620 – Je ne te l’ai jamais dit, encore !

Visuels et textuels  >>

.

Peut-on

Vraiment dire :

C’est le lot des parents,

D’être enterrés côte à côte

Sans jamais  l’avoir décidé,

Triste  fin  d’un  bel amour,

Qui vit  ou meurt, toujours,

Au-delà de la tombe, la vie,

Comme le fil rouge promis.

.

Mais  si  mort : tout est fini,

À quoi bon  s’en faire  souci :

Poussière égale … poussière :

Qu’on soit  paradis, ou enfer,

Que l’on demeure sous terre

À prendre racine à l’envers,

À en faire profiter les vers,

À moins que  l’on préfère

Etre incinéré,  répandu

En champ ou mer bu.

.

Je ne te l’ai jamais dit encore … j’aimerais,

Que l’on meure, tous  les deux, ensemble,

Et que par accord, l’on nous coucherait

En même cercueil  qui nous rassemble.

.

Je sais, c’est idiot, ça n’a aucun sens,

Mort, nous deviendrons poussières,

Ça ne nous fera revenir, en arrière,

Et, pas davantage, aller  de l’avant.

 .

Mais, c’est comme une métaphore,

Qui dit autre chose que simple fait,

Que  notre amour reste le plus fort,

En dépit  de tout ce qui nous paraît.

.

Et si je ne te l’ai jamais dit  encore :

Aimerais que la coupe  de deux vies,

On la boive  tous deux, jusqu’à la lie,

Jusqu’à dernière goutte de nos corps.

 .

Ils nous relient autant que nos esprits,

À ce fil rouge, qui nous tient lieu de foi,

En l’amour que chacun donne, et  reçoit,

Comme le pain noir pain blanc, pain béni.

.

.

Extension

 .

Je ne te l’ai jamais dit encore :

Je  nous  vois  dans  vingt  ans,

Tout comme  au premier jour,

Si ce n’est plus fort et enfants

Et qui nous ressemblent, tant,

Tout en devenant eux-mêmes !

.

 Ils nous prolongent, ils nous succèdent,

Comme deux êtres qui nous enterreront,

Après nous avoir prodigué les bons soins

De nous aimer, aider, en dernier ressort !

On vit mieux, ensemble, que, seul,  quand

On s’entend bien, meurt bien séparément

Entouré de ses enfants, ses petits-enfants,

À qui la vie sourit encore pour le moment

Côte à côte, en caveau familial, cimetière,

En plein air, en bord de côte,  l’air marin,

Et terrien se mélangera  en nos  souvenirs

En éternels témoignages  de nos  amours.

Ce n’est pas encore notre oraison funèbre

D’ici là, il y aura encore, de l’eau à couler,

Air à souffler, feu à chauffer en cheminée.

Ça peut paraitre lyrique mais la vie passe

Si vite qu’il faut envisager sa fin tragique

D’avoir à quitter les siens, de s’inquiéter

Pour eux lors, tout ira pour le mieux.

.

À quoi sert un secret emporté dans sa tombe :

À rien, sauf s’il en donne des indices concrets

Pour se lancer  dans une course  aux trésors.

En amour, et en fidélité, ils sont nombreux,

Des enfants, des amants, des biens cachés

Et parfois même des crimes  ou forfaits,

Qui auraient mérité années de prison.

.

À vrai dire, qu’elle différence essentielle que d’être

Enterrés séparés, côte à côte, ou en même cercueil,

Ce n’est rien d’autre que projection de conservation

Au cas où, un jour, il y aurait comme résurrection !

.

Quant à emporter un secret en sa tombe, c’est pareil

Il vaudrait mieux nous livrer le seul qui nous importe

Celui de notre existence  et mode de vie après la mort,

Qui nous aura été révélé par le Christ et jamais décrit.

.

Je ne te l’ai jamais dit encore, comme on parlerait d’or,

D’un héritage caché, au fond des bois, comme un trésor,

Alors que le seul qui est de la valeur est propre présence

Amoureuse, tant que l’on est vivant et qu’on est content.

.

.

Épilogue

.

Notre sort à tous, triste fin que la mort,

Qu’advient-il après… couple amoureux,

Qui se serait juré de s’aimer jusque lors,

Voire bien après, dans un même adieu !

***

Cela  paraitra  vain, inutile, inconsidéré,

Qu’en un caveau familial, d’être enterré,

Mais tel rite persiste  depuis l’humanité,

Et de tous, c’est le premier et le dernier.

***

Épilogue ne se devrait pas ici d’être écrit,

On n’en sait rien,  sauf à croire au paradis

Mais  je le fais quand même dans le doute,

Une autre vie reste possible, somme toute.

***

On dit, seul l’amour est… sans fin … éternel,

Mais c’est le mettre là sur un haut piédestal,

Le mettre  du côté du bien,  très loin du mal,

Il n’est autre que  principe, attrait : non réel.

***

Mourir à deux, bien collés l’un contre l’autre

Dans son sommeil est perçue mort souhaitée

Aucun de deux  n’aura à faire deuil de l’autre,

Pleurs et manques seront, à famille, relégués.

.

.

620 – Calligramme

 .

Peut-on

Vraiment dire :

C’est le lot des parents,

D’être enterrés côte à côte

Sans jamais  l’avoir décidé,

Triste fin  d’un  bel amour,

Qui vit ou meurt, toujours,

Au-delà de la tombe, la vie,

Comme le fil rouge promis.

.

Mais si mort, tout est fini,

À quoi bon  s’en faire souci :

Poussière égale … poussière :

Qu’on soit  paradis, ou enfer,

Que l’on demeure sous terre

À prendre racine à l’envers,

À en faire profiter les vers,

À moins que  l’on préfère

Etre incinéré,  répandu

En champ ou mer bu.

.

Je ne te l’ai jamais dit  *                  *     encore … j’aimerais,

Que l’on meure, tous  *                  *     les deux, ensemble,

Et que par accord,    J                D  l’on nous coucherait

En même cercueil     E               I   qui nous rassemble.

     *               T ….

Je sais, c’est idiot,   N               *     ça n’a aucun sens,

Mort, nous devien   E                E     drons poussières,

Ça ne nous fera re   *                 N     venir, en arrière,

Et pas davantage,   T                 C      aller  de l’avant !

E                 O

Mais, c’est comme   *                 R       une métaphore,

Qui dit autre chose L                 E        que simple fait,

Que  notre amour    ‘                  *      reste le plus fort,

En dépit  de tout    A                 J  ce qui nous paraît.

I                 ‘  .

Et si je ne te l’ai      *                A   jamais dit  encore :

Aimerais que la      J                I   coupe  de deux vies,

On la boive  tous    A                M   deux, jusqu’à la lie,

Jusqu’à dernière   M                E  goutte de nos corps.

A                R….

Ils nous relient au  I                A  tant que nos esprits,

À ce fil rouge, qui   S                 I  nous tient lieu de foi,

En l’amour que cha *                   S  cun donne, et  reçoit,

Comme le pain noir *                      !  pain blanc, pain béni.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.620 4

.

Un trophée sportif, culturel,

Colonne soutènement d’église,

Piédestal en bas avec statue

De romain en toge au-dessus ?

.

Piédestal et statue sont pour des célébrités,

 n’ont rien à voir avec le commun des mortels

ce qui fait que la forme se distingue du fond.

.

Dire quelque chose sur un piédestal

À une statue ne comptera pour rien.

Il aurait bien mieux valu  lui clamer

Avant d’être morts … il me semble !

 .

Symbolique

 .

Un piédestal

Est un support isolé

Qui sert à recevoir une colonne,

Une statue, un buste ou voire un

Grand objet d’art  ou d’ornement

Vase, candélabre, stèle, fontaine.

.

Et quand  une  personne  idéalise

Quelqu’un et ce de façon exagérée

On utilise « mettre sur piédestal».

.

À l’inverse, « descendre  quelqu’un

De son piédestal » serait être déçu

En regard de l’image trop  positive

Qu’on avait de cette belle personne.

Wikipédia : piédestal d’une statue

.

Descriptif

 .

620 – Je ne te l’ai jamais dit encore, j’aimerais 

Alignement central   / Titre dédoublé / Thème mort

Forme droite  / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : piédestal / Symbole de fond : statue

.

.

Fond

 .

Évocation

.

620 6

.

Dire quelque chose sur un piédestal

À une statue ne comptera pour rien

Il aurait bien mieux valu  lui clamer

Avant d’être morts … il me semble !

 .

Symbolique 

 .

On désigne par

Statues qui pleurent

Un phénomène que  certains

Considèrent comme miraculeux

Alors que d’autres pensent qu’il s’agit

De supercherie, voire d’un phénomène

Physique, pour le moment, inexpliqué !

.

Lors les autorités de l’Église catholique

Se seront toujours montrées prudentes

Pour étudier  ces statues qui pleurent,

Ont généralement fixé des conditions

Très strictes avant de les… accepter.

wikipedia.org/wiki/Statues_qui_pleurent

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tout le monde peut rêver d’être sur un piédestal,

Au figuré, de son vivant, en statue après sa mort

La réalité sera plus égalitaire une fois sous terre,

Car la première pensée qui vient pour tel avenir,

Serait pour couple aimant : enterrés cote à cote.

.

En attendant on peut garder  nombre d’images

Mais de là à un faire un tableau ou une statue

Il y a comme un gouffre à franchir, éternité !

 .

.

Parfois difficile à l’avouer !

.

Scénario

.

Je t’ai murmuré à l’oreille, un secret, très tendrement,

que tu auras su gardé avec toi toute ta vie durant, silencieux,

et que tu auras emporté avec toi dans ta tombe, sous ton gisant.

 .

Visuels et textuels  >>

619 – Autour, parmi, avec, entre, dans

Visuels et textuels >>

.

Cinq contextes différents,

Si ce n’est même divergents,

Tous rapports m’influenceraient

Pour  mes  relations  …  humaines,

Qu’elles soient de loin, voire de près,

Pour être fructueuses ou bien vaines.

.

Je ne vais pas tourner autour du pot

Je ne vais pas  m’acoquiner avec,

Ni non plus me fondre parmi,

Pas plus que rester entre,

Peut-être exister dans.

.

Oui, mais, dans quoi :

Ce qui est bon pour moi,

Mais comment le prétendre,

Si ce n’est parmi, avec ou entre.

.

Entre deux, se jouent  des passions

Amoureuses, où dispute aurait raison,

Un jour où l’autre, du couple, en fusion,

Nouveau contexte échappe à prédiction !

.

Autour, parmi, avec, entre deux  et dans :

Autour de moi, tout ce monde, qui  circule,

Dans cette foule, je me sens seul et ridicule,

Parmi eux, ne me sens, en rien ressemblant.

 .

Autour, parmi, avec, entre deux, et … dans :

Parmi  ceux, ou bien, celles, que  je rencontre,

Je me trouve affinités d’âges et tempéraments

Avec projets de vies qui ne me seraient contre.

 .

Autour, parmi, avec, entre deux  et  …   dans :

Tant avec eux, je ferai un long bout de chemin

Qui me mène où, si je l’entreprends : très loin,

Pour mieux me rapprocher, d’eux … aimants.

 .

Autour, parmi, avec, entre deux et  …  dans :

Entre deux, l’union fait la paire d’amoureux,

Rendant le lendemain, mieux, bienheureux

À un point  d’envisager maison et enfants.

 .

Autour, parmi, avec, entre deux et dans

En lui, en elle, il n’y a plus  de  mystère,

Il n’y a qu’un couple  qui tient, galère,

Jusqu’à leur rupture en les séparant.

.

.

Extension

 .

On dit que quelqu’un tourne

Autour de quelqu’une lorsqu’il

Il cherche à l’attirer en ses filets.

.

On dit quelqu’un choisira parmi

Prétendantes celle qui le mettra

Le plus en valeur devant autres;

.

On dit que quelqu’une sort avec

Quelqu’un que pour son argent

Pour son statut, son physique,

Plus rarement  pour l’amour ;

.

On dit que qu’homme  hésite

Entre  deux  futures  épouses

Ne parvient pas à se décider ;

.

On dit que quelqu’une se sera

Mise dans états, pas possibles,

Pour séduire l’homme de sa vie.

.

Ces cinq conjonctions qui relient

Plusieurs choses  qui n’ont parfois

Rien à faire, ou, à voir …  ensemble,

Sont pratiques pour exprimer toutes

Sortes d’actes ou de pensées et voire

Pour rapporter ce que l’on a  cru

Observer chez tous les autres.

.

Comment faire le tour de la question du couple :

Impossible, tant les postures, attitudes, opinions,

Les modèles, les stéréotypes et voire les archétypes,

Sont légions et ne dévoilent qu’une once de mystère !

Oui bon, c’est bien de dire cela, mais alors qu’en faire,

Tant nous vivons, et, de l’intérieur, notre propre couple.

Bibliothèques entières lui ont été consacrées en Histoire,

Et de nombreux gourous font florès sur  la place publique.

Finalement, c’est en le secret de son cœur, qu’on y adhère !

.

Les contextes, les intertextes, les hors-textes

Constitueraient, parfois, autant de prétextes

Pour complexifier et à souhait, un problème,

Quel qu’il soit, lié à une personne, un couple,

Une famille, une communauté, une société !

.

A contrario, on aimera faire des raccourcis,

Afin d’en venir au fait sans épuiser le sujet.

Peut-être ce qui fait l’une des différences

Entre un ouvrier métallo  et un intello,

Encore que c’est disposition pensées

Entre ceux s’en tenant au contenu

Du pot et ceux tournant autour.

.

.

619 – Calligramme

.

Cinq contextes différents,

Si ce n’est même divergents,

Tous rapports m’influenceraient

Pour  mes  relations  …  humaines,

Qu’elles soient de loin, voire de près,

Pour être fructueuses ou bien vaines.

Je ne vais pas tourner autour du pot

Je ne vais pas  m’acoquiner avec,

Ni non plus me fondre parmi,

Pas plus que rester entre,

Peut-être exister dans.

.

Oui, mais, dans quoi :

Ce qui est bon pour moi,

Mais comment le prétendre,

Si ce n’est parmi, avec ou entre.

Entre deux, se jouent  des passions

Amoureuses, où dispute aurait raison,

Un jour où l’autre, du couple, en fusion,

Nouveau contexte échappe à prédiction !

.

AUTOUR,

Autour, parmi, avec, entre deux  et dans :

Autour de moi, tout ce monde, qui  circule,

Dans cette foule, je me sens seul et ridicule,

Parmi eux, ne me sens, en rien ressemblant.

PARMI,

Autour, parmi, avec, entre deux, et … dans :

Parmi  ceux, ou bien, celles, que  je rencontre,

Je me trouve affinités d’âges et tempéraments

Avec projets de vies qui ne me seraient contre.

AVEC,

Autour, parmi, avec, entre deux  et  …   dans :

Tant avec eux, je ferai un long bout de chemin

Qui me mène où, si je l’entreprends : très loin,

Pour mieux me rapprocher, d’eux … aimants.

ENTRE,

Autour, parmi, avec, entre deux et  …  dans :

Entre deux, l’union fait la paire d’amoureux,

Rendant le lendemain, mieux, bienheureux

A un point  d’envisager maison et enfants.

ET DANS 

Autour, parmi, avec, entre deux et dans :

En lui, en elle, il n’y a plus  de  mystère,

Il n’y a qu’un couple  qui tient, galère,

Jusqu’à leur rupture en les séparant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

619 4

.

Bouteille plastique d’eau

Bouteille  parfum genre flacon,  

Philtre d’amour avec bouchon

A même provoquer hallucinations.

.

Philtre et hallucination seront proches

pour ce qui est de fausse interprétation,

ce qui rapproche un peu la forme et fond.

.

Rien à voir en apparence  avec le thème

 Et le titre encore que 

Il peut s’agir d’un philtre d’amour

Provoquant hallucinations.

 .

Symbolique 

 .

De tout temps, les femmes

Ont recours utilement à la magie,

Aux rituels, ou, plus spécifiquement,

À  un  philtre d’amour : une potion.

.

Désormais, on étudie chimie de l’amour,

Et plus  encore notre chimie des sentiments.

La dopamine, l’ocytocine, sont deux substances

Chimiques sur lesquelles, selon les neurosciences,

Prennent appui ces phases relations amoureuses.

.

La dopamine, en particulier, déclencherait désir.

En d’autres termes, la science confirmera ce que

Savaient depuis la nuit des temps les magiciens

Et les jeteurs  de sorts : il existe des substances

Qui agissent sur sentiments : potion d’amour.

Modifié, source : Revue Viversum

.

Descriptif

 .

619 – Autour, parmi, avec, entre, et dans ?

Alignement central   /    Titre intercalé /   Thème désir

Forme en ovale / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : philtre    /   Symbole de fond : hallucine

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

619 6

.

Rien à voir en apparence  avec le thème

 Et le titre encore que :

Il peut s’agir d’un philtre d’amour

Provoquant hallucinations.

.

Symbolique 

 .

Une hallucination est définie,

En psychiatrie, comme une perception

Sensorielle sans présence stimulus détectable :

Par exemple voir des objets physiquement absents,

Ou bien entendre des voix sans que personne ne parle.

.

Les hallucinations visuelles surviennent en états affectifs :

Euphorique (extase mystique), passionné (visions érotiques),

Et voire pénible ou bien effrayant (onirisme confusionnel).

.

Les hallucinations auditives sont la perception de sons

(Bourdonnement, sifflet), de musique ou de voix

Inexistants, mais clairement entendus.

wikipedia.org/wiki/Hallucination#Visuelles

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Allo ciné et hallu ciné, proches phonétiquement

Le seraient parfois tout autant sémantiquement

Ne serait-ce que par fictions, par virtualisations

Dès lors qu’il s’agit de complexes manipulations.

.

On me cacherait la réalité  afin de  me faire voir

Des choses impossibles, ou de façon improbable

Hallu-ciné, hallu-cination, iraient bien de pair,

Tout autant autour, parmi avec, entre, dedans.

 .

.

Tourner, autour, avec, dans 

.

Scénario  

.

Autour, rien de plus simple : il suffit d’encercler, d’enrober.

Parmi, rien  n’est plus simple : il suffit de se glisser au milieu.

Dans, parfois plus compliqué dès lors qu’il faudra y être invité !

 .

Visuels et textuels >>

618 – De voir ton image, ton apparence

Visuels et textuels  >>

.

L’image peut être

Fidèle,   brumeuse,

Apparence peut être

Réelle  ou trompeuse,

.

Mais  quoiqu’il en soit,

On y croit,  sans douter

Et dès les première fois,

Avec  le temps : précisé !

.

Sauf à être aveugle sourd,

L’image de son apparence,

Et l’apparence de son image

.

S’éclairerait  et  au grand jour

Devenant même  une évidence,

Entre leurs amours en partages.

.

De voir ton image, en apparence,

Je suis entré  comme  en  évidence,

Qu’il y avait, chez toi, transparence

De l’amour qui me mettra en transe.

.

De voir  tes   yeux  tous en  flammes,

Je suis entré  comme  dans  ton âme

Pour investir  ton regard, qui  clame

De le rejoindre   quand  il se damne.

.

De toucher ton corps,  ses rondeurs,

Je suis entré comme dans ton cœur

Qui m’a mis de suite dans l’humeur

De vaincre  ma timidité,  ma peur.

.

Et de sentir, de ton sexe, ardeur,

Y suis entré comme en chaleur

Jusqu’à me sentir être ailleurs

Ciel même parfait bonheur.

.

De respirer ta joie  à l’infini,

Suis entré en ta compagnie

Pour tisser le fil de nos vies,

Noué par toutes nos envies.

.

.

Extension

 .

Qu’est-ce qu’une image, une apparence,

Par rapport, à la personnalité,  à la réalité.

Quand se rejoignent-elles, se disjoignent-elles

Et comment faire la différence sur seule présence !

.

Quand apparence, transparence, font corps, ensemble,

Leur union n’en sera que plus grande, voire plus attirante.

Lors c’est le contraire, la déception n’en est que plus vexante

L’on ne peut s’en prendre qu’à soi-même : erreur de casting !

.

Le contact physique est souvent révélateur d’une harmonie

Ressentie comme naturelle ou comme une cacophonie

Perçue de manière artificielle, parfois après coup.

L’image et l’apparence prennent soudain  corps,

Passant l’épreuve de réalité et de magie, à la fois,

Partagée, ressentie comme telle d’un côté, l’autre.

.

Quand on se repasse le film, on se dit  alors :

Ah  oui, quand même, ah oui … c’était bien,

Ou de manière plus sournoise, c’était moyen,

Autre fois peut-être, à l’occasion, rien de plus !

.

Une femme dira peu si c’était bien, ou mal, pour elle,

Elle emploiera moyens plus subtils pour faire comprendre :

On arrête là, merci du voyage, moi je vais par ici et toi par-là !

.

Il ne faut pas se fier totalement aux apparences, dit-on !

Mais comment peut-on s’en prémunir, que faut-il en dire :

Toutes les choses, tous les êtres  ont une  ou des apparences,

Et celles des femmes seront plus changeantes que les hommes

Mais s’en plaignent-ils  vraiment et les femmes, en jouent-elles !

On peut gloser à l’infini  sur l’apparence, mais  il faut se rappeler

Que notre propre cerveau corrigerait  les perceptions de la réalité,

Qui ne sont pas  conformes, courantes, acceptables : est-ce piège ?

.

On dit souvent qu’apparence est trompeuse

Qu’il ne faut trop s’y fier : trop mensongère !

.

Tout n’est qu’apparence en première instance

Ce que je vois d’abord, je le vois avec mes yeux.

.

Ce n’est qu’en me référant  à mon interprétation,

Que je constate cohérence ou non avec intériorité.

.

Si les deux  convergent : rassuré, plus en confiance,

Je peux dès lors me livrer davantage sans méfiance !

.

.

Épilogue

.

L’apparence  de quelqu’un, quelqu’une,

Dit beaucoup de choses de lui, ou d’elle,

Mais loin s’en faut, elle ne dira pas tout,

***

Et, parfois, elle oblitère même l’essentiel,

Perdu à travers ses apparences multiples,

À confondre personne, personnage … fou.

***

Lors l’apparence  colle  à son image réelle :

On dit les deux combinent une adéquation

Apparence : transparence et personnalité !

***

Il peut en être  tout autant, de nos amours,

Légers en apparence, et profond en réalité,

Si ce n’est l’inverse, sans reflet, réciprocité.

***

Le sexe, la sexualité, l’attirance, le charme,

Peuvent être basés sur fausses apparences,

Créant l’illusion d’être  ou d’avoir été aimé.

***

D’une rare clarté : rien de tout cela  chez toi,

J’ai cru lire en toi comme en un livre ouvert :

L’expérience, la conclusion me donne raison.

***

S’il se trouve  que  je n’ai pas lu  le mot : «fin»

Est-ce une bonne  ou bien mauvaise aventure :

Je ne peux que croire en elle, pour qu’elle dure.

.

.

618 – Calligramme

 .

L’image peut être

Fidèle,   brumeuse,

Apparence peut être

Réelle  ou trompeuse,

.

Mais quoiqu’il en soit,

On y croit,  sans douter

Et dès les première fois,

Avec le temps : précisé !

.

Sauf à être aveugle sourd,

L’image de son apparence,

Et l’apparence de son image

.

S’éclairerait et au grand jour

Devenant même  une évidence,

Entre leurs amours en partages.

.

De voir ton image  *    en apparence,

Je suis entré   * comme  *   en évidence,

Qu’il y avait    V   chez toi    T  transparence

De l’amour     O  qui me mettra   O   en transe.

De voir tes      I       yeux  tous en        N    flammes,

Je suis entré   R         comme dans          *      ton âme

Pour  investir  *           ton regard              A   qui clame

Le rejoindre    T             quand il                 P  se damne.

De toucher      O           ton corps et              P  rondeurs,

Je suis entré   N         comme dans              A   ton cœur

Qui m’a mis   *         de suite dans            R  l’humeur

De vaincre     I         ma timidité           E  ma peur.

Et de sentir   M      de ton sexe          N    ardeur,

Y suis entré  A      comme en         C    chaleur

Jusqu’à me  G   sentir être      E   ailleurs

Ciel même  E   parfait    !  bonheur.

De respirer ta joie  …   à l’infini,

Je suis entré en ta compagnie

Pour tisser le fil de nos vies,

Noué par toutes nos envies.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

  618 4

.

Une bouteille de vin Chianti

Objet d’art, vintage, d’avant-hier

Ou apparence de femme sous forme

De lampe à huile avec sa lumière.

 .

L’apparence et la transparence sont sœurs

mais la lumière les distingue en tous contextes

si bien qu’une bouteille vide et pleine d’eau pure,

ne se ressemble bien que s’approchant dans le fond.

.

C’est vrai, les yeux embrumés peuvent

Occulter une apparence :

Oui mais, à ce point-là, tout de même,

Je suis loin d’être une lumière !

 .

Symbolique 

 .

Apparence est ensemble de messages

Que je vais émettre ou capter chez l’autre.

.

Superficiels : les vêtements et les modes,

Les voitures et les maisons, les clubs

De sport et les clubs de vie,

Les  bijoux  et  les  parfums,

Les piercings et les tatouages.

.

Profonds : les métiers, les choix

De groupes et opinions, uniformes

Officiels  et les codes vestimentaires

Qui nous rattacheraient à un groupe.

.

Personnels : les gestes  et les attitudes,

Les façons de marcher, le ton de la voix,

Le choix des mots, les positionnements

À l’intérieur d’un groupe.

Source : lessymboles.com/

les-apparences-utilite-et-pieges

.

Descriptif

 .

618 – Voir ton image : ton apparence !

Alignement central   /    Titre analogue /   Thème désir

Forme en ovale / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : apparence  /   Symbole de fond : lumière

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

C’est vrai, les yeux embrumés peuvent

Occulter une apparence :

Oui mais, à ce point-là, tout de même,

Je suis loin d’être une lumière !

 .

Symbolique 

 .

La lumière est le symbole

De la vérité, la révélation, savoir.

Lumière est indissociable de l’ombre.

Tandis  que l’ombre symbolise les ténèbres

Et la mort, la lumière évoque la clarté et la vie.

.

Par analogie, l’ombre symbolise l’ignorance,

Tandis que la lumière représente la lucidité

Aussi, l’expression Avoir besoin des

Lumières de quelqu’un illustre

Bien idée de connaissance.

1001symboles.net/symbole/sens-de-lumiere.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

L’apparence est loin d’être une évidence

Et ce n’est pas tant qu’elle soit trompeuse

Qui plus est volontairement faite pour ça,

Qu’elle aura besoin d’être mise en lumière,

Pour nous révéler sa vraie nature/matière.

.

Personne ne pourra échapper à l’attraction

Des apparences qui susciterait des illusions

Mais personne n’en demeurerait prisonnier

S’il s’en méfiera comme d’une part d’ombre.

 .

.

Apparence, apparition

.

Scénario 

.

Dans le flot de mes visions,  de mes envies, imaginaires

je t’ai aperçu, je t’ai reconnu, et je t‘ai longtemps attendu

jusqu’à ce que ton image dépasse, chez moi, ton apparence.

 .

Visuels et textuels  >>

617 – Te serrer fort dans mes bras, contre

Visuels et textuels  >>

.

Serrer   contre,

Dans  mes bras,

Et te serrer pour

Notre bel  amour,

À sentir ton cœur

Battre … plus fort,

Sentir  ton souffle,

Sentir  tes formes,

Qui se  déforment !

.

Stimuler ton désir,

Stimuler ton plaisir,

Et ce jusqu’à en jouir,

Stimuler    ton énergie,

Stimuler         ton envie,

D’encore  recommencer.

.

Mais, si c’est trop simple,

Comme de dire «bonjour»

Ça ne marche pas tout coup .

.

Te serrer fort dans  mes bras,

Te serrer très fort  contre moi,

Épousant formes,  de ton corps,

Avec envie de faire qu’un, encore.

.

Sentir ta peau contre la mienne,

Ton cœur battre comme tambour,

Et laisser aller, quoiqu’il advienne,

L’union   reprogrammant    l’amour.

.

Lors il est des nuits et il est des jours,

Où tout est favorable à notre étreinte,

Mais, tout autrement, de nuits  cours,

Desquelles  abstinences,  refus,  feintes

.

Lors un   contact crée une onde, énergie,

Et qui, en même temps nous vide remplit,

Bien qu’il suffirait de se montrer  heureux

Pour que  le  processus  s’amorce  par  jeu.

.

Te serrer en  mes bras est tantôt  pour moi

Comme  un long discours  que  je te récite,

Avec mon corps et mes mains, mon émoi,

Témoins acteurs de l’amour très tacite.

.

Et tantôt   comme une pure mécanique

Qui par réflexe, te monte et te suscite,

Un vibrant hommage qui ressuscite

La femelle, en toi, que mâle pique.

.

D’où me vient cela : je ne sais pas,

Et à quoi me servent-ils : dis le moi :

Ce dont je suis sûr, ils s’adressent à toi,

Lors, sans toi, je ne suis qu’ombre ici-bas.

.

.

Extension

 .

Serrer fort en ses bras pour marquer l’intensité de l’affection.

Serrer fort en ses bras pour marquer émotion de la séparation.

Serrer fort en ses bras  pour marquer  forte attraction, sensuelle.

Serrer fort en ses bras pour marquer triste  émotion de séparation :

Autant de situations où on se plaque contre de manière consensuelle !

 .

Ne dit-on pas de danse corps à corps, entier,

Qu’elle est «collée-serrée» comme fusionnée,

Jusqu’à, parfois, avoir  comme  l’impression

Qu’elle ferait l’amour en sa virtuelle union !

.

Ce qui n’est que leurre en danse est réalité

Pour deux amoureux et cela sera vérifié,

Dans leur posture, leur geste et regard,

Jour contre joue : rien ne les sépare !

.

La nudité ajoute étendue de peau,

Se touchant, caressant à souhait,

Baiser  n’a plus rien  de surfait :

Quatre bras ne seront de trop.

.

.

617 – Calligramme

 .

Serrer   contre,

Dans  mes bras,

Et te serrer pour

 Notre bel  amour,

À sentir ton cœur

Battre … plus fort,

Sentir   ton souffle,

Sentir    tes formes,

Qui se    déforment !

Stimuler    ton désir,

Stimuler   ton plaisir,

Et ce, jusqu’à en jouir,

Stimuler    ton énergie,

Stimuler         ton envie,

D’encore  recommencer.

