58 – Randonnée Igueste – Casillas

Textuels et illustrations   >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On nous avait dit, c’est un vieux village

Abandonné et depuis longs temps

Sur une crête,  entre versants.

Avec panorama  renversant,

Et accessible, uniquement,

À pied, tant il est sauvage :

C’est pourquoi on y est allé.

.

Nid romantique   Las Casillas

Sur arête entre versant d’Igueste

Et versant dit très sauvage d’Ijunas

Est un hameau où demeure un berger,

D’autres maisons en ruines, abandonnées.

.

Deux cèdres,  poussant près  des  dragonniers,

Témoins  des  temps  meilleurs,  qu’ils  attestent,

Racontent quelques publicités afin de nous y mener

Suivons la route montante  pendant une demi-heure,

Surveillons notre droite pour prendre le sentier fléché.

.

La montée est continue, caillouteuse, raide, mal pavée,

De quoi vous essouffler jusqu’à faire  suer   de  chaleur.

À mi-parcours, croisons un berger, avec chien, chèvres

Dont les grelots  ou les clochettes  tintinnabulent  fort,

Et nous indiquent par là même, notre chemin au nord

Au milieu des cactus géants et des crottes de lièvres.

.

Apercevons, soudain, une vraie faune de lézards

Se faufilant entre cailloux  sur  notre passage,

Deux buses chassant, survolant territoire,

Pour survies de mulots : peu d’espoir !

.

Ce village perdu, deux heures rendus,

Reste accroché sur la crête des rochers,

Conserve un charme in-dé-finis-sable

Et surtout  des vues imprenables

Sur ses versants in-ha-bi-tés !

.

Contents, tant récompensés,

Où halte pour nous désaltérer,

Pour profiter du beau panorama

À couper souffle s’il ne l’est pas déjà.

.

Restons une heure tout autour observant

Puis dévalons les pentes retour rapidement

Afin  d’arriver, à temps, pour le dernier bus,

Pas question de rater, rentrer à pied en plus

Bonne occasion pour visiter village Igueste

Qui  pour beauté, discrétion, pas en reste

Davantage que  San Andres  alpestre.

.

Une randonnée vite fait, et par hasard :

Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,

Tradition qui nous console d’avoir marché tard.

.

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Extensions

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L’important, dans une randonnée

Est  de bien s’alimenter  et de faire

Des pauses pour respirer mais, plus

Encore, de s’abreuver  correctement.

De marcher, soleil trente-cinq degrés,

Le risque est grand  de se déshydrater

Et cela sans même s’en rendre compte,

Sauf quand les crampes se manifestent

Mais il sera bien trop tard  pour réagir,

Pour retrouver  son équilibre, sa santé !

.

Aucune randonnée ne ressemble à une autre : c’est tant mieux.

À force de randonner, on y prend plus de plaisir, et de résistance :

Si on se sent fatigué, on ralentit le rythme, on augmente les pauses.

On imagine mal, ressources qu’on a, si l’on veut aller  jusqu’au bout.

Le fait d’être en bonne compagnie, de communiquer et de partager,

Son point de vue sur le paysage, sur la vie au sens propre et figuré,

Aide à transformer tout challenge en réussites et en satisfactions.

Le fait de croiser d’autres marcheurs, d’échanger avec certains

Rend une randonnée plus conviviale et plus communautaire.

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Il faut vous imaginer un village de trois maisons

Assez basses aux toits de tuiles et murs de torchis

Sur la crête entre deux vallons donnant sur la mer

Des bergeries de ci de là, et rien d’autre, sauvage !

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Il y aura au moins trois chemins pour s’y rendre

Au départ de la ville de Casillas en bord de mer,

Deux à mi-chemin puis un où tous se joignent

À travers une végétation dense  et  odorante !

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Une sorte de métaphore de la quête du sens

Plus on monte, plus le chemin  sera choisi,

Plus on monte, plus le destin  nous sourit,

Plus on monte, on trouve un sens à sa vie.

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Au fond, de mouton que l’on nait, l’on est,

On devient le berger, gardien de sa liberté.

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Fragments

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Pour une aventure, ce fut une aventure

Une randonnée qui nous aura marqués,

Autant et sinon plus qu’autres, c’est sûr,

Randonner,  n’est pas faire que marcher.

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Croisons le berger, ses chèvres, son chien,

Échangeons trois mots avec lui, c’est bien,

 Il  nous dit que, son ancien refuge, là-haut,

Est disponible pour piqueniquer au chaud.

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Il y a  une faune sauvage  qui nous entoure

 Entre autres des lézards, des buses, mulots,

Sans compter des renards, des renardeaux,

Mais pas de cervidés ni de chasse à courre.

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Surplombons toute la côte nord de cette ile

Avec un beau soleil, un ciel clair, tranquille,

Une heure à manger  et se prélasser : délice,

Descendons en accélérant comme en abysse.

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Igueste est un petit village au bord de l’eau,

À la sortie d’une vallée avec grand ruisseau,

Nous y rattrapons le dernier bus de justesse,

Sinon vingt kilomètre à pied c’est la détresse.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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On nous avait dit, c’est un vieux village

Abandonné et depuis longs temps

Sur une crête,  entre versants.

Avec panorama  renversant,

Et accessible, uniquement,

À pied, tant il est sauvage :

C’est pourquoi on y est allé.

Nid romantique   Las Casillas

Sur arête entre versant d’Igueste

Et versant dit très sauvage d’Ijunas,

Est un hameau  où demeure un berger,

Autres maisons : ruines    R     abandonnées.

Deux cèdres, poussant près   A  des dragonniers,

Témoins des temps meilleurs,     N     qu’ils attestent,

Racontent quelques publicités afin  D   de nous y mener

Suivons la route montante pendant     O   une demi-heure,

Surveillons notre droite pour prendre   N    le sentier fléché.

La montée est continue, caillouteuse,     N    raide, mal pavée,

De quoi vous essouffler jusqu’à faire      É    suer   de  chaleur.

À mi-parcours, croisons un berger         E    avec chien, chèvres

Dont les grelots ou les clochettes,         *     tintinnabulent  fort,

Et nous indiquent par là même,        I      notre chemin au nord

Au milieu des cactus géants            G      et des crottes de lièvres.

Apercevons, soudain,        *        U       une vraie faune de lézards

Se faufilant entre       *           E        cailloux  sur  notre passage,

Deux buses            *             S        chassant, survolant territoire

Pour survies         *              T               de mulots : peu d’espoir.

Village perdu        *                E                  deux heures rendus,

Et accroché sur la     *             *    *              crête des rochers,

Conserve un charme  *         À      *             in-dé-finis-sable

Et surtout des vues   *          *           *            im-pre-nables

Sur ses versants    *           C             *           in-ha-bi-tés !

Contents, tant     *           A              *          récompensés,

Où halte pour    *           S              *     nous désaltérer,

Pour profiter     *          I            *  du beau panorama

À couper souffle  *        L       *   s’il ne l’est pas déjà.

Restons une heure  *    L  *  tout autour observant

Puis dévalons les pentes  A     retour rapidement

Afin d’arriver à temps pour   S   le dernier bus,

Pas question de rater, rentrer à pied en plus,

Bonne occasion pour visiter village Igueste

Qui  pour beauté, discrétion, pas en reste

Davantage que  San Andres  alpestre.

Une randonnée vite fait, et par hasard :

Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,

Tradition qui nous console d’avoir marché tard.

.

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Forme

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Évocation

 .

Une poterie avec morceaux absents

Un vase ancien, avec tracés de motifs,

Trois chemins  possibles  se rejoignent

 En un seul mais accédant tous en haut.

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58 4

.

On voit, sur cette poterie,

Décorée de bouquets de fleurs

Comme des chemins ressemblants

 Et dont on ne saurait lequel prendre.

 .

  Symbolique 

 .

Bien que des poteries

Soient  restées  naturelles,

Il est  fréquent  de les  trouver

Décorées de motifs géométriques.

.

Les motifs sont produits par l’ajout,

Partiel ou total, d’englobe ou d’émail

Pour les poteries  les plus vernissées.

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Le motif  peut être exécuté   par  un

Procédé mécanique,    scarification

Ou gravure  de la surface  ou bien

Par une réaction chimique après

Masquage de certaines parties.

.

.

Fond

.

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.

Évocation 

..

Un  pied de randonneur avec cinq doigts :

Pouce, grand chemin, jusque petit doigt,

Comme un large chemin pour le départ,

Trois, au milieu : un petit, à l’arrivée !

 .

Symbolique 

 .

Le voyageur moderne recherche,

Tout comme le premier des croisés,

Le mystère  des  «terres inconnues»,

Et avec le souffle des grands espaces,

Avec le merveilleux d’une cité idéale.

.

Adaptée aux techniques modernes,

Les symboles associés au voyage

N’ont rien perdu de leur vitalité :

L’appel, le départ, et le chemin,

Le passage, la rencontre, le guide,

Le retour et pour finir, le souvenir !

Modifié, source : cheminaidan.com

 .

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Fond/forme 

 .

Tous les chemins mènent à Rome, selon dicton,

Mais ce ne sera pas tant, destination, qui compte,

Que le parcours, le temps et manière de s’y rendre.

Il faut déjà garder le corps, l’esprit, en bonne santé

Et ne pas hésiter à s’hydrater et se reposer en route

Marcher est fait pour conserver, améliorer son état

Non pour le détériorer, non pour le pousser à bout !

.

Un pied, un corps, un col, tout y est

Dans ce vase sauf qu’il n’a rien à voir

Avec une randonnée,  quel qu’elle soit,

Sauf  si on dessine, sur lui, des chemins.

Un peu chaotiques ses rimes et rythmiques

Mais malgré tout l’humeur demeure poétique

Au somment, panorama des plus magnifiques !

 .

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Textuels et illustrations   >>  

57 – Descente sommet du Teide

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Descendre est perçu moins noble  que monter,

Bien qu’aussi fatiguant, et : des fois, davantage

Et descendre fait penser à : «tomber plus bas »,

Jusqu’à en être dégradé.                  DESCENTE

 .

Anaphore ou métaphore de notre bonne moralité

En fait, dans la réalité, lors de treks en montagne,

L’on ne cesse de descendre en un versant ou vallée

Avant, de remonter  col ou pic.               SOMMET

 .

Or le Teide Canarien n’est ni dans la chaine d’Alpes

Ni dans celle de l’Himalaya : il est seul et il est isolé,

Comme un orphelin volcanique.                      TEIDE

 .

Il a voulu atteindre le ciel depuis la surface de la mer,

Comme mythe de Sisyphe, a roulé sa bosse de travers.

.

Une fois, tout là-haut, air se fait plus rare, et  beauté du paysage, aussi,

On se sent au sommet de sa forme et des Iles Canariennes de l’Espagne,

On apprécie et échange ses impressions avec compagnon ou compagne,

On y passerait la journée entière s’il ne fallait pas descendre avant nuit,

On dit souvent que montagne est plus facile  à descendre  qu’à monter,

Il est vrai que cela prend moins de temps, mais c’est aussi fatiguant.

 .

Nous et pour avoir maintes fois pratiqué les deux, à tout prendre,

Gardons une préférence pour la montée, penchés vers l’avant.

Nous ne risquons pas tomber, rouler plus bas que terre,

Les cailloux roulent lorsqu’on pose le pied dessus,

Faut marcher prudemment de côté pour éviter

De glisser fort, de se râper le fondement.

 .

Pour sûr, le panorama est différent,

Et l’on arrive en bas, forcément,

Mi-parcours tout plie moins.

On croise quelques gens.

.

L’on dit, en montant :

.

C’est facile, en descendant,

Et l’on se trouve là à soupirer

Qu’il est plus difficile de marcher,

Penché vers l’arrière,   que vers l’avant.

 .

Dans les deux cas on peut finir sur les rotules

Mais en descendant, des ampoules, pieds en sang,

On continue parce qu’en bas, y a le village, la voiture,

Et qu’on n’a plus guère le choix avant que la nuit tombe,

Au risque de se perdre et de marcher jusqu’à perdre haleine,

Déclencher les secours, imaginer ou se bâtir, tout un feuilleton.

 .

Un défi reste toujours un défi que ce soit vers le bas ou vers le haut

En descendant, au moins nous aurons moins à craindre de la météo.

C’est ainsi que se finissent randonnées, en boucles, avec des montées,

Délivrance, quand on atteint haut, souffrance quand on revient en bas.

Il faut le savoir, avant de se lancer, et apprécier ses forces, et sa volonté,

Sinon l’on risque de se trouver en grande galère ou en grand branle-bas.

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Extensions

.

L’on se réjouit d’être parvenu au sommet, en dépit d’efforts consentis,

Et l’on se dit que la descente sera bien plus rapide, presque reposante,

En théorie, c’est vrai, pour courte distance, mais  sur plusieurs heures,

Avec la fatigue musculaire, et  la perte d’énergie mentale, accumulées,

La hâte et difficulté de revenir en bas au point de départ, démoralise

Car voilà qu’on attrape mal aux genoux, et à d’autres articulations,

Qu’on n’a pas assez à boire, à manger, qu’on n’en voit pas le bout

Qu’en plus, la nuit va tomber : on n’y verra plus rien du tout :

On craint entorse, accélérant le pas, y arrive quand même.

.

La descente propose,

Que dis-je, impose  paysage

Différent de celui de notre montée

C’est pas tant environnement qui change

Que notre point de vue, sur lui, surplombant :

Nous avons bien affaire a quelque chose de connu

Et en même temps de nouveau et voire de surprenant

Chemin en retour, marche arrière, nous fait cet effet-là.

.

Naïvement on pense

Qu’à la fin de la montée

Le plus dur est fait : y a plus

Qu’à descendre en se laissant aller

Nos genoux ne sont pas de cet avis-là,

Au contraire, ils plient mal sous notre poids

Tant qu’au final c’est tout l’organisme qui ploie ;

Et qui, au lieu de la diminuer, notre fatigue, accroit.

.

Fragments

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Diable, diabolo,  finit diablement contrastée,

Telle une descente par rapport à la montée :

Il ne s’agit plus de mettre un pied plus haut

Mais bien de ne pas le fouler, voire chuter !

.

Nombre descentes ont cette particularité

De faire mal genoux, dos, plus que pieds,

Du fait que la jambe freine brusquement

Donc tasse et contraint jusqu’à colonne.

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Montée descente sentier de montagne,

N’auront rien à voir avec des escaliers

Ici le sol est en dénivelés inconstants,

Rythme n’est pas donné, faut le créer.

.

Diabolo donne l’impression inversée :

La descente n’est que montée à l’envers

C’est même montagne et même univers

Sauf qu’en la descente, c’est plus risqué !

.

Et la fatigue de la montée se fait ressentir,

On n’aura plus  même vitesse  de réactivité :

Sac à dos se met à bouger, peser de son poids,

On a plus qu’une hâte : arriver plus vite en bas !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Descendre est perçu moins noble  que monter,

Bien qu’aussi fatiguant, et : des fois, davantage

Et descendre fait penser à : «tomber plus bas »,

Jusqu’à en être dégradé.                  DESCENTE

Anaphore ou métaphore de notre bonne moralité

En fait, dans la réalité, lors de treks en montagne,

L’on ne cesse de descendre en un versant ou vallée

Avant, de remonter  col ou pic.               SOMMET

Or le Teide Canarien n’est ni dans la chaine d’Alpes

Ni dans celle de l’Himalaya : il est seul et il est isolé,

Comme un orphelin volcanique.                      TEIDE

Il a voulu atteindre le ciel depuis la surface de la mer,

Comme mythe de Sisyphe, a roulé sa bosse de travers.

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Une fois, tout là-haut, air se fait plus rare, et  beauté du paysage, aussi,

On se sent au sommet de sa forme et des Iles Canariennes de l’Espagne,

On apprécie et échange ses impressions avec compagnon ou compagne,

On y passerait la journée entière s’il ne fallait pas descendre avant nuit.

On dit souvent que montagne est plus facile  à descendre  qu’à monter,

Il est vrai que cela prend moins de temps, mais c’est aussi fatiguant.

Nous et pour avoir maintes fois pratiqué les deux, à tout prendre,

Gardons une préférence  pour la montée, penchés vers l’avant.

Nous ne risquons pas    tomber, rouler plus bas que terre,

Les cailloux roulent         lorsqu’on pose le pied dessus,

Faut marcher pru      demment de côté pour éviter

De glisser fort,         de se râper le fondement.

Pour sûr, le pa         norama est différent,

Et l’on arrive        en bas, forcément,

Mi-parcours     tout plie moins.

On croise     quelques gens.

.

L’on dit, en montant :

.

C’est facile, en descendant,

Et l’on se trouve là à soupirer

Qu’il est plus difficile de marcher,

Penché vers l’arrière,   que vers l’avant.

Dans les deux cas on peut finir sur les rotules

Mais en descendant, des ampoules, pieds en sang,

On continue parce qu’en bas, y a le village, la voiture,

Et qu’on n’a plus guère le choix avant que la nuit tombe,

Au risque de se perdre et de marcher jusqu’à perdre haleine,

Déclencher les secours, imaginer ou se bâtir, tout un feuilleton.

Un défi reste toujours un défi que ce soit vers le bas ou vers le haut

En descendant, au moins nous aurons moins à craindre de la météo.

C’est ainsi que se finissent randonnées, en boucles, avec des montées,

Délivrance, quand on atteint haut, souffrance quand on revient en bas.

Il faut le savoir, avant de se lancer, et apprécier ses forces, et sa volonté,

Sinon l’on risque de se trouver en grande galère ou en grand branle-bas.

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Forme

.

.

Évocation

 .

C’est probablement un diabolo

Ou un sablier ou un tabouret,

Ou ce n’est rien qu’une montagne

.

.

Le bas ressemble bien à une montagne

Et le haut à un ciel mais posé à l’envers

Mais toute comparaison s’arrêterait là.

Une belle forme de diabolo

Que l’on pourrait faire tourner

Marche avant, marche arrière,

Selon son envie et sa dextérité.

 .

 Symbolique 

 .

Quelques  diabolos  sembleraient

Bien   s’être    multipliés    en

En  s’empilant et  leurs

Variations    de

Couleurs

Ils  font

 .

L’effet

 .

De tableau,

Plus  merveilleux

Est qu’on pourra le faire

Sauter d’une corde à l’autre ;

Plus logique, rouler sur la corde ;

Plus absurde, faire tomber bêtement.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

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Belle forme de montagne abrupte,

Avec son chemin des plus escarpés

Lors presque plus facile à monter

Qu’à descendre :, suite glissade !

 .

Symbolique

 .

Dominant

Monde des hommes

Et s’élevant jusqu’au ciel

La montagne symbolisera

Pour  tous … la transcendance.

La montagne est plus précisément

Point de rencontre entre le ciel/terre,

Symbolise de ce fait le centre du monde,

Apparaissant comme telle, dans traditions.

Demeure des dieux  terme ascension humaine.

Modifié et mis en forme, source : Grands rêves

 .

.

Fond/forme 

 .

On a beaucoup écrit, on a beaucoup de récits

Sur les randonnées  en  montagne, en  circuits,

Parfois de plusieurs jours, comme une traversée.

En réalité, il s’agit souvent d’un triple rendez-vous

Avec la nature, pour sûr, et avec ses co-aventuriers,

Mais, autant, sinon voire bien plus, avec soi-même !

Cette idée de transcendance plane sur toute hauteur,

Nous procurant, pour y parvenir, quelques frayeurs

Mais au bout du compte, immense, unique, bonheur.

.

Deux formes inversées, semblant équivalentes,

Comme deux montagnes  ou  comme un diabolo,

Et qui ne les seront pas en forme de randonnées :

Deux heures de montée font une heure de descente,

Avec nombre de mixtes de faux-plats puis de pentes,

Et qui vous tordront les chevilles, genoux, dos,  pieds

Dans un face à face avec vous-même, lors très fatigué

Si cela ne rime à rien  de se presser : sommes entrainés

Vers le bas, un pied retiendra l’autre et à recommencer !

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Textuels et illustrations  >>

56 – Montée au sommet du Teide

 Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème 

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Sportifs montent au sommet du Teide :

À croire que c’est une folie pour tant avec

De l’entrainement, motivation à se surpasser,

Cela reste faisable  mais  non  point admirable,

Grimper a toujours été,  étant enfant : beau défi,

Avec la force  des pieds,   et  des mains des yeux !

.

Moral  et  ténacité  venant  aider  à  grimper,  finit

Par  nous étonner  non pas tant  par sa techni-ci-té,

Que  par  l’ultime  sublimation,  due à notre volonté.

Grimper est comme de  naviguer seul, en pleine mer,

L’on  se retrouve tout nu, et face à soi  même surtout.

Mais on garde grand frisson flirter situation extrême,

Procurant une énergie propre à vous donner des ailes.

.

Sommet

À bien gravir,

C’est sans espoir,

Et c’est  sans  façon.

.

Mais il reste à notre portée,

Ailes magiques,

Tout au pied du sommet du Teide,

Par téléphérique.

.

Pour grimper, il faut bien se l’avouer

C’est  plus  pratique

Que de se farcir, à pied, toute la montée,

À en être asthmatique.

.

Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,

Volontaire, bien physique,

Et c’est seulement en le gravissant pas à pas

Que mont se rend magnifique.

.

Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié

On se sent un peu hypoglycémique,

Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter

Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.

.

Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,

Abandonner ce défi qui n’a plus rien d’authentique,

Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,

De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,

Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.

.

Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est  fantastique,

En aval derrière vous s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.

Lors vous posez les deux pieds joints  sur sommet, moment héroïque

Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,

Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.

.

Extensions

.

À chacun

Échelle d’effort

À chacun son enfer

Et à chacun son paradis

Tant nous y serons bientôt.

.

Tant nous y sommes presque :

Une énième halte pour ingurgiter

Une boisson est toujours bienvenue.

Prenant le temps de regarder, autour,

.

Paysage nous paraissait, de plus en plus

Fantastique, car, en aval, et derrière nous,

S’étendait une vaste plaine et qui se perdait

Dans le lointain qui nous faisait l’étrange effet

D’être sur un mont de Lune et comme en reflet.

.

Une montagne des plus pelées qui soient sans ombre, refuge

Avant d’atteindre son sommet, et sans le moindre subterfuge.

Elle forme comme un cône, et certains diront  plutôt : un sein.

Laissons, à chacun, ses fantasmes et ses libres interprétations,

C’est l’esprit même du site d’Éclats d’existences, sans montées,

Si la curiosité, la volonté, l’obstination, plaisir sont identiques

Pour le parcourir et en atteindre, un jour, le bout, la totalité !

.

Le sommet

Du Teide culmine

 À 3 718 mètres exactement

Hauteur la plus élevée de l’Espagne.

Son ascension : 50 minutes par téléphérique

Faut compter cinq à six heures de marche, à pied !

Nous sommes des randonneurs endurants, expérimentés

Alors quoiqu’il en soit, quoiqu’il nous en coute, on va tenter.

.

Déjà, à mi-chemin, l’on se dit un peu fatigués

Vrai que c’est sportif de grimper sans discontinuer,

La pente nous parait est raide, autant que celle du gosier

Où le manque d’eau, aux trois quarts du sentier par assécher.

Une montée se ferait autant par la tête et le moral que les pieds

Le refuge sera le bienvenu mais normal, il nous faudra payer l’eau

Voilà, nous arrivons sur une plateforme située à 200 m du sommet,

En état de grâce pour contempler le paysage tout en nous sustentant.

.

Fragments

.

Grimper à 3 700 mètres ou ici 3 500 mètres

200 derniers mètres, inaccessibles, interdits

N’est pas grimper le Mont Blanc, l’Himalaya,

Peu s’en faut : quand même, grand dénivelé.

.

Dieu merci nous sommes et loin d’être les seuls

Dépassons des grimpeurs, nous faisons dépasser

Chacun monte à son rythme et selon son chrono,

Sommes en moyenne, n’allons pas nous plaindre.

.

La montagne a quelque chose d’attirant, fascinant,

Qui nous fait prendre de la hauteur, de la splendeur

Et ceci tout autant au sens propre qu’au sens figuré.

.

Toujours est-il que, grimper si haut, grimper là-haut,

Nous vide la tête des soucis du quotidien voire chagrin

On se préoccupe que de son cœur, son ventre, ses pieds

En jetant, en se retournant, de temps en temps,  un œil,

Sur le paysage qui varie à chaque kilomètre ou tournant

.

Pause ici, pause, là, histoire de bien reprendre son souffle,

Voire pour boire, sans eau, notre corps se dessèchera vite !

.

Parvenu en haut, on n’y croit presque pas, on l’a fait, atteint,

Prendrons-nous le téléphérique qui nous tend bien ses mains.

.

 Eh non, descendre à pied serait plus facile, et puis notre voiture

Est garée de l’autre côté, kilomètres à refaire sur le plat : à pied !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

N                                  S

Sportifs  O montent au sommet O  du Teide :

À croire   T  que c’est une folie pour M   tant avec

De l’entrai R   nement, motivation à se  M  surpasser,

Cela reste   E     faisable  mais  non  point  E  admirable,

Grimper a   *     toujours  été,   étant enfant   T   beau défi,

Avec la for   M      ce  des pieds,   et  des mains   *    des yeux !

Moral et     O       ténacité venant aider à  grim      D   per, finit

Par nous     N        étonner non pas tant par sa tech   U    ni-ci-té,

Que  par     T          l’ultime  sublimation, due à notre    *    volonté.

Grimper    É          est comme de  naviguer seul en plei    T    ne mer,

L’on   se     E            retrouve tout nu, et face à soi  même     É   surtout.

Mais on     *             garde grand frisson flirter situation ex     I     trême,

Procu     A              rant une énergie propre à vous donner des     D   ailes.

   U                                                                                                E

.

********************************************************

.

So

Mmet

À gravir,

C’est sans espoir,

Sans façon.

Mais il reste à notre portée,

Ailes magiques,

Tout au pied du sommet du Teide,

Par téléphérique.

Pour grimper, il faut bien se l’avouer

C’est  plus  pratique

Que de se farcir, à pied, toute la montée,

À en être asthmatique.

Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,

Volontaire, bien physique,

Et c’est seulement en le gravissant pas à pas

Que mont se rend magnifique.

Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié

On se sent un peu hypoglycémique,

Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter

Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.

Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,

Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,

Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,

De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,

Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.

Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,

En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.

Lors vous posez les deux pieds joints  sur sommet : moment héroïque

Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,

Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Montagne surmontée nuage

Ou deux formes de montagnes :

En bas, pointue ; en haut, pentue,

Qu’on appelle aux canaries, le Teide

.

Une montagne avec somment en pic

Dont la montée reste toujours épique,

Bien coiffé, ici, par un chapeau pointu.

Sommet  montagne en triangle blanc immaculé

Et plutôt des plus pointus

Qu’on peut considérer comme difficile à  y grimper

Mais le Teide n’est pas l’Everest.

 .

 Symbolique 

 .

La

Montagne

Provoque chez l’homme

Des sentiments contradictoires.

Interdite, promise, refuge des ermites,

Siège des combats entre  les Titans et les Dieux

Entre Archanges et Dragons, lieu de l’immortalité,

Colline de la pureté : le centre et le sommet du monde.

Génératrice de paniques comme exaltations, la montagne

Suscite depuis toujours le sentiment d’un univers qui échappe

À l’échelle humaine. Proche des cieux, éloignée de l’ordre humain,

Elle est comme point de rencontre privilégié entre le Ciel et la Terre.

Elle est le lieu le plus bas pour les dieux, le plus élevé pour les hommes.

le-symbolisme-de-la-montagne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

56 6

.

Le Teidé aperçu de loin, avec sa petite pointe

On y accède par un chemin

En lacets interminables ou par le téléphérique,

Pour monter, descendre !

 .

Symbolique 

 .

On dirait

Endroit    venu

D’un   autre    monde

Mais la      vérité     est que

Teide est              situé au cœur

De Tenerife             point culminant,

Est fait de cou                 lées  laves, datant

De plus  de  trois                  millions       d’années,

 Des cônes  volcani                       ques,   et,    des strates

Et des  rochers mil                           lénaires qui s’étendent

  À travers la grande                               caldera de Las Cañadas

         Dans    un   environne-                                    ment dominé par les laves.

Modifié, et mis en forme, source : teide.guide

 .

.

Fond/forme 

 .

Grimper jusqu’au sommet d’une haute montagne

A, de tout temps, constitué  un défi  pour l’homme

Qui veut , à tout prix, dominer la nature, sauvage.

.

Le Teide aux Canaries le sera plus que tout autre

Dès qu’on envisage d’atteindre le sommet à pied,

Plutôt que d’emprunter téléphérique pratique

Pour  jouer les touristes, fatigués d’avance.

 .

Pour ce qui est des formes plus ou moins pointues

Et des hauteurs, et vertiges, plus ou moins grands

Avec les monts, les pics et  aiguilles, sommes servis

Car le Teide nous fait l’effet, de loin, d’un mamelon

Et grimper sur lui, devient un plaisir pour de bon.

.

Ce qui fait que la forme et le fond se confondront,

Tandis que les rimes et les rythmes s’épuiseront !

Quel que soit pente, défi, effort, arrivés en haut,

Bien que ne l’atteignant pas, on est sur nuage. 

 .

 Textuels et illustrations   >>

55 – Cirque Demoiselles coiffées

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Demoiselles  coiffées,

       Pourquoi  faire un cirque :

       S’agit-il de belle métaphore,

         Ou statues de sels, desséchées.

            Nature nous concocte curiosités,

            Faisant penser à œuvre humaine.

.

              Elles ne sont que projections vaines

                Art, beauté ne seront pas de leur fait,

                Y a pas  de desseins, pour les réaliser,

                Y a pas de messages,  à nous délivrer :

               Mais  pour autant, nous les admirons.

.

                 Nous voici, à trois, au détour du sentier

                   De randonnée  qui nous y mènera, à pied,

                    Au fond d’un paysage lunaire  et qui éclaire

                      Les contreforts de leur cirque extraordinaire.

.

                       Et voilà, nous y sommes, face à ces Demoiselles

                       Coiffées chacune, d’un caillou, comme chaperon

                       Bien dressées et de quinze à vingt mètres de long,

                      Sculptées par l’érosion, en cônes fins, de gravillons

                     Blancs, bien collés, et serrés en rond,  autour d’elles :

                   On pourrait les croire : jumelles de celles  d’Avignon !

.

             Majestueuses, elles dominent  le fond du cirque,  torturé,

            Par des coulées  de laves, autant que par torrent, chahuté,

          Nichées en plein cœur d’une forêt de pins pour se protéger

          À l’abri des regards indiscrets du passant, mal intentionné.

.

          Que de photos d’elles, et de nous avec elles, avons-nous pris,

           Tant il est vrai que, tous les jours, nous ne viendrons pas, ici,

           Mais pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin,

             Lunaire, faut voir, extraordinaire : en tous cas, pas commun !

.

             Nous l’avouons : c’est à regret, que nous quittons ce territoire

                Qui  nous joue  ses tours, nous trompe de sentier, belle histoire,

               Et nous oblige  à rebrousser chemin, pour nouvelle fois, le voir,

                Dans l’ombre des pins, des pics et monts, leur servant d’avaloir.

.

               Nous rentrons par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées,

                Avant de pénétrer dans cette forêt épaisse qui nous fait respirer

                 L’air sain des montagnes Canariennes, de cette ile, de Tenerife !

.

                  Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus vers Vilaflor,

                   Nous en sommes partis à midi, et il est vingt heures, jour dehors,

                  Avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche… à vif.

.

                   Et  si vous ne m’en croyez, allez donc, par  vous-même, le vérifier.

                  Si vous ne les trouvez pas, c’est  qu’elles sont cachées, décoiffées,

                  Et c’est bien sûr votre incrédulité  qui les aura fortement vexées,

                 Elles se méritent ces petites  et  on ne leur rend visite qu’à pied.

.

                Lors ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner

                 Même si  elles ne figurent  en aucun parc, ni en aucun musée !

.

Extensions

.

Voir un tel site, en photo, ou, en vidéo ne procure pas la même sensation,

Que d’y être, physiquement, de marcher dedans, d’y être presque écrasé.

Vous me direz que désormais on peut le restituer en réalité virtuelle 3D

C’est mieux comme illusion, sensation, mais vous n’y êtes toujours pas,

A crapahuter, à glisser sur leurs flancs, les tancer, de votre petite taille.

Huit heures  de marche, en montée-descente, en aller-retour, à Vilaflor,

Avec vue imprenable sur plus haute montagne d’Espagne, celle du Teide.

 .

Phénomènes géologiques que ces demoiselles coiffées

Érosion de roches très friables durant million d’années

Formes très longilignes et coiffure caillouteuse  de tête,

Ont suggéré de les dénommer aussi : cheminées de fées.

.

Au bord du cirque  puis au centre, la vue est différente,

Au pied  d’une de ces demoiselles, on se sent  tout petit,

Faut-il croire que, sur la Lune, on trouve telles géantes,

Sur la face cachée peut-être je pense que non, qui sait.

.

En Bretagne, nous avons non menhirs, en alignement

Mais ce seront là des pierres érigées par des hommes

Au nord de la Turquie, en Cappadoce, des centaines

De cheminées de fées, sans coiffes : spectacle fou !

.

Fragments

.

Toutes les sculptures formées par la Nature,

Qu’elles soient dues érosion : sol, eau, air, feu,

Nous surprennent quand elles seront au mieux,

Des ressemblances de fonds de diverses cultures

Mais il ne saurait y avoir ni message ni intention,

Ces formes ne seront qu’espaces de nos projections.

.

Ici, on les a surnommées, est-ce  à tort ou à raison,

Cheminées de fées, et ailleurs, demoiselles coiffées :

Cheminée se rapprochant pour leur aspect physique

De fées, parce que l’imaginaire ajoute côté magique,

Ce qui donne à la Nature, tout pouvoir de recréation.

.

On est, à la fois, proche  et  loin, du Mont Rushmore,

Dit des Présidents Américains dans le Dakota du sud

Réalisé sur la Nature, mais en l’anthropomorphisant :

On en trouve de semblables dans différentes contrées.

.

L’on a pas la même impression, vu d’en haut de falaise,

Que d’en bas, à leurs pieds et comme entourés par elles,

Elles ne sont pas alignées, comme nos menhirs bretons.

.

On ne finit pas de les contempler : merveilles de nature

Pour peu qu’on ait une imagination débridée et pure !

.

Mais à chacun la sienne, quand on échange, c’est sûr !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Demoiselles  coiffées,

       Pourquoi  faire un cirque :

       S’agit-il de belle métaphore,

         Ou statues de sels, desséchées.

            Nature nous concocte curiosités,

            Faisant penser à œuvre humaine.

              Elles ne sont que projections vaines

                Art, beauté ne seront pas de leur fait,

                Y a pas  de desseins, pour les réaliser,

                Y a pas de messages,  à nous délivrer :

               Mais  pour autant, nous les admirons.

                 Nous voici, à trois, au détour du sentier

                   De randonnée  qui nous y mènera, à pied,

                    Au fond d’un paysage lunaire  et qui éclaire

                      Les contreforts de leur cirque extraordinaire,

                       Et voilà, nous y sommes, face à ces Demoiselles

                       Coiffées chacune, d’un caillou, comme chaperon

                       Bien dressées et de quinze à vingt mètres de long,

                      Sculptées par l’érosion, en cônes fins, de gravillons

                     Blancs, bien collés, et serrés en rond,  autour d’elles :

                   On pourrait les croire : jumelles de celles  d’Avignon !

               …………………..  LE CIRQUE DES  …………………….

             Majestueuses, elles dominent  le fond du cirque,  torturé,

            Par des coulées  de laves, autant que par torrent, chahuté,

          Nichées en plein cœur d’une forêt de pins pour se protéger

          À l’abri des regards indiscrets du passant, mal intentionné.

          Que de photos d’elles, et de nous avec elles, avons-nous pris,

           Tant il est vrai que, tous les jours, nous ne viendrons pas, ici,

           Mais pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin,

             Lunaire, faut voir, extraordinaire : en tous cas, pas commun !

             ……………….……..  DEMOISELLES  ………….…….……….

             Nous l’avouons : c’est à regret, que nous quittons ce territoire

                Qui  nous joue  ses tours, nous trompe de sentier, belle histoire,

               Et nous oblige  à rebrousser chemin, pour nouvelle fois, le voir,

                Dans l’ombre des pins, des pics et monts, leur servant d’avaloir.

               Nous rentrons par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées,

                Avant de pénétrer dans cette forêt épaisse qui nous fait respirer

                 L’air sain des montagnes Canariennes, de cette ile, de Tenerife !

                 …………………….   DITES COIFFÉES   ………………………….

                  Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus vers Vilaflor,

                   Nous en sommes partis à midi, et il est vingt heures, jour dehors,

                  Avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche… à vif.

                   Et  si vous ne m’en croyez, allez donc, par  vous-même, le vérifier.

