439 – Cheveux, voiles, d’amour

Visuels et textuels >> 

.

Une  chevelure    défaite   signifierait  un  signe d’abandon,

Cependant  assez  loin  de docilité  et  de soumission,

Elle entourerait, d’un voile, vulnérable pudeur

       Féminine cela  même, si des fois, coquine.

               Plonger à perdre  la tête, à s’étouffer,

               Dans une telle masse de fils tenus,

                   Est comme cesser respirer ennui.

.

                 Mille et une façons de se coiffer

                   Pas une seule,  qui soit muette,

                 Qui ne parle d’habiller la tête

                 Elle  peut  cacher son visage,

                Comme  le mettre  en valeur

                Elle peut  être frisée ou lisse

             Dans le vent, sûr, la tienne

             Ondule  comme une vague,

            Comme  en champ  de   blé.

.

         Car  ta  chevelure  cachera

          Ton  visage   enfoui, en moi

           Lors ainsi comblé de tel état

        Par  image, emmêlée de toi

       Lors l’amour coulera de soi

      Commenceront nos ébats.

.

    Belle chevelure, défaite,

    Est voile  qui s’apprête,

   Nos visages, nos têtes,

     À les faire   apparaitre,

     À les faire  disparaître,

       À les faire transparaitre,

       Ton voile, déchiré, mais

        Je ne  l’ai  pas fait  exprès

      Je  ne me  pardonnerais

         D’être devant toi, prostré,

         Comme amant prisonnier

         Et, tout autant … geôlier,

           Alors les mêmes  images,

             Reviennent  en  partages,

              En nous,  pas trop  sages,

             Il va être  temps  de filer,

               Sinon il faut consommer,

               Trop loin,  sommes allés,

                  L’amour brûle nos veines,

                  Ménageons  leurs peines,

                  Marions-nous, roi, reine,

                 En beau tapis de mousse

                Lors le désir nous pousse

              Jusque  oh, hisse, housse

             Et l’un en  l’autre et ça ira

           En accentuant les combats,

       Qui prolongerons nos ébats,

   Cheveux, entremêlés, en deçà

Notre âme, projetée, au-delà

Lors ressusciter, elle le saura.

La chevelure reste couverture

Flottant aux vents,  teintures,

Devinées, lors effets de toiles

   Destiné à préserver ton étoile.

.

.

Extensions

.

1.

 .

Entre cheveux ternes, gras, lumineux,

Flamboyants, toute une palette de couleurs

Nous renvoie ses tableaux.

Entre les lisses et souples, bouclés et crépus,

Toute une palette  de formes

Nous renvoie  ses sculptures.

Entre cheveux courts, longs, épais, filandreux,

Toute une  palette  de  coiffures

Nous renvoient états de santé.

Les perruques changent les contours mêmes

Des visages, leurs lumières,

Leurs masques, peuvent cacher un visage,

Sans besoin de capuche.

 .

2.

 .

 «Moi che veux bien» dirait quelqu’une qui zozote, à son amant.

Qui sait si elle n’aurait pas un cheveu sur la langue, l’embêtant !

Cela dit, sa chevelure demeure encore la meilleure de ses parures

Tant d’une femme, au crane d’œuf, on dira qu’elle n’a pas d’allure,

Elle  bouge, sans  cesse, tombe  raide, elle  s’enroule, flotte au vent,

Parfois, une belle perruque changera son visage, et complètement.

De nos jours elle en fait un peu ce qui lui plait ou qui lui convient

Changer de teinte, voire changer de coiffure : rien ne la retient !

Moi j’ai les cheveux frisés depuis ma naissance en don du ciel !

.

3.

.

La chevelure féminine a, de tout temps,

Fait l’objet d’une séduction ou d’interdit

D’une poétisation ou au contraire, d’une

Réduction de la femme à sa soumission,

Soit religieuse soit politique soit sociale,

En bien des cas appartenance  ou statut.

.

Et irait-on jusqu’à  supputer que femme

Rasée ne sera plus vraiment une femme.

Ce n’est là qu’un attribut parmi d’autres

Et pas  le plus prégnant, reconnaissable,

Hommes, aussi, portent  cheveux longs,

Pour autant n’auront les idées courtes.

.

Longs ou courts,  raides ou bouclées,

L’essentiel  n’est-il  pas l’harmonie,

Avec l’ensemble  de  tout le visage,

Procurant charme indéfinissable,

Assurant son portrait, désirable,

Non par perruques fallacieuses.

.

.

439 – Calligramme

.

Une  chevelure    défaite   signifierait  un  signe d’abandon,…………………………………

Cependant  assez  loin  de docilité  et  de soumission,……………………………………

Elle entourerait, d’un voile, vulnérable pudeur …………………..………..….

       Féminine cela  même, si des fois, coquine…………………………………..

               Plonger à perdre  la tête, à s’étouffer, ……………………..….…………..

               Dans une telle masse de fils tenus,………………………..……

                   Est comme cesser respirer ennui. ..…………….………..

                 Mille et une façons de se coiffer ……………….

                   Pas une seule,  qui soit muette,……………

                  Qui ne parle d’habiller la tête…………

                 Elle  peut  cacher son visage,…….

                Comme  le mettre  en valeur……

                Elle peut  être frisée ou lisse……..

             Dans le vent, sûr, la tienne………..

             Ondule  comme une vague,…………….

            Comme  en champ  de   blé. ………………….

                   Car ta ^^^ chevelure  ^^^     cachera…………………..

             Ton  visage  ^^^  enfoui, ^^^  en moi ………………

            Lors ainsi ^^^ comblé de ^^^  tel état…………….

          Par  image, ^^^ emmêlée ^^^   de toi ………..

     Lors l’amour ^^^ coulera ^^^ de soi ……

Commenceront nos      ^^^      ébats.

 Belle chevelure       ^^^         défaite,

  Est voile qui      ^C^          s’apprête,

   Nos visages      ^H^         nos têtes,

     À les faire       ^E^        apparaitre,

     À les faire     ^V^        disparaître,

       À les faire    ^E^     transparaitre,

       Ton voile,   ^U^     déchiré, mais

        Je ne l’ai   ^X^  pas fait  exprès

       Ou  ne me  ^^^pardonnerais

         D’être, en ton ^^^    prostré,

         Comme amant, prisonnier

         Et, tout autant … geôlier,

           Alors les mêmes images,

             Reviennent  en partages,

              En nous,  pas trop  sages,

             Il va être  temps  de filer,

             Sinon, il faut  consommer,

               Trop loin, sommes ^^^ allés,

                  L’amour brûle nos   ^^^  veines,

                Ménageons leurs   ^V^    peines,

                  Marions-nous,    ^O^      roi, reine,

               En beau tapis    ^I^      de mousse

              Lors  désir      ^L^      nous pousse

             Jusque oh,    ^E^      hisse, housse

             Et l’un en    ^^^     l’autre et ça ira

           En accen   ^^^      tuant combats,

      Et qui prolongerons   nos ébats,

   Cheveux, entremêlés,    en deçà

Notre âme, projetée,    au-delà

Lors ressusciter ^A^     le saura.

La chevelure est  ^M^  couverture

Flottant aux vents,  ^O^   teintures

Devinées, lors effets  ^U^  de toiles

   Destiné à préserver ton  ^R^   étoile.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

439 4

.

Évocation

.

Chevelure rousse et souple

Avec des cheveux  très longs,

Et même, ici, sur un seul côté 

Autant de femmes, coiffures ?

 .

Volutes, anglaises, torsades, frisures de chevelure

Donnent du volume et de la souplesse aux cheveux

C’est un peu ce qui ressort de la forme et du fond !

 .

Les cheveux d’une femme : longs,

Colorés, souples et soyeux,

Qui lui entoure et caresse son visage

Est une arme de séduction.

 . 

Symbolique 

 .

Les cheveux, et notamment la façon

Dont ils sont coiffés, reflètent la personnalité.

Ils sont également un langage social,

Dont les codes changent, au gré de la mode.

.

Chevelure des femmes a toujours

Porté  une connotation  des plus  érotiques.

Aussi, de nombreuses religions,

Notamment  le christianisme ou  l’islam,

Interdisaient la femme de dévoiler

Leur chevelure car cela était considéré

Comme un manque de pudeur.

Modifié, source : 1001 symboles

.

Descriptif

.

439 Cheveux, comme voile d’amour   

Alignement central / Titre serpentin Thème parure

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chevelure/ Symbole de fond : coiffure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

439 6

.

Des centaines des coiffures différentes de femmes,

Des plus naturelles aux sophistiquées

Sans compter les variations de couleurs et ajouts

Demandez tout à votre coiffeuse.

 .

Symbolique

 .

La coiffure désigne

Ce que l’on met sur la tête

Et la façon d’arranger les cheveux :

Courts  ou  longs, tressés  ou  tombants,

Cachés ou découverts, selon les circonstances,

Rites, cérémonies, périodes de la vie, perruques,

Tous les modes ont été adoptés. Elle est une manière

De capter, maîtriser, utiliser la force vitale  qu’il y a

Dans les cheveux : porter une coiffure particulière,

Est affirmer sa différence, selon sa forme, carrée,

En pointe, arrondie, relevée, aplatie, elle reste

Une des images de la personnalité profonde.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

.Tout concorde ici avec une longue chevelure

Sur un seul côté d’un visage d’une jeune femme

Et même la rime joue à plein son rôle de rythme

Dans le vent  qui lui donne  un beau mouvement,

Si ce n’est son mouvement, ondulation  de vent !

.

C’est un peu comme un cadre, qui orne le visage,

Pour le détacher, le faire davantage remarquer.

Aucun tissu, ni  aucune parure,  ne pourrait

Remplacer, ni  la beauté,  ni le …  soyeux

D’une chevelure … qu’on peut teinter.

.

C’est d’ailleurs vrai, et à tel point,

Que des femmes dépenseront

Fortunes pour les coiffer

Et pour les entretenir.

 .

Visuel

.

.

Chevelure flamboyante

.

Visuels et textuels >> 

438 – Nez, phéromones, d’amour

Visuels et textuels >> 

.

Le parfum est l’extase du nez

Si tant est qu’il est  embaumant

L’atmosphère que nous respirons.

Si près que rendu nez à nez avec toi,

Mes yeux se ferment et tiens de même

Il n’y a plus que narines  qui frémissent.

Si l’amour est chimie, le nez est son allié,

Si l’amour est alchimie  le regard, premier,

Si l’amour est bestial ;  son sexe, obsession.

Le nez,  en moins, et l’amour fout le camp,

Rhume de fesses  n’est pas rhume de foin,

Faudrait pas  le  fourrer,  n’importe  tout.

Je sens que je dérape tombe au plus bas

Et que le nez, en  poésie, ne suit pas

Si je n’hume  ton air, mystère.

.

Ton nez  respirera,

Odeur parfum bois

 Lors tu embrasseras

Et nez à nez  avec toi

Ta langue   savourera,

Senteurs    de bon aloi.

En bulles       parfumées,

Un air léger et embaumé,

Nous rendra fous drogués,

Nos souffles à  chaque fois

Nous  menant  aux   abois,

Phéromones de bon choix.

.

Nos molécules mélangées

Animaux et anges … nés.

L’un l’autre,  et à moitié,

Respirerons  les poisons

Qu’insinuent la passion,

Par laquelle  mourrons.

D’embrasser  tous cotés

De nos joues effleurées,

Trouve lèvres mouillées,

À se toucher en passant.

.

D’un   nez    proéminents

Baisers   d’Inuits,  frottés,

Molécules, ivoire et denté,

En nos intimités réservées.

Lèvres pulpeuses encollées

Paroles mouillées, muettes,

Se changent en      sucettes,

En nos langues    coquettes.

Lors tes désirs   sans hontes,

Et tes humeurs  vagabondes,

Pénètrent en  nous, montent,

En plateau, comme en houle,

Et quand mes larmes coulent,

Que mes sanglots roucoulent !

.

C’est parce que notre nez est une belle ouverture,

Sur toutes les odeurs et les senteurs qui le saturent

Sans compter parfum sexuel,  amour qui le clôture.

Lors c’est sûr que nos molécules respirées à foison,

Seront les matières de base de toutes nos passions.

.

.

Extension

.

 «Avoir du nez» est expression similaire

Sur le plan formel à celle d’« avoir l’oreille »

Elle adresse l’exploration des environnements :

«Ça sent la rose, ici», autant que comportements :

«Celui-là, je ne le sens pas, il ne me reviens pas ».

J’imagine que sans nez, la vie doit être triste :

Perte des odeurs entraine la non-perception

Phéromones sexuelles sans parler saveurs

Et des fumets culinaires des plus subtils.

.

Néanmoins pour nez en moins, pourquoi pas alors «nez en plus»

Je sens cela œuvrer, se cultiver, chez les œnologues,  les cuisiniers!

Certains font le rapprochement avec le sexe : faudrait pas pousser,

Mon nez, je l’ai au milieu de la figure alors que mon sexe est caché

Bien que j’aie le nez creux, quelque chose peut me passez dessous

Il arrive qu’à force de respirer, trop fort, je finis par m’étouffer.

Et, s’il est vrai que je ne mettrai pas  le nez  dans vos affaires,

Je ne peux m’empêcher de sentir odeur à tomber par terre

Ni parfum suave qui m’entoure de subtile atmosphère !

.

La perte de l’odorat est tout comme celle du goût :

On ne sent plus, on ne goute plus, à rien, du tout.

D’où l’importance odeurs parfums en attractions

Nous enfermant en bulle d’amour ou de répulsion.

Des animaux nous reconnaissent et nous identifient,

Rien qu’à notre odeur, et pourtant parmi cent et mille.

.

Le nez  est  parfois  interprété comme un symbole sexuel,

Masculin, bien sûr, mais du seul fait qu’il soit prééminent

Bien qu’on long, ou gros nez, ne soit pas des plus excitants

Mais pour trouver l’explication, je ne vais fourrer mon nez

Je me contenterai d’avoir du nez pour trouver à mon goût

Celui ou celle qui exhausse le mien, le reste, je m’en fous.

.

De ne pas remarquer  un nez, même  inconsciemment,

Parait difficile, tant il est placé au milieu de la figure

Alors que quand il est trop présent, trop prégnant,

On ne remarque que lui, au point d’une fixation,

Le reste ne semble être qu’un prolongement,

Qui ne fit pas le compte pour être amant.

.

.

438 – Calligramme

.

Le parfum      T         est l’extase du nez

Si tant est           O       qu’il est  embaumant

L’atmosphère         N          que nous respirons.

Si près que rendu        ^           nez à nez avec toi,

Mes yeux se ferment         ^           et tiens de même

Il n’y a plus que narines        N            qui frémissent.

Si l’amour est chimie, le          E           nez est son allié,

Si l’amour est alchimie          Z         le regard, premier,

Si l’amour est bestial            ^        son sexe, obsession.

Le nez en moins, et          ^        l’amour fout le camp,

Rhume de fesse              ^    n’est pas rhume de foin,

Faudrait pas le             P   fourrer, n’importe tout.

Je sens que je déra    O   pe, tombe au plus bas

Et que le nez en   U   poésie ne suit pas

Si je n’hume     R  ton air, mystère.

Ton nez      ^       respirera,

Odeur par  ^ fum de bois,

 Lors tu       ^   embrasseras

Et nez à       ^     nez avec toi

Langue         P        savourera,

Senteurs       H      de bon aloi.

En bulles        É         parfumées,

Un air léger     R     et embaumé,

Nous rendra     O     fous drogués,

Nos souffles      M     à chaque fois

Nous mènent     O         aux  abois,

Phéromones        N        quel choix.

Et molécules       E        mélangées

Animaux et          S        anges nés.

L’un l’autre,         ^      et à moitié,

Respirerons        D      les poisons

Qu’insinuent       ‘       la passion,

Par laquelle       A      mourrons.

D’embrasser     M      tous cotés

De nos joues    O      effleurées

Trouve lèvres  U    mouillées,

À se toucher   R  en passant.

D’un nez pro  S      éminents

En baisers d’Inuits, frottés,

Molécules, ivoire et  denté,

En nos intimités réservées.

Lèvres pulpeuses encollées

Paroles mouillées, muettes,

Se changent en      sucettes,

En nos langues    coquettes.

Lors tes désirs   sans hontes,

Et tes humeurs  vagabondes,

Pénètrent en  nous, montent,

En plateau, comme en houle,

Et quand mes larmes coulent,

Et que mes sanglots roucoulent.

C’est parce que notre nez est une belle ouverture,

Sur toutes les odeurs et les senteurs qui le saturent

Sans compter parfum sexuel,  amour qui le clôture.

Lors c’est sûr que nos molécules respirées à foison,

Seront les matières de base de toutes nos passions.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

438 4

.

Évocation

.

Un pied, une tige et une boule,

Je parierais pour un bilboquet.

Pour réussir, il  faut de l’adresse,

Mais, parfois, autant, du nez !

.

Faire monter, avec son fil, la boule tombante

Du bilboquet sur sa tête de tige est comme

Parvenir à faire tenir  un  objet bien long

Et rond sur…  le bout… de son…  nez !

 .

Symbolique 

 .

L’origine du jeu de

Bilboquet reste obscure.

Certaines  sources  diront

Qu’il serait  bien  apparu

En France, à la fin  du

XVIe siècle, mais de

Vieilles  gravures

Montrant joueur

De bilboquet sont

Du     XVIIe   siècle.

.

Étymologie contestée

Inventé  en France,

Vers le    XVIe siècle,

On fait mention de bille

Boucquet, boucquet venant

De  bouquer : « encorner »,

Comme le fait bien un bouc !

.

Descriptif

.

438Ton nez pour phéromones d’amours

Alignement central / Titre serpentin Thème sens

Forme ronde droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bilboquet / Symbole de fond : nez

.

.

Fond

.

Évocation 

.

438 6

.

Le nez a beaucoup fait parler de lui par des personnages

Cléopâtre, les Bourbons, Cyrano

Il ne faut pas oubliez celui des œnologues ou parfumeurs

Qui n’ont rien à voir avec le nôtre.

 

Symbolique 

 .

Symbole de la lucidité et du discernement,

Mais aussi bien en Occident comme en Orient,

Le nez est relié, principalement, à la sexualité,

Est phallique, proéminent au milieu du visage.

.

Organe de l’odorat, il capte les phéromones

Et autres odeurs dégagées par le corps

Du partenaire sexuel potentiel.

Dictionnaire des symboles

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rapprocher un nez d’un bilboquet : fallait y penser

Tout aussi bien que de deux mains jointes ouvertes,

Avec les deux narines et la cloison nasale au milieu

Le nez rime bien  avec air, parfum, odeur,  senteur,

Bien qu’il reste que forme /fond ici soient disjoints !

.

Le nez en moins sera, toujours, un manque cruel,

Bien qu’adverbe néanmoins tente de contredire

Il y a bon nombre d’expressions qui le décline

Et pas que celui de « Cyrano de Bergerac »

.

Qui ne le prend pas pour une trompette

Mais pour un cap…  une péninsule

Créateur de parfum est un nez

Proche de celui œnologue

Et loin de celui, chien.

 .

Visuel 

.

.

Odeur senteur d’amour

.

Visuels et textuels >> 

437 – Ecoute, mélodie, d’amour

Visuels et textuels  >>

.

 L’écoute aurait cette vertu majeure

Bien plus difficile à  …   pratiquer,

Que de parler, parler  sans cesse.

On n’entend pas  que les mots ;

On entend le ton et le rythme,

On entend, le  souffle, l’écho,

Éclats de joies, d’existence,

De souffrance ou violence

Y compris en romances !

.

C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,

Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras

Sons graves,   sons medium   de ma voix,

Oreille, en écho, tu reçois,

Et me renvoie, je crois,

Éclats, aigus, de  toi.

La  douce  musique,

D’une ode  magique,

Te rendra nostalgique

Si son air tu préféreras

Au silence autour de toi

Comme  image de moi !

.

Mélodies internes, sons,

Charment tes colimaçons

Et prononcera ton  prénom,

En rêve, et des plus nocturnes

Lorsque ton fantôme taciturne,

Hantera  mes  instants  diurnes.

Lorsque   mes  oreilles   affûtées,

Entendront  tes  pas  approcher,

Par la transmission  de pensées,

Par toi reçu comme émerveillée

En intimes éclats, à résonner,

Que je serai seul  à décoder.

Mélodies aigues tous sons,

Résonneront à  l’unisson

Harmonies lors fusion

Bien que, des cris,

Perturbent cacophonie,

Des bruits au fond du lit.

Écoutes-moi,  tu  entends,

J’ai dit ça,  tu  comprends,

Lors, ne fais pas l’innocent,

Dis-moi tout, et parles-moi

De toi, de tout ce qui  ne va

Entre toi, moi en bel émoi.

L’oreille  est    l’ouverture,

Qui, du son,  en mouture

En  fait  une  signature,

Mélodie,  intériorisée,

Pour la réinterpréter.

.

.

Extensions

.

Les vibrations du timbre de voix,

Soulignent la force, ou la fragilité

D’un être aux nues ou aux abois !

Je t’entends, et je ne t’écoute pas,

J’ai mis un filtre sur oreilles pour

Qu’enfin tu ne me les casses plus !

J’ai mis comme ampli pour saisir

Le moindre souffle … bruit … mot

De toi que je transforme, aussitôt,

En sorte de pure mélodie d’amour.

Avoir l’oreille ne sera pas posséder

Physiquement : que  virtuellement.

Sur  le plan  physiologique,  cela ira

Des plus grandes  aux toutes petites,

Des très larges ou au courts pavillons,

Épaisses ou minces, que sais-je encore.

Mais, c’est surtout, la capacité d’écoute

Qui percute le plus, et cela se sent dans

L’attitude d’éveil, d’attention à l’autre,

De compréhension  de son problème.

Une écoute, intérieure fait, de vous,

Personne d’intérêt provisoirement,

Extérieure : témoin, transparent !

.

L’oreille ne se contente pas d’entendre : elle écoute, elle se focalise,

Bruit, son, parole, diffus ou centré, faible ou fort, localisé,  précisent

La provenance, le contenu, les significations adaptées aux contextes.

La perte de l’ouïe confine vite à l’isolement, au film muet, sans sons

Le verbe « ouïr » se conjuguera de façon particulière :

J’ouïs bien mais je ne jouis pas : il faudrait savoir !

« Oyez tous,  bonnes gens,  afin que  nous oyons »

Y a de quoi perdre son latin ou son équilibre,

Avant même que nous ouïssions compris !

.

Tout comme l’œil, l’oreille est sens de perception

Qui varie en fonction  de ses capacités  d’audition

Le bébé entend déjà certains sons, dans ses eaux :

Voix de la mère, parfois du père, notes musicales !

Tout le monde  connaitrait bien  son effet cocktail,

Qui projette son écoute  au plus loin  dans le bruit,

Distinguant  des sons,  des mots  qui le concernent

Ou  pour le moins  l’intéressent, dans le brouhaha.

Comme pour l’œil, le regard, la vision de la réalité,

L’oreille peut se fermer, sourde à tout l’entourage,

Il n’est pire sourd que celui qui  ne veut entendre,

Dit un dicton et encore faudrait-il bien l’écouter.

Rien ne remplace  le charme, en envoutement,

Des doux murmures  chuchotés à son oreille,

Qui nous susurre comme un amour secret.

.

.

Épilogue

.

Chuchote-moi à l’oreille des mots

Doux à entendre, à sous tendre,

Un amour et qui serait si beau,

Qu’il pourra mon cœur fendre.

.

Une douce romance, s’il en est,

Que celle-ci et d’un aveu parfait

Et  dont  les timbres et le velouté,

Font résonner leurs soupirs innés.

.

Qui sait ce qu’on dit, ainsi, murmuré :

 « Je sais, je vois, je sens, tu m’as trompé »

On est loin de tendre, douce voix aimée,

« Tu es le seul à qui j’ai confié ma destinée »

.

De tels messages pourront autant s’étoffer,

Qu’entre l’enclume et le marteau, s’étouffer,

Rien de tel qu’un message fort  bien audible,

Pour mettre le pied, pardon oreille, à l’étrier.

.

L’oreille ne fait pas qu’entendre,  elle écoute,

Elle pointe son attention au milieu des bruits.

Du brouhaha, elle extrait  un mot, une phrase

Qu’elle décode, la concernant, la consternant.

.

.

437 – Calligramme

.

L’écoute aurait cette vertu majeure

Bien plus difficile à  …   pratiquer,

Que de parler, parler  sans cesse.

On n’entend pas  que les mots ;

On entend le ton et le rythme,

On entend, le  souffle, l’écho,

Éclats de joies, d’existence,

De souffrance ou violence

Y compris en romances !

C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,

Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras

Sons graves,   sons medium   de ma voix,

Oreille,             en écho,             tu reçois,

Elle me             renvoie,              je crois,

Eclats,                aigus,                 de toi.

La douce              É                 musique,

D’une ode          C                 magique,

Te rendra        O             nostalgique

Si son air       U        tu préféreras

Au silence     T    autour de toi

Comme ima  E  ge de moi !

Mélodies internes sons

Charment colimaçons

Et prononcera ton  prénom,

En rêve, et des plus  *   nocturnes

Lorsque ton fantôme   *        taciturne,

Hantera  mes instants   M              diurnes.

Lorsque mes oreilles         É               affûtées,

Entendront tes pas             L            approcher

Par la transmission           O           de pensées,

Par toi reçu comme         D           émerveillée

En intimes éclats           I            à résonner,

Que je serai seul        E            à décoder.

Mélodies aigues     *          tous sons,

Résonneront à     *       l’unisson

Ses harmonies lors fusion

Bien que, des cris,

Perturbent cacophonies,

Des bruits au    *   fond du lit.

Écoutes-moi,      *       tu entends,

J’ai dit ça, tu        D          comprends,

Et ne fais pas           ‘                l’innocent,

Dis-moi tout,            A                parles-moi

De toi, et tout            M              ce qui ne va

Entre toi, moi           O             en bel émoi.

L’oreille est            U            l’ouverture,

Qui, du son         R        en mouture

En fait une       *        signature,

Mélodie,       * intériorisée,

Pour la réinterpréter.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Trois formes superposées, forme diabolos

 Comme trois formes d’écoute de l’oreille

Qui écoute, qui entend et qui interprète,

Chacun des sons qui lui parviendront.

 .

L’oreille externe, puis l’oreille moyenne,

 Puis l’oreille interne …

On imagine bien des sons se propageant

D’un diabolo à l’autre !

.

Symbolique 

 .

Les diabolos semblent

S’être multipliés

En s’empilant

Et leurs

Variations

De couleurs

Procurent effet tableau.

.

La chose merveilleuse est

Que l’on peut faire

Sauter son

Diabolo

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde ;

La plus absurde : faire tomber !

.

Descriptif

 .

437Ton écoute en mélodie d’amour 

Alignement central / Titre serpentin Thème sens

Forme ronde / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : diabolo / Symbole de fond : oreilles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

437 6

.

Une oreille perçoit, entend, écoute, comprend

Et bien souvent interprète

Et sa bouche répond parfois avant même que

Question d’autre, terminée.

 .

 Symbolique 

 .

L’oreille est associée à l’ouïe et à l’équilibre.

Elle symbolise communication et  bêtise.

 .

Écouter, c’est se concentrer avec attention.

Ne plus seulement entendre des sons  mais

Essayer de leur donner un vrai sens… en soi.

 .

C’est réfléchir, créer des liens entre ce qui se dit,

Ce qui se passe et ce que je sais ou peut en déduire.

Source : Symbolisme-émotionnel-oreille

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien ne va avec le thème, rien ne va avec le fond

Il n’y a que la rime  qui, en tout, leur  correspond :

.

De quoi rester l’oreille sourde mais pas… bouchée,

C’est là toute la différence entre entendre / écouter !

.

Quant à l’écho interne, vous repasserez, sur les vents

Il n’y a pas l’ombre d’un quelconque rapprochement !

 .

Visuel 

.

 .

L’aveu « je t’aime » murmuré à l’oreille

.

Visuels et textuels  >>

 

436 – Bouche, langue, d’amours

Visuels et textuels  >> 

.

Ta bouche parle sans mots dire

Par ses mimiques expressives

Par ses murmures intérieurs

Que je suis seul à décoder.

Ton sourire me confirme

Qu’ils  s’adressent  à moi

Comme complices…déjà.

La  bouche est  ouverture

Parlant bas bien que haute,

Se remplissant d’une atmosphère

Humide, fluide et suave, à souhait.

.

Ta bouche alors dira,

Les belles paroles déjà

Que tu as   forgé  en toi.

Complice, tu deviendras,

Ton sourire,   me parlera,

Et l’amour nous touchera.

Ton sourire  me soulignera

Tes yeux rieurs, avec moi,

Tout  à  l’intérieur  de toi.

.

Lors ta bouche proférera

Long mot doux, qui ira,

En mon cerveau baba,

Langue pour toi plus,

Démasque et déplusse

Mon égoïsme, nucléus.

.

Tu  voudrais  me  détruire,

Tant je m’attends au  pire

Tant c’est un vrai  délire.

Approches-toi   de  moi,

Entends bien  ma voix,

Je ne serai près de toi

Que pour  te faire rire

Éteindre  tous soupirs

Plaisirs à faire languir.

.

Bonne humeur est en toi,

Acte d’amour  est un choix

Tu seras reine,  je serai roi.

Tu bois espérance petit lait,

Bien que tu ne sauras jamais

Si elle est fausse, ou est vraie

.

Mais de quoi   parlons-nous :

D’amour saoul    d’amour fou

De désir frisson     de partout,

D’un sourire de      ta bouche,

Qui s’entrouvre,     me touche

D’un seul mot,      te couche.

.

Ta bouche est     ouverture,

Capture d’air   nourriture,

Ta langue est en mobilité

Elle parle avec sincérité

De ton désir d’aimer.

.

.

Extension

.

Elle exprime le goût d’un beau palais

Dès que ma langue se délecte de ce mets

Qu’on appelle «baiser d’amoureux transi»

Elle peut mordre, à pleine dents, dans la vie

Et mordre tout autant une langue étrangère,

Vécue comme l’antichambre d’un viol d’enfer.

Bouche cousue, langue coupée, rien n’est plus

Possible à déclarer et pas même son identité.

La bouche est ce souffle qui respire … la vie,

La donne, la prend, l’entretient… la vomit.

Elle est petite, elle est grande, elle affiche

Une moue, un rictus, un sourire, on peut

Lire ce qu’elle dit, sur lèvres et sans rien

Entendre, avec un peu  d’entrainement.

Elle est lipeuse, sèche,  dentée,  édentée,

Avec une dent de travers, ou manquante.

Bouches de femmes sont pétales de roses,

Magnifiées par un beau rouge aux lèvres

Qui exprime autant lumière, sensualité

Promettant instant de jouissance

Autant que de connaissance !

 .

La bouche sert à beaucoup de choses et l’on ne vous dira jamais tout.

 À manger, boire ; à crier, parler ; à rire,  sourire ; à respirer, souffler !

Et, même, tenez-vous bien : à séduire, se moquer, à mordre, cracher !

Mais bon, cette «liste à la Prévert» ne l’empêche nullement de ronfler,

D’avoir une haleine fétide ou une langue rouge, pustulente, de dégoût.

Préféreriez-vous être sourd, ou aveugle, ou alors « bouche cousue » ?

«Bouche cousue»  serait une mort assurée, et en bien peu de jours !

L’expression « J’en ai l’eau à la bouche » à force de d’en saliver

Je parle du chocolat, bien sûr, de quoi d’autre, au-dessus.

 .

Autant l’œil serait une fenêtre

Autant la bouche est une porte,

En laquelle, entrent les aliments,

De laquelle sortent, sons, paroles !

.

Nombre de choses entrent en contact

Avec la bouche : premier sens du bébé,

Distinguant ce qui est ou non à manger,

Autant premier vrai toucher des amants.

.

On y  ferait, y  entrer, étant adolescent,

Tantôt le diable et tantôt le bon dieu

Si les lèvres ouvertes se touchent

 Et si les langues, s’y croisent.

.

S’il est vrai que les formes de bouches sont variées,

S’il est vrai que l’appétit de s’en servir reste immense,

Amoureux : yeux se ferment lors bouchent se touchent,

Un baiser est comme prélude de suites où l’on se couche.

.

.

Épilogue

.

La bouche est un univers clos et ouvert

Et qui a de nombreuses fonctions, sert

Des choses y entrent comme aliments,

De langues  lors des baisers d’amants.

.

Et des choses   en sortent, tout autant,

Telle langue pour la montrer  ou tirer,

Mais aussi : des sons, paroles, chants,

Sans compter postillon quand craché.

.

Ouvrant son antre, derrière un sourire

Se cache des dents ayant du mordant,

Blanches, jaunies, noircies… abimées,

Elles ornent un palais fin ou grossier.

.

Et je ne vous parlerai  pas du gosier

Qui abrite  gorge chaude, profonde,

Car plus loin, j’en perdrais ma voix

Et  mon souffle  et  ma respiration.

.

Rien à voir en principe avec diabolo,

Mis à part souplesse de mouvements,

Allant jusqu’à se déformer en grimace,

Dont, pour ma part, je vous ferez grâce.

.

Bouche fermée, cousue, je me tairai, lors

Aucune expression ne me trahira, dehors :

J’emporterai moult secrets dans ma tombe,

Je pourrais vous révéler une vérité immonde.

.

Pour déclamation amoureuse, tous les baisers,

S’ils ont été très longtemps censuré  au cinéma

C’est parce qu’ils expriment telle force d’aimer

Qu’entre amants, il est difficile de s’en passer.

.

.

436 – Calligramme

.

Ta bouche parle sans mots dire

Par ses mimi                ques expressives

Par ses mur                            mures intérieurs

Que je suis                                            seul à décoder.

Ton sourire                                                      me confirme

Qu’ils s’ad                                                            ressent à moi

Comme com                                                       plices … déjà.

La  bouche                                                   est  ouverture

Parlant bas                                     bien que haute,

Se remplissant               d’une atmosphère

Humide, fluide et suave, à souhait.

.

Ta bouche alors dira,

Les belles    paroles déjà

Que tu as     B    forgé en toi.

Complice  ¤     O    ¤ tu deviendras,

Et sourire ¤      U            ¤ me parlera,

L’amour  ¤  «======»  ¤  touchera.

Ton sourire ¤       C              ¤ soulignera

Tes yeux rieurs ¤  H        ¤  avec moi,

A l’intérieur      E         de toi.

Lors ta bouche    proférera

Long mot doux, qui ira,

En mon cerveau baba,

Langue pour toi plus,

Démasque et déplusse

Mon égoïsme, nucléus.

.

Tu voudrais me détruire,

Tant je m’attends au  +  pire

Tant c’est un vrai +    L     + délire.

Approches-toi +       A          + de moi,

Entends bien +       N              + ma voix,

 Je ne serai +  ( ———– )  + près de toi

 Que pour +         G           +   te faire rire

 Éteindre +     U        +  tous soupirs

Plaisirs +  E    à faire languir.

Bonne humeur est en toi,

Acte d’amour est un choix

Tu seras reine, je serai roi.

Tu bois espérance petit lait,

Bien que tu ne sauras jamais

.

Si elle est fausse, ou est vraie !

Mais, de quoi    D parlons-nous :

D’amour saoul *           * d’amour fou

De désir frisson *      A         *    de partout,

D’un sourire de *       M          *     ta bouche,

Qui s’entrouvre *      O           *    me touche

D’un seul mot *      U          *  te couche.

Ta bouche est *   R       * ouverture,

Capture d’air    S      nourriture,

Ta langue est  en mobilité,

Elle parle avec sincérité

 De ton désir d’aimer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

436 4

.

Évocation

.

Une grande bouche qui tire

Une langue longue comme ça 

À peine croyable tout de même

Tant  l’on dirait des diabolos !

.

