412 – A force de te… chercher

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pour un autre, je t’aurai zappé,

Tant, selon que mes mots sont dits,

Sont bien acceptés, compris de travers,

Je deviendrai un frère, ou amant, pervers.

Cœur à prendre n’est pas corps à vendre,

Mots dits de travers, à l’envers d’aimer,

Lors si ma bouche dit ce qu’elle peut,

Une oreille entend… ce qu’elle veut.

.

À force de chercher,

À force de méditer,

À force d’espérer,

Je me suis planté,

Bien planté sur toi,

Comme un arbre fêlé

Attendant que son bois

Se fende, se soit déraciné.

.

D’aimer, point,   vingt soirs,

Serais-je  à ce point rabougri,

Que le moindre de mes espoirs,

En serait, sur le champ, anéanti.

.

Je comprends  pourquoi  les gens,

Préfèreront, et de temps en temps,

Coucher, et  peu importe  avec qui,

Plutôt que mourir, seul  et d’ennui

Car pour bien partager sa solitude

Coucher est une chose qui réjouit,

Pour mieux  consoler  sa finitude,

Coucher est la chose qui maudit.

.

Selon que les mots seront dits,

Seront bien, ou mal, compris,

Bien acceptés  ou  de travers,

On passe pour un vrai frère,

Sinon pour un vrai pervers

Et on change  là, d’univers

D’afficher  corps à vendre,

Voire  cœur  à reprendre.

.

J’en  connais  des  milliers,

Qui, à moi, me ressemblent,

Et mes propos très familiers,

Plus que sûr, les rassemblent.

.

Mes  mots … dits  de  travers,

Seront à l’envers, vrai aimer,

Et de les mettre  à l’endroit,

Simple, je  ne le  crois pas.

.

La bouche dira ce qu’elle peut

L’oreille entend ce qu’elle veut.

Gestes seront moins trompeurs,

Peuvent mieux assurer bonheurs.

.

Extensions

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À force de chercher, j’ai fini par te trouver,

Tu t’es, à moi, refusée, me suis senti déraciné.

À force de méditer, j’en ai fini par douter qu’on

Pourrait y arriver et ainsi j’ai pris n’importe qui !

À force d’espérer partager ma solitude, ma finitude,

J’en ai pris mon parti et je lors préfère mourir d’ennui.

Les mots, dits de travers, seront à l’envers d’aimer et que

Ce soit suffisant  de les mettre à l’endroit, je ne le crois pas.

Même  si les mots  ne reflèteraient pas, toujours, ses pensées,

Ils trahissent, souvent, une certaine confusion  dans la vérité.

La bouche dit ce qu’elle peut… l’oreille entend ce qu’elle veut.

Les gestes sont moins trompeurs, et, dans la plupart des cas,

À eux seuls, ils peuvent, déjà, vous assurer un vrai bonheur.

Bonheur qui ne vous ment pas, qui ne vous abandonne pas

Tant que la passion dure et que votre désir, pur, alimente

Autant vos nuits que vos jours autant solitude qu’amour

À force de chercher, force de méditer, force d’espérer.

.

Chacun est libre d’aimer qui il veut

Dans les limites, de la loi, son dieu !

Amour et obligation : un oxymoron,

Qui aliène en ne disant pas son nom.

L’on  avancera, d’un  pas, à  l’avouer,

L’on reculera de deux en étant rejeté,

Mais au moins, on saura espoir perdu

Jusqu’à ce qu’autre croyance … venu !

.

Si on ne peut s’empêcher de flasher sur

La femme, l’homme  de ses rêves, sa vie,

Le dire en y mettant les formes, émotion

Est le premier pas à franchir, sensation !

.

La réponse est en un : oui, non, peut-être,

Dans ce dernier cas, on s’ouvre une fenêtre

Durant un certain temps ou temps…certain

Tous les jours peuvent être remis à… demain

.

Il ne sera pas interdit d’espérer malgré le refus,

Consciemment, peut-être, inconsciemment, non,

Un dialogue s’instaure, on apprend à se connaitre,

Et un jour, on passe, sans forcer, de non à peut-être.

.

Et si nos mots dits de travers, seront à l’envers d’aimer

Rien n’empêche au fil du temps qu’on puisse s’amender

Ce qui compte autant que l’attraction des sens et corps,

Est le partage des activités, loisirs, préférences, valeurs.

.

Le problème est aussi le manque total de disponibilité,

Si ce n’est d’orientation sexuelle, de distance culturelle,

De toute façon, on peut inventer mille raisons, aucune !

L’amour est comme la culture, bien chargé de lacunes.

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Fragments 

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Chercher, méditer, quêter, trouver :

Quatre mots étant bien déterminés

Qu’on décline à l’envie toute la vie,

Jusqu’à ce qu’un jour : ce soit fini.

.

C’est comme le serpent qui se mord

La queue en un amour d’ouroboros :

Dès lors que l’on cherche à se trouver

On se trouve finalement à se chercher.

.

J’ai cherché, j’ai cru trouver le conjoint

Qui matche avec moi et en tout, convient.

Après couple dix ans,  conceptions puérils,

Je me suis retrouvé sur autre chemin d’exil.

.

Le vrai problème ne serait pas tant de divorcer,

Que de vouloir effacer le passé pour recommencer

Recommencer autre chose ailleurs avec fer aux pieds

N’est pas une nouvelle requête, juste un piège à éviter !

.

Autre problème consiste  à considérer l’autre  comme objet,

D’abord désiré, choyé, ensuite délaissé, enfin abandonné, jeté

C’est à peine si l’on en trouve encore quelque utilité secondaire

Celui, celle, qu’on a adoré, devient soudain, détesté puis ignoré.

.

Amours déçus, amours ratés, amours saccagés

Sont le lot de bien des couples depuis l’éternité

Il n’y a pas d’amours heureux sans compromis

Décidé et assumé ensemble : nouveau permis !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

..

Calligramme

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Pour un autre je t’ai zappé,

Tant, selon que mes mots ont dits,

Sont bien acceptés, compris de travers,

Je deviendrai un frère, un amant, pervers.

Cœur à prendre n’est pas corps à vendre,

Mots dits de travers, à l’envers d’aimer

Lors si ma bouche dit ce qu’elle peut,

Une oreille entend ce qu’elle veut.

.

À force de chercher,

À force de méditer,

À force   d’espérer,

  Je me    suis planté,

     Planté,   À    , sur toi,

         Comme     *   arbre fêlé,

             Attendant       F    mon bois

                Se fende soit     O    déraciné.

                     D’aimer, point,      R   vingt soirs,

                        Serais-je à ce point      C     rabougri

                            Que moindre de mes        E         espoirs,

                               En serait sur le champ,      *           anéanti.

                                Je comprends pourquoi       D            les gens,

                                   Préfèreront, et, de temps      E             en temps,

                                    Coucher, et peu importe       *                  avec qui,

                                    Plutôt que mourir, seul        C                  et d’ennui

                               Car pour bien partager       H              sa solitude

                            Coucher est une chose       E              qui réjouit,

                        Pour mieux consoler       R             sa finitude,

                    Coucher est la chose    C             qui maudit.

               Selon que les          H     mots seront dits,

           Seront bien,         E     ou mal, compris,

        Bien acceptés     R    sinon  de travers,

      L’on passe          *      pour, vrai frère,

      Sinon pour        M     un vrai pervers,

      Et on chan        É    ge   là,  d’univers

     D’afficher,        D      corps à vendre,

   Voire cœur       I        à   reprendre.

  Je connais        T      des    milliers,

Et derniers       E     ressemblent,

 Ces propos        R   très familiers,

 Pour sûr, les       *     rassemblent.

Les mots, dits     E     de  travers,

Sont à l’envers    S     vrai aimer,

Et de les mettre   P      à l’endroit,

Simple : je  ne     É    le  crois pas.

La bouche dira    R   ce qu’elle peut

L’oreille entend    E     ce qu’elle veut,

Les gestes sont     R  moins trompeurs,

Peuvent  mieux    *   assurer  bonheurs !

.

Forme

.

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Évocation

 

Un trophée pour un sport féminin

Femme  avec  un ballot sur sa tête,

Femme plantée là lors amour  déçu.

.

.

Femme, amour maltraité, ressent

Comme un poids sur sa tête

Dont elle aimerait bien se débarrasser

Afin de se sentir plus légère.

La forme demeure  proche  du fond,

Dans la mesure où figure de femme,

Convient pour ce thème assez délicat

De la recherche d’un amour illusion.

 .

Symbolique 

 .

Des

Femmes

Se         plaignent

D’être peu considérées

En    étant    aimées

Comme objets

 

Par partenaires : elles se refusent

D’être un simple  objet pour l’autre,

Mais, simultanément, elle le désire

Inconsciemment, accepte tout pour l’être.

Cela ne doit pas être forcément assimilé

Avec  le   masochisme  de   structure.

 

C’est  la force même  de l’amour

Qui peut,  dans  certains  cas,

Déclencher fonctionnement

Pervers dans un  couple.

cairn.info/revue-clinique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

412 6

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Femme, lors d’amour déçu, ressent

Comme un poids sur sa tête

Dont elle aimerait bien se débarrasser

Afin de se sentir plus légère.

Symbolique 

 .

Elle n’approche

Qu’hommes incapables

 De s’engager : il se heurte aux

Femmes égoïstes se servant de lui.

 

D’amours déçues en amours ratées,

Impression rejouer même partition.

 

 «L’amour sans aucun espoir n’existe

Ça n’existe que dans les romans.

 

Ce qu’il faut, c’est ne pas faire

De l’attente de l’amour

Le but de votre vie,

Attendre

Éternellement 

Qu’il arrive.»

La Mouette (1896) 

Anton Tchekhov.

 .

.

Fond/forme 

 .

Femme est objet de toute attention

Comme de toutes manipulations, abus,

Son statut dépendra du pays où elle vit,

Et entente, ou non, avec son partenaire

Elle passe parfois et rapidement, après

Le mariage, de sujet ayant  des droits

À objet qui n’a plus que des devoirs.

.

Amour déçu, rime souvent avec cul !

L’un penchait côté cœur ; l’autre, sexe :

Si c’est bien là, un cliché, des plus éculés,

Il faut  souvent tenir compte du contexte,

Et la forme, ici, correspond bien au fond

À condition, toutefois, qu’elle l’atteigne,

En plein cœur, pour en être bien déçu.

.

L’amour dure trois ans, après le mariage,

Selon  certaines statistiques, réfutables !

Si le temps est une variable importante,

Il ne pourrait, à lui seul tout expliquer.

.

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411 – Comment te le dire : je t’aime

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

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Dur serait, pas,

D’aimer  quelqu’un,

Mais bien de le lui dire

Et jusqu’à tout lui avouer,

Sans bafouiller, clairement :

Désir  d’être amant, au risque

De se tromper,  être mal reçu :

D’en être, à ce point, incongru,

Écarté d’un sourire…moqueur,

Lors fendant, droit, son cœur.

.

Mais au moins l’on serait fixé

Et puis, en l’avenir, qui sait,

Si, il, elle ne changera pas

D’avis face à la sincérité

Déclaration d’amour,

Valable, toujours,

Jusqu’à ce que

L’autre  l’efface.

.

Te dire que je suis aux abois,

Lors je ne rêve que nous offrir

Ces parfums qui nous  attirent,

Et parfois très loin en sous-bois.

Qui suis-je  et pour me permettre

Une telle fantaisie, aussi déplacée,

D’un mot, tu  pourrais me remettre

À ma vraie place  de goujat,  éhonté.

Dis-le-moi, nombre gens se déclarent

Par ta beauté, ton charme, subjugués

Par personne, rayonnante, belle, rare,

Jusqu’à ce qu’ils  t’aient  consommée.

.

Faut-il t’en parler, et faut-il te le dire

Que  ce que  j’aime  en toi,  je désire,

Est de voir parfois et même prédire

Que  l’on partage   mêmes plaisirs.

Je t’aime, crois-moi,  je ne mens,

Ne sais pour quoi, ni comment,

Ni pas plus combien de temps

Et si tu me dis non, rions-en.

.

Voilà, voilà et pour tout dire

Je t’ai aimé,  enfin, je crois

Et j’ai eu la force  d’en rire

Jusqu’à  la  prochaine  fois.

Crois-moi, ai aimé vraiment,

Tu avais tout pour me séduire,

Enfin j’ai cru, je n’ai su te le dire,

Après avoir succombé à ton charme

J’ai dû bien renoncer à tes…charmes,

Lors  tel manque cruel  de réciprocité,

Nous aura conduits  …  à nous quitter.

.

Extensions

.

Combien d’amants se disent « je t’aime » tout le temps ;

Combien n’osent le dire de peur d’être dans l’erreur

Et combien attendent que l’autre s’en soit allé

Pour enfin le lui avouer et le lui prouver.

Entre  je t’aime : trop tôt, trop tard,

Et le « je t’aime, moi non plus »,

Quelle place pour aimer !

.

Il  n’y a qu’une façon de dire «je t’aime»

Dans une langue et pourtant plusieurs,

Déjà, graphiquement, comme : Je t’m

Visuellement, en envoyant un baiser,

En musique  ou encore  en  chanson,

Par le regard, le sourire, le toucher.

.

En tous cas, il s’agira bien d’un aveu

Plus ou moins sincère, voire assumé

Alors, ce n’est pas  dire qu’on craint

Plutôt le rejet, l’indifférence, le rire,

Qui vous déshabille, vous rend déçu

.

L’aveu «Je t’aime  … moi non plus»

Chante Gainsbourg, en malentendu

Si profond qu’il confondra oui/non,

Laissera  l’autre  en plein abandon !

.

Certains ne font que tenter la chance,

C’est loin d’être  gagné, pas d’évidence

D’autres s’y sont préparés, longuement.

.

C’est là que la chute est des plus brutales

Que l’on se trouve marri de s’être fourvoyé.

Chance ne suffit pas, faut aussi clairvoyance.

.

Fragments

 .

On peut se dire je t’aime de mille façons,

Les pervers inventeront des contrefaçons,

Amoureux débrideront leur imagination :

Certains vont droit aux but  ou par signes.

.

Mains parlent  d’elles-mêmes  si s’insèrent

L’une dans l’autre, et si les deux se serrent,

Les doigts s’entremêlent, forment un cœur,

Leurs courants passent et fort, à l’intérieur.

.

Lors de leurs pressions, de leurs frottements,

Jaillit une lumière  entre paumes des  mains,

Comme source de leurs intimités, éclairement

À partir de quoi, rien d’autre à dire, rajouter !

.

Et pourtant, il faudra bien attendre et l’avouer

Tant que le « je t’aime » ne sera pas prononcé,

Subsiste comme un doute, qui ne se dissoudra,

Qu’après consentement mutuel et bien au-delà.

.

Au final il n’y a bien sûr qu’actes qui comptent

Il ne faut pas croire tout ce que l’autre raconte,

Ce qu’il fait  avec la manière dont il vous le fait,

Vous dit s’il s’agit d’illusion ou d’accord parfait.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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411 – Calligramme

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Dur serait, pas,

D’aimer  quelqu’un,

Mais bien de le lui dire

 Et jusqu’à tout lui avouer,

Sans  bafouiller, clairement

Désir d’être amant, au risque

De se tromper,  être mal reçu :

D’en être, à ce point, incongru,

Écarté d’un sourire…moqueur,

Lors fendant, droit, son cœur !

Mais au moins l’on serait fixé

Et puis, en l’avenir, qui sait,

Si, il, elle ne changera pas

D’avis face à la sincérité

Déclaration d’amour,

Valable, toujours,

Jusqu’à ce que

Autre efface.

.

**************

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Te dire : je suis aux abois,

Lors je ne rêve  *    que nous offrir

Ces parfums  C  qui   J    nous attirent,

Parfois très    O     loin en     E      sous-bois.

Qui suis-je   M     et  pour me     *     permettre

 Une telle      M      fantaisie aussi    T       déplacée,

 D’un mot     E        tu  pourrais  me     ‘       remettre

À ma vraie   N       place : de goujat     A        éhonté.

Dis-le moi    T       nombre gens se      I      déclarent

Par ta beauté *      et ton charme     M     subjugués

Par personne   D     rayonnante     E       belle, rare,

Jusqu’à ce qu’ils  I       t’aient       *      consommée.

Faut-il t’en parler   R               E  faut-il te le dire

Que ce que j’aime   E          N  en toi, je désire,

Est de voir parfois :      F  et même prédire

Que l’on partage   *   I     mêmes plaisirs.

Je t’aime, crois  N    moi, je ne mens,

Ne sais pour  *  quoi ni comment,

Pas plus     J combien de temps

Si tu me  E  dis non : rions-en.

Voilà,   *  voilà pour tout dire

Je t’ai  C  aimé, enfin je crois

Et j’ai   R  eu la force d’en rire

Jusqu’à  O    la prochaine  fois.

Crois-moi  I     ai aimé vraiment.

Tu avais tout S   pour me séduire,

Enfin j’ai cru, je ! n’ai su te le dire,

Après avoir succombé à ton charme

J’ai dû bien renoncer à tes…charmes,

Lors ton manque cruel de réciprocité,

Nous aura conduits  …  à nous quitter.

.

Forme

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Évocation

 

Tête allongée sur un buste ;

En bas, deux mains jointes

Ou  encore   une   ampoule

Pour  lumière entre les deux?

.

.

Deux belles mains jointes

Avec  lumière  entre les deux,

Mettant en bonne perspective,

Son aveu amour flamboyant.

Fond s’éclaire d’autant plus que forme… convient

Le scintillement intérieur vibre même en couleur

 .

Symbolique 

 .

Émoji

Qui     prie

Mains           jointes

Est utilisé       sur le web

Pour supplier     ou implorer

Interlocuteur        voire souvent

En vue d’obtenir      quelque chose

Ou bien de manière respectueuse

Remercier, exprimer gratitude,

Saluer, rendre hommage, honorer.

« Merci mille fois  pour  le coup de main! »

« Je t’en suis       vraiment       reconnaissant.

« S’il te plaît »         comme         une imploration.

Les-raccourcis-clavier.fr/emoji-Qui-prie-mains-jointes

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Fond

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Évocation 

.

.

Lorsque ces ampoules s’allument,

Désir se rendrait à son maximum :

Quoique si l’on en  parle pas ou mal,

Qu’autre ne la voit, elles s’éteindront.

 .

Symbolique 

 .

Ampoule est le symbole

De belle idée qui jaillirait sans

Qu’on l’ait vraiment … cherchée.

Hasard heureux, erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse de  lampe à huile, pétrole

Ou d’une lampe moderne, ou électrique,

Elle symbolise l’énergie qu’on contrôle,

Avec un variateur, on peut en régler,

Intensité émise, éteindre, allumer.

De plus dans la bande dessinée

Idem dans le dessin animé,

L’apparition d’une  idée

Est souvent représentée

Lampe à incandescence

Qui s’allume au-dessus

De tête du personnage.

 .

.

Fond/forme 

 .

La main exprimerait  bien les idées d’activité,

En même temps que de puissance, domination.

La main est parfois comparée à l’œil : elle voit.

.

C’est une interprétation que l’analyse a retenu.

La main, dans les rêves, est tout  comme un œil

« L’aveugle aux doigt de lumière » qui guiderait.

.

Ampoule qui s’allume selon l’intensité de l’amour

Qui n’en rêverait pas, pas pour soi, pour l’autre,

L’idée a fait son chemin, notamment au japon,

Lors deux personnes compatibles, se croisent,

Sont réceptives aux sentiments réciproques.

 

Le fait de dire : je t’aime, n’est pas preuve,

Important d’ajouter comment, combien,

D’ailleurs faire l’amour pas davantage

Y a qu’intuition, sensation … émotion !

Dire son amour  peut  se faire  autant

Avec ses mots, avec ses gestes,  corps

Mais les moins jointes  y ajouteraient

Une demande insistance, supplique !

.

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410 – Je ne suis sûr que d’une chose

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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La seule chose  dont  j’ai bien  la certitude,

Est le grand amour que j’éprouve pour toi,

Il est sincère, et  authentique, et il  est nu,

Et lors, je souffre  de ne pas être reconnu,

De toi comme étant connu l’être de ta vie.

.

Tu es  ma   boussole,  tu es ma  destinée,

Tant, sans toi, je ne  sais  plus  où  aller :

Le chemin, avec toi, semble  tout tracé :

Besoin  de  toi, autant  que, toi, de moi.

.

Tant ta main  me guidera,  lors aveuglé,

En  dédale  de  mes  délires  et  pensées,

De me terrer, de   me  battre …  de fuir,

Tu m’indiqueras ma solution d’advenir.

.

Moi,  je  ne suis sûr  que  d’une  chose :

Que mes  yeux, mon cœur ne se posent

Sur les tiens et  rien qu’en vue d’aimer,

Le reste, je n’y ai  jamais encore pensé.

.

Lors j’imaginais  être le seul à souffrir

Être  abandonné,  jusqu’à en mourir :

Milliers  surgissent  d’autres   abîmes

Qui manquent comme moi, d’estime.

.

Dans ma vie, je fais  nombre  actions,

Qui ne m’indiquent pas de direction,

Si fait, si je monte un peu  trop haut,

Je me retrouve au plus bas aussitôt.

.

Comprends-moi et de haut en bas,

Crois-moi, lors  j’ai besoin de  toi,

Je ne suis qu’enfant, que la Lune

A pourvu, de rêves, d’infortunes.

.

Garde ma main dans la tienne,

Afin qu’elles nous retiennent

Et, qu’en partageant haleine,

Feu  d’amour   l’en-tre-tienne.

.

Dans ma vie, ne cesse de partir,

Dans mes rêves voire mes délires

Pour, ma flamme amour, entretenir.

Autant envers moi qu’envers partenaire,

Je ne dois d’aucun amour me soustraire.

.

Je ne suis sûr que d’une seule chose,

Main, en mienne  sera apothéose,

Apothéose n’est pas débauche,

Apothéose est une ébauche

D’union, sacrée, qui  ose

Flirter, avec le  divin,

Touchant sa main

Amour sans fin

Sans  faim.

.

Extensions

.

Comment être certain de quelque chose : information, sentiment

Les deux peuvent être vrais ou faux, partiellement, temporairement

C’est à ce point que dire à l’autre «je t’aime» ne garantit rien du tout

Lors l’autre vous répond, je ne te croirai que lors tu me l’auras prouvé

Pour finir, on sera sûr de ce qu’on croit, pas de ce que l’on est, dit, fait.

Y a de quoi être un peu déboussolé lors autre vous prouve le contraire

Seule incertitude qu’on ne maitrise est la réciprocité de manière égale.

.

En matière d’amour conjugal,

Et que ce dernier soit réciproque

Ou qu’on le considèrera permanent.

Rien ne peut nous assurer du contraire

Lors contrat serment n’y changeront rien

.

Que dire du coup de foudre avec âme sœur,

Sinon qu’il est constant, tant qu’il ne meurt,

Trouver l’amour  et le garder  sont des choses

Totalement différentes, et parfois divergentes,

Y a un qui se marie, divorce, jusqu’à sept fois !

.

Une flèche, une pointe, une cible, une boussole :

Vous êtes armé pour choisir un (une) partenaire

Vous ne devriez pas rater une cible à chaque fois

La boussole vous indiquera, de quel côté, ajuster

Et il se peut que la cible se rapproche, s’éloigne.

.

Le nœud du problème serait la disponibilité,

Et en nœud, bien plus serré, la réciprocité

Pourquoi faire une croix plutôt différer

Il ou elle, finira, un jour, par craquer

Et c’est vous qui allumez la mèche.

.

Fragments 

 .

Une pointe de lance ou de flèche

Désigne direction, cible à atteindre

Quelqu’un sur qui on jette son dévolu,

Encore faudra-t-il être sûr de son choix.

.

Et comme il y a loin de la coupe aux lèvres

Un doute  peut s’introduire  sur  le chemin,

Tout comme un autre une fois le but atteint

Ou  après une hésitation  ou mure réflexion.

.

Pour choisir, vaut mieux avoir une boussole

Nulle direction favorable  si l’on ne sait pas

Où l’on va, ni aucun vent qui vous portera

Qu’une illusion  et qui ne vous satisfera.

.

«Tu dis que tu m’aimes, t’es sûr de toi,

Me le diras-tu une fois ou mille fois

Mais j’aurai la faiblesse de croire

 Que  tu ne me  tromperas pas.»

.

L’amour n’est que promesse,

Qu’on tient  ou ne tient pas,

Il prend racine dans la durée

Confiance gardée ou restaurée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

.

La seule chose   dont   j’ai bien la certitude,

Est le grand amour que j’éprouve pour toi,

Il est sincère, et  authentique, et il  est  nu,

Et lors, je souffre  de ne pas être reconnu,

De toi  comme devenant   l’être de ta vie.

Tu es  ma   boussole,  tu es ma  destinée,

Tant, sans toi, je ne  sais plus  où aller :

Le chemin, avec toi,  me  semble  tracé,

Besoin  de  toi, autant  que, toi, de moi.

Tant ta main me guidera   lors aveuglé

En  dédale  de  mes  délires  et   pensées

De me terrer, de   me  battre  …  de fuir,

Tu  m’indiqueras  la   solution  d’avenir !

.

***************************************

***************************************

.

Mais je ne suis sûr    J    que  d’une  chose

Que mes  yeux, mon   E    cœur ne se posent

Sur les tiens rien que  *      afin de les aimer.

Le reste, je n’y ai jam  N      ais encore pensé.

Lors j’imaginais être   E        le seul à souffrir

Être abandonné, jus     *        qu’à en mourir :

Milliers  surgissent       S         d’autres abîmes

Qui manquent com       U      me moi, d’estime.

Dans ma vie je fais         I           nombre actions

Qui ne m’indiquent        S         pas de directions

Si fait, si je monte……     *     ….un peu trop haut,

Je me retrouve au ………   S   ……. plus bas, aussitôt.

Comprends-moi …………..   U   …..…… et de haut en bas

Crois-moi, lors …………………….  R   .……………… j’ai besoin de toi

Je ne suis qu’en…………………….……   *   ………..…………… fant que la Lune,

A pourvu, de ………….………….…….  Q  .…..…..………… rêve, d’infortune.

Garde ma main  ……………….….…  U   ….…….………… dans  la  tienne,

Afin qu’elles  ….….…………………  E   .…..…………… nous retiennent

Et qu’en par ……..…..……….….   *   …..…………… tageant haleine,

Feu d’amour .…………..….….   D     .…………… l’en-tre-tienne.

Dans ma vie, ne….…………..   ‘  ………………cesse de partir,

Dans mes rêves …..………   U  ……….. voire mes délires

Pour, ma flamme ……….  N  ..…. amour, entretenir.

 Autant envers moi ……  E …qu’envers partenaire,

 Je ne dois d’aucun ….. * . amour me soustraire.

Je ne suis sûr que …  S … d’une seule chose,

Main, en mienne    E      sera apothéose.

Apothéose n’est   U     pas débauche,

Apothéose est   L    une ébauche

D’union, sac   E   rée, qui  ose

Flirter, avec  *      le  divin,

Touchant  C    sa main

Amour  H sans fin

Sans  O  faim,

En   S   fin

E

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une pointe de stylo  à encre,

Sinon une pointe de lance 

Sinon voire d’une flèche,

.

410 4

.

Lorsque sa pointe du désir pénètre un cœur,

Elle en demeure prisonnière.

Toute flèche est connue comme étant symbole

D’atteinte de l’amour.

 .

Symbolique 

 .

Ex

Trémité

Al-lon-gée,

Aiguë, fine objet

Servant  à  piquer,

Voire à enfoncer, etc. :

La  pointe  d’une  aiguille.

Objet et voire partie d’un objet

Forme d’aiguille, de lame, de pique

Une pointe de fer ou encore extrémité fine,

Étroite de quelque chose qui va en s’amenuisant 

La pointe d’un clocher ; partie extrême qui s’avance

larousse.fr/dictionnaires/francais/pointe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Lorsque sa pointe du désir pénètre un cœur,

Elle en demeure prisonnière.

Toute flèche est connue comme étant symbole

D’atteinte de l’amour.

.

Symbolique 

 .

Tout       comme

 Celles des dieux,

Les flèches de l’amour sont infaillibles

D’un coup d’œil,  semblable à un éclair !

En tant qu’outil, la flèche est le symbole

De pénétration, d’ouverture  de pensée

Introduisant lumière, connaissance.

Par opposition à la fourche, flèche

Qui est l’objectivation, le choix,

Temps orienté, suivez flèche

Mais symbole aussi de la

Pointe acéré qui vole

Pour surprendre

Et tuer au loin

Sa victime

Mort

V

Dictionnaire des symboles

 .

.

Fond/forme 

 .

La flèche est polysémique au sen où elle décrit

Tantôt la direction et tantôt la cible à atteindre

Et tantôt l’effet qu’elle produira en plein cœur :

Si l’on parle d’ennemi, à abattre, c’est la mort,

Si l’on parle d’ami(e) à séduire, c’est l’amour.

.

Il est rare de trouver ce symbole … oxymore

Qui donne tant de contraire au grand jour.

La pointe de  la  flèche est, ici, symbolique,

Elle rime avec sentiment, émotion, amour.

D’ailleurs, l’intérieur représente  un cœur

Avec une droite au milieu pour le guider.

En partant d’un tel point de vue, et cible,

Fond et forme s’atteignent et fusionnent

Astres et désirs sont sur la même ligne.

.

 Textuels et illustrations   >>

409 – Manque d’affection, de raison

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Raison,

Et affection

Ne feraient pas

Un bon ménage,

.

Et, si   la  raison,

Et, si   l’affection

Se   confondront

En leur partage,

.

Ils feront alors

Que l’on vivra

Sous la terre,

Et sur nuage,

Tour  à   tour,

Et  si  ce  n’est,

Simultanément.

.

Et,   ce,   jusqu’au

Point   de   rupture,

Voire de  déconfiture,

Mais qui feront blessure,

Par ses mots,  ou ses maux.

.

Manque affection : pas question !

Nourriture, confiture, oui d’accord,

Manque d’amour : ce serait trop fort,

Tant il n’y aura  ni manque, ni raison.

.

Manque d’affection  ou abus de raison,

Produit des folies,  en manque d’action,

Mais le contraire  aussi : abus affection,

Devient  amour,  à en perdre  la  raison.

.

Quand  l’affection  devient trop  rebelle,

On ne peut l’apprécier  et ne la mesure,

Que par rapport à une passion nature,

Qui, bien des fois, paraissait  irréelle.

.

Si trop d’affection, affecte la raison,

Trop de raison affectera l’affection,

Car si l’un va avec l’autre, des fois

L’un, sans l’autre,  va contre  soi.

.

Si l’affection manquera  de  raison,

La  raison, elle, manquera  d’affection,

J’aime la raison, pour autant ai-je raison

De délaisser mon affection pour déraison.

.

Nous avons mille et une raisons,  d’aimer,

Et autant pour ne pas céder aux amitiés,

Le manque  et  le trop plein,  sont deux

États pour devenir bien mal heureux.

.

Extensions  

.

Retrouver son équilibre ne dépendra que de nous

Mon affection occulterait ma raison,

Et  lors, ma raison occulte mon affection.

Il n’y a pas de contradiction, opposition entre elles :

Y a une différence de point de vue

Entre tête et cœur, logique et sentiment.

Raisonner son affection n’affecterait pas sa raison.

.

Le manque est un état de privation lors s’agit de nourriture, boisson.

Le manque est un état différent, de mal-être, lors il s’agit de relation.

Le manque est un état d’ignorance  pour connaissances, information.

Insuffisance, défaut, lacune, imaginez lors on soufre des trois à la fois

Il n’y a de raison d’éprouver moindre affection pour quoi que ce soit

Il n’y a d’affection à se situer,  au plus près,  de la moindre raison !

L’on dira : j’ai manqué à tous mes devoirs, et, à tous mes droits :

Mais comment peut-il être autrement sans raison ni affection.

.

S’aiment-on pour bonne ou mauvaise raison,

Comment accorder la raison avec l’affection ?

.

Si l’on met l’affection en avant pour la justifier

On se trouvera, on se créera, de bonnes raisons

.

Si l’on met la raison  en premier, l’on ne trouve

D’affection et ainsi le problème  reste insoluble.

.

Conclusion : si l’on veut  se marier,  mieux vaut

Manquer de raison  que manquer … d’affection.

.

Mais les deux seraient loin d’être incompatibles,

Parfois  même  ils se renforcent,  se mutualisent :

Le pire est manquer des deux … grande solitude !

.

L’on dit que l’affection nous ferait perdre la raison

Ça n’a rien à voir

Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas

Reste un bon savoir.

.

Il en est d’affection comme notre raison de vivre,

Choix purement personnel,

Il en est de notre tempérance  comme d’être ivre,

Choix purement spirituel.

.

Je préfère les remords, de m’être  laissé  débordé

Par trop d’affection

Que les regrets d’avoir écouté la voix de la raison

Et d’avoir tout manqué.

.

Fragments

 .

« Le cœur a ses raisons

Que la raison ignore »

Nous a dit Blaise Pascal :

Incompréhension mutuelle

Paradoxe ou contradiction ?

.

Allez savoir ce qui se passe vraiment

En la complexité intime de certains choix,

Particulièrement d’un partenaire amoureux.

.

Tout va bien si les deux s’alignent ; se conjuguent

Tout va mal si l’un, fortement sur l’autre, subjugue.

.

L’affection est établie comme étant du domaine du cœur

Tandis que la raison : du domaine du cerveau, de l’esprit,

Lors si l’on peut alors s’amer jusqu’à en perdre la raison

On peut, tout autant, rompre pour de bonnes raisons !

.

Est-ce que tu m’aimes est suivi souvent de pourquoi

Si l’amour était folie, pourquoi n’aurait aucun sens

Il faut en trouver un pour échapper à un caprice,

Qui ne peut que se dissoudre en le satisfaisant.

.

Si son de cloche représente ce qu’on entend

La coiffe, ce que l’on voit ; parfum, on sent

Le tout permet de savoir si l’autre ment !

.

Auquel cas, affection tombe en raison

De ne pas poursuivre son sentiment,

Tant rien ne peut combler manque.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

.

Raison,

Et affection

Ne    font  pas

Bon       ménage,

Si la           raison,

L’af              fection

Con              fondent

Leur            partage,

Lors           ils feront

Que            l’on sera

Sous          la terre,

Et sur          nuage

Tour          à tour,

Si ce           n’est,

Simultanément. 

Et,  ce,  jusqu’au

Point  de  rupture

Voire de déconfiture,

Mais qui feront blessure,

À son moi, et par ses maux.

.

Manque affection  M      M  point question,

Nourriture     A  confiture  A   oui d’accord,

D’amour      N      ce serait      N      trop fort,

Tant il n’y  Q     a ni manque     Q    ni raison.

Manque   U    d’affection, abus    U   de raison

Produit   E    folies, ou  manques    E  d’actions,

Mais le    *    contraire aussi abus    *     affection

Devient   A     amour,  à  en  perdre    D  la raison.

Quand l’  F      affection devient trop    E      rebelle,

On peut   F       l’apprécier,   on ne la     *       mesure

Que par     E        rapport à la passion     R          nature

 Qui bien     C         des fois, paraissait      A           irréelle.

Si trop         T           d’affection  affecte     I             raison,

Trop de          I           raison affectera        S           affection

Si l’un              O       va  avec  l’autre         O             des  fois 

L’un va sans        N     l’autre, contre lui     N             contre soi.

.

Si l’affection  manque de toute raison,

La raison, elle,                manquera d’affection.

J’aime la raison                       pour autant, ai-je raison

De délaisser mon                          affection pour la déraison.

Nous avons mille                           et une raisons … d’aimer,

Et autant ne pas                        céder à toutes amitiés.

Le manque et le                 trop plein sont deux

Etats pour devenir  bien malheureux. 

.

Forme

.

.

Évocation

 Un édifice commun pour tibétain

Si ce n’est clochette sur un socle,

Ou simplement  coiffe bretonne.

 .

.

Telle  cloche avec un support et une anse

Sonne signal, communique

Un message consistant très souvent à appeler

Quelqu’un pour pouvoir entrer.

 .

Symbolique 

 .

La cloche

Symbolise

Ouïe et son

Est  donc  liée

À l’oreille et à la bouche.

Lors  la bouche  émet  le  son,

Tandis que l’oreille le réceptionne

Sous  forme  de  vibrations,  qu’elle

Transforme en  signaux  électriques,

Bien déchiffrables  par tous cerveaux.

La cloche  vibre,  sonne,  tinte,  résonne.

Avertit le monde             timbre de cloche,

De   la sonnette                      de la clochette,

  Par  note

Musique.

dictionnairedessymboles.com/2017/08/

le-symbolisme-de-la-cloche

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La coiffe bigoudène, symbole

De reconnaissance des bretons,

Bien qu’elle surprenne la raison, 

Elle ne manque pas d’affection.

 .

Symbolique 

 .

Coiffe est forme de couvre-chef ;

Réalisé en tissu, porté par femmes.

 

Autrefois destinée au double usage

Dissimulation du visage, chevelure,

Et de petite protection pour la  tête.

 

La  coiffe  est  devenue, dans  le civil

Un  véritable   accessoire   de  mode.

 

On   en  recense    dans les provinces

La coiffe est, désormais, un  élément

Du costume folklorique,  et  costume,

De  certains ordres, églises religieuses.

.

.

Fond/forme 

 .

