1152 – Notre Monde est très loin d’être neutre !

Voir prose et illustrations 

.

Ignore le Monde,

Le Monde   t’ignorera

Et  lors,  seul,   tu vivras,

Et lors seul,   tu mourras !

On dirait une   inscription

A quelque  beau fronton

D’un     bâtiment

Culturel

.

Si on n’existe pas

Avec l’autre, on existe

Encore  moins,  sans  lui !

Le Monde,     si on est y pas,

Le Monde      ne sera pas là !

Lors  où   est-ce  qu’on vit,

Pourquoi,   et pour qui.

Monde n’est neutre.

.

Il est très animé.

Homme de peu de foi

Dans le monde, et en toi,

Que  crois-tu  qu’il  arrivera

Tu persistes autant à t’isoler.

Monde continuera sans toi

Même sans foi ni lois,

Croix de bois …

 .

 Entre le Monde et toi, divorce,

Tu ne veux qu’en rien, il te force

À l’aimer, l’aider  pas question :

T’as déjà donné de cent façons,

T’as en échange rien rapporté

Et, pour de bon tu es fâché !

.

Monde n’est pas à ton service,

N’a pas mauvaise intention en soi,

Et si tu es une personne qui perçoit

Qu’il est en danger  ennemi en soi,

Tu dois reprendre de l’exercice

Et remettre talents en lice.

 .

Ah bon, et c’est ainsi,

Je consens  tenter vers lui

Nouvel envol de ma coquille

En sortant j’aurai un œil frais,

Le regard sur lui bien modifié

Ne lui attribuera de maux.

 .

.

Extension

 .

Maintenant je vois que c’est faux :

En lui, et, en moi, j’ai retrouvé la foi.

On peut être : laïc, agnostique  et athée,

En étant humaniste, solidaire, et altruiste.

Dieu, qu’il existe ou non, ça ne nous empêche

Pas d’être considérés comme autant frères

Les uns envers les autres. D’être égoïste

Et de le rester, de le prêcher,

.

Ne changera rien, n’apportera

Rien ni aux autres, ni au Monde,

Qui nous entoure alors même qu’on

Sera redevable de leur présence, aide.

Le Monde n’est  ni bon  ni mauvais,

Il n’est juste que ce qu’il est mais

Il oriente les comportements

.

Des uns et des autres,

Des uns avec les autres,

Des uns  contre  les autres

Ce depuis origine de l’homme.

Ainsi, parler de neutralité n’a pas

De sens sachant qu’on ne peut vivre,

Sans avoir d’opinions  sur peu de choses

Ou sur tout qu’importe mais jamais aucune.

.

La neutralité, si tant est qu’elle puisse exister,

Ne tiendra pas en cas de conflit ouvert, majeur

Tant la pression sociale force à vous prononcer.

L’exemple du Brexit reste parlant, de ce côté-là,

Posture intenable avoir un pied dedans, dehors,

Posture inconfortable avoir les eux pieds dehors

La Suisse reste l’exception qui confirme la règle,

En profitant de tout sans rien devoir à personne,

Sur le plan finances, on ne peut parler neutralité.

.

Neutralité, qu’est-ce que c’est en dictionnaire,

Deux définitions qui paraitront assez distinctes :

État d’une nation ne participant pas à une guerre.

Ou caractère, état d’une personne  qui reste neutre.

.

Si la première nous semblera, à tous, assez évidente,

La seconde, plus sociale et juridique, problématique.

Comment, en effet, connaissant bien  l’esprit humain,

Des plus subjectifs, individualistes  et voire tortueux,

.

Respecter, pour recrutement, la non-discrimination

De race, opinions, activités politiques, syndicales,

 Des convictions religieuses ou philosophiques

Actant un principe d’égalité devant la loi.

.

.

Épilogue

 .

La neutralité, qu’est-ce que c’est ? Définition

Caractère, état, d’une personne qui reste neutre.

État d’une nation qui ne participe pas à une guerre.

***

Laissons de côté la seconde, les Suisses en sont l’exemple,

J’ai du mal à considérer qu’une personne puisse être neutre,

Sauf dans les cas des votes mais qui se résumera à l’abstention.

***

Le slogan à la mode de nos jours est atteindre neutralité carbone

Rien à voir avec l’individu, rien d’autre que projet politique perçu

Comme une nécessité absolue pour échapper à catastrophe venue

***

Ne pas choisir, ne pas s’engager, ne pas avoir quelconque opinion

N’est pas pour autant se déclarer neutre, à la limite, être ignorant

Pour autant que je sache : ni le savant ni la science sont neutres.

***

Ce n’est pas non plus qu’une question de manque d’éclairage :

Un simple lampion, ambiance lumineuse, suffit à y voir clair

C’est juste  qu’on a, ou non, un point de vue, une opinion !

***

Cela rejoint d’ailleurs la problématique de l’observateur

Qui perturbe comportements de chose, être, observés

Alors qu’on cherche par tous moyens, la neutralité.

***

Au final, ni le monde ni moi, sommes neutres :

La moindre interaction avec le monde, agirait

Comme un filtre, fonction de mon caractère.

***

Lors peut-on dire que

Quelqu’un en nacelle

D’une  montgolfière

Et haute en les airs,

Est neutre  en tout.

***

Prendre la bonne hauteur de vue,

Ne permet pas  plus  de neutralité,

Mais en donnerait un peu l’aperçu,

Voir le monde tel qu’il est, non rêvé.

.

.

1152 – Calligramme

.

Ignore le Monde,

Le Monde   t’ignorera

Et  lors,  seul,   tu vivras,

Et lors seul,   tu mourras !

On dirait une   inscription

A quelque  beau fronton

D’un     bâtiment

Culturel

.

Si on n’existe pas

Avec l’autre, on existe

Encore  moins,  sans  lui !

Le Monde,     si on est y pas,

Le Monde      ne sera pas là !

Lors  où   est-ce  qu’on vit,

Pourquoi,   et pour qui.

Monde n’est neutre.

.

Il est très animé.

Homme de peu de foi

Dans le monde, et en toi,

Que  crois-tu  qu’il  arrivera

Tu persistes autant à t’isoler.

Monde continuera sans toi

Même sans foi ni lois,

Croix de bois …

M

 Entre le Monde   O      et toi, divorce,

Tu ne veux qu’en    N        rien, il te force

À l’aimer, l’aider       D           pas question :

T’as déjà donné         E           de cent façons

T’as en échange      *         rien rapporté

Et, pour de bon  N       tu es fâché !

Monde n’est pas  E      à ton service,

N’a pas mauvaise    S     intention en soi,

Et, si tu es une per    T     sonne qui perçoit

Qu’il est en danger   *          ennemi en soi,

Tu dois repren        P     dre de l’exercice

Et remettre         A    talents en lice.

S

Ah bon, et        *      si c’est ainsi,

Je   consens           N        tenter vers lui

Nouvel envol           E         de ma coquille

En sortant j’au          U         rai un œil frais,

Le regard  sur          T       lui bien modifié

Ne lui attri       R     buera maux.

E

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

1152 4

.

Lampions peut-être

Et qui plus est, triplés,

Superposés, des petits,

 Grands pour ambiance.

.

  (S : forme stylisée, = : rimes mixtes,

X : le fond s’éloigne, ici, de la forme)

.

Une ambiance créée à l’aide de lampions

n’agit que très peu sur l’état du Monde :

on croit même qu’il s’en moque un peu :

tant et si bien que forme diffère du fond

.

Ce sont des lampions chinois

Cylindres, carrés, rectangles

Qui éclairent plus ou moins,

Leurs rues … d’ambiances.

 . 

Symbolique

 .

La lanterne chinoise

Est née d’une     amélioration

De la flamme         toute nue à l’air

Protégeait la              flamme du vent,

Et fournissait            lumière diffuse.

Alors que les            premières ont

Été créés pour une utilisation

Pratique dans la maison

Ou l’éclairage de passages,

Lampion  est devenu ornementale,

Et parfois même un symbole de statut.

Source : signe-chinois.com/lanternes-chinoises

.

Fond

 .

Évocation

.

1152 6

.

Ce sont des lampions chinois

Cylindres, carrés, rectangles 

Qui éclairent plus ou moins,

Leurs rues, d’ambiances.

 

Symbolique    

 

Pour faire lanterne, lampion,

Plusieurs   techniques  d’artisanat,

Peinture, coupe de papier ou couture.

Les matériaux incluaient le bambou,

Bois, paille de blé, ou encore métal.

Les plus répandus, papier et soie.

Les chinois les utilisent de trois

Façons pour suspendre.

 

En endroits reculés,

On trouve des lampions

Suspendus ornant lampadaire

Ils sont agrémentés  de pompons,

Ils ne sont pas toujours lumineux et

Sont accrochés  devant les échoppes,

En tant que porte-bonheur ou façon

Ambiance décorative face maison.

mandarin-factory.com/blogs/blog-chine/

histoire-et-signification-des-lanternes-chinoises

 

Corrélations

Fond/forme 

 

Le Monde est loin d’être neutre

Malgré lampion ambiance feutre

Égaye, beaucoup, notre existence,

Compensant un peu ses violences.

Porte-bonheur en des consciences

Il éclaire notre finitude humaine,

Notre fragilité, notre instabilité,

Et nous rend l’espoir de s’aimer

Dans un monde idéal à créer.

 .

 

Le Monde n’est pas neutre

.

Scénario

.

Rester neutre, en matière de justice, qu’est-ce que cela peut dire ?

Rester neutre, en son carnet de voyage, qu’est-ce que cela peut dire ?

Neutre, c’est se cacher ou se voiler la face pour n’être pas impliqué.

.

Voir prose et illustrations 

1151 – Chaque jour que mon destin me donne

Voir prose et illustrations

.

Chaque jour  est un cadeau du ciel,

Grands malades nous disent cela.

.

Bien-portants n’en sont  pas

Conscients : la  vie   continue.

Quand on peint  ou qu’on écrit.

.

On n’est pas malade pour autant

Le temps autant  vous est compté,

En plus n’êtes pas  sûr, d’y arriver !

.

Peut-être que cela ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se redresse en sursis

Mon énergie consomme  un grand  appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que j’entrevois.

.

Chaque jour que mon esprit communique s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie  sinon elle devient informe.

 .

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts et merveilles, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que transfuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls juges.

.

Chaque jour que j’écris poésie, perds de mes illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas en actions.

.

Actions, réactions, affections, désaffections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie  contemplation,

La mondialisation aura fait que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain  perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

.

 Extension

 .

Chaque jour

Que le destin me donne,

Je pense, je réfléchis, je raisonne.

Il y a des milliers qui sont et pensent

Comme moi, mais qui ne seront pas

Connectés ou ne seront solidarisés

Par des projets plutôt collectifs.

Je bénéficie destin personnel

Au sein de destin commun.

Si je délaisse  ce dernier,

Il  peut  se  produire  des

Conséquences pour le mien.

 .

Les jours se suivent et se ressemblent.

Cela en rassure certains, il me semble,

Qui ont peur du moindre changement.

Les jours se suivent en étant différents

Mais cela réjouit ceux qui s’aventurent,

À profiter d’autres opportunités offertes,

En explorant  leurs potentialités ouvertes.

Chaque jour que le destin me donne devient

Un cadeau du temps pour en jouir et profiter.

.

Le destin est défini  comme une suite d’événements

Composant trame d’une vie humaine, communauté

Semblant prédéfinie, comme commandée  par une

 Puissance, supérieure, ou immanente, à l’univers !

.

Alors que sur le plan individuel de la vie humaine

Figure circonstances heureuses ou malheureuses

Qui se produisent, dans une issue,  totalement,

Ou partiellement indépendante de la volonté

.

Mais plusieurs conceptions se dessinent :

La plus forte, fatalisme : on ne peut rien

Changer, même pas la peine d’essayer :

« Si dieu le veut » disent les musulmans.

La. moins fort : nietzschéisme avance

Que l’homme  ne devrait pas accepter

Destin, ne pas se résigner au fatalisme

 Mais accueillir le cours des évènements.

 .

.

 1151 – Calligramme

 .

Chaque jour  devient un cadeau du ciel,

Les grands malades    nous diront  cela.

Bien-portants        C         n’en sont  pas

Conscients : la       H        vie   continue.

Quand on peint     A       ou qu’on écrit,

On n’est pas mala Q      de pour autant

Le temps autant   U   vous est compté,

En plus n’êtes pas E   sûr, d’y arriver !

Peut-être que cela   ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se  J  redresse en sursis

Mon énergie consomme un grand  O    appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je    U  vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que   R     j’entrevois.

Chaque jour que mon esprit communique   *      s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce     D  me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose     E   nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie sinon elle devient        S  informe.

                                                                         T

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers      I    l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver de    N paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts, et merveil     *   les, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier    M  nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que trans    E    fuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls           *    juges.

                                                                           D

Chaque jour que j’écris poésie, je perds de mes      O    illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas        N    en actions.

Actions, réactions, affections, désaf         N   fections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie      E     contemplation,

La mondialisation aura fait      !   que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain    *    perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

Forme

.

Réduction

.

1151 0

.

Évocation

1151 4

Un vase ancien

Avec une courbure

Des  plus régulières

Et en outre, peint !

(C : forme creuse, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne  ici de la forme)

Un vase, même peint ne peut figurer

le destin : seulement le représenter

dans des parcours très personnels

si fait que forme diffère du fond.

Pas n’importe quel vase, au demeurant

Car ici, peint avec des animaux,

Comme on en a trouvé autrefois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique   

 

Le vase possède

Le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase,

C’est conquérir un trésor.

Briser un vase, c’est anéantir

Par mépris trésor qu’il représente.

 

Les  scènes  d’offrandes  de l’Égypte

Du temps des pharaons, un symbole

Revient souvent : il s’agit de vases

Ronds à vin. Il n’est pas certain

Que l’offrande soit constituée

De vin, vases représentent

Tout type d’offrande.

Source : expatmosaïque.fr/le-

symbole-de-la-semaine-le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1151 6

.

Pas  n’importe  quel  vase,

Car peint  avec  des  animaux,

Comme on en aura trouvé parfois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique

 

Vases  peints  étaient

Principalement    utilisés

Dans   la  vie  quotidienne

Des familles les plus aisées,

Voire   aristocratiques,  pour

Du banquet ou pour la toilette

Et certains étaient choisis pour

Honorer les dieux ou les morts.

Céramiques peintes constituent

La part la plus importante de

Peinture de Grèce antique

Actuellement conservée.

fr.wikipedia.org/wiki/

Ceramique_grecque_antique

 

Corrélations

Fond/forme 

 

Métro, boulot, dodo !

Et quel destin héroïque.

Que de tenir sans panique,

Et sans se plaindre d’un mot

Et le temps de cerveau libéré,

Se devra  d’être occupé  plutôt

Par la publicité  à  consommer,

Avant de mourir  comme idiot.

Si certains s’en accommodent,

D’autres pensent être esclaves

D’un destin, fatal, immuable,

Une vie de chien, pour rien.

 .

.

Pas de jour, sans destin

.

Scénario

 .

On commence par un bon café pour bien débuter la journée,

ensuite on va au boulot, puis on en revient puis il continue :

y a qu’à la plage, quand elle est déserte, qu’on est tranquille.

 .

Voir prose et illustrations

1150 – Il serait fou de bien penser par soi-même

Voir prose et illustrations

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

.

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

.

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

.

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

.

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

 .

Cette assertion me maintient de glace :

Personne ne pourra penser à ma place !

Pourtant je la pose comme une faribole,

Est-ce que je serais, ou ne serais pas, fol !

.

Penser, c’est sûr ; à  quoi, cela l’est moins.

Comment, je l’ai appris avec un grand soin

Penser comme tout le monde, penser à rien

Ou critiquer tout … de  près comme de loin.

.

La pensée commune  servirait de référence,

À une famille ou à un groupe, à une  société,

Mais pour bien voire pour mieux s’organiser

Tant une pensée non  efficace ira au panier.

.

Et, si j’affirme que le temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui mettra à le compter

En quoi n’aurai-je pas le droit de penser,

Qu’il n’est que leurre … pour nous tuer.

.

Si s’abstraire de la matière, est risible,

S’abstraire de tout temps, impossible,

S’abstraire de l’espace est impensable

Et de l’énergie, serait un vrai miracle !

.

Je demeure prisonnier de mes pensées,

Cela, personne ne peut rien  y changer,

Me dis que penser par soi-même est fou

À me demander si je  suis aliéné en tout.

.

 .

Extension

.

Penser par soi-même pose un problème

Philosophique et anthropologique

Tant cela supposerait de faire

Abstraction ou de dépasser

Les pensées de nos prédécesseurs

Et nos moyens d’expressions par tous

Les comportements gestuels, émotionnels

Et par tous les médias et dieu sait s’il y en a.

.

Sans aller chercher si loin, ou partout ailleurs,

Nos parents puis nos écoles, nous conditionnent

Dans nos pensées au point parfois, de les formater.

Quant à la publicité et la politique qui nous vantent

Et nous vendent leurs lots de « prêts à penser »,

Renforcés par les influenceurs et les acteurs.

.

Comment y échapper, même le sachant,

En restant lucide, attentif tant il n’y a

Qu’en développant son esprit critique,

Au bon sens du terme, qu’on peut sinon

S’en affranchir, du moins le contenir dans

Les limites du raisonnable et acceptable

Sur le plan personnel ou social.

 .

Penser par soi-même c’est ne pas répéter déjà ce que dit autrui.

Ce qui  oblige à l’effort personnel de réfléchir de manière autonome,

Par une mise à distance des opinions et propos dénués de justification.

Cela dit, comment faire, si nous sommes le produit de pensées communes

Vivre en l’opinion interdit à l’homme d’accomplir sa vocation d’être pensant,

Une vie sans pensée libre, Socrate nous l’a montré, n’est pas digne de l’homme.

Autonome : notre pensée ne pourrait l’être totalement, qu’en partie seulement.

.

Avoir une pensée autonome est un mythe

S’il y a quelque chose qui appartient

Au bien commun de l’humanité,

C’est la philosophie générale !

.

La  Géopolitique  et  l’Histoire

Nourrissent autant notre pensée,

Sans parler de littérature et cinéma.

.

Mais c’est surtout son histoire personnelle

Contacts, événements, expériences acquises

Qui  composent les fondements de sa pensée :

On pense un peu beaucoup par communautés.

.

.

Épilogue

.

Pour penser, il suffit de se préoccuper

De s’informer de l’extérieur : cerveau indicible,

Main invisible, qui règnent et régissent le Monde.

***

Voilà qui est dit : on n’est autre que le produit de notre

Éducation, de notre socialisation, de notre manipulation

Et en plus on l’entretient en lisant journaux, informations.

***

Penser, pour certains, se résumerait à faire des hypothèses,

Consulter les sciences,  comparer, sommer leurs conclusions

 Et laisser de côté ce qui n’est pas prouvé, hors connaissances.

***

Si je n’ai pas de certitude de pouvoir penser par moi-même

J’essaie, du moins, de m’en approcher, être quête de vérité

Sans jamais parvenir l’atteindre, ce serait péché d’orgueil.

***

Ce que je sais, que je vois,  j’éprouve : c’est qu’on ne peut

En aucun pas penser en mode QCM, question/réponses,

Pour être en mesure de penser : faut qu’il y ait du sens.

***

Y a pas de méthode ni de réponse unique pour penser,

La pratique du doute et de la critique n’est qu’une aide

Si on les intègre au fond de soi-même, si on se connait.

***

Alors on aura beaucoup approfondi espaces de liberté

Connais-toi toi-même, nous aurait enseigné  Socrate,

Et tu connaitras l’Univers et les Hommes, point final.

.

1150 – Calligramme

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

 .

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

 .

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

 .

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

 .

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

.

 C

Cette assertion me      ‘    maintient de glace :

Personne ne pourra     E     penser  à ma place !

Pourtant je la pose      S    comme une faribole,

Est-ce que je serais     T    ou ne serais pas fol !

Penser, c’est sûr ; à      *    quoi, ça l’est moins ;

Comment, je l’ai ap     F     pris avec grand soin

Penser comme tout     O   le monde penser rien

Ou critiquer tout de    U     près comme de loin.

*

D

La pensée commune    E  servirait de référence,

À une famille ou à un   *  groupe, à une  société,

  Mais pour bien, voire   P  pour mieux s’organiser

 Tant une pensée non     E    efficace ira au panier.

 Et, si j’affirme que le    N  temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui    S  se mettra à le compter

En quoi n’ai-je pas        E         le droit de penser,

Qu’il n’est que leur        R       re pour nous tuer !

*

Si s’abstraire de la        S        matière est risible,

S’abstraire de tout        O        temps, impossible.

S’abstraire de l’espa       I           ce est impensable

Et de l’énergie, serait      –             un vrai miracle !

Je demeure prisonnier   M             de mes pensées,

Cela, personne ne peut   Ê               rien  y changer,

Me dis que penser par    M           soi-même est fou

À me demander si je       E        suis aliéné en tout !

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1150 4

.

En bas, boites de

Pensées communes,

En haut, partagées,

Voire philosophiques

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

 .

La philosophie en boites

lors qui n’en rêverait pas

découpage parmi d’autres

qui fait forme évoque fond.

 .

Une représentation en boites

 Évoquerait philosophie unique

En tous cas, orientée formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique    

 .

La boîte est le symbole de la curiosité,

De la dissimulation et du mystère :

La vue d’une boîte suscite l’envie

De découvrir ce qu’elle contient.

 .

Ce mystère associé à la boîte renvoie

À notre mystère, à notre monde intérieur.

 .

Toutefois, ne pas réussir  à  ouvrir  la  boîte

Peut signifier  de ne pas parvenir  à accéder

Au fond de son âme, à la connaissance de soi.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-boite

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1150 6

.

Une représentation en boites

Évoquera philosophie unique

En tous cas, orientée, formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique

 .

La philosophie  est une recherche de la vérité

Guidée par un questionnement sur le monde,

La  connaissance  et   l’existence   humaine.

Elle existe   depuis l’Antiquité, en Occident

Orient, à travers la figure du philosophe,

Non  seulement  en  activité  rationnelle

Mais tout autant  comme mode de vie.

L’histoire  de  la  philosophie  permet

De bien appréhender  son évolution.

Au sens moderne et pour une partie

De nos philosophes contemporains,

La philosophie n’est pas un savoir,

Ni un ensemble de connaissances,

Mais une démarche  de réflexions

Sur les savoirs mis à disposition.

Elle est devenue  une  discipline

Parmi les sciences humaines.

fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il a existé une théorie qui considérait le cerveau

Comme une boite noire,  avec entrées et sorties.

Et à l’intérieur, traitement presque mystérieux.

Cette fausse image est restée, valide, seulement,

La fameuse boite noire d’enregistrement crash.

Y a du monde, évènements dans notre cerveau

des informations accessibles et autres, cachées

on croit émettre une opinion censée, originale

et en fait, comme en publicité, prête à penser.

 .

.

Inconscient, conscient, émotionnel, rationnel

.

Scénario

 .

Vous avez deux choix possibles : le bon et le mauvais : généralement …

Lui, il pense qu’il n’y en a pas, de choix,  ou alors beaucoup plus que ça !

Et lui se pose même la question : mais pourquoi me demander de choisir ?

.

.Voir prose et illustrations

1149 – Et si je n’étais que fruit de profond délire !

Voir prose et illustrations

.

Je suis né… d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

.

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant, longtemps, du grain à moudre.

.

Et si je n’étais que le fruit d’un … profond délire,

De mes parents  me concevant en  profond soupir

L’un pour l’autre, pour ne plus, jamais … se retenir.

.

Dans une succession    généalogique ou désordonnée,

Née du hasard plus que  de  volonté pour une destinée,

Je n’ai d’autre choix en ma vie que poursuivre à hériter.

.

Ce que je suis devenu… l’aurais-je, pour partie …  désiré :

Ou y suis-je parvenu,  grâce à d’autres,  jusqu’à me hisser

Au  plus haut  de l’échelle, pour  mieux … me faire tomber.

.

Ma vie entière est,  pour  moitié … motivée  par  des  raisons

Qui ont mis le nécessaire  avant l’arbitraire   de mes passions :

Si j’avais voulu être autre, j’aurais avancé autre choix d’action.

.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire  avec ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparue, n’ai pas sauté dessus.

.

Dans un délire constituant un parcours pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scientifique, mystique et poétique.

.

Mes délires en valent bien d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré n’allant pas sur chemin tracé.

.

Si m’en croyez, regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul  savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

.

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

 .

Extension

  .

Et comment trouver une logique

Quelconque à un délire dès lorsque

Par définition la psychologie affirme

Qu’il n’y en a guère ou qu’il n’y en a plus.

.

Un « délire  léger », comme rapporté ici

Même est plus une analogie maitrisée

Qu’une phraséologie, toute insensée.

.

Les délires de naissance ou de destinée,

D’amour sont, à la fois, logiques et illogiques

Mais conduisent rarement au délire des psychoses.

 .

Le délire, comme chacun sait, est sans limites,

Dès lors qu’il serait le fruit de mon imaginaire

Il peut partir de n’importe quoi,  pour arriver

À n’importe quoi d’autre par des associations

Et ainsi de passer d’un couple de grenouilles,

À un couple d’humain,  prétendus amoureux

Et  se terminer sur bouteille de champagne !

Ça peut paraitre délirant, première lecture,

Mais les associations resteraient crédibles.

.

Je ne fais rien d’autre que cela :

Me lire et me relire et me délire

Et personne pour me contredire,

Pas même  pour me dire si ça va.

.

Sans le regard, jugement d’autrui

De quoi, et  de qui, suis-je le fruit :

D’une muse, allons donc, sur épaule

Perchée comme chat…  ou chouette.

.

Et si je donne  des formes poétiques,

À nombre textes qui n’en avaient pas

Qui me dira : non  mais  là, ça va pas,

On a jamais vu une telle gymnastique

.

On pourrait croire que  c’est difficile :

Eh bien non : il suffirait de s’y mettre.

On pourrait croire,  c’est fantastique :

Eh bien oui, c’est moi qui vous le dis !

.

.

1149 – Calligramme

 .

SI JE N’ÉTAIS QUE :

Je suis né … d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant,  longtemps,  du grain à moudre.

.

Et si je n’étais  F   que le fruit d’un profond délire,

De mes parents   R  me concevant en profond soupir

L’un pour l’autre,     U   pour ne plus jamais se retenir.

Dans une succession     I      généalogique, désordonnée,

Née du hasard plus que    T    volonté pour une destinée,

N’ai autre choix en ma vie     *    que poursuivre à hériter.

Ce que je suis devenu, l’aurais-je  D           en partie, désiré :

Ou, suis-je parvenu grâce à d’autres     E     jusqu’à me hisser

Au plus haut de l’échelle, pour mieux me      *        faire tomber.

 Ma vie entière est, pour moitié… motivée par      P       des raisons

Qui ont mis le nécessaire avant l’arbitraire de mes     R    passions :

Si j’avais voulu être autre j’aurais avancé autre choix    O     d’action.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire avec      F   ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu     O   que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparues   N   n’ai pas sauté dessus.

Dans un délire constituant un parcours   D    pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée      *   est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scienti   D     fique, mystique et poétique.

Mes délires en valent bien    É         d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’    L     hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré  I     n’allant pas sur chemin tracé.

Si m’en croyez,   R   regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il  E  vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul   * savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1149 4

.

Lampe d’ambiance 

Au  visage  artificiel

Changeant de couleurs

Comme en un pur délire.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

.

Un délire artificiel avec lumière

qui aurait comme visage humain

ne peut que créer une pure illusion

si ce n’est même, une hallucination.

 .

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Un délire (du latin delirium

« Délire, transport au cerveau »)

Ou idée délirante est, dans le domaine

De la psychologie, une perturbation globale,

Parfois aiguë  et  réversible, parfois  chronique,

Du fonctionnement de la pensée. Comme pathologie,

Il se distingue d’une croyance fondée sur une

Information fausse, incomplète, dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres

Effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

.

.

Fond

.

Évocation

.

1149 6

.

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

 À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Artificiel ou produit par

Acte ou travail de l’homme,

Et non par la nature, et qui

Ressemble à des paysages

Ou à des objets naturels :

Comme un lac artificiel,

Des  fleurs  artificielles,

Ou des lampes artificielles.

Si on se tient au sens suivant :

«Qui  n’est  pas  naturel,  qui  a  été

Créé   ou   inventé   par   l’Homme.»,

Il est à noter que ce terme n’a de sens

Que tant que l’on fait une distinction

Entre l’Homme et la nature.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Artificiel et naturel en principe s’oppose

En un monde où, rien n’est plus naturel,

C’est-à-dire, non modifié par l’humanité

Tout deviendra de plus en plus artificiel

Que pourrait être une langue naturelle,

D’apprentissage, mimétisme maternel,

Voire même propre naissance naturelle,

Tant assistée de toutes parts, médicalisée.

Chassez le naturel et il reviendra au galop

J’ai peur qu’il s’agisse de dicton de galopin :

Au final, c’est nous et non la Nature elle-même,

Qui aurions fait cette distinction, n’existant pas !

  .

.

Délire mineur en mode majeur

.

Scénario

Deux grenouilles s’aimaient d’amour tendre mais comment …

 C’est une chanson, un spectacle, une intention, ou la réalité ?

Une bouteille de champagne rouge pour cœurs amoureux.

 .

Voir prose et illustrations

.

1148 – Comment dire l’invisible, peindre l’indicible

Voir prose et illustrations

.

L’invisible est affaire d’écrivain

L’indicible est-il affaire de peintre

Peindre des mots hauts en couleurs

Écrire des formes, haut en symboles.

.

Dans  l’invisible, il y a  ce qui  existe,

Qu’on ne perçoit qu’on décode pas,

Dans l’indicible,  y a ce qui est dit,

Qu’on n’entend, ne comprend pas.

.

Tout est matière,  tout est énergie,

Ce que je peins  égale ce que je dis :

Il n’y a que la manière qui changera

Indicible, invisible, autant se pensent.

 .

Et lors, si vous n’arrivez pas à le dire,  chantez-le !

Et lors  si vous n’arrivez pas à le peindre jouez-le !

Cessez de geindre, cessez de toujours vous plaindre :

Il ne vous sert à rien de mentir et pas plus de feindre.

.

La vérité échappe aux plus perspicaces, aux savants, artistes ;

Pour dire côté obscur de destinée, nous sommes tous en piste.

.

Si tout est matière ou bien énergie, ce qui est la même chose,

Comment âme échappera à cette loi physique qu’on impose.

A moins de considérer autre monde, dimension cachée,

Un autre espace-temps avec autres lois quantiques.

.

Mon esprit est fait de neurones et d’électricité

Qui m’ont tout appris et m’ont tout engrangé.

Comment, alors, lire   dans la boule de cristal,

Sauf à être taxé, d’alchimiste, ou de marginal !

.

Si c’est bien matière biochimique de mon esprit,

Qui conditionne, pleinement, l’esprit de matière.

 .

Je me demande comment mon esprit pourrait survivre

Comme un programme logiciel sans machine à calculer,

Peut-on imaginer qu’un ersatz de lui, morceau d’ADN

Nous survive, sous une inconnue… et pour l’Éternité !

.

Oui ou non, à voir, peut-être, impossible à démontrer,

Une fois  mon corps mort, mon esprit, aussi, a disparu

Question  de  science,  philosophie,  poésie,   de religion,

À chacun de décider, je dis, de survie, de notre humanité.

 .

Comment dire l’invisible et comment peindre l’indicible

Une telle question nous passe mais surtout nous dépasse,

Nous la considérons insoluble et jamais ne nous tracasse

Jusqu’ à ce jour où, fatalement repasse et nous trépasse.

