828 – On aura beau dire, beau faire (II)

Textuels et illustrations  >> 

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Il n’est pas facile de gouverner le Monde

Lorsque chaque région  joue pour elle,

Selon son propre, son unique intérêt,

Lors  chaque personne, en son sein,

Fait de même, par un mimétisme,

Qui crée  sorte de  cercle vicieux,

Au lieu de se remettre en cause

Partager ses savoirs, richesses

En plus de forces, faiblesses,

Lors à chacun, on s’adresse,

À changer comportement.

.

Cela produira-t-il effets

Sur gouvernance Monde,

Oui et non : avis divergent,

Alors que finances convergent

Vers ceux, ayant choisi, sacrifier

Monde  pour  leur  propre félicité !

.

Mais,  cela dit, l’on aura beau dire ;

Sans compter : l’on aura  beau faire,

Le monde actuel si on le laissait faire,

Irait  de guingois tout irait  de travers.

.

Ce n’est pas faute d’une sœur, un frère,

Mais de la sienne, simple délaissement,

Ou par délégation  à des incompétents,

Qui seront sous la plus haute pression

Riches, mettant  à terre, des millions

De locataires et de pro-pri-étai-res.

.

On aura beau dire, et beau faire,

Il y aura toujours sur notre terre

Ceux qui aiment d’abord les gens

Ceux qui aiment d’abord l’argent.

.

Si les deux ne sont incompatibles,

Premier cas, l’argent sert les gens,

En second cas, gens servent argent.

.

S’agit pas renversement point de vue,

L’écart  de  salaire, allant  de  un à cent,

Ils croulent sur l’or lorsqu’autres sont nus.

.

.

Extensions

.

La morale n’existe pas en rapports internationaux,

C’est encore la loi du plus fort qui prévaut, à tort.

Je t’achète, je te vends, te rachète,  te fusionne,

Te démembre, te décapite,  te rase, t’enterre :

Preuve s’il en est que la guerre économique

Suit les mêmes lois  que guerre physique

La seule différence est que  la dernière

Y met les gants ou agit de très haut,

Sans évaluer les dégâts humains,

Ni même solutions  de recours

Tant la diplomatie a bon dos.

Des palabres   …  des palabres,

Pour faire croire à un vrai dialogue,

Franche négociation alors que la décision

Est prise bien avant et de manière unilatérale.

C’est là que notre liberté  en prend un sacré coup.

Paradoxe : si on a trop de liberté, en a-t-on encore ;

Quand on n’en a pas assez, en aura-t-on… vraiment ?

.

Entre un diseur  et un faiseur,  lesquels  préférez-vous ?

Sans parler de ceux qui contredisent et ceux qui défont.

Le sens de la marche se devrait d’être le même pour tous

Si l’on veut, un jour atteindre un but  car c’est gouverner

Ce, en avance de phase plutôt que courir après la mêlée.

 

Entrer en politique est tomber en chaudron :

Y a toujours un autre qui veut être le patron

Dieu merci, en démocratie, y a les élections,

Sinon ce serait l’anarchie ou la révolution !

.

Les gens souhaitent tout, et son contraire,

Mais tourné vers eux est le plus ordinaire

On ne se sent pas, toujours, sœur et frère,

La société est comme famille : arbitraire.

.

Comme il n’y aura pas de meilleur modèle,

Il ne peut y en avoir que de pire en somme

Faut choisir meilleur parmi les moins pires

C’est dire si on n’en a pas fini d’alternances.

.

Contenter les uns sert à mécontenter autres

On dira que le Pays demeure ingouvernable,

C’est peut-être ce qui dégoute de la Politique

Incapable d’offrir une stabilité de croissance !

.

Fragments

.

Le Monde n’est plus une nation

Tant notre Monde serait redevenu

Ce qu’il aura toujours été : chaudron

Et avec une épée de Damoclès sur tête !

.

Seules, taille, nombre, puissance des épées

Aura changé et le crin, pour les empêcher

De tomber est devenu beaucoup plus fin,

Pour que tout explose : trois fois rien !

.

Est-ce la politique est faite d’«égos»,

Je pensais qu’on était tous  «égaux»

On combat des frontières naturelles,

Où Internet n’en a que d’artificielles.

.

Les attaquants s’érigent en victimes,

C’est l’histoire du loup et de l’agneau

Il lui faut éradiquer le mal par le mal

Et ce d’autant  qu’attaquant le définit.

.

 On aura beau dure et on aura beau faire

Quand tout va de guingois,  va de travers,

Faire la paix devient comme un «mystère»,

Sauf pour les dictateurs semant leurs misères.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Il n’est pas facile de gouverner le Monde 

Lorsque chaque région  joue pour elle,

Selon son propre, son unique intérêt,

Lors  chaque personne, en son sein,

Fait de même, par un mimétisme,

Qui crée  sorte de  cercle vicieux,

Au lieu de se remettre en cause

Partager ses savoirs, richesses

En plus de forces, faiblesses,

Si, à chacun, l’on s’adresse,

À changer comportements.

.

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.

Cela produira-t-il effets

Sur gouvernance Monde,

Oui et non : avis divergent,

Alors que finances convergent

Vers ceux, ayant choisi, sacrifier

Monde  pour  leur  propre félicité !

.

Mais,  cela dit,   O  |   O  l’on aura beau dire ;

Sans compter :    N   |     N  l’on aura  beau faire,

Le monde actuel    *    |       *    si on le laissait faire,

Irait  de guingois   A       |            A  tout irait  de travers,

Ce n’est pas faute   U          |              U   d’une sœur, un frère,

Mais de la sienne   R            |                R    simple délaissement

Ou par délégation  A              |                   A    à des incompétents,

Qui seront sous la  *               |                   *     plus haute pression

Riches, mettant  B                 |                     B      à terre,  millions,

De locataires    E             comme                 E     pro-pri-étai-res

On aura        A           beau dire,              A      beau     faire,

Il y aura      U       toujours sur           U       notre terre

Ceux qui    *      aiment d’abord        *           les gens

Ceux qui   D   aiment d’abord           l’argent.

Si les deux  I  ne sont incom  A         patibles,

Premier cas  R   l’argent  I   sert les gens,

En second gens  E    R  servent argent.

E

.

S’agit pas   *  renversement  *   point de vue,

L’écart de    *      salaire allant   *     de un à cent,

Ils croulent   *     sur l’or lorsque    *  autres sont nus.

.

Forme

.

.

Évocation

Le haut,  une tasse de café ou de thé,

En bas, chaudron sur son trépied, 

Le tout, peut-être un vase à col haut

L’essentiel est de bien l’interpréter ?

 .

828 4

.

Ce chaudron ressemblerait un peu

À un personnage dubitatif

Qui n’a pas trop de ses trois pieds,

Afin de bien interpréter.

Le chaudron est rond comme l’est notre Globe

Mais ce qu’il contient nous échappe partiellement

Si la forme évoque le fond, elle ne le recouvre pas !

.

Symbolique 

 .

Ancien symbole

De l’utérus céleste,

Et source de toute vie

Voire même de sagesse,

Le chaudron aura figuré

En bonne place dans l’histoire

En la mythologie  de  nombreux

Peuples en raison rôle qu’il a joué.

À travers le temps, diverses cultures,

Le Chaudron, considéré comme un

Navire de métal, était, aussi, un

Symbole du lieu et du moyen

De  la  revigoration  et de

La  régénérescence  et

De la résurrection.

sciencetradition.forumactif.com/

t337-le-symbole-du-chaudron

.

.

Fond 

.

Évocation

.

828 6

.

Ce chaudron ressemblerait un peu

À un personnage dubitatif

Qui n’a pas trop de ses trois pieds,

Afin de bien interpréter.

 .

 Symbolique 

 .

Pourquoi interpréter une image ?

Pour rechercher les symboles archétypaux

Qu’elle contient, peut-être pour en tirer

Des enseignements sur soi-même ?

Sur le monde ? Sur la réalité ?

Sur l’état de notre perception

Voire de notre sensibilité ?

 Si le besoin d’interprétation

Se fait sentir, c’est qu’il y a doute

Douter est salutaire de certaine façon.

Modifié , source : Bloc-notes Antiochus

 .

.

Fond/forme 

 .

La potion magique du droit est affaire de mélange

Décidé en compromis avec les sphères d’influences :

Chacun ajoute son gré de sel, retire un grain poivre,

Tant et si bien qu’il faut interpréter entre les signes

Ingrédient différent  selon bon ou mauvais régime.

.

Un chaudron avec deux anses, un couvercle

Et trois pieds, peut être posé solide sur le feu

Mais ce qu’on y met, ce qu’on y cuit, prépare

Est un globi goulbaa,  difficile à interpréter

Qui, pour être déguster, nous laisse pantois.

.

On parlera d’interpréter formes et contenus

D’un chaudron, fussent-ils  magiques, réels,

Or c’est une loi générale de l’esprit humain

Que d’être en mesure de tout interpréter.

.

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827 – On aura beau dire … beau faire (I)

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le Monde bouge, c’est sûr,

Rien  n’est  immuable,

N’est inébranlable,

Et ça ne rassure.

Certains croient,

Qu’en    masquant

La réalité, aux gens,

Ils ne s’en aperçoivent.

.

C’est ainsi que l’on dit,

«C’est  toujours   pareil»,

Pauvres   s’appauvrissent,

Lors  riches   s’enrichissent.

Qui fait quoi pour qu’il en soit

Autrement : en tous cas, pas moi.

.

On  aura   beau  dire  et   beau  faire,

Notre  monde sera, toujours,  le même,

À se faire  ou faire  ou défaire  ou surfaire

Pour que les apparences de choses changent

Lors, très  rarement, le  fond,  dans ses réalités.

.

Si changement, il y a : il sera, d’abord, individuel,

Car la démarche réflexive, permettra de se modifier

Sinon on va droit dans le mur, on ne peut  continuer

À se voiler la face, devant problème qui reste tenace,

Prise de conscience, collective, reste, seule, efficace.

.

L’on  aura  beau dire   puis  l’on  aura  beau faire,

La réalité résiste, elle revient dans ses ornières

Et, même, si, l’on est fatigué, de ses misères,

On finit par s’accommoder et les accepter,

.

Alors qu’il pourrait  en être  autrement,

Si on s’y penchait, prenait le temps

De les examiner, les solutionner

Pour début de nouvelle ère.

.

Extensions

.

Une ère basée davantage sur les

Connaissances que sur les finances

Sur la subsistance  que sur l’aisance.

Hélas, en dépit  d’un assistanat d’État,

Entraide, Bénévolat  pour  pallier au pire,

Le monde continue à prôner, système libéral,

Le « chacun pour soi »  lors les riches, de dire :

«Faites  comme  moi »  et même  plus, à  certains

«Regardez-moi, je suis parti de rien et j’en suis là.».

Oubliant c’est que certains ont tout, n’en font rien,

Que certains avaient toutes les cartes, en main,

Ont détruit des centaines, milliers d’emplois,

Si nouvelle ère  consiste à ce que richesses,

Changent de main où est le progrès social,

Après le chacun pour soi,  le slogan sera

«À  mon  tour,  mais  pas  différemment

Pour les autres, pour la planète Terre »

Jusqu’à la fin humaine, non des temps !

Pour la fin des temps : nous avons encore

L’éternité devant nous mais pas pour nous.

.

C’est quand même, un peu, comme un aveu d’impuissance,

Comme que de jeter le bébé avec l’eau du bain, inconscience

Et si le monde vient de plus en plus complexe, indéchiffrable

Il ne s’est pas construit en un jour, et nous n’en avons qu’un !

Alors, plutôt que de vouloir, faire table rase  et  repartir à zéro

Il vaut mieux réenchanter le monde partout là où c’est possible

Comme on ne fait pas d’omelettes sans… il faut bien du courage.

.

L’on aura beau dire et l’on aura beau faire :

Attention à ne pas rester sur constat d’échec

Il faudra se battre toute sa vie pour avancer,

Le monde ne bouge vite, en bonne direction.

.

En matière de social, il est rare  qu’on puisse,

Changer les choses  en les attaquant, de front,

La plupart du temps, il faut phase négociation

Sinon d’amendement voire de contournement.

.

Il en est de même au plan de gestion personnel,

On a beau lister problèmes probables, potentiels

D’autres, imprévus, apparaissent en plein projet,

Au point, parfois, qu’on ne voit plus de solutions.

.

Les obstacles stimulent notre énergie  à vaincre,

Une fois franchis, ils nous permettent d’avancer

Arrive aussi que dernière ligne droite nous tue,

On n’a jamais gagné avant d’avoir tout signé.

.

Fragments 

.

Que ce soit par déni, aveuglement, égoïsme,

Ou, tout simplement, constat d’impuissance,

Terre devient autant que nous en déchéance.

Nous l’exploitons, nous la polluons, abimons

Et nous la maltraitons à travers nos prismes,

Lors bientôt, elle et nous, toucherons le fond.

.

Certains pensent qu’il s’agit du cycle naturel,

Et que notre climat se rétablira de lui-même,

Qu’il est urgent de ne rien faire, rien modifier

Ou qu’il faut, au contraire, en tirer tout le sel

Mais que fera-ton des situations à l’extrême,

Où des gens mourront de faim, voire brulés.

.

L’on aura beau dire et l’on aura beau faire

Année chasse l’autre, on remet à demain

Ce qu’il est urgent d’acter aujourd’hui.

On descend encore au fond du puits,

Puits de ressource, puits de misère

Ce monde ancien touche à sa fin.

.

Quand on aura devant un mur,

Il ne s’agira plus de murmures

Mais bien d’entrer dans le dur

Au prix de sacrifices, pressure

Ne me dites pas : pas de futur,

Tant cette fatalité est à exclure.

.

La solution clé en main qui l’aura,

Elle viendra par le haut, par le bas,

Chaque petit geste, vrai… comptera,

Sauf si nos gouvernants ne le font pas

Préférant être pyromane que pompier,

À nous de les destituer et les remplacer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le Monde bouge, c’est sûr, 

Rien  n’est  immuable,

N’est inébranlable,

Et ça ne rassure.

Certains croient,

Qu’en    masquant

La réalité, aux gens,

Ils ne s’en aperçoivent.

.

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ON AURA

C’est ainsi qu’on dit,

 «C’est  toujours  pareil»,

Pauvres s’appauvrissent,

Lors  riches  s’enrichissent.

Qui fait quoi pour qu’il en soi

Autrement : en tous cas, pas moi.

BEAU DIRE

On  aura  beau  dire  et  beau  faire,

Notre  monde sera, toujours,  le même,

À se faire  ou faire  ou défaire  ou surfaire

Pour que les apparences de choses changent

Lors, très  rarement, le  fond,  dans ses réalités.

Si changement, il y a : il sera, d’abord, individuel,

Car la démarche réflexive, permettra de se modifier

Sinon on va droit dans le mur, on ne peut  continuer

À se voiler la face, devant problème qui reste tenace,

Prise de conscience, collective, reste, seule, efficace.

 ET BEAU FAIRE

L’on aura beau dire   puis  l’on aura  beau faire,

La réalité résiste, elle revient dans ses ornières

Et, même, si, l’on est fatigué, de ses misères,

On finit par s’accommoder et les accepter,

Alors qu’il pourrait  en être  autrement,

Si on s’y penchait, prenait le temps

De les examiner, les solutionner

Pour début de nouvelle ère.

.

Forme  

.

.

Évocation

.

Ça peut être un  flacon de parfum

Ça peut être aussi pied de lampe,

Moi, j’aurais choisi un chaudron 

 .

.

Ce chaudron ressemble un peu

À personnage des plus dubitatifs

Et qui a l’air de se poser des tas

De questions, sans réponses !

Il est certain que le Monde actuel, le Monde réel,

Ne s’est pas encore débarrassé de potion magique

Comme de poudre à tout faire, placebo tout guérir

Évoque le fond et le rapproche de forme chaudron.

.

Symbolique 

Le chaudron dispense

Nourriture    inépuisable,

Il  symbolise  l’abondance.

Par  analogie,  il représente

La  connaissance  sans   fin.

 

Précisément chez les celtes

Le chaudron  du Dagda  

 Dieu-druide,    contient

 Assez  de  nourritures  

En vue de rassasier

Tous  les  hommes,

Et les connaissances du monde.

Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Un chaudron quelque peu ordinaire

Pour y cuire  de  la potion magique,

En y mettant toutes sortes d’ingrédients,

Que connaissent druides, sorciers, chimistes

 

Symbolique 

 

Potion magique est breuvage imaginaire

Qui donne une force surhumaine à quiconque

La boit dans l’univers d’Astérix,  série de bande

Dessinée créée par René Goscinny, Albert Uderzo.

C’est aussi le nom donné dans le langage populaire

Aux produits dopants  utilisés par  les sportifs.  Wiki.

 

Connaître  les vertus médicinales  des  plantes,  c’était,

De tout temps, et chez tous les peuples, de disposer  d’un

Pouvoir totalement inaccessible au commun des mortels.

L’imaginaire collectif a eu tôt fait d’assimiler aux sorciers

Qui possédait ce savoir ancestral, est capable de préparer

Tisanes, préparations préventives, curatives, purifiantes.

gerbeaud.com/jardin/decouverte/plantes-magiques-sorcellerie

 .

.

Fond/forme 

 .

Le monde est comme un chaudron

En lequel on essaie potions magiques,

Pour qu’il devienne encore plus humain

Et rien ne s’y opposera avec nos moyens,

Mais la potion ne marche pas, est amère,

Lors la forme n’épouse totalement le fond

Parce que chacun y a mis ses  problèmes

Et chacun espère ses propres solutions.

Les vertus accordées aux plantes

Ne seraient donc pas que médicinales .

.

Aphrodisiaques, divinatoires, purificatrices,

Défensives, apaisantes, porte-chance, punitives,

Ou encore favorable s… à la réussite, à la fortune,

L’amour, l’affection, la fécondité, le relationnel

Superstition attribue aux plantes innombrables

Propriétés, susceptibles d’avoir un effet dans

Des domaines aussi étendus que variés.

.

Savoir « médical » empirique bien mystérieux,

Hérité d’époque où la science n’avait pas apporté

Son éclairage, on aurait associé bien des pouvoirs

Des potions magiques à des croyances, légendes

Ou phénomènes surnaturels : alchimie, diable,

Fantômes, esprits, fées, monstres, totems… 

.

 Textuels et illustrations  >>

826 – Envers, endroit : personnage, action (IV)

Textuels et illustrations  >>

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nous sommes des figurants dans

Le théâtre du Monde,

Dirigés  par des puissants, et qui

N’en ont  pas  honte !

Si certains  croient  régner, pour

Le salut de leur Nation

Si ce n’est d’Humanité, d’autres

N’en ont cure : action,

.

Notre monde est un théâtre ou les jeux

Sont malchanceux

Pour ceux qui n’ont rien que leurs yeux

Pour être heureux.

Le reste leur échappe dans ces comédies

Qu’on leur … joue,

Où on leur endosse un personnage verni,

En dehors de tout.

Chaque figurant doit servir dans le décor,

Bouger ce dernier,

Un peu, beaucoup, passionnément ou fort

Pour un denier,

Et  s’il cesse de produire, pour le dépenser,

Il tombera,

Lors  un personnage sur la scène, à profiter

Le démasquera.

Il n’y a pas   d’alternatives, nous  dira-t-on :

Ramons en bateaux,

Pour  nous  sauver, si possible, en  direction

Des nouveaux capitaux,

Mais, si c’étaient des radeaux de la Méduse,

Sans vrais capitaines,

C’est, une fois de plus, de nous, qu’on abuse,

Et  qu’on  entraine,

En faillite  d’un monde, sans  aucune  valeur,

Que tous en pleurs,

De ses paradis perdus, de ces fruits  et fleurs,

De nos naufrageurs.

La plupart des humains n’ont pas de cupidité,

Au point de tuer

Les autres par n’importe quel moyen d’argent,

Ou les affamer.

L’union fait la force, voilà bien l’ancien dicton,

À s’appliquer,

Bien que  quelque  multinationale  l’ait dévoyé,

À son profit,

Toute multinationale, par finance,  pour argent

Ne connait de pays.

L’ont-ils été, seulement, un seul jour,

Ont-ils compté les morts,

Sur leur route ou  ne se sont-ils retourné,

Par le temps, pressé.

Certains diront qu’ils ne dirigent le Monde

Ni ne s’enrichissent

Augmentent croissance économique, profitant

À tout le monde.

 .

Extensions

.

Enchanter le Monde suppose

Qu’il l’ait déjà été, par le passé

Car on ne crée pas un avenir sans

S’appuyer sur lui, se comparer à lui,

Se démarquer de lui, pire ou meilleur.

Il y aura, toujours, des vagues de fond,

Qui tenteront de ramener l’Humanité

Vers un nouvel équilibre, mais elles

Ne feront que passer, et, belle furie

Des tempêtes de profits des nantis,

Reprendra vite le dessus car ils sont

Seuls à être au pouvoir et organisés.

La loi de la jungle … en quelque sorte,

Le tout en dépit d’un arsenal de mesures

Juridiques contournables, inapplicables !

.

Où est passé le quinzième homme du haut le modèle, le vrai ?

Où est passé le douzième homme : celui qui prend la photo ?

Où est passé le neuvième homme : celui dans les coulisses ?

À ce jeu-là, on arrivera à un quand on est deux en réalité

Et je ne vous parle pas  des acteurs multi-personnages.

Nous en sommes  tous, avec divers masques, visages,

Sauf les sages authentiques qui n’en  jouent aucun.

.

Chacun a une représentation du Monde

Qui lui est propre, et ce bien que partagée

Avec sa famille, communauté, voire société,

Évoluant avec le temps, avec les événements

.

Mais le socle demeure le même, comme câblé,

Le cerveau reconnait, intègre, parfois, renforce

Ce qu’il connait, qu’il choisit, à quoi il adhère.

C’est un travail, sur soi, pour faire contraire.

.

Cela dit, quand l’on a décidé de rebondir,

Ça peut marcher et voyager, aide autant

Quoiqu’on dise, fasse, on restera le même

Comme sa langue maternelle qu’on ne renie.

.

Fragments 

.

à rédiger sous forme d’histoire

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Nous sommes des figurants dans le théâtre du Monde,

Dirigés par des puissants, et qui  n’en ont  pas  honte !

Si certains croient régner, pour le salut de leur Nation

Si ce n’est d’Humanité, d’autres n’en ont cure : action,

.

L’ENVERS ET L’ENDROIT

.

Notre monde est un théâtre ou les jeux

Sont malchanceux

Pour ceux qui n’ont rien que leurs yeux

Pour être heureux.

Le reste leur échappe dans ces comédies

Qu’on leur … joue,

Où on leur endosse un personnage verni,

En dehors de tout.

Chaque figurant doit servir dans le décor,

Bouger ce dernier,

Un peu, beaucoup, passionnément ou fort

Pour un denier,

Et  s’il cesse de produire, pour le dépenser,

Il tombera,

Lors  un personnage sur la scène, à profiter

Le démasquera.

Il n’y a pas   d’alternatives, nous  dira-t-on :

Ramons en bateaux,

Pour  nous  sauver, si possible, en  direction

Des nouveaux capitaux,

Mais, si c’étaient des radeaux de la Méduse,

Sans vrais capitaines,

C’est, une fois de plus, de nous, qu’on abuse,

Et  qu’on  entraine,

En faillite  d’un monde, sans  aucune  valeur,

Que tous en pleurs,

De ses paradis perdus, de ces fruits  et fleurs,

De nos naufrageurs.

La plupart des humains n’ont pas de cupidité,

Au point de tuer

Les autres par n’importe quel moyen d’argent,

Ou les affamer.

L’union fait la force, voilà bien l’ancien dicton,

À s’appliquer,

Bien que  quelque  multinationale  l’ait dévoyé,

À son profit,

Toute multinationale, par finance,  pour argent

Ne connait de pays.

.

PERSONNAGE, ACTION

.

L’ont-ils été, seulement, un seul jour, ont-ils compté les morts,

Sur leur route ou  ne se sont-ils retourné, par le temps, pressé.

Certains diront qu’ils ne dirigent le Monde ni ne s’enrichissent

Augmentent croissance économique, profitant à tout le monde.

.

Forme  

.

 .

Évocation

.

Un  piédestal,  stylé, en pierre,

Une borne  anti stationnement,

Un simple touret que certaines,

Transformerait en un objet d’art.

.

.

Un touret, oui mais, tout autant,

Si l’on veut, un objet d’art :

Autant de perceptions que suggère

Notre propre imagination !

Bien que le touret  ici soit bien tourné en vers

L’envers ne correspondrait en rien à l’endroit

Tant et si bien que la forme s’élone du fond !

.

Symbolique

Le touret de câbles  électriques,

Est  objet  polyvalent

Qui  permet  de  créer

Un   meuble  original.

Facile   à  customiser,

Le touret en bois peut

Être peint  ou  patiné.

.

De trouver un touret 

En bon état est difficile

Tant ils sont consignés:

Bien  des  tourets  sont

En parfait état, prêts à être décorés.

madecovintage.com/53-les-tourets

.

.

Fond  

.

Évocation 

.826 6

.

Un touret, oui mais, tout autant,

Si l’on veut, un objet d’art :

Autant de perceptions que suggère

Notre propre imagination !

 . 

Symbolique 

L’objet n’a pas fini de nous étonner

Par transformations ;

Par ses réutilisations,

Nouvelles affectations

D’usages peut devenir

Prétexte un support à

Notre      imagination,

En y intégrant ou non

Un message    concret

Ou   même abstrait  au

Travers de réalisation objet d’art.

 .

.

Fond/forme 

 .

Le même touret, avec ses plateaux, peints en noir,

Et son cylindre arborant nombre dessins, couleurs

S’est transformé en objet de design, en objet d’art

Qui frappe l’œil, l’imaginaire ferait presque oublier

L’objet premier avec son utilité des plus primaires.

.

Peut-on en faire autant du monde en lequel on vit

J’en doute, et même, ce ne serait que le rhabiller,

Non le transformer, non le réhabiliter, embellir

Or c’est ce qu’on attend pour le réenchanter !

.

Un touret comme enrouleur de câblés

Mais comment en faire un objet d’art,

Sinon en le rimant comme un… poème

Dont vers correspondraient à ses tours. 

.

Textuels et illustrations  >>

825 – Envers, endroit : personnage, action (III)

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Ce n’est pas moi qui suis à l’envers :

Monde qui n’est plus à l’endroit

Qu’est-ce que j’y peux moi,  en juge,

Redresseur, de n’importe quoi !

Il y a des gens qui sont responsables,

Mais jamais déclarés coupables.

.

C’est vrai, je suis envers et contre tout

Me rétorquerez-vous :

Mais de là, à me prendre pour un fou,

Je ne sais pas, j’avoue :

C’est l’économie qui n’est plus debout

Lors le Monde, à genoux,

Implore les États de boucher les trous

En jouant avec nos sous.

 .

Faut-il simplement changer de décor

Pour retrouver de l’or,

Changer les personnages, les dehors,

Et mensonges encore

Ou changer cours des actions, à tort,

Rebondir plus fort,

En vers, et en droit : je sens la mort,

En  proche  sort.

 .

Voilà  qui  n’est  point,  réjouissant,

Je vous l’avoue,

Voilà qui sent, et qui coule, le sang,

Joue contre joue

Mais tout ne sera pas perdu, enfin,

Pour autant 

Et que chacun se prenne en mains,

Soit content

Pour faire naitre  une nouvelle ère,

Sans argent,

Plus égalitaire, oui mais comment !

.

Pas évident

De changer de règles, les appliquant,

Non à la lettre

Mais dans leur esprit en se respectant

Plus entre êtres,

C’est simple, comme pour  démocratie,

Car si  elle  existe,

Voter  pour elle, ce serait  faire  qu’ainsi,

Encore elle persiste. 

 .

Il reste à croire : ce sont petits ruisseaux,

Qui ont, de tous temps,

Ait les grandes rivières, les grands fleuves,

Et voire les grandes mers,

Jusqu’où ira la cupidité, et voire la folie des

Hommes, pour s’enrichir.

.

Extensions

.

Il n’y a pas de lien direct, évident, de cause à effet,

Entre ce que je fais et ce qui se passe dans le monde.

Et pourtant, l’humanité est faite d’individus,

Plus ou moins autonomisés, ou libres,

Conscients de leurs actes et voulant laisser

À ses enfants, un monde plus agréable que le sien.

Or malgré les progrès de la Science, et de la Médecine,

De la Technologie, du Droit et de la protection sociale,

Nous en sommes venus à ne plus être à fait certain.

On vit plus vieux, mais pas mieux qu’autrefois,

Tout le monde ne tire pas profit à égalité,

Des progrès en toute matière et genre.

L’accélération  de l’endroit  entraine

Une accélération  de fait de l’envers,

Jusqu’à un emballement planétaire :

C’est nouveau et l’on ne sait qu’en faire

Pour l’éviter voire sinon même pour le gérer.

.

Imaginez un monde à l’envers n’est pas si difficile,

Il suffirait d’une lentille qui changera le haut en bas

Mais, si cela est très simple, pour l’univers physique,

Il n’en serait pas de même pour le monde psychique.

Il est vrai que l’absence de gravité, est spectaculaire,

Vérité en deçà des Pyrénées, devient erreur au-delà,

Observe, conclut déjà Montaigne dans ses Essais.

.

Le Monde est à l’envers et moi, à l’endroit

Il y a quelque chose en vision qui ne va pas

Les savants parlent de chiasma, croisement

Optique des nerfs des yeux : gauche et droit.

.

La vision en miroir est une sorte d’inversion :

Si vous n’y croyez pas, tentez de vous peigner,

Imaginez qu’il en serait  ainsi  pour la gravité,

Difficile, en tel cas, d’avoir les pieds sur terre !

.

L’on peut imaginer que  vérité est mensonge,

Ou le contraire : dans le domaine psychique,

Tout est possible : terre plate ou terre ronde

Or comment s’adapter si tout est à l’envers.

.

Fragments

.

Une double vérité ne pouvant exister,

Il faudra choisir la plus vraisemblable :

C’est sur cela que se fonde la rhétorique,

Faire adhérer à croyance comme solution.

.

Supposant que l’envers équivaut à l’endroit,

 Toute vérité dès lors, n’aurait plus lieu d’être,

On répondrait soit ne sais pas, soit peut-être,

Et l’on n’aurait guère fait avancer tout débat.

.

Un fragment de vérité ne peut justifier entière

 Toute personne humaine ayant sa part d’ombre

 Juger de statuer sort en son âme et conscience,

Est accorder plus de sens à l’envers qu’endroit.

.

Il en serait de même pour personnage, action,

Ne juger personnage que sur une seule action,

 Est accordé plus d’importance à un  contexte

Qu’à l’histoire de sa vie, traits personnalité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ce n’est pas moi qui suis à l’envers : monde qui n’est plus à l’endroit

Qu’est-ce que j’y peux moi,  en juge, redresseur, de n’importe quoi !

Il y a des gens qui en sont responsables, jamais déclarés coupables.

.

L’ENVERS ET L’ENDROIT 

.

C’est vrai, je suis envers et contre tout

Me rétorquerez-vous :

Mais de là, à me prendre pour un fou,

Je ne sais pas, j’avoue :

C’est l’économie qui n’est plus debout

Lors le Monde, à genoux,

Implore les États de boucher les trous

En jouant avec nos sous.

Faut-il simplement changer de décor

Pour retrouver de l’or,

Changer les personnages, les dehors,

Et mensonges encore

Ou changer cours des actions, à tort,

Rebondir plus fort,

En vers, et en droit : je sens la mort,

En  proche  sort.

Voilà  qui  n’est  point,  réjouissant,

Je vous l’avoue,

Voilà qui sent, et qui coule, le sang,

Joue contre joue.

Mais tout ne sera pas perdu, enfin,

Pour autant 

Et que chacun se prenne en mains,

Soit content

Pour faire naitre  une nouvelle ère,

Sans argent,

Plus égalitaire, oui mais comment !

Pas évident

De changer de règles, les appliquant,

Non à la lettre

Mais dans leur esprit en se respectant

Plus entre êtres,

C’est simple, comme pour  démocratie,

Car si  elle  existe,

Voter  pour elle, ce serait  faire  qu’ainsi,

Encore elle persiste. 

 .

PERSONNAGE, ACTION

 .

Il me reste à croire : ce sont petits ruisseaux, qui ont, de tous temps,

Fait les grandes rivières, les grands fleuves, et voire les grandes mers,

Jusqu’où ira la cupidité, et voire la folie des hommes, pour s’enrichir.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Ça peut être un touret pour câbles,

Ou vis de pressoir, servant  de table, 

Ou de piédestal pour objet décoratif,

Dans une belle idée d’un double usage !

 .

825 4

.

Objet détourné à partir d’une vis de pressoir

Pour en faire une table de bar

Ou piédestal pour y poser un objet décoratif

Lampe ou vase avec des fleurs.

Il y aura peu de ressemblance, de concordance

Entre fond du poème et les formes symboliques

Ce qui rendra le rapprochement plutôt distant !

 .

Symbolique   

 .

Un  piédestal  consiste en  un  support isolé,

Et qui servirait  à recevoir  un objet précieux,

 .

Une statue,  un buste, ou voire, un

Grand objet d’art  et  d’ornement

Vase, candélabre, stèle, fontaine.

 .

Quand   une  personne   idéalise

Quelqu’un,  de façon exagérée,

On utilise, parfois, l’expression

Le « mettre sur un piédestal ».

 .

À l’inverse, descendre quelqu’un

De son piédestal serait être déçu

En regard  de l’image – par trop –

 .

Positive que l’on avait, avant, de cette personne,

On parlera autant de déboulonnage ou descente.

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

825 3

.

Objet double usage : une table 

Mais retournée, un siège

Et on peut aussi s’en servir comme

Pour enrouler des câbles.

 .

Symbolique

 .

Symbolique en plus de l’objet : recyclage

 En   bout  de canapé,

Table  basse,  touret.

De même en palettes

De livraison  en bois

Transformés meuble

En étagère, en siège.

Le   double   usage

Réutilisation  directe

Autre transformation

N’a d’autre limite que

Réinvention voire détournement objets.

.

Fond/forme 

 .

Le double usage est un recyclage sémantique

On refait le monde  en utilisant autre langage,

Mais cela ne trompe personne, on y croit pas

Le monde s’en va à l’envers, marche arrière

Tout le monde prétend qu’il va de l’avant.

.

Cette forme est basée sur un piler à vis

Une vis de pressoir ou d’autre chose

Esprit double usage, table de bar.

.

 Textuels et illustrations  >>

824 – Envers, endroit : personnage, action (II)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

 .

Hypocrisie ou … mauvaise foi, 

Mène le monde à se persuader

Qu’on a raison … même quand

On sait, fort bien, qu’on  a  tort,

En permutant,  envers,  endroit,

On ne sait plus ce que l’on croit

Intelligence, ou  force  de ruses,

Nous convainc  ou  nous amuse.

.

Les relations humaines dans le monde

Sont ce qu’elles sont,

L’on ne peut changer  la face du monde

D’un coup de bâton !

Mais, peut-on se préserver de l’immonde

Mensonge du profit

Dont tous se servent sauf… le tiers monde,

Qui n’en a rien pris.

Sous de faux décors,  de cacher des actions,

Qu’on dit usurpations

De personnes et personnages en prête-noms,

On crée manipulations.

En mutant, en permutant l’envers  et l’endroit,

On croit ce qu’on voit,

Ce que l’on prend, comprend étant de bonne foi

Lors, en dehors des lois.

Intelligence, et ruses, voisinent, avec  la perfidie

Des combines sordides

Qui  vous échappent, ou, qui vous  sapent, la vie,

Ou vide le portefeuille.

L’âme, en peine, esprit, en déroute, cœur, lourd,

À travailler des jours

Pour, au final, mettre  vos  dividendes, au cours,

Actionnaire vautour.

On ne change plus, les réalités, qui nous gênent,

On les renomme :

Comme ça, c’est plus simple, subtil, et en scène,

Il n’y a personne

Conteste nouveau scénario, changeant un mot,

Par ci, par là.

On ne crée pas de drame profitant au propos

Sémantique qui sert

Aux critiques à s’accommoder de politiques

Qui tous vous niquent,

L’on se réveille enfin quand l’économique

Est en grande panique !

