901 – Verre à moitié vide, moitié plein !

Textuels et illustrations   >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Humeur, humour, humide,

Sourires,  ou rires, ou pleurs,

Tout conditionne  une journée

Je me lève ou pas  du bon pied,

.

L’humeur gère mon appétit vital

L’humour gèrera un état mental,

Ils  n’ont  rien  de  bien  rationnel,

Ils sont sur un versant émotionnel.

.

Et il y a des gens, qui se plaindront,

Tout le temps, lors d’autres, jamais,

Et qui vivent les mêmes événements

Question  de tempérament,  d’action.

.

Il est difficile  de rester, positif, lucide,

Au vu des reportages,   dans les médias,

Le moral  se met au  plus bas, en berne,

Si on vous demande «comment ça va !»

.

Humeur morose, morbide, noire, délétère

Trop de malheur,  auprès de nous, sur terre

Humour drôle, de  fantaisie, joyeux mystère

Trop de bonheurs  chez nous, chez nos frères.

.

L’humour macabre,    m’annonçant les morts,

Tous ces gens victimes   de leur  mauvais sort ;

Lors conflit, peu importe   qui a raison, ou tort :

On n’aime pas  savoir   ce qui  se passera  dehors.

.

Des médias  diffusent  catastrophes pour satisfaire,

Faudra-t-il accepter cette condition de pauvre hère.

Si nous  avons, tous, bonne raison  de nous plaindre,

Pour autant faudrait-il passer toute sa vie à geindre.

.

Lucide : je reste informé, et, je ne joue pas l’autruche,

Sinon, je deviendrais ou je resterais bonne… cruche ;

Crucifixion de l’autre  ou crucifixion de… soi-même :

Le monde est ce qu’il est, et n’en voyons qu’extrême !

.

Les peuples heureux  n’ont pas d’histoire, dit dicton,

Ils n’en font pas non plus ou les règlent pour de bon.

Si je vais bien, le monde ne s’en portera  que mieux,

Mon humour fera autant rire  les jeunes que vieux !

.

Rire, humour, antidotes des  douleurs, souffrances,

Font que plaisir demeure une éthique, jouissance ;

Mon verre est plein, je le vide et, réciproquement.

Dès que trop plein je fais le vide inconsciemment.

.

Mon inconscient  est toujours  moitié vide, plein,

Me donne  du souci, pour tout, même pour rien.

C’est  une  question d’équilibre, niveau, de rien.

.

Le trop vide ne compense jamais le trop plein.

Plains-moi, plains-toi, si ça nous fait du bien,

Ne chantons pas après que la vie est chagrin.

.

Extensions 

 .

Verre vide, verre plein, quand le verre est vide, je le pleins

Quand le verre est plein, je le vide,

Ainsi de suite jusqu’à la fin comme rocher de Sisyphe,

Dans son cycle perpétuel.

Que l’on soit optimiste ou pessimiste,

N’y changera rien,

Faut boire la coupe de la vie

Avec entrain.

.

Voilà une belle analogie bien parlante

Tout le monde la comprend et de suite

Le verre n’en est qu’un simple support,

C’est la moitié qui compte pour le sens.

.

La moitié pleine est pour les optimistes,

La moitié vide est  pour  les  pessimistes

Or comment se fait-il qu’on ne le voit pas

Complétement vide, complétement plein !

.

Mais ça ne se fait pas d’offrir un verre vide

Pas plus qu’un verre trop plein, à ras bord

Le premier ressemblerait à une dépression

Le second sera au comble de ses émotions.

.

.

Fragments 

.

Le verre est un contenant

La moitié est son contenu

La comparaison de moitié

Est simple  et  très efficace,

Mais  elle  ne  résoudra rien

Être  à moitié vide  et  plein,

Ne le fait  pencher d’un côté,

Si tant est qu’il y ait un bon !

.

Mon verre est plein, je le vide ;

Mon verre est vide : je le plains,

Est du même tonneau, absurde !

Sauf qu’on est passé du physique

Au mental et que le vide fait peur.

Peur de quoi : de la vie,  des gens,

Pourquoi  pas aussi de soi-même,

C’est problème de représentation.

.

L’humour,  l’ironie,  distanciation,

Sont moyens  contre  la dépression,

On croule sous mauvaises nouvelles

On vit en crainte, en peur éternelle,

La météo, la maladie,  la pauvreté :

Rien ne va, n’ira : le monde  aliéné,

Certes, s’en  plaindre fait du bien,

S’en gaver, passif, ne résout rien.

.

Fruit de chacun, l’humour serait

De tout le monde, lucidité, un fait

On apprendrait à tout interpréter,

Ses propres dires, même censurer.

Voilà que lucide  rime avec perfide,

Et que vertu  rime  avec  corrompu,

Alors le verre à moitié vide ou plein,

Dépend équilibre terreur en chacun.

.

Lorsqu’on parlera de gens optimistes,

On ajoute «béat» aller savoir pourquoi

Les enfants peut-être,  on dit innocents

Les fous, surement,   sous médicaments

Si pour être en sa bulle rose, une drogue

Est indispensable, où est le libre arbitre.

Buvez donc votre verre,  et  jusqu’à la lie,

Après, suivez nous,  on s’occupe de tout.

.

Autre analogie éclairant bien le propos :

Le passage du gué où s’arrête au milieu,

Y de l’eau derrière, y a de l’eau devant,

Ce n’est dans pas contenu, contenant,

Qui fait débat : le courage d’avancer

Dès que l’on mettra sa vie en péril,

Gagner autre rive : prix à payer.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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Humeur, humour,     V           humide,

Sourires,  ou rires,      E         ou pleurs,

Tout conditionne         R       une journée

Je me lève ou pas         R       du bon pied,

L’humeur gère mon      E       appétit vital.

.

L’humour gèrera un      M          état mental

Ils n’ont rien de bien      O               rationnel,

Ils sont sur un versant     I             émotionnel.

Et il y a des gens, qui      T           se plaindront,

Tout le temps, lors           I         d’autres, jamais,

Et qui vivent les              É      mêmes événements

Question  de tem            *       pérament,  d’action.

Il est difficile  de           V       rester, positif, lucide,

Au vu des reporta        I         ges,   dans les médias,

Le moral  se met         D         au  plus bas, en berne,

Si on vous deman       E          de «comment ça va !»

.

Humeur morose,        M        morbide, noire, délétère

Trop de malheur,       O        auprès de nous, sur terre

Humour drôle, de       I         fantaisie, joyeux mystère

Trop de bonheurs        T      chez nous, chez nos frères.

L’humour macabre,        I         m’annonçant les morts,

Tous ces gens victimes      É        de leur  mauvais sort ;

Lors conflit, peu importe      *       qui a raison, ou tort :

On n’aime pas  savoir ce qui  P         se passera  dehors.

Des médias  diffusent  catas  L trophes pour satisfaire,

Faudra-t-il accepter cette  E condition de pauvre hère.

Si nous  avons tous bon  I  ne raison de nous plaindre,

Pour autant faut-il     N  passer toute sa vie à geindre.

.

Lucide : je reste informé, et, je ne joue pas l’autruche,

Sinon, je deviendrais ou je resterais bonne… cruche ;

Crucifixion de l’autre  ou crucifixion de… soi-même :

Le monde est ce qu’il est, et n’en voyons qu’extrême !

Les peuples heureux  n’ont pas d’histoire, dit dicton,

Ils n’en font pas non plus ou les règlent pour de bon.

Si je vais bien, le monde ne s’en portera  que mieux,

Mon humour fera autant rire  les jeunes que vieux !

.

Rire, humour, antidotes des  douleurs, souffrances,

Font que plaisir demeure une éthique, jouissance ;

Mon verre est plein, je le vide et, réciproquement.

Dès que trop plein je fais le vide inconsciemment.

Mon inconscient  est toujours  moitié vide, plein,

Me donne  du souci, pour tout, même pour rien.

C’est  une  question d’équilibre, niveau, de rien.

Le trop vide ne compense jamais le trop plein.

Plains-moi, plains-toi, si ça nous fait du bien,

Ne chantons pas après que la vie est chagrin.

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Forme

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Évocation

 .

Verre, pour sûr, et rempli à moitié,

Doit être comme un cylindre parfait

Rempli d’eau, ou d’une autre boisson,

Mais arrêté au plein milieu du gué.

.

901 4

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Évocation

 .

A moitié de quelque verre est

Comme être au milieu du gué :

Ce n’est ni fait ni à faire, on espère,

Au fond  du  verre, d’arriver  au but !

 .

Symbolique  

.

Que vous soyez d’un naturel

Pessimiste ou bien optimiste,

Il est  à moitié vide  lorsqu’on

Aura  commencé  à le boire ;

À moitié plein si on remplit ;

Porté sur  les jeux  de mots :

 

«Verre plein    …     je te vide.

Verre vide   …   je te plains.»

Dans la vie de l’amateur de vin,

Ce dilemme  est un  faux problème.

Parce qu’un verre de vin à moitié vide

Est en fait plein car le remplir à ras bord

Est une hérésie, cela annihile tout l’intérêt

Du verre, et le plaisir  de la dégustation,

Jusqu’au goût même du vin qu’on boit.

Le bon niveau est l’épaule du verre.

Modifié, source : lemonde.fr/vins

 

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Fond 

.

Évocation 

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À moitié de quelque chose est

Comme être au milieu du gué :

Ce n’est ni fait ni à faire, on espère,

Au fond, d’arriver à son  terme, but !

 .

Évocation 

 .

Le gué, dans tous ……. les textes celtiques,

Est le lieu obligatoire ……. combats singuliers.

Il est un point de  ren ……. contre  ou  une limite.

Beaucoup de localités …….  d’Irlande sont des gués,

À commencer par Dublin ……. ville du gué des Clayes.

Analogie Bretonne pour ………..  le passage et la course,

Le gué symbolise le com …….    bat du passage difficile,

D’un monde à l’autre  ………   état intérieur à l’autre

Mais avec de l’eau  ………    en lieu renaissances

Et avec celui  des  ……. rivages  dits opposés

Lieu des franchis …….. sements périlleux.

 .

.

Fond/forme 

 .

Verre bien opaque ne laisse pas voir

Ce qu’il contient ni combien il contient

Après, tout dépend de la taille du verre

Une flute est haute mais fine, long pied

 On imagine, mal, boire du champagne

En un verre  en plastique : sacrilège.

Chaque boisson a son verre spécial,

C’est dire si la forme influe le fond,

D’autant que le geste y participe.

.

Verre est fait pour contenir divers liquides

Pour étancher sa soif de boire, et, de vivre !

Ici il rime avec, à moitié plein, à moitié vide,

Mais il est rare qu’il soit complètement plein

En tous les cas les fonds épousent des formes

De verre très différents et très… spécialisés !

Cela dit j’en boirai bien un ici, à votre santé

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900 – Nous avons tous énergie à dépenser

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Énergie pour

Énergie contre,

Et  l’homéostasie,

Ne dépensant rien.

Un peu quand même

Dépenses conséquentes

Courant,  ou  combattant,

Mais dépenses plus faibles,

Pensant,  écrivant,  parlant !

 .

Un conflit est  consommateur

D’énergie, face stress, produit,

Fonction  de son affrontement,

Ou, fonction de ses résolutions.

Débauche d’énergie, pour rien,

Contre économie pour le bien,

Le bénévolat est  une énergie,

Mentale, sociale et gratuite !

 .

Énergie    à    dépenser,

Mais   on ne la dépense

Que parce qu’on le veut

Bien et pour ce que l’on

Voit bien  et, comme on

Le vaut bien, et, il  n’y a

Que l’enfant … qui le fait

De manière …   gratuite !

 .

Il y a l’énergie  …dépensée

Etant vécue comme positive

Et l’énergie dépensée contre,

Qui est perçue comme négatif.

 .

Problème : si l’énergie  négative

De l’un vécue positive par l’autre,

Les débats amorceront les combats

Qui seront consommateur d’énergie !

 .

Vrai, certains préfèrent l’affrontement

À toute discussion  mais c’est leur droit,

Lors autres disent  ne pas avoir  le choix :

Au final, c’est l’efficacité  seule  qui compte.

 .

Le conflit  n’est pas en cause  en ce processus,

Il est normal, il est même sain, c’est  son origine

Et la manière de le traiter qui peuvent donner lieu

A des dérives, pouvant aller jusqu’à l’affrontement !

 .

L’affrontement génère souvent  une énergie négative

Et elle aboutit toujours à se poser la même question :

Et comment donc avons-nous fait   pour  en arriver là.

N’y avait-il donc, nulle part, ailleurs, d’autres solutions

Pour arriver à concocter, amender, un bel accord final.

 .

La dépense, ou la débauche d’énergie, pour un résultat

Ne se mesurent qu’à l’aune  des bénéfices escomptés !

Il n’y aura que le bénévolat qui échappe à cette règle :

Bénéfice est moral, social, non pratique, économique

Je me dépense, sans compter, mais pour une cause

Que j’estime noble, solidaire, ou … que sais-je !

.

Extensions 

 .

Indépendamment d’énergie externe, nous avons la nôtre, bonne,

L’enfant la dépense en pure perte, mais le vieillard, en économe.

Et notre énergie humaine n’est pas liée qu’au travail, à l’argent

Elle est, tout autant, liée à notre motivation et à notre temps.

Car, si on enlevait le bénévolat, notre société s’effondrerait

Faute de lien et tissu social, interstitiel  mais essentiel !

 .

Tout, dans la vie est affaire d’énergie à trouver,

Et ensuite  à dépenser, à penser, à compenser,

Certains la dépenseront  pour une seule chose,

D’autres se disperserons à travers mille et une.

 .

Fortuitement, la nature humaine étant bien faite,

Nous pouvons, parfois, en puiser dans nos réserves

Lors elles seront épuisées, notre corps en fabriquera

Quelle merveilleuse machine qui … s’auto alimentera.

.

Et puis, génétiquement, ajouté à l’exercice, et le moral,

Nous ne sommes pas égaux pour dépenser notre énergie

Regardez ces exploits des sportifs, en course, longue durée,

Allant jusqu’au bout de leurs forces, si ce n’est même au-delà.

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Fragments

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Notre énergie à dépenser qui demeure en nous

Vient de l’aimantation, digestion, oxygénation,

Quotidienne et fonction sommeil récupérateur,

Nous consommons entre 1200 et 1500 calories

.

Moyenne qui peut varier de 200 à 300 kcal,

Selon âge, poids, taille et activité physique !

En dessous d’un seuil, une fatigue excessive

Apparait tout comme une «hypoglycémie».

.

Et parfois, il peut être demandé de puiser

Dans ses réserves pour terminer sa rando

Ou tout autre sport, et  surtout extrême,

Dépense  est alors  volontaire, assumée.

.

Dans d’autres cas, il s’agira de survie,

On n’a pas d’autres choix, alternative

Que de puiser en réserves biologique

En cas de jeune prolongé, ça suffit !

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L’énergie est dite nature explosive

Pour un cent mètres,  en  vitesse,

Marathonienne dite  anaérobie :

Les deux s’opposent totalement.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Énergie pour

Énergie contre,

Et  l’homéostasie,

Ne dépensant rien.

Un peu quand même

Dépenses conséquentes

Courant,  ou  combattant,

Mais dépenses plus faibles,

Pensant,  écrivant,  parlant !

Un conflit est  consommateur

D’énergie, face stress, produit,

Fonction  de son affrontement,

Ou, fonction de ses résolutions.

Débauche d’énergie, pour rien,

Contre économie pour le bien,

Le bénévolat est  une énergie,

Mentale, sociale et gratuite !

NOUS AVONS

Énergie    à    dépenser,

Mais   on ne la dépense

Que parce qu’on le veut

Bien et pour ce que l’on

Voit bien  et, comme on

Le vaut bien, et, il  n’y a

Que l’enfant … qui le fait

De manière …   gratuite !

TOUS DE

Il y a l’énergie  …dépensée

Etant vécue comme positive

Et l’énergie dépensée contre,

Qui est perçue comme négatif.

Problème : si l’énergie  négative

De l’un vécue positive par l’autre,

Les débats amorceront les combats

Qui seront consommateur d’énergie !

L’ÉNERGIE

Vrai, certains préfèrent l’affrontement

À toute discussion  mais c’est leur droit,

Lors autres disent  ne pas avoir  le choix :

Au final, c’est l’efficacité  seule  qui compte.

Le conflit  n’est pas en cause  en ce processus,

Il est normal, il est même sain, c’est  son origine

Et la manière de le traiter qui peuvent donner lieu

A des dérives, pouvant aller jusqu’à l’affrontement !

À DÉPENSER

L’affrontement génère souvent  une énergie négative

Et elle aboutit toujours à se poser la même question :

Et comment donc avons-nous fait   pour  en arriver là.

N’y avait-il donc, nulle part, ailleurs, d’autres solutions

Pour arriver à concocter, amender, un bel accord final.

La dépense, ou la débauche d’énergie, pour un résultat

Ne se mesurent qu’à l’aune  des bénéfices escomptés !

Il n’y aura que le bénévolat qui échappe à cette règle :

Bénéfice est moral, social, non pratique, économique

Je me dépense, sans compter, mais pour une cause

Que j’estime noble, solidaire, ou … que sais-je !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Ça peut être une bouée marine

Aussi bien qu’un flacon de parfum

Ou une source, réservoir d’énergie

Qui nous procure de beaux élans !

.