 .

.

Extension

.

Indicible et invisible

Sont deux réalités qu’on

Ne maitriserait pas très bien

Incompréhensible et inaccessible

Sont leurs plus proches voisins qui se

Conjuguent, parfois, pour rendre les idées

Ou les choses intransmissibles voire impossibles

Comme une langue étrangère dont on ne connaitrait

Ni la grammaire ni le vocabulaire : on ne connait bien

Que ce qui est au centre, un peu moins, en périphérie

Et plus loin, ça nous échappera totalement.

 .

Invisible en photo, dessin,  peinture,

Indicible en paroles,  gestes, écriture

Oui d’accord mais, invisible en dires,

Et indicible en graphismes et formes,

Cela n’a aucun sens, ou alors ambigu !

Je vous l’accorderai et bien volontiers,

Mais il faudra tout de même constater

Qu’un tableau peinture dit autre chose

Que ce qu’il montre au premier degré.

.

Dire l’indicible, peindre l’invisible

Les choses sont remises à l’endroit

Pour autant, ça ne les résout pas :

Et même  en les passant au crible,

Ou en faisant appel à la virtualité,

On est loin d’être près d’y arriver !

.

Si l’on prend, pour exemple, âme :

La décrire, la peindre : impossible,

On n’a pas un seul modèle tangible

Seule notre imaginaire l’enflamme

Pour lui donner quelque chaleurs,

 Pour lui prêter quelques couleurs.

.

Épilogue

.

« L’essentiel est invisible pour les yeux »

Nous dit Saint Exupéry, Le Petit Prince

S’il a raison, c’est dommage pour nous !

***

Grâce à dieu, des auteurs parviendront

À l’approcher, dévoiler en grande partie,

Même si parfois faut lire entre les lignes.

***

Les poètes sont les plus connus pour cela,

Utilisant  nombre  de figures, d’analogies,

Dépassant sens propre, figuré : universels.

***

Les peintres, en cette voie, ont bien évolué

En passant de l’art réaliste… au surréaliste

Et poursuivant même jusqu’à l’art abstrait.

***

Jusqu’à ce que forme et fond, se répondent,

Se dissocient, se confondent ou se percutent

Chacun voit dans tableau, message différent.

***

La réalité disparait pour atteindre l’invisible

Et parfois, pour certains reste imperceptible :

Capacité à décoder dépendrait niveau culture.

***

On étendra ce phénomène à d’autres domaines

Ce n’est pas lumière, ombre portée qui compte,

C’est juste les traverser pour atteindre le divin !

.

.

1148 – Calligramme

.

 D

L’invisible est af I  faire d’écrivain

L’indicible est-il   R affaire de peintre

Peindre des mots   E   hauts en couleurs

Écrire des formes     *    haut en symboles.

Dans  l’invisible,        I      y a  ce qui  existe,

Qu’on ne perçoit        N      qu’on décode pas,

Dans l’indicible,           V         y a ce qui est dit,

Qu’on n’entend                       ne comprend pas

Tout est matière            S         et tout est énergie

Ce que je peins               I         égale ce que je dis,

Il n’y a que la ma           B        nière qui changera

Indicible, invisible         L         autant se pensent.

 E

Et lors, si vous n’arrivez   pas à le dire ……  chantez-le !

Et lors  si vous n’arrivez pas à le peindre  ……… jouez-le !

Mais cessez de geindre, cessez de toujours vous plaindre :

Il ne vous servirait à rien de mentir, et non plus de feindre.

.

La vérité échappe aux plus perspicaces, aux savants, artistes ;

Pour dire côté obscur de destinée : nous sommes tous en piste.

Si tout est matière ou bien énergie, ce qui est la même chose,

Comment âme échappera à cette loi physique qu’on impose.

A moins de considérer autre monde, dimension cachée,

Un autre espace-temps avec autres lois quantiques.

.

Mon esprit est fait de neurones et d’électricité

Qui m’ont tout appris et m’ont tout engrangé.

Comment, alors, lire   dans la boule de cristal,

Sauf à être taxé, d’alchi    miste, ou de marginal !

Si c’est bien matière bio  P chimique de mon esprit,

Qui conditionne, pleine     E  ment, l’esprit de matière.

I

  Je me demande comment     N  mon esprit pourrait survivre

 Comme un programme logi   D   ciel sans machine à calculer.

Peut-on imaginer qu’un er      R     satz de lui, morceau d’ADN

Nous survive, sous une in         E       connue et pour l’Éternité !*

Oui/non, à voir,  peut-être         *       impossible   à     démontrer,

Une fois   mon corps  mort         I       mon  esprit, aussi, a disparu

Question  de  science,  philo         N        sophie,  poésie,   de religion,

À chacun de décider, je dirai        D        de survie de notre humanité.

I

Tant comment dire l’invisible         C           comment peindre l’indicible

Une telle question nous passe,        I            mais surtout, nous dépasse,

Nous la considérons insoluble        B              et jamais ne nous tracasse

Jusqu’ à ce jour où, fatalement       L                 repasse et nous trépasse.

E

 .

 .

Forme

 .

Réduction

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Ici, cette forme humaine, rendue

En noir absolu, rend

Impossible son identification :

 Rien que l’imaginer !

  .

Symbolique    

 .

Le mot identification

Désigne l’action consistant

À identifier, donner, attribuer

Un nom ou un code en propre

À la chose ou à la personne

Ainsi  reconnue   comme

Un objet  ou  individu.

 .

Identification  peut

Aussi désigner en

Psy-cho-logie,

Le  fait  de  se

Reconnaître en

 Carac-téris-tique,

Ou en une personne

Toute extérieure à soi.

Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

1148 6

.

Ici, cette forme humaine, rendue

En noir absolu, rend

Impossible son identification :

 Hors empreintes digitales

 .

Symbolique    

 .

Empreinte digitale

Ou   dactylogramme   est

Le dessin formé par un doigt

Sur un support suffisamment lisse

Pour qu’y restent marqués dermatoglyphes.

 .

Les empreintes digitales sont uniques à chacun

Et chaque doigt aura son empreinte propre.

Lors la probabilité que deux personnes

Aient les mêmes empreintes digitales

Est infinitésimale : une chance

Sur 64  ………..  milliards.

fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_digitale

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Identification, d’accord

Mais s’identifier à qui,

Identification  à quoi ?

Voilà   deux  acceptions

Du même mot dont l’une

Se porterait sur les choses

Et l’autre sur les personnes,

D’où le trouble et la confusion

Pour bien identifier une chose,

Et comment vous identifiez vous

Lors vous avez perdu la mémoire

Ou la vue de votre environnement

Acceptez-vous  que l’on vous dise

Vous êtes bien «un tel ou un tel»

Prétendant n’avoir aucun lien

Aucune histoire commune.

 .

Dire l’invisible, peindre l’indicible.

.

Scénario 

 .

Que dire d’invisible entre deux êtres à distance ayant yeux fermés.

L’homme au chapeau melon, peinture toujours imitée, jamais égalée.

Là, c’est sûr, c’est  un clair-obscur : il ne dit rien et l’on n’en voit rien !

.

Voir prose et illustrations

1147 – L’important est-il ce que l’on est… ou fait !

Voir prose et illustrations

.

On fait ce que l’on est

On est ce que l’on fait.

Ce serait trop… évident

Si tout était comme ça !

Mais on devrait toujours

Se poser  cette question :

Serais-je     autre  chose

Que  ce    que     je fais !

.

Important est-il ce que

Ce que  je suis ou je fais

Je pense lors donc je suis

Je  dépense  et  consomme.

C’est par un rôle,  fonction,

Métier,   qu’on  me   nomme,

Hier j’étais  scolaire, apprenti,

Aujourd’hui, étudiant, diplômé,

Et demain j’émarge en tant que

Retraité dans la bonne société.

 .

Dans la société,  dans l’entreprise, dans fonction publique,

On ne m’a pas  demandé  d’être content mais  énergique,

On m’a payé  pour jouer un rôle de compétence acquise,

Toutes pensées, réflexions  me sont en partie soumises.

.

Soumises de l’extérieur en parlant entreprise citoyenne

De développement durable, métiers précaires, instables,

Faut-il hurler avec loups, faut-il rester dans  la moyenne,

Pour ne perdre votre job,  avec trop d’idées contestables.

.

Contestables or réalistes mais parfois, criantes de vérité,

Pour être libre d’en parler,  faut bien assurer son métier,

Jeune, apprenti, débutant : s’abstenir, il faut en convenir,

Faut un emploi stable, pour plaire au banquier, l’enrichir.

.

Enrichir bourses, et  assurances … attendant au tournant,

Le métier vous prend votre temps, la banque, votre argent

Veau, vaches, cochons, couvées, seront ainsi mieux gardés

Selon eux, seul votre métier  assurerait  une belle destinée.

.

Destinée de salaires, bontés  des patrons, des  percepteurs,

On me reconnaît,  on me prête, je nage en pleines valeurs,

En contrepartie, je dois toujours faire plus et être flexible,

Nouvelle fonction  dit une nouvelle  performance exigible.

.

Exigible n’est pas pour retraité de rôles, fonctions, métier,

Plus personne  pour vous commander, pour vous évaluer :

La liberté de ne rien faire  quand tout s’agite autour de soi,

Retraité on ne le sera qu’une fois, après travail, cent fois.

.

Cent fois,  de nouvelles cadences, activités vous prennent.

De fil en aiguille, nouveaux rôles, fonctions…s’enchainent :

Pour ne pas devenir inutile et du progrès, rester à la traine,

On y consacre tous ses jours et  sans compter ses semaines.

.

L’essentiel ne sera donc pas ce qu’on est, même ce que l’on fait,

L’essentiel est ce pourquoi nous sommes nés et ce dont on a rêvé.

 .

.

Extension

 .

Ce que je suis, ce que je fuis,

Sont-ils en évidence, concordance,

Avec ce que je sais, avec ce que je fais ?

Une question à cent balles, et voire, à mille,

Mais que chacun se doit de répondre lucidement

Ou de résoudre personnellement et à son niveau,

Mental, familial, sociétal par rapport à l’écart

Constaté entre son rêve d’existence

Et ses indications de présence.

Si l’important était ce que je fais,

Si je ne fais rien,  je ne serai rien.

Si l’important est ce que j’en fais,

D’écrire et de publier une œuvre,

Au moins ferait de moi, quelqu’un

pas forcément de connu, reconnu,

mais tout comme le facteur Cheval.

qui aura laissé une trace derrière lui

.

Peut-on être réduit à ce que l’on fait ou

Ce que l’on fait n’est que ce que l’on est !

.

Cela voudrait dire que : si on ne fait rien,

C’est qu’on est rien, qu’on existe pas bien

.

C’est là une vision factuelle et utilitariste

Tant il faut de tout pour faire un Monde.

.

En ce moment, je fais œuvre d’écrivain :

Cela ne veut pas dire que je suis bien un.

.

On fait des enfants  mais on ne l’est pas,

On ne peut être, avoir été, même temps.

.

.

 

1147 – Calligramme

.

On fait ce que l’on est

On est ce que l’on fait.

Ce serait trop… évident

Si tout était comme ça !

Mais on devrait toujours

Se poser cette question :

Serais-je     autre  chose

Que  ce    que     je fais !  

Important est-il ce que

Ce que  je suis ou je fais 

Je pense lors donc je suis                 

  Je  dépense  et  consomme.

C’est par un rôle, fonction,          

  Métier,   qu’on   me   nomme,

Hier j’étais scolaire, apprenti,

Aujourd’hui, étudiant et diplômé,

Demain j’émar   I     ge en tant que 

    Retraité dans        M      la bonne société.

P

Dans la société,  dans l’entre         O       prise, dans fonction publique,

On ne m’a pas demandé d’          R       être content mais énergique,

On m’a payé  pour jouer un      T     rôle de compétence  acquise,

Toutes pensées, réflexions      A     me sont en partie soumises.

Soumises de l’extérieur en      N    parlant entreprise citoyenne

De développement durable    T   métiers précaires, instables :

Faut-il hurler avec loups          :     faut-il restez en la moyenne,

Pour ne perdre votre job,        C     avec vos idées contestables.

Contestables or réalistes          E    et parfois, criantes de vérité,

Pour être libre d’en parler      *    faut bien assurer son métier,

Jeune, apprenti, débutant       Q     s’abstenir : faut en convenir,

Faut un emploi stable pour     U   plaire au banquier, l’enrichir.

Enrichir bourses, et  assu         ‘   rances attendant au tournant,

Le métier vous prend votre    O temps, la banque, votre argent

Veau, vaches, cochons, cou    N   vées, sont ainsi mieux gardés.

Selon eux, seul votre métier   *    assurerait  une belle destinée.

Destinée de salaires, bontés   E    des patrons, des  percepteurs,

On me reconnaît, me prête    S     et je nage  en pleines valeurs,

En contrepartie, je dois tou   T   jours faire plus et être flexible,

Nouvelle fonction  dit une     *  nouvelle  performance exigible.

Exigible n’est pas pour ret   Q  raité de rôles, fonctions, métier,

Plus personne  pour vous     U  commander, pour vous évaluer :

La liberté de ne rien faire       ‘   quand tout s’agite autour de soi,

Retraité on ne le sera qu’       O   une fois, après travail, cent fois.

Cent fois,  de nouvelles ca       N    dences, activités vous prennent.

De fil en aiguille, nouveaux     *    rôles, fonctions…s’enchainent :

Pour ne pas devenir inutile        F    et du progrès, rester à la traine,

On y consacre tous ses jours        A     et   sans compter  ses semaines.

L’essentiel ne sera donc pas ce         I      qu’on est,  même ce que l’on fait,

L’essentiel est ce pourquoi nous         T       sommes nés et ce dont on a rêvé !

.

 .

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1147 4

.

Grand piédestal

Par rapport à une

Toute petite statue, 

 Faisant presque ridicule

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’approche ici de forme)

.

On peut comprendre que pour

prendre de l’importance, faut

se mettre le plus en hauteur,

mais là c’est pas équilibré !

 .

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur, 

Grandeur proportionnelle.

.

Symbolique   

 .

Ces piédestaux soutiennent les statues de marbre.

Le piédestal correspond à  un trône symbolique.

 .

Le socle d’une statue, tel qu’on le concevrait  dans

Mettre sur un piédestal, tomber de son piédestal.

 .

Il s’agit de faire perdre son prestige  au Créateur,

Idolâtré par les hommes pour l’image, célébrité.

 .

« Les grands hommes font leur propre piédestal,

L’avenir se charge de la statue » Victor Hugo

phalese.fr/Maldoror/index.php/Piédestal

.

.

Fond

.

Évocation

.

1147 6

.

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur, 

Grandeur proportionnelle.

 .

Symbolique

.

But de

La statue

De  la  Liberté

Était de sceller l’amitié

Entre la France, États-Unis,

À une époque où le premier pays

Redevenait  tout  juste  républicain

De nos jours, c’est devenu un symbole

Qui tend à disparaître, dans les moments

Où les deux pays ont la divergence politique.

D’ailleurs bon nombre d’américains ignorent

Origine de la statue et ne voient en elle qu’une

Démonstration des prouesses techniques dont

Est capable leur pays, cela aura fait  bien rire

Les Français, étant constructeurs de la statue.

 .

Corrélations

.

Fond/forme

 .

On est ce qu’on est ; c’est une certitude,

On est ce qu’on fait, est une probabilité,

On fait ce qu’on est, est un presquitude,

On fait ce qu’on fait, est une imbécilité.

Voilà qui s’appelle résumer sa pensée,

En la poussant loin, et, de tous côtés !

Nombreux sont ceux qui n’étaient rien

À leur naissance et sont morts célèbres,

Jusqu’à avoir leur statue sur un piédestal

Sans que personne n’y voit, là : rien de mal !

Pour ma part, je fais ce que j’ai envie de devenir

Tant si je fais ce que je suis, je ferais ce que j’étais !

Vous me suivez : je crée, pour dépasser mon passé !

 .

On fait ce qu’on est, on est ce qu’on fait

.

Scénario

 .

Suis-je ce que je suis,

ou bien suis-je ce que je fais,

ou ce que je fais pour ce que je suis ?

..

Voir prose et illustrations

.

1146 – Culture, argent ne font pas bon ménage !

Voir prose et illustrations

.

J’ai de l’argent,

Tu as de la  culture,

Mettons   nous,  alors,

En ménage  et puis partage.

.

Des gens  qui  ont  beaucoup

De culture  délaissent  l’argent.

Gens ayant  beaucoup  d’argent,

Achèteront  fleurons de  culture.

.

Cultures  n’appartiendraient pas

À homme en trésor  Humanité

On les détruit, on les cache

Seront parcelles de nous

Qu’on nous  arrache !

.

Les

Plus belles

Choses  côtoient

Souvent  les  plus   laides,

Et, bientôt, des objets intelligents

Remplaceront bon nombre des plus sots.

.

Malgré cela, j’aurai de plus en plus besoin, d’aides,

Pour utiliser, comprendre : prothèses du cerveau !

.

Nature est un tout, qui parait cohérent, homogène

Qui pourtant recèle un maximum de biodiversités.

.

Culture mondiale, locale, forme autant phénomènes

Multipliant chaos des différences de nos humanités.

.

Culture et argent ne font pas bon ménage en général,

Sauf si ce dernier exploite accroit son cadre boursier.

.

Ce qu’on écrit, et fait, est destiné à une communauté :

Culture prend nombre d’aspects  de l’homme mondial.

.

C’est parce que mon inculture est, si vaste, si profonde,

Que la manière de l’élargir, c’est de parcourir le monde.

.

Pour  descendre, tout au fond, de l’inconscient  collectif,

Pour sublimer mes observations par attitude… réactive.

.

La culture présente  m’est imposée, je ne peux l’inventer

Qu’attentif aux éléments imaginaires qui l’ont composée.

.

.

Extension

 .

On peut avoir beaucoup d’argent

Et peu de culture, voire même pas du tout

Et tout aussi bien, l’inverse ou encore avoir les deux,

Voire aucun des deux : ne sont reliés automatiquement

Et il est certain que la culture coûte moins cher que l’argent

Même s’il faut en avoir quand même un peu, pour accéder.

.

L’argent, on peut en faire le tout quand on a couvert,

Dix fois, tous ses besoins présents et ceux à venir.

La Culture, c’est impossible, parce qu’elle est

Géographiquement   bien  trop  dispersée !

Peut-on faire  le  tour  d’une  encyclopédie,

Même gratuite, proposée  par Wikipédia ?

.

Ça servirait  à quoi : culture, connaissance,

Ne peuvent être, aujourd’hui, que collective

Et non plus individuelle, en  tant  qu’érudit.

Les robots intelligents, les robots spécialisés,

Les robots savants, accumuleront plus d’argent

Et de connaissances mais pour autant, auront-ils

Plus de cultures, ou différentes de la nôtre : à voir !

 .

Ménage est à prendre, ici, au sens figuré, d’assemblage.

Toutes les femmes de ménage ont le droit d’être cultivées.

Quant aux rapports  entre la culture  et  l’argent : évidents,

Mais pas réducteurs  car  une grande partie  reste gratuite,

Rien n’empêche d’y participer,  en tant qu’artiste bénévole !

L’argent favorise la création  tant qu’il demeure un moyen,

S’il est une fin ce n’est qu’affaire de commerce, notoriété.

S’il n’y  avait que ce qui se vend qui a valeur artistique,

Ça se saurait or depuis des lustres ce n’est pas le cas.

.

Un riche peut-être pauvre en culture,

Et inversement : ça dépend du pays

Du système  scolaire,  médias, etc.

Lors il y en a qui n’en auront pas.

On parle de campagnes reculées,

Contre villes modernes, cultivées,

Mais ce contraste qui ne tient pas,

Avec télécommunication, formation

La culture est si vaste et si diversifiée

Qu’aucun ne peut prétendre  l’acheter,

Bien qu’elle fasse objet de spéculations,

La culture est devenue une marchandise.

.

.

Épilogue

.

« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié »

Selon Édouard Herriot : contrepoint attribuée Goering,

« Quand j’entends le mot culture, je sors mon révolver ».

***

L’art, le langage et la technique, définissent une culture,

Au sens plus général, le partage des savoirs et pratiques,

L’accès à la culture peut être enseignée / autodidactique.

***

Certains hommes sont incultes, non pas manque d’argent,

Non par manque de savoir-faire, par un manque d’intérêt,

Il faut et du temps, de l’argent pour acquérir belle culture.

***

Certains, croyant en avoir,  ou briller la faisant,

Obtenant un prix, le brandisse comme trophée :

En réalité, le prix servira à gagner plus d’argent.

***

Il peut être utile pour mettre quelqu’un en avant,

De la scène, en ce sens je ne peux avoir rien contre

Mais pourquoi le lier à une récompense financière.

***

Toujours pour un même but visé : pour encourager

Mais  que fait-on  alors  des œuvres, dites gratuites,

Ce n’est plus question de prix / vente : juste mérite.

***

La question semble insoluble : dès lors que si l’État,

Ou des associations ou des mécènes ne financeront

Les auteurs, un pays serait en mal de productions.

***

Chacun peut avoir opinion sur une telle relation :

Personnellement, j’aurai choisi la gratuité totale,

Et sans produit dérivé, sans la moindre publicité.

.

.

1146 – Calligramme

.

J’ai de l’argent,

Tu as de   L   la    E    culture,

Mettons     A     nous,    T         alors,

En ménage   *     et puis          *      partage.

Des gens       C         qui  ont         L   beaucoup

De culture     U        délaissent         ‘        l’argent.

Gens ayant  L            beaucoup         A   d’argent,

Achèteront  T            fleurons de     R     culture.

Cultures      U        n’appartien   G     draient

À homme       en trésor    E Humanité

On les      E    détruit     N les cache

    Seraient   parcelles T     de nous

Que l’on nous arrache !

F O N T – I L S

Les

Plus belles

Choses  côtoient

Souvent  les  plus   laides,

Et, bientôt, des objets intelligents

Remplaceront bon nombre des plus sots.

.

Malgré cela, j’aurai de plus en plus besoin, d’aides,

Pour utiliser, comprendre : prothèses du cerveau !

.

Nature est un tout, qui parait cohérent, homogène

Qui pourtant recèle un maximum de biodiversités.

.

Culture mondiale, locale, forme autant phénomènes

Multipliant chaos des différences de nos humanités.

.

Culture et argent ne font pas bon ménage en général,

Sauf si ce dernier exploite accroit son cadre boursier.

.

Ce qu’on écrit, et fait, est destiné à une communauté :

Culture prend nombre d’aspects  de l’homme mondial.

.

C’est parce que mon inculture est, si vaste, si profonde,

Que la manière de l’élargir, c’est de parcourir le monde.

.

Pour  descendre, tout au fond, de l’inconscient  collectif,

Pour sublimer mes observations par attitude… réactive.

.

La culture présente  m’est imposée, je ne peux l’inventer

Qu’attentif aux éléments imaginaires qui l’ont composée.

B  O  N      M  É  N  A  G  E   ?  

 .

 .

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1146 4

.

Un trophée … assurément,

Sans besoin nettoyage

Avec belle médaille,

D’on en sait quoi

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne, ici, de la forme)

Culture, argent et trophée, beau trio

mais les médailels ne s’achètent pas

elles se méritent, elles sont données

si bien que forme diffère du fond.

Les trophées, les prix, les médailles

Sont preuves d’excellence :

Cela n’arien à voir avec des produits

De ménages, de nettoyages.

 

 

Symbolique

 

Le trophée est une forme

Parmi d’autres de récompense

Et parfois même de reconnaissance.

Il peut s’agir d’une dotation, en cadeau,

D’une bourse en argent et voire en nature

Une prime, un salaire  ou un  sponsoring ;

Récompense valeur symbolique matérielle

Comme une médaille, ou  une couronne,

Une valeur symbolique intellectuelle

En notoriété, reconnaissance.

wikipedia.org/wiki/Trophée

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Les trophées, les prix, les médailles

Sont preuves d’excellence :

Cela n’a rien à voir avec des produits

De ménages, de nettoyants.

.

Symbolique   

 .

En nettoyant, on nettoie aussi son psychisme,

On remet les choses à leur place. Un écho à la règle feng shui

Qui précise que tout objet cassé doit être jeté.

 .

Le ménage est d’ailleurs un rituel dans toutes les religions et,

Dans toutes cultures, symbole de purification :

 .

D’avant Pâques chez les orthodoxes ; de printemps, chrétiens,

De Pessah, les juifs ; pour l’Aïd, musulmans,

 .

Mais aussi au Japon et même en Chine pour le …  nouvel an.

On atteint là une réalité universelle,

 .

Qui n’a rien à voir avec les statistiques ou la sociologie :

Homme ou femme, avons besoin d’ordre et propreté.

psychologies.com/Therapies/Developpement-

personnel/Epanouissement

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Argent et culture font parfois bon ménage

Mais le plus souvent l’un dominera l’autre,

Je vous laisse devinez lequel sans chercher.

L’argent est le nerf du commerce, l’échange,

Mais, tout autant, de la guerre et de la paix,

Et de ce fait de notre société et notre culture,

 .

.

Culture, ménage, argent, dépenses

.

Scénario

 .

  Enfin parfois, c’est plutôt réussi, mais il faut chercher, rassembler.

Qu’est-ce qui empêche de faire ménage en écoutant de la musique !

Avec l’argent il s’agit des personnes lorsqu’avec objets, du ménage.

.

Voir prose et illustrations

.

1145 – Que me restera-t-il de mon…inculture !

Voir prose et illustrations

.

Dites-moi, eh, qui

Ne connaitrait pas

Un tel  ou tel sujet,

Et qui ne le saurais

L’inculture peut  être

Personnelle, collective.

.

Culture marque l’époque

Culture intègre,  provoque,

Une culture, reste basée sur

Des références très  communes

Propres au pays voire opportunes

Lorsque voyager,  c’est en changer !

 .

Que reste-t-il aujourd’hui de mon inculture,

Après  les années passées à l’enrichir, l’amender :

Quelques images, textes ou émotions qui perdurent

Au-delà de tout le reste  que j’ai vu, parcouru … oublié.

.

Je n’ai pas oublié que je suis  un vrai produit de ma culture

Qui déjà présente en moi, étant enfant, a fini par s’inculquer,

Jusqu’à nourrir chacun de mes faits gestes et formes, imagées,

Élargissant, approfondissant  en même temps,  sens de la nature.

 .

Si la nouvelle culture nait sur les ruines  d’une civilisation  décadente,

Bien que prétendue différente : en quoi est-elle meilleure bien humaine,

Mon inculture est basée sur des références communes lors ma différence

Est semblable aux autres par ses   manques, oublis  ou affirmations vaines.

 .

Car que veut dire en soi, apogée d’une culture,  de sa couverture,  son savoir,

S’il n’y a guère que le recul de l’Histoire pour la garantir voire s’en apercevoir.

Je ne suis qu’un  useur de mots, un détourneur de mots …  un rêveur de mots,

Je tourne, je détourne, les maux de la Terre transformés par mon imaginaire.

 .

J’aimerais tant que le Monde soit plus beau mais, hélas, je ne peux rien y faire

Sauf m’évader en ma sphère, ne plus voir misère  qui me fait bien trop mal, trop.

Cultivé, ou inculte,  vérité qui occulte toute sa notoriété dans notre bonne société.

.

 .

Extension

 .

Que reste-t-il aujourd’hui de mon inculture !

L’homme est grand lors il se dépasse lui-même,

Accomplit quelque chose qui le dépasse ou surpasse.

Inculture n’est pas ignorance mais refus de toute culture

Nécessité pour comprendre les autres, le monde et soi-même

Participer ainsi unitairement à la grandeur de notre humanité.

Grandeur, hauteur, profondeur, de vues sont au cœur même de la

Culture individuelle et collective pour se libérer de tout totalitarisme

Qu’il soit économique, militaire, religieux, de toute manière : sectaire.

.

 La culture est souvent opposée à la nature

Comme l’homme est opposé aux animaux !

Or il existe  des cultures animales, primates.

C’est sûr : ils  n’ont pas  de culture  littéraire,

 Ni scientifique,  ni technique,   ni artistique :

Ils se transmettent des savoirs et pratiques,

Qui feront qu’ils sont des animaux sociaux

Prenant conscience de l’apprentissage

Et mémorisation de codes et règles.

.

On distingue trois

Manifestation de culture :

 L’art, le langage et la technique.

Génériquement, la culture englobe :

Le comportement social et institutions

Et les normes des sociétés humaines,

Les connaissances et les croyances,

Les lois, ainsi que les coutumes,

Les capacités  et les habitudes

Des individus d’une société.

.

Sans un minimum de culture

Difficile d’exprimer sa créativité,

De se forger  une identité propre,

Et de construire, de développer,

Un sentiment d’appartenance

À une communauté donnée.

.

.

1145 – Calligramme

.

Dites-moi   Q   eh  qui

Ne connait   U    rait pas

Un tel  ou       E       tel sujet

Et  qui ne         *        le saurais

L’inculture          M        peut  être

Personnelle,          E         et collective

Culture mar             *           que l’époque

Culture intè                R            gre provoque.

Une culture,                  E             reste basée sur

Des références                  S               très  communes

Propres au pays                  T                voire opportunes

Lorsque voyager                   E                  c’est en changer !

– 

Que reste-t-il aujourd’              T                hui de mon inculture,

Après    années passées                          à l’enrichir, l’amender :

Quelques images, textes         I          ou émotions qui perdurent

Au-delà de tout le reste,         L       que j’ai vu, parcouru, oublié.

* …….

Je n’ai pas oublié que je               D     suis  un vrai produit de ma culture

Qui déjà présente en moi             E      étant enfant, a fini par s’inculquer,

Jusqu’à nourrir chacun de           *       mes faits gestes et formes imagées,

Élargissant, approfondissant      M       en même temps,  sens de la nature.

O ………..

Si la nouvelle culture nait sur           N      les ruines  d’une civilisation  décadente,

Bien que prétendue différente :        *       en quoi est-elle meilleure bien humaine.

Mon inculture est basée sur des       I       références communes lors ma différence

Est semblable aux autres par ses     N       manques, oublis ou affirmations vaines.

C  ………….

Car que veut dire en soi, apogée          U     d’une culture,  de sa couverture,   son savoir,

S’il n’y a guère que le recul de l’           L     Histoire pour la garantir, ou s’en apercevoir.

Je ne suis qu’un  useur de mots,          T     un détourneur de mots … un rêveur de mots,

Je tourne, je détourne, les maux          U     de la Terre transformés par mon imaginaire.

R …………..

J’aimerais tant que le Monde soit             E         plus beau mais, hélas, je ne peux rien y faire

Sauf m’évader en ma sphère, ne plus         ?         voir misère  qui me fait bien trop mal, trop.

Cultivé, ou inculte,  vérité qui occulte        *         toute sa notoriété dans notre bonne société.

 .

.

 Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1145 4

.

Ça ressemble

À la Tour de Babel,

Ce qui ne fut pas le cas : légende !

Peut-être plus vraie pour les langues

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Langues et construction de tout,

peut-être des différents sur le projet

ou des immigrations de main d’œuvre

toujours est-il que forme rejoint le fond

.

La Tour de Babel a fait l’objet

D’interprétations  diverses :

La plus commune était celle  

De langue de chacun pour soi !

.

Symbolique   

 .

Aujourd’hui l’immense

Temple est bien détruit.

Les archéologues  n’ont

Retrouvé que fondations.

 .

Or ce mythe   autour de la

Tour de Babel  peut   être

Une   explication à   l’origine

Des langues existant sur Terre.

 .

