357 – La montagne en été, hiver, est différente

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La montagne,

En été et en hiver

Sur, un même lieu,

Deux pays différents :

Passant de tout vert été

À  tout en blanc … l’hiver !

.

Elle passe aussi de plus trente

À moins de vingt degrés dehors,

Cela procure caractères trempés,

À force d’être isolés longtemps.

.

Toute montagne,

Pendant tout l’été,

Offre des ombrages

Boisés sur  sentiers

Aux  randonneurs,

Aux  explorateurs

Qui  la parcourt,

Partout, à loisir

Pour  combler

Un rêve désir

Gravir mont

En hauteur.

.

Il est vrai que montagne    en    l’hiver,

Nous offre un monde étrange, à l’envers

À tous raquetteurs  et à tous les skieurs,

Pour marcher, pour glisser, à cœur joie,

En sa neige épaisse  qui nous poudroie,

Donnant  au corps,  vrai, pur bonheur.

.

Autant montagne  l’été,   et    l’hiver,

Sont deux paradis non  deux enfers.

Monde à l’endroit monde à l’envers

De grimper, on  est toujours fier

D’arriver, enfin, tout au haut,

Soulagement pas  en trop.

.

Lors montagne de vers

Montagne de proses,

Est  effort certain,

Un pas compose

Sur beau sentier,

Vous pose, repose,

Au-dessus de la mêlée.

.

Ses accès sont plus aisés,

Plein été  qu’en plein hiver,

Car, quand un col reste fermé,

Parfois, vous y resterez  coincés.

Rassurez-vous, il y  a de quoi faire

Vous n’allez, jamais,  vous ennuyez !

.

Extensions

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La  montagne l’été,

C’est pour randonnée :

Montée par-ci, crête par-là ;

Une boucle par-ci, un lac par-là, etc…

Quand ce n’est le tout d’affilée en cinq jours

D’un col à l’autre, d’une vallée à l’autre, passant

Par les refuges et parfois des villages hauts-perchés.

.

La montagne en hiver, c’est la glisse avec tire-fesse,

Eh, oh, hisse, dix fois recommencer sauf à explorer

Un domaine qui ‘en finit pas en descentes variées

Et en alternance avec le verre dit de vin chaud

En auberge de montagne sur hauts plateaux.

.

La saison, l’été, dure deux mois, à peine

Tandis qu’en hiver, s’étale sur quatre.

En intersaison, il y a moins de monde,

La montagne est à vous, seul ou presque,

Que ce soit pour marcher, voire pour skier.

.

La montagne en été ne vous vous coute rien,

Hormis la location ; en hiver, un bras, tellement

Les forfaits coûtent très cher, en plus des locations

Y vivre à l’année demeure un autre challenge ouvert.

.

C’est peu dire, qu’il y a une différence entre été hiver en montagne :

Ce n’est pas le même climat ni même végétation ni même activités.

Chacun préfère sa saison, chacun préfère sa moisson d’émotions !

C’est un peu comme la marée en Bretagne, ça change le paysage

Ici au printemps, fonte des neiges ; en Bretagne, les tempêtes.

Comparaisons  s’arrêtent là : la mer, en Bretagne, c’est plat.

Les deux sont attrayants et en toutes saisons : randonner

En vallées sur les pics, l’été, est aussi plaisant que skier

En plein hiver, avant de rentrer boire un vin chaud !

.

Sur photos, on voit bien la différence

 Entre montagne, en été et en hiver :

On se demande si c’est même lieu

Si ce n’est pas le mont d’à côté !

.

Je ne saurais le dire, en réalité,

Laquelle je préfère, en été, hiver,

Tant sont différentes, contrastées :

Elles me paraissent aussi… altières !

.

Fragments

 .

 .

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

.

La montagne,

En été et en hiver

Sur, un même lieu,

Deux pays différents :

Passant de tout vert été

À  tout en blanc … l’hiver !

Elle passe aussi de plus trente

À moins de vingt degrés dehors,

Cela procure caractères trempés,

À force d’être isolés longtemps.

Toute montagne,

Pendant tout l’été,

Offre des ombrages

Boisés sur sentiers

Aux randonneurs,

Aux explorateurs

Qui la parcourt,

Partout à loisir

Pour  combler

Un rêve désir

Gravir mont

En hauteur.

**********************************

**********************************

 M

Il est vrai que mon        O      tagne    en    l’hiver,

Nous offre un monde     N       étrange,   à l’envers

À tous raquetteurs,        T      et à tous les skieurs,

Pour marcher, pour      A       glisser, à cœur joie,

En sa neige épaisse       G       qui nous poudroie,

Donnant au corps,       N       vrai pur bonheur.

Autant montagne        E        l’été,   et    l’hiver,

Sont deux paradis     *      non  deux enfers.

Monde à l’endroit    D    monde à l’envers

De grimper, on      I   est toujours fier

D’arriver enfin    F     tout au haut,

Soulagement    F   pas  en trop.

Lors monta  È  gne de vers

Montagne  R   de prose,

Est effort  E  certain,

Pas com  *     pose

Sur beau  È   sentier

Vous pose  T    repose,

Au-dessus de È    la mêlée.

Ses accès sont    *    plus aisés,

Plein été  qu’en     H       plein hiver,

Car, quand un col    I         reste fermé,

Parfois, vous y res      V        terez coincés.

Rassurez-vous, il y        E          a de quoi faire

Vous n’allez, jamais,        R            vous ennuyez !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un calvaire  du  type  breton,

Une fontaine  avec   jets d’eau,

Un verre ou une coupe, en bas,

Imaginaire de montagne, haut.

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357 4

.

Une coupe n’aura jamais été, en soi,

Un emblème de montagne :

Il n’en reste pas moins qu’elle constitue

 Une grande réserve d’eau.

La coupe n’a rien  à voir avec la montagne

Mais faut la boire pour atteindre le somment

Et même plus d’une tant il faut doubler l’effort

C’est ainsi que la forme évoque un peu le fond.

 .

 Symbolique

 .

La coupe est un symbole cosmique :

L’œuf du monde coupé en moitiés,

Deux coupes opposées ;

L’une, celle du Ciel,

Est l’image du dôme,

Autre, celle de la Terre,

L’image de coupe réceptrice.

C’est pourquoi la coupe est associée

Au  croissant  lunaire, ou  à  la  barque,

En tant que réceptacle des énergies célestes.

Le symbolisme de la coupe revêt autres aspects :

Celui du vase d’abondance et précieux vase contenant

Un breuvage d’immortalité, dont chacun voudrait boire.

echange-spirituel.kazeo.com/la-coupe-et-son-symbolisme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

357 6

.

Une coupe n’aura jamais été, en soi,

Un emblème de montagne :

Il n’en reste pas moins qu’elle constitue

 Une grande réserve d’eau.

.

Symbolique 

.

Montagne

A provoqué chez

L’homme, quantité de

Sentiments contradictoires.

 .

Interdite,  promise,  refuge  des

Ermites,  siège  des  combats   entre

Les Titans et Dieux, entre les Archanges

Et les Dragons, lieu de l’immortalité, colline

De la pureté, le centre et  le sommet  du Monde.

 .

Génératrice  des  paniques  comme  d’exaltations,

La montagne suscite  depuis  toujours  le sentiment

D’un univers  qui échapperait   à  l’échelle  humaine.

 .

Proche des cieux, mais éloignée de    l’ordre     humain,

Elle est  le point  de rencontre,  on dit  privilégié,  entre

Le Ciel et la Terre.  Elle reste de même le lieu le plus bas

Pour les dieux et le plus élevé pour les hommes …à pied.

le-symbolisme-de-la-montagne

.

.

Fond/forme 

 .

Seul fait de grimper au sommet

D’une très haute montagne mérite

Bien une coupe, je veux dire trophée.

.

Et que cela se fasse en été ou en hiver,

N’y pourra rien changer tant c’est dur.

.

Conditions, équipements, entrainements

Sont diffèrent mais c’est bien la montagne

Qu’il faut affronter pour espérer la dominer

Sans y laisser sa santé et même voire sa peau.

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356 – Feu de Saint-Jean est autre qu’un simple feu

 Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

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Vrai que  feu  de  Saint Jean

N’est pas un  feu  de paille,

N’est pas   grosse  pagaille

C’est lointaine  tradition,

Qui rassemble, des gens,

.

Pour fêter l’arrivée d’été

Avec soleil pour allumer

Et la pluie pour l’arroser

Fête du quartier, de nuit

Qui, souvent, émerveille,

Les grands et les petits !

.

Les grands et les petits !

Feu de bois n’est pas que feu,

Est ainsi depuis la nuit des temps,

Ici sa domestication  sophistication,

Sont comme portés à leur paroxysme.

.

Une construction d’un bûcher qui, déjà,

Ressemble et beaucoup à une  pyramide,

Ensuite, façon de l’allumer, par son faîte,

Pour finir flamme régulière, gigantesque.

.

Au bout de  près d’une heure de flambée :

Tout en braise et rougeoyant de partout,

L’assemblage troncs tient encore l’édifice,

Dégageant une forte chaleur de fournaise.

.

Intense, au point d’obliger tout le monde

À reculer au moins vingt pas à la ronde,

Illuminant le ciel bleu d’une pleine nuit

Comme étant en plein  jour plein four.

.

Un spectacle qui restera  inoubliable :

Entre monde païen divin  Saint Jean,

Pour millier de Vosgiens, et en fêtant,

Classe de conscrit service mobilisable !

.

Extensions

.

En Bretagne, la tradition

Des feux de la Saint-Jean

Est restée  des plus vivaces,

Moi, j’en ai vu, régulièrement

Depuis ma plus tendre enfance.

.

Mais il s’agissait, la plupart du temps,

D’un assemblage en épis, de fagots, qui  ne

Dépassait pas trois à quatre mètres de hauteur

Ce bûcher de fortune brulait en un quart d’heure.

Ici, dans les Vosges, c’est d’une autre dimension,

Tradition bucheronne et forêt de sapin obligent.

.

Les jeunes le montent, encadrés par un senior.

Le bucher est monté   sur une haute colline,

À trois cent mètres  des  premiers  arbres,

Alentour et les pompiers  veillent au grain.

.

Le plus à craindre était l’orage, soudain, qui

Peut éteindre le feu ou minimiser son auréole.

C’est ce qui a  bien  failli  arriver, mais, ce ne fut

Que simple averse dont le feu n’en a fait grand cas :

Il a émis quelques fumées pour narguer ennemi intime.

.

Un véritable et spectaculaire ensemble de tours en bois

Pour un non moins impressionnant… Feu de Saint-Jean

Qui a pris feu, s’est consumé comme torche en pleine nuit,

S’est effondré  et a projeté ses flammèches, et de tous côtés,

Pour plaisir des yeux d’adultes, et surtout, ceux des enfants,

Et pour sacrifier à la tradition, ou pour des milliers de gens,

Qui auront gardé leurs distances pour ne pas être enfumés.

.

Le feu a quelque chose de magique

D’effrayant à la fois, comme unique

Nous vient du fond des volcans, âges,

Sans compter éclairs violents d’orage !

.

Cette belle  tradition des feux de Saint Jean

Remonte à 1346, l’Europe ravagée par la Peste

On décida de brûler  tout ce qui pouvait propager

La maladie à commencer par les cadavres d’animaux.

Ces feux ont été pérennisés, transformés en fête, St Jean.

.

On fête la lumière et l’arrivée de l’été comme nouvelle saison :

L’Église, au Ve siècle, a placé le solstice d’été sous signe de saint

Jean-Baptiste, né un 24 juin pour lutter contre les cultes païens

Du soleil et ainsi ces feux auront lieu dans la nuit du 23 au 24.

.

Fragments 

.

Les feux, qu’ils soient de saint Jean,

Ou de saint Autre, mis à part de Dieu

Ont tous des pouvoirs de combustion,

Plus ou moins lentes, ou rapides, selon

.

Selon qu’on les alimente, on les flambe,

Or le feu de saint Jean  est un tas de bois

Qu’on allume en plein air, en pleins vents

C’est dire il ressemble plutôt à un bûcher.

.

Il ne fait pas même effet de jour et de nuit

La nuit, il illumine tout, tout autour de lui,

Si, important, il chauffe  comme chaudière

L’on ne peut s’en approcher sans se bruler.

.

Lors, moi, je brule  de vous communiquer

L’émotion intense qui soudain, m’envahit

En voyant  telle construction,  s’écrouler,

Comme un château de cartes… anéanti.

.

Ici, il n’y avait pas un mais trois feux,

Il ne fait pas bon se trouver ente eux.

Un moment, il nous a fallu… reculer,

L’air était trop chaud, manque d’air.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Vrai que  feu  de  Saint Jean

N’est pas un  feu  de paille,

N’est pas   grosse  pagaille

C’est lointaine  tradition,

Qui rassemble, des gens,

Pour fêter l’arrivée d’été

Avec soleil pour allumer

Et la pluie pour l’arroser

Fête du quartier, de nuit

Qui, souvent, émerveille,

Les grands et les petits !

Les grands et les petits !

Feu de bois n’est pas que feu,

Est ainsi depuis la nuit des temps,

Ici sa domestication   F   sophistication,

Sont comme portés à    E  leur paroxysme.

             U

Une construction d’un       *  bûcher qui, déjà,

Ressemble beaucoup à         D   une  pyramide,

Ensuite, façon de l’allumer,    E      par son faîte,

Pour finir flamme régulière,      *     gigantesque.

                            S

Au bout de  près d’une heure      A     de flambée :

Tout en braise et rougeoyant       I        de partout,

L’assemblage troncs tient en      N   core l’édifice,

Dégageant une forte chaleur    T    de fournaise.

                       

Intense, au point d’obliger    J   tout le monde

À reculer au moins vingt    E  pas à la ronde,

Illuminant le ciel bleu d’  A  une pleine nuit

Comme étant en plein  N  jour plein four.

.

P A S     FEU      D E      P A I L L E ! 

.

Un spectacle qui restera  inoubliable :

Entre monde païen divin  Saint Jean,

Pour millier de Vosgiens, et en fêtant,

Classe de conscrit service mobilisable !

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

 Flacon parfum, gros bouchon,

Et voire une bombonne de gaz

Peut-être un  poêle d’extérieur

 À feu ouvert, avec une cheminée.

.

356 4

.

Un feu est un feu, qu’il soit naturel,

En poêle ou cheminée :

Le feu de Saint Jean est en pleine

Nature, fait pour éclairer.

 .

Poêle et feu fonctionnent ensemble

En fournissant chaleur et lumière

Et un feu de Saint Jean est pareil

Ainsi forme correspond au fond.

.

Symbolique 

 .

Avec son tuyau,

Le poêle, bien

Souvent noir,

Possède un

Aspect graphique

Saisissant, rappelle

L’architecte Thibault.

«Telle  une colonne,  il se

Découpe dans   l’espace»,

Dit-il : sans   compter    sa

Puissance          d’évocation.

«Symbole      de          rusticité,

Le   poêle      à     bois,    avec

Son conduit   raccordement,

Demeure un des archétypes

Les plus évocateurs de la

Maison chaleureuse»

.

.

Fond

.

Évocation 

.

356 6

.

Un feu est un feu, qu’il soit naturel,

En poêle ou cheminée :

Le feu de Saint Jean est en pleine

Nature, fait pour éclairer.

.

Symbolique 

.

Le feu

Possède    une

Symbolique     très riche.

Il est, notamment,     associé à

La purification,     enfer   et lumière,

Chaleur,   passion,    destruction, soleil,

Mais tous     associés    à  la purification.

 

Autrefois,          le bûcher     faisait  partie

Des condam          nations      des sorcières,

Considérées     comme des     plus impures.

 

De même,   en cas d’épidémie    importée,

Le recours au feu   à stériliser, purifier

Est bien connu de tous et de chacun.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-feu.

.

.

Fond/forme

 .

Le feu est l’un des quatre éléments

Qui symbolisent  le cosmos  et la vie .

.

L’homme a mis du temps à le maitriser

Il l’a cru, au début,  d’une origine céleste,

Jusqu’à  le produire  lui-même, avec silex !

..

Auparavant, énergies de chauffage, cuisine,

Voici qu’il est aussi bucher, en  fête collective,

Voilà qu’il est autant, brandit en procession.

.

Lors quoique qu’il en fut, quoiqu’il en soit

Le feu dans tous ses états nous fascine

Bien que feu incendie nous consterne.

.

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355 – Gérardmer serait-elle une ville prédestinée !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Station balnéaire

Et aussi  lingère,

Fréquentée  l’été

Comme en hiver.

.

Ville  Gérardmer,

Dans  son bel écrin

De verdure apprêtée

A comme un air divin

Près d’eau, sans marin,

Sans marée  et sans mer.

.

La ville respire   grand air,

Entourée  de forêts de sapins

Qui colorent ses monts de verts,

Comme tous les coteaux vosgiens :

On s’y rend, on s’y plait, on y revient

Gérardmer, ville dont on se souvient !

.

Je me souviens, d’y avoir été, en hiver,

Il y a déjà longtemps, pour faire du ski,

Mes enfants avaient alors dix, treize ans

Eux, ils préféraient glisser sur les pistes,

Que venir, avec moi, visiter Gérardmer !

.

Montagne  enneigée, autour de grand lac,

Ce dernier paraissait surgir  de nulle part.

Pour ce qui est, de mer,  il n’a que Gérard,

De marée, il n’a jamais connu, sac, ressac,

Quand bien gelé les patins glissent dessus.

.

Cet été, m’y revoici, une  autre fois, encore,

Avec un fils et ses deux petits-enfants en or

On en fait le tour pour chercher un endroit,

Où on peut pique-niquer au frais,  esseulés,

À l’ombre de grand pin, près d’un ruisseau.

.

Plus loin, une petite plage  sur un des côtés,

Voisine  avec des pelouses, pour s’allonger :

Une grande école de voile, pour les enfants,

Des barques électriques, pédalos, sur le lac,

Y a de quoi s’amuser sans jamais se lasser.

.

Pour les petits, c’est leurs naturels paradis,

Même les chiens, les chats, ici sont admis.

Pour les grands c’est un artificiel paradis

Avec casino pour des jeux, plus sérieux,

Et magasins d’étoffes, moins ruineux.

.

Extensions

.

Gérardmer est une grosse commune

D’environ huit mille cinq ans habitants.

Connue pour son lac et pour ses textiles.

On la surnomme : «La perle des Vosges».

.

C’est, en tous cas, l’avis  de  Victor Hugo,

Mais, pourquoi pas : il y en a bien d’autres

Ailleurs, l’Ile grande ne pourrait-elle pas être

« La perle  des Cotes  d’Armor  en  Bretagne! ».

.

On peut faire le tour du lac de Gérardmer en

Une après-midi ou y faire un tour en barque

À moteur ou bateau à voile : école de voile

Nous incitera à participer à sa régate.

.

En hiver, on y pratique le ski alpin

Et de fond sur ses pentes neigeuses

Tant sa capacité d’accueil demeure

Importante et de loisir, intéressante.

.

Comme en stations, sports et détente,

Elle a deux visages fortement contrastés,

Un d’été, très chaud et une d’hiver, très froid.

Je la préfère l’été, elle a plus de charme, d’attrait.

.

Gérardmer, pour quelqu’un se prénommant ainsi,

Je me sens déjà chez moi et pas le moindre à l’étroit !

La confusion avec  Gérard s’est effectuée fin  xvie siècle.

On trouve ce nom de Géraud dans Gérauvilliers (1338).

En dialecte, des hautes vallées : mô signifie « mer »,

Et moué signifie « maison avec champ cultivé ».

Ça casse le mythe pour moi, rétablit la vérité

Cela dit, c’est une ville agréable à vivre

Où textiles y sont toujours actifs.

.

Pour ne rien vous cacher, j’aime bien

Deux petites villes situées à l’Est et Nord

De la France, à savoir Gérardmer en Vosges

Du fait qu’elle commence  par  mon prénom

Et Poulainville au nord d’Amiens en Somme

Du fait qu’elle commence par mon…  nom

Je sais, que ça fait, un peu, nombriliste

Mais ne peux  m’empêcher  de penser

Réunissant les deux, même endroit

Je me sentirais comme chez moi.

.

Fragments

.

Que ce soit bouteille ou gourde,

Bien qu’elles contiendraient de l’eau

Aucune ne va avec ville, lac Gérardmer

Si fait que la forme diffère ici du fond !

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Station balnéaire

Et aussi  lingère,

Fréquentée  l’été

Comme en hiver,

Ville  Gérardmer,

Dans  son bel écrin

De verdure apprêtée

A comme un air divin

Près d’eau, sans marin,

Sans marée  et sans mer,

La ville respire   grand air,

Entourée  de forêts de sapins

Qui colorent ses monts de verts,

Comme tous les coteaux vosgiens :

On s’y rend, on s’y plait, on y revient

Gérardmer, ville dont on se souvient !

GÉRARDMER :

Je me souviens, d’y avoir été, en hiver,

Il y a déjà longtemps, pour faire du ski,

Mes enfants avaient alors dix, treize ans

Eux, ils préféraient glisser sur les pistes,

Que venir, avec moi, visiter Gérardmer !

Montagne  enneigée, autour de grand lac,

Ce dernier paraissait surgir  de nulle part.

Pour ce qui est, de mer,  il n’a que Gérard,

De marée, il n’a jamais connu, sac, ressac,

Quand bien gelé les patins glissent dessus.

UNE VILLE

Cet été, m’y revoici, une  autre fois, encore,

Avec un fils et ses deux petits-enfants en or

On en fait le tour pour chercher un endroit,

Où on peut pique-niquer au frais,  esseulés,

À l’ombre de grand pin, près d’un ruisseau.

Plus loin, une petite plage  sur un des côtés,

Voisine  avec des pelouses, pour s’allonger :

Une grande école de voile, pour les enfants,

Des barques électriques, pédalos, sur le lac,

Y a de quoi s’amuser sans jamais se lasser.

PRÉDESTINÉE !  

Pour les petits, c’est leurs naturels paradis,

Même les chiens, les chats, ici sont admis.

Pour les grands c’est un artificiel paradis

Avec casino pour des jeux, plus sérieux,

Et magasins d’étoffes, moins ruineux.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une  simple  bouteille

 Sinon une gourde d’eau,

Mais  toute  en plastique,

Pour minimum  de poids !

.

355 4

.

Pas goûté l’eau de ma bouteille,

Qui me tient lieu de vraie gourde.

Ce lac  reste  un lac et  qui est loin

Des proportions d’une vraie mer.

.

Symbolique 

 .

Moyen mnémotechnique

Permet  de  mémoriser  les

Tailles  de  bouteilles  dans

Ordre croissant de contenance

«Car de bon matin, je remarquais

Mal ..… sa banalité   .…   naturelle »

(Quart,     demi,     bouteille,   magnum,

Jéroboam,      réhoboam,    mathusalem,

Salmanazar, balthazar, nabuchodonosor.

Pour  autant, ce ne sera pas   la  grandeur

Du contenant  qui signifiera, à elle-seule,

La qualité  du contenu, de  même qu’une

Cloche fromage contient meilleur/pire.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

355 6

.

Pas goûté l’eau de ma bouteille,

Mais j’imagine  qu’elle reste pure.

Elle n’a rien à voir avec une gourde

étant issue d’une courge bien recyclée.

.

Symbolique

.

Gourde

 En  Chine

Surnommée 

Gourde magique

Était réalisée à base d’une 

Calebasse vidée séchée servant

À transporter médicaments, vin

Ainsi qu’élixirs. Ils la considèrent

En symbole de prospérité à cause

Du nombre important des graines

Que porterai de tels fruits.

Dans régions, coutume voulait

Que les paysans aillent en arracher

Dans les champs voisins lors du Festival

De la Mi-Automne, dans le but d’avoir

Nombreux enfants, nombreux  fils.

chine.in/guide/gourde_3691

 .

.

Fond/forme

 .

Bouteille contiendra de 25 centilitres

Jusqu’à 16 litres …  soit 16 bouteilles,

Mais loin de millions de litres du lac

De Gérardmer,  ville  dans les Vosges.

.

Il faudrait être complétement gourde

Pour tenter la moindre comparaison.

.

Gérardmer reste une cite accueillante

Ou il fait bon randonner autour du lac,

Si ce n’est flâner dans le cœur de la ville.

.

Textuels et illustrations  >> 

354 – Étrange randonnée que la chambre du loup

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Allons voir au bois

Si le loup, n’y est pas :

Loup y es-tu, m’entends-tu

Qui ne connait cette comptine

De l’école  maternelle  enfantine

Et plus vite que cela… turlututu !

.

L’enfant croit bien  qu’il y en a un

Sans toutefois…vraiment y croire

Perdu un peu dans ces histoires

Que lui raconte ses parents

Pour pousser à imaginer

Monde fantastique.

 .

Une bien étrange randonnée

Que celle de la chambre du loup,

Au départ du village du Haut du Tôt.

Après le départ, chemin, parfois, coupé,

Sur un kilomètre, par des sapins tombés.

.

Ils sont là, en travers et depuis longtemps,

Il faut les contourner, sinon, les enjamber.

Pas  évident, avec  un bébé  de  cinq mois,

Tout  contre soi, tout blotti dans ses bras.

.

Enfin, nous y voilà, au bout d’une heure,

La chambre est perchée toute en hauteur

En l’anfractuosité, d’un amas de rochers,

Qu’on rejoint par étroit chemin, arpenté.

.

Il se peut que loup ait pris quartier d’été,

De la place, pour un, pas pour une famille

Encore moins  toute une meute de loups.

.

Ce n’est pas la réalité historique qui compte,

Mais une légende qui court, ou qu’on modifie,

Voire que l’on invente pour cette occasion rêvée.

.

En tous cas, elle vaut le détour, elle a bien intrigué

L’enfant qui en a eu peur, autant avant que pendant

Et qu’après, bien qu’on ait trouvée une chambre vide.

.

Au fond, c’est l’imaginaire   fantastique quant au loup,

Qui demeurera présent et de  génération en génération,

Alors même que l’on en  voit plus, tellement    beaucoup,

À part en parc animaliers ou  en zoos

.

Extensions

.

Le loup est un animal fantastique,

D’imaginaire d’enfant de cinq ans.

C’est un peu comme le Père Noël :

Il y a croit encore à cinq ans mais

Sans trop y croire, vrai, vraiment.

.

Il y a de la porosité entre son réel

Et son imaginaire faisant il peut

Croire tout et  ….. son contraire,

Aller voir la chambre d’un loup,

Dont on sait  qu’il n’existe plus,

Sera une sorte de voyage  extra

Dans le temps  et dans l’espace

Qui nous rapproche des contes

De fées et d’histoires horribles.

.

Il faut  bien  se donner  un  but

Pour  une  promenade  en forêt,

Celui-là en vaudra bien d’autres.

Nous avons failli essuyer  l’orage,

Au moment de la découverte de la

Chambre et ça a ajouté du mystère,

Et de la profondeur, à cet événement.

Le beau temps  est revenu, et, a un peu

Casser le mythe, on dira la prochaine fois.

.

Une randonnée en pleine montagne vosgienne, qu’à cela ne tienne

Allez rendre visite à la chambre du loup

Déjà le titre fait peur aux enfants mais pourquoi dans une chambre !

Je croyais que c’était réservé aux humains.

Voyons-donc, ce doit être un grand loup, chef de meute, certainement

Il va nous manger si on le dérange, le déloge

À moins que ne se soit qu’une chambre abandonnée, qu’on a tué le loup.

Voilà bien de quoi faire fantasmer l’imaginaire

Et qui ne demande qu’à grandir au fur et à mesure que l’on s’en approche.

.

« Quand on s’en va se coucher
Dans le lit de notre chambre
Faut juste pas trop me toucher
Chu devenue comme sauvage.

Ton petit méchant loup
Je lui obstrue l’accès
Je sers les genoux
Je clôture ma forêt
Juste à penser au string
Je ne trouve plus le sommeil »

 .

Cette chanson de Lynda Lemay

s’adresse à un « doux méchant loup »

qui n’est pas celui du Petit chaperon rouge

ni d’aucun autre conte à nous faire frissonner.

Il y a loup et loup : l’homme en est un pour elle.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Allons voir au bois

Si le loup, n’y est pas :

Loup y es-tu, m’entends-tu

Qui ne connait cette comptine

De l’école  maternelle  enfantine

Et plus vite que cela… turlututu !

L’enfant croit bien  qu’il y en a un

Sans toutefois…vraiment y croire

Perdu un peu dans ces histoires

Que lui raconte ses parents

Pour pousser à imaginer

Monde fantastique !

 

É  T  R   A  N  G  E

 

R    …………….

Une bien   A  étrange randonnée

Que celle de la   N   chambre du loup,

Au départ du village   D  du Haut du Tôt.

Après le départ, chemin, O   parfois, coupé,

Sur un kilomètre, par des   N sapins tombés.

Ils sont là, en travers et depuis   N   longtemps,

Il faut les contourner, sinon, les   É  enjamber.

Pas  évident, avec  un bébé de    E     cinq mois,

Tout  contre soi, tout blotti    *   dans ses bras.

Enfin, nous y voilà, au bout C       d’une heure,

La chambre est perchée    H  toute en hauteur

En l’anfractuosité, d’un    A   amas de rochers,

Qu’on rejoint par étroit  M    chemin, arpenté.

Il se peut que loup ait   B   pris quartier d’été,

De la place, pour un,   R   pas pour une famille

Encore moins  toute   E      une meute de loups.

Ce n’est pas la réalité   *   historique qui compte,

Mais une légende qui  D   court, ou qu’on modifie,

Voire que l’on invente  U pour cette occasion rêvée.

* ….

En tous cas, elle vaut le   L  détour, elle a bien intrigué

L’enfant qui en a eu peur,  O    autant avant que pendant

Et qu’après, bien qu’on ait   U    trouvée une chambre vide.