900 4

.

Notre énergie demeure stockée

 Dans l’ensemble de notre corps,

Elle est comme flacon réserve

Disponible et à renouveler !

 .

Symbolique

 .

Flacon

 Représente

Une   partie

Essentielle

D’un parfum.

Or, même s’il s’est

Beaucoup démocratisé 

Ces   dernières décennies,

Le parfum est produit de luxe.

Sa bouteille doit être à son image.

Chaque détail des flacons serait ainsi

Travaillé avec une   … extrême minutie.

Tant en matière de flaconnage, rien n’est

Laissé au hasard : c’est ainsi que naissent

Parfois de véritables …..  oeuvres d’art.

tendance-parfums.com/parfum-femme

 .

.

Fond

.

Évocation

.

 900 6

.

Notre énergie reste stockée

 Dans l’ensemble de notre corps

Elle est comme flacon réserve

Disponible et à renouveler !

 .

Symbolique 

 .

L’être

Humain trouve

L’énergie pour vivre

Dans leurs nourritures ;

Nos aliments sont  comme

Notre  carburant !

   Cette énergie se répartit en corps,

      Et notamment dans nos muscles.

        Pendant  longtemps, l’Humanité

           S’est développée à la seule force

            Des muscles: ceux des femmes,

               Des hommes, et des animaux.

             Énergie servant se déplacer,

            Ou à transporte  des choses,

         À fabriquer et transformer

       Des objets et  à manipuler

    Des  outils, et, à  nombre

D’autres choses encore.

  explorateurs-energie.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Nous ne sommes pas égaux en matière de provisions

Consommation, conservation, économie d’énergie,

Certains en ont besoin de beaucoup pour faire peu,

Autres ses contente de peu pour en faire beaucoup

Astronautes, en apesanteur, consomme minimum

Adolescents, en pleine croissance, un maximum

Le tout est de savoir la réguler fonction besoin.

.

’énergie en général dont on dispose en sa vie

Est souvent couplé à une bougie,  temps à sablier

Mais ici c’est au contenu d’un flacon qui diminue

Tant et si bien qu’elle rimera de manière mixte

Avec son lot de contraintes et quelques libertés

On ne peut réduire son énergie à une quantité

Ce serait faire fi énergie mentale, spirituelle.

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899 – Qui dépense l’énergie en pure perte ?

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Énergie

En humain

Chacun  le sait,

Elle se renouvelle

Sans cesse mais il y a

Manières de la stocker,

Manières de la dépenser,

Manières de la restaurer !

Mais si l’enfant la gaspille,

Pire, un vieux la grappille.

.

Qui dépense son énergie en pure perte :

Les enfants d’abord, les enfants, d’accord.

En ce domaine,  ils  établissent vrai record,

Remuant toujours et sans  cesse, en  alerte.

.

Il  leur arrive, toutefois, de  se  concentrer,

Un temps donné,  pour l’énergie consacrée

À ce qu’ils font, que ce soit jeu,  ou,  leçon,

Et c’est le commencent de leurs attentions.

.

Les ados, leurs études  les épuisent, à demi,

Mais ont encore de l’énergie pour twitter,

Ou se lancer, de nuit  dans  un jeu vidéo

Qui les ferait dormir  au lieu d’écouter.

 .

Les adultes, énergie souvent canalisée,

Vers un but, une action,  une utilité,

Mille et une choses à entreprendre,

Autant à finir avant de reprendre.

.

Un repos mérité pour  recharger

Batterie vide de trop en abuser,

Mais, pour autant  ambitieux

Pas de projet trop prodigieux

Notre énergie puits sans fond

À renouveler  comme source

Nous échappe alors  bourse,

Qu’on remplit : vide abscons.

.

Vaut-il mieux  avoir  consacré

Son temps,  labeur     énergie :

Faire mille    choses,   en sa vie,

Ou deux ou trois, bien choisies.

.

Personne ne pourra y répondre,

Chacun, aux siennes,  s’y résout,

Affaire de temps  affaire de sous,

À soi, elles  doivent  correspondre.

.

Mon énergie ou ce qu’il  m’en  reste,

Je peux la dépenser à n’importe quoi,

De toute façon, cela  ne fera pas de moi

Ni un dieu, un  roi, me gardera modeste.

.

Extensions 

 .

De l’énergie, on en a plus qu’on ne le croit :

Tant motivation choisir, réussir,

De guérir, de servir, nous habite, et gouverne.

Il est vrai quand le succès se dérobe,

Face à la débauche intense ou longue d’énergie,

La déception entraine un arrêt brutal,

Et,  parfois,  total,  d’investissement   personnel.

Rare sont les enfants qui persistent après

Une série d’échecs scolaires, et, rares aussi, sont

Les hommes qui se relèvent d’une défaite

De carrière voire d’un mandat d’élu, bien raté.

Les échecs  amoureux  consomment bien

Plus d’énergies que leurs réussites, à moins

D’en faire des dénis de réalité, ses dires

Que ce n’était pas quelqu’un quelqu’une

Pour soi, sans se remettre en cause.

.

Une bombe, pensez donc : ce concentré d’énergie brute, explosive

On en a tous envie, on en a tous besoin pour entrer en lévitation

En défiant les lois de la physique, notamment de la gravitation

Reculer nos limites en matière d’exploration confins extrêmes

Comme si  c’était  une solution future  à tous nos  problèmes !

.

Énergie physique, intellectuelle, spirituelle

Il n’y a pas que notre corps qui en consomme

Notre cerveau en prend, pour sa part, la moitié,

D’autant qu’il poursuit son travail en plein sommeil.

.

Les enfants demeurent les champions, toutes catégories,

De consommation d’énergie en pure perte tant ils bougent

Et bougent et bougent, sans cesse, et en toutes occasions,

Au point parfois de ne plus pouvoir fixer son attention !

.

En vieillissant, on s’économise, l’énergie est moindre,

En plus, elle se renouvelle beaucoup plus lentement :

Combien de mouvements, de déplacements inutiles,

Sont évités, voire proscrits, en vue de rester en vie.

.

Fragments

.

Qui dépense son énergie en pure perte,

Les enfants, petits, d’abord,  d’accord,

Mais pas que : bien des sportifs, aussi,

Sans parler ceux qui en feront de trop.

.

Qui dépense son énergie, à l’économie :

Les gens d’un certain âge, d’âge certain.

Ils se déplacent  comme des escargots :

Un pas de plus mais pas un … de trop.

.

Qu’est-ce qui contient le plus d’énergie :

Une fusée, une bombe … tout explosif,

Qui en une seconde l’aura fait éclater,

L’obstacle qui renâcle, s’avère, de trop.

.

L’amour serait un cas, tout à fait, à part,

Bien que certains parlent de bombe sexuelle.

L’énergie, il est vrai, en acte, ne fait pas défaut,

Sa passion amoureuse n’en requiert jamais de trop.

.

Ce qui est vrai de l’amour l’est de la passion

En général  et cela quelle  qu’elle soit et dure :

Il faut de  l’énergie pour créer, pour  être original,

Pour un résultat final décevant : parfois, c’est trop !

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Énergie

En humain

Chacun   le sait,

Elle se    renouvelle

Sans cesse     mais il y a

Manières   de   la     stocker,

Manières de la        … dépenser,

Manières de la …       … restaurer !

Mais si l’enfant ……       …. la gaspille,

Pire, un vieux …….…      ….. la grappille.

Qui dépense   son énergie     en pure perte

Les enfants, d’abord,   les enfants, d’accord.

En ce domaine,    ils  établissent  vrai  record

Remuant,  toujours,  et,  sans  cesse, en  alerte.

.

Il leur arrive, toutefois       *      de  se concentrer,

Un temps donné, pour       *      l’énergie consacrée

À ce qu’ils font, que ce      Q         soit jeu, ou, leçon,

Et c’est le commencent     U        de leurs attentions.

Les ados, leurs études      I       les épuisent, à demi,

Mais ont encore de l’       *      énergie pour twitter,

Ou se lancer, de nuit     D           dans un jeu vidéo

Qui les ferait dormir    É            au lieu d’écouter.

Les adultes, énergie    P          souvent canalisée,

Vers un but, une        E         action, une utilité,

Mille et une cho       N        ses,  entreprendre,

Et autant à finir      S         avant  reprendre.

Un repos mérité    E          pour  recharger

Batterie vide de    *          trop en abuser,

Mais, pour au     *       tant  ambitieux

Pas de projets    *     trop prodigieux

Notre énergie    *     puits sans fond

À renouveler      *      comme source

Nous échappe    *       alors  bourse,

Qu’on emplit     *        vide abscons.

Vaut-il mieux S  avoir E   consacré

Son temps,   O labeur  N    énergie,

Faire mille   N  choses,  *   en sa vie,

Ou deux ou  *     trois    P     choisies.

Personne ne E   peut y  U    répondre,

Chacun aux  N   sienne   R    s’y résout,

Affaire de     E     temps  E   ou  de sous,

À soi, elles    R    doivent  * correspondre.

Mon énergie  G  ou ce qu’  P   il  m’en  reste,

Je peux la dé   I   penser à   E  n’importe quoi,

De toute façon,  E   cela  ne    R     fera pas de moi

Ni un dieu, un     *   roi, me      T   gardera modeste.

                   E

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ça pourrait être une fusée

Je pencherais pour une bombe

On ne sait si nucléaire ou classique

Mais qui provoquera de gros dégâts ?

.

899 4

.

Bombe contient un maximum d’énergie 

Comme enfant hyperactif

Elle est censée faire le maximum de dégâts,

Parfois, inutilement !

 .

Symbolique

 .

Une

 Bombe 

Est un engin 

Explosif consistant

Habituellement en contenant

Empli de matériel explosif ayant

Pour but de causer une destruction

Lorsque celle-ci elle est déclenchée.

À partir du xxe siècle, le mot est

Surtout utilisé pour désigner

Des  engins  explosifs

Lancés d’avion 

En bombardements

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

899 6

.

 

Une bombe est un engin explosif

Consistant habituellement en contenant

Empli de matériel explosif ayant pour but de

Causer une destruction lorsque déclenchée.

 .

À partir du xxe siècle, le mot est surtout

Utilisé pour désigner engins explosifs

Lancés d’avion en bombardements

      Modifié, source : Wikipédia

 .

 Symbolique 

 .

On parle plutôt de bombe sexuelle

Que  de  concentré  explosif  d’énergie ;

Mais on sait que l’on           disposerait tous,

D’une réserve au cas                 où on en peut plus

Qu’on a un détonateur                qui  nous  la  fournit

Au  bon  moment lors                    il faudra   se dépasser

Demandez-leur    aux                      sportifs  ce qu’il en est.

Une bombe, c’est fort                         comme image d’énergie

Lors explosif sur com                         mande,  ou par accident,

L’enfant rime avec dé                          bauche gratuite d’énergie

Le vieillard  rime, lui,                           avec  économie   d’énergie

Le premier se rechar                             gerait en un rien de temps

Le second  aura plus                               besoin temps récupération

Mais aucun ne se dira                            avoir une  forme de bombe

 .

.

Fond/forme 

 .

On parle plutôt de bombe sexuelle

Que de concentré explosif d’énergie ;

Mais on sait que l’on disposerait tous,

D’une réserve au cas où on en peut plus

Qu’on a un détonateur qui nous la fournit

Au bon moment lors il faudra se dépasser,

Demandez-leur aux sportifs ce qu’il en est !

.

Une bombe, c’est fort comme image d’énergie

Lors explosif sur commande,  ou par accident,

L’enfant rime avec débauche gratuite d’énergie

Le vieillard rime, lui, avec économie d’énergie

Le premier se recharge en un rien de temps

Le second a plus besoin de récupération,

Aucun ne se dira être forme de bombe

.

Textuels et illustrations  >> 

898 – On naît, on vit, on meurt : seul, isolé

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Terrible

Constatation,

Que cette conclusion,

Que l’on aimerait  fausse,

Tellement lourde…à porter.

C’est pas vrai, sommes deux,

En couple, et trois, en famille,

Et la parenté

 Four-mi-lle,

D’être seul,

Pas l’enjeu.

.

Tout cela parce que être fusionnel,

N’est pas possible demeurons frustré

Par notre incomplétude, notre solitude,

Et, bien plus encore par notre finitude.

.

Seul, l’on nait, l’on vit, l’on meurt isolé,

Même si l’on nait et meurt, bien entouré,

On est bien  accueilli, on est bien regretté,

Notre esprit, en corps mortel  est incarné.

.

Vrai, qu’à deux, cela ira bien mieux,

Moi  et  maman, ou papa, frère, sœur,

Autant de dyades, comblant bonheurs

Où les liens sont très  forts et délicieux.

.

En couple, en union, on se complait,

Puis  premier enfant qui nait, parait,

À trois, l’on n’a plus de temps pour soi

Mais on s’arrange pour être seul parfois.

.

En famille c’est autant la foire d’empoigne

Chacun critique chacun, tous en témoignent

On n’est pas seul mais dur de communiquer

Ce que l’on est vraiment sans se démarquer

.

Au travail, des collègues  vous   tiendront  compagnie,

Y compris  en  soirée, et, parfois, bien plus, si affinités,

Des couples se feront, puis, se défont, bon gré, mal gré,

Il faut mettre  son impression  de vivre, isolé, de côté !

.

Les communautés  se diversifient : clubs, associations,

Qui pratiquent la même passion et comme à l’unisson.

Lors cela vous  donne  l’illusion que l’on vous apprécie

Mais, quand, vous vous quitterez : au revoir et merci !

.

Les retraités  déambulent, finissent  comme électrons,

Ils recherchent à quels jeux de groupes, se raccrocher,

Il faut plaire, il faut distraire, sinon vous serez rejetés,

Comme dans la cour d’école : «haro» sur les poltrons.

.

Les chômeurs font la queue à la porte de Pôle Emploi

Qui s’écroule sous les nombre et la charge et le poids

Bientôt travail devient, non, droit mais récompense,

Et, ce temps  n’est pas si loin, que l’on ne le pense.

.

Huit situations n’épuisent pas toutes rencontres,

 On peut les vivre l’une après l’autre ou contre.

.

Extensions 

 .

Être seul, toute sa vie, quel programme, y a de quoi se suicider.

Certains se proposeront même de vous y conduire, de vous aider.

Ce n’est pas mon intention, ni mon propos, tant le monde est beau

Il mérite qu’on l’explore, l’admire, l’enchante et même s’y attache :

On n’est pas seul dans le Monde, dans la nature : qu’avec soi-même

Il est vrai qu’on nait seul, qu’on meurt seul : personne à notre place

Mais entre les deux, il y a tant à faire, tant à découvrir, tant à aimer

Qu’on n’aura pas assez d’une vie, pour y parvenir, et, jusqu’à satiété,

Alors d’être pessimiste en tous points ne nous mènera jamais à rien.

.

On a l’impression d’être entouré toute sa vie

Pourtant un sentiment de solitude nous envahit

Personne ne nait, ne vit, ne meurt, à notre place,

Nous ne sommes pas seuls en famille et pourtant :

.

On apparait, on se plait, on se complait, on se distrait

Et en vieillissant, en se courbant, en se tassant vers sol,

Et peu à peu on disparait, transparait comme fantôme,

Les cimetières sont remplis de gens seuls, isolés, oubliés.

.

Il est vrai que dans un vieux couple, le premier qui meurt

Laisse l’autre seul, face à lui-même, parfois définitivement

Il n’est de pire solitude que celle du deuil, de la disparition

Certains vont jusqu’à dire qu’ils aimeraient ne pas être né.

.

Fragments

.

On nait, on vit, on meurt seul, isolé

Attendez, c’est triste … à en pleurer !

À quoi sert alors la famille, la société :

Toute sa vie, impression d’être entouré.

.

Attention à ne pas confondre, seul et isolé

On peut être seul un moment et être deux !

.

Isolé veut dire, on ne voit personne, journée,

Mis à part, parfois, notre téléphone qui sonne

.

Un flacon de parfum isole aussi  une fragrance,

Qui, lors on l’ouvre, donne impression présence.

.

Mais nombre de comparaisons s’arrêteraient là :

Aucun substitut ne peut remplacer contact humain

.

Quant à naitre seul, c’est plutôt rare, on a tous mère

Père, frère et sœur, amis célébrant venue au monde.

.

Par contre, notre mort est enterrement des relations,

Tout  tombeau est un endroit d’une infinie… solitude.

.

Il n’y a pas de solitude avant la naissance, pendant

Il peut y en avoir, si, de suite, manque d’affection.

.

C’est une question de point de vue sur question

Si on décide ou si on subit la solitude ou non !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Terrible

Constatation,

Que cette conclusion,

Que l’on aimerait  fausse,

Tellement lourde…à porter.

C’est pas vrai, sommes deux,

En couple, et trois, en famille,

Et la parenté

 Four-mi-lle,

D’être seul,

Pas l’enjeu.

ON NAIT

Tout cela parce que                 être fusionnel,

N’est pas possible              demeurons frustré

Par notre incom         plétude, notre solitude,

Et, bien plus            encore par notre finitude.

ON VIT

Seul, l’on nait, l’on              vit, l’on meurt isolé,

Même si l’on nait et            meurt, bien entouré,

On est bien  accueilli,           on est bien regretté,

Notre esprit, en corps            mortel  est incarné.