La dispersion sur toute la surface

D’après la Bible, les hommes avaient

Une origine unique, descendaient de Noé,

C’est la seule famille qui survécut au Déluge.

Modifié, source : vikidia.org/wiki/Tour_de_Babel

..

Fond

.

Évocation

.

1145 6

.

La Tour de Babel a fait l’objet

D’interprétations  diverses :

La plus commune étant celle 

De langue de chacun pour soi !

Symbolique

Double symbolisme

Confusion    langues

Et du Don   des langues.

La Confusion consécutive

Érection  la Tour  de Babel,

Est la diversité  de sa langue.

Elle ferait suite à conséquences

D’un obscurcissement des esprits

Commandant le passage progressif

De l’unité à complexité,  multiplicité.

Le Don marque au contraire le retour

À un état central,  synthétique  à partir

Duquel les modalités  de  la  forme  et  de

L’expression apparaissent tout comme des

Adaptations nécessaires et d’ordre contingent.

À conserver sa langue comme gage de son identité.

 

Corrélations

Fond/forme 

La Tour de Babel possèderait un double statut :

Celle d’être un mythe ancien et réalité moderne !

Du point de vue  de sa réalité  historique, l’on n’a

De preuve de véritable existence, seulement base

Qui peut correspondre à des tas de constructions

Or du point de vue  de son exploitation mythique

Son récit correspond à une expansion planétaire

Qui dit expansion, dit différenciation, c’est fatal

Il n’y a donc en Tour de Babel, rien d’anormal,

Ce qui fait qu’il perdure de nos jours : réalité.

 .

.

Inculture pour ou par !

 .

Scénario

 .

 Pourquoi des journées de la culture, mais pourquoi pas tous les jours ?

Qui a dit : « quand j’entends le mot  culture  je sors  mon revolver » !

Culture est, ici, vendue au poids, s’agit du poids du livre, surement.

.

Voir prose et illustrations

1144 – Demain l’homme sera-t-il…bionique !

Voir prose et illustrations

.

Moi-tié

Homme

Moi-tié

Machine

Intelligence humaine, artificielle

Capable de contrôler ses émotions,

Est-ce vers cela que  nous tendons !

.

Contre prothèse, comment dire non

Tous nos organes  ont des fonctions,

Mais notre cerveau  est  conscience,

Ne serait pas une affaire  de science !

.

De science, si, autant de technologie

De substitution de comportements,

Si l’on joue  les apprentis sorciers,

Robot finira par nous dominer !

.

Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs

Pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité

Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, réalité

Que personne auparavant n’avait osé explorer.

.

Les autres organes ont emprunté ce pas assuré,

Je peux me retrouver muni de pièces détachées,

Cela peut assurer ma santé, ma survie, bonheur,

Cela n’assure pas  ma longévité, ni mon honneur.

.

Je prends des vitamines, médicaments et drogues,

Pour surfer sur la science  et les cultures  en vogue,

Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit

Pour d’autres, sénilité  guette  mes neurones, ternis.

.

Qu’importe, si les sots se font coacher, par extérieur,

Par simples puces, câblées, injectées, pour le meilleur,

Je crains une jeunesse  renouvelée pour une … éternité

Alors que mon esprit se ferait, de plus en, plus dominer.

.

Chacun sait que la même technique peut sauver une vie,

Et en tuer une autre, infléchissant gènes reproducteurs :

Sommes-nous scientifiques, prévoyants, et humanisants,

Ou de simples apprentis-sorciers recherchant des profits.

.

Et pourtant le combat continue :

Il ne  peut qu’être bien  tentant,

Et l’homme  de demain  n’aurait-il

Rien à voir avec  une ère antérieure :

Nous faut continuer à s’adapter inventer.

.

Avec aide bioéthique  à contrôler, à réguler.

Le jour où la technique  dominera le biologique

Sera-ce pour autant   la fin  de tous les humains

Plus de guerres, de paix,  il  n’y aura   plus  rien !

.

 .

Extension

 .

Si on bricole le génome humain

Comme n’importe quel outil, ou machin,

Il ne faut pas  s’étonner  de devenir  des machines.

Demain, l’homme sera-t-il rendu bionique :

Moitié humain, et moitié machin.

.

Mais si c’est pour l’aider, à percevoir,

À se mouvoir, s’autonomiser, pourquoi pas.

Si c’est pour décider, alors on court le plus grand

Des dangers d’être par concepteurs et lui, manipulé.

.

L’homme peut être assisté, réparé, augmenté,

Tout autant que menacé, diminué :

Cela ne dépendra que de lui et de lui seul.

.

Lors on pourra effacer, modifier nos souvenirs,

Que deviendra notre histoire, notre propre identité,

Hormis un logiciel ou fichier programmé.

.

 Il ne faudrait pas confondre  et encore moins substituer

Robot et homme à travers homme, augmenté, bionique.

Il  ne s’agit que de fonction mécanique et/ou d’assistance

Nullement pensée, de conscience, émotion, responsabilité.

D’ailleurs une société de robots autonome, ferait-elle sens ?

Il est permis d’en douter, qui plus est, le robot Frankenstein,

Nous a servi de conte et de menace pour notre propre liberté.

Servir l’humain est tout à l’opposé de l’asservir, clame Asimov :

La science-fiction ne constitue pas une fiction réelle de la science.

.

Certains disent qu’avec les progrès

De l’Intelligence Artificielle joint

À ceux de la robotique bionique

Tous les robots  nous aideront,

D’autres, nous remplaceront,

D’autres, nous domineront.

.

À chacun  ses peurs, attentes

Je vois mal l’homme augmenté

Tout à coup en devenir diminué,

L’histoire serait tout à reprendre :

C’est lui  qui l’écrit, pas  les robots,

À moins que l’homme devienne sot !

.a création dépasse son créateur,

On est comme élève dépassant le maitre

Ce qui est possible pour matière humaine

Ne peut se transférer en matière tout court.

.

.

1144 – Calligramme !

.

Moi-tié

 Homme

Moi-tié

Machine

Intelligence humaine, artificielle

Capable de contrôler  L  ses émotions,

Est-ce vers cela que   ‘     nous tendons !

Contre prothèse        H   comment dire non

Tous nos organes        O       ont des fonctions,

Mais notre cerveau        M         est  conscience,

Ne serait pas une affaire   M        de science :

De science, si, autant de  E  technologie

De substitution de comportements,

Si l’on joue  les apprentis sorciers,

Robot finira par nous dominer !

 .

**** Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs ***

*****  Pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité  *****

*******    Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, réalité   *******

*******     Que personne auparavant n’avait osé explorer.    *******

*******     Les autres organes ont emprunté ce pas assuré,    ** *****

*******      Je peux me retrouver muni de pièces détachées,     *******

*******       Cela peut assurer ma santé, ma survie, bonheur,       *******

*******        Cela n’assure pas  ma longévité, ni mon honneur.       *******

*******         Je prends des vitamines, médicaments et drogues,      *******

*******         Pour surfer sur la science  et les cultures  en vogue,       *******

*******         Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit        *******

*******          Pour d’autres, sénilité  guette  mes neurones, ternis.        *******

*******          Qu’importe, si les sots se font coacher, par extérieur,        *******

*******          Par simples puces, câblées, injectées, pour le meilleur,      *******

*******          Je crains une jeunesse  renouvelée pour une … éternité      *******

*******         Alors que mon esprit se ferait, de plus en, plus dominer.    *******

*******        Chacun sait que la même technique peut sauver une vie,     *******

*****          Et en tuer une autre, infléchissant gènes reproducteurs :        *****

**********     Sommes-nous scientifiques, prévoyants, et humanisants,   **********

***     ***     Ou de simples apprentis-sorciers recherchant des profits.    ***    ***

.

Et pourtant le        B     combat continue :

Il ne  peut qu’         I       être bien  tentant,

Et l’homme  de        O      demain  n’aurait-il

Rien à voir avec        N     une ère antérieure :

Nous faut continuer    I       à s’adapter inventer.

Avec aide bioéthique    Q       à contrôler, à réguler.

Le jour où la technique    U       dominera le biologique

Sera-ce pour autant  la    E       fin de tous les humains

Plus de guerres, de paix   *       il  n’y aura   plus  rien !

D   E   M   A   I   N    ?

 .

 .

Forme

 .

Réduction

.

Évocation

.

1144 4

.

Une allure d’humain, augmenté,

Ou robot entièrement mécanisé. 

À chacun  de voir et  de choisir,

Sort pour l’humain, utilité !

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

À la fois artificiel et augmenté

Il évoquerait  un futur possible,

D’un robot, proche de l’humain,

Qui nous serait de certaine utilité.

.

Symbolique

.

Au

Plan économique

 Et social, créer des robots

Ayant un aspect humain

N’aura pas beaucoup

De sens  culturel.

 .

Ce  qu’il  faut, c’est  qu’ils  sachent

Accomplir des tâches spécifiques,

Mille fois plus vite qu’un humain

Afin de pouvoir en tirer bénéfices

Tempère  Hiroaki Kitano, et  dont

Les  travaux ont, pourtant, donné

Naissance humanoïdes sophistiqués

Notamment Pino, et le projet Robocup,

Visant à démontrer qu’une équipe de robots,

Pourra battre, en 2050, une équipe humaine au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

.

À la fois artificiel et augmenté

Il évoquerait un futur  possible,

D’un robot, proche  de  l’humain,

Qui nous serait de certaine utilité.

.

Symbolique    

 .

L’utilité est le caractère

De ce qui est utile.

 .

Est utile ce qui a la capacité

D’être un moyen en vue d’une finalité donnée.

Spécifiquement d’une chose,  ou d’une personne

Qui rend service. La notion utilité est centrale

Dans plusieurs contextes, dans la mesure

Où une chose utile acquiert une valeur

En fonction de la finalité

Qui lui échoit.

 .

L’utilité, notion au cœur

De problèmes éthiques, politiques,

Esthétiques et ontologiques, parce qu’une

Chose utile n’est pas considérée pour elle-même,

Mais seulement pour sa capacité à servir une fin

Qui lui est extérieure¸

fr.wikipedia.org/wiki/Utilite

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le robot, comme chacun sait n’est qu’une machine

Une machine n’a d’intention, de conscience, d’âme,

Son recyclage, sa disparition, n’auront pas de sens,

C’est juste un outil intelligent parce que programmé.

On peut le gratifier du nom d’humanoïde sophistiqué,

Ça ne changera guère sa destinée d’être votre serviteur

 .

1144 6

.

Assistant virtuel bien réel

.

Scénario

.

Ce n’est plus  que  de la fiction, ça existe déjà, en petit nombre,

là, c’est pareil pour la jambe, en descendant bien un escalier :

de quoi demain serons-nous capables sans aller trop loin ?

.

Voir prose et illustrations

1143 – Différence : savoir, vouloir, pouvoir !

Voir prose et illustrations

.

Triptyque incontournable de vie

Je veux, mais  je ne peux pas ;

Je sais, mais je ne veux pas ;

Je peux, mais je ne sais pas.

Nous sommes  comme cela :

Manque une corde à notre arc

Lorsque rien que celle du savoir,

Est savoir, savoir-faire, savoir être.

.

Le pouvoir de dire non aux élections,

Le pouvoir du candidat en manipulation

S’équilibrent, dominent, au profit de qui ?

Au profit des mêmes, hélas, les gouvernants.

.

Savoir n’est pas connaître, diffuser l’information

Mais comprendre, débattre pour ou contre raison,

Disposer de plus  d’une vision, plus  d’une opinion.

.

Vouloir, n’est pas faire  une campagne  de publicité,

Mais entrainer adhésion, action pour plus déshérité

En se penchant du côté du bien non du mal incarné.

.

Pouvoir n’est pas brandir un principe de précaution,

Mais anticiper la perte, le bénéfice, pour l’humanité,

Non au profit de quelques-uns mais grande majorité.

.

Vous me direz que tout cela : c’est plus, être, qu’avoir,

Notre monde des lumières fonce d’autant, dans le noir

Que nous sommes tous en survie au bord du désespoir.

Par ici, la guerre des canons, là, celle des informations,

Rejoignant celle  notre économie, notre santé, nutrition

Brevets déposés nous possèdent, argent nous manipule,

Et marge d’autonomie devient de plus en plus… ridicule.

.

Savoir, vouloir, pouvoir : contrôlés, financés auparavant,

Par pays démocratiques le sont aujourd’hui foncièrement

Par des pulpeuses multinationales, leurs têtes financières,

Qui n’ont que l’argent pour raison, pour unique… religion.

Quand on ne sait rien, que l’on ne veut rien,  ne peut rien :

On croit que le monde est beau … qu’il cherche notre bien.

.

On devient la proie facile de promesses qui nous engagent,

À voter, adhérer, tout sacrifier en hypothéquant nos gages.

Que faire, quand on le sait, quand on le veut, voire le peut :

Par des bulletins de votes, des  législations … protestations,

C’est entamer le combat du pot de terre contre le pot de fer,

Car, devant le lobbying, des riches, et puissants : quoi faire !

.

 .

Extensions

 .

Êtes-vous pour ou contre, est sens profond de cette question,

Dans un monde qui a perdu son sens :, où trouver la solution,

À ce point de non-retour, emballement d’être apprenti sorcier,

Nous y sommes condamnés jusqu’à la fin de notre … humanité.

L’un dit, j’ai rêvé ; l’autre, je crois ; l’autre, j’ai vu, expérimenté !

Mais même les mesures nous cachent une grande part de vérité :

Que restera-t-il de la démocratie si, multinationale,  par surprise,

Exerce, sur nos consciences, technologies, économies … l’emprise.

 .

Savoir, ça reste à voir : est-on jamais sûr qu’on sait :

J’ai su mais je n’ai rien retenu, je ne me souviens plus.

Vouloir, j’ai ai bien l’intention,  je me suis bien motivé,

Mais j’ai un doute sur le résultat de ce que je veux faire.

Pouvoir, toutes les conditions me semblent bien remplies

Il n’y a plus qu’à le faire et  on verra bien ce que ça donne.

Au final peut-être y aura un problème venu d’on ne sait où.

.

Je sais tout et je ne sais rien :

Pas la peine de jouer au malin

.

Je veux tout et je ne veux rien :

Le jour où je voudrai, ça craint !

.

Je peux tout  et je ne peux rien :

Déjà faire une chose, la faire bien.

.

.

1143 – Calligramme

  .

DIFFÉRENCE

Triptyque incontournable de vie

Je veux, mais  je ne peux pas ;

Je sais, mais je ne veux pas ;

Je peux, mais je ne sais pas.

Nous sommes  comme cela :

Manque une corde à notre arc

Lorsque rien que celle du savoir,

Est savoir, savoir-faire, savoir être.

ENTRE

Le pouvoir de dire non aux élections,

Le pouvoir du candidat en manipulation

S’équilibrent, dominent, au profit de qui ?

Au profit des mêmes, hélas, les gouvernants.

.

Savoir n’est pas connaître, diffuser l’information

Mais comprendre, débattre pour ou contre raison,

Disposer de plus  d’une vision, plus  d’une opinion.

SAVOIR,

Vouloir, n’est pas faire  une campagne  de publicité,

Mais entrainer adhésion, action pour plus déshérité

En se penchant du côté du bien non du mal incarné.

Pouvoir n’est pas brandir un principe de précaution,

Mais anticiper la perte, le bénéfice, pour l’humanité,

Non au profit de quelques-uns mais grande majorité.

VOULOIR

Vous me direz que tout cela : c’est plus, être, qu’avoir,

Notre monde des lumières fonce d’autant, dans le noir

Que nous sommes tous en survie au bord du désespoir.

Par ici, la guerre des canons, là, celle des informations,

Rejoignant celle  notre économie, notre santé, nutrition

Brevets déposés nous possèdent, argent nous manipule,

Et marge d’autonomie devient de plus en plus… ridicule.

POUVOIR ?  

Savoir, vouloir, pouvoir : contrôlés, financés auparavant,

Par pays démocratiques le sont aujourd’hui foncièrement

Par des pulpeuses multinationales, leurs têtes financières,

Qui n’ont que l’argent pour raison, pour unique… religion.

Quand on ne sait rien, que l’on ne veut rien,  ne peut rien :

On croit que le monde est beau … qu’il cherche notre bien.

On devient la proie facile de promesses qui nous engagent,

À voter, adhérer, tout sacrifier en hypothéquant nos gages.

Que faire, quand on le sait, quand on le veut, voire le peut :

Par des bulletins de votes, des  législations … protestations,

C’est entamer le combat du pot de terre contre le pot de fer,

Car, devant le lobbying, des riches, et puissants : quoi faire !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1143 4

.

Ça ressemble à bidon

De  lait, en contenant

Col  resserré et anses,

Mais vide ou plein ?

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne  ici de forme)

.

Bidon, contentent, n’a rien à voir

avec le savoir, le vouloir, le pouvoir

quel que soit sa forme, il différera

de tout ce qui concerne le fond.

.

Si chaque concept correspond à un bidon,

Comme contenant :

Il est  irréaliste de posséder savoir, vouloir,

Pouvoir, plein, à la fois.

 .

Symbolique

 .

Un bidon à lait est un

Pot,  généralement,  en   métal

Servant à transporter lait ou crème.

L’ingéniosité constructrice s’est exercée

Surtout en recherche de nouveaux métaux

De remplacement, capables de se substituer

À la tôle d’acier, étamée, bien que le gabarit

Du bidon à lait  se devra de rester inchangé,

Et, au final, l’on pourrait dire que l’ensemble

Du problème n’a pas été entièrement résolu.

D’après les Comptes rendus hebdomadaires

Des séances  de l’Académie  de l’Agriculture

De France extrait du Volume 29, page 194)

.

 .

Fond

.

Évocation

 .

1143 6

.

Si chaque concept correspond à un bidon,

Comme contenant

Il est  irréaliste de posséder, savoir, vouloir,

Pouvoir, plein, à la fois.

 

Symbolique

Des interactions existent

Lors du choix de l’aliment

Et de son contenant.

En fonction du matériau

Dans lequel est servi l’aliment,

Pas la même valeur à nos yeux.

Les couleurs et voire  les  formes

Du contenant, voire de l’aliment,

Influenceraient  nos perceptions.

Le tout : fonction des matériaux,

De notre vécu,  de nos habitudes,

De nos valeurs,  et  des  contextes

Seul,  au travail,  famille,  amis…

Ou encore  de notre sensibilité à…

Le contenant est perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-26044114.

 

Corrélations

Fond/forme 

Le pot au lait ne serait pas le pot aux roses :

On renverse le premier, découvre le second !

Savoir est parfois découvrir ce qui était caché

Non par secret : manque d’accès informations,

Vouloir est parfois explorer un chemin inconnu

Avec, à chaque étape, renforcer ses motivations

Pouvoir  serait renverser bien des codes établis,

Pour mettre les siens  en place  et  les  conserver.

Et si au cours d’un siècle d’existence, le pot au lait

N’a guère changer d’apparence ni de consistance,

C’est parce qu’il reste un conservateur alimentaire

Que tout le monde connait ou au moins reconnait,

Parfois, on peut savoir, on peut vouloir changer,

Mais pour raisons variées, on a aucun pouvoir.

 .

.

Savoir, vouloir, pouvoir

 .

Scénario

 .

Savoir, c’est bien, mais  comment l’acquérir, dispenser, transmettre ?

Vouloir, c’est bon, ou  faudrait-il abandonner à l’autre sa volonté ?

Pouvoir, c’est beau, mais est-ce le déléguer à la force publique ?

.

Voir prose et illustrations

1142 – Se détacher du monde et de soi-même

Voir prose et illustrations

.

Se détacher de tout,

Y compris de soi-même,

Tout un programme de vie,

.

Avant d’être au fond du trou !

À quoi bon, alors me direz-vous

Qu’on soit rien ou qu’on ait tout,

Si l’on pas de bonheur sur Terre

La vie ne vaut… rien du tout !

.

On devient quelqu’un, face

À quelqu’un… d’autre,

Face à soi-même,

On s’efface.

.

Je peux avoir   l’air     détaché,

Ne l’être pas, en intériorité,

La vie apprend à tricher,

Sur son  authenticité !

Monde, à l’endroit ;

Monde, à l’envers,

.

Se détacher du monde,

Se détacher  de soi-même,

Se détacher de tout à la ronde,

Se détacher de l’argent, système.

.

Pour prendre de la hauteur, distance

Pour repenser valeur  de  son existence,

La vie est-elle un  cadeau ou une  épreuve,

Serait-ce la  seule chose  qui vous  émeuve !

.

Vous serez  taxés d’ignorants en mal, ou bien,

Vous faites  partie de ceux qui savent plus rien,

Alors qu’en vérité  vous ne croyez  plus personne

Et c’est en vos  seules  mains  que  destin raisonne.

.

Au début,  vous  vous  dites : je veux  être   quelqu’un

À  la face du  Monde, mais, qu’est-ce  que   le Monde

S’il est,  comme vous, appelé à disparaître   un jour.

.

Ainsi   pour votre pays  ou patrie comme   citoyen,

Vous  ne  donnerez  plus, votre  sang,  pour  rien :

Groupe  ou Nation  ou le  Monde : tous vautours

Faut- il refuser la main  à celui qui est lointain,

Et ne plus s’intéresser qu’à son proche  voisin.

.

La solidarité est-elle une vertu  ou bien  vice,

Et mettant notre bonne conscience en lice,

L’autre n’est pas moi, l’autre est en moi,

À ce titre,  mon existence : je lui dois,

Le pays me  protège de lui en droit,

Me poursuit si j’entrave ses lois.

.

.

Extensions

 .

Crise de conscience et crise de confiance

Se rejoignent et se renforcent mutuellement,

Même et surtout quand on nous parle d’argent

Tant il n’est qu’un prétexte pour nous aliéner.

.

Toutefois, se détacher de tout, serait laisser

Aux autres, le  champ libre, pour  tout  ce

Qui nous concerne et qui nous impacte.

.

Aussi faut-il  trouver  une  moyenne

Ou médiane pour gérer le curseur

Attachement/détachement   de

La meilleure manière  qui soit

Pour nous et le reste du Monde.

.

Ce n’est pas simple  de résister  à

Toutes les pressions et sollicitations

Sociales et commerciales, cela requiert

Une philosophie, et un mode de vie, assez

Personnel, familiale, voire communautaire.

.

Se détacher de tout, peu de gens le souhaite, y parvienne !

On est pauvre pour soi-même : ne rien avoir, ou presque,

Ou pauvre pour être riche pour les autres et tout donner

Il y a des gens qui ont la main sur le cœur, en paroles

Et d’autres, qui ont le cœur sur la main, en actes !

.

Se détacher de tout, parait être de l’utopie :

Ne serait-ce déjà que pour assurer sa survie.

.

Se détacher des choses, des gens, des valeurs,

Que resterait-il à l’homme sinon son honneur.

.

Avec l’âge deux comportements se contrarient

Cumuler davantage ou fuir ce qui nous ennuie.

.

.

1142 – Calligramme

.

Se détacher de tout,

Y compris de soi-même,

Tout un programme de vie,

Avant d’être au fond du trou !

À quoi bon, alors me direz-vous

Qu’on soit rien ou qu’on ait tout,

Si l’on pas de bonheur sur Terre

La vie ne vaut… rien du tout !

On devient quelqu’un, face

À quelqu’un… d’autre,

Face à soi-même,

On s’efface.

*************************

****************************

Je peux avoir   l’air     détaché,

Ne l’être pas, en intériorité,

La vie apprend à tricher,

Sur son  authenticité !

Monde, à l’endroit ;

Monde, à l’envers,

Se détacher  du   monde,

Se détacher  * de soi  S même.

Se détacher  *  de tout à E la ronde,

Se détacher   S  de l’argent  *  système.

Pour prendre  E   de la hauteur D   distance

Pour repenser  *    valeur  de  son    É existence,

La vie est-elle   D    un  cadeau ou une  T   épreuve,

Serait-ce la      É     seule chose qui vous    A   émeuve !

Vous serez      T     taxés d’ignorant en mal,   C    ou bien,

Vous faites     A      partie de ceux qui savent     H   plus rien,

Alors qu’en    C        vérité  vous  ne  croyez  plus    E   personne

Et c’est en     H        vos  seules  mains  que  destin     R   raisonne.

Au début,     E          vous  vous  dites : je veux  être       *  quelqu’un

À  la face     R         du  Monde,  mais,  qu’est-ce  que      D  le Monde

S’il est,       *           comme vous, appelé à disparaître      E    un jour.

Ainsi         D            pour votre pays ou patrie comme       *    citoyen,

  Vous        U            ne   donnerez   plus,   votre  sang      S  pour rien,

Groupe    *            ou Nation  ou  le  Monde : tous      O vautours

Faut- il     M          refuser la main à celui qui est     I   lointain,

Ne plus    O         s’intéresser qu’à un proche      –    voisin.

La solida   N      rité est-elle une vertu  ou     M  un vice

Mettant    D   notre bonne conscience   Ê  en lice.

L’autre    E     n’est pas moi, est    M en moi,

À ce titre  mon existence,  E je lui dois,

Le pays me  protège de  lui en droit,

Me poursuit si j’entrave ses lois.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1142 4.

Ca ressemble à deux boules

 Superposées, petite et grosse

Ou à un lampion accroché

Du style asiatique, fragile ?

.

(C : forme creuse, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Le lampion asiatique, européen

ont caractéristiques partagées :

éclairer faiblement, être fragile

détaché et être protégé du vent.

.

Ce lampion oriental, papier bleu,

Évoque bien la fragilité

De toutes choses ainsi que de la vie,

De la sienne, éclairée ou pas.

.

Symbolique

 .

Le lampion   chinois

Est née d’amé       lioration

De la flamme,             toute nue.

Protégeant flam             me du vent,

Fournissant une          lumière diffuse.

Lors les premi              ères ont été créés

Pour une utili                 sation pratique

Dans la mai              son ou éclairage

De certains           lieux, passages,

Au final,       seront devenues

Des plus ornementales,

Symbole de statut.

signe-chinois.com/

lanternes-chinoises

.

.

Fond

.

Évocation

.

1142 6

.

Ce lampion oriental, papier bleu,

Évoque bien la fragilité

De toutes choses ainsi que de la vie,

De la sienne, éclairée ou pas.

 

Symbolique

Culte de l’Homme fort

A refait son apparition dans nos sociétés.

Sous différentes formes:

Homme politique, chef militaire, survivaliste

L’homme fort est au-devant

De la scène  et  pourtant, l’Homme  fort se voit

Confronté à meilleur, plus fort :

«L’Homme augmenté » alors,  face  à ce dernier,

Il devient de plus en plus  fragile

Prendra  conscience  de cette fragilité  partagée,

Loin d’être un problème, est une

Opportunité formidable pour penser  nos sociétés

En termes de bonne solidarité.

Adage disant «l’union fait la force» n’a jamais été

Aussi vrai qu’en ces temps

Où la technologie devient de plus en plus souvent

Pressentie pour pallier

Nos faiblesses physiologiques, biologiques.

letemps.ch/opinions/eloge-fragilite-lere-lhomme-augmente

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Toute lumière d’un lampion

Qu’il soit asiatique ou autre

Ne nous mettrait en lumière

Par rapport au projecteur !

Il caresserait nos yeux, vue

Mais  ne les éblouirait pas !

Le lampion éclair, se détache

en même temps,  tant  fondu

en une chaine, impersonnel.

Sa fragilité lui donne un air

de précarité et d’éphémère !

.

Des détachés du Monde

 .

Scénario

Diogène, dans son tonneau comme sa seule résidence !

L’abbé Pierre, le fondateur d’Emmaüs   pour les pauvres.

Sœur Emmanuel, rendue sainte pour les soins aux pauvres.

.

Voir prose et illustrations

1141 – Le rite répète permanence d’humanité

Voir prose et illustrations

.

Rite, rituel, ritualisme

Pratiques …. religieuses

Habitudes quotidiennes,

Proches,  obsessionnelles.

.

Faire toujours  même chose,

Même façon, même moment

Pour se donner  bons repères

Ou se rassurer de son existence.

.

L’écriture peut être vécue en rite,

Tous les jours … aux mêmes heures.

Le baptême, le mariage, l’enterrement,

Sont les rites de l’Humanité,  fondateurs.

.

On peut être contre un rite ou pour un autre

On ne peut s’en passer, on ne s’en passera pas,

Rite social ou religieux reproduisent les vôtres,

Pour assurer conciliation de votre communauté.

.

La plupart sont déjà intériorisés dès l’enfance :

Rite des histoires racontées, avant le coucher ;

Amour, lui-même, est parfois rite ou ritualisé,

Pratiqué à outrance  et parfois en souffrance.

.

Tous les rites héritent de croyances spirites,

Simplifiant monde structurant, socialisant

Toute initiation n’est qu’histoire réécrite

De mythe primitif et nous humanisant.

.

Depuis que l’homme existe sur la Terre,

Il pratique des rites, figés, durs comme fer,

Transmis, codés de génération en génération,

Ce qui ferait, dira-t-on, le socle de civilisations.

.

Tout cela aura commencé par des rites mortuaires,

Le fait d’enterrer ses morts  en tombes  en ossuaires,

Pour respecter leurs mémoires en cortège funéraire,

Seul l’humain  enterre siens par rites humanitaires.

.

Extension

 .

 Un sacrement est comme une caution

Sur l’avenir en serment à ne pouvoir

Ni le démentir, ni même le défaire.

Il procède d’un engagement total

Et fatal si on ne les respecte pas.

.

Les baptisés ne peuvent renier

Leur foi, leur religion, leur église

Et les divorcés, leur union devant

Dieu lui-même par ses représentants,

Ne peuvent en principe remettre les pieds

Dans une église et encore moins… communier :

Peu importe à qui la faute, la victime est coupable.

.

Mais il existe d’autres rites que l’on prétend païens,

Et qui sont en fait, laïcs, républicain ou simplement

Fraternels, communautaires, familiaux, conviviaux.

Toutes les fêtes qui rassemblent une famille,

Une communauté, une tribu en font partie :

Il s’agit de socialiser les actes important d’une vie …

Champagne pour tout le monde mais pas tous les jours.

.

Les trois sacrements principaux, rites de l’Humanité.

Chaque culture ajoute ses rites, et idem, chaque religion.

Certains rites touchent à la sexualité d’homme et femme :

La circoncision  chez le jeune garçon ; excision chez la fille

Sans parler des rites d’initiation d’entrée dans des sectes

Des messes et confessions, des transes et processions,

Existe catalogue prières chrétiennes, musulmanes.

.

Cérémonial, cérémonie, coutume, habitude,

Pratique, protocole, rituel, routine, tradition,

Autant de synonymes du mot rite, témoignant :

D’une large couverture pour ce qui est sociabilité

.

Messe du dimanche a longtemps été un rite sacré

Mais le repas de famille qui suivait : un sacré rite

Il en est de même dans toutes les communautés,

Lors certains rites sont remplacés par d’autres.

.

En de nombreuses pratiques dites artistiques

Notamment la danse, et  notamment tango,

Des rites anciens sont devenus des codes

À respecter pour s’inviter sur la piste.

Lors si vous ne les respectez pas :

Tôt ou tard vous serez rejeté.

.

1141 – Calligramme

.

Rite, rituel, ritualisme

Pratiques …. religieuses

Habitudes quotidiennes,

Proches,  obsessionnelles.

.

¤ ¤ ¤       Faire toujours  même chose,     ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤       Même façon, même moment      ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Pour se donner  bons repères       ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Ou se rassurer de son existence.     ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤         L’écriture peut être vécue en rite,       ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Tous les jours … aux mêmes heures.       ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Le baptême, le mariage, l’enterrement,      ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Sont les rites de l’Humanité,  fondateurs.     ¤ ¤ ¤

.

