588 – Tout le monde connait la chanson, la raison

Visuels et textuels   >> 

.

Tout  le  monde  connait

La chanson d’éternelle

Abandonnée  mais qui

En connait  la raison.

Personne à mon gré,

Mis à part peut-être

Toi … qui m’a aimé.

.

Je  ne m’en  suis  pas

Aperçue, tout de suite,

Mais l’histoire sans suite

S’est imposée à mon tracas

Parti pour toujours : plus là !

.

Un mot simple, écrit aurait suffi

Pour  que je  ne sois  plus  obligée

De le deviner, le déduire,  tout seul.

.

Car si tout le monde connait la chanson,

Tout le monde n’en connaît pas la raison

Tant c’est à cause de toi, qui m’as quitté,

Et, cela, bien avant que j’y aie pensé,

Me laissant dans l’in-con-nu,

Comme  pauvre,  et  nue,

Et de n’avoir pas  vertu

De te plaire,  inconnue,

Comme  une in-gé-nue

Et   toujours,  follement,

Car ta passion retombant,

M’a laissée de côté sur un banc,

Elle m’a fait très mal me   réveillant.

.

Je donnerais n’importe quoi et l’argent

Pour que tout redevienne comme avant,

T’aurais pu me laisser un mot en partant,

Je suis passé de tout à rien, main-te-nant,

Je peux comprendre ton break reposant.

.

Mais je me retrouve les bras ballants

À t’attendre et cela désespérément

D’angoisse  déjà   pleurant

Comme  ancien   amant

Lorsque je n’ai pas vu,

Que tu   partais déçu :

Pourquoi je n’ai  pas su

T’entendre,  être entendue.

.

Devenir éternel abandonnée,

Serait-il mon destin  bien mérité,

Que je me suis forgée en déraison,

À force de répéter  même  chanson.

.

J’ai changé  son refrain  en  le mien,

Il est beaucoup moins doux,  est amer

Il se chante à deux voix comme il se doit

Le reprendre doux ne dépendra que de toi.  

.

.

Extension

 .

Tout le monde connait la chanson :

Fausses raisons se substituent

À de vraies passions, occupant le terrain

Pour masquer des vrais problèmes

En ne proposant que de mauvaises solutions.

.

Au début, l’on s’interroge, l’on cherche

À comprendre, s’en rapprocher, excuser, pardonner

On attend que tout revienne, naturellement.

À la fin, contrarié, à lutter contre, avant d’abandonner.

.

Arrêtes, c’est le même refrain que tu me chantes,

Du matin au soir et du soir au matin, sans que je n’y puisse

Rien, après avoir changé mes pensées, mes actions,

Tu ne vois rien, continues sur tes rails, dans ton train-train.

.

Il ne s’agit plus d’un dialogue : monologue à deux

Où je suis le spectateur, où tu es l’acteur, alors qu’on

Devrait tous deux en être les seuls auteurs

Et les premiers bénéficiaires.

.

Tout le monde connait la chanson,

Mais  de laquelle, s’agit-il, en fait ?

Celle qui veut faire entendre raison

Celle qui a un air de …  ritournelle,

Celle  qui  parle  d’une  jouvencelle,

À la fin : je ne sais  plus, je ne sais !

Il en est de même pour une dispute

La même cause que la dernière fois,

Celle qu’on aura déclenché cent fois,

Celle que tout le temps on m’impute.

.

Aba… aban… abandon,

Tu me quittes mais pardon,

De te dire, je ne supporterai pas

Que tu me laisses tomber comme ça

Comme ton animal, en rase campagne,

Alors que tu avais juré… que tu m’aimais !

.

Je me suis totalement abandonnée à tes pieds

Je serais même devenue ta meilleure compagne.

Ne me quittes pas sinon c’est moi qui me quitterai.

.

J’ai conscience je n’aurais plus confiance en personne

Je te garderai  une défiance  même  si tu me re-sonnes.

Aba… Aba… abandon : si tu t’en vas, alors je te hais !

.

.

Épilogue

.

Il y aura toujours de bonnes raisons

Pour rompre, pour s’en aller, quitter,

L’autre, à qui, pourtant, on avait juré,

Qu’on resterait avec lui sans condition

Mais voilà, parfois, on ne se le sait pas,

Que dis-je, parfois, on ne se l’avoue pas,

On donne des raisons  qui n’en sont pas,

On lui dit : je t’aime pas, c’est tout, voilà.

 

***

 

Il arrive qu’on ne dise rien, qu’on s’en va

C’est à vous de trouver ce qui n’allait pas

Ou plus depuis longtemps, depuis début,

Ou alors à votre âge, trop moche, foutue,

Il aura pris une jeunette et puis il s’est tu

Tout tentative de retour serait malvenue.

 

***

 

Parfois, on disait qu’il était sorti chercher

Des cigarettes mais qu’il n’est pas revenu,

Métaphore : départ, on ne l’a pas vu venir

On aurait dû s’inquiéter, et faire du stock.

 

***

 

L’amour est la matrice de tous les bienfaits

De tous les maux autant lorsqu’il disparait,

L’amour peut être refrain sans seul couplet.

 

***

 

Tout le monde connait la chanson… rupture,

Mais peu en connaissent la raison…c’est dur.

 

***

 

Il vaut mieux, parfois, lors elle serait fausse !

.

.

588 – Calligramme   

 .

Tout  le  monde  connait

La chanson d’éternelle

Abandonnée  mais qui

En connait  la raison.

Personne à mon gré,

Mis à part peut-être

Toi … qui m’a aimé.

 .

Je  ne m’en  suis  pas

Aperçue, tout de suite,

Mais l’histoire sans suite

S’est imposée à mon tracas

Parti pour toujours : plus là !

 .

Un mot simple, écrit aurait suffi

Pour  que je  ne sois  plus  obligée

De le deviner, le déduire tout seul.

.

*******************************************

**********************************************

.

Car si tout le monde connait très bien la chanson,

Tout le monde  n’en connaîtrait  pas  la raison :

Tant c’est à cause de toi …  qui m’a quitté,

Et, cela, bien  avant  que   * j’y aie pensé,

Me laissant en             C      l’in-con-nu,

Comme pauvre      H           sinon nue,

Et de n’avoir      A                 pas  vertu

De te plaire                      inconnue,

Comme une                      in-gé-nue

Et toujours,         O             follement,

Car ta passion        N        retombant,

M’a laissée, de côté   *  sur un banc :

Elle m’a fait très mal me   réveillant.

.

Je donnerais n’importe quoi et l’argent

Pour que tout redevienne comme   T     C     avant,

T’aurais pu me laisser un mot                O   en partant,

Je suis passé de tout à rien     U                   N  main-te-nant,

Je peux comprendre         T                          N  break reposant

Mais me retrouve      *                                 A   bras …ballants

À t’attendre          L                                      I     désespérément

D’angoisse                                             T      déjà   pleurant

Comme          *                                          *      ancien  amant

Lorsque       M                                       C       je n’ai pas vu,

Que tu          O                                     H      partais déçu :

Pourquoi        N                               A      je n’ai  pas su

T’entendre,       D                         N    être entendue.

Devenir éternel     E                S     abandonnée,

Serait-il mon destin    *      O     bien mérité,

Que je me suis forgée     N   en déraison,

À force de répéter même chanson.

J’ai changé son refrain en le mien,

Il est beaucoup moins doux,  est amer

Il se chante à deux voix comme il se doit

Le reprendre doux ne dépendra que de toi.  

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation 

.

588 4

.

 On peut y voir une urne funéraire,

D’un support pour une œuvre d’art,

Vase décoratif aux bords évasés,

Un utérus, matrice féminine,

.

Vase évoque matrice, lieu de transformation

que seule la femme est capable d’accomplir

pour concevoir un enfant comme un projet

ainsi la forme creuse approcherait le fond.

.

On s’imaginerait qu’il peut s’agir

D’un vase étant privé de ses  fleurs :

Comme ventre devenu inutile et laisser

 À lui-même et comme vide de procréation.

  .

Symbolique 

 .

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoquera celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art et les rites funéraires, le vase

Apparaît, parfois, comme l’emblème

De la vie qu’on suppose éternelle.

heraldie.blogspot.com/2014/08/

le-vase-laiguiere-et-le-calice-

.

Descriptif

.

588 – Tout le monde connait la chanson 

Alignement central  /  Titre dédoublé   /  Thème  sexe

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : matrice

.

.

Fond

.

Évocation

.

588 6

.

On s’imaginerait qu’il peut s’agir

D’un vase étant privé de ses  fleurs :

Comme matrice devenu inutile et laisser

 À lui-même et comme vide de procréation.

 .

Symbolique 

.

Pour Jung, le processus d’individuation

Est un processus de transformation

Intérieure, qui correspond à la

Transformation des substances

Alchimiques dans la cornue.

.

« Dans l’alchimie, un des symboles

Féminins les plus importants est alambic

La cornue dans laquelle  devait  s’exécuter

Transformation de précieuses substances.

.

Au centre des découvertes psychologiques

Se trouverait, à nouveau, un processus de

Transformation intérieure, individuation

De fait, le vase, l’alambic, la cornue, sont

Des représentations de la matrice.

cairn.info/revue-de-psychologie-

analytique1-2014-1-page-7.htm

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Le corps, sans parler des formes de la femme évoluent

Se transforment entre enfance, adolescence, adulte.

Cela est dû, en partie, à sa fonction de réceptacle

Il y a comme une sorte d’alchimie de substance

De ses hormones et  jusqu’à la ménopause !

Si tout le monde en connait bien la raison

Ne chante pour autant même chanson.

 .

 

.

Blessure d’abandon

.

Scénario

.

Chanson Jacques Brel, Mathilde : «Je vous ai apporté des bonbons».

Quelles raisons récurrentes pour disputes amoureuses, couple marié.

Ni la chanson, ni la raison : on sera proche, là, d’une folie passagère.

 .

Visuels et textuels   >> 

 

587 – Maitresse en séduction, déesse en adoration

Visuels et textuels  >> 

.

Maitresse, déesse

Prêtresse …… poétesse,

Ou que  sais-je  …  encore :

La femme aurait mille visages

Capables des meilleures choses,

Et tout autant  des pires ravages.

Je parle des cœurs, d’honneurs !

.

Se détend, s’étend, et se défend

Manque respect de son rang

Chiffonne, et le renferme,

Met à amour un terme,

Avouant s’être trompée

N’acceptant l’avoir été !

.

Pure maitresse, en séduction,

Ou vraie déesse en adoration,

La femme se laissera vénérer,

Mais plus rarement posséder.

.

La  noble créature de l’homme

Modelée, pour lui … en somme,

Est pour se reproduire entre eux,

Se console d’’être que demi-dieu.

Femme  prend  mari  pour la vie,

Homme veut épouser  … hors lit.

.

D’où vient  terrible  malentendu,

D’une  telle illusion  entretenue :

Entre la quête  des soirs, câlins,

Et la réalité morne  des matins,

Un fossé, peu à peu, s’instaure :

Personne n’admettant ses torts.

.

Le couple séparé ne s’écoute plus,

La faute au  premier qui  a rompu :

Personne n’épouse un idéal inconnu,

Femme n’en est pas un en sa féminité,

L’homme n’en est pas un, en sa virilité,

Rien qu’un être humain, qui vous a plu.

.

Se jalousent  et se  haïssent  et  s’aident.

Lors le jeune se fait vieux, la belle, laide,

Amour devient une source d’ambigüités,

Dès qu’il se veut exclusif  et  voire entier,

Pour passer de sa passion, à son amitié,

L’essentiel est de  bien  communiquer,

Toute passion ne  dure   qu’un temps

Même si on peut parfois renouveler.

.

.

Extension

Pure maitresse en séduction,

Femme peut devenir pure prêtresse

En manipulation pour nous faire croire

Que tous les torts nous sont attribués

Alors qu’en couple, en vraie union,

Ne peuvent être que partagés.

.

Pur stratège en machination,

L’homme machiste en domination

Au point que conjoint n’a plus espace

Ni de temps ni de liberté pour respirer,

Pour faire ce qui lui tient le plus à cœur,

Au point d’être obligée de lui soumettre

Auparavant ses actions et de lui

Demander toutes ses permissions.

.

L’erreur est de croire qu’on a trompé

Sa femme, ou son mari, absent, si après,

Les pleurs, les larmes versées,  vite séchées,

Tout amant ne serait plus vu, ni même entrevu !

Pendant un certain temps, qui peut dire prétendre

« Fontaine, je ne boirai plus, jamais, de ton eau »,

Sans parfois, en reprendre, à s’y méprendre.

.

La séduction ne date pas d’hier et n’est pas propre aux humains

Mais  chez les animaux, elle  est saisonnière ; chez nous, entière,

C’est-à-dire, tout au long de l’année, et y compris en plein hiver,

Et elle marche dans les deux sens aujourd’hui et à deux mains.

L’adoration serait comme le dépassent même de la séduction

Une sorte  de sublimation  de l’autre, au-delà  de sa réalité

Attention à ne pas bruler ses ailes pour ne pas tomber.

La chute est plus mortelle lors elle vient de plus haut

Trop belle pour moi ; pour être vrai, trop beau !

.

Séduction et adoration tiennent les deux bouts

D’une échelle entre sexe seul et projection seule.

.

Entre les deux, le curseur varie, selon fantasmes,

Tantôt on percevra l’autre avec respect et dignité

Tantôt on souhaitera qu’elle joue… femme fatale.

.

Ma main gauche ignore ce que fait main droite,

Nous n’avons pas qu’une vision d’une personne,

Notre inconscient intervient  en  perturbateur.

.

.

587 – Calligramme  

.

Maitresse, déesse

Prêtresse …… poétesse,

Ou   que   sais-je   …  encore :

La femme Ô aurait Ô mille visages

Capables meil    //    leures Ô choses,

Et tout autant //     des pires ravages.

Je parle des //  cœurs, d’honneurs !

Se détend  ==== étend, défend

Manque respect de son rang

Chiffonne, et le renferme,

Met à amour un terme,

Avouant s’être trompée

N’acceptant l’avoir été !

.

Pure maitresse    *     en séduction,

Ou vraie déesse  M     S   en adoration,

La femme      A  se laisse    É        vénérer,

Mais, plus     I   rarement      D      posséder.

La noble      T       créature        U  de l’homme

Modelée     R        pour lui          C   en somme,

Est pour     E     se reproduire   T  entre deux,

Se console S     de n’être que   I  demi-dieu.

 Femme    S     prend mari  O pour la vie

Homme  E  veut épouse N  hors lit.

.

D’où vient   terrible    malentendu,

D’une   telle illusion  entretenue.

Entre la quête  des soirs, câlins,

Et la réalité morne  des matins,

Un fossé, peu à peu, s’instaure :

Personne n’admettant ses torts.

Le couple séparé  ne s’écoute plus,

La faute  au  premier  qui  a rompu :

Personne  *   n’épouse un idéal  *  inconnu,

Femme   D   n’en est pas un en sa   A   féminité,

L’homme   É    n’en est pas un, en    D   sa virilité,

Rien qu’un    E    être humain, qui   O    vous a plu.

Se jalousent   S      et se  haïssent    R    et  s’aident.

Lors le jeune    S     se fait vieux     A  la belle, laide.

Amour devient  E      la source      T   d’ambigüités,

Dès qu’il se veut   *      exclusif     I       voire entier,

Pour passer de sa  E   passion  O     à son amitié,

L’essentiel est de   N   bien   N  communiquer,

Toute passion ne   *  dure   *      qu’un temps

Même si l’on peut, parfois,  la renouveler.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

587 4

.

Belle tête sur un corps féminin :

Habillée d’une robe ample et fluide

Comme une déesse grecque, drapée

Dans sa sensualité ou autre fantasme.

 .

On ne sait si c’est une déesse ou maitresse

ni si elle est antique, classique ou moderne

tant nombre fantasmes sont aussi culturels

et lors la forme convergera ici vers le fond.

.

Difficile pour une maitresse d’endosser

Son rôle de déesse

N’étant ni l’une ni l’autre : qu’une femme

Tout n’est que fantasme.

 .

Symbolique 

 .

Une « déesse » hantait

L’esprit des chasseurs de la préhistoire.

Une déesse à la féminité marquée

Et dont la silhouette ou les traits caractéristiques

– Seins,   fesses,  pubis,  grands yeux –  se  retrouvent

Partout en Europe, peints ou gravés sur les parois

Des cavernes, sculptés sur la pierre, l’os ou le bois.

Des  milliers d’années  plus  tard,  elle  subjuguait

Les paysans du néolithique. Partout en Europe,

On la découvre  peinte  sur  des céramiques ou

Gravée  sur les objets  quotidiens et  pendant

Près de 25 000 ans, les premiers Européens

Auraient ainsi voué un culte à cette déesse

Symbole de nature, source de vie faisant

Naître les enfants, pousser les plantes !

cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse

.

Descriptif

.

587 – Maitresse, séduction ; déesse, adoration 

Alignement central  /  Titre analogue   /  Thème  amour

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : déesse / Symbole de fond : fantasme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

 .

.

Difficile pour une maitresse d’endosser

Son rôle de déesse

N’étant ni l’une ni l’autre : qu’une femme

Tout n’est que fantasme.

 .

Symbolique 

.

Fantasmes sexuels

Sont presque universels,

Signalés en de nombreuses

Sociétés  à  travers  le  Monde.

.

En raison de la nature de certains,

La mise en pratique de ceux-ci restera

Moins courante, en raison de contraintes

Culturelles, sociales, morales et religieuses.

.

Dans certains cas, une simple évocation

De fantasmes sexuels est soumise à des

Tabous sociaux et à des inhibitions.

Wikipédia : fantasme

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Nos fantasmes suscitent autant d’images

Sur des déesses que sur des maitresses :

Maman et putain se donnent la main, 

Désir et fantasme créent des plaisirs.

.

Une déesse peut devenir maitresse,

Rarement l’inverse,  socialement !

Aujourd’hui c’est ni l’un ni l’autre

Amante  les confond  tous deux

Parfois, les réunit en trouple,

Dans le même lit de couple.

.

.

Amour est-il fantasmé !

 .

Scénario

.

Ma maitresse me hèle avec son tambourin et avec son désir,

et puis s’approche de moi, sans aucune équivoque pour la suite,

si fait que je l’admire, encore, après l’amour, en déesse, incarnée !

 .

 Visuels et textuels  >> 

586 – Quand je t’aimais, tu m’ignorais : ton valet

Visuels et textuels >> 

.

Décalage dans le temps,

Déphasage dans le sentiment :

Nous nous sommes mal accordés,

Lors confusions entre amour/amitié.

Et puis, au bout d’un long moment,

Inversion totale  des sentiments :

De trop tôt à trop tard passés.

.

Amour, nous l’a fait payer,

Amour nous l’a fait garder,

Amour nous l’a fait avouer,

Amour nous l’a fait possible,

Amour nous l’a fait impossible.

.

Tant de fois relaté, raconté

Font les sujets  des romans,

Mais si ignorés, totalement,

Protagonistes malheureux.

.

Tandis que … je t’aimais,

Toujours, tu m’ignorais,

Et lors, devenu, n’étais,

Rien d’autre que valet.

.

Lors, j’ai bien souffert,

 D’être en plein désert,

Tant tu ne m’as offert

Ton moindre mystère.

.

J’en  ai fait mon deuil,

Et, quoique tu veuilles,

N’aurai plus jamais œil,

Sur  cet amour …  linceul.

.

Et je n’étais plus…accessible

Lors tu t’es rendue  disponible

Et, si tu réclames l’impossible :

La situation deviendrait pénible.

.

Et que faire d’autre, à présent que   

Ton décalage, temporel, ennuyeux,    

Provoque un déphasage amoureux,     

Qui ne nous mène plus … aux cieux !       

.

.

Extension

 .

Aimer quelqu’une, quelqu’une,

Qui ne vous aime pas, vous ignore

Ou vous maintient en simple amitié,

C’est le lot de combien  de rencontres,

De combien de relations, où sentiments

Manquent chaleurs,  ne sont réciproques.

.

Différences de perceptions : la reine de l’un

Ne voit en l’autre que simple valet intéressant

À son service et pas intéressée pour aller au-delà.

Lors la situation se renverse, il est parfois trop tard

Et la vengeance excitera la haine sinon l’indifférence.

.

J’ai connu des couples qui se sont ratés à vingt ans

Puis se sont retrouvé à l’âge de quarante ans,

Après chacun :  un mariage et des enfants

Et un divorce en se disant que si…

.

Ils n’en seraient pas là !

Mais que faire de «si»

Lors rien ne le prouve,

Que tout est  à refaire,

Tout à recommencer !

.

La réciprocité serait le mot-clé maitre de l’amour

Après avoir souhaité, vérifié, certifié quelle existe

Tout n’est pas résolu s’il s’agit d’une affaire degré,

Un peu, beaucoup, qui se termine par pas du tout

Et même si passionnément, tant elle est éphémère

L’ignorance, indifférence étant les pires des maux

Que l’on vit  en l’amour : mieux vaut encore haïr !

.

« Je t’aime, moi non plus », chante Gainsbourg,

Affirmant tout le contraire comme nuit et jour.

Il ne s’agit de haine,  pas même  d’indifférence,

Mais d’une recherche d’un accord sur l’amour.

.

Chacun le voit, le sent, le ressent à sa manière

C’est plus une question d’intensité que réalité,

Tu m’aimes ou pas : l’important est comment,

Comme frère/sœur, comme ami, mari, amant.

.

L’ignorance accompagne, suscite l’indifférence :

L’ignorance se différencie en cas d’amour secret,

L’indifférence, en cas d’amour avoué mais rejeté,

La nuance peut paraitre mince, est d’importance.

.

.

Épilogue

.

Je t’aimais, mais … tu m’ignorais.

Au fond de mon être, je n’existais

Pour toi, et  lors  je t’interrogeais,

Réponse évasive, peut-être, mais.

***

Tu  me traitais   comme ton valet,

Viens ici, fais cela,  rend toi utile.

Tant m’aimer  te paraissait futile,

Tu  critiquais  tout ce que  je fais.

***

Je sais,  qu’en rien,  je ne  te plais,

Et que pour toi, tout ce que je fais

N’aurait d’importance ni de reflet

Tu ne me remercie pas, tu te tais !

***

Je sais fort bien  que tu ne me hais,

Mais l’ignorance  est pire, tu le sais.

Tu en use, tu en abuse et ça te plait,

Tu me domines ainsi comme valet !

***

Si je ne valais rien, tu aurais mal fait

De m’épouser pour, après, mon rejet.

Regarde-moi et dis-moi … s’il te plait,

Dis-moi, que d’amour, tu me connais !

.

.

586 – Calligramme

 .

Décalage dans le temps,

Déphasage dans le sentiment :

Nous nous sommes mal accordés,

Lors confusions entre amour/amitié.

Et puis, au bout      d’un long moment,

Inversion totale            des sentiments :

De trop tôt à               trop tard passés.

.

Amour, nous l’a fait payer :      A

Amours         ….         gardés,      L

Amours        ….          avoués,      O

Amours      ….         possibles,     R

Amours    ….       impossibles.    S

                                                       *

Tant de fois relatés, racontés    Q

Font les sujets    des romans,    U

Mais si ignorés,  totalement,    E

Protagonistes   malheureux.    *

                                                    J

Tandis que         je t’aimais,    E

Toujours tu      m’ignorais,     *

Lors, deve       nu, n’étais,     T

Rien que            ton valet.     ‘

                                              A

Lors, j’ai bien souffert,       I

 D’être en plein désert,      M

Tant tu ne m’as offert      A

Le moindre  mystère.       I

                                           S

J’en ai fait  mon deuil,     :

Et, quoique  tu veuilles,    T

N’aurai plus  jamais œil,    U

Sur  cet amour …  linceul.     *

                                                 M

Et je n’étais plus…accessible    ‘

Lors tu t’es rendue  disponible   I

Et, si tu réclames l’impossible :   G

La situation deviendrait pénible.   N

                                                             O

Et que faire d’autre, à présent que    R

Ton décalage, temporel, ennuyeux,     A

Provoque un déphasage amoureux,      I

Qui ne nous mène plus … aux cieux.        S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

586 4

.

Rapport entre tire-bouchon

Et l’extraction de l’amour :

Aucun tant l’amour du vin,

N’est pas vin de l’amour.

.

Aucun rapport avec tire-bouchon,

Sauf s’il agit d’extraction :

Tant on cherche le moyen de l’ouvrir

Pour l’amour, pour en jouir.

 .

Symbolique 

 .

Tire-bouchon vient du verbe

« Tirer » et « bouchon », latin « bucco ».

C’est en quelque sorte l’outil qui

Sert à extirper de son logement

La parcelle de matière,

Faite généralement de liège

Qui, d’un côté est au contact du liquide,

Et de l’autre côté est à proximité de la

Personne qui va faire  l’action  de tirer.

On situe mal invention du tire-bouchon.

On l’attribuerait, parfois, à l’observation

Certains animaux étant proches du porc,

Qui, de par leur partie caudale, évoquent

La spirale que nous

Connaissons.

Ledifice.

Net

 .

Descriptif

.

586 – Alors que je t’aimais : tu m’ignorais !

Alignement central  /  Titre externe   /  Thème  amour

Forme droite  /   Rimes égales /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : amour

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Aucun rapport avec tire-bouchon,

Sauf s’il agit d’extraction :

Tant on cherche le moyen de l’ouvrir

Pour l’amour, pour en jouir.

 .

Symbolique

.

L’amour

On peut se demander

S’il s’agit d’un concept

Proprement psychanalytique

Et non pas plutôt d’un thème

Relevant de la psychologie,

Voire de la philosophie

« Les philosophes, ils ne

Parlent que de ça »,

Affirmait en tout cas Lacan.

.

Si on veut entendre parler d’amour,

dans le Vocabulaire de la psychanalyse

Il faut se reporter à l’entrée « objet »

Pour voir apparaître l’amour,

L’amour pour l’objet dans

La « relation d’objet ».

Modifié, source : cairn.info/revue-

psychanalyse-2007-3-page-5.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le tire-bouchon aura plus à voir avec le vin

Qu’avec l’amour encore que l’un n’empêchera

L’autre comme amour du vin, vin de l’amour !

.

L’amour serait plus répandu, relaté que les vins

Disséqué, goûté apprécié  autant en philosophie

Qu’en littérature, psychanalyse plus psychologie.

.

Le tire-bouchon ne peut s’extraire du statut d’objet

L’amour parvient à toujours garder statut de sujet.

.

Considéré en valet

 .

Scénario

.

Le garçon semble très amoureux, mais la fille semble  indifférente !

Souffler sur aigrettes d’une fleur bien mûre pour savoir si  enfants !

Prédire l’avenir, j’ai tiré le valet : ce que je suis et resterai avec toi !

 .

Visuels et textuels >> 

585 – Ce qui nous sépare peut aussi nous réunir !

Visuels et textuels  >>   

.

Que tout nous sépare

Et, que tout, nous réunisse,

Serait-ce dû, à  un grand hasard 

N’y aurait-il rien que l’on ne puisse

Changer, pour qu’il en soit autrement.

Vrai, que  des couples  que tout sépare,

Restent  solidaires  et, unis, pour la vie.

.

Alors  que  des couples, que tout réunit,

Se séparent un jour au plus tôt ou tard.

Et, de se dire que  ce qui nous sépare,

Peut nous réunir,  en vue de l’esprit

Serait faire fi de franchir interdit

Bien qu’il s’avère plutôt rare !

.

En première lecture, on découvre un miroir

Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,

En seconde lecture, réalités de chaque soir,

Qui se répètent et nous noient dans le noir,

En troisième lecture, des histoires à tiroir,

En projet commun sans nous faire avoir.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit,

Que ce que l’on doit au hasard

De partager tout et même, lit !

.

Mais dès lors que plus rien ne se répare

Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,

Bien que  ce dont on héritera, à l’arrivée,

Est manque cruel de l’autre, en rencart,

Qui fait le ciment invisible de notre vie

Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit, à ce bazar,

De partager tout et même, vie !

.

L’autre jour, fait exprès mais fait rare,

Je me suis senti, comme un abandonné,

Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,

Pour que je songe à nous  …  rabibocher !

Plutôt que de moraliser, la reconquérir,

M’est paru judicieux, risque à courir.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit au bizarre

Fait de retrouver ce qu’on fuit !

.

Ce qui nous sépare, aussi nous unit,

Tout et rien, de particulier…hormis

Habitude de vivre, se supporter,

Varier entre l’amour et amitié

Pour que, jour après jour,

Plaisir, reprenne tour.

.

.

Extension

 .

Ce qui nous sépare peut

Tout aussi bien nous réunir :

Ça peut paraitre contradictoire :

Mais c’est le fait de nombre d’histoires.

.

Valeurs fondamentales, fondatrices d’union

Viennent couper accord auparavant sur tout

Qui ne sont que prétextes à nous chamailler,

À nous  disputer, et  voire, à nous  éloigner.

Mais ce serait juste  une épreuve, à subir,

Afin d’être à même de nous reconquérir.

.

Et pourquoi vous êtes-vous séparés ?

On se disputait trop sur oreiller !

Et vous ? On s’ennuyait trop

À ne jamais  se disputer,

Sans jamais un mot,

Un geste énervé !

.

Couteau, ciseaux, rasoir : le repassoir,

Dit le rémouleur, le coiffeur, l’habilleur !

Instrument pratique et dont on ne saurait

S’en passer pour couper court aux verbiages

Des paroles inutiles… et qui nous encombrent,

Lors un couple ne se coupera pas, il se déchirera

Jusqu’à l’irréparable, pour qu’il ne se recolle pas !

.

La première chose qui nous sépare est notre corps

Même quand on croit parvenir à une fusion totale.

Il n’en est rien, nous ne sommes jumeaux siamois,

Encore, ils ne pensent qu’à se séparer au plus tôt !

 

Séparés, nous le serons encore plus par notre mort.

Religion nous fait croire que ceux que Dieu a réuni,

La mort même ne peut les séparer : quelle histoire !

Je ne refuse pas d’y croire, mais je demande à voir !

.

.

585 – Calligramme 

.

Que tout,    #   #    nous sépare

Et, que tout,      =   =       nous réunisse,

Serait-ce dû, à         #   #         un grand hasard 

N’y aurait-il rien       =   =         que l’on ne puisse

Changer, pour qu’        +   +         il en soit autrement.

Vrai, que des cou             #   #           ples que tout sépare,

Restent solidaires            =   =             et, unis, pour la vie,

Alors que des cou            +   +            ples, que tout réunit

Se séparent un jour       #   #           au plus tôt, ou tard.

Et, de se dire que        #   #          ce qui nous sépare

Peut nous réunir,     =   =         en vue de l’esprit

Serait faire fi de    +  +        franchir interdit

Bien qu’il s’avè   –   –       re plutôt rare !

.

CE QUI NOUS

En première lecture, on découvre un miroir

Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,

En seconde lecture, réalités de chaque soir,

Qui se répètent et nous noient dans le noir,

En troisième lecture, des histoires à tiroir,

En projet commun sans nous faire avoir.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit,

Que ce que l’on doit au hasard

De partager tout et même, lit !

.

NOUS SÉPARE

Mais dès lors que plus rien ne se répare

Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,

Bien que  ce dont on héritera, à l’arrivée,

Est manque cruel de l’autre, en rencart,

Qui fait le ciment invisible de notre vie

Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit, à ce bazar,

De partager tout et même, vie !

.

PEUT AUSSI

L’autre jour, fait exprès mais fait rare,

Je me suis senti, comme un abandonné,

Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,

Pour que je songe à nous  …  rabibocher !

Plutôt que de moraliser, la reconquérir,

M’est paru judicieux, risque à courir.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit au bizarre

Fait de retrouver ce qu’on fuit !

.

NOUS RÉUNIR 

Ce qui nous sépare, aussi nous unit,

Tout et rien, de particulier…hormis

Habitude de vivre, se supporter,

Varier entre l’amour et amitié

Pour que, jour après jour,

Plaisir, reprenne tour.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

585 4

.

Une pointe de quelque chose

Un clou, une vis, à enfoncer,

Ou  une  paire de ciseaux, 

Pour bien couper dans le vif.

 .

la paire de ciseaux est fait pour couper

on le voit pour les contrats de mariage

tant et si bien que forme épouse fond.

.

Une paire de ciseaux est un instrument

Utilisé pour couper :

Comme pour séparer un morceau de tissu,

Un amour, en deux.

 .

Symbolique 

 .

Les ciseaux sont un symbole

De séparation, de couper les liens,

Ça peut représenter un réel divorce.

.

Rupture, un changement de situation

Implique, on se sépare, physiquement

Ou moralement : certaines personnes,

Ont  la peur de rompre  tous nos liens.

