382 – Voyage est parcours extérieur, en soi !

Visuels et textuels >> 

.

Parcours sans fin

Et  qui  se  renouvelle,

Tant à explorer l’on ne sait

Jamais, par où commencer !

En  dehors des  lieux inconnus,

Ou, d’une destination   nouvelle,

Soif de, partir, courir, découvrir.

De tout çà, que  pourrait-il  rester

D’où  provient l’envie   de voyager

Tout le temps  et jusqu’à  l’infini :

À peine suis-je rentré qu’en la tête

Que déjà pense que je suis reparti.

.

Tout instant peut faire vivre événements, inattendus,

Qui projettent en un autre monde où, par interaction,

Vous faire devenir autre, face à l’étranger, l’inconnu.

Est-ce pour fuir  mon train-train  quotidien,

Ou mon ennui,

Pour me fuir, ne pas rester seul dans le vide

De ma propre vie,

Car voyager : c’est mettre son imaginaire,

En tensions, actions !

.

Éphémère vision, éphémère action, voire éphémère souvenir,

Ma mémoire n’oublie rien tout en triant ce qu’elle en retient.

Ailleurs, c’est comme ici, sinon bien mieux mais il convient

De le savoir, de l’avoir vu, parfois, vécu, pour s’en départir.

.

Nomade, nous le sommes tous  lors résidant quelque part,

Contradiction de l’homme que de vouloir communiquer,

Avec tout le monde et se réfugier en son foyer d’identité,

Partout où nous irons,  nous sommes  étranger, hasard.

.

De voyage en voyage, de port en port et de ville en ville,

On traine malles et valises, et avec elles, nos problèmes,

Qu’on souhaite oublier, abandonner en fuite, imbéciles,

Que nous sommes de croire qu’ailleurs : point de blème.

.

Le voyage nous repose, il nous distrait et il nous enrichit

Même s’il nous coûte cher, il nous reste cher  et réinvesti,

Dans notre imaginaire qui le reconstruit cent fois le revit,

Prépare le suivant en s’informant projetant ainsi à l’infini.

.

Il est un voyage, tout intérieur, duquel aussi on se nourrit,

Qui n’a pas de déplacements et il consomme peu d’énergie.

Ce voyage en soi et en profondeur est tout aussi hasardeux,

Que de partir seul, à l’aventure, quand bien, même, à deux.

.

Qui de nous, ne l’a jamais projeté tenté, et voire, entrepris,

Mais combien  peuvent  affirmer  avoir  été  jusqu’au bout,

L’homme est sans frontières, ni limites, à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur, il se protège de lui-même, et de tout.

Tous les jours, où je voyage en moi, je découvre ma poésie

Je vois que la terre est inconnue, l’homme est incompris.

.

.

Extensions

.

Qui de nous ne l’a jamais projeté,

Tenté, et, voire même, entrepris,

Mais combien peuvent affirmer

Avoir été jusqu’au bout.

.

L’homme est sans frontière,

Sans limite à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur,

Il se protège de lui-même et de tout.

.

Tous les jours, où, je voyage, en moi,

Ou découvre la poésie,

Je vois bien que la Terre

M’est  totalement  inconnue

Et que l’Homme, qui vit dessus,

Est encore, partiellement, incompris.

.

Il n’y a pas de voyage extérieur à soi sans intérieur à soi,

Pour la bonne raison, que notre conscience nous … suivra,

Sauf  à être colis, en fond de soute,  oreilles, yeux, bandées !

Déjà, il y a la carte et le territoire, comme le disent certains,

Ensuite y a le trajet, qui est comme une marche en chemin,

Enfin, y a l’effort fourni, pour arriver à chaque destination,

Et après, durant bon bout de temps, un souvenir du tracé.

On ne souvient bien que des difficultés et des panoramas

La seule chose dont on est certain : c’est qu’on y  a été !

.

Il y a comme une porosité entre

L’extérieur et l’intérieur de soi :

Car l’un ne va pas sans l’autre

Ce qui vient de l’extérieur,

Je le reçois, il m’affecte,

S’il ne respecte, en soi,

Opinion ou intégrité.

.

Tandis que je perçois

Le Monde, j’interprète

Ses signaux à ma façon,

Je les transcris, en bons,

Sinon mauvais ou neutres

Mais je ne peux les ignorer

Comme s’ils n’existaient pas

Et réciproquement : dangers.

.

.

382 – Calligramme 

 .

Parcours sans fin

Et qui se   *  renouvelle,

Tant à explorer   V    l’on ne sait,

Jamais, par où,      O        commencer !

En  dehors  des      Y      lieux   inconnus,

Ou, d’une desti      A       nation   nouvelle,

Soif de, partir,      G       courir, découvrir.

De tout çà, que     E        pourrait-il  rester

D’où  provient      *        l’envie  de voyager

Tout le temps      E       et jusqu’à  l’infini :

À peine suis-je     S      rentré qu’en la tête

Que déjà pense     T     que je suis reparti.

.

Tout instant peut faire vivre événements, inattendus,

Qui projettent en un autre monde où, par interaction,

Vous faire devenir autre, face à l’étranger, l’inconnu.

Est-ce pour fuir  mon train-train  quotidien,

Ou mon ennui,

Pour me fuir, ne pas rester seul dans le vide

De ma propre vie,

Car voyager : c’est mettre son imaginaire,

En tensions, actions !

.

Éphémère vision, éphémère action,     P    voire éphémère souvenir,

Ma mémoire n’oublie rien tout en triant     A      ce qu’elle en retient.

Ailleurs, c’est comme ici, sinon bien mieux     R        mais il convient

De le savoir, de l’avoir vu, parfois vécu, pour     C        s’en départir.

Nomade, nous le sommes tous  lors résidant   O      quelque part,

Contradiction de l’homme que : de vouloir   U    communiquer,

Avec tout le monde, et se réfugier en son   R    foyer d’identité,

Partout où nous irons,  nous sommes      S    étranger, hasard.

De voyage en voyage, de port en port    *      et de ville en ville,

On traine malles et valises, et, avec     E    elles, nos problèmes

Qu’on souhaite oublier, abandon     X    ner en fuite, imbéciles

Que nous sommes de croire qu’    T   ailleurs : point de blème.

Le voyage nous repose, il nous   É    distrait et il nous enrichit

Même s’il nous coûte cher, il   R   nous reste cher  et réinvesti,

Dans notre imaginaire qui le  I     reconstruit cent fois le revit,

Prépare le suivant en s’infor  E   mant projetant ainsi à l’infini.

Il est un voyage, tout intéri   U  eur duquel aussi on se nourrit,

Qui n’a pas de déplacements   R  et il consomme peu d’énergie.

Ce voyage en soi et en profon  *  deur est tout aussi hasardeux,

Que de partir seul, à l’aventure,   E   quand bien, même, à deux.

Qui de nous, ne l’a jamais projeté   N    tenté, et voire, entrepris,

Mais combien peuvent affirmer avoir   *        été  jusqu’au bout,

L’homme est sans frontières, ni limites,  S     à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur, il se protège de lui   O    même, et de tout.

Tous les jours, où je voyage en moi, je décou   I     vre ma poésie

Je vois que la terre est inconnue, l’homme est     *        incompris.

.

.

Forme

.


.

Une  tour,

Une plateforme,

Puis  une  lanterne :

Un phare, certainement !

.

Évocation 

.

382 4

.

Le phare est un édifice remarquable

Mais se souviendra-t-on de sa lanterne

Car, bien qu’elle soit  toute extérieure :

Pour ce faire, il  faut l’intérioriser !

 .

Symbolique 

 .

Tout signal lumineux

Émis  par un phare  aura

Des  caractéristiques  spécifiques

Permettant aux marins de l’identifier

L’utiliser pour déterminer leur position

On  distinguera : les feux  scintillants :

Les signaux de lumière sont très brefs

Et très rapprochés ;

Les  feux  à éclats, courts  ou  longs :

Ils émettent brièvement

Un ou plusieurs signaux de lumière.

Périodes d’extinction plus longues

Que les périodes de lumière ;

Les   feux   isophases :

À durée des périodes de lumière

Et d’extinction est identique ;

Les feux à occultations :

Les périodes d’extinction sont plus

Courtes que les périodes de lumière.

wikipedia.org/wiki/Phare#Signature

.

Descriptif

 .

382 – Voyage : parcours en extérieur, soi ! 

Alignement central / Titre serpente  / Thème  voyage

Forme droite/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : lanterne / Symbole de fond : intérieur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

382 6

.

.

Le phare est un édifice remarquable

Mais se souviendra-t-on de sa lanterne

Car bien qu’elle soit toute extérieure :

Pour ce faire, il  faut l’intérioriser !

 .

Symbolique

 .

L’intériorité demeure toujours une notion

Vague et visqueuse, propice aux malentendus

Je ne l’entends pas au sens d’une métaphore

Assourdie de l’âme, ou comme une région

Privilégiée du soi tout entière consacrée

À la contemplation,   à la spiritualité.

.

Encore moins une enclave religieuse

«Naturelle »    …     en quelque sorte,

Que  l’individu  porterait  en soi.

Je vois l’intériorité  comme  un

Terme fragile désignant sorte

De jardin secret de l’individu,

Dans son univers personnel,

Espace sans lieu où il se voit

En sa nudité  fondamentale.

Cairn.info/le-silence-et-la-parole-

page-117.htm#:~:text=L’interiotite

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le voyage extérieur  est une présentation

Du monde tel qu’on le voit, qu’on le perçoit

Le voyage intérieur  est une représentation

Du monde tel qu’on l’a vécu, on l’a ressenti :

Premier  suppose  un déplacement physique,

Second se contentera d’une lecture ou visions.

.

Voyage extérieur est fait de sensations externes

De la présence physique, corporelle, en des lieux,

Voyage intérieur est fait de projection ou souvenirs

S’appuie parfois sur des images rapportées, évoquées.

 .

.

Voyage intérieur et extérieur

.

Scénario

.

Beau parcours, parmi tant d’autres, pour sortir de soi,

le même, effectué ici dans une forêt loin ou proche de soi,

et courbe des dénivelés, un peu comme un parcours en soi !

 .

Visuels et textuels >> 

381 – Le blues d’un jeune retraité en bateau

Visuels et textuels  >>  

.

Seul,

Sur la banquette

Du carré mon bateau,

Je tends oreille au ponton

De notre marina endormie,

Où la Lune éblouit la coque,

Elle mire son reflet en l’eau,

J’éprouve un vague à l’âme,

Durant sommeil toute nuit.

Serait-ce un mal de … terre,

Qui me prend…aujourd’hui,

Ou de mer…en vide de gens

Et plein de mon isolement.

Tantôt je respire… soupire,

Ou je souffle … me détend,

Tantôt je me sens…coincé,

Pressé, contraint… démis.

.

Mais, par chance, je suis là, avec ma famille, avec mes amis,

Je partage le même cockpit, même carré, roof, et cuisine,

Les repas sont des occasions pour échange en sourdine

Sur  projets, idées, si  ce n’est  pas, opinions, lubies !

Repos du corps, relaxe de l’esprit, et, paix de l’âme,

Mais pourquoi la vie n’est-elle pas toujours… ainsi,

Les agendas, les argents, les gens vous enflamment

Mais vous ignorez souffles de vents, désirs, transis.

.

En fin des vacances, le travail : ne le reprendrai pas,

Inutile, désormais, de s’échiner et se rogner ses ailes

Avant la vie profitait de moi bien plus que moi d’elle

Son esclave durant dix mois et juste deux, pour moi.

Il était une fois après des années de labeurs, passées,

Un jeune retraité affranchi de tous rythmes, éreintés,

Disposant de repos, de vacances, farnienté, à volonté,

Bien occupé ne trouvait pas de temps pour s’ennuyer.

Occupé à tout ou à rien occupé à ce qu’il voulait bien.

.

Il traçait son chemin à l’envers des autres … en marge

Il faisait son programme de sa journée, chaque matin,

Sans se soucier  des travaux d’autres, en pleine charge.

Seul et pensif sur sa banquette du carré de son bateau,

Il se dit qu’aujourd’hui, la chance lui sourit, par hublot,

Trente ans ne lui suffiront pas  pour voguer sur les eaux,

Mais ajouteront d’autres couleurs, formes, à son tableau.

Ce voyage, entrepris seul, le mènerai-je jusqu’à son terme,

Mes projets d’écritures ne sont pas en option, sont fermes ;

Ma dernière page, accepterai-je, un jour…que je la referme,

Je vous prends à témoin, ce n’est pas que question de terme.

.

.

Extensions

.

En ces termes  de vocabulaire

Repaire, mortuaire se joignent

Dans un même élan de vie, qui

Fait sens  pour  celui qui l’écrit.

.

Le mot retraite    évoquerait  un

Retranchement …  un isolement,

Voire désengagement  alors  qu’il

N’est en réalité qu’étape normale

À franchir pour, enfin, rebondir

Et se remettre en disponibilité

Pour réaliser maints projets

Nouveaux ou délaissés.

 .

Blues, déprime, spleen, appelez-le comme vous voulez.

Le départ en retraite crée comme un vide en soi, autour,

Vous avez beau prendre un nouveau départ sur le bateau,

Monde  d’hier, vous remplit, face la mer plate, de demain.

On ne solde pas quarante ans … actif, en un tour de main,

Et quand le mauvais temps se met, en outre, de la partie,

Comment faire pour, surnager, vivre un nouveau projet

À chacun d’en décider mais telle épreuve, se prépare.

Lever pied n’est pas lever deux pour ne pas tomber.

 .

 Le blues, retraité n’y échapperait pas

Si ce n’est au tout début, décontenancé,

Voire dépité, ou totalement désorganisé :

S’il n’a pas préparé un projet, ça ne va pas.

.

Lors il s’ennuie si ce n’est qu’il bricole parfois

Il sent le temps passer sans contrainte de rien

Son réseau de collègues, son statut d’employé,

Ne sont plus là pour faire sonner son identité !

.

Cela dit, mon entreprise  m’a proposé un stage

De préparation à la retraite,  en séjour gratuit.

Au programme santé, succession, et obsèques.

De quoi donner le blues à nombre optimistes.

.

.

381 – Calligramme

 .

Seul,

Sur la banquette

Du carré mon bateau,

Je tends oreille au ponton

De notre marina endormie,

Où la Lune éblouit la coque,

Elle mire son reflet en l’eau,

J’éprouve un vague à l’âme,

Durant sommeil toute nuit.

Serait-ce un mal de … terre,

Qui me prend…aujourd’hui,

Ou de mer…en vide de gens

Et plein de mon isolement.

Tantôt je respire… soupire,

Ou je souffle … me détend,

Tantôt je me sens…coincé,

Pressé, contraint… démis.

LE BLUES,

Mais, par chance, je suis là, avec ma famille, avec mes amis,

Je partage le même cockpit, même carré, roof, et cuisine,

Les repas sont des occasions pour échange en sourdine

Sur  projets, idées, si  ce n’est  pas, opinions, lubies !

Repos du corps, relaxe de l’esprit, et, paix de l’âme,

Mais pourquoi la vie n’est-elle pas toujours… ainsi,

Les agendas, les argents, les gens vous enflamment

Mais vous ignorez souffles de vents, désirs, transis.

D’UN RETRAITÉ,

En fin des vacances, le travail : ne le reprendrai pas,

Inutile, désormais, de s’échiner et se rogner ses ailes

Avant la vie profitait de moi bien plus que moi d’elle

Son esclave durant dix mois et juste deux, pour moi.

Il était une fois après des années de labeurs, passées,

Un jeune retraité affranchi de tous rythmes, éreintés,

Disposant de repos, de vacances, farnienté, à volonté,

Bien occupé ne trouvait pas de temps pour s’ennuyer.

Occupé à tout ou à rien occupé à ce qu’il voulait bien.

EN BATEAU   

Il traçait son chemin à l’envers des autres … en marge

Il faisait son programme de sa journée, chaque matin,

Sans se soucier  des travaux d’autres, en pleine charge.

Seul et pensif sur sa banquette du carré de son bateau,

Il se dit qu’aujourd’hui, la chance lui sourit, par hublot,

Trente ans ne lui suffiront pas  pour voguer sur les eaux,

Mais ajouteront d’autres couleurs, formes, à son tableau.

Ce voyage, entrepris seul, le mènerai-je jusqu’à son terme,

Mes projets d’écritures ne sont pas en option, sont fermes ;

Ma dernière page, accepterai-je, un jour…que je la referme,

Je vous prends à témoin, ce n’est pas que question de terme.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

381 4

.

Une tour,

Une plateforme,

Puis une lanterne :

Un phare assurément

.

Le phare rassure sur l’endroit

Où l’on est et sur ses dangers :

Dans une marina,  il ne suffira

Pas à chasser toutes les peurs !

 .

Symbolique 

 .

Un phare

Comme on le voit,

N’est pas qu’une construction

Élevée au-dessus du niveau de mer.

C’est une construction qui porte

Une lumière émettant un signal

De reconnaissance à  informer

Les navigateurs de la présence

De dangers ou de la côte. Ainsi,

Par  métonymie, le  mot  phare

Désigne-il la source lumineuse

Elle-même. De ce point de vue,

Retirer la lumière d’un phare,

Ce serait  l’amputer  d’élément

Constitutif de sa vraie nature !

Source  modifiée : abp.bzh

.

Descriptif

.

381 – Le blues, d’un retraité, en bateau   

Alignement central / Titre absent  / Thème  humeur

Forme droite/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

381 6

.

Le phare rassure sur l’endroit

Où l’on est et sur ses dangers :

Dans une marina,  il ne suffira

Pas à chasser toutes les peurs !

  .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui guide les hommes.

Le phare indique une

Direction, sens sacré.

Et à l’instar de la tour,

Il affirme sa verticalité.

Cette construction possède

Cependant   un   sens   opposé

Puisqu’elle est faite pour être vue

La tour est d’abord faite pour voir.

Or le phare est porteur de lumière.

Modifié, source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Y a-t-il un  phare qui guide le retraité :

Oui bien sûr, celui qui éclaire sa liberté

De faire ce qu’il entend, ce qui lui plait

Dès lors qu’il n’a plus de contraintes

Ni familiales, ni professionnelles.

Il n’y autre perspective, horizon

Que sa prochaine disparition

Qu’il n’évitera, sans façon !

 .

.

Déprime, solitude, météo

.

Scénario

.

Le blues, c’est d’aller, en voilier, se réfugier loin de tous problèmes ;

le  blues, c’est regarder  par le hublot, sans avoir l’envie de sortir ;

le blues, c’est début  déprime, avec un mauvais temps, en prime !

 .

Visuels et textuels  >>  

380 – Serais-je aventurier en plein devenir !

Visuels et textuels  >>  

.

Il n’y aurait plus de terres à découvrir

Pas plus que de tribus …  à conquérir !

.

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.

.

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.

.

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois

Plus authentique que toutes visions imagées.

.

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.

.

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :

Telle est la mission qui nous aura été confiée.

.

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées

À consulter lors mises à notre disposition.

.

Faire un pas de plus n’est pas question,

Pour aller voir où, et pour faire quoi !

Pourtant si on ne voit aucune raison,

Au retour l’on comprend …  pourquoi

Le monde n’est pas celui qu’on croit.

.

Monde d’images  est  bien trop policé,

Étrangers apprennent, défendent droit,

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,

En quoi notre civilisation  serait vraiment

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Extensions

.

L’écriture est à la fois un voyage et une aventure.

L’écriture est un rendez-vous avec soi-même c’est sûr.

L’écriture expose aux autres ses ratures et ses blessures.

Mais elle nous fait aussi revivre, tant et tant, d’événements,

En les transformant qu’elle les recrée plus qu’elles les relatent,

Qu’elles les éclairent, autant, sinon bien plus qu’elles les éclatent.

Cela dit, mille écrivains font tac lors, seul, lauréat de prix, fait toc.

.

Les écrivains, tout comme  bon nombre d’artistes, en tous genres,

Sont porteurs de sens ou non-sens jusqu’à l’essence ou l’absurde.

Je ne sais en faire partie : qui vous lit, qui vous rendra écrivain,

Qui vous rend humain, et non celui qui écrit, celui qui publie.

Dans notre monde  de surinformations, et de surenchères,

Sortir du lot est quasi impossible, en dépit des talents.

.

C’est l’image, l’aperçu, l’impression  qui fait le halo

Autour de soi et non le contenu, thème histoire !

C’est en décrivant,  écrivant,  rivant le Monde

À ma plume  que je l’ai saisi,  l’ai compris,

L’ai admis. On ne dira jamais assez que

Dans toute écriture, il y a mot essai.

.

Aventurier à tout âge, aventurier qui surnage

D’une enfance, toujours inachevée, hors d’âge.

Enfin un aventurier  qui garderait  toute sa tête

Et ne voulant pas la perdre   dès premier danger.

Parfois,  traquer le saumon,  tient  du  casse-tête,

Lors  ce n’est pas  franchir  un torrent, tout bête.

Aventurier, avec carnet, un crayon, me va bien :

Je m’aventure dans mes lignes et avec ma ligne

Ma ligne éditoriale autant … qu’équatoriale.

.

Être aventurier des »temps modernes »

Désigne aussi bien un sportif que savant

Les premiers sont d’ordre plus guerriers,

Les derniers, décrit comme saventuriers

.

Deux types d’aventuriers aux extrêmes

Les premiers le font au péril de leur vie

Derniers, y consacreront toute leur vie.

Quoique l’un n’empêchera pas l’autre !

.

Cela donnera, dans l’un et l’autre cas,

Des récits pour découverte, fabuleux,

À moins d’être pur adepte  des jeux,

Et de stresser fort pour Koh-Lanta.

.

.

Épilogue

.

Peut-on avoir l’esprit

Aventurier,  sans l’être !

Peut-on être… savanturier

Sans en avoir un peu l’esprit !

***

Ce qui tendrait  à dire  qu’on sait

Que toute aventure  ne se limite pas

À action spectaculaire, extraordinaire

Parfois, dans le silence,  secret d’un lieu.

***

Est-ce qu’on nait aventurier où le deviendra !

Je pense que la question  ne se pose même pas :

Tout est affaire d’énergie, d’envie … de curiosité :

En outre cela devra demeurer en vous, toute la vie.

***

À l’instar  d’un grand verre de bière, rempli  à ras bord,

Qui, non seulement ne mousse pas,   mais ne déborde pas,

Vous serez condamné à une vie beaucoup plus plate et fade,

Qui vous prédit qu’à la fin de la vie, vous ne la regretterez pas.

***

S’il n’y a pas  de vents favorables  pour celui qui ne sait  où il va,

Il n’y aura pas, non plus, d’aventures pour celui qui n’y croira pas,

Dans l’aventure toute l’énergie est dirigée vers un seul et même but,

Croire en soi, en ses possibilités et aller vers l’inconnu, quel qu’il soit.

.

.

380 – Calligramme

 .

Il n’y aurait plus de terres à découvrir       S

Pas plus que de tribus …  à conquérir !       E

                                                                              R

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,        A

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.        I

                                                                                 S

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas       –

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.      J

                                                                                     E

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois       *

Plus authentique que toutes visions imagées.    U

                                                                                      N

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,       *

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.      A

                                                                                         V

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :      E

Telle est la mission qui nous aura été confiée.      N

                                                                                        T

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,     U

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :      R
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées      I

À consulter lors mises à notre disposition.       E

                                                                                R

Faire un pas de plus n’est pas question,       *

Pour aller voir où, et pour faire quoi !        E

Pourtant si on ne voit aucune raison,       N

Au retour l’on comprend …  pourquoi     D

Le monde n’est pas celui qu’on croit.     E

                                                                        V

Monde d’images  est  bien trop policé,    E

Étrangers apprennent, défendent droit,   N

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,  I

En quoi notre civilisation  serait vraiment   R

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.   *

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

380 4

.

On dirait chope de bière,

Envie d’en boire une gorgée

Ou  un   djembé   africain

Un haut tabouret ?

.

Une gorgée de bière, ça déssoiffe

mais ce n’est pas grande aventure :

si j’en vois une, bien sûr, je la chope,

mais sa forme me distancie du fond

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour en boire une gorgée bien fraiche.

 .

Symbolique 

 .

Chope : alsacien schoppe  signifie

«Grand verre à bière » est un récipient,

Un  gobelet  cylindrique,  muni d’une anse,

Dans lequel on boit généralement de la bière

Mais, à chaque bière, son verre … sa chope !

Et ce ne serait pas un hasard si  les brasseries

Créent des verres adaptés à sa consommation

Elle n’a pas seulement une fonction esthétique

De support publicitaire car  elle doit posséder

Dimension capacité adéquate pour contenir

La bière et mousse en vue  d’en exalter

Toutes ses qualités maximales.

univers-biere.net/degust_verres

.

Descriptif

.

380 – Serais-je un aventurier en devenir ?

Alignement central / Titre externe  / Thème  voyage

Forme courbe/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chope / Symbole de fond : gorgée

.

Fond

.

Évocation 

.

380 6

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour boire une gorgée bien fraiche!

 .

Symbolique 

 .

« La première gorgée de bière,

La seule qui compte.

Les autres, de plus en plus longues,

De plus en plus anodines,

Ne donnent qu’un empâtement tiédasse,

Une abondance gâcheuse.

.

La dernière, peut-être, retrouve désillusion

De finir un semblant de pouvoir…

Oui mais la première gorgée ! Quelle gorgée ?

Ça commence bien avant la gorge.

.

Sur les lèvres, déjà, cet or, mousseux, fraîcheur

Amplifiée par l’écume, puis lentement sur

Le palais, tout un bonheur, tamisé d’amertume 

Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules

Philippe Delerm  brasseriedemeaux.com/extrait-livre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La bière peut être aussi une aventure

Si on veut les gouter toutes, sur place :

Ça réclame des voyages,  dégustations,

Lors ce n’est tout de même pas un sport

Ça n’a rien  à voir  avec  un aventurier,

Descendant  rivière, rapide, en kayak.

À l’émotion,  passion,  à la découverte,

S’ajoutent le stress, la concentration :

On est loin des voyages, dit encadrés,

Où tout se passe comme programmé

 ..

.

Aventurier en canoé-kayak

.

Scénario

.

Un aventurier de la remontée des rivières et des pêches.

Un aventurier de l’accrobranche et la cueillette sauvage.

Un aventurier du trekking et de la marche en solitaire.

 .

Visuels et textuels  >> 

379 – Le voyage vers l’infini d’un retraité

Visuels et textuels  >>  

.

Vers autre destination

Sans plus de  frontière.

Etre ici, être là, ailleurs,

Etre partout en être fier.

Levé, plus tôt,  le matin,

Voyager  dans l’espace,

Ou bien dans le temps

Me remplirait la tête

Couché tard le soir,

Consommer  fêtes

Se…ressemblant,

Me viderait  tête.

Ce qui  me sauve,

Est ce même désir

Restant à combler,

Celui de  …  t’aimer.

Avant, pendant, après,

Et toujours hors du logis,

Est un défi de ma vie, même

S’il ne me conduirait nulle part.

Si chacun construit son enfer, paradis,

Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.

.

Ou partir ?

Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,

 D’atmosphère, faire une pause, trouver

Un passage entre instant de demain et instant hier,

Pour pouvoir cheminer, de concert,

.

 Où revenir ?

Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent

A mon endroit changement radical de désir :

Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,

Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !

.

Pourquoi revenir ?

Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme

Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :

En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,

Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.

.

Que dois-je dire ?

« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,

Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »

Parlant de mes changements d’états, tas de changements

A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.

.

Comment partager ?

Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs

Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :

Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments

Difficiles à rendre hors de leurs environnements.

.

Vaut-il mieux écrire ?

Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,

Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit

Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,

Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.

.

.

Extensions

.

La retraite est un temps libre

Pour ne rien  faire  cependant

Pour  beaucoup   de   retraités.

.

En fait, c’est  tout  le contraire :

C’est pour faire tout ce qu’on n’a

Pas  eu   le  temps   auparavant !

.

Et, de fait  c’est  le temps  où  l’on

Pose  des  questions  existentielles

Sur son passé,  présent … devenir.

.

Selon qu’on est acteur dominateur,

Qu’on est pédagogue et médiateur,

Qu’on est égoïste et séducteur,

Elle n’a pas même profil,

Même contenu,

Même mise en scène !

.

L’infini d’un retraité a plutôt des allures de fini

Quand on connait la prochaine étape, attendue :

Et encore chance, qu’à présent, l’espérance de vie

Et dépasse  80 ans hommes et femmes, confondus,

Parce qu’il y a cent ans, à 60 ans, c’était déjà foutu.

Donc 20 ans de payé à ne rien faire sauf à se reposer

Mais de l’énergie  encore à revendre, et pour voyager,

À condition bien sûr de bien s’organiser, programmer,

Mais si l’on s’adonne au seul bricolage : adieu voyages !

.

La retraite est un voyage à la carte, avec du temps

Pour peu qu’on en ait l’envie, qu’on en ait l’argent.

.

Retraite est en principe un temps  sans contrainte,

Hormis celle qu’on se donne, supporte, on a choisi.

.

Après il y a casaniers  qui ne quittent pas  chez eux,

Les grands voyageurs  qui n’y sont pas, ou très peu ;

.

Ceux qui alternent les deux, moitié résidence/voyage

Selon leurs envies, leurs moyens, leurs âges, courage.

.

.

379 – Calligramme

.

Vers autre destination

Sans plus de  frontière.

Etre ici, être là, ailleurs,

Etre partout en être fier.

Levé, plus tôt,  le matin,

Voyager  dans l’espace,

Ou bien dans le temps

Me remplirait la tête

Couché tard le soir,

Consommer  fêtes

Se…ressemblant,

Me viderait  tête.

Ce qui  me sauve,

Est ce même désir

Restant à combler,

Celui de  …  t’aimer.

Avant, pendant, après,

Et toujours hors du logis,

Est un défi de ma vie, même

S’il ne me conduirait nulle part.

Si chacun construit son enfer, paradis,

Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.

VOYAGE,

Ou partir ?

Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,

 D’atmosphère, faire une pause, trouver

Un passage entre instant de demain et instant hier,

Pour pouvoir cheminer, de concert,

VERS L’INFINI,

 Où revenir ?

Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent

A mon endroit changement radical de désir :

Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,

Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !

D’UN RETRAITÉ  

Pourquoi revenir ?

Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme

Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :

En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,

Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.

VOYAGE,

Que dois-je dire ?

« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,

Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »

Parlant de mes changements d’états, tas de changements

A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.

VERS L’INFINI

Comment partager ?

Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs

Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :

Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments

Difficiles à rendre hors de leurs environnements.

D’UN RETRAITÉ  

Vaut-il mieux écrire ?

Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,

Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit

Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,

Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Une pelle à tarte, à gâteaux

Ou  un couteau  de plâtrier,

Gratte-ciel avec cent étages

Ou une des tours jumelles !

.

Évocation 

.

379 4.

Infini, c’est atteindre le ciel

Ce que veut faire ce gratte-ciel :

Mais il y a des étages à monter,

Des épreuves à surmonter !

.

Symbolique 

.

Les hautes

Tours des

Gratte-ciels

Font  fantasmer

Tous les humains.

.

Mais avant de les ériger,

Il faut les penser dans leur

Environnement et s’entendre

Sur un « projet  de civilisation »

Susceptible  de donner  un sens.

Pourquoi   veulent-ils  ces  tours ?

.

Elles ne plaisent pas  et font chuter

Nombre politiques qui les réclament

Et pourtant leur pouvoir d’attraction

Sera d’une telle force, que, nos élus les

Très soucieux  de  leur bonne audience,

Oublieront  toute  prudence   électorale

En face d’elle, s’obstinent à les vouloir.

.

 Descriptif

.