                  Si vous ne les trouvez pas, c’est  qu’elles sont cachées, décoiffées,

                  Et c’est bien sûr votre incrédulité  qui les aura fortement vexées,

                 Elles se méritent ces petites  et  on ne leur rend visite qu’à pied.

                Lors ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner

                 Même si  elles ne figurent  en aucun parc, ni en aucun musée !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un rocher, d’allure assez massive,

Surmonté d’une pierre graniteuse

Ce serait  bien une cheminée de fée

Ça pourrait être menhir breton.

.

.

 Elles sont  appelées : cheminées de fée,

Ou pyramides ou menhirs,

 Elles ont des formes phalliques, bases de

Croyances et légendes !

Qu’on appelle cela cheminée, pierre levée

Et qu’elle soit en granit ou en calcaire,

Les formes et fonds ses ressemblent.

 .

 Symbolique 

 .

Le menhir

Est  une  pierre

Dressée vers le ciel

Associée  à  la  dureté

Tout autant  à  éternité.

L’on ne sait, toujours pas,

Exactement quelle fonction

Occupaient les menhirs dans

Le monde celtique, on suppose

Toutefois  qu’ils étaient  associés

À des rites de fertilité et des cycles

Saisonniers,  à des rites sacrificiels,

Ou encore à des calendriers primitifs.

D’ailleurs, les menhirs  existaient déjà

Milliers d’années avant arrivée Celtes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir

 .

.

Fond

.

Évocation

.

55 6

.

Elles sont  appelées : cheminées de fée,

Ou pyramides,

 Elles ont des formes phalliques, bases de

Croyances et légendes !

 .

Symbolique

 .

Une vraie cheminée de fée

Appelée aussi selon les régions

Demoiselle coiffée, ou pyramide

Est une grande colonne naturelle

Constituée par des roches friables,

Tant le plus souvent, sédimentaires,

Et dont le sommet  demeure composé

D’une roche résistant mieux à érosion.

Ces formes étranges, parfois phalliques,

Présentes, un peu partout, sur la Planète,

Sont à l’origine de croyances ou légendes.

Modifié et mis en forme, source : wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

On a beau voir photos, reportages, témoignages

Rien ne remplace l’œil dans ces mêmes paysages

Marchant, longtemps, pour s’y rendre, l’explorer,

Cheminée de fée  nous  le  rend  merveilleusement

En cadeau de l’effort pour découvrir, contempler

Cette sculpture de nature, à nulle autre pareille,

Dont on rêve de suite, même en plein sommeil.

.

On constate bien l’effet de l’érosion à l’œil nu

Et on mesure le temps pour y être parvenu.

Les cheminées et pyramides vont de pair

Et, quand elles sont de fées : de concert

Et riment ensemble par bien des côtés

Qui font que leurs formes, identifiées,

Insufflent au fond, formes pétrifiées.

.

Je délire un peu car monde magique

Accepte des illusions, bien pratiques,

Pour qu’esprit  vagabonde, à son gré,

Pour mettre fond et forme en musique

 Jusqu’à y projeter un menhir breton.

.

Textuels et illustrations   >>

54 – Randonnée paysage lunaire

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quatre heures … pour aller visiter

Maintenant je comprends mieux

Pourquoi  il n’y avait pas  foule,

Pour aller visiter  ce beau coin,

Prétendu magique, et, lunaire,

Et qui sur notre carte routière,

Parait des plus extraordinaires.

.

Cette randonnée n’est pas donnée,

Tant, très souvent, il faut la mériter.

D’autant que montagne faut monter,

Souffrir jusque sommet, pour arriver.

.

La première heure sera celle de chauffe,

Mise en jambes, second souffle à trouver.

.

La seconde sera une promenade de santé,

Sauf, si cœur, muscles sont, déjà, fatigués.

.

La troisième sera celle qui nous réchauffe,

Nous sommes en chemin pour la terminer.

.

La dernière est celle du début de surchauffe,

Nous peinons,  avec ventre creux  et affamés.

.

Midi, Vilaflor, nous marchons en plein soleil,

En panoramas  qui sont à nuls autres pareils !

.

De rejoindre ce fameux site, prétendu lunaire,

En seront-nous enchantés ou tout le contraire !

.

Lors nous sommes trois  pour nous encourager,

Premier attend denier pour soutenir son moral.

.

Un raidillon, soudain pourrait nous être  fatal :

Envie nous prend de faire demi-tour, exténués.

.

Marre de porter le sac à dos pour réserve d’eau

Pour le déjeuner, salades, et desserts : là-haut.

.

Encore  un dernier effort, et on y est presque,

On y est : repas  et  sieste : vision dantesque.

.

Ce paysage  lunaire  avec  toutes  ses  teintes,

Nous console des efforts pour enfin l’atteindre.

.

En chaleur caniculaire, ça devient presque calvaire

Qu’arpenter chemin aride tortueux, voire saturnin,

Pour visiter  ce qui relève  de la curiosité des Cieux !

Nous ne serons pas déçus nous serons même émus !

Ainsi nous y demeurerons plus longtemps  que prévu,

Notre dépaysement sera tel qu’il nous  laisse  sans  voix

Comme si  nous étions  seuls  et lunaires pour cette fois.

.

Extensions 

.

Si on n’a pas idée de ce qu’on va trouver

Au bout de cette longue randonnée,

L’on se demande avec insistance

Si cela en vaut ou non la peine.

Pour sûr, il restera  le  plaisir

De bien  marcher  ensemble,

De déjeuner en pleine nature,

De profiter de l’air pur et d’un soleil

Qui nous réchauffe à la fois le corps et l’esprit

Mais l’objectif passe en premier et il n’aura de sens

Que s’il est à la hauteur de l’effort consenti, comme ici !

.

Comment peut-on qualifier de lunaire un site de sable, d’arbres, entouré:

Marcher sur la Lune, n’a  aucune comparaison avec randonner sur Terre !

Dans notre imaginaire, nous aimerions que la Lune épouse un tel paysage,

Et que les demoiselles coiffées soient autant de géantes, oubliées, esseulées

Tout cela n’a aucun sens, ni de près, ni de loin, et pourtant, la magie opère,

Comme si cette illusion prenait, dans  notre tête, le pas contre toute réalité.

Il est vrai que le spectacle offert, mais mérité, se prête, assez bien, à délirer.

.

On a tous, plus ou moins, pratiqué, paysage de désert,

Personne ne pourra le prétendre pour paysage lunaire :

Mis à part des photos, vidéos, on ne peut que l’imaginer

Mis à part astronautes américains qui ont posé le pied.

.

Je me souviens, petit, voyant la Lune dans un seau d’eau

Je demandais à mon père comment faire pour la prendre

Voyant mon insistance, insatisfaction, colère, qu’il refuse :

D’exécuter, il a trouvé opportun de me la verser sur la tête.

.

Sans doute la raison depuis ce temps pour être lunatique

Marcher ici, vous donne de toute façon un sens pratique,

Et de contempler un tel paysage magique qui ressemble

Vous récompense de tous vos efforts et de vos délires !

.

Fragments

.

Les Demoiselles coiffées, sont situées

Entre Vilaflor, les contreforts du Teide

Garés à Vilaflor, nous débutons sentier

Quatre heures de marche pour rochers.

.

Le jeu en vaut-il la chandelle : nous avons

Les mêmes sud de la France, en Roussillon.

Comment soutenir la moindre comparaison

 Sans y avoir été : avec sa tête, avec ses pieds !

.

Il est midi, et nous sommes sous forte chaleur,

Peu de forêts à traverser, terrains pentus, arides

Elles se méritent ces demoiselles… haut-perchées

Trônant, soit disant, en paysage, prétendu lunaire.

.

Lunaire, je ne sais guère, mais lunatique surement,

Lors je ne sais plus si, ce sont elles ou moi qui le suis.

Dieu merci, nous sommes en plein jour, donc la Lune

Ne peut nous influencer, de quelque manière qui soit.

.

Nous l’atteignons enfin après courte pause-déjeuner

Fatigué, exténués, et comme souvent, voire toujours

La récompense du panorama nous gratifie dix fois.

Car elles sont bien là, alignées comme à la parade

.

Au milieu d’un paysage qui nous porte à rêver :

Extraterrestres les ont, eux-mêmes, façonnées.

Bien sûr, il n’en est rien, que le vent, du vent :

On parlera d’érosion, de sable volatil : subtil.

.

Nous sommes restés, un temps, suspendu,

Comme si un mystère nous avait retenu,

Et à toute vitesse, sommes descendus.

Vilaflor nous attendait, convenue.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Quatre heures      *                                   *       pour aller visiter ……………

Maintenant je        *                                   *   comprends mieux …………

Pourquoi il n’y        *                                 *    avait pas foule, ……….

Pour aller visiter        *                             *    ce beau coin, ……..

Prétendu magique,       *                         *    et, lunaire, …….

Et qui sur notre carte      *                  *      routière, …

Parait des plus extraor        *       *    *       dinaires.

.

Cette randonnée n’est pas    *    donnée,

Tant, très souvent, il faut la   R  mériter.

D’autant que montagne faut    A  monter,

Souffrir jusque sommet, pour    N  arriver.

La première heure sera celle de   D  chauffe,

Mise en jambes, second souffle à   O   trouver.

La seconde sera une promenade     N  de santé,

Sauf, si cœur, muscles sont déjà       N    fatigués.

La troisième sera celle qui nous        É   réchauffe,

Nous sommes en chemin pour la       E     terminer.

La dernière est celle du début de       *     surchauffe.

Nous peinons, avec ventre creux       *        et affamés.

Midi, Vilaflor, nous marchons         S           plein soleil,

En panoramas qui sont à nuls       U         autres pareils !

De rejoindre ce fameux site         R        prétendu lunaire,

En seront-nous enchantés         *       ou tout le contraire !

Lors nous sommes trois         P         pour nous encourager,

Premier attend denier,         A        pour soutenir son moral.

Un raidillon, soudain            Y        pourrait nous être  fatal :

Envie nous prend de               S       faire demi-tour exténués.

Marre de porter les sacs          A        à dos pour réserve d’eau

Pour le déjeuner, salades,          G               et desserts, là-haut.

Encore un dernier effort,             E               et on y est presque,

On y est : repas et sieste               *                  vision dantesque.

Ce paysage lunaire avec                *                toutes  ses  teintes,

Nous console des efforts               L          pour enfin l’atteindre.

En chaleur caniculaire, ça            U       devient presque calvaire

Qu’arpenter chemin aride            N       tortueux, voire saturnin,

Pour visiter  ce qui relève             A      de la curiosité des Cieux !

Nous ne serons pas déçus             I        nous serons même émus !

Ainsi nous y demeurerons             R       plus longtemps  que prévu,

Notre dépaysement sera tel           E        qu’il nous  laisse  sans  voix

Comme si  nous étions  seuls          *           et lunaires pour cette fois.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Parcours fléché à l’intérieur

Et rocher surmonté de pierre

Insuffleraient  paysage lunaire  

En excitant bien notre curiosité.

.

54 4

.

Un rocher surmonté, coiffé, d’une pierre

Comme cheminée avec chapeau

Qui a mis des années, siècles, millénaires

Pour nous offrir tel spectacle.

Un long parcours de randonnée

À l’intérieur d’un grand rocher,

Aux allures de lunaire cheminée.

.

Symbolique

 .

Le rocher désigne

Une très grosse pierre.

Il symbolisera la solidité,

Avec l’éternité et l’élévation.

 .

En la Bible,   le rocher émergé

Des eaux, représentera la terre

Dans l’étendue céleste, il évoque

Une île  sur laquelle  les hommes

Vivent, se reproduisent, meurent.

 .

Mais dans la mythologie grecque,

Le rocher serait associé à  Sisyphe.

Selon la légende, Zeus  le condamna

À faire rouler éternellement jusqu’en

Haut d’une colline, un gros rocher qui

En redescendait à chaque fois avant de

Parvenir au sommet condition humaine.

1001symboles.net/symbole/sens-de-rocher.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

54 6

.

Un paysage lunaire, pour le voir,

 Il faut, un peu, se l’imaginer :

Ici en plus avec des Demoiselles coiffées,

Comme à Serre-Ponçon !

Symbolique 

 .

Ce paysage lunaire  est   formé

De nombreuses    formes      coniques

À  l’aspect     stylisé,       et qui,  en vue

D’ensemble          peuvent    s’assimiler

À une           cathédrale       moderniste.

 .

Pendant des          milliers       d’années,

Érosion           les a       progressivement

Parfaites,        sur       un       versant  de

Milles                couches       inclinées  de

Cendres          volcaniques            beiges.

 .

Le résultat         est  un              spectacle

Étonnant           qui          semblera être

Autre              planète,   d’où son nom.

Source : salutilescanaries.com

  .

.

Fond/forme

.

Ces formes de cheminées, presque accolées,

Représenteraient, pour  nous, êtres  géants,

Qui rimeraient, avec le fond, parfaitement,

À quelques vers près, et, bien évidemment,

Le tout correspondant, merveilleusement

Surtout quand on s’y promène dedans !

.

En dehors de  tout  faux paysage lunaire

Qui exerce sur nous un pouvoir d’attraction

D’avoir au bout de chacune des randonnées,

Un spectacle  à découvrir, et puis, à admirer,

Comme un panorama ou bien une curiosité,

Nous motiverait à poursuivre quel que soit

Notre état interne ou conditions externes.

.

N’ayant jamais été marcher sur la Lune,

On imagine pourtant un paysage lunaire,

De ce type, et cela, presque naturellement.

 .

Textuels et illustrations   >>

53 – Randonnées sur Tenerife

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Deux croisières,  deux randos,

Ne seront, jamais, pareilles :

Mais, tous, nous évaderont

Des vrais faux problèmes,

Et qui nous encombrent

Font voir autre monde

Ou tout autre univers,

Aux brins  de poésies,

Tantôt bleus  ou verts.

.

Randonner  sur le plat,

Cela  nous parait facile !

Mais, lors … on grimpera,

Marche deviendra difficile.

.

Mettre un pied devant autre

Et recommencer… c’est l’idée

Mais loin de réalité sous soleil

Cherchant coin ombre sombre,

L’on trouvera un coin  de  soleil.

.

On ne la connait pas bien, encore,

Mais tous nos renseignements pris

Nous poussent à découvrir le nord,

Pour grimper au plus haut, permis.

.

On imagine  notre  arrivée  facile,

À Santa-Cruz, la capitale de l’ile,

Des nuits très calmes au ponton

Sommeils profonds à l’unisson.

.

Nos randonnées par dizaines,

Pour l’explorer, une semaine,

À chaque fois,  bien employée,

Avec surprise à chaque sentier.

.

Soleil garanti, durant journée,

Forêts de pins, offrant ombre,

Nuage de fraicheur humidités,

Avec plaisirs variés en nombre.

.

Il nous faudrait  tout arpenter,

Ses collines ses monts ses pics

Afin de bien savourer admirer

Ses falaises, plages et criques.

.

Et bien sûr, grimper  le  Teidé,

Culminant   vers   3720 mètres,

Pour monter, on n’en a pas idée,

D’aller jusqu’à son dernier mètre.

.

Il nous restera, après, faire musées,

Prochains  jours bien  trop, fatigués,

Esprits ou autres grâces ou beautés,

Se rafraîchiront, autant, émerveillés.

.

Extensions

.

Arriver par la mer, sans connaitre le port,

Est une source de stress, et parfois voire un sport.

Il n’y aura qu’une fois  arrimé au ponton,

Qu’on souffle avec le rhum et les glaçons.

.

Le programme de notre séjour aux iles canariennes

Est fait, pour moitié, croisières en voilier

Et, l’autre moitié, de randonnées  à pied.

.

Comme le bateau avance à la vitesse d’un bon coureur,

On peut dire qu’on marche vite sur l’eau,

Ou que l’on court lentement, sur la terre.

.

Ce qui fait qu’on avance, toujours, à la même moyenne.

C’est surtout centre de l’ile qui nous attire

Qui nous promet comme pour la Bretagne.

.

Et la France en général, trésors de beauté, découvertes

Et, comme les touristes ont pour habitudes

De se tasser le long des côtes ou à l’intérieur.

.

Il n’y a presque personne, à part bien sûr les résidents

Qui sont très courtois, et même, très aimables

Avec tout le monde et surtout les randonneurs.

.

Tenerife a une forme d’instrument de musique entre mandoline/balalaïka

Mais, la comparaison, compte tenu de son relief, et sa hauteur, s’arrête là !

Tant  y randonner, vers son centre, est comme grimper sur une montagne.

Nombre de chaos, tohu-bohu de roches, pêle-mêle témoignent de volcans

Qui auront façonnés l’ile à coup d’explosions de laves et de soulèvements

Dieu merci, depuis la végétation a bien poussé, et forêts sont apparues.

Contraste de ce paysage rude, les résidents sont des plus accueillants.

.

Balade, course, marche, tour, promenade,

Randonnée aurait cinq façons de s’exécuter

Dépendant de son projet, sa durée, difficulté,

En campagne, bord de mer, montagne,  triade

.

En général, iles volcaniques sont très escarpées

Sans avoir, toutefois, des parcours d’escalades,

Chemins  sont  bien tracés, balisés, entretenus,

En plus des cartes et GPS pour les  …  anxieux.

.

Les paysages changent, au fil de notre avancée,

À un tournant  ou col, l’on découvre panoramas,

Pause boisson est bienvenue, repas, encore plus,

Au bout de six à huit heures on est bien fatigués.

.

Pas la peine de se prémunir contre vent ou pluie,

Il fait toujours beau, et chaud, aux Iles Canaries,

Peut-être même trop aux heures autour de midi,

Si on ne boit pas d’eau, on se déshydrate, faiblit.

.

Fragments 

.

Balalaïka ou mandoline, au choix

Premier, la forme, second, le son,

Tant on est partant pour les deux,

Du nord au sud, même au centre.

.

Si le parc d’Anaga n’est pas grand

Celui autour du Teide est immense

Avec crête au milieu, le long de l’ile

Et son sommet culminant  à 3 700

.

Elle est en fait la plus grande, haute

Ile de l’ensemble d’archipel canarien

5 millions touristes pour 1, résidents

Venant du monde entier, ou presque.

.

Nous louons voiture pour faire le tour,

Déjà Santa-Cruz nous prendra 2 jours,

L’Anaga autant du fait que notre voisin

Est restaurateur dans un village perché.

.

Santa Cruz reste différent  de Las Palma,

Sa marina est en plein cœur et avons opté

Pour celle des pêcheurs,  plus authentique,

Arrivons pour carnaval, concurrençant Rio.

.

Il y a tant à faire, tant à dire, tant à retenir,

Qu’on ne peut y passer moins d’une semaine

Frustré de ne pas tout explorer, lors y revenir

C’est ce que nous avons fait, l’année suivante.

.

En résumé, Tenerife est pour nous destination,

Voyage, croisière, vacances, séjour, distraction,

Idéal, soleil tempéré, garanti durant tout l’été,

Qui plus est, en voilier, marinas modernisés.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Deux croisières,  deux randos,

Ne seront, jamais, pareilles :

Mais, tous, nous évaderont

Des vrais faux problèmes,

Et qui nous encombrent

Font voir autre monde

Ou tout autre univers,

Aux brins  de poésies,

Tantôt bleus  ou verts.

Randonner  sur le plat,

Cela  nous parait facile !

.

Mais, lors … on grimpera,

Marche deviendra difficile.

Mettre un pied devant autre

Et recommencer… c’est l’idée

Mais loin de réalité sous soleil

Cherchant coin ombre sombre,

L’on trouvera un coin  de  soleil.

.

On ne la connait pas bien, encore,

Mais tous nos renseignements pris

Nous poussent  à découvrir le nord,

Pour  grimper, au plus haut, permis.

.

On imagine notre arrivée      R   facile,

À Santa-Cruz, la capitale    A      de l’ile,

Des nuits très calmes       N     au ponton

Sommeils profonds        D       à l’unisson.

Nos randonnées          O         par dizaines,

Pour l’explorer           N           une semaine,

À chaque fois             N           bien employée,

Avec surprises           É         à chaque sentier.

Soleil garanti,             E            durant journée,

Forêts de pins,              S             offrant ombre,

Nuage fraicheur              *                   humidités,

Plaisirs variés en                 S                   nombre.

Il nous faudrait tout               U                arpenter

Ses collines ses monts             R                 ses pics

Afin de bien savourer              *                  admirer

Ses falaises, plages                T               et criques.

Et bien sûr, grim                E              per le Teidé,

Culminant vers                N              3720 mètres,

Pour monter on            E            n’en a pas idée,

Aller jusqu’à               R       son dernier mètre.

Il nous restera          I       après faire musées,

Prochains  jours     F     bien  trop, fatigués,

Esprits ou autres   E      grâces ou beautés,

Se rafraîchiront, tous autant, émerveillés.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Simplement un grand et haut vase,

Deux lignes tracées comme repères :

On peut y mettre bouquet de fleurs !

 .

53 4

.

Ce vase pourrait servir comme repère

Pour les randonneurs :

Tant il ressemble assez à une gourde

À porter en réserve d’eau.

Ce n’est pas vase qui évoque un chemin

Que son tracé sinueux, en son intérieur

Et impression générale de perspective.

 .

 Symbolique 

 .

Voir

 Un vase

Dans un rêve

Restera toujours

 Intéressant à relever.

.

Il s’impose  comme  objet

Essentiel du rêve, contenant

Où un rêveur trouvera refuge.

.

Dans le vase, on mettra de l’eau

Comme un pur symbole de la vie,

De la terre aussi, voire une plante,

.

Qui pourra très bien s’y développer

Ou des fleurs qui pourront durer.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

53 6

.

En voici un bon, fabriqué, posé, de repère

Facile à distinguer

Même dans un brume de terre ou la nuit

Par sa forme conique.

 .

 Symbolique

 .

À

Quoi

Correspon

Dront les tas

De   pierres  sur

Nombre sentiers ?

Ce sont des repères

 Laissés par de précédents

 Randonneurs, afin de baliser  

Le chemin ou matérialiser un pic,

Permettre identifier clairement chemin.

Ils prennent la forme de pyramide de pierres

Et ils seront le plus souvent situés  à  des  endroits

Difficile d’entretien délimitation ou balisage peinture.

.

.

Fond/forme 

 .

Si l’objet choisi reflète bien la forme du poème

Le fond ne lui correspond en rien à part le tracé

Donnant comme représentation d’une randonnée

Qui rime avec la cadence, et le rythme de nos pas !

.

La mer  aura  constitué  ses  propres  repères

Ayant peu en commun avec ceux de la terre

Il s’agirait bien là des deux grands univers,

Qui s’ignorent, symbolisant déplacements,

Aventures, efforts  jusqu’à risques divers.

.

Ce pourrait être une forme de gourde pour la soif.

À chacun ses projections et ses propres repères.

 .

 Textuels et illustrations   >>

52 – Carnaval de Las Palmas

Textuels et illustrations   >>

.

Le sens de la fête

Est proprement culturel,

Tout autant sinon plus encore,

Elle est  d’ordre  organisationnel,

L’occasion de sortir avec des amis,

Faire des déguisements  pas permis.

Carnaval est un dernier vrai défouloir

De nos grandes déceptions annuelles

Faisant lors partie des temps forts

De nature énergie émotionnelle

Permet toutes sortes de jeux

Y compris ceux amoureux

Et ce du matin au soir.

.

Qui dit carnaval…dit bacchanal,

Où l’on troque bien pour le mal.

Lors on est enfant bien encadré

Tout carnaval joué reste enjoué

Dès lors qu’il enfreint un ordre

Et qu’il berne la maréchaussée.

.

Il permet de faire pas de côté,

À l’envers  ou joyeux désordre.

Ici, tout est permis, en théorie.

Ici,  en tous cas, de tout l’on rit,

On rit encore  plus de soi-même,

Et cela nous fait un bien extrême.

.

De la marina,  l’on entend les sonos,

Tonnant et à fond, leurs airs gringos,

Rien à  faire d’autre que   participer,

Hormis de garder oreilles bouchées.

.

Ici, pas de chars,  défilé programmé,

Que l’enterrement final  de la sardine,

Prenant, sur elle, les maux de cette cité

Pour les mettre pour un an en sourdine.

.

Ici, un concert, avec chanteur populaire,

Là, un disc-jockey,  avec l’air patibulaire,

Des centaines,  des milliers  de  déguisés,

Sauf touristes, insuffisamment éméchés.

.

Au matin, rues sont jonchées de cadavres

De bouteilles et de déguisements usagés :

À midi, on aurait dit de ce lieu, un havre,

Comme si rien ne s’était réellement passé.

.

Et pour le reste de l’année, un tel carnaval

Permanent est celui de sirène de la Police,

Lors ce n’est ambulances, voire pompiers,

Qui de jour comme de nuit vous stressent.

.

Las Palmas  fait une concurrence divine,

À Santa Cruz de Tenerife, proche voisine,

Les deux s’enchainent, pour la quinzaine,

Jusqu’à perdre ses repères  lors fredaines.

.

Extensions

.

Nul doute que leur sens de la fête est le ciment

Faisant, de ces iliens, un peuple très accueillant.

On pourrait  croire  à  une attraction  touristique

Mais, il faut savoir  que, comme   à Rio, au Brésil,

Les chars sont préparés durant une bonne partie

De l’année et que l’événement sera vécu comme

Une fête régionale, pour ne pas dire nationale.

.

Carnavals équivalents, il y en a un peu partout,

Populaires, élitistes, contestataires, ordinaires :

Il y en a même un sur mon ile en Bretagne nord,

À la mi-février, mardi gras, seul du département,

Et sans prétention à jouer dans la cour des grands

Mais qui attire cependant les foules de son canton.

.

C’est pourquoi nous ne sommes, en rien dépaysés

Ici en dépit de barrières culturelles linguistiques

Sans parler us et coutumes, règles et pratiques.

.

Le carnaval est comme une parenthèse, en la vie quotidienne de l’année :

Il a quelque chose d’enfance, d’insouciance, de désobéissance, d’outrance

Tant le déguisement est de grande importance,

Et que les chars ont tous même thème décliné

Dès lors il y règne comme une sorte d’égalité,

De compétition en vue de se faire remarquer,

Et s’en donner à cœur joie dans l’anonymat !

Le personnage, le masque, le travestissement, la séduction, le libertinage,

Sont autorisés voire encouragés tant qu’il n’y a pas de violence manifeste.

.

Qui dit carnaval, dit chars et dit fanfares,

Sans parler défilés, déguisements, boissons

Il y a, dans l’air, une atmosphère de…couche-tard

Certains perdront leur lucidité, entrant en déraison.

.

La reine trône sur son char, comme une déesse,

Entourée de sa suite de princes et de princesses

Enfants écarquillent leurs yeux vu d’aussi beau,

On ne reconnait plus personne sous oripeaux.

.

Pierrot le fou  côtoie, en rues, Pierrot le sage,

Et Arlequin aura revêtu son habit mosaïque

Carmen et Esméralda dansent en musique

Le ciel est bleu sans même un seul nuage.

.

Fragments

.

Les deux choses qui frapperaient le plus

L’imagination, sont : visage et déguisement

En n’importe lequel des carnavals populaires,

Celui de Venise, huppé, n’en fait pas exception.

.

L’on se grime pour ne plus se faire reconnaitre,

L’on s’habille pour ressembler à son personnage

L’on bouge, l’on danse, l’on chante, l’on vocifère

Que l’on soit un ange du ciel ou démon d’enfer !

.

Mais carnavalesque n’exclut pas chevaleresque,

Le char de la reine est des plus haut en couleurs

Et respecté de tous, pied de nez au vrai pouvoir

Qui se fait discret, pour ne pas être discrédité !

.

Des carnavals, y en a, en ai vu de toutes sortes,

Manifestations politiques tendent aujourd’hui

À leur ressembler, mises à part leurs violences

Rien à voir avec festivités, même convivialités.

.

L’on resterait surpris de voir des gens connus

Se prêter au jeu comme des enfants rebelles,

Il faut croire qu’en chacun d’eux, subsistera

Un parfum d’innocence et autant de licence.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le sens de la fête

Est proprement culturel,

Tout autant sinon plus encore,

Elle est, d’ordre organisationnel.

L’occasion de sortir avec des amis,

Faire des déguisements  pas permis.

Carnaval est un dernier vrai défouloir

De nos grandes déceptions annuelles

Faisant lors partie des temps forts

De nature énergie, émotionnelle

Permet toutes sortes de jeux

Y compris ceux amoureux

Et ce du matin au soir.

.

***********************

.

Qui dit carnaval…dit bacchanal,

Où l’on troque  bien pour le mal.

Lors est enfant   L    bien encadré

Tout carnaval   E      né est enjoué

Dès lors qu’il en *   freint un ordre,

Et qu’il berne     C    maréchaussée.

Il permet de faire    A    pas de côté,

À l’envers ou joyeux   R       désordre.

Ici tout est permis,   N       en théorie.

Ici, en tous cas,    A      de tout l’on rit,

On rit encore     V    plus de soi-même,

Et cela nous     A   fait un bien extrême.

De la marina,   L    l’on entend les sonos,

Tonnant et à fond, leurs airs de gringos,

Rien à  *  faire d’autre que d’y participer,

Hormis de    *     garder oreilles bouchées.

Ici, pas de chars     D      défilé programmé,

Que l’enterrement final     E      de la sardine,

Prenant, sur elle, les maux    *     de cette cité

Pour les mettre pour un     *     an en sourdine.

Ici, un concert, avec      L    chanteur populaire,

Là, un disc-jockey,      A      avec l’air patibulaire,

Des centaines,         S       des milliers de déguisés,

Sauf touristes         *      insuffisamment éméchés.

Au matin, rues         *     sont jonchées de cadavres

De bouteilles et de     P         déguisements usagés :

À midi, on aurait dit        A       de ce lieu, un havre,

Comme si rien ne s’était        L      réellement passé.

Et pour le reste de l’année,         M     un tel carnaval

Permanent est celui de sirène        A    de la Police,

Lors ce n’est ambulances, voire       S    pompiers,

Qui de jour comme de nuit vous        *  stressent.

Las Palmas fait une concurrence       *     divine,

À Santa Cruz de Tenerife, proche   *     voisine,

Les deux s’enchainent, pour la   *   quinzaine,

Jusqu’à perdre ses repères   *  lors fredaines.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pion dans un jeu de société

Une sculpture moderne en bois,

Un visage assez carnavalesque

De déguisement  en …  Pierrot ?

.

.

Un visage qui reflète assez bien une certaine

Expression de folie et de fête

Sans se prendre au sérieux, se fondre tout à fait

Dans un personnage de Pierrot.

 Une silhouette avec une tête

Et un corps en déguisement

Sur lesquels on se projette,

Comme pour un carnaval.

 .

Symbolique   

 .

Le visage est un dévoilement

Incomplet, passager de la personne

Comme dévoilement, jamais personne

N’aura             vu son propre          visage

Sauf en             miroir, il n’est               pas

Pour soi,             est bien pour           l’autre,

La partie la plus vivante et la plus sensible,

Avec cinq sens  qu’on présente  aux autres.

C’est le moi intime, partiellement  dénudé,

Il sera plus révélateur que reste du corps.

Comprendre                               visage, faut

De la patience, de la lenteur, du respect

De l’amour. C’est avilir un visage que

L’analyser sans l’aimer. Si le visage

N’exprime plus aucune intérieure

Il n’est que masque élastique.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Pierrot le fou, ou  Arlequin,  chacun  endossera

Déguisement qui lui convient,

Le tout est de pouvoir se délurer et se distraire,

Se mettre le cœuret la tête en fête.

 .

Symbolique 

 .

Le costume peut être un symbole

D’appartenance autant à un peuple,

Un pays, une confrérie, voire une secte,

Une religion ou d’autres types de groupe.

Il peut autant constituer un déguisement

Un costume de scène en costume d’Arlequin

Qui serait apparu au XVI siècle  en Italie,

Est fait multiples losanges multicolores

Représentant les facettes d’Arlequin

Et sa pauvreté, sa naïveté.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Un déguisement est comme second rôle,

Que l’on se choisit, qui ne nous est imposé

Par personne et encore moins, la société,

Et qui nous délivre du carcan quotidien

Et dans lequel nous sommes enfermés

S’il n’a plus signification cathartique

D’antan, il reste projection de soi.

.

Comme un visage humain imprécis,

Auquel  l’on prêterait  ses déguisements,

Afin que le fond puisse rimer avec la forme,

Et que le tout fusionne  dans un personnage

Qui nous semble familier, du moins connu.

C’est dans ce jeu du dedans, et  du dehors,

Qu’apparence se fait jour, fantomatique.

.

Textuels et illustrations   >>

51 – Le vieux centre de Las Palmas

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Christophe Colomb nous aura marqué,

Par ses trois passages aux Amériques

Il aura donné son nom aux musées

Sur  ses explorations … Indiques.

.

Tant en chaque ile des Canaries,

Existe une vieille cité conservée.

Chacune est unique : curiosité,

Faisant, de vous, touriste ravi.

.

Le vieux Centre de Las palmas

Est chargé d’histoires en masse

Tant  son passé, regorge traces

De vies des gens, en leur espace.

.

Les grandes villes ont tous, presque,

Un vieux centre, de vieilles structures

Avec leur Histoire et leur Architecture,

Non loin des commerces, gigantesques.

.

Et si l’on parvient à se vider le cerveau,

Et à ouvrir les yeux sur ce qui est beau,

L’on captera ses formes et ses couleurs

Qui garderont, chez nous leurs odeurs.

.

Seuls devant la façade de Cathédrale,

Déambulons, sur cette place centrale,

Dont les bâtiments autour témoignent

D’une grandeur d’âme  et qui s’éloigne

Des temps modernes  et matérialistes

 Des grands gratte-ciels,  capitalistes.

.

Derrière la cathédrale, rues étroites,

Cachent palais de justice sur la droite

Avec fronton sur le large front de mer,

Et son beau quartier avocats d’affaires.

.

 Plus bas, les échoppes, restaurants, cafés,

Rivalisent en beauté balcon moucharabié,

Le vieux centre reste vide de ses habitants

Et devient un musée d’architecture vivant

Nouvelle cité, parsemée de centres d’arts.

.

Les curieux, esthètes, s’y croisent, hasard,

Désert le soir, c’est mieux  pour observer,

Prendre de meilleures photos  et clichés.

.

Las Palmas s’est agrandie  vers le Nord

Son grand boulevard isole cette vieille

Dame qui n’aurait plus d’avenir, hors

Attirer le chaland  par ses merveilles

Auxquelles on est sensible au point

D’y revenir, très tôt, le lendemain !

.

Extensions

.

Las Palmas, ville parmi d’autres a deux centres :

Un centre purement historique, pour ne pas dire vieux,

Et un centre des plus modernes, pour ne pas dire commercial.

Cela donne deux architectures se succédant au fil du temps

À nouvelles opportunités sans se détruire l’une, l’autre.

.

Ici, on restaure, mais, là, on construit ;

Ici on respecte le style, et là, on innove.

Ah c’est vrai, j’oubliais de mentionner

La   Maison  de   Christophe  Colomb

Il y a séjourné, pendant un moment.

.

Elle s’est transformée  en un musée,

Intéressant, voire agréable à visiter.

On trouvera l’ambiance de l’époque

Et les récits de cet exploit du passé.

.

Un vieux centre est, presque toujours, un témoin du temps passé,

Si certains sont encore habités, d’autres sont musées, en nombre.

C’est, avant tout un style, une manière de vivre, une architecture.

Ici, l’influence mauresque côtoie et parfois tutoie celle espagnole

Les places sont grandes mais les rues sont étroites pour l’ombre

Les toits sont plats, les fenêtres avec balcons à moucharabiehs.

Il en ressort une atmosphère dans laquelle on peut se projeter

Pour finir le contraste est fort avec la ville moderne … à côté,

Donnant l’impression d’une industrie hôtelière à touristes !

.

Le vieux centre de Las Palmas est un lieu culturel,

Séparé de la nouvelle ville plus moderne, densifié

On y trouve, trois musées, une grande cathédrale

Des immeubles d’architecture, style art nouveau.

.

Musée de Christophe Colomb  est impressionnant

On s’y croit presque en son temps et en son galion

C’est un vrai changement d’époque, un testament,

Nous donnant toute la mesure d’aventure passion.

.

Las  palmas   est   une  ville   de  400 000 habitants :

Suffisante pour y trouver  ce dont l’on aura besoin :

Une grande plage, un grande marina, un grand parc

En sus d’un carnaval faisant de l’ombre à celui de rio.

.

.

Fragments 

.

Pas de convergence, correspondance

Entre vase et poterie évoquant la forme,

Transparence, lumière de vitraux, le fond

 Bien que pourtant le centre reste un cocon,

Dont lumière particulière éclaire son esprit.

.

Il y a un contraste entre vieille et jeune ville,

Tant en leur architecture qu’en l’atmosphère.