.

Il y a aussi  une notion de castration,

Être empêché de faire quelque chose

Le sentiment d’être amputé d’une

Partie de soi notre caractère.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/ciseaux/

.

Descriptif

.

585 – Ce qui nous sépare peut aussi nous réunir 

Alignement central / Titre intercalé  / Thème  rencontre

Forme droite  /   Rimes égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : ciseaux  / Symbole de fond : couper

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

585 6

.

Une paire de ciseaux est un instrument

Utilisé pour couper :

Comme pour séparer un morceau de tissu,

Un amour, en deux.

 .

Symbolique 

 .

Les ciseaux, comme la lame,

Sont symboles de séparation.

Chez les enfants, c’est le divorce

Qui est le plus souvent symbolisé.

Ces lames doubles sont faites pour couper,

Séparer en deux parties de façon irréversible.

.

Par extension, les ciseaux symbolisent

Une séparation de son être intérieur

En deux parties, dédoublement

Est ressenti comme profonde

Angoisse, déstructurante.

.

L’individu qui n’arrive pas à trouver

Et son  équilibre intérieur se sent menacé

C’est le thème de nombreux films d’angoisse

Où apparaissent des ciseaux évocateurs

De la schizophrénie (esprit coupé ).

Tristan-moir.fr/ciseaux

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Couper un lien, des liens, ou tous les liens

Avec quelqu’un, quelqu’un, couple, famille

De manière définitive, constitue un drame

Au vu des rapports antérieurs chaleureux.

.

Dieu merci, il y aura nombre d’occasions,

Tels que, naissances, mariages décès, etc.

Qui permettent la rencontre de nouveau,

Et quelque fois de recoller les morceaux.

 .

.

Nos routes ici, se séparent

.

Scénario

.

Deux paires de ciseaux entremêlées, pour s’aimer, pour se couper,

pour couper ce lien invisible qui nous réunit, main dans la main,

jusqu’à ce qu’une séparation physique nous éloigne et à jamais.

 .

Visuels et textuels  >>   

 

584 – Je ne sais si c’est toi que j’aime ou l’amour

Visuels et textuels  >> 

.

Aimer l’autre

Ou aimer l’amour

Ou s’aimer soi-même

Est sorte trilogie autour

De nos relations humaines

Quoique,  en toute bonne foi,

C’est souvent, parait-il, les trois.

.

Selon, grammaire, syntaxe, langue.

Le sujet et le verbe et le complément

Ont-ils une relation à tel sentiment !

.

Le comble, s’aimer  à travers l’autre.

Je m’aime beaucoup, si tu m’aimes.

Cette procuration envers soi-même

Est comme une déviation extrême.

.

Amour, désincarné, désintéressé :

Où peut-il, humainement, exister :

Il faudrait  bien être  le fils  de Dieu,

Pour pouvoir satisfaire  de tels enjeux.

.

Et alors  je ne sais  plus trop  si c’est  toi

Que j’aime, ou si  c’est cet amour, que j’ai

De toi ou bien  que tu provoqueras en moi,

Ou bien amour, de moi-même, à travers toi.

.

De ces quatre amours, tous, bien différents,

Parfois même contraire où je reste hésitant,

Le tien ne peut  s’y  confondre  et  d’autant

Que tu n’es pas  moi ni double persistant.

.

Qu’est-ce que  cela veut dire, instamment,

Je t’aime, tu m’aimes : nous voilà amants,

Tant  nous sommes  l’un à l’autre, penchant

Par nombre attraits nous ayant fait aimants.

.

Quelque  part entre toi et moi, il y a   un nous,

Nul ne le voit on le sait  mais  il nous rend fou,

Au point de tomber l’un face à l’autre  à genoux

Jusqu’à ce que l’on se soit fondu, en un seul tout.

.

Qu’est-ce que ce nous ce tout et qui  nous échappe,

Si chaque fois  qu’on les tient  ou qu’on les attrape,

Ils glissent, ils se retirent notre  belle union sapent,

Amour ne reste, pour nous, provisoire, nous happe.

 .

.

Extension

 .

Panne d’amour nous remet en cause :

Aurions-nous fait le mauvais choix,

Diverger, au point que, le contrat

De départ ne tient plus du tout,

Qu’il faut et vite le renouveler,

L’abandonner, le dénoncer.

.

Je ne sais trop si c’est toi

Que j’aime  ou l’idée que

Je me fais,  de toi,  en me

Projetant et en superposant

Une autre image que la tienne,

.

Sans tenir  compte  de ta réalité,

De tes limites et de tes aspirations

Et, réciproquement, tant, moi aussi

Je peux t’apparaitre comme différent

De celui que tu as connu auparavant !

.

Le rouge est connu pour être la couleur de l’amour,

Du sang, des roses aussi ainsi que  de la chine maoïste

Et pourtant  les mariées s’habillent  d’une robe blanche,

Sans savoir si c’est leur mari  qu’elles aiment  ou l’amour

Que  l’on offre  un diamant, comme  anneau  de mariage,

Ou  beau bouquet de roses, ne changera  rien  à l’amour,

Il est de nature  éphémère, même arrosé  tous les jours.

Pour  durer il doit évoluer, se transformer, reproduire,

L’amour est l’énergie commune dont l’on se nourrit.

.

Aimer l’amour : comment est-ce possible,

Dès lors qu’il s’agit de concept désincarné !

.

On a du mal à le qualifier,  même à le saisir :

Lors on en est atteint, on le traite de maladie.

.

Donner tout y compris se donner l’un à l’autre,

Seront une complète concrétisation de l’amour.

.

Ce don est à ne pas confondre avec la possession :

Se donner n’est pas prendre, réclamer même chose

.

 S’appartenir est à pendre comme un abus de langage :

On ne peut appartenir à personne,  rien qu’à soi-même.

.

L’amour ne se gagne pas, il se partage, chacun à sa manière

Certains cherchent fusion, compréhension, commune passion.

.

D’autres, une présence en qui ils ont confiance, qui les rassurent,

Non de façon transitoire : par un attachement constant, durable.

.

.

584 – Calligramme

 .

Aimer …………………… E ….…………..………… l’autre

Ou aimer ……………… S .….……….………. l’amour

Ou s’aimer …………… T …….….……… soi-même

Est sorte tri ………….. * ..…..…….. logie autour

De nos rela ….…….… C ..…… tions humaines

Quoique, en …….….. E  ..… toute bonne foi,

Ce serait, souvent,    *  parait-il, les  trois !

Selon, grammaires, T  syntaxes, langues.

Le sujet et le verbe  O  et le complément

Ont-ils une relation I   à tel sentiment !

Le comble, s’aimer    à travers l’autre.

Je m’aime beaucoup,  si tu m’aimes.

Cette procuration envers soi-même

Est comme une déviation extrême.

.

******************************

******************************

.

Amour, désincarné, désintéressé :

Où peut-il, humainement, exister :

Il faudrait  bien être  le fils  de Dieu,

Pour pouvoir  satisfaire  de tels enjeux

Et alors  je ne sais  plus trop  si c’est  toi

Que j’aime, ou si  c’est cet amour, que j’ai

De toi ou bien  que tu provoqueras en moi,

Ou bien amour, de moi-même, à travers toi.

De ces quatre amours  et  tous, bien différents,

Parfois même contraires    *   où je reste hésitant,

Le tien ne peut  s’y   *    confondre    *      et d’autant

Que tu n’es pas     *        moi ni double    !     persistant.

Qu’est-ce que    Q          cela veut dire, ins    R   tamment,

Je t’aime, tu    U         m’aimes : nous voilà      U     amants,

Tant nous      E         sommes  l’un  à  l’autre        O  penchant

Par nombre  *         attraits  nous  ayant  fait,         M  aimants.

Quelque        J         part entre toi et moi, il y a          A    un nous,

Nul ne le        ‘            voit on le sait mais il nous            ‘    rend fou,

Au point de      A           tomber l’un face à l’autre          L      à genoux

Jusqu’à ce que,     I             l’on se soit fondu, en           *     un seul tout.

Qu’est-ce que ce nous M             ce tout et qui           U        nous échappe,

Si chaque fois  qu’on         E           les tient ou       O         qu’on les attrape,

Ils glissent, ils se retirent          *          notre       *               belle union sapent,

Amour ne reste pas, pour nous,                 *                   provisoire, il nous happe.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

584 4

.

On peut y voir une robe

De femme avec un buste

Étroit, un  volant évasé,

Sur  cintre : séduisante.

.

Robe en apparence n’évoque pas amour,

 le sous-entend, de manière inconsciente,

surtout qu’une fois portée, tout change,

elle s’en approche de forme et de fond.

.

Habillée avec une telle robe,

 Une fille sera plus séduisante :

Elle suscitera, et vite, l’amour ,

Quelle que soit celle qui la porte.

.

Habillée avec une telle robe,

 La fille serait plus séduisante :

Elle suscitera plus vite l’amour,

Quelle que soit celle qui la porte.

.

Symbolique    

.

Le sens premier

Du mot «robe»

«Vêtement féminin

Composé d’un corsage,

D’une jupe d’un seul tenant»

D’après  le Petit Larousse, 2009,

Robe apanage strictement féminin.

.

Les robes, courtes, longues, droites,

Sont représentations du «féminin».

Nous entendrons ici par «féminin»

«Qui manifestera des caractères

Considérés comme propres

 À la femme».

oic.uqam.ca/fr/communications/

la-robe-symbole-et-significations

.

Descriptif

.

584 – Est-ce toi que j’aime ou l’amour ?

Alignement central / Titre droit/cercle/ Thème  amour

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : robe  /    Symbole de fond : robe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

584 6

.

Habillée avec une telle robe,

 La fille serait plus séduisante :

Elle suscitera plus vite l’amour,

Quelle que soit celle qui la porte.

 .

Symbolique

.

La robe considérée

Dans nos sociétés comme

Vêtement exclusivement féminin,

Est le symbole de la féminité

Depuis la Renaissance,

Pouvant portée par des hommes

Dans d’autres sociétés elle fut d’ailleurs

Portée par eux et bien avant cette période.

.

Les couleurs, de même que leur simple emploi,

La beauté également, sont tous relatifs et fluctuent

D’une époque  à une autre, et voire  d’un lieu à un autre.

Les couleurs, quant à elles, si elles n’ont pas de signification fixe

Universelle, leur emploi dans les robes de soirée a malgré tout un sens.

echodecythere.com/2014/08/28/couleurs-de-robe-et-symbolisme

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’apparence des choses, des êtres, des gens

Ne présume pas leur consistance forcément :

On peut être  de belle présentation, prestation,

Et être parfaitement creux ou sans perfection.

Robe a justement pour effet d’enrober défaut

D’attirer l’œil sur la forme plus que le fond.

.

S’il suffisait que le beaux habits, fassent

Les belles personnes, cela se saurait,

Mais les habits, vêtant l’intérieur,

Sont invisibles bien qu’essentiels

Pour se faite une idée des gens.

 .

.

Aimer l’autre, aimer l’amour !

 .

Scénario

 .

Ni toi ni moi, ne sommes rouges : il n’y a que l’amour qui l’est,

offrir anneau, avec diamant, symbole éternel à prix coûtant,

ou une rose rouge qui ne dure que l’espace d’un bon temps !

 .

Visuels et textuels  >>

583 – J’aurais… tant aimé partager ton intimité.

Visuels et textuels  >>

.

J’aurais  tant voulu partager,

Tant voulu  décliner t’aimer,

Voulu m’enivrer tout entier,

De ta pure et belle intimité

Bras  et  sexes … emmêlés.

.

J’aurais pu ……  partager,

Cet ersatz ……. d’éternité

Qui aurait pu illuminer,

Ma vie d’espoir insensé.

.

Tu n’as voulu  t’engager

Tu m’as laissé tomber :

Alors,  en deux moitiés,

Mon cœur  … s’est brisé.

.

J’aurais tant, tant aimé

Partager    ton   intimité,

Mais cela n’a pas marché,

Tu es restée très distanciée.

.

Or j’aurais tant,  tant aimé

M’être, tout  de toi,  enivré

Or  au petit matin,  sonné,

Je  me  sens  seul … esseulé.

.

Mais j’aurais tant, tant aimé

Que tu me rendes bien entier

Or tu n’as pas été …ma moitié,

Même pas été un bas quartier.

.

Mais j’aurais tant et tant aimé

Nos imaginaires et sexes, mêlés,

Mais tu t’es isolée, t’es enfermée

Dans ta belle bulle bien protégée.

.

J’aurais tant aimé de partager

Avec toi, un instant… d’éternité,

Or  des jours, nuits, sont passés,

Tu m’as quitté, m’as abandonné.

.

J’aurais  tant  aimé  embrasser

Nouvelle vie d’espoirs, illuminé

De ta fraicheur, grâce et beauté,

Tu ne m’as, même pas, regardé.

.

J’aurais tant aimé m’engager

En la relation plus stabilisée,

Mais mon cœur tu l’as brisé

Et j’en ai perdu la moitié.

.

.

Extension

 .

L’intimité, qu’est-ce c’est !

Serait-ce une  même chose

Pour tout le monde, au moins

Pour les couples de partenaires :

Faire l’amour, échanger des caresses,

Des tendresses et s’abreuver des baisers.

Lors certains prennent soin d’ajouter

«Dans la plus stricte» à «intimité»,

Pour distinguer celle de l’âme

Et du corps, plus accessible.

Il y aurait une autre intimité

Et qui vous fusionne avec l’autre

Sans le toucher et d’aucune façon.

Ces écrits sont-ils intimes ?

Non, bien sûr, c’est l’évidence

Dès lors qu’ils sont publiés,

Ils échappent à son auteur.

Parlent-ils… d’intimité ?

Non plus : ils ne parlent

De personne en particulier.

Peut-on les interpréter comme

Un reflet de sa  propre  intimité ?

Oui, s’il s’accorde à ce que vous pensez

Sans oser le dire, prenant l’auteur, à témoin,

Que vous n’arriviez pas à formuler vous-même.

.

Pensée intime, regard intime, baiser intime, toilette intime

Dès qu’on s’approche  d’une zone privée

On frôle, obligatoirement, un espace ou une surface intime

Que l’autre souhaitera, ou non, partagée.

On peut violer l’intimité, pas la voler : on ne l’emporte pas,

Mais c’est tout comme : elle n’est plus là

Tant il est vrai qu’entre intime et ultime, il n’y a qu’un pas

Certains hésitent à franchir ; autres, pas.

 .

L’intimité commence d’abord par celle du corps

Par la nudité, visibilité des parties, dites intimes

Or ce n’est pas tant  le fait d’être nu, qui compte,

Que le regard de l’autre avec son propre ressenti.

.

L’intimité se poursuit  par passions, occupations,

Tout ce qui concerne famille, histoire personnelle,

Il nous aura livré quelque secret qu’on ne connait,

Il nous est si familier qu’on recherche sa présence

.

L’intimité s’achèvera quand on aura l’impression

De connaitre tout autre  comme si on l’avait fait :

On pense comme lui, à sa place,  on devine tout :

Parce que c’était lui, c’était moi, dit Montaigne.

.

.

Épilogue

.

Qu’on regarde l’autre dans les yeux

Et jusqu’au plus profond de son être,

On touche à l’intimité sans la toucher.

***

Certains mettent l’intimité en leur sexe,

D’autres dans trop de proximité spatiale,

Et d’autres, dans l’intrusion  de leur âme.

***

On parle de viol d’intimité  lors on dévoile

Tout, ou partie, de «journal intime»,  volé,

Jusqu’à le rendre publique voire monnayé.

***

Paparazzi sont experts en photos dénudées,

Non pas sur plages : au domicile, lieu privé,

Le vol n’est pas la nudité : non autorisation.

***

De partager l’intimité  d’une personne aimée,

N’est pas un crime : juste, désir secret, avoué,

À condition qu’elle ne devienne chasse gardée.

***

Il arrive que des personnes sentent plus intime

Avec un ou une amie, qu’avec leur femme, mari,

Faut croire que coucher avec, ne dévoile pas tout.

***

Pour ma part, je pense qu’intimité est dans l’esprit

Quand on devine la pensée d’un autre, rien à cacher

L’on appellera cela parfois fusion, parfois complicité.

.

.

583 – Calligramme

 .

J’aurais  tant voulu  …     partager,

Tant   voulu    décliner :    t’aimer,

Voulu m’enivrer    tout entier,

De ta pure et belle intimité

Bras  et  sexes … emmêlés,

J’aurais pu ……  partager,

Cet ersatz ……. d’éternité

Qui aurait pu illuminer,

Ma vie d’espoir insensé.

Tu n’as voulu  t’engager

Tu m’as laissé tomber :

Alors,  en deux moitiés,

Mon cœur  …   s’est brisé.

J’aurais tant,   *    tant aimé

Partager ton        *        *     intimité,

Et cela n’a pas     *  J           P  *     marché,

Tu es restée très   *  ‘                  A   * distanciée

Or j’aurais tant,   *   A                       R   *  tant aimé

M’être tout de toi  *   U                            T    *       enivré

Or au petit matin  *   R                              A    *      sonné,

Je  me  sens  seul  *   A                                G    *      esseulé

Mais j’aurais tant*    I                                 E   *    tant aimé

Que tu me rendes  *   S                                R   *   bien entier

Or tu n’as pas été  *    ¤                                ¤   *    ma moitié,

Même pas été un   *    T                               I    *   bas quartier

Mais j’aurais tant *    A                            N   *  et tant aimé

Nos imaginaires    *   N                           T    *  sexes mêlés,

Mais tu t’es isolée  *   T                         I    * t’es enfermée

Dans ta belle bulle  *   ¤                     M   * bien protégée

J’aurais tant aimé  *   A                 I    *  de partager

Avec toi, un instant *   I              T    *     d’éternité,

Or des jours, nuits,    *  M       É    *    sont passés

Tu m’as quitté, m’as  *     É       *  abandonné.

J’aurais  tant  aimé     *       *   embrasser

Nouvelle vie espoir          *         illuminé

De ta fraicheur, grâce     *   et beauté,

Tu ne m’as même pas    *     regardé.

J’aurais tant aimé    *   m’engager

En une relation    *   plus stabilisée

Mais mon      *  cœur tu  l’as brisé

Et j’en ********  ai perdu la moitié.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

583 4

.

Intimité : mot

Comportant trois « i »

Se terminant par un « é »

À la phonétique …  mystère

 .

L’intimité se trouve, ce cache à l’intérieur

mais on en parle plus souvent pour humain

que pour quel qu’objet, et y compris un vase,

en dépit de cela, la forme correspond au fond.

.

À l’extérieur pour lui suggérer son goût,

Sa valeur, son intimité !

L’intimité demeure cachée à l’intérieur

Elle est parfois évoquée

 .

Symbolique 

 .

La dévalorisation de l’intimité

Différentes mises en scènes de soi

De  la  pipolisation  des  politiques,

Aux  épanchements   de ses pensées

Et  sentiments  dans certains blogs,

Procède assez souvent  d’une même

Confusion  de l’intime  et  du  privé.

.

La relation amoureuse  est  connue

Pour être lieu suprême de l’intime

Où sujet amoureux s’abandonne

Peut se dessaisir de lui-même,

Pour renaître dans le désir

Dans l’amour d’un autre,

Au risque  de  s’y égarer.

Blessure  intime,  blessure

De la trahison amoureuse.

cairn.info/revue-etudes-2011-10

.

.

Descriptif

.

583 – J’aurais tant aimé partager intimité

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  sexualité

Forme ovale  /    Rimes égales    / Fond accordé à forme

Symbole de forme : intimité / Symbole de fond : intimité

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

583 6

.

L’intimité demeure cachée à l’intérieur

Elle est parfois évoquée

À l’extérieur pour lui suggérer son goût,

Sa valeur, sa blessure !

 .

Symbolique 

 .

Interaction hommes/femmes

Match,  vous vous en doutiez,

Les hommes  et femmes  n’ont

Pas le même mode d’emploi !

.

Si tout le monde se retrouve

Autour  de  la  définition de

L’intimité   et  la   nécessité

De partager la vision du corps,

Elle restait le point de dissonance.

.

L’homme d’aujourd’hui sait parler,

Il  n’hésite plus   à partager  l’intime,

Il cherche, même, à vous comprendre.

L’homme en sait plus sur vous que vous

Ne l’imaginez  et  malgré vos préjugés,

L’intimité a moins de secret pour lui.

magicmaman.com/l-intimite-

feminine-vue-par-les-hommes,

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’intimité, bien que personnelle,

Et peut-être même à cause de cela

N’a pas grand-chose de symbolique,

Le devient dès qu’elle devient publique

 Soit par qu’elle en est affichée, voire volée

Comme c’est le cas en journaux, tribunaux.

.

Quoiqu’il en fût, quoiqu’il en soit …demeure

Un bien très précieux, qu’on ne peut confier

À n’importe qui sans porter à conséquence.

Écrire et publier  peut délivrer, à son insu,

Une part de son intimité réelle, supposée.

.

.

Fragilité intime coquelicot

.

Scénario

.

Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est fait, mais c’est en bonne voie pour !

L’intimité, avec soi-même, n’est pas la même qu’intimité à l’autre.

L’intimité n’est pas un objet mais un sujet : comment la voler ?

.

Visuels et textuels  >>

582 – Différences d’âges, différences de beautés

Visuels et textuels  >>  

.

Age et beauté sont deux mots

Qui feront, de vous,  des êtres

Désirables,     admirables

Pour vous faire aimer

Le miracle d’amour

Ne fonctionnerait

Tous  les  jours !

.

As-su-ré-ment,

Il  existe  bien,

Mais  il est rare

Parfois trop tard.

.

Car si l’on ne  veut

N’en choisir … qu’un :

Autant que l’on soit certain

Qu’il est meilleur en tous points

Et s’il est trop vieux et quelconque

Pourquoi projeter, sur lui, destinée !

.

Prince aura la vertu qu’on lui donne,

Bel âge et beauté, tout on pardonne :

Une telle image  aux yeux, redonne

Air d’amour fou, l’on fredonne.

.

Différences d’âges,

Différences beautés

De caractères, langage

Sans compter de métiers,

D’instructions, de cultures,

D’origines, voire de parcours,

.

De lectures si ce n’est écritures

Ou  de toute  passion  autour

Presque tout  nous sépare,

Passé, présent  et avenir,

Pourtant amour s’égare

.

À vouloir  nous réunir

Tant  j’ai cru,  en  icelle,

Un  miracle  est  possible,

Où le fait de créer  l’étincelle,

La rendrai passionnément sensible.

.

Mais voilà que la belle persiste à dire non

À mon feu qui, du coup, est devenu invisible,

J’aurai perdu et cette fois, je crois pour de bon

Alliance que je tenais acquise d’avance en cible.

.

.

Extension

 .

Il faut croire que ma Lady

Cherche un autre miroir,

Un  beau  prince  ébloui

Lui promettant l’espoir

D’une   vie   renouvelée

En son entière  fidélité,

Toute  à elle, consacrée,

Aucune autre accrochée.

Elle m’aura laissé tomber,

Tout en pâleur en tourment

Jamais, je n’en serai l’amant :

Mauvaise  pioche : je suis jeté !

Il arrive bien que des différences

Trop importantes ou trop voyantes

Entravent idylle, au point la casser :

Le regard des autres, en particulier,

Sa communauté influe énormément

Sauf à être tolérante ou laissant

À chacun sa liberté de choix

Ou de responsabilité.

Il arrive aussi que les différences

Soient au cœur même des attirances,

Certaines femmes se déclarant incapable

D’épouser un homme proche de leur âge,

A fortiori plus jeune, et réciproquement.

.

L’âge n’est pas tout  mais  souvent  compte pour beaucoup,

Une génération : c’est  comme se marier   avec un parent !

On peut  s’en affranchir  par un couple, libre de son choix,

Mais le regard de la société pèse sur lui de tout son poids,

Et certain vont dire que c’est pour l’argent ou que c’est fou

S’il n’y a pas de règles, pas de lois, d’interdits,  ni de tabous,

Chaque communauté respecte un écart acceptable aux deux !

.

En général la beauté va avec jeune âge

Du moins pour les humains et animaux

Il y a des exceptions dans les deux sens,

Des jeunes étant  difformes, voire laids,

Des vieux, restant  éclatants  de santé !

.

Un des critères,  prévalant  en société,

Est plus lié à l’apparence que réalité :

Celui qui donne à qualifier un couple,

Comme père et fille, ou inversement.

Dix ans, c’est rien ; vingt, beaucoup !

.

Ce qui est certain  est que les femmes

Prennent d’avantage soins pour visage

Lors, à âge égal, paraissent plus jeunes

Mais vrai que cela à un prix et un coût !

.

.

Épilogue

.

Une beauté est dite : liée au jeune âge

Pour les femmes, moins les hommes !

***

Femme mûre séduisant jeune homme

Est taxée de « cougar », pas l’inverse !

***

Le blé en herbe et voire la petite Lolita

Ont été et restent de vrais stéréotypes !

***

Ce ne sont pas que gens riches, célèbres

Qui épouseront 30 ans de moins qu’eux.

***

Cinq ans, normal, et dix ans : ça dépend,

Quinze parait la limite et vingt c’est trop.

***

Après, tout est question de soins, d’esprit

Peut paraitre vieux à 40,  jeune, à 60 ans.

***

Des ethnies où la question ne se pose pas :

On achètera une fille de 10 ans, marié à 15.

***

On voit des femmes jeunes qui se marieront

Avec des très vieux, rien que pour le pognon.

***

En somme, tous les cas seront dans la nature,

C’est juste une question de société, de culture.

***

Quoiqu’il en fut, quoiqu’il en soit, voire en sera

Y a, y aura, plus de vieux avec jeunes femmes !

.

582 – Calligramme  

 .

Age et beauté sont deux mots

Qui feront, de vous,  des êtres

Désirables,     admirables

Pour vous faire aimer

Le miracle d’amour

Ne fonctionnerait

Tous  les  jours !

As-su-ré-ment,

Il  existe  bien,

Mais  il est rare

Parfois trop tard.

.

Car   si   l’on *    ne     veut

N’en choisir      D            qu’un :

Autant  que  l’on      I            soit  certain

Qu’il est meilleur          F             en tous points

Et s’il est trop vieux          F                 et quelconque

Pourquoi  projeter             É             sur lui, destinée !

Prince aura la vertu            R                qu’on lui donne,

Bel âge et beauté,                E            tout on pardonne :

Une telle image         E  *   N   * D    aux yeux, redonne

Air d’amour fou    T            C             E     on fredonne.

Différences     P                  E                   B        d’âges,

Différences      A                 *                  E       beautés

De caractères   R              D               A        langage

Sans compter  F             *              U      métiers,

D’instructions O         À            T     cultures,

D’origines ou  I       G         É   parcours,

De lectures     S *  E   * !  d’écritures

Ou  de toute  passion  autour

Presque tout  nous sépare,

Passé, présent  et avenir,

Pourtant amour s’égare

À vouloir   nous réunir.

.

Et  j’ai  cru,    en  icelle,

Un  miracle  est  possible,

Où le fait de créer  l’étincelle,

La rendrai passionnément sensible.

Mais voilà que la belle persiste à dire non

À mon feu qui, du coup, est devenu invisible,

J’aurai perdu et cette fois, je crois pour de bon

Alliance que je tenais acquise d’avance en cible.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

..  582 4

.

Elle en a toutes les formes

 Mais elle restera de bois 

Sinon  un chandelier

Pour grosse bougie.

.

Sûr qu’un chandelier ira très bien

avec des bougies et non personnes

on ne peut parler d’âge, ni beauté,

ainsi la forme diffère bien du fond.

.

Un chandelier, qui a perdu sa bougie,

Et par là, sa lumière :

Tout  rapprochement avec une personne

Connue serait considéré fortuit.

 .

 Symbolique 

 .

Un chandelier

Est un objet qui sert

De support chandelles,

Des cierges ou des  bougies.

.

Le chandelier est un emblème

Spécifiquement biblique,

Devenu, également, l’un

Des  symboles  de  l’État

D’Israël et d’institutions.

.

Pour certains, chandelier

Serait  dérivé  de  l’arbre

De lumière, babylonien !

soued.chez.com/menora

.

Descriptif

 .

582 – Différence d’âge, parfois de beauté  

Alignement central / Titre droit/courbe / Thème âge

Forme ovale  /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chandelier / Symbole de fond : bougie

.

.

Fond

 .

Évocation

.

582 6

.

Un chandelier, qui a perdu sa bougie,

Et par là, sa lumière :

Tout  rapprochement avec une personne

Connue serait considéré fortuit.

 .

Symbolique 

 .

La bougie est associée à la lumière,

Au temps, à la prière.

Et autrefois, la bougie était utilisée comme

Source de lumière,

Mais aussi pour mesurer le temps qui d’écoule.

Cette notion de temps

Est exprimée aujourd’hui, bougies d’anniversaire,

Une bougie une année de vie.

La bougie évoquerait aussi l’élévation de la pensée,

Et la communication avec le divin.

D’ailleurs, elle est souvent utilisée dans les rituels

Religieux, notamment pour prier.

1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On peut bien utiliser une bougie

 Sans chandelier, tenue à la main,

Mais pas l’inverse : ne sert à rien

S’il existe bien chandeliers  à une,

Deux, trois, jusqu’à cinq branches

Dernier aurait un caractère sacré

En sus de son éclairage quintuplé.

Et si  la bougie  représentait l’âge,

Et le chandelier, le support associé

Bougie est neuf ; chandelier, vieux.

 .

.

Elle au printemps, lui en hiver

.

Scénario

.

Une femme mûre avec un homme jeune : l’argent, l’amour, les deux ?

Une femme jeune avec un homme mûr : peut-être des romantiques ?

Un homme jeune avec une femme jeune : naturel, tout simplement !

 .

Visuels et textuels  >>  

581 – Pas saisi pourquoi elle ne m’aime plus

Visuels et textuels  >> 

.

Pourquoi elle m’aimait et pourquoi elle ne m’aime plus,

Pourquoi elle me parlait, pourquoi ne me parle  plus !

Questions demeurées sans réponse, trop absconses,

Déjà passée à autre chose  de plus drôle, plus rose.

Frustré, je le suis, et, frustré …  je le  demeurerai

Tant, n’ai compris ce qu’elle a à me reprocher.

Comprendre ce qui se passe n’est pas abuser

La belle  se  dérobe, me  laissant  esseulé !

.

Coupable  de n’être pas  assez  aimable

Laissée  tranquille,  amour, elle  file.

.

Tant que je n’ai pas saisi  pourquoi

Elle me m’aime plus ne m’aime pas

Je resterai le cœur, et l’âme, en croix

De l’absurdité  de son nouveau choix !

.

On pourrait au moins, parler, s’écouter,

Tenter de comprendre  ce qui s’est passé,

Mais son corps, et sa bouche  sont de bois :

Je me demande s’il faut que  j’insiste, ou pas.

.

Après avoir été l’intime : suis devenu étranger,

Après être victime, suis devenu coupable déclaré.

J’appelle le juge de l’amour pour plaider ma cause,

Je ne trouve nul, l’amour n’est pas son fait, sa chose.

.

C’est sûr, qu’un jour  ou l’autre, que je m’en remettrai.

Qui sait, avec la même, l’orage, puis le désastre, passés.

.

Trop près, et puis trop  loin, à fond de sexes, de prétextes,

À  rompre : confusions  bien aimé, et, mal baisé : connexes,

Si ce n’est le contraire  trop bien baisé, mais trop mal aimé

Différence divergence,  entre hommes, femmes : bonheurs.

.

C’est toujours mort en l’âme  qu’on se déclare, ennemis jurés,

Quand votre blessure au cœur n’en finit pas de procurer pleurs.

Pleurs auxquels  succèdent la rage, la peur, le dégout, la colère,

.

Comme si, en nous, telle rupture  était tremblement de terre,

Qu’on ne saurait reconstruire sur un champ de poussières,

Que les soins nous font mal quand la pilule est amère.

.

Après avoir été très intime, je redeviens l’étranger,

Qu’il faut fuir, éviter et ne jamais rencontrer,

Crainte, recommencer, qu’il vous bassine,

De mots si faux qu’ils  vous assassinent

C’est à n’y rien comprendre, d’elle.

.

Nous étions  proches, fusionnels,

Après m’avoir donné des…ailes

Pour voler de concert avec elle,

Voilà qu’elle  me les a déchiré,

Pour que je sois à terre, atterré.

.

Atterré,  avec deux t, avec  deux r :

Je le suis et longtemps, le  resterai,

Pourquoi  tant  s’envoyer,   en  l’air,

Pour retomber, seul, et abandonné !

.

.

Extension

 .

