480 – Beauté intérieure en dehors de tout sexe

<< Calligramme et symboliques  

.

Visuels scénario

.

480 1

.

Une beauté intérieure ne se décrète

pas  par quelques lois, religieuses,

.

480 2

.

elle se manifeste autant par une

posture zen que par méditation,

.

480 3

.

se perçoit sur un visage, regard,

reflétant sa pleine conscience.

.

.

Textuel calligramme 

.

  • La beauté intérieure n’est pas leurre, elle ne vieillit pas au fil des heures, bien au contraire, elle s’enrichit des lueurs que lui apportent toutes belles expériences de sa réelle valeur. Si elle n’est pas indifférente au sexe, elle ne dépend pas de lui, pour autant ! Toute beauté intérieure est complexe du fait qu’elle ne se voit qu’en se correspondant. Une beauté intérieure n’est pas géolocalisée : elle n’est pas au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, elle est universelle, intemporelle, comme reflet de beauté divine. Elle vient d’une âme, d’un esprit, d’un cœur, qui respire, transpire d’un authentique bonheur d’exister, au monde, bien cachée, mystérieuse, excepté pour celui qui la perçoit comme délicieuse. Bien que tous bonheurs soient attendus par dehors, apparence n’est que leurre, seul comptera ce merveilleux trésor qu’on a trouvé caché en lui, en elle : vogue la vie en joie réelle, en temps éternel.  Ta beauté intérieure n’a pas de sud ni de nord, elle n’est pas un lieu, un météore : elle est partout, elle est ailleurs, elle est cette présence qui enveloppe le corps dont l’aura lui donne sa couleur d’or. Ta beauté intérieure est perméable à l’extérieur, indépendamment du jour, de l’heure, elle vient d’une âme, provient d’un cœur. Il faut soi-même en avoir, et fort, pour la voir, en transparence et en amor. Elle est le fruit d’une double-vue, qui fera, de toi, la plus belle des amantes, si ce n’est amant, car l’âme n’a pas de sexe. Ta beauté extérieure en a, jusqu’à donner des complexes, tant elle demeure, inatteignable, impénétrable, nonobstant les soins dont on est ou dont on se croit, pour elle, capable. Ta beauté intérieure n’est pas géolocalisée : elle n’est pas au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, elle est universelle, intemporelle, comme reflet de beauté divine. Elle vient d’une âme, d’un esprit, d’un cœur, qui respire, transpire d’un authentique bonheur d’exister, au monde, bien cachée, mystérieuse, excepté pour celui qui la perçoit comme délicieuse.

.

.

Textuel extension

.

  • La beauté intérieure n’a pas de commune mesure avec la beauté extérieure si ce n’est par analogie de la pensée : ce n’est pas un visage, ce n’est pas un paysage, c’est un état de conscience qui transparait au dehors comme une lumière tamisée qui n’a plus d’ombre portée, un clair-obscur dont certains ne percevraient que le côté clair et d’autres que le côté obscur : on ne peut voir la beauté intérieure de quelqu’un, si tant est qu’il en dispose, qu’à travers le filtre de son regard ! Simple projection, illusion, direz-vous !  Non, sa lumière de vient pas de vous, vient de lui, est indépendant de toute fausse interprétation, lui appartient en propre.  Qu’est-ce qu’une âme et déjà en a-t-on une, blanche, noire, grise ! Bonjour les inventions, illusions, et après sa mort, les surprises ! Qu’est-ce qu’une beauté intérieure quand l’extérieur ne l’est pas. Quasimodo en avait-il une, qu’Esméralda ne reconnaissait pas ! Elle est, et, c’est certain, impossible, à cerner, à photographier,  mais elle peut  transparaître dans le regard, sourire, attitude. Faut-il encore être attentif pour parvenir à bien la discerner. Comment pourra-on percevoir la beauté intérieure de quelqu’un ou de quelqu’une : elle demeurera cachée, secrète, par définition, laisse apparaitre peu d’elle, en toutes situations. Chacun a son antenne, représentation, interprétation. Freud dirait que tout cela n’est autre que projections de soi, mais est-ce certain quand une foule le voit. Ne disait-on pas déjà cela de Maryline Monroe ! On dit, au cinéma, qu’un acteur, une actrice, occupe tout l’écran, et voire  le transperce : il faudra voir «La rose pourpre du Caire» qui ira plus loin … jusqu’à l’enlèvement. Vrai qu’on peut pousser le bouchon, à ce point aussi loin, jusqu’au rapt, frappé par une âme toute en beauté, rien ne peut, lors, vous en empêcher.

.

.

Textuels symboliques 

.

.

Âme

  • Symbolique de forme : Le mot âme évoque un pouvoir invisible : être distinct, partie d’un vivant, principe de vie, d’organisation, d’action. Sauf de fugaces apparitions,  elle est toujours invisible et ne se manifeste pas en actes mais par pouvoir mystérieux, elle suggère une force supranaturelle, un esprit, un centre énergétique.

 .

Repères

  • Symbolique de fond : À quoi correspondent les tas de pierres sur tous  les sentiers ? Ce sont des repères laissés par de précédents randonneurs, permettant de baliser le chemin ou de matérialiser un pic, et ainsi de permettre d’identifier plus clairement le bon chemin. Ils prennent la forme d’un tas, d’un monticule de pierres, en pyramides. Ils sont, le plus souvent, situés à des endroits où il est difficile d’entretenir un sentier délimité ou un balisage à l’aide de couleurs de peintures.

 .

Corrélations  > Âme est principe, concept, imagination, esprit

  • Liens fond/forme : L’âme est un principe, un concept qu’on ne peut figurer. Sans substrat physique, l’on ne  peut que l’imaginer. Bien qu’il rime parfaitement avec amour toujours, aucune forme ne  peut se confondre réellement avec le fond, même sous forme d’ange ou de flamme, d’esprit. Toute beauté intérieure se rapproche de l’âme pure qui ne se laissera approcher que par un regard qui l’est tout autant, ou tend à l’être, en amour ! Elle relie l’intérieur et l’extérieur, en laissant poindre des signes de sa présence et de son aura divine ; dès lors qu’elle relie corps et esprit aux cieux, tout cela demeure, en nous, mystérieux !  

.

.

Beauté

.

Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

.

On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

.

Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde », la société élégante, brillante.

.

La beauté ferait naître  un sentiment d’admiration,

Ou de satisfaction en opposé à mauvais, médiocre.

.

Quel joli grain de beauté, vous avez, là,  ma chère !

.

.

 « Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux, attirant, le sublime disproportionné et terrible. Cette distinction sera reprise par Emmanuel Kant dans sa Critique de la faculté de juger (1790). »      Wikipédia/beau

.

BEAU, JOLI. Le joli n’est qu’un diminutif du beau ; il n’en a ni la grandeur, ni la régularité, ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ; un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint. Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

.

Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est « très au-dessus de la nature », parce qu’il est œuvre de l’esprit. Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme sensible et permet à l’homme d’accéder à la conscience de soi.

.

Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

.

Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

.

Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre … subjectivement !

Et, ce qui n’est ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié de commun.

.

Ce que j’en dis vous parait-il commun ?

.

<< Calligramme et symboliques