Mais, si c’est trop simple,

Comme de dire «bonjour»

Ça ne marche pas tout coup

Te serrer fort dans  mes bras,

Te serrer très fort   contre moi,

Épousant formes,      de ton corps,

Avec envie de ne faire qu’un, encore.

.

Sentir ta    T  peau contre la  D    mienne,

Ton cœur  E      battre comme   A   tambour,

Et laisser   *         aller quoiqu’il      N   advienne

L’union      S         reprogrammant         S   l’amour.

Lors il est   E          des nuits et il est           *  des jours,

Où tout est  R            favorable à notre           M    étreinte,

Mais tout    R           autrement de nuits           E    au cours

Desquelles   E            abstinences, refus,            S        feintes

Lors tout     R          contact crée une onde          *     énergie,

Et qui, en     *       même temps nous vide        B     remplit,

Bien qu’il     F      suffirait de se montrer        R    heureux

Pour que le  O       processus  s’amorce        A     par jeu.

Te serrer en  R     mes bras est tantôt      S    pour moi

Comme un   T    long discours que je   *    te récite,

Avec mon       corps et mes mains,     mon émoi,

Témoins,    acteurs de l’amour    très tacite.

Et tantôt   comme une pure   mécanique

Qui par réflexe, te monte et te suscite,

Un vibrant hommage qui ressuscite

La femelle, en toi, que mâle pique.

D’où me vient cela : je ne sais pas,

Et à quoi me servent-ils : dis le moi :

Ce dont je suis sûr, ils s’adressent à toi,

Lors, sans toi, je ne suis qu’ombre ici-bas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

617 4

.

Peut- être un chat accroupi,

Ou une bouteille de vin Chianti

Objet d’art, vintage, d’avant hier

Lumière d’une lampe à vœux

.

Tant que leur lumière durera,

Leur amour subsistera 

Tel un vœu que chacun formulera

Pour l’autre, en ses bras.

 .

 Symbolique 

 .

L’intensité

De lumière

Est une grandeur

Qui exprime la capacité

À éclairer d’une source ponctuelle

De lumière dans une direction donnée.

Dans  un environnement  plus obscur,

La vision humaine ne distingue plus

Les couleurs,  sensibilité  spectrale

Relative est décalée vers le bleu.

On parle de vision scotopique.

Entre  les  deux  domaines

De luminosité, on parle

De vision mésopique.

Wiki intensité lumineuse

.

Descriptif

 .

617 – Te serrer fort dans mes bras, contre moi

Alignement central /  Titre analogue /  Thème sexualité

Forme en ovale/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lumière  / Symbole de fond : voeu

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

617 6

.

Tant que leur lumière durera,

Leur amour subsistera 

Tel un vœu que chacun formulera

Pour l’autre, en ses bras.

 

Symbolique 

 .

1571, Maurice De  La  Porte

Offre aux poètes renaissance

Des adjectifs  dont ils peuvent

Orner  tous vœux … tout vœu,

Peut être : «humble,    solennel,

Prémédité,  inviolable,   promis,

Divin,   verbal,   juré,    accompli,

Excessif, rendu, suppliant, désiré,

Immortel,   publique,    téméraire,

Dévotieux,    réclamé,    obligeant,

Utile, inutile,  irrévocable,  saint,

Prodigue, religieux, volontaire».

lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-

mots/pourquoi-faites-vous-des-voeux.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La lumière est à la fois, ce qui éclaire

Et ce par quoi les choses sont éclairées.

Voilà bien une définition  des plus claires,

Émanant de dictionnaire  qui est concerné,

Auxquelles  on  peut ajouter,  par métonymie,

Éclat regard intérieur, éclat d’existence brillant

Ou alors éclaircissement faisant bien comprendre

Par autre information, un exemple,  raisonnement.

Ai-je été assez clair avec mes lumières dans ce débat.

Arrive que si on serre fort quelqu’un d’aimé en ses bras

On perçoive comme une étincelle dans ses yeux brillants.

 .

.

Ensemble, l’Éternité

.

Scénario

 .

Serrer dans ses bras comme dans les dessins animés, au cinéma.

Serrer fort dans ses bras, comme ces  amoureux qui se retrouvent

Serrer un ami, une amie, dans ses bras, tous contents de se revoir.

 .

Visuels et textuels  >>

616 – Ce n’est pas que tu sois… promesse !

Visuels et textuels >>.

.

Promesse : un mot qui nous

Rend  confiance, en l’autre,

Un mot qui nous projette,

En certitude de l’avenir,

Comme des fiançailles,

Pour de futurs mariés.

La pleine connaissance,

Est la valeur qui balance,

Qu’erreur est  impensable,

Tant ton âme est charitable

Bien que je reste ton diable,

Et bien que tu sois serpent,

Lors, ta langue  m’enfume,

De paroles, me disputant

Lors non irréprochable,

Que l’amour assume.

Pardon est action,

Qui nous évitent

L’humiliation,

Rédhibitoire

Re-col-lant

Morceau.

VVV

V

Ce n’est pas que tu sois promesse,

Ni à  première vue la bonne adresse,

Pour une émotion et sensation forte

Lorsque  je viens frapper à ta porte.

Pour te connaître pour te fréquenter

 Tant elle me force à chercher, adopter

Petit  supplément de ton âme, épurée

Comme la mienne et comme jumelée.

Bien  au-delà  de  toute  connaissance

Intime d’un corps, chacune des pores,

Je plonge en abîme de mes jouissances

Qui me font perdre  le Sud   et  le Nord.

Les mêmes gestes, mêmes mouvements,

Mille fois répétés, et parfois, réinventés,

N’entameront et en rien ma folle félicité

D’être  tout  contre, ton cœur, d’amant.

*

Je sais : tu vas me  dire que j’exagère,

Que tu te sais être diablesse ou vipère

Durant l’amour tu deviens plus incise

Et tout autant que conquise, exquise.

Y a plus, d’avant, y a  plus  de pendant

Pas plus,  d’après qu’un  pur  instant,

Où mon bonheur devient si constant,

Qu’il en est muré en nouveau  néant.

.

.

Extension

 .

Ce n’est pas que tu sois promesse,

Ce n’est pas  que  tu  sois … déesse,

Ce n’est pas que tu sois … poétesse :

Simplement je peux projeter sur toi

Notre grand projet de vie commune.

.

Parfaite, en tous points, tu ne l’es point,

Je devine, je suppose, je suppute.

Comme dans un bon nombre de couples,

Nous aurons de sévères disputes.

.

Ce n’est pas cela qui me rebute si tant est

Que nous puissions les dépasser,

Si ce n’est à bien en reparler sur l’oreiller,

Se pardonnant tout ou presque

Pour peu qu’on ne se sente pas humilié.

.

C’est là toute la magie de l’amour

De réparer l’irréparable tandis que le

Moindre grief pourrait séparer

Des inséparables pour la famille ou

Pour l’amitié, faits pour durer.

.

La répétition peut réparer ou casser

N’importe quelle union, par effet

De seuil, de sommation, de limite

À ne pas franchir, tout autant que

Par orgueil à ne pas perdre la face.

.

 «Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent»

Slogan promu par un candidat politique aux élections

Mais le problème se pose quand elles sont réciproques,

Celui qui écoute deviendra un émetteur par réciprocité

Et dès lors un pacte est engagé, pour ne pas dire : signé

Fausse promesse, honorer sa promesse, ne pas  la tenir,

Autant d’expressions de la vie courante  et relationnelle,

Sans compter de contrat dans le commerce, la politique,

En amour, on ne peut rien promettre pour la vie entière.

.

Assurance, engagement, parole, serment.

Constitueront autant d’équivalents de promesse.

Abandon, désengagement, parole non tenue, parjure,

Le contraire, ce qui abolit, rapidement, toute confiance.

.

Il fut un temps, et cela reste encore vrai dans certains pays,

Qu’une promesse publique de mariage, fiançailles ou autres,

Engageait les deux futurs conjoints et si l‘un d’eux se dédisait

Il devait un dédommagement à l’autre sous forme monétaire !

.

.

616 – Calligramme  

.

Promesse : un mot qui nous

Rend  confiance, en l’autre,

Un mot qui nous projette,

En certitude de l’avenir,

Comme des fiançailles,

Pour de futurs mariés.

La pleine connaissance,

Est la valeur qui balance,

Qu’erreur est  impensable,

Tant ton âme est charitable

Bien que je reste ton diable,

Et bien que tu sois serpent,

Lors, ta langue  m’enfume,

De paroles, me disputant

Lors non irréprochable,

Que l’amour assume.

Pardon est action,

Qui nous évitent

L’humiliation,

Rédhibitoire

Re-col-lant

Morceau.

VVV

Ce n’est pas que           V        tu sois promesse,

Ni à  première vue       P       la bonne  adresse,

Pour une émotion        A        et sensation forte

Lorsque  je viens          S      frapper à ta porte.

Pour te connaître         *      pour te fréquenter

 Tant elle me force        Q      à chercher, adopter

Petit    supplément      U      de ton âme épurée

Comme la mienne       E     et comme jumelée.

*

Bien au-delà de             T      toute connaissance

Intime d’un corps         U      chacune des pores,

Je plonge en abîme       *       de mes jouissances

Qui me font perdre       S      le Sud   et  le Nord.

Les mêmes gestes,        O      même mouvement,

Mille fois répétés,          I       parfois, réinventés,

N’entameront et en      S     rien ma folle félicité

D’être tout contre,        *      ton cœur, d’amant.

*

Je sais : tu vas me        P       dire que j’exagère,

Que tu te sais être        R      diablesse ou vipère

Durant l’amour tu        O       deviens plus incise

Et tout autant que       M      conquise,  exquise.

Y a plus, d’avant, y       E      a  plus  de pendant

Pas plus,  d’après         S     qu’un  pur  instant,

Où mon bonheur          S     devient si constant,

Qu’il en est muré          E      en nouveau  néant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

616 4

.

Une bûche de bois

Avec un gros coin

Pour la fendre 

comme sexe !

.

Buche, coin, fendre, l’allusion

au sexe ne sera pas très éloignée

mais pas obligatoire au bucheron,

on s’en approche, pas jusqu’au fond.

.

Lors, pour tout dire, une bûche de bois

 Ça vous en bouche un coin,

On ne manquera pas de trouver quelque

Allusion directe au sexe.

 .

Symbolique 

 .

Le bois est associé à la nature et au feu.

Aussi, on lui attribuait certains pouvoirs.

D’ailleurs, l’expression « Toucher du bois »

Serait tirée de cette croyance populaire.

.

Grèce et Rome antiques, certains bois

N’étaient consacrés qu’à des divinités

Et chaque dieu avait son bois sacré.

.

Aussi, il était interdit de couper

Des arbres en ces bois sacrés,

Sans procéder au préalable

À des sacrifices expiatoires.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-bois.html

.

Descriptif

 .

616 – Ce n’est pas que tu sois promesse !  

.

Alignement central   /    Titre droit     /    Thème sexualité

Forme courbe droite/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : bois   /   Symbole de fond : sexe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

616 6

.

Lors, pour tout dire, une bûche de bois

 Ça vous en bouche un coin,

On ne manquera pas de trouver quelque

Allusion directe au sexe.

 .

Symbolique 

 .

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation  sexuelle  n’est   pas

Uniquement liée à des stimuli

Sensoriels du sexe et ne

Conduit pas forcément

À l’acte sexuel sans

Intervention des pensées

Et des émotions (heureusement)…

.

Quant aux fondements de l’excitation

Sexuelle chez la femme, tout reste à faire.

Et alors on pariera,  aisément, que

C’est encore plus compliqué…

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Fendre du bois, quel que soit le manche

Et la cognée ne sera pas pénétrer un sexe,

 En tas cas, ni en douceur, ni en profondeur !

.

Il n’y aura pas de promesse de plaisir partagé

Dans aucun acte sexuel rapide, brutal et forcé.

.

Toute promesse se situerait, de toute manière,

Au niveau du désir, anticipation, non plaisir :

Promesse n’est pas adresse de paire de fesses

Est celle d’un amour, consommé tendresse.

 .

Manque image  ici  de

Déclaration, promesse !

Scénario 

.

Faire un pacte, entre deux,  se conclut par un geste et qui les relie

« Des mots, toujours des mots,  encore des mots », chantait Dalida

auxquels, parfois, l’on répond, en écrivant : « à vous, à jamais »

 .

Visuels et textuels >>

615 – J’ai vu, dans tes yeux …plus clair

Visuels et textuels  >>

.

Tout est affaire de lumières

Et d’ombres,

Sans  compter,  couleurs,

En nombre,

Pour créer atmosphère,

Pénombre,

Où murmures, pleurs,

Encombrent

Le flux  des  regards

Sombres,

Où amour s’égare,

S’ombre.

 .

J’ai vu dans tes yeux,

Plus clair,

Qu’un reflet un curieux

Mystère :

Y ai vu quelque intérêt

Mais ne saurais

Dire lequel contredire,

À ceci près que

Il exprime un soupir,

Fort alangui.

.

Il donne à communiquer,

Plaisir de vraie vie.

Lorsque tu te sens aimée,

En réciprocité,

Quel qu’ombre s’y profile,

Gris nuancé,

Et dès qu’un doute se faufile

Reflet s’en va,

Tes yeux perdent leur aura :

Tu n’y es pas.

.

Mais j’ai vu, dans tes yeux,

Les  éclairs

D’un bel esprit heureux,

Sur Terre

D’enfin me rencontrer,

Et te plaire

Pour nous échanger

Paroles

D’amours tendres

À entendre

Si ce n’est agir

Ensemble.

.

.

Extension

 .

Qu’est-ce qu’on perçoit en le regard de l’autre :

Un reflet de soi, un reflet de son intention

Si ce n’est pas un reflet de lui-même.

Le premier est d’ordre physique,

L’image en miroir de son propre visage,

Second est de l’intensité subtilité du regard,

Troisième tiendra parfois du mystère sauf s’il

N’exprime rien : regard vide, sans profondeur.

.

Le mystère d’un regard tiendra à la complexité

D’une vie intérieure, qu’on a du mal à décoder :

Elle est  bien là mais derrière un rideau, brouillée.

Yeux malicieux, yeux pernicieux, yeux bienheureux

Yeux malheureux, ce n’est plus la chimie qui prime,

Ou s’exprime, mais l’alchimie qui soupire ou respire.

J’ai vu, dans tes yeux : plus clair, et voire, plus clairs :

Singulier et pluriels, n’ont pas  la même signification :

Le premier évoque l’esprit, tandis que, second, le corps.

.

Pour certains, c’est le premier qui compte ou leur suffit ;

Pour d’autres, le dernier qui les intrigue, voire les inspire.

Tout est dans le regard mais rien n’est de facile à décoder.

Le risque de projection de soi est  grand si l’on y cherche

Ce que l’on y apporte : sublimation états amoureux.

Le mystère se dissipe, on revient de clair à clairs

Et pour le coup, on y voit beaucoup plus clair

Dans la projection de ses intentions.

.

Comment voir clair dans des yeux noirs ;

Comment voir clair dans un regard sombre

Et  pour y voir quoi, déjà : quel qu’intention,

À son égard ou simple curiosité dû au hasard.

Dans le regard on y voit et y met ce qu’on veut :

La peur, le doute, le désir,  parfois le merveilleux,

Il faudra que son mystère s’éclaircisse tôt ou tard !

.

Le pouvoir de transmission, de suggestion,

De persuasion des yeux est des plus grands

Un seul regard m’a suffi pour comprendre

Ce que tu voulais me dire  sans te l’avouer.

On est limite de l’influence de l’inconscient

Ce sera les yeux dans les yeux,  que l’on sait

Si quelqu’un nous ment ou qu’il est sincère.

.

Regarde-moi, quand tu me parles,  ne baisse

Pas les yeux, sinon je ne saurai  ce que je dois

Comprendre de ce que tu me dis, étrange, non

Tel besoin, sinon de vérification, de cohérence.

Allez dire après que le regard  n’est pas parlant,

Il  l’est parfois plus que les mots  et plus directs,

On le voit au cinéma et on le montrera à souhait.

.

.

Épilogue

.

Reflèteraient-ils, les yeux des plus clairs

Ou absorberaient-ils   mieux, la lumière,

Que les yeux foncés …  marrons …  noirs,

En lesquels on croirait voir un désespoir.

***

Les tiens ne se contentent pas de réfléchir

Ils produisent une sorte d’intensité, éclair,

Qui pénètre en les miens, comme en chair,

Jusqu’à me faire frémir et voire découvrir.

***

Réciproquement, je contemple un tableau,

Tout au fond de tes yeux et des plus beaux

Qui me laisse deviner l’artiste, en devenir,

Qui, par le regard, aura su me conquérir.

***

Les mots, les mains, et, voire les gestes,

Peuvent apprendre  à cacher, à mentir,

Les yeux n’ont pas  de filtre trompeur,

Ils disent leur vérité  et à toute heure.

***

En tous cas, les tiens sont révélateurs

D’une personne d’une grande valeur,

Capable d’apporter un vrai bonheur,

À celui qui en capterait leurs lueurs.

.

.

615 – Calligramme

 .

Tout est affaire de lumières

Et d’ombres,

Sans  compter,  couleurs,

En nombre,

Pour créer atmosphère,

Pénombre,

Où murmures, pleurs,

Encombrent

Le flux  des  regards

Sombres,

Où amour s’égare,

S’ombre.

J

J’ai vu, dans tes yeux,

Plus  A  clair,

Qu’un reflet I  un curieux

Mys    *  tère !

Y ai vu quel  V   que intérêt

Mais ne   U    saurais

Dire lequel    *    contredire,

  À ceci   D   près que

Il exprime     A        un soupir,

Fort     N   alangui.

Il donne à     S  communiquer,

  Plaisir   *  de vraie vie.

Lorsque tu    T    te sens aimée,

En réci   E       procité,

Quel qu’om    S     bre s’y profile,

Gris   *   nuancé.

Et dès qu’un   Y   doute se faufile

Reflet   E     s’en va,

Tes yeux per   U  dent leur aura :

Tu n’   X  y es pas.

Mais j’ai vu,  *    dans tes yeux,

Les    T  éclairs

D’un bel es   R  prit heureux,

Sur    E   Terre

D’enfin me   S    rencontrer,

Et te    *   plaire

Pour nous   C    échanger

Par   L oles

D’amours A    tendres

  À ent  I  endre

  Si ce n’  R  est agir

Ensemble.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

615 4

.

Un pendentif ou une boucle d’oreille

Ou une forme de torche pour s’éclairer

Un goupillon double, pour nettoyer :

Ce n’est pas pour s’arracher les yeux.

.

Que viendrait faire un goupillon

pour améliorer la clarté des yeux,

rien du tout, c’est tout le contraire,

si fait que forme n’éclaire pas fond !

.

Qu’y a-t-il de commun entre

 Un  goupillon  et  les  yeux :

Rien évidemment, on ne peut

Pas se l’enfoncer dans les yeux.

 .

Symbolique 

 .

Le goupillon  ou écouvillon, est un objet

Pour nettoyer toutes formes de bouteilles

Le goupillon est variété de fléau d’armes !

Le goupillon est un objet liturgique

Pour asperger d’eau bénite les fidèles,

Lors de toutes cérémonies religieuses.

.

Par métonymie caricaturale le mot est

Employé par les anticléricaux

Particulièrement en l’expression

«Le sabre et le goupillon» exprimant

Alliance pouvoirs militaire, religieux.

Modifié, source  Wikipédia

.

Descriptif

 .

615 – J’ai vu, dans tes yeux … très clair !

Alignement central  /  Titre droit   /  Thème désir

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : goupillon   /   Symbole de fond : yeux

.

.

Fond

 .

Évocation

.

 .

Qu’y a-t-il de commun entre

 Un  goupillon  et  les  yeux :

Rien évidemment, on ne peut

Pas se l’enfoncer dans les yeux.

 .

Symbolique 

 .

Les yeux

Sont outils privilégiés

Pour s’ouvrir au monde.

 «l’œil est le miroir de l’âme»

.

(Platon) Siège de la séduction :

«Faire les yeux doux – tapez dans l’œil-

Ou voire encore : jouer de la prunelle.

.

C’est le  symbole de la connaissance :

 Troisième œil, siège de la perception

Et de la connaissance divine.

.

Chez les esquimaux

«Celui qui a des yeux»

Désigne le chamane, le clairvoyant.

poetiquedeloblique/overblog.com/les-yeux

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a nul  besoin de goupillon pour

Se nettoyer les yeux, éclaircir sa vue :

Quelques gouttes d’eau claire suffiront.

.

Mais c’est autant par sa concentration,

Qu’on parvient à fixer et voir les choses,

Telles qu’elles sont, avec leurs contours.

.

Pouvoir lire dans les yeux  de quelqu’un,

Est comme bénéficier d’une seconde vue.

Savoir décoder, interpréter des signaux

Très faibles mais néanmoins très clairs !

 .

.

Juste pour me les montrer

.

Scénario

.

Dans ton œil gauche, j’ai perçu un regard de tendresse et d’amour,

dans ton œil droit, j’ai perçu un désir de tenter de vivre ensemble,

dans la convergence de tes deux yeux, la certitude de ton choix ?

 .

Visuels et textuels  >>

614 – Quand hasard rencontre nécessité

 Visuels et textuels >>

.

Le hasard et la nécessité,

Ou, tout un programme,

Rempli  par contrariétés,

Pouvant créer un drame.

.

Une opportunité bien

Ou mal saisie… ratée,

Et,  voilà noce envolée

Pour un oui, non, rien.

.

Le hasard  est le plus arrangé

Par des proches : bien agencé,

Faisant face urgente nécessité

De faire en sorte de les marier.

.

Est-il encore un destin affranchi,

Ou simplement commodité de lit

Qui après tout, peut réussir sa vie.

.

Quand hasard rencontre nécessité

On appelle cela : belle opportunité,

Pour part de chance et de lucidité.

.

Certains pensent, on peut trouver,

Passant parfois, sa vie à chercher,

L’autre, que si le hasard est passé,

Il n’y aurait plus rien à …espérer !

.

Hasard vous a fait vous rencontrer,

Est-ce acte, de croyance, de vérité :

Personne pour certifier… le dénier.

.

Si, le hasard peut vous faire aimer

Plusieurs femmes avec qui marier,

Au final, vous n’en garderez qu’une

Pour bonne, ou mauvaise, fortune !

.

Faut-il avoir, des regrets, remords

Un hasard aurait-il raison, ou tort

À son choix il ne faut associer sort

Son choix est sien, donc vaut d’or

.

Tant qu’amour dure et dure encore

Nécessité fait loi et hasard s’endort

Pour se réveiller,  un jour prochain

Comme évanoui … dans le lointain

.

Mais, périodiquement, il revient

Dès lors : plus rien ne le retient

Car chacun prêche  pour le sien

Comme si, cette fois, plus divin

.

.

Extension

 .

Pas de hasard sans avoir de nécessité.

Ce serait comme le chercheur qui trouverait

Ce que les autres avaient sous les yeux, sans le voir :

Ils n’y étaient pas préparés, conditionnés, c’est tout.

Le hasard ne se produit pas qu’une fois dans sa vie.

Il serait hasardeux de l’affirmer en tous cas.

.

Une rencontre,  par hasard,  manquée,

Est comme  une rupture  ou un divorce,

Pour aventure en fixant mieux son choix.

Hasard s’arrête une fois la quête satisfaite

Ou il continue, pour pimenter  la première,

Pour la tester, pour la fantasmer et il frappe

À votre porte et d’un seul coup, vous emporte

Dans une comparaison douteuse ou houleuse :

« J’ai raté ma chance, maintenant je m’en veux,

Ce n’est pas ma faute si elle était mon seul vœu.»

.

Entre hasard et destinée, il y a un espace de liberté

Qui se reconstruit après deuil, séparation, abandon.

Et si  le hasard m’aurait trompé sur ma… nécessité ;

Ma nécessité m’a fait choisir quelqu’un, au hasard.

Pour sûr, il y a souvent nécessité de rencontrer

Quelqu’un, pour ne pas rester … seul,

Le hasard n’y serait pour rien.

.

Nécessité, pour certains, certaines, de se marier,

Cela que la rencontre ait eu lieu par hasard ou non,

Coup de foudre soudain, ou suite à une longue amitié,

Le résultat sera-t-il le même, une fois le couple installé :

Nul ne sait, sinon son destin, vu dans la boule de cristal !

.

Chacun sait que le hasard n’existe pas

Et qu’en bien des cas, nécessité fait loi.

.

Quand on ne veut rencontrer  quelqu’un,

On ne le rencontre pas, il faut être ouvert.

.

Quant au destin de se rencontrer, cela est

Juste du domaine de la croyance en elle !

.

Si on rencontre une personne c’est qu’on

Est prête pour ce faire et elle de même !

.

Le hasard peut n’être…qu’opportunité

À laquelle on ne s’attend pas ou plus.

.

Toujours est-il que, sans nécessité,

Hasard ou pas, ça ne marche pas.

.

.

614 – Calligramme

 .

                             Le hasard et la nécessité,

                            Ou, tout un programme,

                             Rempli  par contrariétés,

                              Pouvant créer un drame.

 .

                                                     SI LE HASARD

                                                            Une opportunité bien

                                                             Ou mal saisie… ratée,

                                                               Et,  voilà noce envolée

                                                                 Pour un oui, non, rien.

.

                                                                                    RENCONTRE

                                                                                Le hasard  est le plus arrangé

                                                                                  Par des proches : bien agencé,

                                                                               Faisant face urgente nécessité

                                                                                De faire en sorte de les marier.

.

                                                                                LA NÉCESSITÉ  

                                                                              Est-il encore un destin affranchi,

                                                                            Ou simplement commodité de lit

                                                                            Qui après tout, peut réussir sa vie.

.

                                                                      Quand hasard rencontre nécessité

                                                                      On appelle cela : belle opportunité,

                                                                   Pour part de chance et de lucidité.

.

                                                                  Certains pensent, on peut trouver,

                                                               Passant parfois, sa vie à chercher,

                                                               L’autre, que si le hasard est passé,

                                                              Il n’y aurait plus rien à …espérer !

.

                                                  Hasard vous a fait vous rencontrer,

                                                 Est-ce acte, de croyance, de vérité :

                                                 Personne pour certifier… le dénier.

.

                   Si, le hasard peut vous faire aimer

                   Plusieurs femmes avec qui marier,

                   Au final, vous n’en garderez qu’une

                   Pour bonne, ou mauvaise, fortune !

.

   Faut-il avoir, des regrets, remords :……………..

Un hasard aurait-il raison,  ou tort :……………

   À son choix il ne faut associer sort,………………..

       Son choix est sien, donc vaut d’or !………………….

.

                Tant qu’amour dure et dure encore,………………………………………………..

                Nécessité fait loi et hasard s’endort………………………………………………….

                Pour se réveiller,  un jour prochain,………………………………………………….

                 Comme évanoui … dans le lointain !………………………………………………

.

 Mais, périodiquement, il revient,…………………………………………………………………

 Dès lors : plus rien ne le retient,…………………………………………………………………..

Car chacun prêche  pour le sien,…………………………………………………………………..

Comme si, cette fois, plus divin……………………………………………………………………

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

614 4

.

Onze marches, d’un escalier,

De plus en plus serrées, étroites 

Difficile aux personnes trop âgées

Peu équilibrées, dures au toucher.

.

L’escalier n’aura rien à voir avec hasard

pas plus qu’avec nécessité ni le toucher,

si fait que la forme se distingue du fond.

.

Voilà bien un escalier où l’on ne risque

Pas de croiser quelqu’un

Ou alors, par le plus pur des hasards,

Et bien forcé de se toucher !

 .

 Symbolique 

 .

Cheminement

Très ascensionnel,

De marche en marche

Sans aucune raison évidente,

Vers un but qu’il ne connaît pas,

Et sur son long chemin d’évolution,

L’individu avancera, sans trop savoir

Sur  quelle bonne marche, de l’escalier,

Il se trouvera,  ni quel chemin, il lui restera

À parcourir ni  si tout cela ne serait sans fin ?

Modifié, source : http://antiochus.over-blog.com

.

Descriptif

 .

614 – Si le hasard rencontre nécessité 

Alignement central  /  Titre absent   /  Thème désir

Forme spirale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : escalier   /   Symbole de fond : toucher

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

614 6

.

Voilà bien un escalier où l’on ne risque

Pas de croiser quelqu’un

Ou alors, par le plus pur des hasards,

Et bien forcé de se toucher !

 .

Symbolique 

 .

Le toucher :

Un des sens est mis

En œuvre par la main,

Nous permet de connaitre

Notre environnement et pouvoir

Pallier  tous dangers.

.

La main est la partie

La plus mobile du corps,

Elle touche, palpe et discerne

Un volume ou une matière.

.

Le toucher implique la

Notion de proximité,

De contact d’où vient

L’« attouchement ».

.

Sur le Plan intérieur,

Le Toucher sera délicatesse,

Tact, raffinement et discernement.

ledifice.net

 .

.

 Corrélations 

Fond/forme 

 .

Peu de chances et pas plus de nécessités

De rencontrer quelqu’un dans l’escalier

Encore que, le hasard fait parfois bien

Les choses : on dira, en bas, ou haut.

Par contre le toucher …  davantage

Parce qu’il y a contact, réciprocité

Mais le dialogue  peut  alors être

Très court ou voire se prolonger.

 .

.

Plus de nécessité que hasard

.

Scénario

.

Lors hasard rencontre la nécessité au bon endroit, bon moment,

les questions fusent sur la sincérité de leur amour et disparaissent

pour décider que c’est le bon, la bonne, jusqu’à preuve du contraire.

 .

 Visuels et textuels >>

613 – Dans l’ombre d’une belle clarté divine

Visuels et textuels >> 

.

Ombre et clarté,

Et belle  et divine :

De quoi  s’en réjouir,

Rien qu’en parler, ouïr !

Claire est son vrai prénom :

Elle le porte au  plus haut degré

Dans ses yeux, un regard lumière

Dégageant sublime atmosphère

Moi, n’étant que  lumignon,

Obscur prétendant

De la fière ondine.

* …

Dans l’ombre d’une belle clarté

Divine,

J’ai vécu bien des jours entiers.

Devine,

Comment  elle  se  sera  révélée

Coquine, 

Parce que son champ de vision,

Rétine,

M’aura perçu comme trublion,

Voisine,

* …

Mais je n’aurai pu  approcher,

Câline,

Ombre ne pouvant se marier.