Rien de commun entre diabolos et bouche

Cette forme n’existe que dans l’imaginaire.

.

Même ayant de l’imagination,

Difficile d’y voir langue et bouche

Dans ces deux diabolos, vert et bleu,

Mais imaginaire compense, projette.

 .

Symbolique

Les diabolos semblent

S’être multipliés

En s’empilant

Et leurs

Variations

De couleurs

Procurent effet tableau.

.

La chose merveilleuse est

Que l’on peut faire

Sauter son

Diabolo

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde ;

La plus absurde : faire tomber !

.

Descriptif

.

436Ta bouche et ta langue, d’amours   

Alignement central / Titre courbe/ Thème sens

Forme ronde / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : diabolo / Symbole de fond : bouche

.

.

Fond

.

Évocation

.

436 6

.

Une bouche d’homme et de femme diffèrent

Dans leurs formes et leurs attraits

Celle de la femme serait très souvent ouverte

Et soulignée par un trait aux lèvres.

 . 

Symbolique 

 .

La bouche contient la langue et les dents.

Elle est constituée avec des lèvres à l’extérieur.

C’est de la bouche que sortent sons, parole, verbe.

.

Elle permet de souffler, de s’alimenter,  se désaltérer,

De parler, de chanter, de rire, de crier, de hurler, goûter.

.

À la naissance, elle reçoit premier souffle, souffle de vie.

À la mort, elle expulse définitivement dernier souffle.

C’est le seul orifice de la tête qui soit mode unique.

.

Les autres se regroupent toujours par deux :

Deux yeux, deux narines, deux oreilles.

Source : Dictionnaire des symboles

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien ne va avec le thème, rien ne va avec le fond

Il n’y a que la rime  qui, en tout, leur  correspond :

De quoi rester bouche cousue mais pas bouche-bée

Quant à la langue, vous la repasserez, sur les dents :

Il n’y a pas l’ombre  d’un quelconque rapprochement !

.

Si la langue se permet quelques torsions, pénétrations,

Elle sert, autant, à manger, parler, à entrer en l’intimité,

Mais il faudra faire Attention toutefois de ne pas l’avaler

Ni de la mordre par erreur jusqu’à la faire bien  saigner.

  .

Visuel

.

.

Un rapprochement qui promet plus

.

Visuels et textuels  >> 

435 – Regard d’yeux d’amour

Visuels et textuels  >>

.

Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite :

Il dit ce que mots et gestes ne peuvent dire

Il est concentré en messages à décoder !

Ton regard très vif et fort mystérieux,

Sème sur trajectoire de mes yeux,

Comme ses éclats d’existences

Lors ils sont en plein émoi,

Tu ne peux dissimuler

Leur état, présence.

.

Ton regard, de toi,

Le jour où il s’ouvrira

Sera une première fois.

Tes yeux,  pleins d’émois

Vibreront  bien, pour moi

Qu’enfin,  tu   découvriras !

Bien sûr  et réciproquement

Pour devenir de vrais amants

Je te regarderai, très souvent,

En  tes  yeux  clairs  profonds,

De toutes ses facettes, façons,

Verrai brûler feux de passion.

.

Tes yeux ont ton âme

Celle de noble dame,

Brûlant des flammes

Où je me serai noyé :

À n’en  jamais douter

Trop longtemps fixés.

.

T’aimer telle  que tu es,

Hors   charnelle   réalité,

Hors,   virtuelle    fatalité.

Tes  qualités  et tes défauts

Te porteront et au plus haut,

Sont vrais et ne sont pas faux.

.

Sans ton regard, je ne suis rien

Pas même  ombre  de  ton chien

Tant ma pauvre vie, sans ce lien,

Ne vaudrait rien ou tout comme

Tant j’ai beau  être un homme,

Besoin,  qu’on  me pardonne.

.

Je voudrais  te voir  sourire,

Et de te voir, ainsi, languir,

Avant, après puis mourir,

Je te regarde,   étonnée,

T’imagine,   en pensée,

Et, surpris de m’aimer.

.

Ton regard est ouverture

Focale sur toutes captures,

Où, tes yeux seront leurs foyers

De flammes d’amour  pour   briller,

Comme un pur diamant en l’obscurité.

.

.

Extension

.

Ton regard croise le mien, surprend réciprocité d’intentions.

Il te projette, en éclairant ce que tu es, que tu représentes,

Et qu’autre ne peut percevoir de même manière que moi.

Sans le regard des êtres que nous aimons, des proches

À aucun moment, en aucun lieu, nous n’existons,

Lors celui de l’aimé peut nous faire fusionner.

Cachez par une main, un  bandeau, un trait,

Le regard d’un homme, d’une femme et

Elle perdra une partie de son identité.

On peut continuer à le, à la, reconnaitre

À travers tous les autres traits de son visage

Mais il apparait que le point central … crucial,

Est indisponible à décoder différence avec voisin,

Anonyme est le visage sans ses yeux, tout comme

Un crane dans un tombeau, dans un ossuaire.

Toute la flamme qui s’en dégage participe

De son principe de vie, incarnée, et de son

Individualité: je l’ai reconnu à son regard !

.

Un œil sert à voir de près et de loin, en détail et couleur.

D’accord, il nous en faut un pour ça, mais pourquoi deux

Deux jambes, deux bras ça se comprend mais deux yeux !

Peut-être un pour voir l’extérieur, l’autre, pour l’intérieur,

Tant l’œil sans notre cerveau n’est rien qu’un instrument.

Simplement, il ne prend pas qu’une photo : il interprète.

C’est un peu comme fenêtres en diamant dans le visage,

Cils et sourcils  encadrent, redorent, leurs expressions

Intensité de leurs regards : force leur pénétration.

.

On distingue, souvent, dans notre propre vision,

Ce qui tient à la réalité et à notre vision propre,

Ce n’est pas  qu’une simple inversion des mots,

Nous n’avons pas mêmes capacités perception

Mais, de loin et plus encore, d’interprétations.

.

Si tu vois ce que je vois, entend, touche, sent :

Tu auras raison de penser tout ce que je pense.

Non, pas tout à fait, des parties seulement, sauf

Pour des amoureux, qui perçoivent et ressentent,

Prétendent penser la même chose en même temps.

.

Je vois, je vois, mais ce n’est pas que l’œil qui regarde

Qui deviendrait vite aveugle en l’amour envers l’autre,

En dépit des opinons et avertissements de l’entourage,

 C’est toutes les projections qu’il produit, qu’il confond,

Par primauté de son imaginaire sur visons contraires.

.

.

Épilogue

.

Le regard reflète, revêt, projette nombre

Perceptions d’états d’âme, de jugements :

Tant positifs que négatifs et tous subjectifs

Quand il n’est pas neutre ou absent ou vide

Positifs : admiratif, affectueux, amoureux.

Négatifs : accusateur, acide … pernicieux !

Et s’il est adressé vers propre état mental :

Affolé, angoissé, anxieux, assombri, triste.

.

En tout quatorze nuances d’intentionnalité

Qu’il nous apprendre à cerner et à décoder,

Comme autant de raccourcis, éclairs, éclats

De ses sensations, émotions et états d’âme.

.

J’en oublie certains : demandez aux acteurs

Leur palette qu’on leur demande de délivrer

Pour passer à la seconde d’un regard ardent

À un autre arrogant, voire bizarre … bestial

L’acteur se doit d’être brillant, et pas terne.

.

Regardez-moi droit dans les yeux et répétez

Ce que vous venez de dire,  dit le professeur,

Soupçonnant l’élève d’être parfait menteur :

Regard serait hésitant,  fuyant, s’il a triché !

.

Le regard hagard serait toujours en retard,

Affolé on voit qu’il ne perçoit qu’au hasard

Ce qu’il pense, conclut,  ce qu’il doit faire :

La panique ou sidération emplit ses yeux.

.

.

435 – Calligramme

.

Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite :

Il dit ce que mots et gestes ne peuvent dire

Il est concentré en messages à décoder !

Ton regard vif  Ô—–Ô  et mystérieux,

Sème sur trajectoire de mes yeux,

Comme ses éclats d’existences

Lors ils sont en plein émoi,

Tu ne peux dissimuler

Leur état, présence.

Ton regard, de toi,

Le jour où il s’ouvrira

Sera une   R   première fois.

Tes yeux      E    pleins d’émois

Vibreront      G      bien pour moi

Qu’enfin,         A     tu découvriras !

Bien sûr et          R        réciproquement

Pour devenir         D           de vrais amants

Je te regarderai  Ô—–Ô     très souvent,

En tes yeux clairs                  profonds,

De toutes ses facettes,           façons,

Verrai brûler feux de      passion.

Tes yeux seront        ton âme

Celle de noble         dame

Brûlant de      flammes

Où je me serai noyé :

À n’en  jamais douter

Trop longtemps fixés.

T’aimer telle  que tu es,

Hors charnelle      réalité,

Hors, virtuelle   Y         fatalité.

Tes qualités           E        tes défauts

Te porteront             U        au plus haut,

Sont vrais et ne          X        sont pas faux.

Sans ton regard Ô——-Ô je ne suis rien

Pas même ombre                  de ton chien

Tant pauvre vie                 sans ce lien,

Ne vaudrait rien      ou tout comme

Car j’ai beau       être un homme,

Besoin, qu’on  me pardonne.

Je voudrais te voir sourire,

Et de te voir ainsi languir

Avant, après puis mourir,

Je te regarde,        étonnée,

T’imagine,            en pensée,

Et surpris de  Ô—Ô  m’aimer.

Ton regard est        A       ouverture

Focale sur toutes       M        captures,

Où, tes yeux seront      O       leurs foyers

De flammes d’amour       U      pour   briller,

Comme un pur diamant      R        en l’obscurité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

435 4

.

Évocation

 .

Difficile de trouver autres formes

Que trois diabolos superposés 

Formant comme deux yeux

D’une couleur différente ?

.

Deux diabolos formant une succession d’yeux

Ou encore des lentilles de différentes couleurs.

.

Deux yeux globuleux, de deux couleurs différentes

Et ici inversés comme diabolos.

.

Si on les recompose, réassemble fonctionnellement

Quel regard obtiendrons-nous ?

 . 

Symbolique 

 .

Les diabolos semblent

S’être multipliés

En s’empilant

Et leurs

Variations

De couleurs

Procurent effet tableau.

.

La chose merveilleuse est

Que l’on peut faire

Sauter son

Diabolo

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde ;

La plus absurde : faire tomber !

.

Descriptif

.

435Le regard de tes yeux d’amour

Alignement central / Titre droit/ Thème  sens

Forme ronde / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : diabolo / Symbole de fond : yeux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

435 6

.

Les yeux bleus d’un côté, verts de l’autre 

Ou les yeux vairons :

De toute façon, bleu, vert, marron, noir :

Les yeux verront.

 .

Symbolique 

 .

Les yeux sont l’organe de la vue

Ils sont symbole de l’observation,

De la communication du pouvoir,

De la connaissance, du désir… etc.

.

C’est certainement élément corporel

Le plus riche  de sens, propre, figuré :

L’œil est fait pour voir et pour être vu.

.

Les yeux sont reliés à la vision que l’on a

De notre vie intérieure, notre vie extérieure

Ce que l’on voit à l’extérieur, on désire pour soi.

Modifié et mis en forme, source : symboles.net

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Les yeux sont, avec oreilles, deux sens

Les plus sollicités, utilisés pour apprendre,

Mais toucher et préhension des mains restent

Indispensables  pour expérimenter  les objets

Mais le regard ne serait pas que perception

De l’extérieur, il est projection d’intention

Et bien plus encore de réinterprétation.

.

Comme forme se dédouble bosses et creux

Comme deux yeux appairés  font face,  joyeux

Rimes viennent scander le regard, deux par deux

Et, comme des phares, diffuse des éclairs lumineux

C’est dans une telle «clarté obscure» de l’ambiguïté

Que j’ai dû confondre fond et forme à les évoquer

Mon regard s’est perdu à jamais dans le tien.

 .

Visuel

.

 .  

Un regard chargé de tendresse

.

.Visuels et textuels  >>

434 – Mes dix centres d’amours

Visuels et textuels >>

.

Ton regard de toi …  Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira           … D’une  infinie tendresse,

Sera une première fois …. C’est fou… je le confesse.

Ta bouche alors dira, … Touchers  des  plus doux

De belles paroles déjà, … Chatouillent  tes genoux :

Que tu as forgé en toi.            … Arrête, encore c’est tout !

Ton écoute, de moi, …  Union : fermons verrous,

Vite tu la peaufineras, … Allons encore soyons fous,

Sons graves de sa voix. … À nos sexes faire coucou.

Ton nez  respirera. … Corps  se  détachent las,

Odeur et parfum bois, … Désir  nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras. … En plaisir fané … finira !

Ta  chevelure cachera, … Énergie  vient  en  nous.

Visage enfoui, en moi : … Quand  je pense  à nous,

Ainsi comblé de tel état. … Fini notre amour, point !

  1. 6.

Ton regard de toi,                                        Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira                                              D’une  infinie tendresse,

Sera toute première fois.                             C’est fou … je le confesse.

Tes yeux, pleins d’émois                                 Et, même si tu ne dis mot,

 Vibreront bien pour moi,                               Tes murmures, sur ta peau,

  Qu’enfin tu découvriras.                                        Susurrent plaisir bas, haut.

  1.                                            7.

Ta bouche alors dira,                                               Touchers des plus doux

De belles paroles… déjà,                                          Chatouillent  tes genoux :

 Que tu auras forgé en toi.                                      Arrête, encore… c’est tout !

 Complice tu deviendras,                                         Lors tes yeux se fermeront,

  Ton sourire me parlera,                                         Signe qu’instant est le bon,

    L’amour te touchera.                               D’entrer enfin en ta toison.

  1.                                                 8.

Ton écoute, de moi,                                     Union : fermons verrous,

  Vite, tu la peaufineras,                                            Allons encore, soyons fous,

  Sons graves de ma voix.                             A nos sexes, faisons coucou.

 Oreille, en échos, reçois,                            Frissons partout aux cœurs,

 Et me renvoie, je crois,                               Battront à…sangs à l’heure,

  Éclats aigus, de toi.                                     En soubresauts galopeurs.

  1.                                              9.

Ton nez respirera,                                         Corps se détachent las,

Odeur et parfum bois,                                 Désir nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.                               En plaisir fané … finira !

Et, nez à nez, avec toi,                               Que restera-t-il, de cela !

 Ta langue savourera,                                                Souvenirs, beaux émois,

   La senteur de moi.                                                Que vite demain délitera.

  1.                                               10.

Ta chevelure cachera                                               Énergie  vient  en nous,

Visage enfoui, en moi :                                            Quand je pense à nous :

 Ainsi comblé de tel état.                               Fini notre amour : point.

Image, emmêlée de toi,                                Lors ton image,  en moi,

L’amour coulera de soi,                               Jamais… ne me quittera,

Commencent nos ébats.                              Jusqu’à ma fin, d’ici-bas.

.

.

Extension

.

Nos cinq sens, à savoir, les yeux, la bouche,

Le nez, les oreilles et le toucher,

Sont ici revisités pour composer une grammaire

De nos plaisirs et de nos désirs.

Il faut dire que nature nous a comblés de ce côté-là

Que nous cherchons sans cesse

À accentuer ses traits : certains au nom du seul sexe,

D’autres au nom de l’amour

Tant les mêmes regards, paroles et gestes peuvent être

Projetés ou interprétés dans

Ces deux buts réversibles avec la pratique et le temps :

Au début, entre nous il n’y a

Que le sexe et puis est venu l’amour ou bien l’inverse.

L’attachement, lié à la passion,

Comme rien ne dure lors rien ne peut le… garantir

Mais le sexe, sans amour, ne peut

Satisfaire à long terme et l’amour sans le sexe,

Nous fait vite dépérir …  renoncer ?

.

Hyper signifie à la fois élargissement et déclinaison

Nos cinq sens, c’est sûr, mais aussi le reste du corps

Toute l’énergie, l’amour, qui se dissipe à l’intérieur

Dans une vision holistique de notre organisme !

Chacun est semblable et chacun est différent,

Chaque sens, partie, organe communique.

 .

Chacun sait bien que le tout n’est

En physique, voire en physiologie,

Qu’une simple somme  des parties,

 À laquelle il faut, rajouter en amour

Comme suppléments de cœur, âme.

.

Nous avons cinq sens, y contribuant,

Une tête  et un corps, les  alimentant,

Des phéromones  et  d’autres chimies,

Conditionnant  pour  nous rapprocher

Pour notre plaisir ou nous reproduire !

.

Alors que tous les animaux  n’ont qu’une

Facon de le faire, nous en avons dix, cent,

Chacun de nos cinq sens  joue sa musique

Se joint aux autres pour cette symphonie

Emotions sexe, corps, cœur, esprit, âme.

.

L’intuition en amour guide la raison,

Transforme celui-ci en une passion

Qui sonne deux êtres à l’unisson,

Pour sceller en tout attraction,

Qui les conduit à leur union.

.

.

Épilogue

.

La tête et le corps en pièces,

Sans compter l’esprit, l’âme.

Vrai l’humain forme un tout,

Qu’on ne peut guère dissocier.

.

Lors si chaque partie représente

Une de ses fonctions particulières,

Elle est reliée aux autres, communique

On en a jamais fait le tour de les poétiser.

.

Chaque sens ferait sens et ferait sensation,

Aucun n’est superflu et un sixième existe,

Je parle de proprioception pour le corps

Et je parle d’intuition pour le cerveau !

.

 Chirurgien n’a trouvé, blessé, coupé,

D’âme ni de morceaux avec scalpel,

Pas même entr’aperçu avec l’IRM

Cela ne constitue pas une preuve

Inexistence, comme pour Dieu !

.

Il y a des médecins,  chercheurs,

Spécialisés dans chacun des sens

Romanciers qui les transfigurent,

Voire des poètes qui les subliment.

.

Alors, à quoi bon ajouter son grain sel,

Tout a déjà été dit ou du moins l’essentiel,

Pourtant on ne parle que de leurs substances

Comme si nos sens étaient des parties d’essence.

.

D’essence humaine, nous avons, tous, les mêmes :

Dès que l’un fait défaut, dysfonctionne : problème.

Quand l’amour ou le plaisir ou le désir s’en mêlent,

Fantasmes débarquent, nous assaillent, pêle-mêle.

.

.

434 – Calligramme

.

Ton regard de toi,                                                     Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira                                             D’une  infinie tendresse,

Sera une première fois.                                          C’est fou… je le confesse.

Ta bouche alors dira,                                               Touchers  des  plus doux

De belles paroles déjà,                                           Chatouillent  tes genoux :

Que tu as forgé en toi.                                            Arrête, encore c’est tout !

Ton écoute, de moi,                                             Union : fermons verrous,

Vite tu la peaufineras,                                   Allons encore soyons fous,

Sons graves de sa voix.                                 À nos sexes faire coucou.

Ton nez  respirera,                                        Corps  se  détachent las,

Odeur et parfum bois,                                  Désir  nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.                               En plaisir fané … finira !

Ta  chevelure cachera                                     Énergie  vient  en  nous.

Visage enfoui, en moi :                               Quand  je pense  à nous,

Ainsi comblé de tel état.                              Fini notre amour, point !

1                          M                                           6

Ton regard de toi,               E                     Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira          S                     D’une  infinie tendresse,

Sera toute première fois.     *                      C’est fou … je le confesse.

Tes yeux, pleins d’émois       D                      Et, même si tu ne dis mot,

 Vibreront bien pour moi,      I                     Tes murmures, sur ta peau,

  Qu’enfin tu découvriras.       X                        Susurrent plaisir bas, haut.

2                          *                                               7

Ta bouche alors dira,              P                           Touchers des plus doux

De belles paroles… déjà,           R                          Chatouillent  tes genoux :

 Que tu auras forgé en toi.                                 Arrête, encore… c’est tout !

 Complice tu deviendras,          N                         Lors tes yeux se fermeront,

  Ton sourire me parlera,            C                           Signe qu’instant est le bon,

    L’amour te touchera.                 I                             D’entrer enfin en ta toison.

3                          P                                               8

Ton écoute, de moi,                  A                              Union : fermons verrous,

Vite, tu la peaufineras,             U                           Allons encore soyons fous,

 Sons graves de ma voix.           X                           A nos sexes faisons coucou.

 Oreille, en échos, reçois,          *                           Frissons partout aux cœurs,

 Et me renvoie, je crois,             C                            Battront à…sangs à l’heure,

  Eclats aigus, de toi.                E                            En soubresauts galopeurs.

4                            N                                                     9

Ton nez respirera,                 T                                  Corps se détachent las,

Odeur et parfum bois,         R                                Désir nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.        E                                En plaisir fané … finira !

Et, nez à nez, avec toi,         S                                Que restera-t-il, de cela !

 Ta langue savourera,          *                                 Souvenirs, beaux émois,

   La senteur de moi.              D                                 Que vite demain délitera.

                      ‘                                                   10

Ta chevelure cachera             A                                  Énergie  vient  en nous,

Visage enfoui, en moi :          M                                 Quand je pense à nous :

 Ainsi comblé de tel état.        O                                 Fini notre amour : point.

Image, emmêlée de toi,          U                                 Lors ton image,  en moi,

L’amour coulera de soi,         R                                 Jamais… ne me quittera,

Commencent nos ébats.       S                                 Jusqu’à ma fin, d’ici-bas.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

434 4

.

Évocation

 .

Deux colonnes autour d’une bouche

Et d’un nez au milieu  et qui parlent

Des composantes de nos  cinq sens,

Sans compter le sixième, intuition !

 .

Une liste des sens et sensations à la Prévert

Sur deux colonnes faisant comme inventaire

Et de ce fait, la forme se superposera au fond.

.

Des pieds, et des mains, des yeux et oreilles :

Nos cinq sens,

Qui font comme une salade pleine d’émotions

Convergentes.

 .

 Symbolique 

 .

Cinq sens relèvent de la faculté sensible.

Sur le plan intérieur, le développement

Des sens opère la transformation de

 

L’ouïe en entendement ;

 

La vue en clairvoyance ;

 

Le goût en appréciation des valeurs

Spirituelles et de la subtilité ;

 

Le toucher en tact et discernement ;

 

L’odorat  comme  en  flair.

 

Mais pourquoi ces 5 sens,

Que signifie ce nombre ?

Modifié, source : ledifice.net

.

Descriptif

.

434Mes dix principaux centres d’amours 

Alignement central / Titre courbe / Thème corps

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sens / Symbole de fond : intuition

.

.

Fond

.

Évocation 

.

434 6

.

Notre intuition est comme un sixième sens  cérébral

Qui facilite nos choix complexes

Le plus rapidement et le plus certainement possible

En tous cas, de notre point de vue.

 .

 Symbolique 

.

L’intuition est un processus

Qui permet de percevoir les

Renseignements abstraits,

Comme les symboles et les

Formes conceptuelles, sens.

.

Une connaissance  intangible

De ce que quelque chose signifie,

Comment il se rattache à autre chose,

Ou ce qui pourrait arriver : « le sixième sens ».

.

Ce processus est déclenché par un événement externe,

Ou cette information abstraite semble juste se présenter

À notre conscience. Ils sont «Ailleurs et Demain».

16-types.fr/modele/modele-MBTI-2-sensation-intuition

.

.

Corrélations

.Fond/forme

 .

Toutes les formes se retrouvent en face à face

Cinq sens, cinq face à face à tenir avec l’autre

Et le tout en rimes et en rythmes bien mesurés,

Qui se répètent, se renvoient, comme en échos !

.

Les yeux, les nez, oreilles, bouches, mains, pieds

Se mélangent et se complètent jusqu’au cerveau

Tout cela pour l’amour mais de qui et comment !

 .

Visuel

.

 .

Comme feu intérieur partagé

.

Visuels et textuels >>

808 – Des jours où tout va bien, mal

Visuels et textuels >>

Ça va mal où bien ça va bien.

Question  objective, subjective,

Probablement, un peu  les deux,

Lors malheureux bien qu’heureux.

J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

La chance n’y était pas…a mal tourné,

Je me retrouve  désemparé, presque nu.

Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.

 .

Les choses ne vont que rarement jusque-là,

Juste un passage à vide ou un coup de blues.

On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,

C’est,  parfois,  la  question  ça va, qui provoque.

Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,

Sinon du monde, de notre situation, de nous,

Autrement pression stress nous rendra fou,

De debout, l’on se retrouvera à genoux.

.

Il y a des jours, sans savoir pourquoi

Où tout va bien ou bien tout va mal,

Tout s’enchaine et tout se débloque,

Ou tout se déchaine et tout se bloque,

Faudrait-il lors consulter son horoscope !

.

Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,

Mais de votre entourage, disponibilité des gens,

Tant  au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.

Quand  ça va bien, vous avez confiance  en vous,

Vous osez affronter la réalité de vos problèmes

Pour les résoudre et avancer projets en cours

En traitant les conflits pour les solutionner.

Vous êtes  sur un nuage, content de vivre

C’est le mieux  que l’on puisse espérer,

Quand toutes vos relations vont bien

Et le dialogue est de mise partout.

.

Mais, c’est, parfois, trop galère :

Lors ça va mal, vous perdez  pied

Vous ne savez  plus  où  vous habitez,

Comment vous y prendre pour en sortir !

Vous comptez sur la chance…plus que vous :

Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.

Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament

Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur

Mais sans rien résoudre dans la réalité :

C’est juste bombe à retardement.

 .

« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »

Ce n’est  rien d’autre, qu’un  protocole  social,

N’appelant pas de réponse surtout catastrophée

Tel mal : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.

« Misères,  soucis,  douleurs,  problèmes,  angoisses » 

L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.

« Ça ira  mieux  demain,  croyez-moi,  et, reposez-vous,

Parlez-en  à votre médecin, ou psychologue, ou chien. »   

.

.

Extension

.

Un chien va bien quand

Son maitre va bien et inversement.

Beaucoup de problèmes sont relationnels.

En qui avoir confiance, à qui se fier de nos jours !

L’âge venant, ça s’empire et l’on croit être le seul

Dans son cas, or il en existe  centaines, milliers.

Comment savoir si quelqu’un va bien ou mal ?

Quand certains se plaignent d’un bobo,

Autres se taisent, comme déprimés,

Ils ne montreront rien de leur état

Humeur égale, aimable avec tous.

.

Le noir du mal-être, du sombre,

Et le jaune, du bien-être, du clair.

Il est vrai, qu’ici, ce «tout va bien»

Est d’ordre  ironique, métaphysique,

D’ordre matériel et autant psychique.

À croire qu’il n’y a rien entre les deux :

Qu’on est soit malheureux, soit heureux,

Alors que tout est relatif, mixte, commun,

Et l’échelle du bonheur varie selon chacun.

 .

Peut-on comptabiliser les jours

Où tout va bien, où tout va mal !

.

Quel pourcentage est supportable

Lequel devient plus qu’intolérable !

.

Le verre à moitié vide, à moitié plein,

C’est bon pour pessimiste, optimiste !

.

Si l’on peut aller  de Charybde en Silla,

Comme en voyage, d’Ulysse, d’Homère,

N’y a-t-il pas des signaux qu’on oblitère

Et d’autres, plus anodins, qu’on exagère.

.

La fin du Monde  n’est pas pour demain,

Fin du mien si je meurs d’angoisse, faim.

.

Enfin question quand même chaque jour

Comment tu vas ? Réponse : je vais bien !

.

C’est les autres, le Monde, qui ne vont pas

Ils en profitent pour bien salir mon bain !

.

.

808 – Calligramme

.

Ça va mal où bien ça va bien.

Question objective, subjective,

Probablement, un peu  les deux,

Lors malheureux bien qu’heureux.

J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

La chance n’y était pas…a mal tourné,

Je me retrouve  désemparé, presque nu.

Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.

DES JOURS

Les choses ne vont que rarement jusque-là,

Juste un passage à vide ou un coup de blues.

On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,

C’est  parfois  la  question  ça va, qui provoque.

Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,

Sinon du monde, de notre situation, de nous,

Autrement pression stress nous rendra fou,

De debout, l’on se retrouvera à genoux.

OÙ TOUT

Il y a des jours, sans savoir pourquoi

Où tout va bien ou bien tout va mal,

Tout s’enchaine et tout se débloque,

Ou tout se déchaine et tout se bloque,

Faudrait-il lors consulter son horoscope !

VA BIEN

Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,

Mais de votre entourage, disponibilité des gens,

Tant au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.

Quand  ça va bien, vous avez confiance  en vous,

Vous osez affronter la réalité de vos problèmes

Pour les résoudre et avancer projets en cours

En traitant les conflits pour les solutionner.

Vous êtes  sur un nuage, content de vivre

C’est le mieux  que l’on puisse espérer,

Quand toutes vos relations vont bien

Et le dialogue est de mise partout.

OÙ TOUT

Mais, c’est, parfois, trop galère :

Lors ça va mal, vous perdez pied

Vous ne savez plus ou vous habitez,

Comment vous y prendre pour en sortir !

Vous comptez sur la chance…plus que vous :

Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.

Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament

Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur

Mais sans rien résoudre dans la réalité :

C’est juste bombe à retardement.

VA MAL 

« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »

Ce n’est  rien d’autre, qu’un  protocole  social,

N’appelant pas de réponse surtout catastrophée

Sauf cas : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.

« Misères,  soucis,  douleurs,  problèmes,  angoisses » 

L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.

« Ça ira  mieux  demain,  croyez-moi,  et, reposez-vous,

Parlez-en  à votre médecin, ou psychologue, ou chien. »   

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Un  rasoir  électrique   sur piles,

Une colonne en trois morceaux :

Une salière, ou une poivrière ?

 .

Les deux formes de  la salière et de la poivrière,

Sont proches du fond, sans le couvrir totalement

On pourrait prendre d’autres symboles bien/mal.

 .

Une salière si tout va bien,

Une poivrière, si tout va mal,

Mais l’on pourrait être en état

Intermédiaire : poivre et sel !

 .

Symbolique   

 .

Le poivre et le sel sont encore considérés

De tous, parmi les épices les plus communes.

Pour célébrer deux indispensables en cuisine,

Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.

.

Selon une devise chère à Alphonse Allais :

« Le sel de l’existence est essentiellement

Dans  le  poivre  qu’on  y met. »

.

La sphère du Poivre représente

Des forces magiques et brûlantes

Et le sel est indispensable à la vie,

Tant il maintient l’eau à l’intérieur

Des cellules dans notre organisme.

.

Descriptif

 .

808 – Des jours où tout va bien, tout va mal 

Alignement central / Titre par mots / Thème  calendrier

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : salière / Symbole fond : épices

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une salière si tout va bien,

Une poivrière, si tout va mal,

Mais l’on pourrait être en état

Intermédiaire : poivre et sel !

Symbolique 

 .

Le poivre et le sel sont encore considérés

De tous, parmi les épices les plus communes.

Pour célébrer deux indispensables en cuisine,

Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.

.

Selon une devise chère à Alphonse Allais :

« Le sel de l’existence est essentiellement

Dans le poivre qu’on y met. »

.

La sphère du Poivre représente

Des forces magiques et brûlantes

Et  le sel est indispensable à la vie,

Tant il maintient l’eau à l’intérieur

Des cellules de notre organisme.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il est normal d’hésiter entre salière et poivrière

Tant les formes se ressemblent, hormis le fond :

Blanc pour le sel ; gris ou noir, pour le poivre

Dans tous les cas, la rime, là, sera très libre

Quant à faire le lien avec le bien et le mal

Ce n’est ni la forme ni le fond qui décide,

Seulement vos humeurs, événements.

.

C’est tout de même curieux qu’on présente  les deux

Ensemble à table comme des jumeaux inséparables

Cela dit, l’on consomme plus de sel que de poivre,

Tant le poivre, on peut s’en passer ; le sel, non !

.

Le sel serait le maître et le poivre, son chien

Mais le chien ne supporte pas le poivre

Comment fait-on pour les accorder !

.

Visuel

.

.

Se cacher derrière faux visage

.

Visuels et textuels >>

433- Mariage sans sincérité ne fait pas bon ménage

<< Calligramme et symboliques 

.

Visuels scénario

.

.

Au début, tout allait bien, c’était parfait, 

j’y croyais fort,

.

.

le mariage m’avait conforté en sa sincérité :

mais j’avais tort,.

.

.

le soir même, en désaccord, j’ai beaucoup 

déchanté, à mort !

 .

.

Textuel calligramme 

.

  •  Mariage de raison et mariage de passion changent-ils des ménages pour équilibre en partages !  Sincérité est vraie sur le moment et raison est vraie, plus longtemps : aucun ne suffira à offrir une garantie quelconque sur l’intensité ni la durée. Lors l’amour se fonde sur une rivalité, un ménage se fonde sur une réalité, ce qui fait qu’un couple heureux est mélange des deux. Mariage sans sincérité, ne fait pas bon ménage, et fidélité, sans partage, fait un couple trop sage. Pour garder désir exquis, notre être, non-soumis, doit garder toute liberté de dire «oui» à l’aimé. Chacun sait que son amour campe sur sa rivalité tandis que son ménage campe sur sa réalité : si le premier vous raconte et de la meilleure façon qui soit, le second vous compte et de la pire manière qu’on entrevoit ! Il faut déjà aimer une personne et non pas un personnage que l’on aura, plus ou moins, détecté, projeté, voire inventé : ce sera faire preuve du bon usage d’une vraie passion sans s’exposer à de futurs et sérieux tracas. Plus forte sera fausse passion, plus grande sera sa déception quand découvrez que, l’aimé, c’est vous qui l’avez inventé de toutes pièces comme le héros d’un roman dont vous croyez tenir les ficelles pour bien le manipuler et qui vous claque entre les doigts, en les pinçant, comme il se doit. En pure attraction des corps, votre esprit critique s’endort, se fie à votre première impression, à votre infaillible intuition, mais ce n’est que chimie et non pas alchimie, et il ne faut jamais à les confondre même s’ils vous paraissent proches !  Si l’amour est votre obsession, ne ratez jamais la moindre occasion : qui sait si elle se reproduira et parfois, « un tiens vaux mieux que deux tu l’auras ». Mais, comment en être certain, que votre oiseau,  divin, et rare, ne vous aura pas   choisi au hasard et pour mieux disparaitre, demain ! Quand amour  n’est pas  possession, la raison l’emporte sur une passion car si toute fidélité exclut toute rivalité, à quoi est-on fidèle si l’on n’est pas obligé. Lâcher la proie pour l’ombre mauvais pari, faut-il encore s’en rendre compte avant lit. 

.

.

Textuel extension

.

  • Le mariage est un des plus grands événements dans sa vie. On le fait souvent davantage pour les autres que pour soi, le foyer, l’union, étant été déjà bien établi, même hors la loi. Arrive que pour certains, c’est le début de l’histoire d’amour mais que pour autres, le début du commencement de la fin ! C’est ainsi, on se fait plaisir et l’on ne regarde pas plus loin où l’on est déjà si loin que, de se marier, devient superflu.  Quoiqu’il en soit c’est un pari sur l’avenir que le présent autorise, si tant est que l’on est sincère et amoureux.   Mariage sans sincérité ne fait pas bon ménage : on croirait entendre un gourou ou un prophète. Il y en aura qui ont tenu, des dizaines d’années : tout proverbe a son contraire par fait exception. La sincérité est un point de départ, non d’arrivée : vaut mieux être authentique, un peu romantique pour construire une autre vie à deux qui surnage, sinon chacun, déçu de l’autre, vivra sur son nuage.  Point d’achoppement, rupture, est d’avoir besoin d’aller voir ailleurs, comme sorte de consolations qui, peu à peu, devient la déception ou obsession : Mariage sans sincérité conduira vite à l’infidélité. 

.

.

Textuels symboliques 

.

.