De passer de l’une à l’autre est comme passer

D’un siècle du passé dépassé à la modernité.

Cathédrale, ici, immeubles front de mer, là.

.

Nous avons beaucoup apprécia sa marina,

Au fond d’une plage des plus accueillantes

Parcs bien arborés, musées, son carnaval,

Auquel nous avons eu plaisir à participer

Et la randonnée tout autour de la Isletta.

.

De belles rencontres au ponton visiteur,

Nous n’étions pas seuls,  heures apéro.

Ce fut  les départs  en longues randos,

Assistance à grand gala de chevaux,

Fraternité avec des gens  … du cru.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Christophe Colomb            nous aura marqué,

Par ses trois passages         aux Amériques

Il aura donné son nom        aux musées

Sur ses explorations          Indiques.

Car en chaque ile des     Canaries,

Existe vieille cité        conservée.

Chacune est unique   curiosité,

Faisant, de vous, touriste ravi.

Le vieux Centre de Las palmas

Est chargé d’histoires en masse

Tant  L  son passé, regorge traces

De  E vies des gens, en leur espace.

Les  grandes villes ont tous, presque,

Vieux  V   centre, de vieilles  structures

Avec leur     I    Histoire, leur Architecture,

Non loin des     E      commerces, gigantesques.

Et si l’on parvient        U           à se vider le cerveau,

Et à ouvrir les yeux              X         sur ce qui est beau,

L’on captera ses formes              *              et ses couleurs

Qui garderont, chez nous                C               leurs odeurs.

Seuls, devant la façade de                   E               Cathédrale,

Déambulons, sur cette place                N                    centrale,

Dont les bâtiments autour                  T                 témoignent

D‘une grandeur d’âme                      R                   qui s’éloigne

Des temps modernes                    E                  et matérialistes

 Des grands grattes                    *                  ciels,  capitalistes.

Derrière la cathé                  D                    drale, rues étroites,

Cachent palais                 E                  de justice sur la droite

Avec fronton               *                  sur le large front de mer,

Et son beau              L              quartier avocats d’affaires.

 Plus bas, les             A           échoppes, restaurants, cafés,

Rivalisent en            S        beauté balcon moucharabié.

Le vieux centre         *        reste vide de ses habitants

Et devient un musée     P         d’architecture vivant

Nouvelle cité, parsemée   A         de centres d’arts.

Les curieux, esthètes, s’y    L    croisent, hasard,

Désert le soir : c’est  mieux  M  pour observer,

Prendre de meilleures photos  A   et clichés.

Las Palmas s’est agrandie vers  S  le Nord

Son grand boulevard isole   cette vieille

Dame qui n’aurait plus  d’avenir, hors

Attirer le chaland  par ses merveilles

Auxquelles on est sensible au point

D’y revenir, très tôt, le lendemain !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Vase classique bien translucide

Creux, mystérieux, en son intérieur,

Ouverture bien évasée sur extérieur.

.

51 4

.

Un vase à fleurs comme il y en a des

Milliers comme celui-ci :

Sauf qu’il est en verre, translucide,

 Et que sa teinte est bleue !

Rien de bien commun entre ville et vase,

Bien qu’on peut voir vieux centre en creux

Avec, pourquoi pas,   une rivière au milieu,

Cela dit, un vase est lieu de transformations.

 .

 Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer vase est conquérir trésor.

Briser vase est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représentera à nos yeux .

.

Le vase alchimique, le vase hermétique

Signifient toujours le lieu dans lequel

Nombre des merveilles s’opèrent: 

.

C’est le sein  maternel,  l’utérus

Dans  lequel  une  nouvelle  vie

Se forme, d’où cette croyance que

Vase contient secret de métamorphoses.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

51 6

.

On pourrait y mettre  une bougie ou ampoule

À l’intérieur pour l’ambiance

Profiter qu’il est translucide pour faire varier

Et la couleur et  l’intensité.

 .

Symbolique

 .

Ni opaque

Ni    transparent,

Le  pur et vrai translucide,

Résulte  de  la  traversée  d’un  corps

Par la lumière        diffuse     sans toutefois

Permettre de          dis-tin-guer          les objets,

À travers lui,          voile et dévoile         à  la  fois,

Sépare  et  unit,       nourrit espoir         et visibilité,

Complète symbole     du   verre       en particulier,

Qui offrira l’accès à de nouvelles potentialités,

Comme entrevues travers portes vitrées.

 .

.

Fond/forme 

 .

Un vieux centre-ville est souvent lieu de mémoire

Un lieu de monuments, un lieu chargé d’Histoire

Transpire  le  passé  avec vue lucide, translucide

Lors nous rappelant bien  ce que nous avons été

Avant de réapparaitre  nouvelles architectures,

Qui seront autant de défis à relever ou décliner

Ou laideurs des cages sociales, à se multiplier.

.

Courbe de partout, et tant de corps que de col

Mais composée de matières comme lumières,

Vase translucide  crée  une autre atmosphère

Qui rime avec couleur et ambiance mystère,

Qui diffusera comme belle forme qui racole

Mais, pour autant, ne reflètera pas le fond

 

Textuels et illustrations  >> 

50 – Maspalomas, marais, désert, mer

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La voie  du  désert, plus celle  de la mer,

Sont unies, au pied  de ces montagnes.

Oued, vent, sable : toutes  chimères,

Images, mirages,  accompagnent.

Nous quitterons ce bel endroit,

L’esprit des plus déconcertés,

Par un grand contraste fort

Entre  la foule, d’un côté,

Et  le désert, de l’autre.

 .

Nous restons ignorés :

Aurions-nous manqué,

Ne pas assez l’honorer.

Il n’en demeure pas moins

Que c’est une magique terre,

Et, qui égaie, de par sa beauté,

Notre planète bleue en l’Univers,

Endroit vaut plus que simple détour,

Maspalomas : perle sertie dans un four.

En touriste et en voiture, vers Maspalomas,

Ville balnéaire au plein sud de Gran Canaria

Où nous avons découvert, pour commencer :

.

Beau marais, dans une lagune bien protégée,

Abritant une flore très rare, voire particulière

Sans parler de sa faune et son oiseau-lumière.

Ensuite nous avons  longé grand pan de plage,

Au sable fin et chaud-bouillant sous nos pieds,

Par l’immensité de tel site, totalement frappés,

Et nous  avons bifurqué par monts et par vaux,

Dunes, comme  en plein  désert, seuls,  étonnés,

D’avoir rêvé de nous y perdre : morts, assoiffés.

.

Nous nous y enfonçons, lors, de creux en creux,

Et nous les surplombons lors de crêtes en crêtes

Et nous glissons lors sur des penchants sableux,

Et nous les piétinons,  sur leurs montées raides,

Et nous nous y roulons, comme gamins, enjeux,

Et nous prenons les poses, habits, d’aventuriers

Et nous oublions toutes constructions des cités

Aux alentours, la mer, à deux pas, est si bleue.

.

Lors revenant, par la plage : des vaguelettes,

Viennent lécher nos pieds un peu chauffés

Sommes-nous sur Terre… autre planète !

Vite un Coca-cola pour nous désaltérer.

À Maspalomas, n’avons vu colombes,

Un  soleil d’après-midi qui  plombe,

Touristes, allemands, anglais, friqués,

Déplumés, lorsqu’ils se dorent, dénudés,

Où les montagnes flirtent avec désert et mer

Et se tutoient en des tours, à ne pas manquer,

En un regard trompeur, sur elle, en mirage né.

.

.

Extensions

.

Mirage pour touristes

En lieu unique en son genre :

«Sea, sex and sun»

Comme il se doit,

«Nature, culture et découverte»

Comme il se peut.

.

Les purs afficionados

De la bronzette côtoieront desperados

De l’écologie mourante.

De l’économie florissante

Nous sommes plutôt du côté des seconds

Oui mais pour l’assumer

Il faut marcher en déserts,

Voire désertés, contraste entre mer et pierre.

.

Un marais, un désert, une plage, une mer, ville, végétation et phare

Le tout, rassemblé en un seul, et même espace, assez petit et délimité

On comprend que ce site puisse attirer, curieux, aventuriers, touristes

Les montagnes russes formées par les dunes et la platitude de la mer,

Cohabitent, font de cette ville, comme oasis gangrené par les riches.

.

La ville, mer, plage, dune, marais  et palmeraie :

Pour ce qui est d’une station balnéaire, tout y est.

Ce sont les dunes qui nous aurons, le plus, marqué.

.

De nombreuses espèces d’oiseaux vivent  ou migrent

Dans  le marais  où on les entendait, partout, chanter,

Comme s’il s’agissait d’une réserve des plus naturelles.

.

Un terrain de jeux et d’aventures  diverses et variées,

Et sous un beau soleil de plomb, pour ne rien gâcher

Jusqu’à regretter de ne pas y séjourner longtemps !

.

Fragments 

.

Des dunes, en bord de mer : rien d’extraordinaire !

En France, nous avons celle du Pilat, 100 m de haut

Qu’aurait donc de bien spécial celle de Maspalomas.

.

À première vue, rien,  vu de loin, voire vue d’en haut,

Mais une fois dedans, impression d’être en un désert

On pourrait y tourner un film sur la fête des berbères.

.

Oh, là …  mets donc un grand frein à ton imaginaire,

Un  mirage pourrait apparaitre, fantôme lac d’oasis :

Ce n’est autre que la mer, lors grimpant un sommet !

.

 D’un côté, solitude lieu inhabité, bien qu’accueillant,

L’autre, une plage bondée de vacanciers se baignant

Enfin village avec des cafés, des hôtels, restaurants !

.

Ce n’est pas tout : refuge de plusieurs  écosystèmes,

Autour lagon de La Charca, entouré des palmeraies

Abritant des pluviers, des bécassines et des hérons.

.

De quoi attirer, voire satisfaire, légion de touristes,

Dont nous sommes jusqu’à passer  journée entière,

Sans même penser, un seul instant, à s’y ennuyer !

.

Et pour clore le tout, un phare érigé, monumental

Qui gardera un œil, jours et nuits sur les environs

Comme point haut pour dépasser limite horizon !

.

Peu de lieux, à Gran Canaria, même en l’archipel,

 Où ciel, mer et sable, forment espace paradisiaque

Où Nature et homme entrent comme en symbiose.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La voie  du  désert, plus celle  de la mer,

Sont unies, au pied  de ces montagnes.

Oued, vent, sable : toutes  chimères,

Images, mirages,  accompagnent.

Nous quitterons ce bel endroit,

L’esprit des plus déconcertés,

Par un grand contraste fort

Entre  la foule, d’un côté,

Et  le désert, de l’autre.

MAS-PA-LO-MAS !

Nous restons ignorés :

Aurions-nous manqué,

Ne pas assez l’honorer.

Il n’en demeure pas moins

Que c’est une magique terre,

Et, qui égaie, de par sa beauté,

Notre planète bleue en l’Univers,

Endroit vaut plus que simple détour,

Maspalomas : perle sertie dans un four.

En touriste et en voiture, vers Maspalomas,

Ville balnéaire au plein sud de Gran Canaria

Où nous avons découvert, pour commencer :

……………   MARAIS, DÉSERT ………….

Beau marais, dans une lagune bien protégée,

Abritant une flore très rare, voire particulière

Sans parler de sa faune et son oiseau-lumière.

Ensuite nous avons  longé grand pan de plage,

Au sable fin et chaud-bouillant sous nos pieds,

Par l’immensité de tel site, totalement frappés,

Et nous  avons bifurqué par monts et par vaux,

Dunes, comme  en plein  désert, seuls,  étonnés,

D’avoir rêvé de nous y perdre : morts, assoiffés.

………..……..  MER ET PLAGE  ….……………

Nous nous y enfonçons, lors, de creux en creux,

Et nous les surplombons lors de crêtes en crêtes

Et nous glissons lors sur des penchants sableux,

Et nous les piétinons,  sur leurs montées raides,

Et nous nous y roulons, comme gamins, enjeux,

Et nous prenons les poses, habits, d’aventuriers

Et nous oublions toutes constructions des cités

Aux alentours, la mer, à deux pas, est si bleue.

…………….  GRAN- CANARIA  …………..

Lors revenant, par la plage : des vaguelettes,

Viennent lécher nos pieds un peu chauffés

Sommes-nous sur Terre… autre planète !

Vite un Coca-cola pour nous désaltérer.

À Maspalomas, n’avons vu colombes,

Un  soleil d’après-midi qui  plombe,

Touristes, allemands, anglais, friqués,

Déplumés, lorsqu’ils se dorent, dénudés,

Où les montagnes flirtent avec désert et mer

Et se tutoient en des tours, à ne pas manquer,

En un regard trompeur, sur elle, en mirage né.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Grand vase avec un pied,

Évasé finissant col ouvert, 

Comme  pour   une   dune.

.

50 4

.

Évocation

.

La couleur de ce vase se rapproche

De celle d’un désert :

Disons qu’en fouillant, on aurait pu

Le trouver en la dune.

.

Symbolique

Un vase est récipient ouvert

Qui est utilisé pour y mettre

Un bouquet de fleurs ou

Encore  décorer  une  salle.

.

Il peut être muni ou non d’anse.

Il pourra être constitué de divers

Matériaux  comme la porcelaine,

La céramique ou encore le verre.

.

Par sa forme, grâce  des  courbes

Et par sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

.

Son creux évoque l’utérus,

Le  féminin, contenant

Les fluides vitaux

Nécessaire à la vie.

heraldie.blogspot.com/

2014/08/le-vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

50 6

.

Les dunes prennent de nombreuses formes

des fois  bien suggestives,

et celles de Maspalomas n’y échappent pas

par  force, facétie du vent.

.

Symbolique 

 .

Chant des dunes     est nom donné

Au bruit émis par       certaines dunes

Dans les déserts           lorsque les grains

De sable qui les             composent entrent

En résonance,             et elles seront, alors

Nommées :             « dunes mugissantes »

Ou encore                « dunes musicantes ».

Pour les Bé            douins, tel bruit trahit

La présence          active des « djinns »,

Esprits qui       rôdent dans le désert.

Modifié, mis en forme, source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

.

Foule baigneurs, bronzeurs côté mer, plage

Mais personne, à cent pas derrière, en dunes

Contraste sera d’autant plus saisissant, étrange,

Qu’on voit la ville comme un rideau, dans le fond.

.

Un vrai no-mans ’land … pire qu’un terrain vague

Sea, sex and sun, d’un côté et vrai ermite de l’autre

On se rapproche de la dune du Pilat en moins haut.

.

On rime, ici, avec le flou et l’imprécis, constant,

Qui naitrait d’un mixte entre réel et imaginaire,

Comme entre marais, dune, désert : tous réunis.

 .

Textuels et illustrations  >>

49 – Cratère volcan Bandama

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nous marchons  tous trois,  en sueurs,

De bonne heure  et de  bonne  humeur

Vers gare de bus pour aller à Bandama

Situé à vingt kilomètres … Las Palmas.

 .

C’est là que notre aventure commence :

Météo pas bonne  pour belle randonnée

Et sommes seuls, et en bus, pour y aller

Et pourtant nous sommes … dimanche.   

 .

Sur place un seul petit village accroché

Au col et coincé, entre cratère  et vallée

Trouvons bon sentier et le descendons,

Vers le fond, d’un kilomètre de … long.

 .

Ses pentes noires et de pierres ponces,

Retenues par divers arbustes et cactus

Sont couvertes de roses  ou  de ronces,

Jusqu’au pied  d’un bois  d’eucalyptus.

 .

Au fond, la surprise : ferme, habitation,

Bien qu’en ruines, est toujours exploitée

Par un irréductible, vieux, qui s’est isolé

De tout sauf de ses  chèvres et moutons.

.

Le cratère, remonté nous prolongerons

Vers un  pic  voisin, pointu, surplomb :

Son panorama  sur côte Gran-Canaria,

S’étend de Las Palmas  à  Maspalomas.

.

La verdure manque, en ce paysage pelé,

Pourtant  y sommes, nuages,  humidité,

À son refuge coiffant le mont de son toit,

Aurons besoin  d’une laine, pour le froid !

.

Monde  à l’envers,   à quinze cents mètres,

Entre le cratère et  mont, une autre météo,

L’endroit vaut le détour en vue de là-haut.

 .

On en redescendra à la fois transis…ravis.

Nous  reprenons le même bus, qu’à l’aller,

Il fonce   en routes étroites, malgré ravins,

Nous serrons fesses et coudes à se pâmer,

Pour parvenir vivants à La Palmas, enfin.

 .

Un souvenir  qui nous reste est qu’il  n’y a

Ici, rien de gauche, moins encore de droit

Dès que  l’on quitte la côte : un vrai chaos

S’impose à vos yeux et à vos pieds, beaux.

.

Extensions

.

Dans le fond du cratère, ne cherchez pas l’enfer,

Ce dernier n’y sera pas, bien que foulé de vos pas.

Quelques bombes de laves, témoignent des fracas,

Ne faites pas le brave, il est mort, ne se réveillera.

.

C’est une vraie aventure, que  ce  Bandama,

Ouverture volcan si profonde, et grande,

Qu’au fond, la promenade  nous tente.

Beaux chaos pour yeux allez savoir !

.

Entre fond cratère, haut du mont,

C’est tout un monde à l’envers :

Cratère  est un mot profond ;

Mont : une locution légère.

On dirait  qu’ils  reflètent

Nos bosses et nos creux.

.

Un cratère est une sorte de marmite dans laquelle la lave a explosé

Puis elle s’est effondrée en retombant dans sa chambre magmatique

Un peu comme un soufflé au fromage car il gonfle fort sous la chaleur

Puis  il retombe quand il refroidit et puis se transforme en mousseline,

Laissant, parfois, un grand creux en plein milieu de son ramequin blanc.

Il a souvent la forme de creux en entonnoir plus ou moins grand, profond,

En certains, un des bords est cassé, pour écouler les laves sur un des flancs.

Cratère est la signature d’un volcan, même éteint ou mort, depuis mille ans,

Et ceux qui sont encore en activité en fournissent un témoignage fascinant !

.

Un cratère est une énorme cavité

Souvent érigé en haut d’une colline

Le Bandama fait 1 km de diamètre et

 200 mètres de profondeur et au fond,

Il y a une masure… avec une bergerie !

.

L’on a l’impression … une fois descendu,

D’être isolé du monde, d’être isolé de tout,

Quelques traces de laves, des arbres fruitiers

Comme un ersatz miniature de paradis perdu

Duquel on éprouvera de la peine à s’en échapper.

.

Il existe ailleurs des cratères ou un lac s’est installé,

Autres encore en activité comme celui de la soufrière,

Mais c’est bien le seul, pour nous que nous avons visité,

Et aujourd’hui encore, sa taille m’aura beaucoup marqué.

.

Fragments 

.

Descendre dans un cratère de 200 mètres

De profondeur et 1000 mètre de diamètre

Est une expérience des plus intéressantes,

Comme paradis Tintoret, enfer de Dante.

.

Sentier s’avère des plus escarpés vers fond

Envahi par des palmiers, par des orangers,

 Des figuiers,  grande quantité de buissons :

On y trouve encore une maison de berger !

.

Au creux on éprouve impression entonnoir

L’air est très chaud, impression d’étouffoir

D’y vivre, donnerait peu de raison d’espoir

Comme sur une ile déserte, en plein noir !

.

Je me suis surpris à y imaginer volontiers

Un théâtre grec, romain, jeux olympiques

Grande foule de spectateurs, y assisterait,

 Aucune bête, gladiateur, s’en échapperait.

.

Curieusement, le sommet d’un pic voisin,

Lui tient compagnie, comme contrepoint,

À  croire que matière, projetée, du volcan,

D’un seul côté se sera versée et accumulée.

.

Non loin du bord escarpé caldera Bandama,

Pic de Bandama culmine 575 mètres hauteur,

Cône volcanique le plus récent de Gran Canaria,

Connu comme étant aussi son meilleur belvédère.

.

Nous y avons passé   la journée entière  mais avant

De reprendre  le bus  pour  retourner  à La Palmas,

Nous avons pris un thé  au café au bord du cratère,

Histoire de prolonger empreinte d’un tel panorama.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Nous marchons      *       tous trois,  en sueurs,

De bonne heure      *       et de  bonne  humeur

Vers gare de bus    G      pour aller à Bandama

Situé à vingt kilo    R      mètres … Las Palmas.

A  ……..

C’est là que notre   N      aventure commence :

Météo pas bonne     –       pour belle randonnée

Et sommes seuls,    C      et en bus pour y aller

Et pourtant nous    A       sommes… dimanche.   

N  …….

Sur place un seul    A       petit village accroché

Au col et coincé,     R       entre cratère et vallée

Trouvons bon sen   I        tier et le descendons,

Vers le fond, d’un   A         kilomètre de … long.

.

Ses pentes noires               et de pierres ponces,

Retenues par di             vers arbustes et cactus

Sont couvertes            de roses  ou de ronces,

Jusqu’au pied     d’un bois d’eucalyptus.

.

************************************************

************************************************

.

Au fond, la surprise : ferme, habitation,

Bien qu’en ruines                  toujours exploitée,

Par un irréductible,                      vieux, qui s’est isolé

De tout sauf de ses                                chèvres et moutons.

Le cratère, remonté             C     *    V              nous prolongerons

Vers un  pic voisin,         R           *          O          pointu, surplomb :

Son panorama sur la      A            **            L        côte Gran-Canaria,

S’étend de Las Palmas    T           ***            C      jusque Maspalomas.

La verdure manque,         E          **            A         en ce paysage pelé,

Pourtant y sommes,           R         *           N          nuages,  humidité,

À son refuge coiffant              E   *      S             le mont de son toit,

Aurons besoin d’une                               laine, pour le froid !

Monde à l’envers,                      à quinze cents mètres,

Entre le cratère et           mont, une autre météo,

L’endroit vaut le détour en vue de là-haut.

.

************************************************

************************************************

.

On en redescendra  *   à la fois transis…ravis.

Nous reprenons le   B  même bus, qu’à l’aller,

Il fonce en routes ét   A  roites, malgré ravins.

Nous serrons fesses et  N   coudes à se pâmer,

Pour parvenir vivants à  D   La Palmas, enfin.

Souvenir  qui nous reste    A      est qu’il  n’y a

Ici, rien de gauche, moins   M encore de droit

Dès que l’on quitte la côte  un   A    vrai chaos

S’impose à vos yeux et à vos pieds   *    beaux.

.

Forme

.

Évocation

Creux profond et rond, en montagne :

Pour sûr, grand cratère d’un volcan,

Pour une randonnée des plus exotiques.

.

.

Cratère de Bandama est large et profond :

 L’on met une heure

 Pour atteindre  le fond, avec, tout au centre,

Une ancienne bergerie.

On imagine bien un creux au milieu

De chaine de collines ou montagnes,

Avec un  sol fertile en fond de cratère

Le tout rimant parfaitement en flancs.

 .

Symbolique 

 .

Un cratère volcanique est une dépression

Grossièrement circulaire ou elliptique qui

Se trouve au sommet, parfois sur flancs

D’un volcan, formé, par l’explosion,

Ou par effondrement du volcan.

A plusieurs tailles, variables

Allant de quelques mètres

À plusieurs  kilomètres

Pour leurs  diamètres.

Les  cratères  peuvent

Se remplir avec eaux,

Qui forment des lacs !

Modifié, source Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

49 6

.

Un très grand cratère en pleine montagne

Témoigne puissance de volcan

Et parfois son fond, éteint, est rempli d’eau

Formera comme un grand lac.

.

Symbolique 

 .

Le volcan

Est un orifice

Issu de la croûte

Terrestre lors d’où

S’échappe de la lave

Lorsqu’il est en fusion.

Il symbolise  l’explosion

Incontrôlable et puissante.

De fait est associé à la colère.

Et dans la mythologie romaine,

Il reste associé à Vulcain,  dieu des

Volcans, du feu et aussi des forgerons.

Représente le feu divin descendu sur Terre.

Il est, également lui-même ; excellent forgeron.

Ici, le volcan évoque une force positive et créative.

1001 symboles : volcan

 .

.

Fond/forme 

.

Un cratère est, autant, un grand vase utilisé

Dans l’Antiquité pour mélanger le vin et l’eau,

Selon Wikipédia et bien loin  du feu et de l’air !

On l’imaginera bien en forme de V, d’entonnoir

Sauf qu’ici les laves en fusion viennent du fond !

.

En général, un cratère, c’est rond, c’est situé

Dans une chaine de montagnes ou de monts

Creux, avec un autre creux, au beau  milieu,

Ce qui fait qu’il se dédouble et se ressemble !

.

Arrive que ce dernier soit rempli par un lac.

Rien d’étonnant, en forme d’entonnoir étant,

Tant et si bien que, fond et forme, identiques,

Procurent avec rimes, impression, unanime,

De poésie graphique, poésie presque ultime.

 .

Textuels et illustrations   >>

.

48 – Fuerteventura – Gran-Canaria

Textuels et illustrations   >>

    .

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Notre courte traversée

Sur notre voilier Ar-Kilé

Se devait être programmée

Comme promenade, de santé.

Il y a soixante milles nautiques,

De Fuerteventura à Gran-Canaria.

La traversée est annoncée idyllique,

Nous débutons, grande voile, au mat,

Elle nous a gâtés, et de tous les temps,

Qu’on peut, en pleine mer, rencontrer.

.

Elle nous fait nombre de mouvements,

Souquer, toiler, virer, abattre  ou lofer,

Un vrai stage d’équipiers,  en accéléré,

Et le vent, changeant souvent d’allure,

Il fallait changer, les voiles, d’amures,

Contents d’être arrivés fin de journée.

Avec  des ennuis de pilote,  régulateur,

Il fallait tenir la barre,  en connaisseur,

Il y a  de Fuerteventura à Gran-Canaria,

À vol d’oiseau, un pas, un voilier, six pas.

.

Le vent souffle ………… vers les huit nœuds

Et ce dès notre sortie ….……. devant le port,

Alors départ au moteur………. sera notre sort

D’après notre météo : plutôt ……….. fâcheux !

Dès au-delà de la pointe .….. quatorze nœuds,

On hisse, de suite, les voiles, qui .… d’aisance,

Nous font avancer, encore, en petite cadence,

En une mer calme, comme miroir… douteux.

.

Mais, passé la pointe que déjà vingt nœuds :

On prend un riz ensuite on réduit le génois,

La mer grossit, elle est plus creuse parfois,

Le temps deviendrait-il… plus hasardeux.

Au large, l’on atteint … vingt-six nœuds,

Mais, pas de panique … on tient le cap,

Que ça tangue … ça roule … ça dérape,

Nous sommes encore…  tout heureux.

.

À mi-parcours, un grain, tempétueux,

Second ris fait mouchoir pour génois,

Nous voici en une vraie purée de pois,

Tiens donc bien la barre, malheureux.

Le vent fort, s’essouffle en demi-tons,

À ce point, il nous faut renvoyer toile,

Pour assurer notre programme voile,

D’arriver  pile à l’heure,  au  ponton.

.

Le vent revient juste avant arrivée,

Moteur au port au ponton estimé,

Avec près deux heures  d’avance,

Bénissons, des vents, la chance.

.

Extensions

.

Traversée est une aventure, et, une gageure.

On sait quand on part, on ne sait pas quand

On arrive, ni même, si l’on arrivera,

Conditions, paramètres, changeants,

On pourra subir des changements de météo,

Une avarie mécanique,  coque prenant l’eau.

.

Tant ici, nous aurons  eu « la totale »,

Toutes les allures, les types de temps,

Sortes de hauteurs de vagues, et de courants.

Et la seule chose rassurante  est d’apercevoir

Des iles, en vue, devant et derrière.

.

La  première, allant, en diminuant

Et l’autre, allant, en principe, en augmentant,

À moins qu’on face du sur-place faute de vent

Ou que l’on naviguerait à reculons

En sens inverse, sans s’apercevoir.

.

Un sillage n’est pas un chemin, mais une trace, après son rapide passage,

Trace, plus ou moins forte, plus ou moins visible, et toujours éphémère !

Le vent, lui, ne laisse aucune trace même s’il soulève de grandes vagues.

Il est diffus, il est partout, change de sens et parfois même, tourbillonne,

Il diminue, disparait, meurt et soudain sous un grain ; en regain, adonne.

.

Une traversée d’une ile à l’autre,

Est comme chapitre, que l’on clôt,

Pour en écrire aussitôt un nouveau,

Mer est un no man’s land entre deux

Qui interfère projections imaginaires,

Sur ce qu’on a vu, sur ce qu’on va voir.

.

La mer garde ce pouvoir quasi magique

De nous faire prendre la bonne distance

Entre une résidence et une itinérance

On the road again, disent motards,

Sur la machine, plus rien n’existe

Profil de route, bruit moteur !

.

Et quel que sera le bateau :

Voilier, vedette ou cargo,

Il laissera comme sillage,

Derrière lui, certain temps

Comme postcombustion avion

Même chose entre l’eau et l’air !

.

Fragments

.

Le sillage évoque des mouvements,

Laissant des traits non permanents !

.

Des traces demeureraient durablement

Comme écriture sur un papier ou écran.

.

Avec voilier, comme en bateau à moteur,

Le sillage dépend d’état de la mer, vitesse.

.

Sans compter de la taille comme un cargo,

Remuant centaine mètres cube au bas mot. 

.

Voiliers qui déjaugent presque entièrement,

 Ne laisseraient, derrière, de trace, visiblement.

.

Le nôtre avance si lentement que même à fond,

Sa trace disparait sans créer de remous féconds

D’ailleurs la mer, de plus en plus agitée, au vent,

Enchaine des vagues hachées : sillage troublant.

.

Si vrai qu’un gros bateau moteur à pleine vitesse

Produit un sillage évasé, comme l’avion de ligne,

Son effet n’est visible que sur court temps donné

Le nôtre ne produit que simple effet boomerang.

.

 «Être dans le sillage» de quelque chose, quelqu’un

Le premier est comparaison, second, métaphore,

Pour ma part je reste médusé, en le contemplant,

Comme une source d’inspiration d’un imaginaire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

                                                                        Notre courte traversée 

                                                                Sur notre voilier Ar-Kilé

                                                          Se devait être programmée

                                                      Comme promenade, de santé.

                                                Il y a soixante milles nautiques,

                                            De Fuerteventura à Gran-Canaria.

                                      La traversée est annoncée idyllique,

                                    Nous débutons, grande voile, au mat.

                                Elle nous a gâtés, et de tous les temps,

                          Qu’on peut, en pleine mer,  rencontrer.  

                        Elle nous fait nombre de mouvements,   D

                      Souquer, toiler, virer, abattre ou lofer      E

                    Un vrai stage d’équipiers, en accéléré,       *

                   Et le vent changeant, souvent, d’allure,       F

                  Il fallait changer, les voiles, d’amures,          U

                 Contents d’être arrivés fin de journée.           E

                Avec des ennuis de pilote,  régulateur.            R

               Il fallait tenir la barre, en connaisseur.            T

             Il y a de Fuerteventura à Gran-Canaria.            E

            À vol  d’oiseau, un pas, un voilier, six pas.          V

           Le vent souffle ………… vers les huit nœuds          E

           Et ce dès notre sortie ….…….. devant le port         N 

         Alors départ au moteur………. sera notre sort        T

         D’après notre météo : plutôt ……….. fâcheux !       U

         Dès au-delà de la pointe .….. quatorze nœuds        R

         On hisse, de suite, les voiles, qui .… d’aisance        A

        Nous font avancer, encore, en petite cadence,        *

         En une mer calme, comme miroir… douteux.        À

         Mais, passé la pointe  que déjà vingt nœuds :         *

           On prend un riz ensuite on réduit le génois.          G

            La mer grossit, elle est plus creuse parfois,          R

              Le temps deviendrait-il…plus hasardeux.           A

                Au large, l’on atteint   vingt-six nœuds,             N

                 Mais, pas de panique : l’on tient le cap,            –

                  Que ça tangue … ça roule … ça dérape           C

                     Nous sommes encore…  tout heureux.          A

                       À mi-parcours, un grain tempétueux,        N

                         Second ris fait mouchoir pour génois       A

                            Nous voici en une vraie purée de pois,   R

                              Tiens donc bien la barre, malheureux  I

                                  Le vent fort, s’essouffle, en demi-ton, A

                                       À ce point, il nous faut renvoyer toile,

                                             Pour assurer notre programme voile

                                                 D’arriver  pile à l’heure, au ponton.

                                                       Le vent revient juste avant arrivée

                                                            Moteur au port au ponton estimé

                                                                    Avec près deux heures d’avance,

                                                                 Bénissons, des vents, la chance.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Le dernier quartier de la Lune

Boomerang  venu   d’’Australie,

Marque de virage et de sillage

En mer, de voilier en croisière.

.

48 4

.

Évocation

 .

Une traversée, en bateau, laissera

 Un très long sillage derrière lui :

Il s’agit, ici, d’une vue en accéléré,

Avec onde de vague qui la creuse.

Sauf à pousser à fond un catamaran de course

Il est difficile  de laisser une trace  aussi visible,

Derrière soi sur la surface de mer même agitée,

Si la forme rappelle le fond, elle ne s’y substitue.

 Symbolique 

 .

Une équipe française

Vient de remettre en cause

Une vieille théorie sur le sillage

 

Laissé par les bateaux à voile, moteur,

Montrant qu’il ressemble à l’onde de choc

Créée par avion, que l’on appelle supersonique.

 

Lorsque ce dernier vient  franchir son mur du son.

Les objets  se déplaceraient  à la surface  d’un  liquide

Comme les bateaux ou, comme les canards et tous créent

Un sillage de vagues, en formant comme une sorte de… »V ».

Modifié, source d’inspiration : PARIS (AFP)  Science et Avenir

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Un boomerang prend aussi son sillage

Et touche tout sur son passage

Mais il reviendra à son point de départ

En accomplissant une boucle.

.

Symbolique 

.

                                                                Symbole de l’Australie,

                                                        Boomerang traditionnel,

                                                   Est souvent finement, décoré,

                                             Et il était utilisé,  par aborigènes

                                     Pour la chasse, aussi  pour  couper,

                               Retourner terre, faire feu par friction

                             Ou comme instrument  de percussion.

                               La gravure sur bois est le pendant

                                       Majeur  de  l’art  aborigène.

                                                          letemps.ch/images/photos/

                                                             culture/leffet-boomerang

.

.

Fond/forme 

 .

C’est vrai, quoi, pourquoi le sillage s’élargit

Au fur et à mesure qu’on avance, s’éloigne,

Et ce quel que soit la vitesse, force, masse

De déplacement et voire de propulsion.

.

Il est courant que vagues et tempêtes

Brouilleront les traces et les pistes

Donnant l’impression de ziz-zag.

.

L’association d’une forme et d’une trajectoire

Pour fond : courbe évoquant un boomerang

Alors qu’il s’agirait, ici, d’un sillage d’un bateau,

Qui rime parfaitement  avec vitesses et  virages.

.

En réalité, un voilier ne laissera pas cette trace

Or on pourrait projeter le fond sur telle forme

En faisant défiler toute croisière en accéléré.

.

 Textuels et illustrations   >>

 

 

47 – Moro Jable, Fuerteventura

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème  

.

Fuerteventura sonne comme des éclats

De soleil, de dune, de plages, de rochers,

Sans oublier d’un vent  qui est toujours là

Pour vous tenir au chaud, accompagner !

.

En ces lieux sauvages, Fuerteventura,

Nous demeurerons frustrés  de ne pas

Avoir assez de temps pour tout visiter

Mais faudrait sept vies  pour y arriver,

Nous nous contentons de  Moro Jablé,

Pour en faire le tour dans une journée.

.

Une ville tapie sur elle-même, ramassée,

Dans le creux d’entrée d’une  jolie vallée,

La mer, couleur turquoise, transparente,

Vient lécher ses rochers, en contre-pente.

.

La plage, la montagne, la campagne, la ville

Tout cela se trouve sur un kilomètre carré

Sans compter sa marina des plus aérée,

Que demander de plus, dans une ile !

.

Ses montagnes aux versants désolés,

Masquent le reste de l’ile, fréquentée

Pour ses dunes ou plages de sable fin

Bien qu’ici, chemin caillouteux alpin.

.

Nous suivons ses tours et ses détours,

Pas de flore verte, dense aux alentours,

Autre que  cactus, arbustes  rabougris,

Qui ne pourraient fournir aucun abri.

.

Pas de faune endémique ni résidente,

Autre que, moutons et chèvres bêlantes,

Une ferme en bidonville pour les parquer,

Tout-terrain, paysan pour les transporter.

.

Aucune habitation, dans tel désert, naturel,

Sauf pied du cirque, projet de village irréel :

Tout un autre monde sur une autre planète,

Fait de paysages pelés où le temps s’arrête,

Qu’on traverse, à deux pas d’une belle cité

Où nous sommes seuls et comme égarés.

.