Féline,

Avec cette fée  en luminosité,

Lutine,

Comme je ne  puis me passer

M’obstine

À suivre comme un prisonnier

Encline,

Me voir, fré   É quenter, bavarder

Copine,

Je n’ai pu la garder en amitié

Héroïne,

De mon rêve bien avorté.

.

.

Extension

 .

Que serait une lumière sans ombre

Mais tout autant réciproquement,

Nous sommes davantage attirés

Et intéressés par la première

Que par toutes les secondes.

Certains parlent de projecteurs allumés,

Ou de feux de la rampe, d’étoile filante

Et tout le reste est dans le brouillard,

Voire dans l’obscurité la plus totale.

Voisine,  féline, coquine …héroïne,

Autant de qualificatifs convenant

Bien à une clarté divine illuminant

Mon quotidien, et, même si je reste

En son ombre peut-être à tout jamais.

Et qui pourrait m’empêcher d’espérer

Nulle raison, même nulle personne,

Surtout quand  mon imagination

Débordante, toujours, me sonne

D’éclats d’existence en moi résonne,

Me lancer en cette quête en fait partie.

Fréquenter une clarté divine qui vous sort de l’ombre

Pour mieux vous y remettre est une expérience à tenter,

Magnifique à vivre et douloureuse ensuite à abandonner.

L’ombre peut s’approcher de la lumière, voire cohabiter

Avec elle, mais jamais s’y fondre, jamais s’y confondre.

.

Dans l’ombre d’une clarté divine,

Ombre augmentant son mystère.

J’ai bien tenté d’y voir plus clair,

Derrière  son voile, qui assassine

Les méchants, les piètres amants

Et, bien plus encore, les pédants,

Promettant, Lune, en plein jour,

Et, dont la prestation se termine

Par un pâle soleil… qui se meurt.

.

Quelle belle idylle que voilà, imbécile :

Tu aurais dû savoir : pas faite pour toi

Mais ce n’est pas qu’elle soit trop belle

C’est juste toi qui n’est pas au niveau !

.

L’on mariera les belles  avec les beaux,

Pour avoir enfant  qui leur ressemble :

Ombre et lumière bien qu’inséparables

Ne peuvent jamais fusionner ensemble.

.

 À force de vouloir  l’impossible, on finit

Par croire  à  des amours  improbables

Mais ce ne sont là que contes  maudits,

Finissant par nous rendre… détestables.

.

.

613 – Calligramme  

 .

Ombre et clarté,

Et belle   E    et divine :

De quoi        N      s’en réjouir,

Rien qu’en      *        parler, ouïr !

Claire est son     O         vrai prénom :

Elle le porte au   M      plus haut degré

Dans ses yeux     B       regard lumière

Dégageant sub  R  lime atmosphère

Moi, n’étant  E que  lumignon,

Obscur prétendant

De la fière ondine.

* …

Dans l’ombre   B  d’une belle clarté

Divine,

J’ai vécu bien   E  des jours entiers.

Devine,

Comment elle    L        se sera révélée

Coquine, 

Parce que son     L    champ de vision,

Rétine,

M’aura perçu       E      comme trublion,

Voisine,

* …

Mais je n’aurai       C            pu approcher,

Câline,

Ombre ne pou          L            vant se marier.

Féline,

Avec cette fée           A             en luminosité,

Lutine,

Comme je ne          R         puis me passer

M’obstine

À suivre com      T    me un prisonnier

Encline,

Me voir, fré   É quenter, bavarder

Copine,

Je n’ai pu la garder en amitié

Héroïne,

De mon rêve bien avorté.

D   I   V   I   N   E

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

613 4

.

Un lampadaire sur un très haut pied,

Ça peut être un poisson avec arrêtes,

Mais moi j’y ai surtout vu une sirène

Déguisée en femme ou le contraire.

 .

Une sirène, blonde, comme symbole

D’une femme, divine :

Elle attire bien dans  tous les cas par

Ses lumières et ses couleurs.

  .

Symbolique 

 .

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps poisson ou oiseau,

Selon légendes, les sirènes séduisaient

Navigateurs par beauté de leur visage

Et par les mélodies de leurs chants,

Puis, les entraînaient dans la mer,

Pour  s’en  repaître.  (Cf.  Ulysse.)

.

Si on compare la vie à un voyage,

Les sirènes figurent les embûches,

Nées de nos désirs et nos passions.

.

Ce sont créations  de l’inconscient,

Des rêves fascinants, terrifiants :

Autodestruction du désir.

.

Descriptif

 .

613 – En l’ombre d’une belle clarté divine 

Alignement central  /  Titre serpente   /  Thème désir

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sirène   /   Symbole de fond : femme

.

.

Fond

 .

Évocation

.

613 6

.

Une sirène, blonde, comme symbole

D’une femme, divine :

Elle attire bien dans  tous les cas par

Ses lumières et ses couleurs.

 .

Symbolique

 .

Prolongeant le rêve de pureté

Des romantiques, les symbolistes

Donnent à la femme, allure virginale.

La femme a une symbolique très riche

Qui a évolué au fil du temps.

.

Toutefois, elle a toujours évoqué

Fécondité, a pureté, et aussi le vice.

Bon nombre de mythologies antiques

Attribuaient généralement une valeur

Sexuelle aux déesses, qui incarnaient

Souvent le désir et plaisir charnel.

1001 symboles

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Si reine est sirène du fond des mers,

Qu’en sera-t-il pour elle, sur la terre !

Mais ce problème ne s’est jamais posé

Une sirène ne peut quitter son océan

Mais pourquoi alors cherche-t-elle

Un prince charmant impossible

À trouver, à séduire, marier.

C’est bien là le drame que

De vouloir poursuivre

Dans son erreur !

.

.

Portrait clair-obscur

.

Scénario

.

Côté divin de quelqu’une se cache parfois derrière voile d’ombre,

ou sous couronne de fleurs multicolore entourée cheveux d’ébène,

ou sous robe flamboyante qui met en valeur ses formes, son teint.

 .

Visuels et textuels >> 

612 – Tu me manques, énormément depuis !

Visuels et textuels  >> 

.

Tu me manques, énormément !

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière,

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet,

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié de moi depuis,

Depuis je t’ai vue, tu m’as conquis.

 .

Tu me manques  énormément !

J’étais seul  mais  j’étais bien,

Je me trouvais indépendant :

Depuis que je t’ai  rencontré,

Sommes deux et dépendants.

.

Me voici parti pour un temps,

Lors, je me sens  moins joyeux,

Ne suis plus le même  qu’avant,

Et, sans toi, je  m’ennuie de tout

Lors avec, tout  est  merveilleux.

.

Tu   me   manques  énormément !

M’alimenter,  me laisse  sur faim,

Faim  de  toi  et  jusqu’à  souffrir,

De désir qui inspire  mes soupirs.

.

De te savoir  aimante et vivante,

Me  rassure  ou  morte, séparée,

Cassures dont ne me remettrais,

Sans fêlure  de mon corps, âme,

En craquelure  à être désespéré

Manque impossible à combler.

 .

Tu me manques   énormément !

C’est peu de le dire évidemment

Ça me tient au  corps et au cœur

Comme  sanctuaire, vrai bonheur

Qui nourrissent mes joies et peurs,

À chaque instant des jours et heure.

.

Au point de manquer  de cet appétit,

Qu’auparavant, je prenais pour parti,

Pour  compenser, me consoler, d’émoi

Au  Monde,  privé  de sens … sans  toi !

.

.

Extension

 .

Celui qui a peur du manque n’a pas

Intérêt à se jeter dans des bras amoureux :

Il en souffrira d’autant qu’il ne peut le combler,

Le manque crée le désir et le désir, le manque :

Oui mais c’est un cercle vertueux, pour l’un

Lors c’est un cercle vicieux, pour l’autre.

Ça dépend de la représentation qu’on

S’en fait et l’on est capable d’assumer.

.

«Avant de te connaitre, je n’étais pas

En état de manque, et je me satisfaisais

De mon état, remettant amour à plus tard.

Et à présent que tu existes, rien que pour moi,

Je me sens déstabilisé voire totalement incapable

De revenir à l’état précédent où amour : indifférent»

.

Pour sûr, il y avait nombre de manques auparavant,

Or impossible de vivre sans,  mais ils étaient d’une

Toute autre nature et bien plus faciles à combler,

Ne dépendant que de soi … comme d’acheter ceci,

Ou de pratiquer cela ! Le manque a bien deux faces,

Face positive mais fugace, face négative mais tenace.

.

Le manque est un état irrépressible qui affecte l’esprit et le corps :

Il ne peut être comblé que par la présence, ingestion de substance,

Qui seule, permet une délivrance éphémère  de toute dépendance,

Tant cris resteront et longtemps les mêmes : «encore et encore»

Jusqu’à ce que soudain, l’effet ait disparu, par son abstinence.

.

Manque et dépendance sont

 Comme deux faux jumeaux :

L’un ne va point sans l’autre

Se recherchent en tous lieux

Et pour autant pas siamois,

Une distance est nécessaire,

Tant vivre collé à quelqu’un,

Ne durerait pas longtemps !

.

Peut-on   dire   à   quelqu’un,

Qui serait présent devant soi :

«Tu me manques, énormément»

État d’esprit paraitra incongru

Pourtant, y a du vrai là-dedans.

D’une certaine façon que j’aime,

Mais à laquelle tu ne souscris pas.

De fait il s’agit intensité, réciprocité.

.

.

Épilogue

.

Je n’aurai jamais manqué de te répéter

Que tu me manques, un peu, beaucoup,

Et parfois jusqu’à te dire : énormément.

***

Étant, par nature, incomplet et inachevé,

Ai besoin de présence vibrante à mon coté

Pour me dire heureux, accompli, vraiment.

***

Mais  hélas, ce manque  ne peut être  comblé

Comme toute drogue,  qui  vous ferait défaut,

Qu’en l’instant, sans cesse en renouvellement.

***

Manque n’est pas un défaut : juste une fragilité

Tout comme d’être un mortel reste une fatalité,

De l’autre, des autres, on nait et est dépendant !

***

Je me dois de m’avouer  cette faiblesse, radicale,

Qui accompagne toutes les vies, même animales,

Dont je suis seul à être conscient, humainement.

***

Il n’y a pas  d’alternative,  subterfuge, succédané,

C’est toi et personne d’autre, à tant me manquer,

Que j’en suis malade, sans moindre soulagement.

***

Pour finir, je t’aurai mise en poésie en mes écrits,

Pour mieux te savoir, te sentir, te sublimer, ainsi,

Au point de me demander si tu n’es qu’un roman.

.

.

612 – Calligramme

.

Tu me manques, énormément,

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière.

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet.

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié   de moi depuis,

Depuis je t’ai vue,  T tu m’as conquis.

    U

Tu me manques   *   énormément !

J’étais seul mais   M     j’étais bien,

Je me trouvais      E  indépendant :

Depuis que je       *   t’ai  rencontré,

Sommes deux     M  et dépendants.

Me voici parti     A   pour un temps,

Lors je me sens   N      moins joyeux,

Ne suis plus le    Q  même  qu’avant,

Et, sans toi, je     U m’ennuie de tout

Lors avec, tout    E   est  merveilleux.

*

Tu   me   manques  …   énormément !

M’alimenter, me  D    laisse  sur faim,

Faim de toi, et     E    jusqu’à  souffrir,

De désir, qui ins  P  pire  mes soupirs.

De te savoir ai     U   mante et vivante,

Me rassure ou     I       morte, séparée,

Cassures dont     S   ne me remettrais

Sans fêlure  de    *    mon corps, âme,

En craquelure     L    à être désespéré

Manque impos     E    sible à combler.

*

Tu me manques           énormément !

C’est peu de le      T  dire évidemment

Ça me tient au      corps et au cœur

Comme  sanctu      M   aire, vrai bonheur

Qui nourrissent       P     mes joies et peurs

À chaque instant      S      des jours  et heure

Au point de man        *      quer de cet appétit

Qu’auparavant je         O      prenais pour parti,

 Pour  compenser,          Ù       me consoler d’émoi

Au  Monde,  privé            *       de sens … sans  toi !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.612 4

.

Pilier de soutènement d’église,

Une canne rando avec pommeau

Silhouette  probable de femme :

Vue de dos, pensive en manque.

 .

L’état de manque n’est pas spécifique

à la femme, même si elle l’avouera plus

on interprète, parfois, à raison ou à tort,

une femme de dos qui pense à un manque.

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Le XIX ème siècle est imprégné

D’images  négatives  de  la femme,

Véhiculées  par la  littérature  et les arts.

.

Ce contexte se reflète en peinture symboliste,

Où s’opposent, cohabitent deux visions de femme,

L’une idéalisée et asexuée, séraphique ou androgyne,

L’autre, au contraire, castratrice, fatale, mante religieuse.

.

Si l’art symboliste révèle ainsi un nouvel érotisme, sulfureux,

Parfois  fétichiste, sadique ou satanique, liant  Éros et Thanatos,

Il illustre aussi l’ambiguïté des rapports entre l’homme et la femme,

Et annoncera la recherche de nouvelles identités, sexuelles, et variées.

Modifié, source : julien.gadier.free.fr/femmemain

.

Descriptif

 .

612 – Tu me manques depuis le temps où !

Alignement central  /  Titre serpente   /  Thème désir

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme   /   Symbole de fond : manque

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

612 6

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence :

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Être humain doit faire

Avec le manque, il est et sera

Toujours en manque, cela fait partie

De son identité en sujet, comme par l’être.

Ce manque est propre à notre nature humaine

Inachevée, imparfaite, en tous cas, incomplète !

.

Et lors, nous sommes tous fragiles physiquement

Psychiquement sans que rien puisse nous blinder.

Si cette fragilité reste propre à tout être humain,

Tout sujet s’organiserait autour d’une perte.

.

Soustraction de jouissance primordiale,

À laquelle s’ajoute la vulnérabilité

Issue de la position subjective

Dans le processus

De construction comme sujet.

tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le manque en amour est un symptôme

Universel du besoin de reconnaissance

Il est à la fois une force et une fragilité

On peut certes sans passer et affirmer

Qu’on est bien, on ne manque de rien,

Mais la plupart du temps, c’est faux :

Lui manquera toujours quelque chose

Du seul fait, qu’un jour, il va mourir.

.

.

C’est peu dire, ressentir

.

Scénario

.

Depuis que je t’ai vu, que je t’ai parlé, que je t’ai rencontré,

je ne m’imagine plus autrement qu’en nous tenant la main,

  mais je rêve car, de ton côté, y-aura-t-il même réciprocité !

 .

Visuels et textuels  >> 

610 – Il ne m’est point besoin d’aller en eaux

Visuels et textuels  >> 

.

Amour charnel, n’est pas, au bas mot,

Qu’une pénétration …   loin s’en faut :

Toutes les périphéries égalent centre

Il n’y a pas que faux lit, d’un ventre,

Qui puisse satisfaire  belle passion,

Où tout se passe … en vibrations.

.

Caresser l’âme est métaphore,

Pour dire que l’on s’aime fort

Et l’orgasme  devient extase,

Prélude à toute  interphase.

.

Il ne m’est point besoin d’aller en eaux

Profondes ni d’assouvir quel qu’assaut,

Pour caresser ton âme,  à fleur de peau,

Offerte en cadeau, parmi les plus beaux.

.

Lors pensée monte en rebond

Tout plaisir de la chair se tasse,

Ou alors, elle plane en lévitation,

Jusqu’apogée même de sa passion.

 .

Te voir, te toucher, te humer, te palper,

Et surtout, toutes tes formes, les épouser,

Avec  mains  agiles, douces   pour  manier

La caresse et la tendresse et jusqu’à satiété.

.

Car il ne m’est point besoin en toi d’orgasme

Pour susciter,  multiplier   chairs,  fantasmes

Lors tes membres se mêlent fort aux miens,

Font partie de moi comme   lots très divins.

.

Dont j’hérite,  et je profite,  et dont j’invite

À communiquer tous pores, avec  ma peau,

Sur terrain charnel de jeux très rapprochés

À communier au plus près de nos intimités.

 .

Au bout d’un prélude,   plus ou moins long,

Sacrifice s’achève, sur un très bel abandon,

 Et, s’il n’est essentiel qu’ainsi,  nous aimons,

Nous aurons au moins franchi … le Rubicon.

.

.

Extension

 .

Aimer plaisir

Et le plaisir d’aimer

Seront complémentaires,

Second peut se passer d’union,

Et se satisferait du rapprochement

Corps, caresse substitue pénétration.

Rubicon est un interdit, danger de se

Bruler les ailes pour tomber en un

Précipice, sans issue, autre une

Solitude à deux, incomprise

De tous, y compris

De sa famille.

.

Tous les corps se ressemblent, plus ou moins

Toutes les âmes sont différentes et uniques

Les corps sont souvent interchangeables

Les âmes sont de nature authentique

Si vous préférer corps aquatique

Allongé, sur  plage  de sable,

Faites-vous vite à l’idée :

On peut le remplacer.

.

Préludes, ou préliminaires amoureux,

Peuvent parfois se suffirent en eux-mêmes

Pour satisfaire deux partenaires à l’extrême,

N’ayant besoin que de cela pour être heureux.

.

Du temps où on se faisait la cour avant baiser,

On appelait cela « un flirt » ou encore relations

Plus ou moins platoniques,  sans conséquences,

Pour assouvir une envie de sensualité passagère.

.

La tension d’aujourd’hui, entre le sexe et orgasme,

Fait que toute phase d’approche est plus raccourcie :

On va droit au but, droit au fait, droit à la pénétration

Ce n’est pas un jugement en soi, juste un fait de société.

.

Où tout doit aller vite, tout doit être efficace, mis en valeur

Prendre le temps est, à certains, un luxe ; autres, un gâchis

Or, sans fantasme, sans projection, sans attente, tout désir

S’émousse et faire l’amour ressemblera alors à un devoir.

.

.

610 – Calligramme 

 .

Amour charnel, n’est pas, au bas mot,

Qu’une pénétration …   loin s’en faut :

Toutes les périphéries égalent centre

Il n’y a pas que faux lit, d’un ventre,

Qui puisse satisfaire  belle passion,

Où tout se passe … en vibrations.

 .

Caresser l’âme est métaphore,

Pour dire que l’on s’aime fort

Et l’orgasme  devient extase,

Prélude à toute  interphase.

.

*************************

*************************

.

IL NE

Il ne m’est point besoin d’aller en eaux

Profondes ni d’assouvir quel qu’assaut,

Pour caresser ton âme,  à fleur de peau,

Offerte en cadeau, parmi les plus beaux.

.

Lors pensée monte en rebond

Tout plaisir de la chair se tasse,

Ou alors, elle plane en lévitation,

Jusqu’apogée même de sa passion.

M’EST

Te voir,   P   te toucher, te humer   A   te palper,

Et surtout,  O      toutes tes formes,  L   les épouser,

Avec mains    I        agiles, douces     L     pour manier

La caresse et   N       la tendresse,     E   jusqu’à satiété.

Car il ne m’est    T      point besoin    R  en toi d’orgasme

Pour susciter,      *      multiplier       *   chairs fantasmes

Lors tes membres   B     se mêlent    E     fort aux miens,

Font partie de moi   E     comme     N    lots très divins.

Dont j’hérite, et je     S    profite,     *     et dont j’invite

À communiquer tous  O   pores     E     avec  ma peau,

Sur terrain charnel de  I   jeux   A    très rapprochés

À communier au plus  N près  U  de nos intimités.

          X

Au bout d’un prélude, plus ou moins long,

Sacrifice s’achève, sur un très bel abandon,

 Et, s’il n’est essentiel qu’ainsi,  nous aimons,

Nous aurons au moins franchi … le Rubicon.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

610 4

.

Foyer extérieur avec cheminée,

Un réservoir, un verre, une mèche,

Une lampe à pétrole, c’est bien sûr

D’intensité lumineuse variable.

.

Parler d’eau et l’imager par le feu

une lampe et intensité lumineuse,

peut paraitre décalé ou incongru,

pour autant forme évoque le fond.

.

L’amour fonctionnerait  comme une

Flamme de lampe tempête 

Accroîtra son intensité lumineuse

Jusqu’à éblouir  bien avant  de s’éteindre

.

Symbolique 

.

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile ou bien à pétrole,

Représente toujours lumière

Intérieure, avec une  énergie,

Des capacités, des talents  que

L’on maîtrise … parfaitement.

C’est  l’homme  qui    maîtrise

La lumière avec un certain

Pouvoir pour l’allumer

Et pour d’éteindre.

La lumière est le

Symbole  de  la

Connaissance

Vraie, pure.

.

Descriptif

.

610 – Il ne m’est point besoin d’aller en eaux 

Alignement central / Titre analogue / Thème sexualité

Forme variées / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe  / Symbole de fond : intensité

.

.

Fond

 .

Évocation

.

610 6

.

L’amour fonctionnerait  comme une

Flamme de lampe tempête 

Accroîtra son intensité lumineuse

Jusqu’à éblouir  bien avant  de s’éteindre

 .

Symbolique 

 .

L’intensité lumineuse

Est une grandeur qui exprime

La capacité à éclairer d’une source

Ponctuelle de lumière en une direction

Dans  un  environnement  plus  obscur,

La vision humaine ne distinguera plus

Les couleurs,  la sensibilité spectrale

Relative est décalée vers le bleu.

On parle de vision scotopique.

Entre les deux domaines de

Luminosité, on parle de

Vision mésopique.

Wiki intensité lumineuse

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Faut-il quelqu’un pour tenir la chandelle

Si l’on fait l’amour dans le noir complet !

Sûr que non, lumière est dans les esprits

Et qui brille dans les yeux d’il avec elle

Mais, paradoxalement, les amants

Ferment les yeux, lors de baiser.

 .

.

Sublimation des corps

.

Scénario

.

Main dans la main, en confiance, on peut faire du chemin ensemble,

et se jeter à l’eau pour être certain de nager dans le même bain,

pour remplir le cadre de la vie commune et voire mariage !

 .

Visuels et textuels  >> 

608 – J’ai passé ma nuit contre ta peau… nue

Visuels et textuels  >> 

.

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve, je m’y vois encore.

.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura   été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule, enfouie,

Respirait un même air  d’endormi,

À ce point que ton  soupir épanoui

Soufflait mêmes  rêves compromis.

.

Tu as, souvent,  changé de position

Mais mon  corps a suivi transition

Jusqu’à épouser sa forme, en rond,

Fœtus, chien  de fusil  ou  en  long.

.

Petit matin, lors tu es enfin réveillée

Ne savais où  était ta main, mon pied

Tant nous étions en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir  d’autre, se détacher.

.

Nulle étreinte, avant pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient satisfaits transis.

D’épouser un corps  de femme…  amie,

Me demande si j’ai touché âme aussi.

.

.

Extensions

 .

L’âme est intouchable,

Par définition, « incouchable »

Aussi mais il nous restera son aura,

Il restera son mystère, il restera son sourire

Me parlant de ton univers intérieur, imaginaire,

Ta peau nue contre la mienne, rien ne la remplace,

Rien ne me fait davantage exister de manière

Simple, naturelle, comme allant de soi,

Comme si ta peau était en soie

Que son toucher me rendait

Comme électrisé,

Magique en toi.

.

Il y a différentes peaux, différentes formes, différentes odeurs :

Toutes ses sensations se mélangent, sous les touchers d’un cœur,

Qui bat dès qu’il sent la peau nue d’une partenaire, durant l’heure

À laquelle émane d’elle, cette incroyable impression de … douceur.

Réminiscence inconsciente de la peau de sa propre mère, étant bébé

Ou découverte d’une autre et qui procure des sensations renouvelées.

Chaque peau, chaque forme, chaque odeur,  a ses attraits, répulsions,

Sans qu’on soit vraiment maître de leurs élections, leurs persévération

Celui qui n’a pas de nez, de sensibilité du toucher, ne sait  ce qu’il perd !

.

Notre corps serait, en définitive, morcelé

Certaines parties sont du domaine public

Tandis que la majorité, du domaine  privé

On le voit sur les plages sauf des nudistes !

.

Entre voir, entrevoir, approcher, toucher,

Il y a toute la gradation de la proxémique

Qui tient compte des coutumes, des règles

Et voir même parfois d’interdits religieux.

.

Période de Covid, toucher les joues, mains,

N’est pas recommandé, uniquement coudes

On n’empêchera pas amoureux de se toucher

Lors c’est du domaine privé, de la sensualité !

.

.

608 – Calligramme

 .

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve,  je m’y vois encore.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura  été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule,  J           C    enfouie,

Respirait un même air   ‘              O    d’endormi,

À ce point que ton   A                N   soupir épanoui

Soufflait mêmes    I                  T   rêves compromis.

Tu as souvent    *                   R      changé de position

Mais mon      P                    E   corps a suivi transition

Jusqu’à       A                      *  épouser sa forme en rond

Fœtus          S                      T  chien de fusil ou en long.

Petit matin,   S                    A   lors tu es enfin réveillée

Ne savais où      É                 *  était ta main, mon pied

Tant nous étions   *               P    en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir   N            E   d’autre, se détacher.

Nulle étreinte, avant  U        A  pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient I      U    satisfaits transis.

D’épouser un corps        T    *    de femme amie,

Me demande si j’ai        *    touché âme aussi.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

608 4

.

Une bouteille, ou un vase,

Ou encore un flacon mais :

Une odeur probablement

Et qui collera à la peau.

.

Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait sa propre odeur :

Il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

  .

Symbolique 

 .

Les odeurs

S’offrent-elles à notre nez ?

Non, il les fabrique en partie.

Sont-elles détachables

Des objets qui les dégagent ?

.

Non,  impossible de convoquer

L’image d’une odeur qui ne soit

L’odeur de quelque chose.

Se souvient-on d’une odeur ?

.

À proprement parler, non,

On se souvient de l’avoir déjà sentie.

Pouvons-nous décrire cette odeur ?

Non, pas plus qu’expression d’un visage.

.

C’est parce que nous avons conscience

D’une odeur sous la seule forme de

« L’effet que cela fait » de la sentir.

journals.openedition.org/terrain/4325

.

Descriptif

.

608 – J’ai passé la nuit contre ta peau

Alignement central / Titre analogue / Thème sexualité

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : odeur  / Symbole de fond : intimité

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

608 6

.

Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait ses propres odeurs :

Et il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

 .

Symbolique 

 .

L’intimité réfère

Au sentiment d’association

Personnelle proche avec autrui.

Elle se rapporte à une connexion

Familière et affectivement très étroite

Avec d’autres en résultat à un certain

Nombre  d’expériences  communes.

L’intimité  est  véritable  demande

Des échanges,  la transparence,

La réciprocité et incidemment

Une certaine vulnérabilité.

fr.wikipedia.org/wiki/Intimité

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

La peau serait-elle la couverture

 De l’âme autant  que corps entier ?

.

On serait en droit de se le demander

Quand l’on entend  dire, de  quelqu’un

Qu’il a émotions, nerfs, à fleur de peau,

Comme si son âme  se mettrait à vibrer !

.

Ce n’est rien d’autre apparence, substance

Nous protégeant de toute agression externe,

En réalité c’est aussi une surface de séduction

Qui, par sa forme et son grain, nous attire !

 .

.

Enfin presque en tous sens, éveillé

.

Scénario 

.

Ton corps nu, en noir et blanc : quoi de plus excitant !

Ton corps nu, couleur, et lumière : quoi de plus troublant !

Forme rebondie de ton corps endormi : quoi de plus vibrant !

 .

Visuels et textuels  >>

607 – Sur lit de métaphores, j’ai jeté mon âme

Visuels et textuels  >>  

.

Sur     un    lit

De métaphores

Où je dors réjoui

Où je rêve encore

J’ai jeté mon âme,

Toute  en flammes,

À tes pieds brûlants,

Comme cœur d’amant

Qui s’est révélé  battant,

À faire monter  sa tension,

Jusqu’au bout de sa passion.

.

Sur un lit

De métaphores,

J’ai jeté mon âme nue,

J’y ai trouvé une amphore

Ayant cueilli ma vertu.

Son phosphore

M’éblouit

De sa lumière

Presque abyssale

Où l’amour s’installe.

 .

Sur un lit

De métaphores,

J’ai rédigé un poème

Avec encre et lettres d’or

Parlant d’une extrême

Sensibilité, câline,

Et que tu tiens

En ton sein

Intime.

 .

Sur un lit

De métaphores,

Juste  à mon  côté,

Je me serais  couché,

En amour, en passion,

Pour  quel qu’échange,

Qui ne soit pas d’ange,

De mots, déraisons,

À s’en rendre

Fous.

 .

Sur un lit

De métaphores

Durant…cette nuit,

Entre la vie et la mort

J’ai poussé … un cri,

Si long, et, si  fort,

Que je l’entends

Encore !

.

.

Extension

 .

Toute une floraison de métaphores, pousse

Spontanément pour exprimer, indirectement

Et de manière imagée, ce que produit, chez nous,

L’amour lors il advient, soudain, avec quelqu’un.

Le cœur lui-même en est une alors qu’il n’est

Qu’un muscle qui ne pourrait pas penser.

La rose, une autre alors qu’elle est végétale,

Le diamant, troisième alors qu’il est minéral !

.

Une bouche à entendre, voire un cœur à prendre,

Un esprit à surprendre, une âme à comprendre,

Pour finir, sexe à fendre en armure tombante

Voilà un autre lot de métaphores dont

Les amoureux raffolent pour meubler

La  conversation,  ou  pour  instituer

Des jeux de miroirs aux cents reflets.

.

Écrire un poème n’est pas indispensable

Pour déclarer son amour, et pas plus qu’un

Bouquet de fleurs ou un anneau de diamants

Mais ils signifient chacun, une part de l’indicible

En la passion irraisonnée qui habite les amoureux.

Sur un lit de métaphores, j’exprime et je sublime

Ce que j’adore  jusqu’à en perdre le sud et nord

Mais dans mon âme nue, il dure encore !

.

Métaphore, symbole, analogie, métonymie, ressemblance, évocation,

Tous ces mots se rejoignent, se renvoient, l’un et l’autre, leurs échos,

Qui dans notre propre vision du monde se percutent en nos cerveaux

Jusqu’à atteindre leurs états de sublimations extrêmes en poétisation

Comme si supplément d’âme parvenait à nous faire vibrer d’émotion.

.

« Les ciseaux et la colle, les fenêtres,

Le bureau, la salle, l’atelier constituent

 Des métaphores familières pour  usagers.

.