Les situations, contextes et formules de ruptures ont diverses

Parfois très courts : un seul mot qui en dit long, qui dit tout ;

Ou une déclaration qui tombe comme un cheveu sur la soupe

Ou une discussion franche ou l’on explique tout par le menu.

Je t’aimais, je ne t’aime plus, on dirait qu’on s’est trompé !

Pourquoi pas, ça arrive : comment l’avouer, sans blesser

L’autre qui y croit encore, veut poursuivre plus avant.

.

Les raisons de ne plus s’aimer ne sont pas le mêmes

Que celles qui nous ont poussés à aimer, d’évidence,

Peut-être qu’on mettrait plus en lumière les défauts,

Alors qu’aimer séduit par toute une liste de qualités.

.

Paradoxalement, il faut avoir qualités de ses défauts,

Pour devenir le plus compatible avec ceux des autres

Et si peu à peu les qualités se transforment en défaut

Quoi de plus évident que l’amour trompé se dissocie.

.

.

581 – Calligramme 

.

Pourquoi elle m’aimait et pourquoi elle ne m’aime plus,

Pourquoi elle me parlait, pourquoi ne me parle  plus !

Questions demeurées sans réponse, trop absconses,

Déjà passée à autre chose  de plus drôle, plus rose.

.

Frustré, je le suis, et, frustré …  je le  demeurerai

Tant, n’ai compris ce qu’elle a à me reprocher.

Comprendre ce qui se passe n’est pas abuser

La belle  se  dérobe, me  laissant  esseulé !

.

Coupable  de n’être pas  assez  aimable

Laissée  tranquille,  amour, elle  file.

Tant que je n’ai pas saisi  pourquoi

Elle me m’aime plus ne m’aime pas

Je resterai le cœur, et l’âme, en croix

De l’absurdité  de  son nouveau choix !

.

P   A   S      S  A  I  S  I

On pourrait au moins, parler     P   s’écouter,

Tenter de comprendre  ce qui    O      s’est passé,

Mais son corps, et sa bouche       U         sont de bois :

Je me demande s’il faut que         R            j’insiste, ou pas.

Après avoir été l’intime : suis                    devenu étranger,

Après être victime, suis deve       U             nu coupable déclaré.

J’appelle le juge de l’amour         O             pour plaider ma cause,

Je ne trouve nul, l’amour           I           n’est pas son fait, sa chose.

C’est sûr, qu’un jour  ou           *         l’autre, que je m’en remettrai.

Qui sait, avec la même,          *       l’orage, puis le désastre, passés !

Trop près, et puis trop         E      loin, à fond de sexes, de prétextes,

À  rompre : confusions        L      bien aimé, et, mal baisé : connexes,

Si ce n’est le contraire         L    trop bien baisé, mais trop mal aimé

Différence divergence,         E   entre hommes, femmes : bonheurs.

*  ………..

C’est toujours mort en l’âme  N      qu’on se déclare, ennemis jurés,

Quand blessure au cœur n’en   E          finit pas de procurer pleurs.

Pleurs auquel succède la rage   *      la peur, le dégout et la colère,

*

Comme si, en nous, rupture     M     était tremblement de terre,

Qu’on ne saurait reconstruire  ‘  sur un champ de poussières,

Que les soins nous font mal    A   quand la pilule est amère.

Après avoir été très intime,    I     je redeviens l’étranger,

Qu’il faut fuir, éviter, ne       M         jamais rencontrer,

Crainte recommencer,         E       qu’il vous bassine,

De mots si faux qu’ils          *        vous assassinent

C’est à n’y rien com            P       prendre d’elle,

Nous étions proches,        L          fusionnels,

Après m’avoir donné       U       des… ailes

Pour voler de concert      S      avec elle,

Voilà qu’elle  me les a      !     déchiré,

Pour que je sois à terre   *    atterré.

.

Atterré,  avec deux t, avec  deux r :

Je le suis et longtemps, le  resterai,

Pourquoi  tant  s’envoyer,   en  l’air,

Pour retomber, seul, et abandonné !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

581 4

.

Un grand  vase type grec

Avec deux personnages 

Sont-ils amis  ou  ennemis 

Et qui peut bien  le  savoir ?

.

Parfois sur un vase, surtout ancien

figure, des personnes, personnages

en discussion, en action, réflexion !

ce qui rapproche la forme du fond.

.

Le personnage mis en avant

Confie ses sentiments à un autre

On peut imaginer  ce qu’on veut,

Et pourquoi pas un désamour !

.

Symbolique

 

Pour la Grèce Antique

Le terme vase désigne une

Grande variété de récipients

Dont les formes sont classées

Selon typologie bien établie.

.

Et le plus souvent, ces vases,

Généralement  en terre  cuite,

Sont décorés avec les techniques

De la « peinture à figures noires »

Ou de la « peinture à figures rouges ».

Nombre de ces décors présentent

Des scènes figurées.

Wikipédia : vase grec

.

Descriptif

.

581 – Pas saisi pourquoi elle ne m’aime plus 

Alignement central  /  Titre courbe  /  Thème   amour

Forme ovale / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : personnage

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

581 6

.

Sur un vase, un personnage

Confie ses sentiments à un autre

On peut imaginer  ce qu’on veut,

Et pourquoi pas un désamour !

 .

Symbolique 

.

Personnage désigne une personne

À laquelle  l’on affecte   une fonction.

Un personnage que l’on dit, de fiction,

Le personnage principal ou secondaire

D’une œuvre : le  héros  ou  le  méchant.

Un personnage historique, protagoniste,

Issu du réel  mais évoluant  dans un récit.

.

Un  personnage  type,  un  rôle  se référant

À un cliché prince charmant, tueur en série,

La femme fatale, voire  le jeune premier, etc.

Un personnage dans les mondes imaginaires

Recouvrant des jeux de rôle, livres, sites web

Et les nombreuses associations des adeptes.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

 Amour, désamour ne sont pas que contraires

Ils deviennent aussi et tout autant binaires

Dans la mesure où ils sont temporaires,

Et parfois même des plus éphémères !

On passe de personnage à personne

Réciproquement sans qu’on sonne

Tant hier j’étais tout ou presque,

Et, aujourd’hui, je suis en reste.

.

Était-ce un jeu, de dupe, de rôle,

Mais moi je ne le trouve pas drôle

Un mot sur smartphone pour dire

«Voilà je te quitte, je ne t’aime plus »

Comme on abandonnerait un chien,

Sur une aire d’autoroute de vacances :

C’est pratique, efficace, mais pas humain.

 .

.

Amour et désamour

.

Scénario

.

Un peu court, comme message de rupture, d’adieu après lit.

le cœur battant, je viens offrir une fleur et elle regarde ailleurs !

J’ai juste à te dire que je ne t’aime plus et je ne sais pas pourquoi ?

 .

Visuels et textuels  >> 

580 – Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit !

Visuels et textuels >>

.

Aimer quelqu’un qui ne le voit pas,

Aimer est importun, qui ne s’en aperçoit !

Mais enfin regardes, tu ne vois vraiment rien

Je n’avais pas pris garde,  évoque regard de chien

Il n’est pas jeune ni beau, je ne capte pas ses ondes

Vraiment pas un cadeau, je me sens…pudibonde.

.

Amour, courant porteur en prise avec bonheur

Encore faut-il devenir auteur, à la hauteur !

Sinon courant passe, mais à côté de cible,

Sinon il se fracasse sur un mur, risible.

  .

À quoi bon aimer quelqu’un

Qui  ne s’en aperçoit : est-ce bien ?

Le problème : c’est qu’il n’y peut rien :

Arrive qu’on doive à nouveau impressionner

L’autre ayant disparu : l’ai-je vraiment aimé !

.

L’on ne percevrait pas directement l’amour,

L’on n’en verrait que … ses manifestations

Fruits de nos projections, interprétations

Voire nos transferts, ce depuis toujours.

.

À en juger … nos plus belles conquêtes,

Mieux vaut être beau, et jeune en plus,

Il est dit qu’en miroir, amour se reflète

Si on le perçoit  terne, ne réfléchit plus

À quoi bon aimer, qui ne s’en aperçoit,

Autant rester enfermé, chez soi, en soi.

.

Amour adulte, lors  s’en va, ne va plus :

Il n’est plus un droit, devoir, est perdu.

.

Comment créer  illusion  qu’on est ému

Donnant impression  être amour déçu.

On dit l’amour n’est derrière ni devant

Il se contente être présent simplement

Dans le regard, et dans …. les formes

.

L’on peut aimer …  et  être…  énorme,

Un énorme amour  ne sera pas mince

Dès que, pour l’autre … l’on en pince

On peut aimer en étant jeune retraité

On a force temps encore à y consacrer

Avec nouveau compagnon ou compagne

.

Pour sûr, l’amour existe malgré sa duplicité

Pour sûr, amour excite par ses multiplicités

Pour sûr l’amour s’exprime au-delà de l’amitié

Pour sûr l’amour s’estime  au-delà de bien baiser

.

Combien jette du même coup le bébé et l’eau du bain

Possédant l’être convoité, et ce jusqu’à  en faire son bien

Mais, dès que ces deux êtres, décideront, de croiser le fer

Rupture créera feux d’étincelles à faire couler leur sang

C’est bien ce que font les amants, se ronger les sangs

Pour qu’autre soit, même niveau, même moment.

.

.

Extension

 .

Romance, s’il en est, que des rencontres amoureuses,

On se projette déjà dans des situations aventureuses

Et qui nous mène, de ci de là, à nous parler de nous,

Le monde d’ennuyeux qu’il était devient soudain fou

Tout se passe à merveille, jusqu’au coucher du soleil,

Jusqu’à ce que l’autre nous remercie  de l’après-midi :

Il dit avoir passé du bon temps avec vous, que c’est fini.

Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit, pire chose qui soit,

Et qui vous laissera, sur le bord du trottoir … tout pantois.

.

L’indifférence par insensibilité à l’autre :

Ni désir, ni douleur, ni plaisir… ni crainte

Est très différente du détachement de tout,

Que ce soit une personne, événement, chose.

.

Dans le premier cas, on parlerait de froideur

Dans le second, d’apathie, ou voire d’autisme.

Son fort attrait pour moi,  ne me touchera pas,

Qui qu’il soit, même le meilleur, je n’y tiens pas.

.

Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit : c’est raté !

Encore faut-il bien s’en rendre compte, se l’avouer

On appelle clairement ça, manque cruel réciprocité,

Parfois pourtant, sait-on pourquoi, ça peut changer.

.

.

Épilogue

.

Il faudra, l’indifférence, bien distinguer

Du fait de quelqu’un, ne pas remarquer.

Le premier sera ignoré, volontairement,

Le second, ne sera pas vu …simplement.

***

Les deux sont situations non réciprocité,

Non réciprocité avouée / secrète, cachée,

Toujours est-il que la rencontre est ratée,

Et qu’au final, chacun s’en va de son côté.

***

Qui ne l’aura vécu, de près,  voire de loin,

Coup de foudre existe,  mais il n’est point

Si fréquent : il est l’exception  qui  rejoint

Le mystère de l’âme-sœur qu’on s’enjoint.

***

On peut gloser à l’infini, sur ces situations,

La pire ne serait-elle pas abandon conjoint,

Après divorce,  comme s’il n’a jamais existé,

Au point de  ne pas le saluer en rue, passant.

***

L’indifférence ne serait ni la haine, ni le rejet,

Haine a quelque chose à voir avec … trahison

De sa confiance et rejet, de sa perte d’amour,

Aimer qui ne s’en aperçoit ne servira à rien !

.

.

580 – Calligramme

.

Aimer quelqu’un qui ne le voit pas,

Aimer est importun, qui ne s’en aperçoit !

Mais enfin regardes, tu ne vois vraiment rien

Je n’avais pas pris garde,  évoque regard de chien

Il n’est pas jeune ni beau, je ne capte pas ses ondes

Vraiment pas un cadeau, je me sens…pudibonde.

Amour, courant porteur en prise avec bonheur

Encore faut-il devenir auteur, à la hauteur !

Sinon courant passe, mais à côté de cible,

Sinon il se fracasse sur un mur, risible.

.

AIMER QUELQU’UN

À quoi bon aimer quelqu’un

Qui  ne s’en aperçoit : est-ce bien !

Le problème : c’est qu’il n’y peut rien !

Arrive qu’on doive à nouveau impressionner.

L’autre ayant disparu : l’ai-je vraiment aimé !

L’on ne percevrait pas directement l’amour,

L’on n’en verrait que … ses manifestations

Fruits de nos projections, interprétations

Voire nos transferts, ce depuis toujours.

.

À en juger … nos plus belles conquêtes,

Mieux vaut être beau, et jeune en plus,

Il est dit qu’en miroir, amour se reflète

Si on le perçoit  terne, ne réfléchit plus

 À quoi bon aimer, qui ne s’en aperçoit,

  Autant rester enfermé, chez soi, en soi.

    Amour adulte, lors  s’en va, ne va plus :

     Il n’est plus un droit, devoir, est perdu.

.

QUI  NE  S’EN   APERÇOIT !

      Comment créer  illusion  qu’on est ému

       Donnant impression  être amour déçu.

      On dit l’amour n’est derrière ni devant

      Il se contente être présent simplement

    Dans le regard, et dans …. les formes

.

      L’on peut aimer …  et être énorme…..

      Un énorme amour  ne sera pas mince

       Dès que, pour l’autre … l’on en pince…

        On peut aimer en étant jeune retraité……

         On a force temps encore à y consacrer…..…..

        Avec nouveau compagnon ou compagne……..…

.

      Pour sûr, l’amour existe malgré sa duplicité………

Pour sûr, amour excite par ses multiplicités………

Pour sûr l’amour s’exprime au-delà de l’amitié……..

Pour sûr l’amour s’estime  au-delà de bien baiser………

.

Combien jette du même coup le bébé et l’eau du bain…..….

Possédant l’être convoité, et ce jusqu’à  en faire son bien……….

Mais, dès que ces deux êtres, décideront, de croiser le fer………..

Rupture créera feux d’étincelles à faire couler leur sang………..

C’est bien ce que font les amants, se ronger les sangs…..

Pour qu’autre soit, même niveau, même moment.

.

.

Forme

.

Réduction 

.

.

Évocation  

.

580 4

.

Silhouette de femme

Corps encarapaçonné

Et que l’on voit de dos

Indifférente à tout.

.

Une femme qui passe son chemin,

Sans  vous regarder ni vous saluer :

Croisant, indifférente,  un prétendant,

Qui l’admire, voudrait tant lui parler.

 .

Symbolique 

 .

Le XIXème siècle est imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Ce contexte se reflète en peinture symboliste,

Où s’opposent, cohabitent, deux visions de la femme :

L’une idéalisée ou asexuée  et séraphique ou androgyne,

L’autre au contraire, castratrice, fatale, mante religieuse.

Si l’art symboliste révèle un nouvel érotisme sulfureux,

Parfois fétichiste, ou sadique et voire satanique,

Liant  Éros et   Thanatos, il illustre  aussi

Toute l’ambiguïté des rapports entre

L’homme, la femme,  annonce

La recherche de nouvelles

Identités … sexuelles.

Source : julien.gadier.

free.fr/femmemain

.

Descriptif

.

580 – Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit !

 Alignement central  /  Titre droit/courbe  /  Thème   amour

Forme anthropo /    Rimes égales     / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : indifférente

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

580 6

.

Une femme qui passe son chemin,

Sans  vous regarder ni vous saluer :

Croisant, indifférente,  prétendant,

Qui l’admire, voudrait tant lui parler.

 .

Symbolique 

.

La haine suppose que l’on éprouve

des sentiments et l’indifférence non.

L’indifférence, ce sont longs silences

qui détruisent tout intérêt à petit feu.

.

L’absence totale d’intérêt de quelqu’un

n’éprouvant rien par rapport à l’autre,

est l’état affectif complètement neutre :

C’est à mon sens et mes yeux, un mépris.

.

La haine suppose sentiments préexistants,

Elle va de pair avec une capacité d’amour

D’etre capable d’éprouver de la souffrance.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’indifférence serait la pire des attitudes

Face à l’amour de l’autre mais, pour autant,

N’est pas nécessairement volontaire, conscient,

Ce n’est pas que l’autre, celui qui l’aime n’existe pas

Mais  il n’est qu’un parmi les autres, ni plus ni moins.

.

Le plus souvent, ce sont les femmes qui aiment en secret

N’étant pas autorisée, ou ne s’autorisant pas, elle-même,

À déclarer ses sentiments ni par des paroles ni en gestes.

Pour  certains, ou certaines, ne pas  savoir  les émotions

De l’autre est souffrance pouvant devenir désillusion !

.

De deux maux, faut choisir le moindre, ils se lancent

Sur le moment ça fait très mal puis on se raisonne

On se dit que ce n’était pas la bonne personne

Rebondit vers quelqu’un, quelqu’une autre

Et l’affaire est close, elle n’a pas existé !

 .

.

On ne peut dire :sont amoureux

 .

Scénario

.

Je suis là, assis sur un banc, amoureux d’elle qui ne le sent pas,

je lui parle en amoureux de lui, il me répond comme un ami,

je rêve que l’on s’aime sur soleil se couchant sur nos reflets.

 .

.Visuels et textuels >>

579 – Semblables ou différents ou contraires !

Visuels et textuels >>  

.

Nous sommes semblables

Et  nous  sommes différents,

Tant distance infranchissable,

Peut vite nous réduire à néant.

.

Apparences sont trompeuses,

Attractions sont amoureuses

Nos attentions aventureuses

Abstinences sont pulpeuses.

.

Tes liens pour toi, fraternels,

Le sont, pour moi, sensuels,

Or  ils ne sont pas  éternels

Si aucune entente sexuelle.

.

Toi, si tu es  plus  manuelle,

Lors moi, plus intellectuel,

Tes mains sur ma pensée

La charge en affectivité.

.

Toi, tu marches  au pas

Et moi au triple galop

Émois … j’en ai  trop

Et toi, tu n’en a pas.

En ai-je pour deux,

Au gré de tes yeux.

.

Semblables, différents ou contraires,

Tout et même le reste, pour se plaire,

Moi, l’intellectuel, toi, nature et belle,

Moi consensuel et toi, pâture, rebelle.

.

L’amitié respecte les conventions,

L’amour y apporte sa révolution,

Il change relations en passions,

Jusqu’à franchir le Rubicond.

.

Différent c’est peu de le dire :

Tout reste à faire, à construire,

Lors d’un bel avenir soyons fier

De ne jamais revenir sur arrières.

.

Or semblable, je ne le suis que trop

De revenir vers toi, au triple galop

Tandis que je minaude tes faveurs,

T’ouvre, en plus grand mon cœur.

.

Contraire, ne l’es-tu pas de braire,

Comme si j’étais né ton petit frère

Ou que je te réclamais l’aumône

D’un amour fou  que  tu prônes.

.

Je suis, à la fois, différent de toi,

Et semblable en élans d’affections

Tu me mets beaucoup plus en émoi,

Que toi qui reste campé sur ta raison.

.

Contraires s’attirent, se repoussent

Me rapprochant de toi, tu tousses,

Accorde-moi une chance douce,

Amitié, faisons pause, pouce.

.

.

Extension

 .

Semblables par

Le faisceau des liens,

D’événements, de valeurs

Qui nous tient, nous convient.

.

Différents par

Notre sexe, notre âge,

Notre parcours, situation.

Par histoire personnelle de vie.

.

Contraires par

Je ne sais quoi de vague,

D’ambiguë, d’imprécis, qui nous

Empêche d’être amants, rien qu’amis.

Encore qu’amis qui regardent le passé

Et ne construit rien pour l’avenir

Mais qu’importe, tant que

Le lien n’est pas brisé.

.

Est-ce notre destin commun

«D’être loin de l’autre qu’on est près,

D’être près de l’autre quand on est loin».

.

Le nombre aspire à la diversité,

Pour se démarquer du voisin,

Foule anonyme n’est pas un

Repère  où on se sent bien.

De fréquenter  les mêmes,

On   s’ennuie  rapidement,

Et jusqu’au point extrême !

De rechercher son semblable

Parait, au début, réconfortant

Mais bien vite tournera en rond

Par manque de renouvellements !

.

.

579 – Calligramme  

 .

Nous sommes……..………S….……………. semblables

Nous sommes  ………….E……………….. différents,

Tant, distance………….M……….infranchissable,

Peut vite nous….……B…….réduire à néant.

Apparences ……..…L… sont trompeuses,

Attractions……..…A  sont amoureuses

Attentions ………B ……aventureuses

Abstinences ……L sont pulpeuses !

Tes liens pour ..E.. toi, fraternels,

Le sont, pour…S..moi, sensuels,

Mais ils ne sont… pas éternels

Si aucune entente… sexuelle.

Toi, si tu es  plus  manuelle,

Lors moi, plus intellectuel,

Tes mains sur ma pensée

La charge en affectivité.

Toi, tu marches  au pas

Et moi au triple galop

Émois … j’en ai  trop

Et toi, tu n’en a pas.

En ai-je pour deux,

Au gré de tes yeux.

.

Semblables, différents   D          ou contraires,

Tout et même le reste  I     et pour se plaire,

Moi, l’intellectuel     F   toi, nature et belle,

Moi consensuel    F  toi, pâture, rebelle.

L’amitié respecte   É    les conventions,

L’amour y apporte  R    sa révolution,

Il change relations  E   en passions,

Jusqu’à franchir le   N    Rubicond.

Différent c’est peu    T    de le dire :

Tout reste à faire, à   S   construire,

Lors d’un bel avenir   *   soyons fier

De ne jamais revenir    * sur arrières.

Or semblable, je ne le     * suis que trop

De revenir vers toi, au       C     triple galop

Tandis que je minaude        O      tes faveurs,

T’ouvre, en plus grand          N       mon cœur.

Contraire, ne l’es-tu pas         T           de braire,

Comme si j’étais né ton          R          petit frère

Ou que je te réclamais            A            l’aumône

D’un amour fou que               I            tu prônes.

Je suis, à la fois                   R     différent de toi

Et semblable, en            E   élans d’affections

Tu me mets beau-   S   coup  plus en émoi,

Que toi qui reste *  campé sur ta raison.

Contraires s’attirent,    se repoussent

Me rapprochant de toi, tu tousses,

Accorde-moi une chance douce,

Amitié, faisons pause, pouce.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

579 4

.

Vases superposés

Ou mieux encore :

Bouquet de fleurs

Dans  un beau vase.

.

Vase  avec  un bouquet  de fleurs

ressemble fort à un autre, avec

quelques  petites différences,

si fait forme approche fond.

.

Un mariage de composition

Bouquet de fleurs dans vase,

Elles ne seront pas semblables,

Toutes différentes, contraires.

 .

Symbolique

 .

Un vase est

Un récipient ouvert

Qui est souvent utilisé

Pour contenir un bouquet

De fleurs, décorer une salle.

.

Il pourrait être  constitué  de

Divers matériaux …   comme

La porcelaine, la céramique

Ou le verre. Nombre vases

Sont décorés dans le but

De mettre en valeur

Leur contenu ou

Eux-mêmes.

Wikipédia : vase

.

Descriptif

.

579 – Semblables, différents, contraires !  

 Alignement central  /  Titre droit/courbe  /  Thème   humains

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase   /     Symbole de fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation 

.

579 6

.

Un mariage de composition

Bouquet de fleurs dans vase,

Elles ne seront  pas semblables,

Toutes différentes, contraires.

 .

Symbolique

 .

On appelle symbolisme des fleurs

Le fait d’attribuer à certaines fleurs

Des vertus, ou de servir d’emblème.

.

Et  l’iconographie  de nos cinq sens

Représente l’odorat sous la forme

Diverses compositions florales,

Ou sous l’aspect d’une figure

Qui tient à la main un

Bouquet de fleurs

Ou en hume les parfums.

.

Depuis l’antiquité, l’image

De la fleur  reste  associée à

L’idée de la brièveté de la vie,

De la beauté  et  de ses vertus !

Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il est certain que vase et fleurs

Sont faits pour aller ensemble :

Ce qu’il y ait une seule, plusieurs

Petit ou gros bouquet, me semble

Et naturelle, artificielle, ensemble

 Feront autant plaisirs, bonheurs !

.

Par contre s’ils sont … contraires,

 Cela ne fera pas souvent l’affaire

Les fleurs, comme les humains

S’associent ou se repoussent.

 .

.

Comme son nom l’indique

.

Scénario

 .

Tous différents, tous égaux, un mythe  loin des réalités quotidiennes ;

tous semblables, mais moi, le contraire des autres, les bras en l’air ;

tous contraires, j’ai épousé tout mon inverse et … réciproquement.

Visuels et textuels >>  

578 – Sauvage, sauvageonne, tu te reconnaîtras

Visuels et textuels  >> 

.

Sauvage, sauvageonne, qualificatifs qui résonnent,

Si approche n’est pas bonne te traitant de conne,

Loin de moi pensée bien que tu m’aies rejetée

Tu restes ma préférée pour, en bras, me jeter.

Je persiste à croire c’est que partie remise,

Tu n’es conquise, soumise, à mes jeux !

Mais comment provoquer l’étincelle

Si, en toi, mon bois, ne brûle pas !

Dois-je faire nouvelle ritournelle

Pour attirer attention sur moi.

.

 Sauvage, sauvageonne,

Tu te reconnaitras,

Avant que tu m’abandonnes,

Amour te surprendra.

Indépendant, je le suis aussi,

Bien que pas indifférent,

Une chose enfin, j’ai compris,

Ne serai jamais ton amant.

.

Rejet massif, qu’en conclure :

Définitif, déconfiture !

Comment le savoir et prévoir,

Quand remis plus tard.

Comment réveiller, l’étincelle,

Jaillie en plein œil,

Comment séduire jouvencelle,

Face à un tel écueil.

.

Amour, sans retour, ritournelle,

Est cancer qui hante,

À conquérir,  cocci ….. coccinelle,

Refusant être amante.

Des fois, l’aventure, mal  engagée,

Finit pourtant en beauté,

Il suffit que chacun mette du sien,

Se fixe un but  commun.

.

Qui, ma sauvage …..  sauvageonne,

Cherches-tu à tromper :

Je crois que, c’est toi, en personne,

L’amour t’aura snobé !

Il est tapi sous un cœur en cendre,

Pour la nouvelle année

Et, elle refera surface en décembre

Pour peu tu l’aies espéré.

.

Une bien brève mais forte étincelle

Suffit à allumer le feu,

À métamorphoser une vraie rebelle

En papillon des cieux.

Car c’est le plus cher de mes vœux

Avec toi, être heureux,

Mais pour cela, il faut être deux,

Et se sentir amoureux.

.

.

Extension

 .

Inclassable

Indomptable,

Et pourtant docile,

Et lascive, par moment,

Quand elle prend l’initiative

Ou  la suggère, délicieusement,

L’important étant : que ce soit elle

Qui décide lâcher prise complétement :

.

Les deux extrêmes en quelque sorte !

Voilà qui caractérise  la sauvage,

Sauvageonne qui fait pourtant

Tout ce qui est en son pouvoir

Pour  échapper  à  tel  genre,

Néfaste  en  elle,  catégorisé.

.

Il faut dire qu’on s’y attache,

Et que le mérite vous revient

De la dompter et l’on en voit

En films d’aventures, cliché.

.

Aventurière, flamboyante, romantique,

Sauvageonne n’en reste pas moins une,

Qui, de sa liberté, aura fait son combat

En acceptant qu’on t’approche ou pas

Oui mais voilà quand on s’y attache

On perd les siennes et à tout va !

Il n’y a pas de demi-mesures

Avec toi : tout est entier.

.

Sauvage n’est pas ici compris

Dans le sens grossier, mal élevé,

Mais dans le sens timide, réservé,

N’osant en aucun cas prendre parti.

.

Souvent, bouillonne une vie intérieure

Parce qu’étant curieuse de tout et chacun

Mais  elle ne transparaitra pas, à l’extérieur,

Juste pour te protéger de déception d’humains

.

Tu te perçois, à la fois vaillante et transparente :

Il suffirait d’un rien pour que ton sourire rayonne

Il suffirait peut-être qu’un jour quelqu’un te sonne

Mais je ne peux qu’espérer une amitié occurrente.

.

.

578 – Calligramme

      .

                                              Sauvage, sauvageonne, qualificatifs qui résonnent,

                                       Si approche n’est pas bonne te traitant de conne,

                               Loin de moi pensée bien que tu m’aies rejetée

                            Tu restes ma préférée pour, en bras, me jeter.

                      Je persiste à croire c’est que partie remise,

               Tu n’es conquise, soumise, à mes jeux !

         Mais comment provoquer l’étincelle

       Si, en toi, mon bois, ne brûle pas !

     Dois-je faire nouvelle ritournelle

     Pour attirer attention sur moi.

SAUVAGE

 Sauvage, sauvageonne,

Tu te reconnaitras,

Avant que tu m’abandonnes,

Amour te surprendra.

Indépendant, je le suis aussi,

Bien que pas indifférent,

Une chose enfin, j’ai compris,

Ne serai jamais ton amant.

SAUVAGEONNE,

Rejet massif, qu’en conclure :

Définitif, déconfiture !

Comment le savoir et prévoir,

Quand remis plus tard.

Comment réveiller, l’étincelle,

Jaillie en plein œil,

Comment séduire jouvencelle,

Face à un tel écueil.

.

Amour, sans retour, ritournelle,

Est cancer qui hante,

À conquérir,  cocci ….. coccinelle,

Refusant être amante.

Des fois, l’aventure, mal  engagée,

Finit pourtant en beauté,

Il suffit que chacun mette du sien,

Se fixe un but  commun.

TU TE RECONNAÎTRAS

Qui, ma sauvage …..  sauvageonne,

Cherches-tu à tromper :

Je crois que, c’est toi, en personne,

L’amour t’aura snobé !

Il est tapi sous un cœur en cendre,

Pour la nouvelle année

Et, elle refera surface en décembre

Pour peu tu l’aies espéré.

.

Une bien brève mais forte étincelle

Suffit à allumer le feu,

 À métamorphoser une vraie rebelle

En papillon des cieux.

Car c’est le plus cher de mes vœux

Avec toi, être heureux,

Mais pour cela, il faut être deux,

Et se sentir amoureux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

578 4

.

Silhouette de femme, tête haute,

Et bien  penchée    vers  l’arrière,

Chevelure flottante  dans  le vent

En déesse, cherchant son dieu !

.

Belle femme,  tête en arrière,

Avec son visage levé vers le ciel :

Indifférente  à tout ce qui se passe

Déesse rêveuse cherchant son dieu !

 .

Symbolique 

 .

L’enjeu auquel font face les femmes

Désirant être, pleinement, femme

Est immense  tant il  demande  un

Investissement personnel d’ordre

Du don de soi avec une réflexion

Pour comprendre l’articulation

Entre dignité lui étant propre

Et   sa  relation   au   Monde.

.

La Woman Attitude cherche

À rassembler  les femmes qui

« Comprennent que  l’homme  est

Le résultat de ce qu’est la femme

Et elles en tirent une conscience de

Leurs  immenses  responsabilités » :

À chaque femme revient de s’épanouir,

Et de manière unique en tant que femme !

womanattitude.com/ca-veut-dire-quoi-etre-femme

.

.

Descriptif

.

578 – Sauvage, sauvageonne : te reconnaîtras

 Alignement central  /  Titre intercalé   /  Thème   femme

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme  /  Symbole de fond : déesse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Belle femme,  tête en arrière,

Avec son visage levé vers le ciel :

Indifférente  à tout ce qui se passe :

Déesse rêveuse cherchant son dieu !

 .

Symbolique 

.

Une « déesse » hantait

L’esprit des chasseurs de la préhistoire.

Une déesse à la féminité marquée

Et dont la silhouette ou les traits caractéristiques

– Seins,   fesses,  pubis,  grands  yeux  – se retrouvent

Partout en Europe, peints ou gravés sur les parois

Des cavernes, sculptés sur la pierre, l’os ou le bois.

.

Des  milliers d’années  plus  tard,  elle  subjuguait

Les paysans du néolithique. Partout en Europe,

On la découvre  peinte  sur  des céramiques ou

Gravée  sur les objets  quotidiens et  pendant

Près de 25 000 ans, les premiers Européens

Auraient ainsi voué un culte à cette déesse,

Symbole de nature, source de vie faisant

Naître les enfants, pousser les plantes !

cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

 Femme, sauvage, sauvageonne :

Une apparence que tu te donnes,

Tandis  qu’au fond  de ton cœur,

Il n’y a que de la bonne humeur

Mais comment la faire ressortir

Quand tu as peur  de t’engager !

.

Temps pour gagner ta confiance

Faudra  beaucoup, énormément,

Et une fois acquise, plus de limite

Il n’y aura que don et que pardon.

 .

.

Telle forteresse imprenable  

.