Devant nous, se dresse un cirque géant,

Un ancien cratère qui n’est pas béant,

Il barre route, difficile pour franchir.

Estomac vide, retour  sinon va mourir.

.

Moro Jable, est port, et ville et vallée,

Une authentique perle peu développée,

Lors construite sur des rochers en masse,

En pointe Sud, faisant face à Las Palmas.

.

Nous n’avons séjourné qu’une seule journée,

 C’est pas assez pour randonner en toutes les dunes :

Vrai qu’ainsi vont les choses, et qu’ainsi vont fortunes,

Mais, nous y reviendrons et qui sait, dès le prochain été.

.

Extensions

.

Loin de la répétition du même, du déjà vu, exploré,

Chaque lieu, chaque ville, chaque coin de désert,

Ou que ce soit, de plaine ou de montagne,

Décline sa propre identité, authenticité

Avec ses charmes et attraits particuliers.

.

Moro Jable ne fait pas abstraction  à règle

Tant  les contrastes  entre la mer  et la ville,

Plaine, montagne, désert sont fréquents, ici :

À côté les uns des autres, et parfois imbriqués.

.

On dirait presque une partie  de  la Mauritanie,

Situé juste en face à une centaine de kilomètres

À peine, à vol d’oiseau, navigation, en bateau !

.

Un port, une longue plage, une ville atypique, un arrière-pays sauvage,

Moro Jable a tout pour plaire en sentinelle sud en face à Gran Canaria

Nous avons surtout exploré ses environs :

Un désert avec des monts et des moutons

Sécheresse et soleil font cause commune

Entre  des vallées caillouteuses et dunes,

Préservant natures, des plus primitives !

Les chemins s’y perdent un peu partout, et lors chacun choisit le sien,

À croire qu’ils suffisent à eux-mêmes, en aventures sur Fuerteventura.

.

Je ne me souviens que très peu du port

Et de cette belle ville de Fuerteventura,

 La randonnée aux abords et campagne

M’aura laissé  l’impression … étrange,

D’etre partout, et  nulle part, à la fois,

D’être sur un chemin vers une colline,

Menant à un cirque, après, plus rien.

.

Pour autant je ne l’ai pas vécu comme,

Une impasse, un cul de sac, une erreur,

C’était une expérience d’une découverte

Que partout où je marche, quel bonheur

D’être en la nature au milieu de moutons

Avec des gens que j’aime et de tout cœur

Et d’échanger avec eux, et avec passion.

.

Grimper vers une colline, sur une colline

Arrivé presque en haut en être empêché

Paraitra comme frustrant et décevant

Privé que l’on est de son panorama

L’important, ici : c’est le chemin

Et non pas le but en lui-même

Le panorama, j’aurais oublié

Lors chemin : me souviens.

.

.

Fragments 

.

Ce n’est pas tant le port, la marina, la ville

Qui nous a le plus marqué, que les collines

Autour, où nous avons fait une randonnée,

Qui nous a laissé des souvenirs coordonnés

.

Appelée, autrefois, Fort aventure en français

L’ile de Fuerteventura reste un lieu privilégié

Pour marcher, comme il est dit,  à  l’aventure

Mais pas que : y a florès  de sports nautiques,

Planche à voile, plongée sous-marine, canoë !

.

Tout oppose iles de Lanzarote et Fuerteventura

 Lanzarote aura des reliefs volcaniques marqués,

Fuerteventura reste île de longues plages, ocres,

 De bancs de sable fin et de dunes à perte de vue,

Tant et si bien on peut y consacrer ses vacances

Sans s’ennuyer, et de Corralejo, à Moro Jable !

.

Notre randonnée  a traversé ses faubourgs,

Pour se rendre à sept kilomètres, alentour,

Face à un cirque avons dû faire demi-tour

Content de retrouver bateau : très chaud.

.

Nous étions les seuls sur notre chemin :

N’avons croisé que troupeaux moutons

Cirque butoir, nous a paru grandiose :

Faut bien une limite à une apothéose.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Fuerteventura sonne comme des éclats

De soleil, de dune, de plages, de rochers,

Sans oublier d’un vent  qui est toujours là

Pour vous tenir au chaud,    accompagner !

En ces lieux, sauvages,      de Fuerteventura,

Nous demeurerons      *      frustrés de ne pas

Avoir assez de temps     *     pour tout visiter.

Mais faudrait sept vies    M    pour y arriver,

Nous nous contentons de    O   Moro Jablé

Pour en faire le tour en une  R    journée.

Ville, tapie sur elle-même   O ramassée,

En creux d’entrée d’une     *  jolie vallée,

La mer couleur turquoise *  transparente,

Vient lécher ses rochers  J  en contre-pente.

La plage, la montagne  A    la campagne, ville

Tout cela se trouve   B  sur un kilomètre carré

Sans compter sa   L    marina des plus aérée,

Que demander     E     de plus, dans une ile !

Ses montagnes     *    aux versants désolés,

Masquent le reste   *       de l’ile fréquentée

Pour ses dunes ou      P     plages de sable fin

Bien qu’ici, chemin        O     caillouteux alpin.

Nous suivons ses tours        R       et ses détours,

Pas de flore verte ni dense,         aux alentours,

Autre que, cactus, arbustes      *     et rabougris,

Qui ne pourraient fournir,      *     aucun abri :

Pas de faune endémique     S      ni résidente,

Autre que, moutons et     U  chèvres bêlantes,

Une ferme, bidonville     D        pour les parquer,

Tout-terrain, paysan     *       pour les transporter :

Aucune habitation,        *       dans tel désert, naturel,

Sauf pied du cirque,       F          projet de village irréel.

Tout autre monde,           U         sur une autre planète,

Fait de paysages pelés      E        où le temps s’arrête,

Qu’on traverse, à deux      R      pas d’une belle cité

Où nous sommes seuls    T    et comme égarés.

Devant nous, se dresse    E    un cirque géant,

Un ancien cratère qui     V    n’est pas béant,

Il barre route, difficile    E      pour franchir.

Estomac vide, retour      N  sinon va mourir.

Moro Jable, est port,      T     et ville et vallée,

Une authentique perle   U      peu développée,

Lors construite sur des  R     rochers en masse,

En pointe Sud, faisant    A       face à Las Palmas.

Nous n’avons séjourné    *      qu’une seule journée,

 C’est pas assez pour randonner dans toutes les dunes.

Vrai qu’ainsi vont les choses, et qu’ainsi vont fortunes,

Mais nous y reviendrons et qui sait, dès le prochain été.

.

Forme

.

Évocation

 .

Chemin  de  randonnée  sinueux,

Dans les collines du bord de mer,

Où il fait bon randonner exotique.

.

.

47 4

.

Évocation

 .

Le chemin de randonnée grimpant

Les monts de Moro Jable,

En une belle nature, sauvage, sèche

Et en toute tranquillité !

Un tracé en méandres comme en chemin

Avec une rime à gauche et à droite égales,

Avec des collines  qui se profilent  au loin :

Quoi de mieux pour correspondre au fond.

 .

  Symbolique

 .

On dit que le           bonheur n’est pas

Au bout du che         min  de   marche

N’est ni plus ni              moins : chemin.

 .

La marche est              sans nul doute

Une    activité                enrichissante

Qui a inspirée               des hommes

 .

Des écrivains                 philosophes

Voire d’illustres             inconnus   …

.

Ils ont tous été fasciné          par la marche,

Sa réflexion symbolique       qu’elle favorise.

Modifié et mis en forme, source : Hélène Payet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un chemin, un randonneur, une colline

Le tout en bord de mer

Quoi de mieux pour embrasser la nature

Que de grimper sur elle !

 .

Symbolique 

 .

La colline est

Le symbole de l’élévation

Mais, tout autant, de la domination.

.

La colline a toujours été un lieu stratégique.

En effet, elle permettra d’avoir une vue d’ensemble

Des environs et donc de voir les ennemis, arriver, de loin.

.

C’est pourquoi nombre de châteaux ont été, souvent, construit

Sur colline, notamment au moyen âge. Et de même en spiritualité,

La colline permet de prendre de la hauteur, et donc, de se rapprocher

De cieux, revêt donc dimension divine et symbolise élévation spirituelle.

1001symboles.net/symbole/sens-de-colline.

 .

.

Fond/forme 

 . 

Chacun trace son chemin, dit la chanson

Lors tout en empruntant les plus fréquentés

Il progresse, à son rythme, selon sa destinée,

Ou plutôt destination mais qu’il ne connait pas

Entièrement, tant, années venant, se précisant.

Certains optent pour la mer ; autres, montagne.

.

La France est multiforme, lors pays de cocagnes.

Moi, j’alternerai souvent entre ville et campagne

Et cela, au final, m’évite bien de tourner en rond,

En tel chemin, en lacets, dans un paysage désolé,

Qui rime avec campagne,  autour de Moro Jable.

Que demander   de mieux, à se divertir, promener.

.

Fond épouse bien forme, sur le long de son sentier

Et le soir, aurons tant souvenirs  à nous raconter.

Il en est, souvent ainsi, de circuits de randonnées,

Qui nous mènent côte à côte, grimper, descendre

Endroits sauvages, improbables, très inhabités

Avec pour compagnes : côtes, prés, collines.

.

Textuels et illustrations    >> 

46 – Escale Puerto Del Castillo


Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

..

Poème

.

Ville, architecture ambiances artificielles,

Ce port ne nous  verra que sentinelles,

Tant une seule journée aura suffit

À décider que l’endroit on le fuit,

Tant il ne nous ressemble et en rien,

Que grand large  nous fera plus de bien.

Sûr  qu’il en faut  pour toutes les passions,

Tous les goûts  sans parler ressources brèves.

.

Il est vrai, que toute consécration, voire toute concentration,

Sur une seule et même activité annihilerait tous nos rêves

D’un bonheur tout  simple dit naturel et  bon marché,

Mais, cette ville parait n’avoir rien d’autre, à offrir,

Que des plaisirs coûteux en  prêt-à-consommer,

Ce  n’était pas  notre  conception  des  loisirs,

Nous préférons naviguer pour avoir liberté.

.

Un petit port, avec une ville  de tourisme,

 De taille, d’esprit, dimension, humaine,

 Publicité, annonce, photos  à l’appui !

On s’attend à y trouver un tropisme

D’accueil de vacanciers, alanguis.

.

Point, personne ne nous sonne,

Mauvaise surprise en somme,

Et à nous de nous débrouiller

Pour toute quête … bricoler !

.

Sortis, du ponton,  hameau,

Pas de cœur ni de quartier,

Qu’hôtel, résidence, restau,

Grande artère front de mer.

.

N’avons rien d’autre à faire,

Que consommer commodités

 Qu’importe   ce que  vous êtes :

Qu’importe ce que vous  faites :

Pourvu que  l’argent, coule à flot,

Pourvu que vous achetiez, à gogo !

.

Souriez, parents : vos enfants gâtés,

Par de nombreux parcs d’attractions,

Vous laisseront libres tout votre temps,

Pour lécher les vitrines ou vous rhabiller

 Avant d’aller, avec eux  pour le restaurant,

Avec plages et fêtes, le soir, en récréations.

.

Peu d’espagnols : des anglais ou allemands,

Concentre l’industrie du tourisme surement,

Ailleurs la crise bat son  plein sans ici le faire,

Impression que tout   est fait pour … satisfaire.

.

.

Extensions

.

L’industrie touristique est une activité utile aux iles

Et celles de l’Archipel Canarien l’ont bien compris.

Elles sont bien placées pour en vivre en partie

En constituant une offre de marché

Pour les tours opérateurs.

.

Le bétonnage et la concentration d’étrangers

Ne s’est pas faite anarchique pour ne pas polluer

L’ile de verrues artificielles, comme sur la Costa brava,

Au sud de l’Espagne. Nous apprécions grandement ces iles

Pour avoir su  conserver  leur caractère  d’authenticité  sur

La majeure partie de leurs territoires mais pour combien

De temps s’ils continuent à bétonner leurs côtes,

Prétendues des plus sauvages.

.

Ce n’est pas que je déteste cette station balnéaire pour touriste

C’est juste qu’elle ne me parle pas… qu’elle ne me convient pas.

Il y en a, par ci, ou par-là, le long de toutes les iles canariennes.

L’industrie du soleil, du farniente, y fait son chaud, et son show

Ce n’est pas le jour, ce n’est pas l’heure, je ne suis pas d’humeur

Il me faut que de bonnes vibrations pour flirter avec le bonheur

Elle ne supporte moindre comparaison avec l’ile de La Graciosa

Le prospectus du guide m’a induit en erreur, reste sur ma faim

Il en est ainsi quand il y a décalage entre l’attente et la réalité !

.

Le premier contact avec une ville,

Laisse souvent empreinte durable,

Surtout si elle se renforce, ensuite,

Finit par vous donner l’air chagrin.

.

A contrario, séduit au premier regard

Et puis très déçu quand vous y revenez,

Il y a des villes faisant nombre d’efforts

Pour vous accueillir et pour vous plaire

Tout ne gardant cachet d’authenticité,

D’autres, voulant mettre plein la vue,

Se ternissent par décors artificiels.

.

Cela dit, une ville, il faut y vivre,

Pour bien la connaitre, apprécier

Un certain temps, faut fréquenter

Ses résidents et ses animations,

Sinon avis reste très subjectif

Ou dépendant de l’humeur.

.

Fragments

.

On aime une ville ou on ne l’aime pas,

Ça dépend de ce qu’on y fait et où on va,

De nombreux facteurs majorent humeurs,

Qui font qu’on s’y plait, s’attache, demeure !

.

Le front de mer est plaisant avec grande plage,

Mais on n’a pas vu de touriste, résident, qui nage

Peut-être était-il trop tard, tous rentrés ou restaus,

L’ambiance nous est parue très vide, impersonnelle.

.

Il ne suffirait pas d’avoir un beau château pour attirer,

Les touristes sont en droit d’attendre de la convivialité

Ce n’est pourtant pas ce qui fait défaut, en l’archipel :

Sommes-nous tomber un jour sans ou un jour avec.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

..

Calligramme

.

Ville, architecture   *    ambiances    *    artificielles,

Ce port ne nous     P     verra que      *     sentinelles,

Tant une seule      U       journée       D      aura suffit

À décider que       E      l’endroit       E        on le fuit,

Tant il ne nous     R       ressemble    L        et en rien,

Que grand large   T        nous fera     *    plus de bien.

Sûr qu’il en faut   O     pour toutes   *     les passions,

Tous les goûts       *     sans parler     ressources brèves

Il est vrai, que toute consécration, voire toute concentration,

Sur une seule et même activité annihilerait tous nos rêves

D’un bonheur tout  simple dit naturel et  bon marché,

Mais, cette ville parait n’avoir rien d’autre, à offrir,

Que des plaisirs coûteux en  prêt-à-consommer,

Ce  n’était pas  notre  conception  des  loisirs,

Nous préférons naviguer pour avoir liberté.

.

Un petit port, avec une ville  de tourisme,

De taille, d’esprit, dimension, humaine,

Publicité, annonce, photos  à l’appui !

On s’attend à y trouver un tropisme

D’accueil de vacanciers, alanguis.

Point : personne ne nous sonne,

Mauvaise surprise, en somme,

Et à nous de nous débrouiller

Pour toute quête… bricoler !

Sortis, du ponton, hameau,

Pas de cœur ni de quartier,

Qu’hôtel, résidence, restau,

Grande artère front de mer

N’avons rien d’autre à faire,

Que consommer commodités

Qu’importe  ce que  vous êtes :

Qu’importe ce que vous  faites :

Pourvu que  l’argent, coule à flot,

Pourvu que vous achetiez, à gogo !

.

Souriez, parents,         C        vos enfants gâtés,

Par de nombreux        A     parcs d’attractions,

Vous laisseront libres    S       tout votre temps

Pour lécher les vitrines   T      ou vous rhabiller

 Avant d’aller, avec eux   I      pour le restaurant,

Avec plages et fêtes,     L le soir, en récréations.

Peu d’espagnols, qu’   L    anglais et allemands,

Concentre  tourisme   O    industrie, surement.

Ailleurs la crise bat son *  plein sans ici le faire,

Impression que tout   est fait pour … satisfaire.

Ailleurs la crise bat son plein, sans ici, le faire,

Impression que tout est fait pour …  satisfaire.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Chandelier à trois ou cinq branches,

Un sceptre pour roi d’un  conte  de fées

Un donjon, des créneaux : une tour ?

.

46 4

.

Castillo, son château avec tour et créneaux,

 Vestiges du passé :

Et aujourd’hui ville  trop touristique à notre

Goût pour y rester.

Castelo pour château, évidemment

La forme ressemble un peu au fond

Mais ce n’est que vestige, symbole.

 .

Symbolique 

 .

Une tour est un bâtiment en hauteur

Symbolisant ascension, protection,

Aussi la résistance, la vigilance.

Depuis  la  plus  haute antiquité,

Les Anciens érigeaient des tours

Pour  fortifier  leurs   forteresses

Ou  les   remparts   de  leur  ville.

Les tours étaient  donc un moyen

De se protéger, mais aussi de voir

L’ennemi, arriver du loin possible.

Modifié, source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

46 6

.

Les créneaux évoquent châteaux, fortifications

Du moyen-âge jusqu’à nos jours

Et on les retrouvera sur de nombreux remparts

Ceinturant le cœur de  vieille ville.

 .

 Symbolique 

 .

Un créneau est       une ouverture        pratiquée      au sommet        rempart.

Cette ouverture        permettait aux      défenseurs     de murailles       de voir

assaillants venir      et lors tirer des       projectiles     et de verser       liquides.

En   fortification     moderne bétonnée     un créneau    désignera      bien une

large meurtrière       version moderne    mâchicoulis      médiéval permettant

de placer     une lampe ou favorisant le tir à travers une façade. L’ouverture

peut être protégée par cuirassement (trémie, volet) obturant complètement

l’ouverture dans le béton en ne laissant apparaître que le canon de la pièce !

wikipedia.org/wiki/Créneau

 .

.

Fond/forme 

 .

Une tour carrée avec ses trois échauguettes

C’est ce qui nous a frappés au premier abord

Mais  cela rime très  bien avec un « Castillo »

Il ne faudra pas en attendre plus de cette ville,

Avec laquelle, le face à face, nous  aura  déçus !

.

Différence entre tour de château et tour operator

Premier est construit depuis siècles … permanent,

Alors que second, bien qu’éphémère, gagne de l’or,

Quand  une tour devient  support rentrée d’argent.

.

Mais ne n’est qu’un tournant dans notre croisière

Et cela n’a rien à voir avec les cotes bétonnières

Que l’on voit ailleurs, et, bien qu’hospitalières

N’ont de rapport avec la nature que de loin

Et ne deviennent vivantes qu’en plein été.

.

Textuels et illustrations   >> 

45 – Second bain, nord Fuerteventura

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Bain,  trempette

C’est une vraie fête.

Un poisson sommeille

En nous  comme univers

De notre corps, sans pareil.

.

Maillon d’évolution de formes

De vies, sur notre planète Terre.

Lors, telles sensations demeurent

Tant jamais, en nous, ne meurent,

Suite à leur empreinte indélébile.

.

Un bain est, toujours, bienvenu,

Même si on le pratiquer… nu,

C’est bien le cas en tous cas

Aujourd’hui, et ici même,

Ce n’est que, pour cela,

Que nous sommes là.

.

Lendemain, notre second bain

En décor plus vrai que… Nature,

Face à une plage blanche et pure :

Par la baie de Fuerteventura, bercé,

Dans une eau, très calme, juste tiède,

De couleur claire entre le bleu et le vert

Nous admirons ses fonds mais à l’envers.

.

Point n’est besoin d’être un marin

Ni même d’être   grand palmipède,

Il nous suffit de nous laisser couler

Pour être par poissons, chatouillés

Par leur douceur et leur fraicheur,

Caressant nos corps, ainsi massés,

.

Vaguelettes, exotiques, en lécheurs,

Parviennent à fraichir chair échauffée

De baroudeurs, étrangers, de canariens,

Allant de mouillage en mouillage forain,

Pour admirer ces lieux sauvages, divins,

Et se reposer en ne faisant presque rien.

.

Pile, perle blanche face, une perle noire.

Sa plage de dunes aussi bien fréquentée

De sa pointe vers grand promontoire,

D’un rayon vert soleil, nous a gâtés.

.

Une seule halte, une seule journée,

Et deux plongeons pour trois photos,

Autant de souvenirs, autant de clichés,

Autant de pages écrites, autant de mots.

.

Éclairs trop brefs, pour  tout bien capter,

Mots trop pauvres pour tous les raconter,

Ceux qui ne les auront jamais fréquentés,

Mes vers ci, suffiront-ils à les en consoler.

.

Extensions

.

Nous sommes d’anciens poissons et amphibiens

Nous souvenant encore de notre mer « matrice »

Qui nous  aura  bercés, sans  la  moindre  tension.

.

L’eau, par sa communication directe avec la peau

Nous réserve des moments rares, moments beaux

Qui redonnent, à tous, leur  âme  d’enfant, réflexe

De poisson nageant, tant l’ivresse de la portance

En surface est loin certes de celle de la plongée

En profondeur mais l’élément qui les relie

Nous redonnerait, à force et à terme,

Nos primitives branchies.

.

Il n’y pas si longtemps, finalement,

Que nous avons pris l’air,

Que nous sommes sortis de l’eau

Pour explorer la terre.

.

Plonger est un plaisir quand il y a peu d’eau, on peut nager entre deux eaux

Inspecter le fond, admirer coquillages, petits poissons, avec masque et tuba.

L’on se sent,  se croit  comme en un aquarium

Sans jamais toucher, ni percevoir, les bords !

Quand l’eau est chaude, on y reste longtemps

On retrouve un confort d’un ventre maternel

Même si on ne s’en souvient, ni le recherche !

Mais je délire, allons donc, ce n’est rien d’autre que de l’eau de mer, salée :

C’est pas faux, mais je lui ajoute mon imaginaire qui lui est des plus sucré.

.

Le contact de l’eau tiède, ses sensations

Nous remémore encore notre vie fœtale

Et ce alors même  que notre cerveau,

N’était pas à même de les analyser.

.

On l’appelle empreinte première

Et voilà qu’en bain pleine mer,

On a l’impression de renaitre

D’une mère bien primitive.

.

Plus on s’enfonce en eau

Et plus on se couperait

De notre monde réel,

De nature aérienne.

.

Puis les poissons

Nous entourant

Bien frétillants

Vivants, sont.

.

Tête hors de l’eau

Le ciel nous parait beau

Le paysage nous rassure

Nous sommes bien terriens.

.

Fragments

.

Le saut est fonction motrice du corps humain

Que nous partageons avec nombre d’animaux

Comme les chats : n’allez pas les mettre à l’eau

Contrairement aux chiens qui adorent le bain.

.

Mais être en l’eau, en surface et en profondeur,

Ne provoque pas les mêmes sensations, plaisirs

Demandez donc ce qu’en pensent les plongeurs :

Le seul fait de sauter dedans satisfait plein désir.

.

Chacun sait qu’un bain est plaisant, déstressant,

Qu’en mer et en baignoire : totalement différent !

En mer on apprécie grande liberté de mouvement

Baignoire, on retrouve comme ventre de maman.

.

En mer, on peut voir et toucher petits poissons

Et de toutes les formes et de toutes les couleurs,

Et parfois des dauphins et qui jouent en chœur,

Mais attention à ne pas confondre avec requins.

.

Se baigner en pleine mer, à bord d’un voilier,

Est comme un privilège et à ne pas manquer

Il y a osmose entre la barque et être mouillé

Mais attention à ne pas trop… s’en éloigner.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Bain,  trempette

C’est une vraie fête.

Un poisson sommeille

En nous comme univers

De notre corps, sans pareil !

Maillon d’évolution de formes

De vies, sur notre planète Terre.

Lors telles sensations demeurent,

Car, jamais, en nous, ne meurent,

Suite à leur empreinte indélébile.

Un bain est, toujours, bienvenu,

Même si on le pratiquer… nu,

C’est bien le cas en tous cas

Aujourd’hui, et, ici même,

Ce n’est que, pour cela,

Que nous sommes là.

Lendemain, notre second bain

En décor plus vrai que… Nature,

Face à une plage blanche et pure :

Par la baie de Fuerteventura, bercé,

Dans une eau, très calme, juste tiède,

De couleur claire entre le bleu et le vert

Nous admirons ses fonds mais à l’envers.

.

Point n’est besoin          S            d’être un marin

Ni même d’être          E        un grand palmipède,

Il nous suffit             C         de nous laisser couler

Pour être par             O           poissons chatouillés

Par leur douceur            N                leur fraicheur,

Caressant nos corps            D             ainsi massés,

Vaguelettes, exotiques               *         en lécheurs,

Parviennent à fraichir chair       B           échauffée

De baroudeurs, étrangers,        A       de canariens,

Allant de mouillage en          I       mouillage forain,

Pour admirer lieux          N        sauvages et divins,

Et se reposer en ne        *        faisant presque rien.

Pile, perle blanche       F         face, une perle noire.

Sa plage de dunes       U         aussi bien fréquentée

De sa pointe vers         E            grand promontoire,

D’un rayon vert            R               soleil nous a gâté.

Une seule halte              T             une seule journée,

Et deux plongeons           E           pour trois photos,

Autant de souvenirs          V          autant de clichés,

Autant de pages écrites      E       et autant de mots.

Éclairs trop brefs, pour       N         tout bien capter,

Mots trop pauvres pour       T      tous les raconter :

Ceux qui ne les auront        U       jamais fréquentés

Mes vers ci, suffiront        R      ils, à les en consoler.

A

.

Forme

.

.

Évocation

.

Grand pinceau  pour la peinture

Grand piédestal  et  petite statue,

En bas, l’eau de la mer, pavé bleu,

Lors haut, plongeon d’un voilier.

.

.

Plongeon  direct dans l’eau de mer,

En  plongeant du pont du voilier :

Qu’y a-t-il   de  plus  rafraichissant,

De plus excitant et de plus marrant !

La ressemblance du pinceau avec le poème : oui

Mais  ressemblance du pinceau  avec le saut : non

Rimes dans les poils du pinceau, libres, en manche.

Le face à face entre le fond et la forme fait question.

.

 Symbolique 

 .

Le plongeon activité pratiquée avec assiduité

Dans nos rêves, sous toutes ses formes.

Et quelle que soit la nature du saut,

Cette action est toujours positive

Puisqu’elle met en scène

Le  déploiement  d’une

Énergie d’effort ou de risque.

S’il ne s’agit pas de se jeter à l’eau,

Quand on saute, il est très important

De bien  retomber  sur ses  deux pieds !

Modifié, source : psychologie.com

.

.

Fond

.

Évocation

 .

.

Le voilier au mouillage, vite, profitons

D’une mer calme pour se baigner

Par devant le bateau, derrière, sur cotés

Qu’importe, la piscine est immense

 .

 Symbolique

Le voilier

Symboliserait les

Changements de décors,

Déplacements, les découvertes

Orientation, grandes aventures,

Pensées alertes,  vision intuitive,

Maîtrise de son destin, décisions

Changements de cap, buts visés.

Dans son ensemble, la carte du

Voilier  exprime, toujours, une

Transformation  orientations

En vue  de  pouvoir  arriver

À bon port et très heureux.

communication visionnaire.

com/ cartes_intuition

  .

.

Fond/forme 

 .

Un beau saut dans l’eau en tant qu’humain

Pour un beau séjour en tant que ..…  requin

Probable ancêtre de baleine et de dauphin

Et en s’attendant à en voir, au moins, un

Mais il n’y avait que poissons exotiques

Minuscules mais nombreux et colorés

Au point on se serait cru en piscine.

.

 Textuels et illustrations  >>

44 – Premier bain, sud Lanzarote

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Notre bain,

Devant la plage,

De sable bien blanc

Appelée : «Papagayo»,

Restera, et cela  est sûr,

Une de nos … plus belles

Histoires  voilier, d’eaux.

 

D’abord,  beau plongeon,

Sans moindre hésitation

Suivi de près marathon,

Dans l’eau, en natation.

.

Ensuite, quelques jeux,

De lancers, de ballons,

Enfin, venir se sécher,

Sur le voilier, balcon.

.

L’eau de mer aurait,

Ce pouvoir magique

De nous le rappeler

Qu’avant  d’être né.

.

Être passé  poisson,

En ventre  de mère :

Si vrai que  personne

Ne fait d’eau, mystère,

Dès lors qu’elle constitue

De son corps, les deux tiers.

.

Bien desséchés après une journée de canicule,

Quoi de mieux, qu’un  bon bain, qui véhicule,

Un fluide de vingt degrés, bien rafraichissant

Pour la peau, le corps et l’esprit et les sangs.

.

Pour l’un, entrée dedans mais en plongeant

Pour l’autre, plus progressif  ou lentement,

Et tous, en trois brasses, sommes charmés

De  l’élément chaud, chatouillant  nos nez,

Devant cette célèbre  plage, de  Papagayo,

Au nez et à la barbe de ses riches nageurs,

Payant trois euros, pour se mettre  à l’eau.

.

Ici deux fois plus beau, trois fois meilleur :

Mémorable, terme n’est pas trop rare, fort,

Pour un bain dans cette eau si tiède et pure

Qu’elle nous procure l’image d’un rêve, d’or,

Pour redevenir  poissons lointains, en épure.

.

Après notre remontée  sur bateau : la douche

D’eau douce pour nous rincer des sels marins,

Finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins.

Nous quitterons  Lanzarote, belle, et, farouche !

Demain,  comme chacun  sait,  est un autre jour,

Demain comme aujourd’hui, est un autre amour !

.

Extensions

.

Nous poursuivons notre navigation dans ces iles Canariennes,

Où l’eau et l’air sont de mêmes degrés, toute l’année,

Presque tant le climat est peu versatile en face de Fuerteventura,

Offrant dunes colorées. Fuerteventura nous attend.

.

En ses bras nous sommes déjà la mer est si pure et transparente

Qu’on en voit le fond, et cela sans même rechercher

Ses exotiques poissons rouges, verts, bleus, et sans parler de ses

Coraux, extras : une nouvelle eau nous accueillera.

 

Pour un second bain, faut dire que nager seul autour du bateau

Est différent d’un bord de plage où l’on s’enfonce

Certes mais en voisin milliers d’autre gens, résidents urbains.

.

Plaf, dans l’eau ; plouf, sous l’eau ; plong, la tête contre coque, remontant !

Je me suis fait une bosse mais pas question de remonter sur vilain bateau.

Quelques brasses sur le ventre, sur le dos,

Un piqué en crawl, des mètres en papillon

Histoire d’attirer ou faire fuir les poissons

Attention ne pas trop s’éloigner haute mer

Toujours  nager entre le  bateau et la terre

L’avantage : personne ne vous dérange, personne ne coupe la trajectoire !

Il ne vous manque que des branchies et des nageoires pour y … demeurer.

.

Notre piscine n’est pas dans le bateau

C’est le contraire : elle est tout autour

Ainsi au moins, ne manque pas d’eau

Pas besoin de faire des allers-retours.

.

Une mer claire avec des hautes falaises

Protègent du soleil, plage de Papagayo

Qui est en forme de conque, qui séduit

Par ses eaux transparentes, émeraude.

 .

L’eau est plus froide en large qu’au bord

Qu’importe : dès qu’on nage sang circule

Et c’est plus facile de plonger du bateau

Et de remonter par l’échelle en la jupe.

.

Fragments 

.

Un bain de mer n’a rien d’un bain jacuzzi

Comme plongeon d’un voilier,  de piscine,

Il n’y a de bords  que  les flancs du bateau,

Et de profondeurs, que celle du mouillage !

.

L’eau est plus fraiche au large que bord plage

Mais on peut profiter de compagnie poissons,

Qui, bien mieux que nous, se déplacent, nagent

Mais n’ont que liquide pour seul unique horizon

.

Je nage comme un poisson dans l’eau dit le dicton,

Impossible, impensable, même avec masque, palmes

On en vient, pour sûr, mais avons perdu nos branchies

Tout comme nos ailes sinon serions des poissons volants.

.

L’eau de mer, aux Canaries, est agréable, rafraichissante

Rien à voir avec celle de Bretagne nord, mon Île-Grande,

On peut y rester des heures sans avoir moindre frisson,

Autre que celui d’un plaisir produit par bel abandon.

.

Quand même, quelques précautions à prendre

Se baigner seul de nuit, voire par tempête

N’est pas interdit : pas recommandé

Plonger mais pas dans l’inconnu.

.

Les deux mains, bien jointes,

Et en prolongement corps

On s’enfonce, profond,

En liquide élastique

.

Et l’on remonte

Pour prendre

 Bouffée d’air,

Atmosphère.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

PREMIER BAIN

Notre bain,

Devant la plage,

De sable bien blanc

Appelée : «Papagayo»,

Restera, et cela  est sûr,

Une de nos … plus belles

Histoires  voilier, d’eaux.

D’abord,  beau plongeon,

Sans moindre hésitation

Suivi de près marathon,

Dans l’eau, en natation.

Ensuite, quelques jeux,

De lancers, de ballons,

Enfin, venir se sécher,

Sur le voilier, balcon.

L’eau de mer aurait,

Ce pouvoir magique

De nous le rappeler

Qu’avant  d’être né,

Être passé  poisson,

En ventre  de mère :

Si vrai que  personne

Ne fait d’eau, mystère,

Dès lors qu’elle constitue

De son corps, les deux tiers.

.

AU SUD DE LANZAROTE

Bien desséchés après une journée de canicule,

Quoi de mieux, qu’un  bon bain, qui véhicule,

Un fluide de vingt degrés, bien rafraichissant

Pour la peau, le corps et l’esprit et les sangs.

Pour l’un, entrée dedans mais en plongeant

Pour l’autre, plus progressif  ou lentement,

Et tous, en trois brasses, sommes charmés

De  l’élément chaud, chatouillant  nos nez,

Devant cette célèbre  plage, de  Papagayo,

Au nez et à la barbe de ses riches nageurs,

Payant trois euros, pour se mettre  à l’eau,

Ici deux fois plus beau, trois fois meilleur :

Mémorable, terme n’est pas trop rare, fort,

Pour un bain dans cette eau si tiède et pure

Qu’elle nous procure l’image d’un rêve, d’or,

Pour redevenir  poissons lointains, en épure.

Après notre remontée  sur bateau : la douche

D’eau douce pour nous rincer des sels marins,

Finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins.

Nous quitterons  Lanzarote, belle, et, farouche !

Demain,  comme chacun  sait,  est un autre jour,

Demain comme aujourd’hui, est un autre amour !

.

Forme

.

.

Évocation

 

Grand pinceau pour la peinture

Grand piédestal  et  petite statue,

En bas, l’eau de la mer, pavé bleu,

En haut, le plongeon du voilier.

.

.

Plongeon direct dans l’eau de mer,

Sautant du pont du voilier :

Quoi de plus rafraichissant,

De plus excitant, de plus marrant !

La ressemblance du pinceau avec le poème : oui,

Ressemblance du pinceau avec le plongeon : non !

Rimes dans les poils du pinceau, libres, en manche,

Le face à face entre le fond et la forme fait question.

 .

Symbolique 

.                     

                           Faire un grand

                                    Plongeon en une piscine

                                       Ou en la mer, symbole positif.

 .

                               Puisque l’on en est conscient,

                          Et   que   l’on   est  volontaire,

                       Elle  répondrait au  besoin de

                     Régénération psychologique ?

 .

                L’important est de revenir en

              Surface et le plus tôt possible.

 .

           Dans un rêve, il peut signifier

         Des entreprises ou initiatives

       Heureuses où l’on profite

      De réalisations

Con-crè-tes

Sa-tis-fai

Santes.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

44 4

.

Plongeon direct dans l’eau de mer,

Sautant du pont du voilier :

Quoi de plus rafraichissant,

De plus excitant, de plus marrant !

 .

Symbolique 

.

Le

Voilier

Est un bateau,

Symbole plus général

Mais aussi complémentaire.

Mettre les voiles est expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle, avec le besoin

De partir, elle serait le reflet du

Départ imaginé, une invitation

À quitter  tout en se rappelant

Que l’on ne quitte pas  le port

Sur un coup de tête  et qu’un

Nouveau voyage se prépare

 Toujours assez longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

 .

.

Fond/forme 

.

Tout plongeon, en cours de navigation,

Est   plus  qu’une pause : une re-création :

Cela durera au moins  deux bonnes heures,

Mais nous fait un effet d’après-midi entière.

.

Oui mais, il faut repartir pour l’ile en face,

Relever le mouillage et regréer les voiles,

Pour deux ou trois milles, à se déplacer

Tous à la manœuvre comme matelots,

Sous l’œil avisé du capitaine à bord.

.

Un plongeon, d’un voilier, c’est bien,

Mais attention  à pouvoir remonter

À bord et laisser trainer … un boot,

En cas de besoin ou cas de fatigue,

Où récits de noyades ont rapporté

Qu’un plongeon collectif aura pu

Se terminer par un tel drame !

