426 – Amour serait-il fait de ruses ?

Textuels et illustrations  >>

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Amour est ruse, amour  m’abuse

Et  amour  s’use : un  trio   qui  fuse.

Amour,  tourment ; amour,  antiroman,

Amour,  repliement : un  trio  consternant.

.

Qui dit ruse, dit théâtre,  paraitre  autrement,

Qui dit tourment dit ment à l’autre, à soi-même

Tant si l’amour est muse, si l’amour t’amuse,

Il te rend bien confuse,  quand il te perfuse.

.

Amour ne serait-il pas,

Fait d’autant de ruses,

Que tourments ici-bas

Ou  alors  il  m’abuse.

.

Je t’ai trouvée confuse,

Tes yeux ne sont-ils pas

Des joyaux  qui refusent,

De  partager  leurs  éclats.

.

Et  maintenant  que tu uses,

Toute ma patience envers toi,

Tu   inventes  ou  tu  t’excuses,

Histoire de tromper mon émoi.

.

Mais  supposes  que je transfuse

Ma semence bien vivante, en toi

En belles performances incluses

Pour toutes les prochaines fois.

.

Et si tu demeures une recluse,

Je ne pourrai pas être ton roi,

Lors tu deviendras ma muse

Tant ne peux vivre, sans toi.

.

Et lors, si  cela  ne t’amuse,

De m’aimer dans  tes  bras

Deviens alors une méduse,

Dont la tête ne repoussera.

.

De souffrir, pour n’être pas

Aimer et ce de plus en plus,

Me ferait choisir autre ruse

Pour que tu fasses le choix.

.

Ce sera toi qui supplieras :

Ne  m’a-ban-don-ne   pas :

Trop de tourments je sens

Ton amour fout le camp.

.

Dès lors… si je m’abuse

Amour ne serait-il pas

Fait d’autant de ruse

Tourment, ici-bas.

 .

Extensions 

.

Les animaux n’utilisent-ils pas eux-mêmes des ruses

Pour parvenir à séduire et conquérir les partenaires

Et cela fonctionne dans la grande majorité des cas :

Les bijoux, les cadeaux, les fleurs, les mots d’amour

Ne font-ils pas les mêmes choses  chez les humains.

On peut, tout autant, utiliser un stratagème de ruse

Pour s’en éloigner, telles qu’oublier un anniversaire,

Choisir un cadeau horrible ou bien que sais-je encore.

.

Tout ce que l’on dit ou fait peut être interprétée ou non,

Comme sincère ou trompeur : la ruse fait partie intégrante

De la séduction, de la conquête et fonctionne un peu comme

Un effet « placebo » : même si  on le devine, si on le connait,

Ça marche encore à moins qu’on soit assez saturé, distancié

« Je te vois venir, toi, avec gros sabots, que tu as chaussé

Tu crois m’avoir par la ruse, mais ta corde est usée.»

Ne pas en abuser : dont acte !  En être prisonnier :

Contre-acte ! Ne pas, non plus ; le nier : détracte !

.

Intelligent, habile, rusé, restent des qualificatifs appliqués

à l’humain

Ils ne lui sont pas entièrement propres, seulement appliqués

 à tout !

C’est ce qui le distingue de la gent animale et le rend, parfois,

pervers !

Implorer et imposer en même temps peuvent constituer un bel

oxymoron

Infléchir, ou influencer, pour arriver à ses fins, et ce de manière

détournée

Est-ce que sait faire de mieux, un lobbyiste, un politicien mais un

amoureux

Serait plus vite démuni dès qu’il est sous emprise totalitaire de son

émotion.

 .

Il n’y a aucune raison pour que la ruse

N’ait pas un droit de cité dans l’amour

Au début, on peut croire qu’elle amuse,

Et à la fin, belle sincérité pour toujours.

.

La ruse n’est pas  mensonge : séduction,

La ruse n’est pas un songe, en réduction,

La ruse est un moyen de fendre l’armure,

Plus que d’user  déclaration  la plus pure.

.

Qu’on choisisse être un renard ou serpent,

D’une flatterie prometteuse vous séduisant

Comme paon faisant roue : impressionnant

Promettre  n’est pas donner : juste attirant !

.

On parle aussi de ruse, à propos de l’humour,

Jeux de mots, d’esprit, font rire, intéressants,

La peur de s’ennuyer est critère sélectionnant

Pas trop quand-même : à voir au jour le jour.

.

La poésie aussi est une ruse, élixir ou poison,

Elle sait réveiller l’âme, déclencher tentation,

Amour n’est pas son apanage, juste sa muse :

Elle ne la trompe pas, juste avec elle, s’amuse.

.

Fragments   

.

On sait l’homme intelligent, rusé, malin,

Il empruntera tous moyens pour ses fins,

Il est un concentré de types de séduction,

Il usera tour à tour d’émotions et raisons.

.

Mais il sera loin  d’être le seul, à produire,

Combien d’animaux en usent, en abusent,

Pour se nourrir, séduire, et  se reproduire,

La liste serait longue si les langues fusent.

.

La lutte pour s’affirmer  et pour s’enrichir

Nécessite un minimum de ruse, stratégie,

Il ne tient qu’à vous de vous laisser duper

Évitez toutes les fake-news, les arnaques !

.

En matière  d’amitié, d’amour, de relation,

Il en est de même, cultivez votre intuition :

Le regard délivre vraie, fausse information,

Ce n’est pas la ruse qui compte : l’intention.

.

Le renard et le serpent seront animaux rusés

Le renard est de nature, des plus ambivalents,

Il a peur de tout mais il est prêt à vous guider.

Une opportunité et  proie dévorée par serpent.

.

En tous les cas il s’agit de tromper, mystifier

Et c’est d’autant facile si l’on sait bien flatter

Mais  l’on se tromperait, des fois, soi-même,

Quand on pousse  son avantage  à l’extrême.

.

Toujours est-il que  séduction  et amour,

Divergent s’ils sont basés sur mensonge,

Débouchent sur  comparaison, jalousie :

Quoiqu’il en soit, le ver est dans le fruit !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Amour est ruse, amour  m’abuse

 Et amour  s’use : un  trio  qui fuse.

       Amour,  tourment ; amour,   antiroman,

      Amour,  repliement : un  trio consternant.

          Qui dit ruse,   dit théâtre,  paraitre   autrement,

       Qui dit tourment dit ment à l’autre, à soi-même

  Tant si l’amour est muse, si l’amour t’amuse,

Il te rend bien confuse,  quand il te perfuse.

 .

Amour ne serait-il pas,

Fait  d’autant    de ruses, …..

Que    tourments,   ici-bas  ……..

Ou alors      A   il  m’abuse. ………..

 Je t’ai  trou   M   vée confuse,  ……….

 Tes yeux ne     O     sont-ils pas,  ….…..

 Des joyaux        U    qui refusent, …….…

De partager        R    leurs  éclats. ………

Et maintenant      *      que tu uses,  …….

Toute ma patien     N    ce envers toi, …..

Tu inventes ou tu      ‘           t’excuses, …..

Histoire de tromper    E      mon émoi. ….

Mais supposes que je    S        transfuse …

Ma semence, vivante      T            en toi, …

En belle performance        –        incluse, …

Pour toutes  prochaines       I           fois  ….

Mais si tu demeures re        L          cluse,..

  Ne pourrai pas être ton      –                roi, ..

  Et tu deviendras ma          P            muse ..

 Tant ne peux vivre          A          sans toi..

 Et lors si cela ne           S             t’amuse,

     De m’aimer en           *             tes  bras  ..

    Deviens alors           F         une méduse,

     Dont la tête           A        ne repoussera.

    De souffrir           I        pour n’être pas

       Aimer et          T         de plus en plus,

        Me fera        *        choisir autre ruse

           Pour      D        que tu fasses choix

            Ce       E    sera toi qui supplieras

             Ne     *     m’a-ban-don-ne pas,

            Trop   R   tourments, je sens,

            Si l’a  U mour fout le camp

             Dès lors  S   si je m’abuse

            L’ amour  E n’est-il pas

            Fait d’au  ?  tant ruse

           Tourment, ici-bas.

          Jusqu’à  douter

          D’être  vrai ?

       VVVVV

        VVV

         V

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Beau sentier dans la nature sauvage

Non, je choisirais, la queue du renard,

Ou serpent à cause de ruse : tentation.

 .

.

Le renard ne nous trompe pas sur son identification

La forme, nature et couleur de sa queue

Fait partie des attributs, marqueurs le caractérisant,

Sa ruse est dans son comportement.

La forme est simple et  courbe mais peut être fourbe

Tant elle dissimule deux animaux qui incarnent ruse,

Cette forme informe rejoint le fond qui nous informe.

 .

 Symbolique

« Indépendant

Mais satisfait de l’être,

Actif, inventif mais en

Même temps …  destructeur ;

Audacieux mais craintif ;

Inquiet, rusé et pourtant désinvolte,

Il incarne les contradictions inhérentes

À la nature humaine » grip 52).

.

Tout ce qui peut symboliser le renard,

Compère d’innombrables mythes,

Traditions et contes de par le monde,

Peut être développé à partir de ce portrait.

Ambivalence de maître goupil.

Guide des âmes dans la tradition celtique.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

426 6

.

Tel serpent, dans la Genèse, pour Adam,

 Pour Ève, de sa ruse, userait, 

Leur promettant, croquant la pomme,

La liberté, connaissance après.

 .

Symbolique  

 .

R

Ruse serpent

    Forme intelligence

         Qui mêle la  tactique

               Avec esprit de finesse.

                     Difficile       à    définir,

                          Elle se présente partout

                        En l’esprit   du stratège,

                    Ou  voire,  du chasseur,

              Du bricoleur,  avec une

         Intelligence     pratique,

     Du navigateur, vannier,

     Et voire  du charpentier,

         Du bûcheron, habileté du

             Politique  et  du  médecin

                Pour chacun   de ceux-là,

                   La ruse consiste à traquer

             Circonstance favorable,

           Sinon voire  à la  créer.

               Revue  Sciences   humaines

 .

.

Fond/forme 

 .

La ruse est attribuée à d’autres animaux que vipère

Elle est même vantée chez le renard et le chat, félins,

Y compris pour séduire à jamais futures partenaires

Mais chez les humains, c’est parfois plus compliqué.

«Arrête, je te vois venir, ne joues pas au plus malin»

Un serpent emblème de manipulation

Ruse   rime  parfaitement  avec abuse :

C’est un stratagème qui jamais ne s’use,

N’étant fait que de croyance, non raison,

Tant et si bien, forme au fond  se confond

Avec toute flatterie  ou toute exagération,

Participant à toute tentative  de séduction.

Le « parler vrai » et authentique et sincère,

N’est parfois autre que mensonge de misère.

Il n’y a pas de ruses en poésie, il ne s’agit pas

De tromper le lecteur, qu’il soit ami, ennemi,

De lui suggérer d’autres visions, les siennes,

Et qu’il infère ou entrevoit entre les lignes.

.

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425 – Si ce poème que je t’adresse

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Adresser poème à quelqu’un

Est comme se  mettre à nu, devant lui :

Chaque mot, chaque rime, chaque  sonorité,

Fondra ses émotions, confondra ses sentiments.

C’est aussi prendre le risque de devenir incompris

Par un style, une langue, un propos qui divertit

Mais ne s’adresse pas au cœur : qu’à l’esprit.

Lors  les hormones  font  l’effet  garanti.

Derrière  un poème  ou  à l’intérieur,

Il y aura un regard, ou une  voix,

Qui peuvent alimenter le rêve

Qu’un beau jour s’achève.

Au sein d’un tel poème,

Soit précis, bohème,

Y a une intention

D’é-mo-tions

Lors suivi

Ac-tion.

.

Si ce poème,

Que je t’adresse

Devient, pour toi,

Comme   caresses,

Celle de tes mains,

Celle  qui  m’aime,

Reviendra  en moi,

Comme un poème.

Et   si   ce   regard,

Qui   te   dévisage,

Devient,  pour  toi

Un  subtil   nectar,

Celui,  en  réponse,

Et  qui  m’envisage,

Reviendra  pour  moi

Comme    un      poème.

.

Si cette voix berçant l’oreille

Devient pour toi, silence d’éveil,

Celle de ton cœur  tout à ses joies,

Revient, en moi, comme  divine  foi.

Lors si ces pensées abreuvent tes rêves

Durant des jours, des nuits, sans trêves,

Il te faut croire, quelqu’un, de bien aimé,

Habite, harasse, hante, harcèle, ta pensée.

Et si pour toi, tel poème épouse ton regard

Qui te plonge, par sa voix, d’un délice rare,

En pensées portant en fonts baptismaux,

Tu en sortiras guérie de tous tes maux,

Mais ce qu’il faudra lire, en cet écrit

Ne sont ni les phrases, ni mots :

Silences, musiques, images

Évoqués  pour … toi

En  par-ta-ge.

.

Extensions

.

Les messages  et pensées  entre les mots,

Les lignes de textes sont comme les silences

Les soupirs entre les notes, portées musicales,

Sont comme les couleurs cachées,  ou rajoutées,

Entre les coups de crayons, pinceaux d’un tableau.

.

En cela, ce poème, exprime bien moins que la réalité,

Bien en deçà, autant que bien plus, en tous cas, au-delà.

Lecteurs, transcrivant les mots de l’auteur dans les siens,

S’accordent  avec sa pensée, son intention, ou  s’en sert

Comme prétexte pour y superposer son propre texte,

Tenant compte de son propre contexte… ou autre

C’est la différence  entre  ce que l’on a ressenti,

Le lisant, et ce qu’a voulu exprimer l’auteur.

.

Mis à part  un commentaire  circonstancié

Et explicite de l’auteur, comment analyser

Poème sans savoir pourquoi il a été écrit !

.

Ce poème écrit en forme de toupie, peut vous donner le tournis,

Et ce d’autant qu’il dérive vers autres propositions d’inspirations

Lors associant des formes et illustrations qui l’anime ou prolonge,

Si certains adhèrent au format et contenu, d’autres s’en indiffèrent,

Mais il suffira qu’il en rende un heureux pour que le but soit atteint !

.

Des contenus de poèmes, il y en a cent et mille

Des formes, moins, tout de même des dizaines

Certaines sont versifiées, codifiées, de partout,

Tandis que d’autres  sont libres, au fil de l’eau.

.

Contenus, formes des miens sont divers variés

Adoptent présentations évoquant soit un objet

Soit une personne, une silhouette, personnage,

Et qui illustre une symbolique qui s’y rattache.

.

Qu’on l’appelle poésie graphique ou narrative,

N’a pas grande importance, j’ignore catégorie

L’essentiel est le ressenti personnel, l’émotion

Que l’on en retirerait en plus de l’information.

.

Tu peux te sentir concerné, comme interpellé

Ou demeurer centré sur le contenu informatif

Sachant qu’il n’y a pas une seule façon de lire

Quatre autres visions sont autant expressions

.

Deux symboliques, s’adressant  à l’imaginaire,

Viennent dériver, compléter  formes poétiques

L’une concernant la forme et l’autre plus le fond

Offrant nouvelle palette culturelle d’expressions !

.

Fragments 

.

Entre un mot, un billet, un texte,

Adressé à celui, celle, qu’on aime,

Et un poème de quatre, cent vers,

Différences sur le fond, la forme !

.

Texte linéaire est suite de mots,

Phrases, paragraphes ou textos

Il suit le fil direct d’une pensée,

Il peut être  amendé, à volonté.

.

Poème est comme jaillissement

Mise en forme, le fond, influant

S’il se compose aussi, à la volée,

Il a ses règles propres, imposées.

.

Le texte est plus propice au récit,

À la personnification et la raison ;

Le poème vise avant tout émotion,

Style est essentiel en ce qui est dit.

.

Certains préfèrent improviser toast,

Au cours d’anniversaire, cours de fête

D’autres liront un texte voire un poème

Tous s’adressent à l’auditoire, au public

.

Écrire un poème rien que pour un aimé,

Sera renforcer un lien d’un ordre privé,

Lui seul en a l’accès, lecture, ressenti,

Se verra à répondre plus que merci.

.

On est en droit de détester poésie

Surtout étant écrite de travers,

La vie ne se conte pas en vers

Quelques mots : on a saisi !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Adresser    P    poème à quel       T  qu’un

Est comme    O     se  mettre   à  nu, de    ‘   vant lui 

Chaque mot,    È       chaque rime et chaque     A    sonorité,

Fondra en émo  M      tions, confondra ses sen          timents.

 C’est lors pren  E      dre le risque  devenir in       R      compris

Par un style,    *      une langue,   propos  qui         divertit

Mais ne s’a     dresse pas au cœur, qu’à    S      esprit

Lors les     U    hormones font effet ga    S    ranti.

 Derrière  E    un poème ou à l’inté     E  rieur,

Il y aura  *    un regard, et une     *   voix

Qui peu  J    vent alimenter   * rêve,

Qu’un   E    beau  jour * achève.

Au sein  *  d’un *  poème,

Précis       *   bohème

Y a une intention

D’é-mo-tions

Lors suivi

Action

V

 .

Si ce poème,

Que je t’adresse

Devient pour toi,

Comme   caresses,

Celle de tes mains,

Celle  qui  m’aime,

Reviendra  en moi,

Comme  un poème

Et   si   ce    regard,

Qui   te   dévisage,

Devient,  pour toi

Un  subtil  nectar,

Celui,  en réponse,

Et qui  m’envisage,

Reviendra pour moi

Comme     un    poème !

Si cette voix berçant l’oreille

Devient pour toi, silence d’éveil,

Celle d’un cœur    S      tout à ses joies,

Revient, en moi      E   comme divine foi.

 Lors si ces pensées    R    abreuvent tes rêves,

Durant des jours,        A   des nuits sans trêves,

Il te faut croire quel      *        qu’un, de bien aimé,

Habite, harasse, hante   P     ou  harcèle, ta pensée.

Et si pour toi, tel po        O    ème épouse ton regard

Qui te plonge en sa        U    voix,  d’un délice rare,

Dont pensées te por     R  tent fonts baptismaux,

Tu en sortiras gué      *   rie de tous  tes maux,

Mais ce qu’il faut   T   lire dans ce poème

N’est la phra      O     se ni les mots :

Silence, mu   I    sique, image

Évoqués    *    pour… toi

En      par-ta-ge

De      soi

V

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Formes de toupies, superposées,

Tournant comme poésies graphiques

Coniques, en pointes, ou avec tiges

Ou deux gouttes d’eau à se suivre.

.

.

Une  poésie, c’est quelque chose

Qui tourne dans sa tête,

Et qui soudain jaillit sur le papier

sous forme écrite, graphique

 .

Symbolique 

 .

Le  symbolisme  est

Mouvement littéraire

De la fin du XIXe siècle

En    réaction   contre le

Récit     dit    Naturaliste,

 .

 En utilisant la suggestion

En vue d’établir des liens

Et des correspondances

 .

En vue  de donner une

Vision …  graphique

Spirituelle  du Monde

Et ils jouent également

Avec musicalité des mots.

schoolmouv.fr › …›

Mouvements littéraires

.

.

Fond

.

Évocation 

.

425 6

.

Une poésie narrative utilisera, à la fois,

Une forme graphique particulière

Et nombre de variations dans les caractères

Pour passer un second message.

 .

Symbolique 

 .

La poésie narrative 

Est  courant  de  poésies

Qui,  sans renoncer à sa

 Dimension expérimentale

Ou  à une certaine forme  

De lyrisme, exploite  des

Matériaux divers, usant

Des images,  des formes,

Ou en incluant des frag-

Ments discursifs s’appuie

Sur le rythme et l’oralité

 Non pour cacher le sens,

Mais pour révéler selon

 Le  site  Web  Wikipédia.

En serait-t-il ainsi pour

Mes  Éclats d’existence :

Je n’ose y souscrire lors 

Je vous laisse en juger !

 .

.

Fond/forme 

 .

Un poème dédié, adressé à une personne, réelle,

Ne peut tout à fait être pareil qu’à tout un chacun

En second cas, on sera dans une écriture virtuelle

N’attendant ni d’impression, ni retour, immédiats

Mais le personnel n’atteindra plus lors l’universel.

.

Et une poésie, qu’est-ce c’est d’autres qu’un texte

Composé d’une suite de mots dans un contexte,

Qui, pour une cause ou autre sert de prétexte

À vers rimés, libres, ou mixtes : connexes !

À l’image de la toupie, une poésie tourne

Un temps restreint, trace trait, s’épuise

Impressionne ou non un spectateur.

.

Tout comme cette forme un lecteur

Voyant ou non rapport entre eux.

Le contenu d’une poésie reste lié

Quoiqu’on fasse, quoiqu’on dise,

À ses formes et il y en beaucoup,

Et que je m’efforce de diversifier. 

.

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424 – Offrande amie : bouquet de fleurs

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Le bouquet de fleurs est

Messager   des    bonheurs

À venir pour instant présent

Et, tout autant qu’un cadeau,

À pardonner erreurs du passé,

Pour le moins, un malentendu.

.

Lors  on a perdu  les vrais  mots

Qu’il faut,  on passe  par symbole

Qui agit  comme généreuse obole,

On ne  paie  plus  de  sa  personne,

On achète ses pardons par le geste,

Bien accueilli par bien des femmes.

.

Un tel bouquet  fait de mots choisis

Lors de ma main, sincèrement écrit,

Parviendra-t-il  à  bonne persuasion

Auprès de ton cœur, et âme transie,

Je n’en sais rien,  mais c’est tout ce

Que je sais faire pour te conquérir.

.

Si certains offrent à leur belle, amie,

Un bouquet de fleurs des plus choisies

D’autres leur offriront plein de cadeaux

Sous une forme d’objets,  des  plus beaux.

Moi, je n’ai rien  à t’offrir  et qui  me coûte,

Que bouquet  de mes poésies  qui t’écoutent,

Parlant de toi de ton charme, qui m’envoute,

Et qui balaie, de conscience, moindre doute.

Je le sais, tu me diras, je n’ai aucun mérite

Même  que toi, souvent aussi, en profites,

Tant vrai, qu’en les écrivant, je médite :

Souffre lors de les lire comme en rite.

.

Un rite, amical, amoureux … festif,

Qui me rendra plus beau, jouissif,

Sur cette terre  où tout te désole,

Ces vers,  j’espère,  te  consolent.

.

Je pourrais  t’habiller  d’argent,

Flatterie, mensonge, argument,

J’ai préféré  te vêtir  de poésies

Et mettre mon cœur en sursis.

.

Et pour faire bonne prestance,

Rien ne vaut poème, éléments

Vers  lequel  l’amour  s’élance

Sauf, à le renier, subitement.

.

Cadeau  s’oublie   facilement ;

Fleurs se fanent, rapidement ;

Seule, poésie résiste au temps,

Reste comme sublime présent.

C’est pourquoi, ce soir,  ce sera

Mon plus beau cadeau pour toi.

.

Extensions 

.

Leurs parfums embaument l’air de mon existence

Et dont les sens perdurent en or de ton royaume

Preuve d’amour pour moi, preuve d’essence,

D’essence dont je me chauffe contre toi

Et qui brûle  en moi, me  régénère,

Chaque fois de tant d’énergies

Que c’en est pas permis.

 .

Entre : un poème,  une lettre,  un mot,  qui vous est adressé,

Un bouquet de fleurs, des  chocolats, un objet  symbolique,

Quel cadeau préférez-vous et  voire lequel offririez-vous ?

Si pour certains ce n’est pas un dilemme, pour autre, si.

La crainte de se tromper, de cibler à côté, souvent existe :

On peut répondre aux attentes tout autant que surprendre,

En tout état de cause, il est rarement question de reprendre !

 .

Chacun sait que les fleurs offertes en pot

Ou bouquet, coupées, délivrent messages

Codés selon une liste établie de symboles,

Et que son choix n’a rien donc d’innocent.

.

Il y en a qui correspondent  parfaitement

À la préférence  et à l’attention de l’aimée

Comme  une sorte  d’intention … dévoilée,

Renforcée par qualité des remerciements.

.

Il y en a  qui sont  comme  des contritions

Pour se faire  pardonner, ou  se  rattraper

D’un oubli, d’une blessure, ou  tromperie :

Vite, un bouquet  sinon elle va me quitter.

.

Moi je ne te quitte pas, je n’ai pas de fleurs

Juste une feuille de papier et un stylo encre

Et si pour sûr, je pourrais t’en dessiner une

Préfère écrire un mot  allant droit au cœur.

.

N’importe quel poème, si court, long soit-il,

Ne coûte rien, juste du temps parfois talent,

Il peut émotionner, ou paraitre trop surfait,

Faudra le lire autant entre les lignes et vers.

.

.

Fragments 

.

M’offrir un poème,

 Ce serait le bouquet :

Non de roses, ni prose,

Bien en vers qui riment.

.

Si on peut cueillir des fleurs

De toutes les formes, couleurs,

À défaut, au fleuriste, les acheter,

Pour un poème : faut le composer !

.

Le mieux demeure de le faire en fleur,

Là, faudra être dessinateur, sculpteur.

Si on veut mettre receveur en pleurs :

Un  seul mot  de  travers : malheur !

.

Messages fleurs   étant codifiés :

Attention à  ne pas se tromper,

Variété et nombre comptent :

Ils vous sondent,  racontent.

.

Que ce soit fleur ou poème

Voire autre cadeau, livre,

Ce n’est que  l’intention

Qui compte : y penser.

.

Que dire de plus : Interflora

Vous l’aura livré sans rien dire

Du commanditaire, bel inconnu :

Un peu comme ce poème, s’il est lu.

.

Et s’il ne convient ou ne vous plait pas

et bien, je vais le dire, vous savez quoi :

vous n’avez qu’à le mettre à la poubelle,

 c’est là que finirait souvent amour déçu.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Bouquet        *   *  *  *  *  *   *   *   *      de fleurs est

Messager       *     *                *    *    des bonheurs

À venir, pour   *     *          *    *  instant présent

Et tout autant   *   *       *    *     qu’un cadeau,

À pardonner       *      *    *   erreur du passé,

Pour le moins,    *       *     un malentendu.

Lors on perd            *     les   vrais   mots,

Qu’il faut, on pas   *      se par symbole,

Qui agit comme    *   généreuse obole,

On ne paie pas      *    de sa  personne,

 On achète un        *   pardon, un geste

  Bien accueilli       * de toutes femmes.

    Mais bouquet     * *  des mots, choisis,

      Et d’une main,  *   *  sincèrement écrit,

      Parviendra-t-il  *      *   bonne persuasion

    Auprès de  ton    *         *  cœur, âme transie.

    Je n’en sais rien  *            *    mais, c’est tout ce

    Que je sais faire  *  *    *   *   *   pour te conquérir.

    Certains          C        offrent       B      à leur belle amie

    Un bouquet    E       avec fleurs      O     et  bien   choisies

   Lors d’autres  R        leurs offrent      U      plein de cadeaux

  Sous une         T         forme  d’objet      Q     des   plus   beaux

  Moi, je n’ai      A         rien  à  t’offrir      U      qui    me   coûte,

  Que bouquet    I         de  ces  poésies     E      qui     t’écoutent,

Parlant de toi  N       de  ton charme     T      qui   m’envoute

  Et qui balaie   S       de  conscience      *    moindre    doute.

   Je le sais, tu  *       me  diras,   je    D   n’ai aucun mérite

 Et même     O      que   …   toi     E  aussi en profites.

 Tant vrai,       qu’en       les   *  écrivant médite.

 Souffre       F     lors de les   F  lire comme rite.

   Un rite      R    amical     L  amoureux, festif,

     Qui me      E   rendra  E   plus beau jouissif

     Sur cette   N  terre   U   où tout te désole,

     Ces vers      T  j’es  R    père te consolent.

   Je pourrais          S  t’habiller d’argent,

 Flatterie, men   *  songe,   argument,

J’ai préféré te  À  vêtir  de   poésies

Et mettre mon  * cœur   en   sursis.

Et pour faire    L  bonne prestance

Rien ne vaut     E   poème élément

Et vers lequel l’  U  amour s’élance

Sauf, à le renier  R      subitement.

Cadeau s’oublie     *       facilement,

Fleurs se fanent      A    rapidement

Mais poésie résiste   M     au temps,

Reste comme sublime  I        présent.

C’est pourquoi, ce soir,   E         ce sera

Le plus beau cadeau           *      pour toi.

.

Forme

.

Évocation

 .

Une main touchant fleurs de feu,

Ou une fleur rouge dans  un vase

Ou simplement sorte d’amphore !

.

.

Une fleur tout au bout des doigts

Comme un feu, artifice

Et une main tendue  pour l’offrir

A celui, celle, qui la verra.

.

C’est bien la main qui offre le cadeau, quel qu’il soit

Et il pourra être de nature quasi virtuel ou bien réel

 .

Symbolique 

 .

La main exprime

Les idées    d’activité,

Et en même temps que

De puissance, voire

Domination.

 .

La main demeure, parfois, comparée

À l’œil quand elle voit et c’est une

Interprétation qu’analyse

A retenu : la main dans

Les rêves est comme un œil

«Aveugle aux doigts de lumière»

Les gestes  impliquant  les mains

Sont et demeurent innombrables.

 Dès lors que chacun de ses signes

Permettent de communiquer.

  .

.

Fond

.

Évocation

.

424 6

.

Une forme ambiguë et voire double :

Un bouquet de cinq fleurs en haut :

De femme, en forme de vase, en bas

Ou encore bas résille sur une jambe

 .

Symbolique 

.

Symbolique

 

Les fleurs           sont      l’attribut                 de Flore

Des figures            allégoriques du            Printemps,

De la Logique        de l’Espérance            de l’odorat.

La Logique, un       des  sept arts       libéraux, porte

Parfois bouquet de fleurs  il n’y en a

Pas qu’une. Espérance détient aussi

Cet attribut car la fleur annonce  la

Future naissance fruit qui va murir.

Si les fleurs transmettent sentiments

Bien mieux que des mots,  parce

Qu’elles  accompagnent  la vie  des

Hommes depuis l’Antiquité à nos jours, pareil.

 .

.

Fond/forme 

 .

La main avec                           la paume  ouverte                 un feu jaillissant

Quelle image                           pouvoir presque                  magique de sort

Jeté à quelqu’un                     (une),   pour le                 meilleur ou pire.

Prête-moi ta main                oui mais pour                 quoi  en  faire !

Le geste de tendre                 la  main  est                plus   humain,

Il devient comme                transmission               d’un feu divin

Sinon de chaleur               qui nous fera               bien du bien.

 

Faire cadeau d’un          bouquet fleurs          ou d’un poème

Beau dilemme  tant       on ne sait celui       coûtant le plus

Le poème coûterait        certain prix en     temps, énergie

Le bouquet de fleurs       un prix certain    en économies.

Mais ça dépend aussi     et voire autant    du receveur.

 

Un véritable  test        de projection     que ce dessin,

De par sa forme       et l’ambiguïté    du décodage.

Si moi, j’y ai vu      des fleurs, c’est    par poésie,

Lors  d’autres      peuvent  y voir     des  yeux,

Et, pourquoi     pas  deux mains      jointes, 

Sur le fond      d offrande pour   la forme.

.

Textuels et illustrations  >> 

423 – Je ne suis pas homme de bien

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Homme de bien

Ou homme de rien,

Aucun  de   ces   deux :

Seulement    malheureux.

Et  lors  de  tels  sentiments,

De ne pas plaire, pas convenir,

M’animent je suis malchanceux.

Mon apparence, émotion,  projet,

Ne  t’attirent pas  ni  ma personne

Ni autre,  d’ailleurs, fait  problème.

Mais c’est quoi, un  «homme bien»,

Est-ce un fond  ou  est-ce une forme,

Est-ce une  exception  ou  la norme !

 .

Je ne suis en rien, un homme de bien

Bien qu’à toi, je pense à te dire : viens,

En espérant  que, pour toi, je conviens,

Dis-toi  bien  que  rien   ne  te   retient.

Suppose, on se lie d’amour en chemin,

Cela  nous sortira  de notre quotidien

Ressource amour du temps demain,

Agrémente nos deux vies de chiens.

 .

Je ne suis qu’un hibou…je ne suis rien

D’autre que projet fou, qu’une chouette

Épousera  et  suivra un destin commun,

Du début au milieu,  en attendant la fin.

La fin  de quoi : de ce qui reste  humain,

Si l’on considère  l’amour, comme  divin.

Je  ne te parlerai pas,  j’espère,  en  vain,

Ni des soirs  ni des nuits  ni des matins,

Corps, esprits, s’entrouvrent …  sereins

Lorsque j’habite au creux de tes reins.

C’est ainsi  qu’en un seul tournemain

Amour est devenu sain, sauf, le lien.

 .

Si je ne suis rien que ceci ou cela,

La somme ne fera pas grand-chose.

Je rêve de toi,  rêve d’une vie en rose,

Et, tu ne mets, dans les miens, tes pas.

Le jour où j’habiterai ta pensée…à plein,

Je ressusciterai en tant qu’homme de bien.

Mais, comment devenir cet homme de bien,

S’il n’est rien, il ne possède pas grand-chose.

Amour est gratuit mais, s’il n’entretient pas

Un bon  train de vie acceptable qui suffira

À conquérir, longtemps,  cœur de l’aimé,

Très vite, il  va se faner et se dessécher.

.

Extensions

.

 « Parti de rien,  pour arriver à pas grand-chose »

Qui n’aura jamais entendu ce jugement de valeur là.

On est là sur valeur économique, politique, célébrité

Alors qu’une valeur personnelle, sociale, morale,

Tient autant la corde, ne se remarque pas.

Parti de rien, il s’est occupé des gens

Comme lui et qui n’ont rien,

Qui ne sont rien,

Et ce n’est pas… rien !

.

Comment définir la valeur, et plus encore, la beauté,

De quelqu’un lorsqu’ils ne dépendent que des regards

Bien plus que de toute réalité objective et même innée.

Il suffit d’être bon et beau pour  quelqu’un, quelqu’une,

Pour que le miracle de l’amour s’accomplisse, perdure.

.

Personne ne peut dire de lui-même

Qu’il est un homme de rien, vaurien :

Ce n’est que  par la réflexion,  l’opinion

D’autres qui se répètent et se confortent

.

Pour la grande majorité des gens rencontrés

Je ne suis rien ou presque : normal : inconnu !

Petite partie, salué comme quelqu’un d’apprécié

Pour autant cela ne veut pas dire qu’ils m’aiment.

.

«Un  seul  être  vous  manque  et  tout  est  dépeuplé»

Nous clame  Lamartine, probablement  par son vécu,

Mais il est vrai que nombre de poètes se sentent seuls,

Ils ont besoin d’une muse qui les accompagne, inspire !

.

L’amour sera peut-être comme une fusée à trois étages

Au premier, je te reconnais comme quelqu’un de bien

Au second, je m’approche, je t’aime, me fond en toi,

Au dernier, je suis toujours là, présent à ton côté.

.

J’ai beau porter un haut chapeau et une barbe,

Parfois un beau costume et une belle cravate,

Mon visage, pour toi, te semble quelconque

Alors je me sens comme homme de rien.

.

Fragments

 .

Homme de bien, homme de rien,

Y a qu’une consonne qui change,

Qui préside au moindre échange,

Je ne vaux rien  ou le vaut bien !

.

Homme de rien, lors je démarre

Comme une fusée, et trop pressé

D’en finir avant d’avoir consulté,

Je manque d’humour et de recul.

.

Homme de bien, lors j’en ai marre

Je prends pour modèle, la chouette

Observant tout, de ses grands yeux,

Qui éclaireront des zones d’ombres.

.

Un homme  en vaudra-t-il un autre :

Selon qu’il est puissant ou misérable,

Sa vie aura autre prix sur tout marché

De nature commercial, public, ou privé.

.

On ne nait pas homme de bien, on le devient

Et ce sont les autres qui le décide et pas nous :

Homme de bien ne sera plus qu’homme de rien

S’il trahit, se radicalise, ou agit comme un fou !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Homme de bien

Ou homme de rien,

Aucun   de   ces   deux :

Seulement     malheureux.

  Et lors     de tels senti    ments,

De ne  pas plaire, pas   convenir,

M’animent    je suis   malchanceux.

Mon apparence,         émotion, projet,

Ne t’attirent        pas ni             personne

D’autre             d’ailleurs,          problème.

Mais         c’est quoi un homme         bien,

Est-ce       un fond, est-ce une         forme,

Est-ce une       exception ou la     norme !

.

Je ne suis, en rien, un homme de bien :

Bien qu’à toi, je    N  pense à te dire, viens,

En espérant  que    E      pour toi, je conviens

Dis-toi bien  que      *       rien   ne  te  retient !

Suppose on se lie      S       d’amour, en chemin,

Cela nous sortira     U      de notre…quotidien

Ressource amour    I     du temps,  demain,

Agrémentera nos  S deux vies de chiens.

.

Je    E ne suis qu’un hibou…je ne suis rien

D’autre   N   que projet fou qu’une chouette,

Épousera     *    et suivra vers destin commun,

Du début au      R    milieu, en attendant la fin :

La fin de quoi :       I       de ce qui reste humain,

Si l’on considère         E    l’amour comme divin.

Je ne te parlerai pas,       N       j’espère, en vain,

Ni des soirs ni des nuits     *       ni des matins,

Corps, esprits s’entrouvrent U    très sereins

Lors j’habite au creux de     N  tes reins.

C’est ainsi qu’en un seul tournemain

Amour est devenu sain, sauf, lien.

.

Si je ne suis rien, que ceci,     H cela

La somme ne fera pas grand    O    chose.

Je rêve de toi, rêve d’une       M     vie en rose

Et, tu ne mets, dans les      M      miens, tes pas.

Le jour où j’habiterai     E       ta pensée…à plein,

Je ressusciterai, en     *      tant qu’homme de bien.

Mais, comment      D       devenir cet homme de bien,

S’il n’est rien,      E           ne possède pas grand-chose.