ON MEURT :

Vrai, qu’à deux,           cela              ira bien mieux,

Moi  et  maman,            ou           papa, frère, sœur,

Autant de dyades         vous         comblant bonheur

Où les liens sont           très             forts et délicieux.

SEUL,

En couple, en                 union               on se complait,

Puis  premier                 enfant              qui nait, parait,

À trois, l’on n’a              plus de               temps pour soi

Mais on s’arrange           pour               être seul parfois.

ISOLÉ

En famille c’est             autant           la foire d’empoigne

Chacun critique           chacun,          tous en témoignent

On n’est pas seul          mais dur            de communiquer

Ce que l’on est              vraiment         sans se démarquer

.

Au travail, des collègues  vous   tiendront  compagnie,

Y compris  en  soirée, et, parfois, bien plus, si affinités,

Des couples se feront, puis, se défont, bon gré, mal gré,

Il faut mettre  son impression  de vivre, isolé, de côté !

Les communautés  se diversifient : clubs, associations,

Qui pratiquent la même passion et comme à l’unisson.

Lors cela vous  donne  l’illusion que l’on vous apprécie

Mais, quand, vous vous quitterez : au revoir et merci !

Les retraités  déambulent, finissent  comme électrons,

Ils recherchent à quels jeux de groupes, se raccrocher,

Il faut plaire, il faut distraire, sinon vous serez rejetés,

Comme dans la cour d’école : «haro» sur les poltrons.

Les chômeurs font la queue à la porte de Pôle Emploi

Qui s’écroule sous les nombre et la charge et le poids

Bientôt travail devient, non, droit mais récompense,

Et, ce temps  n’est pas si loin, que l’on ne le pense.

Huit situations n’épuisent pas toutes rencontres,

 On peut les vivre l’une après l’autre ou contre.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une canette, une bouteille,

Ou un flacon  des parfums

De vies, ou bien de morts, 

Ou d’isolement contant ?

.

898 4

.

Un flacon dans lequel on peut y mettre

Toutes ses espérances :

Y compris d’une autre vie après la mort

Mais dans l’isolement !

 .

Symbolique   

 .

Le flacon

 Représente une

Partie essentielle

D’un parfum.

Or même s’il s’est considérablement

Démocratisé  ces  dernières décennies,

Le parfum restera  un produit de luxe.

Sa bouteille doit donc être à son image

Chaque détail  des flacons  serait ainsi

Travaillé avec une extrême minutie.

Tant en matière de flaconnage,

Rien n’est laissé au hasard.

C’est ainsi   que naissent

Parfois de véritables

Œuvres     d’art.

tendance-parfums.

com/parfum-femme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

898 6

.

Un flacon dans lequel on peut y mettre

Toutes ses espérances :

Y compris d’une autre vie après la mort

Mais dans l’isolement !

Symbolique 

.

L’isolement …………………..

   Est le constat………………..

D’une situation……..

Dans laquelle

Individu est séparé

De gré ou de force  du reste

De l’environnement habituel.

Des formes d’isolement vont

Être  à la source   d’un   état

Pathologique    de   solitude

Qui  est l’état …     ponctuel

Ou durable, d’    un individu

Seul qui n’est      engagé dans

Aucun rapport       avec autrui.

Elle peut être     choisie ou subie.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

.

Certains ont ou resteront seuls, comme en isolement

Toute leur vie, prisonniers à l’intérieur… d’eux-mêmes

Incapable de se lier, de tisser nouer un réseau de liens

Familiaux, amicaux, sociaux ou simplement humains.

.

Autant solitude peut être état choisi momentanément

Autant l’isolement demeure un état subi, permanent.

Parfois c’est juste une question : inapte au bonheur

Parfois c’est un rejet complet par la communauté,

Parfois marginalement soudaine ou progressive.

.

Seul, à deux, en couple, en famille, au travail

En communauté, retraite, chômage, tout ou y est

Ou presque, en tout cas, bien rimé, et bien rythmé !

Or en dépit de toutes ces potentialités bien présentes

On nait et on meurt seul, isolé, de toutes ententes !

Le flacon a pourtant l’air d’un bébé nouveau-né

Tout autant qu’un autre déjà vieux mort-né !

.

Textuels et illustrations  >> 

897 – La vie des uns n’est pas celle des autres

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Les parcours personnels,

Familiaux, professionnels,

Des uns et autres, différent.

.

Lors il faut de tout pour faire

Un monde, comme dit adage,

Personne sur le même nuage !

.

Si certains franchissent étapes

D’autres traineront  des pieds,

Ou se retrouveront, en décalé.

.

Départ, même chance, moyens

Mais autre réussite, à l’arrivée.

Encore faut-il définir la réussite

Humaine, financière, ou sociale.

.

Hasard existe-t-il ou le force-t-on,

Joignant compétence, opportunité,

À chacun  d’y songer,  de  s’activer !

.

Vie des uns : pas celle d’autres,

Même si, parfois, et au premier abord,

Elle paraitrait  jumelle ressembler en tout.

Chacun des parcours  humain est constitué

Du mélange unique,  original fait multitude

De destins, hasards croisés tels qu’être né

Exactement en même  jour et endroit

En telle année,  être positionné, en

Une fratrie resserrée ou étalée,

Qui s’accorde bien ou pas.

.

Mon père et ma mère, divorcés

L’un ou l’autre, m’ayant abandonné,

S’est occupé de moi jusqu’à ma majorité

Après quoi mon destin a volé ou a sombré.

Car l’on ne peut pas réussir sa vie tout seul,

Tandis que certains,  auront voulu prendre,

Quelques raccourcis  pour    devenir adulte,

D’autres    se sont bloqués,       adolescents,

Ne  savent     plus    comment    s’en sortir,

Et lors   tous  deux    voudraient     revenir

À l’enfance et, à nouveau, recommencer !

.

Oui, mais, la vie  ne repasserait  les plats,

Ne les passe qu’une fois, et pas les mêmes

Pour tous et jamais aux mêmes moments.

Si certaines  sont enceintes   à quinze ans.

D’autres ne le sont pas encore à quarante.

Deux générations les séparent… pourtant

Elles vivent la même expérience, unique.

.

Deux hommes ont le même diplôme

L’un  stagnera, en bas  de l’échelle,

Tandis  que,  l’autre,  la  grimpera.

Est-ce le destin ou bien le hasard,

Ou la motivation ou l’opportunité

Qui les distingue,  alors  que tout

Aurait été fait pour les…égaliser.

.

Extensions 

.

Quand on ne peut pas décider soi-même

Et mettre en œuvre et seul, son propre avenir,

On est mort, sinon physiquement : socialement !

Non que sa carrière s’arrête par manque d’énergie

Pour changer de point de vue  sur sa vie, pour faire

Ce qui nous plait, là, ou ici : vie des uns n’étant pas

Celle des autres, cela est certain, et c’est bien ainsi.

Dès lors qu’il faudra de tout  pour faire un monde,

L’important  est  de ne pas envier  celle des autres

Pas davantage, regretter, pour  autant, la sienne :

Ni craintes, ni regrets, ni remords, ni désespoirs.

Qu’aurait été ma vie, né ailleurs, en autre temps

Famille, cultivée et riche, ou illettrée et pauvre,

Je n’en sais rien et je n’en saurai, jamais, rien

Bien que je puisse faire l’effort de l’imaginer,

Aujourd’hui même encore, en rêver.

Rêver vie meilleure : qui ne l’a fait,

Ne le ferait avec peur que celle-ci,

Arrivée à son apogée, ne dégénère.

.

On connait mieux la vie de certains personnages fictifs,

Que celle de ses voisins et même que celle de ses cousins

Les héros appartiendraient à tout le monde, et à chacun

Leur vie change, s’arrête, reprend, au gré  des scénarios,

Qu’on leur choisit, qu’on leur impose comme leur destin.

On en vient à cette conclusion que, des êtres imaginaires

 Sauf exception, ont une vie plus trépidante que la sienne,

Jusqu’au jour où leurs biographes nous révèlent l’envers.

.

Ma vie ne ressemblerait à aucune autre,

Mon histoire étant totalement personnelle

Et pourtant elle a bien  des points communs :

Naissance, enfance, études, métier, famille, mort.

.

Cela dit, certains auraient une vie comme au rabais

Tous les jours, ou presque, la répétition du même,

Tandis que d’autres vivraient par… procuration

Dans une sorte de rêve d’être un personnage !

.

Il y a des héros, des figures, des personnes

À qui tous voudraient un peu ressembler

Mais ce ne seraient là que des repères,

Notre vie ne peut en rien être la leur.

.

Fragments 

.

Ma vie vaut bien mieux que la tienne,

Dit-on, à son voisin, et réciproquement

L’on procède toujours par comparaisons

Pour se situer sur l’échelle  du  bien être !

.

J’échangerais bien ma vie contre la tienne

Dit un handicapé dans son fauteuil roulant,

Et l’aveugle, le sourd muet, autre infirmité :

On se plaint de ce qu’on a pas, qu’autres ont.

.

D’une manière macroscopique… toute société,

Est faite de choses et d’autres, toutes fort utiles

De manière microscopique… de cas particuliers,

Et la politique doit ménager la chèvre et le chou.

.

Cela dit, chacun a un parcours personnel, collectif,

Certains ont plus de motivation à s’élever, collaborer

D’autres, par erreur d’orientation, échec, malchance,

Se retrouvent en assistés, en dépendants, sans emploi.

.

Si la vie des uns n’est certainement pas celles des autres,

Ces derniers influe sur votre d’une manière ou d’un autre,

Ceux qui en sont pas connus, ne font partie d’aucun réseau,

Auront moins de chance, occasions, pour sortir tête de l’eau.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Les parcours personnels,

Familiaux, professionnels,

Des uns et autres, différent.

Lors il faut de tout pour faire

Un monde, comme dit adage,

Personne sur le même nuage !

Si certains franchissent étapes

D’autres traineront  des pieds,

Ou se retrouveront, en décalé.

Départ, même chance, moyens

Mais autre réussite, à l’arrivée.

Encore faut-il définir la réussite

Humaine, financière, ou sociale.

Hasard existe-t-il ou le force-t-on,

Joignant compétence, opportunité,

À chacun  d’y songer,  de  s’activer !

.

***********************************************

***********************************************

.

 Vie des uns : pas celle d’autres,

Même si, parfois, et au premier abord,

Elle paraitrait /  jumelle \       / ressembler  \   en tout.

Chacun des  /  parcours   \    /  humain est   \ constitué

    Du mélange  ­\   unique,   /    \  original fait  /    multitude

    De destins   \  hasards /      \ croisés tels / qu’être né

Exactement  en même  jour  même  endroit

En telle année, et être positionné, en

Une fratrie resserrée ou étalée,

Qui s’accorde bien ou pas.

LA VIE DES UNS

Mon père et ma mère, divorcés

L’un ou l’autre, m’ayant abandonné,

S’est occupé de moi jusqu’à ma majorité

Après quoi mon destin a volé ou a sombré.

Car l’on ne peut pas réussir sa vie tout seul,

Tandis que certains,  auront voulu prendre,

Quelques raccourcis  pour    devenir adulte,

D’autres    se sont bloqués,       adolescents,

Ne  savent     plus    comment    s’en sortir,

Et lors   tous  deux    voudraient     revenir

À l’enfance et, à nouveau, recommencer !

N’EST PAS CELLE

Oui, mais, la vie  ne repasserait  les plats,

Ne les passe qu’une fois, et pas les mêmes

Pour tous et jamais aux mêmes moments.

Si certaines  sont enceintes   à quinze ans.

D’autres ne le sont pas encore à quarante.

Deux générations les séparent… pourtant

Elles vivent la même expérience, unique.

DES AUTRES 

Deux hommes,        ont le même diplôme

L’un stagnera,              en bas de l’échelle,

Tandis que, l’                 autre, la grimpera.

Est-ce le destin                  ou bien le hasard,

Ou la motivation                     ou l’opportunité

Qui les distingue,                          alors que tout

Aurait été fait pour                           les…égaliser.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un personnage pour le moins

Excentrique, ou  voire original,

Et qui  s’afficherait  comme tel,

Pour se faire  bien  remarquer !

.

897 4

.

Je ne suis pas certain de vouloir

Vivre la vie de ce personnage :

Faut dire qu’il est un petit peu

Excentrique, même hilarant.

 .

Symbolique    

 .

 

Le symbolisme

Est une partie essentielle  

D’un récit en vue de  déployer

Chez les lecteurs,  des  myriades

D’émotions, moyen de réveiller

Intuitions, représentations

Bien  choisies

Bien étudiées.

Et si moi je trouve le symbolisme

Fascinant,   c’est parce que cela

Me permet de    lier des scènes

Entre     elles,   d’approfondir

Les  relations     entre     mes

Personnages      sans avoir

À les dire  très       explicitement,

Rien qu’avec un        jeu de symboles. 

leahendersen-auteur.fr/les-symboles-dans-la-fiction

.

.

Fond

.

Évocation 

.

897 6

.

Je ne suis pas certain de vouloir

Vivre la vie de ce personnage :

Il faut dire qu’il est un petit peu

Excentrique, même hilarant.

 . 

Symbolique 

L’excentricité,

Le simple manifeste

De quel qu’apparence ?

Non !  Réputés   pour leur

Extravagance vestimentaire

Dandys et  punks seront  bien

Apparus,  dans  notre  société,

À  des  moments   de   ruptures

Dont ils ont été les catalyseurs.

D’une   manière   superficielle :

On connaît la force du symbole.

Modifié, source : psychologies.com

.

.

Fond/forme 

 .

Une forme animée d’homme assez excentrique

Qui a été, de plus, affublé d’un  énorme chapeau

Son allure rime avec : moitié contrainte, liberté,

C’est tantôt le fou du roi et tantôt son conseiller !

.

On pourrait croire un dessin d’enfant de six ans

De son père ou homme, en général, pas sérieux

Le fond s’éloigne alors totalement de la forme.

.

Textuels et illustrations  >> 

896 – Demander à l’autre qui il aimerait être !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être, et  avoir été,

Et puis vouloir être :

   Projet normal d’homme

 En devenir, en évolution

Entre  savoir  et   pouvoir

 Res-sem-bler  à  quelqu’un

De très connu voire célèbre

Qu’on apprécie  et beaucoup

Est  une   envie des humains :

On en rencontre  quelques-uns

Ne ressemblant qu’à eux-mêmes

Qui se sont construits repères

Sans projection, transfert.

.

Demandez… à quelqu’un,

Qui il aimerait bien être

Sinon, à qui, il souhaite

  Le  plus, lui  ressembler.

.

    Il y a, toujours, un  artiste

 Un comédien, présentateur

Un journaliste,  un chanteur

Un écrivain, voire un sportif

Homme politique, humaniste

Qui se profile  et se détache.

.

L’on vit ainsi, bonne partie

De sa vie par procuration :

Par père  et mère, d’abord,

Puis par maitre, professeur,

Par son guide ou la référence,

Mis en évidence en psychanalyse.

.

Quel est votre panthéon littérature,

En sport, en politique demande-t-on

À des invités sur les plateaux de télé

Ou par qui avez-vous été influencé,

Et à qui voulez-vous ressembler !

.

Mais que faire des autodidactes,

Qui existent, se construisent seuls

Qui ne font référence, à personne,

Contre autres empruntant à d’autres

Tout fond de leur pensée, personnelle.

.

Car nous sommes  un peu  mal à l’aise,

Si on s’appuie sur dieux vivants, morts,

Que pour les désacraliser, ou remplacer,

Bien que sachant  que  l’on sera démodé,

À notre tour, lors être dieu  jusqu’à oubli.

.

Freud appelle cela «mise à mort  du père»

Pour exister : faut le supprimer, au figuré.

Pas de place pour  deux : lion mange cerf.

Chez tout homme Œdipe n’est pas mort.

.

Extensions

 .

En réalité, il y aurait deux types de … « Pères » :

Ceux qui deviennent contestables ou déboulonables,

Ceux qui ne le deviennent pas, restent dans l’Histoire.

Tout le monde voudra ressembler à Mozart, Einstein,

Picasso, Hugo, Napoléon, oui, mais, il n’y a que peu

De génies par siècle, donc peu de place pour nous.

Dans  notre  Monde, ultra médiatisé,  les guides,

Idoles, maitres, références …ne manquent pas.

Le problème, ils changent au gré des modes

Et humeurs du peuple : adorés, détestés !

.

Nous avons tous en notre tête, des modèles à qui ressembler,

Certains même se disent prêts à tout sacrifier pour y arriver,

À qui la faute, s’ils n’y parviennent pas, et jamais :

Qu’a de plus notre modèle, à ce qu’on en connait !

De la chance, mais avec leur travail, qui promet !

.

On demande, parfois, aux enfants, voir adultes,

Quel animal il aurait être dans une seconde vie,

Ce n’est là que fiction, jeu, préférence, affection

Voire comme humain, libre de toute contrainte

.

Les stéréotypes et clichés sortent chez les enfants :

Médecin, avocat, pompier, instituteur, aventurier !

Personne ne songe à être éboueur, femme de ménage

Des métiers service pour filles, technique pour garçons

.

Tout ce qui concerne les métiers en dit long sur la société

Mais sur soi, sa façon d’être, et voire son but dans la vie,

Rien, comme si cela n’était qu’un supplément optionnel

Alors que la question du sens de sa vie est l’essentiel !

.

Fragments

.

 «Qu’est-ce que tu feras … plus tard,

Quand tu seras grand»

Demande-t-on à un enfant de 5 ans

Qui n’a d’idée que jeux.