379 – Voyage, vers l’infini, d’un retraité  

Alignement central / Titre absent  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : gratte-ciel / Symbole de fond : tour

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

379 6

.

Évocation de fond

.

Infini, c’est atteindre le ciel

Ce que veut faire ce gratte-ciel :

Mais il y aura des étages à monter,

Et parfois des tours jumelles !

.

Symbolique 

 .

Tours

Jumelles

Est un terme

Qui désigne des

Gratte-ciel construits

Côte-à-côte et identiques

Sinon voire  quasi identiques.

Parmi  les  plus  célèbres  figurent :

Les Twin Towers de New York (États-Unis),

Détruites lors des attentats du 11 septembre 2001 ;

Les tours Petronas, celles  de Kuala Lumpur (Malaisie),

Les plus hautes (452 m), jusqu’aux tours de Canton (Chine).

Wikidia : tours jumelles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’infini pour le temps d’un retraité

Est limité par sa mort et rien d’autre

Tout comme l’image  du «gratte-ciel»

Est limité par la profondeur, solidité,

De ses fondations, en cas  d’ouragan,

Le gratte-ciel de la santé, du retraité,

Dépend de ses défenses immunitaires

Qui définiraient son espérance de vie

Sauf maladie grave, accident, suicide

Or si le terme de l’infini n’est pas loin

Il reste encore du temps pour aimer.

 .

.

Voyage à deux vers quel infini

.

Scénario 

.

L’infini, c’est quoi, pour un retraité : la mer, à perte vue et de temps,

s’asseoir dans un parc, pour regarder les feuilles tomber comme lui,

aller d’une ile à l’autre, pour vivre en des exotismes paradisiaques !

 .

Visuels et textuels  >>  

378 – En voyage, chacun fait ce qu’il veut ou peut

Visuels et textuels  >> 

.

En

Voyage

Chacun fait

Ce  qu’il  veut

En fonction de  ce

Qu’il dispose ou ose,

Et voire, qu’il s’impose.

Lors, certains en profitent

Un max pour buller, morts,

Doigts de pieds, en éventail,

D’autres pour faire du sport,

.

À outrance,

Quand, ce n’est pas, trop fort :

Souffrance ;

D’autres, pour faire rencontres,

Inédites

Qui les enchante et font rêver,

Leur profite ;

D’autres, chercher solitude

En montagne,

Pour méditer sur leur vie

De cocagne.

.

C’est sûr que l’on pourrait continuer,

Pour agrémenter  tel  catalogue, festif :

Catalogue  à la Prévert, et sans, jamais,

Parvenir à être complètement exhaustif.

En voyage, chacun fait, fera ce qu’il veut,

Bien qu’en un temps de crise argentique,

Faudrait pas céder à une fausse panique

On pense à la famille, les amis, enfants :

Lors pour eux, ensemble, se sacrifiant !

Que reste-t-il des voyages pour chacun,

.

Photos et bouquins,

Un souvenir dont on est fier ou chagrin

Selon sexe ou sa faim,

Du soleil ou du mauvais temps gâchant

Partie du séjour, coûtant,

Si ce n’est  un coup de soleil, insolation,

Vous forçant à rester ombrant.

On se fait héberger, par ici ou là, gratos,

D’éviter budget tombe sur os,

Une semaine, quinze jours au maximum,

Location bord de mer, optimum,

Le reste, ailleurs, chez soi, ou au hasard,

Selon qu’il fait beau ou brouillard,

Jusqu’à ce que, grande récré, terminée,

On pense, déjà un peu plus, à la rentrée.

.

Train, voiture, bateau, vélo, avion,

Tous les moyens de… locomotions

Pour se déplacer, s’évader, distraire

Sont bons, nul vous dira le contraire.

.

.

Extensions

.

Profiter un max et en groupe

Et de tous les services offerts

Pendant son séjour en congé,

Rencontrer de nouvelles têtes

Profils, pour se faire des amis,

Ou à défaut des correspondants

Méditer sur soi, et  sur le Monde

En faisant un trek, d’aspect rituel,

Tel que le « chemin de Compostelle » :

Chacun est libre de son temps … argent.

.

Budget minimal implique un réseau d’amis,

Familiers à visiter, hébergements bon marché,

Budget maximal suppose que l’on ne compte pas

Qu’on mise sur opportunités qui se présentent.

Mais le budget est souvent intermédiaire :

Une part pour minimiser les frais

Incontournables pour sa survie,

Une part pour les extras qu’on

Ne trouverait que sur place et

Nulle part ailleurs et qui nous

Fait plaisir, on ne regrette pas.

.

Voyager veut dire se déplacer mais où, et combien de temps,

Pour combien de lieux visités et combien de gens rencontrés,

La réponse la plus connue, plus commune serait : ça dépend ?

Les jeunes ont tendance à voyager tout seul, sinon, en couples,

Les adultes en famille, avec leurs enfants, les seniors en groupe.

Pour certains, il faut avoir tout prévu par avance et programmer,

Pour d’autres, leur instinct, les opportunités, viendront les guider.

Question de cultures, de moyens, d’états d’esprit, voire d’aventures :

Ceux et celle qui ont goûté, au dernier, ne penseront qu’à… repartir !

.

On ne ferait pas toujours ce qu’on veut

En voyage en cas de problèmes à traiter :

À défaut, on fait ce qu’on peut  pour ne pas

Foutre en l’air, le séjour  ou le voyage retour.

.

On ne sait pas, toujours, sauf voyage de groupe,

Où et quand on va atterrir, où l’on met les pieds :

La première nuit, une chambre  d’hôtel,  assurée,

Permet d’y voir plus clair, puis de se renseigner.

.

Et puis de  téléphoner  à  sa famille, à ses amis

Permet de suivre votre trace, de la sécuriser :

On nous raconte  tant de vols, disparitions,

Il vaut mieux être méfiant de toute façon.

.

.

378 – Calligramme

.

En

Voyage

Chacun fait

Ce  qu’il  veut

En fonction de  ce

Qu’il dispose ou ose,

Et voire, qu’il s’impose.

Lors, certains en profitent

Un max pour buller, morts,

Doigts de pieds, en éventail,

D’autres pour faire du sport,

EN VOYAGE,

À outrance,

Quand, ce n’est pas, trop fort :

Souffrance ;

D’autres, pour faire rencontres,

Inédites

Qui les enchante et font rêver,

Leur profite ;

D’autres, chercher solitude

En montagne,

Pour méditer sur leur vie

De cocagne.

CHACUN FAIT

C’est sûr que l’on pourrait continuer,

Pour agrémenter  tel  catalogue, festif :

Catalogue  à la Prévert, et sans, jamais,

Parvenir à être complètement exhaustif.

En voyage, chacun fait, fera ce qu’il veut,

Bien qu’en un temps de crise argentique,

Faudrait pas céder à une fausse panique

On pense à la famille, les amis, enfants :

Lors pour eux, ensemble, se sacrifiant !

Que reste-t-il des voyages pour chacun,

CE QU’IL VEUT

Photos et bouquins,

Un souvenir dont on est fier ou chagrin

Selon sexe ou sa faim,

Du soleil ou du mauvais temps gâchant

Partie du séjour, coûtant,

Si ce n’est  un coup de soleil, insolation,

Vous forçant à rester ombrant.

On se fait héberger, par ici ou là, gratos,

D’éviter budget tombe sur os,

Une semaine, quinze jours au maximum,

Location bord de mer, optimum,

Le reste, ailleurs, chez soi, ou au hasard,

Selon qu’il fait beau ou brouillard,

Jusqu’à ce que, grande récré, terminée,

On pense, déjà un peu plus, à la rentrée.

Train, voiture, bateau, vélo, avion,

Tous les moyens de… locomotions

Pour se déplacer, s’évader, distraire

Sont bons, nul vous dira le contraire.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

378 4

.

Un obus ou missile

Ou une tour carrée,

Et horloge  de quartier

Qui dominera une ville.

.

La tour et la ville vont bien ensemble

tout de ceci, tour de cela : qu’importe,

il y a toujours un point haut marquant,

si fait que la forme converge vers le fond

.

Tour avec horloge, évoque 

Tourisme, visite  et  voyage :

Et on l’imagine bien au centre

De capitale, en repère urbain !

.

Symbolique 

.

Tours horloges

Se sont répandues

Partout en Europe

Dès  le Moyen-Âge,

Et à la renaissance.

.

Érigés centres villes,

Et très visibles de loin,

Ces monuments prestigieux

Étaient, avec les clochers ou

Les flèches  des  cathédrales,

Les symboles des nobles cités

Représentaient leur richesse,

Et leur talent architectural.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

378 – En voyage, chacun fait ce qu’il veut

Alignement central / Titre absent  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : tour / Symbole de fond : ville

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Tour avec horloge, évoque 

Tourisme,  visite  et  voyage :

Et on l’imagine bien au centre

D’une ville, en repère urbain !

.

Symbolique 

 .

La construction des villes

Est signe de sédentarisation

De tous les  peuples  nomades.

.

Les villes sont en général carrées

Et orientées  avec  quatre portes

Aux quatre points cardinaux.

.

Dans  l’analyse  contemporaine,

La cité est un aspect de la mère,

Avec son double aspect de

Protection et de limite.

.

De même que la ville possède

Ses habitants, la mère possède

En elle ses enfants. L’anti-ville

C’est la mère corrompue :

Au lieu de vie et bénédictions,

Elle attire mort et malédictions.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une petite ville s’organise autour

D’au moins deux hauteurs ou plus

Le clocher très pointu d’une église,

Une flèche  ou tour, pour la mairie,

Ainsi on voit de loin, un gros bourg,

On parvient parfois à le reconnaitre

Sans l’aide d’une carte ni sans GPS,

Et l’on peut parcourir la campagne

À travers champs, avec boussole !

 .

.

Qu’il veut, question de choix ; qu’il peut, argent.

.

Scénario

.

Les uns taillent routes, avalent kilomètres, par tous moyens possibles,

autres se fixent un lieu pour l’atteindre, pour  le contempler à loisir,

derniers, collectionnent les photos tirés pour en garder souvenirs.

 .

Visuels et textuels  >> 

377 – En voyage, chemin du retour : vue de l’esprit

Visuels et textuels  >> 

.

En nombre de voyages,

Le  chemin   du  retour,

Est pure vue  de l’esprit,

Car si l’on sait, toujours,

D’où l’on part … un jour,

    .

Vrai qu’on ignore parfois

Où l’on va,  et  où l’on ira,

Ou quand  l’on  reviendra,

Ou si encore, on y tiendra.

  .

Un voyage sera un  autour

De soi-même et nous ravit,

Un voyage serait un séjour,

Qui toujours nous  remplit.

 .

Il est une des choses  à faire,

Sur terre,  en toute notre vie

Avant, tout perdre,  être rien.

.

Un marin, qui voyage au loin,

À son port d’attache, y revient

Toutefois, si rien ne l’y retient,

S’il peut le plus, en fera moins !

.

Si l’on y trouve de quoi nourrir

Autant le corps que cœur/esprit

L’on s’y adonne  jusqu’à  mourir,

Tant qu’on aura pour lui, appétit.

.

Un voyage, dit intérieur, est aussi

Semblable à  celui  de  l’extérieur,

On y côtoiera le pire et le meilleur,

Et de ses priorités, on en fait le tri.

.

Temps passe : tout nouvel  espace,

Est de l’imaginaire vécu  sur place,

Qui en nous, laissera quelque trace

En une mémoire  qu’on cadenasse.

.

Tout voyage, nous distrait, et ravit,

Et même le plus court et plus petit,

Dès qu’on se met en  mouvements,

Le sang circule, en tête, vraiment.

.

.

Extensions

.

Le voyage, avec un retour, programmé, budgété, attendu,

Et le voyage comme fuite, aventure, saut dans l’inconnu,

N’auront pas grand-chose en commun :

Sécurité d’un côté, insécurité de l’autre.

.

Il y a le déroulement des visites d’un côté,

La surprise des rencontres fortuites, de l’autre.

Le séjour est une chose, et l’autour est un autre.

.

Il y a les formules mixtes telles que celle billet aller

Avec chambre d’hôtel réservé le jour de l’atterrissage

Et possibilité de modifier la date ou le lieu du retour.

.

La vie ressemble parfois, à ce dernier type de voyage.

On vous  garantira : l’éducation, formation, diplôme,

À vous  de trouver, à la sortie, votre  premier emploi,

Voire, de négocier  votre métier, dans un autre pays,

Ou d’en changer, en cours de route puis de revenir,

Prendre votre retraite dans votre pays… d’origine.

.

Vous pouvez, aussi, avoir une nostalgie du pays,

Avoir fait de mauvaises affaires dans un autre,

Ou encore avoir des opportunités de grimper

Dans votre carrière dans votre pays après

Cinq  à  dix  ans, passées  à l’étranger.

.

À condition  de ne pas  avoir  trop

Souvent changé de job car vous

Donnerez l’impression alors

D’être un vrai instable.

.

Le retour à la maison, d’un voyage est toujours une épreuve

C’est  la fin d’une belle aventure  pour un retour au quotidien

Avec son lot de soucis ou de problèmes, en attente, et à régler !

On ne revient jamais pareil au retour, bien qu’au même endroit,

Chaque voyage, séjour, modifie des choses en nous pour toujours.

.

Quel que soient, destination, endroit, durée

Du séjour et plaisir à y être, il faut revenir

À son point de départ puis à sa réalité,

À moins de s’organiser, avec famille

 Pour circumvolutionner le Globe !

.

Pas impossible, certains l’on fait :

Je ne leur ai pas emprunté … le pas :

Je suis bien trop attaché à ma petite Ile

Comme un bel endroit où je vis tranquille,

Comme un lieu sûr ou rien ne peut m’arriver.

.

.

Épilogue

.

Nombre de gens préfèrent un circuit,

À tout simple aller-retour pour partir,

Premier : pas l’impression de revenir ;

Second : impression de déjà vu, recuit.

***

Partant Paris,  faire  le  tour du Monde,

Aller-retour à  Tokyo ne sera pas vécu :

Comme un retour en arrière sera perçu

Alors que non pour un tour du Monde !

***

Ceci dit, ce ne sera qu’une vue de l’esprit

En avion, cela ne fait guère de différence.

En vélo, en moto, en voiture, bus … train,

Oui, chaque endroit visité serait nouveau.

***

Mais là n’est pas l’essentiel de notre sujet :

Il est de revenir à des réalités quotidiennes,

De fermer la parenthèse et poursuivre sa vie

Qui peut parfois prendre un nouveau départ.

***

Un pont, quel qu’il soit, terrien, marin, aérien,

Évoque et symbolique tel processus, assez bien,

Dès lors qu’il relie deux points, rives, continents,

Il fait l’aller-retour dans un circuit, tout le temps.

.

.

377 – Calligramme 

 .

En nombre   de voyages,

Le chemin   *   du retour,

Est pure vue   V de l’esprit,

Car si l’on sait  O   toujours

D’où l’on part    Y    un jour,

         A

Vrai qu’on igno  G  re parfois

Où l’on va,  et     E où l’on ira,

Ou quand  l’on     :   reviendra,

Ou si encore, on   C   y tiendra.

           H

Un voyage sera       E  un  autour

De soi-même et       M nous ravit,

Un voyage serait       I    un séjour,

Qui toujours nous     N      remplit.

                 *

Il est une  des choses  D        à faire,

Sur terre,  en toute     U      notre vie

Avant, tout perdre,     *        être rien.

Un marin, qui voy      R     age au loin,

À son port d’atta       E   che, y revient

Toutefois, si rien     T      ne l’y retient,

S’il peut le plus,     O     en fera moins !

 U

Si l’on y trouve      R      de quoi nourrir

Autant le corps      *     que cœur/esprit

L’on s’y adonne     R      jusqu’à  mourir,

Tant qu’on aura     E     pour lui, appétit.

T

Un voyage, dit         O  intérieur est aussi

Semblable à celui      U      de l’extérieur,

On y côtoie le pire et       R      le meilleur,

Et de ses priorités on en       *    fait le tri.

                            V

Temps passe : tout nouvel      U      espace,

Est de l’imaginaire vécu     E      sur place,

Qui en nous, laissera       *    quelque trace

En une mémoire       E     qu’on cadenasse.

S …..

Tout voyage,       P    nous distrait, et ravit,

Et même le plus      R      court et plus petit,

Dès qu’on se met en       I        mouvements,

Le sang circule, en tête    T           vraiment.

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

377 4

.

Escalier probablement,

 Ou sinon quoi d’autre,

Un pont peut-être

Mais vers où ?

.

Un long pont que l’on voit en perspective

dont on a l’impression qu’il va diminuant,

un pont piétonnier franchissant un ravin,

tant et si bien que la forme touche le fond.

.

Un pont est un passage, jeté

Entre deux rives, deux mondes,

Mais lorsque l’on en franchit un,

On ne pense pas vite le reprendre!

.

Symbolique

 .

Le pont demeure une construction

Qui permet de franchir un cours d’eau.

Il est symbole du passage, franchissement.

Il évoquera une épreuve initiatique de passage.

.

Ce type de pont est présent en nombreuses légendes.

La plus connue est certainement la légende arthurienne,

En  effet,  les héros  devront  franchir  des ponts  dangereux.

Ces ponts  sont  des épreuves  que les héros  doivent  surmonter.

Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-pont.

.

 

Descriptif

 

377 – Chemin du retour : vue de l’esprit 

Alignement central / Titre serpente  / Thème  voyage

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : pont / Symbole de fond : pont

.

Fond

.

Évocation de fond

.

377 6

.

Un pont est un passage, jeté

Entre deux rives, deux mondes,

Mais lorsque l’on en franchit un,

On ne pense pas vite le reprendre!

 .

Symbolique 

.

Les ponts ont inspiré les poètes,

Suscité des chansons enfantines,

On y danse tout en rond, fascinés

Par l’arceau doré,  ils s’effondrent

Parfois comme une vraie punition

Au comme un désir … inconvenant.

.

Démunis trouvent un abri dessous.

Les photographes et les cinéastes

Nous les ont montrés construits,

Détruits, rebâtis et architectes

En font parfois œuvres d’art.

.

Des légendes présentent les ponts

Comme de véritables voyages initiatiques :

Lancelot franchit un pont métal, pont sabre.

Ils sont parfois réduits à une liane tremblante.

La passerelle jetée par Zeus et parcourue

Par Iris sa messagère est l’arc-en-ciel.

cairn.info/revue-imaginaire-et-

inconscient-2003-4-page-61.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le retour sera souvent une fin de quelque chose

Qui se passait très bien qu’on voudrait poursuivre,

Ce sont les impératifs du calendrier qui vous impose

De quitter le lieu : qu’il soit paradis, purgatoire, enfer.

Le pont représente bien un tel saut qualitatif aller-retour

Mais un retour à quoi au juste : à un  même lieu de départ

À un état d’humeur, santé, état mental précédent, meilleur :

C’est parfois concomitant fragmentaire, illusoire, anxiogène.

 .

.

Chemin du retour vers soi

.

Scénario

.

La réalité quotidienne étant ce qu’elle est, rapport à toute escapade,

la route du retour serait souvent moins appréciée que celle de l’aller,

même si c’est pour retrouver endroit avec jardin, grande maisonnée.

 .

Visuels et textuels  >> 

376 – Déménager, c’est quitter ici pour rebondir

Visuels et textuels  >>  

.

Déménager,  quitter ici

Pour rebondir ailleurs.

C’est aussi,  faire un tri

En gardant le meilleur.

 .

C’est encore être reparti

Sans peine  sans  heurt.

C’est  enfin  amé-na-ger

En nouvel espace de vie

 .

Jusque trop vieux clamer

Trop grand  et  trop petit,

Où souvenirs   s’entassent

 Et  brûleront   en grand lit.

 .

Déménager,  c’est quitter ici

Pour s’en aller, n’importe où

Voire où travail nous appelle

Pour des soucis  d’économie,

 .

Réduction, dépense, énergie,

De transport  ou  de confort,

Ou approcher futur conjoint,

Qui habiterait bien trop loin,

 .

Ou se construire belle maison neuve

Comme toute   nouvelle  peau  neuve

Cela peut l’être, même cela doit l’être

Dans un imaginaire d’une vie d’avenir

Si tant est que si l’on reste où l’on est :

Tout irait toujours mal  ou  de travers.

.

Déménager : c’est partir  ailleurs,

Tenter sa chance, nouveau travail,

Ouvrir une nouvelle page de sa vie

Et  pour ne pas rester    moisir, ici,

Pour y laisser  quelques  souvenirs

Certains : d’ordre plutôt magiques,

.

Autres, d’apparence plus tragiques,

Pour son avenir, dit… hypothétique,

Tant vrai dans tous les cas de figure,

On n’a pas eu ou, rarement, le choix :

Les loyers, ou charges sont trop chers.

.

Ne pas pouvoir payer, serait comme  misère,

Lors se restreindre à trop petit, serait l’enfer.

.

.

Extensions

.

Déménager, constitue un plaisir ou une chance ;

Déménager, corvée ou une plaie ;

Déménager : une obligation  ou  une  souffrance :

Déménagements ne se ressemblent

Sont épreuve, plus ou moins rude, dans l’ensemble.

.

Certains en font une fête  lors d’autres, une défaite :

Une fête  avec les copains  et voisins

Qui viennent leur prêter main forte pour l’occasion ;

Une défaite  si on doit se restreindre

Et déménager, sans aucune aide d’autrui ni moyens.

.

Déménager tous les ans, quand on n’a pas d’enfants,

C’est facile, plus que deux, trois grands

Et tout ce que l’on aura fini d’amasser  entre  temps,

C’est une organisation, à revoir, refaire,

Sans parler qu’enfants perdent leurs réseaux d’amis,

Ça, en une famille, ça se négocie : grave !

.

Parfois, c’est le contraire, ce sont eux qui demandent

À partir, ou simplement le couple des parents

Qui éclate, divorce, se sépare, aux bouts de la France

Sans consulter les enfants, pour déménager

L’autre, de sa tête, le plus loin possible est mieux.

.

Déménager, c’est quitter un lieu pour un autre ;

Emménager, s’installer pour repartir, rebondir.

On descend d’un côté, et, on remonte de l’autre,

À moins que les deux lieux soient de plain-pied

Mais il y a les chambres et parfois  le sous-sol !

De toute façon faut deux heures pour charger

Et une demi-heure pour tout vider, replacer.

.

En l’espace de sept ans durant mes études

J’aurai déménagé sept fois, une fois par an :

Au début, je n’avais guère qu’une plein valise ;

Au dernier, j’avais tout de même, deux enfants.

.

J’ai  toujours  déménagé, pour mieux, plus grand,

C’est un peu la loi du genre et j’en suis très content

Depuis quarante ans, je vis bien, au même endroit :

Avec deux autres enfants, j’ai dû rajouter autre toit !

.

Mais  je vous raconte ma vie, qui reste sans intérêt,

Mais mes enfants auront fait de même, génération

Où mobilité géographique devient sport national

Et on voit des enfants revenant chez les parents.

.

.

376 – Calligramme 

.

Déménager   Q     quitter ici

Pour rebon   U   dir ailleurs.

C’est aussi,    I     faire un tri

En gardant   T    le meilleur.

T

C’est encore   E   être reparti

Sans peine    R    sans  heurt.

C’est enfin     *     amé-na-ger

En nouvel      P     espace  vie,

O

Jusque trop     U    vieux clamer

Trop grand      R     et trop petit

Où souvenirs    *        s’entassent

 Et brûleront     R       en grand lit

Déménager,     B   est quitter ici

Pour aller         O    n’importe où

Où le travail,    N     nous appelle

Pour souci        D      d’économie,

I

Réduction dé     R   pense énergie,

De transport       *    ou de confort,

Ou approcher     E    futur conjoint

Qui habiterait    S     bien trop loin

T

Ou se construire belle maison neuve

Comme toute   nouvelle  peau  neuve

Cela peut l’être, même cela doit l’être

Dans un imaginaire d’une vie d’avenir

Si tant est que si l’on reste où l’on est :

Tout irait toujours mal  ou  de travers.

.

Déménager,        *        c’est partir ailleurs,

Tenter sa chance,     D       nouveau travail,

Ouvrir une nouvelle       É      page de sa vie

Et pour ne pas rester          M       moisir ici,

Pour y laisser quelques         É      souvenirs

Certains, d’ordre plutôt       N      magiques,

Autres, d’apparence         A    plus tragiques,

Pour son avenir           G     dit hypothétique,

Tant vrai dans        E     tous les cas de figure

On n’a pas          R     ou, rarement, le choix :

Les loyers,    *      ou charges sont trop chers.

Ne pas pouvoir payer, serait comme  misère,

Lors se restreindre à trop petit, serait l’enfer.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

376 4

.

Escalier probablement

Escalier,  certainement,

Fait  pour monter à l’étage

Ou alors un simple monument.

.

Escalier, étage, vont avec déménagement

rien à voir déménagement de plain-pied :

imaginez  trois à cinq étages, vous verrez

tant et si bien que la forme épouse fond

.

Pour représenter un déménagement,

C’est souvent un escalier :

Et s’il faut monter au cinquième étage,

C’est là qu’est la difficulté.

 .

 Symbolique 

 .

L’escalier demeure comme l’échelle,

Un symbole de la progression vers le savoir.

S’il s’élève  vers le ciel, il s’agit  de  la connaissance

Du monde apparent ou divin, s’il rentre dans le sous-sol,

Il s’agit du savoir occulte et des profondeurs de l’inconscient.

Pyramides égyptiennes, symbole d’’escalier, pyramides à degrés.

.

 .

Descriptif

 .

376 – Quitter pour rebondir est déménager 

Alignement central / Titre droit/courbe  / Thème  vie

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : escalier / Symbole de fond : étage

.

.

Fond

.

Évocation

.

376 6

.

Pour représenter un déménagement,

C’est souvent un escalier :

Et s’il faut monter au cinquième étage,

C’est là qu’est la difficulté.

.

Symbolique

 .

Dans un bâtiment,

L’étage est en élévation

Au-dessus du rez-de-chaussée

Pour autant il ne peut le désigner.

.

Avec ses symboles de puissante autorité

Organisant la société, on montre alors

Et distingue dans la construction

Antique les niveaux, chaque

Ordre  étant  particulier  à

Un étage de construction.

.

Ces éléments respectent

Au départ la conception

Philosophique  de   l’art

De bâtir (l’architecture).

wikipedia.org/wiki/etage_(architecture)

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Déménager est un mot

Qui tantôt peut faire peur

Si cela est pour moins bien,

Avoir à faire face à difficultés,

Et tantôt faire, beaucoup, rêver

Si c’est  pour quitter  appartement

Pour une maison  avec  beau  jardin.

.

Trois déménagements, égal un incendie

Expériences populaires et déménageurs

Tant il faut trier, jeter, faire des cartons,

Et finalement se restreindre à l’essentiel

Vendre, racheter, le mobilier sur place

 .

.

Déménager avec ses propres moyens

.

Scénario

.

Mobilier descend les étages, un à un, porté par deux déménageurs,

il est chargé dans des camions pour réaliser un trajet court ou long,

remonté en appartement, plus grand, mieux situé et moins cher !

 .

Visuels et textuels  >> 

375 – D’embrasser le Monde, est-ce possible ?

Visuels et textuels  >>  

.

Embrasser le Monde

Le Monde….tout entier :

Est-ce réellement possible,

Et, même, de le penser !

.

Tant le Monde est fait

De tant de choses,

Qu’aucune image,

Complète, dans sa tête,

Ne  pourrait  les  afficher !

.

Tant chacun vit dans le sien,

Ici, je me prétends quelqu’un,

Là-bas, je suis, ou peux être,

Quelqu’un d’autre, ou rien.

.

Qu’est-ce qui fait le socle

De toutes  nos langues,

Au-delà  de  ces mots

Qui  les  décrivent !

.

Tout  ce qui nous

Concerne aime

À construire

Ensemble.

.

Contenir une langue en deux mille mots,

En deux cents familles comme autant de pays,

Aller de l’une aux autres comme en terrain conquis :

Un rêve caressé par nombre de pédagogues… incognito.

.

Dérouler quatre visions parallèles, et qui s’interpénètrent

Comme un bâtiment carré, avec une porte de chaque côté

Mais pour ne pas s’y enfermer, ouvrir grand, les fenêtres,

Voilà un programme pour une vie d’enfant et d’éternité.

.

Un monde bien réel et doublé d’un autre, bien virtuel,

Où  les informations  côtoient  le symbole, universel,

Où les images sont autant schémas que peintures,

Où son, musique, chanson, clip, font la culture.

.

Ce monde je l’ai imaginé, dessiné, structuré.

Il ne reste  qu’à le construire, à l’habiter :

C’est sûr que, très vite, il m’échappera,

Mais squelette, en moi, demeurera.

.

Sous forme d’une mappemonde

Qui en la tournant à la ronde

Éclairera  ma  chandelle

Sur ce qui m’est réel.

.

Sans être pointe,

C’est une base

Conjointe,

Jointe

V

.

.

Extensions

.

Accumuler, zapper, projeter connaissances

À partir de l’information  est bien le credo

De nos civilisations,  par des pratiques du

Zapping en continu sans prendre le temps

De la réaction, la réflexion,  structuration !

.

Embrasser  le  Monde, est, pour   beaucoup,

Le parcourir en surface, sonder par endroits,

Par petites touches, se bâtir réseau provisoire

Mais bien illusoire représentation du Monde !

.

En croyant que, ce que l’on voit,

Que ce que l’on en sait, est ce qui est,

Suffisant en tout cas pour avoir une opinion,

Un jugement, une certitude sans aller toutefois

Jusqu’à une vérité, qui n’admet plus de doutes !

.

 Structurer ses informations,

Est plus important, que les acquérir,

Pour cela, il suffit d’aller la quérir sur Internet

Ou un ouvrage alors que si l’on veut la structurer,

 Et il est indispensable de la relier à tous les autres.

.

Embrasser le Monde n’est autre qu’une figure de style,

Même prise au figuré, il demeure impossible de le faire

Et, figurez-vous que, moi-même, je ne l’ai pas, été tenté.

J’aurais bien trop peur de m’écraser sur mon ignorance

J’en ai fait des bouts par tous moyens mais c’est si peu.

.

On ne peut plus, de nos jours,

Ni parcourir l’ensemble du monde

Ni consulter toutes les connaissances,

Publiées depuis des siècles à son propos.

.

Une des choses que l’on peut faire, toutefois,

C’est consulter Google, portail Géo, Wikipédia !

On peut finir par avoir une certaine connaissance

De tous les endroits du Monde, sans … y être allé !

.

Historiens,  géographes, journalistes, aventuriers,

Nous abreuvent d’ouvrages et nombre reportages

Sans parler  correspondants de guerre sur place,

Nous tenant en haleine sur théâtre d’opération.

.

.

Épilogue

.

Embrasser le monde, d’un seul regard,

Sera impossible, dès lors qu’il est rond.

***

Embrasser le monde par nombre images,

Sera impossible, dès lors trop compliqué.

***

Je ne peux donc  qu’en percevoir,  en capter

Que petite partie, contrairement aux robots.

***

Ces derniers fonctionnant dans un seul réseau,

Font comme si ils n’avaient qu’un seul cerveau !

***

Ma mémoire, bien que théoriquement … illimitée,

Ne peut tout mémoriser, en garder trace, exploiter.

***

Elle aurait des avantages indéniables sur les robots :

Ceux de l’intuition, de l’imagination et de la création.

***

Sans compter ceux de l’analyse … et de la globalisation

Qui  avec l’aide de l’émotion, prendra bonnes décisions.

***

Toutefois il ne faut pas se laisser abuser par des experts,

Qui prétendent tout savoir, exhaustivité sur le problème.