Amour est         *       gratuit mais, s’il n’entretient pas

Un bon               B     train de vie acceptable qui suffira

À conquérir,        I            longtemps,  cœur de l’aimé,

Très vite, il            E         va se faner et se dessécher.

N ……….

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une fusée trois étages, capsule,

Peut-être  même  une  chouette 

Ou une bombe conventionnelle !

.

.

Bien que la forme de fusée ne représente le fond

Elle fait penser qu’on s’évade du monde humain

 La  forme de la chouette le résumera plus près

En bon philosophe avec sa vision de l’esprit.

Symbolique 

.

Rêve

De fusée

Est  symbole

Qu’on rencontre

En rêves de garçon.

Représente l’énergie qui

Permet  de  s’élever, d’aller

Conquérir  autres  horizons.

C’est le symbole du courage,

De la curiosité, de l’action,

De la rapidité, efficacité,

De l’ouverture d’esprit

Et d’un besoin de

Découvrir le monde

Et ce qui nous entoure.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Je ne suis qu’un hibou

Ce qui en soi n’est pas très chouette

Et de plus je préfère

 La nuit au jour : bien plus douillette !

Symbolique 

La chouette,

Oiseau            d’Athéna

Symbolise                réflexion

Dominant   ténèbres.

Oiseau  nocturne,

En relation avec la Lune,

Elle   ne supporterait  pas

Bien   la  lumière  du soleil,

S’opposerait  à   l’aigle   qui

La  reçoit   les yeux  ouverts.

Reçoit la lumière  par reflet,

D’où   l’attribution   d’un don

De  clairvoyance   à   travers

Les signes  qu’elle interprète.

.

Fond/forme 

La philosophie en aurait fait son emblème

Voir où autres ne voient rien, un problème

Lors chacun entretient une pensée bohème,

Philo, à la raison, bon sens, nous  ramène.

.

Il n’y a rien, en elle, de vraiment extrême.

Parti de rien, conclut du pareil au même,

La réussite d’une vie, et échec, sont idem

Ne prononce pas sur ermite, anathème

La vie et la mort,  pour elle : tandem !

.

Chouette est  un mot facile à caser,

En oxymore de la nuit et la lucidité

Rimant fort bien avec tout et rien

Évoquant une forme d’oiseau

De Minerve …  à tromper

Son monde en vérité

Lors bien parfois

Rime avec

Rien.

.

Textuels et illustrations  >>

422 – Amour vrai : jamais sans suite !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Lors, amour… faux,

Toujours sans suite,

Amitiés, construites

Et amours fortuites.

Où trouver celui qui

Me   com-pren-dra :

Vrai,  il n’est pas né,

Encore ……. celui-là.

Je suis ce que tu fuis,

Je fuis lors tu me suis,

Je serais toi, j’éviterais

De fuir  tout  bel amour,

Lors il passe pour de bon.

.

Amour vrai, jamais en fuite,

Amour faux toujours sans suite,

Qui sait si mon chemin te croisera,

Qui sait, si, avec toi, il  continuera !

Cela dit, dans l’un, ou l’autre cas,

L’amitié entre nous, demeurera

Mais lors l’amitié est construite

Affection  demeurera   fortuite,

Le premier est mieux selon toi

Le second  meilleur selon moi.

Si  un  jour  l’on   s’accordera,

Confiance sincère s’installera,

Contraire, brisée, elle s’en ira,

Nos ébats ne feront pas débat.

.

Où mène la  non-estime de soi,

Je me vois, je ne m’accepte pas :

Où me mènent mes propres pas :

Le saurai-je jamais,  qui le saura !

Tant, où  trouver  qui  me prendra,

Tant il n’est pas encore né, celui-là,

De me coller, sans cesse, contre toi,

M’empêcherait de m’évader de toi.

De me coller, sans cesse, à tes pas,

M’empêcherait d’aller libre ici, là,

Va donc voir  si je n’y … suis pas,

Si tu me retrouves, viens à moi.

.

L’on ne se fuirait que si l’on ne se suivrait,

Inverse, on se suivra que si l’on ne se fuira,

Je suis ce que tu fuis, tu fuis ce que je suis.

.

Dois-je  te  fuir  lors  tu  me  suis,

Ou te suivre  quand  tu  me fuis,

Je serais toi, moi …  j’éviterais

De me suivre et fuir à la fois.

Si l’on fuit devant l’amour,

Ce serait lui qui partira,

Alors que si on le suit,

Lui qui… reviendra.

.

Extensions

.

Amour « sans suite » et amour « en fuite »

Ne sont pas équivalents lors «sans suite»

Est un état dit d’indifférence, d’absence

«En fuite», d’évitement,  d’éloignement.

Quand l’un poursuit l’autre, en fuite,

Il y a comme un profond … malaise

Qui finirait par un amour sans suite.

.

Mais l’amour, en fuite, peut aussi bien

Concerner soi-même quand on fuit l’amour

Comme étant trop déstabilisant, ou engageant.

Une relation sans suite, est-elle encore une relation :

Une aventure sans lendemain est-elle encore une aventure.

À vous d’en écrire la suite, sinon à vous, d’en assumer sa fuite.

J’ai cessé te revoir, dit femme ; réussi à fuir ta présence, homme.

 .

Le mot «fuite» évoque «poursuite» mais aussi «sans suite»

Il fait penser à échappée, à errance, à sortie et à tout de suite.

Parfois, l’on voudrait fuir, mais l’amour nous retient prisonnier,

Parfois, l’on fuit sans savoir pourquoi, ou par unique peur de soi :

Il y a  mesure  de sauvegarde, en toute fuite : allez savoir   de quoi ?

 .

Pour beaucoup, quand l’on prend peur,

Le salut est dans la fuite, non le combat

Y a jambes qui tremblent, cœur qui bat,

On craint que ne survienne un malheur !

.

Amoureux assis sur le même bac en parc,

Ou l’ignorant  ou se l’étant pas dit encore,

Se rapprochent  ou s’écartent,  peu à peu,

Pour tester l’autre … pour ne pas le gêner.

.

Par je ne sais quel  hasardeux mouvement,

Leurs mains se croisent, doigts se touchent

Voilà qu’au bout d’un temps,  s’approchant

À même le banc, leurs corps … se couchent.
.

Dès lors comme fil qui se trame sur fuseau,

Ils fileront parfait bonheur au fil du temps,

Jusqu’à se passer, au doigt, nuptial anneau

En se promettant de concevoir des enfants.

.

Une histoire banale d’un amour sans fuite,

Ayant pu, aussi bien, être amour sans suite

Qui, progressivement, avec temps d’amant,

A transformé contact fortuit en permanent.

.

Fragments   

.

Fuseau, fil,  rouet, pelote,

Tout l’art  de transformer

Matière informe et dense

Et issue d’animaux divers

En une ligne longue et fine

Pour vêtement protecteur.

.

Au fil rencontres,

Filant le parfait amour,

Le temps file avec lui, jours

Compte en année contre, pour,

Et renouvelle  tous nos discours,

Sur événements  que l’on encourt.

Pénélope en est gardienne d’espoir

Tricotant le jour, détricotant le soir

De peur qu’à la fin de son ouvrage

La mort la saisisse, ou la ravage

Elle songe à Ulysse, son mari

À Nona,  Décima,  Morta.

Lors  Nona   construit,

Et lors Décima  suit,

Et lors Morta fuit,

Tout se détruit,

Sauf l’espoir

D’amour.

.

Je suis ce que tu fuis

Et tu fuis ce que je suis !

Je ne deviendrai rien d’autre

Qu’une fausse histoire sans suite

Si je continue à te chercher en fuite

L’espoir de te revoir ne mourra jamais.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Lors, amour… faux,

Toujours sans suite,

Amitiés, construites

Et amours fortuites.

Où trouver celui qui

Me  com-pren-dra :

Vrai,  il n’est pas né,

Encore ……. celui-là.

Je suis ce que tu fuis,

Je fuis lors tu me suis,

Je serais toi, j’éviterais

De fuir  tout  bel amour,

Lors il passe pour de bon.

Amour vrai, jamais en fuite,

Amour faux toujours sans suite

Qui sait si mon chemin te croisera

Qui sait si, avec toi, il m’emportera.

Cela dit   *      dans l’un, ou l’autre cas,

L’amitié         *     entre nous, demeurera.

Mais lors      *      *       l’amitié est construite

Affection        A     *     J         demeurera  fortuite,

Le premier    M        *   *      A         est mieux, selon toi

Le second     O            *          *     M        meilleur selon moi.

Si un jour    U           V        N      *     A           l’on   s’accordera,

Confiance   R          R            ‘            *     I      sincère s’installera,

Contraire           A           E          *        *     S    brisée, elle s’en ira,

 Nos ébats,       I           S        *     *        *     *  ne feront pas débat.

Où mène la            T        *    *      *       *     S    non-estime de soi,

Je me vois, je          *             *      *       *     A   ne m’accepte pas.

Où me mèneront                *      *       *     N   mes propres pas

Le saurai-je jamais,         *      *      *     S        qui le saura.

Mais, où trouver qui       *     *      *     *      me prendra,

Tant il n’est pas encore      *       *     S      né celui-là.

  Et de me coller sans cesse     *      U     contre toi,

M’empêchera de m’évader *     I      avec toi.

De me coller sans cesse à     T    tes pas,

M’empêche d’aller libre   E   ici, là,

 Va donc voir si je n’y   suis pas.

Si tu me retrouves : viens à moi !

L’on ne se fuirait que si l’on ne se suivrait,

Inverse, on se suivrait que si l’on ne se fuirait.

Je suis ce que tu fuis et tu fuis ce que je suis

Dois-je te fuir lors tu me suis

Ou te suivre quand tu me fuis,

Je serais toi, moi …  j’éviterais

De me suivre et fuir à la fois.

Si l’on fuit devant l’amour,

Ce  sera lui, qui partira,

Et lors si l’on le suit,

Lui, qui  viendra.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une boule et pointe à chaque bout

Ou  un pelote de  fil  sur  un  fuseau,

Voire élément de rambarde sculpté

.

422 4

.

Un fuseau représente le fil du temps

Et qui  se bobine et qui  se débobine :

Ici ce sera celui du fuseau d’amour

Qui fait pareil, et à toute vitesse.

Symbolique 

 .

Petit

Bâton

 De bois

Dé-co-ré

D’encoches

Ou  de sculptures

Beaucoup plus  élaborées,

Quenouille disposera les fibres,

De façon ordonnée, ruban peigné.

Elle pourra être plantée dans  le sol

Pour tisser bien assise,  voire passée

Dans  la ceinture,  tant  cela permet

À une fileuse,   de pouvoir travailler

Debout, voire même en marchant.

Fileuses sont taxées de mœurs

Dépravées, sexuelles.

Tant vrai forme allongée du fuseau

De la quenouille laisse peu de doutes

Sur un tel

Symbole

Évoqué

Filant.

.

.

Fond

.

Évocation

.

422 6

.

Le fil du temps, en s’emmêlant sur lui-même,

A  fini, comme toile d’araignée

Représentant un « cœur » avec tout à sa pointe

Une paire de ciseaux coupant.

.

Symbolique 

 .

Le fil est fortement associé au temps, expression

Le fil du temps en est une très bonne illustration.

En mythologie romaine, le fil est associé aux Parques.

 

Trois sœurs, Nona, Decima et Morta détiennent un fil

Mystérieux et qui symbolisera le cours de la vie.

Aussi, leur fonction est-elle de dérouler et

De trancher  ce fameux fil  du destin.

 

Nona fabrique  et  tient le fil ;

Lors Decima déroule le fil

Le met  sur  fuseau ;

Morta coupe.

 .

.

Fond/forme 

.

Le fuseau est un instrument servant

À filer la quenouille avec de la laine.

Il est associé à la destinée humaine.

Et il en sera aussi ainsi de l’amour,

D’épouse d’Ulysse qui tisse le jour

Et détisse la nuit pendant 20 ans

Attendant retour hypothétique,

Et de la Belle au bois dormant

S’y piquant, sautant 100 ans.

.

Au fil de mes jours, au fil de mes amours,

Peut être le titre, refrain, d’une chanson

Et tout comme le fil de ma pensée, ici,

Construit ce texte en suite du thème

Qui s’appuiera sur  ses mots-clés

Pour élaborer trame et motif.

.

Inspiré mythologie romaine : trois sœurs

Dénommées : Nona, Decima et Morta

 Nona serait celle  qui fabrique le fil,

Decima  le déroule, sur un fuseau

Morta se charge de le couper.

.

Textuels et illustrations  >>

421 – Un dialogue de réconciliation

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Lui : tu me dis que tu es amer,

Et tu me dis que tu as… souffert,

Et tu me dis que tu as besoin d’air

Demain ne pourra être pire qu’hier,

Que tu ne reviendras plus  en arrière,

Et puis, tu me dis que je suis trop fier,

Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.

 .

Elle : que  se passe-t-il  donc, de  si  fou ;

Que  se passe-t-il, vraiment, entre  nous !

 .

Lui : nous  n’arrivons  plus  à nous  parler,

Et,  encore  moins, même, à  nous  écouter.

 .

Sais-tu, au moins que, de me  clouer le bec,

Serait  de  m’en parler   comme  d’un échec.

 .

Je préfèrerais  rester  cloitré,  en moi-même,

Par peur que je me rende, par trop, extrême.

 .

Et si on renouait le fil du dialogue … rompu,

Ne me dis pas que pour toujours c’est foutu.

 .

Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris,

Vrai, j’attendais que tu me parles… en amie.

.

Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,

Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.

 .

Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,

Vrai, je te connais… sans même te parler,

 .

Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,

Si ce n’est regards,  me faisant languir.

 .

Faisons un effort puis tendons nos bras

Et je me sauverai en me perdant en toi.

 .

Moi j’attends de toi ici toute en pleurs

Que  tu compatisses  à mes malheurs.

 .

Faire renaitre, à nouveau, sentiments,

Referont peut-être, de nous : amants.

.

Un autre homme m’a souillée, trahie,

Perdant ma confiance dès m’a menti.

 .

En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,

Si on s’isole, lors muet, on se détruira

 .

Pardonne-moi  d’avoir touché le fond,

Pour rebondir en toi jusqu’au plafond.

.

Extensions

.

La réconciliation serait le bon mot

Servant pour initialiser bon nombre

De dialogues et dans bon nombre

De couples en doute, confusion

Tant que, la communication,

Existe, coexiste, persiste,

L’espoir de comprendre,

Voire de se pardonner,

Serait loin d’être nul,

Compris histoire de cul,

Tant un manque de recul

Nous enfonce, nous annule

Jusqu’au point de se séparer.

Le dialogue est un art majeur

Où le partenaire, s’il a peur,

Ne jouera pas sa partition

Au mieux au rabais.

.

Tout dialogue serait la source de nombre de conflits,

Autant que de solutions, explications, conciliations

Et si les mots ne suffisent pas … il y aura les gestes

Puis le regard puis le sourire et que sais-je encore.

Le dialogue est rompu, non entretenu, tout s’égare

Réconciliation n’est plus suspendue qu’au… hasard,

En bien des cas, il est déjà bien tard, voire trop tard !

 .

Le dialogue prendrait diverses formes :

Il y en a un  qui commence une phrase,

Et l’autre, en plein milieu, la terminera

Ou une série de questions  et  réponses

Longue tirade de l’un, oui/non, d’autre

Ou encore entrecoupé de long silences.

.

Dialogue pourra commencer fort excité

Puis se finir progressivement plus calme

Ou le contraire, ou par séquences, idem,

Être accompagné de gestes et mimiques,

Expressives en accord ou non aux paroles.

.

Dialogue de sourd s’établit  quand les deux

Crient si fort au point qu’ils ne s’entendent

Que l’un n’écoute plus l’autre, restera muet,

Ou qu’il répète  toujours  les mêmes choses.

.

Vrai dialogue, s’il en est un,  est respectueux

De l’autre : questions, réponses,  explications,

Sans préjugé d’avance : bonnes ou mauvaises.

.

En ce cas, d’amoureux, le pardon peut être utile

De n’avoir pas eu  toute l’information nécessaire,

.

Ou, au plan affectif, pardonner l’action de l’autre.

.

Fragments 

 .

Une réconciliation entre époux,

Entre frères ennemis, entre amis,

Entre hommes ou partis politiques

Reste toujours possible, entre nous

.

Plus difficile entre deux pays fous :

Cas d’hégémonie à ne pas négocier,

Les morts, victimes de chaque coté

Se retournent  en tombes, dessous.

.

Dans un couple,   la réconciliation,

Le plus souvent, passe par un tiers

Capable de mettre à plat la raison,

Faire retrouver le terrain commun

.

Et pourquoi déjà, on s’est disputé,

Et puis d’abord  qui a commencé :

Qui est prêt à faire le premier pas,

Pour qu’on avance, ne reste pas là.

.

Réconciliation est affaire de couple,

Personne pour juger, s’y substituer,

Et si l’on porte l’affaire au tribunal,

Il est à craindre que ça finisse mal !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

.

Lui : tu me dis que tu es amer,

Et tu me dis que tu as… souffert,

Et tu me dis que tu as besoin d’air

Demain ne pourra être pire qu’hier,

Que tu ne reviendras plus  en arrière,

Et puis, tu me dis que je suis trop fier,

Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.

.

DIALOGUE

                   .                    

                                                Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,

                                         Que se passe-t-il vraiment, entre nous.

Lui : nous n’arrivons plus à nous parler

 Et, encore moins, même, à nous écouter.

 .

                                       Sais-tu, pourtant, que, me  clouer le bec,

                                       Serait de m’en parler comme d’un échec.

Je préfèrerais  rester  cloitré, en moi-même,

Par peur que je me rende, par trop, extrême.

                    .                  

Si on renouait le fil du dialogue, rompu,

                                      Ne dis pas que pour toujours c’est foutu.

Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris

Vrai, j’attendais que tu me parles…en amie.

.

TEINTÉ DE

 .

                                      Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,

                                     Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.

Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,

Vrai, je te connais…sans même te parler,

 .

                                    Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,

                                   Si ce n’est regards,  me faisant languir.

Faisons un effort puis tendons nos bras

 Et je me sauverai en me perdant en toi.

 .

                            Moi j’attends de toi ici toute en pleurs

                             Que  tu compatisses  à mes malheurs.

Faire renaitre, à nouveau, sentiments,

Referont peut-être, de nous : amants.

.

RÉCONCILIATION

 .

                         Un autre homme m’a souillée, trahie,

                           A perdu ma confiance lors m’a menti.

En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,

 Si on s’isole, lors muet, on se détruira

 .

                       Pardonne-moi d’avoir touché le fond,

                        Pour rebondir en toi jusqu’au plafond

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Dialogue avec esprit d’escalier

Et alors il se montera en épingle,

.

.

Chassé-croisé en dialogue qui commence mal

Par reproches, interrogations

Mais qui, au fil d’une discussion qui le positive,

Finit par apaiser toute tension.

La forme correspond assez bien ici au fond

Dans la mesure où il y a un dialogue qui monte

Mais qui se termine sur un palier comme escalier,

Où les protagonistes tombent d’accord, dans les bras.

 .

 Symbolique .

 .

Le dialogue, genre littéraire présentant

Des personnages  en train de dialoguer,

D’échanger  par  le biais  de  la  parole.

 

Le  dialogue  polémique   met  en  scène

Des  personnages, qui,  mises  sur  un  pied

D’égalité, entrent en désaccord sur un point.

 

Absence dialogue conciliation finale vous place

En position d’arbitre  qui  doit former son opinion

À partir des arguments ou des sentiments proposés.

wikipedia.org/wiki/Dialogue

.

.

Fond

.

Évocation 

.

421 4

.

Escalier appelé en colimaçon

Et qui vous fer ait tourner la tête :

Difficile de s’y croiser, encore plus

D’y monter à deux et ensemble.

 .

Symbolique 

 .

 Escalier         spirale

Attire     bien  l’attention

 

Sur dé    veloppe   ment axial

Et qui     pourra être   conscience

 

D’un a       mour,   cours    d’ascension

Qui s’ap     puie tout entier     sur montée

 

Autour       de laquelle   tourne    ses volutes.

Il revêt       aspect  négatif   dans     la descente,

 

La chute       le retour au réel, monde    souterrain :

Résume         drame  verticalité  absolue   passionnelle.

 .

.

Fond/forme 

 

Le dialogue est nécessaire à toute relation

Et il est indispensable en entente de couple,

Que de conflits, disputes, incompréhensions,

Seraient évités ou résolus en communiquant

C’est simple de l’affirmer, et même évident,

Et plus difficile à pratiquer ,assez souvent.

.

Ce qui est certain, c’est que le ton compte

Autant voire sinon plus que le contenu

Si c’est lui qui monte, les arguments

De plus en plus, en fait, tombent.

.

Escalier évoque escalade, montée

Mais, aussi, désescalade et descente,

Le tout rime avec un dialogue à deux,

Comme si se croiser  en un tel escalier,

Requerrait sorte de respect particulier !

L’escalier n’est pas universel en maisons,

Il y en des quantités qui sont de plain-pied.

.

L’escalier nous fait prendre de la hauteur,

Le plain-pied nous fait  prendre du recul :

Danger plain-pied  est faire du sur place,

Celui de l’escalier : de glisser ou chuter !

Il ne s’agit nullement, ici, d’un dialogue

Qui pourrait aboutir à une séparation

Mais, bien plutôt, de l’ordre d’une

Explication, incompréhension.  

.

Textuels et illustrations  >> 

420 – Haine : l’inverse de l’amour ?

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La haine est une énergie négative, voire purgative,

De notre amour trompé, notre amour désabusé.

Forces de répulsions en contrebalancement,

Force d’attraction, aimants repoussant.

 .

S’il est vrai qu’amour s’inverse

Haine serait compréhensible,

Qu’aine s’inverse en amour,

La raison reste inaudible !

«Vas  je  ne  te  hais point !»

Célèbre    litote    littéraire

Si,  prise  au  sens  littéral,

Interdit haine et fort amour.

 .

Haine serait inverse  de  l’amour,

Haine tu m’aimes, court toujours,

Haine souterraine en ma  maison,

Haine  aussi aimante destructrice.

 .

Amour connivence, non vengeance.

Amour réciprocité  des consciences.

Amour  compensation, récompense.

Amour  parfum  de belle jouissance.

 .

Haine   violence   dans  altercations.

Haine   courant  négatif,   vindicatif.

Haine  cumule   regrets  et  remords.

Haine  élan  serait brisé  et  définitif.

 .

Amour construction d’une re-la-tion.

Amour  jalousie quand trop possessif.

Amour tromperie, sous l’air subversif.

Amour passion, à en perdre la raison.

 .

Autant de définitions, d’affirmations.

Autant réponses autant de questions.

Autant fictions,  que  de réalisations.

 .

Amour ne sait que faire de la justice

Amour rime avec délice et supplice,

Amour sublime  ses maux et vices,

Amour serait comme connivence.

 .

Haine serait inverse de l’amour,

Aines cuisses, en antichambre,

Quand on y entre,  en transes.

 .

Inverse, converse, renverse,

Toutes positions s’exercent.

Dépend de soi ou des deux,

D’en être déçu ou heureux.

 .

Si haine  plus un, égal zéro,

D’avoir  été tout  et  plus rien,

Provoque une belle humiliation :

Contraire de pur amour : addiction.

.

Extensions

.

 « J’ai  la  haine »    autre  expression

Pour bien dire à quel point celle-ci est

Chevillée au corps au point de conduire à

En amour, la raison est parfois bien absente,

Ne parle, n’agit plus, il n’y a plus que la pulsion

De rétablir une vérité, voire de réparer une faute,

Compenser honte qui vous mène, qui vous démène !

Quand la haine  n’est pas  l’inverse de l’amour, elle est

Son ombre noire barrant chemin de paix, du bonheur !

.

Haine plus un, pour N+1 : trop facile comme jeu de mot,

La réalité est tout autre, elle est pleine de mauvais maux

Qui feront que votre souffrance morale, des plus tenaces,

Si ce n’est parfois augmenté par une douleur physique,

Transformera votre regard  en  lanceur de couteaux,

Qui parfois atteignent cible, la tuant, au bas mot.

.

L’amour n’est pas seule valeur universelle,

La haine l’est autant et parfois plus qu’elle.

.

Amour est d’abord, et  aussi, amour de soi,

Et de même haine est, autant, haine de soi.

.

Haine + 1 ou haine – 1, toujours de la haine

Celle qui tient au corps, qui  vous enchaine !

.

L’amour sublime l’objet de notre inclination

Et la haine élimine toute sa part d’humanité.

.

Si l’amour  se transformera, parfois, en haine,

Il est rare que l’inverse se produise : exception.

.

Va, je ne te hais point ; je t’aime, moi non plus,

Sont sujets à interprétation en litote ou morte.

.

Haïr quelqu’un c’est loin de nier son existence

C’est le contraire, elle nous gêne, nous obsède.

.

Une fois  le sujet de sa haine, éloigné, disparu,

Un grand vide prend place : un manque cruel,

.

Lors haine, en son deuil, ressemble  à l’amour,

Leur énergie négative, positive, se conjuguent.

.

Fragments

.

Haine se conjugue  comme vilain,

Haine plus un et haine moins un,

Lors il n’y a rien de plus humain,

Rien nous rendant plus chagrin !

.

Mais il ne saurait y avoir de bien

S’il n’y avait,  à le contrebalancer

Le fléau d’un mal et qui nous tient

Par peur viscérale, d’être atomisé.

.

Homme et femme qui se haïssent,

Finissent parfois par …  se marier,

C’est dire si haine tenace éhontée,

Peut être sur une pente qui glisse.

.

Et si on la met en bouteille fermée,

Elle pourra ou se vider ou exploser,

Comme toute bombe à retardement,

Elle pourra parfois être désamorcée.

.

Va, je ne te hais point, dit Chimène

À Rodrigue dans le cid de corneille.

Le combat et l’alliance entre amour

Et haine, est aussi privé que public.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La haine est une énergie négative, voire purgative,

De notre amour trompé, notre amour désabusé.

Forces de répulsions en contrebalancement,

Force d’attraction, aimants repoussant.

 .

*********************

********************

 .

S’il est vrai qu’amour s’inverse

Haine serait compréhensible,

Qu’aine s’inverse en amour,

La raison reste inaudible !

«Va  je  ne  te  hais point !»

Célèbre   litote   littéraire

Si  prise  au sens  littéral :

Interdit haine,  fort amour.

Haine sera inverse de l’amour

Haine tu m’aimes court toujours,

Haine  souterraine dans ma  maison

Haine       aussi aimante des     tructrice.

Amour   L   connivence, non   I   vengeance.

Amour    A   réciprocité des      N  consciences.

Amour     *      compensation       V   récompense.

Amour     H      parfum  belle         E      jouissance.

Haine      A         violences  dans      R    altercations.

Haine       I         courant négatif        S      vindicatif !

Haine      N        cumule  regrets        E   et remords !

Haine      E        élan  serait  brisé       *   et définitif !

Amour     *       construction d’une     D     re-la-tion.

Amour     S      jalousie quand trop    E      possessif.

Amour     E     tromperie, sous l’air    *     subversif.

Amour     R    passion, à en perdre   L    la raison !

Autant    A     de définitions et d’af   ‘  firmations.

Autant    I     réponses autant de    A  questions.

Autant   T     fictions,  que de ré   M alisations.

Amour      ne sait que faire de   O la justice.

Amour   E  rime avec délice et  U supplice.

Amour   L  sublime ses maux  R  et vices.

Amour  L   serait  une  con   *  nivence

Haine  E  serait inverse de R l’amour,

Aines     cuisses en anti    chambre

Quand      on y entre    en transe.

Inverse     converse     renverse,

Toutes      positions    s’exercent

Dépend     de soi ou     des deux,

D’en être    déçu ou        heureux.

Si haine        plus un,       égal zéro,

D’avoir        été tout et        plus rien,

Provoque      une  belle    humiliation :

Contraire  de  pur  amour : l’addiction !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

 Momie don on ne sait époque

Ou une bouteille de Coca Cola

Ou un vase pour fleur décorative

 .

420 4

.

Couleur amour est rouge, rose,

De haine, serait  bleue, ou, noire,

On est en haine, bouteille est bleue,

Lors le poison à l’intérieur, est noir !

 .

Symbolique 

 .

La silhouette

D’une bouteille

Se rapproche d’une

Silhouette    humaine

Serait  plutôt féminine.

 .

Plus qu’un choix, féminité

De la bouteille lui vient de sa

Forme d’une part et son utilité.

La bouteille  est  un contenant,

Utilisé pour conserver liquide,

De l’eau, ou du vin, qui arrive

Petit à petit jusqu’à maturité.

 .

Lors, la  bouteille  symbolise

Contenant  de notre  esprit,

Notre substance intérieure

Souvent la part féminine

Notre propre personnalité.

signification-reves.fr/Bouteille

.

.

Fond

.

Évocation 

.

420 6

.

Couleur amour est rouge ou rose,

De haine, serait  bleue, ou, noire,

On est en haine, la forme est bleue,

Lors le poison à l’intérieur, est noir.

 .

Symbolique 

 .

La haine est une hostilité très

 Profonde,   une aversion   intense

 Envers quelque chose ou quelqu’un,

Et même, parfois, envers soi. Haine

Est souvent confondue avec la rage,

Une réaction vitale  à  une situation

Éprouvante, découlant injonctions

D’’entourage ou des obligations

Dictées par l’environnement.

Elle s’oppose à   l’amour.

Modifié, source : Wikipédia

.

Fond/forme 

 .

Aucune bouteille, et y compris de coca-cola

Ne contiendra jamais ni haine ni poison

Qui n’ait été introduit  par quelqu’un !

La haine rime bien, ici, avec l’amour

Dont elle est le pendant de toujours

Et dans ce face à face intermittent

Crache son venin, elle nous ment !

.

La haine est comme retourner une chaussette

Qu’on aimait bien, et qui nous tenait chaud :

Elle s’accroche à vous et ne vous lâche plus

N’a pas besoin de l’autre, seule sa pensée,

Qui vous obscurcit, vous noircit l’esprit

Avec une idée de projet de vengeance

Pour gratifier tout son amour-propre !

.

Certains prétendent que la haine et l’amour

Sont si proches qu’on pourrait les faire figurer

Sur la même pièce de monnaie de valeur variable

L’amour sur  le côté face, bien sûr, la haine, côté pile. 

.

Textuels et illustrations  >>

419 – Voyelles a, e, i, o, u : I love you

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

L’amant,

Épris par une passion pour la femme fatale,

Se prend en ton lit pour un vrai mâle,

Prend tout, n’épargne rien !

.

L’âme,

Spirituelle, principe de vie, même au-delà,

S’érige en juge du bien et du mal,

Tant, sa vie, ne finira !

.

L’ami,

Idéal, dit Montaigne : identique, alter ego,

A confiance comme confessionnal,

Constant en bas et hauts !

.

L’amour,

Cristallisé en sel bien qu’aveugle et sourd

Ange ou démon, il convient bien

Tant au sage qu’au fou !

.

L’amusette,

Opportune en envie passagère de baiser,

Existe, temps de diner, bacchanale,

Tant qu’elle oublie d’aimer !

 .

 .

Aeiou « I love you » : c’est un  vrai poème

Et cinq caractères,  et cinq  déclinaisons

Et cinq phonèmes   ou cinq « je …t’aime »

Et cinq voyelles, voire cinq inclinations

.

Penchants vers, très bien, tout aimer :

Soi-même  et les autres  et les choses,

Quand  vos  sentiments  l’emportent,

L’émotion sur  le pas  de  votre porte,

Font tomber, sur vous, pluies de roses.

.

Amant, âme, ami, amour voire amusette,

Qu’importe les formes, y en a des brouettes.

Amant sera celui avec qui, on partage son lit :

.

L’âme sera celle qui conduit droit au bonheur,

L’amusette sera celle dont l’on rira des pleurs,

L’ami sera celui avec qui on partagera soucis

L’amour, celui  avec  qui  on  partage  sa vie.

.

L’idéal  serait  de  les  vivre …  tous à la fois,

Ou de se dépenser entre elles à tour de bras

Mais qui le peut, ou lors  même, le  voudra,

En ne sachant faire qu’une chose à la fois !

.

Extensions

.

Si la voyelle « a » sonne bien comme « amant »,

La voyelle « e », résonne plus fort comme « émotion »,

La voyelle « i » entonne à son tour comme « imagination »

Et « o » cartonne « ostentation », tentation d’aller plus loin

Jusqu’au «u» de «cul» qui plafonne en hululant l’orgasme.

Tout cet enchainement de voyelles entraine l’amour dans

Des mouvements dont on ne maitrise pas toujours

Ni la partition ni la portée, ni le tempo,

La mélodie, le timbre la sonorité.

.

Elle évoque, en soi, comme une folle

Douce musique selon déclinaisons d’amour,

L’amant n’est pas l’ami, l’amusette est sans âme,

Et maitresse ne rimera pas, toujours avec tendresse.

L’amour est voyelle que l’on sonne, lors la consonne

Est acte que l’on consomme, d’une manière autre.

En bref, résumé six voyelles, dont une grecque,

Mais vingt-et-une consonnes, bien latines :

Notre fonds culturel défini en alphabet :

En existe-t-il consacré à l’amour !

.

Diverses manières d’écrire I love You

Du plus long, comme ici, au plus court,

En trois signes, sur un sable, éphémère !

Amour est consonne quand il s’agit de lui,

Amour  serait  voyelle, quand il s’agit d’elle.

Un alphabet tout entier ne suffira à l’épuiser

Et qu’on enlève six voyelles, amour disparait.

Finalement tout caractère garderait un intérêt

Que l’on associera, ou non, avec le verbe aimer !

.

La voyelle “ e” est la plus fréquente

Et la moins, “y”, ici même absente,

“i”  “o” “ u” phonétique : I love you.

.

“a” pour âme,  ami,  amant,  amour,

Et l’on a fait le tour des six voyelles,

Pour autant pas celle de demoiselle.

.

Dont l’on ne sait  que lui dire  pour

Qu’elle vous aime  un tant soit peu,

Qu’un sourire  vous rende heureux.

.

Ah, je vous vois venir, se dira-t-elle

Ce n’est pas mon cœur: c’est  le  cul

Vous attirant au plus “i” au plus “o”

.

Je sais que c’est un vilain jeu de mots

Et je ne suis pas celle que vous croyez:

Passez votre chemin, bifurquer en “y”.

.

Fragments 

.

Amant, âme, amour, ami, amusette :

Ce sont bien là cinq «a»  qu’on sonne,

Des voyelles qui ne trompent personne

Comblant jours de fêtes et de disettes.

.

Si on les mettait tous en une marmite

Que l’on faisait un grand feu dessous,

En sortirait-il poème comme pépite

Et qui vaudrait plus que cinq sous.

.

« I love you » il manque le « a »

Et le « y », le cousin du « i »

Il y a  toujours  des absents

Dans  chaque  expression.

.

Une langue sans voyelles

Comme hébreu et arabe

Un mythe  qui perdure

Encore de nos jours !

.

Comme  si  un pays,

Existait sans amour

Il serait  sans  âme,

Et voire sans amis.

.

Et si pour certains,

C’est une amusette,

Il n’y a pas de freins,

Aux amours conquête.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’amant,

Épris par une passion pour la femme fatale,

Se prend en ton lit pour un vrai mâle,

Prend tout, n’épargne rien !

 .

L’âme,

Spirituelle, principe de vie, même au-delà,

S’érige en juge du bien et du mal,

Tant, sa vie, ne finira !

 .

L’ami,

Idéal, dit Montaigne : identique, alter ego,

A confiance comme confessionnal,

Constant en bas et hauts !

 .

L’amour,

Cristallisé en sel bien qu’aveugle et sourd

Ange ou démon, il convient bien

Tant au sage qu’au fou !

 .

L’amusette,

Opportune en envie passagère de baiser,

Existe, temps de diner, bacchanale,

Tant qu’elle oublie d’aimer !

 .

*****************************************

*********************************************

 .

Aeiou         « I love you » : c’est un     *    vrai poème

Et cinq    O       caractères,  et cinq    S   déclinaisons

Et cinq      Y      phonèmes ou cinq   U    « je…t’aime »

Et cinq        E      voyelles ou cinq    I      inclinations

Penchants        vers très bien     T     tout  aimer :

Soi-même     L       et les autres     E       et les choses

Quand les       E       sentiments     *        l’emportent,

L’émotion        S        sur   pas       I     de votre porte,

Font tomber    *          sur vous        *   pluies de roses.

Amant, âme,     A     ami, amour  voire    L        amusette,

Qu’importe      *     les formes        y en a des   O    brouettes.

Amant sera    E    celui avec       qui on partage  V       son lit,

L’âme sera    *     celle   qui       conduit droit au   E  bonheur,

L’amusette  I     sera celle        dont l’on rira des    *      pleurs,

L’ami sera  *      celui avec       qui on partagera   Y       soucis

L’amour    O    celui avec         qui on partage    O       sa vie.

L’idéal     *      serait de           les vivre tous    U  à la fois,

Ou de    U  se dépenser entre elles à tour  *  de bras

 Mais, qui    le peut, ou, lors même,  le  voudra,

Ne sachant   faire qu’une chose à la fois.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

En bas, tasse à café ou un bol

Sinon  une marmite … magique 

Où un vase pour potion … d’amour

.

419 4

.

L’amour est comme un produit d’un philtre,

D’une potion… d’amour

 Lorsque ses bulles, sortant d’une marmite,

Seront les cinq voyelles citées.

Difficile de trouver  quelconque ressemblance

Entre la forme d’une marmite et fond du poème

Même si on utilise recours à une potion magique !

 .

Symbolique 

 .

La marmite comme les

Autres contenants,

Est un symbole féminin.

 

Sous l’action du feu elle sert

Aux transformations alchimiques

Aujourd’hui, dans l’imagerie collective,

Le chaudron ou la marmite sont associés

À la magie noire et blanche, à la sorcière.

C’est un sens de maniement des énergies

Par les feux servant à des fins occultes

Pouvoir qu’il évoque de prime abord.