.

Selon le sexe, mais c’est moins vrai

Le garçon, pompier,

La fille, infirmière, sinon maitresse,

Peu répondent militaire.

.

Lors à quinze ans, si ce n’est à vingt

Rare encore sont décidés

À embrasser une «grande carrière»

Sinon pour la vie, un bail.

.

Le choix se fait la plupart du temps

Par identification proche

Dans la parenté ou dans la scolarité

Choix restant, par défaut ?

.

Une fois adulte, intégré en un métier :

Si tu avais autre choix ?

Et là les yeux roulent vers l’imaginaire

Parfois choix contraire !

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Être,     et     avoir    été,

Et puis vou  D     *  E    loir    être

   Projet nor   E                     R   mal homme

 En devenir,   M                          T  en évolution

Entre savoir   A                              U     et pouvoir

 Res-sem-bler  N                           A    à quelqu’un

De très connu   D                       *  voire célèbre

Qu’on apprécie    E            À   et  beaucoup

Est  une   envie        *        des humains

Or l’on  en  rencontre quelques-uns

Ne ressemblant qu’à eux-mêmes

Qui se sont construits repères

Sans projection, transfert.

.

Demandez… à quelqu’un,

Qui il aimerait bien être

Sinon,   à qui,  il souhaite

      Le plus,   lui  ressembler………..

    Il y a, toujours, un artiste ………

 Un comédien, présentateur……

Un journaliste,  un chanteur…..

Un écrivain, voire un sportif …

Homme politique, humaniste

Qui se profile  et se détache :

L’on vit ainsi, bonne partie

De sa vie par procuration :

Par père  et mère, d’abord,

Puis par maitre, professeur,

Par son guide ou la référence,

Mis en évidence en psychanalyse.

 Q

Quel est votre pan U   théon littérature,

En sport, en politi  I   que demande-t-on

À des invités sur     *   les plateaux de télé

Ou par qui avez-     I     vous été influencé,

Et à qui voulez-       L       vous ressembler !

Mais que faire          *        des autodidactes,

Qui existent, se         A        construisent seuls

Qui ne font réfé          I         rence, à personne,

Contre autres em        M      pruntant à d’autres

Tout fond de leur         E       pensée, personnelle.

Car nous sommes         R       un peu  mal à l’aise,

Si on s’appuie sur         A      dieux vivants, morts,

Que pour les désa           I       craliser ou remplacer

Bien que sachant            T       que l’on sera démodé,

À notre tour lors               *      être dieu jusqu’à oubli.

Freud appelle cela            Ê      «mise à mort  du père»

Pour exister : faut             T      le supprimer, au figuré.

Pas de place pour               R        deux : lion mange cerf.

Chez tout homme                E          Œdipe n’est pas mort.

.

Forme

.

.

Évocation

.

J’aimerais être comme figurine

Comme celle-là, en  projection !

.

896 4

.

Évocation

 .

Une figurine peu originale

Très penchée sur elle-même,

Symbolique    

Au royaume du jeu symbolique..………………

    Figurines seront incontournables,………..

      Personnages réalistes ou merveilleux……

   Animaux connus extraordinaires

       Décor prêt emploi improvisé

   Rares sont les enfants

  Pouvant s’en passer.

Avec les figurines au gré des sources

D’inspiration, enfants reproduisent  

Situations de la vie quotidienne,

Rejouent  des  scènes vues sur

Les albums    et    les écrans,

Laissant  leur  imagination  

Comme étant en  roue libre.

Derrière ces choix : mêmes

 Lois psycho              logiques :

Reproduire        évènements

 Vécus par               l’enfant,

Rendre           visible son

Monde           intérieur,

Attribuer            propres

 Sentiments        à autrui,

Révéler conflits      psychiques,

  Apprivoiser           ses émotions.

Lesprosdelapetiteenfance.fr/eveil-

activites/jouer-pour-grandir

.

.

Fond

.

Évocation 

.

896 6

.

J’aimerais bien  être comme une figurine

Comme celle-là, projection :

Certains iront jusqu’à l’identification ;

Autres, jusqu’au transfert.

Symbolique

 .

L’identi

Fication est le

Processus par lequel

Personne se transforme,

De façon provisoire

Ou permanente,

 En assimilant un trait ou un attribut,

Partiel ou total, d’une autre personne,

Connue,  inconnue. Un processus de la

 Formation  de  sa  personnalité, pa r un

Attachement primaire à autre personne.

Dès l’enfance, lors le petit garçon idéalise

Son père, souhaite être comme lui, être lui

Faire tout comme lui, afin de le remplacer.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Avant de

 Pouvoir se voir

Comme étant soi-même

Son propre modèle, il faut

Bien sacrifier maintes fois,

À  identification, transfert,

À  projection,

Successives.

La première étant bien sûr celle d’un des deux parents

Remplacée, à l’adolescence, par personnes étrangères

Qui peu à peu concrétisent leurs valeurs à l’intérieur

Je veux être comme lui, je fais tout pour, je suis lui.

On atteint la limite de l’identification prisonnière,

Lors distance entre soi et le modèle est grande,

Au point de ne jamais pouvoir… l’approcher !

Figurine plastique l’air penchée sur son identité,

Et dont je ne me reconnais pas lors identification.

.

 Textuels et illustrations  >> 

895 – Les vues des uns : pas celles des autres

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La vue, bonne vue,

Une excellente … vue,

Est une chose importante,

À conserver, au long de sa vie

Et non seulement  pour sa santé,

Voire pour sa sécurité,  mais aussi,

Pour  ses  perceptions  des choses,

Des informations, aussi des gens.

La vue de l’un  n’est pas d’autre,

Physiologiquement… d’abord,

Psychologiquement ensuite,

Et socialement, pour finir.

 .

Physiologiquement,

L’on ne perçoit

Que ce qu’on voit

Et dans ce qu’on voit,

Que ce que l’on connaît,

Dans ce que l’on connaît,

Ce que l’on sait nommer

De manière précise.

 .

Psychologiquement,

L’on ne voit pas

Et l’on ne porte pas

D’intérêt mêmes choses

Selon ses états de conscience

Ou ses manques ou déficiences,

Exemple, si j’ai très faim, je verrai

Enseigne de restaurant, non banque.

 .

Socialement enfin, on ne voit pas

La vie, de  la même  façon :

Certains vivent pour eux,

Et, pour  leurs  plaisirs.

Ils n’ont  d’intérêt  que

Si cela  leur apportera,

Quelque chose  de plus,

Et, de leur point de vue !

.

Voir flou, déformé, à moitié, c’est perdre

Une part du contrôle de soi, environnement

Il faut bien plus de temps pour bien  décoder

Avec le risque  de  se tromper, sinon  d’hésiter.

Converger, diverger, et sur des bases communes

Voilà ce qui occupe  la majorité  des démocrates !

.

Extensions 

.

La reconnaissance des visages est primordiale

Pour bien vivre en société de manière agréable,

Parfois, on ne les reconnaît pas physiquement,

Traits flous, parfois, psychologiquement, si on

Ne peut mettre un nom, un contexte, un lien,

Sur le visage que l’on voit bien en face de soi.

Voir, reconnaitre, mémoriser et se souvenir

Précisément de quelqu’un, être capable de

Le décrire, le dessiner est une compétence

Relationnelle et informationnelle qui permet

De bien gérer toutes relations et connaissances,

Parfois des années après l’avoir vu la dernière fois.

Voir en quelqu’un, lire dans ses attitudes, dans ses yeux,

Dans ses pensées, être capable d’anticiper ses dires, actions,

Intentions est une compétence psychologique qui permet

D’aller droit au but et à l’essentiel sans se tromper tout

En surprenant l’autre. Voir à l’intérieur de soi-même

Par mécanisme d’autoréflexion pour se décentrer

De sa vision subjective, compétence plus rare

Et produit de l’autodérision et de l’humour.

À chacun son point de vue sur la vision

Des choses, des êtres et du monde.

C’est leur multiplicité qui en fait

Leur richesse car un seul point de vue

Ne peut embrasser la totalité d’une réalité.

.

Différence de vision, sur la même chose,

Différence de vision, sur différentes choses

Et différences de vision sur toutes les choses,

Se côtoient, se combattent, voire se détruisent

Avant  d’abattre  un arbre,  près  d’une maison,

Il vaut mieux en débattre pour le pas l’écraser,

Reprocher à d’autres de ne pas l’avoir signalé.

.

Pour avoir une bonne vision des choses

Il ne faut pas se contenter d’une seule source

Celle-ci peut être orientée d’un côté tandis que

D’autres se trouveront d’un autre ou bien neutre

.

Ce qui intéresse les gens,  bien au-delà des faits,

Est leurs causes  et surtout leurs interprétations

C’est ce qui fait  le sel et le poivre  des actualités

Sinon toutes raconteraient … les mêmes choses.

.

Ce qui se passe au niveau international national

Reste valable autant au niveau local, communal.

Mon voisin  qui ne serait pas d’accord avec moi,

Verrait vérité, raison, de son côté, pas du mien.

.

Fragments 

.

Il y a bon nombre de gens qui

Défendent des vues étranges :

Intégristes, voire  anarchistes,

Totalitaristes, ou complotistes,

.

Et ce, pour ne citer qu’eux qui

Fonctionnent comme une secte

En considérant tous les autres

Comme déviants voire aliénés.

.

Chacun voit  midi  à sa porte,

Dit un proverbe bien-pensant

Il est probable  que  de suivre

 Avec totale,  extrême,  rigueur,

.

Doctrine qu’elle soit religieuse,

Philosophique, voire  politique,

N’aide pas du tout à se concilier

Les vues de modérés ou tolérants.

.

Le libéralisme et fragmentation

De toute société démocratique

Conduit à tolérer personnages

En provocations, en ruptures

.

Qui vont pratiquer saccages

Pour monter qu’ils existent

Qu’il faut compter sur eux,

Sans être des terroristes !

.

Soit les vues  convergent,

Par dialogue diplomatie,

Soit les vues…  divergent

Par un rapport de force :

.

Dans les deux cas, écorce

N’atteint pas  cœur, fruit,

De leurs histoires établies,

Constituant leur civilisation.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

La vue, bonne vue,

Une excellente … vue,

Est une chose importante,

À conserver, au long de sa vie

Et non seulement  pour sa santé,

 Voire pour sa sécurité,  mais aussi,

Pour  ses  perceptions  des choses,

Des informations, aussi des gens.

La vue de l’un  n’est pas d’autre,

Physiologiquement… d’abord,

Psychologiquement ensuite,

Et socialement, pour finir.

VUES DES UNS

Physiologiquement,

L’on ne perçoit

Que ce qu’on voit

Et dans ce qu’on voit,

Que ce que l’on connaît,

Dans ce que l’on connaît,

Ce que l’on sait nommer

De manière précise.

NE SONT PAS

Psychologiquement,

L’on ne voit pas

Et l’on ne porte pas

D’intérêt mêmes choses

Selon ses états de conscience

Ou ses manques ou déficiences,

Exemple, si j’ai très faim, je verrai

Enseigne de restaurant, non banque.

CELLES DES AUTRES 

Socialement enfin, on ne voit pas

La vie, de  la même  façon :

Certains vivent pour eux,

Et, pour  leurs  plaisirs.

Ils n’ont  d’intérêt  que

Si cela  leur apportera,

Quelque chose  de plus,

Et, de leur point de vue !

.

Voir flou, déformé, à moitié, c’est perdre

Une part du contrôle de soi, environnement

Il faut bien plus de temps pour bien  décoder

Avec le risque  de  se tromper, sinon  d’hésiter.

Converger, diverger, et sur des bases communes

Voilà ce qui occupe  la majorité  des démocrates !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Je ne suis pas certain de croiser

Ce curieux personnage, un jour…

Mais, de toute façon, sa vision de la vie

Aurait  plus de versatilité que la mienne.

.

895 4

.

 

On peut se dire : qu’est ce personnage

Qu’aura voulu transmettre son créateur

Il y aurait des personnages si authentiques

Qu’on les confond avec personnes vivantes !

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme

Est partie essentielle

D’un récit   pour  déployer  

Une   myriade   d’émotions

Chez le lecteur, moyen  de 

  Réveiller des intuitions,

Représentations

Soigneusement

 Choisies et étudiées.

Je trouve le symbolisme fascinant,

C’est  parce  que  cela  me  permet  

De  lier  des  scènes, approfondir  

Les  relations entre

Personnages sans avoir à

Les dire explicitement :

Simplement avec un

Jeu de symboles.

leahendersen-auteur.fr/

les-symboles-dans-la-fiction

 

.

Fond

.

Évocation 

.

895 6

.

.

Je ne suis pas certain de vouloir croiser

Ce genre de curieux personnage un jour.

Mais de toute façon, sa vision de la vie

Aura plus de versatilité que la mienne.

 .

 Symbolique 

 .

Parfois, changer ses habitudes

N’est pas la solution aux problèmes.

Il faut réfléchir auparavant afin de savoir

Si le mieux ne serait pas de …changer votre

Façon de voir, agir en la vie  tant il y a ceux

Qui ne se font pas de bile, qui sont méfiants

Et ceux qui voient les choses du bon côté !

Si chacun a sa propre vision de la vie

Il faudra bien, malgré cela, en avoir

Une, quelque peu commune,

Sinon comment échanger

 Inspiration personnelle sur le site

.

.

Fond/forme 

 .

Une forme animée, portrait de femme originale

Sa vision de la vie ne semblera pas universelle

Et voire peut-être même à personne, de célèbre :

Rime avec fantaisiste et rythme avec autoritaire,

Ce qui lui donne caractère, pour le moins, mixte :

Physiologiquement, psychiquement, socialement

Elle ne me ressemble, sur le fond, à rien du tout !

.

Textuels et illustrations  >>

894 – Chacun vit en son monde, son histoire

Textuels et illustrations  >>   

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Autant d’individus

Sur notre planète Terre

Et autant  d’individualités,

Même  quand  ils seront frères !

Si personne ne prétend le contraire,

Que faire de tentation communautaire

Mais, si l’on parle des  races  humaines :

Il y en a qu’une, une seule …  et à jamais !

Des préférences sont fréquentes  du genre :

Nous, on est bien ; les autres, des étrangers.

.

Au plan génétique :

Y a aucune différence,

Bien que voie culturelle,

De nombreuses divergences

Quand on enlève les apparences

Sommes bien uniques et mêmes !

.

Nous avons une histoire personnelle

Qui ne peut être vraiment substituable

A aucune autre pour sa propre identité

Que l’on ne pourra, jamais, nous enlever.

 .

Chacun vit dans son monde, et son histoire,

Il n’y a  pas  deux humains, même  jumeaux,

Qui ont  tout  en  commun : physique,  mental,

En partageant leur seule, et unique, trajectoire !

.

Autant de milliards individus autant individualités

Et, pourtant, tous semblables  sur le plan génétique,

Mis à part un dysfonctionnement, dans  leurs copies,

Qui fait, déjà, qu’inégalité  prend ses marques  sur vie.

.

Si l’on cartographiait le réseau de neurones ou génome

De tout le monde, et que l’on parvenait à les superposer,

Il y aurait des zones de vide, zones d’ombres, saturations

Mais pas aux mêmes endroits, pas au même âge, actions.

 .

Cela demeure un profond mystère, une étrange révélation

Nous sommes tous semblables  et sommes tous, différents

Et comment voulez-vous, à la suite d’une telle découverte,

Que l’humain  ne penche plus  vers son individualisation !

.

Si sur le plan santé, thérapeutique, on ne doit pas traiter

Tous ceux ayant la même maladie, par même molécule,

Que dire des conflits et dysfonctionnement psychiques

Basés, en partie, sur histoire personnelle de chacun.

.

Extensions 

.

Chacun a

Un fond commun

Et un autre plus particulier :

Génotype, phénotype sont noms

Scientifiques  procurés  à  cet effet.

Si l’on connait l’histoire de quelqu’un

Plus encore son ascendant héréditaire,

On pourra presque faire une prédiction

Quant à la maladie qu’il est susceptible

De contracter durant sa vie …  maladie

Car nous avons tous,  dans notre corps,

Des points faibles sur un terrain fertile

Pour  en développer    certaines  plutôt

Que d’autres  mais cela…ne jouera pas

Sur notre comportement, et jumeaux

Peuvent avoir  des destins  différents,

Voire contraires et sans explications,

Avérées : chacun vit dans son monde

Et avec son histoire, lui sera propre:

C’est clair et c’est très facile à voir !

.

Le Monde, à un instant T, un jour donné, est synchronique :

Tout se passe en même temps à différents endroits du globe

Le monde, dans la durée, dans l’histoire, est diachronique !

En un seul regard, on me donne à tout percevoir, j’englobe,

Comme qui trop embrasse, mal étreint, je ne sens plus rien

J’oublie l’histoire pour ne garder que le fait et son résultat

Comme une phrase extraite du discours qui la commente.

Nous sommes  des atomes, dans des réseaux de neurones,

De plus en plus grands qui ne sont contrôlés par personne.

.

Chacun a son réseau propre,

Chacun a son histoire propre,

Chacun vit dans son … monde.

Si je ne suis pas  le seul à penser,

Que tout va mal que rien ne va bien,

Je fréquente gens pensant comme moi.

.

