931 – Comment vivre plusieurs vies ?

Visuels et textuels  >> 

.

Un bon nombre d’acteurs jouent

Un certain nombre personnages

Sans,  pour autant devenir fous

Et, non plus, devenir plus sages.

.

Combien  changeront de métier

Jusqu’à dix fois,  dans leur vie,

Ne leur procurant pas dix vies,

Et seulement  dix apparences.

.

Pour vivre, vraiment moult vies

Il faudrait  mourir,  et renaitre,

Et,  non  simplement  paraitre,

Or personne  n’est  en  capable,

.

Sauf les schizos, sauf les mythos,

Se dédoublant bien en plusieurs,

Jusqu’à passer pour des farceurs,

Et voire criminels sans le vouloir.

.

Si  les gens n’envient pas ma vie,

Je n’envie pas, non plus, la leur.

Je ne la céderai pas pour un plat

De lentilles, ni d’argent, ni d’or.

.

Mais comment vivre moult vies,

Sinon qu‘en les ….. imaginant

Sinon qu’en les projetant,

Sinon, qu’en les volant,

.

Aux plus extravertis.

Ils étalent leurs jours,

Leurs frasques, misères

Sur toute la planète Terre

Et ce, depuis très longtemps,

Pour ne pas dire …… toujours !

.

Je n’ai qu’une âme à contenter,

Et ce ne sera pas en la divisant

En tranches de vie sans lien,

Que je me trouverais bien

Mieux que  je ne le suis,

Et pire,   si  je me fuis.

.

Vivre  par procuration,

Est comme schizophrénie

Entre moi, son portrait à lui,

Pour finir, ne serai ni moi, ni lui

Beaucoup plus proche d’aliénation,

Que d’un avatar de communications !

.

Les acteurs de cinéma, vivent plusieurs situations,

Événements, personnages, la majorité fait la part du feu

Entre leur image et leur mirage, ils reflètent la représentation

De l’auteur les ayant décrits bien qu’imaginent autres scénarios.

.

.

Extension 

.

Les acteurs de cinéma, vivent plusieurs

Situations, événements, personnages.

La majorité fait la part du feu entre

Leur image et leur mirage.

Ils reflètent la représentation de l’auteur

Les ayant décrits, bien qu’ils imaginent

Autres scénarios possibles, fins plausibles.

Certains éprouvent un malin plaisir

À terminer avant la fin en vous laissant

L’imaginer, donc l’assumer, à leur place.

Certains  lecteurs, spectateurs, aiment bien

Cette sortie inachevée tandis que d’autres

Détestent et en font le reproche !

Émission à la télé intitulée, « Vis ma vie »

En laisse quelqu’un prendre la place de l’autre

Comme son double, ça ne peut être que leurre

Et ne sera jamais à prendre comme tel.

Ce n’est pas le cas d’usurpation d’identité,

Comme pour les anciens criminels nazis

Réfugier dans d’autres pays sous faux nom.

Eux au moins on est certain qu’ils ont vécu

Une autre vie mais pas au point de les envier.

Y a aussi ceux qui ont perdu la mémoire

Et recommence tout à zéro ou presque

Tant zéro, en cerveau, n’existe, mort.

.

Il y a ceux qui disent  qu’il vaut mieux vivre sept vies,

Dans la même et la seule que l’on aura, probablement ;

D’autres qui  disent qu’ils se réincarneront autant de fois

Qu’il leur est nécessaire pour atteindre un degré suprême :

À chacun de faire son choix, ce ne sont que deux croyances !

.

J’aurais voulu être un artiste

Chante Balavoine après Aznavour

Et bien d’autres par la suite, encore.

.

J’aurais voulu avoir une autre vie

Et je n’aurai eu que celle que j’ai pu,

Alors que d’autres en auront vécu dix !

.

Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fut : destin

Ou pas, à quoi bon, aujourd’hui, le regretter

Je garde espoir, dans une seconde vie, réaliser

.

Tous mes rêves échoués sur la plage de mon temps

Tant il me faudrait de moult vies, rien qu’à y penser.

Moi, j’en aurai vécu au moins quatre jusqu’à présent

Il me reste la retraite pour la cinquième et dernière !

.

.

Épilogue

.

Vivre plusieurs vies, d’accord,

Tant qui n’aimerait un tel sort.

.

Encore  faut-il  bien  s’entendre

Sur ce qu’il faut en comprendre.

.

En même temps,  dans même vie,

Alternativement, successivement !

.

Même vie c’est possible, contrôlable

On monte une échelle ou on bifurque

.

Alternativement, changeant de genre,

Ou d’identité, y compris d’esthétique !

.

Successivement par des réincarnations,

Qui nous font voyager en espace, temps.

.

Moi, je me serai contenté de quatre vies :

Je ne suis ni un chat, ni un phénix, à sept.

.

Mais il y en a qui en affichent une douzaine,

Changent de lieu, de métier, femme, religion.

.

Point trop n’en faut sinon on finit par s’égarer :

Être personne n’importe où, quand, sera lassant.

.

.

931 – Calligramme

.

Un bon nombre   C  d’acteurs jouent

Certain nombre      O     personnages

Sans,  pour autant    M  devenir fous

  Et, non plus, devenir  M     plus sages

Combien  changeront   E   de métier

Jusqu’à dix fois, dans   N      leur vie

Ne leur procurant pas  T      dix vies

Et seulement dix ap     *   parences.

Pour vivre, vraiment   V moult vies

Il faudrait  mourir,      I    renaitre,

Et, non  simplement   V   paraitre,

Et personne n’est en   R   capable,

Sauf les schizos, les    E     mythos,

Se dédoublant en        *   plusieurs,

Jusqu’à passer pour   M     farceurs

Voire criminels sans  O        vouloir.

Si les gens n’envient U   pas ma vie,

Je n’envie pas, non   L  plus, la leur.

Je ne la céderai pas  T   pour un plat

De lentilles, ni d’ar   *   gent, ni d’or.

.

***************************************

***************************************

.

Mais comment  vivre  moult vies,

Sinon qu‘en les ….. imaginant

Sinon qu’en les projetant,

Sinon, qu’en les volant,

Aux plus extravertis.

Ils étalent leurs jours,

Leurs frasques, misères

Sur toute la planète Terre

Et ce, depuis très longtemps,

Pour ne pas dire …… toujours !

Je n’ai qu’une âme à contenter,

Et ce ne sera pas en la divisant

En tranches de vie sans lien,

Que je me trouverais bien

Mieux que  je ne le suis,

Et pire,   si  je me fuis.

Vivre  par procuration,

Est comme schizophrénie

Entre moi, son portrait à lui,

Pour finir, ne serai ni moi, ni lui

Beaucoup plus proche d’aliénation,

Que d’un avatar de communications !

 .

***************************************

***************************************

 .

Les acteurs de cinéma,   V    vivent plusieurs situations,

Événements, personnages    I    la majorité fait la part du feu

Entre leur image et leur mirage.  E  Ils reflètent la représentation

De l’auteur les ayant décrits bien qu’   S   imaginent autres scénarios.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

931 4

.

Évocation

 .

Je peux imaginer un piédestal,

Deux bobines de fil superposées,

Qui n’attendent  que  les ciseaux

Ou porte cierge dans une église ?

 .

Le fil de notre vie se débobine petit à petit

Et il peut casser :

Et pour quel rôle, personne ou personnage

À  couper au ciseaux.

 .

Symbolique  

 .

Le fil est fortement associé au temps :

L’expression « Le fil du temps«  l’illustre.

Mythologie romaine, est associé aux Parques :

Qui sont les trois sœurs, Nona, Decima et Morta.

 .

Elles détiennent un fil mystérieux qui symbolise

Le cours de la vie : aussi, leur fonction est de

Dérouler et trancher ce fameux fil du destin.

 .

Plus précisément, Nona fabrique, tient le fil ;

Decima déroule le fil  et le met sur le fuseau ;

Morta coupe le fil.

Modifié, source : 1001 Symboles

 .

Descriptif

.

931Comment faire pour vivre moult vies ?

Alignement central     /   Titre   droit     /   Thème   vies

Forme en ovale  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : fil-vie   /  Symbole de fond : ciseaux

.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

931 6

.

Le fil de notre vie se débobine petit à petit

Et il peut casser :

Et pour quel rôle, personne ou personnage

À  couper au ciseaux.

.

Symbolique

 .

Les ciseaux

Sont un symbole de séparation,

De couper les liens, ça peut représenter

Divorce, rupture,  changement de situation

Qui implique qu’on se sépare physiquement

Ou moralement certaines personnes,

Ou la peur de rompre ces liens.

.

Il y a également une notion

De  castration, d’être empêché

De faire quelque chose,

Le sentiment d’être amputé

D’une partie de soi, de notre caractère.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-reve/ciseaux/

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Le fil de la vie est longiligne, rectiligne, sans coupure,

Et si parfois, il se cassera, on pourra ou non le renouer

Il rimera avec personne, personnage, histoire, et rôle

Dont certains seront dramatique et d’autres, drôles.

Face à face avec des vies multiple, de composition,

Évoque à chaque fois projection creusant le fond.

 .

Visuel 

.

.

jouer des personnages

.

.Visuels et textuels  >>

.

 

930 – Moi, je suis fait comme vous

Visuels et textuels >>  

.

Chair, cœur, raison,

Esprit  ou sentiment,

Mais qu’est-ce qui me

Distinguera  de vous !

.

Valeurs et croyances,

Ou autres évidences,

Qui nous bagarrent,

Qui nous séparent.

.

Métiers et cultures,

Expertise des savoirs,

Manière d’être, de voir,

Naitre, mourir, bonsoir.

.

Prétend être un original

Est-ce plutôt bien ou mal,

Humain divin ou bien animal

Chacun  y trouvera son Graal !

.

Je suis bien fait comme  vous,

Suis fait de chair, fait de sang,

De cœur, de sentiment,

D’esprit, raison, tout.

Ce qui nous rassemble,

Ce qui  nous  ressemble,

Fait de nous des humains

Et de la naissance à la fin.

 .

Oui d’accord, mais tout cela n’est rien.

Lors ce qui  comptera, le plus, est bien,

Ce qui donnera toute sa valeur à la vie,

Selon  nos  meilleurs critères  choisis !

.

Je sais que        premier       est argent

Et que tout      pouvoir      en dépend

Et que nos      savoirs    manipulant

Font de nous    gens     divergents.

.

Si fait, je   suis    comme vous,

Ne vous ressemble du tout,

Supérieur, ou inférieur :

Différent en somme.

.

Je suis fait, comme vous,

Et cela me rassure beaucoup

Et, lors je me crois très différent

Je crois, c’est à moi-même, je mens.

.

C’est sûr, il y a des gens … hors normes,

C’est sûr, il y en a qui se disent surhommes,

Oui mais lors leur différence est trop énorme,

Sont-ils encore humains …  sont-ils hommes !

.

.

Extension

.

Divin comme messager entre nous

Et Dieu voire les dieux ! Non, ils sont

Simplement particuliers sur un point,

Que ce soit du corps  et de ses limites,

Ou de l’esprit   et de ses ..…  réussites.

La diversité n’exclut pas la hiérarchie,

Elle l’ordonne au contraire mais comme

C’est nous qui en définissons les critères,

Elle est faussée du point de vue de la Nature.

Qui sait si les cafards ne … nous survivront pas

Par leur aptitude à vivre en milieu acide et pollué,

Irrespirable pour nos poumons : à quoi bon survivre

Si l’on n’en a pas conscience, ma conscience de la vie

Est la même que la vôtre, je suis fait  comme vous,

De matière, esprit et pourtant, bien qu’animaux

Et d’une seule espèce, il y a plus de différences

Entre humains qu’entre autres animaux !

.

Nos expressions n’ont guère changé depuis le début de l’humanité :

Elles ont quelque peu varié en leurs subtilités mais pas leur volonté

De communiquer quelque chose de nous-mêmes et au plus profond

Si nous sommes maîtres de nos paroles, moins de nos expressions,

À moins de jouer un rôle, qui ne correspondra pas à nous-mêmes

Quand les gens se sont mis nus et confrontés à leurs survivances

Les hiérarchies et différences s’estompent  au profit solidarité

L’on découvre alors que l’on est tous faits pareils ou presque

Que nos différence sont culturelles plus que personnelles !

.

Au-delà de toutes nos compétences ;

Au-delà de toutes nos intelligences ;

Au-delà de toutes  nos divergences ;

Au-delà de toutes  nos  différences :

Je suis fait  comme vous, existence,

Naissant, vivant, mourant, balance.

.

Langage n’est pas partout le même,

Nos expressions, mimiques varient,

Mais nos émotions même extrêmes

Se communiquent et tous on en rit,

.

Cela dit, certains se prendront  pour

Des surhommes et lors considéreront

D’autres comme des … sous-hommes,

Et pourtant si peu nous sépare, divise.

.

.

930 – Calligramme

.

Chair, cœur, raison

Esprit  ou sentiment,

Mais qu’est-ce qui me

Distingue  J    de vous !

Valeurs,     E  croyances,

Ou autres    *     évidences,

Qui nous      S     bagarrent,

Qui nous       U       séparent.

Métiers          I          cultures,

Expertise        S            savoirs,

Manière   *   d’être F     de voir,

Naitre,       mourir,   A   bonsoir.

Prétend      être un     I   original

Est-ce         plutôt bien   T  ou mal,

Humain     divin ou bien  *  animal

Chacun    *    y trouvera son  C  Graal !

Je suis bien fait comme        O       vous,

Suis fait de chair, fait        M      de sang,

De cœur, de                       M     sentiment,

D’esprit, de                      E       raison, tout.

Ce qui nous                   *               rassemble,

Ce qui nous                 V                 ressemble,

Fait de nous               O               des humains

Et de la nais               U              sance à la fin.

S

Oui  d’accord,   mais    tout  cela  n’est rien.

Lors  ce  qui  comptera,  le  plus, est  bien,

Ce qui  donnera  toute  sa valeur  à la vie,

Selon nos meilleurs    critères  choisis !

Je sais que        premier       est argent

Et que tout      pouvoir      en dépend

Et que nos      savoirs    manipulant

Font de nous    gens     divergents.

Si fait, je   suis    comme vous,

Ne vous ressemble du tout,

Supérieur, ou inférieur :

Différent en somme.

.

Je suis fait, comme vous,

Et cela   me rassure   beaucoup

Et, lors   je me crois très   différent

Je crois,   c’est à moi-même,   je mens.

C’est sûr    il y a des gens hors     normes,

C’est sûr    il y en a se disant sur     hommes,

Oui mais    lors la différence est trop     énorme,

Sont-ils      encore humains, sont-ils      hommes !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

930 4

.

Évocation

 .

Un trophée pour un sport,

Ou objet d’art pour une culture,

 Ou lampe d’ambiance de couleur 

À chacun  selon  ses choix, humeurs ?

 .

Nous sommes tous, un peu semblables,

Et  un peu différents :

Des lampes émettent lumière verte,

D’autres, couleur rouge.

.

Symbolique

.

Peut-être

Parce qu’elles

Constituent   un

Substitut au  soleil

Ou comme dispositif

D’une  mise en valeur,

Toutes  lampes   feront

L’objet  d’appropriations

Symboliques, de coutumes

Et de rituels en éclairant

L’endroit et l’envers

Wikipédia : lampes

.

Descriptif

.

930 – Suis fait comme vous : chair, cœur, raison

Alignement central  /   Titre serpentin   / Thème   identité

Forme en ovale  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : couleur

.

.

Fond

.

Évocation

.

 930 6

.

Nous sommes tous, un peu semblables,

Et  un peu différents :

Des lampes émettent lumière verte,

D’autres, couleur rouge.

Symbolique 

Les couleurs nous entourent

Et projettent leurs effets sur nous.

Quand certaines  seront apaisantes,

D’autres seront plus dynamisantes.

.

À chaque couleur, sa signification :

Découvrez-les, toutes, afin de mieux

Créer  une décoration harmonieuse.

.

Les couleurs en harmonie sont celles

Qui seront les plus proches  les unes

Des autres sur le cercle : bleu ciel,

Bleu marine et bleu gris, vert

Clair, vert amande et vert olive…

 deco.journaldesfemmes.fr

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que serait monde homogène en noir et blanc

Ce n’est pas qu’il n’a pas de vertu en lui-même

Mais il lui manquerait variation d’harmonies

Qui fait que palette est de nature quasi infinie.

.

Monde sans couleur serait gris tous les jours

Si la couleur de peau est élément différenciation

En aucun cas, elle ne doit l’être  de discrimination.

Couleur rime avec variations, harmonies, émotions

Elle répand  son reflet de lumière  sur notre raison.

 .

Visuel

.

.

Façon de s’habiller

.

Visuels et textuels >>  

929 – Je suis ici, et puis je vais là !

Visuels et textuels  >> 

.

Être ici,

Et être là,

Ou être ici ;

Plutôt que là,

Etre bien ici et bien là

Mon corps ou esprit, là.

Déclinaison  de présences

Aiguisant représentations,

De ce que je vois, j’apprécie

Ignorant de tout le reste, ici.

.

Ailleurs est un mot imprécis,

Comme  nulle part, en esprit :

Milliers endroits  où j’irai pas,

Resteront virtuels,   en images.

.

Mais cela  ne m’empêchera pas

De profiter de tous les paysages

Offerts à ma vue, tous mes sens

Qui me lévitent sur des nuages.

.

Je suis ici,  et puis,   je vais là !

Emmène mon corps avec moi,

Tandis que mon esprit s’en va,

Ailleurs, là où je ne … suis pas.

.

Lors ma vue perçoit le paysage

Nouveau, que je n’ai jamais vu,

Je me sens sur mon petit nuage

Qui me transporte où il m’a plu.

Comme un phare, de son rayon,

Je scrute  le fin fond  d’horizons,

Laissant tomber gens.. .maisons.

.

Je les gomme, de mon lumignon,

Fais comme s’ils n’existaient pas,

Lors s’effacent, en moi : disparus.

Toutefois des milliards d’endroits,

Continueront à persister sans moi,

Où, jamais, je n’y mettrai les pieds.

.

N’étant pas nombril de l’Humanité,

Et, ne pouvant être, partout à la fois,

Ne suis que point  GPS à mon endroit

J’y suis sans y être, ou dédoublement,

N’est pas bilocation, pas téléportation.

Je suis là où est mon corps, seulement

Nulle part ailleurs  qu’en pensée, vision.

.

.

Extensions

.

Cette belle invitation au voyage ne laisse

Pas indifférent  et d’autant  que les lieux

Que les gens seront, parfois, intéressants.

Il y aura les endroits où j’aime retourner,

Ceux que j’ai vu une fois et cela me suffit

Ceux que j’aimerais visiter, mais, je n’ai

Pas le temps, voire l’argent pour y aller,

Ceux que je connais par le ciné, la télé,

Ceux qui me sont totalement inconnus

Et représentent pourtant, de véritables

Merveilles de la nature ou de la culture.

Déjà, d’habiter un endroit qui vous plait

Et ne vous lasse pas est un privilège en soi,

Que ce soit, à la campagne, que ce soit mer,

Montagne, ville, désert, ile, autre atmosphère.

De toute façon,  une vie  ne suffirait pas, à faire

Le tour de la Terre dans les coins et les recoins

Et puis il y en a tellement qui se ressemble

Ou sont sans intérêt ni originalité qu’il

N’est pas utile de les avoir pratiqué.

Un choix judicieux s’impose donc

À tout le monde et sur les cinq

Continents  sinon on risquera vite

L’épuisement physique, moral mental !

.

Les lieux sont marquants, non seulement géographiques : où es-tu ?

Mais aussi existentiels  même lors sont professionnels : que fais-tu ?

Y compris ceux d’où l’on vient où l’on projette de se rendre bientôt !

Grâce à dieu, si ce n’est contraire, on va désormais être géolocalisé,

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire à son PC smartphone

Bientôt, une puce implantée en nous, nous dira où nous sommes

Et l’on ne serait  plus à  cent lieues de dire…qui nous sommes !

.

Aller, vaquer, circuler d’un lieu à l’autre,

Cela sans moindre contrainte, restriction,

Fait partie de la définition de notre liberté.

.

La nouveauté du vingtième siècle, aura été

De nous permettre un déplacement virtuel

Par les réseaux télé, visio, et vidéophonies

.

En aucun cas ils ne replaceront la présence

Physique, réelle, concrète,  voire  charnelle,

L’écran cinéma donnera envie de s’y rendre.

.

Je me sens bien quelque part, en résonnance

Avec le lieu, son paysage, atmosphère, climat,

Et puis je me déplace et je me sens… différent.

.

.

Épilogue

.

Je suis ici, puis je vais là,

Le monde entier est si vaste

Qu’on en a, jamais, terminé

De le visiter, appréhender.

.

Les lieux sont très divers,

Les lieux sont surprenants :

Chacun a une histoire entière

Qui explique son comportement.

.

Si on y accède par moyens différents,

Que ce soit, voiture, train, bateau, avion,

Toute personnelle nous sera sa perception :

La forme impacte le fond et réciproquement !

.

L’appel au voyage est si fort en nous, si pressant,

Que l’on ne peut y résister, que ce soit près ou loin,

Pour ma part, ai sillonné France, Europe, Continents

Et de voyages, à mon âge, j’en ai toujours grand besoin.

.

.

929 – Calligramme

.

Être ici,

Et être là,

Ou être ici ;

Plutôt que là,

Etre bien ici et bien là

Mon corps ou esprit, là.

Déclinaison  de présences

Aiguisant représentations,

De ce que je vois, j’apprécie

Ignorant de tout le reste, ici.

.

JE SUIS ICI,

Ailleurs est un mot imprécis,

Comme  nulle part, en esprit :

Milliers endroits  où j’irai pas,

Resteront virtuels,   en images.

Mais cela  ne m’empêchera pas

De profiter de tous les paysages

Offerts à ma vue, tous mes sens

Qui me lévitent sur des nuages.

.

PUIS JE VAIS LÀ

Je suis ici,  et puis,   je vais là !

Emmène mon corps avec moi,

Tandis que mon esprit s’en va,

Ailleurs, là où je ne … suis pas.

Lors ma vue perçoit le paysage

Nouveau, que je n’ai jamais vu,

Je me sens sur mon petit nuage

Qui me transporte où il m’a plu.

Comme un phare, de son rayon,

Je scrute  le fin fond  d’horizons,

Laissant tomber gens.. .maisons.

Je les gomme, de mon lumignon,

Fais comme s’ils n’existaient pas,

Lors s’effacent, en moi : disparus.

Toutefois des milliards d’endroits,

Continueront à persister sans moi,

Où, jamais, je n’y mettrai les pieds.

.

ET PUIS AILLEURS 

N’étant pas nombril de l’Humanité,

Et, ne pouvant être, partout à la fois,

Ne suis que point  GPS à mon endroit

J’y suis sans y être,    ou dédoublement,

N’est pas bilocation,      pas téléportation.

Je suis là où est mon         corps, seulement

Nulle part ailleurs            qu’en pensée, vision.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

929 4

.

Évocation

 .

Un phare bâti  très haut,

Une bouteille du genre thermos

Pourquoi pas instrument hautbois 

Tout dépendrait du lieu où on se place ?

 .

On peut projeter une forme de hautbois

Sinon de flute, ou d’instruments à vent :

Dans tous les cas, il est partout au fond.

 .

Un petit air de hautbois par ici,

Puis, un autre, un jour, et  par là :

Chaque endroit  mériterait  son air,

Chaque lieu dégage son atmosphère.

 .

Symbolique

 .

Le hautbois

Est connu dès l’antiquité.

Instrument évolué en espace

Et dans le temps avec sa diversité

Qui n’a d’égale que créativité des civilisations

Et cultures dans lesquelles cet instrument

Est encore utilisé de nos jours.

.

Les hautbois traditionnels  (bombarde)

Et les hautbois modernes

(Musette, hautbois baroque, hautbois classique)

Forment une grande famille aux multiples facettes.

 .

Descriptif

.

929Je suis ici, puis je vais là, et puis ailleurs

Alignement central  /   Titre intercalé   / Thème    lieux

Forme droite  / Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : hautbois / Symbole de fond : lieux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

929 6

.

Un petit air de hautbois par ici,

Puis, un autre, un jour, et  par là :

Chaque endroit  mériterait  son air,

Chaque lieu dégage son atmosphère.

 .

Symbolique 

 .

Un lieu (au pluriel : lieux) désigne une portion de l’espace,

Au sens propre ou au sens figuré, caractérisée par son usage

Ou par les évènements qui s’y sont déroulés, dans l’Histoire.

.

Synonyme  d’« emplacement », « place »  ou  « endroit »

.

Ce terme apparaît  notamment  en plusieurs contextes.

Différents lieux, différents états mentaux, différentes

Perceptions, émotions, rencontres  sans parler  de

Souvenirs vécus et relatés ou non par soi-même.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On a coutume d’utiliser un rond pointe en bas

Pour signaler sur pannée, carte, écran, etc.,

Lieu, endroit où on est, rapport à ou ’on va

Certains aimeront admirer les panoramas

Tandis que d’autres, y habiter un temps.

.

Allez ici et là, puis revenir par ci par là,

Au gré de ses envies et au gré des lieux

N’épouse, n’évoque, pas de forme précise

Et ce, même en jouant bien du hautbois !

 .

Visuel

.

.

Expressions françaises de lieux

.

Visuels et textuels  >> 

928 – Chacun sa vie, un peu comme

Visuels et textuels >> 

.

Chacun vit sa vie

Comme il lui plait :

Chacun vivrait sa vie,

Selon ce  qu’il  connait,

Ou bien chacun vit sa vie,

Calculant propres intérêts.

.

L’on oppose souvent et à tort

Les scientistes et les artistes

Avec ceux qui travaillent

Ceux qui  chôment

Ou les  inutiles

Aux utiles.

 .

Dans la vision

La plus mercantile

Il n’y a de place que pour

Les utiles  qui font marcher

Feront progresser  le système

Capitalistique voire scientifique

Autres sont des bouches à nourrir. 

.

Et chacun  vit sa vie, un peu comme,

Tous les gens,

Chacun  vit  sa vie, un peu, comme,

Il   l’entend ;

Ce qui procure  diverses fortunes,

Autour noyau

Servant de référence commune

Et juste à propos.

 .

L’espérance vie augmente

Lorsque progrès, en santé

Parce qu’une forte attente

Pousserait à la prolonger.

.

En dépit multiples réalités

Leur trouvant un sens inné :

Biens, savoirs bien cumulés,

Pour mieux en  jouir, profiter.

.

Chacun va, sens autre, chercher,

Peut-être même nouveau a trouvé

En aucun cas, ne  nous sera donné,

Par pure sinon simple charité. 

.

Toute  croissance  économique, reste un impératif

 De profit, pour les riches, tout autant que  de survie

Pour les pauvres  même si c’est au péril de la Planète

Et des générations futures, et qui s’en débrouilleront !

.

.

Extensions

.

Accumuler richesses matérielles

Rien que  pour avoir  le pouvoir  de

Les posséder, les exposer, les vendre,

Les revendre, assurer sa descendance

Et ce, jusqu’à la septième génération,

Comme dans la Bible est un non-sens

Qui ne fait plus rêver tout le monde.

Lors on vit centenaire, ce n’est plus

Le manque de quoi que ce soit qui

Nous préoccupe : vide d’existence.

Et croire que le matériel  remplace

Ou remplit le spirituel est non-sens :

C’est équilibre entre deux qui compte,

Et nous satisfait : le pauvre, devenu riche,

En sacrifiant tout, y compris sa famille, se dit

Satisfait d’avoir pris revanche sur d’où il est parti.

Il omet de préciser pour aller où, pour devenir quoi.

Chacun fait sa vie comme il l’entend, et l’essentiel

Est de ne pas le regretter et, qu’à la fin il se dise

Satisfait de l’expérience humaine qu’il a vécu,

Qu’il a construit et qu’il referait tout pareil

S’il lui était demandé. Oui, me direz-vous,

Mais cela on ne le sait qu’à la fin, qui nous dit

Que, si l’on avait fait autrement, nous ne serions

Pas aussi content si tous les chemins mène à Rome.

 .

Chacun voit midi à sa porte, dit un proverbe

Lors disant cela il s’agit d’une critique acerbe

Sur  notre monde, moderne, et, individualiste,

Pour qui lui seul compte bien que tous en piste

Pour contribuer au bien-être du grand nombre.

Étant fait de tous, on ne peut vivre seul, pour soi,

L’indépendance, autonomie totale, n’existant pas,

Nous avons les mêmes besoins physiques, mentaux

Sans compter, spirituels, qui donnent sens  à sa vie !

.

Le Monde est fait de choses et d’affaires,

Autant que de tout un chacun et chacune,

Les uns cherchant, partout, bonne fortune,

Les autres, étant, restants, en leurs misères.

 

Il faut de tout, pour faire un monde,  on dit !

En cela, il est plus que bien servi  et desservi :

Des ermites, des politiques, mégalomaniaques

Des gens en pleine santé et d’autres, patraques.

 

Mais chacun vit sa vie en dépendance des autres

Tant il ne peut guère s’affranchir de tous ses liens

Et puis, il y a toujours compétition, parfois féroce,

Et les destins de certains qui sont des plus atroces.

.

.

Épilogue   

.

On pourrait croire, on voudrait croire

Que chacun vit sa vie comme bon lui semble.

.

On pourrait croire, ne voudrait croire

Que chacun ne vit point comme il lui semble.

.

Réalité est quelque part entre les deux :

Quelques choix personnels et autres, imposés.

.

On ne déciderait du cours de sa vie, seul :

Pour autant, qui nous empêche de bifurquer.

.

Dans la vie, tout serait question de choix

Ne pas choisir : laisser autres décider pour soi.

.

Qu’on ait fait le bon ou le mauvais choix,

Revenir sur ses pas, délicat : faut aller de l’avant.

.

Pour finir, je ne regretterai pas mes choix

On me les a imposés enfant adolescent, pas adulte.

.

.

928 – Calligramme

.

Chacun vit sa vie

Comme  C  il lui plait :

Chacun    H   vivrait sa vie,

Selon ce    A      qu’il  connait,

Ou bien      C   chacun vit sa vie,

Calculant    U     propres intérêts.

L’on oppose N   souvent, et à tort,

Les scientis  *    tes et les artistes

Avec ceux   V    qui travaillent

Ceux qui   I       chôment

Ou les    T   inutiles

Aux  *  utiles.

 .

Dans   S la vision

La plus   A  mercantile

Il n’y a de  *  place que pour

Les utiles   V   qui font marcher

Feront pro   I    gresser, le système

Capitalisti  E   que voire scientifique

Autres sont   *   des bouches à nourrir. 

.

Et chacun  vit sa vie, un peu comme,

Tous les gens,

Chacun  vit  sa vie, un peu, comme,

Il   l’entend ;

Ce qui procure  diverses fortunes,

Autour noyau

Servant de référence commune

Et juste à propos.

 .

L’espérance vie augmente

Lorsque   progrès,    en santé

Parce qu’une  U  I  forte attente

Pousserait à  N    L  la prolonger.

En dépit mul  *      *  tiples réalités

Leur trouvant  P      L  un sens inné :

Biens, savoirs   E        ‘    bien cumulés,

Pour mieux en  U        E   jouir, profiter,

Chacun va, sens  *         N  autre, chercher,

Peut-être même   C          T  nouveau a trouvé

En aucun cas, ne   O           E    nous sera donné,

Par pure sinon      M             N       simple charité. 

                 D

*******************************************************************************

*******************************************************************************

.

Toute  croissance  économique, reste un impératif

 De profit, pour les riches, tout autant que  de survie

Pour les pauvres  même si c’est au péril de la Planète

Et des générations futures, et qui s’en débrouilleront !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

928 4

.

Évocation

 .

Une tête, une corps, des jambes :

Un garçon, un homme,  au choix, 

Mais rien ne justifie que ce ne soit pas

Une fille, un homme, voire un travesti !

.

Si on projette, percoit  forme  humaine,

On en distingue pas  de  manière d’être

La  forme, en silhouette, et  vue de dos,

Laisse peu transparaitre  quelque  fond.

.

L’homme trapu, l’air volontaire, sûr de

Ce qu’il est, qu’il fait :

À partir du moment où c’est son choix :

Que peut-on en dire !

 .

Symbolique

 .

Un choix de vie

Résulte de la décision

D’un individu ou groupe

Confronté à une situation

Ou  à  un   système  offrant

Une  ou   plusieurs   options.

.

Le  terme  « choix »  pouvant

Désigner le processus par lequel

Cette opération  est menée  à bien

Et/ou le résultat de ladite opération.

.

En philosophie, la question est de savoir

Si un individu effectue des choix librement

Ou est déterminé renvoie au problème de

L’existence ou non du libre arbitre.