Toit colocation

  • Symbolique de forme : Et si notre belle histoire tournait un jour au partage du simple toit, en colocation? Routine, ou sexualité morne, ou désaccords, les raisons du ras-le-bol ne manqueront pas. Mais pourquoi envisager une séparation, partage des affaires et des comptes ! Pourquoi faire des malheureux si l’on aménage sa vie personnelle, ménage, pour rester ensemble? Source : Magazine Marie France

 .

Bouquet de fleurs

  • Symbolique de fond : Le bouquet de fleurs apparaît durant la période des croisades. Les hommes importent la tradition consistant à offrir, à la future mariée, une gerbe de fleurs qu’elle porterait toute la journée. Reine des fleurs, allégorie de l’amour depuis l’apogée de la poésie au Moyen Âge, la rose exprime toute une série de sentiments et d’émotions.

 .

Corrélations > même couche, même vie, protection, passion

  • Liens fond/forme : Mariage et partage du même toit sont très proches, équivalent à partager la même couche, même vie. Le toit rime autant avec protection qu’avec passion et si, toit et toi, vont, parfois, de pair, ils peuvent, autant, créer des impairs si l’oiseau choisi va prendre l’air ailleurs et parfois le contraire, dans le cas d’une colocation où sa soudaine disparition, laissera le loyer, célibataire. Le face à face pourra parfois durer cinquante ans, c’est dire si fusion, confusion, scission se répètent, et si la sincérité fait défaut, l’arrangement meurt. Si bouquet de la jeune mariée, s’est fané, desséché, depuis longtemps : il faudra songer à le renouveler.

.

<< Calligramme et symboliques 

 

 

433 – Mariage, sans sincérité, ne fait pas

Visuels et textuels>>

Mariage

De    raison

De noble   passion,

Changent-ils  ménages ?

.

Sincérité, vraie sur le moment,

Raison est vraie plus longtemps,

Aucun ne suffira  à offrir garantie,

Assurée sur l’intensité, ni la durée.

.

Lors l’amour se fonde  sur rivalités,

Le ménage se fonde sur les réalités

Ce qui fait que, un couple heureux

Sera le parfait mélange des deux.

.

Mariage sans la sincérité,

Ne ferait pas bon ménage,

Lors fidélité, sans partage,

Ferait un couple  trop sage.

Pour garder  le désir exquis,

Notre être connu non-soumis

Devra garder toute sa liberté,

De dire  «oui ou non»  à l’aimé.

.

Lors  amour campe une rivalité :

Lors ménage campe une réalité :

C’est que le premier vous raconte

Et que deuxième,  vous compte.

Personne  mariée : l’aimer  déjà

Et non pas que son personnage,

Est faire preuve  du   bon usage

De vraie passion hors de tracas.

.

Plus forte sera fausse passion,

Plus grande sera sa déception

Quand découvrez que, l’aimé,

C’est vous  qui l’avez inventé.

En pure attraction des corps,

Votre esprit critique s’endort,

Se fie  à  première impression,

Non votre infaillible  intuition.

.

Si l’amour est une obsession,

Ne ratez aucune occasion,

Qui sait si elle se reproduira,

Tiens vaux mieux que l’auras.

.

Mais, comment en être certain,

Que  votre oiseau, divin, et  rare,

Ne vous aura pas choisi au hasard

Et pour mieux disparaitre demain !

.

Quand amour  n’est pas  possession

La raison l’emporte  sur une passion,

Car si toute fidélité exclut toute rivalité

À quoi est-on fidèle si on n’est pas obligé.

.

Lâcher la proie pour l’ombre, mauvais pari,

Faut-il encore s’en rendre compte, avant lit.    

.

.

Extension

.

Le mariage est un des plus grands événements dans sa vie

On le fait souvent davantage pour les autres que … pour soi

Le foyer, l’union, étant été déjà bien établi, même hors la loi,

Arrive que pour certains, c’est le début d’une histoire d’amour

Mais que pour autres, le début du commencement de la fin !

C’est ainsi, on se fait plaisir et l’on ne regarde pas plus loin,

Ou l’on est déjà si loin que, de se marier, devient superflu.

Quoiqu’il en soit c’est un pari sur l’avenir que le présent

Autorise, si tant est que l’on est sincère et amoureux.

 .

Mariage sans sincérité ne fait pas bon ménage

On croirait entendre un gourou ou un prophète

Il y en aurait qui ont tenu des dizaines d’années,

Tout proverbe a son contraire par fait exception.

.

La sincérité est un point de départ, non d’arrivée,

Vaut mieux être authentique, un peu romantique

Pour construire une autre vie à deux qui surnage,

Sinon chacun déçu de l’autre vivra sur son nuage.

.

Point d’achoppement, rupture, est  d’avoir besoin

D’aller voir ailleurs, comme sorte de consolations,

Qui, peu à peu, devient la déception ou obsession,

Mariage sans sincérité conduira vite à l’infidélité.

.

.

433 – Calligramme

.

Mariage

De    raison

De noble   passion,

Changent-ils ménages,

Sincérité vraie sur le moment,

Raison est vraie plus longtemps,

Aucun ne suffira  à offrir garantie,

Assurée sur l’intensité, ni la durée.

Lors l’amour se fonde  sur rivalités,

Le ménage se fonde sur les réalités

Ce qui fait que, un couple heureux

Sera le parfait mélange des deux.

MARIAGE

Mariage sans la sincérité,

Ne ferait pas bon ménage,

Lors fidélité, sans partage,

Ferait un couple  trop sage.

Pour garder  le désir exquis,

Notre être connu non-soumis

Devra garder toute sa liberté,

De dire  «oui ou non»  à l’aimé.

SANS SINCÉRITÉ 

Lors  amour campe une rivalité :

Lors ménage campe   une réalité :

C’est que le premier     vous raconte

Et que deuxième,           vous compte.

Personne mariée              l’aimer déjà

Et non pas son              personnage,

Est faire preuve       du bon usage

De vraie passion hors de tracas.

PAS BON

Plus forte sera fausse passion,

Plus grande sera sa déception

Quand découvrez que, l’aimé,

C’est vous  qui l’avez inventé.

En pure attraction des corps,

Votre esprit critique s’endort,

Se fie  à  première impression,

Non votre infaillible  intuition.

MÉNAGE 

Si l’amour est une        obsession,

Ne ratez aucune                 occasion,

Qui sait si elle se               reproduira,

Tiens vaux mieux               que l’auras.

Mais, comment en            être certain,

Que votre oiseau,          divin, et rare,

Ne vous aura pas    choisi au hasard

Et pour mieux disparaitre demain !

Quand amour  n’est pas  possession

La raison l’emporte  sur une passion,

Car si toute fidélité exclut toute rivalité

À quoi est-on fidèle si on n’est pas obligé.

Lâcher la proie pour l’ombre, mauvais pari,

Faut-il encore s’en rendre compte, avant lit.    

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

433 4

.

Évocation

 .

Une fusée lunaire, à trois étages,

Ou un toit étroit genre tour ivoire

On peut y voir tout ce que l’on veut,

J’y ajoute, un bouquet de mariage.

 .

La forme se rapproche du fond par le bouquet

 Par un côté, et par le même toit, de l’autre coté

 .

De vivre à deux, en amoureux, en tour, même toit,

Étroit en plus,

N’est pas si simple que ça, c’est l’épreuve de réalité, 

Et plus du rêve.

  .

Symbolique

 .

Et si notre belle histoire tournait un jour

Au partage du simple toit, en colocation?

Routine, ou sexualité morne, ou désaccords,

Les raisons du ras-le-bol ne manqueront pas.

.

Mais pourquoi envisager une séparation

Partage des affaires et des comptes,

Pourquoi faire des malheureux

Si l’on aménage sa vie perso

Pour rester ensemble?

Source : Magazine Marie France

.

Descriptif

 .

433 – Mariage sans sincérité : pas bon ménage 

Alignement central / Titre par mots / Thème  sentiment

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme 

Symbole forme : toit / Symbole fond : bouquet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

433 6

.

De vivre à deux, en amoureux, en tour, même toit,

Étroit en plus,

N’est pas si simple que ça, c’est l’épreuve de réalité, 

Plus son bouquet

 .

Symbolique 

 .

Le bouquet de fleurs

Apparaît que durant la période

Des croisades. Les hommes importent

La tradition consistait à offrir à la future

Mariée une gerbe de fleurs qu’elle

Porterait toute la journée.

.

Reine des fleurs, allégorie

De l’amour depuis l’apogée

De la poésie au Moyen Âge,

La rose exprime toute une

Série de sentiments et d’émotion.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Mariage et partage du même toit sont très proches

Équivalent de partager la même couche, même vie.

Le toit rime autant avec protection qu’avec passion.

.

Et si toit et toi vont, parfois, de pair

Ils peuvent, autant, créer impairs,

Si l’oiseau choisi va prendre l’air

Ailleurs et parfois le contraire,

Dans le cas d’une colocation,

Où sa soudaine disparition,

Laisse le loyer célibataire.

.

Le face à face pourra parfois durer cinquante ans,

C’est dire si fusion, confusion, scission se répètent,

Et si la sincérité fait défaut, l’arrangement meurt

Bouquet de la jeune mariée s’est fané, desséché,

Depuis longtemps : faut songer à le renouveler.

 .

Visuel

.

.

Sincérité à travers les âges  

.

.

Mariage

.

Une union légitime entre deux personnes,

Dans les conditions prévues par la loi.

L’action, ou bien  fait de se marier.

Voire la cérémonie du mariage.

.

Figuré : Action d’associer,

Ou d’assortir des choses

.

Adultère : celui qui manque

À la promesse conjugale,

Ou celui qui viole sa loi

Et le résultat obtenu.

.

On parle aussi d’alliance, association,

Accord, union, cérémonie, mélange, noce

 

 

« Un mariage secret avec deux témoins un prêtre et quelques amis fidèles dans une petite chapelle au fond des bois unit deux êtres dont les familles sont ennemies.  Ils sont condamnés à vivre une double vie et refuser tout autre mariage mais voilà qu’un enfant est annoncé et dès lors, bien des choses deviennent beaucoup plus compliquées »

.

Un mariage organisé par des enfants de 7 à 12 ans pour imiter les mariages adultes. Tout se passe comme d’ordinaire. Vient le moment du baiser. La petite fille refuse. Les enfants déclarent le mariage annulé et se ruent sur les faux-mariés. C’est la bagarre générale. Les parents débarquent, attiré par les cris.

.

L’union amoureuse de l’homme et de la femme. Le mariage, institution qui préside à la transmission de la vie, apparaît auréolé d’un culte qui exalte et exige la virginité. Il relève des rites de la sacralisation de la vie. Culte avec ses pompes, ses fêtes et ses joies.

.

Qu’importe aujourd’hui qu’il soit sacré ou bien  laïque,

L’essentiel n’est-il pas  qu’il ait lieu et qu’il unisse

Deux êtres qui s’aiment pour longtemps, la vie,

Jusqu’à ce que, séparation ou divorce, arrive.

.

Le mariage peut avoir un autre motif précis :

Un mariage d’argent, de raison, de convenances,

Tabous, principes, idées toutes faites, qu’en dira-t-on

Qui désentimentalise, puis il y a aussi le mariage blanc.

 

Mariage n’a plus trop le vent en poupe, plutôt en proue

Sachant qu’on dit que la moitié des mariés, divorcent,

Il vaut prendre son temps, vivre ensemble bien avant

Sans compter avoir des enfants qui vous marieront.

.

S’il demeure une cérémonie, il est aussi une noce :

C’est ce que les parentes, amis, collègues attendent

Le plus beau jour de leur vie, disent les princesses,

De l’argent gaspillé pour pas grand-chose, autres.

.

Visuels et textuels>>

432 – Joies et peines du cerveau ou cœur

Visuels et textuels >>

Si son cœur est en joie,

Et corps peine son cœur,

Joie, souvent, l’emportera,

Sur tous les efforts de peines

Quand les esprits ne s’accordent

Pas, ou plus, en valeur, profondeur.

.

Acte sexuel met les corps encore en joie,

Mais après, laisse leurs âmes bien en peine.

Quant aux hommes de peine, aux filles de joie,

Ils vendent au mieux un corps de force en veine.

.

Peines de cœur,

Pour fille de joie,

Filles en … peine,

Pour joie de cœur,

Corps à la …  peine,

Pour esprits en joie,

Confondent …  le pire

Le banal et le meilleur.

.

Joies, peines, viennent du cerveau et cœur

Toutes sortes de sensations, les chérissent,

Ou bien, tout au contraire, les pourrissent,

Aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.

.

Quand esprits ne s’accordent profondeur,

Faire l’amour, corps en joie, âme, peine,

En confondront le pire avec le meilleur

Survient alors l’ennui  et puis la haine.

.

Corps en peine, âme en joie, fredonne

Hymne où bonheur, douleur s’en vont

Moments  mauvais moments et bons,

Pour des équilibres  qui  s’ordonnent.

.

Quant filles de joie, hommes de peine,

Tous vendront au mieux, leurs corps,

Aux  plus offrants  et  du sud au nord,

En   s’essoufflant  et à perdre haleine.

.

Corps, âme, tout à la peine et à la joie,

Sont des inséparables lors se quittant

Et les mêmes  lorsque se retrouvant,

Et autant, chaque fois, dans émois.

.

Si on se quitte momentanément,

Joies l’emportent sur les peines

Chassant tout ennui et haine

Et suspendant … l’instant.

.

L’instant, dit suprême,

Où  les  joies  effacent

Toutes   les  peines,

Et toutes traces.

.

.

Extension

.

On ne se quitte pas, hors du moment

Quand  les joies l’emportent sur les peines,

Chassent ennui, haine, suspendant l’instant.

L’instant, où les joies effacent toutes peines.

.

Peines de cœur pour filles de joie,

Filles en peine pour joies de cœur :

Ce  dernier  s’interpose  entre  l’âme

Et le corps et lors décidera pour elles

Si c’est plus un bonheur que douleur.

.

Les corps, à la peine, esprits, à la joie,

Confondent parfois le pire et meilleur,

Et si les deux se superposent, apparait

Couleur rose, bleu, mélange des deux.

.

Cœur en joie, corps en chœur, gagne

Sur toute peine, lors l’esprit et l’âme

Se chevauchent  en vue de vous faire

Décoller de terre puis vous enfermer

Dans votre bulle où rien de…fâcheux

Ne pourra plus vous arriver, à deux.

.

La joie vient, toujours, après la peine,

Chance vient, toujours, après déveine !

Mon corps souffrant, mon âme sereine :

Demain je serai roi, demain je serai reine

Un  nouvel amour succédera à toute haine,

Qui remplit tout cœur, d’une  félicité pleine,

Jusqu’à souffrir d’avoir  cette peur soudaine,

De tout perdre, en l’abandonnant, à la traine,

Et de ne pouvoir se consoler d’une telle peine.

.

On dit la joie vient toujours après la peine

Qu’une seule joie compense  toutes peines,

Qu’on a pas de chance, qu’on a de la veine,

Mélange joies et peine, font-ils vie sereine !

.

Il y a joie intarissable et peine inconsolable

Comme il y a les optimistes, les pessimistes

Si la peine atteint tant souffrance, douleur,

Demeurera en son cerveau et en son cœur.

.

Un bon conseil : épouser  une fille de joie,

Toujours enthousiaste, jamais à la peine,

Encore faut-il savoir ce qu’on entend là,

Car plus dure sera la chute à son réveil.

.

.

Épilogue   

.

Peine à jouir, ou joie de souffrir,

On peut inverser comportements :

Ne parlons pas de sadomasochisme

Bien trop prisonnier de son prisme !

.

Nous sommes contenants, amphores,

Le contenu intérieur dépend de nous,

Il pourra être bien, il pourra être fort

C’est histoire de joies, peines, de fous.

.

Amphore est emblème de la féminité,

À qui on prête moult émotions faciles,

On la projette, gracile, parfois,  fébrile,

Alors qu’elle s’active et à tout a résisté.

.

Homme par orgueil, apathie… prudent,

Fait moins démonstration de sentiments

S’il s’autorise à exprimer souvent sa joie

Sa peine, l’intériorise, la garde pour soi.

.

Chacun sait : pas de joie sans douleur,

Comme pas de bonheur sans malheur

S’il existe des critères plus objectifs,

Le ressenti reste, lui, très subjectif.

***

Toute joie,  partagée,

Sera  plus agréable,

Et lors, toute peine

Plus   supportable,

L’empathie,    con

Traire à apathie :

Joies et peines ne

Seraient non-dits

Perçues non réelles,

Et tout cerveau se sou

Vient de traumatisme

Comme l’amputation

 D’un bras  ou jambe.

On parlera alors de

Douleur fantôme :

Dès lors absence

N’est pas joie.

.

.

432 – Calligramme

.

Si son cœur est en joie,

Et corps peine son cœur,

Joie, souvent, l’emportera,

Sur tous les efforts de peines

Quand les esprits ne s’accordent

Pas, ou plus, en valeur, profondeur.

Acte sexuel met les corps encore en joie

Mais, après, laisse leurs âmes bien en peine.

Quant aux hommes de peine,  aux filles de joie,

Ils vendent au mieux un corps de force ou veine.  

.

Peines de cœur,

Pour fille de joie,

Filles en … peine,

Pour joie de cœur,

Corps à la …  peine,

Pour esprits en joie,

Confondent …  le pire

Le banal et le meilleur.

.

Joies, peines viennent du cerveau, du cœur.

Toutes sortes de sensations  J   D les chérissent,

Ou bien tout au contraire    O     U les   pourrissent

Aussi bien  de l’extérieur,   I          *  et de  l’intérieur.

Quand esprits ne s’accor   E            C dent profondeur,

Faire l’amour, corps  en   S               E  joie, âme, peine,

Se confondront le pire    *                  R  avec le meilleur

Survient lors l’ennui     E                   V  et  puis la haine.

Corps en peine, âme    T                    E   en joie, fredonne

Hymne où bonheur     *                    A   douleur s’en vont

Moments  mauvais    P                   U   moments    bons,

Pour des équilibres   E                  *     qui  s’ordonnent.

Quant filles de joie    I                C   hommes de peine,

Tous vendront au    N             O  mieux leurs corps,

Aux plus offrants     E          E  et  du sud au nord,

En   s’essoufflant      S      U et à perdre haleine.

Corps, âme tout  à       R  la peine et à la joie,

Sont des inséparables        lors se quittant,

Et les mêmes              lors se retrouvant

Et, autant chaque       fois, en émois.

Si on se quitte  momentanément,

Joies l’emportent sur les peines

Chassant tout ennui et haine

Et suspendant … l’instant

L’instant, dit suprême,

Où les joies  effacent

Toutes  les peines,

Et toutes traces.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un chapeau gendarme en haut ;

Une belle amphore ancienne en bas

Un flacon de parfum, avec diffuseur.

.

Amphore est un vase ancien, antique même

Et dieu sait ce qu’il contenait

On pense à du vin, de l’huile ou des aromates

Avec tout autant d’émotions !

 .

Symbolique 

 .

Nombre d’amphores

Ont servi durant des siècles

Au transport de liquides, dans

Toute l’aire de la  Méditerranée.

.

L’objet symbolique par excellence

De l’épave antique toute engloutie.

Leur forme varie selon les époques,

Selon  leur origine, ou  leur  usage.

.

Ces objets qui  nous  ont parvenus

Par-delà siècles nous émeuvent

Par leur histoire : amphores

Phéniciennes, grecques,

Égyptiennes, gauloises,

Amphores romaines.

inspiré et modifié d’anticopedie.fr

.

Descriptif

 .

432 – Joies et peines : du cerveau, du cœur 

Alignement central / Titre en ovale / Thème  sentiment

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : amphore / Symbole fond : émotions

.

.

Fond

.

Évocation 

.

462 6

.

Joies en hauteur, en airs, peines tout en bas, en eaux,

Si ce n’est l’inverse :

Lors émotions, chacun sait que les joies sont légères,

Les peines sont lourdes.

 .

Symbolique 

 .

Cerveau est l’organe des émotions :

Il donne naissance à  la joie, la tristesse,

La peur ou la colère, la tristesse le dégoût.

Comment  ces affects  seront mis en relation,

Et seront placés  sous le contrôle de la raison ?

.

Récentes découvertes neurosciences l’expliquent:

On peut  passer d’une vision « achromatique »

Dit  en noir et blanc, des processus cognitifs

À une représentation colorée, enluminée

Par différents processus émotionnels.

Source : Magazine Cerveau et Psycho

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Amphore est aussi, comme chacun sait, un emblème

De la féminité du fait qu’elle est creuse comme un vase

Mais autant par la forme de ses courbes et rondeurs !

Et combien de flacons de parfums s’en seront inspirés

Pour leur redonner  leurs lettres de noblesses … d’art.

Allant de l’utile à l’agréable  y compris  pour les yeux.

.

Lémotion n’a de forme particulière qu’icones visages

Mais qui ne peuvent épuiser toutes ses manifestations.

Néanmoins  il peut être inspirateur de rimes intenses,

Et poétiques sur nombre de sujets, y compris l’amour.

Les tenir enfermées, secrètes en soi, comme en flacon,

Elles risquent d’exploser  à n’importe quelle occasion.

Cerveau et cœur  éprouvent autant de joie que peine.

.

Le cerveau, pour trop, ou pour manques, de raisons,

Le cœur pour trop ou pas suffisamment d’émotions

Comment les rééquilibrer, là est toute la question.

.

Visuel

.

.

Peines en gris, joies en couleurs

.

Visuels et textuels >>

431 – Amour : mathématique- mathémagique

Visuels et textuels >> 

Lorsque le conte est perçu bon,

C’est que le compte est bon :

C’est la même phonétique,

Mais pas arithmétique.

.

Tant qui vit l’amour

Comme un conte,

Rien ne compte,

Plus,   pour lui !

.

Mathématiques

Mathémagiques

Ont probabilités

De se compléter !

.

Pour peu qu’amour,

Ensemble,   réunisse,

Pour peu autant amour,

Ensemble, les réussisse,

 Dès lors il en faut peu

Pour  passer de

L’une à l’autre.

.

Mathématiques amoureuses

Confondent les mathémagiques

Tout comme un amour élastique,

Se raconte en conte fantastique.

.

Filiation, un plus un, donne un,

En raison, un plus un, égal deux,

 En amour, un plus un, donne trois,

Moi, l’autre, plus lien de deux sois.

.

Les lois de la physique et génétique,

Ne sont pas, toutes, mathématiques :

Des choses divergeront en caricatures,

D’autres convergeront en progénitures.

.

Homme, femme, l’un en l’autre, certain,

Transports amoureux font d’eux qu’un,

Qu’une chose  improbable  à mesurer

Difficile à  évaluer et qui échappe à

L’attraction  qui les happe quand,

Leur supplément d’âme en vient

À sublimer histoire partagée,

Construite, lors mixités.

.

Les mathématiques,

Rendues amoureuses

Rejoignent philosophie

Et, même parfois, poésie,

À s’en mélanger…les pieds !

Non : simplement, les compter.

.

.

Extensions

 .

Mathématiciens, littérateurs

Ne sont, en rien ….  Incompatibles :

Les mathématiciens se reproduisent aussi

Cela sans faire le moindre calcul, naturellement,

En étant comblés  et  par leur épouse  et  leurs enfants.

Ce n’est pas parce qu’on compte qu’’on se passera de conte,

Et réciproquement, tout n’est pas prévisible, n’est pas écrit

Dans les programmes génétiques et personne ne rit avec

La bosse des mathématiques ni des mathémagiques.

.

Il n’en demeure pas moins vrai que le magique

Est plus abordable  que toute mathématique :

Les matheux  ne se marient pas, tous, entre eux

Si scolairement, poésie et maths ne s’attirent pas,

Les grands mathématiciens sont férus de philosophie

Inversement, ce n’est pas tant contraires se rejoignent,

Que  le fait que  le cerveau droit, sert  le cerveau gauche,

Réciproquement pour en faire, non l’addition, la synthèse.

Chacun est capable d’analyser son art autant que sublimer.

Aucun art n’existe sans règle, aucune règle n’existe sans art !

.

 Mathématique et mathémagique, comment être les deux à la fois :

D’un côté les calculs et les réalités ; de l’autre, le rêve  et l’émotion !

C’est un peu la quadrature du cercle vue par une théorie quantique

Pourtant, depuis des siècles, des millénaires, des millions d’années,

L’amour subsiste, l’amour persiste, sous toutes raisons  ou passions

C’est, nul doute, parce que nous avons deux cerveaux, image et sons

Favorisant, établissant toutes les combinaisons de survies possibles.

.

Mathématique  et  mathémagique

Paraissent être comme un jeu de mots

Au moins phonétique et voire sémantique

L’un compte sur le calcul, autre sur la chance

.

Le compte est bon pour le premier qui trouve,

Le conte est bon pour le second qui le cherche

Avons additionné  tous nos points communs,

Avons fait confiance au destin,  essai-erreur.

.

Ils ont comparé des millions de possibilités,

Premier en les réduisant, par éliminations,

Second en jetant les dés par opportunités.

Au final, qu’importe, s’ils se sont mariés.

 .

.

431 – calligramme

.

Lorsque le conte est perçu bon,

C’est que le compte est bon :

C’est la même phonétique,

Mais pas arithmétique.

Tant qui vit l’amour

Comme un conte,

Rien ne compte,

Plus,   pour lui !

Mathé    matiques

Mathé     *     magiques

Ont              A   probabilités

De se              M       compléter !

Pour                 O    peu qu’amour,

Ensemble,         U          les réunisse

Pour peu qu’     R     autant amour,

Et ensemble,   *    les réussisse,

 Dès lors   il en faut peu

Pour    passer    de

L’une     à   l’autre.

.

Mathématiques amoureuses

Confondent      les mathémagiques

Tout comme   M          M    un amour élastique,

Se raconte en  A                 A      un conte fantastique.

Filiation,       T                       T        un plus un, donne un,

En raison,      H                         H       un plus un, égal deux,

 En amour,      É                           É     un plus un donne trois,

Moi, l’autre,      M                          M    plus lien de deux sois.

Les lois de la           A                       A    physique  génétique

Ne sont pas, toutes,     G                     T     mathématiques :

Des choses divergeront    I                   H     en caricatures,

D’autres convergeront en  Q              I       progénitures.

Homme, femme, l’un en   U          U      l’autre, certain,

Transports amoureux  E       E   feront d’eux qu’un,

Qu’une chose          *   *  improbable à mesurer

Difficile à    *     *  évaluer et qui échappe à

L’attraction        les happeront quand,

Leur supplé  ment d’âme en vient

À sublimer histoire partagée,

Construite, lors mixités.

Les mathématiques,

Rendues amoureuses

Rejoignent philosophie

Et, même parfois, poésie,

À s’en mélanger…les pieds !

Non : simplement, les compter.

..

.

Forme

.

Réduction

.

.

431 4

 .

Évocation

 .

Une lampe à pétrole un peu rétro,

Avec réservoir, cheminée de verre.

Ou alors deux vases, superposés,

En forme d’amour magique.

 .

Toute forme avec  réservoir, mèche, et verre

Évoquerait une lampe  à pétrole  ou  à  huile,

 .

En bas, réservoir de la lampe

 En haut, la flamme de l’amour,

Ou en bas, le réservoir des désirs,

Et en haut la lumière pour choisir !

 .

 Symbolique 

 .

Deux définitions antinomiques,

Parmi d’autres, du couple amoureux

Réservoir de lampe ou de désirs de fusion.

Fictionnelle : personnes ayant de l’attirance,

Parfois prêtes à tout, pour ne pas se quitter,

Sans projet commun à moyen, long terme.

.

Émotionnelle : personnes    qui   s’aiment,

Et se font confiance   et  qui  contribuent

Réciproquement au bonheur de l’autre

En réalisant  des   projets communs

Tout  en  gardant    quelques-uns

Plus personnels, compatibles.

.

Descriptif

 .

431 – Amour, mathémagique, mathématique

Alignement central / Titre droit / Thème  conscience

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : lampe / Symbole fond : amour

.

.

Fond

.

Évocation 

.

431 6

.

La lampe d’Aladin à le pouvoir magique

de rendre amoureux de soi, l’aimé

 est contraire à tout calcul mathématique

puise son énergie en sentiments.

.

Symbolique 

.

L’amour est une énergie

Vitale, universelle, nourrit nos âmes,

Nos intentions nos actes et sans laquelle

Aucune vie sur terre n’est possible.

Est-ce qu’un végétal aura besoin

D’amour  pour  se  développer ?

.

Est-ce  qu’un  animal   sauvage

A besoin d’amour pour survivre.

.

Il est force présente en être vivant

Qui le pousse  vers la vie, à croître,

S’épanouir, selon  sa nature  plutôt

Que vers la mort. Une force qui nous

Pousse à  nous  incarner  davantage,

À élargir notre champ de conscience.

être proactif.com

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rien ici

 .

Visuel

.

.

Proche du site de rencontres

.

Visuels et textuels >> 

430 – Aller au bout de folies : raisonnable !

Visuels et textuels  >>

Amour est pure envie,

Femme  est   folie,

Et  enfant : aussi,

Tout y conduit.

Je  m’abstiens !

Bonjour,  merci.

Mais  que ferai-je

D’autre, de ma vie,

Et qui n’aurait de sens

Qu’en aimant,  enfantant,

Non par raison, non  par folie

Vivant dans la haine, je me suiciderais.

.

Aller jusqu’au bout de folies est-ce bien raisonnable !

D’entrainer avec soi, ses amis, est-ce bien  acceptable !

Oubliez ses enfants, ses petits, est-ce bien responsable !

Si la compagne divorce aussi, est-ce bien pardonnable !

.

Si folie d’aimer n’est plus ici, est-ce bien transposable !

Si rien ne marche, harakiri, est-ce bien  souhaitable !

Si, aller au bout de passion, peut rendre misérable !

Choisir voix : seule raison,  est-ce insupportable !

.

Autant rester à la maison cocon confortable !

Mes folies,  jusqu’où  en être comptable !

Mes folies, jusqu’où  en être coupable !

Mes folies, jusqu’où en être capable !

.

Faire l’amour est pure envie,

Prendre femme : pure folie,

Faire un enfant, l’est aussi,

Divorcer parfois y conduit,

Alors n’en faites rien, merci,

Vivez l’amour  jusqu’à la folie.

.

Une saine folie  nous propose

Toutes choses déraisonnables

Que notre nature nous impose

Pour se reproduire en durable.

Durable amour un temps donné

L’enfant l’est pour une éternité.

.

Une mauvaise folie nous sépare

Reconnaissance, seule, répare.

Si c’est la vraie  folie que de

S’aimer jusqu’à engendrer,

Elle sera bien pire encore

Lorsque tout abandonner

Nous viendrait à l’esprit,

Par manque  de  courage,

Tant l’amour n’est que folie,

Aussitôt que la haine, l’enrage.

.

.

Extension

.

Aller au bout de ses folies : raisonnable,

Acceptable, responsable ou pardonnable,

Transposable …  souhaitable …  misérable,

Confortable, comptable, coupable, capable,

Voilà bien une déclinaison d’états mentaux

Qui s’adressent à sa conscience amoureuse,

Sans qu’il n’y ait de loi, naturelle, humaine,

Et pas plus divine pour les juger, les guider.

.

L’amour serait une saine folie : belle pensée,

En forme d’oxymoron, celui-là est bien saisi.

Si ceci, et si cela : des accidents de parcours,

Ou des destins, divergents : comment penser

L’avenir avec et sans l’amour : si on en a trop,

On cultive ses remords et, à défaut, ses regrets,

Coincés entre les deux regrettent leurs remords !

.

Délectable, adoptable, honorable sont qualificatifs en able, capables

De caractériser tout événement, toute situation, émotion palpable.

La folie amoureuse, même, n’échappe à dénomination désirable,

D’autant, pour laisser belle trace, rendra enfant, indispensable.

En registre de terminaison en able, il y a  détestable, minable,

Je le deviens pour vous en racontant des choses inénarrables

Lors ne sont de nature pragmatique, utilitaire, comptable !

.

Se marier, avoir des enfants, parait naturel

Car nous sommes faits pour vivre en couple,

Pour nous reproduire  et  élever des enfants,

Mais ce ne serait pas sans un grain de folie !

.

Folie de s’aimer : pensez-vous,   que d’imiter

Tous les autres qui ont vécu bien avant nous,

Auront peuplé  la Terre, envers et contre tout,

Jusqu’à avoir  une flopée d’enfants : c’est fou !

.

Si, pour soi, on se tâte, se demande à quoi bon

Pour ses enfants à l’abandon, que ne ferait-on !

C’est bien la pire folie qui soit pour les parents,

Que sacrifier leur vie pour bonheur de l’enfant !

.

.

Épilogue

.

C’est déjà une folie que de s’aimer

S’aimer en couple et pour l’éternité,

Je parle de folie choisie et partagée,

Et non pathologique et désocialisée.

.

Grain de folie est comme grain de sel

Exhausse les gouts des plats, plaisirs,

Point trop n’en faut, il se renouvelle :

Chacun s’accorde sur intimes désirs.

.

Mariage est une folie, et bébé aussi

Maison et métier passion, autant

Tout est folie et tout est raison

L’ennui, vous guette, sinon !

.

En matière de folie douce

Il suffit d’un coup de pouce,

Pour la mettre en œuvre si tôt :

En voyage, hôtels, sports, autos !

.

Ne dit-on pas à un homme, en amour,

Je suis folle ou femme, je suis fou de vous

Que cette folie vous sauvera, ou vous perdra,

Mais que de toute façon, ne la regretterez pas.

.

D’une manière générale, c’est folie que tout alliance

Et d’assumer son choix si chance ne vous sourit pas :

Une folie en cache, transforme une autre, entrainera

Un rebond, une résilience, une remise en confiance.

.

En un projet, on peut paraitre fou, complétement,

En lequel, les autres  n’investirait  argent, temps,

Et pourtant écrivains, peintres, artistes, savants,

L’ont décidé, l’ont vécu, l’ont terminé : contents.

.

.

430 – Calligramme

.

Amour est pure envie,

Femme  est   folie,

 Et  enfant : aussi,

Tout y conduit.

Je  m’abstiens !

Bonjour,  merci.

Mais  que ferai-je

D’autre, de ma vie, 

Et qui n’aurait de sens

Qu’en aimant, enfantant,

.

Non par raison,    A  non  par folie 

Vivant dans la haine  L je me suiciderais.

Aller jusqu’au bout de folies  L  est-ce bien raisonnable !

D’entrainer avec soi amis,        E     est-ce bien  acceptable !

Oubliez ses enfants, ses petits    R      est-ce bien responsable !

Si la compagne divorce aussi      *      est-ce bien pardonnable !

Si folie d’aimer n’est plus ici       A     est-ce bien transposable !

Si rien ne marche, harakiri         U      est-ce bien  souhaitable !

Si, aller au bout de passion ¤¤¤  *  ¤¤  peut rendre misérable !

Choisir voix, seule raison   ¤¤¤   B    ¤¤¤ est-ce insupportable !

Autant rester à la maison ¤¤¤   O    ¤¤¤¤  cocon confortable !

Mes folies,  jusqu’où   ¤¤¤¤¤    U    ¤¤¤¤ en être comptable !

Mes folies, jusqu’où  ¤¤¤¤¤¤   T    ¤¤¤¤  en être coupable !

Mes folies, jusqu’où ¤¤¤¤¤     *       ¤¤¤¤ en être capable !

Faire l’amour est ¤¤¤¤¤¤      F      ¤¤¤¤¤¤¤  pure envie,

Prendre femme  ¤¤¤¤¤¤      O     ¤¤¤¤¤¤¤   pure folie,

Faire un enfant  ¤¤¤¤¤¤¤   L     ¤¤¤¤¤¤¤  l’est aussi,

Divorcer parfois ¤¤¤¤¤      I       ¤¤¤¤¤¤  y conduit,

Alors n’en faites ¤¤¤¤¤    E     ¤¤¤¤¤ rien, merci,

Vivez l’amour  ¤¤¤¤¤¤    S   ¤¤¤¤  jusqu’à folie.