Quoique, sur le plan physiologique, pourtant

Je suis assez proche de mon voisin australien,

Sur le plan psychologique, je fonctionne de même

Il n’y a que sur le plan social, économique, éthique,

Que les choses différent et parfois même grandement

Les grands se voient faire partie du grand monde !

.

Le grand monde possède la majorité des médias

Qui ont, bien sûr, pour but, de nous informer

Mais ils en profiteront pour nous formater,

Ainsi notre monde devient comme leurre.

Or le leur n’est pas le mien ni ne le sera

Jamais : on ne vit pas dans le même !

.

Fragments 

 .

Je suis et je reste de plus en plus étonné,

Par le nombre de mondes qui cohabitent !

.

Il y a comme un fractionnement de la société :

Chacun cultive, promeut, défend son individualité

.

Tandis que le gouvernement instaure une commission

Plaignants se rejoignent pour se créer une association.

.

Autant on pourra le comprendre lors il s’agit de victime,

Autant, il paraitra choquant quand il s’agit de privilèges.

.

C’est ainsi que les mondes des riches, protégés, des nantis,

Ne côtoient pas ou que peu celui des pauvres, des anéantis.

.

Chacun  a sa pomme de pin personnelle  à prévoir sa météo,

Ce n’est jamais la même pour tout le monde, perçue pareille.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Autant d’individus

Sur notre planète Terre

Et autant  d’individualités, 

Même  quand  ils seront frères !

Si personne ne prétend le contraire,

Que faire de tentation communautaire

Mais, si l’on parle des  races  humaines :

Il y en a qu’une, une seule …  et à jamais !

Des préférences sont fréquentes  du genre :

Nous, on est bien ; les autres, des étrangers.

.

Au plan génétique :

Y a aucune   C   différence,

Bien que voie   H    culturelle,

De nombreuses    A divergences

Quand on enlève les   C apparences

Sommes bien uniques    U   les mêmes

Nous avons une histoire    N  personnelle

Qui ne peut être vraiment    *   substituable

A aucune autre pour sa pro   V    pre identité

Que l’on ne pourra, jamais,     I    nous enlever.

                                   T

Chacun vit dans son monde,    *     et son histoire,

Il n’y a  pas  deux humains,      D   même  jumeaux,

Qui ont  tout  en  commun :      A   physique,  mental,

En partageant leur seule, et       N  unique, trajectoire !

               S

Autant de milliards individus    *     autant individualités

Et, pourtant, tous semblables    S       sur le plan génétique,

Mis à part un dysfonctionne     O    ment, dans  leurs copies,

Qui fait, déjà, qu’inégalité       N   prend ses marques  sur vie.

*

Si l’on cartographiait le ré    M    seau de neurones ou génome

De tout le monde, et que     O   l’on parvenait à les superposer,

Il y aurait des zones de    N   vide, zones d’ombres, saturations

Mais pas aux mêmes    D  endroits, pas au même âge, actions.

E …………………….

Cela demeure un pro   *   fond mystère, une étrange révélation

Nous sommes tous sem  H  blables  et sommes tous, différents

Et comment voulez-vous,   I   à la suite d’une telle découverte,

Que l’humain ne penche plus   S    vers son individualisation !

             T

Si sur le plan santé, thérapeutique  O  on ne doit pas traiter

Tous ceux ayant la même maladie, par   I   même molécule,

Que dire des conflits et dysfonctionnement  R  psychiques

Basés, en partie, sur histoire personnelle de   E  chacun.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Pomme de pin fermée sur elle-même

Et en indice  afin de prévoir la météo ?

Ou encore une silhouette napoléonienne

Ou encore un champignon  type bolet. 

.

894 4

.

Toute pomme de pin resterait

Sensible aux conditions météo :

Elle s’ouvrira au soleil, se fermera

S’il y a trop de vent  ou d’humidité.

Pomme, pomme, pomme, pomme… de pin

Un monde est représenté par une sphère

La pomme tient plutôt forme conique.

 .

Symbolique

 .

La pomme

De pin symbolise

L’immortalité de la vie

Végétative,  puis animale,

Exaltation de puissance vitale

Et la glorification de la fécondité.

Le pin maritime est, généralement,

Un symbole connu de d’immortalité,

Grâce à la persistance d’un feuillage,

Résineux ayant des aiguilles pérennes,

Et incorruptibilité de la résine de pin :

Ce fruit de puissance vitale et labile.

Est toujours signe de bon augure.

Modifié, source : bmirgain.skyrock.com

 

 .

Fond

.

Évocation 

.

894 6

.

Toute pomme de pin resterait

Sensible aux conditions météo,

Elle s’ouvrira au soleil, se fermera

S’il y a trop de vent ou d’humidité.

 . 

Symbolique 

 .

Le barbule et la hampe  —->

De vent sont des symboles —->

Pour indiquer           la force —->

Et la direction              du vent —->

Sur une carte  météorologique. —->

 

La hampe est  courte ligne droite —->

Dont une extrémité touche le cercle —->

De toutes stations  météorologiques —->

Et  elle  représentera  la  direction —->

D’où  souffle  le vent   tandis  que. —->

 

Les  barbules  seront  des traits —->

Ou des fanions qui sont placés —->

Sur la hampe afin de décrire —->

En météo la force du vent. —->

 .

.

Fond/forme 

 .

Je suis comme une pomme de pin, je veux bien

Je m’ouvre et je me ferme au gré de ma… météo,

C’est ainsi je rime de façon mixte, libre, contraint

Et quand je trouve mon bon rythme, je le retiens.

.

Si j’étais, si je vivais dans les terres du grand sud

Je me serais comparé à un bel ananas bien fruité

Comme quoi cette forme cache beaucoup du fond.

.

Textuels et illustrations  >>   

893 – Suis première personne qui m’intéresse !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

 Je suis la

Première  des  personnes

Qui s’intéresse  autant à moi :

C’est mon fait, et c’est mon droit.

Or à vivre cela, ne me  suffit  pas !

Tant  suis  entouré d’un tas de gens,

Comptant  sur moi ou bien pour moi

Or sûr que  si je ne  les  intéresse pas,

Iront ailleurs, idem  si m’intéresse pas

À eux en partenaire  ou comme égaux.

Moi seule personne qui   m’intéresse,

J’en  ai  l’envie,  le  devoir   et   le   droit,

Mais qu’est-ce « ce moi » qui m’occupe

Un souci d’intégrité  de liberté, d’unicité,

Un mode et un contenu d’actes  et pensées

Dits tempérament, caractère, personnalité.

.

Se trouve entouré de plusieurs autres personnes

Ayant des ressemblances, des différences  avec moi.

Je leur suis tantôt redevable  et tantôt ce sont eux

Qui adhèrent, participent,  partagent actions.

 .

Ce «moi je», compose, ose, impose son égo,

Prétextant, prouvant nous ne  sommes pas égaux ;

Son parcours est fait, d’autant de succès, qu’échecs :

Succès scolaires,  échecs  amoureux, ou  succès  en  affaires.

Bon an, mal an, il poursuit  un chemin de gloire et de misère.

 .

Il faut-dire  aussi, qu’il est, très  souvent, seul, avec lui-même,

Fatigué, stressé, malade, parfois rendu au bout du rouleau,

Il va se tuer au travail  et se laisser en vacances, aller

En d’autres lieux d’autres cieux, au farnienté.

 .

Ce « moi » sexe qui baise amours et sentiments,

Il ne verrait l’autre qu’en faire-valoir, égoïstement,

Accumule connaissance  compétences  et expériences,

Pour faire son trou dans sa vie avec, aux dépens de gens.

 .

Ce qu’il fera, de sa vie,  dépendra, en grande  partie, de lui,

Mais, ce qu’il sera, à la fin : l’aura-il, pour  autant, choisi :

Car c’est en cette contradiction même qu’on le reconnaît,

Toujours fidèle à lui-même, toujours prêt à changer.

 .

Ce « moi » squelette plusieurs formes, silhouettes

Amours très stables,  volages comme alouettes,

Amitiés, sans  failles  trahisons,  en  cascades,

Métier permanent ou  mille boulots, passades

Ses goûts et couleurs  sont à rire, ou à pleurer,

Qui le font paraître à la mode, ou traditionnel.

.

Il investit et en tout ou il conserve presque tout,

Vit moment présent ou se projette, tout le temps.

Ce «moi» pour finir, n’est que la somme d’un tout,

Un composé  d’actes, de raison, d’émotion, d’un fou,

Qui apparaît un jour naissant puis disparaît mourant,

Dont on ne souviendra de rien, ou presque, en l’oubliant !

.

Extensions

 .

Moi, par-ci ; moi, par-là ; moi partout, puis moi d’abord,

Est litanie des égos qui grossissent comme des baudruches

Et ne laisse pas de place  ni grand-chose, intérêt, aux autres.

«Je suis bien d’accord avec toi, oui mais moi je suis comme ça»

Tout est dit, d’avoir un statut particulier  et besoins différenciés

Alors même  qu’ils n’ont pas  lieu  d’être, exagérés, voire  usurpés

Et  ce, jusqu’à la négation des autres, si l’on doit faire  un choix !

.

Moi, moi, moi, on croirait un gamin de 3 ans

Hélas non, s’agit d’un adulte presque vieillissant

Qui n’a pas compris qu’il n’était pas seul  sur Terre

Ou que les autres n’existaient là que pour son service

.

Il est vrai que  le système  capitaliste, sa compétition,

Pousse à l’individualisme  et suprématie  par l’argent,

Pour autant, une vraie société se doit d’être  solidaire,

Sinon elle est la possession de quelques sanguinaires !

.

On reconnait vrais égoïstes à leur manque d’altruisme

Certes mais surtout à leurs manques de compassions,

Envers les malheurs des autres, comme des fatalités,

Ce sont des sous-citoyens, sous-hommes en somme.

.

Fragments

.

Moi, d’accord, moi d’abord,

Les autres font ce qu’ils veulent,

Ils sont peut-être content mais moi

J’ai des besoins spéciaux et personnels

Et j’y tiens beaucoup qu’on les satisfasse,

Parce que les autres, vous comprenez bien

Ce n’est pas moi, et donc alors, je m’en fous

Je dois faire face à plusieurs «moi » en moi,

Si je me mets à m’occuper de celui des autres,

Ai plus le temps de m’occuper de ma personne,

Vous me dites, vous me considérez, en «égoïste»

Pas plus que vous : vous ne vivez pas  à ma place,

Vous ne prendrez non plus  ma place au cimetière,

Alors oui, je m’intéresse, beaucoup, à moi, d’abord,

L’énergie restante, la consacre aux autres, d’accord,

Si je gagnais plus, avais plusieurs vies, je donnerais,

Mais je gagne peu et je n’ai qu’une courte  vie, alors,

Et qui êtes-vous pour me juger ainsi, regardez-vous,

Avec votre grosse bagnole, votre grand train de vie :

Moi ce que j’ai gagné, c’est rien qu’avec mes mains

Moi, comme étant seule personne qui m’intéresse

C’est pas que l’air du temps, c’est dans le système

On est dedans, pour nombre de gens, moi dehors,

Je vous ai assez vu, assez parlé … foutez le camp !

Un tel monologue est-il courant sera-t-il crédible,

C’est à vous de me le dire, je n’en dirais pas tant !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

 Je suis la

Première  des  personnes

Qui s’intéresse   S     *     E  autant à moi :

C’est mon fait, et  U                        N   c’est mon droit.

Or à vivre cela, ne  I                                N    me  suffit  pas !

Tant  suis  entouré  S                                     O    d’un tas de gens,

Comptant  sur moi  *                                           S   ou bien pour moi

Or sûr que  si je ne   L                                              R     les  intéresse pas,

Iront ailleurs, idem    A                                              E     si m’intéresse pas

À eux en partenaire   *                                             P    ou comme  égaux

Moi seule personne   P                                           *     qui   m’intéresse,

    J’en  ai  l’envie,  le     R                                    E      devoir  et le droit,

Mais qu’est-ce ce       E                           R  moi qui m’occupe

Un souci d’intégrité   M     I     È   de liberté, d’unicité

Un mode  et un contenu       d’actes  et de pensées

Dits tempérament, caractère, personnalité.

Il se trouvera entouré de plusieurs autres personnes

Ayant des ressemblances,     des différences  avec moi.

Je leur suis tantôt redevable     *     et tantôt ce sont eux

Qui adhèrent, participent,        Q         partagent actions.

Ce «moi je», compose, ose,        U              impose son égo,

Prétextant, prouvant nous ne             sommes pas égaux ;

Son parcours est fait, d’autant     *      de succès, qu’échecs :

Succès scolaires,  échecs  amoureux, ou  succès  en  affaires !

Bon an, mal an, il poursuit  un chemin de gloire et de misère.

Il faut-dire  aussi, qu’il est, très  souvent, seul, avec lui-même,

Fatigué, stressé, malade et, parfois, rendu au bout du rouleau,

Il va se tuer au travail         o        et se laisser en vacances, aller

En d’autres lieux           o         o      d’autres cieux, au farnienté.

Ce « moi » sexe qui      o     o      o   baise amours et sentiments,

Il ne verrait l’autre qu’  o          o    en faire-valoir, égoïstement,

Accumule connaissance     o         compétences  et expériences,

Pour faire son trou  dans sa vie avec, ou, aux dépens  de gens.

Ce qu’il fera, de sa vie,   dépendra,  en grande  partie, de lui,

Mais, ce qu’il sera,  à la fin : l’aura-il, pour  autant,  choisi :

Car, c’est en cette contradiction même  qu’on le reconnaît,

Toujours fidèle à lui-    *   même, toujours prêt à changer.

Ce « moi » squelette       M   plusieurs formes silhouettes

Amours très stables         ‘        volages comme alouettes,

Amitiés, sans failles         I          trahisons, en cascades,

Métier permanent ou      N        mille boulots, passades

Ses goûts et couleurs      T      sont à rire, ou à pleurer,

Qui le font paraître à       É      la mode, ou traditionnel,

Il investit et en tout ou    R      il conserve presque tout,

Vit moment présent ou    E     se projette, tout le temps.

Ce «moi» pour finir, n’     S  est que la somme d’un tout,

Un composé d’actes, de      S   raison, d’émotion, d’un fou,

Qui apparaît un jour nais    S   sant puis disparaît mourant,

Dont on ne souviendra de       !     rien ou presque en l’oubliant.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une personne d’importance

Avec une grosse tête, joviale :

Mais je crois bien que c’est moi

Je m’interroge sur qui d’autre !

.

893 4

.

Moi, moi, moi… il n’y aurait que moi

Sur Terre, et puis rien d’autre :

Je m’interroge : parlez-moi de moi…

 Il n’y a que moi qui m’intéresse.

Une tête en forme de nombril du monde

Une manière stylisée pour l’importance

Parfois on dit ; attraper la grosse tête.

 .

Symbolique

 .

« Le soi est un

Terme    qui   désigne

La personnalité toute entière.

Mais …   la  personnalité entière

De  l’Homme  reste  indescriptible.

J’entends par  «moi»  un complexe

De représentations  formant pour

Moi-même,  le centre du champ

Conscientiel et me paraissant

Posséder un très haut degré

De continuité

Et d’identité

Avec. Lui-même. »

Karl Jung  philo5.com/concepts

.

.

Fond

.

Évocation 

.

893 6

.

Moi, moi, moi… il n’y aurait que moi

Sur Terre, et puis rien d’autre :

Je m’interroge : parlez-moi de moi…

 Il n’y a que moi qui m’intéresse.

 .

Symbolique 

 .

L’inscription

 Du « moi » en symbolique

Ne conduit à disparition structure

Imaginaire, tension entre imaginaire

 Et symbolique et tout en étant pris dans

 Le registre  du symbolique, l’imaginaire

Peut intervenir   comme une résistance

Du symbolique,   lors cette intériorité,

Extériorité simultanée d’imaginaire

Rendues possibles, double fonction

De la parole comme parole vide 

Ou bien comme

Parole pleine.

psychanalyse.lu/articles

/SimonelliMoiCure.

.

Fond/forme 

«Le  moi est

 Haïssable» nous clame

Blaise Pascal. Ce ne sera pas

 Ce que  reprend  Sigmund  Freud,

Qui ne nous dit s’il est bon ou mauvais

Juste qu’il est  entre le «ça» et le «surmoi»

Et qu’il est le seul intégrateur entre les deux

Y compris lorsqu’il s’agit d’motion, d’émois

Je suis la seule personne qui m’intéresse

Monstre d’égoïsme tant peu altruiste

Au moins, j’annonce

La couleur …  moi !

 .

La forme du personnage moi est bien celle du poème

Et en plus j’ai la grosse tête pour ne penser qu’à moi !

 .

Je ne me connais pas et ne me fais aucune contrainte

Alors, vous pensez bien, versifier, ça ne peut être moi.

 .

Mais bon, si je me retrouve un peu, dans cette forme,

J’oserai dire que mon fond vaut bien mieux que cela,

Il est quand même un peu simple, ce bonhomme-là !

.

 Textuels et illustrations  >> 

892 – Je ne sais pas si vous mais moi : dit quoi !

 Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

«Je ne sais pas vous» …………………………….

 Est comme un appel ……………………………

  A penser comme soi………………………………

    Ou à agir comme soi………………………………

.

        C’est comme si …  l’on……………………..

               Entrevoyait et clairement………………………

             L’effet du comportement……………………..

                Qu’on s’apprête à adopter………………………

.