 L’auteur s’attache ici à situer la complexité,

 L’ampleur et l’apport réel de ces métaphores

Pour utilisateurs, concepteurs d’interfaces,

Dans les trois domaines de l’informatique,

Des télécommunications et audiovisuel. »

.

Extrait de la quatrième de couverture,

 Du livre  « Métaphore et multimédia »

Poulain : La Documentation française

Collection technique et scientifique des

 Télécommunications, Paru le 05/07/1996

.

Mais on pourrait en faire de même  pour

Les domaines, de l’amour, amitié, famille.

.

.

Épilogue

.

Un lit de métaphores

Ou la métaphore du lit,

Lorsque l’un dans l’autre

Ils se joignent, s’associent

Qu’espérer de mieux encore

Dans lesquels l’on se vautre !

***

Ce sont là jeux de mots, d’esprit,

Croit-on vraiment à ce que l’on dit

La métaphore n’est qu’un transport

Entre sujet  et  reflet, à raison, à tort.

***

Comment une âme, peut-elle être nue :

Ce n’est qu’image et des plus convenues.

Quant au poème, même si ça reste virtuel,

C’est plus réel que n’importe quel spirituel.

***

Et  pour ce qui est  de ton corps, très  sensuel,

Il y a plus qu’une métaphore : tout est charnel.

***

Je pourrais t’enfiler collier entier de métaphores

Celle de ta porte, celle de ta fenêtre mène à un lit.

***

Et même quand tu dors, je te vois en luminophore,

Lors en muse, tu m’inspires,  en  tout ce que j’écris.

***

Sur ton lit de métaphores j’ai jeté, de la vie, mon sort.

.

.

607 –  Calligramme  

.

SUR LIT

Sur     un    lit

De métaphores

Où je dors réjoui

Où je rêve encore

J’ai jeté mon âme,

Toute  en flammes,

À tes pieds brûlants,

Comme cœur d’amant

Qui s’est révélé  battant,

À faire monter  sa tension,

Jusqu’au bout de sa passion.

DE MÉTAPHORES

Sur un lit

De métaphores,

J’ai jeté mon âme nue,

J’y ai trouvé une amphore

Ayant cueilli ma vertu.

Son phosphore

M’éblouit

De sa lumière

Presque abyssale

Où l’amour s’installe.

J’AI JETÉ

Sur un lit

De métaphores,

J’ai rédigé un poème

Avec encre et lettres d’or

Parlant d’une extrême

Sensibilité, câline,

Et que tu tiens

En ton sein

Intime.

MON

Sur un lit

De métaphores,

Juste  à mon  côté,

Je me serais  couché,

En amour, en passion,

Pour  quel qu’échange,

Qui ne soit pas d’ange,

De mots, déraisons,

À s’en rendre

Fous.

ÂME   

Sur un lit

De métaphores

Durant…cette nuit,

Entre la vie et la mort

J’ai poussé … un cri,

Si long, et, si  fort,

Que je l’entends

Encore !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

607 4

.

Un collier ou un chapelet

De métaphores de formes,

Voire de couleurs bien diverses

Qui enchanteront tous nos rêves ?

 .

Collier de métaphores :

Ballon, étoile, balle, carré, cœur,

Où chacune représentera

Une forme d’amour particulière !

 .

Symbolique 

 .

Le collier est un ensemble

De perles ou grains rassemblés à fil.

On le porte autour du cou.

.

Les grains sont de différentes natures,

Petits coquillages percés,

Dents d’animaux sauvages, ou  encore

Des griffes d’ours ou autre.

.

Il  peut  être  une  monnaie  d’échange,

Ou signe distinctif d’un clan, d’un chef.

Il représente le courage et la bravoure

D’un chasseur, ou d’un guerrier.

.

Il est porté comme bijou

Et devient une parure.

Son symbolisme est lié au cercle,

À la couronne, l’anneau,

L’ouroboros ou perle.

Dictionnairedessymboles.com/

2017/08/le-symbolisme-du-collier.

.

Descriptif

.

607 –  Sur lit de métaphores, j’ai jeté mon âme  

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  désir

Forme diverses / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : collier  / Symbole de fond : métaphores

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

607 6

.

Collier de métaphores :

Ballon, étoile, balle, carré, cœur,

Où chacune représentera

Une forme d’amour particulière !

 .

Symbolique 

 .

Pour permettre à une personne

De retrouver la voie du sens symbolique,

Il faudra  l’aider, à passer, d’une conscience

Linéaire, logique,  chronologique, temporelle,

À une découverte d’une façon d’être permettant

L’émergence de l’inconscient.

.

Cette forme de pensée serait alors étayée par des

Expressions métaphoriques et images symboliques.

Ces deux termes, de symboles, et, de  métaphores

Font l’objet de nombreuses discussions et théories.

Source : ergopsy.com/symbole-et-metaphore-i102.htm

 .

.

 Corrélations

 Fond/forme

.

Pas un lit, un collier non que de perles

Mais de métaphores, fort diversifiées.

.

Certes il en faudra, mais pas de trop,

Sinon on ne colle plus à toute réalité.

On devient l’image derrière le miroir,

Et on oublie celle qu’il y avait  devant.

.

Cela dit il y a des existences virtuelles,

Qui ne peuvent être évoquées, imagées,

Qu’avec elles, telle que l’âme ou paradis.

 .

.

Métaphore d’une âme nue !

.

Scénario

.

Métaphores d’objets, de sujets évocateurs d’amours passionnés.

Métaphores poétiques, avec ses vers, ses rimes et harmoniques.

Métaphores graphiques osant pauses, dénudées, abandonnées !

 .

Visuels et textuels  >>

606 – Je ne sais quoi vous dire, vous entretenir

Visuels et textuels  >> 

.

Je ne sais quoi vous dire

Propre à vous séduire

Jusqu’à vous servir

Et sans contredire

Moindre  désir,

À vous plaire,

.

Tout… entier,

Serai consacré,

Ce jusqu’à ce que

Vous cédiez … enfin,

A mes charmes humains

Qui m’auront rendu divin !

.

Je ne sais quoi vous dire

Pour vous …  entretenir,

D’un mot, ou  d’un rire,

Et qui vous ira, à ravir,

Et puis pour me servir,

À m’introduire

.

À vos côtés,

Non en coquin

Comme importun

Qui a l’air de flirter

Avec un air intéressé,

Alors qu’il est détaché.

.

Je ne sais quoi vous dire

Je ne suis qu’un soupir

Qui se dirait maudire

D’être un vampire

Pour vous  élire

.

En vie d’élixir,

Que l’on dit éternel,

Lors nos sangs, mélangés,

Font de lui, puis, font d’elle,

Créature expérience nouvelle

Où l’amour  s’annonce cruel,

Au point il devient mort-né.

.

.

Extension

 .

Toute conversation n’engage à rien

Tout aussi bien qu’elle engager à tout !

C’est la première fois  que l’on s’est vu

Que je t’ai accosté,  que l’on s’est parlé

Ça peut faire début de roman, romance.

Le problème est que l’on se saura pas trop

Quoi dire et l’on ne débite que des banalités

Sur le temps qu’il fait, l’ambiance du moment,

Les occupations respectives : rien de bien excitant.

Tout est gestes, mimiques, expressions, intonations !

La conversation, c’est aussi se téléphoner, et là, il n’y a

Plus de gestes ni de mimiques affichables et décodables.

La conversation, c’est aussi s’écrire : plus d’intonations,

D’hésitations, de reprises, ni d’ajustements possibles :

Ce qui est écrit est écrit, et une fois pour toujours.

La séduction est subtile jusqu’au moment où

Une invitation à se partager un week-end,

Avec ou sans prétexte, lancée par l’un de deux.

Au fur et à mesure d’échanges, goûts de chacun

Se déclarent et puis s’affinent et puis se renforcent :

« Tiens l’autre jour, en écoutant un concert de jazz

En pleine rue, j’ai pensé à toi » et réciproquement.

.

Pour vous entretenir, vous dire, je ne sais quoi,

Vous tenir : avec moi, devant moi … contre soi :

L’un privilégie la parole, directe, utile, pratique,

L’autre, l’écrit, plus construit voire plus poétique

Le plus souvent, ce ne sera qu’un grand blah…bla

Qui en le réécoutant, ou relisant, me consternera.

La poésie a, au moins, ceci  pour elle : elle est plus

Grande que celui qui la déclame à l’autre ou l’écrit,

Elle jaillit de l’intérieur, comme un authentique cri.

.

En amour, tout est affaire de discours :

On ne prend pas l’autre de haut et court

Sinon toute conversation s’arrêterait là !

.

Aimer demande de bien parler, sans quoi

L’amoureux n’aime pas vraiment, ou mal,

Mais si tout ce que je dis, sera interprété,

C’est que confiance est faible, inexistante.

.

En amour, ce ne serait  plus … la logique,

Qui mènera le pas mais bien les émotions.

Tout discours trop cohérent, trop construit

Donnera impression de calcul, non passion.

.

Pour autant, est-il préférable : dire, se dédire,

Que d’avoir un discours trop cultivé intelligent,

Lors un discours trop confus ne saurait séduire

Encore une fois, faut être soi-même et se livrer.

.

.

Épilogue

.

Je ne vous apprendrai rien, vous disant

Que l’amour ne rendrait pas que

Sourd et même aveugle :

Muet d’émotion

***

Émotion est à ce point forte, déstabilisée

Que même si l’on s’est préparé,

Lorsqu’on est en entretien

On ne dit plus rien.

***

Rien d’autre que des banalités usuelles,

Et qui plus est dans une gestuelle

Difficile à capter, interpréter

Qui laissera à désirer.

***

Désirer serait-il comme se mettre à nu

Face quelqu’un (une) d’inconnu :

Porte entrée/sortie, venue,

 Les deux confondues.

***

Confondues en messages subliminaux

Qu’on devra lire entre les mots,

Mais qui ne se devineront

Si autre : en réception.

***

Réception d’attitudes à contre-emploi

Mais qui s’avèrent de bon aloi,

Pour suite, prochaine fois,

Si tant est qu’il y en a.

***

Il y en aura, mais parfois pour signifier

On en reste là mais on se rejoint :

On souhaite être amis, point,

Reste : faut pas y penser !

.

.

606 – Calligramme 

 .

JE NE SAIS

Je ne sais quoi vous dire

Propre à vous séduire

Jusqu’à vous servir

Et sans contredire

Moindre  désir,

À vous plaire,

Tout… entier,

Serai consacré,

Ce jusqu’à ce que

Vous cédiez … enfin,

A mes charmes humains

Qui m’auront rendu divin !

 .

************************

QUOI DIRE POUR

Je ne sais quoi vous dire

Pour vous …  entretenir,

D’un mot, ou  d’un rire,

Et qui vous ira, à ravir,

Et puis pour me servir,

À m’introduire

.

À vos côtés,

Non en coquin

Comme importun

Qui a l’air de flirter

Avec un air intéressé,

Alors qu’il est détaché.

.

VOUS ENTRETENIR 

Je ne sais quoi vous dire

Je ne suis qu’un soupir

Qui se dirait maudire

D’être un vampire

Pour vous  élire

.

En vie d’élixir,

Que l’on dit éternel,

Lors nos sangs, mélangés,

Font de lui, puis, font d’elle,

Créature expérience nouvelle

Où l’amour  s’annonce cruel,

Au point il devient mort-né.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

606 4

.

Un piédestal support d’un objet d’art,

Un élément de colonne pour balustrade

Ou un simple pied de table et en bois,

Qui se différencie nettement de jambe

.

Entre tenir la jambe… à quelqu’un

Et tenir un pied de table :

On pourra parfois confondre les deux

Y a une différence entre eux.

  .

Symbolique 

 .

La table est un symbole lié

Au partage  de la nourriture,

Et aux  échanges  intellectuels,

Et à la communion et aux lois.

Elle est symbole de stabilité.

.

C’est aussi la table des lois.

Ces lois régissent toutes

Les structures fortes,

Comme une  nation,

Ou une  communauté,

Ou une cellule familiale.

.

Elle évoquera la réunion

De nombreuses personnes

Conscientes et agissantes

Au sein du monde.

tristan-moir.fr/table

.

Descriptif

 .

606 – Je ne sais quoi dire pour vous entretenir 

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  dialogue

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : table  / Symbole de fond : différence

.

.

Fond

 

Évocation

.

606 6

Modifier l’image ici

.

Entre tenir la jambe… à quelqu’un

Et tenir un pied de table :

On pourra parfois confondre les deux

Y a une différence entre eux.

 .

Symbolique 

 .

Ce qui fait que nous sommes les mêmes :

Nous sommes tous des êtres humains.

Par conséquent, nous sommes tous

Constitués de la même façon.

.

Ce qui fait que nous sommes différents :

Nous n’avons pas les mêmes goûts,

Caractères, éducations, cultures.

.

Et nous avons des physiques différents :

Certains sont grands,

D’autres, maigres, gros.

.

Les yeux bleus, verts, marron, voire gris,

La peau noire, blanche,

Si fait, chacun est semblable et unique.

slate.fr/story/154076/pourquoi-divan-psy

 .

 .

Corrélations

Liens fond/forme 

 .

Tenir la jambe à quelqu’un est selon

L’expression qui lui est consacrée,

Lui imposant un flot de discours,

Jugés  plus ou moins  ennuyeux.

.

 Quant à la référence à la table :

Dire de quelqu’un qu’il s’y met,

Signifie choses intéressantes !

.

Les différents pieds, et tables

N’empêchent pas de mentir,

Pas plus avancer d’en finir,

Vaut mieux se taire, partir.

 .

.

Bla, bla, que dire d’intéressant 

.

Scénario

.

   On se voit, on parle de tout et rien sans confidence, engagement,

comme un discours qui s’enchaîne, ne veut rien dire ou presque,

lors on aurait tant à se dire, à évoquer, si l’on se parlait de poésie.

 .

Visuels et textuels  >>

605 – Pauvre de moi, riche de toi, je m’évertue

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis

Et je reste

Pauvre de moi

Mais, riche de toi,

Ta nature, pauvreté,

Reste un trésor caché,

.

Car ta vertu,  à me plaire,

Vaudra tout l’or du Monde,

Et je saurais  m’en satisfaire,

Chaque jour, chaque seconde.

.

Toute vie de bohème, extrême,

Serait  préférable  …  à l’ennui,

De posséder  la  Terre  entière.

.

Je  suis,  limité,  et  incomplet,

En mes défauts,  me complait

Mais toi tu sais les … défaire.

.

Pauvre de moi, mais riche de toi, lors je m’évertue

À m’imaginer une longue vie de bohème… avec toi

Où, rien n’aurait plus d’importance que … ta vertu,

A me plaire et ainsi à ne jamais me séparer…de toi.

.

C’est alors que l’un dans l’autre, et réciproquement

Nous nous déclarerons, à la fois, conjoints, amants,

Ma pauvreté te servira de richesses, et inversement,

Tant notre alliance serait bien d’or et non d’argent !

.

Je sais, à quel point je suis limité, je suis incomplet.

Je sais aussi, qu’en tous les points, je ne te satisfais,

Bien  qu’en des forces et faiblesses, l’on se complait,

Il n’est nul besoin d’en parler : en resterons muets !

.

Pauvreté n’est pas vertu lors richesse n’est pas vice

De passer, de l’un  à l’autre : est-ce délice, supplice,

Les pauvres qui s’aiment, valent mieux qu’égoïstes,

Ne faisant rien pour autres, que pour eux, existent.

.

Pauvre de moi, riche de toi : je m’évertue à t’aimer

Comme tu es, tu étais et tu deviendras, à t’évoluer,

Vers plus de liberté, de compassion, d’authenticité,

L’important, n’est-il pas, après tout, de l’assumer !

.

.

Extensions

 .

Toute marge de liberté

Que l’on s’octroie, sera

Étroite  ou  large, selon

Que  l’on  a  foi, ou  non,

En l’autre, que l’on se fixe

Des bornes ou lignes rouges

À ne pas franchir, au  risque

De ne plus jamais revenir, ou,

Tout un moins, après un temps,

Celui de l’heure du pardon, et du

Rebond avant un nouvel abandon.

.

Le théâtre le cinéma offre des scènes émouvantes

Et, parfois, à regarder,  et à vivre …  éprouvantes !

Tout est dans la projection, de soi, en personnages,

Et rien n’échappe à la force, beauté de leurs images,

Pauvre de moi, riche de toi, établit relation…inverse,

Et c’est là que tout dialogue, avec intensité, converse,

Qui nous apporte une expérience par rôles interposés,

Où les acteurs pourtant ne font rien autre que simuler,

Mais l’illusion demeure encore plus forte que sa réalité.

.

On ne peut, dirait un proverbe, vivre

Longtemps … d’amour et d’eau fraiche,

L’argent, sinon richesse entre en compte,

Quand il s’agit d’allier raison/sentiments.

.

Cela pourrait aboutir à de mauvais calculs,

Où ne se projetteront les situations d’avenir,

Tant de se marier en premier pour de l’argent

Est très peu semblable à se marier sans aucun.

.

En cas de séparation, divorce, héritage familial,

Premier cas, on peut croire continuer à profiter,

On sonnerait cabinet d’avocat pour dédommager

Comme si amour raté avait un prix sur le marché.

.

En deuxième cas, la cause est entendue… d’avance,

Il n’y a rien à partager qu’un pur sentiment d’échec

Et  de quoi la vengeance se nourrirait sinon du vrai

Qui chacun sait, devant tribunaux, ne trancherait !

.

.

605 – Calligramme

.

^

Je suis

Et je reste

Pauvre de moi

Mais, riche de toi,

Ta nature, pauvreté,

Reste un trésor caché,

.

Car ta vertu,  à me plaire,

Vaudra tout l’or du Monde,

Et je saurais  m’en satisfaire,

Chaque jour, chaque seconde.

.

Toute vie de bohème, extrême,

Serait préférable  …  à l’ennui,

De posséder  la  Terre entière.

.

Je suis, limité,  et  incomplet,

En mes défauts,  me complait

Mais toi tu sais les … défaire.

.

PAUVRE DE MOI,

.

Pauvre de moi, mais riche de toi, lors je m’évertue

À m’imaginer une longue vie de bohème… avec toi

Où, rien n’aurait plus d’importance que … ta vertu,

A me plaire et ainsi à ne jamais me séparer…de toi.

C’est alors que l’un dans l’autre, et réciproquement

Nous nous déclarerons, à la fois, conjoints, amants,

Ma pauvreté te servira de richesses, et inversement,

Tant notre alliance serait bien d’or et non d’argent !

.

RICHE DE TOI,

.

Je sais, à quel point je suis limité, je suis incomplet.

Je sais aussi, qu’en tous les points, je ne te satisfais,

Bien  qu’en des forces et faiblesses, l’on se complait,

Il n’est nul besoin d’en parler : en resterons muets !

Pauvreté n’est pas vertu lors richesse n’est pas vice

De passer , de l’un à l’autre : est-ce délice, supplice,

Les pauvres qui s’aiment, valent mieux qu’égoïstes,

Ne faisant rien pour autres, que pour eux, existent.

.

JE M’ÉVERTUE

.

Pauvre de moi, riche de toi : je m’évertue à t’aimer

Comme tu es, tu étais et tu deviendras, à t’évoluer,

Vers plus de liberté, de compassion, d’authenticité,

L’important, n’est-il pas, après tout, de l’assumer !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

605 4

.

La pointe d’un stylo,

Piédestal et  objet d’art,

 Ou alors  une tour donjon,

Habitée par quelque princesse.

 .

On peut toujours rêver d’un prince,

Et de princesse, idylliques :

S’enfermer en un donjon n’a jamais

Été solution amoureuse.

 .

Symbolique 

 .

En temps de paix,

Le donjon renferme

Les trésors,  les armes,

Les archives de la famille

Le  seigneur  y   loge  avec

Sa famille, à l’étage noble

De par sa position élevée,

Tout sommet d’un donjon

Sera en général celui qui

Offre la meilleure vue de

La région environnante.

Et, en cas  de  siège, c’est

L’endroit privilégié  d’où

Pourront    être   observés

Mouvements  de  l’ennemi.

Si le château est de petite taille,

Ce serait, de là, que les archers,

Et les machines de guerre, ont

La plus grande portée de tir.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

605 – Pauvre de moi, riche de toi, je m’évertue

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  humeur

Forme droite  /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : donjon  / Symbole de fond : princesse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

On peut toujours rêver d’un prince,

Et de princesse, idylliques :

S’enfermer en un donjon n’a jamais

Été solution amoureuse.

 .

Symbolique 

 .

Princesse symbolise

Une  beauté   qui  doit

Etre révélée parfois délivrée.

C’est l’imaginaire et  la  créativité,

Nature féconde, énergie de vie, amour.

.

Pour  une femme, la princesse  symbolise

Une part secrète et véritable de sa féminité.

Celle-ci de devra d’être visible au moment où

Se présente l’élu, devant épouser la princesse.

.

Un rêve de princesse, en attente, correspond à

L’angoisse du temps  qui menace sa féminité.

Elle rêve, elle doute de sa nature profonde.

Pour un homme la princesse symbolise

Quête fébrile de la femme promise.

tristan-moir.fr/princesse

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

.

Donjon et princesse en un conte

Vont de pair et prince charmant,

Qui viendrait,  pour l’en délivrer !

.

En est-on si loin …  de ces temps-là,

Où femme était passive, prisonnière

De quoi, d’un donjon, non d’un père !

.

Les histoires de pauvres et de riches,

Renversent, un peu, cette catégorie,

Quoique gens se marient entre eux.

.

.

Princesse et mendiant

 .

Scénario

.

L’amour a contenu, soutenu de tous temps, une part de comédie,

qui se sera, parfois, métamorphosé en chansons et en musiques,

et ce jusqu’à la mort, que l’on se donne, pour de bon, pour lui !

 .

Visuels et textuels  >> 

604 – Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre

Visuels et textuels  >>

.

Tu n’es

Ni meilleure,

Ni  pire,  que les

Autres  …  femmes !

Enfin   …    presque,

Lors       je      t’aime

Lors    ta    taille,

Silhouette,

Je trouve

 Chouette.

.

Une femme très commune,

Femme comme il me faut

Pour monter plus haut

Plus haut que  tous

Deux en fortune.

.

Lors c’est pour ce que tu es,

Plus que pour ce que tu fais

Que je t’aime, pour de bon :

À t’en demander … pardon.

   .

Me lasser, me passer de toi,

N’y ai encore  jamais pensé.

C’est chose qui peut  arriver,

Épargne-moi  telle  destinée.

.

Tu n’es ni pire  ni   meilleure,

Qu’une autre mais à tout faire

C’est encore toi que  je préfère

Afin de réaliser mon  bonheur.

.

Tu n’es pas grande et pas petite,

Tu es dans la moyenne, en taille,

Tu n’as rien de mannequin, pépite

Mais l’important est que tout t’aille.

.

Ta silhouette, tu n’es ni grosse, mince,

Plutôt bien balancée, et, bien équilibrée,

Mais si d’autres te ressemblent et à égalité

Ce ne sera jamais que pour toi que j’en pince.

.

Girouette, tu ne l’es pas  et, ni  trop  ni moins,

Qu’une autre, jalouse du tout, tu ne l’es point

Sauf de mon temps, mon esprit libre,

Lors de jouir de ma passion, je vibre.

.

Chouette,   tu  l’es, lors  le  souhaites

Et ça fait  cent fois  que je te répète :

On aime pas un être pour ce qu’il fait,

On aime quelqu’un  pour  ce qu’il est !

.

Toi tu n’es rien et tu es tout, pour moi,

Et moi, de même, et, ce qui m’embête :

Est que je ne pourrai me passer…de toi

Même si, d’une autre me mets en quête.

.

.

Extension

 .

Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre

Mais tu es tout pour moi,

Qui t’ai choisie, légère vêtue, lors tu marches,

Sur tes talons hauts, dans la rue.

 .

Muette, tu l’es, quand je t’aborde,

Non par des mots communs,  par des sentiments

Et je sens pourtant comme une onde,

Troubler pensée, rien qu’à te regarder.

 .

Mouette rieuse, tu t’échappes comme une invitation

À te suivre ou une obligation à me fuir,

Je ne saurais le dire car ton pas en devient vacillant,

Couettes, tu n’en a plus depuis longtemps,

 .

Tu n’es plus une enfant : tu es une femme

Accomplie qui suscite  bon nombre  de fantasmes

Masculins, comme ce n’est pas permis.

Pour finir, serait-ce une simple fixation sur toi

 .

Qui m’ôte de la tête ce choix délibéré,

Presque raisonné, pour lequel je suis prêt

À tout sacrifier  en épreuve de vérité,

Pour tirer cela au clair une fois pour toutes.

.

 «Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»

Jugement fatidique et loin d’être idyllique,

Qui laissera un goût amer, après la passion,

Et dont on aura la volonté  de s’en satisfaire,

Au mieux et cela jusqu’à preuve du contraire.

.

«Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»

Qui voudrait entendre une chose pareille :

«Tu es bien meilleure en tout que les autres»

Voilà qui entre bien et fait chaud à l’oreille.

 .

Quant au pire, comme le dit Ann Williams

Et d’autres avec elle : l’enfer peut attendre :

Il est de toute façon en germe dans l’amour

Comme un beau virus dans tout corps sain.

 .

Peut-être y aurait-t-il des façons d’être pire

Pour la gent masculine et la gent féminine :

Lors la haine succède à l’amour, on se doute

Qu’il n’y a plus de limites pour s’affranchir !

.

.

604 – Calligramme 

.

Ni meilleure, pire

Que toute autre femme

Enfin                    presque,

Lors                           je t’aime

Lors        Ô    +    Ô      ta taille,

Lors, ta           +           silhouette,

La trouve        +             chouette,

Tournant « ==== » girouette

Une femme    très    commune,

Est femme comme il me faut

Pour monter plus haut

Plus haut que  tous

Deux en fortune.

.

¤¤¤¤¤¤  Lors c’est pour   T   ce que tu es, ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤    Plus que pour    U   ce que tu fais    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     Que je t’aime,   *   pour de bon :    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     À t’en deman    N    der  pardon.     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Me lasser, me   *   passer de toi,     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      N’y ai encore    E  jamais pensé.      ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       C’est chose qui S   peut  arriver,       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       Épargne-moi    *   telle destinée.       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       Tu n’es ni pire  N   ni    meilleure,       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Qu’une autre   I   mais à tout faire      ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      C’est encore    *   toi que je préfère       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Afin de réa     P   liser mon  bonheur.     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     Tu n’es pas      I    grande et pas petite,    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤     Tu es dans la      R        moyenne, en taille,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Tu n’as rien de       E     mannequin, pépite    ¤¤¤¤

Mais l’important       *      est que tout t’aille !

Ta silhouette, tu n’es    M        . ni grosse, mince,

Plutôt bien balancée      E         et, bien équilibrée,

Mais si d’autres te            I   ressemblent et à égalité

Ce ne sera jamais que        L    pour toi que  j’en pince.

Girouette, tu ne l’es  pas       L              et, ni trop ni moins,

Qu’une autre, et jalouse         E         du tout, tu ne l’es point,

U

Sauf de mon temps  R      mon esprit libre,

Lors de jouir de ma  E       passion, je vibre.

Chouette,   tu  l’es,     *        lors  le souhaites

Et ça fait cent fois     Q       que je te répète :

On aime pas un être  U       pour ce qu’il fait,

On aime quelqu’un       ‘        pour ce qu’il est !

Toi tu n’es rien et tu    A       es tout, pour moi,

Et moi, de même, et,    U        ce qui m’embête :

Est que je ne pourrai             me passer…de toi

Même si, d’une autre     R       me mets en quête !

 E  

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

604 4

.

Personnage de roman, histoire

Une tête, une robe : une femme.

Belle silhouette  d’une  femme

Bien que  paraissant  commune !

 .

Rien de plus, mais rien de moins

Que toute personne, personnage,

Féminine, féminin, en silhouette :

Si fait que la forme rejoint le fond.

.

Silhouette de femme parmi

Tant d’autres,  toute ordinaire,

Et  pourtant choisie et adoptée

Ni pire ni meilleure qu’autres

..

Symbolique 

.

On se projette sur

Une silhouette de femme

Qui nous plait, sans savoir pourquoi,

Son physique, sa démarche, sa posture,

Sa stature, son allure ; que sais-je encore.

.

Et puis une fois marié, on se retrouve

Avec une toute autre silhouette,

Deux marmots, dans les bras .

.

Elle peut avoir grossi, ou maigri,

C’est la même mais simultanément

Une autre que l’on choisit à nouveau

Ou pas ou pour ce qu’elle est devenue

Et l’aventure continue ou s’arrête là…

.

Descriptif

.

604 – Tu n’es ni pire ni meilleure qu’autre 

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  humeur

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : silhouette    Symbole de fond : femme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

604 6

.

Femme, avec enfant, parmi

Tant d’autres, toute ordinaire,

Mais, que l’on a choisi  d’aimer

 Avec ses qualités et ses défauts !

.

Symbolique 

 .

Les hommes

Et les femmes

Sont très différents

Sur de nombreux points !

.

Couples arrivent  à s’entendre,

S’unissent pour le meilleur et le pire.

Et au quotidien les femmes s’expriment

Par la parole, hommes par leurs silences.

.

Les femmes ont plus l’esprit de coopération,

Que les hommes  ayant esprit de compétition.

Les femmes disent «non» qui peut dire «oui»,

Hommes disent «non» voulant  dire «non»

Les femmes se projettent dans l’avenir,

Hommes vivent au jour le jour.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que peut bien vouloir dire, signifier

Un homme ou une femme ordinaire.

Il y a bien  là  de quoi   y mettre tout

Ce que l’on ne sait … et son contraire

Pour estimer quelqu’un il ne faut pas

Commencer par le juger comme tel :

Mieux vaut plutôt  donner sa chance

De se révéler à vous, extraordinaire,

Et puis après, agissez à votre guise.

 .

.

Marié, pense pas au pire

Scénario

 .

Tu n’es, ni pire,

ni … meilleure,

qu’une autre !

 .

Visuels et textuels  >>

602 – Où es-tu, où te caches-tu : montres-toi !

Visuels et textuels  >>  

.

Amour réel, fantasmé, rêvé :

Qui peut le dire, et le croire,

Que ce n’est qu’une histoire

Toute prête  à  s’évaporer.

.

Forcément  y  a  quelqu’un

Qu’amour  rêvé, soutient,

Et  qui désire  s’incarner

En union…consommée.

.