La casserole est devenue  la version

Moderne du chaudron, le creuset

De nécessaire transformation

Par le feu de l’impur en pur

Pour rendre assimilable

Ce qui ne l’était pas.

tristan-moir.fr/marmite

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

L’amour est comme un produit d’un philtre,

D’une potion… d’amour

 Lorsque ses bulles, sortant du chaudron,

Seront les cinq voyelles citées.

  .

Symbolique 

 .

De tous temps, les femmes auront eu

Recours utilement ou non à la magie,

Aux rituels et plus spécifiquement,

En l’idée d’une potion d’amour.

.

On étudie la «chimie de l’amour»,

Ou encore la chimie des sentiments.

.

Tant  la dopamine  et l’ocytocine  sont

Deux substances chimiques sur lesquelles,

Selon les neurosciences, prennent appui

Ces phases de la relation amoureuse.

La dopamine, déclenche le désir.

Source : Magazine Viversum

.

.

Fond/forme 

 .

On  fait cuire, mijote, des tas de plats, potions,

Dans la marmite  et  parmi ces potions, certains

Prétendent en composer qui favoriseront l’amour,

Mais ce face à face avec la magie, ne rime pas bien.

.

La potion d’amour, si tant est  qu’elle puisse  exister

Serait déjà en nous de par nos phéromones, nos ondes

Inutiles donc d’en rajouter, ingurgitant quoique ce soit

Ou par quelque sort jeté, retenant l’autre… prisonnier.

.

Il s’agit là d’une fantaisie poétique… tant sur la forme

Que sur le fond  qui sonne  comme  une déclinaison

De voyelles « i » « o » « u » comme « I love you »

.

Textuels et illustrations  >>

418 – A quoi bon te décrire, t’analyser

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Expression : à quoi bon              Comment te sortir de ta réserve,

Vilain  doute  s’instaure             J’aurai tout fait pour te prouver.

Cela  ne  va plus   si  fort            À quel point  je me suis engagé.

Désespère pour de bon.             Ton amour  reste  en  conserve.

 Rien  n’y fait,   n’y peut               J’ai  jeté  le gant,  et, l’éponge,

Il n’y a ni route, ni pont             Cessé de t’épouser en songe,

À te joindre convaincre              Ton amour  est mensonge,

Fait beau si tu ne veux                Est enfer qui me ronge

.

À quoi bon  te décrire … t’analyser,

T’habiller avec des mots, te parer

De qualités que l’on n’admire pas

Gommant ta beauté, et ton aura.

.

À quoi bon  ouvrir  nez …  narine,

Sentir ton parfum,  flore marine,

Si son baume, ne t’enivre à fond,

Ne te fais pas perdre … ta raison.

.

À quoi bon,  te parler …   t’écouter,

Faire vibrer corde… harmonisée

Si l’essence,  de mes murmures,

Tu ne la capteras jamais… pure.

.

À quoi bon  mes lèvres… touchent,

Si, ma langue, en ta …. bouche,

Distille humeurs, sur tes pores,

Divins baisers, qui s’évaporent.

.

À quoi bon  mon cœur …  s’affole

Si, même instant, tien batifole,

Pour, autre étreinte,  émotion,

Auxquelles, tu  voues  passion.

.

À quoi  bon   espérer …  t’aimer,

Te désarmer, te désarçonner,

Si tant d’espace nous sépare,

Si tu me dis : il est trop tard.

.

Trop  tard … il  ne  l’est  jamais,

Tant l’amour est souffrance

Dès lors on le reconnaît

Et qu’on l’effeuille.

.

Notre amour

D’un  jour

S’en  ira, si

On n’en retient

Que peau de chagrin

Qui ne  peut  être  sexy.

.

Autant  armé   que  l’on soit,

D’espoirs d’être aimé pour  soi,

À force, un jour,  on n’y croit plus :

Ce ne sont qu’amours naissants foutus.

.

Extensions 

.

À quoi bon ceci, à quoi bon cela,

Te décrire et t’analyser si tu restes fermée,

Si tu ne viens pas, plus, sur mon terrain de jeux

Faire connaissance, connaissance avec mon altérité

Qui peut combler le manque cruel en toi d’être aimé

Pour ce que tu es, représente, pour ce qui produit,

Dans ton imaginaire, un lien rendu constant

Par une renaissance, reconnaissance.

.

Quand on demande à quelqu’un de décrire quelqu’une

Ce qui lui viendra, en premier est, bien sûr, son visage,

Sa forme, les yeux, la bouche, le nez, joues,  chevelure !

Six ou sept détails, la distinguant de toutes les autres :

Même si l’on est plus proche du dessin que de la réalité

Oui, mais, voilà, l’aura qui s’en dégage : qui le peindra,

Dégageant l’air qui la rend commune, laide ou divine !

.

Décrire, dessiner, photographier :

Sont bien plus proches de la réalité

Que d’’imaginer, évoquer, suggérer.

.

Peinture d’un portrait ajoute l’âme

Sinon du moins, trait de caractère,

Le plus saillant, voire le plus secret.

.

Plus difficile est  qualifier le regard,

Qui vient de l’intérieur, qui projette

Comme un halo de joie  ou de blues.

.

Des visages neutres, ouverts, fermés,

Des visages lisibles comme des livres

Sur lesquelles on projette intentions.

.

Dans tous les cas décoder un visage,

Demande l’expérience  bien au-delà,

Capture et reconnaissance virtuelle.

.

Pour le reste du corps, morphologie

Il y a nombre modèles et catégories,

Pour toute femme, poitrine et fesses.

.

Mais, en toi, je ne vois qu’harmonie,

De la tête aux pieds en ta silhouette,

M’attirant au point me rendre bête.

.

.

Fragments

 .

Contre le blues du manque  et de l’absence,

Contre un tel mal sourd en son inexistence,

On se met à broyer sentiment inconsistant,

Qui nous ferait passer d’inconnu à amant !

.

À quoi bon signifiera pourquoi s’en faire,

Se faire du mouron  à ne pas se satisfaire,

D’un état  dont on aimerait son contraire,

Dont on ne peut actuellement se soustraire.

.

Mais je vais soigner mon blues au champagne

Bien qu’il n’y aura personne qui m’accompagne

Une simple flûte fera chanter ses bulles blanches,

Faire un vœu en sa mousse fera comme dimanche.

 .

L’écriture, par confidence, produit une sublimation,

La photo, le dessin, la peinture, comme une dérivation,

C’est ainsi qu’on transforme la passion, non réciproque,

En un œuvre qui, si elle ne séduira pas par l’art, l’évoque.

.

Ah, mais, je vous y vois bien, vous, tant, si c’était si simple,

Plus besoin d’avaler de substances régulatrices de l’humeur,

D’une frustration, d’un refus, rejet, l’on en ferait un bonheur,

Faire le deuil d’un amour raté vous rendrait bien plus humble.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

.

Expression : à quoi bon    A      T   Comment te sortir de ta réserve,

  Vilain  doute  s’instaure     *              E   J’aurai tout fait pour te prouver.

Cela  ne  va plus  si  fort   Q                    *    À quel point je me suis engagé.

Désespère pour de bon.   U                        D    Ton amour reste  en conserve.

 Rien  n’y fait,  n’y peut     O                          É     J’ai jeté  le gant,  et, l’éponge,

 Il n’y a ni route, ni pont   I                          C       Cessé de t’épouser en songe,

  À te joindre convaincre  *                       R   Ton amour  est mensonge……

Fait beau si tu ne veux  B                   I   Est enfer qui me ronge …….

O              R ……

N  *  E …….

.

*****************************************

.

À quoi bon  te décrire … t’analyser,

T’habiller avec des mots, te parer

De qualités que l’on n’admire pas

Gommant ta beauté, et  ton aura.

.

À quoi bon  ouvrir le nez … narine,

Sentir ton parfum,  flore marine,

Si son baume, ne t’enivre à fond,

Ne te fais pas perdre … ta raison.

.

À quoi bon,  te parler …   t’écouter,

Faire vibrer corde… harmonisée

Si l’essence,  de mes murmures,

Tu ne la capteras jamais … pure.

.

À quoi bon  mes lèvres… touchent,

Si, ma langue, en ta …. bouche,

Distille humeurs, sur tes pores,

Divins baisers, qui s’évaporent.

.

À quoi bon  mon cœur …  s’affole

Si, même instant, tien batifole,

Pour, autre étreinte,  émotion,

Auxquelles, tu voues  passion.

.

À quoi  bon   espérer …  t’aimer,

Te désarmer, te désarçonner,

Si tant d’espace nous sépare,

Si tu me dis : il est trop tard.

.

Trop tard … il ne l’est jamais,

Tant amour est souffrance

Dès lors on le reconnaît

Et qu’on l’effeuille.

Notre    amour

D’un    *     jour

S’en  A    *    H   ira, si

On   N   n’en re    A  tient

Que  A  peau de cha   B   grin

Qui   L    ne   peut   être    I   sexy.

Au     Y   tant armé que l’on   L   soit,

D’es   S   poir d’être aimé pour    L     soi,

À for   E   ce, un jour, on n’y croit       E   plus :

Ce ne   R    sont qu’amours naissants      R  foutus.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Flute alors en bas, aucun doute,

S’agit bien d’une, de champagne !

La forme s’éloigne quelque peu du fond

Il n’est question que de boire, de festoyer.

.

418 4

.

Flute de champagne célèbre, en général,

Les moments importants :

Quand on en vient à en boire seul souvent,

C’est que l’on aura le blues !

 .

Symbolique 

.

Symbolique

 

Champagne à la flute :

Symbole glamour et festif

Sera parfois  antidépressif,

Pour lutter  contre le  blues.

C’est  une  bouteille  ouverte

Pour célébrer   toutes sortes

D’événements …   heureux :

Mariage, réussite  examen,

Inaugurations événements.

Pour profiter du moment

De convivialité  un peu

Exceptionnel reste

Sur …   cette

Idée   de la

Bouteille de

Champagne,

Pour la partager à plusieurs.

hadvineo.com/le-champagne-a-la-coupe

.

.

Fond

.

Évocation

.

418 6

.

Le blues est une impression de sentiment dépressif

Qui nous tient en un état passif.

Il peut arriver n’importe quand et à n’importe qui

Voire pour n’importe quel motif.

Symbolique

 .

Le blues est apparu dans le sud des États-Unis

Au cours du XIX siècle. Style où le chanteur

Exprime sa tristesse ou ses déboires :

Sujet de  regret, découragement,

Désillusions qu’on éprouve.

.

À quoi bon ! Et puis pourquoi,

Dans quel but, raison valable ?

.

Exemple pourquoi me fatiguer à lui

Écrire une lettre si il ou elle ne la lira pas

Et encore moins, y répondra, et qui sait même

S’il ne la jettera pas au feu avant de prendre soin

De l’ouvrir, en prendre connaissance, s’en détacher !

 .

.

Fond/forme 

 .

Entre flute de musique,  flute de champagne

Aucune confusion n’est probable ni possible,

Seul point  qui le rejoint : effet  sur le moral

Tous deux pourront vous guérir du …  blues

Que vous avez, lors êtes déçu de quelqu’un !

Si fond ne joint que partiellement la forme

Les deux servent autant à fêter votre joie.

.

Le blues est perçu possible, fréquent même en amour

Suite à  grande déception, un refus, rejet, ignorance,

Sachant qu’amour est fait autant de reconnaissance

Que de liens liés à la seule, et unique, connaissance,

Sachant qu’on parle d’amour comme renaissance

Et que le blues est un mal issu du manque cruel

De l’autre, quelque chose  qui  nous chagrine.

.

Le champagne serait bu en signe de succès

Mais aussi  pour soigner une dépression.

Si dans le premier cas, on le partagera,

Dans le second, on restera en sa bulle.

.

Textuels et illustrations   >>

417 – Accroche-toi, un, deux, trois : valse

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

                      La valse, c’est trois temps

                      On repart en tournant.

                      Amour, c’est pareil,

                      En  plein …  éveil,

                      Ou  en  sommeil,

                      Couple…amants

.

Accroc, faux pas              Accroche-toi,

Une fausse note :            Et à cloche pas,

Lors on trébuche,           L’un, l’autre on va

Vrai, pas, faux pas          Se tenir … en bras,

Se marche dessus           Tout  comme  cela,

Lors on  s’arrête              À danser tourner,

Accroche-moi :                Au son accordéon

.

Pas que  corps                 Accroche-toi,

Qui  tournera,                  J’ai raison, moi,

La tête aussi,                    Je sais, je danse fort,

Ému d’aimer,                   Ne dis rien, t’as tort

En  harmonie.                  C’est  mon  choix,

M’enivre de toi                Bien  maladroit,

Que toi, sauras !              Ne penche-pas !

.

Accroche-toi,                   Accroche-toi,

Un, deux, trois,               Prévois d’avance

Valse-hésitation,            Où tu mets ton pied

Ces trois temps                A la moindre erreur

Croyez-moi,                      En sol, tu chuteras.

Tournent la tête               Passion, raison,

Et, le reste avec !              Folie, pardon !

.

                        Accroche-toi

                        Car pour danser,

                         Faut être deux,

                         S’accordant,

                         Valse, à trois,

                         Fait contretemps

                         Souvent fâcheux !

.

.

Extensions 

.

La valse est une danse qui fait tourner

Homme et femme en cadence,

Avec un temps fort pour marquer son pas

Ligne circulaire pour le diriger.

.

Il ne s’agirait pas  tant  de tourner en rond

Qu’avancer ensemble, changeant

De sens ou de direction mais toujours collés

L’un à l’autre en seul, même pivot.

.

Se faire tourner la tête et tout le reste… avec.

La valse trébuchera  si le cavalier

N’est pas en phase, la valse écrasera les pieds

S’ils ne se tiennent pas entre deux,

.

La valse s’arrêtera s’ils n’arrivent plus à tourner

Mais elle peut, aussi, et, carrément

Faire tomber l’autre, lors d’un mauvais équilibre,

Ou  emporter les deux partenaires,

.

Amoureux ou non, dans un pur tourbillon de folie,

Comme s’ils dansaient dans les airs

En s’étant affranchis de toute une gravité terrestre.

Elle évoque les «derviches tourneurs»

.

Qui dansent seuls sur eux-mêmes, en gardant la tête

Dans une direction et dans l’autre pour

Maitriser l’équilibre, ou le rythmer, sinon l’entretenir

Comme toupie qui va dans tous les sens,

.

Elle finit par s’essouffler, par ralentir, et par tomber.

Cette valse, c’est aussi celle de Jacques Brel

Qui a mille temps ou qui a mis le temps qu’il faut

Pour l’imposer aux yeux du Monde.

.

.

Fragments 

.

La vie comme une valse,

Faut-il y penser, y croire,

Tourner entraine l’espoir

Valse ne rime avec rien !

.

À tel point de confondre

«Avec rien »   et   «à rien»

Un bon partenaire conte,

Il vous fera tourbillonner !

.

La musique marquera le pas

Elle sait compter jusque trois

Il arrive que l’on soit étourdi,

Au point de s’appuyer sur lui.

.

C’est pas la vie qui tourne

En telle danse qui entête,

Que pieds, corps  et  tête,

Illusion qu’on enfourne !

.

Violon, piano, bombarde,

Tout instrument s’y prête,

Arrive que l’on se hasarde

À déclarer : c’est une  fête.

.

Imaginer  votre partenaire,

Tomber en faisant faux pas :

Voilà une façon peu cavalière

Et qui ne vous la retiendra pas

.

Que ce soit une valse, ou  tango,

L’important est d’écouter diriger

Point besoin de paroles, à propos,

Une émotion suffit à vous combler.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Valses des cavaliers et

des cavalières,

 Valses d’intentions,

Ou valse-hésitation,

Un pas en avant, un autre en arrière

Font que cette musique,

Des plus sympathiques,

Vous laisse en plan ou sur le derrière !

Valses des cavaliers et des cavalières,

 Valses d’intentions,

Ou valse-hésitation,

Un pas en avant, un autre en arrière

Font que cette musique,

Des plus sympathiques,

Vous laisse en plan ou sur le derrière !

.

Envie parfois d’envoyer tout valser,

Et vous n’y songer, ne le ferez pas

L’amour est une valse à danser,

Le perdre, serait un faux pas.

.

Car comme joue la musique

Un et deux et trois  c’est magique

Vos pieds vous entrainent, en rond,

Lors dieu sait, qu’à deux, c’est si bon !

.

Si vous m’accordez bien une telle valse

Je vous la ferai à mille temps chante Brel

Tant vrai que d’y songer j’y ai mis le temps

Après quoi, rien ne sera plus comme avant.

.

.

Accroc, faux pas                                                                                     Accroche-toi,

Une fausse note :                                                                                 Et à cloche pas,

Lors ’on trébuche,                                                                           L’un, l’autre on va

Vrai, pas, faux pas                                                                         Se tenir … en bras,

Se marche dessus                                                                          Tout  comme  cela,

Lors on  s’arrête.                                                                              À danser tourner,

Accroche-moi :                                                                              Au son accordéon !

.

.

Pas que  corps                                                                                        Accroche-toi,

Qui  tournera,                                                                                      J’ai raison, moi,

La tête aussi,                                                                               Je sais, je danse fort,

Ému d’aimer,                                                                                Ne dis rien, t’as tort

En  harmonie.                                                                                  C’est  mon  choix,

M’enivre de toi                                                                                    Bien  maladroit,

Que toi, sauras !                                                                                Ne penche-pas !

.

.

Accroche-toi,                                                                                         Accroche-toi,

Un, deux, trois,                                                                                  Prévois d’avance

Valse-hésitation,                                                                         Où tu mets ton pied

Ces trois temps                                                                           A la moindre erreur

Croyez-moi,                                                                                   En sol, tu chuteras.

Tournent la tête                                                                                 Passion, raison,

Et, le reste avec !                                                                                 Folie, pardon !

.

.

Accroche-toi

Car pour danser,

Faut être deux,

S’accordant,

Valse, à trois,

Fait contretemps

Souvent fâcheux !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un accordéon  dit musette,

 Ou deux bombardes bretonnes 

Et propres à jouer quelques valses

 .

 .

 Une valse bretonne bien exécutée

À la bombarde, ça déménage

 Mais à l’accordéon, c’est bien

Lors bien plus populaire!

 .

Symbolique

 .

Dans       les       années        1970,

L’accordéon  devient populaire

 .

Grâce  à   l’attrait  des musiques  traditionnelles 

Et folkloriques qui l’utilisent : musique bretonne,

 .

Slave, musique  acadienne;  par  l’utilisation  par

Des chanteurs  français, Renaud, qui le remettent

 .

 Au goût du jour par l’apparition d’accordéonistes

Majeurs, se détournant du musette, tout comme 

 .

Richard  Galliano,  par  l’utilisation  en  

Groupes de la scène alternative comme

 .

La Mano Negra,  Négresses vertes.

fr.wikipedia.org/wiki/Accordéon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

417 6

.

Une valse bretonne exécutée

À la bombarde, ça déménage :

Il y a bien de quoi se mélanger

Les notes, pinceaux, ou pieds !

 .

Symbolique 

 .

La valse             a été long 

 Temps   est                 considérée

Inconvenante,            de se retrouver

 .

En couple fermé c’est        à-dire l’homme

En face de la femme et           non pas à côté

 .

Comme dans les danses                 bienséantes,

Telles que  la gavotte, ou                   le menuet.

 .

La gavotte est une danse                    d’origine

Populaire    française,   en                      chaîne

 .

Ouverte, à rythme  binaire,                        gaie

Mouvement modéré, assez                          vif.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

La bombarde est un instrument de musique

À vent à anche double de la famille des hautbois,

Pour la musique ancienne et la musique bretonne  

 Le mot «bombarde» proviendrait du latin bombus,

Signifiant «bourdonnement»  ou  «bruit sourd».

Tant  pour ce qui est de faire du bruit très fort

Elle en fait et faut pas manquer de souffle

Pour la faire chanter sans s’arrêter !

.

Une valse est jouée à l’accordéon ou violon

Plus souvent qu’à la bombarde c’est certain

En poésie ce sont les rimes et les rythmes,

Qui imiteront instruments de musiques,

Et la musique bretonne s’y prête bien

Que ce soit de face, ou bien de côté,

Pour trouver cadence de danse.

.

Quoiqu’il en fût, quoiqu’il en soit

Quand on est amoureux on dansera,

L’on dansera pour se rendre amoureux

Je parle d’une danse à deux et collet serré.   

.

Textuels et illustrations  >>

416 – Je ne suis las de penser à toi !

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mais comment se pourrait-il

Que, jamais, je ne me lasse,

De penser,  ni voire  rêver,

De faire l’amour avec toi.

.

Me faudrait-il croire que,

Ta vertu peut s’imprimer

Comme encre  indélébile,

Au cœur de mon cerveau.

.

Lors ne pas être près de toi

Ne veut pas  dire : je suis las

De toi que tu me crois ou pas,

Rien ne pourra changer ma foi.

.

Pourquoi penses-tu que je sois las

De vivre avec, voire de penser  à toi,

Qu’attiré par des rencontres inédites,

Qui m’occupent, ou  qui  me  profitent,

Les jours ont passé, le temps, inexorable

A fait œuvre de sape, d’oubli, d’ignorance.

.

Je pourrai longtemps rester en déshérence

Lors je suis seul, loin de toi  et impalpable

Mais tandis que mes souvenirs amorcent

Le manque de jouissance cruelle de toi,

Une réelle absence de  toi, renforce

L’aura que je projette sur toi.

.

Toi, qui es là,  même  quand

Tu n’y es pas, à côté  de  moi,

Tu me rends  le cœur  vibrant,

Chaque fois  me séparant de toi.

.

J’ai bien imaginé  pouvoir  t’oublier

Privé  encore de toi, loin ou longtemps :

C’est le contraire qui s’est produit, vérifié,

Je reviens vers toi, où mon ressort se tend.

.

Car, dis-toi bien que quand tu n’es pas là,

Pour moi, tu es présente, quand même,

Tapie dans le moindre de mes débats,

À l’encontre, parfois, de moi-même.

.

Ce n’est  que pour  te le rappeler,

Jusqu’où, et en vrai,  je  t’aime,

Que  je t’ai écrit  un tel poème,

En  espérant  toucher,  partout,

Un corps  qui, en tout,  me pâme,

Lors même nos âmes nous damnent

Lors grand frisson, fin de nuit, rend fou.

.

Extensions

.

Ivre fou de sensualités

De nos corps et nos âmes,

Des sensations de nos cœurs,

Des sentiments de nos cerveaux,

Des  sentiers  de  nos  chevauchées,

Chevauchées fantastiques, ça va de soi,

Chevauchées oniriques à la prochaine fois.

Le seul fait d’y penser, voire, de le fantasmer,

Suffit à déclencher comme  un ersatz  du plaisir

Qui m’en rend  dépendant  comme drogue, à loisir.

.

Lassitude est le contraire d’enthousiasme, de bien-être,

Là où tous les oui et les non se transforment en peut-être.

Il faut être romantique et non pragmatique, pour rester las.

Écrire est une compensation de l’absence, et de l’incertitude,

Chaque écrit, adressé à quelqu’un, ou à quelqu’une, finitude

Choisir la forme du poème est toujours particulier, insolite,

Dans un monde où sms, chat, tweet, deviennent la norme.

.

Penses-tu que je sois là ou … las

N’importe où, totalement absent

Je te vois, t’imagine par la pensée

Je t’écris, sans jamais rien poster.

.

Voilà autant d’états de conscience,

Venant de rencontre connaissance,

Qui émoustille, inspire, un cerveau

Qui ne fait que brouillonner…mots.

.

Ma lampe de bureau, d’allure retro

S’allume d’elle-même pensant à toi

Suis las de ton absence, d’évidence,

Ne supporte plus de la voir éteinte.

.

Fragments 

.

Je sens quand, à toi, j’arrête de penser,

En mon cerveau, comme lampe éteinte

.

Dès que je me concentre, à t’imaginer,

Un feu d’artifices l’illumine, en  teintes

.

Et forte émotion m’envahit, submerge,

Qui n’est ni calculée, simulée, ni feinte.

.

Lors il n’y a pas que ma tête qui s’excite

Tout mon corps se prend de soubresauts

.

Puis je lis en moi et je me perçois en lit,

Et puis ça passe dès que je me l’interdit.

.

Passe peut-être mais lasse : pas encore,

Il y a du renouveau en ce corps à corps.

.

Puis séparation agit  comme l’élastique,

M’éloigne, me rapproche, c’est cyclique.

.

Un jour, qui le sait, je cesserai de penser

Me trouverai comme frustré  ou délivré !

.

Il est fini le temps d’un amour virtualisé :

Il réclame d’être éprouvé, être consommé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Mais comment       *         se pourrait-il

Que, jamais,          P    je ne me lasse,

De penser,             E       voire rêver,

De faire l’amour   N          avec toi.

Me faudrait-il       S     croire que,

Ta vertu peut       E   s’imprimer

Comme encre      S   indélébile,

Au cœur de mon   –     cerveau !

 Lors, ne pas être    T    près de toi

Ne veut pas dire,    U   je suis las,

De toi que tu me crois   *   ou pas,

Rien  ne peut  changer   *    ma foi.

.

Penses-tu que  je sois        J            las

De vivre ou de penser          E        à toi,

Attiré par des rencontres      *     inédites

Qui m’occupent ou qui me     N    profitent.

Les jours ont passé, le temps   E     inexorable

A fait œuvre de sape, d’oubli     *      d’ignorance.

Je pourrais longtemps rester    S    en déshérence

Lors je suis seul, loin de toi     U    et impalpable.

Mais, tandis que mes souve  I    nirs amorcent

Le manque de jouissance  S    cruelle de toi,

Une réelle absence de   *     toi, renforce

L’aura que je pro    P     jette sur toi.

Toi, qui es là,    A   même quand

Tu n’y es pas,  S    à côté de moi,

.

Tu me rends,        le cœur vibrant,

Chaque fois           me séparant de toi.

.

J’ai bien   L    imaginé     P  pouvoir t’oublier

Privé     A     encore de toi,   E   loin, longtemps :

C’est le    S  contraire qui s’est  N   produit, vérifié,

Je reviens  *  vers toi,  où mon     S    ressort se tend.

Car dis-toi  D  bien que quand    E     tu n’es pas là,

Pour moi,   E   tu es présente   R   quand même,

Tapie dans     le moindre de         mes débats,

À l’encontre    parfois de     moi-même.

.

Et, ce n’est  que   À  pour le rappeler,

Jusqu’où, et en    *    vrai,  je  t’aime,

Que je   t’ai écrit  T    un  tel  poème,

En espérant tou    O    cher, partout,

Le corps et tout      I     qui me pâme,

Quand même nos âmes nous damnent

Lors grand frisson bout de nuit rend fou.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une lampe à huile   style rétro 

Mais qui resterait comme éteinte

Et allumée aux grandes occasions

.

416 4

.

Une petite lampe à huile, éteinte

Et, sans couleurs, ne  brille guère

 Par sa présence : chaleur, ardeur

N’existant pas… n’excitant plus !

 .

Symbolique

 .

La lumière est symbole

De la connaissance et lors,

On apprend de jour en jour

À bien mieux se connaître,

Et on évoluera grâce à ces

Informations,  ce savoir.

 

Si la lampe est éteinte,

Tensions du moment en sa

Vie familiale, professionnelle.

Dans sa vie de couple, ces tensions

Nous fatiguent, psychologiquement,

Et elles feront ressortir de la colère

Sinon un sentiment de tristesse.

 

Il faut ses rappeler que l’on

Ne peut pas changer ceux qui

Nous entourent, mais que l’on peut

Changer nos réactions par rapport à eux.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-rêve/lampe

.

.

Fond

.

Évocation

.

416 6

.

Que le feu soit au vert, à l’orange ou au rouge

C’est bien le signe qu’il fonctionne à trois états

Mais s’il n’y en a aucun, amour est éteint

Et un tel feu rouge ne sert plus à rien.

Symbolique  

Routine s’installe en notre vie

À tel point que tout feu intérieur

D’amour  s’éteint  … lentement,

Voire presque inexorablement.

 

Comment ne pas  vous laisser

Entraîner     par tel    tourbillon

Infernal    d’un    vieux   couple,

Comment raviver la flamme

 

Intérieure qui ne souhaiterait

Qu’une     seule  chose  …  briller,

Revivre,  sinon mieux,  du moins

Autant qu’avant différemment.

.

.

Fond/forme 

 .

Forme est proche du fond en lampe éteinte,

Ne pas penser est ne pas être éclairé du tout

Il peut y avoir variations… comme feu rouge.

Le plus fort désir  de l’amour est  de … durer.

Certains pensent qu’il durera plus dans un lit

Que dans la tête, tout au fond de ses pensées !

.

À chacun de voir comment son amour s’éteint.

Pour ce qui est de l’allumer, y a mille bouquins,

Que l’on peut consulter pour bien se renseigner,

Mais ce que la nature a fait, de notre sensualité,

Notre conscience, la société aura tout chamboulé

Au point de faire, de nous : jeux, folies, infidélités.

.

À force de frotter mon corps puis ma pensée, à toi,

J’aurai fini par retrouver un très fort désir … de toi

Voilà  qui rime  avec lampe allumée  et non éteinte,

Me procurant espoir, énergie, d’une future étreinte.

Être las  serait le contraire  d’être là, en présence,

Quoique l’on pourra cumuler les deux à la fois,

Penser qu’on pense à l’autre est redondant.

.

Textuels et illustrations >>

415 – Désirs rouges de séduction

Textuels et illustrations  >>  

.

Textuels : poème, extensions, fragments

.

Poème

.

Mes désirs rouges de séductions,

Mes désirs  noirs, de possessions

De toi ;  

.                              

Mes désirs blancs, très troublants ;

Mes soupirs bleus faisant semblant

Pour toi !

.                                     

Me font penser à toi et te font exister,

Me font rêver de  toi pour te retrouver

Autrement

 .                                            

Et puis,  faire  l’amour, tout ,simplement

Pour mieux se  connaître après en restant

Amants !                                    

  .    

Lors, si penser à toi, fait aussi que j’existe,

En réciprocité  pour  que  l’amour  persiste

Simplement,  

.                                     

Ne  demeurons  pas, seuls,  à deux, égoïstes

Ne cessons pas de continuer à être altruistes.

.

Mes désirs rouges de séductions

Mes désirs noirs de possessions,

De toi :

Comblés : tournerai-je  en  rond,

Ou bien  avancerai-je, à reculons,

Vers toi.

.

Mes désirs blancs,  très troublants,

Mes soupirs bleus,  devenus blancs,

Pour toi,

Me feront-ils   regretter  mes temps,

Autant mes jours   que mes instants,

Avec toi.

.

La vie ne serait-elle qu’éternel destin

Et qui ne serait composé que d’irréel

Moment,

Alimentant mon corps et mon esprit,

De constants, de vivants, ou d’infinis

Tourments.

.

Pour qu’amour dure avec intensité,

Il ne nous suffira pas que de baiser

Sauvagement,

Dans nos viens-ici, et puis va-t’en,

Nos deux corps enfin orgasmants,

Ardemment.

.

Rêver en la durée, consolider instant amour partagé,

Authentiquement qui au-delà de ceci, au-delà de cela,

Fera que l’amour se cristallisera  et  pour  longtemps !

.

Extensions

.

Un amour fou

Cristallisera autant

Notre sentiment  d’avoir à

Construire  quelque  chose,

Ensemble nous survivant

Voire nous dépassant.

Il faut être altruiste

Librement pour ne pas

Nous faire pendre à notre

Propre corde, nœuds serrés,

Tout autour de nos deux cous,

Par le mariage supprimant

Tout désir, rouge, noir.

.

Y  a pas à dire : tous appâts attirent des débats,

Autour de l’envie, réciproque, ou non, d’ébats !

Mais  ils ne  demeureront, parfois, que leurres

Quand ces plaisirs ne suscitent de bonheurs !

Ils retombent comme une chaussette, à plat

Car,  jusqu’au prochain,  ne vous sollicitera !

Lors désirs rouges, noirs, de séduction de toi

Ne seront que fantasmes incarnés faux choix !

.

La suite peut être savoureuse peut être finie,

Des fantasmes  qui vous traverseront l’esprit,

Qui vous hantent, vous obsèdent, réjouissent,

Qui soudain, en un clin d’œil, s’évanouissent.

.

Séduction tient autant du sujet aimé présent

Que de sa représentation intérieure d’amant,

Dans le premier cas, émotion est dominante,

Dans le second, imagination est déroutante.

.

La séduction est comme la lampe de chevet

Faible quand je perçois sa lumière, blanche

Moyenne  quand ses couleurs  apparaissent

Forte quand elle reste saturée par rouge vif.

.

Fragments 

.

Lumière séduit, réjouit, plus qu’ombre

L’amour en en est la preuve, en nombre,

Si le rouge est bien la couleur séduction,

Le désir a, comme besoin, l’illumination.

.

S’il est trop fort, le désir éblouit, paralyse

Lors il  confondra son plaisir et son bien ;

S’il est trop faible,  il n’entreprendra rien,

Il attendra que forte réaction se catalyse.

.

Abat-jour colore, réduit lumière intensité

Le clair-obscur de l’endroit crée l’intimité

Aveuglé par  trop forte lampe, luminosité,

On ne peut plus rien voir, même imaginé.

.

L’on fait varier couleur, autant  séduction,

On change d’atmosphère et par là humeur,

L’on imagine mal, se marier en habit noir,

Alors que son sous-vêtement  crée l’espoir.

.

Si le noir et le blanc, brillent par contraste,

Le rouge et le noir susciteront une intimité,

Mélange premiers, des zones d’ombres, crée

Mélange derniers, projections d’un cinéaste.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

M     Mes désirs …….. rouges ……. de séductions,     P

   E        Mes désirs …..…… noirs …….. de possessions     L

   S                                          De toi ;                                         E

   *        Mes désirs ………..  blancs ……… très troublants ;    I

   D       Mes soupirs ….…….. bleus ………. faisant semblant    N

   É                                           Pour toi !                                             E

  S      Me font ……………… penser à toi …… et te font exister,     *

  I       Me font ……..……….. rêver de  toi ……. pour te retrouver    S

  R                                             Autrement                                                É

  S     Et puis …….……………. faire  l’amour …..…. tout simplement     D

  *     Pour mieux ……………… se  connaître …..…… après en restant     U

 R                                                    Amants !                                                     C

O      Lors, si penser …… ………… à toi, fait …… .…… aussi que j’existe,    T

U      En réciprocité ……… ….…… pour  que …….… …… l’amour persiste     I

G                                                      Simplement,                                                     O

E      Ne demeurons ….….…..……… pas, seuls …….………… à deux, égoïstes     N

S     Ne cessons pas …….…………….de continuer …….…..……à être altruistes.    *

.

Mes désirs rouges de séductions

Mes désirs noirs de possessions,

De toi :

Comblés : tournerai-je  en  rond,

Ou bien  avancerai-je, à reculons,

Vers toi.

.

Mes désirs blancs,  très troublants,

Mes soupirs bleus,  devenus blancs,

Pour toi,

Me feront-ils   regretter  mes temps,

Autant mes jours   que mes instants,

Avec toi.

La vie ne serait-elle qu’éternel destin

Et qui ne serait composé que d’irréel

Moment,

Alimentant mon corps et mon esprit,

De constants, de vivants, ou d’infinis

Tourments.

.

Pour qu’amour dure avec intensité,

Il ne nous suffira pas que de baiser

Sauvagement,

Dans nos viens-ici, et puis va-t’en,

Nos deux corps enfin orgasmants,

Ardemment.

.

Rêver en la durée, consolider instant amour partagé,

Authentiquement qui au-delà de ceci, au-delà de cela,

Fera que l’amour se cristallisera  et  pour  longtemps !

.

Forme

.

.

Évocation

Lampe de chevet, ambiance rouge 

Ou encore un grand arbre en une forêt

Voire  un champignon non comestible !

.

415 4

.

Lampe rouge est un symbole

De chaleur  et de … séduction :

Tamisée par un bel abat-jour, 

Son pied favorisera ses rêves.

La forme est proche du fond si on voit

Le besoin, le pied ; le désir, l’abat-jour.

.

Symbolique 

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe

Moderne, électrique, celle-ci

Symbolisera l’énergie que nous

Contrôlons, celle que nous maîtrisons.

 .

La lumière intérieure,

Rassurante  et   simple,

Connaissance  transmise

Par notre ’environnement

Celle que chacun  reçoit

Lors de sa naissance

Dont on a besoin.

tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation   

.

415 6

.

Lumière rouge est un symbole

De chaleur  et de … séduction :

Tamisée par un bel abat-jour, 

Son pied favorisera ses rêves.

 .

Symbolique 

 .

Le rouge a été associé

À la passion… à la séduction

Pensez donc aux fleurs… rouges,

Et de même au rouge à lèvres.

Et Hollywood voit rouge

Pour l’attrait féminin

 

En   de nom

Breux films.

 

Des preuves culturelles,

Des recherches scientifiques

Auront révélé que les hommes

Considèrent les femmes en rouge

Plus attirantes au plan sexuel

Que les autres couleurs.

 .

.

Fond/forme 

 .

La séduction, comme on le sait, est heureuse

La séduction comme on le sait est trompeuse :

Là il n’y a  que  du noir ou blanc, elle voit rouge

Lors la sincérité, de l’amour, du moment, bouge,

Séduction passée laissera libre cours à déception.

.

Une chenille en chrysalide  sera devenue papillon,

Le temps de vous passer la corde à nœuds, au cou,

De consommer au pied d’une belle lampe de chevet

Et qui ne laisserait aucun remord ni aucun regret !

.

Le rouge rime avec sang et sentiment

Avec  désir passager, désir d’éternité,

Sa couleur, sa chaleur, son intensité,

Partout, en  moi, l’amour, diffusant,

Conclue que fond/forme face à face

Laisse à jamais, en souvenir, trace

Comme énergie d’émotions de vie,

Qui depuis mois, en moi, ne tarit,

Qui me remplit, qui me séduit !