    Un conseil reste un conseil,

          Précieux, et à nul autre pareil,

             Pour savoir il faut expérimenter

               C’est ainsi qu’expérience est née.

.

                            Le doute, la réflexion, le conseil :

                             Trois piliers d’une mure décision,

                             Qui n’engagera, ensuite, que vous

                               Mais, êtes-vous prêt  à l’assumer !

 .

    Je ne sais pas si vous, mais moi : ……………………………….

Qu’entend-ton par cette phrase-là,………………………….

 D’exprimer, assumer, son opinion, ………………………..

            De vous prendre à témoin, raison !………………………………

.

 Je ne sais pas si vous… mais moi :…………………..

Pensez, faites, ce que vous voulez …………………

        Cela n’aura pas d’incidence ma foi……………………

           Je suis sûr de mon fait, ma vérité !…………………..

.

  Je ne sais pas si vous … mais moi :…………

  Je doute de tout ce que l’on me dit,……….

       Je m’interroge, et je ne crois, pardi………..

       Que ce que je touche, je vis et vois……….

.

  Je ne sais pas si vous …  mais moi :

     Je me sais moins naïf  qu’autrefois,

       Car je ne réfléchissais pas…autant,

           J’obéissais à dieu, au roi … au vent.

.

                Je ne sais pas si vous … mais moi :

                   Etc. on pourrait allonger cette liste

                     Pour une autre, se mettre en piste,

                        Sans qu’on la tarisse, ni atermoie.

.

                                 Je ne sais pas si vous …  mais moi :

                                 J’avais envie de faire…pied de nez

                                     À la demi-phrase qui n’en est pas,

                                          Pour la mettre en couleur poétisée.

.

Extensions 

.

Je ne sais pas, est un aveu d’ignorance.

Et à votre place, est une projection de soi.

Mais les deux peuvent être compatibles s’ils

Sont très proches et totalement inefficaces s’ils

Sont trop distants : romanciers ont cette capacité

À se mettre dans la peau, dans la tête du personnage,

Dans un rôle : cela bien que semblant réaliste, crédible,

Reste un exercice virtuel, imaginaire  car, dans la réalité

Il peut en être tout autrement  et alors  il n’y aurait  pas de

«Deux machina» pour vous tirer de cette  mauvaise  affaire !

.

«S’il faut aider les autres à s’aider eux-mêmes»,

En ce cas, les éclairer pour prendre leur décision

Mais il ne faut pas la forcer, la prendre à sa place :

Pour la bonne, et la seule raison, que l’on y est  pas

Et qu’on ne pourrait l’être et puis la motivation doit

Venir de soi, de l’intérieur, et non pas d’une pression

Externe comme une sorte d’obligation qui vous dirait :

«Que veux-tu, je n’ai pas le choix, c’est prédit, destiné !»

Mais si justement puisque c’est ce que l’on vous propose !

.

Chacun sait que les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Et, qu’ils n’auront aucun compte à rendre, à l’heure,

Où les choses tournent mal ou en sens contraire.

Un engagement de méthode, non de résultat

Voilà ce qui les qualifient et les renient.

Et cependant comment s’en passer,

En Monde  des plus  compliqués.

Si j’étais vous, dit le fou du roi,

Le roi le suis ou ne le suis pas.

.

On ne devrait pas donner de conseils directs

Qui ressemblent plus ou moins à injonctions

Que des aides, des exemples, des arguments,

Pour leur permettent d’affiner leur décision.

.

Ce n’est pas facile même pour le bien des gens

Mais quand la décision vient d’ailleurs qu’eux

Une fois sur deux, ils courront  droit  à l’échec,

Par surestimation autant que sous-estimation.

.

La variable personnelle est appelée motivation

On a beau avoir des capacités, sans volonté

Rien ne se passe comme cela devrait

On  ne le pense jamais assez !

.

Fragments

.

Quand chacun y va de son couplet,

Personne n’entonne le même refrain

.

Ou encore chacun voit midi à sa porte,

Personne ne l’ouvre pour tout assumer.

.

Vues des uns ne sont pas celles des autres

Est-ce un vrai mal ou est ce plutôt un bien !

.

Si ce n’était pas ainsi, ou serait la démocratie,

Une seule vue, opinion, tête et c’est la dictature

.

Mêmes escaliers servent à monter et à descendre,

L’escalier social sert à retenir d’autres, d’y monter !

.

Je ne sais pas pour qui vous allez prochainement voter

Mais moi je sais et je vous conseille de voter comme moi

.

Voilà une affirmation qui souvent ne tient sur presque rien

On votera pour une personne sans connaitre son programme

.

Mon opinion, comme citoyen, restera toujours bas de l’échelle :

Je ne sais pas si vous… en matière de politique, j’hésite à monter.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

JE NE SAIS PAS BIEN

 «Je ne sais pas vous» …………………………….

 Est comme un appel ……………………………

  A penser comme soi………………………………

    Ou à agir comme soi………………………………

.

        C’est comme si …  l’on……………………..

               Entrevoyait et clairement………………………

             L’effet du comportement……………………..

                Qu’on s’apprête à adopter………………………

.

    Un conseil reste un conseil,

          Précieux, et à nul autre pareil,

             Pour savoir il faut expérimenter

               C’est ainsi qu’expérience est née.

.

                            Le doute, la réflexion, le conseil :

                             Trois piliers d’une mure décision,

                             Qui n’engagera, ensuite, que vous

                               Mais, êtes-vous prêt  à l’assumer !

SI VOUS : MAIS MOI …

    Je ne sais pas si vous, mais moi : ……………………………….

Qu’entend-ton par cette phrase-là,………………………….

 D’exprimer, assumer, son opinion, ………………………..

            De vous prendre à témoin, raison !………………………………

.

 Je ne sais pas si vous… mais moi :…………………..

Pensez, faites, ce que vous voulez …………………

        Cela n’aura pas d’incidence ma foi……………………

           Je suis sûr de mon fait, ma vérité !…………………..

.

  Je ne sais pas si vous … mais moi :…………

  Je doute de tout ce que l’on me dit,……….

       Je m’interroge, et je ne crois, pardi………..

       Que ce que je touche, je vis et vois……….

.

  Je ne sais pas si vous …  mais moi :

     Je me sais moins naïf  qu’autrefois,

       Car je ne réfléchissais pas…autant,

           J’obéissais à dieu, au roi … au vent.

.

                Je ne sais pas si vous … mais moi :

                   Etc. on pourrait allonger cette liste

                     Pour une autre, se mettre en piste,

                        Sans qu’on la tarisse, ni atermoie.

.

                                 Je ne sais pas si vous …  mais moi :

                                 J’avais envie de faire…pied de nez

                                     À la demi-phrase qui n’en est pas,

                                          Pour la mettre en couleur poétisée.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Deux escaliers superposés

Un plus grand et un plus petit

 Avec un palier en vue d’’accéder

 Au  premier étage  ou   grenier ?

.

892 4

.

La pente de l’escalier   est  assez  raide

Pour accéder  à  mon  plus  haut  étage,

À moins que ne ce soit   pour descendre

Et alors jusqu’à mon  plus bas niveau.

 .

Symbolique  

 .

                                      L’escalier est le symbole de la progression vers

                                           Le savoir, de l’ascension  vers  la connaissance,

                                             La lumière, et qui sait, de la transfiguration !

 

                        Il relie ce qui est en haut à ce qui est en bas.

                         Mais  il revêtirait  aussi  un aspect négatif :

                         La descente,  ou la chute et voire le retour

                  À la matérialité, au monde souterrain.

 

Il faut l’emprunter  pour apprendre à ………

           Se connaître, et ce sur tous les plans……………….

                 Nous descendons en nous, accédons…………………..

                        Aux niveaux  conscience supérieure………………………..

           Modifié, source : grandreves1234.blogspot.com

 

.

Fond

.

Évocation 

.

892 6

.

La pente de l’escalier est assez raide

Pour accéder  à  mon  plus  haut  étage,

À moins que ne ce soit pour descendre

Et alors jusqu’à mon  plus bas niveau.

Symbolique

Si la montée est censée

Représenter symboliquement

Les aspirations, et le désir de s’élever,

La descente, elle, représente une

Décompression, une phase

De remises en question

Sans qu’il y ait échec

À la clé.

.

Descendre un escalier :

C’est quitter quelque chose,

La tranche de son histoire,

Est bien déjà derrière soi.

Et soit on repart satisfait

Parce  que l’on a su faire

Le tour d’une question,

Soit  on a  de la peine

À liquider un passé.

wikireve.fr/dir/3408-descendre

 .

.

Fond/forme 

 .

Je ne sais pas si vous mais moi … répété sept fois,

Cela fait autant de marches d’escaliers à monter

Et il en reste pour atteindre son plafond de verre !

Cela rime avec hauteur, avec profondeur, valeur,

Utilise même rime et rythmique à chaque strophe

Pour autant cette forme n’épousera rien du fond

Dans la mesure où je ne suis pas vous mais moi.

.

 Textuels et illustrations   >>   

891 – Etre tourné vers soi, tourné vers les autres

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Égoïsme  ou  altruisme

Ou un mélange des deux.

Un intérêt très personnel,

Peut satisfaire l’universel.

Comme ouvrir entreprise

Pour faire  des bénéfices,

Crée  emplois  nouveaux

Donc,  salariés heureux.

Et, le contraire, autant,

Un intérêt dit  général,

Peut  servir  personnel

Difficile de les opposer

Et  sans… se tromper !

Avant   de   prétendre,

D’être  bien  altruiste,

Peser le pour et contre.

 .

On a coutume d’opposer les gens

Étant tournés vers les autres aux gens

Tournés vers eux-mêmes et ce en désignant

Les premiers en altruistes, et seconds, égoïstes.

Or la réalité est plus simple, plus brutale que cela

Nous sommes tous, humains, égoïstes, point final !

.

Nous défendons point de vue, issu de notre histoire,

Notre intérêt avant toute chose, fruit de l’éducation

Ça peut être une question de degrés, de contextes,

De périodes, de solidarités mais, par définition,

Nous ne nous effacerons pas pour épouser

Entièrement le point de vue de l’autre.

.

Il est certain que ce n’est pas en se

Regardant le nombril et  en permanence

Que l’on va découvrir qui l’on est réellement.

Le point de vue d’autrui est, toujours, prééminent

Sur le sien, qu’on le veuille, ou non, et instamment !

.

Au travers des autres plus qu’à l’intérieur de soi-même,

Que l’on parviendrait à cerner, sa véritable, personnalité.

Socrate dit : «Connais-toi toi-même» en incluant les deux

Tant c’est ce va et vient, et, ce croisement  entre les  deux,

D’intérieur vers l’extérieur  qui permettent de découvrir,

De  compléter, voire affiner, au  mieux,  les   constantes,

Et les dynamiques les plus profondes de notre identité,

S’autoproclamer : poète, philosophe, écrivain, artiste.

.

Il vaut mieux se laisser  nommer » par ses lecteurs

Lors ce sera au travers  des histoires des autres

Que votre fiction gagne  bien plus en réalité,

En véracité sinon voire en vraisemblance.

Aller vers les autres   c’est rechercher,

Trouver ce qui fait  sens commun,

Ce qui ressemble, diffère de nous.

.

Extensions 

 .

Tout porte, dans notre éducation, société, à être individualiste

Et que «les meilleurs gagnent» et si, beaucoup, ce sera mérité !

Avec des contextes, et des arguments de ce type : être altruiste,

Devient une vocation  qui va bien au-delà de l’intention d’aider.

En réalité, la plupart des gens sont entre deux, alternativement,

Ils donnent sous le coup du moment, de l’émotion, de l’actualité

Et le reste du temps, ils capitalisent, et se servent : eux d’abord.

 .

L’idéal serait de trouver l’équilibre

Entre tourné vers soi, vers les autres :

Trop tourné vers soi fait de vous égoïste,

Et trop vers les autres, fatigue de n’être pas.

.

Il en est ainsi dans de nombreuses associations

Le matin pour y contribuer, la faire durer, aimer

L’après-midi pour ses loisirs, passions, hobbys

Mais je m’en tiens là aux inactifs, retraités.

.

Les jeunes aussi donnent de leur temps

Ils n’ont encore ni métier ni enfants

C’est plus dur  pour les parents,

Altruistes pour leurs enfants.

.

Fragments

.

Connais-toi toi-même, dit Socrate

Tant il est vrai  qu’on prétendrait,

Bien connaitre les autres, pas soi,

Monde à l’envers, tout de même,

Comme de ne pas se reconnaitre

En se regardant dans son miroir

Et bien voir, l’autre, derrière soi.

.

Être tourné vers soi n’empêchera

Pas de l’être aussi  vers les autres

Tourner vers soi, pour s’affirmer ;

Tourner vers autres pour les aider

Ou, pour le moins, communiquer,

Son compassion,  compréhension.

.

Coiffe de jeune femme bigoudène,

Pourrait être perçue prétentieuse,

Alors qu’elle simple un couvre-chef

Destinée à se distinguer  des autres,

Pour mieux communiquer avec eux.

.

Dominante en coiffe, dominée par elle

L’on ne s’affirme qu’à travers les autres

Lors certains s’affirment pour les autres

N’être tourné que vers soi or ritournelle.

.

S’affirmer sans les autres, avec, et pour,

Restent trois situations  très différentes,

La troisième, sûre, sera  la plus  aidante.

.

Dans quelle situation, vous situerez-vous,

Un peu les trois sans doute selon humeur.

.

J’aimerais être toujours dans la dernière !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Égoïsme ou altruisme

Ou un mélange des deux.

Un intérêt très personnel,

Peut satisfaire l’universel.

Comme ouvrir entreprise

Pour faire  des bénéfices,

Crée  emplois  nouveaux

Donc,  salariés heureux.

Et, le contraire, autant,

Un intérêt dit  général,

Peut  servir  personnel

Difficile de les opposer

Et  sans… se tromper !

Avant   de   prétendre,

D’être  bien  altruiste,

Peser le pour et contre.

ÊTRE TOURNÉ VERS

On a coutume d’opposer les gens

Étant tournés vers les autres aux gens

Tournés vers eux-mêmes et ce en désignant

Les premiers en altruistes, et seconds, égoïstes.

Or la réalité est plus simple, plus brutale que cela

Nous sommes tous, humains, égoïstes, point final !

Nous défendons point de vue, issu de notre histoire,

Notre intérêt avant toute chose, fruit de l’éducation

Ça peut être une question de degrés, de contextes,

De périodes, de solidarités mais, par définition,

Nous ne nous effacerons pas pour épouser

Entièrement le point de vue de l’autre.

VERS LES AUTRES ?

Il est certain que ce n’est pas en se

Regardant le nombril et  en permanence

Que l’on va découvrir qui l’on est réellement.

Le point de vue d’autrui est, toujours, prééminent

Sur le sien, qu’on le veuille, ou non, et instamment !

Au travers des autres plus qu’à l’intérieur de soi-même,

Que l’on parviendrait à cerner, sa véritable, personnalité.

Socrate dit : «Connais-toi toi-même» en incluant les deux

Tant c’est ce va et vient, et,   ce croisement  entre les  deux,

D’intérieur vers l’extérieur      qui permettent de découvrir,

De compléter, voire affiner       au  mieux,  les    constantes,

Et les dynamiques les plus        profondes de notre identité,

S’autoproclamer : poète          philosophe, écrivain, artiste.

Il vaut mieux se laisser               nommer » par ses lecteurs

Lors ce sera au travers                   des histoires des autres

Que votre fiction gagne                      bien plus en réalité,

En véracité sinon voire                       en vraisemblance.

Aller vers les autres                            c’est rechercher,

Trouver ce qui fait                                sens commun,

Ce qui ressemble                                diffère de nous.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un buste, et une tête féminine,

Surmontée d’une coiffe bigouden: 

Une femme qui voudra s’affirmer

Par ses origines … quimpéroises!

.

891 4

.

Évocation

 .

La coiffe bigouden est un symbole

Connu, pour la Bretagne :

Elle est une manière de se distinguer,

S’affirmer auprès d’autres.

Si la coiffe est bien rendue, par contre

Le corps de la femme est plutôt d’une vieille

Comme on en voit sur les anciens tableaux !

 .

Symbolique

 .

La coiffe est une

Forme de couvre-chef

En tissu porté par les femmes.

Autrefois  destinée  au  double  usage

De dissimulation du visage, de chevelure,

Protection de la tête, la coiffe est devenue

Dans le civil, un accessoire de mode.

.

On recensera dans la plupart des

Provinces françaises des coiffes.

Si lors, certaines  ne concernent

Qu’une seule commune de région.

.

La coiffe est désormais un élément

Du  costume  folklorique, mais  aussi

Du costume de certains ordres religieux.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

891 6

.

La coiffe bigouden est un symbole

Connu, pour la Bretagne :

Elle est une manière de se distinguer,

S’affirmer auprès d’autres.

 .

Symbolique 

 .

S’affirmer c’est le nouveau courage.

Que ce soit au bureau, entre amis, en famille,

Le besoin de s’affirmer n’a jamais été aussi présent.

Dire oui, non, oser s’engager, sans violence, agressivité,

Relèveraient même d’une nouvelle forme de…  bravoure,

Nous explique clairement le philosophe Michel Lacroix.

Notre sensibilité collective et individuelle, évoluent :

Lors ce qui nous faisait vibrer il y a … trente ans

Ne nous intéresse plus forcément aujourd’hui.

Modifié, source : psuychologie.com

 .