S’il suffira de le trouver

Puis  de s’en  émouvoir,

Dur, sera le faire durer

Jusqu’au dernier soir !

.

Où es-tu, où te caches-tu, montres toi :

Tu es celui, celle, qui comprendra,

Qui tombera dans mes bras,

Qui, ma vie, partagera.

.

Je te vois comme ci, te vois comme çà :

Il ou elle, ne me ressemblera,

Mais me complémentera,

Me complimentera.

.

Pour rien au monde ne me passerai de toi :

Je te vois là où tu es, qui que tu sois,

Crois-moi, dès prochaine fois,

C’est toi qui me choisiras.

.

Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi,

Il suffit je me présente sous ton toit

Pour qu’on se trouve en émoi,

Sûr qu’amour adviendra.

.

Lors à deux, même monde, on s’enfermera

Et si autre criera : est-ce l’amour çà,

Personne, ne nous… séparera :

En nous, paradis sera là

.

Un jour enfin, je te trouverai où tu es cachée

Tu attends que quelqu’un vienne te révéler,

Ce qu’il y aura, de plus lumineux, chez  toi,

Et qui ne pourrait briller de tous ses éclats,

Que si un vrai accord d’harmonie  s’établit,

Jusqu’à penser à le poursuivre tant que vie,

Durera dans le secret de notre si fol amour.

.

.

Extension

 .

Prélude à la recherche d’un amour idéal,

Non pas idéal en soi mais plutôt pour soi :

Chacun se projette une image plus ou moins

Définie, précise, du compagnon, de la compagne,

Qu’il lui faudrait et la concrétise dans une apparence,

Un style, un type, un genre, appelez-le comme vous voudrez.

.

On se croit libre en le choisissant,

En réalité, il est souvent prédéterminé

Par l’expérience de rencontres précédentes,

L’effet d’empreinte conditionnée par les parents.

L’éventail est large, choix affecté par prédictibilité.

Il arrive que l’on se trompe, qu’on s’intéresse à l’inverse,

Pour l’aventure, cela peut conduire à des tensions extrêmes.

.

Combien d’hommes et de femmes

Cherchent la perle rare dans tous les coins

Du monde, ou d’un pays tandis  qu’elle est là,

Dans  l’environnement  immédiat, sous les yeux.

L’exotisme aura ses qualités, mais aussi  ses défauts,

Il peut signifier une peur de l’engagement, ou de l’ennui,

Voire d’une recherche de l’originalité à tout prix.

On se cache, puis on se trouve, puis on se perd,

On se retrouve et au final, on finit seul,

Chacun de son côté : on a rien gagné !

.

Tu peux être au Japon, à Paris, à New-York, à Honolulu

Sous un masque ou une identité d’emprunt pour te cacher

Je te retrouverai, en  chantonnant, souvent : « loup y es-tu »

Et, si tu n’y es pas, turlututu, encore  beaucoup plus loin, j’irai,

Tant depuis mon enfance, tu es mon âme-sœur, que j’ai délaissée,

Tu n’auras d’autres endroits,  pour te reposer, qu’auprès … de moi,

Et quand je t’aurai trouvé, nous pourrons, en justes noces, convoler.

.

Des gens auront parait-il parcouru le Monde

Afin de trouver leur âme-sœur  et qui se cache

Quelque part et qui les attend ou pas d‘ailleurs,

On croit le conte de princesse, prince charmant.

.

L’amour ne se cache pas, il illumine, il flamboie,

Mais il peut être fort timide, lors, de vous à moi,

Vous pouvez passer tout à côté de lui sans le voir

Et si c’était votre seule chance, que de désespoir !

.

Aujourd’hui, la tendance serait  à consommer vite

Pas le temps   de se cacher : sexe, interchangeable.

Ni bien ni mal, sauf que tous corps se ressemblent,

Mais deux âmes seront toujours uniques, ensemble.

.

.

Épilogue

.

Comme chacun sait, tant c’est commun,

En ce monde chacun cherche âme-sœur,

Et si  hasard, parfois, fait bien les choses,

Il est souvent aidé par bonne réceptivité !

***

À quinze ans, il y en aurait mille, et aucun,

Ne correspond à ce qu’on cherche, l’amant,

À vingt, il n’y en aurait plus guère que cent,

À trente, on craindra, il n’y en a plus qu’un.

***

Encore faut-il qu’il existe,  faut-il le trouver,

Qu’il ne soit pas  déjà marier, qu’il soit libre,

Et que de son côté, il soit tout autant séduit,

Ça tient de quadrature du cercle, du miracle

***

Y a celle qui attend, se réserve, quête celui-là,

En le croisant, se dit  soudain : c’est lui, voilà.

C’est un peu croire : Père Noël,  saint Nicolas,

Il n’y a que montagnes  qui ne fusionnent pas.

***

Parfois, pour le trouver,  chemin est  tortueux :

Un virage à gauche, un autre, à droite : noueux,

Mais au moins, si on le trouve, on sait pourquoi

L’on connait ce qu’on veut, ce qu’on ne veut pas.

.

.

602 – Calligramme  

 .

O  Amour réel, fantasmé, rêvé :   O

Ù   Qui peut le dire, et le croire,  Ù

*    Que ce n’est qu’une histoire  *

E   Toute prête  à  s’évaporer.   E

S                                                  S

   Forcément  y a quelqu’un  

T   Qu’amour rêvé, soutient,  T

U   Et qui désire  s’incarner  U

?   En union … consommée.  ?

 .

C   S’il suffira de le trouver  P

A   Puis  de s’en  émouvoir,   E

  Dur sera le faire durer   R

H    Jusqu’au dernier soir.    D

É                                              U

***********************************************

.

Où es-tu, où te caches-tu, montres toi :

Tu es celui, celle, qui comprendra,

Qui tombera dans mes bras,

Qui, ma vie, partagera.

.

Je te vois comme ci, te vois comme çà :

Il ou elle, ne me ressemblera,

Mais me complémentera,

Me complimentera.

.

Pour rien au monde ne me passerai de toi :

Je te vois là où tu es, qui que tu sois,

Crois-moi, dès prochaine fois,

C’est toi qui me choisiras.

.

Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi,

Il suffit je me présente sous ton toit

Pour qu’on se trouve en émoi,

Sûr qu’amour adviendra.

.

Lors à deux, même monde, on s’enfermera

Et si autre criera : est-ce l’amour çà,

Personne, ne nous… séparera :

En nous, paradis sera là

.

Un jour enfin, je te trouverai où tu es cachée

Tu attends que quelqu’un vienne te révéler,

Ce qu’il y aura, de plus lumineux, chez  toi,

Et qui ne pourrait briller de tous ses éclats,

Que si un vrai accord d’harmonie  s’établit,

Jusqu’à penser à le poursuivre tant que vie,

Durera dans le secret de notre si fol amour.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

602 4

.

Une pile d’assiettes, pile de bols

Bracelet, cachant un gros poignet,

Deux temples japonais superposés,

Faut-il encore en trouver bonne porte !

 .

Se cacher dans un temple japonais,

pourquoi pas, mais  tout autant que

derrière une porte ou son petit doigt

ou partout : forme s’éloigne du fond.

.

L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lors on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

 .

Symbolique 

 .

Pagodes, pavillons, monastères,

Temples bouddhistes,

Temples japonais et autels shinto

Bornent les paysages du japon.

.

Quelles que soient les croyances, les lieux

De culte coexistent  au pays

D’une myriade de divinités.

.

Rien  de  plus  normal  tant

Selon un adage populaire :

« Le Japonais naît shintoïste

 Mais  meurt  bouddhiste »

Source : vivrelejapon.com/

theme-temples-sanctuaires

.

.

Descriptif

.

602 – Où es-tu, caché, où es-tu, perdu ?

Alignement central  / Titre externe / Thème  rencontre

Forme droite / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : temple    Symbole de fond : porte

.

.

Fond

 .

Évocation

.

602 6

.

L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lorsqu’ on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

 .

Symbolique 

 .

Pendant  des   siècles, la   porte

A été  l’élément  qui matérialise

Le passage entre deux mondes.

.

Que ce soit  intérieur, extérieur,

De la maison, mais, également,

Entre  le profane   et le  … sacré.

.

Tant en effet,  toutes les religions

Utilisent  la porte  comme symbole

Du passage de l’obscurité à la lumière

Et tout autant de l’inconnu vers le savoir.

cutivoo.com

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’amour se trouve derrière une porte !

Oui mais voilà, on ne se trop bien laquelle,

Parfois elle s’ouvre toute seule, d’elle-même,

Et parfois elle se ferme juste devant votre nez

En réalité la porte n’est pas un lieu : personne

Qui s’ouvre ou se ferme ou s’entrouvre à vous

Jette à bas son masque et vous confiera sa clé.

Et là, quand vous entrez dans sa cachette

Vous êtes en son temple, et c’est sacré :

Aucun profane n’est venu le visiter.

 .

.

Caché derrière un rideau, volet ?

 .

Scénario

.

Difficile dans une telle  jungle urbaine de retrouver quelqu’un en toi :

le masque, que chacun porte sur son visage, oblitère sa personnalité

qui fait qu’on lui chante «loup y es-tu, où te caches-tu, montre-toi.»

 .

Visuels et textuels  >>  

601 – Je ne sais pas où et je ne sais pas qui !

Visuels et textuels  >> 

.

Sa quête sera perpétuelle,

Tant   qu’amoureux d’elle !

Au juste, seulement  rêvée,

Mais jamais …  rencontrée,

Espérée, mais  pas croisée !

Et comment  se reconnaitre

Sans moindre  signalement,

Autre que de se dire amants,

Tout en désirs s’apparaitre !

Et de ne pas savoir … quand

Et pas davantage, comment.

.

Je

Ne sais

Pas  … où

Sais pas qui,

Sais pas quand

Et pas comment,

Mais je sais quoi,

Et sais pourquoi !

Je ne  sais  pas où

Je te rencontrerai,

Ici ou là et partout

Où, par  moi, aimé.

 .

Je ne  sais  pas  qui,

Tu es  ni  deviendras

C’est  mon cœur  ravi

Qui   le …  découvrira !

Je ne sais  trop  quand,

Demain … un autre jour,

Faut  souscrire  à l’amour,

Lors  c’est  le  bon moment.

Je ne sais pas plus comment

L’on fera pour se reconnaître

Et  sentirai  réciprocité  naitre

Pour que   l’on  se dise  amants.

Mais mieux à présent je sais quoi

Te dire, te promettre  ou te confier,

T’avouer tu me manques, tant, déjà,

Que, de toi,  passe  mes nuits  à rêver.

 .

En outre,  je le sais,  enfin …  pourquoi :

Nous  partageons  la passion  la plus vive,

Qui,  au fil  du temps  confirme  notre choix

D’une belle aventure  et comme non fugitive.

Et lors nous grandirons à deux ainsi ensemble,

Et lors nous vieillirons peut-être ainsi ensemble,

Et lors dans ces deux cas, très heureux, me semble,

À tel  point  que mon  fragile cœur, déjà, en  tremble,

Tremble  à  cette  simple  idée  que  de     nous perdre,

De notre    toucher,  notre  parole,  notre   vue : sevrés,

De sentir   qu’après la rupture, notre vie  aura basculé

Au point  de mourir de ne pas nous être   rencontrés.

.

.

Extension

 .

Je ne sais pas où, je ne sais qui, je ne sais pas quoi

Mais d’où … et de qui … et de quoi … s’agit-il ?

De Paris, bien sûr, de toi,  de se rencontrer

Et de passer un merveilleux moment

À voir un de  ses monuments,

La tour Eiffel, Le Louvre

Sinon Notre-Dame.

.

Je ne serai pas le premier à rencontrer

Celle qui deviendra plus tard ma femme

Dans quel qu’endroit insolite, inattendu :

À croire que l’amour est en ondes, partout.

 

Quand je dis insolite, pas que dans un musée

Ça fait tout de même roman,  voire fait cliché :

Non sur un trottoir, dans la rue, ou sur la route,

Et pourquoi pas lors d’un accrochage de voiture.

.

En haut de la Tour Eiffel,  dans son dernier étage,

Bien sûr, ce sera plus noble, plus cher et plus rare.

La question mérite d’être posée : cela a dû arriver.

Connaissant ma chance, ce serait qui sait au pied.

.

.

601 – Calligramme    

 .

Sa quête sera perpétuelle,

Tant   qu’amoureux d’elle !

Au juste, seulement  rêvée,

Mais jamais …  rencontrée,

Espérée, mais  pas croisée !

Et comment  se reconnaitre

Sans moindre  signalement,

Autre que de se dire amants,

Tout en désirs s’apparaitre !

Et de ne pas savoir … quand

Et pas davantage, comment.

.

*****************************************

.

Je

Ne sais

Pas  … où

Sais pas qui,

Sais pas quand

Et pas comment,

Mais je sais quoi,

Et sais pourquoi !

Je ne  sais  pas où

Je te rencontrerai,

Ici ou là et partout

Où, par  moi, aimé.

 .

Je ne  sais  pas  qui,

Tu es  ni  deviendras

C’est  mon cœur  ravi

Qui   le …  découvrira !

Je ne sais  trop  quand,

Demain … un autre jour,

Faut  souscrire  à l’amour,

Lors  c’est  le  bon moment.

Je ne sais pas plus comment

L’on fera  pour se reconnaître

Et sentirai réciprocité  J naitre

Pour que  l’on se dise  E  amants.

Mais mieux à présent * je sais quoi

Te dire, te promettre *  ou te confier,

T’avouer tu me man   N ques tant déjà,

Que, de toi,  passe     E mes nuits à rêver.

*

En outre,  je le sais,  S  enfin …  pourquoi :

Nous  partageons  la  A passion  la plus vive,

Qui au fil du temps      I   confirme notre choix

D’une belle aventure   S et comme non fugitive.

Et lors nous grandirons *  à  deux ainsi ensemble,

Et nous    P  vieillirons peut-être ainsi   P   ensemble,

Et dans    A  ces deux cas, très heureux   A me semble,

Au point   S    que mon  fragile cœur en      S   en  tremble,

Tremble    *     à cette simple idée que  de      *   nous perdre,

De notre    Q     toucher, notre parole, notre     O     vue : sevrés,

De sentir    Ù      qu’après la rupture, notre vie     Ù     aura basculé

Au point      I       de mourir de ne pas nous être       ?        rencontrés.

.

.

 Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Forme de tour triangle dont le bas

Peut  ressembler à la Tour Eiffel

Et le haut  à un très grand nuage

Du type nimbus, cumulo-nimbus

 .

Je ne sais pas où : pourquoi pas

Au pied de la Tour Eiffel :

Je ne sais pas qui mais arrivé là,

Tout en haut, je le saurai.

 .

Symbolique

 

La

Vieille

Dame !

Première

Grande dame,

Appelez  là   comme

Vous voulez, Tour Eiffel

Est là, brille  de ses  mille feux

Pour paris et pour le monde entier.

Il est possible  de monter  dans  la tour

En prenant l’ascenseur, voire les escaliers,

Avant de vous décider pour la seconde option,

Vous devez savoir que les escaliers sont composés

De 1665 marches…. ça fait quand même bel effort.

etsionvisitaitparis.com/tour-eiffel

 .

Descriptif

.

601 – Je ne sais pas qui, ne sais pas où !  

Alignement central / Titre analogue / Thème  rencontre

Forme triangle /   Rimes égales   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Tour Eiffel    Symbole de fond : marches

.

.

Fond

 

Évocation

.

601 6

.

Je ne sais pas où : pourquoi pas

Au pied de la Tour Eiffel :

Je ne sais pas qui mais arrivé là,

Tout en haut, je le saurai.

 .

Symbolique 

 .

Elle

Fut construite

Par  Gustave Eiffel

Et    ses   collaborateurs,

 Pour  l’Exposition   universelle

De Paris de 1889,  souvent nommée

« Tour de 300 mètres », ce monument est

 Devenu le symbole de notre capitale française,

Et reste un site touristique de tout premier plan :

Il s’agirait du second site culturel, français, payant,

Le  plus  visité  en 2011,  avec 7,1 millions  de  visiteurs

 Dont 75 % d’étrangers, en 2011, mais bien moins en 2021.

 La cathédrale Notre-Dame de Paris, en tête des monuments,

 À l’accès libre avec 13,6 millions de visiteurs estimés, resterait

Le monument payant le plus visité au Monde et ce n’est pas rien.

voyages-en-france.fr/index.php/2017/12/02/

la-tour-eiffel-symbole-de-paris-et-de-la-france

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

La Tour Eiffel est un haut lieu de rendez-vous

À son pied, ne manque pas de place pour vous,

Tout en haut, moins certain ou plus confidentiel.

Pour autant les chances de rencontrer quelqu’un,

Et d’en tomber amoureux seront plus que minimes

Enfin, en tous cas, cela ne m’est pas encore arrivé !

Cela dit, on peut rencontrer quelqu’un n’importe où

Sans compter n’importe quand, n’importe comment

Et le récit émouvant de certains amants en témoigne

Et non pas pour un jour, un soir, mais pour toujours.

 .

.

.

Mieux mais : pas gagné !

.

Scénario

 .

Je ne sais pas où ?

 Je ne sais pas… qui ?

Je ne sais pas … quoi ?

Visuels et textuels  >>

 

969 – L’homme est un être paradoxal, inachevé

Visuels et textuels  >>

.

Paradoxal, inachevé,

Sont deux mots  forts,

Afin de nous  limiter.

Paradoxal  parce que

Instinctif,   versatile,

Raison   et   passion.

Inachevé parce que

Toujours en devenir

Soucieux s’enrichir.

.

S’enrichir de biens, et savoirs

Sans jamais pour autant pouvoir

Connaitre rôle, destinée  cosmique

Lors sa part animale, dont il hérite,

Le fragilise, face à sa part mystique,

Avec beaucoup d’amour et musique,

Il flirte avec son divin … pathétique.

.

L’homme devient un être paradoxal,

Pour le moins, inachevé,  voire, fatal,

Entre l’âme, esprit, corps, et, animal,

Il se débat  comme devant  tribunal !

.

Paradoxal en tout, il est vrai que non,

Il est doué de cohérence  et de raison,

Ne peut  vivre  sans l’autre, s’en méfie,

Air sans cesse autour de lui, se raréfie.

 .

Il prétend aimer  l’autre …sans s’aimer

Ou n’aimant que lui-même… à s’envier

Il prétend trouver l’autre sans chercher

À le rencontrer ailleurs que dans l’idée.

 .

L’homme se considère comme à moitié

Une moitié d’animal une moitié de dieu

Appelé, à disparaître  dans un néant vidé

De sa substance sans son esprit, heureux.

 .

Être vivant ne pouvant se reproduire seul

Ne pourra  se  passer d’autre pour procréer

Son enfant  lui échappe fruit du hasard, né

Il ne le prolongera, nullement, hors linceul.

 .

Paradoxal  amour  mais  pour choix  de passion,

Qu’il ne peut honorer, trop longtemps,  déraison

Il veut tout effacer, recommencer autres liaisons

Et ne se rend pas compte   qu’il  tourne  en rond !

.

.

Extensions

 .

Paradoxal, c’est ce qui fait son charme ;

Inachevé, mais c’est ce qui fait son drame ;

Contradictoire, et c’est ce qu’il fait qu’il rame

Autant et partout, pour tenter de conserver

Une certaine cohérence, homogénéité,

En toute son histoire mouvementée.

Il navigue entre pulsions animales,

Solutions subliminales, pour garder

Un cap qui lui est, lui sera en principe

Favorable, étant sujet à erreur ou à échec.

Il lui arrive de vouloir tout et son contraire,

Selon les vents porteurs, état des humeurs.

En tout état de cause il se sent mieux

En construction qu’en destruction

Mais il admet que, pour ce faire,

Pour changer, pour progresser,

Se réaliser tout à fait autrement,

Faut déstructurer acquis du passé

Sans pour autant en faire table rase.

Son inachèvement le pousse vers une

Recherche de perfection comme pour

Gommer tous ses défauts conséquents.

.

Inachevé, c’est certain, ce n’est pas un être parfait  et  loin s’en faut ;

Paradoxal il le devient de plus en plus  avec la complexité des droits

Contradictoire, j’ajouterais, avec rôles de plus en plus… disparates,

Morcelé, pour finir, entre religion, humanisme, individualisme, etc.

Mais toujours égal à lui-même depuis qu’il existe, émotionnellement.

.

On qualifie l’humain de quantité

D’adjectifs opposés, contradictoires,

En autant  de défaites  que de victoires.

.

Parfois tendre et fragile ou dur, incassable

Sa ruse, intelligence, l’emporte le plus souvent

Sur sa force et sa détermination de combattant.

.

Au final c’est parce que nous ne sommes pas forts

Que nous avons développé quantité de stratégies

Nous protégeant et en même temps détruisant.

.

.

Épilogue

.

Paradoxal, inachevé, c’est certain,

J’ajouterais inventif et vulnérable :

Ne finit de progresser en mal/bien,

Sa volonté d’explorer, inébranlable.

***

Malgré des guerres, larvées, iniques,

Il fait preuves de, raison, diplomatie,

Commerce l’emporte sur la politique,

Dès qu’un problème surgit, il le saisit.

***

Il faut bien comprendre, ici, paradoxe

Au sens de  contradictoire, simultané :

L’exemple semblant le plus orthodoxe,

La guerre et le sauvetage de la Planète.

***

On ne peut courir  deux lièvres à la fois :

Notre gouvernement en aura fait  slogan,

Et mondialisation aura rendu tout ouvert

Au point que l’on réclamera tout à la fois !

***

Inachevé, c’est à la fois handicap et chance,

Handicap parce qu’on ne sait pas  tout faire,

Chance parce que marge de progrès demeure

Serait-ce le fait d’être mortel  qui  le sublime !

.

.

969 – Calligramme

.

Paradoxal, inachevé,

Sont  deux   mots   forts,

Afin de  Ô  nous  Ô  limiter.

Paradoxal      //       parce que

Instinctif     //          versatile,

Raison et    ===    passion.

Inachevé        parce que

Toujours en devenir

Soucieux s’enrichir.

.

S’enrichir de biens, et savoirs

Sans jamais pour autant pouvoir

Connaitre rôle, destinée  cosmique

Lors sa part animale, dont il hérite,

Le fragilise, face à sa part mystique,

Avec beaucoup d’amour et musique,

Il flirte avec son divin … pathétique.

.

L’homme devient un être paradoxal,

Pour le moins, inachevé,  voire, fatal,

Entre l’âme, esprit, corps, et, animal,

Il se débat  comme devant  tribunal !

.

Paradoxal en tout, il est vrai que non,

Il est doué de cohérence  et de raison,

Ne peut  vivre  sans l’autre, s’en méfie,

Air sans cesse autour de lui, se raréfie…

P…….……..

Il prétend aimer  A l’autre …sans s’aimer…..

   Ou n’aimant que   R  lui-même…à s’envier……

       Il prétend trouver   A   l’autre sans chercher….….

          À le rencontrer ail    D   leurs que dans l’idée…..……

            L’homme se considè    X   re comme à moitié…………..

             Une moitié d’animal      A   une moitié de dieu…..……….

               Appelé, à disparaître      L     dans un néant vidé………….

               De sa substance sans       *       son esprit heureux…………

         E

               Être vivant ne pouvant       T          se reproduire seul………

                 Ne pourra  se  passer d’        *           autre pour procréer……

                  Son enfant  lui échappe        I             fruit du hasard, né ……

                  Il ne le prolongera nulle        N            ment hors linceul………

               A

                  Paradoxal    amour,   mais     C            pour choix  de passion,

                 Qu’il ne peut honorer trop    H            longtemps en déraison.

                Il veut tout effacer, recom   E                 mencer autres liaisons

             Et ne se rend pas compte   V                     qu’il  tourne  en rond !

É …..…

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation   

.

.

Une silhouette d’homme

Vue ici de  face,

Pouvant être un diplomate

Loin du soldat.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Costume, cravate, attaché-case,

souliers  en cuir : un homme  qui

ne parait ni paradoxal, inachevé,

et cependant, il l’est tout entier.

.

L’homme est tantôt chêne, roseau,

Tantôt fort, tantôt faible :

Il serait un diplomate défendant.

Et un soldat attaquant !

 .

Évocation 

 .

Les diplomates pour mener à bien leurs activités

De représentation, d’information et de négociation,

Doivent mêler relations professionnelles et amicales,

Vie publique et vie de famille, lieu de travail et domicile.

.

Le travail diplomatique suppose une pratique professionnelle

De la gestion de son image personnelle, des relations personnelles,

De la convivialité  et  de l’hospitalité. Inviter, être invité, y compris

Dans domiciles privés, est un moyen parmi d’autres de constituer

Un réseau indispensable pour entretenir l’image de la relation

Politique et pour bâtir la confiance qui permet l’échange

D’informations et la négociation.

journals.openedition.org/socio/2382

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

L’homme est tantôt chêne, roseau,

Tantôt fort, tantôt faible :

Il serait un diplomate défendant.

Et un soldat attaquant !

 .

Symbolique 

 .

Il a deux trous rouges au côté droit. »

Chacun se souvient de ce « dormeur du val »

Que le poème de Rimbaud éponyme immortalise

Comme un jeune soldat frappé par la mort.

Ni un vagabond, promeneur ni ivrogne.

Comment sait-on que c’est un soldat ?

.

Une certaine solennité dans le poème

Inspire  cette qualité  de silence  qui

Marque  les  cérémonies  du  souvenir

Autour de ceux qui sont morts au combat.

.

Mais cela ne saurait suffire à identifier ce corps

Comme celui  d’un soldat ; sans doute  l’uniforme,

Ou ce qui en reste, le fait, aussi, qu’on est en guerre,

Font percevoir ce corps comme quelque chose de plus

Qu’une individualité, une sorte de réalité « collective ».

cairn.info/revue-inflexions-2009-3-page-127.htm

 

 

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le diplomate utilise quantité de paroles

Pour influencer ses amis ou ses ennemis

Arme favorite reste sa langue, prestance

Le soldat utilisera une quantité de balles,

Pour perforer de force, front de l’ennemi,

Son arme favorite reste  le coup de poing.

 Paradoxalement   à tout  ce que  l’on croit,

Diplomatie aussi importante que combat !

 .

.

Homme à la fois pour et contre

.

Scénario

 .

Indignez-vous, dit Stéphane Hessel, pour toutes injustices sociales.

L’homme est coupé, morcelé entre bien et mal,  hors valeur morale.

L’homme, ce faisceau de courbes et de droites des plus paradoxales.

 .

Visuels et textuels  >>

.

600 – Parti au loin : vers toi … je reviens !

Visuels et textuels >> 

.

 

Partir et puis revenir,

Partir, pour mieux revenir :

Partir n’est pas rompre ses liens,

Partir n’est pas abandonner les siens !

.

Partir est bien pousser la porte de ses rêves

Pour les vivre, enfin, pleinement au quotidien

Et sentir des émotions nouvelles nous prendre,

Evénements, gens, paysages nous surprendre.

.

Et si ce n’est pas une liberté  sans frontières,

C’est  une  pause, une parenthèse, une bulle

Qui recharge  nos batteries,  au point nul,

Pour repartir pour demain comme hier,

Qui reste  en toile de fond, en filigrane

Campée comme ancre en mon crane.

.

Parti au loin, vers toi je reviens

Renouer, et au plus près… ces liens

Maintenus avec toi au long de ma vie

Qui nous réunissent, nous réussissent,

Faisant de moi, ton mari, amant, ami.

.

Rêves, écritures, voyages,

Sont pour moi des jeux de mots,

Des palettes d’actions bien sages,

Transport sur merveilleux nuage

Innocent, n’ayant, rien, en tête

Et, pour peu que m’y prête,

Pour peu que je m’y jette,

Confondre sûr et peut-être.

.

Porté par nobles sentiments,

À en être grisé en ces moments,

Emotions affleurent sur ma peau :

Qu’y a-t-il au monde de plus beau !

.

Même si tout ne m’est pas permis,

Même si, tout, n’est pas possible,

Comme de s’aimer aujourd’hui,

N’empêche : j’y suis  sensible !

.

Preuve que, pause transitoire,

Pour y voir clair  dans le noir,

Est séparation,  non au revoir

Ne me jette pas au désespoir.

.

Mes fidélités comme tiennes,

Sont, en tous points… égales,

Pour peu que l’on s’y attende,

Qu’on parvienne à s’entendre.

.

Tant de choses de toi, paroles,

Gestes, sensations, reviennent,

En moi et dès lors, me tiennent

Attaché à toi quoiqu’il advienne.

.

.

Extension

 .

Tant de choses de toi,

Tant de paroles, tant de gestes,

Tant de sensations, qui me reviennent

Dès que je pende, te revois, me retiennent

Attaché à toi, tout cela quoiqu’il advienne

Tant que je garderai ma confiance en toi.

De quoi parlons-nous  sinon de ces liens

Invisibles, incassables qui nous relient

Autant comme amis que partenaires,

Que conjoints que mari et femme

Que parents, dont la faiblesse

Momentanée, de l’un, est

Soutenue par autres.

.

Parti loin, par la distance physique ou par la pensée ou les deux

Parti loin en coupant ou non les ponte, toute relation avec vous

Parti pour revenir un jour, on ne sait trop quand, ou pourquoi

Et de retour avec l’espoir que rien n’a changé, tout est pareil :

Sauf vous qui avez-vous voyagé  extérieur, intérieur, fécond.

.

Partir aurait deux interprétations … très différenciées,

Partir pour une fugue,  pour un voyage,  immigration,

Suppose possibilité de retour, voire à la case départ ;

Partir pour destination inconnue, sans aucun retour

Se rapproche de la mort, il nous a quitté, il est parti.

.

En première acception, il y a une voie intermédiaire,

Plus on part loin et longtemps, plus la voie du retour

Se fait improbable : il s’ensuit que pour une relation,

Adage loin des yeux, loin du cœur fonctionne en vrai,

Y a pourtant des exceptions comme 7  ans d’absence.

.

Parti au loin, vers toi, je reviens, démontre plutôt bien,

Que ce n’est pas non plus la distance qui crée la rupture.

En définitive, tout se passerait dans la tête, dans le cœur,

On reviendra, si  l’autre est réellement sa seule âme-sœur.

.

.

600 – Calligramme  

 .

PARTI

Partir et puis revenir,

Partir, pour mieux revenir :

Partir n’est pas rompre ses liens,

Partir n’est pas abandonner les siens !

