528 – Ecrire sur ton corps parchemin

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Écrire sur papier, bien,

Écrire sur ton corps, divin,

Ton corps  comme parchemin,

Où encre sympathique, te dépeint

En tatouages légers comme plumes,

Trempées dans un encrier du plaisir,

Guidés  par mes   doigts   en  volumes

Dessinent caractères, t’allant  à ravir.

Si mes mots sont pour toi des fleurs,

Mes phrases seront des   bouquets,

Et, mes paragraphes  des pleurs,

Lors mes pages,  des sonnets.

.

Je  dessine des arabesques

Devenant  des  fresques,

Si  m’invites à tremper

Ma  plume,  pointée,

Dans   ton   encrier

De  noir  de   chine.

.

Si point orgue, est orgasme

Et  si  baiser      enthousiasme,

Et   si   une    caresse :    un    spasme,

Le plaisir  deviendra comme pléonasme.

Il est, avant tout,  sorte de voyage très léger

Que des explorations  de surfaces  et de corps

Passent et repassent en de  très  fins  touchers,

Les lignes et les masses de chairs, tout encore.

  Émoustillées  par   des  frissons  lors  à  satiété

  Au point  de  se  laisser   comme   abandonnée

Des seins au ventre, de l’échine à la  croupe,

Des sentiments, des émotions s’attroupent.

.

Davantage encore entre cuisses et fesses

Qui sont  si tendres  qu’on les  confesse

D’une main, ou  d’une  bouche, avides

Les palper, sans y entrer, est  sordide.

Manipulation  évoque prostitution ;

Toutes  surfaces   aimées  se valent

Et méritent plus  que consolation

Qu’on les visite   qu’on en profite

D’autant que les bosses et creux

S’interpénètrent bien au mieux,

Entre bras,  jambes,  se  calent,

Ne bougent plus tant qu’excite

La langueur  des peaux suaves

Bercement mer entre l’étrave.

.

 Car pas un seul morceau peau

   De chair, de muscles et d’organes,

    N’échappe  à cette pression diaphane

     Qu’exercent  mains et  lèvres,  avec brio.

      Ici  les  genoux  sont comme  çà  redessinés,

      Là, les chevilles  sont comme tant ré-affinées,

     Plus haut ventre plat comme tant ré-arrondi

    Le  cou,  les   épaules, les  bras,  ré-affermis.

 C’est toi qui guide  ma main pour écrire

Jusqu’à ce que, au  paroxysme en fin.

Tu m’invites à tremper ta plume,

Dans ton plus intime écrin.

.

Extensions

Écrire sur ton corps comme parchemin,

N’est-ce pas là beau fantasme d’écrivain

Entre  les courbes, les droites,  les déliés,

Une  plume se promène, parfois urbaine,

Ou obscène, à se faire  tatouer des mots,

Des promesses, des aveux, des serments

Des prénoms, qui vous collent à la peau

Et dont vous avez du mal à vous défaire

Si le corps, le cœur, l’esprit n’y est plus.

Ta peau est plus que parchemin :

Mon inspiration d’écrivain.

.

Écrire sur ton corps en lettres d’or : « mi amor »

On dirait presque le titre d’une chanson d’amour :

Une sorte de promesse qu’on rédige pour  toujours,

Une marque indélébile… inscrite à l’encre de chine

Cette peau, parchemin, désormais m’appartient !

.

La coutume veut qu’on se fasse une promesse,

D’appartenance totale à l’autre par un anneau,

Mais bien avant le mariage ou en dehors de lui

Certains, voire certaines, préfèrent un tatouage

.

Il en est des plus génériques, banals ou anodins

Comme genre à toi  pour toujours, mon amour,

Qu’on peut renier  et recommencer avec autre,

Il reste et restera toujours vrai, sans prénom !

.

Il en est des symboliques, comme des cœurs,

Ou deux cœurs traversés par flèche d’amour

Il en est des poétiques, qui inscrivent texte

Dans le marbre d’un parchemin dit divin.

.

Fragments

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Ecriture

C’est la représentation de la parole

Et de la pensée, par des signes

Graphiques conventionnels

Étant destinés à durer.

Type de caractères particuliers

Adopté pour cette représentation.

Alphabet; hiéroglyphe, idéogramme,

L’écriture chinoise restera symbolique,

Tant elle n’utiliserait  aucun signe  auquel

On pourrait ne prêter que valeur de signe.

.

Les Celtes connaissaient l’écriture

et ne lui accordaient pas la valeur d’archives

ni de moyen d’enseignement que nos sociétés

modernes   lui    attribuent    aujourd’hui.

Ce qui est écrit est fixé définitivement,

sans   aucune  modification  possible

alors que le savoir doit se transmettre

et  se renouveler  à  chaque génération.

Elle  est  le  signe visuel  de  l’Activité  divine,

de la manifestation du Verbe. Exprimer, c’est réaliser.

L’écriture apparaît  comme  substitut  dégradé  de la parole.

L’histoire de  l’écriture ne remonte pas au delà de 6000 ans  avant J.C.

Les grand maîtres, Bouddha,  Socrate, Jésus-Christ n’ont pas laissé d’écrit.

.

L’écriture arrive quand la parole se retire.

C’est un effort pour encapsuler l’esprit

Et l’inspiration de la parole absente.

«Langage et écriture, systèmes distincts

Lors l’unique raison d’être du second est

De représenter le premier.» F. De Saussure

L’invention de l’imprimerie, par Gutenberg

Celle de la machine à écrire par  Henry Mill,

Et  de la photocopieuse par entreprise Xerox

Et enfin l’avènement mondial de l’Internet

Ont grandement contribué à son essor.

Moi je vous écris sur mon ordinateur

Et je stocke mes œuvres sur un site.

Je pourrais les dicter directement.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

.

Écrire sur papier, bien,

Écrire sur ton corps, divin,

Ton corps  comme parchemin,

Où encre sympathique, te dépeint

En tatouages légers  comme  plumes,

Trempées dans    É     l’encrier du plaisir,

Guidés par mes     C        doigts  en volumes

Dessinent  carac    R     tères t’allant  à ravir.

Si mes mots sont  I       pour toi  des fleurs,

Mes phrases  se  R   ront des   bouquets,

Et, mes parag   E  raphes  des pleurs,

Lors mes pa    *    ges, des sonnets.

Je dessine      S         arabesques

Deviennent   U          fresques,

Si m’invites  R         tremper

Ma plume,   *        pointée,

Dans ton      T        encrier

De noir         O     de chine.

Si point orgue N   est orgasme

Et  si  baiser      *  enthousiasme,

Et   si   une    caresse :    un    spasme,

Le plaisir  deviendra comme pléonasme.

Il est, avant tout,        *        voyage très léger

Que des ex plorations     C      de surfaces  de corps

Passent et repassent en    O     de  très  fins  touchers,

Les lignes  et les masses     R     de chairs,  tout  encore.

  Émoustillées  par   des      P      frissons  lors  à  satiété

  Au point de se laisser      S       comme  abandonnée

Des seins au ventre       *         échine  à  croupe,

Des sentiments, des émotions s’attroupent.

Davantage encore entre cuisses et fesses,

Qui sont  si tendres  qu’on les  confesse

D’une main, ou  d’une  bouche, avides

Les palper, sans y entrer, est  sordide.

Manipulation évo   * que prostitution

Toutes surfaces    C  aimées se valent

Et méritent plus  O  que consolation

Qu’on les visite  M qu’on en profite

D’autant que les M  bosses et creux

S’interpénètrent E  bien au mieux,

Entre bras, jam   *  bes,  se  calent,

Ne bougent plus  *   tant  qu’excite

La langueur des   *    peaux suaves,

Bercement mer     *     entre l’étrave.

 Car pas un seul       P       morceau peau

   De chair, de mus      A      cles et d’organes,

    N’échappe  à cette       R        pression diaphane

     Qu’exercent  mains        C         et  lèvres,  avec brio.

      Ici  les  genoux  sont        H       comme  çà  redessinés,

      Là, les chevilles  sont        E       comme tant ré-affinées,

     Plus haut ventre plat        M      comme tant ré-arrondi

    Le  cou,  les   épaules       I       les  bras,  ré-affermis.

 Car c’est toi qui guide  N  ma main pour écrire

Jusqu’à ce que, au   *  paroxysme en fin.

Tu m’invites à tremper ta plume,

Dans ton plus intime écrin.

.

Forme

.

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Évocation

 .

Une tête et un corps de femme,

On dirait bien de face ou de dos

Mais peut-être  bien  de profil

Avec un peu de tatouage ! 

.

.

Le corps de femme nue peut être

Un support d’écriture :

Ici, y a pas que tatouage qui la pare,

La distingue, la raconte.

On aurait pu écrire ce poème sur le dos

De la femme en accord avec sa personnalité

Tant et si bien les deux seraient en plein accord.

 .

Symbolique

 .

«Tout   corps   féminin»

N’existe pas plus que «la femme».

Ce sont des corps pluriels qui changent

Avec l’âge, sont sujets et objets, à la fois,

Souvent normés avant d’être subjectivés.

Étrange singulier  que  le  corps féminin

Existe aussi  et surtout par la certitude

De son existence, et  la certitude que

Ce corps est montrable, utilisable,

 Caressable, voire corvéable.

Et toujours recouvrable

liberation.fr/debats/etrange-

singulier-du-corps-feminin

.

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Fond

.

Évocation 

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528 6

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Le corps nu d’une femme peut être

Un support d’écriture :

Ici un tel  tatouage islamique la pare,

La distingue, la raconte.

 .

Symbolique 

 .

Un tatouage reste un dessin décoratif

Ou symbolique permanent sur la peau.

Auparavant, il était, le plus souvent,

Effectué  avec  de  l’encre de Chine !

 .

Le tatouage reste considéré comme

Modification corporelle permanente

Et aura été  pratiqué depuis plusieurs

Milliers d’années dans le monde entier.

 .

Il peut être réalisé pour diverses raisons

Symboliques … religieuses …  esthétiques !

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

 .

La peau comme parchemin issu d’animal

Généralement de mouton, chèvre ou veau

Est spécialement apprêté…pour l’écriture,

Mais il peut être utilisé autant en peinture

On imagine que tatouage, de son vivant,

Constitue une sorte de serment, testament

Et qui sait de « sésame » pour le paradis

Non pas « ouvre-toi », mais ouvre moi.

.

Si ça ne marche pas, on aura essayé

Tatouer est un art qui fait de sa peau

Une œuvre durable tant qu’ineffaçable 

Peu de volontaires écrivent des poèmes

Le plus souvent tatoué rime avec dessin

Lors, ici, on voit bien le début du texte

On n’ose imaginer, où il se termine,

Au point que forme épouse fond.

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Textuels et illustrations  >>

527 – Amours : égarements, outrances

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Textes érotiques  sont nombreux,

Si évocateurs, imagés, si descriptifs

Qu’il n’est pas question de les  imiter

Dès  lors  il suffira  de lire  l’un  d’eux.

.

Les écrire  soi-même  comme  aperçus

Demeure  un art  des  plus  consommés,

Qui mêlerait fantasmes à toutes réalités,

Tant on ne sait  si on  les a rêvé  ou  vécu,

Paroles, mains, ou corps,  voire bouches,

.

Tout autant que jambes ou cuisses, sexes,

Seront mis à contribution s sémantiques,

Évitant  les  complications  syntaxiques :

«Ceci n’est pas un sexe» dirait Magritte,

Et  pourtant, a été peint  et par Courbet.

.

Je me suis contenté de le rendre explicite,

Pour adresser toute l’ardeur de mon désir

Les paroles, et les résonnances du corps,

Se  confondent, et, se  ressemblent, fort,

Lors je te serre  contre moi,  et me tord,

Mes désirs  me font perdre le ……. nord.

.

Mes mains  se baladent, où tu les mènes,

Sans cesse et de haut en bas se démènent

Pour arracher des cris, soupirs en veines,

Je te croyais  servante,  te découvre reine.

.

Ma bouche      dit   mots   hors d’haleine,

Elle est loin d’être au bout de ses peines,

Tandis qu’elle colle à tienne bien pleine,

Elle aussi, des humeurs, qui t’engainent.

.

Mes jambes  se glissent entre tes  cuisses,

Il n’y a pas  que là où, pénétrer, je puisse,

Encore une avancée  et j’atteins ton pubis

Après hisse et ho et comme mât qui glisse.

.

Mon sexe s’affole, je t’étreins,  je me retiens,

Et tempes tapent, retapent, et voilà, ça vient,

Et là-haut mon cerveau et tien ne font qu’un,

En bas, la force animale, te réjouis, tu  geins !

.

Lors, voilà que le plein laisse sa place  au vide,

Et  que corps  enlacés, se délassent, impavides,

Que ton séant m’engouffre en  ton  creux livide,

Faisant chauffer, à blanc, tout  composé liquide

Voilà qui me ramène en pays  étrange, étranger,

Où, je ne vis que pour écrire, pour toi, composer

Des poèmes qui dénotent  d’un esprit particulier.

.

L’idée n’est pas la chose et la chose n’a pas d’idée

Bien que parfois ils se trouvent mélangés et que

Comme tous animaux, nous aimons converger.

.

Extensions

Sinon, je n’ai plus qu’à me rhabiller

Pour aller chercher, ailleurs, tout ce que

J’ai puisé de trop en toi jusqu’en avoir abusé.

Égarements, outrances font partie de notre jeu,

Si on le veut. Mais en aucun cas, le sujet devient

Objet, déshumanisé, et voire pantin désarticulé,

Dont on ne souvient même pas du nom, ni âge.

N’espérant que ces doux moments de transes,

Me seront  pardonnés par l’amour, je pense

Que tel égarement ne sera plus souffrance

Au contraire une véritable puissance

De nos âmes, esprits, cœurs, sens.

.

 En quoi lire un livre érotique peut-il être

Plus évocateur que de voir les mêmes scènes

Se dérouler, au cinéma : parce qu’un imaginaire

Incarné est beaucoup moins, personnel, débridé !

La lecture fait de vous le héros, héroïne à volonté,

Comme c’est vous l’auteur : ne pouvez y résister.

Il est plus facile de lire, écrire, entre les lignes

Que superposer des images au bout du nez.

Par contre un tableau comme ce dernier,

Ne peut que vous inciter à son scénario.

.

On entend dire : femme ou homme, pudiques

Une fois franchie la barrière du conventionnel

Se laisseraient aller à nombre de jeux sexuels,

Au point de devenir, rester parfois lubriques.

.

Il y a, dixit ce bon docteur Freud, du refoulé,

Un peu comme grosse réserve bien contenue

Et voilà, qu’une fois nus, follement débridés,

L’homme inconnu devient un amant voulu !

.

On pourrait parler d’égarement, d’outrance,

Si le lendemain, on les regrette et les rejette,

Mais si on aura pris gout en quête, conquête

Des nouveaux rapports en un lit, on projette.

.

Fragments

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L’imagination en matière d’érotisme ou de sexe,

Nous parait sans bornes n’ayant plus complexes

En témoigne ces  « cinquante nuances » de gris,

Du film étant suivi d’un second du même acabit.

.

Y a-t-il quelque sagesse la dedans… philosophie

J’en doute, la chouette, son emblème, mascotte,

 N’étant pas une canne ou une oie des plus sottes

En matière de sexe, on n’en tire moindre profit.

.

Si on devient accro au sexe on en perd l’esprit

L’imaginaire, le désir, le fantasme, s’évanouit,

Je n’en dirai pas plus : plus bas que ceinture,

Ce serait troquer du foie gras pour confiture.

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Égarement, outrance contre sagesse, science

Comme il n’existe pas de science amoureuse

On s’en tient aux pratiques du kamasoutra,

Qui ne manque ni de position ni substrat !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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Textes érotiques sont nombreux,

Si évocateurs, imagés, si descriptifs,

Qu’il     n’est pas question   de les    imiter

Dès  lors  *     il suffira de lire l’un     *    d’eux.

Les * écrire     *  soi-même comme   *      aper * çus

Dem *    eure un     *    art des plus     *   consom    *  més,

Qui   *       mêlerait fan   *   tasmes    *   à toutes réa   *  lités,

Tant  *        on ne sait si    *     on      *  les a rêvé ou      *  vécu,

Paro  *        les, mains     *      ou     *   corps ou bou    *  ches,

Tout   *   autant que  *    jambes   *    ou cuisses,  *  sexes,

Seront  *     mis à  * contribution  *    séman   * tiques,

Évitant  *  les  *   complications    *  synta * xiques

«Ceci n’est *   pas un sexe»  dirait   *   Magritte,

Et  pour *  tant, a été peint et par  * Courbet.

Je me suis contenté   de le rendre  explicite,

Pour adresser toute l’ardeur de mon désir.

Les paroles, et les résonnances du corps,

Se confondent, et, se ressemblent, fort,

Lors je te serre contre moi, et me tord,

Mes désirs me font perdre le ……. nord.

Mes mains  se baladent,  où tu les mènes,

Sans cesse, et de haut en bas, se démènent

Pour arracher  L     cris  É    soupirs en veines,

Je te croyais   ‘     servante  G    découvre reine.

Ma bouche     A      dit   mots    A    hors d’haleine,

Elle est loin   M        être au bout    R   de ses peines,

Tandis qu’     U         elle colle tienne   E     bien pleine,

Elle aussi      O        des humeurs, qui      M      t’engaine

Mes jambes U         se glissent entre tes       E       cuisses,

Il n’y a pas   *           que là où, pénétrer, je       N       puisse,

Encore une  *           avancée et j’atteins ton        T         pubis

Après hisse  E         et ho  et  comme mât qui        *        glisse.

Mon sexe     S          s’affole,  je  t’étreins,  je  me      *     retiens,

Et tempes   T          tapent, retapent, et voilà, ça      O       vient,

Et là-haut   *           mon cerveau et tien ne font       U      qu’un,

En bas, la    *          force animale te réjouis, tu        T      geins !

Lors, voilà    P         que le plein laisse sa place       R     au vide,

Et que corps    A         enlacés, se délassent,        A   impavides,

Que ton séant    R           m’engouffre en          N    creux livide,

Faisant chauffer    F         à blanc tout        C composé liquide

Voilà qui me ramène O      en pays        E  étrange, étranger,

Où, je ne vis que pour    I    écrire     *    pour toi, composer

Des poèmes qui dénotent       S      d’un esprit particulier.

L’idée n’est pas la chose          et la chose n’a pas d’idée,

Bien que parfois ils se trou         vent mélangés et que

Comme tous animaux,         nous aimons converger.

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Forme

.

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Évocation

 .

A priori aucune forme ne surgit 

Mais moi,  j’y vois une chouette 

Dont  la symbolique serait plutôt

Loin d’égarements, d’outrances !

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La chouette symbolise la sagesse

Philosophale acquise :

L’amour égarera tout amoureux,

Y compris le philosophe.

La forme s’avère être des plus chouettes

Mais pour autant n’épouse rien du fond :

Sage et sagesse sont, ici,  tout l’inverse !

.

Symbolique

.

Griffin, cette jeune

Chouette effraie piquetée,

A une particularité :

Sa tête est en forme de cœur.

Âgée de huit semaines,

Elle ne peut pas encore voler,

Mais elle fait déjà la fierté

De ses soigneurs à Sydney.

parismatch.com/Animal-Story

 

.

Fond

.

Évocation 

.

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La chouette symbolise la sagesse

Philosophale acquise :

L’amour égarera tout amoureux,

Y compris le philosophe.

 .

Symbolique

.

Les pensées

Contemporaines

D’ordre occidentales,

Et les valeurs morales,  

Esthétiques,  cognitives,

Ont subi  une

Dévalorisation

De relativisme, scepticisme, nihilisme.

Tout sage ne semblerait plus pouvoir

Être un modèle de vie, en des sociétés,

Où,  selon  une exp   ression  vulgaire,

Tous les  «repères      se sont perdus».

Et d’où il tirerait      -il sa légitimité :

Ni de la morale,          n’existant plus

Ni d’une concep           tion cosmique

De notre  exis            tence humaine.

Cette dernière                est à présent

L’affaire des                    scientifiques

Plus que phi                           losophes !

Wikipédia : sage, sagesse

 .

.

Fond/forme 

.

On ne peut pas dire que chouette effraie

Par sa tête, en forme de cœur, nez crochu,

Voir à l’intérieur du côté obscur de la force

Est un privilège dont peu de gens disposent.

.

Ce d’autant que l’inconscient a son langage

Plus symbolique, métaphorique que direct

Alors quand deux images se superposent

L’une tenant lieu de sujet, l’autre d’objet

Il est essentiel d’y voir clair, ou échec.

.

Une forme animée d’oiseau trapu, symbolique

Qu’on appelle chouette, avec ses grands yeux

Dont le regard percerait  l’obscurité nocturne,

Et celle de l’inconscient par-dessus le marché

Voilà qui rime bien avec psycho, philosophie.

.

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526 – Sommets folies ou sarcasmes !

 Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

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À regarder amants faire l’amour,

On en est souvent  à se demander

Si gestes, postures authentiques,

Si ce n’est qu’exercice physique !

Ce ne sera pas parce qu’on baise

Qu’on connait, bien, quelqu’un,

Et dans toutes ses … intimités,

Qui demeurent  bien  cachées.

.

Tant il n’y a qu’à voir à  la fin

Du spectacle,  rideau tombé,

Comment  des  amants font,

Pour se séparer,   se quitter.

Parfois, même  pas  bonsoir

Pas même  un  «au revoir»

Chacun s’habille,  puis part,

À ses propres  occupations !

 .

Ce sont amours en flammes.

N’y aurait-il donc pour yeux

Qu’apparences  trompeuses,

Faites  de  bosses, et, creux,

Ne la rendant pas heureuse

En dépit de plaisirs promis,

.

Par celui qui la baise, au lit.

D’explorer  toutes surfaces,

Sonder toutes profondeurs,

Y chercher leurs bonheurs,

En y mettant leurs ardeurs

Parfois même leurs sueurs,

.

N’aboutit, quoi qu’on fasse

Qu’à mal simuler  l’amour,

Si …  entre seins, et fesses,

Il n’y a pas et bien sereine,

Un vrai cœur … de déesse,

Dans un ventre… de reine,

Qu’un orgasme … savoure.

 .

Sommets  des   fantasmes,

S’étiolent  en : tout est dit,

Lors leurs corps  se délient

Qui font que bons acteurs,

Ne chantent pas en chœur

Mais remettent…à demain

Leurs  voies, pénis, vagins,

.

Qui ne sont qu’instruments

Pour apprendre leur chant

Non par  leurs frottements

Mais, par un cœur amant.

Vrai : une paire de mains

N’est pas paire de fesses,

Lors respectons l’humain,

Car toute déchéance blesse

Quand même l’on pardonne.

..

Extensions 

.

Le sexe, par lui-même et pour lui-même,

Reste une posture que certains chevauchent

Pour se dédouaner de tous leurs agissements.

.

Et sans compter qu’à partir du moment où l’autre

Est consentant, tout devient permis, rien n’est interdit

Il n’y a pas de juge au pied des lits,  au fond des consciences.

.

Pas de morale plutôt qu’une fausse, une mauvaise, ou orientée.

Le sexe est le lieu des ébats amoureux, non des débats moraux :

Le tout est de respecter la volonté, le désir et la limite de l’autre.

Outrepasser, c’est abuser, c’est traiter l’autre, comme un objet :

Non plus comme un sujet, sujet humain, empreint d’humanité.

.

D’assurer que tout va bien, que l’autre n’est pas en souffrance

Dépendance est seule règle à tenir dans une relation, sexuelle

Une paire de seins, une paire de fesses, un vagin qui geint,

Un pénis, qui se dresse : entre l’homme, la femme,

Et voilà comment nos amours s’enflamment !

.

Conversation, manipulation, séduction, laissez- vous dire,

Qu’entre être neutre, négatif ou positif, il y a de la marge

Pour bien ou mal interpréter un contact un peu intime

Car parfois un geste, une parole, un contact appuyé

Peut être considéré comme une avance, évidence

Et les mêmes, comme sarcasme, ou déviance

Quand ce n’est pas une invite pour danse !

.

Peut-on résumer les désir à des regards

Peut-on résumer le plaisir à une mimique

Peut-on résumer l’amour à une pénétration

Non, bien sûr, tant dans ces trois situations,

On ne sait si l’autre est sincère, authentique.

.

Le mouvement «Mee-too, balance ton porc»,

Aura mis  en exergue, non pas la domination

De certains hommes mais leurs abus sexuels

Le viol comme le privilège de riche, pervers,

Ma parole contre la tienne qu’on en rigole.

.

Base du sexe est le consentement mutuel

Mais la parole vole et n’est pas factuelle

Faudra-t-il un jour le coucher par écrit

Pour qu’au tribunal… il ne soit dédit.

L’amour prendrait coup dans l’aile !

.

Fragments 

.

En matière de sexe,  notre imagination

Est sans  limite, au-delà du Kamasoutra,

Au delà des névroses et des … obsessions

Des perversions et des gens … foutre là !

.

Conversation, séduction … domination,

Trois mots, étapes vers une conclusion

Qui s’impose si on est un mâle alpha,

Or Mee-too ne mange de ce pain là.

.

L’addiction au sexe, peut devenir

Une folie sans limite, sans nom,

Bien loin  de l’amour passion,

Qui s’en passe : noble désir.

Le sexe a été sujet de déni

Par religion  d’hypocrisie,

À l’opposé, objet exploité,

Vilipendé, pornographié !

Chacun  s’en fait  son usage,

Il y a des malades, des sages,

Il y a même  qui  s’en passent,

Autres en abusent, trépassent !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

À regarder amants faire l’amour,

 On en est souvent  à se demander

Si gestes, postures authentiques,

Si ce n’est qu’exercice physique !

Ce ne sera pas parce qu’on baise

Qu’on connait, bien, quelqu’un,

Et dans toutes ses … intimités,

Qui demeurent  bien  cachées.

Tant il n’y a qu’à voir à  la fin

Du spectacle,  rideau tombé,

Comment  des  amants font,

Pour se séparer,   se quitter.

Parfois, même  pas  bonsoir

Pas même  un  «au revoir»

Chacun s’habille,  puis part,

À ses propres  occupations !

SOMMETS DES FOLIES

Ce sont amours en flammes.

N’y aurait-il donc pour yeux

Qu’apparences  trompeuses,

Faites  de  bosses, et, creux,

Ne la rendant pas heureuse

En dépit de plaisirs promis,

Par celui qui la baise, au lit.

D’explorer  toutes surfaces,

Sonder toutes profondeurs,

Y chercher leurs bonheurs,

En y mettant leurs ardeurs

Parfois même leurs sueurs,

N’aboutit, quoi qu’on fasse

Qu’à mal simuler  l’amour,

Si …  entre seins, et fesses,

Il n’y a pas et bien sereine,

Un vrai cœur … de déesse,

Dans un ventre… de reine,

Qu’un orgasme … savoure.

OU DES SARCASMES

Sommets  des   fantasmes,

S’étiolent  en : tout est dit,

Lors leurs corps  se délient

Qui font que bons acteurs,

Ne chantent pas en chœur

Mais remettent…à demain

Leurs  voies, pénis, vagins,

Qui ne sont qu’instruments

Pour apprendre leur chant

Non par  leurs frottements

Mais, par un cœur amant.

Vrai : une paire de mains

N’est pas paire de fesses.

Lors respectons l’humain,

Car toute déchéance blesse

Quand même l’on pardonne.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un poteau, ou voire même un pilier,

Un bâton de pluie voire un sceptre

Pourquoi pas  un vase… phallique,

Le pouvoir d’un sexe en ses mains.

.

526 4

.

Certain que ce sceptre semble

D’apparence  plutôt  phallique :

Il s’agira pourtant que de simple

Vase en cristal décoratif Lalique !

 .

 Symbolique     

 .

 

Un sceptre reste le bâton

 Ornemental    qui ressemble

À  une  masse  d’arme,  tenu

Par un  monarque  et  est l’un

Des symboles pouvoir/royauté.

Un bâton  a  représenté autorité,

Et traces  de sceptres : 4000 ans.

Pour anciens grecs,  

Le sceptre était

Un bâton, comme celui

Agamemnon,

Dans L’Iliade  ou  celui

 Que portaient

Les Anciens  puis porté  

Par  les juges,

Les chefs militaires, les

Prêtres et tous

Représentants de l’autorité.

fr.wikipedia.org/wiki/Sceptre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

526 6

.

Pas certain que ce vase

Soit d’apparence  phallique :

On pensera plutôt au vase

Rappelant quelque creux utérin.

Symbolique 

 .

Ce qui ruine vraiment

Une vie phallique,

Et d’une manière plus

 Dras-tique-ment     que

«Tenir moins de quarante-

Cinq minutes »  ou  «ne jouir

Qu’une   fois    et   en   silence», 

Est le stress  car nos vies sexuelles

Sont plus fragiles que vase en cristal.

Le  meilleur  moyen     d’améliorer ses

Performances   consistera  à  ne  pas

Se préoccuper de ses performances

Ce qu’on appelle le lâchez prise.

Modifié, source : lemonde.fr

.

.

Fond/forme 

Des conseils, guides, produits pour améliorer

Sa performance sexuelle appelée  orgasme

Il en existe tant que tant, mais le seul qui

Ne coûte rien, marche à tous les coups,

Est celui qu’on a en tête et qui entête.

.

Comme ritournelle qui nous chante

Un air de déjà vu, et à répétition,

S’il n’est consommé par l’action

Qui de plus en plus, nous tente,

De plus en plus nous contente.

.

 Textuels et illustrations  >>

525 – Dans mes bras… absente !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Posture impossible s’il en est,

Mais pas imposture d’image,

Je me vois très  bien  avec toi,

Comme si  tu étais là, presque.

Et bien que, pourtant, ça ne soit

Pas produit  demeurés bons amis

Rien de plus   à espérer  plus tard.

Je ne peux m’empêcher poursuite,

Faut dire, n’ai pas tenté   non plus.

.

À présent, ne  sais pas, ne sais plus

Si j’ai encore intention et courage

En copinage, se forme  ma rage

De t’aimer,  te tenant  en bras

Pas  que  d’idée … de   corps.

De trop, j’ai attendu ce pas,

Je sais,  je ne t’en veux pas

Ne viendra plus à moins

D’un miracle, auquel

Je ne crois plus.

.

Aucune chance que tu sois… mon amante,

Trop de différences, trop de divergences,

M’auront conduit à penser qu’on entre

Pas facilement, en ta vie, ton ventre :

Condamné à être seul en tout point

Marié à femme  qui m’aime bien,

Adieu  autre supplément d’âme,

Se trouvant  en  autres dames !

.

Certains diront, je suis infâme,

De vouloir déclarer ma flamme

Et me torturer l’esprit et le sexe

Pour vivre situations complexes

Mais c’est  mon essence de la vie

Me disperser, en amour, énergie,

Pour mieux accéder en ces paradis

Qui ont en commun… même esprit.

.

Je te tiens dans mes bras …  absente,

Alors que je te voudrais tant présente :

Tu ne feras rien qui soit pour mon bien,

Tu es mariée, ailleurs, et tu n’y peux rien,

Sauf que ta pensée est toujours souffrante,

Et que mon bras t’enserre comme enivrante,

Je ne sais, quand, où, aura lieu, ma délivrance

Mais je mets tout mon cœur, esprit en balance.

.

Je t’écris ces vilains poèmes… qui me dénoncent,

Pour qu’en pleine tendresse, faiblesse, je renonce,

A en tirer la force de persévérer, et, jusqu’à la folie,

D’attendre qu’enfin mon heure vienne, nous réunit

Si cette heure ne venait pas je ne t’en voudrai pas

Bien que de tant d’absences je m’en sentirai las.

Mais notre temps ici-bas est mesuré, compté

Et chaque jour, de toi, me fait désespérer,

Désespérer d’atteindre en toi ce paradis

Que sur cette terre, tu ne m’a promis

Sauf, à le conquérir, moi-même,

En le forçant, amant bohème !

Je te tiens dans mes bras, absente,

Alors que je te voudrais tant présente. 

.

Extensions

.

Fantasme que tout cela,

Fantasme facile d’évidence

Fantasme sans conséquence

Et qui fait du bien au cœur,

Par des émotions diffuses

Rendant journée pleine

De désir,  d’espérance,

De jouissance  de cœur

Et de souffrance d’esprit :

La joie d’être dans des bras,

Mêlée à la peur de les perdre !

.

 Trois postures d’amours, disons plutôt tendresses :

Entre un homme et une femme, disons deux amis,

Entre un père et sa fille, disons  de mêmes chairs,

Entre deux amants : disons qu’ils  en ont  l’air !

Absence n’est pas toujours contraire présence

L’un des deux partenaires peut être absent

D’esprit, tout en étant présent, de corps,

Lors il faut voir ces postures à l’envers.

.

L’absence a, parait-il, deux faces contraires :

Un manque absolu : disparition, rejet, refus,

Ou une pensée forte en projections aimantes

.

L’absence sera bénéfique si elle ne pèse pas,

Elle n’est qu’attente qui augmente le désir :

Un certain temps pour faire le point sur soi

Pour savoir si partenaire compte pour soi !

.

Le vase de ses désirs est bien vide d’un côté,

Il est paré de l’autre d’un bouquet de fleurs

On croise les bras sur soi, et la tête penchée

On croise ses bras ouverts, et la tête haute 

Comme si l’on entourait la belle présence.

.

Fragments

.

Bras

Un membre supérieur d’un humain

Qui tient à l’épaule par articulation

Et qui se prolonge jusqu’à la main,

En passant par coude, avant-bras.

D’être dans les bras de quelqu’un

Est de se reposer sur sa poitrine,

Pour  amoureux, on dit : enlacés

Pour  parents,  amis : embrassés

Si je dis : je vous offre mon bras,

Vous vous appuyer pour marcher

Si je vous dis : j’ai besoin  de bras

Pas  du votre  mais  main-d’œuvre

Allez, jetez m’en donc une brassée !

.

Six musées américains se sont dotés d’appareils permettant

de mesurer toute sa force et d’un bout du pays à lout autre.

Je m’assois à San José devant une machine dont sort un bras.

Vous en faites autant devant sa jumelle à New York et nous

pouvons nous affronter en direct, par Internet, interposé.

Les bras permettent d’étreindre, d’embrasser, d’accueillir

et leur présence dans le rêve traduisent un besoin

de tendresse et d’affection physique.

Bras permettent aussi d’enserrer  une personne, de la bloquer,

comme les bras de la mère castratrice qui empêche son enfant

de voler de ses propres ailes. Bras ouverts et accueillants.

Bras fermés et oppressants.

.

« Viens dans mes bras », y a-t-il expression plus tendre

Pour affirmer ses sentiments d’affection, de confiance

Et c’est bien mieux que d’avoir quelqu’un sur les bras,

Dont on ne sait que faire mais qu’il faut sortir d’affaire

Et moi je m’en lave les mains, de jouer aux bras de fer

Me jetant dans les bras de Morphée, pas pour morfler

Mais bien pour m’endormir dans une douce quiétude,

Et qui me rappelle le sein de ma mère lors j’étais bébé.

Je ne vais pas baisser les bras, faire un bras d’honneur

Ce sont attitudes négatives de soumission, provocation

Je vais m’adresser à un de mes amis qui a le bras long ;

L’on verra, ensemble, qui, au final, aura le bras coupé !

En prétendant cela, les bras m’en tombent… paralysés !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

.

Posture               J               impossible              M             s’il en est,

Mais pas             E              imposture               E               d’image,

Je me vois         *               très  bien               S             avec toi,

Comme si        T              tu étais là             *            presque.

Et bien que      E              pourtant            B        ça ne soit

Pas produit     *              demeurés          R     bons amis

Rien de plus    T            à espérer         A      plus tard.