Fond/forme 

 .

S’affirmer

Est   une nécessité

 Dans  le Monde  déjà, pour

Se faire connaitre, et se reconnaitre,

Pour ne pas se faire marcher sur les pieds

S’affirmer, c’est aussi s’assurer et s’assumer.

Il est certain que femmes le font plus qu’hier

Mais ce n’est pas aux dépends de hommes

C’est juste à leur côté et différemment

Je ne vais pas me faire le chantre

Ni du macho ni

De la féministe,

En leur lutte de substitution.

Voilà une jeune femme qui s’affirme… haut et fort

On a connu des hommes en chapeau haut de forme

Elle mixte en fait un peu les deux dans une égalité

Dominante par sa coiffe,  dominée par son voile,

C’est cela même la maitresse femme bretonne !

Cela dit elle correspond pour partie au fond,

Tournée vers elle pour se parer, s’affirmer

Vers les autres pour les aider, diriger !

.

.

Textuels et illustrations  >>  

890 – Si j’étais vous : ne le suis pas, ne peut l’être !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Si j’étais vous

On peut    le dire

On  peut l’en tendre

Voire le  sous-entendre,

En rien  vous remplacer,

C’est hors  de question

C’est hors de portée,

Ce serait … vous

Téléguider !

 .

Certes on peut

Vivre par procuration

Mais non par substitution.

Chacun est responsable de lui

De ses états, et de ses décisions.

Et cela resterait vrai selon les lois

Qui ne sont  édictées, par choix,

Personnels,   mais consensuels

Pour ne pas vivre par autrui.

 .

Si j’étais… vous,

Je ne le…suis pas

Et ne… puis l’être,

Et …  en aucun cas.

Voilà qui est bien dit

Tant  vivre  à  la  place

De   quelqu’un   d’autre

Est  plus  qu’improbable

 .

Bien que tous, en partie,

L’on s’en …   approche :

Bien que, tous, à demi,

L’on s’en … accroche,

Mis à part questions,

De sexe, d’âges, race,

Laissant leurs traces,

En  profonds  sillons !

 .

Hors toute vie, unique,

Toutes vies sont pratiques,

Sont communes et sexuelles,

Participent aux fonds culturels

Qui nous rendraient fraternels,

À  quelques  différences  près.

Être, parfois, trop sensible,

Être,   parfois, trop   blindé,

Et  si l’on  parle  d’émotions,

Nous aurions tous les mêmes,

Si l’on parle pensées, sentiments,

Sommes entre les deux extrêmes.

.

Extensions

.

Le réservoir, la forme, et l’expression de nos émotions

Ont peu varié depuis apparition, socialisation de l’homme.

Ceci est dû, en grande partie, au fait qu’ils nous… échappent,

On en n’a pas la maitrise, le pouvoir de les contrôler ni diriger.

La pensée et l’émotion sont souvent intimement mélangées

Et si, parfois, ils se prêtent main forte : l’émotion devient

Un accélérateur de pensée, or le contraire existe autant,

Pensée bridée par vague d’émotions, la submergeant !

De dire « si j’étais vous » alors que vous ne l’êtes pas

Dans le même état émotionnel et situation qu’autre

Entrainera, des fois, un rejet bien massif  du genre

«On voit  bien  que  vous n’y êtes  pas, et, que cela

Ne vous fait ni chaud ni froid ne me jugez pas»

L’empathie permet de voir bonheur, ou douleur,

De l’autre mais ce n’est pas un facteur génétique

Tant tout dépend de votre analyse psychologique.

Je me garderai bien de donner un conseil à l’autre

Que je ne m’appliquerais pas si j’étais dans son cas.

Mais parfois, je ne puis l’être, en son cas par exemple

S’il est débile mental ou infirme moteur, voire les deux !

.

Se mettre à la place de quelqu’un, sans l’être, lui ressembler,

On peut le faire, en esprit, en endossant un rôle, un caractère

Un homme peut jouer le rôle d’une femme et réciproquement

Mais rien à voir avec ce qu’il, ou elle, est physiologiquement.

Nombre de femmes envient les hommes,

Sans vouloir le devenir,  complètement !

Il y a une continuité entre les deux sexes,

Et en dépit de ce fait, une vraie différence.

.

Si j’étais vous mais est-il vraiment possible

De se mettre  à la place  d’un autre, sans

Projeter une partie de soi, son histoire

Les conseilleurs ne sont pas payeurs.

.

Dans nombre de situations capitales

La décision n’appartient qu’à celui qui

La prend pour être à même de l’assumer

En cas, d’erreurs, d’échecs, de désillusions.

.

L’on aura tous connu des mariages arrangés,

Dont les divorcés ont porté leur raison sur ceux

Qui avaient servis d’intermédiaires parfois forcés,

Dans un choix libre, on assume mieux, séparation.

.

Si j’étais vous mais en fait, je ne l’aimerais pas trop,

Et puis, j’ai déjà  tellement  à faire … pour moi-même

Donner des pistes  pour ne pas faire les mêmes erreurs,

Pourquoi pas mais en aucun cas, prétendre aller au-delà.

.

Fragments 

.

On ne peut se mettre à la place de l’autre

Même si on le connait, qu’il est familier :

On ne peut que l’écouter  et lui faire part

De notre expérience, des choix possibles.

Ce sera  toujours, et, en dernier recours,

À lui d’en décider, et lui qui l’assumera,

On ne peut qu’aider, pas se substituer !

.

Si j’étais vous, mais … je ne le suis pas,

Aurait  du sens pour choix commercial,

Mais s’il s’agit d’un partenaire, ou mari,

Pas lieu d’interférer, seulement informer

Sinon l’échec vous reviendra en la figure,

En forme : je n’aurais jamais dû t’écouter.

.

C’est souvent plus facile  de trouver solution

À un problème quand on n’est pas en situation

Ou pas la même, exactement, le contexte diffère

Si ce n’est liée à son histoire … très personnelle.

Occupez-vous, non de moi, mais de mes ailes !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

.

Si j’étais vous

On     peut    le …  dire

On   Ô  peut l’en  Ô  tendre

Voire le    //    sous-entendre,

En rien  //   vous remplacer,

C’est hors  === de question

C’est hors de portée,

Ce serait … vous

Téléguider !

SI J’ÉTAIS

Certes on peut

Vivre par procuration

Mais non par substitution.

Chacun est responsable de lui

De ses états, et de ses décisions.

Et cela resterait vrai selon les lois

Qui ne sont  édictées, par choix,

Personnels,   mais consensuels

Pour ne pas vivre par autrui.

VOUS :

Si j’étais… vous,

Je ne le…suis pas

Et ne… puis l’être,

Et …  en aucun cas.

Voilà qui est bien dit

Tant  vivre  à  la  place

De   quelqu’un   d’autre

Est  plus  qu’improbable

NE LE SUIS PAS :

Bien que tous, en partie,

L’on s’en …   approche :

Bien que, tous, à demi,

L’on s’en … accroche,

Mis à part questions,

De sexe, d’âges, race,

Laissant leurs traces,

En  profonds  sillons !

NE PEUT L’ÊTRE !

Hors toute vie, unique,

Toutes vies sont pratiques,

Sont communes et sexuelles,

Participent aux fonds culturels

Qui nous rendraient fraternels,

À  quelques  différences  près.

Être, parfois,       trop sensible,

Être,   parfois,       trop   blindé,

Et  si l’on  parle         d’émotions,

Nous aurions tous        les mêmes,

Si l’on parle pensées,     sentiments,

Sommes entre les deux       extrêmes.

.

Forme

.

.

 

Évocation

 .

La silhouette d’une femme,

 Et voire la vôtre, inconnue :

Qui le sait, si l’on ne voit 

Pas son vrai visage ?

890 4

.

 

Déjà qu’un homme éprouvera

Du mal   à se mettre  à la place

D’une femme  ou  de la sienne :

Que dire de celle de l’inconnue !

 .

Symbolique

 .

Femme

A symbolique

Très  riche  et  qui

Évolue au fil du temps.

Toutefois, a toujours

 Évoqué la fécondité,

La pureté,

Mais aussi, paradoxalement, le vice.

À partir du xxe siècle des mouvements

Féministes sont apparus pour tenter de

Rétablir un équilibre entre les hommes

Et femmes, et de rétablir les droits

De femmes, et, désormais, ces

Mouvements occuperaient

 Une  place   importante

Dans le débat public.

Modifié : 1001 symboles

 

.

Fond

.

Évocation

.

890 6

.

Déjà qu’un homme éprouvera

Du mal   à se mettre  à la place

D’une femme  ou  de la sienne :

Que dire de celle de l’inconnue !

  .

Symbolique 

 .

Des femmes inconnues,

Cheminent, à travers plaintes

 Ou    revendications,  tristesse    ou

 Colère, du doute   à la confiance en soi.

Elles transitent d’une existence fantomale

Où elles n’ont de voix en leur propre histoire

 Jusqu’à   l’affirmation   de  leur  forme de vie.

Le      personnage   est    lui-même    le    nom

D’une       famille       ou    d’une     série    de

Personnages          qui             déclineront

Une     même                 problématique

Selon        plusieurs      versions

Comme     s’il s’agissait

D’un  héritage

Diversement

U-ti-li-sé.

cairn.info/revue-internationale-

de-philosophie-2011-2

 .

.

Fond/forme 

 .

Quand on a dit la femme on a tout dit et rien dit

Et par rapport aux hommes, il n’y aura pas  deux

Qui soient  complétement identique dans sa façon

D’être de s’habiller, de se mouvoir, de s’émouvoir,

Au point que certains les qualifieront fantaisistes.

.

La silhouette,  animée,  d’une  femme, inconnue

Habillée d’une robe longue, chaussée de souliers,

Probablement libre de rimer, rythmer à sa guise

Et semblant esquisser un pas de danse avec vous

Vous êtes bien face à elle, ne vous substituez pas !

.

 Textuels et illustrations  >>  

889 – Fête de la musique : faites de la musique !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Fête, faites la fête,

Curiosités grammaire

Belle phonétique de fait,

Évoquant toute musique !

La Fête de  la Musique  est

Institution internationale,

À laquelle  tout le monde,

Spontanément participe.

 .

L’on sort  dans  les rues,

Ou  l’on  résonne  en  bars,

En   do   ré  mi   fa   sol   la   si,

Tous debout, voire tous assis,

Tant  tous  les styles  jouent

Leurs  partitions,  et  dont

Certains    sont   dansants

Lors,  d’autres,   planants.

.

Et faites   propre musique

Et même si votre musique

Se répète on aimera autant

Beaucoup, passionnément !

Lors elle se joue dans les rues

Les cafés, ses salles,  podiums,

Ou, sur ici ou là, des planchers,

Afin de se bouger, ou de danser,

Du rock au reggae, jusqu’au rap,

Ou, de la country  aux claquettes,

De la salsa, au tango,  au musette :

Il y a de tout et pour tous les goûts.

.

Des chorales, cadencées,  à tue-tête,

Ajoutent les chants bretons à la fête,

En contrepoints des jeux classiques,

Improvisant mélimélos fantastiques

Où le jazz essaie  de se faire sa place

Discrète, dans les bars,  restaurants,

Tandis qu’airs irlandais  et sonnants

Font danser ceux qui  ne s’enlacent

 .

Depuis  trente ans,  cet art des rues

Hante les villes où anime quartiers,

Où une foule, familiale  ou bigarrée

S’en donne et à cœur joie d’écouter

Ambiance bon enfant, où se mêlent

Amateurs éclairés et professionnels,

Sous soleil parfois, si ce n’est  pluie,

Lors le ciel se met aussi de la partie.

.

On aime  ou ignore  ou  l’on déteste,

Mais c’est convivial  et sans conteste

On est très rarement déçu, ne le reste

Surtout si, pour elle, on  fait un geste.

   Je l’ai, vécu,  ai  senti vibrer chaque fois,

     Avec  des  rencontres  imprévues, parfois,

     Et c’est, aussi, cela,  la  Fête  de la musique,

     De croiser une foule aux  airs  bien mélodiques.

.

Extensions

 .

Faites de la musique, Fête de la musique :

Elle adoucira les mœurs et les cœurs par son plaisir

Partagé, gratuit et qui, à personne, ne nuit,

Même si elle se poursuit encore bonne partie de la nuit.

Une fête que personne ne songe à supprimer

Et à laquelle tout le monde essaye toujours de participer,

Sinon en tant qu’acteur, en tant qu’auditeur.

Ajoutez à cela qu’elle est comme annonciatrice de bel été

Tout proche et que le soleil est, le plus souvent,

Au rendez-vous, favorisant ainsi la musique en plein air.

.

De la musique avant toute chose,  et pour cela préfère l’impair

Professait Paul Verlaine, qui ne connaissait rien de cette fête !

Ici, au podium,  là  à une terrasse de café,

Là au coin aménagé en un café-concert

Quand ce n’est pas un  bout de jardin,

Ou une déambulation dans les rues !

Chacun y va de son instrument préféré, ses couplets, refrain,

Jusqu’à ce que la ville en fête, d’auditeurs, en ait fait le plein.

.

De la musique avant toute chose

Mais, pour cela … pas d’impairs :

Faut répéter à souhait pour la fête,

La rue n’est pas sa chambre d’échos

.

 Il y en a pour tous les styles, auditeurs,

Sur les grandes places, en rues, en cafés,

La ville se transforme en orchestre pluriel,

À défaut d’être symphonique : émotionnel !

.

Boissons coulent à flot … danses s’improvisent,

Certains déambulent comme des saltimbanques

Tard dans la nuit, notes, battements,  résonnent,

Comme tout un cœur de l’Humanité : en chœur.

.

Fragments

.

Musique

Art de combiner des sons d’après des règles

Qui sont variables selon les lieux et les époques,

D’organiser une durée avec des éléments sonores

Et productions de cet art, en sons et en œuvres.

Suite, ensemble de sons rappelant la musique.

Tel que bruit, harmonie, mélodie, murmure.

Derrière cet art, il y a aussi une science.

.

Les notions  et  les  signes :

Relatifs à la durée des sons ;

Relatifs à l’intensité des sons.

Relatifs à la hauteur  des sons.

.

Poésie : de la musique avant toute chose

Dit Mallarmé, et pour cela, préfère l’impair !

La musique traditionnelle celtique se joue à la harpe et non

avec des instruments à vent qui sont réservés à la guerre

ou la récréation.

Tout harpiste était capable de jouer selon trois modes : sommeil,

sourire,  lamentation.

La musique du rêve est teintée de joie et d’harmonie, accord parfait

entre le corps et l’esprit comme dans une danse. Image de l’unité

dans la diversité.

La musique peut être l’expression d’émotions ou de sentiments

que nous ressentons pour une personne chère avec laquelle

nous avons atteint une rare harmonie ou l’accord profond

que nous éprouvons entre les différentes instances

de notre personnalité.

 .

La pratique d’instrument de musique

En amateur, en loisirs, à temps perdu,

Est différente  de celle professionnelle,

Qui le pratique deux heures par jour !

.

En deux cas, il peut s’agir de passion

Le statut, le public n’est pas le même,

On se dira moins exigeant d’amateur,

Lors on ne payera pas pour l’écouter !

.

Y a pas de début ni de fin en musique,

Un enfant, primitif la pratique autant :

Il suffit d’acquérir rythmes et mélodies,

Après qu’importe sans, avec instrument.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Fête, faites la fête,

Curiosités grammaire

Belle phonétique de fait,

Évoquant toute musique !

La Fête de  la Musique  est

Institution internationale,

À laquelle  tout le monde,

Spontanément participe.

FÊTE DE

L’on sort  dans  les rues,

Ou  l’on  résonne  en  bars,

En   do   ré  mi   fa   sol   la   si,

Tous debout, voire tous assis,

Tant  tous  les styles  jouent

Leurs  partitions,  et  dont

Certains    sont   dansants

Lors,  d’autres,   planants.

LA MUSIQUE 

Et faites   propre musique

Et même si votre musique

Se répète on aimera autant

Beaucoup, passionnément !

Lors elle se joue dans les rues

Les cafés, ses salles,  podiums,

Ou, sur ici ou là, des planchers,

Afin de se bouger, ou de danser,

Du rock au reggae, jusqu’au rap,

Ou, de la country  aux claquettes,

De la salsa, au tango,  au musette :

Il y a de tout et pour tous les goûts.

FAITES DE

Des chorales, cadencées,  à tue-tête,

Ajoutent les chants bretons à la fête,

En contrepoints des jeux classiques,

Improvisant mélimélos fantastiques

Où le jazz essaie  de se faire sa place

Discrète, dans les bars,  restaurants,

Tandis qu’airs irlandais  et sonnants

Font danser ceux qui  ne s’enlacent

LA MUSIQUE 

Depuis  trente ans,  cet art des rues

Hante les villes où anime quartiers,

Où une foule, familiale ou bigarrée

S’en donne et à cœur joie d’écouter

Ambiance bon enfant, où se mêlent

Amateurs éclairés et professionnels,

Sous soleil parfois,  si ce n’est  pluie,

Lors le ciel se met   aussi de la partie.

On aime ou ignore        ou l’on déteste,

Mais c’est convivial        et sans conteste

On est très rarement       déçu,  ne le reste

Surtout si, pour elle,         on  fait un geste.