La cloche et la clochette ont les mêmes buts

Signaler, ponctuer,  attirer l’attention  sur un

Évènement connu message et facile à décoder

Leur utilisation serait considérée universelle,

Et on en trouve même  sur certains bateaux.

 

Une fée lui a emprunté son nom, apparence

Et on l’imagine  tintinnabuler  dans les airs

Mais ce n’est autre qu’un beau conte de fée.

Tête de femme, surmontée de coiffe haute.

 

Ca rime avec identité, autant personnalité,

Faut dire elle fait tout de même imposante,

Tout autant  que bien arrimée et  voyante !

L’usage des coiffes demeure problématique

Sur les raisons dans leurs différenciations.

.

Textuels et illustrations  >> 

408 – Amour partage : tendresse engage

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème  

.

L’amour  est  partage

Tendresse est caresse,

L’amour  est  surprise,

Rapproche rêve-réalité.

L’amour est un bienfait,

Permet  de  se  sublimer.

.

Lors l’amour  s’ac-cro-che

Sans rancœur ni anicroche

Parfois  même, il s’é-ver-tue

À se laisser prendre tout nu !

.

Amour est surprise  et bienfait :

Qu’il s’accroche ou qu’il s’évertue,

Il sera, toujours, tout cela, à la fois.

.

Comme sa propre mère très aimante,

Qui encourage, comprend et pardonne

Amour se vit : consistant, en dilettante.

 .

 .

L’amour est partage  quand la tendresse

L’engage

Sur des chemins,  dépourvus de détresses,

De nuages ;

 .

L’amour est surprise, quand on le méprend,

En songe,

Il en devient méprise, quand on le pourfend,

Mensonge ;

 .

L’amour est bienfait quand même imparfait,

Il l’est,

Moins, il est muet, et plus il devient concret,

Bien fait ;

 .

L’amour s’accroche, dès lors  qu’il s’insinue,

En âme nue,

Qu’on soit amant, mari, maitresse, devenu,

Il continue ;

 .

L’amour s’évertue, lors inavoué, il se tait,

Évidence bue,

Avant qu’il nous angoisse, étouffe, hait,

Nous tue.

 .

 .

Partage, surprise, bienfait, accroche

C’est un  peu, tout cela et à la fois,

Et  comme pour se renouveler,

Comme mère qui fermente

Amour  n’en finit pas,

Lors il est germé

En    nous !

.

Extensions

 .

Partage, surprise, bienfait, méprise :

Il y a, en amour, autant contradictions

Internes  et de confusions externes entre

Rêves et réalités  … difficile de s’y repérer !

.

Paroles seront des promesses,

Les preuves  seront  des messes.

Concernant l’amour, lors tout dire

Et tout faire ne parvient à le satisfaire,

La solution est de le renouveler sans cesse

Et toujours jusqu’à ce qu’il meure par accident,

Pour l’avoir assassiné ou de lui-même, abandonné.

.

Quand on craint d’avoir un conjoint infidèle,

On simule la surprise devant lui, devant les faits.

Quand on lui fait,  sur ce domaine,  un faux procès,

On se rend compte de sa méprise face à l’alibi parfait.

La dissimulation, le secret, le mensonge et mauvaise foi

Ne sont pas du partage mais de l’évitement, fuite, déni.

La tendresse,  engagement,  attachement,  confiance

Sont du côté du bienfait, entre les deux, ne saurait

Y avoir que surprise ou méprise et non … éprise.

.

 Le sexe et toute passion, voire folie amoureuse, exclusive, possessive,

Ne dure qu’un temps plus ou moins long même s’ils sont  à répétition

La tendresse vous tient non seulement au corps mais cœur, esprit

Elle est liée à la présence, à la pensée, à l’attention pour l’autre

Elle supporte de vous tout ou presque, et elle  pardonne

Permet en tous temps, et lieux,  de se réconcilier

Elle constituerait la véritable force d’aimer.

.

La tendresse augmente, diminue, revient,

Avec le temps, les contacts, les sentiments,

Elle demeure en retrait de pulsion sexuelle,

Agit, en nous, comme  musique, ritournelle.

.

Ne sert à rien, à personne, si … non partagée

J’ai de la tendresse pour toi, ah bon, pas moi

Elle n’agirait pas dedans : bien plutôt dehors,

Elle est tout autour  et vous enveloppe à deux.

.

On la confond, parfois, avec nombre de câlins

Comme se tenir la main, par l’épaule,  bassin :

Caresse, massage, baiser … cousins germains !

.

Quand le sexe est fini,  demeure … la tendresse,

Qui ne se conjugue en rien avec paire de fesses,

Tant elle est diffuse, sinon tant elle est confuse.

.

Une différence entre consommer et consumer,

Avant, après l’acte, la tendresse reste la même,

Elle n’a pas d’acmé, de manifestation extrême,

Elle n’a rien à prouver, rien qu’à se manifester.

.

Fragments 

.

En plein amour, je me sens

Comme un poisson dans l’eau,

Devenant comme milieu naturel,

Liquide amniotique,  nostalgique !

.

Un océan de tendresse,  très informe,

Où mon sentiment d’exister performe

Une suspension, des plus temporelles

Sur  beau tapis volant, à tire d’ailes !

.

Animaux aussi se montrent tendres

Entre eux et plus encore avec petits

Pas seulement  animal domestique,

Sauvage aussi, en lois de la nature.

.

Un peu de tendresse, en chocolats,

En monde de brutes  qui ne voient

Que leur intérêt, des fois, cynique,

Étant pire que loup pour humain.

.

Je sens de la tendresse  en lisant

Certains écrits,  dits poétiques,

Tout comme devant spectacle,

Où des acteurs   les incarnent.

.

Quand tendresse pour certains

Demeure comme une faiblesse :

Semblerait qu’ils n’en ont pas eu

Que, seule, la force les fait exister.

.

La jalousie, ou la honte, voire le mépris

Parviennent à restreindre toute tendresse

La limitant, trop souvent, à histoire de fesses

Alors qu’elle se tient bien en deçà, bien au-delà.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’amour                   ***** A  *****              est partage

Tendresse               ****  M  ****             est caresse.

L’amour                ***  O  ***          est surprise,

Rapproche          **  U  **        rêve, réalité.

L’amour            *  R  *        est bienfait

Permet                *          se sublimer.

L’amour             E        s’ac-cro-che

En trainée          S      d’une poudre

Et l’amour          T    s’il  s’é-ver-tue

À se laisser          *  prendre tout nu

Amour est sur      P  prise et bienfait,

Qu’il s’accroche     A  ou qu’il s’évertue,

Il serait toujours    R  tout cela, à la fois.

Comme sa propre    T   mère très aimante

Qui encourage, com   A    prend et pardonne

Amour se vit en con    G     sistance dilettante.

E

L’amour est partage  quand la tendresse

L’engage

Sur des chemins  dépourvus de détresses,

De nuages.

L’amour est surprise quand on le méprend

En songe,

Il en devient méprise quand on le pourfend,

Mensonge.

L’amour est bienfait quand même imparfait,

Il l’est,

Moins, il est muet, et plus  il devient concret,

Bien fait.

L’amour s’accroche,  dès lors  qu’il s’insinue,

En âme nue,

Qu’on soit amant, mari, maitresse, devenu,

Il continue.

L’amour s’évertue, lors inavoué, il se tait,

Évidence bue,

Avant qu’il nous angoisse, étouffe, hait,

Nous tue.

T                                   L

Partage,   E  surprise, bienfait,    ‘  accroche

C’est un    N  peu, tout cela et à   E     la fois,

Et  com   D  me pour se renou N    veler,

Comme  R    mère qui fer   G  mente

Amour  E     n’en finit   A     pas

Lors il   S    est    G  germé

En       S       E   nous.

E     *

.

Forme

.

.

Évocation

Bombe qui tombe, ou torpille,

Poisson rouge dans un bocal 

Voire un ressort de suspension

.

408 4

.

La tendresse donne des couleurs,

Et y compris à ce poisson

Dont nous sommes issus :

Frétillant, engageant, comme lui.

.

Ici la forme s’approcherait un peu du fond

Du fait qu’on peut aimer aussi un poisson rouge.

 .

Symbolique 

.

Dans

Le monde

Des poissons,

Vivant dans l’eau,

Les liens sont déliés,

Les formes estompées,

Effet d’impressionnisme

Favorise la perméabilité,

L’abandon, la dilatation,

L’inflation  émotive  par

Lesquels l’être déborde

De lui-même afin de

Se confondre avec

Conscience d’une

Valeur qui le dépasse,

L’englobe, lors l’assimilant

À une condition plus générale.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

408 6

.

On imagine peu hérisson avoir de la tendresse

Et pourtant, pourquoi pas,

Elle n’est pas seul apanage des animaux humains

Ils le font autrement que nous.

 .

Symbolique

 .

La tendresse est un sentiment

Qui nous  quitte  très rarement.

Autant  les autres  seront vécus

Intensément au cours d’une vie,

Autant  la tendresse  demeurera

Permanente, rémanente, en soi.

Tendresse, sentiment d’amour :

Pour rapprocher… comprendre,

Communiquer, donner, recevoir

De l’amour ou chaleur humaine

La tendresse n’a pas son pareil.

.

Fond/forme 

 .

 Que sait-on de …………………….

 Tendresse du poisson rouge, …………………….

Bien plus de sa prétendue réciprocité. …………………….

À quoi rimera de s’attacher à un animal …………………….

Peut-on en faire un roman, un poème, …………………….

Faut croire tendresse frétillement …………………….

Du sexe, du corps, du cœur, …………………….

De l’esprit, de l’’âme. …………………….

 

Hérisson n’est pas emblème de tendresse

Bien qu’il ne soit rien qu’apparente rudesse,

Ce n’est qu’un moyen de se défendre, survivre.

Il en est ainsi de bon nombre d’autres animaux

On dit que ceux qui sont sauvages en ont moins

Que ceux qu’on a domestiqué, allez voir  au zoo

Et vous verrez que cela est entaché d’erreurs !

Sentiment tendre d’amitié qui se manifeste

 Par des paroles,    des gestes doux

Attentions          très délicates.

Définition       qu’on trouve

 Dans les      dictionnaires.

Faut-il      la  considérer

Propre    aux humains !

.

.

Textuels et illustrations  >> 

806 – Ces objets que l’on savoure !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

Ceux que l’on porte  sur soi, nous protège,

Et ceux qu’on mange, ou, qu’on  savoure,

Et ceux qui nous serviront de prothèses.

Bon plat accompagne bonne bouteille :

Plaisir latin, qu’une belle joie de vivre.

.

Qui penserait en France à s’en passer

Pour peu qu’elle soit  de convivialité.

Un collectionneur en devient addict,

L’objet devient transfert…d’identité

Et il n’en finirait pas de les amasser

Jusqu’à en faire le tour, en névrosé.

.

Prêchi-prêcha on fait ce qu’on veut,

De ce qu’on est plus,  de ce qu’on a,

La course aux objets, ne s’arrêtera,

Que lors échange jour, disparaîtra.

Certains  objets  sont  aussi  sujets

De controverse sinon de jalousies.

.

Et perfectibles s’ils sont bien faits

Leurs prix se bonifient sans souci

Achetés, trois francs, six sous ici,

Là-bas, vendus dix fois, son prix,

Vendus ici, pour gagner  leur vie,

Mais là-bas,  pour en faire profit.

.

Si certains s’attachent  à un objet

Plus qu’à leur femme,  leur enfant,

Ils achèteront tout ce qui leur plait,

Tant tout le reste leur est indifférent.

Pour d’autres, les objets ne sont rien

Les gens sont tout, ou les animaux :

Vrai qu’aucun monde n’existe bien

Sans minéraux, ni sans végétaux.

.

D’objets, point trop, il n’en faut,

Chez soi, autour de soi,  boulot,

Juste assez   et  juste nous aider

À  mieux  vivre, survivre, aimer.

L’objet et le propre de l’humain :

Multiplié, diversifié, pour le bien,

S’en sert, dessert comme convient

Lors poubelle finit …  comme rien.

.

Objets  inanimés : avez-vous  donc

Une âme qui s’attache  à quiconque

Veut se donner la peine  de l’acheter,

La chérir de tout cœur à s’en damner.

 .

Des objets sont sujets  à notre addiction,

On ne s’en sépare  qu’à la veille de mourir,

On passe sa vie, à les admirer, les entretenir.

Ils ne nous suivront bien que fruits de passion.

.

Extensions

.

Quand on pense à un objet,

On pense à une chose : normal !

Mais il existe des sujets, des animaux,

Doués de vie autonome, que l’on transforme

En objets pour les exploiter, pour les manger.

Des humains  peuvent  devenir des … objets,

C’est à dire sans identité, sans autonomie,

Liberté, propres : on les appelle esclaves.

Dès lors leur vie n’aura d’autre valeur

Que de marchandise, profitable !

A contrario il existe des objets

Qui vaudront bien plus que la vie

De n’importe quel homme, ici-bas :

On les appelle des trésors inestimables :

Humains sont prêts à risquer leur vie pour !

.

Les objets ne sont pas qu’extérieur ou virtuels,

Certains s‘intègrent à notre corps, alimentation

Et  l’on deviendrait, dès lors, ce que  l’on mange,

Avec une obligation, ou, avec  un  grand  plaisir.

Il y a ceux qui seront en contact  avec aliments,

Qui peuvent être ingérés en biberon bisphénol,

Et puis ceux qu’on respire comme l’amiante.

.

Les objets que l’on savoure sont ceux que l’on dévore

Quoiqu’on ne peut traiter d’objet, produit de Nature,

Mais dès lors qu’il est, cueilli, élevé, cuit, transformé,

Il acquiert une forme de statuts, d’objets, culinaires.

.

Dieu sait si en matière de cuisine et de gastronomie

Il y a une foule de recettes et de nouveautés sans fin

Sans fin et pas sans faim, dès lors qu’on les savoure,

Nous laissant des souvenirs, plaisirs, impérissables.

.

Mélanges et associations  qui tiennent de la chimie,

Et qui sait de l’alchimie en saveurs dites culturelles,

Qui ne connait le dicton : il faut manger pour vivre,

Et non le contraire, mais foutaise, on n’y résistera !

.

Objets que l’on dévore, nous conditionneront aussi,

«On est ce qu’on mange  et  on mange ce qu’on est !»

.

Qu’on y adhère ou non, c’est un peu, beaucoup, vrai,

Mal nourri, notre corps souffre et cerveau s’affaiblit.

.

Et puis il y a ceux qui contiennent polluants divers,

Et qui, un jour ou l’autre, déclencheront un cancer.

.

Pour finir : de trop,  de mal,  de trop peu,  manger,

On creuse sa tombe avec ses dents cariées, élimées.

.

Fragments

.

Quand on pense, à des objets que l’on savoure,

On associe de suite une affaire de gout aliment,

Il s’agira bien ici de substances que l’on ingère,

Qu’elle se présente solide, liquide, voire gazeux.

.

En la matière, si l’on se réfère à la gastronomie,

Il y a bien des déclinaisons dans belle panoplie,

En sorte qu’on ne sait pas où donner de la tête,

Quand il faut choisir ingrédients pour une fête.

.

La rançon du progrès, pour optimiste gourmet,

Poison pour cancer, pour pessimiste gourmand

Notre nourriture entre produits industrie et bio

Nous fait peur, pouvant détraquer notre santé !

.

Recettes d’antan ne font plus recette,

 La nouveauté, l’originalité, doucettes,

Sont devenus délectables fourneaux,

Et marketing incontournable credo.

.

Je suis né en ferme, où on a  mangé

 Produits semés… cultivés… récoltés,

Patates, farines,  légumes, laitages :

Ça m’a aidé pour santé et pour âge.

.

Je ne vais pas craché dans la soupe :

En France, c’est le summum du goût

Sans compter du choix, de la cuisine

Et les étrangers viennent la savourer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

Ceux que l’on porte  sur soi, nous protège,

Et ceux qu’on mange, ou, qu’on  savoure,

Et ceux qui nous serviront de prothèses.

Bon plat accompagne bonne bouteille :

Plaisir latin, qu’une belle joie de vivre.

Qui penserait en France à s’en passer

Pour peu qu’elle soit  de convivialité.

Un collectionneur en devient addict,

L’objet devient transfert … d’identité

Et  il n’en finirait  pas de les amasser,

Jusqu’à en faire le  *  tour, en névrosé !

Prêchi-prêcha, on T *  fait ce qu’on veut,

De ce qu’on est   O * * Q    plus, ce qu’on a,

 La  course aux    U * *  U objets ne s’arrêtera

Que lors échange S  * *  E    jour, disparaîtra.

*           *….

Certains objets   C   * *    L     sont aussi sujets

De controverse   E   * *    ‘      sinon de jalousie.

Et perfectibles   S   * *  O   s’ils sont bien faits

Leurs prix se     *   * *  N bonifient sans souci

Achetés, trois   O  * *   *   francs six sous, ici,

Là-bas vendus   B   **   S   dix fois, son prix,

Vendus ici, pour  J  * *   A   gagner leur vie,

Mais là-bas, pour E  * *  V   en faire profit.

Si certains s’atta  T      O chent à un objet

Plus qu’à leur         S   U   femme, enfant,

Ils achèteront tout *  R  ce qui leur plait

Tant tout le reste E leur est indifférent.

Pour d’autres * les objets ne sont rien

Les gens sont tout,  ou les animaux :

Vrai qu’aucun monde n’existe bien

Sans minéraux, ni sans végétaux.

D‘objets, point trop, il n’en faut,

Chez soi, autour de soi,  boulot,

Juste assez et juste nous aider

À mieux vivre, survivre, aimer.

L’objet et le propre de l’humain :

Multiplié, diversifié, pour son bien,

S’en sert, dessert comme lui convient

Lors poubelle finit souvent comme rien,

Tous ces objets  * * *  qui nous entourent.

Objets inanimés  * * * * * *  avez-vous donc

Une âme qui s’attache  * * * * *   à quiconque,

Veut se donner la peine   * * * * *    de l’acheter,

La chérir de tout cœur à    * * * * *    s’en damner.

Des objets sont sujets à    * * * * *  notre addiction,

On ne s’en sépare qu’à    * * * * *  la veille de mourir,

On passe sa vie, à les  * * * * * admirer, les entretenir.

Ils ne nous suivront  * * * *  bien que fruits de passion.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vase sur un tour de potier

Colonne bois tourné, rambarde

Un tambour africain, ou  indien,

.

.

Un vase que l’on a fabriqué soi-même :

 On l’aime, on le savoure :

Ce d’autant qu’on lui donne une fonction,

Une mémoire, et une âme.

Le vase de potier et la pièce de monnaie pour Euro,

Sont objets qui nous entourent, quotidiennement,

Et qui permettent de rapprocher la forme du fond,

Sans argent matériel ou virtuel, comment survivre ?

  .

Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer d’un vase : conquérir trésor.

 

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représente, le vase alchimique

Le vase  hermétique  signifient  toujours   le

Lieu dans lequel les merveilles s’opèrent.

 

C’est le sein maternel, l’utérus dans

Lequel une nouvelle vie se forme.

 

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

.

Évocation

.

806 6

.

L’argent, la monnaie, le billet et le scripturaire,

Peuvent être considérés comme sorte d’objets

L’exemple parmi autres d’un objet physique

Qui se transforme en pur objet… virtuel !

 .

Symboliques 

 .

Mouvante, la  «culture matérielle»

S’est intéressée à toute interaction

Entre l’objet  et  son  utilisateur,

La récente initiative, américaine,

De  la…  « Journée  sans achats »,

Pour protester  contre le gaspillage,

Demeure   un puissant  signe  de remise

En question du pouvoir d’objet-marchandise,

Du rapport qui se fait jour entre être et avoir,

À l’ère actuelle de consommation mondialisée.

Source : PSL Université Paris

 .

.

Fond/forme 

 .

Les objets que l’on fabrique soi-même, artisanaux

N’ont pas toujours une forme parfaite, très design

Mais ils peuvent, par contre, avoir airs originaux!

.

Objet rime avec une part,  d’un art ou  de soi-même,

Si ce n’est un objet de partage comme pièce d’argent

La forme peut coller ou non au fond comme le vase

Ou constituer des formes inutiles, voir inutilisables.

.

Les définitions même de sujets et d’objets

Sont perméables bien que non réciproques

L’argent est bien un objet et peut être sujet

Lors pourquoi l’amour ne serait pas  objet

De convoitises et voire de manipulations,

Comme objet de valeur tel bijou, argent.

.

« Objets inanimés, avez-vous vous donc une âme 

Qui s’attache à votre âme  et  la force  d’aimer»

Poème du Lac, de Lamartine, dont je ne retiens

Que le dernier vers car objet et âme : oxymoron.

.

Textuels et illustrations  >>

805 – Ces objets qui nous entourent !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Les objets sont ces matériaux, outils,

Parure, moyen d’existence, apparences,

Auxquels l’on tient dont on use, on abuse,

Jusqu’à ce qu’on les jette ou les abandonne.

.

Ils sont enviés, sont fabriqués,  sont achetés,

Sont  des milliers, de plus en plus diversifiés.

On en trouve rayons entiers, au supermarché

Du même  ou  presque, selon  design, qualité.

.

Puis  on en revoit, certains,  en vide  greniers,

Devenus un loisir,  autant  qu’une  nécessité :

Ils changent de main, d’usage,  propriétaire :

Quelques  années  plus tard, ils sont recyclés.

.

Ceux qui survivent, en traversant les siècles,

Prennent de plus en plus valeur marchande

Mais pas que : en tant que symbole ils ont

Une âme ou en tous cas on leur a donné.

Nombre  d’objets  qui  nous  inspirent

Autour de nous …  nous  secondent.

.

Nombre d’objets, que  l’on  désire,

Autour  de  nous, trop  abondent.

Faut-il  encore  faire  le  bon  tri,

Entre les objets utiles et inutiles

Celui-ci me rend service, merci,

Celui-là est fort joli mais futile.

.

Objets sont plus que … choses,

Des transferts et des symboles

À notre imagination, causent,

Associations  dont l’on raffole.

.

Autour de nous, ils s’entassent

Et en les utilisant, on les casse :

Vite déclassés ou vite remplacés,

Tous  semblables  ou  tous, copiés.

.

Combien  de  greniers  en sont pleins,

Et on se les échange, pour trois fois rien :

C’est ainsi qu’ils passent, de mains en mains,

Aujourd’hui ils sont pléthore, encore plus demain.

Ils sont béquilles de nos pieds, prothèses de nos mains,

En vrai, de quels rares objets aurait-on vraiment besoin,

Tant les autres ne servent qu’à nous asservir, humains,

On constate que les animaux s’en passent, fort bien !

.

Tant,  tous  les  objets  qui  nous  entourent

Deviendront, un  peu, comme, notre  cour,

Ils  nous  servent et voire nous  desservent,

Bien que l’on en achète pour faire réserve.

Objets inanimés avez-vous donc une âme

Dit le poète Lamartine, et  s’y attache.

Romantisme ne serait plus de mise,

Choses sont esclaves et soumises.

.

Extensions

.

Les objets qui nous entourent

Font partie de nous en mesure

Où on ne peut plus s’en passer,

S’en détacher, s’en débarrasser.

Certains, devenus dématérialisés,

Comme une bibliothèque numérisée,

Prennent très peu de place en stockage

Bien qu’ils en gardent autant, sinon plus,

En usage, mais peut-on, encore, parler

D’objets vraiment  manipulables ?

.

Nos rapports aux objets restent problématiques,

Quand on s’y accroche et plus qu’à ses proches !

Certains objets ont tant de valeur ou noblesse,

Qu’on se ruine ou qu’on tue, pour les obtenir !

Même les objets «virtuels» n’y échappent pas,

Bien qu’ils puissent être multipliés, et à l’infini,

Les objets ont une âme lors l’âme sera leur sujet.

.

Il fut un temps où la Nature n’avait pas … d’objets,

Les seuls qui étaient fabriqués étaient par animaux

Pour se protéger, se réfugier, se nourrir, voire jouer,

Et l’homme est apparu et avec lui, l’outil est advenu.

.

Depuis, foules d’objets nous entourent, nous aident,

Se remplacent, se diversifient, multiplient, à l’infini,

Certains sont devenus indispensables, autres futiles,

Et en voilà qui deviennent, de plus en plus, virtuels !

 

Ils ne sont ni bon ni mauvais : ça dépend de l’usage

Qu’on en fait ;

Ils ne sont ni bien ni mal faits …  ça dépend du prix

Qu’on y met !

.

Dédiés à même fonction, telle contenant, pour vase,

Ils se créent  dans de multiples formes, apparences,

Un vase reste un vase, certes, mais duquel s’agit-il :

Amphore, jarre, carafe, bol, bassin, bocal, tous pots

.

Le plus étonnant bien qu’étant aussi le plus naturel,

Est notre attachement

Et pas seulement  par suite  de sa valeur marchande

Mais … personnellement,

Un ou des souvenirs s’y réfère, sinon  une collection,

Nous rendant dépendant.

.

Le bébé voit le visage de sa mère et manipule hochet

Son œil et sa main, déjà reliés

Peu à peu nouveaux visages sont présentés, décodés,

Et de plus en plus d’objets nouveaux

C’est ainsi qu’un monde vierge comme page blanche

Se remplit, complexifie, catégorise, symbolise.

.

Fragments

.

Avant de devenir imagé,

Conventionnel, relationnel

Objet sur lequel nous agissons

Est bien présent et est bien réel.

.

L’objet d’un texte est comme sujet

Mais  notre cas d’humains, ce n’est.

Humain mort devient comme objet

Mais tant qu’il reste vivant : sujet !

.

Un objet intelligent communicant

Interagira avec moi en m’aidant,

Me remplacera,  en me copiant,

Se substituera, en m’usurpant.

.

Voilà qui donnera des frissons :

Deviendrai-je  son suppléant :

Je m’en amuse, en attendant,

Mais pour combien de temps.

.

Il me restera ma conscience,

De concepteur  et contrôleur,

Sera-ce vérité  ou bien leurre :

Nous sommes tous des mortels.

.

On ne sait quel est le premier objet

Fabriqué par les premiers humains,

L’on suppose qu’il s’agissait d’outils,

Comme un bâton,  couteau,  pointe !

.

La multiplication actuelle  des objets

Pose nouveaux problèmes  à résoudre,

Comme recyclage, refonte, réutilisation,

Sans parler ressources, guerres, pollutions.

.

Leur virtualisation sera élément de solution

Mais elle consomme des quantités d’énergie

De ce fait on déplace, transfère le problème

Au lieu de penser à le minimiser, réguler.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Les objets sont ces ma  T  tériaux, outils,

Parure, moyen d’exis O   * tence, apparences,

Auxquels l’on tient   U  dont  O on use, on abuse,

Jusqu’à ce qu’on  S  les jette ou  B  les abandonne.

Ils sont enviés     *    sont fabriqués  J  sont achetés,

Sont milliers     C  et de plus en plus     diversifiés.

On en trouve       E    rayons entiers  T    supermarché

Du même ou presque   S    *     S selon design, qualité.

.

Puis on en revoit    Q     certains en vide    E   greniers,

Devenus un loisir,     U    autant qu’une   N   nécessité :

Ils changent de main    I      d’usage    T   propriétaire :

Quelques années plus     *      tard, ils   O  sont recyclés.

Ceux qui survivent      N   traversant   U       les siècles,

Prennent de plus     O  en plus valeur   R  marchande,

Mais pas que      U   en tant que sym   E  bole ils ont

Une âme ou   S   en tous cas on leur   N    a donné.

Nombre d’objets    ******   qui nous T  inspirent

Autour de nous  ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ nous secondent.

.

******************************************

******************************************

.

Nombre d’objets                que l’on désire

Autour de  nous         trop abondent !

Faut-il encore           faire le bon tri,

Entre  les objets utiles  et inutiles

Celui-ci me rend  service, merci,

Celui-là est fort  joli mais futile.

Objets sont plus  que… choses,

Des transferts,   des symboles,

À notre imagination  causent,

Associations dont  on raffole !

Autour de nous, ils s’entassent

Et  en les utilisant, on les casse

Vite déclassés ou vite remplacés,

Tous semblables  ou  tous, copiés !

Combien  de greniers  en sont pleins,

Et on se les échange, pour trois fois rien :

Et c’est ainsi qu’ils passent, de mains en mains,

Aujourd’hui ils sont pléthore et encore plus demain.

Ils sont béquilles de nos pieds, prothèses de nos mains,

En vrai de quels rares objets aurait-on vraiment besoin.

Tant les autres ne servent qu’à nous asservir, humains !

On constate que les animaux s’en passent et fort bien !

Car tous les objets  ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ qui nous entourent

Deviennent un peu   ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ comme notre cour,

Ils nous servent ou   ¤  ¤  ¤    nous desservent,

Mais l’on en achète     ¤   pour faire réserve.

Objets inanimés avez-vous donc une âme

Dit le poète Lamartine, et s’y attache.

Romantisme ne serait plus de mise,

Choses sont esclaves et soumises.    

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, objet sculpté sur bois ;

En bas, vase de large ouverture,

Destiné  à recevoir  des liquides,

Et tout aussi bien, des fleurs ?

.

.

Un vase en bas, et un bouquet de fleurs en haut

Les deux vont ensemble et constituent deux objets

Parmi d’autres qui nous entourent quotidiennement

Tant et si bien que forme reste assez proche du fond.

Voilà bien un objet, parmi tant d’autres,

Et de notre quotidien :

Il peut être utile, être décoratif, inspiratif,

 Voire les trois !

.

Symbolique

.

« L’Histoire du quotidien »,

Comme le prônait Michel de Certeau,

Sa culture  matérielle, est une attention

Renouvelée à l’expression du sujet humain

À travers ses objets, engageant la réflexion

Sur les usages et pratiques qu’ils produisent,

Sur les affects et valeurs qu’ils cristallisent

(Baudrillard dans Système des objets) et

Dont l’examen des modes d’évolution

Permet d’aborder certaines

Mutations sociétales.

PSL Université Paris

.

.

Fond

.

Évocation 

.

805 6

.

Un vase, des plus courants, communs, s’il en est

Tout le monde en dispose

C’est un objet qui existe depuis la nuit de temps

En tous cas depuis la cuisine.

 .

Symbolique   

 .

Un vase est un récipient

Ouvert qui est souvent

Utilisé pour contenir un

Bouquet    de fleurs,    décorer

Une salle,     souvent    constitué

De   matériaux : la    porcelaine,

La céramique    ou voire le verre.

Puis  les vases       sont décorés

Dans       le  but   de  mettre

En valeur contenus

Ou  voire   eux-mêmes.

Wikipédia : vase

 .

.

Fond/forme 

 .

Quelque soit l’objet, il aurait un un fond et une forme

Pour autant il peut rimer ou non avec une chose connue

Sachant que le même objet peut prendre plusieurs formes

Et être fait de différentes matières et avoir divers contenus.

.

Ça ne simplifie pas les choses mais leur concept les associe

Le mot chaise peut représenter  dix choses  divergentes,

Mais sur toutes on pourra s’assoir, et cela la définit.

Les objets qui nous entourent sont classés en tête

Par des catégories   qui les relient :  sorte de vase.

.

Les objets qui nous entourent peuvent se virtualiser

Comme bureau sur écran,  guichet sur smartphone

Ils échappent à notre environnement, préhension,

Mais par cela même se rendent présent partout,

Partagés, et  disponibles à plus d’utilisateurs :

On peut les commander, contrôler à la voix

Les  utiliser  les mains  et  les  pieds, liés. 

.

Textuels et illustrations  >> 

804 – Permanence de notre identité ?

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Identité de soi-même,  autre,

De peuple, culture, civilisation,

Autant de questions  et réponses

Très floues sinon approximatives.

.

On peut endosser   plusieurs rôles,

Personnages, changer  d’état  civil,

Et, malgré tout,  rester  identiques,

Comme les acteurs,   en un théâtre.

.

Quand notre histoire  nous façonne,

Les événements  nous transforment.

La différence entre  enfant, vieillard,

Est tellement grande  qu’elle  étonne.

.

Sommes-nous maitres notre identité

Ou en partie, manipulés par d’autres.

Il faudra  se pencher  sur la question,

Si on ne veut pas   qu’on nous la vole.

.

Toute permanence   de notre identité

Est-elle de notre fait de choix décidé

Ou simplement sur des opportunités

Avoir sauté  pour mieux en profiter.

.

Comment prétendre  être le même,

À six ans …  qu’à soixante-six ans,

Tant le monde,  autour, a changé,

Nous  forçant  à  nous  y adapter.

.

Deviens  ce que tu es : aphorisme,

Que Nietzsche emprunte à Pindare

En y mêlant l’altruisme  à l’égoïsme,

Y parvient-on,  un jour… tôt ou tard !

.

Sommes-nous certain de faire bon choix,

Son moi est-il le même identique  en tout,

Ou son moi se dilue  ou se dissous partout,

En faisant mille et une expériences  de  foi.

De foi  en  ce non-sens,  de propre   réalité,

N’ayant pas lieu d’être,  ne menant  à rien,

Quel que soit  la raison, l’issue,  le chemin,

Tout  étant égal : animal, social,  mort-né.

L’identité, notion, à la fois, claire et floue,

Égalité et différence  en font fourre-tout.

Je serais  égal,  à moi-même,  surement,

Différent aussi des autres  assurément.

J’étais, je suis et je serai : conjugués,

Peuvent accentuer des  différences.

Lors toujours égal  à lui-même,

Ajoute à  ma  ressemblance

Au moins … physique,

Sinon  psychique

Une  humeur

Pareille.

.

Extensions 

.

La permanence de l’identité

Est liée aux souvenirs plus qu’apparences.

Je peux me forcer à ressembler à quelqu’un d’autre,

Je ne peux pas capter ses souvenirs, son histoire, son passé.

Elle est aussi et encore celle qui demeure au-delà de ma mort,

Sur une tombe ou une urne et puis ans la mémoire de

Ceux qui restent, se souviennent de vous

Comme être unique et aimé.

.

L’identité demeure une chose fragile, du moins fragilisée

Par suite de diverses manipulations possibles en cerveaux !

Si l’on peut modifier, ou remplacer, son logiciel par un autre !

Et même sans cela, un peu comme un acteur multipersonnages,

Qu’en est-il de mon identité après dix métiers, mariages ou pays ?

Mon identité, est-ce moi, mon passé qui le défini, l’administration ?

Est-ce que tout le monde, dans tous les pays, aura même définition ?

.

Mon identité n’appartient qu’à moi-même

Par définition, personne ne peut l’usurper,

Pour autant, c’est bien à moi de la prouver

Dès que l’on sentira le besoin de la vérifier.

.

Il ne s’agit là que de mon identité physique,

Identité psychique, ethnique, professionnelle,

Contiendra d’autres caractères que génétiques

Il s’agit de ce que contient, soutient, le cerveau.

.

Les catégories  socioculturelles, voire spirituelles,

Auxquelles j’appartiens, voire auxquelles j’adhère ,

Sont répertoriées comme attachées à mon identité,

Si j’en change est-ce noté, est-ce crédible, cohérent ?

.

C’est bien là  que le bât blesse : chacun a  son histoire,

On tient compte d’où je viens, où j’en suis aujourd’hui,

Mais pas toujours prédire où je vais, ce que je deviens.

.

Et mon identité est souvent liée, modifiée, par conjoint,

Si ce n’est  par les enfants, les accidents, aléas de la vie :

En définitive je n’ai pas qu’une mais plusieurs identités.

.

Tant et si bien  que, de faire la part du feu, entre ce qui

Provient  du fond  de ma personne, famille, entourage,

Société, manipulations, influences, conditionnements

Est une gageure qui tient de la sortie d’un labyrinthe.

.

De dire mon identité, c’est moi, elle est permanente

Est un vœu de l’esprit qui, certes, me tient au corps

Mais qui en aucun cas ne me définira entièrement.

.

Fragments

.

Toutes les cellules issues de la segmentation

D’une même cellule-œuf, conservent la même

Information génétique donc même patrimoine

Héréditaire, c’est ce qui fait identité biologique

De chaque organisme d’une nature universelle !

camerecole.org/classes/440-l-identite

-biologique-des-organismes-

 

Voilà qui aura le mérite d’être simple et clair

De ce côté-là on ne cherche poux dans la tête,

Mais l’identité : psychique, sociale, culturelle

Qu’en dit-on qu’en fait-on, et modéliste-ton ?

 

La psychologie, la sociologie et la philosophie

S’emmêlent pinceaux  dans ce grand tableau,

Qui juxtapose, croise, voire même  superpose,

Nos caractéristiques individuelles, collectives.

 

Cette identité pour moi est faite de ce que j’ai

Vécu, échoué, surmonté, réussi, expérimenté,

Ou encore histoire, développement personnel.

Sans omettre identité administrative officielle

 

Mon identité personnelle s’est construite avec

Le langage, la mémoire et la conscience de soi

Auxquels ajouter  l’existence de l’inconscient,

Nos relations aux autres, et nos choix de vie !

 

Célèbre  «Connais-toi toi-même» de Socrate

Est exhortation à comprendre,

Non seulement, nos capacités, nos limites,

Mais aussi  nos valeurs,

Nos désirs, notre place dans le monde :

 Y a du pain sur la planche.

reseaudiane.com/connais-toi-

toi-meme- –enseignements-de-socrate

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Identité de soi-même,  autre,

De peuple, culture, civilisation,

Autant de questions et réponses

Très floues sinon approximatives.

On peut endosser   plusieurs rôles,

Personnages, changer  d’état  civil,

Et, malgré tout,  rester  identiques,

Comme les acteurs,   en un théâtre.