Au fond, c’est l’imaginaire      P      fantastique quant au loup,

Qui demeurera présent et     ce de      génération en génération,

Alors même que l’on en          voit plus,         tellement    beaucoup,

À part en

Animaliers

Zoos

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une cloche, probablement,

 Une cloche, très certainement

À moins que ne soit la clochette

Qui pendra aux cous des vaches.

.

354 4

.

Battant cloches seraient toutes les  églises

Ainsi que vaches, ou autres mammifères,

Pour mieux les localiser en montagne

Voire les prémunir contre les loups.

Une cloche sied bien à une vache

Mais pas à une chambre du loup !

Car qu’en ferait-il à courir partout

Et ainsi la forme diffère du fond.

  .

Symbolique 

 .

Pour l’Église

Orthodoxe russe,

Les cloches sont des êtres  animés

D’un  nom, d’un corps et de sentiments.

Par ailleurs, la forme creuse et arrondie

De la cloche l’assimile au corps féminin

Tandis  que  le  battant, et, le manche,

Évoqueraient  comme   un    phallus.

Toutes ces con      notations sexuelles,

Contribueraient           au symbolisme

De la cloche,                             employé en

Rituels                                         bouddhistes.

Tibé-

Tains.

grandrêve1234.

blogspot.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

354 6

.

Battant cloches seraient toutes les  églises,

Ainsi que vaches ou autres mammifères

Pour mieux les localiser en montagne

Voire les prémunir contre les loups.

 .

Symbolique 

 .

Ces cloches

Permettent

Aux éleveurs de retrouver leurs vaches

Quand certaines d’entre elles se sont égarées.

 .

Que ce soit en alpage ou dans d’immenses prairies,

Elles s’avèrent très utiles en s’apparentant à un GPS

Ancienne génération car même lorsqu’il fait nuit ou

Que le brouillard s’invite, les agriculteurs  peuvent

Se diriger uniquement à l’aide du son de cloche.

 .

La toute autre raison de présence de cloche

Autour du cou des vaches : la volonté

De faire fuir les prédateurs.

Les loups notamment

Sont sensibles

Au bruit.

ledauphine.com/savoie/2019/08/04/

pourquoi-les-vaches-portent-elles-des-cloches

 .

.

Fond/forme 

.

Un loup n’aura rien d’une vache :

Meute et capable de tuer son veau

Mais ce sont, surtout, les agneaux

Qu’il apprécie comme nourriture.

 Mais un chien de berger veillera

À ce que le troupeau aille bien

Et sans compter le berger,

Dans sa cabane en bois

Ne craignant le loup

En sa chambre !

.

Textuels et illustrations  >>

353 – A cinq ans, il rêvait d’une cabane en bois

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il y a bien longtemps,

Une époque… lointaine,

Où les hommes vivaient,

En parfaites… harmonies,

Où  les arbres,  et les gens,

Parfois,   se mélangeaient :

Et lors   morts  en hommes,

En  arbres,  ils   revivaient !

.

Aujourd’hui,   ils ne  parlent

Plus … sauf, à  ces  enfants,

Construisant  leur  cabane,

Et cela,  afin de perpétuer,

Leurs légendes  …  de fées

Lors demeurant les seuls

À pouvoir les … décoder.

.

Il en est, ainsi, d’enfants,

Qui, à l’âge  de  cinq  ans,

Imagine  monde parallèle,

En images, où  … vos amis,

Voire des ennemis invisibles

Menacent, ou bien défendent,

Sa cabane devenue très visible.

.

^

Oui

À cinq ans,

On rêve de cabane

En bois, branche,  tronc,

Où l’on s’amuse, ou se pavane,

Se sent chez soi,  se fait son nom.

.

Facile à dire  mais bien moins à faire,

À cinq ans, il n’y a rien qui aille de soi,

Il faut déjà l’appuyer sur quelques bois,

Sinon elle risque de tomber vite, à terre.

Il faut manier, couteaux, liens, marteaux,

Pour assembler, solidement, la structure.

.

Se faire un plancher avec  toit de verdure,

Un lit, un siège,  une   table, un feu, haut.

Ne pas oublier de se ménager  une porte,

Petit cadre  sur  un  pignon, sur  un côté,

Petite fenêtre pour faire de l’air, circuler,

Râtelier d’armes, pour chasser cloportes.

.

Entrez donc pour vous mettre  à l’ombre,

En forêt qui vous   accueille  et   entoure,

Il n’y a pas de meilleur  endroit  sombre,

Pour vous reposer des misères des jours.

Fermez  les  yeux,    devenez     écoutants

Éternels chants  dits discrets   de la forêt

Vous faites parties intégrantes à présent

Des magies de leurs  murmures,  secrets.

.

Extensions

.

Une cabane ou la première habitation

De l’homme après avoir quitté la caverne,

Celle de l’enfant après avoir quitté berceau !

À cinq ans, il est trop jeune encore pour

Se la bâtir, et solidement, tout seul.

.

Aussi profitera-t-il de la présence

Disponibilité et savoir d’un père

Ou grand-père pour s’y essayer

En lisière  d’une  forêt  qui  lui

Fournira tout bois nécessaire.

.

Il y a toutes sortes de cabanes,

Certaines, haut perchées en arbre,

D’autres, demi enterrés en sous-bois :

Chacun selon ses moyens et ses fins.

.

Mais une fois celle-ci construite,

Une autre tâche commencera,

Celle de la meubler, l’habiter,

Et ensuite celle de la défendre,

Pet ensuite celle de la faire évoluer

La détruire pour construire une autre.

Microcosme du monde adulte en somme.

.

La part d’enfance comprise dans l’idée même

Que l’on se fait, aujourd’hui, en nous, de la cabane

 Est sans doute un exceptionnel support à l’imaginaire.

Cette unité minimale est le point de départ à l’expression

D’une création plastique, et voire artistique, qui prend

En compte questions d’espace, de lieu, de fonction

Comme des besoins, désirs de l’être humain.

Inspiré par habiter-autrement.org

.

«Ma cabane au Canada
Est blottie au fond des bois
On y voit des écureuils
Sur le seuil
Si la porte n’a pas de clé
C’est qu’il n’y a rien à voler
Sous le toit de ma cabane au Canada
Elle attend, engourdie  sous  la neige,
Elle attend le retour du printemps.»

.

Une belle chanson de Line Renaud

C’est le retour en une pleine nature

Et cela ne manque pas au Canada,

Au point que chacun a la sienne.

 

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Il y a bien longtemps,

Une époque… lointaine,

Où les hommes vivaient,

En parfaites… harmonies,

Où  les arbres,  et les gens,

Parfois,   se mélangeaient :

Et lors   morts  en hommes,

En  arbres,  ils   revivaient !

Aujourd’hui,   ils ne  parlent

Plus … sauf, à  ces  enfants,

Construisant  leur  cabane,

Et cela,  afin de perpétuer,

Leurs légendes  …  de fées

Lors demeurant les seuls

À pouvoir les … décoder.

Il en est, ainsi, d’enfants,

Qui, à l’âge  de cinq  ans,

Imagine monde parallèle,

En images, où  … vos amis,

Voire des ennemis invisibles

Menacent, ou bien défendent,

Sa cabane devenue très visible.

^

Oui

À cinq ans,

On rêve de cabane

En bois, branche,  tronc,

Où l’on s’amuse,   ou se pavane,

Se sent chez soi,    *    se fait son nom.

Facile à dire  mais  À   D bien moins à faire,

À cinq ans, il n’y a       *        ‘  rien qui aille de soi,

Il faut déjà l’appuyer    C             U       sur quelques bois,

Sinon elle risque de       I                    N     tomber vite à terre.

Il faut manier, coute      N                       E    aux, liens, marteaux,

Pour assembler, solide    Q                           *        ment, la structure :

Se faire un plancher          *                               C      avec  toit de verdure,

Un lit, un siège,  une      A                                     A      table, un feu, haut.

Ne pas oublier    N          se ménager          B       une porte,

Petit cadre sur   S          un pignon, sur       A         un côté,

Petite fenêtre     *           pour faire l’air,       N       circuler,

Râtelier d’ar       I          mes pour chasser     E     cloportes.

Entrez donc       L         pour  vous mettre     *     à l’ombre,

En forêt qui       *         vous   accueille  et      E       entoure,

Il n’y a pas         R        de meilleur  endroit    N       sombre,

Pour vous          Ê        reposer des misères     *     des jours.

Fermez              V        les yeux,      devenez     B    écoutants

Éternels             A       chants  dits discrets     O   de la forêt

Vous faites        I         parties    intégrantes    I    à présent,

De magies         T        de leurs   murmures     S        secrets.

Forme

.

.

Évocation 

.

En haut, une haute cheminée ;

Et en bas, une cabane en bois !

À moins que ce ne soit chapelle,

Avec un très très grand clocher.

.

353 4

.

Cabane en bois en forêt, quel enfant

De cinq ans n’en rêve pas :

Jamais très compliquée à construire,

 Et toujours… comme chapelle

Cabane et chapelle vont bien ensemble

Une grande cabane ou petite chapelle

Tant dans les deux, l’on se recueille :

Ainsi forme correspond au fond.

.

Symbolique 

.

Cons

Truire une

Belle     cabane

Demeurera   un   rêve

 D’enfant, le place au cœur

De tout  son  environnement,

Et, souvent, en  pleine  nature.

C’est un abri, de bric  et de broc,

Patiemment construit durant l’été

Au fond du jardin, pour se réfugier,

Jouer et rêver ou bien  carton géant,

Détourné de sa fonction d’emballage.

Planté, dans  la chambre,  font  partie

Des   grands  classiques  de  l’enfance :

Une sorte  de  grand petit  espace  à soi,

Dans  le  «grand tout»   que   constituent

L’appartement …      la  maison familiale.

habiter-autrement.org/08.minimaliste

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

En haut, une haute cheminée ;

Et  en bas,   une cabane   en bois !

À moins que ce ne soit une chapelle

Avec un très très grand clocher.

.

Symbolique 

 .

||

==|==

||

Chapelle

Est souvent

Au centre bourg

Ou la ville, au cœur

D’un quartier souvent le

Plus ancien,  donc  au  cœur

De l’histoire de  la communauté.

 .

La  forme  de  l’édifice : souvent en

Forme de croix, avec la nef et le chœur

Coupés par transept figurant les bras du

Christ en croix. Clocher  signale  l’église.

 .

Le tintement  des  cloches  convoque  au

Rassemblement  dominical  et  annonce

Toutes  les  étapes  de  la vie  chrétienne

L’on  pourra,   en  certains  lieux, noter

Aussi  l’angélus  du  matin  et  du  soir.

Sitecoles.enseignement-catholique.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

Une petite cabane aura toujours été

Un lieu propice au rêve, imaginaire

Souvent cachée  au fond des bois,

Elle est en contact avec la nature

Chasse  et  cueillette  dans les bois

Et, aujourd’hui, en construire une

Serait s’intégrer pour s’y remettre

Sous forme de jeu et non nécessité

Pour se protéger comme caverne !

.

Textuels et illustrations >> 

352 – De l’eau qui coule, qui tombe et qui chante

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une eau qui coule,

Une eau qui tombe,

Une eau qui chante.

.

Une eau qui  écume,

Une eau qui déboule,

Une eau qui serpente.

.

Une cascade, pour sûr,

Avec son eau, très pure,

Qui excite nos…tympans.

.

Des sons, forts émouvants,

Que l’on gardera longtemps,

Parmi ses souvenirs torrents.

.

Torrent moussant sur roc flanc,

En bordure arbres flamboyants,

Nous ravissant les sens et le vent

Rafraîchissant la peau et le sang.

.

Lors leur eau claire et…limpide,

Nous rend la vie moins insipide

Lors tout s’affole en soi autour,

En longs flots d’émois du jour.

.

Succédané d’eau, ayant coulé

Sur ma tête, pour ce baptême

Devenu le symbole de pureté

Comme en onction suprême.

.

On dit que : les bruits d’eau,

Rassurent même  les bébés :

Adulte se souvient, avoir été

.

Jeux d’eau, pleurs, à vau-l’eau,

Comment avoir peur d’un liquide

Qui nous aura bercé … dans  le dos,

D’un ventre, d’une mère, si candide

.

Extensions

.

De l’eau qui coule, qui tombe et qui chante

Constitue un doux murmure à nos oreilles, qui les enchante.

Il nous rappelle que nous sommes faits à soixante pour cent

D’eau et sans elle, nous ne pouvons survivre !

 .

Un chant de la vie, en quelque sorte comme est celui du vent

Pour l’air, dans le chuintement  d’une serrure de porte, celui

Du feu éclatant son bois en âtre de cheminée.

 .

L’eau vive n’est pas de l’eau calmante, de l’eau croupissante,

De l’eau tonitruante, eau écumante, son pouvoir symbolique

Est l’un des plus forts en nos représentations

 .

Naturelles, voire culturelles et voire parfois confessionnelles.

Lors elle chante, elle nous parait  rassurante, lors elle tombe,

Elle nous paraît bruyante, voire inquiétante.

 .

C’est toujours amusant pour un enfant même pour un adulte

De laisser flotter  une embarcation en carton, voire un simple

Bout de bois sur un ruisseau et de le suivre,

 .

Des yeux, sinon de ses pas pour l’accompagner en son périple,

Et constater à quel endroit, à quel moment il rejoindra la rive

S’accrocher à branche morte, ne plus bouger,

 .

Avec la force du courant, se dégager subitement et continuer

Sa route et ainsi de suite, jusqu’à destination.

 .

L’eau qui coule et qui roucoule est comme le bruit de fond

De notre corps dans nos veines et nos artères.

 .

Différentes formes de cascades, différentes hauteurs, différents volumes.

De la plus petite, à la plus grande, elles ont toutes, un charme, particulier.

L’une tombe à pic, l’autre se divise en de multiples, la dernière, glougloute

Elles chantent, elles grondent, elles murmurent, elles dévalent et sautent,

Laissant une impression de jeunesse et de vitalité à nulle autre, pareille.

.

Eau qui coule et roucoule,

Eau qui déroule et enroule

Des roches ou branchages,

Des poissons qui… nagent.

.

De sa source vers ruisseau

Eau se déplace vers rivière,

Se jette en fleuve et en flots

Après long chemin en terre.

.

Chant aquatique n’est capté

Que par poissons et oiseaux,

Longeant son parcours noyé

En paysage des plus beaux !

.

Fragments 

.

Le torrent fait couler toutes ses eaux

En pente régulière, lorsque la cascade,

En pente raide et voire parfois verticale !

.

L’on entend son flot chantant entre pierres

Et soudain, son murmure sur surface plane

Quand il ne glougloute…entre deux bassins.

.

La cascade fait comme des bruits de vagues,

Qui s’élancent à l’assaut des grands rochers,

On la devine, puis on l’entend, de plus loin !

.

Et, quand plusieurs cascades se succèdent,

Elles évoquent Grandes Eaux de Versailles

Avec lumières, en  plus, comme il se doit !

.

Quand je pense à torrents  et cascades :

Je pense à moulins, avec roue à aubes,

C’est dire s’ils auront et force énergie.

.

Énergie de la jeunesse… tonitruante,

Contrastant  avec  mare, étang, lacs,

Avec eaux stagnantes et dormantes.

.

Autre que bruits : torrents, cascades

Offrent à la vue, des spectacles divers

D’eaux blanches  et  comme laiteuses !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

                                                 Une eau qui coule,      D

                                             Une eau qui tombe,    E

                                       Une eau qui chante.    *

                                                                             L

                                  Une eau qui  écume,    ‘

                             Une eau qui déboule,    E

                         Une eau qui serpente.    A

                                                                U

                    Une cascade, pour sûr,     *

                  Avec son eau, très pure,    Q

                Qui excite nos…tympans.   U

                                                              I

            Des sons, forts émouvants,     *

          Que l’on gardera longtemps,    C

         Parmi ses souvenirs torrents.    O

                                                               U

     Torrent moussant sur roc flanc,    L

    En bordure arbres flamboyants,    E

    Nous ravissant les sens et le vent    *

     Rafraîchissant la peau et le sang.  Q

                                                               U

     Lors leur eau claire et…limpide,    I

     Nous rend la vie moins insipide    *

      Lors tout s’affole en soi autour,    T

      En longs flots d’émois du jour.     O

                                                               M

        Succédané d’eau, ayant coulé      B

        Sur ma tête, pour ce baptême     E

        Devenu le symbole de pureté       *

         Comme en onction suprême.      Q

                                                                U

        On dit que : les bruits d’eau,       I

         Rassurent même  les bébés :       *

        Adulte se souvient, avoir été        C

        Douché par  des jeux  d’eau !       H

                                                               A

     Jeux d’eau, pleurs, à vau-l’eau,       N

   Comment avoir peur d’un liquide    T

  Qui nous aura bercé … dans  le dos,  E

D’un ventre, d’une mère, si candide    !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

Peut-être une fontaine,

Ou une petite cascade

Et en pleine montagne

Provenant de torrent.

352 4

La cascade, pire encore qu’un torrent,

Fait beaucoup de bruit

Mais on ne sait pourquoi, on a plaisir

À la voir, à l’entendre !

Cascade et torrent vont bien ensemble

Poussés par la pente et par le courant,

Lors, quel que soit le débit et les chutes

La forme coursera  bien  avec le fond !

.

Symbolique

.

La cascade

Est le symbole de la chute

Et de la puissance,

De la vitalité de la jeunesse.

 

L’eau est un élément vital 

Et  est  considérée comme

Une source de vie. Aussi, l’énergie

 Générée par la cascade,

Évoque la vitalité de la jeunesse :

Quant à son écoulement.

 

Il est associé au temps qui passe : en ce sens, cascade

S’oppose aux eaux stagnantes, comme les lacs,

Qui évoquent notamment l’intemporalité.

1001symboles.net/symbole/sens-de-cascade

.

.

Fond

.

Évocation

.

352 6

.

La cascade, pire encore qu’un torrent,

Fait beaucoup de bruit

Mais on ne sait pourquoi, on a plaisir

À la voir, à l’entendre !

.

Symbolique 

 .

On désigne du nom de torrent,

Un cours d’eau impétueux et rapide,

Pour distinguer rivière d’un ruisseau.

La vitesse des eaux d’un torrent est due

À ce qu’il dévale des pentes très fortes ;

Le plus souvent  c’est  un  cours  d’eau

Temporaire qui s’assèche l’été et ne

Coule  qu’à  la saison  des pluies.

Le lit du torrent est mal défini

Varie avec les chutes d’eau

Qu’il doit canaliser.

topbible.topchretien.com/

dictionnaire/torrent

  .

.

Fond/forme 

 .

L’eau coulera en suivant sa pente

Naturelle, sinon créée par l’homme,

Artificielle et  voire dans des tuyaux

Si ce n’est conduite forcée, électricité

On peut descendre certains torrents,

En kayak, mais faut bien bon niveau

À la vitesse où l’esquif va, porte bien

Son nom quand il s’agira d’esquiver.

Enfin, moi, je n’irais pas les tutoyer.

.

Textuels et illustrations   >> 

351 – Un plouf en l’eau tiède du lac de Saulxsure

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Plouf, la tête dans l’eau,

L’enfant boit la tasse,

De ne savoir nager,

Et recommencer.

Heureusement

Son papy, veille,

Sur lui, gentiment,

Chaque fois le reprend.

.

Grand battement de mains,

Grand débattement de pieds,

Il se donne  l’illusion de  nager

Pour se faire grand en …. fin !

.

Pour sûr, marcher sur l’eau

Serait plus facile pour lui,

Ne sera pour aujourd’hui

Même en faisant gros dos.

.

Un grand plouf en eau tiède

Brassard d’air rouge  sur bras :

Cinq ans : pas encore coordonné

Il  nage  en  petit chien  à mon côté.

.

Il aime faire mouvements très  rapides

Mais quand il boit la tasse bien humide,

Il  crache  tout ce qu’il peut par le haut :

Pour autant,  il ne renonce plaisirs eaux.

.

Son papy lui tient la main fer-me-ment,

Pour qu’il fasse battements de ses pieds,

Faisant le requin, son père le surprend,

Il tremble de peur, il rit d’un air coquin.

.

Sorti de l’eau, il jouera au ballon rugby,

Il marque  un essai, facile contre papy,

Puis retourne, vite, à l’eau avec   papa,

Complice, content comme y  en  a  pas.

.

Quelle joie de vivre,  cet enfant, gamin,

Qu’il transmet à tous tout autour de lui

Moulin à paroles aux questions sans fins

On ne s’ennuie pas  avec lui …  que de lui.

.

Extensions

.

Un enfant de cinq ans qui fait des ploufs dans l’eau

Est un spectacle des plus amusants lorsque sa joie

Éclatera à chacun de  ses  nouveaux  battements.

.

Apprendre à nager, soi-même, n’est pas impossible

Mais est beaucoup plus ardu : ce ne sont, en aucun cas,

Mouvements coordonnés pour marcher qui vous aideront.

.

Le premier pas pour maitriser sa nage, plus correctement,

Est de se familiariser avec l’eau et ne pas avoir peur d’elle,

Tout comme de tomber pendant sa marche, bien qu’ici

On manquerait, en plus, de suffoquer, boire la tasse.

.

Marcher dans l’eau, en écartant, puis rassemblant

Les bras est la seconde étape avant de se laisser porter

Par l’eau, grâce aux mouvements grenouillés des jambes.

.

S’il n’y a pas de méthodes  pour apprendre à marcher,

Il en faut bien une, pour nager, bien que les réflexes

Soient déjà là le jour de la naissance mais oubliés.

.

N’avons-nous pas été poissons, avant mammifères,

Cela n’aurait-il pas laissé des traces dans nos gènes !

.

Se baigner quand on a cinq ans, avec des brassards, naturellement,

Un parent qui l’accompagne, le stimule, joue avec lui comme enfant,

Quand, même parfois, se joue de lui en lui faisant faire des cabrioles,

Tant et si bien qu’on ne sait lequel des deux prend le plus de plaisirs.

Voilà bien un divertissement qui crée des liens solides affectivement.

.

Plaisir de plongeon n’est jamais lassant

Batifolant dans l’eau,  d’un petit enfant.

Il bat des pieds et des mains en souriant

Et il joue avec vous en vous éclaboussant.

.

L’émotion pure, nature, au comble, restant

Pendant de longs et très répétés, moments.

L’on s’imagine des fois, être bien à sa place

Mais sensations adultes, ne les remplacent.

.

Peut-être retrouve-t-il le ventre de sa mère,

Avec son eau tiède et bercements continus :

Sans doute aussi parce qu’ici, est autant nu

Et ses yeux malicieux interrogent son père.

.

 

Fragments

.

 

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Plouf, la tête dans l’eau,

L’enfant boit la tasse,

De ne savoir nager,

Et recommencer.

Heureusement

Son papy, veille,

Sur lui, gentiment,

Chaque fois le reprend.

.

*********************

**********************

.

Grands battements        P    de mains,

Grand débattement       L    de pieds,

Il se donne  l’illusion     O   de  nager

Pour se faire grand       U   en….fin !

Pour sûr, marcher        F   sur l’eau

Serait plus facile           *    pour lui,

Ne sera pour au            D   jourd’hui

Même en faisant           A    gros dos.

Un grand plouf en          N    eau tiède

Brassard d’air rouge        S     sur bras :

Cinq ans : pas encore        *     coordonné

Il  nage  en  petit chien      U     à mon côté.

Il aime faire mouvements     N       très  rapides

Mais  quand il boit  la tasse      *        bien humide,

Il  crache  tout ce qu’il peut        L            par le haut :

Pour autant,  il ne renonce           A              plaisirs eau.

Son papy lui tient la main             C             fer-me-ment,

Pour qu’il fasse battements            *             des ses pieds,

Faisant  le requin, son père           D            le sur-prend :

Il tremble de peur, il rit d           E         un air coquin.

Sorti de l’eau, il jouera au           S          ballon rugby,

Il marque  un essai, facile          *          contre papy,

Puis retourne, vite, à l’eau       V         avec   papa,

Complice, content comme     O        y  en  a  pas.

Quelle joie de vivre, cet       S     enfant, gamin,

Qu’il transmet à tous    G  tout autour de lui

Moulin à paroles aux  E questions sans fins

On ne s’ennuie pas  S  avec lui : que de lui.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En haut, une poterie,

Fabriquée en colombins

 Sur   un   tour  de    potier

Actionné en bas au pied.

.

351 4

.

Parfois mécaniquement, parfois à la main,

Avec ou sans colombins.

Presque toutes les poteries sont fabriquées

Sur un tour de potier.

Colombins, tout de potier, poterie :

Cela ne colle pas avec des plongeons

Dans un petit lac, d’un petit garçon,

Ainsi la forme n’atteint pas le fond

 .

Symbolique

.

La poterie en colombins

Est une technique, primitive,

Dans  l’art de  toute céramique

Utilisée  depuis la préhistoire.

 .

Boudins qui la composent

Prirent à  cette époque

Le nom de colombins.

 .

Cette technique permet

De créer des formes libres,

Par opposition  aux formes de

Révolution issues poterie tournée.

 .

En contrepartie,  les pièces, montées

Aux colombins sont, usuellement, plus

 Épaisses d’une facture plus rustique.

wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

351 6

.

Parfois mécaniquement, parfois à la main,

avec ou sans colombins.

Presque toutes les poteries seront fabriquées

sur un tour de potier.

.

Symbolique

 .

Un tour de potier est,

Dans le domaine de la poterie,

Une machine utilisée en création

De céramiques dites arrondies.

.

La poterie en colombins est

Une technique, primitive,

En l’art de la céramique

Importée des Amériques

Après   leur   découverte

Par  Christophe  Colomb.

.

Potier solidarise colombins

En les pressant les uns contre

Les autres puis lisse la surface

Au fur et à mesure que s’élève la pièce.

Façonnage rend poterie plus solide à la cuisson.

Modifié, source wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

.

.

Fond/forme 

 .

Plouf ! On dirait une pierre ou une poterie

Qui tombe dans l’eau, en éclaboussant tout

Et qui se débat comme il peut avec ses bras

Comme s’il était dans sa baignoire, et il rit,

De l’eau, de l’air,  on dirait qu’il en fait fou.

.

En vous confiant tous bas « encore papa »

Et il se relève, sort de l’eau, il recommence

Jusqu’à plus soif, évitant de boire la tasse

Plaisir, sensation, à l’état pur, innocent,

Voilà de quoi est capable petit enfant !

.

Textuels et illustrations  >> 

 

350 – Cascades en montagne, y en a milles et cent

 Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Des cascades, en montagne :

Il y en a des mille et des cents,

Chaque fois, l’émoi d’un torrent

Vous retient,   vous accompagne.

.

Il  nourrit  un  délire  romantique,

Tant  la Nature, sauvage, et  belle,

Sauts et rapides vous rappellent,

À tendres  et beaux sentiments !

.

Votre  cœur, si tôt, s’entrouvre,

À quiétude semblant éternelle

De sa douche… d’eaux vives.

Qui entre leurs deux rives,

Sont pures … originelles

À vous impressionner

Par leurs…beautés.

.

Fris-son-nantes,

De …. félicité,

Et écarlates

De  santé,

En filet

 Est !

V

^

Une

Cascade

En général

Con-tien-dra,

Tout  en  amont

.

Une réserve d’eau

Qui s’évacue  par un

Étroit goulet tombant

À pic, ou  très en pente.

.

La  chute  crée, un bruit,

Le poids  de l’eau, l’écume

 En cuvette  tourbillonnante,

Et le flot  reprend  son cours,

.

En allant  jusqu’à la prochaine

Mais elles  différeront  toujours,

Par un détail ou signe particulier

Qui lui donne  certaine originalité.

.

Ainsi, les  cascades, et, les humains,

Auront, au moins, ce point commun,

Qui est de couler de source et s’agiter

Avec des débits, des cours irréguliers.

.

Extensions

.

Cascade évoque torrent en montagne,

Un saut dans le vide, une succession

D’obstacles à franchir et parcours

Et exercice, parfois dangereux,

Voire  que  sais-je … encore !

.

Il y en a faisant une chute d’une

Centaine de mètres le long de paroi

D’une falaise, d’autres plus modestes,

Hauteur de quelques mètres seulement,

Pour réaliser une cascade sur un ruisseau.

.

Il faut faire comme les castors, un mini barrage

Créant une retenue d’eau suffisante pour déboucher

En force sur une chute : il faut aussi imaginer  le bruit

Et bouillonnement de l’eau transformant en écume le jet

Qui tombe  dans une marmite, qui serait, parfois, géante !

.

Le torrent, tout en amont, dévale déjà une bonne pente ;

D’autres se joignent à lui, et forment une cascade étroite ;

Pour finir il poursuit sa descente mais bien plus tranquille.

Autour, il n’y a que, de la verdure, des arbres, et des rochers,

Et bien sûr, le bruit des eaux qui serpentent en glougloutant.

.

Il y aurait des cascades avec une seule chute

Et d’autres avec des paliers, des trous d’eau,

Certains avec mince filet tombant ruisseau,

Autres avec des roches, sur qui elles butent

.

Vosges, elles ne sont ni minces, mollassons

Quoique cela dépendra des pluies et saisons.

Toutes font des bruits, bien caractéristiques,

Sonnant, à mes oreilles, comme une musique.

.

Pleine relaxation, pleine détente au bord d’une

Cascade au son de l’eau qui coule et qui tombe.

On atteindra, on jouira de cette paix intérieure,

Et qui nous conduirait à tomber …  de sommeil !

.

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

 .

Des cascades, en montagne :

Il y en a des mille et des cents,

Chaque fois, l’émoi d’un torrent

Vous retient,   vous accompagne.

.

D E S     C A  S C A D E S    E  N

Il  nourrit  un  délire  romantique,

Tant  la Nature, sauvage, et  belle,

Sauts et rapides vous rappellent,

À tendres  et beaux sentiments !