Une saine folie  ¤¤¤¤¤   :  ¤¤¤¤  nous propose

Toutes choses                R       déraisonnables

Que notre nature         A          nous impose

Pour se repro              I      duire, durable.

Durable amour          S        temps donné

L’enfant l’est             O     pour éternité.

Mauvaise folie         N       nous sépare

Reconnaissance      A    seule, répare.

Si c’est la vraie      B      folie que de

 S’aimer jusqu’      L    à engendrer,

Elle sera bien      E    pire encore

Lorsque tout     * abandonner

Nous viendrait,    à l’esprit,

Par manque de courage,

Tant l’amour n’est que folie,

 Aussitôt que la haine, l’enrage !    

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

430 4

.

Évocation

.

Y a pas à dire, on dirait un vase :

Du genre amphore en totale folie

 .

Forme reste proche du fond dans la mesure où

La folie est comme forte alchimie dans un vase

Qui pousse, parfois, à toutes sortes d’attitudes.

.

Vase, il y en a des dizaines de formes,

Si ce n’est, folie, centaines :

 Il y en aurait une, qui nous correspond,

Qu’on choisit, qu’on remplit.

.

Symbolique 

 .

Un vase est un récipient

Ouvert qui est

Utilisé pour y

Mettre bouquet de fleurs

Ou voire  décorer  une salle.

.

Peut être muni ou non d’anse,

Être constitué  de  matériaux

Comme souvent porcelaine,

La céramique  ou le verre.

.

Par sa forme  et la grâce

De  ses courbes,  par  sa

Fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole

Féminin : son creux

Évoque comme un utérus.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

Descriptif

.

430 – Aller au bout de folies : raisonnable !

Alignement central / Titre droit / Thème  conscience

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme 

Symbole forme : amphore / Symbole fond : folies

.

.

Fond

.

Évocation 

.

430 6

.

La folie ,comme chacun sait mène à tout

Surtout si elle tient de l’intérieur

Il n’y aura pas de limites pour l’amoureux

Qui tient à conquérir son amour.

 .

Symbolique 

 .

L’amour fou se distinguerait

De l’amour tout court par intensité

Et par les profondeurs des sentiments

Qu’il fait naître chez les deux partenaires.

Pour être folie, l’amour  doit être  partagé !

.

Le couple revendique des sentiments puissants,

Il s’engage en relation amoureuse passionnelle

Qui les conduit à s’isoler  du monde extérieur.

Il faut dire que l’amour est l’un des premiers

Moteurs apportant du sens à notre vie.

Source : Magazine Marie Claire

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’amour est  folie, nous répète-t-on sans cesse

Il est vrai qu’il rend, parfois, aveugle et sourd,

Mais, la réalité reprend, un moment, le dessus,

Et la folie du début deviendra plus raisonnable,

Avec d’autres mots qui se termineront en able.

.

La folie, peut-on vraiment aller jusqu’au bout,

Sans se suicider socialement… humainement,

Semble vase sans fond qui a perdu ses anses

Et sur lequel, aucune prise directe  sur lui !

.

Ça n’empêche pas  de rimer, avec raison,

Mais différente de la nôtre, confondant

La forme qu’elle prendra pour le fond

Le face à face avec la réalité du fond

Suscite formes  à tourner  en rond.

.

La folie, dans tous les cas, restera

Peu recommandable, praticable :

Il peut ne s’agir  que  de passages,

Tant l’amour provoque tant folies.

.

Visuel

.

.

Un peu, beaucoup, à la folie…

.

.

 

Visuels et textuels  >>

429 – Séduction naturelle : foudroyante

Visuels et textuels >>

La séduction foudroyante

C’est le choix pour la vie.

Elle est fondée sur l’authenticité

Des sentiments d’amants

En les reliant comme deux aimants

En inconnus auparavant.

.

Lorsqu’une séduction, plus amicale,

Appelée aussi platonique,

Serait  celle  d’âmes  plus incarnées

Qui ne peuvent consommer

Sans belle descente vers les enfers,

Vécue comme punitive.

.

Lors la séduction machiavélique,

Comme un pur chantage

Subi  à toutes fins  de parvenir,

Aliéner,  salir, sa victime,

Et,  cela, du  fait  même  que,

Son  corps, objet charnel,

Pitance  diable pervers.

 .

Séduction coup de foudre,  pour la vie,

C’est le bon, le seul,

Celui que je cherche en vain depuis toujours

Qui sera, j’en suis sûr,

Phénix éternel qui renait de ses cendres d’amour,

Au point que nos linceuls

Qui dévoilent l’authenticité des sentiments d’amants,

Nous reliant comme aimants

Créant notre bulle, nous protègent interférences autour.

 .

Séduction amicale  sympathique,  spirituelle … platonique,

Tout s’accorde entre nous hormis sexe

L’on s’interdit, l’on désespère, un jour, de franchir sensualité,

Pour ne pas perdre l’autre pour toujours

Dénaturant l’harmonie de relation d’amitié jugée indestructible

En la consommant en fusion, réelle, fugitive,

Comme deux âmes s’incarnant en autre ne peuvent consommer

Une descente aux enfers vécue comme punitive :

Divergence de corps à se consumer sans jamais plus se désirer.

 .

Séduction machiavélique : use de force, chantage, substance

À toute fin de parvenir à aliéner sa victime

L’autre n’a n’autre choix : que consentir, malgré lui, elle,

À subir comme un affront ce viol intime

Auquel il ne participe que comme un simple objet,

Du fait même que son corps charnel

Servira, à un diable pervers, de pitance,

Il n’entend pas sa souffrance,

Rupture est délivrance.

.

.

Extension

.

Du coup de foudre au calcul machiavélique,

La panoplie des séductions est commune.

Elle s’étale dans les romans, et dans les films,

Et elle nous montre ou elle nous démontre

Tantôt notre côté blanc, tantôt notre côté noir,

Quand ce n’est pas un mélange …des deux.

Et l’amour dans tout cela, bourreau et victime :

Est-il bandit ou otage : qui peut le prédire,

Le contredire ou voir même le prescrire en jeu

Séduction laisse sur sa faim si ce n’est fin.

.

Le coup de foudre peut être à répétition, ou  faux, ou simulé :

Il peut plus rarement  tout autant être franc, direct et durable.

C’est comme une empreinte première bébé envers père ou mère.

Simulé, il peut être amical ; faux, machiavélique et voire cynique.

Il est peu crédible de s’en dédire si on se l’est avoué réciproquement

Il pourrait y avoir, sous l’émotion, des modifications dans le cerveau.

Qui ne le souhaite comme une sorte de miracle, découverte âme sœur.

.

Séduction coup de foudre : j’ai trouvé l’âme-sœur,

C’est la seule, l’unique : celle qui m’était destinée.

J’ai cru un temps ne jamais pouvoir la retrouver

Et maintenant qu’elle est là, plus rien ne compte

.

Séduction amicale : on se voit, se croise, se parle,

Et l’on passe des bons moments ensemble, à rire,

Et puis sans trop savoir ni comment ni pourquoi

On se touche, on s’étreint, on s’embrasse et hop !

.

Séduction machiavélique : c’est celle-là, choisie,

Je ferai tout ce qui est pour la mettre en mon lit,

Et puis après on verra bien ce qu’il en adviendra,

Et si ça ne marche tant pis adieu, tchao et basta.

.

Après tout,  mariage émotionné, calculé, arrangé :

Essentiel au final est de continuer à toujours aimer

Certains disent, à tort ou raison, que c’est la loterie,

Moi, je préfèrerai choisir  en connaissance de cause.

.

.

429 – Calligramme

.

 S

La séduction   É  foudroyante

C’est le choix  D pour la vie.

 Elle est fondée sur  U   l’authenticité

Des sentiments  C  d’amants

En les reliant, comme T   deux aimants,

 En inconnus au  I  paravant

Lorsque la séduction   O    plus amicales

Appelée aussi pla  N     tonique,

Serait celle d’âmes      *   plus incarnées

Qui ne pourront   N  consommer

Sans belle descente   A   vers les enfers,

Vécue comme   T     punitive.

Lors la séduction   U   machiavélique,

Comme un  R pur chantage

Subi à toutes   E   fins  de parvenir,

Aliéner,    L  salir, sa victime,

Et, cela, L du fait même que,

Son   E corps, objet charnel,

Pi  *   tance  diable pervers.

 .

FOUDROYANTE

Séduction coup de foudre,  pour la vie,

C’est le bon, le seul,

Celui que je cherche en vain depuis toujours

Qui sera, j’en suis sûr,

Phénix éternel qui renait de ses cendres d’amour,

Au point que nos linceuls

Qui dévoilent l’authenticité des sentiments d’amants,

Nous reliant comme aimants

Créant notre bulle, nous protègent interférences autour.

.

AMICALE

.

Séduction amicale  sympathique,  spirituelle … platonique,

Tout s’accorde entre nous hormis sexe

L’on s’interdit, l’on désespère, un jour, de franchir sensualité,

Pour ne pas perdre l’autre pour toujours

Dénaturant l’harmonie de relation d’amitié jugée indestructible

En la consommant en fusion, réelle, fugitive,

Comme deux âmes s’incarnant en autre ne peuvent consommer

Une descente aux enfers vécue comme punitive :

Divergence de corps à se consumer sans jamais plus se désirer.

.

MACHIAVÉLIQUE

.

Séduction machiavélique : use de force, chantage, substance

À toute fin de parvenir à aliéner sa victime

L’autre n’a n’autre choix : que consentir, malgré lui, elle,

À subir comme un affront ce viol intime

Auquel il ne participe que comme un simple objet,

Du fait même que son corps charnel

Servira, à un diable pervers, de pitance,

Il n’entend pas sa souffrance,

Rupture est délivrance.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Deux formes rondes, éclairantes,

Voire deux ampoules électriques, 

.

La forme reste proche du fond dans la mesure où

C’est l’intensité de l’énergie de lumière qui compte,

Elle peut être de durée très courte et très voyante,

Ou au contraire,  diffuse  et continue  et vibrante.

 .

Une ampoule s’allume  avec un arc électrique

Si on fait passage du courant

Celle-ci peut se mettre à clignoter faisant alors

Comme une salve d’éclairs

Symbolique 

 .

EUREKA ! L’ampoule,

Symbole d’idée qui jaillit

Sans qu’on l’ait cherchée :

Hasard heureux,  erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse de lampe à huile, à pétrole

Ou d’une lampe moderne, voire électrique,

Elle symbolise l’énergie que nous contrôlons,

Celle que  nous  maîtrisons : dans la bande

Dessinée et le dessin animé, l’apparition

D’une idée est souvent représentée

Par une lampe à incandescence

Qui s’allume au-dessus de la

Tête du personnage.

.

Descriptif

.

429 – Séduction foudroyante : pour la vie !

Alignement central / Titre courbe intercalé / Thème  lumière

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole forme : ampoule / Symbole fond : foudre

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

 Un socle vert comme étant support d’une lumière

Tricolore  et flashante :

Coup de foudre extérieur, iris rouge au milieu, 

Éclair entre les deux.

 .

Symbolique

 .

Le cinéma regorge de moments où

Inconnus se rencontrent, ressentent

Connexion amoureuse instantanée

« Coup de foudre ».

.

Ce pilier du récit romantique

Serait ressenti par des personnes

Au cours de  certaines rencontres :

En occident, une personne  sur trois,

Déclare y avoir été un jour confrontée.

Mais ce sentiment est-il de l’amour ?

Source : Santé magazine

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Coup de foudre, avez-vous dit : l’image est forte

Je dirais même qu’elle vous secoue, vous électrise

Mais en réalité elle ne correspond pas vraiment

Se séduire mutuellement prend quelque temps

Se marier au premier regard n’est que télé.

.

Cahin-caha, on en trouve qui après coup

Qui aurons confondu le fond et la forme

Avoir cru embrasser l’autre en son entier

Jusqu’au moment où : ah  zut,  déjà marié !

.

.

Le coup de foudre permet  de moins  se tromper

Et de gagner un temps précieux pour bien connaitre

Qui n’est que  reporté, on n’en ferait pas  l’économie !

On rejoint quelque part, le concept de «l’âme sœur»,

Qui est plus large et davantage pointé vers l’amitié.

.

Un coup de foudre, peut être aussi simulé, calculé

De part et d’autre, comme juste pour l’essayer

C’est un peu comme si on jouait aux dés :

Tout  plutôt que de rester seul, ce soir !

.

Coup de foudre  ne m’est  pas  arrivé,

Mais je peux y croire, pour d’autres,

C’est ce qu’on peut souhaiter à tous.

.

Visuel

.

.

Lors l’amour grimpe

.

Visuels et textuels >>

428 – Séduction naturelle : fascinante

Visuels et textuels >>

La séduction est naturelle,

Victime fascination,

Pour, à toutes  fins, de passer

Moment, avec lui, elle,

Comme la véritable attraction

Charnelle, spirituelle.

.

La séduction devient volontaire

Je le peux, je la veux,

Afin de passer beaux instants,

Tête à tête consensuel,

Avec jeux, plaisirs sexuels,

Même niveau de désirs.

.

Séduction opportuniste

De suite,   je l’ai trouvé

Fort belle et à cueillir,

Que sans plus tarder

Il faudra l’assaillir

Et faut la saillir.

 .

Séduction naturelle, fascination,

Il faut se laisser aller malgré soi à son inclination

D’inviter, en réciprocité et félicité,

Et tout faire pour que semblant d’amour soit consommé

A toute fin de passer un bon moment

Ensemble, à deux, dans le soir, sans rien devoir à personne,

Même si, des fois, il y a un prix à payer,

Avant, après, qui peut être direct et décisif, ou qui s’échelonne

Sur un temps qui s’étire…à n’en plus finir.

.

Séduction volontaire, je le ou la veux au plus vite dans mon lit,

Chasse à l’homme ou à la femme, décidée,

Peu importe qui c’est, ce qui se passe, après, quand c’est fait,

Pas de place au remords et regrets,

L’important est d’arriver à ses fins sans se prendre la tête,

Passer un instant en tête à tête,

Après, un autre jour, le pari tenu, quand désir revenu,

Changer chasseur en proie,

Stimuler les jeux d’amour, pour encore plus joies.

.

Séduction opportuniste : j’ai trouvé ce soir,

Une impression de sentir

Que le fruit était mûr, très bon à cueillir,

Sans tarder, l’assaillir,

Avant qu’il s’échappe de mes mains,

Et avant demain.

.

.

Extensions

.

Les jeux de séduction comportent

Tous, une part … d’intérêt personnel

Une part de comportement irrationnel.

.

Déjà, il faut oser, et pour cela être sûr de soi,

Tout au moins le paraitre et de ne pas avoir peur

D’essuyer un refus courtois, et voire un rejet brutal !

.

Il y a quelque chose à la fois d’humain et d’animal

Dans une séduction plus ou moins naturelle,

Volontaire, opportuniste et voire fatale.

.

Parfois la séduction se retourne contre soi

Et est traitée comme un harcèlement immoral.

Où se situe la limite et comment ne pas la franchir,

À ses dépens : c’est tout un art sans artifices à maitriser.

Question de respect, confiance plus que conventions, règles !

.

L’habit ne fait pas le moine, mais il fait qu’on le reconnait.

L’habit met en valeur le corps, le corps met en valeur l’habit.

La nudité constitue elle-même une autre manière de s’habiller.

L’effet de séduction est la manière de le porter et avec de bouger,

Encore faut-il que telle beauté extérieure sublime  aussi intérieure.

.

 Séduire est un art difficile pour être bien accompli

Tout le monde ne serait pas Don Juan, ni Casanova,

Certains utilisent des artifices, combines, truquages,

Tandis que d’autres laissent le naturel faire le propos

.

C’est, parfois, une question  de lumières, d’éclairages,

De mettre l’accent sur le corps, le cœur, l’esprit, l’âme.

Tout dépend de l’angle de vue, de la pose, perspective :

L’impression qu’on croit donner est bien ou non perçu

.

La conversation aide à situer la personne, personnage,

Sonnera à l’oreille comme fausse ou comme délicieuse

Chassez le naturel, il revient au galop, dit le proverbe.

Elle était si jolie : il n’aurait pas fallu qu’on se parle !

.

.

428 – calligramme

.

S

La séduction   É   est naturelle,

Victime fas  D      cination,

Pour, à toutes    U   fins, de passer

Avec lui mo  C    ment, elle,

Comme une véri  T   table attraction,

Charnelle   I  spirituelle.

La séduction de  O vient volontaire :

Je le peux   N    je la veux

Afin de passer  *  beaux instants,

En tête à tête      N        consensuels,

Avec des jeux     A   plaisirs sexuels,

Au même ni       T   veau de désirs.

La séduction    U    opportuniste

Si de suite      R   je l’ai trouvé

Fort belle     E     à cueillir,

Que sans    L plus tarder

Il faudra L l’assaillir

Et la    E saillir.

 .

***********************

.

FASCINANTE

Séduction naturelle, fascination,

Il faut se laisser aller malgré soi à son inclination

D’inviter, en réciprocité et félicité,

Et tout faire pour que semblant d’amour soit consommé

A toute fin de passer un bon moment

Ensemble, à deux, dans le soir, sans rien devoir à personne,

Même si, des fois, il y a un prix à payer,

Avant, après, qui peut être direct et décisif, ou qui s’échelonne

Sur un temps qui s’étire…à n’en plus finir.

.

VOLONTAIRE

Séduction volontaire, je le ou la veux au plus vite dans mon lit,

Chasse à l’homme ou à la femme, décidée,

Peu importe qui c’est, ce qui se passe, après, quand c’est fait,

Pas de place au remords et regrets,

L’important est d’arriver à ses fins sans se prendre la tête,

Passer un instant en tête à tête,

Après, un autre jour, le pari tenu, quand désir revenu,

Changer chasseur en proie,

Stimuler les jeux d’amour, pour encore plus joies.

OPPORTUNISTE

Séduction opportuniste : j’ai trouvé ce soir,

Une impression de sentir

Que le fruit était mûr, très bon à cueillir,

Sans tarder, l’assaillir,

Avant qu’il s’échappe de mes mains,

Et avant demain.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un flacon  de  parfum  avec diffuseur,

Un objet rond, style lampe ambiance,

Voire un vase avec bouquet de fleurs.

.

Le fond ne rejoint pas seulement la forme

Mais, l’épouse, et, peu à peu, s’y confondra.

Jusqu’à prodiguer une ambiance de séduction

Propre aux rapprochements, et voire, unions !

 .

Une lampe est ce qu’on peut imaginer comme

Séduction lumière tricolore :

Corps marron extérieur, cœur rouge au milieu,

Âme jaune entre eux.

 .

 Symbolique 

 .

Le symbolisme

De toutes  lampes

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant caché de l’héroïne.

La lumière, dans tous les contextes

Mythologiques, symbolise la conscience.

.

La lumière d’une lampe représente

Particulièrement le conscient

Qui est entre les mains

Et sous le contrôle de

L’être    humain,  par

Contraste  avec  la  lumière

Du soleil, de nature divine, cosmique.

.

Descriptif

.

428 – La séduction naturelle est fascinante 

Alignement central / Titre droit intercalé / Thème  lumière

Forme courbe / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole forme : lampe / Symbole fond : lumière

.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

428 6

.

Une lampe est ce qu’on peut imaginer comme

Séduction lumière tricolore :

Corps marron extérieur, cœur rouge au milieu,

Âme jaune entre eux.

 .

Symbolique 

Séduction consiste passer

De l’ombre à la lumière, sans

Pour autant tout faire voir de soi

Ni grand-chose de l’environnement :

Devenir transparent, comme la lumière,

Tout en restant dans la pénombre, mystère.

.

L’homme propose, ou, en tous cas, il évoque,

Femme dispose à moins qu’elle ne provoque.

Tout un une question de savoir

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lumière exerce sur nous, sorte de fascination

Que certains utilisent comme forme de séduction

Ambiance tamisée, colorée, feutrée par une lampe

Un peu libre ou un peu contraint, mixte des deux,

Pour ne pas forcer,  pour ne pas  effaroucher !

Et j’ajouterais, qu’elle a un coté chaleureux,

Qui enjoint l’instant, de devenir heureux.

.

Ce n’est pas parce qu’on séduit qu’on est lumière

Mais qu’on se met  dans la lumière qu’on séduit :

C’est un acte nécessaire, bien que non suffisant,

Pour se faire remarquer, pour se faire désirer.

.

Parfois on éclaire trop fort et lors on exagère

Et l’autre ne souhaite qu’éteindre la lumière

Parfois, on crée des zones d’ombre portées,

Qui inquiètent ou qui intriguent, l’autre !

.

Tout  est question d’harmonie, intensité

Une lumière trop crue agresse, stresse,

Trop sombre, fait peur, voire angoisse

L’idéal serait lumière suive émotion.

 .

Visuel

.

.

Un air femme fatale

.

Visuels et textuels >>

427 – S’habiller de matières, formes

Visuels et textuels >> 

Encore à cette heure

C’est tout à leur honneur

Habit n’est pas que protecteur,

Habit peut  être aussi un vecteur

De personnalité, et de l’humeur.

Des matières, formes, couleurs,

Sont là pour mettre en valeur

Corps donnant un frisson

Et à chaque  saison,

Mois,  jour,  heure !

.

Femme change, souvent, de parures,

Entre nuisette, robe, jeans fourrure

Elle alterne envies d’apparitions

Elle accorde atours émotion.

Elle s’harmonise au mieux,

Elle  se dépareille, en pire,

Elle rend homme envieux,

S’il se retourne … soupire.

.

S’habiller  avec  matières,

De formes et de couleurs,

Habillée en noir ou blanc,

Parfois, froideur, chaleur.

.

Pour l’un,    je serai  ceci,

Mais  pour  l’autre, cela :

En pantalon ou chemise,

En bermuda  ou en polo,

Combinaison  de  travail.

.

Des matières, des habits,

Mis en formes, et investis

Donnent autre apparence

Délivrent autre  attirance.

.

Matières changent le fond

Lors en guenilles  pas bon,

En laine, juste un prénom,

En soie, j’acquiers un nom.

.

Hommes changent de tenues,

Pour bien s’accorder au statut

Femmes changeront de tenues

Pour bien s’accorder à la vertu.

.

Parfois elles se retrouvent nues

Lors en face de regards ingénus

Bien des différences diminuent,

En perdant leurs airs, convenus.

.

Aime-ton  hommes, ou  costumes !

Aime-t-on femmes, ou bien plumes !

Lors, l’habit prévaut sur la  personne :

Toutes matières déshabillées détonnent.

.

Habillées de matières, de formes, couleurs,

Des femmes  attireront l’attention, sur elles,

Leurs charmes, répandant  trainées d’odeurs,

Vous laisseront leurs empreintes… bien réelles.

.

Quoi qu’il en soit, quoi qu’il fût, habit, bien fait, bien porté,

Ne passera jamais inaperçu mais suffira-t-il pour être aimé !

.

.

Extension

.

Empreintes qui vous entêtent, comme ces personnages,

Au sein des tableaux de peintres, qui vous interpellent,

Vous suivent du regard lors passant devant, innocent.

La mode  aura produit, au cours des derniers siècles,

Quantités de tenues, idem, vêtements, idem, étoffes,

Dont de nombreuses, sont à présent, synthétiques.

.

C’est tout de même impressionnant  qu’un simple

Corps de femme, avec différences physiologiques,

Qui ont été l’objet de créativité, sublimation, art,

Il arrive qu’un vêtement, sur simple mannequin,

Dégage comme charme et beauté indéfinissables.

À quel prix, qu’importe, ce ne sont pas les matières

Qui comptent en art : sensations, émotions, séductions.

.

Un domaine inépuisable, s’il en est, avec autant de styles singuliers

Sans compter de matières lors usant de formes infinies ou presque,

Des longues, des courtes, des minces, enveloppants, sous-vêtements

Après, il y a les couleurs, l encolures, broderies, les fluides,  collants,

Ce qui fait que chaque femme choisit son style qui lui va bien ou non

Mais qui la distingue et qui affiche son choix d’existence en la société.

La femme s’habille pour se plaire, à elle-même, autant qu’à tout autre.

.

Une femme : nue, en sous-vêtements, habillée,

Ne sera pas tout à fait la même, chacun le sait :

Les belles plumes magnifient les beaux oiseaux,

Les autres aussi, question de formes et couleurs.

.

Une belle femme, bien drapée, par un beau tissu,

Des pieds à la tête, ne laissera rien paraitre d’elle,

Et pourtant sa ligne, son mouvement, son aperçu,

Laisse en nous comme une empreinte d’harmonie

.

Après, cent formes produisent  différentes visions,

De la même, ce qui fait le charme de toutes modes

Au final : un bout de tissu, bien formé, bien cousu

Peut faire miracle, corps anorexique, boulimique.

.

Hommes aussi sont sensibles à leurs habillements,

Non pas que pour plaire  mais aussi pour se plaire

La seule vue de belle femme superbement habillée

Provoquerait chez lui comme fantasme d’épousée.

.

Cela dit, ce n’est pas une histoire de robe ou jeans

C’est un ensemble intégrant chaussures, chevelure

Sans compter : maquillage, bagues, ongles soignés

Attention à ne pas trop charger vers superficialité.

.

.

Épilogue

 

On a et on n’aura jamais fini

De parler de modes, et d’habits,

Du fait que ce qu’on porte sur soi,

Est comme identité société parfois.

 

***

 

Vrai que la mode vestimentaire épouse

Tous les clichés, fantasmes… contraires,

Il y en a pour tous les goûts, arbitraires,

L’important est qu’autres vous jalousent.

 

***

 

Après, on est genré ou pas : autre combat

L’uniforme pour certains, convient ou pas

Pour ne pas dire unisexe, sans complexe,

Au point de vous laisser parfois perplexe.

 

***

 

Entre habit sophistiqué coutant fortune

Et tenue simplifiée, et de seconde main

Le premier portera, sur lui, son statut,

Le second n’en a cure être comme nu.

 

***

 

On a beaucoup glosé sur l’étendard,

 « Le ramage se rapporte  au plumage »

En la fable du corbeau et du renard

L’on s’habille pour tromper son âge.

 

***

 

Il n’y a pas de rapport  automatisé :

Beauté d’une robe en soi, et portée :

Il est utile de l’essayer, de l’éprouver,

Pour sa propre et unique conformité.

 

***

 

Toute mode peut devenir une addiction,

Celle du vêtement n’échappe pas à la règle :

Femme achète des habits qu’elle portera pas,

Juste comme ça, envie, pulsion, coup de cœur.

.

.

427 – Calligramme

.

Encore  à cette heure

C’est tout à leur honneur,

Habit : pas   que  protecteur,

Habit peut   Ô   être   Ô vecteur

De personna    // lité, de l’humeur.

Des matières //   formes,  couleurs,

Sont là pour  === mettre valeur

À un corps qui donne le frisson

Et à chaque  saison,

 Mois,  jour,  heure !

Femme change, souvent, de   *  parures,

Entre nuisette, robe, jeans  * S  * fourrure

Elle alterne envies d’ap **   ‘    ** paritions

Elle accorde atours  ****  H  **** émotion.

Elle s’harmonise  *****  A  ***** au mieux,

Elle se dépareille  **** B   ********  en pire,

Elle rend hom   ****   I   ****** me envieux,

S’il se retourne ****  L  ****  et s’il soupire !

      S’habiller *********   *********  de  matières,

       De formes ********   E   ********* et de couleurs,

        Habillée en *******   R   ********** noir ou blanc,

     Parfois froi *******    *   ********* deur, chaleur.

    Pour l’un   ********   D   ********** je serai ceci,

   Mais pour  ********   E   ********* l’autre, cela !

 En pantalon********   *   ********* ou chemise,

 En bermuda *******  M   ********* ou en polo,

Combinaison ******   A   ********* de travail

Des matières ******   T   ******* des habits,

 Mis en formes *****   I   ******** et investis

  Donnent autres ****  È  *******apparences

  Délivrent autre  ****  R  ******  attirance,

   Matières changent ** E   ****** tout fond

   Lors, en guenilles  **   S  ****** pas bon,

    En laine, juste un ***   *   **** prénom…

     En soie, j’acquiers **   F   **  un nom…..

      Hommes changeront   O  de tenues……..

        Pour s’accorder à un     R      statut………..

        Femmes changent  de    M   tenues…………

         Pour s’accorder  à leur    E   vertu……………

         Parfois elles se retrouvent S   nues……..…….

       Lors en face de regards  *  ingénus………….

       Bien des différences     * diminuent………….

     En perdant leurs airs,   *  convenus !………

    Aime-ton hommes, ou    C  costumes !……

      Aime-t-on femmes, ou bien O     plumes !…

       Lors, l’habit  prévaut  sur la    U   personne :

            Toutes matières déshabillées,     L     détonnent

                 Habillée de matières, de formes,     E       couleurs,

                    Des femmes  attireront l’attention,    U        sur elles,

                         Leurs charmes, répandant  trainées    R            d’odeurs,

                            Vous laisseront leurs empreintes         S             bien réelles. 

                            Quoi qu’il en soit, quoi qu’il fût, habit, bien fait, bien porté,

                           Ne passera jamais inaperçu : suffira-t-il pour être aimé !   

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

427 4

.

Évocation

 .

Personnage, fantôme bande dessinée

Aucune forme  ne se distingue d’autre,

Sauf femme, ici, de vêtement, drapée.

 .

Vêtement de couleur, frangé, multicolore,

Dans lequel une belle femme s’enroulera :

Tant il suffit, parfois, à une belle femme

En vue de se parer, attirer avec ses atours.

 .

Symbolique 

 .

Il est difficile de décrire

La beauté d’une femme.

Chacun ayant ses critères,

Et une belle femme peut ne

Pas plaire à tout le monde.

.

Malgré tout, au-delà de

La beauté physique,

Femme a une beauté

Intérieure sur laquelle

Il y a souvent consensus.

.

Une  femme, belle, serait,

À mes yeux, cette femme,

Qui mélange avec harmonie

Grâce, intellect, présence,  charme.

.

C’est cette femme chez laquelle

Il est agréable de se perdre

Dans son regard…

fr.answers.yahoo.com/question

.

Descriptif

.

427 – S’habiller  de matières, formes, couleurs

Alignement central / Titre courbe / Thème  apparence

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme 

Symbole forme : femme / Symbole fond : vétement

.

.

Fond

.

Évocation 

.

427 6

.

Parmi vêtements portés par hommes, femmes,

Certains ressembleront à des tableaux

Qui leur font attribuer  le titre  d’une œuvre d’art

Tant autres paraissent peu sophistiqués

Symbolique 

 .

Un vêtement est

Un d’habillement

Servant  à couvrir

Un corps … humain.

.

Le plus souvent en tissu

Mais les matériaux utilisés

Pour sa fabrication, tendent

À diversifier au fil des siècles.

.

La raison d’être d’un vêtement

Varie fortement selon cultures

Et les périodes de l’histoire :

Pratique (ex : la protection),

Symbolique (posture morale)

Ou sociale (afficher un statut).

 Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Si parures de femmes les distinguent, honorent

Il ne faut pas confondre l’apparence et la réalité.

Chaque type de femme se doit de trouver le style

La forme, le maintien,  la matière, la coupe, etc.

Qui lui convient, fait ressortir qualité caractère.

.

Un vêtement est à la fois protection et parure

Si ce n’est pour cacher voire  dénoncer sa vertu

Bon nombre de drapés riment avec célébrités :

Parfois fond et forme conjuguent personnalité,

Parfois s’en éloignent, personnage d’emprunt !

.

La forme correspondra, ici, plutôt bien, au fond

Sans chercher à se draper dans une posture figée.

Il existe tant de formes  de femmes, de vêtements,

Qu’un seul recueil  n’arriverait  à les représenter !

.

L’habit ne fait pas le moine, proclame un dicton,

Mais on le jugerait comme tel … de toute façon.

Que vaut quelqu’un(e)  sans belle présentation.

Être victime de la mode est comme aliénation.

   .

Visuel

.

.

Infinitude de la mode !

.

.

Habit

.

Ensemble des pièces composant l’habillement :

Affaires, effets, vêtements, fringues, frusques, etc.

.

Mettre ses habits, consiste à s’habiller.

Habits de deuil, de travail, du dimanche.

De vieux habits, hardes, en loques, guenilles,

Grotesques, ridicules : accoutrement, défroque.

.

Il est souvent en tissu mais les matériaux  utilisés

Pour sa fabrication se diversifient au fil des siècles

Et la raison d’être d’un vêtement varie fortement

Selon les cultures et les périodes de l’histoire :

Cela peut être un habit pratique (protection),

Symbolique (signaler une posture morale)

Ou encore social (afficher un statut).

.

 « Le code vestimentaire de rigueur en universités est très souple : l’attaché-case et le costume trois-pièces sont depuis longtemps dépassés par les sacs à dos et de T-shirts. Quant à l’attaché-case, il a cédé la place au téléphone portable comme signe extérieur de richesse de l’étudiant moyen. » campus-germany.de/french/4.470.1034

.

Les habits à travers les âges. De la peau de bête protectrice à la parure de fête en queue de pie et autres habits religieux spécialement confectionné pour les cérémonies.  Un bal costumé avec masques vénitien où  le thème est les mariés et leurs parents à travers les  cinq continents.

 

L’habit est un symbole extérieur de l’activité, la forme visible de l’homme. Forme détruite par l’uniforme que parfois on lui impose et faisant de lui un mannequin avec une  identité d’emprunt.  En ce cas, l’habit manifeste une appartenance à une société caractérisée : clergé, armée, marine, magistrature. L’enlever, c’est la renier.

.

Propre de l’homme, le vêtement est un des indices

D’une conscience de la nudité, de la conscience morale,

Révélatrice d’influençabilité et désir de plaire par la mode

Ou l’appartenance à un groupe, attribution d’une mission.

 

Les haillons traduisent une misère physique ou intérieure,

Comme une sorte d’indigence souvent proche de l’angoisse

Lors ils sont fréquemment liés à un complexe d’infériorité.

.

Comme chacun sait, l’habit ne fait pas toujours le moine

Tout dépend du job qu’on fait : l’activité professionnelle

Programmeurs, publicitaires font preuve de créativité,

Spontanéité en portant des jeans et un T-shirt coloré.

Banquiers : cravate bicolore déclenche révolution.

De même, on observe que très peu d’étudiants

Se promènent en costumes folkloriques.

.

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426 – Amour serait-il fait de ruses ?

Visuels et textuels >>

 .

Amour est ruse, amour  m’abuse

 Et amour  s’use : un  trio  qui fuse.

       Amour,  tourment ; amour,   antiroman,

      Amour,  repliement : un  trio consternant.

          Qui dit ruse,   dit théâtre,  paraitre   autrement,

       Qui dit tourment dit ment à l’autre, à soi-même

  Tant si l’amour est muse, si l’amour t’amuse,

Il te rend bien confuse,  quand il te perfuse.

 

Amour ne serait-il pas,

Fait d’autant de ruses,

Que tourments ici-bas

Ou  alors  il  m’abuse.

Je t’ai trouvée confuse,

Tes yeux ne sont-ils pas

Des joyaux  qui refusent,

De  partager  leurs  éclats.

Et  maintenant  que tu uses,

Toute ma patience envers toi,

Tu   inventes  ou  tu  t’excuses,

Histoire de tromper mon émoi.

Mais  supposes  que je transfuse

Ma semence, bien vivante, en toi

En belles performances incluses

Pour toutes les prochaines fois.

Et si tu demeures une recluse,

Je ne pourrai pas être ton roi,

Lors tu deviendras ma muse

Tant ne peux vivre sans toi.

Et lors, si cela ne t’amuse,

De m’aimer dans  tes  bras

Deviens alors une méduse,

Dont la tête ne repoussera.