Partir est bien pousser la porte de ses rêves

Pour les vivre, enfin, pleinement au quotidien

Et sentir des émotions nouvelles nous prendre,

Événements, gens, paysages nous surprendre.

Et si ce n’est pas une liberté  sans frontières,

C’est  une  pause, une parenthèse, une bulle

Qui recharge  nos batteries,  au point nul,

Pour repartir pour demain comme hier,

Qui reste  en toile de fond, en filigrane

Campée comme ancre en mon crane.

TRÈS LOIN

Parti au loin, vers toi je reviens

Renouer, et au plus près… ces liens

Maintenus avec toi au long de ma vie

Qui nous réunissent, nous réussissent,

Faisant de moi, ton mari, amant, ami.

Rêves, écritures, voyages,

Sont pour moi des jeux de mots,

Des palettes d’actions bien sages,

Transport sur merveilleux nuage

Innocent, n’ayant, rien, en tête

Et, pour peu que m’y prête,

Pour peu que je m’y jette,

Confondre sûr et peut-être.

VERS TOI,

Porté par nobles sentiments,

À en être grisé en ces moments,

Émotions affleurent sur ma peau :

Qu’y a-t-il au monde de plus beau !

Même si tout ne m’est pas permis,

Même si, tout, n’est pas possible,

Comme de s’aimer aujourd’hui,

N’empêche : j’y suis  sensible !

Preuve que, pause transitoire,

Pour y voir clair  dans le noir,

Est séparation, non au revoir

Ne me jette pas au désespoir.

JE REVIENS !  

Mes fidélités comme tiennes,

Sont, en tous points… égales,

Pour peu que l’on s’y attende,

Qu’on parvienne à s’entendre.

Tant de choses de toi, paroles,

Gestes, sensations, reviennent,

En moi et dès lors, me tiennent

Attaché à toi quoiqu’il advienne.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

600 4

.

Un tire-bouchon et des plus communs,

Un pommeau de canne pour randonner,

Tête sur torse,  longiligne,  probablement,

Silhouette de femme dite morphologie.

.

 Je n’échappe à ma morphologie

Une parmi huit, recensées.

Silhouette de la femme,

Imprimée en soi, quoiqu’il arrive

 .

 Symbolique 

.

Quelle est votre morphologie

et comment la mettre en avant ?

 

1 / La morphologie en X (le sablier) …

 

2 / La morphologie en O (en rond) …

 

3 / La morphologie en V (pyramide inversée) …

 

4 / La morphologie en A (pyramide) …

 

5 / La morphologie en H (le rectangle) …

 

6 / La morphologie en 8.

 

atode.fr/morphologie-femme/

.

Descriptif

 .

600 – Parti très loin, vers toi, je reviens !    

Alignement central / Titre intercalé / Thème  rencontre

Forme anthropo /   Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : morphologie    Symbole de fond : silhouette

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

600 6

.

Silhouette de la femme,

Imprimée en soi, quoiqu’il arrive

 Je n’échappe à ma morphologie

Une parmi huit, recensées.

 .

Symbolique 

.

Pour identifier

Votre morphologie,

Il faut se mettre devant

Une glace en sous-vêtements

Ou avec des vêtements près du corps

Afin de pouvoir regarder votre silhouette.

.

Je sais que cela semble évident, mais, parfois

Je sais, certaines d’entre vous ne font pas ça !

Et regardez aussi la taille de vos vêtements :

Est-ce que taille de vos hauts est la même

Que celle de vos jupes et pantalons ?

Source : cristinacordula.com/2015-10-morphologie-2

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

C’est fort heureusement que les femmes

Du monde n’ont pas la même morphologie

Imaginez l’ennui de l’interchangeabilité

Les mêmes tailles, poids, silhouettes,

Comme autant de clones jumelles

Et puis, les femmes changent,

En cours de vie, grossissent

Voire parfois maigrissent

Garder la forme est pari

Tenu ou en laisser aller.

 .

.

Ok, mais vite, c’est quand !

.

Scénario 

.

Il suffira de repasser le pont qui nous aura séparés, l’un de l’autre,

partir un peu, revenir beaucoup, dit l’affiche,  si ce n’est le contraire,

je t’ai vu arriver derrière le rideau de ma fenêtre comme apparition !

 .

Visuels et textuels >> 

599 – Le néant de mon être s’accorde au tien

Visuels et textuels  >> 

.

Zéro + zéro  égal  zéro,

De nos jours, c’est évident :

Pas depuis l’aube d’humanité,

Et pourtant cela aura toujours été

Car le vide existe bien dans l’Espace,

Tandis que le néant est le rien, absolu !

Néant n’est pas le vide et réciproquement.

Quant à mon propre néant et quant au tien :

C’est jute une pure métaphore de notre esprit

Disant qu’être, ne pas être, revient au même.

Néant de sentiments avec vide des pensées,

Il n’y a  rien  qui  attire, rien qui  manque,

Un vide ne comblerait pas  propre néant.

Le néant de mon être s’accorde au tien,

Du simple fait que, moins par moins,

Donnent plus    s’ils  se multiplient,

Ils se poussent, s’attirent… aussi.

.

Comme deux aimants  se collent

Nos deux corps,  se fusionnent,

Comme ressorts qui se tordent

Nos deux esprits, s’accordent.

À l’autre, pour   lui manquer,

Pour gagner sa place, en lui,

Faut commencer  par vider

Le trop plein  de ses ennuis.

L’un en autre, comble  vide,

Parti, il le creuse, impavide,

Force d’attendre qu’il repasse

Qu’à nouveau, amour… enlace.

.

Conversation à quatre mains :

L’un commence et l’autre finit,

Nos phrases sont des répliques,

Qui deviennent  des suppliques

Manques patents et trous noirs

L’amour  en devient  troublant,

En  déficiences,  en désespoirs

Tous deux  tombent en néant.

.

Rien n’a plus   d’importance,

Que d’y penser, à outrance,

En nous gâchant  plaisirs,

Plutôt que  nous réjouir.

Néant  des sentiments,

Pèse solitude extrême

Sollicitude bohème,

Biaise ce moment.

Moments pleins,

Instants vides,

Ou heureux

Stupides.

.

.

Extension

 .

Conversation à quatre mains,

L’un commence  et l’autre finit,

Nos phrases  sont  des répliques

Qui se transforment en suppliques,

Et accélèrent leurs rythmes jusqu’aux

Formes d’incantations des orchestrations.

.

Manque patent, trou noir, amour troublant,

En latence, en déficience, si ce n’est désespoir.

Tous deux tombent en néant, en petite mort

Qui les prend, surprend comme détaché

De tout et y compris d’eux-mêmes.

.

Rien n’aura plus d’importance

Que d’y penser à outrance,

En nous gâchant tour plaisir

Plutôt que de nous  en réjouir.

.

Toutes nos sensations extérieures

S’amenuisent au profit d’état d’extase

Intérieur qui peut durer  bien des heures.

Néant  des sentiments pèse comme solitude

Extrême si trop de sollicitude,  trop bohème,

Biaise ce moment,  ce voyage extraordinaire,

Sur  un tapis volant, ressemble, fort, à  celui

Imaginé aux confins d’univers de lumières.

Ces moments pleins, paraissant stupides,

Ces instants vides paraissant heureux.

.

Le rasoir, comme son nom l’indique rase tout ce qui dépasse

Une maison rasée,  une tête rasée,  une barbe rasée, etc.

Rien ne lui résiste tant il est tranchant, bien aiguisé

Y compris en amour quand on en fait table rase

Et le néant s’ouvre devant soi comme le vide.

.

Comment le néant n’étant pas existant

Pourrait  s’accorder  à celui d’un autre :

Ça n’a aucun sens, n’a aucune substance,

Que feraient  deux néants : le mien, vôtre,

Rien plus rien ne peuvent donner que rien.

.

C’est comme si un mort enterré en cimetière

Pouvait parler avec celui de la tombe d’à côté.

En ce cas, cimetière aura des choses à raconter

Et lors le néant de toute mort n’en serait plus un.

.

Ce qui veut dire que, moi vivant, suis loin de néant

Et ce d’autant plus que communique à autre vivant.

Voilà au moins qui est bien réel et qui est rassurant,

Lors cela dit, entre toi et moi, rien à signaler : néant !

.

.

599 – Calligramme

.

Zéro + zéro  N     égal  zéro,

De nos jours,   É   c’est évident :

Pas depuis l’au   A    be d’humanité,

Et pourtant cela     N    aura toujours été

Car le vide existe       T    bien dans l’Espace,

Tandis que le néant     *       est le rien, absolu !

Néant n’est pas le vide  D       et réciproquement.

Quant à mon propre né   E      ant et quant au tien :

C’est jute une pure méta  *       phore de notre esprit

Disant qu’être, ne pas     M    être, revient au même.

Néant de sentiments     O     avec vide des pensées,

Il n’y a  rien  qui atti   N      re, rien qui  manque,

Un vide ne comble   *   rait pas  propre néant.

Le néant de mon  Ê  être s’accorde au tien,

Du simple fait    T que, moins par moins,

Donnent plus   R   s’ils se multiplient,

Ils se poussent E      s’attirent aussi.

.

*******************************

*****************************

Comme des ai  S  mants se collent

Nos deux corps,   ‘    se fusionnent,

Comme ressorts   A        se tordent

Nos deux esprits    C  s’accordent.

À l’autre, pour lui     C  manquer,

Pour gagner sa place  O     en lui,

Faut commencer par   R      vider

Le trop plein  de ses   D   ennuis.

L’un en l’autre, com   E  ble vide,

Parti, il le creuse    *      impavide,

Force d’attendre   A  qu’il repasse

Qu’à nouveau,    U  amour enlace.

*

Conversation à   T  quatre mains :

L’un commence  I   et l’autre finit,

Nos phrases sont E des répliques,

Qui deviennent des  N suppliques

Manques patents et  * trous noirs

L’amour  en devient    troublant,

En  déficiences,  en   désespoirs

Tous deux  tombent en néant.

.

Rien n’a plus   d’importance,

Que d’y penser, à outrance,

En nous gâchant  plaisirs,

Plutôt que  nous réjouir.

Néant  des sentiments,

Pèse solitude extrême

Sollicitude bohème,

Biaise ce moment.

Moments pleins,

Instants vides,

Ou heureux

Stupides.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

 .

599 4

.

Une belle pointe de quelque chose

Belle  plume de stylo, pour écrire,

Un gourdin,  pour vous assommer,

Ou rasoir électrique, manuel ?

.

Le rasoir réduit la barbe à néant

qui n’en est  pas   vraiment un,

aussi la forme diffère du fond.

.

On finirait par devenir rasoir

Si l’on disait tout … de travers.

Oui  mais, on passerait pour un

«Moins que rien» si on ne dit rien.

 .

Symbolique 

 .

Un rasoir est un appareil

Destiné à couper les poils :

(barbe, cheveux, pubis, jambes, aisselles),

Tant chez les hommes que chez les femmes,

Ou encore chez les animaux.

.

On appelle « rasoirs humides »

Les rasoirs nécessitant l’usage d’un lubrifiant

(huile d’amande douce, savon à barbe,

Mousse à raser, gel de rasage)

Comme le rasoir droit ou le rasoir de sécurité.

.

Par opposition, le « rasoir sec »,

Comme le rasoir électrique,

S’utilise à même la peau.

fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir

.

.

Descriptif

 .

599 – Néant de mon être s’accorde au tien 

Alignement central / Titre absent / Thème  dialogue

Forme conique /   Rimes égales   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : rasoir électrique    Symbole de fond : manuel

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

599 6

.

On finirait par devenir rasoir

Si l’on disait tout … de travers.

Oui mais, on passerait pour un

«Moins que rien» si on ne dit rien.

 .

Symbolique 

 .

Le rasoir est un appareil destiné

À couper les poils  ou les cheveux.

Il est associé aux rites de passage.

Dans la religion musulmane,

Parmi   les  rites  de   passages

Liés à  la naissance d’un enfant,

L’un consiste  à raser les  cheveux

Au septième jour après sa naissance

De peser ses cheveux, et, de donner en

Aumône l’équivalent de leur poids en or.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-rasoir

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le rasoir est un instrument de coupe,

Tout autant qu’un instrument de mort :

Combien se sont font trancher le cou avec

Si ce n’est se couper les veines avec sa lame

Et donc d’être réduit à néant et  totalement !

.

Avec un rasoir électrique, ce sera plus difficile

Sauf se raser dans sa baignoire, rasoir branché.

Quoiqu’il en soit, un rasoir rien à voir ni avec moi

Ni avec le néant, ni vide sidéral, ni trou noir, béant.

 .

.

Sans visage : néant !

.

Scénario 

.

Il n’est pas facile de parler du néant, de ce qui n’existe pas, est vide.

Les troncs d’arbres nus, clairsemés en la brume évoquerait le néant.

L’être, c’est la vie, le néant, la mort, dit philosophe Jean Paul Sartre !

 .

.Visuels et textuels  >> 

598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, ami, amant !

Visuels et textuels  >> 

.

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps.

.

  Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

     Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

.

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

.

Extension

 .

Y-a-t-il un âge limite

Pour être amant alors qu’il

Ne saurait y avoir pour rester ami.

L’amant mettrait  son sexe  au placard,

Quand l’ami deviendrait encore plus bavard.

.

Comme chanson, de jour en jour, le remettant,

Amour s’en va mourant, attendu trop longtemps,

Ton temps est devenu, bêlant, puis bêtifiant, néant !

.

On ne vit pas le même amour, à vingt,  qu’à quarante,

Soixante, quatre-vingt ans bien que cela  reste l’amour

Quand même, et qui peut dire lequel est le plus naturel,

Le plus digne ou le plus fort sans l’avoir vécu, soi-même.

.

Quatre-vingt ans, la mort approche et dramatiquement,

Mensonge n’est pas, n’est plus de mise pour la conquise.

.

L’escalier du corps et de l’esprit, ne sont pas symétriques

L’escalier du corps, atteint l’apogée, finit par descendre

Tandis que l’escalier de l’esprit continue sur sa…lancée

Vingt ans est prétendue apogée de rapidité du cerveau

Mais soixante profite de son expérience pour avancer :

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait en quelque sorte,

Personne ne sait, ne peut, transmettre  ses  expériences !

.

La jeunesse serait  à envier,

Mais la vieillesse,  à craindre

À écouter des gens, en parler,

Les romanciers, les dépeindre.

.

Il est certain  qu’à soixante ans

On en saura bien plus qu’à vingt

Je parle de l’expérience de la vie,

Non de savoirs et non de sciences.

.

Une marche après l’autre, grimpant

Dans le cœur, l’esprit, et  dans l’âme,

Une marche après l’autre descendant,

Dans notre corps qui nous condamne !

.

.

598 – Calligramme

 .

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps

Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

    Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

QU’AS-TU FAIT

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

DE TES VINGT

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

ANS, AMANT ? 

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

598 4

.

La vie est comme un arbre,

Ou une échelle de difficultés,

Un fort escalier, à grimper

Avec gros risques de chute.

.

Un escalier pour figurer le temps qui passe

marche par marche, et  jusqu’à la dernière :

avec risque de buter, de trébucher, de chuter,

voilà qui fait converger la forme avec le fond !

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

  .

Symbolique 

 .

Lorsqu’il   est   considéré   comme

Allégorie du déroulement de la vie,

L’escalier symbolise cette dernière.

Son mouvement vital, ses soubresauts,

Ses obstacles, et ses retours,  en arrière,

Tout comme ses surprises, ses joies aussi.

.

Par ses circonvolutions ou par ses paliers,

Par ses brusques changements de direction,

Si ce n’est ses marches alternées, ou inégales

L’escalier de la vie conduit et guide, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi, et du monde.

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

 .

598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, amant ?

Alignement central / Titre absent / Thème  dialogue

Forme escalier / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : escalier   /   Symbole de fond : chute

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

598 6

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

 .

Symbolique 

.

Le plus souvent, la chute

Dans le rêve s’accompagne d’une peur

Traduisant un sentiment d’insécurité.

On se sent seul(e) et non soutenu(e),

Surtout  lorsque l’on  rencontre de

 Gros problèmes dans la vie réelle.

.

La chute peut aussi indiquer que

L’on est sur un chemin dangereux

Et qu’il faut revoir son jugement.

La chute dans le vide peut refléter

Un  échec  auquel  on  est  confronté.

.

Tomber dans les escaliers est signe

De danger qu’il faut craindre.

Une chute dans un trou nous prévient

 Que des soucis nous attendent.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/

signification-des-reves-rever-dune-chute

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Autant pour sa montée que pour descente

Comparer  vie et escalier est rendu  courant

Si conseils pour monter, deviennent  saoulant,

Au point qu’arrivé en haut, on en devient  errant.

 Pour la  descente, on tentera de  rattraper  le temps,

Mais hélas, en vieillissant, on en terminera  pleurant,

Et si vingt ans se situe encore dans les premières marches

Quatre-vingt ans friseront les dernières … presque mourant

Surtout si, comme disent  toutes les chansons, tous les dictons,

Plus on monte de marches et plus, un jour … on tombe  de haut !

 .

.

Attendre toujours 

 .

Scénario 

.

Tu avais vingt ans quand je t’ai rencontré et connu intimement,

puis je t’ai retrouvé à quarante, fort et fringant, mais lassé, déjà,

qu’en sera-t-il soixante ans, tu auras l’air sombre et la vue basse !

.

Visuels et textuels  >> 

597 – Femme pudique, galante : après conquête !

Visuels et textuels  >> 

.

Pudique

Et galante

Semble  être

En opposition.

Or il n’en est rien

Tant  qu’elle avance

Ce  que, elle  soutient,

Que ce soit pour un mal,

Ou  pour se faire  du bien.

.

Femme pudique ou galante

Conquête   après   conquête,

Soyez généreuse ou soyez bête

En contentant un  prétendant.

.

Jusqu’au jour où lorsqu’amante,

Vous deviendrez par  lui, aimée,

Sinon celui cherché puis désiré,

Entre  vos doigts il  aura  glissé !

 .

Jusqu’à ce jour  où  il regrettera,

Que  sa belle  perle  se soit  tirée :

Elle surpassait toutes précédentes,

Lui faisant  renoncer aux suivantes.

 .

Le voici bien forcé pour s’en consoler

De reprendre son enfilage de dames.

Le, voilà  éternellement,  condamné,

À ne fendre  que des âmes  infâmes.

.

La vraie morale, pour cette histoire,

Chacun  s’efforce  de bien  la trouver.

L’homme propose,  la femme dispose,

Si ce n’est le contraire, si lors, elle ose.

.

Entre formule mariage et libertinage

Entre des principes valeurs d’usage

Diables  pervers  ou  anges  sages

Il y a manière  et manière voir.

.

De voir, ce qui nous convient,

De voir, ce qui nous retient,

De choisir et de surseoir

À l’élu(e)    d’espoir.

.

.

Extensions

 .

J’ai voulu jouer, me jouer d’elle,

Elle s’est jouée de moi, j’ai perdu :

Je ne peux gagner à tous les coups,

Surtout lorsque j’annonce que c’est

Juste comme ça, en passant, pour se

Faire plaisir, avant l’oubli, prestement.

.

Les paris font partie de ce jeu stupide

«Je vous parie  que je me la… tape

Après cela, eh bien  je m’en tape.»

Tel est pris qui croyait prendre,

Et voilà votre arroseur, arrosé.

.

La belle s’est moquée de vous,

Faisant croire, vous menez le bal.

Elle cherchait moment de plaisir

Avec vous et s’est tirée de votre lit

Pour aller l’annoncer à… vos amis.

.

C’est le jeu du chat et de la souris,

Où la souris se moque du chat épris.

Dans le concert de ces tromperies

Il y aura celles que l’on fomente

Et il y a celles que l’on subira.

.

Il n’y a aucune raison que ce soit

Toujours les mêmes qui en profitent

Ou bien les mêmes qui s’en…dépitent.

.

Femmes, galantes, libérées, bretonnes

D’hier, d’aujourd’hui, voire de demain,

Ont eu ont, auront les mêmes sentiments

Dans des habits complétements différents !

Mais si les rapports auront beaucoup changé

Ce n’est pas du fait des hommes, d’elles-mêmes.

.

L’homme propose, la femme dispose,

Si ce n’est le contraire …  aujourd’hui !

Fini les femmes qui faisaient tapisserie :

Chacun à tour de rôle, lors danse impose.

.

Qu’une femme pudique devienne galante,

Ce n’est pas un scoop,  ce n’est pas gigolo,

Elle ne cherchera qu’à plaire en élégante :

Rien ne dit qu’elle ne se marie au plus tôt.

.

On parle de complexes,  de pudibonderies,

D’un trésor caché qu’on ne saurait exposer

Or ce n’est pas que le sexe qui est concerné

C’est le corps, la cœur, l’esprit, l’âme aussi.

.

.

597 – Calligramme

.

Pudique

Et galante

Semble  être

En opposition.

Or il n’en est rien

Tant  qu’elle avance

Ce  que, elle  soutient,

Que ce soit pour un mal,

Ou pour se faire  F  du bien.

Femme pudique   E      galante,

Conquête après     M     conquête,

Soyez généreuse    M     soyez  bête

En contentant un   E      prétendant.

    *

Jusqu’au jour où     P     lorsqu’amante,

Vous deviendrez      U      par  lui, aimée,

Sinon celui cher       D      ché puis désiré,

Entre  vos doigts       I        il  aura  glissé !

  Q

Jusqu’à ce jour où      U              il regrettera,

Que  sa belle  perle       E              se soit  tirée :

Elle surpassait tou        *          tes précédentes,

Lui faisant  renon         G       cer aux suivantes.

  A

Le voici bien forcé         L      pour s’en consoler,

De reprendre son           A       enfilage de dames.

Le voilà  éternel             N      lement  condamné,

À ne fendre  que             T       des âmes  infâmes.

  E  

La vraie morale              :       pour cette histoire,

Chacun  s’efforce           C        de bien la trouver.

L’homme propose         O        la femme dispose,

Si ce n’est le cont          N        raire lors elle ose.

 Q

Entre formule  mari    U       age et libertinage

Entre des principes    Ê          valeurs d’usage

Diables pervers         T          et anges sages

Il y a manière         E         manière voir.

*

De voir, ce qui         nous convient,

De voir, ce qui      nous retient,

De choisir   et   de surseoir

À l’élu(e)    d’espoir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

597 4

.

Un menhir de haute taille,

Une simple  pomme  de  pin,

Une belle fleur, forme conique

Qui s’habille en monochrome.

 .

Il existe des fleurs en épis, en chatons

des fleurs monochromes, multichromes

ayant toutes des formes pleines ou creuses

ainsi la forme correspond à femme pudique.

.

Femme ressemble fleur 

Et  comme chacun le  sait,

Se renferme  sur elle-même,

Et s’habille en monochrome.

 . 

Symbolique

 .

Si fleurs

Transmettent nos

Sentiments, bien mieux

Que des mots, c’est parce qu’elles

Accompagnent la vie des hommes

Depuis l’Antiquité, selon occasion,

Chacune aurait son mot à dire,

Influencée par son histoire,

Sa saisonnalité.

Interflora

.

Descriptif

 .

597 – Femme pudique, galante : conquête 

Alignement central / Titre droit / Thème  dialogue

Forme ovale  /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : fleur / Symbole de fond : monochrome

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

597 6

.

Femme ressemble fleur 

Et  comme chacun le  sait,

Se renferme  sur elle-même,

Et s’habille en monochrome.

 .

Symbolique 

 .

Les bases chromatiques

Photo  en  Noir et  Blanc

Et Mono Couleur, seront:

Une photo de vous, en noir et blanc

Sur un fond noir avec un objet symbolique

(Lunettes, crayon, livre, chapeau, une voiturette)

.

Monochromatique (une couleur) occupe entre

5 à 10% de l’image totale. Choisissez un objet

Qui symbolise (tel un pictogramme)

Votre métier et pour la couleur

Prenez davantage couleurs

Chaudes et lumineuses.

maphotoportrait.fr/styles-poses/94-

conseil-image-noir-et-blanc-linkedin.html

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Des fleurs monochromatiques,

Il en existe des centaines, milliers

Des polychromatiques, y en a moins,

Lors intérieurs semblent plus pudiques

Presque effacées, et voire  transparentes

Mais dès qu’elles s’ouvriront, elles seront

 De couleurs,  si chatoyantes,  si éclatantes,

Que vous aurez du mal à vous en détacher.

 .

.

Femme nue, pudique

.

Scénario 

.

Femmes galantes telles qu’on les imagine aux siècles romantiques.

Femmes libérées  n’ont plus peur  de s’habiller  d’une tenue frivole.

Femmes bretonnes, au temps jadis, étaient un peu plus farouches.

 .

Visuels et textuels  >>

596 – L’essentiel : lui parler d’elle et non de vous !

Visuels et textuels  >> 

.

De lui parler que d’elle

Sera compris : se contenter

De l’écoute avec une attention

Qu’elle mérite surtout de vous.

Si vous  ne parlez que  de vous,

À la fin  de tout : elle s’en fout !

.

Elle n’existe pas, elle est floue,

Alors que  vous … clair en tout.

Pour autant … ne pas la flatter,

Elle flairerait votre manœuvre

Pour la séduire… en sexualité

Consommée en hors d’œuvre.

 .

Juste un seul et unique conseil

Lui parler d’elle, et non de vous,

Pour faire apparaître, merveille,

Les qualités, qui feront, de vous,

Le meilleur, qui puisse paraître,

Pour dévoiler … ses frous-frous,

À vous exciter, comme un fou !

.

Jusqu’à tout faire disparaître

En  enlevant tous ses dessous,

Pour la sauter, nue, et entière,

Fleur ajoutée, à  boutonnière,

Puis, l’abandonner, tout fier,

Car demain, souvenir d’hier.

Si, s’attacher, serait l’Enfer !

 .

L’avoir pénétrée, de partout,

Jusque tréfonds d’un bestiaire

Fera, d’ange, un diable, de vous.

.

La vraie morale…de cette histoire,

À chacun  de la trouver, de la conter,

Telle histoire ne sera, jamais, terminée,

Tant qu’on prendra femme  pour sautoir !

.

Enfin, parler d’elle, c’est facile à dire, mais si

Elle vous interroge, s’intéresse à vous, de près :

Qu’allez-vous inventer pour vous mettre en valeur

Qui lui paraisse crédible et ne lui fasse pas peur

Avant que votre personnage se transforme

En fantôme et finisse en informe

Erreur de casting.

.

.

Extension

 .

Lui parler d’elle et non de vous,

Tant il serait plus important d’être

À l’écoute de l’autre que de se raconter.

Se raconter d’emblée est comme s’imposer

Aux yeux de l’autre comme quelqu’un

Se faisant croire plus qu’intéressant.

.

Mais c’est à l’autre d’en décider :

Il arrive un moment, en conversation

Où il, elle, s’inquiète de qui vous êtes.

Quant à mentir, se mettre  trop valeur,

Dire la vérité, privilégier l’authenticité,

C’est à chacun de voir et l’assumer.

.

Séduire est une chose ; satisfaire,

Une autre ; plaire sur le long terme,

Une troisième ; construire un couple.

Quoiqu’il en soit : parler de soi,

Que de soi, est toujours délicat

Car c’est se mettre  trop en avant

S’exposer à se faire rejeter d’emblée.

.

Parler de l’autre, l’écouter est souvent

Déclencheur de complicité,

À condition que cela ne prennent pas

Le ton d’une inquisition ou en tous cas

Soit pris pour telle et rejetée.

.

Un blaireau est une brosse pour étaler la crème à raser,

Mais aussi une personne qui, par son attitude, est stupide

Ou se rend comme telle quand il veut séduire une femme !

Pour ne pas se présenter comme rasoir et barber l’élue

Il est préférable d’écouter l’autre plutôt que de parler

Tout le temps pour bien meubler la conversation

Pour se rendre plus intéressant que l’on est.

.

Il est reconnu que parler est moins fatigant

Qu’écouter, qui parait pourtant bien passif

Mais cela comprend  des efforts constants,

Pour bien entendre, interpréter, très actif.

.

Si parler de soi n’est pas parler de l’autre,

Ce n’est pas qu’il faudra le flatter d’autant,

Mais parler de soi, que de soi, est énervant

Vous n’êtes pas Jésus et l’autre pas apôtre !

.

Toutefois faut pas parler  pour ne rien dire,

Commettre des erreurs ou pire des impairs

Ou, par un interrogatoire,  la faire souffrir,

Pire encore, d’un grand niais en avoir l’air.

.

.

596 – Calligramme 

 .

De lui parler que d’elle

Sera compris : se contenter

De l’écoute avec une attention

Qu’elle mérite surtout de vous.

Si vous  ne parlez que  de vous,

À la fin  de tout : elle s’en fout !

Elle n’existe  pas, elle est  floue,

Alors que  vous … clair en tout.

Pour autant… ne pas la flatter,

Elle flairerait votre manœuvre

Pour la séduire… en sexualité

Consommée, hors d’œuvre.

L’ESSENTIEL : 

Juste un seul et unique conseil :

Lui parler d’elle, et non, de vous,

Pour faire  apparaître, merveille,

Les qualités, qui feront, de vous,

Le meilleur, qui puisse paraître,

Pour dévoiler … ses frous-frous,

À vous exciter, comme un fou !

PARLER D’ELLE,

Jusqu’à tout faire…disparaître

En  enlevant tous ses  dessous,

Pour la sauter nue, et entière,

Fleur ajoutée, à boutonnière,

Puis, l’abandonner, tout fier,

Car demain, souvenir d’hier.

Si, s’attacher, serait l’Enfer !

NON DE VOUS 

L’avoir pénétrée, de partout,

Jusque tréfonds d’un bestiaire

Fera, d’ange, un diable, de vous.

La vraie morale…de cette histoire,

À chacun  de la trouver, de la conter,

Telle histoire ne sera, jamais, terminée,

Tant qu’on prendra femme  pour sautoir !

Enfin, parler d’elle, c’est facile à dire, mais si

Elle vous interroge, s’intéresse à vous, de près :

Qu’allez-vous inventer pour vous mettre en valeur

Qui lui paraisse crédible et ne lui fasse pas peur

Avant que votre personnage se transforme

En fantôme et finisse en informe

Erreur de casting.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

596 4

.

Ça peut être une brosse à poudre

Tout aussi bien  pinceau peinture

Tout aussi bien qu’un blaireau 

Sinon voire une vieille barbe.

.

Blaireau et que ce soit brosse ou animal

n’a aucun lien avec n’importe quel dialogue

tant et si bien que la forme s’écarte du fond !