Votre  cœur, si tôt, s’entrouvre,

À quiétude semblant éternelle

De sa douche… d’eaux vives.

Qui entre leurs deux rives,

Sont pures … originelles

À vous impressionner

Par leurs…beautés.

Fris-son-nantes,

De …. félicité,

Et écarlates

De  santé,

En filet

 Est !

V

MONTAGNE 

^

Une

Cascade

En général

Con-tien-dra,

Tout  en  amont

Une réserve d’eau

Qui s’évacue  par un

Étroit goulet tombant

À pic, ou  très en pente.

La  chute  crée, un bruit,

Le poids  de l’eau, l’écume

 En cuvette  tourbillonnante,

Et le flot  reprend  son cours,

En allant  jusqu’à la prochaine

Mais elles  différeront  toujours,

Par un détail ou signe particulier

Qui lui donne  certaine originalité.

.

D  E  S           M  I  L  L   I  E  R  S  

Ainsi, les  cascades, et, les humains,

Auront, au moins, ce point commun,

Qui est de couler de source et s’agiter

Avec des débits, des cours irréguliers.

.

Forme

.

.

Évocation  

.

Une cascade est un point de chute

Très étroit de forme géométrique,

Un filet inversé point de passage

Étroit, pour pêche de poissons

.

350 4

.

Une cascade est un point de chute

Très étroit de forme géométrique :

Un poisson s’y engouffre, pris en filet

 Gesticulant en un bouillon d’écume.

.

Symbolique 

 .

Par symbolisme des

Figures géométriques,

On entend la capacité

Qu’a une figure, de désigner,

Autre chose qu’elle-même.

Carré : l’imperfection du monde

Terrestre … la matérialité ;

Le  cercle : la  perfection … l’absolu,

L’infini, le divin, spiritualité ;

Losange : la vie, le passage, l’échange ;

Rectangle s’apparente au carré ;

Pour le Triangle : la Sainte Trinité, l’unité

Trois parties d’un ensemble, par ex;

La thèse,  puis l’antithèse,  puis la synthèse ;

L’angle droit existe peu dans la nature,

Le cercle lui, est plus abondant dans la nature.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme des figures géométriques

.

.

Fond

.

Évocation 

.

350 6

.

Une cascade est un point de chute

Très étroit de forme géométrique :

Poisson s’y engouffre, pris en filet,

 Gesticulant en un bouillon d’écume.

.

Symbolique

.

Le filet

Est associé au

Poisson et à la pêche.

Il symbolise la capture.

Le filet peut être assimilé

À une arme et d’ailleurs,

Il est employé dans la

Pêche et la chasse.

.

Toutefois,

Arme passive,

Qui ne blesse pas.

Ainsi, le filet implique

Une capture intellectuelle,

Par la ruse plutôt que

Par la violence.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-filet.html

 .

.

Fond/forme 

.

Nombre de cascades s’évaseront

En  tombant  comme  en escaliers,

Sous l’effet des plus fortes pressions

Elles   prennent  leurs  aises, libérées.

.

Produisent des écumes, sur les rochers,

Qui finissent par se laminer par érosion.

L’eau prend vie soudainement, elle danse

En se précipitant dans une chute endiablée.

.

Et en plus, elle se met à chanter  sa chanson

Murmurant, à l’oreille, le temps qui s’écoule

Et pourtant  l’on n’en finit pas de l’entendre,

Rien qu’à la regarder  tomber indéfiniment.  

.

Textuels et illustrations   >>  

 

349 – Randonnée lac de Saulxsure sur Moselotte

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Sur vingtaine d’hectares de parc,

Un lac profond de dix mètres.

Il en occupe une moitié,

Avec plage au bout,

Bien exposée,

Surveillée.

Veillée

V

^

Tout

Alentour,

Cadre de verdure,

Fait de forêt de sapins,

Et autres essences diverses

Agrémentent les yeux, paysage

Dans un ciel bleu, sans nuages.

.

La plage est prolongée

Par une   belle pelouse,

A l’herbe,   bien tendre,

Et, fraichement coupée,

Parsemée  de bouleaux,

Qui procurent du frais :

Un vrai havre de repos,

Un vrai havre de paix !

.

Les enfants y jouent, sous l’œil des parents,

Il n’y a ni stress ni agitations ni hurlements,

Un temps, comme … suspendu, nous abreuve

D’images et sensations … qui nous émeuvent.

.

Pour un peu, le monde aurait comme disparu,

Pour nous garder, ici,  comme pauvres  et nus,

Et la cloche du bébé nous rappelle à la réalité :

Il est temps de rentrer pour lui donner à diner.

.

Extensions

.

Nombre de lacs sont considérés, voire aménagés,

Comme des lieux de nature et de détente, propices

Au repos, rêverie, si ce n’est promenade  en famille,

Voire à la randonnée à bicyclette.

.

Contrairement aux canaux qui sont droits et linéaires,

Les lacs sont très souvent plus ronds et plus circulaires.

Quelques-uns auront un ou plusieurs ilots, en leur sein,

Qui leur donnent un air de petite mer, qui en tous cas,

Accroche, ravi l’œil, en tous points.

.

Celui de Saulxsure, nom peu familier pour un breton

Est enchâssé  au fond d’une vallée fermée, autour de

Nombreux  monts des Vosges, comme  Gérardmer.

.

On peut aisément en faire le tour sans se fatiguer

En très belle promenade pour s’ouvrir l’appétit

Ou pour faciliter la digestion : quel que soit

L’heure de la journée, la plage et le bain

Vous tendent les bras et l’eau en été

Est  agréable  pour  s’amuser,

Se détendre, s’hydrater.

.

Il y a bien sûr de nombreux lacs dans Les Vosges.

Ici nous sommes dans le sud, dans les Haut-Rupts.

Le lac n’est pas aussi grand que celui de Gérardmer,

Mais il est, tout comme lui, encaissé, dans une vallée,

Avec une ville  à côté, et, aménagé, pour s’y baigner.

Ce lac respire, la montagne, la mer, la tranquillité.

Il offre, à qui y séjourne, un charme particulier.

.

Les noms locaux donnés aux plans d’eau

Par la population, ne s’accordent pas,

 Toujours aux définitions officielles :

Lors c’est souvent la grande taille

 Et voire une grande profondeur

Qui seront prises en compte.

.

Un lac est ainsi plus grand

Plus profond que l’étang,

Lequel est plus grand et

 Plus profond  que mare.

D’après article Wikipédia

.

Cela dit en faire le tour

Sera toujours plaisant,

Plat  et  non fatiguant,

Avec les petits-enfants,

Ne rechignant pas tant.

Belle rando… bel amour !

.

Fragments

.

Un rectangle, un carré, double cône :

Le tout, comme piédestal, objet d’art,

Superposés dans un musée ou jardin.

.

Ici le lac, ressemblera à un rectangle,

Au bout, une plage … d’allure carrée,

Structures sur la pelouse : coniques !

.

On peut varier formes géométriques,

Ajoutant, par ci par là, ronds, ovales,

L’eau s’y conformerait en ses bassins.

.

Des lacs, il y en a de toutes les tailles,

Toutes les formes… toutes les  failles,

Celui-ci offre une pente assez douce.

.

Et  nous sommes  dans le petit bain,

On s’amuse à fond  et même  à plein,

Petit-fils s’amuse avec moi, et bien !

.

Avons sorti filet de pêche à crevettes,

Peut-être que ce soir, ce serait la fête,

Mais hélas, nous partons…bredouille.

.

Nous nous remettons,  faisant le tour

Du lac, avec le bébé  dans son landau,

Et mon petit-fils de 5 ans gambadant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

Sur vingtaine d’hectares de parc,

Un lac profond de dix mètres.

Il en occupe une moitié,

Avec plage au bout,

Bien exposée,

Surveillée.

Veillée

V

^

Tout

A-len-tour,

Cadre de verdure,

Fait de forêt de sapins,

Et autres essences diverses

Agrémentent les yeux, paysage

Dans un ciel bleu  et sans nuages.

*****************************

*****************************

R  A  N   D   O   N   N  É  E

L  …..

La plage      A      est prolongée

Par une       C      belle pelouse,

À l’herbe      *       bien  tendre,

Et fraiche    V      ment coupée

Parsemée    O      de bouleaux,

Qui procu    S       rent du frais

Un vrai ha   G      vre de repos,

Un vrai ha   E       vre de paix !

S  ….

D  E     S   A  U   L   X   S   U   R   E

Les  enfants  y jouent,   sous  l’œil  des  parents,

Il n’y a  ni stress  ni  agitations  ni  hurlements.

Un temps,  comme … suspendu,  nous  abreuve

D’images et  sensations … qui  nous  émeuvent.

Pour un peu,  le monde aurait comme disparu,

Pour nous garder, ici,   comme pauvres  et nus.

Et la cloche du bébé  nous rappelle à la réalité :

Il est temps de rentrer pour lui donner à diner.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Des formes géométriques

Une comme un filet, en bicone,

Une comme un carré, en dessous,

Une come un rectangle, tout en bas.

.

349 4

.

Deux figures géométriques formant

 Bouée cardinale

Car nous sommes ici sur un lac avec un

Petit filet !

Un filet est souvent plat, rectangulaire,

Avec une poche, bien rond tout en bout

Rien de comparable à forme conique

Ni rando : forme diffère du fond !

.

Symbolique

 .

Par symbolisme des

Figures géométriques,

On entend la capacité

Qu’a une figure, de désigner,

Autre chose qu’elle-même.

Carré : l’imperfection du monde

Terrestre … la matérialité ;

Le cercle : la  perfection …  l’absolu,

L’infini, le divin, spiritualité ;

Losange : la vie, le passage, l’échange ;

Rectangle s’apparente au carré ;

Pour le Triangle : la Sainte Trinité, l’unité

Trois parties d’un ensemble, par ex;

La thèse,  puis l’antithèse,  puis la synthèse ;

L’angle droit existe peu dans la nature,

Le cercle lui, est plus abondant dans la nature.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_figures_géométriques

.

.

Fond

.

Évocation

.

349 6

.

Deux figures géométriques formant

 Bouée cardinale

Nous sommes ici sur un lac avec un

Petit filet !

.

Symbolique 

 .

Le filet

Est associé au

Poisson et à la pêche.

Il symbolise la capture.

Le filet  peut être assimilé

À une arme et d’ailleurs,

Il est employé dans la

Pêche et la chasse.

 

Toutefois,

Arme passive,

Qui ne blesse pas.

Ainsi,  le filet implique

Une capture intellectuelle,

Par la ruse plutôt que

Par la violence.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-filet.html

 .

.

Fond/forme 

.

Un lac ne se conformera pas souvent

À une quelconque figure géométrique,

Il y en aura de toutes formes, étendues,

Le double cône en est une parmi d’autres

Mais plutôt rare : et celui de Saulxsure

Est assez rectangle, dans l’ensemble,

En arrondi au centre sur un côté,

Artificiel avec plage et base.

.

Textuels et illustrations  >>  

348 – Dans le quartier populaire d’Amsterdam (IV)

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Pour nous en consoler … nous nous réfugions

Dans le café « Catala » … où nous commandons,

Chacun un verre  de genièvre,  spécialité de ce bar,

Typiquement flamand auparavant, devenu espagnol.

.

On consulte la carte de tapas nous tentant finalement

Alors l’on commande, accompagné verre de vin blanc,

Ou chope de bière glacée sortant du fût, à zéro degré.

.

En fin de soirée, nous repartons  de  l’appartement,

Pour aller prendre … l’adresse  d’un site internet,

Apposé à la vitrine d’une proche maroquinerie

Qui exposait un sac en cuir noir et orange,

Objet de convoitise pour les…dames.

.

Au retour, nous céderons au denier

Plaisir de prendre un ultime dessert,

Dans le bar attenant à l’appartement,

De bon accueil, et de bonne ambiance,

Dégustons mini-crêpes, des fruits frais,

.

Autour de bouteille  de blanc, allemand

De l’autre côté du Rhin, sans nul doute,

Au pied la Forêt Noire et face à l’Alsace

Eh bien, il avait du gout, et de la tenue,

Ce vin avec sa note fruitée et pétillante,

Comme fameux, vino verde, portugais.

.

Finalement, il n’y a plus  de frontières,

Pour déguster un bon vin … mais allez

Donc demander un vin …  hollandais :

Au mieux : vexé,  l’on  vous  ignorera,

Jusqu’au pire : on  vous rira  au nez !

.

C’est la fin de soirée  de notre séjour,

Et vrai que, c’est souvent en flânant,

Au détour d’une grande rue, avenue

D’une ruelle ou au coin d’une place,

Ou d’un carrefour que l’on déniche

La petite merveille d’architecture

Et qui ne figure sur aucun guide,

Et pas plus sur aucun parcours.

.

Extensions

.

Le lendemain était le jour pour notre départ :

Fallait se dépêcher d’emmagasiner le maximum

De sensations et impressions avec cette frustration

De n’avoir vu que peu de choses et le désir d’y revenir

Venise, Florence, Rome,  mais aussi, Séville et Lisbonne

Tout comme Prague et Berlin, ont donné les mêmes envies.

.

Amsterdam n’aura pas brillé de par ses talents … culinaires,

Au vu nombre de restaurants proposant des plats étrangers.

On ne peut espérer tout avoir en un seul et même endroit.

.

Paris fait figure d’exception sur ce plan- là : par contre

Nous avons eu la chance de déguster un vin qui avait

Goût et tenue bien que cultivé, élevé en Hollande.

Il faut d’attendre à tout, en matière de boisson.

.

Notre dernière soirée à Amsterdam s’achève comme en apothéose

Entre deux brasseries, mangeons une glace pour nous rafraichir

Avant d’’entamer quelques  tapas espagnols au bar du  Catala.

Minuit nous descendons demander un verre, de vin du pays

M’enfin Gaston, on a du germanique, mais ici, aucun vin !

Voilà comment le vin de la discorde nous aura fait sortir,

Pour revenir à l’appartement  pour préparer nos valises.

.

La plus longue est souvent la dernière soirée,

Pour maximiser notre temps et opportunités

Lors nous l’avons à la gastronomie, consacrée

Tant cafés, brasseries, ferment tard en soirée.

.

C’est un peu la fête et si nos souvenirs entrés

Par nos pieds, parfois aussi, par nos gosiers :

Tant vrai qu’à Amsterdam, bière coule à flot :

Quant à gouter son vin, bon courage matelot.

.

Allez un dernier verre avant d’aller se coucher,

Nous nous sommes rabattus sur vin allemand.

Difficile de s’arracher de quatre jours à visiter

Escapade à l’étranger est toujours bon temps.

.

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme (IV)

 .

Pour nous en consoler … nous nous réfugions

Dans le café « Catala » … où nous commandons,

Chacun un verre  de genièvre,  spécialité de ce bar,

Typiquement flamand auparavant, devenu espagnol.

On consulte la carte de tapas nous tentant finalement

Alors l’on commande, accompagné verre de vin blanc,

Ou chope de bière glacée sortant du fût, à zéro degré.

En fin de soirée, nous repartons  de  l’appartement,

Pour aller prendre … l’adresse  d’un site internet,

Apposé à la vitrine d’une proche maroquinerie

Qui exposait un sac en cuir noir et orange,

Objet de convoitise  pour les … dames.

Q U A R T I E R  P O P U L A I R E

Au retour, nous céderons  au  dernier

Plaisir de prendre  un ultime dessert,

Dans le bar attenant à l’appartement,

De bon accueil, et de bonne ambiance,

Dégustons mini-crêpes, des fruits frais,

Autour de bouteille  de blanc, allemand

De l’autre côté du Rhin, sans nul doute,

Au pied la Forêt Noire et face à l’Alsace

Eh bien, il avait du gout, et de la tenue,

Ce vin avec sa note fruitée et pétillante,

Comme fameux, vino verde, portugais.

D  ’  A  M  S  T  E  R  D  A  M

Finalement, il n’y a plus  de frontières,

Pour déguster un bon vin … mais allez

Donc demander un vin …  hollandais :

Au mieux : vexé,  l’on  vous  ignorera,

Jusqu’au pire : on  vous rira  au nez !

C’est la fin de soirée  de notre séjour,

Et vrai que c’est, souvent, en flânant,

Au détour  d’une grande rue, avenue

D’une ruelle  ou au coin d’une place,

Ou d’un carrefour que l’on déniche,

Une petite merveille d’architecture

Et qui ne figure sur aucun guide,

Et pas plus sur aucun parcours.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Je ne suis certes pas une lumière

Mais je penche pour une torche 

Non pas ancienne faite matières

Mais  électrique  et  à  faisceau.

.

348 4

.

Petit à petit, la lampe  électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière n’est pas aussi diffuse,

Elle est plus orientée, plus stable.

Une torche électrique n’aurait rien à faire

Avec quelque quartier populaire que ce soit

Lors rien à voir non plus avec café et vin

Si fait que la forme diffère du fond.

.

Symbolique de forme

.

Q

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe

Moderne ou électrique, elle

Symbolise toute l’énergie

Que  nous contrôlerons,

Que nous maîtrisons.

Lumière intérieure,

 

Rassurante et simple,

Connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle  que  chacun  reçoit en

Naissant et dont il a besoin :

Dans  certains  rêves  son

Symbolisme est proche

De celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

348 6

.

Petit à petit, la lampe  électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière  n’est pas  aussi diffuse,

Elle est plus orientée, plus stable.

 .

Symbolique

.

Une torche :

Bâton enflammé,

Qui sert  à  éclairer,

Symbolise la lumière et l’espoir.

 

Représente la lumière dans l’obscurité,

Symbolise le savoir et la connaissance,

La révélation qui émane des ténèbres.

 

Lumière que produit  feu de la torche

Est une lumière chaude, lumière

Qui réconforte  et  qui

Réchauffe  le  cœur.

 

Mais contrairement

À la lampe électrique,

La lumière de la torche

Est une lumière  plutôt

Vacillante, et  instable.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-torche.

.

.

Fond/forme 

.

Torche et lampe diffuse de la lumière

Mais qui seront loin d’être la même,

Ce sont presque les deux extrêmes :

Un feu brut et des plus domestiqués,

Des lampes qui diffusent ambiance,

On en trouvera dans bien des cafés

Ça pousserait à se confier, à boire

Et si cela est vrai : à votre santé !

.

Textuels et illustrations   >> 

347 – Dans le quartier populaire d’Amsterdam (III)

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nous prenons un repas complet par jour,

Et marchons en rue centre d’Amsterdam

Sans tomber dans l’état d’hypoglycémie !

Le décor est assez typique de l’Argentine,

L’ambiance musicale est plutôt plaisante

Il y a des salsas, des sambas, des rumbas

Même, pour finir, des airs connus tango.

.

Le Sud, eh quoi, là … et à fond, c’est  sûr.

Puis suivront  de nouvelles  découvertes :

Un cours et café du musée d’Amsterdam.

Avec tableau céramique sur mur d’entrée

Représentant vingtaine d’anciens métiers

En sortons par le hall, voûté en arc cercle.

.

Ça se passe en 1811, ça fait deux cents ans

Avant notre propre venue comme touriste.

Non loin, on découvre les : « béguinages »

Sorte de grande cour, avec jardin intérieur

Autour desquels,  l’on trouve  des maisons.

.

Près d’une cinquantaine, je crois,  au total,

Et occupées par femmes toutes célibataires

Et fortement croyantes, même pratiquantes

Mais n’ayant toutefois pas déclaré leurs vœux

De chasteté, comme on le fait,  en un couvent.

Une maison  accueillait  chapelle clandestine !

.

Car il fut un temps où, la religion catholique,

Était proscrite à Amsterdam, par protestants.

Nous quittons, au bout  d’un temps, ces lieux,

Vraiment charmant, et, tout autant reposants,

Que l’on aura abordé  par une porte ordinaire

Et un long  et étroit passage,  comme il se doit,

Pour rejoindre le quartier juif, n’étant pas loin.

.

Ce dernier nous aura surpris totalement rénové

Ce qui aura provoqué en nous quelque déception

Il ne restait, de lui, que le nom  et une synagogue :

Cela n’avait plus rien à voir avec d’autres quartiers

Tels ceux de Strasbourg ou de Venise ou d’ailleurs,

Que nous connaissons bien et que nous apprécions.

.

Extensions

.

Ce quartier abrite une manufacture

De diamants nommée « Diamond factory »

Construite au XIXème siècle par son fondateur

Et dont la statue trône dans le grand hall d’accueil.

On visite gratuitement, manière de les tailler de a à z.

.

Des bus, dans la cour, apportaient des flots d’asiatiques.

Il est trop tard pour la visiter, nous reviendrons peut-être

Lors d’un autre séjour car, demain, nous partons déjà.

Amsterdam est connu pour ses nombreux joaillers

Ils ont pignon sur rue ici et là en quartier juif.

.

La religion d’un côté et l’argent de l’autre,

On est en une terre bien protestante,

C’est normal et depuis des siècles.

Leurs temples en attestent.

 .

 «Béguinages» curiosité d’Amsterdam, aux temps des persécutions,

Réservés uniquement aux femmes, tenues et entretenues par elles !

Un endroit calme s’il en est et qui pousse à un certain recueillement.

La faim nous tire d’une rêverie romantique, pour chercher à manger.

Notre choix se porte sur un restaurant argentin, et son nom l’indique.

Après nous être sustenté et abreuvé copieusement, place à la digestion,

Et c’est là que nous avons fait connaissance avec la «Diamond Factory».

.

On creuse, toujours plus loin, dans l’histoire

D’Amsterdam jusque deux cent ans en arrière :

Parc romantique qui fait flamber un imaginaire,

Qui extirpera événements bien restés dans le noir.

.

De passer, d’une place à l’autre, sans transitions,

Mélangera, dans notre tête, moult impressions

Qui feraient moutures pour nos rêves, la nuit

Les inscriront dans notre mémoire, infinie.

.

Exemple a contrario  Diamond Factory

Ne l’ayant vu que du dehors et fermé

Nous laissera un souvenir imprécis

Et pourtant diamant bien taillé.

.

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme (III) 

 .

Nous prenons un repas complet par jour,

Et marchons en rue centre d’Amsterdam

Sans tomber dans l’état d’hypoglycémie !

Le décor est assez typique de l’Argentine,

L’ambiance musicale est plutôt plaisante

Il y a des salsas, des sambas, des rumbas

Même, pour finir, des airs connus tango.

Le Sud, eh quoi, là … et à fond, c’est  sûr.

Puis suivront  de nouvelles  découvertes :

Un cours et café du musée d’Amsterdam.

Avec tableau céramique sur mur d’entrée

Représentant vingtaine d’anciens métiers

En sortons par le hall, voûté en arc cercle.

Q  U  A  R  T  I  E  R

Ça se passe en 1811, ça fait deux cents ans

Avant notre propre venue comme touriste.

Non loin, on découvre les : « béguinages »

 Sorte de grande cour, avec jardin intérieur

Autour desquels,  l’on trouve  des maisons,

Près d’une cinquantaine, je crois,  au total,

Et occupées par femmes toutes célibataires

Et fortement croyantes, même pratiquantes

  Mais n’ayant toutefois pas déclaré leurs vœux

 De chasteté, comme on le fait,  en un couvent.

Une maison  accueillait  chapelle clandestine !

P  O  P  U  L  A  I  R  E

 Car il fut un   *    temps où, la religion catholique

 Était proscrite à    D   Amsterdam, par protestants.

Nous quittons au            bout d’un temps ces lieux,

Vraiment charmant, et,     A       tout autant reposants,

Que l’on aura abordé par         M        une porte ordinaire

Et un long et étroit passage,           S         comme il se doit,

Pour rejoindre le quartier juif,             T       n’étant pas loin.

Ce dernier nous aura surpris : totale        E          ment rénové

Ce qui aura provoqué en nous quelque      R             déception

Il ne restait, de lui, que le nom et une      D           synagogue :

Cela n’avait plus rien à voir avec           A    d’autres quartiers

Tels ceux de Strasbourg ou de        M       Venise ou d’ailleurs,

Que nous connaissons bien      *      et que nous apprécions.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Je ne suis certes pas une lumière

Mais je penche pour une torche 

Non pas ancienne faite matières

Mais électrique et à faisceau.

.

347 4

.

Une torche électrique n’aurait rien à faire

Avec quelque quartier populaire que ce soit

Rien à voir avec un par cet une  fabrique

Si fait que la forme diffère du fond.

Petit à petit, la lampe  électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière n’est pas aussi diffuse,

Elle est plus orientée, plus stable.

.

Symbolique 

.

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe

Moderne ou électrique, elle

Symbolise toute l’énergie

Que  nous contrôlerons,

Que nous maîtrisons.

Lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle que  chacun  reçoit en

Naissant et dont il a besoin.

Dans  certains  rêves  son

Symbolisme est proche

De celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation

.

347 6

.

Évocation de fond

.

Petit à petit, la lampe  électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière  n’est  pas aussi diffuse,

Elle est plus orientée, plus stable.

 .

Symbolique 

.

Une torche :

Bâton enflammé,

Qui sert  à  éclairer,

Symbolise la lumière et l’espoir.

 

Représente la lumière dans l’obscurité,

Symbolise le savoir et la connaissance,

La révélation qui émane des ténèbres.

 

Lumière que produit  feu de la torche

Est une lumière chaude, lumière

Qui réconforte et qui

Réchauffe le cœur,

Mais contrairement

À la lampe électrique,

La lumière de la torche

Est une lumière  plutôt

Vacillante, et  instable.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-torche.

.

.

Fond/forme 

 .

Torche et lampe diffuse de la lumière

Mais qui seront loin d’être la même,

Ce sont presque les deux extrêmes .

.

Un feu brut et des plus domestiqués,

Y compris dans ce parc romantique,

Héritage des anciens «béguinages». 

.

Textuels et illustrations  >> 

346 – Dans le quartier populaire d’Amsterdam (II)

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nous avons assisté à un concert d’orgue

Donné non loin de la Maison Anne Frank,

Que nous avions visité,  notre premier jour.

.

Au programme de la demi-heure, annoncée,

Trois morceaux, liturgiques, de  César Frank,

Suivi de morceaux profanes  de Tom Leuwen,

Et, enfin, contemporains, de  Maurice Duruflé.

.

Orgue  de  belle facture, architecturale, sonore,

S’ouvre : panneaux, peints de motifs, de fleurs.

Sa sonorité limpide et claire, laisse prédominer

Les médiums, les aigus, tous, hauts en chœurs,

Sur les basses profondes et les basses appuyées

Comme certains orgues de factures françaises.

.

Du fait volume et de l’écho du temple,

Les timbres sont, bien étagés, distincts

En chacune des gammes  chromatiques,

Ce qui les rend agréables  à  notre oreille.

En résumé, davantage d’effet d’harmonie

Fluidité que de présence ou de puissance.

.

Le public est une centaine de personnes,

Assises  sur des chaises, et, plein centre,

Semble apprécier du fait que la moitié

D’entre eux gardent les yeux fermés,

Pour, se recueillir, et s’en délecter.

.

L’organiste, Matthias Havinga,

Accusant la quarantaine,  à peine,

Quitte son instrument  pour  descendre

De son perchoir et venir saluer les auditeurs

Qui l’applaudissent avec une vraie,  réelle ferveur.

.

Avant de quitter les lieux,  faisons un tour de l’église,

Pour comparer le dépouillement des temples protestants

Contrastant la magnificence ornements églises catholiques

Sa sobriété nous parait conforme  au message de l’Evangile,

Et elle porte au recueillement tout autant sinon davantage

Que les tableaux et statues de nos chapelles bretonnes.

.

Extensions

.

Pour déjeuner, avons le choix entre

Les indiens, les chinois ou les argentins

Tant les restaurants, de tradition hollandaise,

Ne courent pas  les rues, y compris  au centre-ville

Et nous n’en avons pas vu, jusqu’à présent, de français.

.

Rapport qualité/quantité, service/prix, ce sont les argentins

Qui l’emportent en équivalents de nos brasseries parisiennes.

Chez eux on peut avoir un travers de porc mariné ou une

Entrecôte grillée pour environs une dizaine d’euros.

.

Ailleurs, c’est bien plus cher : chez  un italien,

Nous avons payé le double pour des sandwiches

Dans une rue, super chic, mais quand même !

 .

Ah, une musique d’orgue baroque dans un temple qui l’est

Ça vous charme les oreilles, et vous fait vibrer tout le corps !

Déjà que ce bel instrument avec tuyaux en façade bien jaunes

Nous ravit la vue, comme un tableau de Jéricho, en  pleine fête.

Les morceaux choisis sont interprétés,  sans la moindre outrance

Au bout de l’heure j’en avais plein la tête, étant totalement ailleurs

Jésus que ma joie demeure, joué par Jean Sébastien Bach lui-même.

.

Il y a différents types, qualités d’orgues

Dans les églises, les temples, cathédrales,

Tout comme environnements acoustiques,

Sans parler des morceaux et des organistes

.

Nous avons été servis en tout par meilleurs :

Cela  se sent, s’entend, se voit : vrai bonheur.

J’en garde encore comme des frissons de joie

Procurant comme torrent d’émotions en moi.

.

Quoi de mieux, pour se remettre d’un chant,

Qui aura ébranlé cerveau, estomac et tripes,

Que de sustenter en un excellent restaurant

Avec bruit de fourchette comme musique.

 .

Gastronomie est un autre art culinaire,

Produisant émotions extraordinaires

Ne manque qu’oreille à son tableau,

Les quatre autres sens sont beaux.

.

Fragments

 .

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme (II)  

 .

Nous avons assisté à un concert d’orgue

Donné non loin de la Maison Anne Frank,

Que nous avions visité,  notre premier jour.

Au programme de la demi-heure, annoncée,

Trois morceaux, liturgiques, de  César Frank,

Suivi de morceaux profanes  de Tom Leuwen,

Et, enfin, contemporains, de  Maurice Duruflé.