***

Comme tout est en tout et réciproquement, chacun le sait

Médecins généralistes seront aussi utiles que spécialistes.

***

Dès lors, seule façon de s’en approcher  de la connaissance,

Sinon voire de la vérité, est de toujours tout communiquer.

.

.

375 – Calligramme

 .

E M B R A S S E R

 .

Embrasser le Monde

Le Monde….tout entier :

Est-ce réellement possible,

Et, même, de le penser !

Tant le Monde est fait

De tant de choses,

Qu’aucune image,

Complète, dans sa tête,

Ne  pourrait  les  afficher !

Tant chacun vit dans le sien,

Ici, je me prétends quelqu’un,

Là-bas, je suis, ou peux être,

Quelqu’un d’autre, ou rien.

Qu’est-ce qui fait le socle

De toutes  nos langues,

Au-delà  de  ces mots

Qui  les  décrivent !

Tout  ce qui nous

Concerne aime

À construire

Ensemble.

 .

L E  M O N D E : P O S S I B L E ? 

 .

Contenir une langue,  en deux mille mots,

En deux cents familles comme autant de pays,

Aller de l’une aux autres comme en terrain conquis :

Un rêve caressé par nombre de pédagogues… incognito.

Dérouler quatre visions parallèles, et qui s’interpénètrent

Comme un bâtiment carré, avec une porte de chaque côté

Mais pour ne pas s’y enfermer, ouvrir grand, les fenêtres,

Voilà un programme pour une vie d’enfant et d’éternité.

Un monde bien réel et doublé d’un autre, bien virtuel,

Où  les informations  côtoient  le symbole, universel,

Où les images sont autant schémas que peintures,

Où son, musique, chanson, clip, font la culture.

Ce monde je l’ai imaginé, dessiné, structuré.

Il ne reste  qu’à le construire, à l’habiter :

C‘est sûr que, très vite, il m’échappera,

Mais squelette, en moi, demeurera.

Sous forme d’une mappemonde

Qui en la tournant à la ronde

Éclairera  ma  chandelle

Sur ce qui m’est réel.

Sans être pointe,

C‘est une base

Conjointe,

Jointe

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

375 4

.

En haut, l’on dirait une pointe

Peut-être un globe ou pendentif

En bas, l’on dirait  une toupie,

Qui tournerait sur elle-même.

.

Monde est comme toupie, globe,

Tourne sans cesse :

Le temps d’en embrasser le tour,

Il aura déjà changé.

 .

Symbolique 

 .

Le monde tourne

Comme une toupie.

La toupie symboliserait

L’axe du monde sur lequel

Tournerait le globe terrestre.

Son mouvement rotatif évoque

L’équilibre univers en mouvement.

.

«Comme en la vie d’un Homme,

Une toupie, lancée cherche

Son équilibre sur son axe

Et très rapidement tourbillonne

Avec brio, semble avoir l’éternité devant elle….

Avant de perdre petit à petit de la vitesse,

S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,

Terrassée  par  une course folle

Contre les forces physiques

Qui régissent notre

Univers »

toupie-shop.com/

informations-toupie

.

Descriptif

 .

375 – Embrasser le Monde : possible ? 

Alignement central /  Titre absent  / Thème  monde

Forme conique Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : toupie / Symbole de fond : Globe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

375 6

.

Monde est comme toupie, globe,

Tourne sans cesse :

Le temps d’en embrasser le tour,

Il aura déjà changé.

 .

Symbolique de fond

 .

Le globe représente le Monde.

Aussi, sa symbolique est très riche.

En effet, le globe est associé à l’astronomie,

L’autorité,…  Dieu …, la domination, …  l’empire,

Le pèlerinage, la puissance, la terre, la souveraineté.

.

Déjà, dans l’antiquité romaine, les empereurs romains

Utilisaient le globe comme symbole puissance divine.

.

Par la suite, les princes d’Orient puis d’Occident

Adoptèrent ce symbole et le surmontèrent

De la croix triomphale du Sauveur.

.

En France, Louis XIV privilégia

Le globe fleurdelisé) comme emblème royal.

Il s’agissait d’un globe surmonté de la fleur de lys.

1001symboles.net/symbole/sens-de-globe.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il est difficile de compare notre globe terrestre

à une toupie, quel qu’elle soit, bien qu’elle tourne

aussi il n’est nul besoin d’énergie pour lancement

et elle ne tombera nulle part par son épuisement.

.

Cela dit, on peut faire tourner une mappemonde,

à toute vitesse,  mais ce n’est qu’un jeu, artefact :

.

Hitler embrassait secrètement ce type de Monde,

et le Monde lui est tombé sur la tête, fini pour lui.

.

D’ailleurs on dit : qui trop embrasse, mal étreint

mon monde à moi, ne pourra qu’être restreint,

c’est ainsi que je le vois, je l’écris, le dépeint.

.

.

Essai concluant !

.

Scénario

.

Embrasser le monde : un globe-trotter au long cours ne le pourra,

faut se fixer des régions satellites à partir de sa base, de son pays,

sinon risque sauter en grenouille de mare en mare jusqu’à marre !

 .

Visuels et textuels  >>  

374 – Voyager au travers des yeux d’un enfant

Visuels et textuels  >>  

.

Voir c’est voir

Ça c’est bien sûr,

Certains  regards,

Mais des plus purs

Invitent à  voir haut

Dans un bleu … azur.

Il n’y a pa  s d’enfants

Qui observent les gens,

D’identiques    façons,

Que parents le feront

Ils sont sans a priori

N’ont pas de clichés

Qui catalogueront

Les étrangers.

.

Lors,

Sans accorder

Confiance aveugle,

Il construit pas à pas,

Ses propres … opinions,

Quant aux … indifférents,

Quant aux méchants, bons.

.

En jeux, l’enfant  s’adrénaline

Cherchant à trouver  combines,

Qui lui fait gagner temps/énergie

Adultes ont peur de rater, eux, fini

.

Devant beaux paysages, il s’illumine,

Écarquille ses yeux avec toute sa mine

Il l’imprime comme joyau de la nature,

Et l’absorbe comme une éponge… pure.

.

Devant film de cinéma  et voire à la télé,

Il plongera en décor et personnage entier

Jusqu’à vibrer, rire, avoir peur ou pleurer,

Pour son héros ou héroïne en grand danger.

.

Les yeux  des enfants, voient du «jamais vu»,

Les yeux des adultes filtrent le «déjà tout vu»,

Les yeux des enfants voient au premier degré,

Yeux des adultes : le second, et voire, dernier.

.

Or peut-on revoir le Monde comme un enfant :

Impossible à certains,  difficile… pour le moins.

Et à quoi nous servirait  leur faux air d’innocent

Sachant que monde est fou, retors et contrepoint :

À rien assurément, seulement heureux, l’admirant.

.

.

Extensions

.

Chacun : enfant, adulte ou vieux,

À beaucoup plus que ses yeux pour voir,

S’expliquer, comprendre, le monde autour de lui

Et au-delà, selon ses connaissance, ses projections.

La construction de son monde est œuvre qui ne finit

De se modifier par assimilation, par restructuration.

.

On se  souvient  de ce qu’on a vu, ressenti, compris

Lorsque  l’on était enfant, mais  point  le revivre,

Du moins, complètement, tant cela supposerait

D’oublier  tout ce qu’on a appris et découvert,

Ce que l’on sait et l’on a expérimenté depuis.

.

L’expérience et la connaissance ne font pas

De marche arrière, même s’ils ne sont pas

À sens unique, et, peuvent s’acquérir par

Des voies contournées voire détournées.

Je ne peux voir le pays de mon enfance

Qu’avec mes yeux d’adulte maintenant.

.

Les enfants voient l’eau comme élément dans lequel ils s’amusent :

Qu’ils soient dedans, à s’y baigner, qu’ils soient dessus, à naviguer,

C’est toujours et encore le plaisir des sensations qui les motivent.

Grandissant, ils s’aventurent plus loin de berge, en canoé-kayak

Prennent des cours, avec un guide, ils font équipes en courses.

Les adultes qui n’en ont jamais fait ont quelques inquiétudes

N’ont plus leurs yeux d’enfants pour foncer comme dératés.

.

On ne sait jamais trop, ce que gardera

Comme souvenir marquant, un enfant,

De sept ans d’un voyage loin de chez lui.

.

Si je me réfère à mon propre expérience,

Visite Lourdes en car de groupe à cet âge

Je me souviens bien de la Grotte, du Gave

Ainsi que marchands d’eaux miraculeuses.

.

Pour y être retourné y faire une apparition

À 20 ans,  pendant  mon  service  militaire,

Je n’ai rien, ou presque, reconnu des lieux !

.

Mon imaginaire  les aurait  bien déformés :

Faut dire qu’entretemps ils avaient changé,

Je me suis avoué : voyage pas même image

En fonction de l’âge et de l’intérêt qu’on a !

.

.

Épilogue

.

Nombre enfants de trois à dix ans

Verraient la même chose que nous

Les interpréteraient différemment,

Ça parait étrange, voire presque fou

***

Y aurait-il deux réalités superposées,

Y aurait-il deux filtres  à fonctionner.

En réalité,: non :elle est ce qu’elle est,

Mais filtres, oui, et  pas que  les yeux !

***

Voir, décoder, interpréter, mémoriser

Suppose apprentissages et éducation :

Adultes percevraient  analytiquement,

Enfants percevront plus…globalement

***

À bien des détails près, comme en jeu,

Très bien connu, des sept différences :

Enfants sont plus sensibles à la magie,

Confondent souvent réalité et illusion.

***

Une fois adulte, difficile de se remettre

À la place d’enfant, sa vision du monde

En pleine construction ; ce qu’il ne voit,

Ne nomme, n’existera  simplement  pas,

***

Voire du domaine de l’inconnu, l’étrange,

Ou contrainte sociale comme le roi est nu,

De l’intérêt de mentir pour tronquer le réel

Enfant ne mentira mais ne saisira pas tout.

***

C’est pourquoi on n’utilise peu son témoignage

Pour un procès, un jugement sinon une décision.

Ceci dit, faudra toujours écouter les dires d’enfant,

Détient surement une part de vérité, à bien décoder.

.

.

374 – Calligramme 

.

Voir c’est voir

   C’est   V   Y bien sûr

   Certains O        E    regards,

  Mais des Y             U  plus purs

  Invitent   A                  X  voir haut

 Dans un   G                     *  bleu azur.

Il n’y a pas E                       E d’enfants

Observant  R                      N  les gens,

D’identique *                     F     façons,

Que parents P                A   le feront

Ils sont sans A          N     a priori

N’ont pas     R    T  de clichés

Qui catalogueront

Les étrangers.

.

*************************

*************************

.

Lors,

Sans accorder

Confiance aveugle,

Il construit pas à pas,

Ses propres … opinions,

Quant aux … indifférents,

Quant aux méchants, bons.

.

En jeux, l’enfant  s’adrénaline

Cherchant à trouver  combines,

Qui lui fait gagner temps/énergie

Adultes ont peur de rater, eux, fini

.

Devant beaux paysages, il s’illumine,

Écarquille ses yeux avec toute sa mine

Il l’imprime comme joyau de la nature,

Et l’absorbe comme une éponge… pure.

.

Devant film de cinéma  et voire à la télé,

Il plongera en décor et personnage entier

Jusqu’à vibrer, rire, avoir peur ou pleurer,

Pour son héros ou héroïne en grand danger.

.

Les yeux  des enfants, voient du « jamais vu »,

Les yeux des adultes filtrent le « déjà tout vu »,

Les yeux des enfants voient au premier degré,

Yeux des adultes : le second, voire, dernier.

.

Peut-on revoir le Monde comme un enfant :

Impossible à certains,  difficile pour le moins.

Et à quoi nous servirait  leur faux air d’innocent

Sachant que monde est fou, retors et contrepoint :

À rien assurément, seulement heureux : l’admirant !

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

374 4

.

Un plumeau pour la poussière

Un pendentif ou boucle d’oreille

Ça ressemble  fort   à  un sapin :

Peut-être même arbre de Noël ?

.

Là où, adulte, vous ne voyez qu’un sapin

Des plus communs

Un enfant verra arbre de Noël avec

Ses pieds pour voyager !

.

Symbolique 

 .

Si le sapin

Surgit spontanément

 Dans les dessins d’enfants,

Il est aussi une image vivante

De la verticalité ascendante,

De l’élévation spirituelle

Qui invite à la conquête du ciel.

Il appelle toutefois

Des associations maussades :

Le froid, la neige, la nuit,

Mais sur fond de lune et de ciel étoilé.

Il est également symbole d’immortalité,

Raison pour laquelle

En Russie on couvre un cercueil

De branches de cet arbre.

Le sapin entre dans divers rites et superstitions

Prouvant les vertus de protection qu’on lui accorde.

.

Descriptif

 .

374 – Voyager au travers d’yeux d’enfant  

Alignement central /  Titre cercle  / Thème  voyage

Forme en ovale Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : sapin / Symbole de fond : Noël

.

.

Fond

.

Évocation 

.

374 6

.

Là où, adulte, vous ne voyez qu’un sapin

Des plus communs

Un enfant verra arbre de Noël avec

Ses pieds pour voyager !

 .

Symbolique de fond

 .

En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg,

D’origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries.

Cette tradition se généralisera après la guerre de 1870

Dans le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine

Qui firent connaître tradition arbre de Noël

C’est à cette période que le pays entier l’adopta.

.

Après-guerre, les travailleurs veulent être associés

À la vie de leur établissement. Comités d’entreprise

Voient alors le jour et parmi les traditions mises en place,

Figure le fameux Arbre de Noël du comité d’entreprise.

.

L’espace d’un après-midi, les enfants des salariés

Sont conviés à un spectacle suivi d’un gouter,

Avec souvent une remise de cadeaux,

Sans oublier le grand sapin de Noël

Décoré et installé pour l’occasion.

noel-vert.com/sapin-de-noel/histoire-du-sapin

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous ne voyons pas le sapin de Noël

Comme le voit  les yeux  d’un enfant :

Il y voit de la magie pour des cadeaux

Que le Père Noël mettre dans son sabot.

.

Nous ne pouvons retourner à l’enfance,

On ne vit qu’une fois une telle croyance

Tant c’est un peu la corne d’abondance

Qui tombe du ciel et par inadvertance

 .

.

Un regard étonné

.

Scénario

.

Faire du kayak, c’est laisser libre cours aux imaginaires des enfants,

et ça commence tout jeune, dans sa bouée à la plage ou en rivière,

jusqu’à aller à l’aventure, avec un parent, adulte ou moniteur…

 .

Visuels et textuels  >>  

373 – Touristes sur la Côte de granit rose en Trégor

Visuels et textuels >> 

.

Touristes : une chance

Pour région   qu’on visite

Et une manne économique

Par-dessus le ..…..  marché,

La  Côte  de   Granit  Rose

Est un  bijou de  beauté

Que d’autres régions

Nous disent envier

.

On ne peut la décrire

Encore moins la décrier

On ne pourra que la visiter

Afin de, réellement, en jouir

Tant d’y vivre, et toute l’année,

Demeure un  privilège immense

Tant durant l’hiver comme l’été

Par grande douceur d’existence.

.

Des milliers de touristes, affluent

Sur la côte de granit rose Trégor,

En voiture, vélo, à cheval, à pied,

Et tous disent en cœur, c’est beau.

.

Tant du côté terre que du côté mer,

Aucun endroit ne devra être oublié,

Tous arborent verdures sur crétacés,

Dans les rochers, en belles lumières.

.

Pourquoi aller chercher, à l’antipode,

Ce dont on dispose devant ses…pieds

Si ce n’est pour changer, ou comparer,

Ou peut-être, pour oublier de partager.

.

À force de voir ce paysage, toujours là,

Le paradis, même d’ici, finit par lasser.

Il faut entendre  alors autres, en deviser,

Pour reconnaître qu’on est chanceux, là.

.

Nombre touristes aimeraient beaucoup

Acheter ma maison, vivre sur mon ile

Où le printemps est vert, l’été fragile

Automne est pluvieux, hiver, doux.

.

.

Extensions

.

Arriver en voiture, en Trégor, bien sûr,

Mais aussi en train et en avion à Lannion,

Capitale, cœur culturel poumon économique.

La Côte de Granit Rose est l’un des sites visités

Bretagne : Agriculture, Technologie et Tourisme,

Forment trois mamelles de réputation de Lannion.

.

Sur côte, on y trouve, un quart résidences secondaires

Fermées dix mois de l’année et de locations saisonnières,

Pourtant le soleil n’est pas toujours présent, et  non garanti

Mais il y a un bon nombre d’activités de loisirs et de plein air

Autres que la plage et farnienté qu’on apprécie, qu’on pratique.

.

Mais vivre, en une région que tout le monde, presque, adore,

Ne dispense pas de partir, le monde est vaste et différent

Et il y a l’équivalent, sinon mieux, ailleurs mais c’est

Moins douloureux d’y revenir qu’en logis parisien,

Coincé entre un boulevard et un périphérique.

.

Trois côtes de granite rose dans le monde

Une en Bretagne, une en corse et une en chine,

Ce qui en fait une destination de vacances assez prisée.

Les îles, face à la côte, (archipel des sept iles) sont peuplées

D’espèces d’oiseaux rares et protégées faisant de Perros-Guirec,

Un site vacancier écotouristique de renommée nationale et mondiale

Le parc de Ploumanac’h en est l’épicentre majeur en quantité de rochers.

.

Il y a bien plus de mille lieux sur notre Planète

Qui mériteraient d’être visités et mis en valeur

Si on atteint cent, on est un bon globe-trotter

C’est peut-être ce que j’ai fait : pas compter.

.

S’il y a nombre d’entre eux, se ressemblant,

Il en est quelques-uns d’originaux, uniques

Côte de granit Rose, parc de Ploumanac’h

Est de ceux-là, avec la Chine  et  la Corse.

.

En prime, il y a l’ile aux oiseaux, Rouzic

Avec macareux-moines, fous de Bassan,

Ile reliée avec la LPO dans l’Ile-Grande,

Ports de Trébeurden et Perros-Guirec.

.

.

373 – Calligramme  

 .

Touristes : une chance…………

Pour région   qu’on visite…………

Et une manne  économique…………

Par-dessus le  …..  marché…………….

La  Côte  de   Granit  Rose……………

Est  un  bijou  de  beauté……………

Que d’autres régions…………….

Nous disent envier……………

.

On ne peut la décrire  T …………

Encore moins la décrier  O ………

On ne pourra que la visiter  U ….

Afin de, réellement, en jouir   R .

Tant d’y vivre, et toute l’année,  I

  Demeure un  privilège immense  S

  Tant durant l’hiver comme l’été   T

   Par grande douceur d’existence.  E

.

  Des milliers de touristes, affluent  C

   Sur la côte de granit rose Trégor,  Ô

… En voiture, vélo, à cheval, à pied,   T

….. Et tous disent en cœur, c’est beau.  E

.

……. Tant du côté terre que du côté mer,  G

…….. Aucun endroit ne devra être oublié,   R

………. Tous arborent verdures sur crétacés,  A

……….. Dans les rochers, en belles lumières.   N

                                                                                 I

…….… Pourquoi aller chercher, à l’antipode,    T

…..…. Ce dont on dispose devant ses…pieds     *

………. Si ce n’est pour changer, ou comparer,   R

………. Ou peut-être, pour oublier de partager.  O

                                                                                    S

….…. À force de voir ce paysage, toujours là,     E

……. Le paradis, même d’ici, finit par lasser.

….. Il faut entendre  alors autres, en deviser,   T

…. Pour reconnaître qu’on est chanceux, là.   R

                                                                                É

… Nombre touristes aimeraient beaucoup   G

   Acheter ma maison, vivre sur mon ile     O

 Où le printemps est vert, l’été fragile    R

Automne est pluvieux, hiver, doux.     *

.

.

Forme

Réduction 

.

.

.

Évocation 

.

373 4

.

Un flacon avec gris bouchon,

La silhouette d’un touriste,

Vu de profil, lors randonnée 

Ou une image d’un breton.

.

Images et touristes se correspondent

image touriste, touriste prenant image

rien de plus, rien de moins en Trégor

si fait que forme converge vers fond.

.

Un touriste, parmi d’autres,

Qui pourrait être moi, ou vous :

Tant, vu du ciel, il  paraitrait  que

Que ce n’est rien d’autre qu’image.

 .

Symbolique 

 .

J’ai réalisé que

Ma compréhension

Du tourisme ne pourrait

Jamais  se baser  sur ce qui

Accroche     l’imagination   de

Chaque touriste : nous pouvons

Tous avoir des motivations différentes d’être là.

.

La clé ne saurait se trouver dans l’esprit des touristes.

Elle doit se trouver dans l’attraction touristique elle-même.

Quelle est la source de son pouvoir symbolique capable de

Magnétiser des millions de désirs différents ?

journals.openedition.org/viatourism/2785?lang=en

.

Descriptif

 .

373 – Touristes sur la Côte de granit rose

Alignement central / Titre externe / Thème  voyage

Forme anthropo Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : touriste / Symbole de fond : image

.

Fond

.

Évocation 

.

373 6

.

Un touriste, parmi d’autres,

Qui pourrait être moi, ou vous :

Tant, vu du ciel, il  paraitrait  que

Que ce n’est rien d’autre qu’image.

.

Symbolique

.

L’espace touristique,

C’est, avant tout, une image,

L’image que s’en font les touristes,

Qu’en donnent  organisateurs  vacances.

.

Image que perçoivent avec inquiétude parfois,

Toujours avec surprises, populations autochtones.

.

Image complexe, rêve, reflété par affiches, guides,

Les dépliants, les peintures, les livres et les films.

.

Image,  évocation, que rapportent, colportent,

Touristes, évocations odeur,  son, sensation.

Modifié, source : Jean Miossec, « www.persee.fr/

doc/geo_0003-4010_1977_num_86_473_17568

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Belle région s’il en est, paradis à habiter,

S’il n’y avait une météo un peu mouillée.

40 000 habitants, durant toute l’année

Et dix fois plus  de touristes, tout l’été.

Se  souvenant  d’un  plus beau village

De France» au parc  de Ploumanac’h, 

Et une grande diversité de paysages,

Tant du côté de la mer que de la terre

Offre  aux  résidents, et aux visiteurs,

Une qualité de vie des plus…enviables

 .

 .

letelegramme.fr/soir/quelles-sont-

limites- cote-de-granit-rose

.

Scénario

.

Pour ce qui est d’être rose, le granit l’est bien, à Ploumanac’h,

à tel point que son phare se distingue peu de rochers avoisinants

comme le château rose de Costaérès dans son écrin de verdure.

.

Visuels et textuels >> 

372 – Sur la route, l’important c’est le mouvement

Visuels et textuels  >>  

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

 .

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

.

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

.

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

.

Extensions

.

L’important c’est bien le mouvement

Non désordonné, erratique, anarchique :

Mouvement vers quelque chose, quelqu’un

Qui en vaut la peine, un peu  mais bien !

.

Ça parait paradoxal or pour trouver

Ce qui est bien il faut de la chance

Et de nombreuses rencontres

Car l’on ne trouverait en définitive

Que ce qu’on est en train de chercher,

Même si ce n’est pas ce que l’on cherche.

.

Ce qui est vrai pour les inventions,

Le sera tout autant pour les gens.

Je croyais, je cherchais quelqu’un,

Qui me ressemble et je me retrouve

Encore plus à l’aise, avec quelqu’un,

Qui  est, vraiment, différent  de moi,

Par  certains  côtés,  lors, totalement,

Ça ne peut pas, durablement marcher.

.

En cas de malheur, difficile à supporter,

De mauvaise réputation, dans un endroit,

Partez, fuyez, déménagez : c’est la meilleure

Et la seule solution pour refaire sa vie ailleurs,

Quand on y croit et qu’on se plait dans un autre

Endroit sinon l’on errerait de misère en misère.

.

L’important, c’est le mouvement sinon à quoi bon énergie

Si elle ne se dispense, ou si elle ne se dissipe, en calories,

Qui nous font avancer vers, le but, résultat, recherché.

D’accord, il en faut moins en ligne droite sur le plat,

Qu’en terrain mouvementé, qu’en lacet montagne,

Mais si l’important, l’essentiel, d’est d’y arriver,

Il faut bien comment à se mettre à marcher.

.

On l’aura bien vu lors du confinement,

Que la vie est, avant tout, mouvement

Et lors que sans lui, rien d’important

Ne peut se passer sur le plan humain

.

Les handicapés,  en fauteuil roulant,

Réapprennent tout des mouvements

Ils ne peuvent  monter  les  escaliers,

Mais sont habiles  sur tous les plans.

.

Le fin du fin du mouvement est danse :

Gestes, postures, déplacements, denses.

Défiant les lois d’équilibre, avec gravité,

Parviennent souvent à nous émotionner.

.

.

372 – Calligramme 

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

EN ROUTE,

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

L ’ I  M  P  O  R  T  A  N  T 

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

C’ E S T   LE   M O U V E M E N T 

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

372 4

.

Une quille probablement,

Une quille certainement :

En complément de boule

à lancer pour la renverser

.

Quille et boule, si elles se touchent

seront toutes deux, en mouvement,

les deux font la paire comme on dit

tant et si bien forme touche le fond.

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer une boule :

Idem l’humain, casanier, qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

Quille.  Symbole masculin

La forme ou maternel le bois.

Expressions : c’est  la  quille,

Signifie la fin d’une épreuve.

Être reçu  comme  un chien

Dans   un   jeu   de   quilles

Signifie   être  mal   reçu,

Accepté  par  un  proche.

.

En 1900, verbe «quiller»

Signifiait «abandonner»

« Quitter »  ou   «partir ».

« Quille »   pourrait   être

Substantif tiré du verbe

Pour désigner le départ.

expressio.fr/expressions/la-quille.

.

Descriptif

.

372 – En route, l’important : le mouvement 

Alignement central / Titre intercalé / Thème  voyage

Forme ovale/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : quille / Symbole de fond : boule

.

Fond

.

Évocation 

.

372 6

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer la boule.

Idem l’humain, casanier,  qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

La plupart des objets sphériques

Sont des représentations de la Terre.

La boule  symbolise  le monde  perçu

Comme un jeu  et l’aire  de notre jeu,

Représente la terre mère, est relatif

À un univers enfantin et masculin.

Celui qui manipule, avec adresse,

Un  ballon  est  en  train  de  faire

La démonstration de sa puissance

Devant le monde. Si le rêveur utilise

Son pied pour propulser une boule ballon,

C’est une puissance sexuelle qui est représentée,

Celle qu’il peut maintenant exprimer dans la réalité.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Ballon-Balle-Bille-Boule

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit une quille ou une boule,

Les deux symbolisent le mouvement

Boule en  projectile, et quille, cible !

.

On ne se déplacera que pour un but

Sauf enfant pour qui le mouvement

Est gratuit et tourne  sur lui-même.

On peut remplacer boule par ballon

Et l’on performe un match de foot !

.

Et une voiture sur une route, idem

Comme un tapis  qui se déroule,

Sur lequel voiture… déboule !

 .

.

Décomposition mouvement

.

Scénario

.

Un mouvement droit, vers de perpétuels nouveaux horizons.

Mouvement, sans cesse, montant jusqu’atteindre les sommets !

Mouvement en lacets, batifolant le long de collines, fond de vallées.

 .

Visuels et textuels  >>

371 – Je suis ici et puis je vais là, aux rendez-vous

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis ici,

Puis je vais là,

Mais nulle part,

Ma paix, ne sera

À ce rendez-vous,

Lors même vous,

M’aimant tant,

N’y êtes pas.

.

Les arbres ne se déplacent pas,

Ne sont autres que pieds sans bras,

Pour ça, humains, ne les envient pas

De devoir rester aux mêmes endroits

Car la vie, c’est bouger par-ci par-là,

Tout en marquant, parfois, le pas.

.

Qui ne bouge pas, s’enracinera,

Qui  ne bouge pas  finira, tas :

Voilà, que je suis ici, puis là,

Lieu est espace  où arrivera

Air nouveau  qui me ravira

D’aise, et qui sait, au-delà !

.

Regardes, les gens s’agite : va

Comprendre qui  et pourquoi,

Cela parait insensé en son état

Mais, qui, lui, ne bougera  pas.

.

Je viens cahin -caha et  je  vas,

En  fourmi, qui s’agite, au pas,

Et qui donc me commande là,

D’être ceci plutôt qu’être cela.

.

De positions où on observera,

Différentes visions,  l’on aura

Sur ce qui est beau … ou pas,

Sur ce qui est bien,  pour soi.

.

Ça va, ça va,  je n’insiste pas :

Bouge-toi et  après l’on verra,

Qui des deux  a raison, ou pas,

De s’en  tenir  ou s’accrocher à.

.

Ah je te vois ve nir, approcher là,

Tu voudras me conduire avec toi

Là où je ne veux aller : n’irai pas,

Pour que je devienne bras droit.

.

N’insiste pas, et viens avec moi :

J’en connais  des divins endroits,

Ceux-là  où tu ne t’ennuieras pas

Lors sera en amour en mes bras.

.

.

Extensions

.

Je suis ici, puis je vais là mais nulle part où je vais,

Je suis bien sans toi tant je voudrais te faire partager

Les lieux que je découvre, que j’admire, que je préfère.

L’espace, c’est de l’imaginaire : il existe, en tant que tel,

Il existe comme on le perçoit avec qui on partage ou pas.

.

Un rendez-vous au téléphone, où le lieu n’a d’importance,

N’est pas un rendez-vous, physique, et dans un lieu donné,

Se rendre dans un lieu est une démarche plus impliquante,

Et cela sera faire honneur à la personne  que l’on rencontre,

En lui consacrant le temps pour faire le trajet, en deux sens,

C’est le mouvement pour faire cadeau de la présence réelle.

.

Le rite amical : « On se téléphone, on se fait une bouffe »

Est dans l’ordre des choses et dans nombre protocoles,

Y compris amoureux, mais on peut aussi en abuser

En baladant le partenaire, d’un point à un autre,

Histoire de tester sa motivation à poursuivre

Ou d’éloigner les séducteurs bon marché :

Qui est prêt à tout, se déplace toujours

Pour ne manquer un rendez-vous.

.

D’un rendez-vous à l’autre, fixé ici ou là,

Je traine, et ma carcasse, et mon spleen !

J’en attends beaucoup et je ne crois rien,

En réalité je reste ouvert à tous et à tout,

Du moins pour ce qui est de mes  projets

Car de mon cœur, je suis sûr d’un rejet,

À moins coup de foudre, ce serait fou.

.

« J’ai rendez-vous avec vous,
Le menu que je préfère,
C’est la chair de votre cou,
Tout le restant m’indiffère,
J’ai rendez-vous avec vous !

 .

Extrait chanson j’ai rendez-vous

Avec vous par … Georges Brassens.

On dira que Brassens va droit au but

Et que pour le cou, il assure son coup !

.

Mais tous les rendez-vous n’auront pas

Ni le même intérêt ni le même résultat :

Il y en a qui sont décommandés ou bien

Se terminent par un râteau, un non-lieu.

.

.

371 – Calligramme

.

Je suis ici,

Puis      je vais là,

Mais       nulle     part,

Ma paix,             ne sera

À ce ren           dez-vous,

Lors mê         me vous,

M’aimant     tant,

N’y êtes pas.

.

Les arbres ne se  * déplacent pas,

Ne sont autres que   J    pieds sans bras.

Pour ça, humains   E    ne les envient pas

De devoir rester   *   aux mêmes endroits

Car la vie, c’est   S  bouger par-ci par-là,

Tout en marqu   U  ant parfois le pas :

Qui ne bouge pas   I    s’enracinera ;

Qui  ne bouge pas   S    finira, tas.