.

Vous passerez pour un blaireau

Ou pour une vieille barbe si vous

Ne parlerez d’autres  choses que

De vous en souhait amoureux.

 .

Symbolique 

 .

En Europe, un blaireau

Est  une personne stupide,

Ou  une brosse, pour étaler

Toute la crème de rasage.

Symbolisant le clergé,

Il n’a de cesse, par

Sa sagesse et ses

Conseils avisés,

Est prendre

La  défense

Du  renard.

Dans la bible,

Le blaireau est

Un pur symbole

D’une agressivité.

gaiachamanisme.over-

blog.com/article-le-blaireau

.

Descriptif

.

596 – L’essentiel : parler d’elle, non de vous 

Alignement central / Titre intercalé / Thème  dialogue

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : blaireau / Symbole de fond : barbe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

596 6

.

Vous passerez pour un blaireau

Pour une vieille barbe si vous

Ne parlerez d’autres choses que

De vous en souhait amoureux.

 .

Symbolique 

 .

La barbe est le symbole

De la divinité, du savoir et de la virilité.

Cependant, elle peut aussi évoquer négligence.

En France mais plus largement en Europe,

La barbe a été adoptée au XVIe siècle,

Puis disparait au siècle suivant,

Pour réapparaître au XIXe siècle.

.

Après être passée de mode, pendant décennies,

Elle revient en force en ce début de XXIe

Siècle mais elle est davantage considérée

Comme un accessoire esthétique

Que comme un objet  symbolique.

1001symboles.net/symbole/sens-de-barbe.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La barbe est bien plus, de nos jours

Taillée par des rasoirs électriques,

Que mécaniques, et lors, la brosse

Ou blaireau avec le savon spécial

Sont un peu tombés en désuétude.

De toutes façons quand on se rase,

Il est rare d’entretenir un dialogue,

Avec qui que ce soit, surtout conquête

Tant il serait vite rasoir sinon barbant.

 .

.

Homme autosuffisant

.

Scénario

  .

De loin, sur long canapé, l’approche est délicate mais possible,

de plus près, tendrement à l’oreille, chaque mot est un espoir réel,

et voilà qu’elle vous avoue qu’elle sera seulement amie avec vous !

 .

Visuels et textuels  >> 

595 – J’aimerais tant qu’un autre vienne vers moi

Visuels et textuels >> 

.

Venir vers soi sans surprendre

Sans déranger, se méprendre,

Comme attiré,  naturellement,

Par  l’expression de  son aura !

Faut pas rêver, suis transparent

Je n’ai pas un physique d’amant,

Regards, sourires, mots aimables,

Sûr, ne me rendent pas détestable,

Mais ils n’attrapent pas de poissons

Au point de générer la même passion

Or, il fut un temps, où l’on arrangeait

Belles rencontres,  générant  mariages,

Et  encore,  aujourd’hui, on  souscrirait,

À un site, pour y trouver  le bon  alliage.

.

J’aimerais  qu’un autre vienne contre moi,

Oui, mais voilà : le premier pas, qui le fera,

Bien que soit le seul qui coûtera comptera.

J’aimerais  tant  qu’un autre, vienne à moi,

Pour qu’il advienne qu’il s’intéresse à moi

Pour ne plus rester  un fantôme qui croit

Que présence  ou  apparence, qu’échoit

Force d’attirance  en atomes, suffira,

Pour que  cœurs dansent, au choix.

Premier pas, première déclaration

N’engage à rien, sauf à déception

C’est pourquoi il coute beaucoup,

On peut  en mourir, pour le coup !

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

Une fois

Soutenir mes regards et advienne

En moi

Flammes qui nous entretiennent

En joie,

Nous faisant demeurer éperdus

Tout coi,

Laissant notre âme toute… nue

Sans foi

Bien que connu, même reconnu

Cent fois.

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

En moi

Pour que distance qui convienne

Décroit,

Et que, enfin, parviennent,

Une fois,

Liens entre nous, plus

Etroits,

Pour peu que serrés

On soit,

Nous faire exister

Se doit.

VVV

V

.

.

Extension

 .

Attendre que l’autre vienne vers soi

Est confortable, est reposant, est réjouissant.

L’on n’a pas à faire le premier pas, celui qui coûte,

Le seul, dit-on : un peu, beaucoup … passionnément.

.

S’intéresser à moi, c’est m’accorder valeur à ses yeux

Et s’il s’agit d’une femme, c’est ce qu’il y a de mieux.

Si l’autre ne s’intéresse pas  à moi,  que par intérêt,

Comment pourrais-je le savoir  au premier abord !

.

L’intuition : ah oui, j’oubliais, comment marche:

« Je le sens mal, je ne le sens pas,  quelque chose

En moi me dit non une erreur de casting….

.

Il peut aller se rhabiller, je l’ai vu venir,

Gros comme une maison, sûr de lui

Et comme une entorse à sa raison.

.

L’attente est délicieuse ou pernicieuse :

Ça dépend si espoir emporte sur angoisse,

Et surtout si le temps joue avec ou contre soi.

.

Romance, s’il en est une qu’un voyage en amoureux

Pour une belle rencontre, les yeux dans les yeux,

Chacun attend, de l’autre, sentiment heureux

Se sentir aimé pour de bon jusqu’au pieu.

C’est alors qu’on se dit : c’est trop beau

Pour  être  vrai, faut recommencer,

Histoire de mieux le consolider

Et l’on repart, vite,  à deux,

Quelque part aux cieux.

.

J’aimerais tant que … toute liste de désirs

S’ensuit parfois courte,  limitée ou sans fin

L’humain est par nature un être insatisfait.

.

Cela dit, comme en vie, on ne peut tout avoir

Il parait judicieux d’établir quelques priorités

Sinon à se disperser, ici et là, partout, par tout,

On finit par courir des lièvres, sans attraper un.

.

Attendre  sans rien faire  reste  une alternative,

Pour autant est-elle mieux  ou pire  que courir.

Chacun de trouver le juste milieu qui convient

Sa vie se tiendra entre trop faire et pas assez.

.

De choisir  d’écrire, sans  devenir  écrivain,

Est un chemin qui va vers l’autre,  lecteur,

Sans attendre, de lui, qu’il vienne à vous,

C’est l’esprit même d’Éclats d’existences.

.

.

595 – Calligramme

 .

Venir vers soi  J sans surprendre

Sans déranger,     se méprendre,

Comme attiré,   A   naturellement,

Par  l’expression    I    de  son aura !

Faut pas rêver, suis  M    transparent

Je n’ai pas un physi   E   que d’amant,

Regards,   sourires,   R    mot aimable,

Sûr, ne me rendent   A   pas détestable,

Mais ils n’attrapent   I    pas de poissons

Au point de générer  S    la même passion

Or, il fut un temps,  *    où, l’on arrangeait

Belles rencontres,   Q   générant  mariages,

Et  encore,  aujour  U  d’hui, on  souscrirait,

À un site, pour  y        trouver  le bon  alliage.

 A ………..

J‘aimerais  qu’un    U  autre vienne, contre moi,

Oui, mais voilà        T   premier pas, qui le fera,

Bien que soit le seul R    qui coûtera comptera.

J‘aimerais tant qu’    E      autre, vienne à moi,

Pour qu’il advienne  *  qu’il s’intéresse à moi

Pour ne plus rester  V  un fantôme qui croit

Que présence  ou     I  apparence, qu’échoit

Force d’attirance    E   en atomes, suffira,

Pour que  cœurs    N   dansent, au choix.

Premier pas, pren N mière déclaration

N’engage à rien,   E  sauf à déceptio

C’est pourquoi il  *coute beaucoup,

On peut en mourir, pour le coup !

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

Une fois

Soutenir mes regards et advienne

En moi

Flammes qui nous entretiennent

En joie,

Nous faisant demeurer éperdus

Tout coi,

Laissant notre âme toute… nue

Sans foi

Bien que connu, même reconnu

Cent fois.

 .

J’aimerais tant qu’un autre vienne

En moi

Pour que distance qui convienne

Décroit,

Et que, enfin, parviennent,

Une fois,

Liens entre nous, plus

Etroits,

Pour peu que serrés

On soit,

Nous faire exister

Se doit.

VVV

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

595 4

.

Un foret pour une perceuse,

Un tire-fond   pour   assembler,

Je vois une plume de stylo encre

Sur le point d’écriture un mot !

.

Sous toutes plumes, l’écriture

 Constituera tous les premiers pas

Afin d’aller vers l’autre et jusqu’à

Susciter une rencontre physique.

 .

Symbolique 

 .

Plume,

Instrument

Toute  écriture

Et par excellence.

Et, utilisée pour l’art

De belle calligraphie,

Ou pour  une écriture

Quotidienne,  le  stylo

Plume  nous   renvoie

Message   symbolique

Parmi les  plus  forts.

C’est pourquoi il tient

Une place  d’honneur

Dans les professions

Nobles, professeurs,

Docteurs,  avocats.

troisarchers.com/blog/

ecriture/ecrire-stylo-plume

.

Descriptif

.

595 – J’aimerais qu’un autre vienne vers moi !

Alignement central  / Titre serpente  / Thème  pensée

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : plume / Symbole de fond : écriture

.

.

Fond

 .

Évocation

.

595 6

.

Sous toutes plumes, l’écriture

 Constituera tous les premiers pas

Afin d’aller vers l’autre et jusqu’à

Susciter une rencontre physique.

 .

Symbolique 

 .

L’écriture révèle le plus profond

Et le plus secret de sa personnalité

Tous les signes et toutes les traces,

Toutes lignes et rythmes et formes,

Et mises  en pages  parlent  comme

Style, signature  de reconnaissance.

.

Geste d’écrire correspond intériorité,

L’écriture sera révélatrice de chacun

Et  cela  s’avèrera  d’autant plus vrai,

D’autant plus visible, autant plus fort

Quand  on  écrit, une lettre, à  la main

À quelqu’un, sur  papier  blanc, vierge.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’écriture était, avant le téléphone, avant internet

Le meilleur moyen de communiquer avec quelqu’un

On connait  de longues correspondances  d’écrivains.

.

Maintenant, ce sont les réseaux sociaux, par  signets,

Qui font le meilleur moyen de joindre correspondant.

On ne va plus guère relever sa boite aux lettres tandis

Qu’on est averti instantanément d’un massage

Sur son téléphone, sur sa messagerie.

On privilégie entrées à sorties.

 .

.

S’aimer, nuits et jours

.

Scénario

.

Au début, ce fut un premier baiser, comme une déclaration timide,

et puis nous sommes allés passer un week-end amoureux, en une ile,

maintenant, c’est la joie de se retrouver, qui nous animera toujours !

 .

Visuels et textuels >> 

594 – J’aimerais bien être quelqu’un, ne suis que moi

Visuels et textuels  >> 

.

Être quelqu’un

Ça veut dire quoi,

Ou ça veut dire qui :

Quelqu’un de respecté,

De fort célèbre ou de bien

Ou simplement  quelqu’un,

Qui se respecte … d’hu-main.

.

Quelqu’un on a envie d’aimer

Qu’on a envie  de fréquenter,

Qu’on a envie suivre en tout,

Un maître un chef, militant,

Et pourquoi pas un gourou.

.

Je voudrais  être quelqu’un

Mais, je ne suis  que  moi,

Il parait ce n’est pas rien,

C’est  rassurant, ma foi.

.

Vrai, je ne sais pas tant

Ce qui est force en moi

Estime respect évitant

De tomber plus bas.

.

Plus bas que qui,

Ou plus bas  quoi,

.

Amour renforce celui

Qui se donne sans souci

Pour aimer jusqu’ à mourir,

Pour nous aider à en finir.

.

Finir, ce serait une folie,

En monde incertain aujourd’hui

Que de perdre temps ou argent,

Pour de virtuels ou  faux sentiments.

.

Sentiments qui font du bien ou du mal,

Qui ne durent  qu’un temps, vrai animal,

Que nous sommes autant que vrai humain

Dès lors il s’agit de quête d’un Graal divin.

.

Divin, je ne puis l’être lors je ne suis rien

Sauf peut-être pour cet autre quelqu’un

Me considérant comme son alter ego

En rendant mon visage plus beau.

.

Beau,  non  comme  Apollon,

Beau non comme vrai lion,

Beau comme un caméléon,

Avec nature à l’unisson.

.

Unissons, sans les fondre,

Nos deux cœurs à répondre

L’un à l’autre en voix en chœur,

Sur un chemin, pavé en  bonheurs

.

.

Extensions

 .

Je voudrais bien être

Quelqu’un de bien et je ne suis

Que son ombre, pour ne pas dire chien.

Il est certain qu’une telle mésestime de soi,

Ne me grandit pas, ne me sert vraiment à rien.

La première des choses pour se sentir quelqu’un

Est de s’aimer soi-même, jusqu’à se sentir bien,

Non pas narcissiquement mais humainement,

C’est-à-dire d’égal à égal avec l’autre et pour

Enfin apparaitre comme fier et distingué,

Je ne suis que moi, ça ne me suffit pas.

Des millions vivent ainsi, il est vrai

Mais ce n’est pas une raison

Raison qui me satisfait.

.

Être quelqu’un d’autre que moi oui d’accord mais lequel

Et de plus ça veut dire que moi, je ne me trouve pas bien.

Allons, allons, laisse  donc  les autres, être, comme ils sont

Et contente-toi, d’être toi-même, d’avoir confiance  en toi,

Et tu verras que tu n’auras plus rien  à envier à personne.

C’est sûr que l’on peut vouloir ressembler à ses modèles :

Il faut les prendre comme tels pour avancer, non imiter.

.

Ça veut dire quoi : « être quelqu’un »

De bien, de connu, riche, d’important.

On est forcément quelqu’un, non chose,

Que l’on soit habillé en soie,  en pauvre !

.

Peut-être voudrais être quelqu’un d’autre

Sans trop savoir ce que la vie me propose :

On est jamais bien satisfait de ce qu’on est,

 De là, à envier vie des voisins, y a qu’un pas !

.

Mais d’être soi, est déjà un gros travail en soi,

Inutile de chercher à prendre place d’un autre,

Lors elle ne nous conviendrait, sans doute, pas :

Les chaussures trop serrées, chapeau, trop large.

.

Pour finir s’accepter tel que l’on est, nous permet

De peaufiner, voire améliorer notre personnalité

C’est en tous cas ma philosophie de vie adoptée

Et jusqu’ici, je n’aurai pas eu à le… regretter.

.

.

594 – Calligramme

.

Être quelqu’un

Ça veut    *  dire quoi,

Ou ça veut    J       dire qui :

Quelqu’un de    ‘           respecté,

De fort célèbre     A            ou de bien

Ou simplement      I               quelqu’un,

Qui se respecte,       M              d’hu-main !

Quelqu’un on  a         E             envie d’aimer

Qu’on a envie             R            de fréquenter,

Qu’on a envie           A          suivre en tout

Un, maître un          I          chef, militant,

Et pourquoi           S      pas un gourou.

Je voudrais           *      être quelqu’un

Mais, je ne          Ê     suis que moi !

Il parait ce        T    n’est pas rien,

C’est rassu      R  rant, ma foi ;

Vrai, je ne     E  sais pas tant

Ce qui est      force en moi

Estime res   pect évitant

De tomber      plus bas.

.

Plus bas         que qui,

Plus bas      que quoi,

.

Amour ren    Q   force celui

Qui se donne  U     sans souci

Pour aimer      E        à mourir,

Pour nous aider  L           à en finir.

Finir, ce serait          Q                 une folie,

En monde incertain     U                 aujourd’hui

Que de perdre temps         ‘                        ou argent,

Pour de virtuels ou  faux       U                        sentiments.

Sentiments qui font du bien      N                            ou du mal,

Qui ne durent qu’un temps,          *                           vrai animal,

Que nous sommes autant que        N                          vrai humain

Dès lors il s’agit de quête d’un        E                          Graal divin.

Divin, je ne puis l’être lors je           *                        ne suis rien

Sauf peut-être pour cet autre       S                      quelqu’un

Me considérant comme son     U                   alter ego

En rendant mon visage      I           plus beau.

Beau, non comme        S         Apollon,

Beau non comme     *       vrai lion,

Beau comme un   Q     caméléon,

Avec nature à    U      l’unisson.

Unissons, sans   E     les fondre,

Nos deux cœurs   *     à répondre

L’un à l’autre en voix   M    en chœur,

Sur un chemin, pavé en     O    bonheurs

                             I

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.594 4

.

Ça ressemble à une quille,

Et en tous cas : pas une fille,

Objet d’art  tête ou pied de lit

On peut y voir deux sphères

.

Que ce soit un objet d’art,

voire une ou deux sphères,

ça ne ressemble pas à moi,

forme se dissocie du fond.

.

On se croit comme un objet d’art,

 Comme sphère  alors que

L’on est simplement objet décoratif

Et tout à fait insignifiant.

  .

Symbolique 

 .

L’objet n’a pas

Fini de nous étonner

Par ses transformations ;

Par     ses   réutilisations,   par

Nouvelles affectations d’usages :

Il  peut   devenir   un prétexte  ou

Un support à notre imagination,

En  y  intégrant    ou  non    un

Message concret ou abstrait

Au travers de réalisation

D’un objet d’art.

.

Descriptif

594 – J’aimerais être quelqu’un : suis que moi !

Alignement central   / Titre serpente  /  Thème  pensée

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : objet-art / Symbole de fond : sphère

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

594 6

.

On se croit comme un objet d’art,

 Comme sphère  alors que

L’on est simplement objet décoratif

Et tout à fait insignifiant.

 .

Symbolique

Ces objets ronds sont dotés

D’énergie  dans tout rêve,

Une énergie initiale, qui

Ne vient d’on ne sait où

Oui mais, ils bougent

Ils avancent comme

S’ils étaient vivants.

.

Ces sphères sont

Une matérialisation

D’une énergie nouvelle,

D’une direction à suivre

Proposée par l’inconscient

Source : signification-reves.fr/

Sphere-boule-balle-ballon

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

 J’aimerais bien être carré et ne suis que rond

J’aimerais bien être rond et ne suis que carré :

Tout compte fait, on n’est pas bien comme on est.

C’est le lot des humains  qui se trouvent abscons,

Sinon quelconque, en tous cas pas bien reconnu,

Mais qui pour autant ne font rien pour non plus.

.

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses que le succès

Ne tombe que rarement en main, du ciel, jamais.

 .

.

Je ne suis qu’un d’entre eux

 .

Scénario

.

Chanson de Pierre Perret «je suis le vent», tendre et  malicieuse.

Deux célébrités ensemble, il ne s’agit pas de moi : alors  qui c’est ?

Je déménage n’importe où la rue : ça change rien je ne suis que moi.

 .

Visuels et textuels  >>

593 – J’aimerais bien que quelqu’un pense à moi !

Visuels et textuels >> 

.

J’aime rais bien

Que  quelqu’un

Pense  à  moi

Et rien  que cela

Me ferait devenir

Bien plus humain.

 .

J’aimerais bien

Que quelqu’un

Se  dépense,

Me dispense

Ses … soins,

Et pour mon

Grand chagrin !

.

Mais faut pas rêver,

Inutile vouloir espérer

D’être  bien  accompagné

Qu’on a plus à craindre aimer.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Me prenne,

Me surprenne

Par son beau et grand entrain.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Me soutienne

Et parvienne

À changer  insondable  destin.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

M’apprenne

Et m’entraine

À l’aimer  plus fort  que chien.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Se souvienne

Et me retienne

Jusqu’à  la tombe,  lendemain.

 .

J’aimerais bien que  quelqu’un

M’entretienne

Sur toute veine

De  rester  profondément  divin

 .

J’aimerais, garder, pour la fin,

Le meilleur

Car ce bonheur

Me rend proche de lui, humain.

.

.

Extension

 .

Attendre, attendre, espérer

Qu’enfin quelqu’un vous remarque,

Vous impose sa marque, qu’il se démarque

De tous les autres qui sont devenus fantômes,

Vides de tous leurs pouvoirs… de séduction,

Vide de tout leur vouloir de conversation.

Un rendez-vous, simple sollicitation,

Une avance me comblerait de joie.

Même si, dans le fond, je n’y crois pas,

Au fond, je m’y adapterai,  me laisserai

Un instant bercer par une vraie illusion,

Surtout  bien plus forte  que toute raison.

Mais plutôt qu’attendre  qu’il vienne à moi,

Vaut mieux que ce soit moi qui aille vers lui.

Mais  peut-être bien  qu’il ne  m’attend pas,

Et peut-être même qu’il ne le souhaite pas,

Occasion crée la rencontre fruit du hasard

D’être là, au bon moment, au bon endroit

Suffira alors à créer un lien qui perdurera

Sous quelle forme, pour combien de temps,

C’est là question qui ne risque rien n’a rien,

Comme dit le proverbe, et toute sa timidité

Peut vous faire perdre des occasions rêvées

Et  qui  ne se renouvelleront pas  de sitôt.

Un coup de téléphone, qui se prolonge,

Qui se confie, voilà qu’un lien intime

Se crée, se renouvelle, s’estompe.

.

Qui pense à moi, je ne sais pas, peut-être quelqu’un, quelqu’une,

Les pensées ne se transmettent pas par les ondes signaux faibles,

Si personne ne se manifeste, je ne peux faire que des conjectures,

Et l’instrument de ma certitude est smartphone qui sonne ou pas.

Je sais qu’on peut penser à moi sans me le faire savoir pour autant

Mais ça me fait du bien quand quelqu’un se manifeste, réellement :

Je me dis que ma journée n’est pas perdue, que j’existe … vraiment !

.

Comment bien  différencier coïncidence

et transmission de pensée, ou télépathie,

quand quelqu’un vous sonne au moment

même où étiez sur le point de…l’appeler !

.

On parlera d’un hasard ou synchronicité,

quand on ne peut ni ne veut pas y croire,

Ca tombe bien j’allais justement t’appeler

la question prévaut sur le correspondant !

.

On parlera pensée, même longueur d’onde,

quand on se représentera le correspondant

parcourir son répertoire de manière rapide

comme s’il tenait beaucoup vous devancer.

.

.

Épilogue

.

J’aimerais  bien  que…

Quelqu’un,    quelqu’une

Pense à moi,   parmi ceux

Qui me prêteront… tribune.

***

Je n’ai rien à lui faire, lui dire,

Simplement penser qu’il m’aime,

Tant je me sens si seul à l’extrême,

Que le désir me fait pousser soupirs.

***

Mais qu’est-ce penser si acte ne suit pas,

J’ai besoin d’entendre, de voir, de toucher :

C’est humain, nous ne sommes pas qu’esprit,

D’être aimé de fantôme, ne me console en rien.

***

Télépathie, transmission de pensée,  synchronité :

Autant de phénomènes qu’on peine à croire exister,

Et que pourtant on a tous plus ou moins expérimenté

Sans bien comprendre le procédé et jusqu’à en douter !

***

Mais revenons, ici, à nos moutons : «j’aimerais bien  que»

Pour que quelqu’un  pense à moi,  faut d’abord penser à lui,

Et même le lui faire savoir, sinon je resterai en pleine brume,

De chances, de rencontrer ce quelqu’un : autant dire, aucune !

.

.

593 – Calligramme

 .

Q

J’aime     U  rais bien

Que           E quelqu’un

Pense        L   …  à moi

Et rien      Q    que cela

Me fera     U     devenir

Plus …           humain.

U

J’aime      N  rais bien

Que quel   *        qu’un

Se  dé       P       pense,

Me dis      E        pense

Ses            N        soins,

Pour          S           mon

 Grand        E     chagrin !

*

Mais faut    À     pas rêver,

Inutile vou    *    loir espérer

D’être t bien    M    accompagné

Qu’on a plus à     O   craindre aimer.

I  

J’aimerais bien que quelqu’un

Me prenne,

Me surprenne

Par son beau et grand entrain.

J

J’aimerais bien que quelqu’un

Me soutienne

Et parvienne

À changer  insondable  destin.

A

J’aimerais bien que quelqu’un

M’apprenne

Et m’entraine

À l’aimer  plus fort  que chien.

I

J’aimerais bien que quelqu’un

Se souvienne

Et me retienne

Jusqu’à  la tombe,  lendemain.

M

J’aimerais bien que  quelqu’un

M’entretienne

Sur toute veine

De  rester  profondément  divin

E

J’aimerais, garder, pour la fin,

Le meilleur

Car ce bonheur

Me rend proche de lui, humain.

R  A  I  S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

593 4

.

Un goupillon pour biberon,

Instrument  pour  se peigner

Comme une brosse à cheveux,

Mais qui me laisserait penser à

.

C’est souvent au moment de

Se raser ou de se brosser que 

L’on se dirait : au fait, est-ce que

Quelqu’un (une) pense à moi !

  .

 Symbolique 

 .

Brosse, brosser, brossage a à peu près

La même signification symbolique que le balai,

Qui dit brosse dit poussières, miettes, petites saletés.

.

Aussi, elle annonce : ennuis, mesquineries, jalousies,

Contrariétés diverses et importunant au jour le jour.

Brushing ou dit au mot à mot « brosser les cheveux ».

.

Il est généralement positif si la coiffure est réussie.

Modifié, source : wikireve.fr/dir/4578-brosse

.

Descriptif

 .

593 – J’aimerais que quelqu’un pense à moi

Alignement central   /   Titre droit  /  Thème  pensée

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : brosse / Symbole de fond : pensée

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

C’est souvent au moment de

Se raser ou de se brosser que 

L’on se dirait : au fait, est-ce que

Quelqu’un (une) pense à moi !

 .

Symbolique 

 .

Synchronicités sont

Autant de moments

Qui nous interpellent

Et résonnent en nous

À un moment précis.

.

Penser fort à quelqu’un

Et recevoir son appel téléphonique,

Écrire un mot au moment même où

Quelqu’un le prononce,

Se rappeler d’une vieille chanson

Et l’entendre quelques minutes après à la radio. 

.

N’avez-vous jamais vécu de telles situations,

Qui vous font hésiter entre pur hasard et coïncidence

Ou vous dire “ça doit être un signe !”

psychologue.net/articles/la-synchronicite-

la-magie-des-coincidences

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Pas un de mes cheveux n’a fait

Le lien entre ma pensée et ton coup de fil.

Je sais, c’est tiré par les cheveux, un peu facile,

L’expression n’est pas de moi, je ne fais que

La reprendre en un contexte donné

J’hésite, décrochant téléphone

Entre coïncidence, hasard,

Signe de synchronicité

Directe entre nous 

 Voire télépathie

 .

.

Écrire à quelqu’un qui pense à vous

 .

Scénario

.

Je regarde mon smartphone pour voir si quelqu’un pense à moi :

onze heures onze, l’heure du destin : mon smartphone sonne, enfin,

quelqu’un qui ne fait pas que penser, qui agit comme un vrai homme.

 .

Visuels et textuels >> 

592 – Long, pentu, sinueux, mon chemin, vers toi

Visuels et textuels >>  

.

Vrai

Chemin

Menant vers toi

Ne va pas, va de soi

Est tangent, divergent

Ne fait pas de moi amant

Dans la brume,  t’entrevois,

Ton  bel  espoir  m’atermoie :

Et lors je pense à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle me fait craindre,

De te voir  disparaitre, et  à jamais

Te perdre ainsi : jamais, ne voudrais

Aussi te poursuis même en mes rêves,

Où je vais à ta recherche… sans trêve.

.

Long, pentu, sinueux,

Mon chemin  vers toi,

Ma rencontre d’émois,

En un amour heureux !

.

Temps, s’écoulant, il  va,

Lors ralentir tous tes pas

Et me rapprochera de toi.

Voici  que tu t’es  éloignée,

Sans  même  te  retourner,

Et mon ciel s’est embrumé,

Jusqu’à en douter  de  moi.

.

Je m’avance  et  te découvre,

À toi,  mon cœur s’entrouvre,

Faut-il donc que je te prouve,

Tel sentiment que   j’éprouve.

 .

Qu’il est long, pentu …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain.

.

.

Extension

 .

Je t’imagine dans un refuge en montagne,

En un chalet difficile d’accès où tu attends

Qu’un aventurier vienne te tenir compagnie

Pour y passer la nuit. Mais  le chalet  est vide,

Que d’un mot sur sa porte, invites le marcheur,

Bien que fatigué par sa montée, à se hisser  tout

En haut du col où se cache une cabane de berger,

À peine visible du sentier et moyen pour la repérer

Est la fumée qui sortira de son toit pour signifier

Qu’un foyer attend nouvelle provision de bois

Pour le faire flamber avec tous vos émois.

Mais voilà que le même message l’invite

À la poursuivre sur crête de montagne

Si étroite qu’un simple pas maladroit

Ferait tomber, d’un côté, ou l’autre,

Et  adieu  aux sommets  de sa félicité

Où elle se tient en ce moment, perchée.

Le chemin, tout au début, bien physique,

Se double, se transforme chemin imaginaire

Où le fil de pensée l’emporte sur celui de vos pas.

Il ne s’agit plus tant de joindre quelqu’un quelque part

Que de le rejoindre partout où il est, par l’esprit et par le cœur

Ressentir frémissement de bonheur chaque fois qu’une étape,

Qu’une borne, qu’un croisement, qu’un relais  sera atteint.

Le temps, l’effort ne compte plus, le but seul est moteur.

.

Il  faut  imaginer  un  chemin, pentu,  difficile,  et  incertain,

Mais  vous croyez,  qu’au bout, il y aura rencontre,  certain.

Nul ne vous obligerait à le prendre : vous seul qui décidez,

Vous pouvez faire des pauses, demi-tour, cesser d’espérer.

La rencontre pourra avoir lieu à chaque détour du chemin

Et quand elle se fera, vous direz que c’est un cadeau, divin,

Qui efface toutes tentatives, expériences, efforts précédents.

Vous serez seuls en haut de col franchisant haute montagne,

N’aurez besoin de personne d’autre pendant un bon moment.

.

Un arc et une cible,

Une flèche et un archer

Si cœur de cible est atteint

Ça permet de gagner du temps

.

Mais point trop vite en besogne,

Faut laisser du temps  au temps :

Si la cible se tient hors de portée,

Il vaut mieux, vers elle, marcher.

.

Toute vraie rencontre se mérite

Et chercher à trop la précipiter

Pourrait vous le faire manquer

Vous n’auriez qu’à le regretter.

.

.

592 – Calligramme

.