.

C’est sûr que rouge et séduction vont de pair

Dans les  habits, les sous-vêtements, les objets

Sans compter sur les joues et sur les lèvres !

.

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414 – Par-delà ta cime et plaine

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Oui,  je  le  sais : mornes  plaines,

Hautes   cimes,  amours,   haines,

Varient, estimes inversant valeurs

Espaces ultimes voire profondeurs

De toutes  nos  relations  intimes :

.

Par-delà ceci,  par-delà cela,

L’on s’aimera ou ne s’aimera pas :

Qui le sait et, pour  de vrai, qui le saura

Tant que notre fusion nouvelle ne serait pas

Consommée et cela, en toute jouissance, liberté,

Jusqu’à se cristalliser, en  avenir commun  et décidé,

Sauf à graver en contrat écrit pacte tenant que sur parole

Que l’on proclame, qu’on crie, pour rester en son jeu de rôle.

.

Par-delà tes plaines et cimes,

Je saute, bondis en ton abîme,

Je  m’engloutis, en toi,  au fond,

Tombe, en tes bras, de déraison.

Par-delà tes démons, tes crimes,

Parviens à  violer l’espace intime,

Qui m’as conduit droit en prison

Où tu négocieras ta libération.

Par-delà  tes  seins  et  reins,

Parcours lignes  de  ta main,

Creux  de paume …  inespéré

Où  tu me convies  à me fixer.

Par-delà, tes vas, et, tes viens,

Je retarde  un tel instant, divin,

D’unions  des deux corps, collés,

Nous laissant… esseulés, damnés.

Par-delà ta folie, au-delà ta raison

J’aurai, enfin, franchi  un Rubicond.

Vrai que cela  en valait bien la peine,

Tant, à présent, tu deviens  ma reine.

Par-delà tous les on-dit et les dit-on,

Je garderai un espoir que durerons,

Nos amours, et afin qu’il advienne,

Que tous temps, on s’appartienne.

Par-delà   ces  paroles,  miennes,

J’avoue t’aimer …  bohémienne,

Mais ne graverai pas  ton nom,

Sur ce poème trop …  abscons.

Par-delà ceci … par-delà cela,

Que de fois  ai-je entendu  cela,

Sans qu’un amour ne l’engagera.

.

Amour simule-t-il autant sincérité

Que mensonges ou voire que feintes,

Par-delà preuves, ou  gestes, étreintes,

Trompant soi-même sa passion éteinte,

Lors graver mon nom sur  un parchemin,

Serait, de tout amour, en précipiter sa fin !

.

Extensions

.

Complainte répétitive aboutit à incantation

À sublimer l’amour : charnel, sensuel, sexuel,

Le transformer en chant de prière, de lumière,

En gardant  l’espoir que  nos amours  dureront.

Après  la séduction, possession, vient l’angoisse

De séparation, dépossession s’il n’y a plus rien

Alimentant l’amour figé dans écrin mariage.

Et comme toute chose a une fin, peut avoir

Recommencement, si sa liberté  le pressent,

Pour peu que sa liberté renouvelée y consent,

L’union n’est pas un testament, union est juste

Un  «teste-amant»  mais, qu’aucun  parchemin,

Aucun serment, contrat, ne peut jamais garantir !

.

Prise de face, une femme restera, le plus souvent, sujet,

Sur prise, de dos, elle devient objet, si elle se soumet !

S’il n’y a, d’endroits, de courbes, de lignes, de fentes,

Qui ne se valent en une vision holistique de l’amour,

Chacun  en ferait  son affaire, en contres et en pours,

Mis à part le respect que l’on se doit de rester humain

Si l’on donne, reçoit et exploite amour de son prochain.

.

Par-delà ceci, par-delà cela :

On connait  cette  chanson-là,

Nous mettant  sur sol, sur le do,

À deux mis sur si, à cheval sur fa.

.

Et si vous choisissez de la musique,

Durant vos hauts  et très longs ébats,

Réécoutez donc  le «Boléro» de  Ravel,

S’il vous fait monter… au septième ciel.

.

Vrai qu’on n’est pas du tout en terrain plat

Tant il y a de courbes, de bosses, de creux

Qui, à loisir, se forment et se déforment

Jusqu’à se tendre sous un arc boutant

.

Et la lumière de la lampe de chevet

Vacille, varie d’intensité, couleur

Éclairant  corps, âmes et cœurs

De ses rayons et de ses reflets.

.

Par-delà ceci, par-delà cela :

On meurt, un peu, mais pas

On demeure sur le carreau,

Aurait-on perdu cerveaux !

.

Fragments 

 .

Morne plaine inspire, instille la tristesse

Tandis que la moindre cime…l’allégresse.

.

Morne plaine évoque, provoque, l’ennui

Tandis qu’à la moindre cime,  l’on jouit.

 .

Chapeau de la cime, tombe dans l’abîme

Pour l’orthographe et sinon pour la rime

.

Ce qui est vrai, au sens accord, l’aura été

Au sens propre : ce serait le cas du Teidé,

Qui aurait perdu  son sommet, forme pic,

Tombé en plaine par éruption volcanique.

.

Quoi qu’il en soit, quoiqu’il en fût  ou sera,

L’amour ne peut rester longtemps en cime,

Y a des jours, en plaine, l’on se contentera,

D’une simple attirance voire simple estime

.

L’amour agit comme filtre de complément,

Un pied de lampe cherche  un bel abat-jour,

 Un libertin cherche un amour pour toujours,

Lors plaines et cimes iront en se succédant !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Oui je  *  le sais :

Mornes  P   plaines

Hautes     A       cimes

Amours      R       haines,

Va-rient                     estime,

Inversant          D             valeurs

Et espaces           E              ultimes,

Et voire pro            L                fondeurs

Ses relations             *                in-ti-mes :

  Par-delà  ceci              T               par-delà cela,

On  s’aimera ou             A           ne s’aimera pas.

Qui le sait et, pour           *         de vrai, qui le saura

Tant que notre fusion       C       nouvelle ne serait pas

Consommée et cela, en        I      toute jouissance, liberté,

Jusqu’à se cristalliser, en       M    avenir commun  et décidé,

Sauf à graver en contrat écrit   E pacte ne tenant que sur parole

Que l’on proclame, qu’on crie     *     pour rester en son jeu de rôle.

.

Par-delà tes plaines et cimes,

Je saute, bondis   en ton abîme,

Je  m’engloutis,   en toi,   au fond,

Tombe     en tes bras,     de déraison.

Par-delà      tes démons,     tes crimes,

Parviens à  violer   l’espace,   intime,

Qui m’as conduit droit en prison

Où tu négocieras ta libération.

.

Par-delà tes seins et reins,

Parcours lignes de ta main,

Creux de paume  …  inespéré

Où  tu me convies  à me fixer.

Par-delà, tes vas, et, tes viens,

Je retarde  un tel instant, divin,

D’unions  des deux corps, collés,

Nous laissant… esseulés, damnés.

.

Par-delà ta folie, au-delà ta raison

J’aurai enfin, franchi un Rubicond !

Vrai que cela  en valait bien la peine,

Tant, à présent, tu deviens ma reine.

Par-delà tous les on-dit et les dit-on

Je garderai un espoir que durerons,

Nos amours, et afin qu’il advienne,

Que tous temps, on s’appartienne.

.

Par-delà  ces  paroles,  miennes,

J’avoue t’aimer …  bohémienne,

Mais ne graverai  pas  ton nom,

Sur ce poème trop …  abscons.

Par-delà ceci… par-delà cela,

Que de fois ai-je entendu cela

Sans qu’amour… l’engagera !

E T

Amour simulerait-il  P  autant de sincérité que mensonges    I ou que feintes

Par-delà preuves, gestes, L  étreintes, trompant soi-même  N passion éteinte,

Lors graver son nom sur un  A  parchemin sera d’amour  E précipiter sa fin.

.

Forme

.

.

Évocation

.

 Beau palmier appelé cocotier

En bas, comme  un bel ananas,

Filtre lumière de lampe chevet,

Ou voire flèche vers  la montagne

.

414 4

.

L’amour est symbolisé par un abat-jour,

 Sur un pied de lampe ananas:

Et le chapeau sert de filtre pour tamiser

La lumière, que pied allume. 

 .

Symbolique

 .

Constituant substitut au soleil,

Voire dispositif de mise en valeur,

Lampes sont objet d’appropriations

Symboliques, de coutumes et rituels.

Soigner abat-jour est une chose mais

Sans l’élégance  du pied de lampe,

Sans son poids et allure et fonction,

Un tel abat-jour …  ne serait pas !

Tant ce serait alliance des deux

Qui soulignerait un vrai style,

Qui apporterait cette pointe

De fantaisie si recherchée

Ou, au contraire, se fond

Avec discrétion décoration.

luminaire.ooreka.fr/comprendre/

pied-de-lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

414 6

.

L’amour est symbolisé par un abat-jour,

 Sur un pied de lampe ananas:

Et le chapeau sert de filtre pour tamiser

La lumière, que pied allume. 

 .

Symbolique 

 .

Un filtre est un système qui sépare

Des éléments en un flux d’air ou flux d’eau.

L’action du filtre consiste à retenir, supprimer,

Rediriger, modifier éléments indésirables du flux,

Et à en laisser passer, librement, les éléments utiles.

Les psychologues et les analystes ont observé qu’à

L’ascension, sont liées des images lumineuses,

Accompagnées d’un sentiment d’euphorie,

Et, à la descente, images sombres,

Sentiments de crainte, peur.

Modifié, Wikipédia

.

.

Fond/forme 

 .

Le corps comme un fruit, l’esprit comme énergie

L’amour  comme un philtre  pour tamiser le désir

Et tout cela rime et tout naturellement avec élixir,

Donc le face à face s’impose les yeux dans les yeux,

Quand le fond prend forme  et s’approche peu à peu

D’une lampe qui, bien que plus moderne celle Aladin

N’en délivre pas moins harmonie entre fond et forme.

.

Par de-là tes plaines et cimes,

Et tes creux et courbes intimes

Tu auras fait de moi la victime,

De ton philtre, et qui me retient,

Près de toi mais qui me convient,

Depuis hier, aujourd’hui, demain

Tant il sublime mon désir sensuel

Au point que mon âme spirituelle,

Aurait besoin de toi, de lui, d’elle !

.

Textuels et illustrations  >> 

413 – Par monts et par vaux

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Par monts et par vaux est l’expression utilisée par quelqu’un

Qui cherche son âme-sœur partout, toujours, et ailleurs,

Pour régler affaire de cœur, j’irai par-ci, j’irai par-là,

Pour voir, si tu n’y es pas… si tu ne t’y caches pas,

Jusqu’au point le plus bas  que tu auras trouvé,

Pour me zapper,  ou, tu m’attends,  peut-être,

Où l’on se serait croisé   sans  se rencontrer !

.

Par monts et par vaux, vais au fond du bois,

Prenant des sentiers, chemins, à claire voie,

Il arrive que je trébuche, glisse… m’enfonce,

Me blesse contre tes épines sinon tes ronces.

.

Jamais je n’y renonce, bien qu’enfant perdu,

Souvent, en ce monde, sans foi ni lois, tordu,

Au fond de ton bois creux, je me … ressource,

Retrouve toujours, l’étoile de ta grande ourse.

.

Je remonte  autant ta pente,  que ton sommet,

Je  redescends  autant  ta rivière,  que ta vallée,

Et lors  je me retrouve  dans tes flancs  d’argiles,

La vie me parait  plus simple  et moins … fragile.

.

Si va-et-vient  s’en mêle,  en creux du bois, oscille,

Plus énamourés, devenu, voilà qu’il, en elle, vacille,

Lors la pluie ajoutera sa brume  avec larmes de joie,

Nos deux âmes se consument en un feu qui flamboie.

.

Lors prisonnier de tes charmes en mes élans suprêmes,

Par de nouvelles explorations   que  je  déclare  extrêmes

Creux du bois couru, parcouru à loisir,  bien que familier,

Me révèle  d’autres nouveaux trésors, enfouis …  inespérés.

.

C’est par monts et vaux  que je poursuis ma route, à l’écoute,

La cherche en tous lieux, forêts en vallons, coteaux : nul doute

Qu’aucun autre endroit pareil ne m’étonne autant m’émerveille,

Lors je grimpe en plateau, atteint le col, en plein sommet d’éveil.

.

Mes sensations s’emballent et en courte montée-descente, roulent,

Jaillissements d’images se mêlant aux fleurs, aux fruits, déboulent,

En ma tête perçant mon corps de matières de nature noble et belle,

Je me sens, partout et nulle part  lors j’implose  en extase mortelle.

.

Revenu à une réalité  de morne plaine,  faisant la trame des jours,

Garde trace en moi des odeurs, des bruits de ton jardin d’amour,

Je l’imagine ici, là-bas, ailleurs et m’aperçois qu’elle est en moi,

Qu’elle guide mes pensées, mes actions, mes décisions, émois.

.

Car qui suis-je, moi, en dehors, de toi, en dehors de ton bois,

Ton bois de senteur, ton bois  de  saveur, ton bois, primeur,

Quand toute incursion, en toi  procure frisson de bonheur,

Celui-là même du désir me donnant vie quand je te vois.

.

Souvent par monts, par vaux,  c’est toujours à tes côtés,

Que je trouve en fond du bois le puits à me ressourcer,

La nature est bien en toi, et  elle fleurit en tes amours

Tout autant qu’en ciel de lit ou qu’en lumière du jour.

.

Extensions

.

Par mon désir mais qui ne vaut

Que si le tien s’accorde bien avec lui,

Je franchirais les cols, puis, les sommets

De montagne pour me mettre à l’épreuve,

Pour te donner des preuves comme quoi

Mon amour n’est pas vain … qu’il est

Plus qu’humain cela est certain !

.

Un amour qui s’adresse à sa tête puis descend vers ses pieds

Le sommet de sa montagne constituant la cime de son désir

Il grimpera,  joyeux et courageux,  tant qu’il ne l’atteindra !

Il ou elle, le vaut bien, que j’escalade des monts

Et que j’explore nombre de vallées, sans fonds

Jusqu’à ce que rencontre annonce la fontaine,

Qui récompensera ses recherches non vaines.

.

Par monts et par vaux,

Par bonds  et par mots,

Je le vaux,  tel bon mot,

Lors je ne suis pas veau.

.

Fantaisie, que cela,

Par jeu, associations,

Lors tenons-nous en-là,

Sinon tomberons bien bas.

.

Que signifie telle expression,

Sinon que passion n’a de limite,

Y aurait comme quête en déraison

De trouver l’âme sœur qu’on sollicite.

.

Et voilà, si notre âme sœur s’est évanouie,

Ou qu’on l’aura paré de tant et tant d’atours

Qu’on a aucune chance, de la croiser, un jour,

On finit sa vie en célibat qu’on s’est construit !

.

J’irai vers toi à ta recherche par monts, par vaux

Mais au bout d’un certain temps, si je ne te trouve

Je m’octroie nouvelle chance, nouvelle opportunité,

Après tout, c’est peut-être mieux ainsi que de rêver.

.

Fragments

 .

Tous les vases se ressemblent, plus ou moins,

On parle, ici, des formes et non des contenus,

Il y a nombre différences entre nus  et peints,

Il y a monts et vaux que l’on explore pas bien.

.

Certains cherchent leurs  jumeaux, jumelles,

D’autres en essayeront toute une ribambelle,

Il y en a toujours, une plus séduisante, belle,

Faudra juste trouver l’âme sœur parmi elles.

.

Il y a ceux ou celles qui l’auront déjà trouvé

Bien avant l’âge nubile, en âge de se marier,

Ceux, celles, qui ne la rencontreront jamais,

Comme si, en ce vaste monde, elle n’existait.

.

Il y a ceux, celles, qui  parcourront le Globe

Alors même qu’elle se tenait là, et tout près :

L’essentiel demeurant invisible pour les yeux,

Explique qu’on cherchera ailleurs, en aveugle.

.

Croyance en l’âme-sœur est simple projection

Sa réalité convoque souvent une construction :

Comme on ne nait pas homme, femme, devient

Amour comporte une part de chemin ensemble.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Par monts et par vaux est l’expression utilisée par quelqu’un

Qui cherche son âme-sœur partout, toujours, et ailleurs.

Pour régler affaire de cœur, j’irai par-ci, j’irai par-là,

¤   Pour voir, si tu n’y es pas     si tu ne t’y caches pas ¤

¤¤    Jusqu’au point le plus bas que tu auras trouvé,   ¤¤

¤¤¤     Pour me zapper,  ou, tu m’attends, peut-être,     ¤¤¤

¤¤¤¤       Où  l’on se serait croisé   sans se rencontrer !       ¤¤¤¤

¤¤¤¤         Par monts par vaux, je vais au fond du bois          ¤¤¤¤

¤¤¤¤          Prenant, tes sentiers, chemins,  à claire voie          ¤¤¤¤

¤¤¤¤            Il arrive que je trébuche, glisse … m’enfonce,          ¤¤¤¤

¤¤¤¤             Me blesse contre tes épines sinon tes ronces            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Jamais je n’y renonce, bien qu’enfant perdu,            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Souvent en ce monde, sans foi ni lois, tordu,            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Au fond de ton bois creux je me … ressource            ¤¤¤¤

¤¤¤¤             Retrouve toujours étoile  de ta grande ourse.            ¤¤¤¤

¤¤¤¤            Je remonte  autant ta pente, que ton sommet,           ¤¤¤¤

¤¤¤¤           Je redescends  autant  ta rivière, que ta vallée,           ¤¤¤¤

¤¤¤¤          Et lors je me retrouve  dans tes flancs d’argiles           ¤¤¤¤

¤¤¤¤        La vie me parait plus simple ou moins … fragile.         ¤¤¤¤

¤¤¤      Si un va-et-vient s’en mêle,  en creux du bois, oscille,     ¤¤¤

¤¤¤  Des plus énamourés devenu   voilà qu’il, en elle, vacille.  ¤¤¤

 ¤¤ Lors la pluie ajoute sa brume          avec nos larmes de joie ¤¤

 ¤ Nos deux âmes se consument           en un feu qui flamboie !¤

.

Et prisonnier de tes charmes     PAR             en mes élans suprêmes,

Par une nouvelle exploration          *                que  je  déclare  extrêmes

Creux du bois couru, parcouru        MONTS          à loisir  bien que familier,

Me révèle, d’autres nouveaux              *                  trésors enfouis,  inespérés.

C’est par monts et vaux, que je         PAR              poursuis route à ton écoute

   La cherche en tous lieux forêts           *            en vallons, coteaux, nul doute

   Que, aucun autre endroit pareil    VAUX       ne m’étonne autant, émerveille

   Lors je grimpe en plateau atteint       *        le col, en plein  sommet  d’éveil.

   Mes sensations s’emballent et en      AU    courte montée-descente roulent.

  Jaillissements d’images se mêlant      *        aux fleurs, aux fruits, déboulent,

  En ma tête perçant mon corps de  FOND  matières de nature noble et belle,

  Je me sens, partout et nulle part         *       lors j’implose en extase mortelle.

 Revenu à une réalité de morne        DU      plaine faisant la trame des jours

Garde trace en moi des odeurs,         *         et bruits de ton jardin d’amour

Je l’imagine ici, là-bas, ailleurs,  BOIS     m’aperçois qu’elle  est  en moi,

Qu’elle guide mes pensées, mes     *      actions, mes décisions, émois.

Car qui suis-je, moi, en dehors,         de toi, en dehors  de ton bois,

Ton bois de senteur, ton bois          de  saveur, ton bois, primeur

Quand toute incursion, en toi      procure frisson de bonheur,

Celui-là même du désir me     donnant vie quand je te vois.

Souvent par monts, par vaux,  c’est toujours à tes côtés,

Que je trouve, en fond du bois : puits à me ressourcer,

La nature est bien en toi, et  elle fleurit en tes amours

Tout autant qu’en ciel de lit ou qu’en lumière du jour.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Foyer avec sa grande cheminée,

Un grand vase avec ses deux anses

Un flacon rond pour un laboratoire.

 .

413 4

.

Les vases se ressemblent beaucoup.

Seule, son âme sœur

Marquée d’une croix, serait le signe

D’une véritable rencontre !

Même si on peut comparer femme et vase

On est loin du compte question âme sœur.

.

Symbolique 

 .

En littérature médiévale,

Le vase est dit posséder

Le  sens  d’un  trésor.

S’emparer de vase,

Est conquérir trésor.

Briser un vase est anéantir

 Par  un très profond  mépris,

Le vrai trésor  qu’il représente.

Vase alchimique, vase hermétique

Signifieraient les lieux  dans lesquels

Les merveilles chimiquement s’opèrent

C’est le sein maternel …….. c’est l’utérus

Dans lequel une nouvelle vie se forme.

 .

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret

Des métamorphoses.

.

.

Fond

.

Évocation

.

413 6

.

Les vases se ressemblent beaucoup.

Seule, son âme sœur

Marquée d’une croix, serait le signe

D’une véritable rencontre !

Symbolique 

L’âme sœur est un très vieux concept

Qui évoque la compatibilité amoureuse,

Qui serait parfaite entre deux individus.

.

L’expression, passée en langage courant,

.

A des définitions variables, qui ramènent

Toutes à l’idée selon laquelle ces individus

Ont pour destin de constituer un couple.

Modifié mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Pas de monts ni de vaux dans cette poterie

En dépit de courbes, hanches, creux, bouche

Au point que l’on s’attend à y voir l’âme sœur

Dont la forme animée de jeune femme jumelle

Qui rime avec désir voire qui trime avec soupir

Le face à face n’est que de  surface, d’apparence

Si fonds sont différents : forme est bien la même.

.

Traiter son ami, d’âme sœur sera un peu curieux,

Mais il se trouve que l’âme est du genre féminin.

À croire que la femme aurait inoculé part d’âme

Au corps masculin qui en manquait cruellement

On est  aux antipodes  des sciences biologiques,

Qui ne voient en compatibilité, que molécules

Qui n’ont apparence, réalité, que chimiques.

Si le fait est qu’attirance, attraction, désir,

Sont de cet ordre, qu’est-ce qui en amour

Ajouterait ce supplément d’âme sœur ! 

.

Textuels et illustrations   >>

33 -Asilah, sa médina et son port

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Assis, là, à la terrasse d’un café,

Près de la grande porte, de la Médina,

Je peux couvrir d’un regard panoramique

Toute la ville, le port, la mer et les remparts,

Et voir les touristes déambuler de toutes parts.

.

Station balnéaire du Maroc, pour les plus riches,

Pour un peu, l’été, l’on se croirait  à Saint Tropez,

Hormis qu’ici, on ne pratiquera pas le même prix,

Pécheurs, sur leurs étals en bois, côtoient, parfois,

Trafiquants de drogue tous terrains, de bon aloi.

.

Ce fort contraste entre deux vieilles traditions,

Semble hérité  d’une seule  et même religion,

Mêlant le respect des lois aux passe-droits,

Tout ici se négocie, même destin de vie.

.

Asilah,  sise  en   bordure  de  mer,

Est un lieu propice  et  prospère,

Entourée par remparts  étroits,

D’où  émerge, parfois, un toit !

.

Est lieu où le passant  restera,

Sans  souci,  sans peine, effroi,

En ses rues,   en ses boutiques,

Où  le cuir voisine  le plastique,

Où ampoules éclairent poteries.

.

Ses murs peints, belles couleurs,

Égayés en outre d’un blanc nacré

Nombre  d’artistes, mis en valeur,

Ayant acquis, ici, leur droit de cité,

Épient regards et des plus envoutés,

Restant fixés … à vouloir contempler

Tel tableau original, en  arrière-plan,

Toujours surprenant voire troublant.

.

Médina d’Asilah  demeure magique,

Comme songe des mille et une nuits,

Elle raconte l’histoire  de son bandit,

Qui l’a conquise, avant sort tragique.

.

Bien  à  l’abri  d’une mer,  tourmentée,

Par ses hauts fonds  et ses contre-houles,

Des vagues viennent, par l’Ouest,  se briser,

Sur entrée de son port vous tanguent, roulent.

.

Vous voici,  en père peinard, ancré, à cette heure

Entre ses cent pêcheurs  ou entre mille  baigneurs,

Face à ses remparts  et face  à  sa majestueuse  tour,

Ornant  sa médina, toute blanche, et ronde, d’amour.

.

Jouissez d’insolente, authentique, et pure tranquillité,

Pendant des jours entiers,  avec  une météo ensoleillée.

.

.

Extensions

 .

Faut dire, nous avons été surpris, de voir

Des jeunes entre vingt-cinq et trente ans,

Circuler en 4X4 et frimant tant que tant,

Comme s’ils étaient les caïds du quartier.

.

Et d’où proviennent ces véhicules coûtant

Tout de même : un gros paquet d’argent ?

La concentration de jeunes «fils à papa» !

Qui peut le dire l’assurer, étant étrangers !

.

Il n’empêche qu’Asilah a beaucoup d’atouts

Pour plaire, faire du commerce, surtout l’été :

Un port, une citadelle …une grande médina,

Une grande promenade le long des quais,

Des restaurants … à foison, une plage,

En somme tout ce qui caractérise

Une belle station balnéaire

Avec air d’authenticité.

.

Mais, dis, médina, cœur peint en bleu et blanc comme il se doit,

Grande anse pour s’abriter, quais pour accoster, pas de marina.

Possibilité mouiller à condition de franchir l’entrée en hautfond

Raison pour laquelle, sommes trois à ancrer : dériveur intégral !

Flâner en ruelles de sa médina et puis faire le tour des remparts

Sont purs plaisirs, sans compter promenades le long de sa plage

Asilah ne fait pas parler d’elle pourtant à mes yeux est une perle.

.

À taille humaine et sans grande industrie

Asilah demeure une cité très accueillante,

Où l’on se sert plus à déambuler et à loisir,

D’un café à l’autre entre une glace et un thé.

.

Quelque chose de romantique nous a séduits

Comme accord parfait entre la terre et la mer

Un parfum d’iode, diverses épices, de mystère,

Nous changeant de lieux français trop  …    uits

.

De là, nous quitterons le Maroc, pour Le Portugal

Et reviendrons en Bretagne en notre côte de granit

Avec déjà en tête nouveau départ, nouvelle croisière

Tant l’alternance entre pleine mer et ville nous tente.

.

Fragments 

.

Asilah, on y serait bien restés, étant assis là :

Mauvais jeu de mots, faut se bouger un peu :

On est pas venu ici en bateau prendre racine.

.

Il est vrai que pour un voilier, c’’est pas facile

D’autant que l’entrée est des plus scabreuses,

Qu’il faut y jeter l’ancre, à défaut de ponton !

.

Cela dit, une fois accosté en utilisant annexe,

La ville est accueillante et des plus plaisantes,

Bénéficiant d’appellation balnéaire attirante.

.

Nous ne nous sommes pas baignés sur plage

Nous nous sommes contentés  de sa médina,

Aux couleurs chatoyantes et de ses remparts.

.

Asilah est plus qu’une destination balnéaire

On y trouve aussi manifestations culturelles

Telles que  festivals, des courses à pied, etc.

.

Et puis il y a les étals de poissons sur le port

Où l’on peut acheter des poissons très frais,

Promenade qui mène de la ville à la plage.

.

Tout compte fait, on ne s’y ennuie jamais,

Sans parler visiter les environs en randos,

Je projetterais bien mon retour, de sitôt !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Assis, là, à la terrasse d’un café,

Près de la grande porte, de la Médina,

Je peux couvrir d’un regard panoramique

Toute la ville, le port, la mer et les remparts,

Et voir les touristes déambuler de toutes parts.

Station balnéaire du Maroc, pour les plus riches,

Pour un peu, l’été, l’on se croirait  à Saint Tropez,

Hormis, qu’ici, on ne pratique pas le même prix !

Pécheurs, en leurs étals en bois, côtoient parfois,

Trafiquants de drogue tous terrains, de bon aloi.

Ce fort contraste entre deux vieilles traditions

Semble hérité d’une seule et même religion,

Mêlant le respect des lois, et passe-droits,

Tout ici se négocie, même destin de vie.

.

Asilah, sise  en   bordure  de  mer,

Est un lieu propice   et prospère,

Entourée par remparts  étroits,

D’où  émerge, parfois, un toit !

Est lieu  où le passant  restera,

Sans  souci,  sans peine, effroi,

En ses rues,   en ses boutiques,

Où  le cuir voisine  le plastique,

Où ampoules éclairent poteries.

.

Ses murs peints, belles couleurs,

Égayés en outre d’un blanc nacré

Nombre  d’artistes, mis en valeur,

Ayant acquis ici, leur droit de cité,

Épient regards et des plus envoutés

Restant fixés… à vouloir contempler

Tel tableau, original, en arrière-plan,

Toujours troublant sinon surprenant.

.

Médina    A      d’Asilah      N      magique,

Songe       S     des mille et    N     une nuits,

Raconte    I      l’histoire  de    *        ce bandit

Qui l’a      L     conquis et sort    E       tragique.

Bien à     A      l’abri  mer,  tour     T         mentée

Par ses   H       hauts  fonds, contre  *          houles,

Vagues            viennent  par l’Ouest    S      à briser,

Sur l’en   S      trée de son port et vous    O      roulent.

Vous,      A      père peinard, ancré à cette    N        heure

Entre      *      ses cent pêcheurs,  ses mille  bai  *    gneurs,

Face à     M    ses remparts  face  à  majestueuse  P          tour

Ornant     E     sa médina, toute blanche et ronde d’  O     amour,

Jouissez    D      d’insolente, authentique, et  pure tran   R    quillité,

Pendant     I        des jours entiers,  avec  une  météo  enso   T    leillée !

..

Forme

.

.

Évocation

 .

Peut-être une salière ou poivrier

Mais vu contexte port, un phare 

On peut imaginer une grande tour.

.

32 4

.

Phare imaginaire un port, voilier,

 Et bateau de pêche :

Tout y est pour s’y plaire, à Asilah,

En plus de ses tours.

 .

.Symbolique 

Les phares

Et leur fréquente

 .

Situation isolée, ont

Inspiré des imaginaires.

 .

Ils sont présents dans la culture

Picturale autant en l’imaginaire

 .

Littéraire et cinématographique.

Les phares  maritimes   ont été le

 .

Premier moyen  pour  les navires

De repérer  les zones dangereuses

 .

Et les ports : aujourd’hui,  avec  le

Système GPS, utilisation se raréfie.

 .

Ainsi, il y a 1 500 phares  maritimes

Encore  en  service  dans  le  Monde.

Wikipedia imaginaire du phare

.

.

Fond

.

Évocation 

.

33 6

.

Phare imaginaire un port, voilier,

 Et bateau de pêche :

Tout y est pour s’y plaire, à Asilah,

En plus de ses tours.

 .

Symbolique 

 .

Parmi   tous    les   bastions   et   les   tours

Les   plus     spectaculaires     représentant

 .

Une place portugaise, existe encore :

La Borj al-Bahr et la Borj al-Kamra !

 .

La première avance un peu sur la mer

Et servait à suivre l’arrivée et le départ

De l’approvisionnement et des renforts.

 .

La seconde, tour principale  du rempart,

A bien marqué, par son allure imposante,

La médina d’Asilah, que nous avons visité.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Entre phare et tour, que de ressemblances

Entre tour et murailles, de vraisemblances

Ici la forme se confond totalement au fond

Et la rime ajoutera ses vers à sa chanson !

.

Centre marchand, station balnéaire, port

Asilah aura plus d’une corde à son arc

Nous en avons découvert un attrait,

Qui  peut  lui jouer  plus   d’un tour :

Trafics de drogues sous le manteau.

.

Que dire de plus sur Asilah sinon que

C’est une station balnéaire très prisée,

Fréquentée par marocains et étrangers,

Nous y avons passé la  semaine, c’est dire.

.

Textuels et illustrations   >>

32 – Asilah: ses bateaux, poissons

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La mer à deux pas,

Poissonneuse,

Puis la ville accueillante,

Généreuse.

.

Où y règne cette atmosphère

De vacances,

Faisant qu’on se croit toujours

Dimanche.

.

Petite et fermée, sur elle-même

Autrefois,

Asilah est, aujourd’hui, ouverte,

À tout va.

.

S’il n’est  pas  facile  d’y entrer,

En voilier,

Quand on y est, c’est un plaisir

D’y rester.

.

Il n’y a que trois voiliers, sur ancres,

Et pourtant, j’y ai coulé tant d’encre,

Lors demeurant quatre jours en tout,

Et dès lors je  me souviens … de tout !

.

Asilah est authentique  cité balnéaire,

Avec un port grand ouvert, sur la mer,

Bateaux de pêches ramènent poissons

Les vendant sur leurs quais, bien frais.

.

Les  clients trouveront un peu  de tout,

Selon les marées, selon droits, chances,

Ici on ne peut jamais réserver d’avance

Ici c’est la mer qui en décide, c’est tout.

.

Un jour, saumonettes,  voire roussettes,

Le suivant, des thons  ou  des espadons,

Sans oublier  des calamars, chinchards,

Bien vidés, préparés, tranchés, négociés.

.

Étals de  poissons, sur  une  charrette,  montée,

Après avoir satisfait des fidèles clients d’Asilah,

Se déplacent  pour terminer  près de la médina,

Vente  de tout le reste, aux touristes, passagers.

.

De la mer, au bateau,  puis, du quai, au marché,

Poissons, sitôt péchés, seront vendus… cuisinés.

Ici, point de frigos, de camions, ni de magasins,

Tout sera écoulé en trois heures, et voire moins.

.

Asilah fleure de ses folklores, et, de ses couleurs,

Sans parler,  ni de ses bateaux, ni, de ses odeurs,

De poisson, ce serait péché de ne pas en manger,

Vu tout le mal qu’ils se seront donné à les pêcher.

.

Extensions

.

Qui, mieux que le pécheur,

Saura vanter la rareté, la qualité

Et les goûts des poissons qu’il a péchés.

À force de voir les bateaux, sortir, rentrer,

Chargés de poissons, on s’en est gavé à foison.

.

Au barbecue, c’est bon, autre forme de cuissons.

Lors à ce prix-là, vous aurez tort de vous en priver

Sans intermédiaires le poisson reste à votre portée.

Nous avons vu groupes adolescents, garçons  filles,

Encadrés par adultes, se baigner près  du voilier.

.

Distants, au départ, d’une centaine de mètres,

Plus ils se rapprochaient du bateau et plus

Ils se mélangeaient, en dépit de coups

De sifflets, jusqu’à venir s’accrocher

Bateau, hors contrôle animateurs,

Comme  pour  se  cacher : liberté,

Si tu donnes l’occasion de franchir

Interdit, c’est un plaisir, à l’état pur !

.

Trois couleurs, bleu, blanc, rouge et l’on a fait le tour ou presque

Nous sommes au Maroc bien que couleurs  du drapeau France

Assis là sur le quai, au près des étals de pécheurs, à rêvasser,

Flot d’images traversent la tête, m’emporte avec lui, au loin,

Lors j’imagine passant la retraite en pays de soleil perpétuel

Avec sortie en mer les week-ends pour taquiner le gros poisson

Mais je reste accroché à mon ile, mon point d’ancrage … éternel !

.

Un port, c’est sûr et encore : un quai

Pas d’installation particulière, criée :

Les pêcheurs vendent à même le quai

Voiliers de plaisance peuvent mouiller

.

Remparts, contre mer, impressionnent

Entourant la médina comme un cocon

Dont mes ruelles sont des plus colorées

Et les boutiques des plus achalandées !

.

Le soir le long du boulevard, sur le port,

Animation  bat son plein, chaleur aussi,

Il faut dire qu’Asilah est ville balnéaire,

Que l’on y respire la paix et le…bon air.

.

Fragments 

.

Asilah, havre de paix, s’il en est

Cité balnéaire à taille humaine,

30 000 résidents, double en été

Demeure un petit port de pêche,

Où poissons sont des plus variés.

.

Avons jeté l’ancre, bassin du port,

Pas de marina, entrée en seuil bas

Mais pas de quoi nous décourager,

Avec le dériveur, de rien, on a peur.

.

Équipières décident de prendre train,

Pour Casablanca, à 300 km  plein sud,

Visitent la grande mosquée d’Hassan II

Avec chance inouïe d’avoir le ciel ouvert.

.

Pierre et moi, nous contentons de Médina,

Aux couleurs bleues et blanches proche mer,

Lors assis là, à boire le thé, nous avons admiré

 La tour Al Kamra, s’imposant prestigieusement

Entre plusieurs autres  monuments  historiques

.

Dont  les  longs remparts  portugais,  encerclant

 La vieille ville contrastent blancheur de maisons,

 Et entourent la médina s’étendant sur 7 hectares,

Percés de ses  cinq portes, d’époques différentes.

.

Nous avons visité, aussi,  le Palais de Raïssouli,

Construit au début du xxe siècle par un bandit

Édifice de deux étages devenu centre culturel.

Nos deux équipières : revenues pour assister

Aux événements culturels dits « Moussem ».

Avons terminé sur promenade front de mer

Retour en voilier pour aéroport de Tanger.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La mer

 À deux pas,

Poissonneuse,

La ville est accueillante,

Généreuse.

Il y règne cette atmosphère

De vacances,

Faisant qu’on se croit toujours

Dimanche.

Petite et fermée, sur elle-même

Autrefois,

Asilah est, aujourd’hui, ouverte,

À tout va.

S’il n’est  pas  facile  d’y entrer,

En voilier,

Quand on y est, c’est un plaisir

D’y rester.

A                V………….……

Et il n’y a que       S                 E      trois voiliers, sur ancre,

Et cependant,        I                 N    j’y ai coulé tant d’encre

Lors demeurant     L                 T     quatre jours, en tout,

Dès lors que je        A                 E   me souviens de tout !

H                    *

Asilah est authen      :                 D  tique cité balnéaire,

Avec port grand,      S                 E    ouvert, sur la mer,

Bateaux de pêche     E                S  ramènent poissons

Les vend sur leurs     S                *     quais, bien frais.