.

L’eau aux Canaries voisine 22degrés

Sur les bords de la côte : un bonheur

Que de s’y plonger la tête en  premier,

D’y nager, batifoler comme en piscine.

.

Textuels et illustrations   >>

43 – Tunnel de lave de Lanzarote

Textuels  et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un tunnel est trou

Creusé, sous  la roche,

Ou de terre des mètres

Vrai que le plus souvent

La lave, de tout le volcan

Coulera sur tous les flancs.

.

Mais, ici, au fond du trou,

La lave aura trouvé poche

Qu’elle aura  pu rejoindre

En poussant toutes terres

Long tunnel  bien  creusé,

Par une lave  de bon plein

Elle y est un   jour, passée.

.

Lors glissant comme train

Il est devenu  sous-marin,

Pour en mer  se refroidir :

C’est ainsi  que  l’on visite

Tunnel de lave Lanzarote

Qui s’enfonce  en un site

Comme  étrange  grotte.

.

Et ce tunnel commence

Dôme ouvert, immense

Avec cratère,  au milieu

Pour se reprendre au jeu.

Jeu d’ombre et de lumière

Roche basalte noir ou gris

Pousse plante minéralière

C’est  un vrai  miracle, ici.

.

On descend dans son antre

Son  corridor,   salle de bal,

De chapelle    en cathédrale,

D’acoustique    surprenante.

Son plan d’eau miroir parfait

Nous abuse et  nous stupéfait

Envers reflète   bien  l’endroit

Dans sa sphère  où on se croit.

.

Son silence est impressionnant

En son boyau comme en chaos

Ventre  Terre  aura  sûrement

 Autre mystère   au firmament.

.

La main  de l’homme, civilisé,

N’aura arrangé que l’escalier,

Ce tunnel, originel,  original,

C’est le volcan  qui l’a taillé !

.

Il en existe d’autres ailleurs,

Mais celui-ci est le meilleur

Il fait seize kilomètres long

Senebas Verdes, son nom.

.

Extensions

.

En quittant ce tunnel, les yeux éblouis par trop d’ombres,

Nous avons une pensée pour guide qui nous a raconté

Des histoires, explications et anecdotes en nombre.

Avec accent chantant, comme pour le combler !

.

Le volcan l’a taillé en descente jusqu’à la mer,

Alors, qu’habituellement, il crache  ses laves

À même le sol afin de couler sur une pente

Visible à l’œil nu durant très longtemps.

.

C’est le  seul  que  nous  ayons exploré,

Jusqu’à son comble et qui est présent,

Pour mémoire  proche de l’expédition

Extraordinaire  au Centre  de la  Terre

En suivant l’imagination, de Jules Verne.

.

Point de stalagctiques ni de stalagmites ici,

Comme on en trouve en France mais chaque

Centaine de mètres réservent à chaque fois

Une surprise et des plus étonnantes.

.

Tunnel de lave, coulée de boue, galerie de mines, conduite d’égouts

C’est sous terre que cela se passe, se creuse, se bouche ou s’évacue !

Le monde souterrain est un univers réel, d’un imaginaire fascinant

Y a bon nombre de rivières, de grottes, de canalisations en réseaux,

Au point  que, la première couche terrestre, ressemble à un gruyère.

Qui a-t-il dans ce tunnel et en verra-ton le bout, sens propre, figuré.

Est-on   certain, qu’il est bien ventilé, qu’il est bien éclairé, sécurisé.

Il y en a qui, juste  avant leur mort,  parlent d’un tunnel de lumière,

Sans préciser sur quoi il débouche, ni vers quoi il nous transporte !

.

Un large tunnel creusé par un torrent de laves,

Non, je ne rêve pas, j’y suis, je constate et crois

En la force d’un volcan, en sa violente éruption.

Enfin tout de même…sur seize bons kilomètres,

Ses laves encore chaudes coulent jusqu’en mer.

.

Une rivière souterraine qui creuserait son lit

Établirait chapelle, cathédrale, salle de bal,

Avec un lac forme jacuzzi en plein milieu

Ingénieur/architecte a présidé l’œuvre,

Non, la nature seule sans plan établi.

.

L’entrée semble être un gouffre,

Une sorte de cratère effondré,

On ne  voit plus la cheminée

Mais on l’entend gronder.

.

Plus bas, y a le magma

Qui bouillonne du feu

Du centre de Terre

De Jules Vernes.

.

.

Fragments 

.

Des tunnels de laves, y en a beaucoup

Sur la planète : y en a un peu partout,

De Lanzarote, à le visiter, vaut le coup

Long de 1 kilomètre, on ne voit le bout.

.

Bien plus, il se jette droit dans la mer,

Comme s’il voulait retourner, au fond,

De l’endroit  d’où il est venu, il a surgi,

Laissant au milieu, lac comme miroir.

.

Rivière de feu qui aura coulé lentement

Poussant, craquant explosant, dévorant

Terre et cailloux sur passage tonitruant,

Témoigne bien de la force d’un tel volcan

.

L’imagination gambade tant qu’elle peut

S’émerveillant des couleurs ocre et brune,

Ornant les parois, sols, plafonds du tunnel

En un tableau rupestre n’ayant pas de fin.

.

Le bouillonnement de l’éruption du volcan

A creusé cratère, où l’on descend au fond :

Faut parfois se contorsionner pour passer

En ce tube très étroit à certains endroits !

.

Non loin de là, on visite Jameos Del Agua

Avec son lac, escalier entrelacs et musée,

Qui vaut, tout autant le détour : insolite,

Laissant souvenir à celui qui le pratique.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Un tunnel est trou

Creusé, sous  la roche,

Ou de terre |  |   des mètres

Vrai que le |    *    | plus souvent

La lave, de  |     T     | tout le volcan

Coulera sur  |      U      | tous les flancs

Mais, ici, au |      N        |  fond du trou,

La lave aura |       E          | trouvé poche

Qu’elle aura |        L          |  pu rejoindre

En poussant |        *           | toutes terres

Long tunnel |        D          | bien  creusé,

Par une lave |        E         |  de bon plein

Elle y est un |        *         | jour, passée.

Lors glissant |      L      | comme train

Il est devenu |     A      | sous-marin,

Pour en mer |    V    |  se refroidir.

C’est ainsi     |   E   |  qu’on visite

Tunnel lave   |   *   |   Lanzarote

Qui s’enfonce |  *   |   en  un site

 Comme étran|  *   |  ge   grotte.

Et ce  tunnel |   *  | commence

Dôme ouvert |   *  | im-men-se

Avec cratère |   *  |   au milieu

 Pour se pren |   *  |  dre au jeu.

Jeu d’ombre  |   *    |de lumière

Roche basalte |    *      noir ou gris

Pousse plante  |     D     |  minéralière

C’est un vrai    |       E       |  miracle, ici.

On descend     |         *         | en son antre

Son  corridor  |          L          |    salle de bal

De la chapelle  |          A          | en cathédrale

D’acoustique    |          N          |   surprenante.

Son plan d’eau |           Z           | miroir parfait

Nous abuse et  |           A          |  nous stupéfait

Envers reflète   |          R         |    bien l’endroit

Dans la sphère  |        O       |    où on se croit.

Son silence est  |       T      | impressionnant

En son boyau   |      E     |   comme  chaos

Ventre Terre   |     *    | aura sûrement

 Autre mystère |     | aux firmaments

 La main de l’ |    | homme civilisé

 N’a arrangé  |   |  que l’escalier,

Tunnel…..originel….. original,

C’est le volcan  qui l’a taillé !

Il en existe d’autres ailleurs,

Mais celui-ci est le meilleur

Il fait seize kilomètres long

Senebas Verdes, son nom.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Formes oblongues figurant un tunnel

Avec cavité évidée au  passage de lave

Impressionnant par longueur, hauteur.

.

43 4

.

Ce tunnel demeure une cavité couverte

Qui se prolonge sous la terre,

Où la lave l’a creusé sur un kilomètre

 Avant de se jeter en mer.

La forme  et le fond  se correspondent.

L’on croit se trouver entre deux cavités,

Après passage de courant lave en fusion.

 .

Symbolique  

 .

Symbolique  

 

En symbolique     le      tunnel

Est associé  au         passage   étroit

Que tout être vi          vant doit franchir

Peu avant sa nais         sance proprement.

 

Tunnel représente           un  bref passage,

L’entre 2 mondes             et intermédiaire

Entre  un  avant              et    un     après.

Il  n’est  jamais               en une impasse,

 

Voir  la  fin  du               tunnel, en rêve,

Sera  considéré            comme   l’espoir

D’entrevoir une          sortie prochaine

De la situation,        que nous sommes

En train, réelle      ment, de dépasser.

Modifié, source  Catharsis.ch

.

.

Fond

.

Évocation 

.

43 6

.

Ce tunnel demeure une cavité couverte

Qui se prolonge sous la terre,

Ou la lave l’a creusé sur un kilomètre

 Avant de se jeter en mer.

 .

Symbolique 

 .

La lave en

Surface est l’expression

D’une énergie souterraine

Qui remonte  à  la  surface

Sous sa pression interne.

Cette énergie tellurique

Est de nature féminine

Et impétueuse.

La lave symbolise

Cette énergie refoulée

Qui remonte, ne peut plus

Être contenue, contrôlée.

Sa puissance peut faire

D’énormes dégâts.

La lave représente alors

Énergie bouillonnante, éruptive,

Pouvant tout dévaster, il vaut mieux

Ne pas la provoquer, ni s’en approcher.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Lave

 .

.

Fond/forme 

.

Un beau et long tunnel en perspective

Avec un lac qui reflète en lui le plafond,

Agrandissant  ainsi l’impression illusion

Et donnant aspect de grotte sous-marine

La rime est tenue sauf sur quelques vers.

.

Image miroir déformant, anamorphose

Prendra le dessus  sur toutes les autres

D’autant que le point de vue changera

En passant d’une chambre à l’autre !

.

La lave fait des coulées spectaculaires

En surface mais des tunnels en sous-sol,

Rien ne lui résiste, tant elle est brulante !

.

Textuels  et illustrations >>

42 – Vent du soir à La Graciosa

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Un vent,   semblant   provenir  de    l’au-delà,

Siffle   sur  toutes  les drisses  en  tous  mats,

Il  siffle   des  sortes   de  chants  mélodieux,

À   plusieurs   voix,   et    comme   religieux.

.

Ils  se  conjuguent,  avec  d’autres  chœurs,

Pour  retransmettre, en  échos, des  peurs,

C’est, souvent, hors chant, des  plus forts,

Que le marin est ravi d’entendre au port.

.

Lors il surgit et qu’on est  en pleine mer,

Il présage, pour moi, d’un mauvais sort,

Tant du plus fin au plus fort des marins

Aucun, lors tempête,  ne jouera au fier,

.

D’entendre, d’ouïr  ou  comme  gémir,

Corps, âmes, nés : en danger  de périr,

Ils voient  venir  leur fin … prochaine,

Où, toute lutte de nage, seront vaines.

.

Ce vent, fou à lier, qui ne s’arrête pas,

En profil bas en concert bat à tout va,

Voici qu’il semble cesser   et soudain,

Il semble être allé plus loin chahuter,

Mais,  le voilà  qui roule,  qui revient

Et il redouble de force et de férocité.

.

Différence  de pression, dépression,

Comme  autant de cordes de violon

Où archet du musicien se prolonge

À l’infini comme en rêve ou songe,

Jusqu’à ce  qu’une corde  se casse,

Chœur de symphonie… grognasse

.

Cornes de brume, pleine tempête,

Orgue d’haubans  qui craquètent,

Sommeil  impossible : trompette,

Bruit angoissant s’insinue en tête,

Jusqu’à ce que la mer  s’inquiète :

Jette  l’éponge  pour en faire  fête.

.

Que dire de plus, de ce vent, sinon

Qu’il est bien d’ici et porte un nom

Je vous  fais grâce : deviner lequel

Un vent qui vous cherche querelle,

À moins d’être  bien abrité, là-bas,

En beau petit port de la Graciosa !

.

Extensions

.

Enfermés, à l’intérieur de maison, abritée du vent,

Ou réfugiés à l’intérieur d’un voilier ouvert au vent,

Vous n’éprouverez pas du tout mêmes sensations

Voiler bouge sans cesse, même amarré au ponton.

Ses drisses sifflent sans discontinuer à vos oreilles

Comme ne fera jamais aucun toit, aucune cheminée.

.

En bateau, vous êtes et resterez plus près des éléments.

Jour de canicule, quand le soleil se met à trop chauffer,

Vous guettez le vent, l’air humide, pour mieux respirer.

Le voilier est éponge accentuant l’effet d’environnement.

.

Le vent, qu’il soit du matin, du midi, du soir, de la nuit,

Apporte toujours, en voilier, une fraicheur aquatique

Par sa poussée vélique : au port, est plus rassurant,

Mais bateau amarré au ponton et plus inquiétant

Par les bruits dans les drisses et les haubans.

.

Le vent n’est autre que de l’air sous pression,

Créant comme des courants  en dépression :

On a l’impression qu’il s’échappe ou s’égare

Et que, bientôt, il disparaitra, tôt ou tard !

Personne ne peut le diriger, ni  le contrer,

Et, encore moins, chercher  à  l’enfermer.

Mettre le vent, en prison serait ridicule,

Voire dramatique les jours de canicule,

Alors bon vent comme on le souhaite.

.

Le vent fort dans les ports m’étonnera toujours

Quand il se prend à souffler, que dis-je à hurler

Comme s’il voulait arracher les drisses et mats

Et ne laisser que des coques en pleine dérives.

.

Si vous pensez qu’un port est protégé du vent,

Vous aurez souvent tort, mais des vagues, oui.

C’est déjà pas mal si elles vous brinqueballent.

.

On craint le vent et son absence vous manque,

Dans une chaleur torride, l’air sec vous étouffe,

D’être souvent à l’affut d’une petite brise légère

Vous occupe l’esprit en buvant une bonne bière.

.

Fragments

.

Le chêne et le roseau sont à l’opposé,

Comme relate la fable de La Fontaine,

Chêne se dresse, se défend contre vent,

Roseau plie, ploie, se redresse post vent.

.

Que sommes-nous avec lui,

Mais que serait-on sans lui :

Imagine atmosphère plombée,

Aucune risée, rend air étouffant.

.

Les humains, pour avancer contre vent

Se penchent vers lui, en s’y arc-boutant,

C’est contre nature, le vent pas constant,

Parviendra dès lors à nous déséquilibrer.

.

Que faire autre que se protéger

Par haie, coupe-vent voire mur,

Qu’il emporterait  dans sa fureur,

S’il dépassait plus de cent à l’heure.

.

Le vent du soir semble chasser la lumière,

Comme il n’aime pas qu’on le voit : invisible

Comme il n’aime qu’on lui résiste : invincible,

Et même sifflant dans la serrure : irrésistible !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

                   

                                                      Un vent,  semblant  provenir  de  l’au-delà, -»

                                                         Siffle  sur  toutes  les drisses  en  tous  mats.-»

                                                              Il  siffle  des  sortes  de  chants  mélodieux, -»

                                                         À   plusieurs   voix,  et,  comme  religieux. -»

.

                                                   Ils  se  conjuguent, avec  d’autres  chœurs, -»

                                               Pour  retransmettre, en  échos, des  peurs. -»

                                         C’est, souvent, plein chant, des  plus  forts -»

                                      Que le marin est ravi d’entendre au port. -»

 

                                Lors il surgit  et qu’on est  en pleine mer -»

                           Il présage, pour soi, d’un mauvais sort ! -»

                        Tant, du plus fin au plus fort de marins -»

                    Aucun, lors tempête,  ne jouera au fier, -»

.

               D’entendre, d’ouïr ou comme    gémir -»

             Corps, âmes nés en danger    de périr -»

          Ils voient venir leur fin     prochaine, -»

       Et, toute lutte, nage,      sont vaines.  -»

.

    Ce vent fou à lier     V     qui ne s’arrête pas, ………….. -»

  En profil bas, en    E     concert bat à tout va, ………….. -»

 Voici qu’il sem     N     ble cesser et soudain, …….….…… -»

 Il semble être     T     allé plus loin chahuter, …….………. -»

 Mais le voilà       *     qui roule,  qui revient .………………. -»

Et il redouble  D    de force et de férocité ………………….. -»

Différence     U  pression et dépression, …………….………. -»

.

Comme au  S  tant de cordes d’un violon .…………………… -»

Où archet  O    du musicien, se prolonge ……………………. -»

À l’infini    I    comme en rêve ou songe, ……….…………….. -»

Jusqu’à     R   ce qu’une corde se casse, …….………………… -»

Chœur de  *   symphonie…grognasse …….…………………… -»

.

Cornes de  L    brume, pleine tempête, ………….……………. -»

Orgue   d’  A  haubans qui craquètent …………….……………. -»

Sommeil   *    impossible : trompette, …………………………… -»

Bruit an    G  goissant s’insinue en tête ……….….……………… -»

Jusqu’à     R  ce que la mer s’inquiète : …………….…………….. -»

Jette l’é     A   ponge pour en faire fête …………….………….……-»

Que dire   C   de plus de ce vent, sinon …..…………………..…… -»

Qu’il est   I   bien d’ici et porte un nom …….………….……..…… -»

Je vous    O fais grâce : deviner lequel …….………….…………… -»

Un vent   S   qui  vous cherche  querelle …………………………… -»

À moins   A    d’être bien abrité, là-bas, ………….………………… -»

En beau   *   petit port de la Graciosa ……………………………….. -»

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Pilier en pierres, prêt à tomber,

Un tronc d’arbre à la tête coupée

Le  vent, soufflant  du  même côté,

Finit par  courber  arbre, roseau.

.

42 4

.

En regardant ce tronc d’arbre, on devine bien

 Quel vent est dominant :

Il n’y a pas que les branches qui plient sous lui,

Le haut du tronc aussi.

Forme penchée arbuste épouse le fond venté

On dirait que le vent souffle en permanence

En tous cas y a laissé des traces définitives.

 .

Symbolique 

 .

                                    Un arbre représenterait — >

                                    Structure  de l’être humain, — >

                                   Tant les racines seront la base — >

                                   De sa construction psychologique, — >

                                  Les liens qui le relient aux membres — >

                                 De sa famille, le transgénérationnel, — >

                                L’inconscient, la mémoire cellulaire. — >

                 Et le tronc est, quant

                  À lui, le corps physique

                   Les feuilles, et branches

                    Représentent ouverture

                      D’esprit,  sa  spiritualité,

                     Son élévation vers le ciel.

                         psycho2rue.fr/dictionnaire-

                          des-symboles-de-rêve/tronc

.

.

Fond

.

Évocation

 

.

On peut faire un rapprochement avec le roseau,

Ses ramures restent en direction des vents

Sa tige reviendra toujours droite et ne rompt pas

Comme rapporte en fable de La Fontaine.

.

Symbolique 

.

                                                Le roseau

                                   Est une plante

                                   Herbacée aquatique.

                               Il symbolise  résistance  

                                    Et souplesse, est fragile en

                                    Apparence,    en apparence

                                  Seulement, tant il possède,

                                  Grande force par élasticité.

 D’ailleurs

  La Fontaine

    Dit  du roseau

   Qu’il plie mais

 Ne rompt pas  

Dans  la fable

Dit « Le chêne

Et  le  roseau».

 .

.

Fond/forme 

 .

             

                                            Si le roseau et le voilier ont points communs

                                            Le roseau est planté dans le sol, le voilier, non

                                       Il repose même amarré, sur la surface liquide

                                     Qui bouge sans cesse vous fait tanguer, rouler

                                     Mais il retrouve toujours son point d’équilibre.

                               Le vent épousera toutes les formes possibles

                              Sinon il les contourne, et voire, il les heurte

                              Les voiles ont, pour but, de bien le prendre,

                              Avant de le laisser filer  en  bords  de fuite.

                              La voile et un peu comme roseau, elle plie,

                             Et couche parfois le voilier avec de la gite

                           Vide son air, se redresse puis se regonfle

                       C’est cette respiration qu’il faut savoir

                     Régler et à son meilleur rendement !

Il  est vrai  qu’une  voile

 Se gonfle et qu’il faseye

Tout comme un roseau

Même si un temps, il a

L’allure  d’un arbuste

Penché,  bien   établi,

Au vent, tout est pro

Visoire, changeant !

.

Textuels et illustrations   >> 

41 – Les vents de La Graciosa

 Textuels et illustrations   >> 

.       

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.                                                                          

N’avons pas le mal de mer, l’aurons-nous, de ponton,

D’autant que vent souffle, encore, ici, à trente nœuds

Bien que protégés  par digues en roches ou en béton,

Pontons  creuseront lors  follement, estomacs, creux.

Calfeutrés dans notre carré,  nous écoutons les vents,

Siffler au-dessus de nos oreilles, en les mâts, en vain,

Sifflons  une bière fraiche, qui  nous fait  grand bien,

Nous ne pouvons rien faire  autre que  tuer le temps.

.

Observons les va-et-vient des bateaux, des courriers,

Qui alimentent l’ile en touristes et autant vacanciers

Voisins sont anglais ou allemands, sinon ou français

Ayant navigué comme  nous,  sous le vent des alizés.

Demain, de bon matin, nous  partons  vers Arrecife.

 

Pour commencer deux heures de …vent dans le pif

Mais avant nous avons bien visité bourg Graciosa,

Profité de ce lieu, aux maisons … rases sans toits.

.

Dans les rues, tracteurs, tous-terrains,  camions,

Circulent, par-ci, par-là faites attention piétons.

Ses mille  maisons, noires, blanches, tranchent

Sur bleu/vert mer qui, vers elles, s’épanchent.

.

Sûr, que nous  y reviendrons, foi de breton,

Si, notre temps, programme,  le permet :

Cette ile est notre plus belle, désormais,

Attaché, la chantons sur tous les tons.

Nous y sommes,  au ponton, en bas,

De la marina  de l’ile  La Graciosa.

.

Un port bien abrité des Canaries,

Chance, et plaisir, d’atterrir ici.

Le vent  n’est rien  que de l’air,

Personne ne dira  le contraire :

Il se déplace sur terre,  sur mer,

Pour vous aider ou vous déplaire.

.

Froid, il vous rafraichit, vous glace,

Chaud, vous sèche, ou vous délasse,

Trop faible, il vous laisse sur place,

Lors trop fort, il vous pourchasse.

En cette ile,  dite de La Graciosa,

Il  change,  souvent, en tous cas,

L’air  en autant d’atmosphères,

Éclatant de sublimes lumières.

.

Dans la  marina, le  voilier ne

Bouge tant amarré,  souqué.

Et  drôle d’impression  que

Manque, tangage et roulis.

Posant le pied sur ponton,

L’équilibre reste à trouver,

Ce dernier bouge, en corps,

Sans cesse aussi un moment.

.

Extensions

.

Nos deux équipiers, parvenus

Par avion à Arrecife, nous attendent :

Et ce serait délicat de les laisser tomber,

Indécent lors nous sommes heureux d’avoir

Touché terre à Graciosa, en tous sens,

Cette perle nous en annonce

D’autres  aussi  brillantes

Comme Lanzarote et son

Centre d’interprétation des volcans.

.

Quel que soit l’endroit,  trait de côte, discontinuité,  végétation,

Le point de vue sera radicalement différent, de mer que de terre,

Sans parler  de celui qu’on aura, dès que l’on prend de la hauteur,

Et, par  temps clair, brumeux, pluvieux, tempétueux, aquarelleux,

Et la nuit, c’est pareil, je veux dire, différent, et, aussi, surprenant,

Les lumières scintillent, les phares projettent faisceaux lumineux.

Quand les eaux sont calmes, que la mer est plate, tout se reflète,

Sans parler du halo qui fait comme un toit autour dans le ciel,

Composant paysage impressionniste, auquel nul ne résiste !

.

Dans les vents des alizés, nous sommes arrivés

Et après la nuit de mouillage tout près de plage

Nous sommes rentrés nous abriter en la marina

C’est là que tempête s’est mise à souffler drisses.

Quand je dis souffler, ce serait bien plutôt siffler

Tant elles font du vacarme malgré leur charme !

.

En nous promenant près des abords du village

Avons constatés  nombre d’arbustes, penchés,

Le vent se doit être, ici, très fort  et constant,

Pour arriver à faire ployer toute végétation.

.

En quittant La Graciosa, avons remarqué

Qu’il y a peu d’arbres, que des arbustes :

  Le manque d’eau aura rendu l’île  aride,

A fait se protéger maisons blanches !

.

Fragments

.

Le vent, levant, l’évent, les vents,

Sont très proches phonétiquement

Lui aussi comme murmures de l’eau

S’infiltre en tout endroit même tuyau.

.

Quand il souffle très souvent et très fort,

Il parvient à ployer arbres et arbrisseaux,

Qui demeurent penchés sur le côté exposé,

Cherchant à le fuir sans toutefois le pouvoir

.

Il n’y a rien de plus instable et de plus agité,

Qu’un vent, tantôt présent, tantôt évanescent

On le maudit, froid, lors est chaud chérissant,

Il reste libre comme l’air, jamais domestiqué.

.

L’homme a mis du temps à le prévoir, l’utiliser

Plutôt que le combattre comme l’eau ou le feu

Il s’en sera fait un allié, jusqu’à le … remonter

Mieux être à contrevent qu’à contrecourant.

.

Ici, à l’ile de la Graciosa, rien pour l’arrêter

Sur toutes les hauteurs, il règne en maitre

Le village, bord de mer est blottie en anse

Qui le protège, en partie, des tempêtes !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

                                                          N’avons pas mal    V -»       de mer, l’aurons-nous,   ponton,

                                                    D’autant que vent  E  -»     souffle encore ici, à trente nœuds

                                               Bien que protégés  N -»     par digues  en roches  ou en béton,

                                        Pontons creuseront T -»    lors  follement,  nos estomacs, creux.

                                     Calfeutrés dans       S -»     notre carré     nous écoutons les vents,

                                 Siffler au-dessus      * -»      de nos oreilles  -»    en les mâts en vain

                             Sifflons une bière   D -»     fraiche, qui nous   -»  fait un grand bien,

                           Nous ne pouvons    E -»      rien faire d’autre      -» que tuer le temps.

                      Observons les va-     *  -»     et-vient  des bateaux,  -»    des courriers,

                    Qui alimentent l’ile   L -»      en touristes et autant   -»       vacanciers

                    Voisins sont anglais  A   -»       ou allemands, sinon    -»      ou français

                  Ayant navigué comme *  -»        nous,  sous  le   vent   -»       des alizés.

               Demain, de bon matin G  -»         nous  partons  vers  -»      Arrecife :

            Pour commencer deux  R  -»         heures de  … vent   -»   dans le pif

         Mais avant nous avons  A  -»       bien visité  bourg  -»   Graciosa,

         Profité de  ce lieu, aux    C   -»     maisons … rases  -»    sans toits.

     Dans les rues, tracteurs,  I   -»    ou tous-terrains -»  camions,

    Circulent, par-ci, par-là  O  -»   faites attention -»   piétons.

  Ses mille maisons noires  S -»   et blanches -» tranchent

Sur bleu vert de mer qui  A -» vers elles, s’épanchent.

.

Sûr, que nous y reviendrons, foi de breton,

Si, notre temps, programme, le permet !

Cette ile sera notre plus belle désormais

Attaché, la chantons sur tous les tons.

 Nous y sommes,  au ponton,  en bas,

De la marina  de l’ile  La Graciosa.

Un port bien abrité des Canaries,

Chance, et plaisir, d’atterrir ici.

Le vent n’est rien que de l’air,

Personne ne dira le contraire :

Qui se déplace sur terre ou mer,

Pour vous aider ou vous déplaire.

Froid, il vous rafraichit, vous glace,

Chaud, vous sèche, ou vous délasse,

Trop faible, il vous laisse sur place,

 Lors trop fort, il vous pourchasse.

En cette ile, dite de La Graciosa,

Il change, souvent, en tous cas,

L’air en autant d’atmosphères,

Éclatant de sublimes lumières

Dans la  marina, le  voilier ne

Bouge tant amarré, souqué.

Et  drôle d’impression  que

Manque, tangage et roulis.

Posant le pied sur ponton,

L’équilibre reste à trouver

Ce dernier bouge, et corps,

Sans cesse aussi un moment.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Bouquet de branches d’arbres

Torche de la flamme olympique

Effets du vent  restent présents

Par permanence de ses traces.

.

41 4

 .

Un arbuste ayant pris un air  plus que penché

Par suite de vents répétés

Qu’on pourrait prendre pour un bouquet de

Branches provenant d’arbres.

 .

Symbolique

 .

                                     Le symbolisme — >

                                    De tous les arbres — >

                                Concerne les arbres en — >

                            Leur capacité à désigner, — >

                         À signifier, voire  à  exercer — >

                       Une influence comme symbole. — >

                   L’arbre, en général,  est symbole, — >

                De l’homme, du cosmos, de la vie, — >

         Mais chaque arbre en particulier — >

     Est un symbole, chêne symbolise — >

 La majesté ; l’aulne, l’humilité. — >

Ses   branches    

 Basses fendent 

Espace  aérien

Et en hauteurs

Que  balancent   

Fines  ramures

Et   ses   fleurs.

wikipedia.org/wiki/

Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocation

.

41 6

.

Nombre d’arbres sont penchés 

Par le vent en bordure de mer,

Et, finissent par être ainsi figés,

Après bon nombre de tempêtes !

 .

Symbolique

 .

Le vent est, en raison de son agitation,

Un symbole de vanité, d’instabilité, d’inconstance.

C’est une force élémentaire qui appartient aux Titans :

C’est  assez dire à la fois sa violence et son aveuglement.

.

N

^

 |

Le vent est      une girouette

Vent est syno         nyme de souffle,

Celui de l’esprit                  en particulier.

O <– En lien avec la                    représentation — > E

L’orientation                        de     l’espace,

La Rose des              Vents possède

   De huit ou      douze pointes.

­|

v

S

 .

.

Fond/forme 

 .

Le vent ne manque pas… d’air

C’est le moins qu’on puisse dire,

Ce n’est pas sa force, ni mystère,

Que de chercher  à me contredire.

.

Mais parfois il hésite, tourbillonne

S’affole, tournant comme girouette

Tandis qu’un avion n’en aurait cure

Un voilier en tient compte, pour sûr,

Lors ce dernier vous pousse, fouette.

.

Le vent fort finit par courber toute végétation

Sous son échine même si cette dernière s’échine

À vouloir rester droit, sauf le roseau…bien sûr,

Qui plie et ne rompt pas l’herbe, au ras du sol,

Les blés qui dansent en chœurs et en vagues,

Qui nous évoqueront mouvement de la mer.

.

« Va où le vent te mène, mènera »: d’accord

Encore faut-il savoir, accepter la direction

Où il va mais ce dernier devient versatile

Et alors on ne sait à quel vent se vouer.

.

 Textuels et illustrations   >> 

40 – Beauté d’île La Graciosa

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Port, rue : uniques

Comme le nom indique

Perle de la mer, généreuse,

Fait une petite ile gracieuse.

Et nous en avons fait le tour,

En une heure, aux alentours,

Et demain sera un autre jour

Si  on y reviendra,  d’amour.

Elle est si petite  et  si belle,

Comme un  bouton de rose,

À mes yeux, telle merveille

Que,  la décrire : je n’ose.

.

Si fait, je m’arrêterai  là,

Pour n’avoir pas air béat

On ne peut    la découvrir

Qu’en    y    allant    là-bas.

.

Première escale sera Graciosa

Port, très facile  d’accès, de jour,

Avec deux pontons  pour se protéger

Avec ses vedettes,  et  bateaux de pêche

Pour nous accueillir,    en son beau village,

Rempli de  maisons   blanches  et sans  étage,

Aux volets bleus,   le long   des  rues,  sur sables,

Et aux lumières solaires des plus incomparables.

.

Une grande plage est située en son front de mer,

Avec des cafés  et des restaurants  et un marché,

Pour nous réalimenter et  pour nous désaltérer,

Mais  sans moindre fioriture  et pour pas cher.

.

Ici, pas de traces  d’aucun poteau électrique, 

Ici, rien que des  toits plats, et, en terrasses,

Une ambiance du Sud, voire des tropiques,

Avec sa petite église,   sur sa grande place.

.

C’est  un coin  de  paradis, bien protégé,

Même s’il n’y a  que  de rares palmiers,

Pour l’agrémenter  et sur ses sentiers,

Par arbres rabougris, accompagnés.

.

L’on  se sent  tranquille, au chaud,

À ce jour si ce n’était ce vent fou

Soufflant très fort face à nous

Pendant la halte du bateau. 

.

Extensions

.

Graciosa me fait penser aux iles

Autour de la Bretagne avec trois

Cents habitants en lieue de grève.

L’ile de Sein  serait-elle sa jumelle.

.

Oui si elle n’était pas près de Brest,

Si elle n’était pas voisine d’Ouessant,

Si elle  n’était pas  à l’entrée  du goulet

D’une grande rade et du chenal du four,

.

Si elle avait une marina propre à accueillir,

Sans danger, vingtaine de voiliers visiteurs.

Là où  elle  est placée : face au Raz de Sein

Et au Phare de la Vieille, rien à voir avec

Tranquillité eaux de l’ile de La Graciosa.

.

Rattachée  à  l’ile  voisine  de  Lanzarote

Qui n’a pas les mêmes composants géologiques,

Mis à part qu’il s’agit aussi d’un terrain volcanique.

Il n’y a guère que l’industrie du tourisme qui la fait vivre

Ainsi que des groupes de retraités qui sont venus s’y installer

Tant la vie est plaisante au sein de nature qui ne l’est pas moins

Et d’un coup de navette, en une demi-heure, on est déjà ailleurs !

.

L’ile de La Graciosa, la bien nommée : accueillante,  fascinante,

Est comme une perle de l’océan, au bout de l’ile de Lanzarote !

Comme un point sur un i, et comme une des iles … bretonnes

Où son charme se distille, dans une blancheur… immaculée

Point de superflu, de fioriture : rien que de l’authenticité.

Les autochtones sont sages et leurs plages sont bonnes

Un bel oasis en mer où tout auparavant était désert

Un fruit juteux, et savoureux, comme un dessert

Qu’on peine à quitter, sans un soupir, regret.

.

Le village principal de l’île est Caleta de Sebo

Et comptait 693 habitants en janvier 2008

Et qui vivent de la pêche et du tourisme.

Un seul village et la même population

Que notre Ile-Grande : fantastique !

Un village  pas comme les autres,

Avec rues ensablées, toits plats :

Pas d’eau, électricité, transports

Et tout est importé de Lanzarote

Y compris las denrées du magasin

L’hiver est comme en un vrai désert.

Ce qui m’a frappé le plus n’est pas le port

Mais la blancheur immaculée des maisons

Toutes carrées et resserrées pour se protéger.

.

Fragments 

 .

Autant de formes d’iles que de poteries

Avec, pour chacune, sa propre identité

Je n’en ferai pas  une collection privée,

Mais de voir leurs lignes, en suis ravi !

.

Et il en serait, ainsi  de l’Ile de Graciosa,

 Portant bien, son nom, comme il se doit,

  Tant elle nous invite à une douce rêverie

   D’un tel lieu divin qu’on appelle paradis.

.

Elle a tout pour plaire, pour un amant :

Un petit mont, témoin d’ancien  volcan,

Un petit village, témoin de forte vitalité,

Un petit port, témoin  de son isolement.

.

Un  beau village sans aucune prétention,

Avec rues sableuses et blanches maisons

Qui contraste avec les granits de mon ile

Mais rejoint son atmosphère tranquille.

.

Son port est un véritable  havre de paix

Y compris surtout les jours de tempête,

Où l’on entendrait le concert des drisses

Qui ailleurs ferait comme vrai supplice.

.

Le sable, la roche, la terre, eaux de mer,

Sont présent, partout, formant univers,

Où la nature et l’homme se confondent,

Associations des deux : correspondent !

.

Grâce soit rendue  au sort  qui nous

L’aura fait découvrir, pour atterrir,

Sur elle, après douze jours en mer,

À lutter contre vents, intempéries.

.

C’est avec une humeur chagrine

Que nous quittons pour aller

En face, sur son ile mère

L’ile de Lanzarote !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Port, rue : uniques

Comme le nom indique

Perle de la mer, généreuse,

Fait une    petite ile gracieuse.

Et nous en       avons fait le tour,

En une heure,          aux alentours,

Et demain  sera          un autre jour

Si on y reviendra,             d’amour.

Elle est si petite et              si belle,

Comme  un  bouton        de rose,

À mes yeux une telle merveille

Que, de la décrire : je n’ose.

.

***********************************

***********************************

.

Si fait, je m’arrêterai  là,

Pour n’avoir pas air béat

On ne peut   la découvrir

Qu’en    y    allant    là-bas.