Quand notre histoire  nous façonne,

Les événements  nous transforment.

La différence entre  enfant, vieillard,

Est tellement grande  qu’elle  étonne.

Sommes-nous maitres notre identité

Ou en partie, manipulés  par autres :

Il faudra  se pencher  sur la question,

Si on ne veut pas   qu’on nous la vole.

Toute permanence   de notre identité

Est-elle de notre fait de choix décidé

Ou simplement sur des opportunités

Avoir sauté pour mieux en profiter.

Comment prétendre être le même,

À six ans …  qu’à soixante-six ans,

Tant le monde, autour, a changé,

Nous forçant  à  nous  y adapter.

LA PERMANENCE  DE

Deviens  ce que tu es : aphorisme,

Que Nietzsche emprunte à Pindare

En y mêlant l’altruisme  * à l’égoïsme

Y parvient-on, un jour   N     tôt ou tard !

Sommes-nous sûr de      O      faire bon choix

Son moi est-il le même     T       identique en tout

Ou son moi se dilue ou      R        se dissous partout

En faisant mille et une       E         expériences de foi.

De foi  en ce non-sens,        *          de propre   réalité,

N’ayant pas lieu d’être         I         ne menant  à rien,

Quel que soit la raison          D       l’issue  le chemin

Tout étant égal, animal,          E      social,  mort-né.

L’identité, notion, à la fois,     N      claire et floue,

Égalité et différence  en font   T       fourre-tout.

Je serais  égal à moi-même    I        surement,

Différent aussi des autres   T  assurément.

J’étais, je suis et je serai  É   conjugués,

Peuvent accentuer des  * différences.

Lors toujours égal   à lui-même,

Ajoute à  ma  ressemblance

Au moins … physique,

Sinon  psychique

Une  humeur

Pareille

V

.

Forme

.

.

Évocation

.

On peut voir pointe de quelque chose

Et pourquoi pas  un spermatozoïde

Ou voire une pointe de stylo à encre !

 .

804 4

.

Ça ressemble à un gamète de spermatozoïde

Même s’il n’est pas d’humain

S’il est, il contiendrait une part de notre identité

Et que personne ne peut renier.

 Identité rime avec origine  ethnique et civique,

Identité, faisant correspondre fond et forme

Lors provenant de la fusion de deux ADN !

 .

Symbolique 

  .

 » Dans   ce

Qu’on décrit

Comme     la

Fécondation,

La rencontre

Des   gamètes,

On rejoue le geste

Par lequel l’homme

Pénètre      la femme.

On s’est imaginé les

Gamètes   comme

Des    espèces

D’individus

En petit.»

.

.

Fond

.

Évocation 

.

804 6

.

Notre identité est, pour grande partie,

Programmée par nos gènes

Mais l’histoire personnelle de chacun

Jouera aussi un rôle essentiel !

.

 Symbolique 

 .

L’identité de l’individu

Est, en  psychologie  sociale,

La reconnaissance de ce qu’il est,

Par lui-même, ou vu  par les autres.

.

La notion d’identité est au croisement

De la sociologie et de la psychologie,

Mais  intéressera aussi  la biologie,

La philosophie et la géographie.

.

En psychanalyse cette notion

Se retrouve dans le moi et

Dans …  l’identification,

Et en philosophie, dans

L’identité personnelle.

Source : Wikipédia

 .

 .

Fond/forme 

 .

Toute ma vie, et depuis ma conception je change

Et je resterai toujours le même, physiologiquement !

Apparence génétique, spermatozoïde ne constitue

Qu’une moitié de mon patrimoine, associé ovule.

.

Ce n’est pas moi qui reconnais mon identité sociale

Ce sont les autres et l’identité civique, les institutions,

Mais la permanence de mon identité tiendrait autant

De mon histoire personnelle, du vécu, ma personnalité

Suis-je pareil, ou différent entre trois et soixante ans,

Et si je me sens différent, qu’est-ce qui reste d’avant,

Auquel  je tiens, dont je ne peux me défaire, passer,

Que je crois avoir changé  alors qu’il n’en est rien.

.

Les autres le diront mais je le sens de l’intérieur.

 Si certains ne se reconnaissent plus comme avant

C’est en partie vrai, grande partie, vraisemblant,

Quoiqu’il en soit, en fut, personne  ne peut renier

Son passé, même l’oublier, par lui, conditionné.

.

Textuels et illustrations  >>

803 – Chaque jour est-il nouveau ?

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Chaque jour  est  nouveau,

Et par définition sur agenda,

Dès lors,  il ne se renouvelle pas,

Pourquoi lors se poser la question.

Nouveau se comprend ici par original

Par rapport à son train-train quotidien,

Sachant que nous avons  moult habitudes,

Demain est un autre jour,  un jour nouveau.

Les créatifs sont connus   pour être nouveaux,

Les séducteurs aussi mais d’une autre manière.

.

Ce que l’on dit

Par l’expression :

«Les jours  se  suivent

Mais ne se ressemblent

Et malgré une continuité

D’éternel cycle calendrier»

 .

Parle-t-on du temps qu’il fait,

Qu’on occupe ou bien qui passe

Événements   qui  nous percutent,

Ou des soucis   qui nous tracassent :

Un peu  tout cela    mais  pas  à la fois.

.

Il est difficile d’être nouveau chaque jour.

Nouveau est ce qui n’aura pas encore existé

Dans une page, prétendue blanche, à  remplir.

On peut déjà faire une rencontre avec soi-même

Instant réflexion,  calme, en vue de faire  le  point

Où j’en suis  par rapport  à ceci  et rapport à cela !

.

Il y a des petites, il y aura  des grandes  nouveautés,

En fonction des projets, des actions et opportunités :

La douleur, la maladie,  accident, séparation,  échec,

Sont des nouveautés lors ils concernent nos proches.

.

Partant de ces brèves considérations, reste possible

Qu’il arrivera du nouveau presque tous les  jours

Mais peut-on dire que penser à quelqu’un qui

N’est pas là souvent, est un fait nouveau :

Sûr que non, sauf celui  qui le croit

Qui est en attente de fait nouveau,

Preuve aujourd’hui : j’ai pensé à toi.

.

Si c’était le cas, ce serait le miracle de l’amour,

« Il est toujours le même, sans cesse se renouvelle ».

.

L’écriture tous les matins ou presque lui ressemble

« On n’écrit pas deux fois, la même chose, en écriture ».

.

La nouveauté est appréciée du point de vue subjectif :

« Aujourd’hui, me sens changé, transformé, transporté »

.

Tout n’est pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer :

« Tiens il pleut en Bretagne, c’est nouveau » : »Il fait beau ».

.

Extensions

.

Chaque jour sera, forcément, nouveau,

Par suite du déroulement du calendrier

Et puis il y a les saisons, les intempéries

Et puis il y a les actualités et ses scories.

Sans parler que  la perception d’un jour

Dépend aussi de son âge, voire sa santé,

Et un jour de vacances, pour un écolier,

N’est pas un jour de congé pour salarié

Les jours se ressemblent, puis un jour

Tout change, tout varie, et bascule.

.

Par définition, chaque jour est jour nouveau sur l’agenda

Quand il est passé, on sait bien qu’il ne se reproduira

Quatre-vingt-deux ans, on en vivra trente mille :

De quoi donner le frisson sur son long cours,

 .

Mais chaque jour ne peut être nouveau,

Beaucoup  se ressemblent, la majorité,

Les beaux couchers de soleil sont rares

Et plus l’on vieillit, moins l’on découvre.

.

Chaque  jour est nouveau, chaque heure,

Par définition mais pas pour la sensation,

Car en définitive c’est cela qui nous compte

Un jour à s’ennuyer est nouveau mais perdu.

.

L’immédiateté de l’instant présent  a tendance

À remplacer toute durée du passé qui n’est plus

Tout futur qui n’est pas encore, qui est incertain

Hier, c’était le passé, demain sera un autre jour.

.

Si vrai que répétition d’un jour sans fin rassure

Établissant marques et anticipations certaines

Il n’en demeure pas moins que l’ennui guette,

Peu à peu, l’écume de telle existence, rejette.

.

Fragments 

 .

Chaque jour est, par définition, nouveau,

D’un point de vue calendaire, en tous cas.

.

On pourra lui opposer  «un jour sans fin»,

Métaphore ultime de répétition du même.

.

Entre : la vie en prison, maison de retraite

Camp de réfugiés, structure enfermement.

.

Sans oublier les rythmes de travail en usine

Les ménages en hôtels, et  les surveillances !

.

La répétition du même boulot, métro, dodo,

 Qui rythme leurs activités jusqu’à la retraite.

.

Enfin, il y a les repas du matin, midi, du soir

Pause-café  à ne pas manquer : heure du thé.

.

En somme : aucun jour  totalement nouveau,

Et pas plus qu’aucun, entièrement identique.

.

En amour il y aurait changement en intensité :

Aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain.

.

En écriture et dans la pratique de tous les arts,

C’est pareil nouveau et renouveau se succèdent

.

Un seul jour, dans lequel il ne se passerait rien,

Serait gommé, à jamais, du calendrier de sa vie.

.

Enfin, l’humain a besoin d’une dose de nouveau

Un peu tous les jours puis beaucoup  à certains

.

Pour autant, on ne devient un homme nouveau

La preuve, on répète souvent… mêmes erreurs.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Chaque

 Jour  est  nouveau,

Par définition sur agenda,

Dès lors il ne se renouvelle pas,

Pourquoi lors se poser la question.

Nouveau se comprend ici par original

Par rapport à son train-train quotidien,

Sachant que nous avons  moult habitudes,

Demain est un autre jour,  un jour nouveau.

Les créatifs sont connus   pour être nouveaux,

Les séducteurs aussi mais d’une autre manière.

.

Ce que           C           l’on dit

Par l’ex       H    pression :

« Les jours    A       se suivent

Mais ne se   Q  ressemblent

Et malgré     U     continuité,

De l’éternel      calendrier»

Parle-t-on du  * temps qu’il fait,

Qu’on occupe    J      ou qui  passe

 Événements qui  O    nous percutent,

Ou des soucis qui  U      nous occupent :

Un peu tout cela     R   mais  pas à la fois.

Il est difficile d’être   : nouveau chaque jour.

Nouveau est ce qui     V    n’a pas encore existé

Dans une page préten  R  due blanche, à remplir.

On peut déjà faire une   A rencontre avec soi-même

Instant réflexion, calme   I      en vue de faire  le point

Où j’en suis  par rapport   M      à ceci et rapport à cela !

Il y a des petites, il y aura  E     des grandes  nouveautés,

En fonction des projets       N    des actions, opportunités.

La douleur, la maladie, ac  T    cident, séparation,  échec,

Sont des nouveautés  lors   *  ils concernent  les proches.

Partant de ces brèves con N  sidérations, reste possible

Qu’il arrive du nouveau  O    presque tous les  jours !

Mais peut-on dire que   U    penser à quelqu’un qui

N’est pas là souvent    V      est un fait nouveau.

Sûr que non, sauf    E        celui qui le croit

Car est en attente   A       de fait nouveau,

Preuve aujourd’    U hui, ai pensé à toi.

.

Si c’était le cas, ce serait le miracle de l’amour,

« Il est toujours le même, sans cesse se renouvelle ».

L’écriture tous les matins ou presque lui ressemble

« On n’écrit pas, deux fois, la même chose, en écriture ».

La nouveauté est appréciée du point de vue subjectif :

« Aujourd’hui, me sens changé, transformé, transporté »

Tout n’est pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer :

« Tiens il pleut en Bretagne, c’est nouveau » « il fait beau ».     

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un personnage d’Alice au pays…

Avec une théière et son chapeau,

Voilà  quelque chose  de nouveau !

.

803 4

.

Une forme de théière, sans anse, mais chapeau

Suffisamment grande

Pour en disposer durant toute une sainte  journée

À l’instar d’un samovar.

La forme reste assez proche du fond, bien que

Une théière ne peut représenter qu’elle-même,

Mais il existe tellement de thés divers et variés

Que l’on pourra en trouver encore un nouveau.

 .

Symbolique 

 .

Il peut

Être vraiment

Difficile de choisir

La bonne taille

De théière

Car il y aura  tellement  

D’options, laquelle  est  la 

Meilleure   et   pour  vous :

Si  vous  trouvez   la  théière

De  la  bonne taille, le   plaisir

De boire du thé est encore plus

Grand vous utiliserez théière

 De manière complètement

 Différente et plus que

Vous ne le pensez.

amateurdethe.info/pourquoi-

utiliser-une-theiere-japonaise

.

.

Fond

.

Évocation 

.

803 6

.

La tirelire comme moyen de capitaliser

Ses petites économies :

Elle augmentera tous les jours et ça au

Moins  c’est nouveau !

.

Symbolique 

 .

Il y a des petites et grandes nouveautés,

En fonction de projets, actions, opportunités.

Douleurs, maladies, accidents, séparations, échecs

Sont des nouveautés, y compris concernant des proches.

S’il est possible de produire du nouveau presque chaque jour

Dira-t-on que penser à quelqu’un, qui n’est pas là tous les jours,

Est un fait nouveau !  « Ici, j’ai  juste mis un extrait du poème » !

.

.

Fond/forme 

 .

 Prendre le thé n’est pas

Quelque chose de nouveau

Mais    le   prendre      avec

Autre personne, l’est bien,

.

Si on ne la connait,  si on ne la fréquente pas :

Chaque jour pourrait nous paraitre nouveau.

 

On peut aussi imaginer changer de théière,

Dieu sait si l’on en trouve de toutes sortes,

Mais ce pari pourra devenir plus difficile,

Si l’on est un collectionneur … passionné !

 

Nouveau peut prendre différentes formes,

Nouveau peut être constitué  divers fonds

Chaque jour sera nouveau  et  il ressemble

En même temps à presque tous les autres.

 

Nouveau s’appliquerait à des tas de choses.

Un avoir : j’ai acheté  une nouvelle  voiture,

Un savoir : j’ai acquis  une nouvelle science,

Un être : nouveau-né, nouveau en ce métier,

Un acte : je n’ai jamais fait ça, c’est  nouveau.

Le nouveau attise la curiosité plus que l’ancien.

Depuis j’écris, je suis écrivain…rien de nouveau.

.

Textuels et illustrations   >>

802 – Un tiens vaut mieux que deux

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

«Il vaut mieux tenir que courir»,

Cela est valable pour les biens,

Les métiers, les opportunités,

Mais et autant pour les gens

Enfants, amis et conjoints.

Mais la plupart du temps,

Il ne s’agira  que d’argent

Ou bien du prix de  vente,

Sauf  à  en vouloir de trop,

Ce serait risquer de le rater.

.

Qui ne connait ce fameux dicton

Et qui a toujours cours.

Il s’applique autant à possessions

Qu’à  autres relations.

Faut-il se contenter de ce qu’on a,

De ceux qu’on aime,

Ou prendre risque de tout perdre :

Maison, travail,

Possession, son mari,  son amant,

Ses relations.

.

Tout serait affaire de projections, de prétentions,

Ceux qui n’ont rien  n’ont pas intérêt à spéculer,

Ceux qui ont des choses ont intérêt à les garder

Les choses, les faits  et les gens, n’auront que

L’importance  qu’on veut bien  leur donner.

L’un privilégiera  d’être  et l’autre, d’avoir,

L’un acceptera de perdre  quelque chose,

Auquel il tenait beaucoup  pour grandir,

L’autre gardera  tout ce qu’il peut avoir,

Ne considérant que valeur marchande :

L’un accorde importance aux relations,

Tandis qu’autre  fera cas de possession.

Nul ne sait de quoi demain … sera fait !

Avec  un tel dicton,  on doit être content

D’être une fourmi  plutôt qu’une … cigale,

Bien  que,  demain  quelqu’un,  cataclysme,

Peut détruire toutes  les réserves accumulées.

Les individus, familles, communautés,  sociétés.

Ceux qui ne voudront pas courir  le moindre risque,

Sont d’emblée vouées à la stagnation, voire récession.

En  recherche d’aisance, de reconnaissance, puissance,

On sent qu’il s’agit lors d’un choix de vie très différent.

.

Car l’aisance permettrait de s’autonomiser,

De s’affranchir  de  toute aide  d’autrui

De reconnaissance pour s’accomplir,

Avec eux,  grâce  à eux, et, pour eux !

La puissance d’affirmer  sa supériorité

Ne serait-ce que  par le fait  de posséder.

«Deux  vaut  mieux  qu’un  tiens  tu l’auras.»

D’accord  mais si l’on renverse un tel dicton,

Je risque de perdre ou de gagner mais quoi !

.

.

Extensions

Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.

Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.

Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,

Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.

L’on m’avait dit que  c’est le premier investissement qui compte.

J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.

Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste  …  heureux !

.

Deux personnes veulent acquérir

La même chose : une compétition,

Lutte à mort, coopération, partage.

Deux contre un, ou deux pour un :

Deux  orientations  différentes :

Pour tout dicton ou presque

On trouve son contraire.

Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.

Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.

Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,

Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.

L’on m’avait dit que  c’est le premier investissement qui compte.

J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.

Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste  …  heureux !

.

Se contenter de ce qu’on a,

Si l’on a rien, on espère aura,

Sont propositions contradictoires

Formant comme paradoxes humains.

Sans désir, on ne peut exister

Sans espoir, on ne pourra croire,

Sans minimum d’amour, échanger,

Sans argent, aventures, entreprendre.

Rassurez-vous, nous vivrons tous à crédit

En récoltant profit, bénéfice, avant de semer

Si on ne sait pourquoi l’on travaille et l’on vit,

Notre banque  nous le rappellera, à nous ruiner.

.

Rassurez-vous, il en est de même pour nos enfants

Nous pouvons assumer un mais en auront deux, trois

Un tiens en tel cas sera moins bien que deux tu auras,

Voilà un dicton  faisant fausse route, se reproduisant.

Rassurez-vous, ça marche aussi  en couples d’amants,

À moins d’être  polygame, ou échangistes, ou trouple :

D’un, un tiens est à moi et de deux, tu ne l’auras pas :

Qui décrète d’un à la fois ou de deux, simultanément.

.

La société, bien sûr, ou la religion, voire  la nécessité,

On croit qu’on a le choix et c’est sûr qu’on ne l’a pas,

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, l’aura pas.

L’humain est assez malin pour avoir sans l’avouer.

Courir deux lièvres à la fois, concerne les projets,

Et qui trop embrasse, mal étreint : les humains

Le risque des deux est de tout perdre : aucun

Et lors on se retrouve comme en plein rejet.

.

Fragments 

.

Quantité et qualité ou un mixte de deux :

Laquelle indispensable pour être heureux !

Les deux mon capitaine, dirait un militaire,

Mais on ne peut tout être ni avoir sur Terre.

.

Il est vrai que les deux sont à la fois séparés,

Mélangés au point de, parfois, les confondre,

Tant on pourra être riche, et avoir de l’esprit,

Comme être pauvre mais avoir l’air heureux.

.

De se perdre en conjugaisons, comparaisons

Ne nous mènerait nulle part, en notre raison

Avoir et être seront gouvernés par nos désirs

Et satisfaire le plus important devrait suffire

.

Suffire veut-il dire : en avoir suffisamment,

Suffire à être ce qu’on est, et s’en contenter,

Vouloir être, avoir autrement, constamment

Dépendant lieu où on vit ce qu’il faut gagner

.

Je suis ce que j’ai, j’étale : formule lapidaire

À mes cinquante ans, je fais foule d’envieux,

Mais voilà, le temps,  l’on ne le possède pas,

Et la mort, sur un tas d’or,  ne transige pas.

.

Pour être un auteur,  il faut avoir du talent,

Et pour avoir du talent,  il faut être auteur :

L’avoir conditionne l’être et réciproquement

C’est la loi de l’existence et vertu du bonheur

.

Le pot de la fortune n’est pas fortune du pot :

Le premier évoque la gagne miracle de loterie,

Le second, l’auberge espagnole, reste du frigo !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Il vaut mieux tenir que courir,

Cela est valable         pour les biens

Les métiers, les              opportunités

Mais et autant                  pour les gens

Enfants, amis                     et conjoints.

La    plupart                   du      temps,

Il ne s’agira                que d’argent

Ou bien  du        prix de  vente,

Mais à en vouloir de trop,

Ce serait risquer de la rater !

.

Qui ne connait ce fameux dicton et qui a    U      toujours cours.

Il s’applique autant aux possessions     N       qu’aux relations.

Faut-il se contenter de ce qu’on a    *         ceux qu’on aime,

Ou prendre risque de tout      T    perdre, maison, travail,

Possessions : son mari      I      son amant, ses relations.

Tout  est  affaire,  de      E      projections, prétentions,

Ceux qui n’ont rien          n’ont intérêt à spéculer,

Ceux qui ont des choses    *       intérêt à les garder.

.

Les choses, les faits et les     V    gens n’auront que

L’importance qu’on veut bien    A     leur donner.

L’un privilégiera  d’être  et l’autre  U      d’avoir,

L’un acceptera de perdre quelque   T       chose

Auquel il tenait beaucoup pour    *     grandir,

L’autre  gardera tout  ce qu’il  M    peut avoir,

Ne considérant que valeur     I    marchande :

L’un accorde importance   E     aux relations,

Tandis qu’autre fera     U   cas de possession.

Nul ne sait de quoi    X   demain … sera fait !

.

Avec un tel dicton      Q        on doit être content

D’être une fourmi        U     plutôt qu’une … cigale,

Bien  que,  demain          E     quelqu’un,    cataclysme,

Peut détruire toutes          *        les réserves accumulées.

Les individus, familles,       D        communautés,  sociétés.

Ceux qui ne voudront pas   E       courir  le moindre risque,

Sont d’emblée vouées à la   U    stagnation voire récession.

En  recherche d’aisance    X   reconnaissance, puissance,

On sent qu’il s’agit d’un    *    choix de vie très différent.

.

Car l’aisance permet    T   trait de s’autonomiser,

De s’affranchir de     U   toute aide d’autrui.

Et reconnaissance     *       de s’accomplir,

Avec eux, grâce à eux  A       et, pour eux !

La puissance d’affirmer  U   sa supériorité

Ne serait-ce que par le fait    R    de posséder.

« Deux  vaut  mieux  qu’un  tiens   A    tu  l’auras. »

D’accord,  mais   si   l’on renverse un    S    tel  dicton,

Je  risque  de   perdre,  ou     de    gagner   *   mais quoi ! 

.

Forme

.

.

Évocation

.

Haut vase peut-être, surement,

Mais à quoi  peut-il bien servir :

À avoir des fleurs  ou  des fruits,

Pourquoi pas  un trophée sportif.

.

802 4

.

Avoir une pomme, un conjoint,

Avoir des enfants …

Avoir se conjuguerait-il, autant

 Au singulier qu’au pluriel.

Avoir aurait des formes et des fond, multiples,

Tellement l’on peut  «avoir» différentes  choses,

.

Symboliques 

À propos d’avoir,

Jean de La Fontaine,

Popularise l’expression

Au XVIIe  siècle,   Le Petit

Poisson  et  le …  Pêcheur :

«Un  tiens  vaut,  …   ce  dit-on,

Mieux  que  deux …  tu  l’auras,

L’un est sûr,  l’autre  ne l’est pas».

 

Mieux vaut opter pour quelque chose

Que l’on peut obtenir immédiatement,

Plutôt que pour quelque chose de plus

De valeur mais que l’on n’est pas

Sûr d’obtenir plus tard.

Source : Wiktionnaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

802 6

.

Avoir une pomme, un conjoint,

Avoir des enfants …

Avoir se conjuguerait-il, autant

 Au singulier qu’au pluriel.

.

Symbolique   

.

Choix

 De   vie,

Avoir 

 .

Résultera de la décision

D’un individu, d’un  groupe

Confronté à situation, système

Offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » peut désigner

Processus par lequel  l’opération

Est menée à bien et son résultat

Philosophie, question de savoir

Si un  individu  effectuera  des

Choix    librement   consentis

Ou est  déterminé,  renvoie

Au  problème  d’existence,

Ou non  au libre   arbitre.

Wikipédia   :  choix

 .

.

Fond/forme 

.

Le face à face, avec avoir, rapproche du bonheur

Et nous en éloignera, comme nous tournant le dos,

Quoiqu’il en soit, jamais il ne fera corps avec nous 

Le vase est bien plein de pommes : fruits défendus,

Aucune ne vous donnerait sentiment intime d’être

Quelqu’un : rien d’autre qu’une belle apparence,

Qui attire l’œil, crée admiration, voire jalousie

Mais plus rarement le cœur, l’esprit, l’âme !

.

Gagner ou perdre : une question de choix

Avant tout mais pas que : s’il s’agit de la vie,

Il y a des choses que l’on ne s’appropriera pas

Comme : le temps, la météo, la paix, l’amour,

Qu’on ne saurait acquérir, garder pour soi.

Avoir un enfant, pareil, à aucun moment

On ne pourra s’en dire le propriétaire

Seulement responsable, capable.

.

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801 – Différences entre être et avoir ?

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème 

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Entre «être pour avoir» et  avoir pour être»,

Si je ne suis  ce que j’ai, n’ai que ce que j’ai,

Il me deviendra impossible d’être un autre,

C’est ainsi  que l’on deviendrait  catalogué.

.

Avoir est facile à estimer,  facile à calculer,

Alors qu’être ne pourrait que s’apprécier :

Mon être tiendrait à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et  s’hériter.

.

Toutefois, on peut à la fois  «être et avoir»

Verbes sont différents,  pas incompatibles.

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être.

.

Être est intérieur à soi, être, invisible sur soi,

Avoir est extérieur à soi,  et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est affirmer son identité, pour s’épanouir,

Devenir plus beau, plus grand, plus fort, estimé,

Il faut de l’amour,  à l’enfant, qui veut grandir.

.

Avoir, ce serait vouloir conserver ce que l’on a

En désirant toujours plus  pour que les autres

Nous envient,  nous respectent,  nous aiment,

L’adulte craint pour ses jours, considérations.

.

Pourtant être, avoir, n’ont rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires, compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera sa contribution

Au développement de son «être», et, au quotidien,

Minimisant l’impact  des contingences matérielles.

.

Ceux  qui  veulent être,  ne s’interdisent  pas  d’avoir,

Mais ils n’en font  qu’un moyen  pour vivre, se former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir… rêver.

.

Ceux qui ont, et, s’en font une raison d’être, leur  identité,

En parlent beaucoup en étalant volontiers leurs possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou moins qu’eux.

.

Dès lors, œuvres originales, ou artistiques,  ne les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder, voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et bénéfice immédiat.

.

Tant et si bien que la poésie n’a aucune résonance en eux :

Non marchande, elle ne trouble en rien, leur âme, si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire à engranger.

.

La famille, pour eux, n’est pas de nature solidaire.

Autres membres dans la misère c’est leur affaire.

Esprit : comportement bourgeois pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste pour «être».

.

Extensions

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Est-ce que cela me grandit,

Nourrirait mon âme, se demande

Celui pour qui « être » passe avant tout.

Est-ce que cela rapporte et augmente mes biens,

Interroge celui pour qui « avoir » est principe qui l’anime.

Suis-je ce que je suis, ce que j’ai ! Et même si je ne possède rien,

Je veux « être » et si je ne suis rien, comment lors puis-je « avoir » ?

***

Je suis quelqu’un parce que j’ai de l’argent, des biens

Je serai quand même quelqu’un, même si je n’ai rien !

Je peux me croire quelqu’un alors que les autres, rien !

Si tout s’achète et tout se vend : je vaux quoi, pour qui ?

Je nais et je meurs, tout nu, mais entre deux, que suis-je,

D’autre qu’un consommateur, qui coûte, ou qui rapporte !

Et vous, comment vous déterminez-vous tout pile ou face ?

***

Etre et avoir : ces deux mots résument tout,

Au commencement  était le Verbe, dit la Bible,

Il faudra  avoir la foi, nous dit-on, pour  religion,

On ne peut donc être sans avoir, ni avoir sans être.

.

D’avoir la vie devant soi, ne prédit pas  d’être éternel,

On dit qu’on a le temps, sans, pour autant, le posséder,

On dit qu’on a de l’argent sans, pour autant, en profiter,

On dit qu’on est quelqu’un sans pour autant le demeurer.

.

La vie rebondira, toujours, si on est suffisamment résiliant

Mais la mort finit toujours par avoir le dernier mot en tout

Entre «être et avoir», la question sera tranchée, pour tout !

.

Petit ou grand pot n’attire guère le regard, même plein d’or,

La richesse intérieure ne se vend, ne se monnaye, en dehors

Elle est attachée  à l’âme de quelqu’un, plus qu’à son corps,

On ne voudrait la perdre, même en prison, torturé à tort !

.

Dès lors qu’être n’est qu’apparence et parfois trompeuse

Avoir l’est encore plus, demeurant extérieure, fugueuse,

La fortune et l’infortune ne font pas quelqu’un de moi.

.

Si on met l’avoir avant l’être, l’argent avant l’humain,

Il ne faut pas s’étonner de nombre désastres à la fin,

C’est ce renversement des valeurs, priorité absolue,

Que jetterait l’Humanité  vers son destin, dévolu.

.

Si bonheur, sans minimum d’argent, n’existe pas

Il y contribuera certes mais ne le détermine pas

Combien ont beaucoup d’argent, sans bonheur,

Combien, pour argent, gâchent leur vie, heures.

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Fragments

.

Être est à la fois un verbe et nom, substantif

Mon être ne se réduit à ce que semble être !

.

En tant que verbe  et …  en philosophie,

Désigne ce que nous ressentons exister,

D’une manière sensible… ou intelligible

Qu’on appelle dès lors notre perception.

.

Comme substantif et … en philosophie

Il désignera en contexte «ce qui est »:

La Réalité, l’Existence, toute personne

Considérée dans sa sensibilité intime.

.

Il peut en effet y avoir des confusions,

Entre deux verbes étant être et suivre,

Dans la phrase : je suis ce que je suis :

Il peut s’agir de berger ou de mouton.

.

Comme avoir un pot  et avoir du pot,

Ne signifiera en rien  la même chose,

Réfléchissez, ne vous faites pas avoir,

La chance ne se repasse pas les plats.

.

Être ne peut être    qu’une apparence.

Allant au fond  avec méthode science,

On s’apercevra  qu’une fausse illusion,

Vient tromper œil,  ou   interprétation.

.

Être ou ne pas être …  telle est la question :

Hamlet n’aurait pas trouvé d’explications !

.

Fragments 

.

Être est à la fois un verbe et nom, substantif

Mon être ne se réduit à ce que semble être !

.

En tant que verbe  et …  en philosophie,

Désigne ce que nous ressentons exister,

D’une manière sensible… ou intelligible

Qu’on appelle dès lors notre perception.

.

Comme substantif et … en philosophie

Il désignera en contexte «ce qui est »:

La Réalité, l’Existence, toute personne

Considérée dans sa sensibilité intime.

.

Il peut en effet y avoir des confusions,

Entre deux verbes étant être et suivre,

Dans la phrase : je suis ce que je suis :

Il peut s’agir de berger ou de mouton.

.

Comme avoir un pot  et avoir du pot,

Ne signifiera en rien  la même chose,

Réfléchissez, ne vous faites pas avoir,

La chance ne se repasse pas les plats.

.

Être ne peut être    qu’une apparence.

Allant au fond  avec méthode science,

On s’apercevra  qu’une fausse illusion,

Vient tromper œil,  ou   interprétation.

.

Être ou ne pas être …  telle est la question :

Hamlet n’aurait pas trouvé d’explications !

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme 

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Entre être, pour avoir,                ou avoir, pour être,

Si je ne suis ce que               j’ai, que ce que j’ai,

Il me devient impos            sible d’être autre.

C’est ainsi que l’on          devient catalogué.

Avoir est facile à         estimer, et calculer,

Alors qu’être ne      peut que  s’apprécier.

Mon être tiendra  à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et s’hériter.

Toutefois, on peut à la fois «être et avoir»

Verbes sont différents, pas incompatibles,

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être.

Être est intérieur à soi, être invisible, sur soi,

Avoir  est extérieur à  soi, et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est  affirmer  son identité,  pour s’épanouir,

Devenir plus  beau, plus   D   grand, plus fort, estimé

Il faut de   l’amour, à      I     l’enfant qui veut grandir.

Avoir, c’est vouloir         F          conserver ce que l’on a,

En désirant toujours       F          plus pour que les autres

Nous envient, nous             É         respectent, nous aiment,

L’adulte craint pour               R        ses jours, considération.

Pourtant être, avoir n’ont               E          rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires                 N          compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera                   C          sa contribution

Au développement de son «être», et                       E          au quotidien,

Minimisant l’impact des contingences                           S         matérielles.

Ceux qui veulent être, ne s’interdisent pas                            *           d’avoir,

Mais ils n’en font qu’un moyen pour vivre, se                              E      former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir                             N        rêver.

Ceux qui ont, et s’en font une raison d’être, leur                          T      identité,

En parlent beaucoup, étalent volontiers, leurs                         R    possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou                    E   moins qu’eux.

Dès lors, œuvres originales ou artistiques  ne                *     les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder,            Ê     voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et          T     bénéfice immédiat,

Tant et si bien que poésie n’a aucune             R      résonance en eux,

Non marchande, elle ne trouble en rien,      E    leur âme si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés    *     à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire       A  à engranger.

La famille pour eux n’est pas de nature   V      solidaire.

Autres membres dans la misère c’est   O  leur affaire.

Esprit, comportement bourgeois       pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste    R  pour «être».  

.

Forme

.

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Évocation

 .

Un vase en terre, cuite,

Pouvant servir  de  pot

Et pouvant  être rempli

D’argent ou de qualités.

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801 4

.

Si «avoir» c’était la forme

Et si « être », c’était le fond,

Ou le contraire, apparence,

 Remplir pot ou manque de pot.

.

Cette forme n’inspire pas, a priori, ce fond !

Et pourtant, elle est générique de contenant

Personne n’a l’idée de boire du champagne,

En gobelets en papier, lors mettre au pot…

.

  .

Symbolique 

 

Un pot  est un récipient à ouverture large,

Destiné à contenir, conserver de la nourriture.

 

Aujourd’hui,  forme type de poterie tournée

Ou un récipient en diverses matières

Céramique, grès, faïence,  métal,

 

Destiné à recevoir divers liquides

Plus ou moins visqueux et à chaud,

 

La cruche  est  symbole de stupidité ;

 

Le pot demi-plein sera l’image du sot !

Modifié mis en forme, source Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

801 6

.

Forme et taille du pot  présument des contenus

Mais l’apparence se rend parfois trompeuse

Comme il en est des humains se présentant

Sous un bon jour bien que fort méchant.

.

Symbolique

 .

Pot c’est le contenant, l’apparence, l’avoir,

L’intérieur, c’est le contenu, c’est l’âme, l’être :

Pour autant  qu’avoir, prisonnier de lui-même,

L’être est entièrement libre de son propre destin.

.

Le pot à eau est humble de contenant et contenu

Sans lui, on ne pourrait être que… pauvre et nu

C’est juste le minimum vital pour avoir une vie

D’avoir tout le reste et manquer d’eau à boire

Est comme un désert en or  qui vous étouffe.

 .

.

Fond/forme 

Il faut «avoir» pour  être», être pour avoir.

Les deux ne s’opposeraient pas en principe

Même si, de fait, c’est ce que l’on constate

Entre ceux qui ont tout,  et ne sont rien,

Et ceux qui sont tout, en n’ayant rien !

 

Pour être, il faut avoir connaissance,

De ce qui est bien  pour s’accomplir

Car plus mon portefeuille grossira

Et plus mon âme … s’en grisera !

 

Le pot est laid, le contenu beau

Contre une apparence belle,

Mais toute pleine de défauts.

 

Je ne suis pas que ce que j’ai

J’ai  ce que je mérite d’être :

On peut décliner être, avoir

Comme bon nous semble !

 .

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407 – Un amour secret, en chacun de nous

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème 

.

Un amour secret,

Qui  n’en a, enfoui ;

Un   amour   se   crée,

Au détour de rencontre

Lors un  amour  se crie

Si un manque surgit.

 .

Lorsque  nos amours

Seront    réciproques,

Nos amours  se créent.

 .

Comme un ballon épinglé,

L’amour n’étant plus secret,

Se crie … se croit … se crève.

 .

Amour est tout cela à la fois,

Quand il se métamorphose :

Moitié épine et moitié rose,

Qu’on le zappe, qu’on l’ose.

 .

Un amour secret, caché en chacun,

De nous,

Honni, béni de sa présence mais divin,

En tout ;

Un amour se crée,   entre deux humains,

Et fous,

L’un pour l’autre fait de creux et de pleins

De bouts ;

Un amour  se crie, entre plusieurs silences,

Parfait,

Parfois, vite  par des séparations, absences,

Défait ;

Un amour  se croit abrité  de tous dangers,

Sécurisé,

Alors que sceau secret, peut être fracturé,

En nudité ;

Un amour se crève ….. s’il ne s’en relève,

Déçu,

Comme ange  dont ses ailes, on enlève,

Déchu.

 .

Se cache, se crée, se crie, se croit,

C’est tout cela, parfois, à la fois,

Avant qu’il ne se figera en toi,

Amour n’a de retrait en moi

Mais il  se métamorphose,

En sexe, en  apothéoses,

En épines ou en roses,

À chacune des poses.

.

Extensions

.

 Vivre, en secret, un amour que l’on ne peut déclarer à personne,

Y compris à celle, à celui, concerné, est lourd fardeau à porter.