Scénario

.

Une sauvageonne, aventurière, envoûtante et jusqu’au plus profond.

Une sauvageonne, flamboyante avec ses cheveux qui flottent au vent.

Une sauvageonne, romantique, toute en timidité, voire en intériorité.

 .

Visuels et textuels  >> 

 

577 – Tu es là et tu n’es plus là : la faute au temps

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.

Être là, sans être là,

Est-ce une affaire en soi,

Tout comme  d’être  présent,

Bien qu’étant totalement absent.

.

C’est la faute au manque de temps,

Du programme bien trop chargé

Et voire encore au sentiment,

De s’être ailleurs engagé.

.

Lors quoi qu’il en

Fût,  qu’il en soit,

Rien ne va, n’ira.

.

Tu es là, tu n’es plus là,

Est-ce la faute au   temps,

La  faute  aux  sentiments

Tant, à peine  peu  partie,

Que,  déjà,  tu  m’oublies.

.

Lors quand  reviendras-tu

Lors me pardon-ne-ras-tu,

 De n’être et voire paraitre

Rien que ce  que   je   suis,

De ne faire que ce je puis.

.

Nos torts, et nos remords,

Sont autant bien partagés,

Nous nous sommes aimés.

.

Alors,  si   tu  n’es   plus   là :

C’est  que  tu es bien ailleurs

Penses-tu  seulement ou pas

À renouveler autre bonheur,

.

Qui, peut-être se morfondra

Pour un autre, voire  ailleurs

Ou parce que tu ne crois pas,

Que je suis, pour toi, meilleur

.

Tant le temps, les sentiments

S’ajoutent, parfois,  aux faits,

Dès lors ils ne se soustraient

Dans tous nos égarements.

.

Vrai  que tu es  bien là,

Mais sans être bien là,

Tu  ne m’échapperas,

Toujours m’aimeras.

.

.

Extension

 .

Ne pas être là physiquement

Et ne pas être là, mentalement,

N’ont rien de commun encore que

L’un n’empêche pas l’autre du simple

Fait que l’on pourrait  être  ailleurs

Et dans tous les sens du terme.

On invoque de nombreux prétextes

Pour ne pas être là et l’on en convoque

D’autres encore pour avoir l’air absent,

Préoccupé, fatigué… tout en étant là,

Absent en consultant son téléphone

Absent à table, au salon, au lit.

.

Absent quand on lit son journal

Ou livre lors on est en compagnie.

Absent si on se retire, en son bureau

Pour affaires, pour écrire ou téléphoner :

Occasions  ne  manquent  pas, mais, toutes

Ne sont pas valables s’il  n’y a pas d’urgence.

Le pire est  de ne pas être là, devant l’autre,

En tête à tête, au restaurant, voire ailleurs,

Alors qu’on devrait l’être à cent pour cent,

Présent ne serait que par simple respect

Élégance, attention, intérêt  à l’autre.

.

Tu es là puis tu n’es pas là,

Tu es de face et tu es de dos

Est-ce  de la musique  en  do

En sol, ou en fa, en si,  en la !

Tu es là sans y être vraiment,

Et je ne sais si tu es content

De me voir comme amant.

Mais je persiste  à le croire,

Qui plus est, demande à voir

S’il me reste au moins l’espoir

Un jour ou l’autre, nous revoir.

.

La présence de quelqu’un, quelqu’une

Devant soi, au restaurant, en tête à tête,

Suffit-elle pour déclencher  une continuité

En soi si autre est parti on ne sait où, évaporé

.

La plupart du temps, l’autre n’est pas là, faute au

Temps, occupation ailleurs, professionnelle ou non

C’est la loi du gendre dans un couple avec enfants

Et plus encore dans un couple caché  d’amants.

Dieu merci l’absence physique peut être

Compensée, réduite par présence télé

Encore faut-il  qu’autre y souscrive,

Encore faut-il qu’elle ait du temps.

.

.

Épilogue

.

Présence/ absence … c’est binaire,

Présence/ absence,  c’est contraire,

Présence/ absence,   c’est ordinaire.

***

Mais présent tout en étant …  absent :

Voilà qui dépasse notre entendement :

Être là sans être là, est bel étonnement.

***

Qui ne préférerait  une situation  inversée :

Être absent physiquement mais, par pensée,

En tous temps, lieux, toujours, communiquer.

***

Souvent  ce sera, de temps, une simple question :

Absent en la journée  pour satisfaire sa profession,

Mais là dans la soirée et plus encore en permission.

***

Le pire ne serait-il pas d’être ailleurs, faisant l’amour,

Un ailleurs pour penser, pour substituer quel qu’autre

D’aucuns considéreront cela comme divorce cérébral.

***

Lors, au final, que peut bien vouloir dire : d’être là,

Être là au leu d’ailleurs, quand le cœur n’y est pas

Ou être là, tous ses sens, pensée, âme à l’écoute.

.

.

577 – Calligramme

.

Être là, sans être là,

Est-ce une affaire   en soi,

Comme   ô  d’être  ô   présent,

Bien qu’étant to  // talement absent.

C’est la faute au  //  manque de temps,

Programme  //     bien trop chargé

Ou encore === au sentiment,

De s’être ailleurs engagé.

Lors quoi qu’il en

 Fût,  qu’il en soit,

Rien ne va, n’ira.

.

Tu es là, tu          T     n’es plus là,

Est-ce la faute      U       au   temps,

La  faute  aux        *        sentiments

Tant, à peine          E        peu  partie,

Que déjà  tu            S         m’ou-bli-es,

Lors   quand           *        reviendras-tu

Lors me par            L       don-ne-ras-tu,

À

De n’être ou            *         voire  paraitre

Rien que ce            P          que   je    suis,

De  ne  faire           L          que ce je puis.

Nos torts, et          U            nos remords,

Sont d’autant        S         bien partagés,

Que nous nous      *      sommes aimés.

L

Alors,  si   tu           À      n’es   plus    là :

C’est  que  tu            *      es bien ailleurs

Penses-tu  seu         F       lement  ou  pas

À re-nou-ve-ler        A       autre  bonheur

Qui,  peut-être         U        se  morfondra

Pour un autre          T        voire  ailleurs

Ou parce que          E        ne crois pas,

Que suis, pour       *        toi, meilleur

   *

Tant le temps,     A   les sentiments

S’ajoutent, par   U  fois, aux faits,

Dès lors ils ne    *  se soustraient

Dans tous nos  T     égarements.

Vrai  que tu      E     es  bien là,

Sans être          M         bien là,

Tu ne m’échap P           peras,

Toujours m’ai  S         meras.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

577 4

.

Une quenouille ou  navette,

Un trophée sportif, culturel,

Une tête fine et un corps fin, 

 Silhouette de femme de dos ?

.

Femme vue de dos est comme absente,

du moins en partie et bien que présente

l’on ne sait trop si on peut lui parler,

la forme correspond alors au fond.

.

Femme de dos, tournée,

C’est comme si elle n’existe pas :

Du moins, pour l’autre et voire pour

Les autres, préoccupée par elle-même. 

.

Symbolique 

 .

Ce qui se passe dans notre dos

Ne nous est pas visible, côté du corps

Tourné vers le non-visible ou l’inconscient,

Ce qui échappe à notre conscience habituelle.

Ce qui se passe derrière notre dos représente

Donc ce que  nous ignorons  de nous-mêmes,

Notre ombre. Tourner le dos à un problème,

C’est refuser de le voir. Un autre aspect du

Symbolisme du dos  est celui qui associe

L’arrière au passé et l’avant à l’avenir.

Modifié, source : lemondeduyoga.org

.

Descriptif

.

575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi

 Alignement central  /    Titre droit    /    Thème   femme

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : dos  /  Symbole de fond : préoccupée

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

577 6

.

Femme de dos  …  tournée,

C’est comme si elle n’existe pas :

Du moins, pour l’autre et voire pour

Les autres, préoccupée par elle-même. 

.

Symbolique 

.

Souci vif et constant qui absorbe

L’esprit au point de le détourner

D’autres objets :

Mon fils est pour moi un sujet

De graves préoccupations.

.

Synonymes : angoisse – anxiété –

Inquiétude – tourment – tracas.

.

Contraire : indifférence

Idée, pensée, projet dominants :

La lutte contre le chômage est

Une des préoccupations

Du gouvernement.

larousse.fr/dictionnaires/

francais/préoccupation

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’absence de quelqu’un, quelqu’une,

Peut se traduire par plusieurs façons,

Totalement absent de corps et d’esprit,

Absent de corps mais moins d’esprit,

Présent de corps  mais pas d’esprit,

Présent de corps,  présent d’esprit.

Lors je crois que là, tout serait dit

Il se peut : transmission pensées,

Échappe à toutes ces catégories.

 .

.

Être ailleurs, nulle part, très loin

.

Scénario

.

Quand je t’appelle au téléphone « y a jamais person qui répond»,

« T’es pas là, t’es où » : je le répète en boucle, boucle, jusqu’à l’infini,

Tu n’es pas là pour moi café crème : t’exagères un peu quand même !

.

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576 – Comment peut-on avoir été tout puis plus rien

Visuels et textuels  >> 

.

C’est étrange, difficile

À croire et plus à accepter

Être tout puis n’être plus rien !

Sauf  à n’être que système binaire

Comme  fonctionne  l’informatique,

Y a quelque chose  entre tout  et rien.

C’est ainsi que fonctionne l’humain

L’affection  n’échappe pas à règle

Qu’on soit souris, on soit aigle

L’on aura  tous  des amis

Et parfois, ennemis,

Se servant de nous

Mettant à merci !

.

Se méfier de tout le monde et chacun

Ne nous fera pas rencontrer quelqu’un

Tout comme de réagir  en tout puis rien,

Ne stabilisera jamais notre amour féminin.

Avoir été tout et puis rien sinon le contraire

Demeureront des situations, extraordinaires,

Proches d’un déni, de réalité,  ou, de relativité,

À même de nous perdre  dans la communauté :

Comment peut-on avoir été  out pour quelqu’un

Et, pour le même, soudain, ne devenir plus rien !

.

Il est vrai que, tout le monde a un droit à l’erreur,

Faire un essai, avant de mettre fin à son malheur.

Séductions-abandons se renouvellent, et, à foison,

Et alors, l’on collectionne les échecs et sans raison.

Faut peut-être se poser  la question de l’apparence,

Comment l’autre nous perçoit dans nos différences.

Cela peut venir, de l’autre,  de soi-même, des deux :

Un mystère que, deux êtres  deviennent  amoureux,

C’est aussi, parfois, un manque de confiance en soi,

Ou une attente, envers l’autre, qui ne va pas de soi !

.

L’amour, dès premier degré, se satisfait d’égoïsmes,

Tant il se distend, se déforme, à travers  son prisme.

Au dernier degré, il existe peu et on ne le définit pas,

Chacun le rêve, ou l’imagine, voire le projette, en soi.

Il faut se libérer de tous les modèles surtout parfaits,

Tant l’amour, de rester, défini, statique, ne le saurait.

Les apparences décident de ce qui est bien pour vous,

Mais les transparences de ce qui est mieux pour nous.

Puis arrive un moment où il faut parier sur quelqu’un

Sans trop connaitre son devenir en évolution demain,

Quoiqu’il arrive, l’on devrait toujours tendre la main,

Tan, trop souvent, on jette le bébé avec l’eau du bain.

.

Pour ne jamais s’encombrer  des amours  anciennes,

Bien des femmes préfèrent  ne pas  les collectionner.

Changer un corps  pour un autre les intéresse moins

Que de changer, et du tout au tout,  de  personnalité.

Que faut-il en conclure de cela et dans tout ce fatras,

Couple a part de mystère qui demeurera insondable !

.

.

Extension

 

Est-ce bien raisonnable

De jouer sa vie, sa famille,

Sa fortune, ou son royaume

Sur  un  simple  coup de dés.

Non,  si   l’on   n’y   croit  pas

Au hasard  ni   à  la  chance ;

Oui, si l’on se dit  qu’on peut

Influer sur sort de dés jetés

Ou croire  notre sort scellé

Par destin écrit d’avance.

 .

En un coup de dés, je gagne une fortune

Lors en un autre coup de dés, je la perds.

Peut-on jouer  la séduction  d’une femme,

Sur un simple coup de dé, qui la désigne ?

Le pari est plus qu’osé, et, n’est pas gagné,

Si elle l’apprend : gare  au  retournement :

Je passerai alors de tout à moins que rien.

 .

On est bien tous d’accord

Pour affirmer que l’amour,

N’a rien de rationnel, si peu,

Qu’on pourra le jouer au jeu !

.

Or  quelque chose  nous retient

De le faire, on souhaite un joker,

Pour que chance tourne bon côté,

Amour ne serait pas chose à vendre.

.

 Tout se vend, tout s’achète, prétendent

Bien des marchands de chairs humaines,

Sauf ma chère âme, n’étant rien, valant rien

Et pourtant la seule chose à laquelle je tiens !

.

.

576 – Calligramme

C’est étrange, difficile

À croire et plus à accepter

Être tout puis n’être plus rien !

Sauf    Ô   être système  Ô   binaire

Comme fonctionne// ment informatique,

Y a quelque chose //         entre tout  et rien.

C’est ainsi que  //fonctionne être humain

L’affection  === n’échappe règle

Qu’on soit souris, on soit aigle

L’on aura  tous  des amis

Et parfois, ennemis,

Se servant de nous

Mettant à merci !

Se méfier de tout le monde et chacun

Ne nous fera pas  A  rencontrer quelqu’un

Tout comme de réagir  V   en : tout puis rien,

Ne stabilisera jamais not  O   re amour féminin.

Avoir été tout et puis rien,    I     sinon le contraire

Demeureront des situations,    R       extraordinaires,

Proches d’un déni, de réalité,      *        ou, de relativité,

À même de nous perdre  dans    É      la communauté :

Comment peut-on avoir été     T   tout pour quelqu’un

Et, pour le même, soudain,   É  ne devenir plus rien.

Il est vrai que, tout le monde  T    a un droit à l’erreur,

Faire un essai, avant de met    O   tre fin à son malheur.

Séductions-abandons se re    U   nouvellent, et, à foison,

Et alors, l’on collectionne    T    les échecs et sans raison.

Faut peut-être se poser  la   *      question de l’apparence,

Comment l’autre nous per   N  çoit dans nos différences.

Cela peut venir, de l’autre,      ‘   de soi-même, des deux :

Un mystère que, deux êtres      Ê  deviennent amoureux

C’est aussi, parfois, un manque   de confiance en soi,

Ou une attente, envers l’autre      R  qui ne va pas de soi

                      E

L’amour, dès premier degré, se     *   satisfait d’égoïsmes,

Tant il se distend, se déforme,    P   à travers  son prisme.

Au dernier degré, il existe peu   L   et on ne le définit pas,

Chacun le rêve, ou l’imagine,   U  voire le projette, en soi.

Il faut se libérer de tous les    S  modèles surtout parfaits,

Tant l’amour, de rester, dé   * fini, statique, ne le saurait.

Les apparences décident   R de ce qui est bien pour vous,

Mais les transparences de  I   ce qui est mieux pour nous.

Puis arrive un moment où  E  il faut parier sur quelqu’un,

Sans trop connaitre son de N  venir en évolution demain.

Quoiqu’il arrive, l’on devrait,       toujours, tendre la main,

Tant trop souvent l’on jette le       bébé avec l’eau du bain.

Pour ne jamais s’encombrer         des  amours  anciennes,

Bien des femmes préfèrent          ne pas  les collectionner.

Changer un corps pour un           autre les intéresse moins

Que de changer et du tout           au tout,  de  personnalité.

Que faut-il en conclure de           cela et dans tout ce fatras,

Couple a part de mystère           qui demeurera insondable.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

576 4

.

Un piédestal avec buste,

Ou grande statue sculptés

Une tête  sur corps massif :

Grand jeu de l’Homme-?

.

Aux jeux de dés, l’on peut tout gagner,

tout autant que tout perdre en un coup

dans une situation comme dans l’autre

le fond s’accordera autant à la forme !

.

Côté face, je suis tout mais côté pile,

 Je ne serais plus rien de rien :

Au jeu du lancement des dés,

 Je changerais lors, du tout au tout !

.

Symbolique 

 .

Luke Rhinehart, un psychiatre

Estimé de ses collègues et aimé

De sa famille décide un jour

D’interroger un pour

Décider de ses actions.

.

Il découvre alors une

Nouvelle manière de vivre,

Sans ego, sans limites, où il joue

Ne multitude de rôles de séducteurs.

Luke Rhinehart est-il fou, est-il un génie ?

.

Non,  contrairement à ce que l’on a longtemps cru,

Le livre n’est en rien inspiré de l’expérience de son auteur,

Qui fut professeur d’anglais en université de l’État de New York.

wikipedia.org/wiki/L’Homme-dé

.

Descriptif

.

575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi

 Alignement central  /  Titre serpentin  /  Thème   égo

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : jeu  /  Symbole de fond : de dés

 .

.

Fond

 .

Évocation 

.

576 6

.

Côté face, je suis tout mais côté pile,

 Je ne serais plus rien de rien :

Au jeu du lancement des dés,

 Je changerais lors, du tout au tout !

.

Symbolique 

.

C’est ce que cristallise ce simple objet :

Le sort, la fatalité, l’aléatoire ou l’arbitraire.

Que ce soit en jeu de réseau ou en jeu de plateau,

On peut influer sur le résultat nombre de dés,

Mais au final, tout ne tient qu’à ces bouts

De plastiques et de la face qu’ils

Choisiront d’afficher.

homo-ludis.fr/le-de-

un-symbole-a-facettes

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’amour est un jeu et ne l’est pas.

Telle affirmation, contradictoire,

Tient les deux bouts de la chaine :

Jeu pour le corps, enjeu pour l’âme.

.

On peut décider d’union d’un couple,

Sur un coup de dé, un coup du hasard

Mais au-delà risque fort de se tromper

Il y a l’abandon du droit de  s’assumer :

Après tout si ça ne marche c’est pas moi.

.

Il suffit de relancer les dés, le tour est joué

Faire un choix par soi-même est très délicat

Déjà quand on est seul en cause mais à deux

C’est encore plus hasardeux pour des joueurs.

 J’entends, par là, ceux qui tablent sur l’amour !

 .

.

Avoir été tout puis rien 

 .

Scénario

.

J’ai été  tout, pour toi, partout, même sous les porches, sous les ponts,

voilà que je me retrouve seul en rase campagne, livré à moi-même :

avoir été tout puis plus rien, je n’ai pas prévu, pour moi, ce destin !

 .

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575 – Si la vie n’est qu’un jeu, l’amour l’est aussi

Visuels et textuels  >>  

.

Ma vie  en jeu

Ma vie  enjeu,

Amour  en feu,

Ou feu d’amour,

Sont jeux de mots

D’ici et de toujours,

Lors, leurs déceptions

Se produisent tout jour.

.

Nombre jeux amours sont

Comme des jeux financiers,

Qu’ils soient permis  ou non,

Ils ne devront pas être révélés,

Ou amèneront des  sanctions :

Amour du jeu,   jeux d’amour,

Sont faces de même monnaie.

.

Tantôt on gagne, tantôt on perd,

Tout endroit aurait son revers,

Tricher devient parfois règle

Pour tout esprit espiègle

Dès que manipulations

Remplacent passions.

.

Si vie n’est que jeu

Alors amour l’est aussi.

Si la vie n’est qu’un jeu,

Mots, images, impressions,

Ne le  sont pas  moins, pardi.

.

Sous cet angle rien ne sera vrai

Et pour autant rien ne sera faux.

Pour y croire, on  fait  comme  ci,

Et pour le faire, on fait comme  ça.

Dire : voulez-vous  jouer   avec moi,

Suppose que l’on ait intérêt commun.

.

Lors dire voulez-vous jouer pour moi,

Indique que son profit, pour son bien.

Si l’on croit  que la vie  n’est qu’un jeu,

L’on pourra donc faire ce que l’on veut,

Tout en restant poli, voire même policé

Si règles communes ne sont pas pipées.

.

Ou sinon pourquoi ne pas tirer les dés,

Hasard et chance peuvent vous aider

Que vous gagniez  que vous perdiez,

Comme bon jeu  doit  s’équilibrer.

Et si vous voulez jouer avec moi,

Pensez la même chose que moi.

.

Mes jeux sont variés et divers

Vous mettent tête à l’envers

À l’envers, c’est pervers,

L’on triche,  à revers

Lors à l’endroit,

C’est  droit.

.

.

Extension

 .

Que l’amour soit un jeu,

Tout le monde en convient

Parfois il ne l’est plus quand

Il engage sa vie entière à moins

Que la vie soit aussi qu’un jeu.

.

Alors  autant  jeter les deux,

Pour  choisir   un    fiancé,

On aura gagné  du temps,

De l’énergie, de l’émotion.

.

Entre le «je»  et  le «jeu»,

Il n’y a que la voyelle «u»

Qui vient  s’ajouter  ou se

Retrancher  et  à volonté.

.

Tirer  les  dés, au hasard,

N’est pas assumer le choix

Être responsable de l’échec

Pas plus  que  de  sa réussite,

.

C’est être le valet du roi destin

Lors le libre-arbitre serait l’une

Des seules choses plus bénéfiques

Que Dieu nous aura laissé sur Terre.

.

Tout n’est que jeu, dans la vie, y compris l’amour :

Jeu de séduction, de consommation de procréation

Il y a un auteur, qui en a fait sa théorie, un roman,

Intitulé : L’Homme-dé, transformant son existence

En un immense jeu du hasard pour toute décision.

babelio.com/livres/Rhinehart-LHomme-de/2985

 

La vie n’est que jeu quand on se fait

Tirer les cartes au jeu de sa destinée,

Le sexe reste un jeu pratiqué par ceux

Ne cherchant qu’à se donner du plaisir,

La passion est un jeu pour qui la partage

L’amour devient jeu quand il est contrôlé !

 

Des jeux autorisés avec son conjoint, marié,

Des jeux interdits avec quel qu’amant caché,

Des jeux alternatifs avec différentes sexualités

Des jeux inventifs sinon pervers, obsessionnels,

Autant de jeux qui pimenteront bien, toute vie,

Chacun de savoir à quel prix, gagnant, perdant.

.

.

Épilogue

.

Si la vie n’est qu’un jeu !

Ça s’entend, se comprend

Et tout le reste en dépend,

L’amour aussi surprenant.

 

***

 

Et si la vie  n’est  qu’un jeu :

De jouer  avec,  c’est tentant,

Pourquoi pas,  se  hasardant,

N’importe qui comme amant.

***

Séducteur patenté …  Don Juan

Ne s’en prive systématiquement,

À peine conquise, l’abandonnant,

Pour autre proie prise et content !

***

On peut jouer  à tout,  gratuitement,

En la vie : argent, succès,  aventurant,

Il y a un prix  pour un noble sentiment,

L’amour ne repasse pas les plats : néant.

***

Au jeu de l’amour et du hasard,  cependant,

Un tirage au sort ne vous rendra pas gagnant

Dix, cent mille rencontres mais un seul amant,

Qui dure, dure et dure encore, et tout le temps !

.

.

575 – Calligramme

 .

Ma vie  en jeu

Ma vie  enjeu,

Amour  en feu,

Ou feu d’amour,

Sont jeux   de mots

D’ici et de  S  toujours,

Lors, leurs    I  déceptions

Se produi       *      sent jour.

Nombre jeux    L    amours sont

Comme jeux        A           financiers

Qu’ils soient            *           permis/non

Ils ne devront            V            être   révélés,

Ou amèneront           I           des sanctions.

Amour du jeu           E          jeux d’amour,

Sont des faces         *          de monnaie.

Tantôt on gagne   N   tantôt on perd.

Tout endroit       ‘    a son revers,

Tricher   de      E   vient la règle

Pour tout es   S  prit espiègle

Dès que ma  T   nipulations

Remplacent *      passions.

******************

Si vie n’est que jeu

Alors amour l’est aussi.

Si la vie n’est Q    qu’un jeu,

Mots, images,   U   impressions,

Ne le sont pas       ‘      moins, pardi.

Sous cet angle        U   rien ne sera vrai

Et pour autant           N     rien ne sera faux.

Pour y croire                 *        on fait comme ci,

Et pour le faire                 J          on fait comme ça.

Dire : voulez-vous               E                jouer   avec moi,

Suppose que l’on ait             U                 intérêt commun.

Lors dire voulez-vous              :                      jouer pour moi,

Indique que son profit             L                        pour son bien.

Si l’on croit que la vie               ‘                       n’est qu’un jeu,

L’on pourra donc faire            A                     ce que l’on veut,

Et tout en restant poli           M               voire même policé

Si règles communes             O             ne sont pas pipées.

Ou sinon pourquoi             U           ne pas tirer les dés,

 Hasard et chance             R          peuvent vous aider

Que vous gagniez           *          que vous perdiez,

Comme bon jeu            A         doit s’équilibrer.

Et si vous voulez        U         jouer avec moi,

Pensez la même       S        chose que moi.

Mes jeux sont       S    variés et divers

Vous mettent   I  tête à l’envers

À l’envers,     c’est pervers,

L’on triche,  à revers

Lors à l’endroit,

C’est  droit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

575 4

.

Un pion pour jeux,

Une  pointe  de lance

Ou  une boucle d’oreille

Pierre d’ambre, collier 

.

Un pendentif, portant belle pierre

que celui-ci soit fait d’ambre ou non

n’influencerait guère les jeux du sexe

aussi la forme se différencie du fond !

.

Un bijou, un  pendentif,

 Pierre d’ambre très colorée

Et cela  fait chaud  sur le cœur,

Et au cœur sauf si ce n’est que jeu.

 .

Symbolique

 .

Pour chaque pierre,

Une indication est donnée

Selon ses vertus appréhendées

En lithothérapie :

.

Pierre du thérapeute,

Pierre du lâcher-prise,

Pierre efficace contre l’inflammation,

Ou contre les troubles de la ménopause,

Les affections des voies respiratoires, etc.

.

Selon sa  sensibilité, on  pourra  choisir

Une pierre, pour le sens qu’elle porte,

Pour sa beauté tout simplement.

blog.sevellia.com/les-pendentifs-

un-ornement-esthetique

.

Descriptif

.

575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi

 Alignement central     /      Titre droit       /      Thème  vie

Forme en ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pierre    /    Symbole de fond : jeu

.

.

Fond

.

Évocation 

.

575 6

.

Un bijou, un  pendentif,

 Pierre d’ambre très colorée

Et cela fait chaud sur le cœur,

Et au cœur sauf si ce n’est que jeu.

 .

Symbolique 

.

Les premiers jeux d’imitation de l’enfant

L’aident à se différencier de « l’autre »

Et l’amènent progressivement à dire « je ».

Entre 3 et 4 ans, il commence à inventer

Des histoires et des règles de jeu.

.

Vers 4 ans, il joue spontanément

Avec un ou deux pairs et prend conscience

Qu’il peut avoir des sentiments, des intentions

Ou des points de vue différents du sien.

.

Les interactions langagières se développent.

Entre 4 et 5 ans, l’enfant devient capable

D’inventer des scénarios complexes

Qui se rapprochent de la réalité.

Il prend plaisir à se déguiser

Ou à faire jouer des personnages

Symboliques, miniatures, marionnettes.

.

Après 5 ans, les scénarios se complexifient,

L’enfant peut changer de rôles

Et invente des histoires.

eduscol.education.fr/document/13534text/jeu

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Les pierres  que l’on porterait au cou

Ont-ils une répercussion sur l’amour

Ou, pour le moins, nos jeux du sexe,

Ou voire favoriseraient séduction.

Pour passer du jeu à la séduction

Il n’y a qu’un pas, pour passion,

Deux, et l’amour plus que trois,

Si la vie est jeu, l’amour aussi,

Juste question de jeu de rôles.

 .

.

Fin d’une histoire d’amour

.

Scénario

.

Un jeu  de tireuse cartes pour bonimenteur, pour bonne aventure ;

ou jeu d’échec où deux chevaux s’affrontent, se montent l’un l’autre ;

ou un jeu d’assemblage de lettres, tirées aux dés pour former un mot.

 .

Visuels et textuels  >>  

574 – Je me demande si mon plaisir n’est pas leurre

Visuels et textuels >> 

.

Plaisir est un mot qui fait… jouir,

Déplaisir, n’est pas  son absence,

Tandis contraire … désagrément,

Empêchant tout  contentement.

.

Bien qu’il en existe : mille et un,

Pour satisfaire, tout un chacun,

Aucun n’est petit,  ne vaut rien,

Et les grands,   je les vaux bien.

.

Plaisirs et leurres vont de pair,

Plaisirs sont souvent, de chair,

Plaisirs peuvent s’avérer chers,

Plaisirs d’être père d’être mère.

.

Son principe est autostimulant,

Corps, esprit, plaisir, recherché,

Naturellement … spontanément,

Qui s’avère, en fait, conditionné !

.

Beaucoup confondent leur plaisir

Avec la joie, le bonheur,  le loisir :

À force de pratiquer, il s’émousse,

En changer…culture nous pousse.

 .

Je me demande si mon plaisir

N’est pas leurre,

Si je ne confonds pas joie et loisir,

Malheur et bonheur,

Car malheur, si petit, mesquin soit-il,

On se le raconte

Alors qu’un bonheur est souvent subtil,

On ne le conte

À personne … mis à part  celui  ou celle

Qui   partage

Entre nous,  présence,  qui nous révèle,

Une belle page,

Un pouvoir  inégalé,   de   nous   donner

Intime  amitié

Jusqu’à  une promesse,  décision sacrée,

De nous marier.

 .

Je   me     demande      si     mon    plaisir

N’est pas leurre

Alors que  le ravissement, sans en jouir,

Est de toute heure

Comme   si,   renouvelé  de    l’intérieur,

En complétude,

Il s’autoalimente  d’un  désir   meilleur,

Sans finitude,

Même s’il varie  entre  douceur, ardeur,

Il ne tarit pas

Tant passer sa vie en amour et bonheur

Est sans trépas :

On est tout joyeux, heureux, farceur,

On n’y croit pas

Que cela puisse cesser sur l’heure

Sans grand fracas.

.

.

Extension

 .

Je me demande si mon plaisir ne serait

Pas le frère jumeau de mon désir

Et que le jour où ce dernier disparaitra,

Mon plaisir dès aussitôt le suivra.

 .

Mon plaisir est dépendant de mon corps ;

Mon désir, de celui de mon esprit :

Et donc ils s’entretiennent mutuellement,

Et donc se renforcent constamment,

 .

Mais par un processus qui peut échapper

À ma lucidité, voire à ma conscience

De pouvoir le décider, contrôler, changer :

Je me demande si le plaisir entraine

 .

Celui du partenaire, de la famille, des amis,

S’il n’est pas imposé aux autres comme

Étant seul à pouvoir toujours les satisfaire,

Comme la référence finale et intime

De mon être, égoïstement !

.

Plaisir pour être poussé au paroxysme

A besoin de stimulations et d’excitations,

Dans un climat de liberté, et, d’épicurisme,

Afin de prendre  le  meilleur, de l’addiction !

Le problème est que  lors la tension retombe,

L’on se sent triste  comme dans une, tombe !

L’on recherche d’autres excitations et ainsi,

On se rend dépendant prisonnier de leurre,

Sans s’en rendre compte comme aliéné.

.

Le plaisir, seul, ne parviendra guère

À assouvir le désir comme pulsion,

On aime, pas besoin de stimulant,

Il se trouve synthétisé en cerveau,

 .

Et,  ce dernier en ferait du plaisir,

État qui durerait un certain temps,

Lors sexe appellerait renouvellement,

Fréquent pour ne pas dire … incessant.

 .

Plaisir est leurre s’il ne fait que compenser

Un manque sensations, sentiment, amour,

Plaisir est bonheur  dès lors qu’il satisfait

Autant le sexe, corps, cœur, esprit, âme.

.

.

Épilogue

.

Quand il est l’heure du bonheur,

Ce dernier, parfois, devient leurre,

La  déception, longtemps, demeure,

Voire même génère rivière de pleurs.

.

Le plaisir est  pourtant  au rendez-vous,

Y a quelque chose qui cloche  entre nous,

Ou alors c’est comme une histoire  de fou,

J’ai laissé la proie pour l’ombre, c’est tout !

.

Me demande si mon plaisir n’est pas leurre :

Il ne me satisfait qu’à moitié, et  qu’une heure,

Moi qui voudrais qu’il dure encore, sans heurts,

Il n’est qu’un succédané d’un bonheur trompeur.

.

Plaisir part du corps vers esprit et puis envahit tout

Et lors, il nécessitera, souvent, d’aller  jusqu’au bout,

Devient petit, grand, voire même sens dessus dessous,

Il flatte le corps, le cœur, l’esprit mais âme le désavoue.