 .

Homme public, professionnel,

Ignore homme  privé, charnel,

Opacité de l’un et transparence

D’autres feront personne biface

Sommes contraints d’avoir deux

Identités mais qui se complètent,

Ce ne sont pas des masques, juste

Images privées, images publiques.

.

Extensions 

.

L’hypocrisie mène le monde, transparence :

Ce n’est pas tant  qu’elle soit  à l’extérieur,

Fortement  critiquable,  sinon  voyante,

Que, tapie  au fond  de nous,  comme

Une seconde peau,  un personnage

D’emprunt du fait même qu’elle

Est liée à éducation et culture

Commerce, en bref de notre

Manière d’être au Monde.

 .

C’est parce qu’on pleure qu’on apprécie de rire

C’est parce qu’on ment, qu’on apprécie la vérité,

Qu’on est blanc et noir  qu’on apprécie contraste.

Comme il n’y a pas d’endroit, sans avoir d’envers,

Qu’il n’y aura pas d’ombre sans avoir de lumière

On peut dire à la fois une chose, son contraire.

.

Bon nombre de gens porte un masque

Plus ou moins voyant, épais, couvrant,

Comme pour se protéger nudité d’âme,

On ne pourra tout dévoiler sans danger.

.

Dévoiler c’est sûr mais, dévoyé, probable :

Faire bonne figure pour paraitre honorable

Un sourire, commercial, figé, comme  forcé,

En est l’illustre emploi, en sus, recommandé.

.

Jean qui rit, Jean qui pleure  mais qui, en fait,

Jamais ou rarement ne fait l’un deux sciemment

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient

Situations du même tonneau, de pleines hypocrisies.

.

.

Fragments 

 .

à rédiger histoire à raconter

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Hypocrisie ou … mauvaise foi,   mène le monde à se persuader

Qu’on a raison … même quand on sait, fort bien, qu’on  a tort.

En permutant, envers, endroit, on ne sait plus ce que l’on croit

Intelligence, ou force de ruses, nous convainc  ou  nous amuse.

.

ENVERS, ENDROIT 

.

Les relations humaines dans le monde

Sont ce qu’elles sont,

L’on ne peut changer  la face du monde

D’un coup de bâton !

Mais, peut-on se préserver de l’immonde

Mensonge du profit

Dont tous se servent sauf… le tiers monde,

Qui n’en a rien pris.

Sous de faux décors,  de cacher des actions,

Qu’on dit usurpations

De personnes et personnages en prête-noms,

On crée manipulations.

En mutant, en permutant l’envers  et l’endroit,

On croit ce qu’on voit,

Ce que l’on prend, comprend étant de bonne foi

Lors, en dehors des lois.

Intelligence, et ruses, voisinent, avec  la perfidie

Des combines sordides

Qui  vous échappent, ou, qui vous  sapent, la vie,

Ou vide le portefeuille.

L’âme, en peine, esprit, en déroute, cœur, lourd,

À travailler des jours

Pour, au final, mettre  vos  dividendes, au cours,

Actionnaire vautour.

On ne change plus, les réalités, qui nous gênent,

On les renomme :

Comme ça, c’est plus simple, subtil, et en scène,

Il n’y a personne

Conteste nouveau scénario, changeant  un mot,

Par ci, par là.

On ne crée pas de drame profitant au propos

Sémantique qui sert

Aux critiques à s’accommoder de politiques

Qui tous vous niquent,

L’on se réveille enfin quand l’économique

Est en grande panique !

 .

 PERSONNAGE, ACTION 

 .

Homme public, professionnel, ignore homme privé, charnel,

Opacité de l’un  et transparence d’autre font personne biface

Sommes contraints d’avoir deux identités qui se complètent,

ce ne sont pas des masques, juste images privée et publique.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Cela pourrait être un touret pour câbles,

Ou vis de pressoir, servant de table, 

Dans l’idée et l’intérêt du recyclage

Et qui profite à tous même à l’art.

.

Une vis de pressoir pour compresser matières

Tout en bois, bien façonné

Conserver comme parmi autres pièces de musée.

Mais le thème ne se superposerai pas 

Ici, à une forme de quelque peu insolite,

Qui a peu à voir avec  une vis de pressoir.

 .

Symbolique   

 .

Pressoir (vinification) :

Le pressoir permet par le pressurage,

L’extraction par pression du jus des grappes.

Le pressoir va donner naissance à un art religieux :

 

Le Pressoir Mystique qui fut traité par les

Peintres-verriers nos cathédrales au XVIIe siècle

(Saint-Pierre et Saint-Paul de Troyes

Ou Saint-Etienne-du-Mont à Paris).

 

D’anciennes légendes mentionnaient

Déjà le pressoir parmi  les inventions

Léguées aux hommes  par  les dieux :

Cet   outil  ne   présidait-il  pas  à  la

Transformation quasi miraculeuse

Des grappes de raisins, en vins !

dico-du-vin.com/pressoir-vinification

 .

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

On croyait reconnaitre l’objet

Et cela en est devenu une autre,

Les choses ont un premier usage

Et un second par le recyclage.

 .

Symbolique 

 .

Face à un grand amoncellement déchets,

Des entreprises   offrent

 Aujourd’hui au designer,

Soin d’imaginer seconde

Vie pour   leurs     rebuts.

Les créateurs redoublent

 Alors idées de recyclage

En vue de créer des objets

Uniques réalisés    à partir

De ce qui était, autrefois, destiné poubelle.

Modifié et mis en forme, source : Journal Le Parisien

 .

.

Fond/forme 

 .

Une table ayant été fabriquée  sur  un pilier à vis,

Une vis de pressoir sinon voire  toute autre chose,

Esprit recyclage pour table de bar

Le tout bien rimé par progression

De haut en bas et de bas en haut !

 

Hypocrisie recycle à tous régimes

Dans manières de manipuler faits

Remèdes qui lui seraient associés :

Y a pas que objets qui seront remis

Dans le circuit, après restauration.

 

Il y a aussi principes et méthodes,

Qui mènent la politique et société.

Envers et endroit mèneront à tout

Dès lors qu’il s’agit de la personne,

Tantôt   bonne  mais   aussi   tantôt   mauvaise,

Et  tout  cela,  sans  trop  le savoir … pourquoi !

.

Textuels et illustrations  >>

823 – Envers, endroit : personnage et action (I)

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Envers, endroit ;

En vers, en droit.

Envers, quel mot

Est-on   en  droit

D’in-ter-prê-ter :

En, hors contexte.

.

Ce qui reste en soi

Approche masque,

Est un personnage,

Qui  tient du  reflet

Entre  le mensonge,

Vraie  authenticité !

.

Comment  demeurer

Des plus transparents

Tout  en  se  protégeant

Et voire,  simultanément,

Confondant envers, endroit,

Décor, personne, action, biaisés

.

Je me crois libre, et c’est mon droit,

Car j’ai mis mon costume à l’endroit,

Mais, je ne cesse d’essuyer des revers,

Dans notre monde où tout est envers !

Comment  peut-on  être  transparent !

Et,  pourquoi faire,  sinon  l’innocent !

.

Habillez-vous de masques et parures

Qui vous procureront fières   allures.

Toutes les hypocrisies sont au cœur

De nos préoccupations bonheurs.

Des gens vous attrapent au pas,

Vous tombent, véritablement

En   ami   dans  vos   bras,

Puis  ils  vous plombent,

En ennemi sur vos pas.

.

Comme bombes, toujours prêtes à exploser en l’air,

Misère de misère, à qui se fier pour ne plus se faire

Extorquer plus qu’hier, à confondre vraies fausses

Actions premières que l’on dirait être en hausses,

Quand ils baissent tant les paroles et confiances

Faux bénéfices espérés, vous taillent costumes.

.

Suis envers et contre tout, direz-vous, c’est fou,

Suis en droit d’être envers, lors je me contrefous

C’est comme partout, ailleurs, mais c’est mon droit,

Tant je me proclame, pour une justice, à mon endroit,

Tant que je me réclame, de vous, des autres, des sociétés.

.

Extensions

.

Trois figures : doubles, dissociatives, inverses !

Le même homme, la même femme, même effigie :

Double costume, double conscience, double  visage !

C’est plus fort que la polysémie des mots communs,

Parce qu’ils sont, et en même temps, vrais et faux,

Ou qu’on ne sait comment les prendre en défaut.

.

L’endroit serait proche de l’authenticité

Tandis qu’envers, proche de l’hypocrisie

Si certains ne pencheront que seul côté,

D’autres joueront  tantôt l’un  et l’autre.

.

Les personnes instables, voire toxiques,

Sont difficiles à décoder, imprévisibles :

On ne sait avec eux sur quel pied danser,

Lors certains demeurent lisible à l’œil nu.

.

Les mythomanes se font, parfois, prendre,

À leurs pièges, comme un arroseur, arrosé,

Ne se souvent plus quoi et à qui, ont menti,

Ils se dévoilent, se contredisant totalement !

.

Fragments 

.

Il existe des vestes, manteaux, imperméables,

réversibles comme on en trouve des vénérables.

Retourner sa veste, se parer de manteau de droit.

Au final, l’habit n’est point le moine : hypocrisie.

.

De même que les personnes et leurs personnages

ne se superposent pas au point de les confondre.

.

Le verre transparent n’aura pas deus apparences,

pas plus que le verre translucide : deux lucidités.

.

Le verre opaque, pourrait avoir  deux  couleurs

bien différenciées, soit voisines, soit opposées.

.

La lampe, en éclairant, révèle  endroit, envers,

diminuant, ainsi, ambivalence ou ambiguïté.

.

Rôle d’un détective, personne ou personnage

de débusquer la vérité, pris main dans le sac.

.

Que la lumière soit et la lumière fut, double, ne

 peut plus jouer son jeu, tromper son monde.

.

Certes on peut mener parfois une double vie,

on ne peut être «envers et endroit», à la fois.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Envers,  E   endroit ;

En vers  N   en droit.

Envers   V  quel mot

Est-on   E    en droit

D’inter  R     prêter,

En con   S       texte.

Ce qui     ,       est soi

Est un    *   masque,

Est per  E  sonnage,

Tient d’ N  un reflet

Du men D      songe,

Authen   R        ticité.

Comment  O        en être

Très trans   I          parent,

En se pro     T         tégeant,

Simul …….  tané  ..…… ment,

Qui confondent    *   envers, endroit,

Décor, personne,  P     action, dépréciés.

Je me crois libre,    E          et c’est mon droit,

Car j’ai mis mon     R           costume à l’endroit

Mais je ne cesse       S             d’essuyer des revers

Dans notre monde    O               où tout est envers !

Comment peut-on      N               être  transparent !

Mais pourquoi faire,    N               sinon l’innocent.

Habillez-vous de mas    A             ques et parures,

Qui vous procureront     G          fières   allures.

Toutes les hypocrisies      E      sont au cœur

De nos préoccupations ou  *  bonheurs.

Des gens, vous attrapent, au pas,

Vous tombent, véritable

Ami   dans  vos   bras,

Et ils  vous plombent,

En ennemi sur les bras

Comme bombes toujours   A   prêtes à exploser en l’air

Misère de misère à qui se   C   fier pour ne plus se faire

Extorquer plus qu’hier, à    T   confondre vraies fausses

Actions premières qu’on     I    diraient être en hausses,

Quand ils baissent tant      O   les paroles et confiances

En bénéfices vous       N      taillent costumes.

Suis envers et contre tout

Me direz-vous … c’est fou,

Suis en droit d’être envers,

Dès lors que je me contrefous

Comme partout, ailleurs, mais c’est mon droit,

Car je me proclame pour une justice à mon endroit

Tant que je me réclame, de vous, des autres,  des sociétés.

.

Forme 

.

.

Évocation

 .

Une lampe à pétrole de type rétro,

Un réservoir, une mèche, un verre :

Sinon quoi d’autre …   je ne vois pas,

Mais votre imagination y suppléera.

.

823 4

.

Toute lampe à pétrole : réservoir, flamme,

Et cheminée en verre

Il y en a des rétros, et autres plus modernes,

Leur principe est identique.

La forme de l’objet et du poème se superposent

Et les rimes fonctionnent  en dépit des formes,

Ici, la lampe n’est pas en phase avec le thème.

 .

Symbolique 

.

Le symbolisme

De  lampe est

Lié  à  celui  de

L’é-ma-na-tion

De  la  lumière.

La lampe est une

Représentation de l’homme :

Comme lui elle a un corps d’argile,

Âme végétative, ou principe de vie

Qui est huile, esprit étant  flamme.

L’usage chrétien d’offrir

Et  de brûler  des cierges,

Devant la statue des saints,

Symbolise à la fois le sacrifice,

Amour, présence, comme flamme.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

823 6

.

Deux fonctions du verre :

Une à l’endroit, une à l’envers :

Empêcher la flamme de s’éteindre,

Tout autant qu’amplifier sa lumière.

 .

Symbolique 

 .

Constituant

Substitut au  soleil,

Ou   comme   dispositifs

De mise en valeur, lampes

Sont l’objet d’appropriations

 Symboliques, de coutumes,

De rituels en éclairant

L’endroit et l’envers

Par une source  de  lumières

À l’intérieur, extérieur, du verre

Modifié forme, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Les verres, lampe ancienne, à pétrole ont disparu

Mais leur empreinte est restée  dans les mémoires

Collectives qui se transmettent de mères en filles

Son halo de lumière plus inspirant qu’ampoule

Électrique aurait un endroit, plus un envers.

.

Tout est question d’éclairage sur un objet

Selon l’angle où la lumière s’y reflète.

.

Le verre est pourtant des plus transparents

Il renvoie,  dos à dos,  deux visages opposés,

Un pour mieux voir, l’autre pour protéger.

.

Question de point de vue avant toute chose

La lampe s’éclaire elle-même et alentour !

.

Le vent lui sert pour s’enflammer, subsister

Et le verre empêche sa flamme de s’éteindre.

.

Tout feu, tout flamme, transparence et opacité,

Ont-ils quelque-chose à voir avec l’endroit, l’envers

Bien qu’éclairant question, on est en droit d’en douter.

.

 Textuels et illustrations  >>

822 – Avoir, être : identités, différences (III)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Pauvreté extérieure,

Ne  voudra  pas dire

Pauvreté  intérieure,

Richesse   extérieure

Ne  signifierait  point

Richesse    intérieure,

L’amour  est  richesse

Qui s’acquiert,  certes,

Mais ne se vend point.

.

Le respect est un droit

Trop  souvent  argenté,

La  peur  est  l’apanage,

Du  pauvre, ou,  affamé,

L’amour est le prix de sa

Liberté chèrement payée,

Lors le respect : son strict

Minimum  non encouragé.

.

Si le droit  empêchera  bien

Pauvres  de voler  les riches,

Pas riches, voler les premiers

Voilà comme système triche :

Tout comme  religion enferme

Ses  fidèles  en  modèle  révolu,

Mais n’exclut pas  les  parvenus,

Bénis  des dieux, lors, bien reçus.

Peur du manque, tient  au  ventre.

.

Faut garder quelque chose à vendre,

Déjà pour soi-même, qu’argent rentre

Pour qui veut payer service, me  rendre.

J’ai de quoi vivre, oui mais au jour le jour,

Ou, je n’en ai plus que pour la  fin  du  mois.

Je n’en aurais  plus : pour  un  an, devant  moi,

Alors que  j’avais, il y a dix ans, tant, tant de jours.

Il est vrai  que mon avoir me rassurait sur mon être.

.

Vrai, que durable, ou non, est lors  mon alimentation

Pour faire face à bien des crises, je survivrai peut-être,

Si j’ai suffisamment de biens à vendre,  en possession,

Car tout se monnaie en argent, tout se vend, parait-il,

Mon corps mon cœur, mon esprit, même mon âme,

À quelqu’un, à qui je livrerai tout, et  me damne,

Jusqu’à ce que je me tue, meurs ainsi soit-il.

.

Bien que ma dignité, et mon humanité,

Me conduisent refuser toute nudité

Parfois, suis contraint, forcé,

Pour continuer à exister.

.

Je vous ai bien eu,

Et l’on vous aura tous eu

À m’écouter, vous êtes perdus,

Si par avoir, et non être, je conclus.

Conclure entre être et avoir, impossible

Ceux qui veulent être, ont l’avoir pour cible,

Ceux qui ont tout passent pour indestructibles.

.

Extensions

.

Bien que ma dignité, et mon humanité,

Me conduiront à refuser toute nudité,

Parfois, j’y suis contraint, forcé,

Pour continuer à exister.

Je vous aurai… bien eu,

Et l’on vous aura tous eu,

À m’écouter, vous êtes perdus,

Si par avoir, et non être, je conclus.

Conclure entre être et avoir, impossible !

Ceux qui veulent être ont l’avoir pour cible,

Ceux qui ont tout, passent pour indestructibles

Or ils ne le sont pas tant, lorsque la mort, un jour,

Les égalise et met avoir et être en terre pour de bon.

.

Certains hommes se croient invulnérables, protection rapprochée

 Ils ont comme une  conscience aigüe de leur fortune, indestructible,

Alors qu’ils sont en réalité, comme tous les autres humains, fragiles,

Une certaine modestie devrait les guider au lieu d’une folle cupidité.

Diogène a bien montré qu’on ne peut remplir un tonneau sans fond

Parlait-il davantage de richesse extérieure ou richesse intérieure ?

.

Avoir et être constitueraient deux illusions

Mais il faut distinguer plus que des nuances

Entre « avoir pour être » et « être pour avoir »

Tant il ne s’agit pas que d’inversion des valeurs.

.

Rien n’empêche d’avoir, de rechercher, les deux :

C’est le rêve de beaucoup mais peu le réussissent,

Ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est d’être

Demandez-le à Diogène, détaché de tout et tous.

.

Comme si chacun avait un réservoir d’énergie,

Et qu’il l’utiliserait à bon ou à mauvais escient

Pauvre se lèvera pour gagner un billet de cent,

Et riche, à moins de cinq cent : pas intéressé !

.

Fragments 

.

L’identité de soi-même reste soumise

A de fortes tensions, conflits, internes

De nature mentale  ou  physiologique,

Qu’on définira par psychosomatiques.

.

Nous aurions tous, un capital de santé

Que certains s’activent  à consommer,

Que d’autres s’acharnent à conserver,

Au final, espérance de vie est variée !

.

Nous aurions tous, un capital énergie

Que certains augmentent par drogues

Que d’autres diminuent par paresses

Au final, espérance de vie est variée !

.

Ce qui est vrai de la santé et l’énergie

Le sera tout autant  de son économie :

Il y a les dépensiers et les épargnants,

Il y a ceux qui volent argent comptant

.

Quand on a plus rien, on est plus rien :

À la rue, sans protection sociale, santé,

Son dernier ami devient alors son chien,

Enfin son ombre tellement déshumanisé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pauvreté extérieure,

Ne  voudra  pas dire

Pauvreté  intérieure,

Richesse   extérieure

Ne signifierait point

Richesse   intérieure,

L’amour est  richesse

Qui s’acquiert, certes,

Mais ne se vend point

Le respect est un droit

Trop souvent  argenté,

La peur  est  l’apanage,

Du  pauvre, ou,  affamé,

L’amour est le prix de sa

Liberté chèrement payée,

Lors le respect : son strict

Minimum  non encouragé.

Si le droit  empêchera  bien

Pauvres  de voler  les riches,

Pas riches voler les premiers

 Voilà comme système triche !

Tout comme religion enferme

 Ses  fidèles  en  modèle  révolu,

Mais n’exclut pas   les parvenus,

 Bénis  des dieux,   lors, bien reçus.

Peur du manque    tient  au  ventre !

.

 Faut  A  garder quelque chose à *  vendre,

Déjà   V   pour soi-même, qu’argent *  rentre

Pour   O   qui veut payer service, me  * rendre.

J’ai de   I    quoi vivre, oui mais au jour  *  le jour,

 Ou, je     R     n’en ai plus que pour la  fin   *  du mois.

Je n’en      *   aurais  plus : pour  un  an, de    D  vant moi

Alors que   Ê   j’avais, il y a dix ans, tant, tant    I     de jours.

Il est vrai    T   que mon avoir me rassurait sur    F   mon être.

Vrai, que    R     durable ou non est lors  mon ali   F  mentation

Pour faire    E    face à bien des crises, je survivrai  É   peut-être,

Si j’ai suffi   *   samment de bien à vendre en pos   R      session,

Car tout se   I   monnaie en argent, tout se vend    E    parait-il,

Mon corps   D   mon cœur, mon esprit, même   N   mon âme,

À quelqu’    E   un, à qui je livrerai tout, et    C   me damne,

Jusqu’à     N     ce que je me tue, meurs   E   ainsi soit-il.

Bien que   T    ma dignité, et mon     S    humanité,

Me con   I   duisent refuser tou   *  te nudité

Parfois,  T    suis contraint  *         forcé,

Pour   É   continuer à  *   exister.

.

Je vous ai bien eu,

Et l’on vous aura tous eu

À m’écouter, vous êtes perdus,

Si par avoir, et non être, je conclus.

Conclure entre être et avoir, impossible

Ceux qui veulent être, ont l’avoir pour cible,

Ceux qui ont tout passent pour indestructibles !

.

Forme 

.

.

Évocation

.

Ça peut être lampe à huile, ou à pétrole

Ou voire  le réservoir  d’un narguilé

Foyer et cheminée chauffage à bois.

 .

.

Narguilé est comme chacun sait, d’origine orientale

Avec une notion forte de partage

Distinguant une civilisation bien moins individualiste

Que toutes celles, occidentales !

Symbolique 

 .

Transmettre tuyau

D’un narguilé

Au convive a une connotation

Symbolique très forte.

Trois dimensions fondamentales

De sa pratique sont donc

Le temps, la parole et le jeu.

Dans les représentations occidentales,

Caractère exotique, mystérieux

Renforce la séduction de l’usage.

Il est associé  à un moment  de  détente

Ritualisé pour favoriser convivialité

Avec la meilleure communication.

Rituel préparation,  caractère

Collectif, fraternel, contexte,

Ambiance en font partie.

rvh-synergie.org/prises-

en-charge-des-addictions

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Toute taille de réservoir constitue

Une garantie dans la durée :

Avoir de l’énergie en réserve

Pour garantir lumière constante.

 .

Symboliques 

La notion  d’énergie

 Est suffisamment floue

Pour donner : imagerie

Populaire, la conception

D’une sorte de fluide et qui

 Passerait d’un objet à l’autre

Au  cours  des  transformations.

Ouvrage Énergie spirituelle de 1919,

Henri Bergson : pareille qu’énergie électrique :

Il existerait une énergie spirituelle ne se réduisant

Pas à une énergie physique, pas plus que biologique.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

Fond/forme 

 .

Une énergie qui n’est

 Ni physique, biologique,

C’est dire,  non humaine

Voire   plus  qu’humaine,

Voilà  qui  reste  curieux,

Intriguant, déboussolant

Notre cerveau aura, lui

Aussi besoin d’énergie

Mais la pensée  n’est

 Pas  liée   qu’à  elle :

Sources, processus,

Échappant mystère.

Énergie  intérieure  est

Différente d’énergie ’extérieure

Car on peut être riche à l’intérieur,

Mais  apparaitre pauvre, à l’extérieur :

Forme diffère complétement du fond, sauf

Si réservoir, lumière sont «avoir» «être».

On a beau dire, beau faire, à comparer

«Être» «avoir» à  énergie, substance,

À moins de projeter une

Pièce de monnaie, pile et face.

.

.

Textuels et illustrations  >>

821 – Avoir, être : identités, différences (II)

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Être ce que je suis

Être ce que je parais,

Choisir  d’être différent

Des autres, être soi-même

C’est tout un programme vie

Confondant l’être  et  paraitre.

.

Ma différence  est mon plus-être,

Pas en avoir,  serait «moins-être»,

Mais  si je suis entre plus et moins,

Mon identité  risque de disparaitre.

.

Être de nulle  part,  n’est  de partout,

La nouvelle culture  se pliera en vous,

Dès que vous la fréquentez, l’adoptez,

Et lors vous disparaissez sous clichés,

Être riche n’est pas une vraie culture,

Être pauvre n’empêche pas culture.

.

Ai-je un problème d’identité

De ne trouver assez différences

Avec les autres ou trop j’en aurais

Quand je les mettrais sur la balance.

L’identité, qu’est-ce c’est : tout et rien.

.

À culture, société et famille, j’appartiens,

Oui mais lesquelles, lors elles me rejettent,

Si elles ne me retiennent que par mes dettes.

.

Être, c’est en avoir, lors en avoir… c’est en être,

Être à cheval, sur deux cultures, est un plus être,

N’être pas ou plus de nulle part serait moins être,

Être comme un métis ni noir ni blanc, à part être.

.

Oui mais voilà : plutôt que de voir  …  la réalité,

En face, ou dans le miroir, je me suis inventé

Un personnage complètement d’emprunt

Que je sais jouer et même assez bien,

Sauf, dans mon mirifique miroir,

Qui me reflète en blanc et noir

Comme un pur vrai démon.

.

Lors exister,  sans  avoir,

Serait  exister  sans être,

Mais exister,  pour avoir,

Est ombre parmi les êtres,

Ombre vie, ratée à la  gagner,

Sur le dos des autres paupérisés

Pour son seul profit, seul bien être

Dans son seul souci de bien paraître.

.

Autrefois, ailleurs, et, depuis, toujours,

La religion, le droit, le respect … l’amour,

Constitueraient des contrepoids d’équilibre

Pour vie solidaire, en égaux, frères  et  libres !

.

L’histoire retient que la liberté est celle de créer

Des richesses, ceux qui n’en ont pas, sont mangés

Par les autres par qui ils se feront si vite exploités.

.

Extensions

.

Ceux qui n’en ont pas,

Ceux étant mangés par les autres

En se faisant exploités, au point que,

Même en travaillant, dur, et longtemps,

Ils auront de la peine à se nourrir, se vêtir,

Se loger, se divertir, de la peine à « être ».

Ils se sentiront lors leur emploi perdant,

Devenir de plus en plus, insignifiants

Et l’insignifiance est encore pire

Que  l’exploitation  parce que

C’est la négation de l’être.

.

Cette personne n’est pas une lumière dit-on.

D’accord, mais de quelle lumière, parle-t-on !

De son aura, de son charisme, son intelligence

Ou tout simplement, de son manque de culture,

Tout autant, savoirs, expérience, connaissance !

Il faut apprendre à distinguer entre être et avoir.

Deux jumeaux ont le même ADN mais pas visage :

La ressemblance est frappante mais non confondue

Riche et pauvre sont êtres humains, diffèrent statut.

.

Toute différence  entre être et paraitre,

Peut être nulle, tenue, sensible, grande,

Elle est grande, on parle de personnage,

Elle est petite, de personne authentique

.

Nous avons tous en nous zones d’ombre

Impossible, impensable, de mettre tout,

En pleine lumière sans s’être surexposé,

Cela procéderait d’une attitude naïveté.

.

Y a certains qui prônent l’égalité en tout

Entre riche et pauvre, savant et ignorant

Mais plus encore entre sexes, seul genre,

En somme une uniformité  à en mourir !

.

Quel que soit ma proximité, ma distance,

Avec les autres, il me faudrait bien être né

Sinon voir éduqué, acculturé quelque part,

Il n’y aura chez personne, de terrain vierge.

.

Ceux qui n’ont rien sont perçus comme rien

Et souffrent chaque jour de leur insignifiance

Or combien se sentant aliénés en la population

Éprouvent ce même sentiment pour exploitation.

.

Fragments 

.

L’on  sait  que, génétiquement,

Nous sommes tous … égaux :

Pas de  nouveaux éléments,

Hormis couleurs de peaux.

.

Comparables à lampes de chevet

 Un pied, un abat-jour, ampoule,

Si je fais varier  les couleurs,

 Ce sera toujours la même.

 .

Il y aura le sexe, me direz-vous :

Pas un élément discriminant,

En changer dépend  de vous,

Il en faut deux pour enfant.

.

Bon nombre de différenciations

Sont culturelles, économiques,

Et on les appelle identitaires,

Pour les répartir sur Terre.

.

Chacun de nous, demeure unique,

Appartient à même Humanité,

Liberté, égalité, fraternité

Est notre credo civique.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Être ce que  A  ¤¤  T    je suis

Être ce que  V  ¤¤¤    I  je parais,

Choisir être  O ¤¤¤¤¤  T     différent

Des autres    I  ¤¤¤¤¤¤  É     soi-même,

Tout un pro   ¤¤¤¤¤¤  *    gramme vie,

 Confondant    * ¤¤¤¤¤¤¤   D  être et paraitre

Ma différence Ê  ¤¤¤¤¤¤¤   I  est mon plus-être

Pas en avoir    T   ¤¤¤¤¤¤¤¤  F   serait moins-être,

Mais si je suis  R  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤  F  entre plus et moins,

 Mon identité   E ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  É  risque de disparaitre.

Être de nulle  :  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  R   part n’est de partout,

La   nouvelle  I ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  E   culture se plie en vous

Dès que vous D ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  N  la fréquentez, l’adoptez,

Et lors vous E ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤   C  disparaissez sous clichés.

Être riche  N   ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤     E       n’est pas vraie culture,

Être pauvre       ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤        S       n’empêche pas culture.

¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Ai-je un problème d’identité

De ne trouver assez différences

Avec les autres ou trop j’en aurais

Quand je les mettrais sur ma balance.

L’identité, qu’est-ce c’est : tout et rien.

À culture, société et famille, j’appartiens.

Oui mais lesquelles, lors elles me rejettent,

Si elles ne me retiennent que par mes dettes.

Etre, c’est en avoir, lors en avoir… c’est en être,

Être à cheval, sur deux cultures, est un plus être,

N’être pas ou plus de nulle part serait moins être,

Etre comme un métis ni noir ni blanc à part être.

Oui mais voilà : plutôt que de voir  …  la réalité,

En face, ou dans le miroir, je me suis inventé

Un personnage complètement d’emprunt

Que je sais jouer et même assez bien,

Sauf, dans mon, mirifique, miroir,

Qui me reflète en blanc et noir

Comme un pur vrai démon

Lors exister,  sans  avoir,

Serait exister sans être,

Mais exister, pour avoir,

Est ombre parmi les êtres,

Ombre vie, ratée, à la  gagner,

Sur le dos des autres paupérisés

Pour son seul profit, seul bien être

Dans son seul souci de bien paraître.

Autrefois, ailleurs, et, depuis, toujours,

La religion, le droit, le respect … l’amour,

Constitueraient des contrepoids d’équilibre

Pour vie solidaire, en égaux, frères  et  libres !

L’histoire retient que la liberté est celle de créer

Des richesses, ceux qui n’en ont pas sont mangés

Par les autres par qui ils se feront si vite exploités.

.

Forme  

.

.

Évocation

.

Champignon atomique nucléaire

 Une flèche indiquant une direction

Une bombe à ailette,  à percussion,

Lampe de chevet avec lumière.

 .

.

La forme lampe de chevet éteinte ou allumée

Éloigne du fond, avoir étant éteint, être allumé :

Certains prétendant contraire, autres, équivalence.

Avoir est la matière, et la forme ;

Être, la lumière avec son ambiance

En alternance, matière argentifère,

Lampe de chevet au pied en verre. 

  .

Symbolique 

 .

Le symbolisme de la lampe

Est lié à l’émanation de la lumière.

La lampe est une représentation de l’homme :

Comme lui elle a un corps d’argile, une âme végétative,

Ou principe de vie qui est huile, un esprit qui est la flamme.

.

L’usage chrétien d’offrir

Et brûler des cierges,

Devant la statue des

Saints symboliserait

À la fois, le sacrifice,

L’amour et présence,

Comme une flamme.

.

.

Fond  

.

Évocation

.

821 6

.

Avoir est la matière, et la forme ;

Être, la lumière et son ambiance :

Et l’alternance, matière argentifère,

Lumière bleue procure atmosphère !

 .

Symbolique

 .

La lumière

A une forte valeur

Symbolique permettant

De percevoir objets avant de

Les toucher : elle s’associe, en toutes

Cultures humaines, aux connaissances

 Savoirs,

Tandis

Qu’une

Opposition

Entre tous types

De lumières, ténèbres

Se relie à celles entre vie,

Mort et entre bien et mal !

Modifié  source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Lumière est une chose, utilisation, une autre

Certains ont de quoi éclairer Château Versailles

D’autres s’éclaireront  à l’aide  de peu d’ampoules.

.

Ces derniers travailleront pour garder leur lumière,

L’augmenter un peu, lors les premiers, pour la doubler

Ainsi va le monde, ainsi va la vie, depuis qu’il y a  le feu,

Or la lumière en l’imaginaire restera totalement gratuite.

.

Avoir, c’est l’énergie, c’est le moyen

Être : c’est la lumière, connaissance.

Lumière rime avec projection de soi,

Énergie avec projets de construction.

Mais, toute comparaison s’arrête là :

.

Le fond ne peut pas épouser de forme

Correspondant à la fois, être et avoir.

Quel que soit l’objet que l’on posséderait,

Lumière en lui, autour de lui, qu’il reflète,

Ne pourra éclairer valeur d’être ni d’avoir.

.

Textuels et illustrations  >> 

820 – Avoir, être : identités, différences (I)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

 .

Ne possédant

Rien, je ne serais rien.

Un  raccourci  de la pensée

Que d’attribuer être pour avoir.

.

On peut avoir l’air d’avoir sans être

Comme d’avoir l’air d’être sans avoir,

Avoir une femme  et avoir des enfants,

C’est différent d’être femme ou enfant,

Pour autant ce ne sont des possessions.

.

Ils ne  seront plus  objets  d’aliénations :

Celui qui perd son bien  puis sa maison,

Se désocialise et lors devient vagabond.

Il est mort de n’être pas … faute d’avoir,

En attendant  notre tour … notre  mort,

Plus  d’être  ni plus d’avoir  et  à l’infini.

.

Que coin terre n’appartient à personne,

Si je le prends moi-même en mon bien,

Bien que n’étant moi-même, personne,

Quelqu’un,  soudainement, je deviens.

.

Tant, pour  être  perçu  dans  le coup,

Je n’aurai pas  besoin  de beaucoup :

Besoin  juste un peu,   et  juste assez,

Pour bien apprendre  à re-né-gocier.

.

Être n’est pas avoir ; avoir, pas être.

Les gens  se disent lorsqu’ils se voient

Il a l’air d’être ceci lors doit avoir cela,

À force d’associer «être avec paraître».

J’ai une femme, c’est la mienne, dit-on,

La possède, personne d’autre n’en jouit.

.

Elle dit « je suis à toi »  et  m’en réjouis.

D‘être le mari,   n’est pas être  le patron :

J’ai quatre enfants  m’appelant : «papa»

N’est-ce pas la preuve qu’ils  sont à  moi.

.

Impression   qu’ils m’ont eu,  pour de bon

Eux vivants,  je demeurerai leur propriété,

Finalement que possède-t-on : tout et rien,

Quelques biens matériels,  jamais, humains.

.

Si je ne suis que ce que j’ai, que je n’ai que ce que suis :

Comment résoudre l’équation entre moi, ma possession,

Mes qualités, d’un côté, face à mes quantités, de l’autre,

Comment  les additionner,  bien qu’intimement liées :

Un jour, d’être ne sera plus et mes avoirs, non plus :

Mort, tout aura disparu, aurai-je réellement vécu !

.

Je suis né de deux personnes ou deux inconnus,

Mon nom sur ma tombe qui un jour l’a connu !

Si je supprime «avoir» «être» du dictionnaire,

Je ne suis, je ne possède plus rien, ou presque.

.

Être davantage pour mieux écraser les autres,

Avoir d’avantage pour mieux être que l’autre,

Seront équivalents en un monde de relations,

S’ils cherchent à exprimer leurs dominations.

.

Extensions

.

Avoir, à défaut d’être ou être, à défaut d’avoir

En voilà bien une dialectique….  manichéenne

Ceux qui font du mal, vous veulent du bien ;

Ceux qui vous veulent du bien, font du mal.

On ne s’en sort plus, à ce titre, à ce jeu-là !

Être riche, est-ce avoir un statut social,

Quand pauvre aussi, mais de le subir.

Je serais riche de mes potentialités,

Je reste pauvre de mon intériorité.

.