Qu’il s’agisse d’un amour possible, mais non réciproque

Ou d’un amour interdit parce que considéré adultère,

Ou d’un amour impossible parce que … handicapé,

Le fardeau reste le même : il n’y a que l’aveu

Qui lui donne sa réalité…qui le pardonne.

.

Qu’il se crée, se crie, se croit, ou se crève :

Il est, le plus souvent, du domaine de l’idée,

Voire du récit, de la foi ou, que de fois, du rêve.

Il y a comme une délectation morose à être le seul

À savoir ce sentiment, cette inclination et une exaltation

Morbide pour celui qui se dit : un jour, si j’ose, je l’avouerai.

.

Un « coming out » en public, en quelque sorte, une révélation

Que depuis tant d’années, ce sentiment était ancré, là,

Au fond de soi, sans pouvoir s’en débarrasser.

Éros chante Thanatos et réciproquement.

En termes triviaux, on dirait plutôt

Qu’on tourne en rond car un amour

Qui ne s’avoue pas, n’existe pas tant,

En tous cas, ne nous fait pas exister !

Paradoxe constant d’un romantisme :

Je t’aime, le cache, peur du reflet réalité.

2.

 Secret, passif, intime, non avoué, non acté

Secret, actif, partagé, consommé, commun !

On crée tant de désirs et fantasmes en esprit :

Les avouer à quelqu’un serait se compromettre

Non seulement, il pourrait  les rejeter, moquer,

Mais, qui plus est, s’en servir  pour manipuler,

Nulle livraison secrète sans confiance totale.

3.

L’amour se conjugue bien avec un secret,

L’amour défendu sait se faire très discret,

Combien de formes, de fait, l’amour revêt,

Pour parvenir à ses fins, lors il vous plait !

Il se fera murmurant ou se fera tonitruant

Comme il se fera aimant, se fera touchant,

N’a pas à être vu pour exister intensément.

Un son, une parole, un cri,  près de l’oreille

Somme de sensations, chez vous, réveillent

Suscitant émotions, sentiments, merveilles.

.

Un murmure chuchoté au creux de l’oreille,

Pénètre plus profondément  que cri strident

Il s’insinue à votre insu bien ténu, bien ému.

Imagine, tympan, marteau, enclume, osselets

Comme autant de vertèbres de longue colonne,

Avec résonateurs, en formes de côtes ou arêtes :

La seule chose qu’on retient est écho subsistant.

.

Inutile  de se mettre martel en tête, percussions,

Si votre voix ne plait, ne génère d’harmoniques,

L’autre restera  comme insensible  à la musique

Des paroles qui le séduise et ce, jusqu’à son lit.

Combien d’amants  se seront aimés, en secret,

Avec peur au ventre d’être découvert, dévoilé

À en mourir, des fois, sinon à en être rejeté

Voilà bien un confessionnal qu’on fesse !

.

Fragments   

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Un amour secret ou plusieurs

En chacun de nous, demeurent,

Qu’on n’osera avouer, ni s’avouer,

Sans courir un très grand danger :

Celui d’un refus ou sa transgression.

.

Dieu merci,  de nos jours,  libérations

De la parole  et des actes, permissions,

Auraient clos le champ de frustrations,

Obligeant à tenir son secret en prison :

Amours impossibles dit contre nature.

.

Chassez le naturel : il revient au galop

Attention à ne pas franchir et au trot

Tous interdits et remparts sociétaux

Se trouver aussitôt  en porte-à faux,

Face à un juge traquant votre aveu.

.

En mot secret, c’est sûr,  l’on y met

Ce qui nous touche profond caché

Quand ce n’est pas, divin… sacré

J’aime l’autre qui ne le saurait

Impensable, dès lors, jamais.

.

Tout secret reste une arête,

Au fond de bouche, gosier

Ne parvenant  à en parler

Ni à l’avaler,  ni le vomir

Étant trésor  ou  poison

.

Enfermé  en un bijou,

En forme de poisson

Oh là arête, arrête,

Je vais le confier

À mon étalon.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Un amour              A                    secret,

Qui n’en a             M                  enfoui.

Un amour            O                se crée,

Au détour          U          rencontre

Un amour      R           se crie,

Manque       *       surgit.

S

  Lors     E  amours

Récip     C  roques,

Amour    R  se crève

En ballon  E    épinglé.

Amour sec  T  ret se crée

Se crie, se     *  croit, crève,

C’est tout ce  C   la   à la fois,

Amour se mé  A    tamorphose

Moitié  épine    C   et moitié rose,

 Qu’on  le zappe  H    ou  qu’on l’ose.

É

Un amour secret,      caché en chacun

De nous,

Honni, béni, de sa présence, mais divin

En tout.

Un amour  se crée,  entre   deux humains,

Et fous,

L’un pour l’autre fait de creux et de pleins

De bouts.

Un amour  se crie, entre plusieurs silences,

Parfait,

Parfois vite  par des séparations, absences,

Défait.

Un amour  se croit abrité  de tous dangers,

Sécurisé,

Alors que sceau secret, peut être fracturé,

En nudité.

Un amour se crève  …..  s’il ne s’en relève,

Déçu,

Comme ange  dont ses ailes,  on enlève,

Déchu.

Se cache, se crée   E    se crie, se croit,

C’est tout cela,     N   parfois à la fois

Avant qu’il ne    *  se figera en toi

Amour se leur  C   rerait en moi

Mais  se mé   H  tamorphose,

Sexe  en       A  apothéoses,

En épine    C ou en rose,

À  cha      U  que pose

  Qu’on     N   ose éros.

*

DE  NOUS

.

Forme

.

.

Évocation

Bombe qui tombe,

Ou une  arête de poisson

Bijou pendentif pour femme 

.

 .

Au sein même de notre corps se tient

Squelette qui nous tient

Qu’on appelle arête pour les poissons,

Et qui n’a rien de secret.

 .

Symbolique

 .

L’arête attire

L’attention sur un

Environnement discutable

Qui a atteint et entaché son humanité.

.

Elle dit que l’on s’est laissé décharner, user.

Il est temps de reprendre sa vie en main,

Matérielle et affective, et se recentrer

Sur ses satisfactions.

 

Avoir mal à la gorge est une

Problématique liée à la parole,

Est clairement mise en évidence :

On a à avaler une contrariété.

wikireve.fr/dir/3673-arete

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un bijou pendentif et des plus originaux,

Brillant, assez sophistiqué :

Dieu sait s’il cache ou révèle un amour secret,

 Passé ou présent !

 .

Symbolique

 .

Pendentifs  ont une dimension affective,

Ornementale, et  voire même spirituelle.

Marquent chacun,  histoire personnelle,

Leurs matières et leurs formes, seraient

Également porteurs  de vrais  symboles.

Témoins  du choix,  simple  coup de cœur,

Les pendentifs, fins, grossiers, sophistiqués,

Sont comme ornement livrant leurs beautés,

En harmonie avec celui, ceux, qui les portent.

 .

Fond/forme 

 .

Certain que l’arête

N’aurait    rien   à voir ni

Avec   amour  ni   avec   secret

Même  quelque  chose   de  connu.

L’arête  ne   plait  pas  aux  mangeurs

Craignant  de  garder  une  en leur gorge

Faire face à mille problèmes, pour la retirer.

Arête a une connotation positive, bijou, positive,

Tandis que leurs formes pourraient se ressembler.

C’est dire si une forme peut suggérer un sentiment

Contraire, en projetant  ses perceptions illusoires !

La forme  de  l’amour est,  généralement,  en cœur,

Mais  aussi,  quelquefois, symbolisé  par  un bijou !

Sans parler de bague  en diamant,  alliance en or,

Un simple pendentif au cou voire boucle d’oreille

Rime autant avec amour comme vrai talisman.

Forme du bijou épousera le fond du sentiment,

Ou tout au moins, l’évoquera de jour en jour 

Mais par définition, bijou n’est pas secret.

Il est même voyant sinon à quoi sert-il

Moi je préfère porter pendentif

Évoquant arête

Poisson.

V

.

.

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406 – En caressant ton visage

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Caresser un espoir, visage,

Et caresser, un corps, un sexe,

N’ont même sens, même attrait.

.

Caresser un avenir voire un projet,

Une aura, une âme, une  présence,

N’auront pas mêmes persistances.

.

Caresser un visage serait  épouser

Ses  formes  dans  ses différences,

Incarner la personne, en essence.

.

Caresser un bel avenir, commun,

Plus lointain que les lendemains,

Est tirer des plans sur la Comète.

.

Se commettre et comète, de pair

Comme parfum, fumet dans l’air

Matérialisant  âmes partenaires.

.

En caressant  ton  visage  éploré,

J’ai aimé  grand bonheur trouvé,

Je ne suis qu’archet  sur la corde,

Mais qui fait que ta joie déborde.

.

En caressant  notre avenir voisin,

J’ai aimé ton projet de s’accorder

En un couple ayant peu commun

Si ce n’est celui toujours s’aimer.

.

En caressant ton aura … désirée,

J’ai aimé ta présence … dévoilée

À laquelle, je me sens   attachée,

Par  un  je ne sais quoi, bien  né.

.

En caressant  ton âme incarnée,

J’ai aimé  ton  ombre  sublimée

Et jusqu’à  m’y noyer, polisson,

Je t’en demande bien  pardon.

.

En caressant ton sexe si divin,

J’ai aimé  ton abandon, serein,

De  recevoir, en corps, le  mien,

Comme cadeau  qui me va  bien.

.

Caresser visage est comme épouser

Forme unique, en mains,  imprimée ;

Caresser projet commun, pour avenir,

Tapis rouge, scénario, écrit ensemble ;

Caresser un sexe,  incarnant  une âme

Serait un geste que l’amour réclame.

.

Extensions

.

 «Puis-je caresser l’espoir, auprès de vous,

D’obtenir la main de la fille que j’aime ?»

C’était une demande, officielle, en mariage,

D’un prétendant, transi, voire aventureux,

Il n’y a pas si longtemps … vieille coutume.

Requête à laquelle il était, parfois, répondu :

.

«L’espoir, vous  pourrez, toujours, le  caresser,

Et cela tout aussi longtemps que vous voudrez.

Pour la main de ma fille, c’est une autre affaire,

C’est non, n’insistez pas, tant que je suis vivant».

Caresser ferait référence à la fois à un geste

Et à une pensée, un geste doux, délicat,

Renouvelé, entre léger et appuyé,

Gage d’une infinie tendresse.

L’une rime très bien avec l’autre,

Tout comme le plaisir avec le désir,

Comme ce fol espoir, avec ce dur coupoir !

Caresser l’humeur, caresser l’aura, caresser l’âme :

Pourquoi pas ! L’important en caresse est mouvement vers :

Une caresse immobile, ça n’existe pas, même en pensée, elle bouge !

.

Le visage est partie corporelle  la plus visible, personnelle, intime,

Celle qui exprime, laissera transparaître, plus d’émotions, sublimes,

Sans aimer le visage de l’autre comment prétendre à se laisser séduire

Homme ou femme, enfant, adulte ou vieillard,

Il y en a qui demeurent, toujours, fiers du leur,

Et d’autres qui le supportent ou l’insupportent !

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Le visage est la partie du corps la plus parlante

Sans friser l’intime, elle donne à voir,  à décoder

Un certain nombre de traits de caractère formés,

Et bien plus encore, il forgera en nous son unicité.

.

C’est pour mieux le reconnaitre au premier regard,

Sans se tromper, comme imprimé,  comme projeté,

Lors quand on le touche, par une caresse, un baiser,

Il devient  comme un sujet de connaissance, sculpté.

.

Les yeux fermés laissent entrevoir  pensée intérieure,

Le fait de s’en approcher génère des courants d’ondes

Qui, s’ils se superposent, renforce attrait ou le rejette,

On quitte sa zone de confort, sécurité en proxémique.

.

Une caresse sur la joue, fera plus d’effet qu’un baiser,

Ajoutera de la tendresse à sa compassion, complicité.

Il n’y a pas de sexualité dans cette attention d’aimer :

Rien qu’une touche d’amitié, rien qu’un geste codifié.

.

La joue n’a rien à voir avec le front, la tête, le menton,

Chaque partie du visage qu’on touche, autre sensation

Sur visage éploré, toucher la joue, est une consolation.

.

Fragments   

.

De quoi sera fait un visage féminin !

De tas de choses et de trois fois rien :

.

De chevelure qui l’entoure, et le pare,

D’un nez  en plein milieu de la figure,

De deux yeux ouverts qui le fenêtrent

Surmontés de paupières, cils, sourcils

Sous front qui se dégage comme sage,

Et, sur les côtés, deux  belles  oreilles !

.

De quoi sera fait  un visage féminin !

De tas de choses  et de trois fois rien :

.

D’une bouche fermée  par deux lèvres,

Qui s’entrouvrant, pointe sa dentition

Prête à vous mordre ou vous sourire

S’achevant par un menton délicat

Posé sur un cou  fort gracile

Le tout en forme ovale.

.

De quoi sera fait un visage féminin !

De tas de choses et de trois fois rien :

J’oubliais, les joues et les fossettes

Les boucles ornant lobes oreilles

Le rouge au lèvres surlignées

Le fard aux joues, soigné

Et son parfum de rose.

.

Rien en apparence

De  bien  singulier

Et pourtant pas un

Visage ne ressemble

À aucun autre, millier

.

Le caressant, tendrement,

On a impression de l’épouser

Tant sa peau est douce, formes

Arrondies, portrait  non surfait :

Difficile d’aimer visage qu’on hait.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Caresser un espoir, visage,

 Et caresser, un corps…un sexe,

  N’ont pas, même sens, même attrait.

  Caresser un avenir     *   *      ou un projet,

     L’aura,   l’âme    Ô        ||        Ô    la  présence

     N’ont pas mêmes  *       ||            *  persistances

     Caresser un visage  *    ||         *    sera épouser

     Ses formes en  ses    =====       différences.

     Incarner,  d’une personne,     son essence.

    Caresser projet d’avenir, en commun,

 Plus lointain que lendemain,

Sera tirer ses plans

Sur   une  Comète.

   Se commettre, astre comète, iraient de pair.

 Comme un parfum,  comme fumet  dans l’air

  Lors matérialisant ton âme,  comme partenair!

.

***************************************

***************************************

.

Lors caressant ton visage             C            éploré,

 J’ai aimé grand bonheur              A             trouvé.

Je ne suis qu’archet sur                R         la corde,

  Mais qui fait que ta joie               E          déborde.

    En caressant notre avenir           S                 voisin,

  J‘ai aimé ton projet s’ac    S        *       É      corder

       En un couple ayant peu  A                     P     commun

     Si ce n’est de vouloir      N                        L    s’aimer.

    En caressant ton aura   T                             désirée,

   J‘ai aimé une présence   *                             R  dévoilée

    À laquelle, je me sens    T                               É  attachée,

    Par un je ne sais quoi   O                                *  bien  né.

   En caressant ton âme   N                               J  incarnée

    J‘ai aimé belle ombre    *                                * sublimée

    Et jusqu’à m’y noyer    V                            A   polisson

    Je t’en demande bien   I                            I   pardon.

  En caressant ton sexe                         * si divin,

J‘ai aimé bel abandon  A                    A   serein

De  recevoir en corps,   G               I  le tien,

Ce cadeau qui me va si  E          M    bien.

Caresser visage est comme  * É épouser

Forme unique, en mains,  l’imprimer.

.

Caresser projet commun pour avenir

Tapis rouge scénario écrit ensemble 

Caresser  un  sexe, incarnant  l’âme,

  Est un geste  que  l’amour  réclame 

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, esquisse de visage ;

En bas, poitrine  étant remplie

Par  un  gros  cœur …  d’amour,

Le  tout,  une  femme  très  chère.

.

.

Un front, deux yeux, un nez, une bouche

Sans compter menton, cheveux

Forment traits distinctifs visage féminin

Avec air neutre, enjoué, éploré.

Symbolique   

Le visage reste un dévoilement

Incomplet, passager de la personne,

Comme dévoilement : jamais personne

N’a vu son propre visage, sauf en miroir :

Il n’est donc pas pour soi, il est pour l’autre.

o               o

La partie  la plus vivante  et la plus sensible,

 Avec cinq sens  que l’on présente aux autres.

Le moi dit intime  et  partiellement dénudé,

Plus révélateur que tout le reste du corps.

 .

Et pour  mieux  comprendre un visage

 Il faut de la patience et de la lenteur

Sans parler respect voire amour.

Ce serait avilir un visage,

L’analyser, sans aimer.

 .

Si un visage n’exprime

Plus  part d’intériorité,

Il n’est rien autre qu’un

 Masque bien  élastique !

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Une poitrine féminine, en laquelle on imagine

Un cœur aimant d’amour

Sans que l’on sache de qui il s’agit ni pour qui

Son cœur bat la chamade !

.

Symbolique   

 .

« Aimant » renvoie à toute une variété

De sentiments, d’états et de comportements,

Allant du plaisir lié à un objet ou à une activité.

«J’aime le chocolat», ou encore « J’aime danser»

À une attirance, des plus profondes, ou intenses,

Pour une personne comme Roméo aime Juliette

Ou plusieurs personnes « Il aime ses enfants ».

Cette diversité d’emplois et de significations

Le rend difficile, à définir, de façon unie,

Et universelle même en le comparant

À d’autres états émotionnels

Déclenchant en vous

Sensations.

 .

.

Fond/forme

.

Le visage serait comme un livre ouvert

Pour  certains  qui sauront  le décoder

Et un livre fermé, neutre, hermétique,

Pour qui  ne l’aime ni ne…l’intéresse .

.

Nous nous entrainons dès naissance

À décoder des différences, minimes,

Entre visages, semblant identiques,

Sauf par un détail changeant tout.

.

Aimer, c’est s’ouvrir à l’autre, l’explorer

Entre aimer sujet ou objet, y a continuité

Du désir mais y a  rupture du sentiment

Même si l’émotion paraitra…identique.

.

On peut posséder n’importe quel objet

On ne pourra posséder aucun sujet,

Même si l’objet rime avec le sujet,

Il ne s’unira comme face à face

Objet, sujet ne s’épousent pas.

.

On aime un être, on aime une chose,

Et si en français, c’est le même verbe,

 On caressera mieux,  un  visage, qu’un

 Objet, même si ce n’est que du regard.

.

Textuels et illustrations  >>

405 – En t’embrassant, j’ai senti

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pour se regarder droit dans les yeux,

S’embrasser sur la bouche

Pour s’enlacer au corps à corps, jusqu’à

Se caresser sur peaux nues.

.

S’étreindre l’un l’autre, fusionnel amour

Se devrait d’être passionnel,

Pour notre plaisir plus que charnel lors

Admirant le reflet de ton âme

.

En lequel, je me noie, je me pâme, au

Bonheur toutes nos rencontres

Qui  tiennent bien leurs promesses

Dès que j’embrasse souffle,

.

Que j’enlace ton corps désiré,

Te caresse sans complexes,

Dès lors que n’étreins

Pas que ton sexe.

.

En t’embrassant,  j’ai saisi,

Que ton âme …  toute réjouie,

N’attendait plus,  de moi,  qu’à

Te soulager de tous… tes tracas.

.

En  t’embrassant … j’ai compris

Que tu étais prête au jeu du lit,

Où les deux sortent  gagnants,

S’ils s’unissent,  en s’aimant.

.

En  t’embrassant,  caressant

Je t’ai sauvé d’obscur néant,

Où l’enfer te retenait absent

Amour pourtant réjouissant.

.

En  t’embrassant,  t’enlaçant,

Je ne sais si, l’après et l’avant,

N’équivalaient pas le pendant,

Tant  nous étions  hors   temps.

.

En t’embrassant,  en te quittant,

J’ai  senti  remerciement  regard

Et  qui ne devait rien  au  hasard,

Mais  bien  à un bel,  et  pur, élan !

.

S’embrassant  le corps, l’esprit, l’âme,

S’en frotter, pour attiser toute flamme,

S’embrasser afin de prendre possession,

Cent désirs, d’une plus profonde passion.

.

S’embrassant  éternellement  pour souvenir

D’amours qui n’auront pas, ou plus, à rougir !

.

Extensions

.

                                              Embrasser : un terme qui met

                                          Les bras en avant, bras autour ;

                                      Embrasser : un terme qui fait

                                  De bouche à bouche, un baiser ;

                              Embrasser, un terme  qui  fait

                          Référence, au figuré, à prendre

                       Toutes sortes de choses diverses

                   Mais, parfois trop, sous son aile.

               «Qui trop embrasse, mal étreint»,

            On peut retourner le propos, disant

      «Qui trop étreint … mal embrasse !»

      Il s’agit donc de trouver bon dosage

    Entre trop, c’est trop et …  pas assez.

  Embrasser est du côté de l’affectivité,

 De la sensualité, alors …  qu’étreindre

Est du côté de la force, de la sexualité.

Quant à embrasser vraiment une âme,

Vous pouvez toujours essayer, persister

 Invisible, elle serait d’autant intouchable.

  On parvient parfois à avoir cette sensation

   L’on dit bien avoir touché l’âme de quelqu’un

     Lors on se sent en harmonie fusionnelle, avec lui

       Car c’est un profond mystère que de pouvoir percer

         L’insondable pour le créer, le trouver ou non admirable.

.

On approche, on se tance, on se regarde, on s’enlace à s’embrasser.

Chose étrange  que ces amants, fermant leurs yeux, pour un baiser.

Un premier pas,  premier geste, avant de s’abandonner tout entier,

Avant de se coucher l’un sur l’autre comme pour mieux fusionner.

Et ce jusqu’à très longtemps, la mort, et j’allais dire bien au-delà

Ce n’est peut-être que croyance, espérance mais très humaine :

Je me le rappelle chaque jour pour ne pas désespérer de moi.

.

Chacun sait qu’il existe plusieurs sortes de baisers

Le baiser tendre, le baiser appuyé, et le baiser profond

Peau contre peau, bouche contre bouche, langue contre…

L’on parlera même parfois d’un baiser à distance, projeté

.

Sa bouche, sur son corps, est comme une troisième main,

Qui effleure, masse, caresse, mordille et des pieds à la tête

Et l’on se sent alors sculpté  comme par un second souffle.

.

Il n’y a que les baisers statufiés qui demeureront éternels,

Les autres sont comme atmosphères, des plus éphémères,

Des sensations déclenchant des phéromones d’attraction.

.

Il en est qui n’embrassent pas, pour préserver l’intimité,

Et d’autres qui le font sans cesse, à tous les coins de rue,

Chacun a sa ligne rouge à ne pas franchir sans réaction

De rejet, de déception, de perte de pulsion  amoureuse.

.

Curieusement quand lèvres s’ouvrent puis se touchent

Les yeux se ferment, le regard, à l’intérieur, se couche

Comme pour se concentrer sur cette belle  sensation.

.

Fragments 

.

S’embrasser, s’embraser

À bouches … que veux-tu :

French kiss disent étrangers

Face à des amoureux éperdus.

.

Cent façons de se faire un baiser

Pour les uns, ceux des plus câlins.

Sans façon, ne veut d’aucun baiser,

Pour d’autres lors y tant peu enclins.

.

Il y a eu concours du plus long baiser :

Le plus long baiser du monde aura duré

58 heures,  35 minutes et … 58 secondes.

A été établi par un couple de Thaïlandais.

.

À quand le concours du baiser le plus court

Celui de la mort, du judas, traitre, peut-être.

En tous les cas je ne voudrais jamais en être

Une langue n’est pas un couteau en amour.

.

Y a aussi le baiser papillon de la paupière

Tendre et doux, et qui pourra exprimer

 Passion, amour, voire simple affection

Et que l’on fait bouger sur une joue !

.

Puis il y a encore le baiser aérien

En le soufflant sur votre main

De loin et comme un adieu

Ou un simple vœu pieu.

.

Il y a, enfin, le  mien,

Que je vous adresse,

En tant que lecteur

De tout mon cœur.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pour se regarder droit      E     dans les yeux, s’embrasser    J   sur la bouche

Pour s’enlacer au corps    M   à corps, jusqu’à  se  caresser     ‘   sur peau nue.

S’étreindre l’un l’autre     B    fusionnel, amour se doit d’être  A     passionnel,

Pour notre plaisir plus   R    que charnel lors admire le reflet   I    de ton âme

En lequel, je me noie   A    je me pâme au bonheur de notre   *   rencontre

Qui tiendrait bien    S   ses promesses …si fait j’embrasse   S    souffle

       Et j’enlace ton      S   corps désiré, te caresse sans com  E     plexes,

Dès lors       A   que n’étreins pas que ton sexe.   N

                    N                                               T

                     T             *                 I

                      QUE TON ÂME

.

***************************

***************************

.

En t’embrassant,  j’ai saisi,

  Que ton âme …  toute réjouie,

 N’attendait plus, de moi, qu’à

 Te soulager de tous tes tracas.

.

                         En t’embrassant … j’ai compris

                           Que tu étais prête au jeu du lit,

                             Où les deux sortent gagnants,

                               S’ils s’unissent en s’aimant.

.

En t’embrassant, caressant

     Je t’ai sauvé d’obscur néant

             Où l’enfer te retenait absent,

                  Amour pourtant réjouissant.

.

                                    En t’embrassant, t’enlaçant,

                                   Je ne sais si, l’après et l’avant,

                                   N’équivalaient  pas le  pendant,

                                 Tant nous étions hors du temps.

.

          En t’embrassant, en te quittant,

           J’ai senti remerciement regard

               Qui ne devait rien au hasard

                    Mais bien à bel et pur élan.

.

    S’embrassant le corps, l’esprit, l’âme,

   S’en frotter, pour attiser toute flamme,

  S’embrasser, afin de prendre possession.

   Cent désirs,   d’une plus profonde passion,

  S’embrasser,  éternellement, pour souvenirs

 D’amours, qui n’auront pas ou plus à rougir.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Des bouches entremêlées

En dessous de deux nez :

Se donnent un baiser, 

Se collant le menton ?

.

405 4

.

La  forme  rappelle  la  tête  en haut,

La bouche, le nez  et menton en bas,

Le tout  en face à face  et  entremêlés,

S’agit de baiser léger et non profond.

 .

Un baiser tendre, entre deux bouches,

Chargé de tendresse  et  de délicatesse,

Révèle et nos sens, et jusqu’à nos âmes,

Yeux fermés, baiser rapproche, confond.

.

Symbolique  

 .

Bouche est une ouverture

Par où passent le souffle, la parole,

La nourriture. Symbole puissance créatrice

Et de l’insufflation de l’âme, est souvent représentée

 .

Dans l’iconographie universelle, par la gueule du monstre

 .

Ou les lèvres de l’ange : porte de l’enfer et du paradis.

Loi du secret pour/par, fermeture de la bouche.

La bouche et le feu sont souvent associés

Contraires : mensonge et vérité :

Meilleure et pire des choses.

 .

.

Fond

 .

Évocation  

 .405 6

.

Un baiser effleuré sur le cou,

Chargé de tendresse et de délicatesse,

Révèle et nos sens et nos âmes,

Les yeux fermés, les rapproche, confond !

 .

Symbolique 

.

Bien que très connu aujourd’hui,

Le baiser était inconnu de cultures.

En effet,  pour  de  nombreux peuples,

Le baiser « lèvres  contre lèvres »  était

.

Une pratique inconnue et voire étrange.

 .

De nos jours, en occident, il s’agit d’une

Des  meilleures  preuves  de  confiance

En son partenaire et que le cerveau

Peut interpréter sans ambiguïté.

 .

Fond/forme 

.

Difficile de s’embrasser, de loin, sans se toucher

Même si existe  geste de main, souffler  le baiser.

Et difficile de s’embrasser en restant côte à côte,

Il est indispensable  de se mettre en face à face.

Car à quoi rimera tout cela  sinon à accoupler

Deux lèvres, bouches, langues, palais, nez,

S’échangent humeurs humides, poétiques

Et si le fond n’épousera pas la forme

Il s’en approche : prémisse union.

*************************

*************************

Baiser sur la bouche est différent

De celui sur les   joues,  sur le front,

Et de celui sur le    cou et tout le corps

Qui provoqueront     d’autres  émotions

Mais  si tous sont bien       réels, acceptés,

Ils sont aussi socialisés        et bien culturels

Sous forme de symboles           qui évoqueront

Tendresse familiale, amicale             ou  sexuelle.

 .

.

Textuels et illustrations  >>

404 – En approchant ton regard

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En t’approchant

Au plus près, complet,

J’ai senti ton regard intime,

Me dire à quel point ton estime

De m’avoir, dans tes bras, aimants.

Tes épaules restent plaquées sur moi,

Tes mains m’enserrent dans mon dos,

Tes seins se pointent sur ma poitrine,

Ta bouche m’empêche  de te parler.

Parfums  de  frissons, d’émotions,

Suscitent flammes  et humeurs,

Font mélanges entre pudeurs

Et redoublements d’ardeurs.

S’approcher et se détacher,

Ne faire qu’un,  puis deux,

Et à s’en rendre… heureux,

Comblé et puis recommencer.

.

Approchant ton regard amusé,

J’ai senti comme parfum accordé

À l’humeur  vagabonde,  d’un jour,

Où tu restes présente  aux amours.

Approchant  ton épaule… élancée,

J’ai senti  comme  frisson, troublé

Par le souffle de ton être autour :

Aigle rampant, amant, vautour.

.

Approchant de ta main… nouée

J’ai senti tes émotions…redoubler

Sous soyeux de ta peau suggestion

Pour communiquer tes intentions.

.

Approchant de tes seins… gonflés,

J’ai senti  ton corps  s’enflammer,

Sous fermeté de la pression dont

Entrée ouvre un abîme profond.

.

Approchant tes lèvres, évasées,

J’ai senti  tes  humeurs, couler,

Et jusqu’à mouiller  le tréfonds

De ton être ouvert à abandon.

.

S’approcher  en la première

Initiative de nature sexuelle

En vue de pouvoir explorer

Des  sensations mutuelles.

.

S’approcher à te coucher

Et ce jusqu’à s’étreindre,

Jusqu’à  nouvel  interdit

À chercher  à enfreindre

.

S’approcher d’intériorité

Comme d’espace  réservé,

D’une entrée  en l’intimité

De toi,  folle,  amourachée !

.

Extensions

.

Le regard est dit observant,

Le regard est dit explorant,

Le regard est dit attachant,

Le regard est dit pénétrant :

C’est par lui que tout débute,

Ce sera par lui que tout finira.

.

Le toucher lui succède et le remplace par moment

Quand il faut s’approcher au plus près de l’aimant :

Amant qui serre et enserre, surfaces et profondeurs

Du corps de l’autre et dans ses moindre courbes.

Creux, aspérités, bosses, y passent, y repassent

Comme pour épouser le désir et le plaisir

Dans une seule et même félicité.

.

Chaque regard, chaque geste,

Est chargé d’intention d’aimer

Bien plus que de posséder, malgré

Ou par l’effet de l’ascendance que l’on peut,

Que l’on cherche, que l’on parvient à exercer sur l’autre.

Approcher de plus en plus près, en les sens du terme,

Sera risquer de s’y bruler, non seulement les ailes

Mais le cœur, mais l’esprit, et voire, l’âme !

.

Un regard est comme lumière intérieure rayonnant vers l’extérieur,

Un regard est comme prisme qui reçoit, filtre, interprète tout signal,

Un regard est comme intention de communiquer avec son semblable,

Un regard est comme manière de faire exister tout ce qui nous touche,

Un regard est comme caresse qui atteindrait l’âme  des plus sensibles,

Un regard est comme flèche qui traverse en perçant un ennemi à jour

Un regard est comme présence qui vous entoure de sa bienveillance.

 .

Regard, flamme, sourire, complicité,

Plein d’éclairs, voire éclats d’existence,

Regard aimant projette sa bienveillance

Jusqu’au plus profond de votre âme innée.

.

Si paroles vous mentent et gestes trahissent

Le regard, lui, ne cille, même quand il vacille,

Il vous rend heureux  quand il vous émoustille,

Fusille, transperce, quand autres  vous haïssent.

Il n’y a rien de plus direct, profond, qu’un regard.

.

On parle de pénétrer un sexe, mais il reste aveugle,

On parle d’écouter moindre désir mais il reste sourd,

Il n’y a qu’en fusion des yeux que confusions s’égarent.

En réalité, il ne saurait y avoir ni feu ni flamme en yeux

Il ne peut y avoir que des reflets ou des interprétations,

.

Et si l’on peut s’y voir comme en un miroir merveilleux

Il est rare qu’on touche le fond d’une âme ni sa rétine,

Mais c’est le seul point de vue et on se met à y croire,

D’autant que parfois il est rempli d’attente, d’espoir

D’une réciprocité qui vous éclairerait en plein noir

Si tant est que lumière intérieure, se donne à voir.

.

Fragments 

.

Flamme du regard

Et regard de flamme,

Regard qui vous empare

Jusqu’au fond de votre âme,

.

Regard direct, indirect, oblique,

Qui vous déshabille, vous met à nu,

Regard qui ressemble à une supplique

Pour être bien connu,  pour être reconnu.

.

C’est bien plus qu’un miroir, c’est un ostensoir

Qui présente son cœur en promesse de bonheur,

Qui percute, qui perfore, qui inscrit en mémoire

Votre prénom, identité, sans moindre floueur.

.

Il paraitrait que l’on peut lire dans les yeux

Comme dans un livre ouvert sur une page

Où vous auriez couché votre intention,

Sur toutes personnes  …  situations.

.

Le flambeau du regard porterait

Ombre du laid,  reflet du beau.

Lors son sourire accentuerait

Son authenticité, à propos

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

         T’approchant

              Au plus… près,

               Au plus… complet,

                    J’ai senti regard intime,

                    Me dire, à quel point, l’estime

                De m’avoir, en tes bras, aimants.

          Tes épaules restent plaquées sur moi,

    Tes mains m’enserrent dans mon dos,

Tes seins se pointent sur ma poitrine,

Ta bouche m’empêche  de te parler.

Parfums  de frissons,  d’émotions,

Suscitent flammes et humeurs,

Font ce mélange entre pudeur

Et redoublements d’ardeurs.

S’approcher et se détacher.

Ne faire  qu’un, puis deux,

Et à s’en rendre heureux,

Comblé et recommencer.

.

Approchant¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  ton regard  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  amusé,

J’ai senti  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ ton parfum  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ accordé

À l’humeur        A           vagabonde           T       d’un jour

Où tu restes       P            présente à           O        l’amour.

      P                                           N

Approchant      R              ton épaule          *        élancée,

J’ai ressenti      O            ton frisson          R         troublé

Par le souf         C          fle d’un être        E        autour,

 D’aigle ram      H         pant amant,      G      vautour.

       A                                  A

Approchant     N      de ta main     R     troublée

J’ai senti tes    T    émotions     D  redoubler

Sous soyeux   *  de ta peau     suggestion

Pour commu  niquer tes   intentions.

.

Approchant tes seins bien gonflés,

J’ai senti ton    corps s’enflammer

Sous fermeté      de pression dont

Entrée ouvre       abîme profond.

.

Approchant     A   lèvres évasées

 J’ai senti l’hu   M    meur, couler,

Jusqu’à mou   U   iller tréfonds

D’être ouvert  S     à abandon.

S’approcher    É   en première

Initiative,        *         sexuelle,

Afin de pou   J  voir explorer

La sensati       ‘    on mutuelle

À s’appro      A  cher toucher

Et ce jusqu’  I   à s’étreindre,

Jusqu’à nou *      vel interdit

À chercher   S   à enfreindre

Lors en s   ’  E   approchant

Espace ré    N servé autant

De l’entrée  T en l’intimité

D’une folle  I amourachée.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On peut voir un trident autant

Qu’un flambeau avec flamme

Qui  pourrait   être  olympique,

Ou flamme de  regard  amusé.

.

404 4

.

O

On dit : tout feu …  tout flamme !

Regard serait un flambeau du désir.

D’abord petite, flamme devient grande

Même, parfois,  et d’un coup, multicolore.

Flamme du flambeau évoque celle du regard

C’est en ce sens que forme s’approche du fond :

S’il n’y de flamme dans le regard, il n’y a rien !

 .

Symbolique 

 .

Au sens premier

«Flamme»

Est la manifestation

 Lumineuse

Et mobile d’un  feu,

 Quel qu’il soit.

 .

En des sens ou symboliques dérivés,

Le mot est également employé dans

Le domaine de l’art et de la poésie,

Comme synonyme de l’amour :

Fait de déclarer sa flamme,

Ou symbole de paix ?

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

404 6

.

Il y a du feu, et voire de la flamme,

Et de la chaleur

En un  regard franc, droit, pétillant,

Et souriant !

 .

Symbolique     

 .

S’il est exagéré de dire que tout est dans le regard

Il n’empêche que ce sera ce dernier qui accrochera

Ou pas et que les mimiques, les paroles et postures

Ne sont là que pour les renforcer, décliner, douter

Il y aura des regards éteints et d’autres, brulants

D’une flamme, à l’intérieur, qui éclaire intention

Question de longueur d’onde, d’union profonde.

 .

Fond/forme 

 .

Fond/forme 

 

Dès lors qu’on                    parle de flamme                      et de flambeau,

On sous-entend                 inconsciemment                   énergie, amour.

Or il faut savoir               de quoi il s’agit,                 voir  s’il convient

Flamme qui vous          lèche  n’est pas               qui vous dévore.

La chaleur  de la         première vous          met tout en émoi,

Brulure de la            seconde  jettera        comme un froid.

On ne se brule        rait pas à même      source deux fois

Même lors on        brulera sa vie     par tous les côtés.