Je ne peux m’   I            empêcher      S     poursuite,

Faut dire, n’ai   E           pas tenté     *       non plus.

À présent, ne    N          sais pas      A  ne sais plus

Si j’ai encore     S       intention    B   et courage

En copinage     *       se forme    S       ma rage

De t’aimer      D     te tenant  E       en bras

Pas que         A      d’idée,   N  de corps.

De trop        N   ai atten  T  du ce pas

Je sais       S  ne t’en  E  veux pas

Ne viendra plus,    à moins

D’un miracle, auquel

Je ne crois plus.

Aucune chance que tu sois… mon amante,

Trop de différences, trop de divergences,

M‘auront conduit à penser qu’on entre

Pas facilement, en ta vie, ton ventre :

Condamné à être seul en tout point

Marié à femme  qui m’aime bien,

Adieu  autre supplément d’âme,

Se trouvant  en  autres dames !

Certains diront, je suis infâme,

De vouloir déclarer ma flamme

Et me torturer l’esprit et le sexe

Pour vivre situations complexes

Mais c’est  mon essence de la vie

Me disperser, en amour, énergie,

Pour mieux accéder en ces paradis

Qui ont en commun… même esprit.

Je te tiens dans mes bras …  absente,

Alors que je te voudrais tant présente :

Tu ne feras rien qui soit pour mon bien,

Tu es mariée, ailleurs, et tu n’y peux rien,

Sauf que ta pensée est toujours souffrante,

Et que mon bras t’enserre comme enivrante,

Je ne sais, quand, où, aura lieu, ma délivrance

Mais je mets tout mon cœur, esprit en balance.

Je t’écris ces vilains poèmes… qui me dénoncent,

Pour qu’en pleine tendresse, faiblesse, je renonce,

A en tirer la force de persévérer, et, jusqu’à la folie,

D‘attendre qu’enfin mon heure vienne, nous réunit

Si cette heure ne venait pas je ne t’en voudrai pas

Bien que de tant d’absences je m’en sentirai las.

Mais notre temps ici-bas est mesuré, compté

Et chaque jour, de toi, me fait désespérer,

Désespérer d’atteindre en toi ce paradis

Que sur cette terre, tu ne m’a promis

Sauf, à le conquérir, moi-même,

En le forçant, amant bohème !

Je te tiens dans mes bras, absente,

Alors que je te voudrais tant présente. 

.

Forme

.

.

Évocation

 .

 Un vase pour un bouquet de fleurs,

Pour des fleurs très différentes, ou non,

Dont la durée de vie serait très variable,

Fonction du traitement une fois coupées.

.

525 4

.

Évocation

 

 Un vase pour un bouquet de fleurs,

Pour des fleurs très différentes, ou non,

Dont la durée de vie serait très variable,

Fonction du traitement une fois coupées.

.

Symbolique

 .

Lors on voit un vase

En rêve cela restera

Signifiant à relever.

Maintenant, un vase

S’impose, plus souvent,

Comme  un  objet  essentiel

Du rêve, contenant en lequel

Le rêveur va trouver refuge.

En un vase, on met de l’eau

Symbole de vie, de la terre

Aussi, et une plante,

Qui pourra s’y développer

Ou de fleurs qui peuvent durer.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

525 6

.

Autant un vase est forme facile

À transposer en un texte

Autant un vrai bouquet de fleurs

Moins facile à représenter.

 .

Symbolique .

 .

Bouquet         de fleurs              apparaît

Durant la          période des           croisades :

Les hommes       importaient           la tradition

Consistant        à offrir à la fu         ture mariée

Une  gerbe      de fleurs qu’elle            porterait

Toute la         journée bouquet        de mariée.

Reine des      fleurs, allégorie       de l’amour

Depuis apo   gée poésie au     Moyen Âge

La rose        exprimant         une série

De sen   timents et   d’émotions.

  .

.

Fond/forme 

 .

C’est bien une absence qui peut être compensée

Par un bouquet de fleurs à se faire pardonner :

 Rite datant du temps des croisades à se marier,

Dont il reste aujourd’hui encore une belle trace

Marquant la fin de l’absence, gage de présence

Permanente et d’embrassade bien plus tendre.

.

Un bouquet de fleurs pour bouquet de plaisirs :

Son contenu comme des surcroits pleins d’élixir

Voilà qui rime bien avec se glisser dans tes pas

Avec se lover dans tes bras, tes hauts et bas,

Mais j’en resterai là, à rêver plus qu’agir

Dès lors tu ne me vois, en face à face,

Que je n’ai rien d’autre que soupir. 

.

Textuels et illustrations  >> 

524 – Manteau de l’aine : fontaine

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Entre tes deux aines

Se cache ta belle fontaine,

Jaillissant  d’une  divine veine,

Où toute ma volupté m’entraine !

Et le blanc manteau qui la recouvre

Te protège  d’une porte, qui s’ouvre,

Sur un terrain, des plus  magiques,

Et,  qu’ardemment,  je  pratique !

Sous le  blanc manteau de laine,

D’une déesse divine, plastique

Se révélant en nudité réelle

Et provoque l’étincelle.

 .

Ma main s’égare

Entière, abandonnée,

Et  tout en me chantant

 Douce et tendre rengaine,

Envoutant nos cerveaux,

La tendresse de tes mots

Chauds, me fait exister.

 .

En fragile peau, pli d’aine

Je glisse  ma main  où j’aime

Loin  de puits, en  quarantaine,

Je sens  comme  magique fontaine

Qui  me consolera  de  toutes peines,

Que j’ai en moi et lors qui m’entraine

À profiter de toi, d’une belle aubaine,

Pour en faire, de sa chaleur, mienne.

Et c’est ainsi que, de fil en aiguille :

Mots se fondent en mes  papilles.

 .

Ma main…s’égare

Un peu  au  hasard,

Dans   ton   buisson,

Ce puits  sans fond,

Avec doux plaisir,

À n’en plus  finir.

 .

Échos retour émoustillent,

Et mes yeux sur toi scintillent,

Pour peu que ventre s’écarquille,

Il comble  son plein, d’escarbilles :

Une partie  de moi, en toi, demeure :

Jamais, ce souvenir, en toi, ne meurt :

Il n’aura pas  été stérile, à cette heure :

Il nous a grisés  tous deux de bonheur.

Ce dernier, chaque fois, se renouvelle,

M’abritant, couchant, sous ton aile.

Plus longtemps suis séparé de toi

Plus belle, te retrouver : joie.

 .

Ma main s’égare,

S’avance  et  recule

En plaisir majuscule,

Tandis que mon dard,

S’enfonce,  avec art,

De jouir en bâtard

Il est trop tard !  

.

Extensions 

.

Manteau de laine sous manteau de l’aine :

Jeu de mots, fort à propos,  encore que…

L’un … sur l’autre  et l’un … dans l’autre

Ne produiraient, jamais, le même effet.

Fontaine en creux, fontaine en nœud,

Laquelle des deux répond à nos vœux

Pour  étancher  une  soif  insatiable

De ne faire  plus qu’un, heureux !

Lors, j’ai dans l’idée  qu’amour,

De quelque manière qu’il soit,

Nous est aussi indispensable

Que  l’eau   que  l’on  boit,

Sous toutes  ses formes

À faire partie de nous,

De notre corps à moitié.

Sans l’eau, nous n’existerions pas,

Sans l’amour, nous ne grandirions pas

Tant la haine nous entraine vers le bas,

À où l’enfer commence et n’en finit pas !

.

De  qui et de quoi s’agit-il, au juste, à ce sujet :

D’une fontaine jaillissante ou d’un pli de l’aine !

À laquelle des deux, faudrait-il  conter fredaine ?

À quoi devrais-je m’attendre : un oui ou un rejet ?

J’opte pour la dernière forme,  bien que de marbre,

À moins d’être un singe et de rester dans son arbre !

D’une simple forme en parure juste entrevue, évoquée

On en tire un poème, une histoire, une belle apparition

D’un simple manteau de laine, jaillit soudain, dulcinée !

.

Manteau de laine évoque, ici, un pubis

Couvrant, protégeant profonde fontaine,

Des désirs féminins érotisés par cannabis

Et ce jusqu’à confondre laine  avec l’aine.

.

L’aile ou la cuisse pour qui veut manger

L’aine et la cuisse  pour qui veut baiser,

Quoiqu’il en soit de ces deux fredaines,

Ce sont les mêmes et les deux sereines.

.

L’aine s’accorderait bien de … laine :

De faire l’amour,   avec un manteau,

De faire l’amour,   sous le manteau,

De faire l’amour pour un manteau.

.

Magique  fontaine … trop content

De boire à sa source, prend désir,

Et si l’on y revient  assez souvent,

Peut être doublement du plaisir.

.

Fragments 

.

Sous le manteau est à prendre

Au sens propre évoquant nudité,

Et au sens figuré : discret, caché,

Manteau : vêtement surprendre.

.

Il nous dévoilera ce qu’il détient,

Comme le voile, on veut le retirer

Manteau deviendrait la curiosité

Qu’on veut dérober, on veut sien.

.

Manteau de femme qu’on enlève

Deviendra couche, pour l’amour

Comme s’il était en réversible :

Manteau d’été, perçu envers.

.

 Sous le manteau, un secret

Demeurera longtemps entier

Sous lui, on rêve,  on en rêvait,

D’un interdit qui se rend permis

.

La fontaine devient comme élixir,

Elle jaillit, puis se répand à l’air libre

Elle est une source d’ébats et de plaisirs

Qui vous rendrait heureux, et comme ivre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Entre tes deux aines

Se cache ta belle fontaine,

Jaillissant  d’une  divine veine,

Où toute ma volupté m’entraine !

Et le blanc manteau qui la recouvre

Te protège d’une porte, qui s’ouvre,

Sur un terrain, des plus magiques,

Et,  qu’ardemment,  je  pratique !

Sous le  blanc manteau de laine,

D’une déesse divine, plastique

Se révélant en nudité réelle

Et provoque l’étincelle.

MANTEAU DE L’AINE

Ma main s’égare

Entière, abandonnée,

Et  tout en me chantant

 Douce et tendre rengaine,

Envoutant nos cerveaux,

La tendresse de tes mots

Chauds, me fait exister.

En fragile peau, pli d’aine

Je glisse ma main où j’aime

Loin de puits, en quarantaine,

Je sens comme magique fontaine

Qui me consolera  de toutes peines,

Que j’ai en moi et lors qui m’entraine

À profiter de toi, d’une belle aubaine,

Pour en faire, de sa chaleur, mienne.

Et c’est ainsi que, de fil en aiguille :

Mots se fondent, en mes  papilles.

MAGIQUE FONTAINE 

Ma main…s’égare

Un peu  au  hasard,

Dans   ton   buisson,

Ce puits  sans fond,

Avec doux plaisir,

À n’en plus  finir.

Échos retour émoustillent,

Et mes yeux sur toi scintillent,

Pour peu que ventre s’écarquille,

Il comble  son plein, d’escarbilles :

Une partie  de moi, en toi, demeure :

Jamais, ce souvenir, en toi, ne meurt :

Il n’aura pas  été stérile, à cette heure :

Il nous a grisés  tous deux de bonheur.

Ce dernier, chaque fois, se renouvelle,

M’abritant, couchant, sous ton aile.

Plus longtemps suis séparé de toi

Plus belle, te retrouver : joie.

Ma main s’égare,

S’avance  et  recule

En plaisir majuscule,

Tandis que mon dard,

S’enfonce,  avec art,

De jouir en bâtard

Il est trop tard !  

.

Forme

.

.

Évocation

 .

J’imagine assez bien trois bouchons

De champagne, en équilibre, superposés,

Ou alors une fontaine avec plusieurs étages.

.

.

Une fontaine à étages 

En plein fonctionnement,

Dont la structure disparait

Sous ensemble de jets d’eaux.

Un piédestal, des statues, ensemble de jets 

Comme une série de trois fontaines en cascade

Avec une multitude de jets, et, de jeux d’eaux,

Qui font rapprocher la forme d’un manteau.

 

Symbolique

 .

Fontaine

Est symbole

De l’immortalité,

De la purification et

De   la    régénérescence.

La   fontaine de   jouvence  est

Une   fontaine        mythique

Dont l’eau à le pouvoir de

Régénérer le corps et l’âme

De celui qui la boit.

Ainsi, elle guérirait toutes les maladies

Et les chagrins et rend immortel: mythes font

Références à cette fontaine, exemple, dans la

Mythologie romaine, Jupiter transforme

Nymphe Jouvence

En une fontaine qui

À la vertu de rajeunir.

Modifié, source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

524 6

.

Une belle fontaine à étages 

Et montée  comme sur piédestal

Mais dont la structure disparaitra

Sous son  ensemble … de jets d’eaux.

.

Symbolique 

 .

Définition de piédestal

Support élevé, sur lequel

On place l’objet décoratif.

Support  sur lequel  repose

Une sculpture, ou  colonne,

Mettre quelqu’un sur piédestal

Est lui vouer grande admiration.

Tomber du piédestal : perdre prestige.

 En Asie, dans les régions Han de la Chine,

Les piédestaux en plein air sont très variés.

Les stèles reposent souvent sur un piédestal

De pierre en forme de tortue,  étant symbole

De longévité et le plus souvent nommée Bix.

dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PIEDESTAL

.

.

Fond/forme

Manteau de laine ou manteau de pluie

Après grand froid, eau fraiche  me saisit,

Me jetant dans une fontaine, aujourd’hui !

Fontaine des soupirs, des désirs, des plaisirs :

Chaque goutte d’eau m’étanche comme un élixir.

.

Trois fontaines superposées avec jets d’eaux

Pour multiplier nombre et force de jeux d’eaux

Ça rime avec aine, aubaine,  soudaine, fredaine

Tout autant qu’avec chaine, prochaine, poulaine

Cela dit la forme ne recouvrirait pas tout le fond,

Y a mille et une formes de fontaines en ce monde.

.

Textuels et illustrations  >>

523 – Ciel de mon lit : témoin folies

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le ciel, et le lit,  feraient-ils,  bon  ménage :

Tant l’on dit  que l’on est  …  sur un nuage,

Tant l’on serait  en un tel état  de partage,

Que l’on ne sait qui est qui, tous en nage.

.

Combien  d’images  traversent tel néant,

En lequel, nous sommes tombés, morts,

Ou presque tant bouches et nez béants

Respirent si peu d’air que l’on étouffe.

.

Soupirer, expirer,  reprendre souffle,

Rendus  trop  haut, et, en plein ciel,

Rendus trop profond, et, en océan,

Et revenir, sur terre, juste à temps.

.

Pour autre ciel de lit, autres folies,

C’est ainsi que la sexualité  grandit,

C’est ainsi que notre sexualité murit,

De son plein délire …  lorsque : ravie !

.

Le ciel de mon lit,  est  témoin de folies,

De cet amour, que je vis,  et qui me ravit,

Dame de céans se prête à ces jeux ardents

De ses feux, la consumant dehors, dedans,

Étale  ses  membres,   rouvrent,  referment.

.

Et,  selon ses émotions, sensations  germent

Dans ses yeux, sa peau, nerfs,  et son cerveau,

Jusqu’à ce  qu’elle  fonde,  elle ruisselle, d’eau,

Au plus profond de mer  où tout poisson frétille

D’aise et jouissance qui, tout partout, émoustille.

.

Des vagues lèchent le sable chaud sous son corps nu,

Remontent parfois lame de fond, à la surface de l’âme,

Qui l’habite lors en son sein mille fois pénétrée, charnu.

Un membre s’agite, un cœur flamboie  un esprit se pâme.

.

Elle, rendue au bord du gouffre, moi au creux  de son bois,

Plaisir plafonne  comme tapis volant  sur  une bulle  de soie,

L’air vient à manquer, souffle se raccourcit … cœur s’emballe,

Nous voici partis pour Cythère, ou pour voguer vers cette terre,

Que l’on nous a promis, comme Paradis, comme fin de tout mal,

Où notre mort n’est que pâle souvenir, que nos plaisirs  enterrent

En fusion de nos deux êtres, qui n’en font plus qu’un, à cet instant.

.

Instant suprême, qui n’est autre, n’est meilleur, soit dit en passant,

Que celui qui le précédait, le suit, tant dans nos lits, que nos esprits,

Les jours avant, du trop-plein de désir, les jours après, des souvenirs

Qui nous obsèdent et possèdent en brûlant nos deux énergies de vie

Qui s’en vont déclinant, vers un couchant, d’un ciel bleu de traine,

Dans une quête sans cesse renouvelée et qui ne sera pas vaine.

.

Tant que souffle folie d’amour, amour de folie, nous anime

Et tous les jours nous plongent au fin fond d’un abîme,

Avant de disparaître à jamais pleuré par nos enfants

Dans creux de terre, en lit de l’eau, de l’au-delà

De tout ce qui bouge, soupire pleure, jouit

Du temps, de l’espace, du mouvement

De toutes réalités environnantes,

Qui soutiennent amours d’ici.

.

Extensions 

.

Le ciel n’est pas mon lit, sinon je serais mort !

Jusqu’à preuve du contraire, je respire encore

Mais mon lit à baldaquin peut tutoyer plafond

Où je projette en mon rêve mon nouvel horizon,

Que j’atteindrai peut-être un jour avec … étalon.

Étalons, étalons-nous, sur ce  lit défait d’amants,

Sur le ventre, sur le dos, sur les côtés,  en roulant

Jusqu’à ce que la nuit, ou le sommeil, à nous ôter,

De la tête, parviennent, tous nos désirs de baisers.

 .

«Faire des folies de son jeune corps»

Une expression qui limiterait le sexe,

Au bel âge tendre, et, sans complexes,

Alors que mûr, on en demande encore.

.

Ici, il sera question de caresses intimes

Et où il n’y aurait ni coupable ni victime,

Et pouvant atteindre un orgasme sublime

À moins qu’on ne le chasse, sursaut ultime.

.

Comment se débarrasser de folie, au bas mot,

Qui vous tient au corps, au cœur et au cerveau,

L’inconscient vous domine, vous impose  sa loi :

Déraisonnable vous êtes, pour vous de bonne foi.

.

Fragments

.

Ciel, mon lit, ciel de lit … septième ciel

 En quoi, le lit aurait-il à voir avec le ciel,

Sinon en passant sa nuit à la belle étoile,

Que l’on soir tous deux habillés ou à poil.

.

Lit, ciel, folie, n’évoqueraient pas de vase,

Bien que le lit comme vase soit contenant

La femme en outre et l’homme la perçant,

Comme en un théâtre d’ombres chinoises.

.

Mais là je délire, je livre cours à ma folie,

Un lit serait fait avant tout pour dormir,

Même s’il sait  bien, l’amour, entretenir,

Et faire boite toute coupe jusqu’à la lie.

.

La coupe rapproche du vase contenant

Philtre d’amour causant attachement,

Qui par magie, sinon voire, alchimie,

Nous fait atteindre notre ciel de lit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le ciel, et le lit,  feraient-ils,  bon  ménage :

Tant l’on dit  que l’on est  …  sur un nuage,

Tant l’on serait  en un tel état  de partage,

Que l’on ne sait qui est qui, tous en nage.

Combien  d’images  traversent tel néant,

En lequel, nous sommes tombés, morts,

Ou presque tant bouches et nez béants

Respirent si peu d’air que l’on étouffe.

Soupirer, expirer,  reprendre souffle,

Rendus  trop  haut, et, en plein ciel,

Rendus trop profond, et, en océan,

Et revenir sur terre juste à temps.

.

Pour autre ciel de lit, autre folies,

Et c’est ainsi que notre sexualité, grandit,

Et c’est  ainsi  que notre sexualité,  murit,

De son plein délire … lorsque ravie !

.

Le ciel de mon lit,   est  témoin de folies,

De cet amour,  que je vis,  et qui me ravit,

Dame de céans se prête à mes jeux ardents

De ses feu, la consumant, dehors et dedans,

Étale  ses  membres,    C  rouvrent, referment

Et selon ses émotions,   I    sensations germent

Dans ses yeux, sa peau,  E    nerfs et  son cerveau

Jusqu’à ce qu’elle fonde,  L   qu’elle ruisselle d’eau,

Au plus profond de mer     *    où tout poisson frétille

D’aise  et  jouissance  qui,   D    tout partout, émoustille.

Des vagues lèchent le sable  E    chaud sous son corps nu,

Remontent parfois lame de   *    fond à la surface de l’ âme

Qui l’habite lors, en son sein,  L   mille fois pénétrée, charnu.

Un membre s’agite, un cœur    I   flamboie  un esprit se pâme.

Elle rendue au bord du gouffre  T     et moi au creux  de son bois,

Plaisir plafonne comme tapis      *      volant sur  une bulle  de soie,

L’air vient à manquer… souffle    T     se raccourcit… cœur s’emballe,

Nous voici partis pour Cythère,     É      ou pour voguer vers cette terre,

Que l’on nous a promis, comme      M       Paradis, comme fin de tout mal,

Où notre mort n’est que pâle sou     O        venir, que nos plaisirs  enterrent

En fusion de nos deux êtres, qui         I       n’en font plus qu’un, à cet instant.

Instant suprême, qui n’est autre,        N       n’est meilleur, soit dit en passant,

Que celui qui le précédait, le suit,        *        tant dans nos lits, que nos esprits,

Les jours avant, du trop-plein de        D     désir, les jours après, des souvenirs

Qui nous obsèdent et possèdent        E    en brûlant nos deux énergies de vie

Qui s’en vont déclinant, vers un       *     couchant, d’un ciel bleu de traine,

Dans une quête sans cesse re          F  nouvelée et qui ne sera pas vaine

Tant que souffle folie d’amour,       O      amour de folie, nous anime

Et tous les jours nous plongent    L       au fin fond d’un abîme,

Avant de disparaître à jamais    I   pleuré par nos enfants

Dans creux de terre, en lit de    E    l’eau, de l’au-delà

De tout ce qui bouge, soupire  S   pleure, jouit

Du temps, de l’espace, mouvement

Et   de  toutes  les  réalités

Envi-ron-nan-tes,

Et qui sou-tiennent

Nos    amours  d’ici.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Juste ciel, une  bourse pleine :

Pleine de quoi, d’argent, sperme !

Non c’est juste un vase mais lequel 

Serait contenant excitant sexuel ?

.

523 4

.

J’avouerai ne rien connaitre de l’origine

Ni de l’usage d’un tel vase :

Peut-être est-il en cuivre et peut-être

Destiné à servir de l’eau !

.

Symbolique

.

Le   vase   est

Un contenant

Boîte, sac, ar

Moire, et vase

Sont symboles féminins.

Dans le vase, on met de l’eau,

Symbole de la vie, de la terre aussi,

Une plante, qui pourra s’y développer.

Alchimistes  appelaient, aussi, le vase

Le creuset dans lequel ils projetaient

Leurs transformations intérieures.

Ce lieu clos est propice  à l‘ image

De renfermement sur soi-même

Le temps d’une élévation du

Niveau des consciences,

Cadre du processus

D’individuation

signification-reves.fr/Vase

 

.

Fond

.

Évocation 

.

523 6

.

J’avouerai ne rien connaitre de l’origine

Ni de l’usage d’un tel vase :

Peut-être a-t-il joué, ou joue-t-il encore

Rôle, effet, d’excitant sexuel !

 . 

Symbolique 

 .

Il   est   dit     dans       le    Nouveau    Testament : 

Que toute               femme est un           vase faible

   Si fait que         les livres sacrés         des Juifs, sont

   Dans leur      style étant proche        de la poésie, 

Remplis     d’expressions étant     empruntées

 .

Face à un tel symbolisme sexuel, 

Des   expressions    qui n’ont  pas 

Toujours   o   été   o  exactement     

Comprises,      parmi       elles,  

Des    interprétations   du, 

Cantique == Cantiques 

Aura donné   lieu    à

Des     malentendus.  

 .

.

Fond/forme 

.

Un vase,  originaire probablement du Moyen-Orient

Brillant de ses matières cuivrées et de ses incrustations

Voilà qui rime  avec hospitalité, ablutions  mains, pieds

Mais pour autant ne fait pas correspondre fond/forme

Ciel de lit et un vase, fut-il original, ne se relieront pas.

.

Le vase pour la femme, l’épée pour l’homme

Voilà deux symboliques qui ont fait long feu

Avec faiblesse pour l’une, force pour l’autre

Comme si le vase ne pouvait être que passif

Et que toute épée ne pouvait être qu’actif !

En dehors du symbolisme sexuel d’un lit

Qui les recueillent puis les rassemblent

Le vase se transforme en marmite

Et l’épée en charrue et faucille. 

.

Textuels et illustrations   >>

522 – Différence fantasme, orgasme !

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Une différence, dites-vous : laquelle !

Ne faisons pas une  fausse  querelle.

L’un  semble virtuel, l’autre sexuel

Même lors simulé   par  une belle.

Il n’est  nul besoin  de fantasmer

Pour jouir  du plaisir,  orgasmer

Il n’est  qu’acte  sexuel,  réflexe,

Il n’a rien de  bien … complexe.

.

Je vous la fais courte et bonne,

Voilà déjà un fantasme affiché,

Qui n’est pas de goût de femme

N’aimant être prise en conne !

.

Fantasme sans consommation,

En finirait par tourner en rond

Orgasme  sans communication

Finirait  par  devenir  abscons.

.

Premier  rime  avec  le  dernier,

Dernier  clôt  à coups  de bélier.

 Premier  vous  fait jouir, d’esprit,

Dernier  vos corps  épuisés en lit.

.

 Premier  dure  des heures,  ou plus,

Dernier, quelques minutes pas plus.

Premier  occupe le fond  de sa pensée,

Dernier, fond de deux sexes, surexcités.

.

L’un ne  va pas sans l’autre, en réciprocité

Combien abrègent  le premier… déjà bandé,

Chauffé  comme chien  à la vue d’une chienne,

Se disant en moins d’une heure, elle sera mienne.

.

C’est bien le chien macho, dans toute sa splendeur !

Grâce dieu la femme tempère son ardeur en douceur,

Et entre deux elle désire, vos regards, touchers, paroles,

Ou l’amour en farandole où chacun tour à tour caracole.

.

Quelle femme n’a rêvé de vivre d’amours, toute la nuit,

Quelle femme ne s’étonne au réveil d’un amant parti

Son fantasme est-il simple pénétration par l’idée

Et jamais  y parvenir et jusqu’à l’occulter.

.

Fan-tas-me, soutenu, par force désir

Sans jamais parvenir à l’assouvir

Et l’assouvir  pour  le  chasser,

Est  un  vrai cruel  dilemme

Qu’elle tient à solutionner

Mais elle en a la flegme.

 .

Si  fantasmes  corporels

Et si orgasmes spirituels

Sont  beaux  oxymorons :

Autant   vraies  déraisons !

Si amour n’est  que fantasme

À quoi bon alors nos orgasmes !

Et si l’amour  n’est  qu’orgasmes :

À quoi  bon  alors  tous  fantasmes !

Tant l’un, hors l’autre question se pose,

L’un, dans l’autre : plus personne ne l’ose !

.

Extensions 

.

Un orgasme sans fantasme vaudrait-il

Un fantasme sans orgasme : on est en droit,

En tous cas, de se poser sexuellement la question

Ne trouvant de réponse acceptée de tous, loin s’en faut.

Près de fantasme et orgasme, on trouvera autant

Spasme et sarcasme et ce serait sans compter

Marasme et parfois même pléonasme !

.

Enfin, tout de même, il y a une grosse différence :

Le premier est bien virtuel, le deuxième est bien réel

Le premier se passe dans la tête, l’autre, dans le sexe !

Le premier est pléonasme, le second, déclenche spasme.

Faut-il vous faire un dessin  pour mieux vous expliquer

Que le seul qui comblera votre manque, est le dernier,

Jusqu’à ce que le fantasme demande à le renouveler.

.

Un fantasme est une représentation

De l’acte sexuel ; orgasme, une action

Nombre de différences en sensations !

.

Mais, cela dit, l’un n’irait sans l’autre

Si, du premier, on s’en ferait l’apôtre

C’est dans le second qu’on se vautre.

.

N’avoir que fantasme tue le plaisir

N’avoir que de l’orgasme, le désir

Il faudra les deux, pour en finir !

.

Certains  ont peur  de fantasmer,

Certains ont peur ne pas orgasmer

Entre les impuissants et les frigides,

Difficile de se satisfaire sexuellement.

.

Fragments

 .

S’il est vrai que l’un rime avec l’autre,

Premier ne l’implique pas,  forcément !

Mais peut-être faut-il penser au premier

Pour déclencher voire atteindre le second

.

On en ferait une devinette  ou devination : 

Mon premier sonne comme fin d’éléphant,

Mon second énorme musique instrument,

Fin demeure commun à leur terminaison.

.

Le fantasme est ouvert  aux sarcasmes,

L’orgasme requiert bel enthousiasme,

Le premier peut provoquer spasmes,

Le second peut finir en … marasme.

.

Fantasme n’a pas que sexe  histoire

Il peut s’agir de  célébrité,  pouvoir,

 Richesse, beauté, artistique … savoir

Ou l’orgasme n’aura plus rien à voir.

.

Certaines formes de vase ou poteries,

Peuvent susciter quelques fantasmes :

N’étant pas incarnées, seront virtuelles,

Cela ne les empêche pas de fonctionner !

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Une différence    dites-vous : laquelle !

Ne faisons pas    une  fausse  querelle.

L’un  semble      virtuel, l’autre sexuel

Même lors   D    simulé par une belle.

Il n’est nul   I     besoin  de fantasmer

Pour jouir   F    de plaisir d’orgasmer

Il n’est qu’  F     acte sexuel,  réflexe,

Il n’a rien   É     de  bien   complexe.

Je vous la  R    fais courte et bonne,

Voilà déjà  E   un fantasme affiché,

Qui n’est   N    pas de goût, femme

N’aimant  C  être prise en conne :

Fantasme E   sans consommation

En finirait      par tourner en rond

Orgasme       sans communication

Finirait         par devenir  abscons.

.

Premier    F     rime avec le dernier,

Dernier       A      clôt à coups de bélier.

 Premier        N        vous fait jouir d’esprit,

Dernier         T         vos corps épuisés en lit.

 Premier         A          dure des heures, ou plus,

Dernier,          S         quelques minutes pas plus.

Premier          M           occupe le fond de sa pensée,

Dernier,          E           fond de deux sexes surexcités.

L‘un ne                        va pas sans l’autre en réciprocité

Combien        E           abrègent  le premier… déjà bandé,

Chauffé          T          comme chien à la vue d’une chienne,

Se disant                 en moins d’une heure, elle sera mienne.

C‘est bien        O    le chien macho, dans toute sa splendeur !

Grâce dieu       R   la femme tempère son ardeur en douceur,

Et entre deux   G   elle désire, vos regards, touchers, paroles,

Ou l’amour en  A   farandole où chacun tour à tour caracole.

Quelle femme   S   n’a rêvé de vivre d’amours toute la nuit,

Quelle femme   M  ne s’étonne au réveil d’un amant parti

Son fantasme     E    est-il simple pénétration par l’idée

Et jamais  y         !         parvenir et jusqu’à l’occulter.

Fan-tas-me,                       soutenu, par force désir

Sans jamais                      parvenir à l’assouvir

Et l’assouvir                     pour  le  chasser,

Est  un  vrai                  cruel dilemme

Qu’elle tient               à solutionner

Mais elle en              a la flegme.

.

**************************

.

Si fantasmes          corporels

Et si orgasmes        spirituels

Sont beaux oxy-       morons :

Autant vraies dé          raisons !

Si amour n’est que        fantasme

À quoi bon alors nos      orgasmes !

Et si l’amour n’est qu’       orgasmes :

À quoi bon alors  nos           fantasmes !

Tant l’un, hors l’autre    question se pose,

L‘un, dans l’autre : plus personne ne l’ose !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vase, assez ancien,

Plus décoratif qu’utilitaire,

Sinon les deux, mais qui peut

Évoquer quelques fantasmes ?

.

522 4

.

Il n’y a pas d’orgasme dans ce vase,

En dépit de tous  nos  fantasmes,

Bien que la matérialité de toute

Chose ne les empêcherait pas.

 .

Symbolique

 .

Un  vase  étroit,

Haut et long pour

Une fleur solitaire :

Toutes flores se valent

Sauf celle que je préfère.

Est  dit Nouveau  Testament,

Que la femme est un vase faible

Les livres sacrés  des Juifs, sont,

Proche de la poésie tant remplis

Expressions étant empruntées

À  des  symbolismes  sexuels

Et dont l’interprétation en

Cantique des Cantiques,

A donné lieu à orgasme

Wikisource.org : vase

 

.

Fond

.

Évocation 

.

522 6

.

Il y a plein d’orgasmes chez la femme,

Mélangés à bien des fantasmes,

Tant que la matérialité de toute

Chose ne les empêche pas.

Symbolique 

Les  fantasmes  sexuels

Sont presque tous universels

Et signalés dans de nombreuses

Sociétés à travers le vaste monde.

.

Cependant, en raison  de  la  nature

De certains, leurs mises en pratique

Seront beaucoup moins courante, ce

En raison de contraintes culturelles

Sociales, morales et religieuses.

.

Dans certains cas, même une

Évocation de fantasmes sexuels,

Sera soumise à des tabous sociaux

Ou à des inhibitions intériorisées.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

.

Fantasme : production de l’imaginaire par laquelle

 Le moi cherche à échapper à l’emprise de la réalité.

Définition proposée  par le dictionnaire Le Robert

Cela rime avec ce qu’il y a  de plus extraordinaire

Mais aucune forme ne peut contenir un tel fond !

.

Les fantasmes auront été remis au gout du jour

Par la psychanalyse pour projections sexuelles

Peuvent être de toute autre nature : célébrité,

Pouvoir, richesse, beauté, artistique, savoir.

.

Fantasme souvent et purement imaginaire,

Lors il aurait peu de chances d’être réalisé

Puisque par nature loin de toute réalité.

.

Textuels et illustrations >>

 

521 – Fantasmes que cela : virgules !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un fantasme est, par définition,

Non consommable et non consommé

Est à l’état d’ébauche plus que débauche

Même s’il procure orgasme,  hors situation.

Virgules, que tous fantasmes, points virgules ;

Ils se divisent en deux points, qui se gesticulent :

D’exclamation quand il se tient au niveau du désir !

D’interrogation quand il soutient le niveau du soupir ?

Il arrive que le fantasme dépasse sa réalité…platonique.

Ce n’est plus la personne  mais le corps, qu’on  pratique,

Ou, tout le contraire, dans le cas d’un adultère cérébral,

Un fantasme virtuel animé par comportement animal.

Il n’est pas qu’apanage  de l’homme ; femme  autant.

La littérature érotique nous en a fait part à présent.

L’important est : le fantasme de l’un, correspond

À celui de l’autre, le reflète, sinon, est abscons.

                              Quand tes yeux pétillent

                              Qu’un désir t’émoustille

                            En petites peccadilles

                            Ton cœur se fendille,

                            Une seule… étincelle

                            Met  le feu  en selle,

                              Ton sein, en corbelle

                                  Joue la fausse pucelle.

                                        Quand bouche s’engorge

                                    De langue qui se gorge

                                    De salive qui dégorge,

                                    Ton souffle fait forge,

                                    Avec ton  consensus,

                                     Pour m’exciter, suce,

                                       En fond  de prépuce,

                                       Étouffement en sus.

                                          Lors sexe emprisonne

                                            Membre qui  entonne,

                                           Dix coups te  sonnent,

                                           N’ébranlent personne,

                                        Frontière bien et mal,

                                       À faire femelle et mâle

                                    Le soupir devient râle

                                Et l’amour principal.