Chacun sait que bien qu’étant des milliards

Que sommes tous semblables, tous différents

Y a tant de facteurs, combinatoires, donnant,

Que même les jumeaux divergent, sur le tard.

.

En premier lieu, facteur génétique, héréditaire

Qui se transmettent par  ADN, de père et mère,

Qu’on aura des forces mais des faiblesses aussi,

Qui font que l’on serait sensible à des maladies.

.

En second lieu, facteur social de notre éducation

Qui agira au-delà de notre propre milieu familial

Nous imprimant des connaissances pour culture,

Et pour un métier qui nous permettra de survivre

.

En dernier lieu, le choix d’une forte personnalité,

Choisissant parmi les modèles celui qui convient.

Le mieux à notre manière d’être, rêve, projection

Qui fait qu’on se dira : j’ai réussi ou non, ma vie !

.

Certains partent de rien pour arriver à la fortune

Si ce n’est la célébrité ou l’originalité d’un artiste

D’autres naitront avec beaucoup et perdrons tout

L’essentiel n’est-il pas d’accomplir rêves d’enfant.

.

Fragments 

.

Trois générations sous le même toit

Est comme maison de trois étages

Où on met beaucoup en partage,

Personne n’est esclave  ni roi.

.

Nous avons tous des racines

Familiales, communautaires,

Ne sommes pas nés dans l’air

Mais retournons dans la terre.

.

On ne choisit ni l’endroit, moment

Ni le statut, ni le sexe, ni les parents

On peut changer d’endroit, de statut

Mais moment, parents, on n’y est plus.

.

Certains renient leur filiation ou nation,

D’autres se revendiquent d’une généalogie :

D’un côté, l’oiseau sur la branche qui s’envole

De l’autre, oiseau fidèle à ancestrale tradition !

.

Entre aventure opportuniste  et vraie légitimité,

Les pouvoirs s’installent, les rôles se diversifient,

Quand on se marie, on épouse aussi belle famille,

Au risque parfois de sacrifier sa propre identité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Ne possédant   

Rien, je ne serais rien.

Un  raccourci  de  la  pensée

Que d’attribuer être pour avoir :

On peut avoir l’air d’avoir sans être

Si on peut avoir l’air d’être sans avoir

Avoir une femme et avoir des enfants,

C’est  différent  d’être, femme, enfant :

Pour autant,  ce ne sont   possessions !

Ils ne seront pas objets  d’aliénations :

Celui qui perd son bien, et sa  maison,

Se désocialise en devenant vagabond.

Il est mort de n’être pas, faute d’avoir

En attendant notre tour…notre  mort

Plus d’être ni plus d’avoir à l’infini.

.

Lorsqu’un  coin  de  terre  n’appartient  à  personne,

Si je le prends moi-même  I   en mon propre bien,

Bien que n’étant moi    D  même personne,

 Quelqu’un, soudaine    E     ment, deviens,

Tant, pour être perçu   N     dans le coup,

Je n’aurai pas besoin    T    de beaucoup,

Besoin juste un peu      I    et juste assez,

Pour bien apprendre   T   à re-né-gocier.

Être n’est pas avoir   É   avoir, pas être.

Les gens se disent     S    lors ils se voient

Il a l’air d’être ceci    *    il doit avoir cela,

À force d’associer     D  «être  «paraître».

J’ai femme, et c’est    I  la mienne, dit-on.

La possède personne  F  d’autre n’en jouit

Elle dit « je suis à toi »    F    et m’en réjouis.

Or d‘être le mari n’est    É       pas le patron.

J’ai enfants m’appelant   R        «mon papa»

N’est-ce pas une preuve    E    ils sont à moi :

Impression  qu’ils m’ont    N    eu pour de bon

Eux vivants, je demeure     C   rai la propriété.

Finalement que possède     E  t-on, tout et rien

Quelques biens matériels,   S   jamais humains.

.

Si je ne suis que ce que j’ai, que je n’ai que     A    ce que suis :

Comment résoudre l’équation entre moi, ma     V   possession.

Mes qualités, d’un côté, face à mes quantités,      O   de l’autre,

Comment les additionner, bien qu’intimement       I          liées.

Un jour, d’être ne sera plus et mes avoirs, non       R         plus :

Mort, tout aura disparu, aurai-je réellement          *          vécu !

Je suis né de deux personnes ou deux               E        inconnus,

Mon nom sur ma tombe qui un jour              T           l’a connu !

Si je supprime «avoir» «être» du                *           dictionnaire,

Je ne suis et je ne possède plus             Ê            rien ou presque

Être davantage pour  mieux             T             écraser les autres,

Avoir d’avantage pour                 R            mieux être que l’autre

Sont équivalents en            E                       ce mode de relations,

S’ils cherchent à exprimer leurs dominations sur toute société.  

.

Forme  

.

.

Évocation

.

Les trois étages de tous les phares 

Un socle, et une tour, et une lanterne

Serait comme nos racines familiales :

Génétique, éducation … personnalité ?

 .

820 4

.

Tout phare comportera toujours trois étages :

Un socle, et une tour, et une lanterne

Et son ancrage sera des plus larges et solidifiés

Sa lanterne des plus légères, lumineuses.

Forme de phare ne reflète pas «avoir et être»

Pas plus que statue, si vivante qu’elle paraisse,

Et cela éloigne et met en rupture fond et forme.

 .

Symbolique   

 .

Dans un bâtiment,

L’étage est élévation

D’un   rez-de-chaussée

Et il ne peut le désigner.

.

Avec ses symboles de puissante autorité

Organisant la société, l’on montrera alors

Et distinguera en une construction antique,

Des niveaux, chaque  étage  étant  particulier

En conception  et réalisation  de  la construction.  

.

Ces éléments respectent, au départ, une conception

Philosophique de l’art de bâtir (voir l’architecture).

wikipedia.org/wiki/etage_(architecture)

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

820 6

.

Nos racines familiales, notre éducation,

Notre personnalisation :

Correspondraient  fort bien aux trois étages

De tous phares et sociétés.

 .

Symbolique 

 .

Savez-vous à quel point

Vos racines familiales

Jouent un rôle  important,

Dans votre vie quotidienne ?

 

Et de même que l’arbre puise,

Des éléments nutritifs, et riches

Dans la terre, grâce à ses racines.

 

De même  nous en tirons  une partie

De notre identité des racines familiales

Formées par les membres, très influents,

De notre clan, ou de notre communauté !

Modifié, source : Les constellations familiales

 .

.

Fond/forme 

 .

On peut dire avoir un phare ou être une lumière

L’on pourrait dire le contraire plus difficilement !

Quelle que soit la syntaxe, nos racines familiales

Rimeraient autant  avec « être » qu’avec « avoir » :

Ça ne suffira pas pour accorder le fond et la forme,

Différence est importante  sauf à se voiler la face,

Être, avoir, se tournent le dos plus que l’inverse.

.

On ne choisirait pas, toujours, soi-même, d’’être

Plutôt sur le versant «être» que versant « avoir »

Bien que certains pensent qu’avoir c’est autant être

Racines familiales influeront sans nous déterminer

Totalement sur parcours, personnel, professionnel

Si l’on peut nous déposséder de tous nos avoirs,

Cela est impossible pour nos manières d’être

Tant la limite franche entre ces  étages

Se situe dans une pensé autonome.

.

Par nature, être et avoir se distingue

Ou se renforce et voire se contrarie,

Ce serait  deux lignes  parallèles,

Se croisant de temps en temps.

.

Textuels et illustrations  >>

819 – Ici, on soigne, là-bas, on blesse !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être au mauvais moment

Au mauvais endroit

C’est ce qu’on dit

De  la  fatalité

At-ten-tats :

Mort, blessé,

Injustice, née,

Dure,  à prévoir,

Impossible à éviter

Sauf  à  rester cloitré.

Sauf que bien de médias

Relateront ces événements

En allant des chats écrasés

Aux  meurtres prémédités

Et parleront alors  moins

Des soins et sauvetages.

.

Mille  bruits et   images,

Mille  et  un  reportages,

Sillonneront  le   Monde,

Rien  que  pour   informer

De tous nos  États de santé.

.

Conflits d’intérêts primaires

En  conflits   qui  dégénèrent

En guerres  révolutionnaires

Pour  une liberté  totalitaire.

.

Emplois, fermetures d’usine,

Voire  people, en magazines,

Seront mis sur pied d’égalité

Pour mieux vendre papiers.

.

Les sports l’emportent sur l’art,

La poésie  n’y prendrait pas part,

Lors économie effraie les anxieux,

Part des anges n’est plus pour Dieu.

.

J’ai vu ma photo dans un journal local,

J’existe encore, et cela l’atteste : normal

Les autres attendent leurs tours d’y être,

Au Monde l’important étant de paraître.

.

Que retenir de tous ces amoncellements

D’informations  diverses  ou  disparates

Peu de choses si nos oublis les…sapent,

Qui passeront, lendemain, à la trappe.

.

Annonces naissance et avis mariage,

Décès se côtoient sur même page,

Carnet rose, blanc,  carnet noir.

Trois couleurs, de vie, d’espoir.

.

Ici, on soigne, là-bas on blesse,

Ici, on sauve, et, là-bas, on tue.

Des veines, et aussi,  de la veine,

Il en faut pour affronter le monde,

Qu’on nous décrit dans les journaux.

.

Corps en joie met mon cœur en veines,

Et âme en joie, met mon esprit en veine.  

.

Extensions

.

Sauver une vie tandis que l’on tue une autre :

Paradoxe de l’aide humanitaire, guerre totalitaire,

L’une s’avère salutaire tandis que l’autre est meurtrière.

On tient, là, les deux bouts de toute la folie humaine,

Qui s’acharne dans les deux cas à s’en prendre

À la notion, à la valeur de la vie humaine.

On pourrait dire : sauvons les riches,

Et laissons mourir les pauvres !

Premiers sont indispensables,

Et autres sont remplaçables :

Il n’en est rien dans la réalité,

En particulier attentats, suicides,

Aveugles, injustifiés et qui laisseront

Des plaies béantes sur notre Humanité.

.

Blesser, tuer, d’un côté et soigner, sauver, de l’autre.

C’est vrai pour la santé physique autant que mentale ;

C’est vrai pour les petits bobos autant que pour les gros

Nous sommes à la fois mécanique, chimique, psychique :

C’est cet assemblage, cette combinatoire qu’il faut soigner

Parlez-en à tous ceux qui vivent un traumatisme de guerre

Et qui pourtant n’ont pas été blessés et n’ont pas été soignés

Mais qui demeurent frappés par la peur de sombre tragédie,

Qui la revivent en boucle, se réveillent en cauchemar, la nuit.

.

Ici, on soigne, là-bas, on blesse, parfois tue

Si ce ne sont les mêmes qui le font, c’est sûr

On pourrait se croire en planètes différentes,

Les uns réparant la vie ; autres, l’accidentant.

.

Les soins, les thérapeutiques, les médications,

Ne s’adressent pas qu’aux corps, aussi l’esprit :

Dieu sait qu’on peut aussi le blesser gravement

Témoins les traumatismes post guerre, soldats.

.

Tuer psychiquement quelqu’un est bien le tuer

Il est comme décérébré, survit comme légume

De même que le soigner quand il est déprimé,

Est comme le ressusciter puis rallonger sa vie.

.

La situation est paradoxale en zones combats

On veut gagner  sans que personne ne meurt,

Les blessés ne sont pas comptabilisés pertes,

Et, pourtant, ils souffriront reste de leur vie.

.

Parfois, il n’y a pas d’ennemi, juste accident,

Parfois,  pas de causes précises : malchance,

Parfois c’est juste manque prudence, hasard

Quoiqu’il en soit, répare, ressuscité pas tous.

.

Fragments 

.

Nos vies n’ont pas tous le même sort,

Sans compter même histoire ni valeur

Ce qui est probable n’est pas certain,

Certains prendront tous les risques,

Mourrons en leur lit de vieillesse,

D’autres sont moins chanceux,

Une blessure et c’est … la fin.

.

Guerre serait  particulière,

L’on tue grave, sur le front

Parfois même  en arrière,

Morts, y en a des monts.

.

Mais en cas de cancer,

On vous soigne à fond,

Comme fils pour mère

Avec argent des dons.

.

Mondes cohabitent,

Sans liens  entre eux,

Car c’est bien fâcheux,

Une bombe qui décapite

.

Comme une lampe s’éteint

La lumière s’étiole, disparait,

Point d’enquête point de procès

À vingt ans, la mort vous étreint !

.

Blessé de guerre : un traumatisme,

Vous survivez mais pour psychisme,

Tourne en boucle une scène de crime

Devient cauchemar, mental infirme !

.

Il y aurait même des balles perdues,

Atteignant des innocents inconnus,

Blessé, ou faible pronostic vital,

Mort pour rien, ça fait mal.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Être au mauvais moment 

Au mauvais endroit

C’est ce qu’on dit

De  la  fatalité

At-ten-tats :

Mort, blessé,

Injustice, née,

Dure,  à prévoir,

Impossible à éviter

Sauf  à  rester cloitré.

.

*************************

.

Sauf que ………. combien de médias

Relateront tous ces événements,

En  allant  des  chats  écrasés

Aux  meurtres  prémédités

Et alors  parleront moins

Des soins et sauvetages.

Mille  bruits et   images,

Mille  et  un   reportages,

Sillonneront    le   Monde,

Rien   que    pour   informer

De  tous   nos  États de  santé.

Conflits       intérêts       primaires

En     conflits       qui     dégénèrent

En    guerres    révolutionnaires

Pour une liberté  totalitaire.

Emploi, fermeture  usine,

Et people,  en   magazines,

Sont mis sur    *  pied d’égalité

Pour vendre   I   *   L  des papiers.

Les sports  C   l’emportent  À  sur l’art,

La poésie    I       n’y prendrait     *   pas part

Lors éco    *         nomie effraie les    O  anxieux,

Part des    O        anges n’est plus pour   N    Dieu.

J’ai vu       N       ma photo en un journal      *    local,

J’existe      *        encore, et cela l’atteste,     B  normal

Les autres   S     attendent  leurs tours,      L   d’y être,

Au Monde    O     l’important étant de      E   paraître.

Que retenir       I   de tous ces amon      S  cellements

D’informations   G      diverses ou     S  disparate

Peu de choses si    N    nos oublis  E    les sapent,

Passées, dès lende  E     main  *   à la trappe.

Annonces naissance   *  et avis mariage,

Décès, se côtoient     sur même page,

Carnet rose, blanc,    carnet noir.

Trois couleurs, de vie, d’espoir.

Ici, on soigne, là-bas on blesse,

Ici, on sauve, et, là-bas, on tue.

Des veines, et aussi,  de la veine,

Il en faut pour affronter le monde,

Qu’on nous décrit dans les journaux.

Corps en joie met mon cœur en veines,

Et âme en joie, met mon esprit en veine.

 .

Forme  

.

.

Évocation

 .

Comment faire la lumière sur toute chose :

Si l’on n’a pas une lampe pour mieux voir,

Par exemple un blessé qu’il faudra soigner,

 .

819 4

.

Quand on arrivera au chevet d’un blessé,

On allumera une lampe :

Ça signifie prendre soin, non être la cause,

Non aggraver son cas.

Dans la mesure où l’on met une lampe éclairante

Au chevet d’un blessé, forme évoque alors le fond.

Ici il y en a trois et de tailles et formes différentes.

.

Symbolique 

 .

La lampe est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes,

Abrite feu fragile, sacré qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui se transmettra autour et à l’intérieur.

 

Elle nous guide, peut guider les autres,

Lors, si nous rêvons d’une lanterne,

Elle  représenterait  l’intelligence

Lumineuse  personne précise

Et sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond  

.

Évocation

.

819 6

.

Quand on arrivera au chevet d’un blessé,

On allumera une lampe :

Ça signifie prendre soin, non être la cause,

Non aggraver son cas.

 .

Symbolique 

 .

Un blessé

 Durant combat 

Décrivant     les

 Combattants

Qui  ont  été  blessés  en  

Combats  dans une zone

Précise  de  guerre,  mais

Qui  n’ont   pas   été  tués :

Typiquement cela implique

Ils sont ou temporairement,

Définitivement  incapables,

De ne porter aucune arme

Ainsi en conséquence de

Continuer à se battre.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

Dans un conflit, un affrontement, ou une guerre,

Il y aura, toujours, plus de blessés que de morts

Et  soigner  les blessés  d’une attaque  terroriste,

N’est pas prendre soin d’autre  qui a un cancer.

.

Tuer par la maladie  n’existe pas, pas d’ennemi,

Vaincu  par une  balle, non plus : a été exécuté !

Une vie en vaudrait une autre,  cela en principe.

Soigné rime bien avec blessé  et  non avec mort :

Pour un mort, on soigne son image,  sa mémoire.

.

On blesse ennemi sans le moindre souci de soigner

Une lampe resterait, toujours, au chevet d’un blessé,

Comme une sorte de présence, d’ambiance rassurante.

.

Ici on soigne, là-bas, on blesse et il peut s’agir du même

Et qui plus est, au même endroit, entre hôpital et front :

Déterminations à soigner et blesser se renvoient la balle,

On a l’impression de vivre sur deux planètes différentes !

.

 Textuels et illustrations  >>

818 – Rester soi-même à l’étranger ?

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Exotisme de l’étranger, avez-vous dit

Pour changer d’air ou d’atmosphère,

Pour  vous vider, réellement, l’esprit,

Le remplir  d’autre   chose,  d’autrui.

.

Barrière de la    langue,  est obstacle,

Bien  que  celle   de la culture attire !

Ce  n’est  pas  tant,   que l’on se sente

Étranger,  mais  touriste … d’ailleurs.

.

Il y a un fond commun entre humains

Mais chacun  s’en distingue : normal !

On n’est pas tous forgés sur un modèle

Adaptés  à tous lieux, climats, régimes.

.

À l’étranger, je ne suis, connu, reconnu,

Incognito : ne suis important  personne,

C’est à la fois une liberté, une restriction

Si je parle anglais, sait-on d’où je viens !

.

Est-on, vraiment, soi-même à l’étranger,

Loin  de chez soi,  son travail,  ses soucis,

Après un bon mois d’absence à se reposer

Sans se considérer comme habitant, d’ici.

.

Nul doute  qu’une rupture des habitudes,

Nous ferait poser  mille et une questions,

Rencontrant autre couple, autre attitude

Après avoir tout largué lors de navigation.

.

Sans parler  des gens locaux et des ports,

Anglais, allemands  ou d’autres  origines :

Autant de nouveaux mondes autant sorts,

Aux destinées  bien remplies d’adrénaline.

.

Tant et si bien que tout à la fin questionne

Ce que l’on est : on est, souvent, personne,

Assujettie à la société et voire à sa culture,

Ou purs conditionnements hors de nature.

.

Monotone, ou répétitive, vie lasse, souvent.

Travailler, changer, voyager,  consommer :

Si chaque opportunité nous passe un tour,

On n’a plus  de temps  pour se  renouveler.

J’entends  dire, qu’en Laponie, mon voisin

A les mêmes soucis, que moi, d’infortunes.

.

Au-delà de, langues, races, us  et  coutumes,

Nous sommes tous, mêmes, frères humains

Car si, ici, chez moi  et  dans ma vieille rue,

Je fais partie des personnages bien connus,

Comment endosser : autre rôle, autre habit

Par-delà les frontières qui se joueront aussi.

.

Je peux être quelqu’un d’autre  ou  personne,

Et même me mentir,  dès que l’on me nomme,

Mais mon identité française,  en moi, résonne,

Car je suis bien conditionné par mes neurones.

.

Extensions

.

Changer de lieu, habitude, environnement, climat,

Ne suffirait pas à changer ma personnalité… profonde :

Seulement en surface, comme de mettre de nouveaux habits

Ou de jouer de nouveaux personnages, ne changeront pas

Pour autant ma vie,  je reste moi-même à l’étranger,

Et ce aux variations, de mes comportements prés,

Sauf si j’y reste longtemps, épouse la culture,

Si je m’y installe avec femme et enfants !

Et cela va dans le sens d’un enrichissement

Jusqu’à un ré-enracinement en nouvelle patrie.

.

Être soi-même, conserver sa propre identité : superposables ?

En partie peut-être ; en partie, sans doute, mais cela, jusqu’où ?

Changer du tout au tout intérieurement  en demeurant identique

Est un pari qui ne tiendrait pas la route, ne franchirait l’obstacle !

À l’étranger je peux me croire quelqu’un autre, jouer personnage

Au retour, je retrouverai ma personne, avec tous ses problèmes,

Sauf un peut-être celui d’avoir pris du recul et de la relativité.

.

L’on dresse, parfois de soi, un portrait

Que l’on assimile à une identité sociale

Si l’on n’aurait d’occasion le confronter

Aux représentations de nombre d’autres

On pense qu’il est ainsi partout toujours.

.

Or, quand  on voyage, le paysage change,

Autant que son identité, aspect et visage,

Aux yeux étrangers qui nous catégorisent

Projetant, sur  nous, traits  socioculturels,

Comme autant  d’archétypes, stéréotypes.

.

Chez nous, c’est pas comme ci, comme ça,

L’air de dire : c’est mieux, ou plus logique,

Normal, mais sans trop savoir… pourquoi.

Vérité en deca, erreur au-delà : Montaigne

Cela reste toujours vrai, mieux vaut savoir.

.

Une des choses que nous enseigne voyages,

Est la relativité de toutes choses, attitudes,

C’est ainsi que l’on s’intègre ailleurs ou pas

En faisant l’effort de s’y adapter sans juger.

.

Moi, pour avoir beaucoup sillonné l’Europe

Je me garderai bien de porter un jugement,

Sur les us et coutumes, y compris minorités,

Tant manières de vivres sont diverses, égales.

.

À la question reste-t-on soi-même à l’étranger

La réponse est oui, en grande partie, tant il est

Impossible de tout effacer et de repartir à zéro,

On s’adapte, s’acculture et, par-là, on s’enrichit.

.

Fragments 

.

À l’étranger : reste à savoir

Où il commence et où il finit !

Pas en Belgique, pas en Suisse

En fait nulle part en Europe.

.

L’étranger est celui qui n’est

De la même nation que vous.

C’est vrai au plan juridique

Mais pas psychologique.

.

Voisin français peut m’être

Complétement étranger

Un autre, expatrié,

Un grand ami.

.

La langue pratiquée,

Notre langue maternelle

Constituerait un obstacle,

Pour mieux communiquer.

.

Et ainsi va la vie et les choses

Que chacun peut être étranger,

Pour quelqu’un d’autre, inconnu

Si ce n’est étranger à … lui-même.

.

Alors rester soi-même à l’étranger,

Reste à redéfinir complétement.

Il s’agira plus d’ouverture

Que de distanciation.

.

Si l’étranger est celui

Qui n’est pas comme nous

Nous indiffère voire nous irrite,

Alors le monde humain est absurde.

.

C’est bien le message d’Albert Camus

Dans l’Étranger : on peut être insensible

À tout, dans son pays, communauté, famille

Rester soi-même suppose de rester à l’écoute.

.

Non pour critiquer le mode des vie des autres,

Mais pour le comprendre, l’intégrer, s’enrichir

Ce qui ne veut pas signifier renoncer au sien

Simplement s’adapter à tous lieux, gens.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Exotisme de l’étranger, avez-vous dit

Pour changer d’air ou d’atmosphère,

Pour vous vider, réellement, l’esprit,

Le remplir  d’autre   chose,  d’autrui.

Barrière de la    langue,  est obstacle,

Bien  que  celle   de la culture attire !

Ce  n’est  pas  tant,   que  l’on  e sente

Étranger,  mais   touriste,   d’ailleurs.

Il y a  fond  commun   entre  humains

Mais  chacun se   distingue : normal !

On n’est pas tous forgés sur un modèle

Adaptés  à tous lieux, climats, régimes.

À l’étranger, je ne suis, connu, reconnu,

Incognito : ne suis important  personne,

C’est à la fois, une liberté, une restriction,

Et si je parle anglais, sait-on d’où je viens !

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Est-on vraiment soi-même      R     à l’étranger !       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Loin de chez soi, son travail    E        ses soucis,        ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Après bon mois d’absence       S      à se reposer       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Sans se considérer comme      T   habitant d’ici.      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Nul doute qu’une rupture        E  des habitudes,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Nous fait poser  mille et une              questions,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Rencontrant, autres couples     T      en attitudes      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Après avoir tout largué lors             navigation !      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Sans parler  des gens locaux     O      et des ports,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Anglais, allemands ou autres    N          origines :     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Autant de nouveaux mondes      *     autant sorts,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Aux destinées  bien remplies     S    d’adrénaline.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Tant et si bien que tout à la fin  O       questionne     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Ce que l’on est : on est souvent,   I           personne,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Assujettie à la société, et voire           à sa culture,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Ou purs conditionnements         M   hors  nature !     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Monotone, ou répétitive, vie       Ê   lasse, souvent.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Travailler, changer, voyager       M    consommer :     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Si chaque opportunité, nous       E   passe un tour,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     On n’a plus de temps pour se       *        renouveler.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    J’entends  dire,  qu’en Laponie    À        mon voisin     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    A les mêmes soucis que moi         *      d’infortunes !    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Au-delà de, langues, races, us       L    et coutumes,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Nous sommes tous, mêmes,          ‘   frères humains.    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Car si, ici, chez moi et dans          É    ma vieille rue,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Je fais partie des personnages      T      bien connus,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Comment endosser autre rôle      R           autre habit   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Par-delà les frontières qui se        A    joueront aussi.    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Je peux être quelqu’un d’autre      N         ou personne,   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Et même  me mentir,  dès que      G     l’on me nomme,  ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Mais  mon identité française,       E     en moi, résonne,  ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Car je suis bien conditionné         R   par mes neurones. ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Ça peut être une porte avec imposte

Ou en bas, cadre avec son portrait,

Que l’on connait, ou qu’on reconnait,

Ou qu’on prendra pour un étranger ?

 .

818 4

.

Pour sûr, le portrait n’est pas ressemblant

Mais n’est pas non plus d’un extra-terrestre

On a fixé le cadre dans lequel on l’aura peint,

Chacun peut y projeter personne de son choix.

Cet homme  a  l’air d’un étranger dans la foule,

Devant glace, ne se reconnait pas son portrait.

Symbolique

 .

Le portrait

Est genre graphique

Avec but de représenter,

De façon bien ressemblante,

Une personne : au-delà  de la

Représentation   de l’apparence

D’un être humain, lors le portrait

Répond à  la volonté  de transcrire

Le  vrai  caractère  d’une  personne,

Et  voire  sa façon d’être. Le portrait

Pourrait révéler, tout aussi bien, une

Image que s’en ferait   le portraitiste,

D’une personne,  par  l’intermédiaire

De l’idée, ses sentiments, envers elle.

Aspect pouvant amener à s’éloigner

D’apparence physique du modèle.

Wikipédia : portrait

.

.

Symbolique 

 .

Le monde familier a disparu,

Il me paraît flou, voire étranger,

Autant que toute mon identité passée.

Je n’ai plus de « moi » auquel m’identifier.

Personnes concernées se perçoivent différentes

D’elles-mêmes se sentent détachées d’individualité.

Mais quand cette intensité des signes cliniques,

Est trop importante, l’on parlera alors de

Troubles de la dépersonnalisation.

 Magazine Cerveau et Psycho

 .

.

Fond/forme 

 .

L’étranger est une personne d’autre pays.

Cela est certes la définition la plus commune,

Car on peut être étranger en son propre pays,

Si l’on est pas connu, et encore, moins reconnu.

.

L’étranger en un pays frère est celui qui ne parle

Pas la langue, ne pratique pas toutes les coutumes.

On ne serait toujours l’étranger de quelqu’un d’autre

Avant d’avoir présenté des points communs d’identité.

.

Étrange étranger, ne se reconnaissant, en portrait :

L’étranger rimant bien avec différence et indifférence

Et ses vers ne s’accorderont ni au fond ni à la forme,

Et pourtant ils sonnent pour lui comme sublimation

Lors deux étrangers se font face, incompréhension,

Se lit sur leur visage, ils se rejettent mutuellement.

.

Leur faudrait juste se trouver un destin commun.

Reste-t-on soi-même  à l’étranger : sûr que oui,

En ayant l’impression d’être quelqu’un d’autre,

Qui doit s’adapter, qui doit faire plus attention

À ce qu’il doit, fait, à ce qui est permis ou non.

.

 Textuels et illustrations  >> 

817 – Vérité toute crue : toute nue !

Textuels et illustrations  >> 

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

.

Poème

.

Devant une  Cour de Justice : la vérité est nue,

La vérité est crue et se dispense de sentiments,

Elle n’applique, qu’un barème, en interprétant

Des faits, qui vous sont reprochés  et entendus

Libre à vous de mentir s’il n’y a pas de preuves

Du contraire  lors je parle d’un alibi,  construit,

Jusqu’à ce qu’autre témoin apportera démenti

Et  votre pieu, sérieux, mensonge, serait  terni.

.

Même innocent et même portant  le chapeau,

Ce serait à vous de prouver son impossibilité,

Sinon il ne vous resterait plus  qu’à négocier,

Le minimum de peine, au bénéfice  du doute

Si vous êtes vraiment coupable  et innocenté,

La vérité, un beau jour, peut se remanifester,

Un détail, une trace  que vous auriez oubliée,

L’enfer sait attendre  ceux qui l’auront  floué.

.

La vérité, comme  chacun sait, reste partielle,

Elle ne peut être qu’erreur sans cesse corrigée

Depuis toujours, fonction, manque constatée !

Un jugement comme chacun, sait reste partial

Ce qui nous le rendra, parfois injuste, ou cruel,

En cours : correctionnelles, assises, martiales !

Mensonge n’est pas, pour autant, contre-vérité,

Mais un bon arrangement d’une part de réalité.

 .

Celle qui nous emporte qui importe en premier

Qu’on veut faire passer : en vérité, par autorité.

Lors on connait vérité, inutile  de  la rechercher

La preuve accablante n’empêchera pas le procès

Intention est mise en balance  avec  information

Si vrai  que je serais coupable : je ne l’ai pas tué :

L’on m’a mal éduqué  ou l’on m’a bien manipulé,

Ma part de responsabilité vaut celle de la société.

.

Au final, jugement sur présomption de culpabilité,

Émis par juré d’assises, ne serait pas assez informé,

Prononcé, en leur âme  et  conscience, et non vérité.

Vérité, médiatique, politique, sociale … scientifique,

Sans parler confessionnelle ethnique voire culturelle

Autant de vérités qui s’affrontent … et se confrontent

Bien et mal n’ayant pas de frontière, étanche, unique.

Le coupable innocenté, garde en lui la honte publique.

  .

Toute vérité, perçue absolue, un jour, devient pluriel,

Dès qu’on la creuse, un tant soit peu, devient relative. 

.

Extensions

.

 «Cachez ce sein que je ne saurais voir», «Le roi est nu»

Deux citations d’auteurs célèbres

Qui résument pour un, l’hypocrisie, autre, l’aveuglement.

On les trouve application de justice

C’est pas moi qui suis coupable : c’est la société incapable

Elle m’a rendu fou, irresponsable

La vérité nue, on la rhabille de bonne moralité, d’éthique

On la foule au pied, détournée.

.

La vérité sort de la bouche des enfants

Dit-on, parfois, en matière témoignage

Mais le contraire aussi, manipulations,

On s’en approche sans jamais  toucher.

.

La vérité restera un chemin, à explorer,

Disent les enquêteurs, détectives  privés

On ne peut la déshabiller complétement

Il reste toujours comme un voile à lever.

.

Mais parfois elle s’imposera d’elle-même

Comme en fameux jugement de Salomon

On en peut pas couper la vérité en… deux

Comme bébé que deux mères réclament !

.

Pour certains, la vérité restera prédictible,

Si l’on consulte devin, oracle, ou prophète :

Rien n’empêche qu’elle soit autoproclamée,

En changeant condition de son opportunité.

.

Nombre de paroles d’Évangile, commencent

Par «en vérité, je vous le dis» contrairement

À ce que vous croyez, cela va  se passer, ainsi,

Et le miracle  advient, et on le voit, en réalité !

.

Énorme masque sculpté en marbre bien connu

La Bocca della Verita  fonctionnera aussi, ainsi,

Dont la légende raconte qu’elle mordait la main

De toute personne qui ne disait pas la … vérité !

.

Rassurez-vous,  je n’ai pas ici,  cette prétention

Mon propos n’est pas  d’établir, affirmer vérité,

Seulement le la laisser entrevoir et voir dériver,

Vers monde, univers qui est proprement mien !

.

Fragments 

.

On dit que la nudité la plus totale

Constitue ultime épreuve de vérité,

.

Ou on préfère détecteur de mensonge

Basée sur émotion plus qu’énonciation

.

Les termes «crue et nue» font référence

À la dure réalité et n’avoir rien à cacher.

.

Il y a, le plus souvent, deux vérités de soi :

Une publique qu’on étale ; privée, protège.

.

Vérité, concept, appartient à tout le monde

Lors vérité personnelle n’appartien qu’à soi.

.

Combien de secrets sont révélés post mortem

Sur lesquels la justice ne pourra plus trancher

.

Les  mots chemin, la trace, le but, l’intention,

Sortent de bouche de vérité, puits mensonge.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Devant une  Cour de Justice : la vérité est nue ………………..……………… L

La vérité est crue et se dispense de sentiments, ……………………………… A

Elle n’applique, qu’un barème, en interprétant ……………………..…….… *

 Des faits, qui vous sont reprochés  et entendus ………………..……………..*

    Libre à vous de mentir s’il n’y a pas de preuves ……………………….…… V

     Du contraire lors je parle d’un alibi, construit, …………………………… É

       Jusqu’à ce qu’autre témoin apportera démenti ……….…..…….……… R

         Et  votre pieu, sérieux, mensonge, serait terni ………………………… I

                                                                                                                               T

            Même innocent, et même portant  le chapeau, ……………………… É

             Ce serait à vous de prouver son impossibilité, ………..….………. *

                Sinon il ne vous resterait plus qu’à négocier, ……………..…….. *

                  Le minimum de peine, au bénéfice du doute ……..……….….. T

                    Si vous êtes, vraiment, coupable, innocenté : …..………….… O

                      La vérité, un beau jour, peut se remanifester, ………..….… U

                       Un détail, une trace, que vous auriez  oubliée, ………….… T

                         L’enfer sait attendre  ceux qui l’auront  floué.  ……….… E

                                                                                                                            *

                           La vérité, comme  chacun sait, reste partielle,  ….…… *

                             Elle ne peut être qu’erreur sans cesse corrigé…..… C

                              Depuis toujours, fonction manque constatée ! ………R

                              Un jugement comme chacun, sait reste partial …….U

                              Ce qui nous le rendra, parfois injuste, ou cruel, ……E

                              En cours : correctionnelles, assises, martiales ! …… *

                              Mensonge n’est pas, pour autant, contre-vérité, ….. *

                              Mais un bon arrangement d’une part de réalité, …. L

                                                                                                                           A

                            Celle qui nous emporte qui importe en premier …… *

                          Qu’on veut faire passer : en vérité, par autorité. …..… *

                         Lors on connait vérité, inutile  de  la rechercher …..… V

                      La preuve accablante n’empêchera pas le procès ……….. É

                     Intention est mise en balance  avec  information …..….… R

                    Si vrai que je serais coupable : je ne l’ai pas tué : …..…….  I

                   L’on m’a mal éduqué  ou l’on m’a bien manipulé, …………. T

                  Ma part de responsabilité vaut celle de la société ! ………… É

                                                                                                                            *

                  Au final le jugement sur présomption de culpabilité ….….. *

                 Émis par juré d’assises, ne serait pas assez informé : …..… T

                 Prononcé, en leur âme  et  conscience, et non, vérité ! …….. O

                Vérité, médiatique, politique, sociale … scientifique …..…… U

                Sans parler confessionnelle ethnique voire culturelle ……….. T

               Autant de vérités qui s’affrontent … et se confronte ………….. E

               Bien et mal n’ayant pas de frontière, étanche, unique. …….… *

               Le coupable innocenté, garde en lui la honte publique. ……..  *

                                                                                                                             N

               Toute vérité, perçue absolue, un jour, devient pluriel, …..…… U

               Dès qu’on la creuse, un tant soit peu, devient relative.  ……… E

.

Forme  

.


.

Évocation

 .