 

Le regard émet       des ondes     éclairs, intentions,

Et il en reçoit en      retour     de tous partenaires,

Or il faut encore       les     capter, bien décoder :

C’est là que le bât    blesse, manque réciprocité.

J’ai cru saisir comme  la   belle pensée d’amour

Là où il n’y aurait qu’une  simple compassion !

 

Je n’ai pas voulu répondre

 À un regard tendre,

De peur de me tromper  et  

D’en être fort abusé !

Il y aurait des regards de

Feu qui vous embrasent,

Il y aurait toujours du feu 

Couvant sous la cendre.

Il existe des regards trop

Brulants, d’autres éteints,

Et dès qu’un regard meurt,

Autre reprend flambeau.

.

.

Textuels et illustrations   >>

403 -Toi qui connais … t’aimer !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aimer pour tout partager,

Lutter contre pour l’intégrité,

Qui peut, un jour, être menacée,

En séparant  un couple, consolidé.

.

Dépendre de quelqu’un, déstabilise,

En attendant  qu’un nouvel équilibre

S’établisse  puis se rompe, à nouveau,

Et ainsi de suite, lors crises du couple.

.

Respecter l’autre et ne pas l’humilier,

Faire en sorte tout peut être réparé,

Voire pardonné, en torts partagés,

Se quereller n’est pas se colèrer.

.

Apprends-moi  … à t’aimer,

Toi qui connais l’amour,

Toi qui domine le jour,

Apprends-moi à lutter.

.

Aimer d’un côté et lutter

De l’autre : contradiction,

Ou action à mener de front,

Pour un compromis à trouver

En respectant l’autre à égalité,

Trouvant limites de nos libertés

Impliquant vraie confraternité

Sinon deviendrons étrangers.

.

Refuser l’autre main tendue,

Refuser    d’essayer  malvenu

Refuser d’avoir d’explication,

Porte fermée communication.

.

Apprends-moi à t’aimer

Toi qui connais ce sentiment,

Qui moi, m’échappe pleinement,

À ne pas savoir sur quel pied danser.

.

Je me sens comme dépossédé devant toi,

De tout mon contrôle, de toute ma rationalité

Ai peur de te parler comme de jeter en un froid,

Que tu peux, comme une maladresse, interpréter.

.

D’avoir à dépendre de toi me rend déstabilisé

Je sens comme ayant  et soudain  bras liés

Ou que  je me jette en confiance  aveuglé

En précipice d’amour pour  tomber.

.

Je  me  hais, de n’accepter

Ta main, vers  moi tendue

Afin de nous réconcilier

Après nous être  battus.

Et je me hais de n’avoir

Pas bien su me défendre,

Et bien de trop, autant d’avoir,

De toi, et bien de trop, à dépendre.

.

Extensions

.

Apprends-moi à t’aimer

Et sans jamais chercher

À t’approprier,  posséder,

Pour moi et pour moi seul,

T’enfermer   dans  un carcan

Qui n’a rien d’un nid d’amants.

Je voudrais t’aimer …… rien que

Pour toi-même, pour ce que tu es,

Et non pour ce que je projette en toi

Ou qui répond à tous mes fantasmes,

Mes calculs, mes envies,  mes attentes.

Voilà que je me rends compte à présent

Que l’amour tiendrait du miracle et que,

Seules, ma foi, et mon espérance,  en lui,

Me procureront cette passion de t’aimer.

.

Apprendre à aimer en faisant quoi :

Les gestes qu’il faut !

Apprendre à aimer, en disant quoi :

Les vrais bons mots !

Non car tout cela n’est qu’extérieur,

Qu’un pur apparat !

Si corps, esprit ne sont pas en cœur :

Amour n’existe pas !

.

Qu’est-ce que l’on aime chez l’autre :

S’il y a une part de réalité, connivence

Demeure l’inconnu, l’imprévu, mystère,

Sans parler  des  nouvelles opportunités !

Si l’amour conjugal était comme certitude,

Il aurait moins de charme, moins de liberté :

Tous les serments et même tous les sacrements

Ne pourront conjurer séparation, voire divorce.

Stendhal est, parmi les romanciers, l’un de ceux

Qui a le mieux décrit ce processus cristallisation,

Qui nous fera tout autant devenir, aveugle, sourd,

Comme sur nuage, aux avis, pressions  entourage.

Alors, apprend-t-on à aimer, ou non : tout dépend

Du commencement et de ce que l’on en fera après,

Si on le tient pour acquis, pas longtemps il ne suit,

De fait, apprendre à aimer demande toute une vie !

Les philosophes vous parlent d’aimer «sujet» choisi

Librement  et psychanalystes, «objet» attachement,

Poètes ne s’entremettent  dans cette guère de mots,

Demeurent au cœur du sujet objet de leurs propos.

Amour pour les uns n’est pas le même pour autres,

Il s’apprend, se comprend, se pratique tout autant

En convergence, qu’en différence voire divergence,

À en confondre, parfois, appétit, envie, appétence.

Prétendre à s’aimer entre inconnus et dans le noir

Ressemble au déni de sa réalité et de sa virtualité

On est au bord du fantasme d’interchangeabilité

L’amour réel n’existe que visible et bien incarné.

.

Fragments

.

Un concept précis ou un fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

.

Affectivité, volonté, nous font devenir objet inspirant,

Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.

L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,

On peut admirer un tableau, apprécier une musique.

.

La perversion  consiste  à détruire  la valeur de

L’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à

Soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un

Don réciproque  qui fait, de chacun d’eux,  un

Être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-

Mêmes. Amour est à la fois ce qui transcende

Notre   humanité,  nous   rapproche  de notre

Source animale. Deux êtres qui se donnent et

S’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre

Élevé à un degré d’être supérieur,   si le don a

Été total, non limité  à un seul niveau de leur

Être, le plus charnel. L’amour est une source

De progrès dans la mesure  où il est union et

Non  appropriation. En amour,  les premiers

Pas sont souvent les plus difficiles !  Trouver

Âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer

Sa flamme, concrétiser  un coup de foudre…

Sont, pour certains,  de véritables épreuves !

.

Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

.

L’amour est un concept universel mais multiple,

Certains en feront la première valeur de leur vie,

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.

.

Comment être certain vivre le véritable amour

Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour

Il est comme le bonheur, tellement subjectif

Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Aimer pour tout partager,

Lutter contre pour l’intégrité,

Qui peut, un jour, être menacée,

En séparant  un couple, consolidé.

Dépendre de quelqu’un, déstabilise,

En attendant  qu’un nouvel équilibre

S’établisse  puis se rompe, à nouveau,

Et, ainsi de suite, lors crises du couple.

Respecter l’autre et ne pas l’humilier,

Faire en sorte tout peut être réparé,

Voire pardonné, en torts partagés,

Se quereller n’est pas se colèrer.

 .

Apprends-moi  …     *      à t’aimer,

Toi qui connais      T     l’amour,

Toi qui domine    O    le jour,

Apprends-moi     I à lutter.

Aimer d’un côté   *  et lutter

De l’autre contra   Q    diction,

Ou action à mener      de front,

Pour un compromis    I       à trouver

En respectant l’autre     *         à égalité,

Trouvant les limites à     C       nos libertés

Impliquent vraie con     O         fraternité

Sinon deviendrons ét   N          rangers.

Refuser autre main    N         tendue,

Refuser    d’essayer    A      malvenu

Refuser d’avoir l’exp  I       lication,

Porte fermée commu S      nication.

.

Apprends-  A              T  moi à t’aimer

Toi qui    P       connais  ce     ‘    sentiment,

Qui moi,   P      m’échappe       A     pleinement,

À ne pas  R     savoir sur quel        I   pied danser.

Je me     E   sens comme dépossédé    M   devant toi,

De tout  N   mon contrôle, de toute ma   E   rationalité

Ai peur   S   de te parler comme de jeter   R  en un froid

Que tu   –   peux comme une maladresse   *  interpréter.

D’avoir   M   à dépendre de toi me rend    V  déstabilisé

Je sens    O   comme ayant  et soudain   R     bras liés

Ou que   I   je me jette en confiance   A   aveuglé

En pré  *  cipice d’amour pour     I  tomber.

.

Je  me  hais, de n’accepter

Ta main, vers  moi tendue

Afin de nous      réconcilier

Après  nous         être  battus.

Et je me        hais       de  n’avoir

Pas  bien        su me          défendre,

Et bien       de trop, autant          d’avoir,

De toi,         et bien de trop, à       dépendre.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Colonne sculptée d’une rambarde

Femme  avec panier  sur la tête :

Éclairage par lampe et amour.

Pour apprendre : faut un cœur.

.

403 4

.

De nombreuses lampes produisent

De la lumière, sous un verre 

Et comme pour l’amour, elle possède

 Un variateur savoir/plaisir.

La forme se rapproche quelque peu du fond,

Par la lampe ayant comme cœurs superposés :

On apprend autant par le corps que par l’esprit !

 . 

Symbolique

 .

La lampe représente aussi

Une  lumière intérieure, une énergie,

Des capacités, des talents que nous maîtrisons,

Avec un certain pouvoir de les allumer

Et de les éteindre.

La lumière est le symbole

De la connaissance on apprend,

De jour en jour, avec elle, à mieux se connaître,

Évoluer par informations pertinentes

Y compris sur l’amour.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Deux pages d’un beau récit, sur l’amour

Qui forment comme un cœur

Voilà qui nous apprendra que les mots

Qu’il contient seront les bons.

 .

Symbolique 

.

Savoir écouter son corps

Celui de son ou sa partenaire,

Mais tout autant se laisser aller,

S’abandonner  pour aller vers une

Rencontre, c’est ce qui est important.

.

Car faire l’amour, ce sera avant tout

Partager un moment intime fondé

Sur confiance, respect, émotion.

Un plaisir qui se découvrira

Évoluera avec le temps.

.

D’ailleurs,  rien n’est

Jamais … acquis : tout

S’apprend et se réapprend

Sans cesse,   les relations sexuelles

Autres, variant en fonction de l’autre, de soi

Du temps que l’on met à se connaître intimement.

femina.fr/article/peut-on-apprendre-a-bien-faire-l-amour

 .

.

Fond/forme 

.

La lampe éclaire ses sentiments envers l’autre

Autant que sa manière de respecter sa liberté,

Et non de l’entraver et pour son unique profit

Rien ne sert d’allumer sa lampe,  si c’est pour

Étouffer sinon voire éteindre celle de l’autre.

.

Apprends-moi à aimer et à t’aimer, ne sont

Pas deux requêtes  totalement équivalentes :

Aimer est une compétence, générale, sociale,

T’aimer sera une performance visant un but.

.

L’on apprend par lecture de livres et romans,

Sans compter  poésies, lettres de mots doux :

Il y a tant et tant d’occasion pour l’apprendre

Qu’il suffirait d’y croire pour qu’il se réalise ?

.

Textuels et illustrations  >> 

402 – Apprends-moi à t’aimer

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’amour s’éprend,

L’amour, ça prend,

L’amour   s’apprend.

On ne se le dira jamais

Assez  qu’il  est  spontané

Tout en étant pro-gram-mé.

Amour est  fait de  para-doxes,

Entre caresse  et combat de boxe,

Fait  autant, de  creux et de bosses,

Que de courbes et de lignes droites.

.

Savoir aimer s’apprend soi-même,

Ou par imitation par impression

Si forte qu’elle dure vie entière

Comme confiance … aveugle

N’y a guère que les pervers

Qui  ne sauront apprendre.

.

Apprends-moi à t’aimer,

Je ne sais, ai pas compris

Si tu aimes  ce que je suis,

Ou si je suis ce que tu hais.

 .

Si je m’éprends  de toi, ici,

Je reste pour toi, un malappris,

Dis-moi comment être à ta hauteur

Afin de correspondre  à  tes humeurs.

.

Puis si, de la liberté dépend la  tienne,

Et, peu m’importe d’où elle provienne,

Pourvu  qu’à  moi, encore  tu  viennes,

Que là en ce moment, tu sois mienne.

.

Lors apprends-moi à t’aimer,

Je ne sais pas, j’ai tout oublié.

Tu aimes ce que je suis pour toi

Sauf quand face à face avec moi.

.

Si  je  te  colère, toi  tu m’exaspères,

Tu me tortures lors tu me vi-tu-pères,

C’est dire, à quel point, je  t’in-diffère,

Que sois psychopathe  voire pervers.

.

Pensées seront faites com-pli-cités,

Que je m’efforce de te faire partager

Pour arriver au compromis négocié

En le tien, espérant sa réciprocité.

.

Je hais  ce que j’étais, suis devenu,

Qu’en toi, mon âme, ne soit fondue,

Aujourd’hui, sans toi, pauvre… et nu.

Je hais ce que j’ai fait, du temps perdu,

De ne pas être à tes côtés en amour vécu

Lors mon avenir radieux avec toi, aperçu.   

.

Extensions

.

Apprends-moi à t’aimer,  ne sais

Que balbutier des mots communs

Sans le moindre rapport avec  mes

Sentiments,  avec   mon   élocution,

Laissant transparaitre mon émotion.

C’est comme pour jouer de la musique,

Je n’en connais ni les codes, ni les notes,

Ni les portées, mais seulement la mélodie,

Différents rythmes, variations d’intensités.

Écrire une lettre, un texte, voire une poésie,

J’y ai bien pensé mais je ne l’ai jamais osé :

Ce serait me mettre à nu et si tu me ries,

Te moques de moi, je serais…foutu !

.

L’on apprendrait de tout dans la vie, sauf à s’aimer.

Même si les assassins ont eu une mère, ils l’ont ignoré.

Apprendre à s’aimer est le premier pas d’image de soi

L’autre, après cela,  en écoutant, vous aider, pourra

C’est une affaire d’oreille, de regard, de bouche,

Et parfois même, de nez à nez entre lui, elle :

On en est pas encore à ce qu’on se couche

Même si on songe un peu à la bagatelle.

.

«L’amour est enfant de bohème»

«L’amour est un oiseau rebelle»

Chante Bizet en l’opéra Carmen

Prenant mots de Prosper Mérimée.

On n’apprend pas à devenir amoureux

On tombe comme on dit et on est heureux

On a aucune raison, pas même d’explication

On ne parle que de penchants, d’inclinations.

.

Il n’y aurait pas que du faux en cette posture

Un jour un prétendant se met bien à genoux,

Non  pour  déclarer  flamme  mais  se marier

En  simplicité,  intimité   ou   publiquement.

L’amour aura comme tout langage, ses codes

L’important est de les connaitre et pratiquer

Attention, tout séducteur pourra  les dévier

À son profit et vous laissez ensuite, marri !

.

Il n’en demeurera pas moins que certains

Ne savent, ne veulent  ou ne peuvent pas

Par timidité, par peur, d’être repoussé !

L’amour ne s’apprend pas en les livres

Pas plus, sur le tas, selon l’expression

Il se redécouvre à deux, se magnifie

Trouve son origine lors étant bébé.

.

C’est là que tout se joue, tant après

Tout ne sera que diversion, répétition

L’amour n’est rien sans partage à égalité

Il n’existerait pas en lui-même, que projeté.

.

Fragments 

.

Apprends-moi encore à t’aimer.

.

Une lampe,  pour nous éclairer,

A besoin d’une source d’énergie.

.

Lumière ne nous n’apprend rien

Mais  elle nous permet de révéler

Ce que nos sens ne peuvent sentir.

.

Apprendre à aimer  serait  comme

Apprendre à vivre en se rencontrant

Lumières se joignent et se confondent,

Ou, contraire, s’étiolent, se contrarient.

.

Aimer quelque chose restera bénéfique,

Mais faut pas en attendre de réciprocité.

Aimer quelqu’un restera problématique :

S’il n’est pas présent, intéressé … emballé,

Énergie sera alors dépensée en pure perte.

.

L’amour éclaire sur l’authenticité, réalité

D’un amour suffisamment partagé pour

Faire des bouts de chemins ensemble,

Construire ce qui nous ressemble,

Jusqu’à ce qu’une distance

Aboutisse à la rupture.

.

Si rupture est complète,

Ce ne sera pas un jour de fête

Tant difficile sont autres conquêtes

Dont on ne se met pas de suite en quête,

C’est dire, à quel point … pour être honnête,

Je ne me fous ni de ton corps, ni cœur, ni tête,

Et que, d’apprendre, je le demande, et toujours,

Parce que cela fait partie de l’essence de l’amour.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’amour s’éprend,

L’amour,    J    ça prend,

L’amour,      E    s’apprend.

On ne se le      *      dira jamais

Assez   qu’il       N      est spontané

Tout en étant      E      pro-gram-mé.

Amour est  fait      *      de  para-doxes,

Entre caresse et      S       combat de boxe

Fait  autant, de       A       creux de bosses,

Que de courbes,       I       de lignes droites.

Savoir aimer s’ap   S       prend soi-même

Ou par imitation   *        par impression

  Si forte qu’elle     P       dure vie entière

  Comme con       L    fiance …aveugle

  N’y a guère     U   que les pervers

    Qui  n’ap     S   prennent pas.

.

Apprends-moi à t’aimer,

Je ne sais, ai pas compris

Si tu aimes  ce que je suis,

Ou si je suis  ce que tu hais.

 .

Si je m’  A  éprends  de    T  toi, ici,

Je reste  P  pour toi, un mal      appris,

Dis-moi  P  comment être à ta   A   hauteur

Afin de   R   correspondre  à  tes    I    humeurs.

Puis si,   E     de la liberté dépend    M   la  tienne,

 Et peu      N     m’importe d’où elle    E      provienne,

 Pourvu        D       qu’à moi, encore     R       tu viennes,

Que là en ce    S        moment, tu                 sois mienne.

Lors apprends                                     J     moi à t’aimer,

Je ne sais pas,    M                              E      ai tout oublié.

Tu aimes ce que   O                                  je suis pour toi

Sauf quand face    I                         N  à face avec moi.

Si  je  te  colère                               E  tu m’exaspères,

Tu me tortures    À    lors tu           me vi-tu-pères,

C’est dire, à quel      point      S    je  t’in-diffère,

Que sois psycho     pathe    A    voire pervers.

Pensées seront    faites    I     com-pli-cités

Que je m’efforce de te  S  faire partager

Pour arriver à un compromis négocié

Et  le tien, espérant  sa  réciprocité.

.

Je hais  ce que j’étais, suis devenu,

Qu’en toi, mon âme, ne soit fondue,

Aujourd’hui, sans toi, pauvre… et nu.

Je hais ce que j’ai fait, du temps perdu,

De ne pas être à tes côtés en amour vécu

Lors mon avenir radieux avec toi, aperçu.   

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Bocal nommé bonbonnière,

 Ou un autre bocal transparent,

Pour  m’éclairer  en  la  matière,

Je m’aide de la lampe tempête.

.

402 4

.

Une lampe, avec son feu allumé,

 Reste une  évocatrice de l’amour,

Tant qu’elle a du désir et plaisir,

En réserve, elle dure, durera.

.

Une lampe sert à découvrir, à montrer,

Une lampe sert à connaitre, se connaitre,

Elle ne peut en aucun cas, épuiser le fond.

  .

Symbolique 

 .

La lampe

Représente un point

Lumière en toute obscurité.

 .

Elle symbolisera l’entendement

Dans  une  confusion  mentale,

 .

Ou  encore, la révélation d’un

Savoir enfoui ou bien caché.

 .

Et,  d’ailleurs,  l’expression

«Éclairer      sa       lanterne»

Pour clarifier  cette chose,

Exprime bien cette notion

D’un savoir qui se dévoile.

Source : Mille et un symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

402 6

.

Une lampe, avec son feu allumé,

 Reste évocatrice de l’énergie

Tant qu’elle a du désir et plaisir,

En réserve, elle durera.

 .

Symbolique 

 .

Amour est

Énergie vitale

Et  universelle qui

Nourrit   nos   âmes,

Nos intentions et actes

Sans laquelle aucune vie

Sur terre n’est possible.

Est-ce qu’un végétal

A besoin d’amour

Pour se développer ?

 .

Est-ce qu’un animal sauvage

A besoin d’amour pour survivre ?

Il est force présente en l’être vivant

Qui le pousse  vers la vie, à croître,

S’épanouir, selon sa nature plutôt

Que vers la mort qui le détruira.

Source : etre proactif.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Éclairer son amour est plus simple à première vue

Que de vouloir rayonner partout de tout son savoir,

Mais si on peut fonctionner sur un vernis de culture

Ou tromper son monde : en matière  de sentiments,

Seule l’authenticité survivra à l’épreuve du temps.

.

La lampe de l’un éclairerait aussi celle de l’autre

Si les deux produisent également même lumière

Lors ils sont faits pour se renforcer, compléter,

Leur apprentissage peut dès lors commencer.

.

On dit l’amour inné parce que né de sa mère

On dit l’amour universel parce que partout,

Dites-moi pourquoi faudrait-il l’apprendre

Et en plus sans cesse de naissance à mort.

.

Textuels et illustrations  >>

401 – Permanences grands amours

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème 

.

La permanence

Et la rémanence

Contre la fragilité

Contre l’instabilité,

Sont, dans l’instance,

Parfois, mis en balance.

Cela crée comme un doute

Chassé  par une réassurance,

Qu’amour restera une évidence

Qu’il  est, toujours, d’importance.

D’abord, et, en tout  premier  lieu,

La mère, celle de tous les amours.

Ensuite, au sein même du couple,

Le conjoint, indifférent, infidèle.

Ensuite et il peut être multiple,

Ami qui comprend, ne trahit.

Enfin de naissance à mort,

La vie qui porte chance.

 .

M’aimes-tu, maman,

M’aimes-tu … vraiment ?

– Oh oui, même énormément,

Et tu ne le sais que trop bien.

– Mais  tu m’aimes  comment,

Tu m’aimes comme je suis !

– Oui, comme une mère aime

Son enfant : simplement.

.

– M’aimes-tu, mari,

M’aimes-tu vraiment ?

– Mais oui, oui, assurément,

Et, dès lors que je t’ai choisi.

– Mais  tu  m’aimes  comment,

Tu m’aimes passionnément !

– Comme femme, accomplie,

Tant au salon qu’au lit.

.

– M’aimes-tu, l’ami,

M’aimes-tu vraiment ?

– Eh  oui et fraternellement,

Parfois, confidentiellement.

– Mais  tu  m’aimes comment,

Tu m’aimes en complice !

– Comme  mon…double,

Un autre moi-même.

.

– M’aimes-tu, la vie,

M’aimes-tu vraiment ?

– Ah que oui, éternellement

Et bien que, mortellement.

– Mais tu m’aimes comment,

Tu m’aimes jeune ou bien vieux ?

– En corps en cœur, en esprit, en âme

Amour vit en la vie, en la mort, survit !

 .

Extensions 

 .

La question ne se pose pas ou plus

Pour certains qui pensent, peut-être à tort,

Que personne ne les aime, n’ont jamais été aimés

Reportent leur affectivité sur un animal de compagnie

Anthropomorphisé pour lui donner semblant d’humanité.

Aimer une mère n’est pas comme aimer un mari, épouse,

Un enfant, un ami, un collègue, que sais-je encore !

Ce n’est pas une question de  degré, hiérarchie,

Que de forme, identité : aimer la vie semble

Être un minimum requis et ce n’est déjà

Pas si simple, pour tous les mal-lotis,

Pour les dépressifs et suicidaires

Qui ne voient pas  leur  place

Ni leur utilité sur Terre !

.

M’aimes-tu ?

 Question importante,

Question lancinante, s’il en est !

Mais il faut déjà savoir à qui l’on s’adresse

Des amours impossibles, il y en a et par milliers !

Parfois, un seul  vous suffit, vous manque, parmi cent :

Se poser la question, c’est attendre une réponse hors néant.

 .

Les amours ont leurs bestiaires

Avec nombre modes de séductions

Qui n’ont rien à envier aux humains,

Bien qu’étant programmés… d’avance,

Pour établir leurs nids et reproductions.

.

M’aimes-tu ne sera pas vraiment leur sujet

Mais me préfères-tu, choisis-tu, en géniteur.

.

En matière de sentiment, l’amour est valeur,

Que nous avons créé, juste pour ce qu’il est :

Un supplément d’âme, à condition animale,

Bien qu’il y ait même forme d’attachement,

Fidélité animale n’a rien de bien ni de mal.

.

Maman, mari, enfant, ami, amant, adopté

Perte du sentiment d’amour est abandon.

 

.

Fragments

.

Amour ne rime pas avec toujours,

Bien qu’il s’animerait chaque jour

Pour nous procurer toute énergie,

À nous faire sens de rester en vie !

.

M’aimes-tu  …  m’aimes-tu encore

Reste une complainte  qui bat fort,

Notre cœur, notre âme … en corps,

Maman, mari, ami, enfant, d’abord

.

Vie est faite d’assurance, réassurance,

L’amour est un bureau de bienfaisance

Qui absorbe les contrariétés, nuisances

Pour prendre le jour au plein d’aisance.

.

Par défaut, par dépit, par procuration,

Un animal fera office bonne compagnie

Un chat, un chien, ou toute incarnation

Viendra combler vide qui vous anéantit.

.

L’amour,  comme le temps,  n’existe pas,

Je veux dire, en lui-même, par lui-même,

Nous l’avons créé, sans lui on ne peut pas

Subsister en une espérance sans problème

.

Le pire dans la vie qui puisse nous arriver,

Est d’être abandonné,

À la perte de confiance en soi, envers gens

Aboutissant souvent

.

Instruments de musique auront leur chant

D’amour en mineur, majeur.

La flûte à bec ou traversière, voire de pan,

En joue avec même bonheur.

.

Pour autant, l’amour n’est pas du pipeau,

Son mensonge finit par blesser

Si c’est seul instrument dont on dispose

Toute séduction sera fausse.

.

Pour faire face à l’angoisse existentielle,

Rien ne vaut cette petite musique en tête,

Qui, sublime, nous monte au septième ciel,

Divinise notre statut, notre origine de bête !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

La permanence

Et la rémanence

Contre la fragilité

Contre l’instabilité,

Sont, dans l’instance,

Parfois, mis en balance.

Cela crée comme un doute

Chassé  par une réassurance,

Qu’amour restera une évidence

Qu’il  est, toujours, d’importance.

D’abord, et, en tout  premier  lieu,

La mère, celle de tous les amours.

Ensuite, au sein même du couple,

Le conjoint, indifférent, infidèle.

Ensuite et il peut être multiple,

Ami qui comprend, ne trahit.

Enfin de naissance à mort,

La vie qui porte chance.

PERMANENCE

M’aimes-tu, maman,

M’aimes-tu … vraiment ?

– Oh oui, même énormément,

Et tu ne le sais que trop bien.

– Mais  tu m’aimes  comment,

Tu m’aimes comme je suis !

– Oui, comme une mère aime

Son enfant : simplement.

RÉMANENCE

– M’aimes-tu, mari,

M’aimes-tu vraiment ?

– Mais oui, oui, assurément,

Et, dès lors que je t’ai choisi.

– Mais  tu  m’aimes  comment,

Tu m’aimes passionnément !

– Comme femme, accomplie,

Tant au salon qu’au lit.

GRANDS

– M’aimes-tu, l’ami,

M’aimes-tu vraiment ?

– Eh  oui et fraternellement,

Parfois, confidentiellement.

– Mais  tu  m’aimes comment,

Tu m’aimes en complice !

– Comme  mon…double,

Un autre moi-même.

AMOURS

– M’aimes-tu, la vie,

M’aimes-tu vraiment ?

– Ah que oui, éternellement

Et bien que, mortellement.

– Mais tu m’aimes comment,

Tu m’aimes jeune ou bien vieux ?

– En corps en cœur, en esprit, en âme

Amour vit en la vie, en la mort, survit !

.

 Forme

.

.

Évocation

 .

Élément sculpté d’une rambarde

Ou un bracelet de montre e, métal

Flûte alors, sera-ce une fausse note

Dans mes sentiments amoureux ?

.

401 4

.

Une flûte à bec sera comme un instrument

Magique dans tout conte

Elle a pouvoir d’enchantement ou contraire,

D’amour ou de désamour. 

.

Symbolique 

 .

Flute

     À      bec

Personnification

De  vie  pastorale,

Pan,       mi-animal,

Mi-humain   invente

La flûte  pour réjouir

 Dieux, homme, animal.

Son de la flûte, musique

Céleste,  voix  des anges.

Dans  les contes,  le héros

Qui  affrontera   épreuves,

Pourra  compter   avec  des

Des interventions magiques.

La flûte est dotée  du pouvoir

Favorable au héros : élément

Clairement apparent en conte

Imaginé    par    W. A. Mozart 

Et qui est : « La flûte enchantée ».

.

.

Fond

.

Évocation 

401 6

.

La flûte est légère lors en amour primesautier,

Passant  du coq à l’âne,  comme de l’un à l’autre,

Il arrive que, parfois, un air venu d’on ne sait où,

Nous séduise, nous enchante, captive pour de bon.

  .

Symbolique 

 .

La flûte

Instrument

De    musique

Qui est en long,

Convient à amour

Autant par sa forme

 Que par fond    musical.

Je veux enten   dre le son

 Timbre, dou      ceur de voix,

Qui vous tran            sporterait,

Joué en vers                    très libres,

Vers proches                      rivages  des

 Mélodies,                                d’harmonies,

Pipeaux,                                    flutes simples

Ou  flutes                                        traversières.

Et la flûte                                              céleste  avec

Le bourdon                                               plus terrestre

 .

.

Fond / forme

 .

La flute, par son pouvoir de séduction  esprit et cœur

Est évocateur pour ne pas dire symbolique de l’amour

Alors que le pipeau,  comme son nom l’indique si bien,

Au sens figuré n’est que mensonge, supercherie, factice

Il s’agit ici, de dialogue type répétitif et psalmodique,

Mais qui met au jour une belle angoisse existentielle

Qui ne l’a pas formulé d’une manière ou d’une autre

À tout âge tant il n’y a rien de plus normal, humain ! 

 .

Textuels et illustrations   >>

17 – Mertola : ville musée

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Lors la mer accepte bien

Caps, nez et  promontoires,

Y avançant fort sans histoire,

Pénétrer, loin en terre, en ce rio,

Est un vrai bonheur et un vrai brio.

Le Guadiana est comme rio, magique,

Et lors, naviguer sur lui, reste fantastique

Mais notre voilier,  en dériveur,  parviendra,

Premier pont, l’enjambant  au-dessus  Mertola.

Avec ses cinq musées d’histoires, archéologies, arts,

On revient au temps des Celtes ainsi que des Romains

Et des preux Chevaliers, voire même des Conquistadors,

Sans compter, celui des Maures, des arabes, des Sarazins :

Ce qui aura donné, au final, un bon nombre de sangs, mêlés.

.

Et tant, nous aurons éprouvé

De la joie  pour l’atteindre,

Nous  éprouvons  autant

De peine… à la quitter :

Nous  garderons d’elle,

Souvenir de tel voyage,

En un tel pays, enchanté

Par un tel infini d’éternité.

.

La mer, quelle idée lui a pris

De remonter, si loin,   jusqu’ici,

Elle  n’est  pas  chez  elle, en  terre,

Où elle perd la majorité de ses repères.

.

Lors durant le flot, appelé  cours du jusant,

La monte sans cesser à la marée et la descend

À sa guise, et à son heure et dans son lit en sillon,

Charriant  nombre de rêves, autant que  d’alluvions,

Abreuvant un marais, un delta, un aber, voire un lagon,

Au sein de la terre  la mer s’invitera très  loin, et profond.

.

Ce sont comme deux bras entourant l’éphémère incursion

D’amour entre deux pays, Portugal, Espagne aussi fécond

Tant ils demeurent imbriqués en un seul et même cocon

En un seul ventre qui géographiquement correspond.

.

Un air de rivage séparera deux rives réunissant,

Des aventures qui ne manquent pas de sel :

L’explorer  est le moins que l’on puisse,

Tant lui échapper parait surnaturel.

.

Que fait un marin au milieu d’arbres, champs, vaches, porcs,

Perdu qu’il est sans ses filets, ses pêches, ses marinas, ses ports,

Son horizon, infini, est réduit, ici : lacs, rivières, étangs, collines,

Hors de ses plages, ses rochers, son sable, faune  et  flore marines.

Il s’étend du bord de mer, à perte de vue, change  à chaque marée,

Il fait front aux coups de vents, aux longues tempêtes, déchainées,

Le Guadiana est comme alliage entre sillon de terre et flux de mer

Où le sel se mélange aux fers et aux algues en limon de sa rivière.

.

Extensions

.

Ici, il est encaissé, plus loin, étalé :

Chaque méandre, courbure,

Vous apportent d’autres visions,

Contours de pleine nature.

.

Nous avons parcouru  ses rues,

Visiter cathédrale fantôme

Dont il reste le bas des piliers,

Près de son … cimetière.

.

Longue journée, on aura passé à Mertola où l’on ne s’ennuie pas.

Il y a tant de monuments à voir sans compter faire conter  histoire

L’éperon rocheux que nous avons grimpé du fleuve, est magnifique.

Visite du château, muni de ses hautes tours, carrées, très prenante.

Faut vous dire, on a pu remonter jusqu’à son pied grâce à la marée

L’église, blanche, immaculée, bâtie sur ruines, ancienne mosquée,

Nous invite à méditer sur lien possible, probable entre terre, ciel.

Il nous faudra revenir un jour pour élargir tous ses imaginaires.

.

Une ville forteresse, lieu de passage de guerres

De nombre civilisations successives et religions

Qui auront laissé leurs empreintes et mémoires,

Dont les musées témoignent encore aujourd’hui.

.

Bien que située en dehors des routes principales

Mertola demeure  l’un des villages le plus visité :

En effet, il offre une palette des plus étonnantes,

De maisons blanches, fortifications, monuments

.

Sans parler de sa rivière qui la borde et protège,

Sans parler de sa colline qui offre un panorama,

Sans parler d’ambiances, des plus accueillantes.

.

Pressés par un programme, déjà, très en retard,

Nous n’avons pu y passer qu’une seule journée :

Il aurait bien fallu trois jours pour faire le tour.

.

Nous reviendrons un jour qui sait pour profiter

À plein, à fond, de cette merveille architecturale,

Tellement on dit ça  pour se consoler : j’en doute.

.

En tous cas, une pierre, et  bien  blanche, de plus,

Sur notre périple, ne tardons pas, marée descend,

Nous pourrions être contraints, envasés, ensablés.

.

Et  c’est bien ce qui a failli nous arriver, au départ

Et nous avons dû relever, complétement, la dérive

En une telle condition, le bateau fait ce qu’il veut.

.

Fragments

 .

Un musée éclairé par des lampes tamisées

Projetant leurs lumières sur œuvres d’art,

Arrachées en ruines,  au destin du temps,

Nous replace, en acte, en son écoulement.

.

Ici, se croient, se superposent, mélangent,

Traces : romaine, maure, espagnole, celte,

Non en une ville, avec théâtre, cathédrale,

Mais un petit village avec un château fort.

.

Mais ici, vie moderne,  continue, prospère,

Y subsiste : commerces, artisans, marchés,

L’église est un joyau  éclatant de blancheur

Village touristique certes mais bien vivant.

.

Avons pique-niqué  aux abord du château,

La rivière dominant, la vue y est splendide :

Point besoin de guide : suffit d’être candide,

L’émotion vous emportera au-delà des mots.

.

Et, de là-haut, l’on jette un œil sur le bateau

Qui a mouillé en contrebas en avent de cité :

C’est un grand privilège,  que d’y venir ainsi,

Souvenirs s’égrènent plus tard au fil de l’eau.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Lors la mer accepte bien

Caps, nez …  promontoires,

Y avançant fort sans histoire,

Pénétrer, loin en terre, en ce rio,

Est un vrai bonheur      et vrai brio.

Le Guadiana, c’est un   *   rio magique,

Et naviguer sur lui, reste   M  fantastique.

Très peu de voiliers, y parvi    E    ennent, au

Premier pont, en l’enjambant    R      à Mertola.

Avec ses cinq musées d’histoires   T       et des arts.

On revient au temps des Celtes,      O      des Romains

Et des preux Chevaliers, et des          L       Conquistadors

Sans compter, celui des Maures         A        et des Sarazins,

Ce qui donnera au final, nombre         *           de sangs, mêlés.

.

Et nous  avons  éprouvé

De la joie,  à l’atteindre,

Nous éprouvons autant

 De peine pour la quitter

Nous  garderons, d’elle,

Souvenir  de  ce voyage,

En son pays,   enchanté

Par son infini  d’éternité.

La mer, quelle idée lui a pris

De remonter, si loin,   jusqu’ici,

Elle  n’est  pas  chez  elle, en  terre,

Où elle perd     L  un  D     de ses repères

Lors durant le   A    flot     U    cours du jusant,

La monte sans  *      cesser      *     puis la descend

À sa guise, à      V     son heure      R    et en son sillon,

Charriant ses    I      rêves autant        I         qu’alluvions,

Fantaisies        L         marais, deltas      O      abers, lagons,

Sein de terre   L            la mer s’invite        *      loin, profond.

Ce sont deux    E             bras entourant      G     son incursion

D’amour entre    *            ces deux pays       U     aussi féconds

Tant imbriqués           en un même       A      et seul cocon,

Un seul ventre   U             qui leur           D      correspond.

Rivage sépare    S         deux rives       I        réunissant,

Aventures ne     E      manquant   A      pas de sel :

Explorer    est   E  le  moins  N  qu’on puisse,

Tant échapper *  parait   A     surnaturel !