                               Quand reins basculent,

                          Que mon sexe virgule,

                  Va et vient et recule

              Dans vagin j’éjacule,

          Fantasme  en un cul,

      Tout cela  est ridicule,

  Rimes,    pieds calculs,

Lesquels vous  postulent !

Ces vers déshabillés, pervers,

 Vous rendent nu, comme un ver,

Vous abandonnent, en plein hiver,

Pour  admirer les feuilles à l’envers !

.

Extensions

.

Imaginer d’abord avant d’entreprendre puis d’agir,

Imaginer des situations peu naturelles, improbables

Et qui se réalisent même en franchissant interdits.

Il est normal, il est heureux, que la psychanalyse

Se soit emparé d’un thème si chaud-bouillant

Pour une version compréhensif-expliquant.

.

Le problème n’est pas tant d’obtenir le

Consentement de l’autre,  que celui

Des limites et règles à respecter,

Formulées et établies d’avance

Et non jamais «a posteriori»

.

Postérieur est le mot qui vient,

Postérieur est le mot qui convient,

Postérieur est le mot qui nous retient,

Parce qu’il nous posture et qu’il est bien !

.

Fantasme peut vous traverser l’esprit

Et disparaitre tout aussi rapidement ;

Un fantasme peut  vous tenir la jambe,

Toute une nuit, ou toute une journée ;

Un fantasme peut vous pourrir la vie

Au bout  d’un mois voire une année

Quand il passe de virgule à point !

.

Associer fantasme et sexe est réducteur

Même s’il s’agit de lui, en nombre de cas.

L’imaginaire se charge d’assouvir un désir

De  quelque  nature  qu’il soit, provenant

D’un inconscient plus ou moins fertile.

.

Il n’est en rien dangereux, malsain

Et il est vieux comme le monde

Et il stimule l’énergie vitale

Mais attention à ne pas

Tomber en obsession.

.

Le fantasme le plus répandu

Chez la femme serait de faire

L’amour avec un total inconnu,

Ou alors à égalité, avec son chéri,

Vous voilà bien averti, bien avancé.

.

On ne peut guère réaliser un fantasme

À la virgule près avec un partenaire

Qui, de son côté, peut l’accepter,

Avec quelques  modifications,

Pour correspondre au sien.

.

Un fantasme est un des produits d’un imaginaire plutôt… débridé

qui comme ce peintre, s’amusera à voiler toutes nos … identités

ou la transforme sous la forme d’un chat en forme de virgule !

.

Fragments

.

Que pourrait-il y avoir de commun,

Entre un fantasme et une virgule

Rien, en apparence …  sauf un

Un simple problème de cul.

.

On n’en change pas un iota,

Garde tout, à la virgule près,

Derrière un chiffre ou un mot,

Parfois d’importance suprême.

.

On accorde si on inverse sa forme,

Sans interprétation qui la déforme,

On verrait autre chose, c’est énorme,

Je vous laisse le droit de la fantasmer.

.

Recule … virgule ou …  je t’apostrophe,

On m’aura appris cela à l’école primaire

Comme le seul moyen  mnémotechnique,

Pour apprendre importance ponctuation.

.

La virgule détache, juxtapose, coordonne,

Un texte sans virgules, devient complexe,

L’effacement, l’énumération, parenthèse

Sont d’autres utilisations autorisées !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Un fantasme est, par définition,

Non consommable et non consommé

Est à l’état d’ébauche plus que débauche

Même s’il procure orgasme,  hors situation.

Virgules, que tous fantasmes, points virgules ;

Ils se divisent en deux points, qui se gesticulent :

D’exclamation quand il se tient au niveau du désir !

D’interrogation quand il soutient le niveau du soupir ?

Il arrive que le fantasme dépasse sa réalité…platonique.

Ce n’est plus la personne  mais le corps, qu’on  pratique,

Ou, tout le contraire, dans le cas d’un adultère cérébral,

Un fantasme virtuel animé par comportement animal.

Il n’est pas qu’apanage  de l’homme ; femme  autant.

La littérature érotique nous en a fait part à présent.

L’important est : le fantasme de l’un, correspond

À celui de l’autre, le reflète, sinon, est abscons.

                              Quand tes yeux pétillent

                              Qu’un désir t’émoustille

                            En petites peccadilles

                            Ton cœur se fendille,

                            Une seule… étincelle

                            Met  le feu  en selle,

                              Ton sein, en corbelle

                                  Joue la fausse pucelle.

                                        Quand bouche s’engorge

                                    De langue qui se gorge

                                    De salive qui dégorge,

                                    Ton souffle fait forge,

                                    Avec  ton   consensus,

                                     Pour  m’exciter,   suce,

                                       En fond  F   de prépuce,

                                       Étouffe    A ment en sus.

                                          Lors sexe    N  emprisonne

                                             Membre qui   T       entonne,

                                             Dix coups te     A     sonnent,

                                           Ébranlent per   S       sonne,

                                       Frontière bien  M   et mal,

                                     À faire femelle  E   et mâle

                                  Le soupir de   S  vient râle

                               Et l’amour     *   principal.

                            Quand reins  C  basculent,

                        Que mon se  E  xe virgule,

                  Va et vient   L    et recule

              Dans vagin   A    j’éjacule,

        Fantasme    *   en un cul,

     Tout cela   V    est ridicule,

  Rimes,       I     pieds calculs,

Lesquels   R   vous  postulent !

Ces vers   G   déshabillés, pervers,

Vous ren    U    dent nu, comme un ver,

Vous a      L     bandonnent, en plein hiver,

Pour         E      admirer les feuilles à l’envers !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Fantasmes martien, grosse tête

Un pilier sur le point de se casser,

Ou, tout simplement, une virgule 

Qui quelque part nous apostrophe !

.

521 4

.

Fantasme martien, grosse tête,

Ou  point d’interrogation  stylisée

Ou, tout  simplement, une  virgule 

Qui quelque part nous apostrophe !

.

Symbolique  

 .

Les  fantasmes  sexuels

Sont presque tous universels

Et signalés dans de nombreuses

Sociétés à travers le vaste monde.

.

Cependant, en raison  de  la  nature

De certains, leurs mises en pratique

Seront beaucoup moins courante, ce

En raison de contraintes culturelles

Sociales, morales et religieuses.

.

Dans certains cas, même une

Évocation de fantasmes sexuels,

Sera soumise à des tabous sociaux

Ou à des inhibitions intériorisées.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Virgule, rime avec jugule, avec régule,

 Cinq ou six mots :

Pour ce qui est de syntaxe, ponctuation,

Elle est la reine, point final.

 

Symbolique 

.

 Il s’agit d’un

  Signe de ponctuation

  Divisant des propositions

  En une phrase, indiquant

         Une  pause telle : ‹ , ›.

          En énumération,

             La     virgule 

            Sépare    les

            T e r-m e s

              Énumérés,

             Hormis le

             Der-nier

            Précédé

           Conjon

        Ction

      Et.

Wiktionnaire  

.

.

Fond/forme 

.

Virgule appuyée sur son pied ne peut être flottante

Bien que l’association avec fantasme soit tentante.

 Un nom des plus difficiles à faire rimer, s’il en est

Mais quand même douzaine, n’est pas ridicule.

Au final, la forme épouse plutôt bien le fond !

.

Que serait un texte sans virgules et il en existe,

Voire sans aucune ponctuation, exercice de style

Certains amendements, pi certaines corrections

Consistent à la  justifier, déplacer, supprimer

Je ne change jamais rien, à la virgule près.

.

Textuels et illustrations   >>

 

 

520 – Lors une femme s’est fourvoyée

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une femme, normale, pas hystérique,

Pas  nymphomane, pas  érotomane,

Comme l’on prétend les qualifier,

Fait des avances à un homme !

Quoi de plus naturel, permis,

Lors elle ressent  pour lui,

Des attraits  irrésistibles

Au  point  qu’elle  agit.

.

Veut avoir  le cœur net

À la sortie des toilettes.

«Chéri, viens donc par ici

Faire connaissance au lit.»

Si le chéri  se dit fort surpris,

Mais se montre d’autant ravi :

Circulez, y aura plus rien à voir.

.

Mais si, soudain, se rétracte, dénie,

Femme a de quoi se faire du souci,

Elle se serait  fourvoyée, pour lui

Séduction n’offre pas garantie.

.

Va  comprendre,

Pourquoi je mouille

Sans l’avoir  approché

Et pourquoi  s’éprendre

D’un corps qui chatouille

Sans l’avoir  jamais touché !

.

En dépit de quoi, chaque fois,

Que, de près ou de loin, je le vois,

Des frissons parcourent mon échine,

Descendent du dos jusqu’à la naissance

De cette source, s’écoulant en moi, divine,

Mettant en branle et en émois tous mes sens.

.

Penser que sexe vienne la remplir et y puiser

Ma substance, rapportant la sienne éjaculée,

Me fait déjà tourner la tête et le reste avec.

Comment y résister  suis en plein échec.

.

La solution : c’est d’aller, aux toilettes,

Pour  me  refaire un brin de coquette

Pour m’arranger car me sens défaite,

Bien rouge et sur  mes deux fossettes.

.

Et voici, je tombe sur lui dans la sortie

Et voilà  je lui dis  « chéri, viens par ici »

C’est le ventre qui parle, et qui importe,

En chambre, en lit  le verrou, l’emporte.

Je l’entraine derrière moi et il me sourit.

.

Pardon, m’a-t-il dit, je me fourvoie ainsi.

Je vais là où m’entrainent les frissons.

Je ne suis pas machine, avec piston.

.

Ouah : la douche froide, écossaise,

Passant de  trop délurée à niaise

Baiser n’est  jamais un acte,

À bâcler, est  plutôt un pacte,

Des plus compacts en intensité.

.

Extensions

.

Toutes les tentatives de séduction,

Les plus brutales, rusées, et voire subtiles,

Ne seront pas toujours suivies d’effet escompté.

Quand c’est l’homme qui l’entonne … on l’absout,

On lui pardonne, c’est dans sa nature, sa culture.

Quand c’est la femme qui la sonne, cela résonne

Comme une proposition vécue malhonnête,

Dont il ferait les frais, s’il y consent !

.

Un homme, c’est bien connu, ne trompe pas sa femme :

C’est juste qu’il se trompe de femme, ne l’aura reconnu.

Fourvoyée, dites-vous, de femme qui vous aura dévoyé

Allons, allons, l’un dans l’autre, chacun se perd, trouve

Au final qui a commencé : par quoi, rien ne le prouve.

L’amour n’étant pas un crime,

De quoi se dirait-on  coupable ;

Et l’amour étant plus qu’estime,

Pourquoi n’en serait-on capable !

.

Nombre de femmes évoquent ou invoquent

L’alcool, le parfum, la fatigue, phéromones,

Pour avoir, d’un  sexe, demander  l’aumône

Alors que ce n’est  que désir  qui provoque !

.

Il y aura loin, dit-on, de la coupe aux lèvres,

Mais que dire des lèvres, au sexe puis au lit,

Ce n’est pas moi qui étais là, c’est une autre

Bon quand même, me suis faite bien baisée

.

Plutôt que de chercher à tout s’expliquer,

En vue  de se dédouaner, déculpabiliser,

Il vaudrait mieux de se passer l’éponge

Tout cela ne vaut pas plus que songe.

.

.

Fragments 

.

Une fleur ayant belle couleur, odeur,

D’un fruit jeune  et tendre, s’éprend,

Elle y met toute sa beauté … ardeur

Lui ne réagit pas : aucune douceur !

.

Mais, au petit matin, elle se reprend :

Que sera-t-elle avec lui, dans trente ans

Je me suis égarée, je me suis fourvoyée,

Jamais, de lui, platitude, n’aurais pensé.

.

Trente ans plus tard, s’instaure l’inverse

Elle s’était crue encore assez séduisante

Pour tenter sa chance pour la renverse,

On l’affuble d’une inclination suffisante

.

Une fleur fanée, dans un vase ébréché,

Une femme s’était crue encore fraiche,

Voilà qu’elle hallucine un jeune amant,

Miroir d’ans aurait dû veiller pourtant.

.

Qu’elle soit jeune, mûre, ou retraitante :

Elle peut toujours se fourvoyer, désirante

Le cœur, l’esprit, l’âme n’auront pas d’âge

Seuls, le corps et le sexe … ne surnagent !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Une femme, normale, pas hystérique,

Pas  nymphomane, pas  érotomane,

Comme l’on prétend les qualifier,

Fait des avances à un homme !

Quoi de plus naturel, permis,

Lors elle ressent  pour lui,

Des attraits  irrésistibles

Au  point  qu’elle  agit.

.

                                                                                  Veut avoir  le cœur net

                                                                                 A la sortie des toilettes.

                                                                           «Chéri, viens donc par ici

                                                                              Faire connaissance au lit.»

                                                                     Si le chéri se dit fort surpris,

                                                                    Mais se montre d’autant ravi :

                                                              Circulez, y aura plus rien à voir.

.

Mais si, soudain, se rétracte, dénie, …………………………………..

Femme a de quoi se faire du souci, .……………………………….

Elle se serait  fourvoyée, pour lui,…….…………………………

Séduction n’offre pas garantie. ………………………………

.

Va  comprendre,

Pourquoi je mouille

Sans l’avoir  approché

Et pourquoi  s’éprendre

D’un corps qui chatouille

Sans l’avoir  jamais touché !

En dépit de quoi, chaque fois,

Que, de près ou de loin, je le vois,

Des frissons parcourent mon échine,

Descendent du dos jusqu’à la naissance

De cette source, s’écoulant en moi, divine,

Mettant en branle et en émois tous mes sens.

Penser que sexe vienne la remplir pour y puiser

Ma substance, en rapportant la sienne… éjaculée,

Me fait déjà tourner  F     *     E  la tête et le reste avec.

Comment y résister   E        o         É      suis en plein échec.

La solution : c’est   M            o            Y   d’aller, aux toilettes,

Pour  me  refaire   M          o o o          O   un brin de coquette

Pour m’arranger   E     o o o o o o o   V   car me sens défaite,

Bien rouge et sur   *          o o o         R    mes deux fossettes.

Et voici, je tombe  S           oo         U  sur lui dans la sortie

Et voilà  je lui dis  ‘            o        O  « chéri, viens par ici »

C’est le ventre qui   E      o     F     parle, qui importe,

En chambre, en lit    S    T   le verrou, l’emporte.

Je l’entraine derrière moi mais il me sourit.

Pardon, m’a-t-il dit, je me fourvoie ainsi.

Je vais là où m’entrainent les frissons.

Je ne suis pas machine, avec piston.

Ouah : la douche froide, écossaise,

Passant de  trop délurée à niaise

Baiser n’est  jamais un acte,

À bâcler, est  plutôt un pacte,

Des plus compacts en intensité.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vase avec des fleurs,

Probablement …. surement  

Si elles seront en fleurs fanées 

Pourquoi seraient-elles noires ?

.

520 4

.

Évocation

.

Un vase avec des fleurs,

Probablement …. surement  

Si elles seront en fleurs fanées 

Pourquoi seraient-elles noires ?

Un vase constitue un support contenant

De l’eau pour nourrir les fleurs

Mais quand les fleurs seront fanées,

On ne verra plus que lui.

 .

Symbolique

.

Un vase est

Un récipient ouvert

Qui est, souvent, utilisé

Pour contenir un bouquet

De fleurs, décorer une salle.

Il peut être  constitué  de

Multiples   matériaux

Comme  porcelaine,

Céramique, verre.

Ils sont décorés

Dans  le  but

De mettre

En valeur leur

Contenu ou eux-mêmes.

Wikipédia : vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 520 6

.

Toute  fleur fanée aurait beaucoup perdu

De son éclat, de sa couleur,

Peut-être même quelques-uns de ses pétales

Mais toujours son parfum.

.

Symbolique 

Rêve positif de réalisation des possibles.

Elles représentent le symbole de l’âme

Et indiquent le bon avancement du

Processus interne individuation.

.

Lors rêver de fleurs fanées

Ou  encore  des fleurs coupées

À une toute autre signification.

.

Cela peut signifier toute rupture

Ou toute cassure dans la vie réelle,

Telle la fin d’une relation amoureuse.

Cela signifiera également une rupture,

Un arrêt dans les processus psychiques !

Modifié, source :  doctissimo.fr/psychologie

.

.

.Fond/forme 

 .

Pourquoi associer amours terminés et fleurs fanées

Nos amours ne durent pas, fleurs ne s’accouplent pas

Et elles ne sauront même pas qu’elles ont été belles

Lors nous, éprouvons cette perte comme cruelle.

.

Notre beauté intérieure ne se fanerait  jamais

Mais si on ne la voit plus, elle s’envaserait

Dès lors la forme s’éloignerait du fond.

.

Si l’on associe femmes aux fleurs

 Faut-il associer les hommes et fruits

Fleurs deviennent fanées, fruits gâtées

Où sera la différence dans les déceptions

Il n’y aura que la séduction qui en pâtira

Et se fera jeter aux orties qui ne fanent pas

Ou au compost qui, lui, se métamorphosera.

.

 Textuels et illustrations  >>

519 – Un cauchemar où ma vie bascule !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Se réveiller en un lit

Qui n’est pas  le vôtre,

Avec non pas votre mari,

Mais,   quelqu’un  d’autre,

Mésaventure, ou  aventure :

Qui pourrait le dire, au réveil !

Ça semble être un vrai cauchemar

À se pincer,  pour constat de réalité,

Hélas, le corps  étranger  est  bien là,

Et pas  si inconnu  que ca

Dès lors  qu’il s’agit  de  votre voisin,

À qui vous avez  ……  tendu la main,

Et le reste  aura suivi, malgré vous :

Que votre chair est faible, c’est fou !

.

Si cela se sait, votre vie va basculer,

À votre place, conseil : je me tairais.

Bien installée, dans mon train-train,

Rassurée par répétition du quotidien,

Je n’ai pas vu venir événement soudain

Qui a tout changé du jour au lendemain.

.

Cela m’avait tout l’air  presque rien

Un je ne sais quoi qui vous tient

Votre main, de beau matin,

Mais  qui l’a rendu, divin.

Était-ce mal était-ce bien,

Je ne sais pas, je ne sais rien

Toujours est-il que cher voisin

S’est retrouvé sur mon chemin.

.

Il n’était pas qu’un chaud lapin,

C’était un  ami,  un  vrai  coquin.

Qu’avons-nous fait de  bien vilain,

Je ne m’en souviens  plus  assez  bien.

Était-ce moi  ou était-ce lui, choix léonin

Ai eu envie de lui, de son côté, point certain.

.

J’ai invoqué mon état, second, vers libertin

Jusqu’à me   coucher, nue, sur  le lit voisin,

Fort surprise  flagrant délire  bien humain

Sans doute, lui ai-je suggéré : allez viens,

Lors le secoue, ne bouge pas, ne dit rien,

Je prends peur et sens venir un chagrin.

..

Lors bien réveillé, ai poussé cri soudain

Au point que, souffle,  timbre cristallin

Aurait pu  réveiller  un mort,  le matin,

Tant sa main était froide,  yeux éteints.

Qui a commis un tel crime  en assassin,

Hier, dans les bras du mari : en voisin.

.

D’inconscience, préméditée, du malin,

Je suis désignée coupable en  examen.

De vie amoureuse, heureuse le matin,

Tout se bascule,  se bouscule, demain.

J’ai eu beau protester … ce fut en vain,

Mon avenir, bien plus sombre, devient.

Faute de faire attention à tout et à rien,

On ne peut jurer ni de vous  ni de rien.

Marteau a frappé, voilà : c’est ma fin !

.

Extensions

.

Se réveiller auprès d’un mort :

Est cauchemar, c’est sûr, mais encore,

Bien plus fort quand il s’agit d’une vraie réalité.

Ce n’est pas tant la faute commise d’un adultère

Que la culpabilité de l’avoir quelque part

Assassiné et cela bien malgré soi.

.

Beau corps de femme prêt à être dévoré pas une si vilaine bête,

Faites quelque chose, ne demeurez pas là, immobile, spectateur !

Terrassez le dragon, et libérer la vierge, qu’elle soit folle, ou sage !

Oui mais, dans un cauchemar, on ne fait  rien de ce que l’on veut,

Car l’on assistera,  impuissant, au déroulement  des événements.

S’il vous plait, réveillez-moi : cela mettra fin à mon cauchemar,

Je vous promets de transformer dragon en prince charmant !

.

Voilà une image de notre inconscient

Toutes les formes, actions, sont possibles

Et bien plus encore, sans censure, permises.

.

C’est pire que dans les jeux vidéo ; d’horreur :

On se fait attaqué, ici ou là, par des monstres,

Et on ne peut réagir, se défendre ni même fuir

.

La pudeur en toute action, n’est plus de mise,

On est seul pour plaisir ou au bord de l’orgie,

Le sexe devient la porte ouverte au non-dit.

.

Au réveil, sentiment honte, culpabilité

Comme si un démon s’était emparé

De notre corps, et l’avait dévoyé.

.

Fragments 

.

Cauchemar, y en a marre,

Je ne dors qu’effrayé

Par un drame

À l’infini.

.

Je me réveille, en sueurs,

Étranglé par des peurs,

 Reprends mon souffle

Avec mes esprits.

.

Un fantôme de nuit a surgi

Du fond de l’inconscient

Lors j’ai basculé du lit

Pour le fuir, éviter.

.

 Était-ce un autre ou le mien,

Ma mort n’est pas si loin :

J’y aurai cru un instant,

Lors cauchemardant.

.

Marre de tout en merdant

Ma vie, en pleine figure,

Rappelle : il est temps

De lever pied et tête.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Se réveiller en un lit

Qui n’est pas  le vôtre,

Avec non pas votre mari,

Mais,   quelqu’un  d’autre,

Mésaventure, ou  aventure :

Qui pourrait le dire, au réveil !

Ça semble être un vrai cauchemar

À se pincer,  pour constat de réalité,

Hélas, le corps  étranger  est  bien là,

Et pas   Ô  si inconnu  Ô   que ca

Dès lors  qu’il s’agit  de  votre voisin,

À qui vous avez ===  tendu la main,

Et le reste  aura suivi, malgré vous :

Que votre chair est faible, c’est fou !

Si cela se sait, votre vie va basculer,

À votre place, conseil : je me tairais.

Bien installée, dans mon train-train,

Rassurée par répétition du quotidien,

Je n’ai pas vu venir événement soudain

Qui a tout changé du jour au lendemain.

Cela m’avait tout l’air      E     presque rien

Un je ne sais quoi        N       qui vous tient

Votre main de         *          de beau matin

Mais qui l’a            *               rendu, divin.

Était-ce mal           U               était-ce bien,

Je ne sais pas          N             je ne sais rien,

Toujours est-il        *                que cher voisin

S’est retrouvé       *        *       sur mon chemin.

Il n’était pas     C      qu’un      M        chaud lapin,

C’était un       A          ami, un         A     vrai coquin.

Qu’avons-      U          nous fait de          *      bien vilain,

Je ne m’en      C         souviens  plus           *      assez  bien.

Était-ce moi  H       ou bien était-ce lui        V   choix léonin

Ai eu envie     E        de lui, de son côté,          I  point certain

J’ai invoqué   M        mon état, second,         E   vers libertin

 Jusqu’à me      A          coucher nue sur          *     le lit voisin,

Fort surprise    R         flagrant délire          *   bien humain

Sans doute lui    *          ai-je suggéré      B       allez viens,

Lors le secoue      *           ne bouge    A   pas ne dit rien,

Je prends peur et    O      sens      S   venir un chagrin.

Lors bien réveillé      Ù      ai    C  poussé cri soudain

Au point que souffle,    *         U      timbre cristallin

Aurait pu réveiller un             L       mort, le matin,

Tant sa main était froide,     E          yeux éteints.

Qui a commis un tel crime     !        en assassin,

Hier, dans les bras du mari,    *         en voisin.

D’inconscience, préméditée,    *      du malin,

Je suis désignée coupable en    *       examen.

De vie amoureuse, heureuse     *     le matin,

Tout se bascule, se bouscule     *      demain.

J’ai eu beau protester…ce fut    *      en vain,

Mon avenir, bien plus sombre  *      devient.

Faute de faire attention à tout *     et à rien,

On ne peut jurer ni de vous     *   ni de rien.

Le marteau a frappé et voilà : c’est ma fin !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Difficile de projeter forme précise

Un cauchemar d’un fantôme 

Serait-ce moi après ma mort

Ou n’importe qui, inconnu ?

.

519 4

.

Tel fantôme est impersonnel, antipathique,

Voire, menaçant :

Le seul  fait qu’il soit caché par un drap

Évoque un cauchemar.

.

Symbolique

.

Le fantôme fait partie

Intégrante de nos imaginaires.

Que l’on y croit ou pas, tout le monde

Sait ce qu’est un fantôme, personne n’en a vu.

Le fantôme est présence absente plus que réalité.

C’est quelqu’un qui rôde entre la vie et la mort

Mais qui ne serait pas si menaçant que cela

Pas comme le zombie qui cherche à tuer.

Le rêve de fantôme reset très présent

Chez les enfants et les adolescents.

Ils seront aperçus  sans visages.

On ne sait pas bien qui ils sont.

Ils glissent, créent le frisson.

On voit l’attirail du thème :

Drap blanc, bruit chaines

Parle murmure en château.

doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-

des-reves/reve-de-fantome

 

.

Fond

.

Évocation 

.

519 6

.

Tel fantôme est impersonnel, antipathique,

Voire, menaçant :

Le seul  fait qu’il soit caché par un drap

Évoque un cauchemar.

 .

Symbolique 

 .

Deux thèmes s’entremêlent autour du cauchemar :

Celui de la mort, et celui de la chevauchée infernale,

 .

Sont illustrés la plupart du temps par le sentiment

D’oppression, sur la poitrine, sont  ressenties  par

 .

Le rêveur comme une association d’une  angoisse

Extrême et d’un sentiment de totale impuissance.

 .

Plusieurs causes sont à l’origine des cauchemars.

Individus souffrant d’un stress post-traumatique,

 .

Revivent l’événement traumatisant sous forme de

Reviviscences, dont ils n’arrivent pas à se défaire.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Pour sûr, fantôme et cauchemar vont bien ensemble

Et que ce soit un vrai, ou un faux, n’y changerait rien,

Mais cauchemar  rime  avec rêve, avec image interne,

Tandis que fantôme rime avec une perception externe.

.

Cela dit, fantême évoquera une forme  parmi d’autres

Et donc ne recouvrerait  pas un fond qui est énorme.

Quelqu’un vous dit : «ma vie est un vrai cauchemar 

Je doute, un peu, beaucoup, qu’il vous  ferait envie !

.

Or ce n’est pas le cauchemar qui produira l’angoisse

Mais bien l’angoisse de vivre qui suscite ce dernier

Voilà ce que c’est d’avoir une conscience coupable

« L’œil était dans la tombe et regardait Caïn »

Nous clame Victor Hugo en son poème.

.

Textuels et illustrations  >> 

518 – Je ferme les yeux, je te vois

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

..

Poème

.

Si je ferme les yeux, je te vois,

Encore comme si tu étais visible,

Tant les formes de ton corps,

Et bien plus, de ton visage,

Sont  imprimées  en moi.

.

Si tu fermes tes yeux, me reçois,

Je sens ton âme, souffler sur moi,

Un bel  univers de symboles,

Rempli des souvenirs d’émois,

Que l’on  partage toi    et moi.

.

Si nous fermons nos yeux : vois,

Nous habitons la même intériorité,

Qui nous aura fait nous rencontrer

Comme la toute première fois,

Où nous nous sommes aimés.

.

Quand je ferme les yeux, je te vois,

Et je peux te toucher, sous mes doigts,

J’imagine tes formes, je dessine ta croupe,

Ta silhouette, gracieuse, toute fine, chaloupe

Et  nos mains, avec nos pieds,  se couplent,

Alors nos corps collés deviennent souples,

Quand  je me sens, enfin, au fond de toi,

Je suis bien plus qu’un homme : un roi.

.

Quand tu fermes tes yeux,  me reçois,

Comme si c’était notre première fois,

De dire à ce point, j’ai besoin  de toi.

Si vrai que de ta proue à ta  poupe,

N’ai  cessé  d’en explorer les voies

En ta bouche, humeur en soupe.

.

Je sens grandir plaisir en loupe

Grossir iris,  tes yeux  délirants,

Changer de fente en  soucoupe,

Lors  nous  fermons  nos  yeux,

En confiance, et plein  d’aveux,

Vois ton visage émerger en noir,

Reste, demeure dévoilé en soute.

.

Et j’aperçois ton regard qui écoute

Par lumière qui m’éblouit d’y croire

De partager les événements, l’instant

Consomme  présent,  dehors,  dedans,

Et chaque fois que je les ouvre, tu es là,

Tu m’enivre encore de ton parfum d’aura.

.

Quand j’ouvre les yeux, je me rends compte

Que je suis devenu vrai aveugle, en acompte,

À compter de ce jour,   et jusqu’aux prochains,

Mon cœur, esprit, âme, reposent entre tes mains

Ce n’est pas qu’ils soient beaux, sont même vilains

Mais franchir tel interdit les a rendus plus humains.

.

Était-ce la peine, d’aller si loin, et  d’aller  si profond !

Mon diable m’a dit oui,  mon ange  gardien m’a dit non.

Je réclame, au Dieu Amour, absolution, plus que punition,

Lors l’humain en nous, est devenu divin fruit de sa passion.

.

Extensions

.

De voir quelqu’un, les yeux fermés, je trouve ça sympathique

Et quand je fais l’amour, en noir complet, carrément magique.

Je m’imagine, en aveugle, pardon pour eux, caressant un corps,

Être capable de le reconnaitre, dessiner jusqu’au bout des doigts.

La lumière me surprend, ma déçoit presque, non par la révélation

De femme bien connue sous tous les angles, s’agissant de la mienne

Mais par la rupture d’un beau rêve, où elle les représenterait toutes !

 .

De voir quelqu’un (e), en le projetant

Sur ses paupières comme des écrans,

Est une forme de vision «entoptique»

N’ayant rien d’une magie quantique !

.

Des aveugles voient avec leurs doigts

Touchent un visage, et le reconnaisse

Quand je ferme mes yeux… je te vois,

En empreinte rétinienne, et qu’est-ce

.

Que cela peut bien signifier : un signal

Qui me dit que tu es là en mes pensées,

Que dès lors, ton image, peut restaurer,

Que je parviendrais même à la toucher.

.

Fragments

Regard

Action, manière de diriger les yeux

Vers un objet,  afin de le voir ;

Ainsi qu’expression des yeux

De la personne qui regarde.

Le regard de quelqu’un.

Son regard se posa sur moi.

L’expression habituelle des yeux.

Un regard est jeter un coup d’œil

Regarder : faire en sorte  de  voir,

S’appliquer à voir (qqn ou qqch.).

Au sens figuré comme éclairage :

Envisager de telle ou telle façon.

.

Le regard est comme la mer, changeant, miroitant,

reflet profondeurs sous-marines et hauteurs du ciel :

parfois tendre câlin et parfois aguicheur et séducteur

parfois perçant, scrutant, parfois accusant, menaçant.

Le regard est langage qui dit le plus souvent la vérité,

contrairement aux paroles et même aux sourires.

Symbole de bien des révélations :

regard d’autrui : miroir qui reflète deux âmes.

Le regard est chargé  des  passions de l’âme  et  doté

de pouvoir magique qui lui confère  terrible efficacité.

Instrument des ordres intérieurs : il tue, il fascine,

foudroie, séduit, autant qu’il exprime.

.

On dit que les métamorphoses du regard

Ne révèlent pas seulement celui qui regarde

Révèle aussi celui qui est regardé, réactions.

On peut  comprendre  et   faire comprendre

Beaucoup  de  choses  …   d’un seul regard,

On parle parfois d’œil,    regard complice !

Si certains porteront leur regard critique

Sur le monde qui les entoure en général,

C’est pour rester lucide et voir la réalité.

En peinture, on a, parfois, l’impression

Qu’on personnage vous regarde et suit

On a du mal à se départir de l’illusion

L’illusion est fréquente dans la vision

C’est notre cerveau qui la rectifiera ! 

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Si je ferme les yeux, je te vois,

Encore comme si tu étais visible,

Tant les formes de ton corps,

Et bien plus, de ton visage,

Sont  imprimées  en moi.

Si tu fermes tes yeux, me reçois,

Je sens ton âme, souffler sur moi,

Un bel  Ô univers de Ô  symboles,

Rempli des     //  souvenirs d’émois,

Que l’on        //   partage toi    et moi.

Si nous fer //   mons nos yeux : vois,

Nous habitons la même intériorité,

Qui nous a   ==== fait rencontrer

Comme la toute première fois,

Où nous nous sommes aimés.

.

Quand je ferme les yeux, je te vois,

Et je peux te toucher, sous mes doigts,

J’imagine tes formes, je dessine ta croupe,

Ta silhouette, gracieuse, toute fine, chaloupe.

Et nos    S    mains avec nos pieds se    Y   couplent,

Alors     I   nos corps collés deviennent  E   souples,

Quand    *    je me sens enfin, au fond     U      de toi,

Je suis    J     bien plus qu’un homme,    X    un roi.

Quand     E    tu fermes tes yeux, me     *     reçois,

Comme   *     si c’était notre première  J        fois,

De dire   F     à ce point, j’ai besoin    E     de toi.

Si vrai    E     que de ta proue à ta    *     poupe,

N’ai       R    cessé  d’en explorer  T  les voies

En ta     M    bouche, humeur  E  en soupe,

Je sens    E    grandir plaisir   *    en loupe

Grossir    *    iris,  tes yeux   V  délirants,

Changer   M   de fente en  O  soucoupe.

Lors nous    E   fermons  I     nos yeux,

En confiance  S  pleine  S      d’aveux,

Vois ton visage  émerger   en le noir,

Reste, demeure  dévoilé        en soute.

.

***********************************

***********************************

.

Et j’aperçois    ton regard      qui écoute

Par lumière     qui m’éblouit     d’y croire

De partager    les événements      l’instant

Consomme      présent,  dehors,       dedans,

Et chaque        fois que je les ouvre      tu es là

Tu m’enivre      encore de ton parfum     d’aura.

Quand j’ouvre       les yeux, me rends         compte

Que je suis devenu    vrai aveugle en       acomptes,

À compter  de ce jour      et jusqu’aux          prochains,

Mon cœur, esprit, âme,      reposent      entre tes mains

Ce n’est pas qu’ils soient       beaux,     sont même vilains

Mais franchir tel interdit les     a      rendus plus humains.

Était-ce la peine, d’aller si loin,           et d’aller si profond !

Mon diable m’a dit oui, mon ange        gardien m’a dit non.

Je réclame, au Dieu Amour, l’absolution, plus que punition,

Lors l’humain en nous, est devenu divin fruit de sa passion.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Silhouette en portrait

Mais, avec une forme de

Haut chapeau  sur sa tête :

Est-ce ma vision intérieure ?

.

518 4

.

S’agit-il ici d’une vision intérieure, 

En projection d’un portrait

Tant la forme et toutes ses formes sont 

Floues bien que dynamiques ?

 .

Symbolique

 .

Le portrait est

Un genre graphique

En vue  de représenter,

Et de façon  ressemblante,

Une personne posant modèle.

Au-delà de toute représentation

De l’apparence d’un être humain,

Le portrait répond  à la volonté  de

Transcrire le caractère de personne,

Sa façon d’être : le portrait révélera

L’image que se fait d’une personne

Le portraitiste ou ses sentiments

Envers elle : cet aspect peut

Amener à s’éloigner de

L’apparence physique

Du modèle.

Wikipédia : portrait

.

.

Fond

.

Évocation 

.

518 6

.

S’agit-il ici d’une vision intérieure, 

En projection d’un portrait

Tant la forme et toutes ses formes sont 

Floues bien que dynamiques ?