Orgue  de  belle facture, architecturale, sonore,

S’ouvre : panneaux, peints de motifs, de fleurs.

Sa sonorité limpide et claire, laisse prédominer

Les médiums, les aigus, tous, hauts en chœurs,

Sur les basses profondes et les basses appuyées

Comme certains orgues de factures françaises.

Q  U  A  R  T  I  E  R

Du fait volume et de l’écho du temple,

Les timbres sont, bien étagés, distincts

En chacune des gammes  chromatiques,

Ce qui les rend agréables  à  notre oreille.

En résumé, davantage d’effet d’harmonie

 Fluidité que de présence ou de puissance.

P  O  P  U  L  A  I  R  E

Le public est une centaine de personnes,

Assises  sur des chaises, et, plein centre,

Semble apprécier du fait que la moitié

D’entre eux gardent les yeux fermés

Pour, se recueillir et s’en délecter.

D  ’ A  M  S  T  E  R  D  A  M

L’organiste, Matthias Havinga,

Accusant la quarantaine,  à peine,

Quitte son instrument  pour  descendre

De son perchoir et venir saluer les auditeurs

Qui l’applaudissent avec une vraie,  réelle ferveur.

Avant de quitter les lieux,  faisons un tour de l’église,

 Pour comparer le dépouillement des temples protestants

Contrastant la magnificence ornements églises catholiques

Sa sobriété nous parait conforme  au message de l’Évangile,

Et elle porte au recueillement tout autant sinon davantage

Que les tableaux et statues de nos chapelles bretonnes.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Je ne suis certes pas une lumière

Mais je penche pour une torche 

Non pas ancienne faite matières

Mais  électrique  et  à  faisceau.

.

346 4

.

Petit à petit, la lampe  électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière n’est pas aussi diffuse,

Elle est plus orientée, plus stable.

Une torche électrique n’aurait rien à faire

Avec quelque quartier populaire que ce soit

Rien à voir non plus avec église et orgue

Si fait que la forme diffère du fond.

.

Symbolique 

.

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe

Moderne ou électrique, elle

Symbolise toute l’énergie

Que  nous contrôlerons,

Que nous maîtrisons.

 

Lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle  que  chacun  reçoit en

Naissant et dont il a besoin :

Dans  certains  rêves  son

Symbolisme est proche

De celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

346 6

.

Petit à petit, la lampe électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière n’est pas aussi diffuse :

Elle est plus orientée, plus stable.

.

Symbolique 

 .

Une torche :

Bâton enflammé,

Qui sert  à  éclairer,

Symbolise la lumière et l’espoir.

 

Représente la lumière dans l’obscurité,

Symbolise le savoir et la connaissance,

La révélation qui émane des ténèbres.

 

Lumière que produit  feu de la torche

Est une lumière chaude, lumière

Qui réconforte  et  qui

Réchauffe  le  cœur.

 

Mais contrairement

À la lampe électrique,

La lumière de la torche

Est une lumière  plutôt

Vacillante, et  instable.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-torche.

.

.

Fond/forme 

 .

Torche et lampe diffuse de la lumière

Mais qui seront loin d’être la même,

Ce sont presque les deux extrêmes :

Un feu brut et des plus domestiqués.

.

Toujours est-il que dans une église,

L’éclairage demeure bien électrifié

Y compris orgue pour bien sonner.

.

Textuels et illustrations  >>

345 – Dans le quartier populaire d’Amsterdam (I)

 Textuels et illustration   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Lors

D’une  longue  flânerie

En un  quartier qu’on dit populaire,

Et aux frontons   ornés  de blasons

Qui affichaient des  sujets divers,

.

J’ai observé que sur des façades

Le plus souvent dans  pignons,

Le noir, foncé,  s’en extrayait,

Malgré  l’étroitesse  pignons.

.

Les fenêtres sont très larges

Afin de capter le maximum

De la lumière et y compris

Jour de pluie jour d’hiver

L’on trouvera  des cours,

Et des jardins intérieurs

.

Avec  d’étroits  couloirs,

Pour pouvoir y accéder

Comme  si  l’on voulait

Les  tenir  très  secrets,

Aux yeux,   des curieux,

Et  même  des passants.

.

Il y a  peu  de  publicités,

Tapageuses  et  flashantes

Venant  percuter votre œil

Lorsqu’architecture rythme

Rue place, maison anonyme

S’alignant le long des canaux

.

Peu d’animaux,  chiens laissés

Errants entre chats faméliques

Bon nombre enfants en bas âge,

Se promènent,  avec les  parents :

Sur  leur vélo, ou  derrière  la selle,

Sinon  sur le guidon  ou  en caissons

Rattachés, par une barre, à  leur vélo :

Attelage spécialement aménagé pour eux.

.

Si les immeubles ont l’air de se ressembler,

Y regardant de près, ils sont tous particuliers,

En proportions, couleurs, ouvertures, matières.

.

Vélos sont dix fois  plus nombreux  que les autos,

Quasiment, tous, de  couleur noire. Noir et orange,

Sont bien deux couleurs, représentant  La Hollande.

.

Cela procure une atmosphère  de silence et de calme,

Ponctuée de sonnettes plus que de klaxon de voiture.

Cela fait contraste  avec villes du Sud de la France,

Où les couleurs rageuses et les bruits continuels

Font partie gènes, comportements culturels !

.

Extensions

.

Cela donne un air  de dernière guerre où

Le vélo était le seul moyen de se déplacer

Soixante ans en arrière ou en avant pour

Les généraliser  dans  les villes françaises.

Il y pleut moins souvent et la température

Y est plus clémente : pour nous désaltérer.

.

Nous prenons  café  et  gâteau aux pommes

Maison au café T’Smalle, avec pour sa façade

En encoignures ses vitraux, d’origine, de 1780,

Émaillés par des macarons ornés d’inscriptions.

.

L’intérieur est, tout en bois, d’époque, et  patiné

Par le temps, par les clients, lieu de rendez-vous,

Chargé d’histoire et d’art mais conservé en l’état

Là aussi, là, encore, un très étroit escalier en fer

En spirale permet d’accéder à l’étage restaurant.

Pas de place pour monter  les gros et les grosses.

.

Chambre d’hôte ressemble, souvent, à un grand couloir :

Toute en longueur et avec une grande ouverture en façade

Brasseries à l’ancienne ont gardé, leur cachet, atmosphère,

Et c’est vrai que l’on y aura bu de bonnes et  grandes bières

On a autant apprécié les pelouses vertes et bien entretenues

Mais le must dans notre visite, ce sont les cours intérieures,

Qui donnent une sorte d’intimité bien que communautaire.

.

Le café est une substance qui réveille nos neurones

Quand on en prend trop c’est le cœur qui s’emballe

Mais c’est autant, un rite, besoin, familial et social

En témoigne invitations, consommations en cafés.

Flânerie nous pousse à nous asseoir à une terrasse

Après avoir marché des heures, à visiter curiosités,

Le meilleur endroit pour observer gens qui passent,

Avant en chambre d’hôtel, appartement, de rentrer.

.

Fragments

 

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

..

 Calligramme  (I)  

 .

Lors

D’une  longue  flânerie

En un  quartier qu’on dit populaire,

Et aux frontons   ornés  de blasons

Qui affichaient des  sujets divers,

Q  U  A  R  T  I  E  R

J’ai observé que sur des façades

Le plus souvent dans  pignons,

Le noir, foncé,  s’en extrayait,

Malgré  l’étroitesse  pignons.

Les fenêtres sont très larges

Afin de capter le maximum

De la lumière et y compris

Jour de pluie jour d’hiver

L’on trouvera  des cours,

Et des jardins intérieurs

Avec  d’étroits  couloirs,

Pour pouvoir y accéder

Comme  si  l’on voulait

Les  tenir  très  secrets,

Aux yeux,   des curieux,

Et  même  des passants.

P O P U L A I R E

Il y a  peu  de  publicités,

Tapageuses  et  flashantes

Venant  percuter votre œil

Lorsqu’architecture rythme

Rue place, maison anonyme

S’alignant le long des canaux

Peu d’animaux,  chiens laissés

Errants entre chats faméliques

Bon nombre enfants en bas âge,

Se promènent,  avec les  parents :

Sur  leur vélo, ou  derrière  la selle,

Sinon  sur le guidon  ou  en caissons

Rattachés, par une barre, à  leur vélo :

Attelage spécialement aménagé pour eux.

D ’ A M S T E R D A M

Si les immeubles ont l’air de se ressembler,

Y regardant de près, ils sont tous particuliers,

En proportions, couleurs, ouvertures, matières.

Vélos sont dix fois  plus nombreux  que les autos,

Quasiment, tous, de  couleur noire. Noir et orange,

Sont bien deux couleurs, représentant  La Hollande.

Cela procure une atmosphère  de silence et de calme,

Ponctuée de sonnettes plus que de klaxon de voiture.

Cela fait contraste  avec villes du Sud de la France,

Où les couleurs rageuses et les bruits continuels

Font partie gènes, comportements culturels !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ça ressemble assez

À une belle carafe,

Probablement pour  

Vin ou thé ou café !

.

345 4

.

On peut imaginer liquide possible

En  cette belle carafe, en verre :

Du vin bien sûr mais aussi de la

Bière, du café, du thé, de l’eau !

.

Symbolique 

.

C

Carafe est

Plus que bouteille,

Car on a pris la peine

D’y transvaser le liquide,

Un précieux liquide méritant

Un contenant,   à sa hauteur.

Elle est  un  symbole féminin,

Promet fécondité  et  richesse

À moyen   ou  à   long  terme.

Faut-il    qu’elle   soit  pleine :

Elle   annoncerait   de  la joie,

Des  événements     agréables

Rendant   force   et   vigueur.

Dire    « Rester   en   carafe »

Renvoie à        la carafe vide,

Abandons,          frustrations,

Arrêts, dus            aux  oublis,

Autres              désagréments.

Wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

345 6

.

On peut imaginer liquide possible

En  cette belle carafe, en verre :

Du vin bien sûr mais aussi de la

Bière, du café, du thé, de l’eau !

.

Symbolique

 .

Le café demeure d’abord

Un marqueur  relationnel,

Tout à la fois indice et rituel

Aidant à accueillir  un  client

En point de vente, agence, etc.

.

Ensuite, marqueur symbolique

D’une « lutte des classes » entre

Ceux qui ont en entreprise accès

À un café de qualité et les autres.

.

Cela dit, partant, pose la question

D’une  pure   «symétrie des tasses»

En préalable  indispensable à toute

Démarche de care : prendre soin de.

forbes.fr/management/quand-le-cafe-

marqueur-symbolique-experience-collaborateur

.

.

Fond/forme 

 .

Ne pas confondre la carafe pour le café

Avec la cafetière pour le préparer, faire

Pas plus que le verre pour boire de l’eau

Et la tasse à café spécialement pour café

Il  arrive  qu’une  carafe   soit  surmontée

D’un étage avec un filtre pour café et eau,

La version populaire de machine expresso

Qu’on trouve dans les cafés,  et  les hôtels.

Et on trouvera 20 modèles de cafetières.

.

 Textuels et illustration   >>  

344 – Pas de mouvement, pas de vie à Amsterdam

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pas de

Mouvement

Lors pas de vie :

Choses et gens figés,

Rapidement s’ennuient,

Ainsi,  les hommes  vivent,

Transitent entre rues et rives.

.

En dépit, télés/mobile/internet,

Voyage serait ce qu’il y a de mieux,

À maintenir l’esprit, ouvert,  curieux :

Se faire à l’idée des réalités,  plus nettes.

.

Il est vrai que le soleil est moins fort au nord

Mais on devine riche vie intérieure du dehors

Lors un manteau, un parapluie un cœur en or,

Vous tend la main, aide à la cerner plus encore.

.

Ici et là, bon nombre de gens  vont, et, viennent,

Certains pour le travail, d’autres pour la gaieté,

Si ce n’est pour la famille quelques nécessités,

Affaire de tous besoins  quoiqu’il  advienne !

.

L’important est l’impression  qui demeure

Après un passage et l’envie d’y séjourner

Lors chez soi on est de nouveau, rentré,

Émus des souvenir  des belles heures.

.

Lors la vue, l’ouïe, l’odeur, le goût,

Sont tous aux abois,

Il ne faudrait, jamais, se contenter

De voir tout, de chez soi,

Tant est utile, d’aller, sur place,

Voir ce qui, de droit,

Différencie bien, les choses,

Autres, par devers soi.

.

Extensions

.

Pas de mouvements, lors pas de vie à Amsterdam :

Pour autant c’est loin d’être ville morte, inanimée.

Il est vrai qu’en les pays nordiques, l’hiver, la vie

Se passe en habitations ou en cours intérieures

Plus qu’en grandes rues, voire grandes places.

.

Il suffit d’aller dans les cafés  pour constater

Joie de vivre n’ayant à envier  gens du sud :

La bière y coule à flot, et la bonne humeur

Devient de rigueur pour tous les convives.

.

Les Hollandais ont  comme sens de la fête

Autant en famille, communauté, publique,

Ou lors des événements dits nationaux dont

La fête de la Reine, en constitue  le summum.

.

Nous sommes arrivés  le lendemain,  et les rues

Étaient, souvent, jonchées par canettes de bière,

Et autres boissons rafraichissantes ou alcoolisées.

.

Nul besoin, pour un étranger, ou un touriste,

De parler le néerlandais   tant les résidents

Sont familiers de l’anglais, de l’allemand.

Le français sera très apprécié aussi pour

Sa connotation de culture et de gastronomie

Il faut bien le reconnaître : peu de gens le parle.*

.

Les cafés où l’on vend et consomme librement

Du hachich nous auront autant interpellés

Que les box rouges des prostituées.

Autres lieux, autres mœurs :

Qui a tort, qui a raison !

.

La foule au dehors dans les quartiers les plus commerçants

N’empêche pas de s’arrêter en lieux plus, calmes, tranquilles,

Pour déguster une bonne bière, dans une taverne déjà bondée.

Et où cette dernière coule du robinet comme sans interruption !

Naturellement la première gorgée de bière, je ne vous dis pas plus

Fleuve Amstel, et bière Amstel, vont de pairs : ils coulent de source,

Jusqu’à ce que les gosiers et les ventres, n’en puissent plus d’écluser !

.

Le mouvement, comme chacun sait,

C’est la vie et, sans lui, un bel ennui.

L’animation, c’est ce qu’on cherche,

Dans une ville, sinon, elle est morte.

.

Le jour, c’est le travail, les courses ;

La nuit, c’est loisir, sport et culture

Car c’est ainsi que la vie, on endure

Sinon on passera vite pour un ours.

.

Fragments 

.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Cela se voit, on ne le dira jamais assez

Il arrive que les rues soient désertes, sans gens,

Ni magasins ouverts, passages de bus.

.

Durant la journée, en plein midi, pleine activité,

Vrai chassé-croisé, quasi permanent,

Et agitation, amplifiée par terrasses restaurants,

Emplissant trottoir, bord des places.

.

Nuit, lampadaires s’allument comme des éclairs,

Et diffusent leurs diverses lumières

Entremêlées avec celles cafés, salles de spectacles

Si ce n’est celles quartiers chauds.

.

Et parfois, cris de foule vous viennent aux oreilles,

Signe d’une fête populaire ou défilé

L’on y est attiré vers eux comme autant de curieux

Qui veulent en profiter, y participer.

.

Notre jour d’arrivée, lendemain de fête de la reine,

Il  avait des canettes, verres en papier

Dans les rues centrales loin d’être encore nettoyées

Spectacle ahurissant, non consternant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Pas de

Mouvement

Lors pas de vie :

Choses et gens figés,

Rapidement s’ennuient,

Ainsi,  les hommes  vivent,

Transitent entre rues et rives.

En dépit, télés/mobile/internet,

Voyage serait ce qu’il y a de mieux,

À maintenir l’esprit, ouvert,  curieux :

Se faire à l’idée des réalités,  plus nettes.

 P A  S       D   E

Il est vrai que le soleil est moins fort  M    au nord

Mais on devine riche vie intérieu    O   re du dehors

Lors un manteau, un parapluie    U    un cœur en or,

Vous tend la main, aide à la cer  V     ner plus encore.

Ici et là, bon nombre de gens    E    vont, et, viennent,

Certains pour le travail d’au  M    tres pour la gaieté,

Si ce n’est pour la famille    E    quelques nécessités,

Affaire de tous besoins     N     quoiqu’il advienne !

L’important est l’imp    T    ression  qui demeure

Après un passage et     =    l’envie d’y séjourner

Lors chez soi on est   V    de nouveau, rentré,

Émus des souvenir   I      des belles heures.

 E

Lors la vue, l’ouïe, l’odeur, le goût,

Sont tous aux abois,

Il ne faudrait, jamais, se contenter

De voir tout, de chez soi,

Tant est utile, d’aller, sur place,

Voir ce qui, de droit,

Différencie bien, les choses,

Autres, par devers soi.

A M S T E R D A M

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un pendentif à l’envers

Vase, avec  un couvercle,

Mais, tout aussi  bien   que

Lanterne ou lampadaire.

.344 4

.

Rien n’empêche d’avoir agitation sous une lanterne,

 En intérieurs 

S’il n’y en aucune sous les lampadaires, à l’extérieur,

 Dans les rues.

Les lanternes,   les lampadaires

Ne créent pas d’agitation, bruit,

Ils ne font qu’éclairer  des lieux,

Ainsi la forme s’écarte du fond

.

Symbolique

.

La lanterne est un

Symbole de connaissance

D’intelligence, celle qui éclaire

Le monde des hommes  et elle abrite

Le feu fragile, sacré, qu’il faut préserver.

.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui peut se transmettre. Elle nous guide

Et elle peut aussi guider les autres.

.

Si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence

D’une personne précise.

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

344 6

.

Rien n’empêche d’avoir agitation sous une lanterne,

 En intérieurs 

S’il n’y en aucune sous les lampadaires, à l’extérieur,

 Dans les rues.

.

Symbolique

.

Quand on parle

D’éclairage public,

Deux termes reviennent :

Lampadaire et … réverbère.

D’un point de vue étymologique,

Le mot réverbère provient du latin

«Verbero» qui  voudrait dire frapper.

.

Et, en effet, à l’époque des premiers

Lampadaires, ceux-ci comportaient

Plusieurs miroirs qui  étaient frappés

Par  la lumière : celle-ci était  alors

Diffusée aux alentours éclairant

Partie de la rue et la chaussée.

.

Quant au mot «lampadaire»

Il se réfère  aux lampades,

Des nymphes issues de la

Mythologie grecque qui

Portaient des torches

Diffusant un halo

De lumière.

objets-de-legende.fr/histoire-

evolution-lampadaire.html

 .

.

Fond/forme 

 .

Pas d’agitations, pas de bruits :

Par ce seul fait, pas d’ambiance

Je vous parle du milieu de nuit

Les réverbères ou lampadaires

Auront tous éteints leurs feux

Et les cafés auront tous cessé

 D’assurer les boissons, jeux.

.

Textuels et illustrations  >>  

343 – Amsterdam, ses habitants du centre-ville (II)

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Connaitre une ville, requiert du temps,

Autant de patience que de curiosité

Et il faut dépenser  de l’énergie,

Pour capter  l’âme des gens,

Sans parler de leur cité !

.

L’on peut se contenter

De surfer pour y croire,

Qu’on a été  à  l’essentiel,

Mais c’est toujours erroné.

.

Il y aura toute une éducation

Des gens, à faire, pour voyager,

Apprendre à observer sans juger.

.

Il y a l’éducation, gens  résidents,

Qui nous échappe, peu acculturé.

Et un dialogue de confrontations

Règles extérieures/intériorisées.

.

Et lors des lendemains de fête,

Nombre de bouteilles et détritus

Jonchent les trottoirs et chaussées

Ou, encore, les vélos, les trottinettes

Qui sont comme  norme  du transport

Chaos de leur rangement n’importe où.

.

On sait tous, pourtant, que les hollandais

Aiment beaucoup et l’ordre et la propreté.

Et ce sera donc  en fonction  d’un contexte,

Qu’il faudra relativiser  pour ne pas projeter

Tous les cadres de nos pensées  de référence,

Imprimés par son pays, sa propre éducation.

.

Finalement c’est un peu comme un carnaval,

Qu’il soit ici, soit aux Canaries, soit ailleurs .

Sauf qu’ici, ils mettent trois jours à nettoyer

Cela ne se produit qu’une fois dans l’année.

.

Gens du Nord sont moins démonstratifs

Que ceux du Sud, la majorité des fêtes

Se passent à l’intérieur des cours.

.

L’avantage d’avoir un vélo

Pour rentrer chez soi reste

Que tant qu’on tient l’équilibre

On peut pédaler sans avoir de crainte

De renverser quelqu’une, bien encore que…

.

Extensions

.

Fêtes sont de tous les pays,

Cultures, cités, ou quartiers,

Elles ne sont pas organisées,

Pas vécues, de la même façon

Selon chacune des traditions.

.

Lorsque dans les villes du sud,

C’est dans les rues et les places

Que tout se passe, tout s’amasse

À contrario, en les villes du nord,

Gens s’entassent en cafés et salles.

.

Il y a nul doute que la météo, y soit

Pour quelque chose, mais  pas  que…

Exubérances, retenues, ne se dérèglent

Pas de la même manière bien qu’au final,

Résultat soit souvent même, à voir les gens

Chanter, crier, tituber, ou rire, dans la rue !

.

Ici, à Amsterdam, ce sera la bière qui tient,

Naturellement en lumière, le haut du pavé,

Et quelques heures plus tard, et plus noir,

Le bas du trottoir si ce n’est du caniveau.

Nous, nous sommes  arrivés, trois jours

Trop tard pour profiter de l’événement

Annuel fête de la reine des Pays-Bas.

.

Aux Pays-Bas la couleur officielle des supporters de foot est orange.

Or elle ne figure pas sur leur drapeau, à bandes : rouge, blanc, bleu !

À l’origine, l’orange figurait aussi sur le drapeau, à la place du rouge :

La bande orange fut progressivement remplacée par une bande rouge,

Pour être plus visible en mer : orange est restée considéré par le peuple

Comme partie intégrante de la culture nationale et perdure aujourd’hui.

Oui mais alors pourquoi la couleur  fuchsia, me  direz-vous : les tulipes ?

.

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme (II)  

 .

Connaitre une ville, requiert du temps,

Autant de patience que de curiosité

Et il faut dépenser  de l’énergie,

Pour capter  l’âme des gens,

Sans parler de leur cité !

.

L’on peut se contenter

De surfer pour y croire,

Qu’on a été  à  l’essentiel,

Mais c’est toujours erroné.

Il y aura toute une éducation

Des gens, à faire, pour voyager,

Apprendre à observer sans juger.

.

Il y a l’éducation, gens  résidents,

Qui nous échappe, peu acculturé.

Et un dialogue de confrontations

Règles extérieures/intériorisées.

HABITANTS

Et lors des lendemains de fête,

Nombre de bouteilles et détritus

Jonchent les trottoirs et chaussées

Ou, encore, les vélos, les trottinettes

Qui sont comme  norme  du transport

Chaos de leur rangement n’importe où.

CENTRE-VILLE

On sait tous, pourtant, que les hollandais

Aiment beaucoup et l’ordre et la propreté.

Et ce sera donc  en fonction  d’un contexte,

Qu’il faudra relativiser  pour ne pas projeter

Tous les cadres de nos pensées  de référence,

Imprimés par son pays, sa propre éducation.

Finalement c’est un peu comme un carnaval,

Qu’il soit ici, soit aux Canaries, soit ailleurs !

Sauf qu’ici, ils mettent trois jours à nettoyer

Cela ne se produit qu’une fois dans l’année.

Gens du Nord sont moins démonstratifs

Que ceux du Sud, la majorité des fêtes

Se passent à l’intérieur des cours.

AMSTERDAM

L’avantage d’avoir un vélo

Pour rentrer chez soi reste

Que tant qu’on tient l’équilibre

On peut pédaler sans avoir de crainte

De renverser quelqu’une, bien encore que…

.

Forme

.

.

Évocation 

.

De quel objet s’agit-il,

Ici, peut-être  verrier :

Je ne saurais trop le dire 

Ça ressemble à l’art déco ?

.

343 4

.

Objet d’art façonné, peut-être

 Par  un artisan  ou  un  verrier :

Ça fait rétro,  vintage,   art déco,

Mais je me trompe certainement.

.

Symbolique 

.

L’Art déco est un mouvement artistique

Né au cours des années 1910

Et qui aura pris son plein épanouissement

Au cours des années 1920

Avant de décliner à partir des années 1930.

C’est le premier mouvement

Architecture-décoration  d’échelle mondiale,

Concerne l’architecture intérieure

Avec ses tapisseries, ses vitraux et peintures

Et ses sculptures ornementales,

Son ébénisterie, l’emploi de la céramique,

Sans compter de l’orfèvrerie.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

343 6

.

Objet d’art façonné peut-être

 Par  un artisan  ou  un  verrier :

Ça fait rétro, vintage … art déco,

Mais je me trompe certainement.

.

Symbolique 

.

Le verrier est un métier d’art

Exercé par un artisan d’art ou un artiste,

Chargé de fabriquer, restaurer objets décoratifs

En  verre tels que vitrail, figurines et sculptures

Ou utilitaires tels que tous les arts de la table.

.

Il travaille sur base d’idées personnelles

Ou de modèles en utilisant des dessins.

Il sélectionne la matière et l’outillage,

Compte tenu des caractéristiques techniques

Matériaux : composition, point de fusion.

.

Il transforme ainsi la matière de base

Par le découpage, la mise en forme,

Le façonnage puis l’assemblage.

Modifié, source : Wikipedia /Verrier

 .

.

Fond/forme 

 .

Canaux n’ont rien à voir avec verreries

Mis à part peut-être l’eau transparente

Voire, à  certains  endroits, translucide

Et les canaux ceinturent le centre-ville

En  autant  de parures et protections,

Qui en ont fait une ville magnifique 

À visiter à pied voire sinon en vélo

Et  prendre le temps  de s’arrêter

Ici ou là et comme pour flâner

Pour mieux  s’en  imprégner,

Par tous ses sens curiosités

En faire jardin souvenirs

.

 Textuels et illustrations  >> 

342 – Amsterdam, ses habitants du centre-ville (I)

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De parcourir le centre-ville,

Si grand, compliqué, soit-il :

En long, en large, en travers,

Finit par vous créer : système

Interne de repérage directions

De localisations, ou  situations.

.

« Ah, tiens … ça doit être par-là !

Tiens, on est déjà passé par ici !

Tiens, on se dirige vers le Nord !

Je n’avais pas vu la dernière fois !

On est en quartier près du centre !»

.

Tant il est vrai que les repères,

Physiques,   architecturaux,

Quand ils  sont  nombreux

Quand ils  sont  différents,

Bien connus et pertinents,

Seront d’égale importance

Aux  noms des rues, places

Qu’on peine à lire,  stocker.

.

Et puis il y a …..… les petites

Et les grandes … découvertes

Inscrites en aucun des guides,

Ou à peine signalées dans l’un

Pas dans l’autre  ou  qui ne font

Pas cas d’attentes ni préférences

De chacun mais de tout le monde.

.

Par exemple, sur  certaines  façades,

Pourtant exceptionnelles d’habitations

Sont pas signalées dans les guides, cartes,

Partant principe elles sont trop nombreuses

Qu’elles sont  du même style,  même époque,

Ou qu’on  les trouvera  en plusieurs  endroits.

.

Des guides vous signalent  la dizaine de bars,

Autant de restaurants,  et de clubs de loisirs,

Alors qu’il y en aura dix fois plus originaux,

Populaires, économiques et plus plaisants.

Vous amèneront aux meilleurs endroits,

Les plus chers mais pour consommer.

.

À suivre les indications d’un guide,

Yeux fermés, on finit par se faire

Toute la collection de photos

Qui seront autant de clichés

Que l’on trouve en imprimés

Touristiques pour la promotion.

.

Parcours obligé pour la même chose

Pour pouvoir en parler alors qu’il existe

Tant d’autres surprises même pas cachées.

.

Extensions

.

Il existe, dieu merci,

Maintes manières et façons

De parcourir et découvrir une ville

Que l’on ne connait pas et en particulier

Toutes les capitales de tous les pays étranger.

.

La meilleure étant bien sûr de résider chez l’habitant

Un long moment et se faire guider sinon conseiller par lui.

Chacun sait qu’il n’y a pas que l’extérieur des bâtiments

Qui soit intéressant, l’intérieur, côté jardin, se révèle

Parfois bien plus typique ou plus original,

En tous cas bien plus vivant.

.

Pour avoir visité un certain

Nombre de passages, cours,

Avec porte d’entrée discrète,

Je me suis fait à l’idée qu’il

Faut voir l’endroit, l’envers.

.

Le centre d’Amsterdam est en réalité petit par rapport à l’ensemble

Qui s’étend des deux côtés du fleuve Amstel et des réseaux de canaux.

Façades anciennes et nouvelles des maisons en pignons, sont typiques,

Et entièrement vitrées pour capter le maximum de lumière extérieure,

Sachant qu’elles sont bien allongées en profondeurs, tranches accolées

On trouve par d’endroits quelques fenêtres de toit ornées et sculptées

Dont certaines se réfléchissent en l’eau les jours de son plein miroir.

.

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme (I) 

 .

De parcourir le centre-ville,

Si grand, compliqué, soit-il :

En long, en large, en travers,

Finit par vous créer : système

Interne de repérage directions

De localisations, ou situations.

.

« Ah, tiens … ça doit être par-là !

Tiens, on est déjà passé par ici !

Tiens, on se dirige vers le Nord !

Je n’avais pas vu la dernière fois !

On est en quartier près du centre !»