Wikipédia : choix de vie

 .

Descriptif

.

928Chacun vit sa vie un peu comme il l’entend

Alignement central  /   Titre serpentin   / Thème    choix-vie

Forme anthropo      / Rimes égales   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : choix-vie / Symbole de fond : choix-vie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

928 6

.

Trois choix possibles, non équivalant

Et voire même opposés

À partir du moment où c’est son choix :

Que peut-on en dire !

 .

Symbolique 

  .

Choix résulte de la décision d’individu

Ou d’un groupe confronté à une situation

Ou à un système offrant  plusieurs options.

.

Il pourra  désigner le  processus  par lequel

Cette  opération  est menée à bien  et obtient

Le  résultat  de ladite opération  de son choix.

.

En  philosophie, la  question  de  savoir  si   un

Individu effectue choix librement ou déterminé

Est problème d’existence ou non du libre arbitre.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Une  silhouette animée, d’homme ou femme

Vue de dos et d’une pose plutôt bien campée

Cela rime avec affirmation de soi, de choix,

Dans sa sphère personnelle, il en sera le roi.

.

Mais dans ce face à face avec autre et monde

Le choix est parfois restreint, parfois énorme

Tant et si bien que fond ne couvre pas forme.

 .

Visuel

.

.

On les oppose, lors tous deux composent

.

Visuels et textuels >>  

 

 

 

927 – En quoi nos vies : différentes ?

Visuels et textuels >>  

.

Semblable, différent

Voilà genre humain,

Marquant différences

Toutes  ressemblances.

.

Le pouvoir de catégoriser

Semble sans aucune limite

Jusqu’à un esprit  de clocher,

Et, sans aller jusqu’à familier,

Finissons déjà par être unique.

.

Tant la normalité est une notion

Sociale mais   non physiologique

On est tous un peu ci, un peu ça,

Mélange de folie  et  de   raison,

Et qui fait   notre  humanisation

Pour  tous  mourir, en fin de vie.

.

En quoi nos vies sont différentes

En presque rien, pour l’essentiel,

En presque tout,  pour personnel,

En adoptant posture incohérente.

.

Les monomaniaques, les passionnés

N’ont, qu’un objet, un but, avancés :

Objet, collection, ou but, perfection !

Et, on en trouve   plusieurs millions.

.

Il y a aussi les intros et extravertis,

Quelques   psychopathes,  pervertis,

Ceux qui se dispersent … soupirent,

Commencent tout … sans rien finir.

.

Y a ceux, qui se concentreront, sur

Une unique chose en plein devenir,

Ceux qui ratissent plus grand large

En parlent mais… plus rien ne font.

.

Ceux qui explorent au plus profond

En pensant être un puits de science

Et qui n’aboutissent arrivés au fond

Qu’à perdre la crédibilité d’audience.

.

Ceux qui délaissent même les congés

Ayant encore trop peur de s’ennuyer,

Contre ceux qui seront en partances,

Quand toujours prêts  pour s’évader !

.

Et on pourrait les catégoriser,

En autant  de cases qu’on veut,

Pas au point de devenir unique :

Y a erreur sur le psy-cho-lo-gique

Et nous sommes tous un peu ceci,

Un peu, cela, selon le cas, le dosage.

.

Vouloir faire  le fou  ou  bien  le sage,

Nous sortirait vite de toutes normalités.

Oui mais, la normalité qu’est-ce que c’est,

C’est être plus semblable être  plus  différent,

Dans l’écart-type, autour  de  belles moyennes,

Qui change selon l’époque voire selon le temps.

.

.

Extensions

 .

Rien ne sert de gommer nos différences : elles sont richesses.

Elles se remarquent comme un nez, plein milieu d’une figure.

Les principales restent visibles  sur les visages, mais pas que !

Nombre d’entre elles  concernent aussi  leurs environnements,

En disant long sur leurs manières de vivre et de communiquer

Et leur histoire, personnelle, familiale, sociale, confessionnelle,

Les distinguera de tous les autres, y compris en communautés.

Celui qui vit dans un monastère, ne vit comme un mannequin :

L’un est dans l’ombre, caché du monde, l’autre sous projecteur.

.

Nos vies sont différentes par rapport

À celles que vivaient nos parents, aïeux ;

.

Nos vies sont différentes par rapport

À notre âge, notre région, état de santé ;

.

Nos vies sont différentes par rapport

À notre ethnie, notre métier, et religion ;

.

Nos vies sont différentes par rapport

À nos projets personnels, nos réalisations ;

.

Nos vies sont différentes par rapport

À notre tempérament, caractère, passion ;

.

Nos vies sont différentes par rapport

À nos situation sociales et économiques ;

.

Nos vies sont différentes par rapport

Aux rencontres, aux voyages, aux  loisirs ;

.

Nos vies sont différentes par rapport

Au sens qu’on lui donne et aux croyances.

.

.

927 – Calligramme

.

Semblable, différent

Voilà genre    humain,

Marquant   E    différences

Toutes  res   N   semblances.

Le pouvoir     *  de catégoriser

Semble sans  Q   aucune limite

Jusqu’à un es  U  prit  de clocher,

Et, sans aller    O  jusqu’à familier,

Finissons déjà   I    par être unique.

Tant la norma    *  lité est une notion

Sociale mais      N non physiologique

On est tous un   O  peu ci, un peu ça,

Mélange de fo    S     lie et de  raison,

Et qui fait  no      *   tre humanisation

Pour  tous  mou  V   rir, en fin de vie.

En quoi nos vies  I  sont différentes :

En presque rien  E   pour l’essentiel,

En presque tout  S   pour personnel,

En adoptant postures, incohérentes.

 .

Les monomaniaques, les passionnés

N’ont, qu’un objet, un but, avancés :

Objet, collection, ou but, perfection !

Et, on en trouve   plusieurs millions.

 .

Il y a aussi les intros et extravertis,

Quelques   psychopathes,  pervertis,

Ceux qui se dispersent … soupirent,

Commencent tout … sans rien finir.

 .

Y a ceux, qui se concentreront, sur

Une unique chose en plein devenir,

Ceux qui ratissent plus grand large

En parlent mais… plus rien ne font.

 .

Ceux qui explorent au plus profond

En pensant être un puits de science

Et qui n’aboutissent arrivés au fond

Qu’à perdre la crédibilité d’audience.

 .

Ceux qui délaissent même les congés

Ayant encore trop peur de s’ennuyer,

Contre ceux qui seront en partances,

Quand toujours prêts  pour s’évader !

Et on pourrait     D       les catégoriser,

En   autant  de     I     cases qu’on veut,

Pas au point de    F    devenir   unique !

Y a erreur sur le    F       psy-cho-lo-gique

Et nous sommes     É        tous un peu ceci,

Un peu, cela, selon    R           le cas, le dosage.

Vouloir faire  le fou     E            ou  bien  le  sage,

Nous sortirait vite de      N              toutes normalités.

Oui mais, la normalité      T               qu’est-ce que c’est,

C’est être plus semblable     E                 être  plus  différent,

Dans l’écart-type,  autour      S                  de  belles moyennes,

Qui change selon l’époque       ?                    voire selon le temps.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

927 4

.

Évocation

 .

Un phare, très haut

Ou une fusée lunaire Tintin

Mais qui ressemble autant à

Instrument de musique à bec

Tous les instruments à bec, même quand ils

Se ressemblent et fort,

N’émettent pas les mêmes sons, et ne sont

Pas faits de même matière.

 .

Symbolique

 .

Les instruments

De musique demandent

Une technique et

Une grande habileté.

.

S’ils n’ont pas de

Symbolisme particulier

Pour la plupart, dès

Qu’ils sont entre nos mains,

Ils témoignent de la

Dextérité que nous possédons,

Celle requise pour pouvoir en jouer.

La musique est un art.

.

Celle que nous tirons de l’instrument

Symbolise un don, un talent particulier

Une expression personnelle et artistique.

L’instrument de musique deviendrait alors

Un des supports d’expression de notre talent.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Instruments-de-musique

 

Descriptif

.

927 – En quoi nos vies sont-elles différentes ?

Alignement central  /   Titre droit   / Thème  identité

Forme courbe    /   Rimes égales    /   Fond accordé  à forme

Symbole de forme : instruments / Symbole de fond : ressembler

.

.

Fond

.

Évocation 

.

927 6

.

Tous les instruments à bec, même quand ils

Se ressemblent et  même fort,

N’émettent pas mêmes sons, et personnes

Ne sont pas faits de même matière.

.

Symbolique 

.

Ce qui fait que nous

Sommes les mêmes

Nous sommes tous

Des êtres humains.

Et, par conséquent,

Nous sommes  tous

Constitués .…  de la

Même………. Façon.

Ce qui fait  que nous

 Sommes  différents :

Et nous  n’avons pas

 Les mêmes……. Goûts,

Les mêmes caractères,

Les mêmes éducations,

Ni  les  mêmes cultures.

Et, en outre, nous avons

Des physiques différents,

Lors certains sont grands,

Et, d’autres : maigres,  gros,

Yeux bleus, verts, marron, gris,

Peau noire, blanche, si fait chacun

Serait à la fois semblable et unique.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous sommes tous semblables et tous différents

Mais ce n’est pas une conclusion, c’est juste un fait

Déjà notre ADN nous différencie de tous les autres

Ajoutons à cela, l’éducation, la culture, profession

Quand ce ne seront pas les loisirs ou une passion,

Trouvez-moi quelqu’un qui soit le clone de l’autre

Mais si nous étions tous pareils comme jumeaux

Quel ennui de se reconnaitre en une multitude :

Comment faire pour changer un tant soit peu.

.

Ressemblance  et  différences  peuvent   être

Grandes, moyennes, petites, subjectivement

Riment successivement ou  alternativement

Pour comparer, faut être deux comparables

Mais toutes les différences  ne pourront être

Recouvertes par un objet tant fond est divers

Comme flute à bec,  autre instrument à vent !

 .

Visuel

.

.

Des vies de cœur ou de raison

.

Visuels et textuels >>  

926 – Nombre de nouveaux réseaux sociaux !

Visuels et textuels  >>  

.

Nouveaux réseaux familiaux,

Amicaux  et dit sociaux

Où vivent s’empilent

Côté face, côté pile,

Le long   de  la vie

Nombre d’enfants

 Adultes et  retraités

Où réseaux  évoluent

En fonction des intérêts,

Passions affinités pour contacts.

.

Aujourd’hui, quel jeune n’aurait pas à son actif,

Réseaux sociaux  qu’il fait croitre, ou entretient,

Copains, copines, de lycée, d’écoles ou université

D’un côté branchés, hobby ; addiction de l’autre.

.

Et puis, avec le temps, leurs  réseaux  changent :

Les voilà mariés  et qui plus est, devenus parents.

Les  célibataires sont, peu à peu, rayés  de la liste,

Tant ils n’ont pas, du tout, mêmes préoccupations

Ni mêmes contraintes, même rythmes  d’activité.

.

Les enfants grandissent, et petits, vont  à  l’école,

Se font des amis qui viennent jouer à la maison,

Et l’on invite  les parents  et le groupe d’enfants,

Forme une communauté comme famille  élargie.

.

Le travail est en plus, prenant, est plus exigeant

Pour payer et les facture, et  les prêts immobiliers,

Plus les frais de garde et  de loisirs  de ses enfants.

.

Quarante ans, bientôt, déjà, cela se fête :

On réunit tout le monde, ça fait presque cent

Un tiers famille, un tiers amis et tiers collègues.

.

Les enfants s’en vont pour leurs études et métiers.

Avec eux, disparaissent, tous leurs réseaux sociaux ;

Ne reste que  la famille proche, quelques vieux amis.

.

Soixante-deux ou trois : sonne l’heure de la retraite :

Puis  le réseau  des collègues  de  travail …  s’évanouit,

Ne restent  qu’associations,  auxquelles    l’on souscrit.

.

Ah non : tant  qu’il reste   les fidèles,   parmi les fidèles,

Et l’on s’inviterait périodiquement   tous les  trois mois,

Plus souvent chez les autres,     et plus rarement chez soi

Mais   tout  cela   sans trop    bien savoir dire pourquoi !

.

C’est, sans doute, afin de ne    pas  se retrouver  tout seul.

Mais cela dit, ce sont aussi   vos anciens  réseaux sociaux,

Qui vous poussent et de manière irrésistible vers la sortie.

.

.

Extension

 .

La loi de la quantité ne présume rien quant à sa qualité

Dans le cas où il est question d’échanges interpersonnels

Cent interlocuteurs valent mieux que cent mille suiveurs

Vous me direz que cent est un club fermé de privilégiés,

Tandis que cent mille est de commerce ou de célébrité.

Si on ne peut se passer de réseau social pour exister

Ce dernier peut aussi vous enterrer et à jamais !

.

Les réseaux sont comme une panacée

De lutte contre sa profonde solitude

Et d’amplificateur de la solidarité

Encore faut-il en faire habitude

.

Car un réseau est un organisme

Qui nait et qui vit, mais qui meurt

Si on ne l’entretient, ne le nourrit pas,

Bien qu’il s’en crée toujours de nouveaux.

.

Qui ne fait partie aujourd’hui d’aucun réseau

N’existe pas, n’existe plus, n’existera jamais plus

Hors d’un réseau, pourrait-on dire : point de salut,

Ne serait-ce que comme auditeur, passif au bas mot.

.

.

926 – Calligramme

.

NOMBRE  DE

.

Nouveaux réseaux familiaux,

Amicaux   R  ..……..……   S   et sociaux

Où vivent  É    ….………….…. O  s’empilent

Côté face  S   ……………………..…  C  côté pile

Le long   E  ………..……………..……  I    de la vie

Nombre  A  …….…….…..………….  A  d’enfants

 Adultes   U   ……….….….……..… U   retraités

Où réseaux   X  …………..  X     évoluent

En fonction  …..….…..  des intérêts,

Passions affinités pour contacts.

.

  NOUVEAUX RÉSEAUX

.

Aujourd’hui, quels jeunes n’auraient pas à leur actif,

Réseaux sociaux qu’ils font croitre, et entretiennent,

Copains, copines, de lycée, d’écoles, université

D’un côté branchés hobby, addiction de l’autre.

Et puis, avec le temps, leurs  réseaux  changent :

Les voilà mariés  et qui plus est, devenus parents.

Les  célibataires sont, peu à peu, rayés  de la liste,

Tant ils n’ont pas, du tout, mêmes préoccupations

Ni mêmes contraintes, même rythmes  d’activité.

Les enfants grandissent, et petits, vont  à  l’école,

Se font des amis qui viennent jouer à la maison,

Et l’on invite les parents et le groupe d’enfants,

Forme une communauté, une famille  élargie.

Le travail est en plus, prenant, plus exigeant

Pour payer et les facture, et  les prêts immobiliers,

Plus les frais de garde et  de loisirs  de ses enfants.

.

SOCIAUX

.

Quarante ans, bientôt, déjà, cela se fête :

On réunit tout le monde, ça fait presque cent

Un tiers famille, un tiers amis et tiers collègues.

Les enfants s’en vont pour leurs études et métiers.

Avec eux, disparaissent, tous leurs réseaux sociaux ;

Ne reste que  la famille proche, quelques vieux amis.

Soixante-deux ou trois : sonne l’heure de la retraite :

Puis  le réseau  des collègues  de  travail …  s’évanouit,

Ne restent  qu’associations,  auxquelles    l’on souscrit.

Ah non : tant  qu’il reste   les fidèles,   parmi les fidèles,

Et l’on s’inviterait périodiquement   tous les  trois mois,

Plus souvent chez les autres,     et plus rarement chez soi

Mais   tout  cela   sans trop    bien savoir dire pourquoi !

C’est, sans doute, afin de ne    pas  se retrouver  tout seul.

Mais cela dit, ce sont aussi   vos anciens  réseaux sociaux,

Qui vous poussent et de manière irrésistible vers la sortie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

926 4

.

Évocation

 .

Bouteille en plastique,

 Flacon de médicament

Ou lampe-tempête

Ou réseau social ?

.

Histoire de rester bien présent,

Lampe éclairante pour le Monde.

Chacun se crée  et  chacun   nourrit

Réseaux d’amis et de rencontres.

 .

Symbolique     

 .

La lampe est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient

La lumière individuelle

Qui peut se transmettre.

.

Elle nous guide peut guider les autres.

Et lors,  si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente pour nous

L’intelligence  lumineuse

D’une personne  précise.

Sa pensée nous éclaire !

Tristan-moir.fr/lanterne

 

Descriptif

 .

926 – Nombre de nouveaux réseaux sociaux !

Alignement central  / Titre intercalé  Thème  communication

Forme courbe    /   Rimes libres   /   Fond accordé  à forme

Symbole de forme : lampe  / Symbole de fond : réseaux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

926 6

.

Histoire de rester bien présent,

Lampe éclairante pour le Monde.

Chacun se crée  et  chacun   nourrit

Réseaux d’amis et de rencontres.

 .

Symbolique 

 .

Un Français sur deux possède un compte

Sur un réseau social, cela correspond

À peu près à trente millions d’abonnés.

Et ceux-ci passent près de deux heures

Par jour, connectés  au réseau préféré

Ces chiffres démontrent l’importance

De Facebook et Google et de Twitter

En vie quotidienne de concitoyens.

Ils sont devenus  incontournables

Pour de nombreuses entreprises.

Source : dynamique-mag.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

À chacun son réseau, fonction de son âge,

De sa situation, de sa profession, sa passion,

Et quand on veut s’en dispenser ou s’en retirer,

On aura, soudain, l’impression de ne plus exister

Et c’est un peu  comme pour financer  sa retraite

Il faudra capitaliser en même temps que cotiser

Réseau d’amis proches, physiquement parlant,

Autre plus lointain ou plus virtuel, incertain,

Mais les multiplier à l’infini ne sert à rien.

.

La lampe tempête résiste à tout événement

Et elle éclaire encore en cas de panne ou chute

Elle figure  son réseau d’amis, proches, fidèles,

En rapport  libre  et  sans moindre contrainte.

Néanmoins elle ne recouvrira pas tous les cas

Parfois  même, contre vous, vous dépréciera 

Vous isolant dans votre solitude ou retraite.

 .

Visuel

.

.

Beaucoup de moyens, de mots, réseaux

.

Visuels et textuels  >>  

925 – Il y a ce qu’on dit, et la manière et à qui !

Visuels et textuels  >>

.

Il y a  ce que l’on dit,

Et comment et à qui.

Je m’adresse,  à vous,

Et à je ne sais pas qui,

Le fais parfois en vers,

Envers  et contre vous !

.

Je raconte des histoires,

Tantôt blanches,  noires !

Les caractères, primaires,

Adhéreront  ou rejetteront,

Et les caractères secondaires

Temporiseront avant décision.

.

La poésie n’a plus bonne presse,

Vers elle, personne ne s’empresse,

On se contente, souvent, de zapper :

Pas le temps d’approfondir, chercher,

Autre forme d’écriture ou de…pensée.

.

Il y a  les  caractères  primaires,

Qui disent  ce qui traverse l’air

En parlant de torts et de travers,

S’adressant à leurs congénères.

.

Ils parlent avant d’avoir réfléchi,

Lors malgré eux et comme ça peut,

Mais c’est presque oublié, aussitôt dit :

Ne comprenant pas qu’on leur en veut.

.

Il y a les caractères  plus secondaires

  Qui temporisent, mais sans en avoir l’air

Vous feront re-préciser toutes affaires,

Pour ne pas comprendre tout de travers.

.

Et ils réfléchissent avant de formuler

Question, réponse, mal appropriées

Pour ne pas lancer de faux débats,

Où, à la fin, l’on ne s’accordera.

.

Sur ce qui est vrai  ou faux ou pas

Il s’agit, avant tout d’avoir raison :

De négation en déni franchi le pas,

Il n’y a que, solution contestation.

.

Conteste,   contexte, convexations,

Les paroles dépassent les pensées

Ou pensées dépassent les paroles,

Au choix : cela revient  au même.

.

Fin communication, interaction :

La poésie du verbe est  en  berne,

Lors plus rien ne   vous concerne

Qu’assurances de   votre position

Faisant de l’autre,  une négation

Qui ne peut établir une relation

Qui fasse taire toute suspicion.

.

.

Extensions

.

On change  de musique, changeant

D’instrument,  partitions, auditeurs,

D’acoustique, de durée, d’événements.

On passera  du temps  pour s’adapter à

Des contextes  que l’on dits particuliers,

Notamment  lors de négociations serrées

Où aucune  des deux parties  ne pourra se

Plier  à perdre de la face, plutôt la sauver !

La politique  est l’art  de faire venir  l’autre

Avec son accord  sur  son  terrain, bien plus

Que d’aller piétiner le sien, pour le braquer.

Rhétorique  est  art  de faire passer  la forme

Avant le fond  en donnant  l’impression qu’il

Ne peut en être autrement très convaincant.

La poétique a contrario  est l’art d’évocation

À lire entre ses lignes ses  images, symboles.

Elle aura souvent  deux niveaux  de lecture,

Tout comme pour les contes pour enfants :

Son imaginaire renverra  au réel,  à la fois

Personnel et collectif  et cela du seul fait

Qu’elle reste  peu descriptive,  enfermée

Dans un temps, période… sens donné !

.

Chacun sait que : la manière de dire et aussi importante

Que ce qu’on a à dire, qu’il faudra s’adapter à son interlocuteur

Pour ne pas le mettre en colère, refus d’entendre, s’il n’y a pas lieu.

Manier l’humour ou l’ironie posera de suite, la question du sérieux

Et qui plus est, d’un double sens à décoder et voire à interpréter.

L’on utilisera, parfois, des moyens, indirects, voire détournés,

Tel cet épitaphe sur une tombe en forme de remémoration.

Moi, je vous dis cela en l’écrivant, est-ce le bon moyen :

Qu’importe car l’essentiel est d’arriver à ma fin.

.

Communiquer selon l’art et la manière

C’est ce qu’apprennent les littéraires

Et aujourd’hui, les communicants

Pour leurs politiques, stratégies.

.

Dans un couple,  c’est différent :

Les choses sont dites clairement,

Les choses sont dites calmement,

Et parfois, dites amoureusement.

.

Mais pas toujours : on élève le ton

Et toute parole prend autre raison,

On fait, parfois, procès d’intention,

Là où il n’y a qu’une forte émotion.

.

.

925 – Calligramme

.

Il y a  ce que l’on dit,

Et comment et à qui.

Je m’adresse,  à vous,

Et à je ne sais pas qui,

Le fais parfois en vers,

Envers  et contre vous !

Je raconte des histoires,

Tantôt blanches,  noires !

Les caractères, primaires,

Adhéreront  ou rejetteront,

Et les caractères secondaires

Temporiseront avant décision.

La poésie n’a plus bonne presse,

Vers elle, personne ne s’empresse,

On se contente, souvent, de zapper :

Pas le temps d’approfondir, chercher,

Autre forme d’écriture ou de…pensée.

IL Y A CE QU’ON DIT

Il y a  les  caractères  primaires,

Qui disent  ce qui traverse    l’air

En parlant de torts et de   L   travers,

S’adressant à leurs       *     congénères.

Ils parlent avant         Y     d’avoir réfléchi,

Lors malgré eux         *     et comme ça peut,

Mais c’est presque     A *    oublié, aussitôt dit :

Ne comprenant pas   *       *     qu’on leur en veut.

Il y a les caractères     C            *      plus secondaires

  Qui temporisent, mais  E              *    sans en avoir l’air

Vous feront re-préciser   *                 *    toutes affaires,

Pour ne pas comprendre Q                *  tout de travers.

Et ils réfléchissent avant  U                 *      de formuler

Question, réponse, mal    ‘                 *     appropriées

Pour ne pas lancer de  O                *    faux débats,

Où, à la fin, l’on ne    N             *     s’accordera.

Sur ce qui est vrai   *         * ou faux ou pas

Il s’agit, avant tout D  * d’avoir raison :

De négation en déni I  franchi le pas,

Il n’y a que, solution T  contestation.

LA MANIÈRE ET À QUI !

Conteste,   contexte,  L   convexations,

Les paroles dépassent A      E  les pensées

Ou pensées dépassent  *             T  les paroles,

Au choix : cela revient  M                 *   au même.

Fin communication,  A                     À   interaction :

La poésie du verbe   N                       *  est  en  berne,

Lors plus rien ne     I                        Q  vous concerne

Qu’assurances de    È                       U  votre position

Faisant de l’autre,   R                      I   une négation

Qui ne peut établir   E                    !   une relation

Qui fasse taire la     *************    suspicion.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

925 4

.

Évocation

 .

Une lampe à pétrole

Avec un petit réservoir

Et un gros verre diffuseur

Pour éclairer une ambiance.

 .

Ce qu’on dit resterait de l’ordre de la lumière

Et la manière dont on le fait, de sa forme,

Ici une lampe dont on module la mèche.

 .

Une lampe peut être utilisé normalement

Afin de vous éclairer :

Mais on peut la baisser, ou bien l’élever,

Pour assombrir, aveugler.

 .

Symbolique

 .

Peut-être

Parce qu’elles

Constituent un

Substitut au soleil,

Ou comme dispositif

D’une mise  en valeur,

Les lampes feront l’objet

D’appropriations symboliques,

De  coutumes  et  de  rituels

En éclairant l’endroit

Et l’envers

Wikipédia

.

Descriptif

 .

925 – Il y a ce qu’on dit, il y a la manière et à qui !

Alignement central  / Titre analogue/  Thème  communication

Forme en ovale   /  Rimes égales   /  Fond accordé  à forme

Symbole de forme : lampe  / Symbole de fond : éclairer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

925 6

.

Une lampe peut être utilisé normalement

Afin de vous éclairer :

Mais on peut la baisser, ou bien l’élever,

Pour assombrir, aveugler.

Symbolique 

 .

Intensité lumineuse est grandeur

Exprimant la capacité à éclairer

Une source, ponctuelle de lumière,

Et,  dans   une   direction    donnée.

.

Et  en  environnement  plus  obscur,

La vision humaine ne distingue plus

Les couleurs, la sensibilité spectrale

Relative serait décalée vers le bleu.

On parlera de vision scotopique.

Entre domaines de luminosité,

On parle de vision mésopique.

Modifié, source : Wikipedia 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lampe nous apportant le savoir, l’expérience,

Sans compter la connaissance  et  la conscience

 Nous éclaire dans nos échanges et nos décisions

Et le tout en rime et en rythme, comme il se doit

Mais, la plupart du temps, la lumière est voilée

Par croyances, incertitudes, fausses nouvelles.

  .

isuem

.

.

 Ce que l’on dit , comment et à qui

.

Visuels et textuels  >>

924 – Qui pourra changer la face de l’Univers !

Visuels et textuels  >> 

.

Changer le Monde, vaste programme,

Pour sûr, il change, et malgré nous,

Parfois, plus sage, sinon  plus fou,

Nous  ne  pouvons  rien  du tout,

Y compris, pour notre écologie.

.

Alors planète, système solaire,

Tout ce qu’il y a en l’Univers,

Inutile d’y  penser poussière

Que nous sommes  vivants

Plus   encore, lors   morts.

.

On s’acharne à se détruire,

Et si seuls, en tout l’Univers,

Notre humanité  disparaitrait

Par accélération des pollutions,

Pour  seul égoïsme, hors  raison.

.

Qu’est-ce qui pourrait bien changer

La face  de l’univers.

Rien, j’ai peur : tant que nous sommes

Condamnés à être ce que nous sommes

Simples spectateurs :

On s’agite, on circule, bâtit… transforme

Et dépense  de  l’énergie, matière, forme,

De manière énorme.

.

C’est insuffisant  pour  changer  les cours

Et  les  mouvements

D’un système solaire … sauf, à la brouiller

Dans ses projections,  sauf, à nous brûler,

Sans nos protections

Couche d’ozone, stratosphère … carbone,

Par suite pollutions.

.

Aucun misérable corps ne survit, à mort,

Aucun de nos puissants esprits n’y survit

À raison où à tort,

Et que ferions-nous, d’éternité  en enfer,

Qu’est, en somme,  notre planète  Terre,

Face à cet infini.

.

Qu’est notre horizon offert par l’Univers

Dont nous sommes, à peine, poussière,

Perdu en l’océan

D’étoiles, ornant plafond firmament,

Nous tenant, conscient, sciemment,

D’un égarement.

Non pas, en l’océan  des planètes,

Mais, entre nous, se guerroyant,

En gloire, argent.

.

Notre monde  manque d’âme,

N’est  plus  qu’auto  référent,

A fait son temps,

Qu’on s’autodétruise ou non

Ne changera pas l’Univers,

À l’air inhabité.

.

.

Extension

 .

Spectateurs, ce n’est pas faux

Mais acteurs non plus, du moins

Pour retarder disparition de Planète

Terre ou de l’Humanité …toute entière !

Agissons, n’attendons pas du ciel un miracle

Quand il sera trop tard, nos yeux pour pleurer !

Mais peut-être l’est-il déjà et nous le savons bien

Et nous détournons la tête par excès de confiance

En notre pouvoir pour changer toutes les choses !

.

Personne ne peut changer, à lui seul, la face de l’Univers

Si Dieu ne le fait pas, comment pourrions-nous les faire ?

Qui nous dit qu’il serait mieux à l’envers  qu’étant endroit.

On est en droit de le penser  mais pas au point d’affirmer !

La première chose  est de rester lucide  pour ne pas croire

Aux chants des sirènes nous promettant monde meilleur

 Nous entrainant dans une dérive dangereuse, mafieuse

Le mieux étant, parfois, l’ennemi du bien, méditons,

Gardons pleine conscience de ce que nous faisons.

.

Il y a des génies, conquérants, explorateurs

Qui auront changé  la face de notre Monde,

Sans pour autant changer celle de l’Univers

Galilée, Newton, Einstein, Curie … en sont.

.

La religion l’a tenté mais en se proclamant

D’un Autre Monde,  voire en le promettant,

Elle s’est éloignée du nôtre, l’aura sublimé :

On ne peut faire fi de notre charnelle réalité.

.

Moi, je ne suis qu’un tout petit observateur,

Qui n’a de prise sur rien, le Monde, l’Univers,

Pense que Monde ira  de meilleur en meilleur,

Mais je ne sais s’il faut le dire en prose ou vers !

.

.

924 – Calligramme

.

Changer   *   le Monde, vaste pro  *  gramme,

Pour sûr  C  il change, et mal    D   gré nous,

Parfois   H   plus sage, sinon  E  plus fou,

Nous     A   ne pouvons rien  *   du tout,

Y com  N  pris, pour notre  L  écologie

Alors  G  planète, système ‘    solaire,

Tout   E  ce qu’il y a en l’ U  Univers,

Inuti  R   le d’y  penser   N poussière

Que   *    nous sommes  I      vivants

Plus  F     encore lors    V      morts.

On    A  s’acharne à se  E   détruire

Et si  C seuls, en tout l’ R   Univers,

Notre E  humanité dis   S  paraitrait

Par accé   *   lération des ?  pollutions,

Pour  seul   *   égoïsme    *   hors  raison.

.

********************************

*********************************

.

Qu’est-ce qui pourrait bien changer

La face  de l’univers.

Rien, j’ai peur : tant que nous sommes

Condamnés à être ce que nous sommes

Simples spectateurs.

On s’agite, on circule, bâtit… transforme

Et dépense  de  l’énergie, matière, forme,

De manière énorme

C’est insuffisant  pour  changer  les cours

Et  les  mouvements

D’un système solaire … sauf, à la brouiller

Dans ses projections,  sauf, à nous brûler,

Sans nos protections

Couche d’ozone, stratosphère … carbone,

Par suite pollutions.

Aucun misérable corps ne survit, à mort,

Aucun de nos puissants esprits n’y survit

À raison où à tort,

Et que ferions-nous, d’éternité  en enfer,

Qu’est, en somme,  notre planète  Terre,

Face à cet infini

Qu’est notre horizon offert par l’Univers

Dont nous sommes, à peine, poussière,

Perdu en l’océan

D’étoiles, ornant plafond firmament,

Nous tenant, conscient, sciemment,

D’un égarement.

Non pas, en l’océan  des planètes,

Mais, entre nous, se guerroyant,

En gloire, argent

Notre monde  manque d’âme,

N’est  plus  qu’auto  référent,

A fait son temps.

Qu’on s’autodétruise ou non

Ne changera pas l’Univers,

À l’air inhabité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

924 4

.

Évocation

.

Un vase étroit,

Un flacon de parfum,

  Brosse double à cheveux, 

Côté gros, ou fin ou facial ?

 .

Brosse avec une face blanche et face noire,

Tout comme la Lune :

Le visage blanc élimine les cheveux morts,

Lors le noire, les garde.

 .

Symbolique

 .