¤ ¤ ¤     On peut être contre un rite ou pour un autre   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤     On ne peut s’en passer, on ne s’en passera pas,   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤     Rite social ou religieux reproduisent les vôtres,   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Pour assurer conciliation de votre communauté. ¤ ¤ ¤

.

¤ ¤ ¤    La plupart sont déjà intériorisés dès l’enfance :   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Rite des histoires racontées, avant le coucher ;   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Amour, lui-même, est parfois rite ou ritualisé,   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Pratiqué à outrance  et parfois en souffrance.   ¤ ¤ ¤

.

¤ ¤ ¤    Tous les rites héritent de croyances spirites, ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Simplifiant monde structurant, socialisant ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Toute initiation n’est qu’histoire réécrite   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    De mythe primitif et nous humanisant.   ¤ ¤ ¤

            L                                    –

Depuis que  E  l’homme existe sur la  I  Terre,

Il pratique  *  des rites, figés, durs com T   me fer,

Transmis, R  codés de génération en gén  È   ération,

Ce qui fera I  dira-t-on le socle de nos civi  R   lisations.

T                                                   E

Tout cela     E  aura commencé par des rites  *  mortuaires,

Le fait d’en   *   terrer ses morts  en tombes  U  en ossuaires,

Pour respec    R  ter leur mémoire en cortè  N    ge funéraire.

Seul l’humain   É   enterre siens par rites   E humanitaires.

>  ^                                         V

P E R M A N E N C E      D  E     L ’ H U M A N I T É

.

.

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1141 4

.

Une lampe à pétrole,

À pétrole éclairant lumière

Autant sa conscience ordinaire

Que partie  de  son environnement.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Notre conscience humanitaire

Censée être lumière vie sur Terre :

Dans bien des cas, reste aveugle,

Et sourde,  à tous nos rites !

.

Symbolique    

.

Premier sens renvoie

À ce qui permet

Une représentation,

Même très simplifiée, du monde et

Des réactions par rapport à celui-ci.

Question de «conscience du monde».

 .

Évoquée dans des expressions  comme

«Perdre  conscience »,  ou,  à   l’inverse,

«Prendre conscience ».   La conscience

Est un «fait» laissant entendre que

«L’âme  serait un rapport  à soi ».

 .

L’examen de la conscience est

Doute méthodique dans un

Rapport à soi non erroné :

La conscience correspond aussi à

Une représentation, même très simplifiée,

De sa propre existence, de conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1141 6

.

Notre conscience humanitaire

Censée être lumière vie sur Terre :

Dans bien des cas, reste aveugle,

Et sourde,  à tous nos rites !

.

Symbolique

.

Les luminaires,

Et surfaces éclairées

Qui renvoient la lumière,

Et, de  façon  plus  générale,

Source lumineuse n’éclairent

Pas  avec  la même  intensité

Dans toutes les directions.

L’indicatrice d’émission

D’une  source  reste

Proportionnelle

À la surface

Donnée

Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme     

 .

Il n’y aurait pas l’humanité sans rites,

Nous héritons  des rites de l’humanité :

Rites païens, religieux, et voire citoyens,

Autant de rituel social que de spiritualité

À commencer par convivialité et identité !

 .

Rite ne constitue pas apanage de religions

il est partout présent, en des communautés

qui se reconnaissent, grâce à lui en identité

qui persiste et se transmet par générations

sans parfois connaitre leurs significations.

 .

Pape : un officiant des rites

.

Scénario

 .

Le baptême, second acte de naissance dans l’Église Catholique.

Le mariage, rite universel pour sceller l’union d’époux entre eux.

L’enterrement en grande pompe pour finir sa vie… en majesté.

.

Voir prose et illustrations

.

1140 – Des humains stupides, cupides, avides !

Voir prose et illustrations

.

Stupide, cupide et avide :

Faut forcer la nature

Pour arriver.

.

Aucun animal  ne se soucie

De se conduire ainsi :

Que les hommes.

.

Disposer d e  quoi  survivre,

Plus de dix mille vies :

N’en avoir qu’une.

.

D’exploiter   les   ressources

Et spolier les gens :

Légalement.

.

Se regarder, dans son miroir,

Fier de soi, réussite :

Génocide.

 .

Je me laisse parfois aller au gré du vent

Quand ce n’est pas  de mes sentiments,

Le monde  des humains  plus lointain,

Ne résonne plus, en moi : il n’est rien.

 .

Je me dis  les humains  sont  stupides,

Je me dis  les humains sont… cupides,

Je me dis  que les humains sont avides

Je me dis  que les humains sont vides !

 .

Pourtant je proclame que, vers le haut,

Une mise en abîme dans mon cerveau,

Je le clame, et je le chante, tout  haut :

Humain  est ce qu’il y a  de plus  beau.

.

Plus beau  que je connaisse, sur  Terre,

Lors il nous protège  de toute la misère,

Bien que nous ne resterons comme frères

Et sœurs en temps de famine ou de guerre.

.

Ce sont humains cupides qui feront la guerre

Et, pour eux, humains, stupides, iront en terre,

Des dirigeants se montreront encore plus avides,

Et, pour finir, les pays dévastés deviendront vides.

.

.

Extensions

 .

Qu’il y ait eu, il y ait, y aura

Encore des gens d’un tel acabit,

C’est plus que certains, mais que

De nos jours, on les retrouve comme

Dirigeant de banque et ou grands pays,

C’est là comme déchirure dans la démocratie :

«Moins pire de tous les régimes »selon Churchill.

.

Certains États se battent contre une Mafia

Prétendue gangréneuse de corruptions

Alors qu’eux-mêmes en institue une

Autre, plus subtile, institutionnelle,

Sans aucun doute, mais aussi délétère.

.

Mais sans doute que le pouvoir et l’avoir

Corrompent, systématiquement, des gens

Qui ne l’étaient pas auparavant lors qu’ils

Auront compris comme ils ne pouvaient

Rien faire pour améliorer rapidement

Et   durablement,  la condition

De leurs concitoyens : il valait

Mieux se servir que les servir.

.

Stupides, les humains : allons  donc, le roi  des animaux,

Mais qui se met parfois plus bas que lui par négligence,

Cupide et avide quant à l’argent qu’il reçoit sans travail

En garde le maximum, pour lui,  sans aucune solidarité,

Ne pense qu’à s’enrichir et de plus en plus et sans limite !

.

Pour humains, dictateur ou pas

La fin justifie, à plein, les moyens,

Quand ils prennent pleins pouvoirs,

Pour  en  profiter  et un … maximum.

Diviser pour régner, tuer pour se protéger

Sont les maitres mots de grands prédateurs

Et s’ils conquièrent le pouvoir par les urnes,

Et voire par la force, lors d’un Coup d’État,

Le peuple contre eux, ils ne lâcheront pas

Cela se tait par petit nombre de fidèles

Dévoués aveuglément et prêts à tout

Tant et si bien  qu’au final, un seul

Homme incarnera plein pouvoir.

Mafias y trouvent leurs comptes,

Pour eux, la seule chose qui compte,

Est d’augmenter leurs parts du gâteau.

.

.

Épilogue

.

La menace la plus à craindre, sur Terre,

Ne sont catastrophes, maladies,  misères,

Ni mêmes les surpopulations, les guerres ;

C’est l’homme lui-même lors étant pervers.

***

Tant nous n’avons pas besoin de changement

Climatique nous menaçant  de réchauffement,

Nos divisions entre blocs  Est/ouest,  Sud/nord,

Sont telles qu’elles nous anéantiront, tous morts.

***

Non pas tous morts physiquement : psychiquement

Les uns se ruant sur les autres pour vivre ou survivre,

Tout cela pour que quelques-uns,  s’étant mis à l’abri,

Puissent jouir de plus de pouvoir  ou d’argent : merci.

***

Stupides, les hommes le sont, de croire en un miracle ;

Cupides, les hommes le sont, jusqu’à  jamais  s’arrêter ;

Avides, les hommes  le sont : de sang, d’argent, pouvoir,

Alors même que majorité dominée, silencieuse,  ne l’est.

***

Tout cela peut changer,  par meilleur entente de l’autre :

Il suffirait de se mettre autour d’une table et d’en parler.

L’organisme, existe,  chargé de le faire, et de l’appliquer,

Mais il n’a que peu de crédibilité, en tous cas pas assez !

***

Au final, et, comme toujours, l’Homme  n’aura qu’à s’en

Prendre à lui-même, mais la seule chose qu’il sait faire :

C’est de chercher des coupables, sinon des responsables

C’est ainsi que va le monde, et les pacifistes, on les tue.

.

.

1140 – Calligramme

 .

Stupide, cupide et avide :

Faut forcer la nature

Pour arriver :

Aucun animal ne se soucie

De se conduire ainsi :

Que les hommes !

Disposer de quoi survivre,

Plus de dix mille vies,

N’en avoir qu’une ;

D’exploiter   les  ressources

Et spolier les gens,

Légalement ;

Se regarder dans son miroir

Fier de soi, réussite

Génocide.

Je me laisse parfois       U       aller au gré du vent

Quand ce n’est pas       M      de mes sentiments,

Le monde  des hum    A       ains plus lointain,

Ne résonne plus en   I     moi : il n’est rien !

N

Je me dis  A    les humains sont stupides,

Je me dis  V     les humains sont  cupides,

Je me dis  I   que les humains sont avides

Je me dis  D  que les humains sont vides !

E ….……………………..

Pourtant je proclame   *     que, vers le haut,

Une mise en abîme    S    dans mon cerveau,

Je le clame, et je le     T   chante, tout  haut :

Humain  est ce qu’il   U     y a  de plus  beau.

   P

Plus beau  que je con    I       naisse, sur  Terre,

Lors il nous protège      D      de toute la misère,

Bien que nous ne res     *   terons comme frères

Et sœurs en temps de    C     famine ou de guerre.

U

Ce sont  humains, cup     P   ides qui feront la guerre

Et, pour eux, humains,     I      stupides, iront en terre,

Des dirigeants se mon      D  treront encore plus avides

Et, pour finir, les pays      E   dévastés deviennent vides.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

1140 4

.

Statue d’un dictateur,

Étant  riche, ambitieux,

Dominateur, despotique

Et fou de ses ambitions

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

Dictateur  et  ambition  vont de pair,

il veut étendre son domaine, pouvoir

crée, pour lui, culte de personnalité,

si bien que la forme épouse le fond.

.

L’engrenage de la réussite mènera

Dictateur aux carnages

L’ambition personnelle se cache

Derrière l’espoir collectif !

 .

.

Symbolique

.

Le dictateur représente

Une partie de soi que l’on appelle l’égo.

L’égo sera cette partie de l’esprit, avide

De pouvoir, de contrôle, de possessivité,

De reconnaissance, et sans cesse réitéré,

D’adulation, besoin d’attention, d’amour,

Il est toujours en demande, mégalomane,

Il veut qu’on l’applaudisse, dès le moindre

Fait et geste, est capable de manipulation,

Mensonge, d’autorité despotique,

Tyrannie, impose ses lois, fait naître

Sentiment de terreur chez ses proches.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/dictateur

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1140 6

.

L’engrenage de la réussite mènera

Dictateur aux carnages

L’ambition personnelle se cache

Derrière l’espoir collectif !

.

Symbolique

 .

Qu’est-ce que l’ambition ?

C’e n’est rien d’autre qu’une imitation.

L’ambitieux du roman stendhalien ou balzacien,

Qui, comme l’a vu Malraux, “porte en lui une semi-doctrine

“Imite” la vie de Napoléon, modèle absolu de ce que peut la Volonté.

L’ambition mène le deuil de la gloire, dont il ne reste que les symboles ;

En ce sens, l’imitation est un travail de deuil et un effort sur soi pour

Tâcher de s’approcher du Moi idéal qui a dialogué il y a peu

D’égal à égal avec le Monde.

cairn.info/revue-la-pensee-de-

midi-2008-2-page-24.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

Dictateur, dit que t’a tort

Tant si tu dis  que j’ai tort,

Tu seras  un  homme  mort,

En somme voilà son pouvoir.

Il n’y a pas de contre-pouvoir,

Contestataire sera un dissident,

Qu’on transforme  ennemi d’État.

 .

Même si on se fait un tas d’ennemis

L’important est de garder le pouvoir,

Quitte à sacrifier partie de son peuple,

Et cela finira parfois en  bains de sang,

En guerre civile ou révolution de palais.

 .

.

L’argent avant l’humain

.

Scénario

 .

Le massacre des innocents en Judée dans le Nouveau testament.

Plus besoin de cerveau ni de pensée, capitaliser … uniquement.

Main en griffe dès qu’il s’agit d’argent, préhension, rétention.

.

Voir prose et illustrations

1139 – Une bourse aux valeurs ou aux idéaux !

Voir prose et illustrations

.

La bourse aux valeurs,

Tout le monde connait

Aux idéaux : y en pas,

Sinon,  ça se saurait !

Idéaux ne rapportent

Rien, au commerce :

Il  s’agit  d’humain,

Et qui le  supporte.

.

Idéaux nous tirent

Vers le plus haut,

Mais  attention

De  tomber  bas.

À force de grimper

Une échelle,  il n’y a

Plus  aucun  barreau,

Et pas plus  d’idéaux !

.

La bourse au faux pour s’appuyer au vrai

La bourse au bien pour se préserver du mal

La course au dieu pour vie posthume,  idéale,

La bourse  au beau pour se démarquer du laid,

La bourse au corps pour garder santé arbitraire,

La bourse au droit pour plus de justice, égalitaire.

.

Toutes ces bourses,  à perdre haleine et    …   sans répit,

Ne garantissent pas  une vie,  saine  de corps, ni d’esprit.

Elles  nous tirent  plus  haut  pour  redescendre  plus bas :

Laisse aller, c’est une valse, et   surtout,  ne te fatigue  pas !

Ce serait  un suicide  que de  vouloir  être  meilleur  en tout,

Et puis, de toute façon,  le monde,  tel qu’il existe,  s’en fout !

Qu’on s’améliore, qu’on  s’humanise,  qu’on  s’assagisse : bon,

Qui veut passer pour, vivre  comme, mourir  comme un : con !

Personne, à part celui qui l’est  déjà, ne risque pas de changer :

Qu’est-ce qu’une belle personne, qui n’a pas  d’amour à donner !

.

La bourse aux valeurs et aux idéaux, est un projet pour… demain.

L’on ne parvient qu’à la moitié, et  être un saint, n’a rien d’humain.

À quoi sert  de suivre un idéal si, le mieux devient  l’ennemi du bien,

Si rien n’a de valeur  que ce qu’il représente  comme plus qu’humain.

Je ne suis pas philosophe et ne prétend pas l’être, le néant m’entourant

N’apporte aucune réponse à mon vide intérieur et porteur de non-sens.

Philosopher pour moi n’est ni apprendre à mourir ni apprendre à vivre,

Elle aide à comprendre le monde,  pour y être  mieux présent, survivre.

.

Survivre à soi, aux siens, à son destin, qui n’est pas  entièrement écrit :

Homme, livré à lui-même, orphelin, doit tracer, seul, sa voie, en sa vie.

C’est cela qui fait  sa force, et sa faiblesse, sa petitesse, et sa grandeur,

Sa responsabilité, respectabilité non devant Dieu mais le prochain.

La philosophie est comme la science, la psychologie et la poésie,

Qui sait ce qu’elle contient, retient, rejette, commence, finit !

.

.

Extensions

  .

Valeurs, idéaux, principes moraux et environnementaux

Tout cela est bon mais forment-ils, pour autant l’éthique

Sachant qu’elle se reporte à la norme plus qu’à la valeur

Que la religion impose elle-même ses codes et  ses règles

Comment s’y retrouver entre les cultures et humanismes

Avec les «fake news», d’aujourd’hui : y a de quoi douter

De la véracité et de la probité de nos dirigeants d’États !

 

Les idéaux comprennent un ensemble de valeurs

 Intellectuelles, morales, esthétiques … politiques

Correspondant  aux aspirations les plus élevées,

Qui soient de quelqu’un, ou collectivité, société,

Quant à atteindre  les fins qu’ils … souhaitent !

Chacun, chaque groupe, collectif,  génération,

 De la société idéale, aurait ses propres visions,

Allant du pragmatisme à l’utopie irréalisable,

Finissant dans le chaos, l’anarchie détestable,

Lorsque le mieux deviendra l’ennemi du bien !

 

 .

Calligramme 

.

La bourse aux valeurs,

Tout le monde connait

Aux idéaux : y en pas,

Sinon,   ça se saurait !

Idéaux  ne rapportent

Rien, au    commerce :

Il s’agit  B   d’humain,

Et qui le O    supporte.

Idéaux    U nous tirent

Vers le    R   plus haut,

Mais       S     attention

De tom    E       ber bas.

* ..

À force de  A       grimper

Une échelle  U             il n’y a

Plus aucun       X             barreau,

Pas même            *                d’idéaux !

La bourse au faux  V  pour s’appuyer au vrai

La bourse au bien  A  pour se préserver du mal

La course au dieu   L pour vie posthume,  idéale,

La bourse au beau  E    pour se démarquer du laid,

La bourse au corps  U   pour garder santé arbitraire,

La bourse au droit   R  pour plus de justice égalitaire.

S ……………..

Toutes ces bourses,  à perdre haleine et    …   sans répit,

Ne garantissent pas  une vie,  saine  de corps, ni d’esprit.

Elles  nous tirent  plus  haut  pour  redescendre  plus bas :

Laisse aller, c’est une valse, et   surtout,  ne te fatigue  pas !

Ce serait  un suicide  que de  vouloir  être  meilleur  en tout,

Et puis, de toute façon,  le monde,  tel qu’il existe,  s’en fout !

Qu’on s’améliore, qu’on  s’humanise,  qu’on  s’assagisse : bon,

Qui veut passer pour, vivre  comme, mourir  comme un : con !

Personne, à part celui qui l’est  déjà, ne risque pas de changer :

Qu’est-ce qu’une belle personne, qui n’a pas  d’amour à donner !

E  T      V   O   I   R    E       A  U  X      I   D  É  A  U   X   !

La bourse aux valeurs et aux idéaux, est un projet pour… demain.

L’on ne parvient qu’à la moitié, et  être un saint, n’a rien d’humain.

À quoi sert  de suivre un idéal si, le mieux devient  l’ennemi du bien,

Si rien n’a de valeur  que ce qu’il représente  comme plus qu’humain.

Je ne suis pas philosophe et ne prétend pas l’être, le néant m’entourant

N’apporte aucune réponse à mon vide intérieur et porteur de non-sens.

Philosopher pour moi n’est ni apprendre à mourir ni apprendre à vivre,

Elle aide à comprendre le monde,  pour y être  mieux présent, survivre.

Survivre à soi, aux siens, à son destin, qui n’est pas  entièrement écrit :

Homme, livré à lui-même, orphelin, doit tracer, seul, sa voie, en sa vie.

C’est cela qui fait sa force, et sa faiblesse, sa petitesse, et sa grandeur,

Sa responsabilité, respectabilité non devant Dieu mais le prochain.

La philosophie est comme la science, la psychologie et la poésie,

Qui sait ce qu’elle contient, retient, rejette, commence, finit !

 .

.

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1139 4

.

Ça ressemble à une bouteille

De shampoing, pour cheveux,

Ou eau de Cologne comme parfum

Flacon de produit, dans tous les cas !

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

Shampoing et parfum n’ont rien à voir

avec une quelconque bourse aux idéaux

ils auront des effets sur la tête, pas dedans

tant et si bien que la  forme diffère du fond.

 .

L’un n’empêche pas l’autre, tant on peut  

Bien se shampouiner,

Se parfumer, pour complaire aux autres,

Et voire à soi-même.

.

Symbolique

 .

Un   shampooing

Est produit cosmétique

Présenté  généralement

Sous  forme  de  liquide,

Crème,  avec  substances

Tensioactives permettant

De nettoyer toute chevelure

Et autant éventuellement de

Traiter cheveu et cuir chevelu

Et si utilisé, trop fréquemment,

Le shampooing pourrait détruire

La pellicule protectrice des cheveux,

Les graisses, et ainsi abîmer les cheveux.

techno-science.net/glossaire-definition/Shampooing

.

.

Fond

.

Évocation

.

1139 6

.

L’un n’empêche pas l’autre, tant on peut  

Bien se shampouiner,

Se parfumer, pour complaire aux autres,

Et voire à soi-même.

.

Symbolique

.

Classiquement, un parfum

Se décrit par des notes olfactives

Qui se différencient en notes de tête

(Celles  qui  seront liées  à la première

Impression olfactive,  les plus volatiles),

Notes de cœur (celles qui constituent le cœur

Du parfum et demeurent pendant plusieurs heures),

Et enfin notes de fond (celles qui persistent longtemps

Après que le parfum a été vaporisé et peuvent

Rester des mois sur un vêtement ou cheveux).

Wikipédia : parfum

 

Corrélations

Fond/forme 

.

Valeurs et idéaux mènent le Monde,

Contre vices et trahisons immondes,

Il faut avoir une belle façade, devant

Peu importe arrière   magasin puant.

Valeur humaine et valeur marchande

Soufflent parfois des vents contraires,

Bien que  les deux  idéaux  cohabitent.

La perte des repères,  mondialisation

Se traduit par guerre de domination

Qui un flot d’interrogations, suscite.

Bon shampoing  permet de se laver

La tête, à l’extérieur, en apparence

Mais pas à l’intérieur, conscience.

Et de moins en moins de valeurs,

Conduiraient à plus de normes !

Le monde moderne est fait ainsi

Qu’il perd la tête pour son corps

On appelle cela le matérialisme.

 .

Quatre  valeurs à débourser !

.

Scénario

Il n’y aurait pas que sur les mairies qu’on le remarque !

Les idéaux seront-ils bientôt remplacés par  les capitaux.

La preuve, voilà ce que vous trouverez à la place du cœur.

.

Voir prose et illustrations

1138 – Croyance et certitude, autant d’erreur !

Voir prose et illustrations

.

Je crois en mes certitudes

Suis certain de mes croyances

Et  je ne changerai pas  d’habitudes

Pour  renouveler  mes  connaissances.

Nombre de certitudes sont des erreurs

Et nombre de croyances, tout autant !

Si la vérité est une erreur, sans cesse,

Corrigée, on ne l’atteindra jamais !

Voilà  qui est dit, et, vrai ou faux,

Tant pis pour les esprits carrés

Ils auront carrément tort

De se donner raison.

.

Quand on voit ce que l’on … voit,

Et qu’on entend ce que l’on…entend

On a raison de penser ce qu’on pense !

Qui n’a entendu ce dicton raisonnement,

Absurde, vide, et illogique, au demeurant.

.

Mais qui prétend autant mettre en balance

Le pour et le contre, avec  l’après, et  l’avant,

Même si, les  choses, hélas, on ne les  perçoit,

Qu’à travers propres prismes, les déformants,

Qui font qu’elles seront faussées en les voyant.

.

Pour pouvoir construire une pensée autonome,

Pour ne pas se faire manipuler, entre  hommes,

Il faudrait d’abord apprendre, mon bonhomme,

Que l’on peut tromper tout le monde, en somme.

.

D’abord, il y aura les informations, non vérifiées,

Tant gros mensonge est moins dur à faire passer,

Qu’un petit en étant vraisemblable, non douteux,

Car journaux en font, parfois, choux gras, juteux.

Ensuite ce ne sera pas parce qu’elle est … relayée

Par autres qu’elle est juste, voire, moins erronée,

Après, on trouve : des faits, avis, contradictoires,

De gens qui minimisent et refont toute l’histoire,

Vous disent « croyez-moi » persuadant  à croire,

Qu’il est inutile  de vérifier sources : sans espoir.

.

Enfin propagande  et manipulation s’instaurent,

L’information est dévoyée, détournée, plus fort.

Gens à Paris font la queue  devant les magasins,

Dit la Pravda, en Occident, ils meurent de faim.

Agrandissez le cadre de la photo, et, vous verrez

Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma !

.

De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue,

Les bras levés au ciel et le visage semblant rieur,

Il symbolise la liberté d’être vivant,  être ailleurs,

Vous n’y êtes pas…derrière, un soldat tire, le tue.

.

Pour finir, et peut-être pire, car c’est vous-même,

Votre conscience, votre certitude, et votre raison,

Ne perçoivent ou ne traitent plus les informations

Gomment ou interprètent, entre les lignes mêmes,

D’un léger doute inquisiteur, la certitude extrême !

 .

.

Extension

 

.

 

Pour finir et peut-être pire

Car c’est vous-même, votre conscience,

Votre certitude et raison, qui ne perçoivent

Ou ne traitent plus les informations, gomment

Interprètent entre les lignes mêmes, d’un léger

Doute inquisiteur, même la certitude extrême.

.

J’ai cru que c’était  « lui ou moi » !  Il est vrai

Que je n’ai pas vu « son arme » mais  cela ne

Prouve en rien  qu’il n’ait  pas eu l’intention

De me tuer, qu’en serait-il de moi, si je ne

M’étais pas défend, si je n’avais pas agi

Pour ma patrie, si je n’avais pas

Obéi aux instructions.

 .

Aveux du coupable font office de certitudes, en justice !

Faut-il encore qu’ils ne soient pas faits, sous contrainte.

Si, les erreurs judiciaires ne sont pas nombreuses, en soi,

Une seule erreur est toujours de trop comme un seul mort.

Quant à  réparer son erreur, la justice y rechignera, de peur

De se décrédibiliser elle-même, ainsi  que le jury, souverain :

Un faisceau d’indices  qui concordent en l’absence de preuves,

Fera l’affaire et c’est quitte ou double : acquitté ou condamné !

.

Les cas des homicides involontaires,

Confondus parfois avec autodéfenses

Est révélateur des réalités contraires :

.

Je ne voulais pas, c’est lui qui a glissé,

Qui s’est cogné lors je l’aurai repoussé.

.

Ou encore c’était lui ou moi, je n’ai fait

Que résister à son agression… mortelle.

.

N’étant pas ni policier judiciaire ni juge

Je n’ai pas à me prononcer sur le verdict.

.

Je sais que  ces situations  peuvent exister

De fausses preuves peuvent être apportées.

.

1138 –  Calligramme

Je crois en mes certitudes

Suis certain de mes croyances

Et  je ne changerai pas  d’habitudes

Pour  renouveler  mes  connaissances.

Nombre de certitudes sont des erreurs

Et nombre de croyances, tout autant !

Si la vérité est une erreur, sans cesse,

Corrigée, on ne l’atteindra jamais !

Voilà  qui est dit, et, vrai ou faux,

Tant pis pour les esprits carrés

Ils auront carrément tort

De se donner raison.

CROYANCE

Quand on voit ce que l’on … voit,

Et qu’on entend ce que l’on…entend

On a raison de penser ce qu’on pense !

Qui n’a entendu ce dicton raisonnement,

Absurde, vide, et illogique, au demeurant,

Mais qui prétend autant mettre en balance

Le pour et le contre, avec  l’après, et  l’avant,

Même si, les  choses, hélas, on ne les  perçoit,

Qu’à travers propres prismes, les déformants,

Qui font qu’elles seront faussées en les voyant.

ET CERTITUDE 

Pour pouvoir construire une pensée autonome,

Pour ne pas se faire manipuler, entre  hommes,

Il faudrait d’abord apprendre, mon bonhomme,

Que l’on peut tromper tout le monde, en somme.

D’abord, il y aura les informations, non vérifiées,

Tant gros mensonge est moins dur à faire passer,

Qu’un petit en étant vraisemblable, non douteux,

Car journaux en font, parfois, choux gras, juteux.

EN AUTANT

Ensuite ce ne sera pas parce qu’elle est … relayée

Par autres qu’elle est juste, voire, moins erronée,

Après, on trouve : des faits, avis, contradictoires,

De gens qui minimisent et refont toute l’histoire,

Vous disent « croyez-moi » persuadant  à croire,

Qu’il est inutile  de vérifier sources : sans espoir.

Enfin propagande  et manipulation s’instaurent,

L’information est dévoyée, détournée, plus fort.

Gens à Paris font la queue  devant les magasins,

Dit la Pravda, en Occident, ils meurent de faim.

Agrandissez le cadre de la photo, et, vous verrez

Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma !

D’ERREURS 

De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue,

Les bras levés au ciel et le visage semblant rieur,

Il symbolise la liberté d’être vivant,  être ailleurs,

Vous n’y êtes pas…derrière, un soldat tire, le tue.

Pour finir, et peut-être pire, car c’est vous-même,

Votre conscience, votre certitude, et votre raison,

Ne perçoivent ou ne traitent plus les informations

Gomment ou interprètent, entre les lignes mêmes,

D’un léger doute inquisiteur, la certitude extrême !

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1138 4

.

Une silhouette en robe

Représentant un religieux

Ou bien officier de justice 

Si ce n’est là une erreur.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche  ici de forme)

.

La Justice craint l’erreur judiciaire

jugement témoins, aveux, preuves

comme elle ne peut s’en départir

la forme évoquera bien le fond.

.

Homme de  justice avec ses lois, évoque

Une attitude  judiciaire  de certitude :

Peut-il s’abstraire de ses croyances,

De ses analyses et de ses opinions.

 .

Symbolique

.

La Justice est représentée

Par déesse grecque Thémis,

Fille  d’Ouranos  et de Gaïa.

La première épouse de Zeus

Qui représentait la justesse

Divine de  la Loi,  des lois.

Une allégorie de la Justice

Et du Droit, elle personnifie

Permanence  et  impartialité,

En veillant au bon rapport des

Dieux et des hommes entre eux.

La déesse Thémis est représentée

Avec balance, glaive, et bandeau,

.

 .

Fond

.

Évocation

.1138 6

.

Un tel  juge, avec ses lois, évoque

Une attitude judiciaire de certitude :

Peut-il s’abstraire de ses erreurs,

De ses analyses et de ses opinions.

.

Symbolique   

 ..

L’erreur est humaine.

L’évidence semble ici tenir lieu

De truisme car de qui d’autre

Que l’humain voudrait-on

Que l’erreur fût la production ?

 .

Si l’affirmation paraît évidente

On finirait par croire à l’inanité d’une réponse,

C’est qu’elle dissimule tout un fond de significations qui,

Loin de se dévoiler dans la dénotation  de son expression,

Reste sous-entendu  dans  une connotation  symbolique.

 ..

La formule est évocatrice d’une sorte d’arrière-monde

Qui, par ses règles et ses valeurs, pourrait avoir

Pour le monde réel des fonctions précises.

philosopher-ensemble.fr/213807028

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un juge tranche entre vrai et le faux

Entre l’innocence et la culpabilité,

Et prétendant ne pas se tromper

Dès lors appliquant lois votées

Mais les lois se contredisent

Et les faits sont orientés

Il faut bien trancher :

Justice des pauvres,

Se défendant fort mal

Contre riches : assistés !

 .

.

.

Erreur de croire que l’alcool va…

.

Scénario

 .

Il y a du flou à l’intersection entre vérités et croyances.

Données brutes vers informations vers connaissance exacte.

Il y aurait comme une erreur dans l’inscription de … l’erreur !

.

Voir prose et illustrations

.

1137 – Un combat pour la paix et l’humanitaire

Voir prose et illustrations 

.

Combattre

Pour paix durable,

Semble être oxymoron

Et, pourtant, c’est bien

Ce que  l’on  doit faire,

Pour l’obtenir, garder.

Et,  il en est  de même,

Pour …  l’humanitaire.

Agir  ou non rien faire,

Si souffrance  extrême,

Lors famine ou  guerre.

.

On est trop gentil : écrasé

Car c’est la loi du plus fort,

Et trop méchant : combattu,

Et pour retrouver  ses libertés,

Un équilibre, par la diplomatie !