.

********************************************

********************************************

.

Que fait un marin au milieu d’arbres, champs, vaches, porcs,

Perdu qu’il est, sans ses filets, ses pêches, ses marinas  et ports.

Son horizon, infini, est réduit ici : lacs, rivières, étangs, collines,

Hors de ses plages, ses rochers, son sable, faune et flore, marine.

Il s’étend, bord de  mer, à perte de vue, change, à chaque marée,

Il fera front aux coups de vents et longues tempêtes  déchainées.

Le Guadiana est cet alliage entre sillons de terre et flux de mer,

Où le sel se mélange au fer et aux algues, limons de sa rivière.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Lampe de chevet dans un musée.

Ce peut être Napoléon avec chapeau ;

Ce peut être un pion sur un échiquier !

.

17 4

.

Une lampe peut être un objet de musée, certes

Mais ne représente pas l’ensemble des musées.

Cette ville « musée » éclaire notre

Culture par son histoire :

En  nous remontant avant le temps

 Des romains et chevaliers !

 .

Symbolique 

 .

Une lampe

De chevet est

Une  lampe située

Près du lit, à hauteur

De la  tête dans une chambre

À coucher soit accrochée au mur,

Soit posée sur une  table de nuit

.

Elle sert à éclairer

La personne qui est

Assise  ou  allongée,

Pour  lui  permettre

Par exemple de lire.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

17 6

.

Un musée est un édifice conservatoire d’objets

Il en existe dans les grandes villes

Mais parfois aussi dans des petites, comme ici

Témoignant de patrimoine ancien.

 .

Symbolique 

 .

Ville perdue au milieu de nulle part :

Cinq musées d’histoires des arts !

 .

On    est    au  temps   des   Celtes,

Des  Romains,     des  Chevaliers

 .

Conquistadors, Maures, Sarazins :

Ce qui donne, au final, du sang mêlé.

 .

Avons éprouvé de la joie à l’atteindre,

Éprouverons     de la  peine  à la quitter.

 .

Garderons   d’elle,     souvenir     de voyage,

En     pays    enchanté     d’infini      d’éternité !

.

.

Fond/forme 

 .

Une lampe de chevet convient peu à éclairer

Un musée, ne rime à rien  sauf ambiance feutrée,

Qui rendra certains objets des plus intéressants

Tant ici, la lumière vient des hautes fenêtres

Où nombre sculptures, antiques, la reflète

Comme pour donner vie à leur présence.

.

Une « ville musée » au bord d’une rivière

Village forteresse que l’on prend d’assaut

Des rues, des échoppes et des monuments

Qui racontent des pans du passé ancien.

.

L’eau coule à flot au pied ne s’en soucie

Et le temps semble glisser comme elle

Comme dans sa cathédrale en ruine

Son vieux château et son cimetière,

On pourrait y croiser un fantôme.

.

Pour une petite ville d’environ 8 000 habitants,

Un château fort,  plusieurs églises, et cinq musées

Ça fait tout de même beaucoup au kilomètre carré,

Cela fait un spot touristique important du Portugal.

.

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16 – Alcoutim et Sanlúcar

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Alcoutim et Sanlucar, nous partageaient :

Sont villages étrangers chacun, son côté,

Ses rives, provinces, en pays enchantés.

Avant toutes choses, arriver en bateau,

Il fallait le désirer… il fallait le mériter

Car le Rio Guadiana, large, les sépare,

À vingt milles  des côtes   à remonter.

.

Pour finir : trouverons  deux villages,

Langues, couleurs  et  pays étrangers,

Qui  se font face, et  qui  se font front,

Sans  ponts … non sans liens d’amitié.

L’un  et l’autre   organisent  des  fêtes,

Chacun de leur côté, parfois en chœur,

Lorsque la lumière  de  l’un, au levant,

Répond à celle de l’autre au couchant.

Les lumières  à nulles autres pareilles,

Resteront, longtemps, en notre cœur,

Ressemblant  à des perles, brillantes,

Entre mers, collines, verdures, gens,

La mer coulant en son flot montant

Par des marées jusqu’à leurs pieds.

.

Le village  espagnol de  Sanlucar

Est tout blanc,  et tout concentré,

Sur lui-même, adossé à la colline

Et, par son église… bien dominée,

Lors de son parvis, l’on apercevait

Ses toits tuiles rouges voire ocrées,

Ses ruelles pavées qui descendaient

En lacets  vers un rio  des plus sacré.

Village authentique et bien préservé,

Avec son fort  et ses moulins, perchés,

Tous ses habitants s’y sont fréquentés

Beaucoup y sont nés, certains mariés,

Nous y avons vu, la messe,  célébrer,

Sa procession, traverser Rio sacré.

.

Le village portugais d’Alcoutim,

Est bien  plus coloré,  plus étalé,

Et  ses maisons ont des formes,

Des dispositions  différenciées

Sa terrasse, le long de son rio

Se fond en espaces et autant

Place du village  concentre

Par commerces en ses rangs.

En bas, l’église, près des bateaux,

En haut, ses remparts, son château,

À l’intérieur, son musée  des pierres,

Alcoutim allongeait ses coteaux verts

Et sa plage, le long d’un Rio adjacent,

Occupé par ilot, en marais verdoyant.

.

Extensions

.

La procession se rend à son église

Pour une bénédiction des deux curés,

Tradition honorant deux cités, frontière.

Quand nous sommes revenus le long du rio,

Plus de bateau et lors c’est la panique totale !

.

Soudain, on le voit entrain de dériver sur ancre

Vers l’autre rive espagnole : aller vite au canot !

Lors la chaine, sur le point d’ancrer, nous avons

Persisté à tergiverser sur le choix d’un drapeau

De courtoisie à hisser et vent le laisser flotter.

.

Nous avons visités, ces villages,  traversant

Leur rio, en annexe, successivement :

Choix de faire résidence difficile,

Tant ces deux cités sont typées.

 .

La différence entre San Lucar et Alcoutim est l’absence

De grand pont

Par rapport à Ayamonte et Vila Real de San Antonio sises en

Embouchure.

Pas de pont, pas ou peu de liens, pensez-vous, en plus deux pays

Dits rivaux,

Eh bien non, à voir toutes les embarcations qui passent d’une rive

À l’autre.

Une certaine attraction toute empreinte de poésie, naturellement,

Les relie !

Pour aller visiter les voisins d’en face, il faut être bien motivé

Et volontaire

C’est peut-être cela qui les rapproche, bien plus qu’un

Pont utilitaire !

 .

Autant Villa Real et Ayamontés sont éloignés

Par la distance de l’embouchure du Guadiana

Autant Alcoutim et San Lucar  seront proches,

Une cinquantaine  de mètres, mais, sans pont !

Lors nous avons mouillé  au milieu de la rivière,

Arborant les deux pavillons pour ne pas déplaire,

Avons accosté, en annexe, côté espagnol … désert,

En cherchant âmes, en église, les avons découvert.

.

Le curé enflammait paroissiens d’une longue tirade

Que n’aurait même pas renié  Corneille  ni Rostand,

Tant sa harangue tenait  du théâtre, one man show.

En sommet de clocher, pendait, une cigogne morte,

Paraissant  crucifié : rien à voir pourtant avec croix,

Avec la Vierge traversant le fleuve dans une barque,

Foule la suivant pour finir l’office, église San Lucar.

.

Nous souvenant d’affrontements entre ces peuples,

Par le passé, nous en sommes demeurés interpellés

Serait-ce la raison, européanisation, voire religion,

Qui avait aboli les frontières : il semblait que non.

Le fruit  d’une  longue tradition : y a pas de pont,

C’est sûr mais de mur, distance, haine non plus

Rien d’autre que de l’amitié et confraternité !

.

Fragments

.

Quoi de plus simple, et de plus naturel,

Qu’une rivière, pour servir de frontière,

Entre deux pays,  tantôt amis, ennemis,

Dont l’eau arrose les berges, sans souci.

.

Flot courant, montant puis descendant,

Charrie sable et vase d’un côté à l’autre

Un fleuve est lien, autant que couteau :

Ce sont gens  qui séparent, non nature.

.

Nombre des ville  et villages, sont bâtis

Le long de rivière pour son eau potable

Ses poissons, ses navigations, alluvions

Sans parler de ses moulins, irrigations.

.

Frontière , canal, en longeant, traversant

Un, deux, trois, cinq, et jusqu’à dix pays,

 Parfois à sec, parfois en crue, inondation,

Sans ses rivières : terre mourrait de soif !

.

Toujours est-il  qu’Alcoutim et San Lucar,

En se faisant face, en se prêtant main forte

Modèles de vie pacifique,  et transfrontière,

Sont la preuve que l’Europe nous rassemble.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

                                          Alcoutim et Sanlucar,  *  nous partageaient,

                                        Deux villages étrangers    A   chacun, son côté,

                                 Sa rive, sa province, deux    L  pays enchantés.

                        Avant toutes choses, arriver  C     en bateau,

                 Il fallait le désirer et il fallait   O   le mériter

           Où le Rio Guadiana, large,   U    les sépare,

      Vingt milles des côtes     T     à remonter.

    Pour finir, trouverons   I    deux villages,

  Langues, couleurs et  M  pays étrangers

 Qui se font face, et  *   qui se font front,

  Sans ponts…non   *   sans liens d’amitié.

.

   L’un et l’autre  S    organisent  des fêtes,

   De leur côté,  A   mais parfois, en chœur,

     Quand, la      N  lumière de l’un, au levant,

      Répond à       *    celle d’autre au couchant.

     Les lumières   L   à nulles autres pareilles,

      Resteront, long  U   temps,  en notre cœur.

     Ressemblant  à   C   des perles, brillantes,

     Entre mer /col     A   lines, verdure, gens.

     La mer coule par    R     son flot montant

    En des marées, jus  *    qu’à leurs pieds.

.

Le    village  espagnol   de    Sanlucar

 Est tout blanc,   *   et,  plus concentré,

Sur lui-même  M   adossé à la colline

Et par son ég    I   lise bien dominée.

De son parvis,    L      on aperçoit ses

Toits tuile rouge   I     et voire ocrées,

Et ruelles pavées,   E     descendantes

 En lacets vers le rio  U   des plus sacré.

Village authentique   *   bien préservé,

Avec fort, deux mou   *      lins, perchés,

Tous ses habitants se  D  sont fréquentés

Beaucoup y sont nés,   U  certains mariés

Nous  y avons vu, la     *  messe, célébrer,

 Et procession, traver   *    ser le Rio sacré.

.

Le  village  portugais     d’Alcoutim…

Est bien plus coloré   *  plus étalé, ….

Et ses maisons ont  *  des formes…….

 Des dispositions  G  différenciées………

 Sa terrasse, le  U  long de son rio………..

Se fond en   A   espaces et autant………….

Place du   D   village   concentre …………….

Par com  I    merces en ses rangs……………….

En bas,  A   l’église près des bateaux,…………….

   En haut  N   ses remparts, son château,……………….

 À l’inté   A   rieur, on musée de pierres, …………………

 Alcoutim  *  allonge s  es coteaux verts, ……… …………..

Sa plage, *    le long  d’un Rio adjacent, ……………………

    Occupé   *    par ilot, marais verdoyant ! ………………………

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Est, avant tout, une ressource en eaux :

Boisson, irrigation, énergie, navigation.

.

16 4

.

Une rivière, le plus souvent, serpente ;

Une rivière trouve son chemin en pente ;

Une rivière grossit et se jette dans la mer ;

Retrouve pluie de celle-ci, de versant divers.

.

Symbolique 

Cadre de vie ur     bain où la source,

Et le cours, le lit         et l’embouchure,

 .

Sont ordonnance        ments  du   Monde

Dans  une   appro          che  cosmologique.

 .

Le temps qui passe,           cataclysme de crue,

Quiétude d’un lac, pu           reté naïve de source,

 .

Et  puis  les  miasmes               mortels, des  marais,

Et la vie  et la mort,  et                 l’enfer,   et le paradis.

 .

En quoi  l’inscription géo                    graphique  du  fleuve,

Signifie-t-elle à l’homme                     sa place dans l’univers ?

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une frontière est souvent délimitée par une rivière

Avec des villes et villages de chaque coté

Il est plus rare de les voir face à face et très proches

Comme ici tout le long du Guadiana.

Symbolique  

 .

Tout nationalisme

Cherchera des symboles

Autour de ce qui représente

La souveraineté État,  nations

Et  les frontières  en font partie.

Nombre espaces frontaliers sont

La plupart du temps des espaces

D’identités fortes et disputées,

Mais  aussi  des  lieux  de

Proximité linguistique

Et culturelle diffuse

Avec  les  voisins,

Et voire au-delà

De la frontière.

La frontière  est

Aujourd’hui un espace

S’estompant pour certains

Sous  l’effet  des  mobilités

Et de la mondialisation.

ritimo.org/La-frontiere-symbole-
de-la-souverainete-nationale

 .

.

Fond/forme 

 .

La forme est proche du fond dans la mesure

Où elle représente un méandre d’une rivière

Mais ne s’y substitue pas  en n’évoquant pas

Les deux villes étant situées de chaque côté.

.

Le lit d’une rivière est parfois surprenant,

Ici large, là-bas … beaucoup plus resserré,

Ici sablonneux,  mais, là-bas,  plus vaseux.

.

Tant notre ancre  a du mal  à s’accrocher,

Comme si elle était glissante … hésitante.

Deux courbes en méandres d’une rivière

Nous nous sommes mouillés entre deux

Et nous hésitons encore à choisit vers

Quel pays, quelle ville,   frontière,

Le pavillon courtoisie, faire flotter

Au vent et voire courant de mer.

.

Les deux villes sont si proches

Que l’on dirait deux visages

Qui se font face, parlent.

.

Textuels et illustrations  >>

15 – Ayamonte : mouillage

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

En ville, où il fait trop chaud, dans la journée,

La vie grouille le soir et chacun de s’agiter,

Qui, vers des plaisirs,  venant de nature,

Qui, vers d’autres, venant de culture,

Qui vers d’autres venant de biture.

Les poètes, et  les romantiques,

Préfèrent  scruter, ciel étoilé,

Se mirant en eau de rivière.

.

À  chacun, son monde, idée,

À  tous, ses plaisirs,  assoiffés.

Rythmes biologiques circadiens

Se trouvent parfois très perturbés,

Quand les nuits remplacent les jours,

Alors il n’y a plus d’heure, pour l’amour.

.

Sur le rio  Guadiana, jour tombe doucement,

Le soleil s’en va éclairer, chauffer, brûler  ailleurs,

Nous laissant en otage, le vent,  l’ombre,  la fraicheur :

Vivement le couchant  pour profiter à plein, de ce moment.

.

Les cafés s’ouvrent, les tapas se préparent  et  les gens  arrivent,

Dans la nuit noire moment où soirée vient de commencer à peine.

Les chiens aboient, cloches sonnent, coqs chantent hors d’haleine

Nombre de bruits étranges chavirent nos corps, entre ses rives.

.

En plein midi, le jour, soleil de plomb, des touristes, pressés,

Avancent bravant la canicule de musée en musée artistes,

D’autres  bénéficient du farniente, offert par les congés,

Passent le jour en autre bouillon de culture : autistes.

.

Dernière clarté s’est évanouie,

Son centre-ville reste sans vie :

À la blancheur du jour, succède,

Une étrange nuit qui vous obsède.

.

La journée se termine, ici, à Ayamontés, en un  monde à l’envers.

Le soleil ferme la porte à un enfer, la Lune ouvre celle d’un paradis

Où étoiles se confondent avec  le blanc des lampes des lampadaires,

Où feux des bateaux, au mouillage brouillent leurs clartés contraire.

.

Lors rio Guadiana miroite  des scintillements  d’écailles de poissons,

Isolement des anges que l’immensité dérange, lors le silence mange,

Transforme ces vertiges de hauteur du monde et de la vie en visions

Nous faisant hériter, d’ancien,  bien rare  bonheur  d’un archange.

.

En plein milieu de journée, la vie  devient figée, comme arrêtée,

Il nous faut gommer après-midi, attendre début de la soirée,

Vivre en sommeil fractionné, faire sieste rythme décalé,

Il faudra un mois de vacances pour nous adapter.

.

Ici la nuit n’est pas l’ombre du jour,

Elle sera d’une toute autre… lumière,

Où les gens épanchent, spleen d’amour

Dans ses cafés, en vins, tonics et bières !

.

Extensions

.

Il y a mouillage et mouillage, tous ne se ressemblent guère,

Pour ne pas dire aucun d’eux selon qu’on est proche de terre

Ici, c’est le noir complet ciel voilé par les nuages comme enfer,

Là c’est une sorte de pénombre entretenue par la clarté lunaire,

Ailleurs, reflets de lampadaires de quais, pontons, fronts de mer

Qui jouent avec mouvement d’une houle légère, clapots sévères,

Et le vent fait siffler, chanter les drisses, bonjour l’atmosphère

Ou c’est le calme plat, on s’endormirait en quart de mystère.

.

Traverser à pied, en vélo, en voiture, en autocar, un pont à l’embouchure

D’une rivière-frontière, et arriver, en bateau, au milieu, y passer dessous,

Sont deux choses totalement différentes, même si elles ne sont étrangères

C’est plus que changement de point de vue, c’est une  variation d’élément,

Et si, dessus, c’est juste un franchissement commun, utilitaire, d’obstacle,

Passer dessous, avec un mat d’une flèche de quinze mètres, fait sensation.

Du fait qu’il se détache de l’eau, par sa hauteur, pont devient majestueux,

Il est comme un fil tendu, afin de relier deux tissus,  ou deux imaginaires.

.

Nous avons longé la ville et marina

De Villa Real qui s’avère pleine à craquer,

Nous avons renoncé à y entrer pour accoster.

.

Avons pris la direction en face, vers Ayamontés

Pour se retrouver en la même situation : complet.

.

Avons tout de même pu faire le plein d’eau, de fuel,

Sommes rabattus pour bon mouillage, près du pont.

.

La nuit est vite tombée, feux de la ville, vite allumés,

L’atmosphère crépusculaire excite mon imaginaire.

.

Le silence de la baie contraste avec bruits de rues,

Le pont jette un arc sur la rivière à forte hauteur.

.

Sortons l’annexe et allons faire une tour en ville

La température flirte encore avec trente degrés

.

La nuit sera très chaude … à n’en pas douter :

Nous n’avons plus qu’à envier climat breton.

.

Fragments

 .

Deux villes frontières : Portugal/Espagne,

Ayamontés et Villa Real de Santo Antonio,

Se font presque face sur le fleuve Guadiana,

Comme les deux marinas étaient complètes,

Nous voilà contraints de mouiller une ancre

Non loin du pont  qui les rejoint, en amont.

.

Fiesta qui, fiesta quoi, repose-toi :

Ici, on dort le jour, et sous son toit,

On s’agite la nuit, comme zombies,

À la fraiche et verre alcool rempli !

.

D’abord il y a eu cette chaleur caniculaire,

Qui remplit l’air d’étouffante atmosphère

Ensuite errance de port à autre frontière

Enfin, la recherche d’un point d’attache

Tant et si bien que la journée s’achève.

.

Fiesta qui, fiesta quoi, repose-toi :

Ici, on dort le jour, et sous son toit,

On s’agite la nuit, comme zombies,

À la fraiche et verre alcool rempli !

.

À tourner en rond, en rivière, bateau,

L’ennui surgit, cherchons fraicheurs :

Sortons annexe  et accostons  ponton,

Faire un tour en ville, cocktail morito.

Un café ouvre sa terrasse face dancing

On s’affale sur un fauteuil, abasourdis,

Ça chante, ça danse, ça crie, ça swing !

.

Fiesta qui, fiesta quoi, repose-toi :

Ici, on dort le jour, et sous son toit,

On s’agite la nuit, comme zombies,

À la fraiche et verre alcool rempli !

.

L’été bat son plein de vacanciers éméchés,

Il est minuit, pour nous, temps de rentrer.

Toute la nuit l’on entendra bruits de fiesta.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

En ville, où il fait trop chaud, dans la journée,

La vie grouille le soir et chacun de s’agiter,

Qui, vers des plaisirs, venant de nature,

Qui, vers d’autres, venant de culture,

Qui vers d’autres venant de biture.

Les poètes, et  les romantiques,

Préfèrent  scruter, ciel étoilé,

Se mirant en eau de rivière.

À  chacun, son monde, idée,

À  tous, ses plaisirs,  assoiffés.

Rythmes biologiques circadiens

Se trouvent parfois très perturbés,

Quand les nuits remplacent les jours,

Alors il n’y a plus d’heure, pour l’amour !

Sur le rio   Guadiana, jour tombe doucement,

Le soleil *  s’en va éclairer, chauffer, brûler * ailleurs,

Nous lais  A sant en otage, le vent, l’ombre, la  N fraicheur :

Vivement  Y  le couchant pour profiter à plein, de ce  O moment.

Les cafés  A  s’ouvrent, les tapas se préparent et les gens  C arrivent,

Dans     M    la nuit noire où la soirée vient de commencer T  à peine.

Chiens  O   aboient, cloches sonnent, coqs chantent hors  U d’haleine

Nombre  N de bruits étranges chavirent nos corps entre  R ses rives.

En plein  T midi, le jour, soleil de plomb, des touristes, N  pressés,

Avancent  E bravant la canicule de musée en musée  E artistes,

D’autres bénéficient de farniente offert par leurs congés,

Passent le jour en autre bouillon de culture, autistes.

.

Dernière clarté s’est évanouie,

Son centre-ville reste sans vie :

À la blancheur du jour, succède,

Une étrange nuit qui vous obsède.

 .

La journée se termine, ici, à Ayamontés, en monde à l’envers :

Le soleil ferme la porte, à un enfer et la Lune ouvre celle d’un paradis,

Où étoiles se confondent avec  M    le  *  blanc des lampes des lampadaires,

Où feux des bateaux, au mou O    illage  G  brouillent leurs clartés contraire.

Lors rio Guadiana miroite   U  des scintil  U   lements d’écailles de poissons :

Isolement des anges que    I    l’immensité   A dérange, lors le silence mange,

Transforme ces vertiges  L     de hauteur du   D monde et de la vie en visions

Nous faisant hériter,   L     d’ancien,  bien rare  I  bonheur  d’un archange.

En plein milieu de   A    journée, la vie  devient  A  figée, comme arrêtée,

Il nous faut gom  G   mer après-midi, attendre  N  début de la soirée,

Vivre en som  E     meil fractionné, faire sieste   A rythme décalé,

Il faudra  *   un mois de vacances pour nous   ¤   adapter.

.

Ici la nuit n’est pas l’ombre du jour,

Elle sera d’une toute autre… lumière,

Où les gens épanchent, spleen d’amour,

Dans ses cafés, en vins, tonics et bières !  

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

 Lampe à pétrole probablement 

Pour éclairer  notre mouillage 

Voire un vase à deux étages,

Une carafe pour servir eau.

.

15 4

.

Lampe à réservoir et mèche, à huile ou pétrole,

Pour éclairer une zone ponctuelle

Mais aussi pour être visible de suffisamment loin

Pour inférer présence humaine !

.

La lampe peut servir  en intérieur, ou extérieur.

Lampe à pétrole n’est plus d’actualité, fait vieux,

Avec ampoules à leds  en torche  point lumineux,

Qui sont bien plus pratique et, plus économiques,

Mais suscitent moins l’imaginaire romantique.

 .

 Symbolique 

 .

Parce qu’elles

Constituent un

Substitut au  soleil,

Ou comme dispositif

De mise en valeur,

Les lampes sont

 .

L’objet d’appropriations

Symboliques, de coutumes

Et de rituels en éclairant

L’endroit et l’envers.

 .

La partie éclairée montre

Symboliquement ce qui reste

À voir, à retenir en vie éveillée,

Elle  éclaire notre entendement,

Ou  elle nous sort de la confusion

Mentale, de confusion intérieure.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

15 6

.

 Une lampe électrique éclairant faiblement

Un mouillage de nuit :

Un tel feu signale notre présence, sur l’eau

Face à la ville, illuminée.

 .

Symbolique 

 .

Le soleil ferme

 La porte à un enfer

Tandis    que   la Lune

Ouvre celle d’un paradis

Où étoiles  se    confondent

 Avec   blancs     de    lampes

Voire     des      lampadaires,  

Où,   les feux    des  bateaux,

Au   mouillage   brouillent

 Leurs    clartés    contraires,

Lors  le  rio  « Guadiana »

Miroite ses scintillements,

D’écailles   de   poissons,

 Flashs  clair   de  Lune.

À   vous     de décrire,

Évoquer,    suggérer

Ambiance    sombre

Clarté d’oxymoron

 .

.

Fond/forme

 .

Il est question d’éclairage nocturne,

Un  peu  différent de  lampetempête,

Qui aura le même charme à l’intérieur

Pour procurer l’ambiance en présence,

Mouillage en flots  fleuve Guadiana.

.

Avons un feu blanc, en haut du mat,

Plus un autre, jaune, dans le carré

Un rouge et un vert sur les côtés,

C’est ainsi que l’on s’est signalé

Et l’on peut dormir tranquille

Sauf que  les bruits de ville,

Nous tiennent en haleine

Constamment  éveillés.

.

Textuels et illustrations >>

14 – Armona, 4 garçons, une fille

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ils sont cinq en la navette

Les ayant menés venant de Faro

À l’ile  d’Armona, début de lagune,

Où notre bateau restera mouillé, là,

Pour les attendre là et pour la visiter.

Lors que faire  durant cinq heures

Seuls, au beau milieu de dune,

Composant  l’ile   d’Armona,

Banc  de  sable,  émouvant

À voir, et dont on fait le tour

En deux heures … en marchant.

.

Nous pensions voir star entourée de gardes du corps,

Nous avons trouvé Milady, avec quatre mousquetaires,

Joli brin de fille venant d’avoir son doctorat universitaire :

Les autres, pas tous, deux presque,  et les autres, loin encore.

.

Quatre garçons,  dans le vent d’une fille, poussée par les alizés

Trois petits bruns solidement bâtis, avec un grand blond élancé

Séjournent, avec elle, ces huit jours,  chez  sa grand-mère, logés,

Petite fille  gardés par quatre prétendants, rien à voir : circulez !

.

Tous nous demandons si nous n’avions pas changé de continent,

Madériens, Açoréens ou Antillais,  le village d’Armona traversant

Ses maisons en un sable  omniprésent, sont  élégamment plantées.

À la sortie, la plage est en vue  mais le dernier café, aussi, bien noté.

.

Un vent fort nous fouette, de ses grains  de sable, sur plage, envolés,

Des algues  vertes pullulent en bordure des eaux : qui ira se baigner :

Milady brunette, s’y jette, à corps perdu, presque nue, pour la tester,

Suivie en son sillage par preux chevaliers, au cas faudrait la sauver.

.

La sirène, disparaît dans l’eau, reparait telle reine aquatique,

Les dauphins, découvrant son jeu de corps, souffle retiennent,

Leurs rires se mélangent à jet d’écume de naïade sympathique,

L’on aimerait que de tels instants magiques, durent, reviennent,

De se languir d’avoir, suffisamment, batifolé, la dauphine estime

Que caresse d’eau, de sable, de vent, soleil, ont fini par l’étourdir.

.

Milady, face à ses quatre mousquetaires face aux quatre éléments,

Fleur épanouie, bien que ne faisant rien, pour nous éblouir, autant,

Nous confiera, autour d’un verre, au dernier café avec une pression,

Toutes ses impressions du moment et qui se prolongeront en émois.

.

Quatre mousquetaires, belle Milady

Le capitaine ma femme et… moi,

Nous échangerons, chacun dans son style,

Notre humour, chaud ou froid,

Milady  ne dit rien, elle regarde dans le vague,

Elle semble, déjà, ailleurs,

Elle jouit de sa toute nouvelle liberté suite trois

Ans d’un intense labeur :

Bateau Courrier repart, elle se dérobe à nous,

Emportant ses garçons.

.Quatre mousquetaires accompagnent Lady

Et se baignent avec elle, sur la plage du bout,

Avant d’aller explorer d’autres coins sauvages

Mais, les voici repartis avec leurs yeux pleins

De nouveaux nombres d’éclats d’existences,

Qui leur font autant nouvelles connivences.

.

Extensions

.

Le charme, et l’attraction, d’une jeune femme,

Ne se mesurera pas, réellement, au nombre

D’hommes qui l’entoure, ou qui la presse,

 Fussent-ils intelligents et des plus beaux.

Il tient de richesse intérieure, du regard

Qui révèle et qui diffuse comme une aura

De féminité qui diffuse sensualité éternelle,

Bien qu’elle ne dure hélas que dizaine d’années.

.

S’agit-il légende, inventée de toutes pièces, contrefaire le réel ?

S’il y a bien un véritable évènement, et, avec de vrais personnes,

Sur ce fond de réalité, le roman aura été brodé, jusqu’à l’intégrer,

Dans une trame où l’auteur a ajouté comme grain de sel, pour elle.

Rien ne vous empêche de transposer une situation, dans une autre,

Même en récits, dits historiques et reconnus par de vrais historiens,

Demeure déformation, interprétation, personnalisation, entre lignes.

En ce récit, la ficelle, est un peu grosse, on est libre de la saisir ou pas.

.

En voilà bien une histoire, ancrée sur fait réel,

Dérivant en imaginaire pour le moins culturel

D’une Milady historique et ballets aquatiques

Il en est ainsi d’iles, il est devenu, ainsi, d’elle.

.

Trois garçons, trois actes, trois mouvements,

Le premier commence par un débarquement

Une grande traversée de l’ile jusqu’à la plage.

.

Le second se nouera  autour  d’une baignade,

D’une fille  qui jouera les sirènes, les naïades,

Se mouvant synchronisée avec des dauphins.

.

Le dernier, autour d’un verre, attablés en café,

Où mousse de bières évoquent écumes de mer,

Où chacun y va de son couplet/refrain suranné.

.

Et moi, dans un tel roman, j’en rajoute, je brode,

Et, sur les moindres  de mes émotions,  je surjoue

Auteurs de fictions qui, d’un rien, s’accommodent.
.

Il ne manque pas grand-chose pour vraiment croire

À cette histoire d’un passé, aujourd’hui bien dépassée

Y a toujours un mousquetaire en nous pour la raviver !

.

Fragments

.

Ila d’Armona,  en lagune d’Olaho

Troisième dune de sable, sur littoral

Qui en compte cinq, de Tavira à Faro,

Ne restera pas dénué, d’intérêt pictural

Pour nous qui aimons  ces iles sauvages,

Et, plus encore, leurs sublimes paysages !

.

Nous avons  mouillé  notre bateau, au port,

Attendons l’arrivée  des trois mousquetaires,

Accompagnée de Lady dont ils sont très fiers.

Nous irons prendre bain, plage sud, non nord.

Nous étions sept au total,   donc sept manières,

De narrer nombre  événements  extraordinaires.

.

L’ile est peu peuplée, est presque déserte, en hiver,

Ni école, voiture, église : seuls deux bars restaurants

Rien que du sable et grande plage, en eaux turquoise,

De petites maisons basses, des rues et jardins sableux,

Où se mêlent roches, plantes grasses, restes bois flotté.

Quantité d’oiseaux marins  en long de la grande plage !

.

De se quitter, le soir, après une telle journée,  ensoleillée

Par le ciel, et par l’eau, le sable  et compagnie de Milady,

Nous avons pris le temps de nous offrir une bière au café

Histoire de mieux arroser une telle parenthèse enchantée

Nos adieux n’en ont été  que plus touchants, ragaillardis :

Et voilà tout ce beau monde, en autres aventures, repartis.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ils sont cinq en la navette

Les ayant menés venant de Faro

À l’ile   Ô   d’Armona, Ô  en lagune,

Où le bateau      // restera mouillé là,

Les attendant   // là et pour la visiter

Mais que faire // durant cinq heures

Seuls, au beau milieu de cette dune,

Composant === l’ile d’Armona

Vrai banc de sable, émouvant,

À voir  dont on fait le tour,

En deux heures marchant.

*************************

Nous pensions voir une star, entourée de ses gardes du corps,

Nous avons   I   trouvé Milady avec quatre mous   Q      quetaires,

Joli brin de  L    fille, venant  d’avoir  son doctorat   U  universitaire

Les autres,   H    pas tous, deux presque,  les autres    A     loin encore.

Quatre gar    A    çons, dans le vent d’une fille, poussée   T   par les alizés

Trois petits    *     bruns solidement bâtis, avec un grand  R   blond élancé

Séjournent,  D     avec elle, ces huit jours,  chez  sa grand-  E    mère, logés,

Petite fille     A      gardés par quatre prétendants rien à voir   *        circulez !

Tous nous      *    demandons si nous n’avions pas changé de   G     continent,

Madériens,    A   Açoréens, ou Antillais,  le village  d’Armona   A    traversant

Ses maisons   R   en un sable  omniprésent, sont  élégamment   R     plantées.

À la sortie,     M   la plage est en vue  mais le dernier café, aussi  C   bien noté

Un vent fort   O   nous fouette, de ses grains  de sable,  sur plage  O   envolés;

Des algues    N   vertes pullulent en bordure des eaux, qui ira se  N   baigner.

Milady bru  A   nette, s’y jette, à corps perdu, presque nue, pour  S   la tester,

Suivie en    *   son sillage par preux chevaliers, au cas faudrait la   *   sauver.

La sirène, disparaît dans l’eau, reparait telle reine aquatique,

Les dauphins, découvrant son jeu de corps, souffle retiennent,

Leurs rires se mélangent à jet d’écume de naïade sympathique,

L’on aimerait que de tels instants magiques durent, reviennent.

De se languir d’avoir, suffisamment, batifolé, la dauphine estime

Que caresse d’eau, de sable, de vent, soleil, ont fini par l’étourdir.

Milady, face à ses quatre mousquetaires face aux quatre éléments,

Fleur épanouie, bien que ne faisant rien, pour nous éblouir, autant,

Nous confiera, autour d’un verre, au   dernier café avec une pression,

Toutes ses impressions du moment      et qui se prolongeront en émois.

Quatre mousquetaires et Milady et       le capitaine et ma femme et…moi,

Nous échangerons, chacun en son sty *     le, notre humour, chaud ou froid.

Milady  ne dit rien, elle regarde dans  U   le vague, elle semble déjà ailleurs :

Elle jouit de sa toute nouvelle liberté   N   après trois ans d’un intense labeur

Bateau Courrier repart, elle se dérobe  E    à nous en emportant ses garçons.

Quatre mousquetaires,    *      accompagnent Lady

 Et se baignent avec elle   F     sur la plage du bout,

Avant d’aller explorer     I      autre coin sauvage.

 Ils sont, lors, repartis     L      avec les yeux pleins

   De nouveau nombre       L      d’éclats d’existences,

   Qui leur font autant       E    autres connaissances.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Vue de face, ou bien de dos,

La silhouette d’une femme

Il s’agit  bien  d’une fille, qui,

En réalité, n’est  pas  Milady

.

14 4

.

Silhouette de femme «Milady»,

D’origine   portugaise,  de par ses

Grands-parents qui vivent auprès

De Portimao : thésarde en psycho.

Symbolique 

 .

On se projette

Sur une silhouette

 De femme  qui nous plait,

Sans trop savoir pourquoi,

Physique, sa démarche,

Sa posture,

 .

Sa stature, et voire son allure

Et puis … une fois marié,

On se retrouve avec une

Toute   autre   silhouette,

Deux marmots, jumeaux

Ou  pas,  dans  les  bras :

Elle   peut   avoir  grossi,

Tout  autant  que  maigri

Et  c’est toujours la même

Simultanément une autre

Que l’on choisit à nouveau,

Ou pas,  pour ce  qu’elle est

Devenue  et ainsi  l’aventure

Continue ou bien s’arrête là !

.

.

Fond

 .

Évocation

.  14 6

.

Silhouette de femme «Milady»,

D’origine   portugaise,  de par ses

Grands-parents qui vivent auprès

De Portimao : thésarde en psycho.

 .

Symbolique  

 .

Milady

De Winter est

Un personnage

D’un  roman

Alexandre

Dumas,

Les trois Mousquetaires.

Ennemie principale d’Artagnan

Célèbre capitaine de Gascogne

Et plus est des mousquetaires

Elle met ressources, charme

Au service de son protecteur,

Le  cardinal   de       Richelieu,

Dont elle est   l’agent  officieux.

Bien sûr, elle n’a rien de tout cela

Mais elle en est l’image séduisante.

 .

.

Fond/forme 

 .

Quatre hommes, jeunes, bien bâtis

Et de surcroit avec un grand esprit,

Que peut espérer, d’autre, une femme

Comme seule  et meilleure compagnie,

Lors nous étions témoins d’une comédie

À qui gagnerait plus d’attention d’icelle,

Qui dans son air et corps de jouvencelle,

Aurait à cœur de choisir meilleur parti.

On ne le saura, car Milady est partie.

.

Sommes  en terrain conquis,

Passion de bain nous aura pris.

Pour profiter de la belle occasion,

De joindre ce geste  à toute parole

Avec dauphins pour compagnons,

Lors, dans un tel ballet improvisé,

On confond projection et réalité,

 La silhouette suffit à tromper,

Comme illusion/hallucination.

Transformer une personne en personnage

Vivante ou mort, est très facile et courant,

Avec projection, identification, transfert

Dirait ce bon docteur Sigmund Freud.

..

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13 – Ilha de Culatra, lagune Faro

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Le village

Avec, au milieu, un

Mini-marché,

Et ses trois cafés-restaurants

Ouverts l’été,

A de quoi satisfaire ses cinq cent

Habitants,

Au lieu de cent, l’hiver, abandonnés

De Dieu.