.

Agrément, bien être, plaisir, puis joie… jusqu’au bonheur,

Constituent comme un escalier d’émotions, pour galopeur,

Il se trouve que plaisir est au juste milieu, et  bien profiteur,

Et que le barreau du bonheur, reste trop haut pour grimpeur.

.

.

574 – Calligramme

 .

ET SI

Plaisir est un mot qui fait… jouir,

Déplaisir, n’est pas  son absence,

Tandis contraire … désagrément,

Empêchant tout  contentement.

Bien qu’il en existe : mille et un,

Pour satisfaire, tout un chacun,

Aucun n’est petit,  ne vaut rien,

Et les grands,   je les vaux bien.

Plaisirs et leurres vont de pair,

Plaisirs sont souvent, de chair,

Plaisirs peuvent s’avérer chers,

Plaisirs d’être père d’être mère.

Son principe est autostimulant,

Corps, esprit, plaisir, recherché,

Naturellement … spontanément,

Qui s’avère, en fait, conditionné !

Beaucoup confondent leur plaisir

Avec la joie, le bonheur,  le loisir :

À force de pratiquer, il s’émousse,

En changer…culture nous pousse.

MON PLAISIR

Je me demande si mon plaisir

N’est pas leurre,

Si je ne confonds pas joie et loisir,

Malheur et bonheur,

Car malheur, si petit, mesquin soit-il,

On se le raconte

Alors qu’un bonheur est souvent subtil,

On ne le conte

À personne … mis à part  celui  ou celle

Qui   partage

Entre nous,  présence,  qui nous révèle,

Une belle page,

Un pouvoir  inégalé,   de   nous   donner

Intime  amitié

Jusqu’à  une promesse,  décision sacrée,

De nous marier.

N’ÉTAIT QUE LEURRE 

Je   me     demande      si     mon    plaisir

N’est pas leurre

Alors que  le ravissement, sans en jouir,

Est de toute heure

Comme   si,   renouvelé  de    l’intérieur,

En complétude,

Il s’autoalimente  d’un  désir   meilleur,

Sans finitude,

Même s’il varie  entre  douceur, ardeur,

Il ne tarit pas

Tant passer sa vie en amour et bonheur

Est sans trépas :

On est tout joyeux, heureux, farceur,

On n’y croit pas

Que cela puisse cesser sur l’heure

Sans grand fracas.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

574 4

.

Parmi les formes possibles,

Un goupillon pour biberon

Une brosse à cheveux 

Pour être présentable.

.

À quoi peuvent bien penser les femmes,

En bon matin, après leur toilette faite,

À se brosser  les  cheveux,  histoire

De se refaire une beauté présentable.

 .

Symbolique 

 .

Rêver de se brosser

Ou peigner  ses cheveux

Représente le fait de corriger

Des pensées, attitudes, opinions

Qui concernent votre  problème

Mettez les situations au clair.

Revebible.com/cheveux.html

.

En plus d’apporter brillance,

Brosser ses cheveux, stimule la

Circulation de votre cuir chevelu

Et il permettrait ainsi de relancer

 Pousse plus rapide… mais encore

Faut-il procéder correctement.

Madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

.

Descriptif

.

574 – Et si mon plaisir n’était que leurre ?

 Alignement central   /   Titre intercalé     /   Thème  plaisir

Forme anthropo  / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : brosser  /  Symbole de fond : cheveux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

574 6

.

À quoi peuvent bien penser les femmes,

En bon matin, après leur toilette faite,

À se brosser les cheveux, histoire

De se refaire beauté présentable.

.

Symbolisation 

.

Rêver de se brosser

Ou peigner  ses cheveux

Représente le fait de corriger

Des pensées, attitudes, opinions

Qui concernent votre  problème

Mettez les situations au clair.

Revebible.com/cheveux.html

.

En plus d’apporter brillance,

Brosser ses cheveux, stimule la

Circulation de votre cuir chevelu

Et il permettrait ainsi de relancer

 Pousse plus rapide… mais encore

Faut-il procéder correctement.

Madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Se brosser les cheveux demeure

Une préoccupation plus féminine,

Que masculine qui parlerait plutôt

De se raser, au matin, de très près,

Parler et voire rêver  mais de quoi

De désir, de plaisir,  de séduction,

Sinon de fantasme  ou d’illusion.

Je ne me brosse pas les cheveux

Pas davantage que je me rase

Pourquoi : suis frisé, barbu.

 .

.

Plaisir de pèche : leurre !

.

Scénario  

.

Néons ou leds qui flashent, la nuit, leurs messages  incitatifs.

Profusion de boutons, colorés, sur toutes les chaines de ma vie.

Deux visages masquant la forme de vase qu’on perçoit en creux.

 .

Visuels et textuels >>

573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais, hélas en vain

Visuels et textuels  >>   

.

La chimie, l’alchimie

Des corps, sexes, cœurs,

Se conjuguent, se marient,

Où échappent  au bonheur.

Lors, attentes, sont fortes,

On ne forcera ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

.

Vain de croire qu’on puisse

Satisfaire chacun entre cuisses,

Pénétrations, concaves, convexes

Ne feront que  renforcer complexes

Ah, il   resterait  l’étonnant  fantasme

De  changer  maitresse  en  pure  déesse

Laquelle n’est plus  concernée, orgasme,

En devenant sa muse sinon sa prêtresse.

.

J’ai  soupiré, j’ai espéré hélas … en vain

Te faire craquer,   te croquer … en pain

Je me suis perdu  morfondu…  en rien

Pour que tu signes consignes en main

En moi bien jointe conjointe au sexe

Qui te bute,  qui te culbute, convexe

En ton ventre, ton antre qui te gave

De tant soupirs tant plaisirs suaves

.

J’ai espéré, j’ai tenté en vain,

De t’exciter, ressusciter entrain

Et je m’y suis appliqué  … en reins

Pour synchroniser, syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible, impassible, moi,

Là où je m’accule,  où j’éjacule, en toi

Si je ne me contiens, ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré … en vain.

 .

J’ai espéré,  ai imaginé  comme un chat,

Etre un amant  chevauchant  une belle souris

Féline, que  je  câline et encline  jusqu’en jouir

Jusqu’à sourciller à en vaciller en pleine ivresse.

.

J’ai espéré, ai désespéré comme une maitresse

Tu deviennes tu parviennes  à être déesse

Ce sera pour autre fois, si,  cela revient

Je me tiens,  contiens,  me retiens

N’aurai pas  soupiré … en vain

.

.

Extension

 .

Ah muse ment

Quand elle ne se rend

Pas conforme à ses attentes

En devenant objet de désir

Ordinaire et non sublime.

.

On attend d’elle qu’elle jouisse

Non seulement de sa pensée,

De sa présence mais de son acte

Et voici que ce dernier s’enfonce

Dans un vide de son plaisir,

Vacuité de son être tout entier.

.

Va cuiter ailleurs, vous dit-elle,

Ce sera toujours autant de gagner

Pour toi, comme pour moi

Et ainsi soit-il et ainsi soit-elle !

.

La chimie des corps ne suffit pas

Il faut un brin d’alchimie venu d’ailleurs,

D’on ne sait où, indétectable au microscope !

.

Alchimie pour une autre chimie,

Alchimie pour autre chose que la pure

Et simple chimie et qui nous échappe encore !

.

L’homme attend de la femme une attitude ouverte et non fermée,

Quand il en rencontre  avec une posture froide, il ne la comprend

Une femme qui n’entre pas en le modèle qu’il s’est fixé, surprend

Il n’empêche qu’air de musique secret peut égayer son intérieur

Si ce n’est un feu brumant que seul percevrait son futur amant.

.

Ce qui est vrai pour la femme,

L’est tout autant pour l’homme,

Bien qu’il cachera sa déception,

La traduira d’une autre manière.

.

Mais il y a déception transitoire

Entrainant la rupture passagère

Et déception si forte, inattendue

Qu’elle déclenche rupture totale.

.

Il y a aussi séparation dans l’air

Des deux côtés, et reste à savoir

Qui vient la déclarer en premier

Avec sentiment d’avoir dominé.

.

Et quand il n’ y aura que le sexe,

Qui est partagé sans cœur, âme,

Rupture ne provoque déchirure,

Juste blessure d’amour-propre.

.

.

573 – Calligramme

 .

La chimie, l’alchimie

Des corps,   sexes,  cœurs,

Se conjuguent,      se marient,

Où échappent         au bonheur.

Lors, attentes,      sont  fortes,

On ne forcera     ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

.

Vain de croire qu’on puisse

 Satisfaire chacun entre cuisses,

   Pénétrations, concaves, convexes …

        Ne feront que  renforcer complexes ……….

            Ah, il  resterait  l’étonnant  fantasme …..….……..

            De  changer  maitresse  en  pure  déesse ………….……

                     Laquelle n’est plus    concernée, orgasme ……….…..…..…………

                   En devenant sa muse  A   sinon sa prêtresse ……….…….………………

             J’ai  soupiré, j’ai       I      espéré hélas en vain …….…….…………….

          Te faire craquer      *           te croquer en pain ..…….…………….

Je me suis perdu   E          morfondu, en rien ..…….….

      Pour que tu signes S        consignes en main ……………

En moi bien jointe P       conjointe au sexe ………

Qui te bute, qui te   É      culbute, convexe ….….

 En ton ventre et ton R   antre qui te gave ……..

De tant soupirs tant É      plaisirs suaves ……

A …………..….

J’ai espéré      I           j’ai tenté en vain,

De t’exciter       *       ressusciter entrain

Et je m’y suis        S        appliqué, en reins

Pour synchroniser    O      syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible    U        impassible, moi,

Là où je m’accule où        P         j’éjacule en toi

Si je ne me contiens si         I          ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré             R                   en vain.

                       É

J’ai espéré,        A    ai imaginé       *    comme un chat,

Etre un amant   I      chevauchant      *     une belle souris

Féline, que  je    *      câline et encline     E     jusqu’en jouir

Jusqu’à sour     E       ciller à en vaciller      N     pleine ivresse.

J’ai espéré, ai   S           désespéré comme     *   une maitresse …

Tu deviennes    P            tu parviennes             V   à être déesse  ….

Ce sera pour     É                autre fois, si,             A      cela revient …..

Je me tiens,      R                   contiens,                  I       me retiens …….

N’aurai pas      É                    soupiré                    N         en vain ……….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

573 4

.

Silhouette de femme solitaire

 Assise, immobile, imperturbable

Comme  en  prière, méditation,

Dans une position de repli.

.

Déception met parfois une femme à genoux

ici, c’est bien les cas, en repli, comme anéantie,

c’est ainsi que la forme recouvrirait bien le fond.

.

Silhouette de femme solitaire

Peu encline à bouger, à changer.

N’est pas une posture de repli 

Semblant murée voire statique,

 .

Symbolique 

 .

Faut faire la différence

Entre   un  repli   sur  soi,

Et  une femme  solitaire.

Le premier  fait référence à

 «Action de  s’isoler des autres».

Lors le second est tout simplement

Le désir de rester seul pour se ressourcer.

.

En réalité, choisir quelques fois de consacrer

Un peu de temps pour soi peut

Vous apporter divers avantages

Psychologiques, émotionnels, sociaux.

De privilégier votre propre compagnie

De temps à autre peut même vous aider

À renforcer toute  votre force… mentale.

Penser-et-agir.fr/repli-sur-soi

.

Descriptif

 .

573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais en vain 

 Alignement central   /   Titre oblique     /   Thème  liberté

Forme anthropo  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme seule  /  Symbole de fond : repli

.

.

Fond

 .

Évocation

.

573 6

.

Silhouette de femme solitaire

Peu encline à bouger, à changer

N’est pas une posture de repli 

Semblant murée voire statique,

 .

Symbolique 

 .

Si vous demandez aux hommes

Que vous connaissez  quel type de

Femme peut, le plus, les repousser,

Bon nombre d’entre eux répondront:

Celles  qui ne seraient  pas  avenantes,

Femmes en repli difficiles à séduire,

Soit parce qu’elles  font des manières,

Soit parce que  rien ne va jamais,

Soit parce qu’elles ne montrent

Pas assez leurs sentiments.

Si l’échange est compliqué

C’est parfois dû aux hommes

Ne sachant pas comment s’y prendre

Si ce n’est l’inverse, par trop de timidité.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Soupiré, attendu, espéré : tout cela, en vain.

Tu n’as rien vu,  rien compris,  n’est pas venu.

La déception est grande du fait que je t’aimais,

va falloir que je travaille sur mon renoncement.

Je me sens solitaire, je suis repliée sur moi-même,

je ne sais combien de temps, ma déprime va durer

toi seul pourrais me guérir … mais tu t’es évaporé !

.

.

Statue femme, Rodin

.

Scénario

 .

À l’intérieur des mains, une chaleur se concentre en creux divin,

tandis que soupir musical déclenche respiration  appelée buccale,

 avant que les feux n’embrasent les deux flambeaux dans leurs vases.

.

Visuels et textuels  >> 

572 – Va où le vent te mène, où tes pas t’entraînent

Visuels et textuels  >>

.

Va où tu veux, peux,

Mais vas-y lors tu verras

Si ce chemin te va ou pas,

Ou s’il te rendrait nerveux.

Mais alors je te dis : le vent,

Je pensais aux sentiments

Lors  je te dis que tes pas,

Je pense  à tes bras.

Vent où t’entraine

Et tout autant,

Te  démène.

.

Va où  le vent  te mène, où tes pas t’entrainent,

Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême,

Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême !

Tu es colère, d’être sous-estimée,  sous-employée,

Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.

.

Lors  tu erres  dans un tel champ de mines

Chacun  de  tes pas  peut  te  faire éclater,

Dans un état morcelé comme au passé.

.

On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,

On ne sait jamais, tout à fait, où l’on est,

Ne pas se soucier, de savoir  où l’on va :

Ce serait aller, nulle  part, d’un  bon pas.

.

Car tu veux, et toujours, rester … lucide,

Tout en cherchant à devenir translucide

Pour ceux qui t’aimeront naturellement

Par des mots, des gestes, sentiments.

.

Rester lucide, mais, en tout bien ;

Rester lucide mais en tous points,

Sans renoncer à rien, de suprême,

Réaliser son rêve et au-delà même.

.

Qui tu es peut aussi me dire qui je suis

Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,

Dans quel état, j’erre et ce que je préfère

Et, en tous les cas, partager mes misères.

      .

Qui suis-je, où vais-je,  en quel état j’erre :

Formule  magique, connue, à double sens,

Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,

Le monde d’hier n’étant pas celui demain.

.

Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !

Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui

Mais, il sera ce que j’en ferai : il sera le mystère

De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre !

.

.

Extension

.

Se laisser guider par ses rêves,

Se laisser guider par son cœur,

Se laisser guider par sa pensée,

Sont des postures bien adaptées

À son destin  mais qui se doivent

D’être passées  par  le filtre  social

De la raison, l’économie, et réalité,

Sinon  elles iront, sans doute, droit

Dans le mur, malgré détermination.

.

Personne n’est là pour vous ramasser

En piteux état : blessé, décontenancé,

Comme après une rupture inattendue.

C‘est donc tantôt vrai et tantôt faux.

.

La liberté : un rêve, une réalité, qu’on ne demande qu’à partager

Elle commence  dès l’enfance  et par l’imitation  de ses parents

Puis son affranchissement, en vue de trouver sa propre voie :

Rien de plus et rien de moins mais c’est tout un programme

L’on se sent mieux libre que de faire de tout accroc, un drame.

La liberté vient de l’intérieur, du passé assumé, du passé dépassé,

D’un avenir construit dans la pleine confiance en soi et dans l’autre.

.

En lieu et place du vent instable

Qui pourra te mener n’importe où,

Et se jouant de toi, comme d’un fou,

Tu peux simplement écouter ton cœur

Surtout si, en outre, accomplit ton rêve.

.

Ce qui parait judicieux pour se  marier

Le serait tout autant pour se divorcer :

Il faut alors aller dans le sens du vent.

S’il est bon, il ne saurait te tromper,

Sinon, facétieux, te faire rebondir.

.

Quoiqu’il en soit,  quoiqu’il en fût

Fais ce que l’air ambiant tu sens

Tu en seras très rarement déçu,

Enfin fais ce tu crois, ressens !

.

.

572 – Calligramme

.

Va où tu veux, peux,

Mais vas-y lors tu verras

Si ce chemin  te va  ou pas,

Ou te Ô  rendra  Ô nerveux.

Mais lors  je   //  te dis : le vent,

Je pensais    //   aux sentiments

Lors  je te  //    dis que tes pas,

Je pense     ==  à tes bras.

Vent où t’entraine mène,

Et tout autant,

Te ….. démène.

****  Va où  le vent  te mène, où tes pas t’entrainent, ****

**** Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême, ****

**** Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême ! ****

****  Tu es colère, d’être sous-estimée,  sous-employée, ****

****     Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.     ****

*****        Lors tu erres dans un tel champ de mines        *****

*****           Chacun de tes pas peut te faire éclater,          *****

*****            Dans un état morcelé comme au passé.         *****

VA OÙ LE

******          On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,       ******

******          On se sait jamais, tout à fait, où l’on est,       ******

******          Ne pas se soucier, de savoir  où l’on va :       ******

******           Ce serait aller, nulle  part, d’un  bon pas.       ******

******          Car tu veux, et toujours, rester … lucide,      ******

******          Tout en cherchant à devenir translucide      ******

******           Pour ceux qui t’aimeront naturellement      ******

******            Par des mots, des gestes, sentiments.        ******

VENT TE MÈNE

******             Rester lucide, mais, en tout bien ;             ******

******             Rester lucide mais en tous points,             ******

******            Sans renoncer à rien, de suprême,             ******

******           Réaliser son rêve et au-delà même.            ******

OÙ TON PAS

******         Qui tu es peut aussi me dire qui je suis         ******

******        Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,        ******

******       Dans quel état, j’erre et ce que je préfère       ******

******      Et en tous les cas, partager mes misères.        ******

******      Qui suis-je, où vais-je,  en quel état j’erre :      ******

******      Formule  magique, connue, à double sens,      ******

******      Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,      ******

*****      Le monde d’hier n’étant pas celui demain.       *****

T’ENTRAÎNE

****     Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !     *****

****    Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui   ****

****    Mais, il sera ce que j’en ferai, il sera le mystère    ****

****   De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre ! ****

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

572 6

.

Une tête, un corps et des bras :

Ce serait une silhouette de femme

Ou bien d’un homme, allez savoir 

Tous deux décidés, libres des choix!

 .

Que ce soit silhouette d’homme ou femme

cela ne change rien au fond ni à la forme,

les deux s’accordent comme en un couple !

.

Liberté d’aller et venir là où on le

Désire est fondamentale :

Que l’on soit un homme ou

 Femme libre et sans restriction.

.

Symbolique 

 .

Comment s’autoriser

À être une femme libre ?

On peut être une femme libérée

Avoir  le droit  de vote, un métier,

Un chéquier, la pilule, des amants…

Sans pour autant accéder à la liberté

Celle d’être soi, et cela sans attendre

Autorisation  venue de l’extérieur.

Comment oser vivre, réellement,

Selon ses désirs, pour être libre,

Il faut avoir confiance en soi !

Source : psychologies.com Comment-

s-autoriser-a-être-une-femme-libre

.

Descriptif

 .

572 – Va où le vent te mène, où ton pas t’entraîne

 Alignement central    /    Titre droit     /   Thème  liberté

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme  /  Symbole de fond : homme

.

.

Fond

.

Évocation 

  .

.

Liberté d’aller et venir là où on le

Désire est une liberté fondamentale

Et que l’on soit homme ou femme

Elle demeurerait sans restriction.

 .

Symbolique 

 .

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,

.Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image,

Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

wikipedia.org/wiki/L’Homme_et_la_Mer_(poème)

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il faut distinguer la femme libérée

D’une femme, capricieuse, princesse.

La première  chercherait à s’affirmer,

La seconde, par contre, n’aura de cesse

Que de satisfaire ses envies passagères.

Si le principe d’égalité totale  n’est pas

Réalisable ni même voir souhaitable

N’empêche pas de s’en approcher

L’équilibre serait une nécessité

Pour tenir, dans la durée

Un couple… instauré.

 .

.

Le vent te mène couple instauré

.

Scénario 

.

Le vent  s’en vient  et puis  s’en va, quoiqu’il en soit, rien ne l’arrêtera,

lors sur son passage, souffle les aigrettes de fleur de pissenlit au loin,

et qui le sait : vers le pôle Nord, même  s’il y fait un froid de canard !

.

Visuels et textuels  >>

571 – Force est de constater, fréquentant divorcés

Visuels et textuels   >>  

.

Divorce est mot qui sépare

Ce qui était, auparavant, uni,

Et qui au début, nous  a réussi,

Mais s’est modifié par bagarres.

Est-on responsable  ou coupable :

Question  de principe, de moralité,

Voire, même, parfois,  de religion :

Question, pour  le moins, affection.

Affection,  affectation …  affliction,

Peur, douleur, de  toute  désunion,

Peur  d’une destinée,  à répétition,

Si, soi-même, enfant  de divorcés.

Ou  si le premier n’est pas le bon,

Ou que  modèle ne peut changer

On se remariera avec son clone

On n’aura pas changé de zone.

Car force  serait de constater,

Lors fréquentant des divorcés,

Que souvent ils ont quitté le conjoint

Pour vivre avec le même ou le contraire.

À croire qu’en amour il n’y a rien d’arbitraire

Et que, variétés de choix, nous n’en avons point,

Pas simple de chercher quelqu’un de très différent :

Un choix est gouverné par notre histoire, inconscient !

.

Autre que l’élu vous en deviendrez son ami, pas son mari,

Rares sont les couples qui ne soient pas déjà, prédéterminés

Par des personnages, qui les hantent, comme figures obligées,

Bien au-delà  de ce qu’ils sont, parce qu’ils ne sont pas espérés.

.

Regardez les parents, maris, enfants ou amants : comptabilisez

Les chances, que vous avez, de pouvoir, un jour, leur ressembler.

Divorcer est normal, c’est parfois un mal mais ce n’est pas fatal.

.

Pour qui et pour quoi, de mieux : là réside problème  principal.

Le divorce serait, déjà en germe  bien  avant le mariage, dit-on,

Mais si on le savait, si on savait  tout, encore, se marierait-on !

Notre mort n’est-elle pas en germe aussi en notre naissance,

Lors personne ne renie sa vie, ni l’abandonne, d’évidence !

.

Divorcer n’est pas qu’une question de sexe, autre enjeu,

Entre échecs, apprentissages, obligations, résiliences,

Il y a toujours un défaut, un vice, un contentieux,

Basé sur un mensonge les yeux dans les yeux.

.

Des divorces sur infidélités, coups de tête,

Voire sentiment de manque de liberté,

Il y en a des cents et des milliers,

Aucun n’est ni joie ni fête.

Divorcer, c’est bien,

Et parfois, bête :

Ne reniez rien

Tenez tête.

.

.

Extension

 .

Un temps de réflexion, de rupture, d’abattement

Ou les trois temps  d’une séparation d’un couple,

Qu’elle soit vécue comme un échec, une nécessité.

Parfois, de là, à se jeter sur  un ancien ami, amant

Plutôt que profiter pour respirer, prendre du recul,

Il n’y a qu’un pas, qu’on saute ou qu’on ne saute pas,

Selon qu’on supporte sa solitude ou l’impose à l’autre.

Il s’agit d’un deuil de quelque chose et auquel on tenait

À moins d’avoir tué  l’amour avant … on n’y coupera pas.

.

Un divorce reste un drame

Sentimental humain,

Tout comme  un  incendie,

Voire une maladie,

En nombre cas on pourrait

L’éviter, pardonnant

Or le ver étant dans le fruit

Solution, poubelle !

.

Parfois un mal pour un bien :

Enfants auraient souffert

On n’a qu’une vie, faut profiter

Et non choisir la misère

Suffit de s’entendre à l’amiable,

Et de bien s’organiser

C’est plus facile à dire qu’à faire

Certains y sont arrivés.

.

.

571 – Calligramme 

 .

Divorce est mot qui sépare

Ce qui était, auparavant, uni,

Et qui au début, nous  a réussi,

Mais s’est modifié par bagarres.

Est-on responsable  ou coupable :

Question  de principe, de moralité,

Voire, même, parfois,  de religion :

Question, pour  le moins, affection.

Affection,  affectation …  affliction,

Peur, douleur, de  toute  désunion,

Peur  d’une destinée,  à répétition,

Si, soi-même, enfant  de divorcés.

.

C  O   N   S   T   A   T

Ou  si le premier   F  n’est pas le bon,

Ou que  modèle     R  ne peut changer

On se remariera   É    avec son clone

On n’a pas chan    Q          gé de zone.

Car force  serait    U       de constater,

Lors fréquentant    E        des  divorcés,

Que souvent ils ont   N    quitté le conjoint

Pour vivre avec le mê   T     me ou le contraire.

À croire qu’en amour il     A      n’y a rien d’arbitraire

Et que, variétés de choix,     N       nous n’en avons point,

Pas simple de chercher quel     T          qu’un de très différent :

Un choix est gouverné par no      *          tre histoire, inconscient !

Autre que l’élu vous en devien        D         drez son ami, pas son mari,

Rares sont les couples qui ne soi      I           ent pas déjà, prédéterminés

Par des personnages, qui les han      V         tent, comme figures obligées,

Bien au-delà  de ce qu’ils sont, par    O           ce qu’ils ne sont pas espérés.

Regardez parents, maris, enfants      R              ou amants : comptabilisez

Les chances, que vous avez, de pou  C        voir, un jour, leur ressembler.

Divorcer est normal, c’est parfois    É      un mal mais ce n’est pas fatal.

Pour qui, pour quoi, de mieux       S     là réside problème  principal.

Le divorce serait, déjà en germe  *   bien avant le mariage, dit-on,

Mais si on le savait, si on savait  tout, encore, se marierait-on !

Notre mort n’est-elle pas en germe aussi en notre naissance,

Lors personne ne renie sa vie, ni l’abandonne, d’évidence !

Divorcer n’est pas qu’une question de sexe, autre enjeu,

Entre échecs, apprentissages, obligations, résiliences,

Il y a toujours un défaut, un vice, un contentieux,

Basé sur un mensonge les yeux dans les yeux.

Des divorces sur infidélités, coups de tête,

Voire sentiment de manque de liberté,

Il y en a des cents et des milliers,

Aucun n’est ni joie ni fête.

Divorcer, c’est bien,

Et parfois, bête :

Ne reniez rien

Tenez tête.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

571 4

.

Un pendentif, boucle d’oreille,

Ou la forme classique de toupie

Un flacon ou une pointe de lance,

Une amphore qu’on peut casser.

.

Casser de la vaisselle est cliché du divorce

tout ce qui casse vole en éclats d’existence

comme pour détruire ce qui aura existé,

ainsi la forme devient proche du fond.

.

Y aurait-il quelques rapports entre

Des amphores et un (une) divorcé,

Aucun,  même s’il  s’agirait de casser

Amphores issues de compte commun.

.

Symbolique 

 .

La  symbolique de l’amphore

Est connectée avec l’origine de la vie

Et est indubitablement liée à la femme

Et à sa qualité génératrice de vie.

.

La métaphore est toujours

Femme comme conteneur

Comme dispensatrice de la vie.

.

Le graal étant lui-même conteneur,

Il possèdera aussi cette image du vase

Comme symbole de la création divine.

.

.

Descriptif

 .

571 – Constat fréquent, fréquentant divorcés 

 Alignement central    /    Titre droit   /   Thème  divorce

Forme en ovale /  Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : amphore / Symbole de fond : casser

.

.

Fond

.

Évocation 

.

571 6

.

Y aurait-il  quelques  rapports  entre

Des amphores et un  (une) divorcé(e):

Aucun, même s’il  s’agissait de casser

Amphores issues d’un compte commun.

 .

Symbolique 

.

Je n’ai jamais vraiment

Compris  la nécessité  de

Casser  choses   comme

Des amphores  ou autres

Lorsqu’on  est   en colère.

Pour avoir  assisté déjà  à

Quelques scènes du genre,

J’ai  souvent  été  perplexe,

Face au déluge de violence,

Physique  sur divers  objets.

J’ai même trouvé ça ridicule.

Un peu comme cette personne

Qui donne des coups de poing

Dans le mur : il est en plâtre,

Paie tes réparations ensuite.

Et s’il était  plutôt du béton,

Défoncées,  tes phalanges.

 lecanapevert.wordpress.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Étant construites en terre cuite,

Matériau fragile par excellence,

 Lors vous heurtez  des amphores,

Celles-ci ont tendance  à craquer.

Il en est de même  pour les couples

Qui se fragilisent en cas de conflits,

Un choc violent de trop et ils éclatent

Et personne ne songera à les réparer

Et tout comme les assiettes se mettent

À voler, le contenant comme le contenu

Des amphores se répandront sur le sol !

Lors tout casser  plutôt que de s’entendre,

Conduit droit au divorce des êtres et choses

Alors  qu’il aurait  suffi, peut-être, d’un  peu

D’écoute, de compréhension, bref : d’amour.

 .

.

Divorce prononcé

.

Scénario

.

Il y aura un temps de réflexion devant une telle et grosse déception,

suivi de temps de rupture en rompant contrat, avec ou sans avocat,

temps abattement, recueillement, avant rebondissement résilience.

.

Visuels et textuels   >>  

570 – Qu’est-ce qu’une dispute, sinon des mots !

Visuels et textuels   >> 

.

Dispute : mot qui sonne

Comme  la  fausse  note

Au milieu d’un concert,

Rompant son harmonie

.

Dispute : mot qui blesse

L’inverse d’une caresse,

Un choc,  après l’ivresse,

Tendre…rapprochement

.

Dispute : mot qui cogne,

À vos oreilles  affectives,

Avec des dégâts effectifs

Vous mettant en…rogne.

.

Dispute : mot dépassant,

Bien souvent … sa pensée

Qui dérape … qui attaque

Et vous laissera tout coi.

.

Dispute : mots qui usent

Les nerfs, écorchés à vif

Par manque de respect,

Contrats, coups de canif.

.

Qu’est-ce dispute sinon des mots

Qui vont éclater  en nos bouches,

Chacun en rajoutant une couche,

Finissant par dégrader propos.

.

Ce banal prétexte d’amorçage,

Suscite un ouragan décoiffant,

Soufflant nombre d’arguments

Pour vous conserver en … rage.

.

Chacun fait une danse de…gestes

Accentuant encore vos gros mots,

Jusqu’à ce que, silence  ou le reste,

Vous disent cela suffira  et  repos !

.

Les  conséquences en sont diverses :

Lors certains se braquent, patraques,

D’autres fuient, autres   se dispersent,

Ou pèteront un plomb lors d’attaque

Façons  de parler,  d’écouter, d’agir,

Et communications  à sens unique

N’entendront rien  des  musiques,

Amplifiées  par  les sons  à vagir.

.

Désir imposer votre  point de vue

Vous mettront souvent plus que nus

Vos torts  même  s’ils seront partagés

Feront qu’on n’entend plus les vérités.

.

Si les mots eux-mêmes ne savent  rimer,

Dites-moi : à quoi rime de se … disputer !

Si fait, n’importe quoi pourra vous arriver,

Comme de vous haïr, avant de vous quitter.

.

Si, disputer ne causera pas de vrai problème,

Se réconcilier, par donner,  ou se comprendre,

Sera plus difficile mais salutaire, quand même,

Lors l’amour fait  qu’on reparvient à s’entendre.

.

.

Extension

 .

Qu’est-ce qu’une dispute

Sinon des mots  qui  sortent

Sans filtre et dépassent sa pensée,

Histoire de se venger de se sentir

Coupable, dominé, d’avoir été,

Ou de se voir, faire humilier.

.

Elle se déclenche, par  un  mot

Le trop faisant déborder le vase,

Le trop plein émotions se déverse.

L’arroseur se fait arroser à son tour

Parce que personne ne coupera l’eau.

.

Survivre à disputes teste l’attachement

Car les couples qui ne se disputent jamais

Ne s’aimeraient pas assez pour oser le faire.

Ça peut paraitre monde à l’envers, c’est ainsi.

.

Des mots, des gestes, des postures, des mimiques,

Sont ses caractéristiques d’une dispute d’un couple

Mot qui blesse en est un ; geste qui repousse, autre !

Le tout se termine dans un silence pesant, angoissant

Lors ce n’est pas dans une couche, enlacés tendrement.

Là où le bât blesse,  c’est quand il faut faire une dispute,

Pour attirer une attraction de l’autre, sentimentalement.

.