Voilà que je suis ici  *       puis là,

Lieu est espace où   I     arrivera

Air nouveau qui      me ravira

D’aise, et qui sait   I      au-delà !

.

Regardes, les gens *    s’agite : va

Comprendre qui   V  et pourquoi.

Cela parait insen  A sé en son état

Mais, qui, lui, ne  I  bougera  pas

Je viens cahin     S  caha et je vas,

En  fourmi, qui   *  s’agite, au pas,

Et qui donc me  L   commande là,

D’être ceci plu   À tôt qu’être cela.

.

De positions où  A     on observera,

Différentes vis    U   ions,  l’on aura

Sur ce qui est     X   beau … ou pas,

Sur ce qui est      *    bien,  pour soi.

Ça va, ça va,         R   je n’insiste pas :

Bouge-toi  et         E    après l’on verra,

Qui des deux          N    a raison, ou pas,

De s’en  tenir          D    ou s’accrocher à.

Ah je te vois ve        E    nir, approcher là,

Tu voudras  me        Z     conduire avec toi

Là où je ne veux        *         aller, n’irai pas,

Pour que je devi        V         enne bras droit.

N’insiste pas, et          O           viens avec moi :

J’en connais  des          U             divins endroits,

Ceux-là  où tu ne            S                t’ennuieras pas

Lors sera en amour          *                       en mes bras.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

371 4

.

Une silhouette d’homme ou femme

Attendant  votre rendez-vous :

Tout dépend de l’intérêt porté,

Autrement dit, suite à donner.

.

Rendez-vous suppose un intérêt

plus fort il est, plus vite j’y vais !

si c’est, en plus, entre amoureux,

sûr que la forme épouse le fond.

.

Lors d’un rendez-vous,

 L’on doit s’attendre … à tout :

La surprise, voire la déception,

À l’intérêt ou la perte de temps !

.

Symbolique 

.

Rendez-vous : rencontre entre

Deux ou plusieurs personnes,

Qui ont convenu du motif,

De la date et puis du lieu.

Rencontres amoureuses

Dont  la date, et le  lieu,

Auraient été   convenus.

Voilà qui est clair, précis

Sans erreur,  ni surprise,

Ni  désagrément  possible,

Et pourtant, il peut y avoir,

Des retards,  des annulations,

Défections  changements d’heure ?

Il n’est certain tant qu’il n’a pas eu lieu.

.

Descriptif

 .

371 – Je suis ici, je vais là, en rendez-vous

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : rendez-vous / Symbole de fond : intérêt

.

.

Fond

.

Évocation 

.

371 6

.

Lors d’un rendez-vous,

 L’on doit s’attendre  à tout :

La surprise voire la déception,

À l’intérêt ou la perte de temps !

.

Symbolique 

 .

L’intérêt est un sentiment

Qui nous attache à nos avantages,

Qui nous fait recherche r…  l’agréable

Ou l’utile, le bien-être, la fortune, le profit.

.

L’intérêt consiste  en une curiosité et une

Bienveillance à l’égard d’une personne

Ou d’une chose et  lorsque l ‘intérêt

Est, exclusivement, orienté vers

La  satisfaction   personnelle,

On parle d’intérêt personnel

Ou d’égoïsme : expression

Péjorative dans ce cas.

fr.wikipedia.org/wiki/

Interet_(psychologie)

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il y a des gens courant de place en place

Toujours, affairés, ne tenant pas  en place,

Passant de pièce à l’autre, chez eux, bureau,

D’autres allant de ville en ville, paya en pays,

Moi, en rendez-vous, pour de belles rencontres,

Peu m’importe le lieu, y a que l’autre qui compte.

.

Et puis on s’en souviendra d’autant des rencontres

Que l’on en a gardé traces en son carnet de voyages

Une photo ici, avis par-là ou connivence, complicité

Si ce n’est lieu, temps à discuter en pub, restaurant !

Mais il est vrai que les  gens comme courants d’airs

Ne laissent que des souvenirs éphémères, distants.

 .

 .

Type rendez-vous calendaires

.

Scénario

.

Un point de rendez-vous, arrivée, repère est marqué par un signe.

Un premier rendez-vous est d’abord et avant tout une aventure.

Le i, de Ici et le L, de La, ce serait aller, ici, là, où il faut aller !

.

Visuels et textuels  >> 

370 – J’enrage d’être obligé de partir, alors que

Visuels et textuels  >>  

.

Partir alors que

J’allais te rencontrer

J’avais,  enfin,   trouvé,

Mon alter-ego amoureux

Ce n’est pas moi qui décide

C’est le cours de la vie, espace,

Qui me place, déplace, remplace

Transformant le sucré en acide.

Dieu merci il me reste à penser,

Pour  me  projeter  me consoler,

Qu’un jour, l’autre, je te reverrai,

C’est pour mieux re commencer.

.

J’enrage d’être obligé

De partir

Alors que je me sens ici

À ravir.

.

J’enrage d’être forcé

De  quitter

Une telle douceur,

À tes côtés.

.

J’enrage d’être contraint

De  laisser

Un champ de paix pour

Un de ruine.

.

J’enrage d’être impuissant,

Changer le cours

Des choses en cours de vie

Conditionnée,

.

Ne dépendant pas de moi,

Elle me rappelle et sans cesse

À  tous  mes  devoirs  de  citoyens.

Amour me pousse à jouer  aux infidèles,

Se révoltant au point de devenir déserteur

Et de tout plaquer pour lui, pour le bonheur.

.

.

Extensions

.

Les lieux où l’on réside, où l’on travaille,

Sont des repères, sont des marqueurs de vie.

La distance, et surtout quand un océan sépare,

Rend quasiment impossible tout rapprochement

Et, difficile, le maintien d’une relation amoureuse,

Voire d’une situation conjugale, avec, sans enfants.

Dans le cas d’une rencontre amoureuse où l’on sait

Que le partenaire est sur départ, ne reviendra pas.

.

Le voile se déchire, le choix deviendra binaire :

Ou partir avec lui, et le suivre où qu’il aille,

Ou accepter de le perdre définitivement,

Quitter  quelqu’un, pour une semaine,

Voire une journée peut être frustrant

Même si l’on certain de le retrouver.

.

D’une part on est sujet à l’abandon

Ou le renoncement, et, d’autre part

On subit le manque et la séparation.

On se rencontre, fraternise, se confie

Et d’autre part, on se sépare comme si

De rien n’était, pour ne jamais se revoir,

Pour ne plus communiquer, petits cailloux

Sur une route pavée de … bonnes intentions

Mais, hélas, aucune véritable réalisation.

.

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses :

Il n’y a qu’amis qui tiennent à vous

En la route envers et contre tout.

.

Pars vite, ailleurs, un temps, pour que je reste … avec toi !

Je partirais bien ailleurs mais comment le faire sans toi,

Autant de propositions qui seront autant d’injonctions,

À penser revenir alors que je ne suis pas encore parti :

Ce n’est pas tant de revenir que trouver changement !

.

Il y a peu de gens qui se sont rencontrés

À l’autre bout du Monde  et qui se seront

Retrouvés, ni même demeuré en contact :

En dépit téléphone, messagerie, Facebook,

La distance tue l’amour comme un poison.

.

Un poison  et  non  un poisson … quoique !

Demandez poisson de faire un demi-globe.

Je crains que non, au-dessus  de ses forces,

Pas davantage au milieu et ainsi abandon.

.

A contrario, on retrouve parfois par hasard

Quelqu’un, apprécié, des années plus tard.

Cela ne veut pas dire que l’on poursuivra

Mais l’on peut échanger ses souvenirs.

.

..

Épilogue

.

De plus en plus de rencontres, de nos jours,

Se feront en cours de voyages ou de séjours :

Des liens se nouent, affinités électives, jouent,

Et l’on se retrouvera à danser joue contre joue.

***

Mais,  voilà que  l’on est obligé de partir, revenir

Chez soi,  pour le travail, la famille … que sais-je,

Il faut mettre terme à opportunité de s’en quérir.

Cette impression tourne la tête, à avoir le vertige.

***

Cristallisation d’amour profond n’ayant pas eu lieu

On ne peut que de de revoir, hasard, formuler vœu,

On s’en  remet au destin : ça doit se faire, ça se fera,

En attendant, il me reste ma frustration… patatras !

***

Vous me direz : et le téléphone, le courriel, Internet.

C’est vrai, mais, dans la précipitation de partir… vite

On a oublié s’en assurer auprès nouvel être, tout net

Ce sera bien la pire manière de se quitter : inconnu.

***

Après avoir ferré un beau poisson en eau trouble,

Voilà qu’on tombe sur un os, pardon, belle arête

Dont on ne sait que faire, sauf  avoir l’air bête

Et sa frustration, soudain en vous, redouble.

.

.

370 – Calligramme

 .

Par  O  tir………………

Alors  B    que …………….

J’allais   L   te rencontrer……

J’avais      I  enfin, trouver……..

Mon alter   G   ego amoureux……

Ce n’est pas   É   moi qui décide…..

C’est le cours  *    de la vie, espace…

Qui me place    P  déplace, remplace

Transformant     A  le sucré en acide.

Dieu merci il me   R     reste à penser,

Pour me projeter    T       me consoler,

Qu’un jour, l’autre,   I     je te reverrai,

C’est pour mieux re   R     commencer.

.

J’enrage d’être obligé

De partir

Alors que je me sens ici

À ravir.

.

J’enrage d’être forcé

De  quitter

Une telle douceur,

À tes côtés.

.

J’enrage d’être contraint

De  laisser

Un champ de paix pour

Un de ruine.

.

J’enrage d’être impuissant,

Changer le cours

Des choses en cours de vie

Conditionnée,

.

J’ENRAGE D’ÊTRE

 .

Ne dépendant pas de moi,

Elle me rappelle et sans cesse

À  tous  mes  devoirs  de  citoyens.

Amour me pousse à jouer  aux infidèles,

Se révoltant au point de devenir déserteur

Et de tout plaquer pour lui, pour le bonheur.

.

.

Forme

Réduction 

.


.

Évocation 

370 4

.

Une espèce de champignon

Un trophée sportif,  ou autre,

Peut-être une lampe d’ambiance

Aussi bien qu’arête de poisson ?

.

C’est sûr,  arête va bien avec poisson

Mais, pour lui, c’est la fin, non départ,

Quand on l’a mangé, qu’il ne reste rien

Si bien qu’ici, la forme diffère du fond !

.

Qu’y a-t-il, de commun, entre un départ

Et une arête de poisson :

Rien évidemment, à moins qu’on ne force,

Et fort, son imagination.

.

Symbolique

.

L’arête attire l’attention

Sur un environnement discutable

Qui a atteint et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé décharner, user.

.

Il est temps de reprendre sa vie en main,

Matérielle et affective, et de se recentrer

Sur des satisfactions.

.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est clairement mise en évidence.

On a à « avaler » une contrariété, un affront.

Peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

Descriptif

 .

370 – J’enrage d’être obligé de partir 

Alignement central / Titre oblique / Thème  voyage

Forme animale / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : arête / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

370 6

.

Qu’y a-t-il, de commun, entre un départ

Et une arête de poisson :

Rien évidemment, à moins qu’on ne force,

Et fort, son imagination.

.

Symbolique 

 .

Le poisson est à la fois cette créature

Qui vit  au fond des mers, en contact

Avec bien des mystères sous-marins

Et celui qui sera dans notre assiette.

.

Il a deux symboliques bien distinctes :

Le poisson sacré  que l’on  retrouve dans

Les interprétations ésotériques ou jungiennes

Et le poisson profane qui ne porte pas en lui-même

D’autre sens que celui d’être poisson prêt à être dégusté.

Source : doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-des-reves/reve-poisson

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un départ est, souvent, dieu merci, un choix,

Une obligation professionnelle en certains cas

On a rencontré quelqu’un, nourrit une passion

.

Et voilà qu’à la place de la prise d’un poisson,

On se retrouve, une fois parti avec son arête

Comme seul souvenir auquel se rattacher !

.

Ah me direz-vous, poisson est surtout fait

Pour être consommé frais, et sur place.

Si c’est le cas pour vous, bonne pêche.

.

.

Arête quelque peu inquiétante

.

Scénario

.

Injonction paradoxale : tu dois partir, en même temps, rester !

Depuis que parti, tu n’as plus qu’une seule envie : celle de rentrer.

Partir un peu, revenir beaucoup sera message difficile à interpréter.

.

Visuels et textuels  >>

369 – L’errance est autre chose qu’une itinérance

Visuels et textuels  >> 

.

L’errance définie par une action

De marcher et marcher sans cesse

Et même, parfois sans d’autre but

Que d’aller voir partout ailleurs

Pour   enrichir  son  intérieur,

Pour meubler son extérieur

Pour le pire ou  le  meilleur

Rares instants de bonheur.

Itinérance est un cousin,

Ressemblant   pèlerin

Croise son  chemin

Sans lendemain.

|

**

|

L’errance est autre chose

Que normale itinérance,

Il y a de la souffrance

En  toute  errance,

Alors que la joie

En itinérance.

|

**

|

L’errance

Ou je me traine,

Je manque de veine,

Ne sais plus où j’habite,

Me sens rempli de haines.

Itinérance, lors je voyage,

Je vais là où j’ai…envie

Et alors je m’y rends,

Le cœur content !

|

**

|

L’errance

A outrance,

Est pure folie,

Et non vacances,

Comme pénitence !

Quand  l’itinérance,

Ressemble à danse,

Celle où l’on rêve,

Coup d’avance,

Préférence.

.

.

Extensions

.

L’errance est aussi dans son esprit, et voire dans ses pensées,

À papillonner pensant à tout et à rien, sauter du coq à l’âne,

À zapper d’image à l’autre, sans retenir sans trier, creuser.

L’errance évoque un labyrinthe où l’on errera, en passant

Plusieurs fois aux mêmes endroits, mêmes croisements,

Sans se rendre compte en cherchant le centre ou sortie,

Sauf qu’ici ni l’un ni l’autre, déplacement est fin en soi.

.

Ce n’est pas destination, qui compte : voyage, chemin !

L’itinérance consiste à aller d’un point à  un autre, à la

Recherche à la conquête et souvenir de quelque chose.

L’errance consisterait à aller nulle part, de préférence.

L’itinérance évoque  l’itinéraire ; l’errance, l’arbitraire.

.

Un chien errant est un animal, sans maître, sans foyer,

Préoccupé par le besoin de survivre selon opportunités,

Désireux de trouver un foyer, contact, chaleur humaine.

Un chat, au contraire, s’attache, ou se détache, d’un lieu,

Plus que du maître, lui donnant à manger : indépendant.

.

Et  chez les humains, on trouvera aussi ces deux attitudes

D’indépendance économique  et d’indépendance affective,

La fugue, chez l’adolescent, est comme  une sorte d’errance

De protestation contre son sort, une impression  qu’ailleurs,

Se sera mieux que  dans le lieu, ou dans l’état où il se trouve.

L’abandon du domicile conjugal, chez l’adulte, est intolérance

À la vie de couple qui représente une prison et non une maison.

.

Errer, oui, mais pour aller où et faire quoi

Errer sur une plage, en ville, en campagne,

Sans but, voire sans fin, n’apporterait rien,

En termes de rencontre, voire même de soi.

L’animal erre, mais en quête de nourriture,

L’humain, lui, n’est plus du tout … fait pour

Suivre un chemin tracé est sa route, retour.

.

En France, on qualifie de quelqu’un à la rue

De «sans domicile fixe » mais sans préciser

S’il en a eu un, auparavant, ou bien jamais,

Lors au Québec, on le qualifiera d’itinérant.

.

On pourrait dire  qu’on est dans la nuance,

Mais qualifier quelqu’un par «sans xxxxxx

Apporte une note négative rejet de société,

Les noms auront connotation bien accolée.

.

Y a ceux qui s’en réclament et s’en cachent

Le pauvre ne brandit pas son statut sur lui

Question de dignité, humanité avant tout,

Statistiques ne sont révélatrices de tous !

.

.

Épilogue

.

Partance, ou  itinérance, ou errance,

Les trois ne seront sans conséquences

On pourrait certes, enchainer les trois,

Mais, ils ne pourraient exister, à la fois.

***

Partance : le cœur  y est,  l’esprit, autant.

Itinérance : l’esprit n’y est plus vraiment.

Errance : ni l’un  ni l’autre, ne demeurent.

L’on dira que … petit à petit … l’on meurt !

***

On parlait de divagations, de vagabondages

Allant comme zombies, de village  en village,

Quêtant nourriture pour survivre, en partage

N’ayant plus la conscience du temps ni d’âge.

***

Par se retrouver, en un labyrinthe, pour finir

Non seulement  de ses pensées, sa présence :

Ne sachant plus ni où il en est, ni s’en sortir,

Comment envisager dès lors quel qu’avenir.

***

L’on me dira : à moi, ça ne m’arrivera pas :

Je ne suis pas pauvre, ai  travail, existence,

En la majorité des cas, vrai, vraisemblance

Mais seul, abandonné, pas aidé : l’on y va !

.

.

369 – Calligramme

 .

A  U  T  R  E         C  H  O  S   E

 .

L’errance définie  E  *  I   par une action

De marcher et ma R           T rcher sans cesse

Et même, parfois  R                 I  sans d’autre but

Que d’aller voir   A                     N  partout ailleurs

Pour   enrichir   N                         É   son  intérieur,

Pour meubler    C                           R   son extérieur

Pour le pire ou  E                         A      le  meilleur

Rares instants  *                       N    de bonheur.

Itinérance est  P                    un cousin,

Ressemblant  A         E       pèlerin

Croise son  S   * chemin

Sans    *  lende

Main.

|

**

|

L’errance est autre chose

Que normale itinérance,

Il y a de la souffrance

En  toute  errance,

Alors que la joie

En itinérance.

|

**

|

L’errance

Ou je me traine,

Je manque de veine,

Ne sais plus où j’habite,

Me sens rempli de haines.

Itinérance, lors je voyage,

Je vais là où j’ai…envie

Et alors je m’y rends,

Le cœur content !

|

**

|

L’errance

A outrance,

Est pure folie,

Et non vacances,

Comme pénitence !

Quand  l’itinérance,

Ressemble à danse,

Celle où l’on rêve,

Coup d’avance,

Préférence.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

369 4

.

Chapelet de quelques choses,

 De perles, montées en bijoux,

D’objets pour faire un mobile

Et peut-être même de cœurs.

.

Quatre formes de cœurs, en chœur,

voire aller de l’un à l’autre, ailleurs

on s’approche un peu de l’itinérance

dont la forme évoque autant le fond

.

L’errance, divagatrice,

Pour aller  nulle part,  s’accompagne

Parfois d’itinérance

Amoureuse allant d’un cœur à l’autre.

.

Symbolique 

 .

Dans les traditions modernes, le cœur

Est devenu le symbole de l’amour profane

De la  charité  en tant  qu’amour, de l’amitié

Et de la droiture, organe central de l’individu,

Il correspond pleinement à la notion de centre.

.

L’occident en aura fait le siège de nos sentiments

Alors que nombre des civilisations traditionnelles

Y localisent au contraire l’intelligence et l’intuition.

La connaissance n’exclut pas les valeurs affectives.

.

Descriptif

 .

369 – Errance : autre chose qu’itinérance  

Alignement central / Titre cercle  / Thème  voyage

Forme ovale / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : coeur / Symbole de fond : coeur

.

.

Fond

.

Évocation

.

369 6

.

L’errance, divagatrice,

Pour aller  nulle part,  s’accompagne

Parfois d’itinérance

Amoureuse allant d’un cœur à l’autre.

.

Symbolique 

 .

Le cœur est un symbole courant

Utilisé depuis l’Antiquité pour représenter

Le centre organe appelé  « cœur »  de l’activité

Émotionnelle, spirituelle, morale, intellectuelle.

.

Un cœur rouge serait principalement utilisé

Comme symbole de l’amour ou l’amitié

Il est parfois traversé d’une flèche,

Illustrant  l’intervention d’Éros,

Ou bien brisé, représentant

Alors une déconvenue

Amoureuse.

.

De nos jours,

Selon le contexte, le cœur

Est aussi utilisé pour symboliser

La vie ou la santé, notamment cardiaque.

fr.wikipedia.org/wiki/Coeur_(symbole)

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

À quoi bon voyager, se déplacer,

Et voire même déménager,

Si le cœur n’y est pas !

Au bout de certain nombre de fois :

Itinérance devient errance

On ne sait où se fixer

On se retrouve comme en labyrinthe

Ou sortie n’existant plus

Renonce à chercher.

 .

.

Errance : perte en labyrinthe

.

Scénario

.

L’errance, c’est courir n’importe où de préférence ou droit devant ;

l’errance, c’est longer une longue rue puis une autre et une autre ;

l’errance, c’est marcher à travers champs, évitant ville et village.

 .

Visuels et textuels  >> 

368- De ci de là, de ville en ville, d’hôtel en hôtel

Visuels et textuels  >>  

.

Tout voyageur est routard

Quelque temps, quelque part,

Est chez lui partout, nulle part,

Dès son arrivée pense au départ.

.

Il effleure le cours du temps,

Il affleure le cours du vent

Il va, vient… il demeure

Semaine, jour, heure.

.

Rencontre tribune,

Quelqu’un, quelqu’une,

L’opportunité opportune,

C’est sa plus grande fortune.

.

De ci de là,

De ville en ville

D’hôtel  en hôtel.

D’un jour à l’autre,

De temps  en temps,

D’un point à un autre.

Cette litanie de, et d’un,

En fait sourire plus d’un :

Comme si faire mouvement

C’était vivre  à plein   temps.

Il y a  d’autres  transport, qui

Se font, sur place, de joies qui

Suffisent  à remplir  un temps

De ce qui comptera de vivant.

Autant en emportera le vent

À  tout perdre, finalement.

Voilà, parfois,  comment,

On s’en va,  par devant,

D’un point à un autre

De temps  en  temps

D’un jour à l’autre

D’hôtel en  hôtel,

De ville en ville

De ci   de là

Et  ainsi

Soitil

vvv

.

.

Extensions

.

L’errance consiste à se croire

Chez soi partout, et nulle part,

Et vouloir être toujours ailleurs

C’est la maladie de la nouveauté,

Fondé que la chance de rencontre

De bifurcation, de renouvellement.

.

Ne pas s’ancrer, pas laisser de traces

Derrière soi, rester comme neuf, ouvert,

Opportuniste or ailleurs c’est la même chose.

Ce n’est pas le décor qu’il faut changer, varier,

C’est soi-même et en plus, de fond en comble.

.

Et cela, si l’errance peut certes y contribuer,

Elle ne suffira pas pour se métamorphoser.

Le nomadisme est une culture et pratique

Qui ne s’improvise, faut des générations

Pour s’y plaire, voire s’y complaire.

.

L’errance est à la fois la recherche

D’aventures, d’émotions, d’adrénaline

Fuite en avant oubli problème existentiel

D’où l’expression populaire : il traine avec lui

Une valise de problèmes au point qu’on ne sait pas

Qui il est vraiment, qu’il vaut, attend de nous, de la vie.

.

Aller, c’est partir ; aller c’est revenir !

Avec, dans ses bagages, et, dans sa tête,

Le plein de souvenirs, et  de nouveautés :

Comme si on était  dans le cadre  de la télé,

Et non devant comme simple consommateur

De lieu en lieu, de ville en ville, de port en port

Que ce soit … vers le sud, l’ouest, l’est, ou le nord

Il y aura, toujours, quelque chose qui marque fort,

Bousculera son quotidien avec tout son train-train !

.

Si l’important n’est plus la finalité

Mais le chemin, se mettre en route

Devient comme sorte de pèlerinage,

Où on verra bien ce qu’il adviendra.

.

Or à vouloir voyager partout, on finit

Par n’arriver nulle part : pas de bout.

Il faut croire que pour rester debout,

De temps à autre, faut s’arrêter, fixer

.

Le voyage finit par devenir une fuite

Comme ces bourlingueurs des mers,

Une fois qu’ils ont posé pied, à terre,

Ne pensent qu’à reprendre… la mer.

.

.

Épilogue

.

Aller de ville en ville, hôtel,

Sans but, sans projet précis,

C’est vrai,   il n’y a rien de tel,

Pour  ne rien mettre  à  profit !

***

Ce n’est pas  que  toutes les villes

Se ressemblent : sont  différentes,

Ce serait comme d’aller d’ile en ile

Et de penser toujours à la suivante.

***

De temps à autre,  il faudrait se poser

Quelque part, pour ne pas  être  perdu

En dédales de tous souvenirs  amassés

Et se retrouver  comme pauvre  et  nu !

***

Pauvre  de  ses  sensations,  impressions,

Nu  de  ses trajets, distances  parcourues,

L’errance n’est pas  une fuite  en inconnu,

Souvenirs  ne tiendront  qu’avec passions.

***

Chaque voyage, chaque visite, chaque séjour

Doit être pareil que trouver un nouveau bijou

Même si l’on ne les porterait pas tous, au cou,

Ils nous rappelleront notre vie, certains jours !

.

.

368 – Calligramme

 .

Tout voyageur est routard

Quelque temps, quelque part,

Est chez lui partout, nulle part,

Dès son arrivée pense au départ.

 .

Il effleure le cours du temps,

Il affleure le cours du vent

Il va, vient… il demeure

Semaine, jour, heure.

 .

Rencontre tribune,

Quelqu’un, quelqu’une,

L’opportunité opportune,

C’est sa plus grande fortune.

.

De ci   D   de là,

De ville E en ville

D’hôtel    * en hôtel.

D’un jour  C   à l’autre,

De temps    I    en temps,

D’un point    *        à l’autre.

Cette litanie    D      de et d’un,

En fait sourire E      plus  d’un :

Comme si faire  *     mouvement,

C’était vivre à     L    plein   temps.

Il y a  d’autres     À    transport, qui

Se font sur pla     *    ce de joies qui

Suffisent à rem   V   plir  un temps

De ce qui comp   I   tera de vivant.

Autant en empo L   rtera le vent :

À tout perdre    L     finalement.

Voilà parfois    E      comment,

On s’en va       *    par devant

D’un point        à l’autre

De temps    N  en temps

D’un jour  *  à l’autre

D’hôtel   V     hôtel

De ville I     ville,

De ci   L  de là

Ain    L      si

Soit il !

vvv

HÔTEL

EN HÔTEL

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

368 4

.

Une pointe de quelque chose

De lance, de flèche, de couteau

Joyau, bijou avec une attache 

Et pourquoi pas une décoration ?

Que  ce  soit un joyau  ou un bijou,

Aucun lien avec : aller de ci, de là,

Ils  ne se  déplacent, juste suivent,

Si fait que forme  diffère du fond.

Un joyau par ci, un joyau par-là

Lors il y aura autant de bijoux

Que villes extra, exotiques,

À visiter dans le Monde

.

Symbolique 

.

Joyau et bijou viennent de Joie,

Substantif du verbe Jouir : par un affinement,

Il s’étend de l’appel des sens aux aspirations de l’esprit.

.

Ce n’est que par excès de moralité que l’on fait du bijou

Un symbole de la vanité des choses humaines et désirs.

Des légendes prétendent que les pierres précieuses

Naissent dans la tête, dent, salive des serpents

(Émeraude)  comme la perle de l’huître.

.

C’est aussi pierre travaillée, montée,

L’œuvre du joaillier et de l’orfèvre,

Ainsi que de la personne qui le

Commande ou qui le choisit.

.

Bijou finit par symboliser

Personne qui le porte

Et la société qui

L’apprécie.

.

Descriptif

 .

368 – De ci de là, ville en ville, hôtel en hôtel

Alignement central / Titre droit / Thème  voyage

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : joyau / Symbole de fond : bijou

.

.

Fond

.

Évocation 

.

368 6

.

Un bijou par ci, un joyau par-là

Il y aurait  autant de bijoux

Que villes extra, exotiques,

À visiter dans le Monde.

.

Symbolique 

 .

Les bijoux traditionnels Africains

Peuvent présenter plusieurs formes

Même s’ils ont une essence commune.

.

Cette diversité dans la création des bijoux

Et dans leur présentation s’explique par

Le nombre important de peuple,

De village et de population

Qui constitue la nation africaine.

.

En effet, chaque village, chaque région

Possèderait une culture qui lui est propre

Et celle-ci se transmet dans la création

Des bijoux en question.

bijouexotique.com/les-bijoux-traditionnels-

africains-charges-de-symbolique-et-d-histoire

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il est considéré comme dangereux

Et voire suspect d’avoir des bijoux,

Sur soi à l’étranger ou ses bagages

Toutefois, au cas où, ils deviennent

Monnaie d’échange, pour survivre

Ou pour se rapatrier en son pays.

.

C’est, bien sûr, la dernière chose

Qu’on vend, nous appartenant.

Au cas contraire, on peut être

Considéré comme trafiquant.

 .

.

puis d’itinérance vers l’errance

.

Scénario 

.

  Aller de ci, de là…

Allez de ville en ville…

Aller d’hôtel en … hôtel…

Visuels et textuels  >>  

367 – On dit que les voyages forment la jeunesse !

Visuels et textuels  >> 

.

L’on voyage autant avec

Son âme que son… esprit,

Son cœur, son corps,  sexe,

Tant successions situations,

Sont simples et complexes.

.

L’âme s’enrichit toujours

De toute autre spiritualité,

Sans parler,  d’autres arts,

Voire, d’autres curiosités.

.

Et l’esprit incite toujours,

À utiliser  fines diplomaties,

Respecter les us et coutumes,

Ne pas se contenter d’arguties.

.

Et le cœur s’enrichit toujours,

De rencontres plus amicales,

En partageant les émotions,

Les dons,  à hauteur égale.

.

Et le corps se met toujours

En mouvement, en danger :

Il est  assez  souvent fatigué,

Parfois souffrant ou stressé.

.

Et le sexe est plus ou moins

Charmé, souvent sollicité,

Il ne resterait indifférent

À toute locale beauté.

.

On dit que les voyages forment la jeunesse !

L’on devrait ajouter : et retarde  la vieillesse.

Même si l’on ne fait pas les mêmes voyages,

Même quand l’on visite endroits identiques

À vingt ans, quatre-vingt ans sonnés,  d’âge,

Il  n’en demeure pas  moins  qu’en pratique,

Les désirs  sont aussi intenses, aussi  vivants,

.

Lors ils consistent aller vers l’autre au-devant.

Rien ne sert  d’être  un sage, si l’on ne   bouge ;

Et rien ne sert de bouger, si l’on n’est  pas sage

Un paradoxe qui nous éclaire bien au passage

Sur quelques chemins,  emprunts  de rouge

Sur tracé, tant ce n’est pas le but, ni la fin,

Qui comptent mais  la volonté de la faim.

.

Faim des connaissances et découvertes,

Ce sont de  grands   voyageurs qui  sont

Devenus grands savants, poètes et ont

Dispensés humanisme qui déconcerte,

Par sa variété de formes sur la planète

Où l’on se  croit cultivé : en fait,  bête.

.

Il n’y a ni lieu ni temps qui ne méritent de visites,

C’est toujours l’imprévu, l’inattendu, qui excitent

On dit que les voyages informent la … jeunesse !

L’on devrait ajouter : et réforment la vieillesse !

.

.

Extensions

.

Les voyages forment et déforment

Tout autant les jeunes que les vieux :

Ce n’est pas une question  d’âge civil,

Mais  c’est bien plutôt  une question

D’état d’esprit et aussi d’ouverture.

.

On voyager à tout âge, tous pays,

Sans se soucier de personne,

Comme le font les touristes

Parquées dans un club à l’étranger :

Il se sente chez eux tout en étant ailleurs.