.

C’est le symbole de fleur contre fusil

Qui a débuté à l’époque des hippies

Et qui est bien révolue à présent

Que les armes parlent autant.

Colombe contre  … faucon :

Cette analogie de la… terre

Profite aux  va-t’en guerre,

Qui peuvent hausser le ton.

Diplomatie,  contre conflits :

Ou ma parole   contre la vôtre !

.

Aidons-nous, les uns les autres :

Entre frères, il n’y a pas d’ennemi.

Trois manières d’illustrer le même

État de fait, lieux qui font problème :

Reste la chanson,  musique et poésie,

Des  armes … provoquant des larmes.

.

Tant la parole fait redoutables frappes

Quand ses mots  percent toute carapace,

En plein cœur plein esprit pleine confusion

Elle apporte : lumière,  émotion, à la raison.

.

Les chansonniers, les  mu siciens, les poètes,

Sont moins des prophètes que porte-paroles,

Des sentiments profonds des milliers de gens

Excédés par injustices faites  aux  déshérités.

.

La balance, chez eux, penchera du même côté,

Celui des pauvres, des enfants et des immigrés,

Ceux qui n’ont personne pour  se faire entendre

Et, bien plus encore, pour  se faire  comprendre.

.

Paroles que tout cela, paroles en l’air, rhétorique,

Le monde des réalités est pragmatisme,  politique,

Le Monde, peut-être, mais l’homme, lui, est unique :

Ne vit, ne pense, ne meurt qu’une fois même cynique.

.

J’ai fini de bailler aux corneilles, et, de vous endormir :

L’humanitaire est une autre terre, un continent délaissé

Où l’homme est toujours présent : ai lleurs, il est perdant.

.

 .

Extensions

 .

L’humanitaire est et restera

Toujours le « pot de terre »,

Une fragile médecine contre

Les puissances armées et qui

Prétendent régler  les conflits

À coups de  … « barre de fer ».

.

La paix ne pourrait se reposer sur

L’absence de guerre, l’humanitaire.

Elle n’est peut être garantie par un traité,

Il faudra faire des efforts, et cela sans relâche,

Pour la conserver : ce n’est pas une donnée

De Nature mais de Culture pour ne pas

Dire, d’éducation, de civilisation !

 .

La paix et l’égalité sont deux valeurs semblant aller de pair,

Pour les garder, essentiel est de ne pas commettre d’impair

Sinon ce sera la guerre, histoire de bien tout foutre en l’air.

 Et ça les humains, faux frères, en colère, savent bien la faire

À moins que ce ne soit par pays interposés ou le contraire.

.

La paix dans le Monde est une vue de l’esprit

Depuis que le Monde existe, les conflits

S’enchainent puis se déchainent

Parfois jusqu’à l’extrême.

En dehors de domination de force contraire

Et de tentatives secrètes … diplomatiques

Seuls, l’ambulance avec l’humanitaire,

Viennent au secours du tragique.

Dans l’humanitaire il n’y a que des gagnants,

Lors dans les guerres il n’y a que des perdants

Combat d’armes et discours est non égalitaire

Dans le premier, y aura que vengeance en l’air.

.

1137 – Calligramme

.

Combattre

Pour paix durable,

Semble être oxymoron

Et, pourtant, c’est bien

Ce que  l’on  doit faire,

Pour l’obtenir, garder.

Et,  il en est  de même,

Pour …  l’humanitaire.

Agir  ou non rien faire,

Si souffrance  extrême,

Lors famine ou  guerre.

.

On est trop gentil : écrasé

Car c’est la loi du plus fort,

Et trop méchant : combattu,

Et pour retrouver  ses libertés,

Un équilibre, par la diplomatie !

.

C’est le symbole de la   L     fleur contre le fusil

Qui a débuté de cette  ‘    époque des hippies

Et qui est bien       H  révolue à présent

Que les armes   U    parlent autant.

Colombe con   M    tre  … faucon :

Cette analo     A   gie de la… terre

Profite aux     N     va-t’en guerre,

Qui peuvent   I       hausser le ton.

Diplomatie,   T      contre conflits :

Ou ma parole A      contre la vôtre !

Aidons-nous,     les uns les autres :

Entre frères, il  R   n’y a pas d’ennemi.

Trois manières   E    d’illustrer le même

État de fait, lieu   *    qui font problème :

Reste la chanson   *       musique et poésie,

Des  armes         C     provoquant des larmes.

Tant la parole     O    fait redoutables frappes

Quand ses mots     M    percent toute carapace,

En plein cœur plein   B    esprit pleine confusion

Elle apporte : lumière,   A      émotion, à la raison.

Les chansonniers, les  mu   T       siciens, les poètes,

Sont moins des prophètes      *       que porte-paroles,

Des sentiments profonds des    P          milliers de gens

Excédés par injustices faites         O         aux  déshérités.

La balance, chez eux, penchera       U          du même côté,

Celui des pauvres, des enfants et       R            des immigrés,

Ceux qui n’ont personne pour se          *            faire entendre

Et, bien plus encore, pour se faire          L             comprendre.

Paroles que tout cela, paroles en l’air      A                 rhétorique,

Le monde des réalités est pragmatisme    *                 et politique,

Le Monde, peut-être, mais l’homme, lui    P                  est unique :

Ne vit, ne pense, ne meurt qu’une fois        A              même cynique.

J’ai fini de bailler aux corneilles, et, de        I                vous endormir :

L’humanitaire est une autre terre, un         X              continent délaissé

Où l’homme est toujours présent : ai          *             lleurs, il est perdant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1137 4

.

Une tour,

Une lanterne :

Et une plateforme :

Un phare, assurément.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche, ici, de forme)

 .

Phare et paix vont très bien ensemble

mais il ne suffit pas d’éclairer problème

il faut tout autant, voire sinon plus, agir

en ce sens la forme évoque bien le fond.

.

La paix serait comme un phare

Qui éclaire les consciences :

Qu’il cesse de briller en obscurité

Lors la guerre menace.

.

Symbolique   

 .

Le symbolisme du phare

Reste toujours très positif.

Il représentera la lumière

Qui guidera  les hommes.

 .

Il indiquera une direction

Et parfois un sens du sacré :

Comme  tour,  affirme verticalité.

 .

Cette construction possède cependant

Un sens  opposé : est faite  pour être vue

Alors que la tour est d’abord faite pour voir.

Le phare est porteur de lumière en l’obscurité.

Modifié, source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1137 6

.

La paix serait comme un phare

Qui éclaire les consciences :

Qu’il cesse de briller en obscurité

Lors la guerre menace.

.

Symbolique

 .

Le phare est toujours du côté de la paix,

De la lumière, ouverture vers l’extérieur

De la protection de soi, environnement

Lors la tour sera du côté de la guerre

De l’enfermement pour se défendre

De la  démonstration des armes

Et le combat pour la guerre,

Nuit fort à celui de la paix.

 .

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

Le phare de la paix éclaire le Monde

Par sa lumière  blanche ou colorée,

Lors celui de la guerre, l’obscurcit,

De sa lumière sombre ou  noire.

 .

Humanitaire est soins de paix

La guerre est terreur d’enfer

Les deux  sont  des combats,

Non pas du bien contre mal,

 .

Mais civilisation / destruction

Ou de coopération / hégémonie

Ou dictature contre démocratie,

Et ce serait à  l’homme de choisir !

 .

.

L’humanitaire face à la guerre

.

Scénario

 .

Le symbole, le plus connu de la paix, reste une colombe.

La paix, c’est aussi l’égalité entre les hommes et femmes.

La paix, c’est aussi la justice légale avec l’égalité sociale !

.

Voir prose et illustrations 

1136 – Aller de l’imprécis à l’ambigu et au flou !

Voir prose et illustrations

.

Imprécis, je le suis

Toujours ;

Ambigu, je le suis

Souvent ;

Flou, je le suis

Parfois ;

Mais jamais

Et, par nature,

Les trois, à la fois.

.

Il n’en reste pas moins

Il est vrai que, les trois

Peuvent se confondre

Lorsque ma pensée

Profonde, se noie

Dans mes rêves

Ou rêveries.

.

La chose et  son nom,

Ont-ils points  communs !

L’intention et  son  fait,

Ont-ils mêmes parfums !

Un homme et une femme

Ont-ils mêmes  besoins !

.

Et si tout est approximatif

Pour le moins   est relatif :

Quel sujet reste affirmatif !

Car si tout reste nominatif,

Conjugué  ou  à   l’infinitif,

Qu’y aurait-il de définitif !

.

Je me crois  un homme  de bien.

Je n’en suis plus des plus certain,

Quand je fais du  tort  à quelqu’un,

Où est frontière entre le mal et bien.

.

J’affirme des choses si imprécises,

Avec des paroles, si mal comprises,

Parfois, le ton, ou  parfois, le  geste,

Les accompagnent ou les empestent.

.

Et quand il n’y a rien de transparent,

Ou que le discours n’est pas cohérent

Lors imprécis,  ambigus,  dans le flou,

L’emportent puis transforment le tout.

.

Quand une émotion bien trop pressée

De répondre à intime ou à ultime pensée

Je ne ferai rien d’autre  que me fourvoyer

À vouloir te persuader au lieu de t’écouter.

.

.

Extension

.

  « Ce que l’on conçoit bien,

S’énonce clairement et les mots

Pour le dire,  arrive aisément »

Citation de Boileau, et toujours

Et, de plus en plus,  d’actualité,

Avec l’expansion, médias, radios

Et les explosions des sites Internet

Et y compris, naturellement, le mien.

Oui, mais, voilà, c’était une époque, où

L’on prétendait pouvoir détenir … sinon

Approcher la vérité, qui entre nous soit dit,

Tombait du Ciel auquel il est difficile de croire

Aveuglément face avancée de science moderne.

On trouve aussi qu’il y a actuellement, du flou,

De l’ambiguë, de l’imprécis, dans la politique

Et cela ne va pas s’arranger pour les seniors

Avec la complexification croissante de la vie

Il faut être presque bachelier, pour s’en sortir.

Mais la poésie de nature avant tout évocatrice

Peut endosser être tantôt une part de chaque

Et tantôt être des plus lumineuse  et claire

Qui soit : c’est au lecteur de faire le tri,

C’est au lecteur de faire son choix.

 .

J’espère ne pas l’être, l’avoir été, le devenir

Tant, les trois à la fois, ça ferait beaucoup !

Être imprécis en sciences : laissez tomber !

Être ambiguë  en lettres : faudra  corriger !

Être flou en peinture : est-ce tableau raté ?

Expression  «où il y a du flou, y a un loup»

Ne vous  rappelle rien : de Martine Aubry.

La poésie, seule, peut se permettre, d’être,

Tantôt imprécise, tantôt ambiguë ou flou.

.

On ne sait lequel  de ces trois adjectifs

L’emporte sur les deux autres : un conseil

Aux politiques : soyez précis, clair et direct

Allez, faites un effort et trouvez-moi en un !

.

Croyez-moi, il y en a, et du moins au début

Mais peu à peu, la ruse ayant droit de cité,

Pour tenir la distance, croyance, en vérité.

La fonction crée l’organe : on se tiendrait

Entre demi-vérité étant demi-mensonge :

Je n’ai pas dit ça, vous avez mal compris !

Phrase, hors contexte, peut se contredire :

Demandez-le aux journalistes qui en usent.

.

.

Épilogue

.

« La connaissance des mots conduit

À la connaissance  des  …  choses »,

Nous dit Platon et repris par Boileau :

« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent … aisément».

Que dire de plus sinon que c’est dans l’idéal.

***

Sophistication, appelée communément jargon,

Convient à certains experts, certaines professions

Tels que les médecins, les juristes, les savanturiers

Mais il faudra faire simple et juste pour vulgariser,

Sinon, le message passe haut au-dessus de nos têtes

Ce n’est pas qu’on le comprend : on ne l’entend pas.

***

Arrive que de jargonner sans maitrise sens des mots

Conduise à briller en société, à paraitre très cultivé,

Mais les retours et les questions qui fusent alors

Laisse ce pédant, des plus muets, embarrassé :

Ce n’est pas en parcourant pages d’un essai

Qu’on intègre sa substantifique moelle.

***

Imprécis, si c’est le cas, ça s’arrange,

En changeant, expliquant des mots.

Ambigu, plus subtil  à double sens,

Il faut tout reformuler, simplifier.

Flou, c’est à n’y rien comprendre,

De quoi il s’agit … laisse tomber !

.

.

1136 – Calligramme

.

Imprécis, je le suis

Toujours ;

Ambigu, je le suis

Souvent ;

Flou, je le suis

Parfois ;

Mais jamais

Et, par nature,

Les trois, à la fois.

 Il n’en reste pas moins

Il est vrai que, les trois

Peuvent se confondre

Lorsque ma pensée

Profonde, se noie

Dans mes rêves

Ou rêveries.

.

*******************

***********************

A   L   L   E   R         D   E

.

La chose et         L         son nom,

Ont-ils points     ‘      communs !

L’intention et      I             son  fait,

Ont-ils mêmes    M          parfums !

Un homme et      P        une femme

Ont-ils mêmes    R            besoins !

Et si tout est        É    approximatif

Pour le moins     C         est relatif :

Quel sujet reste   I          affirmatif !

Car si tout reste   S          nominatif,

Conjugué ou à      *             l’infinitif,

Qu’y aurait-il de   À             définitif !

 *

Je me crois  un      L homme  de bien.

Je n’en suis plus       des plus certain.

Quand je fais du    A   tort à quelqu’un,

Où est frontière     M entre mal et bien.

J’affirme des cho    B    ses si imprécises,

Avec des paroles,     I    si mal comprises,

Parfois, le ton, ou       parfois, le  geste,

Les accompagnent  U          les empestent.

 *

Et quand il n’y a ri   A  en de transparent,

Ou que le discours    U    n’est pas cohérent

Lors imprécis am       *     bigu, dans le flou,

L’emportent et puis    F     transforment tout.

Quand une émotion     L         bien trop pressée

De répondre à intime    O       ou à ultime pensée

Je ne ferai rien autre       U           que me fourvoyer

À vouloir te persuader      !       au lieu de t’écouter !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1136 4

.

C’est imprécis, ambigu,

Non, c’est  une  lampe,

Avec  un  faisceau  flou,

Ampoule électrique.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales

Y : le fond s’approche,  ici, de forme)

.

Une lampe torche produira une lumière

directrice pour un éclairement ponctuel

lors une ampoule électrique : un halo

si bien que la forme évoque le fond

.

Toute lampe, qu’elle soit à pétrole,

 À huile, ou bien… électrique

Est destinée à jeter sa lumière sur

 Toutes les ombres et les flous.

.

Symbolique

 .

La lampe,

Autant électrique,

À huile  ou  à  pétrole,

Représente toujours une

Lumière   intérieure,  une

Énergie,     des capacités,

Des talents      que  nous

Maîtrisons,   l’homme

Maîtrise la lumière

Avec un certain

Pouvoir et

D’allumer

Éteindre.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1136 6

.

Toute lampe, qu’elle soit à pétrole,

 À huile, ou ampoule électrique

Est destinée à jeter sa lumière sur

 Toutes les ombres et les flous.

.

Symbolique

 .

EUREKA !

L’ampoule,

Est le symbole de l’idée

Qui jaillit sans qu’on l’ait

Cherchée : hasard heureux,

Erreur fructueuse, sérendipité !

Qu’il s’agisse d’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolise l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

Dans la bande dessinée et le

Dessin animé, l’apparition

D’une idée est souvent

Représentée par lampe

À incandescence étant

Au-dessus de la tête

Du personnage.

 .

Corrélations

 Fond/forme 

 .

Le flou suscité par ampoule électrique

Peut recréer  une  ambiance  artistique,

Comme on peut voir en impressionnisme

L’ambiguïté, s’il y en a tiendra à la forme

Au sujet qu’on traite  plus qu’au contexte.

Peinture abstraite libère cette contrainte,

Il ne pourra plus y avoir d’imprécisions ;

Et parfois même plus d’interprétations.

.

Cercle pour le moins flou

.

Scénario

.

Imprécis : de quoi s’agit-il, de fragments ?

Ambiguë : regarde à gauche ou à droite ?

Flou : on n’y distingue vraiment rien ?

.

Voir prose et illustrations

1135 – Que sont la philosophie et la psychologie !

Voir prose et illustrations 

Ce n’est pas à moi de les définir,

Ils le sont, l’ont été bien avant moi !

Etymologiquement, philo pour…aimer,

Sophie pour sagesse, psycho pour … âme

Et logie pour parole, philo pour principes,

Valeurs et morales, et psycho pour actes,

Comportements : la philo  est  illustrée

Par Rodin, la psycho par mécanisme

D’échanges et des langages.

.

La philosophie est art du paradoxe :

Se battre contre tout en gant de boxe

La psychologie  est art du compromis

De se mettre à la place de l’autre aussi.

.

De même quand  cerveau, s’échauffant,

S’agite sans but en tous sens et librement,

Se repose en plein amour paradoxalement

On aime ce que l’on hait et réciproquement !

.

Voilà  bien des mystères, des comportements,

L’on ne sait pourquoi  et l’on ne sait comment :

L’on arrive à dire une chose et faire le contraire

Au point que notre attitude devienne arbitraire.

.

Pourquoi vouloir chercher à tout expliquer :

Savant nous taxerait de rationalité limitée,

Le médecin, de personnalité dupliquée,

Le poète, oxymoron alambiqué.

.

Cohérence est dans la durée

En accident de  parcours

Comme l’ultime recours

Des   cœurs  con-tra-riés,

Par  ennuis,  des  journées.

Eh bon sang  lors  je  me bats

Pour garder  retrouver  le calme

Mes émotions volent de haut en bas

Et, subitement, je  me trouve  bien las.

.

Sommeil, comportement, désir,  amour,

Fonctionnent au même rythme toujours,

Serait-ce alors    moi qui ne les suivrais pas,

En prenant les  libertés qui ne me vont pas.

.

Mon cerveau   trompé, se vengerait de moi

Me donnant idée blanche, noire à la fois,

S’il dit  je mens, il ne ment pas et moi :

Je ne le sais pas, reste perdu, sans foi.

.

De paradoxes en …   contradictions,

De délires, en mentales confusions,

Aurais-je explosé …  pour de bon

Et mélanger sentiment, raison,

Les prenant pour … passions

Inverses, et non adverses,

Là j’arrête pour de bon. 

.

.

Extension

  .

La philosophie

Parle plutôt de l’Homme

Avec un grand H tandis que

La psychologie parlera plutôt

D’homme avec un …  petit h !

.

C’est ce qui ferait la différence

Et qui fait même leur nécessité

Psychologie dérive de philosophie

Et médecine, entre autres, empruntant

Aussi à la biologie, pédagogie, sociologie.

 

La philosophie traitera des grands principes

Qui régissent l’Univers, les choses, les êtres !

Mais de toutes manières les deux s’avèrent

Très complémentaires et ce bien que

Très différentes et diversifiées.

 .

La psycho est issue de la philo.

La psycho ne vise pas la sagesse :

Elle s’adresse plus à toute détresse,

De névrose en psychose, autre maux.

Le cœur a même raison que le cerveau.

Psycho s’adresse à homme en particulier

Et philo s’adresse à l’homme… en général !

.

Bon nombre de sciences humaines,

Théoriques, appliquées, enseignées,

Cherchent à se valoriser et protéger,

Par diplômes décernées Universités,

.

L’expérience en la matière ne suffit pas

Tout le monde peut se dire psychologue

En allant du coaching au charlatanisme

Mais Société/État ne le reconnaitra pas.

.

Exerçant  comme  psychologue praticien,

Il est recommandé sinon exigé d’être suivi

Par un,  si ce n’est plusieurs,  de ses pairs,

Pour éviter des dérives, pertes objectivité.

 

.

1135 – Calligramme

.

Ce n’est pas à moi  Q   de les définir,

Ils le sont, l’ont été  U  bien avant moi !

Étymologiquement,  E philo pour…aimer,

Sophie pour sagesse  *   psycho pour … âme

Et logie pour parole,  S philo pour principes,

Valeurs et morales,  O et psycho pour actes,

Comportements : N  la philo  est illustrée

    Par Rodin, la     T psycho par mécanisme

D’échanges       *      et   des  langages.

La philosophie   L  est art du paradoxe :

Se battre contre   A    tout en gant de boxe

La psychologie      *   est art du compromis

De se mettre à la  P    place de l’autre aussi.

De même quand    H     cerveau, s’échauffant,

S’agite sans but en  I      tous sens et librement,

Se repose en plein    L     amour paradoxalement

On aime ce que l’on    O     hait et réciproquement !

Voilà  bien des mystè    S      res, des comportements,

L’on ne sait pourquoi    O      et l’on ne sait comment,

L’on arrive à dire une     P   chose et faire le contraire

Au point que notre atti  H  tude devienne arbitraire.

Pourquoi vouloir cher   I     cher à tout expliquer :

Savant nous taxerait   E   de rationalité limitée,

Le médecin, de per       sonnalité dupliquée,

Le poète, oxymo     P       ron alambiqué.

Cohérence est      S       dans la durée

En accident       Y     de   parcours

Comme l’ul      C    time recours

Des   cœurs     H     con-tra-riés,

Par ennuis       O     des  journées.

Eh bon sang    L    lors  je  me bats

Pour garder    O    retrouver le calme

Mes émotions   G   volent de haut en bas

Et, subitement  I   je  me trouve  bien las !

Sommeil, com  E  portement, désir, amour,

Fonctionnent    *  au même rythme toujours,

Serait-ce alors    moi qui ne les suivrais pas,

En prenant les  libertés qui ne me vont pas.

Mon cerveau   trompé, se vengerait de moi

Me donnant idée blanche, noire à la fois,

S’il dit  je mens, il ne ment pas et moi :

Je ne le sais pas, reste perdu, sans foi.

De paradoxes en …   contradictions,

De délires, en mentales confusions,

Aurais-je explosé …  pour de bon

Et mélanger sentiment, raison,

Les prenant pour … passions

Inverses, et non adverses,

Là j’arrête pour de bon. 

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

1135 4

.

 

Une forme … étrange

Mais qui ressemble fort

À une tondeuse à barbe 

Bien plus  qu’à un rasoir ?

.

(P : forme pleine, = : rimes égales

X : le fond s’éloigne de la forme)

.

La philosophie et la psychologie

Ne sont pas rasoirs, loin s’en faut,

Ni au sens propre, prophète à barbe,

Ni figuré, qui serait fort ennuyeux.

.

Symbolique  

 .

Un rasoir est

Appareil destiné

À couper  les poils :

Barbe, cheveux, pubis,

Jambes, et les aisselles,

Tant  chez  les  hommes

Que  chez  les …  femmes.

 .

On appelle « rasoirs humides »

Ceux nécessitant l’usage lubrifiant

Huile d’amande douce, savon à barbe,

Mousse à raser, ou encore gel de rasage

Comme le rasoir droit, rasoir de sécurité.

Par opposition, le « rasoir sec »,

Comme le rasoir électrique,

S’utilise à même la peau.

fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1135 6

.

Philosophie et psychologie

Ne sont pas rasoirs, loin s’en faut :

Ni au sens propre, prophète à barbe,

Ni figuré, qui serait fort ennuyeux.

.

Symbolique    

 

La barbe est

Symbole de divinité,

Du savoir et de la virilité.

Peut aussi évoquer négligence.

En France, et, en Europe, la barbe

A été adoptée (courante XVIe siècle)

Puis  disparait au siècle suivant, pour

Réapparaître au XIXe siècle.

 

Et après être passée  de mode,

Pendant   décennies, elle revient

En force en ce début de XXIe siècle

Mais elle est  davantage considérée

Comme un accessoire esthétique que

Comme un objet  de sens symbolique.

1001symboles.net/symbole/sens-de-barbe.

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quantité de philosophes barbus, imberbes,

Ce n’est pas parce qu’on attribue une qualité

À un aspect d’une personne, qu’elle la possède.

Les chauves sont ceci, les frisés sont comme cela

Qu’elle soit ou non objet de séduction, affirmation !

Pourquoi pas, selon les gens, les modes, interactions

Ce n’est qu’une légende, tant on change de registre

Lors on passe des apparences à  la profondeur

Puis à l’intimité, puis à l’âme de l’Homme

Qui nous échappe de l’extérieur.

 .

.

Psychologie hauteur, profondeur

.

Scénario

.

Le Penseur de Rodin, une des figures de la philosophie.

Les sept voies voire sept piliers de la sagesse dont la vôtre.

Nos pensées et nos émotions : cerveau et cœur à l’équilibre !

.

Voir prose et illustrations 

 

766 – Printemps supprime ce qui nous déprime

Visuels et textuels  >>

.

Le printemps a toujours été le signe

Du renouvellement  de la sève  de vie,

Et du temps, sans compter des amours.

L’hiver  s’en va et, avec lui, les froideurs.

Les jours rallongent et avec eux l’ardeur

Qui enlève toutes sujétions à la déprime,

La joie renait avec sa lumière en prime.

.

On parle, aisément, de dicton,

D’un  printemps  qui revient,

D’un été chaud et qui court,

D’un automne qui accoure,

D’un  hiver  qui  survient,

Pour poème ou chanson.

.

Printemps est saison qui supprime

La fin d’un hiver qui nous déprime !

Prince, quand on attend…qu’il règne ;

Primeur, quand natures s’imprègnent ;

Primal, quand  les corps … s’étreignent.

.

Lumière et chaleur regorgent d’ardeurs,

Les bourgeons  éclosent, à leurs  heures,

Jardins et champs se couvrent de fleurs.

Nature et mon cœur sont autant en fête

Et de mes amours je reconduis la quête,

Folle, éternelle, et chaque fois, nouvelle,

D’année en année plus jeune, plus belle.

.

Printemps est temps qui ne vieillit pas :

Avance ou retard, chaque année, est là.

Fleur se corolle  de pétales multicolores,

Et jeune fille s’habille de voile léger, d’or,

Femme mûre, parade de parures, dehors.

.

L’homme, se découvre, soudain, désirable,

Aucun n’est plus affreux, sale ou misérable,

Sang afflue et femme n’est plus intouchable.

Combien d’amours, s’en vont, s’en viennent :

Ce ne sont pas l’été, hiver qui les retiennent :

Attraction charnelle, nous prend, nous laisse,

Désirs fous augmentent avant qu’ils baissent.

.

Printemps revient et, chaque fois, surprend,

Souvent, fait de rêveur endormi, fol amant,

Bonheur  caché, au fond des bois, des prés,

À vous de le rechercher, et  de le retrouver,

Comme un chocolat…tombé  d’un clocher,

Quand le jour de Pâques est, enfin, arrivé.

.

Pour autant, ce ne sont là  que des dictons,

Qu’ont inventé les filles pour les… garçons,

Printemps d’hommes, bien que folle saison,

Ne conditionne pas l’envie de reproduction.

.

.

Extensions

 .

Le printemps

Est ce qu’il est,

Bien cyclique et

Annonciateur du

Renouveau de la vie

Pour la Nature qui ne

S’y tromperait … jamais.

L’homme s’y inscrit aussi

En profitant artifices d’hiver.

.

Le printemps c’est bien connu, supprime la déprime

Conditionnée par les froids et les obscurités de l’hiver.

C’est une respiration, attraction de nouvelle atmosphère

Où la nature nous pousserait  à faire comme elle : revivre,

Un nouveau cycle plein d’énergie, non de solitude en givre.

C’est parfois une période de créativité dans son imaginaire

Que fleurs et papillons nous inspirent en poésie littéraire.

.

Le printemps aura été de tous temps

Un renouveau de la nature et de gens

Qui voient leurs énergies, se décupler

Avec allongement de jours ensoleillés.

.

S’il conserve toujours une face cachée,

Celle d’une dépression dite saisonnière

Elle est due à transition, froid/lumière,

Qui nous a longtemps gardés enfermés.

.

.

766 – Calligramme  

.

                   Le printemps a toujours été le signe

                   Du renouvellement  de la sève  de vie,

                    Et du temps, sans compter des amours.

                   L’hiver  s’en va et, avec lui, les froideurs.

                 Les jours rallongent et avec eux l’ardeur

                 Qui enlève toutes sujétions à la déprime,

                 La joie renait avec sa lumière en prime.

On parle aisément, de dicton,

D’un printemps  qui revient,

 D’un été chaud et qui court,

 D’un automne qui accoure

D’un hiver qui survient

En poème, chanson.

.

PRINTEMPS SUPPRIME

Printemps est saison qui supprime

La fin d’un hiver qui nous déprime !

Prince, quand on attend…qu’il règne ;

Primeur, quand natures s’imprègnent ;

Primal, quand  les corps … s’étreignent.

Lumière et chaleur regorgent d’ardeurs,

Les bourgeons  éclosent, à leurs  heures,

Jardins et champs se couvrent de fleurs.

Nature et mon cœur sont autant en fête

Et de mes amours je reconduis la quête,

Folle, éternelle, et chaque fois, nouvelle,

D’année en année plus jeune, plus belle.

.

CE QUI NOUS DÉPRIME

Printemps est temps qui ne vieillit pas :

Avance ou retard, chaque année, est là.

Fleur se corolle de pétales multicolores,

 Et jeune fille s’habille de voile léger d’or,

   Femme mûre, parade de parures, dehors.

     L’homme, se découvre, soudain,  désirable,

      Aucun n’est plus affreux, sale ou misérable,

       Sang afflue et femme n’est plus intouchable.

         Combien d’amours, s’en vont, s’en viennent :

         Ce ne sont pas l’été, hiver qui les retiennent :

          Attraction charnelle, nous prend, nous laisse,

          Désirs fous augmentent avant qu’ils baissent.

.

          Printemps revient et, chaque fois, surprend,

           Souvent, fait de rêveur endormi : fol amant.

           Bonheur caché, au fond des bois, des prés,

             À vous de le rechercher, et de le retrouver,

                Comme un chocolat … tombé  d’un clocher,

                Quand le jour de Pâques, est, enfin, arrivé.

                    Pour autant, ce ne sont là  que des dictons,

                     Qu’ont inventé les filles pour les… garçons,

                         Printemps d’hommes, bien que folle saison,

                           Ne conditionne pas l’envie de reproduction.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

766 4

.

Silhouette d’une femme,

Tête penchée en arrière,

Comme au printemps,

Loin d’une dépression

.

Tant le printemps nous invite

À regarder vers le haut, vers le ciel.

La déprime est de garder la tête

Avec le regard bas, fixé au sol.

.

Symbolique 

 .

Nous constatons que chaque printemps

Est un nouveau départ et l’on s’étire de la

Grisaille hivernale, le froid est moins froid,

Et les oiseaux migrateurs reviennent du sud

Ils  appellent les rayons de soleil  en chantant.

.

Et nous, comment exprimons-nous le renouveau,

Gaieté qu’inspire cette saison? Comment manifester

Ce que nous avons gardé au chaud tout l’hiver et qui

Ne demande qu’à sortir? Avons-nous un projet

Qui murit, ou un rêve qui prendra forme?

Désir de renouveau, de fraicheur,

Prospérité a besoin d’espace.

l-express.ca/ode-au-printemps

.

Descriptif

 

766 – Printemps supprime ce qui nous déprime

  Alignement central   /  Titre  intercalé  /  Thème  temps

Forme anthropo /  Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : printemps / Symbole de fond : dépression

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

766 6

.

Tant le printemps nous invite

À regarder vers le haut, vers le ciel.

Dépression est de garder la tête

Avec le regard bas, fixé au sol.

 .

Symbolique 

 .

Les signes de la dépression

Concernent des troubles de l’humeur

Et du fonctionnent corporel et cognitif.