C

Vr   H    ai

Che     E     min

Menant  M   vers toi

Ne va pas,  I     va de soi

Est tangent  N      divergent

Il ne fait pas   *       moi amant

Dans la brume  V        t’entrevois,

Ton bel espoir     E        m’atermoie :

Lors je pense         R       à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle       S      me fait craindre,

De te voir dispa         *       raitre et à jamais

Te perdre ainsi            T      jamais ne voudrais

Aussi te poursuis           O      même en mes rêves,

Où je vais à ta                  I       recherche sans trêve.

*

Long, pentu,   L   sinueux,

Mon chemin    O   vers toi,

Ma rencontre   N   d’émois,

En un amour    G  heureux !

       *

Temps, s’écou  S   lant, il  va,

Lors ralentir    I   tous tes pas

Et me rappro  N  chera de toi.

Voici que tu   U   t’es éloignée,

Sans même    E     te retourner,

Et mon ciel     U  s’est embrumé

Jusqu’à en       X  douter de moi.

*

Je m’avance et    P    te découvre,

À toi,  mon cœur  E   s’entrouvre,

Faut-il donc que je  N   te prouve,

Tel sentiment que   j’é   T  prouve.

                                  U

Qu’il est long, pentu  …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain. 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

592 4

.

Flèche à coup sûr

 Comme  pour une  cible

Indiquant  la bonne direction

À prendre pour ne pas s’égarer.

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

  .

Symbolique 

.

En tant qu’outil ou instrument,

Et non plus seulement en tant que signe,

La flèche est le symbole de la pénétration,

De l’ouverture et aussi de la pensée,

Et qui introduit la lumière

Et l’organe créateur.

.

Lors, par opposition à la fourche,

La flèche est l’objectivation,

Le choix, le temps orienté

Symbole, aussi, de la pointe acérée

Et qui vole pour surprendre

Et tuer au loin sa victime.

.

Symbolise aussi la mort foudroyante.

Associe vitesse et droiture.

Tout comme celles des dieux,

Les flèches de l’amour sont infaillibles,

D’un coup d’œil, semblable à un éclair.

.

Descriptif

592 – Chemin vers toi, long, sinueux, pentu

Alignement central / Titre serpente / Thème  rencontre

Forme pointue / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : flèche / Symbole de fond : cible

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

592 6

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

 .

Symbolique 

 .

L’arc symbolise adresse.

     En effet, c’est une  arme  qui

            Nécessite  de  la  concentration,

               Mais tout autant de la force pour

              Atteindre la cible en plein cœur.

           Dans  la mythologie, les flèches

        Que Cupidon tire avec son arc

       Symbolisent  coup de foudre.

 .

    D’ailleurs, la foudre est également

                   Associé aux flèches de l’arc chez les indiens.

                                    En effet, pour ces derniers la flèche envoyée par l’arc

                  Est souvent comparée à un éclair qui perce

      L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance.

            1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Flèche et chemin vont bien ensemble

Même si ce dernier est long et pentu

Cible et but, tout autant mais l’arc,

Moins, si fait forme évoque fond

Surtout si c’est flèche d’amour

D’un certain dieu Cupidon !

.

Marche sera moins rapide,

Mais on est sûr d’atteindre

Toute cible qu’on aura visée

Pour peu soit à notre portée.

.

.

Faut renoncer ou continuer

.

Scénario

.

Long, ton chemin dans tes monts, des kilomètres à tourner en rond,

 à traverser des forêts où lumière scintille, m’indique la voie à suivre,

jusqu’au col, au fait de ta cime, où je tombe, près de toi, en abîme !

 .

Visuels et textuels >> 

591 – Quand je te prends dans mes bras, je te parle

Visuels et textuels   >> 

.

Lors vient moment

De la tendresse intime

Tu t’isoles,  en te taisant,

Et lors  te parle  de sublime

Tu es, physiquement  bien  là,

Entre  mes   jambes, mes bras

Mais ton cœur, voire ton esprit,

Sont absents, comme étourdis.

Faire l’amour comme tu veux,

L’amour comme tu peux.

Ton silence puis

 Ton… abandon,

Sont pour moi,

Signe d’union.

 .

Quand je te prends dans mes bras,

Quand tu  te colles… sous mes draps,

Je te parle, mais, tu ne m’écoutes pas !

.

Quand je t’embrasse sur la bouche,

Quand,  sur  notre  lit … je te couche :

Je te parle, mais  tu prends la mouche !

.

Quand je caresse tes beaux seins

Et promène, partout… mes mains :

Je te parle, mais hélas tu ne dis rien !

.

Quand je tends tout mon désir,

Retarde jusqu’au fond le plaisir :

Je te parle, mais, tu veux  dormir !

.

Quand  je  pénètre  ton  ventre,

Je m’attends … à te surprendre :

Mais c’est pour ne rien entendre !

.

Quand je m’excite, et te secoue,

En toi, je viens, enfin… au bout :

T’as pas l’air d’y être pas du tout !

.

Quand je m’abstiens, me retire,

Je me crois, être  en plein délire :

Tu souffles comme énorme soupir !

.

Quand je m’affaisse, et  m’endors,

Que, je confonds le Sud et le Nord :

Tu me  réveilles  pour  dire : encore !

 .

Qu’importe, si tu m’aimes comme ça,

Penses, ou compenses, pourquoi pas :

Je te parle, quelque chose  ne  va pas !

Peut-être que,  c’est moi,  qui craquera,

Pas su  m’y prendre encore pour cette fois

Et, si on  en  parlait simplement, tout bas !

.

.

Extension

 .

Une fois en nudité la plus totale,

Parfois une femme s’abandonne

Et s’isole dans son jardin secret,

Où nulle parole   n’est conquise,

Nulle pénétration n’est requise.

Et manifestations ostentatoires

Du désir  se transforment  alors

En une sublimation  intérieure,

Où fantasme devient roi secret

Tandis que l’homme s’acharne

Pour lui procurer du plaisir,

Elle feint de ne rien sentir,

Simule à peine de l’écouter

Lorsqu’il lui  parlerait de  ses

Sensations, émotions, exacerbées

Par la tension de corps en harmonie.

Frigide, pensez-vous : elle  attendrait,

Elle souhaiterait  la fin, et, au plus tôt ;

Non, bien au contraire, elle se sent bien,

N’éprouve nul besoin de le clamer avec

Des mots ni même avec des gestes :

Simplement présence, évidence.

.

La nudité dans l’art, dans la chambre et dans la rue n’a rien à voir

Le premier est magnifié par une vision d’artiste,

Le second, consommé  par une vision  intimiste,

Le dernier est exposé, à tous lubriques regards !

La femme nue, une fois peinte peut multiplier un nombre de poses

Sans que modèle dont est issu tableau ne s’expose

À la honte, culpabilité ou autres aspects négatifs :

Pourquoi n’est-il pas de même dans notre société ?

Répondre à la question dépend d’éducation, expérience  de chacun.

.

Il n’y a rien de moins excitant que de faire l’amour

À une femme totalement passive qui n’en veux pas.

.

Si certains y trouveront leur compte, sexuellement,

C’est qu’ils ne penseront qu’à leurs propres plaisirs.

.

Rien à voir avec la frigidité, ni même l’anorgasmie,

Tout se passe dans la tête qui serait partie ailleurs.

.

Autant alors faire l’amour à une poupée gonflable,

On ne craint pas un refus ou absence : y en a pas !

.

Souvent, la femme voudrait qu’on parle avant tout,

L’homme pressé conclure ne fais pas, temps perdu.

.

À quoi sert de conquérir et voire posséder un corps

Si le cœur, l’esprit, l’âme, sont absents ou chosifiés.

.

.

Épilogue

.

Pas réveillée, pas concentrée, pas intéressée :

Beau trio anti désir, envie, pulsion sexualisée.

***

Moindre préliminaire provoque effet contraire

Tu es fatiguée, dérangée, tu n’es pas d’humeur.

***

Quand même un témoignage d’une telle chaleur

Devrait bien te faire changer d’avis, et te plaire !

Tu n’entends rien, tu ne dis rien, t’ensommeilles

À corps mort, comment puis-je  faire merveille !

***

Si je te parle, tout bas,  en mots doux,  à l’oreille,

Tu ronchonnes ou tu souffles mais ne frémit pas

***

Peut-être faut-il que je soupire  ou que je pleure,

Pour que tu me consoles, comme un enfant, las !

***

Quand soudain, peut-être sensible à mes assauts,

Tu me dis : fais-moi ce que tu veux ; moi, je dors.

***

Je m’applique de mon mieux, tu es toute passive,

Moi, je te vois, te sens comme étant toute lascive.

***

C’est alors que tu te réveilles et en plein orgasme,

Tu prends une grande bouffée d’air, et t’électrise.

***

Tandis que moi, je m’affaisse sur l’oreiller, épuisé,

Tu m’entreprends à ton tour et tu bondis sur moi.

.

.

591 – Calligramme

 .

QUAND JE

Lors vient moment

De la tendresse intime

Tu t’isoles,  en te taisant,

Et lors  te parle  de sublime

Tu es, physiquement  bien  là,

Entre  mes   jambes, mes bras

Mais ton cœur, voire ton esprit,

Sont absents, comme étourdis.

Faire l’amour comme tu veux,

L’amour comme tu peux.

Ton silence puis

 Ton… abandon,

Sont pour moi,

Signe d’union.

JE TE PRENDS

Quand je te prends dans mes bras,

Quand tu  te colles… sous mes draps,

Je te parle, mais, tu ne m’écoutes pas !

.

Quand je t’embrasse sur la bouche,

Quand,  sur  notre  lit … je te couche :

Je te parle, mais  tu prends la mouche !

.

Quand je caresse tes beaux seins

Et promène, partout… mes mains :

Je te parle, mais hélas tu ne dis rien !

.

Quand je tends tout mon désir,

Retarde jusqu’au fond le plaisir :

Je te parle, mais, tu veux  dormir !

.

Quand  je  pénètre  ton  ventre,

Je m’attends … à te surprendre :

Mais c’est pour ne rien entendre !

.

Quand je m’excite, et te secoue,

En toi, je viens, enfin… au bout :

T’as pas l’air d’y être pas du tout !

.

Quand je m’abstiens, me retire,

Je me crois, être  en plein délire :

Tu souffles comme énorme soupir !

.

Quand je m’affaisse, et  m’endors,

Que, je confonds le Sud et le Nord :

Tu me réveilles pour me dire, encore !

DANS MES BRAS

Qu’importe,  si tu m’     aimes comme ça,

Penses, ou  compen      ses, pourquoi pas :

Je te parle, quelque           chose  ne  va pas !

Peut-être que, c’est          moi,  qui   craquera,

Pas su  m’y prendre          encore pour cette fois

Et, si  on  en  parlait            simplement, tout bas !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

591 4

.

Un totem indien, ou autre,

Trophée, sport ou culturel,

Silhouette d’une femme nue

Air absente, pas concentrée.

 .

Dans mes bras mais tournant le dos,

regard un peu perdu, comme absente,

pas de doute, forme/fond se rejoignent.

.

Une femme nue, attendant qu’on

La prenne en bras, passive :

À moitié concentrée, en tous cas,

Insensible, voire insatisfaite.

 .

Symbolique 

 

Rêver de sa propre nudité

Est un rêve des plus fréquents.

Plus singulier, est la situation

Dans laquelle  est  le rêveur.

.

Qu’il soit nu dans une foule

Ou beau milieu du désert

Pas même signification :

Soit la nudité sera associée

À la honte ou la culpabilité,

Soit elle le sera à un besoin

D’innocence enfantine et

De déresponsabilisation.

doctissimo.fr dictionnaire-des-reves

.

Descriptif

 .

591 – Quand je te prends dans mes bras …

Alignement central / Titre intercalé / Thème sexualité

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : nudité / Symbole de fond : déconcentré

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

591 6

.

Une femme nue, attendant qu’on

La prenne en bras passive :

À moitié concentré, en tous cas,

Insensible, voire insatisfaite.

.

Symbolique 

 .

Difficulté à nous concentrer

Sur une tâche précise, surtout

Si celle-ci reste  peu motivante.

À la place, nous nous surprenons

Souvent à penser  à  des  choses  qui

N’ont rien à voir avec la tâche en cours :

Sont évènements passés, des choses

À faire  ou des idées  abstraites.

.

Cette tendance à se  détacher

De    notre    environnement

 Qui nous entoure s’appelle le

« Vagabondage     de      l’esprit »

Mais, il se peut aussi que notre

Esprit vagabonde vers le néant.

theconversation.com/absences-

esprit-qui-vagabonde

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Bien que nue et dans mes bras,

Si tu ne fais rien,  ne bouge pas,

Et qu’en plus ne me regarde pas,

Que puis-je  faire  pour  satisfaire

Le moindre de  tes désirs, intimes,

La moindre de tes attentes ultimes

Il y aurait de quoi se déconcentrer,

Voire d’abandonner, face passivité.

 .

.

Chaise, esprit, vide

.

Scénario

.

Dans mes bras, nue, tu es ailleurs, tu ne m’écoutes, ne me sens pas.

L’artiste a croqué impression pour le modèle femme d’être ailleurs.

Comble est lorsqu’elle s’abandonne sans vraiment jamais se donner.

.

Visuels et textuels   >> 

590 – Je voudrais qu’on m’aime mais comment faire

Visuels et textuels  >>  

.

Je

Veux

Être aimé

Oui et voilà,

Comment faire

Pour  être  aimé.

C’est  très  simple :

Il suffit  d’y  penser !

.

Hélas, ça  ne suffit pas

Et ce, dans tous les cas !

Déjà il faut être  aimable :

Personne  n’aime renfermé,

Ensuite, faut  être  estimable,

Personne  n’aime : désocialisé !

.

Ça dépend  aussi  de  ce que  vous

Attendez : empathie  ou sympathie,

Ou mieux, relation,   finissant  au lit,

Ça n’a rien à voir, mais  rien  du  tout !

.

Je voudrais qu’on m’aime : comment faire.

Cette question : qui ne se l’est, jamais, posée,

Et il y a mille et une façons  … de s’en distraire,

Et tout en voulant bien faire : de bien se planter.

.

Faut-il, encore, jeter son dévolu sur une personne

Mais, pour ce faire, il ne suffit pas qu’on la sonne,

Pour être  de son côté, être autant  en réciprocité,

Ce ne sera pas si simple  que de se faire … aimer !

.

Il est vrai que mes relations m’aiment à leur façon

Mais  peu  souvent, infortunément,  de la mienne :

Ils m’apprécient, ils s’en vont et puis s’en viennent

Lors d’eux, je n’ai plus bonne image, … que le son.

.

Faudra-t-il  que  je m’en contente,  m’en réjouisse,

Lorsque je n’attends plus rien d’eux et je ne puisse

Qu’être aimé par intermittence, pas entre absence

Alors que je désire tant et tant leur seule présence.

.

Si ce n’est face à face,  en leurs pensées, ou cœurs,

Rien que de le savoir, serait un vrai, pur, bonheur

Mais le dire,  ou le faire  sentir, ne serait  de mise

Que si je leur apporte, et vite,  une aide  promise.

.

Je voudrais qu’on m’aime  mais comment faire,

Et ce besoin est constant nourriture journalière,

D’un cœur  afin de  renforcer l’énergie  d’aimer,

Pour lui donner  de battre,   envie de continuer.

.

Pourquoi dépend du comment ; comment, qui,

Questions à se poser à savoir si l’on est aimé.

Il y a, parfois, des déceptions, à l’arrivée.

Mais aussi des surprises et ravies.

.

.

Extension

 .

Il y a ceux qui lancent leurs filets

Se contentent de ce qu’ils attrapent,

Restant parfois bredouilles, satisfaits,

D’avoir, maladroitement, tenté le coup.

.

Il y a ceux qui aimeraient faire mouche

Du premier coup  ou  qui sélectionnent

Rigoureusement leur proie en tentant

Diverses démarches d’approches

Sans qu’elle ne s’aperçoive.

.

Il y a ceux, celles qui attendent

Qu’on vienne les solliciter, comme

Assis sur un banc, pour se faire inviter

À danser et eux qui guettent le moment

Propice afin de s’y engager.

.

En tous les cas, on en convient :

Qui ne risque rien, n’a rien,

Et qui n’a rien la première fois,

Peut recommencer dix fois.

.

Je veux qu’on m’aime mais je ne fais rien pour

Comme  de trouver un travail,  assis en ma cour,

Mes fantasmes me font peser  le contre et le pour

Mais je n’aurai pas avancé,   à chaque fin de jour.

Il est vrai que le premier pas  est  difficile à faire,

Mais se prendre revers est mieux  que rien faire,

Et de toute façon toute rencontre est arbitraire

Nombre de couple ne vous diront le contraire.

.

Quoi, qui, quand, comment, où … combien,

Dépasse et surpasse la question du pourquoi,

Sinon c’est qu’on en a pas vraiment très envie,

Lors, reste n’aura plus beaucoup d’importance.

.

Quand on voudrait être aimé, que rien ne vient :

On se dit qu’on n’a pas de chance, on nous oublie

Mais on peut très bien tourner la chaussette aussi

Si on ne tente rien en poissons, on ne pêchera rien.

.

Un état de déprime entraine une fermeture à l’autre,

Un état amoureux redonnera bonne confiance en soi.

Question du comment se simplifie alors  grandement :

Il suffit de laisser conduire par émotion naturellement.

.

.

590 – Calligramme

 .

Je

Veux

Être aimé

Oui et voilà,

Comment faire

Pour  être  aimé.

C’est  très  simple :

Il suffit  d’y  penser !

Hélas, ça  ne suffit pas

Et ce, dans tous les cas !

Déjà il faut être aimable :

Personne  n’aime renfermé,

Ensuite, faut  être  estimable :

Personne   n’aime   désocialisé !

Ça dépend  aussi  de  ce que vous

Attendez : empathie  et sympathie,

Ou mieux, relation,   finissant  au lit,

Ça n’a rien à voir, mais  rien  du  tout !

.

Je voudrais qu’on m’aime : comment faire.

Cette question : qui ne se l’est, jamais, posée,

Et il y a mille et une façons  … de s’en distraire,

Et tout en voulant bien faire : de bien se planter.

.

Faut-il, encore, jeter son   dévolu sur une personne

Mais, pour ce faire, il ne  *  suffit pas qu’on la sonne,

Pour être de son côté, êt   J    re autant en réciprocité,

Ce ne sera pas si simple    E      que de se faire…aimer !

.

Il est vrai que mes relati     V    ons m’aiment à leur façon

Mais  peu souvent, infor     E      tunément,  de la mienne :

Ils m’apprécient, ils s’en     U       vont et puis s’en viennent

Lors d’eux, je n’ai plus        X        bonne image : que le son.

.

Faudra-t-il que je m’en        Q          contente, m’en réjouisse,

Lorsque je n’attends plus      U           rien d’eux et je ne puisse

Qu’être aimé par intermit     ‘              tence, pas entre absence

Alors que je désire tant et      O            tant leur seule présence.

Si ce n’est face à face, en        N            leurs pensées, ou cœurs,

Rien que de le savoir, se          ‘           rait un vrai, pur bonheur

Mais le dire,  ou le faire         M          sentir, ne serait de mise

Que si je leur apporte et         ‘           vite,  une aide promise.

Je voudrais qu’on m’aime     A            mais comment faire,

Et ce besoin est constant,      I         nourriture journalière

D’un cœur  afin de renfor    M       cer l’énergie d’aimer,

Pour lui donner de battre,   E        envie de continuer.

.

Pourquoi dépend du comment ; comment, qui,

Questions à se poser à savoir si l’on est aimé.

Il y a, parfois, des déceptions, à l’arrivée.

Mais aussi des surprises et ravies.

C O M M E N T    F A I R E ?

 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

590 4

.

Une pointe pour une météo,

Ou bien un temple bouddhiste,

Ou une tour des plus originales,

Autant qu’une pomme de pin ?

.

Une météo invoquée pour pomme de pin,

a peu à voir avec quelque manière d’aimer

tant et si bien que la forme diffère du fond.

.

La différence est grande

Entre pomme de pin fermée et ouverte.

Ouverte, elle nous parait

Indiquer ce que me dirait la météo locale.

 .

Symbolique 

Présente

Dans de nombreuses

Légendes    et    civilisations

Du monde antique, la pomme de pin

Est un très ancien symbole d’immortalité,

De fertilité, de puissance vitale, rattachée

Au culte Cybèle  ou légende du Dieu Pan.

.

En effet, la pomme  de pin  est  aussi un

Symbole très ancien de nature sacrée,

Liée à la glande pinéale  présente

Dans notre cerveau, dont elle

A la forme et à laquelle

Elle donne son nom.

kokobelli.fr/content/18-ivoire-vegetal-pommes-de-pin

.

Descriptif

.

590 – Je veux qu’on m’aime : comment faire ?

Alignement central   /  Titre droit   / Thème  rencontre

Forme conique  /  Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pomme-pin / Symbole de fond : météo

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

590 6

.

La différence est grande

Entre pomme de pin fermée et ouverte.

Ouverte, elle nous parait

Indiquer ce que me dirait la météo locale.

 .

Symbolique 

.

Finies

La girouette

Et la grenouille :

C’est pomme de pin.

Un montage  facile  qui

Permet de prévoir météo

Ou le soleil à court terme.

Placer la pomme de pin,

Sur la planche et fixer

Le   carton  derrière.

Introduire épingle

Dans la pomme

Sur écaille

science.lu/fr/

previsions-meteo

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

Pomme de pin  va avec météo humeurs

Ouvre ses écailles quand il va faire beau,

Les refermera quand l’humidité se pointe :

Rien de  plus simple  ni  des plus  efficaces !

.

La manière d’aimer ou pas dépend de soi :

Si l’on est ouvert, dispo, ou  fermé, coincé,

Bien que dans ses symboliques anciennes

On trouve plutôt fertilité et immortalité.

.

.

Etre aimé : oui, non, peut-être !

.

Scénario

 Attendre l’amour, assis sur une chaise est espérer marcher sur Lune.

Une rencontre a mal fini, rien n’empêche  de croire dans une autre.

De toute façon, vaut mieux agir, quitte à se tromper, que de rêver.

.

Visuels et textuels  >>  

589 – Ceux, celles, qui ne s’attachent à personne

Visuels et textuels >>

.

C’est pratique, c’est courant

De ne s’attacher à

Personne

Et qu’il ne s’attache à vous

Et puis, s’attacher,

C’est entraver

Sa liberté de mouvement,

De pensée.

Mais cela génère, comme

Un manque,

Manque s’avérant difficile

A combler,

Par un quel qu’autre sujet…

Ou objet :

Il ne serait pire solitude que de…

Soi-même

Tant que l’on n’a pas besoin des autres,

Et idem.

   .   

Ceux ou celles qui ne s’attachent à personne

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Même quand une filiation familiale, s’impose

À eux, ils la dénient, orphelin, saltimbanque,

Sur le fil d’un destin qui pourtant les sonnent

À rejoindre un amour que la vie leur propose.

.

Tant vrai que dès qu’on s’attache on s’expose

À des déconvenues, rupture, dispute, amères,

Qui font, que, dès le début parfois, désespère,

Que cela dure assez de temps pour l’imprimer

Et qu’après l’on ne  parvienne  oublier, effacer

Car on balance son manque  entre gris et rose.

.

Le manque de l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du vide nous en avons horreur

Si le manque diminue avec événements et temps,

Couvrant en partie une blessure, cicatrice évasée

Irremplaçable, toujours, irrémédiable, souvent,

La vie  n’est pas  cadenassée  à autre bonheur.

.

Le manque  provoque : souffrances, douleurs,

Qui remuent les sangs, humeurs et les cœurs,

Soutien d’un entourage, discret et sans faille

Vient soulager esprit caractère qui défaillent.

Il n’y a pas mot, de consolations, si suffisants

À eux seuls pour éteindre le brulot qui l’attise.

.

Des vies se succèdent ainsi, sans se substituer

L’une à l’autre, comme des poupées  gigognes,

L’insouciance  en moins ayant connu la mort,

Ou séparations qui déchirent, vous cognent,

Qui ne craint plus de l’autre mauvais sort

Que le sien quant à en mourir, aimer.

.

.

Extension

 .

Ceux qui ne s’attachent à personne,

Personne, en retour, n’n finit pas plus

Par s’attacher à eux ou lors ils font mine,

Pour être tranquilles  mais, au fond d’eux,

Ils sont prêts à s’en détacher si des conflits,

Un jour, s’enveniment  et  s’ils s’aperçoivent

Que l’autre est trop égoïste, pour les aimer.

Du manque, si on en fait un jour son deuil,

Il agit comme un poison qui vous pourrit

De l’intérieur, au point  qu’on  ne puisse

Un jour le combler par rien, y compris

Amour propre, estime, de soi-même.

 .

L’amour n’est pas une maladie, un virus dont on ne se débarrasse

Mais il peut faire peur à certaine, certaines

Qui manquent de confiance en eux, le projette en outre sur l’autre

Comme si une peur de s’attacher à l’autre

Signait la fin définitive de leur liberté antérieure et de célibataire.

Pour autres, trouver l’âme sœur est quête

 de leur vie et la chercheront, partout et jusque sur la terre entière !

Et lors il arrive un jour un moment, un âge,

Où ils n’y croient plus, n’espèrent plus, savent que c’est derrière eux.

 .

S’attacher à quelqu’un est perdre un peu de liberté

Mais en contrepartie, il y aura beaucoup  à gagner,

En termes d’affection, reconnaissance, réciprocité !

 .

Faut connaitre les vraies raisons, pas que déclarées,

Pour comprendre quelqu’un  qui ne veut s’attacher :

Souvent c’est un manque pendant sa tendre enfance.

.

Manque de liens, de contacts physiques avec la mère,

Accentués par des rapports peu fréquents avec le père

Nous-mêmes serions empreints d’une grande défiance.

.

.

589 – Calligramme

C’est pratique, c’est courant

De ne s’attacher à

Personne

Et qu’il ne s’attache à vous

Et puis, s’attacher,

C’est entraver

Sa liberté de mouvement,

De pensée.

Mais cela génère, comme

Un manque,

Manque s’avérant difficile

A combler,

Par un quel qu’autre sujet…

Ou objet :

Il ne serait pire solitude que de…

Soi-même

Tant que l’on n’a pas besoin des autres,

Et idem.     

Ceux ou celles qui ne s’attachent à personne

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Et même quand une filiation familiale, s’impose

À eux, ils la dénient     *     orphelin saltimbanque,

Sur le fil d’un destin     À    qui pourtant les sonnent

À rejoindre un amour    *        que la vie leur propose.

Tant vrai que dès qu’     C        on s’attache on s’expose

À des déconvenues,         E       rupture, dispute, amères,

Qui font, que, dès le         U         début parfois, désespère

Que cela dure assez           X        de temps pour l’imprimer

Et qu’après l’on ne              *           parvienne oublier, effacer

Car on balance son               Q           manque entre gris et rose.

Le manque de l’être               U           aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du              I             vide nous en avons horreur

Si le manque diminue               *               avec événements et temps,

Couvrant en partie une              N                 blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable toujours               E                        irrémédiable, souvent,

La vie n’est pas caden               *     *     *               assée à autre bonheur.

Le manque provoque     S           souffrances       À              et des  douleurs

Qui remuent les            ‘              sangs, humeurs       *              et les cœurs,

Soutien d’un             A              entourage, discret      P           et sans faille

Venant soulager      T               l’esprit caractère          E      qui défaillent.

Il n’y a pas mots    T              ni de consolations         R       si suffisants

À eux seuls pour   A            éteindre  un brulot        S       qui l’attise.

Des vies se succè C         dent, ainsi, sans se         O       substituer

L’une à l’autre,  H      comme des poupées       N      gigognes,

L’insouciance   E  en moins ayant connu    N      la mort,

Ou séparations  N qui déchirent et vous E     cognent,

Qui ne craint    T plus de l’autre mau !    vais sort

Que le sien quant à en mourir, on dit aimer.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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589 4

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Une raquette de ski, randonnée,

Ou une poêle à frire pour cuisson

 Aussi bien qu’une mandoline 

Accompagnant tout chant ?

.

Il est clair que le chant de mandoline

N’atteindra indifférents :

Il est rare que si on n’aime pas l’autre,

On aime bien la musique !

 .

Symbolique

 .

Les origines du luth

Remonter au  IIème

Millénaire  avant

Notre       ère.

Tombé     dans

L’oubli   depuis

Plus de deux siècles,

La mandoline retrouve

De  nos jours   la faveur  des

Interprètes et des plus raffinés.

Outre sa sonorité délicate, il retient

L’attention par sa caisse élégante en

Forme de demi-poire, son manche

Large et court  et terminé par un

Chevillier rejeté vers l’arrière,

Un grand nombre de cordes

Groupées  par   paires.

Famille instruments

À cordes pincées.

madamemusique.canalblog.com/archives/2008

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Descriptif

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589 – A ceux qui ne s’attachent à personne !

Alignement central  / Titre droit/cercle / Thème  amour

Forme en ovale  /  Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : mandoline / Symbole de fond : chant

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Fond

 .

Évocation 

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589 6

.

Il est clair que le chant de mandoline

N’atteindra indifférents :

Il est rare que si on n’aime pas l’autre,

On aime bien la musique !

 .

Symbolique 

 .

Chant donne du relief

À la voix  et aux paroles,

En les teintant d’émotions.

Chant   autant  que  musique,

Est présents en toutes cultures,

En raison  des vertus apaisantes

Et de son pouvoir…  unificateur.

.

La musique adoucit les mœurs.

Et même en temps de guerre,

Le chant peut de rassembler

Les soldats et de les unir

Pour faire face à l’ennemi commun.

.

Certains mythes et légendes évoquent

Un pouvoir de guérison  des  chants,

Mais aussi de leur protection

Face à un danger, ou encore

De leur pouvoir prophétique.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-chant.html

 .

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Corrélations

Fond/forme 

.

Le son de la mandoline est des plus doux, attachant

Bien plus encore quand accompagnée par un chant

C’est tout le contraire pour ceux qui ne s’attacheront

À personne : son, chant, ne sortent des instruments.

Ils adressent peu la parole par manque d’affection :

En somme, seront peu fréquentables : trop égoïstes !

 .

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Attachement amical ou amoureux ?

 .

Scénario

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Ceux qui trainent des pieds à se rendre à un rendez-vous amoureux,

celles qui pensent que leur amant va les abandonner pour une autre,

ceux et celles qui préfèrent nature et  grands espaces… aux humains.

 .

Visuels et textuels >>