.

Les autochtones ne sont que des personnes

À leur disposition qu’ils payent pour les services.

Rien à voir avec modèles immersions totales

Lors séjours en des familles étrangères.

.

Les voyages accélèrent la jeunesse et ralentissent la vieillesse.

Bouger est toujours bénéfique, quel que soit l’âge… métier.

On  y découvre bien plus de choses qu’en restant chez soi,

On y fait des rencontres, qu’on ne fait pas sur Internet,

Prend confiance en soi, devenant, restant autonome.

.

Les voyages forment la jeunesse

On est bien d’accord : ouverture

D’esprit, autres espaces, mœurs.

.

Les relativités et les alternatives

Servent de meilleures références

Que tous les cancans de clochers.

.

J’ai bien voyagé entre 40 et 60 ans,

Partout en Europe, un peu le Monde

Un travail de prise en compte humain

Dans les télécommunications, médias.

.

Qu’en reste-t-il, une fois à la retraite :

Je garde un œil sur le Monde, devenir

Une folle envie de voyage, de partage.

.

.

367 – Calligramme  

 .

L’on voyage autant avec

Son âme que son… esprit, 

Son cœur, son corps,  sexe,

Tant successions situations,

Sont simples et complexes.

 .

L’âme s’enrichit toujours

De toute autre spiritualité,

Sans parler,  d’autres arts,

Voire, d’autres curiosités.

 .

Et l’esprit incite toujours,

À utiliser  fines diplomaties,

Respecter les us et coutumes,

Ne pas se contenter d’arguties.

 .

Et le cœur s’enrichit toujours,

De rencontres plus amicales,

En partageant les émotions,

Les dons,  à hauteur égale.

 .

Et le corps se met toujours

En mouvement, en danger :

Il est  assez  souvent fatigué,

Parfois souffrant ou stressé.

 .

Et le sexe est plus ou moins

Charmé, souvent sollicité,

Il ne resterait indifférent

À toute locale beauté.

.

****************************************

On dit que les  *    voyages forment la   *  jeunesse !

L’on devrait     O  ajouter et retarde la   F   vieillesse.

Même si l’on   N  ne fait pas les mêmes    O  voyages,

Même quand   *  l’on visite endroits iden    R   tiques

À vingt ans,   D  quatre-vingt ans sonnés,   M  d’âge,

Il n’en dem   I    eure pas moins qu’en pra  E    tique,

Les désirs   T      sont aussi intenses aussi  N   vivants

Et consis    *    tent à aller vers l’autre au   T   devant.

Rien ne     L     sert  d’être  sage, si on ne   *    bouge ;

Rien ne    E     sert de bouger si on n’est   L  pas sage

Un para    S   doxe qui nous éclaire  au     A  passage,

Sur quel    *     ques chemins emprunts    *  de rouge

Sur tracé   V      tant ce n’est pas le but     J    ni la fin

Qui comp  O      tent mais  la volonté de    E   la faim.

Faim des    Y       connaissances et décou   U    vertes,

Ce sont        A       grands   voyageurs qui     N       sont

Devenus       G       grands savants, poètes,   E    et ont

Dispensés     E         humanisme qui décon   S    certe,

Par sa vari     S         été de formes sur la pla S     nète

Où l’on se       *           croit cultivé : en fait,    E   bête.

.

Il n’y a ni lieu ni temps qui ne méritent de visites,

C’est toujours l’imprévu et l’inattendu, qui excite.

On dit que les voyages informent la… jeunesse !

L’on devrait ajouter : réforment la vieillesse !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

367 5

Changer l’image ici

.

Un flambeau, en haut

Avec  une botte,  en  bas

Piédestal  avec  statue :

De la liberté qui le sait ?

.

La statue de La Liberté aux USA

évoque le voyage et l’immigration

et son flambeau est toujours activé

ce qui rapproche la forme du fond.

 .

Cette statue de la liberté invite

Au voyage et à la découverte :

Son flambeau semble éclairer

Un monde entièrement nouveau.

 .

Symbolique 

.

Le flambeau est une sorte de torche.

Il symbolise : la lumière, la raison,

Le génie, la nuit, la médisance.

.

En Amérique il est l’attribut de

La Statue de la Liberté qui

Symbolise la liberté éclairant le monde.

.

Aux jeux olympiques, l’idéal olympique.

Il rappelle le feu sacré de la Grèce antique

Qui brûlait en permanence en sanctuaires.

.

Aujourd’hui, il est allumée au cours de la

Cérémonie d’ouverture par des femmes

Jouant le rôle de prêtresses d’Héra

Déesse protectrice des femmes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-flambeau.html

.

Descriptif

 .

367 – On dit voyages forment la jeunesse !  

Alignement central / Titre analogue / Thème  voyage

Forme anthropo/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : flambeau / Symbole de fond : statue

.

.

Fond

.

Évocation 

.

367 6

.

Cette statue de la liberté invite

Au voyage et à la découverte :

Son flambeau semble éclairer

Un monde entièrement nouveau.

 .

Symbolique

 .

Pour la petite histoire,

Elle fut expédiée   vers le

Nouveau   Monde   en   350

Morceaux  remontés  sur place.

Depuis cette date, la représentation

De la déesse romaine Libertas a accueilli

Des milliers d’immigrants arrivés par bateau.

.

C’est effectivement cette statue de la liberté

Que la plupart des voyageurs apercevaient

En premier en arrivant à New York,

Symbolisant alors rêve américain

Et l’espoir d’un avenir meilleur.

Source : Airfrance.fr/FR/fr/common/

travel-guide/la-statue-de-la-liberte

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La statue de La Liberté, avec son flambeau

Fait office de phare à l’entrée de New-York

Bien plus pour les gens que pour bateau.

Aujourd’hui il y a bien plus de visiteurs

Que de personnes pour l’immigration

Peu d’américains savent que la statue

Est un don de la France, d’un sculpteur

Architecte, juriste et ingénieur français.

 .

.

Voyage retarde vieillesse !

 .

Scénario

.

Globe et transports constituent naturellement le symbole du voyage.

Routard le porte sur dos : s’il est vieux, c’est qu’il a su rester jeune !

Panoplie du voyageur itinérant autonome étant souvent à pied !

.

Visuels et textuels  >>

1166 – Homme du futur est-il un bel inconnu !

Voir prose et illustrations

.

L’homme du futur,

C’est nous  et encore

Ou, c’est un  homme

Nouveau …  inconnu !

.

La question à se poser,

 Pour l’avenir des enfants

Même si celui-ci, demain

Durera  plus  de cent ans !

 .

Pour sûr,  sera différent

Et il vivra plus  longtemps,

Mais toutefois sa conscience,

Son destin, resteront inchangés.

.

L’homme du futur est, pour nous,

Un bel inconnu, à moins de pouvoir

Prédire  l’avenir, qui,  par  définition,

Se montre toujours aussi imprévisible

Découverte à venir, le sont justement.

.

D’accord, mais  l’homme du futur,

C’est moi, se  proclame l’enfant,

Je viens juste d’avoir sept ans,

Je  m’imagine, déjà, comment

Je finirai ma vie après cent ans

En bonne santé  et tout gardant

Toutes mes facultés,  je choisirai !

.

Choisir quoi  de continuer à exister

Me foutre en l’air parce que cela suffit,

Ça fait pas assez, réplique centenaire,

La mort sera encore moins acceptée

Et plus tabou  qu’aujourd’hui.

.

Prothèses, physiologiques, et affectives,

Cognitives, voire sociales, augmenteront

En nombre  et  en  précision,  sauf  l’âme !

L’homme  du futur  ne pourra, aisément,

Se départir de sa culture et moins encore

De son inconscient personnel, collectif.

.

L’intelligence gagne parait-il,

Quelques points à chaque siècle,

Et la bêtise aussi, rassurez-vous.

Tant nous serions  au  désespoir

De faire différence savoir, croire.

.

Parité, égalité, genres gagnent terrain,

C’est certain il y aura autant de dominés

Dominants : c’est une loi de la nature et de société

Et l’on n’y pourra rien changer sauf à tout révolutionner.

.

.

Extension

 .

L’homme de demain se verra peut-être

Comme espèce en voie de disparition,

Voie d’être dépendante d’une autre,

D’être  supplantée  par une autre,

Et c’est cela, de fait, qui l’effraie.

.

La population irait en diminuant,

Mais le confort irait en augmentant :

Les deux s’équilibreront par mondialisation

Des ressources dont certaines se feront rares

Et convoitées : l’homme du futur ne pourra

Aisément se départir de sa culture média

Et moins encore de son inconscient

Qui reste personnel et collectif !

 .

Les sciences et technologies au secours des handicapés

 Ou augmenter nos capacités physiques  et intellectuelles.

On ne peut qu’y souscrire, mieux on ne peut qu’applaudir

Miracle, le paralytique se lève et l’aveugle revoit : miracles

Que Jésus de Nazareth a accompli, en son temps, en Judée

Mais comme toute invention technique  a son côté obscur,

On verra fleurir  des robots de guerre  comme des  clones,

Big Brother fait une percée, faisant pâlir les soviétiques,

Tout comme en bioéthique, perdrons-nous le contrôle.

.

La science, technologie et les techniques,

Ne sont pas neutre, chacun le sait, le sent,

Pour autant, elle apporte plus d’avantages

Que d’inconvénients, ses nombreux usages

Doivent être appréciés selon l’acceptabilité

Je le dis parce que j’y ai, ma vie, contribué.

.

S’il semble n’y avoir, au progrès, pas de fin,

Il n’apporte pas que du bonheur à l’humain.

Si on ne peut l’arrêter, on pourra l’encadrer,

Cela ne dépend que du contrôle des nations.

Le progrès technique peut sauver la planète

Tout comme aider à détruire complétement.

.

.

Épilogue

.

Clones, robots, exosquelettes,

Réalité augmentée et virtuelle

Plus  l’intelligence  artificielle,

Inventions,  qui ne manquent

De nous promettre  un monde

Meilleur, un monde d’ailleurs.

***

Si l’on regarde passé, présent,

Monde est bien plus innovant,

Pas plus humains pour autant

Malgré tous les progrès promis.

Peut-être  dans cent ans, y aura

Encore guerres plus meurtrières.

***

L’inconnu nous ferait peur à tous,

Mais voilà qu’elle domine le monde

Elle est comme un virus … contagion

Dont dictateurs usent voire en abusent

Soi-disant pour nous défendre, protéger

Mais à y regarder de plus près, il ne serait

Question que d’argent, pouvoir, domination.

***

Il faut avoir foi en l’humain pour traverser crises

Qui agitent, qui secouent, redistribuent les cartes,

Il faut  croire que  les lumières reviendront, après

Avoir vécu, un temps, dans l’ombre d’apocalypse

Dictature est suivie d’anarchie et démocratie,

Mais comme tout va très vite, et  s’accélère,

Les trois modèles cohabitent, pour le pire.

.

 .

1166 – Calligramme

.

L’homme du futur,

 C’est nous  et encore

Ou, c’est un  homme

Nouveau …  inconnu !

La question à se poser,

 Pour l’avenir des enfants

Même si celui-ci, demain

Durera  plus  de cent ans !

 .

***********************

.

Pour sûr,  sera différent

Et il vivra plus  longtemps,

Mais toutefois sa conscience,

 Son destin, resteront inchangés.

.

L’homme du futur est, pour  L   nous,

Un bel inconnu, à moins   ‘    de pouvoir

Prédire  l’avenir, qui   H     par  définition,

Se montre toujours   O   aussi imprévisible

Découverte à venir   M     le sont justement.

D’accord, mais        M    l’homme du futur,

C’est moi, se            E    proclame l’enfant,

Je viens juste         *      d’avoir sept ans,

Je  m’imagine        D      déjà comment

Je finirai ma vie      U     après cent ans

En bonne santé  et       *          tout gardant

Toutes mes facultés,      F           je choisirai !

Choisir quoi  de conti     U        nuer à exister

Me foutre en l’air parce   T      que cela suffit,

Ça fait pas assez, répli     U     que centenaire,

La mort sera encore       R      moins acceptée

Et plus tabou                  :       qu’aujourd’hui.

.

Prothèses, physiologiques, et affectives,

Cognitives, voire sociales, augmenteront

En nombre  et  en  précision,  sauf  l’âme !

L’homme  du futur  B ne pourra, aisément,

Se départir de sa cul  E  ture et moins encore

De son inconscient      L     personnel, collectif.

*

L’intelligence                 I             gagne parait-il,

Quelques points            N            à chaque siècle,

Et la bêtise aussi            C               rassurez-vous.

 Tant nous serions           O                 vers désespoir

De ne faire différence      N                 savoir, croire.

Parité, égalité, genres       N              gagnent terrain,

C’est certain il y aura         U           autant de dominés

Dominants : c’est une loi     *  de la nature et de société

Et l’on n’y pourra rien changer sauf à tout révolutionner.

 .

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1166 4

.

Forme d’un robot

N’a rien d’humain,

Même à l’extérieur,

Lors exosquelette ?

.

(S : forme stylisée, £ : rimes libres,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Il s’agit ici d’un robot,

À même de mieux agir

Dans nombre situations

Complexes, ou extrêmes !

.

Symbolique    

.

Sur le plan économique

Et bien plus encore, social,

Créer robots d’aspect humain

N’a pas beaucoup de sens.

 .

Ce qu’il faut est qu’ils sachent accomplir

Une tâche spécifique … mille fois plus vite

Qu’un humain de sorte que nous puissions

En tirer bénéfice tempère Hiroaki Kitano

Dont les travaux ont pourtant donné

Naissance à des humanoïdes sophistiqués

Notamment Pino et dont le projet Robocup

Vise à démontrer qu’une équipe de robots

Pourra battre, vers 2050, une équipe

Humaine masculine  au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-ai/

robots-sur-les-pas-de-lhomme

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

1166 6

.

Il s’agit ici d’un exosquelette,

À même de mieux

Se protéger et de multiplier bon nombre

 De ses capacités.

.

Symbolique

 .

De fabrication israélienne,

Cet exosquelette équipe

Un Français, un jeune

Paraplégique de 26 ans

Remarcher quand on est para

Tétraplégique, est un espoir fou.

Mais les progrès en neurosciences

Et robotique laisseraient pourtant

Entrevoir  de  telles   possibilités.

En France,  50 000  personnes

Sont directement concernées.

Source : franceinter.fr/sciences/le-

premier-exosquelette-commercialise

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’homme augmenté serait

Comme son nouveau paradigme

À la fois pour pallier à ses manques

Que pour augmentations de capacités

L’exosquelette serait bonne exemplarité

Pour  illustrer  ces deux cas de figures :

Pallier à  fonction déficiente : marcher

Porter des charges plus que capacité.

Et pourquoi pas, temporairement,

Servir de béquilles pour blessés.

 .

.

L’homme devient branché !

.

Scénario

.

Homme augmenté, réparé,

ou homme numérisé, virtualisé,

ou homme, pollué … déshumanisé ?

 .

Voir prose et illustrations

1165 – Grèce, un pays antique, mythologique !

Voir prose et illustrations

.

La Grèce, pays  antique,

Et le berceau d’Humanité

De civilisation occidentale,

Perdure en Europe du  Sud.

Actuellement  en    difficulté

Dernière  roue   de  l’Europe,

De son   système   à  modifier

Bien qu’inventeur démocratie

Plaider pour Grèce, personne

Ne s’y intéresse, pas d’argent

Bien que peuple hospitalier.

 .

Il n’en reste rien :

Grèce … pays des plus antiques

Et mythologiques,

Est berceau de notre civilisation,

De notre raison,

Mais vacille  de nos jours en folie

Des financiers

Qui ne savent plus sur quel…pied,

Il faut danser.

D’accord, ils ont leurs torts  et fort,

Mais, laxistes,

Les autres pays  de la Communauté,

Ont laissé faire :

Maintenant que le malade se meurt,

Qu’on le soigne,

Son coup de grâce est, l’abandonner,

À son destin.

 .

Penser se séparer de ses bras cassés,

Serait plus sain

Que de risquer une contagion … née,

Du même virus

Or, tel système est, si bien orchestré,

Pour…proliférer

Qu’effet domino sur tous, va régner

Pour les manger.

En système libéral, il n’y aurait pas

De place pour faible

Les plus riches doivent l’emporter,

Pas d’autre remède.

 .

L’économie est censée s’équilibrer

De et par elle-même

Et elle oublie qu’il y a de l’humain,

Qui   la   gouverne.

À qui  la faute : au système ou bien

À quelques voyous

Œuvrant pour un monde en guerre

Afin qu’il soit fou :

On se le demande : on y répondra,

Bien après le coup,

Nombre morts sur carreau restera

Un peu, beaucoup.

.

.

Extension

 .

La Grèce est un pays antique, mythologique,

Mais n’aura pas su évoluer en même temps

Et vitesse que d’autres : c’est cela qui pose

Problème retardant «calendes grecques»

Son rattrapage  économique  et social.

.

La Grèce n’a pas dit son dernier mot,

En redémarrage et bien qu’elle veuille

Rester au sein de l’Euro  et de l’Union,

Elle n’entend  pas vivre  les  dix années

Dans l’austérité pour payer les erreurs des

Gouvernements précédents si ce n’est du pays.

Sa marge de manœuvre est étroite, mais existe.

.

La solution est autant politique, qu’économique ;

Y a des guerres ayant mis un pays à feu et à sang

Et d’y avoir injecté des fonds d’ailleurs a permis

De le remettre sur pied : faut dix ans pour ça

Or le temps financier est souvent d’un an !

 .

La Grèce demeure un pays  de culture  méditerranéenne :

Pas seulement  de nature antique, aussi, contemporaine.

Elle a subi au cours des siècles des influences étrangères

Mais est toujours resté, en son fond, fidèle à elle-même !

Même si le berceau de notre civilisation se sera renversé

Un âge d’or, dans tous les domaines, société, art, mythes,

L’aura nourri comme aujourd’hui les plans sur la comète :

Si on ne sait juste où on va, on sait au moins d’où on vient !

.

La Grèce, un antique modèle

De démocratie  et civilisation,

N’est plus celle qu’elle a inspiré

Mais garde son intérêt culturel !

.

Un pays parmi d’autre aujourd’hui

Intégré en un grand bloc européen,

Noyé dans un politique autres blocs

N’a qu’un poids économique, faible.

.

Moi pour l’avoir visité plusieurs fois

Et avoir fait cinq ans de grec ancien

Je garde pour elle, et pour ses iles,

Un intérêt fort pour son peuple.

.

.

Épilogue

.

Les statues grecques, qui nous ont été

Léguées par une ancienne civilisation,

Sont nombreuses, suscite l’admiration

Et dans le monde entier, en les musées.

***

L’influence  de leur mythologie, règnera,

Encore un long temps, tant qu’enracinée,

Non seulement en conscient : inconscient

Inconscient collectif, social  voire culturel.

***

Il faut dire ils ont créé un Olympe parallèle,

D’une grande richesse, d’une grande diversité

Racontant des histoires sur plusieurs époques,

Lors des dieux se succédaient ou s’entretuaient.

***

D’avoir fait cinq ans de grec, ne m’a rien apporté

Sur le plan des échanges : rien que de linguistique,

Mais il se trouve qu’en faisant des séjours en ce pays

Je m’y suis toujours senti comme des leurs, chez moi !

***

La Grèce n’a pas été qu’un modèle d’architecture, statue

Elle a été et demeure encore, de nos jours, de démocratie

Honneur lui soit rendue : après tout, elle l’a bien inventé,

Et l’on constate aujourd’hui, qu’il est fragile : en danger.

.

.

1165 -Calligramme 

.

    G       *

La Grèce    R   pays    E  antique

Et le ber   É  ceau d’Hu     U  manité

 De civili   C    sation occi         Q   dentale,

 Perdure   E      en Europe            I    du  Sud.

Actuelle     *         ment  en             G   difficulté

Dernière   A            roue                   O   d’Europe,

De son      N            système             L   à changer

Bien qu’   T       inventeur dé        O   mocratie.

Plaider     I          la Grèce         H    personne

Ne s’inté  Q        téresse      T      d’argent

Bien que  U   peuple     Y hospitalier.

E     *   M

Il n’en reste rien :

Grèce … pays des plus antiques

Et mythologiques,

Est berceau de notre civilisation,

De notre raison,

Mais vacille  de nos jours en folie

Des financiers

Qui ne savent plus sur quel…pied,

Il faut danser.

D’accord, ils ont leurs torts  et fort,

Mais, laxistes,

Les autres pays  de la Communauté,

Ont laissé faire :

Maintenant que le malade se meurt,

Qu’on le soigne,

Son coup de grâce est, l’abandonner,

À son destin.

Penser se séparer de ses bras cassés,

Serait plus sain

Que de risquer une contagion … née,

Du même virus

Or, tel système est, si bien orchestré,

Pour…proliférer

Qu’effet domino sur tous, va régner

Pour les manger.

En système libéral, il n’y aurait pas

De place pour faible

Les plus riches doivent l’emporter,

Pas d’autre remède.

L’économie est censée s’équilibrer

De et par elle-même

Et elle oublie qu’il y a de l’humain,

Qui   la   gouverne.

À qui  la faute : au système ou bien

À quelques voyous

Œuvrant pour un monde en guerre

Afin qu’il soit fou :

On se le demande : on y répondra,

Bien après le coup,

Nombre morts sur carreau restera

Un peu, beaucoup.

 .

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1165 4

.

Une colonne du Parthénon

Ou  une  de  ses  statues

Le  supportant  sur  les

Quarante-six en tout.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

 

Un grand nombre de statues

Des dieux, et des hommes,

Nous ont été légué comme

Héritage par la Grèce Antique.

Symbolique    

Auguste Rodin,

Sculpteur ayant abordé

Le néobaroque, le symbolisme

Et le réalisme, est considéré

Comme l’inventeur de

La sculpture de statue moderne.

 

Avec son monument à Balzac,

Il expose son manifeste de

La modernité en sculpture

Et provoque un scandale

Lors de sa présentation publique.

 

Ses disciples Camille Claudel,

Antoine Bourdel  assurent

La transition vers le xxe siècle.

Wikipédia  Sculpture moderne

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1165 6

.

Un grand nombre de statues

Des dieux, et des hommes,

Nous ont été légué comme

Héritage par la Grèce Antique.

 .

Symbolique

 .

Une jeune américaine,

Professeur d’histoire assistante

À  l’Université  Iowa,   spécialisée

Dans   l’art   classique : Sarah Bond

A essayé de démontrer  dans un article

Paru sur Hyperallergic que le marbre blanc

Statues antiques favorise, à tort, l’exaltation

De l’homme blanc, du suprémacisme du mâle blanc.

S’appuyant sur ses recherches, elle dresse un réquisitoire

Contre la prédominance  de  la  statuaire gréco-romaine

En marbre blanc de l’ensemble des musées mondiaux.

Source : medias-presse.info/les-statues-antiques

-symbole-de-discrimination/77592/

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La Grèce n’est certes pas connue

Comme étant le berceau de l’humanité

Mais bien plutôt celui de la pensée, culture

Cela ne veut pas dire qu’il n’y en avait pas ailleurs

En Orient, donc, inconnues mais aussi, en Occident,

Chez les Romains, Celtes, mais aussi chez les Barbares

Simplement, ils n’auront pas su s’organiser aussi bien !

 .

.

La Grèce antique et mythologique

blog01eso.blogspot.com/2018/03/mythologie-grecque

.

Scénario

 .

Grèce antique, mythologique : nos racines culturelles.

Une Grèce divisée pendant la seconde guerre mondiale ?

Grèce actuelle, exsangue économiquement, chute d’enfer !

 .

Voir prose et illustrations

1164 – Monde en journaux, radio, télé, internet

Voir prose et illustrations

.

Les médias nous rapportent une vision

Par forcément … des plus fausses

 Mais tronquée, du Monde

En mettant en avant

Ses événements.

.

Choisis

Ou qu’on

Leur impose

Parce que tout

Le monde en parle

Aller à Internet alors,

Vaste monde s’il en est,

Mais on y raconte tout et

N’importe quoi, faut  trier

Et sans filtres, c’est danger.

.

Le Monde   est ce     qu’il est,

Qui peut  le dire  …  vraiment,

Autrement  qu’en interprétant

Même lors  s’en tenant au fait,

Ma vision   du  Monde : fausse.

Personne  ne  pourra  tout voir ;

Personne ne  pourra  tout savoir,

Bien qu’informations, en hausse.

.

Mais les radios … me direz-vous !

Ce sont des hommes, comme nous,

Ils ne font que commenter dépêche

N’existent que celles qu’ils pêchent.

.

Mais les journaux … me direz-vous !

Ils ne rapportent que des actes  fous.

Ceux qu’ils savent être plus vendeurs

Tant, autre, personne, n’est preneur.

.

Mais la télévision …   me direz-vous !

Des images,  en veux-tu   …   en voilà,

Qui nous sont balancés … comme ça,

À nous, de trier, choisir, zapper tout.

.

Allez sur Internet…….me direz-vous !

Il échappe au contrôle ….…  et à tout :

Comment  vérifier  ses ….……  sources

Chacun  lui parle de ….…..  sa bouche.

.

Information Monde  est ce qu’elle est,

Avec reportages, rumeurs, bavardages

Lus, vus, écoutés, pour en faire usage,

Dans une démocratie… lors pluralités.

Dans  un pays  où, seul, l’avis, prévaut

Un dictateur n’a besoin que de dévots

Où la priorité est donnée à la censure

Et où la Culture rime avec confiture.

 .

 .

Extension

 .

L’information et la communication

Représentent bien les deux mamelles

Du savoir,  du vouloir  et  du pouvoir.

Le savoir exige qu’elles soient exactes ;

Le vouloir, qu’elles changent les choses

Qui ne vont pas ; le pouvoir, qu’elles

Soient diffusées et contrôlées par

Un seul homme ou organisme.

.

On connait le pouvoir de la presse,

Celui de la radio, celui de la télévision

Et voici que celui d’Interner rebat les cartes

Par ses bases de données, accessibles par tous

Et ses réseaux sociaux alimentés par influenceurs.

L’information a besoin, de source, preuves, auteurs.

.

Elle ne peut être que lacunaire, orientée, au départ.

Ensuite, il suffit d’extraire une phrase, une image,

Une parole du contexte et elles prennent un tout

Autre sens quand ce n’est pas un mot remplacé

Par un autre que l’on avait jugé en équivalent

Et qui fait scandale. Je laisse les journalistes

À leur compétence, intégrité, responsabilité,

Que j’apprécie, pour la plupart d‘entre eux.

 .

L’information, les médias, internet, ou le quatrième pouvoir,

Quand ce n’est pas le premier parfois pour certaines élections

Submergé jusqu’à la garde, par un flot incessant de nouvelles,

Le citoyen, l’humaniste, a du mal à faire le tri, interprétation

Tous les jours des lots de catastrophes ou de fausses vérités,

Apportent un peu plus de brouillard en un ciel  assombri,

Et, quand le soleil brille, l’orage  ne serait  jamais loin :

Comment dans ces conditions pouvoir faire le point !

.

Soyez informés, restez informés,

En tout temps et toute occasion,

Voilà des conseils bien encensés

Mais bien loin d’être respectés !

.

Pour deux constats,  contraires :

Trop et pas assez d’informations

Trop nous submerge, nous noie :

Pas assez : faut aller les chercher.

.

Le faux côtoie le vrai, même statut

Le faux afflue, se propage, plus vite,

Le faux est viral, le faux est normal :

On n’est plus sûr de rien, déstabilisé.

.

.

Épilogue

.

Pour bien trier les informations

Et décider de ce qui a un intérêt

Faut de la bouteille, vous diront

Un bon nombre de journalistes,

Ça ne tombera pas du plafond :

Faut trouver la ligne directrice.

***

 Dans les journaux, cela se mettra

En colonnes ou voire en encarts,

Dans le numérique, paragraphes

Entrecoupés annonces publicités

Et le format aura son importance

Ou une grande page, en mosaïque

Ou faire le choix d’un seul article !

***

Les radios et télés, différent autant

Radio, l’on écoutera,  en s’activant,

En télé, l’image primera sur le son :

Parfois, la télé tournera, en boucles,

Document vidéo relatant événement

Parfois, avec sous-titre sur un autre.

Il y a peu de recul, d’analyse de fond,

Il faut faire de l’écoute par sensation.

***

Chaque média sonnera à votre porte,

Vous ne pouvez pas  échapper scoops,

Un peu comme l’attentat de New York

Combien l’auront vu presque en direct.

.

 .

1164 – Calligramme

 .

Les médias nous rapportent une vision

Par forcément … des plus fausses

 Mais tronquée, du Monde

En mettant en avant

Ses événements.

MONDE

Choisis

Ou qu’on

Leur impose

Parce que tout

Le monde en parle

Aller à Internet alors,

Vaste monde s’il en est,

Mais on y raconte tout et

N’importe quoi, faut  trier

Et sans filtres, c’est danger.

DANS

Le Monde   est ce     qu’il est,

Qui peut  le dire  …  vraiment,

Autrement  qu’en interprétant

Même lors  s’en tenant au fait,

Ma vision   du  Monde : fausse.

Personne  ne  pourra  tout voir ;

Personne ne  pourra  tout savoir,

Bien qu’informations, en hausse.

RADIO,

Mais les radios … me direz-vous !

Ce sont des hommes, comme nous,

Ils ne font que commenter dépêche

N’existent que celles qu’ils pêchent.

JOURNAL,

Mais les journaux … me direz-vous !

Ils ne rapportent que des actes  fous.

Ceux qu’ils savent être plus vendeurs

Tant, autre, personne, n’est preneur.

TÉLÉ,

Mais la télévision …   me direz-vous !

Des images,  en veux-tu   …   en voilà,

Qui nous sont balancés … comme ça,

À nous, de trier, choisir, zapper tout.

INTERNET 

Allez sur Internet…….me direz-vous !

Il échappe au contrôle ….…  et à tout :

Comment  vérifier  ses ….……  sources

Chacun  lui parle de ….…..  sa bouche.

Information Monde  est ce qu’elle est,

Avec reportages, rumeurs, bavardages

Lus, vus, écoutés, pour en faire usage,

Dans une démocratie… lors pluralités.

Dans  un pays  où, seul, l’avis, prévaut

Un dictateur n’a besoin que de dévots

Où la priorité est donnée à la censure

Et où la Culture rime avec confiture.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1164 4

.

Une bouteille 

Avec  son  bouchon

Des plus évasés,  qui soit,

N’englobant pas toutes formes.

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne de la forme)

 .

Une bouteille

Du genre  coca,

Ou bien de bière,

En forme de bock.

.

Symbolique

 .

Contenant,

Puis  matière

Verre, plastique,

 Il est  transparent,

Ou bien très opaque,

L’usage pour boisson,

 Parfum,  remède,   poison

Renseignent significations ;

Le champagne reste plus festif,

Le parfum est positif en relationnel,

Poison symbolise mauvaise intention.

 .

Ouvrir bouteille en rêve symbolise

Qu’on essaye de rassembler ses

Ressources pour améliorer

Sa vie ou les choses.

rosalie-dans-tous-ses-etats.com

/2015/10/que-signifie-votre-reve-bouteille.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1164 6

.

Une bouteille

Du genre  coca,

Ou bien de bière,

En forme de bock.

.

Symbolique

 .

Un moyen mnémotechnique

Nous permet de mémoriser les

Principales tailles de bouteilles

En ordre croissant de contenance :

«Car,  de  bon  matin, je  remarquais,

Mal  sa  banalité  naturelle » : quart,

Demi, bouteille,  magnum,   jéroboam,

Réhoboam, mathusalem, salmanazar,

Balthazar, nabuchodonosor. À retenir.

