114 – Bénodet, remontée vers Quimper

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Visuels scénario

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Nous pénétrons, à Bénodet,

dans la rivière d’Odet vers Quimper

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et remontons, à vive allure,

cette rivière, des plus romantiques,

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puis débarquons à Quimper :

église, rivière et charme, pittoresques.

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Textuel calligramme 

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  • Combien de centaines de voiliers demeurent accrochés à leurs bouées pendant toute l’année, sans bouger d’un pouce, dans tous les ports, les abers, les rivières telle celle de l’Odet, vers Quimper,  accueillante l’été, l’hiver. Lorsque la mer est calme, voire aplatie, pour entreprendre une belle sortie, par ces temps de récession, je comprends mal la passion d’avoir son bateau, à quai pour une semaine de navigation par année. Ah oui vous me direz : la mer est synonyme de liberté ! Mais c’est un caprice d’enfant gâté qu’un voilier perde son âme en ne naviguant plus sur les flots. Il doit servir, à son preux capitaine, de fier destrier, de mât de misaine, l’assurant d’être seul sur les eaux. Nous voici dans l’entrée de Bénodet tenant à la fois de la gorge et du goulet, tant son courant nous pousse ou contre, selon la direction de la marée et sa force. Nous voilà, remontant la rivière de l’Odet qui se rétrécit puis, de nouveau, s’élargit pour former comme une baie intérieure, avec son chenal étroit serpentant en son milieu. Nous voici à l’orée du premier pont où il nous faut mettre un pied à terre pour entrer visiter la ville de Quimper. Sa cathédrale constitue un pur joyau. Ses crêperies sont plus nombreuses que les autres restaurants. Ses touristes abondent, tant l’hiver que l’été. Mais déjà il nous faut la quitter, marée oblige, sinon nous serons coincés avec elle et pour la nuitée. Repassant ses étroits méandres aux fortes courbes, nous sommes dans l’obscurité d’une forêt inexplorée jusqu’à ce que l’embouchure nous en délivre en nous permettant d’y mouiller en toute sécurité.

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Textuel extension

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  • Quimper, cité de caractère, est pleine de mystère et sa cathédrale en impose par les dentelles de ses deux flèches et son portail ornementé de toutes parts. Sa « Place du beurre » est bien nommée et renommée lors on y recense pas moins de cinq crêperies dont les odeurs vous poussent vers elles. Le retour en annexe d’abord du premier pont puis en voilier en descendant la rivière de l’Odet s’est fait tard dans l’après-midi tant et si bien que nous avons rejoint l’embouchure à la nuit noire et décider de nous accrocher à une bouée à côté du chenal plutôt que de remouiller dans une anse d’où l’on était parti pour Quimper en matinée.  Quimper est une ville du sud, et pointe, de Bretagne, reflétant bien l’ambiance et climat de ses habitants. Sa cathédrale est un joyau d’architecture, gothique et ses ruelles, adjacentes : des plus sympathiques ! La rivière de l’Odet la traverse, et de part en part, lui donne un accès direct sur la mer à Bénodet. Si une navigation, sur elle, s’avère tranquille, elle recèle des pièges, à bien des endroits, que nous avons pris soin, bien sûr, d’éviter.   De l’embouchure à Bénodet jusqu’à Quimper  en remontant la rivière de l’Odet, sur 20 Km ! Il faudra compter une petite matinée en voilier, au moteur comme il se doit, pour suivre son lit. Quimper mérite vraiment le détour, incursion, pour sa cathédrale, ses maisons à pans de bois, sa place au beurre et ses crêperies ses musées et que sais-je encore  tant il fait bon  y flâner ! Nous y avons mangé  des galettes  complètes, andouilles de Guémené, meilleures qui soient. En redescendant l’Odet, avons mouillé en anse, matin calme, chant d’oiseau, nous y ont réveillé.

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Textuel épilogue

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  • Une embouchure, une rivière, une petite ville du nom Bénodet, du Breton  déformé « Penn Oded »  et qui  signifie : « tête de l’Odet ». La remontant, on arrive à Quimper, Kemper mot breton «le confluent»  de l’Odet, avec le Steïr et le Frout. Avec cela vous savez son origine. Un vrai plaisir que d’y naviguer au moteur, pour pas se…planter : pour la voile mieux vaudra cibler l’archipel des Glénans, non loin. Ceci  dit,  nous  y  avons   mouillé  en anse adjacente, hors courant, pour belle nuit des plus calmes et très romantique pour rêver. Cela dit, la visite de Quimper nous a enchanté et ce d’autant qu’après la visite de sa cathédrale, nous avons bien arpenté ses rues, et ses ruelles à la recherche de bonne crêperie dont déjà le nom ouvre l’appétit et nous n’aurons pas été déçus : nos papilles en frémissent encore.

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Textuels symboliques 

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Odet

  • Symbolique de forme : L’Odet est un fleuve, côtier, breton, long de 62,7 km, qui prend sa source dans les montagnes noires, et qui aboutit en mer entre Sainte-Marie et Bénodet. En breton Ben  signifie:« embouchure » «Curieuse rivière que l’Odet qui associe un lit amont assez chétif à estuaire et dont pourrait s’enorgueillir maints fleuves » selon Lucien Le Cam,« La longue histoire de l’Odet », Revue « Pays de Quimper » Modifié, source : Wikipédia

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Bénodet

  • Symbolique de fond : La rivière, épousant ses méandres, tantôt se rétrécissant, contrainte, et tantôt s’élargissant, plus libre, ce qui tend vers un versifié mixte : on imagine Bénodet, l’embouchure comme une sorte de battant de cloche et Quimper au-dessus comme mouton !

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Corrélations > Quimper, accostage, visite, cathédrale, crêperie

  • Liens fond/forme : La rivière est paisible, romantique, elle se rétrécit et s’élargit par endroits, bordée d’arbres, de prairies, de manoirs, elle offre aux marins un paysage sublime. Puis l’arrivée à Quimper est une aventure tant, à marée basse, impossible d’accoster. Un tour en annexe et l’affaire est réglée ! La visite de la ville et de sa cathédrale vaut largement l’effort, vaut le détour, sans parler restaurants de crêpes sur la Place au beurre, rue Salé.

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