Des mots provoquent des maux,

Et maux guérissent  par des mots,

Voilà au moins un mal qui s’inverse

Jurant ne pas se reproduire de sitôt,

Mais la rancune aurait la peau dure,

Conflit latent n’est pas encore soldé !

.

En vrai, couples se disputent souvent

Pour les mêmes choses,  récurrentes,

De manière directe  ou sous-jacente,

Où une incompatibilité  d’humeurs,

Traduit incompatibilités caractère

Et là, le divorce sera en gestation.

.

Un problème de communication,

Et sinon voire  procès d’intention :

Lors faudra réapprendre à se parler,

Sinon rupture serait déjà consommée.

.

.

570. Calligramme

 .

Dispute : mot qui sonne

Comme  la  fausse  note

Au milieu d’un concert,

Rompant son harmonie

.

Dispute : mot qui blesse

L’inverse d’une caresse,

Un choc,  après l’ivresse,

Tendre…rapprochement

.

Dispute : mot qui cogne,

À vos oreilles  affectives,

Avec des dégâts effectifs

Vous mettant en…rogne.

.

Dispute : mot dépassant,

Bien souvent … sa pensée

Qui dérape … qui attaque

Et vous laissera tout coi.

.

Dispute : mots qui usent

Les nerfs, écorchés à vif

Par manque de respect,

Contrats, coups de canif.

.

Qu’est-ce que dispute sinon  U des mots

Qui vont éclater dans nos     N     bouches,

Chacun en rajoutant une  E    *    *      couche,

Finissant par dégrader   *      C       D      propos.

Ce banal prétexte d’    D         E        E  amorçage,

Suscite un ouragan    I            *         S   décoiffant,

Soufflant nombre d’   S          S           *  arguments

Pour vous conserver   P         O       M      en…rage.

Chacun fait une danse  U      N       O    de…gestes

Accentuant encore vos   T    T       T  gros mots,

Jusqu’à ce que, silence    E   *   S  ou le reste,

Vous disent cela suffira        *      et  repos !

Les  conséquences  en    sont    diverses :

Lors certains se braquent,    patraques,

D’autres fuient, autres   se dispersent,

Ou pèteront un plomb lors d’attaque

Façons de parler,    d’écouter, d’agir,

Et communications     à sens unique

N’entendront  rien     des  musiques,

Amplifiées   par   les      sons   à vagir.

Désir imposer votre      *   point de vue

    Vous mettront souvent    *    plus que nus

      Et vos torts même s’ils     *  seront partagés

       Feront qu’on n’entend    D  Q  plus les vérités.

         Si les mots eux-mêmes  E     U  ne savent  rimer,

         Dites-moi à quoi rime   S      I    de se… disputer :

         Si fait, n’importe quoi   *       *  pourra vous arriver,

          Comme de vous haïr   M       T   avant de vous quitter.

          Si disputer ne cause  O       A   ra pas de vrai problème,

           Se réconcilier, par   T       P  donner,  ou se comprendre,

            Sera plus difficile    S      E  mais, salutaire, quand même,

             Lors l’amour fait        *   N    qu’on reparvient à s’entendre.

T ………………..

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

570 4

.

Femme de marin

Avec sa  longue  coiffe

Bigoudène sur la tête

En posture dispute.

 .

Une femme de marin aura parfois

raison de disputer son mari absent

ce jour-là elle mettra sa haute coiffe

et ainsi la forme rejoindrait le fond.

.

Une femme de caractère

En costume et coiffe bigouden

Avec laquelle il ne serait pas facile

De se disputer pour en venir à bout !

 .

Symbolique 

 .

Une dispute dans un rêve

Est symbole d’une bataille,

D’un conflit  dans son cœur,

D’une excitation ou confusion,

D’une frustration ou d’une colère,

D’un  combat  contre  des rivaux,  etc.

.

Rêver que vous vous disputez avec d’autres,

Suggère que  vous  essayez  de résoudre, tout seul,

Un conflit interne ou litige qui existe dans votre vraie vie.

.

Rêver de se disputer avec sa famille, est une expression directe

De ce que le rêveur pense de la « famille » et de « l’environnement familial »

Actuel, il peut éprouver un profond sentiment d’insatisfaction et d’anxiété

À l’égard de sa famille et de son environnement familial.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-D/dispute.htm

.

Descriptif

 .

570. Qu’est-ce qu’une dispute : des mots !

 Alignement central  /  Titre dédoublé  / Thème  conflit

Forme anthropo  /  Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : dispute / Symbole de fond : coiffe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

570 6

.

 

Une femme de caractère

En  costume  de ville, moderne,

Avec laquelle il ne serait pas facile

De se disputer pour en venir à bout !

.

Symbolique

.

Les femmes à fort caractère

Sont des femmes  sûres d’elles.

Volontaires et très organisées,

Dans leur vie professionnelle,

Comme dans leur vie privée,

Ont une personnalité forte,

Savent ce  qu’elles veulent.

Lors phase  de  séduction

Elles  adoptent, souvent,

Une  position très  active

Choisissent le partenaire.

.

En couple,  elles prennent

De nombreuses initiatives

Aimeraient  bien   imposer

Leur rythme au partenaire.

love-intelligence.fr/La-femme-

a-fort-caractere-en-amour

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une femme de marin, de caractère

N’a pas peur des conflits, disputes,

Et ce n’est pas qu’elle les provoque,

Mais se défend comme une lionne.

Différents  entre maux  des mots,

Et la colère monte  dans les tons,

Et ce sont bravades à répétition,

Jusqu’à raccrocher conciliation

Qui effacera tout sur l’oreiller.

.

Ça se discute ou ça se dispute !

.

Scénario

 .

Se disputer en couple avec des mots, avec des mimiques, des gestes,

le  geste  de  repousser  quelqu’un est un exemple des plus parlants,

lors  celui de se tourner le dos et bouder en silence en est un autre !

.

Visuels et textuels   >>

569 – Une femme seule, divorcée, deux enfants

Visuels et textuels  >>  

.

On pourrait, on voudrait croire

Une telle situation, exception,

Mais, il n’en est rien,  à voir

Des couples en séparation.

.

Les enfants peuvent être,

Très jeunes adolescents

Confiés à seul parent,

Ou mode alternant.

Il n’empêche que

La femme aura

Plus de … mal

À  se   recaser,

Par   peur    de

De se confronter

À un nouvel échec,

Ne cessant la freiner.

Enfants, l’y exhortent,

Ou refusent  beau-père,

Le bonheur  de leur mère

Passant, souvent, la porte !

.

Une femme,  seule,  divorcée,

Deux enfants à charge à moitié

Se dirigeant vers la quarantaine,

Entame formation non sans peine.

Elle recommence une troisième vie,

Bien qu’elle  soit accablée, par soucis.

.

Preuve, qu’en étant motivée, elle  peut

Rebondir, à chaque  époque, si elle veut

Pour s’en sortir, grandie, mieux  affermi

Par nouveau départ nouveau travail aussi

Pour une, qui fera le pas, lors, se décidant

Neuf auront baissé les bras,  au fil des ans.

.

Si la vie d’amoureuse   des femmes mûres,

Se terminera, souvent, vers cinquantaine,

Personne ne vient  leur chanter fredaine,

Bien qu’elles demeurent  chaleureuses !

.

Et, si certaines  sont plus  chanceuses,

Solitude obligeant à tendre les bras,

Il leur suffit d’un vrai ami très sûr

Pour se réfugier … dans ses pas.

.

Et enfants, sans aucune haine

Adopteront nouveaux élus,

Elle n’est pas superflue

Vie multiple conçue

Comme pleine

Non vaine,

Sereine,

Vécue.

.

.

Extension

 .

Cela dit, tous les cas

Sont dans la nature

Et il n’y a pas de processus

Ni de procédure qui résolve

En un tournemain tous les

Genres de problèmes.

.

Une femme seule,

Divorcée, deux enfants,

Autant de situations différentes

Qu’il ne faut, en aucun cas, confondre.

« Je veux la femme, pas ses enfants,

Ni entendre parler de l’ex-mari,

Du père de ses enfants».

On a entendu ou vécu cela.

.

Sait que ça ne mènera nulle part.

Alors pour quelqu’un, quelqu’une,

Ayant deux enfants, recommencer

Avec un, une, qui n’en a pas,

Constituera un pari audacieux.

.

Le piège du couple avec deux enfants lors d’une séparation

Se referme sur la femme qui n’a pas d’emploi ni formation

Et qui a la charge de ses  enfants, à nourrir, vêtir, éduquer

Tandis que le père oublie de verser sa pension alimentaire,

Tout en réclamant le droit de visite, et d’autorité, sur eux :

Ce sont les enfants, qui pâtissent le plus, sans comprendre,

Bien que leur mère, devant travailler, se sacrifie pour eux !

Ce n’est pas tant la question du tort voire d’incompatibilité

Que celle de la prise en charge commune et responsabilité !

.

 Divorcer pour une femme est une chose :

Toujours un drame, tout autant qu’échec,

Des deux côtés, se rejetant responsabilité,

Mais déjà songeant à rebondir avec autre.

.

Pour femme, avec deux enfants, une autre,

Et déjà penser à  se battre  pour les garder,

Assumer une plus grande part d’autonomie

Sans le père, autorité parentale à la maison.

.

Cela dit tout reste négociable et à l’amiable,

Qu’on appelle  par «consentement mutuel»,

Or chaque cas demeure souvent particulier,

Les enfants s’adaptent sinon en souffriront.

.

.

Épilogue

.

Un homme, une femme, divorcés :

Quoi de plus commun aujourd’hui.

Avec des enfants et qui sont grands,

Autonomes, cela l’est devenu aussi.

Toutefois, si elle n’est partagée,

La garde  des  enfants, petits,

Génèrera nombreux conflits

Ça suppose  que  les parents

Demeurent en bonne entente

Et que les enfants  acceptent !

Il arrive que le père disparaisse,

Sans participer aux frais d’enfants

Et ce malgré son obligation … légale.

La mère, sans emploi, doit se débrouiller,

Travailler, se faire aider par services sociaux

Je ne vous brosserai pas l’ensemble  du  tableau :

Refaire sa vie en ces conditions n’est pas du gâteau.

Le père est un dauphin, tout va bien, famille avant tout,

Le père est un requin, tout va mal, tout pour lui, d’abord !

.

.

569 – Calligramme

 .

On pourrait, on voudrait croire

Une telle situation, exception,

Mais, il n’en est rien,  à voir

Des couples en séparation.

Les enfants peuvent être,

Très jeunes adolescents

Confiés à seul parent,

Ou mode alternant.

Il n’empêche que

La femme aura

Plus de … mal

À  se   recaser,

Par   peur    de

De se confronter

À un nouvel échec,

Ne cessant la freiner

Enfants, l’y exhortent,

Ou refusent  beau-père,

Le bonheur  de leur mère

Passant, souvent, la porte !

Une femme,  seule,  divorcée,

Deux enfants à charge à moitié

Se dirigeant vers la quarantaine,

Entame formation non sans peine.

**** Elle recommence une troisième vie, ****

FEMME * Bien qu’elle soit accablée, par soucis * FEMME

DIVORCÉE * Preuve, qu’en étant motivée, elle  peut * DIVORCÉE

AVEC DEUX  * Rebondir, à chaque  époque, si elle veut * AVEC DEUX

  ENFANTS * Pour s’en sortir, grandie, mieux affermi  *  ENFANTS

SEULE * Par nouveau départ nouveau travail aussi * SEULE

****** Pour une, qui fera le pas, lors, se décidant ******

** Neuf auront baissé les bras,  au fil des ans. **

Si la vie d’amoureuse   des femmes mûres,

Se terminera, souvent, vers cinquantaine,

Personne ne vient  leur chanter fredaine,

Bien qu’elles demeurent  chaleureuses !

Et, si certaines  sont plus  chanceuses,

Solitude obligeant à tendre les bras,

Il leur suffit d’un vrai ami très sûr

Pour se réfugier … dans ses pas.

Et enfants, sans aucune haine

Adopteront nouveaux élus,

Elle n’est pas superflue

Vie multiple conçue

Comme pleine

Non vaine,

Sereine,

Vécue.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

569 4

.

Un pendentif de collier

Une forme  de poisson,

Mais  du quel  s’agit-il 

Dauphin ou requin ?

.

En quoi un dauphin, plus encore un requin

pourrait ressembler à une femme divorcée

en réalité, il n’y a rien, là de bien commun,

ainsi forme se détache totalement du fond.

.

À mon humble avis 

Ça ressemble plus à requin que dauphin,

Quel que soient poissons

Ils seront loin de se ressembler en couples !

 .

Symbolique 

 .

Quel que soit l’angle

Sous lequel nous examinons

Les requins, nous pouvons voir

Qu’il s’agit de survivants et de fait,

Il s’agit d’une valeur qui leur

Est attribuée : la survie.

.

Les personnes qui s’identifient

À cette créature sont habituellement

Douées  pour  les  relations  sociales

Et pour manipuler et les situations,

Pour autant cela n’est pas négatif.

lefrontal.com/symbolique-du-requin

.

Descriptif

 .

569 – Femme divorcée, deux enfants, seule

 Alignement central  /  Titre externe   /  Thème  animal

Forme en ovale /  Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : dauphin / Symbole de fond : dauphin

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

569 6

.

À mon humble avis 

Ça ressemble plus à dauphin que requin,

Quel que soient poissons

Ils seront loin de se ressembler lors couple !

 .

Symbolique

 .

Le dauphin en animal totem

Représente l’équilibre, l’harmonie.

Entant  à la fois intelligents et instinctifs,

Les dauphins sont maîtres de l’équilibre spirituel.

.

Ce sont des symboles de résurrection et de protection.

Doté nature enjouée, cet animal spirituel rappelle

D’aborder la vie avec joie et avec humour,

Pacifique  et  doux,  il possède  aussi

Force intérieure très profonde.

.

L’affinité   avec  le  dauphin

Comme un animal totem

Est complexe, peut être

Associée  à  plusieurs

Si-gni-fi-ca-tions

 Importantes.

blogsanimal-totem-dauphin-symboliques

-et-interpretations-du-dauphin

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les formes ressemblent bien aux animaux,

Pas aux humains, encore moins aux femmes.

Elles restent loin de tout sujet de fond : divorce

S’il est vrai que dauphins sont plus près de nous

Que sait-on de leur couple, leur fidélité, divorce :

Pas grand-chose étant transposable aux femmes

À moins de passer de la reine à la … dauphine !

.

.

Femme divorcée, deux enfants

.

Scénario 

.

Le divorce est rendu aussi simple que de déchirer un contrat caduc,

en réalité, la mère se retrouvera souvent seule à élever ses enfants,

souhaitant que les parents continuent à les élever conjointement.

.

Visuels et textuels  >>  

568 – Une femme peut en cacher une autre

Visuels et textuels >> 

.

J’ai épousé … ma mère … ma sœur,

À  travers femme qui leur  ressemble,

Physiques ou caractères, s’assemblent

Durant un temps,  j’ai trouvé  bonheur.

.

Lors,  se  dévoile, telle  que, réellement :

Elle n’est  pas telle  que  je l’avais projeté

C’est en secondes noces que je l’ai épousé

Et que je me suis mis à l’aimer vraiment.

.

J’ai cru connaitre l’enfer, m’être trompé,

J’ai cru  connaitre l’enfer de  la tromper,

J’ai connu un paradis de la ré-imaginer,

Je ne suis plus prêt à la laisser tomber.

.

Toute femme  peut en cacher autre,

Vue extérieure par procuration

 Vue intérieure par l’évolution,

Équilibre entre elle et autre.

.

Une femme peut en cacher une autre, par cœurs, cris,

Moins par l’esprit, moins par le caractère, par l’âme,

Son être est unique, par ricochet, sa relation aussi,

Dès qu’on la touche du doigt, l’amour s’enflamme.

.

Femme peut en cacher une autre, voilée, souvent,

Que l’on prétend aimer, que l’on traite connement

Au lit, en toutes tromperies, que chacun diffame :

En trompant sa femme, l’on se trompe de femme.

.

S’il n’y a pas, dit le proverbe, d’amour …  heureux,

Pour toujours, avec une passion qui dure  l’éternité,

Pour autant ne faisons pas de nous êtres malheureux,

Recherchant un amour impossible  qui ne peut exister,

Descente aux enfers, symétrique de montée  au paradis.

.

Ce n’est pas, qu’on perde l’autre, ni qu’on se perde en lui,

L’amour aboutit à équilibre que force du temps détruit :

Reste à  le renouveler  jusqu’à ce que l’on dise, c’est fini.

.

J’ai voulu composer, pour elles, ce très  vilain  poème :

Souhaitant qu’il les conduise directement aux cieux.

Ai-je réussi : j’en doute ! J’ai fait de  mon mieux.

.

Pour autant est-ce nécessaire, est-ce suffisant

Pour me targuer de devenir leur amant !

Non, loin s’en faut, trop bohème,

Pour rassurer femme perdue

Qui en devient inconnue

À elle-même  et  à lui,

Par salut, elle  le  fuit.

.

Fuit tout ce qui la rejette,

Tente une nouvelle conquête,

Pour se sentir mieux dans sa tête

Et jusqu’à ce qu’elle se redise en fête.

.

Extension

.

Une femme peut en cacher une autre,

Sans qu’il y ait problème, trouble, tromperie.

Sa femme n’est pas unique  en tant  que telle,

Elle en rappelle d’autres qui ressembleraient

À un portrait en tant que son idéal féminin.

.

Cacher peut se transformer en masquant

Tant qu’elle prend la place de toutes

Les autres au point qu’elles deviennent

Transparentes, insignifiantes, non désirées.

.

Le phénomène de cristallisation rend cela

Possible le temps d’une passion éphémère.

.

Une femme peut ressembler à une autre

Elle peut prendre l’identité d’une autre

Elle peut vouloir remplacer une autre,

Il y a toute une grammaire en dualité

Qui fait d’une, révélée, l’autre cachée :

Une femme prend la place d’une autre,

Ou cohabite avec elle en étant des amies

L’on ne saurait se référer à loi biologique

Pour savoir, des modèles, quelle pratique !

.

L’on croit épouser une femme, unique,

Alors qu’en réalité, on épouse plusieurs,

Je ne fais pas référence à une polygamie

Bien plutôt à une mère  et sœur, et amie,

Qui nous aurait influencés en notre choix.

.

Un discours de psy,  diront les maris jaloux,

Les épouses qui ne veulent pas les contrarier

Mais comment alors expliquer qu’on divorce,

Est-ce  par étiolement d’amour, ou  par  force,

Avouer s’être trompé sur la bonne, seule, vraie.

.

.

568 – Calligramme 

.

J’ai épousé,         F                 ma mère,                       C          ma sœur,

À  travers           E              femme qui leur                 A        ressemble,

Physiques         M             ou de caractères,                C    s’assemblent

Durant            M             le temps, j’ai trouvé           H        bonheur.

Voici, elle       E            se dévoile,    telle que          E     réellement

Elle est,         *           non telle que je l’avais         R        projeté :

C’est en       P           secondes noces, que je         *    l’ai épousé

Et que je    E         me suis mis, à l’aimer,      A   vraiment !

J’ai cru      U        connaitre enfer m’être    U        trompé

J’ai cru      T        connaitre l’enfer de      T  la tromper,

J’ai connu   *      le paradis de la ré      R   imaginer,

Je ne suis plus E   prêt à la laisser    E      tomber.

Toute femme  N  peut en cacher  *         autre,

Extérieur par procuration

 Ou intérieur par évolution,

Équilibre entre elle et autre.

****************************

**************************************

Une femme peut en cacher….….. une autre, par cœurs, cris,

Moins par l’esprit, moins…… par le caractère, par l’âme,

Son être est unique et, par  ricochet, sa relation aussi,

Dès qu’on la touche du … doigt, l’amour s’enflamme.

Femme peut en cacher… une autre, voilée, souvent,

Que l’on prétend aimer, que l’on traite connement

Au lit, en toutes tromperies, que chacun diffame :

En trompant sa femme, l’on se trompe de femme.

S‘il n’y a pas, dit le proverbe, d’amour …  heureux,

Pour toujours, avec une passion qui dure  l’éternité,

Pour autant ne faisons pas de nous êtres malheureux,

Recherchant un amour impossible  qui ne peut exister,

Descente aux enfers, symétrique de montée  au paradis.

Ce n’est pas, qu’on perde l’autre, ni qu’on se perde en lui,

L’amour aboutit à équilibre que force du temps détruit :

Reste à  le renouveler  jusqu’à ce que l’on dise, c’est fini.

J‘ai voulu composer, pour elles, ce très  vilain  poème :

Souhaitant qu’il les conduise directement aux cieux.

Ai-je réussi : j’en doute ! J’ai fait de  mon mieux.

Pour autant est-ce nécessaire, est-ce suffisant

Pour me targuer de devenir leur amant !

Non, loin s’en faut, trop bohème,

Pour rassurer femme perdue

Qui en devient inconnue

À  elle-même  et  à lui,

Par  salut,   elle  le  fuit.

Fuit   tout ce qui la    rejette,

Tente    une nouvelle      conquête,

Pour se    sentir mieux       dans sa tête

Et jusqu’à    ce qu’elle se        redise en fête.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

568 4

.

Un grand pot d’extérieur

Pour faire pousser beau

Massif de belles fleurs

En œuvre d’artiste.

.

Pot, œuvre d’artiste, ont peu de rapports

avec femme, si ce n’est de la traiter ainsi :

quelque soit la forme du pot, ne ressemble,

on s’éloigne de la grâce de sa forme et fond.

.

À l’intérieur de ce pot horticole,

Une terre riche et fertile,

Pour production d’œuvre d’artiste

 Par scissiparité, duplication.

  .

 Symbolique 

.

 Les pots horticoles

Remontent aux origines

Du jardinage, c’est-à-dire

Au néolithique   et fréquents

Dans les jardins de l’antiquité.

Le pot de fleurs est en terre cuite,

En plastique, en bois, ou en pierre.

Il existe de toutes tailles, allant du dé

À coudre aux énormes pots arboricoles

Couramment utilisés pour les agrumes.

.

Descriptif

 .

568 – Une femme peut en cacher une autre 

 Alignement central / Titre analogue / Thème  amour

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pot / Symbole de fond : artiste

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

568 6

.

Une production d’œuvre d’artiste

 Comme jumeaux, bien siamois

Dupliqués par scissiparité

Pour couple de pots.

 .

Symbolique 

.

En plus de leur aspect

Utilitaire, esthétique,

Les objets artisanaux

Kabyles  ont  aussi  eu

Une fonction magico-religieuse,

En réconfortant non plus  le corps

Mais tout autant l’âme des ruraux !

.

Le langage symbolique de ces œuvres

A permis à cette culture antique

De franchir  nombre de siècles.

.

Par-delà l’émotion esthétique

Procurée   par   ces  artistes,

Nous sommes  en présence

De  tout  un  code  de  normes

Sociales et de valeurs éthiques 

chroniquesalgeriennes.unblog.fr/

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On épouse une femme et autant un modèle

Rappelant sa propre mère ou s’en éloignant,

Pas toujours physiquement : de tempérament

Par certains côtés, elle sécurise comme enfance

Le tout étant, avant tout, la question de confiance.

Et c’est ainsi que des générations se renouvellent

Mais on peut aussi flasher sur un autre modèle

Comme une chanteuse, actrice, ou que sais-je

Et vivre ainsi et par procuration, avec elle,

Jusqu’au jour où l’image tombe : divorce.

.

Une femme peut en cacher tant d’autres

Si on pense à elles en faisant l’amour.

 .

.

Femme fantôme

.

Scénario  

 .

Maquillée, masquée en voile, elle peut passer pour quelqu’une autre,

faire le jeu de celle qui croit pouvoir la remplacer et voire en mieux,

créer la surprise, se pointer chez le mari au plus mauvais moment !

.

Visuels et textuels >>

567 – Un amour peut en cacher un autre

Visuels et textuels   >> 

.

L’amour ressemblerait, un peu …    comme à un train,

Qui pourrait bien en cacher,   un autre, en chemin !

Une fois  que l’on aura atteint  son arrière train,

On se jettera sous l’autre,   comme incertain !

.

La fiction l’emporte, parfois, sur la réalité,

Ce que vous souhaitez, peinez imaginer,

L’idéal vous taraude comme manqué,

Ce que vous aurez choisi, a changé :

En vrai c’est peut-être vous, la vie

Qui avez évolué et n’avez bougé

Prétextant qu’autre, en tout,

Vous conviendrait…partout.

.

Chacun son type de femme.

Il y en a  beaucoup, de tout,

Et même pour tous les goûts,

Mais c’est leur esprit leur âme,

Les distinguant par-dessus tout,

Qui font qu’on reste ou qu’on part

Pour autre voie sans arrière-train.

.

Un amour peut en cacher un autre,

Et lui-même, cacher tous les autres !

Si tous  se confondent  avec les miens,

Dites-moi, où est le mal, où est le bien !

.

De prétendre faire  le tour de la question,

Est confondre la limite entre raison, passion

Lors je parle à  l’un,  je parle  aussi à un autre,

Et des deux,  j’en suis victime et j’en suis apôtre.

.

Quand mon fantasme  collera  à sa magie  éclairée

D’avoir enfin trouvé celle avec qui je puis me marier,

Réalité d’ennui aura produit, en moi, de la  mélancolie

Lors ombre de la peur  de la  perdre, déjà me pervertit.

.

Voilà  que  de rechercher ailleurs, une autre me divertit

Dès lors que pour cela,  il suffit la mettre  dans mon lit,

Sa chanson,  son  couplet, refrain, sont très vite redits,

Pour finir : amours, désirs, s’en vont, tous deux punis.

.

Ruptures, affrontements, conflits, dénis, comme jeux,

S’inscrivant dans la durée où la fidélité fait dilemme,

Divorcer, rester est selon son courage ou sa flegme,

Femme en cache une autre, dix, cent, davantage.

Femmes sont toutes différentes et les mêmes.

.

.

Extension

.

Tout ce qui est caché à l’intérieur reste secret,

Même s’il s’agit de forme, d’amour, différent :

Triangle amoureux est forme d’amour caché !

Parfois on ne se satisfait pas d’un seul amour

Mais dès qu’on le déclarera on perdra l’autre.

Le cœur peut se partager, mais le couple, non

À chacun de penser et de faire ce qu’il en veut.

Cette question mérite d’être posée :

On se doute qu’il faut bien déterminer

Amour est-il fond de nature ou culture ?

Je m’en garderai d’y répondre, en vérité !

.

Là comme ailleurs, c’est l’homme qui décide

De choisir ente une société monogame fidèle,

Jusqu’à aller lapider toute femme ayant fauté,

Ou à l’inverse, tolérant un amant secret, caché.

Il y aura souvent un gap entre droit et pratique

Sans aller à recenser  formes d’amours possibles

Chaque civilisation,  voire chaque communauté,

Se fixe bornes et lignes rouges à ne pas franchir.

.

.

567 – Calligramme 

 .

                     L’amour ressemblerait, un peu …    comme à un train,

                  Qui pourrait bien en cacher,   un autre, en chemin !

             Une fois  que l’on aura atteint  son arrière train,

          On se jettera sous l’autre,   comme incertain !

.

             *****************************************************

            ****************************************************

.

        La fiction l’emporte, parfois, sur la réalité,

      Ce que vous souhaitez, peinez imaginer,

     L’idéal vous taraude comme manqué,

     Ce que vous aurez choisi, a changé :

    En vrai c’est peut-être vous, la vie

  Qui avez évolué et n’avez bougé

Prétextant qu’autre, en tout,

 Vous conviendrait…partout.

Chacun son type de femme.

Il y en a beaucoup, de tout,

Et même pour   tous les goûts

Mais c’est leur   esprit leur âme

Les distinguant      par-dessus tout

Qui font que l’on     reste ou qu’on part

Pour autre voie,     *      sans arrière-train.

Un amour peut    *          *   en cacher un autre

Et lui-même       U    cacher     C     tous les autres !

Et si tous se      N    confondent     A     avec les miens

Dites-moi où     *      est   le   mal       C      où est le bien !

De prétendre     A       faire   le  tour        H      de la question,

Est confondre   M        la  limite entre         E    raison, passion :

Lors je parle     O           à  l’un,  je   parle        R   aussi à un autre,

Et des deux       U            j’en suis victime           *     j’en suis apôtre.

Quand mon       R             fantasme   collera           U    à magie éclairée

D’avoir enfin      *             trouvé   celle    avec           N    qui puis marier,

Réalité ennui     P              aura produit en moi            *    de la  mélancolie

Lors ombre de  E               la peur  de la  perdre              A déjà me pervertit.

Voilà  que  de   U               rechercher ailleurs une             U  autre me divertit

Dès lors que    T                 pour cela,  suffit la met               T  tre dans mon lit,

  Sa chanson     *                  son  couplet, refrain sont             R     très vite redits

Pour finir      E                amours,  désirs s’en vont              E   et deux punis.

La rupture   N             affrontement, conflit, déni           *    comme jeux,

S’inscrivant   *       dans la durée où la fidélité       *  fait dilemme,

Divorcer, rester  *  est selon son courage   *  ou sa flegme,

Femme en cache une autre, dix, cent, davantage.

Femmes sont toutes différentes et les mêmes.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation   

.

Un vase à eau

Bien ouvert pour

Cacher un secret

Bouquet de fleurs.

.

Un vase peut en cacher un autre, pour sûr

de même qu’il peut cacher bien des secrets,

mais véritable, double amour, contre faux,

limite forme/fond approchée, non intégrée.

.

Ce vase aurait été fait pour

 Être montré, ou mis en vitrine :

Ce qui ne l’empêche pas de cacher

Tout autre,  secret en son intérieur.

 .

Symbolique 

 .

Le vase est contenant :

La boîte, le sac et l’armoire,

Le vase et un symbole féminin.

Dans le vase, on y mettra de l’eau,

Symbole de la vie et de la terre aussi,

Une plante qui pourra s’y développer.

.

Les alchimistes appelaient aussi  vase

Le creuset dans lequel ils projetaient

Leurs transformations intérieures.

.

Ce lieu clos propice à une image

De   renfermement   sur   soi

Le temps d’une élévation

Du niveau conscience,

Dans le cadre du

Processus

D’individuation

signification-reves.fr/Vase

.

Descriptif

.

567 – Un amour peut en cacher un autre 

 Alignement central / Titre analogue / Thème  amour

Forme ovale / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : secret

.

.

Fond

.

Évocation

.

567 6

.

Ce vase aurait été fait pour

 Être montré, ou mis en vitrine :

Ce qui ne l’empêche pas de cacher

Tout autre,  secret en son intérieur.

 .

Symbolique

.

Le secret est

Un privilège du pouvoir

Signe de sa participation.

Il  est  l’idée  d’un  trésor

Et il aura ses gardiens.

.

Il est source d’angoisse

Par son poids intérieur,

Tant pour celui qui le porte

Que pour ceux qui le craignent.

Lors, du point de vue analytique

L’on peut dire que l’aveu du secret

Libère l’âme de toutes ses angoisses.

.

Il est sain de se décharger de ses secrets

Mais celui qui est capable de le garder,

Sans défaillance et sans gêne,

Acquiert une force de domination.

 

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

C’est comme les poupées gigognes

Si amour se rétrécit de plus en plus

Il restera, au fond, toujours présent

Et peut re-grandir dans l’autre sens.

.

Un vase, reste un vase, si petit soit-il,

Et tout nouvel amour s’appelle idylle

C’est juste question de choix d’amant,

Soit pour un jour, un an, ou toujours.

.

Lors certains vont  jusqu’à prétendre

Que ce serait le processus qui compte,

Plus qu’objet aimé étant renouvelable.

 .

.

Une chatte qui se cache ?

.

Scénario 

.

Le fameux triangle dit amoureux, sens masculin : homme au centre.

Le fameux triangle dit amoureux, sens féminin : femme au centre.

En la grande majorité des cas, hypocrisie, tout doit rester secret.

 .

Visuels et textuels   >> 

566 – Je viens frapper à la porte de ton imaginaire

Visuels et textuels   >>

.

La porte

Est ouverture,

Porte est fermeture

L’imaginaire la laisse,

Grande ouverte et à tout :

Même aux histoires de fou,

Lors sans abus, de faiblesses.

.

Car, si, les imaginaires, des uns,

Des autres ne sont pas identiques,

C’est souvent pour que leurs unions

Aient des airs un peu plus magiques,

Pour susciter  bon nombre  d’actions

Communes mais reflétant l’humain.

.