Source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

Bouteilles et médias ne convergent pas

il y a bien une idée de fond, de contenu,

 pour ce qui est de forme, ça ne colle pas

les médias sont nombreux, et différents

leur importance n’est liée à leur taille

ce n’est qu’un critère  économique :

Le Figaro  (314 312 exemplaires.),

Le Monde (273 111 exemplaires.)

Le Figaro : référence française,

Le Monde : référence mondiale

 .

.

Faux en devient plus vrai que vrai

.

Scénario

 .

Monde journaux, nouvelles, par pays, par régions, voire communes.

Monde de la radio/télévision, un univers à moitié contrôlé, influencé.

Monde d’Internet, liberté totale, fake news égale information vraie !

Voir prose et illustrations

1163 – L’espèce et la race, l’individu et l’homme

Voir prose et illustrations

.

La race humaine domine le Monde

Depuis fort longtemps : des millénaires.

Elle a du mérite, elle se dépense, se défend,

Mais elle ne respecte pas, toujours, la Nature

Y compris la sienne qui est de la ménager.

Et la race humaine fait ce qu’elle veut

Des autres races, de tous animaux,

Mis à part, espèces protégées :

N’en est-elle pas elle-même

Sommet de pyramide.

L’individu  lui-même,

Se croit au-dessus de tout

De la vie des plantes, animaux

Bon nombre d’entre, s’en foutent !

.

.

L’espèce humaine a vu le jour…..……….depuis très longtemps,

Certains prétendent même …….. depuis la nuit des temps !

Elle n’est la seule, même si elle en couronne  le sommet :

Pour qui elle se prend si à la place des autres ne se met.

Les uns admirent la nature, ses arbres et ses champs ;

Les autres… herbes, fleurs, fruits, légumes et plants.

Les enfants s’étonnent des  ruminants, carnivores

Si ce n’est rongeurs ou reptiles qui … Dévorent.

Des oiseaux, poissons, insectes par milliers :

Géographie, botanique, zoologie, mêlés,

Végétaux, animaux, tout être vivant :

Se reproduire est son seul tenant.

Homme est seul, conscientisé

Par sa mort, immortalité :

Mais, sa race se multiplie,

Et bien au-delà du…permis.

Serait-ce pour ne pas disparaître

Qu’en tel nombre il doive…apparaître,

En prédateur du monde et de tout le reste,

Il extermine beaucoup d’autres par ses gestes.

Animaux sont là, bien avant lui, autant que pour lui,

Hommes se divisent, certains tuent…d’autres sauvent ;

Certains prélèvent leur dû et d’autres vivent en harmonie.

On protège chauves-souris, mais on chasse souris-chauves !

Que fait pourtant d’autre, la race humaine, l’espèce humaine,

Que chercher comme la plante, l’animal, à survivre sans haine,

Estimant que cela se ferait aux dépens du Monde qui l’entoure.

La nature sauvage, recule, se meurt peu à peu, seuls survivront.

Ceux que l’on aura capturés, élevés, domestiqués mis en prison

Dans un nouveau jardin d’Éden, avec miradors, aux alentours.

Est-ce ainsi que l’homme est fier de progresser en humanité !

Est-ce ainsi que les riches affament les pauvres en animalité

Plante, animal, prennent nourriture, pour croitre, survivre.

L’homme prélève cent fois plus, pour son plaisir de vivre.

.

.

Extension

 . 

On a constaté la disparition des dinosaures, suite à cataclysme

Et  l’on parle aujourd’hui de la perte des biodiversités animales !

Serait-ce notre tour demain, en tant que dominateur, exploiteur !

Tout ce qui n’est pas domestiqué, ou préservé dans des réserves

Va-t-il péricliter jusqu’au point de rupture et de non-retour ?

Les réponses à cette question sont diverses et complexes,

Mais nous devons tous retrouver notre réflexe Nature.

.

Faut-il parler de race ou bien d’espèce humaine

Race est utilisé pour les animaux domestiques.

Elle est une subdivision d’une espèce vivante

En fonction de caractères morphologiques.

.

Pour l’espèce humaine, la différence

Est celle de la couleur de la peau :

Critère morphologie secondaire

Qui est totalement irrationnel.

.

Les blancs, les jaunes et les noirs

Ne sont ni des races ni des espèces

Ils ont le même  génome génétique :

La différence n’est que suprématiste !

.

.

1163 – Calligramme

 .

La race humaine domine le Monde

Depuis fort longtemps : des millénaires.

Elle a du mérite, elle se dépense, se défend,

Mais elle ne respecte pas, toujours, la Nature

Y compris la sienne qui est de la ménager.

Et la race humaine fait ce qu’elle veut

Des autres races, de tous animaux,

Mis à part, espèces protégées :

N’en est-elle pas elle-même

Sommet de pyramide.

L’individu  lui-même,

Se croit au-dessus de tout

De la vie des plantes, animaux

Bon nombre d’entre, s’en foutent !

.

L’ESPÈCE ET LA RACE,

L’espèce humaine a vu le jour…..……….depuis très longtemps,

Certains prétendent même …….. depuis la nuit des temps !

Elle n’est la seule, même si elle en couronne  le sommet :

Pour qui elle se prend si à la place des autres ne se met.

Les uns admirent la nature, ses arbres et ses champs ;

Les autres… herbes, fleurs, fruits, légumes et plants.

Les enfants s’étonnent des  ruminants, carnivores

Si ce n’est rongeurs ou reptiles qui … Dévorent.

Des oiseaux, poissons, insectes par milliers :

Géographie, botanique, zoologie, mêlés,

Végétaux, animaux, tout être vivant :

Se reproduire est son seul tenant.

Homme est seul, conscientisé

Par sa mort, immortalité :

Mais, sa race se multiplie,

Et bien au-delà du…permis.

L’INDIVIDU ET L’HOMME  

Serait-ce pour ne pas disparaître

Qu’en tel nombre il doive…apparaître,

En prédateur du monde et de tout le reste,

Il extermine beaucoup d’autres par ses gestes.

Animaux sont là, bien avant lui, autant que pour lui,

Hommes se divisent, certains tuent…d’autres sauvent ;

Certains prélèvent leur dû et d’autres vivent en harmonie.

On protège chauves-souris, mais on chasse souris-chauves !

Que fait pourtant d’autre, la race humaine, l’espèce humaine,

Que chercher comme la plante, l’animal, à survivre sans haine,

Estimant que cela se ferait aux dépens du Monde qui l’entoure.

La nature sauvage, recule, se meurt peu à peu, seuls survivront.

Ceux que l’on aura capturés, élevés, domestiqués mis en prison

Dans un nouveau jardin d’Éden, avec miradors, aux alentours.

Est-ce ainsi que l’homme est fier de progresser en humanité !

Est-ce ainsi que les riches affament les pauvres en animalité

Plante, animal, prennent nourriture, pour croitre, survivre.

L’homme prélève cent fois plus, pour son plaisir de vivre.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Ce serait un vase

Pour  y  mettre  un

Bouquet de fleurs

De fleurs multicolores.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

X : le fond s’éloignent ici de forme)

.

Vase va bien avec bouquet de fleurs

quel que soit sa forme et sa contenance

pour autant ni race, ni individu ni homme

tant et si bien que la forme diffère du fond.

.

Un vase pour un bouquet de fleurs

À qui il manquerait les fleurs :

Quatre exactement : une pour espèce,

Race, individu, et homme !

.

Symbolique   

.

Le vase s’impose le plus souvent

Comme objet essentiel du rêve,

Contenant en lequel le rêveur

Va trouver certain refuge.

Le vase est un contenant.

 .

Comme tout contenant, la boite,

Le coffret, sac, vase est symbole féminin.

En un vase, on met de l’eau le plus souvent,

Symbole de la vie, de la terre aussi, et une

Plante, qui pourra s’y développer.

.

Et nombre de femmes enceintes

Voient le vase contenant

De l’eau et des fleurs.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation

.

1163 6

.

Un vase pour un bouquet de fleurs

À qui il manquerait les fleurs :

Quatre exactement : une pour espèce,

Race, individu, et homme !

.

Symbolique

.

Le don bouquet fleurs

Existe dans la plupart

Des civilisations, qu’il

Constitue  un   cadeau

Ou  un  acte religieux.

En certaines cultures,

Le  langage  des  fleurs

A sa symbolique particulière,

Donne, à chacune, signification.

Ainsi la composition d’un bouquet

Peut être guidée par des questions

De couleurs  et voire de parfums,

Ou par le sens prêté à une fleur.

Or les significations des fleurs,

Ont évolué au cours du temps

Elles ne sont pas les mêmes

Selon toutes les cultures.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La diversité biologique est loin,

D’être une constante de la Nature

D’autant que l’homme y intervient,

Pour réguler, pour faire disparaitre

Des espèces, jugées, par lui, nuisibles.

Dans le domaine des plantes et  fleurs

Hybridation apporte nouvelles variétés

Soit  à l’intérieur  d’une  même famille,

Soit à l’extérieur, par ajout caractère.

Il n’y a  que l’homme qui soit, le seul,

Dernier représentant de son espèce,

On ne peut donc parler de sa race,

Ni de la diversité de son Adn,

Nous sommes tous frères

De près ou de loin

Issu d’un même génome

C’est ce qui fait notre force

Et en même temps notre fragilité

On l’a vu avec les pestes, grippes, Covid

On ne mourra pas tous mais tous frappés

Comme dirait ce bon  Jean de La Fontaine,

À propos des animaux malades : c’est nous.

.

.

Espèce, race, individu, homme

.

Scénario

.

Il y a des espèces animales dont certaines vont bientôt disparaitre,

il y a des races animales dont certaines sont domestiquées, sauvages,

 il y a l’individu humain, qui se prend pour un maitre social, sociétal.

.

Voir prose et illustrations

1162 – A chacun son monde, chacun son destin !

Voir prose et illustrations

.

Petit monde à moi

Comme dirait chacun

Est fait  de mes émois,

Et cumul de mes biens

Emois pour l’intérieur,

Biens  pour l’extérieur.

.

Et ainsi j’en fais le tour

Si je veux, chaque jour,

Ma famille, amis, sujets

Qui me passionnent fort.

.

J’ai mon destin mais vous,

Le vôtre, semblable ou non,

Je ne l’envie pas, ce, d’autant,

Que le mien me  convient bien

 .

Chacun se nourrit de terre, imaginaire

Et l’autre est notre ennemi, ami ou frère.

Le monde qui nous entoure est le mystère

Que nous tentons de percer endroit/envers.

 .

L’argent  se devait  d’être moyen pour vivre,

Il est devenu la seule valeur, pour survivre :

Le travail  nous  rend parfois heureux ivre,

D’un rêve de richesse jour enfin, revivre.

 .

Un jour, je serai riche, ce jour sera demain,

Ne serait-ce pas faire affront à mon destin

Une fois riche, restera-t-il  encore la faim,

Le Monde n’est ni à moi, ni en moi, enfin.

 .

Le monde qui est le mien, est bien petit,

J’en fais, le tour, en deux jours  et demi,

Ma famille, mes collègues et mes amis,

Sont lieux formant mes repères…  ici.

 .

Et puis, y a toutes  !    sortes de destins

Devant soi, devant les autres, les siens :

Si être ce que je suis, est le seul destin,

Pourquoi m’en faire ce que je deviens !

.

.

Extension

 .

 « Deviens ce que tu es » disent les uns,

« Sois ce que tu deviens », disent les autres.

On est en pleine confrontation pour ne pas dire

Totale contradiction. Au final, on sait qu’on doit,

Qu’on peut, demeurer soi-même, tout en évoluant,

Par la force de sa volonté ou hasard d’opportunités.

.

«Qu’est-ce que tu deviendras plus tard ?»,  demande-

T-on de façon lancinante à l’adolescent de quinze ans ?

S’il vous répond «Je n’en sais rien, puisque tout change,

Tout m’est égal, équivalent, je verrai ça au fil du temps.»

.

Voilà qui ne rassure pas les parents mais en même temps

Il aura bien capté le message de la société qui lui dit qu’il

Devra changer bon nombre de fois de métier, d’entreprise

Et donc s’adapter en permanence pour rester dans le coup

Progresser.  Au final, ce n’est plus lui qui sera  paradoxal»

.

Mais le Monde où il est, où il va et il n’y peut rien changer.

Être, est donc en devenir, ou il n’est pas, ou il n’est plus en

Mouvement et comme c’est le mouvement qui l’emporte…

.

Entre ceux qui s’adaptent à

Tout environnement, même artificiel

Et ceux qui sont plutôt dans la rétention

D’informations, et voire dans la parano

Et ceux qui sont dans le cataclysme

Pessimisme le plus noir, évident

Il faut choisir son camp.

Il faut agir pour que tous mes maux,

Ne se généralisent, ni ne se répètent :

Ce n’est pas  une question  de morale,

D’éthique, économique, pragmatique,

C’est juste question d’entente cordiale

Et raisonnée de survie d’humanité,

Pas dire tout fout le camp !

.

1162 – Calligramme

 .

Petit monde, à moi,

Comme dirait chacun

Est fait  de mes émois,

Et cumul de mes biens

Émois pour l’intérieur,

Biens  pour l’extérieur.

Et ainsi j’en fais le tour

Si je veux, chaque jour,

Ma famille, amis, sujets

Qui me passionnent fort.

.

J’ai mon des   À  tin mais vous,

Le vôtre, semb    *       lable ou non,

Je ne l’envie pas   C       et ce d’autant,

Que le mien me       H          convient bien

A

Chacun se nourrit      C   de terre, imaginaire

Et l’autre est notre       U  ennemi, ami ou frère.

Le monde qui nous       N  entoure est le mystère

Que nous tentons de      *  percer endroit/envers.

S

L’argent  se devait  d’    O  être moyen pour vivre,

Il est devenu la seule      N   valeur, pour survivre :

Le travail  nous  rend      *     parfois heureux ivre,

D’un rêve de richesse     M        jour enfin, revivre.

  O

Un jour, je serai riche    N     ce jour sera demain,

Ne serait-ce pas faire    D    affront à mon destin

Une fois riche, reste      E     ra-t-il  encore faim,

Le Monde n’est ni à      *      moi, en moi, enfin.

D

Le monde qui est le   E   mien, est bien petit,

J’en fais, le tour, en   S  deux jours  et demi,

Ma famille, mes col  T  lègues et mes amis,

Sont lieux formant  I   mes repères…  ici.

N

Et puis, y a toutes  !    sortes de destins

Devant soi, devant les autres, les siens :

Si être ce que je suis, est le seul destin,

Pourquoi m’en faire ce que je deviens !

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1162 4

.

Forme  d’amphore

Sarcophage du destin

D’un  des rois  égyptiens

Et pas d’Amélie Poulain.

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

 .

Destin et Amélie vont bien ensemble

même si fabuleux semblera exagéré,

mais une amphore pour sarcophage

aucune forme ne peut être le destin.

 .

Le destin d’un être humain,

Pourtant si proche soit-il des dieux

S’est scellé dans un tel  sarcophage

Qui n’est celui d’Amélie Poulain.

.

Symbolique

 .

Le destin désigne, toujours, au moment présent,

L’histoire future d’un être humain ou d’une société

Telle qu’elle est prédéfinie par une instance qui est

Divine considérée comme supérieure aux hommes

Dans toutes les conceptions finalistes du Monde,

Ou le fruit d’une Nature  immanente à l’Univers

Dans les conceptions déterministes stoïciennes.

 .

La mer sert souvent de métaphore au concept

Il serait aussi difficile de  changer  son destin

Par la volonté que d’échapper aux courants

Marins à la nage sans, au final, s’y noyer.

Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Destin

 

.

Fond

.

Évocation

.

1162 6

.

Son destin d’être humain,

Pourtant si loin  des dieux

S’est scellé pour jeune fille

Du prénom … d’Amélie !

.

Symbolique  

 .

Amélie, comédie romantique

Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant

Avec  Audrey Tautou  dans  le  rôle-titre.

Le film est une représentation originale

Et parfois idéalisée de la vie

Contemporaine à Paris dans

Le quartier de Montmartre.

 .

Un des plus gros succès commerciaux

Mondiaux pour un film français.

Le film reçoit de nombreuses récompenses,

Ainsi que de multiples nominations

Dont treize aux Césars et cinq aux Oscars.

fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fabuleux_

Destin_destin d’Amelie_Poulain

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

.

Destin tragique s’il en est

 .

Scénarios

 .

Il y a ceux qui trouvent un désert en grande ville pour se distraire.

Il y a ceux qui échangent très peu et ne donneront rien à personne.

Et il y a ceux qui ne voient que des cataclysmes et morts tout partout.

.

Voir prose et illustrations

1161- Citoyen du monde, ça voudra dire quoi !

Voir prose et illustrations

.

Citoyen du Monde

Nous le sommes tous

Lors sur le même bateau

Et, nous  ne le  sommes pas,

Lors chaque pays, son identité.

C’est plus une idée qu’une réalité

Car s’il faut un passeport mondial,

Ce dernier n’a plus lieu d’exister,

Ça n’empêche pas  d’être fiché.

En attendant on peut être bi,

Etre né ici et vivant là-bas,

Être déchu d’une d’elle

Est devenir apatride.

.

Je suis né, j’ai vécu ici, Européen,

Droit du sang, du sol, du nom citoyen

Je suis produit d’une  civilisation donnée,

Qui conditionne la  façon de vivre, penser.

.

Si j’étais né et vivais  sur le sol Américain,

Je serais libéral et fier  de ma suprématie,

Je consommerais  trois planètes pour moi,

Soumettrais  les autres  à mon  dollar roi.

..

Si j’étais né, je vivais, en périmètre Russe,

Mon âme à Lénine  et mon corps à Staline

Je réclamerais à l’État, tous les ans, bonus,

Pour contribution à une révolution tsarine.

.

Si j’étais né, et vivais,  en Chine, en Maoïste,

Je serais une fourmi  en une vaste termitière,

D’économie nationale comme dernier lampiste

Et qui  désespère  de dominer  la Terre entière.

.

Si j’étais né, vivais en Arabie c’est où dites

C’est par là, mec, de  l’or noir, t’en profite,

La guerre serait un  ordinaire chaudron,

Je  peux me consoler par quelque religion.

.

Si j’étais né, vivais  en Afrique  civilisée,

Je serais exploité par les jaunes et blancs

J’aurais soleil  pour radoucir la  pauvreté,

Durant le match, je  resterais sur un banc.

.

Si j’étais né en Australie : continent oublié,

Coincé entre mer de désert et désert de mer,

J’aurais, pour moi, immense espace de liberté,

Mais son isolement me semblerait des plus amer.

.

Si j’étais né Canadien,  Norvégien, du   grand Nord,

De neige et glace, à l’année, je ferais, comme sport,

Les jours et les nuits qui sont si longs puis courts,

Me laisseraient du temps pour penser ma mort.

.

Identités breton, français, latin, puis Européen,

J’aspire à devenir citoyen du monde et mondain,

On me dit que mon statut serait celui d’apatride,

Citoyen du monde ne veut rien dire, en somme.

.

.

Extension

  .

Citoyenneté mondiale appuie sept piliers sagesse :

  1. Mondialisation démocratique  par

 transfert  souveraineté d’États

  1. Vers un gouvernement de type mondial,

selon un système fédéraliste ;

  1. L’élimination de la pauvreté et pandémies,

famines, guerre à l’échelle mondiale ;

  1. Une  langue auxiliaire, internationale, neutre,

telle  l’espéranto, pour communiquer ;

  1. Système  international  d’unités  et   de  mesures

 à tous les pays et une monnaie universelle

  1. Droit à la paix, à la santé, l’éducation, l’information

pour toute la population mondiale ;

  1. Prise en charge, à l’échelle mondiale, des biens publics

mondiaux, questions écologiques

Et biotechnologiques (exemples : dérèglements

climatiques, pas questions nationales)

 .

 Citoyen du Monde reste une utopie

Aucune  communauté,  aucun pays,

D’avance, par idéalisme, ne souscrit

À de tels changements qui déracine.

Que deviendrait alors les minorités

Déjà qu’ils restent à peine audibles

Citoyen du monde, on serait alors,

De partout et nulle part : numéro.

.

.

1161 – Calligramme

.

Citoyen du Monde

Nous le sommes tous

Lors sur le même bateau

Et, nous  ne le  sommes pas,

Lors chaque pays, son identité.

C’est plus une idée qu’une réalité

Car s’il faut un passeport mondial,

Ce dernier n’a plus lieu d’exister,

Ça n’empêche pas  d’être fiché.

En attendant on peut être bi,

Etre né ici et vivant là-bas,

Être déchu d’une d’elle

Est devenir apatride.

*******************

Je suis né, j’ai vécu ici, Européen,

Droit du sang, du sol, du nom citoyen

Je suis produit d’une  civilisation donnée,

Qui conditionne la  C  façon de vivre, penser.

Si j’étais né et vivais    I   sur le sol Américain,

Je serais libéral et fier    T    de ma suprématie,

Je consommerais  trois   O    planètes pour moi,

Soumettrais les autres    Y      à mon  dollar roi.

Si j’étais né, si je vivais   E   en périmètre Russe

Mon âme à Lénine  et    N  mon corps à Staline

Je réclamerais à l’État    *    tous les ans bonus,

Pour contribution à la   D    révolution tsarine.

Si j’étais né, et vivais     U     en Chine Maoïste,

Je serais une fourmi      *    en vaste termitière,

D’économie nationale   M    dernier    lampiste,

Qui  désespère  domi     O    ner la Terre entière.

Si j’étais né, vivais en    N   Arabie c’est où dites

C’est par là, mec, de       D   l’or noir, t’en profite,

La guerre serait un        E     ordinaire chaudron,

Je  peux me consoler      *     par quelque religion.

Si j’étais     né, vivais      D    en Afrique    civilisée,

Je serais   exploité par     I    les jaunes     et blancs,

J’aurais      soleil  pour     T     doucir la      pauvreté,

Durant      le match je       *   resterais sur     un banc.

Si j’étais     né en Austra    Q    lie continent        oublié,

Coincé         entre mer de    U    désert,  désert     de mer,

J’aurais        pour moi, im   O   mense espace        liberté,

Mais son      isolement me   I   semblerait très         amer.

Si j’étais        né Canadien   ?  Norvégien du            Nord,

De neige        et de glace à    l’année, je ferais        sports,

Les jours        et les nuits : si longs  et puis        si courts,

Me laisse       raient du temps pour penser       ma mort.

Identités        breton, français, latin, puis       Européen,

J’aspire à      devenir citoyen du monde     et mondain,

On me dit      que mon statut est celui        d’apatride,

Citoyen du monde ne voudrait rien dire, en somme.

.

 .

Forme

 .

Réduction

.

Évocation

.

1161 4

.

Silhouette homme,

Mais   vue   de   dos,

Disons    citoyenne

Peut-être mondiale ?

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Un citoyen est un être humain

Mais avec des lots de devoirs :

Et le gouvernement du Monde

Lui octroierait quelques droits.

.

Symbolique

.

L’Homme,

Cet être vivant

Doué de raison,

Fabricant d’objets élaborés,

Doté d’un langage articulé,

Chez lequel a émergé la

Pensée conceptuelle, symbolique,

Se caractérise  par grande aptitude

À   l’émerveillement,  et  une capacité

D’espérance  avec le refus de l’absurde.

Avec  l’invention de  l’outil  manufacturé

Et témoignages d’une pensée symbolique,

Comment  la fabuleuse aventure culturelle

Et spirituelle de l’Homme a-t-elle débuté ?

cnrseditions.fr/catalogue/arts-et-essais

-litteraires/le-symbolique

.

 .

Fond

..

Évocation

.

.

1161 6

.

Un citoyen est un être humain

Mais avec des lots de devoirs :

Et le gouvernement du Monde

Lui octroierait quelques droits.

.

Symbolique

 .

La citoyenneté mondiale

Est non reconnue officiellement

Aux personnes qui estiment que les

Habitants de la Terre forment un peuple

Commun avec des droits et devoirs communs,

En dehors des clivages nationaux, et qui placent

Intérêt humains au-dessus des intérêts nationaux.

Certains souhaitent que cette notion soit reconnue

Plan institutionnel, favorables au développement

D’institutions mondiales de type, fédérales plus

Qu’intergouvernementales, et à la différence

Organisations internationales actuelles

Où les citoyens pourraient être

Directement représentés.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

« Aux armes citoyens… etc. »

La Marseillaise nous donne la clé

Non pas d’un mystère, de la guerre,

Pour défendre et sa patrie et … sa vie

En la donnant, parfois, héroïquement.

L’on nait citoyen d’un pays, d’une nation

Jamais du Monde, petite planète pourtant

Droit du sol  et de la famille, par hérédité,

Adhérant valeurs égalité langue partagée

Histoire commune, démocratie,  et laïcité

En quelque sorte l’ensemble des droits

Et devoirs envers une communauté.

Quels que soit sa taille et destinée

Et pour que le Monde s’entende

Sur telle approche concertée

Il y aura de l’eau à couler.

Citoyens  du  Monde,

N’y… pensez-pas :

Toute frontière

Serez refoulés

.

.

Citoyen du Monde

.

Scénario

.

Donner la parole aux citoyens du Monde, mais… qui sont-ils ?

Une icône possible  pour figurer  le statut  de «citoyen du Monde»

 Bravo au «quotidien» pour enfants, ose parler de leur futur mondial.

.

.Voir prose et illustrations

1160 – La question physique ou métaphysique !

Voir prose et illustrations

.

Physique entraine systématiquement

Des questions d’ordre métaphysiques,

Qu’elle n’est  à même  de solutionner,

Parce qu’au-delà sa … compétence !

Voilà qui est dit mais on fait quoi.

.

On se tourne vers la philosophie,

La religion,  voire  psychologie.

Et avec ça, on aboutit à quoi :

.

On ne fait rien, l’on constate

Simplement  que ce qui est :

Grand pourrait devenir petit

Et voire  …  réciproquement !

.

Devant l’immensité de l’Univers,

L’homme se voit petit comme ver

Devant tant d’infinité des possibles,

La liberté de l’homme   est réductible.

.

S’il est grand,  face à l’infiniment …petit,

Il est petit, face à l’immensément  grand :

Petit, par son corps, sa  planète, sa  galaxie,

Grand, par ses connaissances d’être pensant.

.

D’où je viens, où je vais, qui suis-je, ou questions

Métaphysiques s’il en est demeurant sans réponse.

La Science en son élan, est impuissante à les traiter,

Religion en sa foi est impuissante à nous les imposer.

.

Que faut-il croire, ne pas croire, yeux ouverts, fermés :

Quelle différence y-a-t-il entre, la matière et la pensée !

Monde de demain sera-t-il semblable au monde d’hier,

L’humain disparaitra-t-il comme autant de poussière.

.

Mais, ne vaudrait-il pas mieux s’interroger sur le sens

De sa vie, de l’humain, de son travail,  de son plaisir !

Sauf quand douleur profonde de perdre ses parents,

Rappelle que nous sommes faits de : chairs, désirs.

.

Imaginons qu’il nous faut vivre, sans une raison,

Mais cela nous conduirait à nombre d’illusions.

Dès lors l’Univers nous échappe tant et si bien

Que le nôtre nous ferait exception pour rien.

.

La question physique, et métaphysique,

Se renvoient nombre d’interrogations

Comme des reflets en leurs miroirs.

.

.

 Extension

 .

Si je ne deviens rien,

Pourquoi  …  s’en faire :

Je subis la loi de la physique.

Si je deviens  autre  chose  que

Ce que je suis, que j’ai été,  après

Mon  bref   passage  sur  la  Terre,

Pourquoi lors passerais-je par cette

Dernière alors que mon corps ne sera

Plus que poussière, on voit bien que la

Réponse est indécidable, mais, que

Nous en sommes responsables

De par notre libre-arbitre

Cela ne fait en rien, de nous,

Ni des élus ni des …  coupables.

On a souvent personnifié la mort,

Et comme venant du dehors, alors

Qu’elle est en nous dès conception

C’est nous qui la transmettons

À nos propres enfants, etc.

.

En plus de la matière, comprenant les ondes et les atomes,

L’ordonnancement, comprenant  gravitation et mouvement.

Il y aurait la question du sens  et de la perfection  de l’Univers,

Qui n’est plus  d’ordre, physique, sensible, mais  métaphysique !

Ou bien nous n’avons ni les savoirs  ni techniques  pour la capter

Ou bien il s’agit d’un autre monde à n dimensions et incalculable

N’étant, moi-même ni poète, théologien, philosophe, scientifique

Je me garderai bien de conclure sur une vérité contre une autre

Je me contente d’écouter sa mélodie secrète et ses résonances.

.

On s’y perd un peu en définitions

De ce qui est au-delà de la physique

Qu’on a appelé « méta- physique »

Méta pour « au-delà ou après »

Elle fait partie de la philosophie traitant

Des causes premières et des principes premiers,

C’est-à-dire la connaissance par la raison de la nature

 Des choses en tant qu’elles existent indépendamment

 De l’expérience sensible que nous en avons.

.

En somme toutes les choses que nous ne pouvons

Ni éprouver, ni connaitre, ni expérimenter,

 Comme l’âme ou Dieu, selon Wikipédia

Mais il y a des auteurs exotiques.

.

.

1160 – Calligramme

 .

UNE QUESTION DE PHYSIQUE

 Physique entraine systématiquement

Des questions d’ordre métaphysiques,

Qu’elle n’est  à même  de solutionner,

Parce qu’au-delà sa … compétence !

Voilà qui est dit mais on fait quoi.

On se tourne vers la philosophie,

La religion,  voire  psychologie.

Et avec ça, on aboutit à quoi :

On ne fait rien : l’on constate

Simplement  que ce qui est :

Grand pourrait devenir petit

Et voire  …  réciproquement !

.

Devant l’immensité de l’Univers,

L’homme se voit petit comme ver

Devant tant d’infinité des possibles,

La liberté de l’homme   est réductible.

S’il est grand,  face à l’infiniment …petit,

Il est petit, face à l’immensément  grand :

Petit, par son corps, sa  planète, sa  galaxie,

Grand, par ses connaissances d’être pensant.

.

D’où je viens, où je vais, qui suis-je, ou questions

Métaphysiques s’il en est demeurant sans réponse.

La Science en son élan, est impuissante à les traiter,

Religion en sa foi est impuissante à nous les imposer.

Que faut-il croire, ne pas croire, yeux ouverts, fermés :

Quelle différence y-a-t-il entre, la matière et la pensée !

Monde de demain sera-t-il semblable au monde d’hier,

L’humain disparaitra-t-il comme autant de poussière.

.

Mais, ne vaudrait-il pas mieux s’interroger sur le sens

De sa vie, de l’humain, de son travail,  de son plaisir !

Sauf quand douleur profonde de perdre ses parents,

Rappelle que nous sommes faits de : chairs, désirs.

.

Imaginons qu’il nous faut vivre, sans une raison,

Mais cela nous conduirait à nombre d’illusions.

Dès lors l’Univers nous échappe tant et si bien

Que le nôtre nous ferait exception pour rien.

.

La question physique, et métaphysique,

Se renvoient nombre d’interrogations

Comme des reflets en leurs miroirs.

VERSUS   MÉTAPHYSIQUE !  

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

 .1160 4

.

Une belle forme de vase

Aux contours … physiques

Surmonté  d’un col  des plus

Métaphysiques, alternatifs ?

.

(P : forme pleine, # : rimes mixtes,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Vase et métaphysique ne vont ensemble

vase est le creuset des métamorphoses

le premier est spirituel, immatériel

le second, chimique, métallique !

.

Une forme quasi-parfaite de vase,

 Un peu semblable à un œuf,

L’on  imagine  ce que serait

Les contours de la métaphysique.