Symbolique

 .

J’ai dû lire,

Et par   hasard,   en

Dictionnaire   de philosophie

Qu’il existait              des   illusions

Dénommées                 «entoptiques»

Correspondant              à   des   images

Que l’on voit              quand on ferme

Les yeux, par       exemple, quand

De gens, visage  en particulier,

Apparaissent

 Comme  par  une

Apparente vision intérieure,

Projetée  sur  nos …  paupières ?

 .

.

Fond/forme 

 .

Normalement on ferme les yeux pour ne plus voir

À ce moment persiste encore une image rétinienne,

Mais sans aucun stimulus extérieur, elle peut exister

Comme une pure projection de ma mémoire stimulée.

.

La vision intérieure proche d’image du rêve éveillé,

Sans être parfaitement fidèle dans les moindres détails

Est reconnaissable et identifiable au premier coup d’œil

Si l’on peut parler ainsi, en aveugle, paupières fermées,

Elle existerait en tant que réalité et non hallucination !

.

Vision intérieure n’est pas que celle

Qu’on a ou garde en fermant les yeux,

Elle est comme construction d’images,

Qui nous ravissent en rimant amours,

Qui demeurent vivant en ouvrant l’œil

Dans un face à face, devenant réalité 

Sans tromper tout ce qui l’aura créé.

.

Textuels et illustrations   >>

 

517 – Ton fantôme hante mes nuits

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Un fantôme n’est pas réel,

Chacun le sait, est spirituel,

Il ne peut adresser de courriel

Avec nous, êtres trop charnels !

.

Mais le tien, pourtant me hante,

Mais le tien, pourtant, me tente,

Et je ne sais, la nuit, lui résister,

Étreignant   fort  mon  oreiller !

.

Peux  écouter  sans   entendre,

Mais  il ne me dit  mot tendre,

Demeure muet comme pantin

Disparaît  dès le petit matin !

.

Lors les lieux, les gens, les évènements,

S’estompent, s’effacent lentement,

En mon esprit,

Tout, en moi, devient vague, devient flou

Comme dans un miroir andalou

Des Canaries.

 .

Y a plus que ton fantôme, qui m’apparait,

Tantôt ange et tantôt diablesse,

Qui me sourit,

S’accroche à moi, et ne cesse de me hanter

Surtout la nuit, en rêve effréné,

En insomnie.

.

Petit  matin : excité, j’étreins  mon oreiller,

Mais je me sens bien fatigué

D’être l’ami

D’un fantôme  masquant  tous les horizons

D’une autre amie pour de bon,

Brest ou Paris.

 .

À défaut  d’être charnel,  contre ton corps,

Battant mon cœur plus fort,

Tu me séduis

Par la seule force de ta pensée, en image,

Que tu me donne en partage,

Esseulée au lit.

 .

Je voudrais tellement que tout cela cesse

Au profit de tendre caresse

Qui me réjouis,

En attendant de te revoir, je le confesse,

Je crie ton nom, je t’adresse

De toi, ennui.

 .

Lors ton fantôme me hante la nuit,

Je ne sais plus où j’habite mais j’y suis.

.

Extensions

.

Si je me sens bien avec le fantôme

J’y reste, longtemps, les yeux en éveil,

Jusqu’en fin de nuit pour ne perdre le fil

Qui, par  cette  forme, étrange, évanescente,

Nous relie et nous tisse un costume pour deux,

Costume multicolore, dans lequel on s’édulcore,

Pour tromper mon esprit dans  un rêve plus fort

Que tout, plus fort même, qui sait, que la mort !

.

Même femme dans trois postures, projetée, fantasmée

En une revenante, en une sorcière, en  une fée des bois

Les contextes et les rôles changent au gré des humeurs

Procurant, à nombre scénarios, leurs effets d’irréalité !

Il s’agirait selon certains, d’une empreinte mémorielle,

Que l’inconscient anime, pour libérer l’esprit, angoissé

Par une perte, par un manque ou par un désir frustré.

.

Une femme fantôme n’est pas

Comme un fantôme de femme :

La première est souvent absente ;

La seconde serait parfois présente !

.

En tous cas dans et par son imaginaire

Et cela n’aurait rien de si extraordinaire

Le cerveau est capable de projeter lumière

Qui avec un peu d’esprit prendra une forme

.

Tant si notre réalité perceptive est une illusion,

Un fantôme deviendra une illusion d’une illusion

Pourquoi pas : il n’aurait de reflet dans un miroir

Mais ce n’est pas cela qui nous empêche d’y croire.

.

On nous parle bien de réalité concrète, virtuelle, rêvée,

Alors pourquoi une femme fantasmée ne pourrait exister

Il y a bien eu des apparitions de Dames blanches, ici ou là

Lors le cerveau déraille, il invente fantôme plus vrai que vrai

.

Fragments

.

On parle de fantôme à propos des morts,

Qu’on connait de sa famille ou inconnus.

.

Parfois on le reliera à rêve ou cauchemar,

Rêve s’il s’agira d’un fantôme bienveillant,

Cauchemar  si ce dernier, a l’air méchant,

Ou hallucination, de réalité, ayant marre.

.

Qu’importe tant que ce n’est pas le mien,

Mais, ici, c’est ton fantôme  qui me tient,

En haleine, en demi-sommeil, me retient,

Comme présence virtuelle qui me va bien.

.

On m’a parlé d’une téléportation de l’esprit

Matérialisée image lumineuse, en nombre,

Mais ici la tienne est trop floue ou sombre,

Pour que je distingue dans tes yeux, ta vie.

.

On parle de fantômes à propos des morts,

Mais en telle projection,  l’on aurait tort !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Un   T   fantôme n’est pas   H réel,

Cha   O  cun le sait, est spiri  A  tuel,

Il ne  N peut adresser de cour N  riels

Avec  *   nous, êtres trop char  T   nels.

Mais  F   le tien, pourtant me   E hante,

Mais  A   le tien, pourtant, me  *    tente,

Et je   N  ne sais, la nuit, lui ré M  sister,

Étrei   T    gnant   fort  mon    A oreiller.

Peux    Ô    écouter  sans  en   *   tendre

Mais il   M   ne me dit mot   N   tendre

Demeure  E muet comme   U  pantin

Disparaît  *  dès le petit   I  matin.

         *                  T

Lors les lieux, les gens, les évènements,

S’estompent, s’effacent lentement,

En mon esprit,

Tout, en moi, devient vague, devient flou

Comme dans un miroir andalou

Des Canaries.

Y a plus que ton fantôme, qui m’apparait,

Tantôt ange et tantôt diablesse,

Qui me sourit,

S’accroche à moi, et ne cesse de me hanter

Surtout la nuit, en rêve effréné,

En insomnie.

Petit  matin : excité, j’étreins  mon oreiller,

Mais je me sens bien fatigué

D’être l’ami

D’un fantôme  masquant  tous les horizons

D’une autre amie pour de bon,

Brest ou Paris.

À défaut  d’être charnel,  contre ton corps,

Battant mon cœur plus fort,

Tu me séduis

Par la seule force de ta pensée, en image,

Que tu me donne en partage,

Esseulée au lit.

Je voudrais tellement que tout cela cesse

Au profit de tendre caresse

Qui me réjouis,

En attendant de te revoir, je le confesse,

Je crie ton nom, je t’adresse

De toi, ennui.

Lors ton fantôme me hante la nuit,

Je ne sais plus où j’habite mais j’y suis.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tête et puis un corps

De femme en robe longue :

Probablement un fantôme 

On va dire : surement même.

.

517 4

.

Il s’agit bien d’une femme comme

Apparaissant de nulle part !

Bon nombre de fantômes ont l’air

Vaporeux, absent, virtuel !

Les fantômes auront tous, plus ou moins,

La même apparence floue, mais, il arrive

Que l’un d’eux soit davantage personnel.

 .

Symbolique   

 .

Femme

Sans tabou, oui,

Mais pas sans mystère

Ce qui est caché est

Précieux

Et ne se révèle

Qu’à conditions.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage parfait

Et celle des polarités féminines.

Mais ce qui restera caché,

Ce qui restera   dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

Aujourd’hui,          il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

femininbio.com/beaute-mode/actualites-

nouveautes/femme-mystere

 

.

Fond

.

Évocation 

.517 6

.

Il s’agit bien d’une femme comme

Apparaissant de nulle part !

Bon nombre de fantômes ont l’air

Vaporeux, absent, virtuel !

 .

Symbolique 

.

Selon divers

Sondages effectués

En monde depuis 1980,

Il apparaît que la

 Croyance à

L’existence

 Fantômes est largement

Répandue en la population,

Variant fortement selon pays,

13 %    en    France       (2000),

21 %      au  Québec        (2001),

52 %   au  Royaume-Uni (2013)

50 % Chinois Hong-Kong (1981)

51 % aux     États-Unis     (2009)

(18 %   ont déjà   été  rencontré),

 .

.

Fond/forme 

.

On est là dans le domaine de la spéculation,

Pour ne pas dire hallucination des fantômes

Pourtant entre 15 et 5% croient, dur comme fer

Ne faisant plus la part entre la réalité et mystère.

.

Mais après tout, il s’agit peut-être du mien, mort,

Avec qui j’ai plaisir à discuter comme un vieil ami

Ou quelqu’un de ma famille, ou ancienne amante.

.

Un fantôme, ça flottera dans l’air d’une chambre

Sans réveiller pour autant son locataire, qui dort,

Mais s’il rime ses passages en rythmant des iiiiii,

Certain qu’il viendra jusqu’ à hanter votre esprit.

.

Je ne doute pas lors que son face à face avec lui,

Vous laisserait pantois, de surprise, ou d’ennui,

Sauf si un état de manque soudain vous saisit.

.

Textuels et illustrations   >>

516 – Un message en bouteille à la mer

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Message confié à la mer,

En bouteille, et dérivante,

A peu de chance atteindre,

  Un destinataire ni personne.

Il faut, encore, que celui qui

Trouve, par heureux hasard,

L’ouvre, le  lise, fasse  suivre,

Beaucoup d’impondérables !

Il suffira d’un grain de sable,

Pour que dévie son chemin

Et que bouteille à la mer,

Reste sans lendemain. 

 .

Voilà, il faut que je te dise :

À quel point je suis seul la nuit,

Je suis de quart  depuis  minuit :

Rien ne se passe  et  je m’ennuie :

Le noir au dehors est ma hantise,

Marque mon dedans de sottise.

.

Voilà,  il faut que je t’écrive :

Je suis plein à craquer émotion,

Je suis impuissant à garder raison,

Quand  submerge, en moi, inaction,

Lors la croisière en  mer me prive

De ta présence, à terre et à vivre.

.

Voilà, il faut que je t’implore :

D’être plus souvent à mes côtés,

À panser plaies, blessure d’amitié,

Les gorgeant d’énergie, sang mêlés

Que seul contact, en corps à corps,

En parfait accord permet encore.

.

Voilà, mon état d’esprit te confie :

Il m’habite aujourd’hui et plus fort,

Me surprend, encore, comme  mort,

D’être l’orphelin de toutes tes nuits,

Et je dois t’avouer n’être qu’à demi

Accompli loin de toi, chère amie.

.

Voilà, mon message en bouteille,

Voyage au gré des courants, flots,

Et si c’est par chance ou merveille,

Il  te parvient, venu, au fil de l’eau,

Libre à toi le jeter droit au panier,

Ou venir me rejoindre, m’aimer.

.

Extensions

.

Ce message désespéré

En une bouteille à la mer est

Un cri du cœur qui croit au hasard

D’une nuit ensoleillée par une pleine Lune

Et à un main innocente et un œil curieux  qui

Prendra la peine de la ramasser puis de jeter

Un regard à l’intérieur, et ce des fois que…

Un appel au secours pourrait sauver

Une belle âme sur une ile déserte

Ce qui ne m’est jamais arrivé,

Mais m’a toujours fait rêver.

.

La bouteille à la mer est un mythe moderne !

Combien en avez-vous trouvé, sur les plages,

Avec message d’appel «au secours» dedans.

Si je devais donner une alerte,  je lancerais

Plutôt une fusée de détresse,  ou un SOS !

Aujourd’hui, le plus intéressant, dedans,

N’est pas le contenu mais le contenant

Où il est parti, arrivé avec le courant

Les surprises sont au rendez-vous !

 .

Beaucoup d’objet flottent sur l’océan,

Tombant des bateau, voire des ports.

Avant, c’était des bouteilles, en verre,

Aujourd’hui, bouteilles en plastiques.

.

Visiblement on aura changé d’époque

Pour une en verre, mille en plastique,

Et avec à l’intérieur, rien que du vide,

Une menace pour poissons, écologie !

.

Et puis le temps pour un objet flottant

De traverser de long en large un océan,

Lors un SMS arrivera  dans la seconde,

Tant est qu’on ait un minimum réseau.

.

Fragments

.

Bouteille et mer et message et expéditeur

Il ne manquerait plus que le destinataire,

Qui demeure inconnu et ce, jusqu’à ce que

Quelqu’un recueille bouteille et le contenu.

.

Il peu être rédigé en une langue inconnue

Il peut être difficile à interpréter, localiser

Il peut être mouillé, voire très endommagé

Il peut être daté d’une année  ou ambiguë.

.

L’analogie entre un SOS et cette bouteille,

Est évidente, SOS est immédiat, pressent,

Bouteille est homme à la mer en dérivant

La probabilité d’être vivant, non pareille !

.

On parle d’une bouteille mais ça peut être

N’importe quel contenant, voire contenu,

Ça pourrait être aussi bien une amphore,

L’image sera  reprise comme métaphore.

.

Si contenu n’est pas un appel au secours,

Comme autre supplique on aura recours,

Lettre au «Père Noël» en boites à lettres,

Auquel La Poste est censée  la remettre !

.

Pour aller plus loin, on pourrait imaginer

Chaque texte, poème, adressé au lecteur,

Comme appels à une certaine complicité

Qui, pour auteur, synonyme de bonheur.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Mes   M  sage confié à la   B  mer,

En      E bouteille, dérivan   O     te,

A peu  S  de chance attein    U   dre,

  Desti     nataire ni person   T       ne.

Faut   A    il encore que celui   E   qui

Trou   G  ve par heureux has   I   ard,

L’ou   E  vre, le lise, fasse sui  L   vre,

Beau   *   coup d’impondérab E  les !

Il suf S  fira d’un grain de sa  *   ble,

Pour O  que dévie son che   M  min

Et que  S   bouteille à la  E  mer,

Reste  *  sans lende R main. 

 .

Voilà, il faut que je te dise :

À quel point je suis seul la   nuit,

Je suis de quart depuis       minuit :

Rien ne se passe et       je m’ennuie :

Le noir au dehors    est ma hantise,

Marque mon    dedans de sottise.

.

Voilà,  il faut que je t’écrive :

Je suis plein à craquer émo    tion,

Je suis impuissant à garder     raison,

Quand  submerge en moi      inaction,

Lors la croisière en      mer me prive

De ta présence,    à terre et à vivre.

.

Voilà, il faut que je t’implore :

D’être plus souvent à mes    côtés,

À panser plaies, blessures   d’amitié,

Les gorgeant d’énergie,      sang mêlés

Que seul contact en       corps à corps

En parfait accord    permet encore.

.

Voilà, mon état d’esprit te confie :

Il m’habite aujourd’hui et plus     fort,

Me surprend, encore, comme        mort,

D’être l’orphelin de toutes        tes nuits,

Et je dois t’avouer n’être      qu’à demi

Accompli loin de toi,    chère amie.

.

Voilà, mon message en bouteille,

Voyage au gré des courants,      flots,

Et si c’est par chance ou      merveille,

Il te parvient, venu,       au fil de l’eau,

Libre à toi le jeter    droit au panier,

Ou venir me    rejoindre, m’aimer.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

 Une bouteille en plastique

Avec  bouchon  tournant :

Un Thermos  sinon autre,

Contenant un message ?

.

516 4

.

N’importe quelle bouteille pourra convenir,

 Pour contenir un message :

Par contre, il faudra qu’elle flotte longtemps

Dérive, atteigne le but désiré.

 .

Symbolique

 .

Bouteille à la mer

Est souvent associée

À un appel  à l’aide.

La littérature en effet

Regorge d’histoires où

Des naufragés  échoués

Sur une île déserte place

Un message  de SOS dans

Une bouteille, dans l’espoir

Qu’on vienne porter secours.

Cependant, le contenu du mot

N’est pas forcément ne sera pas

Forcément  message de détresse.

Dans ce cas,  la bouteille à la mer

Deviendrait surtout un moyen de

Communication avec l’inconnu.

Modifié, source : 1001 symboles

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

516 6

.

N’importe quelle bouteille pourra convenir,

 Pour contenir un message :

Par contre, il faudra qu’elle flotte longtemps

Dérive, atteigne le but désiré.

 .

Symbolique

 .

Rendues célèbres

Par la littérature,

Bouteilles à la mer

Sont plutôt connues

Du  grand public pour

Servir comme un moyen

D’appel à l’aide aux naufragés

Sur une île déserte, abandonné.

Principe de la bouteille à la mer

N’est pas une invention littéraire

Mais telles «bouteilles à la mer»,

Ne sont pas toujours contenants

Et peuvent être laissées ailleurs

Que dans la mer, sont utilisées

Également dans la réalité.

Les messages sont codés,

Effacés, incompréhensibles.

 .

.

Fond/forme 

 .

Bouteille, message, naufrage dans l’océan,

Il peut être désespéré, simplement amusant.

Le tout en rime et rythme avec dérive vague,

Écrit en cinq strophes égales avec un refrain

Le face à face avec l’improbable destinataire

Évoque forme de bouteille sur fond de sable

Celui qui lira message : incapable secours.

Chanson « Tous les cris les SOS » (1985)

De Daniel Balavoine, emploie l’image

 D’une  bouteille, vide, jetée  à la mer,

Que les vagues ramènent  et brisent

Contre les rochers comme symbole

De la difficulté à … communiquer.

 .

Textuels et illustrations  >> 

515 – Bateau, soleil, vent, océan et nous !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nous et les quatre autres  ingrédients,

Nous  représentons quatre  éléments,

La terre    et le feu   et l’air   et l’eau :

Que désirer de mieux, de plus beau.

Se laisser  bercer  par  des  vagues,

Montantes  et puis  descendantes,

Ainsi de suite  et à recommencer.

.

Nous étions  là, en  un paradis né

Dans notre couchette, sur bâbord,

Nul besoin de se bouger  les fesses,

Pour nous, la mer a cette tendresse,

Qui nous fait perdre  le sud et  nord.

.

Nos corps se balançaient en rythmes,

L’un et l’autre,   comme  des victimes,

De  nos   fantasmes   incarnés,  sexués,

Dieu, nature, amour, nous a  sublimés.

.

Nous deux, tous nus, tout en dormant,

Bateau voguant, d’ile en ile, et  sur l’eau,

La mer nous roulant puis nous tanguant

Un  beau soleil, pointant  par  le  hublot,

Et  un bon vent, nous tirant, par l’avant,

De par ces  cinq ingrédients en cadeau.

.

Cadeau de  n’avoir rien à faire

D’autre que de se laisser bercer

Par  les  mouvements  du  bateau

Qui par effets de balançoire  d’eaux

Ils nous feront, l’un  et l’autre, glisser

Et frotter  sans bouger et sur nos aires.

.

De ne pas se lover, impossible en rythme,

Lors que pas un de nos muscles ne  s’anime,

Ce n’était plus nous qui nous faisions l’amour,

C’était la mer, son clin d’œil, c’était son humour,

Nous ne  pouvions en ces  moments-là, lui résister,

Tant au creux de nos ventres, ses rythmes  imprimés.

.

Esprits  vagabondaient dans nos deux corps  soustraits

À notre volonté en prisonniers de vague qui les soulevait

Et l’on sentait remonter en  S nous la puissance de son flot

Étions- nous, encore, conscients d’être  sur mer,  ou en l’eau

Tant tout se confondait et fusionnait en quel qu’ailleurs  refait

Nous aura fait cadeau d’un des moments parmi les plus beaux.

.

Extensions

.

L’apparence est ce qui saute aux yeux

La réalité est  ce qui vient  à l’esprit :

L’idiot regardera le doigt qui donne

La direction  et pas celui qui sait !

L’un regarde le bout  de son nez,

L’autre se projette à l’horizon.

.

Bateau, soleil, vent, océan, et nous :

Cela fait non pas quatre  mais cinq

Éléments fondamentaux  de la vie,

Et qui nous aura menés jusqu’ici.

Il n’y a rien  d’autre, à  l’horizon,

Que la mer … immense,  en son

État de calme plat, petit vent,

Fatalement on se laisse allez

À la rêverie et à fantasmer.

 .

C’est un peu comme l’alignement des planètes

À chaque fois qu’il se produit, faut pas le rater

Le plus souvent, il manquera un des éléments,

La mauvaise météo, le temps libre, le bateau.

.

Mer et soleil ne nous feront jamais défaut,

Parce qu’ils ne dépendent pas de…nous,

Le vent sera beaucoup plus  versatile,

Le bateau : pas toujours disponible,

.

Lors notre humeur ou notre envie

D’aller sur l’eau, au grand large,

L’amour  d’espace, quasi infini,

Rend un peu, beaucoup barge !

.

Fragments

.

Bateau

Dieu sait si le bateau se décline presque à l’infini :

Barque à rames pour commencer et bateau voilier

Bateau à moteur : vedette, yacht, cargo, paquebot

Bateau à fond plat : bac, barge, chaland, péniche,

Bateau de pêche, bateau remorqueur, sauvetage.

Canot, chaloupe, radeau, pirogue, canoé… ferry,

C’est tout ce qui flotte  et permet de se déplacer

Toujours construit par l’homme : pas un arbre

La plupart sont monocoque sinon multicoque

Si tous les voiliers vont de  plus en plus vite,

Le nôtre ne dépasse guère les sept nœuds !

.

 J’ai appris à naviguer à la voie sur un Optimist,

un dériveur encore d’actualité et toujours dans le vent :

les années passent mais lui, reste.

Ses formes simples, si caractéristiques, en ont fait l’outil

indispensable des régatiers débutants.

Le bateau et la barque symbolisent le voyage,

la traversée de la vie, l’océan étant l’image de celle-ci.

Il s’agit donc de mener son bateau à bon port,

de bien mener sa barque.

Sa forme et son creux accueillant symbolise

ventre féminin;  étrave fendant l’eau, sexe masculin.

La barque peut symboliser une sorte de berceau

et dans lequel on se blottira et l’image

du sein maternel n’est pas loin.

.

S’il y a bien un «sujet bateau», c’est celui-là,

Il vous mène à bon port ou vous jette un sort,

Un sujet qui vous embarque au-delà des mers,

Qui vous attache à lui, tant endroit qu’envers !

Forme du bateau,  filiforme, ou flancs rebondis,

Évoque un poisson fin, fendant l’eau  ou baleine,

Se trainant sans se soucier de vent, ni de vitesse.

Vedettes ou péniches en rivières, sont plus sages.

«Bateaux mouches » ne sont pas fait pour la pêche,

Bateaux louches sont arraisonnés par les douaniers

Moi j’ai navigué sur un beau voilier vingt ans durant,

Je vous souhaite, si mordu de la mer, d’en faire autant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Nous         *            et les quatre autres                *         dients,

Nous          L          représentons quatre          L      éléments,

La terre      E           et le feu et l’air             E         et l’eau :

Que dés       *            irer de mieux          *        plus beau.

Se laisser      B          bercer par          S       des vagues,

Montantes     A        et puis            O   descendantes,

Ainsi de suite  T          à              L   recommencer.

Nous étions     E      là, en        E    un paradis né

Dans notre     A   couchette    I       sur bâbord,

Nul besoin    U   de se bouger   L      les fesses,

Pour nous, la mer   L   avait   cette tendresse

Qui nous faisaient   E     perdre sud et nord.

Nos corps se balan    *   çaient en rythmes,

L’un et l’autre, com   V    me des victimes,

De nos fantasmes  in  E     carnés, sexués,

Dieu, nature amour   N  nous a sublimés.

Nous deux, tous nus, T tout en dormant,

Bateau voguant, d’ile en ile, et  sur l’eau,

La mer nous roulant puis nous tanguant

Un  beau soleil,    pointant par  le hublot,

Et un bon vent,  nous tirant,    par l’avant,

De par ces    cinq ingrédients     en cadeau.

Cadeau     *      de  n’avoir rien     *     à faire

D’autre     *      que de se laisser     *     bercer

Par les       *      mouvements  du       *     bateau

Qui par      *      effets de   balançoire    *     d’eaux

Ils nous      *      feront, l’un  * et l’autre    *      glisser

Et frotter    *     sans bouger O  et sur nos    *        aires.

De ne pas    *      se lover, im  C possible en     *    rythme,

Lors que     *    pas un de nos  É    muscles ne     *   s’anime,

Ce n’était    *    plus nous qui    A    nous faisions     *   l’amour,

C’était la     *     mer, son clin     N        d’œil, et son    *   humour,

Nous ne     *     pouvions en ces   *     moments-là, lui   *    résister,

Tant, au      *     creux de nos ven  N  tres, ses rythmes    * imprimés.

Esprits       *       vagabondaient    O    en nos deux corps  *  soustraits

À notre     *   volonté en prisonni   U ers de vague qui les     *  soulevait

Et l’on     *   sentait remonter en  S nous la puissance de     *    son flot

 Étions-   *   nous encore conscients    d’être  sur mer, ou   *   en l’eau

Tant      tout se confondait et fusionnait en quel qu’ailleurs  refait

Nous aura fait cadeau d’un des moments parmi les plus beaux.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une  apparence  de  vase

Vu de l’extérieur mais autant

D’une tête, de bras, de  jambes,

Si on préfère sa vue intérieure ?

.

515 4

.

Rien à voir avec la forme d’un bateau, voilier

C’est contraire à toutes valeurs découlements,

Tant pour toute coque que pour toute voilure.

Apparence    extérieure     et    contenu

Intérieur d’un objet ou d’un être,

Peuvent procurer des réalités

Différentes comme vase !

 .

Symbolique

 .

Un  vase  reste     I I   rait  un contenant :

La boîte, le sac    I I    l’armoire,  vase,

Seront des sym   I I    boles féminins !

 .

Dans un vase    I I    on met de l’eau

Symbole de la   I I    vie, de la terre,

Plante qui peut  I I     s’y développer.

 .

—————– I I     —————-

 .

Alchimistes appel I I       lent  aussi vase

Creuset en lequel   I I      ils     projetaient

Leurs  transforma  I I     tions  intérieures.

 .

Ce lieu clos  reste pro I I     pice    à   une image

De renfermement sur I I       soi-même le  temps

D’une élévation du ni   I I       veau de conscience,

Dans le cadre proces  I I         sus individuation

signification-reves.fr/Vase

 

.

Fond

.

Évocation 

.

515 6

.

Apparence extérieure et contenu

Intérieur d’un objet ou d’un être,

Peuvent procurer des réalités

Différentes comme vase !

 .

Symbolique 

 .

Apparence extérieure       restera un pléonasme,

Ce  qui  se  présente  à la        vue ou à la pensée.

 .

«Il ne faut jamais  se fier       aux apparences.»

L’apparence peut tromper       c’est bien connu.

 .

Quant à  son extériorité,       elle  est  bien  évidente,

Puisque précisément elle        ne laissera transparaître

 .

La partie intérieure, plus       profonde, souvent plus vraie.

Cela n’exclut pas pour autant      qu’intérieur puisse ressembler

.

À l’extérieur, mais ce ne serait        pas systématiquement le cas.

Modifié, source : alortographe.unblog.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

L’apparence est pour nous une évidence

Qui pour autant ne correspond à la réalité

Et, encore moins, à l’intérieur des choses !

Lors comment se l’assurer et la dépasser,

Sans s’en approcher, manipuler, tester.

.

Dans un voilier, où l’on est en couple,

Les apparences ne comptent plus,

On découvre la vérité toute nue

Avec la mer, l’océan, le vent !

.

Il est plus qu’important de dépasser les apparences

Tant elles pourraient être des plus trompeuses qui soient

Et bien qu’elles rimeront et à merveille avec ce qu’on voit 

Même si elles nous sauvent en nombreuses circonstances.

.

Il faut imaginer un bateau bien que l’on présente un vase

Qui se trouve en son intérieur et se reflète entre amants,

Où nul ne peut y projeter deux corps qui…s’étreignent.

 .

Textuels et illustrations  >>

 

514 – Entre un, deux, trois, quatre quarts !

Visuels et textuels  >>

Calligramme

S=Z

.

Je me perds au jeu de vouloir

Combler   ma solitude    d’espoirs

Car je ne     remplirais     mes quarts

Que de vues    sensations      au hasard.

Faut le dire       quatre heures       c’est long

Dans le noir        où les yeux        décrochent,

Mes pensées         courent et          s’accrochent

A ton image,        pleine Lune,         pour de bon.

En un voire        deux, trois, quatre            quarts,

Je me suis         trouvé, sur le flanc        retourné,

J’en rêvais,      couchers de Lunes         blafards

En prenant        mon bateau pour    coquetier.

Mais  un      lever de soleil       me réveille,

Réalité        il  me  ramène      sans fard,

A mort       âme, fatiguée     de veille,

Rêver : il  en est bien trop tard !

Complément  

+

 

 

 

 

Supplément

 

&

 

 

 

Scénario

§

 

.

 Premier quart, lors du premier quartier de Lune

 .

 

.

Second quart lors du deuxième quartier de Lune

 .

 .

Troisième quart lors du troisième quartier de Lune

.

Forme

.

Réduction 

.

.

.

(S: forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici  à la forme)

.

.

Évocation 

 .

    

.

.                                          

Symbolique 

.

.

 

 Fond 

 .

Évocation 

.

                                                                                   

Symbolique de fond

 

 

Corrélations

Fond/forme

.

.

Scénario 

.

Des fantasmes fugitifs  

.

.

Visuels et textuels  >>

513 – Fantasmes lors du quart de nuit

Textuels et illustrations   >> 

.

La nuit, chacun le sait,

Est propice aux fantasmes

Plus encore si vous êtes seul

Dans noir, en demi-sommeil !

.

Les ombres, qui vous entourent,

Idées sombres en tête qui courent,

Vous poussent à ce détour-contour,

De votre imaginaire devenant fertile.

Ainsi, j’ai pensé à toi tout mon quart,

Au point  que, ton image  m’accapare,

Parce qu’elle évoque  autant  l’amour,

Succédant à la nuit comme au jour.

.

Si penser,   c’est bien  faire exister

Celui qu’on aime, à être  à son côté,

Présence réelle reste très rassurante,

Et absence virtuelle : très frustrante !

Tout  fantasme, reste,  s’auto-suffit :

J’ai  pensé  à  toi  tout  mon  quart,

Envoûté par  un  beau  ciel  étoilé,

Fantasme de toi m’aura  obsédé.

.

À ce point, ton image m’accapare,

Et lorsqu’elle m’évoque bien l’amour

En succédant à la nuit comme au jour

Est-ce mon esprit qui l’aura inventé,

Pour combler le vide de ma pensée

Jusqu’à ce que l’acte, l’acquitte.

.

Fantasmes comblent tout ennui.

Le moindre mes actes   m’y  incite

À penser  à  des  vœux  permanents

En i mages,  tableaux  en y rêvant,

Et si aimer  est faire  en pensant,

L’autre est  en moi  en y vivant.

.

Jamais je ne pourrai, ici, pénétrer,

En ton enveloppe intime  et  sacrée :

Trop mortel serait ton contact charnel

Trop immortelle, ton âme, spirituelle.

 Tant, fantasmer reste un acte gratuit

Tant fantasmer n’est pas  réaliser :

Fantasmer ne pénètre que l’idée

Que l’on a plaisir à caresser.  

 .

Extensions

.

J’ai pensé à toi, en mon quart de nuit,

Sur mon voilier  lors  en pleine mer.

Mer agitée par les bas et les hauts

De vagues gigantesques nourrissant

Mes fantasmes de luttes et d’abandons :

Abandon douceur de tes bras m’enveloppant

Me berçant de tendresse tandis qu’ici, ce ne sont

Que détresses que souffleront les vagues et les vents

Me guettant, proie promise, insatiable appétit de mort.

Mais grâce à dieu, ton image, qui me hante sans cesse,

Diminue ma peur et me fait passer l’heure sans que

Je m’affole outre mesure, acquis à la certitude de

Te retrouver, une fois à terre, au sec, au port,

Dans ta couche où déstressé, je m’endors.

L’important en bateau est de pouvoir

Se laisser dériver dans fantasmes

Sans jamais perdre … le Nord.

Cela impose des automatismes

Pour ne pas sombrer et à l’esprit

Des érotismes pour ne pas l’effrayer.

.

On se représente une chose qui n’a pas lieu et qu’on souhaite

Certains sont des plus originaux, d’autres des plus répétitifs.

Il y en a qui sont de vrais clichés, et d’autres, des perversités

Tout y passe en matière de relations : du sublime à l’abîme,

Certains contextes, y sont propices : solitude, fêtes, alcools

Et les quarts de nuit, sur un voilier, où il ne se passe rien.

Que voulez-vous, le cerveau ne dort, faut qu’il s’occupe

Et il y a bien plus sous un crane que sous une jupe !

.

En quart quand vous êtes seul

Dans le noir et le silence complet :

Faute de pouvoir, paysage, contempler,

Votre cerveau se prend soudain à méditer

.

Et soudain comme une boule d’amour en vous

Se forme, se déforme, prend un visage de femme

Connue ou pas, un tel  feu chaleureux et sensuel

Vous tient en haleine, comme une ritournelle !

.

Il y aurait comme une fréquence dans l’eau

Qui rythme le clapot sur flanc du bateau,

Qui vous susurre et qui vous murmure

Un amour des plus vagues, mais sûr.

.

Ce ne sont que projections, images,

Allumant un arbre de Noël en cerveau,

Qui vous combleront  de leurs sensations :

À nulles autres pareilles … vous émerveillent.

.

Fragments

.

Solitude sexuelle pousse-t-elle à fantasmer

C’est possible, c’est probable, voire certain.

.

Mais un banc d’un cockpit, n’a rien d’un divan,

De nature psychanalytique, pour un paralytique,

Du cerveau qui ne saurait même plus où il habite

En son inconscient devenu comme une mer noire.

.

Relax, max, tu  n’es pas mort… alors on se détend,

Il n’y a que toi, ici, pour te regarder en toi-même :

Des formes floues comme autant d’étoiles filantes,

Dansent dans mes yeux comme vrais feux-follets !

.

En réalité, les visages, qui défilent, convoquées,

Seront, pour la majorité, des femmes connues.

.

Un peu, toujours, les mêmes :

Les fantasmes sont récurrents,

Une mère,  une amie,  amante,

L’éternel   féminin … incarnant,

En tête, ritournelles, tournantes,

Vous obsédant jusqu’à l’extrême.

.

Ensuite il y a les modèles du genre,

Stars, vedettes, encore en  activités,

Sinon personnages de films, romans,

Qui sont d’un abord plus qu’inspirant

Et enfin les formes et visages  projetés

Et qu’on aurait pour le moins idéalisés

Avec qui on aime entretenir échanges !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

.

La nuit, chacun le sait,

Est propice aux fantasmes

Plus encore   si vous êtes seul

Dans noir,     en demi-sommeil !

Les ombres,      qui vous entourent,

Idées sombres     en tête qui courent,

Vous poussent à      ce détour-contour,

De votre imaginaire      devenant fertile.

Ainsi, j’ai pensé à toi     tout mon quart,

Au point que, ton image   m’accapare,

Parce qu’elle évoque autant l’amour,

Succédant à la nuit

Comme au jour.