Première escale, sera Graciosa

Port, très facile  d’accès, de jour,

Avec deux pontons  pour se protéger

Avec ses vedettes,  et  bateaux de pêche

Pour nous accueillir,    en son beau village,

Rempli de  maisons   blanches  et sans  étage,

Aux volets bleus,   le long   des  rues,  sur sables,

Et aux lumières solaires des plus incomparables.

………………..  BEAUTÉ DE L’ÎLE ……………

Une grande plage est située en son front de mer,

Avec des cafés  et des restaurants  et un marché,

Pour nous réalimenter et  pour nous désaltérer,

Mais  sans moindre fioriture  et pour pas cher.

Ici, pas de traces  d’aucun poteau électrique

Ici, rien que des  toits plats, et, en terrasses,

Une ambiance du Sud, voire des tropiques,

Avec sa petite église,   sur sa grande place.

..……….…  DE LA GRACIOSA   …………

C’est  un coin  de  paradis, bien protégé,

Même s’il n’y a  que  de rares palmiers,

Pour l’agrémenter  et sur ses sentiers,

Par arbres rabougris, accompagnés.

L’on  se sent  tranquille, au chaud,

À ce jour si ce n’était ce vent fou

Soufflant très fort face à nous

Pendant la halte du bateau

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une quille en bois, voire en métal

Brosse pour cheveux des femmes,

Une batte de bois pour jeu collectif

Formes de poteries, ou deux iles ?

.

40 4

.

Évocation

.

Un cheval peint sur une poterie 

N’aurait rien à voir avec la mer

Or il peut être un symbole, voire

Un trésor à trouver sur une ile.

La forme de la poterie retenue et sa décoration

Ont peu à voir  avec le fond  qui est un archipel,

On pourrait forcer le trait mais sans y parvenir,

C’est un bel exemple rupture entre fond et forme.

.

Symbolique 

 .

Bien que de

Nombreuses

Belles poteries

Soient restées naturelles

Il demeure assez fréquent

De    les  trouver   décorées

De   motifs    géométriques.

Les   motifs   sont   produits

Par  ajout, partiel ou  total,

D’un englobe ou d’un émail

Pour les poteries vernissées

Le motif  peut  être exécuté

Par le procédé mécanique

Scarification ou gravure

De la surface  ou  bien

Réaction   chimique

 Après   masquage

Partie laissée

 Naturelle.

.

.

Fond

.

Évocation

.40 6

.

Les sept iles de l’Archipel canarien  forment une courbe

Mis à part Hiéro et ce d’Est en Ouest face à Mauritanie

On a coutume d’atterrir par l’ile de Lanzarote, et finir

Par ile de La Palma à ne confondre avec Las Palmas.

 .

Symbolique 

 .

La Graciosa est le petit

Point noir en    haut à droite

De cet archipel          des Canaries.

Île, à laquelle, on             ne parvient

Qu’à   l’issue  d’une                 navigation

Sera, par excellence                  le symbole

D’un centre spirituel                primordial.

L’île évoque souvent                    le refuge.

Mais la recherche de           l’île déserte,

Inconnue ou riche           en surprise

Est un thème fon      damental

De la littératu     re, rêves,

Sans parler désirs.

 .

.

Fond/forme 

 .

Une ile ne ressemblera jamais quelque poterie

Quoique si le fond n’épousera rien de cette forme,

Son style rimé lui donne comme parfum de poésie,

Bien particulier, et que diffusera  chacune des iles.

Lors dieu sait si celle de La Graciosa en évoquera

Par bien des aspects proches de nature sauvage.

.

Nous ne l’aurons pas visité, de long en large,

Pour des raisons de rendez-vous à Arrecife

Mais elle nous a donné envie d’y revenir

Si tel est  notre opportunité d’avenir.

.

On a pensé que trésor s’y cacherait

Et que telle recherche nous irait,

Pur produit notre imaginaire,

Concocté sept jours en mer.

.

Textuels et illustrations    >> 

.

39 – De Bretagne aux Canaries

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On ne dira jamais assez combien

La mer demeure un monde à part :

Qu’on en pense du mal ou du bien,

Faut la pratiquer, pour la connaitre.

D’être devant ou dessus ou dedans

Ne procure pas même impression,

Ni même joies… ni même peurs,

Qui vous colleront…à la peau.

Jour de vent, de beau temps

Changent votre prévision

Des jours avec et sans.

Ennui, mal de mer,

Sont sœur, frère,

De  votre  erre.

Si, la Bretagne,

Pour sûr, gagne

À être …… connue,

À être …… parcourue

Les Canaries ….… aussi :

Comme on nous l’avait prédit.

Nous avons été, ces derniers jours,

Secoués comme ballots/pruniers,

Avec vent, et courant, dans le nez

À ne plus  savoir,  aux alentours,

Si, un jour, dépression, finirait,

Quand Finisterre… apparaitrait.

Une halte, au port de Camarinas,

Bouffée d’air chaud, de vent frais,

On repart pour deux jours … on va

Plein sud vers Cascais pour de vrai,

Là, autre halte où équipier débarque,

Nous remet sur la route des Canaries.

Cinq jours, encore, où le vent du nord,

Nous pousse, sur nos voiles, étarquées,

À voir poindre, cet Archipel, des alizés

Nous voilà prêts à débarquer à bon port.

Je me sens bien, sur voilier, comme léger,

Bien que voguant, seul…au milieu de l’eau,

À passer le plus clair du temps, à m’occuper,

De moi, de lecture, d’écriture, de quart bateau.

Mais, je suis, tout de même,  content d’arriver,

Pour revoir femme  et enfants, sur Terre, enfin,

Faire, avec eux, trempettes ou randonnées d’été,

Pour naviguer d’une ile à l’autre, avec entrain,

Les marquer du sillage des souvenirs glanés

La mer est immense, et le temps, élastique,

On ne s’y ennuie pas, au sens pratique.

.

Extensions

.

Deux plus cinq …   égal sept :

Une semaine navigation hauturière

Que je ne serai pas  prêt d’oublier,

Non pas suite à des événements contraires,

Mais temps ne finissant pas de passer.

.

On dit qu’un jour en mer en vaut trois sur terre,

Essayez voir, il faut l’expérimenter  pour

Le croire et se laisser aller à perdre tout repère

Pour s’en imbiber tant vrai qu’au bout

.

De trois, voire quatre jours en mer, le temps

Ne compte pas, temps ne compte plus

Et l’espace devient si grand qu’on ne voit

Tout autour que le rond d’horizon.

.

Naviguer, naviguant, navigable, navigateur :

Autant de verbes, autant de noms, adjectifs

Tantôt  descriptifs, et tantôt, qualificatifs,

Pour mettre  longue croisière  en valeur,

Et au bout de laquelle, le dépaysement

Sans atteindre fort degré d’exotisme

Reste suffisant  pour être ailleurs,

Et de la Bretagne aux Canaries,

Pas descente enfer : paradis !

.

Il y a ceux qui auront le stress

Voire même, la peur de naviguer

Quitter la terre ferme pour être seuls

Pour être laissés, livrés, à eux-mêmes

Et qui n’auront, lors, qu’une seule hâte

Celle de revenir au plus vite à un port :

Ceux-là sont des adeptes du cabotage !

.

Il y a ceux qui partent… plusieurs jours,

Qui se disent  heureux  d’être enfin seuls,

Qui apprécient calme, tempête, d’océans,

Et qui renâcleront à retrouver terre ferme

Avec les tumultes, agitations des habitants

Toujours prêt à repartir, moindre occasion

Ceux-là sont des vrais marins de haute mer.

.

Nous sommes, quelque part, entre les deux :

Contents de naviguer, contents de randonner.

.

Fragments

La navigation en haute mer est un art

Une pratique, qui ne laisseront que peu

De marge aux erreurs de voile et de barre.

.

J’en ai connu qui sous tempête, vents fous

Ont tourné, des jours en mer, comme trou

En vrai y a de quoi faire une dépression !

.

  Avons été secoués dix fois plutôt qu’une

 Avons imploré le Soleil et puis la Lune,

Mais quel que soit  fortune, infortune,

Nous sommes récompensés : tribune.

.

On s’accorde en cela au montagnard,

Qui déploie de gros efforts à grimper

Et qui, contemplant beau panorama,

    Oublie déjà qu’il est fatigué, marqué.

.

Le voyage aux Acores était pire encore

Douze jours, sans voir personne, aucun

Même pas de  croiser moindre bateau :

J’en ai encore des frissons  dans le dos !

.

Tout stress,  s’il y en a,  ou  s’il y en avait,

Disparait au bout de deux ou trois jours :

Le temps qu’il faut à trouver ses marques.

.

Après quoi, un rythme quotidien, s’installe,

Fait que l’on ne pense plus à bien ou à mal :

Le temps s’étire, voile roule, lors on s’en tire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

..

 Calligramme

.

                                                                        On ne dira jamais assez combien

                                                                          La mer demeure un monde à part :

                                                                    Qu’on en pense du mal ou du bien,

                                                                  Faut la pratiquer pour la connaitre.

                                                           D’être devant ou dessus ou dedans

                                                      Ne procure pas même impression,

                                              Ni même joies… ni même peurs,

                                       Qui vous colleront…à la peau.

                                 Jour de vent, de beau temps

                         Changent votre prévision

                   Des jours avec et sans.

             Ennui, mal de mer,

        Sont sœur, frère,

    De  votre  erre.

     Si, la Bretagne,

      Pour sûr, gagne

           À être …… connue,

               À être …… parcourue

                     Les Canaries ….… aussi :

                              Comme on nous l’avait prédit.

.

                                   Nous avons été, ces derniers jours,

                                    Secoués comme ballots/pruniers, … D

                                  Avec vent, et courant, dans le nez ….. E

                                 À ne plus  savoir,  aux alentours, ..……*

                                Si, un jour, dépression, finirait, ………. L

                               Quand Finisterre… apparaitrait. ……… A

                              Une halte, au port de Camarinas, ……… *

                             Bouffée d’air chaud de vent frais, ………. B

                            On repart pour deux jours … on va …..… R

                           Plein sud vers Cascais pour de vrai, …….. E

                          Là, autre halte où équipier débarque, …… T

                         Nous remet sur la route des Canaries. …… A

                        Cinq jours, encore, où le vent du nord, ……. G

                       Nous pousse, sur nos voiles, étarquées, ……. N

                     À voir poindre, cet Archipel, des alizés ……… E

                     Nous voilà prêts à débarquer à bon port. ……. *

                                                                                                   A

                   Je me sens bien, sur voilier, comme léger, ……. U

                  Bien que voguant, seul…au milieu de l’eau, ……. X

                 À passer le plus clair du temps, à m’occuper, …… *

                De moi, de lecture, d’écriture, de quart bateau … C

              Mais, je suis, tout de même,  content d’arriver, …. A

             Pour revoir femme  et enfants, sur Terre, enfin, …. N

           Faire, avec eux, trempettes ou randonnées d’été, …. A

         Pour naviguer d’une ile à l’autre, avec entrain, …….… R

      Les marquer du sillage des souvenirs glanés …………….. I

La mer est immense, et le temps, élastique, …………………..….….. E …….

On ne s’y ennuie pas, au sens pratique …………………………….……. S …….

.

Forme

.

Évocation

.

Une navigation, en voilier, dépendra

Des vents et est rarement ligne droite

On est tantôt poussés par certains,

Tantôt freinés, ralentis, par eux.

.

.

39 4

.

Évocation

.

Aperçu d’une navigation directe

Entre la Bretagne et Les Canaries,

Pour nous : neuf jours, avec halte

 À Camarinas, lieu d’un souvenir ! 

La forme est proche du fond sur sa trajectoire

Mais moins sur les vents, les allures, événements

À affronter, à organiser, voire temporiser, à bord.

Il est rare qu’en voilier, trajectoire sort aussi droite.

.

Symbolique 

 .

Art de la navigation nécessite

Un apprentissage           pour  se servir

Des outils dont le                 marin     dispose

Tels  que  la  Règle                      ou   le     Compas.

L’un étant généra                             teur   du   cercle,

    Et l’autre,  de  la                                 ligne ………. droite.

    Le compas  peut                                 tracer  des cercles,

    Des arcs pour dé                             terminer des points

D’intersections qui                  constituent autant

Repères à tracer            droites par la règle

Et  ainsi   sa          route  et   puis   la

 Rectifier   en   cas   de  dérive.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

39 6

.

En mer et en voilier, chacun sait que c’est

Le vent qui commande pour… naviguer,

Le pire n’étant pas d’en disposer de trop,

Mais de pas suffisamment, pas du tout.

.

Symbolique 

 .

N

^

|

Le vent est, en raison

De son agitation, un symbole

De vanité, d’instabilité, d’inconstance.

 

Force élémentaire appartenant aux Titans

O <— C’est dire à la fois sa violence, aveuglement. –> E

 

D’autre part le vent est synonyme de souffle

Celui  de  l’esprit   tout    particulièrement.

 

Il est en lien avec la représentation

Et l’orientation de l’espace :

|

v

S

La Rose des Vents possède

Huit ou douze pointes.

  .

.

Fond/forme 

 .

La navigation apprend à distinguer, confondre

Le temps et l’espace en une même dimension :

Un jour vous faites cent vint milles marins

Et le lendemain, cent et si ce n’est moins

Temps et espace ont un point commun,

Leur ligne proche, lointaine, d’horizon,

Reculant à mesure que l’on s’approche.

.

Une trajectoire en navigation restera une trajectoire

Qu’elle soit droite ou en ziz-zag, l’important n’est-il pas

D’arriver au bout en bon état, bonne humeur, bon port.

Cela bien que, en début de parcours, elle se cherchera

Avant de trouver son rythme, ses marques au vent.

.

En ligne droite, il n’y a aucun port ni abri, à proximité,

Même si on longe  un jour, ou deux, les côtes portugaises,

À moins de faire une escale à Cascais / Lisbonne ou madère.

En fait quand on est parti et qu’on est bien, on continue droit.

.

Textuels et illustrations   >>

38 – Contact avec les Canaries

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Contacts,

Avec   lieux,    gens,

Seront annonciateurs

De  leurs propres valeurs !

L’archipel offre  nombre ports,

Abrités de tous  vents,  aux  voileux,

Et,  là,  nous  sommes  bien  des  leurs,

Tant, cette  heure, et, tant,  cet  endroit,

Est au pur repos car nous en avons assez

De voir la mer, toujours, au raz de l’eau.

Depuis qu’on espère voir apparaitre,

N’importe laquelle étrange Terre.

.

Après cette inconnue d’erre.

Lors soudain, nuée d’oiseaux

Volant puis nous survolant,

Nous font fête, devant nous.

.

Notre premier matin s’est avéré divin,

Après nuit, près des côtes, mouillage forain,

À l’arrivée, nous n’avions vu que des ombres,

Formant l’Ile Graciosa et Lanzarote sombres.

.

Pointons le nez pour faire un tour d’horizon,

Le port de Graciosa, alors  nous découvrons,

Derrière nous la haute falaise de Lanzarote,

Accrochée  à  des nuages, percée de grottes.

.

Autour de notre voilier, une eau très limpide,

De couleur entre verte et bleue et transparente,

Bien plus chaude que Bretagne, plus engageante

À se baigner nu sans que la peau devienne livide.

.

Notre petit-déjeuner en cockpit pris en terrasse,

Nous permet d’admirer de nouveaux paysages,

Espaces qui nous évoquent peu à peu l’image,

D’un paradis terrien pour des enfants sages.

.

Pour être sûr d’y accéder, et  de le mériter,

Il est recommandé de venir avec son voilier,

Ce n’est qu’au terme  de treize jours  entiers

De navigation que nous voilà  récompensés.

 .

Passerons sept semaines en ce coin que déjà,

Y projetons une vingtaine tant son air de vie

Pour moitié civilisé et pour moitié sauvage,

Nous convient comme destination voyage.

.

Partage nature culture différent de nôtre,

Avec sept iles qui se révéleront originales

Qui se revendiquent  comme identitaire,

Graciosa  nous a déjà bien attiré, choyé,

Et lors, nous serons ses fidèles apôtres.

.

Extensions 

.

Nous ne savons rien encore

De ce qui nous attend à terre,

Tant nous n’avons forgé en nous

Que sommes d’impressions futiles,

Fugaces à vérifier lors de rencontres

Qui seront au-delà de nos projections

N’ayant rien lu ou, pratiquement, rien

Sur Canaries, je m’attends  à découvrir,

Un monde totalement différent du mien.

.

La plage, les monts, les barques,

Les dragonniers, avec les palmiers,

Sans parler du soleil, de l’eau chaude

On est bien dans le sud.

Il règne atmosphère pleine chaleur, d’été,

Que notre plaisir n’essaye pas de bouder !

D’un côté, que plages de sable ou presque

De l’autre, des hautes falaises, découpées,

Un beau port tout près à nous accueillir.

S’il nous aura fallu sept jours de mer,

Avec notre voiler, pour y parvenir

En avion : trois heures, deux

En haute atmosphère.

.

Après sept jours en mer, on a perdu nos repères

Plus de contacts avec personne et routine de nav :

Le silence s’est installé comme une seconde nature

Immensité de l’océan nous pousse à la méditation.

.

Notre première envie n’est pas  de boire une bière,

Ni de manger un bon repas  en un bon restaurant,

Mais bien de prendre une douche, laver vêtement,

De se reposer sans être de quart, une nuit entière.

.

Bateaux entassés le long des pontons ou des quais,

Des gens qui s’activent, autres qui se promènent,

La vie sociale reprend ainsi que les commissions

La civilisation reprend son cours et ses raisons.

.

Fragments

.

Douze jours en mer sans une douche

De l’eau tout autour mais pas sur soi,

À peine le droit d’une toilette de chat :

Pas de manque eau à boire, en bouche.

..

Douches  portables : pulvés  ou  besaces,

Pleine  d’une eau  qu’on chauffe au soleil,

Feraient l’affaire, prise en fond du cockpit,

Notre réserve d’eau douce ne le permettait.

.

On peut toujours stopper le voilier un temps

Et plonger dans l’eau de mer bien que fraiche

Mais elle ne nettoie guère la peau sans savon,

Comme chacun sait savon et eau mer divorce.

.

Alors on passe son temps à naviguer, à pêcher,

À faire les quarts, à bricoler, dormir, à manger,

On garde un peu la peur d’une panne électrique,

Sans instruments de bord : pas même musique.

.

Le capitaine, qui est un ancien pilote, sait manier

Le sextant, demeure pour moi plus que rassurant,

Il m’a beaucoup appris à naviguer de jour et nuit :

Un marin doit toujours savoir où il est et où il va !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Contacts,

Avec   lieux,    gens,

Seront        annonciateurs

De  leurs      propres    valeurs !

L’archipel     offre  nombre   ports,

Abrités  de tous  vents,  aux  voileux,

Et,  là,  nous  sommes  bien  des  leurs,

Tant, cette  heure, et, tant,  cet  endroit,

Est au pur repos car nous en avons assez

De voir la mer, toujours, au raz de l’eau.

Depuis qu’on espère voir apparaitre,

N’importe laquelle étrange Terre.

.

Après cette inconnue C d’erre.

Lors soudain, nuée  O d’oiseaux

Volant puis nous      N   survolant,

Nous font fête, devant      T       nous.

Notre premier matin s’est avéré   A   divin,

Après nuit, près des côtes, mouillage  C    forain,

À l’arrivée, nous n’avions vu que des     T       ombres

Formant l’Ile Graciosa et Lanzarote       ¤        sombres.

Pointons le nez pour faire un tour         A            d’horizon,

Le port de Graciosa, alors  nous          V             découvrons,

Derrière nous la haute falaise          E                  de Lanzarote,

Accrochée  à  des nuages,            C                 percée de grottes.

Autour de notre voilier            ¤                une eau très limpide

De couleur entre verte                    et bleue et transparente,

Bien plus chaude que         E         Bretagne, plus engageante

À se baigner nu sans          S     que la peau devienne livide.

Notre petit-déjeuner         ¤    en cockpit, pris en terrasse,

Nous permet d’admirer       C      de nouveaux paysages,

Espaces qui nous évoquent       A      peu à peu l’image

D’un paradis terrien pour des     N      enfants sages.

Pour être sûr d’y accéder et de      A       le mériter,

Il est recommandé d’y venir avec   R  son voilier,

Ce n’est qu’au terme de  treize  I jours entiers

Navigation que nous voilà  E  récompensés.

                S

********************************************

********************************************

Passerons sept semaines en ce coin que déjà,

Y projetons une vingtaine tant son air de vie

Pour moitié civilisé et pour moitié sauvage,

Nous convient comme destination voyage.

Partage nature culture différent de nôtre,

Avec sept iles qui se révéleront originales

Qui se revendiquent  comme identitaire,

Graciosa nous a déjà bien attiré, choyé,

Et lors, nous serons ses fidèles apôtres.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un flacon crème de soins,

Du genre douche relaxant,

Et bien posé  sur son socle :

Douche  après  navigation !

.

38 4

.

Un massage douche douceur et relaxation

Et toutes traces de la fatigue s’estompent,

En tous cas, en surface pas apparence.

Après une très longue navigation.

La forme rejoint le fond sur la navigation

Et le bain pris aux alentours du voilier,

Sans toutefois couvrir tout le poème

Comme élixir douceur, relaxant.

 . 

Symbolique 

 .

La  salle de bain

Est endroit agréable

Pour prendre bonne douche,

Se détendre et se débarrasser

Des impuretés et de la saleté

Des journées, elle nous rend

Plus confortable, plus joyeux.

 

C’est un lieu de joie et de détente,

Où l’on pourra passer des moments

En éliminant tous les stress accumulés

En cours croisière on pourrait en prendre

Sinon problème coexistence interpersonnelle.

Inspiré et modifié de : interpretationreve.com/douche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

38 6

.

La navigation serait un art consommé

Pour un loup de mer

Néanmoins, peut être sujet stress, fatigue

En cours de tempêtes.

 .

Symbolique 

 .

Histoire navigation est liée

À l’histoire  de  toutes les civilisations

Depuis les drak          kars pour les vikings

Ou  depuis    les                felouques pour arabes,

Les    jonques  et                     sampans, des chinois,

Prao  polynésiens,                           pirogues africains.

Pour faire sa route,                         les cartes, une règle,

Un compas à pointes                      sèches, rapporteur

Pour suivre son cap,                      disposer compas.

Faire le point, compas                de relèvement,

Un sextant, concordances           de tables

Logarithme, radiophare       Decca

 Et  maintenant  …  un G.P.S

.

.

Fond/forme 

 .

Navigation rime avec atterrissage

Mais pas avec un flacon de parfum,

Et, même s’il met du baume au cœur,

Contact se fait : à coups, opportunités,

On s’ignore, on se fait  face, s’accorde,

Chaque rencontre est une découverte

Si barrière de langue ne l’empêche.

.

Naviguer en l’océan est un art consommé

Avec des savoirs, des calculs et instruments :

Naviguer, parmi les humains, en est un autre,

Pour lequel il n’y aura pas que des procédures,

Ni que des processus : adaptations  seulement,

À l’autre, aux autres, au monde  environnant.

.

Autrement dit, ce ne sont les moyens qui font

Qui font communication, ce sont intentions

En particulier, accueil écoute, tolérance !

Qui dit navigation dit prendre des risques ;

Qui dit navigation dit prendre des décisions ;

Qui dit navigation dit se plier aux adaptations ;

Qui dit navigation dit recalculer trajet destination.

.

Textuels et illustrations   >>

37 – Le détroit de La Graciosa

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Les dangers

Sont près   des côtes :

Bateau ne doit s’en approcher.

En panne,  ou en faute,

L’en empêcher !

Il faut

 Bien,

 A  dit

Adage,

N’importe quel bateau

Entre au port, reposer l’équipage 

Mais après-coup, on s’est dit

Que ce serait … fada,

De se … planter

 Sur une falaise

Dans le détroit

De La Graciosa.

 .

Une Terre immergée formée

Par des récifs montagneux,

Avec pointes  plus bâbord,

Avant celle de La Graciosa

Avec  l’autre  plus  tribord

Signalent l’entrée du détroit.

.

Notre chance  de naviguer,

Au sud tant le nord venteux.

Il va nous falloir viser droit,

Chenal pas large  et de nuit

Nous  parait  plutôt  étroit :

Falaises,  hautes et sombres,

Se chargeront de nous serrer

Les fesses en marin des bois.

.

Arrivés, à  l’entrée   du   port,

Difficile  à  accoster, par  nuit,

Nous allons mouiller …. dehors 

Demain nous ferons un tour à midi.

 .

Affalons la grand-voile et rentrons le génois,

Mettons moteur, pilote automatique, au pas,

Changeons totalement d’allure  et navigature,

Notre GPS et carte sur écran, nous rassurent !

.

Nous en faisons notre  affaire et manœuvrons

Pour mouiller près de la plage,  y parvenons

Droit devant, après  approches du lieu,

Éclairé à peine  par un petit feu.

.

Extensions

.

Mouiller en bordure d’une plage est sage

Précaution et autant que risque à courir,

Si l’on ne connait pas, les lieux, les fonds,

Ni les rochers, ni les courants, les marées.

.

La nuit ajoute un facteur, supplémentaire,

D’attention car on n’y voit guère ni le fond,

Ni les bords, ni les récifs, Mme rien du tout.

Heureusement, nous avons  un phare à bord,

Qui éclaire  le pont avant, même bien au-delà.

.

Pour jeter l’ancre, c’est encore mieux  de savoir

Où exactement elle va s’accrocher que de la jeter

N’importe où en espérant que…

Néanmoins, il m’est arrivé de faire le quart  alors

Que l’on était au bon mouillage…

Ne riez pas, si l’ancre chasse la nuit alors le matin,

Vous serez échoués on ne sait où,

Et vous vous retrouverez alors dans de sales draps !

.

Au fur et à mesure qu’on s’approche de la côte,

Les traits, les contours se dessinent, se précisent

Mais si de jour le détroit n’est pas très dangereux,

Il n’en est pas de même, la nuit, dans le brouillard.

Mouiller de nuit est exercice demandant attention.

Il faut  s’approcher de la côte, pas trop loin, ni près.

Avec le vent ou courant tournant, on peut s’échouer.

Alors  l’on explore,  l’on tourne en rond,  l’on décide :

Vlan, on jette l’ancre mais avec 40 mètres de chaîne.

.

Mouiller au milieu d’un chenal est un risque,

Le plus souvent, y a du courant, c’est profond

Il vaut mieux s’approcher  de la cote ou plage,

Là où hauteur convient et le courant se retient

.

Dieu merci, c’est plus facile de mouiller l’ancre,

Que de la remonter si le guindeau est en panne,

Encore que de nuit, on la verra moins bien filer,

Il faut mettre une bouée pour savoir où elle est !

.

Dix minutes  pour faire le tour, savoir où larguer,

Dix secondes pour tout lâcher, pour être accroché.

Après quoi, repos et apéro et sommeil bien mérité :

On entend le sac et le ressac de la plage, juste à côté.

.

En pleine mer, nous avons perdu la notion du danger :

Pas de phare ni de balise, même pas le moindre rocher,

Puis, soudain, une ile, une côte qui nous sont inconnues

Atterrissage de nuit restera toujours plus problématique.

.

Fragments

.

Le voilier

En mer, farniente

Mais arrivée au port

Branle-bas…de combat

Tout le monde sur le pont

D’autant ne voyant l’endroit

Du fait qu’il fait nuit, il pleut.

.

Si, en  haute  mer,  on  a  besoin

De   peu  d’informations  dangers,

Du fait  qu’il n’y a  rien  à craindre,

Mis à part collision  d’autre  bateau,

Dès que l’on  s’approchera  des côtes,

Il nous faudra  redoubler de vigilance.

.

Le plus important est de bien interpréter

La signification des bouées et leur respect

À cela il faut ajouter le sens des courants,

Les changements de directions des vents,

Plus encore dans un détroit surprenant.

.

Lors on navigue sous voile seulement,

Si on affale la grand-voile, le bateau,

La bateau poursuivra sur son… erre

Il n’y a que le moteur pour freiner

.

Tout cela pour dire que le voilier

Est très différent d’une voiture :

Il faut toujours  tout anticiper.

.

Et pour mouiller, c’est pareil

Savoir profondeur/longueur

.

Après quoi, ça se passera.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Les dangers

Sont près   des côtes :

Bateau ne doit s’en approcher.

En panne,  ou en faute,

L’en empêcher !

Il faut

 Bien,

 A  dit

Adage,

N’importe quel bateau

Entre port, reposer l’équipage 

Après-coup, on s’est dit

Que ce serait fada,

Se planter

 Sur falaise,

Du détroit

La Graciosa.

D

Une Terre im      É   mergée formée

Par des récifs      T      montagneux,

Avec pointes       R        plus bâbord

Avant celle de     O        La Graciosa

Avec  l’autre        I         plus tribord

Signalent ent      T          rée détroit.

Et une chance      *         de naviguer,

Au sud, tant le     L    nord : venteux.

A

Va nous falloir      *     viser très droit

Chenal pas           G        large de nuit

Nous parait         R         plutôt étroit

Falaises, hau        A        tes, sombres,

Se chargeront      C      de nous serrer

Les fesses, ma       I      rin   des    bois.

Arrivés, à  l’en       O      trée   du   port,

Difficile  à  ac         S       coster, de nuit,

Nous allons mou     A         iller …. dehors 

Demain nous ferons   *          un tour à midi.

Affalons la grand-voile   L    et rentrons le génois,

Mettons moteur, pilote   A     automatique, au pas,

Changeons totalement      N      d’allure et navigature,

Notre GPS et carte sur        Z        écran, nous rassurent !

Nous en faisons notre   * *     A    * *  affaire et manœuvrons

Pour mouiller près de   * * *     R      * * *  la plage,  y parvenons

Droit devant, après   * * * *       O        * * * *   approches du lieu,

Éclairé à peine  * * * * * * *        T          * * * * * * par un petit feu.

E

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une tour Eiffel, un peu restylée, moderne,

Pylône électrique pour le transport courant

Un balisage et fût, deux éléments superposés

Sans aucun doute, une marque de danger ?

.

.

Une marque de danger isolé,

Rouge et noir avec deux ronds :

On sera bien là, en plein détroit,

Faut surtout pas s’en approcher.

Forme rejoint le fond, surtout en un détroit

Où les dangers peuvent provenir de partout,

Où l’on apprend à devenir,  à rester, vigilant,

Une bouée = une base, un tube, deux signaux.

 .

Symbolique

 .

Balise 

De danger

Signale   écueil

 Peu étendu, situé

À l’endroit  où est

Positionnée  balise.

La  balise  peut  être

Laissée indifféremment

À bâbord    ou    à tribord.

La marque d’eaux saines indique

Que les eaux sont libres de tout danger

Dans les parages. Elle marque également

Une reconnaissance pour l’atterrissage !

Modifié, source : le  site internet de Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Un exemple de représentation et d’affichage

Des quatre marques cardinales

Qu’on trouve un  peu partout dans tous types

De bateaux moteur ou voiliers.

.

Symbolique 

.

Le balisage

Maritime est essentiel

À la navigation,

Parfaite connaissance

Des balises et de

 Leurs significations  est

Une des conditions

De la sécurité en mer.

 

Croisière côtière, de jour  comme  de nuit,

Il n’est pas  un  mille parcouru  sans aucun

Besoin d’identifier une marque cardinale.

 

En France, le dispositif de signalisation

Des côtes : 6 400 aides à la navigation

Selon Service des Phares et Balises.

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

equipement-entretien/balise-marine

 .

.

Fond/forme 

 .

À l’inverse des marques de danger,

Bouée existe indiquant eaux saines 

Avec couleurs  rouges  et   blanches,

Garantissant de pouvoir mouiller

Sans encombre, si c’est autorisé.

.

Noir, c’est noir, symbole, marque de danger

Doublé de couleur rouge pour l’augmenter

Quoiqu’il en soit, mieux vaut ne pas trop

S’en approcher, c’est épave peut-être

Et ça ne rime pas avec … sécurité.

.

Si l’on est pas sûr de soi, on peut :

Tourner en rond avant de s’engager :

Mouiller l’ancre pour attendre, aviser :

Prendre des informations en capitainerie.

.

 Textuels et illustrations  >>

36 – Atterrissage en vue des Canaries

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Temps  en mer n’aura plus rien à voir

Avec celui de terre, percevoir météo

Est une activité obligée du marin.

Il consulte  pour savoir d’avance

S’il ne sera pas trop chahuté ;

S’il sera bien bercé par gros flot

Continu mais calme, des eaux.

Après trois jours navigation

Il n’y a plus que  météo

Comptant à bord

 .

Car tout le reste

Reste constant,

Parfois épuisant,

Par tous les temps

Dont on ne se rend

Plus du tout compte

Mis à part jour/nuit.

.

Terre et ile… en vue :

Après treize jours mer

Découverte, bienvenue,

Dont nous sommes fiers.

On ne crie pas à l’exploit

Après jours à l’isolement,

On a l’impression garantie

De l’immensité de l’océan

Iles Graciosa et Lanzarote

Émergent devant nous ici.

.

Trente milles sous  les cieux

Y serons à minuit en ce lieu

Visant le goulet entre deux :

Mer calme, vent fort,  joyeux.

Que réservent «Les Canaries»

Qu’on imagine  depuis  mois,

Préparant notre voilier choix.

.

Pour nous emmener sans péripéties,

Dix jours loin de la Terre, continent,

Dix jours à ne regarder  que l’océan.

Et à ne voir qu’oiseaux et poissons,

Vivre de longs quarts et frissons.

.

Alizés, orages vents tournants,

Après moteur, après forte pétole,

Voiles gonflées  en  ciseau, tenant

Air nous a mené là que vive Éole.

Vent Éole qui a pour nom alizé

Est très plaisant à naviguer.

.

Extensions

.

Voir la terre, même en particulier une ile,

Est comme recréer le lien avec la civilisation

Où la vie se déroule de façon tout à fait autre,

Et où la sécurité nous paraitra plus renforcée,

Rapport aux conditions de navigation en mer

Où une tempête peut nous causer des soucis

Quant à notre santé, et voir quant à survie.

.

Y a peu d’accidents en fait en un bateau,

Cela du simple fait que les navigateurs font

Très attention à ne pas commettre d’impairs

Irréparables à même de mettre vie en danger.

Quand on aperçoit une terre, au bout d’une

Douzaine de jours en mer : on fêtera cela.

.

Il ne s’agit pas de rater la cible,

De passer à côté d’elle, de dériver,

Surtout  qu’en cours de la nuit, l’on

Ne voit rien  si la côte  n’est éclairée.

Alors estimons, calculons, et pointons,

Sachant qu’au vent de face : louvoyons !

Un mille nous rapproche un tant soit peu

Mais il faut être patient, comme en un jeu.

On peut aussi s’arrêter pour faire une pause,

Mais cela à quoi bon puisqu’un voilier avance

À la voile ou au moteur, et, sans discontinuer !

.

De Camarinas à l’ile de La Graciosa,

Il faut compter entre cinq et six jours,

Dépendant des conditions météorologiques

Mais parfois autant de l’humeur du capitaine.

Il en est qui mettent le moteur sous quatre nœuds

Et d’autres qui y rechignent, attendant deux nœuds

Y a rien de plus navrant que de faire du sur-place

On le voit sur la carte, rien ne bouge calme plat

L’on implore le ciel, l’on espère du bon vent

Et voilà qu’il se pointe en face de nous,

Et il va nous falloir tirer des bords

Deux fois la route, trois fois…

Mais, parfois, c’est trop,

Et l’on aimerait qu’il

Diminue  un peu :

Comme  il  faut.

Grâce à dieu

Graciosa

Est là

V

.

Fragments

 .

Balises, tourelles, espars, amers

Plus encore marques cardinales

Sont présents qu’en bord de côte

En mer, l’on est en grand désert,

Devant, derrière et de tous côtés,

Rien pour attirer moindre regard

Sauf en cas croisements bateaux,

La seule raison de rester vigilant.

.

L’on est, un peu, comme Colomb

Bien que l’on en soit sûr au fond,

Que la carte est fidèle, prévisible,

Qu’on ne marquera pas  sa cible,

Sauf si les instruments déraillent

Faute à une coupure d’électricité

Il reste possible de faire le point

À midi juste avec  notre sextant.

.

Ce ne sera pas le cas aujourd’hui

Au loin on aperçoit proéminence,

Qui correspond au point sur carte

Ou nous avions projeté d’atterrir,

Nous le vivons comme délivrance

Tant vrai  qu’au bout treize jours,

De navigation, bien seuls, en mer

Une lassitude nous avait envahi !

.

Nous repérons, déjà, aux jumelles

Notre première balise toutes eaux

D’autres suivront puis cardinales

La boucle est bouclée, terminée,

De  la Bretagne… aux Canaries,

Nous avons très bien navigué

Sommes contents d’arriver.

.