Les clients trouvent    *               P    un  peu  de  tout,

Selon les marées, en    B             O  droits ou chances

Et on ne peut jamais    A             I   réserver d’avance

 Ici c’est la mer qui en    T            S   décide c’est tout.

Un jour, saumonettes     E            S  voire roussettes

Le suivant des thons ou   A           O   des espadons,

Sans oublier des calamars U           N    chinchards,

Bien vidé, préparé, tranché X            S      négociés.

.

Étals  de  poissons,   sur  une  charrette,  montée,

Après avoir satisfait  des fidèles clients d’Asilah,

Se déplacent  pour terminer  près de la médina,

Vente  de tout le reste, aux touristes, passagers,

De la mer, au bateau, puis, du quai, au marché,

Poissons, sitôt péchés, seront vendus et mangés.

 .

Ici, point de frigos, de camions, ni de magasins,

Tout sera écoulé, en trois heures, et voire moins.

Asilah fleure de ses folklores, et, de ses couleurs,

Sans parler,  ni de ses bateaux, ni, de ses odeurs,

De poisson, ce serait péché de ne pas en manger,

Vu tout le mal qu’ils se seront donné à les pêcher.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un moulin à poivre et voire à sel,

Une base, une tour, une plateforme :

Un phare probablement, assurément.

.

.

Un phare, bâti sur une roche marine,

Avec tour, plateforme, lanterne

Elle a de quoi éclairer  la sienne, de nuit

En vue de bien rentrer au port.

Un phare à l’entrée d’un part : normal

si ce n’est une balise, voire une tourelle.

 .

 Symbolique 

.

Aujourd’hui,

Avec la technologie

GPS, électronique de bord,

Les grands phares d’atterrissage

Ne sont plus devenus indispensables.

 .

Utilisés afin de situer la terre

Il y a encore quelques années

Ils ont,  aujourd’hui,  fonction

 .

Patrimoniale, mais ils  servent

De support pour antenne-relais

Pour réseaux de communication

Maritimes  civils  ou  de  défense,

 .

Notamment des centres régionaux

Opérationnels pour la surveillance

Et de sauvetage,  appelés  (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Fond

.

Évocation

.

32 6

.

Nous sommes au port de pêche d’Asilah

Lors d’une vente, directe,  sur les quais.

Au barbecue, lorsqu’ils sont bien frais,

Les poissons seront des plus délicieux. 

 .

Symbolique 

 .

Asilah

Avec port

 Grand   ouvert

 Sur  la mer où bateau

De pêche ramène poisson

Un peu de tout, vendu sur son

Quai, frais selon marée, endroit,

 La chance et cours des marchés.

Ici, c’est la mer qui en décide

Un jour saumon, roussette 

Le suivant, des thons

Ou des espadons,

Sans oublier  des

Calamars, chinchards

Bien vidés   et préparés,

Vite tranchés, vite négociés.

 .

.

Fond/forme 

 .

Phare aux couleurs

Blanches  et  rouges

Qui aide  les bateaux

 À pêcher  les  poissons,

Et  cela, d’ailleurs, plutôt de nuit, que de jour,

Afin de repérer le port, et revenir, sain et sauf,

Rimant bateaux, poissons, étal,  vente, cuisson.

Ce n’est pas que tout tourne  autour du poisson,

Mais  il y a quinze bateaux de pêches   et divers,

Seulement trois voiliers plaisance au mouillage,

Dont le nôtre, deux autres équivalents  français,

Mais il est vrai  qu’il reste difficile  d’y pénétrer !

 Asilah ne dispose pas  de phare, près  de son port

Seulement une tour carrée servant d’amer à terre

Mais qui domine la ville, se remarque de très loin

Tout comme les remparts  blanchis de sa médina.

Mais l’entrée du port est petite et non sans risque

Avec voilier dériveur intégral, nous avons réussi.

Le port d’Asilah, une fois à l’intérieur, et  mouillé,

Offre un abri calme et des plus sûrs aux tempêtes.

.

Textuels et illustrations  >>

31 – Difficile sortie de la baie de Ceuta

Textuels et illustrations   >> 

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Enclave espagnole, Ceuta dispose

De marina et magasins achalandés,

Qui n’envieront rien  aux Européens.

.

Il n’y a rien de  monétique, là-dedans :

Que du géographique, et bien pourtant,

Y regardant de plus près,  c’est la vitrine

Du  libéralisme,  capitalisme : clinquants.

.

Nous la quitterons, en voilier, pour  Asilah,

Située, de l’autre côté et, bien après Tanger,

Qu’on peine à joindre,  en une seule journée.

.

Quatre heures,  nous partons  avec  la marée

Quand la nuit se montre encore toute étoilée

Bientôt nous atteindrons la pointe du goulet

Faudra des heures …pour sortir  de sa baie.

.

Scotchés,  sur  elle,  trois  heures  durant,

La belle baie de Ceuta, tant, on  la verra,

Éléments contraires du vent et courant,

S’écoulent mais, paysage, ne défile pas.

.

Six heures, restés plantés en l’endroit,

Le moteur, poussant, les voiles, tirant,

Nous attrapons  le blues  un moment,

Avançons à deux nœuds, sommes las.

.

Sept heures, on  devrait voir  Tanger,

Cette baie de Ceuta, faudra la quitter

On met plus de moteur et de… voilure

Mais le voilier renâcle à forcer l’allure.

.

Huit heures, l’on grignote  une pointe,

En dépit fort courant, vers trois nœuds

L’on gagne gros, en  louvoyant  un peu,

Au large, vers la côte, en contrepointes.

.

Neuf heures, on quitte la baie de Ceuta,

Le courant moins fort, devient sournois,

Le vent est plus fatigué  nous combattre,

Il change de sens et cesse de nous battre.

.

Onze heures, la  baie  de  Tanger, soupir,

Ceuta n’est plus  qu’un lointain souvenir,

Sept nœuds pour venir, deux pour sortir,

Jamais baie nous  aura fait  tant souffrir.

.

Treize heures,  virons  le  cap  d’Aspartel,

Fonçons, plein sud,  vers le port d’Asilah,

La météo, le vent et les courants,  sont là,

Nous mettent en totale confiance, nickel.

.

Seize heures, nous franchissons la passe.

Quatre heures de nav sur place : ça lasse,

Mais que d’émotion pour ce départ, lutte

Contre trois milles de courant … chalutés.

.

.

Extensions

.

C’est le lot de navigateurs à la voile

Qu’avoir des vents, courants favorables

Ou contraires  jusqu’à doubler, tripler,

Temps de parcours par vent au près.

.

Il faut choisir entre la  vitesse,

L’efficacité de son déplacement

Et plaisir, adversité de navigation.

.

Déplacement pour cent milles nautiques

Est la journée vingt- quatre heures durant

Où tirer des bords à longueur de temps

S’avèrera des plus épuisants.

.

Avez-vous déjà navigué un mille nautique à l’heure sur un voilier,

Peut-être lors sans vent et fort courant contraire mais trois heures,

C’est  long et démoralisant en voyant le même paysage vous scotcher,

Sans pouvoir rien y faire, comme si l’on était à l’ancre, au mouillage !

Puis  soudain, en passant la pointe et en s’éloignant plus de  la côte,

Aidé sans doute par l’inversion de la marée et un  vent qui adonne

Mais qui tourbillonne,  à nous donner le tournis dans les voiles,

Nous donne l’espoir d’atteindre Asilah avant la nuit tombée.

.

Ceuta : enclave espagnole, face à Gibraltar

Est comme parfum d’Europe pour le Maroc

Place idéale  pour commerce avec l’Afrique,

Autres échanges tant culturels et politiques.

.

Fortifications rappellent points stratégiques

Pour défendre une baie en croissant de lune,

Où nous avons accostés en marina moderne,

Et visité la ville comme si on était espagnols.

.

Après une excursion  pour la ville de Tétouan,

Nous avons quitté le port et avons pris le large

Mais le vent et le courant, étaient contre nous,

Nous avons mis des plombes pour … en sortir.

.

Fragments   

.

L’enclave espagnole de Ceuta

Est comme une molaire plantée

En bouche du territoire marocain,

En miroir, Gibraltar anglais, en face.

.

Avec celle de Melilla, deux protectorats

Lors  datant du début  du XIXème siècle,

Véritable sas d’entrée migration en Europe

Et autant de commerces, sinon d’influences.

.

Contraste est bien plus fort, établi qu’à Tanger,

Rien qu’à voir  maisons, magasins, européanisés.

Nous avons visité les fortifications  en balustrade :

.

Lignes de défense, fossés, barrages en épi, galeries.

Un système défensif datant de l’époque médiévale

Dont subsistent les bastions de la Coraza Alta,

De la Bandera et des Mallorquinas.

.

La marina, accessible, moderne,

Au standard européen et suréquipée

Change radicalement de celle de Tanger :

Matière de place, service, confort, propreté.

.

Et  si nous avons mis  des heures  à la quitter,

C’est bien que cette baie est un piège à marée :

 Face aux vents  et  courants contraires, que faire

D’autre que ronger son frein, attendant avancer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Enclave espagnole ———————————————————-S

  Ceuta dispose aussi ——————————————————–O

     D’une marina moderne ————————————————–R

         Et de magasins achalandés, ——————————————T

            N’enviant rien  aux européens. ————————————I

                 Y  a  rien  de  monétique, là-dedans : ————————-E

                   Que du géographique, et bien pourtant ——————– *

                       Y regardant de plus près c’est la vitrine ——————V

                          D’un  libéralisme, capitalisme, clinquant ! ————-O

                           Et nous la quittons, en voilier, pour  Asilah, ———-I

                               Située, de l’autre côté et, bien après Tanger, ——-L

                               Qu’on peine à joindre, en une seule journée. ——I

                                  Quatre heures, nous partons avec la marée —E

                                    Quand la nuit se montre encore toute étoilée — R

                                      Bientôt nous atteindrons la pointe du goulet– *

                                        Faudra des heures …pour sortir  de sa baie—*

                                         Scotchés, sur elle, et trois heures   durant —D

                                          La belle baie de Ceuta, tant, on la verra —–I

                                           Éléments contraires du vent et courant —- F

                                           S’écoulent et paysagent ne défilent pas.—- F

                                          Six heures, rester, plantés en l’endroit,—- I

                                          Le moteur, poussant, les voiles, tirant, ——C

                                         Nous attrapons le blues en un moment —– I

                                         Avançons à deux nœuds, sommes las. ——- L

                                        Sept heures, on devrait voir Tanger, ——- E

                                       Cette baie de Ceuta, faudrait la quitter ——-*

                                     On met plus de moteur et de … voilure———*

                                     Mais le voilier renâcle à forcer l’allure. ———D

                                    Huit heures, l’on grignote une pointe, ——– E

                                   En dépit fort courant, vers trois nœuds, ———*

                                  L’on gagne gros, en louvoyant  un peu, ———–L

                                Au large, vers la côte, en contrepointes. ———- A

                              Neuf heures, on quitte baie de Ceuta, ————*

                             Le courant moins fort, devient sournois, ————B

                           Le vent est plus fatigué  nous combattre, ————-A

                         Il change de sens et cesse de nous battre. ————- I

                       Onze heures, la baie de Tanger, soupir, —————-E

                     Ceuta n’est plus qu’un lointain souvenir, ——————-*

                   Sept nœuds pour venir, deux pour sortir, ——————-D

               Jamais baie nous aura fait tant souffrir ! ———————-E

             Treize heures, virons le cap d’Aspartel, ————————*

         Fonçons, plein sud, vers le port d’Asilah, —————————C

      La météo, le vent et les courants, sont là, —————————–E

   Nous mettent en totale confiance, nickel. ——————————U

Seize heures, nous franchissons la passe ———————————T

Quatre heures de nav sur place : ça lasse, ——————————–A

Mais que d’émotion pour ce départ, lutte ———————————–

Contre trois milles de courant, chalute. ————————————-

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Piédestal pour un vase ou statue

Un premier  croissant de Lune,

Une courbe en baie épousant trait

De l’enclave espagnole de Ceuta.

.

31 4

.

Baie de Ceuta, enclave espagnole,

Au Maroc  en forme croissant de lune

Contrastant le reste de sa côte, mais

Comme tête de pont de l’Europe !

Croissant, enclave : ces formes rejoignent le fond

Ville, croissant, enclave, baie, tout serait parfait.

.

Symbolique 

 .

                          Au XIIe siècle le croissant

                            A été adopté par l’ensemble des Turcs,

                               Souvent accompagné d’étoile, en référence

                                  Au titre l’étoile porté par la sourate 53 du Coran.

                                    Ce n’est pourtant que tardivement, et, sans doute pas

                                    Avant le xixe siècle, qu’il est le principal symbole Islam.

                                   Le croissant, symboliserait l’aspect re-naissance ou de

                                  Régénération de la Lune, symbole puissance féminine

                                Ou de la nature de la femme tout comme dans

                             Traditions païennes de l’Ouest a toujours

                           Été un des symboles et des motifs

                        Importants du Tantrisme.

                       wikipedia.org/wiki/ Croissant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Baie de Ceuta, enclave espagnole,

Au Maroc  en forme croissant de lune

Contrastant le reste de sa côte, mais

Comme tête de pont de l’Europe !

 .

Symbolique 

 .

Une enclave                 est un territoire,

Entouré par         autre entité         territoriale

On dit aussi,         en termes             géographe,

Qu’une ville          une région           est enclavée

Quand elle           reste isolée           et éloignée

Mais  axe          important         transports,

On l’évoque      aussi      pour la Corse,

Vallée  alpestre  ou  pyrénéenne.

Modifié, en forme : Wikipédia.

 .

.

Fond/forme 

 .

Si sortir de cette enclave, semble très simple

Mais vent rime aussi avec marée et compliqué,

Et la baie est si grande  qu’on y perd  ses repères

Au bout d’une heure, i mpression de pas avancer.

 .

Ca donne le temps de l’admirer et de s’en souvenir,

Bercé par le clapot, réveillé c  hangements de bord,

C’est cela aussi naviguer    faire     face aux éléments

Elle  a une forme      rappelant      croissant  de lune.

 .

Une courbe évoquerait             une baie,  ici,  à Ceuta,

Largement ouverte                     avec  un  grand  port,

Cette enclave reste                       convoitée par Maroc

Comme il se doit :                        un État  dans   ’État.

 .

Politique, commerce               demeureront   parfois

Contraire au point           d’en être contradictoire

Les fortifications      restent  impressionnantes,

La baie est difficile   à remonter  au courant,

Navigation à voile : attention vent, marée.

.

Textuels et illustrations   >> 

30 – Tétouan, ville maure-espagnole

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème  

.

Tétouan

Est une ville située

Sur la côte méditerranéenne,

Non loin pointe Est de l’État du Maroc,

Aux histoires toutes pleines de reconquêtes.

.

Les berbères du Rif, autonomistes  de choc,

Ont, toujours, vécu, en l’ombre de sa quête,

Tétouan est oasis, entre montagnes et mer,

Regorgeant de vies, commerces, activités.

.

Nombre de touristes affluent d’Europe,

Pour voir sa vraie culture  et richesse,

Dont les locaux  se diront  très fiers,

De témoigner car tant diversifiées.

.

Tétouan est, tout comme …Tarifa,

Sous influences maure-espagnoles.

Mélange parfum d’Orient-Occident.

.

Toutes deux sont des villes frontières,

Aux charmes surannés mais envoutants,

Les comparant en conjuguant leurs écoles.

.

Nous y admirons de belles traces de son passé

Et beaux mélanges  d’architectures, empruntés

Aux espagnols,  aux berbères,  avec sa Médina :

Labyrinthe non fléché  avec croisements étroits.

.

À la sortie  de  ses rues,  gorgées par   victuailles,

Sa ville ancienne, faite des ruelles, ou d’escaliers,

Nous fait grimper vers le somment de sa casbah,

Ouverte  uniquement   hélas, aux  invités du roi.

.

L’heure du thé vert sucré, à la menthe, a sonné,

Avec ses délicieux  gâteaux, sous  les  palmiers,

L’ombre est bien venue, le soleil tape très fort,

Dans ces pays du sud, nuageux  dans le nord.

.

Tétouan nous a séduits  par son palais royal,

Tétouan mérite bien notre visite, impériale,

Tétouan près de Ceuta,  enclave espagnole,

Vous invite à revenir  admirer sa coupole.

.

Sur sa côte,  c’est une toute autre affaire :

On y trouvera des plages et hôtels à gogo :

On se croirait sur une Costa Brava d’enfer,

Où le soleil brille et où l’argent coule à flot.

 .

Extensions

.

Le passage de la frontière pour l’enclave espagnole

De Ceuta où réside notre voilier, est long et délicat.

Le contraste  est fort  entre les deux, un peu comme

Entre Berlin Ouest et Berlin Est, autrefois, sauf qu’ici,

Il s’agit de deux peuples, de deux continents différents,

Sans parler religions, économies, que sais-je encore !

Il est vrai qu’aucune ville ne ressemble à une autre

Pourtant il y règne parfois la même atmosphère,

Le même climat, et bien sûr la même curiosité

Pour ses boniments, ses histoires, ses gens !

Et ceux qui y vivent conservent pleinement

Le sentiment  de former  une communauté

Dont ils sont fiers qui ne leur est pas tiers.

.

Tétouan n’est pas port, si la mer est à deux pas, on ne la sent, ne la

Voit pas

Toutefois un bon nombre de touristes comme nous y affluent pour la

Visiter.

Elle recèle bien des trésors d’architecture, en sus d’un palais et place

Royale.

On y sent très peu l’influence de l’enclave Ceuta espagnole, pourtant

 Proche

Toute la côte entre les deux, est truffée d’hôtels et de marinas et de

Plages !

On ne comptera plus le nombre de palmiers en ville, comme pour

 Ombrager

Et l’ambiance dans les cafés respire du plein soleil et thé vert et

À volonté !

.

La ville de Tétouan est une villégiature

Pour le roi du Maroc l’heure de plein été

C’est pourquoi on y trouve la place royale

Palais offrant, aux yeux, arcades et tours.

.

Sommes montés, par des ruelles  étroites,

Jusqu’en haut de la ville, pied du château,

Sommes descendus pour prendre thé vert,

Sur terrasse à l’ombre des petits palmiers.

.

Sa Médina est classée  Patrimoine mondial

De l’Unesco surnommée la fille de Grenade.

Il faut avouer que ses sept portes en impose

En architecture intérieure dont elle dispose.

.

Fragments 

.

Tétouan est bien plus dans les terres que Tanger

Bien que l’influence espagnole soit plus étayée,

Due à son enclave de Ceuta,  à sa proximité,

Elle demeure  plus authentique,  culturée.

.

De style architectural, royauté, religion,

On y voit les signes d’un islam, passion

La place royale,  les rues, la mosquée,

Restent d’une blancheur immaculée.

.

Au château, nous sommes grimpés,

Qui domine la ville pour la protéger,

Par une ruelle sombre, pleine d’ombre

Entourés cortège touristes, en nombre.

.

Avons bu un thé vert sur terrasse de café

Une odeur et saveur du Maroc, concentrés

Accompagné d’une pâtisserie des plus sucré

Au gout se gardant en palais reste de journée.

.

Des tours de prières, des muezzins et minarets

En avons aperçus, côtoyés sur tous nos trajets,

La religion musulmane …sans être partisane,

Est présente comme calvaires en  Bretagne.

.

Pour finir, nous sommes revenus à Ceuta

Non sans avoir entrevu nombre de casbahs,

Comme autant de résidences de cités balnéaires,

Maroc de façade, à géométrie variable, inégalitaire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tétouan

Est située sur

La côte méditerranéenne,

Non loin pointe Est  de l’État du Maroc,

Avec histoires toute pleine des reconquêtes.

Les berbères  du Rif : autonomistes de choc,

Ont, toujours, vécu, en l’ombre  de sa quête.

Tétouan est oasis, entre montagnes et mer,

Regorgeant de vie, commerces, activités.

.

Nombre de touristes affluent d’Europe

Pour voir sa vraie culture et richesse,

Dont les  locaux se disent très fiers,

D’en témoigner, tant  diversifiées.

.

Tétouan est, tout comme…Tarifa,

Sous influences maure-espagnole.

Mélange parfum d’Orient-Occident.

Toutes deux sont des villes frontières,

De charmes surannés,  mais envoutants,

Les comparant en conjuguant leurs écoles.

V     I     L     L      E

Nous y admirons de belles traces de son passé,

Avec beaux mélanges d’architectures empruntés

 Aux espagnols, aux ber T     bères avec sa  médina

Labyrinthe non fléché     É      ou croisement étroits

T

À la sortie de ses rues      O      gorgées de victuailles,

Sa ville ancienne, faite      U     des ruelles en escaliers,

Nous fera grimper vers     A      le somment de casbah,

Ouverte uniquement          N    hélas, aux invités du roi.

:

L’heure du thé vert ¤¤¤¤¤  M  sucré à la menthe a sonné

Avec ses délicieux ¤¤¤¤¤¤   A   gâteaux, sous les palmiers

L’ombre est bien ¤¤¤¤¤¤¤   U   venue, soleil tape très fort,

Dans ces pays du ¤¤¤¤¤¤¤   R   sud, nuageux dans le nord.

E

Tétouan nous a ¤¤¤¤¤¤¤¤          séduits par son palais royal,

Tétouan mérite ¤¤¤¤¤¤¤¤      E    bien notre visite, impériale.

Tétouan près ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤      S     de Ceuta enclave espagnole,

Vous invite à ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤       P     revenir, admirer sa coupole.

A

Sur la côte ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤        G     c’est une toute autre affaire :

On y trouve ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤       N       des plages, et hôtels à gogo :

On se croirait ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤      O        sur une Costa Brava d’enfer,

Où le soleil ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤        L         brille et l’argent coule à flot.

E

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un moulin à poivre, voire à  sel,

Si ce n’est un mannequin  féminin,

En tous les cas un minaret pour sûr

Pas européen : mauresque, nul doute.

.

30 4

.

Une belle tour de garde ,minaret,

Autant d’apparat de style maure,

Rappelle les minarets au pied

Des mosquées musulmanes.

Un minaret est tour avec un chapeau pointu

Il rime très bien avec clocher mais musulman

on en trouve de diverses formes mais toujours

au pied d’une mosquée avec une petite tourelle

 .

 Symbolique 

 .

Dans une mosquée,

Minaret est une tour

Élevée dépassant tous

Les autres bâtiments

De  la  mosquée.

Au sommet de cette tour

Le muezzin appelle fidèles

Musulmans   à   la prière.

Les minarets  ont la forme

D’un cylindre, mais parfois

De base carrée,  au Maroc.

Il y en a de toutes les sortes,

Sans oublier toutes couleurs,

Le pendant du clocher d’église

Mais décalé, sur un des côtés !

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

30 6

.

Différentes tours de prières et muezzins

De type marocains

Conforme aux préceptes et aux directives

De religion musulmane

 .

Symbolique

 .

L’architecture traditionnelle marocaine

Héritage de l’histoire artistique musulmane

Marquée par diverses et nombreuses influences.

.

Et alors de nouvelles techniques de constructions

Verront le jour, telles les coupoles, et minarets.

.

La brique, qui triomphait en Andalousie,

Apparaîtra dans les arcs et les piliers. 

.

La culture berbère transmettra

Des innovations orientales

mauresque-immobilier.com/art-mauresque

 .

.

Fond/forme 

 .

À côté de résidence

D’été du roi du Maroc

Sur une grande  place,  

Rime très bien, avec elle.

Tétouan   reste   proche  de

 L’enclave espagnole de Ceuta

Où l’on peut voir une mosquée

Religions n’ont pas de frontières.

 .

Combien de pays, nations, régions en ont

Mais  l’art mauresque  restera  bien unique,

Dont le fleuron actuel est place Jamae El- Fna

Datant de la fondation de la ville de Marrakech

En 1070-1071, et est encore  le symbole de la ville.

 .

Tétouan est à l’opposé de Tanger et d’Asilah

Bien à l’Est avec  comme porte  sur l’Europe,

L’enclave de baie et ville espagnole de Ceuta.

Elle n’en conserve pas moins son authenticité.

.

Textuels et illustrations  >>

    

29 – Tanger, un port frontalier, contrasté

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

C’est un grand port pour passagers

Et pour de grands et de larges, ferries,

Ça reste un tout petit port de plaisance

Avec de rares voiliers, bateaux moteurs.

.

Tanger reste aussi petit port de  pêche

S’enorgueillissant  de  vingt  thoniers

Contrastant fort encore, avec le port

Industriel, riche d’énormes cargos !

.

Mais voilà les égouts qui s’y jettent,

Rendent ses eaux des plus polluées,

Bien  qu’en été, sont  très  chaudes,

Pour baigner  ses pieds, et  le reste.

.

On voit des chameaux, sur la plage,

Être à disposition pour se promener

Tanger demeure  un  très grand livre

Ouvert  sur  toute culture marocaine.

.

Tanger, si lectures, à vous, s’imposent,

Sachez qu’elles ne seront jamais vaines,

Pour qui saura  la découvrir … l’explorer,

La comprendre, en  ses plaintes,  ses joies,

Tout autant que, ses éprouver, les entendre.

Us et coutumes  ne sont pas  loin des nôtres :

Même langue rapproche les uns … des autres.

.

Tanger s’agrippe à son rocher, sa vieille casbah

Et à ses remparts, ceinturant sa vieille médina,

Au vent de sa chaleur nombre d’odeurs et fards,

Affluent, refluent  que l’on soit  très tôt, ou tard.

.

Rues étroites, bondées, regorgent plein étalages,

Vous font croire  à une richesse, comme mirage,

Ailleurs, c’est  le désert, le chômage,  la pauvreté,

Lors la plupart des gens ne peuvent rien acheter.

.

Couleurs  chatoyantes : vertes,  bleues,  pourtant,

Vous attirent l’œil où  un envoutement marchand

Fait de vous la proie d’un charme, bien négociant,

Au prix,  multipliés par trois,   pour non-résidents.

.

Partout  des milliers objets futiles, bibelots inutiles,

Instilleront leur plein d’envies aux passants étonnés

Par tant de profusions en quelques mètres … carrés,

Allant jusqu’à pendre à portes, objets qui s’empilent.

.

Plus haut se tient le marché des fruits et des légumes

Se cachant derrière des portes quelque peu dérobées,

Lors, leurs  amoncellements, incroyables en volumes,

Ravissent par leurs senteurs : fraichement récoltées !

.

Tout en haut d’une place coloniale, le cinéma Le Riff,

Où cireurs de chaussures,  porteurs d’eau  ambulants

Proposent leurs services,  avec  des livreurs collectifs,

Portant tout sur leur chariot, si ce n’est sur leurs dos.

 

 

Extensions

.

Tanger ne procurera pas

De dépaysement extrême,

On entend parler français

À  tous  les coins  de  rues,

Mais c’est déjà un ailleurs surprenant.

Tanger est la porte économique entre

L’Europe su Sud et l’Afrique du Nord

Que,  seul, un  étroit  goulet  de  mer,

De quelques  dizaines  de kilomètres,

De large sépare comme une frontière

Entre toute richesse et toute misère !

.

Médina Tanger, cœur commercial traditionnel, est vaste, diversifiée

On y trouve presque de tout autant dans ses boutiques que ses rues !

Ses portes sont étroites comme pour préserver l’ambiance mystère.

L’on n’y voit aucune voiture, camion, transport autre que chariots

Tant et si bien on y circule à pied sans danger en foule de clients.

.

Médina pour « vieille ville » en arabe

Située le plus souvent en plein centre

Offre aux marocains comme touristes

Un flot de victuailles, habits, bibelots.

.

On y entre par une porte qui en impose

Et on en sort de même et de l’autre côté

Ses odeurs et ses couleurs se mélangent

Sans compte paroles, musiques, chants.

.

Un lieu où l’on peut encore marchander

Un vêtement, un objet, un tableau,  etc.

Cela peut même durer un certain temps

Au final, acheteur et vendeur : contents.

.

On y trouve des métiers un peu du passé

Tel cireur de chaussures ou porteur d’eau

Mini boutique de quelques mètres carrés

Vous proposants des souvenirs insolites !

 

Fragments 

.

Une port ouvre sur un ensemble d’univers,

Ferme un univers particulier pour protéger

Le marché intérieur d’incursions invasives.

.

Le cas de la porte de la Médina de Tanger

Complétant ensemble large, sur remparts,

De treize autres, ayant fonction défensive.

.

Porte en ogive, architecture arabe, oblige,

Correspondant à nos portes du Moyen-âge

Comme entrées des villes aux quatre côtés.

.

La médina ressemblera plutôt à un dédale

Avec des ruelles étroites, et petites places,

On ne peut y circuler en voitures : à pied.

.

Les échoppes se poursuivent à l’extérieur,

 Présentent bric à bras d’objet hétéroclites

Qu’’on a coutume de dénommer : le souk.

.

Pour satisfaire à la tradition, touristique,

Culturelle, avons acheté quelques bibelots

Pour nous rappeler  en souvenirs vivants.

.

Ce qui compte le plus, lors irremplaçable,

Est l’atmosphère qui y règne, nous gagne

Son dépaysement nous ouvrant sa porte.

 

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

C’est un grand port, pour passagers   et   pour de grands, et de larges, ferries

Et ça reste un tout petit port de   plaisance   avec rares voiliers, ou bateaux,

Tanger reste aussi petit port de   pêche s’enorgueillissant de vingt thoniers

Contrastant fort encore avec son port industriel,  riche d’énormes cargos !

Oui, mais voilà, les égouts, qui s’y jettent, rendent ses   eaux plus polluées,

Bien qu’en été, déjà très  chaudes, pour baigner ses pieds  et tout le reste.

On dispose de chameaux, sur la plage, à disposition pour    se promener.

Tanger demeurera  un grand livre ouvert sur toute la culture marocaine.

.

Tanger, si lecture vous impose,

Sachez qu’elle ne sera jamais vaine,

Pour qui saurait la découvrir, l’explorer,

La comprendre, en   ses plaintes, et en ses joies,

Tout autant que, les       T    *     F      éprouver, les entendre

Us et coutumes ne         A                   R    sont pas loin des nôtres :

Même langue rappro     N                            O       che les uns…des autres.

Tanger s’agrippe à son   G                                  N      rocher, sa vieille casbah

À ses  remparts cein      E                                     T     turant sa vieille médina,

  Au vent de sa chaleur    R                                     A    nombre d’odeurs et fards

  Affluent, refluent que     ‘                                      L     l’on soit très tôt ou tard.

 Rues étroites bondées    *                                    I    regorgent  plein étalages,

Vous font croire à une    E                                É    richesse comme mirage,

Ailleurs, c’est le désert    S                              R     le chômage, la pauvreté

Et la plupart des gens     T                             ¤    ne peuvent rien s’acheter

Couleurs chatoyantes      *                               C    vertes, bleues,  pourtant,

Vous attirent l’œil et      U                                  O   envoutement marchand,

Fait de vous la proie      N              d’un                  N   charme bien négociant,

Au prix multipliés        *              par trois                  T       pour non-résidents.

Partout, milliers         P               objets futiles              R         bibelots, inutiles,

Instilleront plein       O               d’envies,  à des             A      passants étonnés,

Par tant de profu-    R               sions en quelques          S       mètres … carrés

Et jusqu’à pendre     T             à une porte, objets            T       qui s’empilent.

Plus haut, se tient    ¤             le marché  de fruits            É        et de légumes

Se cachant derrière ¤            une porte … quelque           ¤         peu dérobée,

Et là, des  amoncel  ¤          lements,  incroyables             ¤          en volumes

Ravissent de leurs   ¤           senteurs,   fraichement          ¤           récoltées.

Tout en haut, une    ¤             place coloniale, cinéma            ¤           Le  Riff,

Où des cireurs de    ¤              chaussure, porteurs d’eau       ¤     ambulants

Proposent leurs     ¤         services,  avec des livreurs          ¤         collectifs,

  Portant tout sur    ¤             leur chariot, si ce n’est sur         ¤         leurs dos.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Tire-bouchon parmi tant d’autres

Mouton et  cloche avec son battant,

Une très belle porte  toute en ogive,

En enceinte rectangulaire de médina.

 .

.

Sommes devant la porte principale d’entrée

De la Médina de Tanger

Avec son cortège de clients, de commerçants,

Et surtout de touristes !

Forme de porte correspond à celle de la médina

Donnant l’impression que la forme rejoint fond

Tant elle nous pousse à y entrer pour la visiter,

Voire faire des achats souvenirs, entre autres.

 .

 Symbolique 

 .

L’urbanisme  médinal,  inventé  au  Moyen Âge,

Est souvent considéré comme portant en lui

 .

Les concepts les plus actuels en matière

D’environnement et de ville piétonne

 .

D’architecture    …    bioclimatique,

Densité élevée  et voire, compacité,

 .

Mais  faible impact  environnemental,

Comme villes médiévales d’Europe, Asie.

 .

Les portes de Tanger ainsi que celle de Tarifa

Et  de  Tétouan, resteront  de  belles  illustrations.

 .

.

Fond

.

Évocation

.

.

Médina de Tanger, parfois appelé un « souk »

Entièrement piétonnes

Regorge de petites échoppes bien achalandées

Commerce local ou culturel.

 .

 Symbolique 

 .

Tanger – Source d’inspiration

Pour des artistes d’horizons différents,

La Médina de Tanger, dont les ruelles blanches

Et les cafés ont vu naître de grandes œuvres littéraires,

Prend des couleurs, sans pour autant perdre de son charme.

.

Carrefour de civilisations, la ville était très convoitée pour

Sa position stratégique : au cours des époques antiques,

Elle a successivement été conquise par les Romains,

Vandales, Byzantins, Wisigoths et les Arabes.

.

Les vestiges français, portugais ou

Espagnols ne manquent pas.

actualités/régional/la-mythique-

médina-de-tanger

 .

.

Fond/forme 

 .

Une porte  en ogive comme entrée de Médina.

On en trouve centaines au Maghreb et ailleurs

Comme  la signature du monde, culture arabe,

.

Qui rime, de nos jours, avec souks et boutiques,

Loin de nos super  et hypermarchés européens,

Lors on voit la porte, on sait  où l’on est,  entre.

.

Le marché est entouré de remparts protecteurs,

Le mélange  d’influences diverses : européennes

Arabes et voire africaines est voyant, percutant.

.

Tanger porte bien son nom, et tout comme Ceuta

De porte  entre deux continents  méditerranéens.

Et c’est peut-être pour cela que l’on s’y sent bien.

 .

Textuels et illustrations  >>

.

28 – Tanger, un port de vitalité

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tanger  me donne un sentiment

De grands grouillements de vie,

D’échanges entre diverses gens

Qui vont  et puis  qui viennent,

Entre  la plage … et la médina,

Si ce n’est … tout simplement,

Entre le port, la ville,  casbah !

.

Le port  est  une zone  franche,

Il faut montrer  patte blanche :

De fait,  il fait office de tampon,

Entre continent Europe, Afrique

Où l’on sent la différence  de fric,

L’on assiste aux tentatives vaines,

D’immigration, adulte, adolescent.

.

Mondes  s’affrontent,   se répondent,

Échos sont très rapides  ou très lents,

Liberté aura un prix à payer par celui

Dont la circulation  ne sera, nulle part,

Ni garantie, assurée,  même  protégée !

La liberté reste un privilège consensuel,

Même si on pourrait la croire  naturelle,

Elle ne serait de fait, que socioculturelle.

.

Accrochés à couple au dernier voilier du seul ponton visiteurs,

Nous y avons passé cinq jours, en respirant forte odeur de vase,

Sur eaux, recouvertes de détritus, comme d’autant d’emphases,

Chaque matin, découvrons paysage d’indescriptibles pollutions.

.

Attenant le contrôle, permanent des chargements des camions,

En partance pour l’Espagne ou pour la France et voire ailleurs,

Au fond du port, la noria de bateaux de pêches pour poissons

Accouplés les uns contre les autres, formant comme  un tas.

.

Bateau-poubelle et lui-même poubelle-bateau,  s’applique

À repêcher des objets l’intéressant durant toute journée,

Le lendemain, il y en a autant voire plus à gogo, clique,

Moteurs de bateaux de pêcheurs ajoutent leur chœur.

.

Fortunément notre séjour nous a été rendu agréable

Par des gens aimables, par des visites inoubliables,

En dépit d’un vent d’est, chaud, sec, et permanent,

Avons apprécié notre place dans ce port, tangent.

.

Étonnamment, bon nombre d’employés policiers,

Gendarmes, douaniers,  œuvrent  pour contrôler,

Français sont les bienvenus, immigrés  ou  natifs,

Difficile pour eux et nous, de se fondre en la foule.

.

Notre départ, la place disponible au ponton, libère

Un nouvel arrivant devra s’en contenter,  chanceux,

Étonné de pouvoir s’amarrer, en cette mare  et nasse,

Offrant en échange, porte directe au Centre de Tanger.

Des échoppes de commerçants grouillent et fourmillent,

Où l’on pourra encore faire des affaires, en marchandant.

.

Extensions

.

Entre centre et périphérie,

Autant de visages dévoilés,

Ici, les souks, là, boutiques,

Et plus loin, supermarchés.

Tanger, où  tout  s’éparpille,

Tanger où temps se gaspille :

Pressés : prenez  un taxi bleu,

À sept dirhams chaque course,

Cela ne grève pas votre bourse !

.

Un port multifonctions, pour industrie de la pêche et tourisme,

Pour courrier et fret, vers l’Espagne, nombre d’autres destinations,

D’où ces cloisonnements entre plage, ville, port cargo terminal ferry.

Nous avons eu de la chance d’accoster dans sa petite marina, chargée.

Possible que la capitainerie ait apprécié notre voilier  4×4 des mers !

Ce port fait cohabiter de façon harmonieuse, tradition modernité

Parce porte reliant le nord du continent Africain à Europe sud.

.