Afin d’établir  le diagnostic  de dépression,

Il faut  bien  la présence  d’un certain nombre

De ces signes en fonction du type de dépression.

.

Il existe neuf symptômes majeurs en dépression

Décrits par le DSM-IV et n’oublions pas que seul

Un diagnostic médical peut affirmer la présence

D’un trouble dépressif chez une personne.

Source : la-depression.org/comprendre-la-

depression/symptomes-de-la-depression

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La dépression aurait passé la main à

L’épuisement professionnel : burn out !

On parle de dépression, pour un suicide,

Dépression saisonnière pour le printemps

Il en existe des réversibles, des récurrents,

Et d’autres qui modifieront en profondeur,

Le tempérament  et mis sous médicaments,

Signes avant-coureurs ne sont perceptibles

Que par renfermement sur soi, déni réalité

On peut la prévenir par un ensoleillement

Naturel, voire artificiel, et vitamines D

Certains sont sujets à des rechutes

D’autres pas, sont plus résilients.

 .

.

Mille fleurs nous réjouissent

.

Scénario

.

Printemps vert et jaune : couleurs anti-déprime,

qui couvrent un champ jusqu’au pied d’un arbre,

où papillon se gorge du pistil d’une fleur d’amour.

 .

.Visuels et textuels  >>

765 – Comme la feuille s’envole au vent… léger

Visuels et textuels  >>

.

Comme la feuille tombe en tourbillonnant

Tu ne peux te déshabiller sans virevolter

Pour montrer à quel point ta légèreté,

Te  tient  au  corps, en  te  dénudant.

 .

Alors   l’oiseau    qui  te  regarde,

Se met   aussi  à   voleter, autour,

Pour  t’avertir  de prendre  garde,

Aux  milles   facéties  de l’Amour !

     .

Comme celui du parfum enchantant

Tout le proche paysage,  environnant,

L’enrichissant de ses tendres couleurs,

Pour faire un beau tableau du bonheur.

.

Comme la feuille s’envole, au vent léger,

Avec moi un mot t’apporte plein d’idées,

Là  où les autres  ne sentent  que du vent,

Toi, tu vois la feuille et la lis aveuglément.

.

Comme l’oiseau  qui chante son air serein,

Avec moi, bouche chante  couplet, refrains,

Là où les autres n’entendront que des bruits

Toi, tu perçois l’oiseau, comprends mélodie.

.

Comme un tableau rempli : formes, couleurs,

Avec moi image qui te vient, celle du bonheur,

Là où les autres ne verront que paysages estime

Toi, tu vibres de toutes tes résonnances intimes.

.

Comme un parfum diffuse les effluves et odeurs,

Avec moi, un toucher, invisible, atteint les cœurs,

Là où les autres ne sentiront qu’odeurs ordinaires

Toi tu t’enivres de pleines sensations  contraires.

.

Qui sait si, sur la feuille, supportant l’oiseau,

Arrangement inédit, fait ressortir tableau

Change chaque jour, fonction d’amours,

Lors parfums l’égailleront d’humour.

.

.

Extensions

 .

La légèreté, la mobilité, et la gravité

Ou les trois mots clés pour comprendre

Comment feuille tombe en tourbillonnant

Sur le sol, aidé en cela, parfois, par le vent,

Par petite  différence de pression de l’air,

Par son poids par rapport à  sa surface.

Tapis volant, bref instant, pour finir,

Pièce de manteau au pied de l’arbre

Devenant en litière au fil du temps.

.

La feuille n’existe pas durant l’hiver,

Lors elle devient parure, au printemps

Puis l’été puis l’automne elle aura permis

À l’arbre de respirer et de consommer son lot

De gaz carbonique dont il a besoin, et lumière

Du soleil pour bien réaliser sa photosynthèse.

.

La feuille qui tombe passera de l’état végétal

À minéral qui servira d’engrais pour une

Nouvelle  feuille  et, ainsi de suite, tant

Que l’arbre vivra : ce n’est pas une mort,

En soi, définitive, c’est une transformation,

Un changement de nature tout comme l’amour.

.

Le tourbillon léger d’une feuille morte

Évoque la danse et mouvement de sorte

Qu’elle finit au tapis, ramassée, plaquée,

Ne bougeant plus d’un doigt ni d’un pied

.

Ici, ce serait plutôt l’envol  de vêtements,

Comme pétales marguerite qui s’effeuille,

Jusqu’à ce que son cœur nu apparaissant

Elle livrera sa vertu à celui qui la cueille !

.

.

765 – Calligramme    

 .

Comme la feuille tom  A    be en tourbillonnant

Tu ne peux te désha    U biller sans virevolter

Pour montrer à quel    *   point ta légèreté,

Te tient  au  corps, en  V     te  dénudant.

               E

Alors    l’oiseau    qui      N   te  regarde,

Se met   aussi  à   vole     T  ter, autour,

Pour  t’avertir  de pren    *   dre  garde,

Aux  milles   facéties  de   L    l’Amour !

                         É

Comme celui du parfum   G  enchantant

Tout le proche paysage,    E  environnant,

L’enrichissant de ses ten  R  dres couleurs,

Pour faire un beau tableau *      du bonheur.

.

Comme la feuille s’envole      F   au vent léger,

Avec moi un mot t’apporte      E   plein d’idées,

Là où les autres ne sentent         U    que du vent,

Toi, tu vois la feuille et la lis,          I  aveuglément.

Comme l’oiseau qui chante son         L      air serein,

Avec moi bouche chante couplet          E         refrains,

Là où les autres n’entendront que           *      des bruits

Toi, tu perçois l’oiseau, comprends           S        mélodie.

Comme un tableau rempli de formes,                couleurs,

Avec moi image qui te vient, celle du        E       bonheur,

Là où les autres ne verront paysages         N      d’estime,

Toi, tu vibres de toutes résonnances,       V       intimes.

Comme parfum diffuse les effluves        O    et odeurs,

Avec moi, toucher invisible atteint    L   les cœurs,

Là où les autres sentiront odeurs    E ordinaires,

Toi tu t’enivres pleine sensation   *   contraire.

.

Qui sait si sur la feuille supportant l’oiseau,

Arrangement inédit fait ressortir tableau

Change chaque jour fonction d’amours,

Lors parfums l’égailleront d’humour.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

765 6

.

Une poterie tout simple,

 Toute sobre et bien formée,

Mais néanmoins tout belle 

Avec des fleurs imprimées !

.

Allez donc comparer une feuille et un pot

même si l’on en trouve pour leur décoration

et en outre comment une poterie s’envolerait

non, la forme ne s’accorde en rien au fond.

.

Peinte, ainsi, en blanc sur gris,

Et avec des feuilles et des fleurs,

Cette poterie attirera bien  l’œil,

Par sa légèreté et sa décoration !

.

Symbolique 

.

Le terme poterie désigne

Des  vases  et  récipients  à  usage

Essentiellement domestique ou culinaire

Réalisés  en terre cuite, poreuse, qui peuvent

Demeurer bruts ou recevoir un revêtement glaçuré.

.

Par métonymie, terme poterie désigne, également,

La technique de production et l’atelier du potier.

Les grès et porcelaines, dont la pâte vitrifie

À haute température, ne sont

Pas appelés poteries.

fr.wikipedia.org/wiki/Poterie

.

Descriptif

 

765 – Comme feuille s’envole au vent léger  

  Alignement central   /  Titre  serpente  /  Thème  vent

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : poterie  / Symbole de fond : décoration

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

765 4

.

Peinte, ainsi, en blanc sur gris,

Et avec des feuilles et des fleurs,

Cette poterie attirera bien  l’œil,

Par sa légèreté et sa décoration !

 .

Symbolique

.

Bien que de

Nombreuses poteries

Soient   restées  naturelles,

Il est fréquent de les décorer

De motifs d’essence géométriques.

Les motifs sont produits par l’ajout,

Partiel ou total, d englobe, émail

Pour  les  poteries  vernissées.

Le motif pourra être exécuté

Par un procédé mécanique,

Scarification ou gravure

De  la  surface  ou  bien

Par une réaction chimique

Après masquage des parties.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Feuille sur pot non pot sur feuille

Impossibilité, totale, d’inversion,

Bien que fleurs  peints sur pots,

Ou bouquets de fleurs en pots !

Feuille au vent, manque de pot

Ne s’y fixera point en tombant,

En l’air toujours tourbillonnant,

Finit sa course à terre ou en eau.

.

.

Dont j’en ai fait un recueil !

.

Scénario

.

Comme une feuille, au vent léger,

se détache de son arbre, tombe, tourbillonne,

je t’ai écrit les miennes, que tu m’auras inspirées !

 .

Visuels et textuels  >>

764 – Les gens trop gentils sont parfois ignorés

Visuels et textuels  >>

.

Ah quel couplet, refrain,

Sur les gens trop gentils

Qui donnent  leurs biens

À ceux  qui  les titillent !

Les remercier …   point !

Mais les ignorer, parfois,

Ils ne sont là que pour ça,

Pour  qu’ils  les exploitent !

.

Cependant, les méchants  ne

Gagnent pas, à tous les coups,

Ils sont vite rejetés, mis de côté :

On ne les ignore pas, on s’en méfie

Gens trop gentils,  trop méchants

Ne trouveront femmes à marier.

.

Faut devenir un peu les deux,

Pas faire peur, et pas benêt.

Tant les gens  trop gentils,

Seront,  souvent,  ignorés,

Lors les gens trop  hostiles

Le  plus  souvent   rejetés !

.

Étranger, nous  faut  l’aimer,

Comme frère-sœur en parenté,

Différences  sont superficialités,

Qu’il  est  bon  de savoir  gommer.

.

L’amour, au-delà de nos différences,

Est authenticité de couple, en balance,

Sommé de choisir son camp en partance

Il acquiert plus de liberté, lors délivrance.

.

Parfois on se dit être étranger à soi-même,

Comment aimer les autres sans s’aimer soi,

Il vaut mieux  avoir  confiance, déjà, en soi,

Pour  créer  l’étincelle d’un  autre  tandem.

.

Les gens, trop gentils sont parfois, ignorés,

Comme transparents lisses, sans aspérités,

«T’es gentil mais tu ne me fais pas rêver»

Voilà le refrain qu’on aime leur chanter.

.

Gens trop hostiles, plus souvent, rejetés

Comme sujets à problèmes, à embêter

«T’es méchant  tu sais tu fais exprès»

Voilà ce qu’on leur sert en couplet.

.

.

Extensions

 .

On est aimés, ou ignorés,  ou rejetés :

Qu’on soit le plus gentil ou le plus méchant,

L’on aurait, finalement, le même destin de solitude,

Bien que ce ne soit en aucune façon, mêmes raisons.

.

Il faudrait apprendre aux gentils à être plus brutal,

Voire plus dominateur, plus viril, plus agressifs

Aux méchants, apprendre à être plus tendre,

Voire plus attentionné, voire plus féminin.

.

Drôle de paradoxe, tout de même, sinon contradiction :

Un romantique, dont on rêve, coupable  de  gentillesse

Et lui, un fanatique, coupable de trop de perversion.

Il faut, pour bien faire, avoir une dose d’humour,

Une autre d’ironie tout en se montrant ferme

Et carré  sur son  projet  de vie : rassurant

Certes, et bien  aventurier, tout  autant.

.

Principe de plaisir, principe de réalité

Être gentil pour se faire pardonner,

Méchant pour se faire respecter !

Oiseau rare difficile à trouver,

À manipuler, sinon à garder.

.

Qu’est-ce que cela veut dire, être trop gentil.

On a comme l’impression que c’est un défaut,

Pour une jeune fille on dit : «une oie blanche»

Trop  gentil, ce  serait  se faire, toujours, avoir :

Mais générosité et innocence, ont leurs limites !

Gentils  finissent  par apprendre, à se défendre,

Contre des salauds qui, eux, n’apprennent rien.

Moitié gentil  moitié méchant alternativement

Est difficile, un bon fond se garde, vie durant.

.

Humain montrant de la délicatesse,

De la prévenance, et de la noblesse

De sentiments  dans sa conduite

Bonne pâte, pleine de mérites !

.

La vertu ne paye pas pourtant :

On s’en fait un ami, pas amant,

Il fera bon témoin d’un mariage

Jamais choisi, toujours en sillage.

.

Est-ce à dire que méchant, macho,

A plus de chance de séduire femmes

Le mâle alpha en fera beaucoup trop :

Il faut trouver un équilibre de flamme.

.

.

764 – Calligramme   

.

Ah quel couplet, refrain,

Sur les gens trop gentils

Qui donnent  leurs biens

À ceux  qui  les titillent !

Les remercier …   point !

Mais les ignorer, parfois,

Ils ne sont là que pour ça,

Pour  qu’ils  les exploitent !

Cependant, les méchants  ne

Gagnent pas, à tous les coups,

Ils sont vite rejetés, mis de côté :

On ne les ignore pas, on s’en méfie.

.

**********************************

**********************************

.

Gens trop gentils et trop méchants

Ne trouveront femmes à marier.

Faut devenir un peu les deux,

Pas faire peur, et pas benêt.

Tant les gens  trop gentils,

Seront, souvent, ignorés,

Lors les gens trop  hostiles

Le plus souvent    G   rejetés !

Étranger, nous faut E      l’aimer

Comme frère-sœur en   N       parenté,

Différences sont super      S        ficialités,

Qu’il est bon de savoir          *          gommer.

L’amour au-delà de nos            G         différences

Est authenticité de couple           E          en balance,

Sommé de choisir son camp          N          en partance

Il acquiert plus de liberté lors          T             délivrance.

Parfois on se dit être étranger à        I              soi-même,

Comment aimer les autres sans        L            s’aimer soi,

Il vaut mieux avoir confiance          S            déjà, en soi,

Pour créer l’étincelle d’un              *         autre tandem.

Les gens, trop gentils sont,         I       parfois, ignorés,

Comme transparents lisses,    G         sans aspérités,

«T’es gentil mais tu ne       N    me fais pas rêver »

Voilà le refrain qu’on     O      aime leur chanter.

Gens trop hostiles,    R    plus souvent, rejetés

Comme sujets à    É   problèmes, à embêter

«T’es méchant  S    tu sais tu fais exprès»

Voilà ce qu’on leur sert en couplet.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

764 4

.

Une poterie en terre

Qui peut aussi bien servir

 Pour faire une bonne cuisson, 

Selon ingrédients d’imagination

.

Une poterie, même avec imagination,

n’évoquera jamais quelqu’un de gentil

de gourde peut-être sinon voir d’idiot

si bien que la forme ne colle  au fond.

.

La forme et la couleur de cette poterie

N’inspireront guère

Imagination requiert de la fantaisie

En sus de l’originalité.

.

Symbolique 

.

L’homme préhistorique,

Et dès le paléolithique supérieur,

Aura façonné des poteries en terre cuite,

Dans un but non utilitaire tels que des ours, lions,

Rhinocéros, chevaux, femmes dites Vénus paléolithique

Mais des populations de chasseurs-cueilleurs d’Asie

Ont façonné, dès cette époque, des céramiques

Pour cuisson des aliments, dix millénaires

Avant  l’apparition  de  l’agriculture

Traditionnellement associée à la

Révolution néolithique  et la

Nécessité de stockage.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

764 – Gens trop gentils sont parfois ignorés 

  Alignement central   /  Titre  courbe  /  Thème  amour

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : poterie  / Symbole de fond : imagination

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

764 6

.

La forme et la couleur de cette poterie

N’inspireront guère

Imagination requiert de la fantaisie

En sus de l’originalité.

.

Symbolique

.

L’imaginaire peut être

Défini comme le fruit de l’imagination

D’un individu, d’un groupe, voire d’une société,

Produisant des images, des représentations, des récits

Ou des mythes plus ou moins détachés de ce qu’il

Est d’usage de définir  comme « la réalité ».

.

Il s’agirait  de  la capacité   d’un groupe

Ou  d’un  individu  à  se  représenter

Le Monde avec l’aide de  réseaux

Associations pleines d’images

Qui lui donnent un sens.

Wikipédia : imaginaire

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dieu considérait qu’Adam

Devait avoir  une compagne :

Il modela des animaux pour Adam

Pour voir comment il les appellerait.

Il donna un nom à chacun d’entre eux,

Mais il ne se trouva pas de «compagne».

Alors Dieu l’endormit, et créa une femme

À partir d’une côte d’Adam nommée Êve.

Bible, dans second chapitre de la Genèse.

Les animaux sont comme des poteries ;

La femme un être inférieur à l’homme.

Bonjour la Théorie de l’Évolution !

 .

.

Cœur sur la main

.

Scénario

.

Gentil : est-ce une qualité  plus qu’un défaut ou bien les deux ?

J’ai beau faire, on me dit : t’es trop gentil,  défends-toi,  arme toi !

Gentil mais … pas bête, c’est bien mieux qu’être un vieux salaud !

 .

Visuels et textuels  >>

763 – Amour est mort, vivant, en l’instant, durée

Visuels et textuels  >>

.

L’amour   est

 Mort terminé

Tout l’amour

Sûr que non,

Mais  plutôt,

Incarnation,

Au  milieu de

Tant  d’autres

Tant    l’amour

Res-sem-blerait

À quelque processus,

Humain  et  non  éternel !

.

L’amour est à la fois mort et vivant,

L’amour est dans l’instant et la durée.

Plus d’amour et plus de sens, à sa vie,

Pour certains qui ne voient plus bien

Ce qu’on y gagne en étant humain !

On ne se repose pas sur quelqu’un

Pour assurer sens de vie certain,

On se repose…l’un sur l’autre

Avec  l’amour,  pour socle.

.

Amour est mort, vivant,

Vivant,  dans l’instant,

Et mort dans la durée,

Lors  son destin, coupé.

.

Faut accepter  de mourir

À soi-même pour se fondre

En l’autre   jusqu’à  le  chérir

Et,  en tout,  lui  correspondre !

Quand l’amour est entier, passionné,

Sa vie en dépend, rupture voire suicidé,

Vie, ne valant plus  la peine  d’être vécue,

Pourquoi chercher ce qu’on ne trouve plus.

L’amour c’est la vie,  l’amour c’est la mort :

Tant de poètes l’ont clamé sur tous les tons

Qu’il est bien inutile  de le clamer encore

Tant cela est, déjà fait, de mille façons

Les amants s’en vont,  s’en viennent,

Souvent amour seul, les soutient,

  Destin auquel ils  parviennent

   Ils ne sont déjà plus rien.

.

.

Extensions

 .

L’amour semble poser autant de

Difficultés en sa durée qu’en son intensité.

Il est rare que les deux se conjuguent en même temps.

Le «dur désir de durer» l’emporte sur le «pur plaisir de plaire»

On ne va pas en faire un principe, un dicton  ni une équation.

.

Mais durée et intensité ne se chevauchent pas si aisément

On veut les deux, bien sûr mais on les vit, le plus souvent,

En alternance ou et en séquence : lors dire que l’amour

Est mort et vivant, se rapporte plutôt  au calendrier :

Il est mort, puisque  passé ; il est  vivant,  réinventé !

.

L’amour est une balance qui ne restera pas longtemps

Sur son point d’équilibre, comme tant d’autres choses,

D’ailleurs, y compris nos valeurs, humeurs, bonheurs !

.

L’amour est à la fois mort et vivant et intermédiaire

Comme le chat de Schroeninger dans une théorie

Quantique où un animal, objet peut se trouver

Dans deux endroits, deux états à la fois.

Il y a de quoi se poser la question

D’un mystère non éclairci.

.

Maladie, accident, séparation, deuil :

Il n’y a rien de ces choses qu’on veuille,

Il nous faut vite rabaisser  notre orgueil,

On pourrait disparaître  en un clin d’œil !

Mort sociale, mort mentale, sentimentale,

Sont autant de précurseurs mort physique

Là où le corps  instrument finit sa musique

En s’évanouissant en soupir des plus fatals,

Condition du destin de notre vie … animale.

.

Pour non nombre de couples, l’amour est mort

Alors qu’il est encore vivant et réciproquement.

Il y aura une grande différence entre ce que dit

 Langage de sa conscience et de son inconscient !

.

Pour preuve, s’il en est, après une forte dispute :

Le couple se tait, s’étreint, réconcilie sur l’oreiller

Le différent portait sur la forme plus que le fond,

Jusqu’au jour où le fond est percé, ne tient plus.

.

En ce cas, l’amour était déjà mort : simplement,

On n’en n’était pas certain soi-même au courant

Et l’incident mineur, s’est transformé  en goutte

Faisant déborder le vase qui se sera alors brisé.

.

.

Épilogue

.

L’amour est un  concept  général,

L’amour est comme un archétype,

Il s’agit d’une forme, évasive, floue,

En laquelle  on  y met ce qu’on veut.

***

C’est pourquoi l’amour  serait d’ordre

Plutôt de la  mathématique quantique,

Que de pure folie, voire de pure logique,

Qui n’a jamais transformé le plomb en or

***

Si je dis  qu’un amour sera : mort et vivant,

À la fois, est ce : inconscient et … conscient,

Ou est-ce que le capter, décider, ne pouvant,

Le croit présent, est absent, réciproquement.

***

Je sais vous allez dire, tu délires complètement,

L’amour est sourd et aveugle, et là, tu le prouves,

Si ce n’est le contraire, ton cœur en grand s’ouvre

Englobe cosmos, divin, transcendant, immanent !

***

Un jour, une admiratrice s’en vient trouver Mozart

En fin de sonate et lui dit : quel beau son de violon,

Mais qu’est-ce que j’aurais dû ressentir … au fond :

Au lieu de l’expliquer, Mozart s’est remis à la jouer.

***

Et il a eu mille fois raison : sa musique est, à la fois,

Du domaine du sensible et de la logique, lors, si l’on

Ne s’en tient à un, c’est-à-dire au cœur ou à l’esprit,

On n’entend qu’une note sur deux, comme silences.

.

.

763 – Calligramme  

 .

L’amour   est

 Mort terminé

Tout l’amour

Sûr que non,

Mais  plutôt,

Incarnation,

Au  milieu de

Tant  d’autres

Tant    l’amour

Res-sem-blerait

À quelque processus,

Humain  et  non  éternel !

L’amour est à la fois mort et vivant,

L’amour est dans l’instant et la durée.

Plus d’amour et plus de sens, à sa vie,

Pour certains qui ne voient plus bien

Ce qu’on y gagne en étant humain !

On ne se repose pas sur quelqu’un

Pour assurer sens de vie certain,

On se repose…l’un sur l’autre

Avec  l’amour,  pour socle.

Amour est mort, vivant,

Vivant,  dans l’instant,

Et mort dans la durée,

Lors  son destin, coupé.

             A

Faut accepter   M  de mourir

À soi-même   O  pour se fondre

En l’autre      U   jusqu’à le chérir

Et, en tout,      R    lui correspondre !

Quand l’amour    *   est entier, passionné,

Sa vie en dépend,   M   rupture, voire suicidé

Vie, ne valant plus    O      la peine d’être vécue,

Pourquoi chercher     R      qu’on ne trouve plus.

L’amour c’est la vie,     T    l’amour c’est la mort :

Tant de poètes l’ont       *  clamé sur tous les tons

Qu’il est bien inutile     V     de le clamer encore

Car cela est déjà fait      I         de mille façons

Les amants s’en vont,  V      s’en viennent,

Souvent amour seul,  A      les soutient,

  Destin auquel ils    N  parviennent

   Ils ne sont déjà    T    plus rien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

763 4

.

Un instrument de musique

Qui ressemble fort au violon 

Dont on extrait de forts accents,

 Vous catalysant vos sentiments.

.

Le violon évoquera joie ou tristesse

on dit qu’il a une âme très sensible :

il possède la gamme des sentiments

si fait que sa forme épouse le fond.

.

Le violon peut passer d’un 

Mode majeur à un mode mineur,

Et cela en un instant, ou en

 Un quart de seconde sur un corde.

.

Symbolique 

.

Le violon est un symbole de travail, d’efforts,

D’évolution, du temps, persévérance et perfection.

Si tu rêves que tu maîtrises l’art du violon en ton rêve,

Il se peut tu sois arrivé, après  années de travail sur toi,

Sur ton corps  et ton esprit,  à un résultat  d’harmonie

Intérieure, de paix,  de sérénité  et  d’amour  de soi.

.

Tout le travail  et la rigueur  qu’il demande  pour

Savoir jouer de cet instrument peut symboliser

Également le rythme de vie qu’on s’impose,

De contrainte dure, parfois trop dure !

psycho2rue.fr/dictionnaire-des

-symboles-de-reve/violon

.

Descriptif

 .

763 – Amour est mort, vivant, en l’instant

  Alignement central   /  Titre  courbe  /  Thème  amour

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : violon  / Symbole de fond : instant

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

763 6

.

Le violon peut passer d’un 

Mode majeur à un mode mineur,

Et cela en un instant, ou en

 Un quart de seconde sur une corde.

.

Symbolique 

 .

Le passé n’existe plus,

L’avenir : pas  encore.

Seul  existe  le  présent :

Vivre   l’instant   présent,

C’est être présent à soi, réel.

.

Oui mais l’instant présent … existe-t-il ?

Temps philosophique est entité psychologique.

Le temps n’est que dans la mesure où il est présent.

Le présent du passé, est mémoire, présent de l’avenir,

C’est l’attente, le présent du présent, c’est la perception.

Wikipédia : instant

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Émouvant dites-vous, sortez les violons,

Qu’on puisse en rire, au moins, par ironie,

D’accord mais au-delà de cela, quel travail

De confection et quel autre, pour en jouer

Plus que convenablement, en tirer  sons

Qui émeuvent à en pleurer réellement

Avec partition ou en improvisation.

.

D’un violon à l’autre, le son diffère

Qu’un grand musicien, n’indiffère,

Certains ont ce supplément d’âme,

Qui vous touche au-delà de la vôtre.

 .

Scénario

.

Amour parait comme mort quoique bien que vivant encore.

Là, il ne dépend  que de l’état de son cœur et de son émotion.

Et là, d’un fantasme, réciproque, et aveugle à toute réalité !

 .

.

Durée de vie du couple

.

Visuels et textuels  >>

762 – Un des nôtres, famille, copain, s’en est allé !

Visuels et textuels >>

.

Chaque deuil

 Proche   ou  parent

Réveille      en      nous,

Un effroi    …       latent,

Rappelle        que nous

Sommes  … mortels

Chaque jour nous

Rapproche ciel.

.

L’inconnu sans nous laisser indifférent

On pense, à lui, jusque sur  le moment :

Un ami laissera  un vide, un trou béant,

Qui ne  se comblera  qu’avec le temps.

 .

De l’ami, une fois mort, on ne retient

Que ce qu’il a fait, de beau et de bien

Le reste est comme enterré avant lui,

Ça ne l’empêcher  pas entrer paradis.

 .

Un des nôtres, membre famille, copain,

Collègue, relation, voire même un voisin,

S’en est allé  pour  de  bon, nous a quitté,

Pour d’autres cieux,   pour une autre cité,

 Malgré une ambiance,  triste à en mourir

Car après tout, pour  quoi lui, à choisir.

.

Je vais lui rendre la visite impromptue,

Polie, qui sera la première, bien venue,

Je ne sais trop   s’il s’en trouvera ravi,

De tout ce monde pensant bien à lui.

.

Et là, j’entends dire tout le bien

Qu’il aurait fait en vrai chrétien,

On n’aura retenu que ses qualités,

Ses défauts, avec lui, sont enterrés.

.

La cérémonie est intense moment,

Avec les pleurs et recueillements :

Il  est  heureux au ciel, à présent,

Annonce  cérémonieux officiant.

.

Il est surtout enfermé, en terre :

Ou dispersé en cendres, en l’air,

Chacun pleure son propre sort,

À venir, en sa  prochaine mort.

 .


.

Extensions

 .

Un des nôtres, famille ou copain, s’en est allé,

En laissant,  derrière lui,  comme un grand vide,

Par mort brutale, happé : pourquoi lui, à choisir !

Personne ne sait, ne dira, tout le monde conviendra.

.

Bien trop tôt pour partir.

C’est l’occasion de se retrouver, de se réunir, se solidariser

Contre ce fléau qui nous met tous en lice pour l’inéluctable.

Et son amour dans tout cela : parti avec lui en fumée ou bien

Il restera présent, dans nos mémoires et jusqu’en nos pensées !

.

Mais bien difficile de l’attester

Car le temps fait son œuvre de sape et d’oubli, inexorablement

Et quel que soit sa  proximité avec lui : on a pas eu le temps,

On n’a pas pris le temps de bien, de mieux le connaitre,

L’apprécier, l’aimer, on entend lors regrets, remords.

.

Commencer à exister vraiment.

Pour les autres quand on est mort, c’est beaucoup

Trop tard, et inutile donc, sauf pour le regretter.

S’il a épouse, et enfants, en bas âge, c’est à eux

Qu’on pense plus qu’à lui, qui n’en peut mais.

.

Qui est parti et pour toujours.

Et ce sont eux pour qui on éprouve compassion,

Il y a ce qu’il était et ce qu’il laisse derrière lui :

Femme enfants, autant qu’œuvres  matérielles,

Et intellectuelles, dispersées aux quatre vents !

 .

Celui qui s’en va aurait moins de chagrin

Que celui qui le conservera au lendemain

De sa mort tout en pleurant sur la sienne

À  venir, sans tarder ou presque et triste,

Tout autant pour les  autres que pour lui

Ne croyez pas que  ma mort m’indiffère,

Mais je la préfère à celle, sœur ou frère.

.

Mort est représentation implacable,

D’une disparition, dite irrémédiable,

De quelqu’un de cher, irremplaçable.

.

Quelqu’un des siens est comme cela,

Tant c’est un peu de soi qui s’en va :

L’inconnu, pour nous, ne meurt pas.

.

Si le vide,  qu’il laissera derrière lui,

Peu à peu, avec  le temps, se remplit,

Se résorbe lors on ne pense plus à lui.

.

.

Épilogue

.

La mort nous touche tous, et profondément

Celle de tout autre et surtout de nos parents

Certains pleurent sur la leur à l’enterrement

Et d’autres sur le manque qui s’avère béant !

***

La mort est celle du corps  et celle de l’esprit :

C’est surtout celle des liens avec elle, avec lui :

Si souvenirs marquants ne sont pas suffisants,

Il nous restera sa vie dans l’au-delà, la croyant.

***

Mais  en quoi, consisterait-elle : si nul ne le sait,

On en est réduit à l’imaginer comme conte de fée

On entend dire que médium, avec morts, parlant,

Aucun ne nous révèlera ce qui s’y passe vraiment.

***

Si la question de mort nous hante  toute notre vie,

C’est parce que nous en avons peur : saut inconnu,

Il importe donc de la traiter, résoudre, avant la fin,

Afin qu’angoisse nous quitte, qu’on finisse en paix.

***

Quand on pense à une survie, on pense à son esprit

Mais  pour exister, il aurait besoin d’une substance,

C’est pourquoi, l’âme n’en ayant pas,  on a compris,

Qu’elle seule nous unit en grand tout de conscience.

.

.

762 – Calligramme  

 .

Chaque deuil

 Proche   ou  parent

Réveille      en      nous,

Un effroi    …       latent,

Rappelle        que nous

Sommes  … mortels

Chaque jour nous

Rapproche ciel.

.

L’inconnu sans nous laisser indifférent

On pense, à lui, jusque sur  le moment :

Un ami  laissera   un vide, un trou béant,

Et  qui ne  se comblera  qu’avec le temps.

De l’ami, une fois      N    mort, on ne retient

Que ce qu’il a fait,     *       de beau et de bien

Le reste est comme   D       enterré avant lui :

Ça ne l’empêchera     E     pas entrer paradis.