Ne nous reste plus qu’à contrer

Un méchant  fort vent de face,

Sur lequel il faudra s’appuyer,

Or deux fois, la route, l’on dira,

Trois fois la peine, on ajoutera :

Qu’importe, trois heures on y est.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

                                                               Temps  *   en mer n’aura plus rien  *   à voir

                                                             Avec    *   celui de terre, percevoir   *  météo

                                                          Est     *    une activité obligée du   *   marin.

                                                     Il con   *     sulte  pour savoir d’a   *     vance

                                                 S’il ne    *      sera pas trop cha     *      huté ;

                                               S’il sera   *      bien bercé par      *   gros flot

                                          Continu       *   mais  calme, des   *   eaux.

                                              Après trois   *   jours navi    *      gation

                                          Il n’y a plus    *   que    * météo

                                            Comptant     *   à   *  bord

.

                                Car tout le reste

                            Reste constant,

                           Parfois épuisant,

                          Par tous les temps

                        Dont on ne se rend

                        Plus du tout compte

                      Mis à part jour/nuit.

.

                   Terre et ile… en vue :

                  Après treize jours mer

                 Découverte, bienvenue,

                 Dont nous sommes fiers.

              On ne crie pas à l’exploit

             Après jours à l’isolement,

             On a l’impression garantie

          De l’immensité de l’océan

        Iles Graciosa et Lanzarote

      Émergent devant nous ici.

.

     Trente milles    *    sous  les cieux

    Y serons à mi      ^      nuit en ce lieu

  Visant le goulet   A   V       entre deux :

 Mer calme, vent T          U     fort,  joyeux.

Que réservent   T                 E   Les Canaries

Qu’on imagine E                       *  depuis  mois,

Préparant      R          notre          D voilier choix

Pour nous    R         emmener sans  E   péripéties.

Dix jours      I          loin de la Terre   S     continent,

Dix jours       S            à ne regarder      *   que l’océan.

 Et à ne voir    S             qu’oiseaux        C  et poissons, …

Vivre longs      A              quarts            A   et frissons. …..

Alizés, orages    G              vents             N    tournants, ……

Après moteur,      E             après           A   forte pétole, …….

Voiles gonflées        *             en               R   ciseau tenant …….

Air nous a mené         E          là              I    que vive Éole. ………

Vent Éole qui a ici         N                     E        pour nom alizé …….

Est plaisant  ¤¤¤¤¤¤         *    ¤¤¤¤  S      ¤    à naviguer. ………….

.

Forme

.

.

Évocation

 

Une tour Eiffel du genre de tour de Pise

Une base, échelle, surmontée d’un feu :

 Pas de doute, c’est une balise marine, 

Reste à savoir la marque cardinale.

.

36 4

.

Pas de doute, c’est une balise marine, 

Reste à savoir quelle marque cardinale 

Signalant un danger qu’il faudra éviter !

  .

Symbolique

 .

De manière générique balise est définie

                    Comme un objet flottant ou fixé au fond

                   De la mer  ou  à terre, et  qui  permettra

                De faciliter toutes sortes de navigations

             Ou de  signaler un danger,

            Soit en mer ou en  chenal.

         Il peut s’agir d’une bouée,

     D’une tourelle…maçonnée

  Simplement d’une perche.

 La marque de danger isolé

 Signale un écueil peu étendu

  Situé généralement à l’endroit

 Où  est  positionnée  telle  balise

À laisser  à bâbord  ou à tribord.

Une  marque  d’eaux  saines  indiquera

Que les eaux sont libres  de tous  dangers

Dans les parages, et  marque, également,

Une reconnaissance pour l’atterrissage.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

36 6

.

Un exemple de représentation et d’affichage

Des quatre marques cardinales

Qu’on trouve un  peu partout dans tous types

De bateaux moteur ou voiliers.

.

Symbolique 

.

UN TRICOT VERT 

DEUX BAS SI ROUGES

UN : chiffre…            impair,

TRI : comme …           tribord,

CO : surmonté…       d’un cône,

VERT : couleur      de  la  bouée

DEUX : chiffre …                pair,

BAS : comme  …          bâbord,

SI : surmonté  de   cylindre,

ROUGES : couleur bouée.

Wiki Balisage

.

.

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas de balise en haute mer

Facile à comprendre, hauteur d’eau

Assez grande  pour ne rien effleurer,

Même caché sous l’eau, lors invisible,

Seuls accidents sont  des abordages,

Ou accrochages aux objets flottants

Qui peuvent être proches baleines.

.

Une balise flottante sert de repère visuel sur la mer

On l’apercevra de loin et correspondante  sur la carte

Elle rime bien avec les messages d’alerte  qu’elle porte,

Et en s’en approchant, elle indique la force du courant,

Selon l’angle de gite  et le côté vers où  elle est penchée.

.

Les marques de balisage  qu’on appelle  les cardinales,

Sont parfois  affichée sur le cockpit et la table à cartes.

.

La côte présentera souvent toute une foule de dangers

Qu’il faut  bien décoder, maitriser, et voire, affronter,

Après dix jours en mer, des réflexes se sont assoupis

Un check-up et une répétition savoir peut être utile.

.

Textuels et illustrations   >>

35 – Camarinas : halte bienvenue

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La traversée Golfe de Gascogne,

Est toujours des très chahutée :

Le vent et la mer vous cognent,

Lors vous serez au près serrés !

Mais le pire  est la pétole molle,

Faisant flotter comme madrier,

Inutile d’abattre, non plus loffer,

Reste à attendre bon vouloir Éole

.

Dès que ses voiles flappent, tout voilier perd son cap,

Et procurera, dès lors, l’impression d’être un bateau

En pleine dérive, et, votre folle pensée  fera le reste :

Songeant naufrage à tout va pour peu que vous ayez

Belle âme  d’un poète,  dans un Univers Fantastique.

«Au près, deux fois la  route, mais trois fois la peine.»

Un tel refrain, pourtant connu, combien  de voileux,

L’ont entonné écœurés  à chaque fois qu’ils viennent

De débarquer, avec des traits tirés et d’affirmer que

«Cette fois, nous aurons,  encore, manqué  de veine !»

 .

Qui voulez-vous  qui commande  au vent : personne !

Qui voulez-vous qui aplatisse  les vagues : personne !

Qui voulez-vous  qui  chasse  les  nuages : personne !

Le vent, la mer, les nuages, feront  ce qu’ils veulent :

C’est à vous  d’être avec ou contre les trois  éléments

Face à  vos prévisions et vos décisions et vos actions,

Tant  aucune mer, n’aura, contre nous, d’intentions,

Sinon, entre nous et elle, elle finira par avoir raison.

Elle vous prévient et donc, ne vous surprend en rien,

Elle ne vous ment pas, mais si vous êtes  sur le point

De sombrer, soudain, vous vous sentirez, bien  seul !

.

Calme plat, pétole molle : le vent  nous fait misères.

Une heure passe puis deux, nous n’avançons guère,

Tortues de mer, nageant, iraient plus vite que nous.

Nous dérivons parfois  en marche arrière, c’est fou.

Les vents reviennent, et le lendemain …  reprennent

Leurs courses  pour fuir leur dépression … soudaine

Nous ne sommes pas perdus,   même hors d’atteinte

Car nous naviguons au bon cap et vers cette pointe,

Dite de Camarinas, se dressant bientôt devant nous.

Et nous allons au plus vite pour être au rendez-vous.

.

Extensions

.

Il n’est pas dit, que le Monde

Se soit débarrassé de nous,

Car nous entrons au port

Après cinq jours de mer,

En bout-au-vent, dehors.

.

Trois  marins  sont  à bout

De souffle en bout de ponton,

Mais très contents de se doucher,

Pouvoir enfin se reposer : sacré nom.

.

Les deux premiers jours  ont été calmes,

Ils nous auront permis de nous amariner,

Les trois derniers, avons été bien secoués,

Avec souvent en outre, le vent dans le nez

Et néanmoins nous y sommes, arrivés !

.

Entrer dans un port est comme franchir porte

Une porte de sécurité offrant abri pour se reposer.

Attaché, ferme, à un ponton,  il ne peut rien arriver !

À moins qu’un ouragan souffle le désastre, en cohorte.

Le plein d’eau, bonne douche, shampoing puis lessive,

Quoi de mieux, après cinq jours, en mer, bien secoué.

Alterner terre et mer, et à chacune de ses croisières,

Pour être aussi content de repartir que de revenir,

C’est en ce va-et-vient que se régénère le plaisir.

.

Un phare, un feu, une tourelle … une bouée,

Voilà qui signale bien, d’un port,  l’entrée,

Étant, de plus, en anse  des plus abritées,

Havre de paix pour se refaire une santé.

.

Une semaine  complète, en pleine mer,

Semaine complète,  sans voir la Terre,

Nous a gardés en bulle de  …  solitude,

Afin de méditer  sur notre  …  finitude.

.

Les jours passent, par le soleil, rythmés,

De son lever au zénith puis  son coucher,

Mais la nuit n’en finit pas de tout noircir,

À se demander, lors quarts, si elle va finir !

.

La vue de  la côte nous rassure, quelque peu,

Et en même temps, ferme  comme parenthèse,

Nous étions hors sol, hors temps, hors contacts,

Et malgré cela, malgré tout … des plus heureux !

.

Fragments

.

.

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La traversée Golfe de Gascogne,

Est toujours des très chahutée :

Le vent et la mer vous cognent,

Lors vous serez au près serrés !

Mais le pire  est la pétole molle,

Faisant flotter comme madrier,

Inutile d’abattre, non plus loffer,

Reste à attendre bon vouloir Éole

.

CAMARINAS

.

Dès que ses voiles flappent, tout voilier perd son cap,

Et procurera, dès lors, l’impression d’être un bateau

En pleine dérive, et, votre folle pensée  fera le reste :

Songeant naufrage à tout va pour peu que vous ayez

Belle âme  d’un poète,  dans un Univers Fantastique.

«Au près, deux fois la  route, mais trois fois la peine.»

Un tel refrain, pourtant connu, combien  de voileux,

L’ont entonné écœurés  à chaque fois qu’ils viennent

De débarquer, avec des traits tirés et d’affirmer que

«Cette fois, nous aurons,  encore, manqué  de veine !»

 .

PREMIÈRE HALTE

.

Qui voulez-vous  qui commande  au vent : personne !

Qui voulez-vous qui aplatisse  les vagues : personne !

Qui voulez-vous  qui  chasse  les  nuages : personne !

Le vent, la mer, les nuages, feront  ce qu’ils veulent :

C’est à vous  d’être avec ou contre les trois  éléments

Face à  vos prévisions et vos décisions et vos actions,

Tant  aucune mer, n’aura, contre nous, d’intentions,

Sinon, entre nous et elle, elle finira par avoir raison.

Elle vous prévient et donc, ne vous surprend en rien,

Elle ne vous ment pas, mais si vous êtes  sur le point

De sombrer, soudain, vous vous sentirez, bien  seul !

.

BIENVENUE  

.

Calme plat, pétole molle : le vent  nous fait misères.

Une heure passe puis deux, nous n’avançons guère,

Tortues de mer, nageant, iraient plus vite que nous.

Nous dérivons parfois  en marche arrière, c’est fou.

Les vents reviennent, et le lendemain …  reprennent

Leurs courses  pour fuir leur dépression … soudaine

Nous ne sommes pas perdus,   même hors d’atteinte

Car nous naviguons au bon cap et vers cette pointe,

Dite de Camarinas, se dressant bientôt devant nous.

Et nous allons au plus vite pour être au rendez-vous.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Il s’agit bien ici de tourelle marine,

Avec une alternance de rouge et noir

Qui avertira : marque de danger isolé

.

.

Tourelle d’atterrissage est toujours bienvenue

Près d’un port :

Elle vous indiquera l’endroit et puis la direction

D’un chenal, à suivre !

La forme reste proche du fond dans la mesure

Un phare  et  feux d’entrée de port, évoqueront

 Proximité de la côte et abri pour se ravitailler

La digue évite la houle d’entrée dans le port.

 .

.Symbolique

 .

À  l’opposé  d’un

 Mouillage, havre,

Consistant en belle 

Rade   bien  protégée

Des vents dominant, grosses vagues,

Par la terre, port sera situé derrière

Une,  plusieurs digues ou des môles,

Et  signalé  par  différentes  bouées,

Par tourelles, par espars, par feux*

Il y a eu des entrées de port difficiles,

Non pas suite à brouillards, tempêtes

Par bancs de sable, par courants forts

Et ou tenir compte hauteurs de marée.

* Modifié, source : site Web Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

35 6

.

Un feu rouge à bâbord, un feu vert à tribord

Difficile de rater l’entrée du port

À moins d’un très épais brouillard nocturne

Ou soulerie, ou fatigue excessive.

.

 Symbolique

.

Un port peut remplir

Plusieurs fonctions, mais

Il devra, avant tout, permettre

D’abriter toutes sortes de navires,

En particulier pendant les opérations

De chargement  et de déchargement:

Il facilitera, aussi, les opérations de

Ravitaillement et de réparations.

Il constitue aussi lieu de séjour.

À  l’opposé  d’un  mouillage

Ou d’un havre consistant

En une rade, protégée

Des vents dominants

Et des  vagues  par

La terre … un port

Sera protégé par une

Ou plusieurs digues  ou môles.

 .

.

Fond/forme 

.

Une tourelle qui ressemble à une tourelle

Évoquera, à merveille, l’entrée d’un port

Qui nous accueille avec son face à face,

Avec terre ferme, avec nous-mêmes !

.

Avec le GPS, la nav, de nos jours,

Est plus simple et plus sécure

Mais ceinture et bretelle,

Si dérive, y a tourelle.

.

Chaque entrée, chaque arrivée en un port,

Est différent et je dirai, parfois, particulier.

Il y a le temps, le vent, le courant, visibilité,

Et bien plus encore les bateaux qui sortent,

Et que l’on aperçoit qu’au dernier moment

Le pire étant qu’en pleine tempête, ce soit,

Fortement déconseillé de s’en approcher,

Vagues pouvant nous drosser en digues

Ici, rien de tout cela, mer calme : zen !

.

Textuels et illustrations  >>

34 – Départ pour Les Canaries


Textuels et illustrations    >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Le départ est un  moment d’émotion

On quitte  la terre pour autre univers,

Où on affrontera, qui sait, dépression,

Qui nous mettra  le ventre  à  l’envers.

 .

La solitude guette dans voilier-cocon,

Bien que la Liberté portera son nom.

Le large est au milieu de nulle part,

Est un  point sur océan au hasard,

Entre Sud et Nord, Est et Ouest !

.

Sur route, marin bien modeste,

On vise un port, des plus loin,

Qui, de nous, prendra soin

Après avoir été le témoin,

De vagues,  risées : foin !

.

Quand le temps se fait beau,

Est vrai plaisir après dix mois

D’attente, préparation chez soi.

.

C’est avec une semaine de retard,

Que, fatigués, et  les yeux hagards,

Nous avons franchi enfin…sa porte,

Port Trébeurden, eau nous emporte.

.

Notre première  étape  sera … brève,

Temps d’une marée, jusqu’à  Roscoff,

Afin de retrouver, des marins, l’étoffe,

Et s’accorder juste une dernière trêve.

.

Nous voici partis, cette fois plein large

D’Ile Ouessant, que nous contournons,

Tous ses phares, éclaire nos lampions :

Faisons cap sud, chenal four, en marge.

.

Quatre jours plus tard… le cap Finistère

Est en vue, après avoir été  bien secoués,

Mais le moral tient et nous sommes fiers

D’avoir traversé, un Golfe, très Gascogné.

.

Lors les quarts se succèdent … aux quarts,

Presque seul le jour et complètement, tiers

De nuit, tous trois amarinés,  au deux tiers,

Veille et repas et vaisselle : à chacun sa part,

 

Ont fait vivre l’équipage en vue de mener le bateau,

Tout en se partageant les navigations  puis  les repos

Et  tout  cela  sans  faiblir,  jusqu’au  prochain  rivage,

Où  l’on  espère  bien  trouver  un  excellent  mouillage.

.

Extensions

.

Camarinas n’est qu’une étape,

Dernière avant les Iles Canariennes.

Après, ce sera le saut  vers le grand large,

Pour une huitaine de jours sans toucher terre,

Ni même l’apercevoir : frisson, par anticipation,

Huit jours sans voir la terre, sans voir personne,

À part croiser ici ou là, un ou deux gros cargos

Traçant leurs routes et qui ne nous salue pas,

Au bout de trois jours,  la notion du temps

Est  élastique,  y a plus que deux temps :

Le jour et la nuit, beau temps et pluie,

Le vent et le calme plat, les poissons,

Qui mordent, ou non, à l’hameçon.

.

Départ, partir, partance 

Un peu  comme romance

Et aventure d’importance

Sinon voire d’insouciance,

Qui nous mène en ailleurs,

Espéré comme un meilleur

Endroit  pour son bonheur,

De nuit et jour,  toute heure

À moins d’une  catastrophe !

.

Partir… s’agirait, plutôt, ici, de repartir

Dès lors  on ramène le bateau, là où  on

A déjà été, l’été  dernier, aux  Canaries,

En s’impatientant de reprendre la mer.

.

Franchir la porte du port, suivre bouée

Puis mettre les voiles, arrêter le moteur,

Rentrer les défenses et lover les amarres :

Autant de manœuvres à faire, et au mieux.

.

Nous voilà rapidement libres au grand large,

Vagues en clapot sur les flancs de notre bateau

Nous bercent de mouvements en fendant les flots

Aurons-nous déjà le pied marin ou un peu malade.

.

Virement de bord, changement de cap, dernière bouée

Nous sommes plein vent arrière et la mer s’est calmée :

Comme pros, nous envoyons le spi d’une seule envolée,

Cap à l’ouest, attendant de virer plein sud à Ouessant.

.

Fragments

 .

Mettre les voiles sera le maitre mot

Entre diverses bouées, vers plus loin.

Tout départ est projet des plus beaux,

Fort chargé d’émotions, pour le moins.

.

Bouées sont de formes, diverses, variées,

Mais toutes de tailles, couleurs, codifiées.

Tableau résume, pour ne pas se tromper,

Cockpit et carte navigation, bien repérés.

.

En plus des phares,  des balises  et amers,

Il y a le trait de côte,  les lignes de sondes.

En haute mer, côte finie lors eau profonde

Le GPS aidera pour point sur la carte mer.

.

Le chenal du Four … pris dans le bon sens,

Nous ferait lors dévaler en rapide coursier

Au spi, on surf, en contournant Ouessant :

Phare du Créach, Saint Matthieu : passés.

.

Le golfe de Gascogne   porte bien son nom,

Les vents, plein ouest,  nous feront dériver.

Si l’on veut atteindre    la pointe Finisterre,

Il nous faut trianguler … sinon, plein fond !

.

Camarinas est en vue, en promesse de repos,

Première, dernière halte, avant le grand saut

Vers l’archipel des Canaries, en une semaine,

Plus question de lambiner, d’être à la traine !

.

Mettre les voiles ne suffira pas : faut les régler

Les vents changent, tantôt de force, direction,

La vitesse est diminuée ; la dérive, augmentée,

Nul vent favorable pour qui piquera roupillon.

.

Ah oui, j’oubliais,  oubliez votre bon français :

Sur le bateau, aucun terme n’est du continent

Lors potassez bien le nouveau lexique qui fait

Que vous rendez capitaine, de vous, content.

.

N’oubliez pas, qu’en mer, plus aucun repère :

Rien que vous et votre bateau sur 360 degrés

L’horizon est courbe, est assez distant, super,

Pour vous procurer émotion de totale liberté.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

……………………………… Le départ D   est un  moment  L  d’émotion

………………………………. On quitte  É  la terre pour au   E  tre univers,

………………………………. Où on af    P  frontera qui sait   S   dépression,

……………………….……. Qui nous   A    mettra le ventre    *   à  l’envers.

                                    R                                     C

…………………………….. La solitu    T       de guette en voi  A     lier-cocon,

……………………….… Bien que    *     la Liberté portera  N    son nom.

…………………….. Le large    P  est au milieu de nul  A    le part,

…………………… Est un      O      point d’océan au    R   hasard,

…………..……. Entre          Sud et Nord, Est et  I   Ouest !

                         R                                         

………………… Sur    *   route, marin bien mo      S   deste,

………………….. On       vise un port, des plus       loin,

…………….…… Qui,       de nous, prendra      soin

…………….…… Après     avoir été le té    moin,

…………………. De va    gues,   risées,   foin.

.

…………….……. Quand le temps se fait beau,

…………..…… Est vrai plaisir après dix mois

 ………………. D’attente, préparation chez soi.

.

 …………….  C’est avec une semaine de retard

……………. Que, fatigués, et  les yeux hagards,

 ………….. Nous avons franchi enfin…sa porte,

…………… Port Trébeurden, eau nous emporte.

.

………… Notre première  étape sera … brève,

…..….… Temps d’une marée, jusqu’à Roscoff,

…….….. Afin de retrouver, des marins, l’étoffe,

……….. Et s’accorder juste une dernière trêve.

.

………. Nous voici partis, cette fois plein large

……… D’Ile Ouessant, que nous contournons,

….…. Tous ses phares, éclaire nos lampions :

……. Faisons cap sud, chenal four, en marge.

.

 ….. Quatre jours plus tard… le cap Finistère

….. Est en vue, après avoir été  bien secoués,

Mais le moral tient et nous sommes fiers

D’avoir traversé, un Golfe, très Gascogné.

.

Lors les quarts se succèdent … aux quarts,

.. Presque seul le jour et complètement, tiers

. De nuit, tous trois amarinés,  au deux tiers,

  Veille et repas et vaisselle : à chacun sa part,

.

Ont fait vivre l’équipage en vue de mener le bateau,

Tout en se partageant les navigations  puis  les repos

Et  tout  cela  sans  faiblir,  jusqu’au  prochain  rivage,

Où  l’on  espère  bien  trouver  un  excellent  mouillage

.

Forme

.

.

Évocation

 

Pas de doute, c’est une balise marine, 

Reste à savoir quelle marque cardinale 

Signalant un danger qu’il faudra éviter !

.

34 4

.

Une balise maritime parmi tant d’autre

Équipée de panneaux solaires,

Et de signaux  d’ondes diverses

Signalant une zone sécurité, eau profonde.

.

Symbolique

 .

En Europe,

Les balises bâbord

Ont la forme d’un cylindre

Elles sont de couleur rouge:

En venant du large, il faudra

Les laisser sur bâbord (gauche),

Passer à tribord  (droite) balise.

Ces termes marins remontent

Au 15ème siècle et trouvent

Leur origine aux Pays-Bas.

Leurs marins dirigeaient

Leurs bateaux, à l’aide

D’un  gouvernail, fixé

Sur droite du navire

Quand  on  regarde

L’avant du bateau.

dalmardmarine.com/

actualite/babord-et-tribord

.

.

Fond

.

Évocation 

.

34 6

.

Mettre les voiles et puis partir,

 Avec  un beau  bateau, hauturier :

Et pour des îles lointaines, au sud,

Accessibles, qui n’en rêverait pas !

.

Symbolique

.

«Mettre

 Les voiles»

C’est aller vers

Le large, s’éloigner

De la côte, et s’éloigner

 Des gens, qui y sont en train

D’agiter leurs mouchoirs blancs

Dire adieu à celui qui a pris la mer,

Qui s’en va vers l’aventure avec cette

Possibilité fantasmée  de non-retour,

Tellement la mer peut être capable,

De faire disparaître qui elle veut !

Modifié, source : Expressio.fr par revers

.

Fond/forme

.

Mettre les voiles, sans regarder,

En arrière, et, parfois, sans revenir,

Quelle folle liberté : le tour du monde

Mais la plupart du temps, destination

Proche, ou, avec deux ou trois  étapes,

Permettant de mieux se rendre compte

Qu’on est déjà ailleurs, on va plus loin !

.

Y a plusieurs manières de mettre les voiles

Mais celle que l’on pratique est la seule, réelle

Qui rime bien avec départ … voyage … aventure,

Et d’autres projets dont on ne serait pas très sûr,

Tant et si bien qu’une bouée l’évoquerait très bien

Ne se confondant pas, entièrement, avec le fond.

.

Un départ pour le large et une longue croisière

Restera toujours un grand moment émotion,

Que l’on a vécu et rejouera après en sa tête

Quitter la terre ferme est déjà aventure !

.

.

Textuels et illustrations    >>

833 – Bonheur : être optimiste, non pessimiste

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Si par suite de mon bonheur,

Je suis optimiste, je vote pour,

Suis pessimiste,  je vote contre.

Optimistes   resteront   discrets,

Pessimistes  resteront  bruyants,

Les optimistes  seront  confiants,

Les pessimistes seront  méfiants,

Mais dans toute réalité les deux

Se croisent puis se mélangent.

.

Ni dieu  ni diable ni ange

Le bonheur est dans milieu,

Dans   tous   détachements,

Et sans aucun repliement !

.

Chacun aura  sa vision de la  vie,

Pour tous chacun de sa propre vie,

Influencée  par   son  tempérament,

Famille,  métier, religion  et   société,

Renforcée par le constat  que ceux qui

Se ressemblent tendent à se rassembler,

Ils finissent par penser les mêmes choses.

.

Ceux qui sont satisfaits font moins de bruits

Que ceux qui ne le sont pas  en règle générale :

Exemple dans  élection régionale  ou  nationale,

Il y aurait ceux en  phase avec politique  actuelle.

.

Gouvernement : qui se disent contre, s’abstiennent,

Parfois ces derniers  dépassent  la moitié de votants :

On se pose la question de la représentativité des élus,

Leur légitimité, s’ils sont élus avec seulement un tiers

Des voix des votants,  comme  en cas des triangulaires.

.

On  taxera le parti  des  abstentionnistes, et  des  déçus,

De toutes les politiques tant de la droite que de gauche,

Lorsqu’ils ne veulent plus lutter,  tant cela les dépasse.

Ça ne changera rien, dès lors, ça ne les concerne plus.

Devenant, ou demeurant des pessimistes invétérés,

En croyant que le bien-être ne dépend que d’eux.

.

Mais où trouverait-on les optimistes parmi ceux

Qui sont satisfaits d’actions, mais … pas qu’eux

Y a ceux s’opposant au pouvoir qui ont encore

Quelque espoir de voir situation se modifier

Vers plus grande liberté, égalité, fraternité.

.

Sinon, pourquoi  iraient-ils  voter contre :

Dénonceraient-ils  tous  les abus d’autorité :

Proposeraient-ils quelques autres programmes,

Si ce n’est d’autres manières de gouverner ensemble

.

Extensions

.

Ceux qui s’opposent au Pouvoir ont

Espoir de voir la situation se modifier

En allant vers une  plus grande  égalité,

Sinon, pourquoi  iraient-ils voter  contre,

Pourquoi dénonceraient-ils abus d’autorité,

Pourquoi proposeraient-ils autre programme,

Ou une autre manière de gouverner ensemble ?

L’optimisme se situe davantage dans la lutte

Et l’action correctrice que dans l’accord

Avec son propre enrichissement.

Ils ont quelque chose à gagner,

Les pessimistes ont tout à perdre.

Perdre, gagner, aurait quelque chose

À voir avec son  sentiment de bien-être !

.

Les optimistes votent en fonction de leur avenir,

Et les pessimistes votent en fonction de leur passé

Ceux, n’ayant confiance en personne, s’abstiennent,

Et puis ceux qui veulent le «statu quo» votent blanc.

Si certains disent qu’ils n’en ont que faire d’aller voter

Les mêmes le réclamerait comme droit sous dictature :

Vrai que le vote sert souvent à couper un pays, en deux !

 .

En environnement instable, fragile, complexe

L’optimisme n’a plus droit de cité : pessimisme

Or ce dernier est comme poison insoupçonnable,

Empêche de construire, d’aller de l’avant, sourire.

.

Cela dit, tant qu’on ne nous empêche  de travailler,

De consommer,  de voyager,   se distraire,  de créer,

On peut établir  conditions  de  son  propre bonheur

Qu’on estimera acceptable, responsable… agréable !

.

En réalité, chacun  se fait une idée  de son bonheur,

L’un le mettra, à tort ou à raison, accumuler argent

L’autre dans les enfants, la famille, la communauté

L’autre dans la réalisation de lui-même, et projets.

.

Fragments

 .

Pourrait-on substituer optimiste,

À positif, constructif  ou progressif,

Ne voyant que bon côté d’évènement

Voulant le résoudre,  aller de l’avant !

.

Pourrait-on substituer le pessimisme

Au négativisme  ou à l’obscurantisme,

Ne croyant qu’à dictature ou anarchie,

Pour résoudre  l’ensemble des conflits !

.

Bonheur se situe  du  côté des premiers

Il délaisse les seconds,  pour l’avoir nié :

Un bonheur qui n’aurait pas de lucidités

Est-il vivable, durable dans nos sociétés !

.

On est en droit, devoir, de se le demander

Entre riche écrasant tout sur son passage,

Et un pauvre, qui vivrait en une bulle, isolé

Lequel se distingue de l’autre comme sage !

.

On connait tous l’image du verre … à moitié

Comme s’il y avait frontière entre… les deux

Comme si c’était une quantité et pas qualité

Il suffit d’un rien au fond, pour être heureux.

.

Et si le verre st vide, de tout, de sens, d’amour,

Forcément ce ne serait pas la joie, tous les jours

Mais si le verre est en trop pleine t qu’il déborde,

Ce n’est pas la réalité quotidienne que l’on aborde.

.

Le verre vide ou plein ou à moitié, ce sont humeurs

Qui associent nos pensées, nos émotions, en chœurs,

Si on se disait que peu importe le verre et la quantité

On a qu’une vie, à se plaindre de tout, sûr de la rater !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Si

Pour bonheur :

 Suis optimiste  *  si je vote pour

Je suis pessimiste  B   si je vote contre.

Optimistes res     O   teront discrets

Pessimistes res    N     tent bruyants

Les optimistes  se   H     ront  confiants,

Les pessimistes se  E    ront   méfiants,

Mais dans toute    U   réalité les deux

Se croisent puis   R    se mélangent.

.

Ni dieu  ni di     Ê     able ni ange

Le bonheur est  T     dans milieu,

Dans  tous  dé   R    tachements,

Et sans aucun   E    repliement !

.

Chacun  aura  sa  vision  de  la  vie

Pour tous, chacun de sa propre vie,

Influencée par   * son *  tempérament,

Famille, métier, O  religion P      et société,

Renforcée par   P   le constat    E que ceux qui

Se ressemblent T    tendent   à  se    S   rassembler,

Et finissent    I      par penser choses      S  les mêmes.

Ceux qui     M    sont satisfaits font moins   I   de bruits

Que ceux     I       qui ne le sont pas  en règle    M  générale.

Exemple       S      dans  élection régionale   ou    I   nationale,

Il y aurait      T     ceux, phase avec politique    S      ac-tu-elle.

Gouvernement  E       qui se disent contre,      T  s’abstiennent !

Parfois ces derniers   *       dépassent la       E  moitié de votants

On se pose la question   N   de la repré    *  sentativité des élus,

Leur légitimité, s’ils sont   O   élus   *  avec seulement un tiers

Des voix des votants comme    N      en cas des triangulaires.

.

On  taxera  le  parti   des  abstentionnistes,   et  des  déçus,

De toutes les politiques, tant de la droite  que de gauche.

Lorsqu’ils ne veulent plus lutter,    tant cela les dépasse.

Ça ne changera rien, dès lors, ça ne les concerne plus.

Devenant, ou demeurant des pessimistes invétérés,

En croyant que le bien-être ne dépend que d’eux.

.

Et où trouverait-on les optimistes : parmi ceux

Qui sont satisfaits d’actions, mais, pas qu’eux

Y a ceux s’opposant, pouvoir, qui ont  encore

Quelque espoir de voir situation se modifier

Vers plus grande liberté, égalité, fraternité.

.

***************************************

***************************************

.

Sinon, pourquoi  iraient-ils  voter contre :

Dénonceraient-ils  tous  les abus d’autorité :

Proposeraient-ils quelques autres programmes,

Si ce n’est d’autres manières de gouverner ensemble. 

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une poterie ou autre récipient,

Ou alors une lampe tempête 

Sinon un simple pion échiquier

.

833 4

.

Lampe tempête est une ressource rassurante

Qui peut donner meilleure humeur

À ceux étant perdus dans le noir en plein désarroi

Et se mettant à en broyer, pessimistes.

La même lampe, allumée ou éteinte correspond

À  deux  états  mentaux, de conscience, opposés,

Tant et si bien que forme correspondra au fond.

 .

Symbolique

 .

La lumière est le symbole

De la connaissance,

L’on apprend de jour en jour

À mieux se connaître,

Évolue grâce aux informations

Si la lampe est éteinte, tensions

Du moment  en  sa vie, familiale,

Professionnelle et vie de couple

Fatiguent psychologiquement

Font ressortir de la colère

Ou bien de la tristesse.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/lampe

 .

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Optimiste, la lampe reste allumée ;

 Pessimiste, elle s’éteint :

Optimiste, elle reste toujours allumée

Y compris en pleine tempête.

.

Symbolique 

Dans son acceptation populaire,

Une personne optimiste est décrite

Comme quelqu’un qui a tendance à voir

De préférence … «le bon côté des choses».

Optimisme est contraire du pessimisme.

L’optimisme est un sentiment positif

En tant que moteur de l’initiative.

 

Mais  suroptimisme, surconfiance,

Reste un biais cognitif et émotionnel,

Conduit à des prévisions hasardeuses,

Que ce soit par un excès de confiance

Ou des comportements dangereux.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

 .

Par rapport à l’avenir, au bien-être, au pouvoir

Certains se deviennent ou demeurent optimistes,

Lors d’autres sont fondamentalement pessimistes.

.

L’égalité, la liberté restent idéaux inatteignables

Et de toute façon optimiste ou bien pessimiste

Ça ne changera rien à la réalité, seulement

Au bonheur ou au malheur… de vivre !

.

Optimiste et pessimiste est question d’intensité

Et pourquoi pas autant de lumières que… d’humeurs

En vers libres on peut varier pour être l’un ou l’autre

Tant et si bien optimiste, pessimiste sont deux visages

Se regardant l’un et l’autre comme deux  faux frères.

.

Un optimisme continu, et voire inébranlable, des uns

Peut devenir quelque peu objet, voire sujet, de drogue.

Le bonheur en pilule, artificiel, risque de se tourner vite

Pessimisme jusqu’à une forme dépressive mélancolique.

.

Textuels et illustrations  >>

832 – Bonheur : accessible, repérable, palpable

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Bonheur, tout le monde le désire,

Tout le monde, après  lui, soupire,

Certains sont proches  des délires,

Autres consistent à éviter le pire.

.

Réalité, subjective, s’il en est,

Au point que  de  le qualifier

D’un dictionnaire,  dit fiable,

Ne s’aventure pas à le borner.

.

Le mien, le tien, ou  le nôtre

Mais quel bonheur collectif,

Pourrait   satisfaire   chacun,

En pain, en amour, en argent,

Si ce n’est que, plaisir, moment,

Qui ne dure qu’espace ou instant,

Sans  assurance de renouvellement.

.

Par ailleurs et en parlant de bonheur,

Il y en aurait, tant  et tant de différents,

Qu’il nous est  impossible  de le qualifier,

Pour tout un chacun, tant chacun  a le sien,

Qu’il définit lui-même ultime état à atteindre

Et à bien conserver le plus longtemps possible.

.

On distingue contraires : bonheur

«Être allongé sur une plage au soleil

Avec une belle créature,   à mes côtés »,

N’aura rien à  voir, premier abord, avec

«Me sentir libéré du poids  des contraintes

Du corps, dériver mon âme, au grand jour».

Le bonheur extérieur et le bonheur intérieur,

Est état de circonstance ou état de conscience.

.

Philosophes, psychologues romanciers et  poètes,

Ont chacun, dissertés sur bonheur, son accession.

Aucun  économiste, sociologue, politicien ne vous

Le promet car il est pour eux hors de leur portée.

.

Tout juste s’ils avancent un bien-être physique,

Confort matériel,  constituant   le  fondement

De la normalité, en  notre société  moderne

Les seuls points  communs  et  repérables,

Font que le bonheur est plutôt subjectif

Qu’il ne dure, jamais, très longtemps.

.

Bonheur, sorte de point d’équilibre

Qui nous convient qui nous ravit,

Sans trop savoir si : c’est bien

De lui ou plaisir qu’il s’agit,

Souvent, une fois repéré,

Tant c’est par l’absence,

Ou le manque ambiant,

Qu’il ne sera chaque jour

Voire absent, en tous jours.

.

Extensions

.

Qui peut prétendre que l’homme

Connait des instants de bonheur.

Les animaux  n’y ont-ils pas droit,

Parce qu’ils n’en ont pas conscience

Le bonheur serait  quand l’on accepte

Ce que l’on est pour soi, qu’on fait taire

Les désirs parasites qui nous encombrent,

Pour se focaliser sur ce qui compte pour nous.