De souffrir, pour n’être pas

Aimer et ce de plus en plus

Me ferait choisir autre ruse

Pour que tu fasses le choix

Ce sera toi qui supplieras :

Ne  m’a-ban-don-ne   pas :

Trop de tourments je sens

Ton amour fout le camp.

Dès lors… si je m’abuse

Amour ne serait-il pas

Fait d’autant de ruse

Tourment, ici-bas.

 .

.

Extension

.

Les animaux n’utilisent-ils pas eux-mêmes des ruses

Pour parvenir à séduire et conquérir les partenaires

Et cela fonctionne dans la grande majorité des cas :

Les bijoux, les cadeaux, les fleurs, les mots d’amour

Ne font-ils pas les mêmes choses  chez les humains.

On peut, tout autant, utiliser un stratagème de ruse

Pour s’en éloigner, telles qu’oublier un anniversaire,

Choisir un cadeau horrible ou bien que sais-je encore.

.

Tout ce que l’on dit ou fait peut être interprétée ou non,

Comme sincère ou trompeur : la ruse fait partie intégrante

De la séduction, de la conquête et fonctionne un peu comme

Un effet « placebo » : même si  on le devine, si on le connait,

Ça marche encore à moins qu’on soit assez saturé, distancié

« Je te vois venir, toi, avec gros sabots, que tu as chaussé

Tu crois m’avoir par la ruse, mais ta corde est usée.»

Ne pas en abuser : dont acte !  En être prisonnier :

Contre-acte ! Ne pas, non plus ; le nier : détracte !

.

Intelligent, habile, rusé, restent des qualificatifs appliqués

à l’humain

Ils ne lui sont pas entièrement propres, seulement appliqués

 à tout !

C’est ce qui le distingue de la gent animale et le rend, parfois,

pervers !

Implorer et imposer en même temps peuvent constituer un bel

oxymoron

Infléchir, ou influencer, pour arriver à ses fins, et ce de manière

détournée

Est-ce que sait faire de mieux, un lobbyiste, un politicien mais un

amoureux

Serait plus vite démuni dès qu’il est sous emprise totalitaire de son

émotion.

 .

Il n’y a aucune raison pour que la ruse

N’ait pas un droit de cité dans l’amour

Au début, on peut croire qu’elle amuse,

Et à la fin, belle sincérité pour toujours.

.

La ruse n’est pas  mensonge : séduction,

La ruse n’est pas un songe, en réduction,

La ruse est un moyen de fendre l’armure,

Plus que d’user  déclaration  la plus pure.

.

Qu’on choisisse être un renard ou serpent,

D’une flatterie prometteuse vous séduisant

Comme paon faisant roue : impressionnant

Promettre  n’est pas donner : juste attirant !

.

On parle aussi de ruse, à propos de l’humour,

Jeux de mots, d’esprit, font rire, intéressants,

La peur de s’ennuyer est critère sélectionnant

Pas trop quand-même : à voir au jour le jour.

.

La poésie aussi est une ruse, élixir ou poison,

Elle sait réveiller l’âme, déclencher tentation,

Amour n’est pas son apanage, juste sa muse :

Elle ne la trompe pas, juste avec elle, s’amuse.

.

.

Épilogue 

On sait l’homme intelligent, rusé, malin,

Il empruntera tous moyens pour ses fins,

Il est un concentré de types de séduction,

Il usera tour à tour d’émotions et raisons.

***

Mais il sera loin  d’être le seul, à produire,

Combien d’animaux en usent, en abusent,

Pour se nourrir, séduire, et  se reproduire,

La liste serait longue si les langues fusent.

***

La lutte pour s’affirmer  et pour s’enrichir

Nécessite un minimum de ruse, stratégie,

Il ne tient qu’à vous de vous laisser duper

Évitez toutes les fake-news, les arnaques !

***

En matière  d’amitié, d’amour, de relation,

Il en est de même, cultivez votre intuition :

Le regard délivre vraie, fausse information,

Ce n’est pas la ruse qui compte : l’intention.

***

Le renard et le serpent seront animaux rusés

Le renard est de nature, des plus ambivalents,

Il a peur de tout mais il est prêt à vous guider.

Une opportunité et  proie dévorée par serpent.

***

En tous les cas il s’agit de tromper, mystifier

Et c’est d’autant facile si l’on sait bien flatter

Mais  l’on se tromperait, des fois, soi-même,

Quand on pousse  son avantage  à l’extrême.

***

Toujours est-il que  séduction  et amour,

Divergent s’ils sont basés sur mensonge,

Débouchent sur  comparaison, jalousie :

Quoiqu’il en soit, le ver est dans le fruit !

.

.

425 – Calligramme

.

Amour est ruse, amour  m’abuse

 Et amour  s’use : un  trio  qui fuse.

       Amour,  tourment ; amour,   antiroman,

      Amour,  repliement : un  trio consternant.

          Qui dit ruse,   dit théâtre,  paraitre   autrement,

       Qui dit tourment dit ment à l’autre, à soi-même

  Tant si l’amour est muse, si l’amour t’amuse,

Il te rend bien confuse,  quand il te perfuse.

 .

Amour ne serait-il pas,

Fait  d’autant    de ruses, …..

Que    tourments,   ici-bas  ……..

Ou alors      A   il  m’abuse. ………..

 Je t’ai  trou   M   vée confuse,  ……….

 Tes yeux ne     O     sont-ils pas,  ….…..

 Des joyaux        U    qui refusent, …….…

De partager        R    leurs  éclats. ………

Et maintenant      *      que tu uses,  …….

Toute ma patien     N    ce envers toi, …..

Tu inventes ou tu      ‘           t’excuses, …..

Histoire de tromper    E      mon émoi. ….

Mais supposes que je    S        transfuse …

Ma semence, vivante      T            en toi, …

En belle performance        –        incluse, …

Pour toutes  prochaines       I           fois  ….

Mais si tu demeures re        L          cluse,..

  Ne pourrai pas être ton      –                roi, ..

  Et tu deviendras ma          P            muse ..

 Tant ne peux vivre          A          sans toi..

 Et lors si cela ne           S             t’amuse,

     De m’aimer en           *             tes  bras  ..

    Deviens alors           F         une méduse,

     Dont la tête           A        ne repoussera.

    De souffrir           I        pour n’être pas

       Aimer et          T         de plus en plus,

        Me fera        *        choisir autre ruse

           Pour      D        que tu fasses choix

            Ce       E    sera toi qui supplieras

             Ne     *     m’a-ban-don-ne pas,

            Trop   R   tourments, je sens,

            Si l’a  U mour fout le camp

             Dès lors  S   si je m’abuse

            L’ amour  E n’est-il pas

            Fait d’au  ?  tant ruse

           Tourment, ici-bas.

          Jusqu’à  douter

          D’être  vrai ?

       VVVVV

        VVV

         V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Beau sentier dans la nature sauvage

Non, je choisirais, la queue du renard,

Ou serpent à cause de ruse : tentation.

 .

La forme est simple et  courbe mais peut être fourbe

Tant elle dissimule deux animaux qui incarnent ruse,

Cette forme informe rejoint le fond qui nous informe.

 .

Le renard ne nous trompe pas sur son identification

La forme, nature et couleur de sa queue

Fait partie des attributs, marqueurs le caractérisant,

Sa ruse est dans son comportement

 .

 Symbolique

« Indépendant

Mais satisfait de l’être,

Actif, inventif mais en

Même temps …  destructeur ;

Audacieux mais craintif ;

Inquiet, rusé et pourtant désinvolte,

Il incarne les contradictions inhérentes

À la nature humaine » grip 52).

Tout ce qui peut symboliser le renard,

.

Compère d’innombrables mythes,

Traditions et contes de par le monde,

Peut être développé à partir de ce portrait.

Ambivalence de maître goupil.

Guide des âmes dans la tradition celtique.

 .

Descriptif

.

426 – L’amour n’est-il pas fait de ruses

Alignement oblique / Titre courbe / Thème  conscience

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole forme : renard / Symbole fond : serpent

.

.

Fond

.

Évocation 

.

426 6

.

Tel serpent, dans la Genèse, pour Adam,

 Pour Ève, de sa ruse, userait, 

Leur promettant, croquant la pomme,

La liberté, connaissance après.

 .

Symbolique  

 .

Ruse serpent est forme d’intelligence

Qui mêle tactique avec esprit de finesse.

Difficile à définir, elle se présente partout

Dans l’esprit  du stratège, ou, du chasseur,

Du bricoleur, avec une intelligence pratique,

Du navigateur, du vannier, et du charpentier,

Du bûcheron, habileté du politique et du médecin

Pour chacun de ceux-là, la ruse consiste à traquer

La circonstance favorable, et, sinon voire, à la créer.

Source : Revue Sciences humaines

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La ruse est attribuée à d’autres animaux que vipère

Elle est même vantée chez le renard et le chat, félins,

Y compris pour séduire à jamais futures partenaires

Mais chez les humains, c’est parfois plus compliqué.

«Arrête, je te vois venir, ne joues pas au plus malin»

.

Un serpent emblème de manipulation

Ruse   rime  parfaitement  avec abuse :

C’est un stratagème qui jamais ne s’use,

N’étant fait que de croyance, non raison,

Tant et si bien, forme au fond  se confond

Avec toute flatterie  ou toute exagération,

Participant à toute tentative  de séduction.

.

Le « parler vrai » et authentique et sincère,

N’est parfois autre que mensonge de misère.

Il n’y a pas de ruses en poésie, il ne s’agit pas

De tromper le lecteur, qu’il soit ami, ennemi,

De lui suggérer d’autres visions, les siennes,

Et qu’il infère ou entrevoit entre les lignes.

.

Visuel

.

.

L’emblème du rusé

.

Visuels et textuels >>

425 – Si ce poème que je t’adresse

Visuels et textuels >> 

Adresser poème à quelqu’un

Est comme se  mettre  à  nu, devant lui :

Chaque mot, chaque rime et chaque  sonorité,

Fondra ses émotions, confondra ses sentiments.

 C’est aussi prendre le risque de devenir incompris

Par un style, une langue, un propos qui divertit

Mais ne s’adresse pas au cœur : qu’à l’esprit.

.

Lors les hormones font l’effet garanti.

 Derrière un poème ou à l’intérieur,

Il y aura un regard, ou une  voix,

Qui peuvent alimenter le rêve

Qu’un beau jour s’achève.

.

Au sein d’un tel poème,

Soit précis, bohème,

Y a une intention

D’é-mo-tions

Lors suivi

Action

V

.

Si ce poème,

Que je t’adresse

Devient pour toi,

Comme   caresses,

Celle de tes mains,

Celle  qui  m’aime,

Reviendra  en moi,

Comme  un poème.

.

Et si ce regard,

Qui  te dévisage,

Devient, pour toi

Un subtil  nectar,

Celui,  en réponse,

Et qui  m’envisage,

Reviendra pour moi

Comme     un    poème.

.

Si cette voix berçant l’oreille

Devient pour toi, silence d’éveil,

Celle de ton cœur  tout à ses joies,

Revient, en moi, comme  divine foi.

 Lors si ces pensées abreuvent tes rêves

Durant des jours,  des nuits sans trêves,

Il te faut croire, quelqu’un, de bien aimé,

Habite, harasse, hante, harcèle, ta pensée.

.

Et si pour toi, tel poème épouse ton regard

Qui te plonge, par sa  voix, d’un délice rare,

En pensées portant en fonts baptismaux,

Tu en sortiras guérie de tous tes maux,

Mais ce qu’il faudra lire, en cet écrit

Ne sont ni les phrases, ni mots :

Silences, musiques, images

Évoqués  pour … toi

En  par-ta-ge

De  soi

V

.

.

Extension

.

Les messages  et pensées  entre les mots,

Les lignes de textes sont comme les silences

Les soupirs entre les notes, portées musicales,

Sont comme les couleurs cachées,  ou rajoutées,

Entre les coups de crayons, pinceaux d’un tableau.

.

En cela, ce poème, exprime bien moins que la réalité,

Bien en deçà, autant que bien plus, en tous cas, au-delà.

Lecteurs, transcrivant les mots de l’auteur dans les siens,

S’accordent  avec sa pensée, son intention, ou  s’en sert

Comme prétexte pour y superposer son propre texte,

Tenant compte de son propre contexte… ou autre

C’est la différence  entre  ce que l’on a ressenti,

Le lisant, et ce qu’a voulu exprimer l’auteur.

.

Mis à part  un commentaire  circonstancié

Et explicite de l’auteur, comment analyser

Poème sans savoir pourquoi il a été écrit !

.

Ce poème écrit en forme de toupie, peut vous donner le tournis,

Et ce d’autant qu’il dérive vers autres propositions d’inspirations

Lors associant des formes et illustrations qui l’anime ou prolonge,

Si certains adhèrent au format et contenu, d’autres s’en indiffèrent,

Mais il suffira qu’il en rende un heureux pour que le but soit atteint !

.

Des contenus de poèmes, il y en a cent et mille

Des formes, moins, tout de même des dizaines

Certaines sont versifiées, codifiées, de partout,

Tandis que d’autres  sont libres, au fil de l’eau.

.

Contenus, formes des miens sont divers variés

Adoptent présentations évoquant soit un objet

Soit une personne, une silhouette, personnage,

Et qui illustre une symbolique qui s’y rattache.

.

Qu’on l’appelle poésie graphique ou narrative,

N’a pas grande importance, j’ignore catégorie

L’essentiel est le ressenti personnel, l’émotion

Que l’on en retirerait en plus de l’information.

.

Tu peux te sentir concerné, comme interpellé

Ou demeurer centré sur le contenu informatif

Sachant qu’il n’y a pas une seule façon de lire

Quatre autres visions sont autant expressions

.

Deux symboliques, s’adressant  à l’imaginaire,

Viennent dériver, compléter  formes poétiques

L’une concernant la forme et l’autre plus le fond

Offrant nouvelle palette culturelle d’expressions !

.

.

Épilogue   

.

Entre un mot, un billet, un texte,

Adressé à celui, celle, qu’on aime,

Et un poème de quatre, cent vers,

Différences sur le fond, la forme !

.

Texte linéaire est suite de mots,

Phrases, paragraphes ou textos

Il suit le fil direct d’une pensée,

Il peut être  amendé, à volonté.

 

***

 

Poème est comme jaillissement

Mise en forme, le fond, influant

S’il se compose aussi, à la volée,

Il a ses règles propres, imposées.

.

Le texte est plus propice au récit,

À la personnification et la raison ;

Le poème vise avant tout émotion,

Style est essentiel en ce qui est dit.

 

***

 

Certains préfèrent improviser toast,

Au cours d’anniversaire, cours de fête

D’autres liront un texte voire un poème

Tous s’adressent à l’auditoire, au public

.

Écrire un poème rien que pour un aimé,

Sera renforcer un lien d’un ordre privé,

Lui seul en a l’accès, lecture, ressenti,

Se verra à répondre plus que merci.

.

On est en droit de détester poésie

Surtout étant écrite de travers,

La vie ne se conte pas en vers

Quelques mots : on a saisi !

.

.

425 – Calligramme

.

Adresser    P    poème à quel       T  qu’un

Est comme    O     se  mettre   à  nu, de    ‘   vant lui 

Chaque mot,    È       chaque rime et chaque     A    sonorité,

Fondra en émo  M      tions, confondra ses sen          timents.

 C’est lors pren  E      dre le risque  devenir in       R      compris

Par un style,    *      une langue,   propos  qui         divertit

Mais ne s’a     dresse pas au cœur, qu’à    S      esprit

Lors les     U    hormones font effet ga    S    ranti.

 Derrière  E    un poème ou à l’inté     E  rieur,

Il y aura  *    un regard, et une     *   voix

Qui peu  J    vent alimenter   * rêve,

Qu’un   E    beau  jour * achève.

Au sein  *  d’un *  poème,

Précis       *   bohème

Y a une intention

D’é-mo-tions

Lors suivi

Action

V

 .

Si ce poème,

Que je t’adresse

Devient pour toi,

Comme   caresses,

Celle de tes mains,

Celle  qui  m’aime,

Reviendra  en moi,

Comme  un poème

Et   si   ce    regard,

Qui   te   dévisage,

Devient,  pour toi

Un  subtil  nectar,

Celui,  en réponse,

Et qui  m’envisage,

Reviendra pour moi

Comme     un    poème !

Si cette voix berçant l’oreille

Devient pour toi, silence d’éveil,

Celle d’un cœur    S      tout à ses joies,

Revient, en moi      E   comme divine foi.

 Lors si ces pensées    R    abreuvent tes rêves,

Durant des jours,        A   des nuits sans trêves,

Il te faut croire quel      *        qu’un, de bien aimé,

Habite, harasse, hante   P     ou  harcèle, ta pensée.

Et si pour toi, tel po        O    ème épouse ton regard

Qui te plonge en sa        U    voix,  d’un délice rare,

Dont pensées te por     R  tent fonts baptismaux,

Tu en sortiras gué      *   rie de tous  tes maux,

Mais ce qu’il faut   T   lire dans ce poème

N’est la phra      O     se ni les mots :

Silence, mu   I    sique, image

Évoqués    *    pour… toi

En      par-ta-ge

De      soi

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

 

.

Évocation

 .

Formes de toupies, superposées,

Tournant comme poésies graphiques

Coniques, en pointes, ou avec tiges

Ou deux gouttes d’eau à se suivre.

.

Une  poésie, c’est quelque chose

Qui tourne dans sa tête,

Et qui soudain jaillit sur le papier

En flash ou en évidence.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme est

Un mouvement littéraire

De la fin du XIXe siècle

En réaction contre le

Récit dit  Naturaliste

 En utilisant la suggestion

En vue d’établir des liens

Et des correspondances

En vue  de donner une

Vision … graphique

Spirituelle du monde.

Et ils jouent également

Avec la musicalité des mots.

schoolmouv.fr › …› Mouvements littéraires

.

Descriptif

 .

425 – Poème que je t’adresse, sera pour toi

Alignement central / Titre en ovale / Thème  cadeau

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme 

Symbole forme : graphique / Symbole fond : narratif

.

.

Fond

.

Évocation 

.

425 6

.

Une poésie narrative utilisera, à la fois,

Une forme graphique particulière

Et nombre de variations dans les caractères

Pour passer un second message.

 .

Symbolique 

 .

La poésie narrative est un courant de la poésie

Qui sans renoncer à sa dimension expérimentale,

Ou à une certaine forme  de lyrisme, exploite  des

Matériaux divers en usant des images, et formes,

Ou en incluant des fragments discursifs, s’appuie

Sur le rythme et l’oralité non pour cacher le sens,

Mais pour le révéler selon le site Web Wikipédia.

En serait-t-il ainsi pour mes  Éclats d’existence :

Je n’ose y souscrire lors  je vous laisse en juger !

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un poème dédié, adressé à une personne, réelle,

Ne peut tout à fait être pareil qu’à tout un chacun

En second cas, on sera dans une écriture virtuelle

N’attendant ni d’impression, ni retour, immédiats

Mais le personnel n’atteindra plus lors l’universel.

.

Et une poésie, qu’est-ce c’est d’autres qu’un texte

Composé d’une suite de mots dans un contexte,

Qui, pour une cause ou autre sert de prétexte

À vers rimés, libres, ou mixtes : connexes !

À l’image de la toupie, une poésie tourne

Un temps restreint, trace trait, s’épuise

Impressionne ou non un spectateur.

.

Tout comme cette forme un lecteur

Voyant ou non rapport entre eux.

Le contenu d’une poésie reste lié

Quoiqu’on fasse, quoiqu’on dise,

À ses formes et il y en beaucoup,

Et que je m’efforce de diversifier.

.

Visuel

.

.

Déclaration d’un amour fou 

.

Visuels et textuels >>

424 – Offrande amie : bouquet de fleurs

Visuels et textuels  >> 

Bouquet de fleurs est

Messager  des  bonheurs

À venir pour instant présent

Et, tout autant qu’un cadeau,

À pardonner erreur du passé,

Pour le moins, malentendu.

.

Lors on a perdu les vrais mots

Qu’il faut, on passe par symbole

Qui agit comme généreuse obole,

On ne paie  plus  de  sa  personne,

On achète ses pardons  par le geste

Bien accueilli par bien des femmes.

.

Un tel bouquet  de mots choisis

Et de ma main, sincèrement écrit,

Parviendra-t-il à  bonne persuasion

Auprès de  ton cœur,  âme transie,

Je n’en sais rien mais c’est tout ce

Que je sais faire pour conquérir.

.

Si certains offrent à leur belle amie

Un bouquet de fleurs fort bien choisies

D’autres leur offriront plein de cadeaux

Sous des formes d’objets des plus beaux.

.

Moi, je n’ai rien  à t’offrir  et qui me coûte,

Que bouquet  de mes poésies qui t’écoutent,

Parlant de toi de ton charme qui m’envoute

Et qui balaie, de conscience, moindre doute.

.

Je le sais, tu me diras, je n’ai aucun mérite,

Même que toi, souvent aussi, en profites.

Tant vrai,  qu’en les écrivant, je médite,

Souffre lors de les lire comme un rite.

.

Un rite,  amical, amoureux, festif,

Qui me rendra plus beau, jouissif,

Sur cette terre où tout te désole,

Ces vers, j’espère, te consolent.

.

je pourrais t’habiller d’argent,

Flatterie, mensonge, argument,

J’ai préféré  te vêtir  de  poésies

Et mettre mon cœur en sursis.

.

Et pour faire bonne prestance

Rien ne vaut poème, éléments

Vers lequel   l’amour s’élance

Sauf, à le renier subitement.

.

Cadeau  s’oublie  facilement,

Fleurs se fanent rapidement,

Seule, poésie résiste au temps,

Reste comme sublime présent.

C’est  pourquoi, ce soir,  ce sera

Mon plus beau cadeau pour toi.

.

.

Extension

.

Leurs parfums embaument l’air de mon existence

Et dont les sens perdurent en or de ton royaume

Preuve d’amour pour moi, preuve d’essence,

D’essence dont je me chauffe contre toi

Et qui brûle  en moi, me  régénère,

Chaque fois de tant d’énergies

Que c’en est pas permis.

 .

Entre : un poème,  une lettre,  un mot,  qui vous est adressé,

Un bouquet de fleurs, des  chocolats, un objet  symbolique,

Quel cadeau préférez-vous et  voire lequel offririez-vous ?

Si pour certains ce n’est pas un dilemme, pour autre, si.

La crainte de se tromper, de cibler à côté, souvent existe :

On peut répondre aux attentes tout autant que surprendre,

En tout état de cause, il est rarement question de reprendre !

 .

Chacun sait que les fleurs offertes en pot

Ou bouquet, coupées, délivrent messages

Codés selon une liste établie de symboles,

Et que son choix n’a rien donc d’innocent.

.

Il y en a qui correspondent  parfaitement

À la préférence  et à l’attention de l’aimée

Comme  une sorte  d’intention … dévoilée,

Renforcée par qualité des remerciements.

.

Il y en a  qui sont  comme  des contritions

Pour se faire  pardonner, ou  se  rattraper

D’un oubli, d’une blessure, ou  tromperie :

Vite, un bouquet  sinon elle va me quitter.

.

Moi je ne te quitte pas, je n’ai pas de fleurs

Juste une feuille de papier et un stylo encre

Et si pour sûr, je pourrais t’en dessiner une

Préfère écrire un mot  allant droit au cœur.

.

N’importe quel poème, si court, long soit-il,

Ne coûte rien, juste du temps parfois talent,

Il peut émotionner, ou paraitre trop surfait,

Faudra le lire autant entre les lignes et vers.

.

.

Épilogue

.

 1.

M’offrir un poème,

 Ce serait le bouquet :

Non de roses, ni prose,

Bien en vers qui riment.

 

2.

 

Si on peut cueillir des fleurs

De toutes les formes, couleurs,

À défaut, au fleuriste, les acheter,

Pour un poème : faut le composer !

 

3.

 

Le mieux demeure de le faire en fleur,

Là, faudra être dessinateur, sculpteur.

Si on veut mettre receveur en pleurs :

Un  seul mot  de  travers : malheur !

 

4.

 

Messages fleurs   étant codifiés :

Attention à  ne pas se tromper,

Variété et nombre comptent :

Ils vous sondent,  racontent.

 

5.

 

Que ce soit fleur ou poème

Voire autre cadeau, livre,

Ce n’est que  l’intention

Qui compte : y penser.

 

6.

 

Que dire de plus : Interflora

Vous l’aura livré sans rien dire

Du commanditaire, bel inconnu :

Un peu comme ce poème, s’il est lu.

 

7.

 

Et s’il ne convient ou ne vous plait pas

et bien, je vais le dire, vous savez quoi :

vous n’avez qu’à le mettre à la poubelle,

 c’est là que finirait souvent amour déçu.

.

.

424 – Calligramme

.

Bouquet        *   *  *  *  *  *   *   *   *      de fleurs est

Messager       *     *                *    *    des bonheurs

À venir, pour   *     *          *    *  instant présent

Et tout autant   *   *       *    *     qu’un cadeau,

À pardonner       *      *    *   erreur du passé,

Pour le moins,    *       *     un malentendu.

Lors on perd            *     les   vrais   mots,

Qu’il faut, on pas   *      se par symbole,

Qui agit comme    *   généreuse obole,

On ne paie pas      *    de sa  personne,

 On achète un        *   pardon, un geste

  Bien accueilli       * de toutes femmes.

    Mais bouquet     * *  des mots, choisis,

      Et d’une main,  *   *  sincèrement écrit,

      Parviendra-t-il  *      *   bonne persuasion

    Auprès de  ton    *         *  cœur, âme transie.

    Je n’en sais rien  *            *    mais, c’est tout ce

    Que je sais faire  *  *    *   *   *   pour te conquérir.

    Certains          C        offrent       B      à leur belle amie

    Un bouquet    E       avec fleurs      O     et  bien   choisies

   Lors d’autres  R        leurs offrent      U      plein de cadeaux

  Sous une         T         forme  d’objet      Q     des   plus   beaux

  Moi, je n’ai      A         rien  à  t’offrir      U      qui    me   coûte,

  Que bouquet    I         de  ces  poésies     E      qui     t’écoutent,

Parlant de toi  N       de  ton charme     T      qui   m’envoute

  Et qui balaie   S       de  conscience      *    moindre    doute.

   Je le sais, tu  *       me  diras,   je    D   n’ai aucun mérite

 Et même     O      que   …   toi     E  aussi en profites.

 Tant vrai,       qu’en       les   *  écrivant médite.

 Souffre       F     lors de les   F  lire comme rite.

   Un rite      R    amical     L  amoureux, festif,

     Qui me      E   rendra  E   plus beau jouissif

     Sur cette   N  terre   U   où tout te désole,

     Ces vers      T  j’es  R    père te consolent.

   Je pourrais          S  t’habiller d’argent,

 Flatterie, men   *  songe,   argument,

J’ai préféré te  À  vêtir  de   poésies

Et mettre mon  * cœur   en   sursis.

Et pour faire    L  bonne prestance

Rien ne vaut     E   poème élément

Et vers lequel l’  U  amour s’élance

Sauf, à le renier  R      subitement.

Cadeau s’oublie     *       facilement,

Fleurs se fanent      A    rapidement

Mais poésie résiste   M     au temps,

Reste comme sublime  I        présent.

C’est pourquoi, ce soir,   E         ce sera

Le plus beau cadeau           *      pour toi.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

 .

Une main touchant fleurs de feu,

Ou une fleur rouge dans  un vase

Ou simplement sorte d’amphore !

 .

C’est bien la main qui offre le cadeau, quel qu’il soit

Et il pourra être de nature quasi virtuel ou bien réel

 .

Une fleur tout au bout des doigts

Comme un feu, artifice

Et une main tendue  pour l’offrir

A celui, celle, qui la verra.

 

Symbolique 

 .

La main exprime

Les idées    d’activité,

Et en même temps que

De puissance, domination.

.

La main est parfois comparée

À l’œil : elle voit et c’est une

Interprétation qu’analyse

A retenu : la main dans

Les rêves est comme un œil

«Aveugle aux doigts de lumière»

.

Les gestes impliquant les mains

Sont et demeurent innombrables.

 Dès lors que chacun de ses signes

Permettent de communiquer.

  .

Descriptif

 .

424 – Certains offrent bouquet de fleurs à leur amie

Alignement central / Titre en ovale / Thème  cadeau

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme 

Symbole forme : mains / Symbole fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation

.

424 6

.

Une forme ambiguë et voire double :

Un bouquet de cinq fleurs en haut :

De femme, en forme de vase, en bas

Ou encore bas résille sur une jambe

 .

Symbolique 

.

Les fleurs sont l’attribut de Flore

Des figures allégoriques du Printemps,

De la Logique, de l’Espérance, de l’odorat.

La Logique, l’un des sept arts libéraux, porte

Parfois bouquet de fleurs, il n’y en a pas qu’une.

 

L’Espérance détient aussi cet attribut car la fleur

Annonce la future naissance du fruit qui va murir :

Si les fleurs transmettent nos sentiments bien mieux

Que des mots, c’est parce qu’elles accompagnent la vie

Des hommes depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, pareil.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La main avec la paume ouverte et un feu jaillissant

Quelle image du pouvoir  presque magique de sort,

Jeté à quelqu’un (une), pour le meilleur ou le pire.

Prête-moi ta main, oui mais pour quoi en faire !

Le geste de tendre la main est plus qu’humain,

Il est comme  une transmission de feu divin

Sinon chaleur qui nous fera  bien du bien.

.

Faire cadeau d’un bouquet de fleurs ou d’un poème

Beau dilemme  tant on ne sait celui qui coûte le plus

Le poème coûtera un certain prix en temps, énergie

Le bouquet de fleurs, un prix certain en économies.

Après ça dépend aussi, voire autant, du receveur.

.

Un véritable  test  de projection  que ce dessin,

De par sa forme et l’ambiguïté du décodage.

Si moi, j’y ai vu des fleurs, c’est par poésie,

Lors  d’autres  peuvent  y  voir  des  yeux,

Et, pourquoi pas  …  deux mains jointes, 

Sur le fond d’une offrande pour la forme.

.

Visuel

.

.

Offrez bouquet fleurs 

.

.

Fleur

.

Production colorée,

Et parfois odorante,

De certains végétaux

.

Les fleurs peuvent être solitaires,

Sinon regroupées en inflorescences.

Très tôt, les fleurs ont attiré l’attention

Des humains qui les utilisent et les cultivent

Pour l’ornementation intérieure (fleurs coupées)

Et extérieure (jardins, plates-bandes, massifs, etc.).

.

Elles sont utilisées en parfumerie, pour leurs fragrances,

Ainsi qu’en teinture, pour leurs pigments et même en cuisine.

Ont inspiré les artistes, peintres, poètes, sculpteurs, décorateurs.

On confectionne fleurs artificielles, en tissu, en papier, en plastique.

.

« En latin, floris désigne la fleur, par analogie, la partie la plus fine, la meilleure de quelque chose. On connaît des fleurs naturelles, artificielles : fleurs de lys (emblème de la royauté), fleur d’oranger (pour les vierges de jadis), fleur bleue (celle des sentimentaux), fleurs de macadam, fleur de farine, de sel, de rhétorique … »

.

Un nénuphar apparaît dans un étang puis deux, puis le double chaque jour jusqu’à couvrir l’ensemble de la surface de l’étang et faire mourir les poissons et autres végétaux. En montagne enneigée au début du printemps, un edelweiss perce-neige apparait au sommet d’un col qu’un promeneur avide de rareté et de pureté s’apprête à cueillir.

 

Si chaque fleur possède un symbole propre, de façon générale elle est du principe passif. Le calice est comme la coupe, réceptacle de la pluie et de la poésie, symbole de l’instabilité des créatures vouée à l’évolution perpétuelle, au caractère fugitif de sa beauté. (Comme » les jeunes filles, en fleur » Associées parfois aux papillons et aux abeilles.

.

Les emplois allégoriques

Des fleurs restent infinis :

Tel que printemps, aurore,

Jeunesse, rhétorique, vertu.

.

La fleur est l’image de la beauté,

De la sensibilité et de la fraîcheur

Lors bouquet coloré nous est offert,

Quelque chose de positif vient à nous,

C’est comme un bouquet de sentiments

Composant un tout des plus harmonieux.

.

Fleurs fanées nous rappellent l’inéluctabilité

Du temps qui passe, comme le côté  éphémère

De toute existence et de notre destinée mortelle.

.

En dépit de quoi, y a des pacifistes, la fleur au fusil.

 

.

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423 – Je ne suis pas homme de bien

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Homme de bien

Ou homme de rien,

Aucun   de   ces   deux :

Seulement   malheureux.

Et lors  de tels sentiments,

De ne pas plaire, pas convenir,

M’animent je suis malchanceux.

.

Mon apparence, émotion, projet

Ne t’attirent   pas  ni   personne

D’autre   d’ailleurs,   problème.

Mais c’est quoi un homme bien,

Est-ce un fond, est-ce une forme,

Est-ce une  exception ou la norme !

.

Je ne suis, en rien, un homme de bien

Bien qu’à toi, je pense à te dire, viens,

En espérant  que pour toi, je conviens

Dis-toi bien  que  rien   ne  te  retient !

Suppose on se lie d’amour en chemin,

Cela nous sortira de notre…quotidien

Ressource amour du temps,  demain,

Agrémentera nos deux vies de chiens.

.

Je ne suis qu’un hibou…je ne suis rien

D’autre que projet fou qu’une chouette,

Épousera et suivra vers destin commun,

Du début au milieu, en attendant la fin.

La fin de quoi : de ce qui reste humain,

Si l’on considère l’amour comme divin.

.

Je ne te parlerai pas, j’espère, en vain,

Ni des soirs ni des nuits ni des matins,

Corps, esprits s’entrouvrent très sereins

Lorsque j’habite au creux de tes reins.

C’est ainsi qu’en un seul tournemain

Amour est devenu sain, sauf, lien.

.

Si je ne suis rien … que ceci ou cela

La somme ne fera pas  grand-chose.

Je rêve de toi,  rêve d’une vie en rose,

Et, tu ne mets, dans les miens, tes pas.

Le jour où j’habiterai ta pensée…à plein,

Je ressusciterai en tant qu’homme de bien.

.

Mais, comment devenir cet homme de bien,

S’il n’est rien,  il ne possède pas grand-chose.

Amour est gratuit mais, s’il n’entretient pas

Un bon  train de vie acceptable qui suffira

À conquérir, longtemps,  cœur de l’aimé,

Très vite, il  va se faner et se dessécher.

.

.

Extension

.

 « Parti de rien,  pour arriver à pas grand-chose »

Qui n’aura jamais entendu ce jugement de valeur là.

On est là sur valeur économique, politique, célébrité

Alors qu’une valeur personnelle, sociale, morale,

Tient autant la corde, ne se remarque pas.

Parti de rien, il s’est occupé des gens

Comme lui et qui n’ont rien,

Qui ne sont rien,

Et ce n’est pas… rien !

.

Comment définir la valeur, et plus encore, la beauté,

De quelqu’un lorsqu’ils ne dépendent que des regards

Bien plus que de toute réalité objective et même innée.

Il suffit d’être bon et beau pour  quelqu’un, quelqu’une,

Pour que le miracle de l’amour s’accomplisse, perdure.

.

Personne ne peut dire de lui-même

Qu’il est un homme de rien, vaurien :

Ce n’est que  par la réflexion,  l’opinion

D’autres qui se répètent et se confortent

.

Pour la grande majorité des gens rencontrés

Je ne suis rien ou presque : normal : inconnu !

Petite partie, salué comme quelqu’un d’apprécié

Pour autant cela ne veut pas dire qu’ils m’aiment.

.

«Un  seul  être  vous  manque  et  tout  est  dépeuplé»

Nous clame  Lamartine, probablement  par son vécu,

Mais il est vrai que nombre de poètes se sentent seuls,

Ils ont besoin d’une muse qui les accompagne, inspire !