Un pas puis un autre, un troisième

Un quatrième,  puis un cinquième :

Vérité  serait sur un chemin d’une

Bouche : de  la Bocca della Verità.

.

.

Vérités seraient en blocs de pierre

Sur chemin sur terrain de l’herbe,

Mais  cette comparaison s’arrête là,

En tous cas si elle est, toujours, nue !

Forme est proche du fond, du moins pour chemin,

Moins pour la bouche dont on ne sait ce qu’elle dira

Au final, le chemin est courbe, la bouche est ronde.

 .

Symbolique 

 .

Larousse : le mot chemin

              Renvoie à  plusieurs notions :

                Outre voie établie pour mener

 

                     D’un lieu à l’autre, chemin  est

                         Aussi  la  piste  que  l’on  trace,

                           Et la direction  que  l’on prend,

 .

                            La distance à parcourir autant

                                  Que voie suivie pour atteindre but,

                                    Ou la progression d’un état à l’autre

 .

                                   Ensemble étapes menant au résultat.

                                Lors le chemin évoquerait  donc pour

                           L’homme une traversée des ténèbres,

 .

                      De l’ignorance et de ses doutes  pour

           Aller vers lumière de connaissance.

       ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Vérité  serait sur un chemin d’une

Bouche de  la Bocca della Verità

Mais ne sachant ce qu’elle profère

L’on peut comprendre de travers

 .

Symbolique

Bocca della Verita,

C’est-à-dire Bouche de la Vérité,

Est une ancienne sculpture bas-relief

Sur un  marbre, assimilée à un masque,

Muré dans la paroi du pronaos de l’église

 Santa  Maria                   de Rome en 1632.

 

Rendue célèbre,           vertu de légende

Selon laquelle elle aurait … tranché

 La main de ceux qui ne disent

Pas toute la vérité.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

On parlera, ici, de jugement issu de justice

Et non de vérité de Monsieur de La Palice

La vérité en justice est du ressort d’un tiers

Et dès lors elle ne vous appartiendra plus !

.

Le problème n’est pas : coupable, innocent,

Mais bien plutôt, d’être reconnu comme tel.

On peut être condamné, et, être … innocent,

Les aveux sont pour partie dans la décision,

Ou manipulés sous contrainte : culpabilité !

.

Toute vérité, si elle existe, se doit d’être droite

Et continue avec un début et une fin marquée.

Or ici elle est courbe et discontinue, pointillée,

Elle serait donc, pour partie vraie, et erronée.

Face à face, avec elle, ne se fait que pas à pas

Entre blocs chemin, y a doute, incertitude :

Crue, nue, oui peut-être, mais partiellement.

.

Textuels et illustrations  >> 

816 – Prisonniers de nos choix ?

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On se croit malin d’avoir choix infini

Pour faire un métier et pour se marier,

Lors on est enfant, adolescent et soudain

On nous force à choisir, et, à nous en tenir.

J’ai toujours rêvé de devenir pilote, pompier,

On est là en un rêve,  en une société fantasmée.

J’ai, toujours, rêvé  d’épouser  un  garçon  blond,

On est là en rêve de Poupée Barbie et sans raison,

Ou alors  la raison  est, ailleurs : en manipulations.

.

Pour faire accepter  son idée  à son chef, qui ne sait

Ce qu’il faut faire, mais qui croit qu’elle vient de lui.

En autre il nous faut croire, ça marche autant aussi.

La situation  se renverse  dès que  l’on est  en échec.

Ce n’est pas moi  qui serais drogué : c’est la société.

Personne ne vous force à boire ni fumer ni jointer,

Personne  ne creuse de fossé, entre vous,  société.

.

De  toute  évidence  et  depuis notre …  enfance,

Nous sommes bien prisonniers de nos… choix :

Choix, d’un métier,  d’un conjoint … résidence,

Lieux : de voyages,  des séjours,  des vacances,

Et même,  du moyen : voiture,  bateau,  avion,

Bien qu’il y ait choix, bien plus. .. impliquants

Comme  de choisir, ou, non, d’avoir un enfant.

.

Le manque, ou la  restriction, de notre  liberté,

Est parfois à autrui, par contingences, attribué

Et l’on s’acharne  à le quitter  pour délivrance !

Il en est ainsi de divorces,  changement métier,

Changer devient le remède  pour tous les maux.

Quand  on fait sa valise : avec soi,  on emmène,

Ses problèmes,  à l’intérieur, ou, on les diffère :

Et on se retrouve  avec sa toute nouvelle liberté

Nous apparaissant vraie, avant d’être fausseté.

.

De l’alcool, de la drogue, du tabac, prisonniers,

Ou de ses petites habitudes, ou petites manies,

D’un objet, auquel on tient, comme à ses yeux,

Et qui s’il manquait, nous rendrait …  envieux.

Moi, je suis prisonnier, d’écriture, qui me colle

A la peau, mais la seule façon  de m’en libérer,

C’est de la pratiquer et qui plus est à outrance

Jusqu’à ce qu’elle me lâche, sacrément saturé.

.

Fossé entre nous, et nous, non plus le Monde :

On se considère, prisonnier, avant  de  réaliser,

Que c’est, nous seuls,  qui  avons jeté  nos clefs,

Et non quelqu’un d’autre  qui  nous les a volés !

Il y a tant et tant à dire,  d’aptitudes  à choisir.

Mais ne pas choisir est laisser à l’autre le choix

De  ce qu’il veut, non que  l’on veut faire, de soi

On comprend alors, ou pas  et c’est comme ça !

.

Extensions 

.

Nous nous considérons prisonnier avant de réaliser

Que c’est, nous seuls, qui aurions jeté …   nos clefs

Non quelqu’un d’autre qui nous les aurait volés.

Ne pas choisir, serait laisser, à l’autre, le choix

De ce qu’il veut, ou que l’on veut faire, de soi :

On le comprend ou pas, mais c’est comme çà.

Choisir c’est assumer le risque de ne pouvoir

Accuser personne d’autre ni rien à sa place.

C’est dire à quel point… nous construisons

Notre prison par nos engagements, tenus,

Nous limitons ainsi notre rayon d’action

Lors on définit et souscrit ce à quoi seul

En priorité, nous tenons, et défendons !

.

La prison évoque, impose quelque privation

Autant d’ordre physique que d’ordre moral,

Mais être le prisonnier de ses propres choix

N’a rien à voir avec quelque  incarcération !

Prison, sens métaphorique, est enfermement

Un repli sur soi, persistance dans  son  erreur,

Que seul parvient à briser quelqu’un extérieur,

Tour  d’ivoire, sans  fenêtres, pour ne plus voir :

La prison rassure lors on peut toucher ses murs !

.

Le choix, en philosophie, renvoie

À l’existence ou non de libre arbitre

Pour une volonté libre, non contrainte

Opposé au déterminisme et au fatalisme

.

Certains disent que nos choix sont prédéfinis

Par notre éducation, notre société, civilisation,

Tandis qu’autres invoquent une force supérieure

Qui nous guide, par la morale, la croyance, la foi !

.

Choisir est acte quasi quotidien : la vie est en faite,

Et de même que de demander conseil pour certains,

Toutefois, de fréquents manques et erreurs de choix,

Indiqueront partie perte d’autonomie de ses libertés.

.

Choix forcé, choix risqué, choix en toute connaissance,

Constitueront trois degrés de contrôle de sa propre vie :

Le choix d’une profession, d’un conjoint, enfant, maison

Les principaux, non obligés mais regret si on les a ratés.

.

Fragments 

.

Le mensonge ne serait pas le contraire

De la vérité, ni sa fausseté, arbitraires.

.

Il n’y aurait rien de proprement binaire

On navigue avec un curseur non linéaire

.

Entre les deux, il y a preuve et croyance

Définissant représentation d’existences.

.

Ce n’est pas un problème de conscience :

En vôtre âme, conscience, jurisprudence

.

L’erreur provient souvent de l’ignorance

En donnant, à une réalité, de faux sens.

.

L’on passera  un mensonge, pour vérité,

Dès lors qu’il parait persuasif, crédible.

.

On passe alors du probable au possible

Du possible au certain et alors, adopté.

.

Quand le mensonge tient lieu de vérité,

On parle mythomane déviant, dérangé.

.

Dans tout ce qu’on prend comme vérité,

Il y aura une face cachée, voire réfutée.

.

C’est ce que la Science nous démontre :

Hypothèse est réfutable, sinon erronée.

.

Apprendre à distinguer le vrai du faux,

Est tâche permanente d’une vie durant

.

Pour finir, vérifier ses sources : capital

Sur internet on trouve n’importe quoi !

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On se croit  S  malin d’avoir choix  O    infini

Pour faire   O    un métier et pour se   N   marier

Lors on     M    est enfant, adolescent et N  soudain

On nous   M    force à choisir, et, à nous   I  en tenir.

J’ai tou     E    jours rêvé de devenir pilote   E  pompier

On est là   S   en un rêve,   en une société fan  R   tasmée

J’ai tou        jours rêvé  d’épouser un garçon    S     blond,

On est là  N   en rêve de Poupée Barbie et sans   *   raison.

Ou alors  O   la raison  est, ailleurs : en manipu   D   lation.

Pour fai  U   re accepter son idée  à son chef, qui  E  ne sait

Ce qu’il   S  faut faire mais qui croit qu’elle vient   *   de lui.

En autre  *   il nous faut croire, ça marche autant  C   aussi.

La situa   P   tion se renverse  dès que  l’on est en  H  échec.

Ce n’est    R    pas moi qui serais drogué, c’est la  O  société.

Personne  I     ne vous force à boire ni fumer ni   I    jointer,

Personne    S    ne creuse de fossé, entre vous   X      société.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

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¤¤¤    De toute évidence et depuis notre …  enfance,   ¤¤¤

¤¤¤     Nous sommes bien prisonniers de nos… choix    ¤¤¤

¤¤¤    Choix, d’un métier, d’un conjoint… résidence,    ¤¤¤

¤¤¤    Lieux : de voyages,  des séjours,  des vacances    ¤¤¤

¤¤¤    Et même,  du moyen : voiture,  bateau,  avion,   ¤¤¤

¤¤¤    Bien qu’il y ait choix, bien plus. .. impliquants    ¤¤¤

¤¤¤    Comme  de choisir, ou, non, d’avoir un enfant.   ¤¤¤

¤¤¤    Le manque, ou la  restriction, de notre  liberté,   ¤¤¤

¤¤¤    Est parfois à autrui, par contingences, attribué  ¤¤¤

¤¤¤    Et l’on s’acharne à le quitter pour délivrance !    ¤¤¤

¤¤¤    Il en est ainsi de divorces, changement métier,   ¤¤¤

¤¤¤   Changer devient le remède pour tous les maux    ¤¤¤

¤¤¤   Quand on fait sa valise : avec soi, on emmène,     ¤¤¤

¤¤¤   Ses problèmes, à l’intérieur, ou, on les diffère :    ¤¤¤

¤¤¤   Et on se retrouve avec sa toute nouvelle liberté   ¤¤¤

¤¤¤   Nous apparaissant vraie, avant d’être fausseté.   ¤¤¤

¤¤¤   De l’alcool, de la drogue, du tabac, prisonniers,   ¤¤¤

¤¤¤   Ou de ses petites habitudes, ou petites manies,   ¤¤¤

¤¤¤   D’un objet, auquel on tient, comme à ses yeux,   ¤¤¤

¤¤¤   Et qui s’il manquait, nous rendrait …  envieux.   ¤¤¤

¤¤¤   Moi, je suis prisonnier, d’écriture, qui me colle   ¤¤¤

¤¤¤   A la peau, mais la seule façon de m’en libérer,     ¤¤¤

¤¤¤   C’est de la pratiquer et qui plus est à outrance    ¤¤¤

¤¤¤   Jusqu’à ce qu’elle me lâche sacrément saturé.     ¤¤¤

¤¤¤   Fossé entre nous, et nous, non plus le monde :    ¤¤¤

¤¤¤   On se considère, prisonnier, avant de réaliser,     ¤¤¤

¤¤¤   Que c’est, nous seuls, qui  avons jeté nos clefs,     ¤¤¤

¤¤¤   Et non quelqu’un d’autre qui nous les a volés !     ¤¤¤

¤¤¤   Il y a tant et tant à dire et d’aptitudes à choisir.  ¤¤¤

¤¤¤   Mais ne pas choisir est laisser à l’autre le choix   ¤¤¤

¤¤¤   De ce qu’il veut, non que l’on veut faire, de soi     ¤¤¤

¤¤¤   On comprend alors, ou pas  et c’est comme ça !   ¤¤¤

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

En haut, une  sorte  d’imposte …  vitreuse

En bas fenêtre condamnée par panneau

Voire une porte de prison, cadenassée, 

 .

.

Une fenêtre, ouverture condamnée

Où l’on s’enferme,

Sa différence avec une libre serait

Qu’on en possède la clef.

Il n’y a rien de plus fort qu’une porte de prison :

Dieu sait si le fond  de la prison reflète  sa forme 

 .

Symbolique 

 .

Fenêtre considérée condamnée

Ou  fenêtre  impossible  à  ouvrir

Parce que rouillée par suite de la

Poignée manquante   ou obstruée

 Par des volets, constitue  un signe

Qu’esprit du rêveur s’est enfermé

Dans le quotidien bien trop lourd

D’où qu’il ne peut jamais s’évader

Pour participer à la construction

De vie beaucoup plus ouverte sur

Les aspirations profondes de tout

Être humain, de celles qui en font

Sa particularité,   son originalité.

signification-reves.fr/Fenetre

.

.

Fond  

.

Évocation

.

.

Une porte, ressemblant à la porte de prison,

Où l’on s’enferme,

Sa principale différence avec la vraie serait

Qu’on en possède la clef.

 .

Symbolique

 .

Bien des rêves de prison  seraient liés

À des sortes d’enfermements mentaux,

Un sentiment de liberté restreinte dans

La réalité vie échappe à notre contrôle.

.

Cet enfermement serait, parfois, généré

Par  un long  sentiment  de  culpabilité ;

Faute commise, dont la raison échappe,

Mais  dont  la prison  serait  la sanction.

.

Solitude est une sorte d’emprisonnement

Ou un sentiment symbolisé par la prison

Familière où nous sommes enfermé seul.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Prison

 .

.

Fond/forme

 .

On peut se livrer, certes, à la médiation, la poésie,

Mais,   la plupart du temps,  c’est un grand  l’ennui

On se sentira aussi prisonnier si l’on a des attaches,

Voire un attachement choisi librement ou … imposé,

Et qu’on ne trouve pas de porte de sortie labyrinthe

.

On prend moindre privation liberté pour contrainte

Lors même il n’y aurait d’enfermement, que virtuel :

Comme dans une secte, famille, religion, parti … etc.

Porte de notre prison, c’est nous qui l’aurions fermé,

Fenêtre idem, condamnée de l’intérieur, extérieur.

La prison est souvent illustrée par sa porte d’entrée.

.

 Textuels et illustrations  >>

815 – Autonomie : élan vers liberté

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

L’autonomie complète, quand on l’a,

Autant de corps, de cœur, que d’esprit :

Ce don de nature, de vie, on la remercie

Car  elle  peut diminuer, s’en aller, périr.

.

Si muscles ne répondent par mouvements

Sont contraints en termes de déplacements,

Si paroles sont mal  prononcées, incomprises,

Quel ne sera pas dès lors, retours ma surprise.

.

Tant si ma pensée est programmée par autrui,

Est-ce que  ce que je pense, reflète  qui je suis,

Aurais-je,  encore, la liberté de me l’imaginer,

Ou ne fais que répéter, comme un perroquet.

.

Lors j’étends une frontière et franchis limite

De mes mouvements, mes paroles,  pensées,

Plus j’acquiers  autonomie, et donc, liberté,

Cela, je ne me  le répéterai, jamais, assez.

.

Hier, je pouvais faire geste de boire verre d’eau

Aujourd’hui, mes  muscles ne répondent plus, hello :

Je cherche à comprendre pourquoi ils se sont paralysés,

Pourquoi nouvelle limite à mes déplacements, ma liberté.

.

Hier, je pensais que  parole était faite pour être partagée,

Aujourd’hui, je  me rends compte … que je ne peux parler

Que des choses qui  s’entendent, politiquement  correctes

Si je dis autre chose, je critique, et c’est la prison directe.

.

Hier je croyais contrôler toute production de ma pensée

Et, aujourd’hui je m’aperçois, qu’elle est conditionnée,

Par les paroles qui me sont ce jour servies, resservies

En nourriture  comme une vérité première, infinie.

Nombre de libertés  sont étroites, ce sont libertés,

Défendre, brandir clamer au nom de l’humanité.

.

Si la liberté de l’un finit où commence  celle de l’autre,

Certains se la sont appropriée pour s’en faire les apôtres.

Apôtres avec profits pour soi-même et aux dépens de tous

Au point que  nous sur la tête vivons en un monde de fous.

.

Richesses des uns, aux yeux des autres et pauvres, s’étalent,

Pour faire briller un rêve, inaccessible  d’une vie  sans égale.

Pour autant : aucun riche, ni aucun mécène, ni  aucun tyran,

N’a pu acheter, ni le temps ni le soleil ni le bonheur des gens.

Reste comme biens, insaisissables par les huissiers de justice,

L’air, la lumière, le feu, l’eau, sans compter le rire et la malice.

.

Ce n’est pas assez pour remplir sa vie, lors on est, au sol, cloué

Comme un être dépendant, espérant survivre les jours suivants.

Autonomie n’est pas qu’en l’argent, elle est autant, en la liberté

D’entreprendre et de savoir s’en tirer soi-même, en se battant.

.

Comme marchands d’espoirs, les riches qui se croient libres,

Prisonniers de leur argent et au plus profond d’eux-mêmes,

Forçant les autres à être  éternels assistés  ou à problèmes,

Lors envie d’autonomie est espoir, pour lequel ils vibrent.

J’ai longtemps cru que, l’autonomie fondait ma liberté,

C’est le manque de liberté qui restreint l’autonomie.

.

Extensions

.

.

Autonomie complète, minorée, dégradée, assistée, perdue,

Autant de degrés, handicaps avant une totale dépendance :

Sensorielle, motrice, psychique, ou deux, ou trois,  à la fois,

Sans compter  l’autonomie  financière, ou  entrepreneuriale !

.

La plus difficile à acquérir et conserver, autonomie de pensée

Elle ne doit plus rien à personne  après devoir à tout le monde :

Nous sommes tellement interconnectés, influencés, conditionnés

Que le moindre de nos gestes, de nos paroles, de  nos écrits, photos

Soupire, transpire, s’inspire, de toute notre communauté et culture !

.

L’autonomie physique, psychique, économique

De quoi s’agit-il, c’est différent de survivre seul,

Et être capable de prendre les bonnes décisions

De ne dépendre de personne pour faire le choix.

.

D’apprendre l’autonomie, est une action simple,

Qui consiste à aider l’autre à s’aider… lui-même

Mais quand l’on a dit cela, on a encore rien fait,

Assistés ont peur de ne plus l’être, nommément.

.

On dit cela pour le métier, chômage, formation

Tout autant pour l’éducation des enfants, petits

Ou pour la santé : tout ce qui est responsabilité,

Autonomie est aussi prendre en charge d’autres.

Fragments 

.

Un bonhomme de neige en hiver,

Est loin d’être autonome, durable,

Il n’est autre que statue éphémère

Et d’une nature hautement friable.

.

Pour être autonome, il faudra, déjà,

Être bien en capacité  de se déplacer

Partout  et  sans moindre assistanat,

Sans parler repas, ménage, effectuer.

.

Mais l’autonome c’est aussi et surtout

La capacité à décider de presque tout,

En ce qui concerne organisation de vie

Et mettre en œuvre ses projets, désirs.

.

Mots  «dépendance» ou  «handicap»,

Font peur par leurs effets  réducteurs,

On sait être vieux est franchir un cap,

Qu’il nous faut accepter et aménager.

.

L’autonomie de l’action est une chose

L’autonomie financière, est une autre,

L’autonomie de pensée, une troisième,

L’autonomie, pas donnée, se conquiert.

.

 Calligramme

.

L’autonomie complète, quand on l’a,

Autant de corps, de cœur, que d’esprit :

Ce don de nature,     L    de vie, on la remercie

Car  elle  peut      ‘   diminuer E    s’en aller périr.

Si muscles ne    A   répondent      S        mouvements

Sont contraints   U         en termes de       T     déplacements,

Si paroles sont    T           mal   prononcées,    *        incomprises,

Quel ne sera    O         pas  dès lors,  retours  C     ma surprise.

Car si ma      N      pensée est programmée E     par autrui,

Est-ce que   O      ce que je pense reflète    *    qui je suis

Aurais-je,   M   encore, liberté de me   B  l’imaginer,

Ou ne fais que  I   répéter comme  E    perroquet.

Lors j’étends  fron  E    * L tière, franchis limite

De mes mouvements,  *  mes paroles, pensées

Plus j’acquiers  autonomie,  et donc, liberté,

Et cela, je ne me  le répéterai, jamais, assez.

Hier, je pouvais faire geste de boire verre d’eau

Aujourd’hui, mes   muscles   ne répondent plus, hello :

Je cherche à comprendre *  pourquoi ils se sont paralysés,

Pourquoi nouvelle   *  limite à mes   *  déplacements, ma liberté.

Hier, je pensais     E    parole était faite   L        pour être partagée,

Aujourd’hui, je    L       me rends compte      A     que je ne peux parler

Que des choses   A        qui  s’entendent         *  politiquement correctes

Si je dis autre      N        chose,  je critique,      L et  c’est la prison directe.

Hier je croyais    *          contrôler toute         I  production de ma pensée

Et, aujourd’hui   V        je m’aperçois,       B   qu’elle est conditionnée,

Par les paroles   E       qui me sont       E ce jour servies, resservies

En nourriture    R       comme        R vérité première, infinie.

Nombre libertés  S     sont      T  étroites, ce sont libertés,

Défendre, brandir * clamer  * É  au nom de l’humanité.

.

Si la liberté   *       de l’un finit où commence   *    celle de l’autre,

Certains se     *       la sont appropriée pour s’en   *  faire les apôtres.

Apôtres avec   *      profits pour soi-même et aux   *  dépens de tous,

Au point que   *       nous sur la tête vivons en un  *  monde de fous.

Richesses des   *      uns aux yeux des autres,   * pauvres, s’étalent

Pour faire briller   *   un rêve, inaccessible,  * de  vie sans égale.

Pour autant, aucun * riche, aucun mé  * cène ni aucun tyran,

N’a pu acheter, ni le temps, ni le soleil, bonheur des gens !

Restent comme biens, insaisissables, par huissiers de justice :

L’air, la lumière, *  le feu, l’eau, sans compter,  *  le rire, la malice.

C’est pas assez   *   pour remplir sa vie lorsqu’on est, *     au sol, cloué

Comme un être   *   dépendant, espérant survivre les     *   jours suivants.

Autonomie n’est   *   pas qu’en l’argent, elle est autant    *  dans la liberté,

D’entreprendre et   *     de savoir s’en tirer soi-même,     *   en se battant.

Comme marchands *       d’espoirs, les riches qui se      *  croient libres,

Prisonniers argent   *       et  au plus profond          *   d’eux-mêmes,

Forcent autres à être *     éternels assistés     *   ou  à problèmes,

Lors envie d’autonomie * est espoir *  pour lequel ils vibrent

J’ai, longtemps, cru que, l’autonomie fondait ma liberté,

C’est le manque de liberté qui restreint l’autonomie.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Bonhomme de neige bien réalisé

Éléments superposés   4 saladiers

Ou alors un ours brun : station debout

 .

815 4

.

L’autonomie d’un bonhomme de neige reste,

Pour le moins, limitée.

Comme ne suffit pas d’empiler tonnes de savoirs

Pour devenir autonome.

La forme ici s’éloigne, du fond de l’autonomie,

Qui par définition absente bonhomme de neige,

 .

Symbolique 

Comme

Le château de sable,

Le bonhomme de neige

Appartient à catégorie

Art éphémère.

 

Il est généralement

Confectionné avec l’aide

De deux ou trois boules de

Neige de taille variable.

 

Dans la culture

Occidentale   et dans

L’hémisphère    nord,   le

Bonhomme    de      neige

Est symbole associé

À Noël et à l’hiver.

Wikipedia /Bonhomme_de_neige

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

815 6

.

L’autonomie d’un bonhomme de neige reste,

Pour le moins, limitée.

Comme ne suffit pas d’empiler tonnes de savoirs

Pour devenir autonome.

 .

Symbolique 

 .

L’autonomie générale  désigne

La   capacité  :  d’un   objet,

D’un individu ou système

À se gouverner  lui-même,

Et selon ses propres règles.

 

Et dans le domaine médical,

Elle renvoie,  à cette  capacité

Pour une  personne,  d’assurer,

Les  actes  de sa vie  quotidienne.

 

Lors, en cas de perte d’autonomie,

On parlera alors de  «dépendance.»

En ce cas, ce concept d’ «autonomie »

Est particulièrement utilisé concernant

Les personnes en situation de handicap,

Mais tout autant de toute personne âgée.

 .

.

Fond/forme 

 .

L’autonomie du bonhomme de neige reste restreinte

Elle rime avec personnage, statue, apparence éphémère

Facile à sculpter, facile à personnifier, ou à maquiller,

Mais il ne représenterait, en rien, l’idée de  la liberté,

Tant fond et forme ne sont qu’emprunts saisonniers

L’autonomie de mouvements, et de déplacements,

De  liberté  d’apprendre,  comprendre,  et  créer,

En plus de celle de s’assumer  économiquement,

Constitue à mes yeux de vrais piliers existence.

.

Comme être à part entière à même de choisir

Et d’influer sur sa destinée comme il l’entend

Handicap physique, mental, social empêche

Son plein exercice mais ne le réduit à néant

Par mécanismes subtils de compensations.

L’autonomie, on  ne  la  perçoit  pas  quand

Tout se passera bien : «bons pieds, bon œil»

On la sent par son manque ou par sa réduction

Perte d’autonomie serait toujours perte de liberté.

.

Textuels et illustrations   >> 

814 – Doute : révélateur de vrai bonheur

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

 .

La religion ne nous porte pas à douter :

Elle se dit détenir la vérité : une vérité

Qui serait, à la fois, cachée, et révélée,

Qui pourrait, parfois être interprétée.

.

Et, c’est là  que le doute  s’instaure :

Qui interprète et sur la foi de quoi :

Ce qui était vrai, un temps, l’est-il,

Pour toujours, fonction  de vérité !

.

Liberté croire au bonheur ici-bas

Et non reporté au monde ailleurs

Mais, l’un n’empêche pas l’autre.

.

Au paradis il n’y a pas  de corps.

Aussi, cessons d’aller comparer,

Choses qui sont incomparables.

.

Lors un doute n’est plus valable,

Son sort, à religion, sera délégué

Et si nous n’avons que certitude

Pour faire taire nos inquiétudes

Sur l’au-delà, sur notre finitude,

Notre foi deviendra… servitude !

 .

Oui mais, ce n’est toujours le cas,

Le doute persiste sur notre au-delà,

Personne  n’étant revenu   nous dire :

«Voilà  ce  qu’il  y  aura  à  découvrir.»

.

Notre mort lors de notre dernier soupir,

Notre foi, seule, l’empêche de l’anéantir.

.

Qu’il y ait une autre on peut l’imaginer

Autres formes de vies, autres ailleurs,

Lors, sur cette bonne fortune, parier,

En misant que notre âme ne meure.

 .

Et si, de la mort, l’on a tant peur,

C’est que la vie est un bonheur,

Et que, quel que soit  l’heure,

Elle aura pour nous valeur.

.

Le doute reste révélateur

Sur existence créateur

Qui serait  salvateur

En dernière heure

Par foi, ancrée,

Au salut lié,

Et libéré.

.

Extensions

.

Une foi ancrée avec des mains liées, jusqu’à s’en libérer d’aimer :

«Avant mourir, veut réaliser mon vœu le plus cher au monde.»

Phrase définissant minimum-maximum de son projet de vie.

Le bonheur est comme vie et mort, une espérance qui sera

Ou non, comblée, dont une grande partie ne dépendra

Que de nous, de notre destinée de joies, tristesses.

.

Le doute serait lié aux alternative  qui nous sont

Offertes, dont certaines tiennent de l’équilibre,

De la sagesse, milieu, du bon sens, tandis  que

D’autres, du déséquilibre, voire de la détresse,

De l’extrême non-sens ! Le doute sera révélateur

D’un bonheur que l’on a choisi, que l’on a construit,

Que l’on assume individuel, en  famille,  et collectivement,

Fondateur de notre personnalité mais il ne faut pas s’y noyer !

.

On doute de parvenir un jour au bonheur, tel qu’on l’entend,

On doute  autant d’y demeurer, longtemps, quand on le sent

Et pourtant, sans le doute, on ne peut y accéder, vraiment,

Vrai que si je ne doute pas du paradis, ça simplifie la vie

Mais tout n’est pas résolu  car y aurai-je, moi, accès !

.

On ne peut pas douter de la réalité,

Que de l’interprétation qu’on en fait :

Réalité nous échappe en son ensemble

Et nous n’en percevons que des parties.

.

Le doute n’est pas l’apanage philosophie,

Voulant apprendre à penser par soi-même

Et cite, sans cesse, des références d’auteurs,

Qui se contredisent : alors, chercher l’erreur !

.

Poètes, religieux, disent que ce n’est pas le but

Qui compte mais le chemin que l’on prend, suit,

Et en serait-il ainsi de toutes quêtes du bonheur :

Faisant fi du doute, se contente d’exister, heureux.

.

Mais, pour autant, philosophes, littéraires, religieux,

Ne s’opposent aux scientifiques ni aux pragmatiques,

Chacun détient part vérité et l’homme fait la synthèse,

Nous sommes faits d’un mixte de croyances et preuves

.

Preuve  pour laquelle  le doute est, et demeure, épreuve,

Non pas épreuve de vérité mais de justesse, ou fausseté,

Matinée limite actuelles méthodes, outils connaissances,

Doute ne conduit pas au bonheur mais ne l’empêche pas.

.

Fragments 

.

Ôtez-moi  d’un doute, je suis bien

En bonne direction, bon chemin !

.

Moindre choix  crée  doute autour,

Et la vie  en est plein, chaque jour !

.

On douterait de tout,  même de soi :

Non choix pour autant n’enlève pas.

.

Bonheur parfait, le doute  chasserait

Faux, tant que faire alors s’il s’en va.

.

S’il s’en va, son plan B, l’on  activera,

Peut-être  autre bonheur, retrouvera.

.

Je ne réussirai pas si, trop j’en doute,

Si je ne doute pas, sûr je me planterai

.

Je tente  le tout pour le tout, en route,

Et si je croise  l’échec, rien à en foutre.

.

Énoncés en lien entre doute, bonheur :

Plus que bonheur, doute  ferait recette.

.

Un doute n’empêcherait pas d’avancer :

L’accompagner permettrait de l’évaluer.

.

Le doute est un révélateur des couleurs,

Il enlève le noir, le blanc sauf bonheurs.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

La religion ne nous porte pas à douter :

Elle se dit détenir la vérité : une vérité

Qui serait, à la fois, cachée, et révélée

Mais qui pourrait  être  interprétée.

Et, c’est là que le doute  s’instaure :

Qui interprète  et sur la foi de quoi

Ce qui  était vrai,  un temps,  l’est,

Pour   toujours : fonction  vérité !

LE DOUTE 

Liberté croire au bonheur ici-bas

Et non reporté au monde ailleurs

Tant l’un n’empêche pas l’autre :

Au paradis il n’y a pas  de corps.

Aussi, cessons d’aller comparer,

Choses qui sont incomparables.

EST RÉVÉLATEUR

Lors le doute n’est plus valable,

Son sort, à religion, est délégué

Et si nous avons des certitudes,

Sur l’au-delà, et, notre finitude,

Pour faire taire les inquiétudes,

Notre foi ne sera que servitude.

DU VRAI

Oui mais, ce n’est toujours le cas,

Le doute persiste sur notre au-delà,

Personne  n’étant revenu   nous dire :

« Voilà  ce  qu’il  y  aura  à  découvrir !».

Notre mort lors de notre dernier soupir,

Notre foi, seule l’empêche de l’anéantir.

Qu’il y ait une autre on peut l’imaginer

Autres formes de vies, autres ailleurs,

Puis sur cette bonne fortune, parier,

En misant  qu’une  âme ne meure !

BONHEUR

Et si, de la mort, l’on a tant peur,

C’est que la vie est un bonheur,

Et que, quel que soit  l’heure,

Elle aura pour nous valeur.

Le doute reste révélateur

Sur existence créateur

Qui serait  salvateur

En dernière heure

Par foi, ancrée,

Mains liées,

Libérées

Aimer

V

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une  ancienne  pointe  de lance.

Un gros point d’interrogation ?

Ou un gros point d’exclamation !

.

.

Une pointe de pierre très angulaire

Et  avec, pour seule couleur, du gris

Comme pour une humeur uniforme

Et stable sur le dur et la certitude.

Le bonheur serait comme une pointe à atteindre

Mais qui serait rongé par un doute sans couleurs

Voilà qui rapproche, même rejoint forme et fond.

 .

 Symbolique 

 .

A

Toute

Extrémité

Allongée, aiguë,

Fine d’objet servant

À piquer ou enfoncer, etc.

Telle pointe d’une aiguille.

Objet, partie d’objet en forme

D’aiguille, de lame ou de pique

Telle une pointe de fer ou pierre.

Extrémité fine, étroite de quelque

Chose  qui  va  en   s’amenuisant :

Telle  que  la  pointe  d’un  clocher.

Une partie extrême et qui s’avance 

Jardin où la pointe touche la rivière.

larousse.fr/dictionnaires/francais/pointe

.

.

Fond  

.

Évocation 

 .

814 4

.

La forme et la couleur nous informent

De l’état et cause du bonheur :

L’on passe du bleu au vert et au jaune,

En finissant en pointe rouge !

 .

Symbolique 

 .

La couleur est une notion très subjective.

Celle qui évoque sensation donnée pour moi

En évoquera une différente pour un autre

Pour raisons, préférences personnelles,

Ou pour des raisons … culturelles !

Quelle serait couleur du bonheur ?

Orange : Énergie, Bonheur, Vitalité.

Jaune : Bonheur,  Espoir,  Tromperie.

Vert : Commencement, Abondance, Nature.

Enfin le Bleu : Calme, Responsabilité, Tristesse.

 .

.

Fond/forme 

 .

Tant d’images peuvent se superposer au bonheur

Qui rime avec un événement comme… révélateur

D’un Dieu qui serait notre créateur et salvateur.

Le doute, quant à lui, nous fait  passer du froid,

À la chaleur, passant par toutes les couleurs.

.

N’allez pas croire que le doute est noir et froid,

Ou que la vérité, certitude : blanche et chaude

Le doute est plutôt gris, terne, sans couleur !

.

Cela n’est qu’interprétation et qui nous ferait

Dériver vers plus sombre ou plus lumineux !

Le bonheur, comme chacun sait, serait d’être

Sur le chemin et non sur sa pointe, atteinte.

.

Au final, le doute sera révélateur du bonheur

Si l’on doute de lui, c’est qu’il n’est pas stable,

Ou qu’il n’est pas fort, solide, vers une pointe

De son désir, si on le connait, et le satisfait ! 

.

Textuels et illustrations  >>

813 – Ecole : sujet sans fin d’inégalités

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

École n’est point passage obligé :

Devoir citoyens, États, enfants.

.

L’école servirait à créer

Ou rattraper, des inégalités :

Certains en gardent le souvenir,

De réussite ; autres, d’échec :

Rejet complet, on la récuse.

.

Mais si de tous maux, on l’accuse,

Que serions-nous, sans elle, dictature :

Comble est école censée faire apprendre,

N’apprend pas, elle-même, ne s’adapte,

Alors l’élève découvrira, à l’extérieur,

Des méthodes, pour lui, meilleures.

.

L’école, la famille puis la société,

Dans ce triangle, infernal, on y met,

Tous ses espoirs, avec ses désillusions.

.

Quelle famille ne souhaite pas qu’enfant

Réussisse à  s’y  épanouir  en  fixant bien

Son  attention  pour  mieux  apprendre !

.