HABITANTS 

Tant il est vrai que les repères,

Physiques,  architecturaux,

Quand ils sont nombreux

Quand ils sont différents,

Bien connus et pertinents,

Sont d’une égale importance

Aux noms des rues ou places

Qu’on peine à lire, à stocker.

  CENTRE-VILLE

Et puis il y a …..… les petites

Et les grandes … découvertes

Inscrites en aucun des guides,

Ou à peine signalées dans l’un

Pas dans l’autre ou qui ne font

Pas cas d’attentes ni préférences

De chacun mais de tout le monde.

  AMSTERDAM

Par exemple, sur certaines façades,

Pourtant exceptionnelles d’habitations

Sont pas signalées dans les guides, cartes,

Partant principe elles sont trop nombreuses

Qu’elles sont  du même style,  même époque,

Ou qu’on  les trouvera  en plusieurs  endroits.

Des guides vous signalent  la dizaine de bars,

Autant de restaurants,  et de clubs de loisirs,

Alors qu’il y en aura dix fois plus originaux,

Populaires, économiques et plus plaisants.

Vous amèneront aux meilleurs endroits,

Les plus chers mais pour consommer.

À suivre les indications d’un guide,

Yeux fermés, on finit par se faire

Toute la collection de photos

Qui seront autant de clichés

Que l’on trouve en imprimés

Touristiques pour la promotion.

.

Parcours obligé pour la même chose

Pour pouvoir en parler alors qu’il existe

Tant d’autres surprises même pas cachées.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

De quel objet s’agit-il,

Ici, peut-être verrier :

Je ne saurais trop le dire 

Ça ressemble à l’art déco ?

.

342 4

.

Un objet d’art façonné peut-être

 Par  un artisan, voire un verrier :

Ça fait rétro, vintage,…art déco,

Mais je me trompe certainement.

.

Symbolique 

 .

L’Art déco est un mouvement artistique

Né au cours des années 1910

Et qui aura pris son plein épanouissement

Au cours des années 1920

Avant de décliner à partir des années 1930.

C’est le premier mouvement

Architecture-décoration  d’échelle mondiale,

Concerne l’architecture intérieure

Avec ses tapisseries, ses vitraux et peintures

Et ses sculptures ornementales,

Son ébénisterie, l’emploi de la céramique,

Sans compter de l’orfèvrerie.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

342 6

.

Un objet d’art façonné peut-être

 Par  un artisan  ou un verrier :

Ça fait rétro, vintage,…art déco,

Mais je me trompe certainement.

.

Symbolique 

 .

La verrerie est l’art

De la fabrication du verre

Et désigne l’atelier du verrier.

Depuis l’Égypte ancienne,

Verre  fascine  par  ses

Propriétés étranges.

 .

Translucide, transparent

Il  se  travaillera, au  feu,

Un peu  comme  un métal,

Fragile, il est aussi très dur

Une fois figé  dans sa … forme.

 .

On a commencé à fabriquer du verre

Il y a environ 5 000 ans, dans la région

Du Croissant fertile et la vallée du Nil.

Modifié, source : Wikipédia Verrerie

 .

.

Fond/forme 

 .

Canaux n’ont rien à voir avec verreries

Mis à part peut-être l’eau transparente

Voire, à  certains  endroits, translucide

Et les canaux ceinturent le centre-ville

En  autant  de parures et protections,

Qui en ont fait une ville magnifique 

À visiter à pied voire sinon en vélo

Et  prendre le temps  de s’arrêter

Ici ou là et comme pour flâner

Pour mieux  s’en  imprégner,

Par tous ses sens curiosités

En faire jardin souvenirs

.

 Textuels et illustrations  >>  

341 – Qui dit canal, voit les rives d’Amsterdam

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qui dit canaux, dit ponts

Aux reflets dans l’eau, ronds.

.

Qui dit canaux, dit embarcations

Ou barques ou péniches en action.

.

Qui dit canaux, dit oiseaux graciles,

Cygne, canard, oie, élisant domicile.

.

Qui  dit canaux, dit  larges  espaces,

Aménagés, pour respirer  en  places.

.

Qui dit canaux, dit : près de la mer,

Comme interpénétrations  de terre.

.

Qui  dit  canaux,  dit   arbrisseaux,

Ou rangée arbres, abris d’oiseaux.

.

Qui dit canaux,  dit  des  badauds

Qui se tirent portraits  et photos.

.

Qui dit canaux, dit  restaurants,

Pour abreuver la faim, chaland.

.

Qui dit canaux,  dit romances,

Qui  attire  flots  d’affluences.

   .

Qui dit canaux,  dit poésies,

Avec cœur las  ou  transis.

    .

Qui dit canaux, dit rives,

Et habitations captives.

     .

Qui dit canaux, dira,

Que ça naviguera.

.

Qui dit canaux,

Dit des eaux,

Stagnantes

Coulants

Filets.

.

Extensions

.

Un canal est un cours d’eau artificiel, créé,

Tout au moins, aménagé par les hommes.

Il y en a plus souvent en campagne pour

Relier deux rivières proches entre elles

Afin de permettre  les  transports de

Marchandises à l’aide de péniches.

.

Elles servent aussi et de plus en plus

Au tourisme fluvial avec  pénichettes.

On en trouve  dans des grandes villes :

À Venise, Amsterdam, Bruges et Paris.

.

Il y a un côté romantique dans les canaux

Chanté par les romanciers et certains poètes,

Pour leurs ponts, leurs vedettes et habitations.

Les canaux d’Amsterdam sont concentriques :

Ils font autour d’une centaine de kilomètres,

Et ils relient de nombreuses iles entre elles

Classé au Patrimoine mondial d’Unesco.

.

Des fleurs ornent leurs rives, leurs ponts,

Si ce ne sont, des arbustes, ou des arbres.

La vue des canaux procure une impression

De fraîcheur et de nature et leurs largeurs

Estompent bruits urbains, allant parfois

Jusqu’au silence comme dans un parc.

.

Qui dit canaux dit bateaux qui vont sur l’eau, forcément.

Et il y en a  de toutes tailles, formes, allures, et couleurs !

Certains sont comme des fusées, des cigares, des  flèches

D’autres, des barques, des tableaux de peintures à l’eau.

Je crois je préfère les seconds, je les trouve plus beaux.

Aurais-je pour autant envie d’en avoir un, pas certain

Mais m’en souviendrai, comme à Venise ou Bruges !

.

Canaux d’Amsterdam ne sont pas

Comme les anneaux de… Saturne :

Ils sont en arc de cercle, pas ronds,

Ils se longent, se croisent, par ponts

Et par petits canaux comme bretelles

Tant et si bien qu’ils font labyrinthes !

.

Or nous n’en aurons emprunté aucun

Faute de temps, faute d’opportunités !

Pour autant, n’avons rien  à regretter :

Rien que de les voir, donne cœur léger,

Et puis pour tout vous dire, rien cacher

Nous préférons notre mer à nous, en ile.

.

Fragments 

 

Bac, barge, barque, barquette,

Embarcation, bachot,  bateau,

Auront un point commun : ba

.

Tout bateau de taille modeste

À voile, à avirons ou à moteur

Sera appelé une embarcation.

.

La barquette est de Marseille,

Pointue, à l’avant et à l’arrière

Avec un petit mat et une voile.

.

 Bachot n’est pas  baccalauréat :

Petit bateau à fond plat ou quille,

Pour passer bras de rivière, mer !

.

Amsterdam, c’est plutôt péniches,

Qu’on trouvera au bord de canaux

Dont la plupart, habités à l’année.

.

Sûr, ce ne sont pas les gondoles,

À touristes de canaux de Venise,

Avec folklore depuis des siècles !

.

C’est presque aussi  romantique,

Que de sillonner nombre canaux

Pour circuler, ici, en tranquillité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

Qui dit canaux   Q    dit ponts

Aux reflets dans  U   l’eau, ronds.

 I

Qui dit canaux   *  dit embarcations,

Ou barques ou  D  péniches en action.

I  ……

Qui dit canaux   T  dit oiseaux graciles,

Cygne, canard   *  oie, élisant domicile.

C  ….

Qui dit canaux    A     dit larges espaces,

Aménagés, pour  N   respirer  en places.

A  ….

Qui dit canaux    U  dit : près de la mer,

Comme interpé   X  nétrations de terre.

*  …

Qui dit canaux     D      dit arbrisseaux,

Ou rangée arbres  I      abris d’oiseaux.

T

Qui dit canaux     *   dit  des badauds

Qui se tirent por  R  traits et photos.

I

Qui dit canaux   V   dit restaurant,

Pour abreuver    E   faim, chaland.

  S

Qui dit canaux    *    dit romance,

Qui attire flots   D    d’affluences.

    ‘

Qui dit canaux   A     dit poésie,

Avec cœur las   M   ou transis.

      S

Qui dit canaux T      dit rive,

Et habitation  E     captive.

      R

Qui dit can  D  aux dira,

Que ça na  A  viguera.

 M

Qui dit     canaux

Dit   des eaux,

Stagnantes

Coulants

Filets.

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une forme de barque propre

Aux canaux d’Amsterdam, 

Avec une proue pointue,

Et largeur très étroite.

.

341 4

.

Une barque, un bateau, une péniche …

Une maison flottante :

Comme autant d’embarcations de rêve

Qui naviguent sur l’eau.

.

Symbolique de forme

.

Barque

 De         rêve,

Bateau navigue sur

Tous les flots des rêves.

 .

Il est le véhicule des vivants,

De leur vie et de leur histoire.

 .

Symbolise transport temporel

Et collectif  et il s’agit toujours

Histoire vécue avec personnes,

 .

Histoire qui viendra s’inscrire

Dans la durée plus ou moins

Importante de la traversée.

 .

En prendre un est prendre

Un départ, nouveau cap.

Modifié, source psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Bateau

.

.

Fond

.

Évocation 

.

341 6

.

Une barque, un bateau, une péniche …

Une maison flottante :

Comme autant d’embarcations de rêve

Qui naviguent sur l’eau.

.

Symbolique

 .

Embarcations

De manière générale,

Tous  véhicules  capables

De circuler sur et dans l’eau,

Représentent le potentiel affectif,

Et  la façon  d’avancer, se comporter

Sur le plan émotionnel, état du véhicule,

Sa taille, sa capacité, sa forme, sa couleur,

Son mode d’avancement ou de motorisation,

L’usage que l’on  en fait, etc… seront autant

De facteurs à analyser afin de déterminer

L’état de conscience, niveau de stabilité

Émotionnelle des personnes qui

L’utilisent individuellement

Ou collectivement.

ucm.center/fr/symbole-bateau

.

.

Fond/forme 

 .

Une promenade en barque sur les canaux

D’Amsterdam, on se croit à Bruges, à Venise.

.

On ne risquera pas de se perdre en son tour,

Sachant qu’ils sont circulaires, non autour.

.

Il y a en fait toutes sortes d’embarcations

Même des péniches comme habitations .

.

On peut dire que canaux sont exploités

Au maximum comme cœur de la cité,

Que l’on garde plaisir à contempler.

 .

 Textuels et illustrations  >>  

340 – Petite semaine de visite à Amsterdam (IV)

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Dans les vitrines, rien que des filles,

Bien roulées et nues : le sourire aux lèvres,

Et, l’air, aguicheuse,  quoique  sans excès.

Et lors, chaque client en choisit… une !

Une porte  s’ouvre, rideau  se ferme

Quart d’heure, montre, sablier,

Commence pour les sexes,

À monter, décharger,

Débourser entre

Des cuisses

Lisses

 V

.

Ceci, cela n’est autre qu’histoire de vase

Communiquant échangeant orgasme et argent.

On peut penser le bien ou le mal, qu’on veut,

Une telle pratique a, toutefois, le mérite

D’être, pour le moins hygiénique,

Transparente, et, confortable,

Et tarifée correctement

Pour  des  clients,

De passage

Sage

V

.

Nous ne nous sommes guère attardés,

Sauf à titre de curiosité et, la fatigue

Commençant à se faire sentir,

Nous avons décidé de rentrer.

.

Quel vrai délice  que  de nous étendre,

De long en large  en un appartement

Sur deux étages où, chacun des lits

Peut accueillir quatre personnes

Sans se toucher ou presque.

Demain est un autre jour,

.

Avec d’autres projets de visites

D’autres découvertes et inattendues.

Vous pouvez préférer autre programme

Avec visites guidées pour vous assurer

Que rien d’essentiel ne vous échappe,

Mais l’effet de surprise ne sera plus

Au rendez-vous,  sera très minoré.

.

Découvrir un lieu, un bâtiment,

Une œuvre et y revenir n’ont

Pas la même saveur, l’on

Ne fait  plus  attention

Aux   mêmes    choses :

Une fois on fait attention

Aux choses,  ou aux lieux ;

Seconde on y ajoute les gens

Qui en font  leurs commerces :

La troisième, ambiance générale

Qui s’en détache … qui s’y attache.

.

Extensions

.

Le quartier

Dit chaud situé

Au centre d’Amsterdam

Est intéressant à visiter en tant

Que curiosité, dès la tombée du jour

Et jusque très tard dans la nuit.

À vrai dire, je ne sais trop

Si ce sont les filles dénudées

Dans les vitrines ou les clients

De passage qui font les spectacles

Les plus gais ou tristes, qui soient.

En dehors  de toutes  compulsions,

Argent, moralité, côté rouge sang

Des enseignes avec les lampes

Vous dépayse, totalement.

.

On s’approche, on fait les curieux, près des dames nous ignorant.

Il faut sonner, monsieur, montrer patte blanche, blanche d’argent.

Au bout d’une dizaine de vitrines, l’effet curiosité s’émousse un peu,

C’est un peu partout, le même produit, le même temps, le même prix,

C’est ce qu’on appelle un produit standard, disponible, tarifé à égalité.

Qui serait le plus à plaindre : les prostituées, ou leurs clients : les deux.

On préfère rentrer, dormir dans notre lit, dernier étage, en amoureux.

Ce n’est pas pour nous diversité qui compte, l’authenticité, l’intensité

Adieu Amsterdam, réputation libertaire pour ne pas dire, libertine.

.

Je ne suis pas allé à Amsterdam pour cela

D’autant qu’avec épouse, ça craint un max

Mais  ça m’aura beaucoup intrigué de voir

Femmes en vitrines comme marchandise.

.

On magnifie les femmes, dans les musées,

Et  on les vilipende  dans les rues d’à côté.

Ce serait à croire que le monde d’en haut,

N’aurait  rien à voir avec celui… d’en bas.

.

Ce serait porté là un jugement moral sur

La nature humaine et ses contradictions,

Tout existe et cohabite, en ce bas monde,

Et l’art n’est pas réservé au haut monde.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme (IV)  

.

Dans les vitrines, rien que des filles,

Bien roulées et nues : le sourire aux lèvres,

Et, l’air, aguicheuse,  quoique  sans excès.

Et lors, chaque client en choisit… une !

Une porte  s’ouvre, rideau  se ferme

Quart d’heure, montre, sablier,

Commence pour les sexes,

À monter, décharger,

Débourser entre

Des cuisses

Lisses

 V

.

Ceci, cela n’est autre qu’histoire de vase

Communiquant échangeant orgasme et argent.

On peut penser le bien ou le mal, qu’on veut,

Une telle pratique a, toutefois, le mérite

D’être, pour le moins hygiénique,

Transparente, et, confortable,

Et tarifée correctement

Pour  des  clients,

De passage

Sage

V

.

Nous ne nous sommes guère attardés,

Sauf à titre de curiosité et, la fatigue

Commençant à se faire sentir,

Nous avons décidé de rentrer.

QUATRE JOURS  

Quel vrai délice  que  de nous étendre,

De long en large  en un appartement

Sur deux étages où, chacun des lits

Peut accueillir quatre personnes

Sans se toucher ou presque.

Demain est un autre jour,

DE VISITE,

Avec d’autres projets de visites

D’autres découvertes et inattendues.

Vous pouvez préférer autre programme

Avec visites guidées pour vous assurer

Que rien d’essentiel ne vous échappe,

Mais l’effet de surprise ne sera plus

Au rendez-vous,  sera très minoré.

À AMSTERDAM

Découvrir un lieu, un bâtiment,

Une œuvre et y revenir n’ont

Pas la même saveur, l’on

Ne fait  plus  attention

Aux   mêmes    choses :

Une fois on fait attention

Aux choses,  ou aux lieux ;

Seconde on y ajoute les gens

Qui en font  leurs commerces :

La troisième, ambiance générale

Qui s’en détache … qui s’y attache.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pointe de diamant, en haut ;

Voire une de ses fabriques, en bas ?

Que dire de plus, voire de pertinent

Sinon qu’il y a dix formes en une !

.340 4

.

Les canaux d’Amsterdam sont

Comme des arêtes du diamant :

Lorsque chacun  brille de son reflet,

Une fois sorti, de sa gangue puis poli.

Diamant et formes   vont  ensemble

On imagine pas  diamant  informe

Amsterdam est un lieu pour eux,

Aussi la forme épousera le fond.

.

Symbolique

.

Le diamant

Est la plus précieuse

De toutes pierres précieuses,

On le nomme « Reine des gemmes »

Quand  ce n’est  pas   : « Reine des pierres ».

On dit parfois, de lui, qu’il serait la larme de Dieu,

Le diamant symbolise la perfection, pureté intacte

Pour Platon, axe du monde est formé diamants.

Éclat d’existence est associé au feu, à foudre

Et symbolise le soleil, la lumière, la vie.

En  France,  les noces de diamant

Fêtent les 60 ans de mariage.

Couples  parviendraient

À  les   atteindre

Mais  autant

Larme

V

dictionnairedessymboles.com/

article-le-symbolisme-du-diamant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

340 6

.

Les canaux d’Amsterdam sont

Comme des arêtes du diamant :

Lorsque chacun  brille de son reflet,

Une fois sorti de sa gangue puis poli.

.

Symbolique 

.

La gangue des bijoux désigne

L’ensemble  de toutes  les  roches

Minéraux sans intérêt économique,

 .

Et  qui   entoureront      les  minerais,

Gemmes,   dans      leurs      gisements.

 .

Mais    cela,   plus    particulièrement,

Dans   tout   l’intérieur     d’un filon !

 .

Les   minerais  d’argent  et, plomb

Les constituants     de la gangue,

Sont versés sur terril de mines.

fr.wikipedia.org/wiki/Gangue

.

.

Fond/forme 

.

Qu’on ne se méprenne pas

 Je  ne fais pas, l’apologie, là 

Du côté libertin d’Amsterdam

Mais d’un côté chaud, lumineux

Qui brille de toutes ses paillettes ?

.

Comme le fait, si bien, le diamant :

Cela dit la comparaison s’arrête là :

Rapprochements sexes n’en est pas !

Le diamant demeurera toujours objet

La femme, si on la respecte, un sujet.

.

Il n’est pas ici question de morale,

Seulement choix selon ses désirs,

Prix à payer pour ses plaisirs

Ville chaudron qui soupire.

.

Textuels et illustrations  >> 

339 – Petite semaine de visite à Amsterdam (III)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nous sommes sortis, de ce musée,

Abasourdis  par  cette  bien  triste  histoire,

Vraiment hors du commun, pour nous en remettre,

Nous décidons d’aller prendre un grand verre de bière

En un café du centre-ville, tant, comment ajouter

Le moindre commentaire qui soit pertinent,

Sur cette cruelle inhumaine illustration

D’injustice, à vrai dire, inégalée :

Nous n’avons qu’à compatir

Ou bien à  nous  taire

Ou  bien à prier

Un  dieu

V

.

En

Sortant

De ce beau café,

Nous retrouvons ville,

Avec ses nombreux canaux,

Et ses rues et ses places, ses vélos

Qui nous frôlent à gauche ou à droite.

Le centre-ville n’est pas des plus étendu,

Dès lors il est possible de le faire à pied

En une journée sinon voire en vélo,

Voire en bateau ou en bus.

.

Les maisons sont accolées,

Ne dépassent pas quatre étages,

Monuments, administrations, hôtels.

Elles présentent toutes, un pignon en façade

Qui permet  de mettre  d’avantage  de maisons

Dans la rue où place fait cruellement défaut

À tel point que bon nombre de résidences,

Se sont établies sur les bords des canaux

Dans des péniches,  maisons flottantes.

.

Les rues commerçantes et piétonnières

Ressemblent aux capitales européennes,

Que nous connaissons avec un certain chic

Pour l’habillement avec des prix plus élevés,

Il faut compter  un tiers de plus  qu’en France

Pour le même article, et nous le savions déjà,

Dommage  pour  l’économie  d’Amsterdam,

Tant nombre touristes ne manquent pas.

Il en est tout autrement, à la périphérie

Mais au centre, c’est le choix du luxe.

.

Nous atteignons le centre appelé le DAM

Où la fête foraine bat son plein avec attractions

En tous genres, notamment roues et accélérateurs

Vous procurant sensations vitesse, voltige, vertige.

Nous y avons mangé de hot dog repas du soir

Ce qui nous a fait une bonne moyenne

Avec le prix du restaurant du midi.

.

Extensions

.

Nous avons

Poursuivi notre chemin

Tant et si bien que de fil en aiguille,

Disons plutôt ici de places en canaux,

Et nous nous sommes retrouvés

Dans le quartier chaud

Avec sex-shops,

Théâtres vivants

Et vitrines d’exposition

Des prostituées à tous coins de rues,

Y compris derrière une grande église

Qui en abritait  bien une vingtaine,

Avec feu orange et  rideau rouge,

Si ce n’est  le contraire, ma vue

En était un peu troublée,

Et tout le reste aussi.

.

Aller un peu à gauche, un peu à droite, un peu partout au gré d’envie

Quitter les ponts pour les places et les places, pour de nouveaux ponts,

Pour finir, à la tombée  de la nuit, dans le quartier chaud, même rouge,

Où services de ses dames sont offerts par affichages de leur semi nudité.

Je n’en dirai pas plus, je n’y suis pas entré : même  pas envie d’y penser,

J’aime à croire qu’elles ne sont là, rien que pour faire joli, pour saliver.

Il s’agit d’un commerce comme les autres à côté des cafés à cannabis.

.

Il ne faudrait pas en faire une fixette

Sur un quartier chaud, cafés cannabis :

Ca reste anecdotique en rapport au reste

Ici au moins, on ne pratique l’hypocrisie !

.

C’est tout un plaisir de flâner, vagabonder,

De ci, delà, de rues en places, en quartiers

Et de découvrir des curiosités culturelles

Qu’on ne trouverait nulle part ailleurs.

.

Ce d’autant  que  n’avons  de guides

Ni en personne,  même en papiers,

Si ce n’est sur Internet, portable :

Seulement yeux grands ouverts.

Fragments 

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme (III)  

.

Nous sommes sortis, de ce musée,

Abasourdis  par  cette  bien  triste  histoire,

Vraiment hors du commun, pour nous en remettre,

Nous décidons d’aller prendre un grand verre de bière

En un café du centre-ville, tant, comment ajouter

Le moindre commentaire qui soit pertinent,

Sur cette cruelle inhumaine illustration

D’injustice, à vrai dire, inégalée :

Nous n’avons qu’à compatir

Ou bien à  nous  taire

Ou  bien à prier

Un  dieu

V

.

****

****

.

En

Sortant

De ce beau café,

Nous retrouvons ville,

Avec ses nombreux canaux,

Et ses rues et ses places, ses vélos

Qui nous frôlent à gauche ou à droite.

Le centre-ville n’est pas des plus étendu,

Dès lors il est possible de le faire à pied

En une journée sinon voire en vélo,

Voire en bateau ou en bus.

QUATRE JOURS

Les maisons sont accolées,

Ne dépassent pas quatre étages,

Monuments, administrations, hôtels.

Elles présentent toutes, un pignon en façade

Qui permet  de mettre  d’avantage  de maisons

Dans la rue où place fait cruellement défaut

À tel point que bon nombre de résidences,

Se sont établies sur les bords des canaux

Dans des péniches,  maisons flottantes.

DE VISITE

Les rues commerçantes et piétonnières

Ressemblent aux capitales européennes,

Que nous connaissons avec un certain chic

Pour l’habillement avec des prix plus élevés,

Il faut compter  un tiers de plus  qu’en France

Pour le même article, et nous le savions déjà,

Dommage  pour  l’économie  d’Amsterdam,

Tant nombre touristes ne manquent pas.

Il en est tout autrement, à la périphérie

Mais au centre, c’est le choix du luxe.

À AMSTERDAM 

Nous atteignons le centre appelé le DAM

Où la fête foraine bat son plein avec attractions

En tous genres, notamment roues et accélérateurs

Vous procurant sensations vitesse, voltige, vertige.

Nous y avons mangé de hot dog repas du soir

Ce qui nous a fait une bonne moyenne

Avec le prix du restaurant du midi.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pointe de diamant, en haut ;

Voire une  de ses fabriques, en bas ?

Et que dire de plus, pour ces bijoux

Sinon qu’il y a dix formes en une !

.

339 4

.

Le diamant demeurera un bijou

D’extrême valeur marchande :

Amsterdam est l’un des joyaux

Des Pays-Bas, le plus grand.

Diamant et formes vont ensemble

 .

Symbolique 

 .

Symbolique    

 

Symbolique diamant

Son origine,  peuvent  varier

Selon les cultures, selon les pays.

Et les russes  prétendent  qu’il favorise

La chasteté,  en   France,   le diamant   serait

Pierre  de  la  réconciliation,   écartant  la  colère.

On prétend aussi qu’il symbolise la … constance.

Le diamant a donc inspiré toutes les cultures

De manières  différentes, mais, en restant

Dans les superlatifs les plus extrêmes.

Il est en gros considéré par tous

Comme un talisman, objet

Qui protège l’homme.

En  tous  temps

Tous  lieux

VVVV

V

guideachat.portaildubijou.com/

pierres-metaux/diamant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

339 6

.

Le diamant demeure bijou

D’extrême valeur marchande :

Amsterdam est l’un des joyaux

Des Pays-Bas, le plus grand.

.

Symbolique 

.

Un bijou … les  sciences  humaines  et sociales  ont  connu

Depuis une vingtaine d’années un «tournant matériel»,

C’est-à-dire une attention nouvelle, portée à l’objet,

Pris dans sa réalité physique, envisagé support

Signification, facteur explicatif du monde

Économique, social  et   symbolique

Autant  engagement personnel,

Sur la durée,  sur  l’éternité

Au point qu’on ne doit

Jamais  revendre,

Attaché à vous

VVVVVV

VVV

V

 .

.

Fond/forme 

 .

De passer d’une fabrique de diamants

Avec  des  prix  des plus  exorbitants

Aux ruelles remplies de sex-shops

En passant  par  les péniches,

En canal,  de toute beauté

Nous  aura fait comme

Montée   au  paradis

Descente  en  enfer.

Amsterdam ville

Pleine visages

Se dévoilant

Au regard

Étonné

Yes

V

.

Textuels et illustrations  >>

338 – Petite semaine de visite à Amsterdam (II)

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Bien plus

D’é-tran-gers

Que d’hollandais :

Japonais, américains !

Pourquoi étrange histoire

Du journal …… d’Anne Frank,

Parlera, autant, à leurs mémoires

Individuelles, si  ce  n’est, collectives.

La Shoah, même chose, pour Américains,

Qu’explosion atomique, Hiroshima, Japonais.

Laquelle aurait le degré de barbarie, le plus  fort,

Peut-on juger  l’Histoire, seulement, par ses morts !

Aucun pays, et, pas plus de continent, selon l’Histoire,

N’aurait  de leçons  à donner  à personne  ni en recevoir

Tant les mêmes horreurs, mêmes  dévastation, guerres,

Demeurent  toutes  aussi cruelles  et  universelles.

Son histoire  aura  fait  le tour  de la  Terre,

Aura frappé  esprits  de toutes cultures,

Aura été perçue pire des victimes

Contre  le pire   des régimes

L’Allemagne des nazis.

.

Une victime qui dépassera

Le souvenir de son bourreau

Par l’esprit, enfant de treize ans,

Cette guerre absurde et sans nom

Est résumée en lieu tenu secret,

Abritant huit personnes avant

Une dénonciation anonyme.

On ne refait  pas  l’Histoire,

C’est l’histoire qui nous fait.

Ce musée de témoignage vaut

Bien d’autres musées de guerre,

On entrevoit les conditions de vie.

 .

Le journal commence le premier jour

De son enfermement volontaire pour fuir

Les rafles des juifs et le terminera deux mois

Avant la Libération, morte, avec sa sœur ainée,

D’épidémie de typhus en camp de concentration.

Des témoignages oraux ou écrits émanant de juifs,

Qui ont subi les affres des rafles et certains, la mort,

Il y en a eu des centaines, des milliers …  des millions

Aux Pays-Bas ; c’est le seul qui ait pris  telle ampleur,

À faire partie de la  Culture, de l’ADN  des hollandais.

C’est un symbole d’innocence, faisant face à barbarie,

Que de parvenir à écrire page de journal chaque jour

Pour ne pas sombrer ennui folie de l’enfermement,

Obligée de ne pas faire de bruit dans la journée

De travail de l’atelier, situé au-dessous.

L’humanité contre la bestialité !

.

Extensions

.

Des témoignages oraux ou écrits émanant

De juifs qui ont subi les affres des rafles,

Il y en a eu des centaines,  des milliers.

Aux Pays-Bas ; c’est le seul qui ait fait

Partie  de  la  culture  des  hollandais.

L’innocence faisant face à la barbarie

Prenant l’initiative d’écrire  une page

De journal,  chaque jour, pour ne pas

Sombrer ennui folie d’enfermement,

Obligée pas faire de bruit en journée

De  travail  de l’atelier  au-dessous.

L’humanité   contre  la bestialité :

Sous vernis de culture, pourriture

De la solution finale d’éradication

Génocide systématisée en science.

.

La journée consacrée à la visite de la maison d’Anne Frank

Rien de monumental, de capital, qu’émotion, et authenticité.

La visite se passe sans musique, sans guide, dans le décor réel.

