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Devant Dieu,
Devant homme
Devant soi-même
Sont repères connus,
Qui nous positionnent,
Sur nos jugements, sur
Innocence et culpabilité
Dans notre bel Occident,
Ou sur l’honneur, honte,
En plein Extrême-Orient.
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Certains font plus grand cas de Dieu qu’hommes,
Et, si ce n’est Dieu … d’une conscience externe,
Qui connait tout de leurs actes et de pensées,
Un œil regardait Caïn, de Victor Hugo.
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Certains font plus grand cas d’eux que de Dieu,
Dès lors qu’ils sont athées «pas vu, pas pris»,
Il n’existe pas de faute, en réalité, que
Prouvée par les hommes
Et incontestable.
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Certains font grand cas de leur conscience
Et ils se culpabilisent, et pour un rien,
Tant ont peur de faire du mal
À quelqu’un malgré eux.
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Tant Dieu est grand,
Dieu est infaillible,
Dieu est miséricorde
L’Homme fait Justice
Au-dessous des hommes
Et dépassant tous les cas,
Individuels et particuliers,
Elle ne pourra pas se tromper,
Bien qu’existe erreur judiciaire.
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La conscience est plus souple et plus lâche
À la fois dans le rôle du juge, et de l’assassin.
Elle peut choisir, les circonstances atténuantes
Ou, tout au moins, quel que doute sur l’intention.
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Extensions
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Jurer devant Dieu ne
Concernant pas le bien
Ou le mal, mais le parjure,
Où le mensonge volontaire ;
En Amérique ça revient au même.
On ne peut pas échapper au jugement
En cas de crime, de violence ou faute grave
On fera porter le chapeau à quelqu’un d’autre
En fabriquant même des preuves irréfutables.
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Engrenage des doutes : plus vous clamer
Votre innocence et plus l’on s’acharnera à
Vous rendre coupable. Moralité : dès qu’on
A affaire justice des hommes, coupable ou pas,
On est dans le pétrin, on en sort jamais blanchi,
Par la grande porte. Utile à savoir au moment de
Porter plainte, elle peut se retourner contre vous
Et vous aurez beau jurer : devant Dieu, devant,
Les hommes, vous : la machine vous écrasera.
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Dieu voit tout, Dieu juge de tout, Dieu est en tout
Il est le seul à comprendre nos intentions, actions
Justice d’État émane des lois dépassant l’individu
Connue et la même pour tous : simple à appliquer
«En son âme et conscience», est point de vue moral
Intériorisé, conditionné, culpabilisant, s’accusant !
Dieu n’a rien vu, Justice n’a de preuve, moi cynique
En somme «un Péché avoué est à moitié pardonné»
Contre « un péché non avoué, péché non condamné».
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Quand j’étais enfant … j’étais très effrayé
Par cette vérité qui n’avait pas d’échappée :
Dieu voit tout, n’oublie, ne laisse rien passer !
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Je n’avais pourtant pas encore lu Gorge Orwell,
Qui à sa manière, en 1984, défait le communisme
Maintenant je me rends compte que c’est possible.
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Internet voit tout, lit-tout, et peut analyser tout !
Les informations sur la vie privée de quelqu’un
Ce n’est pas Dieu qui les interprète : l’homme.
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Je pense que ce n’est pas mieux, c’est pire :
On aura chassé Dieu et autre le remplace,
Après vous, chaque jour, part en chasse.
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Épilogue
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Justice divine : divine surprise,
Justice humaine sinon dictatoriale
Justice par soi-même ou immanente !
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Ces trois formes, trois contenus, de justice,
Tantôt se confondent, se séparent, s’opposent !
Mais si on peut renier celle de Dieu transcendant,
Si on peut échapper à celle sociale en pas vu, pas pris
En aucune manière, l’on se soustrairait à sa conscience.
***
Ce n’est pas tant que l’on mette une justice sociale de coté
Chaque société à ses règles : les oublier, les braver, danger
Que de jouer au chat et à la souris c’est pas moi, monsieur.
Combien de romans policiers seront bâtis sur cette trame
On vous promène ici et là : l’assassin est sous vos yeux !
***
Hygiène de l’assassin, de rien révéler, toujours mentir
Le crime parfait existe mais résolu parfois sur le tard.
Il faut se mettre dans la tête du criminel pour saisir,
Non par mobiles ou motivations, mais personnalité,
Expliquant le pourquoi du comment hors preuves.