La brosse est un style de coiffure

Simple consistant à dresser les cheveux

Verticalement sur la tête pour les peigner.

.

Cette coiffure  nécessitera  des cheveux lisses,

Et un minimum de longueur (au moins 1,5 cm).

.

Coupe peut être réalisée à l’aide d’un gel coiffant,

D’un séchoir, ou en les coiffant en arrière plusieurs

Fois lorsqu’ils sont mouillés.

Modifié, source: Wikipédia

 

Descriptif

 .

924 – Quoi pourrait changer face de l’Univers ?

Alignement central  / Titre dédoublé /  Thème  univers

Forme en ovale /  Rimes libres   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : brosse  /   Symbole de fond : visage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

924 6

.

Brosse avec une face blanche et face noire,

Tout comme la Lune :

Le visage blanc élimine les cheveux morts l

Lors le noire, les garde.

 .

Symbolique 

.

Le visage est un

Dévoilement incomplet

Et passager de la personne,

Comme   un    dévoilement :

Jamais personne n’aura vu

Directement propre visage,

Sauf  dans un bon miroir.

.

Il n’est donc pas pour soi,

Il est  plutôt  pour  l’autre.

La  partie  la  plus  vivante

Et la plus sensible, cinq sens

Que l’on présentera aux autres.

Moi intime, partiellement dénudé,

Plus révélateur que le reste du corps.

.

Pour bien comprendre un visage,

De la patience, de la lenteur,

Du respect, et de l’amour.

Ce serait  avilir  un visage

Que l’analyser sans l’aimer.

Car si le visage n’exprime plus

Aucune  de  ses  vies  intérieures,

Il n’est plus qu’un masque élastique.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

On referait le Monde, au café, pour les hommes,

On le commente chez la coiffeuse par les femmes

Tous seront à peu près d’accord sur le diagnostic

Certains proposent même des remèdes efficaces;

.

Mais personne n’osera les appliquer  par peur

D’être jugé responsable de perte économique

L’argent existerait pour changer le Monde

On préfère tuer «la poule aux œufs d’or»

Tant riches en sont affamés, assoiffés.

.

Brosse double ne change rien à l’Univers

Et même si elle passait tout au peigne fin

Son côté contraint est son espacement

Son côté libre, son déplacement

N’épouse rien du fond

Que des cheveux.

.

Visuel

 .

.

Elon Musk en candidat ! 

.

Visuels et textuels  >>

923 – Gens qui se fréquentent, se ressemblent

Visuels et textuels  >>  

.

Qui se ressemblent, s’assemblent.

Rien de plus  normal social, banal,

Il en est de même en règne animal,

Cela  convient  à chacun, il  semble.

Mais, dans le monde  des humains,

C’est pas la ressemblance physique

Qui  prime, plutôt  sociale, morale,

Si ce n’est culturelle  ou  sportive,

Sans parler de quelques métiers

Avocats, médecins,  voire profs.

Certains  iront  même  jusqu’à

Se marier entre eux c’est dire

Et reproduire leurs modèles

Sur plusieurs générations.

.

Dingue, non !

Un original,

Par définition,

Demeurerait seul.

Les gens se fréquentent

Et se retrouvent entre eux.

.

Ceci est la loi du genre.

Attraction du semblable l’emporte

Sur l’attraction du différent,

Ce qui ne veut pas dire indifférence,

Intolérance aux différences,

Mais simplement  * mises à distance,

En sphère privée, affective.

.

Parfois cela tient de la caricature :

Mêmes professions et mêmes âges,

Mêmes éducations données aux enfants,

Mêmes milieux d’origine, d’appartenance,

Mêmes niveaux de vie, de centres d’intérêts,

Quand ce n’est pas, mêmes lieux, de vacances.

Où photographie instantanée répond en miroir

À  la dynamique temporelle des jeunes enfants

Révoltés contre leurs parents et la société

Et qui, chemin faisant (mariage etc.)

Deviennent des forçats du travail,

Avancement  conservatisme.

Comment  idéal  de justice

D’égalité  et de solidarité

Pourrait-il  se retrouver,

Dans  structure, familiale,

Socialisante, entreprenante,

Gommant  liberté de pensées.

On   comprend,   naturellement,

Que  gens  fonctionnant, en  miroir,

Soient plus nombreux car plus sécurisés.

.

Demeurer dans l’originalité… constitue une

Équation personnelle de privations de reflets,

Avec les dangers cela comporte : d’être ignoré !

.

.

Extensions

 .

Se ressembler physiquement, moralement, culturellement,

Lors ce n’est pas les trois à la fois comme jumeaux, jumelles

On est bien  les  mêmes, l’on pense, l’on parle, l’on vit pareil !

Pareil bien que différent  quand même, sauf  sur l’essentiel !

Nos ententes font que nos complémentarités s’assemblent.

 .

Les gens qui se ressemblent se fréquentent,

Ou les gens qui se fréquentent se rassemblent

Remarquez la nuance et appréciez la différence

Entre ces deux énoncés, d’apparence identiques.

.

Mais se ressembler en tout appauvrira le dialogue.

Les jumeaux et jumelles cherchent à se différencier,

Ils se sentent trop semblables, donc interchangeables

Au point d’avoir des problèmes sociaux et d’identités.

.

.

923 – Calligramme

.

Qui se ressemblent   Q s’assemblent.

Rien de plus  normal U  social, banal,

Il en est de même  I   en règne animal,

Cela  convient    *  à chacun, il semble.

Mais, dans  S   le monde des humains

C’est pas    E ressemblance physique

Qui prime,  *  mais sociale, morale,

Si ce n’est   R  culturelle, sportive,

Sans parler  E  quelques métiers

Avocats, mé  S  decins et profs.

Et certains   S  iront jusqu’à

Se marier   E   entre eux

Reproduire M modèle

Sur généra  B  tions.

Dingue     L   non !

Un ori   E    ginal,

Par dé  N  finition,

Demeu T rerait seul.

Les gens se fréquentent

Et se retrouvent entre eux.

Ceci est la loi du genre.

Attraction du semblable l’emporte

Sur l’attraction du différent,

Ce qui ne veut pas dire  S  indifférence,

Intolérance aux  E  différences,

Mais simplement  * mises à distance,

En sphère  R  privée, affective.

Parfois cela  A   tient de la caricature :

Mêmes   S   professions et mêmes âges,

Mêmes   S   éducations données aux enfants,

Mêmes   E      milieux d’origine, d’appartenance,

Mêmes   M       niveaux de vie, de centres d’intérêts,

Quand     B    ce n’est pas, mêmes lieux, de vacances.

Cette pho  L tographie instantanée répond en miroir

A  la dyna  E    mique temporelle des jeunes enfants

Révoltés  N     contre leurs parents et la société

Et qui,    T  chemin faisant (mariage etc.)

Deviennent   *  des forçats du travail,

Avancement   conservatisme.

Comment  idéal    de justice

D’égalité  et  de  solidarité

Pourrait-il    se  retrouver,

Dans  structure,   familiale,

Socialisante, entreprenante,

Gommant  liberté de pensées.

On   comprend,   naturellement,

Que  gens  fonctionnant, en  miroir,

Soient plus nombreux car plus sécurisés.

Demeurer dans l’originalité… constitue une

Équation personnelle de privations de reflets,

Avec les dangers cela comporte : d’être ignoré !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

923 4

.

Évocation

 .

Une lampe à pétrole, avec un verre

Comme  un verre à boire  au-dessus,

Tant leurs deux formes  et  matières,

Se ressemblent au plus haut point !

 .

Toutes  les  lampes  à  pétroles

Se ressemblent, plus ou moins,

Il est pourtant rare… d’entrevoir

Plus de deux ou trois, ensemble.

 .

Symbolique   

 .

Lumière est le symbole

De la connaissance,

On apprend, de jour en jour,

À mieux se connaître,

On évolue grâce aux informations.

 .

Si la lampe est éteinte,

Tensions du moment en sa vie familiale,

Professionnelle, vie de couple,

Ces  tensions  fatiguent  psychologiquement

Font ressortir colère ou tristesse.

 .

Rappelons-nous que si nous ne pouvons changer

Ceux qui nous entourent ou manipulent

Nous pouvons changer réactions par rapport à eux.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-reve/lampe

 .

Descriptif

 .

923 – Qui se ressemblent, se rassemblent, dit-on !

Alignement central  / Titre serpentin /  Thème  rencontre

Forme courbe  /   Rimes libres    /  Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe  / Symbole de fond : ressembler

 

.

Fond

.

Évocation 

.

923 6

.

Toutes  les  lampes  à  pétroles

Se ressemblent, plus ou moins,

Il est pourtant rare… d’entrevoir

Plus de deux ou trois, ensemble.

Symbolique 

Rapport entre différents objets

Présentant des éléments identiques

Suffisamment nombreux et apparents.

Et ce jusqu’à la ressemblance parfaite.

.

Fait, pour une personne, de présenter

Des traits physiques communs avec

D’autres personnes, surtout visage.

.

La ressemblance de deux jumeaux.

Rapport entre la chose et son modèle,

Tel que la chose donne l’image du modèle.

Ressemblance d’un portrait avec son modèle.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Comment un être humain peut ressembler

À un animal et y compris à son tempérament

C’est là un rapprochement des plus osé de dire

Tel chien, tel maitre et pourtant on le constate.

.

Mais si vous observer les chiens dans un parc

Vous verrez qui se ressemblent, s’assemblent,

Chacun sait les chiens ne font pas des chats

Aussi les riches s’assembleront entre eux,

Les handicapés, les désocialisés, égarés

Feront de même et par associations.

.

Se ressembler, se rassembler : un caractère diffère

Mais il ne s’agit pas, ici, de ressemblances physiques

Disons plutôt psychologiques, sociales et culturelles.

.

Il existe comme une sorte de  tropisme, d’attirance,

Comme ci ressemble, rassemble rimaient ensemble

Librement, sans la moindre contrainte, par choix

Mais une lampe de dira jamais rien sur le fond. 

 .

Visuel

.

.

Ainsi se forment nombre couples

.

Visuels et textuels  >> 

922 – Mille milliards de gestes tant que paroles

Visuels et textuels >>  

.

Si l’on superpose les conversations

Produites en  simultané en monde entier

On obtient un brouhaha de communication,

Qui nous laissera perplexe, sur leurs intentions.

.

Aucun animal supérieur ne communique…autant

Ni par nécessités, ni par plaisirs, ni par obligations

Autant pour s’aimer, pour  commercer, pour se haïr

En y réfléchissant, il  y a  de quoi ; s’étonner, frémir.

.

Les sujets sont très divers, fonction de statuts, états

Célibataires parlent conquêtes ; parents, d’enfants,

Certains parlent, de politique, d’argent, voire foot,

Certains parlent de tout/rien, l’air de s’en foutre.

.

Mille milliards de gestes et de paroles d’amour,

De tendresse par cycle de temps, sur la Terre

Autant de gestes paroles de haine détresse.

L’on soutiendra, après cela, qu’émotion,

Sensation, affection compte pour peu

En comportement, jugé rationnel

Ou jugé pulsionnel, d’humains.

.

Permettez-moi que je m’étonne,

Mais les animaux dits supérieurs,

Sont très loin    d’être aussi prolixes

Dans un sens,     comme dans l’autre,

Se contentant   de réguler au mieux

Et, rapidement,   leurs  différents,

Par les intermédiaires  des lois

De soumission /domination

Au sein de leur territoire,

De leurs communautés.

.

L’homme est l’animal,

Dit le plus intelligent

Bien plus  complexe

Que tous les autres,

Et, au sommet de la

Hiérarchie biologique

Qui aime beaucoup séduire

Être séduit  être  aimé, aimer

Toujours et jusqu’à fin souffle.

.

Dans les mille milliards, il y a, sûr,

Clivages, contradictions, différences,

Entre ceux que ne séduisent personne

Et ceux qui veulent rester  célibataires

Ceux qui se marient,  font des enfants,

Ceux qui s’occupent   d’enfants autres,

Tant qu’ils ne  veulent, peuvent avoir.

.

Entre désir et déchire, y a trois lettres

Juste  une  prononciation  différente,

Entre être/ avoir,  il n’y aura ni lettre

Ni aucune prononciation commune.

.

.

Extension

.

Même n’étant pas atteint de surdité, les mains parlent

À l’aide d’une sorte de code, plus  ou moins  universel,

Lors certains gestes sont, non perceptibles ou à peine,

S’ils n’auront pas pour nous, de significations précises

Seront interprétés comme du bruit corporel et virtuel.

Idem,  pour paroles, les accompagnant, les soulignant,

Surtout si elles ne sont pas raccords, restent ambiguës.

Joindre le geste  à la parole, supposera  d’être cohérent,

Sinon votre interlocuteur sentira vite que l’on lui ment.

.

Parmi les mille milliards de gestes et de paroles,

Combien se ressemblent, combien sont différents

Combien sont efficaces et combien sont des vents

Qui occupent les canaux sans dire pour quel rôle.

.

Dans un tel brouhaha de bruits et gesticulations,

Il y a des paroles poétiques, des paroles sublimes

Et des gestes authentiques, salutaires, d’estimes,

Et le reste n’est que commerce ou manipulation.

.

.

922 – Calligramme

.

Si l’on superpose les conversations

Produites en  simultané en monde entier

On obtient un brouhaha de communication,

Qui nous laissera perplexe, sur leurs intentions.

Aucun animal supérieur ne communique…autant

Ni par nécessités, ni par plaisirs, ni par obligations

Autant pour s’aimer, pour  commercer, pour se haïr

En y réfléchissant, il  y a  de quoi ; s’étonner, frémir.

Les sujets sont très divers, fonction de statuts, états

Célibataires parlent conquêtes ; parents, d’enfants,

Certains parlent, de politique, d’argent, voire foot,

Certains parlent de tout/rien, l’air de s’en foutre.

Mille milliards de gestes et de paroles d’amour,

De tendresse par cycle de temps, sur la Terre

Autant de gestes paroles de haine détresse.

L’on soutiendra, après cela, qu’émotion,

Sensation, affection compte pour peu

En comportement, jugé rationnel

Ou jugé pulsionnel, d’humains.

Permettez-moi que je m’étonne,

Mais les animaux dits supérieurs,

Sont très loin    d’être aussi prolixes

Dans un sens,     comme dans l’autre,

Se contentant   de réguler au mieux

Et, rapidement,   leurs  différents,

Par les intermédiaires  des lois

De soumission /domination

Au sein de leur territoire,

De leurs communautés,

L’homme est l’animal,

Dit le plus intelligent

Bien plus  complexe

Que tous les autres,

Et, au sommet de la

Hiérarchie biologique

Qui aime beaucoup séduire

Être séduit    M     *   S   aimé, aimer

Toujours,    I       jusqu’à      E  fin souffle.

Dans ces  L       mille milliards   L    il y a, sûr,

Clivages,  L         contradictions         O différences,

Entre ceux I            que ne séduisent       R    personne,

Et ceux qui  A              veulent rester          A   célibataires

Ceux qui se   R              marient, font         P     des enfants,

Ceux qui s’     D               occupent d’        * enfants autres,

Tant qu’ils ne  S              veulent,          S  peuvent avoir.

Entre désir et   *           déchire     E  y a trois lettres

Prononciation     G                   T     différemment.

Entre être/ avoir    E     S      il n’y a ni lettre

Ni aucune prononciation commune.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

922 4

.

Évocation

 .

Ça peut  ressembler  à n’importe quoi

Peut-être une vieille lampe à pétrole,

Fournissant  quelques  lumières  à  même

De nous éclairer de son langage propre !

 .

La parole et le geste se rapprochent de la lumière

Censée éclairer un état, une situation, donnée.

 .

Si l’on n’aura plus de lampe à pétrole,

 L’on a aura des idées :

Qu’en est-il de l’inverse quant aux gestes

Et langages en l’air !

 .

Symbolique    

 .

La lampe est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

 .

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver,

La   lanterne   contient

La lumière individuelle

Qui peut se transmettre.

 .

Elle nous guide et peut guider les autres.

Si nous rêvons d’une lanterne, elle représente

L’intelligence lumineuse d’une personne précise.

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

 

Descriptif

 .

922 – Milliards de gestes et tout autant de paroles

Alignement central  / Titre en cercle / Thème  communication

Forme courbe  /   Rimes libres    /  Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe  / Symbole de fond : langage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

922 6

.

Si l’on n’aura plus de lampe à pétrole,

 L’on a aura des idées :

Qu’en est-il de l’inverse quant aux gestes

Et langages en l’air !

 .

Symbolique 

.

Si nous voulons rééquilibrer

Notre propre vision du monde,

Il nous faut prendre conscience,

De  ce qui,  dans notre langage,

Se fonde sur toute la symbolique,

Qui  déforme  la réalité objective,

En la  chargeant  de valeurs que

Nous n’avalisons peut-être pas

En ayant la conscience  claire.

.

Dans  le domaine  de l’espace,

On pourra examiner termes,

Tels que «gauche» «droite»

«Surface» «profondeur»,

«Centre» «périphérie»

Modifié et mis en forme, source :

books.openedition.org/pur/32304?lang=fr

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le langage est à la fois la dénomination

D’un objet, lieu, temps, personne, etc.

Et fonction symbolique évocatrice

D’un autre sens que premier.

.

Il dépasse mot, geste, expression,

Que ce soit de la raison ou d’émotion

Il associe même une part d’inconscient

Et qui nous échappe dans toute relation

Il navigue entre la surface et profondeur

En gérant une certaine cohérence logique.

.

 Alors  qu’une  lampe éclairerait une parole

Le soleil en illuminerait des …  milliards !

Alors que lampe de chevet  évoque secret

Le soleil est libre d’éclairer toutes vérités

 Chaque langage reste une lumière pour

Celui qui la reçoit, comprend, aime :

Forme évoque et modifie le fond !

 .

Visuel

.

.

Mille milliards de messages

.

Visuels et textuels >>  

921 – Il y a celui qui n’entend pas, n’écoute pas

Visuels et textuels >>  

.

Toute surdité comporte

Plusieurs états ou degrés,

Déjà physique ou mentale,

Volontaire  ou involontaire,

Interférant avec la question,

Par   l’énoncé  de  la réponse,

Obstruction   environnement.

.

Il y a aussi l’écoute intérieure

Avec l’empathie, qui compatit,

Puis y a l’écoute thérapeutique

Vous renvoyant problématique

Y a celui  qui vous  entend, oui,

Mais, qui ne prendra pas parti,

Y aura celui qui vous contredit.

.

Entendre ne suffit pas aura dit

Celui qui s’y entend, fort bien:

Alors écoute-moi, ne te plaint.

.

Il y a celui qui … n’entend pas,

N’écoute, volontairement  pas,

Qui se retranche   en lui-même

Se coupe  en tout,  monde réel.

.

Il y a celui qui est un peu sourd,

Et qui tend l’oreille, tout le jour,

Trop fatigué, le soir, il s’enferme,

En un mutisme qui le débranche.

.

Il y a celui qui entend en comaté,

Mais ne peut répondre ni bouger,

Il est de son corps, un prisonnier,

Et il ne peut plus…s’en échapper.

.

Il y a celui qui verse une …  larme

Comme pour sonner…une alarme,

Lors on lui parle de le   débrancher

Alors qu’il vit à l’intérieur, et, cloué.

.

Il y a celui qui bat de l’œil, d’un côté,

Et, qui communique, avec l’alphabet,

Toute émotion de son drame humain,

Sachant, il ne s’en sortira jamais bien.

.

Quand esprit, avec le corps, ne meurt,

La mémoire, l’imaginaire, demeurent

Actifs en produisant, sons, sensations,

Comme un scaphandre pour papillon.

.

Handicapés sont des humains vivants

Qui ont un cœur et un esprit vaillants,

Mais dont la mécanique  répond… mal

Et leur rend leur vie sociale infernale.

.

Percevoir, entendre…écouter : réalités

Différentes, dans les faits et intentions.

Tu entends, ne pense pas, à m’écouter,

Est-ce négation, fausse interprétation !

.

.

Extension

 .

 «J’entends bien », disent ceux qui vous ont compris

«Mais je ne suis pas, pour autant, d’accord avec vous. »

Il s’agit bien là, d’entendement, pour autant pas d’écoute.

«Écoute… je t’ai entendu » disent ceux qui ont accepté

De passer du temps à essayer de vous comprendre,

«Cela ne change pas mon opinion pour autant. »

Il ne s’agit plus là d’écoute, de compréhension,

Mais d’acceptation du point de vue de l’autre :

Ce qu’il dit ne nous concerne, n’influence pas.

.

On entendrait que ce que l’on écoute,

 On écoute que ce qu’on veut entendre,

Surdité mentale est surdité physique,

Et on entend quelqu’un parler au loin

De vous alors même qu’on vous parle.

Y a pas à dire, avec oreilles, ouvertes,

On se fermera à tout bruit et paroles.

.

Entendre et s’entendre ont des sens différents.

Entendre, c’est l’oreille, s’entendre, le cerveau !

On sait que  plus on est proche, plus  on entend,

Mais aussi  que l’on s’entend  et  de plus en plus.

.

Écouter porte plutôt sur l’attention et le contenu :

Inversion entre je t’écoute mais je ne t’entend pas,

Je t’entends mais je n’écoute pas : occupé ailleurs.

Entendons-nous bien, et ne mélangeons pas tout.

.

Entendre, écouter, comprendre, voire conseiller

Sont parmi prérogatives des oreilles attentives

Et il arrive, parfois, qu’on cherche une écoute,

Sans avoir besoin de réponse, juste présence.

.

.

921 – Calligramme

.

Toute surdité comporte

….. Plusieurs états ou degrés,

……… Déjà physique ou mentale,

…………Volontaire ou involontaire,

…………….. Interférant avec la question,

………………. Par  l’énoncé  de la réponse,

………………….. Obstruction    environnement

…………………… Il y a aussi l’écoute intérieure

………………………. Avec l’empathie, qui compatit,

………………………… Puis y a l’écoute thérapeutique

…………………………… Vous renvoyant problématique

……………………………. Y a celui  qui vous entend, oui,

…………………………….  Mais, qui ne prendra pas parti,

……………………………… Y aura celui qui vous contredit.

                                     CELUI QUI N’ENTEND PAS 

…………………………….… Entendre ne suffit pas aura dit

……………………………… Celui qui s’y entend, fort bien:

……………………………….. Alors écoute-moi, ne te plaint.

.

…………………………….. Il y a celui qui…n’entend pas,

……………………….……. N’écoute, volontairement pas,

…………………………… Qui se retranche en lui-même

………………………….. Se coupe en tout, monde réel.

.

………………………… Il y a celui qui est un peu sourd,

……………………… Et qui tend l’oreille, tout le jour,

……………………. Trop fatigué, le soir, il s’enferme,

………………….. En un mutisme qui le débranche.

.

………………… Il y a celui qui entend en comaté,

……………..… Mais ne peut répondre ni bouger,

……………….. Il est de son corps, un prisonnier,

………………… Et il ne peut plus…s’en échapper.

.

………………….. Il y a celui qui verse une …  larme

………………….… Comme pour sonner…une alarme,

…………………….. Lors on lui parle de le   débrancher

……………………… Alors qu’il vit à l’intérieur, et, cloué.

                      NE VOUS ÉCOUTE PAS

…………………….. Il y a celui qui bat de l’œil, d’un côté,

…………………….. Et, qui communique, avec l’alphabet,

……………………. Toute émotion de son drame humain,

…………………… Sachant, il ne s’en sortira jamais bien.

.

………………… Quand esprit, avec le corps, ne meurt,

……………… La mémoire, l’imaginaire, demeurent

…………….. Actifs en produisant, sons, sensations,

……………. Comme un scaphandre pour papillon.

.

………….. Handicapés sont des humains vivants

…………… Qui ont un cœur et un esprit vaillants,

……………. Mais dont la mécanique répond…mal

……………… Et leur rend leur vie sociale infernale.

.

………………… Percevoir, entendre…écouter : réalités

………………….. Différentes, dans les faits et intentions.

……………………Tu entends, ne pense pas, à m’écouter,

…………………….. Est-ce négation, fausse interprétation !

.

.

Forme

.

Réduction

.

921 4

.

Évocation

 .

Cela ressemble à un bâton courbé

Tout autant qu’à une route

Ou une branche d’arbre…

Prêtant attention.

.

Longer une route, seul, et sans prêter

 Attention à personne,

Ne peut favoriser aucune rencontre,

Ni aucune communication.

.

Symbolique    

 .

Que ce soit par la médiation

Des arts plastiques, la littérature,

La poésie, la musique, la mythologie,

Et  voire  la  philosophie  des  sciences,

Nombre de représentations de routes,

De chemins et cheminements, abondent.

.

Cette longue marche de tout être humain

Vers l’inconditionnel  peut se décrypter

Derrière toute expérience spirituelle,

Que celle-ci soit d’ordre …  esthétique,

Philosophique, gnostique ou mystique..

.

Le symbole du chemin constitue donc

L’un des éléments de l’image archétype

Que l’être humain se forme de lui-même,

Il révèle l’essence humaine

Comme « être-en-recherche ».

universalis.fr/encyclopedie/chemin-symbolisme

 

Descriptif

.

921Celui qui n’entend pas, ne vous écoute pas

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  rencontre

Forme en croix  / Rimes variées  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : route  / Symbole de fond : attention

.

.

Fond

.

Évocation

.

 921 6

.

Longer une route, seul, et sans prêter

 Attention à personne,

Ne peut favoriser aucune rencontre,

Ni aucune communication.

 .

Symbolique 

 .

Pour se faire apprécier

De toutes les personnes,

Il faudra être  attentif.

Tant  tout le monde  aime

Avoir une oreille attentive.

.

Si vous savez  être  à l’écoute

De vos amis : vous êtes certain

De jouir d’une grande popularité.

.

Pour ce faire … vous devrez prêter

Une oreille attentive à leurs propos

Et leur poser nombre de  questions.

Sachez donner l’impression que ce

Qu’ils vous disent vous intéresse.

Source : d’inspiration personnelle

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Prêtez-moi une oreille attentive,

Car ce que je vais sous demandez

Mérite le maximum d’attention

Car ne venez pas me dire après,

Que vous m’aurez mal entendu,

Tant voilà une consigne claire,

Qui n’objecte aucun contraire

On sera là  en subordination,

Et non pas en conversation.

.

La route semble plutôt droite et directe

Attention aux deux routes qui bifurquent

Elles vous apportent contraintes vigilance 

Vous serez libérés après les avoir passés

Comme en un face à face ou certains

Entendent bien un bruit de moteur

Mais n’écoutent pas la prudence.

 .

Visuel

.

.

C’est évident : ça va mieux en le disant 

.

Visuels et textuels >>  

920 – Gens faits pour se rencontrer, ne le font

Visuels et textuels >>  

.

Comment se fait-il que des gens

Qui sont, le monde l e prétend,

Tous faits pour  se rencontrer,

Ne le font systématiquement !

Ignorance, pudeur, ou mystère

Car bien plus encore, rencontre,

Entre gens qui ne sont faits pour

Et qui le font que même  ça dure.

.

Agences  de  rencontres cherchent

À rapprocher caractères semblables,

Ne prédisent contraires compatibles,

Or, tout amour  naitrait  de rencontre.

Dès lors autre deviendra indispensable,

On se préoccupera plus voir être aimable

On la pratique, aveugle on attend de voir,

Si c’est homme d’une vie voire d’un soir.

.

Mais comment se fait-il que : des gens

Faits pour se rencontrer ne le font pas

Que des gens que tout sépare le font

Que cela dure longtemps, en plus,

Est-ce vrai mystère, ou pas !

Une démarche rationalisée

Et telle que  celle proposée

Par agences de rencontres,

Gens cherchent  davantage

Assurance tranquillité de vie

Plus qu’un coup … de foudre.

 .

Tout amour nait d’une rencontre,

Qui sera capitale, la première fois,

Tout à fait, banale, insignifiante,

Ce ne sera peut-être  qu’au bout

D’un certain nombre  de fois

Que lien se ferait réellement.

Un détail particulier l’emporte

Souvent sur ensemble apparence,

Ce n’est pas tant que  l’ensemble

N’a pas d’importance loin de là,

Il est nécessaire,  non suffisant

Nécessaire… pour éliminer,

Mais insuffisant pour élire.

.

Il n’est pas nécessaire d’être

Amoureux pour faire l’amour

Pas suffisant de   faire  l’amour,

Pour tomber  comme  amoureux.

Et au final, si l’un y va,  l’autre, pas,

Que de débuts prometteurs divergent.

L’on devient, et l’on se sent amoureux

Quand existence de l’autre prend une

Telle importance  que l’on ne se voit

Vivre sans lui,  sans sa proximité,

Sans un projet commun de vie.

.

.

Extensions

.

On ne pardonne rien à celui que l’on n’aime pas

Tout à celui qu’on aime jusque limite à ne franchir,

Déclenchant le dégoût. Il y a autant de violence et

D’indifférence en couple que caresse, tendresse.

Amour n’est pas qu’émotion, état, permanent,

Mais un sentiment soumis aux lois du désir !

Ce n’est pas l’acte qu’il faut regarder, mais

La trajectoire ou on se trouve en la posture

L’état mental de l’idiot qui regarde le doigt

Et non la direction indiquée par ce dernier.

Signaux forts et signaux faibles sont d’égale

Importance, signaux faibles sont mal contrôlés

Par conscience, moins hypocrites, menteurs, calculés.

Le plus difficile n’est pas de rencontrer ni de faire l’amour

Ni de s’aimer mais de faire un choix qui élimine les autres

Sans impression de perte de liberté, de temps, opportunité.

Les gens qui sortiront avec plusieurs personnes à la fois

Finissent souvent par n’en choisir aucune car elles

Demeurent en compétition et ils n’ont pas

Le temps de n’approfondir aucune.

.

Les gens faits pour se rencontrer,

Ne le feront pas obligatoirement.

Il suffit  d’être déjà pris, ailleurs,

Suffit de moment de distraction,

Suffit de ne pas en avoir … ’envie

Mais parfois,  antennes ouvertes,

Ça marche,  ça colle,  c’est gagné,

Jusqu’à une prochaine déception,

Faits pour se rencontrer, séparés !

.

Les parents, les amis, et les relations

Auront facilement tendance à l’union,

Des personnes célibataires entre elles :

Je verrais bien un tel …  avec une telle !

.

Et voilà que, par hasard ou arrangement

Il et elle, se sont rencontrés, se sont parlés

Et rien de ce qui était prévu ne s’est passé

À croire qu’ils sont aveugles, voire coincés !

.

Qui sait si plus tard en autres circonstances,

Cela n’aurait pas fonctionné et tout de suite.

En matière de rencontre, aucune certitude !

Ce type devrait te plaire : juste probabilité.

.

.

Épilogue

.

Longer longtemps une route,

Jusqu’à en croiser une autre,

Et rencontrer enfin quelqu’un

Qui la continuerait, avec vous,

Ou bifurquera pour une autre,

Est ce que beaucoup attendent

Dans leur cœur, esprit … âme !

.

Un peu trop en avance ou retard

Et la rencontre n’aura pas eu lieu

Est-ce dû au destin ou au hasard :

Qui peut le dire, à part le bon dieu

Qui a autre chose  à faire de sérieux

Que de s’intéresser à deux amoureux.

.

Quand on croise quelqu’un sur sa route

On demande c’est la bonne, somme toute

Il arrive en effet que ce ne soit pas la bonne

Ou que de fait, on ne croise jamais personne

Et on se perd, à jamais dans l’infini du doute.

.

Des gens qui seraient fait pour se rencontrer

Ne parviennent pas à le faire, trop occupés

Dans leurs métiers, communautés, loisirs

Si fait que certains restent célibataires.

.

.

920 – Calligramme

.

Comment se fait-il   *   que des gens

 Qui sont, le monde   G    le prétend,

   Tous faits pour  se   E   rencontrer,

       Ne le font systéma    N   tiquement !

          Ignorance, pudeur,     S    ou mystère

            Car bien plus encore,     *    rencontre,

             Entre gens qui ne sont   F    faits pour

              Et qui le font que même  A      ça dure.

             Agences  de  rencontres    I    cherchent

            À rapprocher caractères   T   semblables,

            Ne prédisent contraires    S    compatibles,

          Or, tout amour naitra       *     de rencontre.

        Dès lors autre devient        P     indispensable,

          On se préoccupera plus       O      voir être aimable

        On la pratique, aveugle        U      on attend de voir,

          Si c’est l’homme d’une           R        vie, sinon d’un soir !

              *

      Mais comment se fait-il que : des gens       T          Tout amour nait d’une rencontre,

    Faits pour se rencontrer ne le font pas      A           Qui sera capitale, première fois,

      Que des gens que tout sépare le font       N           Tout à fait, banale, insignifiante,

       Que cela dure longtemps, en plus,      T            Ce ne sera peut-être  qu’au bout

    Est-ce vrai mystère, ou pas !            *              D’un certain nombre  de fois

 Une démarche rationalisée           P            Que lien se fera réellement.