.

L’amour sera peut-être comme une fusée à trois étages

Au premier, je te reconnais comme quelqu’un de bien

Au second, je m’approche, je t’aime, me fond en toi,

Au dernier, je suis toujours là, présent à ton côté.

.

J’ai beau porter un haut chapeau et une barbe,

Parfois un beau costume et une belle cravate,

Mon visage, pour toi, te semble quelconque

Alors je me sens comme homme de rien.

.

.

423 – Calligramme

.

Homme de bien

Ou homme de rien,

Aucun   de   ces   deux :

Seulement     malheureux.

  Et lors     de tels senti    ments,

De ne  pas plaire, pas   convenir,

M’animent    je suis   malchanceux.

Mon apparence,         émotion, projet,

Ne t’attirent        pas ni             personne

D’autre             d’ailleurs,          problème.

Mais         c’est quoi un homme         bien,

Est-ce       un fond, est-ce une         forme,

Est-ce une       exception ou la     norme !

.

Je ne suis, en rien, un homme de bien :

Bien qu’à toi, je    N  pense à te dire, viens,

En espérant  que    E      pour toi, je conviens

Dis-toi bien  que      *       rien   ne  te  retient !

Suppose on se lie      S       d’amour, en chemin,

Cela nous sortira     U      de notre…quotidien

Ressource amour    I     du temps,  demain,

Agrémentera nos  S deux vies de chiens.

.

Je    E ne suis qu’un hibou…je ne suis rien

D’autre   N   que projet fou qu’une chouette,

Épousera     *    et suivra vers destin commun,

Du début au      R    milieu, en attendant la fin :

La fin de quoi :       I       de ce qui reste humain,

Si l’on considère         E    l’amour comme divin.

Je ne te parlerai pas,       N       j’espère, en vain,

Ni des soirs ni des nuits     *       ni des matins,

Corps, esprits s’entrouvrent U    très sereins

Lors j’habite au creux de     N  tes reins.

C’est ainsi qu’en un seul tournemain

Amour est devenu sain, sauf, lien.

.

Si je ne suis rien, que ceci,     H cela

La somme ne fera pas grand    O    chose.

Je rêve de toi, rêve d’une       M     vie en rose

Et, tu ne mets, dans les      M      miens, tes pas.

Le jour où j’habiterai     E       ta pensée…à plein,

Je ressusciterai, en     *      tant qu’homme de bien.

Mais, comment      D       devenir cet homme de bien,

S’il n’est rien,      E           ne possède pas grand-chose.

Amour est         *       gratuit mais, s’il n’entretient pas

Un bon               B     train de vie acceptable qui suffira

À conquérir,        I            longtemps,  cœur de l’aimé,

Très vite, il            E         va se faner et se dessécher.

N ……….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une fusée trois étages, capsule,

Peut-être  même  une  chouette 

Ou une bombe conventionnelle !

 .

Bien que la forme de fusée ne représente le fond

Elle fait penser qu’on s’évade du monde humain

 La  forme de la chouette le résumera plus près

En bon philosophe avec sa vision de l’esprit.

Symbolique 

.

Rêve

De fusée

Est  symbole

Qu’on rencontre

En rêves de garçon.

Représente l’énergie qui

Permet  de  s’élever, d’aller

Conquérir  autres  horizons.

.

C’est le symbole du courage,

De la curiosité, de l’action,

De la rapidité, efficacité,

De l’ouverture d’esprit

Et d’un besoin de

Découvrir le monde

Et ce qui nous entoure.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

Descriptif

.

423 – Je ne suis, en rien, un homme de bien  

Alignement central / Titre serpente / Thème  conscience

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : fusée / Symbole fond : chouette

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Je ne suis qu’un hibou

Ce qui en soi n’est pas très chouette

Et de plus je préfère

 La nuit au jour : bien plus douillette !

Symbolique 

La chouette, oiseau d’Athéna

Symbolise réflexion dominant ténèbres.

Oiseau  nocturne, en relation  avec la Lune,

Elle ne supporte pas bien la lumière du soleil,

S’oppose à l’aigle qui la reçoit les yeux ouverts.

.

Elle reçoit la lumière par reflet,

D’où… l’attribution d’un don

De clairvoyance à travers

Les signes qu’elle interprète.

.

Corrélations

Fond/forme 

La philosophie en aurait fait son emblème

Voir où autres ne voient rien, un problème

Lors chacun entretient une pensée bohème,

Philo, à la raison, bon sens, nous  ramène.

Il n’y a rien, en elle, de vraiment extrême.

.

Parti de rien, conclut du pareil au même,

La réussite d’une vie, et échec, sont idem

Ne prononce pas sur ermite, anathème

La vie et la mort,  pour elle : tandem !

.

Chouette est  un mot facile à caser,

En oxymore de la nuit et la lucidité

Rimant fort bien avec tout et rien

Évoquant une forme d’oiseau

De Minerve …  à tromper

Son monde en vérité

Lors bien parfois

Rime avec

Rien.

.

Visuels  

.

.

Faites le dire avec des fleurs

.

Visuels et textuels >>

422 – Amour vrai : jamais sans suite !

Visuels et textuels >>

Lors, amour… faux,

Toujours sans suite,

Amitiés, construites

Et amours fortuites.

Où trouver celui qui

Me  com-pren-dra :

Vrai,  il n’est pas né,

Encore ……. celui-là.

.

Je suis ce que tu fuis,

Je fuis lors tu me suis,

Je serais toi, j’éviterais

De fuir  tout  bel amour,

Lors il passe pour de bon.

.

Amour vrai, jamais en fuite,

Amour faux toujours sans suite

Qui sait si mon chemin te croisera

Qui sait si, avec toi, il m’emportera.

.

Cela dit  dans l’un, ou l’autre cas,

L’amitié entre nous, demeurera.

Mais lors l’amitié est construite

Affection   demeurera   fortuite,

Le premier  est mieux, selon toi

Le second  meilleur selon moi.

.

Si  un  jour  l’on   s’accordera,

Confiance sincère s’installera,

Contraire, brisée, elle s’en ira,

Nos ébats, ne feront pas débat.

.

Où mène la  non-estime de soi,

Je me vois, je ne m’accepte pas.

Où me mèneront mes propres pas

Le saurai-je  jamais : qui le saura !

.

Mais, où trouver  qui  me prendra,

Tant il n’est pas encore né, celui-là.

Et de me coller sans cesse contre toi,

M’empêchera de m’évader avec toi.

.

De me coller sans cesse à tes pas,

M’empêche  d’aller libre, ici, là,

Va donc voir si je n’y …  suis pas.

Si tu me retrouves : viens à moi !

.

L’on ne se fuirait que si l’on ne se suivrait,

Inverse, on se suivra que si l’on ne se fuira,

Je suis ce que tu fuis, tu fuis ce que je suis ?

.

Dois-je te fuir  lors tu me suis,

Ou te suivre quand tu me fuis,

Je serais toi, moi …  j’éviterais

De me suivre et fuir à la fois.

.

Si l’on fuit devant l’amour,

Ce  sera lui, qui partira,

Et lors si l’on le suit,

Lui, qui  viendra.

.

.

Extensions

.

Amour « sans suite » et amour « en fuite »

Ne sont pas équivalents lors «sans suite»

Est un état dit d’indifférence, d’absence

«En fuite», d’évitement,  d’éloignement.

Quand l’un poursuit l’autre, en fuite,

Il y a comme un profond … malaise

Qui finirait par un amour sans suite.

.

Mais l’amour, en fuite, peut aussi bien

Concerner soi-même quand on fuit l’amour

Comme étant trop déstabilisant, ou engageant.

Une relation sans suite, est-elle encore une relation :

Une aventure sans lendemain est-elle encore une aventure.

À vous d’en écrire la suite, sinon à vous, d’en assumer sa fuite.

J’ai cessé te revoir, dit femme ; réussi à fuir ta présence, homme.

 .

Le mot «fuite» évoque «poursuite» mais aussi «sans suite»

Il fait penser à échappée, à errance, à sortie et à tout de suite.

Parfois, l’on voudrait fuir, mais l’amour nous retient prisonnier,

Parfois, l’on fuit sans savoir pourquoi, ou par unique peur de soi :

Il y a  mesure  de sauvegarde, en toute fuite : allez savoir   de quoi ?

 .

Pour beaucoup, quand l’on prend peur,

Le salut est dans la fuite, non le combat

Y a jambes qui tremblent, cœur qui bat,

On craint que ne survienne un malheur !

.

Amoureux assis sur le même bac en parc,

Ou l’ignorant  ou se l’étant pas dit encore,

Se rapprochent  ou s’écartent,  peu à peu,

Pour tester l’autre … pour ne pas le gêner.

.

Par je ne sais quel  hasardeux mouvement,

Leurs mains se croisent, doigts se touchent

Voilà qu’au bout d’un temps,  s’approchant

À même le banc, leurs corps … se couchent.
.

Dès lors comme fil qui se trame sur fuseau,

Ils fileront parfait bonheur au fil du temps,

Jusqu’à se passer, au doigt, nuptial anneau

En se promettant de concevoir des enfants.

.

Une histoire banale d’un amour sans fuite,

Ayant pu, aussi bien, être amour sans suite

Qui, progressivement, avec temps d’amant,

A transformé contact fortuit en permanent.

.

Épilogue   

.

Fuseau, fil,  rouet, pelote,

Tout l’art  de transformer

Matière informe et dense

Et issue d’animaux divers

En une ligne longue et fine

Pour vêtement protecteur.

***

Au fil rencontres,

Filant le parfait amour,

Le temps file avec lui, jours

Compte en année contre, pour,

Et renouvelle  tous nos discours,

Sur événements  que l’on encourt.

Pénélope en est gardienne d’espoir

Tricotant le jour, détricotant le soir

De peur qu’à la fin de son ouvrage

La mort la saisisse, ou la ravage

Elle songe à Ulysse, son mari

À Nona,  Décima,  Morta.

Lors  Nona   construit,

Et lors Décima  suit,

Et lors Morta fuit,

Tout se détruit,

Sauf l’espoir

D’amour.

***

Je suis ce que tu fuis

Et tu fuis ce que je suis !

Je ne deviendrai rien d’autre

Qu’une fausse histoire sans suite

Si je continue à te chercher en fuite

L’espoir de te revoir ne mourra jamais.

.

.

422 – Calligramme

.

Lors, amour… faux,

Toujours sans suite,

Amitiés, construites

Et amours fortuites.

Où trouver celui qui

Me  com-pren-dra :

Vrai,  il n’est pas né,

Encore ……. celui-là.

Je suis ce que tu fuis,

Je fuis lors tu me suis,

Je serais toi, j’éviterais

De fuir  tout  bel amour,

Lors il passe pour de bon.

Amour vrai, jamais en fuite,

Amour faux toujours sans suite

Qui sait si mon chemin te croisera

Qui sait si, avec toi, il m’emportera.

Cela dit   *      dans l’un, ou l’autre cas,

L’amitié         *     entre nous, demeurera.

Mais lors      *      *       l’amitié est construite

Affection        A     *     J         demeurera  fortuite,

Le premier    M        *   *      A         est mieux, selon toi

Le second     O            *          *     M        meilleur selon moi.

Si un jour    U           V        N      *     A           l’on   s’accordera,

Confiance   R          R            ‘            *     I      sincère s’installera,

Contraire           A           E          *        *     S    brisée, elle s’en ira,

 Nos ébats,       I           S        *     *        *     *  ne feront pas débat.

Où mène la            T        *    *      *       *     S    non-estime de soi,

Je me vois, je          *             *      *       *     A   ne m’accepte pas.

Où me mèneront                *      *       *     N   mes propres pas

Le saurai-je jamais,         *      *      *     S        qui le saura.

Mais, où trouver qui       *     *      *     *      me prendra,

Tant il n’est pas encore      *       *     S      né celui-là.

  Et de me coller sans cesse     *      U     contre toi,

M’empêchera de m’évader *     I      avec toi.

De me coller sans cesse à     T    tes pas,

M’empêche d’aller libre   E   ici, là,

 Va donc voir si je n’y   suis pas.

Si tu me retrouves : viens à moi !

L’on ne se fuirait que si l’on ne se suivrait,

Inverse, on se suivrait que si l’on ne se fuirait.

Je suis ce que tu fuis et tu fuis ce que je suis

Dois-je te fuir lors tu me suis

Ou te suivre quand tu me fuis,

Je serais toi, moi …  j’éviterais

De me suivre et fuir à la fois.

Si l’on fuit devant l’amour,

Ce  sera lui, qui partira,

Et lors si l’on le suit,

Lui, qui  viendra.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

422 4

.

Évocation

 

Une boule et pointe à chaque bout

Ou  un pelote de  fil  sur  un  fuseau,

Voire élément de rambarde sculpté

 .

Un fuseau représente le fil du temps

Et qui  se bobine et qui  se débobine :

Ici ce sera celui du fuseau d’amour

Qui fait pareil, et à toute vitesse.

Symbolique 

 .

Petit

Bâton

 De bois

Dé-co-ré

D’encoches

Ou  de sculptures

Beaucoup plus  élaborées,

Quenouille disposera les fibres,

De façon ordonnée, ruban peigné.

Elle pourra être plantée dans  le sol

Pour tisser bien assise,  voire passée

Dans  la ceinture,  tant  cela permet

À une fileuse,   de pouvoir travailler

Debout, voire même en marchant.

Fileuses sont taxées de mœurs

Dépravées, sexuelles.

Tant vrai forme allongée du fuseau

De la quenouille laisse peu de doutes

Sur un tel

Symbole

Évoqué

Filant.

.

Descriptif

.

422 – Amour vrai n’est jamais sans suite 

Alignement central / Titre analogue / Thème  conflit

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : pelote fil / Symbole fond : fil du temps

.

.

Fond

.

Évocation

.

422 6

.

Le fil du temps, en s’emmêlant sur lui-même,

A  fini, comme toile d’araignée

Représentant un « cœur » avec tout à sa pointe

Une paire de ciseaux coupant.

.

Symbolique 

 .

Le fil est fortement associé au temps : l’expression

Le fil du temps en est une très bonne illustration.

En mythologie romaine, le fil est associé aux Parques.

.

Trois sœurs, Nona, Decima et Morta détiennent un fil

Mystérieux et qui symbolisera le cours de la vie,

Aussi, leur fonction est-elle de dérouler et

De trancher ce fameux fil du destin.

.

Nona fabrique et tient le fil ;

Lors Decima déroule le fil

Le met sur fuseau ;

Morta coupe

Le fil.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le fuseau est un instrument servant

À filer la quenouille avec de la laine.

Il est associé à la destinée humaine.

Et il en sera aussi ainsi de l’amour,

D’épouse d’Ulysse qui tisse le jour

Et détisse la nuit pendant 20 ans

Attendant retour hypothétique,

Et de la Belle au bois dormant

S’y piquant, sautant 100 ans.

.

Au fil de mes jours, au fil de mes amours,

Peut être le titre, refrain, d’une chanson

Et tout comme le fil de ma pensée, ici,

Construit ce texte en suite du thème

Qui s’appuiera sur  ses mots-clés

Pour élaborer trame et motif.

.

Inspiré mythologie romaine : trois sœurs

Dénommées : Nona, Decima et Morta

 Nona serait celle  qui fabrique le fil,

Decima  le déroule, sur un fuseau

Morta se charge de le couper.

.

Visuel

.

.

Marche avant, marche arrière

.

.

Amour

.

Un concept précis ou un fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

.

L’amour-propre formerait quelque variante éthique

Après tout rien n’empêche de se trouver sympathique

Sans tomber dans narcissisme considéré pathologique,

En une sorte d’opinion trop avantageuse de soi-même !

.

Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant

Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.

L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,

On peut admirer un tableau, apprécier une musique.

.

 « Elle fut dans ses bras, sur ses genoux, avec une voix profonde. Ce fut leur premier baiser, qui dura le reste de la nuit. Ils ne parlaient pas, ils s’approchaient. Elle se révélait à lui dans toute sa splendeur. Vers l’aurore, ils s’atteignirent. Elle avait une expression de jubilation et de curiosité incroyables. Le contact parfait, le sourire … tout enracinait Jim. Les autres femmes n’existaient plus pour lui. » Henri-Pierre Roché. Jules et Jim. Gallimard

.

La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes. L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale.

.

Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel. L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation.  En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.

.

Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

.

L’amour est un concept universel mais multiple

Certains en feront la première valeur de leur vie

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.

.

Comment être certain vivre le véritable amour

Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour

Il est comme le bonheur, tellement subjectif

Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.

Visuels et textuels >>

421 – Un dialogue de réconciliation

Visuels et textuels >> 

Lui : tu me dis que tu es amer,

Et tu me dis que tu as… souffert,

Et tu me dis que tu as besoin d’air

Demain ne pourra être pire qu’hier,

Que tu ne reviendras plus  en arrière,

Et puis, tu me dis que je suis trop fier,

Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.

.                           

Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,

Que se passe-t-il vraiment entre nous.

.

Lui : nous n’arrivons plus à nous parler

Et, encore moins, même, à nous écouter.

 .

Sais-tu, pourtant, que, me  clouer  le bec,

Serait de m’en parler  comme d’un échec.

.

Je préfèrerais  rester  cloitré, en moi-même,

Par peur que je me rende, par trop, extrême.

        .                              

Et si on renouait le fil du dialogue … rompu,

Ne me dis pas que pour toujours c’est foutu.

.

Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris,

Vrai, j’attendais que tu me parles… en amie.

Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,

Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.

.

Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,

Vrai, je te connais…sans même te parler,

 .

Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,

Si ce n’est regards,  me faisant languir.

.

Faisons un effort puis tendons nos bras

Et je me sauverai en me perdant en toi.

 .

Moi j’attends de toi ici toute en pleurs

Que  tu compatisses  à mes malheurs.

.

Faire renaitre, à nouveau, sentiments,

Referont peut-être, de nous : amants.

.

Un autre homme m’a souillée, trahie,

A perdu ma confiance lors m’a menti.

.

En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,

Si on s’isole, lors muet, on se détruira

 

Pardonne-moi d’avoir touché le fond,

Pour rebondir en toi jusqu’au plafond.  

.

.

Extensions

.

La réconciliation serait le bon mot

Servant pour initialiser bon nombre

De dialogues et dans bon nombre

De couples en doute, confusion

Tant que, la communication,

Existe, coexiste, persiste,

L’espoir de comprendre,

Voire de se pardonner,

Serait loin d’être nul,

Compris histoire de cul,

Tant un manque de recul

Nous enfonce, nous annule

Jusqu’au point de se séparer.

Le dialogue est un art majeur

Où le partenaire, s’il a peur,

Ne jouera pas sa partition

Au mieux au rabais.

.

Tout dialogue serait la source de nombre de conflits,

Autant que de solutions, explications, conciliations

Et si les mots ne suffisent pas … il y aura les gestes

Puis le regard puis le sourire et que sais-je encore.

Le dialogue est rompu, non entretenu, tout s’égare

Réconciliation n’est plus suspendue qu’au… hasard,

En bien des cas, il est déjà bien tard, voire trop tard !

 .

Le dialogue prendrait diverses formes :

Il y en a un  qui commence une phrase,

Et l’autre, en plein milieu, la terminera

Ou une série de questions  et  réponses

Longue tirade de l’un, oui/non, d’autre

Ou encore entrecoupé de long silences.

.

Dialogue pourra commencer fort excité

Puis se finir progressivement plus calme

Ou le contraire, ou par séquences, idem,

Être accompagné de gestes et mimiques,

Expressives en accord ou non aux paroles.

.

Dialogue de sourd s’établit  quand les deux

Crient si fort au point qu’ils ne s’entendent

Que l’un n’écoute plus l’autre, restera muet,

Ou qu’il répète  toujours  les mêmes choses.

.

Vrai dialogue, s’il en est un,  est respectueux

De l’autre : questions, réponses,  explications,

Sans préjugé d’avance : bonnes ou mauvaises.

.

En ce cas, d’amoureux, le pardon peut être utile

De n’avoir pas eu  toute l’information nécessaire,

.

Ou, au plan affectif, pardonner l’action de l’autre.

.

.

421 – Calligramme 

.

Lui : tu me dis que tu es amer,

Et tu me dis que tu as… souffert,

Et tu me dis que tu as besoin d’air

Demain ne pourra être pire qu’hier,

Que tu ne reviendras plus  en arrière,

Et puis, tu me dis que je suis trop fier,

Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.

.

DIALOGUE

                   .                    

                                                Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,

                                         Que se passe-t-il vraiment, entre nous.

Lui : nous n’arrivons plus à nous parler

 Et, encore moins, même, à nous écouter.

 .

                                       Sais-tu, pourtant, que, me  clouer le bec,

                                       Serait de m’en parler comme d’un échec.

Je préfèrerais  rester  cloitré, en moi-même,

Par peur que je me rende, par trop, extrême.

                    .                  

Si on renouait le fil du dialogue, rompu,

                                      Ne dis pas que pour toujours c’est foutu.

Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris

Vrai, j’attendais que tu me parles…en amie.

.

TEINTÉ DE

 .

                                      Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,

                                     Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.

Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,

Vrai, je te connais…sans même te parler,

 .

                                    Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,

                                   Si ce n’est regards,  me faisant languir.

Faisons un effort puis tendons nos bras

 Et je me sauverai en me perdant en toi.

 .

                            Moi j’attends de toi ici toute en pleurs

                             Que  tu compatisses  à mes malheurs.

Faire renaitre, à nouveau, sentiments,

Referont peut-être, de nous : amants.

.

RÉCONCILIATION

 .

                         Un autre homme m’a souillée, trahie,

                           A perdu ma confiance lors m’a menti.

En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,

 Si on s’isole, lors muet, on se détruira

 .

                       Pardonne-moi d’avoir touché le fond,

                        Pour rebondir en toi jusqu’au plafond

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Dialogue avec esprit d’escalier

Et alors il se montera en épingle,

 .

La forme correspond assez bien ici au fond

Dans la mesure où il y a un dialogue qui monte

Mais qui se termine sur un palier comme escalier,

Où les protagonistes tombent d’accord, dans les bras.

 .

Chassé-croisé en dialogue qui commence mal

Par reproches, interrogations

Mais qui, au fil d’une discussion qui le positive,

Finit par apaiser toute tension.

 .

 Symbolique .

 .

Le dialogue, genre littéraire présentant

Des personnages en train de dialoguer,

D’échanger  par le biais de la parole.

.

Le dialogue polémique met en scène

Des personnages, qui, mis sur un pied

D’égalité, entrent en désaccord sur un point.

.

L’absence de conciliation finale place le lecteur

En position d’arbitre qui doit former son opinion

À partir des arguments ou des sentiments proposés.

wikipedia.org/wiki/Dialogue

 

Descriptif

.

421 – Un dialogue tinté de réconciliation 

Alignement alterné / Titre intercalé / Thème  conflit

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole forme : dialogue / Symbole fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

421 4

.

Escalier appelé en colimaçon

Et qui vous fer ait tourner la tête :

Difficile de s’y croiser, encore plus

D’y monter à deux et ensemble.

 .

Symbolique 

 .

Escalier spirale

Attire bien l’attention

Sur développement axial

Et qui pourra être conscience

D’un amour en cours d’ascension

Qui s’appuie, tout entier, sur montée

Autour de laquelle il tourne ses volutes.

Il revêt un aspect négatif dans la descente,

La chute, le retour au réel, monde souterrain :

Résume, le drame verticalité absolue, passionnelle.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 

Le dialogue est nécessaire à toute relation

Et il est indispensable en entente de couple,

Que de conflits, disputes, incompréhensions,

Seraient évités ou résolus en communiquant

C’est simple de l’affirmer, et même évident,

Et plus difficile à pratiquer ,assez souvent.

.

Ce qui est certain, c’est que le ton compte

Autant voire sinon plus que le contenu

Si c’est lui qui monte, les arguments

De plus en plus, en fait, tombent.

.

Escalier évoque escalade, montée

Mais, aussi, désescalade et descente,

Le tout rime avec un dialogue à deux,

Comme si se croiser  en un tel escalier,

Requerrait sorte de respect particulier !

L’escalier n’est pas universel en maisons,

Il y en des quantités qui sont de plain-pied.

.

L’escalier nous fait prendre de la hauteur,

Le plain-pied nous fait  prendre du recul :

Danger plain-pied  est faire du sur place,

Celui de l’escalier : de glisser ou chuter !

Il ne s’agit nullement, ici, d’un dialogue

Qui pourrait aboutir à une séparation

Mais, bien plutôt, de l’ordre d’une

Explication, incompréhension. 

.

Visuel

.

.

Je t’aime … moi non plus

.

Visuels et textuels >> 

420 – Haine : l’inverse de l’amour ?

Visuels et textuels  >>

.

La haine est une énergie négative, voire purgative,

De notre amour trompé, notre amour désabusé.

Forces de répulsions en contrebalancement,

Force d’attraction, aimants repoussant.

 .

S’il est vrai qu’amour s’inverse

Haine serait compréhensible,

Qu’aine s’inverse en amour,

La raison reste inaudible !

«Va  je  ne  te  hais point !»

Célèbre   litote   littéraire

Si  prise  au sens  littéral :

Interdit haine,  fort amour.

 .

Haine sera inverse  de l’amour

Haine tu m’aimes court toujours

Haine souterraine en ma  maison

Haine  aussi aimante destructrice.

 .

Amour connivence, non vengeance.

Amour réciprocité des consciences.

Amour  compensation, récompense.

Amour  parfum  de belle jouissance.

 .

Haine   violence   dans  altercations.

Haine   courant  négatif,  vindicatif !

Haine  cumule   regrets  et remords !

Haine  élan  serait brisé  et définitif !

 .

Amour construction d’une re-la-tion.

Amour  jalousie quand trop possessif.

Amour tromperie, sous l’air subversif.

Amour passion, à en perdre la raison !

 .

Autant de définitions, d’affirmations.

Autant réponses autant de questions.

Autant fictions,  que de réalisations.

 .

Amour ne sait que faire de la justice.

Amour rime avec délice et supplice.

Amour sublime ses maux et vices.

Amour serait  une  connivence

 .

Haine serait inverse de l’amour,

Aines cuisses en antichambre

Quand on y entre, en transe.

 .

Inverse, converse, renverse,

Toutes positions s’exercent.

Dépend de soi ou des deux,

D’en être déçu ou heureux.

 .

Si haine  plus un, égal zéro,

D’avoir  été tout et plus rien,

Provoque une belle humiliation :

Contraire de pur amour : addiction !

.

.

Extensions

.

 « J’ai  la  haine »    autre  expression

Pour bien dire à quel point celle-ci est

Chevillée au corps au point de conduire à

En amour, la raison est parfois bien absente,

Ne parle, n’agit plus, il n’y a plus que la pulsion

De rétablir une vérité, voire de réparer une faute,

Compenser honte qui vous mène, qui vous démène !

Quand la haine  n’est pas  l’inverse de l’amour, elle est

Son ombre noire barrant chemin de paix, du bonheur !

.

Haine plus un, pour N+1 : trop facile comme jeu de mot,

La réalité est tout autre, elle est pleine de mauvais maux

Qui feront que votre souffrance morale, des plus tenaces,

Si ce n’est parfois augmenté par une douleur physique,

Transformera votre regard  en  lanceur de couteaux,

Qui parfois atteignent cible, la tuant, au bas mot.

.

L’amour n’est pas seule valeur universelle,

La haine l’est autant et parfois plus qu’elle.

.

Amour est d’abord, et  aussi, amour de soi,

Et de même haine est, autant, haine de soi.

.

Haine + 1 ou haine – 1, toujours de la haine

Celle qui tient au corps, qui  vous enchaine !

.

L’amour sublime l’objet de notre inclination

Et la haine élimine toute sa part d’humanité.

.

Si l’amour  se transformera, parfois, en haine,

Il est rare que l’inverse se produise : exception.

.

Va, je ne te hais point ; je t’aime, moi non plus,

Sont sujets à interprétation en litote ou morte.

.

Haïr quelqu’un c’est loin de nier son existence

C’est le contraire, elle nous gêne, nous obsède.

.

Une fois  le sujet de sa haine, éloigné, disparu,

Un grand vide prend place : un manque cruel,

.

Lors haine, en son deuil, ressemble  à l’amour,

Leur énergie négative, positive, se conjuguent.

.

.

420 – Calligramme

.

La haine est une énergie négative, voire purgative,

De notre amour trompé, notre amour désabusé.

Forces de répulsions en contrebalancement,

Force d’attraction, aimants repoussant.

 .

*********************

********************

 .

S’il est vrai qu’amour s’inverse

Haine serait compréhensible,

Qu’aine s’inverse en amour,

La raison reste inaudible !

«Va  je  ne  te  hais point !»

Célèbre   litote   littéraire

Si  prise  au sens  littéral :

Interdit haine,  fort amour.

Haine sera inverse de l’amour

Haine tu m’aimes court toujours,

Haine  souterraine dans ma  maison

Haine       aussi aimante des     tructrice.

Amour   L   connivence, non   I   vengeance.

Amour    A   réciprocité des      N  consciences.

Amour     *      compensation       V   récompense.

Amour     H      parfum  belle         E      jouissance.

Haine      A         violences  dans      R    altercations.

Haine       I         courant négatif        S      vindicatif !

Haine      N        cumule  regrets        E   et remords !

Haine      E        élan  serait  brisé       *   et définitif !

Amour     *       construction d’une     D     re-la-tion.

Amour     S      jalousie quand trop    E      possessif.

Amour     E     tromperie, sous l’air    *     subversif.

Amour     R    passion, à en perdre   L    la raison !

Autant    A     de définitions et d’af   ‘  firmations.

Autant    I     réponses autant de    A  questions.

Autant   T     fictions,  que de ré   M alisations.

Amour      ne sait que faire de   O la justice.

Amour   E  rime avec délice et  U supplice.

Amour   L  sublime ses maux  R  et vices.

Amour  L   serait  une  con   *  nivence

Haine  E  serait inverse de R l’amour,

Aines     cuisses en anti    chambre

Quand      on y entre    en transe.

Inverse     converse     renverse,

Toutes      positions    s’exercent

Dépend     de soi ou     des deux,

D’en être    déçu ou        heureux.

Si haine        plus un,       égal zéro,

D’avoir        été tout et        plus rien,

Provoque      une  belle    humiliation :

Contraire  de  pur  amour : l’addiction !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

420 4

.

Évocation

 .

 Momie don on ne sait époque

Ou une bouteille de Coca Cola

Ou un vase pour fleur décorative

 .

Couleur amour est rouge, rose,

De haine, serait  bleue, ou, noire,

On est en haine, bouteille est bleue,

Lors le poison à l’intérieur, est noir !

 .

Symbolique 

 .

La silhouette

D’une bouteille

Se rapproche d’une

Silhouette   humaine

Serait plutôt féminine.

.

Plus qu’un choix, féminité

De la bouteille lui vient de sa

Forme d’une part et son utilité.

.

La bouteille  est  un contenant,

Utilisé pour conserver liquide,

De l’eau, ou du vin, qui arrive

Petit à petit jusqu’à maturité.

.

Lors, la  bouteille  symbolise

Contenant  de notre  esprit,

Notre substance intérieure

Souvent la part féminine

De notre propre personnalité.

signification-reves.fr/Bouteille

.

Descriptif

.

420 – La haine serait-elle l’inverse de l’amour

Alignement central / Titre analogue / Thème  sentiment

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole forme : bouteille / Symbole fond : haine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

420 6

.

Couleur amour est rouge ou rose,

De haine, serait  bleue, ou, noire,

On est en haine, la forme est bleue,

Lors le poison à l’intérieur, est noir.

 .

Symbolique 

 .

La haine est une hostilité très profonde,

Une aversion intense envers quelque chose

Ou quelqu’un, et même, parfois, envers soi.

Haine est souvent confondue avec la rage,

Qui est une réaction vitale à une situation

Éprouvante, découlant des injonctions

De l’entourage ou des obligations

Dictées par l’environnement.

Elle s’oppose à l’amour.

Source : Wikipédia

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Aucune bouteille, et y compris de coca-cola

Ne contiendra jamais ni haine ni poison

Qui n’ait été introduit  par quelqu’un !

La haine rime bien, ici, avec l’amour

Dont elle est le pendant de toujours

Et dans ce face à face intermittent

Crache son venin, elle nous ment !

.

La haine est comme retourner une chaussette

Qu’on aimait bien, et qui nous tenait chaud :

Elle s’accroche à vous et ne vous lâche plus

N’a pas besoin de l’autre, seule sa pensée,

Qui vous obscurcit, vous noircit l’esprit

Avec une idée de projet de vengeance

Pour gratifier tout son amour-propre !

.

Certains prétendent que la haine et l’amour

Sont si proches qu’on pourrait les faire figurer

Sur la même pièce de monnaie de valeur variable

L’amour sur  le côté face, bien sûr, la haine, côté pile.

.

Visuel

.

.

La haine : inverse d’amour

.

Visuels et textuels  >>

419 – Voyelles a, e, i, o, u : I love you

Visuels et textuels >>

.

L’amant,

Épris par une passion pour la femme fatale,

Se prend en ton lit pour un vrai mâle,

Prend tout, n’épargne rien !

 .

L’âme,

Spirituelle, principe de vie, même au-delà,

S’érige en juge du bien et du mal,

Tant, sa vie, ne finira !

 .

L’ami,

Idéal, dit Montaigne : identique, alter ego,

A confiance comme confessionnal,

Constant en bas et hauts !

 .

L’amour,

Cristallisé en sel bien qu’aveugle et sourd

Ange ou démon, il convient bien

Tant au sage qu’au fou !

 .

L’amusette,

Opportune en envie passagère de baiser,

Existe, temps de diner, bacchanale,

Tant qu’elle oublie d’aimer !

 .

Aeiou « I love you » : c’est un  vrai poème

Et cinq caractères,  et cinq  déclinaisons

Et cinq phonèmes   ou cinq « je …t’aime »

Et cinq voyelles voire cinq inclinations

Penchants vers très bien tout aimer :

Soi-même et les autres et les choses

Quand les sentiments l’emportent,

L’émotion sur  le pas de votre porte,

Font tomber, sur vous, pluies de roses.

.

Amant, âme, ami, amour voire amusette,

Qu’importe les formes, y en a des brouettes.

Amant sera celui avec qui, on partage son lit,

L’âme sera celle qui  conduit droit au bonheur,

L’amusette sera celle dont l’on rira des pleurs,

L’ami sera celui avec qui on partagera soucis

L’amour celui avec  qui on partage  sa vie.

.

L’idéal serait de  les vivre tous à la fois,

Ou de  se dépenser entre elles à tour de bras

 Mais, qui  le peut, ou, lors même, le  voudra,

En ne sachant faire qu’une chose … à la fois.

.

.

Extensions

.

Si la voyelle « a » sonne bien comme « amant »,

La voyelle « e », résonne plus fort comme « émotion »,

La voyelle « i » entonne à son tour comme « imagination »

Et « o » cartonne « ostentation », tentation d’aller plus loin

Jusqu’au «u» de «cul» qui plafonne en hululant l’orgasme.

Tout cet enchainement de voyelles entraine l’amour dans

Des mouvements dont on ne maitrise pas toujours

Ni la partition ni la portée, ni le tempo,

La mélodie, le timbre la sonorité.

.

Elle évoque, en soi, comme une folle

Douce musique selon déclinaisons d’amour,

L’amant n’est pas l’ami, l’amusette est sans âme,

Et maitresse ne rimera pas, toujours avec tendresse.

L’amour est voyelle que l’on sonne, lors la consonne

Est acte que l’on consomme, d’une manière autre.

En bref, résumé six voyelles, dont une grecque,

Mais vingt-et-une consonnes, bien latines :

Notre fonds culturel défini en alphabet :

En existe-t-il consacré à l’amour !