 

Si penser,   c’est bien  faire exister

Celui qu’on aime, d’être à son côté,

Présence réelle reste très rassurante,

Et absence virtuelle : très frustrante !.

Tout fantasme, est, reste, s’auto-suffit.

J’ai pensé        à toi tout mon          quart

Envoûté   *      par un beau ciel   *   étoilé,

Fantasme    *      de toi m’aura     *   obsédé,

À ce point     F      ton image    M  m’accapare

Et lorsqu’elle  A      m’évoque    O  bien l’amour

En succédant   N     à  la  nuit    N   comme jour

Serait-ce mon  T      esprit qui     *      l’a inventé

Pour combler  A        le vide de     *    ma pensée.

Jusqu’à ce       S        que l’acte,     Q    l’acquitte !

Fantasmes     M         comblent     U   tout ennui.

Le moindre   E        mes actes       A    m’y  incite

À penser à     S        des vœux       R  permanents

En images      *         tableaux       T   en y rêvant,

Et, si aimer     *          est faire      *    en pensant,

L’autre est         L       en moi     *      en y vivant.

Jamais ne pour   O             D   rai, ici, pénétrer,

En ton enveloppe  R        E    intime …  sacrée :

Trop mortel serait S       *  ton contact charnel

Bien immortelle     *      *  ton âme spirituelle.

 Car, fantasmer      *       N  est un acte gratuit,

Et fantasmer       D        U  n’est pas réaliser :

Fantasmer  ne    E         I   pénètre que l’idée

Que l’on aura     *          T  plaisir à caresser.  

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Silhouette de femme

Mais vu que  de dos :

 Un beau fantasme 

Bien hors divan ?

.

513 4

.

Un fantasme pourra être flou pour

Forme imprécise, vaporeuse :

L’obscurité, la solitude, le semi-éveil,

Sont aussi propices que divan.

Une silhouette vue de dos favoriserait

Toutes sortes de projections, pulsions,

Bien plus que de face, avec le visage.

 .

Symbolique   

 .

Les

 Fantas

Mes  sexuels

Sont presque

Universels

Et signalés dans de nombreuses

Sociétés à travers le vaste monde.

 .

Cependant, en raison  de  la  nature

De certains, leurs mises en pratique

 .

Seront beaucoup moins courante, ce

En raison de contraintes culturelles

 .

Sociales, morales et religieuses.

Dans certains cas, même une

 .

Évocation de fantasmes sexuels,

Sera soumise à des tabous sociaux

Ou à des inhibitions intériorisées.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

513 6

.

Un fantasme pourra être flou pour

Forme imprécise, vaporeuse :

L’obscurité, la solitude, le semi-éveil,

Sont aussi propices que divan.

 .

Symbolique 

 .

Même sans jamais être allé chez un psy,

On imagine tous le cabinet de ce dernier

Plus ou moins de la même manière:

Livres, bureau, chaise, et… divan.

.

Le canapé demeure le symbole

De tous les psychanalystes.

Et c’est lui que l’on retrouve

En BDs, en dessins, en films…

.

Pourquoi cet accessoire a-t-il pris

Place chez les disciples de Freud?

Il «faciliterait le lâcher prise»,

 Et il éviterait  de se sentir jugé

Par regard de l’interlocuteur.

 

Il permet un état de détente

Et de relaxation maximale,

Favorisant l’expression

D’une parole libre».

slate.fr/story/154076/

pourquoi-divan-psy

 .

.

Fond/forme 

 .

Une silhouette animée, féminine, à n’en pas douter

Sur laquelle on pourrait s’employer à fantasmer

Plus les formes sont floues, sont peu personnalisées

Plus on pourra projeter sur elles, tous nos soupirs,

Et cela rime avec désirs tout autant qu’avec plaisir

Ce face à face évoque en tous cas, pulsion animale.

.

Textuels et illustrations   >> 

512 – Amant s’envole : ami console

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Rupture amoureuse

A besoin d’un témoin.

En cela, un ou une amie,

Convient  lors  son amant

S’envole, ailleurs,  laissant

Derrière, femme,  en pleurs.

Il lui  faudra  quelqu’un pour

Pour la consoler sinon ça reste

En elle, à exploser, longtemps.

De rester stoïque,

Être de marbre !

.

Quand une amie pleure sur épaule

Et ses sanglots vous l’abandonnent

Ami, on n’en est pas moins homme.

.

Le visage  enfoui  dans mon épaule,

Elle  verse  des larmes  coulant à flot

Blottie sur ma poitrine enserrant dos,

Étouffe ses cris de chatte qui miaule.

.

Ses chagrins d’amours, contenus

Les  épongent  sur ma peau velue

Nul besoin d’autre geste, ni mots.

Seulement détresse, soubresauts.

.

Agitent ventre par spasme, dépité

Par  la  déception…  désorgasmée

D’amant  qui lui a fait faux bond,

Quittant sa belle,   ah le beau con

Suis-je remède, ou bien placebo.

.

Pour peu, elle me trouverait beau

Mais hélas bien vite, mon affolée

Se sera déclarée  trop  mal aimée

De l’autre, comme vilain parjure

Lui promettant la belle aventure

Pour elle, je suis  un pilier vivant

Où elle s’adosse… en épanchant.

.

Ses douleurs et ses souffrances

N’ont rien, de moi,  en balance

D’autre  que le poids  de ses os

Tenant debout grâce à bon dos

Ses larmes coulent, infinitude.

.

Elles me noient, en la solitude

D’ami en tant que consolateur

Captant ses voix  et ses pleurs

Non l’amant sacré confesseur

Console âme trop plein pleurs

Amant s’envole, sans un cœur.

.

Moi, consolateur, je  me  meurs

N’hérite de femme que malheur

Au lieu de lui procurer  bonheur

C’est bien fait pour ma… pomme

Pourtant je certifie je suis homme

Pas de bois, de penchant, pour elle

Plus que son amant … d’hirondelle

.

Extensions

.

Son amant s’envole,

Voilà son ami la console :

Les amis servent aussi à cela

Et parfois même rien qu’à cela !

.

On est ici en plein irrationnel

Et ce qui compte avant tout

Est de trouver une épaule

.

Accueillante pour soutenir l’affront.

«Un de perdu  ……  dix de retrouvés»

Dit le proverbe : est-ce vrai ou faux !

.

Déjà que celui-là, on y tenait, et lors

C’est nous qui aurions dû le quitter

Si on n’y tenait plus,  non l’inverse,

N’est-ce que pour son propre ego.

.

L’amant est bien celui qu’on aime, physiquement, sexuellement.

L’ami est celui qu’on apprécie, pour ses conseils, ses sentiments

Mais, entre les deux, il peut y avoir, parfois, un embrouillamini,

Surtout quand le premier fait défaut, que le dernier vous console

Et, curieusement, l’ami ne devient pas amant : allez comprendre ! 

 .

Cul d’un côté, cœur de l’autre :

Voilà un cliché, des plus éculés,

Qu’on s’empresse de bien agiter

En cette explication on se vautre.

.

Consoler de frustration insondable

Seule belle amitié en serait capable,

L’outrepasser  nous rendrait coupable,

Lors on est faible, le sexe est formidable.

.

Eh non elle s’en tiendra là : de lui, captive,

Face au manque caresse, rendue fugitive

L’ami ne bénéficiera que de ses pleurs

Qui ne comblera pas son bonheur.

.

Pour certains, c’est pire situation,

Tenir, contre soi, l’amie qu’on aime,

Pour  d’autres,  la meilleure  qui soit :

Au moins sur lui, elle ne s’évanouit pas.

.

Fragments

.

Déception, consolation, vont de pair

Quant à différents moyens, humains

Il faut que cette détresse, en misère,

S’épanche sur épaule de bon copain.

.

Cela montre  que l’amour est volage,

Quel que soit la personne ou son âge,

On se croit assis, allongé … sur nuage

On se retrouvera en mer … à la nage !

.

Réalité reste outrage, retour sur terre,

Les peines de cœur sont les plus dures

Elles laissent cicatrices, les plus sures,

On ne peut qu’y compatir, non guérir !

.

Posture en C, enferme sur moi-même,

Mes bras se replient, visage est caché,

Quand, en amour, mes bras s’ouvrent

Mon visage s’illumine, yeux brillent.

.

En amitié, c’est, en tout, différent,

On est confident de circonstance,

En rien un substitut de l’amant :

On s’en contente ou on souffre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

                                                                  Rupture amoureuse  

                                                               A besoin d’un témoin.

                                                             En cela, un ou une amie,

                                                    Convient lors son amant

                                                 S’envole, ailleurs, laissant 

                                              Derrière, femme, en pleurs.

                                           Il lui faudra quelqu’un pour

                                         Pour la consoler sinon ça reste

                                       En elle, à exploser, longtemps.

                                    De rester stoïque,

                                 Etre de marbre !

                          Quand une amie pleure sur épaule

                        Et ses sanglots vous l’abandonnent

                     Ami, l’on n’en est pas moins homme.  

                  Le visage enfoui ……  dans mon épaule,

              Elle verse des larmes  ………..  coulant à flot

          Blottie sur ma poitrine …………. enserrant dos,

      Etouffe ses cris de chatte……………..… qui miaule

  Ses chagrins………..…….………d’amours, contenus

Et Les épongent …..…..…..…….. sur ma peau velue

 Nul besoin…..………….. d’autre geste, ni mots **……

Seulement…………….détresse, soubresauts **…

Agitent ventre…………par spasme, dépité **

   Par la déception ……..….. désorgasmée ***

   De l’amant qui lui aura fait faux bond ****

 Quittant sa belle, ah le beau con…..  A ******

Suis-je remède, ou bien placebo……. M *****

Pour peu, elle me trouverait beau ….. A ******

Mais hélas bien vite, mon affolée ….… N ******

Se sera déclarée trop mal aimée ….….. T ******

De l’autre, comme vilain parjure ………     ******

Lui promettant la belle aventure……… S  ******

Pour elle, je suis  un pilier vivant………  ’  ******

Où elle s’adosse… en épanchant……….  E ******

 Ses douleurs et ses souffrances ……….. N ******

N’ont rien, de moi,  en balance ……….. V ******

D‘autre que le poids  de ses os ………… O ******

Tenant debout grâce à bon dos …….…. L ******

Ses larmes coulent, infinitude ……..…. E ******

 Elles me noient, en la solitude …….….      ******

  D‘ami en tant que consolateur …….….  A ******

    Captant ses voix et ses pleurs ….……… M ******

     Non l’amant sacré confesseur …………   I ******

       Console âme trop plein pleurs…….…….     ******

        Amant s’envole, sans un cœur…….…….  C ******

           Moi, consolateur je me meurs……………. O  ******

               N‘hérite de femme que malheur ………….  N  ******

                  Au lieu de lui procurer bonheur………….…. S *******

                      C‘est bien fait pour ma…pomme ….…………  O ********

                          Pourtant je certifie je suis homme……………….. L *******

                               Pas de bois, de penchant, pour elle ………………… E *******

                                   Plus que son amant … d’hirondelle……………………..  ********

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tête et un corps,

Une posture de femme

De profil, toute prête pour

Se consoler avec son ami !

.

512 4

.

Une silhouette  de jeune femme, pour sûr

Dans une posture cambrée, voire  érotique,

Peut-être une femme cherchant consolation.

 .

Symbolique 

.

 

Quelle  tenue

Et posture des plus

Suggestives   lors son

Amant la rejette,

 Son ami

Console

Convoite

.

Personne  n’aime  essuyer  un  refus.

C’est pour cela que surmonter un rejet

Amoureux ne sera pas toujours si facile,

Cela dépend de nombre de circonstances.

 .

De là   à se jeter  dans les bras  d’un autre,

Meilleur ami  …  connaissance …  inconnu :

Ce n’est qu’une posture, cela ne résout rien,

Juste sur le moment mais le moment d’après,

Rien n’est effacé,        tout perdure si

Décision rupture       n’est pas prise.

 .

.

Fond

.

Évocation

.

512 6

.

Ouah, quelle tenue et quelle posture

Des plus suggestives :

Lors son amant la rejette, son ami

La console, et convoite !

 .

Symbolique 

.

Longtemps   suspectée,

Amitié homme-femme

S’extirpe  de  sempiternels

Préjugés  dans  une  société

De  la  mixité  émancipante,

Désir    pleinement   assumé.

 .

«On est point l’ami d’une femme

Quand on peut être son amant»

Clame ainsi Balzac, au XIXème

 .

«L’amitié  entre  homme et femme

Est  impensable, aura  renchérit

Cent ans  plus tard,  Gainsbourg

 

Mais pourquoi l’affection placée

Sous le signe de la platonicité

Souffrirait d’un tel manque,

De crédibilité,  du moins

En cas hétéronormée»

 .

.

Fond/forme 

.

La femme amoureuse se trouvera

En bonne ou en mauvaise posture,

Si elle se trompe quant à sa monture,

Mais il ne s’agira de posture animale,

Si elle se trompe  sans s’en apercevoir.

.

Le tout rimerait avec pose, cambrure,

Surtout faisant l’amour dans le noir,

Se retirant lors soudain, surseoir :

Son face à face, ami, la fait voir.

.

Il y a posture et imposture

Il y a friture et déconfiture,

Il y a baiser, il y a morsure,

Il y a corps dur  et cœur pur,

Sexe n’est pas toujours amour

.

Textuels et illustrations  >> 

511 – Amourette déçue par amant

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ah la belle amourette

 Qui veut jouer les coquettes,

Et qui s’en va, bien innocente,

Frapper à porte d’amant, tente,

Fantasmant l’idée, qu’il l’attend,

Serait amant, après avoir baisé !

Pourquoi ne pas croquer délurée

Jetée dans bras, abandonnée !

Elle s’en va toute surprise,

D’’en être tombée

Tout …aussi bas.

 .

Eh, où vas-tu amourette,

Un foulard de soie sur la tête,

Tu files le long des rues, tu quêtes

Une rencontre que déjà tu regrettes.

 .

Eh, où vas-tu si tôt, incognito,

As-tu peur d’être en retard de trop,

Tes pas te pressent et tes regards accros

N’ont d’autre vision que ce garçon si beau.

 .

Ah, te voilà à sa porte,  frappée

Par le doute soudain : t’être trompée,

Tu résistes, ton cœur persiste, amourachée,

Tu n’as pas fait ce chemin pour l’abandonner.

 .

Ah, que fais-tu là, pâquerette

Effeuillée, déshabillée, toute fluette,

Dans ses bras, tu ne dis rien, reste muette :

Où sont donc passés tes grands airs de coquette.

 .

En fait de toi, ange transpercé

De sa flèche, en douceur et en beauté,

Son ciel de lit t’aura mené en ce néant doré

Que seuls les amants savent le mieux partager.

 .

Eh ! D’où viens-tu, majorette,

Sans fichu sur ta tête, sans barrette,

Tes cheveux flottent au vent, girouette

Tu vas dans tous les sens, bien guillerette.

 .

As-tu trouvé supplément d’âme

Qui a fait de toi mère, grande dame,

Ou, simplement cette nouvelle flamme

Qui t’a fait devenir, belle, jeune, femme.

 .

T’as confondu amour et amourette,

Ce beau garçon a bien profité de toi :

En fausse reine, tu l’auras pris pour roi :

Maintenant t’enfuis comme une soubrette.

 .

Tes joues en feu et tes larmes d’effroi,

Tentant de raisonner de t’être abandonnée,

Ont été recueilli par un ange gardien, ma foi,

Te servent de filtre pour le prochain bien aimé.

 .

Tes amours entre faux amant, amourette

Sont comme apprentissages futurs conquêtes

Où l’émotion et la raison sont mises en balance,

Pour ne plus confondre entre sexes et romances.

.

Extensions

.

La morale de cette histoire,

Tiendra en très peu de mots :

Tout manque de … réciprocité

Tue l’amour dans son berceau.

Il faut le vivre pour le croire !

 .

Véritable amour, d’un côté, contre un emprunté, de l’autre.

Comment voulez-vous faire alliance pour une longue durée.

N’allez pas vous méprendre : cela se produit des deux côtés.

Votre  amour n’est pas le sien, vous l’avez projeté en l’autre

Et pour bien profiter de vous, il n’a pas osé vous l’avouer.

Au final, qui a trompé l’autre, sans aucune prévention,

Sur sentiment, partagé, avant de conclure, trop tôt.

Vous attendez une morale à cette banale histoire

Je vous laisse la choisir et à vous d’y croire !

 .

En voilà bien une belle chansonnette

Et sur les faux pas d’une jolie brunette,

Qui se prend à faire l’amour à la sauvette.

Lors croyant avoir, bien séduit, sa conquête,

Ce dernier, la quittant, joue  les trouble-fêtes.

.

En tout bien, tout honneur, pour être honnête,

Elle est tombée en un piège qu’elle s’est tendue

L’autre aura servi  d’appât mais, une fois nue,

Elle aura été consommée,  comme une bête.

.

Qu’en dire de plus sinon ne pas confondre,

Amour et amourette, épouse et soubrette

Que si l’on s’est trompé, on a l’air bête,

Mais on s’en remet à prochaine fête.

.

Fragments

.

Amante, amourette, amant… amoureux,

Avec une coquette, peut-il être  heureux :

Est-ce de l’hypocrisie  ou une  simple fête,

Si l’un est trop intelligent, autre trop bête.

.

L’innocence ne serait pas un attrait, en soi,

Et la virginité, non plus cerise sur le gâteau,

L’hystérie ne garantira pas  un bon moment,

En tous les cas, faut veiller au consentement.

.

S’il s’agit d’un jeu, pour voir …  pour essayer,

L’acte sexuel semblera gratuit pour les deux,

En réalité il ne l’est pas, souvent, en totalité,

L’un de deux se sent frustré pas renouveler.

.

C’est ainsi que vrai amourette faux amant

Seront en porte-à faux, cœur contre sexe,

Dieu que l’amour est frustrant complexe

Quand ne devient totalement décevant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ah la belle amourette

 Qui veut jouer les coquettes,

Et qui s’en va, bien innocente,

Frapper à porte d’amant, tente,

Fantasmant l’idée, qu’il l’attend,

Serait amant, après avoir baisé !

Pourquoi ne pas croquer délurée

Jetée dans bras, abandonnée !

Elle s’en va toute surprise,

D’’en être tombée

Tout …aussi bas.

***********************

 .

VRAIE AMOURETTE

Eh, où vas-tu amourette,

Un foulard de soie sur la tête,

Tu files le long des rues, tu quêtes

Une rencontre que déjà tu regrettes.

Eh, où vas-tu si tôt, incognito,

As-tu peur d’être en retard de trop,

Tes pas te pressent et tes regards accros

N’ont d’autre vision que ce garçon si beau.

Ah, te voilà à sa porte,  frappée

Par le doute soudain : t’être trompée,

Tu résistes, ton cœur persiste, amourachée,

Tu n’as pas fait ce chemin pour l’abandonner.

Ah, que fais-tu là, pâquerette

Effeuillée, déshabillée, toute fluette,

Dans ses bras, tu ne dis rien, reste muette :

Où sont donc passés tes grands airs de coquette.

En fait de toi, ange transpercé

De sa flèche, en douceur et en beauté,

Son ciel de lit t’aura mené en ce néant doré

Que seuls les amants savent le mieux partager.

DÉÇUE PAR FAUX AMANT

Eh ! D’où viens-tu, majorette,

Sans fichu sur ta tête, sans barrette,

Tes cheveux flottent au vent, girouette

Tu vas dans tous les sens, bien guillerette.

As-tu trouvé supplément d’âme

Qui a fait de toi mère, grande dame,

Ou, simplement cette nouvelle flamme

Qui t’a fait devenir, belle, jeune, femme.

T’as confondu amour et amourette,

Ce beau garçon a bien profité de toi :

En fausse reine, tu l’auras pris pour roi :

Maintenant t’enfuis comme une soubrette.

Tes joues en feu et tes larmes d’effroi,

Tentant de raisonner de t’être abandonnée,

Ont été recueilli par un ange gardien, ma foi,

Te servent de filtre pour le prochain bien aimé.

Tes amours entre faux amant, amourette

Sont comme apprentissages futurs conquêtes

Où l’émotion et la raison sont mises en balance,

Pour ne plus confondre entre sexes et romances

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Ça pourrait être un tire-bouchon,

Ou bien une robe de princesse :

Mais il y a nœud différence, 

Lors il s’agit de virginité ?

.

511 4

.

 L’innocence est symbolisée,

Ici, par un nœud, dans le dos

Et virginité, des plis en haut

Qui se défroisseront en bas.

On peut se draper dans son honneur, virginité

Les plis et nœuds caractérise innocence juvénile

Tant et i bien que fond et forme restent proches.

 .

Symbolique

 .

Les significations du nœud seraient

Diverses, on retient notion fixation

En un  état,  qu’on dit déterminé,

De  condensation,  d’agrégat.

On parle de nœud d’action,

Dénouement nœud vital.

 

Le défaire  correspond

 

Soit à crise ou  à mort,

Soit  à   une   solution   qui

Conduirait  à  la délivrance.

D’où  ambivalence du symbole

Contraintes      et     complications,

Complexes       et       entortillements.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

511 6

.

L’innocence est symbolisée,

Ici, par un nœud, dans le dos

Et virginité, des plis en haut

Qui se défroisseront en bas.

 .

Symbolique

.

La virginité est

État d’une personne

Qui  n’a pas encore eu

De relations   sexuelles.

..

En sociétés occidentales,

La virginité avant mariage

Tendrait à disparaître  avec

Le  changement  des  mœurs,

Telles  que  la   libération  et  la

Libéralisation  de   la  sexualité !

.

L’idée a  court  en pays  d’Afrique.

Dans certains pays,  jusqu’au milieu

Du XX siècle si un homme n’épouse pas

Une femme dont il avait pris la virginité,

La femme  était autorisée  à  le  poursuivre

En justice et à réclamer dommages-intérêts !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

Fond/forme 

.

Un tissu rose, plissé, serré avec un nœud

Pour évoquer l’innocence de la virginité.

L’amourette déçue par l’amant ou l’inverse :

Quoiqu’il en fut, quoiqu’il en soit, robe de soie

Face à face entre Princesse et Méphistophélès

Ne se sera pas terminé par histoire de fesses ;

Comme quoi, l’amour est enfant de bohème !

.

Pucelage, pucelle, puceau : vieux français

À l’époque des coming out  ça fait un peu ringard

De déclarer qu’on a perdu sa virginité son innocence,

Lors même que nu et sexe sont est partout dès l’enfance

Épouser quelqu’un sans l’avoir pratiqué reste un risque

À courir derrière avant de se mettre à courir… devant,

Le sexe et le mariage se sont donc désunis dans sa vie

.

Textuels et illustrations  >> 

510 – Triste histoire d’amour déçu !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un oiseau sauvage

Se mettant en cage

C’est   plutôt   rare !

Il se met   à  danser,

Et se met  à chanter,

Pour vous … séduire.

.

Vous ne lui prêtez pas

Attention qu’il mérite,

Chant ne  vous déplait

Vous tardez  bien trop,

À répondre invocations

Désespère être entendu

Ne tardez plus : l’oiseau

Reprendra porte s’ouvre

Nouvelle liberté entière.

.

Un jour, par  un  hasard,

La cage vide s’est égaillée

Oiseau, d’une  espèce rare,

Chantant, un bon air aimé,

Ancienne mélodie bonheur.

.

Elle, fine   ouche elle ne veut

Pas l’entendre, à cette heure,

Pas libre elle se dit et ne peut,

Plus tard, qui sait, s’il reste là.

D’attendre l’oiseau devient las,

.

Il va, vient puis  se  questionne,

Pour lui, pas la bonne personne

Il ne veut plus,  il n’y croit plus,

S’en ressent de cet amour déçu

Pour elle, qui ne compte plus,

Si fait  qu’il  ne  chante plus.

.

Le jour où il n’est pas venu,

Sa « belle » s’en est aperçue :

L’a convoqué, il est reparu,

Mais, l’amour  n’y était plus.

.

C’est ainsi que se sera fini l’amour déçu

D’oiseau amour  pourtant, y ayant cru,

En s’envolant, il aura repris sa liberté,

Laissant sa  belle,  seule, énamourée.

.

Histoire banale ou histoire fatale

Car, au bout d’un temps, animal,

Faut le comprendre était aphone,

Faute d’irriguer d’amour, neurones.

.

L’amour conjoint nait de réciprocité

Au jour, à l’heure, et à  point nommé

Sinon il s’amenuise et puis s’étiole

De son chant d’amour rossignol.

.

Car quand le vent  a tourné,

Ne l’ayant plus  entendu,

L’oiseau s’en est allé,

Comme il  est venu

Cela se produit  en éconduit,

Cent fois par cette voix.

.

Extensions

.

Un amour déçu constitue

Un non-événement, tellement

Il est courant ; parfois il intervient

Brutalement : c’est non et le sera toujours,

Parfois  insidieusement, par lassitude de ne pas

Avoir de réponse, parfois secrètement, par peur d’un refus

Si l’on entreprend une demande. C’est triste, bien sûr,

Mais c’est la vie, on ne peut plaire et satisfaire

Toutes celles qu’on a élu. Il en est ainsi dans

Le monde animal et chacun finit quand

Même par se trouver compagnon

Ou inversement, une compagne.

.

Telle est prise qui croyait prendre, l’arroseuse  arrosée

Les images ne manquent pas de situations renversées

Où l’un des amoureux voulait mettre l’autre, en cage,

Et au bout d’un temps, c’est lui qui y reste enfermé.

Le problème est, bien  sûr,  la perte d’une liberté,

Qui, avant, n’aura  pas  été  consenti, négociée,

Plus que de contrat qui n’a pas été respecté.

.

La déception amoureuse est une incontournable

On dirait qu’il faut en avoir vécu au moins une,

Pour savoir comment  l’amour rend misérable

Au point d’être prêt à lui sacrifier sa fortune.

.

De la déception naitrait dépression, rebond,

Que l’on associera, parfois, à une résilience,

On tirera, autant, leçon de cette expérience

Le prochain amour, promis, ce sera le bon.

.

Mais voilà, amour cachera parfois son jeu,

Et lors son vrai visage se révèlera peu à peu,

Laissant un vide béant à la place du manque

Il n’est pas oiseau en cage, il est saltimbanque.

.

Ce n’est pas vous, ce n’est pas lui, faute, coupable

L’amour s’est juste dissous quelque part entre vous

Pour le retrouver, pas simple, comme des incapables,

On pense qu’il est ailleurs, bien qu’il est juste dessous !

.

Fragments 

.

La déception fait partie intégrante

De l’amour, de l’amitié, la fraternité,

Ceux à qui on s’attache plus ou moins,

Avec un degré suprême si on donne tout.

.

Un amour déçu  ne l’est pas que pour sexe,

Pour le corps : pour le cœur, l’esprit, l’âme :

Déçu de ne pas être aimé comme il le faudrait

De fait par un grand manque de … réciprocité.

.

Qui ne l’a pas été, voire qui ne le sera, un jour :

Il fait écho aux bonheurs en réussite d’amour,

Le problème est qu’il est, parfois, prédictible,

Qu’on y va quand  même, fermant les yeux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Un oiseau sauvage

Se mettant en cage

C’est   plutôt   rare !

Il se met   à  danser,

Et se met  à chanter,

Pour vous … séduire.

Vous ne lui prêtez pas

Attention qu’il mérite,

Chant ne  vous déplait

Vous tardez  bien trop,

À répondre invocations

Désespère être entendu

Ne tardez plus : l’oiseau

Reprendra porte s’ouvre

Nouvelle liberté entière !

Un jour, par un heureux hasard,

La cage vide       T         s’est égaillée

Oiseau, d’une    R                  espèce rare,

Chantant,        I                   un bon air aimé,

Ancienne        S                      mélodie bonheur.

Elle, fine         T                       bouche elle ne veut

Pas l’ent          E                       endre, à cette heure,

Pas libre           *                        elle se dit et ne peut.

Plus tard          H                        qui sait, s’il reste là.

D’attendre         I                        l’oiseau devient las,

Il va, vient          S                     puis se questionne,

Pour lui, pas        T                 la bonne personne

Il ne veut plus       O               il n’y croit plus,

S’en ressent de       I          cet amour déçu

Pour elle, qui ne     R         compte plus,

Si fait qu’il ne     E   chante plus.

Le jour où, il n’est pas venu,

Sa « belle » s’en est aperçue :

L’a convoqué,     il est reparu,

Mais, l’amour             n’y était plus.

Et c’est ainsi que se serait fini l’amour déçu

D’oiseau   amour  pourtant   y ayant cru,

En s’envolant   *  il aura repris sa liberté

Laissant sa belle     D       seule, énamourée.

Histoire banale               ‘        ou histoire fatale

Car, au bout d’un                  A          temps, animal,

Faut le comprendre                     M           était aphone,

Faute d’irriguer d’am                       O       our, neurones.

L’amour conjoint nait                        U       de réciprocité

Au jour, à l’heure, et à                         R      point nommé

Sinon il s’amenuise et                          *        puis s’étiole

De son chant d’amour                       D          rossignol.

Car quand le vent                            É           a tourné,

Ne l’ayant plus                            Ç           entendu

L’oiseau s’en                        U            est allé,

Comme il                    !           est venu

Cela se produit      en éconduit,

Cent fois par cette voix.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Deux boules de neige superposées

Avec tête en longueur pain de sucre

Non, rien de tout cela : un  violon 

Dont on ne sait  de face ou de dos.

.

510 4

.

Évocation

.

Deux boules de neige superposées

Avec tête en longueur pain de sucre

Non, rien de tout cela : un  violon 

Dont on ne sait  de face  ou de dos ?

.

  Sortez les violons, jouer un air triste

Ou très mélancolique :

L’oiseau sauvage, un fois mis en cage,

 N’aspire qu’à s’échapper.

 .

Symbolique

.

Chaque  

Vio-lon

Est   un  roi  des

Instruments,    celui

Dont   la forme  est issue

D’une   longue      élaboration,

Science  de  générations  luthiers.

Il  est  aussi  délicat  d’en  jouer  que

 .

Le fabriquer, caractère humain

Du violon manifeste, et  comme

 .

Sa pratique   est ardue, il  est  autant

Difficile  de  devenir un être  humain.

Il symbolise         donc   un état de

Perfection   et      la    difficulté,

Long chemin     qui   mène

À cette perfection.

tristan-moir.fr/violon

 

.

Fond

.

Évocation 

.

510 6

.

Sortez les violons, jouer un air triste

Ou très mélancolique :

L’oiseau sauvage, un fois mis en cage,

 N’aspire qu’à s’échapper.

 .

Symbolique

 .

Le ciel

Semble avoir

Été          inventé

Pour les oiseaux et les nuages.

Ils servent à dire des présages.

Il y aura de l’orgueil chez celui

Qui se croit capable de voler.

 .

Chaque oiseau représente

Un domaine  particulier :

La colombe, l’affectivité ;

L’aigle,    grande l’action.

 .

Le nom de l’oiseau révèle

Tout     un    programme :

Flamant, sarcelle, canard,

Poules … paons … coucous,

Ou corbeau, pie, faucon… etc.

Sans oublier couleurs et chants.

 .

.

Fond/forme 

 .

Un violon est un instrument de musique à cordes

Qui vous fait vibrer de chacune de ses notes filées.

.

Tant il rime avec joie, bonheur, en mode majeur

Tantôt mélodie langoureuse, en mode mineur

Il est à la fois très contraint et libre : mixte.

.

Le face à face avec lui est toujours prolixe,

Tant il évoque des souvenirs personnels.

 .

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509 – Amour : orage, feuillage, vent

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La brume très fine

Devient bientôt pluie,

Et trempe, en ruisselant,

Cela dit, elle ajoute fraicheur

À  nos  peaux intimes candeurs.

.

L’orage qui suit ne nous surprend

Tant accompagne ardeurs  à baiser

Le  sol  qui  se  fait  mare,  monticule,

Devant tel assaut,  amants  ne reculent.

.

Tout dort, on repose sur un lit de feuillages,

Et la brume remplit l’air, et, cache les nuages,

Nous avons préparé  l’aire des enfants pas sages,

Nous sommes nus,  au  milieu  du gué, et, en nage !

.

Pluie de tendresses et caresses nous envahit,

Par goute à goute de cet élixir qui nous réjouit,

Nos yeux, bouches, visages nous ont déjà séduits.

Le reste de nos corps, peu à peu découverts, a suivi.

.

La pluie a viré à l’orage, le ciel, d’éclairs dans nos yeux,

Se remplit d’atmosphère  se transformant, à devenir bleu

Nous sommes deux, seuls  sans défense, armes, en nos jeux.

Nous goutons plaisir d’être  deux en bonheur d’être heureux !

.

Nous glissons  l’un et l’autre, vers l’autre, l’un en l’autre dessus,

Lors même rumeur voisinage d’orage,  ne nous atteignent plus :

Rien n’entamera notre solitude ardeur, la pluie, jouissance, bues,

Hors bruit des cœurs qui fusionnent corps qui frissonnent, suent.

.

Sorte de néant s’insinue en nous rempli d’espérance, de mélancolie,

Quelque chose dit  que  rien n’est commencé que, tout est, déjà, fini,

Dernier coup de tonnerre explose dans un ciel rose, et feu s’évanouit,

Pluie drue nous arrose  et nettoie  corps couverts feuillage vierge, ici.

.

Et le vent chaud  se met à souffler, zéphyr, nous sèche, nous assèche !

Tapis de verdure bien que mousse nous parait, de plus en plus, rêche,

Il est temps de partir  avant que famille de chouettes, dites revêches,

Nous trouvent en l’état, l’endroit nous  crient : soir tombe, dépêche.

.

Comment se défaire  d’un  paradis vert quand, on le voit à l’envers !

Comment refuser  envie nouvelle de noir désir  de fusion d’enfer !

Comment gâcher notre première étreinte, en empreinte amère !

Comment cet amour passionné serait impossible à satisfaire !

.

Arc-en-ciel, accroché au manteau des nuages, m’indiffère :

Où suis-je, d’où viens-je, où vais-je, dans quel état j’erre

Je croyais trouver l’autre, mais voilà que je me perds

En moi-même alors que sommes deux, aurifères.

.

L’hiver est fini et nous sommes le printemps

Qui fond, en un seul, les cœurs d’amants.

Plus besoin de chercher, on s’attend

Sur ce lit de feuillages, bon vent.

L’échappée belle, renouvelle,

Échappée belle, étincelle.

.

Extensions

.

On dirait que faire l’amour dans la nature est une aventure

Surtout si le ciel se met à se tourmenter dans un bel orage,

Qui transmettrait son énergie aux fols amoureux transis

Se risquant à se dénuder sous quel qu’arbre centenaire

Et profitant des effets conjugués entre Ciel et Terre

Pour admirer, en extase, ses feuilles à l’envers

Avant que pluie et vent, ne les réveillent !

.

L’orage est craint s’il est fort, malvenu ;

L’orage est béni, quand il vous rafraichit ;

L’orage est comme douche sur un corps nu ;

L’orage est comme l’amour, orgasme épanoui.

.

Éclairs, tonnerres, sont éclats d’existences

Il y a comme énergies folles, dans l’air,

Le fait de regarder feuilles à l’envers

Du désir, augmente l’appétence.

.

On n’y voit goutte : qu’importe,

Ce n’est pas la pluie qu’on redoute

C’est juste que le temps ferme sa porte

À de tels instants suspendus qui envoutent

.

Tandis qu’à eux, en amants, l’on s’arc-boute,

Qu’une petite mort, nous endort somme toute

Sensations reviennent, peu à peu, confortent

Notre redescente, septième ciel, escortent.

.

Fragments

Orage

Perturbation atmosphérique violente,

Caractérisée par des phénomènes électriques

Éclairs, tonnerre, souvent accompagnée de pluie,

De vent, de bourrasque, d’ouragan, ou tempête

.