       Et telle que celle proposée         O           Un détail particulier l’emporte

           Par agences de rencontres,       U           Souvent sur ensemble apparence,

       Gens cherchent  davantage        R            Ce n’est pas tant que l’ensemble

        Assurance tranquillité de vie        *          N’ait pas d’importance, loin de là,

  Plus qu’un coup … de foudre.        S          Il est nécessaire,  non suffisant

                                                      E          Nécessaire… pour éliminer,

                                                        *           Mais insuffisant pour élire.

*

Il n’est pas                   né cessaire d’être

     Amoureux                 E      pour faire l’amour

          Pas suffisant              N      de    faire   l’amour,

                Pour tomber             C      comme     amoureux.

                    Et au final, si            O      l’un y va,  l’autre, pas,

                           Que de débuts          N       prometteurs, divergent.

                             L’on devient,            T          l’on se sent amoureux

                             Quand existence      R           de l’autre prend une

                        Telle importance    E          que l’on ne se voit

                 Vivre sans lui,       R   sans sa proximité,

            Sans un projet     *   commun de vie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

920 4

.

Évocation

 .

Si l’on regarde l’extérieur, 

L’on croit entrevoir la route,

L’intérieur, deux croisements 

L’un en amont, et l’autre, en aval !

 .

Longer une route sera une occasion

De rencontrer quelqu’un.

Le fait de le croiser, en bord de route

Accentuera nos chances.

 .

Symbolique     

 .

Que ce soit par la médiation

Des arts plastiques, la littérature,

La poésie, la musique, la mythologie,

Et  voire  la  philosophie  des  sciences,

Nombre de représentations de routes,

De chemins et cheminements, abondent.

 .

Cette longue marche de tout être humain

Vers l’inconditionnel  peut se décrypter

Derrière  toute expérience  spirituelle,

Que celle-ci soit d’ordre …  esthétique,

Philosophique, gnostique ou mystique.

 .

Le symbole  du chemin  constitue donc

Un des éléments de l’image archétype

Que l’être humain se forme lui-même.

Il nous révèle d’«essence humaine»

Comme un« être-en-recherche ».

universalis.fr/encyclopedie/chemin-symbolisme

universalis.fr/encyclopedie/chemin-symbolisme

 

Descriptif

.

920 – Des gens faits pourtant pour se rencontrer

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  rencontre

Forme en croix  / Rimes libres  / Fond approché de forme

Symbole de forme : route  / Symbole de fond : croisement

.

.

Fond

.

Évocation 

.

920 6

.

Longer une route sera une occasion

De rencontrer quelqu’un.

Le fait de le croiser, en bord de route

Accentuera nos chances.

 .

Symbolique 

 .

Lors on est jeune, croiser des gens

Que l’on connaît, c’est un événement.

En secondaire, on regardait  partout

Autour quand on allait …  magasiner

Voir si on ne reconnaît pas quelqu’un.

.

On sautait en les bras  connaissances

Que l’on disait nos amis,  on entamait

Des conversations, joviales et sans fin

Et dans les bars, l’on sautait aux cous

De  plusieurs   personnes,  comme  si

On retrouvait notre ami d’enfance.

Source : lafabriquecrepue.com

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Les lieux, occasions de rencontre ne manquent pas

À chaque carrefour, feu, rond-point, croisement,

On croise les gens, on croise les doigts pour saluer,

Ceux que l’on reconnait ou qui nous reconnaissent

Toutes ces formes n’épuiseront le fond : l’évoque.

 .

Visuel

.

.

 Se rencontrer, se fréquenter, s’exclure

.

Visuels et textuels >>  

919 – Pour faciliter les échanges entre les sexes

Visuels et textuels >>  

.

Se présenter sous son meilleur jour,

Et si ça ne suffit pas, meilleurs atours,

Si vous voulez attirer  attention, amour,

Est un conseil donné par tous les coachs.

.

Tant  que, l’intérêt,  passion,  convergent,

Vous marquez des points vous les gardez

Mais, si préférence, et action, divergent,

L’autre vous mettra en retrait, éliminé.

.

Parler famille, métier, maison, argent,

Assure  une bonne stabilité, maturité,

Parler jeux, voyages, rencontres arts,

Assure des évasions qui feront rêver.

.

Parler passé : «c’était mieux avant»

Aux jeunes, ne pouvant le connaitre,

Crée différence  intergénérationnelle

De réalité vécue,  non  transmissible.

.

Pour faciliter échanges entre les sexes,

Il suffit de leur trouver un bon prétexte,

Voire d’user de son pouvoir de séducteur,

Faut montrer que vous êtes en tout meilleur.

.

Supposez que les choses se mettent à diverger

Lorsque  vous tenterez, d’entrer, en  l’intimité,

L’autre sexe vous rappellera, vite, sa différence

Vous conviant peut-être à faire, un pas de côté.

.

Si vous êtes passionné, par les arts, les artistes,

Votre bon portefeuille, votre excellente culture

Peuvent vous faciliter des rencontres élitistes,

Car  richesses  seront  vos  intentions pures.

.

Mais ceux qui n’ont ni argents ni créations,

Devront se contenter  du foot, en récréation

Tant culture, sport  de  masse se confondent !

Sans eux, bas peuple, petit peuple se morfondent

Et ses barrières séparent des gens apparemment !

.

Y en aurait point, mais en réalité y en a souvent.

Que  les  vieux  parlent  aux vieux c’est normal

Que les jeunes parlent aux jeunes, c’est fatal

Si le conflit entre générations se déclare,

La solidarité  n’est pas mise  à l’écart !

.

Désirs des jeunes tournés en avenir,

Désirs des vieux passé,  redevenir.

 Pour échanges  entre deux sexes

 Rien de simple, tout, complexe.

.

Arrive que le naturel au galop

Trouve enfin le bon propos,

Qui évoque  ou  provoque

L’empathie, l’antipathie.

.

.

Extensions

 .

Nous sommes souvent perçus, jaugés, jugés par les autres :

Les hommes par les femmes, réciproquement, intuitivement

Sur notre apparence, sur notre communication, intention.

Il ou elle, ressemble à ou pas : j’ai déjà vu ce type d’être

Qui vous abordera, comme à un comptoir de bistrot,

Et ne vous lâchera si vous n’adhérez pas à son ego

Ou vous font subir leur interrogatoire et illico :

Que faites-vous dans la vie, vous vivez seule

Qu’est-ce qui vous fait plaisir, horreur ?

 .

Sexe est ici à prendre de manière génétique

Par les différences entre hommes et femmes,

Tout est affaire de perception, représentation.

Certains vous adopteront, aux premiers regards

Et se confieront bien à vous, ici ou là, tôt ou tard

Et d’autres resteront indifférents, muets, sourds !

.

Dans toute projection de l’autre on y met un peu,

Parfois beaucoup, de soi-même, inconsciemment

 Y a que ceux qui se ressemblent qui s’assemblent.

.

Il faudra bien se comprendre pour se rapprocher

Il y a un tas de codes et signaux et de fréquences

Qui feront qu’on est sur même longueur d’onde.

.

.

919 – Calligramme

.

Se présenter sous son meilleur jour,

Et si ça ne suffit pas, meilleurs atours,

Si vous voulez attirer  attention, amour,

Est un conseil donné par tous les coachs.

Tant  que, l’intérêt,  passion,  convergent,

Vous marquez des points vous les gardez

Mais, si préférence, et action, divergent,

L’autre vous mettra en retrait, éliminé.

.

Parler famille, métier, maison, argent,

Assure  une bonne stabilité, maturité,

Parler jeux, voyages, rencontres arts,

Assure des évasions qui feront rêver.

Parler passé : «c’était mieux avant»

Aux jeunes, ne pouvant le connaitre,

Crée différence  intergénérationnelle

De réalité vécue,   non   transmissible.

.

Pour faciliter échanges * entre les sexes,

Il suffit de leur trouver   P  un bon prétexte,

Voire d’user de son pou  O  voir de séducteur,

Faut montrer que vous  U êtes en tout meilleur

Supposez que les choses V  se mettent à diverger

Lorsque vous tenterez,   O    d’entrer, en l’intimité,

L’autre sexe vous rappel  I   lera, et vite, sa différence

Vous conviant peut-être  R        à faire, un pas de côté.

.

Si vous êtes passionné, et  par les arts  et par les artistes,

Votre bon portefeuille          *          votre excellente culture

Peuvent vous faciliter  F              R   des rencontres élitistes,

Car richesses seront  A                      E    vos intentions pures.

Mais ceux qui n’ont   C                      T   ni argents, créations,

Devront se contenter    I                 I     du foot en récréation

Tant culture, sport  de         L            masse se confondent !

Sans eux, le bas peuple et   É petit peuple se morfondent

Et ses barrières séparent   C  des  gens, apparemment !

H

Y en aurait point, mais    A  en réalité y en a souvent.

Que  les  vieux  parlent   N    aux vieux c’est normal

Que les jeunes parlent  G   aux jeunes, c’est fatal

Si le conflit entre gé   E  nérations se déclare,

La solidarité n’est    *   pas mise à l’écart !

Désirs des jeunes   X  tournés en avenir,

Désirs des vieux  *  passé,  redevenir.

 Pour échanges  S  entre deux sexes

 Rien… simple  E  tout, complexe.

  Il arrive que  X  naturel… galop

 Trouve enfin E  le bon propos

Qui évoque  S   et provoque

L’empathie * l’antipathie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

919 4

.

Évocation

 .

Mais c’est pas qu’on dirait

Une plume de stylo encre,

Pour  pouvoir  échanger,

Avec l’autre sexe, amitié !

 .

Une plume non pas au vent, pour écrire

Un mot, une lettre, un ouvrage

Histoire de communiquer ou d’échanger

Avec lecteurs, ou interlocuteurs.

 .

Symbolique

 .

Tantôt objet d’art,

Tantôt objet de collection,

Le stylo plume est

L’instrument d’écriture

Par excellence.

.

 .

Qu’il soit utilisé pour

L’art de la calligraphie,

Ou pour une écriture quotidienne,

Le stylo plume envoie message symbolique.

 .

C’est pourquoi il tient une place d’honneur

Dans les professions les plus nobles :

Avocats, docteurs, professeurs,

troisarchers.com/blog/ecriture/ecrire-stylo-plume

 

Descriptif

 .

919 – Pouvoir faciliter les échanges intersexes

Alignement central  / Titre rond droit / Thème  langage

Forme pointe   /    Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : plume  / Symbole de fond : échanger

.

.

Fond

.

Évocation

.

919 6

.

Une plume non pas au vent, pour écrire

Un mot, une lettre, un ouvrage

Histoire de communiquer ou d’échanger

Avec lecteurs, ou interlocuteurs.

Symbolique 

 .

Sans échange, les fonctions sensorielles

Et intellectuelles demeurent à l’état latent,

Primitif : elles  ne sont que  des possibilités.

Elles ne peuvent devenir efficaces que si elles

Sont activées donc sollicitées par les échanges.

L’échange permet de se développer soi-même.

Vivre en société, et vivre avec les autres, et

Communiquer signifient se confronter

À eux et se développer soi-même.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ce n’est certes pas la fonction qui crée l’organe

Mais celui qui ne communique pas évolue peu :

Les interactions et échanges nous déterminent,

Nous apprennent à nous protéger des intrusions

Des influences néfastes, toxiques, comme poison.

.

Les échanges pourront être autres que verbaux

Mimiques, gestuelles, postures, touchers, etc.

Participent de l’intimité ou la distanciation

Aident à bien se débarrasser d’importuns.

.

Prendre la plume (ou clavier) pour échanger,

Avec autre, quoi de plus simple, de plus normal

Ça rime avec intérêt marqué pour quelqu’un (e)

Et laisser une trace que l’on pourra lire et relire

Lors, ici, la forme rejoint, parfaitement, le fond.

 .

Visuel

.

.

Comment pouvoir se confier à l’autre sexe  

.

Visuels et textuels >>  

918 – Quand on a rien à dire, mieux vaut se taire !

Visuels et textuels >>

.

Comment écrire

Quelque   chose

Si l’on n’a rien

À dire, à faire

Et comment ?

Autant se taire,

Hormis à en rire

À nous satisfaire !

Et cependant j’écris,

Tant je ne sais me taire.

Quand on n’a rien à dire,

L’on se tait

Sauf si le silence est pire

Et ne plait

Tant même petit soupir

Parlerait

Pour indiquer, redire

Qu’on est

Bien dans sa peau

Au repos

Et qu’il ne faut

Bouger

Le petit doigt

De trop,

Sinon  le sang

Chaud

Refera ses cent

Tours

Et afflux énergies

Aux lèvres

Feront que  s’ouvre

La bouche

Et pour ne rien dire,

De pertinent.

Pour vous contredire,

L’on se tait.

L’on se met  à penser,

En secret,

Des choses, inventées,

Bien faites,

Qui, en demi sommeil,

Merveilles,

Font dialogue intérieur

Avec un effet

Sur perception du temps

Qui se soustrait

Au besoin de communiquer

Ses états d’âme

Bien complètement indicibles.

.

.

Extension

.

Le paradoxe est que tout le monde a des choses

À dire et tout le monde parle, pour ne rien dire,

Pas grand-chose, d’utile, d’efficace, en tous cas.

Ceux et celles qui parlent tout le temps, l’on finit

Par ne plus les entendre, encore moins, les écouter

Lors ceux qui parleront, toujours, de la même chose,

On les ignore tout simplement ou les écoute poliment,

Par simple respect ou compassion, voire pitié pour eux.

Le fait de parler de quoi, à qui, comment, à quel moment

Et à quel endroit, dans quelles circonstances et le ton que

L’on emploie, les gestes, mimiques, et postures associées,

Change tout tant il y a de variables à prendre en compte

Dans la communication qu’à moins d’être un acteur et

D’interpréter un texte cela tient du miracle pour être

Certain d’être compris et produire l’effet souhaité.

Le silence ne veut rien dire, en principe, réalité,

Sauf lors on attend une réponse, une réaction,

De la salle, d’un public et là, il devient chargé

De sens qui donne lieu à des interprétations

De satisfaction, d’indifférence ou d’hostilité.

« Garder le silence puis prendre un avocat :

Vos dires peuvent être retenu contre vous».

Cet énoncé adresse un présumé innocent,

Présumé coupable, ne vous rappelle rien !

.

Comment écrire un poème sur une affirmation gratuite,

Parler pour dire qu’il vaudrait mieux se taire, est folie !

D’autant plus qu’un silence est lourd de parole tacite !

On voit nombre d’amendements contre-projet de loi

Ne servant à rien, sauf à syntaxe, non sémantique.

Parler est manière de protester, non construire

Dites-moi, si j’en dis trop : faites-moi taire !

.

On se tait, parfois, pour de bonnes raisons,

On ne sait pas, on ignore, on se renseigne,

Mais parfois pour de mauvaises raisons,

On a quelque chose à cacher, de secret.

.

Mais face à question embarrassante,

Le silence risquera d’être interprété

Comme  une réponse … acceptable,

D’ordre positive ou voire négative.

.

Le silence peut être une défense,

Notamment devant un tribunal

On a rien dit, on n’a pas menti

Mais attention à la sentence !

.

.

Épilogue

.

Parler pour ne rien dire, est commun,

C’est même un artifice de la politique,

Qui permet de contrer, occuper parole.

.

Dans la bonne société bien-pensante,

Voler la parole à l’autre ne se fait pas,

C’est une question de respect, égalité.

.

À vouloir se mettre souvent en avant,

L’on finit par être mis plus en arrière :

Vous avez perdu occasion de vous taire.

.

Parfois silence en dit plus que ses mots,

On ne donne son accord, on ne conteste,

En tout état de cause, autre  l’interprète.

.

On se tait, ne réagit, sous pluie critiques,

Submergé par ses déceptions, d’émotions

 Qui pourraient  vous desservir, en raisons.

.

.

918 – Calligramme 

.

Comment écrire

Quelque   chose

Si l’on n’a rien

À dire, à faire

Et comment ?

Autant se taire,

Hormis à en rire

À nous satisfaire !

Et cependant j’écris,

Tant je ne sais me taire.

.

SI l’ON N’A RIEN

Quand on n’a rien à dire,

L’on se tait

Sauf si le silence est pire

Et ne plait

Tant même petit soupir

Parlerait

Pour indiquer, redire

Qu’on est

Bien dans sa peau

Au repos

Et qu’il ne faut

Bouger

Le petit doigt

De trop.

 .

À DIRE, MIEUX

Sinon  le sang

Chaud

Refera ses cent

Tours

Et afflux énergies

Aux lèvres

Feront que  s’ouvre

La bouche

Et pour ne rien dire,

De pertinent.

Pour vous contredire,

L’on se tait.

 .

VAUT SE TAIRE

L’on se met  à penser,

En secret,

Des choses, inventées,

Bien faites,

Qui, en demi sommeil,

Mer-veilles,

Font dialogue intérieur

Avec un effet

Sur perception du temps

Qui se soustrait

Au besoin de communiquer

Ses états d’âme

Bien complètement indicibles.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

918 4

.

Évocation

.

Cette chose ressemble à

Instrument de musique :

Du genre flûte alors 

Mais particulière ?

 .

Cette flûte afghane semble des plus

 Folkloriques et des plus originales :

Lors cela m’étonnerait beaucoup

Qu’elle n’ait rien de musical !

 .

Symbolique

 .

Dans les contes,

 Le héros quand il affronte

Épreuves peuvent compter

Avec des interventions

Extraordinaires, magiques

Tant, dans  tous  les  contes,

C’est la flûte, dotée  pouvoir

Magique favorable au héros.

Et c’est un élément clairement

Apparent dans le conte imaginé

Par  Mozart, La flûte enchantée,

Ou quand l’on évoquera le

Conte traditionnel allemand :

«Le joueur de flûte de Hamelin !»

 .

Descriptif

 .

918Si l’on n’a rien à dire, mieux vaut se taire 

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  langage

Forme droite  / Rimes variées  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : flûte  / Symbole de fond : musique

.

.

Fond

.

Évocation

.

918 6

.

Cette flûte afghane semble des plus

 Folkloriques et des plus originales :

Lors cela m’étonnerait beaucoup

Qu’elle n’ait rien de musical !

 . 

Symbolique 

Les chinois ont établi,

Vers 2700 ans avant JC,

L’octave en douze demi-tons,

Correspondant à douze mois de l’année.

.

Les pythagoriciens considéraient la musique

Comme une harmonie des nombres et du cosmos,

Lui-même réductible à des nombres sonores.

.

Le recours à la  musique, ses timbres,

Ses tonalités, ses rythmes,

Ses instruments divers

Est un des moyens de

S’associer plénitude

De la vie cosmique.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Flûte alors, j’aurais peut-être mieux fait de me taire

J’ai parlé comme une sonnette rien que pour distraire

Ça rime avec à moitié contraint, à moitié libre : mixte

Sonorités qui se répètent et d’autres qui s’empêtrent !

.

Tant et si bien que la forme n’épousera rien du fond

J’aurais dû utiliser à la place un piano ou violon 

Mais qui sait jouer la flûte intéresse auditoire.

 .

Visuel

.

.

Ne rien dire ! Choisir se taire

.

Visuels et textuels >>  

917 – Lors un vivant parle aux vivants, d’autres

Visuels et textuels  >>  

.

Parler  aux siens, aux collègues, clients

D’accord, mais aux inconnus : de quoi !

 .

Faire phrases, bateaux, creuses ou vides,

Les laisseront sans émotions, impavides.

Quant à leur parler d’amour : comment !

C’est un sujet trop délicat, secret perso !

Quant à leur parler du sens de leur vie :

.

Inutile d’insister, pas votre problème.

À chacun son sort et libre d’en parler,

À qui il veut, où, et  quand, il le peut.

.

Un tueur, un voleur, ou un menteur,

Peuvent paraitre des interlocuteurs

Ils savent profiter des apparences,

Affichant  semblant  d’humanité.

.

Quand un vivant parle aux vivants,

Des milliers parlent à d’autres milliers,

Et des millions à des milliards d’existants

De quoi donner le vertige à tout aventurier.

.

Parler pour  ne rien dire, mieux vaut se taire,

Il y en a suffisamment qui se mettent à braire

Et que faudrait-il  dire,  à nos sœurs, nos frères

Qui soit d’importance pour éclairer nos misères.

.

Leur parler d’amour, bien sûr, toujours est sage

N’est-ce pas  parmi  les thèmes  les plus  éculés,

Enfumage circonstances pour brouiller message

Que la vie sur terre n’a aucun sens, sauf erroné.

.

Ne sachant ce qu’il y a derrière, profitons-en,

Message évident et bien reçu cent sur cent

Pour autant, cela ne donnera aucun sens,

À ce qui est déclaré n’en avoir pas avant.

 .

La vie est ainsi faite  qu’il  nous faudra,

Choisir de fait entre un vrai sort et faux

Car nous n’avons qu’une seul conscience

Et bien des croyances, sans une évidence.

.

Est-ce malheur ou bien plutôt une chance

Que serait notre vie,  sans l’interrogation,

Sur notre histoire et sur notre projection.

Programme qui n’a plus rien,  en balance.

.

La balance symbole même de notre justice

Nous force à brimer nos instincts, et vices,

Pour garder comme semblant d’humanité

Dont nous sommes les seuls… à en juger !

.

.

Extension

.

Quand un vivant parle aux vivants,

C’est pour  partager  son sort  ou

Son devenir une fois bien mort.

Or ceux qui nous ont quittés

Ne nous disent rien  sur ce

Qu’ils sont devenus, morts,

Ou, sur ce qui nous  attend.

C’est bien, ainsi, pour garder

Le mystère et tout son suspens.

Si l’on rassemblait toutes paroles

Prononcées depuis aube humanité

Ou tous les écrits, depuis l’Antiquité,

Qu’en retiendrions-nous d’intelligible :

Pas grand-chose, hormis un brouhaha !

Qui sait des bribes de poésie, de religion,

De loi, de guerre dont les cultures tentent

De retracer bribes, échappées au temps !

.

Parler, c’est exister ; se taire, c’est s’oublier

Lors parler pour ne rien dire, c’est ennuyer.

Chacun se situe en relation avec le discours

De l’autre, des autres, des règles de paroles.

Il n’y a pas longtemps, personne ne parlait,

À table, si le chef de famille ne l’autorisait !

Aujourd’hui, femmes et enfants s’expriment

Quand ils ne sont pas branchés smartphone

Autres temps, autres mœurs, dit le peuple !

.

Un vivant parle à un vivant

N’a rien à voir avec un médium

Qui invoque, s’entretient, avec morts,

Ici, c’est direct, communiquant, parlant !

.

En admettant que les morts puissent nous parler

L’on ne sait pas pourquoi ils en auraient nécessité,

À moins de vouloir jouer anges gardiens, protéger

Mais comment déjà peuvent-ils voir, entendre !

.

En tous cas, cela ne tombera pas sous le sens

Si au propre ni au figuré : s’ils continuent

À vivre dans … une autre dimension,

Qu’ont-ils en commun avec nous !

.

.

917 – Calligramme

.

Parler  aux siens, aux collègues, clients

D’accord, mais aux inconnus : de quoi !

Faire phrases, bateaux, creuses ou vides,

Les laisseront sans émotions, impavides.

Quant à leur parler d’amour : comment !

C’est un sujet trop délicat, secret perso !

Quant à leur parler du sens de leur vie :

.

Inutile d’insister, pas votre problème.

À chacun son sort et libre d’en parler,

À qui il veut, où, et  quand, il le peut.

Un tueur, un voleur, ou un menteur,

Peuvent paraitre des interlocuteurs

Ils savent profiter des apparences,

Affichant  semblant  d’humanité.

.

Quand un      L        vivant parle aux vivants,

Des milliers       O      parlent à d’autres milliers,

Et des millions       R      à des milliards d’existants

De quoi donner le        S      vertige à tout aventurier.

Parler pour  ne rien dire       Q         mieux vaut    se taire,

Il y en a    suffisamment qui se      U        mettent    à braire,

Et que       faudrait-il  dire,  à nos        ‘       sœurs,     et frères

Qui soit   d’importance, pour éclairer        U       nos     misères.

Leur        parler d’amour bien sûr, toujours       N          est sage

Mais       n’est-ce pas parmi les thèmes les plus    *         éculés,

Enfu       mage de circonstance pour brouiller    V        message

Que        la vie sur terre n’a aucun sens,        I      sauf   erroné.

Ne sachant ce qu’il y derrière  V  profitons-en,

Message évident et bien reçu  A  cent sur cent

Pour autant, cela ne donnera  N     aucun sens

À ce qui est déclaré n’en avoir  T     pas, avant.

P

La vie est ainsi faite    A       qu’il  nous faudra,

Choisir de fait entre    R     un vrai sort et faux

Nous n’avons qu’         L      qu’une conscience

Bien des croyances      E      sans une évidence.

Est-ce malheur ou       *     bien plutôt, chance,

Que serait notre vie    À     sans l’interrogation,

Sur notre histoire et    *     sur notre projection.

Programme qui n’a     V   plus rien, en balance.

La balance symbole     I  même de notre justice

Nous force à brimer    V  nos instincts, et vices,

Pour garder comme     A   semblant d’humanité

Dont nous sommes      N    les seuls, à en juger !

T ….……………

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

917 4

.

Évocation

 .

Figurine de Play-mobil,

Oui, d’accord, mais … lequel 

On imagine bien la profession,

Pas forcément,   conversation ?

 .

Un Play-mobil  qui pourrait être

N’importe qui ou n’importe quoi :

Comment entrer en conversation 

Pour lui parler des choses qu’il aime !

 .

Symbolique    

 .

Schématiquement les jeux symboliques

Se décomposent en deux grandes phases

D’abord les jeux de rôles où le joueur

Se conduit en acteur représentant

Un personnage et un seul à la fois,

.

Puis les jeux de mise en scène,

À    partir    des    figurines,

Dans  lesquels  le  joueur  gère

Plusieurs  rôles  simultanément

Comme le fait un metteur en scène.

.

Les jeux de rôles  et  de mise en scène,

Très  différents   dans   leurs  pratiques,

Nécessitent des espaces de jeu spécifiques.

Dans le jeu des pompiers, un joueur de 5 ans

Sera pompier, ambulancier, blessé, chauffeur.

cairn.info/des-espaces-pour-jouer—9782749240862

 .

Descriptif

 .

917Lorsque vivant parle aux autres vivants

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  langage

Forme anthropo   / Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : figurine / Symbole de fond : conversation

.

.

Fond

.

Évocation 

.

917 6

.

Comment entrer en conversation

Lui parler de choses qu’il aime 

Quand on ne le connait pas ou si peu

Pour savoir ce qui l’intéresse 

 

Symbolique 

Une des règles de la littérature

consiste à montrer plutôt qu’expliquer.

 En conséquence de quoi, et … idéalement,

Une conversation serait liée à une action

Qui peut être toute simple : de parler de vin

Si la rencontre se passe en un bar à vin.

.

Si vous tenez à parler sur vos hobbies

Montrez une photo de vos œuvres,

Si vous parlez de votre boulot

Donnez un exemple !

gqmagazine.fr

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

« Les paroles s’envolent, les écrits restent »

Nous rappelle citation d’un proverbe latin.

Depuis il y a eu nombre d’enregistrements

De conversations, de vidéos et de visios

Si bien que rien ne semble plus échapper

Mémoire de ce qui fait notre quotidien :

Qu’en fera-t-on une fois mort, mystère.

 .

Mis à part grosse tête et gros chapeau, la forme

De ce personnage Playmobil colle bien au texte,

Elle rime avec groom, serveur,  et voire cuisinier,

Quelqu’un qui parle, ou qui sert les gens, clients !

Le face à face avec lui, engage la conversation.

 .

Visuel

.

.

Un vivant parlant aux vivants

.

Visuels et textuels  >> 

916 – On se fait des fausses idées sur des gens

Visuels et textuels  >>  

.

Bien  connaitre les gens,

Est tout un  art, est un don,

Il est vrai qu’il   faut du temps pour

Les percer, pour les mettre au grand jour,

Savoir qui aime qui, savoir qui déteste qui,

Prétendre que quelqu’un est inabordable.

.

Puis soudain, deviendrait fort aimable

Lors l’opportunité se présente à lui,

D’aller au fond des choses, en lui.

.

Malheur commun rapproche gens

Qui pourtant s’ignoraient avant.

Être bon endroit, bon moment,

Hasard est pour ou contre vous.

.

On se fait fausses idées sur les gens,

Ce qu’ils doivent être  ou ne pas être,

Amoureux, de l’un, de  l’autre qui sait,

Bien qu’ils soient égaux, tous aimants.

.

Dans la  lumière ou dans le noir,

En matinée ou en plein soir,

Sous les néons ou en boites,

Chaleurs torrides sinon  moites.

.

Faut être là au bon endroit moment,

Il faut attendre que le miracle… suive

Le provoquer afin ne pas  s’en priver

De plein existence devenir un amant.

.

Il suffit d’un rien que tout change ;

Que  se  prolonge répète  l’échange

De geste, paroles pour que finisse

Et que l’on mette fin à   armistice.

.

Un nouveau deuil, nouvelle guerre, déclarée

Mais, la nature humaine ne pourra se résigner

À passer outre à toutes rencontres énamourées.

.

En cherchant bien, on finit toujours, par trouver :

On se ferait de fausses représentations sur les gens.

.

Ils sont comme nous et pas comme nous tout autant

L’on gagne à les connaitre, en mieux, les fréquentant,

Certains se révéleront puants, lors d’autres charmants.

.

.

Extension

.

Qui peut bien prétendre connaitre quelqu’un

Pour l’avoir rencontré en circonstances et situations,

Pour avoir échangé quelques mots, voire une discussion.

Le pire qui puisse vous arriver est de vivre des années

À côté de quelqu’un et au moment de la séparation,

D’avouer que vous croyez  l’avoir cerné, finalement

Le connaissez mal, il se peut aussi qu’il ait changé

Sans que vous vous en aperceviez, en bien, en mal

Pour prétendre, à bien connaitre, quelqu’un, il ne

Suffira pas de l’avoir, longtemps, pratiqué, il faut

Le projeter dans l’avenir avec….  ses potentialités.

.

C’est ce que l’on fait dans l’entretien d’embauche :

Comment allez-vous évoluer, en mieux ou en pire :

Avez-vous atteint, votre maximum …, votre plafond

De verre ou bien le contraire, le pied sur le plancher !

.

L’habit ne fait pas le moine, ni d’un intellectuel, un clown.

Habillement et posture permettent de situer l’interlocuteur,

Dès la première minute et avant qu’il ait dit une seule parole.

Il arrive  qu’on ait vu juste, par habitude, expertise, intuition,

Mais qu’on se trompe aussi  et qu’on se méprenne, totalement.

.

Prenez donc le directeur financier dans une grande entreprise,

Et revoyez-le, chez lui, en tenue de jardinage ou de bricoleur,

Vous vous demanderez l’instant s’il s’agit du même homme

Vous seriez encore plus surpris de la voir en une manif.

.

Se faire des fausses idées sur les gens

Voilà bien un sens commun s’il en est :

Tout le monde n’est pas né psychologue,

Certains sont, deviennent plus ou moins.

.

Ce ne serait  qu’à la suite  des situations

Appelées  diverses, variées, contrastées,

Qu’on peut prétendre porter jugement,

Sur quelqu’un de bien ou de commun.

.

L’habit ne fait pas le moine : dicton !

Le moine ne fait pas l’habit, pardon !

L’ouvrier  ou  la secrétaire, pourront

Être meilleure personne que patron.

.

.

Épilogue

.

La clé convient ou non à une serrure

On met souvent ses secrets, papiers

Ses clés de voiture et de maison

Dans un endroit bien caché.

.

De même, pour connaitre les gens

Il faut bien connaitre leurs clés,

Ou on s’en tient en surface :

Impossible de déchiffrer.

.

On dit de certains qu’ils sont

De véritables portes de prisons,

Fermées à double tour, sécurisées,

Au point qu’on ne peut communiquer.

.

Les prisonniers sont tous habillés pareils,

Ce qui leur enlève une part de personnalité

On peut penser qu’il a commis un crime

Peut-être simplement être innocent.

.

Si le faux revêt l’aspect du vrai,

Ou le contraire, qu’en faire :

Jeter le tout au panier

Ou clé pour trier.

.

.

916 – Calligramme

.