 .

Symbolique

 .

Un vase est un

Récipient ouvert qui

Est utilisé pour y mettre

Un beau bouquet de fleurs

Décorer une salle. Il peut être

Muni ou non d’anse, peut être

Constitué de divers matériaux

Comme porcelaine, céramique

Ou le verre. Par sa forme et la

Grâce de ses courbe, fonction

De réceptacle, le vase est un

Symbole féminin : creux

Évoquerait l’utérus,

Le  féminin.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

 1160 6

.

Une forme quasi-parfaite de vase,

 Un peu semblable à un œuf,

L’on  imagine  ce que serait

Les contours de la métaphysique.

.

Symbolique     

 .

De nos jours …  la métaphysique

Est notion équivoque qui recouvre

Aussi bien  la science des réalités

Qui échappent à nos sens que la

Connaissance de ce que les choses

Sont en elles-mêmes, indépendamment

Des représentations réalistes, fantaisistes.

 .

Définie comme science de ce qui existe

En dehors de l’expérience sensible,

La métaphysique s’oppose à la

Physique et concerne des

Entités, processus considérés

Comme immatériels, invisibles :

L’âme, Dieu, la « force vitale », etc.

Source : wikipedia.org/wiki/Métaphysique

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un vase en forme d’œuf

Et qu’il soit petit ou grand

N’y change pas grand-chose

Le creux sera toujours le même

Sans le moindre col, sans pied.

Le  galbe parfait de sa forme

En fait un objet esthétique

Facture minimaliste.

 .

.

Mouvement pendulaire

.

Scénario

 .

La question physique des atomes de l’Univers qui nous entourent

et question métaphysique de notre sort, après la mort, l’humanité,

se rejoignent en un point de vue double, à la fois proche, et éloigné

 .

Voir prose et illustrations

1159 – L’Humanité face à sa destinée cosmique

Voir prose et illustrations

.

L’homme ne sait pas vraiment qui il est

Et, pas plus, d’où  il vient, même où il va !

Il ne peut  qu’imaginer   son  lointain destin

Sans aucun écho de  F quelque Univers Divin !

.

Quelle destinée cosmique

Et d’où lui viendrait-elle !

Et d’où lui vient cette idée

D’être au-dessus  de tout !

.

Tant plus le Cosmos se dévoile,

Ses dimensions voire ses mystères

Plus la Terre se retrouve  bien seule,

De plus en plus loin,  sur sa destinée !

.

Combien de croyants  ont cru au paradis,

Les anciens grecs,  ont créé à leur Olympe,

Voilà qu’athées se retrouvent  face au néant,

Dieu serait-il partout, immanent, omniscient.

.

Il se peut que destin de l’homme

Et  de l’Humanité,  se confondent,

Question d’attente d’une évolution,

D’échelle de temps tant dans leur vie,

Que dans leur mort, ils se morfondent,

Lors rien ne reste  longtemps, en vie,

Et, qui ne dure  éter-nelle-ment.

.

Pas la peine de crier au néant,

Alors que   nous y sommes !

À l’horloge, astronomique :

Humanité dure une minute.

Il n’est pas l’heure de croire

À  notre  hégémonie, future,

Quand  nous  serons  morts !

.

L’humanité, nous suivra, de peu,

Tant elle s’acharne à précipiter son sort,

En exploitant, ruinant la planète qui l’abrite

Et peu importe que ce soit à raison ou… à tort.

.

Alors, me direz-vous, suicidons-nous,  en masses,

Comme les rats, et finissons-en de cette mascarade,

Courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon

Entendus déjà en maintes guerres, autres occasions.

.

Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à leur place,

Comme divinités de l’Olympe ou du Paradis,

Dans la trainée d’étoiles de la voie lactée,

En un autre Univers ou Firmament.

.

Je vous direz : conscience individuelle

Inconscient collectif sont nos réservoirs

D’interprétations d’images, symboles

Mais tous autant réels que fictifs.

 .

.

Extension

 .

Chaque jour diminue le temps

Qui nous  est imparti, avec les

Maladies, suicides, accidents.

La chose  qui l’augmente, est

La perception  de la chance

Qu’on a de le remplir avec

Son esprit et son cœur,

Au lieu de n’importe

Quoi à tout va !

.

L’humanité, c’est cinq, sept bientôt neuf milliards d’humains

Pour lesquels, personne ne nous dit rien  de leurs lendemains !

Les humains disparaitront ; ou c’est l’univers qu’ils coloniseront

Tout au moins s’ils continuent  leurs progressions, en expansion.

Mais dans un millénaire, s’agira-t-il encore des mêmes humains

Qu’aujourd’hui, que nos ancêtres, ou nouveaux êtres bioniques,

Non issus de l’évolution mais de la science et de la technique.

.

On connait le destin  de fin de la planète Terre

Brulée puis absorbée par le soleil qui s’expanse,

Mais quid de l’humanité si elle ne s’exile ailleurs.

L’on a encore du temps : pas besoin d’avoir peur.

.

Et faudrait-il qu’on rencontre des extra-terrestres

Pour pactiser avec eux, pour trouver une solution,

Ou ces derniers, comme singes, nous anéantiront :

L’imaginaire est en plein pouvoir sans vérification

.

.

1159 – Calligramme

.

L’homme ne sait pas vraiment qui il est

Et, pas plus, d’où  il vient, même où il va !

Il ne peut  qu’imaginer   son  lointain destin

Sans aucun écho de  F quelque Univers Divin !

Quelle      *                          A     destinée cosmique

Et d’où lui       L                             C     viendrait-elle !

Et d’où lui vient     ‘                                  E      cette idée

D’être au-dessus         H                                  *     de tout !

Tant plus le Cosmos        U                              D   se dévoile,

Ses dimensions voire ses    M                          E         mystères

Plus la Terre se retrouve      A                        S          bien seule,

De plus en plus loin,         N                         T      sur sa destinée !

Combien de croyants      I                         I       ont cru au paradis,

Les anciens grecs,       T                         N     ont créé à leur Olympe,

Voilà qu’athées       É                           É    se retrouvent face au néant,

Dieu serait-il         *                          E   partout, immanent, omniscient.

C   O   S   M  I   Q   U   E  

.

Le destin de l’homme

Et de l’humanité   se confondent,

Question d’attente      d’une évolution,

D’échelle de temps      tant dans leur vie,

Que dans leur mort        ils se morfondent,

Lors rien ne reste        longtemps, en vie,

Et, qui ne dure         éter-nelle-ment.

Pas la peine de     crier au néant,

Alors que   nous y sommes !

.

À l’horloge, astronomique :

Humanité dure une minute.

Il n’est pas l’heure de croire

À  notre  hégémonie, future,

Quand  nous  serons  morts !

.

L’humanité, nous suivra, de peu,

Tant elle s’acharne à précipiter son sort,

En exploitant, ruinant la planète qui l’abrite

Et peu importe que ce soit à raison ou… à tort.

Alors, me direz-vous, suicidons-nous,  en masses,

Comme les rats, et finissons-en de cette mascarade,

Courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon

Entendus déjà en maintes guerres, autres occasions.

Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à leur place,

Comme divinités de l’Olympe ou du Paradis,

Dans la trainée d’étoiles de la voie lactée,

En un autre Univers ou Firmament.

.

Je vous direz : conscience individuelle

Inconscient collectif sont nos réservoirs

D’interprétations d’images, symboles

Mais tous autant réels que fictifs.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

  .1159 4

.

Grand point d’interrogation,

Posé sur une poterie mystère

En ferait une lampe abat-jour

En vue d’éclairer la destinée ?

.

(S : forme stylisée, £ : rimes libres,

Z : le fond s’accorde ici  à la forme)

En dépit des lumières, notre destinée

 Cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou renaitre ailleurs !

.

Symbolique

.

Les frontières restent

Indécises entre la lumière

Symbole et la lumière métaphore.

La lumière est mise en relation à obscurité.

La lumière succède aux ténèbres. Si la lumière

Solaire meurt à chaque soir,

Elle renaît au matin, assimilant

Destin de l’homme à sa pérennité

Et sa puissance  et  psychologues

Et  les  analystes  auront   observé

Qu’à  l’ascension  seront  liées  des

Images lumineuses accompagnées

D’un sentiment d’euphorie,  tandis

Qu’à la descente,  images sombres,

Nombres de sentiments de crainte.

.

 .

Fond

.

Évocation

.

1159 6

.

En dépit des lumières, notre destinée

 Cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou renaitre ailleurs !

.

Symbolique

 .

La théologie catholique distingue

Les mystères naturels dont nous

Pouvons connaître et l’existence,

Et le contenu, par des analogies, 

Des vérités qui ne sont révélées que

Par Dieu, dans  l’Histoire  du  salut ;

Les vérités inaccessibles telles la  Trinité,

L’Incarnation et la Rédemption, demeurent

Des mystères selon les dogmes catholiques.

La mystique, mysticisme,  est  ce qui a trait

Aux mystères, choses cachées ou secrètes.

Source : wikipedia.org/wiki/Mystère_(christianisme)

.

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

La création, La Trinité, l’Incarnation,

 La Rédemption,  sont  des mystères 

Selon les dogmes dits catholiques

Et probablement, le resteront !

Le Cosmos  garde  une partie

De son mystère en devenir

S’expandant en un vide

Qui n’existerait pas.

Moi, j’en suis un,

Pour moi, autre,

Ne  sachant  rien

De ce que je deviens

Une fois mort et enterré.

 .

.

Subir une destinée cosmique

.

Scénario

 .

L’humanité, qu’est-ce que c’est, une conscience de soi et du Cosmos !

Le Cosmos nous ignore : il n’a conscience de nous, ni de lui-même !

Nous sommes les seuls à connaitre, décider, déplorer notre sort !

 .

Voir prose et illustrations

1158 – Esprit de la matière et matière d’esprit

Voir prose et illustrations

.

Quelques matérialistes avancent

Que nous serions entièrement faits

Quatre-vingt-dix-neuf …. pour cent,

De matière et d’un pour cent d’esprit.

De matière : de cellules, de particules

En  commun  avec  la vie,  l’animalité.

Il n’y a  que  la taille de notre cerveau,

Qui nous  distingue  d’un  chimpanzé.

Ce qui  nous donne paroles et gestes,

La vision et  jusqu’au  sixième sens,

Pour avoir conscience d’existence,

Faire de l’esprit sur-être mortel.

.

Mais à chacun sa matière,

Pour peu qu’on ait l’esprit

De trainer son cœur en vers

Pour en tirer meilleur profit.

Je suis le seul à être conscient

De notre univers,  notre néant,

Nous ne maitrisons pas énergie

Qui l’a fondé, puis  qui l’élargit,

Tant poussière, nous sommes,

Confirme   tout  astronome :

Lors  voilà  qui  réconcilie,

La religion et la biologie.

.

L’esprit  de  la  matière,

Est matière de l’esprit,

Il n’y a rien sur  Terre,

Qui ne soit pas appris

Avec sens instrument

Mis en terme savant,

Voilà  qui  réconcilie

La religion, biologie.

.

Croire destin humain

Est acte de foi sans fin

Si sommes condamnés

À trouver le sens caché,

À notre matière et esprit

Une fois  les deux, réunis.

Lors voilà… qui réconcilie,

La religion … et la biologie.

.

Que ferions-nous  de matière

Si nous perdons notre esprit !

Et que ferions-nous  de l’esprit

Si nous perdons notre matière :

Pour compliquer, pour bien faire,

Personne ne nous aurait encore dit

Ce qu’il nous faudrait faire, en vrai :

Pas plus  la religion  que la biologie !

 .

.

Extension

 .

La religion Catholique a dénoué

Le lien très fort entre le corps et l’esprit

En avançant que le corps n’est autre que

Le « véhicule » de notre esprit, un peu

À la manière d’une extra-terrestre

Qui prendrait le corps et l’apparence

D’un d’entre nous afin de se manifester

«Dieu s’est fait homme par Jésus-Christ»

.

On n’échappe guère   à l’incarnation pour

Être humain et pour parler aux humains.

Voilà qui ne manque pas  d’esprit  mais

Qui ne dit pas pour autant ce qu’il est

Ni son degré d’autonomie, de ni de

Survie et laisse à l’imaginaire une

Grande porte ouvert sur espoir

Ou le désespoir.

.

Si mon corps n’est

Que le véhicule de mon âme-esprit,

Alors, à  ma mort, je peux,  à  nouveau

M’en dispenser ou espérer me réincarner,

Bouddhisme   et   Catholicisme,  pourtant

Aux deux extrêmes, seraient enfin réunis.

 .

La matière de mon esprit me dévoile l’esprit de la matière

Lors la boucle est bouclée, elle avance en spirales continues.

Cerveau apprend et il apprend qu’il est en train d’apprendre !

Les métadonnées deviennent plus importantes que les données,

Relations et associations plus importantes que faits eux-mêmes !

.

Le dualisme entre corps et esprit n’existe pas

Descartes définit l’âme par la seule pensée

Et le corps par la seule étendue physique

En les distinguant de manière absolue,

Supprimant tout autre intermédiaire.

.

Oui mais le cerveau fait partie du corps

Et il se nourrit de sensations, d’émotions

Il ne fonctionne donc pas que sur lui-même

Et la privation d’extérieur finit par le scléroser.

Que dire de plus sinon corps/esprit sont très reliés.

.

.

1158 – Calligramme

 .

E  * T

 S                  I

Quelques matéri    P                         R    alistes avancent

Que nous serions    R                                P   entièrement faits

Quatre-vingt-dix    I                                     S   neuf…. pour cent,

De matière et d’un   T                                        E    pour cent d’esprit.

De matière : de cel    *                                            *   lules, de particules

En  commun   avec    M                                             E    la vie,  l’animalité.

Il n’y a  que  la taille   A                                            R      de notre cerveau,

Qui nous  distingue    T                                       È       d’un chimpanzé.

Ce qui  nous donne    I                                  I     paroles et gestes,

La vision et jusqu’  È                           T    au  sixième sens,

Pour avoir cons   R                 A   cience existence,

Faire de l’esprit  E    *   M   sur-être mortel.

.

*************************************

Mais à chacun sa matière,

Pour peu qu’on ait l’esprit

De trainer son cœur en vers

Pour en tirer meilleur profit.

Je suis le seul à être conscient

De notre univers,  notre néant,

Nous ne maitrisons pas énergie

Qui l’a fondé, puis  qui l’élargit,

Tant poussière, nous sommes,

Confirme   tout  astronome :

Lors  voilà  qui  réconcilie,

La religion et la biologie.

.

L’esprit  de  la  matière,

Est matière de l’esprit,

Il n’y a rien sur  Terre,

Qui ne soit pas appris

Avec sens instrument

Mis en terme savant,

Voilà  qui  réconcilie

La religion, biologie.

.

Croire destin humain

Est acte de foi sans fin

Si sommes condamnés

À trouver le sens caché,

À notre matière et esprit

Une fois  les deux, réunis.

Lors voilà… qui réconcilie,

La religion … et la biologie.

.

Que ferions-nous  de matière

Si nous perdons notre esprit !

Et que ferions-nous  de l’esprit

Si nous perdons notre matière :

Pour compliquer, pour bien faire,

Personne ne nous aurait encore dit

Ce qu’il nous faudrait faire, en vrai :

Pas plus  la religion  que la biologie !

.

.

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1158 4

.

En haut, de l’esprit humain ;

 En bas, de la matière  corporelle :

Il y aura un rapport de dualisme,

De suprématie, voire de coexistence.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde à la forme)

 .

La conjonction de la matière

Et de l’esprit, serait comme ce

Dualisme  avec des sensations

 En bas, des réactions en haut.

.

Symbolique    

 .

Le symbolisme des métaux concerne

Les métaux dans leur capacité à désigner,

À signifier, voire à exercer une influence.

Le métal en général a son symbolisme

Représente la solidité, la matérialité,

Et chaque métal a son symbolisme

L’or la perfection, le fer la guerre.

 .

Sous peine  de délire, doit rester

Dans le cadre  de la  métallurgie

Et caractéristiques des métaux :

Un métal reste un  corps simple,

Conducteur chaleur, électricité,

Donnant oxydes basiques par

Combinaison avec l’oxygène

fr.wikipedia.org/wiki/

Symbolisme_des_materiaux

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1158 6

.

La conjonction de la matière

Et de l’esprit, serait comme ce

Dualisme avec des sensations

En bas, des réactions en haut.

.

Symbolique    

.

La condition humaine

Est assujettie à un dualisme

Dont le caractère antinomique

Ferait, de notre existence, une

Contradiction … d’opposition

De  la  chair  et    de   l’esprit,

De l’individu et la personne,

De l’égoïsme  et  altruisme,

Et du monde et de … Dieu.

 .

Quelle que soit  la formule

Qu’on préfère, l’expérience

Ne cesse de nous en rendre

Sensible  la  réalité.   Il y a,

En  nous, un  fonds  primitif

Qui est donné et une exigence

Qui semble   systématiquement

Le contraire, comme si nous étions

Contraints par une impulsion inexorable

De sacrifier toujours ce qui est à ce qui doit être.

.

Corrélations

Fond/forme

.

Les métaux n’auront pas d’esprit

Et l’esprit n’est pas fait de métaux,

Mais une fois que l’on aura dit cela

On ne sera guère plus avancé : zéro

 Il faut de la matière comme support

Pour l’esprit  mais  pas  de métaux

Bien que l’intelligence artificielle

Est composants électroniques.

 .

.

Matière aurait-elle esprit !

.

Scénario

 .

Matière de l’esprit qu’ampoule, esprit de la matière qu’un cerveau !

 Je construis une représentation incomplète, de moi, autres, Monde.

Mon cerveau fonctionne à cent pour cent, mais 10 à 30% à la fois !

 .

Voir prose et illustrations

1157 – Aller au fond de soi, au fond du monde

Voir prose et illustrations

.

Connais-toi … toi-même,

Dit Socrate aux disciples.

Personnes et personnages

Peuvent  être    différentes.

 .

Pour se connaitre  au fond,

Faut aller chercher  au loin,

Réponses qui ne seront pas,

Juste là, juste  autour de soi !

On ne se connait bien que par

Les comparaisons  avec autres.

.

Pas seulement le proche voisin

Tous les hommes sont cousins,

Tant, qui ne voit pas  plus  loin

Que le bout  de son propre nez,

Aliènera partie de  son identité,

Car il ne verra plus ce qu’il est !

 .

Si, pour certains, leurs actions,

Sont suffisantes à  elles-mêmes,

Pour autres : bonne  intégration,

Serait le dernier juge  et suprême.

L’important n’est-il,  que leur vie,

Se passe ainsi, sans  grands soucis

Quand, un minimum de réflexions

Démontre que monde  est abscons.

.

Pour s e distinguer  des  animaux,

Être humain se fabrique  des mots

Pour exceller fort et voire plus haut,

Se dire, il ne sera pas  pris  pour sot.

C’est ici, là, hélas, que  le bât blesse :

Ceux qui vous font  suer, encaissent

Le fruit  de  vos  trouvailles  travaux :

Vous considèrent  comme   animaux.

.

Notre vie n’a pas  plus de  sens, en soi,

Que celle de rat se prenant pour un roi.

Nombre aliénations nous guettent tous

Dans ce monde de fourbes   et … d’ivres,

Mais comment autrement,  mieux vivre,

Que de trouver en soi, son  projet de vie.

Chercher qui, et, chercher  quoi, d’abord,

Chercher vers sud, plutôt  que vers nord,

Quelle valeur marchande encore, encore

Ou pour quelle trouvaille, valant de l’or !

 .

Le plus  difficile, ne serait pas, toutefois,

D’aller au bout du monde, ni aller là-bas

Creuser et chercher le fond  jusqu’au bas,

Mais bien de ne parvenir   au fond de soi.

Le monde nous  nourrit de  ses illusions,

Nous gave, nous prive de  sensations :

Autant folies, distordant la raison,

Autant erreurs de nos passions.

.

.

Extensions

 .

Aller au fond de soi,

Et au fond du Monde,

Serait  la même  chose :

Si  l’on  va  au fond de soi,

Pour trouver fond du Monde

Et l’on va au bout  du Monde

Pour  trouver  le fond  de  soi.

En  définitive, soi et le Monde,

Ne font qu’un bien que Monde

Peut  bien  se  passer  de  nous !

 Peut-être a-t-on tendance à confondre

Le Monde en soi, et, le Monde pour soi,

Comme dirait le philosophe J.P. Sartre !

 .

Aller au fond du monde pour aller au fond de soi :

Quel besoin d’aller si loin, pour savoir que mon moi,

N’est que reflet des autres, tous ceux qui me côtoient !

Lors ainsi, de vous à moi, nous sommes bien les mêmes,

Que l’on soit né, et résident ici ou dans contrées extrêmes,

Là où, certains constatent, bon nombre  de  ressemblances,

D’autres s’escriment à ne percevoir que nombre différences

De savoirs, de compétences, de religions voire d’idéologies

Lors leur credo est de diviser pour tirer le meilleur parti.

.

Il serait plus difficile d’aller au fond de soi

Que du Monde, en dépit de son immensité :

Certains ont dix ans d’analyse sans y parvenir

Et disent que trente de plus n’y suffiraient pas.

.

Autrement dit : plus on creuse, plus il faut creuser

« Connais-toi toi-même » aurait dit  le sage  Socrate,

Comme un défi qu’on se lance sans jamais l’atteindre

D’ailleurs l’important ne sera pas là, c’est juste le sens.

.

En réalité, l’on ne se connaitrait qu’à travers les autres

Son propre regard sur soi-même : trop de subjectivité.

On ne peut se dédoubler en observateur et en observé :

Ça n’empêche pas l’introspection mais elle est limitée.

.

.

Épilogue

.

Aller au fond de soi ne sera pas

Comme toucher le fond …  en vue

De rebondir vers un nouvel équilibre

En matière santé physique ou mentale.

***

Si les deux comportent certaine démarche

Thérapeutique, pas besoin d’être névrotique,

Pour s’engouffrer  en une introspection de soi :

Aller au fond de soi est recherche d’individuation.

***

C’est plus une expérience vécue dans son intériorité

Qu’accumulation de faits, de repères, en externalité.

La question centrale à creuser serait …  qui suis-je

Et que faire en ce monde, et qui me corresponde.

***

On peut tout aussi bien aboutir à un constat

Comme quoi on est bien tout comme on est

Que chercher une autre voie,  bifurcation,

Qui se révèle etre notre propre solution.

***

Solution pour une nouvelle direction

Contre vents et marées … s’il le faut,

Avec l’assurance, non d’une mission

Mais d’adéquation avec soi-même !

.

.

1157 – Calligramme

 .

Connais-toi … toi-même,

Dit Socrate aux disciples.

Personnes et personnages

Peuvent  être    différentes.

.

Pour se  A  connaitre  au fond,

Faut aller   L    chercher  au loin,

Réponses        L    qui ne seront pas,

Juste là, juste       E           autour de soi !

On ne se connait       R              bien que par

Les comparaisons       *             avec d’autres,

Pas seulement le          A             proche voisin

Tous les hommes         U             sont cousins.

Tant qui ne voit             *             pas  plus loin

Que le bout  de son       F                propre nez,

Aliènera partie de         O              son identité,

Car il ne verra plus       N               ce qu’il est !

Si, pour certains,           D            leurs actions,

      *

Sont suffisantes à          D              elles-mêmes,

Pour autres : bonne       E                intégration,

Serait le dernier juge      *              et  suprême.

L’important n’est-il,       S              que leur vie,

Se passe ainsi, sans         O           grands soucis

Quand, un minimum       I             de réflexions

Démontre que monde      *            est abscons !

.

Pour se distinguer des       E               animaux,

Être humain se fabrique      S              des mots

Pour exceller fort, et, voir    T           plus haut,

Se dire, il ne sera pas pris     *             pour sot.

C’est là,  hélas, que  le bât     A                blesse :

Ceux qui vous font  suer        L          encaissent

Le fruit  de vos trouvailles     L             travaux :

Vous considèrent comme       E          animaux !

Notre vie n’a pas  plus de       R      sens, en soi,

Que celle de rat se prenant     *       pour un roi.

Nombre aliénations nous      A     guettent tous

Dans ce monde de fourbes    U       et … d’ivres,

Mais comment autrement,    *        mieux vivre,

Que de trouver en soi, son    F       projet de vie.

Chercher qui, et, chercher    O     quoi, d’abord,

Chercher vers sud, plutôt     N     que vers nord,

Quelle valeur marchande     D     encore, encore

Ou pour quelle trouvaille,     *    valant de l’or !

.

Le plus  difficile, ne serait    D     pas, toutefois,

D’aller au bout du monde,    U     ni aller là-bas

Creuser et chercher le fond   *      jusqu’au bas,

Mais bien de ne parvenir      M       fond de soi.

Le monde nous nourrit de   O     ses illusions,

Nous gave, nous prive de   N   sensations :

Autant folies, distordant  D      la raison,

Autant erreurs de nos     E    passions.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1157 4

.

Une bouteille probablement,

Bouteille plastique

Très certainement

Remplie d’eau.

 .

(P : forme pleine,  # : rimes mixtes,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

 .

Lbouteille plastique s’adapte à

Tous les remplissages de liquides :

Mais si elle ne sera pas recyclée,

Elle polluera Terre pour des années !

 .

Symbolique

 .

Le contenant,

La matière

(verre, plastique,

Transparent ou opaque),

L’usage (boisson,

Parfum, remède, poison)

Renseignent signification

Le champagne   est festif,

Son  parfum    est   positif

Dans     tout    relationnel,

Lors,  le poison  symbolise

Des  mauvaises  intentions,

Ouvrir la bouteille en rêve

Symbolise on veut rassembler

Ses  ressources pour améliorer

Sa vie ou voire même les choses.

rosalie-dans-tous-ses-etats.com/2015/10/

que-signifie-votre-reve-bouteille.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1157 6

.

Lbouteille plastique s’adapte

À tous les remplissages de liquides :

Bien qu’elle soit partiellement recyclée,

Elle polluera la Terre pour des années !

 .

Symbolique    

 .

Un nouveau rapport

Révèle le type de déchets

Ménagers que l’on retrouve

Le plus dans nombre de mers

Et dans les rivières européennes.

 .

Si les bouteilles en plastique

Occupent la première place de

Ce triste classement, quelques

Surprises viennent toutefois

Tordre le cou, idées reçues :

Sacs plastiques, représentent

Que 1 % des détritus repêchés.

Source : geo.fr/environnement/l

es-bouteilles-en-plastique-

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Le fond de la bouteille n’est pas le fond de soi

Bien que parfois, la buvant, on touche le fond.

Maintenant quand il s’agit d’eau et de plastique

La forme et le fond étant tous deux transparents

On les distingue mieux vides, sur bords de plages

Et à côté des sacs en plastique aussi transparents

À croire que transparence a du plomb dans l’aile

Plomb éternel qui finira  par nous empoisonner.

Lors aller au fond de soi, c’est parfois, dire non

À telles pratiques, non pour sauver la planète

Pour se sauver soi, la planète s’en remettra.

 .

.

Fond des choses et de soi

.

Scénario

 .

Allez au fond de soi, d’accord, mais pour y trouver qui et … quoi ?

Devant moi, j’ai une sorte d’écran qui m’empêche de voir plus loin !

Identité numérique remplace-t-elle bientôt mon identité physique ?

 .

Voir prose et illustrations

.

1156 – Le Monde est fou, il marche sur la tête !

Voir prose et illustrations

.

Le Monde marcherait sur la tête,

Autrement dit, aux antipodes

De ce qu’il devrait faire :

L’on dit qu’il serait fou.

.

Pour le mettre à marcher

À l’endroit, il faudrait le changer

Plus substantiellement le réenchanter

Lors transition, il marcherait de travers.

.

Alors  bon, défaitiste : il n’y a donc rien à faire,

Venant d’en haut, je ne crois pas, mais d’en bas,

Tout est possible, tout ne dépendant que de nous,

Sommé un par un petit pouvoir incommensurable.

.

Le monde est fou du fait qu’il marche  sur la tête,

Mais voilà, une fois que l’on a dit cela, on fait quoi :

L’on attend qu’il soit sage  ou bien  qu’il se redresse,

Pour qu’il y arrive, l’on se tournerait tous ses doigts.

 .

L’amour du Monde n’est pas une histoire de fesses,

On l’aime ou  pas mais l’on ne  le consommera pas !

Déjà voir ce qui va et non critiquer ce qui ne va pas.

Comme nous, le monde n’est ni tout noir, ni blanc.

.

Nos cultures  s’entremêlent, enrichissent les  gens,

Qui découvrent que personne n’aura tort ni raison

J’aimerais réenchanter le monde, à moi tout seul,

Mais ce n’est pas en écrivant que je  parviendrai.

.

Que sera  le Monde  demain : qui peut prédire,

Bien que : dire, c’est faire, et, faire, c’est dire.

Mission de relever  tel défi, est impossible !

.

Il vous arriverait  de devenir … une cible,

Sur qui on tire et, qu’importe la vérité :

Vous devenez ennemi, lors vous gênez.

.

La grande nouveauté est la solidarité planétaire,

C’est une nécessité pour ne pas se rendre suicidaire :

On mourra tous ou on se sauvera tous, mais ensemble :

Le riche suivra le pauvre, s’il n’est pas tué par ce dernier.

.

.

 Extension

Il devient de plus en plus courant

D’entendre, à propos de règles

Contradictoires à respecter

Ou de décisions prises

En dépit du bon sens :

«Décidemment,

Cette fois encore,

On marche sur la tête »

.

Ce n’est plus nous  qui sommes fous,

C’est le Monde et il devient fou partout.

Il est vrai qu’il est de plus en plus instable

Mais c’est en grande partie à cause de nous.

On veut « beurre, argent du beurre, veut tout »

.

C’est bien sûr impossible et même contre naturel

Mais comme la culture et le commerce s’en éloigne

De plus en plus, elle n’agit plus que selon

Ses propres lois, qui changent tout

Le temps et se contredisent.

.

« Vérité, en deçà des Pyrénées,

Erreur au-delà », disait Montaigne

Et il n’avait déjà pas tort et ça ne s’est

Pas  arrangé  depuis : s’il faut  apprendre

À marcher sur la tête, vaut mieux apprendre

Quand on est petit tant après nos articulations

Peinent, craquent, refusent… puis capituleront !

.

 Que le Monde marche sur la tête, c’est une certitude

Et qu’il ne l’ait pas encore perdue : une incertitude !

La planète est une boule et qui ressemble à une tête.

En la polluant, chauffant trop, on se paie  de sa tête.

L’humanité se croit en mesure de l’exploiter, à mort

Elle  est  appelée  à  disparaitre : à raison ou  à  tort.

Qu’importe  pour la planète, elle, elle  s’en remettra.

.

Comment faire pour vivre en un Monde,

En partie raisonnable, en partie, en folie,

Vérités, sciences, et  probités,  d’un côté,

Mensonges, croyances, arnaques, autre.

.

Cela s’appelle je crois en toute relativité

Une notion issue de physique théorique

Mais fonctionne tout autant en société,

Relativité des connaissances humaines.

.

Lors si l’on change folie par relativité,

Tout devient gérable compréhensible,

Pour autant d’anticipation  crédible,

Il n’y en a pas, par présent, aveuglé.

.

.

Épilogue

.

Est-ce que notre monde est fou :

C’est le moins que l’on puisse dire

Tant il ne pourrait guère  être pire,

Des conflits émergeant …  partout !

***

Europe du Nord, pensent qu’africains,

Leur préfèrent les chinois ou les russes,

Les exploitant tout autant ou davantage,

Amérique du Sud contre Amérique Nord.