Les orages se produisent en toute saison,

Tant que conditions d’instabilité et d’humidité

De l’air sont présentes, fonction, des températures.

Le plus grand nombre se retrouve sous les tropiques

Et leur fréquence diminue en allant vers les pôles

Où ils ne se produisent qu’exceptionnellement.

 

Pourquoi tant d’orages l’été ?

Il y a formation de plus de cumulus, cumulonimbus.

Importantes masses d’air  très froid  et  d’air  très chaud

se confrontent, cherchent à se repousser, montent, descendent

en tourbillons, se mélangent chargeant les nuages d’électricité.

Dans les mythes, les dieux de l’orage sont créateurs et organisateurs.

L’orage annonce la pluie fertilisante ou destructrice.

Le symbole peut donc être bénéfique, selon comment il est utilisé.

Énergie (feu), Intelligence (air) Émotions (eau) s’unissent : vie intense.

.

L’orage symbolise l’intervention et la colère divine.

Il s’agit de calamités vengeresses des humains.

C’est aussi la gloire et la puissance divines.

.

Action créatrice, grand commencement

Et aussi, les grandes fins de l’histoire.

.

Mais il y aussi de l’orage dans l’air,

Dans des couples qui se disputent,

Finissant par se lancer des éclairs

.

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !

N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Qui ne connait ces vers de Corneille, dans Le Cid !

.

La rage et l’orage se conjuguent  dans leur violence

Lors on écrit à quelqu’un sous l’impulsion de colère

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La brume

Devient,  bientôt, pluie,

Et trempe,     *      en ruisselant,

Cela dit, elle        A       ajoute fraicheur

À  nos  peaux         M          intime candeur.

L’orage qui suit       O          ne nous surprend

Tant accompagne     U           ardeurs,  à baiser,

Le sol qui se fait      R           mare, monticule,

Devant tel assaut,   *    amants ne reculent.

.

Tout dort, on repose sur un lit de feuillages,

Et la brume remplit l’air, et, cache les nuages,

Nous avons préparé  l’aire des enfants pas sages,

Nous sommes nus,  au  milieu  du gué, et, en nage !

Pluie de tendresses       O      et caresses nous envahit,

Par goute à goute de      R      cet élixir qui nous réjouit,

Nos yeux, bouches, vi      A     sages nous ont déjà séduits.

Le reste de nos corps,       G    peu à peu découverts, a suivi.

La pluie a viré à l’orage,     E     le ciel, d’éclairs dans nos yeux,

Se remplit d’atmosphère      *      se transformant, à devenir bleu

Nous sommes deux, seuls      F    sans défense, armes, en nos jeux.

Nous goutons plaisir d’être      E     deux en bonheur d’être heureux !

Nous glissons  l’un et l’autre,     U      vers l’autre, l’un en l’autre dessus,

Lors même rumeur voisinage      I       d’orage,  ne nous atteignent plus !

Rien n’entamera notre solitude    L       ardeur, la pluie : jouissance, bues,

Hors bruit des cœurs qui fusion    L         nent corps qui frissonnent, suent.

Sorte de néant s’insinue  en nous   A        rempli d’espérance, de mélancolie,

Quelque chose dit  que  rien n’est    G       commencé, que, tout est, déjà, fini,

Dernier coup de tonnerre explose    E       dans un ciel rose, et feu s’évanouit,

Pluie drue nous arrose  et nettoie     *       corps couverts feuillage vierge, ici.

Et le vent chaud  se met à souffler,   V       zéphyr, nous sèche, nous assèche !

Tapis de verdure bien que mousse    E     nous parait, de plus en plus, rêche,

Il est temps de partir avant qu’une  N    famille de chouettes dites revêches

Nous trouvent, en l’état, l’endroit    T   nous crient : soir tombe, dépêche.

Comment se défaire  d’un paradis  A    vert quand, on le voit à l’envers !

Comment refuser  envie nouvelle  G  de noir désir  de fusion d’enfer !

Comment gâcher notre première E  étreinte, en empreinte amère !

Comment cet amour passionné  serait impossible à satisfaire !

Arc-en-ciel, accroché au manteau des nuages, m’indiffère !

Où suis-je, d’où viens-je, où vais-je, dans quel état j’erre

Je croyais trouver l’autre, mais voilà que je me perds

En moi-même alors que sommes deux, aurifères.

L‘hiver est fini et nous sommes le printemps

Qui fond, en un seul, les cœurs d’amants.

Plus besoin de chercher, on s’attend

Sur ce lit de feuillages, bon vent.

L‘échappée belle, renouvelle,

Échappée belle, étincelle.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un sac  de couchage double,

Deux animaux s’embrassant,

Deux personnes s’embrassant

Ou tout simplement, un pot ?

.

509 4

.

Il est difficile de trouver un lien quelconque

Avec titre du poème :

Un pot reste toujours un pot alors qu’ici

Il s’agit plutôt de suppôt.

 .

Symbolique

 .

Un    pot   est

Un  récipient à

Ouverture   large,

Généralement sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver liquides, nourritures.

 

Aujourd’hui, une forme type de poterie

Tournée ou un récipient fait de diverses

Matières : céramiques, grès, faïences,

Métalliques destiné à recevoir divers

Liquides  qui  sont plus ou moins

 Froids, visqueux, à chaud.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

509 6

.

Il est difficile de trouver un lien quelconque

Avec titre du poème :

Un pot reste toujours un pot alors qu’ici

Il s’agit plutôt de suppôt.

 .

Symbolique

.

La cruche est

Un symbole de stupidité.

Le pot demi-plein est l’image du sot.

Ce symbole se retrouve à évoquer le karma,

Façonné par nos actions mais  un tel symbole

Féminin évoque aussi les génies domestiques.

Danse du pot est un rite de fertilité sexuel.

Le liquide contenu  évoque  possibilités

De concrétisation mais par ailleurs

Le pot est aussi en rapport avec

La surdité et oreilles, lors

“Sourd comme un pot”.

mamevoy.pagesperso-orange.fr/

astrologie/CRUCPOT.

 .

.

Fond/forme 

 .

Un pot est un contenant sans contenu précis

On y met ce qu’on veut, qu’on aime, apprécie !

Mais il peut rester vide, pour les uns, ou plein,

Pour d’autres, aimant à partager… leurs émois

Lorsque l’amour de la nature et…dans la nature

Se rejoignent, s’ajoutent fusionnent, frissonnent

Au point  de communier avec tous les éléments,

Comme en faisant partie depuis nuit des temps

Et que fonction première était… reproduction.

.

Pot n’est pas suppôt, pas même supposition   

On imagine mal tel objet perdu en feuillage,

Et pourtant cela rime avec anses et aisances

De deux jeunes amants qui s’y sont enfermés

Pour s’isoler du monde extérieur, n’entendre

Que bruits du vent, orage, feuillage, caresses

Si rapprochés l’un de l’autre à s’y confondre.

.

 Textuels et illustrations   >> 

508 – Pouliche, tigresse, couleuvre

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse approcher :

Je pose ma main sur sa joue,

Elle la garde, je caresse son nez.

.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse embrasser :

Je la serre sur mes genoux,

Elle me caresse, à m’effleurer.

 .

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse déshabiller :

Je l’emporte comme un fou,

Elle me murmure de la grimper

.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse en lit coucher :

Je vacille, tombe sur elle, étalé,

Elle s’accroche plus fort à mon cou.

.

Très fort, elle me harcèle,

Pouliche sauvage, désarçonnée,

Du nouveau cavalier, qui l’écartèle,

Sans préalable, permission demandée

.

Très fort, elle me martèle,

Tigresse aux dents, ongles acérés,

Se bat, s’échevèle, se défend, se rebelle,

Secoue sa longue coiffure et de tous côtés.

.

Puis, soudain, elle se révèle

Couleuvre en se lovant, domptée,

Ouvrant les bras, jambes, autour d’elle,

Pour mieux se laisser, entière, posséder.

.

Puis, enchainant fier rappel,

Amante collée à son fier destrier,

Elle l’enfourche en le tenant sous elle,

Et galope sur lui jusqu’à l’en faire baver.

.

Tout doux, tout doux,

En sa tendre jouvencelle,

Arrière train d’enfer, à genoux,

J’y suis, j’y reste, en elle, en pucelle.

.

Tout doux, tout doux,

Partie en un monde parallèle,

Elle se détend en pensant : au fou,

Rêvant déjà d’une chevauchée nouvelle.

.

Extensions

.

Bestiaire féminin, correspond plutôt

À trois types de femmes qu’à une seule :

Certaines, derrière une pudeur de gazelle,

Cacheraient un tempérament de lionnes,

Une fois engagées dans leurs combats

Érotiques  et ce jusqu’à l’orgasme.

.

Leur désir, longtemps assoupi, contenu,

Voire interdit, une fois les portes franchies,

Se déverse comme un torrent pour rattraper

Le temps  perdu, pour mettre  leur  corps,

Leur cœur, et si ce n’est leur âme, à nu !

Leur murmure implore de les délivrer,

Ayant, par  elle-même, perdu la  clef,

De leur prison sécrète lors désirant

Jouir de leur totale liberté.

.

Une fois leur plaisir consommé,

Elles redeviennent douces, transparentes,

Presque effacées mais celui qui les aura connu,

L’intensité de leur désir, aura perçu, aura du mal

Ensuite à s’en priver, et ce   jusqu’à s’en détacher.

Mais c’est bien ainsi que naissent bien des couples

Qui ont l’air, vu de l’extérieur, un peu trop sages :

Ils cachent bien leur rage de vivre, ou d’aimer

Mais en leur bulle, lieu secret, inaccessible

Ou l’amour, souvent, triomphe.

.

La femme autant que l’homme a, souvent, été rapprochée

De nombre d’animaux, tant  domestiques  que  sauvages !

On trouve des assimilations bien plus douces que d’autres

« Ma puce, ma souris, ma chouette, etc. »

Ambiguës telle que ma chienne ou chatte,

Féroces, telle que ma tigresse, ma louve !

Il s’agit d’évoquer des caractères bien plus que des formes.

 Se lover comme une couleuvre, griffer comme une tigresse,

Tant il est vrai qu’il y a loin entre étreinte  forte et caresse.

.

Faites attention à ne pas vous livrer,

Corps et âme entre toutes les mains :

Qui dit enchainé dit parfois déchainé,

Changeant postures en un tournemain.

.

Les plus douces seront, parfois, cruelles,

De pouliches, se transformeront tigresses,

Vous étoufferont,  sous leur paire de fesses,

Ou se loveront en couleuvres porte-jarretelles.

.

Enfin, je ne vous dis que cela : imaginez la suite.

En la matière, je n’ai de leçon à donner, à personne,

Ni même aux femmes qui en ont plus que les hommes :

Le tout dans une danse pleine de tendresse alliée au plaisir.

.

.

Fragments 

.

Bécasse, chatte, chienne, voire couguar,

Grue, poule, dinde, jument, levrette,

Lionne, morue, tigresse, truie,

Louve, vache, guenon.

.

Autant de noms d’animaux

Frisant largement le sexisme,

S’ils sont utilisés pour rabaisser

La femme au lieu de la respecter !

.

Il s’agit, ici, de mots doux entre amants

Il ne s’agit ni exploitation, d’abaissement,

Des mots évoquant, par leurs mouvements,

Des désirs fous, venus de périodes d’antan !

.

Pouliche me plait bien étant nommé poulain,

Pour autant, ne l’ai jamais utilisé en mot doux

Je suis reste accroché au prénom de ma femme

Qui résonne, en moi, comme une belle musique.

.

La symbolique animale  fleurit depuis des siècles,

Pas que pour les femmes, pour les hommes aussi,

Chat, chien, coq, couguar, dindon, étalon, lévrier,

 Paon, porc, lion, loup, taureau, tigre, singe …etc.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse approcher :

Je pose ma main sur sa joue,

Elle la garde, je caresse son nez.

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse embrasser :

Je la serre sur mes genoux,

Elle me caresse, à m’effleurer.

.

POULICHE

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse déshabiller :

Je l’emporte comme un fou,

Elle me murmure de la grimper

.

TIGRESSE

Tout doux, tout doux,

Elle se laisse en lit coucher :

Je vacille, tombe sur elle, étalé,

Elle s’accroche plus fort à mon cou.

Très fort, elle me harcèle,

Pouliche sauvage, désarçonnée,

Du nouveau cavalier, qui l’écartèle,

Sans préalable, permission demandée

.

COULEUVRE

Très fort, elle me martèle,

Tigresse aux dents, ongles acérés,

Se bat, s’échevèle, se défend, se rebelle,

Secoue sa longue coiffure et de tous côtés.

Puis, soudain, elle se révèle

Couleuvre en se lovant, domptée,

Ouvrant les bras, jambes, autour d’elle,

Pour mieux se laisser, entière, posséder.

.

ETCÉTÉRA

Puis, enchainant fier rappel,

Amante collée à son fier destrier,

Elle l’enfourche en le tenant sous elle,

Et galope sur lui jusqu’à l’en faire baver.

Tout doux, tout doux,

En sa tendre jouvencelle,

Arrière train d’enfer, à genoux,

J’y suis, j’y reste, en elle, en pucelle.

.

ETCÉTÉRA

Tout doux, tout doux,

Partie en un monde parallèle,

Elle se détend en pensant : au fou,

Rêvant déjà d’une chevauchée nouvelle.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une longue succession d’états,

Comme en autant de segments

D’un bracelet, bien articulé,

Et frappé de motifs divers !

.

.

Trois états symbolisés en trois segments

Au milieu de bracelet :

Le premier segment est comme prélude,

 Le dernier, comme postlude

Rien à voir entre animaux cités et bracelet

Si ce n’est effet successif de métamorphoses

Mais ici les anneaux sont tous semblables.

 .

Symbolique

 .

Un bracelet est  un article de  vêtement

Joaillerie qui est porté autour du poignet.

 .

Bracelets peuvent être fabriqués en tissu,

En cuir,  en matière plastique,   en métal,

 .

Pouvant contenir quelquefois des roches,

Du bois et voire  des coquilles d’animaux.

 .

Certains sont portés comme porte-chance

Comme sont nombre bracelets brésiliens.

 .

Et les bracelets peuvent aussi être utilisés

Dans   des intentions  d’ordre  médicales.

 .

Ils peuvent comporter parfois une montre

Ou voire d’autres instruments de mesure

Modifié : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation

.

508 6

.

Trois états symbolisés en trois segments

Au milieu de bracelet :

Le premier segment est comme prélude,

 Le dernier, comme postlude

 .

 Symbolique 

 .

Outre quelques fonctions décoratives,

Le bracelet est au service

 .

De multiples autres fonctions ou intentions.

Ces fonctions sont variables

 .

Selon  les époques  et  les cultures, mais aussi

Selon croyances, perceptions

 .

Propres à tous les individus portant un bijou.

Il reste néanmoins possible

 .

De distinguer quelques fonctions spécifiques.

Bracelet, plus qu’autre bijou

 .

Signifie le Partage et aussi la Communion.

Lebracelet chaine, métalliques

 .

Souples constitués de maillons chaînés.

lyn-et-or-bijoux.com/content

.  

.

Fond/forme 

Un bracelet peut comporter nombre d’anneaux

Lors on peut en ajouter comme on peut en retirer

Ils riment avec états d’émotions, actions, pensées

Aucun ne sera superflu et tous sont de plus beaux

Tel bracelet pourra évoquer, remémorer, signifier

Tant de choses, événements, cadeaux pour chacun

Qu’il est improbable de le restreindre à l’un deux !

.

Textuels et illustrations  >> 

507 – Histoire de robe et de jean

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tu m’échappes,

Je te… rattrape.

Tu me … quittes,

Mais, je te réinvite !

Et lorsque tu m’ignores,

Pour de  vrai,  je te dévore.

.

Il est peut-être  vrai que le plaisir

N’épuisera jamais tous les désirs

Qui,  souvent,  se renouvellent,

Et même de plus en plus bel

Pour en jouir, s’en réjouir

Aimer boire, et dormir,

Se laver, puis manger,

Et ce jusqu’à satiété !

.

Lors je relève ta robe

Tu descends  le jeans

Tu caresses mon sexe,

Je confesse ton intime,

Fenêtre où je te pénètre

Sans moindre  complexe,

Tout tréfonds  de ton  être,

Un amour sur quatre  pieds,

En demande trois, bousculés,

Sur sols, pour  deux, emmêlés,

Accordant en un, de s’accoupler.

.

Quand   je   remonte  mon    jean,

Voilà que tu renfiles déjà ta robe,

Pour nous garder de cette routine

Qui hélas et très vite, nous enrobe

Chacun pour l’autre,  aura estime,

Il en profite  plus  qu’il ne le snobe

Tant tout plaisir plein d’innocence

Ravive encore tous nos  bons sens.

.

L’innocence restera une  vertu rare,

Et bien avant l’âge adulte, elle part,

Lors elle ne reviendra plus de sitôt

Ayant appris à cerner vrai et faux.

L’amour s’en accommode encore,

Si pulsions sont en corps à corps :

Rien n’est plus simple plus beau,

Qu’êtres qui se désirent dos à dos.

.

En un bref instant les habits valsent,

Par le bas, tombent haut, s’envolent,

Il ne reste plus que leur pudeur à nu :

Sont-ils amants du fait d’être dévêtus.

Il ne leur prendra guère plus de temps,

Pour se rhabiller vrais, complètement !

.

La parenthèse se  referme, bien contents,

D’avoir profité  du fort moment d’amant.

.

Extensions

.

L’amour qui bouscule, qui chavire, qui déchire :

Qui n’en rêve pas, si soudain qu’il surprend

Par sa brièveté, autant que son intensité,

Amour à la hussarde, disent certains,

Amour tout de suite et fulgurant :

À peine le temps d’y penser

Que, déjà consommé :

On croirait deux affamés

Devant un gâteau au chocolat

Qui se jettent dessus en même temps

Et ne laissent pas le temps à ce dernier

De fondre en bouche que déjà avalé.

Innocence ne permet à elle-seule

D’expliquer ce comportement :

Il faut un désir fou, partagé,

Pour en arriver à de tels assauts.

L’image qui vient parfois à l’esprit est

Celle des vêtements éparpillés jusqu’au dernier,

Tout au long des marches de l’escalier qui mène

À la chambrée porte ouverte à tous les fantasmes

À tous les orgasmes, voire, à tous les sarcasmes

Jusqu’au marasme tant le sexe est exigeant !

.

La robe est un habit, exclusivement d’une femme, aujourd’hui

Sauf pour certains hommes mais on l’appellera d’un autre nom.

Par contre un  jeans sera entièrement mixte, et presque, unisexe,

Ce n’est jamais l’habit qui fait le moine, fonction qui crée l’organe.

Une robe, ça se soulève ; un jeans, ça se baisse ; fermeture de l’une

Est dans le dos, elle  est bien plus proche, quant à l’autre, du sexe

J’imagine, au XIX ème siècle, les lacets de corsets et des robes

Une preuve de patience, si ce n’était une épreuve d’amour,

Que de délacer tel habit avant de pouvoir se délasser.

.

Un pantalon, bermuda, jogging, jeans,

Une chemise,  un tee-shirt,  polo,  pull,

Voilà l’homme habillé  et pour de bon :

Quoi de plus simple voire de plus beau.

.

Pour la femme, jupe, fuseau  ou  robe,

Chemisier, toute une gamme de hauts,

Déclinée de cent façons et à sa manière

Quoi de plus séduisant, de plus drapeau.

.

Aux amoureux, ce qui compte dans l’habit,

C’est de le voir, le toucher, dézipper, l’enlever

Une robe restera toujours plus facile à monter

Qu’un jeans à faire descendre jusqu’à le glisser !

.

Il fut un temps où, enlever une robe à sa fiancée,

Prenait tant de temps que le désir en était doublé.

.

Fragments 

.

Robe et jupon ont longtemps été

L’apanage des filles, des femmes

Pantalon, jeans : des hommes !

.

Aujourd’hui, ce n’est que cliché

Aucun vêtement n’est stéréotypé

Pour un genre ou pour un autre !

.

Il en reste toutefois que des femmes

Utilisent le côté très féminin d’habits,

Pour augmenter pouvoir de séduction.

.

Et il se trouve que le jeans en fait partie,

Le jeans s’avère moulant, et décontracté,

Alors que les hommes délaissent la robe.

.

Une robe ou une jupe très courte, évasée,

Laisse entrevoir des jambes bien galbées :

Il suffit de cela pour projeter tout le reste.

.

Au risque de vous être bien … illusionné

Tant on sait que l’habit ne fait le moine

Bien qu’il mette sur voie personnalité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tu m’échappes,

Je te… rattrape.

Tu me … quittes,

Mais, je te réinvite !

Et lorsque  B  tu m’ignores,

Pour de  vrai  R        je te dévore.

Il est peut-être    Ê    vrai que le plaisir

N’épuisera jam  V   ais tous les désirs

Qui, souvent  E  se renouvellent,

Et même de plus en plus bel

Pour en jouir, s’en réjouir

Aimer boire, et dormir,

Se laver, puis manger,

Et ce jusqu’à satiété !

Lors je relève ta robe

Tu descends  le jeans

Tu caresses mon sexe,

Je confesse ton intime,

Fenêtre où je te pénètre

Sans moindre  complexe,

Tout tréfonds  de ton  être,

Un amour sur quatre  pieds,

En demande trois, bousculés,

Sur sols, pour  deux, emmêlés,

Accordant en un, de s’accoupler.

Quand je remonte  H    mon jean,

Voilà que tu renfiles I  déjà ta robe,

Pour nous garder de  S  cette routine

Qui hélas et très vite,  T    nous enrobe

Chacun pour l’autre     O   aura estime,

Il en profite plus qu’il     I      ne le snobe

Tant tout plaisir plein      R    d’innocence

Ravive encore tous nos       E       bons sens.

L’innocence restera une        *       vertu rare,

Et bien avant l’âge adulte       D         elle part,

Lors elle ne reviendra plus       E            de sitôt

Ayant appris à cerner vrai         *              et faux.

L’amour s’en accommode     ….. R …….        encore,

Si pulsions sont en corps      …… O .…..        à corps :

Rien n’est plus simple        ……… B .……       plus beau,

Qu’êtres qui se désirent       …….. E ….…          dos à dos.

En un bref instant les                   *              habits valsent,

Par le bas, tombent          …….… E ……       haut, s’envolent,

Il ne reste plus que            ……… T ……..     leur pudeur à nu :

Sont-ils amants du             ………….………     fait d’être dévêtus.

Il ne leur prendra             ……… J ………      guère plus de temps,

Pour se rhabiller              ……… E ……….     vrais, complètement !

La parenthèse se            ……….. A ….……     referme, bien contents,

D’avoir profité           …………… N …….      du fort moment d’amant.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Pour une robe, c’en est une, 

Qui n’a rien à voir avec un jeans

Tellement longue et  tellement fine,

Qu’elle se suffit presque à elle-même.

.

507 4

.

Une robe, comme nombre de femmes

En rêverait de porter,

Là, où tout le plaisir de l’homme serait

Bien sûr, de la lui enlever.

 .

Symbolique   

 .

Au début, la

 Robe servait

 .

À cacher corps de femme

Pour  différentes  raisons,

Et surtout,  pour la réalité

 .

De sa nudité,   par pudeur :

Plus  les tissus seront élaborés

Plus leur beauté peut s’exprimer.

 .

Après Renaissance, le nu, magnifié,

S’entoure de beaucoup plus de prestige

 .

Mais, au quotidien, des parties  du corps

Sont considérées  comme étant vulgaires.

 .

Il est dès lors indispensable  de les cacher

Or, en  les dissimulant, on  construit  ainsi

 ..

Une    projection  imaginaire … autour  de

Leur   réalité     cachée    comme    mystère

Ne    demandant alors   qu’à   se   révéler

.

.

Fond

.

Évocation 

.

507 6

.

Une robe, comme nombre de femmes

En rêverait de porter,

Là, où tout le plaisir de l’homme serait

Bien sûr, de la lui enlever.

 .

Symbolique 

 .

                          Le sens premier

                          Du mot «robe» étant

                       Un «vêtement féminin

                    Composé d’un corsage

             Ainsi que d’une  jupe

 .

   D’un seul tenant.»

Robe est apanage

Strictement féminin.

Les      robes,     courtes,

Ou      longues,   ou    droites,

 .

Aussi  diverses  soient-elles,    seront  donc

Tout autant  de représentations  du «féminin».

Nous entendrons  par «féminin» (Petit Larousse),

«Qui   manifeste  des  caractères,  considérés   comme

Propres  à  la  femme» et   pourtant,  bien  des  hommes

En  portent,  mais  sous  un  autre  nom,  autre  fonction !

oic.uqam.ca/fr/communications/la-robe-symbole-et-significations

 .

.

Fond/forme 

.

Voilà bien une robe d’une princesse s’il en est 

Qui enrobe bien sa nudité pour mieux l’exalter

Ça rime avec formes, couleurs, ligne, matière,

Qui, n’étant une jeune fille n’aimerait la porter

Tant et si bien que l’on imaginerait quelqu’une

Qui marche, bouge, danse, tournoie avec vous

Dans une valse, avec orchestre, des plus fous.

.

Textuels et illustrations   >> 

506 – Lecture soir : torture amante !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Lit : endormie, elle n’est pas,

Lit roman d’amour, passionnant,

Au point elle ne sent environnement

Coincée en bulle du personnage roman.

À tel point qu’elle se prend pour partenaire,

Lorsqu’elle  sent  monter l’émotion  en  elle,

Si elle ferme les yeux lors son livre tombe,

Lors sa réalité intègre son rêve d’union.

Avec  qui : un fantôme  ou un auteur,

Qu’importe …  son plaisir lui suffit,

Dans sa tête, autant qu’en son lit,

Orgasme implose point d’orgue.

.

La suite eh bien

S’il y en a une,

N’est que fruit,

 D’imagination.

.

Elle ne bouge pas d’un pouce

Continue sa lecture passionnante

Qui lui fait ressentir des sensations

La  parcourt, partout, vrais frissons.

Avance vite en histoire d’une amante

Qui croit à un fantôme  qui la pousse

À sentir son sein pointé sous sa main

Se  soulever, à en  cambrer  les  reins.

.

Lèvres baladeuses, caressant sa touffe,

Comme roman, désir étrange l’étouffe

Quand vient monter en elle  pression

D’esprit vagabondant,  en déraisons.

Lettres, mots jouant à saute-mouton

Lignes se chevauchent   lors passion

Entre lesquelles jaillit autre histoire

Où elle devient l’héroïne grand soir.

.

Lors elle fixe ses yeux, vers ce point,

Le ciel-de lit s’encre comme une page

En laquelle son regard  fait va-et-vient

D’écriture  se transformant  en images.

Son livre soudain lui saute  de ses mains

Qui  descendent   lentement vers un bain

D’humeurs qui coulent  entre  ses cuisses

Qu’elle ne peut arrêter tant elles glissent.

.

Continuer vous-même soudaine envie

De  se  fourvoyer  en fantasmes, ravie,

En l’antre encrier tout miroir qu’il soit

Du roman  qu’elle  ne lit plus, mais vit.

En son état second lors la voici qui écrit

À son personnage, l’ayant rendue transie,

Ne doutant pas un seul instant qu’il existât.

.

Pourquoi l’auteur  manipule  à ce point-là

Force écriture est de faire voir entre lignes

Les courbes d’un amant, une amante digne

De vous séduire, dès lors  vous l’imaginez,

Comme vous l’avez souhaité d’être aimé.

.

Extensions

.

Aimé par une évocation est simple procuration,

Aimé pour de vrai, pour de faux… pour de bon,

À se laisser aller, avec lui, en fantasme abandon,

À clamer partout, autour de soi, du lit, son nom,

Jusqu’à ce que sommeil vous gagne sans façons,

Afin que votre corps jouisse de sa lecture canon.

.

Un roman est une histoire qui vous prend la main

Et, petit à petit, vous plonge en l’eau de son bain

Vous êtes happé par lui et vous n’y pouvez rien

Lors vous y consentez, d’aller  jusqu’à sa fin !

Et bien plus, vous le modifier, l’interprétez

Pour faire  une histoire  que vous croyez,

Etre un peu celle de l’auteur et la vôtre,

L’amour roman est enfant de bohème

Changez d’amant comme de crème.

.

Mille et une nuits et … mille histoires et une

On se plait, se complait, à n’en pas en rater  une,

Voilà qu’une histoire, surtout un auteur, vous séduit,

Vous ne savez pourquoi, comment vous êtes attaché à lui

.

Qu’importe, vous êtes pris dans ses textes et puis ses filets

Il s’est mis à nu ou presque et vous faites pareil ou presque

D’accord il ne bouge pas, ne parle, n’embrasse, ne caresse

Mais ses ondes vous parcourent entre bouche et fesses.

.

Mais que faire d’un auteur, qui est là, mais pas là,

Sinon communier avec lui, vivre histoire à fond,

Et le suivre en tout, partout, jusqu’au tréfonds,

Se dire que héros, héroïne aurait pu être vous.

.

Fragments

.

N’importe quelle lecture ou histoire,

N’importe quels récits, voire romans,

Ne nous passionnerait  à un point tel,

Qu’on éprouvera sentiment amoureux

Du moins pour l’auteur, si bel inconnu

Tant personnages, ce n’est pas tout lui !

.

 Il peut arriver des fois qu’on le fantasme,

Tant on l’imagine en sa vraie vie d’écrivain,

On le pare de bien des vertus tous les attraits

On est moins déçu par sa propre… imagination

Que par réalité qui ne peut être que ce qu’elle est.

.

Ne dites pas  que, cela  ne vous est, jamais, arrivé,

 Sinon  de l’aimer, de chercher  à connaitre l’auteur,

Et voire  à le rencontrer, avoir une dédicace  de fan,

Qui n’engage à rien  mais fait, tellement, fantasmer.

.

Je me vois plus dans la posture de lecteur passionné,

Que d’auteur qui reçoit des félicitations par courriers

Ce qui m’importerait dans un tel cas, serait rencontre

.

Pour amorcer un dialogue, échanger mais non relation

Amoureuse, qui ne pourrait être basé que sur affinités.

.

 On peut rêver de tout et de tous, mais pas à en être fou.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Lit : endormie, elle n’est pas,

Lit roman d’amour, passionnant,

Au point elle ne sent environnement

Coincée en bulle du personnage roman.

À tel point qu’elle se prend pour partenaire,

Lorsqu’elle  sent  monter l’émotion  en  elle,

Si elle ferme les yeux lors son livre tombe,

Lors sa réalité intègre son rêve d’union.

Avec  qui : un fantôme  ou un auteur,

Qu’importe …  son plaisir lui suffit,

Dans sa tête, autant qu’en son lit,

Orgasme implose point d’orgue.

La suite eh bien

S’il y en a une,

N’est que fruit,

 D’imagination.

Elle ne bouge pas  L  d’un pouce

Continue sa lecture  E passionnante

Qui lui fait ressentir  C  des sensations

La parcourt partout    T   vrais frissons.

Avance vite en histoire U  d’une amante

Qui croit à un fantôme   R  qui la pousse

À sentir son sein pointé  E sous sa main

Se soulever à en cambrer  *       les reins.

Lèvres baladeuses caressant D  sa touffe

Comme roman, désir étrange ‘   l’étouffe

Quand vient monter en elle   U  pression

D’esprit vagabondant en dé  N   raisons.

Lettres, mots, jouant à saute *   mouton

Lignes se chevauchent en   S      passion

Entre lesquelles jaillit au  O tre histoire

Où elle devient l’héroïne  I  grand soir.

Lors elle fixe ses yeux,  R   en ce point,

Le ciel-de lit s’encre, comme une page

En laquelle son regard  fait va-et-vient

D’écriture  se transformant  en images.

Son livre soudain lui saute  de ses mains

Qui  descendent   lentement   vers un bain

D’humeurs qui coulent   T entre ses cuisses

Qu’elle ne peut arrêter   O  tant elles glissent.

Continuer vous-même  R           soudaine envie

De se fourvoyer en        T          fantasmes, ravie,

En l’antre encrier         U       tout miroir qu’il soit

Du roman qu’elle         R           ne lit plus, mais vit.

En son état second      E           lors la voici qui écrit

À son personnage         *         l’ayant rendue transie,

Ne doutant pas un       A      seul instant qu’il existât.

Pourquoi l’auteur        M          manipule à ce point-là

Force écriture est        A        de faire voir entre lignes

Les courbes d’un         N      amant, une amante digne

De vous séduire,         T        dès lors  vous l’imaginez,

Comme vous l’a          E        vez souhaité d’être aimé.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Flacon, avec son bouchon,

Ou tire-bouchon de bouteille

Ou un beau corps de  femme,

Tête de coté,   comme   en bulle.

.

506 4

.

Une silhouette  évoquant  une femme,

Attentive à tout bien que dans sa bulle,

Légère et comme en suspension dans l’air

Il faut l’imaginer allongée nue sur son lit,

Détendue et seule,

Elle est dans une bulle, avec son

 . 

Symbolique 

 .

La bulle d’air

De savon          symbolise

La création       légère, éphémère

Gratuite qui          éclate         soudain

Sans laisser de         trace ; rien de plus

Que la dénomin            ation  arbitraire

Et      transitoire            d’un peu d’air.

Sa  forme  sphé             rique serait

Une perfection            astrale,

Une      souveraineté,

Autonomie.

.

.

Fond

.

Évocation

.

506 6

.

Symbolique

 . 

Pour     être

Tout       à     fait   clair,

 .

J’ai      lu       de      nombreuses

Chroniques    sur ce    livre, propice

 .

 Aux interprétations : beaucoup  y  voient

En cette bulle, le symbole de tout un ensemble

 .

De peurs des plus enfantines, dès lors naturelles.

Pour ma part, j’aurai été happée par cette histoire

 .

 Et j’y ai vu bien des symboles, parmi plus profonds,

Tel la rencontre entre un livre et différents lecteurs,

Qui demeurent pour moi, comme éternel mystère !

 .

.

Fond/forme 

.

Éternel mystère, la rencontre

Entre une œuvre et son auteur

À ne pas confondre, tant  l’une

Ne serait pas toujours le reflet

De l’autre, de sa personnalité.

Toujours est-il on est en bulle

Avec l’histoire et personnages

Au point  de ne plus bien  voir

Lequel est préféré de l’auteur.

.

La lecture d’un roman passionnant

Fonctionne comme une petite bulle,

En laquelle on se sent ailleurs et bien

Ça rime avec des histoires, à suspens,

En un face à face en rebondissements.

.

Textuels et illustrations  >>

505 – Rencontre fantôme – déesse

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Coup de foudre pour une inconnue

Ça arrive même si on ne l’a  pas voulu

Mais pour autant  est-il aussi réciproque

Sinon déesse se transformerait en fantôme

Et c’est ce qui se serait produit, par hasard.

.

Elle était là, devant moi, elle ne bougeait pas,

Perdue dans  ses pensées, elle regardait là-bas,

Moi j’étais      dans un état, je ne vous    dis pas.

.

Soudain, lors m’apercevant,  elle m’aura souri,

Me suis dit : ça y est le premier pas, franchi !

Même  qu’elle se dirige, en plus … vers moi,

Je suis paralysé, lors incapable de bouger.

.

Elle passe à côté de moi comme aveugle,

Et où va-t-elle ainsi, il n’y a personne !

Erreur, amant est venu la rejoindre

Et je sens mon désarroi poindre.

.

Elle était là devant moi, elle ne bougeait pas,

Je la mangeais des yeux, elle ne le savait pas,

Perdue dans ses pensées, elle regardait, là-bas,

Quelqu’un qui l’intriguait bien au-delà de moi.

.