O           *             I

Bien  N   connaitre les     D  gens,

Est   *    tout un  art, est un    É   don,

Il est  A   vrai qu’il   faut du temps  E   pour

Les per *  cer, pour les mettre au grand   S  jour,

Savoir  D  qui aime qui, savoir qui déteste *    qui,

Préten  E  dre que quelqu’un est inabor  S  dable,

Puis     *  soudain, deviendrait fort ai  U mable

Lors     F   l’opportunité se présente  R  à lui,

D’aller   A   au fond des choses, en  *     lui.

Malheur  U  commun rapproche  G   gens

Qui pour  S  tant s’ignoraient     E avant.

Être bon    S  endroit, bon mo   N  ment,

Hasard est  E  pour ou contre  S   vous.

          S                           *

.

*******************************************

*******************************************

.

On se fait fausses idées sur les gens,

Ce qu’ils doivent être  ou ne pas être,

Amoureux, de l’un, de  l’autre qui sait,

Bien qu’ils soient égaux, tous aimants.

Dans la  lumière               ou dans le noir,

En matinée ou                      en plein soir,

Sous les néons                       ou en boites,

Chaleurs torrides                  sinon  moites.

Faut être là au bon           endroit moment,

Il faut attendre que         le miracle … suive

Le provoquer afin            ne pas  s’en priver

De plein existence            devenir un amant

Il suffit d’un rien               que tout change ;

Que  se  prolonge                pète  l’échange

De geste, paroles                  pour que finisse

Et que l’on mette                  fin à   armistice.

Un nouveau deuil, nouvelle guerre, déclarée

Mais, la nature humaine ne pourra se résigner

À passer outre à toutes rencontres énamourées.

.

*******************************************

*******************************************

.

En cherchant bien, on finit toujours, par trouver !

On se ferait de fausses représentations sur les gens.

Ils sont comme nous et pas comme nous tout autant

L’on gagne à les connaitre, en mieux, les fréquentant,

Certains se révéleront puants, lors d’autres charmants.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

916 4

.

Évocation

.

Un trou de serrure dans une porte,

Pouvant servir pour clef et de judas 

Ou la bonne clé … pour les conjoints,

Mais un double pour amants judas !

 .

Les secret et les  fausses idées se rejoignent

L’un dans le manque, l’autre dans l’erreur :

En tous cas, il faut une clé pour découvrir.

 .

Trop souvent, l’on ne voit les gens

Qu’à travers un trou de serrure :

Or n’est qu’un petit point de vue qui

Ne donne pas la clef de leur réalité !

 .

Symbolique     

 .

La serrure est liée au symbolisme de la  clef.

Les portes représentent notre ouverture d’esprit

Mais, également, notre  ouverture …  aux autres.

 .

Capacité à  laisser entrer  l’amour  dans notre vie,

Sont également signe d’une bonne communication,

Interne et externe entre l’inconscient et l’inconscient.

 .

Une porte fermée représenterait alors un blocage,

Une fermeture et un manque de communication.

La serrure est le symbole de ce blocage.

Modifié, source : psycho2rue.fr

 

 Descriptif

 .

916On se fait de fausses idées sur des gens 

Alignement central  / Titre analogue/ Thème  autres

Forme losange / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : serrure    /   Symbole de fond : clef

.

.

Fond

.

Évocation 

.

916 6

.

Trop souvent, l’on ne voit les gens

Qu’à travers un petit trou de serrure :

Or n’est qu’un petit point de vue qui

Ne donne pas la clé de leur réalité !

 .

Symbolique 

.

Le symbolisme de la clef

Est en relation avec son double rôle

D’ouverture et de fermeture.

C’est à la fois un rôle d’initiation

Et de discrimination

(Clefs du Royaume des Cieux).

.

Dans les contes et légendes trois clefs

Sont mentionnés pour ouvrir

Trois chambres secrètes :

Clef d’argent ; clé d’or,

Clé de diamant.

.

La clef est alors symbole

Du mystère à percer,

De l’énigme à résoudre,

De l’action difficile à entreprendre,

Bref, des étapes qui conduisent

À l’illumination et la découverte.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Dispositif fixe, de fermeture d’une porte,

Comportant un mécanisme : gâche, pêne

Et que l’on manœuvrera à l’aide d’une clé

Ça rime, parfaitement, avec une intention

De protéger un bien, enfermer quelqu’un.

.

Le face à face  avec le trou de la serrure

Permet d’y mettre un œil, pour observer.

On peut imaginer, tout autant, un mur,

Avec un trou pour y passer un homme.

.

Pour bien connaitre quelqu’un, de l’intérieur,

Il faut qu’il vous procure un double de sa clef

Ou trouver quel qu’autre moyen d’y pénétrer.

.

L’analyse de ses dires, et de ses agissements,

Fournit en grande partie la forme de la clef

Mais pas son fond qui restera secret, caché

Comme un coffre-fort, inviolable, inviolé !

 .

Visuel

.

.

Fausses idées suivant Internet

.

Visuels et textuels  >>

915 – Je suis comme un arc tendu par la vertu

Visuels et textuels  >>  

.

Quelques mots

Un arc, une flèche,

Une cible,  une vertu,

Une corde bien tendue,

Un œil, d’envie, tente

D’atteindre amour

En  plein  cœur !

.

Rater  sa cible,

De beaucoup,

De  très  peu,

Est  fâcheux,

Vous   laisse,

Tendu, tordu,

Au  lieu  d’ému

Voire aux cieux.

.

Recommencer vite

Jusqu’à épuisement

Du stock  de  flèches,

Car  il en  suffit d’une

Pour  bonheur  du jeu.

.

        Je suis comme un arc tendu par la vertu,

              De toute chose où  mon être prend le dessus,

                Chaque jour, de ma vie : rencontre bienvenue

                  Avec toi, lui, événements, et  objets, confondus.

.

                    Quand une flèche est lancée … qui peut l’arrêter,

                       Par contre elle peut en certains cas, rater sa cible,

                          Et non seulement être perdue, mais, devenir risible,

                             Si le mot qu’on emploie, geste qu’on fait, mal fléchés.

                               Est-ce la faute à mon arc, d’être trop souvent … tendu,

                               Toute situation et séduction et liaison a sa propre…loi.

.

                              Si flèches n’atteignent leurs buts, restent en carquois,

                            Elles deviennent  flapies de mes désirs, pauvres, nus.

                        Où va d’autre mon énergie, à ce point, que ne puis

                     Tendre mon effort, vers tout être, qui me réjouit,

                  Déjà d’avance, rien que d’imaginer  l’atteindre,

                Ou bien le sublimer  … le  différer, l’étreindre.

.

               Mon corps, mon  arc, ma flèche  et ma cible :

            Autant de composants pour les rencontres,

         Absence de réactions me met à l’encontre

     De visée d’arc tendu, en vertu, crédible.

.

^

^^

^^^

I

I

I

I

III

IIIII

.

.

.

Extensions

.

La flèche et la vertu semblent contradictoires :

Autant la flèche, tout comme l’arc, est active,

Autant la vertu, comme la cible, est passive.

Cela est, déjà moins vrai, dans le cas d’une

Cible mouvante ou qui aura le pouvoir de

Se dérober, en fonction  de la trajectoire

De la flèche,  de sa distance,  puissance.

De même l’arc peut être en mouvement,

À pied ou sur une monture ,et si les deux

Le sont, il y a fort à parier que la flèche qui

N’est ni celle du philosophe Zénon ni celle du

Dieu Amour, n’atteindra, jamais, la cible visée !

Comme il n’y a pas projection flèche hors énergie,

Il faut que la corde de l’arc soit tendue au maximum

Pour assurer sa pénétration profonde en cœur de cible.

Une fois celle-ci plantée, il en faudra, beaucoup d’énergie,

Pour la déplanter, à moins qu’elle rebondisse sur la surface,

Entièrement cuirassée, cadenassée, ou voire même miroitisée.

.

Il nous arrive d’être tendu suite à nombre de choses,

Mais  plus rarement, par une vertu, quelle qu’elle soit.

L’on dira, de quelqu’un, qu’il se tient sur la corde raide,

Qu’il part comme une flèche, ou, qu’il a peur de manquer

Sa cible, par précipitation ou par défaut d’entrainement.

Faut dire qu’on ne peut rester, longtemps, son arc tendu,

L’exercice consiste  à tendre, viser, tirer en même temps

Il faut tenir compte de la distance et de la force du vent

C’est pourquoi Cupidon n’atteint pas toujours sa cible.

.

Je suis peut-être un arc tendu,

Mais par autre chose que vertu

Cette force morale avec laquelle

 Je tends et je détends vers bien,

Lors dont la cible serait le vice.

.

C’est très prétentieux de ma part

Que de tirer partout et au hasard

Et atteindre cible à chaque flèche

À un tel exercice jugé redoutable

Je ne me sens, en rien, capable !

.

En matière de vertu, l’on passerait

Rapidement de capable à coupable,

Et l’on deviendra alors un misérable

Qui dans la débauche et vice du sexe,

Prétend avoir atteint cible de l’amour.

.

.

915 – Calligramme

.

Quelques mots

Un arc, une flèche,

Une cible,  une vertu,

Une corde bien tendue,

Un œil, d’envie, tente

D’atteindre amour

En  plein  cœur !

Rater  sa cible,

De beaucoup,

De  très  peu,

Est  fâcheux,

Vous   laisse,

Tendu, tordu,

Au  lieu  d’ému

Voire aux cieux.

Recommencer vite

Jusqu’à épuisement

Du stock  de  flèches,

Car  il en  suffit d’une

Pour  bonheur  du jeu.

COMME UN ARC

        Je suis comme un arc tendu par la vertu,

              De toute chose où  mon être prend le dessus,

                Chaque jour, de ma vie : rencontre bienvenue

                  Avec toi, lui, événements, et  objets, confondus.

                    Quand une flèche est lancée … qui peut l’arrêter,

                       Par contre elle peut en certains cas, rater sa cible,

                          Et non seulement être perdue, mais, devenir risible,

                             Si le mot qu’on emploie, geste qu’on fait, mal fléchés.

                               Est-ce la faute à mon arc, d’être trop souvent … tendu,

                               Toute situation et séduction et liaison a sa propre…loi.

                              Si flèches n’atteignent leurs buts, restent en carquois,

                            Elles deviennent  flapies de mes désirs, pauvres, nus.

                        Où va d’autre mon énergie, à ce point, que ne puis

                     Tendre mon effort, vers tout être, qui me réjouit,

                  Déjà d’avance, rien que d’imaginer  l’atteindre,

                Ou bien le sublimer  … le  différer, l’étreindre.

               Mon corps, mon  arc, ma flèche  et ma cible :

            Autant de composants pour les rencontres,

         Absence de réactions me met à l’encontre

     De visée d’arc tendu, en vertu, crédible.

TENDU PAR MA VERTU

^

^^

^^^

I

I

I

I

III

IIIII

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

915 4

.

Évocation

 .

Une corde,   en haut,

Un bois courbé en bas,

Et une flèche au milieu :

Un arc pour un archer !

 .

Quoi de plus simple symbolique qu’arc

Arc et flèche et cible : trio indissociable

Bien qu’ils soient tous trois, différents

 .

Un arc tendu, ça demande de la force,

 Puis de la précision,

Pour décocher sa flèche afin d’atteindre

Sa cible comme but d’archer.

 .

Symbolique

 .

Symbolisme sexuel en lien avec

Les activités de chasse et de guerre.

Le tir à l’arc résume bien la structure

De l’ordre ternaire tant par ses éléments

Constituants : l’arc, la corde et la flèche,

Que par les phases de sa manifestation

La tension, puis la détente, puis le jet.

.

Elle s’identifie à l’éclair, à la foudre,

Trait de lumière qui perce ténèbres

De l’ignorance vers connaissance.

.

L’arc est tension  d’où jaillissent

Désirs liés à notre inconscient.

La flèche, sens mâle, pénètre.

 .

Descriptif

 .

915 – Je suis comme arc tendu par ma vertu

Alignement central   / Titre intercalé / Thème  identité

Forme courbe  /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : arc    /   Symbole de fond : archer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

915 6

.

Un arc tendu, ça demande de la force,

 Puis de la précision,

Pour décocher sa flèche afin d’atteindre

Sa cible comme but d’archer.

Symbolique 

 .

L’archer symboliserait à la fois

L’adresse et la concentration,

Anticipation force physique.

Intelligence force d’archer.

.

Combattre à l’arc permet de prendre

De la distance avec son ennemi.

Ainsi, la mise en œuvre d’une

Stratégie devient possible.

.

C’est pourquoi l’archer

Évoque la réflexion et l’anticipation.

Toutefois, la distance qui le sépare

De sa cible implique une certaine

Puissance pour que  sa flèche

Puisse atteindre l’ennemi.

.

Et dans la mythologie, Le sagittaire

Qui est un centaure, c’est-à-dire

Un être mi-cheval mi-homme,

Restera associé à la sagesse.

1001symboles.net/symbole/sens-de-archer

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Un arc est une forme un peu courbe, élastique,

Arc rime parfaitement avec corde tendue et but.

On imagine  force  physique, contrainte par bras,

Mais peut être dirigé par le vice autant que vertu

Néanmoins, ici, la forme de l’objet rejoint le fond

Et s’y superpose, tous deux tendus vers la cible,

Qui comme Zénon l’a montré, jamais atteinte.

.

Visuel

.

.

Un arc tendu vers vertu

.

Visuels et textuels  >>  

 

914 – Ma différence, ressemblance aux autres

Visuels et textuels >> 

.

Différents et semblables

Sont pleine contradiction,

Pourtant,  je me re connais,

Pour tel avec  tous  les autres.

Différent de gens m’entourant,

Semblable  à  des gens lointains

C’est à n’y plus rien comprendre

On y perd  son  français  et  latin.

C’est question  de corps, d’esprit,

Génétiquement parlant identique

Culturellement, parlant, unique.

Même par rapport mes enfants

Et mes arrière-petits enfants,

Qui ne m’auront pas  connu,

Aurai de leur vue, disparu.

.

Ma différence est semblable,

Comparable

À celle de mon ami… mon frère,

Ou confrère.

 .

Je suis comme milliers d’autres gens

Sur cette terre,

Je vis cent aventures pour dix bonheurs

Et vingt misères.

 .

Un jour, quand mes arrières petits-enfants,

N’auront que prières

Pour moi, lors mon corps, disparu, totalement,

Ne sera que poussière.

 .

De se poser cette question, en seront-ils capables,

A-t-il vécu réellement,

Lors mon sort n’est que ceux d’autres innombrables

Quel que fut mon talent.

 .

Et pourtant, de mon vivant, l’on m’a, souvent répété,

Pour mieux me persuader,

Que j’étais  unique, et différent, des parents, enfants,

Amis ou voisins de quartiers.

 .

Dites-moi, en quoi, pourquoi, je ne suis pas parvenu

A le cerner distinctement,

En quoi  suis-je différent  de semblables, es-qualité,

Dont je me réclame entier,

 .

Et comment, parmi des milliers, on m’accorderait

Primauté d’être bien né :

Les humains sont bien tous les mêmes d’un coté

Et originaux de l’autre.

 .

Leur erreur est de vouloir tous la même chose

Pour vivre, survivre

Avec, sans, pour, contre, ou dépens d’autres,

En bons apôtres.

 .

Des autres de très peu de choses je diffère

Si je ne me mens,

Sinon, moi mort, les gens, pour de vrai,

L’avouer, diraient. 

.

.

Extension

 .

Ma différence et ressemblance aux autres

Sont des variations mineures pour l’humain

Se cherchant pour se retrouver parmi les siens,

Par peur d’être noyé dans la masse des anonymes.

Irremplaçable, je le suis, irremplaçable, je demeure,

Indispensable, ne le suis ; indispensable, est un leurre !

Qui ne sait, ne dit, que, mort d’un homme est un drame,

Lors que  la mort d’un millier d’hommes, une statistique !

.

Des européens affirment, parfois, que tous les japonais

Se ressemblent à un détail près qu’ils ne distinguent pas.

Il a plusieurs détails qui les différencient : ils sont uniques,

Tout comme chaque humain sur la planète Terre l’est aussi.

Différences d’apparences mais autant d’histoires et de récits,

Qui se traduisent en cultures, civilisations mais une seule race.

L’humain, lui est semblable à lui-même, se reconnait entre tout,

Par les caractéristiques qui le définissent partout dans le Monde.

.

Il y a des différences

Dites morphologiques,

Ou dites psychologiques

Ou encore…économiques

Tout comme de cultures

Tout comme de métier

C’est certain, assuré.

.

Il y a des ressemblances

Qui sont dites génétiques,

Ou alors dites d’éducation,

De mœurs, comportement

Tout comme de parcours,

D’origine géographique

C’est certain, assumé.

.

.

914 – Calligramme 

.

Diffé   *     rents et semb  M  lables

Sont    M    pleine contradic A   tions,

Pour    A      tant, je me re con *     nais,

Pour    *      tel  avec  tous  les  R  autres.

Diffé    D    rent  de gens m’en  E tourant,

Sem     I       blable  à  des gens  S lointains

C’est    F      à n’y plus rien com  S   prendre

On y     É      perd  son  français   E   et latin.

C’est     R     question de corps    M  d’esprit,

Géné    E      tiquement parlant  B identique

Cultu    N     rellement parlant  L   unique.

Même    par rapport mes A   enfants

Et mes  E   arrière-petits   N enfants,

Qui ne  *  m’auront pas  V  connu,

Aurai   *  de leur vue E disparu.

.

***********************

*************************

  A  U  X   *  A  U  T  R  E  S

.

Ma différence est semblable,

Comparable

À celle de mon ami… mon frère,

Ou confrère.

Je suis comme milliers d’autres gens

Sur cette terre,

Je vis cent aventures pour dix bonheurs

Et vingt misères.

Un jour, quand mes arrières petits-enfants,

N’auront que prières

Pour moi, lors mon corps, disparu, totalement,

Ne sera que poussière.

De se poser cette question, en seront-ils capables,

A-t-il vécu réellement,

Lors mon sort n’est que ceux d’autres innombrables

Quel que fut mon talent.

Et pourtant, de mon vivant, l’on m’a, souvent répété,

Pour mieux me persuader,

Que j’étais  unique, et différent, des parents, enfants,

Amis ou voisins de quartiers.

Dites-moi, en quoi, pourquoi, je ne suis pas parvenu

A le cerner distinctement,

En quoi  suis-je différent  de semblables, es-qualité,

Dont je me réclame entier,

Et comment, parmi des milliers, on m’accorderait

Primauté d’être bien né !

Les humains sont bien tous les mêmes d’un coté

Et originaux de l’autre,

Leur erreur est de vouloir tous la même chose

Pour vivre, survivre

Avec, sans, pour, contre, ou dépens d’autres,

En bons apôtres.

Des autres de très peu de choses je diffère

Si je ne me mens,

Sinon, moi mort, les gens, pour de vrai,

L’avouer, diraient. 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

914 4

.

Évocation

 .

Une pomme de pin avec une houppette

 Mais pourquoi pas une fleur qui pourrait

Lui ressembler, tout en étant différente :

Faudra-t-il plus se méfier des apparences.

 .

La forme de pomme de pin se retrouve en nature

Un peu partout mais avec des différences subtiles

Ce qui fait que la forme se rapproche ici du fond !

.

Ça ressemble à pomme de pin,

Et ce n’est qu’une fleur sauvage

C’est l’apparence qui prévaut

Comme le portrait en peinture.

.

Symbolique

.

Rapport entre des objets présentant

Des éléments identiques suffisamment

Nombreux  et suffisamment apparents.

Ressemblance plus ou moins parfaite.

.

Fait, pour une personne, de présenter

Des traits physiques, communs, avec

D’autres personnes surtout visages.

.

La ressemblance de deux jumeaux:

Rapport entre la chose et son modèle,

Tel que la chose donne l’image du modèle.

Ressemblance d’un portrait avec son modèle.

.

Descriptif

.

914Ma différence, ressemblance, aux autres

Alignement central   / Titre analogue  / Thème  identité

Forme ovale   /  Rimes variées   /    Fond approché de forme

Symbole de forme : ressemblance / Symbole de fond : apparence

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 914 6

.

Ça ressemble à pomme de pin,

Et ce n’est qu’une fleur sauvage

C’est l’apparence qui prévaut

Comme le portrait en peinture.

 .

Symbolique 

.

L’apparence extérieure

Est pléonasme, se présente

Immédiatement à la vue

Ou à la pensée !

« Il ne faut jamais

Se fier aux apparences. »

L’apparence peut tromper,

C’est bien connu, lors quant à

Son extériorité, elle est évidente,

Puisque précisément elle ne laisse

Transparaître la partie « intérieure »,

Plus profonde, et bien souvent plus vraie.

Cela n’exclut pas pour autant que l’intérieur

Puisse ressembler à l’extérieur, mais ce

N’est pas systématiquement le cas.

Alortographe.unblog.fr

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Me dire que je ressemble à une femme

 Me paraitrait totalement faux, incongru,

Pourtant mis à part apparence d’homme,

Partage avec elle, des fonctions identiques

Elle ne m’est pas inconnue, je m’y projette,

Sans m’y identifier, vouloir m’y substituer.

Je sens d’avantage  différence  personnelle

Quand je suis dans une foule, en anonyme,

Ne leur ressemble qu’en tant que personne.

.

Il y a différence entre vraie et fausse ressemblance

Comme une fleur sauvage en forme de pomme de pin

Chacun de nous ressemble aux autres, par contrainte

Chacun de nous en diffère  par espace  perso de liberté

En face à face avec les autres, il y a ce questionnement.

 Fond/forme s’évoquent ne s’épousent pas complétement

Tant même deux pommes de pin auront des différences !

.

Visuel

.

.

Jeu des sept différences

.

Visuels et textuels >> 

913 – Si je suis raisonnable, sans grain de folie

Visuels et textuels >> 

.

Être trop raisonnable,

Serait vite… ennuyeux

Lors être trop en folie,

Serait vite… facétieux.

.

Suis parfois paradoxal

Je dis, fais le contraire

Ou décision arbitraire,

Qu’elle soit  bien, mal.

.

Lors  inconscient agit,

En moi hors la raison,

Ma vie devient   enjeu,

En lequel  je suis pion.

.

Tantôt sage, tantôt fou

Jamais aux deux bouts

Mais toujours…debout

Tels sont grains de vie.

.

Si je suis raisonnable, sans grain de folie,

Je serais vite ennuyeux :

De passion, on ne verra pas son éclat vernis

Dans mes grands yeux.

.

Parfois je fais le contraire de ce qu’on me dit,

Je ne suis pas vertueux,

Obéis au principe d’un amour qui m’anéantit,

En son désir vertigineux.

.

J’ai, en ma tête, un territoire, obscur, interdit,

Sans carte du lieu

Que je garde en secret, s’il ne m’échappe au lit

Lors amoureux !

.

Un jour, j’ai rêvé d’immortalité, d’un paradis,

Auprès des aïeux,

S’il est bien quelque part, il ne peut être, ici,

Où tout n’est que jeu.

.

Jeu, réalité, destinée, fatalité, compromis,

Entre joyeux, fâcheux,

Je suis humain assumant grain de folie

Et, c’est déjà heureux !

.

Mais, me  direz-vous, cela  ne  suffit

Pas à combler une vie

Car il en faudra bien davantage

Pour passer pour un sage.

.

Sage, pas sage, passage,

En ces trois mots,

Tout est dit :

Compris.

V

.

.

Extension

.

Les êtres les plus fragiles ont ce point commun :

Un petit grain de folie,  qui les rend attachants,

Par leur irrationalité ou par leur excentricité.

Les gens bien trop et toujours raisonnables

Deviennent prévisibles  mais  comme ils

Ne montrent pas défaut de la cuirasse,

Personne ne viendra fendre l’armure.

.

Les instables seront plus accessibles

Ils se mettent  en danger … souvent

En requérant  l’aide  des écoutants.

Grain de folie rassure sur humanité.

L’erreur est humaine, et la folie  aussi,

Après il s’agit d’une douce ou d’une forte

D’une productive ou voire, d’une négative,

D’une saine, ou voire, d’une malade…  folie.

.

Tant,  ce ne serait pas, la folie,  en elle-même

Qui pose problème, mais bien son déséquilibre

Par rapport à la raison : « j’ai acheté ça, je sais,

C’est folie, j’avais envie, ça ne prend pas souvent»

Circulez : l’important est d’en avoir été conscient !

Folie passagère, circonstancielle, et, folie durable,

Structurelle, n’ont rien en commun ni rien à voir.

.

Grain de folie, grain de sel, grain de sable, grain de beauté

Autant de grains à moudre mais parfois qu’au sens figuré :

Taille du grain peut varier chez les gens, en environnement

Être parfois si gros, coloré, qu’il impressionne les passants

Un grain si gros : ce n’est pas raisonnable, c’est de la folie

Généralement, les gens en ont tous un, mais tout petit !

Ma folie à moi est grande comme une tête d’épingle

En plein milieu du cerveau et rayonne en écrits 

Mais qui, je l’espère, correspondra au vôtre.

.

Grain de folie, pour être, sinon dérangé,

Du moins un peu beaucoup différencié

D’être capable de sortir  de son statut

D’être connu… toujours raisonnable.

.

On confond comportement impulsif

Avec comportement achat compulsif

Cinq minutes avant,  d’avis très rétif,

Et puis soudain bien plus que positif.

.

Il en serait de même pour les relations

Celui-là me rendait des plus indifférents

Et soudain, je me mettrai à sortir avec lui

Et ne regretterai pas ce choix plus que divin.

.

À force d’être raisonnable, on devient ennuyeux

Autant en soi, pour soi, que pour tous les autres !

.

.

Épilogue

.

Un grain de folie pousserait à errer

dans toutes les directions, à la fois !

.

Un grain de folie pousserait à prendre

des décisions contraires, ou irréalistes.

.

Un grain de folie pousserait à considérer

ses désirs les plus fous, pour des réalités !

.

Un grain de folie pousserait  à sortir de soi,

pour faire une chose qu’on ne s’autorise pas.

.

Un grain de folie pousserait à un tour du monde

avec un billet simple aller, sans prévoir un retour.

.

Et voilà, parmi d’autres, tant on peut en imaginer,

comment on sort de sa zone de confort pour risquer

.

Si, des fois, c’est gagnant, et si, des fois c’est perdant,

 de rester sur place à tourner en rond devient gonflant.

.

.

913 – Calligramme

.

SI JE SUIS

Être trop raisonnable,

Serait vite… ennuyeux

Lors être trop en folie,

Serait vite… facétieux.

Suis parfois paradoxal

Je dis, fais le contraire

Ou décision arbitraire,

Qu’elle soit  bien, mal.

Lors  inconscient agit,

En moi hors la raison,

Ma vie devient   enjeu,

En lequel  je suis pion.

Tantôt sage, tantôt fou

Jamais aux deux bouts

Mais toujours…debout

Tels sont grains de vie.

 RAI-SON-NA-BLE,

Si je suis raisonnable, sans grain de folie,

Je serais vite ennuyeux :

De passion, on ne verra pas son éclat vernis

Dans mes grands yeux.

SANS GRAIN DE FOLIE !

Parfois je fais le contraire de ce qu’on me dit,

Je ne suis pas vertueux,

Obéis au principe d’un amour qui m’anéantit,

En son désir vertigineux.

J’ai, en ma tête, un territoire, obscur, interdit,

Sans carte du lieu

Que je garde en secret, s’il ne m’échappe au lit

Lors amoureux !

Un jour, j’ai rêvé d’immortalité, d’un paradis,

Auprès des aïeux,

S’il est bien quelque part, il ne peut être, ici,

Où tout n’est que jeu.

Jeu, réalité, destinée, fatalité, compromis,

Entre joyeux, fâcheux,

Je suis humain assumant grain de folie

Et, c’est déjà heureux !

Mais, me  direz-vous, cela  ne  suffit

Pas à combler une vie

Car il en faudra bien davantage

Pour passer pour un sage.

Sage, pas sage, passage,

En ces trois mots,

Tout est dit :

Compris.

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

La pointe d’un stylo à encre,

D’une lance ou d’une flèche : 

Raisonnable  serait mon stylo,

Plus que la direction de flèche

 .

Ma flèche a tendance à diverger

Continuellement en loin du centre :

Est-ce que  j’aurais   du mal  à rester

 En direction de la norme ou normal.

 .

Symbolique   

 .

En tant qu’outil ou instrument,

Et non plus seulement en tant que signe,

La flèche est  symbole de pénétration, ouverture.

 .

La flèche symbolise autant la pensée, qui introduira

La lumière et l’organe créateur, de celui qui conçoit.

 .

Par opposition à la fourche, elle est l’objectivation,

Le choix, le temps orienté à (suivez les flèches…)

 .

Symbole  aussi  de la pointe acérée, qui vole,

Pour surprendre, tuer au loin sa victime.

 .

Symbolise enfin la mort foudroyante

Ou encore de la vitesse et droiture.

 .

Descriptif

 .

913 Si je suis raisonnable, sans grain de folie 

Alignement central   / Titre intercalé   /  Thème conscience

Forme pointe  / Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : flèche / Symbole de fond : direction

.

.

Fond

.

Évocation 

.

913 6

.

Ma flèche a tendance à diverger

Continuellement en loin du centre :

Est-ce  que  j’aurais  du  mal  à rester

 En direction de la norme ou normal !

.

 Symbolique 

 .

Son usage principal

Est de montrer une direction,

Le long de la ligne, en suivant

Le sens indiqué par la pointe ;

Voire un mouvement.

 

Sur une carte géographique

Ou une boussole, la rose des vents

Est constituée d’un ensemble

De flèches indiquant des directions

Telles que les points cardinaux.

 

Des flèches sont utilisées

Sur les panneaux de signalisation,

Pour guider les voyageurs.

fr.wikipedia.org/wiki/fleche_(symbole)

 .

.

Corrélations 

Fond/forme 

 .

Rien à dire, la forme du texte représente une flèche

Grain de folie est ce qui l’a fait descendre vers le bas.

.

Face à face, avec elle, avec lui me rend questionnable

Sur ce qui fonde  mes décisions : raison ou émotion !

.

Parfois, je cèderai inconsciemment à un brin de folie,

Ce n’est qu’après que je rationaliserai forme et fond !

Au final un grain c’est bien, deux beaucoup, trois trop.

 .

Visuel

.

.

Mais le contraire sera moins probant

.

Visuels et textuels >> 

912 – Je me sens seul bien qu’entouré de gens

Visuels et textuels >> 

.

  Ce n’est pas parce que vous êtes

Entouré de gens vous connaissez,

Que vous ne vous sentez pas seul !

Au   milieu,

D’une foule

D’inconnus,

Ça se comprend : milieu famille, moins.

Et pourtant, c’est pire, lors on vous aime,

Ils ne comprennent pas votre problème,

Alors qu’ils sont

À votre  écoute

Somme toute.

En fait : êtes,

 Ici et ailleurs

Autre rivage

 Qui  n’a  rien

Avec      eux,

En  partage.

 .

Je me sens seul, parfois, il est vrai

Je l’avoue, le confesse, je le ressens :

Je ne ferai pas une tête d’enterrement

C’est qu’état passager  qui ne m’effraie.

.

Je me sens très seul lors entouré de gens,

Me parlant, m’aidant voire m’aimant tant,

Je n’ai pas trop le temps d’y pense souvent

D’ardeur, afin de m’y impliquer fortement.

.

Je vois bien les gens, s’agitant, en courant,

Pour aller nulle part d’où mon étonnement

Lors serais-je rendu bien  plus  clairvoyant

En quittant ces gens s’en allant… mourant

Sans voir ce qui fait essence même, vivant

Être aimé ou aliéné en conditionnements.

.

Le monde serait-il devenu une fin en soi

Contre vie,  accomplissement    de   soi,

Cherchant  ailleurs ses  contentements

On nous empêche très constamment.

.

Ailleurs serait nulle part qu’en nous

Là où se font nos intimes voyages

Qui nous font découvrir tout

De nos personnages !

.

Car, il n’y autre rivage,

Que près de notre visage

Et    qui    aime,

 Sans  partage

Quel   que

Soit son

 Âge

.

Ma solitude et finitude, je l’assume,  je la consume,

Comme  des  interludes de toi  et qui m’en exhume.

Gens qui vont, viennent autour de moi ou avec moi

Dans leurs pas, m’entrainent à revenir …  vers toi !

.

.

Extension

 .

Il me suffit d’un, d’une amie,

Pour combler ma solitude, non ennui :

Seul avec des gens ; avec toi, jamais : nenni !

Je communique d’un geste, d’une mimique

Sans vraiment parler, rien qu’exister

Et tu me comprends pourtant.

.

On dit qu’il n’est pire solitude que seul dans un désert,

Mais que dire, dans un foule, bien qu’entouré de gens !

L’ignorance, l’indifférence, sont des armes de négation,

Vous désarmant, bien plus, lors il s’agit de gens connus.