S

Un des nôtres, mem   *   bre famille   copain,

Collègue,  relation      N    ou voire un voisin,

S’en est allé pour  de  Ô   bon, nous a quitté,

Pour d’autres cieux    T  pour une autre cité

 Malgré l’ambiance    R     triste à en mourir

Car après tout, pour  E   quoi lui à choisir.

.

Je vais lui rendre ma visite impromptue,

Polie, qui sera la première, bien  venue,

Je ne sais  trop   s’il s’en trouvera ravi,

De tout ce monde,  pensant bien à lui.

.

Là, j’entends      S       dire tout le bien

Qu’il aura fait     ‘       en vrai chrétien,

On ne retient     E      que ses qualités,

Défauts, avec     N    lui, sont enterrés.

* ….

La cérémonie     E     intense… instant

Avec les pleurs    S     et recueillement.

Il  est  heureux    T     au ciel à présent,

Annonce céré       *   monieux officiant.

 * …

Il est surtout en    A       fermé, en terre :

Ou dispersé en       L        cendres en l’air,

Chacun pleure        L         son propre sort,

À venir, en sa          É         prochaine mort.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

762 4

.

Silhouette d’homme

Fauché par un accident,

Une mort stupide, s’il en est

nous privant de son esprit.

 .

Mort, esprit se conjuguent ensemble

l’esprit ne survivrait pas au corps :

qu’on ait raison ou qu’on n’ait tort

la forme convergera vers le fond.

 . 

Esprit difficile à remplacer,

Et plus encore, à oublier :

La mort, elle, s’en moque, nous

Impose sa peine et volonté.

.

Symbolique 

 .

Si l’être humain

Se distingue animaux,

Selon Cassirer, ce n’est pas

En vertu d’un atout substantiel

Que les bêtes ne partageraient pas avec lui

Par exemple la possession d’une « âme immortelle»,

Mais bien par la fonction caractéristique de son esprit

C’est qu’il vit dans une autre dimension de la réalité,

Pour ainsi dire : une dimension symbolique.

fredericbaylot /ernst_cassirer

.

Descriptif

 .

762 – L’un des nôtres, mort, s’en est allé

  Alignement central   /  Titre  droit  /  Thème  mort

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : esprit  / Symbole de fond : mort

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

762 6

.

Esprit difficile à remplacer,

Et plus encore, à oublier :

La mort, elle, s’en moque, nous

Impose sa peine et volonté !

.

Symbolique 

 .

La mort est une chose que les gens

Ont toujours redoutée depuis la nuit des temps.

Ils se posent d’innombrables questions sur la vie dans l’au-delà.

.

Beaucoup de signes et de symboles rappellent constamment

Que la mort est inévitable : elle est souvent représentée

Par un fantôme armée de faux qui vient arracher

Les âmes aux corps vivants humains.

.

Selon les régions et les traditions,

Le dessin d’un crâne sur deux tibias croisés

Est synonyme de danger qui pourrait

Amener une personne à la mort.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

La mort du corps est celle du cœur,

Lors celle de l’esprit est du cerveau

Quatre mots suffisent  à qualifier

 La disparition de quel qu’humain.

Certains la pensent programmée

Autres, qu’elle est  notre destinée,

Et le reste, qu’elle est accidentelle.

Le résultat ne demeurera le même :

On ne peut de toute façon y échapper

Ce n’est qu’égalité et à la fois, injustice.

 .

.

Mort de l’ami : Cocto

.

Scénario  

.

C’est l’heure de mourir, ne vous  échappez pas, il n’y a rien à faire,

la bougie d’énergie qui l’illuminait, se sera brusquement éteinte,

et ne reste à l’autre que le chagrin d’avoir perdu l’un des siens.

 .

Visuels et textuels >>

761 – Imagine, un instant, que tu sois ma muse

Visuels et textuels  >>

.

Muse, sujet inspiration,

Support  de cristallisation

D’une idée,  objet, action

Pour faire une création.

Peut-on  s’en  passer,

En avoir plusieurs ?

Lors, être la muse

De    quel-qu’un,

Est-ce  un  cadeau

Ou est-ce bien divin.

.

Divin voire devin ou voire  du vin

Ce dernier en aura inspiré plus d’un

Poète,   d’un romancier, ou  écrivain

Qui, de lui,  voire  d’elle, s’en  amuse.

Imagine,   un   instant   que  tu   sois

Ma muse.  Quoi !  Ah  cela   t’amuse.

.

Un brouillon  pour  mon inspiration,

Encore que, de là, à être,  pour  moi,

L’unique veine  de mes projections :

Ce serait  un peu trop, si j’en abuse,

Cela  voudrait  dire, en somme, que

Tu synthétises et que tu cristallises

À la fois, beauté, grâce, féminine,

Du moins pour moi à mes yeux,

Qu’il  ne serait   point  de  mise

De  te  laisser   en    sourdine !

.

J’aimerais dessiner  les arabesques

De ta forme sous un doigt livresque,

Écrire  partition, sans  fausses  notes,

Avec des harmoniques  qui  dénotent

.

Passion, que je te voue que je chante

Aux oreilles attentives  et  charmées,

Par ce trait, venu  du  fond  encrier,

Qui coule sur moi, et qui me hante.

.

Vrai, je délire un max et pour peu

Ton âme déteigne un peu sur moi

Je serais ton esclave bien ton roi,

J’irais même, à t’adresser ce vœu

.

Tu restes ce que tu es  et non pas,

Ma muse et plutôt corps ne m’use

Il est du plus bel effet crois le moi,

Ton sang, à mes vers, ne transfuse

.

Les flux, flots  de tes  inspirations

Faisant, de toi, l’être d’exception,

Tant c’est le courant passant fort,

Nous rend  tous deux  non morts.

Je sais  à quel point, c’est insensé

De prétendre cela  puisse arriver,

Or poésie, parfois,  nous sublime

À faire grimper  jusqu’à sa cime.

.

.

Extensions

 .

^

La cime

Mais de quoi,

Tu te le demandes !

La cime  de ton  abîme,

Où je me pends, jusqu’à mort,

Avec toi, mais, si profond qu’il soit,

Je ne regretterai pas qu’attrait, et souhait,

M’y noient avec toi mais ma muse ne meurt pas,

Elle réapparait, à chaque fois  que je me trouve face

À une page blanche, qu’elle m’aide, de ce fait, à noircir.

 .

Toutes les muses …. ne m’amusent !

Ce n’est pas tant qu’elles m’exaspèrent,

Certaines ne répondent pas à mes prières.

Celle de la poésie m’ayant prise sous ses ailes

Je tente de voler avec la mienne sous ma plume.

Lors si, avec le temps, mes inspirations s’usent,

Ternissent, s’achèvent : autre, en moi, perfuse.

 .

Est-ce à dire que chaque artiste,

Chaque écrivain aurait sa muse :

Cela en ferait beaucoup, en piste,

Tandis qu’à s’inspirer, l’on s’use !

.

Ou c’est une femme très idéalisée

Ou c’est l’amante qui nous séduit,

Dont son fantasme nous poursuit

Comme si c’était l’âme-sœur née.

.

J’aimerais bien  en trouver  une,

Mais  autant croire en une lune :

Bien qu’entrevue, blonde, brune,

Je fais avec mon talent et lacunes.

.

.

761 – Calligramme    

.

Muse, sujet inspiration,

Support  de  cristallisation

D’une idée,   objet …  action

Pour faire       une création.

Peut-on           s’en passer,

En avoir      plusieurs ?

Lors, être   la muse

De    quel-qu’un,

Est-ce  un  cadeau

Ou est-ce bien divin.

.

Divin, voire devin ou voire  du vin,

Ce dernier en aura inspiré plus d’un

Poète,   d’un romancier, ou écrivain

Qui, de lui, voire d’elle, s’en  amuse.

Imagine,   un  instant   que  tu  sois

Ma muse. Quoi !  Ah  cela  t’amuse.

Un brouillon pour mon inspiration,

Encore que, de là, à être,  pour moi,

L’unique veine de mes projections :

Ce serait  un peu trop, si j’en abuse.

Cela  voudrait  dire, en somme, que

Tu synthétises et que tu cristallises

À la fois, beauté, grâce, féminine,

Du moins pour moi, à mes yeux,

Qu’il  ne serait   point  de  mise

De  te  laisser   en    sourdine !

J’aimerais dessiner   I   les arabesques

De ta forme sous mon  M   doigt livresque,

Écrire partition, sans    A       fausses notes,

Avec des harmoniques   G        qui dénotent

Passion, que je te voue    I        que je chante

Aux oreilles attentives    N      et  charmées,

Par ce trait, venu du      E     fond  encrier,

Qui coule, sur moi, et    *    qui me hante.

Vrai, je délire un max   T     et pour peu

  Ton âme déteigne un    U    peu sur moi

      Je serais ton esclave     *       bien ton roi,

         J’irais même, à t’ad      S     resser ce vœu

         Tu restes ce que tu es  O   mais non pas,

            Ma muse mais plutôt  I   corps ne m’use

            Il est du plus bel effet  S    crois le moi,

              Ton sang à mes vers    *    ne transfuse

                 Les flux, flots de tes    M    inspirations

                     Faisant de toi, l’être    A      d’exception,

                     Tant c’est le courant    *    passant fort,

                       Nous rend tous deux  M       non morts.

                       Je sais à quel point     U   il est insensé

                            De prétendre cela        S     puisse arriver,

                             Or poésie, parfois,      E        nous sublime

                                Jusqu’à nous faire grimper jusqu’à sa cime.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

761 4

.

Silhouette de femme,

À la fois amie et muse,

Sa robe flottant au vent 

Vue de dos et marchant ?

.

Femme et muse vont bien ensemble

pour peu qu’avec elle on ne s’amuse

à la transformer en objet, fétiche,

la forme épousera bien le fond.

.

Cette femme ressemblerait

À une muse : pas certain !

Mais, si pour moi, elle l’est :

 C’est mon choix, j’en suis ravi.

.

Symbolique

.

Tout le XIXème siècle est imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Lors ce contexte se reflète en peinture,

En laquelle s’opposent, cohabitent

Deux visions de la femme :

.

L’une, plutôt idéalisée et asexuée,

Séraphique ou androgyne,

L’autre, au contraire, castratrice,

Fatale, mante religieuse,

Liant  Éros  et Thanatos,

Illustre aussi  l’ambiguïté

Rapports homme/femme.

julien.gadier.free.fr/femmemain

.

Descriptif

.

761 – Imagine, instant, que tu sois ma muse  

  Alignement central   /  Titre  oblique  /  Thème  vent

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : femme  / Symbole de fond : muse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

761 6

.

Cette femme ressemblerait

À une muse : pas certain !

Mais, si pour moi, elle l’est :

 C’est mon choix, j’en suis ravi.

.

Symbolique 

.

Dans la mythologie grecque,

Les Muses sont les neuf filles

De   Zeus  et  de  Mnémosyne

Présidant  aux arts libéraux.

.

La plus éminente des Muses,

Calliope dont le nom signifie

« À la   belle  voix »   présidait

À la poésie  et à l’éloquence.

.

Et dans certaines légendes,

Elle  eut  deux fils  d’Apollon

Ou  du dieu-fleuve   Oeagre :

Orphée et Linos fils d’Uranie.

.

Dans les arts,  elle est souvent

Représentée, la tête  couronnée

De lauriers et tenant des tablettes,

Un stylet ou un rouleau de papyrus.

Source : blog.ac-versailles.fr/frisson4e/

index.php/ Les-Muses-et-la-poésie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rien d’autre, ici,

Que cette angoisse

De la page  blanche

Que ma muse dissipe

Dès que je pense à elle

Et qu’elle vole vers moi

À tire d’aile pour pouvoir

Enfin écrire, sous son aile,

Ce qu’elle m’inspire, en noir,

En gris, en couleurs, ou blanc.

 .

.

Rodin : Hugo, Muses 1909

.

Scénario

.

 Muse classique !

Muse   romantique !

Muse … philosophique !

 .

Visuels et textuels  >>

760 – Chacun fait ce qu’il veut, ce qu’il peut !

Visuels et textuels  >>

.

En principe,

La liberté même,

Mais, dans la réalité,

Une contrainte, extrême.

.

Entre ce que je veux et je peux,

Il y a un gap à franchir sinon deux,

Rien n’est simple ni acquis d’avance,

Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.

.

Abandonner désir est sagesse suprême

Et renoncer aussi  à ceux qu’on aime,

Pour se fondre, dans un grand tout,

Dont on ne connait rien du tout.

.

Chacun fait ce qu’il veut,

Ce qu’il peut,

Chacun sait ce qu’il a connu

Et en a retenu.

 .

Chacun forme des désirs voisins,

Voire opportuns,

Tant et si bien qu’on croit que chacun

A désirs communs.

.

Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un

Rêve d’un sort empreint

De songe, plaisir, de l’enfance provenant,

Renouvelables indéfiniment.

 .

C’est souvent dans la répétition du même

Que plaisir atteint point extrême,

Nos passions naissantes, perdent racines

Lors leurs réalités se déprécient.

.

Autant, par son corps, que son esprit,

Ce que l’on aura adoré et repris

N’excite plus un jour notre appétit,

C’est alors qu’on dit, c’est fini !

 .

Chacun s’attache à ses envies,

S’acharne, en outre, à justifier son avis,

Si la réalité le contre, le fuit,

Pour autant, n’en fera jamais l’économie.

 .

Car abandonner ses désirs,

Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,

Quand constat de réalité

Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.

.

.

Extensions

 .

Chacun fait ce qu’il veut ou fait ce qu’il peut :

Certains se contentent, petits plaisirs, répétition,

D’autres entreprennent, sur l’année, une réalisation.

Quant à réaliser un rêve d’enfant qui vous prendra

Quatre ou cinq ans, c’est un tel investissement,

Sans certitude,  à la fin que cela convient,

Que peu de gens tente telle aventure.

.

Constructeur, aménageur voilier initiant

À quarante ans un chantier de trois à cinq ans,

Lorsqu’il prend la mer, certains poursuivent passion

D’autres y renoncent : plaisir de faire, plaisir de posséder,

Plaisir de naviguer, plaisir de partager, plaisir d’impressionner,

Plaisir de durer : tous ces plaisirs se mélangent pour un seul désir :

La liberté. Le désir se transformant tantôt en contrainte, et en plaisir,

En astreinte, ne pourront satisfaire ni celui qui veut, ni celui qui peut !

.

En majorité des couples, les tâches ont partagées

L’un s’occupe des courses, et l’autre, de la cuisine,

Mais  il arrive que l’un, sache, et veuille, tout faire,

Il  fonctionnera alors  comme s’il était célibataire :

Est-ce que deux célibataires est mieux qu’un seul !

Chacun en son couple, fait veut qu’il veut  ou peut.

L’essentiel est de na pas le faire en double ou pas,

Etre interchangeable en tout, serait un avantage,

L’homme cuisine et la femme bricole, moderne.

.

« J’aurais voulu être …  un artiste

Pour faire du laid, pour faire du beau

Pour pouvoir dire pourquoi j’existe

Oui, oui, oui.  Merci beaucoup »

.

Paroles et musique au cœur,

Par dizaine  de  chanteurs,

En font un tube d’auteurs,

Pour reprendre hauteur.

.

Certains disent qu’on aura

Fixé la barre… bien trop haut,

Qu’on a atteint le plafond de verre

Vaut mieux se limiter à ce qu’on peut.

.

Moi je pense que quand on peut, on veut,

Pas le contraire, bien que dicton proclame

Que «qui veut la fin veut les moyens» : faux

La fin ne justifierait jamais tous les moyens !

.

.

Épilogue

.

Chacun fait ce qu’il veut ou voire ce qu’il peut,

De son temps, de sa vie, son argent, sentiment,

Personne ne vit à sa place  moindre événement,

C’est bien lui qui assume tout,  même ses vœux.

***

Parfois, de faire ce qu’on veut, on en est empêché,

Pas toujours par d’autres, par contraintes réalités,

Alors on fait ce qu’on peut, c’est-à-dire… au mieux

Pour ce qui ne va pas, on lèvera les bras aux cieux.

***

Lors on pense choix de vie, l’on pense subsistance

Mais la fin approchera avec certitude… espérance,

Et  chacun se dira que sa vie  doit avoir une utilité,

Sens du sacré  qui ne se dévoile  qu’en spiritualité.

***

Comme pèlerin, on prendra son bâton, sa houlette,

On chemine vers son destin, qu’on espère chouette,

Dès qu’on décide à deux, les choix sont plus ouverts

Et avec les enfants petits, des voies vont de travers !

***

Aurai-je fait dans toute ma vie tout ce que j’ai voulu,

Certes non, mais j’en suis certain, tout ce que j’ai pu :

J’ai dû composer, j’ai dû bifurquer,  j’ai dû me planter,

Et pourtant, proche de la fin, je n’aurai rien à regretter.

.

.

760 – Calligramme   

 .

En principe,

La liberté même,

Mais, dans la réalité,

Une contrainte, extrême :

Entre ce que je veux et je peux,

Il y a un gap à franchir sinon deux,

Rien n’est simple ni acquis d’avance,

Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.

Abandonner désir est sagesse suprême

Et renoncer aussi  à ceux qu’on aime,

Pour se fondre, dans un grand tout,

Dont on ne connait rien du tout.

.

CHACUN

Chacun fait ce qu’il veut,

Ce qu’il peut,

Chacun sait ce qu’il a connu

Et en a retenu.

Chacun forme des désirs voisins,

Voire opportuns,

Tant et si bien qu’on croit que chacun

A désirs communs.

FAIT CE

Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un

Rêve d’un sort empreint

De songe, plaisir, de l’enfance provenant,

Renouvelables indéfiniment.

C’est souvent dans la répétition du même

Que plaisir atteint point extrême,

Nos passions naissantes, perdent racines

Lors leurs réalités se déprécient.

QU’IL VEUT,

Autant, par son corps, que son esprit,

Ce que l’on aura adoré et repris

N’excite plus un jour notre appétit,

C’est alors qu’on dit, c’est fini !

Chacun s’attache à ses envies,

S’acharne, en outre, à justifier son avis,

Si la réalité le contre, le fuit,

Pour autant, n’en fera jamais l’économie.

OU PEUT ! 

Car abandonner ses désirs,

Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,

Quand constat de réalité

Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Une silhouette d’homme

 Peut-être bien  un pèlerin,

En vue de profil  et immobile :

 On ne sait vers quel choix de vie

.

Faire ce qu’on veut ou peut

ressemble à son choix de vie

choix volontaire, dirigé, forcé

la forme épousera bien le fond.

.

Je peux et je veux, être ceci, ou cela, 

Car c’est cela mon choix :

Je suis sédentaire ou nomade mais,

De temps à autre, pèlerin.

.

Symbolique 

 .

Choix  de  vie résulte

De décision d’un individu

Ou d’un groupe, confronté à

Une situation  ou à un système

Offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » pouvant désigner

Le processus par lequel cette opération

Est menée à bien  et/ou  le résultat  de la

Dite opération. En philosophie, la question

De savoir si un individu effectue des choix

Librement ou est déterminé renvoie au

Problème de l’existence ou non

Du libre arbitre.

Wikipédia : choix de vie

.

Descriptif

.

760 – Chacun fait ce qu’il veut, ou peut ! 

  Alignement central /  Titre  intercalé  /  Thème  vent

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : choix-vie  / Symbole de fond : pèlerin

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Je peux et je veux, être ceci, ou cela, 

Car c’est cela mon choix :

Je suis sédentaire ou nomade mais,

De temps à autre, pèlerin.

.

Symbolique

.

Le pèlerin est une personne

Qui entreprend un voyage avec

Dévotion jusqu’à un sanctuaire.

Il symbolisera le cheminement

Tout autant la quête spirituelle.

.

Le pèlerin prend du recul par

Rapport à ses préoccupations

Quotidiennes en se posant

Questions existentielles.

Il devient étranger à son

Environnement et à lui-même.

.

Aussi, les épreuves rencontrées sur

Chemin de pèlerinage, montagne, désert,

Symbolisent la série des épreuves de sa vie.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-pelerin

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Toute décision semble appartenir

À chacun mais sans en être certain,

Tant, de savoir, de vouloir, et pouvoir,

Dépendra des buts que l’on s’est fixé.

Il y aura des projets  qui avortent

Et autant de rêves qui capotent

Et, dans la vie, leur cohorte

Frappe encore à la porte :

Au final, ce que l’on peut,

Filtre ce que l’on veut !

 .

.

Société sans règles : anarchie !

.

Scénario

.

Elle s’occupe des comptages de quelque chose à contrôler, budgéter.

Lui, peaufine sa  dernière recette, et qu’il pense originale, de cuisine.

Elle, ne s’embarrasse de rien ni de personne pour bricoler à son aise.

 .

Visuels et textuels  >>

759 – Murmure du vent, traversant les pins !

Visuels et textuels  >>

.

Qu’il

Est  doux

Et réconfortant

Ce murmure du vent,

À l’oreille vous susurrant

Un chant doux, mélodieux,

Qui vous mènera  aux  cieux.

.

Il  répond  aux  autres éléments,

Évoquant  le  feu,  l’eau,  la terre :

Il  entre, avec eux,   en harmonies,

Si ce n’est, parfois, en cacophonies.

.

Tant de murmures auxquels se mêle

Le tien, émanent ta bouche, profère

Notre avenir dans lequel se mêlent

Mots les plus doux  et de travers.

.

Ce murmure vous rendra fou

D’amour   quel  qu’il  soit,

De tout,  vous absous,

Comme  il se doit.

.

Le murmure du vent, traversant les pins,

Susurre à l’oreille son chant divin,

Berce mon esprit de rêveries :

Voyage entre iles à l’infini.

.

Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,

Epure un vibrato en mon cerveau,

Le renouvelle de sa fraicheur

Et de sa vive blancheur.

.

Le murmure du feu, dans la cheminée,

Ronronne de braise et de chaleur,

Entre deux éclairs enflammés,

Transmet douces langueurs.

.

Le murmure des galets, sur la plage,

Résonne de ses longs crissements,

Frissonne mon corps en nage,

Et rythme  ses  étirements.

.

Le murmure de ta voix, très douce,

Chuchote mot doux en bouche,

Ensorcèle mon âme et corps

D’air qui m’enchante fort.

.

Le murmure de ces divers éléments

S’harmonisent en même temps

Pour me rendre fou … de toi

Chaque fois que je te vois.

.

.

Extensions

 .

Ah, le murmure, combien de fois l’évoque-t-on

Pour signifier quelque chose de secret qu’on

Ne parvient ni à entendre ni à comprendre.

Il est vrai  que, sur le plan  phonétique,

Un  mur  doublé  d’un  mur  n’est  pas

Propice à l’entendement  réciproque.

.

Mais hurlements ne valent pas mieux :

Ils trop forts, trop saturés, trop brouillés !

Le murmure laisse impression de proximité,

D’intimité tandis que le hurlement : bruit de rue,

De bruit de cohue ou encore de torture ou de morsure.

.

Les chevaux aiment, parait-il, qu’on leur murmure à l’oreille :

Ça les met en confiance, réduit distance entre hommes et eux.

Murmurer des mots doux dans l’oreille d’une femme

Que l’on veut séduire serait bien plus efficace

Que de lui écrire un poème : À voir !

.

Ce qui est certain c’est qu’un doux poème

Murmuré à l’oreille a plus de force que parole

Quelconque, crié à la face de quelqu’un, quelqu’une :

Une fois cela dit, un homme averti en vaut deux.

Travaillez dès lors autant fond que forme !

.

Couchés tous deux dans la forêt,  dans la forêt de pins

À l’abri des regards, des vents forts

Le doux murmure du vent, zéphyr, charme mon oreille

Et j’entends ta voix, douce et suave,

Reprendre, en écho, ses paroles, me paraissant pareilles

À ton beau chant d’amour pour moi

Notre isolement de tout et de tous est un enchantement

Qui nous repose des bruits de foules

Craquements des pins, des pommes de pins au soleil

Sont, de nos ébats, seuls témoins.

.

Un murmure d’amante à mon oreille,

Est-ce un message codé ou une réalité,

Que j’ignore encore et qui jette un sort

À celui qui lui prêtera l’oreille très fort.

.

Le courant et le vent, seront complices :

Courant, en ruisseau et vent, en serrure,

Transmettent un secret avec leur malice

D’un vrai bonheur établi, simple et pur.

.

Quand l’amour s’installe, et qu’il veille

 À ce que chaque jour, il nous réveille,

Par un murmure des plus doux au

Creux même de notre oreille !

.

.

Épilogue

.

Le vent peut se faire très doux, agréable,

Comme il peut se faire violent,   détestable,

Vous murmure à l’oreille chant harmonieux,

Lors grosse tempête, soudain devient furieux.

***

Toujours il passe, et  pour aller  l’on ne sait où,

Toujours revient, chargé de noirs nuages, fous,

Il renouvelle l’air,  le réchauffe, il l’humidifie :

Change de direction comme c’est pas permis.

En traversant les pins et tous les arbres bas

***

Il les secoue et … il les fait plier,

En mouvements  de balanciers,

Branches  se mettent à danser,

Et saluent, en agitant les bras,

Coucou, c’est moi … me voyez.

***

S’ouvrent les pommes de pins,

Aux doux  zéphires  des matins,

Comme longs murmures, divins,

Entre chants sirènes  et  humains,

Et se ferment, les pommes de pins,

Dès que le temps deviendra chagrin.

***

Le murmure de ta voix entrant à l’oreille,

Est semblable au vent et me fait merveille,

Il s’accorde bien  à celui de  trou de serrure,

Je m’enracine en lui avant de m’envoler loin,

Il me raconte lors des histoires enchanteresses

Magnifiant d’autant les sensations des caresses.

.

.

759 – Calligramme  

 .

Qu’il

Est  *  doux

Et ré M confor  T tant

Ce mur U     mure du  R  vent,

À l’oreille R        vous susur   rant

Un chant M          doux, mélo    V dieux,

Qui vous  U           mènera  aux     E  cieux.

Il répond  R           aux autres  élé    R  ments,

Évoquant E            le feu,  l’eau,  la   S    terre :

Il  entre,   *         avec eux,   en har    A  monies,

Si ce  n’  D        est parfois, en caco  N phonies.

Ces mur U       mures,     auxquels   T  se mêle,

Le tien  *      émanent de bouche   *    profère

Notre a V  venir, dans lequel,  P pêle-mêle,

Nos mots E    les plus doux  I de travers.

Un mur  N mure vous  N rendant fou

D’amour   T  quel  S   qu’il soit,

De tout,   * vous *   absous,

Comme  * il se doit.

.

Le murmure du vent, traversant les pins,

Susurre à l’oreille son chant divin,

Berce mon esprit de rêveries :

Voyage entre iles à l’infini.

.

Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,

Épure un vibrato en mon cerveau,

Le renouvelle de sa fraicheur

Et de sa vive blancheur.

.

Le murmure du feu, dans la cheminée,

Ronronne de braise et de chaleur,

Entre deux éclairs enflammés,

Transmet douces langueurs.

.

Le murmure des galets, sur la plage,

Résonne de ses longs crissements,

Frissonne mon corps en nage,

Et rythme  ses  étirements.

.

Le murmure de ta voix, très douce,

Chuchote mot doux en bouche,

Ensorcèle mon âme et corps

D’air qui m’enchante fort.

.

Le murmure de ces divers éléments

S’harmonisent en même temps

Pour me rendre fou … de toi

Chaque fois que je te vois.

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

.

Une pomme de pin en haut,

Et donc, une forêt de pin en bas

C’est évident  que cela  ira de soi

Mais ça va mieux en la disant !

.

Pomme de pin et tronc d’arbre,

ne produisent pas de murmures

et même dans une grande forêt

ainsi la forme diffère du fond.

.

En forêt de pins,  pommes de pins

Murmurent, en s’ouvrant,

Pour raconter attachement, en l’air

 Et détachement, sur terre.

 .

Symbolique 

 .

La forêt peuplée

D’animaux  sauvages

Est associé aux dangers,

Mais aussi, à l’imaginaire,

Fort  sentiment  d’étrangeté.

La forêt est un espace naturel,

Sauvage et mystérieux et qui a

Toujours  fascinée  les  hommes.

En effet, c’est un monde sombre

Avec  des bruits   étranges  qui

Peuvent,  parfois,  inquiéter.

Cette étrangeté donne à la

Forêt dimension occulte,

Associée à la magie.

1001 symboles

.

Descriptif

.

759 – Murmure du vent traversant les pins  

  Alignement central /  Titre  dédoublé  /  Thème  vent

Forme en ovale  /Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : pomme-pin  / Symbole de fond : forêt

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

En forêt de pins,  pommes de pins

Murmurent, en s’ouvrant,

Pour raconter attachement, en l’air

 Et détachement, sur terre.

 .

Symbolique 

 .

La pomme de pin ornait

Le sommet du sceptre de Bacchus

(Dionysos), dieu de la vigne et du vin.

Le sceptre  de la  « Vérité manifestée ».

.

La pomme de pin a représenté, il est vrai

Dans  l’antiquité, une ’exaltation exagérée

De la puissance  vitale  et  de  la fécondité.

.

Le pin  est l’arbre  symbole  d’immortalité.

C’est peut-être persistance de son feuillage

Plus les qualités de sa résine, qui lui valent

Cette symbolique en nombreuses cultures.

Source : pinel.org/pinellistique/symbolique-du-pin

 

 

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bruits et chuchotements sont le fait

De gens qui se parlent à voix basse

Tout comme des amis ou amants

Qui  fredonnent leurs chants !

.

Si le vent s’y met, en serrure

On entend musique d’ange

Comme des voix célestes

Qui nous hallucineront

Comme pomme de pin

Comme forêts de pins 

Leurs murmures divins.

 .

.

Vent comme doux confident

.

Scénario

.

Ce pin s’est couché mais continue à lutter contre la force du vent,

et moi, je te murmure à l’oreille que je veux que l’on soit amants :

ça nous changera de tout vacarme de protestation, assourdissant.

 .

Visuels et textuels  >>

758 – Imagine un monde, imagine une terre !

Visuels et textuels  >>

.

À chacun son délire,  utopie :

On peut imaginer autre Terre

Où l’on serait tous frères, amis

Où il n’y aurait plus de guerres ,

Mais, ce ne serait plus le Monde,

.

Dans  lequel, tous les jours, l’on vit,

Fait de malheurs  et  fait  de misères,

Que les médias oublient … claironnent.

.

Que  devient le fameux : «vivre ensemble»

Si chacun pense à lui  et d’abord, rassemble

Tout ce  qui peut  lui  être  utile ou favorable,

Cupide, égoïste, passant pour être honorable !

.

Imagine un monde,

Imagine…une terre,

Où l’on serait frères,

Où l’on serait  sœurs,

Où au fond des cœurs

Amour nous inondent.

.

Hélas,  il n’en est point,

Ou souvent, contrepoint,

Chacun pensant aux siens

Et tant pis pour les voisins

Juste, respect de courtoisie,

Juste, «bonjours et mercis».

.

L’on ne peut aimer ni aider ;

Tout le monde  et l’humanité,

Ni enchanter … tout le monde

Dans ce monde,  désenchanté.

.

De prôner le «chacun pour soi»,

Ne créera pas  de communautés,

Il faut que, des cœurs, l’on  sonde

Toute chose dont chacun fera foi !

.

Or que faire d’autre, que  d’écouter

Peines, plaintes de gens désocialisés

Parfois désolidarisés… déshumanisés.

.

De leur venir en aide tout seul, ne serait

Qu’une goutte d’eau dans un vaste océan,

Sans politique  commune, l’on ne pourrait,

Que perdre à la fois son temps et son argent.

À chacun de trouver la formule, lui convenant.