Je lui ai dit : bonjour  en agitant le bras,

J’ai attendu un signe qui ne venait pas,

Et je me suis vu passer de vie à  trépas.

Devenir un fantôme,  je ne voulais pas

Mes paroles brulaient  sur mes lèvres,

Sortant de ma bouche  comme chèvre

.

Mes mains tremblaient en traitresses,

Mon cœur bouillonnait  de tendresse.

Elle sourit lors son visage  s’éclaire,

Elle m’aura reconnu, en un éclair,

Je rebondis sur mes pieds en air

J’attends que finisse le mystère,

 Elle se lève pour faire un pas,

 Vingt, la séparant  de  moi :

.

  D’approche, près je la vois,

   Passer tout à côté de moi.

  J’en reste scotché,  ébahi,

   Elle me  snobe : c’est fini.

.

   L’amour n’est pas garanti

  À tout fantôme qui surgit

  Quand je détourne la tête,

 Cette vérité, enfin en tête,

J’avais  été, vite remplacé,

Par  son  amant : embrassé.

.

Sommes appelés à nous revoir

Quelles  explications,   asseoir :

Serais-je transparent, pour elle :

L’aurais-je perçue  comme irréelle,

Par un éclair comme coup de foudre,

Avec moi seul, j’en aurais à découdre,

La belle se serait bien moquée de moi,

C’est de ma  faute : à la prochaine fois !

.

Extensions

.

La morale de cette histoire

Me met en  plein désespoir :

Il ne me reste plus qu’à boire

Élixir de vampire  d’un soir,

Pour faire apparaitre mon

Reflet dans son miroir.

.

Une rencontre et des plus improbables, s’il en est,

Mais après tout, pourquoi pas … en pleine forêt !

Tout devient possible quand imagination dérive

Vers des lueurs ou vers des vapeurs…  virtuelles

Comme support d’une projection hallucinatoire

Qui enchante ou horrifie, qui rassure ou terrifie

Notre cerveau nous trompe, croyant apercevoir

Quelque chose, quelqu’un, venant  d’un  ailleurs,

Qui n’est autre qu’émanation  de notre intérieur !

.

Toutes les jeunes femmes se ressemblent,

Plus ou moins quand elles sont féminines,

Il n’y a en apparence qu’embarras de choix

Encore que, très limité par l’indisponibilité,

Par non réciprocité, par propre préférence.

.

Voilà que celle dont on  rêvait, on imaginait

Dans un flou artistique, voire fantomatique

Vous croise, se retourne, s’intéresse à vous

Parmi des milliers de probables, c’est fou

Comme si vous y êtes, pour rien du tout.

.

Enfin c’est ce que j’ai cru un long moment

Jusqu’à ce que  je  me réveille … en sursaut,

Elle s’est lors évanouie comme écran de fumée

La belle déesse de mes rêves, ainsi s’en est allée !

.

Fragments

.

Un fantôme et une déesse

Ont, au moins  en commun,

D’être caractères  incertains,

Ne se mariant  entre espèces.

.

Déesse est la femme magnifiée,

Dans ses proportions et qualités

Qu’on traite autant de princesse,

Qu’on imagine toujours jeunesse.

.

Fantôme est homme femme, enfant,

Venu de monde parallèle, sans corps,

Qu’on considère autant comme esprit,

Qu’on imagine toujours comme vivant.

.

Déesse est-elle inaccessible pour fantôme,

Si l’une à un corps, autre non, difficilement

Si on prend fantôme au sens de transparent,

Cela peut les rapprocher  dès qu’elle  le verra.

.

L’histoire à dormir debout, n’est pas que rêve,

C’est une histoire de la princesse et du manant,

Ou de la jeune femme riche avec le petit paysan :

Il suffirait de croire, encore, aux contes d’enfants.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Coup de foudre pour une inconnue

Ça arrive même si on ne l’a  pas voulu

Mais pour autant   est-il aussi      réciproque

Sinon déesse       se transformerait   en fantôme,

Et c’est ce          qui se serait produit    par hasard

Elle était là      devant moi elle ne bou    geait pas,

Perdue en        pensées, elle regardait         là-bas,

Moi j’étais      dans un état, je ne vous    dis pas.

Soudain, lors m’apercevant,  elle m’aura souri,

Me suis dit : ça y est le premier pas, franchi !

Même  qu’elle se dirige, en plus … vers moi,

Je suis paralysé, lors incapable de bouger.

Elle passe à côté de moi comme aveugle,

Et où va-t-elle ainsi, il n’y a personne !

Erreur, amant est venu la rejoindre

Et je sens mon désarroi poindre.

.

Elle était là devant moi  *    elle ne bougeait pas,

Je la mangeais des yeux  R     elle ne le savait pas,

Perdue, en ses pensées    E   elle regardait, là-bas,

Quelqu’un l’intriguant    N   bien au-delà de moi.

Je lui ai dit : bonjour     C       en agitant le bras,

J’ai attendu un signe     O      qui ne venait pas,

Je me suis vu passer      N       de vie à  trépas.

Devenir un fantôme      T    je ne voulais pas

Mes paroles brulaient   R    sur mes lèvres,

Sortant de ma bouche   E   comme chèvre

.

Mes mains tremblaient *   en traitresses,

Mon cœur bouillonne   E  de tendresse.

Elle sourit : son visa    T  ge  s’éclaire,

Elle m’aura reconnu   N en un éclair

Je rebondis sur mes   T pieds en air

J‘attends que finisse R  le mystère.

 Elle se lève pour    E  faire un pas,

 Vingt, la sépa    *   rant  de  moi :

.

  D’approche,    F    près je la vois,

   Passer tout   A     à côté de moi.

  J‘en reste   N   scotché,  ébahi,

   Elle me     T   snobe : c’est fini.

   L’amour  O    n’est pas garanti

  À tout    M fantôme qui surgit

  Quand   E     je détourne la tête,

 Cette       *     vérité, enfin en tête,

J’avais    E        été, vite remplacé,

Par son    T         amant,  embrassé.

Sommes     *      appelés à nous revoir,

Quelles       D       explications, asseoir :

Serais-je       È     transparent, pour elle :

L’aurais-je      E         perçue           irréelle !

Par cet éclair     S        en coup          de foudre,

Avec moi, seul,    S         en aurai à          découdre,

La belle se sera    E     bien moquée                de moi,

C’est que de ma    *    faute : à la prochaine  *     fois !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un  corps  de  déesse

Et tête chevelure fournie

Et vêtu d’une robe ample :

Un fantôme transparent ?

.

505 4

.

La déesse, c’est elle, mais au final,

Si elle devient fantôme.

Vous vous en doutez  bien : c’est moi,

Qui me métamorphose !

 .

Symbolique    

 .

U

Symbolique    

Une vraie

« Déesse» hantait

L’esprit des chasseurs

 De   la      Préhistoire.

Féminité

Marquée

Et dont la silhouette ou les traits

Caractéristiques, seins,  fesses,  pubis,  

Grands  yeux,  se  retrouveront  partout

 En Europe, peints ou gravés sur les parois

Des cavernes, sculptés sur pierre, os ou bois.

Des milliers d’années plus tard,  elle subjuguait

Les paysans du néolithique. Partout en Europe,

On la découvre  peinte  sur  des céramiques ou

Gravée  sur les objets  quotidiens et  pendant

Près de 25 000 ans, les premiers Européens

Auraient ainsi voué un culte à cette déesse,

Symbole de nature, source de vie faisant

Naître les enfants, pousser les plantes !

cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La déesse, c’est elle, mais au final,

Si elle devient fantôme.

Vous vous en doutez  bien : c’est moi,

Qui me métamorphose !

 .

Symbolique   

                                                               .                                                     

Un fantôme

 Est une image floue,

Lumineuse, brumeuse,

 Inconsistante, qui

 Paraîtrait

Flotter au-dessus du sol.

Sondage  réalisé  1991 chez les

Jeunes français âgés 8 à 16 ans

Indiquait  que  16 % estimaient

«Fantômes   peuvent  exister »

Et en Thaïlande,  la croyance

Fantômes est  quasi  générale.

Il semble qu’opinion de nombre

De personnes pourra se résumer

Réponse de Madame du Deffand :

«Est-ce  que  je  crois aux  fantômes ?

Hélas non, mais j’en ai bien peur ! »

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Croire ou pas fantômes, à chacun de voir

Il parait qu’il faut être sensible à leurs ondes

Pour rentrer en communication … avec eux !

.

Personnellement, je n’ai rien ni pour ni contre

Car je trouve que certains vivants ressemblent

À des zombies, des vampires ou des évaporés !

Sachez qu’ici, c’est mon fantôme qui m’inspire !

.

Un fantôme se présente  avec des formes floues

Sorte de chasuble qui de part en part, l’affuble.

Elle rime avec brume et brouillard, crépuscule

Elle ne marche pas, elle se déplace… elle flotte

Elle ressemble à un humain mais ne l’est pas.

Il parait que les fantômes, revenants, morts,

Nous entourent, accompagnent, protègent !

.

 Textuels et illustrations   >>

504 – Mon ancre a dérapé vers toi

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je me suis mis à l’ancre pour mouiller

Près de toi, sans savoir qui tu étais,

Je me voyais, tranquille, en paix

Mais, mon ancre aura chassé,

Sans le savoir vers la tienne.

Quand j’ai voulu la relever,

Elle était trop entremêlée,

Pour pouvoir…la dégager.

.

Tu t’en es, toi aussi, aperçue,

Et pour autant,  point offusquée,

Sommes restés accrochés, ensemble,

Temps de démêler l’attraction mutuelle.

Et comme réveil soudain vague a frappé

Nos deux voiliers, en libérant la chaine,

Nous nous sommes quittés, sans haine,

Avec l’espoir, un jour, de recommencer.

Tendrement bercé  par vague  montante

L’esprit  vagabonde vers toi, belle amante

Et,  corps  se fige, se tord, plein soubresaut

Du désir le secouant et cela de bas en haut.

.

Roulis et tangages ne laisseront aucun répit,

Ils me basculent,  me bousculent,   couchette

Lors dehors, les vents et courants,  fouettent,

Pont, coque, voiles jusque me sentir anéanti.

.

T’imagine à mes côtés aussi  perdue  que moi,

Cherchant  partout un point fixe où t’agripper

Je suis ancre  flottante en s’approchant, de toi,

Sondant  ton cœur, ton corps, ventre, syncopé.

.

L’ancre  aurait  dérapé, dérivé et vite, vers toi :

Ce qui compte : rester   ensemble et  accrochés

Et sens en éveil, esprit  et nos âmes, en émois,

Nous disent, quoiqu’il arrive, sommes sauvés

Sauvés, pour  quel sort et combien de temps.

.

Bateau, amarré sur un banc  sable  mouvant,

À l’aube chacun s’en va délirant de son côté,

Amants sont dragués et tous deux, enlevés

Violemment  choqué vague descendante

Par ennui mortel, passion mourante.

.

Mon ancre est devenue libre et flottante,

Cherchant lors partout une sirène enivrante,

Dont j’ai gardé souvenir parfum de belle peau

Et   qui  se  sera accrochée, à moi,  sous   l’eau

Tant elle  me hante chaque marée montante,

Pour bien se rendre comme  belle amante.

Mon ancre  aura   dérapé, dérivé vers toi

Je ne  sais quand sera  prochaine fois

Ancre, encre ne feront plus que  un,

Creux pleins ne feront plus qu’un

Et en moi plus qu’on   ne le croie

Et au moins deux  sinon trois.

.

Extensions

.

Le sens comme le flot de mes pensées

Envahir mon cerveau jusqu’à le remplir

Et, le combler, entièrement, des désirs

Et des sentiments que tu m’inspires,

À jeter l’ancre et à ne plus repartir

Sans toi,  ni sans toit  commun

Ou à la dérive jusqu’à la fin

La fin de quoi, de ma vie

Non, de ma solitude

Début sollicitude

Entre toi,

Moi.

.

Encre et ancre sont identiques phonétiquement.

Les deux impriment quelque chose d’instable,

Pour le fixer sur le papier ou dans le sable

Pour tenir un discours, ou une place !

Ils peuvent tous deux s’entremêler

Se rendre difficile à dissocier

Déraper, lâcher, glisser.

.

Mon ancre est d’abord et avant tout, marine,

Mais sous sa forme humaine, est plutôt divine

Lors une bien ancrée, l’aurait troqué, volontiers

Contre homonyme «encre» pour communiquer.

.

Et attention à ne pas confondre ancre et grappin,

Dans l’expression «je lui ai mis le grappin dessus»

Il est question d’amour comme de tout autre chose

Et parfois de mettre en prison, ce qui n’est pas rose.

.

Ici, jeter l’ancre sera à prendre au sens de : se poser

Ensemble à un endroit  pour rester, poser sa pierre.

On ne sait qui s’est emmêlé dans l’autre, s’est laissé

Qu’importe si plus envie, plus besoin de se démêler.

.

Fragments

.

Une ancre qui dérive vers une autre,

Les deux s’entrecroisent  et  se mêlent,

Et sans que personne ne s’en aperçoive,

Du fait que ça se passe au fond de l’eau :

L’on croirait presque le début d’un conte,

Ce n’est qu’histoire d’objet qu’on raconte.

.

Mais la métaphore prendra tout son sens

Par la signification symbolique de l’ancre

Il s’agirait d’approche et puis d’accroche,

Puis d’union des deux, en un seul point :

Autrement dit un mariage pour de bon.

.

Le sol, autrement dit terrain, contexte

Y participe en laissant filer les ancres

Cela en mêmes et bonnes, directions,

Jusqu’à être ferrées comme poissons

.

Après ça, les navires sont variables

D’ajustement : ancre  trop grande,

D’un côté,  trop petite, de l’autre !

.

On peut opposer  poids  à  légèreté,

Bien qu’en amour, tout est possible.

.

Une fois ancrés … place aux démêlés.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

MON ANCRE

Je me suis mis à l’ancre pour mouiller

Près de toi, sans savoir qui tu étais,

Je me voyais, tranquille, en paix

Mais, mon ancre aura chassé,

Sans le savoir vers la tienne.

Quand j’ai voulu la relever

Elle était trop entremêlée,

Pour pouvoir…la dégager.

Tu t’en es, toi aussi, aperçue,

Et pour autant,  point offusquée,

Sommes      restés moments accrochés,   ensemble,

Le temps      de démêler l’attraction        mutuelle.

Et comme     réveil soudain vague          a frappé

Nos deux     voiliers en libérant         la chaine,

Nous nous    sommes quittés,     sans haine,

Avec espoir,          jour,      recommencer.

AURA SOUDAIN

Tendrement bercé            par vague  montante

L’esprit  vagabonde         vers toi, belle amante

Et,  corps  se fige, se        tord, plein soubresaut

Du désir le secouant        et cela de bas en haut.

Roulis et tangages ne      laisseront aucun répit,

Ils me basculent,  me       bousculent,   couchette

Lors dehors, les vents       et courants,  fouettent,

Pont, coque, voiles jus       que me sentir anéanti.

T’imagine à mes côtés        aussi  perdue  que moi,

 Cherchant  partout un        point fixe où t’agripper

 Je suis ancre  flottant      en s’approchant, de toi,

Sondant ton cœur, ton         corps, ventre, syncopé.

L’ancre  aurait  dérapé        dérivé et vite, vers toi :

Ce qui compte : rester          ensemble et accrochés

Et sens en éveil, esprit          et nos âmes, en émois,

Nous disent, quoiqu’il           arrive, sommes sauvés

Sauvés, pour  quel sort            et combien de temps.

DÉRAPÉ VERS TOI

Bateau, amarré sur un             banc  sable  mouvant,

À l’aube chacun s’en va               délirant  de  son côté,

Amants  sont  dragués                    et tous deux, enlevés

Violemment  choqué                           vague descendante

   Par ennui mortel                                         passion mourante,

Mon ancre                    est devenue libre                    et flottante,

Cherchant                lors partout une sirène                  eni-vran-te,

Dont j’ai                 gardé souvenir parfum de                  belle peau

Et   qui                   se sera accrochée à moi                   sous   l’eau

Tant elle                 me hante   à marée                     mon-tante,

Pour bien              se rendre comme                belle amante.

Mon ancre              aura   dérapé              dérivé vers toi

Je ne  sais               quand sera            prochaine fois

Ancre, encre           ne feront             plus  que  un

Creux pleins      ne feront           plus qu’un

Et en moi     plus qu’on   ne le croie

Et au moins deux  sinon trois.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une petite ancre en haut,

Puis une plus grosse, ancre

En bas repliée sur elle-même

Toute prête à tout accrocher.

.

504 4

.

Une ancre est faite pour accrocher

Une chose, voire un être,

Tout autant que, pour rester sur elle,

Voire dériver vers lui !

 .

Symbolique 

 .

Ancre est symbole de fermeté,

Solidité, tranquillité,  fidélité,

Lourde masse  dont le poids

Retient le navire lié au sol

Elle représente la partie

Stable  de l’homme  qui

Lui permet  de garder

Une  certaine   lucidité

Devant flot des sensations

Des sentiments envahissants

En ultime   sauvegarde    du marin

Dans la                                                   tempête,

Elle est liée                                    à l’espérance,

Restant soutien                       en les difficultés

De la vie, elle              symbolise conflit

Du solide            et du liquide,

De la terre et de

L’eau.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

504 6

.

Ancrer, c’est quoi : une pénétration d’un fer

Dans un sol, en fond marin

Ayant pour but d’accrocher, arrimer, fixer

Un navire, autre transport.

 .

 .Symbolique

 .

Navire

 Représente

Le  concret  et

L’abstrait, et  pour

Tous les marins,   c’est

À la fois, leur lieu de travail

 Autant métaphore  d’aventure.

Il reste l’emblème de  la liberté !

Partir voyager sans destination,

Ce serait tout laisser derrière soi,

Et jusqu’à  affronter   l’inconnu…

Et ce serait le rêve de beaucoup

D’entre nous, désir de liberté.

C’est le refus de la stabilité,

Opposé à l’ancre marine.

 .

.

Fond/forme 

.

Qui dit ancre, dit empreinte, dit souvenir, pensée

 Quand on dira  de quelqu’un : je l’ai dans la peau,

C’est qu’il demeure ancré  au plus profond, de soi !

Mais elle pourra concerner  autant  sa propre vie,

Quand on dit qu’un un jour, j’aurai jeté l’ancre ici,

Pour ne plus dériver, de lieu en lieu, vagabonder

Où quelqu’un d’autre l’a jetée au même endroit.

.

Une ancre est un point d’accrochage pour se fixer

Il y en a de toutes sortes et toutes forces, efficacités

Mais toutes rimeront en vers le bon point à trouver

Pour choisir ses contraintes, en exerçant sa liberté,

Mais quand deux ancres se croisent et s’emmêlent

Le fond et la forme, fatalement, en font de même

Jusqu’à ce que chacune en tire bénéfice ou non.

.

 Textuels et illustrations  >> 

503 – Amour : d’arbre, d’animal, d’humain !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’amour aurait, parait-il,

Quelque chose de végétal,

Tout autant  que d’animal,

Avant même d’être humain.

Végétal par troncs, branches,

Feuilles et surtout les racines,

Qui sous terres sont invisibles,

S’emmêlant  à d’autres plants !

.

Animal par les pattes et bouches

Qui se frottent, et qui se touchent,

Qui, en reproduction, font mouche,

Quel que soit ta posture et ta couche

Tu étais là allongée nue à côté de moi

Ce sont ces images que tu m’as inspiré

Il est vrai nous étions entre deux arbres

En chat,  chatte, occupant chacun d’eux.

.

Tu étais là, ….  allongée, ….  à côté de moi :

Tu ne bougeais plus,       tu ne respirais pas,

L’émotion peut-être,     l’émotion, surement.

Je faisais de même    comme en objet absent,

Le temps suivait son cours   en profond néant,

Etions-nous endormis, ou bien, arbres-amants.

.

Une telle situation où rien ne se passe, vraiment,

Ne peut durer trop longtemps voire indéfiniment :

Il fallait que  quelque chose   advienne, geste ou cri,

Qui nous disent : nous sommes amis et non ennemis,

En tous cas, l’un pour l’autre, aucunement indifférents.

Ce sera la pire des choses pour deux arbres se touchant.

J’ai bougé et tu as esquissé un geste et je me se suis redit,

Que nous n’étions pas des objets morts mais bien vivants

Comme deux plantes enracinées, nouvellement, en terre,

Lors vent nous fait nous rapprocher branches, plein air.

.

Nos  racines se sont cherchées, nos feuilles,  brassées,

Dans nos troncs, nature en nous, sève aura fait couler,

Petit à petit, nous nous transformerons en deux sexes.

Dieu que la nature est tout à la fois simple, complexe.

Et alors, soudain, tu t’es penchée sur moi, posé patte,

Et que tu t’es mise à prodiguer des caresses de chatte,

Plaisir ressentant je  me  suis dit : j’étais un bel animal

Et qui s’apprête à te dévorer, souris comme vrai chacal.

Lors ta bouche  a suivi ta main et ne parlons pas du reste,

Et cette fois je suis devenu un vrai homme sans conteste,

Lors  nos corps  se sont collés  puis se sont pris à vibrer,

Nul ne doute que l’on ne pourrait plus nous détacher.

Notre danse de gestes nous aura fait rouler sur le sol,

Nous ne  sommes  plus  objets, animaux, humains,

Nous sommes formés de l’un en l’autre, que d’un

Transport amoureux  qui  se tord  puis se colle.

.

Mais, nous poursuivons, exténués, manquant d’air,

Jusqu’à nous séparer en assoiffés  de   pleines terres

Humain animal en toute innocence bien profonde,

Nous revoici redevenus en plantes, buvant ondes.

Nos racines, et puis nos branches, se rétractent,

Lors quelque chose en nous deux se contracte

Pour devenir comme des objets ré-allongés,

Réservoir d’émotions trop plein, à craquer.

.

Extensions

.

Deux plantes, deux animaux,

Deux humains : rien à voir

Entre eux et pourtant,

Tout   rapprochement

N’est jamais incident,

Où chacun y trouverait plus

D’avantages qu’inconvénients !

.

La nature aura évolué à tel  point,

Que nous sommes ses … fleurons,

Et qu’en tout, nous la dominons.

C’est peu dire pourtant, que l’on

En fait partie, et y retournons !

Sur que les animaux s’attirent

Mais les plantes, arbres aussi,

Que de manière souterraine !

.

On sait que des arbres se communiquent

Entre eux de proche en proche par racines

À l’aide de petits champignons les jouxtant,

Mais aussi par leurs feuilles et leurs touchers

.

Ainsi, ils se protègent, ainsi, ils se régénèrent,

Comme des êtres humains, proches, amoureux

Ne serait-ce pas là, une idée complétement folle

Que deux arbres puissent autant se rapprocher.

.

Il faut avouer qu’ils ont du temps pour se parler

Que l’autre ne va pas volontairement s’éloigner.

Un bel élan  de solidarité  que  de transmettre

Au proches un bien réel et voire fatal danger.

.

Fragments

 .

Arbre

Un arbre peut être de petite taille, tel un bonzaï,

Comme il peut être gigantesque, tel un séquoia.

Il possède  un tronc,  des racines,  des branches,

Et des feuilles  de multiples formes  et  couleurs.

Cela dit, toute plante n’est pas considérée arbre :

Faut être végétal avec racines, tige, ramifications

Faut devant mesurer autour  de 7 mètres de haut.

En dessous, c’est un arbuste, comme le  magnolia,

Pire encore d’arbrisseau  tel que le lilas,  le laurier.

.

Symbole de la vie en perpétuelle évolution en ascension vers le ciel, il évoque la verticalité, le caractère cyclique de la mort, sa régénération.

Les feuillus évoquent un cycle de régénération qui se dépouillent et se recouvrent chaque année de feuilles

et l’arbre creux, au feuillage dense où nichent les oiseaux, se couvre périodiquement de fruits…

 Ils occupent une place à part dans le monde végétal. Indispensables à la vie sur Terre, l’homme les a de tous temps utilisés.

L’étude des arbres a progressivement donné naissance à un langage et à une classification.

Comme tous les êtres vivants, l’arbre se reproduit et adapte son rythme de vie au milieu dans lequel il se développe, meurt.

L’arbre met en communication les 3 niveaux du cosmos : souterrain, par ses racines fouillant les profondeurs, la surface de la terre, par son tronc et ses premières branches, les hauteurs,

par ses branches supérieures et sa cime, attirées par la lumière du ciel. L’arbre est universellement considéré comme symbole des rapports ciel et terre.

.

Comme nous, les arbres subissent le stress.

Tout comme nous, ils peuvent souffrir de soif,

De malnutrition, voire de mauvais traitements.

Comme nous, ils respirent, et  ils se nourrissent,

Ils croissent, et puis s’arrêtent, et puis meurent !

Comme nous, les arbres auront aussi des ennemis.

Comme nous, ils seront attaqués par des maladies.

Tout comme pour nous, il existera un traitement,

Pour soigner les blessures, prévenir les maladies

Comme pour nous, il y a des spécialistes pour soigner les arbres.

Comme pour nous, il est bien plus facile de prévenir que de guérir.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’amour  ….   aurait  …..  parait-il,

Quelque …  chose  …  de végétal,

Tout autant           que d’animal,

Avant même      d’être humain.

Végétal…par tronc…branches,

Feuilles et surtout les racines,

Qui sous terres sont invisibles,

S’emmêlant  à d’autres plants !

Animal par les pattes et bouches

Qui se frottent, et qui se touchent,

Qui, en reproduction, font mouche,

Quel que soit ta posture et ta couche

Tu étais là allongée nue à côté de moi

Ce sont ces images que tu m’as inspiré

Il est vrai nous étions entre deux arbres

En chat,  chatte, occupant chacun d’eux.

Tu étais là, ….  allongée, ….  à côté de moi :

Tu ne bougeais plus,       tu ne respirais pas,

L’émotion peut-être,     l’émotion, surement.

Je faisais de même    comme en objet absent,

Le temps suivait son cours   en profond néant,

Etions-nous endormis, ou bien, arbres-amants.

Une telle situation où rien ne se passe, vraiment,

Ne peut durer trop longtemps voire indéfiniment :

Il fallait que  quelque chose   advienne, geste ou cri,

Qui nous disent : nous sommes amis, et non ennemis,

En tous cas, l’un pour l’autre, aucunement, indifférents.

Ce serait la pire des choses pour deux arbres, se touchant.

J’ai   bougé et tu as esquissé un geste et je me se suis   redit,

Que      nous n’étions pas des objets morts mais bien    vivants

Comme         deux plantes enracinées, nouvellement,    en terre,

Lors vent            nous fait nous rapprocher branches        plein air.

Nos  racines                se sont cherchées, nos feuilles            brassées,

Dans nos troncs,     A    nature en nous, sa sève aura     A   fait couler,

Petit à petit, nous     M       nous transformerons en        M   deux sexes.

Dieu que la nature      O        est tout à la fois simple          O     complexe.

C’est alors soudain       U         tu t’es penchée sur moi,       U    posé patte,

Et que tu t’es mise        R         à prodiguer des caresses      R       de chatte,

Plaisir ressentant                     je  me  suis dit : j’étais un              bel animal

Et qui s’apprête                   à te dévorer souris comme               vrai chacal.

Lors ta bouche                 a suivi ta main et ne parlons             pas du reste,

Et cette fois je       V        suis devenu un vrai homme     A    sans conteste,

Lors  nos corps     É        se sont collés puis se sont      N       pris à vibrer,

Nul doute que        G         l’on ne pourrait plus         I        nous détacher.

Notre danse de        É        gestes nous a fait       M         rouler sur le sol,

Nous ne  sommes       T         plus objets,        A       animaux, humains,

Nous sommes formés   A          de l’un       L          en l’autre, que d’un

Transport amoureux                       L      qui      *             se tord puis se colle.

Mais, nous poursuivons,                  exténués,   manquant d’air,

Jusqu’à nous séparer en       H     assoiffés  de   pleines terres

Humain animal en toute   U     innocence bien profonde,

Nous revoici redevenus    M     en plantes buvant onde.

Nos racines, et puis nos  A     branches, se rétractent,

Lors quelque chose en   I     nous deux se contracte

.

Forme

.

.

503 4

.

Évocation

 

On y verra ce qu’on veut,

 Un vase ne s’impose pas !

Il y a à une marque en V,

Comme le vin de la vigne.

Symbolique 

 

Par sa forme,

La grâce   de

Ses        courbes

Sa fonction de réceptacle,

Le vase est symbole féminin.

Son creux  évoque celui de l’utérus,

Féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art, les rites funéraires, le vase

Apparaît,  parfois, comme l’emblème

De la vie éternelle, celui de la coupe

Est lié à connotations opposées :

Positive, elle est le signe d’un

Destin favorable dont elle

Préfigure les agapes,

Donc la joie et le plaisir.

heraldie.blogspot.com/le-vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

503 6

.

L’homme grandit parmi les végétaux :

Ici, la vigne, et le raisin,

Comme fruit d’abondance consommé

Jusqu’à l’élixir de l’ivresse

 .

Symbolique 

 .

Les vignes sont des plantes

Grimpantes   donnant du raisin

Et servant    à la  fabrication du vin.

Elle symbolise: l’automne, la fécondité,

La fureur, l’ivresse, la solidarité, la joie.

 .

Dans       la        mythologie          grecque,

Feuille de vigne est attribut de Dionysos

(Bacchus romain), le dieu de la vigne,

Du    vin    et      de  son     ivresse.

 .

Cette divinité, qui incarne

La force végétale, sa vivacité,

A enseigné, à l’homme,  la culture

De la vigne et la fabrication du vin !

Modifié: 1001 symboles

.

Fond/forme 

 .

La vigne est un élément végétal grimpant

Et produisant des vins des plus… élégants.

On en trouvera  traces  sur nombre d’objets

Tantôt libres de sens ou contraints par lui !

.

Quoiqu’il en soit, la forme évoque contenant

Plus qu’un  arbre, ou deux, bien  qu’amants :

Un  clin d’œil à l’ivresse amoureuse …qui sait !

.

Le pied de vigne ou sarment, tige, ramifications

Feuille de vigne, grappe de raisin, jus de raisins,

Sans parler d’élevage du vin, de l’ivresse du goût,

Si ne n’est pas le goût de l’ivresse, tout en la vigne,

Nous ramène à l’élément végétal  philtre d’amours.

.

Si des arbres et des plus proches, se communiquent,

Pourquoi pas en se touchant leurs branches, racines,

Voire en se tordant leurs troncs, en vue de s’emmêler :

Finalement comme nous, humains, avides de se toucher.

.

Textuels et illustrations   >>

502 – J’ai couru vers toi comme …

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Marcher, ne pas se trainer,

Courir mieux  que marcher,

Mais comme un cheval fou,

Ah  non,  là point  du tout !

.

Toutefois, si tu  es  devant,

C’est que tu n’es pas dessus,

Je ne peux te désarçonner,

Et te mettre à mes pieds

Ah ! Mon dieu

Quelle histoire.

.

J’ai couru vers toi comme un cheval fou :

C’est le moins que tu attendes qu’embout

S’immisce et entre, au fond de tes cuisses,

Pour que nos sexes  jouissent et je puisse

Comme un étalon : avancer à reculons,

Du coup, m’y aventurer pour  de bon,

En plein cœur de ta croupe sibylline

Dont la conquête m’a  paru divine.

.

Je reprends  souffle au plus vite,

Une tirade  en pleine chevauchée débite,

Huit vers  qui sont censés mettre en valeur

Talent de  conteur charmant de profondeur

Dont âme s’insinue entre deux corps nus

Entremêlés que chacun  aura  aperçu,

En lentes, folles litanies, languir

De plaisirs   sur destrier désir.

.

Tais-toi, vilain rimailleur :

Il est temps d’être meilleur

Amant et ne dit mot, perfore

Ma croupe qui s’offre,  si fort,

Que trot se transforme  en galop

Et bouche  vient faire  couler eau

Jusqu’à  ce  que, ses  jaillissements

Provoquent doubles hennissements.

.

J’ai couru, vers toi, comme cheval fou,

Instant ai cru que tu allais me dompter,

En m’enserrant entre tes cuisses, croisées

Lors, tandis que je consomme la plaine, où

Tu te démènes, tu me mènes, tu me ramènes,

Jusqu’à cet abreuvoir de notre jouvence sacrée,

Nos sublimes, nos intimes, ultimes soifs d’amours,

À goûter et boire deviennent philtres pour toujours.

.

Extensions

.

Philtres d’amours, comme il se doit,

Philtres d’orgasmes comme il se peut,

Philtres de fantasmes comme il se veut.

On ne saurait qui, de l’un  ou  de l’autre,

Mène la danse  tant elle est synchronisée

Par  nos  deux  mêmes  volontés  de  nous

Chevaucher, mutuellement, ce, jusqu’aux

Confins  de notre propre, duale existence.

Nos mots sont pauvres ; nos gestes, forts,

Pour avouer, finalement, la même chose,

Se fier à son sentiment puis à son élan,

Et en fin, se fusionner en son étreinte,

Pour créer ce nous qui nous englobe

Et nous dépasse comme si le ciel

S’ouvrait comme destination

Sous nos pieds et donnait

Des ailes à nos bras pour

Dépasser nos limites humaines

Toucher du doigt espace divin Amour.

.

Un cheval ne cessera de courir,

Que dis-je, de  trotter, galoper !

Un humain, court aussi, quand

Ce n’est pas devant ou derrière

C’est autour de son … amour

Jusqu’au moment où, elle

S’arrête pour lui faire

De doux baisers

Sur la joue.

.

Courir comme un cheval fou,

On l’imagine  capable  de tout,

Ne pas pouvoir  en venir à bout,

Pour un amour sans-sus dessous.

.

Le voici battant la campagne, partout

Où il pense que sa compagne peut être

Il piaffe, il saute, il, il rue … il hennit

Il n’a ni faim ni soit, d’autre envie,

.

Que de trouver sa belle pouliche

D’elle tous les jours il s’entiche

Voilà qu’effrayé, il pleurniche

Et, des autres, il s’en fiche !

.

Lors il l’a retrouvé, heureux

Il ne la quittera plus des yeux

Des yeux d’un regard amoureux

Avec ses mille baisers langoureux.

.

Fragments

Cheval

Mammifère, domestiquée, à crinière, et hennissant,

Pouvant porter des charges sur son dos ou les tirer.

Le mâle est l’étalon quand la femelle est la jument !

Pour l’équitation : aimer le cheval, faire du cheval.

Le cheval  est associé aux guerriers déferlant

Sur un pays, et emportant tout sur leur passage.

Cheval, cavalier sont en harmonie à ne faire qu’un.

.

En plein midi, entraîné par la puissance de sa course, le cheval galope à l’aveugle et le cavalier, les yeux grands ouverts, prévient ses paniques et le dirige vers le but qu’il s’est assigné.

La nuit, quand le cavalier devient à son tour aveugle, le cheval peut se faire voyant et guide. C’est lui lors qui commande car lui seul peut franchir impunément portes du mystère inaccessible à la raison ?

Une croyance ancrée en la mémoire des peuples, associe l’origine du cheval aux ténèbres du monde, qu’il surgisse, galopant comme le sang dans les veines, des entrailles de la terre, des abysses de la mer. Fils de la nuit et du mystère, il est porteur à la fois de mort et de vie, destructeur et triomphateur.

.

Maléfique ou bénéfique, selon sa couleur ou ses actions,

Indique les moyens à disposition pour concrétiser sa vie.

Il peut être doux, ou violent, indomptable ou de course …

Vicieux, ombrageux, vieillissant, efflanqué, sans haleine …

Fin, ardent, souple, obéissant selon la bête qui est en vous !

