110 – Camaret-sur-Mer et rade de Brest

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Visuels scénario

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Débarquons Port de Camaret-sur-Mer

 avec deux monuments,

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nous visitons la Tour Carrée rouge des

 fortifications de Vauban,

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et la chapelle jaune de Rocamadour

avec son clocher foudroyé.

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Textuel calligramme

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  • Camaret, faisant face à Saint Mathieu, constitue un  refuge  en entrée de la Rade de Brest, avant la pointe des Espagnols qui forme un goulet défensif et dangereux avec, au fond, la marina du Moulin Blanc et les aquariums géants d’Océanopolis !  Cette rade est, à elle seule, une petite mer  intérieure ou l’on peut naviguer à souhait tout comme celle de Saint Malo ou Lorient. Chacun sait que les côtes de la mer bretonne n’ont pas de traits droits mais tortueux, tout comme le caractère de ses habitants, les Brestois en premier, forgé par leurs successions de tempêtes autant que par leurs nombreuses explorations et leurs plus belles conquêtes. Qui ne connaît sa chanson du curé et qui ne voudrait être son équipier ! Passons, cela appartient au passé. Demeure le plaisir d’y être et plus encore d’y rester ! Dans la chapelle de Rocamadour règne une douce lumière de jour : une maquette de bateau pendue au plafond rappelle qu’elle joue un rôle attribué à la protection. Une Tour Vauban de fortifications jouxte cette dernière, comme un amer, elle aussi chargée d’histoires et de guerres : chacun se doit de défendre ses convictions ! Son front de mer s’étend autour de sa baie, offrant une succession de restaurants où l’on y mange naturellement des poissons et des fruits de mer tout autant que de crêpes l’on s’y repaît. Notre rando à sa Pointe des  « Tas de Pois » nous a fait découvrir ses champs de bruyère, avec des couleurs inspirant le mystère d’une Bretagne qui fait d’ennui, contrepoids.

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Textuel extension

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  • La rade est une petite mer à elle seule où l’on peut naviguer une semaine comme dans le Golfe du Morbihan, sans s’y lasser. Elle est prolongée par deux rivières, une au nord-est, l’Elorn, allant jusqu’à Landernau, l’autre au sud-est, l’Aulne, atteignant Châteaulin : deux beaux parcours pour y admirer ses atours. A l’embouchure de l’Aulne, on trouve un cimetière d’anciens navires de guerre, dont le croiseur Colbert. Plus loin, des roseraies, dans un paysage sans aucune habitation, nous donne l’effet d’une nature sauvage et vierge. Apparemment nous sommes seuls, à monter la rivière bien qu’en amont une écluse donne accès à Port Launay, ancien port de péniches, situé à peu de distance de Châteaulin.  Camaret et son curé,  chanson paillarde et de légende à crier au comptoir d’un estaminet pour marins, en goguette, enivrés, mais pas que : on flâne d’un air tranquille tout autour de sa baie jusqu’à sa pointe, à l’extrême, où sont bâties son église et son fort, qui, comme saillies, émergent de sa tranquillité au soleil couchant. Jours de tempête, au lieu de rejoindre Brest à contre vent et courant, il vaut mieux s’y réfugier  vite fait et se mettre à l’abri définitivement. En escale dans un de ses restaurants, offrant des repas de fruits de mer. Nous nous sommes régalés de leurs saveurs goûtues aux parfums d’iode.  Elle est située non loin de l’entrée de la rade de Brest, dans un creux avant de passer la Pointe de Espagnols. Sa marina est dans un écrin qui la protège des tous vents et sa ville demeure pleine de charme, et toujours accueillante. Elle bénéficie de trois pointes dont l’une est connue comme celle de Penhir ou encore : des Tas de Poix, celle de Toulinguet a gardé son ensemble défensif et celle  du Grand Gouin, au nord, son petit fort ! Son petit front de mer, ou disons plutôt de baie, a conservé une ambiance d’authenticité marine : on y trouve des crêpes, des fruits de mer, à volonté, on peut flâner en longeant son vieux port.

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Textuels symboliques 

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Tourelle

  • Symbolique de forme : Le balisage est constitué des tourelles fixes situées à terre ou en mer, de bouées flottantes et d’amers. Ces balises indiquent les dangers en mer et délimitent les chenaux d’accès aux ports : elles  émettent un signal lumineux de nuit, de portée réduite, permettant leur identification. Elles peuvent être équipées d’émetteurs sonores permettant leur localisation par temps de brume. wikipedia.org/wiki/Signalisation_maritime#Le_balisage

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Tricot /bas

  • Symbolique de fond : UN TRICOT VERT ET DEUX BAS SI ROUGES. UN, chiffre … impair,  TRI, comme … tribord, CO, surmontéd’un cône,  VERT, couleur de la bouée. DEUX, chiffre pair,  BAS, comme bâbord, SI, surmonté cylindre,  et ROUGES, couleur bouée. Modifié, source : Wikipedia Balisage

Corrélations > évoque rade de Brest, port du Curé de Camaret

  • Liens fond/forme : Tourelle est plus grosse et solide que bouée car enrochée sur un soubassement existant. Ici, la partie noire est rimée, et jaune, libre, ce qui donne une versification bien mixte ! Si cette forme tourelle n’épouse pas le fond ; elle l’évoquera toutefois, en rade de Brest, plus encore en port du Curé de Camaret. On dirait presque une portée musicale, avec main droite en haut, et gauche en bas. En rythme, mélodie sans compter harmonie et l’on reprend comme canon, tour, tourelle jusqu’à ce qu’écho se confonde au bruit de mer. Mais, au fait,  quel est le message, air  à retenir : que tribord et babord forment un duo inséparable.

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