Aider l’autre : facile à dire : le faire : comment !

.

.

Extensions

 .

Imagine un Monde, Terre :

Terre inconnue pour les uns,

Terre Promise   pour d’autres,

En notre galaxie, extragalactique

Aurait-elle figure  de notre Planète.

.

Et, si oui, aurait-elle  figure humaine,

Et si oui, mêmes systèmes inégalitaires,

Les mêmes qualités et les mêmes travers !

On se perd en suppositions, en descriptions,

En  évocations,   comparaisons,  explications !

.

La plupart du temps, il s’agit de la même Terre,

La nôtre, fonctionnant  simplement  différemment.

C’est difficile à imaginer, en dépit exemples du passé,

Alors en imaginer une dans le futur en lien avec le passé.

.

C’est peine perdue d’avant tant que les hommes resteront

Ce qu’ils sont, c’est-à-dire moitié ange et moitié démons.

Nos décisions sont prises par émotions plus que raisons.

Ce n’est pas la Terre qui pose problème : ses habitants !

.

Imagine : un rêve d’utopiste

Voulant mettre Monde en piste

Vers un bonheur  vécu universel.

Allez, allez et vite : tous  en s elle :

Mais tout autre  est notre réalité,

L’humain est fait  de duplicités,

Que l’on ne parvient à cacher,

Si bien même, on parvient,

Des fous en profiteraient.

.

Les amoureux, grand bien leur fasse,

Imaginent, souvent, Terre, différente

De celle  où ils ont vécu  jusque lors !

.

C’est humain,  c’est compréhensible,

C’est le fruit de deux âmes sensibles,

Mais réalités les prennent pour cible

Et seront trop souvent incompatibles

.

On peut imaginer des choses à l’envi,

Sans ce que cela devienne la vraie vie

C’est ce que me rappelleront les amis.

.

.

758 – Calligramme  

 .

À chacun  I   son délire,   I   utopie :

On peut   M  imaginer au   M  tre Terre

Où l’on   A    serait tous frè    A  res, amis

Où il n’   G       y aurait plus de   G   guerres.

Mais,      I      ce ne serait plus le     I    Monde,

Dans     N    lequel, tous les jours,     N    l’on vit,

Fait de   E        malheurs  et  fait de     E   misères,

Que les   *        médias   oublient,  clai    *    ronnent.

Que de  U      vient le fameux «vivre en     U  semble»

Si  cha   N      cun pense à lui, d’abord, ras   N   semble

Tout ce   *     qui peut  lui être   utile ou fa    E   vorable,

Cupide,   *       égoïste passant pour être ho   *   norable.

MONDE                                                 TERRE

.

******************************************

***********************************

.

Imagine un monde,

Imagine…une terre,

Où l’on serait frères,

Où l’on serait  sœurs,

Où au fond des cœurs

Amour nous inondent.

.

Hélas,  il n’en est point,

Ou souvent, contrepoint,

Chacun pensant aux siens

Et tant pis pour les voisins

Juste, respect de courtoisie,

Juste, «bonjours et mercis».

.

L’on ne peut aimer ni aider ;

Tout le monde  et l’humanité,

Ni enchanter … tout le monde

Dans ce monde,  désenchanté.

.

De prôner le «chacun pour soi»,

Ne créera pas de communautés,

Il faut que, des cœurs, l’on sonde

Toute chose dont chacun fera foi !

.

Or que faire d’autre, que  d’écouter

Peines, plaintes de gens désocialisés

Parfois désolidarisés…déshumanisés.

.

De leur venir en aide tout seul, ne serait

Qu’une goutte d’eau dans un vaste océan,

Sans politique  commune, l’on ne pourrait,

Que perdre à la fois son temps et son argent.

À chacun de trouver la formule, lui convenant.

Aider l’autre : facile à dire : le faire : comment !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.758 4

.

Un arbre ou tout au moins

Un tronc avec une cime, 

Des branches et racines

Ancrées dans la terre.

.

Un arbre aux multiples branches

Sur son long tronc vers le ciel :

Symbole même de la terre et

De la fertilité, la liberté !

.

Symbolique 

 .

L’arbre représente

« L’être      humain »,

Les  racines sont la base

De construction psychologique,

Des liens  qui  le  relient

Aux membres de sa famille,

Le transgénérationnel,

L’inconscient, la mémoire cellulaire.

Le  tronc  est, quant à lui,

Le corps physique et feuilles,

Et ses nombreuses branches représentent

Ouverture d’esprit,  spiritualité,

Sa capacité à s’élever vers le ciel.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire

-des-symboles-de-reve/tronc

.

Descriptif

 .

758 – Imagine un monde, imagine une terre 

  Alignement central / Titre  dédoublé  / Thème  monde

Forme  courbe  /Rimes égales  / Fond  approché de forme

Symbole de forme : tronc   /    Symbole de fond : terre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

758 6

.

Un arbre aux multiples branches

Sur son long tronc vers le ciel :

Symbole même de la terre et

De la fertilité, la liberté !

.

Symbolique 

 .

La terre s’oppose

Symboliquement au ciel

En principe passif, principe actif.

La Terre supporte lors le ciel couvre.

La Terre est  née du chaos primordial

Séparée des eaux dans la Genèse.

.

Universellement,  la Terre est

Une matrice qui conçoit les

Sources et les minéraux et métaux.

Symbolise la fonction maternelle.

Elle donne, elle reprend la vie.

Symbole de fécondité et de

Régénération cyclique.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Pas de tronc d’arbre sans terre,

Pas de terre sans tronc d’arbre

Ou de tige de plantes, d’herbes,

Lors le ciel est vide et parsemé

D’étoiles, dont leurs lumières,

Semblent provenir de  l’infini.

Il constituera les imaginaires

Qui confondront  ciel et terre,

Pour nous extraire de misère,

Que nous souffrirons ici-bas !

 .

.

Monde imaginaire d’ailleurs

.

Scénario

.

L’imagination déborde comme les rayons du soleil abondent,

pour que l’on pense à vivre sur une Terre, planétaire, solidaire,

que quelques fous, terroristes, dictateurs, s’aviseront de détruire.

.

Visuels et textuels  >>

757 – De l’autre côté de la rive, quoique je vois

Visuels et textuels  >>

.

De l’autre côté  de la rive,

Quoique je vois, il m’arrive,

Que tu me crois, me crois pas,

Je ne pourrais  exister sans toi !

.

Tant de l’autre côté de l’eau vive,

Dès  je te vois  dès que tu arrives,

Chez toi, pour retrouver  le calme

De ta maison  remplie de palmes ;

.

Je ne te connais pas lors j’imagine

Tu es une copine  et  belle coquine,

Lors j’ai atteint ta rive, en nageant,

Tu m’attendais,  comme un amant.

.

Le destin t’aura mis sur le chemin,

Celui de rencontre de notre amour,

Celui qui nous grandit chaque jour

Et qui nous fera le plus grand bien.

.

Tant vrai,  de l’autre côté  de la rive,

Quoique je vois, quoiqu’il  m’arrive,

Que tu me crois ou ne me crois pas,

Jamais ne pourrai exister sans toi.

.

De l’autre côté,   comme promise

Quoique tu fasses en insoumise,

Que tu me crois,  doute  ou pas,

Sans moi : tu n’existerais  pas.

.

Par un autre côté, vie exquise,

Ce moment passé qu’avec toi

De reine devenue marquise,

Comte ne délaisse ton pas.

.

Par un  autre côté, toute dérive

Reste possible la prochaine fois,

Quand la  liberté  ne  nous prive

Pas de revenir au premier choix.

.

Parce que nos vies s’entrelacent,

L’un, l’autre, l’on ne se reniera,

On sait ce qu’on est, n’est pas,

Amour ne  sera pas de glace.

.

.

Extensions

 .

De l’autre côté de la rive, tu te tiens,

Comme indépendante et séparée de moi,

Rivière qui nous sépare ne manque d’eau vive,

Sans cesse renouvelée et les ponts sont nombreux

Pour que l’on s’y rejoigne et que l’on témoigne

De notre attirance en nos éclats d’existence.

.

De la berge, on peut s’éloigner de notre

Rivière, momentanément, opportunément.

Notre rivière serpentant d’un côté à l’autre,

Tôt ou tard nous rapproche, pont nous réunit.

.

Quand bien même, il n’y aurait de pont proche,

Plus de pont du tout, l’un, l’autre, sommes prêts

À nous jeter à l’eau en vue de nous rejoindre

Quitte à nous laisser emporter par elle

Une frêle embarcation fera l’affaire.

.

Si la distance est bien trop grande ;

Les frontières, les barrières, interdits

Sont faits pour être bravés, franchis,

Attention toutefois à ne pas s’y noyer

.

À ne pas plonger trop profond

Et ne plus pouvoir refaire surface.

La mort guette ceux que l’amour étouffe :

Amour a besoin d’air pour exister en durée.

.

L’autre rive : c’est toi !

La rivière, c’est l’amour,

Et le nôtre, c’est un pont

Tout est dit en ces mots,

Et, si le pont est cassé,

Il nous reste à nager,

Et pour  le recoller,

Pour se retrouver,

Coute que coute

Sans un doute.

.

Achèvement

#

De l’autre côté de la rive,

Quoiqu’il en soit, il arrive

Je nage vers toi,  et ravive,

Une amitié  qui  transcrive

Âmes perdues,  lors dérives

Jusqu’à ce qu’amour revive.

.

Quand il n’y a plus… de pont,

On ne se voit plus entre rives :

Il faut que le courant repasse,

Pas que dessous, aussi dessus

Afin de rencontrer quelqu’un

Qu’avant, l’on aimait bien !

.

.

757 – Calligramme

.

De l’autre côté  de la rive,

Quoique je vois, il m’arrive,

Que tu me crois, me crois pas,

Je ne pourrais  exister sans toi !

Tant de l’autre  D    côté de l’eau vive

Dès je te vois      E    dès que tu arrives,

Chez toi, pour     *      retrouver le calme

De ta maison       L    remplie de palmes ;

‘ ……

Je ne te connais    A       pas mais j’imagine

Tu es une copine   U        une  belle coquine,

Lors j’ai atteint     T        ta rive en nageant,

Tu m’attendais,     R        comme un amant,

Le destin t’aura     E        mis sur le chemin,

Celui de la ren        *         contre de l’amour,

Celui qui nous        C     grandit chaque jour

Et qui nous fera     Ô        le plus grand bien.

Tant vrai,  de l’       T    autre côté  de la rive,

Quoique je vois,     É       quoiqu’il  m’arrive,

Que tu me crois,     *       ou ne me crois pas,

Jamais je ne pour  D       rais exister sans toi

De l’autre                E    côté comme promise

Quoique                   *     tu fasses, insoumise,

Que tu le                  L      crois, doute ou pas,

Sans moi, tu           A            n’existerais pas.

Par un autre côté,   *                    vie exquise,

Ce moment passé   R                     qu’avec toi

De reine devenue    I                       marquise,

Comte ne délaisse   V                          ton pas.

Par un  autre          E          côté, toute dérive

Reste               *     possible la prochaine fois,

Quand          J      notre liberté ne nous prive

Pas de             E    revenir au premier choix.

Parce que           *        nos vies s’entrelacent,

L’un, l’autre,         V           l’on ne se reniera,

On sait ce qu’on        O             est, n’est pas,

Amour ne  sera pas         I                de glace.

                    S

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

757 4

.

Bouteille plastique,

Pour de l’eau

Bouteille isotherme 

Café d’amitié

.

Rien à voir entre bouteille et rive

que ce soit pour l’eau, pour le café,

bien qu’isotherme, voire précieuse,

la forme ne convient pas au fond.

.

Bouteille isotherme a, pour fonction,

Garder liquide thé, café, au chaud :

L’amour se chauffe et refroidit vite

 Mais pas une amitié durable.

.

Symbolique

.

Pour être efficace,

Bouteille isotherme

Prend compte de dispersion

De la température du départ

Par  conduction   thermique,

La bouteille  est  emprisonnée

En une autre bouteille interne,

Avec un minimum de contacts ;

Par convection : les deux bouteilles

Encastrées sont séparées par du vide ;

Et par rayonnement électromagnétique :

Paroi bouteille intérieure est réfléchissante.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

757 – De l’autre côté de la rive, je vois

  Alignement central / Titre  droit  /  Thème  amitié

Forme   droite   / Rimes égales  /      Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille isotherme / Symbole de fond : amitié

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Bouteille isotherme  a, pour fonction,

Garder liquide : thé, café,  au chaud :

L’amour se chauffe et refroidit vite

 Mais pas une amitié durable.

.

Symbolique 

.

Longtemps suspectée,

L’amitié homme-femme

S’extirpe de sempiternels préjugés

Dans une société où se sont côtoyés

Mixité émancipante et désir assumé.

.

“On est point l’ami d’une femme quand

On peut être son amant !”,

Clamait ainsi Balzac au XIXe siècle.

.

“L’amitié entre homme et femme est impensable”,

Renchérissait, 100 ans plus tard, Gainsbourg.

.

Mais pourquoi l’affection placée sous le signe

De la platonicité souffre d’un tel manque

De crédibilité, et cela du moins dans

Une perspective hétéronormée ?

marieclaire.fr/amitie-homme-femme

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une bouteille est souvent l’occasion

D’échanger ou de partager un verre ;

Entre collègue, entre amis, ou amants,

Parfois il faut franchir un pont, rivière,

Pour faire une des plus belles rencontres

Que ce soit en marchant ou en nageant !

 cela tant que l’amitié n’arrête personne

Une rivière ne saurait être frontière.

 .

Scénario

.

L’autre est d’abord un modèle, une projection, avant d’exister,

 tout est dit, quand on prend conscience de l’amour de l’autre,

réciproquement, et cela, quel qu’en soit l’espace et le temps.

.

.

Côté rive ou dérive

.

Scénario

.

L’autre est d’abord un modèle, une projection, avant d’exister,

 tout est dit, quand on prend conscience de l’amour de l’autre,

réciproquement, et cela, quel qu’en soit l’espace et le temps.

.

Visuels et textuels  >>

756 – Viens partager avec moi, doute, désarroi !

Visuels et textuels >>

.

De   vouloir partager

Moindre  doutes

Personne  ne

Le redoute,

Tant  en cas

De désarroi

Il  n’y aura

Pas que moi.

.

Doute sur qui :

Sur  n’importe quoi

Sur les sens de la  vie,

Sur l’amour qu’on bénit.

.

À deux,  chemin de croix

Est moins lourd  à porter :

Croix de fer, croix de bois,

Je fais tout pour te trouver.

.

Viens partager,  avec moi,

Ton doute,   ton désarroi,

Tu es reine  et je suis roi,

Soyons libres,  nos choix.

.

Viens mettre  tous tes pas

De danses dans  mes bras,

À en tourner  ta tête oh ah

Au point, tu n’y pensais pas.

.

Puis, viens coucher tes  ébats

Lors ta joie ne fera de débats,

Car chaque fois, première fois,

Chaque fois elle nous prendra.

.

Va et viens où le pont franchira,

Personne ne nous l’a-men-de-ra

En parlant  d’une  même…voix,

L’amour nous ré-en-chan-tera.

.

Tant que nos vies s’entrelacent

L’un sans l’autre, on n’existera

Tant que notre vie dure, durera

Amour y trouvera sa vraie place.

.

.

Extensions

.

Le doute sur l’amour vrai, profond,

Durable, sincère, fidèle que sais-je encore

Est comme un cancer en nous qui ne guérit pas

Si on ne l’extirpe pas tant il faut de preuves d’amour

Et qui ne laissent aucun doute sur la confiance réciproque.

.

S’il n’y avait que certitudes en amour, bien vite, on s’ennuierait,

Bien vite, on s’en irait car l’amour est fait de renouvellements

Incessants, entre mari et femme, y compris entre amants.

.

«Est-ce que je finirai ma vie, avec lui, avec elle ? »

Ce genre de doute très projectif est naturel

Mais, il n’y aurait aucune assurance, qui

Puisse l’affirmer, le garantir, l’infirmer.

.

Mariage, bout de papier inflammable

À  la  suite  de  plusieurs  étincelles !

Hier, jurant   de  son  amour éternel ;

Demain, divorçant de conjoint indélicat.

.

Le désarroi est différent du doute : angoisse

Diffuse perturbant le déroulement de la pensée :

« Je ne sais   que penser  …  et je ne sais   que faire,

Que dire …   je me sens, et complètement, perdu. »

.

Il survient lors on sollicite l’autre qui ne réagit pas :

« Où est-il, que fait-il, pourquoi ne répond-t-il pas ? »

Ce n’est pas qu’on doute de lui, c’est qu’on a peur

Qu’il lui soit arrivé quelque chose pour sa vie.

Qu’il donne des nouvelles pour me rassurer.

.

Le doute est un questionnement ;

Le désarroi, un consternement ;

La certitude,  un rassurement ;

Et moi, ne suis rien là-dedans

Qu’un pauvre hère… errant !

.

Le doute entrainera le désarroi

Ou le désarroi entraine le doute

On peut retourner la chaussette,

Sans qu’on y trouve une solution.

.

Tant si on doute de ses sentiments

Pour se marier et, tenir la distance

Mieux vaudrait ne pas s’y acharner,

Mais comment ne pas penser divorce

.

C’est pourquoi, faute de certitude réelle

Le mariage est un pari qui se renouvelle,

Trente ans plus tard on est plus le même ;

Pourtant on est bien resté avec… la même

.

.

Épilogue

.

Ce n’est pas Descartes qui rejettera le doute :

Lui qui l’a sanctuarisé : je doute, donc je suis.

Je suivrai quelqu’un d’autre, qui doute aussi :

Bonjour les certitudes, bonjour les paradoxes.

***

Quand on présenterait, à un enfant, en bas âge,

Flacons de taille, forme différente, même contenu

Il n’émet aucun doute, le plus haut est le plus grand

Bien qu’il y ait équivalence, ne voit de ressemblance.

***

Ce qui est vrai, sinon  patent, en physique,  l’est  encore

Plus en psychique, lorsqu’il provoquerait des désarrois :

Doute provient du cerveau tandis que désarroi, du cœur,

On doute de l’amour mais c’est le sentiment qui éprouve.

***

Éprouver un doute ne provoque pas toujours  de désarroi,

Tandis que tout désarroi conduira très souvent au doute :

On prétend qu’en lois scientifiques, il n’y a plus de doute,

L’on dit en même temps, qu’elles doivent être réfutables.

***

Alors comment s’en sortir quand il s’agit de sentiments,

N’y pas de lois absolues : qu’un continuum non clivant,

C’est en les partageant que l’ombre portée diminuera,

Et que l’on verra enfin sa lumière, sa vérité, en soi !

.

.

756 – Calligramme 

 .

                   De   vouloir   partager

                Moindre  A  doutes

                Person  V   ne  ne

             Le re   E  doute,

         Tant   C   en cas

     De dés *   arroi

Il  n’y   M  aura

Pas que   O    moi.

Doute sur    I    qui :

Sur  n’importe  *  quoi

Sur les sens de  la  vie,

Sur l’amour qu’ O on bénit

À deux,  chemin U de croix

Est moins lourd à T  porter :

Croix de fer croix  E   de bois,

Je fais tout  pour *  te trouver.

Viens partager   P      avec moi

Ton doute, et     A      désarrois,

Tu es reine et     R       je suis roi,

Restons libres   T         nos choix.

Viens mettre     A       tous tes pas

De danses en     G          mes…bras,

À en tourner      E        ta tête oh ah

Au point t’y        R      pensais … pas

Ensuite viens       *       coucher ébats

Lors ta joie ne     D     fera de débats,

Car chaque fois    É     première  fois,

Chaque fois elle    S      nous prendra.

Va et viens où le    A   pont franchira,

Personne ne nous  R     l’a-men-de-ra

En parlant  d’une   R      même…voix,

L’amour en nous    O    re-chan-tera.

Tant que nos vies    I    s’entrelacent

L’un sans l’autre     *  on n’existera

Tant que notre vie dure et durera

Amour y trouvera sa vraie place.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

756 4

.

Flacon    servant

À faire des mélanges,

Solutions,    en chimie 

De guingois, désarroi.

.

Pour ce flacon, goulot non droit.

Il en est ainsi pour, je crois :

Le doute, voire le désarroi,

C’est lorsque tout va de guingois !

.

Symbolique 

 .

Flacons de laboratoire

Font partie de la verrerie

D’un laboratoire de base.

Ils sont souvent en verre,

Renforcé, voire en plastique.

.

Le verre est transparent ou brun

Utilisé pour les solutions photosensibles,

Usages variés : préparation  de solutions,

Volumétrie, analyse, conservation, collecte,

Réactions chimiques, mélange, précipitation.

wikipedia.org/wiki/Flacon_de_laboratoire

.

Descriptif

 .

756 – Viens partager avec moi, doute, désarroi 

  Alignement central / Titre  serpente  / Thème  humeur

Forme   courbe / Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : flacon / Symbole de fond : désarroi

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

756 6

.

Pour ce flacon, goulot non droit.

Il en est ainsi pour, je crois :

Le doute, voire le désarroi,

C’est lorsque tout va de guingois !

.

Symbolique de fond

 .

Nos enfants sont sans religion,

Or le «désir de sens» est intrinsèque

À la psyché humaine, toujours en quête

D’une «idée cohérente du monde», et que

Ce qui peut combler ce désir relève de

«Quelque chose  qui parle  le langage

De notre dimension symbolique».

.

Ce désarroi inquiète, ne plaide

Pas pour un retour aux religions

D’hier, et  pourvoyeuses de sens.

Il   reconnaît, pleinement, la  valeur

De «notre héritage rationnel et scientifique»,

Mais déplore qu’il ait «piétiné notre dimension

Symbolique», les deux peuvent et doivent coexister.

ledevoir.com/lire/335821/essai-les-raisons-du-desarroi-des-jeunes

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le doute est l’autre coté

D’une pièce  de monnaie

Du côté pile, je souscrirai

Du côté face, me méfierai

Toutefois n’être pas Janus

Qui présentera deux faces,

De profil et  simultanément

Connaissance modère doute

Ignorance renforce certitude,

Lors partager ses doutes serait

Essentiellement les questionner.

 .

S

.

Questions : sans réponses !

.

cénario

.

Je n’ai rien de cette statue, comme figé, et pour toujours.

 je me jette, je me projette sur tout ce qui bouge, me plait,

en me regardant dans ma glace : qui vois-je, réellement !

 .

Visuels et textuels >>

755 – Je resterai ce que je suis avec tout autre !

Visuels et textuels  >>

.

Je resterai ce que je suis

Avec tout autre, familier,

Et sinon  même, étranger,

Tant, changer … je ne puis.

.

Tout peut paraitre  changer

En moi dans les apparences,

Mais pas ma propre identité

Que je jetterais en balance !

.

Je suis calme  ou  je bouge,

 M’énerve  même,  des fois,

Je crois savoir pour quoi,

Avoir franchi ligne rouge.

.

Que je sois ici ou là-bas,

À Paris, ou dans ma villa,

Dans le train, dans mon lit,

Je reste encore ce que, je suis.

.

Contexte change autour de moi,

Où tout le monde bouge avec moi

Mais l’effet tourbillon, n’est en soi

Que leurre de vies par devers-soi.

.

Que je sois ici ou là-bas,

C’est pareil, à chaque fois,

Je ne m’ennuie jamais de toi,

Quand est-ce que  cela  finira !

.

Mouvement est d’abord intérieur

Parfois, il subit ceux de l’extérieur,

Souvent, le mouvement de pensées,

Subit le flux de sa forte instabilité.

.

Que je sois ici ou là-bas,

Qu’il fasse beau, même pas,

Je vis chaque instant avec toi,

Bouger, personne m’empêchera !

.

Parfois je dois faire face à un stress

Lors un déplacement devient urgent.

C’est la vie, sans cesse, qui me presse,

Comme d’autres, je n’ai pas le temps.

.

Que je sois ici ou là-bas

Mon cœur restera avec toi :

C’est la chose  dont je suis sûr,

Et c’est la seule,  qui me rassure.

.

Combien de fois, je te le chanterai :

Autant qu’il te faut pour mémoriser.

Je suis plus attaché à toi, qu’à moi,

Ton absence me plonge en effroi !

.

.

Extensions

 .

Demeurer identique à soi-même en tout,

Partout et avec tout le monde, est un pari

Osé et difficile à tenir mais qui vous assure

De votre intégrité et autant de votre identité.

En amour, c’est le plus difficile car l’autre

Vous influence plus que vous ne croyez.

.

Identique ne veut pas dire sans

Aucun changement, psychorigide

Au point de tout refuser, et en bloc

Savoir s’adapter aux interlocuteurs,

Aux événements, aux circonstances

Sans modifier le cœur de ses valeurs

Et  de ses croyances  fondamentales.

.

Les adaptations sont périphériques

Comme les variations d’un air, joué

De diverses manières ou par divers

Instruments ou différents endroits.

Une  permanence  de  son identité,

Permet de conserver  son histoire,

Et, de relier  ses  souvenirs, en s’y

Reconnaissant   pleinement : ah,

C’est bien moi, ah, c’est bien lui.

.

Demeurer identique et fidèle à soi-même

Et  s’adapter, pour ne pas dire, évoluer,

Semblent a priori totalement opposés

Et pourtant il s’agit bien du même,

La mémoire n’oublie rien, fédère

Ou bien elle  détruit les nerfs

Pour  plus  de  plasticité,

Pour autre identité,

Bien qu’à moitié.

.

Se montrer tel que l’on est aux autres

Est une attitude qui pourra surprendre.

On aura bien plus à gagner, en endossant

Un personnage qu’à dévoiler sa personne !

.

C’est tout simplement mécanisme de défense,

Si je me mets nu, de moi qu’est-ce qu’on pense,

Alors je garde un vêtement et une porte de sortie :

Il me parait vital qu’on ne sache trop ce que je suis.

.

Devenir différent, tout en restant le même, est  comme

Tenter de résoudre la quadrature du cercle, antinomique

Pourtant l’on connait quelques savants, sages, centenaires,

Qui en témoigne de cette attitude rare et tout à leur honneur.

.

.

Épilogue

.

Une partie  de  moi est cohérente  et  stable :

Tient à mon enfance, éducation, orientation

Autre, soumise à l’échec, réussite, influence,

Qui fait que je change de cap selon les vents.

***

Les autres ont-ils une présence forte en moi,

Certains, certaines, oui, et  la majorité : non.

Les autres me disent ce que je suis selon eux

Et je me vois comme en miroir à trois faces :

***

Miroir de ce que je crois être,  en moi-même ;

Miroir de ce que je crois être, pour les autres ;

Miroir de ce que les autres  croient que je suis,

Ce n’est que la vision tripartite qui m’identifie.

***

Il en est un quatrième, essentiel, bien que subtil,

Que renvoient  êtres que j’aime, et  m’entourent :

Les yeux dans les yeux : impossible  de se mentir,

Peu de divergence entre ce que je suis /veux être.

***

Pour reprendre symboles d’horloge et de montre,

L’horloge est mon masque public, social et facial,

La montre est mon visage privé  et plus convivial.

Selon les contraintes, je présente, l’un ou l’autre !

***

Il y aurait comme une dialectique … permanente

Entre une individualisation et une socialisation :

Je suis bien obligé de suivre les règles de société

Mais pour ce qui de pensée de fond : ma liberté.

.

.

755 – Calligramme  

 .

Je resterai ce que je suis

Avec tout autre, familier,

Et sinon  même, étranger,

Tant, changer … je ne puis.

Tout peut paraitre  changer

En moi dans les apparences,

Mais pas ma propre identité

Que je jetterais en balance !

Je suis calme  ou  je bouge,

 M’énerve  même,  des fois,

Je crois savoir pour quoi,

Avoir franchi ligne rouge.

JE RESTERAI

Que je sois ici ou là-bas,

À Paris, ou dans ma villa,

Dans le train, dans mon lit,

Je reste encore ce que, je suis.

Contexte change autour de moi,

Où tout le monde bouge avec moi

Mais l’effet tourbillon, n’est en soi

Que leurre de vies par devers-soi.

CE QUE JE SUIS

Que je sois ici ou là-bas,

C’est pareil, à chaque fois,

Je ne m’ennuie jamais de toi,

Quand est-ce que  cela  finira !

Mouvement est d’abord intérieur

Parfois, il subit ceux de l’extérieur,

Souvent, le mouvement de pensées,

Subit le flux de sa forte instabilité.

AVEC TOUT AUTRE 

Que je sois ici ou là-bas,

Qu’il fasse beau, même pas,

Je vis chaque instant avec toi,

Bouger, personne m’empêchera !

Parfois je dois faire face à un stress

Lors un déplacement devient urgent.

C’est la vie, sans cesse, qui me presse,

Comme d’autres, je n’ai pas le temps.

.

Que je sois ici ou là-bas

Mon cœur restera avec toi :

C’est la chose  dont je suis sûr,

Et c’est la seule,  qui me rassure.

Combien de fois, je te le chanterai :

Autant qu’il te faut pour mémoriser.

Je suis plus attaché à toi, qu’à moi,

Ton absence me plonge en effroi !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

755 4

.

Un bracelet de montre,

Probablement,

Bracelet de montre,

Certainement.

 .

Le bracelet : succession d’événements

la montre leur étalement dans le temps

les deux concordent, vont bien ensemble

tant et si bien que forme épouse le fond.

.

Ces anneaux d’un bracelet de montre

Demeurent  presque tous identiques :

Il y a donc  un facteur  de stabilité

Qui varie peu avec les années.

.

Symbolique 

.

Outre ses fonctions décoratives,

Le bijou est au service, multiple

Autres  fonctions  ou  intentions.

.

Ces fonctions sont très variables

Selon les époques et les cultures.

.

Mais autant selon les croyances

Perceptions individu, le portant.

;

Bracelet plus que tout autre bijou

Signifiera Partage et Communion.

.

Le  bracelet  chaines métalliques,

Souples faits de maillons chaînés.

lyn-et-or-bijoux.com/content

.

Descriptif

.

755 – Je resterai ce que je suis avec tout autre 

  Alignement central / Titre  intercalé  / Thème  identité

Forme   droite / Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : bracelet / Symbole de fond : montre

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

755 6

.

Ces anneaux d’un bracelet de montre

Demeurent  presque tous identiques :

Il y a donc  un facteur  de stabilité

Qui varie peu avec les années.

.

Symbolique 

.

La montre, c’est le temps.

Mais, contrairement à l’horloge

Qui  représente un  temps  commun,

La montre renvoie à un temps personnel

Car elle se porte au poignet et n’est vue

Que par celui ou celle qui la porte.

.

La montre  est  également un

Ornement  voire  un signe

Extérieur  de    richesse.

.

Lors le temps singulier

De la montre rappelle

Le  temps   qui  passe,

La vieillesse,   la peur

De la mort et difficulté

À s’incarner  dans  sa vie.

doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire

-des-reves/rever-de-montre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le temps fait beaucoup bouger les choses

On embrasse de plus en plus de situations,

Lors il nous faut naviguer entre sa sincérité

Et part de mensonge qui nous sauve la mise !

.

Avantage de demeurer  tel qu’on était, est sera

Cohérence interne avec ses valeurs, faits et gestes

On dira de quelqu’un resté fidèle à lui-même, amis,

Qu’il est «droit dans ses bottes» : opinion qui ne botte

Pas en touche, quels que soient les conséquences à venir

 .

.

C’est peu de dire racines 

.

Scénario

.

  Ce que je suis : enfin, ce que je crois, ce que j’en sais, je maitrise,

si je suis avec qui que ce soit d’autre,  je penserai toujours à toi,

toi qui me fais vivre, chaque instant comme je suis : amoureux !

 .

Visuels et textuels  >>