On est chez elle et quelque part au rez-de-chaussée d’entreprise,

On sent l’ambiance, volontairement feutrée, pour se dissimuler

L’histoire a passé la main : demeure le témoignage humanité,

De son côté face à la barbarie de guerre sans nom de l’autre.

.

Il n’y a pas grand-chose à ajouter

À raconter d’elle, tant il faut le visiter

Pour être imprégné  d’une telle émotion

Qui vous colle à la peau, ne peut s’oublier.

.

C’est sans doute pour cela et son innocence

Et authenticité que la maison d’Anne Frank,

Est demeurée telle qu’elle, sans rien changer :

Les murs et le décor disent plus long que texte.

.

Fragments  

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme (II) 

 .

Bien plus

D’é-tran-gers

Que d’hollandais :

Japonais, américains !

Pourquoi étrange histoire

Du journal …… d’Anne Frank,

Parlera, autant, à leurs mémoires

Individuelles, si  ce  n’est, collectives.

La Shoah, même chose, pour Américains,

Qu’explosion atomique, Hiroshima, Japonais.

Laquelle aurait le degré de barbarie, le plus  fort,

Peut-on juger  l’Histoire, seulement, par ses morts !

Aucun pays, et, pas plus de continent, selon l’Histoire,

N’aurait  de leçons  à donner  à personne  ni en recevoir

Tant les mêmes horreurs, mêmes  dévastation, guerres,

Demeurent  toutes  aussi cruelles  et  universelles.

Son histoire  aura  fait  le tour  de la  Terre,

Aura frappé  esprits  de toutes cultures,

Aura été perçue pire des victimes

Contre  le pire   des régimes

L’Allemagne des nazis.

QUATRE JOURS

Une victime qui dépassera

Le souvenir de son bourreau

Par l’esprit, enfant de treize ans,

Cette guerre absurde et sans nom

Est résumée en lieu tenu secret,

Abritant huit personnes avant

Une dénonciation anonyme.

DE VISITE,

On ne refait  pas  l’Histoire,

C’est l’histoire qui nous fait.

Ce musée de témoignage vaut

Bien d’autres musées de guerre,

On entrevoit les conditions de vie.

 À  AMSTERDAM 

Le journal commence le premier jour

De son enfermement volontaire pour fuir

Les rafles des juifs et le terminera deux mois

Avant la Libération, morte, avec sa sœur ainée,

D’épidémie de typhus en camp de concentration.

Des témoignages oraux ou écrits émanant de juifs,

Qui ont subi les affres des rafles et certains, la mort,

Il y en a eu des centaines, des milliers …  des millions

Aux Pays-Bas ; c’est le seul qui ait pris  telle ampleur,

À faire partie de la  Culture, de l’ADN  des hollandais.

C’est un symbole d’innocence, faisant face à barbarie,

Que de parvenir à écrire page de journal chaque jour

Pour ne pas sombrer ennui folie de l’enfermement,

Obligée de ne pas faire de bruit dans la journée

De travail de l’atelier, situé au-dessous.

L’humanité contre la bestialité !

.

Forme

.

.

Evocation 

.

Une pointe de diamant, en haut ;

Voire une de ses fabriques, en bas ?

Que dire de plus, voire de pertinent

Sinon qu’il y a dix formes en une !

.

338 4

.

A l’endroit, à l’envers, tous côtés,

Le diamant étincelle :

Amsterdam brille de mille formes,

Et mille attractions.

Diamant et formes vont ensemble

On imagine pas diamant informe

Amsterdam est un lieu pour eux,

Aussi la forme  épousera  le fond.

.

Symbolique 

 .

Le diamant

Est peut-être pierre

La plus symbolique, étant

Qualifiée de tous les superlatifs

Il est l’un  des  plus beaux  gemmes

Qui existe et on aime le comparer à la

Perfection,  la  pureté,  le  soleil …  la vie.

Les noces de diamant  sont  d’ailleurs

Celles  qui  célèbrent  les  soixante

Années de mariage, un must

Qui reste atteint par peu

Couples aujourd’hui.

.

C’est dire l’intensité de la valeur du diamant.

On retrouve, toujours, la joie, la protection,

La pureté et le positif lorsque les cultures

Antiques discutaient du diamant.

guideachat.portaildubijou.com/

pierres-metaux/diamant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

338 6

.

À l’endroit ou à l’envers, de tous côtés,

Le diamant étincelle :

Amsterdam brille autant de mille formes,

Et mille attractions.

 .

Symbolique 

Si

Vous

Re-gar-dez

 Autour   de   vous,

Vous   verrez   bien  que

 La majorité des objets qui nous

 Entourent ont forme géométrique

Concrète, que ce soit un livre,   panneau

De signalisation, et  voire même … un  dé …

Lors  c’est   de  cette  manière  que   les  cubistes 

Voyaient  le monde. Pour décrire  œuvre d’art,

Faut connaître noms formes, géométriques.

bonjourdefrance.com/exercices/

contenu/les-formes-géométriques

.

.

Fond/forme 

.

Anne Frank est un diamant, massacré,

Pour mauvaise raison,  mauvaise façon :

Est devenue un symbole innocence sacrifiée

.

Et à ce titre, elle mérite bien sa maison musée

Qui raconte sa tragique histoire plus délation

Dont elle  a laissé témoignage en son journal.

.

Ce qui est touchant, est l’état exact en lequel

Son appartement est conservé,  comme si

Elle y était, y vivait encore aujourd’hui

Et l’atelier en dessous comme avant.

.

Nous avons tous, besoin de lieux

Qui nous rappellent horreur

Et avons besoin de gens

Comme    testament

D’un    passé

Violent

V

.

Textuels et illustrations   >>

337 – Petite semaine de visite à Amsterdam (I)

Textuels et illustrations  >>

.

Juste une petite semaine de visite

En perspective pour visiter Amsterdam.

Y avons séjourné quatre jours quatre nuits

Tête pleine de souvenirs, envie d’y revenir.

Y a rien de trop,  mais,  c’est déjà assez,

Pour s’en faire première, petite idée.

C’est  la première fois  qu’on y va

Rien d’essentiel, on ne ratera.

Nous avons fait une étape

À Cambrai, en famille.

De là : trois bonnes

Heures de route

Et on y sera.

Y…sera,

Sera

V

.

Pas question de se garer au centre-ville,

Faute de place et bien qu’ayant réservé

Un appartement près de gare centrale.

.

Formule Park&Ride

Ceinture ville d’endroits

Pas chers et bien surveillés

Pour se garer au stade de foot !

.

Une fois parvenu sans encombre à la gare,  ensuite

Au terminus du métro : quantité bus, trams, taxis

Et, plus étonnant, le plus exotique, de vélos.

Ces derniers pullulent de toutes parts,

Pour la majorité, de couleur noire

Et d’aspect quelque peu rétro.

.

Impression qui domine d’abord,

Ils proviennent de même fabrique,

Puis, l’on observe, des détails visibles,

Mais ici, de toute façon … tout est plat :

L’on monte dessus  et  l’on pédale un coup,

Entretient la vitesse, l’effort, qui varient peu…

Nul besoin de musculatures, ni d’entrainements.

Malgré  un  plan  détaillé  pour  notre appartement,

L’on se trompe, deux fois, parmi les rues et les canaux,

On décide d’aller nous restaurer début en d’après-midi

Et nous tombons sur un restaurant typique, argentin,

Travers de porc salade ou entrecôte de bœuf, frites

Sur une place, très touristique, avec  belle église

Protestante, non loin du musée d’Anne Frank.

Ventre plein, on décide d’aller jeter un œil.

Chance nous sourit : on peut y entrer,

Après petite demi-heure d’attente.

.

Extensions

.

Flâner, errer, se perdre,

En Amsterdam, sans but,

Comme dans Paris ou dans

D’autres villes aussi chargées

De monuments et d’histoires,

Demeure, toujours, plaisant

Lors sujets  d’étonnement.

.

Pour nous le jeu en valait

La chandelle  et l’on peut

Saisir que pour certains

Ce n’est pas  rassurant :

Peur de passer à côté  de

Quelque chose  d’important,

Original, unique, les tenaillant.

 .

Visite par les transports en commun, et d’un arrêt à un autre,

Visite au gré de découverte, une fois à droite, une fois à gauche,

Vite en vélo, en accrochant ce dernier à la balustrade… d’un pont,

Le chic de se payer sortie sur un des nombreux bateaux sur canaux

De toute façon, avec sa voiture, c’est même pas la peine d’y penser

On passerait une heure à tourner avant de se trouver à se garer

Le taxi, c’est bien, pratique mais bien trop cher, à la journée.

.

Amsterdam est cité cosmopolite

Qui avoisine le million d’habitants

Est une ville les plus extraordinaires

Des plus romantiques et surprenantes :

Canaux, musées, mondialement célèbres ;

Multiples curiosités et richesses historiques,

Vous occuperont  une semaine, sinon un mois,

Lors pour la connaitre de fond en comble : 3 ans

.

Fragments

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme (I) 

 .

Juste une petite semaine de visite

En perspective pour visiter Amsterdam.

Y avons séjourné quatre jours quatre nuits

Tête pleine de souvenirs, envie d’y revenir.

Y a rien de trop,  mais,  c’est déjà assez,

Pour s’en faire première, petite idée.

C’est  la première fois  qu’on y va

Rien d’essentiel, on ne ratera.

Nous avons fait une étape

À Cambrai, en famille.

De là : trois bonnes

Heures de route

Et on y sera.

Y…sera,

Sera

V

.

************************

*********************************

QUATRE JOURS

Pas question de se garer au centre-ville,

Faute de place et bien qu’ayant réservé

Un appartement près de gare centrale.

DE VISITE

Formule Park&Ride

Ceinture ville d’endroits

Pas chers et bien surveillés

Pour se garer au stade de foot !

À AMSTERDAM

 .

Une fois parvenu sans encombre à la gare,  ensuite

Au terminus du métro : quantité bus, trams, taxis

Et, plus étonnant, le plus exotique, de vélos.

Ces derniers pullulent de toutes parts,

Pour la majorité, de couleur noire

Et d’aspect quelque peu rétro.

 .

Impression qui domine d’abord,

Ils proviennent de même fabrique,

Puis, l’on observe, des détails visibles,

Mais ici, de toute façon … tout est plat :

L’on monte dessus  et  l’on pédale un coup,

Entretient la vitesse, l’effort, qui varient peu…

Nul besoin de musculatures, ni d’entrainements.

Malgré  un  plan  détaillé  pour  notre appartement,

L’on se trompe, deux fois, parmi les rues et les canaux,

On décide d’aller nous restaurer début en d’après-midi

Et nous tombons sur un restaurant typique, argentin,

Travers de porc salade ou entrecôte de bœuf, frites

Sur une place, très touristique, avec  belle église

Protestante, non loin du musée d’Anne Frank.

Ventre plein, on décide d’aller jeter un œil.

Chance nous sourit : on peut y entrer,

Après petite demi-heure d’attente.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pointe de diamant, en haut ;

Voire une de ses fabriques, en bas ?

Que dire de plus, voire de pertinent

Sinon qu’il y a dix formes en une !

.

337 4

.

Amsterdam abrite une fabrique

 Pour retailler un  tel diamant :

Amsterdam est-elle, comme  lui,

Paré de ses multiples alliances !

Diamant et formes vont ensemble

On imagine pas diamant informe

Amsterdam est un lieu  pour eux

Aussi la forme épousera le fond.

.

Symbolique 

.

Diamant

Est pierre précieuse

Incolore et extrêmement dure.

On lui attribue des vertus protectrices.

 .

Cette pierre symbolisera : la pureté, l’amour,

Perfection, réconciliation, immortalité, constance.

 .

Antiquité romaine, on utilisait le diamant en talisman,

Censé préserver des maladies, et des effets du poison.

 .

Croyance populaire celui qui buvait un verre d’eau

Ou de vin contenant diamant était protégé

De la goutte, l’apoplexie, jaunisse.

Modifié, source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-

diamant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

337 6

.

Amsterdam abrite une fabrique

 Pour retailler  un  tel  diamant :

Amsterdam  est-elle, comme  lui,

Paré de ses multiples alliances !

 .

Symbolique 

.

Un diamant s’évalue

Selon couleur et pureté,

Son poids et selon sa taille.

Un grand  symbole  de pureté,

À réputation d’être très puissant.

 

Il accélérerait le travail des organes

Pour débarrasser toxines accumulées,

Et il stimulerait  le travail  du cerveau,

Le système musculaire  et  immunitaire,

Régule hormones, et  purifie nos pensées

Nous  protégerait  des énergies  néfastes.

 

Mais attention toutefois, celui ou celle qui

Prétend utiliser diamant en lithothérapie

Se doit  de posséder un cœur  pur, sous

Peine de voir les forces en présence

Se    retourner    contre   lui !

alliancier.com/l-alliance-

origines-histoires-

et-symbole

.

.

Fond/forme 

.

La visite d’Amsterdam ne se limitera pas

À la fabrique de diamants, bien évidemment

Il y a tant à voir, à découvrir, à expérimenter,

Qu’on pourrait y consacrer un bon mois entier.

.

On peut bien sûr s’informer, prendre un guide,

On peut tout autant flâner au hasard des rues

L’important est d’être ouvert, curieux de tout,

Je veux dire autant des monuments et gens.

.

Quand on est seul, ou à deux, opportunités

S’offrent à vous, de rencontres inédites,

Certaines personnes valent diamants

J’en rencontre assez fréquemment.

.

Textuels et illustrations  >>

336 – Où mieux déambuler qu’à Amsterdam !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’esprit des plus libres

Le corps bien reposé

Et, le  cœur, en fête,

Et l’estomac  repu :

Comment  circuler,

Centre Amsterdam

En ses places, rues.

.

Mais on se gardera

Toutefois des vélos,

Qui  vous  raseront,

Le ventre  ou  le dos,

Il vous manque juste,

Un  peu  plus  de soleil,

Pour faire, de la journée,

Une étape pleine merveille.

.

D’étonnantes maisons pignons,

Prolongent jusqu’au plus profond,

Leurs escaliers étroits en pente raide

Demandant pour les bagages de l’aide.

On ne peut, quatre à quatre, les monter,

Descendre, regarder où on met les pieds.

.

De vastes ouvertures  baignent de lumières

Des intérieurs dépouillés  mais très confort :

Ici, les hommes soignent leur : « home » fort,

Tant des diverses façades s’en disent très fiers.

.

Certains  vivent  dans des péniches  aménagées,

D’autres, sur des maisons flottantes plus carrées,

Pas d’étage, pas de jardin   mais un home-cocoon

Qui fait qu’on se déplace  comme en honey-moon.

  .

L’esprit libre, le corps reposé et le regard étonné,

On y découvre ses restaurants, ses cafés, musées,

La vie reprend  comme  un nouvel air  de gaieté,

Quand on est assez disponible pour en profiter.

.

C’est sans doute la réussite de ce court séjour,

Que de découvrir architectures, chaque jour,

Où canaux et ponts fleuris de vélos, partout,

Vous laissent parfums d’ailleurs et de tout.

.

Extensions

.

À Amsterdam, cœur de ville

Péniches et maisons flottantes

Sont légions  par rapport  à Paris

Ou à d’autres villes pourvues, aussi,

De nombreux canaux  pour accueillir.

.

Nous n’avons pas eu le loisir d’en visiter

Mais notre imagination  aura compensé

Ce manque en voyant, par leurs fenêtres

Ou hublots, des salons des plus feutrés.

Quels sont avantages et inconvénients,

Fallait le demander à leurs résidents.

Notre choix aura été  de privilégier

Monuments, musées de peintures

Et, naturellement, cafés typiques.

.

Nous avons loué un appartement

En plein centre qui nous a bien plu

Par son espace, par son agencement.

Nous étions trois : on aurait pu être six,

Sans aucun problème et la prochaine fois,

Nous louerons une péniche, ça nous changera !

Faut dire c’est pas donné de loger en plein centre,

À moins d’avoir des combines, voire des amis

Qui vous sous-louent, ou vous hébergent.

.

Tous les moyens sont bons pour déambuler dans Amsterdam :

À pied, à cheval, en bateau, en bicyclette, en trottinette, en moto,

Chaque moyen donne un point de vue et un angle différent à voir :

Le plus utilisé, bien sûr est le vélo et le moins, la calèche, le traîneau

Certaines places sont réservées qu’aux piétons et  là règne un calme !

Chacun sait que souvenirs les plus marquants rentrent par les pieds

Parce qu’ils libèrent la vue, donne plus de temps pour contempler.

 .

Le mieux, pour déambuler  en rues

d’Amsterdam  est encore … à pied,

Tant à faire attention aux dangers

En vélo, et plus encore  en voiture

En bus, on n’est pas dans le bain.

.

À pied, l’on s’arrête où  et quand

On veut, en auto, quand on peut !

À pied, l’on peut entrer en maison ;

En vélo, il faut l’attacher cadenasser ;

En voiture, mieux vaut laisser tomber.

.

Et nous avons choisi l’option pédestre ,

Laissant la voiture en un Park and Ride

Près  stade de foot d’Amsterdam Arena

Et pris vers le centre-ville, par le Tram.

.

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

L’esprit des plus libres

Le corps bien reposé

Et, le  cœur, en fête,

Et l’estomac  repu :

Comment  circuler,

Centre Amsterdam

En ses places, rues.

Mais on se gardera

Toutefois des vélos,

Qui  vous  raseront,

Le ventre  ou  le dos,

Il vous manque juste,

Un  peu  plus  de soleil,

Pour faire, de la journée,

Une étape pleine merveille.

C  O  M  M  E  N  T

D’étonnantes maisons pignons,

Prolongent jusqu’au plus profond,

Leurs escaliers étroits  en pente raide

Demandant pour les *   bagages de l’aide.

On ne peut, quatre à  D  quatre, les monter,

Descendre, regarder    É   où on met les pieds.

  A

De vastes ouvertures      M   baignent de lumières

Des intérieurs dépouil     B   lés  mais très confort :

Ici, les hommes soignent  U       leur : « home » fort,

Tant des diverses façades L       s’en disent très fiers.

  E

Certains vivent dans des   R      péniches  aménagées,

D’autres sur des maisons   *    flottantes, plus carrées,

Pas d’étage pas de jardin   À      mais un home-cocoon

Qui fait qu’on se déplace    *   comme en honey-moon.

   A

L’esprit libre, le corps re    M  posé et le regard étonné,

On y découvre ses restau    S   rants, ses cafés, musées,

La  vie reprend  comme     T  un nouvel air  de gaieté,

Quand on est assez dispo  E    nible pour en profiter.

  R

C’est sans doute la réus   D  site de ce court séjour,

Que de découvrir archi   A   tectures, chaque jour,

Où canaux et ponts fleu M   ris de vélos, partout,

Vous laissent parfums  *   d’ailleurs et de tout.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase ou plutôt une bouteille,

Peut-être même d’eau minérale !

Nul doute sur  la forme, au fond,

Eau,  lait,  bière,  vin : tout  égal.

.

336 4

.

Une bouteille pleine de liquides,

Tous  aussi   divers   que   variés,

Tout  comme bouteilles trouvées 

En marchant dans Amsterdam.

Parler de bouteille à Amsterdam

C’est évoquer, bien sûr leur bière

Oui mais, pas plus là qu’ailleurs,

Aussi la forme  diffère du fond !

.

Symbolique 

.

Le contenant, fait avec la matière :

Verre, plastique, transparent, opaque,

Usage : boisson, parfum, remède, poison,

Renseignent sur signification de bouteille.

.

On sait que le champagne est des plus festifs,

Que le parfum  est positif  dans le relationnel.

.

Le poison symbolise les mauvaises intentions

De ce fait là, ouvrir une bouteille, en rêve,

Symbolisera qu’on essaye de rassembler

Ses  ressources pour améliorer sa vie

Source : rosalie-dans-tous-ses-etats.com/

2015/10/que-signifie-votre-reve-bouteille.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

336 6

 .

Une bouteille de liquides,

Tous aussi divers que variés,

Tout comme bouteilles trouvées 

En marchant dans Amsterdam.

.

Symbolique

 .

Le contenant, la matière

Telle que verre, plastique,

Transparent ou opaque,

L’usage tel que boissons,

Parfum,  remède,  poison

Renseignent signification.

.

Le champagne est dit festif,

Lors le parfum est dit positif

Dans tout ce qui est relationnel.

.

Ouvrir une bouteille, en rêve, symbolise

Qu’on essaye de rassembler ses ressources

Pour améliorer sa vie, les choses, les deux.

rosalie-dans-tous-ses-etats.com/2015/

10/que-signifie-votre-reve-bouteille.

 .

.

Fond/forme

 .

.

 Rien ici

 .

.

 Textuels et illustrations  >> 

335 – La même chose partout, à Amsterdam !

 Textuels et illustrations  >> 

.

C’est toujours à peu près

La même chose, partout,

Des trains  et des métros,

Des bus,  des taxis,  autos,

Des rues, jardins et places,

Commerces  et  restaurants

Des hôtels, avec des clients,

Des touristes,  des résidents

Et pourtant,  il y a toujours,

Quelque chose de différent !

 .

Amsterdam n’est pas Venise

C’est vrai,  réciproquement,

En  dépit de  ses  multiples

Et ses circulaires canaux.

.

Elle  conserve des liens,

Avec la mer, d’autant,

Qu’eau, dans  sa ville,

N’est jamais de trop.

.

Et on goute  le plaisir

De chaque  découverte,

Œil aux aguets vous narre

Ce qu’on croit dû au hasard

Se transforme sous un regard.

.

Une troupe s’arrête pour photo,

En  un bus, un guide, avec  micro,

Raconte  ce qu’ils doivent entendre,

Sans se donner la peine de descendre.

.

Course, contre le temps, pour tout voir,

Ne donne, à l’émotion, que  peu d’espoirs

D’entrer en l’âme  du créateur, réalisateur,

On n’en garde qu’images, souvenirs, lueurs.

.

À pied, seul, à deux, trois, en petits groupes,

En arpentant les chaussées toute la journée,

L’œuvre apparait mieux dans son contexte.

.

L’argent et le temps ne sont plus prétextes,

À consommer modes rencontres, précitées.

Trois jours … trois … semaines, trois mois,

.

Ne vous procureront pa s mêmes  clichés.

C’est toute la différence entre voir une  fois,

Et revoir dix, cinquante, cent fois, un endroit

Où un nouveau détail frappera, à chaque fois.

.

À force de détours, de contours, et  de retours,

Vous  finirez, un jour, par  épuiser tous atours,

De certaines villes, que vous  connaissez déjà,

Qui se relivre, à vous, à chacun de vos pas.

.

Un musée, une exposition y font recettes,

Sa culture est le grand point attraction

Pour celui qui n’a d’autre occupation

Qu’être humain avec cœur en fête.

.

Extensions

.

À Amsterdam, comme dans d’autres capitales,

Temps est incompressible

Pour accéder  à toute architecture et culture.

De flâner, pour découvrir,

 .

Au coin d’une rue, voire au bout d’une place,

À  l’angle  d’un  carrefour,

Un grand trésor d’architectures sans savoir

De quoi il s’agit est un luxe

 .

Du visiteur qui errera sans plan ni guide

Lui donnant à voir ce à quoi

Il s’attend et qu’il connait un peu déjà

Par les informations fournies

 .

Soit sur le papier, soit par l’écran.

On peut rater des choses,

Mais pas toute ses émotions !

.

On dirait presque des photos d’art quand des immeubles

Se reflètent en l’eau d’un canal, en mode impressionniste :

Effet miroir sur le ciel étant de loin le plus impressionnant !

Il est vrai que l’eau est partout et en tous lieux à Amsterdam,

Et canaux  sont à même de surprendre, interpeller  le quidam !

Est-ce pour autant cité, que psycho qualifierait de narcissique :

Non, au vu de l’altruisme des résidents, expansion économique,

Simplement d’un quartier à l’autre, d’un demi-cercle à l’autre,

Les photos des cartes postales ont tendance à se ressembler !

.

Toutes les villes ou presque, d’importance

Comporteraient les mêmes équivalences,

Architecture, circulation, travail, loisir,

Qu’on peut apprécier selon ses désirs.

.

Ce qui distingue Amsterdam d’autres,

Sans aucun doute, canaux circulaires

Beau mixage  entre  terre, air et eau,

Qui rend d’autant, attrait plus beau.

.

Unité de style n’est pas pour déplaire

Avec ses façades qui se ressembleront

Ses ponts en arc de cercle, bien ronds,

Qui se reflètent  tant en eau  qu’en air !

.

Fragments

.

.

Calligramme   

 .

C’est toujours à peu près

La même chose, partout,

Des trains  et des métros,

Des bus,  des taxis,  autos,

Des rues, jardins et places,

Commerces  et  restaurants

Des hôtels, avec des clients,

Des touristes,  des résidents

Et pourtant,  il y a toujours,

Quelque chose de différent !

M Ê M E      C H O S  E

Amsterdam n’est pas Venise

C’est vrai,  réciproquement,

En  dépit de  ses  multiples

Et ses circulaires canaux.

Elle  conserve des liens,

Avec la mer, d’autant,

Qu’eau, dans  sa ville,

N’est jamais de trop.

P A R T O U  T

Et on goute  le plaisir

De chaque  découverte,

Œil aux aguets vous narre

Ce qu’on croit dû au hasard

Se transforme sous un regard.

Une troupe s’arrête pour photo,

En  un bus, un guide, avec  micro,

Raconte  ce qu’ils doivent entendre

Sans se donner peine de descendre.

À          A  M  S  T  E  R  D  A  M   

Course, contre le temps, pour tout voir,

Ne donne, à l’émotion, que peu d’espoirs

D’entrer en l’âme du créateur, réalisateur,

On n’en garde qu’images, souvenirs, lueurs.

.

À pied, seul, à deux, trois, en      petits groupes,

En arpentant les chaussées          toute la journée,

L’œuvre apparait mieux                 dans son contexte,

L’argent et le temps  ne                    sont plus prétextes,

À consommer modes                         rencontres, précitées.

Trois jours … trois …                             semaines, trois mois,

Ne vous procureront                               pas   mêmes   clichés.

C’est toute la différence                           entre : voir  une  fois,

Et revoir dix,  cinquante,                           cent fois, un endroit

Où un nouveau détail frap                        pera, à chaque fois.

À force de détours, de con                    tours, et  de retours,

Vous  finirez,  un jour, par                 épuiser tous atours,

De certaines villes, que vous              connaissez déjà,

Qui se re-livre, à vous, à chacun          de vos pas.

Un musée, une exposition y font       recettes,

Sa culture est le grand point attraction

Pour celui qui n’a d’autre occupation

Qu’être humain avec cœur en fête.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une quille dans un jeu, bowling

Bouteille,  flacon, ou pendentif :

De quel objet  s’agit-il vraiment :

En art déco   …    d’un objet d’art.

.

335 4

.

Un objet d’art  …    façonné  peut-être

 Par  un  artisan  ou   par  un  verrier,

Ça fait : rétro,  vintage,  art déco,

Cela dit, je me trompe peut-être.

Art déco et objets d’art vont ensemble

Mais pas plus à Amsterdam qu’ailleurs

Et même s’il existe un art bien flamand

La forme ici, ne convient pas au fond.

.

Symbolique 

.

L’Art déco est un mouvement artistique

Né au cours des années 1910

Et qui aura pris son plein épanouissement

Au cours des années 1920

Avant de décliner à partir des années 1930.

C’est le premier mouvement

Architecture-décoration  d’échelle mondiale,

Concerne l’architecture intérieure

Avec ses tapisseries, ses vitraux et peintures

Et ses sculptures ornementales,

Son ébénisterie, l’emploi de la céramique,

Sans compter de l’orfèvrerie.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un objet d’art façonné peut-être

 Par un artisan  ou  par un verrier,

Ça fait : rétro, vintage, art déco,

Cela dit, je me trompe peut-être.

.

Symbolique 

 .

Tout  objet

N’a pas fini de

Nous étonner par

Ses transformations ;

Par     ses   réutilisations,

Par ses affectations d’usages.

Tout objet peut devenir un prétexte

Ou un support à notre imagination,

En y intégrant ou non un message

Concret ou abstrait au travers

De la réalisation objet d’art.

 .

.

Fond/forme 

 .

Un œil avisé, voire connaisseur,

Remarquera, vite, des différences,

Entre bâtiments qui, pour touristes,

Se ressemblent, en briques pareilles.

.

En réalité il y a une foule des détails,

Qui se fondent en harmonie couleurs

Fenêtres, portes, ou toits, etcetera.

.

Et il n’y a pas que l’architecture

Tant il y a aussi  l’urbanisme

Et tout ce qu’il y a autour,

Parc, jardin, cours d’eau

Qui forme comme l’écrin

D’un art et style de vie !

.

 Textuels et illustrations  >> 

334 – Le centre-ville circulaire d’Amsterdam

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amsterdam, un  nom  de  ville  et  d’ouverture,

De  voyages, de  découvertes, et, d’aventures,

Tout autant que de diamants, de peintures,

Et tout un héritage de traditions cultures.

.

Le centre-ville circulaire d’Amsterdam,

Héberge plusieurs milliers … d’âmes :

À pied, en vélo, en auto … en bateau

Ils circulent au ralenti  et non trot.

.

Les gens du Nord sont très dispos,

En art de vivre : autant de tempos.

Ici le commerce fleurit,  bat son plein,

Nouveaux touristes  affluent, au matin !

.

Rien de carré ni de droit ni rectiligne,

Tout est en courbe, et partout différent.

Tout vous attire l’œil et tout en est digne

En demi-cercle comme théâtralement !

 .

Ici règne une atmosphère de lendemain

De fête, suite à nuit libations sans fin :

Bien difficile d’en résumer l’Histoire,

Tant rue jonchée de canettes à boire.

.