Quelle école  ne souhaite pas  qu’enfants

S’appliquent à écouter, suivre le maitre

Puis à bien faire les devoirs prescrits,

Soit seuls à la maison, soit aidés !

.

Quel État n’attend pas que la force

D’éducation, formation qu’elle engage,

Ne transforme pays, l’adapte, pour rendre

À la fois, compétitif sur le plan  économique,

Plus social, communautaire, sur plan humain.

.

La réalité est tout autre parce que dans les faits,

Il y a les bons  parents,  et il y a les bonnes écoles,

Et il y a les bonnes aides, justes,  données par État,

Or l’école demeure, souvent, lieu de vie, déconnecté

De la réalité quotidienne, sociale, voire économique.

.

Un État dans l’État qu’il faut protéger dans une bulle,

Où l’on prépare les esprits  aux fonctions  de demain,

D’où un affrontement permanent  entre le Ministère,

Les syndicats et les associations des parents d’élèves,

Les professeurs, le rectorat,  chefs d’établissements.

.

L’école est sujet sans aucune fin sur les inégalités

Et aussi  un lieu  de passage  qu’il faut franchir,

Au fil d’années pour s’en débarrasser, passer

À autre chose plus en lien avec le monde,

La société  activité ou même le rêve.

.

École se doit d’être passage obligé :

Devoir citoyens, États, enfants.

.

Extensions

.

Ainsi, les bons élèves sont ceux qui sont attentifs

Et qui se font, en plus, aidés par un cours particulier.

L’école reste ce lieu de vie déconnectée de la réalité

Quotidienne, sociale, économique du pays,

Un État dans l’État, qu’il faut protéger

Comme une bulle où l’on prépare

Les esprits aux fonctions de demain.

D’où des affrontements entre le Ministère,

Syndicats, les associations de parents et d’élèves,

Professeurs, rectorat, chefs d’établissements.

C’est une guerre d’influence permanente

Pour conserver ses privilèges ou la paix.

Lieu d’apprentissage de démocratie

Si les règles du jeu ne sont pas faussées :

On en parle beaucoup plus qu’on agit et ainsi

Réformes annuelles ne servent pas à grand-chose.

.

L’école, on y est tous, passé, on en a tous besoin

On en reste marqué comme trappe ou tremplin.

On veut, tous,  la réformer,  l’adapter,  la sauver,

Comme le socle de démocratie, d’égalité chance.

Si l’école est une vie,  la vie sera une école aussi :

Tout ne s’arrête, ne dépend du système scolaire :

Apprentissage est permanent, adaptation autant

Aussi on s’y colle, ou reste sur le bord du chemin.

L’inégalité consiste parfois à aimer ou pas l’école.

.

L’école publique est, en principe, faite pour

Réduire les inégalités, quelles qu’elles soient

Non pour les reproduire, en créer d’avantage

Sa mission échoue, par moment, par endroit,

Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain :

L’égalité des chances reste mission impossible

Mais rien n’empêche pour autant de renoncer.

.

La connaissance, la réflexion, le questionnement

S’acquiert lentement, méthodiquement, surement

On dit qu’elle se construit, solidifie, pierre par pierre,

Apprendre à apprendre, mieux qu’apprendre bêtement

Et on passerait mieux d’un métier à l’autre par transfert,

Avec des connaissances de bases  et méthodes communes,

Trois actes, apprendre, concourir  et se former toute la vie.

.

Pour certains, tout se joue ou presque dès la petite enfance,

Lors pour d’autres rien n’est joué quand on obtient diplôme

En réalité l’école n’est autre qu’un code de conduite réussi

Après, il reste à apprendre  à conduire  ses engagements

Si l’on ne sait pas bien lire, écrire, rédiger, et compter,

Aucune chance de percer dans aucun type de sociétés

L’école ne serait que le reflet de ce que nous sommes.

.

Fragments 

.

L’école réduit ou augmente les inégalités

Selon les lieux, les profs, écoles, moyens,

Autant  que  milieu, motivation, support,

Je le sais bien  pour être de la campagne.

.

                                     Cela dit, meilleur élève,  déclaré scolaire,

                                      Ne réussirait automatiquement, carrière,

                                     Il y a études supérieures, stages, métiers,

                                      Et surtout de belles bonnes opportunités.

.

            La mission  de « l’Éducation Nationale »

            Accompagner maximum d’élèves au bac,

             Alors qu’il n’est rien   que porte d’entrée,

           En écoles supérieures, ou en universités.

.

                                N’étant pas prof,   je ne m’y substituerai :

                                Bien que par trois fois, on m’a convaincu

                               Je ne parlerais, écrirais pas bien français,

                                Surtout pas études supérieures, doctorat.

.

                 C’est peut-être cela qui m’a donné la rage

                 De réussir bien que mal démarré, orienté,

                 Comme quoi une inégalité quel qu’elle soit

                 Avec de l’énergie de la chance : surmontée.

.

Ascenseur social  est comme tas de pierres :

Si sa base  n’est pas assez large, assez solide,

Le niveau supérieur se prend à brinquebaler,

Impossible d’en rajouter, équilibre est rompu.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

École, point

Passage obligé,

Un  devoir  pour

Citoyens, États

Pour enfants.

.

L’école sert à créer

À rattraper, inégalités.

Certains en gardent souvenir,

De réussite, autres, de l’échec

Rejet complet on la récuse.

.

Mais si de tous maux, on l’accuse,

Que serions-nous, sans elle : dictature

Comble est école censée faire apprendre

N’apprenant pas elle-même, ne s’adapte

Lors l’élève découvrira à l’extérieur,

Méthodes, pour lui, meilleures.

.

L’école, famille  L  *  S  puis la société,

Dans ce triangle,  ‘  in      A  fernal, on y met,

Tous ses espoirs,  É   avec     N   ses désillusions.

Quelle famille     C  ne souhaite    S    pas qu’enfant

Réussisse à      O      s’y   épanouir   *  en fixant bien

Son attention  L    pour mieux tout   F     apprendre.

  Quelle école    E    ne souhaitera pas   I    qu’enfants

S’appliquent à *    écouter, suivre  N  le maitre

Et à bien faire  E      les devoirs  *  prescrits,

Soit à la maison    S      *    D    seuls, aidés ?

Quel État n’attend   T     *     ‘   pas que la force

D’éducation et   *  de formation  I    qu’elle engage,

Ne transforme  U  un pays, l’adapte,  N  pour le rendre

À la fois, plus  N    compétitif  sur le plan   É   économique,

Plus social et  *    communautaire  sur le   G  plan humain.

La réalité est   S  tout autre parce que  A   dans les faits,

Il y a les bons    U    parents, et  les    L  bonnes écoles

Il y a les bonnes  J    aides justes   I données d’État.

L’école est un      E    lieu vie,   T     déconnectée

De  réalité quotidienne T *  É    sociale  économique.

.

Un État dans     * l’État qu’il faut protéger * en une bulle,

Où on prépare  *    les esprits aux fonctions  *    de demain,

D’où un affron    *    tement permanent entre *    le Ministère,

Les syndicats et   *    les associations des     * parents d’élèves,

Les professeurs,   *    le rectorat,  chefs   *  d’établissements.

L’école est sujet,   *   sans aucune fin  *  sur les inégalités,

Et aussi un lieu    *   de passage    *   qu’il faut franchir,

Au fil d’années    *    pour s’en   *  débarrasser, passer

À autre chose    *    plus en    *  lien avec le monde,

La société       *    activité   *   ou même le rêve.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Un haut temple bouddhiste

Amoncellement  de  grandes

Ou petites choses ou pierres 

Ici, comme un ascenseur social !

.

813 4

 .

D’un tas de pierres ou pierres dispersées

On en fait des empilements

Les plus grandes en bas comme des bases

Les plus fines, en haut !

La forme se rapproche du fond dans la mesure

Où il y a, à la fois, une élévation et une finesse

Dans l’empilement de pierres et l’ascenseur,

 Analogie avec l’école, éducation, les savoirs.

 .

Symbolique 

 .

La pierre

Levée des celtes

Se retrouvera sous

Des  formes  actuelles

De clochers, empilements.

 

Pierre, comme élément de construction,

Est  liée à  la  sédentarisation des peuples

Et  à une sorte  de  cristallisation  cyclique.

 

La pierre cubique à  pointe est philosophale.

La pierre angulaire, voire pierre clé de voûte

Ou la pierre du faîte, est celle de l’achèvement.

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

813 6

.

L’ascenseur social, vous connaissez,

Ça ressemblera un peu à ça :

On grimpe plus haut  vite et en valeurs,

En devenant moins nombreux !

 .

 Symbolique 

 .

Avoir le

Bon diplôme

Ne  ferait pas tout

Mais  il   resterait   le

Meilleur  point de départ

Puisqu’il est  et bien de loin,

Le  principal   moteur  de  tout

Ascenseur social,  en   France.

 

Le niveau  de  diplôme   expliquerait

Pour moitié, l’impact d’origine sociale

Sur  le  niveau de  vie, en général, selon 

Clément Dherbécourt et selon  une enquête

Qui repose sur une analyse du niveau de vie

De 80.000 personnes,  âgées  de 27 à 44 ans !

Modifié, source : D’après France Stratégie

 .

.

Fond/forme 

 .

Il est très courant de s’entendre dire qu’en

Démarrant de la base, l’on a peu de chance

De grimper tous les étages, arriver en haut

Lors si l’on débute au milieu, grand diplôme,

L’ascenseur poursuit plus vite sur sa lancée.

.

Le rapport entre une pile de pierres et un ascenseur

N’est pas direct, évident, sauf lors il est d’ordre social.

Les grosses pierres étant bloquées en bas, soubassement,

Éducation ; petites, juchées, en équilibre, en haut, pépites.

.

On dit qu’une compétence se construirait pierre par pierre

Ou que l’on ne pourrait s’élever que sur une base assez large

Ce qui rapproche de notre école lors tronc commun pour tous

Qui nous  éloigne  d’élitisme, performance, excellence, finesse !

.

Toute méritocratie, comme on l’appelle, est le contraire d’égalité

L’école est censée être un remède pour remédier à cette injustice

Le fait qu’elle y parvienne ou pas n’est, qu’en partie, de son fait,

Parfois c’est l’élève qui ne veut pas, la famille, la communauté. 

.

Textuels et illustrations   >>

 

812 – Survivre sans quelque certitude

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Enfin quoi  j’ai la certitude que je suis né,

Que je vis et même qu’un jour, je mourrai :

«Tout  homme est mortel  or Socrate  est

Un homme, donc  Socrate est  mortel !»

C’est  simple  …  logique …  imparable,

C’est une vérité, en rien, contestable !

.

Mais cela ne me dira pas ce que je fais

Sur la Terre, si je ne suis que de passage

Pour aller vers quelqu’ailleurs là où j’erre

Comme une  âme en peine : vrai mystère !

.

Ce qui sera valable pour moi, le sera autant

Depuis la naissance d’humanité toute entière,

Je ne doute pas que je sois homme mais suis-je

Moitié animal, moitié divin ou erreur de Nature,

Que m’apporte de plus ma suprême domination

Sur elle, une fois mort, enterré, disparu, en elle.

.

Le doute serait créateur, proclament

Les  philosophes  ainsi  qu’artistes

Mais  il  serait  créateur  de quoi :

De finitudes,  ou d’infinitudes !

.

Douter conduit  à incertitude,

Celle de ne plus rien pouvoir,

Celle de ne plus rien  savoir,

Celle de ne plus rien  avoir,

Et, au moment de mourir,

Aurai-je  cette  certitude,

D’avoir  très  bien  vécu,

Alors  que  j’en  doute !

.

Art est faire cohabiter

Le doute et croyance

L’erreur  et  vérité,

Et cela  bien  que

Ou par   nature,

Ou par  essence,

An-ti-no-mi-que :

Je crois que je doute

Et je doute que je crois

Sont seule et même chose.

.

.

Une pièce à deux faces en laquelle

Mon esprit s’emplit de tout, en oscillant

De l’une à l’autre avec constante au milieu,

Toute connaissance, que j’acquiers, contribue

À la réduction de nombre de mes incertitudes.

C’est valable aussi, l’Humanité, Terre entière,

Ma connaissance du Monde, Tour de Babel,

Ne sera jamais achevée : bien plus encore,

La connaissance, intime, de moi-même.

.

Extensions

Je ne peux pas douter que le monde existe,

Ni que j’existe dans ce monde car dès lors que

Je le fais, j’acquiers une certitude, celle de l’altérité,

Que les choses peuvent être autres, je les vois, le crois.

Mais croire « supposer être vrai » : qui décide cela ?

Ce n’est que l’homme, ce n’est que l’Humanité !

.

Aucune vérité, certitude, ne nous vient de l’intérieur.

Les lois et théories de la physique sont dites immuables :

Leurs réfutabilités nous feront changer de cadre de pensée.

Expliquer  le fonctionnement mécanique, fut-il quantique,

Est une chose ; comprendre l’homme  est une toute autre,

En ses s arcanes, ses déboires, folies, mystères, passions.

.

Nous avons des certitudes, ne serait-ce que :

Celle qu’on est né, qu’on existe,  qu’on meurt ;

Celle d’être différent de tous les autres animaux

Celle de faire partie d’Univers incommensurable

La plus incertaine demeure la vie après la mort,

Si je peux me croire et dire, immortel, incarné

Croire me prolonger à travers ma progéniture

Doute subsiste, faute de preuve de l’au-delà.

.

Nombre de certitudes se font de plus en plus rares

De nos jours tant nombre de croyances subsistent,

En dépit de preuve scientifique de non fondement,

Connaissance, intelligence, ne suffisent, en vérités.

.

Le plus simple est déléguer  et donner sa confiance

À une secte, une religion, un parti, dogme, système

Sans, à aucun moment, douter qu’on est manipulé,

Et au vu du contraire, résister pour ne désespérer !

.

Avant même de croire en quelque chose, quelqu’un,

De croire en soi, constitue la base de l’interrogation,

Je sais que j’existe, que j’aurai un destin si je l’écris.

.

Après quoi, si toutes les vérités et faussetés, existent

Et parfois même en même communauté, coexistent,

Elles ne se valent pas toutes, faut bien faire le choix.

.

Lors, pour ce faire, ce qui me parait plus que certain

C’est qu’aucune vérité ne vient de moi, de l’intérieur :

Je ne peux être le seul à la détenir et l’imposer à tous,

On me traiterait d’intolérant, en plus d’être ignorant.

.

Fragments

.

Échangera certitudes scientifiques

Contre mes doutes métaphysiques,

Histoire d’être  tranquille  d’esprit,

Ne pas mourir en ignorant : ahuri !

.

La certitude n’est pas pour demain :

Théorie scientifique pour être validée

Doit se rendre capable  d’être réfutée :

Comme serpent… se mordant la queue.

.

Cela ne l’empêche pas d’avancer, rampant

Dans ses certitudes, éphémères, provisoires,

Elle s’appuie sur accumulations d’expériences,

Ne devant rien aux subjectivités de chercheurs.

.

Certains considèrent la science, religion, croyance,

Ou pensent que le nombre l’emporte sur pertinence,

À ce jeu-là, sur la place publique, une peine de mort

Servira d’alibi en justice, pour s’en laver les mains !

.

Faites observer un bouquet de fleurs  en un vase :

Certains verront vase et fleurs de même couleur

D’autres, de couleurs différentes, changeantes,

Variations créeraient un biais expérimental.

.

On pourrait multiplier les exemples,

En changeant contexte, situation

La seule certitude que l’on a

Est que l’on va mourir.

.

Si certains la dénient,

Si certaine…la renient,

C’est qu’ils n’ont compris

Que toute vie est faite finie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Enfin quoi  j’ai la cer  C    ti    S  tude que je suis né,

Que je vis et même   O  qu’un   A  jour, je mourrai.

«Tout  homme est    M  mortel     N    or,  Socrate  est

Un homme, donc   M   Socrate      S     est  mortel !»

C’est simple,      E      logique,       *      imparable

Une vérité,           N        en rien,        C    contestable !

Cela ne me              T       dit  pas ce       E         que je fais,

Sur la Terre,             *     si je ne suis        R       que passage

Pour aller vers     S    quelqu’ailleurs   T     là où j’erre

Comme une          U    âme en peine    I        mystère !

Ce qui est valable  R     pour moi       T     l’est autant

Depuis naissance     V    humanité     U    toute entière,

Je ne doute pas suis   I     homme      D        mais suis-je

Moitié animal, moitié   V   divin ou     E   erreur de nature,

Que m’apporte  de plus   R   ma su      S  prême domination

Sur elle, une fois mort    E   enterré   ?     disparu, en elle !

.

Le doute  serait  créateur, proclament

Les  philosophes  ainsi  qu’artistes

Mais il serait  créateur de quoi :

De finitudes,  ou d’infinitudes !

Douter conduit  à incertitude,

Celle de ne plus rien pouvoir,

Celle de ne plus rien  savoir,

Celle de ne plus rien  avoir,

Et, au moment de mourir,

Aurai-je  cette  certitude,

D‘avoir  très  bien  vécu,

Alors  que  j’en  doute !

Art est faire cohabiter

Le doute et croyance

L‘erreur  et  vérité,

Et cela  bien  que

Par  nature,  ou

Par     essence :

An-ti-no-mi-que.

Je crois que je doute

Et je doute que je crois

Sont seule  et  même chose.

Une pièce à deux faces en laquelle

Mon esprit s’emplit de tout, en oscillant

De l’une à l’autre avec constante au milieu,

Toute connaissance, que j’acquiers, contribue

À la réduction de nombre de mes incertitudes.

C’est valable aussi, l’Humanité, Terre entière,

Ma connaissance du Monde, Tour de Babel,

Ne sera jamais achevée, bien plus encore,

La connaissance, intime, de moi-même.

.

Forme

.

.

Évocation

En bas, vase col étroit fleur solitaire ;

Et  en haut : trois fleurs paradisiaques,

Qui me mettent en chemin de certitude

Pour voir une vie plus rose que celle-ci.

.

812 4

.

Évocation

.

Une  vie en rose, pour ceux qui s’en posent

Bien de questions :

Mais quelle certitude j’aurai  que ce vase

Et cette fleur, seront roses ?

Symbolique 

On appelle symbolisme

Des fleurs le fait d’attribuer

À certaines fleurs des vertus,

Ou de servir

 D’emblème.

Iconographie

 Des  cinq   sens,

Représente l’odorat

Sous la forme de compositions

Florales ou sous l’aspect d’une figure

Qui tient à la main, bouquet de fleurs,

Ou en hume tous les différents parfums.

Depuis l’antiquité,  l’image de la fleur

Est associée à la brièveté de la vie,

De la beauté et des Vertus.

Wikipédia : fleurs

.

.

Fond  

.

Évocation 

 .812 6

.

La certitude qu’il y a encore des aliments

Exempts de toute pollution

N’existe pas ou plus, sauf des exceptions

Mais il faut cherchez loin.

 .

Symbolique

 .

Le doute est remise en question

Des certitudes, et, des croyances.

.

Elle est  nécessaire car ces deux notions

Éloignent du chemin commun évolution vie.

.

Mais certitudes et croyances sont nécessaires

Car elles aident à vivre en conjurant la peur !

.

Un paradoxe de l’humain en quête de sens,

A affronter : qu’est-ce qui me prouve

Que tel produit est bien bio ?

 .

.

Fond/forme 

 

La certitude est comme la vérité : approchée

Jamais totale, il subsiste une once de doutes !

Comme l’on en peut douter de tout et de soi,

En permanence, on se forge des croyances

Résistant à remise en cause dans la durée

Et au bout d’un temps, elles sont câblées

Au point de ne plus …s’en débarrasser,

Surtout quand  on n’aura  rien d’autre

De  crédible … à mettre  à  leur  place !

.

La différence entre les fleurs naturelles

Et les fleurs artificielles, devient minime,

Du moins à l’œil qui pourrait s’y tromper.

Vous pensez bien que si sur le plan naturel

L’on peut faire erreur et en toute bonne foi,

Que dire des concepts, idées,  opinions,  etc. !

.

Quant à survivre sans, je serais d’accord avec  

« Ce  que  les  hommes  veulent, en  fait, n’est  pas

La connaissance, est la certitude. Bertrand Russel

L’homme n’est en définitive que ce qu’il croit, je dis

Bien l’homme et non la science qui elle est bien plus

Objective et certaine que lui, en dehors de lui, et que

L’homme, avec méthodes, découvre et n’invente pas.

.

Textuels et illustrations  >>

811 – Mensonge : vérité pour certains !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Questionner vérité est mener enquête,

Afin de mieux distinguer le vrai du faux,

Traquer  les «on dit» qu’on cache, ignore.

Tout le monde est suspect, à raison, à tort !

.

Mensonge, chez certains, est  art consommé,

Dire la vérité, serait comme avouer faiblesse :

Le fait que l’on ne puisse contourner sa réalité,

Et lors, en demeurer prisonnier,  de maladresse.

.

Faites ce que je vous dis, faites pas ce que je fais,

On attribue la maxime aux promesses politiques,

De même,  à un comportement personnel, en fait,

Partager avec le peuple, tandis que je  m’enrichis.

.

Un mensonge demeure vérité, possible, probable,

Tant que cette dernière  ne sera pas encore  levée.

Appréciez la manière  dont  menteurs  s’en tirent,

Ils n’ont,  jamais, dit cela : erreur  interprétation.

.

Mensonges tiennent lieu de vérités pour certains,

Ceux qui n’en sont pas  à un près, tant,  capacité,

Désir de fabulation, parait  si  naturel,  chez eux.

.

Les enfants,  auront appris, et, de leurs parents,

De leur fratrie, des adultes à mentir,  pour rire,

Ou  pour s’en sortir, sinon  pour  s’en départir.

.

Ce ne sont que jeux et pour berner une société

Qui nous bernera à son tour, ce, jusqu’au jour

Où l’on se met à se mentir, aussi, à soi-même,

Et l’on ne sait plus où l’on habite exactement.

.

« Je te jure, c’est bien la vérité : que la vérité ! ».

Cette phrase dit que ce qui pourra ne pas l’être,

Qu’ordinairement ne serait pas, sauf exceptions.

Un mensonge ne serait pas contraire de la vérité

Tant l’on pourra mentir de bonne foi et croire que

Ce qu’on dit, est la vérité alors qu’elle ne  l’est pas !

.

« Je ne vois pas la logique entre  ce que tu dis et fais »

La phrase trahit le doute  et déclenche une  enquête

À votre insu, lors en procédant  par un recoupement

Mais, quand la preuve  sera faite  de votre mensonge,

Vous serez démasqué, vous serez contré, serez perdu.

.

Qu’il  s’agisse  de tromperie, d’infidélité, d’alcoolisme,

De drogue cachée, dépense voire cadeaux inexpliqués,

Ce n’est plus vraiment  le vrai problème, il est ailleurs.

Vous devenez différent de celui que l’autre a imaginé,

Qu’il avait choisi, pour  votre sincérité, authenticité.

.

Confiance en vous, se  perdra en quelques minutes

Elle mettra plusieurs mois, pour se restaurer,

Avec toujours un doute, lui collant, pour

Vous suivre ou vous surveiller.

.

Extensions

.

Loin de chercher à moraliser un propos,

Examinez les effets produits sur l’autre.

Au début, l’autre vous fait bénéficier

D’un capital confiance qu’il testera

Au fur et à mesure de vos dires, actes,

Et cela rien qu’en vérifiant leur cohérence.

.

« Je ne vois de logique entre ce que tu dis et fais » :

Ce qui trahit un doute, déclenche une enquête

À votre insu, procédant par recoupements.

Si preuve est faite de votre mensonge,

Vous êtes démasqué, contré, perdu.

.

Qu’il s’agisse de tromperie, infidélité,

Alcoolisme, drogue, dépenses du ménage,

Cadeaux inexpliqués, ce n’est plus le problème.

.

Vous devenez un être différent de celui qu’autre

A  imaginé, et que, justement, il avait choisi pour

Sa sincérité, son authenticité. Sa confiance en vous

Se perd en quelques minutes et mettra des mois  à se

Restaurer, avec un doute, à vous suivre, surveiller, piéger.

.

Comment se réfugier  dans un mensonge, au point

Qu’il devienne peu à peu une croyance de sa vérité.

«Tel est pris  qui croyait prendre, arroseur arrosé !»

.

Une vérité est progressive, ou plus ou moins forte :

Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément…folie !

C’est juste si elle est subjective, rarement objective

Bien qu’ils puissent se rejoindre, pour un moment !

.

Vérité ou mensonge, un sujet des plus délicats

Qui cause à tous et à chacun, nombre de tracas

Dans la rumeur le mensonge tient lieu de vérité

Parce que personne ne pense à vérifier source !

.

On ne doute du mensonge en amour, que vérité

Et que pensez de la réponse à une telle question

Quand son épouse demande si elle est trompée :

Je ne t’ai pas trompée, mais trompée de femme.

.

Il n’a pas tort mais il n’aura pas raison non plus :

D’ailleurs pour son épouse, cela revient au même

Il aurait pu dire : oui,  je n’étais plus moi-même,

Ce n’en est pas moins  demi-mensonge, et vérité.

.

Il en existe qui se savent, ne peuvent pas mentir,

On leur dit : c’est un handicap à vivre en société ;

Il y en a qui finissent par se mentir à eux-mêmes,

On leur dit si tu te trompes toi-même, qui es-tu ?

.

Mais le mensonge ne marche que si l’autre croira

Que vous ne lui cachez pas la vérité, la détournez,

Autrement dit, ça marche avec certains contextes

Pas du tout avec d’autres : manque de cohérence.

.

On peut choisir de faire confiance, comme en jeu

De tirage au sort, de lancer de dés en probabilités

Mais c’est un peu comme effeuiller la marguerite :

Je te crois un peu, beaucoup, passion, pas du tout.

.

Fragments

.

La pomme, dans la genèse, reste susceptible

De nombre d’interprétations fausses, erronées

Tant au sens propre que figuré, voire symbolisé :

Est-ce l’arbre, humains, Dieu, qui en est le sujet !

.

On ne connait pas la cause, que les conséquences

Et la déduire n’est sans doute pas à notre portée

Darwin a jeté un pavé en la mare créationniste,

Or  il en resterait tout autant que de platistes.

.

Mensonge ou vérité n’auront d’importances,

Que dans le cas des révisions des croyances.

Tout se tient en une religion,  cosmogonie :

Remettre en cause est comme une agonie.

.

De même de l’âme, de vie post-mortem,

Impensable pour les uns, saint Thomas

Improbable pour autres, scientifiques

Est possible  pour des esprits ouverts,

Vérité pour croyants  ou  mystiques.

.

Ce qui est dit au sujet de l’inconnu

Se reflète répercute, dans le connu,

Pourquoi croire les mesures climat,

Dès lors qu’on en a pas vu les dégâts.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Questionner vérité est mener enquête,

Afin de mieux distinguer le vrai du faux,

Traquer  les «on dit» qu’on cache, ignore.

Tout le monde est suspect, à raison, à tort !

Mensonge, chez certains, est art consommé,

Dire la vérité, serait comme avouer faiblesse :

Le fait que l’on ne puisse contourner sa réalité,

Et lors, en demeurer prisonnier,  de maladresse.

Faites ce que je vous dis, faites pas ce que je fais,

On attribue la maxime aux promesses politiques,

De même,  à un comportement personnel, en fait,

Partager avec le peuple, tandis que je  m’enrichis.

Un mensonge demeure vérité, possible, probable,

Tant que cette dernière ne sera pas encore levée.

Appréciez la manière dont menteurs s’en tirent,

Ils n’ont jamais dit cela : erreur interprétation.

.

*************************************************

****************************************************

.

Les mensonges tiennent parfois lieu de vérités pour certains

Ceux qui n’en sont pas     M      D       à un près tant leur capacité,

Désir de fabulation            E           E          parait si  naturel, chez eux.

Les enfants, auront            N               *          appris, et, de leurs parents,

De leur fratrie, des             S                  V             adultes à mentir pour rire

Ou pour s’en sortir            O                     É            sinon  pour s’en départir !

Ce ne sont que jeux           N                       R           et pour berner une société

Qui nous bernera à            G                         I            son tour, ce, jusqu’au jour

Où l’on se met à se             E                          T             mentir aussi à soi-même,

Et l’on ne sait plus              *                            É           où on habite exactement.

« Je te jure, c’est bien            T                            *              la vérité : que la vérité ! ».

Cette phrase dit que            I                            À           ce qui pourra ne pas l’être,

Qu’ordinairement ne           E                          *          serait pas, sauf exceptions.

Un mensonge ne serait        N                        C            pas contraire de la vérité :

Tant l’on pourra mentir,       T                       E             de bonne foi et croire que

Ce qu’on dit, est la vérité      *                        R             alors qu’elle ne  l’est pas !

« Je ne vois pas la logique        L                     T             entre  ce que tu dis et fais »

La phrase trahit le doute       I                   A              et déclenche une enquête

À votre insu lors en procé     E                I              dant par un recoupement

Mais quand la preuve sera     U           N               faite  de votre mensonge,

Vous serez démasqué, vous   *        S               serez contré, serez perdu.

Qu’il s’agisse de tromperie    *     *               d’infidélité, d’alcoolisme,

De drogue cachée, dépense    *              voire cadeaux inexpliqués,

Ce n’est plus vraiment le                    vrai problème, est ailleurs.

Vous devenez différent           de celui que l’autre a imaginé,

Qu’il avait choisi, pour     votre sincérité,  authenticité.

Confiance en vous, se  perdra en quelques minutes

Elle mettra plusieurs mois, pour se restaurer,

Avec toujours un doute, lui collant, pour

Vous suivre ou vous surveiller.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une cuve, et voire une marmite

Flacon de parfum  avec diffuseur,

Ou pomme rouge, croquée à cœur !

 .

811 4

.

Rien, en apparence sauf que c’est impossible

De croquer pomme ainsi.

Qu’est-ce que cela vient faire avec le thème 

De la vérité et mensonge !

La forme est totalement distante du fond

Une pomme, intacte, croquée,  à peu à voir

Avec les notions scientifiques, ni juridiques,

Philosophique, possible n’implique pas vrai.

 .

 Symbolique 

 .

Pomme est symbole

De   la  mise   en   présence

D’une nécessité, celle de choisir.

 .

Pour les celtes : la pomme est fruit

De science, de magie, et de révélation.

Elle  sert  de  nourriture  merveilleuse.

 .

Merlin  enseignait  sous  un pommier.

Pour les gaulois, pomme arbre sacré

Au fruit qui entretient la jeunesse

 .

En symbole renouvellement

Perpétuelle fraîcheur.

.

.

Fond

.

 Évocation 

.

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.

Symbolique de fond

 .

Affirmons, croyons

Préférer     la vérité.

Cependant        lorsque

Celle que nous recevons

Partageons reste doulou

Reuse  voire compliquée,

Elle nous  génèrerait  un

Conflit … psychologique.

 .

En tous cas, apprendre à faire face à la vérité

Est une attitude à acquérir qui ne va pas de soi

D’autant qu’étant enfant, on apprend à mentir,

Très tôt par  stratégie d’évitement, ou de profit.

.

.

Fond/forme 

 .

Morceau de vérité  en forme de  cœur

Pomme d’amour ou  pomme de discorde,

Et qui mettra mensonge et vérité, dos à dos,

Sinon  dans un double visage, comme Janus,

Lors ce n’est pas tant que, la forme  et le fond,

Se joignent  ou d’éloignent mais se mélangent.

 .

Le mensonge n’est pas le contraire de la vérité

Ou sa négation, que sa modification plausible

Ou l’on raconte une autre histoire… crédible

Ou l’on veut à convaincre l’interlocuteur

En jouant sur ses cordes sensibles.

 .

On oppose vérité à mensonge

 Tout comme à croyance 

La vérité serait 

Ailleurs

.

Textuels et illustrations  >>

810 – Faux est-il face cachée de vérité ?

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Lune a deux faces : une

Qu’elle nous montrera peu,

Pourquoi vérité n’en aurait pas

Que faux en ferait, un peu, partie :

Observation pertinente, saugrenue.

.

Qui peut savoir ou détenir la vérité

Si tout est relatif en part d’ombre

Erreurs  commises,  en nombre :

Demi-vérité et demi-mensonge

S’ajoutent, se soustrairaient-ils

Si,  en maths, erreurs  de profils.

.

Faux serait-il face cachée du vrai

Lors tout autant réciproquement,

Sont-ils complètement séparés

Ou bien intimement mêlés ?

.

Moi-même, qui vous écris :

Suis-je faux … ou suis-je vrai :

Toute réalité aurait deux visages,

Dès qu’humain la perçoit, l’analyse.

.

Quel intérêt y aurait-il à prêcher le faux

Plus que  proclamer, directement, le vrai :

Mais  quand le vrai demeure … inaccessible,

Que faudrait-il en dire, en faire, ou  en croire ?

.

Autant de questions qu’il est important à se poser

Si l’on ne veut pas se laisser manipuler de l’extérieur

Par propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes,

Projection sans compter conditionnement inconscient.

.

L’ensemble des discussions contradictions, paradoxes,

Nous permettraient, malgré tout, de mieux progresser

Dans l’étendue de toutes ignorances et connaissances,

À toute fin, de procéder à des révisions des croyances.

.

En conclusion et après examen des plus approfondis,

Sur la foi de faits avérés, connaissances disponibles,

Ayant consulté l’information sous diverses sources,

Elle apparait plus vraie que fausse, tant que rien

Ne me prouvera un tant soit peu le contraire.

.

En formule raccourcie

« Je crois  que  c’est  vrai

Je pense  que  c’est faux »,

On pensera que c’est faux,

On prouvera que c’est vrai.

.

Toute théorie est basée sur

Le concept de  réfutabilité

Toute  vérité, bien établie,

Avec preuves ne peut être

Que partielle, provisoire.

.

Extensions 

Est-ce à dire que la majorité de notre

Stock est entaché de faussetés,

Issues de lectures, radio, télé,  rumeurs.

Elles ne sont ni vraies, ni fausses.

Discussions, contradictions et paradoxes,

Nous font progresser de fait dans la

Connaissance et la révision des croyances.

.

« Je crois que c’est vrai ou

Je  pense  que c’est …  faux« .

On peut penser que c’est faux :

On doit  prouver  que  c’est vrai !

Si  toute  théorie  serait  basée sur

Le fameux concept de réfutabilité,

Toute vérité, bien qu’étant établie

Avec  des  preuves, ne peut être

Que partielle et provisoire.

.

Vrai ou faux : la question QCM la plus fréquente :

Si c’est ni vrai ni faux : ça nous  avancerait à quoi !

La Terre est plate, elle est au centre de notre galaxie,

Cela n’a jamais été vrai, pourquoi un paradis le serait

Moi-même, ai-je un vrai nez, suis-je  faux nez d’autre ?

.

Le faux et le vrai se partage un curseur

Une chose peut être moitié vraie, fausse,

Ça dépend du point de vue où on se place

D’où méfiance envers témoignage humain

.

Le faux ne serait pas  la face cachée du vrai,

Son ombre  qui reste laissée  dans l’obscurité.

L’humanité ne fait que sortir d’obscurantisme,

La vérité ne serait qu’erreur sans cesse corrigée

.

Si le faux a de bonnes presses et de bons avocats

C’est qu’il plait, séduit, adhère, plus que la vérité,

Au scientifique, monde à l’envers à notre époque,

À quoi sert découvrir vérité si mensonge prévaut.

.

À vrai dire, il s’agit plus d’un décalage, déphasage

Que d’une manipulation permanente de la vérité,

Car celle-ci finira toujours un jour par s’imposer

Pour peu que  la raison,  l’argument, l’emporte !

.

Chacun détiendra une part de vérité, sa vérité,

Problème se pose quand il voudra la partager,

Ma parole contre la vôtre dit-on sans témoin,

Mais un témoin n’est pas fiable : qui croire ?

.

Fragments     

.

Rien, parait-il, ne serait ni faux ni vrai

Entre les deux, sur curseur, se situerait

Ce que j’en dis est plutôt vrai que faux :

Est-ce une affaire de science,  de credo !

.

Voilà le décor planté, et le débat non clos,

Vérité en deçà de Pyrénées, erreur au-delà,

Nous avait déclamé Montaigne en ses écrits :

Qu’y a-t-il de changer guerre Russie /Ukraine.