On dit, qui se ressemble, s’assemble, est-ce vrai en tout ?

Gens qui manifestent pour une cause, sont-ils identiques,

C’est sûr que non s’ils n’auront que ce seul point commun.

Une solitude partagée, à deux, constituent des oxymorons,

Et l’on se sent parfois plus seul en couple qu’avec soi-même.

.

On peut se sentir seul avec un étranger,

Dans une foule de personnes inconnues,

Tout autant qu’avec son conjoint, enfant.

.

Pire encore, la foule peut être oppressante,

Voire même en manifestation, angoissante,

Et il en est qui en sont devenues sanglantes !

.

Facilité d’entrer en relation avec des inconnus,

Est une compétence sociale fort bien reconnue,

En la majorité des cas, elle est vécue bienvenue.

.

Comment est-il possible de ne pas dire un mot,

De la journées, de se retrouver dans un groupe,

Et de revenir chez soi sans avoir communiqué.

.

.

Épilogue

.

L’on n’est jamais si seul qu’avec soi-même,

Mieux vaut être seul que mal accompagné,

Ou la solitude vous pèse sinon vous soulage,

Ou plus jamais seul se marie avec enfin seul.

.

L’on parle ainsi d’extravertis et d’introvertis,

L’on parle ainsi de dépendants, d’autonomes,

Le pire serait d’être très entouré, attentionné,

Et de se sentir encore bien plus seul que seul !

.

Beaucoup apprécient des moments de solitude,

Après une période de bruit, agitation, de fatigue

D’autres recherchent les moments de convivialité

Avec bouteille, verre et tire-bouchon à leur portée.

.

Être entouré de gens, d’inconnus, ne satisferait pas

Longtemps, on cherche quelqu’un de connu, d’aimé.

C’est parfois une drôle d’impression en pays étranger :

Je pourrais mourir ici, personne n’en aura rien à cirer !

.

.

912 – Calligramme

.

  Ce n’est pas parce que vous êtes

Entouré de gens vous connaissez,

Que vous ne vous sentez pas seul !

Au   milieu,

D’une foule

D’inconnus,

Ça se comprend : milieu famille, moins.

Et pourtant, c’est pire, lors on vous aime,

Ils ne comprennent pas votre problème,

Alors qu’ils sont

À votre  écoute

Somme toute.

En fait : êtes,

 Ici et ailleurs

Autre rivage

 Qui  n’a  rien

Avec      eux,

En  partage.

JE    ME   SENS

Je me sens seul, parfois, il est vrai

Je l’avoue, le confesse, je le ressens :

Je ne ferai pas une   S    tête d’enterrement

C’est qu’état passager E           qui ne m’effraie.

Je me sens  très seul   U           entouré de gens,

Me parlant, m’aidant   L         et  m’aimant  tant,

Je n’ai pas le temps         *       d’y penser, souvent,

D’ardeur, pour m’y        B        impliquer fortement

Je vois bien les gens       I       s’agitant, en courant,

Pour aller nulle part       E      d’où mon étonnement

Lors serais-je rendu       N      bien  plus  clairvoyant

En quittant ces gens      *        s’en allant… mourant

Sans voir ce qui fait        Q       essence même, vivant

Être aimé ou aliéné                  en conditionnements.

Le monde serait-il           E        devenu une fin en soi

Contre vie, accom           N        plissement    de   soi,

Cherchant ailleurs          T          ses    contentements

On nous empêche           O           très  constamment.

Ailleurs serait nulle        U            part : que  en nous

Là où se font nos             R             intimes… voyages,

Qui nous font                   É                    découvrir tout

De nos vrais                      *                      personnages !

Car, il n’y a                    D     E                   autre rivage,

Que près de            G      E    N    S           notre visage

Et    qui    aime,

 Sans  partage

Quel   que

Soit son

 Âge

.

Ma solitude et finitude, je l’assume,  je la consume,

Comme  des  interludes de toi  et qui m’en exhume.

Gens qui vont, viennent autour de moi ou avec moi

Dans leurs pas, m’entrainent à revenir …  vers toi !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

912 4

.

Évocation

 

Un calvaire breton, avec une croix,

Et pourquoi pas un tire-bouchon

Les deux seraient pour convivialité.

Premier, d’esprit,

Second, de corps ?

Le tire-bouchon reste

Objet  de   convivialité

Et  objet  de  partage :

Bien que, souvent, seul,

Bien isolé, au fond d’un

Tiroir ou d’un placard.

 

Symbolique    

Au XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon.

Et il est contemporain de l’invention de la

Bouteille dite « moderne ».

.

De déboucher  une bouteille  aura d’emblée

Nécessiter l’invention d’un outil spécifique :

Le tire-bouchon était né !

.

Objet précieux, voire aristocratique

À l’origine,  le tire-bouchon  sera vite

Devenu symbole bien-vivre et partage,

En Angleterre  puis  en France, d’abord

.

Pour  se  démocratiser  progressivement

Jusqu’à  devenir  universel,  devenant  du

Même coup magnifique objet de collection.

Source : club-francais-du-tire-bouchon

 

Descriptif

 

912Je me sens seul, bien qu’entouré de gens 

Alignement central  / Titre droit alterné  / Thème solitude

Forme courbe    /     Rimes égales     /    Fond accordé à forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : convivialité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

912 6

.

Tire-bouchon est un objet de convivialité,

Objet de partage :

Mais il est souvent seul et isolé au fond d’un

Tiroir, d’un placard !

 

Symbolique 

Convivialité, mot dérivé du  latin

Convivium pour dire repas en commun.

Un  néologisme, créé  par   Brillat-Savarin

Pour désigner «  le plaisir de vivre ensemble,

Chercher des équilibres, nécessaires à établir

Une bonne communication pour un échange

Sincèrement amical, et, autour d’une table.

.

La convivialité correspond au processus

Par lequel on développe et on assume

Son rôle de convive, ceci  s’associant

Toujours à un partage alimentaire,

Se superposant à la commensalité.»

Wikipédia (Jean-Pierre Corbeau)

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 

La convivialité est un rite social et universel

En France, elle se joue aux pauses café et repas

Ailleurs, en d’autres pays, cultures, autrement.

.

Elle diminue sentiment de solitude et augmente

Celui de la solidarité, et voire de la compassion

Il suffit parfois d’être deux, être bien ensemble,

 

Ou repas, événement, réunissant famille, amis

À condition  que l’on trouve  plaisir à partager

Sinon  sa solitude  est  encore pire qu’être isolé.

.

Qu’y a- t-il de plus convivial qu’un tire-bouchon

Sauf pour les drogués des vins pour alcoolisation

Il rime parfaitement avec repas et conversation,

Et bien plus encore avec plaisir de dégustation.

.

Cela dit il en existe des quantités de… formes

Et il touche le goulot du flacon, non le fond

Et la convivialité peut se passer de lui !

.

Visuel

.

J

 .

Etre entouré d’ombres fantômes

.

Visuels et textuels >>

911 – Tant que je communique, je suis vivant

Visuels et textuels >> 

.

T’es où,  là,

Comment tu vas

Et, tu fais  … quoi !

Quand on se … revoit !

.

C’est  un  protocole  social,

Commun,  d’entrée,  relation,

Nombre de télécommunications.

Cela ferait du bien : point de mal .

.

Communiquer n’est pas que parler,

Communiquer  n’est pas  qu’écrire :

C’est aussi lire  pour  se documenter

C’est aussi se promener ou, voyager.

Communiquer  nature, soi-même ?

.

Sont deux formes,  excluant autres

Elles vous rendront autant vivant

Par force, présence relationnelle.

.

Je suis toujours dans le monde

Quand je me retire, voyage,

Mon réseau me poursuit

De tous ses messages.

.

Quelqu’un pense à moi,

Pour lui, je persiste,

Me demande «t’es où toi ?»

Pour lui, je consiste,

S’inquiète «comment tu vas ? »

Pour lui … j’existe,

Il m’interroge : «tu fais quoi ?»

Pour lui, suis en piste

.

Si mes moyens ne manquent pas,

La parole, l’écrit, le geste : ça va :

Y a tant d’occasions ratées, vues,

Côtoyant des gens et dans la rue.

.

Vrai, il y a les livres,  documents,

Vrai, il y a la nature, ses éléments,

Vrai, les animaux, toujours contents,

Vrai, il y a soi-même, toujours présent.

.

Tant que je communique, je reste vivant :

C’est évident, mais ça va mieux en le disant :

Ma vie ne peut se réaliser en une tour d’ivoire :

Ce sera laisser la porte ouverte, à tout désespoir.

.

Communiquer restera un impératif pour exister,

Non pas seulement, un besoin, pour soi-même,

C’est le regard de l’autre  qui nous fait exister,

Et qui nous fait mourir, je ne parle pas de la

Santé mais de la relation interpersonnelle,

Sans les autres, nous ne sommes… rien !

.

.

Extension

.

Communiquer « comment » est autre affaire :

Tout le monde n’a pas besoin d’un public large,

La famille, amis, suffisent en majorité des cas.

Communiquer quoi est symptomatique de

Son état mental, psychologique, moral.

Si l’on parle de la pluie et du beau

Temps, ça reste très  impersonnel,

Engage, peu, le ressenti  des autres.

.

À l’inverse si l’on parle de ses problèmes

Personnels on peut mettre son interlocuteur

Parfois mal à l’aise : un peu … mais pas trop !

En somme, il nous faut adapter notre humeur,

Et nos soucis à l’interlocuteur : c’est pas le bon,

C’est pas le bon mode, c’est pas le bon moment,

C’est pas celui qui m’aidera ou il m’enfoncera !

.

« On ne peut pas ne pas communiquer » dit l’école de Palo Alto :

Ne pas communiquer est communiquer sa non-communication !

Se taire, c’est encore parler, c’est acquiescer  ce qui vient d’être dit

Et communiquer ne se contient pas à parler, il y a d’autres moyens,

Les gestes, les mimiques, les postures, les présences, les regards, etc.

Dès que l’on bouge, se manifeste, on communique que l’on est vivant

Il en sera de même, pour tous les animaux, et de nombreuses plantes.

L’humain a ceci de particulier qu’il utilise un langage qu’il aura codifié

Parce qu’il sait qu’il est vivant et mortel, il s’emploie à le complexifier.

.

Ce ne sont pas les moyens qui manquent aujourd’hui

Et pourtant des gens se plaignent encore de solitude :

Communiquer est autant un besoin, art, et volonté !

.

Apprendre à bien communiquer sa ferait partout,

À la maison, à l’école, au travail, dans la rue, etc.

Chaque situation nouvelle devient une occasion

Pour mieux comprendre, s’adapter, répondre.

.

Il y a ceux étant plus à l’aise à l’oral qu’écrit

Ceux qui maitrisent parfaitement les deux,

Ceux qui ne sont doués en aucun des deux

Qui ne disent rien ; parlent tout le temps.

.

Moi je parle, parfois, très sérieusement,

Et parfois pour rire, humoristiquement

On peut me trouver ennuyeux ou drôle

C’est juste la question de jeux de rôles.

.

.

Épilogue

.

Communiquer fait partie des besoins fondamentaux,

tout comme s’alimenter, respirer, se déplacer, dormir

.

 Ce ne sont pas les moyens qui manquent, y a pléthore

ce sont les interlocuteurs, intéressants, ou intéressés.

.

Communiquer, ce sera rester vivant, que devient-on,

communiquer, ce sera se sentir moins seul,  écouté !

.

Il n’y aurait pas que les humains qui communiquent,

les animaux bien évidemment mais les plantes aussi.

.

Si, parfois, il arrive qu’on communique à sens unique

il peut y avoir des causes autres qu’interpersonnelles.

.

Il y en a aussi qui communiquent mal, voire très mal,

par des messages incompréhensibles, et voire insultes

.

Au final communiquer est devenu un art qui s’apprend

depuis l’enfance, l’école et jusqu’aux instituts experts !

.

.

911 – Calligramme

.

T’es où,  là,

Comment tu vas

Et, tu fais  …   quoi !

Quand on se …   revoit !

C’est un     protocole   social,

Commun     d’entrée,      relation,

Nombre    J télécommuni  J  cations.

Cela fait du  E    bien point    E    de mal !

Communiquer *       n’est pas     *   que parler

Communiquer  C       n’est pas      S      qu’écrire

C’est aussi, lire,  O        pour se       U  documenter

C’est aussi, se      M     promener,    I    ou, voyager.

Communiquer      M  avec nature  S      soi-même ?

Sont deux formes,  U                    *  excluant autres

Mais elles vous rend  N           V  ront autant vivant

Par leur force et prés  I          I    ence relationnelle.

Je suis toujours …… Q .….…. V …… dans le monde

Quand je me ……… U .……… A ….. retire, voyage,

Mon réseau ….. E ….…….…  N … me poursuit

De tous ses .… * ….……………. T … messages.

.

 Quelqu’un pense à moi,

Pour lui, je persiste,

Me demande «t’es où toi ?»

Pour lui, je consiste,

S’inquiète «comment tu vas ? »

Pour lui … j’existe,

Il m’interroge : «tu fais quoi ?»

Pour lui, suis en piste

.

Si mes moyens ne manquent pas,

La parole, l’écrit, le geste : ça va :

Y a tant d’occasions ratées, vues,

Côtoyant des gens et dans la rue.

.

Vrai, il y a les livres, documents,

Vrai, il y a la nature, ses éléments,

Vrai, les animaux, toujours contents,

Vrai, il y a soi-même, toujours présent.

.

Tant que je communique, je reste vivant :

C’est évident, mais ça va mieux en le disant :

Ma vie ne peut se réaliser en une tour d’ivoire :

Ce sera laisser la porte ouverte, à tout désespoir.

.

Communiquer restera un impératif pour exister,

Non pas seulement, un besoin, pour soi-même.

C’est le regard de l’autre  qui nous fait exister,

Et qui nous fait mourir, je ne parle pas de la

Santé mais de la relation interpersonnelle,

Sans les autres, nous ne sommes… rien !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

911 4

.

Évocation

.

Ça peut très bien être un buzzeur

Et pourquoi pas un champignon

Ou voire  une fusée  lunaire  de Tintin,

L’essentiel imaginer, communiquer.

 .

Champignon en forme de  petite maison

N’est-ce pas romantique :

 Et pour nous communiquer son émotion

Il nous invite à la partager

 .

Symbolique

 .

Les champignons

Sont bien des plantes qui,

Sous une apparence identique,

Seront comestibles ou vénéneuses

Symbolisent, pour le moins, soupçon.

.

En Asie, et en Chine,

Il serait le symbole de

La longévité et fertilité.

D’ailleurs en mythologie

Il figure parmi attributs

Du dieu de la longévité.

Cette association tient

Sans doute   au fait

Qu’une  fois séchée,

Le  champignon   se

Conserve très longtemps.

1001symboles.net/symbole/sens-de-champignon

.

Descriptif

.

911Tant que je communique : je suis vivant !

Alignement central   / Titre dédoublé   /  Thème langage

Forme courbe     /     Rimes variées     /    Fond accordé à forme

Symbole de forme : champignon / Symbole de fond : communiquer

.

.

Fond

.

Évocation de forme

.

911 6

.

Pour communiquer ses paroles et ses gestes

 en y ajoutant  ou non nos émotions

Ou pour les partager événement avec quelqu’un

Faut-il encore qu’il entende, écoute.

 Symbolique de fond

Toute communication serait

Vue comme un système complexe,

Et concerne tout ce qui se passe lors

Des individus entrent en interactions.

Les processus cognitifs, et affectifs ,et

Inconscients seraient pris en compte.

.

Dans cette optique,  les informations

Transmises sont toujours multiples.

Les transmissions d’informations

Ne sont que partie du processus

De communications bilatérales

Participants  traitant plusieurs

Niveau de sens, simultanément.

Modifié, source : site Web Wikipédia

.

.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Communiquer quoi est un problème important

Avoir une pensée, une expression claire et concise,

Communiquer avec qui, tant il y a n interlocuteurs

Divers et qui comprennent différemment les sens,

Et tout peut dépendre du médium qu’on utilisera

Parole, écrit, image animation, dessin, humour.

.

La forme du champignon est bien celle du texte

Elle ressemblera aussi à une maison individuelle

Ça rime tantôt de manière  contrainte et libre :

Il n’existerait pas de vie sans communications

En la nature et y compris en monde végétal,

Ainsi toute communication est universelle.4

 .

Visuel

.

.

Communiquer = être vivant

.

Visuels et textuels >> 

910- Le monde vient à moi, si je vais à lui !

Visuels et textuels  >>

.

Si j’attends qu’on me sonne,

Je ne verrai plus… personne,

Car les gens aiment recevoir

De  vos nouvelles, bien plus,

Que  d’en donner, des leurs !

.

Le Monde  est bien pareil si,

Vous ne vous intéressez à lui,

À vous, il ne s’intéressera pas

Voire même, il vous ignorera.

.

Faire partie du Monde, pose

Forte nécessité d’y être relié

Partout, et, en permanence,

Et, quel que soit  le moyen !

.

Ce n’est pas tant fréquence

Que, l’intensité d’échanges,

Qui compte  penser à vous,

Par politesse ou obligation,

Ne donne  pas  satisfaction.

.

Que j’arrête de communiquer,

Mes  interlocuteurs  m’oublient,

Une semaine, un mois, une année

Sans se faire le moindre des soucis.

.

Dès que je leur écris ou je les appelle,

Ils se disent contents de mes nouvelles,

Entre deux éclipses ou échappées belles,

Jusqu’à ce que leur oubli se … renouvelle.

.

Combien de personnes pensent .. . à moi !

Penser ne suffit pas si on ne manifeste pas,

Par un moyen quelconque, de sa bonne foi,

Laissant des traces,  qui ne s’effaceront pas.

.

Serait-ce triste que formuler un tel constat !

Non, rien de plus normal  ni de plus humain.

Chacun s’affaire, et  tire intérêt de vos débats,

Mais ne se souvient de rien, dès le  lendemain.

.

Lendemain, voire surlendemain, vite, passent,

Vous ne donnez  signe  de vie, l’espoir  se lasse,

Votre main tendue attend l’autre qui la… serre,

Si rien ne se produit vite, elle vous … désespère.

.

Ne plus savoir communiquer  est grande misère,

Les internautes qui ne manquent pas de moyens.

Ils demeurent seuls ou lancent messages à la mer,

Attendent marée pour rencontrer proches voisins.

.

Si  l’on ne  veut  communiquer  qu’avec  soi-même,

L’on atteint vite, la limite de ses anciennes ornières.

Seul, le monde extérieur, avec ses idées aventurières

Peut nourrir liens faits  de limites, tensions extrêmes.

Vrai, je ne peux communiquer  qu’avec quelques-uns !

.

.

Extension

 .

Si je n’ai rien à faire du monde,

Le monde n’aura rien à faire de moi

Le monde, il faut toujours le solliciter.

Si vous arrêtez de le faire, zéro, rideau

Il fait de même et sans sourciller.

Il faut être proactif, l’on dit,

En tous cas en société,

Plus encore en réseau

Car seuls surnages ceux

Qui  surfent sur la vague,

Et ceux qui feront le buzz.

.

Nouvelles du Monde, mon pays, ma région, ma commune,

Filtrant informations, qui s’imposeront plus ou moins à moi.

Il y en a qui me surprennent, me réjouissent, m’importunent,

Il y en a qui me feront douter et d’autres en lesquelles, j’ai foi.

Il y aura les journaux de référence et les faussetés d’Internet

Il y aura les informations à la source et celles, manipulées.

Comment s’y retrouver, dans un tel dédale de données ?

.

Aller vers le Monde, pour partager

Ses valeurs, ses passions, ses intérêts.

Comme le Monde m’ignore allègrement,

Si je ne le sollicitais pas, je n’existerais pas

.

Pas simple  de faire le tri, dans ses brouhahas

D’informations, vraies, fausses, contradictoires

Les infos proviennent tous des mêmes sources,

La seule chose qui change est interprétations.

.

Hier, on vous parlait  grands feux de forêts ;

Aujourd’hui, on vous parle de sécheresses ;

Demain on vous parlera des inondations,

Peu feront le lien  entre écolo et météo.

.

.

Épilogue     

.

Le Monde  ne m’attend guère :

Il ne sera pas à ma disposition,

Si je ne me déplace pas vers lui,

Autant que moi … il m’ignorera.

.

Dès que je le sollicite, il interagit :

C’est le propre du réseau  où je suis,

Même s’il ne m’aide pas, directement,

Sa seule présence me réconforte, réjouis.

.

Le Monde est  un peu  comme une bouteille :

Certains y mettent de l’eau, du lait, de l’alcool

Et comme je ne produis aucun de ces liquides

J’ai besoin des services qui me les fournissent.

.

Le Monde est ce qu’il est, multiple, changeant :

Il ne se laisse pas embrasser par un seul savant,

Je n’en maitrise que petit bout par ma lorgnette

À l’autre bout du Monde, je ne sais qui vous êtes.

.

En dépit de toutes apparences,  toutes différences,

Le Monde serait un peu le même partout, cohérent,

La Nature reste semblable sans l’action de l’homme,

Ne suis qu’un élément pour la sauver ou la détruire.

.

.

910 – Calligramme

.

Si j’attends qu’on me sonne,

Je ne verrai plus… personne,

Car les gens aiment recevoir

De  vos nouvelles,  bien plus,

Que d’en L  donner, des leurs !

Monde     E     est bien pareil si,

Vous ne     *  vous intéressez à lui,

À vous,         M il ne s’intéressera pas

Voire même     O            il vous ignorera.

Faire partie            N           du Monde, pose

Forte nécessité          D                 d’y être relié

Et partout, et, en           E                permanence,

Et, quel que soit                 *                     le moyen !

Ce n’est pas tant                   V                      fréquence

Que, l’intensité                         I                    d’échanges,

Qui compte                                E               penser à vous,

Par politesse                               N              ou  obligation,

Ne donne pas                              T                   satisfaction.

Que j’arrête de                             *               communiquer,

Mes interlocuteurs                   A                      m’oublient,

Une semaine, un                      *              mois, une année,

Sans se faire le                   M             moindre des soucis.

Dès que je leur                O              écris ou je les appelle,

Ils se disent                  I          contents de mes nouvelles,

Entre deux                 *        éclipses ou échappées belles,

Jusqu’à ce              D         que leur oubli se… renouvelle.

Combien               E        de personnes pensent … à moi !

Penser ne              S     suffit pas, si on ne manifeste pas,

Par un moyen            *        quelconque, de sa bonne foi,

Laissant des traces        Q            qui ne s’effaceront pas.

Serait-ce triste que de      U      formuler un tel constat !

Non, rien de plus normal          E       ni de plus humain.

Chacun s’affaire, tire intérêt           *         de vos débats,

Mais ne se souvient de rien, dès       J       le  lendemain.

Lendemain voire surlendemain      E   très vite, passent,

Vous ne donnez signe de vie,       *         l’espoir se lasse.

Votre main tendue attend       V     l’autre qui la… serre,

Si rien ne se produit vite,     I       elle vous … désespère.

Ne plus savoir commu       E   niquer est grande misère

Des internautes qui ne    N    manquent pas de moyens.

Ils demeurent seuls ou    *   lancent messages, à la mer,

Attendent  marée  pour  A   rencontrer proches voisins.

Si l’on ne veut commu     *      niquer qu’avec soi-même

L’on atteint vite limites   L    de ses anciennes ornières.

Seul le monde extérieur  U  avec ses idées aventurières

Peut nourrir liens faits     I  de limite, tension extrême.

Vrai, je ne peux communiquer  qu’avec quelques-uns !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

910 4

.

Évocation

.

Une bouteille, et voire un flacon,

Et pourquoi pas : un pot de lait 

Quel que soit sa forme, contenu

Il appartient à notre monde ?

 .

Le Monde est comme une enveloppe

Qui contient tous les possibles :

Il n’a qu’à les conquérir.

.

Monde vient à moi avant 18 ans,

Et après, c’est moi qui ira  vers lui :

Et  si je je le fais pas, alors ce sera lui

Qui me mettra sous cloche, bouteille.

 .

Symbolique

 .

Un moyen

Mnémotechnique

Permet de mémoriser

Les tailles des bouteilles

Dans l’ordre croissant de contenance :

.

« Car de bon matin je remarque mal sa banalité naturelle »

(Quart,  demi,  bouteille, magnum,   jéroboam,  réhoboam,

Mathusalem, salmanazar, balthazar, nabuchodonosor).

.

Pour autant ce ne sera pas la grandeur du contenant

Qui signifiera à elle-seule la qualité du contenu

De même qu’une cloche à fromage

Peut contenir meilleur ou pire.

 .

Descriptif

.

910Le monde vient à moi dès que je vais à lui

Alignement central    / Titre intercalé    /  Thème monde

Forme droite  / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : monde

.

.

Fond

.

910 6

.

Monde vient à moi avant 18 ans,

Et après, c’est moi qui ira  vers lui :

Et  si je je le fais pas, alors ce sera lui

Qui me mettra sous cloche, bouteille.

Symbolique

 .

Rapport de l’homme au Monde

Qui interroge toute philosophie, renvoie

À une dichotomie entre les sujets et les objets.

Les substances extérieures, closes sur elles-mêmes,

L’identité des corps a été érigée en un principe logique.

.

À partir de ce principe, Descartes aura pu proposer

À la réflexion qui nous caractérise de se centrer

Sur elle-même  et de  mettre  le monde entre

Parenthèses. Tout rapport au monde qui

Ne dépend que des sens, est voué

À une certaine confusion.

Modifié et mis en forme, source :

tel.archives-ouvertes.fr/tel-00985100/document

.

Corrélations

Fond/forme 

Le Monde est vaste, trop vaste pour être connu

Par un seul être mais pour autant comme puzzle

Un morceau se raccroche à un autre et un autre,

C’est à la fois une zone de brume et terrain de jeu.

.

Il m’utilise certes, pour son profit mais me donne

Aussi des pistes pour évoluer, m’orienter, choisir

C’est juste la métaphore de vases communicants.

.

Le Monde ne viendra pas à moi, de lui-même,

Une bouteille vide ne se remplit toute seule,

Ça rime avec culture, pensée, informations,

Monde et moi seront conjoints ou séparés,

Le message sur le bidon est des plus clair,

Mais il faut commencer dès la naissance.

 .

Visuel

.

.

Le monde viendra à moi si je vais à lui ! 

.

Visuels et textuels  >>

909 – Le monde, vu du bout de mon nez

Visuels et textuels  >>  

.

Le monde  est  un

 Faisceau de rayons

Dont  je ne  perçois

Que   quelques-uns,

Ceux qui  nous sont

Proches  ou  voisins,

Ou, qui  nous  seront

Présentés par média.

.

En haute mer, plus d’information, silence absolu,

Monde peut-être en guerre, l’on n’en saurait rien,

En outre, qui pensera ….   à moi, une fois disparu,

De toutes antennes radars ….une fois seul en mer.

.

Personne et pas même oiseaux, poissons,

En  banc, serré,  ou tournant  en  rond.

Où je suis,  je n’ai  que fins faisceaux,

Tant manque  de toute information,

Là où  j’étais … j’en étais submergé,

À ne savoir  qu’en faire,  ni penser !

.

Combien d’idées,  phrases,  réalités

S’extraient, peu à peu, de ma tête

Pour laisser place  à celles, rêvées

De vie en mer,  presque  parfaite.

.

Bien que Monde soit une totalité,

Je n’en perçois,   de ma lorgnette,

Que de faibles  visions, en clartés,

Le reste tombe en mes oubliettes.

.

Curieux, tout de même, être privé

D’informations sur un événement,

Faire comme s’il n’avait pas existé,

Lors ne vous intéressant nullement.

.

Ici, et a contrario : qui pense à moi !

Personne… à moins que je le sonne !

Navré de n’avoir pas croiser vos pas !

Je vous dérange, qu’on me pardonne !

.

Il en est idem d’un lieu  que je connais,

Longtemps encore, après lui … j’y cours,

Pour le redécouvrir … afin qu’il ré-inonde

Mon esprit assombri par anciennes ondes,

.

Lors tant de nouvelles images  surabondent

Lors voyager, c’est rompre  avec son monde,

Et pour mieux le ressentir, ou le redécouvrir,

Momentanément… faudrait gommer le reste,

.

Pour que  la mémoire, se charge en  souvenirs,

Qui, plus tard, en deviendront  les seuls  restes.

Monde, je ne le vois  que  du bout  de mon nez :

Long et pointu, certes, mais bien trop  …  limité.

Le promener, partout, sous d’autres projecteurs,

Me servirait grandement à corriger mes erreurs.

.

.

Extension

 .

Le Monde vu du bout de mon nom

Est rétréci et déformé en même temps,

Il n’est plus dans une sphère terrestre mais

Dans une bulle narcissique qui s’autoalimente

D’impression subjective, information objective.

Coupé du reste du Monde, la vue se cantonne

À quelques mères, en clair, le reste est dans

Le brouillard pour ne pas dire dans

L’atmosphère, la stratosphère,

Le bruit de fond de l’Univers

Et combien c’est haut

Et loin, tout cela.

.

Le sage voit ce que désigne le doigt, le fou, son extrémité.

Qui ne connait cette maxime correspondant au bout du nez.

En réalité, personne  ne peut  voir le Monde, dans son entier,

On ne peut en voir qu’un détail, avec  loupe, que l’on bouge !

Il y a des endroits du Globe dont on ne parle, et ne voit pas

D’autres qui ne m’intéressent pas, dont on parle souvent.

.

Le Monde est ce qu’il est

Moi je le vois comme il n’est pas

Dès lors que je ne l’interprète pas net,

Je le comprends ou ne le comprends pas.

Ce n’est pas qu’information soit à manquer

Bien que partout elle ne me parvient guère,

Il me faudrait des heures pour tout capter,

Et autant pour faire lien aujourd’hui, hier.

Il y a des thèmes chez moi, récurrents,

Et d’autres qui ne me parlent en rien.

Je vois le monde au travers passions,

Ne dépassant pas bout de mon nez !

De temps à autre, mon nez clignote

Et je me prends alors pour un phare

En prétendant  que, sur un tel sujet,

Au moins, là, j’en connais un rayon !

.

.

909 – Calligramme

.

Le monde est un

 Faisceau de rayons

Dont  je ne  perçois

Que   quelques-uns,

Ceux qui  nous sont

Proches  ou  voisins,

Ou, qui  nous  seront

Présentés par médias.

.

En haute mer, plus d’information, silence absolu,

Monde peut-être en guerre, l’on n’en saurait rien,

En outre, qui pensera ….   à moi, une fois disparu,

De toutes antennes radars ….une fois seul en mer.

LE MONDE VU

Personne et pas même oiseaux, poissons,

En  banc, serré,  ou tournant  en  rond.

Où je suis, je n’ai  que fins faisceaux,

Tant manque de toute information,

Là où j’étais … j’en étais submergé,

À ne savoir  qu’en faire,  ni penser !

Combien d’idées, phrases, réalités

S’extraient, peu à peu, de ma tête

Pour laisser place  à celles, rêvées

De vie en mer,  presque  parfaite.

Bien que Monde soit une totalité,

Je n’en perçois,  de ma lorgnette,

Que de faibles  visions, en clartés,

Le reste tombe en mes oubliettes.

DU BOUT DE

Curieux, tout de même, être privé

D’informations sur un événement,

Faire comme s’il n’avait pas existé,

Lors ne vous intéressant  nullement

Ici, et a contrario, qui pense à moi !

Personne… à moins que je le sonne !

Navré de n’avoir pas croiser vos pas !

Je vous dérange, qu’on me pardonne !

MON PETIT NEZ

Il en est idem d’un lieu que je connais,

Longtemps encore, après lui … j’y cours,

Pour le redécouvrir … afin qu’il ré-inonde

Mon esprit assombri par anciennes ondes,

Lors tant de nouvelles images  surabondent

Lors voyager, c’est rompre  avec son monde,

Et pour mieux le ressentir, ou le redécouvrir,

Momentanément … faudrait gommer le reste,

Pour que  la mémoire, se charge en  souvenirs,

Qui, plus tard, en deviendront  les seuls  restes.

Monde, je ne le vois  que  du bout  de mon nez :

Long et pointu, certes, mais bien trop  …  limité.

Le promener, partout, sous d’autres projecteurs,

Me servirait grandement à corriger mes erreurs.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une base, une tour et plateforme :

 Phare  avec son rayon  lumineux, 

Qui nous éclaire dans la nuit noire

Quand on est proche du désespoir.

.

Un phare projette  son rayon sur

L’environnement et  non sur lui,

Il ne s’y passe pas grand-chose,

On dit qu’on y tourne en rond !

 .

Symbolique    

 .

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une construction élevée

Au-dessus  niveau de la mer.

.