Le cheval est rendu, pour tous, l’archétype des puissances

Instinctuelles et animales et que l’on ne peut maitriser,

À l’image du cavalier entrainé en un galop échevelé,

Devenant incapable de maitriser sa monture

Et alors son cheval se cabre ou se rue.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

                    Marcher, ne  A  pas se trainer,

                Courir mieux  I    que marcher

              Mais comme   *    un cheval fou,

            Ah  non,  là    C    point  du tout !

          Toutefois si    O      tu  es  devant,

        C’est que tu   U  n’es pas dessus,

      Je ne peux te R   désarçonner,

     Et te mettre  U à mes pieds

Ah ! Mon dieu

  Quelle histoire.

.

                J‘ai couru vers toi comme un      *     cheval fou :

               C‘est le moins que tu attendes      V       qu’embout

           S‘immisce et entre, au fond de      E    tes cuisses,

       Pour que nos sexes  jouissent        R  et je puisse

    Comme un étalon : avancer à         S     reculons,

Du coup m’y aventurer pour         *        de bon,

En plein cœur de ta croupe        T          sibylline,

Dont  conquête m’a                O           paru divine.

Je reprends                   I          souffle au plus vite,

Une tirade         *     en pleine chevauchée débite,

Huit vers      *   qui sont censés mettre en valeur

Talent de    C  conteur charmant de profondeur

Dont âme    O   s’insinue entre deux corps nus

Entremêlés M    que chacun  aura  aperçu,

En lentes,     M    folles litanies, languir

De plaisirs     E   sur destrier désir.

Tais-toi, vilain    *      rimailleur :

 Il est temps d’être    U   meilleur

  Amant et ne dit mot,   N   perfore

 Ma croupe qui s’offre,    *    si fort,

Que trot se transforme   *  en galop

Et bouche  vient faire    C    couler eau

Jusqu’à  ce  que, ses      H   jaillissements

Provoquent doubles    E      hennissements.

J‘ai couru vers toi      V      comme cheval fou,

Instant ai cru que    A      tu allais me dompter,

En m’enserrant       L     entre tes cuisses croisées

Lors tandis que        *      je consomme la plaine où

Tu te démènes et tu    F    me mènes, tu me ramènes,

Jusqu’à cet abreuvoir     O      de notre jouvence sacrée,

Nos sublimes, nos intimes,   U   ultimes, soifs d’amours,

À goûter et boire deviennent    *   philtres pour toujours.

.

Forme

.

.

Évocation

Flacon avec un bouchon

Ou silhouette d’homme

En énergie de  courir, 

Vers on ne sait où ?

.

502 4

.

Une silhouette homme qui court vite, loin,

Vers quelqu’une qu’il aperçoit  

Requiert énergie, muscle, et endurance

Et autant de motivation mentale.

 .

Symbolique    

 .

L’amour

Est énergie

Vitale, voire

 Universelle

Et qui nourrit 

Nos âmes,

Nos intentions

Et nos actes

Et sans laquelle  aucune vie

Sur cette terre n’est possible.

Est-ce qu’un végétal  a besoin

D’amour pour se développer ?

Est-ce qu’un animal sauvage a

Besoin d’amour pour survivre ?

Il est la force  présente  en l’être

Vivant  qui le pousse  vers la vie,

À croître  et s’épanouir  selon sa

Nature plutôt que vers la mort,

Est une force  qui nous pousse

À nous incarner davantage

À élargir notre champ

De conscience…

etre proactif.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

502 6

.

Courir, vers quelqu’une, que l’on aperçoit  

Après celui qu’on cherche,

N’ont rien commun : le premier reste réel 

Et le second, virtuel !

Symbolique

 .

                                                                Les pieds sont la

                                                                Base de notre posture,

                                                          Verticalité, notre

                                                        Ancrage dans la Terre.

                                                     Ils servent, aussi,

                                                À notre déplacement,

                                           En autorisant la

                                       Marche et  de courir

                                      Que ce soit en catimini,

                          À toute allure,

                               Les pieds permettent

                         Parfois de fuir.

 

                                  Ils nous permettent, quoique

                                 Dans une moindre mesure que

                             Autres mammifères, de sauter,

                      De grimper, bien sûr,  courir.

 

         L’être humain est un bipède

    Particulièrement endurant

Comme montre marathon.

 .

.

Fond/forme 

 .

Courir, c’est courir, pas forcément derrière

Ni devant quelqu’un ou quelqu’une en amour

Ou alors par une métonymie, au sens figuré !

.

Le tout en vers et contre tout, et sans certitude

Que votre course sera perçue comme «avance»

Toutefois le fond rejoindra, ici, la bonne forme,

Dans la mesure où traitons amant de coureur.

.

 Textuels et illustrations  >>

501 – Le vent sous ta jupe

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le vent ne pouvant être,

Certes, coupable d’intention

Par lui-même, peut provoquer

Douceur, autant que malheur !

Oui mais, le voici  qui soulève,

Comme  par hasard, ta jupe,

Et à  l’instant  où, ma vue,

Lui tombe plein  dessus.

Quelle histoire,

Me direz-vous.

.

Le vent qui  s’engouffre sous ta jupe,

La fait se soulever, partout, virevoltant,

Montre longues jambes nues qui occupent

Le fond de ton séant, cause  mes tourments

Qui allument chez moi ses feux qui attisent,

Mon envie, mon désir, ma joie  ma bêtise,

De me croire  devenu ton nouvel amant.

.

Vent qui fait flotter ta chevelure dorée,

Me fait grimper en elle en tapis  volant

Pour  m’introduire  en tes  pensées,

Voir si tu t’offres à mes pulsions,

Jusqu’à en devenir hallucination.

.

Voici que tu  te retournes  vers moi,

Tu me souris, et d’un air plus que gêné,

Surprise, par le fait d’avoir été si déshabillée,

Par ce vent, de ton intimité, violeur sans foi ni loi

Mais à qui tu pardonneras  d’avoir été fou et sage,

De m’avoir mis à ton côté  sans moindre ambages,

De me laisser voir les pétales de ta fleur s’envoler,

Tout en me faisant respirer ton parfum hormoné

Diffusé d’un lieu bien caché  en un lieu secret,

Et  qui m’apportera, déjà,  bien des regrets

De n’être pas comme  vent  sous ta jupe,

Me soufflant petit espoir de grand rut.

.

Mais voilà que la  pluie s’en mêle,

En te faisant l’effet de douche

Rajoutant plus d’une couche,

Collant jupe marron cannelle

Sur séant comme sur devant,

Mouillant  chemise, au si  fin

Tissu  qu’il devient diaphane

En renforçant ma soif et faim

De toi, lors, brandis parapluie,

Et pour te protéger, belle amie,

De ce très mauvais coup du sort

Qui bourrasque sur nous dehors.

.

C’est ainsi que l’on s’est rencontré,

Et que, frigorifiée,  tu t’es retrouvée,

Nue, au pied  de ma cheminée, mon lit,

Et je remercie encore ce vent aujourd’hui,

D’avoir, en et chez toi, sous ta jupe, soulevé,

L’opportunité,  le désir, et ma force de t’aimer

Par ce vent d’amour qui va et vient,  s’insinue,

T’as fait perdre en corps   et en âme : ta vertu !

.

Extensions

.

Le vent d’amour n’est

Pas  l’amour  du  vent :

Tout n’est  pas  réversible

Et encore moins réciproque,

Même   si,  dans  les  deux  cas,

Il s’agit d’utiliser un voile pudique

Pour évoque amour purement sexuel,

La voile vélique pour navigation usuelle.

Vent sous la jupe dévoile ce que l’on cache

Par un habit : qu’en est-il de jupe de voilier !

.

Que dire, et que faire, de plus,

Sinon poursuivre cette histoire

Et la conduire  où  l’on voudra,

L’opportunité était trop belle,

Pour ne pas être émotionné.

.

Un fantasme, bien masculin, s’il en est

Vent coquin soulevant vêtement féminin

Mais qui date un peu, de Marylin Monroe

Qui fut certes, la première, à le mondialiser

Au cinéma, pas la dernière à en être surprise,

Aujourd’hui, en occident on n’y fait attention !

.

Mais ce n’est pas tant le vent qui, lui, s’en fiche

Que la pudeur féminine qui s’exprime, dévoilée

Le regard des autres est, souvent, pernicieux

Quand on se dénude contre toute volonté

Le viol du regard peut être amoureux

Il peut être reçu comme honteux.

.

.

Fragments 

.

L’amour en coup de vent rapide,

N’a rien à voir avec l’amour du vent

Et encore moins avec le vent de l’amour :

Il n’y a que son souffle, force que l’on ressent.

.

Un vent qui soulèverait ta jupe serait pur cliché

Même s’il prétend révéler un coin secret du voile

Son effet se rendrait, et assez vite, à sec de toile :

Vent de l’amour, si fort soit-il, ne fait que passer

.

Mais l’image de cette jupe, parachute en l’esprit

Une sorte de mouvement, associé au flottement

D’une chevelure semblable au blé d’un champ

Qui se courbe, relève  sans cesse, à tout prix.

.Invitation s’il en est à poursuivre dénudage,

Comme fantasme qui nous tient à fort d’âge,

L’esprit vagabonde, échafaude comme nuage

Une belle histoire au long cours, long voyage !

.

On associe sous vent sous-vêtement à pudeur

On associe souvent survêtement à tous sports

Le premier se met, retire, à l’intérieur, intime

Le second est pour absorber chaleur et sueur.

.

Soulever, faire tomber, se déshabiller, nudité

N’est qu’artifice de la morale du bien penser,

Tellement tabou elle pousse la femme à bout

Du regard impudique qu’on dirait d’un fou !

.

Le vent, météo,  aurait, pour dieu grec, Éole,

Le vent amour n’aura que faire  de son étole,

Qu’amour soit dénudé ou habillé, il caracole,

Le vent n’a d’intention, intérêt, fort ni pétole.

.

Quand même, ce vent me trouble, il déconne :

Me tourne autour en tourbillon m’emprisonne,

Et le temps d’un éclair, j’aurai cru voir une lune

Qui la nuit venue, n’aura plus rien d’importune !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le vent ne pouvant être,

Certes, coupable d’intention

 Par lui-même, peut provoquer

Douceur, autant que malheur !

Oui mais, le voici  qui soulève,

Comme  par hasard, ta jupe,

Et à  l’instant  où, ma vue,

Lui tombe plein  dessus.

Quelle histoire,

Me direz-vous.

.

Le vent qui      L    s’engouffre sous ta jupe,

La fait se soulever      E       partout virevoltant,

Montre longues jambes     *     nues qui occupent

Le fond de ton séant, cause      V     mes tourments

Qui allument chez moi ses feux    E     qui attisent,

Mon envie, mon désir, ma joie       N    ma bêtise,

De me croire  devenu ton nouvel    T     amant.

Vent qui fait flotter ta chevelure    *   dorée,

Me fait grimper en elle en tapis  volant

Pour  m’introduire  en tes  pensées,

Voir si tu t’offres à mes pulsions,

Jusqu’à en devenir hallucination.

Voici que tu  te retournes  vers moi,

Tu me souris, et d’un air plus que gêné,

Surprise, par le fait d’avoir été si déshabillée,

Par ce vent, de ton intimité, violeur sans foi ni loi

Mais à qui tu pardonneras    *      d’avoir été fou et sage,

De m’avoir mis à ton côté        S      sans moindre ambages,

De me laisser voir les pétales  **O** ***** de ta fleur s’envoler,

Tout en me faisant respirer ton *U********parfum très hormoné

Diffusé d’un lieu bien caché  ****S************en un lieu secret,

Et qui m’apportera déjà *********************** bien des regrets

De n’être pas comme  vent *******T****************sous ta jupe,

Me soufflant petit espoir  ********A***************de grand rut.

Mais voilà que la  pluie  *****************************  s’en mêle,

En te faisant l’effet de ************J******************** douche

Rajoutant plus d’une  ************U*******************  couche,

Collant jupe marron **************P********************cannelle

Sur le séant comme  **************E**************** sur devant,

           *

Mouillant chemise     F           au si  fin

Tissu qu’il devient       O          diaphane

En renforçant ma         R           soif, faim

De toi lors brandis         C           parapluie,

Et pour te protéger,         E           belle amie,

De ce très mauvais             *           coup du sort

Qui bourrasque sur               À             nous, dehors.

C’est ainsi que l’on                   *             s’est rencontré,

Et que, frigorifiée,                      T            tu t’es retrouvée,

Nue, au pied  de ma                        ‘            cheminée, mon lit,

Et je remercie encore                        A             ce vent aujourd’hui,

D’avoir, en et chez toi,                         I             sous ta jupe, soulevé,

L’opportunité,  le désir,                        M            et ma force de t’aimer

Par ce vent d’amour qui                         E               va et vient,  s’insinue,

T’as fait perdre en corps                          R                 et en âme : ta vertu !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Silhouette de femme,

En  train  de marcher

En jupe avec un vent 

Qui soulèvera celle-ci.

.

501 4

.

 On ne pourrait tout prévoir,

Ni vent qui dénude les dessous,

D’une jeune femme en jupe

Qui passait par là !

 .

Symbolique   

 .

Femme

Sans     tabou,

Oui, mais pas sans

Mystère. Ce qui est caché

Est précieux, ne se révèle

Qu’en conditions.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage

Parfait des polarités féminines.

Mais ce qui est caché,

Ce qui est dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

Aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

Femininbio.com/beaute-mode/actualites-

nouveautes/femme-mystere

.

.

Fond

.

Évocation 

.

501 6

.

On ne pourrait tout prévoir,

Ni vent qui affole les dessus,

Ni le regard  surpris  d’un bel

Homme qui passerait par là !

 .

Symbolique 

         Le vent est un mouvement d’air, — >

                 Un souffle d’air, un symbole de l’esprit, —– >

                   De l’insaisissable, de l’invisible, de la force. —- >

              En mythologie grecque, le vent est associé —- >

         À Éole, le dieu  étant régisseur des vents. —- >

    Mais à contrario, lors de ses agitations —- >

  Tempétueuses, il devient  un  symbole —- >

 De vanité, d’instabilité, inconstance, —- >

Et alors comme force élémentaire, —- >

  Associé aux Titans … il manifeste —- >

     Sa violence et son aveuglement. —- >

 .

.

Fond/forme 

 .

Une silhouette animée, féminine, avec une jupe ample

À qui il manque les bras mais pas les jambes, écartées

Rimant avec vent, marche, et danse tournoyante :

La forme évoque le fond du poème sans l’épouser.

.

Le vent est rendu responsable des soulèvements,

Tout autant que des élans et des tournoiements.

Le vent révélateur d’énergie, émotion qui passe

Offre parfois spectacles impudiques, critiques :

Plaisir des yeux, des uns ;  embarras d’autres !

.

Au cinéma ce stratagème d’intérêt, d’attention,

Est parfois utilisé pour créer l’effet de surprise,

D’autant qu’il est involontaire, peu maitrisable

Celui qui s’en moque passerait pour détestable.

.

Textuels et illustrations >>

871 – Touchant à l’argent, portefeuille !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On peut forcer quelqu’un à changer

Si l’on s’attaque à son portefeuille

En touchant là où ça lui fait mal :

L’argent est objet communicant

L’information devrait… suffire.

.

Mais on n’est plus, à lui obéir,

On est à la nier, la contourner,

Si portefeuille remplace le cœur

Si votre tête  est près  du bonnet,

Et votre portefeuille, sur le cœur,

Vos pieds traineront pour avancer

Et comment ferez-vous pour régler

Vos affaires intimes, embarrassantes

.

Nonobstant, toutes affaires cessantes,

Quand son honneur est véritable enjeu

Argent, portefeuille, le sauver, ne peut,

Lors on touche à l’argent ou portefeuille

On touche à, son confort, à son aisance,

On touche au respect mutuel, en écueil,

Touche à naissance,  sa reconnaissance.

.

De mettre informations, à leur portée

Est une entreprise de longue haleine,

Qui prendrait une bonne génération :

Comment trouver un  vrai processus,

Qui favorisera  la réelle  accélération.

.

Pas gai, ce nouveau réenchantement

Pas de quoi chanter, ni de  pavoiser,

Mais on peut s’y prendre autrement,

Réduire les distances  entre les gens,

Autour de soi et comme … autrefois

Les gens ont besoin d’être remerciés,

Gratifiés autant que d’être bien payés.

.

L’argent coule, s’amasse, or, il file entre

Les doigts et ne nourrit pas l’affectivité :

Argent d’un côté lors émotion de l’autre,

L’argent s’achète, et la confiance se gagne

Pour réenchanter le Monde, faudrait déjà,

Bien le connaître et avoir confiance en lui,

Confiance, en son énergie,  à se renouveler,

.

Tant, par le haut, que par le bas, ses échecs,

N’étant que des étapes, vers plus de justice,

De bien-être, ou d’égalités, voire de libertés.

.

Réaliste : le monde court     dans l’autre sens

En une folle course suicidaire, en l’abime,

Pessimiste : le monde serait déjà mort,

Plus tôt disparaitra, fin  des victimes,

Optimiste est ,ce que,  l’on ,en fera,

L’homme grimpera  vers sa cime.

.

Extensions

 .

On en revient toujours au même :

Monde se divise en deux catégories,

Les possédants et les…possédés, avec

Dans le milieu, le très grand interstice

De ceux qui seraient  plutôt autonomes

Pour  se  gérer, eux-mêmes, et, familles,

Communautés  ou entreprises mais pas

Une société tout entière, une étrangère.

Les deux bouts du monde  s’ignorent :

Tandis que les riches… s’enrichissent

Les pauvres, eux, s’appauvrissent !

.

L’argent, comme chacun sait, est le nerf de la guerre

Quel qu’elle soit : politique, économique ou militaire,

Et ne pas en avoir, est s’exposer  à une grande misère,

Et, il n’y a que les nantis  qui sont à l’aise sur la Terre !

La seule façon de limiter la cupidité de certains riches,

Est des combattre  là où ça leur fait mal : à leur argent.

Et l’argent brule entre nos doigts car on ne le voit plus,

Et fini les tirelires ou l’on entassait ses pièces d’argent,

Il n’existe que sur un compte, par une carte bancaire.

.

Quand j’étais plus jeune, une chose

Qui me sidérait était de voir des gens

Sortir de leur portefeuille… ils osent,

 Une liasse épaisse de billets d’argent

.

Je n’avais que ma monnaie d’argent de poche,

En plus, parfois, pour me punir, on m’en privait

Je me disais alors déjà que le Monde est mal fait,

Depuis il n’ pas changé, c’est ce que je lui reproche.

.

Aujourd’hui, on possédé une simple carte de crédit :

Cachez-moi ce sein que je ne saurais voir dit Molière

L’argent se dématérialise, que dis-je : il se virtualise

Pas question d’y toucher, sinon, y a grand danger !

.

Ne frapper pas le corps, cœur, esprit, réputation :

Frapper là où ça fait le plus mal, au portefeuille.

La Justice l’a bien compris, en bien ou mal !

.

Fragments

.

Argent

D’abord et avant tout un métal précieux,

Se situe entre le cuivre et l’or, inoxydables,

Plus rare que le cuivre mais moins que l’or !

On en fait de bijou et des pièces de monnaies,

Puis édition des billets de banque par analogie,

Dominant les marchés, les échanges, l’économie.

Un métal, important, malléable, ductile et brillant,

Mais qui a aussi quelques applications industrielles

Sans compter sportives, second : médaille d’argent !

.

Nous consacrons notre argent à ce que nous jugeons important.

Il faut comprendre ses valeurs pour prendre les meilleures décisions. Pensez aux cinq derniers articles que vous avez achetés, puis demandez-vous pourquoi vous avez fait ces achats.

Ça devrait vous aider à définir les valeurs auxquelles vous accordez de l’importance.  « Bon serviteur mauvais maître »  « L’argent de fait pas le bonheur » « L’argent n’a pas d’odeur »

Manque, à court d’argent, par faute d’équilibre entre budget et l’énergie, que ce soit affectif ou financier.

Fausse monnaie ; danger de fraude, de mensonge, de spéculation… l’argent sur le plan de l’éthique symbolise aussi l’objet de toutes les cupidités et les malheurs qu’elles provoquent, ainsi que l’avilissement de la conscience, c’est son aspect négatif, la perversion de sa valeur.

.

Je rêve de devenir riche, bien que, pour le moment,

Je le sois mais hélas seulement riche de potentialités.

Si je gagnais à la loterie, que ferais-je de tout l’argent !

Je ne le saurais que quand j’aurai une telle opportunité

L’argent, il en faut un peu, mais pas trop, l’on dira assez !

Mais assez veut dire peu pour les uns, beaucoup, d’autres,

Quoiqu’il en soit, dès qu’il y en a trop, il vous pourrit la vie,

Vous prétendus amis ne s’intéressent plus à vous : l’argent !

Les bonheurs et les malheurs du Monde sont liés à l’argent,

ONG vous en demande pour sauver pauvres et handicapés,

Lors l’argent gagné d’une main, l’on le redonne de l’autre :

Pour ma part je ne veux être ni son maitre, ni son esclave.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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On peut forcer quelqu’un à changer……………………………………

Si l’on s’attache à son portefeuille…………………………………….

En touchant là où ça lui fait mal :…………………………………..

L’argent est objet communicant…………………………………..

L’information devrait… suffire,………………………………….

 Mais on n’est plus, à lui obéir,………………………………….

On est à la nier, la contourner,………………………..……

 Si portefeuille remplace cœur……………..…….……….

Si votre tête est près du bonnet,…………..…………

Et votre portefeuille sur le cœur,……….…….…..

Vos pieds traineront pour avancer…………….

Et comment ferez-vous pour régler..………

Vos affaires intimes, embarrassantes…..

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LORS ON TOUCHE

Nonobstant, toutes affaires cessantes,

   Quand son honneur est véritable enjeu

     Argent, portefeuille, le sauver, ne peut.

     Lors on touche à argent ou portefeuille

     On touche à, son confort, à son aisance,

    On touche au respect mutuel, en écueil,

    Touche à naissance,  sa reconnaissance.

.

À L’ARGENT

De mettre informations, à leur portée…

Est une entreprise de longue haleine,…..

Qui prendrait une bonne génération :……

Comment trouver un  vrai processus,……..

Qui favorisera  la réelle  accélération………..

Pas gai, ce nouveau réenchantement…………

Pas de quoi chanter, ni …  pavoiser, ……………

 Mais on peut s’y prendre autrement, …………….

  Réduire les distances   entre les gens,………………

    Autour de soi et comme … autrefois………………….

  Les gens ont besoin d’être remerciés,………………

   Gratifiés autant que d’être bien payés,……………

      L’argent coule, s’amasse, or, il file entre………….

       Les doigts et ne nourrit pas l’affectivité…………

      Argent d’un côté lors émotion de l’autre……..

          L’argent s’achète, et la confiance se gagne…..

          Pour réenchanter le Monde, faudrait  déjà,..

          Bien le connaître, et avoir confiance en lui,

            Confiance, en son énergie, à se renouveler ;

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PORTEFEUILLE !

              Tant, par le haut, que par le bas, ses échecs,

             N’étant que des étapes, vers plus de justice,

             De bien-être, ou d’égalités, voire de libertés.

            Réaliste : le monde court     dans l’autre sens

            En une folle course suicidaire         en l’abime,

         Pessimiste : le monde serait           déjà mort,

        Plus tôt disparaitra, fin                des victimes,

   Optimiste est ce que                     l’on en fera,

L’homme grimpera                     vers sa cime.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On peut croire à y voir n’importe quoi.

J’ai vu un portefeuille rempli d’argent

Muni de quelques billets et qui débordent

Dont je ne connais pas la provenance !

.

871 4

.

 

Un portefeuille, avec une somme d’argent,

Symbole de richesse : 

Et dire que certains ne vivent que… par lui,

Avec lui… et en lui.

 .

Symbolique   

 .

Contenant énergétique, et voire identitaire,

Plus il est épais et  plus le portefeuille

Révèlera  nos  richesses   intérieures.

 

Sinon, un   contenant  identitaire,

Celui   où  rangeons  nos   pièces

Telles  documents   et   preuves

Spécifiques de notre identité et

Permis  de  bien nous conduire.

 

Il  est   important  de  le trouver

Et  de ne pas se le faire dérober :

C’est sa fonction et non son apparence

Qui est importante, preuve de l’importance

Du contenu (l’être) non contenant (le paraître).

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Dictionnaire-des-reves/Portefeuille

 .

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Fond

.

Évocation 

.

871 6

.

Un portefeuille, avec une somme d’argent,

Symbole de richesse : 

Et dire que certains ne vivent que… par lui,

Avec lui… et en lui.

 .

Symbolique 

 .

L’argent est le métal blanc symbolisant la pureté,

Et la préservation,                    et autant  la  cupidité.

Lors  l’or  est  plus                          associé    au    soleil

Et il symbolisera                           masculinité, argent

Associé à la Lune,                          symbolise féminité.

Possession matérielle                 aujourd’hui, l’argent

Symbolise  la richesse, la cupidité,  et l’attachement  

Aux biens matériels ou  avilissement et corruption !

Modifié, source : 1001 symboles

 .

 .

Fond/forme 

 .

Un portefeuille ouvert, c’est long et souple,

Avec argent,  fermé, devient plus compact

Forme se conforme parfaitement au fond.

Qui dit « argent » dit possession de biens

Matériels s’il s’agit d’objet, immobilier,

Immatériels en cas de billet, monnaie.

.

Ce qui ne devrait être qu’un moyen

Pour atteindre un but, un sucés

Sera devenu une «fin en soi»,

À ne plus savoir qu’en faire,

Impression d’être son roi.

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500 – De la rencontre au renoncement

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De notre jeunesse à notre vieillesse,

Nous vivons cinq formes d’amours :

Rencontre, ou première présentation,

Après la famille : aller  vers  l’inconnu !

Recherche de contacts réguliers intimes

Sexe devient instrument pour dialoguer,

Reproduction, où envie  de se prolonger,

Par progéniture : pour fonder  un foyer.

Renouvellement est moyen pour durer

Retrouver énergie, à nouveau aimer.

Renoncement, lors on se sent seul

Qu’on ressent odeur du linceul.

Après, cela vogue la galère :

Plus d’amour sur la Terre.

.

Amour est ce beau sentiment qui nous accompagne,

Et notre vie durant, de notre naissance à notre mort

Bien qu’il change en  fonction des âges et du temps,

Il épouse cinq formes que l’on peut résumer ainsi :

Rencontre : un mot qui  bourgeonne de sensations,

Fusion  avec  l’autre, sa mère   d’abord, et son père,

Puis ses sœurs et frères ses amis, ses pairs, impairs

Qui fondent  l’amour et ses promesses, dérivations.

  .

Recherche : un  mot  qui  fleure bon désir masculin,

Impressionnant et autant que  sentiments  féminins

Puis pulsions  de  baisers, d’étreintes jusqu’à l’union

Qui fonde l’amour couple  puis mariage de   passion.

.

Reproduction : un mot qui vous  attache,  au cordon,

Des enfants et qui vous prolongent comme  … réalité

Pour échapper  à l’ennui, à la mort  et à  …  l’éternité,

Qui fonde la parenté  en héritage  d’intergénérations.

  .

Renouvellement : un  mot  qui  vous  surprend, lassé

De votre couple qui se sera et au fil des jours, épuisé,

Lors naitront de nouvelles envolées de votre énergie,

Qui avec un ami ou amant  voire un nouveau … mari.

  .

Renoncement : un mot  qui  vous attend avant  la mort

Pour vous  faire sentir  qu’il  est trop tard,  pour aimer.

C’est la prise  de conscience de  cette folie  …  première

Qui fait  de votre rencontre avec vous-même, dernière.

Évidemment, cela  n’épuise  en rien, toutes ses formes.

  .

Amour n’est pas  même pour savant  et pour Don Juan.

S’agit-il,  encore,  d’amour  si l’on ignore l’âme, l’esprit !

Mariage de force à quinze ans et de peur, à quarante ans.

.

De rencontrer  le  vrai  amour ne serait pas  plus évident

Que  son  renoncement mais il se trouve  que souvent,

En nombre de cas car pas le choix  trop jeune, vieux

Bien qu’il n’y ait pas d’âge pour rester amoureux.

.

Mais qui sait ce qu’amoureux veut dire et être,

Il n’est  jamais, oui, ou non, mais peut-être,

 L’intensité ne  prédira rien  sur   sa  durée,

Lors parions tous sur notre art d’aimer.

.

Extensions

.

La vie n’est que cycle

Avec,  ou sans amour,

Il le restera… toujours !

Et dès que nous naissons,

Nous  commu-ni-que-rons,

Travaillerons, accumulerons,

Reproduirons et disparaîtrons,

Mais notre amour nous survivra,

Tant que couple à se tisser, il y aura.

 .

Renoncement, transformation, achèvement

Au choix de notre libre arbitre face à l’amour.

En vieillissant certains  pensent qu’il est temps

De se replier sur soi, de ne plus vivre que pour soi.

.

Certains n’ont d’ailleurs plus le choix : ils n’ont plus

La santé, l’autonomie, plus de famille, et plus d’amis,

De mourir seul, presque enterré, oublié de son vivant,

Serait comme un renoncement, en toute foi, en sa vie.

.

Autres ne renoncent à rien tant qu’ils aiment, sont aimés

Ils ont comme une force inébranlable les aidant à résister

Jusqu’à leur dernier souffle à total abandon de leur altérité

Ils aiment comme ils respirent, respirent comme ils aiment.

.

.

Fragments 

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Rencontre, recherche,

Reproduction, renouvellement

Et pour clore le tout : renoncement !

.

Chacun de ces mots vise époque différente :

La rencontre est le plus souvent printanière,

Le renoncement annonce le début de l’hiver.

.

La reproduction s’applique à la saison d’été

Tandis que le renouvellement, à l’automne,

Il n’y a rien dans la vie, de bien monotone.

.

Celui qui posera problème, fait question,

Est renoncement, on se demande à quoi,

À l’amour, à l’enfant, au sexe voire à soi.

.

On parle, avant tout et surtout, dernier,

Qui s’apparente, s’approche de la mort,

La mort de quoi, quel serait notre sort.

.

Humain, humanité ne renonce à espérer

Qu’une vie remplie d’amour  et d’altérité,

Se poursuive sous forme autre que néant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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De notre jeunesse à notre vieillesse,

Nous vivons cinq formes d’amours :

Rencontre, ou première présentation,

Après la famille : aller  vers  l’inconnu !

Recherche de contacts réguliers intimes

Sexe devient instrument pour dialoguer,

Reproduction, où envie  de se prolonger,

Par progéniture : pour fonder  un foyer.

Renouvellement est moyen pour durer

Retrouver énergie, à nouveau aimer.

Renoncement, lors on se sent seul

Qu’on ressent odeur du linceul.

Après, cela vogue la galère :

Plus d’amour sur la Terre.

Amour est ce beau sentiment qui nous accompagne,

Et, notre vie durant,  de notre naissance à notre mort

Bien qu’il change en   *   fonction des âges et du temps,

Il épouse cinq formes    *     que l’on peut résumer ainsi :

Rencontre : un mot qui    D      bourgeonne de sensations,

Fusion  avec  l’autre, sa      E     mère   d’abord, et son père,

Puis ses sœurs et frères        *     ses amis, ses pairs, impairs

Qui fondent  l’amour et         S    ses promesses, dérivations.

A     

Recherche : un  mot   qui        *      fleure bon désir masculin,

Impressionnant et autant       R     que   sentiments  féminins

Puis pulsions  de  baisers,        E      d’étreintes jusqu’à l’union

Qui fonde l’amour,  couple       N      puis mariage de   passion.

  C

Reproduction : un mot qui       O       vous  attache,  au cordon,

Des enfants et qui vous pro       N        longent comme  … réalité

Pour échapper à l’ennui, à         T         la mort et à  …  l’éternité,

Qui fonde la parenté en hé         R          ritage  d’intergénération.

   E   

Renouvellement : un  mot           *          qui  vous  surprend, lassé

De votre couple qui se sera         À          et au fil des jours, épuisé,

Lors naitront de nouvelles          *          envolées de votre énergie,

Qui avec un ami ou amant           S         voire un nouveau … mari.

   O

Renoncement : un mot  qui         N        vous attend avant  la mort

Pour vous  faire sentir  qu’il          *          est trop tard,  pour aimer.

C’est la prise  de conscience         R         de  cette folie  …  première

Qui fait  de votre  rencontre         E        avec vous-même, dernière.

Évidemment, cela  n’épuise               en rien, toutes ses formes.

   O

Amour n’est pas  même pour      N        savant  et pour Don Juan.

S’agit-il,  encore,  d’amour  si      C        l’on ignore l’âme, l’esprit !

Mariage de force à quinze ans    E       et de peur, à quarante ans.

De rencontrer  le  vrai  amour    M       ne serait pas  plus évident

Que  son  renoncement mais      E         il se trouve  que souvent,

En nombre de cas car pas le     N         choix  trop jeune, vieux

Bien qu’il n’y ait pas d’âge       T         pour rester amoureux.

Mais qui sait ce qu’amou        *          reux veut dire et être,

Il n’est  jamais, oui, ou           *           non, mais peut-être,

 L’intensité ne  prédira          *           rien  sur   sa  durée,

Lors parions tous sur          *           notre art d’aimer.

.

Forme

.

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Évocation

 

Deux corps et avec une seule tête 

Pour une fusion totale des esprits 

Renoncement à soi-même, son ego,

Avant renoncement  plaisirs sexes.

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Un couple finira par se connaitre

Et même …  sur le bout des doigts :

Tant que leur amour sera en fusion

Il n’y aura d’obligation renoncement !

 .

Symbolique  

 .

Importance   sexualité en couple.

Si elle n’est     pas la seule forme

D’intimité     qui  puisse  exister

De fusion     deux partenaires,

Elle restera     toutefois univers

Qui n’appar    tiendra qu’à eux.

 .

En ce moment         la tendance

 Est  à  l’alchimie     sexuelle   qui

Permettrait une      fusion totale.

Etre à 100% en l’    instant présent.

 .

Mettez de côté les con   trariétés du quotidien

Pour se concentrer    sur ce que vous vivez.

Les 5 sens sont en      éveil : l’ouïe, la vue,

Le   toucher,   l’    odorat   et   le   goût.

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Fond

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Évocation

.

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.

Un couple finira par se connaitre

Et même … sur le bout des doigts :

Tant que leur amour sera en fusion

Il n’y aura d’obligation renoncement !

 .

 Symbolique .

 .

Vous sortez d’une relation toxique,

Vous     avez envie  de tourner  la     page :

Décidez       d’un renoncement  à l’    amour.

Amour peut       ressembler champ       de bataille,

Une vraie guerre    contre votre     propre bonheur,

À un gros nuage  ou      une bles     sure de votre âme,

À quelque chose de libé     ra       teur, ou d’asphyxiant.

En toutes situations,         il re      querra des sacrifices

De l’engagement,      du courage         et compromis,

De la douleur      et des larmes,  la        colère etc.

Renoncer      au sexe, peut-être : faut      voir,

Mais    à l’amour non, ce serai  mou      rir.

 .

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Fond/forme 

Renoncement n’est pas fin mais transformation

D’une énergie en un autre, plus conforme, désirée :

La tendresse remplace le sexe et non plus complète

Il est souvent très tard, trop tard pour le réveiller

Sa libido a coulé, a disparu, cessé d’importuner

Solitude l’a remplacé comme seconde nature

Et son désir s’est mis en position de clôture.

.

On peut être proches à se toucher tout en étant marié,

Sans pour autant chercher à faire l’amour, à consommer

Cela rime avec le renoncement à un désir trop passionné,

Pour ne garder que souvenir de grandes heures passées,

Qui n’ont plus lieu d’être comme forme ni comme fond.

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