.

Diverses manières d’écrire I love You

Du plus long, comme ici, au plus court,

En trois signes, sur un sable, éphémère !

Amour est consonne quand il s’agit de lui,

Amour  serait  voyelle, quand il s’agit d’elle.

Un alphabet tout entier ne suffira à l’épuiser

Et qu’on enlève six voyelles, amour disparait.

Finalement tout caractère garderait un intérêt

Que l’on associera, ou non, avec le verbe aimer !

.

La voyelle “ e” est la plus fréquente

Et la moins, “y”, ici même absente,

“i”  “o” “ u” phonétique : I love you.

.

“a” pour âme,  ami,  amant,  amour,

Et l’on a fait le tour des six voyelles,

Pour autant pas celle de demoiselle.

.

Dont l’on ne sait  que lui dire  pour

Qu’elle vous aime  un tant soit peu,

Qu’un sourire  vous rende heureux.

.

Ah, je vous vois venir, se dira-t-elle

Ce n’est pas mon cœur: c’est  le  cul

Vous attirant au plus “i” au plus “o”

.

Je sais que c’est un vilain jeu de mots

Et je ne suis pas celle que vous croyez:

Passez votre chemin, bifurquer en “y”.

.

.

419 – Calligramme

.

L’amant,

Épris par une passion pour la femme fatale,

Se prend en ton lit pour un vrai mâle,

Prend tout, n’épargne rien !

 .

L’âme,

Spirituelle, principe de vie, même au-delà,

S’érige en juge du bien et du mal,

Tant, sa vie, ne finira !

 .

L’ami,

Idéal, dit Montaigne : identique, alter ego,

A confiance comme confessionnal,

Constant en bas et hauts !

 .

L’amour,

Cristallisé en sel bien qu’aveugle et sourd

Ange ou démon, il convient bien

Tant au sage qu’au fou !

 .

L’amusette,

Opportune en envie passagère de baiser,

Existe, temps de diner, bacchanale,

Tant qu’elle oublie d’aimer !

 .

*****************************************

*********************************************

 .

Aeiou         « I love you » : c’est un     *    vrai poème

Et cinq    O       caractères,  et cinq    S   déclinaisons

Et cinq      Y      phonèmes ou cinq   U    « je…t’aime »

Et cinq        E      voyelles ou cinq    I      inclinations

Penchants        vers très bien     T     tout  aimer :

Soi-même     L       et les autres     E       et les choses

Quand les       E       sentiments     *        l’emportent,

L’émotion        S        sur   pas       I     de votre porte,

Font tomber    *          sur vous        *   pluies de roses.

Amant, âme,     A     ami, amour  voire    L        amusette,

Qu’importe      *     les formes        y en a des   O    brouettes.

Amant sera    E    celui avec       qui on partage  V       son lit,

L’âme sera    *     celle   qui       conduit droit au   E  bonheur,

L’amusette  I     sera celle        dont l’on rira des    *      pleurs,

L’ami sera  *      celui avec       qui on partagera   Y       soucis

L’amour    O    celui avec         qui on partage    O       sa vie.

L’idéal     *      serait de           les vivre tous    U  à la fois,

Ou de    U  se dépenser entre elles à tour  *  de bras

 Mais, qui    le peut, ou, lors même,  le  voudra,

Ne sachant   faire qu’une chose à la fois.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

419 4

.

Évocation

 .

En bas, tasse à café ou un bol

Sinon  une marmite … magique 

Où un vase pour potion … d’amour

.

Difficile de trouver  quelconque ressemblance

Entre la forme d’une marmite et fond du poème

Même si on utilise recours à une potion magique !

 .

L’amour est comme un produit d’un philtre,

D’une potion… d’amour

 Lorsque ses bulles, sortant d’une marmite,

Seront les cinq voyelles citées.

 

Symbolique 

 .

La marmite comme les

Autres contenants,

Est un symbole féminin.

Sous l’action du feu elle sert

Aux transformations alchimiques

Aujourd’hui, dans l’imagerie collective,

Le chaudron ou la marmite sont associés

À la magie noire et blanche, à la sorcière.

.

C’est un sens de maniement des énergies

Par les feux servant à des fins occultes

Pouvoir qu’il évoque de prime abord.

La casserole est devenue  la version

Moderne du chaudron, le creuset

De nécessaire transformation

Par le feu de l’impur en pur

Pour rendre assimilable

Ce qui ne l’était pas.

tristan-moir.fr/marmite

.

Descriptif

.

419 – Voyelles a, e, i, o, u :  suite I love you 

Alignement central / Titre  dédoublé/ Thème  écriture

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole forme : marmite / Symbole fond : Potion amour

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

L’amour est comme un produit d’un philtre,

D’une potion… d’amour

 Lorsque ses bulles, sortant du chaudron,

Seront les cinq voyelles citées.

  .

Symbolique 

 .

De tous temps, les femmes auront eu

Recours utilement ou non à la magie,

Aux rituels et plus spécifiquement,

En l’idée d’une potion d’amour.

On étudie la «chimie de l’amour»,

Ou encore la chimie des sentiments.

.

Tant  la dopamine  et l’ocytocine  sont

Deux substances chimiques sur lesquelles,

Selon les neurosciences, prennent appui

Ces phases de la relation amoureuse.

La dopamine, déclenche le désir.

Source : Magazine Viversum

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On  fait cuire, mijote, des tas de plats, potions,

Dans la marmite  et  parmi ces potions, certains

Prétendent en composer qui favoriseront l’amour,

Mais ce face à face avec la magie, ne rime pas bien.

.

La potion d’amour, si tant est  qu’elle puisse  exister

Serait déjà en nous de par nos phéromones, nos ondes

Inutiles donc d’en rajouter, ingurgitant quoique ce soit

Ou par quelque sort jeté, retenant l’autre… prisonnier.

.

Il s’agit là d’une fantaisie poétique… tant sur la forme

Que sur le fond  qui sonne  comme  une déclinaison

De voyelles « i » « o » « u » comme « I love you »

.

Visuel

.

.

Cinq voyelles, graphismes

.

Visuels et textuels >>

418 – A quoi bon te décrire, t’analyser

>> Visuels et textuels 

.

Expression : à quoi bon            Comment te sortir de ta réserve,

Vilain  doute  s’instaure            J’aurai tout fait pour te prouver.

Cela  ne  va plus  si  fort            À quel point je me suis engagé.

Désespère pour de bon.            Ton amour reste  en conserve.

.

Rien  n’y fait,  n’y peut              J’ai jeté  le gant,  et, l’éponge,

Il n’y a ni route, ni pont             Cessé de t’épouser en songe,

À te joindre convaincre              Ton amour  est mensonge

Fait beau si tu ne veux                Est enfer qui me ronge

 

.

À quoi bon  te décrire … t’analyser,

T’habiller avec des mots, te parer

De qualités que l’on n’admire pas

Gommant ta beauté, et  ton aura.

.

À quoi bon  ouvrir le nez … narine,

Sentir ton parfum,  flore marine,

Si son baume, ne t’enivre à fond,

Ne te fais pas perdre … ta raison.

.

À quoi bon,  te parler …   t’écouter,

Faire vibrer corde… harmonisée

Si l’essence,  de mes murmures,

Tu ne la capteras jamais … pure.

.

À quoi bon  mes lèvres… touchent,

Si, ma langue, en ta …. bouche,

Distille humeurs, sur tes pores,

Divins baisers, qui s’évaporent.

.

À quoi bon  mon cœur …  s’affole

Si, même instant, tien batifole,

Pour, autre étreinte,  émotion,

Auxquelles, tu voues  passion.

.

À quoi  bon   espérer …  t’aimer,

Te désarmer, te désarçonner,

Si tant d’espace nous sépare,

Si tu me dis : il est trop tard.

.

Trop tard … il ne l’est jamais,

Tant amour est souffrance

Dès lors on le reconnaît

Et qu’on l’effeuille.

.

Notre amour

D’un  jour

S’en  ira, si

On n’en re tient

Que peau de chagrin

Qui ne  peut  être  sexy.

.

Autant armé  que l’on soit,

D’espoir d’être aimé pour  soi,

À force, un jour,  on n’y croit plus :

Ce ne sont qu’amours naissants foutus.

.

.

Extensions

.

À quoi bon ceci, à quoi bon cela,

Te décrire et t’analyser si tu restes fermée,

Si tu ne viens pas, plus, sur mon terrain de jeux

Faire connaissance, connaissance avec mon altérité

Qui peut combler le manque cruel en toi d’être aimé

Pour ce que tu es, représente, pour ce qui produit,

Dans ton imaginaire, un lien rendu constant

Par une renaissance, reconnaissance.

.

Quand on demande à quelqu’un de décrire quelqu’une

Ce qui lui viendra, en premier est, bien sûr, son visage,

Sa forme, les yeux, la bouche, le nez, joues,  chevelure !

Six ou sept détails, la distinguant de toutes les autres :

Même si l’on est plus proche du dessin que de la réalité

Oui, mais, voilà, l’aura qui s’en dégage : qui le peindra,

Dégageant l’air qui la rend commune, laide ou divine !

.

Décrire, dessiner, photographier :

Sont bien plus proches de la réalité

Que d’’imaginer, évoquer, suggérer.

.

Peinture d’un portrait ajoute l’âme

Sinon du moins, trait de caractère,

Le plus saillant, voire le plus secret.

.

Plus difficile est  qualifier le regard,

Qui vient de l’intérieur, qui projette

Comme un halo de joie  ou de blues.

.

Des visages neutres, ouverts, fermés,

Des visages lisibles comme des livres

Sur lesquelles on projette intentions.

.

Dans tous les cas décoder un visage,

Demande l’expérience  bien au-delà,

Capture et reconnaissance virtuelle.

.

Pour le reste du corps, morphologie

Il y a nombre modèles et catégories,

Pour toute femme, poitrine et fesses.

.

Mais, en toi, je ne vois qu’harmonie,

De la tête aux pieds en ta silhouette,

M’attirant au point me rendre bête.

.

.

418 – Calligramme

.

.

Expression : à quoi bon    A      T   Comment te sortir de ta réserve,

  Vilain  doute  s’instaure     *              E   J’aurai tout fait pour te prouver.

Cela  ne  va plus  si  fort   Q                    *    À quel point je me suis engagé.

Désespère pour de bon.   U                        D    Ton amour reste  en conserve.

 Rien  n’y fait,  n’y peut     O                          É     J’ai jeté  le gant,  et, l’éponge,

 Il n’y a ni route, ni pont   I                          C       Cessé de t’épouser en songe,

  À te joindre convaincre  *                       R   Ton amour  est mensonge……

Fait beau si tu ne veux  B                   I   Est enfer qui me ronge …….

O              R ……

N  *  E …….

.

*****************************************

.

À quoi bon  te décrire … t’analyser,

T’habiller avec des mots, te parer

De qualités que l’on n’admire pas

Gommant ta beauté, et  ton aura.

.

À quoi bon  ouvrir le nez … narine,

Sentir ton parfum,  flore marine,

Si son baume, ne t’enivre à fond,

Ne te fais pas perdre … ta raison.

.

À quoi bon,  te parler …   t’écouter,

Faire vibrer corde… harmonisée

Si l’essence,  de mes murmures,

Tu ne la capteras jamais … pure.

.

À quoi bon  mes lèvres… touchent,

Si, ma langue, en ta …. bouche,

Distille humeurs, sur tes pores,

Divins baisers, qui s’évaporent.

.

À quoi bon  mon cœur …  s’affole

Si, même instant, tien batifole,

Pour, autre étreinte,  émotion,

Auxquelles, tu voues  passion.

.

À quoi  bon   espérer …  t’aimer,

Te désarmer, te désarçonner,

Si tant d’espace nous sépare,

Si tu me dis : il est trop tard.

.

Trop tard … il ne l’est jamais,

Tant amour est souffrance

Dès lors on le reconnaît

Et qu’on l’effeuille.

Notre    amour

D’un    *     jour

S’en  A    *    H   ira, si

On   N   n’en re    A  tient

Que  A  peau de cha   B   grin

Qui   L    ne   peut   être    I   sexy.

Au     Y   tant armé que l’on   L   soit,

D’es   S   poir d’être aimé pour    L     soi,

À for   E   ce, un jour, on n’y croit       E   plus :

Ce ne   R    sont qu’amours naissants      R  foutus.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

418 4

.

Évocation

.

Flute alors en bas, aucun doute,

S’agit bien d’une, de champagne !

 .

La forme s’éloigne quelque peu du fond

Il n’est question que de boire, de festoyer

 .

Flute de champagne célèbre, en général,

Les moments importants :

Quand on en vient à en boire seul souvent,

C’est que l’on aura le blues !

 .

Symbolique 

.

Le champagne à la flute 

symbole glamour et festif

sera parfois antidépressif

Pour lutter  contre  le  blues.

.

C’est  une bouteille  ouverte

Pour célébrer  toutes sortes

D’événements …   heureux :

Mariage, réussite  examen,

Inaugurations  événements.

Pour profiter du moment

De convivialité  un peu

Exceptionnel on reste

Sur cette idée de la

Bouteille de champagne,

Pour la partager à plusieurs.

hadvineo.com/le-champagne-a-la-coupe

.

Descriptif

.

418 – À quoi bon te décrire, analyser, habiller 

Alignement droit / Titre  en ovale / Thème  musique

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné à forme

Symbole forme : flûte / Symbole fond : blues

.

.

Fond

.

Évocation

.

418 6

.

Le blues est une impression de sentiment dépressif

Qui nous tient en un état passif.

Il peut arriver n’importe quand et à n’importe qui

Voire pour n’importe quel motif.

Symbolique

 .

Le blues est apparu dans le sud des États-Unis

Au cours du XIX siècle. Style où le chanteur

Exprime sa tristesse ou ses déboires :

Sujet de  regret, découragement,

Désillusions qu’on éprouve.

.

À quoi bon ! Et puis pourquoi,

Dans quel but, raison valable ?

.

Exemple pourquoi me fatiguer à lui

Écrire une lettre si il ou elle ne la lira pas

Et encore moins, y répondra, et qui sait même

S’il ne la jettera pas au feu avant de prendre soin

De l’ouvrir, en prendre connaissance, s’en détacher !

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Entre flute de musique,  flute de champagne

Aucune confusion n’est probable ni possible,

Seul point  qui le rejoint : effet  sur le moral

Tous deux pourront vous guérir du …  blues

Que vous avez, lors êtes déçu de quelqu’un !

Si fond ne joint que partiellement la forme

Les deux servent autant à fêter votre joie.

.

Le blues est perçu possible, fréquent même en amour

Suite à  grande déception, un refus, rejet, ignorance,

Sachant qu’amour est fait autant de reconnaissance

Que de liens liés à la seule, et unique, connaissance,

Sachant qu’on parle d’amour comme renaissance

Et que le blues est un mal issu du manque cruel

De l’autre, quelque chose  qui  nous chagrine.

.

Le champagne serait bu en signe de succès

Mais aussi  pour soigner une dépression.

Si dans le premier cas, on le partagera,

Dans le second, on restera en sa bulle.

.

Visuel

.

.

Portrait végétal nature 

.

>> Visuels et textuels 

417 – Accroche-toi, un, deux, trois : valse

Visuels et textuels  >>

La valse, c’est trois temps

On repart en tournant.

Amour, c’est pareil,

En  plein …  éveil,

Ou  en  sommeil,

Couple…amants

.

Accroc, faux pas                   Accroche-toi,

Une fausse note :                    Et à cloche pas,

Lors on trébuche,                   L’un, l’autre on va

Vrai, pas, faux pas                      Se tenir … en bras,

Se marche dessus                         Tout  comme  cela,

Lors on  s’arrête                              À danser tourner,

Accroche-moi :                              Au son accordéon

.

Pas que  corps                                       Accroche-toi,

Qui  tournera,                                   J’ai raison, moi,

   La tête aussi,                                   Je sais, danse fort,

  Ému d’aimer,                              Ne dis rien, t’as tort

En  harmonie.                             C’est  mon  choix,

M’enivre de toi                            Bien  maladroit,

Que toi, sauras !                        Ne penche-pas !

.

Accroche-toi,                             Accroche-toi,

Un, deux, trois,                  Prévois d’avance

Valse-hésitation,         Où tu mets ton pied

Ces trois temps         A la moindre erreur

 Croyez-moi,               En sol, tu chuteras.

Tournent la tête         Passion,  raison,

Et, le reste avec !     Folie, pardon !

.

Accroche-toi

Car pour danser,

Faut être deux,

S’accordant,

Valse, à trois,

Fait contretemps

Souvent fâcheux !

.

La valse, c’est trois temps

On repart en tournant.

Amour, c’est pareil,

En  plein …  éveil,

Ou  en  sommeil,

Couple…amants

.

.

Extensions

.

La valse est une danse qui fait tourner

Homme et femme en cadence,

Avec un temps fort pour marquer son pas

Ligne circulaire pour le diriger.

.

Il ne s’agirait pas  tant  de tourner en rond

Qu’avancer ensemble, changeant

De sens ou de direction mais toujours collés

L’un à l’autre en seul, même pivot.

.

Se faire tourner la tête et tout le reste… avec.

La valse trébuchera  si le cavalier

N’est pas en phase, la valse écrasera les pieds

S’ils ne se tiennent pas entre deux,

.

La valse s’arrêtera s’ils n’arrivent plus à tourner

Mais elle peut, aussi, et, carrément

Faire tomber l’autre, lors d’un mauvais équilibre,

Ou  emporter les deux partenaires,

.

Amoureux ou non, dans un pur tourbillon de folie,

Comme s’ils dansaient dans les airs

En s’étant affranchis de toute une gravité terrestre.

Elle évoque les «derviches tourneurs»

.

Qui dansent seuls sur eux-mêmes, en gardant la tête

Dans une direction et dans l’autre pour

Maitriser l’équilibre, ou le rythmer, sinon l’entretenir

Comme toupie qui va dans tous les sens,

.

Elle finit par s’essouffler, par ralentir, et par tomber.

Cette valse, c’est aussi celle de Jacques Brel

Qui a mille temps ou qui a mis le temps qu’il faut

Pour l’imposer aux yeux du Monde.

.

.

Épilogue  

.

La vie comme une valse,

Faut-il y penser, y croire,

Tourner entraine l’espoir

Valse ne rime avec rien !

À tel point de confondre

«Avec rien »   et   «à rien»

Un bon partenaire conte,

Il vous fera tourbillonner !

***

La musique marquera le pas

Elle sait compter jusque trois

Il arrive que l’on soit étourdi,

Au point de s’appuyer sur lui.

***

C’est pas la vie qui tourne

En telle danse qui entête,

Que pieds, corps  et  tête,

Illusion qu’on enfourne !

Violon, piano, bombarde,

Tout instrument s’y prête,

Arrive que l’on se hasarde

À déclarer : c’est une  fête.

***

Imaginer  votre partenaire,

Tomber en faisant faux pas :

Voilà une façon peu cavalière

Et qui ne vous la retiendra pas

Que ce soit une valse, ou  tango,

L’important est d’écouter diriger

Point besoin de paroles, à propos,

Une émotion suffit à vous combler.

.

.

417 – Calligramme

.

Valses des cavaliers et

des cavalières,

 Valses d’intentions,

Ou valse-hésitation,

Un pas en avant, un autre en arrière

Font que cette musique,

Des plus sympathiques,

Vous laisse en plan ou sur le derrière !

Valses des cavaliers et des cavalières,

 Valses d’intentions,

Ou valse-hésitation,

Un pas en avant, un autre en arrière

Font que cette musique,

Des plus sympathiques,

Vous laisse en plan ou sur le derrière !

.

Envie parfois d’envoyer tout valser,

Et vous n’y songer, ne le ferez pas

L’amour est une valse à danser,

Le perdre, serait un faux pas.

.

Car comme joue la musique

Un et deux et trois  c’est magique

Vos pieds vous entrainent, en rond,

Lors dieu sait, qu’à deux, c’est si bon !

.

Si vous m’accordez bien une telle valse

Je vous la ferai à mille temps chante Brel

Tant vrai que d’y songer j’y ai mis le temps

Après quoi, rien ne sera plus comme avant.

.

.

Accroc, faux pas                                                                                     Accroche-toi,

Une fausse note :                                                                                 Et à cloche pas,

Lors ’on trébuche,                                                                           L’un, l’autre on va

Vrai, pas, faux pas                                                                         Se tenir … en bras,

Se marche dessus                                                                          Tout  comme  cela,

Lors on  s’arrête.                                                                              À danser tourner,

Accroche-moi :                                                                              Au son accordéon !

.

.

Pas que  corps                                                                                        Accroche-toi,

Qui  tournera,                                                                                      J’ai raison, moi,

La tête aussi,                                                                               Je sais, je danse fort,

Ému d’aimer,                                                                                Ne dis rien, t’as tort

En  harmonie.                                                                                  C’est  mon  choix,

M’enivre de toi                                                                                    Bien  maladroit,

Que toi, sauras !                                                                                Ne penche-pas !

.

.

Accroche-toi,                                                                                         Accroche-toi,

Un, deux, trois,                                                                                  Prévois d’avance

Valse-hésitation,                                                                         Où tu mets ton pied

Ces trois temps                                                                           A la moindre erreur

Croyez-moi,                                                                                   En sol, tu chuteras.

Tournent la tête                                                                                 Passion, raison,

Et, le reste avec !                                                                                 Folie, pardon !

.

.

Accroche-toi

Car pour danser,

Faut être deux,

S’accordant,

Valse, à trois,

Fait contretemps

Souvent fâcheux !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un accordéon  dit musette,

 Ou deux bombardes bretonnes 

 .

 Une valse bretonne bien exécutée

À la bombarde, ça déménage

 Mais à l’accordéon, c’est bien

Lors bien plus populaire!

 .

Symbolique

 .

Dans les années 1970,

L’accordéon  devient populaire

Grâce à l’attrait des musiques traditionnelles 

Et folkloriques qui l’utilisent (musique bretonne,

Slave, musique cadienne…) ; par  l’utilisation  par

Des chanteurs  français (Renaud) qui le remettent

 Au goût du jour ; par l’apparition d’accordéonistes

Majeurs, se détournant du musette, tout comme 

Richard Galliano par son utilisation par des

Groupes de la scène alternative comme

La Mano Negra,  Négresses vertes.

fr.wikipedia.org/wiki/Accordéon

.

Descriptif

 .

417 – Accroche-toi : un/deux/trois, on valse

Alignement droit / Titre droit / Thème  Musique

Forme rectangle / Rimes égales / Fond accordé de forme

Symbole forme : accordéon / Symbole fond : valse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

417 6

.

Une valse bretonne exécutée

À la bombarde, ça déménage :

Il y a bien de quoi se mélanger

Les notes, pinceaux, ou pieds !

 .

Symbolique 

 .

La valse a été longtemps considérée

Inconvenante, du fait de se retrouver

En couple fermé, c’est-à-dire l’homme

En face de la femme et non pas à côté

Comme dans les danses bienséantes,

Telles que  la gavotte, ou  le menuet.

La gavotte est une danse  d’origine

Populaire    française,   en   chaîne

Ouverte, à rythme  binaire, gaie

Mouvement modéré, assez vif.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La bombarde est un instrument de musique

À vent à anche double de la famille des hautbois,

Pour la musique ancienne et la musique bretonne  

 Le mot «bombarde» proviendrait du latin bombus,

Signifiant «bourdonnement»  ou  «bruit sourd».

Tant  pour ce qui est de faire du bruit très fort

Elle en fait et faut pas manquer de souffle

Pour la faire chanter sans s’arrêter !

.

Une valse est jouée à l’accordéon ou violon

Plus souvent qu’à la bombarde c’est certain

En poésie ce sont les rimes et les rythmes,

Qui imiteront instruments de musiques,

Et la musique bretonne s’y prête bien

Que ce soit de face, ou bien de côté,

Pour trouver cadence de danse.

.

Quoiqu’il en fût, quoiqu’il en soit

Quand on est amoureux on dansera,

L’on dansera pour se rendre amoureux

Je parle d’une danse à deux et collet serré.   

.

Visuel

.

.

 Une valse renversante

.

Visuels et textuels  >>

416 – Je ne suis las de penser à toi !

Visuels et textuels >>

Mais comment se pourrait-il

Que, jamais, je ne me lasse,

De penser,  ni voire rêver,

De faire l’amour avec toi.

.

Me faudrait-il croire que,

Ta vertu peut s’imprimer

Comme encre  indélébile,

Au cœur de mon cerveau !

.

 Lors, ne pas être près de toi

Ne veut pas dire, je suis las,

De toi que tu me crois ou pas,

Rien  ne peut  changer, ma foi.

.

Penses-tu que  je sois las

De vivre ou de penser à toi,

Attiré par des rencontres inédites

Qui m’occupent, ou qui me profitent.

Les jours ont passé, le temps inexorable

A fait œuvre de sape, d’oubli d’ignorance.

.

Je pourrais longtemps rester en déshérence

Lors je suis seul, loin de toi et impalpable.

Mais, tandis que mes souvenirs amorcent

Le manque de jouissance cruelle de toi.

.

Une réelle absence de  toi, renforce

L’aura que je projette sur toi.

Toi, qui es là, même quand

Tu n’y es pas, à côté de moi,

Tu me rends, le cœur vibrant,

Chaque fois me séparant de toi.

.

J’ai bien imaginé pouvoir t’oublier

Privé  encore de toi, loin, longtemps :

C’est le contraire qui s’est produit, vérifié,

Je reviens vers toi,  où mon  ressort se tend.

.

Car dis-toi bien que quand tu n’es pas là,

Pour moi, tu es présente quand même,

Tapie dans le moindre de mes débats,

À l’encontre parfois de moi-même.

.

Et, ce n’est  que pour le rappeler,

Jusqu’où, et en vrai,  je  t’aime,

Que je t’ai écrit un  tel  poème,

En espérant toucher, partout,

Le corps et tout qui me pâme,

Quand même nos âmes nous damnent

Lors grand frisson bout de nuit rend fou.

.

.

Extensions

.

Ivre fou de sensualités

De nos corps et nos âmes,

Des sensations de nos cœurs,

Des sentiments de nos cerveaux,

Des  sentiers  de  nos  chevauchées,

Chevauchées fantastiques, ça va de soi,

Chevauchées oniriques à la prochaine fois.

Le seul fait d’y penser, voire, de le fantasmer,

Suffit à déclencher comme  un ersatz  du plaisir

Qui m’en rend  dépendant  comme drogue, à loisir.

.

Lassitude est le contraire d’enthousiasme, de bien-être,

Là où tous les oui et les non se transforment en peut-être.

Il faut être romantique et non pragmatique, pour rester las.

Écrire est une compensation de l’absence, et de l’incertitude,

Chaque écrit, adressé à quelqu’un, ou à quelqu’une, finitude

Choisir la forme du poème est toujours particulier, insolite,

Dans un monde où sms, chat, tweet, deviennent la norme.

.

Penses-tu que je sois là ou … las

N’importe où, totalement absent

Je te vois, t’imagine par la pensée

Je t’écris, sans jamais rien poster.

.

Voilà autant d’états de conscience,

Venant de rencontre connaissance,

Qui émoustille, inspire, un cerveau

Qui ne fait que brouillonner…mots.

.

Ma lampe de bureau, d’allure retro

S’allume d’elle-même pensant à toi

Suis las de ton absence, d’évidence,

Ne supporte plus de la voir éteinte.

.

.

416 – Calligramme

.

Mais comment       *         se pourrait-il

Que, jamais,          P    je ne me lasse,

De penser,             E       voire rêver,

De faire l’amour   N          avec toi.

Me faudrait-il       S     croire que,

Ta vertu peut       E   s’imprimer

Comme encre      S   indélébile,

Au cœur de mon   –     cerveau !

 Lors, ne pas être    T    près de toi

Ne veut pas dire,    U   je suis las,

De toi que tu me crois   *   ou pas,

Rien  ne peut  changer   *    ma foi.

.

Penses-tu que  je sois        J            las

De vivre ou de penser          E        à toi,

Attiré par des rencontres      *     inédites

Qui m’occupent ou qui me     N    profitent.

Les jours ont passé, le temps   E     inexorable

A fait œuvre de sape, d’oubli     *      d’ignorance.

Je pourrais longtemps rester    S    en déshérence

Lors je suis seul, loin de toi     U    et impalpable.

Mais, tandis que mes souve  I    nirs amorcent

Le manque de jouissance  S    cruelle de toi,

Une réelle absence de   *     toi, renforce

L’aura que je pro    P     jette sur toi.

Toi, qui es là,    A   même quand

Tu n’y es pas,  S    à côté de moi,

.

Tu me rends,        le cœur vibrant,

Chaque fois           me séparant de toi.

.

J’ai bien   L    imaginé     P  pouvoir t’oublier

Privé     A     encore de toi,   E   loin, longtemps :

C’est le    S  contraire qui s’est  N   produit, vérifié,

Je reviens  *  vers toi,  où mon     S    ressort se tend.

Car dis-toi  D  bien que quand    E     tu n’es pas là,

Pour moi,   E   tu es présente   R   quand même,

Tapie dans     le moindre de         mes débats,

À l’encontre    parfois de     moi-même.

.

Et, ce n’est  que   À  pour le rappeler,

Jusqu’où, et en    *    vrai,  je  t’aime,

Que je   t’ai écrit  T    un  tel  poème,

En espérant tou    O    cher, partout,

Le corps et tout      I     qui me pâme,

Quand même nos âmes nous damnent

Lors grand frisson bout de nuit rend fou.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

416 4

.

Évocation

 .

Une lampe à huile   style rétro 

Mais qui resterait comme éteinte

Et allumée aux grandes occasions

.

Une petite lampe à huile, éteinte

Et, sans couleurs, ne  brille guère

 Par sa présence : chaleur, ardeur

N’existant pas… n’excitant plus !

 .

Symbolique

 .

La lumière est symbole

De la connaissance et lors,

On apprend de jour en jour

À bien mieux se connaître,

Et on évoluera grâce à ces

Informations,  ce savoir.

.

Si la lampe est éteinte,

Tensions du moment en sa

Vie familiale, professionnelle.

Dans sa vie de couple, ces tensions

Nous fatiguent, psychologiquement,

Et elles feront ressortir de la colère

Sinon un sentiment de tristesse.

.

Il faut ses rappeler que l’on

Ne peut pas changer ceux qui

Nous entourent, mais que l’on peut

Changer nos réactions par rapport à eux.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-rêve/lampe

.

Descriptif

 .

416 –  Penses-tu : je  ne suis las de penser à toi 

Alignement central / Titre serpente/ Thème  attrait

Forme triangle / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : lampe / Symbole fond : feu éteint

.

.

.

.

Fond

.

Évocation

.

416 6

.

Que le feu soit au vert, à l’orange ou au rouge

C’est bien le signe qu’il fonctionne à trois états

Mais s’il n’y en a aucun, amour est éteint

Et un tel feu rouge ne sert plus à rien.

Symbolique  

La routine s’installera dans notre vie

À tel point que la flamme intérieure

De l’amour s’éteint… lentement

Voire presque… inexorablement.

Comment ne pas  vous laisser

Entraîner  par tel  tourbillon

Infernal d’un vieux couple ?

.

Comment raviver la flamme

Intérieure qui ne souhaitera

Qu’une  seule chose …  briller,

Revivre, sinon mieux, du moins

Autant qu’avant voir différemment.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Forme est proche du fond en lampe éteinte,

Ne pas penser est ne pas être éclairé du tout

Il peut y avoir variations… comme feu rouge.

Le plus fort désir  de l’amour est  de … durer.

Certains pensent qu’il durera plus dans un lit

Que dans la tête, tout au fond de ses pensées !

.

À chacun de voir comment son amour s’éteint.

Pour ce qui est de l’allumer, y a mille bouquins,

Que l’on peut consulter pour bien se renseigner,

Mais ce que la nature a fait, de notre sensualité,

Notre conscience, la société aura tout chamboulé

Au point de faire, de nous : jeux, folies, infidélités.

.

À force de frotter mon corps puis ma pensée, à toi,

J’aurai fini par retrouver un très fort désir … de toi

Voilà  qui rime  avec lampe allumée  et non éteinte,

Me procurant espoir, énergie, d’une future étreinte.

Être las  serait le contraire  d’être là, en présence,

Quoique l’on pourra cumuler les deux à la fois,

Penser qu’on pense à l’autre est redondant.

.

Visuel

.

.

Tant faire ou t’en faire

.

Visuels et textuels >>

415 – Désirs rouges de séduction

Visuels et textuels >>  

Mes désirs rouges de séductions,

Mes désirs  noirs, de possessions

De toi ;  

.                              

Mes désirs blancs, très troublants ;

Mes soupirs bleus faisant semblant

Pour toi !

.                                     

Me font penser à toi et te font exister,

Me font rêver de  toi pour te retrouver

Autrement

 .                                            

Et puis,  faire  l’amour, tout ,simplement

Pour mieux se  connaître après en restant

Amants !                                    

  .    

Lors, si penser à toi, fait aussi que j’existe,

En réciprocité  pour  que  l’amour  persiste

Simplement,  

.                                     

Ne  demeurons  pas, seuls,  à deux, égoïstes

Ne cessons pas de continuer à être altruistes.

.

Mes désirs rouges de séductions

Mes désirs noirs de possessions,

De toi :

Comblés : tournerai-je  en  rond,

Ou bien  avancerai-je, à reculons,

Vers toi.

.

Mes désirs blancs,  très troublants,

Mes soupirs bleus,  devenus blancs,

Pour toi,

Me feront-ils   regretter  mes temps,

Autant mes jours   que mes instants,

Avec toi.

.

La vie ne serait-elle qu’éternel destin

Et qui ne serait composé que d’irréel

Moment,

Alimentant mon corps et mon esprit,

De constants, de vivants, ou d’infinis

Tourments.

.

Pour qu’amour dure avec intensité,

Il ne nous suffira pas que de baiser

Sauvagement,

Dans nos viens-ici, et puis va-t’en,

Nos deux corps enfin orgasmants,

Ardemment.

.

Rêver en la durée, consolider instant amour partagé,

Authentiquement qui au-delà de ceci, au-delà de cela,

Fera que l’amour se cristallisera  et  pour  longtemps !

.

.

Extensions

.

Un amour fou

Cristallisera autant

Notre sentiment  d’avoir à

Construire  quelque  chose,

Ensemble nous survivant

Voire nous dépassant.

Il faut être altruiste

Librement pour ne pas

Nous faire pendre à notre

Propre corde, nœuds serrés,

Tout autour de nos deux cous,

Par le mariage supprimant

Tout désir, rouge, noir.

.

Y  a pas à dire : tous appâts attirent des débats,

Autour de l’envie, réciproque, ou non, d’ébats !

Mais  ils ne  demeureront, parfois, que leurres

Quand ces plaisirs ne suscitent de bonheurs !

Ils retombent comme une chaussette, à plat

Car,  jusqu’au prochain,  ne vous sollicitera !

Lors désirs rouges, noirs, de séduction de toi

Ne seront que fantasmes incarnés faux choix !

.

La suite peut être savoureuse peut être finie,

Des fantasmes  qui vous traverseront l’esprit,

Qui vous hantent, vous obsèdent, réjouissent,

Qui soudain, en un clin d’œil, s’évanouissent.

.

Séduction tient autant du sujet aimé présent

Que de sa représentation intérieure d’amant,

Dans le premier cas, émotion est dominante,

Dans le second, imagination est déroutante.

.

La séduction est comme la lampe de chevet

Faible quand je perçois sa lumière, blanche

Moyenne  quand ses couleurs  apparaissent

Forte quand elle reste saturée par rouge vif.

.

.

415 – Calligramme

.