Or nos imaginaires   sont les  yeux

De nos âmes, pour  merveilleux

Monde auquel nous aspirons

Lors le réel tourne en rond

Sans espoir d’évolution

Ni de compensation.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir s’il est voisin du mien,

Cousin ou frère

Ou demeure étranger, fermé

À mes lumières.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos mots échangés

Sont comme pierres,

Pour construire ensemble

Un bout d’univers.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos âmes sont nées,

En un ciel lunaire,

Reflète la vie d’aujourd’hui

Dans celle d’hier.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si sensations, émotions

Seront similaires,

Dès que passion nous éprend,

Comme nucléaire.

 .

Je reviens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir ils suffisent à lumières,

En diffractant nos airs

Pour réaliser arc-en-ciel

De nos mystères.

.

.

Extension

.

L’imaginaire se situe en nous,

Quelque part entre réel et mystère :

C’est le lieu, c’est le lien, c’est le nœud,

C’est le rien, la curiosité qui change tout.

Ce n’est pas anodin que nous en ayons un

Et que, les animaux, sauf rêves pratiques,

N’en ont guère, réflexes très conditionnés.

Des humains en ont trop, à ce qu’il parait,

Trop souvent dans leur bulle voire ailleurs,

Peu intéressés  par   les choses  matérielles

Quand d’autres en manquent cruellement,

Au point qu’ils ne peuvent pas se projeter.

L’imaginaire dans l’amour sera une vertu

Primordiale suscitant, excitant émotions

Tandis que la raison  tempère ou régule.

Lors partager deux imaginaires est plus

Que partager  un  territoire, minimum,

C’est explorer un univers des possibles,

Et s’y aventurer à deux plutôt que seul.

Ce qui était hier du domaine du projet,

Si ce n’est du rêve, peut devenir réalité.

.

Notre imaginaire est loin d’être un monde, parallèle, en l’air :

Il est bien en nous et nous distingue de tout autre mammifère !

Chacun a le sien, le développe et le partage, sur traits communs.

Il arrive que certains le renient, ou  que certains n’en  font rien !

Le mien reste à la disposition de tout lecteur et de toute lectrice

Par ces écrits comme une porte pour y demeurer, sans sacrifice

Il y a des imaginaires qui s’attirent, il y en a qui me vont bien

Parfois je crains que le mien, aucune personne ne convient.

.

L’imaginaire fonctionnera bien plus

Du côté de son esprit, voire son âme,

Que du côté de son corps, de son sexe,

Encore que tout fantasme y contribue.

.

On ne saurait la confondre  avec réalité,

Sauf qu’en projetant  belle union stérile,

On se retrouve devant la femme enceinte,

Aucune fiction ne pourra nier telle réalité !

.

Mais il est un autre domaine ou l’imaginaire

Est roi : celui de l’art, de l’écriture, la  création

Qui se veut par nature unique, et voire originale,

Et se termine par une conception finale : mort-né.

.

Stérile, fertile, notre imaginaire nous conditionnerait

En l’utilisant  ou non, à exister autrement, pleinement,

Et la première des récompenses qu’on puisse en retirer

Est d’avoir été heureux  d’en user, et voire d’en abuser.

.

.

Épilogue

.

Un imaginaire est bien autre chose

Que des représentations du Monde,

Naviguant  entre externe et interne,

C’est une projection  sur un ailleurs,

***

Ailleurs qui nous départit des limites

Que nous imposent, physique, nature,

Sans parler  notre éducation … culture

Dont toutes nos projections profitent !

***

Profite de porte dérobée, d’originalité,

Pour voir la vie, sous autre angle, coté,

Comme associer la forme et le contenu

Ou les dissocier pour les réinterpréter.

***

Réinterpréter : plus fort qu’interpréter

C’est une autre lecture étant proposée,

Sachant que le réel n’est jamais épuisé

Qu’il nous cache autres sens  à révéler.

***

Révéler parties restées … dans l’ombre,

Fabriquer l’élément nouveau à décoder

C’est toute la force, génie, d’imaginaire

D’ouvrir la porte sur Monde  d’ailleurs.

.

.

566 – Calligramme 

 .

La     P  porte

Est ou   O  verture,

Porte est   R  fermeture

L’imaginaire   T    la laisse,

Grande ouverte   E  et à tout :

Même aux histoires    *    de fou,

Lors sans abus, de faib    T     lesses.

Car, si, les imaginaires,   O      des uns,

Des autres ne sont pas    N      identiques

C’est souvent pour que   *       leurs unions

Aient des airs, un peu   I     plus magiques,

Pour susciter  bon     M   nombre  d’actions

Communes, mais      A reflétant l’humain.

Or nos imaginaires     G      sont les  yeux

De nos âmes, pour      I     merveilleux

Monde auquel nous   N     aspirons

Lors le réel tourne   A    en rond

Sans espoir d’évo   I       lution

Ni de compen     R     sation.

E

F   R   A   P   P   A   N   T

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir s’il est voisin du mien,

Cousin ou frère

Ou demeure étranger, fermé

À mes lumières.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos mots échangés

Sont comme pierres,

Pour construire ensemble

Un bout d’univers.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos âmes sont nées,

En un ciel lunaire,

Reflète la vie d’aujourd’hui

Dans celle d’hier.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si sensations, émotions

Seront similaires,

Dès que passion nous éprend,

Comme nucléaire.

 .

Je reviens frapper à la porte …..

De ton imaginaire,…..

Voir ils suffisent à lumières,……….

En diffractant nos airs

Pour réaliser arc-en-ciel………………..

De nos mystères………….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

566 4

.

Une pointe de lance

On spermatozoïde

Un embryon 

Ou fœtus ?

 .

Il faut bien déjà s’imaginer, qu’avant

D’être humain, l’on est passé

Par différents stades de l’évolution

Animale, embryon puis fœtus.

Symbolique 

 .

Le premier trimestre

S’étend  jusqu’à  la  14e

Semaine   de   grossesse.

Où  l’embryon  se  forme.

Premiers organes apparaissent.

Lors, à la fin du premier trimestre,

S’il ne mesure que 9 centimètres,

On distingue très bien sa tête,

Son tronc, bras et jambes.

.

Descriptif

 .

566 – Frappant à la porte de ton imaginaire 

 Alignement central / Titre serpente / Thème  rencontre

Forme ovale / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : embryon / Symbole de fond : fœtus

.

.

Fond

.

Évocation 

.

566 6

.

Il faut bien déjà s’imaginer, qu’avant

D’être humain, l’on est passé

Par différents stades de l’évolution

Animale, embryon puis fœtus.

 . 

Symbolique 

 .

Rêver de fœtus peut représenter

Une nouvelle relation ou un nouveau projet,

C’est un symbole de création,

Ce rêve est souvent déclenché par le fait que

Chose de nouveau votre vie.

Une autre définition pour le rêve de fœtus,

Comme le rêve de la grossesse,

Le rêve du fœtus pour les femmes essayant

D’avoir un bébé est un déni

D’un fort désir d’avoir réellement un enfant.

Le rêve de fausse couche

Et voir de voir le fœtus, annonce souvent

Une déception amoureuse.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-F/foetus

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Frapper à ta porte, oui mais laquelle

Et pourquoi faire pour assumer quoi,

Si ce n’est qui dans le cas « enceinte »

Quoiqu’il en fut,  ou quoiqu’il en soit,

Une fois ce genre de porte franchie

Pas de retour en arrière, possible,

Sans qu’il y ait des répercussions

Qui n’auront rien d’imaginaire.

 .

 .

Porte de  ton imaginaire !

.

Scénario

 .

Je viendrai frapper à ta porte  en forme d’ogive, bien fermée,

lors en m’ouvrant, je découvrirai lambeaux de ton imaginaire,

 que je recolle avec les miens pour en faire une œuvre commune.

 .

Visuels et textuels   >>

565 – Je ne te parlerai pas de moi, moi, haïssable

Visuels et textuels  >> 

.

Je ne te parlerai pas

De moi ni même de sexe

Ni même de  sentiment,

Ni d’invitation à boire,

Rendez-vous restaurant,

Pas même de nous revoir.

.

Mais, de quoi,  de quels mots !

De l’air du temps, celui de la météo,

Pas plus que du parfum que tu portes

Tant c’est ton visage, qui m’importe,

Ton aura, sublime qui m’emporte,

Malgré moi,  au seuil de porte.

.

Tant elle est belle, est jolie,

Elle ne sera pas pour toi,

Même pas pour cette fois

.

Je ne te parlerai pas de moi,

Mon moi m’est haïssable,

Je ne te parlerai… que de toi,

Tant tu m’es admirable.

.

Ne te proposerai pas de…sexe,

M’en sentirais coupable

Ne partagerai avec toi sentiment

Qui ne soit fusionnable.

 .

Ne t’inviterai pas… au restaurant,

Te rendant redevable,

N’abuserai pas, de ton temps libre,

Dont tu es comptable.

 .

Ne te proposerai pas de nous revoir :

Ce n’est pas raisonnable,

Je sens déjà que tu … m’abandonnes

À mon sort détestable.

.

Je n’avais pas pensé que… ton cœur,

Fort impressionnable,

Etait aussi sensible…aux apparences

Et aux impondérables.

 .

Tu m’as trouvé…comme bel amant,

Comme un bon diable,

Pas assez charmant… assez galant,

Et c’est irrémédiable.

 .

Et, si, nous revoyons un … jour,

Hasard en est capable,

Te trouverai-je, encore, le corps,

Tout aussi désirable.

 .

Rendez-vous pour nous deux,

Moments, adorables,

Pourquoi gâcher tels plaisirs

En les disant minables.

.

.

Extension

.

Parler à quelqu’un qu’on aime,

Sans parler de soi, prendre nouvelles,

Pour lui donner envie de vous revoir,

Sans en attendre d’autre chose,

Constituera une posture rare

Tant que pour le sentiment

Tout comme pour le temps,

L’argent : rien n’est gratuit

On se rapproche davantage

D’un  « donnant-donnant »

Que   du   « gratuitement » !

Peut-être, aussi,  n’a-t-on  pas

Grand-chose à donner en échange

Ou que l’on estime avoir déjà donné

N’atteindra pas la parité pour l’autre,

Simplement échanger, sur le moment,

Se rappeler les souvenirs, les rafraichir,

Et ne pas se sentir frustré d’aller plus loin,

Dans l’intimité est autre attitude à souligner.

Parler un peu de soi, c’est allumer une mèche ;

En parler de trop, c’est la transformer en pétard !

.

Je suis tout autant  haïssable  que je suis aimable,

En tous cas, mon moi, je le perçois …  détestable !

Je pourrais m’en sortir, avec mention honorable,

Si j’avais des enfants, que tous disent, adorables !

Bon, je ne vais non plus me considérer en minable,

Avec la femme que j’aime je pourrais être … affable,

Deux âmes s’aimant peuvent se montrer charitables.

.

La modestie serait, parait-il, une caractéristique

Des gens érudits.

.

L’arrogance serait, parait-il, une caractéristique

Des gens hardis.

.

Il sera très difficile de se faire une image de soi

Qui soit crédit.

.

Faut déjà, pour la construire, maintenir, de soi

En être l’ami.

.

Or, présentement, je me considère, moi-même,

Mon pire ennemi.

.

Arrive que quelqu’un se surestimant, rencontre

Qui se sous-estime,

.

Que, par la force, alchimie, attirance, contraire :

Équilibre optime.

.

.

565 – Calligramme

.

Je ne te parlerai pas

De moi ni même de sexe

Ni même         M       sentiment,

Ni d’invitation    O                  à boire,

De rendez-vous      I          au restaurant,

Et pas même             *          de nous revoir !

Mais, de quoi,           H           de quels mots !

De l’air du temps     A       celui de la météo,

Pas plus que par     Ï     fum que tu portes

C’est ton visage,   S       qui m’importe,

L’aura, sublime S   qui m’emporte,

Malgré moi,    A   seuil de porte.

Tant elle est   B    belle, et jolie

Elle ne sera   L  pas  pour toi,

Même pas     E pour cette fois

.

Je ne te parlerai pas de moi,

Mon moi m’est haïssable,

Je ne te parlerai… que de toi,

Tant tu m’es admirable.

JE NE T’EN

Ne te proposerai pas de…sexe,

M’en sentirais coupable

Ne partagerai avec toi sentiment

Qui ne soit fusionnable.

 

Ne t’inviterai pas… au restaurant,

Te rendant redevable,

N’abuserai pas, de ton temps libre,

Dont tu es comptable.

Ne te proposerai pas de nous revoir :

Ce n’est pas raisonnable,

Je sens déjà que tu … m’abandonnes

À mon sort détestable.

PARLERAI PAS

Je n’avais pas pensé que… ton cœur,

Fort impressionnable,

Était aussi sensible…aux apparences

Et aux impondérables.

Tu m’as trouvé…comme bel amant,

Comme un bon diable,

Pas assez charmant… assez galant,

Et c’est irrémédiable.

 

Et, si, nous revoyons un … jour,

Hasard en est capable,

Te trouverai-je, encore, le corps,

Tout aussi désirable.

Rendez-vous pour nous deux,

Moments, adorables,

Pourquoi gâcher tels plaisirs

En les disant minables.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

565 4

.

Une tête et un corps,

Silhouette d’un homme

Ou d’un  spermatozoïde 

Sans doute : gène d’humain.

Quel rapport avec la haine et n’importe

Quel spermatozoïde ?

Aucun en apparence sauf si l’humain

 N’est pas inscrit en gènes !

 .

 Symbolique 

 .

Un spermatozoïde

Est plus grand que le mâle

Qui le produit. Le spermatozoïde …

Symbole de sexualité, frappé de tabous,

Est longtemps resté en ombre du microscope.

La seule évocation du mot suggère des cellules

Microscopiques, en quantité phénoménale.

Il n’y a pas un spermatozoïde universel

La nature a créé une myriade

De formes et de systèmes

De reproduction

Divers et variés,

En particulier

Chez les insectes.

insectes.org/opie/pdf/1649_

pagesdynadocs4c937254bc860.pdf

.

Descriptif

 .

565 – Ne te parlerai pas de moi : haïssable 

 Alignement central /    Titre droit  /    Thème  égo

Forme ronde / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : spermatozoïde / Symbole de fond

.

.

Fond

.

Évocation 

.

565 6

.

Quel rapport avec la haine et n’importe

Quel spermatozoïde ?

Aucun en apparence sauf si l’humain

 N’est pas inscrit en gènes !

 .

Symbolique

 .

Chez l’être humain, on estimerait  que

Le nombre de gènes entre 25 000 et 30 000.

S’il existe trois génotypes différents possibles

Pour gène existant sous deux formes alléliques,

Il est facile d’imaginer le nombre faramineux

De génotypes possibles pour un individu.

C’est pour cela  que l’on  dit  que nous

Sommes tous différents, probabilité

Deux individus aient, au hasard,

Hérité mêmes allèles pour tous

Leurs gènes est extrêmement faible.

Seuls les vrais jumeaux font exception

À cette règle : étant  issus de la même

Cellule  œuf  (zygote),  ils  sont  donc

Exactement de même composition.

fr.wikipedia.org/wiki/Génotype

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tout n’est pas inscrit dans mes gènes,

Loin s’en faut,  tant  ma personnalité

Dépend de mon histoire, mon milieu,

L’image que je croirai  avoir de moi,

L’image que d’autres  me renvoient ;

Je  peux  me sous-  ou  me surestimer,

Selon que j’ai confiance ou non en moi

Me trouver plat, creux … inintéressant,

Alors que c’est le contraire et trop timide.

 .

 

 .

Confiance < > haine de soi

.

Scénario

 .

Je suis ce qu’il y a de plus commun, d’impersonnel, fantomatique,

j’essaie  de prendre les devants, de me distinguer, je reste d’ombre,

et pourtant, moi  vous, ensemble, l’avenir nous appartient ou pas !

 .

Visuels et textuels  >> 

564 – Suppose qu’un jour, je rencontre quelqu’un

Visuels et textuels  >>  

.

La rencontre peut être

Anonyme et gratuite,

Pourtant bien réelle,

Voire passionnante,

En cette vie cruelle

Ou peu gratifiante

Pour  deux   êtres,

Êtres côte à côte,

Voire face à face,

Bus, train, avion,

En con-ver-sation

Qui se    développe

Voire ….. s’éternise

Ou bien  se privatise

Ou à la fin, savez tout

De lui,  ou  voire d’elle

Si mis à part, l’essentiel.

.

Lors, suppose qu’un  jour

Je rencontre …  quel qu’un

Ou quelqu’une, que j’échange

Des propos avec lui ou avec elle,

Que cela dure des heures sans fin,

Sans  que  je ne connaisse, son nom

Ni son prénom, résidence, profession

Aucun des éléments de  son  état   civil,

Qui permettent de savoir s’il est bien, vil.

Suis-je sûr que je garderai d’elle ou de lui,

Autre chose  que  de vagues    impressions

.

Qu’il, elle, me ressemble, d’une façon

Que j’aurais pu  me faire un bel ami.

Nous avons besoin  d’informations

Et qui n’aura connu cette situation,

Train,  gare  ou aéroport, autre part,

D’une autre conversation prolongée,

Sans  rien  connaitre  de son identité

Civile,  professionnelle ou  familiale,

De l’interlocuteur  et  sa réciprocité,

Comme si, de se confier à étranger,

N’avait pas d’impact sur l’histoire

Ou ce n’est parenthèse ouverte,

.

Que l’on s’est vite empressé de refermer,

Tandis que nos échanges avec nos amis,

Ressemblent aux traits entre pointillés

Avec ses collègues,  entre guillemets

Avec ses voisins,  entre crochets.

Toute  rencontre, sans  suite,

Est utile à quelque chose,

Si la vie n’est pas rose

Elle empêche fuite

Mortel émoi,

En noir.

.

.

Extensions

.

Suppose qu’un jour,

Je rencontre …  quelqu’un,

Que cette personne, malgré elle,

Me remette en selle pour rebondir

Vers une nouvelle page de ma vie

Qu’elle  vient  d’introduire  par

Son écoute et son témoignage,

Sa compassion  et son attention.

.

On ne sait jamais, lors on entame

Une conversation, qu’on a du temps

Devant soi, à quoi s’attendre, jusqu’où

Elle vous mène, vous mènera, même si,

À la sortie du train, du café, autre, elle se

Terminera par un au-revoir très provisoire,

Un adieu définitif, devenu fragile, indélébile.

.

Rien d’apparemment romantique dans des rencontres sur Internet,

Les sites proposent pour vous, des profils, comme en… supermarché.

Il y a quelque chose de très particulier, de pas naturel, ou de pas net,

Alors qu’il suffit de sortir et de faire son choix de vive voix, en soirée.

Comment avez-vous rencontré votre conjoint : par hasard … destinée

Certains vous disent, au début on s’est détesté et puis tout a basculé !

Allez comprendre comment, pourquoi, statistiques, profils trompent.

 J’ai rencontré, quelqu’un, quelqu’une : quel aveu magique, s’il en est :

On a l’impression que la quête est finie que la vie prend tout son sens.

.

Il y a évidemment plusieurs sortes de rencontres :

Rencontres amoureuses, amicales, occasionnelles.

Dans un transport en commun, du troisième type

Ce qui n’empêche pas d’être d’une forte intensité.

.

Siècle précédent, nombre rencontres amoureuses

Se faisaient dans : les bars, fêtes, voire  dancings,

Aujourd’hui les lieux sont plus virtualisés dès lors

Que nombre se passent sur sites, réseau internet.

.

Le reste, au lycée, ou en entreprise, ou en voyage,

Hasard fait parfois bien les choses dans une rue.

.

.

564 – Calligramme

 .

La rencontre peut être

Anonyme et gratuite,

Pourtant bien réelle,

Voire passionnante,

En cette vie cruelle

Ou peu gratifiante

Pour  deux  êtres,

 Êtres, côte à côte,

Voire face à face,

Bus, train, avion,

En con-ver-sation

Qui se    développe

Voire …… s’éternise

Ou bien   se privatise

 Ou à la fin,    savez tout

De lui,  ou       voire d’elle

Si mis à part       l’essentiel !

.

****************************

****************************

.

Lors suppose         Q            qu’un  jour

Je rencontre          U            quel qu’un

Ou quelqu’une,     ‘     que j’échange

Des propos avec  U  lui ou avec elle,

Que cela dure des N   heures sans fin,

Sans que je ne con  *    naisse, son nom

Ni son prénom, rési  J      dence, profession

Aucun des éléments   O     de  son  état   civil,

Qui permettent de sa   U    voir s’il est bien, vil.

Suis-je sûr que je gar     R    derai d’elle ou de lui,

Autre chose    que de      *      vagues    impressions

.

Qu’il, elle,    J        me ressemble,             d’une façon

Que j’au      E       rais pu  me faire      Q       un bel ami.

Nous           *        avons besoin d’in      U         formation

Et qui         R      n’aura connu cette        E         situation,

Train,        E     gare   ou   aéroport           L      autre part,

D’une        N      autre  conversation         Q      prolongée,

Sans         C       rien  connaitre  de           U   son identité

Civile       O        ou professionnelle         ‘   ou familiale,

De l’in-    N         terlocuteur  et sa        U    réciprocité,

Comme   T        si, de  se  confier à     N         étranger

N’avait    R       pas d’impact sur l’    *          histoire

Ou ce      E      n’est parenthèse    (E)      ouverte,

.

Que l’on  s’est  vite  empressé   de   refermer,

Tandis que  nos échanges   avec nos amis,

Ressemblent aux traits entre pointillés

Avec ses collègues,  entre guillemets

Avec ses voisins,  entre crochets.

Toute  rencontre, sans  suite,

Est utile à quelque chose,

Si la vie n’est pas rose

Elle empêche fuite

Mortel émoi,

En noir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

564 4

.

Peut-être  pointe de lance, flèche,

Ou un pendentif ou boucle d’oreille

Tout  aussi  bien  qu’une amphore 

Comment trouver ce qui convient !

.

Amphore et rencontre ne convergent point :

rencontrer objet n’est pas rencontrer quelqu’un

la forme serait totalement indépendante du fond.

.

Il existe différentes formes et tailles

D’amphores et de contenus :

Comment trouver la bonne taille,

Forme, et contenu, pour soi !

 .

 Symbolique 

 .

Toute  symbolique de l’amphore

Est connectée avec l’origine de la vie

Est indubitablement liée à la femme

Et  à sa qualité  génératrice  de vie.

La  métaphore  est  toujours  celle

De la  femme  comme  conteneur

Comme dispensatrice de la vie.

.

De même  que  Le graal  étant

Par lui-même, un conteneur,

Possède aussi cette image

Du vase comme symbole

De la création divine.

.

Descriptif

.

564 – Qu’un jour, je rencontre quelqu’un !

 Alignement central / Titre analogue / Thème  rencontre

Forme en ovale / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : amphore / Symbole de fond : âme-sœur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

564 6

.

.

Il existe différentes formes et tailles

D’amphores et de contenus :

Comment trouver la bonne taille,

Forme, et contenu, pour soi !

 .

Symbolique 

 .

L’âme sœur est un concept

Qui évoque une compatibilité

Amoureuse qui serait parfaite

Entre deux individus.

.

L’expression, passée dans le langage courant,

A des définitions variables qui ramènent toutes

À l’idée selon laquelle ces individus ont pour destin

De constituer un couple.

.

Le terme, traditionnellement employé pour parler

D’une relation très complémentaire, est repris par

Divers courants New Age dans le sens d’âmes

Prédestinées à se rencontrer.

Wikipédia : âme sœur

.

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

Ce n’est pas tant qu’on ne rencontre personne

Qu’à chaque fois ce ne serait jamais la bonne

Comme en vieillissant, rencontre se raréfie,

On pourra fort bien rester seul toute sa vie

Surtout si on ne cherche que la perle rare,

Qui se distingue de tous les autres, parmi.

Enfin, il ne faut pas se laisser désespérer,

Y a des sites de rencontres sur le marché

 .

 .

Deux âmes sœurs !

.

Scénario 

.

Rencontre par message sur internet ou par tout autre média ;

 ou une rencontre, inopinée, lors d’une entrevue impromptue ;

où une rencontre sur coup de foudre lors balade bucolique.

.

Visuels et textuels  >>  

563 – Il était comme une apparition, une projection

Visuels et textuels  >> 

.

Coup de foudre

Ou coup de chance :

C’est du blé  à moudre,

Comme de toute évidence

Et personne ne vous  le décrit,

Tant beauté demeure subjective.

.

Viens  par   O   là, viens  O   par  ici,

Toute position, lit,  reste  suggestive.

Mais, il se serait exécuté, fort brave,

Exécuté est bien le mot, mot suave,

J’aurais même cru  au bel exercice,

Fantasmant  à faire  subir  sévices,

D’amour  ——-      ——- par son

Intermédiaire, je me suis mordu

Les doigts, le voyant me quitter,

Sans un  mot,  un geste, regard

Se connaitre, il était trop tard,

Devant  rencontre, au  hasard.

.

Il était comme une apparition,

Il était comme une projection,

Ce que je cherchais et j’aimais

Chez lui, à ce qu’il me parait !

.

La trentaine…cheveux blonds,

Teint clair et peau mouchetée,

Ses yeux, pour  moi, pétillants

D’un  esprit, ne manquant pas

De traits ni caractère affirmés.

.

Il me  fallait, et  vite, à le faire,

Dire de façon,  haute, et claire,

Que  l’on se voit, sous huitaine,

Au plus tard … en la quinzaine.

 .

Il n’a pas répondu  … ce drôle,

Bien que le regard m’a semblé

Honorer déjà, ce rendez-vous,

Ça lui prendra quelque temps,

À se remettre  dans son … rôle

D’amant marié,  qui se dévoue.

.

Et quand il est parti de mon lit,

Soudain, alors  il  m’est apparu

Avec  un  front, dégarni,  cornu.

Or malheureuse de le voir partir

J’aurais tout fait pour  le  retenir.

.

De lui, me reste parfum de façade

Sensation de langueur  et  de peur,

De voir quelque  autre ressemblant

Mon cœur battre chamade d’amant.

.

Je suis prisonnière de qui ou de quoi,

Je ne me sens pas libre de mes choix :

Mes amours sont tellement  bohèmes,

Que pour un peu,  j’en ferais un poème.

.

.

Extensions

.

Il faut que je me secoue

Et que j’ouvre mon choix

Sinon je raterai  tous les

Prétendants   et  ma  vie,

Avec  et pour  un  caprice:

Il était apparition, le restera.

.

Il m’a guéri de ma fixation sur

Un grand blond aux yeux clairs

Au grand sourire  énigmatique.

Il n’est autre  qu’un personnage

De roman ou de film avec lequel

Je ne peux vivre ma vie…  réelle !

.

Toutes  rencontres du genre «coup de foudre», en un scénario,

Lors on l’imagine, réalisé, vécu, passionnément, et avec brio,

Sinon, on l’aurait maudit et puis on l’aurait oublié, de sitôt,

On n’aurait pas pu le poursuivre, écrire sur lui un seul mot.

Que voulez-vous, en un contre-jour favorable en ses ombres

En un couloir d’hôtel très étroit où l’on se croise à se toucher

La Lune, pointant son nez, pour éclairer ce somptueux baiser,

Il y a de quoi perdre tous ses contrôles d’émotions, en nombre !

.

Nombre de gens se souviennent de

La répartie  du général … De Gaulle :

– Vous n’avez pas été, encore, à Lourdes !

– Je compte bien  y faire  une apparition !

Bien sûr qu’il aura joué, là, sur les mots,

Apparition a un sens autre que mystique

Comme apparition sur scène d’un acteur.

.

Il a la connotation de surprise, d’inattendu,

Il ne devait pas être là, est quand même venu

Ici, c’est le cas  d’un amant  qui avait disparu,

Et que pour un peu, elle n’aurait pas reconnu.

Rencontrer celui qu’on croit homme de sa vie

Sera une sorte d’apparition : coup de foudre.

.

.

563 – Calligramme

 

Coup de foudre

Ou coup de chance :

C’est du blé  à moudre,

Comme de toute évidence !

Et personne ne vous  le décrit,

Tant beauté demeure subjective !

Viens  par   O   là, viens  O   par  ici,

Toute position, lit,  reste  suggestive.

Mais, il se serait exécuté, fort brave,

Exécuté est bien le mot, mot suave,

J’aurais même cru   au bel exercice

Fantasmant  à faire  subir  sévices,

D’amour  ——-      ——- par son

Intermédiaire, je me suis mordu

Les doigts, le voyant me quitter,

Sans un  mot,  un geste, regard

Se connaitre, il était trop tard,

Devant  rencontre au  hasard.

.

Il était comme une apparition,

Il était comme une projection,

Ce que je cherchais et j’aimais

Chez lui, à ce qu’il me parait :

La trentaine…cheveux blonds,

Teint clair et peau mouchetée

Ses yeux, pour  moi, pétillants

D’un  esprit, ne manquant pas

De traits ni caractère affirmés.

Il me  fallait, et  vite, à le faire,

Dire de façon,  haute, et claire,

Que  l’on se voit, sous huitaine,

Au plus tard  …  en la quinzaine.

Il n’a pas répon  O          du ce drôle

Bien que regard M          m’a semblé

Honorer, déjà    M    ce rendez-vous

Ça lui prendra    E     quelque temps

À se remettre      *         dans son rôle

D’amant marié    U       qui se dévoue.

Et quand il est      N     parti de mon lit

Soudain, alors       E       il m’est apparu

Avec un front,        *      dégarni,  cornu.

Or malheureuse     A      de le voir partir,

J’aurais tout fait     P     pour   le   retenir.

De lui, me reste       P     parfum de façade

Sensation de lan       A     gueur  et  de peur,

De voir quelque        R      autre ressemblant

Mon cœur battre        I       chamade d’amant.

Je suis prisonnière     T        de qui, ou de quoi,

Je ne me sens pas         I         libre de mes choix :

Mes amours sont          O      tellement   bohèmes,

Que pour un peu,           N       j’en ferais un poème.

U N E     P R O J E C T I O N

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

563 4

.

Une silhouette masculine

Ou chevelure…  féminine,

Apparition des  plus floues

Qui laissait planer l’équivoque.

.

En matière d’apparition, tout est possible

même si rien ne sera réellement probable,

 en ce cas présent, vraie ou fausse : accord.

.

Apparition soudaine, inattendue,

Surprenante voire bien irrationnelle,

Soit l’image bien nette d’une chevelure,

Soit celle de la «Vierge Marie» en floue.

 . 

Symbolique 

 .

Pour nombreuses civilisations,

Raser  les cheveux  d’une  personne

Signe de mutilation  et  de propriété :

Le scalp des Indiens  avait  bien ce sens.

.

Le geste de refuser de se couper les cheveux,

Comme les hippies, une marque de rébellion,

Mais le geste de se les raser volontairement

Marquerait une prise de position vis à vis

De la société, comme pour les skinheads.

.

La longue chevelure  d’une femme

Est, depuis la nuit des temps,

Chargée d’une dimension

Charnelle et érotique.

.

Descriptif

 .

563 – C’était comme apparition, projection

 Alignement central / Titre droit / Thème  perception

Forme anthropo / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chevelure / Symbole de fond : apparition

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Apparition soudaine, inattendue,

Surprenante voire bien irrationnelle,

Soit l’image bien nette d’une chevelure,

Soit celle de la «Vierge Marie» en floue.

 .

Symbolique 

 .

Sans doute, elle est reine du monde entier,

Mais elle est plus spécialement reine de France.

D’ailleurs c’est bien la France qu’elle aura choisie

Pour se manifester trois fois en trente-trois ans.

.

La Salette (1846), suivie par Lourdes (1858)

Et Pontmain (1876) sont la triple affirmation

De cette mystérieuse et persistante prédilection.

Vierge Marie, bien sûr, Vierge Marie, apparition.

payot-rivages.fr/rivages/livre/

le-symbolisme-de-lapparition

 .

.

Corrélation

 .

Fond/forme 

 .

Le coup de foudre est comme une apparition

Soudain l’âme sœur s’est incarnée devant vous

On n’y croit ou on n’y croit pas, mais qu’importe

La vie, après tout est faite de choix, de croyances.

.

Après, pour ce qui est des morts  et des fantômes,

C’est une tout autre histoire, de même pour la foi

C’est plutôt de l’ordre du miracle ou d’innocence.

Et attention à ne pas confondre l’hallucination,

Qui viendra par une projection de l’intérieur ;

Et apparition qui est comme Ovni extérieur.

 .

Divine apparition !

.

Scénario

 .

Il avait  un physique, déterminé,  le regard perçant comme Napoléon,

je l’ai croisé dans le couloir de ma chambre d’hôtel lors d’un passage,

la Lune nous a éclairé lors toutes les autres lumières se sont éteintes !

.

Visuels et textuels  >> 

562 – Je me souviens des lieux où j’ai mis le pied

Visuels et textuels  >> 

.

Je me souviens des lieux

Qui sont  associés, souvent,

Aux différentes sortes de gens

Qui auront marqué mes yeux !