Pour certaines sociétés, le bonheur  est  déviation

D’esprit privilégiant l’ego aux dépens  communauté.

Il est banni, on ne peut que l’acquérir seul et le cacher.

A bien observer, le bonheur se lit sur le visage des gens.

Il sera plus difficile de le masquer chez les occidentaux,

Qui viennent afficher bien davantage que les asiatiques

La profondeur et la qualité  de leurs états émotionnels.

En tous cas, le regard, le sourire et la posture du corps

Constituent des signes simples et rapides, à décoder !

.

Le bonheur, on le sait quand il est parti

Et cela beaucoup plus que quand il arrive.

Il survient, discret, avec supplément d’âme :

Lors soudain, il n’est plus là, il crée un manque

On cherche en vain à le reproduire, faire revenir !

Mais comme on ne sait exactement de quoi il est fait,

On a beau se mettre en le même état, c’est peine perdue.

.

Si le bonheur se crée par auto stimulation,

Voire par auto suggestion : cela se saurait

Et tout le monde, toujours, le pratiquerait.

Ça ne marche ainsi, faut se faire à la raison

.

La raison serait qu’on ne pourra le maitriser,

Comme la météo en dépit de toutes prévisions,

Il s’en va et il s’en vient, personne ne le retient :

On le cherche sans trouver, trouve sans chercher !

.

Parait que certains seront jugés inaptes au bonheur

On a beau les combler de tout, par tous : rien n’y fait

Le malheur est chevillé au corps comme double peau

À peine sentent-ils le parfum du bonheur : évanoui !

.

Pourtant les enfants ont leur lot de petits bonheurs

Accessibles, repérables, palpables, en sus adorables,

Certains disent qu’enfance  devrait durer vie entière,

N’est pas Peter Pan qui veut et la  société y veillerait.

.

Fragments 

.

Disserter sur le bonheur

Disserter sur son accessibilité

Disserter sur son observation externe,

Ne sont rien autre pour certains : temps perdu

.

Le bonheur, tout comme l’amour, comme la liberté,

N’appartient à personne et en même temps à chacun

Le bonheur parce que je le vaux bien reste à acquérir

Le bonheur parce que je le mérite bien reste à chérir.

.

Bien des gens confondent souvent bonheur et chance

Gagner au Loto leur procurerait le bonheur suprême,

Lors on s’aperçoit qu’il ne durera pas très longtemps,

L’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue un peu.

.

Vous pouvez emporter avec vous l’argent sur une ile,

Si elle est déserte et non reliée, ne vous servira à rien

Et, pas davantage, emporter un gramme de bonheur,

Il faudra en  construire un autre sur place, différent,

C’est ce que dit l’ermite ou l’explorateur impénitent.

.

Quoiqu’il en soit, il ne se vit  qu’au moment présent,

Tant il est susceptible de disparaitre à tout instant :

Quand il survient profitez-en comme le beau temps.

Certains affirment qu’on n’en prendrait conscience

Que par le bruit qu’il produit en fermant sa porte.

.

Disserter sur le bonheur, c’est ce que je fais,

Cela ne l’attire ni ne l’empêche nullement,

Je me prépare à l’accueillir pleinement :

Suivez ou pas conseil, je ne fais exprès. 

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Bonheur, tout le mon         B         de le désire,

Tout le monde, après      O     lui, soupire.

Certains sont proches   N    des délires,

Autre consiste à évi    H   ter le pire.

 Réalité, subjective     E    s’il en est,

Au point que de le    U    qualifier

D’un dictionnaire    R   dit fiable

Ne s’aventure à le     *      borner.

Le mien, le tien, ou     le nôtre

Pour quel bonheur   C     collectif

Pourrait satisfaire    C      chacun,

En pain, en amour    E     en argent,

Si ce n’est que plai   S    sir, moment,

Qui ne dure qu’es    S   pace ou instant

Sans  assurances      I    renouvellements.

Par ailleurs et en        B    parlant de bonheur,

Il y en aurait  tant           L         et tant de différents,

Qu’il nous serait  im             E           possible  de le qualifier

Pour tout un chacun               *                tant chacun a le sien,

Qu’il définit lui-même               *                ultime état à atteindre

Et à bien conserver le              plus                   longtemps possible.

On en distingue                         des                  contraires : bonheur

 «Être allongé                            sur une                           plage au soleil

Avec une belle                        créature                        à mon côté »,

N’a rien de à                        voir, premier                     abord, avec

«Me sentir libéré                  du poids des                        contraintes

Du corps, dériver                 mon âme                  au grand jour».

Le bonheur extérieur              et le                 bonheur intérieur,

Est état de circonstance             *             ou état de conscience.

Philosophes, psychologues        *            romanciers et  poètes,

Ont chacun, dissertés sur         R        bonheur, son accession.

Aucun  économiste, socio        E      logue, politicien ne vous

Le promet car il est pour        P      eux hors de leur portée.

Tout juste s’ils avancent        É      un bien-être physique,

Confort matériel, cons         R       tituant  le fondement

De la normalité, en no        A       tre société  moderne

Les seuls points com             muns  et repérables,

Font que le bonheur         L     reste assez subjectif

Qu’il ne dure jamais       E           très longtemps.

Bonheur : sorte de        *        point d’équilibre

Qui nous convient        P          qui nous ravit,

Sans trop savoir         A             si c’est bien

De lui,  plaisir            L           qu’il s’agit :

Souvent, une            P          fois repéré,

Et c’est par             A            l’absence,

Le manque            B            ambiant,

Qu’il ne fera          L     chaque  jour

 Voire absent       E   en tous jours.

.

Forme

.

.

Évocation

.

La forme d’un grand vase à fleurs

Avec une grande réserve et ouverture

Comme un bonheur du jour… amour,

 .

832 4

.

Vase avec des fleurs évoque assez bien le bonheur

Tout au moins, bonheur de l’admirer

Surtout quand on dessine, imprime un cœur sur lui

Comme pour l’appeler de ses vœux !

Que le bonheur puisse prendre la forme …  d’un vase :

Il est à même de toutes les formes qu’il veut, qu’on veut

Dès lors la forme rejoint, ici, et parmi d’autres, le fond.

 .

Symbolique  

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

 

S’emparer  d’un vase, c’est conquérir

Un trésor, briser un vase, c’est anéantir

Par le mépris, le trésor qu’il représente.

 

Le vase alchimique vase hermétique

Signifient, toujours, lieu en lequel

Les     merveilles      s’opèrent ;

C’est     le     sein    maternel,

C’est l’utérus   dans  lequel

Nouvelle  vie   se   forme.

 

D’où   cette   croyance

Que le vase contient

Bien  le secret des

Métamorphoses

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

832 6

.

Bonheur n’est ni un contenant ni contenu,

Fer à cheval de chance

C’est la raison pour laquelle il ne se mesure,

Il ne se manipule pas.

.

Symbolique 

 .

Symbolique

 

Le fer  à cheval  est                   considéré    comme

 

Un objet ayant vertu                      de   porte-bonheur.

 

Cette vertu légendaire                        vient peut-être du fait

 

Que fer à cheval égaré                       revendu au forgeron

 

 permettait récolter                  quelques espèces

 

Sonnantes     et    trébuchantes.

 .

.

Fond/forme 

 .

Le fer à cheval est un objet et symbole porte-bonheur

Il y en a d’autres avec tous les bijoux, colliers, talismans

Mais notre bonheur nous vient plus souvent de l’intérieur

Et il ne dure que quelques instants, se diluera dans le temps.

.

Quant à savoir qui est heureux et qui ne l’est pas, au visage

Des fois, celui qui est heureux ne le sachant même pas

Que ferait-il pour l’exprimer au monde à son insu !

Le bonheur, on aimerait bien l’enfermer dans un vase

Histoire  qu’il dure  un peu, de le garder  auprès de soi,

.

Mais comme il ne peut se rimer de manière contrainte.

Le fait qu’il demeure libre nous empêcherait de le fixer.

Le bonheur est alors le fond qui échappe à toute forme

Qu’on pourrait définir et tenir personnel ou universel..

.

Il y a au moins dix, voire plus, définitions du bonheur

Plutôt que de chercher à le traquer et voire l’enfermer,

Il suffira de le vivre, quand il est là, tout simplement !

.

Textuels et illustrations  >>

 

831 – Monde : merveilleux, logique, absurde (II)

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Privilégiant logique

Homme se rassure,

Mais il se fourvoie,

Car tant l’absurde,

Que le merveilleux,

Font bien partie de

L’existence, réalité.

.

Inconscient, non-dit

Esprit, sont données,

Fonction  du cerveau,

Qu’on ne peut ignorer

Ni  jeter à   la poubelle

Pour croire   que  la vie

Est  plus ou moins belle,

Selon que  l’on  privilégie

Belles  valeurs   humaines,

Ou apparences mondaines.

.

Cela parait tout à fait normal lors l’homme dispose

D’un cerveau gauche, pour la commande  physique,

Et d’un cerveau droit pour la pensée métaphysique.

Mais ce n’est d’ailleurs, qu’en combinant  les deux

Qu’il parviendra à progresser, bien au-delà d’eux.

.

De ce fait, de voir au-delà, et à l’intérieur de soi,

Devient tout aussi important que voir devant,

Par la dénomination, la représentation,

Conceptualisation de toutes choses.

.

L’homme est à la fois,

Merveilleux  et  absurde

Alors il serait bien dommage

Lui faire perdre son imaginaire,

Son libre arbitre, même  arbitraire

Pour le soustraire à folie qui le nourrit.

.

Savoir qu’on existe : un privilège accordé à l’homme !

Par qui : par un Dieu, par la Nature voire par Lui-même !

Notre conscience ne nous aide pas à définir notre finalité !

Dès lors, il est logique qu’on pense qu’elle vient d’ailleurs !

Naissance d’Univers, à l’origine : merveilleux  et absurde !

.

Le Merveilleux, avec logique, même l’absurde, se côtoient,

Tantôt s’opposent, se complètent par leur vue synthétique

De ce qui constitue la vie : lors  c’est une vraie dialectique

Et elle  vaut bien d’autres synthèses, antithèses, synthèses.

.

Extensions

.

Pour sûr : de n’être à vivre que dans le merveilleux

Ou, dans l’absurde, peut vous créer…des difficultés

Lors vous êtes en relation avec d’autres personnes

Qui se prétendent des plus entièrement logiques.

Regardant de près leur vie de tous les jours,

Ils ne le sont pas, et ils ne le peuvent :

Sentiment,  émotion, sensation

Échappent à la logique pure

D’une machine … sans âme.

L’homme est un être, à la fois

Merveilleux et absurde et il serait

Dommage de perdre son imaginaire,

Son libre arbitre et voire son arbitraire,

Pour le soustraire à sa folie qui le nourrit !

.

Ah, la poésie, on l’ignore, on la snobe, mais on y revient, toujours :

Pas seulement celle des mots, des créateurs, celle de chacun de nous

Difficile de la trouver en la : mécanique, informatique, mathématique,

Même s’il y en a davantage dans les magasins d’habillements, beauté :

Rien ne vaudra d’être assis pied d’un arbre pour la lire, pour la créer.

.

Qu’il soit merveilleux, logique ou absurde :

L’essentiel pour système est de consommer

Peu importe  quoi, comment, et  pourquoi,

Y compris même de manière inconsciente.

.

En jonglant entre salaires, entrées, crédits

Impôts, contributions, primes, et cadeaux

Absurde de vivre au-dessus de ses moyens

Mais la logique du système : merveilleux !

.

Temps passe ainsi sans qu’on ait le temps

De faire, de vivre, de penser à autre chose

Comme écrire ou lire un poème  d’amour,

Qui fait du bien à l’âme et autant autour.

.

De la mesure avant toute chose : pour ça

La logique est un point central de repère

Incursion en merveilleux  et  en absurde

Nous distrait de la condition de mortel !

.

Fragments

 .

Nous avons tous une conscience d’exister,

Plus ou moins, nous ne sommes à égalité,

Mais pour que faire et quelle mission, né,

Pour certains, question à ne pas se poser.

.

Si notre réponse était : pour se reproduire,

Ce ne serait que fuite en avant, pour durer,

Ce serait qu’à la fin du monde qu’on saura,

S’il reste encore quelqu’un qui en survivra.

.

C’est à la fois merveilleux, logique, absurde

Merveilleux qu’on existe et logique, survive

Mais absurde que l’on finisse dans le néant

Et c’est ce que l’on risque, le plus, pourtant !

.

Si la question du sens de la vie, n’a pas de sens

On dit alors que la réponse est dans la question,

Ce n’est ni dieu ni le monde, religion, philosophie

Qui nous la donnera mais uniquement nous-même.

.

 C’est là que le retournement de pensée se met en place :

Dieu nous a donné conscience pour exercer libre-arbitre,

Libre de quoi et arbitre de quoi : on se le demande encore,

Si dans le chaos, se dessinera un sens, en l’absurde, autant !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

MONDE

 .

Privilégiant logique

Homme se rassure,

Mais il se fourvoie,

Car tant l’absurde,

Que le merveilleux,

Font bien partie de

L’existence, réalité.

Inconscient non-dit

 Esprit, sont données,

Fonction du cerveau,

Qu’on ne peut ignorer

Ni  jeter à   la poubelle

Pour croire   que  la vie

Est  plus ou moins belle,

Selon que  l’on  privilégie

Belles  valeurs   humaines,

Ou apparences mondaines.

.

   MERVEILLEUX, LOGIQUE, ABSURDE

 .

Cela parait tout à fait normal lors l’homme dispose

D’un cerveau gauche, pour la commande  physique,

Et d’un cerveau droit pour la pensée métaphysique.

Mais ce n’est, d’ailleurs, qu’en combinant  les deux

Qu’il parviendra à progresser bien au-delà  d’eux.

De ce fait, de voir au-delà, et à l’intérieur de soi

Devient tout aussi important que voir devant

Par la dénomination, la représentation,

Conceptualisation de toutes choses.

L’homme est  l’être, à la fois,

Merveilleux et absurde

Alors il serait

Dommage

 De lui faire

Perdre  son

Bel imaginaire,

Son libre arbitre, arbitraire

Pour le soustraire la folie qui le nourrit.

Savoir qu’on existe : privilège accordé à l’homme !

Par qui : par un Dieu, par la Nature ou par Lui-même !

Notre conscience n’aide pas à nous définir notre finalité !

Dès lors, il est logique qu’on pense  qu’elle vient d’ailleurs,

Naissance d’Univers, à l’origine : merveilleux  et absurde !

Le Merveilleux, avec logique, même l’absurde, se côtoient,

Tantôt s’opposent, se complètent, par leur vue synthétique

De ce qui constitue la vie, lors  c’est une vraie dialectique :

Et elle  vaut bien d’autres synthèses, antithèses, synthèses.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un calice ou voire un ciboire,

Si ce n’est sablier  ou  clepsydre,

 Fontaine bien sûr,  quoi d’autre,

.

.

Il s’agit d’une fontaine mais, supposons

Qu’il s’agit d’une coupe :

Le haut en corolle serait le conscient ;

 le pied, serait  le subconscient.

La forme se rapproche du fond dans la mesure où

Fontaine et diabolo sont tous deux objets logiques

L’un fournira de l’eau, l’autre un exercice sportif,

 .

Symbolique 

 .

Notre  monde  dit

Moderne a, souvent, 

Tendance à oublier  la

Composante   de  la  vie

Aussi essentielle que l’eau

Déploie tout un imaginaire

Évoquant poétique de l’eau.

 

La fontaine constitue élément du décor

Inscrit dans le pittoresque d’un village et,

En conséquence, de première importance

Dans sa mise en valeur et son attrait

Touristique, en partie intégrante

Du charme qu’un tel bourg

Exerce aux yeux de ses habitants.

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

Il s’agit d’un diabolo mais, supposons

Qu’il s’agit de double coupe :

La coupe du haut serait le conscient ;

 Du bas, serait  le subconscient

 .

Symbolique

 .

Les diabolos semblent s’être

Multipliés en s’empilant

Et leurs variations

De couleurs

Procurent

L’effet

.

D’un

.

Tableau,

La chose merveilleuse

Est que l’on peut faire sauter

Son diabolo d’une corde à l’autre ;

La plus logique,  faire rouler sur la corde ;

La plus absurde, la faire tomber et bêtement !

 .

.

Fond/forme 

 .

Deux diabolos collés feront un objet merveilleux

À imaginer, à regarder mais absurde à manipuler

Est-ce la façon de rendre logique ce qui ne l’est pas

En doublant la réalité par sa  fausse représentation.

.

Je ne sais pas mais il me parait important d’y songer

Il en est de même lors libre arbitre devient arbitraire,

Et si tout est ainsi, le merveilleux en devient absurde.

.

Un diabolo ressemblerait à un ciboire au pied évasé

Et de cette façon, il serait parfaitement réversible :

Le haut sera libre tandis que le bas sera contraint

Tant et si bien qu’il ne rime qu’à demi avec ami.

.

Fontaine est, par nature, chose merveilleuse

Rien ne nous dit que son eu l’est tout autant,

Elle peut être boueuse, sableuse, polluée

Et lors la magnifier devient absurde.

.

Textuels et illustrations  >> 

.

830 – Monde: merveilleux, logique, absurde (I)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

 .

Le Monde de notre enfance

Tire vers  le  merveilleux,

Lors  celui  des adultes

Vers plus de logique,

Lors celui de vieux

Vire à l’absurde !

Donc, en principe,

On ne devrait jamais

Sentir les trois à la fois,

Sous peine de devenir fou

De tomber à terre à genoux

Lors si le Monde est  ainsi,

Comment être, si l’on fuit,

Une des représentations

Tant  les trois font une,

Les trois, opportunes.

.

Dans le Monde en lequel nous vivions,

Nous vivons à la fois  ou pour une part

En merveilleux, en logique, en absurde.

Chacun a droit de se voir  comme il veut,

Mais  ça ne changera rien  à leurs réalités

Qui nous échappent en totalité ou presque

Nous ne connaissons pas la matière sombre

Qui représente soixante pour cent d’Univers,

On peut dire autant d’inconscient en homme.

.

Le côté merveilleux, se traduit, souvent, par

Conscience un peu floue que nous en avons :

N’est-ce pas déjà génial d’entrevoir, de voir

De comprendre, du moins, en partie

Toute la belle mécanique céleste

De repousser, sans cesse,

Nos  limites  psychiques

Tant  notre  côté  logique,

Se traduit par découvertes,

Raisonnements scientifiques.

.

Expériences constituant trésor

Des savoirs,    des connaissances

Si ce n’est de lois qui s’accumulent

Que nous remettons sans cesse à jour

Pour expliquer   leurs  fonctionnements,

Nous aident à faire reculer limite inconnu.

.

Le côté absurde se révèle à travers le non-sens

De toute construction, aveugle, d’un tel Univers

Qui s’étend depuis le Big Bang, en un vide sidéral,

Sans raison, but apparent en tous cas, étant connus.

.

Il en est de même de notre vie lors elle s’achève pour

Redevenir  une matière, vidée  de ses programmes,

Vidée de sa mémoire et de sa lumière intérieure :

Absurde l’emporte sur merveilleux et logique.  

.

Extensions  

.

Et dieu merci, car le merveilleux est

Au-delà de la réalité et l’absurde en deçà,

Mais ils nous apprennent bien qu’il existe

Des univers parallèles dont on ne peut

Se séparer, et même au XXI° siècle,

Des croyances, déclarées infondées,

Continuent à diriger, conditionner,

Bien des esprits, humains, éclairés,

Y compris chez les …  scientifiques,

Et pas seulement  chez les religieux,

Dogmatiques au non-sens pratique !

.

Comment ces trois termes contradictoires peuvent-ils cohabiter.

Il est vrai  l’on fait, déjà par le passé, sont issus de notre Histoire.

Mais à les mettre ensemble et en même temps on  peine à y croire

L’absurde, d’aujourd’hui, nous est illustré  par  le  Brexit, anglais ;

La logique, par l’Allemagne qui produit tout, et, rationnellement ;

Le merveilleux est le tourisme de  France mais sans conte de fées.

L’avenir, en futur proche, nous offrira peut-être  les trois à la fois.

 .

Mais comment pourrait-on être les trois à la fois,

Si tout est merveilleux rien n’a voir avec logique

Si tout est logique, encore moins avec l’absurde

Mais on peut passer de l’un à l’autre, successif.

 

Au bout d’un certain temps, d’un temps certain,

On finira bien par se faire des nœuds dans la tête

Ça n’aide pas à comprendre, interpréter le monde

Pourtant chacune des composantes  en fait partie.

 

On ne peut vivre, en permanence, en Absurdistan :

Tout deviendrait égal et rien n’aurait plus de sens

De croire que tout se doit d’être logique est faux ;

Reste le merveilleux, tant qu’il dure et on y croit.

.

Fragments

.

Le Monde est  formé par

La Terre et les astres visibles,

Conçu comme un système organisé.

On parle aussi de : cosmos, d’univers !

.

La Terre, habitat de l’homme, l’humanité.

La surface terrestre,  où vivent les hommes.

On parle alors de planète Terre  ou de Globe.

.

Le monde réel, extérieur est fait de ce qu’il est

Mais le monde humain est fait de ce qu’on sait

Il y aura ceux qui le déforment à leur avantage.

 .

Au début, enfant, jusqu’à cinq ans, monde réel

et monde imaginaire  se confondent  au  point

que l’on croit encore à une sorte de Père Noël.

.

Une fois rendu adulte le monde s’élargit et se matérialise,

on veut sillonner la Terre, connaitre tous les gens, les activités.

.

Vieux, le monde se réduit à l’environnement, es préoccupations

personnelles et ses relations à son entourage entourage immédiat.

.

Le symbolisme du monde, avec niveaux, céleste, terrestre, infernal,

correspond à trois niveaux d’existence ou mode d’activité spirituelle.

.

Espaces imaginaires se définissent les uns par rapport aux autres

dans un mouvement, une dialectique qu’on veut  ascensionnelle

entre  le monde d’en haut, monde d’en bas, monde du milieu !

.

Conscience,

Réveil de l’intelligence

Vision planétaire en prise directe

Avec l’inconscient collectif et raison d’être.

Nous n’avons guère accès à la réalité du monde

Nous nous en forgeons chacun une représentation

Qui peut être différente selon cultures, individus.

Et il y a des mondes construits selon un mode

Particulier, et qui ferait preuve d’originalité,

Soit dans le style de création, soit l’action.

Si chacun aura son monde, comment

Faire alors pour se communiquer :

Il faut appeler un chat, un chat.

Voilà bien un terrain commun

Sur lequel on peut bâtir réalité

Sachant que la vérité n’est autre

Qu’une erreur sans cesse corrigée. 

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Le Monde de notre enfance

Tire vers  le  merveilleux,

Lors  celui  des adultes

Vers plus de logique,

Lors celui de vieux

Vire à l’absurde !

Donc, en principe,

On ne devrait jamais

Sentir les trois à la fois,

Sous peine de devenir fou

De tomber à terre à genoux

Lors si le monde est  ainsi.

Comment être, si l’on fuit,

Une des représentations

Tant les trois font une,

Les trois, opportunes.

.

  Dans le Monde en       lequel nous vivions,

  Nous vivons à la             O   fois ou pour une part

  En merveilleux, en          N    logique, en absurde !

   Chacun a droit de se         D          voir comme il veut,

   Mais ça ne changera           E            rien à leurs réalités

 Qui nous échappent             *            en totalité, presque

Car nous ne connaissons    M          pas matière sombre

Qui représente soixante       E            pour cent d’univers

On peut dire autant d’in       R       conscient en homme

Le côté merveilleux, se               traduit souvent par

Conscience un peu floue         que nous en avons :

N’est-ce pas déjà génial       d’entrevoir, de voir

De comprendre, du     L     moins, en partie

Toute la belle mé      L    canique céleste

De repousser       E       sans cesse,

Nos limites        U    psychiques

Ou notre cô        té logique,

Se traduit en     *   découverte,

Raisonnement    scientifique,

 Expérience, cons     tituant trésor

Des savoirs, des     G   connaissances

Si ce  n’est  de  lois   I  qui s’accumulent

Que nous remettons  Q    sans cesse à jour,

Pour expliquer  les        U     fonctionnements,

Nous aident faire recu   E      ler limite inconnu.

Le côté absurde se révèle *     à travers le non-sens

De toute construction       A    aveugle de tel Univers

Qui s’étend depuis le Big    B    Bang en un vide sidéral

Sans raison, but apparent   S  en tous cas étant connus.

Il en est de même de notre  U  vie lors elle s’achève pour

Redevenir une matière          R    vide de ses programmes,

Vide de sa mémoire ou          D     de sa lumière intérieure.

        Absurde l’emporte sur         E    merveilleux et merveilleux.  

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un sablier, surmonté d’un vase

Un calice  voire  même un ciboire,

Mais on pourrait voir un diabolo !

.

.

Un sablier rempli de sable, comme son nom l’évoque

Qu’on renverse pour mesurer un temps donné

Et qu’on associe souvent à la durée de la vie humaine

Comme la bougie, le fil et autres symboles.

Rien ne rime avec paix, globalité, égalité,

Mais le fond fait que les formes se font face

 .

Symbolique   

 .

Le sablier  est le plus communément

Symbole du temps et de la mort :

Le sable qui s’écoule et mesure

La durée suggère en effet le

Temps  sous  son  aspect

Irréversible et fatal,

Comme un lent ou

Rapide glissement

Inexorable que rien

Ne peut retenir et dont

Personne ne peut annuler

Les échéances lors la stérilité

Du sable évoquera le néant des

Choses simples accidents terrestres,

Arrêt mouvement rappelle celui cœur.

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Diabolo, certes : supposons

Qu’il s’agit d’une double coupe,

Coupe du haut sera le présent ;

Du bas sera le passé, enfance.

 .

Symbolique 

 .

C’est grâce à un  effet  gyroscopique,

Qui   permettrait  de  maintenir

Diabolo  en  rotation

Équilibre sur fil.

Il existe des

Diabolos

 

Plus

 

Atypiques :

Divers diabolos

Inflammable, lumineux ;

À une seule calotte plus difficile

À manier ressemblant à des toupies 

Axe sur roulement à billes, sens unique.

fr.wikipedia.org/wiki/Diabolo_(jonglerie)

 .

.

Fond/forme 

 .

On peut plus les réunir, rassembler.

L’économie, l’ethnie, religions, démographies

Les riches et peu nombreux seraient en haut

Les pauvres, et les plus féconds …  en bas !

.

Ce n’est là que pure interprétation abusive

Ce qui importe est celui qui tient la corde

Les fait  danser  à sa guise : capitalisme.

.

Nous  ne  manquons  pas  de  cerveaux,

Nous ne manquerions que de capitaux :

Ce qui serait à la fois logique et absurde,

Sans cerveaux, capitaux ne servent à rien

 Sans capitaux,  cerveaux seraient stériles !

.

Un monde absurde serait comme un diabolo

Qui au  lieu de réunir hémisphère haut et bas,

Les sépare et inverse comme mondes séparés

Libre, après, pour tenir le bas sous sa coupe. 

.

Textuels et illustrations  >>

 

829 – On aura beau dire, beau faire (III)

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Toutes sociétés égalitaires

Sont des rêves  humanitaires

Mêlant sentiments aux affaires,

Et pour mieux nous en distraire.

.

Avant, il fallait une vie  pour faire

Fortune :   aujourd’hui,  une  année,

En surfant  sur  une bulle  boursière,

Quitte à ruiner des milliers de salariés.

.

On n’en veut plus de bulle, ni de guerre,

Mais notre monde n’a plus de mémoire,

Et il se répète en d’autres atmosphères :

Scandales éclatent et du matin au soir.

.

Mais cela dit : l’on aura beau dire ;

Sans compter : l’on  aura  beau faire,

Toute société se devrait d’être égalitaire

Sinon elle aura nombre soucis à se faire,

Quand trop de monde serait en misères.

.

Ce sera l’insurrection  ou  la révolution,

On prendra l’argent pour redistribution,

On repartira, pour un temps, de plus belle.

.

L’estomac plein, le cœur, l’esprit comptent

Car une révolution ne change que très peu,

Le cours de l’économie et pouvoir apparent.

.

C’est à croire que l’Histoire n’apprend rien,

À ceux qui pensent  l’avenir trop incertain,

Pour regarder vers un passé révolu, foutu.

.

Histoire est  éternel recommencement,

Histoire est  éternel ensemencement

D’idées en germes, et qui profitent

À  ceux qui  veulent  gagner  vite.

.

Aller vite est fuite en avant,

À tombeau ouvert en précipice

Transforme une vie, en supplices

Si l’on n’aura pas pris  les devants.

.

Milliards échappent en paradis fiscaux,

Le monde égalitaire et le monde cupide

Se côtoient en s’ignorant, pour l’argent,

Maîtres du monde font fuite en avant !

.

Extensions

.

Il y a, certain, des différences importantes

Entre opinions publiques de divers pays.

Il suffit de voyager, de voir, d’écouter

Les résidents pour s’en convaincre.

Le Monde est une totalité, mais constitué

D’un patchwork coloré de nuances prépondérantes.

Le commerce international a, pendant un temps,

Réduit toutes ces nuances oui mais voilà que

Des valeurs d’appartenances ressurgissent,

À travers la résistance à l’envahissement

De l’anglais, langue unique d’échanges.

Le monde change en ce sens, que parmi

Tous ceux qui apprennent et utilise l’anglais,

La majorité le cantonne aux échanges marchands

Non culturels, personnels, encore moins émotionnels.

Qui aurait pu prédire cela, il y a …  vingt ans,

Dix ans : profits comptant sur trois ans !

.

Egalite entre homme et femme et différenciation

Egalite pour les toilettes, sans discriminations.

Egalite pour toutes les religieuses confessions

Egalite pour tous et pour toutes, en société.

Egalite pour les langues et les cultures !

Le monde change, mais, les inégalités

Restent, certains pays, progressent.

.

L’égalité, un mythe : non, vous n’y pensez pas

Tout le monde, en matière de services publics

Sera logé à la même enseigne : riche ou pas,

Il n’y a pas de France d’en haut ni d’en bas

.

Commençons par traitements égalité de sexes,

Compte n’y est pas, discriminations, problèmes

Des progrès sont en cours mais peut mieux faire

Lors certaines veulent s’arroger tous les pouvoirs.

.

Il y a au moins un terrain, un endroit, une maison

Ou tout dépend que de soi, d’arrangement ménage

L’égalité dans le couple pour partage, substitution,

À moins que la tradition  ou la religion, l’interdise.

.

Au final, il faut mener le combat  sur trois fronts :

Sur le domaine public, professionnel, idem privé,

Il s’agit d’exercices négociation, non domination,

Redéfinir, répartir les rôles sans discriminations.

.

Fragments 

.

Société d’égalité par le haut, par le bas.

L’égalité pour haut,  l’inégalité pour bas.

L’égalité par milieu, on la sait impossible,

Ce sont les écarts qu’il faut avoir en cibles.

.

L’égalité a toujours été et demeure un mythe

C’est souvent aux mêmes que richesse profite

Mais ce n’est pas tant cela qui pose problème,

Que répartition, redistribution, en tel système.

.

Dans un système fondé sur performance, mérite,

Compétition l’emportera toujours sur coopération,

On aboutit ainsi à des constitutions, classes, d’élites,

Où la seule valeur marchande reste encore le pognon.

.

Si l’on ne peut payer une masse de gens à ne rien faire

Ce n’est bon ni pour le sexe, corps, cœur, esprit, l’âme,

Toute tentative de péréquation niant toutes inégalités

Est, d’avance, vouée à l’échec par esprit comparaison.

.

En réalité l’inégalité est un chaudron, non magique,

Tous les gouvernements peinent à la réduire un peu

C’est à croire que ce sont d’autres qui les régulent,

Que même une guerre ne peut que leur profiter.

.

J’en termine par le début : l’école, qui nivelle

Et même si on ne peut jeter le tort sur elle :

Reproduisant modèle de société actuelle

Elle ne fait que promouvoir l’échelle.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Toutes sociétés égalitaires

Sont des rêves  humanitaires

Mêlant sentiments aux affaires,

Et  pour  mieux  nous en distraire.

Avant    O  il fallait une vie pour faire

Fortune    N      aujourd’hui, une année,

En surfant      *      sur une bulle boursière,

Quitte à ruiner   A    des milliers de salariés.

On n’en veut plus   U     de bulle, ni de guerre,

Mais, notre monde   R     n’a plus de mémoire,

Et il se répète dans    A     autres atmosphères

Scandales éclatent    *   et du matin au soir.

 .

Mais cela dit : l’on  B   aura beau dire ;

Sans compter : l’on    E  aura  beau faire,

Toute société se devrait A     d’être égalitaire

Sinon elle aura nombre  U      soucis à se faire,

Quand trop de monde      *           sera en misères.

Ce sera l’insurrection      D              ou la révolution,

On prendra l’argent         I            pour redistribution.

On repartira pour           R          un temps de plus belle

L’estomac plein,  le         E         cœur et l’esprit content

Car une révolution ne       *           change que, très peu,

Le cours de l’économie         F        pouvoir apparent !

C’est à croire que l’Histoire    A        n’apprend rien,

À ceux qui pensent l’avenir     I      trop incertain

Pour regarder vers un passé   R   révolu, foutu.

Histoire est éternel recom   E   mencement,

Histoire est éternel ense   *   mencement

D’idées en germes,   et   qui profitent

 À  ceux  qui  veulent  gagner  vite.

.

Aller vite   est  fuite   en avant,

À tombeau   ouvert en    précipice

Transforme    une vie en       supplice

Si l’on n’a         pas pris  les       devants !

Et milliards     échappent paradis    fiscaux.

Le monde         égalitaire,  le monde     cupide

Se côtoient         en s’ignorant pour       l’argent,

Maîtres du          monde font fuite en        avant !

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Le haut,  une  tasse de café, renversée.

En bas, un chaudron sur son trépied, 

Le tout,  un vase chinois, avec couvercle

L’essentiel est un doute de ses certitudes.

 .

829 4

.

.

Ce chaudron ressemble un peu à quelqu’un

Qui doute de ses certitudes :

On lui a mis un anneau pour le suspendre, 

Avec un ruban, ça ne suffit pas.

Chaudron pour cuisson, mélange, transformation

De toutes sortes d’ingrédients, dès lors ses formes

Seront en mesure d’évoquer le fond ans le couvrir.

 .

 Symbolique 

 .

Aujourd’hui, dans l’imagerie collective,

Le chaudron est associé à la magie et à la sorcière.

C’est donc un sens de maniement des énergies par le feu

Servant à fins occultes de pouvoir qu’il évoque de prime abord.

 .

À l’origine, le chaudron est outil de la cuisson des éléments liquides.

Il implique une maîtrise parfaite du feu, à deux niveaux,  premier,

La maîtrise de la forge permet de façonner cet outil très élaboré.

Le deuxième, est la maîtrise du feu pour permettre la cuisson.

 .

Le chaudron est creuset alchimique de la transformation

Par le feu de l’impur en pur pour rendre

Assimilable ce qui ne l’était pas.

tristan-moir.fr/chaudron

.

.

Fond  

.

Évocation

.

829 6

.

La posture d’un homme qui, tel un chaudron,

Incassable est peu sujet au doute,

Ne doute de rien ni de personne, comme on dit

Et encore moins, de lui-même !

Symbolique 

 .

C’est un paradoxe que

D’être conduit à douter

De ses propres certitudes :

L’esprit critique n’existe que si

L’on doute certitude n’existe pas

En l’absence de doute, ouroboros.

Si je ne doute pas de mes certitudes,

J’ai quelques certitudes sur mes doutes !

A vous de choisir et de vous en débrouiller !

 .

.

Fond/forme 

 .

Le chaudron pour fonctionner a besoin au minimum

D’eau et de feu et, bien évidemment, d’un certain temps.

Lors on dirait qu’on est  dans le chaudron,  l’on évoquera

Un bouillonnement,  melting pot,  de toutes sortes d’idées,

Et qui pourront être  autant destructrices  que créatives !

L’on doutera moins de ce qu’il y a dedans que du résultat

Obtenu non seulement fonction mélange mais quantité.

On peut être rond et douter qu’on le soit vraiment

Et, on peut être carré et néanmoins douter en rond,

Le pire est vouloir superposer le carré dans le rond.

.

Un chaudron qui  se tient les hanches avec ses anses,

Et comme un monde qui doute de lui-même dirigeant

Il a bien sûr trois pieds pour toucher terre et sa réalité

Et aussi un anneau, pour fixer un crochet, le suspendre.

.

On aura beau dire, on aura beau faire,  on ne maitrisera

Pas tout lors le résultat d’un mélange peut être différent :

Cuire à feu doux, s’appelle évolution ; feu fort, révolution !

.

Textuels et illustrations   >>