M     Mes désirs …….. rouges ……. de séductions,     P

   E        Mes désirs …..…… noirs …….. de possessions     L

   S                                          De toi ;                                         E

   *        Mes désirs ………..  blancs ……… très troublants ;    I

   D       Mes soupirs ….…….. bleus ………. faisant semblant    N

   É                                           Pour toi !                                             E

  S      Me font ……………… penser à toi …… et te font exister,     *

  I       Me font ……..……….. rêver de  toi ……. pour te retrouver    S

  R                                             Autrement                                                É

  S     Et puis …….……………. faire  l’amour …..…. tout simplement     D

  *     Pour mieux ……………… se  connaître …..…… après en restant     U

 R                                                    Amants !                                                     C

O      Lors, si penser …… ………… à toi, fait …… .…… aussi que j’existe,    T

U      En réciprocité ……… ….…… pour  que …….… …… l’amour persiste     I

G                                                      Simplement,                                                     O

E      Ne demeurons ….….…..……… pas, seuls …….………… à deux, égoïstes     N

S     Ne cessons pas …….…………….de continuer …….…..……à être altruistes.    *

.

Mes désirs rouges de séductions

Mes désirs noirs de possessions,

De toi :

Comblés : tournerai-je  en  rond,

Ou bien  avancerai-je, à reculons,

Vers toi.

.

Mes désirs blancs,  très troublants,

Mes soupirs bleus,  devenus blancs,

Pour toi,

Me feront-ils   regretter  mes temps,

Autant mes jours   que mes instants,

Avec toi.

La vie ne serait-elle qu’éternel destin

Et qui ne serait composé que d’irréel

Moment,

Alimentant mon corps et mon esprit,

De constants, de vivants, ou d’infinis

Tourments.

.

Pour qu’amour dure avec intensité,

Il ne nous suffira pas que de baiser

Sauvagement,

Dans nos viens-ici, et puis va-t’en,

Nos deux corps enfin orgasmants,

Ardemment.

.

Rêver en la durée, consolider instant amour partagé,

Authentiquement qui au-delà de ceci, au-delà de cela,

Fera que l’amour se cristallisera  et  pour  longtemps !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

415 4

.

Évocation

.

Lampe de chevet, ambiance rouge 

Ou encore un grand arbre en une forêt

Voire  un champignon non comestible !

 .

La forme est proche du fond si on voit

Le besoin, le pied ; le désir, l’abat-jour.

.

Lampe rouge est un symbole

De chaleur  et de … séduction :

Tamisée par un bel abat-jour, 

Son pied favorisera ses rêves.

 

Symbolique 

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe

Moderne, électrique, celle-ci

Symbolisera l’énergie que nous

Contrôlons, celle que nous maîtrisons.

 .

La lumière intérieure,

Rassurante  et   simple,

Connaissance  transmise

Par notre ’environnement

Celle que chacun  reçoit

Lors de sa naissance

Dont on a besoin.

tristan-moir.fr/lampe

.

Descriptif

 .

415 – Mes désirs rouges de pleine séduction   

Alignement central / Titre extérieur/ Thème  attrait

Forme triangle / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : lampe / Symbole fond : séduction

.

.

Fond

.

Évocation   

.

415 6

.

Lumière rouge est un symbole

De chaleur  et de … séduction :

Tamisée par un bel abat-jour, 

Son pied favorisera ses rêves.

 .

Symbolique 

 .

Le rouge a été associé

À la passion… à la séduction

Pensez donc aux fleurs… rouges,

Et de même au rouge à lèvres.

Et Hollywood voit rouge

Pour l’attrait féminin

En nombreux films.

.

Des preuves culturelles,

Des recherches scientifiques

Auront révélé que les hommes

Considèrent les femmes en rouge

Plus attirantes au plan sexuel

Que les autres couleurs.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La séduction, comme on le sait, est heureuse

La séduction comme on le sait est trompeuse :

Là il n’y a  que  du noir ou blanc, elle voit rouge

Lors la sincérité, de l’amour, du moment, bouge,

Séduction passée laissera libre cours à déception.

.

Une chenille en chrysalide  sera devenue papillon,

Le temps de vous passer la corde à nœuds, au cou,

De consommer au pied d’une belle lampe de chevet

Et qui ne laisserait aucun remord ni aucun regret !

.

Le rouge rime avec sang et sentiment

Avec  désir passager, désir d’éternité,

Sa couleur, sa chaleur, son intensité,

Partout, en  moi, l’amour, diffusant,

Conclue que fond/forme face à face

Laisse à jamais, en souvenir, trace

Comme énergie d’émotions de vie,

Qui depuis mois, en moi, ne tarit,

Qui me remplit, qui me séduit !

.

C’est sûr que rouge et séduction vont de pair

Dans les  habits, les sous-vêtements, les objets

Sans compter sur les joues et sur les lèvres !

.

Visuel

.

.

Pose des plus romantiques

.

Visuels et textuels >> 

414 – Par-delà ta cime et plaine

Visuels et textuels >> 

Oui,  je le sais :

Mornes plaines

Hautes     cimes

Amours  haines,

Va-rient,  estime,

Inversant   valeurs

Et espaces ultimes,

Et voire profondeurs

Ses relations in-ti-mes :

Par-delà ceci,  par-delà cela,

On  s’aimera ou ne s’aimera pas.

 

Qui le sait et, pour  de vrai, qui le saura

Tant que notre fusion nouvelle ne serait pas

Consommée et cela, en  toute jouissance, liberté,

Jusqu’à se cristalliser, en  avenir commun  et décidé,

Sauf à graver en contrat écrit pacte ne tenant que sur parole

Que l’on proclame, qu’on crie pour rester en son jeu de rôle.

 

Par-delà tes plaines et cimes,

Je saute, bondis   en ton abîme,

Je  m’engloutis,   en toi,   au fond,

Tombe     en tes bras,     de déraison.

Par-delà      tes démons,     tes crimes,

Parviens à  violer   l’espace,   intime,

Qui m’as conduit droit en prison

Où tu négocieras ta libération.

 

Par-delà tes seins et reins,

Parcours lignes de ta main,

Creux de paume  …  inespéré

Où  tu me convies  à me fixer.

Par-delà, tes vas, et, tes viens,

Je retarde  un tel instant, divin,

D’unions  des deux corps, collés,

Nous laissant… esseulés, damnés.

 

Par-delà ta folie, au-delà ta raison

J’aurai enfin, franchi un Rubicond !

Vrai que cela  en valait bien la peine,

Tant, à présent, tu deviens ma reine.

Par-delà tous les on-dit et les dit-on

Je garderai un espoir que durerons,

Nos amours, et afin qu’il advienne,

Que tous temps, on s’appartienne.

 

Par-delà  ces  paroles,  miennes,

J’avoue t’aimer …  bohémienne,

Mais ne graverai  pas  ton nom,

Sur ce poème trop …  abscons.

Par-delà ceci… par-delà cela,

Que de fois ai-je entendu cela

Sans qu’amour… l’engagera !

 

Amour simulerait-il autant de sincérité que mensonges ou que feintes

Par-delà preuves, gestes, étreintes, trompant soi-même passion éteinte,

Lors graver son nom sur un parchemin sera, d’amour, précipiter sa fin.

.

.

Extensions

.

Complainte répétitive aboutit à incantation

À sublimer l’amour : charnel, sensuel, sexuel,

Le transformer en chant de prière, de lumière,

En gardant  l’espoir que  nos amours  dureront.

Après  la séduction, possession, vient l’angoisse

De séparation, dépossession s’il n’y a plus rien

Alimentant l’amour figé dans écrin mariage.

Et comme toute chose a une fin, peut avoir

Recommencement, si sa liberté  le pressent,

Pour peu que sa liberté renouvelée y consent,

L’union n’est pas un testament, union est juste

Un  «teste-amant»  mais, qu’aucun  parchemin,

Aucun serment, contrat, ne peut jamais garantir !

.

Prise de face, une femme restera, le plus souvent, sujet,

Sur prise, de dos, elle devient objet, si elle se soumet !

S’il n’y a, d’endroits, de courbes, de lignes, de fentes,

Qui ne se valent en une vision holistique de l’amour,

Chacun  en ferait  son affaire, en contres et en pours,

Mis à part le respect que l’on se doit de rester humain

Si l’on donne, reçoit et exploite amour de son prochain.

.

Par-delà ceci, par-delà cela :

On connait  cette  chanson-là,

Nous mettant  sur sol, sur le do,

À deux mis sur si, à cheval sur fa.

.

Et si vous choisissez de la musique,

Durant vos hauts  et très longs ébats,

Réécoutez donc  le «Boléro» de  Ravel,

S’il vous fait monter… au septième ciel.

.

Vrai qu’on n’est pas du tout en terrain plat

Tant il y a de courbes, de bosses, de creux

Qui, à loisir, se forment et se déforment

Jusqu’à se tendre sous un arc boutant

.

Et la lumière de la lampe de chevet

Vacille, varie d’intensité, couleur

Éclairant  corps, âmes et cœurs

De ses rayons et de ses reflets.

.

Par-delà ceci, par-delà cela :

On meurt, un peu, mais pas

On demeure sur le carreau,

Aurait-on perdu cerveaux !

.

414 – Calligramme 

.

Oui je  *  le sais :

Mornes  P   plaines

Hautes     A       cimes

Amours      R       haines,

Va-rient                     estime,

Inversant          D             valeurs

Et espaces           E              ultimes,

Et voire pro            L                fondeurs

Ses relations             *                in-ti-mes :

  Par-delà  ceci              T               par-delà cela,

On  s’aimera ou             A           ne s’aimera pas.

Qui le sait et, pour           *         de vrai, qui le saura

Tant que notre fusion       C       nouvelle ne serait pas

Consommée et cela, en        I      toute jouissance, liberté,

Jusqu’à se cristalliser, en       M    avenir commun  et décidé,

Sauf à graver en contrat écrit   E pacte ne tenant que sur parole

Que l’on proclame, qu’on crie     *     pour rester en son jeu de rôle.

.

Par-delà tes plaines et cimes,

Je saute, bondis   en ton abîme,

Je  m’engloutis,   en toi,   au fond,

Tombe     en tes bras,     de déraison.

Par-delà      tes démons,     tes crimes,

Parviens à  violer   l’espace,   intime,

Qui m’as conduit droit en prison

Où tu négocieras ta libération.

.

Par-delà tes seins et reins,

Parcours lignes de ta main,

Creux de paume  …  inespéré

Où  tu me convies  à me fixer.

Par-delà, tes vas, et, tes viens,

Je retarde  un tel instant, divin,

D’unions  des deux corps, collés,

Nous laissant… esseulés, damnés.

.

Par-delà ta folie, au-delà ta raison

J’aurai enfin, franchi un Rubicond !

Vrai que cela  en valait bien la peine,

Tant, à présent, tu deviens ma reine.

Par-delà tous les on-dit et les dit-on

Je garderai un espoir que durerons,

Nos amours, et afin qu’il advienne,

Que tous temps, on s’appartienne.

.

Par-delà  ces  paroles,  miennes,

J’avoue t’aimer …  bohémienne,

Mais ne graverai  pas  ton nom,

Sur ce poème trop …  abscons.

Par-delà ceci… par-delà cela,

Que de fois ai-je entendu cela

Sans qu’amour… l’engagera !

E T

Amour simulerait-il  P  autant de sincérité que mensonges     I  ou que feintes

Par-delà preuves, gestes, L  étreintes, trompant soi-même   N passion éteinte,

Lors graver son nom sur un  A  parchemin sera d’amour   E    précipiter sa fin.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

414 4

.

Évocation

 .

Beau palmier appelé cocotier

En bas, comme  un bel ananas,

Filtre lumière de lampe chevet,

Ou voire flèche vers  la montagne

 .

L’amour est symbolisé par un abat-jour,

 Sur un pied de lampe ananas:

Et le chapeau sert de filtre pour tamiser

La lumière, que pied allume. 

 .

Symbolique

 .

Constituant un substitut au  soleil,

Ou voire dispositif de mise en valeur,

Les lampes sont l’objet d’appropriations

Symboliques, de coutumes et de rituels.

.

Soigner l’abat-jour est une chose mais

Sans l’élégance du pied de lampe,

Sans son poids, allure, fonction,

L’abat-jour ne serait pas.

.

C’est l’alliance des deux

Qui souligne un style,

Qui  apporte  la pointe

De fantaisie recherchée

Ou, au contraire, se fond

Avec discrétion décoration.

luminaire.ooreka.fr/c

comprendre/pied-de-lampe

.

Descriptif

 .

414 – Par-delà ta cime, par-dela ta plaine

Alignement central / Titre droit/ Thème  recherche

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme 

Symbole forme : lampe / Symbole fond : filtre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

414 6

.

L’amour est symbolisé par un abat-jour,

 Sur un pied de lampe ananas:

Et le chapeau sert de filtre pour tamiser

La lumière, que pied allume. 

 .

Symbolique 

 .

Un filtre est un système qui sépare

Des éléments en un flux d’air ou flux d’eau.

L’action du filtre consiste à retenir, supprimer,

Rediriger, modifier éléments indésirables du flux,

Et à en laisser passer, librement, les éléments utiles.

.

Les psychologues et les analystes ont observé qu’à

L’ascension, sont liées des images lumineuses,

Accompagnées d’un sentiment d’euphorie,

Et, à la descente, images sombres,

Sentiments de crainte, peur.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le corps comme un fruit, l’esprit comme énergie

L’amour  comme un philtre  pour tamiser le désir

Et tout cela rime et tout naturellement avec élixir,

Donc le face à face s’impose les yeux dans les yeux,

Quand le fond prend forme  et s’approche peu à peu

D’une lampe qui, bien que plus moderne celle Aladin

N’en délivre pas moins harmonie entre fond et forme.

.

Par de-là tes plaines et cimes,

Et tes creux et courbes intimes

Tu auras fait de moi la victime,

De ton philtre, et qui me retient,

Près de toi mais qui me convient,

Depuis hier, aujourd’hui, demain

Tant il sublime mon désir sensuel

Au point que mon âme spirituelle,

Aurait besoin de toi, de lui, d’elle !

.

Visuel

.

.

Un arbre entre plaine et cime

.

Visuels et textuels >> 

413 – Par monts et par vaux

Visuels et textuels  >>

Par monts et par vaux est l’expression utilisée par quelqu’un

Qui cherche son âme-sœur partout, toujours, et ailleurs.

Pour régler affaire de cœur, j’irai par-ci, j’irai par-là,

Pour voir, si tu n’y es pas     si tu ne t’y caches pas

Jusqu’au point le plus bas que tu auras trouvé,

Pour me zapper,  ou, tu m’attends, peut-être,

Où l’on se serait croisé   sans se rencontrer !

.

Par monts et par vaux …vais au fond du bois

Prenant, tes sentiers, chemins,  à claire voie

Il arrive que je trébuche, glisse … m’enfonce,

Me blesse contre tes épines sinon tes ronces

.

Jamais je n’y renonce,  bien qu’enfant perdu,

Souvent en ce monde, sans foi ni lois, tordu,

 Au fond de ton bois creux, je me … ressource

Retrouve toujours l’étoile  de ta grande ourse.

.

Je remonte  autant ta pente, que ton sommet,

Je  redescends  autant  ta rivière, que ta vallée,

Et lors  je me retrouve  dans tes flancs d’argiles,

La vie me parait  plus  simple ou moins … fragile.

.

Si un va-et-vient s’en mêle, en creux du bois, oscille,

Des plus énamourés devenu voilà qu’il en elle vacille.

Lors la pluie ajoutera sa brume  avec nos larmes de joie

Nos deux âmes se consument   en un feu qui flamboie !

.

Lors prisonnier de tes charmes en mes élans suprêmes,

Par de nouvelles explorations   que  je  déclare  extrêmes

Creux du bois couru, parcouru  à loisir,  bien que familier,

Me révèle  d’autres nouveaux trésors, enfouis,  inespérés.

.

C’est par monts et vaux  que je poursuis ma route à l’écoute

La cherche en tous lieux, forêts en vallons, coteaux, nul doute

Qu’aucun autre endroit pareil ne m’étonne autant m’émerveille

Lors je grimpe en plateau, atteint le col, en plein sommet d’éveil.

.

Mes sensations s’emballent et en courte montée-descente roulent.

Jaillissements d’images se mêlant  aux fleurs, aux fruits, déboulent,

En ma tête perçant mon corps de matières de nature noble et belle,

Je me sens, partout et nulle part  lors j’implose  en extase mortelle.

.

Revenu à une réalité   de morne plaine,  faisant la trame des jours

Garde trace en moi des odeurs, des bruits de ton jardin d’amour

Je l’imagine ici, là-bas, ailleurs et m’aperçois qu’elle est en moi,

Qu’elle guide mes pensées, mes actions, mes décisions, émois.

.

Car qui suis-je, moi, en dehors, de toi, en dehors de ton bois,

Ton bois de senteur, ton bois  de  saveur, ton bois, primeur,

Quand toute incursion, en toi  procure frisson de bonheur,

Celui-là même du désir me donnant vie quand je te vois.

.

Souvent par monts, par vaux,  c’est toujours à tes côtés,

Que je trouve, en fond du bois : puits à me ressourcer,

La nature est bien en toi, et  elle fleurit en tes amours

Tout autant qu’en ciel de lit ou qu’en lumière du jour.

.

.

Extensions

.

Par mon désir mais qui ne vaut

Que si le tien s’accorde bien avec lui,

Je franchirais les cols, puis, les sommets

De montagne pour me mettre à l’épreuve,

Pour te donner des preuves comme quoi

Mon amour n’est pas vain … qu’il est

Plus qu’humain cela est certain !

.

Un amour qui s’adresse à sa tête puis descend vers ses pieds

Le sommet de sa montagne constituant la cime de son désir

Il grimpera,  joyeux et courageux,  tant qu’il ne l’atteindra !

Il ou elle, le vaut bien, que j’escalade des monts

Et que j’explore nombre de vallées, sans fonds

Jusqu’à ce que rencontre annonce la fontaine,

Qui récompensera ses recherches non vaines.

.

Par monts et par vaux,

Par bonds  et par mots,

Je le vaux,  tel bon mot,

Lors je ne suis pas veau.

.

Fantaisie, que cela,

Par jeu, associations,

Lors tenons-nous en-là,

Sinon tomberons bien bas.

.

Que signifie telle expression,

Sinon que passion n’a de limite,

Y aurait comme quête en déraison

De trouver l’âme sœur qu’on sollicite.

.

Et voilà, si notre âme sœur s’est évanouie,

Ou qu’on l’aura paré de tant et tant d’atours

Qu’on a aucune chance, de la croiser, un jour,

On finit sa vie en célibat qu’on s’est construit !

.

J’irai vers toi à ta recherche par monts, par vaux

Mais au bout d’un certain temps, si je ne te trouve

Je m’octroie nouvelle chance, nouvelle opportunité,

Après tout, c’est peut-être mieux ainsi que de rêver.

.

.

413 – Calligramme

.

Par monts et par vaux est l’expression utilisée par quelqu’un

Qui cherche son âme-sœur partout, toujours, et ailleurs.

Pour régler affaire de cœur, j’irai par-ci, j’irai par-là,

¤   Pour voir, si tu n’y es pas     si tu ne t’y caches pas ¤

¤¤    Jusqu’au point le plus bas que tu auras trouvé,   ¤¤

¤¤¤     Pour me zapper,  ou, tu m’attends, peut-être,     ¤¤¤

¤¤¤¤       Où  l’on se serait croisé   sans se rencontrer !       ¤¤¤¤

¤¤¤¤         Par monts par vaux, je vais au fond du bois          ¤¤¤¤

¤¤¤¤          Prenant, tes sentiers, chemins,  à claire voie          ¤¤¤¤

¤¤¤¤            Il arrive que je trébuche, glisse … m’enfonce,          ¤¤¤¤

¤¤¤¤             Me blesse contre tes épines sinon tes ronces            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Jamais je n’y renonce, bien qu’enfant perdu,            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Souvent en ce monde, sans foi ni lois, tordu,            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Au fond de ton bois creux je me … ressource            ¤¤¤¤

¤¤¤¤             Retrouve toujours étoile  de ta grande ourse.            ¤¤¤¤

¤¤¤¤            Je remonte  autant ta pente, que ton sommet,           ¤¤¤¤

¤¤¤¤           Je redescends  autant  ta rivière, que ta vallée,           ¤¤¤¤

¤¤¤¤          Et lors je me retrouve  dans tes flancs d’argiles           ¤¤¤¤

¤¤¤¤        La vie me parait plus simple ou moins … fragile.         ¤¤¤¤

¤¤¤      Si un va-et-vient s’en mêle,  en creux du bois, oscille,     ¤¤¤

¤¤¤  Des plus énamourés devenu   voilà qu’il, en elle, vacille.  ¤¤¤

 ¤¤ Lors la pluie ajoute sa brume          avec nos larmes de joie ¤¤

 ¤ Nos deux âmes se consument           en un feu qui flamboie !¤

.

Et prisonnier de tes charmes     PAR             en mes élans suprêmes,

Par une nouvelle exploration            *                  que  je  déclare  extrêmes

Creux du bois couru, parcouru        MONTS              à loisir  bien que familier,

Me révèle, d’autres nouveaux                *                      trésors enfouis,  inespérés.

C’est par monts et vaux, que je            PAR                   poursuis route à ton écoute

   La cherche en tous lieux forêts                *                      en vallons, coteaux, nul doute

   Que, aucun autre endroit pareil          VAUX                ne m’étonne autant, émerveille

   Lors je grimpe en plateau atteint             *                  le col, en plein  sommet  d’éveil.

   Mes sensations s’emballent et en           AU               courte montée-descente roulent.

  Jaillissements d’images se mêlant          *              aux fleurs, aux fruits, déboulent,

  En ma tête perçant mon corps de     FOND       matières de nature noble et belle,

  Je me sens, partout et nulle part          *           lors j’implose en extase mortelle.

 Revenu à une réalité de morne        DU        plaine faisant la trame des jours

Garde trace en moi des odeurs,         *         et bruits de ton jardin d’amour

Je l’imagine ici, là-bas, ailleurs,  BOIS     m’aperçois qu’elle  est  en moi,

Qu’elle guide mes pensées, mes     *      actions, mes décisions, émois.

Car qui suis-je, moi, en dehors,         de toi, en dehors  de ton bois,

Ton bois de senteur, ton bois          de  saveur, ton bois, primeur

Quand toute incursion, en toi      procure frisson de bonheur,

Celui-là même du désir me     donnant vie quand je te vois.

Souvent par monts, par vaux,  c’est toujours à tes côtés,

Que je trouve, en fond du bois : puits à me ressourcer,

La nature est bien en toi, et  elle fleurit en tes amours

Tout autant qu’en ciel de lit ou qu’en lumière du jour.

.

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Forme

.

Réduction

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413 4

.

Évocation

 .

Foyer avec sa grande cheminée,

Un grand vase avec ses deux anses

Un flacon rond pour un laboratoire.

 .

Même si on peut comparer femme et vase

On est loin du compte question âme sœur,

Dès lors, forme s’éloigne d’autant du fond

On reste dans le domaine des apparences.

.

Les vases se ressemblent beaucoup.

Seule, son âme sœur

Marquée d’une croix, serait le signe

D’une véritable rencontre !

 .

Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer de vase, est conquérir trésor

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représente.

.

Le vase alchimique, le vase hermétique

Signifient, toujours, le lieu dans lequel

Les merveilles chimiquement s’opèrent

C’est le sein maternel, l’utérus

Dans lequel une nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

 .

Descriptif

 

413 – Par monts, par vaux, au fond du bois

Alignement oblique / Titre intercalé / Thème  recherche

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole forme : vase / Symbole fond : âme-sœur

.

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Fond

.

Évocation

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413 6

.

Les vases se ressemblent beaucoup.

Seule, son âme sœur

Marquée d’une croix, serait le signe

D’une véritable rencontre !

Symbolique 

L’âme sœur est un très vieux concept

Qui évoque la compatibilité amoureuse,

Qui serait parfaite entre deux individus.

.

L’expression, passée en langage courant,

A des définitions variables, qui ramènent

Toutes à l’idée selon laquelle ces individus

Ont pour destin de constituer un couple.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Pas de monts ni de vaux dans cette poterie

En dépit de courbes, hanches, creux, bouche

Au point que l’on s’attend à y voir l’âme sœur

Dont la forme animée de jeune femme jumelle

Qui rime avec désir voire qui trime avec soupir

Le face à face n’est que de  surface, d’apparence

Si fonds sont différents : forme est bien la même.

.

Traiter son ami, d’âme sœur sera un peu curieux,

Mais il se trouve que l’âme est du genre féminin.

À croire que la femme aurait inoculé part d’âme

Au corps masculin qui en manquait cruellement

On est  aux antipodes  des sciences biologiques,

Qui ne voient en compatibilité, que molécules

Qui n’ont apparence, réalité, que chimiques.

Si le fait est qu’attirance, attraction, désir,

Sont de cet ordre, qu’est-ce qui en amour

Ajouterait ce supplément d’âme sœur !

.

Visuel

.

.

Par bonds et par mots

.

Visuels et textuels  >>

412 – A force de te… chercher

Visuels et textuels >> 

Pour un autre je t’ai zappé,

Tant, selon que mes mots ont dits,

Sont bien acceptés, compris de travers,

Je deviendrai un frère, un amant, pervers.

Cœur à prendre n’est pas corps à vendre,

Mots dits de travers, à l’envers d’aimer

Lors si ma bouche dit ce qu’elle peut,

Une oreille entend ce qu’elle veut.

.

À force de chercher,

À force de méditer,

À force d’espérer,

Je me suis planté,

Et planté,  sur toi,

Comme  arbre  fêlé,

Attendant  mon bois

Se fende, soit déraciné.

.

D’aimer, point, vingt soirs,

Serais-je à ce point rabougri

Que le moindre de mes espoirs

En serait, sur le champ, anéanti.

.

Je comprends pourquoi  les gens,

Préfèreront, et de temps en temps,

Coucher, et  peu importe  avec qui,

Plutôt que mourir, seul  et d’ennui

Car pour bien partager sa solitude

Coucher est une chose qui réjouit,

Pour mieux consoler  sa finitude,

Coucher est la chose qui maudit.

.

Selon que les mots seront dits,

Seront bien, ou mal compris,

Bien acceptés ou de travers,

L’on passe  pour, vrai frère,

Sinon pour un vrai pervers

Et on change  là, d’univers

D’afficher, corps à vendre,

Voire  cœur  à reprendre.

.

Je connais  des    milliers,

Et derniers  ressemblent,

Ces propos  très familiers,

Pour sûr, les  rassemblent.

.

Les mots, dits de  travers,

Sont à l’envers vrai aimer,

Et de les mettre  à l’endroit,

Simple : je  ne le  crois pas.

.

La bouche dira ce qu’elle peut

L’oreille entend ce qu’elle veut :

Les gestes sont moins trompeurs,

Peuvent  mieux assurer  bonheurs.

.

.

Extension

.

À force de chercher, j’ai fini par te trouver,

Tu t’es, à moi, refusée, me suis senti déraciné.

À force de méditer, j’en ai fini par douter qu’on

Pourrait y arriver et ainsi j’ai pris n’importe qui !

À force d’espérer partager ma solitude, ma finitude,

J’en ai pris mon parti et je lors préfère mourir d’ennui.

Les mots, dits de travers, seront à l’envers d’aimer et que

Ce soit suffisant  de les mettre à l’endroit, je ne le crois pas.

Même  si les mots  ne reflèteraient pas, toujours, ses pensées,

Ils trahissent, souvent, une certaine confusion  dans la vérité.

La bouche dit ce qu’elle peut… l’oreille entend ce qu’elle veut.

Les gestes sont moins trompeurs, et, dans la plupart des cas,

À eux seuls, ils peuvent, déjà, vous assurer un vrai bonheur.

Bonheur qui ne vous ment pas, qui ne vous abandonne pas

Tant que la passion dure et que votre désir, pur, alimente

Autant vos nuits que vos jours autant solitude qu’amour

À force de chercher, force de méditer, force d’espérer.

.

Chacun est libre d’aimer qui il veut

Dans les limites, de la loi, son dieu !

Amour et obligation : un oxymoron,

Qui aliène en ne disant pas son nom.

L’on  avancera, d’un  pas, à  l’avouer,

L’on reculera de deux en étant rejeté,

Mais au moins, on saura espoir perdu

Jusqu’à ce qu’autre croyance … venu !

.

Si on ne peut s’empêcher de flasher sur

La femme, l’homme  de ses rêves, sa vie,

Le dire en y mettant les formes, émotion

Est le premier pas à franchir, sensation !

.

La réponse est en un : oui, non, peut-être,

Dans ce dernier cas, on s’ouvre une fenêtre

Durant un certain temps ou temps…certain

Tous les jours peuvent être remis à… demain

.

Il ne sera pas interdit d’espérer malgré le refus,

Consciemment, peut-être, inconsciemment, non,

Un dialogue s’instaure, on apprend à se connaitre,

Et un jour, on passe, sans forcer, de non à peut-être.

.

Et si nos mots dits de travers, seront à l’envers d’aimer

Rien n’empêche au fil du temps qu’on puisse s’amender

Ce qui compte autant que l’attraction des sens et corps,

Est le partage des activités, loisirs, préférences, valeurs.

.

Le problème est aussi le manque total de disponibilité,

Si ce n’est d’orientation sexuelle, de distance culturelle,

De toute façon, on peut inventer mille raisons, aucune !

L’amour est comme la culture, bien chargé de lacunes.

.

.

Épilogue

.

Chercher, méditer, quêter, trouver :

Quatre mots étant bien déterminés

Qu’on décline à l’envie toute la vie,

Jusqu’à ce qu’un jour : ce soit fini.

***

C’est comme le serpent qui se mord

La queue en un amour d’ouroboros :

Dès lors que l’on cherche à se trouver

On se trouve finalement à se chercher.

***

J’ai cherché, j’ai cru trouver le conjoint

Qui matche avec moi et en tout, convient.

Après couple dix ans,  conceptions puérils,

Je me suis retrouvé sur autre chemin d’exil.

***

Le vrai problème ne serait pas tant de divorcer,

Que de vouloir effacer le passé pour recommencer

Recommencer autre chose ailleurs avec fer aux pieds

N’est pas une nouvelle requête, juste un piège à éviter !

***

Autre problème consiste  à considérer l’autre  comme objet,

D’abord désiré, choyé, ensuite délaissé, enfin abandonné, jeté

C’est à peine si l’on en trouve encore quelque utilité secondaire

Celui, celle, qu’on a adoré, devient soudain, détesté puis ignoré.

***

Amours déçus, amours ratés, amours saccagés

Sont le lot de bien des couples depuis l’éternité

Il n’y a pas d’amours heureux sans compromis

Décidé et assumé ensemble : nouveau permis !

.

.

412 – Calligramme

.

Pour un autre je t’ai zappé,

Tant, selon que mes mots ont dits,

Sont bien acceptés, compris de travers,

Je deviendrai un frère, un amant, pervers.

Cœur à prendre n’est pas corps à vendre,

Mots dits de travers, à l’envers d’aimer

Lors si ma bouche dit ce qu’elle peut,

Une oreille entend ce qu’elle veut.

.

À force de chercher,

À force de méditer,

À force   d’espérer,

  Je me    suis planté,

     Planté,   À    , sur toi,

         Comme     *   arbre fêlé,

             Attendant       F    mon bois

                Se fende soit     O    déraciné.

                     D’aimer, point,      R   vingt soirs,

                        Serais-je à ce point      C     rabougri

                            Que moindre de mes        E         espoirs,

                               En serait sur le champ,      *           anéanti.

                                Je comprends pourquoi       D            les gens,

                                   Préfèreront, et, de temps      E             en temps,

                                    Coucher, et peu importe       *                  avec qui,

                                    Plutôt que mourir, seul        C                  et d’ennui

                               Car pour bien partager       H              sa solitude

                            Coucher est une chose       E              qui réjouit,

                        Pour mieux consoler       R             sa finitude,

                    Coucher est la chose    C             qui maudit.

               Selon que les          H     mots seront dits,

           Seront bien,         E     ou mal, compris,

        Bien acceptés     R    sinon  de travers,

      L’on passe          *      pour, vrai frère,

      Sinon pour        M     un vrai pervers,

      Et on chan        É    ge   là,  d’univers

     D’afficher,        D      corps à vendre,

   Voire cœur       I        à   reprendre.

  Je connais        T      des    milliers,

Et derniers       E     ressemblent,

 Ces propos        R   très familiers,

 Pour sûr, les       *     rassemblent.

Les mots, dits     E     de  travers,

Sont à l’envers    S     vrai aimer,

Et de les mettre   P      à l’endroit,

Simple : je  ne     É    le  crois pas.

La bouche dira    R   ce qu’elle peut

L’oreille entend    E     ce qu’elle veut,

Les gestes sont     R  moins trompeurs,

Peuvent  mieux    *   assurer  bonheurs !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Un trophée pour un sport

Une burette d’huile, arrosoir,

Femme avec ballot sur sa tête,

Plantée là  lors amour déçu !

 .

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici,  à la forme)

.

La forme demeure proche du fond

Dans la mesure où figure de femme,

Convient pour ce thème assez délicat.

.

Évocation

.

.

Évocation

.

Un trophée pour un sport féminin

Femme  avec  un ballot sur sa tête,

Femme plantée là lors amour  déçu.

 .

La forme demeure  proche  du fond,

Dans la mesure où figure de femme,

Convient pour ce thème assez délicat

De la recherche d’un amour illusion.

 .

Femme, amour maltraité, ressent

Comme un poids sur sa tête

Dont elle aimerait bien se débarrasser

Afin de se sentir plus légère.

 .

Symbolique 

 .

Certaines femmes

Se plaignent d’être considérées,

Tout en étant aimées, comme des objets

Par leurs partenaires : elles se refusent

D’être un objet pour l’autre,

Mais simultanément, elle le désire

Inconsciemment, accepte tout pour l’être.

.

Cela ne doit pas être forcément assimilé

Avec le masochisme de structure :

C’est la force même de l’amour

Qui peut, dans  certains  cas,

Déclencher fonctionnement

Pervers dans un  couple.

cairn.info/revue-clinique

 .

Descriptif

 .

412 – À force de te chercher, méditer, espérer !

Alignement oblique / Titre serpente / Thème  rencontre

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole forme : femme / Symbole fond : déception

.

.

Fond

.

Évocation 

.

412 6

.

Femme, lors d’amour déçu, ressent

Comme un poids sur sa tête

Dont elle aimerait bien se débarrasser

Afin de se sentir plus légère.

Symbolique 

 .

Elle n’approche que des hommes incapables de s’engager.

Il se heurte à des femmes égoïstes qui se servent de lui.

En allant d’amours déçues en amours ratées,

L’impression de rejouer la même partition.

«L’amour, sans aucun espoir, ça n’existe

Pas, ça n’existe que dans les romans.

.

Ce qu’il faut, c’est ne pas faire

De l’attente de l’amour

Le but de votre vie,

Attendre éternellement qu’il arrive. »

La Mouette (1896) Anton Tchekhov.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Femme est objet de toute attention

Comme de toutes manipulations, abus,

Son statut dépendra du pays où elle vit,

Et entente, ou non, avec son partenaire

Elle passe parfois et rapidement, après

Le mariage, de sujet ayant  des droits

À objet qui n’a plus que des devoirs.

.

Amour déçu, rime souvent avec cul !

L’un penchait côté cœur ; l’autre, sexe :

Si c’est bien là, un cliché, des plus éculés,

Il faut  souvent tenir compte du contexte,

Et la forme, ici, correspond bien au fond

À condition, toutefois, qu’elle l’atteigne,

En plein cœur, pour en être bien déçu.

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L’amour dure trois ans, après le mariage,

Selon  certaines statistiques, réfutables !

Si le temps est une variable importante,

Il ne pourrait, à lui seul tout expliquer.

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Visuel

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Méditation en nature

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Visuels et textuels >>