.

De changer : toute la multiplication des réseaux,

Qui véhicule sans filtre tout ce qui est vrai et faux,

À nous de trier,  de séparer  le bon grain de l’ivraie,

Nous rappelle Bible, supposée dire une vérité divine.

.

Or  les journalistes, historiens, scientifiques, experts,

Dont c’est pourtant le métier, s’emmêlent les pinceaux

À qui et à quoi se fier, de nos jours, dans nos actualités,

Du mensonge, au démenti, à restauration ou effacement.

.

Le faux n’est pas plus la face cachée que l’inverse du vrai

Le faux profite à son, à ses auteurs, comme des rumeurs,

Les images, les sons, paroles, peuvent être  remodifiées :

Rectifications prennent du temps, ne sont pas relevées.

.

Ce n’est la faute de personne, c’est tout un système,

Pas besoin d’aller très loin pour se faire mystifier,

Une femme veut et peut passer pour un homme,

Et réciproquement sans compter transidentité.

.

En un tel tohu-bohu, pour ne pas dire chaos

Ce ne sont pas outils  qui manquent le plus,

C’est l’apprentissage, l’éducation, capacité

À douter, croiser, et vérifier ses sources !

.

En un tel tohu-bohu, pour ne pas dire chaos

Ce ne sont pas outils  qui manquent le plus,

C’est l’apprentissage, l’éducation, capacité

À douter, croiser, et vérifier ses sources !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Lune a deux faces et une

Qu’elle ne nous montre ou peu

Pourquoi  ô  vérité  ô  n’en aurait

Que faux, en fait //    un peu… partie,

Observation per  //  tinente, saugrenue

Qui peut savoir  //   ou détenir la vérité

Si tout est relatif  ===  part d’ombre

Et d’erreurs  commises  en nombres.

Demi-vérité/demi-mensonge

S’ajoutent, se soustraient-ils

Si maths, erreurs de profils.

FAUX

***Le faux serait-il la face cachée du vrai ***

*****  Lors, tout autant, réciproquement :  *****

******      Sont-ils complètement séparés      ******

******         Ou bien intimement mêlés ?         ******

******            Moi-même, qui vous écris :           ******

******           Suis-je faux … ou suis-je vrai :         ******

******         Toute réalité aurait deux visages,        ******

******        Dès qu’humain la perçoit, l’analyse.       ******

******       Quel intérêt y aurait-il à prêcher le faux   ******

******      Plus que proclamer, directement, le vrai !    ******

******     Mais quand le vrai demeure… inaccessible,    ******

*****    Que faudrait-il en dire, en faire, ou  en croire ?   ******

*****  Autant de questions qu’il est important à se poser  *****

****  Si l’on ne veut pas se laisser manipuler de l’extérieur  ****

****  Par propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes,  ****

***   Projection sans compter conditionnement inconscient.   ***

L’ensemble des discussions  F  contradictions, paradoxes,

Nous permettraient, mal        A  gré tout, de bien progresser

Dans l’étendue de toutes          C      ignorances, connaissances

À toutes fins, de procéder         E        à révisions des croyances.

En conclusion e, après exa         *        men des plus approfondis,

Sur la foi  des faits avérés et       C        connaissances disponibles,

Ai consulté l’information sous     A    diverses sources, elle apparait

Plus vraie que fausse, tant que    C  rien ne me prouve le contraire.

En formule       H      raccourcie,

« Je crois que      É           c’est vrai

Je pense que     E      c’est faux »,

On pensera        …        c’est faux,

On prouvera       V          c’est vrai.

Toute théorie     É          basée sur

Le concept de     R       réfutabilité

Toute  vérité,       I       bien établie

Avec  preuves      T      ne peut être

Que partielle       É        provisoire.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Là, il n’y aura pas d’hésitation,

C’est une silhouette féminine,

Encore que  la forme  ne suffira

Pas   pour   une  transidentité ?

.

810 4

.

.

Cette silhouette vous parait- être

Celle  d’une fille, voire d’une femme :

En vrai c’est probablement une femme,

Mais ça pourrait une transidentité ?

 .

Symbolique 

 .

On se

Projette sur

Silhouette femme

Qui  nous   plait,  sans   trop

Savoir pourquoi, le physique

Sa démarche, sa posture,

 Sa stature,  allure 

Et  ensuite,

Une fois mariée.

L’on se retrouve avec une toute autre

Silhouette, deux marmots,  jumeaux

Ou pas, dans les bras et elle pourra

Avoir grossi, autant que maigri.

C’est toujours la même

Et,  si-mul   ta-né-ment,

Une  toute      autre  qu’on

Choisit à nou      veau ou pas

Pour ce qu’elle      est devenue

Et ainsi, l’aven     ture continue

Ou s’arrête là,     en face cachée.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

810 6

.

Cette silhouette vous parait- être

Celle  d’une fille, voire d’une femme :

En vrai c’est probablement une femme,

Mais ça pourrait une transidentité ?

 .

Symbolique 

 .

Transidentité      est fait pour

La personne trans      genre d’avoir

Une identité de gen    re    différente

Du sexe assigné à    la naissance.

 

Elle se distingue des      intersexuations,

Qui désignent les situa     tions de personnes

«Nées  avec  des  carac       téristiques  sexuelles,

Qui ne correspondent       pas aux définitions

Typiques de «mâle»         et de « femelle » »

Mais la transiden          tité se distingue

Également tra             vestissement

Et  de  l’homo              sexualité !

Modifié, source                   : Wikipédia

.

.

Fond/forme     

 .

Le faux n’est pas face cachée si la vérité n’existe pas,

Ou, en tout cas, l’on ne pourra démontrer sa certitude

L’exemple e l’orientation sexuelle en est une illustration

Je peux être une femme  avec le psychisme d’un homme,

Inversement  ou quelque chose d’intermédiaire, partagé.

 .

Il n’y aurait de milieu, de bascule, de penchant entre deux

Seulement une croyance en naviguant à l’aide d’un curseur :

« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » dit Montaigne

Moi je dis : vérité ne serait qu’une erreur sans cesse corrigée.

 .

La vérité  certaine, absolue, infaillible tient lieu  d’un dogme,

Que l’on ne pourrait, ou  que l’on n’aurait le droit de réfuter !

Question  de l’identité  sexuelle ou transidentité  est pareille

Qui pourra définir et décider que je suis homme ou femme

Sinon moi-même, or l’on serait là en pleine subjectivité !

 .

Qu’est-ce qui est faux  et qu’est-ce qui ne le serait pas.

Question que je serais en droit, devoir, de me poser

Quand j’écris ces lignes et aux lecteurs : de même

Comme qui dirait, ce sujet ne sera jamais clôt.

.

Textuels et illustrations  >>

809 – A, B, C, D : Amour, Beauté, Culture …

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Aux grandes questions,  trouver de grandes réponses,

Et s’il suffisait de s’en référer aux bonnes définitions,

Imaginons que, tout  soit : «luxe, calme et volupté» !

.

Le poète Baudelaire en tirerait «l’ordre et la beauté»

Si ce n’est le contraire … mais alors que dire du désir

Qui ne pourra être satisfait voire insatisfait, sans lui,

Selon  Sigmund  Freud,  père de notre Psychanalyse,

Lors parlant de l’amour … comme d’une électrolyse !

.

La culture est plus simple, elle se tient en mémoire,

Ce qui reste quand on a tout oublié selon E.Herriot

Difficile de la résumer,  l’enfermer  en un seul mot.

.

Culture de la Beauté entraine le désir de l’Amour,

Beauté de l’Amour entraine déclinaison sans fin.

 .

 .

Mais qu’est-ce que l’Amour, avec un grand A ?

À vrai dire, personne ne le sait et ne le saura,

Avant de l’avoir un peu, beaucoup éprouvé,

À tel point, même, qu’on peut prétendre

Qu’il serait, tout comme  le bonheur :

Difficile voire impossible à évaluer !

 .

Puis la Beauté, avec un grand B ?

Apparence extérieure, intérieure,

Harmonie entre elles, ou grâce :

Qui peut dire face à son miroir

Être le plus beau,  la plus belle

Critère personnel ou culturel !

 .

Et la Culture avec un grand C ?

Comment, quand, et, à partir de,

Peut-on dire  que  l’on est cultivé :

Sont-ce par ses réponses aux QCM,

Sont-ce  par jeux de Radiotélévision,

Produit d’une culture… programmée !

.

Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ?

Le désir  est  comme force, en puissance ;

Le désir est de l’ordre du  toujours possible

Avec de la volonté, de l’énergie et de l’action,

Sans le moindre désir, un homme actif meurt.

 .

 .

A, B, C, D, ou, Amour, Beauté, Culture, et  Désir,

Formeront-ils un socle suffisant pour l’Humanité,

Lors ne demandant qu’à établir son vrai Alphabet,

Afin de ne pas, comme  une  bête, naitre et mourir !

.

Extensions

.

Un ABC est un commencement, un début de liste.

ABCD, est un abécédaire pour un dictionnaire.

Si les nombres sont infinis, les lettres, non :

Vingt-six lettre, 20 consonnes, 6 voyelles

Et variations minimes, selon langues.

Amour, beauté, culture, et désir :

Déclinaisons à n’en plus finir.

.

Amour, beauté, culture, désir, abécédaire

Dieu sait pour les illustrer s’il y a manières

Il y a même matières à en faire des romans

Jusqu’à expliquer le pourquoi du comment.

.

Amour d’abord, inaugure place en premier :

Amour de qui, amour de quoi : de ci, de soi !

Amour est mot passionnant jusque fou à lier,

Son contraire, la haine, jette un brin d’effroi !

.

Beauté après, c’est bien, c’est bon, c’est beau :

S’agit-il d’amour ou d’une personne, en réalité,

Sachant que ses canons varient en lieu et temps

Qu’elle comporte une large part de subjectivités.

.

La Culture ensuite, entre niveau zéro et omniscient

Un bonnet d’âne d’un côté, un prix Nobel de l’autre,

Mais à quoi sert la culture si elle n’est pas partagée :

Lorsqu’un érudit meurt, c’est bibliothèque qui brule

.

Désir enfin … et désir de faim … et désir  sans fin.

L’on ne peut vivre, sans air, sans eau, sans désir

L’on a beau rechercher, se rassasier de plaisirs

Le désir revient, le désir demeure, ne meurt !

.

Fragments

.

B : Beauté

Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde » : la société élégante, brillante.

La beauté ferait naître  un sentiment, d’admiration,

Ou de satisfaction, en opposé à mauvais, médiocre.

.

Le joli n’est qu’un diminutif du beau ;

il n’en a ni la grandeur, ni la régularité,

ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées

vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ;

un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint.

Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de

nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est

« très au-dessus de la nature », parce qu’œuvre de l’esprit.

Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme

sensible et il permettra d’accéder à la conscience de soi.

.

Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre… subjectivement !

Et, ce qui n’est ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié  de  commun !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Aux grandes questions,  trouver de grandes réponses,

Et s’il suffisait de s’en référer aux bonnes définitions,

Imaginons, que, tout  soit : «luxe, calme et volupté» !

Le poète Baudelaire en tirerait «l’ordre et la beauté»,

Si ce n’est le contraire … mais alors que dire du désir

Qui ne pourra être satisfait voire insatisfait, sans lui,

Selon  Sigmund  Freud,  père de notre Psychanalyse,

Lors parlant de l’amour … comme d’une électrolyse.

La culture est plus simple, elle se tient en mémoire,

Ce qui reste quand on a tout oublié selon E.Herriot

Difficile de la résumer, l’enfermer  en un seul mot.

Culture de la Beauté entraine le désir de l’Amour,

Beauté de l’Amour entraine déclinaison sans fin.

AMOUR

Mais qu’est-ce que l’Amour, avec un grand A ?

À vrai dire, personne ne le sait et ne le saura,

Avant de l’avoir un peu, beaucoup éprouvé.

À tel point, même, qu’on peut prétendre

Qu’il serait, tout comme  le bonheur :

Difficile voire impossible à évaluer.

BEAUTÉ

Puis la Beauté, avec un grand B ?

Apparence extérieure, intérieure

Harmonie entre elles, ou  grâce.

Qui peut dire face à son miroir

Etre le plus beau, la plus belle

Critère personnel ou culturel !

CULTURE

Et la Culture avec un grand C ?

Comment, quand, et, à partir de,

Peut-on dire  que l’on est cultivé ?

Sont-ce par ses réponses aux QCM,

Sont-ce  par jeux de Radiotélévision,

Produit d’une culture… programmée !

DÉSIR

Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ?

Le désir  est  comme force, en puissance ;

Le désir est de l’ordre du toujours possible

Avec de la volonté, de l’énergie et de l’action.

Sans le moindre désir, un homme actif meurt.

A, B, C, D, ou, Amour, Beauté, Culture, et Désir,

Formeront-ils un socle suffisant pour l’Humanité

Lors ne demandant qu’à établir son vrai Alphabet,

Afin de ne pas, comme  une  bête  naitre et mourir !

.

Forme

.

.

Évocation

 

Ça ressemble assez à un calice,

 Une coupe  et voire un trophée,

Ou encore à un verre de bière !

.

809 4

.

Quatre lettres  faites pour quatre valeurs, 

Mais pour un seul trophée :

À vrai dire, elles le méritent toutes dès lors

Qu’elles  se complètent !

Forme se rapproche du fond sur quatre objets,

Amour, beauté, culture, désir puis … etc. Et  etc.

Tout effort, quel qu’il soit, peut être récompensé.

 . 

 Symbolique

 .

Le trophée                            est une forme

Parmi d’autres                   de récompense

Et   voire, de                   reconnaissance.

 

Il  peut  s’agir              d’une  dotation

En  cadeau  ou             voire  en don,

Voire de bour                se en argent

Prime, salaire,            sponsoring,

 

De  récompense          en  valeur

Symbolique ou         matérielle

Voire médaille        couronne;

De récompense      en valeur

 

Symbolique          intellectuelle

Notoriété,       reconnaissance.

Wikipedia.org/wiki/Trophée

.

.

Fond

.

Évocation 

.

809 6

.

Il  y a quantité de façons pour représenter

Les quatre lettres ABCD

Ici il s’agit une croix  grecque, chrétienne

Ou bien 4 côtés d’un carré.

 .

Symbolique 

 .

En

Symbole

Alphabétisation

L’abécédaire aurait

Transmis        depuis  le

 XVème siècle les premiers

Rudiments   de notre lecture

En même temps que  l’écriture.

 

 Aujourd’hui, s’il n’est…..

    Plus un ouvrage scolaire,

             Sa force symbolique demeure.

                     L’abécédaire permet d’entrer dans

                           Les rapports entre la lettre, l’image

                        Arbitraire classement alphabétique.

               Voir ordre signes alphabétiques

         Et maîtriser les relations ….

 Grapho-phonologiques.

        Modifié, source : Evelyne Vaillaut

 .

.

Fond/forme 

 .

Trophée pour en avoir trop fait : pas du tout.

Il ne suffit pas de jouer sur les mots pour l’avoir

Le trophée récompensera un acte, travail, exploit

Particulier, sert  d’encouragement  à  progresser !

.

Il y en aura des petits, des grands, des olympiques,

Qui seront placés en vitrine familiale ou associative.

Les abécédaires restent très pratiques pour ordonner

Les mots d’un lexique et pour peu qu’ils correspondent

On les utilisera sur carnet ou écran pour noms propres

Bien que leur distribution restera loin d’être  homogène.

.

Textuels et illustrations  >> 

808 – Des jours où tout va bien, mal

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ça va mal où bien ça va bien.

Question  objective, subjective,

Probablement, un peu  les deux,

Lors malheureux bien qu’heureux.

J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

La chance n’y était pas…a mal tourné,

Je me retrouve  désemparé, presque nu.

Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.

 .

Les choses ne vont que rarement jusque-là,

Juste un passage à vide ou un coup de blues.

On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,

C’est,  parfois,  la  question  ça va, qui provoque.

Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,

Sinon du monde, de notre situation, de nous,

Autrement pression stress nous rendra fou,

De debout, l’on se retrouvera à genoux.

 .

Il y a des jours, sans savoir pourquoi

Où tout va bien ou bien tout va mal,

Tout s’enchaine et tout se débloque,

Ou tout se déchaine et tout se bloque,

Faudrait-il lors consulter son horoscope !

 .

Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,

Mais de votre entourage, disponibilité des gens,

Tant  au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.

Quand  ça va bien, vous avez confiance  en vous,

Vous osez affronter la réalité de vos problèmes

Pour les résoudre et avancer projets en cours

En traitant les conflits pour les solutionner.

Vous êtes  sur un nuage, content de vivre

C’est le mieux  que l’on puisse espérer,

Quand toutes vos relations vont bien

Et le dialogue est de mise partout.

 .

Mais, c’est, parfois, trop galère :

Lors ça va mal, vous perdez  pied

Vous ne savez  plus  où  vous habitez,

Comment vous y prendre pour en sortir !

Vous comptez sur la chance…plus que vous :

Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.

Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament

Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur

Mais sans rien résoudre dans la réalité :

C’est juste bombe à retardement.

 .

« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »

Ce n’est  rien d’autre, qu’un  protocole  social,

N’appelant pas de réponse surtout catastrophée

Tel mal : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.

« Misères,  soucis,  douleurs,  problèmes,  angoisses » 

L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.

« Ça ira  mieux  demain,  croyez-moi,  et, reposez-vous,

Parlez-en  à votre médecin, ou psychologue, ou chien. »    

.

Extensions 

.

Un chien va bien quand

Son maitre va bien et inversement.

Beaucoup de problèmes sont relationnels.

En qui avoir confiance, à qui se fier de nos jours !

L’âge venant, ça s’empire et l’on croit être le seul

Dans son cas, or il en existe  centaines, milliers.

Comment savoir si quelqu’un va bien ou mal ?

Quand certains se plaignent d’un bobo,

Autres se taisent, comme déprimés,

Ils ne montreront rien de leur état

Humeur égale, aimable avec tous.

.

Le noir du mal-être, du sombre,

Et le jaune, du bien-être, du clair.

Il est vrai, qu’ici, ce «tout va bien»

Est d’ordre  ironique, métaphysique,

D’ordre matériel et autant psychique.

À croire qu’il n’y a rien entre les deux :

Qu’on est soit malheureux, soit heureux,

Alors que tout est relatif, mixte, commun,

Et l’échelle du bonheur varie selon chacun.

 .

Peut-on comptabiliser les jours

Où tout va bien, où tout va mal !

.

Quel pourcentage est supportable

Lequel devient plus qu’intolérable !

.

Le verre à moitié vide, à moitié plein,

C’est bon pour pessimiste, optimiste !

.

Si l’on peut aller  de Charybde en Silla,

Comme en voyage, d’Ulysse, d’Homère,

N’y a-t-il pas des signaux qu’on oblitère

Et d’autres, plus anodins, qu’on exagère.

.

La fin du Monde  n’est pas pour demain,

Fin du mien si je meurs d’angoisse, faim.

.

Enfin question quand même chaque jour

Comment tu vas ? Réponse : je vais bien !

.

C’est les autres, le Monde, qui ne vont pas

Ils en profitent pour bien salir mon bain !

.

Fragments 

.

Si on a mangé avec bonnes épices

Un plat savamment cuisiné : délice,

Tout va bien, que digestion est bonne,

On en voudra pas au cuisinier, personne.

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Si on a mangé avec mauvaises épices

Un plat des plus mal cuisinés : supplice,

Tout va mal  et  la digestion  se passe mal,

On en voudra au cuisinier, au monde entier.

.

Pas assez de sel, insipide, mais trop, écœurant,

La cuisine, comme l’humeur reste affaire de goût,

Le repas servira avant tout, à bien se restaurer,

Mais sera aussi un plaisir pour compenser.

.

Les jours où tout va bien : satisfaisants

Ciel reste au beau fixe, bon sentiment,

Les jours où tout va mal, angoissant

Le ciel est bas et lourd, déplaisant.

.

Toi, comment tu vas : ça va bien

On passe à l’événement prochain !

Et toi, comment tu vas : ça va mal

Un silence et la question, pourquoi.

.

Ainsi va le vie et ainsi vont les choses

La vie ne serait pas, tous les jours, rose,

Elle passe du blanc au gris pour finir noire

La seule touche de couleur est garder l’espoir

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

.

Ça va mal où bien ça va bien.

Question objective, subjective,

Probablement, un peu  les deux,

Lors malheureux bien qu’heureux.

J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

La chance n’y était pas…a mal tourné,

Je me retrouve  désemparé, presque nu.

Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.

DES JOURS

Les choses ne vont que rarement jusque-là,

Juste un passage à vide ou un coup de blues.

On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,

C’est  parfois  la  question  ça va, qui provoque.

Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,

Sinon du monde, de notre situation, de nous,

Autrement pression stress nous rendra fou,

De debout, l’on se retrouvera à genoux.

OÙ TOUT VA BIEN

Il y a des jours, sans savoir pourquoi

Où tout va bien ou bien tout va mal,

Tout s’enchaine et tout se débloque,

Ou tout se déchaine et tout se bloque,

Faudrait-il lors consulter son horoscope !

Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,

Mais de votre entourage, disponibilité des gens,

Tant au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.

Quand  ça va bien, vous avez confiance  en vous,

Vous osez affronter la réalité de vos problèmes

Pour les résoudre et avancer projets en cours

En traitant les conflits pour les solutionner.

Vous êtes  sur un nuage, content de vivre

C’est le mieux  que l’on puisse espérer,

Quand toutes vos relations vont bien

Et le dialogue est de mise partout.

OÙ TOUT VA MAL 

Mais, c’est, parfois, trop galère :

Lors ça va mal, vous perdez pied

Vous ne savez plus ou vous habitez,

Comment vous y prendre pour en sortir !

Vous comptez sur la chance…plus que vous :

Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.

Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament

Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur

Mais sans rien résoudre dans la réalité :

C’est juste bombe à retardement.

« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »

Ce n’est  rien d’autre, qu’un  protocole  social,

N’appelant pas de réponse surtout catastrophée

Sauf cas : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.

« Misères,  soucis,  douleurs,  problèmes,  angoisses » 

L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un  rasoir  électrique   sur piles,

Une colonne en trois morceaux :

Une salière, ou une poivrière ?

.

 .

Une salière si tout va bien,

Une poivrière, si tout va mal,

Mais l’on pourrait être en état

Intermédiaire : poivre et sel !

Les deux formes de  la salière et de la poivrière,

Sont proches du fond, sans le couvrir totalement

On pourrait prendre d’autres symboles bien/mal.

 .

Symbolique   

 .

Le poivre et le sel sont            encore considérés

De tous parmi les épices           les plus communes.

Pour célébrer deux indis        pensables en cuisine,

Le Roi des épices pour          le poivre et l’Or blanc.

 .

Selon devise chère          à Alphonse Allais :

« Le sel d’existence         est essentiellement

Dans le poivre             que l’on  y  met. »

 .

 La  sphère   du           poivre représente

Des forces   ma          giques, brûlantes

Et le sel est indis       pensable à la vie,

Tant il maintient        l’eau à l’intérieur

Des cellules dans        notre organisme.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une salière si tout va bien,

Une poivrière, si tout va mal,

Mais l’on pourrait être en état

Intermédiaire : poivre et sel !

Symbolique 

 .

Le poivre et le sel sont encore considérés

De tous, parmi les épices les plus communes.

Pour célébrer deux indispensables en cuisine,

Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.

.

Selon une devise chère à Alphonse Allais :

« Le sel de l’existence est essentiellement

Dans le poivre qu’on y met. »

.

La sphère du Poivre représente

Des forces magiques et brûlantes

Et  le sel est indispensable à la vie,

Tant il maintient l’eau à l’intérieur

Des cellules de notre organisme.

 .

.

Fond/forme 

 .

Il est normal d’hésiter entre salière et poivrière

Tant les formes se ressemblent, hormis le fond :

Blanc pour le sel ; gris ou noir, pour le poivre

Dans tous les cas, la rime, là, sera très libre

Quant à faire le lien avec le bien et le mal

Ce n’est ni la forme ni le fond qui décide,

Seulement vos humeurs, événements.

.

C’est tout de même curieux qu’on présente  les deux

Ensemble à table comme des jumeaux inséparables

Cela dit, l’on consomme plus de sel que de poivre,

Tant le poivre, on peut s’en passer ; le sel, non !

.

Le sel serait le maître et le poivre, son chien

Mais le chien ne supporte pas le poivre

Comment fait-on pour les accorder !

.

Textuels et illustrations  >>

807 – Une porte ouverte ou fermée !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

La porte est, avant tout, une ouverture,

Qui suppose possibilités de fermetures

Avec des gonds  et pennes  et serrures,

Étant  grands  symboles  de  cultures.

.

Symbole d’un seuil  et  d’un passage,

Entre  un extérieur et  un  intérieur,

Qui peut être  spatial  ou  temporel,

Qui peut être conceptuel ou sexuel.

.

Alors si, un seul concept,  la définit,

Cent   états,  l’utilisent,   l’illustrent,

Au  point  que  confusion, l’emporte,

Si  elle  reste,  ni  ouverte,  ni  fermée.

.

Il  y  a  des murs  sans  porte,  frontière,

Et porte  sans  murs, tel  paradis,  enfer.

Notre  mort elle-même serait  une porte

Au-delà  de laquelle  plus rien n’importe.

.

Fermez  votre  porte   aux  courants d’air,

Tout le monde  connaît   bien  la chanson.

En gros, une  porte  peut  avoir  six états :

Très  ouverte,  entrez,  comme  chez vous !

Ouverte : demandez   s’il  y  a   quelqu’un !

À demi : vous frappez   et   vous   poussez !

Fermée,  frappez,  parlez : annoncez-vous !

Cadenassée l’autre  ne veut voir personne !

Condamnée, il n’y aura personne  derrière !

.

Les portes sont toutes, des lieux de passage,

Elles ont le cadre, des gonds et des battants,

Des poignées,  des clés,  des volets et rideaux

Quand   vous êtes  sur  le seuil, intermédiaire

Entre  le dedans  et  le  dehors,  à la  frontière

Nos  sens  sont, seront   portes   sur   univers.

.

Je ferme ma bouche,        je deviens très muet,

Je ferme mes yeux            et  j’aveugle  ma vue,

Je me bouche le nez,           je ne  sens plus rien

Lors ferme  oreilles,         j’assourdis  tous sons.

.

Une porte peut être : pleine   ou  transparente ;

Une porte peut être : minuscule    ou   cochère ;

Une porte peut être : brute,  carrée,  en   ogive ;

Une  porte peut être : virtuelle ou  symbolique ;

Une porte  peut être : simple/double ou en sas ;

Une porte  peut être : du paradis  ou de l’enfer ;

Une porte  va ouvrir : un  véritable, sûr,  avenir.

.

Cent  portes  donneront  un accès  à  cent  lieux

Mais porte  de caves n’est pas  celle  de  grenier

Porte  de  la chambre,  n’est pas  celle  de  salon

Porte  du  paradis est  l’antichambre  de  l’enfer

Porte  du  savoir  est   école  de  toutes  libertés.

.

Extensions

.

Mais toutes ces énumérations n’épuisent pas

Le concept de porte, à la fois réel et virtuel,

Physique et …  métaphorique, et parfois

En porte-à-faux ainsi que sa voisine,

Si ce n’est pas sa cousine … fenêtre

Comme ouverture, ou fermeture,

Au monde qui nous….  entoure,

Nous enferme ou nous libère !

.

La porte constitue l’entrée d’une maison, bâtiment :

Ouverte, fermée, entrebâillée, condamnée … détruite,

Même analogique, en électronique : purement binaire.

Même métaphorique en géographie, de l’orient, occident

Il y en a de petites,  voire minuscules,  d’autres de grandes

Et  il n’y a pas de reproduction, sans penne, serrure, ni clef !

Au final, même mort on a ou non accès aux portes du paradis.

.

Quoi de plus banal qu’une porte

Il y en a partout et de toutes sortes

Lors, pas de quoi en faire un fromage

Pourtant on ne passe jamais les mêmes

.

Mais quel genre de porte nous importe,

Ou qu’elle genre de porte nous emporte,

Porte ouverte sur le réel ou l’imaginaire,

Une porte ouvre sur tout ou le contraire.

.

Même qu’il y en aurait une pour Paradis

Sans oublier Enfer, pourquoi faire jaloux

Une porte cochère pour des plaisirs doux

Tandis que l’autre grince, torture, punit !

.

Porte aura un pêne, poignée, pour ouvrir,

Parfois serrure, clé, pour mieux la fermer,

Aujourd’hui remplacé par un code contact

Secret pour se garder usage en un sésame.

.

Le mot porte est devenu comme mot valise

Je vous porte quelque chose, en mon cœur :

Portez-vous bien, prenez la porte, au figuré,

Milles expressions comportent mot «porte»

.

Il y en a même qui posent un peu problème,

Rester sur le seuil, rester entre deux portes :

Ces états indécis, imprécis, m’insupportent,

Situations de fixation ou de sas, angoissent.

.

Fragments

.

Une ouverture aménagée dans l’enceinte

D’une ville pour permettre le passage.

Ouverture aménagée, dans un mur,

Ou clôture pour permettre passage;

L’encadrement de cette ouverture.

.

Pour ce qui est mécanique, véhicule :

Portes d’un wagon, d’une automobile,

On dit aussi la portière d’un avion, etc.

.

Protection contre le monde extérieur,

la porte nous garantit de notre intimité. 

On la dissocie de la clé qui l’ouvre et qui la ferme.

La porte qu’on défonce peut s’apparenter à un viol :

Violation  domicile, intimité psychique, corps féminin

.

La porte symbolise le lieu de passage entre états, mondes,

le connu et l’inconnu, la lumière et les ténèbres, le trésor

et le dénuement. La porte s’ouvre sur  profond mystère,

du profane au sacré (porte des cathédrales, des temples)

.

L’idée de passage et d’ouverture est évidente.

Elle permet d’accéder à un nouvel espace,

De découvrir  ce qui se cache  derrière,

Si, du moins, elle accepte de s’ouvrir.

.

Ce peut être promesse de bonheur

Comme d’une menace ou danger.

La porte ouvrira sur un mystère.

Si elle vous indique un passage,

Elle invite, aussi,  à le franchir,

En voyage… vers un … au-delà.

.

Symbole de séparation et de réunion,

Sa forme peut être anthropomorphique,

Religieuse philosophique ou politique,

Mais toujours : constante de porte.

 

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

La porte est, avant tout, une ouverture,

Qui suppose possibilités de fermetures,

Avec des gonds et pennes  et serrures,

Étant  grands symboles  de cultures !

Symbole d’un seuil  et d’un passage,

Entre  un extérieur et  un intérieur,

Qui peut être spatial, ou, temporel,

Qui peut être conceptuel ou sexuel

Alors si, un seul concept la définit,

Cent  états,  l’utilisent,  l’illustrent,

Au point que confusion, l’emporte,

Si  elle reste, ni ouverte, ni fermée !

Il y a des murs sans porte, frontière,

Et porte sans murs, tel paradis, enfer.

Notre mort elle-même serait une porte

Au-delà de laquelle plus rien n’importe.

 .

***************************************

 .

Fermez porte à courant d’air,

Tout le monde connaît la chanson.

En gros, une porte  peut avoir six états :

Très ouverte  *   entrez comme    *    chez vous !

Ouverte       *         demandez s’il y a       *   quelqu’un !

À demi         *            vous frappez et vous           *      poussez !

Ou fermée    *             frappez, parlez, annon           *     cez-vous !

Cadenassée    *               et l’autre  ne veut voir              *    personne !

Condamnée     *               il n’y aura personne                *       derrière !

Les portes sont  *                toutes, des lieux               *       de passages

Elles ont un cadre    *              des   gonds              *     et des battants,

Des poignées, des clés   *         * * * * *           *   des volets, rideaux

Quand vous êtes sur         *      * * * * * *        *  seuil intermédiaire

Entre le dedans, le           F         dehors           O    et à la frontière

Nos sens sont, seront    A            portes              U        sur univers

Je ferme ma bouche    U             deviens               V        très muet,

Je ferme mes yeux et  T               j’aveugle             E            ma vue,

Je me bouche le nez    *               je ne  sens           R          plus rien

 Lors ferme  oreilles    Q               j’assourdis           T               le son.

Une porte peut être   U               pleine trans          E          parente.

 Une porte peut être   E               minuscule ou         *           cochère.

 Une  porte peut être   *             brute ou carrée       O          en ogive.

 Une  porte peut être  P              virtuelle,   sym        U           bolique.

 Une  porte peut être  O             simple/double         *         ou en sas.

Une porte  peut être  R               celle paradis          F       ou d’enfer

Une porte  va ouvrir  T               un véritable           E       suravenir.

Cent portes donnent  R                  accès à               R        cent lieux

 Porte de caves  n’est    *                  pas celle             M        de grenier

Porte de la chambre   S              n’est pas celle         É          de  salon

Porte du paradis est   O             l’antichambre        E          de l’enfer

Porte  du  savoir  est   I              école de toutes       *            libertés.

T …………………………….

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Porte ogivale avec quelqu’un

Qui la franchit au beau milieu,

Ou trou de serrure, avec sa clé,

Tout autant que stèle de tombe ?

.

807 4

.

Une porte sans fermeture ou une porte cochère 

Demeurera ouverte :

La porte est ouverture si elle n’a pas lieu d’être

Entrouverte, fermée !

Forme rejoint fond par image et symbole

Et de la porte et de la serrure et de la clef

Ouverture/fermeture en sont emblèmes.

 .

Symbolique 

 .

La porte    symboliserait   le    lieu

De passage             entre deux états

Passage entre            deux mondes,

 

Entre  le connu            et  l’inconnu,

La  lumière  et             les  ténèbres,

Le  trésor  et  le             dénuement.

 

Elle ouvre sur un                mystère

Allant du profane              au sacré

Porte   cathédrale                temple.

 

Les villes  chinoises              étaient

À quatre portes  car           dinales.

 

Le symbolisme des            gardiens

De  l’entrée  interdite          secrète.

 

Traditions judéo-chré         tiennes,

La porte donne accès à révélation.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un bon nombre de portes disposent d’une serrure

Pour pouvoir fermer  avec un une clé

Certaines en auront plusieurs, en haut, milieu, bas

D’autres magnétiques, électroniques.

 .

Symbolique 

 .

Serrure est liée au

Symbolisme de la  clé.

Les portes  représentent

Notre  ouverture   d’esprit

Mais aussi notre ouverture

Aux autres, notre capacité

À laisser  rentrer  l’amour.

Dans notre vie, les portes

Sont également le signe

Bonne  communication,

Interne et externe entre

Inconscient/ inconscient.

Porte fermée représentera

Un  blocage,  une  fermeture

Un manque de communication.

Serrure est symbole de blocage.

psycho2rue.fr : serrure

.

.

Fond/forme 

.

Le concept de porte est utilisé comme

Passage  d’un lieu, ou état, à un autre,

C’est en ce sens que la porte du paradis

Prend  son sens  entre la Terre et le Ciel.

.

Tout comme entre vie, mort, résurrection,

Lors porte de l’enfer entre vie et damnation

Curieusement les deux ouvrent sur l’éternité.

.

Une porte doit procurer un accès libre et facile,

Ce qui n’est pas les cas, contrainte, fermée à clef

La porte peut n’être  qu’un entourage, maçonné,

Au sens figuré, elle est virtuelle, ou …  spirituelle !

.