Ici, nombre siècles se sont succédés,

Nombre habitants y sont enterrés,

Demeure cette ville trait d’union,

Entre le passé et la… modernité,

Mais, qui aura très peu modifié,

Architectures, canaux… maisons.

.

Mais qu’est-ce que l’âme d’une cité,

Sinon mélange de ceux qui l’ont habité,

Qui l’ont bien façonné année après année,

En une sorte de communion d’espace-temps

Qui ont forgé  des parcours de vies, étonnants,

Et, qui fascinent toujours autant, les étrangers !

.

Notre court séjour, intense, s’est bien … terminé,

Il ne nous aura pas livré, d’Amsterdam, ses clefs,

Elle nous aura laissé toutefois, son parfum, aura,

Image de son visage imprégné de notre passage.

.

Extensions

.

Le centre-ville n’est pas grand :

On en ferait le tour en une journée

À pied, en marchant bien, ou en vélo,

Ça ne fait pas défaut, faut se lever tôt.

.

Son architecture reste assez marquée

Par le dix-huit et dix-neuvième siècle,

Époque plus florissantes de son histoire,

Due à son commerce, devenant   mondial.

.

Quant à son âme : elle est accessible, certes,

Mais à deux niveaux : en surface et profondeur.

En surface par les splendeurs qu’elle donne à voir

En profondeur par l’humeur elle donne à entrevoir.

.

Son art de vivre est plus difficile à cerner que son art

De construire même s’ils ont un lien étroit entre eux.

.

Vrai que la présence des canaux, joue énormément

Sur  son ambiance  et  sur  la circulation  car l’eau

Est présente, partout, tant elle tourne, sans cesse,

Autour point central, port fluvial, gare centrale.

.

Une ville, finalement, à nulle autre pareille,

Et qui nous cache ou qui nous réveille

Maints cadeaux et merveilles.

.

Un centre-ville semi circulaire, ce n’est pas commun

Avec des canaux qui l’épousent, si ce n’est contraire.

Voilà ce qui nous a été donné à, découvrir, admirer,

Pendant les quatre jours où nous y avons séjourner

En plein début mai, juste après la Fête de la Reine,

Où l’on a l’occasion de manger  spécialités locales,

Et qui plus est, de boire à volonté tout son saoul !

.

Les canaux ont été construits pour fortifier la ville.

La ville s’est étendue et les canaux qui se trouvaient

Autrefois  à l’extérieur  de la ville, se sont retrouvés

Comme en  partie intégrante de la ville elle-même.

Leur fonction de protéger la ville, des intrusions,

A évoluée, sert au transport des marchandises

De lieux de résidence de péniches habitables

De circulation pour vedettes touristiques !

Et si les trois premiers sont d’origine,

Quatrième a été rajouté : fortifier.

.

Fragments

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Amsterdam, un  nom  de  ville  et  d’ouverture,

De  voyages, de  découvertes, et, d’aventures,

Tout autant que de diamants, de peintures,

Et tout un héritage de traditions cultures.

C E N T R E   –   V I L L E,

Le centre-ville circulaire d’Amsterdam,

Héberge plusieurs milliers … d’âmes :

À pied, en vélo, en auto … en bateau

Ils circulent au ralenti  et non trot.

C I R C U L A I R E

Les gens du Nord sont très dispos,

En art de vivre : autant de tempos.

 Ici le commerce fleurit,  bat son plein,

Nouveaux touristes  affluent, au matin !

.

Rien de carré ni       A     de droit ni rectiligne,

Tout est en courbe,         M         et partout différent.

Tout vous attire l’œil            S          et tout en est digne

En demi-cercle comme              T            théâtralement !

                      E

Ici règne une atmosphère de         R            lendemain

De fête, suite à nuit libations        D           sans fin :

Bien difficile d’en résumer l’        A        Histoire,

Tant rue jonchée de canettes    M       à boire.

.

Ici, nombre siècles se sont succédés,

Nombre habitants y sont enterrés,

Demeure cette ville trait d’union,

Entre le passé et la… modernité,

Mais, qui aura très peu modifié,

Architectures, canaux… maisons.

.

Mais qu’est-ce que l’âme d’une cité,

Sinon mélange de ceux qui l’ont habité,

Qui l’ont bien façonné année après année,

En une sorte de communion d’espace-temps

Qui ont forgé  des parcours de vies, étonnants,

Et, qui fascinent toujours autant, les étrangers !

.

Notre court séjour, intense, s’est bien … terminé,

Il ne nous aura pas livré, d’Amsterdam, ses clefs,

Elle nous aura laissé toutefois, son parfum, aura,

Image de son visage imprégné de notre passage.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un pilier d’église, ou monument,

Voire un objet purement décoratif

Lampe à pétrole, probablement,

Lumière pétrole  …    certainement !

.

334 4

.

Quoi de commun entre lampe à pétrole

 Et Amsterdam :

Rien, en apparence, mis à part nombreux

Peintres de la lumière !

Lampe et lumière ne sont spécifiques

À la ville Amsterdam ni à ses canaux

Même si leur lumière apparaitra bien

En tableau, la  forme  diffère  du fond.

.

Symbolique

 .

Lampe,

Électrique,

À huile, pétrole,

Représente toujours

Une  lumière intérieure,

Une énergie, des capacités,

Des talents que nous maîtrisons.

C’est l’homme qui maîtrise la lumière

Avec un  pouvoir d’allumer et d’éteindre.

La lumière est le symbole de la connaissance,

On apprend de jour en jour à mieux se connaître,

On évolue grâce à ces informations et ces savoirs !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

334 6

.

Quoi de commun entre lampe à pétrole

 Et Amsterdam :

Rien, en apparence, mis à part nombreux

Peintres de la lumière !

.

Symbolique 

 .

L’intensité

 De  la  lumière

Est    une   grandeur 

Exprime capacité à éclairer

D’une   source   très   ponctuelle

De lumière en une direction donnée.

 

Dans   un   environnement  plus  obscur,  la

La vision humaine ne distingue plus les couleurs,

La sensibilité spectrale relative se décale vers le bleu.

On parlera de vision scotopique  dès lors entre les deux

Domaines de luminosité, on parlera  de vision  mésopique.

Wiki intensité lumineuse

.

.

Fond/forme 

 .

Que serait, de nos jours, une ville

Sans lampadaires, lumières, la nuit

Avec assez d’intensité en vue d’éclairer

Nombre de zones sombres, dangereuses

Et surtout avec de tels canaux, partout !

.

Aujourd’hui une lampe de poche à leds,

Suffit  pour s’éclairer : il fut un  temps

Où lampes à pétrole donnaient halo

Pour voir où on mettait les pieds.

.

Textuels et illustrations  >>

1134 – Lointain Cosmos, qu’en savons-nous au juste !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

De notre

Planète Terre : qu’en savons-nous

Qu’elle est …  ronde, qu’elle est … unique.

Plus on s’éloigne d’elle, moins l’on en sait

Et pourtant … toutes les traces seront là,

De son long passé et qui nous parle.

.

Le Cosmos est si disproportionné

Par rapport  à  petite Humanité,

Qu’on a du mal à se représenter

Ce qu’on y fait, pourquoi existe.

.

Si, ne sommes astrophysiciens,

Nous n’en savons presque rien

Planètes,  étoiles,  vide sidéral :

Rien là d’étrange,  ni d’anormal.

.

Lors, derrière ses secrets, y en a

Combien d’autres, jusqu’à l’infini

Il ne suffit pas de regarder le ciel,

Pour le comprendre  trop facile :

Lors derrière ses secrets, il y en a

Combien d’autres jusqu’à l’infini.

.

L’Univers est courbe, il se diffuse,

Nous dit Einstein, depuis Big Bang,

Instant suprême  du commencement,

Qu’y avait-il avant cela nul ne le sait !

.

Très au-delà de notre Galaxie Terrestre,

Des milliers  d’autres, se donnent  à voir,

En spirales, en couronnes, ou en noyaux,

Elles sont toutes de vrais, de purs joyaux.

.

Des millions d’étoiles ont déjà  disparues,

Quand nous en percevons leurs lumières

Et il en sera de même du soleil un jour

Tout disparaît, renait dans un  four.

.

Le  Cosmos : chaudron   magique,

Demeure   bien   énigmatique

Aux  humains, éberlués,

Par tant de beauté !

.

 Extensions

 .

Nous sommes un grain de sable en Univers

Incommensurable  et plus  nos instruments

Nous  permettent  de voir loin, et  plus  nous

Prenons  conscience   d’expansion,  infinitude.

A la question, d’où vient l’univers, où s’agrandit-il

N’avons que réponses parcellaires, insatisfaisantes.

Y a des étoiles qui naissent, d’autres qui meurent ;

L’Univers n’est pas qu’en expansion, vers l’intérieur,

Il  est  autant  en  transformation  de  l’intérieur   et

La découverte de l’existence réelle des «trous noirs»

Sortes  d’aspirateur  de densification  de la matière,

Y compris de la lumière, est là pour nous le prouver.

Quand l’humanité, la vie, la planète Terre elle-même,

Notre Galaxie aura disparu, que restera-t-il de la vie

À moins qu’elle ne se transporte ailleurs, mais ce ne

Peut être qu’une possibilité à laquelle, aujourd’hui,

Il n’est pas possible d’adhérer, ni même  d’espérer.

Nous sommes livrés à nous-même : point c’est tout

La mort guette notre planète tout autant que nous

Ce d’autant …sommes responsables de son avenir.

.

Plus nous approchons des confins du Cosmos

À travers  les télescopes, satellites, et sondes,

Plus celui-ci s’éloigne vers l’infini de son vide

On ne sait d’ailleurs pas en certitude absolue

«Ni le pourquoi du Big bang ni le comment »

Il paraitrait qu’il aurait d’autres dimensions

D’autres énergies, matières, ondes, formes !

C’est dire que nous en savons peu de choses.

.

La cosmologie est la science des lois générales,

 Par lesquelles l’Univers est structuré, gouverné.

L’univers est rempli de trois formes de matières :

Matière ordinaire (atomes, molécules, électrons),

Pour environ 5 % de la composition de l’univers ;

Matière noire (ou matière sombre), composée de

Particules massives étant non détectées à ce jour,

Entrant à environ 25 % de la composition totale ;

Énergie noire, entrant à 70 % dans la composition

Contenu matériel de l’Univers : étant mal connue.

Ce qui donne, pour nous, de grands étonnements

Mais qui s’amplifient encore par ses dimensions

On estime à 10 millions, nombre de superamas

Situés dans l’Univers observable on estime à :

10 millions, le nombre total  des  superamas

25 milliards le nombre d’amas de galaxies ;

350 milliards nombre galaxies massives ;

30 000 milliards de milliards (3×1022)

En résumé d’un partie d’article dans Wikipédia.

.

Fragments

.

Du lointain Cosmos … qu’en savons-nous ?

.

Nous en savons peut-être plus que sur nous,

Quant à  lui, on ne sait ce qu’il sait sur nous.

.

C’est le monde à l’envers selon les apparences

Mais qui sait s’il ne faudrait pas aller chercher

Au fond de l’Univers, réponse à cette question !

.

Le Cosmos est expansion  en lui-même en l’infini,

Sans compter qu’il aurait des dimensions cachées,

Ce qui ferait d’astronomiques questions à résoudre

En dépit de gros moyens utilisés par grands esprits.

.

Plus on creuse,   plus on modélise,   plus on s’éloigne,

Plus de questions se posent  sur  une compréhension,

De l’ensemble et des parties et leurs fonctionnements,

Le Cosmos nous échappe  derrière le fameux Bib Bang,

Qui l’a voulu, l’a produit, dirige, lui donne tout son sens.

.

On représente le Cosmos en toutes dimensions possibles

Il en restera bien des zones d’ombres  en des trous noirs,

Si le cosmos n’aurait de dimension qu’on puisse prouver,

Si on le considère infini, majeure partie reste en l’ombre,

Et donc inaccessible à notre connaissance en l’état actuel

Or il demeure le symbole du Tout, sans qui rien ne tient !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

De  notre

Planète Terre :   Q   qu’en savons-nous

Qu’elle est …  ronde,   U     qu’elle est … unique.

Que plus on s’éloigne d’   E   elle, et moins on en sait

Et pourtant … toutes    *     les traces seront là,

De son long passé      S    et qui nous parle.

Le Cosmos est si       A    disproportionné

Par rapport  à  pe    V    tite Humanité,

Qu’on a du mal à    O    se représenter

Ce qu’on y fait,       N     ce qui existe

Si, ne sommes ast  S     rophysiciens,

Nous n’en savons   *      presque rien

Planètes,  étoiles,   N    vide sidéral :

Rien là d’étrange,   O   ni d’anormal :

Lors, derrière ses   U    secrets, y en a

Combien d’autres,     jusqu’à l’infini

Il ne suffit pas de       *    regarder le ciel,

Pour le comprendre          L      trop facile :

Lors derrière ses secrets,       O           il y en a

Combien d’autres jusqu’à        I             l’infini.

L’Univers est courbe,          N            il se diffuse,

Nous dit Einstein,          T           depuis Big Bang,

Instant suprême            A        du commencement,

Qu’y avait-il avant           I           cela nul ne le sait !

Très au-delà de notre        N        Galaxie Terrestre,

Des milliers d’autres,           *      se donnent à voir,

En spirales, en couronnes,     C        ou en noyaux,

Elles sont toutes de vrais, de    O      purs joyaux.

Des millions d’étoiles ont déjà    S     disparues,

Quand nous en percevons leurs  M   lumières

Et il en sera de même du soleil   O un jour

Tout disparaît, renait dans un   S  four.

Le  Cosmos : chaudron   magique,

Demeure   bien   énigmatique

Aux  humains, éberlués,

Par tant de beauté !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un beau  vase

Et pourquoi pas

Tout  autre  chose,

Autre dimension !

.

1134 4

.

On peut représenter le cosmos

En  toutes dimensions  possibles

Il  en resterait, toujours, quelques

Pensées symboliques, trous noirs.

.

Symbolique    

 .

La pensée symbolique mettrait en œuvre des

 Symboles, c’est-à-dire : des   images

Des allégories,   paraboles,

Métaphores,  dans des mots.

Même les symboles graphiques,

Visuels, quand ils ne sont abstraits

Une forme géométrique, un paysage

Ne sont symboles qu’en tant que mots

Car la conscience  humaine  reste  une

Lecture  mentale, langage,  interprète

Les mots  bien autrement que schéma

Binaire en faisant bien correspondre

Signifié à un signifiant réduisant

 Symbole à n’être  qu’un signe,

Attribut. Balance  symbole

De la justice en une autre

Dimension

toiles-et-poemes.com/pdf/

trois-dimensions-symbole.

.

.

Fond

 

Évocation

.

1134 6

.

On peut représenter le cosmos

En toutes dimensions possibles

Il  en resterait, toujours, quelques

Zones d’ombres et des trous noirs.

 

Symbolique   

L’ombre est partie

De la psy        ché formée

De la part             individuelle

Ne se connaîs        sant elle-même

Dont l’existence     même est ignorée.

 

Figurée dans de        nombreuses cultures

Et mythes sous la          forme du personnage

Maléfique, patibu              laire mais néanmoins

Ayant statut de                                  double du héros,

Représentant                                             le moi, l’ombre

Se retrouve                                                      également dans

Les rêves, et                                                               les projections.

.

.

Fond/forme 

 

Le cosmos n’a pas de dimension

Dès lors qu’on le considère infini,

Majeure partie reste dans l’ombre

Inaccessible à notre connaissance

Or il demeure le symbole du Tout,

Et nous ne sommes que poussière,

Et bien que nous soyons une perle

Rien n’empêche qu’il nous ignore

S’ignorant peut-être lui-même,

Ce qui nous parait  absurde :

Cosmos devient corps-mort.

.

Visuels scénarios

.

1134 1

Lointain cosmos pour ne pas

dire ……… incommensurable,

.

1134 2

tant au télescope je n’atteins pas

la frontière de la Galaxie Solaire,

.

 1134 3

et à vouloir y aller, laissons faire

les sondes spatiales plutôt que nous !

.

Textuels et illustrations   >>

1133 – A force de ne jamais savoir, pouvoir, vouloir !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Et c’est à  force  de

De remettre cent fois

Le métier sur ouvrage

Et si  ce n’est  l’inverse

Comme  dirait  Boileau,

Qu’on finirait par perdre

Le fil premier  de sa pensée,

 Et digresser dans ses coulisses.

.

Entre ne pas savoir et tout savoir

Il y a comme un gouffre  à remplir,

Il en est  de  même : vouloir, pouvoir,

Tant on n’en finit jamais de dé cevoir

Et si l’école  nous apprend tout et rien

C’est un commencement  non, une fin.

.

À  force de ne jamais savoir,

À force de ne jamais pouvoir,

.

Force essayer ou force   de   surseoir,

Force de ne jamais vraiment vouloir,

J’ai comme  l’impression m’accrocher,

En rythme tant qu’en rime  et sa plume

Au crochet de la  poésie, dans sa…Lune

Pour voir  en ma nuit,  un soleil  briller,

Un soleil  de midi  ou  soleil de minuit,

Ajoutant  à mon œuvre, ombre portée

Qui en le maelstrom de mes pensées

Donne un  nouvel  horizon  au  récit.

.

Il me suffit alors  persévérer,  croire

En quelque  destin  étant  le  mien

Pour qu’un te  art enfin se déclare,

En moi comme discours arlésien

Belles paroles dès lors s’envolent,

Vers des sommets pour beautés,

Mots s’enchainent : farandoles

Sans point entrave  formalité

À force  de  vouloir  l’écrire

Ce qui me traverse l’esprit,

J’espère  atteindre  le vôtre,

Pour partager  mes  soucis :

Par mes paroles,  et contraires

À votre vie, si des plus ordinaires

Dès lors impropre   à vous satisfaire.

.

Extensions

 .

Il me faudra bien distinguer

Le « flot » du « flux » de pensées ;

Le flot vient en quantité et en désordre,

Tandis que le flux vient en qualité et en ordre.

Le flot s’impose à moi comme des mots à choisir

Et à gérer tandis que le flux est comme une pelote

De phrases préconstruites, que j’ai juste à dévider.

Dans ce dernier cas, je ne sais si ce sont les mots

Qui gouvernent ma pensée ou …  le contraire

Mais je n’en ai que faire, je me contente

De les relier, relire, corriger, parfaire.

.

Savoir ou le premier des quatre mousquetaires

Pouvoir ou les moyens de presque tout faire,

Vouloir ou l’intention de débuter et de finir

Écrire suppose bien évidement les trois

Savoir est connaitre les littératures,

Pouvoir est  se mettre en posture,

Vouloir est mettre sa signature.

.

SPV ou savoir, pouvoir, vouloir.

Est-ce que suis au courant du fait…

Est-ce que je peux faire quelque chose

Est-ce que j’aurai envie, intérêt à le faire

.

L’information, une fois vérifiée sa source

Serait donc bien le premier déclencheur

Qu’on nie par la suite si ça tourne mal

Pouvoir est lié à sa fonction et statut

Tandis que vouloir : à sa personne !

.

Je sais écrire, et je peux écrire,

Certes, comme tout le monde

Mais quel sera mon intérêt

Surtout celui des autres

En lecteurs assidus

De mon œuvre !

.

Fragments

.

SVP ou Savoir, Vouloir, Pouvoir

Ou la trilogie des autocorrections,

Constituant comme boucle infinie.

.

L’information est une donnée brute

Qui mérite d’être sourcée et croisée

Pour être bien vérifiée, incontestée.

.

Mais elle deviendrait si exponentielle

Au point qu’on ne la maitriserait plus

Et la confierait aux agents intelligents.

.

Mais qu’est-ce qu’on veut en définitive

Garder le contrôle être dominé par eux,

Ca n’impacte pas que moi : l’Humanité !

.

Qu’est-ce qu’on y peut, en réalité, vérité,

Comme pour le changement climatique :

Déjà trop tard ou l’on redressera la barre.

.

Avant l’on prétendait connaitre les réalités,

Les tenants et aboutissants de chacune d’elle

Débordés, on ne sait à quel influenceur se fier.

.

À qui profite le crime si le coupable nous échappe

Si ce n’est nous, ce n’est pas le Diable, ce serait fou

Regardons-nous dans un miroir : que voyons-nous ?

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Et c’est à   …     force  de

De remettre     cent fois

Le métier sur   ouvrage

Et si ce n’est      l’inverse

Comme dirait     Boileau,

Qu’on finirait   par perdre

Le fil premier  de sa pensée,

 Et digresser dans ses coulisses.

Entre ne pas savoir et tout savoir

Il y a comme un gouffre  à remplir,

Il en est  de  même : vouloir, pouvoir,

Tant on n’en finit jamais de dé  *  cevoir

Et si l’école  nous apprend     J tout et rien

C’est un commencement   A     non, une fin.

À  force de ne                M           jamais savoir,

À force de ne            A            jamais     pouvoir,

Force essayer        I          ou force   de   surseoir,

Force de ne       S            jamais vraiment vouloir,

J’ai comme     *             l’impression  m’accrocher,

En rythme    S             tant qu’en rime et sa plume

Au crochet  A             de la  poésie, dans sa … Lune

Pour voir    V             en ma nuit,  un soleil  briller,

Un soleil     O             de midi  ou  soleil de minuit,

Ajoutant     I              à mon œuvre, ombre portée

Qui en le      R             maelstrom de mes pensées

Donne un      *             nouvel  horizon  au  récit.

Il me suffit       V         alors  persévérer,  croire

En quelque        O          destin  étant  le  mien

Pour qu’un tel      U         art enfin se déclare,

En moi comme       L         discours arlésien

Belles paroles dès,   O          lors s’envolent,

Vers des sommets      I         pour beautés,

Mots s’enchainent       R          farandoles

Sans point entrave         *         formalité

À force de vouloir           P           l’écrire

Ce qui me traverse          O        l’esprit,

J’espère  atteindre          U       le vôtre,

Pour partager  mes        V         soucis :

Par mes paroles,  et     O       contraires

À votre vie, si des      I    plus ordinaires

Dès lors impropre    R   à vous satisfaire.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un beau vase

Ou alors un flacon

 De parfum,  de savoir,

Pouvoir, d’influence, etc.

.

1133 4

.

Le parfum du savoir est un parfum

Qui ne tiendra pas au corps :

Parfois il suscite influences du pouvoir,

Et du vouloir sur les autres !

Flacon de parfum a peu à voir avec

Les trois thèmes  du  texte poétique,

Malgré son grand effet d’influence

Ainsi la forme se distingue du fond

.

Symbolique 

 .

La    subtilité   du

Parfum est insaisissable

Mais   pourtant  l’apparence

Est bien réelle symboliquement

À une présence spirituelle et à la

 Nature de l’âme car la persistance

Du  parfum  d’une personne  après

Le départ de celle-ci,  évoquera une

Idée de durée, une idée de souvenir.

Le parfum   symbolise   la mémoire

C’est en ce sens son l’utilise encore

Dans  les  cérémonies funéraires.

Parfums  facilitent  l’apparition

D’images, scènes significatives

Suscitant, et orientant  des

Émotions et des désirs,

D’un passé lointain.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1133 6

.

Le parfum du savoir est un parfum

Qui ne tiendra pas au corps :

Parfois il suscite influences du pouvoir,

Et du vouloir sur les autres !

 .

Symbolique 

.

De tout temps,

 Chaque individu

Vivant en société,

Reçoit influences,

Provenant du milieu de vie, famille

Par tendances et modes s’y dessinant,

Et  par les autre  individus avec lesquels

Il  partage, quoti    diennement, des règles

Et des normes éta        blies, bien respectées.

Le consommateur            subit, volontairement

Ou non, toutes sortes          de pressions sociales.

Ces pressions le mène    ront souvent à modifier

Son comportement, habitudes consommation,

Et, parfois, ses croyances, dans le but d’être

Socialement accepté, reconnu par gens.

Source : joiedevie.forumpro.fr/

t15923-symbolique-des-parfums

 .

.

Fond/forme 

.

Drôle de fonction que celui d’influenceur,

Et qu’on paie cher pour affirmer tendance

Voire la susciter,  comme  autoréalisatrice

Que ce soit  en commerce  ou  en politique

Lors, à vrai dire, tout le monde influence

D’une manière ou d’une autre, par choix

Puis le rationalisant, mais a posteriori.

Sur les conseils de …     j’ai décidé de….

Ne se fiant qu’aux recommandations.

Manque de temps, confiance, risque !

.

Textuels et illustrations  >>

1132 – Je suis nul en tout : ignorance sans lacune !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je suis nul, je suis un  bel ignorant,

En grammaire, comme en calcul,

Je suis ignorant  parce que nul !

.

Je sais aligner des mots, chiffres

Mais leur donner un sens, non :

Je sais me comporter en société,

Mais de trouver des idées, point.

.

J’envie mes collègues, mes amis,

Qui étalent leurs sciences infuses,

Quoique dès qu’on creuse un peu

Ils ne valent, de moi, guère mieux.

.

Je suis nul en tout, c’est pas le souci

Tant que c’est moi qui le sait et le dit,

Je pourrai toujours appuyer mes faits

Sur le peu de culture,   que  je  connais.

.

Peu est beaucoup pour les analphabètes,

Lors beaucoup est peu pour les moins bêtes,

Tout est relatif,  tant la connaissance absolue,

Ferait de nous des dieux, et non plus ses élus.

.

Élus à l’accession des savoirs qui s’apprennent,

Pour peu qu’on en dispose, qu’on les comprenne,

Lors plus je sais, moins je suis certain de connaître

Ce qui, en ce monde, a bien pu me faire apparaître.

.

L’humanité vit en un néant possédant cette faille,

 À part lui, n’y a-t-il donc rien d’autre  *  qui vaille

Que l’on s’y intéresse si tout doit disparaître

Comme l’ardoise magique : ne plus être !

.

Le langage est un code parmi d’autres

Qui nous permet  gloser à l’infini

Pour parole sensée, neuf autres

Ne sont, ne font rien, du bruit.

.

Extensions

 .

Qui ne connait  la différence  entre

L’homme idiot regardant le doigt

Pointé vers direction tandis que

L’homme normal regarde l’endroit

Qu’il veut désigner qui est loin de lui.

Mais si l’un est myope et l’autre, presbyte,

Il ne s’agit plus de savoir : de capacité à voir.

.

Notre connaissance des choses, gens, évènements

Ne peut être que lacunaire, orientée, voire limitée

Car elle a besoin, sans cesse, d’être remis à jour

En fonction de nouveaux savoirs ou éléments :

On appelle cela, l’enquête pour l’instruction

Du dossier, puis complément d’enquête,

Puis réexamen des faits à la lumière de…

.

Rien à voir  avec  l’Instruction Publique

Ni l’éducation familiale, deux processus

Qualifiant  apprentissage, mémorisation,

Hors contextes ou hors actes particuliers.

.

Faire l’idiot alors qu’on sait pertinemment

Que … c’est un peu comme  prêcher  le faux

Pour savoir le vrai : on est là en la stratégie

Si ce n’est parfois, tromperie, diplomatie

Le vrai mensonge ou la fausse vérité.

.

Ignorant en tout, est impossible, même en étant idiot.

Qu’est-ce qui définit  qu’un homme est  cultivé, érudit ?

L’idiot sait très peu de choses,  l’érudit  ne sait pas tout :

Un expert pointu saurait presque tout sur presque rien,

Un ignorant ne saurait rien et aurait un avis sur tout.

.

J’ignorais que je manquais à ce point d’instruction

Que ma connaissance était limitée et proche de zéro

Je suis passé à côté de l’instruction, culture générale

Tel échec pourrait m’être attribué comme une faute.

.

Il nous faudra faire une différence en cas de  torture

Entre celui qui avouer : je sais rien mais je dirai tout

Et je sais tout mais je ne dirai rien, fausse ignorance

Innocent les mains pleines, appellerait-on ce dernier

.

Vous n’êtes pas sans ignorer voudra dire vous savez

 La particularité de ce qu’on appelle double négation

Et si j’ignore cette règle, je ferai un vrai contresens,

Qui suscitera, de part et d’autre, incompréhension.

.

Fragments

.

Votre ignorance est sans lacune,

Sera verdict difficile à assumer !

Moi, je l’interpréterais volontiers

Je ne sais rien mais rien du tout !

.

Il paraitrait qu’on peut avoir un avis

Sur tout dès lors que l’on est ignorant,

Les experts se confrontent et se battent

Pour avoir le vrai et fin mot de l’affaire.

.

Il y aurait des choses que je choisi, préfère

Ignorer volontairement comme déni réalité

Un alcoolique ne boit pas, puis ne boit plus,

Alors que son comportement est contraire !

.

Et si la cruche est un symbole de stupidité,

Le pot, à demi-plein reste l’image du … sot

Le seau percé, qui ne retiendra plus l’eau,

Est plus que cruche que l’on aura cassé.

.

Un pot vu de loin, avec un couvercle

On ne sait s’il est plein ou s’il est vide :

C’est en le soulevant, et plus en l’ouvrant

Regardant dedans qu’on acquerra certitude.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Je suis nul, je suis un  bel ignorant,

En grammaire,  comme en calcul,

Je suis ignorant  *  parce que nul !

Je sais aligner des  I  mots, chiffres

Mais leur donner   G  un sens, non !

Sais me compor    N   ter en société,

Mais de trouver    O  des idées point.

J’envie mes col     R    lègues, et amis,

Qui étalent leurs   A    sciences infuses,

Quoique dès qu’    N   on creuse un peu

Ils ne valent, de      C   moi guère mieux.

Je suis nul en tout   E     c’est pas le souci

Tant que c’est moi     *    qui le sait et le dit

Je pourrai toujours     S     appuyer mes faits

Sur le peu de culture,      A          que je connais.

Peu est, beaucoup, pour      N       les analphabètes,

Lors beaucoup est peu pour     S        les moins bêtes :

Tout est relatif tant la connais     *           sance absolue,

Ferait de nous des dieux, et non     L            plus ses élus.