Tout est bricolé, instable, resserré,

Provisoire,

En sol inhospitalier, sans arbres,

Ni eau à boire.

.

Complexe d’ile vous prend, vous reprend,

Avec bateau, est aussi fréquent que bon vent

Ilha de Culatra avec sa plage côté mer sableuse

Est ile en peigne, avec anse, côté lagune, balisage.

.

Elle abrite des bons mouillages, bateaux de passage,

Où, parfois, la marée les dépose,  sur sa berge vaseuse.

On pense fort, à la terre, à cailloux,  aux massifs arborés

Or l’ile n’est  qu’énorme banc de sable, de terre, émergée.

.

Son embarcadère accueille les gens d’Olhao sinon de Faro

Touristes jettent serviette sur plage, se baignent en eaux :

Isolée et loin de tout, loin des immeubles, au demeurant,

Je ne connais plus belle nature qu’elle entre terre-océan.

.

Ses maisons construites sans étages et sans fondations,

Ses rues et ses jardins de sable, sans herbes ni façons,

Font  comme un Far-West sans cheval … sans saloon

Tandis que ses vents soulèvent ses eaux de  lagoon.

.

Ruelles en béton,  donnant sur passerelle en bois,

Donnent accès  à une plage  où le regard se noie,

Où centaines  de goélands, face à mer à l’infini,

Feront des refuges  pour protéger leurs petits.

.

Côté lagune,  familles de cigognes, limicoles,

Éparpillées parmi sortes plantes de marais

À notre approche  en apeurées, s’envolent.

Toutes  ravivent  notre  envie  de décoller,

De notre Terre  en  traversant  un  désert,

Où  un  soleil  vous  tape,  comme  l’enfer.

.

Ilha de Culatra est  fait  de sable  et d’eau,

Tourne dos au béton maisons Olaho, Faro,

Elle fait un barrage entre lagune et l’océan,

Qui abritent oiseaux avec ses poètes d’eaux,

Qui chantent  la magie  d’un  enchantement,

Pour  élever  nos  âmes …  vers  tout  là-haut.

.

Extensions

.

L’Ilha de Culatra restera pour moi

Ce coin sauvage et magique,

Fait de sable et d’eau,

Tournant le dos au béton

Des immeubles d’Olaho et de Faro.

.

Un coin pour se retirer, ou pour admirer

Pour se reposer de la vie trépidante des villes,

Pour méditer sur la grande sagesse de la nature

Et l’harmonie entre les humains et les oiseaux,

Entre la terre et l’eau, le désert et le marais.

Et si en une journée, on en fait le tour,

Pas celle de son âme … d’amour.

.

Nos représentations, et nos souvenirs,

Surtout à forte valeur affective,

Conditionnent fortement, nos appétences,

Nos préférences, nos valences,

Qui font qu’en  dépit d’un exotisme  certain,

L’on se sent un peu chez nous.

Il en est ainsi du complexe des iles pour bon

 Nombre de navigateurs cabotiers

Qui vont, tout comme nous, d’une île en île

Tour de Bretagne, canaries, ailleurs

Pour ne plus être contact direct, frontal,

Avec le continent de terre stressante.

.

Une ile, encore une ile, toujours des iles,

On me croira atteint d’un complexe ilien,

D’où me viendrait-il, qui suis né… terrien,

En plein cœur d’une Bretagne si tranquille.

.

Ici, cette langue de terre et sable, de Culatra,

Devait-être à l’origine des plus inhospitalières

Sans électricité, sans eau, un phare s’est érigé,

Et toute la pointe s’est mise à se bâtir sur sable.

.

«Bâtir un château sur du sable» reste très fragile

Sans fondations, sans murs résistants aux vents

Ici, c’est trois villages et en tout, mille habitants,

Que l’on aborde par les ferrys de Faro et d’Olhao.

.

Nous avons randonné  autour de l’ile, ses plages,

Marais, au milieu, désert sauf réserve d’oiseaux.

Le temps était au beau fixe et le vent était léger

Il n’y avait que nous, la mer, et… l’atmosphère.

.

On a supposé que  l’hiver offrait  une solitude

À nulle autre pareille, pour reposer ses nerfs,

Son agitation, son stress ou autre turpitude

Nous agressant sans cesse jusqu’ à sévères.

.

Fragments

.

Ile ah, ile ah …  Ilha oh

Me promener sur ton dos

De tortue,  en plein  repos,

Est instant  des plus beaux.

.

Ton ile, comme banc de sable,

Où nichent des bancs d’oiseaux

Et vivent des autochtones  locaux

Est, en réalité, des plus admirables.

.

Pas un ile ne ressemble  à une autre :

Chacun à caractère, charme particulier,

Rares voitures, camions, agitations autres

Ne troublent que très peu leur tranquillité.

.

Pour peu, on y resterait semaine, mois entier,

Tantôt tortue, affalé, nus, sur ses belles plages

Tantôt dauphin, en enchainant  quatre nages :

Vacarme du Monde  ne pourrait nous toucher.

.

Mais je rêve, il faut partir,  Culatra nous attend,

Quatre garçons une fille ont donné rendez-vous :

Les amis comptent aussi, amis comptent autant,

Nous ne sommes des goélands ni de Bassan fous.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Le village

Avec, au milieu, un

Mini-marché,

Et ses trois cafés-restaurants

Ouverts l’été,

A de quoi satisfaire ses cinq cent

Habitants,

Au lieu de cent l’hiver, abandonnés

De Dieu.

Tout est bricolé, instable…resserré,

Provisoire,

Le sol inhospitalier, sans arbres,

Ni eau à boire.

 

Complexe d’ile vous prend ou reprend,

Avec bateau, est aussi  I   fréquent que bon vent

Ilha de Culatra avec sa    L plage côté mer sableuse

Est ile en peigne, avec anse,  H    côté lagune, balisage.

Elle abrite de bons mouillages,  A     bateaux de passage,

Où, parfois, la marée les dépose,    *   sur sa berge vaseuse.

On pense fort, à la terre, à cailloux,   D  aux massifs arborés

Or l’ile n’est qu’énorme banc de sable     E    et terre, émergée

Son embarcadère accueille gens d’Olhao     *       sinon de Faro

Où touristes jettent serviette plage, se bai    C       gnent en eau.

Isolée et loin de tout, loin des immeubles   U      au demeurant,

Je ne connais plus belle nature qu’elle      L   entre terre-océan.

Ses maisons construites sans étages     A     et sans fondations,

Ses rues et ses jardins de sable      T      sans herbes ni façons,

Font comme un Far-West     R      sans cheval et sans saloon

Tandis que ses vents       A     soulèvent ses eaux de lagoon.

Ruelles en béton,       *      donnant sur passerelle en bois,

Donnent accès       L     à une plage où le regard se noie,

Où centaines      A     de goélands, face à mer à l’infini,

Feront des         G     refuges pour protéger les petits.

Côté lagune       U    familles de cigognes, limicoles

Éparpillées par   N       mi sortes plantes marais,

 À notre approche  E     en apeurées, s’envolent.

Toutes ravivent     *  notre  envie de décoller,

De notre Terre,    D    traversant  tel désert

Où un soleil vous   E     tape, comme l’enfer.

Ilha de Culatra est   *     fait de sable et d’eau

Tourne dos au béton    F     maisons d’Olaho, Faro.

Elle fait  un barrage      A     entre lagune et l’océan,

Qui abritent oiseaux      R       avec ses poètes d’eau,

Qui chantent la magie  O       d’un enchantement,

Pour élever nos        *       âmes …  là-haut.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Ce  serait  une carapace  de  tortue.

On peut imaginer contour d’une ile,

Si ce n’est pas la silhouette d’un ours.

.

13 4

.

La tortue évoquera mer du Sud,

Même si elle n’est des Galápagos

Il y aurait de  nombreuses iles

à lui ressembler en le Monde.

La forme de l’ile ressemble peu à une tortue

Elle fera plutôt penser à une langue de terre

Faite de sable, dénuée de grande végétation.

 .

Symbolique 

 .

De par sa

Ca-ra-pa-ce,

Ronde en ciel,

 .

Sur le dessus  comme dôme

Et plate en dessous comme la terre,

Tortue est représentation de l’univers.

 .

Sa masse, force têtue, porteuse de l’univers.

Transformation carapace tortue en cithare.

 .

Carapace de tortue, fermée de cire d’un côté,

Constitue instrument de musique qui joue

En rôle en les cérémonies initiatiques.

 .

Un symbole, à la fois mâle et femelle,

Par la sortie de la tête protection  passive.

 .

.

Fond

.

Évocation 

 .

.

Il n’y aurait pas que les palmiers

Évoquant les iles :

La tortue aussi, même si elle n’est

Pas de Galápagos.

 .

Symbolique 

 .

L’île est  une sorte  de Monde … en réduction,

Une image d’un Cosmos,  complète  et    parfaite,

Dès lors présente une     valeur sacrale concentrée.

 .

L’île évoque le refuge,         la recherche de l’île déserte

Ou de l’île inconnue ou             de l’île riche en surprises,

Un  des thèmes  fonda              mentaux de la littérature,

Des rêves, des désirs                  et bien sûr, des symboles.

 .

Quand  on  y réside,              il parait  et en permanence,

Qu’on est sujet à déve         lopper un complexe des iles

Qui ne vous lâche pas …  qui ne vous lâchera plus.

 .

.

Fond/forme 

 .

Ilha de Culatra est ile langue de terre

Coincée entre la lagune de Faro  et la mer,

Où les résidents sont massés autour du phare

Comme accrochés à leur rocher qui les protège

De tout ce qui viendrait nuire à leur tranquillité.

Disposant d’eau,  de gaz,  de l’électricité,  épicerie,

L’on peut y vivre, pendant longtemps en autarcie !

.

Tout est blanc, les maisons, les toits, même les rues

Faites de sable et pavés peints aussi  tout en blanc.

Une carapace de tortue  peut, parfois, évoquer l’île

Mais ce serait une ile qui se déplace et mouvante :

Ici, il n’en est rien, juste une excroissance de terre

Avec une village tout blanc  et un phare au bout.

.

Un  endroit  idéal, pour se reposer  du vacarme

Stressant  dans les grandes villes  à moins de

Ne pas supporter  les cris  d’oiseaux de mer.

Certains en rêve comme de port d’attache

Loin des soucis d’un Monde un peu fou,

Un voilier n’est-il pas comme une île,

L’esprit vagabondant, tranquille.   

Textuels et illustrations >>

12 – Faro : village de pêcheurs

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un  voilier, même  dériveur,

N’est pas maison sur pilotis,

Il tourne autour de sa chaine

Au gré du vent et du courant,

Lors il se pose, ou  se soulève,

Il tape, comme vrai marteau,

Vous réveille… pour admirer,

La nuit, les étoiles aux cieux,

Comme  un lumineux signal,

Vert  et  rouge,  d’un  chenal,

Feraient  de l’œil,  à la Lune.

.

S’extraire  d’un  tel  ancrage,

Est difficile,  tant l’amarrage

Nous pose sur un vrai nuage,

Tant le rêve  devient paysage.

.

Selon que la marée est haute

Est à l’étale, voire très basse,

L’on passerait ou pas le Rio,

Près  de  Faro,  en  ce village

Avec maisons  des  pêcheurs,

Où l’on se croit bien, ailleurs.

.

Bateaux  éparpillés sur plage,

Suite à une  tempête  sauvage

Selon  les  pécheurs  portugais,

On fêtera, demain, ici, la  Lune.

Pêcheur reste dure vie au rabais,

Joignant  des bouts d’infor-tunes.

.

Marnage  de  marée   augmentant,

La pleine Lune, s’est  levée  très tôt,

Vénus, conjointe  avec elle,    tantôt,

À deux, éclairent phares s’allumant,

Et sitôt que les ténèbres  retombent,

Ses formes, peu à  peu, s’estompent.

.

Lors  milliards  d’étoiles,  illuminent

Un ciel  où lumière lunaire, culmine,

Là où la fraicheur, soudaine,  d’eaux,

Caresse mon visage et toute ma peau

En procurant une sensation animale,

Fort agréable, ressemblant thermale.

.

À présent les oiseaux se sont couchés,

Et lors, le silence profond s’est imposé

Mais qu’en est-il  de tous les poissons :

Font-ils, encore, du bruit, dans le fond.

.

Ils s’affairent à manger dormir, sur côté,

À faire des bonds, dans leur noir, profond.

Si j’étais un pécheur,  ce serait jour de fête ;

Si j’étais un poisson, de nourriture, en quête ;

Si j’étais  un  oiseau, je serais  comme mouette.

.

Extensions

 .

La vie nous accorde une belle trêve.

Une trêve  sur un tel aquarium géant

Paraissant aussi mouvant qu’émouvant

Comme tous ces tableaux dont les lumières

Et couleurs, changent avec l’environnement.

.

Au petit matin, sommes échoués sur la plage.

Quand le bateau est, ainsi, posé sur le fond,

Penché, légèrement, sur le côté gauche,

Il ne bouge plus d’un mètre, pouce :

Paralysé de sa mouvance naturelle

.

L’air un peu pataud … lourdaud,

Comme si nous étions sur terre

En épave de navire désaffecté,

Cimetière de vieux gréements.

.

Vrai  qu’un village  de  pécheurs, au fond d’une ria, nous évoquera,

Sinon préhistoire, du moins l’économie, tribale, communautaire.

Des maisons basses, aux fenêtres volets … bleus, filets … casiers,

Un rythme de vie qui, sur la nature, sa saisonnalité, se calquera.

Et si les gens vivent chichement, ils sont heureux… au grand air.

Nous, avec notre voilier moderne, et sans aucun engin de pêche,

Ressemblons à des urbains, qui ne manquent de rien, et, à loisir :

Préférez-vous être dans un voilier, un mois, en un village, six mois ?

.

Nous aimons pénétrer jusqu’au fond des baies,

Jeter l’ancre pour y passer une grande journée,

Profiter du paysage, de la vie  d’un village local,

Des plus originaux, ici, s’agissant des pêcheurs.

.

S’il n’y avait les camions et les bateaux à moteur

On aurait pu se croire en cité lacustre d’autrefois

Nombre filets d’allures historiques authentiques,

S’étalant çà et là sur la rive en vue d’être réparés.

.

Cette fois  encore, marnage nuit : impressionnés,

Lors avons échoués, sur fond vase, voilier couché.

Cela ne nous a pas gênés, le ciel aussi était courbe

La Lune avait rendez-vous avec nous, bien fourbe.

.

Impossible de dormir, on entendait craquements,

Le faisceau du phare nous aveuglait cycliquement,

Il y avait en l’air comme un étrange ballet d’étoiles,

Sur lequel de temps à autre on arrivait à jeter voile.

.

Dormant dans le cockpit, à la belle, comme  enfants,

Nous étions, ma femme et moi, les meilleurs amants

De la Nature, complice de Terre et Mer, cela va de soi

Prêts à tout, et même à concevoir un autre enfant roi !

.

Fragments

 .

Quand on vous parle d’un pays,

En nombre guides touristiques,

On vous parle des grandes villes

Présentées comme leurs phares.

.

On y trouve aussi de beaux villages

Authentiques, sans artificialisation,

Où la vie reste simple  et tranquille,

Loin des feux, des bruits, agitations.

.

Ici en fond de baie de lagune de faro

On voit phare, plages, filets, bateaux,

Mer y est présente  et poissonneuse :

Des deux côtés, est ria, est heureuse !

.

Temps suspendu vous tient en haleine

Y a rien à faire, qu’à admirer paysage

Avec un ciel trop bleu  et sans nuages.

Lors en ce monde, gens sont à la peine.

.

Vu d’un voilier au sec, attendant marée

La vie semble paisible, paraissant figée

Si le cycle journée continue à tourner,

Un tel paradis n’aura pas d’éternité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Un voilier même dériveur,

N’est pas maison sur pilotis.

Il tourne autour de sa chaine 

Au gré du vent   et du courant 

Lors il se pose,    ou se soulève,

Il tape, comme vrai marteau,

Vous réveille pour admirer,

La nuit, étoiles aux cieux.

********************

************

Comme

 Lumineux signal,

Vert, rouge, d’un chenal,

Feraient  de  l’œil, à  la  Lune.

S’extraire d’un tel ancrage est difficile tant l’amarrage

Nous pose sur vrai nuage, tant le rêve devient paysage.

Selon que la marée est haute est à l’étale ou très basse,

On passerait, ou pas, le Rio, près  de Faro, en ce village

De maisons de pêcheurs où l’on se croira bien ailleurs.

                            F

Bateaux éparpillés           A          plage

Suite à une tempête      R        sauvage

Selon les pécheurs        O      portugais,

On fêtera, demain,       :      ici, la Lune.

Pêcheur reste dure      V   vie au rabais,

Joignant  des bouts      I     d’infor-tunes.

Marnage  de  marée      L     augmentant,

La pleine Lune, s’est      L     levée très tôt

Vénus, conjointe avec     A    elle,    tantôt,

À deux éclairent phare     G    s’al-lu-mant

  Et sitôt que les ténèbres    E     en  tombent

  Les  formes, peu  à  peu,     *    s’estompent

Lors des milliards d’étoiles,  P  illuminent

Un  ciel  où lumière  lunaire,  Ê   culmine,

Là où la fraicheur, soudaine   C    d’eaux,

Caresse mon visage et toute   H  ma peau

En procurant une sensation   E   animale

Fort agréable, ressemblant    U  thermale.

À présent oiseaux  se sont    R    cou-chés,

 Lors  un silence, profond    *   s’est imposé

Et qu’en est-t-il  de  tous    F   les poissons,

Font-ils encore du bruit,   O    dans le fond !

Ils s’affairent à manger     R   dormir sur côté

À faire des bonds, dans    M    leur noir profond

Si j’étais un pécheur,      O  ce serait jour de fête ;

Si j’étais un poisson,      Z  de nourriture, en quête ;

Si j’étais  un oiseau,      A   je serais comme mouette.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Tout autant qu’un petit phare

Un métronome pour rythme

Un tire-bouchon assez courant ?

.

12 4

 .

Phare avec une porte extérieure visible

Sa forme s’adapte à un nombre de fonds.

Un phare, photographié, est pour le moins

 Symbolique, d’un port

Quoi de mieux pour évoquer authentique

Village de pêcheurs.

 .

Symbolique 

 .

Les villages

 .

Des pêcheurs, côtiers,

 .

Sont isolés et situés près d’un port naturel

 .

Qui fournit un refuge pour les bateaux de pêche.

 .

Il propose une place sûre pour tout débarquement

 .

Du poisson et la mise en sécurité des embarcations,

 .

Lorsqu’elles ne sont pas utilisées,  voire désarmées.

 .

Les villages de pêcheurs    opèrent   souvent depuis

 .

Une  plage,    en  particulier           au  bord  de lacs.

 .

Parfois   il  y  aura        un   phare       ou   un  amer

 .

En  vue  de mieux  indiquer    la   présence  de  village

 .

Modifié, mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Les pêcheurs font sécher leurs filets

Le long de leur plage, ou de leur cote,

Bien étalés et voire bien tirés en long,

Pour les démêler, inspecter, réparer.

 .

Symbolique 

 .

Le filet est associé

Au  poisson, à la  pêche.

 .

Il  symbolise  une  capture.

Il  est   assimilé  à  un  piège,

 .

Voire, parfois, à   une    arme !

Il  est  d’ailleurs   très   employé

 .

Dans  la pêche,  dans   la chasse.

C’est   une  arme,  dite   passive :

 .

Lors  donc,  qui  ne  blesse  pas.

Ainsi   tout  filet   impliquerait

 .

Une  capture   intellectuelle,

Par une belle ruse plutôt

 .

Que par une violence.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-filet

 .

.

Fond/forme 

 .

Les marins ont, souvent, besoin

D’une boussole et de repères visuels

Pour naviguer comme un phare, amer

Afin  de rester sécurisé, pour eux-mêmes.

.

À force de vouloir nous approcher du fond

De la lagune, nous avons échoué sur le bord

Et il nous faudra attendre  une pleine marée,

Pour nous désensabler, étant un peu couchés.

.

Nous pouvons poser  pied à terre, du bateau.,

Le village est attrayant, même intéressant,

Par sa nudité, simplicité, éparpillement.

.

Un village de pêcheurs donnerait, des fois,

L’impression d’une carte postale, touristique,

Or pour celui qui y travaille, la vie s’avère rude :

La pèche n’est pas activité lucrative de tout repos.

.

Textuels et illustrations >>

11- Faro: mouillage

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Une ville  ne sera jamais

Totalement     endormie,

Tout comme la… nature,

Elle retentit de son bruit

Et en outre, elle s’éclaire,

De mille  petites lumières,

Se transformant en  halos,

En son ciel,  plein d’éther :

Lors contraste  devient dur

Entre la Ville, et  la Nature.

Ses bruits, ses craquements

Si ce n’est, de ruissellements,

Même des fois, d’aboiements,

Sont couverts par les urgences,

Polices,  pompiers,  ambulances,

Qui, chaque heure, mènent danse.

.

Puis, encore, tout près  de  son port,

Nombre de bruits, sifflements drisses,

Et puis enfin de l’aéroport où rugissent

Avions de  ligne  qui décollent très fort.

Et, il n’y a guère qu’allant en haute mer,

Voire au beau milieu d’une grande forêt,

Que l’on profitera  des endroits discrets,

Où, silence profond, vous berce, endort,

Comme un bébé dans bras de Morphée,

En rêve qui va, partout, vous emporter.

.

Faro,  début juillet,   lors beau temps :

La nuit tarde à tomber… doucement :

Rondes, d’avions, charters, décollent,

Atterrissent, chaque minute, en vols.

La ville parait  faussement endormie

Sirènes de la police locale, la divertit

Ses feux s’allument  sur une lagune,

Soleil brulant cède  place  à la Lune.

Lors, au dernier verre de vino verde,

Oiseau de lagune,  se met à chanter :

Concert coassements de grenouilles,

Font écho à toute faune  qui grouille,

Hérons et aigrettes, se sont  évanouis,

.

Et d’autres magnifiques oiseaux, aussi,

À proximité, on entend un chat miauler,

Plainte d’aboiements de chiens enfermés.

Drisses, en mâts, s’en donnent, à cœur joie,

Lors rafales, sautes de vents, les atermoient.

La vie occupe  cet espace, de temps, de  répit,

Qu’hommes accordent, à la nature,  par dépit,

Dépit, de ne plus rien avoir, à voir,  en ce noir,

Tandis qu’ils sortent parfois, pour fêter le soir.

.

En cet endroit de la Terre, en hiver ou en été,

Où bruits étranges sont à entendre,  écouter.

Toujours présente, Nature reste très active,

Lors ville dort avec   aucune âme qui vive,

Nuit, dans le fond de  la lagune de Faro,

Fait cadeau d’instants  des plus beaux.

 .

Extensions

.

L’avantage du mouillage en lagune

Est d’être seul, distant des autres

Bateaux, pour une tranquillité

Pas moindre nuisance sonore

Ne perturbe votre occupation,

Aucune  rencontre  ne perturbe

Votre isolement conçu volontaire

L’inconvénient est que lors le vent

Se lève et se met à souffler très fort,

Il vous faut rester vigilant sur ancre,

Pour qu’elle ne dérape ni dériver pas.

.

Là où la terre  et la mer,  alternent,  se mêlent, ou se confondent,

Il y a, toujours, des environnements, des vies, qui se répondent.

Que ce soit la végétation, animalité, un microcosme  s’instaure,

Autre que celui de l’estran dû exclusivement à l’effet de marée.

Au-delà de Lagune, vous trouverez  le marais, où une autre vie

S’exprime, et le plus souvent en eau douceâtre, voire saumâtre,

Lors la lagune de Faro en est un bon exemple de cette continuité,

Nous sommes loin des falaises, des rochers roses, à pic, de Perros !

.

De mouillage en marina et de marina en mouillage

Le programme est varié et adapté à toutes situations ;

Malgré  nos douze mètres  de long, explorer  tous fonds

De baies, de canaux, de rivières, sans compter plages !

.

D’être seul, ou presque, et, en pleine nature,  diffère

Grandement de la proximité, animation de ponton,

Les nuits sont d’un calme olympien sous les étoiles

Où, le noir, troué de petits éclats, a jeté son voile.

.

Le jour, oiseaux marins, grues, etc. On entend

Pousser leurs chants si ne n’est cris pêchant

Bruits de ville nous parviennent, en échos,

On est comme en grande bulle de repos,

.

D’autant que …nos deux  adolescentes

Courant l’Europe comme leur jardin

Ne sont plus là pour nous distraire

De leurs parfums  d’atmosphères.

.

Nous irons visiter la grande ville

Dans l’après-midi puis la soirée

Un mojito dans un café, animé,

Pour nous remettre d’absence.

.

Fragments

.

Jeter l’ancre, mouiller, stationner :

Qu’importe le nom : immobilisés,

Nous sommes,   pour la nuitée :

Serons bientôt  ensommeillés.

.

Que nenni, bruits de la nuit,

Bruits de la ville, aéroport,

Sans parler voilier autrui

Chacun y va, sonne fort.

.

Mes oreilles, cerveau,

Ne seront sans repos

Rêve sera interféré,

Par éclats réalités.

.

Cette si belle lagune

Sous une  si belle lune,

Propulse mon imaginaire

En scénario extraordinaire.

.

Le  bercement, émis par flots,

Par  les passages  des  bateaux,

Rythme  souvenirs  de la journée

Plein d’évènements,    contrastés !

.

Le mouvement  perpétuel  de la mer,

Que ce soit  marées, courants, vagues,

Ne nous atteint… ni celui d’une rivière,

Lagune est comme lac  qui les tempère.

.

Sanctuaire, pour les oiseaux … s’il en est

On entend toujours leurs chants discrets :

S’adressent-ils à eux, à nous, aux poissons,

Nuisances de la nature, bien humaines sont.

.

Avons passé deux nuits dans ce havre de paix,

Après de longues visites en ville de Faro et port

Si, dix ans plus tard, me relisant, j’y suis encore

C’est que l’image résonne comme si je la revivais.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Une ville  n’est  jamais

Totalement  endormie,

Tout comme la…nature,

Elle retentit  de son bruit

Et en outre,   elle s’éclaire,

De  mille  petites  lumières,

Se  transformant  en    halos,

En   *  son ciel,  plein d’éther :

Lors   *    contraste devient dur

Entre la    *     Ville, et la Nature.

Ses bruits      *     ses craquements

Si ce n’est, de    F     ruissellements,

Même des fois,     A     d’aboiements,

 Sont couverts par    R     des urgences,

Polices, pompiers    O        ambulances,

Qui chaque heure     *       mènent danse,

Puis, encore, tout   M      près de son port,

Nombre de bruits   O     sifflements drisses,

Et puis enfin de l’  U    aéroport où rugissent

Avions de ligne      I       qui décollent très fort.

Et il n’y a guère     L       qu’allant en haute mer,

Voire au beau      L       milieu d’une grande forêt

Que l’on pro       A       fitera des endroits discrets,

Où, silence          G     profond, vous berce, endort,

Comme un            E    bébé dans bras de Morphée,

En rêve qui              *   va, partout, vous emporter.

Faro, début juillet,       E                      beau temps :

La nuit tarde à tomber         N           doucement :

Rondes, d’avions, charters,     *          décollent,

Atterrissent, chaque minute,   M           en vol.

La ville parait  faussement     I        endormie

Sirènes de police locale      L          la divertit

Et ses feux s’allument     I      sur la lagune,

Soleil brulant cède      E   place à la Lune !

Lors au dernier        U      verre vino verde

Oiseau de lagune,   *      se met à chanter :

Concert coassements  D    de grenouilles,

Font écho à toute faune     qui grouille.

Hérons et aigrettes, se sont    *    évanouis,

Et d’autres magnifiques oiseaux  L     aussi.

À proximité, on entend un chat   A   miauler,

Plainte d’aboiements de chiens   G    enfermés.

Drisses, en mâts, s’en donnent,   U     à cœur joie,

Lors rafales, sautes de vents,    N      les atermoient.

La vie occupe cet espace,      E       de temps, de répit,

Qu’hommes accordent,     *        à la nature, par dépit :

Dépit, de ne plus rien      *         avoir, à voir, en ce noir,

Tandis qu’ils sortent                parfois, pour fêter le soir,

En cet endroit de la                  Terre, en hiver ou en été,

Où bruits étranges                      sont à entendre/écouter.

Toujours présente,                       Nature reste très active,

Lors ville dort avec                           aucune âme qui vive,

Nuit, dans le fond de                             la lagune de Faro,

Fait cadeau d’instant                                 des plus beaux.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On pense à quelque récif de corail,

Mais lagune revient, ici, en premier.

Puis une rivière se jetant bord de mer.

.

11 4

 .

La lagune de Faro est grande

Et la ville se situe tout au fond :

Il faut louvoyer, composer  avec

Les vents, bancs de sable et vase.

.

Bras de mer symbolise pénétration terre

Lors entrée maritime, pénétration terre,

Pour autant toute pointe n’est pas bras

Toute entrée mer, lagune, rade, golfe.

 .

Symbolique 

 .

Une lagune est une étendue d’eau

Peu profonde         séparée de la mer

 .

Par un long        et fin cordon littoral,

Est, souvent         constitué de sable fin.

 .

Ce cordon se        modifie naturellement,

Est vulnérable         aux assauts de la mer

 .

Tempêtes, tsuna        mis, artificialisations.

Pour  tout touris          me environnemental,

 .

Ria Formosa  est              sanctuaire naturel,

Endroit privilégié               observer oiseaux.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation 

 

11 6

.

Une lagune peut être alimentée par la mer

Tout autant que par une rivière ou  delta,

Un mixte des deux, fonction des marées :

Celle de faro est spéciale, longe la côte.

.

Symbolique 

.

La rivière            symbolise

Le flot des               énergies qui

 .

Coulent en            nous, vivifiantes,

Énergie d’              essence féminine.

 .

Comme le              fleuve, la rivière

Symbolise               comme notion

 .

D’écoulement                temporel.

Lors la rivière                représente

 .

Ainsi les flots de              la jeunesse,

Tumultueuse et              inconsciente,

 .

Celle qui précède             l’âge adulte.

http://tristan-moir.fr/riviere

.

.

Fond/forme 

 .

Un mouillage en lagune est comme en rivière

Tranquille et à l’abri de toutes fortes tempêtes

Le paysage ressemblerait à celui d’un lac,

Avec des oiseaux marins tout alentour

Le seul risque est de faire déraper

L’ancre, et le bateau avec, et de

De se retrouver sur  la berge.

.

La rivière est en général d’eau douce

Ici, elle est à moitié douce, moitié salée,

Dotée d’une flore et faune bien spécifiques

Quand elle se jette directement dans la mer,

Qu’elle soit petite, grande, on l’appelle fleuve,

Dans  une  rivière, on  pourra, aussi, s’envaser,

Mais, avec le courant … plus facile de s’en tirer !

.

Lagune, lac, delta, rivière, sont mots faisant rêver

Celle de L’Arvor et de Faro  ont  des ressemblances

On se sent plus en confort, abri de vents, tempêtes

Qu’en mouillage en bord de mer, si abrité soit-il !

 .

Textuels et illustrations >>

10- Lagos : trois équipières repartent

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Hier, à six dans le cockpit,

Assis autour d’un bon repas

Seul, aujourd’hui sonne glas,

De belle agitation  jouvencelle,

Frénésie   intergénérationnelle,

D’une authentique  convivialité

Et voilà : tout cela  est retombé

Lors nos trois  jeunes évaporés.

.

Dès lors que, comme  les vents

Vont, viennent  et reviennent

Mais  jamais  ne   tiennent,

Désir porte  et  emporte,

Vers nouvel les portes,

Prometteuses autant

De petits bonheurs

Ce, à toute heure.

.

Les mots : rire et mot joie, mot rencontre,

Évoquent une période de congé, de sérénité

Surfant sur la vague, celle d’un temps arrêté,

Et ce jusqu’à ce que les autres vous manquent,

Ou que vie quotidienne, contraintes reprennent.

.

C’est fini, elles ne sont plus là, elles sont reparties,

Nos trois jeunes ramenées par adultes à l’aéroport

D’où elles vont voler vers d’autres aventures, ports,

Jusqu’à ce que l’on se retrouve, de nouveau, réunis.

.

Me retrouve, seul, comme ahuri, guetté  par l’ennui,

J’attends la suite ne trouve rien, la page est tournée

Ceux qui s’en vont paraissent, souvent, mieux lotis,

Laissant les autres, au bord de la route… anéantis,

Rire, joie, rencontre, sorties, parenthèses à y voir,

Espoir d’un lendemain chantant rime en chœur.

.

On s’ennuie  toujours plus seul, qu’à plusieurs,

Seul avec soi-même, angoisses, idées noires,

Les jeunes se chargent de nous les évader,

Rires et sourires, nous les font évacuer.

.

Les mots  venir, séjourner, partir,

Évoquent projets de voyages,

Voyage vers autres lieux,

Autres gens, paysages.

.

Paysages   réunissant

En un laps de temps

Des  êtres  familiers,

Originaux, étrangers,

En autant de pointillés,

D’une vie  en  continuité.

Ailleurs, c’est l’événement :

Souvenirs  de faits  marquants,

Pour  lors : vivons  tout  autrement.

.

Extensions

 .

Les joies du bateau, tant au port qu’en mer,

Se partagent à plusieurs, comme les autres,

Tant le solitaire, quel que soit son bonheur,

Ne sait  trop qu’en faire,  n’ayant personne

Pour s’en distraire  ni pour s’en satisfaire.

Or éclats d’existence ponctuent notre vie

Et lui donne un sens par sa sensibilité

Aux autres, et à la nature,

Qui augmentent en nous

Votre confiance et sinon

Agissent pour le moins

Comme la délivrance,

Comme un grand repos,

Comme de vraies vacances.

.

Une semaine, c’est court, même quand on navigue en cabotant, en

Voilier.

Arrive vite le moment où il faut débarquer, puis prendre l’avion,

Rentrer

Ce n’est pas que mélancolie, le blues me prenne, m’assaille, me

Chagrine

Mais quitter trois perles d’océan, comme autant d’équipières

Sublimes

Et auxquelles je suis le plus attaché au Monde me rend l’âme

Chagrine

Sûr je m’en remettrai, ce d’autant que je les reverrai, mais sur

L’instant

Je boirai deux bières fraiches plutôt qu’une pour trois manques

 À aimer.

.

Retour à Lagos où notre voiture stationne

Air de départ, des deux cousines, résonne

Elles vont troquer le port pour l’aéroport

Poursuivre un périple à travers l’Europe.

.

Elles se sont bien adaptées et amarinées,

Prennent  au sérieux, l’apprêt  du bateau

Pour accoster, boots, défenses, en mains,

On les aurait presque crues vrais marins.

.

Un dernier repas, trinquons à leur départ,

Elles ne sont plus là pour parader en proue

Pour des messes basses en couchette avant,

Matin, réveillés : bruits de cuillères en bols.

.

Faute de place dans la voiture, je reste seul,

À veiller sur voilier et mon humeur, chagrin

Bien des cris de joie, des gestes ou postures,

S’évanouissent comme parfum jouvencelles.

.

Lors pour conjurer le fait d’un mauvais sort,

Je me surprends à l’écrire en journal de bord

Il y aura une trace durable, il n’y a pas photo

Pour cette croisière éphémère en ce bateau !

.

Fragments

.

Être trois plus trois, puis à nouveau trois,

Ça vous change l’ambiance et programme,

Rien ne remplacera présence famille, amis,

À bord d’un voilier où l’on demeurera seul. 

.

Après un au-revoir vous arrachant larmes,

Votre humeur tombe, ennui vous désarme,

Souvenirs vous remonteront en mémoires,

Une page se tourne, et un vide se fait noir.

.

Avec d’autres, toujours mieux de partager,

Moments de joie, de bonheur de plénitude,

Vouloir les garder pour soi est une attitude

Qui vous éloigne, vous tient, enferme, isolé.

.

Une semaine, c’est très long  et c’est court :

Les jours passent et, sans moindre recours,

S’en viennent et s’en vont, comme amours.

.

On tenterait de les prolonger au maximum

Lever tôt, debout sur pont, et coucher tard,

Rien n’y fait : faut vivre le moment présent.

.

Pour adoucir peine : juste un dernier verre,

Suivi d’un second  puis  d’un troisième,  etc.

La dernière soirée aura été des plus arrosée.

.

Sujet, occasion, prétexte, ne manquent pas,

Pour trinquer à l’amitié, au soleil, festivités,

Le verre est plein ou vide, ne reste à moitié.

.

Photos par ci, photos par-là, on se téléphone

Je me prends à  écrire…  pour m’en souvenir

Pour m’y replonger dix à vingt ans plus tard.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Hier, à six dans le cockpit,

Assis autour  L d’un bon repas

Seul, aujourd’   A     hui sonne glas,

De belle agitati  G      on  jouvencelle,

Frénésie   inter    O     générationnelle,

D’une authenti    S     que  convivialité

Et voilà : tout     *     cela est retombé

Lors nos trois   N   jeunes évaporés.

Dès lors que    O  comme les vents

Vont, vien       S  nent reviennent

Et  jamais      *    ne   tiennent,

Désir porte    T   et emporte,

Vers nouvel   R    les portes,

Prometteu   O  ses autant

Des petits   I  bonheurs

 Ce, à tou    S   te heure.