Textuels et illustrations  >> 

433- Mariage sans sincérité ne fait pas bon ménage

<<   Poème et calligramme

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème 

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  •  Mariage de raison et mariage de passion changent-ils des ménages pour équilibre en partages !  Sincérité est vraie sur le moment et raison est vraie, plus longtemps : aucun ne suffira à offrir une garantie quelconque sur l’intensité ni la durée. Lors l’amour se fonde sur une rivalité, un ménage se fonde sur une réalité, ce qui fait qu’un couple heureux est mélange des deux. Mariage sans sincérité, ne fait pas bon ménage, et fidélité, sans partage, fait un couple trop sage. Pour garder désir exquis, notre être, non-soumis, doit garder toute liberté de dire «oui» à l’aimé. Chacun sait que son amour campe sur sa rivalité tandis que son ménage campe sur sa réalité : si le premier vous raconte et de la meilleure façon qui soit, le second vous compte et de la pire manière qu’on entrevoit ! Il faut déjà aimer une personne et non pas un personnage que l’on aura, plus ou moins, détecté, projeté, voire inventé : ce sera faire preuve du bon usage d’une vraie passion sans s’exposer à de futurs et sérieux tracas. Plus forte sera fausse passion, plus grande sera sa déception quand découvrez que, l’aimé, c’est vous qui l’avez inventé de toutes pièces comme le héros d’un roman dont vous croyez tenir les ficelles pour bien le manipuler et qui vous claque entre les doigts, en les pinçant, comme il se doit. En pure attraction des corps, votre esprit critique s’endort, se fie à votre première impression, à votre infaillible intuition, mais ce n’est que chimie et non pas alchimie, et il ne faut jamais à les confondre même s’ils vous paraissent proches !  Si l’amour est votre obsession, ne ratez jamais la moindre occasion : qui sait si elle se reproduira et parfois, « un tiens vaux mieux que deux tu l’auras ». Mais, comment en être certain, que votre oiseau,  divin, et rare, ne vous aura pas   choisi au hasard et pour mieux disparaitre, demain ! Quand amour  n’est pas  possession, la raison l’emporte sur une passion car si toute fidélité exclut toute rivalité, à quoi est-on fidèle si l’on n’est pas obligé. Lâcher la proie pour l’ombre mauvais pari, faut-il encore s’en rendre compte avant lit. 

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Textuel extensions 

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  • Le mariage est un des plus grands événements dans sa vie. On le fait souvent davantage pour les autres que pour soi, le foyer, l’union, étant été déjà bien établi, même hors la loi. Arrive que pour certains, c’est le début de l’histoire d’amour mais que pour autres, le début du commencement de la fin ! C’est ainsi, on se fait plaisir et l’on ne regarde pas plus loin où l’on est déjà si loin que, de se marier, devient superflu.  Quoiqu’il en soit c’est un pari sur l’avenir que le présent autorise, si tant est que l’on est sincère et amoureux.   Mariage sans sincérité ne fait pas bon ménage : on croirait entendre un gourou ou un prophète. Il y en aura qui ont tenu, des dizaines d’années : tout proverbe a son contraire par fait exception. La sincérité est un point de départ, non d’arrivée : vaut mieux être authentique, un peu romantique pour construire une autre vie à deux qui surnage, sinon chacun, déçu de l’autre, vivra sur son nuage.  Point d’achoppement, rupture, est d’avoir besoin d’aller voir ailleurs, comme sorte de consolations qui, peu à peu, devient la déception ou obsession : Mariage sans sincérité conduira vite à l’infidélité. 

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Textuel fragments

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  • Mariage d’amour ou mariage d’un jour, mariage de raison, mariage de passion, ou mariage de complaisance dit blanc, ou mariage arrangé, par deux famille, ou  mariage  forcé enfant  annoncé, ou  voire même non consommé, ou mariage posthume pour hériter. Voilà bien une dizaine de cas, et j’ajouterai double marié et mariage,  en bas âge,  complétant douzaine. Le bouquet c’est quand même, d’argent, avec celui à qui on ne fera pas de fleurs : on le spolie, trompe,  on attend qu’il meure, le mariage devient un vrai enfermement. Cinquante pour cent de gens pacsés, mariés, l’auront décidé en toute sincérité, honnêteté, des années plus tard, seront séparés, divorcés : on est jamais trop prudent lors contrat de mariage. C’est pourquoi l’on dira que mariage égal loterie : mots, fidèles, toujours, deviennent improbables avant d’être insupportables, encore en ménage, même toit ne peut plus héberger mêmes conjoints.

.

 

Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels

.

.

Au début, tout allait bien, c’était parfait, 

j’y croyais fort,

.

.

le mariage m’avait conforté en sa sincérité :

mais j’avais tort,.

.

.

le soir même, en désaccord, j’ai beaucoup 

déchanté, à mort !

 .

.

quid de sincérité, authenticité,

à travers les âges !

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Textuels symboliques 

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Toit colocation

  • Symbolique de forme : Et si notre belle histoire tournait un jour au partage du simple toit, en colocation? Routine, ou sexualité morne, ou désaccords, les raisons du ras-le-bol ne manqueront pas. Mais pourquoi envisager une séparation, partage des affaires et des comptes ! Pourquoi faire des malheureux si l’on aménage sa vie personnelle, ménage, pour rester ensemble? Source : Magazine Marie France

 .

Bouquet de fleurs

  • Symbolique de fond : Le bouquet de fleurs apparaît durant la période des croisades. Les hommes importent la tradition consistant à offrir, à la future mariée, une gerbe de fleurs qu’elle porterait toute la journée. Reine des fleurs, allégorie de l’amour depuis l’apogée de la poésie au Moyen Âge, la rose exprime toute une série de sentiments et d’émotions.

 .

Corrélations > même couche, même vie, protection, passion

  • Liens fond/forme : Mariage et partage du même toit sont très proches, équivalent à partager la même couche, même vie. Le toit rime autant avec protection qu’avec passion et si, toit et toi, vont, parfois, de pair, ils peuvent, autant, créer des impairs si l’oiseau choisi va prendre l’air ailleurs et parfois le contraire, dans le cas d’une colocation où sa soudaine disparition, laissera le loyer, célibataire. Le face à face pourra parfois durer cinquante ans, c’est dire si fusion, confusion, scission se répètent, et si la sincérité fait défaut, l’arrangement meurt. Si bouquet de la jeune mariée, s’est fané, desséché, depuis longtemps : il faudra songer à le renouveler.

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433 – Mariage, sans sincérité, ne fait pas

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème 

 .

Mariage

De    raison

De noble   passion,

Changent-ils  ménages ?

.

Sincérité, vraie sur le moment,

Raison est vraie plus longtemps,

Aucun ne suffira à offrir garantie,

Assurée sur l’intensité, ni la durée.

.

Lors l’amour se fonde  sur rivalités,

Le ménage se fonde sur les réalités,

Ce qui fait que, un couple heureux,

Serait le parfait mélange des deux.

.

Lors  amour campe  une rivalité :

Lors ménage campe  une réalité :

C’est que le premier vous raconte

Et que  deuxième,  vous  compte.

Personne  mariée : l’aimer   déjà

Et non pas que  son personnage,

Est faire preuve   du   bon usage

De vraie passion hors de tracas.

.

Plus forte  sera  fausse passion,

Plus grande  sera  sa déception

Quand découvrez   que, l’aimé,

C’est vous  qui  l’avez  inventé.

En  pure attraction  des corps,

Votre esprit critique, s’endort,

Se fie à  première impression,

Non votre infaillible intuition.

.

Si l’amour est une obsession,

Ne  ratez pas seule occasion,

Qui sait si elle  se reproduira,

Tiens vaux mieux que l’auras.

.

Mais, comment en être certain,

Que  votre oiseau, divin, et  rare,

Ne vous aura pas choisi au hasard

Et pour mieux disparaitre demain !

.

Quand amour   n’est  pas   possession

La raison l’emporte    sur une passion,

Car si toute fidélité exclut toute rivalité

À quoi est-on fidèle si on n’est pas obligé.

.

Lâcher la proie pour l’ombre : mauvais pari !

Faut-il encore s’en rendre compte, avant le lit.

.

Extensions

.

Le mariage est un des plus grands événements dans sa vie

On le fait souvent davantage pour les autres que … pour soi

Le foyer, l’union, étant été déjà bien établi, même hors la loi,

Arrive que pour certains, c’est le début d’une histoire d’amour

Mais que pour autres, le début du commencement de la fin !

C’est ainsi, on se fait plaisir et l’on ne regarde pas plus loin,

Ou l’on est déjà si loin que, de se marier, devient superflu.

Quoiqu’il en soit c’est un pari sur l’avenir que le présent

Autorise, si tant est que l’on est sincère et amoureux.

 .

Mariage sans sincérité ne fait pas bon ménage

On croirait entendre un gourou ou un prophète

Il y en aurait qui ont tenu des dizaines d’années,

Tout proverbe a son contraire par fait exception.

.

La sincérité est un point de départ, non d’arrivée,

Vaut mieux être authentique, un peu romantique

Pour construire une autre vie à deux qui surnage,

Sinon chacun déçu de l’autre vivra sur son nuage.

.

Point d’achoppement, rupture, est  d’avoir besoin

D’aller voir ailleurs, comme sorte de consolations,

Qui, peu à peu, devient la déception ou obsession,

Mariage sans sincérité conduira vite à l’infidélité.

.

Fragments

.

Mariage d’amour ou mariage d’un jour

Mariage de raison, mariage de passion

Ou mariage de complaisance, dit blanc

Ou mariage arrangé, par deux familles

Ou  mariage  forcé : enfant annoncé

Ou  voire même … non consommé

Mariage posthume pour hériter

Voilà bien une dizaine de cas,

Et j’ajouterai double marié

Et mariage,  en bas âge,

Complétant douzaine.

.

Le bouquet c’est quand même, d’argent

Avec celui à qui on ne fera pas de fleurs,

On le spolie, trompe,  attend qu’il meure,

Le mariage devient un vrai enfermement.

.

Cinquante pour cent de gens pacsés, mariés,

L’auront décidé en toute sincérité, honnêteté,

Des années plus tard, seront séparés, divorcés,

On est jamais trop prudent en contrat mariage.

.

C’est pourquoi l’on dira que mariage égal loterie

Mots, fidèles, toujours, deviennent improbables

Avant d’être insupportables, encore en ménage

Même toit ne peut héberger mêmes conjoints.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Mariage

De    raison

De noble   passion,

Changent-ils ménages,

Sincérité vraie sur le moment,

Raison est vraie plus longtemps,

Aucun ne suffira  à offrir garantie,

Assurée sur l’intensité, ni la durée.

Lors l’amour se fonde  sur rivalités,

Le ménage se fonde sur les réalités

Ce qui fait que, un couple heureux

Sera le parfait mélange des deux.

MARIAGE

Mariage sans la sincérité,

Ne ferait pas bon ménage,

Lors fidélité, sans partage,

Ferait un couple  trop sage.

Pour garder  le désir exquis,

Notre être connu non-soumis

Devra garder toute sa liberté,

De dire  «oui ou non»  à l’aimé.

SANS SINCÉRITÉ 

Lors  amour campe une rivalité :

Lors ménage campe   une réalité :

C’est que le premier     vous raconte

Et que deuxième,           vous compte.

Personne mariée              l’aimer déjà

Et non pas son              personnage,

Est faire preuve       du bon usage

De vraie passion hors de tracas.

PAS BON

Plus forte sera fausse passion,

Plus grande sera sa déception

Quand découvrez que, l’aimé,

C’est vous  qui l’avez inventé.

En pure attraction des corps,

Votre esprit critique s’endort,

Se fie  à  première impression,

Non votre infaillible  intuition.

MÉNAGE 

Si l’amour est une        obsession,

Ne ratez aucune                 occasion,

Qui sait si elle se               reproduira,

Tiens vaux mieux               que l’auras.

Mais, comment en            être certain,

Que votre oiseau,          divin, et rare,

Ne vous aura pas    choisi au hasard

Et pour mieux disparaitre demain !

Quand amour  n’est pas  possession

La raison l’emporte  sur une passion,

Car si toute fidélité exclut toute rivalité

À quoi est-on fidèle si on n’est pas obligé.

Lâcher la proie pour l’ombre, mauvais pari,

Faut-il encore s’en rendre compte, avant lit.    

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une fusée lunaire, à trois étages,

Ou un toit étroit genre tour ivoire

On peut y voir tout ce que l’on veut,

J’y ajoute, un bouquet de mariage.

.

433 4

.

De vivre à deux, en amoureux, en tour, même toit,

Étroit en plus,

N’est pas si simple que ça, c’est l’épreuve de réalité, 

Et plus du rêve.

La forme se rapproche du fond par le bouquet

 Par un côté, et par le même toit, de l’autre coté

 .

 Symbolique

 .

Et

Si notre belle

 Histoire  tournait

Un jour au partage du simple

Toit, en colocation en Routine,

Sexualité morne,  désaccords,

Tant les raisons  du  ras-le-bol

Ne manquent ne manqueront.

Mais lors pourquoi envisager

Une séparation ou un partage

Des  affaires   et  des  comptes,

Pourquoi devenir malheureux

Si l’on aménage  sa vie  perso

En  vue  de  rester  ensemble?

Source    :    Magazine Marie France

.

.

Fond

.

Évocation 

.

433 6

.

De vivre à deux, en amoureux, en tour, même toit,

Étroit en plus,

N’est pas si simple que ça, c’est l’épreuve de réalité, 

Plus son bouquet

 .

Symbolique 

 .

Le bouquet de fleurs

Apparaît que durant la période

Des croisades. Les hommes importent

La tradition consistait à offrir à la future

Mariée une gerbe de fleurs qu’elle

Porterait toute la journée.

Reine des fleurs, allégorie

De l’amour depuis l’apogée

De la poésie au Moyen Âge,

La rose exprime toute une

Série de sentiments et d’émotion.

 .

Fond/forme 

Mariage et                  partage même toit,       sont très proches,

Équivalent de               partager  même          couche, même vie.

Toit rime autant         avec protection           qu’avec passion.

Et si toit et                  toi vont              parfois, de pair

Ils peuvent             autant             créer impairs,

Si l’oiseau          choisi va          prendre l’air

Ailleurs          et parfois       le contraire,

Dans le       cas d’une      colocation,

Où sa      soudaine   disparition,

Laisse    le loyer    célibataire.

Le face à face pourra

Durer  cinquante  ans,

Et  si, fusion, confusion,

Voire scission se répètent,

Si la sincérité ferait défaut,

Si tout ’arrangement meurt

Bouquet de la jeune mariée

 Se sera fané, s’est desséché,

Depuis   longtemps : faut

Songer à le renouveler.

.

.

Textuels et illustrations  >>

432 – Joies et peines du cerveau ou cœur

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Si son cœur est en joie,

Et corps peine son cœur,

Joie, souvent, l’emportera,

Sur tous les efforts de peines

Quand les esprits ne s’accordent

Pas, ou plus, en valeur, profondeur.

Acte sexuel met les corps encore en joie,

Mais après, laisse leurs âmes bien en peine.

Quant aux hommes de peine, aux filles de joie,

Ils vendent au mieux un corps de force en veine.

.

Peines de cœur,

Pour fille de joie,

Filles en … peine,

Pour joie de cœur,

Corps à la …  peine,

Pour esprits en joie,

Confondent …  le pire

Le banal et le meilleur.

.

Joies, peines, viennent du cerveau et cœur

Toutes sortes de sensations, les chérissent,

Ou bien, tout au contraire, les pourrissent,

Aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.

.

Quand esprits ne s’accordent, profondeur,

Faire l’amour, corps en joie ; âme, peine,

En confondront le pire  avec le meilleur,

Survient alors l’ennui  et  puis la haine.

.

Corps en peine, âme en joie,  fredonne

Hymne où bonheur, douleur s’en vont

Moments mauvais moments et bons,

Pour des équilibres qui s’ordonnent.

.

Quant filles de joie, hommes de peine

Tous vendront au mieux,  leurs corps,

Aux  plus offrants  et  du sud au nord,

En  s’essoufflant  et à  perdre  haleine.

.

Corps, âme, tout à la peine et à la joie,

Sont des inséparables lors se quittant,

Et  les mêmes  lorsque  se retrouvant,

Et autant, chaque fois, pleins émois.

.

Si l’on se quitte momentanément,

Joies l’emportent sur les peines,

Chassant tout ennui  et haine

En suspendant … l’instant.

.

L’instant, dit suprême,

Où  les  joies  effacent

Toutes   les  peines,

Et toutes traces.

.

Extensions

.

On ne se quitte pas, hors du moment

Quand  les joies l’emportent sur les peines,

Chassent ennui, haine, suspendant l’instant.

L’instant, où les joies effacent toutes peines.

.

Peines de cœur pour filles de joie,

Filles en peine pour joies de cœur :

Ce  dernier  s’interpose  entre  l’âme

Et le corps et lors décidera pour elles

Si c’est plus un bonheur que douleur.

.

Les corps, à la peine, esprits, à la joie,

Confondent parfois le pire et meilleur,

Et si les deux se superposent, apparait

Couleur rose, bleu, mélange des deux.

.

Cœur en joie, corps en chœur, gagne

Sur toute peine, lors l’esprit et l’âme

Se chevauchent  en vue de vous faire

Décoller de terre puis vous enfermer

Dans votre bulle où rien de…fâcheux

Ne pourra plus vous arriver, à deux.

.

La joie vient, toujours, après la peine,

Chance vient, toujours, après déveine !

Mon corps souffrant, mon âme sereine :

Demain je serai roi, demain je serai reine

Un  nouvel amour succédera à toute haine,

Qui remplit tout cœur, d’une  félicité pleine,

Jusqu’à souffrir d’avoir  cette peur soudaine,

De tout perdre, en l’abandonnant, à la traine,

Et de ne pouvoir se consoler d’une telle peine.

.

On dit la joie vient toujours après la peine

Qu’une seule joie compense  toutes peines,

Qu’on a pas de chance, qu’on a de la veine,

Mélange joies et peine, font-ils vie sereine !

.

Il y a joie intarissable et peine inconsolable

Comme il y a les optimistes, les pessimistes

Si la peine atteint tant souffrance, douleur,

Demeurera en son cerveau et en son cœur.

.

Un bon conseil : épouser  une fille de joie,

Toujours enthousiaste, jamais à la peine,

Encore faut-il savoir ce qu’on entend là,

Car plus dure sera la chute à son réveil.

.

Fragments

.

Peine à jouir, ou joie de souffrir,

On peut inverser comportements :

Ne parlons pas de sadomasochisme

Bien trop prisonnier de son prisme !

.

Nous sommes contenants, amphores,

Le contenu intérieur dépend de nous,

Il pourra être bien, il pourra être fort

C’est histoire de joies, peines, de fous.

.

Amphore est emblème de la féminité,

À qui on prête moult émotions faciles,

On la projette, gracile, parfois,  fébrile,

Alors qu’elle s’active et à tout a résisté.

.

Homme par orgueil, apathie… prudent,

Fait moins démonstration de sentiments

S’il s’autorise à exprimer souvent sa joie

Sa peine, l’intériorise, la garde pour soi.

.

Chacun sait : pas de joie sans douleur,

Comme pas de bonheur sans malheur

S’il existe des critères plus objectifs,

Le ressenti reste, lui, très subjectif.

.

Toute joie,  partagée,

Sera  plus agréable,

Et lors, toute peine

Plus   supportable,

L’empathie,    con

Traire à apathie :

Joies et peines ne

Seraient non-dits

Perçues non réelles,

Et tout cerveau se sou

Vient de traumatisme

Comme l’amputation

 D’un bras  ou jambe.

On parlera alors de

Douleur fantôme :

Dès lors absence

N’est pas joie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Si son cœur est en joie,

Et corps peine son cœur,

Joie, souvent, l’emportera,

Sur tous les efforts de peines

Quand les esprits ne s’accordent

Pas, ou plus, en valeur, profondeur.

Acte sexuel met les corps encore en joie

Mais, après, laisse leurs âmes bien en peine.

Quant aux hommes de peine,  aux filles de joie,

Ils vendent au mieux un corps de force ou veine.  

.

Peines de cœur,

Pour fille de joie,

Filles en … peine,

Pour joie de cœur,

Corps à la …  peine,

Pour esprits en joie,

Confondent …  le pire

Le banal et le meilleur.

.

Joies, peines viennent du cerveau, du cœur.

Toutes sortes de sensations  J   D les chérissent,

Ou bien tout au contraire    O     U les   pourrissent

Aussi bien  de l’extérieur,   I          *  et de  l’intérieur.

Quand esprits ne s’accor   E            C dent profondeur,

Faire l’amour, corps  en   S               E  joie, âme, peine,

Se confondront le pire    *                  R  avec le meilleur

Survient lors l’ennui     E                   V  et  puis la haine.

Corps en peine, âme    T                    E   en joie, fredonne

Hymne où bonheur     *                    A   douleur s’en vont

Moments  mauvais    P                   U   moments    bons,

Pour des équilibres   E                  *     qui  s’ordonnent.

Quant filles de joie    I                C   hommes de peine,

Tous vendront au    N             O  mieux leurs corps,

Aux plus offrants     E          E  et  du sud au nord,

En   s’essoufflant      S      U et à perdre haleine.

Corps, âme tout  à       R  la peine et à la joie,

Sont des inséparables        lors se quittant,

Et les mêmes              lors se retrouvant

Et, autant chaque       fois, en émois.

Si on se quitte  momentanément,

Joies l’emportent sur les peines

Chassant tout ennui et haine

Et suspendant … l’instant

L’instant, dit suprême,

Où les joies  effacent

Toutes  les peines,

Et toutes traces.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un chapeau gendarme en haut ;

Une belle amphore ancienne en bas

Un flacon de parfum, avec diffuseur.

.

.

Amphore est un vase ancien, antique même

Et dieu sait ce qu’il contenait

On pense à du vin, de l’huile ou des aromates

Avec tout autant d’émotions !

 .

Symbolique 

 .

Nombre d’amphores

Ont servi durant des siècles

Au transport de liquides, dans

Toute l’aire de la  Méditerranée.

 

L’objet symbolique par excellence

De l’épave antique toute engloutie.

 

Leur forme varie selon les époques,

Selon  leur origine, ou  leur  usage.

 

Ces objets qui  nous  ont parvenus

Par-delà siècles nous émeuvent

Par leur histoire : amphores

Phéniciennes,   grecques,

Égyptiennes, gauloises,

Amphores romaines.

Inspiré

d’anticopedie.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

462 6

.

Joies en hauteur, en airs, peines tout en bas, en eaux,

Si ce n’est l’inverse :

Lors émotions, chacun sait que les joies sont légères,

Les peines sont lourdes.

 .

Symbolique 

 .

Cerveau est l’orga         ne des émotions :

Il donne  naissance         à  la joie, la tristesse,

La peur ou la colère,         la tristesse, le dégoût.

 

Comment  ces affects         seront mis en relation,

Et seront placés  sous        le contrôle de la raison ?

 

Récentes découvertes         neurosciences expliquent

On peut  passer d’une         vision « achromatique »

Dit  en noir et blanc,         des processus cognitifs

 

À une représentati         on colorée, enluminée

Par différents pro           cessus émotionnels.

Modifié, source : Magazine Cerveau et Psycho

 .

.

Fond/forme 

.

Amphore est aussi, comme chacun sait, un emblème

De la féminité du fait qu’elle est creuse comme un vase

Mais autant par la forme de ses courbes et rondeurs !

Et combien de flacons de parfums s’en seront inspirés

Pour leur redonner  leurs lettres de noblesses … d’art.

Allant de l’utile à l’agréable  y compris  pour les yeux.

.

Lémotion n’a de forme particulière qu’icones visages

Mais qui ne peuvent épuiser toutes ses manifestations.

Néanmoins  il peut être inspirateur de rimes intenses,

Et poétiques sur nombre de sujets, y compris l’amour.

Les tenir enfermées, secrètes en soi, comme en flacon,

Elles risquent d’exploser  à n’importe quelle occasion.

Cerveau et cœur  éprouvent autant de joie que peine.

.

Le cerveau, pour trop, ou pour manques, de raisons,

Le cœur pour trop ou pas suffisamment d’émotions

Comment les rééquilibrer, là est toute la question.

.

Textuels et illustrations   >>

431 – Amour : mathématique- mathémagique

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Lorsque le conte est perçu bon,

C’est que le compte est bon :

C’est la même phonétique,

Mais pas arithmétique.

.

Tant qui vit l’amour

Comme un conte,

Rien ne compte,

Plus,   pour lui !

.

Mathématiques

Mathémagiques

Ont probabilités

De se  compléter !

.

Pour peu qu’amour,

Ensemble,    réunisse,

Pour peu autant amour,

Ensemble,  les  réussisse,

Dès lors en faut peu pour

Passer de l’une … à l’autre.

.

Mathématiques  amoureuses

Confondent les mathémagiques

Tout comme un amour élastique,

Se raconte  en conte  fantastique.

.

Filiation,  un plus un : donne  un,

En raison,  un plus un : égal deux,

 En amour, un plus un, donne trois,

Moi, l’autre, plus lien de deux sois.

.

Les lois de la physique et génétique,

Ne sont pas, toutes, mathématiques :

Des choses divergeront en caricatures,

D’autres convergeront en progénitures.

.

Homme, femme, l’un en l’autre, certain,

Transports amoureux font d’eux qu’un,

Qu’une chose  improbable  à mesurer

Difficile à  évaluer et qui échappe à

L’attraction  qui les happe quand,

Leur supplément d’âme en vient

À sublimer histoire partagée,

Construite, lors mixités.

.

Les mathématiques,

Rendues amoureuses

Rejoignent philosophie

Et, même parfois, poésie,

À s’en mélanger…les pieds !

Non : simplement, les compter.

.

Extensions 

 .

Mathématiciens, littérateurs

Ne sont, en rien ….  Incompatibles :

Les mathématiciens se reproduisent aussi

Cela sans faire le moindre calcul, naturellement,

En étant comblés  et  par leur épouse  et  leurs enfants.

Ce n’est pas parce qu’on compte qu’’on se passera de conte,

Et réciproquement, tout n’est pas prévisible, n’est pas écrit

Dans les programmes génétiques et personne ne rit avec

La bosse des mathématiques ni des mathémagiques.

.

Il n’en demeure pas moins vrai que le magique

Est plus abordable  que toute mathématique :

Les matheux  ne se marient pas, tous, entre eux

Si scolairement, poésie et maths ne s’attirent pas,

Les grands mathématiciens sont férus de philosophie

Inversement, ce n’est pas tant contraires se rejoignent,

Que  le fait que  le cerveau droit, sert  le cerveau gauche,

Réciproquement pour en faire, non l’addition, la synthèse.

Chacun est capable d’analyser son art autant que sublimer.

Aucun art n’existe sans règle, aucune règle n’existe sans art !

.

 Mathématique et mathémagique, comment être les deux à la fois :

D’un côté les calculs et les réalités ; de l’autre, le rêve  et l’émotion !

C’est un peu la quadrature du cercle vue par une théorie quantique

Pourtant, depuis des siècles, des millénaires, des millions d’années,

L’amour subsiste, l’amour persiste, sous toutes raisons  ou passions

C’est, nul doute, parce que nous avons deux cerveaux, image et sons

Favorisant, établissant toutes les combinaisons de survies possibles.

.

Mathématique  et  mathémagique

Paraissent être comme un jeu de mots

Au moins phonétique et voire sémantique

L’un compte sur le calcul, autre sur la chance

.

Le compte est bon pour le premier qui trouve,

Le conte est bon pour le second qui le cherche

Avons additionné  tous nos points communs,

Avons fait confiance au destin,  essai-erreur.

.

Ils ont comparé des millions de possibilités,

Premier en les réduisant, par éliminations,

Second en jetant les dés par opportunités.

Au final, qu’importe, s’ils se sont mariés.

 .

.

Fragments 

.

Mathématique se marie avec mathémagie,

Un mariage scabreux, voire contre nature :

On parlera mariage de la carpe et du lapin,

Vrai que contraires se fuient ou s’associent.

.

Mathématiques amoureuses existent bien,

En  statistiques, probabilités, corrélations,

N’y a qu’à voir tentatives de sites d’unions,

Basés sur des algorithmes des préférences.

.

Mathémagies n’ont pas dit leur dernier mot,

On tire les cartes, on scrute paume de mains,

On présente des célibataires,   libres demain,

On va du plus riche, au plus sain, plus beau !

.

Le hasard dans tout cela, quel rôle à jouer :

Où vous êtes-vous rencontrés première fois

Je l’ai vu, j’ai pas cru,  je m’y attendais pas,

Si l’on est disponible : s’attend-t-on à rien !

.

Ou alors on aura restreint son investigation

Voire ses critères : surtout pas un chauve !

Or ce dernier vous sourit de telle manière

Que vous tombez en ses bras, conquise.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Lorsque le conte est perçu bon,

C’est que le compte est bon :

C’est la même phonétique,

Mais pas arithmétique.

Tant qui vit l’amour

Comme un conte,

Rien ne compte,

Plus,   pour lui !

Mathé    matiques

Mathé     *     magiques

Ont              A   probabilités

De se              M       compléter !

Pour                 O    peu qu’amour,

Ensemble,         U          les réunisse

Pour peu qu’     R     autant amour,

Et ensemble,   *    les réussisse,

 Dès lors   il en faut peu

Pour    passer    de

L’une     à   l’autre.

.

Mathématiques amoureuses

Confondent      les mathémagiques

Tout comme   M          M    un amour élastique,

Se raconte en  A                 A      un conte fantastique.

Filiation,       T                       T        un plus un, donne un,

En raison,      H                         H       un plus un, égal deux,

 En amour,      É                           É     un plus un donne trois,

Moi, l’autre,      M                          M    plus lien de deux sois.

Les lois de la           A                       A    physique  génétique

Ne sont pas, toutes,     G                     T     mathématiques :

Des choses divergeront    I                   H     en caricatures,

D’autres convergeront en  Q              I       progénitures.

Homme, femme, l’un en   U          U      l’autre, certain,

Transports amoureux  E       E   feront d’eux qu’un,

Qu’une chose          *   *  improbable à mesurer

Difficile à    *     *  évaluer et qui échappe à

L’attraction        les happeront quand,

Leur supplé  ment d’âme en vient

À sublimer histoire partagée,

Construite, lors mixités.

Les mathématiques,

Rendues amoureuses

Rejoignent philosophie

Et, même parfois, poésie,

À s’en mélanger…les pieds !

Non : simplement, les compter.

..

Forme

.

.

Évocation

 .

Une lampe à pétrole un peu rétro,

Avec réservoir, cheminée de verre.

Ou alors deux vases, superposés,

En forme d’amour magique.

 .

431 4

.

En bas, réservoir de la lampe

 En haut, la flamme de l’amour,

Ou en bas, le réservoir des désirs,

Et en haut la lumière pour choisir !

.

Toute forme avec  réservoir, mèche, et verre

Évoquerait une lampe  à pétrole  ou  à  huile,

 .

 Symbolique 

 .

Deux définitions antinomiques,

Parmi d’autres, du couple amoureux

Réservoir de lampe     ou de désirs de fusion.

Fictionnelle : person                nes ayant de l’attirance,

Parfois prêtes à tout                   pour ne pas se quitter,

Sans projet commun                  à moyen, long terme.

Émotionnelle : per-                   sonnes qui s’aiment,

Et se font confiance                et qui contribueront

Réciproquement au            bonheur de l’autre

En  réalisant   un            projet commun

Tout  en  gardant         quelques-uns

Plus personnels, compatibles.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

431 6

.

La lampe d’Aladin à le pouvoir magique

de rendre amoureux de soi, l’aimé

 est contraire à tout calcul mathématique

puise son énergie en sentiments.

.

Symbolique 

.

L’amour est une énergie

Vitale, universelle, nourrit nos âmes,

Nos intentions nos actes et sans laquelle

Aucune vie sur     terre n’est possible.

 .

Est-ce qu’un           végétal a besoin

D’amour  pour          se  développer ?

Est-ce   qu’un             animal  sauvage

A besoin d’amour           pour survivre.

 .

Il est force présente           en être vivant

Qui le pousse  vers            la vie, à croître,

S’épanouir,  selon           sa nature  plutôt

Que vers la mort         une force qui nous

Pousse à  nous     incarner  davantage,

À élargir notre   champ de conscience.

être proactif.com

  .

.

Fond/forme 

.

Rien ici

.

 Textuels et illustrations   >> 

430 – Aller au bout de folies : raisonnable !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Amour est pure envie,

Femme    est   folie,

Et  enfant : aussi,

Tout  y  conduit.

Je  m’abstiens !

Bonjour,  merci.

Mais  que ferai-je

D’autre, de ma vie,

Et qui n’aurait de sens

Qu’en  aimant,  enfantant,

Non  par  raison,  non  par folie

Vivant dans la haine, je me suiciderais.

.

Aller jusqu’au bout de folies est-ce bien raisonnable !

D’entrainer avec soi, ses amis, est-ce bien  acceptable !

Oubliez ses enfants, ses petits,  est-ce bien responsable !

Si la compagne divorce aussi, est-ce bien pardonnable !

.

Si folie d’aimer n’est plus ici, est-ce bien transposable !

Si rien ne marche, harakiri, est-ce bien  souhaitable !

Si, aller au bout de passion, peut rendre misérable !

Choisir voix : seule raison,  est-ce  insupportable !

.

Autant rester à la maison cocon confortable !

Mes folies,  jusqu’où  en  être  comptable !

Mes folies, jusqu’où  en  être coupable !

Mes folies, jusqu’où en être capable !

.

Faire l’amour est une pure envie,

Prendre femme, une pure folie,

Et  faire un enfant : l’est aussi,

Divorcer,  parfois, y  conduit,

Alors n’en faites rien, merci :

Vivez l’amour jusqu’à la folie.

.

Une s aine folie  nous propose

Toutes choses  déraisonnables

Que notre nature nous impose

Pour se reproduire en durable.

Durable amour le temps donné

L’enfant l’est pour une éternité.

.

Une mauvaise folie nous sépare

Reconnaissance, seule, répare,

Si c’est  la vraie  folie  que de

S’aimer jusqu’à engendrer,

Elle sera bien pire encore,

Lorsque tout abandonner

Nous viendrait  à l’esprit,

Par  manque  de  courage,

Tant l’amour n’est que folie,

Aussitôt que la haine, l’enrage.

.

Extensions

.

Aller au bout de ses folies : raisonnable,

Acceptable, responsable ou pardonnable,

Transposable …  souhaitable …  misérable,

Confortable, comptable, coupable, capable,

Voilà bien une déclinaison d’états mentaux

Qui s’adressent à sa conscience amoureuse,

Sans qu’il n’y ait de loi, naturelle, humaine,

Et pas plus divine pour les juger, les guider.

.

L’amour serait une saine folie : belle pensée,

En forme d’oxymoron, celui-là est bien saisi.

Si ceci, et si cela : des accidents de parcours,

Ou des destins, divergents : comment penser

L’avenir avec et sans l’amour : si on en a trop,

On cultive ses remords et, à défaut, ses regrets,

Coincés entre les deux regrettent leurs remords !

.

Délectable, adoptable, honorable sont qualificatifs en able, capables

De caractériser tout événement, toute situation, émotion palpable.

La folie amoureuse, même, n’échappe à dénomination désirable,

D’autant, pour laisser belle trace, rendra enfant, indispensable.

En registre de terminaison en able, il y a  détestable, minable,

Je le deviens pour vous en racontant des choses inénarrables

Lors ne sont de nature pragmatique, utilitaire, comptable !

.

Se marier, avoir des enfants, parait naturel

Car nous sommes faits pour vivre en couple,

Pour nous reproduire  et  élever des enfants,

Mais ce ne serait pas sans un grain de folie !

.

Folie de s’aimer : pensez-vous,   que d’imiter

Tous les autres qui ont vécu bien avant nous,

Auront peuplé  la Terre, envers et contre tout,

Jusqu’à avoir  une flopée d’enfants : c’est fou !

.

Si, pour soi, on se tâte, se demande à quoi bon

Pour ses enfants à l’abandon, que ne ferait-on !

C’est bien la pire folie qui soit pour les parents,

Que sacrifier leur vie pour bonheur de l’enfant !

.

.

Fragments 

.

C’est déjà une folie que de s’aimer

S’aimer en couple et pour l’éternité

Je parle de folie choisie et partagée,

Et non pathologique  et désocialisée.

.

Grain de folie est comme grain de sel

Exhausse les gouts des plats, plaisirs,

Point trop n’en faut, il se renouvelle :

Chacun s’accorde sur intimes désirs.

.

Mariage est une folie, et bébé aussi

Maison et métier passion, autant

Tout est folie et tout est raison

L’ennui, vous guette, sinon !

.

***

.

En matière de folie douce

Il suffit d’un coup de pouce,

Pour la mettre en œuvre si tôt :

En voyage, hôtels, sports, autos !

.

Ne dit-on pas à un homme, en amour,

Je suis folle ou femme, je suis fou de vous

Que cette folie vous sauvera, ou vous perdra,

Mais que, de toute façon,  ne la regretterez pas.

.