C’est une construction qui porte

Une lumière  émettant  un signal

De reconnaissance pour informer

Les navigateurs de toute présence

De dangers ou de la côte, ailleurs.

.

Ainsi, par métonymie, mot phare

Désigne-il aussi source lumineuse

Elle-même. Et, de ce point de vue,

Retirer la lumière d’un phare sera

Amputer élément de sa vraie nature.

Modifié, source : abp.bzh

.

Descriptif

.

909Le monde vu du bout de mon petit nez

Alignement central  / Titre intercalé  / Thème monde

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare  / Symbole de fond : rayon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

909 6

.

Phare projette son rayon sur

L’environnement, non sur soi :

Il ne s’y passe pas grand-chose

On dit qu’on y tourne en rond !

 .

Symbolique 

 .

Dans la symbolique

Universelle,

La lumière d’un rayon

Est positive.

Elle s’oppose aux ténèbres,

À l’ombre.

Elle représente la conscience,

La connaissance

Et la vie s’éclaire et nous montre

Les choses sous leur

Aspect véritable ou non, mais clair.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien n’est plus éclairant ni éclairé qu’un phare

En pleine nuit, bien noire, et sans moindre lune !

Mais le gardien n’a qu’une vue limitée devant lui,

Pour bien faire il devrait en changer tous les mois.

.

Malgré cela il n’aura connaissance que du littoral

Les voyages, les lectures, et maintenant, Internet

Sont longues vues dépassant le bout de son nez.

.

Le phare éclaire la réalité perçue par faisceau,

Ça rime bien avec sélection et tour d’horizon

De manière tantôt contrainte, tantôt libre

Mais le phare étant fixe et bien localisé

Le monde lui échappera ailleurs !

 .

Visuel

.

.

Pas plus loin que ça

.

Visuels et textuels  >>

908 – Pourquoi suis-je resté ce que je suis ?

Visuels et textuels  >>

.

Suis-je resté ce que je suis,

Autre me voit un peu vieilli :

J’étais, jeune, beau et fringant,

Me voici, vieux, moche, passant.

Je me reconnais plus, moi-même,

À travers autres, et surtout, jeunes

Ne m’ayant pas connu auparavant.

.

Être  et  demeurer  ce  qu’on  est,

Tout en apparaissant  autrement,

Est le lot de nombre des humains

Que l’on soit content voire chagrin.

.

Combien d’erreurs  et  d’égarements

Auront compliqué ma droite … route,

Avec mes certitudes,   avec mes doutes,

Au fil   des jours, et, voire,  au fil   des ans.

Pourquoi je ne suis resté que….ce que je suis

Pourquoi pas quel qu’autre que ce que…je suis !

.

Ma vie est faite de mes rencontres, de mes passions

Où nombre de décisions sont basées sur les émotions.

Mais à quoi bon se torturer  l’esprit, par cette question,

Qui devrait plus à sa formulation qu’à son … explication.

.

La solution : « je suis ce que je suis  parce que je le suis » !

Tautologie : c’est la meilleure formule, qu’on m’ait  commis.

J’aurais préféré rester beau, et jeune, et riche, et très attirant,

Mais, Dame Nature m’a dépossédé  de tous mes beaux talents !

.

C’est vrai que j’ai fait avec les moyens du bord et ma conscience,

Parfois, mon avenir était lié, à mon travail et parfois à ma chance.

Entre curé, militaire, médecin et philosophe, j’ai longtemps hésité,

J’ai fini psychologue au lieu d’écrivain, constat réalité m’aura guidé

Est-ce que d’autres ont, peuvent avoir le même parcours  que moi !

.

À l’époque  où je suis né, il n’existait pas de carrière … autre tracée

Hormis  celle  de suivre, de son père, de quelques parents, la voie

Ou partir en pleine errance, et prendre le risque de tout…rater.

.

De même pour ma famille : pourquoi quatre enfants… enfin,

Lors même, adolescent, je m’étais fixé  à n’en avoir aucun.

Est-ce la voix de Dieu  ou prise en main de mon destin :

Faudrait commencer sa vie pour bien faire, par la fin.

.

Chaque choix  influe sur mon parcours, et, pensées

Et c’est à ce prix que j’ai acquis la pleine liberté,

À condition naturellement de tous les assumer

Cela va de soi pour se grandir, affranchiser,

.

S’affranchir des avis qui me conseillaient

D’aller voir ailleurs, ou me contenterais,

De ce que j’avais,   de ce que je pouvais,

Tenter voire faire l’impossible, j’essayerais !

.

Ce ne sont que de nos erreurs, nos égarements

Que l’on apprend à savoir pourquoi, en nos limites,

Nous sommes sur une fin de trajectoire, dont il dépend

Que c’est parfois la croyance en nous qui nous ressuscite.

.

Je deviendrai ce que je serai simplement parce que je l’aurai

Rêvé, imaginé, motivé, programmé, et pas forcément, mérité :

Il me faut être au bon endroit, bon moment, saisir opportunité.

.

.

Extension

.

Quand en a une nationalité par le fait d’y être né,

Généralement, on ne la quitte pas pour une autre :

Si j’en acquiers une autre, elle s’ajoute, simplement.

Que je sois : français, franco-belge, franco-canadien,

Ne change rien à mon identité, sauf à mon état civil !

Une partie Suisse, Belgique, et Canada, parle français.

Parler  une autre langue  ne change rien à mon identité.

Qu’est-ce qui ferait que je ne sois plus resté ce que je suis

Mis à part qu’on me retire ma nationalité, pour trahison !

.

Il y a deux hommes en moi, voire plusieurs

Mais qu’importe, il me faudra juste que celui

Auquel je tiens, comprend le plus, reste intact

Je veux dire : fidèle à ce que je suis et j’étais.

.

La question est bien là ! Au travers des rôles

Que j’ai choisi, ou  qui  m’ont été  impartis,

Y-a-t-il un fil rouge, directeur, qui me suit,

Ou errance opportuniste qui me poursuit !

.

.

908 – Calligramme

.

Suis-je resté ce que je suis,

Autre me voit un peu vieilli :

J’étais, jeune, beau et fringant,

Me voici, vieux, moche, passant.

Je me reconnais plus, moi-même,

À travers autres, et surtout, jeunes

Ne m’ayant pas connu auparavant.

.

Être, demeurer  ce qu’on  est,

Et en apparaissant autrement,

Est le lot de nombre d’humains

Que l’on est soit content, chagrin.

Combien d’erreurs et d’égarements

Auront compliqué ma droite … route,

Avec mes certitudes,   avec mes doutes,

Au fil   des jours, et, voire,  au fil   des ans.

Pourquoi je ne suis resté que….ce que je suis

Pourquoi pas quel qu’autre que ce que…je suis !

POURQUOI SUIS-JE

Ma vie est faite de mes rencontres, de mes passions

Où nombre de décisions sont basées sur les émotions.

Mais  à quoi bon se torturer  l’esprit, par cette question,

Qui devrait plus à sa formulation qu’à son …  explication.

La solution : « je suis ce que je suis  parce que je le suis » !

Tautologie : c’est la meilleure formule, qu’on m’ait  commis.

J’aurais préféré rester beau, et jeune, et riche, et très attirant,

Mais, Dame Nature m’a dépossédé  de tous mes beaux talents !

.

C’est vrai que j’ai fait avec les moyens du bord et ma conscience,

Parfois, mon avenir était lié, à mon travail et parfois à ma chance.

Entre curé, militaire, médecin et philosophe, j’ai longtemps hésité,

J’ai fini psychologue au lieu d’écrivain, constat réalité m’aura guidé

Est-ce que d’autres ont, peuvent avoir le même parcours  que moi !

À l’époque  où je suis né, il n’existait pas de carrière … autre tracée

Hormis  celle  de suivre, de son père, de quelques parents, la voie

Ou partir en pleine errance, et prendre le risque de tout…rater.

RESTÉ CE QUE JE SUIS ?

De même pour ma famille : pourquoi quatre enfants… enfin,

Lors même, adolescent, je m’étais fixé  à n’en avoir aucun.

Est-ce la voix de Dieu  ou prise en main de mon destin :

Faudrait commencer sa vie pour bien faire, par la fin.

Chaque choix  influe sur mon parcours, et, pensées

Et c’est à ce prix que j’ai acquis la pleine liberté,

À condition naturellement de tous les assumer

Cela va de soi pour se grandir, affranchiser,

S’affranchir des avis qui me conseillaient

D’aller voir ailleurs, ou me contenterais,

De ce que j’avais,   de ce que je pouvais,

Tenter voire faire l’impossible, j’essayerais !

.

Ce ne sont que de nos erreurs, nos égarements

Que l’on apprend à savoir pourquoi, en nos limites,

Nous sommes sur une fin de trajectoire, dont il dépend

Que c’est parfois la croyance en nous qui nous ressuscite.

Je deviendrai ce que je serai simplement parce que je l’aurai

Rêvé, imaginé, motivé, programmé, et pas forcément, mérité :

Il me faut être au bon endroit, bon moment, saisir opportunité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

908 4

.

 Évocation

 .

Une lampe à pétrole ou,

Plus moderne   et  design,

Une lampe   d’ambiance

Avec une  lumière verte ?

.

Je ne suis pas  né une lumière,

C’est vrai, je brille un peu de temps

Comme une lampe d’ambiance,

Et demeurant toujours bien vert.

 .

Symbolique

 .

La lampe

Représente un

Point de lumière

En   toute  obscurité.

.

Par analogie, symbolise

L’entendement dans la

Confusion mentale,

Ou encore la révélation

D’un savoir enfoui ou caché.

.

D’ailleurs, l’expression

« Éclairer sa lanterne« ,

Signifiant clarifier une chose,

Exprime bien un savoir dévoilé.

Source : 1001 symboles

 

Descriptif

.

908Pourquoi suis-je resté ce que je suis ?

Alignement central  / Titre intercalé  / Thème conscience

Forme en ovale / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe    /  Symbole de fond : lumière

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Je ne suis pas  né une lumière,

C’est vrai, je brille un peu de temps

Comme une lampe d’ambiance,

Et demeurant toujours bien vert.

 .

 Symbolique 

 .

Quand nous parlons de la couleur

D’un objet, nous ne prenons généralement

Pas la peine de préciser la couleur de la lumière

Qui l’éclaire. Nous avons pourtant tous déjà pu constater,

Par exemple, en choisissant une peinture dans un magasin

De bricolage, que même avec des lumières dites blanches

Le rendu des couleurs peut être légèrement différent

D’une source d’éclairage …  à une autre.

Source : 123couleurs.fr/experiences

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

La lumière comme disent certains physiciens

N’existent pas vraiment, ce ne sont que des

Photons qu’on ne peut voir de nos yeux

Réagissant avec objets, environnement

Longueur d’onde de sa couleur varie

Fonction de quelques paramètres

Tout comme la nationalité entre

Être né, ici, et vivre ailleurs

Se sentir partout chez soi.

.

J’étais une bougie, je suis devenu une lampe,

Et me voici lumière d’ambiance et en couleurs :

Est-ce pour autant que j’illumine par ce que je suis

En tous cas ça rime avec un objet des plus lumineux

Que l’on peut mettre en vers que si l’on a des yeux

Lors comment distinguer l’essence et existence :

Si je change de forme, quel est mon vrai fond

 .

Visuel

.

.

tout est  dit, tout est là : que suis-je ?

.

Visuels et textuels  >>

907 – Je ne suis que somme de sensations

Visuels et textuels  >>

.

Hors sensations,

Pas d’information,

Traitée par cerveau,

Demeurant  en repos

Sans un geste, ni mot.

La sensation d’exister,

Tient  à notre activité,

Et, à notre réactivité,

Pour partie… réflexe

Et partie, complexe,

Conçues à s’adapter

À tout autre milieu.

.

Très fort, suis somme de sensations,

De sommations qui font mes perceptions,

Me feront mes vraies actions,  par réactions,

Rester en vie, automatismes, autoadaptations.

Adaptations qui,  à leur tour, viendront susciter

D’autres sensations et  impressions et réactions,

Me  menant  à penser : esclave de mes passions.

.

Un être doué de langages, d’émotions… raisons.

Raison faisant, qu’en moi, de violentes émotions

Seront canalisées  pour exercer la vie, en société,

Sinon je serais prêt à mordre, à taper voire tuer

Pour satisfaire à folle emprise de ma passion

Passion entretient toute flamme … d’aimer,

Tout autant que la haïr, jusqu’à destruction !

.

Les lois qui régissent ma vie, en communauté,

Sont les mêmes qui instaurent en moi, division.

Divisions entre les gens,  les bons, les méchants,

Les égoïstes, les altruistes,  les cons,  intelligents,

Qui se côtoient, s’affrontent, ou  se font la guerre,

Pour conquérir leur paix, répandre leurs misères.

.

Misère d’une fin, faisant qu’une fois  au cimetière,

Serons voisins pour toujours réduits en poussière,

Même  si les uns vont au paradis et autres, enfer,

Aucun n’aura sensations d’exister à part entière

Entièrement, tant nous sommes qu’éléments,

D’un tout qui nous dépasse nous trépasse.

.

C’est ainsi que la vie passe et sans cesse repasse,

Nos raisons d’exister, finissent en nous enterrant.

Enterrant gaietés de la vie, se trouvant en l’esprit,

Qui nous donne chance   d’avoir pleine conscience

D’une tragique destinée, tant c’est elle qui remplit

Le fil rouge nous tramant, jusqu’à notre échéance.

.

Échéance, déchéance de l’homme  ou rédemption !

À  chacun de choisir en son âme  et selon sa religion

S’il existe  une vie après la mort, il doit aussi exister

Une, avant notre naissance, notre apparence créée.

Créer le doute est fort : personne n’a raison ni…tort

Je ne serai qu’une somme de sensations : très fort.

.

.

Extensions

 .

Sensations forte, sensations faibles, selon capteurs, humeurs

Il y a des enfants qui sont de véritables éponges à sensations,

Et des vieux, des autistes, qui ne sentent plus rien ou presque

Après, certains seraient doués d’un sixième sens, mais lequel,

S’il n’y a pas de capteurs, de transmetteurs ni d’interpréteurs

Un nouveau-né a plein de capteurs, mais, pas d’interpréteurs

Ce qu’il apprendra, c’est à donner un sens à ce qu’il ressent !

 .

Ceci n’est peut-être pas un texte

Qui aura fait sensation aux lecteurs,

Mais qui en a fait beaucoup chez moi

Déjà rien qu’en l’écrivant, le relisant.

.

Mais encore faudra-t-il différencier

Les sensations  et les émotions, tant

Les sensations restent liées aux sens,

Les émotions, à leurs représentations.

.

On parle d’événement partagé à plusieurs

Et du ressenti de chacun parfois très divers

De ceux qui ne ressentent rien ou presque

Et des hypersensibles qui prennent tout.

.

.

907 – Calligramme

.

Hors sensations,

Pas d’information,

Traitée par cerveau,

Demeurant  en repos

Sans un geste, ni mot.

La sensation d’exister,

Tient  à notre activité,

Et, à notre réactivité,

Pour partie… réflexe

Et partie, complexe,

Conçues à s’adapter

À tout autre milieu.

Très fort, suis somme de sensations,

De sommations qui font mes perceptions,

Me feront  J  mes vraies actions par réactions,

Rester en vie,     E  automatismes, autoadaptations.

Adaptations qui,       *      à leur tour, viendront susciter

D’autres sensations           N     et  impressions et réactions

Me menant à penser :               E     esclave de mes passions.

Un être doué de langages,             *         d’émotions…raisons.

Raison faisant qu’en moi, de            S      violentes émotions

Seront canalisées pour exercer        U     la vie, en société,

Sinon je serais prêt, à mordre, à    I    tape, voire tuer,

Pour satisfaire à folle emprise  S  de mes passions.

Passion entretient, toute flamme  … d’aimer,

Tout autant que la haïr,   jusqu’à destruction.

Les lois qui régis  Q  sent ma vie en communauté,

Sont les mêmes qui   U    instaurent en moi, division.

Divisions entre les gens   E      les bons et les méchants,

Les égoïstes, les altruistes,      *           les cons, intelligents,

Qui se côtoient, s’affrontent,           S             se font la guerre,

Pour conquérir leur paix répandre      O             leurs misères.

Misère d’une fin, faisant qu’une fois      M          au cimetière,

Serons voisins pour toujours réduits     M       en poussière,

Même si les uns vont au paradis et    E     autres, enfer,

Aucun n’aura sensations d’exister   *  à part entière.

Entièrement, tant  ne sommes   D   qu’éléments,

D’un tout qui nous dépasse    E   nous trépasse.

C’est ainsi que   *   la vie passe et sans cesse repasse,

Nos raisons d’exister,   S    finissent en nous enterrant.

Enterrant gaietés de la vie,    E       se trouvant en l’esprit,

Qui nous donne chance d’avoir        N          pleine conscience

D’une tragique destinée, tant c’est         S          elle qui remplit

Le fil rouge nous tramant, jusqu’à           A        notre échéance.

Échéance, déchéance de l’homme          T        ou rédemption !

À  chacun de choisir en son âme          I     et selon sa religion

S’il existe une vie après la mort      O       il doit aussi exister

Une avant notre naissance      N     notre apparence créée.

Créer le doute est fort     S   personne n’a raison ni…tort

Je ne serai qu’une  * somme de sensations : très fort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

907 4

.

Évocation

 .

J’imagine un ours

Qui se tiendrait debout,

Un empilement de pierres,

Selon attentes, sensations ?

 .

Les empilements fabriqués de galets

Vont du gros en bas, petits en haut

 Sauf qu’ici,  égaux, sauf le denier.

.

Nos sensations s’empilent et font somme

 Pour déclencher nos réactions:

Sont-elles comme des pierres : grandes,

Puis moyennes, puis petites ?

 .

Symbolique

 .

La pierre levée des Celtes

Se retrouve sous la forme

Actuelle des clochers.

.

On célèbre la messe catholique

Sur une pierre,

Elle est  élément de construction,

Est liée à la sédentarisation des peuples

Et  à une sorte  de cristallisation  cyclique.

.

La pierre cubique à  pointe est philosophale.

Pierre angulaire et voire pierre clé de voûte

Ou pierre du faîte, celle de l’achèvement.

 .

Descriptif

.

907 – Je ne suis qu’une somme de sensations

Alignement central / Titre analogue / Thème conscience

Forme courbe    /   Rimes égales     /    Fond accordé à forme

Symbole de forme : pierres-levées / Symbole de fond : sensations

.

.

Fond

.

Évocation

.

907 6

.

Nos sensations s’empilent et font somme

 Pour déclencher nos réactions:

Sont-elles dans notre maison, notre jardin

Tenues secrètes à nos voisins !

 .

Symbolique 

L’information sensorielle est

Par essence concrète et tangible.

Dans  le  processus  de  sensation,

L’accent est mis sur l’expérience réelle,

Autant que les faits, que, sur les données.

.

Comme grand processus perceptif  et actif,

Il est plus que la simple stimulation cinq sens

Car c’est l’enregistrement de cette stimulation,

Qui est, activement, relié aux réalités concrètes

Du monde extérieur  et  autant  à ses  souvenirs

Des expériences familières du monde intérieur.

Modifié mis en forme, source : 16-types.fr/

modele/MBTI-2-sensation-intuition

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Il y a les sensations fortes qui marquent d’un coup

Parce qu’elles explosent, comme en plein vol, figure,

Et les sensations faibles, à bas bruit, petites mélodies

Qui s’instillent en vous et mémoire stable petit à petit

Et dont certaines vous tourmentent jusqu’à obsession

Certaines seront dures comme pierres, se répèteront

Le restant de sa vie comme cycle vertueux, infernal.

.

Une pierre, plus une, superposées, jusqu’à sept

Voilà qui constituerait  très beaux empilements,

Qui nous procurent des sensations d’élévations

Une somme de pierres, une somme d’impressions

De temps en temps, ça rime en vers, parfois non !

Toujours serait-il que deux monticules ou repères,

Ne sont jamais identiques sauf des fois sur le fond.

 .

Visuel

.

.

Sommes sensations

.

Visuels et textuels  >>

 

906 – Rien, moins que rien, trois fois rien

Visuels et textuels >>  

.

Le mot rien ne se conjugue pas

Et tout juste, se met-il au pluriel,

Et comment peut-il  s’additionner

Si rien, ce n’est rien, zéro et basta.

Rien plus rien égale trois fois rien

C’est déjà quelque chose eh bien,

C’est mieux que moins que rien.

.

Encore à définir ce qu’est : rien.

Ainsi donc si je comprends bien,

Tout est relatif, rien n’est certain.

Si  je cumule : zéro, rien, epsilon,

Est-ce que l’addition  sera bonne,

C’est bien drôle et mathématique.

.

C’est bien vrai et le ciel m’est témoin,

Que je ne suis pas grand-chose de bien.

Certains sont prétendus moins que rien.

Comment cela est-il possible  mais bien,

Si l’on admet que  rien sera la normalité,

Qu’on se place  au-dessus  ou en dessous,

Moitié-moitié, à égalité, moins la moitié,

Celui qui se trouvera au milieu, n’est rien,

C’est simple exercice statistique, gaussien,

Si la société se divisera en trois catégories.

.

Les moins que rien, rien et plus que rien.

Si je me place dans les  « plus que rien » :

J’ai bonne opinion naturellement, de moi,

Par rapport à bien d’autres lors je les vois,

Je me dis : quand même, je suis bien loti,

Mais les autres ne sont pas du même avis

Ils me mettent en les «moins que rien»

Si j’étais, en réalité, du côté du rien :

.

J’imagine différentes sortes de riens,

Sans compter je suis moins que rien ici

Mais ailleurs, je suis bien plus que rien.

Tout est relatif et du lieu où l’on se place,

Sans compter, avoir niveau être, compris !

.

Certains  n’ont rien, d’autres ne sont rien :

Il faudra dire que l’un n’empêche pas l’autre

Et ni même son contraire on y perd son latin,

Si je me tiens du côté de rien, c’est que je suis

Passé lors vraisemblablement à côté de tout

Mais qu’est-ce tout : une somme  de riens.

.

Laisse tomber, c’est rien, tu n’as rien pigé,

Comme d’habitude, et tu n’as pas changé.

D’accord : rien plus rien ne donne rien :

Trois fois rien, c’est déjà quelque chose.

.

Explique-moi cela car si l’on additionne

L’on multiplie rien ne serait plus pareil :

Epsilon plus epsilon or ça fait des tonnes.

Je suis entre moins que rien plus que tout :

Près de toi, je ne me sens pas  à côté de rien

Pour autres, je ne suis rien ; pour toi, tout !

.

.

Extension

 .

Où est la logique la dedans :

Je crains qu’il y en ait plusieurs

Et chacun peut choisir la sienne,

Celle qui lui convient et pratique,

Qu’il affectionne, mais, au final,

Les sommes sont nulles si rien

Ne se perd … rien ne se crée,

Et, que tout se transforme,

Comme soutient Einstein.

 .

«C’est rien, laisse tomber, ça n’a pas, ça n’a plus d’importance»

Qui n’a jamais prononcé, n’a jamais entendu, cette phrase-là ?

Rien, pour les uns c’est moins et pour d’autres, bien des choses

Que l’on se reproche ou que l’on regrette, voire que l’on impose,

Dire que ça ne sert à rien  avant d’avoir tenté : perdu d’avance.

Au final, tout ce que l’on a fait, de son vivant : mort, c’est rien

Sauf si on le faisant, malgré la peine, ça nous a fait du bien.

 .

« Selon le contexte d’emploi,

Rien  est  soit le néant,

Soit quelque chose

Soit un vide »

Le Robert

 .

On ne peut le conjuguer

Mais on peut le compter,

Sans pour autant compter

Sur lui, ni même le raconter

.

Pour le figurer : image du totem

Pour l’évoquer : image du néant

Pour l’invoquer : image du vide !

 .

Jankélévitch aura tout de même écrit

« Le Je-ne-sais-quoi  et  le presque-rien,

La volonté de vouloir» 3 tomes. Seuil 1980.

Et j’en suis bien incapable d’en faire autant !

.

.

906 –  Calligramme

.

Le mot rien ne se conjugue pas

Et tout juste, se met-il au pluriel,

Et comment peut-il *  s’additionner

Si rien, ce n’est rien, *  zéro et basta !

Rien plus rien égale  *     trois fois rien

C’est déjà quelque    R      chose eh bien,

C’est mieux que      I          moins que rien

Encore à définir    E         ce qu’est : rien !

Ainsi donc si je     N      comprends bien,

Tout est relatif     *    rien n’est certain.

Si je cumule    * zéro, rien, epsilon,

Est-ce que l’addition sera bonne,

C’est bien drôle, mathématique.

.

C’est bien vrai et le ciel m’est témoin,

Que je ne suis pas grand-chose de bien.

Certains sont prétendus moins  M que rien.

Comment cela est-il possible   O    mais bien,

Si l’on admet que rien est        I       la normalité

Qu’on se place au-dessus     N        ou en dessous,

Moitié-moitié, à égalité      S         moins la moitié,

Celui qui se trouvera au    *           milieu, n’est rien.

C’est simple exercice      Q        statistique, gaussien

Si la société se divise     U       dans trois catégories :

Les moins que rien,      E        rien, et plus que rien !

Si je me place dans       *          les  « plus que rien » :

J’ai bonne opinion      R        naturellement, de moi,

Par rapport à bien     I         d’autres lors je les vois

Je me dis : quand     E    même, je suis bien loti,

Mais les autres ne  N  sont pas du même avis

Et ils me mettent en  les «moins que rien»

Et si j’étais en réalité  du côté du rien :

.

J’imagine différentes   T  sortes de riens,

Sans compter je suis    R   moins que rien ici

Mais ailleurs, je suis    O      bien plus que rien.

Tout est relatif et du     I        lieu où l’on se place,

Sans compter, avoir      S       niveau être, compris !

Certains  n’ont rien,       *        d’autres ne sont rien :

Il faudra dire que l’un     F       n’empêche pas l’autre

Et ni même son contraire    O     on y perd son latin.

Si je me tiens du côté de rien   I      c’est que je suis

Passé, lors vraisemblablement,  S  à côté de tout

Mais qu’est-ce tout : une somme  *   de riens.

.

Laisse tomber, c’est rien,    tu n’as rien pigé,

Comme d’habitude, et tu  *   n’as pas changé.

D’accord : rien plus rien   *       ne donne rien :

Trois fois rien, c’est déjà   R          quelque chose.

Explique-moi cela car si    I            l’on additionne

L’on multiplie rien ne se     E         rait plus pareil :

Epsilon plus epsilon or ça    N         fait des tonnes.

Je suis entre moins que rien  *       plus que tout :

Près de toi, je ne me sens pas  *  à côté de rien

Pour autres, je ne suis rien ; pour toi, tout !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

906 4

.

Évocation

 .

Un bracelet ou une chaine

Et pourquoi pas un totem 

Leurs trois têtes  sculptées

Avec leurs yeux fermés.

.

Encore un totem amis avec trois têtes identiques

La bouche et les yeux bien fermés, hermétiques

Ou peut-être tout simplement, énigmatiques.

.

Totem avec ses trois visages semblables,

Les yeux fermés :

Ont-ils été quelqu’un, le deviendront-ils,  

Ou resteront-ils rien ?

 .

Symbolique

 .

Pour un Amérindien, un Totem

Est un capteur symbolique qui sert à

Relier les différents niveaux d’existence,

À aider à la compréhension des pouvoirs

Aussi bien physiques que non physiques

Ainsi que des forces, dites formatives.

.

Vu qu’un Totem exprime différentes

Qualités d’une entité bien vivante,

Il est bien plus simple, efficace

À utiliser que n’importe quel

Symbole … géométrique !

sciencetradition.forumactif.com

 

Descriptif

.

906 Rien, moins que rien, trois fois rien !

Alignement central / Titre analogue / Thème  identité

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : totem  /  Symbole de fond : yeux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

906 6

.

Un homme caché derrière grosse tête

Les yeux fermés :

A-t-il été quelqu’un, le deviendra-t-il,  

Ou restera-t-il rien ?

 .

Symbolique 

 .

Les yeux sont des outils

Privilégiés pour s’ouvrir au monde.

«L’œil est le miroir de l’âme  …  (Platon)

Siège de la séduction : «faire les yeux doux

Tapez dans l’œil de l’un, jouer de la prunelle,

Symbole de la connaissance, le troisième œil,

Siège de la perception, connaissance divine.

Chez les esquimaux «celui qui a des yeux»

Désigne le chamane, le clairvoyant.

Modifié et mis en forme, source :

poetiquedeloblique/overblog.com/les-yeux

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les yeux sont tournés autant vers l’intérieur

Que vers l’extérieur lors c’est l’interprétation

Des deux qui primerait sur toutes réalités,

Ce que l’on voit n’est rien d’autre que ce

L’on sait, ce que l’on sait, rien d’autre

Que ce que l’on voit : que croire

D’autre que se sentir vivant.

.

La forme du totem colle à celle du poème

Avec ses trois têtes identiques, superposées,

Rime avec masque mortuaire, yeux fermés 

Aux visages des plus patibulaires, s’il en es.t

Le face à face avec eux évoque une éternité,

En lequel, désormais se sentent enfermés,

Devenus moins que rien après être tout.

 .

Visuel

.

.

C’est pas grand-chose

.

Visuels et textuels >>

905 – Je ne suis que ce que j’ai pu être

Visuels et textuels  >> 

.

Être ce que l’on peut,

Ou être ce que l’on veut,

Ou être ce qu’autre a voulu :

Des choix qui me sont dévolus.

Car, j’ai la faiblesse  de penser :

Que j’aurais pu  ne pas exister !

Mais  d’en prendre  conscience

Qu’en ferais-je  en substance !

.

Compter sur cette espérance,

Que  ma vie  ne sera  gâchée,

Par fin triste, indéterminée,

Suite existence d’errance !

Si je dois sans cesse errer

Alors autant je choisisse,

Là  où  j’ai  envie  d’aller,

Suivant un plaisir premier.

.

Le Big-Bang de ma naissance,

Annonce ma mort programmée.

Aurais-je préféré ne pas être né !

Faut-il encore être pour le dire

Et être libre pour le choisir,

Lors de se savoir mortel,

Donne toute valeur

À tout devenir.

.

Devenir ce que je suis !

Je ne suis que ce que j’ai pu être !

Pas forcément ce que je veux, je suis,

De ceux que j’ai vu passer à ma fenêtre,

Hier, y a huit jours, et me dis : j’aurais

Très bien pu être quelqu’un d’autre,

Du fait que mon identité est faite

Des liens de ces rencontres,

Se mêlant aux vôtres.

.

L’espérance serait, à ce qu’il parait,

La dernière chose… que l’on perd

Mais pourquoi vivre…pour elle

Et comment vivre… sans elle

Sinon en aimant le temps

L’espace et mouvement

Les gens et…la Terre,

Le monde et misère.

.

Quand je suis né, je n’étais rien,

Je ne suis pas devenu grand-chose :

Peut-être brin, presque rien, de poésie

Aurait pu complétement changé ma vie !

Cela dit, j’ai repris mon destin en mains,

Monde, même fou, à nouveau me ravit,

Tant que ma passion d’écrire me sert

De boussole et d’amour éperdu.

.

.

Extension

.

Je ne serais  que ce que j’aurais pu être,

Comme si mon destin était câblé en moi,

Pour moi de l’extérieur, or cela est faux :

J’aurais pu être quelqu’un de… différent.

Il n’est jamais  trop tard  pour le devenir

Pour peu que je le veuille, et, je le puisse.

«Être ou ne pas être» clamera Shakespeare

Dans Hamlet, en plein doute existentiel !

Choisir pleinement d’être ce que l’on est,

Ou choisir de devenir quelqu’un d’autre

Pour ne plus être ce que l’on est ou était

Des questions à se poser, défis à relever

Ou se laisser couler  en quelque fatalité

Des événements  nous tombant  dessus

Sans rien  avoir demandé, or, pourtant

Nous conditionnent  à tous les accepter

Plutôt que de lutter contre, s’en révolter

Se métamorphoser en ce qu’on devient,

Si j’aurais voulu …  je serais … écrivain,

Clame écorcheur grammaire française !

.

J’aurais pu ne pas être, oui mais voilà, je suis, la question est close

Et ce n’est pas nécessaire que, chaque jour qu’on vit, on se la pose.

Si jeunesse savoir, vieillesse  pouvait, la vie serait tout autre chose.

On pourrait la voir en noir ou blanc et pourquoi pas aussi, en rose.

Alors il me reste à la remplir de quelque chose

Qui me tient à cœur, mais comment le choisir :

Qui  me dira que c’est bien moi, et pas un autre,

Qui a décidé pour moi, communauté  ou société !

Au final, vaut mieux que je me dise que je suis ce que j’ai pu, voulu.