Chance, nous avons une place au port en triple

Le maitre des lieux a été sensible à notre bateau

Il voudrait le même  et il s’empressera à le visiter

Il n’y a qu’à lui offrir un cadeau et le tour est joué.

.

En face de nous à une trentaine de mètres à peine

Bateaux de pêche s’entassent  comme en grappes

Entre deux, sorte de radeau ramasse des ordures

Qui vont et qui reviennent, fonction de la marée.

.

Fragments

.

Tanger est une ville, un port, une porte

Entre deux continents, européen, africain,

Importante, essentielle, mais, pour le moins,

Contrastée pour ne pas dire paradoxe cohorte

.

Ce n’est la ville la plus représentative du Maroc,

Tant, entre le nord et sud, se fait sentir, vrai choc

Tant on y sent comme un parfum de dépaysement

Parfumé odeurs de thé, épices d’assaisonnements.

.

Nous avons pratiqué, en premier, un restaurant,

Pour sûr, le tajine est un plat des plus succulent

Mitonné de curcuma, cannelle Ras el Hanout,

Lors le coucous, de coriandre, piment doux,

Sans oublier : cumin, piment, harissa,

Donnant du piquant  à  un tel plat !

.

En second avons visité la Médina,

Et flâné dans les souks en bordel

D’étals toutes sortes de modèles

Dont nous avons fait grand cas.

.

Pour finir, nous voilà sur plage

Maillot bain, européen, féminin

Bikini  contre  burkini … l’on  dit !

Transparence, opacité, de quel côté ?

.

À notre bateau, en fin du jour, revenant

Les yeux pleins d’images et de sensations :

Impressions d’être à la fois proches/distants

Des marocains que, la première fois, visitions.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Tanger  me donne un sentiment

De grands grouillements de vie,

D’échanges entre  diverses gens

Qui vont  et puis  qui viennent,

Entre  la plage … et la médina,

Si ce n’est … tout simplement,

Entre le port, ville, et  casbah !

Le port  est  une zone franche :

Il faut montrer  patte blanche !

De fait, il fait office de tampon,

Entre continent Europe Afrique

Où l’on sent la différence de fric,

On assiste  aux  tentatives vaines,

Immigration,  adulte,  adolescent.

Mondes  s’affrontent / se répondent

Échos sont  très   rapides / très  lents.

Liberté a un prix à T    payer pour celui

Dont la circulation  A   ne sera nulle part

Ni garantie, ni ass   N  urée, ni protégée !

La liberté est un pri  G    vilège consensuel,

Bien qu’on pourrait    E     la croire naturelle,

Elle ne sera, en fait,     R    que socioculturelle.

 *

Accrochés à couple au dernier voilier  P         du seul ponton visiteurs,

Nous y avons passé cinq jours en resp   O     pirant de l’odeur de vase,

Sur eaux, recouvertes de détritus, com  R     me d’autant d’emphases,

Chaque matin, découvrons paysages   T       d’indescriptible pollution.

Attenant le contrôle, permanent      *     des chargements des camions,

En partance pour l’Espagne       D      ou, pour la France, voire ailleurs,

Au fond du port, noria        É        de bateaux de pêches pour poissons,

Accouplés, les uns           B          contre les autres, forment comme tas.

 Bateau-poubelle           O            lui-même poubelle-bateau,   s’applique

À repêcher les            R              objets l’intéressant, pendant la journée

Le lendemain           D              il y en a autant voire plus, à gogo, clique

Des moteurs             A              de bateaux pêcheurs ajoutent un chœur.

Fortunément             N                notre séjour nous a été rendu agréable

Par des gens                 T                aimables, ou des visites inoubliables,

En dépit d’un                 *                  vent d’est chaud, sec et permanent,

 Avons apprécié                                 notre place dans ce port tangent.

 Étonnamment, bon                 E                 nombre d’employés, policiers,

 Gendarmes, douaniers                 *                     œuvrent pour contrôler :

Français sont les bienvenus                 V                    immigrés ou natifs,

Difficile pour eux, nous, de se                      I               fondre en la foule.

Notre départ la place disponible au                  T                ponton libère

Un nouvel arrivant devra s’en contenter                 A              chanceux,

Étonné de pouvoir s’amarrer, en cette mare            L                et nasse,

Offrant en échange, porte directe au Centre           I              de Tanger.

Échoppes des commerçants grouillent et            T               fourmillent,

Où l’on pourra encore faire des affaires           É         en marchandant.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

 Au cap d’Aspartel près de Tanger.

Fort et phare  qui se superposent

Vase avec son bouquet de tulipes :

.

.

L’on dirait une fort de garde

Son fort dessous, tout est carré,

Ô combien rassurant  et  solide :

Ce n’est rien autre qu’un phare.

La forme, pour sûr, n’évoque pas Tanger

Mais phare et fort sont bien des symboles

 Lui correspondant, pour une grande part

On s’attend à trouver ce genre d’édifices

Pour protéger et éclairer, port, et ville !

 .

Symbolique 

 .

Fort est un bâtiment solide,

 .

Bien gardé,  difficile d’accès.

 .

Fort maritime, sécurité prime

 .

Plus que  pour  toutes maisons,

 .

 Ou pour un manoir ou château.

 .

C’est un symbole  de protection, et qui ira au-delà

 .

De celui  de la maison privée, est d’ordre national.

 .

Protection exacerbée, allant provoquer  isolement,

 .

Pas comme en un phare  où  il n’y a qu’un gardien,

 .

Alors qu’en un fort, parfois, une garnison entière !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

28 6

.

Un phare  schématisé ici avec sa tour

Sa plateforme, sa lanterne  tournante,

Au sens figuré, Tanger serait un phare

Pour le Maroc voire au-delà, l’Afrique.

 .

Symbolique  

 .

L’image

Du phare

Garde   son

 Impor-tance,

Dans notre univers

Purement symbolique :

Sa verticalité  en fait  un

Symbole plutôt phallique,

Un signe de force  généra

Trice  et plus de vigilance.

Son élévation dépasserait  

Toute  condition  humaine,

Elle    s’érige     de    la mer,

Considérée      comme    lieu

Des     naissances,  et   voire,

Certaines    transformations,

Phare assure  source  lumière

Rassurante,    et     protectrice,

 Près  de tous  grands  dangers.

 .

.

Fond/forme 

 .

Phare reste un phare, on voit

Qu’il signale entrée Port Tanger.

Étant loin d’être goulet,  pas plus rade

Lors nous sommes entrés, jusqu’au fond,

Pour nous accrocher au …  ponton visiteur.

Quoi de plus commun, plus connu qu’un phare

Et pourtant il n’y en a pas deux qui se ressemble

Chacun  aura ses particularités, sa personnalité.

Et de même, pour  chaque ville, chaque port, cité,

Comme Tanger, à la fois africaine, occidentalisée.

Une véritable plaque tournante pour les passagers

Tout autant que pour les marchandises et les visas.

Toutes les tentatives d’embarquements clandestins,

Seraient repoussées sous nos yeux par les policiers.

Tanger est ville frontière, sans l’être, complètement,

Mais elle l’est bien géographiquement par son trafic

Tant par nombre de passagers que de marchandises,

Et demeure donc considéré comme porte de l’Afrique.

.

Textuels et illustrations  >>

27 – Trafalgar : goulet de Gibraltar

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vrai, nous sommes, plein goulet

Gibraltar, non loin de Trafalgar.

Mais, c’est mal  nous  connaître,

Nous, purs  marins, sans  filets !

.

En vents et en contre-courants,

Où, sans vents,  sans courants,

On avance,  et on s’accroche.

.

On bataille, puis on repart,

Et l’on arrive  à bon port,

Fourbus et combattants

C’est un jeu permanent

Du chat et de la souris,

Quand le vent  adonne,

Viens donc me voir ici.

.

Quand vent abandonne,

Nous apostrophe autant.

Si bien que l’on part au lof,

Qu’au final, l’on se dit : «bof»

Chaque fois  qu’il nous force à un

Grand écart de barre  pour prendre

De la vitesse, et tenir  le cap : bagarre.

 .

Démarrés, vent de travers, finis, au près,

Tandis que celui-ci forcit et au grand frais,

Naviguons, complètement, à contre-courant,

Au point que deux nœuds et vite, il nous prend

Et puis, soudain, plus de courant, plus de vent,

La mer étale devient pétole molle, on est foutu

La voile flape et le gouvernail ne répond plus.

.

Nous désespérons de finir la traversée quand,

Doucettement,  ce vent fort, et incertaine allure,

Tour à tour, forcit  puis mollit  puis tourbillonne.

On réduit, puis on augmente, on accorde la voilure

On attend en scrutant le vent, inquiet, qu’il adonne.

.

Courage matelot s’il est vrai que dans prochain port

Ne mollit pas, une belle  femme  t’attend, donne fort

Si tant est  qu’un mât de  voiler est bien   masculin

Tire une coque aux traits, dessins très  féminins.

.

Que dire encore, de cette  force du  courant,

Que dire, autant, de l’instabilité  du vent :

Que tout premier tiendrait de  l’homme

Ou que    second imitera     la femme.

.

Trafalgar ou non, goulet Gibraltar,

Par son courant,  vous démonte,

Et par son vent vous remonte,

Vous sombre … tôt ou tard.

.

Extensions

.

Vents et courants cherchent-ils vraiment

À nous sombrer en ses flots, avec nos désirs,

Nos joies, nos combats, nos folies, tôt ou tard ?

Ici, nous n’avons : ni guerre, ni flotte de matelots,

Nous ne sommes pas en plein conflit avec des anglais,

Seulement avec la mer et parfois avec nous-mêmes !

Il existe des voiliers  aux voilures  qui se déhalent

Facilement, au vent léger, mais, c’est loin d’être

Le cas pour notre bateau en aluminium lourd.

Il a besoin, au minimum, vent de force deux

Pour enfin commencer à se bouger… un peu.

Nous n’utilisons le moteur qu’en cas de retard

Pour un rendez-vous ou de fermeture de porte

Du port ou en cas d’une météo calamiteuse.

Le moteur ne nous sert qu’en secours,

En recours, lors manque de vent.

.

La Porte de la Méditerranée est dotée du fort de Gibraltar, d’un coté,

De fortifications maritimes de l’autre, enclave espagnole  de Ceuta

Tout autant couloir reliant, par bateaux, immenses continents,

Y a l’histoire connue de tous, de bataille symbole de Trafalgar

Puis autres naufrages de cargos, dus aux tempêtes, accostages.

On imagine la force du courant, qui entre et sort, entre ces mers,

Le trafic des bateaux, dans deux sens qui se croisent en permanence..

.

Les anglais se souviendront encore longtemps

De la fameuse bataille de Trafalgar avec Nelson

Dont la colonne s’érige  plein centre  de Londres

Et dans d’autres grandes villes comme Montréal

Une histoire de sautes de vent, de fautes de vent

La marine française, acculée en un fond de baie,

Malgré supériorité en nombre aura dû se rendre

Événement et tactique auront inversés conquête.

Il ne reste rien aujourd’hui, le rocher de Gibraltar

Demeure et pointe sa silhouette de chien de garde

Au plus étroit du goulet, assure présence anglaise.

Lors, en face, Ceuta, assure sa présence espagnole.

Monde à l’envers, s’il est, l’errance d’une Histoire,

Ça ne fait pas problème, nous battons contre vent,

Qui tantôt nous adonne et tantôt nous abandonne

Serons-nous contraint de fuir, de finir, au moteur.

Il n’y aurait pas que Trafalgar qui serait un piège,

Tout le détroit en est, par son courant et son vent,

Plus fort, puis instable puis tournant, puis absent.

On aurait bien besoin d’une fiole de poison violent

Pour calmer les ardeurs sinon fureurs de Neptune

Tanger en en vue, or avons dérivé avec le courant,

Il faut désormais le remonter, pour atteindre port

Ce n’est pas mince affaire, à la voile, et aux bords !

Espérons trouver  une place  au fond du vieux port

On nous a prévenus, faut négocier avec diplomatie,

Ça dépendra d’humeur du maitre de la capitainerie.

.

Fragments 

 .

Si Trafalgar est une prise de la flotte anglaise

Aux Français, englués sans bouger en sa baie,

Le rocher de Gibraltar, reste colonie anglaise,

Cédée par espagnols au goulet du même nom

.

On ne refera pas ici l’histoire et ses arcanes

Car l’autre côté, bord des côtes marocaines,

 On y trouve toujours les enclaves espagnoles

De Ceuta et Mélissa, comme porte d’entrée.

.

Issu d’un piège peut-on dire c’est un poison

Et que la coupe est pleine à s’en débarrasser

De tels empoisonnements dans tels flacons :

Lors ils serviront à tout commerce, échangé.

.

 Mon souvenir  de Trafalgar, et de  Gibraltar,

N’est pas celui de Nelson, même de personne,

C’est celui du vent qui s’éteint, refuse, adonne

Qu’il faut vaincre ou être rendez-vous, retard.

.

Voilà bien histoire transposée, personnalisée

Que telle bataille contre le vent, ami, ennemi

Avec ses pièges, ses surprises  et ses dangers,

En traversée qui se sera au final bien passée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Vrai, nous sommes, plein goulet

Gibraltar, non loin de Trafalgar.

Mais, c’est mal  nous  connaître,

Nous, purs  marins, sans  filets !

.

En vents et en contre-courants,

Où, sans vents,  sans courants,

On avance,  et on s’accroche.

On bataille, puis on repart,

Et l’on arrive  à bon port,

Fourbus et combattants

C’est un jeu permanent

Du chat et de la souris,

Quand le vent  adonne,

Viens donc me voir ici.

.

Quand vent abandonne,

Nous apostrophe autant.

Si bien que l’on part au lof,

Qu’au final, l’on se dit : «bof»

Chaque fois  qu’il nous force à un

Grand écart de barre  pour prendre

De la vitesse, et tenir  le cap : bagarre.

Démarrés, vent de travers, finis, au près,

Tandis que celui-ci forcit et au grand frais,

Naviguons, complètement, à contre-courant,

Au point que deux nœuds et vite, il nous prend

Et puis, soudain : plus de courant, plus de vent !

La mer étale devient pé    G    tole molle on est foutu

La voile flape et le gouver        O    nail ne répond plus.

Nous désespérons  C     de finir    U  la traversée quand,

Doucettement  O    ce vent  fort,  et    L  incertaine allure,

Tour à tour,   U    forcit puis mollit puis     E  tourbillonne.

On réduit     P     puis on augmente et règle    T     la voilure

On attend   *        en le scrutant, inquiet qu’il     *      adonne.

Courage     D        matelot, si vrai  que au pro    D  chain port

 Ne mollit   E        pas,  belle  femme  t’attend,   E   donne fort

 Si tant est  *        qu’un mât  de  voiler, bien    *     masculin

Tire  une  T       coque : trait,  dessin  très    G   féminin.

Que dire  R      encore,  de  la  force, du    I   courant,

Que dire  A     autant, de l’instabilité    B   du vent.

Que tout  F    premier tiendrait de   R   l’homme

Ou que    A     second imitera     A  la femme.

Trafalgar L  ou non, goulet    L  Gibraltar,

Par son  G courant vous   T démonte,

Par son  A  vent  vous  A  remonte,

Som    R  bre, tôt R  ou tard.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Flacon de quelque chose datant

Du Moyen-âge, piège de poison

Qui ressemblerait bien à une fiole

Destinée  à  terrasser  son ennemi.

.

.

Pour sûr, ce flacon de poison désignée « fiole »

Pour les besoins de la cause

Était parfois utilisé en vue terrasser l’ennemi

Sans qu’il le sache, à son insu.

La forme ne correspond en rien ici au fond

S’agissant de bateaux, et de bataille navale,

Cela bien  que le symbole  de la tête de mort,

Figure sur le drapeau des pirates des mers.

.

 Symbolique 

 .

Un flacon

De poison

.

Avec symbole 

De la tête de mort

.

Sur deux tibias croisés

Le   produit  présente  un

.

Danger d’empoisonnement.

De lécher, de manger, de boire

.

 Respirer une substance marquée

De ce symbole croisé  pourrait

.

Vous rendre  …. très malade

Même entraîner la mort.

centreantipoisonontario.ca

.

.

Fond

.

Évocation 

.

27 6

.

Qui ne sait qu’un coup de Trafalgar

Serait un piège tendu

À l’ennemi  alors qu’il paraissait

Beaucoup trop sûr de lui !

 .

Symbolique 

 .

Dans son

Sens courant

Un   piège   est

Un dispositif qui sera destiné

À attraper par surprise pour tuer,

Blesser, capturer ou seulement tromper.

Si fait parmi les nombreux synonymes

On trouve lors le plus fréquemment :

Traquenard,  embûche embuscade,

Guêpier, souricière, sinon leurre

Chausse-trape, filet, appeau,

Artifice, ruse, guet-apens :

C’est à vous  de choisir

 Le plus … pertinent.

 .

.

Fond/forme 

.

Un  flacon  rond

Avec bouchon long

Il  en  faudrait   bien

 Plus pour tuer anglais,

 .

L’ennemi héréditaire, surnombre français,  

Étaient sûrs de victoire or le vent et sa force

Aura tendu un piège   à qui croyait le tendre.

 .

Ça rime à quoi   d’attendre, à l’ancre, à l’abri,

Dans un face à face, où le plus rapide gagne.

 .

On dit parfois qu’une course ou une bataille

À la voile est gagnée au départ en mobilité

Piège étant de se trouver coincé, ralentir

À en constituer belle proie, bien facile.

 .

Trois expressions : le vent  s’est levé

 Le vent  a tourné, et, le vent a forci,

Sont à méditer  en  toutes occasions,

Pour ne pas se trouver pris au piège.

.

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26 – Malaga, sa tour de Castel Gilbralfaro

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une cathédrale ou une forteresse, voire une arène,

Malaga reste une  ville très riche  en   architecture

Tant Ancienne  que Moyenâgeuse,  que  Moderne,

Au pied du Château Médiéval et puis Renaissance

L’on aura trouvé la trace  d’une ancienne Médina

Et plus  étonnant, d’un  théâtre ouvert : Romain.

.

Ce qui contraste fort,  avec  une  marina  privée,

De laquelle  on s’est  fait  très rapidement  jeter,

Pour  atterrir  sur quai  de douane,  hospitalier,

D’où l’on a pu profiter  au mieux  des festivités,

On en a eu  pour nos yeux,  nos oreilles, argent,

Avec  complicité, enthousiasme, joie,  des gens.

.

Au pied de la colline abrupte, un amphithéâtre,

Complet ou presque, construit  par les romains,

Plus haut, château médiéval, médina Alcabaza,

Sur le sommet, la forteresse,  pour les protéger.

.

Un chemin en lacet puis en escalier, nous mène

Au travers siècles en haut de… trois cents pieds

Sous la chaleur caniculaire avec la soif d’enfer,

L’entrée voutée Castel Gilbralfaro, de Malaga.

.

Nous parvenons demi essoufflés mais fiers

À emprunter  tous ses chemins de ronde,

D’où l’on perçoit, en bas, tout le monde.

.

Malaga ressemble à une grande lisière,

Avec un grand port  entre  terre et mer,

Qui  n’a rien  d’inhumain,  ni d’austère,

Au milieu  de la forteresse,  ses jardins,

Présentent  nombre   essences,  secrets,

De cultures  et de  fabrications  de vins,

Huiles, herbes, accompagnant les mets.

.

Tours de guets, chicanes, pour défenses,

Puits, citernes, pour les réserves  d’eau ;

Fours à pain  pour se remplir  la  panse,

Tout y était pour vivre  des beaux jours,

Retiré d’agitations et plaisirs mondains.

.

Résistance légendaire en a tué plus d’un

Attaquant et qui sait même, conspirant,

C’est comme monter à l’assaut de cimes,

Dont on n’entrevoit que vertige d’abîme.

.

Et si mes pieds ont peiné pour y grimper,

Mon cœur et esprit, s’y sont sentis  légers,

Silence  et prestance m’ont  impressionné,

Et lors pour moi, ses murailles sont livrées.

.

J’imagine  fondations solides comme le roc,

De faire le tour de ses remparts fait un choc,

Jetez-vous d’en haut, on entendra faire : poc,

Forteresse Gilbralfaro … ne serait faite en toc.

.

Extensions

.

Un théâtre romain complète

La panoplie  de constructions, avec,

À mi-chemin et mi-hauteur entre les deux,

Théâtre et castel, un marché datant du moyen-âge :

On est ici en pleine page de livre d’histoire ne finissant pas

De nous en raconter sur toutes sortes de péripéties … notoires.

.

Une tour, un fort, un château, une muraille, un jardin intérieur

Le décor est planté, naturellement, en haut d’une grande montée

Témoin d’un long passé, d’une forte historicité  maure espagnole.

 Aujourd’hui, la ville étendue, construite tout à plat et tout en bas,

Contraste est certain entre son jardin rustique et ville mirifique

Sans parler de la rade, immense, et où notre voilier séjourne !

.

Castel, pour château, remparts, ici fortifiés

Bâti sur une haute colline, des plus perchés,

Surplombe ville de Malaga, en la protégeant,

Offrant panorama imprenable, émerveillant !

.

L’intérieur, maison, tour, four, citerne, jardin,

De quoi tenir un siège en autonomie complète,

Faut vraiment mettre le paquet pour conquête,

Je ne m’imaginerai même pas monter à l’assaut

.

Par contre, vue du théâtre et arènes tout en bas

Témoignent d’une grande vie sportive, culturelle

Si l’on n’aime pas les coutumes tauromachiques,

L’on peut admirer son architecture remarquable.

.

Le théâtre est plus ancien, plus sobre, plus romain

L’on se voit mettre en scène, déclamer des poèmes,

Allant d’Euripide à Sophocle… jusqu’à Démosthène

En traversant les siècles et guerres jusqu’à demain.

.

Heures et jours passent : le temps nous est compté

Nous devons reprendre la mer et nous en retourner

Pour rejoindre le chantier Olaho : lieu d’Hivernage

Et on ne le fera pas par la terre pas plus que nage.

.

Fragments

.

Une tour, quoi de plus commun dans un castel,

Fut-il de Castel  Gilbralfaro, en haut de malaga,

Entouré de muraille bâtie sur rocher… escarpé.

.

L’on se dit qu’en parler est verser dans le cliché

Point du tout : chaque tour, château, muraille,

Hérite de forme, hauteur, fonction, originalité.

.

Une tour, sans ouverture, devient imprenable

Mais comment y entrer,  comment en sortir :

En château il existe une petite porte dérobée.

.

Une sorte de porte de service pour alimenter,

En alternative d’un souterrain pour s’enfuir,

Sinon ce serait demeurer en voie sans issue.

.

Ce qui est plaisant, dans cette fortification,

Est son panorama qui s’étend à 360 degrés,

Ville en bas, l’arène, le port, la mer, au loin.

.

Aujourd’hui, on peut dire  que telle bâtisse,

N’a pas d’utilité, mérite d’être ruinée, rasée

De même du théâtre romain, en contrebas.

.

Mais voilà, villes se construisent sur ruines

Les conserver témoigne d’histoires passées,

C’est parfois même la seule chose à visiter.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Une cathédrale             une forteresse               une arène

Malaga est une              ville riche en             architecture

Tant Ancienne que        Moyen-âge            que Moderne.

Au pied d’un Château, Médiéval, et puis Renaissance,

L’on aurait trouvé la trace d’une ancienne Médina,

Plus  étonnant,  d’un  théâtre  ouvert : Romain.

.

Ce qui contraste fort,  avec une marina privée,

De laquelle  on s’est fait  très rapidement jeter

Pour atterrir  sur quai de douane, hospitalier.

D’où l’on a pu profiter  au mieux des festivités

On en a eu pour nos yeux, nos oreilles, argent,

Avec  complicité, enthousiasme, joie, des gens.

Au pied de la colline abrupte, un amphithéâtre

Complet ou presque, construit par les romains,

Plus haut, château médiéval, médina Alcabaza,

Sur le sommet, la forteresse, pour les protéger.

Le chemin en lacet puis en escalier, nous mène

À travers les siècles en haut de trois cents pieds

Sous la chaleur caniculaire, avec la soif d’enfer,

L’entrée, voutée Castel Gilbralfaro, de  Malaga.

Nous parvenons demi essoufflés   M mais fiers

À emprunter tous ses chemins     A    de ronde,

D’où l’on perçoit en bas tout     L     un monde.

Malaga ressemble à une          A  grande lisière

Avec un grand port entre       G      terre et mer

Qui n’aura rien d’inhumain   A       ni d’austère

Au milieu de la forteresse        ¤        ses jardins

Présentent nombre essences   T        et  secrets,

De cultures et de fabrications  O          des vins,

Huile, herbe accompagnant   U           ses mets.

Tours de guets, chicanes       R     pour défenses,

Puits, citernes pour les         ¤     réserves d’eau ;

Fours à pain pour se            C    remplir la panse,

Tout y était pour vivre        A       des beaux jours,

Retiré d’agitations et          S      plaisirs mondains.

Résistance légendaire         T           en a tué plus d’un

Attaquant et qui sait           E            même, conspirant,

C’est comme monter                         à l’assaut de cimes

*

Dont on n’entrevoit           D    *   *            que vertige d’abîme.

Et si mes pieds ont         E                *         peiné pour y grimper

Mon cœur et esprit       *                        *      s’y sont sentis légers,

Silence et prestance      G                          O      m’ont  impressionné,

Et lors, pour moi, ses    I                             R    murailles sont livrées.

J’imagine  fondations   B                             A     solides comme le roc,

De faire le tour de ses    R                              F     remparts fait un choc

Jetez-vous d’en haut      A                              L    l’on entend faire : poc,

Forteresse Gilbralfaro     –                               –    elle ne sera faite en toc.

.

Forme

 .

.

Évocation

 .

Pilier de soutènement de pont

Ou pied de table central : non,

Quoi d’autre  sinon tour, avec

Des meurtrières, une poterne.

.

26 4

.

Cette belle tour, parmi tant d’autres,

Symboliserait les défenses

Des châteaux anciens, et qui plus est,

Bâties sur un rocher !

Cette haute tour, avec une poterne à la base, correspond

Bien au fond du poème, et aux autres textes, en général :

 .

Symbolique 

 .

Les  tours  comportant

Un  ancrage  souterrain,

 .

En forme  de puits profond

Unissent  les  trois  mondes :

 .

Ciel, terre et monde souterrain.

Lors, dans la tradition chrétienne,

 .

Inspirée  des  constructions  militaires,

Hérissées de tours, de beffrois et donjons,

 .

Est devenue symbole de vigilance, ascension.

La construction d’une tour évoque aussi Babel,

La porte du ciel comme œuvre de l’orgueil humain.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une poterne, comme une porte en base de tout

Bien ouverte, semblant dérobée

Permettant d’entrer en plus haute tour de garde

Et plus encore, de s’en échapper.

 .

Symbolique  

.

Poterne, petite porte dérobée

Intégrée  dans        une  fortification

De façon  à se                  fondre en l’édifice

Donnant généra                    lement en les fossés.

Qui permettait aux                      habitants   du château 

De sortir ou rentrer                       à l’insu de l’assiégeant

Placée  dans  le  bas                        des courtines,     fossés,

Elle  était,   générale                        ment,  sous protection

Des   meurtrières,                            tour proche, bretèche.

wikipedia.org/wiki/Poterne

 .

.

Fond/forme 

 .

Une base bien assise dans le sol

Avec porte de service, arrondie,

Qu’on appelle, parfois, poterne,

Une élévation bien ronde, avec

Ses deux meurtrières  accolées

Une plateforme  bien crénelée.

Fond   et forme  se confondent

Et riment avec une  forteresse

Imprenable, aujourd’hui vide.

.

Il n’y a pas que la tour qui attire notre attention

Il y a les jardins, l’escalier dans toute la montée

Et puis l’arène romaine, tout en bas, en ruines,

.

Doublée d’une corrida non loin, en rond aussi

Malaga respire la continuité  entre l’antique

Et  le moderne, la culture  et le commerce !

.

Le port n’est pas loin, le centre non plus :

Nous sommes arrimés près de Douane,

C’est l’endroit idéal ou l’endroit idoine.

.

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25 – Malaga, ses danses verdiales

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dans les rues de Malaga,

Lors de son annuelle … feria,

Foules se massent face aux stands

Où danseurs et danseuses, s’exhibent,

Et rendant difficile, de se frayer chemin,

Parmi les bouteilles vides jetées cadavres

Jonchant les sols de toutes belles places,

Vrai que là et à nulles autres pareilles.

.

Jeunes filles, à robes  à frous-frous,

Tenues d’été,  enchainent danses,

Aux pas,  flamencos, sévillanas,

Verdiales  salsas  ou mambos,

Aux sons de guitares, violons

De tambourins castagnettes.

.

À Malaga, pendant  la feria,

Soleil est à ce point torride,

Qu’il donne  le  sang chaud,

Autant  gosiers  deviennent

Secs, et voire  déshydratés !

On ne boit pas que de l’eau !

.

La cité de Malaga  est  célèbre

Pour    sa   java    monumentale,

Que  la légende  a déjà  défrayée :

Face à cathédrale groupe danseurs

Verdiales se prépare avec musiciens

Chanteur à une messe très folklorique

Autant  une distraction qu’une passion

Pour  nous  étonner, ou  nous  émouvoir.

.

Tant,  ici,  quatre  garçons  avec  huit  filles,

Habillés en haut, de rouge, et en bas, en noir,

Castagnettes, aux poignets, tambourins, mains,

Feront la fête en marquant le rythme, pas refrain.

Lors un violon joue mélodie de fond, les cymbalettes

Les guitares l’emballent, des notes frappées claquètent.

.

Robes et bras tourbillonnent par leurs regards, accrochés,

Comme si les couples, fusionnaient, par leurs yeux, enlacés.

Soudain groupe de musiciens forment le cercle fermé, serré,

Ils s’écoutent parler, où chantent, en voix de tête, à tue-tête,

Comme si l’accord du violon les tenait, tout en haut, perché,

Comme s’ils en rajoutaient, encore, pour accentuer  la fête.

.

Femmes, du cru, fillette, au tour se mêlent aux danseuses

Comme si elles se trouvaient en la répétition de valseuse

L’on sentait leurs sexes mêlés à leurs âmes heureuses,

Nous invitant, de tout cœur, à la danse amoureuse.

.

Folklores de podiums  de rues ont en commun

Ces vertiges des pas  cadencés des danseurs

Que nous avons vécu non en spectateurs

Mais en étant  dedans  et non dehors,

Lors authenticité s’avère meilleure.

.

Extensions

.

Tous les latins, italiens, espagnols, portugais,

Ont le sens de la fête chevillé au corps.

Ils s’extériorisent,  facilement et,

En général,  ils sont bruyants

Dans leurs démonstrations

Et en particulier lors de

Leurs fêtes nocturnes.

Le folklore de promotion

Démonstration n’a rien à voir

Avec celui de la passion des gens

Pour certaines danses dans les rues.

Il n’y a plus, ici, de discriminations

Entre les débutants et les avancés.

.

La danse, comment la décrire, comment la chérir, comment

L’adopter :

Chanson de gestes, et gestes sur chanson, et sans cesse  et à

Répétitions.

Malaga est un spot pour les danses verdiales et les boissons

Fermentées

Nous avons, à la façon touristes, pris à cœur d’y contribuer

Avec passion.

.

En tous lieux, en tout temps,

La dive bouteille est de la fête

On boit direct, ou  truchement

Jusqu’à en avoir… plein la tête !

.

Il y avait bien une marina privée

Trop cher et, déjà, pleine à craquer

Le quai de la douane nous a acceptés

En cas contraire, aurions dû mouiller.

.

Et, de suite, nous nous sommes  mêlés

À la foule, dans les rues, bars et cafés :

Un mojito et ça commence  à chauffer,

On n’a plus qu’à observer pour écluser.

.

Ensembles de musiciens et de danseurs

Stationnent en tous coins, toutes places

Pour donner  à voir, entendre, les deux :

Donnant envie folle d’entrer en leur jeu.

.

Si cette feria  durera  toute une semaine

Et à chaque jour, jusqu’à…plus d’heures,

Faudra se droguer fort, pour tenir le coup

Nous ne sommes de cette trempe, du tout.

.

Cela m’a fait penser à la fête de la musique

Mais ici, avec coutumes et costumes locaux,

J’en garde souvenir d’événement folklorique

Mais sans rien d’artificiel ni de touristique !

.

Fragments 

.

Malaga, nous nous en souviendrons

De sa marina privée qui nous a jeté,

On a du mouiller devant ou tout près

Jusqu’à ce que douane nous accueille,

.

Figurez-vous, étions plein cœur de ville,

À quelques centaines de mètres de places

Ou les principales animations avaient lieu

Une chance dans notre malchance, errance.

.

Dès lors, comment résister à la soif d’un désir

D’être plus que spectateur, en acteurs dansant

Figures traditionnelles, rythmées castagnettes,

Quelque peu débridés, après quelques moritos.

.

Ce qui nous aura le plus étonné, reste le nombre,

De bouteilles et de verres en plastiques en les rues

À croire qu’une beuverie sous l’égide d’un Bacchus

A libéré toute une foule d’esclaves … d’eux-mêmes.

.

Ici ou là, quelque couple de danseurs et musiciens,

Animaient les espaces de places, voire de placettes,

Tandis que nombre des bars, restaurants, dancings

Refusaient de laisser entrer une queue démesurée !

.

Je ne me souviens guère de la fin de cette soirée :

Fatigué, à minuit, je suis rentré pour me coucher

Au petit matin, les bruits de nettoyeurs patentés,

Ont laissé les rues  comme vierges de toute trace.

.

À tel point que  j’ai pensé   que j’en avais  … rêvé,

Mais le soir même, tout s’est mis à recommencer,

La féria dure la semaine, nous n’étions que mardi,

Je n’ose imaginer état de santé, buveurs invétérés.

.

Nous n’avons cherché à assister à une vraie corrida

Ce n’est pas à nous de juger de coutumes de Malaga.

S’il est vrai que ce spectacle de lutte et course à mort,

Est questionnable, pour autant, ont-ils raison ou tort !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Dans les rues de Malaga,

Lors de son annuelle … feria,

Foules se massent face aux stands

Où danseurs et danseuses, s’exhibent,

Et rendant difficile, de se frayer chemin,

Parmi les bouteilles vides jetées cadavres

Jonchant les sols de toutes belles places,

Vrai que là et à nulles autres pareilles.

Jeunes filles, à robes  à frous-frous,

Tenues d’été, enchainent danses,

Aux pas,  flamencos, sévillanas,

Verdiales  salsas  ou mambos,

Aux sons de guitares, violons

De tambourins castagnettes

À Malaga, pendant  la feria,

Soleil est à ce point torride

Qu’il donne  le sang chaud,

Autant  gosiers  deviennent

Secs, et voire  déshydratés !

On ne boit pas que de l’eau !

La cité  de Malaga  est célèbre

Pour sa java      *     monumentale,

Que la légende  *    *    *  a déjà défrayée !

Face à cathédrale,  M     *    V  groupe danseurs

Verdiales se prépare   A      *       E       avec musicien

Chanteur à une messe   L        *          R   très folklorique,

Autant  une distraction     A          *           D      qu’une passion

Pour  nous  étonner, ou      G             *             I    nous émouvoir.

Tant, ici,  quatre garçons     A              *              A    avec  huit  filles,

Habillés en haut de rouge     *               *               L    en bas, et en noir,

Castagnettes, aux poignets    E              *                È    tambourins, mains,

Feront la fête, en marquant   T               *               S    le rythme, pas refrain.

Lors un violon joue mélodie   *               *               *     de fond, les cymbalettes

Les guitares l’emballent, des   S             *            E   notes frappées, claquètent.

Robes et bras tourbillonnent   E          *          N   par leurs regards, accrochés,

Comme si, les couples, fusion  S         *          *   naient par leurs yeux, enlacés.

Soudain groupe de musiciens *        *        S     forment le cercle fermé, serré,

Ils s’écoutent parler, et chan  D         *        A    tent, en voix de tête, à tue-tête,

Comme si l’accord du violon  A        *        *    les tenait, tout en haut, perché,

Comme s’ils en rajoutaient,   N       *      F   encore, pour accentuer  la fête.

Femmes, du cru, fillette, au   S      *     É   tour se mêlent aux danseuses

Comme si elles se trouvaient  E     *   R   en la répétition de valseuse

L‘on sentait leurs sexes mêlés  S   *    I   à leurs âmes heureuses,

Nous invitant, de tout cœur,    *    *  A    à danse amoureuse.

Folklores de podiums  de rues   *    *      ont en commun

Ces vertiges des pas  cadencés   *  *     des danseurs

Que nous avons vécu  non en   *    spectateurs

Mais en étant dedans et non   *    dehors,

Lors authenticité s’avère meilleure.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Petite bouteille de vin espagnol,

Ou bien grand flacon  de parfum,

ou une quille pour différents jeux.

.

25 4

.

Une telle bouteille artisanale de vin local

Symbolise la fête, la féria :

À Malaga il y fait très chaud, ambiance,

Alcool coulent à flot.

La bouteille, le verre, le bar, par définition,

Symbolise fête populaire comme à Malaga.

 .

.Symbolique

 .

Le contenant,

La matière en verre,

Plastique, transparent

Ou opaque,

Usage boisson, parfum, remède,

Poison renseignent sur significations.

 .

On sait que  le champagne  est plus festif,

Le parfum est positif  dans le relationnel,

 .

Poison  symbolise mauvaises  intentions.

Ouvrir une bouteille en rêve, symbolise

 .

Qu’on essaye de rassembler ressources

Pour améliorer sa vie ou les choses.

 .

rosalie-dans-tous-ses-etats.com/2015/10

/que-signifie-votre-rêve-bouteille.

.

.

Fond

 

Évocation

.

25 6

.

Des stands et animations un peu partout

Des musiciens  pour des scènes de danses,

Les rues pleines de gens en fête la journée

Et vide la nuit, sauf de cadavres, jonchées

 .