D’une manière générale, c’est folie que tout alliance

Et d’assumer son choix si chance ne vous sourit pas :

Une folie en cache, transforme une autre, entrainera

Un rebond, une résilience, une remise en confiance.

.

En un projet, on peut paraitre fou, complétement,

En lequel, les autres  n’investirait  argent, temps,

Et pourtant écrivains, peintres, artistes, savants,

L’ont décidé, l’ont vécu, l’ont terminé, contents.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Amour est pure envie,

Femme  est   folie,

 Et  enfant : aussi,

Tout y conduit.

Je  m’abstiens !

Bonjour,  merci.

Mais  que ferai-je

D’autre, de ma vie, 

Et qui n’aurait de sens

Qu’en aimant, enfantant,

.

Non par raison,    A  non  par folie 

Vivant dans la haine  L je me suiciderais.

Aller jusqu’au bout de folies  L  est-ce bien raisonnable !

D’entrainer avec soi amis,        E     est-ce bien  acceptable !

Oubliez ses enfants, ses petits    R      est-ce bien responsable !

Si la compagne divorce aussi      *      est-ce bien pardonnable !

Si folie d’aimer n’est plus ici       A     est-ce bien transposable !

Si rien ne marche, harakiri         U      est-ce bien  souhaitable !

Si, aller au bout de passion ¤¤¤  *  ¤¤  peut rendre misérable !

Choisir voix, seule raison   ¤¤¤   B    ¤¤¤ est-ce insupportable !

Autant rester à la maison ¤¤¤   O    ¤¤¤¤  cocon confortable !

Mes folies,  jusqu’où   ¤¤¤¤¤    U    ¤¤¤¤ en être comptable !

Mes folies, jusqu’où  ¤¤¤¤¤¤   T    ¤¤¤¤  en être coupable !

Mes folies, jusqu’où ¤¤¤¤¤     *       ¤¤¤¤ en être capable !

Faire l’amour est ¤¤¤¤¤¤      F      ¤¤¤¤¤¤¤  pure envie,

Prendre femme  ¤¤¤¤¤¤      O     ¤¤¤¤¤¤¤   pure folie,

Faire un enfant  ¤¤¤¤¤¤¤   L     ¤¤¤¤¤¤¤  l’est aussi,

Divorcer parfois ¤¤¤¤¤      I       ¤¤¤¤¤¤  y conduit,

Alors n’en faites ¤¤¤¤¤    E     ¤¤¤¤¤ rien, merci,

Vivez l’amour  ¤¤¤¤¤¤    S   ¤¤¤¤  jusqu’à folie.

Une saine folie  ¤¤¤¤¤   :  ¤¤¤¤  nous propose

Toutes choses                R       déraisonnables

Que notre nature         A          nous impose

Pour se repro              I      duire, durable.

Durable amour          S        temps donné

L’enfant l’est             O     pour éternité.

Mauvaise folie         N       nous sépare

Reconnaissance      A    seule, répare.

Si c’est la vraie      B      folie que de

 S’aimer jusqu’      L    à engendrer,

Elle sera bien      E    pire encore

Lorsque tout     * abandonner

Nous viendrait,    à l’esprit,

Par manque de courage,

Tant l’amour n’est que folie,

 Aussitôt que la haine, l’enrage !    

.

Forme

.

.

Évocation

.

Y a pas à dire, on dirait un vase :

Du genre amphore en totale folie

 .

430 4

.

Vase, il y en a des dizaines de formes,

Si ce n’est, folie, centaines :

 Il y en aurait une, qui nous correspond,

Qu’on choisit, qu’on remplit.

.

Forme reste proche du fond dans la mesure où

La folie est comme forte alchimie dans un vase

Qui pousse, parfois, à toutes sortes d’attitudes.

.

Symbolique 

 .

Un vase est un récipient

Ouvert qui est

Utilisé  pour  y

Mettre bouquet de fleurs

Ou voire  décorer  une salle.

Peut être muni ou non d’anse,

Être constitué  de  matériaux

Comme souvent porcelaine,

La céramique  ou le verre.

Par sa forme  et la grâce

De  ses courbes,  par  sa

Fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole

Féminin : son creux

Évoque comme un utérus.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

430 6

.

La folie ,comme chacun sait mène à tout

Surtout si elle tient de l’intérieur

Il n’y aura pas de limites pour l’amoureux

Qui tient à conquérir son amour.

 .

Symbolique 

 .

L’amour fou

Se distinguerait

Amour tout court

 Par son intensité

Et profondeurs

Des sentiments

Qu’il fait naître chez

Les  deux  partenaires.

Pour être folie, amour  

Doit être  bien partagé !

Le couple revendiquerait

Des sentiments puissants,

Il s’engagerait en relation

 Amoureuse et passionnelle

Qui les conduit à s’isoler 

Du monde extérieur.

Magazine Marie Claire

.

Fond/forme 

 .

L’amour est  folie, nous répète-t-on sans cesse

Il est vrai qu’il rend, parfois, aveugle et sourd,

Mais, la réalité reprend, un moment, le dessus,

Et la folie du début deviendra plus raisonnable,

Avec d’autres mots qui se termineront en able.

.

La folie, peut-on vraiment aller jusqu’au bout,

Sans se suicider socialement… humainement,

Semble vase sans fond qui a perdu ses anses

Et sur lequel, aucune prise directe  sur lui !

.

Ça n’empêche pas  de rimer, avec raison,

Mais différente de la nôtre, confondant

La forme qu’elle prendra pour le fond

Le face à face avec la réalité du fond

Suscite formes  à tourner  en rond.

.

La folie, dans tous les cas, restera

Peu recommandable, praticable :

Il peut ne s’agir  que  de passages,

Tant l’amour provoque tant folies.

.

Textuels et illustrations  >>

429 – Séduction naturelle : foudroyante

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

La séduction foudroyante

C’est le choix pour la vie.

Elle est fondée sur l’authenticité

Des sentiments d’amants

En les reliant comme deux aimants

En inconnus auparavant.

.

Lorsqu’une séduction, plus amicale,

Appelée aussi platonique,

Serait  celle  d’âmes  plus incarnées

Qui ne peuvent consommer

Sans belle descente vers les enfers,

Vécue comme punitive.

.

Lors la séduction machiavélique,

Comme un pur chantage

Subi  à toutes fins  de parvenir,

Aliéner,  salir, sa victime,

Et,  cela, du  fait  même  que,

Son  corps, objet charnel,

Pitance  diable pervers.

 .

*****************************

.

Séduction coup de foudre,  pour la vie,

C’est le bon, le seul,

Celui que je cherche en vain depuis toujours

Qui sera, j’en suis sûr,

Phénix éternel qui renait de ses cendres d’amour,

Au point que nos linceuls

Qui dévoilent l’authenticité des sentiments d’amants,

Nous reliant comme aimants

Créant notre bulle, nous protègent interférences autour.

 .

Séduction amicale  sympathique,  spirituelle … platonique,

Tout s’accorde entre nous hormis sexe

L’on s’interdit, l’on désespère, un jour, de franchir sensualité,

Pour ne pas perdre l’autre pour toujours

Dénaturant l’harmonie de relation d’amitié jugée indestructible

En la consommant en fusion, réelle, fugitive,

Comme deux âmes s’incarnant en autre ne peuvent consommer

Une descente aux enfers vécue comme punitive :

Divergence de corps à se consumer sans jamais plus se désirer.

 .

Séduction machiavélique : use de force, chantage, substance

À toute fin de parvenir à aliéner sa victime

L’autre n’a n’autre choix : que consentir, malgré lui, elle,

À subir comme un affront ce viol intime

Auquel il ne participe que comme un simple objet,

Du fait même que son corps charnel

Servira, à un diable pervers, de pitance,

Il n’entend pas sa souffrance,

Rupture est délivrance.

.

Extensions

.

Du coup de foudre au calcul machiavélique,

La panoplie des séductions est commune.

Elle s’étale dans les romans, et dans les films,

Et elle nous montre ou elle nous démontre

Tantôt notre côté blanc, tantôt notre côté noir,

Quand ce n’est pas un mélange …des deux.

Et l’amour dans tout cela, bourreau et victime :

Est-il bandit ou otage : qui peut le prédire,

Le contredire ou voir même le prescrire en jeu

Séduction laisse sur sa faim si ce n’est fin.

.

Le coup de foudre peut être à répétition, ou  faux, ou simulé :

Il peut plus rarement  tout autant être franc, direct et durable.

C’est comme une empreinte première bébé envers père ou mère.

Simulé, il peut être amical ; faux, machiavélique et voire cynique.

Il est peu crédible de s’en dédire si on se l’est avoué réciproquement

Il pourrait y avoir, sous l’émotion, des modifications dans le cerveau.

Qui ne le souhaite comme une sorte de miracle, découverte âme sœur.

.

Séduction coup de foudre : j’ai trouvé l’âme-sœur,

C’est la seule, l’unique : celle qui m’était destinée.

J’ai cru un temps ne jamais pouvoir la retrouver

Et maintenant qu’elle est là, plus rien ne compte

.

Séduction amicale : on se voit, se croise, se parle,

Et l’on passe des bons moments ensemble, à rire,

Et puis sans trop savoir ni comment ni pourquoi

On se touche, on s’étreint, on s’embrasse et hop !

.

Séduction machiavélique : c’est celle-là, choisie,

Je ferai tout ce qui est pour la mettre en mon lit,

Et puis après on verra bien ce qu’il en adviendra,

Et si ça ne marche tant pis adieu, tchao et basta.

.

Après tout,  mariage émotionné, calculé, arrangé :

Essentiel au final est de continuer à toujours aimer

Certains disent, à tort ou raison, que c’est la loterie,

Moi, je préfèrerai choisir  en connaissance de cause.

.

.

Fragments

 .

Ici la séduction par la beauté seule ou non

S’impose comme un éclair, coup de foudre,

Il n’y a plus le choix, rien autre à résoudre :

Il n’y avait rien, soudain, la bomme, le bon !

.

Parfois on se moque comment est-ce possible

Et pour certains, c’est impossible voire risible,

On évoque l’histoire de l’âme sœur, as de cœur

On invoque alignement planète de tout chœur.

.

C’est toujours même affaire de lampe, lumière,

Moteur, dit le réalisateur, pour éclairer studio :

Les acteurs réagissent ensemble et fort à propos

Jouent une vraie prise de choc inséparable duo !

.

C’’est un peu comme ça, séduction coup de foudre

Plusieurs reprises  mais une  seule vaudra le coup,

Et si le miracle ne se produirait qu’une fois en tout

Vaut mieux que caméra n’ait problème à résoudre.

.

Coup de foudre n’est pas lié qu’à l’image : énergie

L’atmosphère s’électrise lors le son devient canon

Et la musique les emporte dans un grand ballon,

Dont on ne sait s’ils en atterriront plus aguerris.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

 S

La séduction   É  foudroyante

C’est le choix  D pour la vie.

 Elle est fondée sur  U   l’authenticité

Des sentiments  C  d’amants

En les reliant, comme T   deux aimants,

 En inconnus au  I  paravant

Lorsque la séduction   O    plus amicales

Appelée aussi pla  N     tonique,

Serait celle d’âmes      *   plus incarnées

Qui ne pourront   N  consommer

Sans belle descente   A   vers les enfers,

Vécue comme   T     punitive.

Lors la séduction   U   machiavélique,

Comme un  R pur chantage

Subi à toutes   E   fins  de parvenir,

Aliéner,    L  salir, sa victime,

Et, cela, L du fait même que,

Son   E corps, objet charnel,

Pi  *   tance  diable pervers.

 .

FOUDROYANTE

Séduction coup de foudre,  pour la vie,

C’est le bon, le seul,

Celui que je cherche en vain depuis toujours

Qui sera, j’en suis sûr,

Phénix éternel qui renait de ses cendres d’amour,

Au point que nos linceuls

Qui dévoilent l’authenticité des sentiments d’amants,

Nous reliant comme aimants

Créant notre bulle, nous protègent interférences autour.

.

AMICALE

.

Séduction amicale  sympathique,  spirituelle … platonique,

Tout s’accorde entre nous hormis sexe

L’on s’interdit, l’on désespère, un jour, de franchir sensualité,

Pour ne pas perdre l’autre pour toujours

Dénaturant l’harmonie de relation d’amitié jugée indestructible

En la consommant en fusion, réelle, fugitive,

Comme deux âmes s’incarnant en autre ne peuvent consommer

Une descente aux enfers vécue comme punitive :

Divergence de corps à se consumer sans jamais plus se désirer.

.

MACHIAVÉLIQUE

.

Séduction machiavélique : use de force, chantage, substance

À toute fin de parvenir à aliéner sa victime

L’autre n’a n’autre choix : que consentir, malgré lui, elle,

À subir comme un affront ce viol intime

Auquel il ne participe que comme un simple objet,

Du fait même que son corps charnel

Servira, à un diable pervers, de pitance,

Il n’entend pas sa souffrance,

Rupture est délivrance.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Deux formes rondes, éclairantes,

Voire deux ampoules électriques, 

.

.

Une ampoule s’allume  avec un arc électrique

Si on fait passage du courant

Celle-ci peut se mettre à clignoter faisant alors

Comme une salve d’éclairs.

.

La forme reste proche du fond dans la mesure où

C’est l’intensité de l’énergie de lumière qui compte,

Elle peut être de durée très courte et très voyante,

Ou au contraire,  diffuse  et continue  et vibrante.

 .

Symbolique 

 .

EUREKA ! L’ampoule,

Symbole d’idée qui jaillit

Sans qu’on l’ait cherchée :

Hasard heureux,  erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse de lampe à huile, à pétrole

Ou d’une lampe moderne, voire électrique,

Elle symbolise l’énergie que nous contrôlons,

Celle que  nous  maîtrisons : dans la bande

Dessinée et le dessin animé, l’apparition

D’une idée est souvent représentée

Par une lampe à incandescence

Qui s’allume au-dessus de la

Tête du personnage.

.

Descriptif

.

429 – Séduction foudroyante : pour la vie !

Alignement central / Titre courbe intercalé / Thème  lumière

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole forme : ampoule / Symbole fond : foudre

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

 Un socle vert comme étant support d’une lumière

Tricolore  et flashante :

Coup de foudre extérieur, iris rouge au milieu, 

Éclair entre les deux.

 .

Symbolique

 .

Le cinéma regorge de moments où

Inconnus se rencontrent, ressentent

Connexion amoureuse instantanée

« Coup de foudre ».

.

Ce pilier du récit romantique

Serait ressenti par des personnes

Au cours de  certaines rencontres :

En occident, une personne  sur trois,

Déclare y avoir été un jour confrontée.

Mais ce sentiment est-il de l’amour ?

Source : Santé magazine

 .

.

Fond/forme 

 .

Coup de foudre, avez-vous dit : l’image est forte

Je dirais même qu’elle vous secoue, vous électrise

Mais en réalité elle ne correspond pas vraiment

Se séduire mutuellement prend quelque temps

Se marier au premier regard n’est que télé.

.

Cahin-caha, on en trouve qui après coup

Qui aurons confondu le fond et la forme

Avoir cru embrasser l’autre en son entier

Jusqu’au moment où : ah  zut,  déjà marié !

.

.

Le coup de foudre permet  de moins  se tromper

Et de gagner un temps précieux pour bien connaitre

Qui n’est que  reporté, on n’en ferait pas  l’économie !

On rejoint quelque part, le concept de «l’âme sœur»,

Qui est plus large et davantage pointé vers l’amitié.

.

Un coup de foudre, peut être aussi simulé, calculé

De part et d’autre, comme juste pour l’essayer

C’est un peu comme si on jouait aux dés :

Tout  plutôt que de rester seul, ce soir !

.

Coup de foudre  ne m’est  pas  arrivé,

Mais je peux y croire, pour d’autres,

C’est ce qu’on peut souhaiter à tous.

.

 Textuels et illustrations   >>

428 – Séduction naturelle : fascinante

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème  

.

La séduction est naturelle,

Victime fascination,

Pour, à toutes  fins, de passer

Moment, avec lui, elle,

Comme la véritable attraction

Charnelle, spirituelle.

.

La séduction devient volontaire

Je le peux, je la veux,

Afin de passer beaux instants,

Tête à tête, consensuel,

Avec jeux, plaisirs sexuels,

Même niveau de désirs.

.

Séduction opportuniste

De suite,   je l’ai trouvé

Fort belle et à cueillir,

Que sans plus tarder

Il faudra l’assaillir

Et faut la saillir.

 .

Séduction naturelle, fascination,

Il faut se laisser aller malgré soi à son inclination

D’inviter, en réciprocité et félicité,

Et tout faire pour que semblant d’amour soit consommé

À toute fin de passer un bon moment.

.

Ensemble, à deux, dans le soir, sans rien devoir  à personne,

Même si, des fois, il y a un prix à payer,

Avant, après, qui peut être direct et décisif, ou qui s’échelonne

Sur un temps qui s’étire…à n’en plus finir.

.

Séduction volontaire, je le ou la veux au plus vite dans mon lit,

Chasse à l’homme ou à la femme, décidée,

Peu importe qui c’est, ce qui se passe, après, quand c’est fait :

Pas de place au remords et regrets.

.

L’important est d’arriver à ses fins sans se prendre la tête,

Passer un instant en tête à tête,

Après, un autre jour, le pari tenu, quand désir revenu,

Changer chasseur en proie,

Stimuler les jeux d’amour, pour encore plus joies.

.

Séduction opportuniste : j’ai trouvé ce soir,

Une impression de sentir

Que le fruit était mûr, très bon à cueillir,

Sans tarder, l’assaillir,

Avant qu’il s’échappe de mes mains,

Et avant demain.

.

Extensions 

.

Les jeux de séduction comportent

Tous, une part … d’intérêt personnel

Une part de comportement irrationnel.

.

Déjà, il faut oser, et pour cela être sûr de soi,

Tout au moins le paraitre et de ne pas avoir peur

D’essuyer un refus courtois, et voire un rejet brutal !

.

Il y a quelque chose à la fois d’humain et d’animal

Dans une séduction plus ou moins naturelle,

Volontaire, opportuniste et voire fatale.

.

Parfois la séduction se retourne contre soi

Et est traitée comme un harcèlement immoral.

Où se situe la limite et comment ne pas la franchir,

À ses dépens : c’est tout un art sans artifices à maitriser.

Question de respect, confiance plus que conventions, règles !

.

L’habit ne fait pas le moine, mais il fait qu’on le reconnait.

L’habit met en valeur le corps, le corps met en valeur l’habit.

La nudité constitue elle-même une autre manière de s’habiller.

L’effet de séduction est la manière de le porter et avec de bouger,

Encore faut-il que telle beauté extérieure sublime  aussi intérieure.

.

 Séduire est un art difficile pour être bien accompli

Tout le monde ne serait pas Don Juan, ni Casanova,

Certains utilisent des artifices, combines, truquages,

Tandis que d’autres laissent le naturel faire le propos

.

C’est, parfois, une question  de lumières, d’éclairages,

De mettre l’accent sur le corps, le cœur, l’esprit, l’âme.

Tout dépend de l’angle de vue, de la pose, perspective :

L’impression qu’on croit donner est bien ou non perçu

.

La conversation aide à situer la personne, personnage,

Sonnera à l’oreille comme fausse ou comme délicieuse

Chassez le naturel, il revient au galop, dit le proverbe.

Elle était si jolie : il n’aurait pas fallu qu’on se parle !

.

Fragments

 .

La séduction naturelle agit, comme chacun sait,

Comme la lumière d’une lampe, papillons attirés,

Il n’y a pas à se forcer, à se grimer, à s’intensifier

Le charme naturel agit plus encore que la beauté.

.

Cela dit, il n’existerait que si la beauté extérieure,

Reflètera et dissipera au mieux, beauté intérieure

Tous les atours, tous les artifices, les maquillages,

Ne peuvent guère  faire illusion quant à votre âge.

.

Il y en a qui séduiraient tout le monde ou presque,

Autres étant comme transparentes, insignifiantes.

 À quoi cela est dû : à peu de choses, objectivement,

On ne se l’expliquera pas ou alors, subjectivement.

.

La manière de bouger, de se déplacer et de sourire,

Font partie de critères pour être davantage valorisé,

Encore une fois si l’on prend des cours à s’entrainer,

Le moindre faux pas comme en danse peut être pire.

.

On aura autrefois avancé que les hommes intelligents,

Étaient d’un naturel séduisant parce que plus cultivés,

Et on a autant dit qu’homme fort était plus rassurant :

Différents types d’homme pour divers types de femmes.

.

C’est pourquoi en dépit des nombre canons de la beauté

Que l’on peut apprécier  au cours  des concours adaptés,

Il n’en reste pas moins que statistique est un peu biaisée

Pour trouver seule perle rare capable de vivre à son côté.

.

Une photo, une vidéo, un discours, donnera une image

 À un instant «t» ou beauté deviendra suspendue en vol,

Mais elle reste sujette, comme les fleurs les plus suaves,

À vieillir, à se ternir, se faner, ne plus vouloir s’exposer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

S

La séduction   É   est naturelle,

Victime fas  D      cination,

Pour, à toutes    U   fins, de passer

Avec lui mo  C    ment, elle,

Comme une véri  T   table attraction,

Charnelle   I  spirituelle.

La séduction de  O vient volontaire :

Je le peux   N    je la veux

Afin de passer  *  beaux instants,

En tête à tête      N        consensuels,

Avec des jeux     A   plaisirs sexuels,

Au même ni       T   veau de désirs.

La séduction    U    opportuniste

Si de suite      R   je l’ai trouvé

Fort belle     E     à cueillir,

Que sans    L plus tarder

Il faudra L l’assaillir

Et la    E saillir.

 .

***********************

.

FASCINANTE

Séduction naturelle, fascination,

Il faut se laisser aller malgré soi à son inclination

D’inviter, en réciprocité et félicité,

Et tout faire pour que semblant d’amour soit consommé

A toute fin de passer un bon moment

Ensemble, à deux, dans le soir, sans rien devoir à personne,

Même si, des fois, il y a un prix à payer,

Avant, après, qui peut être direct et décisif, ou qui s’échelonne

Sur un temps qui s’étire…à n’en plus finir.

.

VOLONTAIRE

Séduction volontaire, je le ou la veux au plus vite dans mon lit,

Chasse à l’homme ou à la femme, décidée,

Peu importe qui c’est, ce qui se passe, après, quand c’est fait,

Pas de place au remords et regrets,

L’important est d’arriver à ses fins sans se prendre la tête,

Passer un instant en tête à tête,

Après, un autre jour, le pari tenu, quand désir revenu,

Changer chasseur en proie,

Stimuler les jeux d’amour, pour encore plus joies.

OPPORTUNISTE

Séduction opportuniste : j’ai trouvé ce soir,

Une impression de sentir

Que le fruit était mûr, très bon à cueillir,

Sans tarder, l’assaillir,

Avant qu’il s’échappe de mes mains,

Et avant demain.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un flacon  de  parfum  avec diffuseur,

Un objet rond, style lampe ambiance,

Voire un vase avec bouquet de fleurs.

.

Une lampe est ce qu’on peut imaginer comme

Séduction lumière tricolore :

Corps marron extérieur, cœur rouge au milieu,

Âme jaune entre eux.

Le fond ne rejoint pas seulement la forme

Mais, l’épouse, et, peu à peu, s’y confondra.

Jusqu’à prodiguer une ambiance de séduction

Propre aux rapprochements, et voire, unions !

 .

 Symbolique 

 .

Le symbolisme

De toutes les  lampes

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

Le  vrai  amant   caché   de  l’héroïne.

La lumière, dans nombre de contextes

Mythologiques, symbolise conscience.

La lumière d’une lampe  représente

Particulièrement le conscient

Qui est entre les mains

Et sous le contrôle de

L’être    humain,  par

Contraste  avec  la  lumière

Du soleil, nature divine, cosmique.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

428 6

.

Une lampe est ce qu’on peut imaginer comme

Séduction lumière tricolore :

Corps marron extérieur, cœur rouge au milieu,

Âme jaune entre eux.

 .

Symbolique 

Séduction consiste passer

De l’ombre à la lumière, sans

 .

Pour autant tout faire voir de soi

Ni grand-chose de l’environnement :

 .

Devenir transparent, comme la lumière,

Tout en restant dans la pénombre, mystère.

 .

L’homme propose, ou, en tous cas, il évoque,

Femme dispose à moins qu’elle ne provoque.

Tout un une question de savoir.

 .

.

Fond/forme 

 .

Lumière exerce sur nous, sorte de fascination

Que certains utilisent comme forme de séduction

Ambiance tamisée, colorée, feutrée par une lampe

Un peu libre ou un peu contraint, mixte des deux,

Pour ne pas forcer,  pour ne pas  effaroucher !

Et j’ajouterais, qu’elle a un coté chaleureux,

Qui enjoint l’instant, de devenir heureux.

.

Ce n’est pas parce qu’on séduit qu’on est lumière

Mais qu’on se met  dans la lumière qu’on séduit :

C’est un acte nécessaire, bien que non suffisant,

Pour se faire remarquer, pour se faire désirer.

.

Parfois on éclaire trop fort et lors on exagère

Et l’autre ne souhaite qu’éteindre la lumière

Parfois, on crée des zones d’ombre portées,

Qui inquiètent ou qui intriguent, l’autre !

.

Tout  est question d’harmonie, intensité

Une lumière trop crue agresse, stresse,

Trop sombre, fait peur, voire angoisse

L’idéal serait lumière suive émotion.

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Textuels et illustrations  >>

427 – S’habiller de matières, formes

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Encore à cette heure

C’est tout à leur honneur

Habit n’est pas que protecteur,

Habit peut  être aussi un vecteur

De personnalité,  et  de l’humeur.

Des matières, formes, couleurs,

Sont là pour mettre en valeur

Corps donnant un frisson,

Cela à chaque  saison,

Mois,   jour …  heure !

Femme change, souvent, de parures,

Entre nuisette, robe, jeans fourrure

Elle alterne envies d’apparitions

Elle accorde atours, émotions.

Elle s’harmonise,  au mieux,

Elle  se dépareille,  en pire,

Elle rend homme envieux,

S’il se retourne… soupire.

S’habiller  avec  matières,

De formes  et de couleurs,

Habillée en noir ou blanc,

Parfois, froideur, chaleur.

Pour l’un,    je  serai  ceci,

Mais  pour  l’autre,  cela :

En pantalon   ou chemise,

En bermuda   ou  en polo,

Combinaison   de  travail.

Des matières,   des habits,

Mis en formes,  et investis

Donnent autre  apparence

Délivrent autre   attirance.

Matières changent  le fond,

Lors  en guenilles  pas  bon,

En laine,  juste  un  prénom,

En soie,  j’acquiers  un  nom.

Hommes changent de tenues,

Pour bien s’accorder au statut

Femmes changeront de tenues

Pour bien s’accorder à sa vertu

Parfois elles se retrouvent nues,

Lors en face de regards ingénus,

Bien  des différences  diminuent,

En perdant  leurs airs,   convenus.

Aime-ton   hommes, ou  costumes !

Aime-t-on femmes, ou bien  plumes !

Lors, l’habit prévaut  sur la  personne,

Toutes matières déshabillées détonnent.

Habillées de matières, de formes, couleurs

Des femmes  attireront l’attention, sur elles,

Leurs charmes,  répandant  trainées d’odeurs,

Vous laisseront  leurs  empreintes … bien  réelles.

Quoi qu’il en soit, qu’il en fût, habit, bien fait, bien porté,

Ne passera jamais inaperçu mais suffira-t-il pour être aimé !

.

Extensions

.

Empreintes qui vous entêtent, comme ces personnages,

Au sein des tableaux de peintres, qui vous interpellent,

Vous suivent du regard lors passant devant, innocent.

La mode  aura produit, au cours des derniers siècles,

Quantités de tenues, idem, vêtements, idem, étoffes,

Dont de nombreuses, sont à présent, synthétiques.

.

C’est tout de même impressionnant  qu’un simple

Corps de femme, avec différences physiologiques,

Qui ont été l’objet de créativité, sublimation, art,

Il arrive qu’un vêtement, sur simple mannequin,

Dégage comme charme et beauté indéfinissables.

À quel prix, qu’importe, ce ne sont pas les matières

Qui comptent en art : sensations, émotions, séductions.

.

Un domaine inépuisable, s’il en est, avec autant de styles singuliers

Sans compter de matières lors usant de formes infinies ou presque,

Des longues, des courtes, des minces, enveloppants, sous-vêtements

Après, il y a les couleurs, l encolures, broderies, les fluides,  collants,

Ce qui fait que chaque femme choisit son style qui lui va bien ou non

Mais qui la distingue et qui affiche son choix d’existence en la société.

La femme s’habille pour se plaire, à elle-même, autant qu’à tout autre.

.

Une femme : nue, en sous-vêtements, habillée,

Ne sera pas tout à fait la même, chacun le sait :

Les belles plumes magnifient les beaux oiseaux,

Les autres aussi, question de formes et couleurs.

.

Une belle femme, bien drapée, par un beau tissu,

Des pieds à la tête, ne laissera rien paraitre d’elle,

Et pourtant sa ligne, son mouvement, son aperçu,

Laisse en nous comme une empreinte d’harmonie

.

Après, cent formes produisent  différentes visions,

De la même, ce qui fait le charme de toutes modes

Au final : un bout de tissu, bien formé, bien cousu

Peut faire miracle, corps anorexique, boulimique.

.

Hommes aussi sont sensibles à leurs habillements,

Non pas que pour plaire  mais aussi pour se plaire

La seule vue de belle femme superbement habillée

Provoquerait chez lui comme fantasme d’épousée.

.

Cela dit, ce n’est pas une histoire de robe ou jeans

C’est un ensemble intégrant chaussures, chevelure

Sans compter : maquillage, bagues, ongles soignés

Attention à ne pas trop charger vers superficialité.

.

.

Fragments 

 

On a et on n’aura jamais fini

De parler de modes, et d’habits,

Du fait que ce qu’on porte sur soi,

Est comme identité société parfois.

.

Vrai que la mode vestimentaire épouse

Tous les clichés, fantasmes… contraires,

Il y en a pour tous les goûts, arbitraires,

L’important est qu’autres vous jalousent.

.

Après, on est genré ou pas : autre combat

L’uniforme pour certains, convient ou pas

Pour ne pas dire unisexe, sans complexe,

Au point de vous laisser parfois perplexe.

.

Entre habit sophistiqué coutant fortune

Et tenue simplifiée, et de seconde main

Le premier portera, sur lui, son statut,

Le second n’en a cure être comme nu.

.

On a beaucoup glosé sur l’étendard,

 « Le ramage se rapporte  au plumage »

En la fable du corbeau et du renard

L’on s’habille pour tromper son âge.

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Il n’y a pas de rapport  automatisé :

Beauté d’une robe en soi, et portée :

Il est utile de l’essayer, de l’éprouver,

Pour sa propre et unique conformité.

.

Toute mode peut devenir une addiction,

Celle du vêtement n’échappe pas à la règle :

Femme achète des habits qu’elle portera pas,

Juste comme ça, envie, pulsion, coup de cœur.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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Encore  à cette heure

C’est tout à leur honneur,

Habit : pas   que  protecteur,

Habit peut   Ô   être   Ô vecteur

De personna    // lité, de l’humeur.

Des matières //   formes,  couleurs,

Sont là pour  === mettre valeur

À un corps qui donne le frisson

Et à chaque  saison,

 Mois,  jour,  heure !

Femme change, souvent, de   *  parures,

Entre nuisette, robe, jeans  * S  * fourrure

Elle alterne envies d’ap **   ‘    ** paritions

Elle accorde atours  ****  H  **** émotion.

Elle s’harmonise  *****  A  ***** au mieux,

Elle se dépareille  **** B   ********  en pire,

Elle rend hom   ****   I   ****** me envieux,

S’il se retourne ****  L  ****  et s’il soupire !

      S’habiller *********   *********  de  matières,

       De formes ********   E   ********* et de couleurs,

        Habillée en *******   R   ********** noir ou blanc,

     Parfois froi *******    *   ********* deur, chaleur.

    Pour l’un   ********   D   ********** je serai ceci,

   Mais pour  ********   E   ********* l’autre, cela !

 En pantalon********   *   ********* ou chemise,

 En bermuda *******  M   ********* ou en polo,

Combinaison ******   A   ********* de travail

Des matières ******   T   ******* des habits,

 Mis en formes *****   I   ******** et investis

  Donnent autres ****  È  *******apparences

  Délivrent autre  ****  R  ******  attirance,

   Matières changent ** E   ****** tout fond

   Lors, en guenilles  **   S  ****** pas bon,

    En laine, juste un ***   *   **** prénom…

     En soie, j’acquiers **   F   **  un nom…..

      Hommes changeront   O  de tenues……..

        Pour s’accorder à un     R      statut………..

        Femmes changent  de    M   tenues…………

         Pour s’accorder  à leur    E   vertu……………

         Parfois elles se retrouvent S   nues……..…….

       Lors en face de regards  *  ingénus………….

       Bien des différences     * diminuent………….

     En perdant leurs airs,   *  convenus !………

    Aime-ton hommes, ou    C  costumes !……

      Aime-t-on femmes, ou bien O     plumes !…

       Lors, l’habit  prévaut  sur la    U   personne :

            Toutes matières déshabillées,     L     détonnent

                 Habillée de matières, de formes,     E       couleurs,

                    Des femmes  attireront l’attention,    U        sur elles,

                         Leurs charmes, répandant  trainées    R            d’odeurs,

                            Vous laisseront leurs empreintes         S             bien réelles. 

                            Quoi qu’il en soit, quoi qu’il fût, habit, bien fait, bien porté,

                           Ne passera jamais inaperçu : suffira-t-il pour être aimé !   

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Personnage, fantôme bande dessinée

Aucune forme  ne se distingue d’autre,

Sauf femme, ici, de vêtement, drapée.

.

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 .

Vêtement de couleur, frangé, multicolore,

Dans lequel une belle femme s’enroulera :

Tant il suffit, parfois, à une belle femme

En vue de se parer, attirer avec ses atours.

 .

Symbolique 

 .

Il est

Difficile de

Décrire la beauté

D’une femme.

Chacun ayant ses critères,

Et une belle femme peut ne

Pas plaire à tout le monde.

Malgré tout, au-delà de

La beauté physique,

Femme a une beauté

Intérieure sur laquelle

Il y a souvent consensus.

Une  femme, belle, serait,

À mes yeux,   cette femme,

  Qui mélange avec harmonie

         Grâce, esprit, présence, charme.

           C’est  cette  femme …  chez laquelle

               Agréable de se perdre, en apparence,

                   En vêtements, rien que dans son regard.

fr.answers.yahoo.com/question

.

.

Fond

.

Évocation 

.

427 6

.

Parmi vêtements portés par hommes, femmes,

Certains ressembleront à des tableaux

Qui leur font attribuer  le titre  d’une œuvre d’art

Tant autres paraissent peu sophistiqués

Symbolique 

 .

Vêtement est

Un   habillement

Servant  à   couvrir

Un corps … humain.

 .

Le plus souvent en tissu

Mais les matériaux utilisés

Pour sa fabrication, tendent

À diversifier au fil des siècles.

 .

La raison d’être d’un vêtement

Varie fortement selon cultures,

Et  les périodes   de  l’histoire :

Pratique    (ex : la protection),

Symbolique  (posture morale)

Ou  sociale   (afficher  statut).

 .

.

Fond/forme 

 .

Si parures de femmes les distinguent, honorent

Il ne faut pas confondre l’apparence et la réalité.

Chaque type de femme se doit de trouver le style

La forme, le maintien,  la matière, la coupe, etc.

Qui lui convient, fait ressortir qualité caractère.

.

Un vêtement est à la fois protection et parure

Si ce n’est pour cacher voire  dénoncer sa vertu

Bon nombre de drapés riment avec célébrités :

Parfois fond et forme conjuguent personnalité,

Parfois s’en éloignent, personnage d’emprunt !

.

La forme correspondra, ici, plutôt bien, au fond

Sans chercher à se draper dans une posture figée.

Il existe tant de formes  de femmes, de vêtements,

Qu’un seul recueil  n’arriverait  à les représenter !

.

L’habit ne fait pas le moine, proclame un dicton,

Mais on le jugerait comme tel … de toute façon.

Que vaut quelqu’un(e)  sans belle présentation.

Être victime de la mode est comme aliénation.

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