 

****************************

 

Les mots : rire et mot joie  É  et mot rencontre,

Évoquent une période   Q   de congé, de sérénité

Surfant sur la vague   U    celle d’un temps arrêté,

Et ce jusqu’à ce que  I    les autres vous manquent,

Ou que vie quotidi  P enne, contraintes reprennent.

C’est fini, elles ne  I  sont plus là, elles sont reparties,

Nos trois jeunes È  ramenées par adultes à l’aéroport

D’où elles vont R voler vers d’autres aventures… ports

Jusqu’à ce que  E  l’on se retrouve, de nouveau, réunis !

Je me retrouve   S seul comme ahuri, guetté par ennui,

J’attends la suite  *  ne trouve rien, la page est tournée

Ceux qui s’en vont R   paraissent, souvent, mieux lotis,

Laissant  les autres  E  au bord de la route : anéantis !

Rire, joie, rencontre  P  sorties : parenthèses à y voir,

Espoir d’un lendemain  A chantant rime en chœur.

On s’ennuie  toujours plus  R  seul, qu’à plusieurs,

Seul avec soi-même, angoisses  T   idées noires,

Les jeunes se chargent de nous les E   évader,

Rires et sourires, nous les font  N  évacuer

Les mots  venir, séjourner   T   partir,

Évoquent projets de   *  voyages,

Voyage vers  *  autres lieux,

Autres gens, paysages.

Paysages   réunissant

En un laps de temps

Des  êtres  familiers,

Originaux,  étrangers,

En autant   de pointillés,

D’une vie    en      continuité.

Ailleurs          c’est      l’événement,

Souvenirs        de faits          marquants,

Mais  pour  lors, nous  vivons  tout  autrement.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Verres de bière et vin, superposés 

Un vase en porcelaine de Sèvres  

Un coquetier avec un œuf dessus

.

10 4

.

Un verre à pied évoquerait, instinctivement,

Une convivialité franche

Trinquant son verre avec ceux qui arrivent,

Qui restent ou partent.

 .

Symbolique 

 .

La consommation, festive,  d’alcool 

Semble poser parfois des problèmes.

Les  verres  s’enchaînent, sans qu’on

Ne  s’en   rende,  toujours,  compte !

Comportements     psychologiques,

Si  l’on  en  croit  des  chercheurs

Anglais,  Université de Bristol.

Et même s’ils reconnaissent

Qu’explication ne justifie

Pas tout, viennent

Montrer  que

Forme du verre

De bière peut modifier

Notre façon de la consommer !

futura-sciences.com/sante/actualites/

biologie-science-forme-verre-biere-

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

10 6 .

Un verre à pied évoquerait, instinctivement,

Une convivialité franche

Trinquant son verre avec ceux qui arrivent,

Qui restent ou partent.

 .

Symbolique

 .

Diverses sources font remonter

Cette pratique à l’antiquité :

Tant « la coutume de boire

À la « santé »  des vivants

Provient,  probablement,

Du rite antique de boire,

En l’honneur des morts».

En Europe on trinquera

Bière, vin, cidre,    vodka, 

Mais l’on pourrait  le faire

Avec un verre non alcoolisé.

Modifié, mis en forme, source : Wikipédia

 .


.

Fond/forme 

.

Le verre, celui de l’amitié, en toute fin

Qu’il soit de bière, de soda ou de vin,

Avant de se quitter, sera consacré,

À fixer les souvenirs émerveillés.

Trinquer rime avec aventure,

La plus nature la plus pure

Après un bronzage réglé

Sans s’être desséchés.

.

Sur le voilier il existe une voile trinquette

Qui n’a rien à voir avec action trinquer

Elle permet au bateau secoué partout

En pleine tempête, d’avancer droit,

C’est tout le contraire de trinquer

Qui à force, marche de travers

Être bourré, sur un bateau,

Garantit tombée à l’eau.

.

Adieux, quel qu’ils soient, sont souvent émouvants

Et bien plus quand il s’agit, d’ami, famille, enfant.

 .

.

 

Textuels et illustrations >>

 

09 – Portimao: sa rade

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Portimao en fond de rade,

Avec son port de plaisance

Reste une ville industrielle,

Bien  plus  que  touristique,

Offrant une  immense plage

En face  et sise  à Ferragudo,

Respirant  nature  en  loisirs,

Voire  farniente,  à plein  nez.

.

Les nuits sont calmes, propices

À revoir ses étoiles, miroitantes.

Mes yeux  se ferment,  s’ouvrent,

Sur un pur diamant  d’une Lune,

Qui réfléchit parfois Soleil levant.

.

Je me crois  ou  bien  je me  vois,

Dans  quelques  iles   tropicales,

Comme   surgissant, là, devant,

Tahiti,  Tobago  …  Bora-Bora,

En tous cas  loin de Portimao,

De sa baie, sa plage, son port.

.

L’aurore, ce matin, debout sur le pont du bateau,

Spectacle féérique de lutte entre le jour et la nuit,

S’offre à moi, pied du rocher, juste au raz de l’eau,

Pas une ride, pas un souffle pas même signe de vie,

Bien que des feux de belle endormie brillent encore

Préparant une nouvelle journée, avec son soleil fort.

La plage Ferragudo…  sise dans la rade de Portimao

Ses eaux chaudes les garderai toujours sur ma peau,

Une plage déserte et livrée aux flots, ou, à elle-même.

En bas, on voit rangées parasols, abandonnés çà et là,

Elle est dominée par falaise à pic  qui arbore des villas

Entourées palmiers se détachant en contre-jour blême.

.

Privilégiés, méritants, y ont placé partie de leur argent,

Pour bien le mettre en vue : vue sur mer de braves gens.

Rideaux de verdure en haut, herbe en bas, touffe bruyère

Augmentent  tous contrastes, très forts, entre terre et mer.

Quelques émotions brutales m’envahissent lors soleil gagne

Sur la nuit alentour lors effaçant ombre noire, blanchissante.

On lève l’ancre, sort vers le large bien plus tard, bien plus loin,

Vent nous pousse à longer autre plage, sise dans un autre coin.

.

Nos yeux deviendront captivés par gruyères de grottes et rochers

Dans lequel une grande arche est parvenue, comme un pont, jeter,

Bien que personne n’y habiterait, hormis la horde goélands, furieux,

Eux, qui se chamailleraient toujours entre eux, et à qui mieux mieux.

Ici, un beau creux dans la falaise, au niveau de l’eau, là en plein milieu

Rien n’est plus coloré, rien n’est plus grandiose ou ne serait aussi beau,

Tant l’intensité de chaque instant s’accorde harmonieusement aux lieux

Rien qu’à entendre, restant immobile, l’écume fraiche, noble du courant

Glisser jusque sur plage, jusqu’au pied d’un rocher, jusque hors de l’eau,

Lors joignant la terre, et la mer, et l’air le feu, comme en même élément.

.

Extensions

.

Portimao au fond de rade, mouillage face à la plage de Ferragudo

Sur la photo, on aperçoit les deux couleurs, verte et bleu, de l’eau.

Plus bas, le mouillage des voiliers, qui font halte, pour en profiter.

En un tour d’annexe nous traversons pour rejoindre plage ou ville,

Nous avons visité la ville toute blanche, toits rouges, comme midi

Côté rade, c’est super, mer, ne l’est pas moins, falaises, escarpées.

Kilomètres de plages sable fin et doré et de l’eau bien tempérée.

L’envie nous prend d’y rester : le voyage nous appelle ailleurs !

.

Portimao, Ferragudo, autre rade, autre plage,

Que nous empruntons pour autre mouillage :

L’endroit est bien plus grand, bien plus sage,

Convient mieux à notre ramage et plumage !

.

La tourelle, en entrée, de rade  sert  de phare

Et elle nous sert de repère entre terre et mer

Portimao est à un quart d’heure, en annexe

Allons y faire un tour, pour voir sa marina.

.

Lendemain : randonnons, côté Ferragudo,

Un gros village balnéaire plus qu’une ville,

Avons découvert son château, bord d’eau

Vrai bastion construit comme un joyau.

.

Bien sûr un bain, avant le restaurant

Cette fois plus de sardine, du poulet

Ou du porc, cuisiné façon Alentejo,

Qui nous a ravi les papilles, autant.

.

La nuit fut calme, presque de trop,

Une houle nous a bercé pour dodo

Avons été réveillés par cris oiseaux

Avons déjeunés levés l’ancre, tchao.

.

Fragments

.

Un grand port reste tout autre chose

Qu’un petit, cela avec ou sans marina :

La grande rade de Portimao Ferragudo

S’enfonce assez profondément en terre.

.

Nous avons choisi un bon mouillage,

Tout près de la sortie  et d’une plage,

Et le spectacle qui s’offre à nos yeux,

Le matin reste des plus merveilleux !

.

Falaise derrière nous abrite des villas

Avec jardins comme oasis de verdure

Il faut prendre son chevalet peinture

Et dessiner atmosphères en captures.

.

En sortant de la rade, nous entrerons

En sorte  de grande arche,  en  grotte

Comme une cathédrale, haut plafond

Haut  mât  de notre voilier, s’y frotte.

.

La tourelle phare d’entrée en sa rade

Est visible de très loin sur long môle

On y voit  nombre bateaux de pèche

Et voiliers entrer et sortir à volonté.

.

On peut aussi mouiller à l’extérieur

La houle nous aurait  bien  balancé,

Rien ne vaut d’être à l’abri, en anse,

Accroché à une bouée qui ne danse.

.

Une randonnée, un bain, un restau :

Un jour à Portimao, autre Ferragudo

Que vouloir de mieux en soleil ardent

Qui semble vouloir arrêter le temps !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Portimao, en fond de rade,

Avec son port de plaisance

Est une ville … industrielle

Bien plus  que touristique.

Elle offre  l’immense plage

En face … sise à Ferragudo

Respirant  la  nature, loisir,

Voire  farniente, à plein nez.

Toute nuit est calme, propice

À observer étoiles miroitantes.

Mes yeux se ferment, s’ouvrent,

Sur un pur diamant  d’une Lune,

Qui réfléchit, parfois, Soleil levant !

 .

Je me crois ou bien je me vois dans quelques iles tropicales,

Comme surgissant, là, devant, Tahiti, Tobago … Bora-Bora,

En tous cas loin de Portimao, de sa baie, sa plage, son port.

P

Aurore, matin, debout  O  sur le pont du bateau,

Spectacle féérique de     R   lutte entre jour et nuit

S’offre à moi au pied       T     rocher, au raz de l’eau

Pas une ride, un souffle    I    pas même  signe de vie.

Mais les feux de la belle    M  endormie brillent encore

Préparant nouvelle jour     A    née, avec son soleil  fort.

La plage Ferragudo, sise    O   dans la rade de Portimao

Ses eaux chaudes les garde *   rai toujours sur ma peau ;

Une plage déserte et livrée   S    aux flots, ou à elle-même.

En bas, on voit rangées pa    A   rasols abandonnés çà et là

Elle est dominée par falaise   *      à pic qui arbore les villas

Entourées palmiers se déta    R      chant contre-jour blême.

Privilégiés, méritants, y ont    A   placé partie de leur argent,

Pour mieux le mettre en vue   D   vue sur mer de braves gens.

Rideaux de verdure en haut    E  herbe en bas, touffe bruyère,

Augmentent tous contrastes     *    très forts entre terre et mer.

Quelques émotions brutales m’ S    envahissent lors soleil gagne

Sur nuit alentour lors effaçant   A     ombre noire blanchissante ;

On lève l’ancre, sort vers le large *  bien  plus tard, bien plus loin,

Vent nous pousse à longer autre P   plage, sise dans un autre coin.

 L

Yeux deviendront captivés par    A   le gruyère de grottes et rochers

En lequel une grande arche est     G       parvenue, comme pont, jeter,

Bien que personne n’y habiterait   E    hormis horde goélands, furieux,

Eux, qui se chamaillent, toujours    *    entre eux, et à qui mieux mieux.

Ici, un beau creux dans la falaise     E   niveau de l’eau, là en plein milieu

Rien n’est plus coloré, plus gran       T    diose et rien ne serait aussi beau,

Tant l’intensité de chaque instant     *      s’accorde harmonieuse aux lieux

À en  entendre, restant immobile      P     l’écume fraiche, noble du courant

Glisser jusque sur plage jusqu’au       O      pied de rocher, jusque hors d’eau

Joignant la terre et la mer, et l’air      R        le feu, en seul et même élément !

T

.

Forme

.

.

.

Évocation

 .

Grande  tourelle ou un phare,

Un balai pour grosses poussières

Un fanal signalant un mouillage

.

09 4

.

Une  tourelle pour une entrée de port,

Plutôt, ici,  d’une rade

Nous offre protection très assurée au

Mouillage, près de plage.

 .

 Symbolique 

 .

Le  balisage

 Est      constitué

Des tourelles

Fixes       situées

.

À terre ou en mer,  par amers, ou bouées flottantes,

.

Ces balises indiqueront les dangers en mer

Et délimitent les chenaux  d’accès aux ports.

 .

Les tourelles  et  les  bouées  peuvent  émettre

Un signal lumineux de nuit, de portée réduite,

En permettant ainsi leur bonne  identification.

 .

Les balises, tout comme les feux  et  les phares,

Peuvent être équipées  avec   émetteurs sonores

En vue de permettre leur meilleure localisation

Par temps   de    brume    ou   orage,     tempête.

wikipedia.org/wiki/Signalisation_maritime#Le_balisage

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

09 6

.

Une zone de mouillage est signalée sur carte

Pour jeter l’ancre en toute sécurité

Elle est souvent abritée des vents dominants

Avec peu de courant, profondeur.

.

Symbolique

 .

Un mouillage  est un lieu  abrité du vent

Et des vagues, situé souvent le long de la côte

Dans lequel un bateau peut s’arrêter en sécurité

En s’amarrant sur son ancre, ou bouée, ou coffre.

Il est relié au fonds, par un cordage ou une chaîne,

Maintenu par crapaud ou corps-morts empennelés.

Il arrive que l’ancre dérape  sur le fond, les algues,

Qu’elle ne parvient pas à s’accrocher sur le sable

Ou  que les autres bateaux  sont trop prés

 en somme, mouiller reste tout un art

Il y a des consignes à respecter

Pour bien dormir la nuit

Modifié, Wikipédia.

.

.

Fond/forme 

 .

Portimao, ville en rade dans laquelle navigue

Bon nombre de bateaux qui se croisent en haut,

Lors peu près de la plage, en face, de Ferragudo.

Mouillage en paix s’il en est, à l’abri de tempêtes

Avec possibilité de traverser avec l’annexe bateau,

.

Sinon prendre la navette juste au bout de la plage,

Où un bon restaurant nous a accueillis à sa table

Pour manger crustacés et poissons frais pêchés

En bref, on pourrait y passer toute la semaine.

.

Ici, il est question d’une tourelle à petit feu,

D’un style massif et  panaché, noir blanc.

On a comme l’impression d’être dedans,

Et d’admirer le paysage, tout alentour.

.

 Textuels et illustrations >>

08 – Alvor, farniente

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Comment dire  combien de journées de vacances,

Nous les aurons passées, à ne rien faire, en voilier,

Lors tant  d’occasions étaient là offertes à nos yeux,

Pour nous distraire même si elles avaient même air.

.

Avouons-le, surtout, ne prétendons plus  le contraire,

Pour tuer le temps, chacun saurait en faire son affaire

Et il vous fera toujours face,  il ne sera jamais derrière.

Sur Terre, il n’y a pas que l’enfer, y a paradis de la mer.

.

C’est parler pour ne rien dire, ne  rien faire de la journée.

Et même, en supposant que demain, ce serait en core pire

Je me sens tout  prêt pour le revivre,  pour le recommencer

Tant je me suis très vite habitué au plaisir d’un tel farniente

Ce, jusqu’à en faire et de très loin, mon mode de vie… préféré.

.

Fatigués, nous manquons  de sommeil, ou manquons d’énergie,

Jours passent, les uns après les autres sans malheur, sans heurts,

Lors tout travail nous est interdit ou pire lors tout effort est banni

Suffit d’exister pour se croire un peu, parfois, beaucoup, au paradis

Surtout quand le ciel est bleu, la mer, d’huile, le vent nul, calme plat.

Courage, sortons d’ici, allons voir là-bas,

S’y je n’y suis pas, la tête en un nuage,

En demi-sommeil, sur lit de plage.

.

Alvor est celle que l’on dévore

Des yeux, dents, sans façons

Autant dedans,   que dehors,

Et en mangeant ses poissons.

 .

Un lézard au soleil ou poisson,

Dans l’eau, oiseau, dans le ciel.

Lors je surveille, mon bronzage,

L’état de ma peau,  couleur miel,

Milieu après-midi, je me déssoiffe

Avec glaces et bières, tonic et zeste.

Au soir je trouve un restaurant chic

Et pas cher et des plus authentiques

Avec sardines grillées,  avec bon vin,

Un dessert, pour un ventre élastique

J’en sors  bien repu et bien rassasié,

Pour digérer, me faut faire la sieste.

.

Las, je m’affale, sur  ma couchette,

Puis  me prélasse  sous ma couette,

Après, je m’assois sur la banquette,

Je m’éponge avec grande serviette.

 .

Voilà, qu’en  soirée, dehors : le vent

S’est levé, et la nuit va commencer,

Et je vais aller prendre un verre au

Au dancing en face pour terminer,

Bien me bouger  les fesses, et tout

Donner à fond dans la séduction.

.

Extensions

 .

Au matin, je sors m’affranchir des fantômes

De gens dans la rue, se hâtant, comme moi,

De rentrer à l’hôtel,  maison, bateau, tente.

Je me sens très fatigué de ma dure journée,

Je n’en peux plus, lors, je n’ai qu’une envie :

Corps se repose, amour et sommeil le contentent. 

Alvor vous dévore au point de vous rendre zombie,

Mort-vivant et de ne plus être capable de penser

Qu’à cette atmosphère de lumière et d’ombre

Où tout devient flou, se rend mystère,

Y compris l’amour et la mer.  

.

Sommes sur la plage d’Alvor pour piqueniquer à l’ombre

D’un parasol

Rêvons de palmiers iles lointaines, paradisiaques alors que

Nous y sommes.

L’idée d’un bain nous vient à  vingt degrés, pieds dans l’eau

En éventail.

Caresses  d’eau  nous montent, des jambes, moelle épinière,

Jusqu’au cerveau,

Souvenir lointain, de notre avant-vie dans le sein maternel,

Qui se rafraichit

Paradoxe, que le temps qui s’arrête alors que la mer bouge

Lors sous nous

Le monde peut devenir menaçant, s’écrouler,  en l’instant,

On s’en fout !

Un cliché même des vacanciers urbains,

Que cette foule dense  et jouant sur plage

Bullant ici, et ailleurs, prenant leurs bains,

Avec en arrière-plan, falaise ocre, découpée.

.

Farnienté n’est pas mon fort mais la journée

Était si chaude, ensoleillée, calme, délassée,

Que  je me suis laissé tenter  par l’inactivité,

Encouragé en cela, par les plagistes, affalés.

.

En fermant les yeux, et les pieds dans l’eau,

Je me suis cru, je me suis du moins imaginé

Être quelque part, une ile des plus exotiques

Où chacun se livre à des activités nautiques.

.

Fatigué du bruit, de la chaleur et l’ambiance

Et plus encore par une longue nage, en rage,

Je reviens au voilier m’étendre sur couchette

D’autres sensations m’assaillent, sans repos.

.

Soirée finit de m’achever avec trois mojitos,

Je ne sais où j’en suis, ni où est mon bateau,

Ambiances bruyantes de rue, m’étourdissent

Y a que sommeil pour me calmer qui puisse.

.

À  peine aurai-je posé un pied sur le voilier,

Que je m’affale de suite sur mon lit douillet,

Et lors au matin, me réveillant tout guilleret

J’exprime, comme impression, d’avoir rêvé !

.

Fragments

.

Farniente : m’enfin, voyons, passe le temps,

Et l’été comme chacun sait ne dure éternité.

D’accord, faut en perdre, prendre son temps,

L’ennui peut nous exténuer, procurer idées !

.

L’idée ici n’est pas tant de pratiquer activités,

Contre farnientés mais plutôt  de les alterner,

Foncer  tête baissée  vers  tout  ce  qui  bouge,

Mettra notre tête en ébullition, dans le rouge.

.

Les doigts de pieds en éventail sur sable doré

Sinon assis sur une chaise au bistro à siroter

Et voire devant un plat succulent à déguster,

Ne remue ni muscles ni sangs, à poireauter.

.

Le jour, la rando, la nage, le dancing le soir :

Voilà le programme  qu’on dira bien chargé,

N’y aura de plaisir que celui qu’on se choisit

Paradis marchant, ne le serait pas dormant.

.

Le bruit, la chaleur, la foule,  les marchés,

N’aident pas à se décider à s’en détacher.

Je me retire pour ma sieste en couchette,

La nuit, sommeil tarde à venir, c’est bête

.

Dieu merci, ma lampe de chevet éclairera

Tant ma bonne lecture que mon bel esprit

Elle est comme présence d’un jour allongé.

.

Entre les lignes, j’y ajouterai  mes pensées,

Qui me poussent à rêver,  sinon à rêvasser,

Du dehors j’entends bruits forts ou feutrés.

.

   Mon imaginaire s’envole en cette autre contrée,

Où la raison, la réalité n’ont plus cours : oubliés

Lors je me prends à me rêver de toute autre vie,

.

En laquelle, en marin aguerri,  je sillonnerai

Les mers, de port en ports, voire d’ile en îles,

L’esprit, le cœur, et voire l’âme … tranquilles.

.

Textuels : poème, extensions, fragments

.

Calligramme

.

Comment dire combien de journées de vacances,

Nous les aurons passées,    à ne rien faire,  en voilier,

Lors tant  d’occasions    étaient   là    offertes à nos yeux,

 Pour nous   A  distraire même si elles avaient  J  même air.

Avouons-le L    surtout, ne prétendons plus  le   O  contraire,

Pour tuer    V    le temps chacun sait en faire son    U      affaire

Et, il vous   O     fera toujours face, il ne sera jamais   R   derrière.

Sur Terre    R      il n’y a pas que l’enfer, y a paradis de   *     la  mer.

Encore par   *        ler pour ne rien dire,  rien faire de la    A   journée.

Et même      F        en supposant que demain, ce serait en   U  core pire

Je me sens  A          tout  prêt pour le revivre,  pour le recom   *     mencer

Tant je me  R          suis fort vite  habitué  au plaisir d’un tel     P  farniente

Et ce, jus     N          qu’à en faire, de très loin, mon mode de vie    A  préféré.

Fatigués,     I         nous manquons  de sommeil, ou manquons d’    R  énergie,

Jours pas   E          sent, les uns après les autres sans malheur, sans     A    heurts,

Lors tout   N             travail nous est interdit ou pire lors tout effort est   D    banni,

Il suffit      T            exister pour se croire un peu, parfois, beaucoup, au     I   paradis

Surtout    E              quand le ciel est bleu, la mer, d’huile, le vent nul, cal      S me plat.

.

Courage, sortons d’ici, allons voir là-bas,

S’y je n’y suis pas, la tête en un nuage,

En demi-sommeil sur lit de plage.

.

Alvor est celle que l’on dévore

Des yeux, dents, sans façons

Autant dedans,   que dehors,

Et en mangeant ses poissons.

.

Un lézard au soleil ou poisson,

Dans l’eau, oiseau, dans le ciel.

Et, je surveille,   mon bronzage,

État de ma peau,    couleur miel,

Milieu d’après-midi,      je me dé-

Soiffe, glace/bière       tonic/zeste,

Et je trouve un        restaurant chic

 Pas cher des         plus authentiques

Sardines gril        lées, avec bon vin,

Dessert pour       un ventre élastique

D’où  je sors        repu, bien rassasié,

Pour digérer        il me faut la sieste.

.

Las, je m’affale,    sur ma couchette,

Pour me prélasser sous ma couette,

Après je m’assois sur ma banquette

Avant de m’étendre sur la serviette.

.

Voilà, qu’en  soirée, dehors : le vent

S’est levé, et la nuit va commencer,

Et je vais aller prendre un verre au

 Dancing  en face, pour la terminer,

Bien me bouger les fesses, et tout

Donner à fond dans la séduction,

En la pénombre des néons noirs

Tout est beau et tout est canon.

.

Forme

.

.

Évocation

Lampe de chevet farniente,

Champignon, de type  bolet,

Château d’eau, en hauteur,

Mannequin porte-vêtement.

.

08 4

.

Une lampe de chevet s’avère utile

Évoque sommeil profond nocturne

Que la sieste, que l’on dit diurne,

Pratiquée, parfois, à deux !

 .

La forme reflète le fond,  en partie seulement,

On peut farnienter aussi sous parasol en plage

La lampe de chevet sera l’inverse du parasol :

Lumière crue, intérieure ; diffuse, extérieur.

 .

Symbolique 

 .

Une lampe de chevet

Est une  lampe située près du lit,

À hauteur de la  tête dans une chambre

Elle est accrochée  au mur,

Posée sur une table de nuit

Sert à éclairer la personne

Qui est  assise ou  allongée,

De manière à lui permettre

Par exemple  lire, rêvasser.

Wikipédia : lampe de chevet

 .

.

Fond

.

Évocation 

 

.

Le farniente suppose de n’être éclairé

Que faiblement en pénombre,

Qui laisse votre imaginaire se déployer,

Dans votre tête, à souhait !

 .

Symbolique 

 .

Rien faire ni tenir la barre,

Ni contrôler les voiles, le cap,

La vitesse,  et, l’environnement.

Seulement,  et,  toujours,  le  même

Horizon à fixer avec le même clapotis

De vagues sans  avoir, lors mouillage,

À se soucier des distances pour évitage

Et surtout  à ne plus entendre les bruits

Des bateaux  à moteurs  ou  de pêche …

 .

Dans une couchette,  dans la pénombre

Propice à la rêverie : que faire, d’autre

Que de se laisser aller à un farniente

Plein d’évocations … et de fantasmes.

 .

.

Fond/forme 

 .

L’ombre n’est pas toujours un côté obscur

En oxymoron on lui associe un côté clair

Qui fait dire une chose et son contraire,

Simultanée ou accolée, comme on veut.

.

Son  réveil, dans une semi conscience,

Serait parfois difficile pour atterrir

En une autre réalité avec le corps

Et  tous ses sens  qui percuteront

Toutes  frasques  du  farniente.

.

Lumière tamisée pour laisser-aller,

Ralentit l’énergie extérieure, intérieure

Et autorise son imaginaire à tout envahir,

Jusqu’à sa moindre pensée, moindre soupir.

.

Textuels et illustrations >>

 

07- Alvor et sa lagune

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Alvor est bien coquine,

Et sa lagune, bien câline.

Si vous en faites sa copine,

Vous la trouverez  …  divine.

 .

Elle  est douce,  elle  illumine :

Parfois,  farouchement  marine,

Belle à croquer sur sable en eaux,

Telle caresse  du soleil  sur la peau.

 .

On s’y délasse, s’y prélasse à souhait,

Jusqu’à ce que son teint se soit fait

Entre  baignade, repos, bronzage

L’on admire son beau paysage,

Offert par son port marin,

En crique, en  lac utérin.

.

Alvor est petite mer en nasse formant lagune,

Avec, sur ses bords, son sable, ses dunes,

Avec petit port de mouillage, au fond,

Son quai, avec ses airs de flonflon.

 .

Les touristes grouillent, en son vieux quartier

De ruelles bondées de restaurants, tavernes,

Venant de sa plage d’allongés, bronzés,

Aux roches, ocres, grottes, cavernes.

 .

Un bel espace de paix, entre la mer et marais,

Forme un mouillage abri tempête et marée,

Son anse et bourg typiquement portugais

Enchantent et l’œil et l’oreille et le nez.

 .

On s’y délasse, on s’y prélasse, voire on s’y dore

Quand un soleil luit de ses rayons très forts,

Pas de rides sur l’eau ni souffles de vent,

On se sent mieux dehors que dedans.

 .

Hésitant à suivre sa course, le temps s’est arrêté

Bien que le soleil ne tardera pas à se coucher,

Illuminant le ciel, village, la mer en lagune

L’on y aura mouillé : infortune, fortune.

 .

De temps à autre, vedettes passent à toute vitesse

À notre proue, voire à notre poupe, sans décélérer :

Vagues  d’étraves arrosent nos dos, voire nos fesses,

Au final, vent, mer, gens en sont d’autant plus agités.

 .

Une nuée de goélands, criant, volant,  autour de nous,

Exécutent leurs  ballets, en tous sens,  comme des fous,

Avant de finir par se parquer sur un ilot de sable marin,

Et lors : se plumant, se battant, criant,  voletant, sans fin.

 .

Quelques ramasseurs de coquillages  font envie avec seaux,

De les rejoindre pour histoire de se faire un plein d’ormeaux,

Un air de musique venu d’on ne sait où nous réveille à minuit,

Un week-end, fort en bruit, la nuit, et très calme,  jusqu’à midi.

.

Extensions 

.

Le port, le centre, le marais, la plage

Sont autant, en nous, de lieux magiques

Dès lors qu’ils sont demeurés authentiques

Tant, en périphérie, on trouve des immeubles

À dix étages ressemblant dortoirs qu’à un village.

C’est pourtant là que résident habitants, à l’année,

Alors que les touristes, pour la majorité allemands,

Louent ou possèdent les belles maisons du centre.

C’est ainsi qu’on y entend parler, plus souvent,

Leur langue que celle des natifs, portugais !

Cela constitue pour nous, qui sommes

Français, un double dépaysement !

.

Vu de très loin, on distingue, trait de côte, deux entrées

 Maritimes,

Celle du port de Lagos à gauche,  celle de la lagune d’Alvor,

Au centre.

S’approchant, celle d’Alvor ressemble embouchure du fleuve

Côtier 

Mais c’est bien la mer qui y entre avec son courant de marée,

Piégeant

On aura vu un bateau de touriste se faire surprendre et stopper

Sur la vase

Et il lui faudra attendre plus de six heures avant de pouvoir s’en

Dégager !

Vous imaginez-vous scrutant le fond avec la peur au ventre de

Talonner.

.

Alvor, cité balnéaire regorgeant de touristes allemands

A un côté mer et côté lagune, tous deux, fort attrayants,

En  sa lagune il n’y a qu’un petit port de pêche, attenant

Nous avons mouillés l’ancre entre des voiliers résidents.

.

Alvor était, auparavant, une petite cité  bien tranquille,

Malgré vacanciers, a gardé son charme, en centre-ville,

Tout autour, hôtels et résidences ont fleuri avec argent,

Faut dire qu’elle dispose de plage d’un sable accueillant

.

Et il y a les marais dans les terres, que nous avons visité

Nous avons fait le tour, en deux heures, sans rencontrer

Personne, tous étaient en ville, ou sur la plage, entassés,

À la fin, nous sommes entrés dans l’église, bien décorée.

.

Nous y avons passés trois journées et sans nous ennuyer

Nous sommes, bien sûr, allés au restaurant des sardines,

C’est là que l’annexe a rendu l’âme, par endroits, décollée

Nous serons obligés d’en acheter une neuve au chantier !

.

C’est presque à regret qu’on aura quitté ce havre de paix

Non sans risque, marée descendante, faible niveau d’eau

Mais avec notre voilier, dériveur intégral un mètre, suffit

Encore faut-il trouver la bonne passe et à la bonne heure.

.

Fragments

 

Alvor est une autre station balnéaire

Offrant son côté port, fond de lagune,

Côté plage et mer, pour tous estivants,

Un peu comme… son dos et sa poitrine.

La vie bat son plein en nombre touristes,

La plage est prise d’assaut, l’après-midi,

Les rues et les bars, restaurants, le soir,

Où nous avons bu nombre de cocktails.

.

Et nous avons randonné dans le marais

Avoisinant, où nous étions presque seuls,

Puis visité l’église  qui vaut bien  le détour,

Avant de nous endormir, malgré animation.

.

Nous y sommes restés… trois jours, c’est dire

Qu’Alvor mérite, au moins, plus qu’un soupir,

Entendant parler allemand plus que portugais

Observant manœuvres de bateau qui échouait.

.

 Je suis retourné à l’église comme attiré par elle,

Son portique de style manuélin, son décor floral,

Ses scènes de guerres  et ses fratricides querelles,

Ou ses religieux se confrontent aux forces du mal

 

Le phare d’Alvor  ne démérite pas des immeubles

Voisins et sur toute la longueur du front de mer :

Ocres des roches, non plus, toutes très torturées.

.

L’histoire du village  reste  assez caractéristique

De la vie portugaise avant l’industrie touristique

Deux villes, deux époques en lagune verdoyante.

.

Et pour bien faire le grand soleil est de la partie,

La pleine lune, la nuit et myriade d’étoiles aussi,

Au point qu’on y resterait si programme permet.

.

Lieux sont voyages en soi, tant différents sont-ils

À condition d’en saisir  et d’en apprécier son âme,

Sinon nos manques de curiosité nous condamnent

À être de mornes spectateurs blasés et sans idylles.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Alvor est bien coquine,

Et sa lagune bien câline.

Si vous en êtes sa copine,

Vous la trouverez… divine.

Elle est douce, elle illumine :

Parfois farouchement marine

Belle à croquer, sur sable en eaux,

Telle caresse  du soleil  sur la peau.

On s’y délasse, s’y prélasse à souhait,

Jusqu’à ce que  A    son teint soit fait,

Entre baignade    L     repos, bronzage

L’on admire le       V       beau paysage,

Offert par son         O           port marin,

En crique,                 R             lac utérin.

.

Alvor, est petite mer en nasse formant lagune,

Et, sur ses bords, ses sables, ses dunes,

C’est elle avec son port avec au fond

Son quai avec ses airs de flonflon.

Les touristes grouillent, en son vieux quartier,

De ruelles bondées de restaurants, tavernes,

Venant de sa plage d’allongés, bronzés,

Aux roches, ocres, grottes, cavernes.

Un bel espace, de paix, entre la mer et le marais,

Forme un mouillage abri tempête et marée,

Son anse, bourg typiquement portugais

Enchantent l’œil, l’oreille voire nez.

On s’y délasse, on s’y prélasse, et voire on s’y dore

Quand un soleil luit de ses rayons très forts,

Pas de ride sur l’eau, de souffle de vent,

On se sent mieux dehors que dedans.

Hésitant à suivre sa course, le temps s’est arrêté,

Bien que soleil ne saura tarder à se coucher,

Illuminant le ciel, village, la mer en lagune

Où l’on aura mouillé infortune, fortune.

 .

   E                                                       P

De temps T  à autre, vedettes passent à toute L  vitesse

À notre    * proue voire à notre poupe sans dé A  célérer

Vagues   S   d’étraves arrosent nos dos ou nos   G  fesses,

Au final,  A le vent, mer et gens en sont d’autant  E agités.

Une nuée  *  de goélands criards, volant autour de   *  nous,

Exécutent L  leurs  ballets, en tous sens, comme des  E  fous,

Avant de  A  finir par se parquer sur un ilot de sable   T marin

Et lors se  G    plumant, se battant, criant voletant sans *     fin.

Quelques U   ramasseurs de coquillages  font envie avec P   seau,

De les re N  joindre pour histoire de se faire le plein d’or O meaux

Un air de E   musique venu d’on ne sait où nous réveille à  R  minuit.

Un week   *   end fort en bruit, la nuit, et très calme jusqu’  T   à midi.

.

Forme

.

.

  Évocation

 

Une tour de clocher d’église

Temple indien temps anciens

Et,  pourquoi  pas,  un  phare 

Ou voire une simple tour érigée.

.

Église d’Alvor que l’on aperçoit en pointe

Comme amer pour se repérer :

La vieille ville est touristique et immeubles

Près de la plage, sont communs ! 

  .

Symbolique 

 .

L’Église

Matrice d’Alvor 

Serait le symbole du

Style manuélin en Algarve.

 .

Construite années 20 du XVIe siècle,

L’Église Matrice d’Alvor a le plus beau

Portique manuélin, de toute la région,

 .

Étant décoré motifs, faisant référence

Autant à toute faune, qu’à toute flore,

Scènes de guerre symboles religieux.

Modifié, mis en forme, source : Visit Portimao

 .

.

Fond

 .

Évocation 

 .

.

Un phare n’est pas un clocher d’église

Bien qu’il s’agisse d’éclairage

Mais dans le  premier cas, une réalité

En second, croyance d’esprit.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est toujours très positif.

Il représente la lumière

Qui guide  les  hommes.

Le phare  indique  une

Direction et sens sacré.

À  l’instar  de  la   tour,

Il affirme sa verticalité.

Mais, tel édifice possède

Toutefois un sens opposé

Tant est fait  pour être vu

Alors que la tour est d’abord

Faite pour voir. Le phare est

Avant tout porteur de lumière.

tristan-moir.fr/phare

 .

..

Fond/forme 

 .

Il y a mille et un formes de base de clocher

La plupart seront composés d’une tour carrée

Surplombée d’une forme pointue, s’élevant vers

Le ciel finissant par une croix, étoile… girouette.

 .

Carrée et élancée rimeront avec  prier et clocher,

L’église est un repère  et un  symbole, en village,

L’on ne sait qui y entre rien que pour la visiter,

Lors d’autres assistent aux offices, pour prier.

 .

Église  comme tout monument  très ancien

Raconte l’histoire, du village, des temps,

Qui l’ont traversé, sinon accompagné,

Et il en est de même du phare érigé.

.

Textuels et illustrations >>