Ce peut être  du côté de la mer

Pleine montagne, campagne ;

Ce peut être en été, en hiver,

Avec  ou  sans, compagne,

Ou, trouvée,  sur  place,

Parmi grand groupe

Voyant sa croupe

Ou son visage

D’ange.

Ce fut

Ton cas,

Sans tracas,

Tu m’as bien eu,

Je m’en suis aperçu

Lorsque je fus, tout nu.

 .

Je  me  souviens  des  lieux

Où j’ai mis le pied ;

Je me souviens des bosses, creux

Que j’ai enjambé ;

De plaines, paysages montagneux

Où je t’ai trouvé.

.

Mes repères choisis par mes yeux,

Bien enregistrés,

M’auront paru bien plus judicieux,

Mieux appropriés,

Que ceux de gens se disant curieux

En se laissant guider.

 .

Je me souviens, fort bien, des gens,

Qui m’ont causé,

De leurs yeux,  leur nez,  leurs dents,

Leurs airs égarés,

M’interrogeant, hésitants un instant,

« On s’est pas croisé! »

.

Ils me trouvaient quelque air parent

Avec leur voisinée.

Quand je leur traçais ma vie d’avant,

De ma destinée,

Certains m’invitaient alors gentiment

À se rencontrer.

 .

Je me souviens de toi, l’air incertain

Tu étais égarée,

Apeurée  à retrouver  le bon chemin,

Et je t’ai aidé,

Signe du destin lors, en nos mains,

Avons remarqué,

Dans leurs lignes, un plan coquin

Pour se retrouver.

.

.

Extensions

.

Le souvenir des endroits

Où l’on est allé, il fut un temps,

Où l’on a marché, demeure longtemps

En mémoire parce qu’il a été incarné

Par un effort du corps en entier

Et pas qu’un flash des yeux.

.

Gens qu’on a rencontrés

Se resituent dans le décor,

Dès lors on se le remémore.

Et on l’appelle le mécanisme

Fréquent d’association d’images

Qui peut tout aussi bien diverger :

Par une personne, un lieu, une date,

Un événement, voire un simple détail.

.

Qui ne se souvient de la première fois,

De l’endroit, voire des circonstances où

Il a rencontré une autre femme aimée !

.

L’émotion aidera à fixer durablement,

Le souvenir et fait de revoir un détail

Redévide la bobine des souvenirs

Attachés et pour l’éternité.

.

Parmi les randonneurs, de ce jour, et, de ce lieu, là, où j’étais, aussi,

Je t’ai remarqué, comme portant, comme une sorte, de vase sacré.

Au début, j’ai cru que  tu faisais partie  d’une secte à une divinité,

Pour m’apercevoir par la suite qu’il s’agissait d’une gourde d’eau.

J’ai eu comme un flash lors tu es venue à moi pour m’en proposer

Je me suis dit que tu venais de la nuit des temps comme mégalithe

Et que notre destinée était rendu cyclique comme le soleil couchant.

Le  feu, c’était moi, les couleurs, c’était toi et le soleil, était notre roi :

Mais je vous laisserai poursuivre…la suite dans la nuit chaude de l’été.

.

Un souvenir est lié à toutes associations

Lieux, temps, compagnies,  événements.

.

Une relation impliquante crée émotions,

Servant de catalyseurs, pour empreintes.

.

Il suffirait parfois d’une seule occurrence,

Pour fixer un beau souvenir  et  à jamais.

.

Ce qu’on voit sur écran, photos et ce qu’on

Vit soi-même n’a pas la même résonnance.

.

Quand on a foulé au pied un endroit donné

On s’en rappelle, il monte jusqu’au cerveau.

.

.

Épilogue

.

Les espaces, les lieux, comme  chacun sait,

Constituent autant d’imaginaires, ouverts,

Ils évoquent les séquences de nos séjours,

Auxquelles l’on associerait nos souvenirs.

***

Images des mêmes lieux, ne s’impriment

Pour ce faire, il faut  y avoir été, marché,

Un reportage, même des plus suggestifs,

Ne saurait remplacer  sa présence vécue.

***

Associations se font, se défont, se refond,

Un véritable travail de …  reconstruction,

Qui pourra être sujet  à erreur, invention,

On s’emmêle les pinceaux : l’on confond !

***

Arrive parfois  qu’on acquiert la certitude,

Qu’il s’agirait bien de la personne évoquée,

Et n’est fondée que  sur peu d’indices réels,

Pourtant, cela ne pourrait qu’être … qu’elle.

***

On revient, toujours, sur les lieux  du crime,

Non  pour  narguer, tromper  les enquêteurs

Mais  pour  revivre, à fond, un tel événement

Il en serait  de même, de nos amours … ratés.

.

.

562 – Calligramme  

 .

ME   SOUVIENS

Je me souviens des lieux

Qui sont  associés, souvent,

Aux différentes sortes de gens

Qui auront marqué mes yeux !

Ce peut être  du côté de la mer

Pleine montagne, campagne ;

Ce peut être en été, en hiver,

Avec  ou  sans, compagne,

Ou, trouvée,  sur  place,

Parmi grand groupe

Voyant sa croupe

Ou son visage

D’ange.

Ce fut

Ton cas,

Sans tracas,

Tu m’as bien eu,

Je m’en suis aperçu

Lorsque je fus, tout nu.

D  E  S    L  I  E  U  X

Je  me  souviens  des  lieux

Où j’ai mis le pied ;

Je me souviens des bosses, creux

Que j’ai enjambé ;

De plaines, paysages montagneux

Où je t’ai trouvé.

Mes repères choisis par mes yeux,

Bien enregistrés,

M’auront paru bien plus judicieux,

Mieux appropriés,

Que ceux de gens se disant curieux

En se laissant guider.

O Ù      J ’ A I   M I S

Je me souviens, fort bien, des gens,

Qui m’ont causé,

De leurs yeux,  leur nez,  leurs dents,

Leurs airs égarés,

M’interrogeant, hésitants un instant,

« On s’est pas croisé! »

Ils me trouvaient quelque air parent

Avec leur voisinée.

Quand je leur traçais ma vie d’avant,

De ma destinée,

Certains m’invitaient alors gentiment

À se rencontrer.

L  E    P  I  E  D  

Je me souviens de toi, l’air incertain

Tu étais égarée,

Apeurée  à retrouver  le bon chemin,

Et je t’ai aidé,

Signe du destin lors, en nos mains,

Avons remarqué,

Dans leurs lignes, un plan coquin

Pour se retrouver.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Un peigne ou brosse à cheveux,

Ou un goupillon pour un biberon.

En haut, une coupe ou un ciboire,

 en bas, un graal ou une bougie ?

 .

Rien entre le souvenir, brosse et Graal

même si une brosse rappelle un souvenir

le fond et la forme demeureront disjoints !

.

Qu’y aurait-il de commun

 Entre brosse double et graal.

Rien,  en  apparence,  à  moins

Qu’il ne s’agisse de graal sacré.

 .

 Symbolique

 .

Rêver de se brosser

Ou peigner ses cheveux

 Représente le fait de corriger

Des pensées, attitudes, opinions

 Concernant  problèmes à résoudre,

Vous mettez  la situation  au clair. 

.

En plus d’apporter de la brillance

Brosser ses cheveux stimulerait

La circulation du cuir chevelu

Permet de relancer la pousse.

Mais encore faut-il procéder

D’une manière correcte.

revebible.com/cheveux

madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

.

Descriptif

.

562 – Souviens des lieux où j’ai mis le pied  

 Alignement central / Titre intercalé / Thème  mémoire

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : brosse / Symbole de fond : Graal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

562 6

.

Qu’y aurait-il de commun

 Entre brosse double et graal.

Rien,  en   apparence,  à   moins

Qu’il ne s’agisse de graal sacré.

  .

 Symbolique de fond

 .

Le Graal est un objet

Mythique de la légende

Arthurienne, objet de la

Quête    des     chevaliers

Dits   de  la  Table  ronde.

.

À  partir   du  XIII e  siècle,

Est assimilé au Saint Calice

Prend nom de   Saint Graal.

.

La nature du Graal et thème

De la quête qui lui est associé

Ont donné lieu à nombreuses

Interprétations symboliques

Ésotériques    et      nombre 

Illustrations artistiques.

Wikipédia : Graal

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La forme domine ici et largement

Sur le fond, n’apporte pas d’indice

Sur les raisons de son utilisation !

.

Il est question  de lieux, de gens

Où se sont passé événements

Laissant trace en mémoire

Bien qu’opportunistes.

.

C’est en y pensant

Que tels scénarios

Sont revenus intacts.

.

.

Souvenir par pied

.

Scénario

.

Je me souviens du jour de notre rencontre en groupe et en forêt,

tu m’es apparu comme ce mégalithe que l’on était venu, curieux,

visiter, le soir, le feu du soleil couchant aura embrasé nos cœurs.

.

Visuels et textuels  >> 

.

561 – C’est la gorge serrée que je lui ai murmuré

Visuels et textuels  >> 

.

C’est la gorge très serrée,

Que je lui ai murmuré :

«Tu  ne  viendras  pas »

J’avais  tellement peur

Qu’il  ne  réponde pas,

Ou pire, qu’il me dise

Cela : n’y compte pas !

.

Jamais,  je n’aurais osé

Lui demander pourquoi

C’est  pour me rattraper,

Que je lui ai  …  suggéré :

«La  prochaine  fois, alors :

Il n’est  pire  chat  qui  dort».

.

Si son émotion trahira sa diction,

Son addiction trahira son émotion,

Et surtout lorsque l’on prendra peur,

De la réaction de l’autre de négation,

Même  lorsqu’on croit  avoir  gagné

Nous n’en sommes plus… certain.

.

Tant moindre indice nous prouve

Qu’il est urgent de recommencer,

Éprouve remords, d’avoir séduit,

Un homme marié, en plus fidèle,

Mais, aucun regret  ne me ronge

Et pas même  dans mes  songes.

.

Quoique faire le premier pas est

Ce qui  vous coutera  bien plus :

Si ça marche, alors tant mieux,

Et sinon,  on n’en parlera plus,

Et ce jusqu’à la prochaine fois.

.

Feu n’est complètement éteint,

S’il a brulé entre quatre mains,

Et qu’il s’est révélé fou… divin.

.

Mais il ne m’a pas  entendu

Et, jamais, il n’est revenu,

Ma gorge se sera ouverte,

En pure voix, pure perte.

.

Pourtant, ne regrette pas

D’avoir fait le premier pas,

Car si hier j’en aurai pleuré,

Aujourd’hui, j’en ris, de moi.

.

Lors je ne saurai jamais si, lui,

Était encore capable de m’aimer

Il  était, il  est vrai,  déjà marié :

Raison  pour laquelle,  il a fui :

C’était un «sans rendez-vous»

C’était la  toute première fois.

.

Il  faut  se lancer  sans  appel,

Et sans filet  et  sans  retenue

Sinon adieu  déjà sans  salut,

Il ne m’aurait même pas vue.

.

.

Extensions

 .

Sans amour,

On ne peut rien voir,

Rien entendre tandis que

En devenant très  amoureux,

On devine tout avant d’entendre,

Entrevoit tout avant de savoir,

Décode tout et à demi-mot,

Autant entre les lignes,

Qu’entre les signes.

.

Ah oui j’oubliais, le philtre d’amour ne dure que trois ans

Après c’est beaucoup moins, romantique, moins bandant,

Car le murmure se transformera peu à peu en bruit blanc,

Et l’oreille, pour beau mariage, ne l’écoutera  plus  autant !

On dirait une prédiction issu du grimoire de Nostradamus,

Mais ce sont les statistiques sociologiques qui le prétendent

C’est pour ça que demande en mariage n’est plus d’actualité

Il suffit de faire comme si on était marié sans l’être : pacsé !

Passé un certain temps ce sont nos enfants qui insiste pour.

.

Jamais je n’aurais osé, cru que j’oserais, j’ai osé

Et puis après-coup, je ne sais pas s’il a compris.

.

C’est toute la relativité, ambiguïté d’une avance,

Vers l’autre, mais qui n’en est pas vraiment une,

.

Lors il s’agit de faire comprendre et à demi-mots

En murmurant son amour secret, que l’on avoue.

.

Si l’autre est attentif et réceptif, il décodera bien,

Répond en conséquence selon son désir, pouvoir.

.

S’il ne l’est pas, s’il ne veut rien entendre de cela,

Il passera outre, laissera planer espoir prochain.

.

.

561 – Calligramme  

.

C’est la gorge très serrée,

Que je lui ai murmuré :

«Tu  ne  viendras  pas »

J’avais  tellement peur

Qu’il  ne  réponde pas,

Ou pire, qu’il me dise 

Cela : n’y compte pas !

Jamais,  je n’aurais osé

Lui demander pourquoi

C’est  pour me rattraper,

Que je lui ai  …  suggéré :

«La  prochaine  fois, alors :

Il n’est  pire chat  qui dort».

.

Si son émotion trahira sa diction,

Son addiction trahira son émotion,

Et surtout lorsque l’on prendra peur,

De la réaction de l’autre de  négation !

Même lorsqu’on croit avoir   L      gagné

Nous n’en sommes plus très  A   certain.

Tant moindre indice nous       *      prouve

Qu’il est urgent de recom       G    mencer.

Éprouve remords, d’avoir      O      séduit,

Un homme marié, en plus      R       fidèle,

Mais, aucun regret ne me       R       ronge

Et, pas même dans mes           E     songes.

                                    *

Quoique faire le premier         S      pas est

Ce qui vous coutera bien         E        plus :

Si ça marche, alors tant           R     mieux,

Et sinon, on n’en parlera         R         plus,

Et ce jusqu’à la prochaine       É          fois.

Feu n’est complètement          E      éteint,

S’il a brulé, entre quatre          *      mains,

Et qu’il s’est révélé fou             *        divin.

                                   *

Mais il ne m’a pas                     J   entendu

Et jamais il n’est                       E    revenu,

Ma gorge se sera                        *   ouverte,

En pure voix pure                     L       perte,

Pourtant, ne regrette               U          pas

D’avoir fait le premier             I          pas,

Car si, hier,  j’en aurai             *   pleuré :

Aujourd’hui,  j’en ris,              A  de moi.

                                     I

Lors je ne saurai jamais         *     si, lui,

Était encore capable de    M  m’aimer :

Il était, il est vrai, déjà      U      marié :

Raison pour laquelle,       R     il a fui :

C’était un sans rendez     M        vous,

C’était la toute première U         fois.

Il faut se lancer sans       R     appel,

Et sans filet et  sans       É retenue

Sinon adieu déjà sans  *    salut,

Il ne m’aurait même pas vue.  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

561 4

.

Ça ressemblerait plus à un flacon

Qu’à une gorge, voire à un philtre

Sauf  si  ce  dernier  serait : d’amour,

À boire à gorge, chaude émotionnée.

.

Il peut bien s’agir d’un flacon

Contenant comme philtre d’amour

Assez secret comme assez puissant,

Pour qu’il soit  murmuré  à l’oreille !

 .

Symbolique 

 .

Le flacon

Représente

Une partie

Essentielle d’un parfum.

Mais s’il s’est démocratisé

Au cours de ces décennies,

Il reste un produit de luxe.

Sa bouteille doit donc être

À son image et, chacun des

Détails flacons est travaillé

Avec une  extrême  minutie.

En matière  de flaconnage,

Rien n’est laissé au hasard.

C’est ainsi que naissent

Parfois de véritables

Œuvres d’art.

tendance-parfums.com/parfum-femme

.

Descriptif

.

561 – La gorge serrée, je lui ai murmuré  

 Alignement central / Titre droit / Thème  mémoire

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : flacon / Symbole de fond : philtre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

561 6

.

Il peut bien s’agir d’un flacon

Contenant un philtre d’amour

Assez secret comme assez puissant

Pour qu’il soit  murmuré  à l’oreille !

 .

Symboliques  

 

Un philtre d’amour est

Une boisson, imaginaire, qui,

Si elle est bue par deux personnes

Les fait tomber, instantanément,

Irrémédiablement  amoureux,

Sans qu’il existe  de remède.

La préparation  du philtre

D’amour serait, souvent,

Le fait femme sorcière,

Évoqué  pour mettre

En relief la fatalité

De l’amour, dans

Des légendes et

Des contes et

En  Tristan

Et  Iseult.

Wikipédia

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

Si philtre d’amour fonctionnait bien

Comme il est prétendu en des contes,

Cela deviendrait panacée universelle.

.

Plus besoin de séduire pour être aimé

Où est notre mérite alors si on l’achète

C’est une tricherie… pour être honnête.

.

Comment parler alors de consentement

Quand une drogue vous rendra écervelé

Que matin même, quand vous réveillerez

Dans votre lit, amant, ne le reconnaitrai.

 .

Potion d’amour !

.

.

Scénario 

.

Gorge serrée,  par l’émotion, la première fois où je me suis donnée,

un jour, je t’ai murmuré : si l’on se mariait, cette fois pour de bon,

c’est alors que tu t’es fermé, muet à mon écoute, absent sur ce ton !

.

Visuels et textuels  >> 

 

560 – Mémoire événements laisse trace fragile

Visuels  et textuels   >> 

.

Je ne parviens plus à bien me souvenir,

Directement  de   toi, ton visage

Mais, je me rappelle encore,

D’un détail  jugé essentiel

Ne  t’appartenant  plus

Et  que pourtant  j’ai

Associé à ton nom.

C’est, ce  cadeau

Que je sens, ici.

.

Mémoire, succession événements

Laissant,  tous, des traces fragiles

Dans mon cerveau, en ne gardant

Que choses  les plus belles, utiles.

.

Tantôt poubelle  et  tantôt prison,

Tantôt merveille  tantôt déraison,

Ma mémoire n’oublie jamais rien ;

Mais simplement, ne s’en souvient.

.

Quand amour mort tombe en oubli,

Il est faux de dire : mémoire, merci,

Le souvenir s’empile mais ne s’efface

Jamais, mémoire ne se perd sa trace.

.

Je voulais te rappeler et … j’ai oublié :

Pardon, la mémoire a mal fonctionné,

Elle  se rétablit, parfois, dents de scie :

Et, grâce à elle, je t’ai retrouvé, merci.

.

Retrouver pourquoi et pour que faire,

Pour reprendre le contact avec toi,

Rebond de moi, faux bond de toi,

Oubli,   provisoire,  arbitraire !

.

Le souvenir reste une chance,

Ou un poison, une délivrance,

Selon que son cœur y penche

Qu’il veut, ou pas,  revanche :

Grâce à lui, cette fois j’y suis.

.

Tu étais accoudé à l’escalier,

Tu étais  en contre-plongée,

Et j’ai flashé  sur ton image.

.

Et la suite, tu la connais bien,

Car maintenant, tout me revient :

Je me suis entêté à me rappeler à toi

Sans succès, tant  je ne te méritais pas.

.

.

Extensions

.

– « Je bois pour oublier et

j’ai oublié ce que je dois oublier »

– « Alors arrête de boire »

– « Non, je ne peux pas, je ne veux pas,

parce ce que si je m’arrête de boire

je vais me rappeler ce que je dois oublier ! »

– « En somme, un cercle vicieux duquel

tu n’en sortiras jamais »

– « C’est ça, t’as bien  compris ! »

Le souvenir s’en va puis revient :

il nous lâche et puis il nous tient.

Même si on en oublie, transforme,

crée quelques-uns, sa trace restera

toujours là, comme mémoire de l’eau

pour l’homéopathie, et voire le placebo

Heureusement le cerveau fait en nous le tri,

surtout la nuit quand on dort et les plus récents

sont toujours les plus faciles et rapides à retrouver.

Pour d’autres, faut parfois mener longtemps l’enquête,

trouver un indice qui met sur sa piste et suivi des autres :

– « Je n’ai hélas gardé aucune trace de ce que tu m’évoques »

– « On était à tel endroit avec un tel et t’avais fait le clown…»

– Ah oui, ça y est, j’ai retrouvé : comment l’oublier en vrai »

– « Voilà, tu connecte, commute, percute.»

.

Je suis venu, j’ai convaincu, j’ai disparu,

Après quoi, je ne sais pas, je ne sais plus,

Trace de mon passage sur la neige effacée

J’ai comme un flash, sur un balcon, privé.

C’est ce balcon  qui est devenu le fil rouge,

Que j’aurai tiré comme la bobine de laine,

Pour retrouver souvenir de notre fredaine

Et pour ressentir ton parfum léger de peau

Comme un cadeau que j’ai eu de plus beau.

.

La fiabilité des traces n’est pas garantie

Parfois  on modifie souvenirs d’enfance,

Quand on en n’invente pas, simplement

Qui plus est en toute et vraie bonne foi.

.

On peut vous instiller faux souvenirs

Avec de simples  conditionnements,

La mémoire reste sujette à caution,

Il faut  plusieurs  indices, témoins,

Pour tirer une bonne information.

.

Ai-je rêvé ou ai-je réellement vécu

Quel qu’événement traumatisant,

Si je peux refaire, revivre le film,

Je distinguerais le vrai du faux.

.

.

Épilogue

.

La mémoire serait comme bibliothèque,

Où chacun range faits, traces, à sa façon,

Lors ceux qui réussiront à tout retrouver

Auraient dépensé l’énergie  à cataloguer.

***

Je ne me souviens d’aucun de mes écrits

Or la seule vue  d’un titre, me remémore,

Non pas le texte mais  … de quoi il s’agit,

Les premiers mots enchainent une suite.

***

Tout comme si la mémoire était à tiroirs,

Cachant leur contenu sous une étiquette,

Or comment mettre visages en conserves

Sachant qu’ils évolueront avec le temps !

***

Fortunément, on mémorisera bien tout :

La démarche, la posture … même l’allure

Si bien  l’on reconnait quelqu’un  de dos,

Un  détail  qui nous a marqué, bien trop.

***

Et en dehors de la Madeleine de Proust,

Qui fera office  de référence  sur  l’odeur

La voix, sur l’ouïe ; le sourire, l’humeur,

Je crois, te reconnaitrais,  dans le noir !

.

.

560 – Calligramme 

.

Je ne parviens plus à bien me souvenir,

Directement            de   toi, ton visage

Mais, je me              rappelle encore,

D’un détail                jugé essentiel

Ne t’appar                 tenant plus

Et que               pourtant j’ai

Associé           à ton nom.

C’est,        ce  cadeau

Que je    sens, ici.

.

Mémoire  M  succession événements

Laissant    É  tous des traces fragiles

Dans mon      M   cerveau, ne gardant

Que les choses     O        les plus utiles.

Tantôt poubelle       I        tantôt prison,

Tantôt merveille         R       ou déraison,

Ma mémoire n’oublie      E      jamais rien

Mais, simplement, ne s’en     *       souvient.

Quand amour mort tombe en    É         oubli,

Il est faux de dire : mémoire,      V       merci,

Le souvenir s’empile mais ne       É      s’efface,

Jamais mémoire ne se perd            sa trace.

Je voulais te rappeler et j’ai               oublié :

Pardon, la mémoire a mal     M      fonctionné.

Elle se rétablit, parfois       T      dents de scie.

Mais grâce à elle, je t’ai   *   retrouvé, merci.

Retrouver pourquoi     et pour que faire,

Pour reprendre le    A    contact avec toi,

Rebond de moi,     I  faux bond de toi,

Oubli, provisoi      *    re, arbitraire !

Le souvenir est      T   une chance,

Ou un poison, une  R délivrance,

Selon que son cœur R y penche

Qu’il veut ou pas   A  revanche.

Grâce à lui cette fois C j’y suis.

                      E

 .

F    R     A     G     I     L     E

.

Tu étais accoudé à     l’escalier,

Tu étais en contre-        plongée,

Et j’ai flashé sur            ton image

Et la suite, tu la          connais bien,

Car maintenant,      tout me revient :

Je me suis entêté    à me rappeler à toi

Sans succès, tant    je ne te méritais pas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

560 4

.

Flacon  de parfum, d’odeur !

La trace de mes pas en chemin

La trace  d’un souvenir, ancien,

La trace,  fragile, d’un bon vin.

.

La trace peut n’être qu’un indice, un détail,

comme dans les films policiers ou enquêtes

la trace d’un parfum peut parfois suffire

à retrouver quelqu’un par un chien.

.

Les mémoires des odeurs et des saveurs

Seront les plus primitives :

Une seule trace de ce parfum pourrait

Vous remémorer souvenir.

 .

Symbolique 

 .

Les êtres humains sont capables

De distinguer entre une odeur

Et une autre, ils sont capables

De distinguer entre ce que nous appelons

Une  bonne odeur  et  une  mauvaise  odeur,

Capable de distinguer entre parfum, puanteur.

.

L’expérience de l’odeur dépendrait de la transmission

De minuscules particules aux terminaisons du nerf olfactif.

.

Odeur, senteur, parfum, est donc chose extrêmement subtile.

Nous ne pouvons pas le voir, nous ne pouvons pas l’entendre.

Pourtant, c’est bien définitivement là. Le parfum est symbole.

.

Descriptif

 .

560 – Mémoire événement laisse trace fragile 

 Alignement central / Titre serpente / Thème  mémoire

Forme ovale / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

560 6

.

Les mémoires des odeurs et des saveurs

Seront les plus primitives :

Une seule trace de ce parfum pourrait

Vous remémorer souvenir.

 .

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

Dans le fond de ma mémoire

Qui me cache souvenirs sous-jacents

Que je me suis employé à oublier ou non.

.

Le pire est lors je veux les remettre en lumière,

Le trou noir persiste et cela est pour moi troublant

Car je suis certain de l’avoir vécu tout de même

Mais où et quand et avec  quoi et pourquoi,

Cela demeure comme une trace perdue.

 .

.

 Corrélations

 .

Fond/forme 

 

On dit qu’on aura perdu toute trace

De quelque chose, voire de quelqu’un.

On dit aussi qu’on ne disparaitrait pas

Comme çà sans raison, dans la nature !

.

L’odeur est un indice tant celle d’humain

Lui colle à la peau puis persiste au dehors

Et plus  encore  sur ses vêtements  récents.

.

Il est probable qu’un souvenir d’événement

Laisse  des éléments chimiques, en suspens,

Stockés dans un coin secret de sa mémoire.

 .

De subtiles odeurs

.

Scénario

.

Tu as marché vers moi, en la neige, peu habillé, dans le froid ;

tu m’as rejoint, m’as parlé sur mon balcon, en haut de l’escalier ;

tu es reparti, sur la pointe des pieds, en la neige, en oiseau, léger !

.

Visuels  et textuels   >>

559 – Je t’ai oublié, tu m’as oublié, oubliés !

Visuels et textuels >>  

.

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

.

Je t’ai oublié,

Et tu m’as oublié,

Nous sommes oubliés

Faut-il vous le conjuguer !

.

Mémoire nous condamnent,

Lors mémoires nous damnent,

En éteignant  nos deux flammes,

Nous avons aussi égarés nos âmes.

Notre mémoire est  comme  passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de nos jours.

.

Notre mémoire est pleine de ces histoires

Qui ne trouvent plus liens avec amours.

Comment peut-on oublier quelqu’un

Qui a fait partie de  soi, des années,

Une, deux, trois,  dizaine amitiés,

Sans en être, beaucoup, chagrin.

.

Mais s’agit-il d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne tenait plus  à s e plier,

En notre inconscient d’agenda rempli :

Oubli, acte manqué parfaitement réussi.

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

.

Extensions

.

L’oubli est bienvenu et bénéfique

Pour tourner une page et faire place

À de nouveaux événements, sentiments.

Cela dit, la mémoire n’oublierait rien,

Elle ne perdrait que trace du chemin,

C’est-à-dire, le lien, pour retrouver

Où sont stockées les informations.

.

Si elle se trouve en mémoire limbique,

Appelées  aussi notre  mémoire profonde,

Le lien sera plus difficile à occulter que si

Elle est n’importe où ailleurs en cerveau.

.

C’est comme une pièce d’un puzzle

Qu’on a perdu qui est bien quelque

Part en la maison mais on ne sait où

Et on a beau la retourner on ne la

Retrouve plus jusqu’au jour où,

Au moment où l’on ne la cherche plus,

Où on ne s’y attend pas, elle refait

Surface et débobine toute son histoire.

.

L’oubli est comme une trace sur le sable qui s’efface

Avec la marée, sinon le temps

L’oubli est comme la chose à laquelle on ne tient plus

Ou que l’on dit, l’avoir égaré

L’oubli est absence d’association avec quoique ce soit

Qui pourrait nous le rappeler

L’oubli est ce que l‘alcoolique s’empressera d’oublier

Pour ça il doit continuer à boire,

L’oubli, c’est… mais je ne m’en souviens plus du tout

Et je crois que j’ai perdu sa mémoire.

.

On ne sait pas tout du fonctionnement réel

De notre cerveau qui inclue notre mémoire.

.

L’oubli est embêtant quand on aurait besoin

D’information, mots de passe, n° téléphone !

.

Oublie-moi … et comment oublier quelqu’un,

Avec qui on aura vécu  des années ensemble !

.

En réalité l’oubli n’existerait pas, reste masqué

Par une barrière, une rupture de lien, contexte.

.

Preuve en est que par l’hypnose on peut atteindre

La mémoire limbique étant profondément enfouie.

.

.

559  – Calligramme

 .

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

.

*****************************

**********************

.

Je t’ai oublié,

Et tu m’ J  as oublié,

Nous som E mes oubliés

Faut-il vous  * le conjuguer !

Mémoire nous    T  condamnent,

Lors mémoires nous   ‘     damnent,

En éteignant nos deux    A     flammes,

Nous avons aussi égarés      I    nos âmes.

Notre mémoire est comme      *      passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de    O  nos jours,

Notre mémoire est pleine de ces    U    histoires

Qui ne trouvent plus liens avec      B        amours.

Comment peut-on oublier         L           quelqu’un

Qui a fait partie de                I        soi, des années,

Une, deux, trois              É             dizaine amitiés,

Sans en être                 *             beaucoup chagrin.

Oui mais s’agit-il       I        d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne              D      tenait plus à se plier,

En notre inconscient       E         d’agenda rempli,

Bel oubli acte manqué  par  M faitement réussi.

 .

T U   M ‘ A S   O U B L I É 

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

559 4

.

La page d’un souvenir en haut,

Comme pour  recettes de cuisine

Image d’un pilon cuisine en bas

Pour écraser quel qu’ingrédient.

.

Les souvenirs, comme les pages d’un livre,

vont au pilon pour destruction si non utiles,

voilà qui rapproche bien la forme et le fond.

.

Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

 .

  Symbolique

 .

Le pilon n’est pas qu’un simple

Objet aux apparences diverses :

À oreilles, conique, fantaisie,

Rond, carré, en pierre, en bois,

En aluminium, même en plastique,

Revêt aussi différentes significations.

.

Savez-vous  que  le retourner serait

Synonyme   d’un   mauvais   sort,

Ou  que  les  épouses  tamoules

Y posent le pied pour sceller

L’union  des  couples ?

epsiloneditions.com/

PDF/Pilon.pdf

.

Descriptif

 

559  –  Je t’ai oublié, puis tu m’as oublié !

 Alignement central / Titre serpente / Thème  mémoire

Forme zigzag / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : pilon / Symbole de fond : souvenir

.

.

Fond

.

Évocation 

.

559 6 

.

Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

 .

Symbolique 

 .

Offrir des pensées

Signifie simplement

Que «je pense à vous».

C’est la fleur   qui permet

De dire  qu’on a  une pensée

Affectueuse  envers  un proche.

Elle est également très largement

Utilisée pour exprimer le souvenir

.

Car  dans  la mythologie grecque,

La jeune « Io » fut transformé en

Génisse  par  son amant  Zeus

(Éviter la  vengeance d’Héra)

Puis déposée dans un champ

De  pensées  pour  y passer

La fin de sa vie à déguster

Souvenir de son amour.

des-fleurs-pour-vous.com/

les-fleurs-langage-pensee

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Temps et distance sont deux facteurs

De l’oubli, loin des yeux, loin du cœur !

De plus la réciprocité n’est pas assurée.

J’attends ton retour … je referai ma vie.

.

Chance d’un autre côté,  d’être épreuve,

Servant à réaffirmer la solidité union

Sinon, le ver était, déjà dans, le fruit

Et le retour : poubelle, sinon pilon,

On recycle avec autre partenaire.

 .

 .

Devise du Québec : Je me souviens 

.

Scénario

  .

Je t’ai oublié comme un enfant oublie seau, et pelle, sur une plage ;

tu m’as oublié, occupée que tu étais à faufiler je ne sais trop quoi ;

nous nous sommes oubliés en buvant trop d’alcool pour oublier !

.

Visuels et textuels >>