Symbolique 

 .

Depuis toujours, l’humanité est consciente

De la régularité des cycles qui rythment la vie,

 .

Les fêtes, par leur retour ponctuel, représentent

Toujours  une manière  de marquer  ces cycles.

 .

Elles sont liées  aux cycles de la naissance,

De la mort et du renouveau, au niveau

 .

De la nature et de la consécration :

Culte des dieux et des cérémonies

 .

Doivent permette le progrès

Moral des    …   individus.

.

Fond/forme

 .

Feria pour fête à Malaga est comme

Carnaval à Las palma ou Santa Cruz

Sans les chars  et  les défilés, déguisés

Mais  avec  boissons,  à couler à flots,

Sangria,  peut-être,  en cette bouteille,

Qui conjugue  boisson fraiche  et fête.

.

En tous cas  plein de gobelets papier

Vide dans les rues et de chaque coté

A croire que les gens  tanguaient,

Un vers par ci,   un vers par là,

Et, à ne plus se reconnaitre,

Différents ou semblables,

Forme, fond, connus.

.

La Feria de Malaga commémore la reconquête

 De la ville par Rois Catholiques  en août  1487.

Cortijo de Torres abrite  l’enceinte de la foire,

El Real, où  plusieurs  activités, et  concours,

Représentations et concerts sont organisés.

.

Textuels et illustrations >>

24 – Tarifa avec sa rade et médina

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

À certains, Tarifa, évoqueront  sa médina

Et, à d’autres, ses navettes, pour  Tanger,

Ou son  hot spot, de kitesurf, en plein été,

Pour nous, une escale, à ne pas manquer.

Car elle sera différente de jour et da nuit,

Plusieurs visages peuvent être attribués.

L’ambiance Maure  se fait sentir

Les parfums ne peuvent mentir.

L’ambiance Espagne se rétablit

Un parfum subtil vous envahit.

Rade défendue, haut fort érigé,

Couleur en port pêcheur verni.

.

Tarifa rime avec ses ferries rapides pour là-bas,

Tanger reste à votre portée, en trente-cinq minutes,

Faites-vous embarquer, lors faites votre premier pas

Avec Fez, Meknès comme nouveaux points de chute.

.

Là, nous avons mouillés  le voilier  dans l’avant-port

Entre murailles de Tarifa et sa presqu’ile et son fort,

Mais, impossible de venir accoster près des pontons,

Gardés par des douaniers faisant, la garde, en rond.

.

Après un quart d’heure, d’annexe  et de trempette,

Nous entrons dans la ville, et longeons son marché,

Encore très animé, bien qu’il soit tard, dans nuitée.

J’ai une otite, mon oreille siffle  comme  trompette,

Mais, il est vrai que mes yeux sont surpris, étonnés,

Par la ville de Tarifa, qui rime autant avec Médina !

.

Dans cette architecture d’inspiration maure habitée

Où nombre commerçants vendant nombre de fatras,

De frusques, d’objets d’arts et bien d’autres bibelots,

Vous remplissent d’aise et vous vident autant le trop

Plein d’argent, que vous avez encore dans vos mains

À cœur de servir en vous faisant le plus grand bien.

.

Pratiquons le lèche vitrine, mais, sans rien acheter,

Seulement nous asseoir, afin de déguster  bon café,

Et, de prendre le temps de déguster à fond l’instant,

Qui nous restera en mémoire ainsi plus longtemps.

.

Le lendemain, pour le fun,  nous sommes revenus :

De jour, la même médina était très différente mais

Tout aussi belle et  tour aussi magique et pourvue

D’un charme indéfinissable et d’un parfum frais,

Et en dépit d’odeurs mélangées fleurs et poisson,

La foule en moins, mais cela nous convient bien,

Pour nos âmes d’artistes, sources d’inspirations,

Qui immortalisent en photos pour en faire sien,

.

Ce bref passage en cette cité maure-espagnole

Où nous avons rencontré une belle boulangère

Italienne avec mari français et enfant espagnol

En beau métissage issu  d’identités étrangères.

.

Extensions

.

Leur enfant de dix ans parlait trois langues

C’est tout de même, un bel avantage, pour lui

Et un beau cadeau des amours transfrontières.

Le pain était bon comme chez nous en France

Alors que demande le peuple sinon retrouver

Ce qu’on apprécie le plus est belle diversité

.

Tarifa rime  aussi avec médina : centre-ville commercial, d’autrefois !

L’ambiance en Sud Espagne est quelque peu différente du Maghreb

Seules que nous avons visitées sont celles  Tétouan, Tanger, Asilah

Ici on y est tout en y étant pas : mélange non forcé, bien acculturé

Jour et nui, l’agitation bat le plein d’authenticité maure espagnole

Être ici n’est pas comme être ailleurs même si ça ressemble un  peu,

Sans compter que Tarifa est port qui relie deux continents par détroit.

.

Il n’y a pas d’analogie entre phare

Et flacon diffuseur à part de forme

Mais toutefois Tarifa est bien écrin

Qui nous a conquis par son parfum.

.

Parfum d’atmosphère, cela va de soi

De nuit on sent en sa Médina comme

Air de vie, noctambule, pleine de joie,

Stimulant imaginaire maure-espagnol.

.

Tarifa reste un port difficile à accoster,

À voilier de plaisance : il faut mouiller,

Un embarquement transit vers Maroc

Produit constant grouillement de vie.

.

Un hot spot voisin, sur grande plage,

Réunit la crème des grands surfeurs,

Égayant leur ciel, gonflé de couleurs,

Se déplaçant comme sur les nuages.

.

Nous avons erré, quelques  heures,

En rue de Médina entre boutiques

À trouver boulangerie multilingue

Pains aux trois langues : dingue !

.

Fragments

.

Dans chaque ville ayant une  halle, médina,

Un flux d’odeurs, voire, parfois, de parfums,

Parvient à vos narines, neurones, mémoires,

Persistant un long temps dans vos souvenirs.

.

Et de la même manière, ville ayant un phare,

Attirent votre regard  sur sa hauteur de vue :

Bruit de la ville qui chante ou heurte oreilles,

Vient compléter un tableau d’attrait ou rejet.

.

Par intermittence le phare éclaire la médina,

 De son faisceau lumineux comme un pinceau,

  Ravive ses formes, couleurs, même ses odeurs :

Celle d’un pain chaud parvient à nos naseaux.

.

Nous y entrons, poussés par notre faim avide

On entend parler l’espagnol, l’italien, français

De tel mélange on s’enquiert du gout du pain,

Le levain de farine nous a donné envie de vin.

.

Nous sommes allés le manger en café d’à coté,

En terrasse presqu’au milieu foule de passants

Je m’en souviens encore comme de madeleine

Qui n’a pourtant rien de proustien, tant bonne.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

À certains, Tarifa      évoqueront  sa médina

Et, à d’autres, ses      navettes, pour  Tanger,

Ou  son  hot spot,     de kitesurf, en plein été,

Pour nous, une es     cale, à ne pas manquer.

Car elle sera diffé     rente de jour et da nuit,

Plusieurs visages        peuvent être attribués.

Ambiance      T Maure  se fait sentir

Les parfums ne  A   peuvent mentir.

Ambiance Espa    R   gne se rétablit

Un parfum subtil    I   vous envahit.

Rade défendue, haut   F    fort érigé

Couleur en port pêcheur  A    verni.

.

Tarifa rime avec ses ferries rapides      A                 pour là-bas,

Tanger reste à votre portée, en      V         trente-cinq minutes,

Faites-vous embarquer, lors      E        faites votre premier pas

Avec Fez, Meknès comme       C       nouveaux points de chute.

Là, nous avons mouillés        *       notre voilier en l’avant-port

Entre murailles de Tarifa    S          et sa presqu’ile et son fort,

Mais, impossible de venir   A          accoster près des pontons,

Gardés par des douaniers    *            faisant, la garde, en rond.

Après un quart d’heure et      R         d’annexe, et de trempette,

Nous entrons dans la ville,       A          et longeons son marché,

Encore très animé, bien qu’il     D          soit  tard, dans nuitée.

J’ai une otite, mon oreille siffle      E           comme  trompette,

Mais, il est vrai que mes yeux sont      ,            surpris, étonnés

Par la ville de Tarifa, qui rime autant     *           avec Médina !

Dans cette architecture d’inspiration         S      maure habitée

Nombre commerçants vendant nombre       A            de fatras,

De frusques, d’objets d’arts, bien d’autres    *              bibelots,

Vous remplissent d’aise et vous vident      M       autant le trop

Plein d’argent, que vous avez encore      E      dans votre main,

À cœur de servir, tout en vous           D        faisant grand bien.

Pratiquons le lèche vitrine,          I       mais, sans rien acheter,

Seulement nous asseoir,        N        afin de déguster  bon café,

Et, de prendre le temps      A         de déguster à fond l’instant,

Qui nous restera en        ,          mémoire ainsi plus longtemps.

Le lendemain, pour     *              le fun, nous sommes revenus :

De jour, la même     S             médina était très différente mais

Tout aussi belle    O               et  tour aussi magique et pourvue

D’un charme     N                indéfinissable et d’un parfum frais,

Et en dépit       *               d’odeurs mélangées fleurs et poisson,

La foule            P          en moins, mais cela nous convient bien,

Pour nos            O         âmes d’artistes, sources d’inspirations,

Qui immor           R           talisent en photos pour en faire sien,

Ce bref passage        T              dans cette cité maure-espagnole

Où nous avons              *            rencontré une belle boulangère

Italienne avec mari           *              français et enfant espagnol

En beau métissage issu           *                d’identités étrangères.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un flacon de parfum avec diffuseur.

Une flasque d’alcool  pour sa poche,

Un pilier de soutènement d’un pont,

.

24 4

.

Chaque ville a son odeur, et, à certains

Endroits, son parfum :

Fait de milles sensations, impressions,

Émotions, interprétations.

.

Symbolique  

 .

La médina de Tarifa

Est pourvue charme indéfinissable

D’odeurs du bon frais.

.

Le parfum symbolisera la mémoire

En cérémonie funéraire.

.

Parfum facilite apparition d’images

Et de scènes significatives

.

Qui suscitent, et orientent, à leur tour

Des émotions et des désirs,

.

De Passé lointain Madeleine de Proust

Source : Dictionnaire des symboles.

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Un feu, une plateforme, une grande tourelle

Érigée, le plus souvent, en pierres  ou béton,

Voilà le phare qui éclaire l’entrée de Tarifa

Sur un ilot attenant à sa rade et son port ?

 .

Symbolique 

 .

Depuis le phare

Érigé, Alexandrie,

Le phare a toujours

Été un symbole fort,

Il est le guide, l’espoir,

Sécurité, ange  gardien

Du marin : outre  le  fait

Qu’il s’agit élément à terre,

.

Facile d’accès, statique à observer,

En plus  souvent très coloré et sujet à

Des compositions des plus originales,

S’ajoute également idée de durabilité,

De la fiabilité et de la solidité face aux

Assauts de toute intempérie maritime.

 .

.

Fond/forme 

 .

Une simple anecdote parmi d’autres :

Une boulangerie dans une petite ruelle

De la médina de tarifa, nous aura attiré

Par son parfum : pain, gâteau, croissant,

Et il n’y a pas que l’odeur, autant la saveur

D’entendre parler trois langues entremêlées

Par un jeune garçon qui parlait en espagnol

À sa mère, italien à son père, français à nous

Médi médi,  mais  dis-le donc  dans la langue

Qui te plait, qui te sonne  à l’oreille  et palais.

Le phare est à la fois, une réalité et emblème

De nombreux ports, y compris bien abrités.

S’il est éclairant de nuit, par son faisceau,

Demeure visible rassurant de jour aussi.

Tarifa, comme on le sait, a des aspects

Mauresque qui fait partie du charme

Que  l’on a à la visiter jour  ou nuit

Est une porte sur Ceuta, Tanger.

.

Textuels et illustrations  >>

23 – Cadix et son coucher de soleil

Textuels et illustrations  >>

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Poème

.

Un coucher de soleil, sans nuages,

Est océan de couleurs pures sans mixage.

Il faudrait le regarder avec des yeux d’enfant,

Pour saisir l’invisible vivant, moment captivant.

.

Il paraitrait que tous les couchers se ressemblent,

Mais que chacun d’eux demeurera très différent,

Tant ses impressions, sans parler, empreintes,

De ses lumières, sans cesse, renaissantes,

Ou, d’aquarelles, pleines de nuances,

Réveilleraient  des rêves d’enfant,

Sommeillant,  au fond de nous,

Pour s’émerveiller,  s’extasier,

Devant  cet éternel spectacle,

Mille fois, répété, contemplé,

Et, cela, jusque  nuit, tombée,

Longtemps encore se poursuit.

.

Souvenir du temps  des cavernes,

Où, vite, un léger doute  s’instaurait,

Sur la pérennité d’astre mourant défait

Dont la Lune, seule, témoignait du reflet.

.

Mer calme, peu agitée,  vent de force deux,

Le voilier  rentre en lagune de Sancti Pétri,

Que nous percevons dans le fond, brumeux,

Une fois mouillés : soleil est bientôt… parti.

Le ciel, avant de s’obscurcir, jette des éclats

Réfléchis par l’azur  et  l’eau,  par  l’horizon,

Point de rayon vert mais sur les nuages bas,

Palettes rouges, ce jusqu’aux plus profonds.

.

Comme belle aquarelle bien fraiche, colorée,

De frontières de bordures  encore hésitantes,

Des  mélanges : vert, rouge,  violet  et orangé,

Embrasent fond de lagune rendue miroitante.

Le silence, l’ardeur  de  ce soleil,  au couchant,

Sont propices aux rêveries des nuits d’amants,

Tant tel feu d’artifice meurt de nous émouvoir,

De ses teintes dorées, à en pleurer  d’au-revoir.

.

Après  une  heure, ce  paysage,  tout  enflammé,

S’éteint  lentement  en  nous  laissant  scotchés.

Nulle  toile,  peinture,   dessin,   photo … cliché,

Ne  rendra,  de  façon  aussi vivante  et  animée.

Le noir a gagné sur cette lampe, géante, éteinte.

.

Lors rideau est tombé, le spectacle est … terminé

Mais que de rayons matières, en nous, imprimés,

Conserveront, un temps, lumineuses  empreintes.

Couchers de soleil, j’en ai  admiré  des  centaines.

.

Chaque fois, copie  conforme et, jamais, la même.

Faut dire qu’ici, il y a la magie,  mariage extrême

Entre lui, nous, le ciel, et  lagune  andalousienne !

.

Extensions

.

Un souvenir du temps des cavernes

Lorsqu’un profond doute s’instaurait,

Sur la pérennité de l’astre mourant, défait,

Dont, seule, la Lune, montante,  témoignait,

De son reflet constant, en reflet du couchant

Sur la voûte des nuages et sur le plan d’eau

De cette lagune, vu de notre voilier,

Mouillé, dans son milieu,

Elle semblait être miroir,

De la beauté  du Monde !

.

Que n’a-t-on déjà dit, peint, photographié, filmé, sur soleil couchant :

Chaque poète y va de son couplet personnel voire y ajoutent le refrain

Rien ne vous empêche de faire le vôtre, matière demeure inépuisable,

Tant frontière entre la terre et mer constitue le lieu le plus admirable

Constituant, pour marin aguerri, ou non, comme sorte  de légende !

Ici, les prises de vue du même endroit donnent impression colorée

Offrant brins de douceurs surannées portant vers la mélancolie.

.

Les environs de Cadix s’avèrent des plus marécageux :

Faut bien se renseigner avant de franchir ses canaux

Toutefois, nous y avons bien navigué, sans surprises

Avons fait notre mouillage, en fond, face à Chicana.

.

Avons attendu, un verre de vin à la main, en apéro,

Le coucher du soleil tardif qui ne nous a pas déçus

Entre terre et mer avec grande palette de couleurs,

Il nous aura captivé déclinant pas loin d’une heure.

.

La vieille ville, Cadix, s’est illuminée de mille reflets,

D’abord blancs puis oranges puis mauves puis violets

Comme un feu d’artifice avec, en projections, l’horizon

Et tel spectacle se serait imprimé, en mémoire, à jamais.

.

Fragments

.

Cadix, qu’a dit Cadix à pensées, nos yeux,

Une belle ville en une belle rade, s’il en est.

.

Sans parler : coucher de soleil, merveilleux,

Colorant un paysage qui n’a rien de surfait.

.

Un tel tableau, émouvant, pour paresseux,

Ne peut âtre que, pour humanité, bienfait.

.

Vu du côté Santo Pétri, en fond de lagune,

Rideau de verdure en bordure prenait feu.

.

Angoisse noir profond commence à surgir,

Temps d’aller mettre ses yeux…  à dormir !

.

Mais durant la nuit,  le souvenir impérieux

D’un soleil couchant … s’en allant mourant,

.

M’aura réveillé en plein cauchemar, hideux,

Pour laisser place au rêve de matin, radieux

.

Je sais, je délire  en mes impressions, j’erre,

En forte communion de nature atmosphère

.

Mais  c’est bien cela qui, toujours, me libère

De ma tragédie de vie sur Terre, passagère !

.

Textuels : poème, extensions, fragments

.

 Calligramme

.

Un coucher de soleil, sans nuages,

Est océan de couleurs pures sans mixage.

Il faudrait le regarder avec des yeux d’enfant,

Pour saisir l’invisible vivant, moment captivant.

Il paraitrait que tous les couchers se ressemblent,

Mais que chacun d’eux demeurera très différent,

Tant ses impressions, sans parler, empreintes,

De ses lumières, sans cesse, renaissantes,

Ou, d’aquarelles, pleines de nuances,

Réveilleraient nos  rêves d’enfant,

Sommeillant,  au fond de nous,

Pour s’émerveiller,  s’extasier,

Devant  cet éternel  spectacle,

Mille fois, répété, contemplé,

Et, cela, jusque  nuit, tombée,

Longtemps encore se poursuit.

Souvenir du temps des cavernes,

Où, vite, un léger doute s’instaurait,

Sur la pérennité d’astre mourant défait

Dont la Lune, seule, témoignait  du reflet !   

Mer calme et peu agitée  au vent de force deux,

Le voilier rentre en   C  lagune     D    de Sancti Pétri,

Que nous percevons  A       dans le        E      fond brumeux,

Une fois mouillés,    D          soleil est         *        bientôt…parti.

Le ciel, avant de      I            s’obscurcir           S       jette ses éclats

Réfléchis par          X             l’azur et l’eau           O        par l’horizon,

Point de rayon          *             vert mais sur les          L           nuages bas,

Palettes rouges       E            et ce jusqu’aux plus        E             profonds.

Comme belle           T           aquarelle bien fraiche      I            et colorée,

De frontières            *          de bordures encore        L           hésitantes,

Des mélanges           S          vert, rouge, violet       *             et orangé,

Embrasent  fond       O         lagune, rendue       S           miroitante.

Le silence, l’ardeur     N         de ce soleil       U         au  couchant,

Sont propices aux        *        rêveries      R    de nuit d’amants,

Tant tel feu d’artifice    C      meurt     *      de nous émouvoir

De ses teintes dorées     O       à       L   pleurer d’au-revoir.

Après une heure, ce      U          A     paysage, enflammé,

S‘éteint lentement        C        G        laissant scotchés.

Nulle toile, peinture    H     U   dessin, photo, cliché,

Ne  rend, de  façon      E   N  aussi vivante, animée.

Le noir a gagné  sur    R   E  lampe géante, éteinte.

.

*******************************

.

Lors rideau est tombé,   le spectacle est… terminé

Mais, que de rayons, matières,  en nous… imprimés,

Conserveront, un temps, leurs lumineuses empreintes.

Couchers de soleil    ¤    j’en ai   ¤   admiré des centaines.

Chaque fois, copie   ¤    conforme    ¤   et, jamais, la même.

Faut dire qu’ici,     ¤     il y a la magie,   ¤    mariage extrême

Entre lui, nous,    ¤       le ciel, et lagune      ¤   andalousienne ! 

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Un flacon de parfum tout rond,

Un pion  dans  un jeu  de société,

Coucher de soleil sur une ville.

.

.

Étendue d’eau de mer, entre la terre ferme

 Et un cordon littoral :

Peu profond, soumis à marée, avec magnifique

Coucher de soleil.

Ici, la forme resterait assez proche du fond,

Bien qu’aucune ne forme de flacon de parfum

Ne puisse ressembler à quelque soleil couchant

Mais l’idée de superposition s’y prête bien ici.

.

Symbolique 

 .

Le soleil couchant :

Braises d’un feu mourant

Paisiblement : répétition de la mort

Renaissance à la vie, résurrection

Et lors, sa course journalière

Astre solaire, déclinaison

D’une vie individuelle.

.

Coucher de soleil.

Derrière la ligne d’horizon,

Fait se rencontrer le ciel et la terre.

S’éclipsant au-delà de notre perception,

Nous emporte en monde souterrain

D’inconscient, imagination.

 .

.

Fond

.

Évocation

.

23 6

.

Tout, lac, golfe, baie, fermée par entrée

Ici, la lagune de Santo Pétri près Cadix, 

Offriront des couchers de soleil différents

De ceux en pleine terre ou en pleine mer.

 .

Symbolique 

 .

Une lagune est

Une étendue        d’eau

Peu profonde           séparée

De mer par cor           don littoral.

Souvent constitué              de sable fin,

Ce cordon se modifie         naturellement,

Est vulnérable aux          assauts de la mer

Tempêtes, tsunamis          artificialisations.

Pour un  tourisme           environnemental,

Une lagune est            sanctuaire naturel

Est un endroit                privilégié pour

Observation                     des oiseaux.

Wikipédia : lagune

 .

.

Fond/forme 

 .

Il s’agit ici d’une image en réduction

Métaphorique qui donne  l’impression.

Tant du côté mer et du côté terre que le

Rapprochement de ce soleil et du globe

Est presque réel : touchant l’horizon !

.

Soleil   couchant ,    soleil  mourant,

Que de photos, peintures, poèmes,

Sans parler vidéos,  descriptions

Y-at-il eu, sur la Terre, depuis

Le début de notre Humanité

Chaque jour, de nouveaux

Témoignages, ou clichés.

.

À croire qu’il s’agirait là,

D’émerveillement sans fin

Et que ce soit : sur la terre,

En montagne ou campagne,

Ou  sur la mer, ile  ou  lagune,

Tous les paysages s’aquarellisent

Que dire de plus devant tous couchers

Je me contenterai de le faire sur le papier.

.

Textuels et illustrations  >>

 

22 – Cadix et presqu’île et remparts

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amigos, je vous salue et de mon chapeau bas

Breton, aussi large que votre sombrero !

Cadix est, aussi, cette ville fortifiée,

Qui évoque, un peu, Saint-Malo,

Autre cité, dotée de caractères

De flibustiers et de corsaires.

.

De par  sa langue de  terre,

Pénétrant  loin, en  la mer,

Elle parlera, avec ses mots

Et  son  riche  vocabulaire,

De fierté des durs combats.

.

Sa cathédrale  est un grand

Sanctuaire  qui mêle  toutes

Les    influences    étrangères,

Aux  effluves   et  aux  parfums,

De ses très profonds … mystères.

.

Cadix  est  érigée sur  langue  de terre

Étendant son emprise  sur  front de mer.

Une grande plage, un fort avancé sur l’eau

Gros port industriel entre deux longs môles,

Ces derniers donnent sur une baie, et ses rios,

Qui se prolongent, en ramifications, en canaux,

Mêlant les terriens de pôles, aux marins de rôles,

Rien ne parait plus étrange et rien n’est plus beau.

.

Sa vieille ville est entourée par des remparts intacts,

Faisant contraste  depuis des siècles, avec la nouvelle,

Lors c’est un pur plaisir  que de s’égarer en ses ruelles,

Belles, anciennes, tant un ennui, ailleurs,  vous attaque

Dans ses  nouveaux quartiers résidentiels  et modernes,

Qui ont un peu moins de charme  et des couleurs ternes,

Tandis qu’ici, les résidents demeurent encore, accrochés

Au pied  de leur belle cathédrale bâtie … à demi-islamée.

.

Cadix reste une belle ville avec ses vingt places, placettes,

Rues piétonnes vous invitant à faire toutes vos emplettes

Et à dormir, dans l’après-midi, sur ses larges  bannettes,

Et puis même à sortir tous les soirs, pour y faire la fête,

Après que la marée humaine l’ayant montée, se retire,

La mer l’aura enfermé, et puis isolé dans ses soupirs,

En sensations et émotions, garanties, si on la fixe :

L’on s’y sent, aussi  bien, seul, à deux, qu’à dix !

.

Son petit port de pêcheur est la belle aubaine

De restaurant poissons : ambiance  sereine,

Deux fois, aurons dégusté  des  tortillinas,

Et dorades du pays spécialités et sangria

En une guinguette, très recommandable

Pour  qui veut un dépaysement, à table,

Au milieu d’une population, vrais locaux

Vous accueillant d’un : «Buenos amigos».

.

Extensions

.

Continuez à me raconter vos conquêtes,

Légendes urbaines tant que je ne me

Lasse jamais d’eux.

Et la musique de la «Belle de Cadix»

Résonne en moi autant que

Celle de cette autre «Belle de Carmencita»

Évoquant deux époques, au passé glorieux !

.

Cadix reste un port au pied d’une grande cité où il fait bon séjourner !

Il y règne une atmosphère remplie par les effluves vivantes, du passé.

Bâtie sur langue de terre, elle dispose de son immense front de mer,

Dont la pointe constitue un joyau d’architecture  et vie trépidante !

Pour peu ce serait une ile s’il n’y avait étroit passage avec continent.

Y séjourner, pourquoi pas, et pour apprendre ses hauts faits d’armes

Sûr que l’on peut les lire en bibliothèque, mais, sur place, c’est mieux !

.

S’il est vrai que la baie intérieure de Cadix

N’a pas tout à fait la forme d’un grand vase

Elle l’évoque par son expansion, son goulet.

.

L’avons bien approché et le long de sa digue,

Amarré notre voilier pour aller visiter la ville,

Bâtie, elle aussi sur une large langue de terre.

.

Ses remparts, son architecture, son grand fort,

Lui donne fière allure qui plus est fort caractère

On sent vivre, chez elle, comme histoire marine.

.

Un centre des plus animés comme à Saint-Malo

Avec une cathédrale entre baroque, néoclassique

Elle est dominée par sa coupole aux tuiles dorées,

Deux tours lui conférant aspect  impressionnant !

.

Manuel de Falla y est enterré et l’on encore vibrer

«Amour sorcier» avec cinquantaine de morceaux :

Au plan politique, l’on sent l’influence  des Cortes,

Vaincus au final par les forces navales Françaises.

.

Fragments

L’importance de tout vase, tiendrait lieu

Autant par sa forme que… par son fond :

Je veux dire le contenu, saveur, senteur,

Ville, baie de Cadix, tiennent des deux.

.

   Sa vieille ville bâtie sur langue de terre

     Est comme forteresse pouvant s’isoler

      Pour faire échec à un blocus ou siège

       Qui en fait un cœur de ville excentré

.

        Et avec une certaine unité de style,

          Dominée par l’immense cathédrale

          Dont les deux dômes et deux tours

          Surplombent l’ensemble de la cité.

.

         Il fait bon flâner bars en échoppes,

         S’inviter à un restau local pécheurs

        Y déguster une marmite de variétés

        Ne sentant pas l’arnaque à touristes.

.

     Ville, aux multiples faces  et  facettes,

   Ne se laissant découvrir qu’en prenant

   Le temps d’admirer le coucher de soleil,

Qui l’illumine, toute entière,  et  en rose !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Amigos, je vous salue C et de mon chapeau bas

Breton, aussi lar   A   ge que votre sombrero

Cadix est, aus   D    si, cette ville fortifiée,

Qui évoque    I     un peu, Saint-Malo,

Autre cité   X   autant de caractère

De flibus   *   tiers et de corsaires

De par sa   P     langue de  terre,

Pénétrant   R    loin, en la mer,

Elle parle     E    avec ses mots

Et son riche   S    vocabulaire,

De fierté d’un  Q   dur combat

Sa cathédrale  U  est un grand

Sanctuaire         mêlant toutes

Les influences    I        étrangères

Aux effluves et    L      aux parfums

De ses très  pro   E      fonds mystère

Cadix est érigée     *     sur langue terre

Étendant emprise    E      sur front de mer.

Une grande plage,     N   fort avancé sur l’eau,

Gros port industriel   T  entre deux longs môles,

Ces derniers donnent  O     sur une baie, et ses rios,

Qui se prolongent,      U       en ramifications, canaux,

Mêlant les terriens     R    de pôles, aux marins de rôles,

Rien ne parait plus   È      étrange et rien n’est plus beau.

Sa vieille ville est      E       entourée  par  remparts, intacts,

Faisant contraste      *       depuis trois siècles, de la nouvelle,

Lors c’est un pur      D       plaisir que de s’égarer en ses ruelles

Belles, anciennes       E       tant un ennui, ailleurs, vous attaque

Dans ses  nouveaux     *         quartiers résidentiels et modernes,

Qui ont un peu moins       R       de charme et des couleurs ternes

Tandis qu’ici les résidents     E       demeurent, encore, accrochés

Au pied de leur belle cathédrale   M        bâtie…  à demi-islamée !

Cadix reste une belle ville, avec ses    P      vingt places, placettes

Piétonnes vous invitant à faire toutes       A          vos emplettes,

Et à dormir, dans l’après-midi,  sur ses larges   R    bannettes,

Et puis même à sortir tous les soirs, pour y faire   T   la fête,

Après que la marée humaine, l’ayant montée, se reti  S re,

La mer l’aura enfermé, et puis isolé,  dans ses soupirs,

En sensations  et émotions, garanties, si on la fixe :

L’on s’y sent, aussi  bien, seul, à deux, qu’à dix !

Son petit port de pêcheur est la belle aubaine

De restaurant poissons : ambiance  sereine,

Deux fois, aurons dégusté  des  tortillinas,

Et dorades du pays spécialités et sangria

En une guinguette très recommandable

Pour  qui veut un dépaysement, à table,

Au milieu d’une population, vrais locaux

Vous accueillant d’un : «Buenos amigos».

.

Forme

.

.

Évocation

 

Quille dans un jeu de société,

Bouteille de vin italien Chianti

Vase, en forme de, c’est sûr, oui !

.

.

Ce vase évoque assez peu la grande baie

De Cadix encore que :

Il s’agit bien d’une bouche étroite avec un

Col et intérieur large…

 .

Symbolique 

 .

Un vase  est un

Récipient ouvert

Étant utilisé pour

 .

Un bouquet de  fleurs

Ou pour décorer une salle.

Peut être muni ou non, d’anse.

 .

Il pourra être constitué de divers

Matériaux  comme  la porcelaine,

La céramique ou  même  le  verre.

 .

Par sa forme, par la grâce de ses

Courbes et fonction réceptacle,

Le vase est symbole féminin.

 .

Son creux évoque utérus,

Le  féminin, contenant

Les fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/

2014/08/le-vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

22 6

.

La baie de Cadix est comme Golfe du Morbihan

Sorte de mer intérieure avec un goulet d’entrée.

La ville se situe en pointe d’une langue de terre,

Gardienne du territoire, port d’arrivée/départ.

 .

Symbolique 

 .

Cadix  est   connu e pour

Sa très longue        histoire.

Ce serait l’une            des plus

 .

Anciennes           villes d’Europe

De l’Ouest,                avec vestiges  

Archéologiques            de 3 00 ans,

 .

Géographie baie                  maritime

Est échancrure                     du littoral

Et de la berge                           d’un lac.

 .

Baie est moins                            grande

 Que golfe                                    que rade.

 .

.

Fond/forme 

 .

Si elle pouvait tout

Raconter, cette baie

Lors que de bateaux

 Nous   en   parlerait,

Et sans  …   compter

Histoires de marchands

Plus encore peut-être de pêcheurs

Si l’avons fréquenté de long en large,

C’était  parce  qu’elle  est   très grande,

Et, en outre, est  des plus  accueillantes :

Elle nous aura laissé un très bon souvenir

Qui n’est pas prêt, en  mémoire, de  partir.

 .

Le vase, le pot, cruche, bouteille, contenant,

Évoque autant  de symboles  et métaphores,

Qu’on peut imaginer  comme secret protégé,

D’où on entre et on sort,  par passage étroit.

 .

La comparaison s’arrête là même si on peut

D’emmancher un bateau dans une bouteille

Ça ne ferait pas  un lac, un port, une ville.

Cadix m’a  parue  être une  ville  ouverte

Sur la mer, aux places  et aux maisons,

Plutôt colorées et d’allure bien typées.

On se plait à s’y promener, séjourner.

.

Textuels et illustrations  >> 

21 – Conil, escale port de pêcheurs

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Ici, à Conil, Plaisanciers

Ne  se  mélangent  guère,

Avec le moindre  pêcheur :

Sans  un port,  demeure-t-il

Encore  lui-même : que  non !

.

Ici, il y a quelques vingt thoniers

Rassemblés  tous au même endroit

Résultat, centaine pêcheurs d’un côté,

Centaine plaisanciers de l’autre, tolérés.

.

Ce port bien que signalé…sur toutes cartes

Demeurait, toutefois, à peine visible en mer

Où  marins,  actifs, déchargent, sur les quais,

L’ensemble de leurs poissons du jour … frais !

.

Vrai que Conil demeure bien blotti, bien protégé

Place idéale pour entretenir ses filets et ses fraies,

D’autant qu’il essaime ses couvains  en pleine mer,

Pour tenter de la repeupler  et ne pas perdre pêche.

.

Durant cette journée,  ils sont tous restés … amarrés,

La tempête les empêchant de sortir pour aller pêcher,

Ayant même air de famille, chacun garde son identité,

Étant toutefois moins semblables, une fois bien armés.

.

Armés pour pêcher en mer, non  pour  les  loisirs d’été,

Sommes le seul voilier,  en son avant-port,  à  mouiller,

Acceptés pour être venus  nous protéger  de la tempête,

Nous ayant secourus suite  à  sa légendaire hospitalité.

.

Ses bateaux, alignés sur cinq ou six rangs et par tailles

Les plus grands à l’entrée et les plus petits, en bataille,

Un peu partout, dans le fond, sans pontons,  ni jetées,

Un côté terre, falaises rouges ; côté mer, béton coulé.

.

Milliers de blocs, carrés, en béton, forment  digues,

Certains plus près des flots, par tempête, soulevés

Se sont affaissés, entremêlés tant l’eau prodigue

Énergie insoupçonnable, lors elle tape rocher.

.

Et puis sommes sortis, en vue de naviguer

Vers le port Tanger en face ou presque,

Vers  trente-cinq milles  nautiques,

Nous avons vu disparaître Conil,

Loin, très loin, comme point ciblé.

.

Lorsque parvenus au milieu du goulet,

Nous rapprochant, et déjà bien, de l’Afrique,

Le vent se prend à nous narguer, en sens contraire,

Et faire demi-tour, devient pour nous des plus critiques

Et, nous ne pouvons  pas laisser sans le moindre accueil,

Deux équipières qui avaient pris rendez-vous avec nous !

.

Extensions

.

Pour équipières, la tempête demeurait une vue de l’esprit :

Ne pas nous voir au rendez-vous, serait un coup de folie !

On aurait pu différer d’un jour, et puis les en avertir

Et en leur expliquant qu’on était bloqué à Conil

Par la tempête mais l’amour n’attend pas

Et il peut braver n’importe quelle tempête,

À l’intérieur, sous un crâne, comme à l’extérieur,

Sous un vent des plus fous pour rejoindre femme et enfant.

.

Un port de pêche, d’une importance moyenne, mais sans véritable

Marina

Nous n’y sommes entrés que pour nous réfugier suite à une tempête

Et voilà !

Celle-ci terminée, ce fut tout de même plaisant de visiter et le port et

La ville !

Bien qu’authentiquement espagnole, l’on ne pourra qualifier de spot,

Conil !

Il arrive que le hasard ou la nécessité fassent bien les choses pour le

Visiter

Pressé par le calendrier n’avons, pourtant, pas pris le temps d’en

Profiter.

.

Bateaux et poissons, rien de plus normal,

Pour un port de pêche plus que plaisance

Où sommes réfugiés dans son avant-port,

Pour nous mettre à l’abri grosse tempête.

.

Car il est protégé par longue, grande digue

Sur laquelle  se fracassent  grosses  vagues,

Dont on entend les bruits sourds, explosifs,

Monter à l’assaut pour envahir les bateaux.

.

Pour mieux nous remettre de nos émotions

Nous visitons  la ville, toute blanche, à côté,

Grande plage en a fait une station balnéaire

Pour une escale imprévue : sommes surpris.

.

Mais le temps tourne et la tempête se calme

Sommes attendus de l’autre côté, à Tanger :

Deux équipières débarquent avion, faux pas

Les faire «mariner», surtout sans un voilier.

.

Grosses vagues sont transformées, en houles,

Qui nous tanguent, nous gitent, nous roulent,

En force mouvements violents, nous saoulent

Même nous obligent de nous mettre en boule.

.

Fragments

 .

Conil aura été pour nous et notre bateau

Une étape imprévue, une étape survenue,

Par la nécessité de se réfugier en tempête

En un abri sûr en attendant jour meilleur.

.

Personne pour nous accueillir : port fermé.

Passer votre chemin ou mouiller avant-port

Ce que nous avons fait sagesse le conseillait,

Mouillant deux ancres, à l’avant, à l’arrière.

.

Le lendemain, gros coup de vent, diminuant,

Aurions pu repartir, nous profiterons du lieu,

Pour le visiter et bien nous en a pris : vivant !

Port, ville, plages, environnements charmants

Sont autant de surprises pour tous navigants.

.

En tous les cas je me souviens avoir dégusté

Un bon poisson, acheté sur place, à la criée.

C’est presque à regret qu’on a quitté ce port

Motivé par la suite programme : autre sort.

.