.

On dit qu’étant enfant, tout est possible,

Tout est ouvert, un monde de possibilités

Et déjà étant adolescent, il faut s’orienter

Faire un choix science, littérature, social.

.

Cela est vrai, métier, l’est autant familial

Choisir entre le célibat, pacs, ou mariage

Choisir d’avoir un deux, trois enfants etc.

Choisir d’avoir beaucoup ou peu d’amis !

.

Enfin, que dire d’être soi-même, réalisé !

Est-ce avoir réussi dans la vie, ou sa vie ?

Les deux ne sont pas incompatible  mais

Il vaut mieux le prévoir que de surseoir.

.

.

905 – Calligramme 

.

Être  ce  que  l’on  peut,

Ou être ce   *   que l’on veut,

Ou être ce qu’  *   autre a voulu :

Des choix qui   J   me sont dévolus.

Car, j’ai la faib   E     lesse de penser :

Que j’aurais pu    *         ne pas exister !

Mais d’en pren     N         dre conscience

Qu’en ferai-je        E           en substance !

Compter sur           *        cette espérance,

Que ma vie             Q         ne sera gâchée,

Par fin triste,          U          indéterminée,

Suite existen           E          ce d’errance !

Si je dois sans          *             cesse errer

Alors autant je         C            choisisse,

Là où  j’ai envie        E              d’aller,

En  suivant  mon  plaisir  premier.

QUE J’AI

Le Big-Bang de ma naissance,

Annonce ma mort programmée.

Aurais-je préféré ne pas être né !

Faut-il encore être pour le dire

Et être libre pour le choisir,

Lors de se savoir mortel,

Donne toute valeur

À tout devenir.

Devenir ce que je suis !

Je ne suis que ce que j’ai pu être !

Pas forcément ce que je veux, je suis,

De ceux que j’ai vu passer à ma fenêtre,

Hier, y a huit jours, et me dis : j’aurais

Très bien pu être quelqu’un d’autre,

Du fait que mon identité est faite

Des liens de ces rencontres,

Se mêlant aux vôtres.

PU ÊTRE !

L’espérance serait, à ce qu’il parait,

La dernière chose… que l’on perd

Mais pourquoi vivre…pour elle

Et comment vivre… sans elle

Sinon en aimant le temps

L’espace et mouvement

Les gens et…la Terre,

Le monde et misère.

Quand je suis né, je n’étais rien,

Je ne suis pas devenu grand-chose :

Peut-être brin, presque rien, de poésie

Aurait pu complétement changé ma vie !

Cela dit, j’ai repris mon destin en mains,

Monde, même fou, à nouveau me ravit,

Tant que ma passion d’écrire me sert

De boussole et d’amour éperdu.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

905 4

.

Évocation

.

Une brochette de légumes

Ou viande ou d’autre chose

Et pourquoi pas un Totem 

Avec des têtes superposées ?

 .

En général, grosse tête en bas, petite en haut

Mais ici, c’est bien plutôt le contraire,

Il peut y en avoir jusqu’à cinq.

 .

Un Totem, avec ses trois personnages,

 Prenant de l’importance,

De la hauteur avec l’âge, plus le statut,

La tête et la connaissance.

 .

Symbolique

 .

Pour un Amérindien, un Totem

Est un capteur symbolique qui sert à

Relier les différents niveaux d’existence,

À aider à la compréhension des pouvoirs

Aussi bien physiques que non physiques

Ainsi que des forces, dites formatives.

 .

Vu qu’un Totem exprime différentes

Qualités d’une entité bien vivante,

Il est bien plus simple, efficace

À utiliser que n’importe quel

Symbole … géométrique !

sciencetradition.forumactif.com

 

Descriptif

.

905Je ne suis que ce que j’ai réussi à être 

Alignement central / Titre droit intercalé / Thème  identité

Forme courbe  /  Rimes variées   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : totem  /  Symbole de fond : têtes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

905 6

.

Un Totem, avec ses trois personnages,

 Prenant de l’importance,

De la hauteur avec l’âge, plus le statut,

La tête et la connaissance.

 . 

Symbolique 

 .

La tête est la partie

Qui  domine  le corps,

Est le siège de la pensée

Et  de la communication.

Elle  symbolise : l’identité,

L’émotion,  et  l’intelligence,

La communication et volonté.

.

La  tête  est  la partie  du  corps

La plus sensitive, elle  concentre

La vue, l’ouïe, l’odorat et la goût,

Est partie du corps qui renferme

Le cerveau, le siège de la pensée

Contrôle des comportements.

.

La tête est donc la partie

La plus importante et

La plus complexe du corps.

1001symboles.net/symbole/sens-de-tete

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Animal considéré comme l’ancêtre et le protecteur

D’un clan, objet de tabous et de devoirs particuliers.

Totem rime son mixte entre contraintes et libertés,

Et avec parfois ses deux ou trois têtes, superposées

Le face à face avec lui est souvent impressionnant

Et comme il est multiforme par nature, essence,

Aucune forme n’épouse le fond mais l’évoque.

 .

Visuel

.

.

Etre chercheur appliqué !

.

Visuels et textuels  >> 

 

 

904 – Quand je suis né, je n’étais rien

Visuels et textuels >>

.

En naissant,

L’on  est rien,

Lors, en vivant,

Devient quelqu’un

Et puis en mourant,

À nouveau, plus rien :

C’est le sort de chacun,

Du moins des humains !

Et lors  qu’entre les deux

 Tout se noue, tout se joue

  Monde est terrain de jeu.

.

Apprendre à se battre, défendre

Sa place, territoire, compétence,

Problème,  solution, en balance,

Avant  avoir  raison, prétendre.

.

Complexité du vivre ensemble

Devient telle qu’elle divise

Les uns, autres, laissant

Plus faibles  sur le côté,

Chacun  reste le chantre

De lui-même, en premier,

Et non  celui  de  solidarité.

.

Lors né, je n’étais presque rien,

Enfant que parents aiment bien,

Avec un beau destin à accomplir,

Sortant poussant premier soupir.

.

Je serai mort, je ne serai plus rien

À  peine souvenir  dont se souvient

D’un  manque  d’entrain  à  mourir,

Râlant,  poussant son dernier soupir.

.

Entre les deux, les années interpellent :

Douces, amères, tendres et voire cruelles,

C’est une tragicomédie du long de ma vie,

Lors en découvrant, errant en ce monde ci.

.

Ce n’est pas que le monde soit bon, mauvais,

En tout état de cause, c’est le seul qui soit fait

D’humains  qui s’aiment, voire qui se battent,

Pour défendre leur place au soleil et s’éclatent.

.

Problèmes se multiplient, solutions se divisent,

Lors populations d’humains traversent crises

En rats sur le navire   où n’y a plus de place

Sacrifieront frères,   sœurs, en masse.

.

Né, en plus de tous les autres

Et néanmoins apôtre,

De moi-même,

Poème

V

.

.

Extension

.

Trouver sa place au soleil, d’accord,

Mais il ne suffit pas pour vivre,

Il faut aussi trouver sa place en société

Et cela n’est pas souvent donné.

On est rien quand on nait, on n’est rien

Quand on meurt, entre les deux,

On est censé être, devenir, quelque chose,

Quelqu’un et cela n’est pas rien !

Devenir quoi : devenir heureux, heureux

De quoi et que faire pour le rester :

Accumuler  des connaissances, des biens,

Des relations, des valeurs ou tout

Simplement trouver sa voie, et  la bonne :

Celle qui nous convient et nous

Maintient, nous conduit  vers le bonheur

Et qui nous réalise pleinement

Sans regrets ni remords : un plan de vie

En quelque sorte au lieu de surfer

Sur la même vague que nombre autres.

.

À part ceux qui sont nés avec une cuiller d’argent dans la bouche

Ou ceux qui ont la chance d’avoir des parents célèbres : fils de …

Peu de nouveau-nés  ont leur avenir bien assuré, sans rien faire.

Moi je suis né, fils de paysan, fier de l’être mais tout ce que j’ai

D’autres, fils d’ouvriers, d’artisans, ce qui n’est guère mieux.

Mais ce n’est pas pour autant que je me suis fait tout seul

Nombreux sont les gens qui m’ont aidé dur le chemin :

J’aurais pu être quelqu’un d’autre, avoir un jumeau,

Ai fait des pieds et des mains pour parvenir à rien.

.

Personne, en principe, n’est rien en naissant,

Sauf à être l’enfant de quelqu’un d’important

Mais ce n’était pas le cas des fils de paysans.

.

Mais, après tout, chacun fait sa vie  comme

Il veut ou, dans tous les cas, comme il peut,

Si rien n’est inscrit dans le livre d’un destin.

.

L’on saluera quelqu’un qui est parti de rien,

Comme s’il n’avait été aidé sur son chemin,

C’est bien sûr impossible, mais pas certain

Que cela suffise à devenir futur chercheur.

.

Et puis j’aurais pu être une fille ou jumeau

Cela aurait changé parcours toute ma vie :

On peut avoir les mêmes gènes et facultés,

Et suivre des voies différentes, contraires.

.

.

Épilogue

.

Quand je suis né, je n’étais rien

Ce serait partiellement vrai et faux

Vrai si je suis né dans famille pauvre

Faux si j’ai déjà un destin tout tracé !

.

Parlant de mon cas, c’est le premier,

Né en masure avec sol en terre battue

Sans eau courante et sans électricité,

Rien qu’une cheminée pour chauffer.

.

Mon témoignage n’a de valeur que

Par rapport au milieu agriculture

Où j’étais loin d’être bien mal loti

Par la suite, cela s’est…amélioré.

.

Le plus important, indispensable

N’est ni le lieu, l’état de richesse :

C’est la valeur des soins,  l’amour

Que portent parents aux enfants.

.

Que ce soit mouvement de toupie

Ou bien le balancier  d’une  horloge,

Temps tourne même vitesse pour tous

Chacun a dans sa poche, son propre destin.

.

Être parti de rien pour arriver pas grand-chose

N’est pas une fatalité dans nos pays occidentaux

Où aides, secours, recours divers, sont à volonté,

Mais ne compter que sur eux, sera se mystifier.

.

.

904 – Calligramme

.

En naissant,

L’on   Q    est rien

Lors,     U  en vivant,

Devient    A    quelqu’un

Et puis       N     mourant,

À nouveau   D    plus rien :

C’est le sort  *    de chacun,

De nous         J    humains !

Lors  entre    E      les deux

 Tout se noue,  tout se joue

  Monde est terrain de jeu.

.

Apprendre à se battre, défendre

Sa place, territoire,   compétence,

Problème,  solu   S  tion, en balance,

Avant avoir rai    U     son, prétendre.

Complexité du      I      vivre ensemble,

Devient telle         S         qu’elle divise

Les uns et les        *      autres laissant

Plus faibles         N          sur le côté,

Chacun est        É          le chantre

De lui-même,   *      en premier,

Et non celui   de solidarité.

 .

Lors né, je n’étais presque rien :

Enfant que parents aiment bien,

Avec un beau destin à accomplir,

Sortant poussant premier soupir.

Je serai mort je   ne serai plus rien

À  peine souvenir  *  dont se souvient

D’un manque d’en  J    train  à mourir,

Râlant,  poussant     E   le dernier soupir.

Entre les deux, an     *  nées interpellent :

Douces, amères, ten    N       dres, ou cruelles,

C’est la tragicomédie       ‘         du long de ma vie,

Lors en découvrant, en   É   *      errant en ce monde ci.

C’est pas que monde   T                    N    soit bon, mauvais,

En tout état de cause   A                        E     le seul qui soit fait

D’humains qui s’aiment I                        I      voire qui se battent,

Pour défendre leur place  S             R   au soleil, et s’éclatent.

Problèmes se multiplient     *   les solutions se divisent,

Lors populations d’humains traversent une crise

En rats sur le navire   où n’y a plus de place

Sacrifieront frères,   sœurs, en masse.

Né, en plus de tous les autres

Et néanmoins apôtre,

De moi-même,

Poème

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

904 4

.

Évocation

 .

On peut y voir pendentif

Ou une pendule d’horloge

Ou toupie qui tournerait

Suite  à une  impulsion ?

.

Mouvement inutile celui de toupie

Et qui finira, bientôt, par tomber :

Sans nouvelle énergie ni impulsion

Elle  ne peut  se relever, retourner.

 .

Symbolique  

 .

Le monde tourne

Comme une toupie.

Pour certains, la toupie

Symbolise l’axe du monde

Sur lequel  tourne  le Globe

Et son mouvement rotatif

Évoquel’équilibre en  un

Univers en mouvement.

 .

 » Comme la vie d’un Homme,

La toupie lancée cherche son équilibre

Sur son axe et très rapidement tourbillonne

Avec brio, semble avoir l’éternité devant elle

Avant de perdre petit à petit de la vitesse,

S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,

Terrassée par sa course folle contre

Les forces physiques qui

Régissent notre

 Univers »

toupie-shop.com/informations-toupie

 

Descriptif

.

904 – Quand je suis né, je n’étais encore rien 

Alignement central / Titre droit rond / Thème  existence

Forme conique  / Rimes égales   /  Fond approché de forme

Symbole de forme : toupie  /  Symbole de fond : impulsion

.

.

Fond

.

Évocation 

.

904 6

.

Mouvement inutile celui de toupie

Et qui finira, bientôt, par tomber :

Sans nouvelle énergie, impulsion

Elle  ne peut  se relever, retourner.

 .

Symbolique 

 .

Chez l’enfant, tout est

À la fois neuf et unique,

Comme si chaque individu,

Comme chaque début d’année,

Était porteur  d’une essence  ou

D’une impulsion particulière.

.

L’enfant sera le « point zéro »

D’où tout jaillit, et où tout va

Retourner : l’enfant « sait »

Très bien qui nous sommes.

.

Et, nous devrions être très

À l’écoute de notre enfant,

Tant c’est lui  qui donnera

Le plus clairement, forme

Aux impulsions, appétits,

En disant « Oui » « Non »

Modifié : lesneufsouflles.fr

 .

.

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Pour faire tourner toupie, faut donner impulsion

En la mettant sur sa pointe et puis après, la lâcher

Ça rime avec rotation, avec vitesse, avec  équilibre

Arrive un moment où  elle vacillera, et, tombera.

.

D’accord mais ici, fond du poème ne tourne pas

Et lors si sur la forme cela ne tourne pas rond,

On en est à se demander si on y est pour rien.

.

Visuel

.

 .

Lors j’étais bébé, je n’étais rien

.

Visuels et textuels >>

903 – Comment en est-on arrivés là ?

Visuels et textuels >>

.

Ce que nous sommes, aujourd’hui :

Nous ne l’avons pas, toujours été.

C’est une évidence de La Palice,

Faudra encore bien l’évaluer.

L’un parlerait  d’un destin

En invoquant la fatalité,

Autre,  force et volonté,

Courage pour y arriver.

Il en est ainsi  pour État

Riche  rendu  en pauvreté

 Et faute de l’avoir gouverné,

Pour  avoir volé  gagne-pain.

Lors moitié du monde a faim,

Autre  moitié  des  jeux chers,

Y aucun partages entre elles,

Chacun assume son destin.

.

Je me suis souvent demandé

Comment sommes arrivés là

À ne pas voir le temps passer,

Qu’à jour où vie s’arrête là.

Il n’y a  aucune fatalité,

Si chacun  se  choisit,

Construit son destin,

Le mien pareil tiens,

Pareil à  ces  milliers

De gens que j’ai imité

Bien  qu’unique, avéré,

Et j’assume ce que j’ai été,

Je deviens ce dont j’ai rêvé !

.

Je me suis souvent demandé

Comment le monde est arrivé

À organiser des jeux humains

Sans pains satisfaisant faims.

Vies gâchées lors à peine nées,

En manque de tout, pauvreté,

Richesses  ne sont pa s tout :

Les puissants sont-ils fous !

L’opulence,  avec la misère,

Ne se mettent en ménages,

Il faut être révolutionnaire,

Pour accepter tout partage,

De ce que l’on vous a donné.

.

Je me suis souvent demandé

Si en commençant demain,

À prendre ma vie en main,

Je changerais mon destin !

Je ferais quoi, dites-le moi,

Je crois bien n’importe quoi

Et  que   cesse, l’inhumanité,

De  ce monde  qui est totalité,

D’une somme  d’individualités.

Homme est un loup pour homme

Lors, c’est par lui qu’il sera mangé

Tandis que guerre est à nos portes,

Que son cataclysme nous emporte.

Faudrait-il en rire  ou en pleurer !

.

.

Extensions

.

Lorsque nous en arrivons

À faire quelque chose de grave

Il serait bon de se questionner :

«Comment en suis-je arrivé là !»

Entre responsabilité, collective,

Et individuelle … il faudrait faire

La part des choses et nous remettre

En cause pour ne pas tomber manipulé.

Le premier ne se remettra jamais en cause,

Le second en appellera à une cause extérieure

Aucun ne regarde la réalité, telle qu’elle est !

Or la réalité résiste à tout quand on la nie.

.

Comment j’en suis, commet tu es, comment sommes nous

Arrivés là : à croire qu’on a rien vu venir, ni pu prévenir !

Et maintenant que faire pour sortir de cet enfer : misère.

Plus je réfléchis et plus je m’enferme dans des impasses

J’en suis arrivé tout au bout, et au fond de la nasse :

Faudrait faire la révolution pour que tout change

Mais je n’en ai pas le courage car à quoi bon !

.

Les activités, pensées, événements,

S’enchainent comme des obligations,

Auxquelles on imagine ne pas pouvoir

Se soustraire, ni même s’en distraire.

.

Il en est ainsi pour ses occupations,

Limites «burn-out» crise de nerfs,

Il en est ainsi pour ses émotions,

Finissant par bloquer réflexion.

.

Je me tourne  dans  mon lit,

Et je n’en dors pas, la nuit ;

 Un cachet succède à l’autre,

Il n’y a rien qui fasse effet !

.

Promis, je demande de l’aide

À un ami qui me semblera bien

Convenir pour pouvoir me sortir

De ce mauvais pas à en mourir !

.

.

903 – Calligramme

.

Ce que nous sommes aujourd’hui

Nous ne l’avons   pas toujours été.

C’est une éviden      ce de La Palice,

Faudra encore              bien l’évaluer.

L’un parlerait        C             d’un destin

En invoquant         O                la fatalité,

Autre,  force             M                et volonté,

Courage pour           M                   y arriver.

Il en est ainsi           E                  pour État

Riche rendu            N             en pauvreté

 Et faute de l’          T      avoir gouverné,

Pour avoir vo              lé gagne-pain.

Lors moitié du       monde a faim,

Autre moitié       des jeux chers,

Y aucun partages entre elles,

Chacun assume son destin.

Je me suis souvent demandé

Comment som     mes arrivés là

À ne pas voir    E   le temps passer,

Qu’à jour où       N        vie s’arrête là.

Il n’y a au                           cune fatalité,

Si chacun              S                 se choisit,

Construit               O                son destin,

Le mien                 M             pareil tiens,

Pareil à                 M            ces  milliers

De gens               E         que j’ai imité

Bien qu’u          S        nique, avéré,

Et j’assume       ce que j’ai été,

Je deviens ce dont j’ai rêvé !

Je me suis souvent demandé

Comment le    monde est arrivé

À organiser       des jeux humains

Sans pains sa            tisfaisant faims.

Vies gâchées          N           à peine nées,

En manque de        O         tout, pauvreté,

Richesses ne           U          sont pas tout :

Les puissants         S          sont-ils fous !

L’opulence,                     avec la misère,

Ne se mettent                 en ménages,

Il faut être révo           lutionnaire,

Pour accepter       tout partage,

De ce que l’on vous a donné.

Je me suis souvent demandé

Si en commen        çant demain,

À prendre ma     A         vie en main,

Je changerais       R         mon destin !

Je ferais quoi         I            dites-le moi,

Je crois bien,           V         n’importe quoi

Et que cesse,             É           l’in-hu-manité,

De ce monde              S            qui est totalité,

D’une somme              *          d’individualités.

L’homme est  un       L    loup pour l’homme

Lors c’est par lui      À        qu’il sera mangé

Tandis que guerre   !       est à nos portes,

Que son cataclysme      nous emporte.

Faudrait-il en rire  ou en pleurer !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

903 4

.

Évocation

 .

On dirait un bracelet

Ou une chaîne avec ses

Quatre anneaux emboîtés

Qui se tiennent prisonniers !

 .

Si l’on prend quatre éléments qui se tiennent,

 Éléments qui font chaine

C’est comme autant de questions sans réponses

On reste prisonnier sans fin !

 .

Symbolique

 .

Le mot chaîne est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées dont

Il est impossible  de se libérer,

Symbolise l’emprisonnement

L’esclavage  et  la  servitude.

.

Et briser les chaînes signifierait

Se libérer, s’affranchir de contraintes

En se donnant la main … afin de former

Une chaîne d’union, à l’image des anneaux

Assemblés les uns aux autres, les personnes

S’unissent dans la fraternité et l’entraide.

.

Car donner la main …  à quelqu’un,

C’est aussi l’aider, le soutenir.

Modifié, source : 1001 symboles

 

Descriptif

.

903Comment en sommes-nous arrivés là ! 

Alignement central / Titre droit / Thème  conscience

Forme cercles / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : chaine  /  Symbole de fond : prison

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

903 6

.

Si l’on prend quatre éléments qui se tiennent,

 Éléments qui font chaine

C’est comme autant de questions sans réponses

On reste prisonnier sans fin !

 .

Symbolique 

 .

L’enfermement en prison

Est une mesure  d’application

De la  peine  privative  de  liberté

Visant à isoler détenus du corps social.

Il obéit à des exigences de séparation,

D’organisation sécuritaire, contrôle

Et  de  visibilité  des  détenus.

.

Objet de l’emprise du pouvoir,

Corps  incarcéré devient  enjeu

De tractations et de procédures.

Contraindre le corps en un temps

Et un espace, imposés, fait du corps

Du prisonnier un  terrain d’un conflit

D’appropriation, bouleverse dialectique

Entre  le «corps-sujet»  et   le «corps-objet.

.

Le détenu est aliéné par le regard objectivant

De l’autre qui l’englue en un statut de corps-objet,

Vécu dans la honte , il ne s’appartient plus tout à fait.

cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2014-8-page-673

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mot chaine a un sens propre et figuré

Comme tant d’autres mots me direz-vous

Mais ce dernier a un sens positif et négatif.

.

Au figuré : je donne,  participe  à une chaine

Je prends,  je retiens,  j’enchaine  un   esclave.

.

Chaine est faite de maillons égaux ou presque,

On sait que le maillon faible est le plus critique.

.

Cela rime avec enchaine, déchaine, renchaine,

Mais, pour autant, sans devenir rengaine,

Il y en a de toutes  sortes, fines, grosses.

.

Ici le fond  n’épouse pas cette forme,

C’est juste interrogation en chaine.

.

Visuel

.

.

Mais comment en arriver là !

.

Visuels et textuels >>

902 – Faire le vide en soi : facile à dire !

Visuels et  textuels  >>  

.

Nature a horreur du vide

Et l’homme encore bien  plus,

Et pourtant est nécessaire

Pour établir équilibre

Si trop plein étouffe.

S’arrêter de s’agiter,

Pour tout et partout

Est la première étape

Lors faire le ménage,

En serait la seconde.

Décider de jeter,

La troisième ;

Faire  le vide,

La quatrième.

.

A dire, le vide en soi, facile,

Mais à le faire : plus difficile,

Le vide est, ce néant, inconnu,

Espace  où l’on  est plus que nu.

Mais, quand l’angoisse survient,

Qui suis-je lors entre tout…rien,

Ma peur d’être  creux, ou plein,

Ne me rassure du tout en rien.

.

Quand je bouge et je m’active,

J’élude   la  question  du  sens,

Bien qu’activités   instructives,

Éveillent en moi tous mes sens.

Cette nuit, je me  sens très seul,

Car le sommeil ne me vient pas,

La nuit, quand le silence est roi,

Mon lit est froid comme linceul.

.

Me vider de toutes les pensées

Serait  ma mort, vite, assurée,

Avec plus rien  à se souvenir,

Moins que rien à se départir.

Cela dit, vider  un trop plein,

Me ferait  le  plus  grand bien

Tant fait qu’en ma vie de chien,

Je m’encombre de tout, de rien.

.

Faire le ménage est une priorité,

Lors faire le vide  une nécessité,

Mais où trouverais-je …le temps,

Sans compter courage  d’y arriver.

Partir au loin et tout quitter, en vrai,

Faire le vide : formule magique, extrême,

Emportant problèmes en valise, les retrouverais.

Faire le vide : faudrait, déjà, lâcher prise sur ce qu’on fait,

Pouvoir écouter la musique d’un rêve quantique de cantique.

Si, faire le vide est accessible,  faire le plein, impossible,

Le bonheur est dans le pré de toute âme enjouée.

.

.

Extension

.

Faire le vide autour de soi est

Plus facile que de le faire en soi

Et ce, d’autant que nous sommes

Peuplés des vies des autres et qui

Nous ont tant influencés et dont

On ne saurait s’en débarrasser

D’un simple revers de main !

Et puis qu’est-ce que le plein,

Le trop plein, et qui n’est pas

Symétrique du vide, trop vide.

L’esprit comme le corps se plait

À fonctionner en … homéostasie,

Équilibre entre 2 valeurs choisies.

Et s’il est rompu, il faudrait ramer

Pour le ramener à sa valeur repère.

Faire le vide  pourra se traduire par

Se focaliser sur l’essentiel et finir de

Se disperser, et comment le définir !

.

Faire le vide quand sa tête est pleine de choses

Diverses et variées mais qui s’imposent à vous,

Est loin d’être aisé et parfois même impossible,

Et puis  ce serait très angoissant, d’arrêter tout,

Ne plus penser à rien, sensation d’être plus rien.

Vertige vous prend comme pour franchir un pont

Dont on ne voit pas le bout, on ne voit pas le fond.

 .

L’absence de bruit, d’agitation, d’activité

En soi et voire, en contexte, autour de soi,

Est inquiétante et perturbante à certains :

La vie, pour eux, c’est mouvement, action !

.

Arrêtez tout et, oublier ce qu’il reste à faire

Vous n’y pensez pas : que mettre à la place,

Du vide, j’en ai déjà horreur,  j’ai le vertige,

Quant au «lâcher prise» je vais tomber bas.

.

Faire le vide pour faire de la place à autres,

Passe encore, il faut bien se désencombrer

Mais faire de la place pour accueil du vide

Ca va pas la tête, elle l’est bien assez déjà.

.

Et, d’ailleurs, le vide, qu’est-ce que c’est ?

L’absence de sensations, actions, pensée

Mais alors je n’existerai plus vraiment

Un court-circuit et je deviens mort !

.

Épilogue

.

Faire le vide en soi … un physicien

Sûr de science atomique, vous dira

Que nous sommes, tous,  composés

Essentiellement de vide, non plein !

.

Disant cela je ne vous apprends rien,

Il ne s’agit pas ici de matière, atome,

Mais de pensées qui occupent l’esprit

Et dont l’on aimerait s’en débarrasser.

.

Il existe plusieurs méthodes à cet effet :

Les plus connues, le yoga et méditation.

On peut prendre raccourci avec drogues

Mais à son réveil : les mêmes problèmes.

.

On peut faire aussi le vide autour de soin

Soit relationnel,   s’isolant de son Monde,

Soit physique se protégeant de tout bruit,

Soit en remplaçant le bruit par musiques.

.

Le Yoga semble ne s’adresser qu’au corps :

En multipliant les postures ou les tenants,

On retrouvera sur son souffle, son énergie

Mais  il faut un maitre  pour l’apprendre.

.

Méditation de pleine conscience ou non,

Semble s’adresser uniquement à l’esprit

Elle entraîne l’esprit afin qu’il se libère

Des pensées négatives, voire néfastes.

.

Chacun sa méthode pour y parvenir,

On n’atteindra jamais vide complet.

L’analogie de mémoire numérique

Convient bien, pour gagner place.

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902- Calligramme

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Nature a horreur du vide

Et l’homme encore bien  plus,

Pourtant         o        est nécessaire

Pour éta   o   ô     ô   o   blir équilibre

Si trop     o          ||          o  plein étouffe.

S’arrêter  o          ||           o     de s’agiter,

Pour tout o    ===      o      et partout

Est la pre     o        mière étape

Lors faire      le ménage,

En serait la seconde !

Décider de jeter,

La troisième ;

Faire  le vide,

La quatrième.

A dire, le vide en soi, facile,

Mais à le faire : plus difficile,

Le vide est, ce néant, inconnu,

Espace où l’on est plus que nu.

Mais, quand   l’angoisse survient,

Qui suis-je, lors       entre tout et rien,

Ma peur d’être    F  *  E   creux, ou plein,

Ne me rassure   A                D du tout en rien.

Quand je bouge  I                      I   et je m’active,

J’élude la ques    R         *          V     tion du sens,

Bien qu’activités  E                 *       instructives,

Éveillent en moi    * L    E     tous mes sens.

Cette nuit, je me          sens très seul,

Car le sommeil ne me vient pas,

La nuit, quand le silence est roi,

Mon lit est froid comme linceul.

Me vider de toutes mes pensées

Serait ma mort très vite assurée,

Avec plus rien          à se souvenir,

Moins que rien    F   *   E     à se départir.

Cela dit, vider    A                   R    un trop plein,

Me ferait le plus  C                       I  plus grand bien

 Tant fait, qu’en    I            *         D   ma vie de chien,

Je m’encombre   L                    *  de tout,  de rien.

Faire le ménage     E     *     À  est  une priorité,

Lors faire le vide           une nécessité,

Mais où trouverais-je …le temps,

Sans compter courage d’y arriver.

Partir loin, et, tout quitter, en vrai,

Faire le vide est une formule magique extrême,

Lors emporte problèmes dans ma valise, je les recouvrirais.

Faire le vide : faudrait, déjà, lâcher prise sur ce qu’on fait, fera,

Pouvoir écouter la musique d’un rêve quantique ou cantique.

Si, faire le vide est accessible,  faire le plein, impossible,

Le bonheur est dans le pré d’une âme enjouée.

.

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Forme

.

Réduction

.

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902 4

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Évocation

 .

Bouteille d’une liqueur spéciale

Comme aiment les grand-mères

Posture de  yoga, plein ciseaux,

Dans  son  silence  de  méditation.

.

Le Yoga et autres formes de retrait en soi,

 Pour se détendre,

Sont favorables au repos du corps autant

Qu’à la méditation.

 .

Symbolique    

 .

Dans notre monde moderne,

Il est facile de considérer le yoga

Que comme une série de mouvements

Et de postures physiques, gymnastique:

Certains voient même cette pratique

Comme un sport et le moyen de se

Remettre en forme.

.

Le yoga est pourtant bien plus que cela.

Cette pratique hautement spirituelle vise

En fait à l’éveil d’énergies subtiles

Qui sommeillent au fond de nous.

.

Cela passe notamment par

La purification de nos corps

Auriques et karmiques,

L’éveil de notre conscience

Et l’expansion de notre

Perception du monde et de la réalité.

la-porte-du-bonheur.com/blogs/blog/quel-symbole-

du-yoga-est-le-plus-spirituel-et-profond

 

Descriptif

.

902 Faire le vide, c’est facile à dire ! 

Alignement central /Titre cercles /Thème  conscience

Forme courbe  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : yoga / Symbole de fond : méditation

.

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Fond

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Évocation

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902 6

.

Le Yoga et autres formes de retrait en soi,

 Pour se détendre,

Sont favorables au repos du corps autant

Qu’à la méditation.

 .

Symbolique 

 .

Dans la méditation dite

De «pleine conscience»,

Le méditant se repose

Confortablement et

Silencieusement,

Centrant l’attention

Sur un objet ou un processus :

«Glissant librement de perception

À une autre… aucune pensée, image,

Sensation n’est considérée intrusion.

Le méditant, avec une attitude vide

De tout effort, est invité à explorer

L’ici et maintenant en utilisant

Une ouverture panoramique

Comme point d’ancrage»

Modifié, source : Wikipédia

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La méditation est exercice de bien-être

Et tant pour le corps que pour le cerveau

Elle rime avec repos, posture, conscience

Et encore avec inspiration, respiration.

.

Le corps se relâche en « lâcher prise »

Et l’esprit se tient sur fond de pensée

Qui nous donne la forme qu’il faut.

Isolé du monde, centré sur rien,

Le stress s’en va et ne revient.

 .

Visuel

.

J’ai tellement de choses à faire et à finir avant

de  pouvoir  tout  arrêter, et afin de … lâcher prise,

car là, je tiens, sur un pont et juste au-dessus du vide !

.

.

Faire le vide : page blanche !

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Visuels et  textuels  >>