Élus à l’accession des savoirs qui      A         s’apprennent,

Pour peu qu’on en dispose, qu’on les    C         comprenne,

Lors plus je sais, moins je suis certain   U     de connaître

Ce qui, en ce monde, a bien pu me faire N    apparaître.

L’humanité vit en un néant possédant   E  cette faille,

 À part lui, n’y a-t-il donc rien d’autre  *  qui vaille

Que l’on s’y intéresse si tout doit disparaître

Comme l’ardoise magique : ne plus être !

Le langage est un code parmi d’autres

Qui nous permet  gloser à l’infini

Pour parole sensée, neuf autres

Ne sont, ne font rien, du bruit.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un pot quelconque,

Comme un réceptacle

D’un savoir qu’on vide 

Sur un terrain commun.

.

1132 4

.

Si un pot peut être vide, c’est courant

l’ignorance ne peut l’être, c’est humain

être nul en tout, c’est déjà le prononcer :

la forme n’a plus rien à voir avec le fond.

Le pot du savoir ne serait jamais

Tout à fait vide ni plein :

Quand il déborde, il se restructure

 Pour faire de la place !

.

Symbolique 

 .

La cruche est un symbole de stupidité.

Le pot demi-plein est l’image du… sot.

Symbole pouvant se trouver à évoquer

Le karma lors façonné par nos actions.

.

Ce  symbole  féminin  évoque aussi les

Génies  domestiques : danse  du  pot

Est rite de fertilité jugé très sexuel.

Le liquide, contenu, évoque, en lui

Les possibilités de concrétisation.

.

Le pot est  aussi  en rapport avec

La surdité  et les oreilles, puisque

L’on  dit  “Sourd  comme  un pot”.

En rapport avec la communication.

mamevoy.pagesperso-orange.fr/

astrologie/CRUCPOT.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1132 6

.

Le pot du savoir ne serait jamais

Tout à fait vide ni plein :

Quand il déborde, il se restructure

 Pour faire de la place !

.

Symbolique 

 .

À travers l’imaginaire

Du plein et du … vide,

Nous investissons la réalité

.

Selon les trois plans de la connaissance :

Ceux de la matière, de la vie et de l’esprit.

.

Le « vide », n’ayant  aucune  consistance,

N’offre  aucune   tangibilité, et, pourtant,

.

Il entre, de près ou de loin, dans la forme

Fabriquée, exemple, en le vide du moule.

universalis.fr/encyclopedie/vide et plein

 .

 .

Fond/forme 

.

À voir un pot même avec un couvercle

On ne sait s’il est plein ou s’il est vide,

C’est en le soulevant, et plus l’ouvrant

Regardant dedans qu’on a certitude

Remplacement du totalement vide,

On peut y mettre de l’imaginaire,

Qui le remplit de ses projections

Ou mettre sur lui une étiquette

Indiquant qu’il est bien vide,

On n’en sera plus ignorant.

.

Textuels et illustrations   >>

1131 – La vérité est simple, l’homme est compliqué !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La vérité est souvent simple

Or l’homme, si cela le dérange,

Ne veut la voir en face, l’affronter,

Gagner une guerre, reste compliqué.

.

En science  humaine, communication,

Il n’y a d’erreurs, sauf d’interprétations

Les mots sont différents,  dans leur sens,

Leurs associations, contresens, non-sens.

.

Et puis, l’homme aime qu’on lui raconte,

Des histoires or la science dans sa vérité

Est plutôt sèche, aride, non motivante,

L’histoire, même fausse, implique.

.

La vérité serait simple ; l’homme, compliqué !

À première vue comme  France ingouvernable

À la fois  très aimable,  indifférent,  détestable,

Un animal qui, en un tapis,  se prend les pieds.

.

Demandez à un psychologue  ce qu’il en pense.

Il vous dira c’est une danse et une contredanse

Il fait quatre pas au centre et deux pas de côté

On ne sait jamais où il va ni par où il y est allé.

.

L’inconscient,  étant côté  de la force  obscure,

Le conduit à prendre des décisions contraires,

Arguant qu’il  est un sujet  chargé d’arbitraire,

Qu’émotion régit tout autant  que raison pure.

.

Suite à cela, il ne sera plus à un paradoxe près,

Les maniant, comme autres, leur épée en duel,

Seule, sa signature en  gage un fait contractuel,

Dialectique demeure  active pour virer au près.

.

Sombre clarté d’étoiles produit oxymoron

Personne n’est choqué, par telle association

Contre nature, contre logique en contradiction

Entre mots qui se suivent s’annulent : pardon !

.

Nombre d’oxymorons, paradoxes,  contraires :

Autant  de zones d’ombres  en pleines lumières

Qui  lui  procurent  conduites   noires,  altières

Selon qu’il est égoïste, altruiste ou égalitaire.

.

Les romanciers, les théâtreux, les cinéastes,

En font un fonds de commerce, scénario

Changeants d’humeur, valeur, caste :

Nous montrent nos   a contrario.

.

Extensions

 .

 La vérité est simple,

L’humain est compliqué :

On ne le dira jamais assez !

Ce n’est pas entièrement de sa faute,

Lors il est à la fois l’observateur et l’acteur

C’est-à-dire s’il s’agit de se définir, de se situer,

De s’évaluer et, plus encore, quand il s’agit

De trouver un sens unique pour un acte.

Comment peut-il être à contre-sens

Si sens, a contrario, est indéfini !

.

La vérité sur ceci, la vérité sur cela : c’est pas si simple

Un mensonge en une rumeur sera parfois plus crédible.

Foi en Justice, n’est pas lui dire la vérité, ça ne suffit pas,

Il faudra lui apporter la preuve intangible et argumenter :

Une vérité vaut une contrevérité sauf à prouver le contraire.

Il y a une longue distance à franchir entre vérité et crédibilité

À partir du moment où vous ne n’êtes pas, on ne vous croira pas.

Après quoi, on pourra se contenter de rechercher sa propre vérité,

En menant une enquête pour savoir d’où on vient et donc qui on est.

.

La vérité est simple comme la preuve,

Quand on la connait, qu’on en dispose,

Est complexe, voire même compliquée,

Quand on aura  des doutes  à son sujet.

.

La vérité, mensonge, doit être crédible,

Sachant que les deux… passés au crible,

Susciteront plus questions que réponses,

En définitive, le jugement serait reporté !

.

Vérité est simple, homme la complique :

Il aurait besoin que tout on lui explique

Même s’il s’agit d’attitude irrationnelle,

Il y a une raison, intention, criminelle.

.

Fragments

.

La vérité est une et simple, mais c’est facile à dire

Voyons ce que l’on trouve pour définir un tel mot :

.

Ce à quoi l’esprit peut et doit donner assentiment

Elle s’opposerait, dès lors, à l’erreur ou à l’illusion.

.

Connaissance conforme au réel et son expression,

S’opposerait à l’erreur, l’ignorance, le mensonge.

.

L’on dit : la vérité toute nue, la vérité tout crue,

Chacun la désire et l’appellera de ses vœux :

Ce n’est pas si simple, on est en système

Qui lui est de plus en plus complexe.

.

Vérité : tendance plus que certitude,

Est chose indépendante de l’homme,

Sauf qu’elle dépend de sa perspective :

C’est un curseur entre elle et mensonge

.

Vérité est simple, homme la complique :

Il aurait besoin que tout on lui explique

Même s’il s’agit d’attitude irrationnelle,

Il y a une raison,  intention,  criminelle.

.

L’homme serait, à ce point, compliqué

Qu’il va mettre  des années, à élucider,

Si vous êtes le coupable  ou l’innocent,

Or dix ans après, il faut bien trancher.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

La vérité est souvent simple

Or l’homme, si cela le dérange,

Ne veut la voir en face, l’affronter,

Gagner une guerre, reste compliqué.

En science  humaine, communication,

Il n’y a d’erreurs, sauf d’interprétations

Les mots sont différents,  dans leur sens,

Leurs associations, contresens, non-sens.

Et puis, l’homme aime  qu’on lui raconte,

Des histoires or la science dans sa vérité

Est plutôt sèche, aride, non motivante,

L’histoire, même fausse, implique.

********************

********************

La vérité serait simple,      V       l’homme, compliqué

À première vue comme      É        France ingouvernable

À la fois très aimable,         R         indifférent,  détestable,

 Un animal qui, dans le        I            tapis, se prend les pieds.

T ……

Demandez  à  un  psy         É        chologue ce qu’il en pense.

Il vous dira c’est une          *        danse  et  une contredanse

Il fait quatre pas au          S        centre et deux pas de côté

On ne sait jamais où        I        il va ni par où il y est allé.

M ……

L’inconscient, étant        P      côté  de la force  obscure,

Le conduit à prendre     L     des  décisions  contraires,

Arguant qu’il  est un     E      sujet chargé d’arbitraire,

Qu’émotion régit tout   *     autant  que  raison  pure.

.

Suite à cela, il ne sera    H     plus à un paradoxe près,

Les maniant, comme     O      autres, leur épée en duel,

Seule, sa signature en     M        gage un fait contractuel,

Dialectique demeure       M         active pour virer au près.

E   ………

La sombre clarté d’é        *        toiles produit l’oxymoron …

Qui ne le choque en          C        rien, par cette association ….

Contre nature, contre       O        logique en contradiction ……

 Entre mots qui se sui        M        vent s’annulent : pardon ! …..

P ….…….

Nombre d’oxymorons,     L     paradoxes,  contraires : ………

Autant de zones d’om    I    bres en pleines lumières ……

Qui lui procurent con   Q   duites   noires,  altières …..

Selon qu’il est égoïste  U   altruiste ou égalitaire. ….

É …..

Les romanciers, les théâtreux, les cinéastes,

En font un fonds de commerce, scénario

Changeants d’humeur, valeur, caste :

Nous montrent nos   a contrario.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette d’une femme

N’ayant plus grand-chose

À cacher, en  toute  vérité,

Sauf les vœux  de son âme !

.

1131 4

.

La vérité toute nue, chacun la désire,

L’appellera de ses vœux :

Mais pourquoi faire simple quand

On sait faire compliqué !

.

Symbolique 

.

C’est très

 Simple,  vous

Êtes  la   victime

Vous ne pouvez

 Pas        être

Condamné,

Dit l’avocat de la défense, à la jeune

Femme qui porte plainte pour viol.

 .

Condamné, le violeur ne le sera pas,

Faute de preuve, vice de procédure

Oui mais la femme, pour autant,

Non blanchie en son honneur !

 .

Voilà  qui  donne  à réfléchir

Sur le décalage, sinon voire

Le déphasage  entre ce dont

Vous être sûr en toute vérité

Et est par l’autre, interprété !

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1131 6

.

La vérité toute nue, chacun la désire,

L’appellera de ses vœux :

Mais pourquoi faire simple quand

On sait faire compliqué !

.

Symbolique 

 .

C’est très

 Simple,  vous

Êtes  la   victime

Vous ne pouvez

 Pas        être

Condamné,

Dit l’avocat de la défense, à la jeune

Femme qui porte plainte pour viol.

 .

Condamné, le violeur ne le sera pas,

Faute de preuve, vice de procédure

Oui mais la femme, pour autant,

Non blanchie en son honneur !

 .

Voilà  qui  donne  à réfléchir

Sur le décalage, sinon voire

Le déphasage  entre ce dont

Vous être sûr en toute vérité

Et est par l’autre, interprété !

.

.

Fond/forme

 .

La vérité serait une tendance

Elle est peu souvent une certitude

 « L’homme est la mesure de toute chose».

.

Cela signifierait  que la «vérité» n’est pas

Quelque chose  d’indépendant de l’homme,

Mais qu’elle dépendrait  de sa perspective.

.

En allant à peine plus loin, on soutiendra

La thèse que rien ici-bas, n’est vrai,

Et que tout … serait … relatif

Déjà, selon Platon.

.

Textuels et illustrations  >> 

1130 – Saurez-vous jamais si le mystère s’éclaircit !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dans toute affaire,

Pénale, civile ou d’État,

Subsiste des zones d’ombre,

Qui empêchent juger en toute

Clarté,  conscience … évidence !

.

Et, pourtant,  les   faits,  sont  là,

Avérés, même parfois, certifiés,

Mais on ne peut pas les relier

Encore moins interpréter

Un puzzle incomplet.

.

Vous ne saurai jamais si,

Là est toute la question :

Nulle réponse ni solution

Et le mystère ne s’éclaircit.

.

Est-il coupable ou bien pas,

S’est-il suicidé  dans prison :

Est-elle enceinte ou bien pas,

Est-ce secret… contraception !

.

Savoir est une pure curiosité,

Lorsqu’il s’agit de vie privée,

Savoir préside à une destinée,

À laquelle l’on serait associée.

.

J’aurais bien aimé savoir si,

Pour cela il faudrait être souris

Et être présent et sans être vu

Pour voir en vérité, un aperçu.

Si je ne suis … ni dans l’action

Ni dans la tête  ni confidences

.

Toute hypothèse et mise balance

Fournit fausses  interprétations.

Savoir n’est ni  inférer, déduire,

Infos, preuve, aveu, témoignage

Sont les seuls à pouvoir induire

La piste, pour  de vrais lignages.

En vrai vous ne  saurez jamais si

.

Ce message aura  quel qu’intérêt,

Pour vous, si…vous n’avez pas lu,

Pour dire après … «si j’avais su ».

.

Le mystère peut  durer vingt ans

Puis,  quelqu’un  quelque  chose,

En fournit la clé   ainsi  va la vie,

Ainsi vont vérités  vont les roses.

.

Extensions

.

Quand on parle de mystère,

On parle plus souvent de religion,

Voire de magie ou de phénomène inexpliqué

Mais parfois aussi d’un crime étant non élucidé.

.

Ce ne sont pas les hypothèses qui font défaut,

L’imagination est au pouvoir, mais les

Preuves tangibles,   les actions avérées,

Les témoignages, déclarations, les  aveux.

.

Selon le Larousse : « ce qui est inaccessible

À la raison humaine,  d’ordre  du surnaturel,

Obscur, caché, inconnu, ou  incompréhensible,

Événement inexplicable, aventure énigmatique»

.

Y a de quoi   se pencher, sans fin, sur la question,

Sauf à  en détenir la clé, elle-même  en  possession

D’un personnage  mystérieux : écrivains,  policiers,

Journalistes, juges, à vos plumes, tirer cela au clair.

.

À défaut de preuve suffisante, témoignages étayés,

Le juge aura prononcé relaxe, non-lieu ou renvoi.

Ce  qui est certain, c’est que quelqu’un de mort

Emporte une part de son mystère et à jamais.

.

La religion a coutume de trancher net entre deux vérités ;

La science argumente le pour et le contre et le démontre ;

La mort, elle, tranche et définitivement, sans explication.

Dans ces trois domaines, une part de mystère, demeure,

Mais personne ne pourra jamais la réduire totalement,

Foi du charbonnier … affaire classée … mort déclarée,

Qui peut dire que toute la lumière a été faite sur ce.

.

On parle plus souvent de part d’ombre

D’informations cachées, voire erronées,

Que de mystères, qui nous échapperait

Et pourtant on en crée volontairement.

.

Que serait un auteur auréolé de mystère

Roman Gary a tenté pour prix Goncourt

Avec second, d’Émile Ajar : provocation !

Le mystère a fait flop sur sa vraie identité

.

Dans les crimes non élucidés, et il y en a,

Le mystère tombe parfois en détail révélé

En matière de miracle, nombre entre eux

Auront donné lieu à explication plausible.

.

Fragments

.

Un mystère, quel qu’il soit

A besoin de preuve établie,

Pour son «éclaircissement»

Personne n’en fera mystère !

.

Mais qu’est-ce qu’un mystère :

Inaccessible à la raison humaine,

Ce qui est de l’ordre du surnaturel,

Ce qui est obscur, caché… inconnu !

.

Voire de l’ordre de l’incompréhensible

Le mystère de la Trinité de la création,

De la Résurrection, transsubstantiation,

On ne peut en faire toute la liste entière.

.

La lande bretonne est baignée de mystère,

La langue elle-même, parait être de même

On ne sait si c’est le contenant ou contenu

Qui en est plus chargé en  interprétation.

.

Symboles de la justice : les yeux bandés,

Et la balance, se trouveront représentés

En mythologies, en pesage des âmes

Après la mort en valeur individu.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

                      Dans toute affaire,

                    Pénale, civile ou d’État,

                    Subsiste des zones d’ombre,

                Qui empêchent juger en toute

               Clarté,  conscience … évidence !

              Et, pourtant,  les   faits,  sont  là,

             Avérés, même parfois, certifiés,

             Mais on ne peut pas les relier

            Encore moins interpréter

            Un puzzle incomplet.

.

********

********

.

Vous ne saurai jamais si,

Là est toute   S   la question

Nulle réponse  A      ni solution

Et le mystère     U    ne s’éclaircit.

Est-il coupable    R       ou bien pas,

S’est-il suicidé      E       dans prison !

Est-elle enceinte    Z          ou bien pas,

Est-ce secret de       –        contraception

 Savoir est une         V        pure curiosité,

  Lorsqu’il s’agit        O            de vie privée,

   Savoir préside         U          à une destinée,

    À laquelle on            S           serait associée.

*

    J’aurais bien           J             aimé savoir si,

     Pour cela il fau       A           drait être souris

     Et être présent        M              et sans être vu

     Pour voir en vé        A             rité, un aperçu.

     Si je ne suis ni          I                   dans l’action

    Ni dans la tête          S               ni confidences

*

    Toute hypothèse       M            et mise balance

    Fournit fausses          Y            interprétations.

    Savoir n’est ni            S            inférer, déduire,

     Infos, preuves            T           aveu, témoignage

    Sont les seuls             È          à pouvoir induire

     La piste, pour            R           de vrais lignages.

    En vrai vous ne          E             saurez jamais si

*

    Ce message aura         É               quel qu’intérêt,

    Pour vous, si                C                 vous n’avez lu,

      Pour dire après            L                 «si j’avais su »

   Le mystère peut           A              durer vingt ans

    Puis, quelqu’un             I                 quelque chose,

    En fournit la clé           C                  ainsi va la vie,

    Ainsi vont vérités          I                   vont les roses.

T

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette du juge,

Vu de profil, à  qui on

 Demandera de trancher 

Sur un cas : Alea jacta est !

.

1130 4

.

« Adjugé, vendu ; la cour a tranché ;

Le sort en est jeté » :

Expressions réduisant de beaucoup

Nombre de mystères.

.

Symbolique 

 .

Symboliques

De   la   justice :

Avec les  yeux

Bandés ;

La balance  constitue

Le symbole plus ancien

De la fonction  de  juger.

Elle est représentée  dans

Des mythologies antiques

Comme moyen de peser

Les âmes après la mort

Pour la valeur d’un individu.

Le glaive  symbole de puissance,

Rappelle quant à lui que la justice

N’est rien sans la force qui permet

De la faire appliquer tant  juger ne

Consiste pas seulement à examiner,

Peser, équilibrer, mais bien encore

À trancher et à sanctionner.

Source : Wikipédia justice

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1130 6

.

« Adjugé, vendu ; la cour a tranché ;

Le sort en est jeté » :

Expressions réduisant de beaucoup

Nombre de mystères.

 .

Alea jacta est

Est une locution latine

Signifiant « le sort en est jeté »,

Ou « les dés sont jetés », que Jules César

Aurait prononcé 49 av. J.-C. Avant le

Passage du fleuve Rubicon.

Ce qui peut signifier que l’individu

S’en remet à la chance,

Aux événements sur lesquels

Il n’aurait aucune emprise,

N’ayant plus la possibilité

De revenir sur ce qui

A été commis.

fr.wikipedia.org/wiki/

Alea_jacta_est

 .

 .

Fond/forme 

 .

Trancher : c’est dur, coupant

Définitif, et lors parfois injuste

Mais comment faire autrement,

En l’absence de preuves tangibles,

Et il en serait de même de la justice

Que pour religion, science et éternité,

Tant qu’ils garderont toujours une part

De mystère  qui … au four et à mesure,

Qu’on le dévoile, s’éloignera d’autant,

Jusqu’à rester  aussi inatteignable !

Quand  on  dira : « alea jacta est »

On n‘attend pas que tout s’éclaire.

.

Textuels et illustrations  >>

1129 – Vingt mille mots en cerveau, dont certains !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vingt mille mots ça paraitra

À certains, peu, autres beaucoup

On en utilise  cinq mille,  courants,

Autres, spécifiques  ou  plus savants :

Dictionnaire en fournit soixante mille

Vingt mille, ça  fait   donc  que le tiers

Et cinq, fait moins de … dix pour cent

S’en crée  tous  les jours, tous les ans

Certains vieillissent ou disparaissent,

Ils ont donné leur temps, leur sang

Certains resurgissent autre sens.

C’est vivant,  une langue ou morte.

.

Vingt mille mots dans mon cerveau,

Pas un de plus, mais, pas un de trop :

Si certains, je ne sais que les entendre,

D’autres, plus restreints pour les parler,

Plus encore le sont, ceux pour les écrire.

.

Il ne me suffira pas de les apprendre,

Faudra aussi les stocker, les réutiliser,

Le premier qui me vient est le familier,

Puis je change, ou j’essaye de trouver,

Celui qui  convient le mieux, à fixer !

.

En vers, c’est moins facile à conter ;

En rime, moins simple à diversifier,

Parfois,  ce sont les sens, la logique,

Qui l’emportent, déroulant fil rouge

De la phrase argumentant la chose

Dont il est question et qui s’impose,

À mon cerveau, comme … évidence

.

Tandis que d’autres  sont en balance

Pour frapper l’esprit ou par chance.

Parfois, ce sont les sons,  sonorités,

Qui coulent comme l’eau,  limpides,

Source, inspirée, jaillissante, fluide,

Sans qu’un sens s’impose à  l’esprit.

.

Il est question de rythmes couleurs,

De touchers, de parfums et saveurs,

De plaisirs,  de l’oreille,  enchantée.

Vingt mille mots en   mon cerveau :

Pas un de plus mais  pas un, de trop.

.

Si l’on ne dispose que de trois mille,

Comment fait-on pour être… subtil

Sans parler que l’erreur de syntaxe,

Entraine contraire de ce qui est dit

Syntaxe : priez pour nous, pêcheurs.

.

Faute grammaire ajoutera désordre,

Lors orthographe bouscule  concorde,

Et prononciation … incompréhension.

Quand je bute, sur  des mots, phrases,

Je laisse tomber et  je révise ma copie,

Aucun script langage, ne me convient :

Trop mal codé pour toute communauté.

.

Extensions

 .

Chaque mot est relié à, au moins, deux autres dans une phrase,

Celui d’avant lui, s’il y en a un, et celui d’après lui, s’il y en a un.

De manière simple et claire : précédant et suivant mais pas que

Tant les mots auront différents sens, selon différents contextes,

 Seront reliés à votre interprétation, subjective, personnelle :

Beaucoup signifiera une telle quantité chez une personne

Mais une autre quantité, pour une autre personne !

Ça fait comme une différence pour un seul mot

Pour finir, je ne dirai qu’un mot : réseaux.

.

Un mot : le premier mot d’un bébé

Curieusement «papa» et non «maman»

Or que les mères, pour autant, ne s’étonnent

S’il dit souvent « papa » en premier, c’est pour

Raison simple : le  «p» est plus facile à prononcer.

.

« Selon la revue Cerveau Psycho : Un vocabulaire

De 300 mots environ  vers l’âge de deux ans.

Alain Bentolila : « À la fin du CE1, enfants

Au vocabulaire pauvre : 3000 mots ;

 Moyen : 6000, et supérieur : 8 000.

L’on estime, pour un adulte cultivé :

 20 000 utilisés, et 40 000 compris ?

.

Fragments

.

Vingt mille mots parait être un nombre magique

D’autant qu’à sa naissance, bébé partira de zéro :

Nombre de mots couramment utilisés en français

Tournerait, en fait, plutôt autour de 30 000 mots

.

La plupart des dictionnaires compte 60 000 mots

Et certains vont jusqu’à 100 000 et voire 300 000

Comme pour le français, noms propres et communs

Tous ne seront pas dans le dictionnaire  ou utilisés.

.

Cocorico : s’il y a une langue qui fait l’unanimité

 Au Monde en termes de beauté, c’est le français.

Il semble y avoir engouement pour le français

Parlé aux coins de la planète, selon enquête.

.

Le langage,  écrit  ou parlé,  est imprégné

De valeurs symboliques  comme  images,

Idées, émotions,  sonorités,  graphismes,

Dans ce qu’il exprime ou n’exprime pas !

.

Hippopotomonstrosesquippedaliophobie

S’utilise,  par plaisanterie,  pour désigner

Peur de mots trop longs,  trop de syllabes.

Exercez-vous  à  le prononcer   et  sortez-le

Conversation de salon : effet bœuf garanti !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Vingt mille mots ça paraitra

À certains, peu, autres beaucoup

On en utilise  cinq mille,  courants,

???      Autres, spé  ô cifiques  ô ou  savants :       ? ??

Dictionnaire  en //fournit soixante mille

Vingt mille, ça  //  fait  donc  que le tiers

Et cinq, fait    // moins de dix pour cent

???     S’en crée  tous  ===  les jours, les ans      ???

Certains vieillissent ou disparaissent,

Ils ont donné leur temps, leur sang

Certains resurgissent autre sens.

C’est vivant,  une

Langue ou morte.

Vingt mille mots dans mon cerveau,

Pas un de plus, mais, pas un de trop : V

Si certains, je ne sais que les enten   I   dre,

D’autres, plus restreints, pour les   N   parler,

Plus encore le sont ceux pour      G      les écrire

Il ne me suffira pas de les         T         apprendre,

Faudra aussi les stocker       *             les réutiliser,

Le premier qui me         M       vient est le familier,

Puis je change,         I            ou j’essaye de trouver,

Celui qui              L        convient le mieux, à fixer !

En vers,            L          c’est moins facile à conter ;

En rime,        E            moins simple à diversifier.

Parfois,          *          ce sont les sens, la logique,

Qui l’em        M     portent, déroulant fil rouge

De la phrase      O        argumentant la chose

Dont il est ques    T      tion et qui s’impose,

À mon cerveau,       S    comme l’évidence,

Tandis que d’autres     *    sont en balance

Pour frapper l’esprit ou   E     par chance.

Parfois, ce sont les sons,     N     sonorités,

Qui coulent comme l’eau,     *     limpides,

Source, inspirée, jaillissante,   T     fluide,

Sans qu’un sens s’impose à     Ê    l’esprit.

Il est question de rythmes     T    couleurs,

De touchers, de parfums     E    et saveurs,

De plaisirs, de l’oreille      *       enchantée.

Vingt mille mots en       D    mon cerveau :

Pas un de plus mais    O    pas un, de trop.

Si l’on ne dispose     N   que de trois mille,

Comment fait-on   T     pour être… subtil !

Sans parler que     *       l’erreur de syntaxe,

Entraine contrai   C       re de ce qui est dit

Syntaxe : priez      E    pour nous, pêcheurs.

Faute grammai     R    re ajoutera désordre,

Lors orthographe   T       bouscule  concorde,

Et prononciation            incompréhension !

Quand je bute, sur        I         des mots, phrases,

Je laisse tomber et          N         je révise ma copie,

Aucun script langage,            S              ne me convient :

Trop mal codé pour toute             *                   communauté.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette d’un enfant

Pose question sur langage

Et sur les mots qu’il entendra

Ou qu’il emploie, est-ce le bon ?

.

1129 4

.

Vingt mille mots, en lecture

Mais, cinq mille, en écriture :

Et faut-il  encore   comprendre

Tous   les  sens,   utiliser  le  bon !

Le langage sera constitué de mots

Faut des mots pour analyser langage

Langage de mots et mots de langage

Marieront les formes avec le fond.

 .

Symbolique

 .

Le langage, écrit ou parlé,

Est imprégné de valeurs symboliques :

Images, idées, émotions, sonorités, graphismes,

Dans ce qu’il exprime, mais aussi dans une certaine mesure

Dans ce qu’il n’exprime pas. Le passage du mot  la réalité,

C’est l’ouverture à la manière d’un bourgeon.

 .

Moyen de communication entre les hommes

Mais aussi d’invocation de la Divinité.

Symbole du Verbe, Logos, Intelligence,

Activité, Volonté divines de la Création.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1129 6

.

Vingt mille mots, en lecture

Mais, cinq mille, en écriture :

Et faut-il encore  comprendre

Tous les sens, utiliser le bon !

 .

Symbolique 

.

Le mot sera

Un symbole que

L’on utilisera afin

D’exprimer sa pensée,

Afin d’exprimer l’intention,

Afin de décrire ce que l’on ressent.

Cependant, n’oublions pas qu’il

N’est pas la chose elle-même.

Beaucoup se laissent avoir

Par force du mot, toute

La charge émotionnelle

Qu’il pourrait contenir.

En effet, en grandissant,

Le mot pourra prendre un

Poids énorme dans nos vies.

Je vois ce qui m’entoure à travers

Le sens précis que j’ai donné au mot.

Source leducationspirituelle.over-blog

.com/2016/02/le-mot-est-un-symbole

 .

.

Fond/forme 

.

Le mot peut n’avoir qu’une seule syllabe

Voir un seul caractère ou syllabe muette,

Et il peut en contenir jusqu’à vingt quatre.

.

Anticonstitutionnellement serait… détrôné

Comme mot le plus long, langue française..

Avec ses 27 lettres, bien comptées, le mot

«Intergouvernementalisations» ola, oups !

Hippopotomonstrosesquippedaliophobie,

S’utilise, par plaisanterie,  pour désigner

Peur de mots trop longs, trop de syllabes.

.

Exercez-vous  à le prononcer   et sortez-le

Conversation de salon, effet bœuf garanti

.

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