Conil de la Frontera  avec maisons blanches

Sont sans exceptions,   comme en signatures

De ville, homogène, touristique, authentique,

Témoignant du cœur et de l’âme de l’Espagne.

.

Frontera, séparant espace chrétien/musulman

Des tours d’influence romaine,  puis médiévale,

Témoignent d’un long passé historique, d’antan,

Dont la Tour de Guzman en resterait le flambeau.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ici,

À Conil,

Plaisanciers

Ne  se  mélangent

Avec moindre pêcheur.

Sans vrai port demeure-t-il

Encore   lui-même : que   non !

Ici, il y a  quelques  vingt thoniers,

Rassemblés  C  tous mê  E me endroit

Résultat   O   100 pêcheurs  N  d’un côté

100 plai  N    sanciers de l’autre  *   tolérés.

Ce port  I    est bien signalé sur les  P    cartes

Mais il   L    demeure à peine visible    E    à vue.

Marins   *      actifs, déchargent sur les    T   quais,

L’ens-      E        emble de leurs poissons     I      frais.

Et Conil     S         est bien blotti et bien      T   protégé,

Afin d’          C           entretenir ses filets,     *     ses fraies

D’autant           A          qu’il essaime ses      P        couvains,

En la mer               L        pour tenter  la   O            repeupler.

Durant cette journée   E                      R      sont restés amarrés,

La tempête les empêche     E    *   T    de sortir pour aller pêcher,

Ayant même air de famille         *         chacun garde  son  identité,

Étant toutefois moins sem         D       blables, une fois bien armés.

Armés pour pêche en mer           E      mais non pour les loisirs d’été

Sommes seul voilier dans             *           son avant-port, à mouiller :

Acceptés pour être venus       O    P   O       nous protéger de  tempête

Nous ayant secourus            OO    E   OO           légendaire hospitalité.

Puis sommes sortis           OOO    C   OOO               en vue de naviguer

 Vers port Tanger             OOOO   H   OOOO            en face ou presque,

À trente-cinq                  OOOO    E   OOOO              milles nautiques,

Avons vu dis                    OOO     U   OOO                    paraître Conil,

Loin, comme                    OOO   R   OO                     un point ciblé.

Lors, parvenus                      O   S   O              au milieu du goulet,

Nous rapprochons,                   *               déjà bien de l’Afrique,

Le vent se prend à nous                 narguer, en sens contraire,

Mais faire demi-tour, devient  pour nous des plus critiques

Et, nous ne pouvons  pas laisser   sans le moindre accueil,

Deux équipières  qui ont pris rendez-vous …  avec nous !

Ses bateaux, alignés sur  cinq ou six rangs et par tailles

Les plus grands à l’entrée et les plus petits en bataille,

Un peu partout, dans le fond, sans pontons, ni jetées,

Un côté terre falaises rouges, côté mer, béton coulé.

Milliers de blocs carrés, en béton, forment  digues,

Certains plus près des flots, par tempête, soulevés

Se sont affaissés, entremêlés, tant l’eau prodigue

Énergie insoupçonnable, lors elle frappe rocher.

.

Forme

 .

.

Évocation

 .

Une belle forme de bateau de pêche,

Ou une bombe seconde guerremondiale

On peut voir la silhouette d’un poisson

.

.

Un bateau de pêche bien plus que de plaisance,

Avec d’ailleurs une intense

 Activité des bateaux de pêche et où l’on

Nous a offert l’hospitalité.

.

 Symbolique

Ba

Teau

 .

De   pêche

Dénomination

 .

Désignant l’ensemble

Des navires  de  la  pêche,

 .

Sont conçus pour sa pratique

Et parfois de vie à bord durant

 .

De longues  périodes, respectant

Toutes bonnes règles de sécurité

 .

Mais les conditions de travail

Et vie y sont souvent rudes.

 .

On distingue souvent la

Pêche dite artisanale,

 .

De ….  l’industrielle.

wikipedia.org/wiki/

Navire_de_pêche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

21 6

.

Qui dit port de pêche dit divers poissons

Avec, parfois, une criée afin d’en acheter.

Ici, dans la corbeille, on trouve deux gros

Et quantité de petits comme pour friture.

 .

Symbolique 

 .

Conil de

La Frontera est

 Une ville  d’Espagne

Dans      la        province

De Cadix     en Andalousie  

Positionnée côte Atlantique.

Population 21 000 habitants.

Symbole   de   l’élément  eau,

Dans lequel   il vit toujours,

Mais  aussi  de fécondité

Par   une   prodigieuse

 Facilité reproduction.

Le poisson a inspiré

 Iconographie chrétienne:

S’il porte  un vaisseau  sur

Son dos, Christ et son Église.

 .

.

Fond/forme 

.

Nous avons préféré flirter avec la criée de poissons

Qu’avec la tempête pour traverser le goulet Gibraltar,

En mouillant dans l’avant-port en échappant à un sort,

Qui aurait pu nous être funeste, tant mer était démontée.

Nous aurions dû attendre qu’elle se calme un tant soit peu

Mais notre impératif était de la reprendre, afin d’honorer

Un rendez-vous, prévu ce jour-là, Maroc, de l’autre côté,

Nous nous sommes dit, qu’en tant que marins aguerris

Nous pouvions étaler ses vagues, mal nous en a pris.

Pécheurs de poissons,   avec de larges bateaux,

Côtoient, de près, les fines coques des voiliers

Tout un monde les sépare : loisir et travail,

Lors mer et port les rapprochent, à terre

La rudesse et la hardiesse des pécheurs

Ne l’envient en rien, aux plaisanciers,

Sortant par tous temps  et  tempêtes.

Quitter un port de pêche ou une marina

Lendemain de tempête, est prendre risque

De se faire chahuter par vague et courant :

Dieu sait si, en la matière, sommes servis.

.

Textuels et illustrations  >>

20 – Guadalquivir, descente village

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Imaginez  un  bateau mouillé,

Sur le bord de l’une des berges

Du  grand  Rio Gua-dal-quivir,

Trait bleu sur son eau terreuse,

Parallèle à  ses lignes, sableuses.

.

L’endroit parait calme, olympien,

Dans  ce  village, il ne se passe rien

Et pour cause, il semble abandonné,

Allons donc voir en un tour d’annexe,

Tant c’est notre seul moyen d’être fixé.

.

Sur la berge,  nous trouvons  une église,

Avec, l’entourant, quelques  maisonnées,

Remarquons une pancarte où, marquée :

Église à l’abandon mais bientôt rénovée.

Tout près, une  Sénuella en  piteux état.

.

Nous avons mouillé près de cette berge

Pour profiter du paysage, repas, sieste,

Et  l’envie nous  prend  d’aller explorer

Ruines de ce vieux village, abandonné,

Que déjà notre imagination gamberge.

.

À  peine  débarqués,  prenons à l’Ouest

Nous continuons route vers l’hacienda,

Entrevue au loin, derrière des barbelés,

L’ensemble composé de trois bâtiments

Verdoie de ses palmiers, ses eucalyptus.

.

Ravis d’explorer lieu étrange in-con-nu :

Qu’en est-il  de l’autre côté… l’autre rive.

L’on aperçoit des roseaux et des oiseaux

Des hérons, des ibis, cigognes  aigrettes,

Par dizaines,  par centaines, par milliers

Vols de cigognes au-dessus  de nos têtes,

Montent au ciel par des ascensions d’air,

Belle manière célébrer, de Marie…la fête.

.

Soudain, revenant en  annexe, au bateau,

Il était temps, gros cargo qui nous double

Générant une sorte de mascaret sur l’eau,

Nous aurait renversés en une eau trouble.

.

Nous  grimpons et à temps sur le bateau,

Et hors de danger, reprenons nos esprits.

La mort ne tient qu’à un instant, à un fil,

Cargo continue sa route sans s’en douter.

.

Ce village abandonné,  nous aura marqué,

Par son mystère et son cachet d’originalité

Car il s’en est fallu de peu qu’on y soit restés,

Demeure émotion forte en nous encore noyée.

.

Extensions

.

Forte émotion bien imprégnée de celle de la surprise

Sur la méprise du calme apparent en cet environnement.

Un fleuve qui a une telle longueur et a eu une telle histoire,

Il vaut bien mieux l’apprivoiser que de chercher à le dompter,

Surtout lors c’est la première fois qu’on le pratique en voilier,

Tant ses pièges sont nombreux et ses berges peu praticables.

Cela dit, ça nous servira de leçon pour la prochaine fois.

.

Des berges c’est sûr, peu d’auberges pour se nourrir, se désaltérer

On s’attendait à ce qu’il y est : plus d’habitations, villages, ou villes.

Pour autant, la vie ne fait pas défaut : la vie végétale,  la vie animale.

Difficile d’y accoster sans risquer l’envasement, même en haute marée

Un village  abandonné, au bord  d’un fleuve : quoi de plus romantique !

Pour nous comme amoureux de la nature c’est un détour presque obligé

Qui va se transformer en piège, comme dans un mauvais film de série B !

.

Si cela nous va bien, si cela nous convient,

De jouer les explorateurs,  les aventuriers,

Il est des fois où cela peut être dangereux

Et ce fut bien le cas, lors de cet accostage.

.

Si, de prime abord, il n’y avait aucun piège

Un concours de circonstance  y contribuera :

Si le Guadalquivir est loin d’avoir des rapides

Il peut arriver qu’on soit en situation…stupide.

.

Nous avons mouillé  à vingt mètres  de la berge,

Par précaution  d’y trouver  un manque  de fond

Chacun sait qu’annexe reste embarcation légère,

En un fort courant, n’y sommes pas…en sécurité.

.

Visite de ruines, suivi de pique-nique tranquille,

Nous rembarquons  sur notre annexe, sans voir

Qu’un cargo passait tout près de notre bateau,

Et pour peu dire, remuait énormément d’eau.

.

Le sac et le ressac sur la berge a transformé

Le calme plat en un torrent des plus agités

Qui aura bien failli nous renverser, noyer

De continuer à ramer nous aura sauvés.

.

Fragments 

 .

Berge, bord, levée, rive ou rivage,

Qu’ils soient  naturels, artificiels,

Ils sépareront les eaux des terres,

Embarcations… des automobiles.

.

Pour sûr, la berge sera différente,

Pour  ruisseaux, rivières, canaux,

Plus encore,  fleuve Guadalquivir,

Qui fait  650 kilomètres  de long !

.

Mis à part quelques villes, villages,

Les berges sont de nature sauvage,

On trouve, surtout, de la végétation

Et quelques accès, pour navigation.

.

Le village qu’on a abordé  et visité,

Possède église, en ruine, décentrée

À l’abandon mais, bientôt, rénovée,

À côté d’hacienda  dans même état.

.

Avons piqueniqué  et  bien apprécié

Le calme et la quiétude d’un tel lieu,

Et  ce n’est qu’au retour,  en annexe,

Qu’on a échappé à un destin funeste.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

           Imaginez  un    *    bateau mouillé,

         Sur le bord de    G    l’une des berges

      Du  grand Rio     U     Gua-dal-quivir

      Trait  bleu,  sur    A     son eau terreuse

    Parallèle   à  ses    D     lignes sableuses.

  L’endroit  parait    A      calme, olympien,

  Dans  ce  village     L       il ne se passe rien

  Et pour cause, il    Q      semble abandonné.

  Allons donc voir    U      en un tour d’annexe,

 Lors c’est le seul   I       moyen d’en être fixé.

 Sur berge, nous   V      trouvons  une église ;

Avec,   autour,    I     quelques maisonnées

  Remarquons      R  une pancarte marquée

    Église à l’aban    *  don et bientôt rénovée.

      Tout près, une     *    Sénuella, piteux état.

        Nous avons mou    D   illé près de la berge

               Pour profiter du    E    paysage, repas sieste

                  Et, l’envie nous      S  prend d’aller explorer

                       Ruines de vieux     C   village … abandonné,

                              Que déjà notre        E    imagination gamberge

                              À  peine  débar        N  qués, prenons à l’Ouest

                          Nous continuons      T  route  vers l’hacienda

                      Entrevue au loin,       E     derrière barbelés.

                L’ensemble composé       *   de trois bâtiments

         Verdoie de ses palmiers,     *    ses eucalyptus.

    Ravis explorer lieu étrange    A    in-con-nu :

 Qu’en est-il de l’autre côté, de   U  l’autre rive,

L’on aperçoit des roseaux, des   *     oiseaux,

  Des hérons, des ibis, cigognes   *   aigrettes,

       Par dizaines,   par centaines,   V   par milliers

          Vols de cigognes, au-dessus    I   de nos têtes,

                  Montent au ciel par des as   L  censions d’airs,

                        C’est tout  à fait  normal,   A   c’est Assomption.

                         Belle manière célébrer,   G   de Marie…la fête.

                           Soudain, revenant, en   E    annexe, au bateau

                               Il était temps, gros      *   cargo qui nous double

                               Générant une sorte    S    de mascaret  sur l’eau

                            Il nous aurait ren    U    versé en eau trouble.

                           Nous  grimpons     R   à temps sur le bateau.

                         Hors de danger      *   reprenons  nos esprits.

                      La mort ne tient     B    qu’à un instant, un fil,

                  Cargo continue sa    E    route sans s’en douter.

             Ce village, abandon    R     né, nous aura marqué

         Par  son  mystère  et   G  son cachet d’originalité

     Car il s’en est fallu de    E   peu qu’on y soit restés :

Demeure émotion forte  *    en nous encore noyée.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Fleuve tranquille avec des berges,

Un gros ver de terre qui se tortille,

Ou un petit ruisseau qui serpente !

.

20 4

 .

Les berges de cette rivière sont

Des  plus  natures, et, sauvages :

Difficile d’accoster, avec annexe,

Mais ce village nous tente trop.

Méandre ici, méandre là,  le fleuve

Suivra son lit selon dénivellation :

Il s’élargira ici … il se rétrécira là,

.

Symbolique 

 .

C’est par         influence

        Unique                  littéraire

 .

            Qu’’art de            métaphore

                Des berges            d’un fleuve

 .

                Ont fini par           se confondre,

              De façon floue       avec ses rives.

 .

             C’est ainsi que         le pluriel aura

            Laissé la place               au singulier,

 .

           Dans la foule                  d’expressions,

        Pourvues                           d’agréments,

 .

      Comme un                          chemin berge

   Longeant                            le cours d’eau

 .

Voire bien                           autres encore

Étant plus                             romantiques !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

20 6

.

Au bord du fleuve, dans un méandre

Avec une petite au milieu

Un village qui semblerait abandonné

Excitant notre curiosité !

 .

Symbolique 

 .

Le premier symbole du village,

C’est d’abord      l’unité  harmonieuse

Qu’on découvre     au bord d’une route,

D’un bois, voire             d’un vallonnement.

Cet ensemble res               tera le révélateur

D’une commu                nauté d’habitants

Qui se seront                  groupés pour

Développer               petit à petit

Le paysage actuel.

 .

.

Fond/forme 

 .

Sans être considéré comme fleuve tumultueux

            Le Guadalquivir peut devenir parfois surprenant

                   Il suffit qu’un cargo passe très près de votre voilier

                             Pour que le sac et ressac, augmenté  par ses  berges,

                                    Vous fasse faire le yo-yo comme en pleine mer formée

                                      Nous en avons fait l’expérience non pas sur notre voiler

                              Mais sur notre annexe, pour aller accoster son rivage

                     Au point que nous avons cru qu’allions nous noyer

              C’est que par miracle que nous y avons échappé.

 .

    Méandres  du  Guadalquivir  sont  les  mêmes,

 En descente qu’en montée, bien que, pourtant,

Il nous a semblé que ses berges avaient changé.

Une question de point de vue bien qu’elles riment

Autant dans les deux sens du terme avec ses rives,

  Mais il nous aura suffi d’en accoster une, pour voir

   Le fleuve comme un piège, en courant, en tournant.

 .

     L’eau étant essentielle pour ne pas dire primordiale

           Pour la vie humaine pour la végétation, les cultures,

                  Rien d’étonnant, lors, qu’un grand nombre de villes,

                        Sans compter  villages, se soient installées au bord

                              De rivière ou fleuve  et s’en servent  de transports.

.

Textuels et illustrations >> 

19 – Guadalquivir, jusqu’à Séville


>>  Textuels et illustrations

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une embouchure un delta, estuaire,

Sont lieux de rencontre rivière, mer.

Idem en bancs de sable, vases, flores

Qui s’y installent ou que l’on déplore

Lors à marée basse,  l’on s’y  échoue,

L’on  a  l’air  d’être  dans  les  choux.

.

Séville est un phare  de  l’Andalousie,

Dont  marins rêvent  comme  jalousie

De  la   pénétrer  par   tous  méandres

Pour  bien parvenir à,  le cœur fendre.

Cité reine que tant de contes, légendes

Ont vanté sa noblesse, énergie, beauté.

.

Guadalquivir, fleuve tranquille sérénité,

Contraste fort avec capitale marchande,

L’entrée est large, mais … peu profonde,

Entonnoir : anse tournant à angle droit,

Guadalquivir sonne,   de sa vie  féconde,

Qui  vous  surprendra  et  à chaque fois.

.

D’un méandre  à l’autre, à lire  la sonde,

Si basse à l’extérieur  que l’on  y  échoit,

Tant le Guadalquivir, s’étale, à la ronde,

Son lit devenu, par endroits, très étroit.

.

Il exprime sa totale liberté de le creuser

Où bon lui semble et au gré du courant,

Mêlant ses fantaisies au flux des marées

Il  finirait par s’envaser  en …  s’évasant.

.

Cité reine  de  la  province  d’Andalousie,

Séville, fiers marins, malades de jalousie,

T’apportent  leur joyau  de  leurs bateaux,

Pour tenter de te reconquérir par les eaux.

.

Quel que soit langue : dialecte, espéranto :

Les navigateurs  le remonteront, plus haut,

À la première écluse, qui fait front, au pont,

Pour danser  ses sévillanas  dans  ses  salons.

.

Bien avant que  de te connaître  et  te visiter,

J’ai imaginé, tu étais  bien   cette grande cité,

À la hauteur  du grand fleuve  qui  te traverse,

D’un abord  chaleureux, sinueux  ou  l’inverse.

.

D’un nœud serait ton courant à chaque marée,

Au milieu des paysages sauvages et forts variés,

Où milliers  d’échassiers, de leurs ailes  graciles,

Avec leurs becs et pieds, ont élu leurs domiciles.

.

Me tarde de rejoindre Séville  avec notre voilier,

Me tarde  autant de fouler son sol de mes pieds,

Y étant allé,  par voie de terre,  cinq ans, passés,

Cette fois y pénètre par voie de mer en plein été.

 .

Extensions

.

Ses cloches, à minuit, jour d’assomption,

Entonnent symphonie sonnant comme cornes

De brumes blafardes et de brouillards nocturnes.

Sans interruption célèbrent vierge en assomption,

Un quart d’heure durant, et puis, sont reprises

Par un très grand orchestre symphonique,

Qui entonne un hymne fort à sa gloire,

Au pied même de son  haut fronton.

.

Séville est ville d’importance, capitale Andalousie attachante

Avec ses bâtiments, monuments, églises qui nous enchantent.

Est à sept mètres de hauteur, rapport au zéro de l’embouchure

Du Guadalquivir, tranquille, coulant et roucoulant, lentement !

Par endroits, ses rives sont franches ; d’autres, plus hésitantes :

La raison que son chenal navigable soit borné par des  bouées :

Séjournons un jour à Séville, faudrait la semaine, pour le tour.

Vous pensé flamenco, avons visité l’Alcazar, tour cathédrale !

.

Un long fleuve tout de même : 657 kilomètres

Et qui prend sa source dans la Sierra de Cazorla

Se jette en Atlantique, à Sanlúcar de Barrameda.

.

Son embouchure est large, quelque peu piégeuse,

Pour nombre de  bateaux, aux forts tirants d’eaux

Il faut suivre son lit, bien canalisé par des bouées.

.

Nous nous sommes arrêtés sur une rive à l’entrée,

Et avons découvert une grande aire marécageuse,

Où proliféraient des oiseaux,  plantes aquatiques.

.

Le Guadalquivir qui traverse Séville, reste le seul

Fleuve navigable d’Espagne, il a joué divers rôles

À de nombreux moments de l’histoire de la ville.

.

Avons été surpris par ses méandres et courants,

Il a l’air d’un serpent paisible mais méfiez-vous

À défaut de vous avalez, vous laissera échouer.

.

Aller jusqu’à Séville en voilier vaut le détour :

Avons accostés juste avant sa grande écluse

Et passer soirée puis journée à la revisiter.

.

Jour de quinze aout : cloches à toute volée

Sans compter concerts et rues très animées

Un grand moment d’émotions et de félicités.

.

Fragments

 .

Séville est pour nous comme pèlerinage :

Une fois par la terre, et cette fois par la mer

Nous avons retrouvé même endroit en partage

Visité mêmes lieux, respirer même atmosphère.

.

Nous avons   revisité  sa majestueuse cathédrale,

Sans parler de monter  au sommet de la Giralda,

Nous avons flâné  dans le quartier de Santa Cruz,

Sur la place d’Espagne, dans le parc Maria Luisa.

.

Ses nombreux monuments  s’inspirent du mixage

Entre une architecture  européenne,  et islamique,

Provoquant autant de différences et convergences

Et le palais de l’Alcazar en est le meilleur exemple.

.

Nous y étions  au 15 aout, fête Maritale, s’il en est,

Partout, des messes, concerts ou volées de cloches,

N’ont pas cessé de nous tenir éveillés toute la nuit,

Au petit matin sommes revenus au bateau en taxi.

.

Les flamencos, sévillanas, sont comme respirant

De gestes ancestraux d’intériorités, externalisés,

Musiques, chants cadencés, les accompagnants,

Reflètent et amplifient leurs énergies… fiertés.

.

Grande métropole provinciale d’Andalousie

Séville nous aura séduits, et aura conquis,

La prochaine fois y reviendrons en avion

Tous les moyens sont bons : aiguillons.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Une embouchure      G    un delta, estuaire,

    Sont lieux de ren      U    contre rivière, mer.

     Idem, bancs de          A     sable, vases, flores,

     Qui s’y installent       D      ou qu’on déplore.

    À  marée  basse,        A       l’on  s’y  échoue,

     L’on  a l’air  d’être      L      dans  les  choux.

     Séville est le phare     Q     de  l’Andalousie,

  Dont marins rêvent    U   comme jalousie

 De  la  pénétrer  par     I    tous  méandres

 Pour bien parvenir à     V     la cœur fendre.

Cité reine que tant de    I     contes, légendes

Ont vanté la noblesse    R     énergie,   beauté.

 Guadalquivir, fleuve      *    tranquille, sérénité,

 Contraste fort avec      *    capitale marchande

L’entrée est large,     D  mais peu profonde

      Entonnoir anse tour    E  nant à angle droit,

              Guadalquivir sonne     *   de sa vie  féconde,

                    Qui vous surprendra      *    à chaque fois.

                          D’un méandre à l’autre   L  à  lire la sonde

                              Si basse  à l’extérieur     ‘   qu’on  y  échoit,

                               Tant le Guadalquivir   E     s’étale à la ronde,

                                  Son lit devenu, par     M   endroits, très étroit.

                               Il exprime sa totale    B    liberté de le creuser

                      Où bon lui semble et    O   au gré du courant

                 Mêlant ses fantaisies     U    au flux de marée

          Il  finit  par  s’envaser      C     en      s’évasant.

   Cité reine de province      H      d’Andalousie,

  Séville, fiers marins ma     U     lades de jalousie

 T’apportent leurs joyaux    R        de leurs bateaux

Pour tenter de te recon    E    quérir par les eaux

Quel que soit langue,    *   dialecte, espéranto :

   Les navigateurs le     *    remontent plus haut,

      À première écluse   J     qui fait front au pont,

          Pour danser ses   U sévillanas dans ses salons.

              Bien avant que    S  de te connaître et te visiter,

                  J’ai imaginé tu   Q  étais bien, cette grande cité,

                     À la hauteur du    U   grand fleuve qui te traverse

                        D’un abord chaleu  E    reux, sinueux, et  l’inverse.

                               D’un bon nœud est     *    le courant à chaque marée,

                       Au milieu de paysages   S    sauvages et fort variés,

                        Où milliers d’échassiers,    É    de leurs ailes graciles,

                   Avec leurs becs et pieds ont   V   élu leurs domiciles.

              Il me tarde de rejoindre Séville   I     avec le voilier,

          Il me tarde autant, fouler son sol   L  de mes pieds,

      Y étant allé, par voie de terre, cinq   L   ans, passés,

  Cette fois y pénètre par voie de mer   E     plein été.

 .

Forme

.

.

Évocation 

.

Fleuve tranquille, méandres,

 Ver de terre qui se tortille,

Ruisseau qui serpente ?

.

Méandre ici, méandre là,  le fleuve

Suivra son lit selon dénivellation :

Il s’élargira ici … il se rétrécira là,

Séville est une ville loin de l’embouchure,

Bien que bateaux y remontent :

Lors ils ont, largement, le temps d’admirer

Les rives de ce long et large fleuve

 .

 Symbolique  

 .

Le fleuve, la rivière,     et  le cours d’eau,

 Seraient avant tout       ressources en eaux

 .

   Boisson,  irrigation,           énergie,  navigation,

Mais aussi  le cadre,          le lieu  de vie urbain.

 

La source et le cours           avec  lit,  embouchure,

Évoque un bel ordon           nancement d’un monde

 .

Voire  une  approche            d’un ordre  cosmologique.

Le  temps  qui   passe            un cataclysme de sa crue,

 .

    La quiétude d’un lac,             la  pureté naïve de la source

       Et voire les miasmes               mortels de marais tourbeux,

 .

                Évoquant vie  et  mort                 autant qu’enfer  et   paradis,

                      En quoi inscription géo                  graphique d’un fleuve signifie

                       À l’homme sa juste place                en  l’univers ou nous vivons?

.

.

Fond

.

Évocation

.

19 6

.

Séville est une ville loin de l’embouchure,

Bien que bateaux y remontent :

Lors ils ont, largement, le temps d’admirer

Les rives de ce long et large fleuve

.

Symbolique 

 .

Séville ville fêtes        profanes, sacrées.

     Est marquée par           intense    religiosité,

 .

     Elle célèbre, tout               au long de l’année,

   Divers      saints                  patrons,    locaux.

 .

    La plus célèbre                     la  plus importante

       Festivité   chréti                     enne  est la fameuse

 .

      Semaine   sainte                     qui   formera   avec

  La non moins re                    nommée     Feria»

 .

  Avril : cycle Fies                      tas Primaverales,

Les plus populai                     res,   fréquentées.

 .

 C’est à cette pério                   de de l’année  que

Les réjouissances                 battent leur plein.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

  .

.

Fond/forme 

 .

Ici la forme rejoint parfaitement le fond

En tous cas pour l’embouchure et les rives

Mais on n’entrevoit guère la ville de Séville

Le fleuve est long pour figurer sauf satellite.

.

Nous avons  mouillés, tout près, à l’intérieur,

Et avons visité les abords, très verts et boisés,

Embouchure d’un fleuve est souvent très large

Et ici, en particulier, c’était plus bien que cela !

.

>>  Textuels et illustrations

18 – Guadiana : frontière Portugal

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

La frontière est une barrière

Empêchant de passer derrière

Pour aller visiter un pays voisin.

N’importe  quelle  rivière   parait

Plus naturelle,  comme  frontière,

Que tout mur  et  toute sentinelle.

Mertola, cité  historique, classée,

Sise après Alcoutim, San Lucar,

Révèle la fin de toute frontière.

.

Mais, comme à Villa Real,

Sise  face à Ayamontés,

Ouvrant   sur  la  mer

Proche et loin-tai-ne.

.

Sa traversée en marine,

Houleuse, est incertaine.

Frontière  naturelle, abolie

Entre deux amis et ennemis.

.

Jadis,  s’épiant  ou s ‘ignorant,

Mais  aujourd’hui … s’aimant :

Tel est le Rio Guadiana, coulant

Loin de tous anciens tourments.

.

Lors inversant  le cours des flots,

Le dérivant … à chaque tournant

Incursions ou excursions de mer,

Se laissent embrasser par la terre

Aux collines désertes  ou  boisées,

Rio est havre de paix, apprivoisé.

.

Retours en lieu, plein d’émotions,

Retrouvailles, bonheurs  à foison,

Se  redistillent  dans   nos  veines,

Nous consolent  de  toutes peines.

.

Nos souvenirs, s’y  reconstruisent,

Stock d’images  où mémoire puise

Kaléidoscopes,  fragments   de  vie

Qui rappellent que je suis venu ici.

.

Rio Guadiana, retour, après un an,

L’eau a coulé en amours incessants

Naviguer en toi, procure même joie

De t’avoir pénétré, la première  fois.

.

D’un rio à l’autre, entre  deux terres,

En  serpentant, paisible,  en courant,

Dans le sens du vent, ou  le contraire,

Notre voilier dériveur glisse aisément.

.

Égaré loin de mer, en milles nautiques,

Arrivée en bateau est fort sympathique,

Entre monts et versants, en tranquillité,

Bien aidé par  un fort courant de marée. 

.

Extensions

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Mes souvenirs de l’an passé, d’avant-hier,

Émergent d’un méandre d’un village accosté.

C’est une vraie surprise de remonter la rivière

À l’aide d’un courant de marée, nous poussant,

Pour aller plus vite, ou luttant à contrecourant.

D’autres rivières sont soumises à ce phénomène

Il n’est pas fréquent qu’il soit aussi conséquent,

Comme ici de quinze kilomètres dans les terres.

Un kaléidoscope d’images, sensations diverses,

Submerge ma pensée  lors je revois les traces

Du lointain passé se superposer devant moi

Comme si l’histoire s’écrivait avec parfois

L’effroi, parfois langueur, et parfois joie

Du temps qui passe, trop vite ou mal.

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Fleuve et frontière naturelles vont de pair et font souvent office

Il n’y est pour rien, écosystème, frontière est humaine artificielle

Séparant deux nations alors que fleuve les arrose indistinctement.

Si un pont  les relie, par voie terrestre, il peut, aussi bien, les  isoler,

Le fleuve n’en a cure, lit de son courant passant  d’un bord à l’autre,

Vouloir matérialiser ligne de partage interdite au milieu est factice

Dès lors à qui appartient non seulement le lit du fleuve : son eau :

Parlez à Molière et pas à monsieur Jourdain en fleuve israélien.

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Une partie de rivière qui servira de frontière,

Rien d’original là-dedans, rien que du naturel :

Entre des pays frères, l’on cite une telle barrière

Qu’elle soit de nature  géographique, culturelle !

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Mais ici ce n’est pas le cas de la ville de Mertola,

De douze kilomètres dans les terres portugaises,

Frontières ont leurs tracés, parfois, renégociées :

L’Europe aura mis fin à domination, hégémonie.

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Ce qui nous aura frappés le plus, est sa végétation

Des plus verdoyantes, variées, sur  ses deux rives :

Peu de villages sont installés  auprès, ce qui en fait

Un fleuve, sauvage, surprenant, mais romantique !

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Marée montante nous a un peu aidés, pour l’amont,

Et marée descendante, en fera de même, pour l’aval,

Cas contraire nous aurions mis d’avantage de temps

C’est ainsi, pour bien naviguer : partir avec courant !

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Un pont enjambe le fleuve un peu en amont Mertola,

Mais nous ne pouvions aller plus loin de toute façon,

Descente s’est faite d’une seule traite, jusqu’à la mer

En négociant une bonne trentaine de ses méandres.

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Nous avons mouillés en l’embouchure, Ayamontés

Idée même d’ancienne frontière, devenue obsolète

Nous nous sentons partout ici, presque chez nous

S’il n’y avait les langues qui sont bien différentes.

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Fragments

 .

La marée, parfois, s’enfonce loin en terre

Douze kilomètres, entrant jusqu’à Mertola !

.

Trois mètres de marnage entre haute et basse,

Si fait que son courant nous monte ou descend.

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Le même phénomène qu’à deux pas de chez moi,

La marée du Léguer débordant quais de Lannion.

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Parfois la frontière demeure une ligne matérialisée

Avec de hauts murs, grillages, poste de surveillance

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Et, parfois, c’est tout le contraire : ligne imaginaire

Séparant un cours d’eau, rivière, fleuve, lac ou mer.

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Les fleuves ne se déplacent guère sauf en estuaires,

Mais les frontières, si, par accords ou par guerres.

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Les méandres et facéties des courants en rivière,

Nous passent d’un pays à l’autre, sans accoster.

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Ce n’est plus tant, ici, les limites territoriales,

Qui comptent que les langues et règlements.

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Au final, quand vous venez d’un pays tiers,

Vous êtes citoyen du Monde, ou presque !

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Les frontaliers l’auraient bien compris :

Vivre ici, travailler en face, mieux lotis. 

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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 Calligramme 

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       Frontière   *  est barrière

                         Empêchant   G   passer derrière

                         Pour aller  en    U      un pays voisin.

                        N’importe qu’     A  elle rivière parait

                         Plus  naturelle,     D   comme frontière,

                        Que tout mur et     I    toute sentinelle.

                       Mertola, cité his   A   torique classée

                          Sise après Alcou  N    tim, San Lucar,

                         Révèle la fin de   A   toute frontière.

                      Mais, comme   *    à Villa Real,

                    Sise  face à     *   Ayamontés,

                   Ouvrant       F    sur  la mer

                   Proche,       R    loin-tai-ne.

                       Sa  traver   O     sée,    marine,

                    Houleuse,   N   est incertaine.

                   Frontière    T  naturelle, abolie

                   Entre deux  I    amis et ennemis

                  Jadis, s’épi   È  ant ou s’ignorant,

                Mais aujour  R   d’hui … s’aimant :

              Tel est le Rio  E    Guadiana coulant

             Loin de tous     *   anciens tourments.

         Lors inversant    *      le cours des flots,

      Le dérivant… à     E      chaque tournant

    Incursions ou ex    N      cursions de mer,

 Se laissent embras   T      ser par  la  terre

Aux collines déser    R     tes  ou  boisées,

Rio est havre de      E   paix apprivoisé.

   Retours en lieu,     *   plein d’émotions,

     Retrouvailles,       *   bonheur à foison

         Se redistillent     P   dans  nos  veines,

           Nous consolent   O   de toutes peines.

                 Nos souvenirs,   R   s’y reconstruisent,

                    Stock d’images  T   où mémoire puise

                         Kaléidoscopes    U    fragments   de  vie

                             Qui rappellent    G    que je suis venu ici.

                               Rio Guadiana,    A     retour après un an,

                                L’eau a coulé en  L     amours incessants,

                               Naviguer sur toi,  *    procure même joie

                            De t’avoir pénétré  *     la  première  fois.

                          D’un rio à l’autre et  E    entre deux terres,

                        En serpentant paisi   S       ble   en courant,

                   Dans le sens du vent   P      ou le contraire,

               Notre voilier dériveur  A    glisse, aisément.

           Égaré loin de mer, en   G   milles nautiques,

       Arrivée en bateau est   N   fort sympathique,

    Entre monts et ver   E    sants en tranquillité,

 Bien aidé par le    *    fort courant de marée.

.

Forme

.

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Évocation

 

Méandre de rivière, avec rives,

Silhouette de femme dansante

Serpent avec une grosse tête ?

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Cette rivière en frontière, Guadiana

 N’est ni large ni profonde,

Toute en méandres et, à l’embouchure,

Deux ports se font face.

Méandre, élargissement, rétrécissement,

 Une rivière, fleuve … se jetant dans la mer,

Avec franchissement,  par pont,  en hauteur,

 .

Symbolique 

Fleuve, rivière,    cours d’eau, ruisseau

Reste avant tout        ressource   en eau :

Boisson, irrigatio       énergie, navigation

 .

   Cadre  de vie  ur              bain  où  la  source,

   Et  le cours,  le lit                et    l’embouchure,

 .

Sont ordonnance               ments  du   Monde

Dans  une   appro               che  cosmologique.

 .

Le temps qui passe,           cataclysme de crue,

Quiétude d’un lac, pu           reté naïve de source,

 .

Et  puis  les  miasmes               mortels, des  marais,

Et la vie  et la mort,  et                 l’enfer,   et le paradis.

 .

En quoi  l’inscription géo                    graphique  du  fleuve,

Signifie-t-elle à l’homme                     sa place dans l’univers ?

.

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Fond

.

Évocation 

.

18 6

.

Un pont enjambant une large rivière,

Peut constituer une frontière naturelle

Entre deux  pays comme Portage/Espagne

 Exemples ne manquent pas de par le Monde

Symbolique  

 .

Une frontière est un espace d’épaisseur variable,

De la ligne imaginaire  à  un espace particulier,

 .

Séparant ou joignant deux États souverains.

Elle est marquée  par un symbolisme  fort

 .

En connotations de barrière… jonction.

Dans  le  système international  actuel,

 .

Qui se caractérise par     la coexistence

D’environ  200 États          territoriaux

 .

Le nombre de fron           tières actuelles

Doit être multiplié                par centaines.

 .

D’un autre côté,                notion d’un monde

Sans   frontières      ferait     son     apparition !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

Une  frontière  du   souvenir,  dans la mémoire

Est, parfois,  difficile  à  retrouver, et  valider,

Mais ici, elle semble couler comme de source,

En reconnaissant  chaque méandre, franchi.

Il est vrai  que  tout fleuve  n’est pas  limite,

D’un territoire  pas plus  qu’un imaginaire,

Faisant remonter, aussi loin,  eau de mer !

 .

Toute rivière ne suit que son cours  naturel

Sans se préoccuper d’être prise en frontière.

 .

Le problème demeurerait d’en fixer la limite

Soit au bord,  en limite, ou  sans marquages,

Que fera-t-on des iles et ilots, en plein milieu,

Des  moulins, des  barrages, retenues  d’eaux,

Un casse-tête pour géographes ou politiciens !

S’il est vrai que rivière rime bien avec frontière,

De chaque côté d’elle, on trouve des homme fiers.

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Textuels et illustrations   >>