***

Et en même temps, nombre pays orientaux

Se rapprochent pour contester l’hégémonie

Pays de l’Ouest, Europe, USA, Canada, etc.

Un nouvel ordre mondial serait en germe.

***

Après les deux ou trois ans perdus Covid

Le couvercle de la cocotte aurait sauté,

Aura mis le Monde  sens-sus dessous,

On ne sait pour combien de temps !

***

Ça fait l’affaire marchand d’armes

Des va-t’en guerre et des faucons

Pas celle du climat : faut qu’on

Lors on retarde interventions.

***

Tant la maison brule et l’on

Regarde ailleurs : faut  être

Fous, aveugles et  … sourds,

Encore une histoire de cons.

.

.

1156 – Calligramme

 .

Le Monde marcherait sur la tête,

Autrement dit, aux antipodes

De ce qu’il devrait faire :

L’on dit qu’il serait fou.

Pour le mettre à marcher

À l’endroit, il faudrait le changer

Plus substantiellement le réenchanter

Lors transition, il marcherait de travers.

.

Alors  bon, défaitiste : il n’y a donc rien à faire,

Venant d’en haut, je ne  *  crois pas, mais d’en bas,

Tout est possible, tout ne   L  dépendant que de nous,

Sommé un par un petit pou  E  voir incommensurable.

           *

Le monde est fou du fait qu’il      M     marche  sur la tête,

Mais voilà, une fois que l’on a dit    O     cela, on fait quoi :

L’on attend qu’il soit sage  ou bien     N     qu’il se redresse,

Pour qu’il y arrive, l’on se tournerait    D     tous ses doigts.

                                        E

L’amour du Monde n’est     *     pas une histoire de fesses,

On l’aime ou  pas mais l’on   E    ne  le  consommera pas !

Déjà voir ce qui va et non cri  S   tiquer ce qui ne va pas.

Comme nous, le monde n’est   T    ni tout noir, ni blanc.

*

Nos cultures  s’entremêlent,  F    enrichissent les  gens,

Qui découvrent que personne  O  n’aura tort ni raison

J’aimerais réenchanter le monde U   à moi tout seul,

Mais ce n’est pas en écrivant que je !  parviendrai.

I  L     M    A   R   C   H   E

Que sera  le Monde  demain : qui peut prédire,

Bien que : dire, c’est faire, et, faire, c’est dire.

Mission de relever  tel défi, est impossible !

S   U   R      L   A      T   Ê   T   E    ! 

Il vous arriverait  de devenir … une cible,

Sur qui on tire et, qu’importe la vérité :

Vous devenez ennemi, lors vous gênez.

.

La grande nouveauté est la solidarité planétaire,

C’est une nécessité pour ne pas se rendre suicidaire :

On mourra tous ou on se sauvera tous, mais ensemble :

Le riche suivra le pauvre, s’il n’est pas tué par ce dernier.

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

. 1156 4

.

Est-ce un pot, à l’endroit 

Ou est-ce un pot à l’envers

Ça dépend si on voit droit

À l’envers ou de travers !

(P : forme pleine, = : rimes mixtes,

Y : le fond s’approche ici de forme)

Qu’il soit à l’endroit    où à l’envers,

ne procurera pas la même image

pot à l’endroit : usage normal,

à l’envers, évoque une folie

C’est un pot bien à l’endroit,

En dépit de ceux qui pensent

Le croire que  de  travers.

Voire même à l’envers !

Symbolique

« D’un côté, le patronat

Qui nous la joue « flexisécurité »,

De l’autre, des syndicats qui peinent

À mobiliser les travailleurs pour résister.

 

Tous les experts sérieux, indiquent

Le déséquilibre entre la flexibilité

Et la sécurisation des parcours

De    nombreux    travailleurs.

Depuis quand les possibilités

De licencier facilement

Favoriseraient-elles

Les embauches ?

Sincèrement,

Le gouvernement nous

Prend pour des pots….

Source : socialisme-libertaire.fr/2017/10

/ce-monde-qui-marche-sur-la-tète

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

C’est un pot bien à l’endroit,

En dépit de ceux qui pensent

Le croire  que  de   travers.

Voire même à l’envers !

.

Symbolique    

 .

Les perceptions visuelles

Du monde, par l’entrecroisement

Des voies optiques, en donnent

Une image inversée.

Ce renversement, inscrit dans

La structure du corps, appartient

Aussi à la dynamique de la vie psychique.

Il constitue une étape fondatrice de l’identité.

 .

L’expérience du miroir, initiée par le regard

De la mère, qui conduit à vivre l’altérité.

En  analyse, les patients  disent  cette

Quête de reconnaissance signant

L’échec de ce renversement.

cairn.info/revue-cahiers-jungiens-

de-psychanalyse-2004-3-page-13

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une tête et un vase à l’envers

Ce n’est pas tout à fait pareil :

Vase à l’envers tiendra debout,

Tête, au bout d’un temps : fou !

Imaginons que notre cerveau,

Ne corrigeait pas  notre vision

Tout à l’envers, nous verrions.

En défaut de notre perception

Nous perdrions notre raison !

 .

.

Rester la tête à l’envers

.

Scénario

.

La Planète est en danger, pensez-vous or ce serait aussi l’humanité !

Est-ce vous qui êtes fou, les autres, les deux, autant, mon capitaine.

Qui pourrait bien  appuyer  sur le bouton rouge du feu nucléaire ?

 .

Voir prose et illustrations

1155 – J’ai femme, enfant, cousin, neveu, parent

Voir prose et illustrations

.

Je dispose de deux réseaux

Plusieurs cercles relationnels

Famille, amis, peu  nombreux

Des collègues parfois aimables.

.

 Lors, j’ai parfois du mal,

A classer toutes familles

Selon l’ordre génétique,

Selon diverses alliances,

.

En vieillissant,  je constate que

J’ai, de plus en  plus de famille,

Et de moins en  moins  d’amis,

La loi du genre ou l’exception.

.

J’ai femme et enfant

Cousin, neveu, parent,

Une centaine d’amis autour :

C’est mon réseau  au fil des jours.

.

Parait peu ou beaucoup mais enfin

Faut du temps pour connaître quelqu’un

Or nombre rencontres, des cents, milliers,

Sont, d’une heure, d’un soir, d’une  journée.

.

Que reste-t-il des amis  lors le temps passant

Certains, déjà partis, disparus ou mourants.

Plus je vieillis et plus mon réseau se rétrécit

Et si cela continue, je  finirai, seul, ma vie.

.

Me faudrait-il lors envier des gens célèbres

Vivant au grand jour la vraie vie de roman,

Les fans les iconisent : aucun pour autant,

Ne prendra leur place dans cortège funèbre.

.

On nait, on meurt seul tout le monde sait cela

Or la comédie de la vie nous instruit sans trêve

En divers sens possibles de trouver  à nos  rêves,

Où ne reposent en paix    que ceux … l’étant déjà.

.

D’accord le Monde n’est pas rempli que de gens

Le monde physique est    vaste, autour de moi :

Nul ne pourra épuiser  son espace, son temps

Et mieux le connaître, enrichit savoir, en soi.

Mon petit monde à moi,  petit monde en moi,

Des petits regards vus du bout de ma lorgnette.

.

Si vaste est

Le  Monde,

Il     tourne

 En     rond :

Je ne peux

Percevoir

En vrai,

Propre

Net.

 .

.

Extension

 .

Mon réseau social fait partie de moi,

Je fais partie de lui. S’il disparait,

Je n’existe plus et le temps de

M’en construire un autre,

Il me faudra des années,

Et il ne sera jamais pareil.

.

Au final et à terme, ce sera

La seule richesse que je garderai

Quand j’aurai perdu tout le reste,

Sauf  de quoi survivre, et de quoi

Voyager, et de quoi me cultiver.

.

C’est ainsi que milliards de réseaux

Se perpétuent jusqu’à l’éternité, tout

Au moins jusqu’à la fin de l’Humanité,

Ce qui parait-il, d’après certains vrais

Faux prêcheurs  actuels, ne tarderait.

.

Quoiqu’il en soit et quoiqu’il en sera,

En attendant, à nous d’en bien profiter,

À nous de penser à la retarder à l’avenir.

 .

Accrochés à une  même racine  génétique,

Les membres d’une famille  sympathique,

Aux noces   grands-parents,  se réunissent

Fêtent les profonds attachements mutuels

En prenant une photo ensemble,  annuelle

Et se la communiquer, partager, en réseau

Et jusqu’à en obtenir un imposant tableau.

.

Une famille se définit par des ascendants

Par  des parents, et par des descendants,

Mais demeure extensible aux collatéraux,

Neveux, cousins et surtout parents-beaux.

.

On prétend à juste titre que c’est le butoir

De toute société : si la famille fout le camp

Le reste ne tient pas, juste nombre de gens

Accolés les uns aux autres, soumis pouvoir

.

Il y a un nombre familles  qui se disloquent,

Certaines deviendront familles recomposées.

Famille sort par la porte, rentre par fenêtre :

À quelques exceptions, semble indestructible.

.

.

1155 – Calligramme

.

Je dispose de     J    deux réseaux

Plusieurs cercles   ‘     relationnels

Famille, amis, peu   A   nombreux

Des collègues parfois  I  aimables.

 Lors, j’ai parfois du mal,

A classer toutes familles

Selon l’ordre génétique,

Selon diverses alliances,

F

En vieillissant       E     je constate que

J’ai, de plus en     M     plus de famille

Et de moins en     M     moins  d’amis,

La loi du genre      E      ou l’exception.

*

J’ai femme  E    et enfant

Cousin, ne      N  veu, parent,

Une centaine     F   amis autour :

C’est mon réseau   A    au fil des jours.

Parait peu, beau       N      coup mais enfin

Faut du temps pour   T connaître quelqu’un

Nombre rencontres     *     des cents, milliers,

Sont, d’une heure, un  N   soir, d’une  journée.

Que reste-t-il d’amis    E      lors temps passant

Certains déjà partis     V   disparus, mourants.

Plus je vieillis, plus      E    mon réseau rétrécit

Et si cela continue       U    finirai, seul, ma vie.

Me faudrait-il lors en   *  vier des gens célèbres

Vivant au grand jour    C  la vraie vie de roman,

Les fans les iconisent    O      aucun pour autant,

Ne prendra leur place   U   dans cortège funèbre.

On nait, on meurt seul   S   tout le monde sait cela

Et la comédie de la vie    I   nous instruit sans trêve

En divers sens possibles  N    à trouver  à nos  rêves,

Où ne reposent en paix     *    que ceux… l’étant déjà.

D’accord le Monde n’est   P    pas rempli que de gens

Le monde physique est    A      vaste, autour de moi :

Nul ne pourra épuiser      R      son espace, son temps

Et mieux le connaître       E       enrichit savoir en soi.

Mon petit monde à moi   N         petit monde en moi

Des petits regards vus     T     bout de ma lorgnette.

*

Si vaste est

Le  Monde,

Il     tourne

 En     rond :

Je ne peux

Percevoir

En vrai,

Propre

Net.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1155 4

.

Ça ressemble très fort

 À   un   tire-bouchon

Avec une fine double vis

Pas de couteau suisse.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne, ici, de la forme)

.

Tire-bouchon, voire couteau suisse

les deux ne correspondent au thème

famille possède bien ces instruments

mais leur forme n’évoque pas le fond.

 .

Le tire-bouchon, comme chacun sait,

Est un symbole de convivialité

Et même dieu sait que dans une grande

Famille y a un couteau suisse.

.

Symbolique    

.

Le symbole est riche

Puisqu’il célèbre le travail

Du vigneron viti et viniculture,

Mais aussi parce qu’il réunira en

Une action, tous les objets, autour,

Du vin qui méritent notre attention :

Bouteille, bouchon et tire-bouchon.

 .

Mais le tire-bouchon fait partie d’une

Famille d’outils qui  l’accompagne

Sur tous les couteaux suisses :

Lame, et décapsuleur,

Ciseau, tournevis.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1155 6

.

Ça ressemble très fort

 À   un   tire-bouchon

Avec une fine double vis

Pas de couteau suisse.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne, ici, de la forme)

Tire-bouchon, voire couteau suisse

les deux ne correspondent au thème

famille possède bien ces instruments

mais leur forme n’évoque pas le fond.

 

Le tire-bouchon, comme chacun sait,

Est un symbole de convivialité

Et même dieu sait que dans une grande

Famille y a un couteau suisse.

Symbolique    

Le symbole est riche

Puisqu’il célèbre le travail

Du vigneron viti et viniculture,

Mais aussi parce qu’il réunira en

Une action, tous les objets, autour,

Du vin qui méritent notre attention :

Bouteille, bouchon et tire-bouchon.

 

Mais le tire-bouchon fait partie d’une

Famille d’outils qui  l’accompagne

Sur tous les couteaux suisses :

Lame, et décapsuleur,

Ciseau, tournevis.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

Le tire-bouchon, comme chacun sait,

Est un symbole de convivialité

Et même dieu sait que dans une grande

Famille y a un couteau suisse.

.

Symbolique    

.

Avec montre, fromage, chocolat, Cervin,

C’est l’un des symboles de la Suisse.

Plus encore que la montagne valaisanne,

Ou une meule de gruyère,

Le couteau suisse représente plus qu’un

Emblème de notre pays :

C’est une démonstration du pragmatisme

Et de l’inventivité helvétique.

Une innovation de  la  fin du XIXe siècle

Qui a conquis le monde entier,

Notamment  grâce  à deux fabricants

Étant : Victorinox et Wenger,

Réunis au sein de la même maison.

Les quatre outils : scie, ciseaux,

Lime à ongle et tire-bouchon

Sont des incontournables

Du vrai couteau suisse.

bilan.ch/economie/la_france_emprunte_

le_couteau_suisse_pour_son_marketing

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tire-bouchon, c’est bien moi,

Pour autant je ne vis pas seul,

Je ne vide pas que caves à vins,

J’en fais profiter voisins, cousins,

J’ai une famille type couteau suisse

Et chacun, pour s’aider y met du sien.

C’est aussi cela l’entraide et la solidarité

Souvent j’ajouterais une complémentarité

En tout cas, et ça c’est certain, convivialité :

Autres s’en plaignent, ne pourrais m’en passer.

 .

.

Femme, enfants, cousins, neveux

.

Scénario

.

Noces d’or, de diamant de parents ou  célébration centenaires !

Famille élargie est composée de tous les proches et tous les amis.

Beau, belle, demi : la famille est composée de quoi, de nos jours ?

 .

Voir prose et illustrations

1154 – Qui peut dire de quoi notre monde est fait !

Voir prose et illustrations

.

Il faut de tout pour faire un monde

Dit un dicton et non sans raison,

Sans préciser quel est ce tout,

Limites en  chacun de nous.

.

Et nos élus  le gouvernent

Sans savoir ce qu’il est,

Sont dans leur monde

Et jamais  dans la rue.

.

Ils croient que le monde

Est leur bien  comme dieux

Mais, bien que faux, réussissent

Quand même  à  faire des envieux

.

Il faut de tout pour faire un monde dit le dicton.

De choses et d’autres, paradoxes, contradictions,

Rien de tout cela, ne me  dit  vraiment ce qu’il est.

Il serait, tout à la fois, extérieur à moi,  et  en moi :

En moi, il est  ce que  j’en connais, ou, qui me plait.

À  l’extérieur : un lieu où  s’agite des causes. .. effets,

Qui me surprennent, me dépassent … sans foi ni lois.

 .

Simples événements déclenchent émeute, spontanée,

Nombre oppressions quotidiennes sans insurrection.

Ici la paix, là-bas, des guerres s’installent et à demeure,

Et les gens prennent peur, quand trop d’autres meurent.

À mon niveau, microsocial je peux comprendre…et agir,

Au niveau macromondial je ne peux que gémir, et, subir.

*******************************************************

L’art est un subterfuge pour tenter  d’illustrer l’inextricable,

Personne  au monde, pour expliquer, ne s’en porte capable !

Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups, d’émotions,

Lors on ne peut changer une chose, on lui donne  autre nom,

On repousse, et repasse les solutions, à d’autres générations,

L’on fait le maximum de profits, tout est beau, tout est bon.

.

Tandis que, les uns s’emploieront, à détruire des ressources

 Profitables de notre planète

D’autres crient holà, s’acharnent à panser plaies et bourses

 Comme dernière conquête. 

Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre,

Nos politiques nationales

S’imposent pour réguler, parfois pour trancher mal,

Pourtant bons apôtres

Le sort d’un Monde, sans foi, sans rois.

.

En dehors de paix, guerre,

La fièvre atteint tout le monde

Et ceux qui sont censés la soigner

Se couchent devant elle, impuissants

À  l’éradiquer : ce qui fait que  le Monde

Qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas

Sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras

De choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent :

Fatal que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent.

 .

.

Extension

 .

Le Monde est  à portée de main, d’accord mais virtuellement,

Et en particulier par les connexions téléphoniques ou Internet

Et tout cela favorisera et communications, commercialisations

Avant, il y avait, des guerres, des frontières, ses lots  de misères,

Aujourd’hui, il y a des pollutions, et réchauffements climatiques,

Finissant un jour par mettre le feu à moitié de notre belle planète

Et sans que personne ne puisse rien n’y faire… faute de pompiers !

 .

Le Monde me semble fait

De gens humains honnêtes

Et qui vous veulent du bien,

Bonheur de la communauté,

.

De quelques gens malhonnêtes

Mafieux, truands, ou dictateurs

Qui veulent le diriger, en profiter

Sans compter mille milliardaires,

Qui, de vous, n’en ont rien à faire

.

Ce qu’il y a de plus extraordinaire

C’est que la Planète est en danger,

Et que la seule réaction des riches

Est s’y préparer pour s’en sortir,

En laissant des milliards, périr.

 .

 .

1154 – Calligramme

Q U I       P E U T        D I RE

Il faut de tout pour faire un monde

Dit un dicton et non sans raison,

Sans préciser quel est ce tout,

Limites en  chacun de nous.

Et nos élus   * le gouvernent

Sans savoir D   ce qu’il est,

Sont dans   E  leur monde

Et jamais     *   dans la rue.

Ils croient     Q que le monde

Est leur bien   U    comme dieux

Mais, bien que    O   faux, réussissent

Quand même  à      I      faire des envieux

*

Il faut de tout pour faire  M    un monde dit le dicton.

De choses et d’autres, pa   O     radoxes, contradictions,

Rien de tout cela, ne me     N     dit  vraiment ce qu’il est.

Il serait, tout à la fois, ex     D    térieur à moi, et  en moi :

En moi, il est  ce que j’en      E     connais, ou, qui me plait.

À  l’extérieur : un lieu où      *    s’agite des causes. .. effets,

Qui me surprennent, me       E  dépassent … sans foi ni lois.

Simples événements déc        T  lenchent émeute, spontanée,

Nombre oppressions quo        *     tidiennes sans insurrection.

Ici la paix, là-bas, des guer        res s’installent et à demeure,

Et les gens prennent peur,      A  quand trop d’autres meurent.

À mon niveau, microsocial      I  je peux comprendre… et agir,

Au niveau macromondial je   T   ne peu, que gémir, et, subir.

.

*******************************************************

.

L’art est un subterfuge pour tenter  d’illustrer l’inextricable,

Personne  au monde, pour expliquer, ne s’en porte capable !

Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups, d’émotions,

Lors on ne peut changer une chose, on lui donne  autre nom,

On repousse, et repasse les solutions, à d’autres générations,

L’on fait le maximum de profits, tout est beau, tout est bon.

.

Tandis que, les uns s’emploieront, à détruire des ressources

…….…..………… Profitables de notre planète …………..………

D’autres crient holà, s’acharnent à panser plaies et bourses

…….…..………… Comme dernière conquête. …….…..…………

Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre,

…….…..………… Nos politiques nationales …….…..…………

S’imposent pour réguler, parfois pour trancher mal,

…….….. Pourtant bons apôtres …….…..…………

Le sort d’un Monde, sans foi, sans rois.

.

En dehors de paix, guerre,

La fièvre atteint tout le monde

Et ceux qui sont censés la soigner

Se couchent devant elle, impuissants

À  l’éradiquer : ce qui fait que  le Monde

Qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas

Sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras

De choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent :

Fatal que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent.

 .

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1154 4

.

Deux verres de bière

Superposés à l’envers,

Ou une coupe, calice

Alors… tout en bas ?

(S : forme stylisée, = : rimes égales

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

Un verre, même  rempli de  bière

avec un faux col pour la mousse

ne peut représenter le Monde,

sa forme ne comble le fond.

 

C’est sûr que le Monde ne ressemble pas

 À un verre de  bière

Même si certains en font tout un monde,

Et ne jure que par elle.

 

Symbolique    

 

La consommation, dite festive,

D’alcool  pose parfois problèmes.

Les verres s’enchaînent sans qu’on

Ne  s’en  rende, toujours, compte.

Et en cause : notre psychologie,

Si l’on en croit des chercheurs

De l’Université de Bristol.

 

Même s’ils reconnaissent que

Cette explication ne justifie pas tout,

Ils viennent de démontrer que la forme

D’un verre à bière pourrait  modifier

Notre façon de consommer la boisson.

futura-sciences.com/sante/actualites/

biologie-science-forme-verre-biere-

.

.

Fond

.

Évocation

.

1154 6

.

C’est sûr que le Monde ne ressemble pas

 À un verre de  bière

Quel que soit sa forme et sa contenance

Sans parler de son goût !

 

Symbolique

La consommation

 Festive  des   bières

Pose  des  problèmes.

Les verres s’enchaînent sans

Qu’on ne s’en rende toujours compte.

En cause : la psychologie,

Si l’on en croit des chercheurs britanniques

De  l’Université de Bristol 

Et même s’ils reconnaissent que l’explication

Ne justifie pas tout, ils montrent

Que déjà, la forme seule du verre de bière

Peut modifier notre façon

De consommer la boisson.

futura-sciences.com/sante/actualites/

biologie-science-forme-verre-biere-

 

Corrélations

Fond/forme 

Voilà bien symbole rafraichissant,

Du moins pour la première gorgée

Monde est fait de choses et d’autres

Laissant une petite place aux verres

Et des petites nécessités pour bières.

En ce patchwork, dédale, labyrinthe

J’aurai tout intérêt à bien m’orienter,

Pour ne pas passer, à côté de  ma vie,

Parce que Monde, je n’ai pas compris

Non seulement sa forme ou ses formes

Mais tout autant sa richesse, contenu !

Voilà qu’on me dit, qu’on me démontre

Que les formes agissent sur le contenu.

On le savait pour les flacons de parfum

Mais pour bières, c’était moins certain.

L’expérience de boire verre champagne

En un verre en carton, cumule  les deux

Phénomènes de la forme et la matière :

Le meilleur ne vous paraitra pas … bon.

Après cela, dire de quoi le Monde est fait

Du pire et du meilleur, comme il se boit :

Eau, bière cidre, champagne… obligent !

.

.

Le monde est fait de ce qu’il est

 .

Scénario

.

Notre monde tiendrait dans notre main, globe terrestre évidemment.

Celui des GAFAM  est partout, virtuel, en doublure et surimpression.

Celui de tous États avec politique unilatérale loin du feu climatique.

.

Voir prose et illustrations

1153 – Qu’est-ce que le Monde et me convient-il !

Voir prose et illustrations

.

Si je dis : le Monde est ce qu’il est

Et que ce qu’il est : bravo !

Me voilà bien avancé.

.

S’il était le même, pour chacun,

Ce serait bien, cela se saurait

Pour autant, pas différent.

.

Conceptions d’argents, et avec des biens,

Conceptions de sentiments, d’humains

S’affrontent fort…et en permanence,

En équilibre fragile en sa balance.

.

Le Monde restant… ce qu’il est,

Il est le seul qui me convient,

Il est le lieu où je suis … né :

Perfection de soi, du monde,

On peut parfois…l’améliorer,

Tout autant que le détériorer.

.

Le progrès   technoscientifique

Assure  davantage  et au Monde,

Avancée fantastique  ou mirifique

Par ci et dégât hypothétique par-là,

Sa balance n’est pas souvent positive,

Sur plan humanitaire parfois négative.

.

Mais aurait-on  d’autres choix à présent,

Que d’enfourcher  ce cheval, bien que fou,

Tant personne n’est plus capable de diriger,

Sauf pour une seule cause ou profit : argent.

.

L’argent  est le moteur du progrès, il est vrai ;

L’homme  en est son carburant, sa destination,

Mais ce dernier s’égare : argent détournements.

.

On tourne en rond en ne recherchant que l’argent

Pourtant, chacun peut devenir acteur d’innovation,

Qui sert à tout le monde, fait avancer la Civilisation.

Le Monde et les Civilisations feront-ils bon ménage !

.

Il est permis d’en douter, mariés de force, sciemment

Quand l’un s’écroulera,  l’autre ne saurait trop tarder,

À le faire  aussi : ainsi va le monde,  et  ainsi va  la vie,

Si monde est  même,     en moi,  qu’en dehors  de moi.

.

Quand je suis lui, il s’accorde  pour en profiter,

Quand je disparais, m’oublie, n’ai pas existé,

Cruel paradoxe que  de tout lui … donner

Et qu’il me reprenne tout, enterré !

Après tout pourquoi s’en faire,

Si  monde est que ce qu’il est

Et il n’est que ce qu’il est !

.

Je ne serais qu’un électron,

D’énergie, faisant avancer,

Un tant soit peu, l’humanité,

Toutefois ne peux jamais me défaire

De celui que mes parents m’ont légué

Qu’à tout prix, je m’efforce de fructifier.

 .

.

Extension

 .

Le monde antique était réduit au pourtour de la Méditerranée

Nouveau Monde des conquêtes est devenu celui des Amériques

Et puis est venue la Mondialisation  comme  village planétaire !

Qui peut prétendre connaitre et adhérer  au Monde, en totalité.

C’est pas parce qu’on peut le parcourir en un jour qu’il convient

On ne va  pas  s’en plaindre, de pouvoir l’explorer  sa vie entière,

Il fut un temps ou d’aller à Paris constituait le  voyage d’une vie.

.

Qu’est-ce que le … Monde

Et qu’est-ce j’en sais

Je le vois sur mappemonde

Et lui ne me connais

.

Quand j’étais un petit enfant

Le Monde se limitait

À la ferme, lieux environnants

Tout cela me contentait

.

Devenu adulte il me parait grand

Presque le tour, en ai fait

Par différences sociales, culturelles

J’en ai été fort stupéfait

.

À la retraite, intéressé par astronomie

Je suis devenu juge de paix

Notre planète est seule et bien unique

Mais l’homme la contrefait.

.

.

1153 – Calligramme   

 .

Si je dis : le Monde est ce qu’il est

Et que ce qu’il est : bravo !

Me voilà bien avancé,

S’il était le même, pour chacun,

Ce serait bien, cela se saurait

Pour autant, pas différent.

.

Conceptions d’argents, et avec des biens,

Conceptions de sentiments, d’humains

S’affrontent fort…et en permanence,

En équilibre fragile en sa balance.

Le Monde restant… ce qu’il est,

Il est le seul qui me convient,

Il est le lieu où je suis … né :

Perfection de soi, du monde.

On peut parfois…l’améliorer,

Tout autant que le détériorer.

.

Le progrès   technoscientifique

Assure  davantage  et au Monde,

Avancée fantastique  ou mirifique

Par ci et dégât hypothétique par-là.

Sa balance n’est pas souvent positive,

Sur plan humanitaire parfois négative.

.

Mais aurait-on  d’autres choix à présent,

Que d’enfourcher  ce cheval, bien que fou,

Tant personne n’est plus capable de diriger,

Sauf pour une seule cause ou profit : argent.

L’argent  est le moteur du progrès, il est vrai ;

L’homme  en est son carburant, sa destination,

Mais ce dernier s’égare : argent détournements.

.

On tourne en rond en ne recherchant que l’argent

Pourtant, chacun peut devenir acteur d’innovation,

Qui sert à tout le monde, fait avancer la Civilisation.

Le Monde et les Civilisations feront-ils bon ménage !

Il est permis d’en douter, mariés de force, sciemment

Quand l’un s’écroulera,  l’autre ne saurait trop tarder,

À le faire  aussi : ainsi va le monde,  et ainsi va  la vie,

Si monde est  même,     en moi,  qu’en dehors  de moi.

L …………………

Quand je suis lui,     E       il s’accorde pour en profiter

Quand je disparais,    *          m’oublie, n’ai pas existé,

Cruel paradoxe que   M   *    C   de tout lui … donner

Et qu’il me repren  N                O   ne tout, enterré !

Après tout pour   D                    N   quoi s’en faire,

Si le monde est E                      V  que ce qu’il est

Et il n’est que   *                       I       ce qu’il est !

Je ne serais      M                E  qu’un électron,

D’énergie, fais   E           N        ant avancer,

Un tant soit         *      T   peu, l’humanité,

Toutefois ne peux     jamais me défaire

De celui que mes  I    parents m’ont légué

Qu’à tout prix, je   L   m’efforce de fructifier.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1153 4

.

Un vase qui contient

Tout ce que je saurais

Au début  du  Monde,

Afin de bien penser.

.

(C : forme creuse, # : rimes mixtes,

X : le fond s’éloigne, ici, de la forme)

.

Un vase sert peu de matière à penser

et ce d’autant qu’il sera vide et creux,

même s’il prenait forme d’un cerveau,

ça ne change rien par manque d fond.

 .

Un vase qui reflète le contenu

Et couleur de ma pensée

Fondé sur ce  que  je sais

Réellement manière constante.

.

Symbolique    

.

Pour la Grèce Antique

Le terme vase  désigne

Une  plus  grande  variété

De récipients dont les formes

Sont classées selon une typologie

Bien  établie : souvent,  ces   vases,

Généralement  faits   en terre cuite,

Sont  décorés   avec   les  techniques

De la « peinture  à figures  noires »

Ou la «peinture à figures rouges».

Nombre de ces décors présentent

Des scènes qui sont figurées.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

1153 6

.

Un vase qui reflète le contenu

Et couleur de ma pensée

Fondé sur «ce  que  je sais»

Réellement manière constante.

Symbolique

Il est nécessaire de s’interroger

Sur les rapports qu’entretiennent

Ensemble réflexions sur l’existence,

C’est-à-dire la recherche des raisons

Et justifications, relatives aux choix

Et aux décisions que nous prenons,

Avec la réalité de cette existence,

À notre façon de penser, de la

Décider ou la subir : quelle

Domination éventuelle

De l’une sur l’autre ?

Quel pouvoir peut-il

Nous être conféré

Pour agir sur nos vies.

Qu’est-ce qu’une existence réfléchie

Qu’est-ce qu’une pensée autonome ?

Corrélations

Fond/forme 

Qu’est-ce que le Monde : vaste monde,

Qui peut bien répondre à cette question

Sans se limiter, en premier lieu, au sien,

Chacun ayant vue différente des choses,

L’un les traitant de triste, l’autre de rose

Quand on invoque ou évoque un vase,

On aura tout dit et on n’aura rien vu

Tant il y en a des cent et des milles

Et cela depuis si …si  longtemps

Que le Monde a changé de sens,

Sans changer formes de vases

Des contenus les remplissent

 Par les mêmes cons, tenants

Affreux jeu de mot s’il en est

Mais pas si loin de la réalité

Car j’en serais moi-même un,

Du Monde, vouloir le changer

Pour qu’il me convienne, à moi.

 .

.

Les pouces levés pour convient

.

Scénario

.

Mon monde à moi, c’est l’Europe et la Méditerranée, vu à la loupe,

un autre sera à l’aise avec le continent Américain, Sud-Américain,

rares  sont ceux qui aiment et abordent le Monde en sa globalité !

.

Voir prose et illustrations