***
Bien que justice dise : ne pas commettre d’erreur,
Celles-ci existent bien, c’est la pire des injustices,
Que de condamner un innocent pour un coupable
Tant cela ferait deux victimes, pour le prix d’une,
Et sans, pour autant, punir, le véritable auteur !
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1128 – Calligramme
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Devant D Dieu,
Devant E homme
Devant V soi-même
Sont re A pères connus,
Qui nous N positionnent,
Sur nos T jugements, sur
Innocen * ce et culpabilité
Dans no D tre bel Occident,
Ou sur I l’honneur, honte,
En plein E Extrême-Orient.
U ………….
Certains font plus grand cas de Dieu qu’hommes,
Et, si ce n’est Dieu … d’une conscience externe,
Qui connait tout de leurs actes et de pensées,
Un œil regardait Caïn, de Victor Hugo.
.
Certains font plus grand cas d’eux que de Dieu,
Dès lors qu’ils sont athées «pas vu, pas pris»,
Il n’existe pas de faute, en réalité, que
Prouvée par les hommes
Et incontestable.
.
Certains font grand cas de leur conscience
Et ils se culpabilisent, et pour un rien,
Tant ont peur L de faire du mal
À quelqu’un E malgré eux.
Tant Dieu S est grand,
Dieu est * infaillible,
Dieu est H miséricorde
L’Homme O fait Justice
Au-dessous M des hommes
Et dépassant M tous les cas,
Individuels E particuliers,
Elle ne pourra S pas se tromper,
Bien qu’existe er * reurs judiciaires
*
La conscience est plus S souple et plus lâche
À la fois dans le rôle du O juge, et de l’assassin.
Elle peut choisir, les cir I constances atténuantes
Ou, tout au moins, quel * que doute sur l’intention.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une belle fontaine
Dans certains palais,
Ou en places publiques,
Jaillissement jets d’eau.
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(forme stylisée, rimes libres,
le fond s’approche de forme)
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Le jaillissement d‘eau directement su sol
ou l’intermédiaire d’une fontaine à étage
demeure toujours des plus spectaculaires
ce qui fait que sa forme évoque son fond.
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Fontaine étages : soi, en bas, les hommes,
Et Dieu, tout en haut :
L’eau qui y coule, y ruisselle, se renouvelle
Comme un jaillissement !
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Symbolique
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La fontaine est le symbole
De l’immortalité, la purification
Et de la régénérescence et en continu.
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La fontaine de jouvence est une fontaine mythique
Dont l’eau à le pouvoir de régénérer le corps et l’âme
De celui qui la boit, aussi, elle guérit toutes les maladies,
Et les chagrins et rend immortel et plusieurs mythes feront
Références à cette fontaine : dans la mythologie romaine,
Jupiter transforme la nymphe Jouvence en une fontaine
Qui a la vertu de rajeunir de manière quasi perpétuelle
Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-fontaine
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Fond
Évocation de fond
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Fontaine étages : soi, en bas, les hommes,
Et Dieu, tout en haut :
L’eau qui y coule, y ruisselle, se renouvelle
Comme un jaillissement !
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Symbolique
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Tous les hommes vivent constamment
Au milieu de sentiments plus ou moins profonds
Mais il est difficile de les percevoir avec finesse
Et de les rendre dans la langue humaine,
Car souvent ils se cachent ou nous oppressent.
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De même qu’il prend dans ses poumons
L’air de l’atmosphère et absorbe dans
Son organisme l’eau des sources
Et les éléments de la terre, l’être
Humain grandit et chemine
Au rythme des sentiments.
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Alors qu’il invente, crée, pense
Et s’extériorise, l’être humain
Jaillissement sentiments,
Tantôt sereins
Et tantôt troublés, tantôt
À peine esquissés
Et tantôt débordants.
keulmadang.com/2011/01/13/archives/
essais/le-sentiment-dans-les-poesies
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Corrélations
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Fond/forme
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On parle de jaillissement d’eaux
Pour une source ou une fontaine :
Jaillissement de la pensée au figuré,
De la justice quand le couperet tombe
Oui mais comment faire se rejoindre
Celui des lois et celui de sa conscience
La conscience sourd de terre ou ciel
Justice est construction sociale !
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Justice d’homme ou de Dieu ?
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Scénario
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Devant la justice de Dieu.
Devant la justice des … hommes.
Devant soi-même, justice de conscience.
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