   Je l’ai, vécu,  ai  senti          vibrer chaque fois,

     Avec  des  rencontres             imprévues, parfois,

     Et c’est, aussi, cela,  la              Fête  de la musique,

     De croiser une foule aux                airs  bien mélodiques.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un instrument de musique,

 Probablement, oui mais lequel 

Je parierai pour une flûte droite

Et faite  en bois  plus  qu’en métal.

.

889 4

.

De la musique   avant toute chose,

Mais de la bonne tant qu’à faire,

Lors la fête de la musique sera

L’occasion pour jouer flûte.

 .

Symbolique

 .

Le langage

Musical est,

Pour une part,

Une représentation

De la réalité : le timbre

Instrument se substitue

À l’animal  et à son cri.

Langage musical a—il

Des vertus magiques ?

La musique proposerait

Une sorte d’enchantement

Du Monde comme avec

La  flûte : sans doute,

Si   l’on   considère  que

L’une  de  ses  fonctions  est

D’être aussi langage poétique.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

889 6

.

De la musique avant tout chose,

Mais de la bonne tant qu’à faire,

Et la fête de la musique  serait

L’occasion pour jouer de la flûte.

 .

 Symbolique 

 .

La Fête de la musique a lieu à travers le monde

Le 21 juin, le soir et la nuit jusqu’au lendemain matin.

.

Elle est actuellement célébrée dans une centaine de pays.

Divers festivals de musique participent  à la fête populaire.

.

Sous slogan homophone à son nom «Faites de la musique»,

Elle encourage les musiciens amateurs à se produire enfin

Et bénévolement dans les rues, les cafés, espaces publics.

.

De nombreux établissements sont autorisés à rester

Ouverts plus longtemps pour accueillir le public.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

De la musique avant toute chose, toutes les musiques,

Des plus douces, lyriques aux plus fortes, dynamiques

Faites et fête de la musique en  homophonie, en rue,

Il n’y a plus de pro ni d’amateur, tous musiciens égaux.

.

Une manif qui réconcilie au lieu de diviser ou fâcher

En plus européenne et en nombreux autres pays

Vous avez droit aux fausses notes et couacs

Si ce n’est sur le sol, ce sera la, sur le do :

Personne n’en tient rigueur, que merci.

.

Flûte alors, la fête de la musique est très gaie

Une fois l’an, toutes les musiques seront de sortie

Mêlant rimes, rythmes, mélodies, chant, chorale

Dans de mêmes et profonds et populaires élans :

Tout va pour le mieux et pour la forme et le fond.

.

Textuels et illustrations  >>  

888 – Laissez-moi vous imaginer, regarder !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Pouvoir deviner

Qui   est  quelqu’un

Rien qu’à le regarder,

Voire  lire  ses  pensées,

Et rien    qu’à     le   fixer,

Est tout un art consommé

D’une   forte   personnalité,

Tant, dans traits  du visage,

Quelques   traces, passages,

D’événements,  marquants,

Y seront à peine esquissées.

 À l’inverse, on devine alors

Que l’attrait n’ira pas  fort,

Comme si le magnétisme

Est d’ordre repoussant,

Assez pour être ami,

Pas  pour  amant,

Ni maintenant

Ni plus tard

Jamais.

 .

Laissez-moi  imaginer

Rien qu’à  vous regarder

Entendre, sentir, toucher

Vous  êtes plutôt ceci

Vous  n’êtes pas  cela

En vous, tout indique,

Vous êtes  sympathique.

Rien n’indique si sommes

Faits  pour nous entendre,

Juste nous écouter défendre

Point de vue femme  homme.

.

Laissez-moi, encore, vous imaginer. 

Dites, que  je ne suis pas  votre  type,

Pas même   son prototype.

Je vous  vois mieux, avec

Un être qui vous inspire,

Vous arrache un… soupir

Prometteur, sans échecs,

Car vous  cherchez  l’élu,

Qui  vous aura tant ému,

Que nul autre remplace,

Tant  vous l’êtes, tenace.

.

Laissez-moi, et toujours, vous  imaginer.

C’est vrai que je vous ennuie de le redire,

Vous allez me contredire,

Ne suis que potentiel ami

Absent vos premiers soucis

Et qui vous préoccupent ici,

Ne suis pas âmesœur, nenni,

Pour vous, ne suis que fantôme

À qui manque juste,  ce petit rien

Qui fait que tout devient de magie

Alors qu’on ne s’est encore rien dit.

.

Extensions

.

Laissez-moi … imaginer : l’on imagine les gens

Avant de les voir et même après les avoir vu !

Il nous est impossible, en tous improbable,

De voir les gens tels qu’ils sont vraiment !

Il y a toujours la comparaison avec ceux

Que l’on a connu auparavant, et parfois

Une projection de quelqu’un de précis,

Ayant trait à sa famille, ou, à ses amis.

L’œil comme appareil photographique

Fait bien sûr la différence, rend unique

Et rendra, identifiable, chaque personne

Que l’on rencontre mais le cerveau rajoute

Soustrait des traits, ramène l’inconnu au connu.

Tous les japonais se ressemblent pour un français ;

Tous les français se ressemblent pour un japonais

Mais peu à peu des différences se font jour et l’on

Reconnait, mieux même notre imagination est

Susceptible de nous jouer encore ses tours.

C’est le même : je ne sais pas alors même

On reconnait sa propre femme, de dos,

Rien qu’à son pas, silhouette, allure.

.

Imaginez quelqu’un, quelqu’une, est projeter sur lui, sur elle,

Des attributs physiques, qualités, que l’on souhaite trouver,

Et dès que l’on rencontrerait un portait qui ressemblerait

On pensera qu’il ou elle correspond à ce qu’on cherche !

Ressembler à ne veut pas dire être tout à fait comme

Celui qui ne ressemble à personne est-il un original,

Ou simplement quelqu’un qui n’est pas un modèle.

.

On peut bien avoir l’air, mais pas  la manière,

Disaient, des gens fortunés, nos grand-mères,

On peut avoir l’air être sûr de soi, de son fait,

Donnant le change, sans moindre argument.

.

Dans un couple, allez savoir qui dominerait

L’autre : pas évident malgré les apparences.

Il faut du temps et beaucoup d’observation,

Pour connaitre au-delà propres projections.

.

Les mimiques et les postures s’avèreront être

Significatives sur tempérament, personnalité

Tant s’il y a contradiction avec ce qu’ils disent

Il faudra se méfier de personnages, trompeurs.

.

Certains se fieront davantage à leurs intuitions :

Celui-là, celle-là, je ne sais pas, je ne le sens pas !

Une onde imperceptible entrerait en résonnance,

Qui, avec lui, avec elle, ne ferait pas consonances !

.

Fragments 

.

On ne fait pas que voir, regarder

L’autre en face de soi, le dévisager

On se projette, on s’identifie à lui,

Et on transfère part d’imaginaire.

.

Différence de perception, jugement

Entre le ou la voir sur média photo

Et en interaction directe avec vous,

Où micro signaux vous renseignent.

.

On peut imaginer l’autre, l’entendant,

C’est le cas, au téléphone ou à la radio

Si on le voit et qu’on ne le connait pas

On est souvent surpris du déphasage !

.

En lisant auteur qui n’est pas célèbre,

On peut aussi l’imaginer et l’incarner :

De là à dire qu’il est grand, fort, jeune,

Il peut être tout autant, petit et vieux !

.

Par ailleurs l’air ne fait pas la chanson,

Belle analogie pour dire : on est surpris.

Parlez-en à ceux qui fréquentent les sites

De rencontres, idéal est souvent menteur.

.

Alors t’imaginer, oui, comme personnage

Comme personne réelle, je m’y risquerai :

Il y aura trop de distorsion entre images :

Celle que tu es et celle que j’ai rêvé de toi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pouvoir deviner

Qui   est  quelqu’un

Rien qu’à le regarder,

Voire  lire  ses  pensées,

Et rien    qu’à     le   fixer,

Est tout un art consommé

D’une   forte   personnalité,

Tant, dans traits  du visage,

Quelques   traces, passages,

D’événements,  marquants,

Y seront  à peine esquissées.  

 À l’inverse,  on devine alors

Que l’attrait n’ira pas  fort,

Comme si le magnétisme

Est d’ordre repoussant,

Assez, pour être ami,

Pas  pour  amant,

Ni maintenant

Ni plus tard

Jamais..

.

************************

************************

.

Laissez   L moi  imaginer

Rien qu’à  A   vous regarder

Entendre    I   sentir, toucher

Vous            S  êtes plutôt ceci

Vous             S   n’êtes pas cela

En vous         E     tout indique,

Vous êtes        Z    sympathique.

Rien n’indique  –        si sommes

Faits pour nous    M     entendre,

Juste nous écouter  O     défendre

Point de vue femme    I    homme.

Laissez-moi, encore, vous imaginer. 

Dites, que  je ne suis pas  votre  type,

Pas même  *         son prototype.

Je vous     I      vois mieux, avec

Un être  M         qui vous inspire,

Vous   A      arrache un… soupir

Pro    G     metteur, sans échecs,

Car    I        vous cherchez l’élu,

Qui    N       vous aura tant ému,

Que   E        nul autre remplace,

Tant   R         vous l’êtes, tenace.

Laissez-moi, et toujours, vous  imaginer.

C’est vrai que je vous ennuie de le redire,

Et vous allez me  *  contredire,

Ne suis que  R      potentiel ami

Absent vos    E  premiers soucis

Qui vous pré   G       occupent ici,

Ne suis pas âme A     sœur, nenni,

Pour vous, ne suis  R   que fantôme

À qui manque juste,   D  ce petit rien

Qui fait que tout devient   E  de magie

Alors qu’on ne s’est encore   R  rien dit.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une base et puis une tour,

Deux plateformes, lanterne :

C’est la perception du phare 

Qui éclaire mon interprétation !

.

888 4

.

Il  y  a  toujours  une  déformation

 Entre perception et interprétation

De ce point de vue l’on ne saurait si

Ce phare est sur terre ou sur mer.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui guidera les hommes.

.

Tout phare   indique une

Direction, un sens sacré,

Et, à l’instar  de  la  tour,

Il  affirme  sa  verticalité.

.

Cette construction possède

Cependant  un sens opposé

Elle est faite  pour être vue

Alors que la tour  est avant

Tout  faite pour voir au loin.

Le phare est porteur de lumière.

tristan-moir.fr/phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

888 6

.

Il y a toujours une déformation

 Entre perception et interprétation

Ça dépendra de l’émotion, de l’action

Tout autant que de jugement personnel.

  .

Symbolique 

 .

Lors

Toutes nos

 Perceptions

 Du   sens  peuvent

 Comporter   une   part

De projection, ou une part

Distorsion,   dues aux qualités

Et aux limites de celui qui évalue.

L’hypothèse d’’autonomie, régularité,

Voire même d’intentionnalité de l’esprit,

Ne serait pas  qu’une  affaire  intellectuelle,

Car le chercheur ne découvrirait bien souvent

Que ce qu’il croit savoir,     ou voire présuppose !

L’adhésion à ce constat jungien,  ne serait rien sans

L’émotion, qui accompagne toute nouvelle expérience.

Modifié, cairn.info/revue

  .

.

Fond/forme 

 .

Les phares avec deux tourelles sont peu communs

C’est peut-être juste pour tester notre perception

Mais pourquoi leurs modèles seraient-ils contraints

Un peu de liberté, fantaisie, comme en versification:

.

Ajoute de l’intérêt ou nous soustrait de la monotonie

Cela dit, rien à voir entre une personne et un phare,

Regarder quelqu’un c’est le distinguer de tout autre.

.

On ne le voit en tant que tel que si on le connait bien

Et lors on n’a plus besoin de le différencier d’autre

La reconnaissance sera immédiate et sans erreur

Si on ne connait pas il faudra coder différences.

.

Textuels et illustrations  >> 

887 – Alphabétisme, illettrisme : quelle langue !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’illettrisme n’est pas l’analphabétisme

Les mots nécessitent  la maitrise  du langage

Ou servent à stigmatiser   le défaut ou manque

L’on en est plus à cette contra diction près.

.

Illettrisme : des gens ont fréquenté l’école

Appris à lire, appris  à écrire et à compter

Mais, par la suite, ils n’ont plus pratiqué,

Se retrouvent, en plus, en pays étranger.

.

Double manque  et double peine à subir

À qui la faute : la leur, à l’école, la société

Le Stage de rattrapage remettra sur rails

Mais parfois, le train à nouveau déraille.

.

Illettrisme : conséquence échec scolaire,

Qui rejaillit en boucle sur une vie entière

Maintient gens dans l’ignorance, misère

Et parfois tard,  il n’y a plus rien à faire.

.

2013 déclarée  Année de l’illettrisme»

Mais combien  d’effets  aura-t-elle

Pour  réduire  les trois  millions

De français,  aujourd’hui, illettrés.

.

Tant l’analphabète, n’a, ni appris à lire

Ni à écrire, ni à décrypter  ni à compter

L’illettré aurait acquis  quelques bases,

Mais  les a oubliés  à la sortie de l’école.

.

Par faute, les avoir  réutilisés, améliorés

Presque un français  sur dix se trouverait

Grande difficulté à  traiter divers papiers

Pour faire achats, ou  payer  ses factures

Pour lire journaux, ou  panneaux d’infos

Et  bien pire même, consignes sécurité.

Car  peut-on vivre    dans  une  société

Rendue numérisée voire internetisée

Sans lire, ni écrire et sans compter.

.

Cela nous parait impossible,

Pourtant combien d’illettrés

En ramant le feront  et peu fiers,

Avec de la peine et de la misère.

 Le mal se situe, le plus  souvent,

À la racine maternelle primaire.

.

Il en ressort qu’à l’âge quatorze ans,

Lorsqu’on les met en  apprentissage

Pour un futur métier,  n’apprennent,

Ils  ne  retiennent, que   le   minimum

Requis pour travailler, autant au foyer.

.

Suite à deux, trois  années de chômage,

Faute d’une  insertion  professionnelle,

Leur dérive sociale finirait par effacer,

Tout ou partie de leur maigre acquis.

.

Voilà comment, d’un élève en retard,

On ferait, un jour un illettré de plus,

La faute à tout le monde, personne.

.

Extensions 

.

À qui la faute : en vrai, à tout le monde et à personne.

Qui n’a pas appris une langue étrangère, au collège,

Et, faute de l’avoir pratiqué, n’aura pas entretenu

L’acquis antérieur, au final l’aura même oublié.

Sommes-nous égaux à l’école : certains ont

Plus de facilité à apprendre que d’autres

Cela est  d’autant plus vrai  si la famille

Renforce  l’entrainement  à la maison.

L’école n’est pas tout, ne fait pas tout :

Il y a une autre vie  en dehors et après :

C’est toute l’interaction avec les proches,

Avec les gens, les employeurs, et la société

Qui participera de notre culture individuelle.

.

Littératie est «l’aptitude à comprendre et utiliser information écrite

Dans la vie courante, à la maison, au travail et en collectivité en vue

D’atteindre un but personnel, d’étendre, connaissances, capacités.»

Plus large que savoir lire, écrire, compter : se débrouiller en société

Les chiffres avoisinent près de la moitié de la population française.

.

Tout le monde sait bien ce que c’est qu’un lettré :

L’illettrisme n’est pas le contraire ni analphabète,

On a su lire, écrire et compter en l’école primaire,

Faute de maintenir pratique, on a fini par oublier.

.

Il y aura les dyslexiques  qui inverseront  les mots,

Il y aura les traducteurs  orthographe phonétique,

Il y aura qui ne respecteraient pas  la  grammaire,

Il y a ceux qui seraient doués à l’oral, nul à l’écrit !

.

Puis il y a les illettrés des applications numériques

Pour remplir formulaires … la croix et la bannière,

Tant à la moindre erreur, c’est la panique entière,

On dit c’était mieux avant, plus simple, pratique.

.

Fragments 

.

Le mot est fait de quelques lettres

La phrase est faite den oms, verbe, adjectifs

Le paragraphe est fait de phrases qui s’enchainent

Le texte est construction : récit, roman, essai, poésie

Pour arriver à expression, dernier registre, avec style

Il faudra déjà commencer par maitriser le premier

Il se trouve que certains l’ont acquis, puis perdu :

Ils se retrouvent soit analphabète, soit illettré.

.

Je ne vous parle pas fautes d’orthographe,

D’accent, voire d’accord pluriel, verbaux

Ils ne savant écrire,  ils ont tout faux,

Même pas concevoir leur épitaphe.

Ça n’a pas à voir avec intelligence,

Ce sont parfois des manuels experts

C’est juste qu’ils auront laissé tomber

L’apprentissage scolaire, trop décrochés

Et qu’ils en ont besoin dans leurs métiers.

.

Savoir lire, écrire et compter ne suffira pas

À s’en sortir dans notre société, internetisée.

Nombre de démarches, formulaires à remplir,

Nécessite une bonne compréhension des choses

Une case, mal cochée ou un nombre, mal calculé

Et vous voilà mis de côté, éliminée et voire oublié.

L’illettrisme est un mal structurel dans une société

Les correcteurs, traducteurs et autres facilitateurs

Ne peuvent se substituer totalement à l’ignorance.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’illettrisme n’est pas l’analphabétisme ————-

 Les mots nécessitent  la maitrise  du langage——–

   Ou servent à stigmatiser   le défaut ou manque——-

  L’on en est plus à cette    A   contra diction près. —-

Illettrisme : des gens      L   ont fréquenté l’école

Appris à lire, appris       P      à écrire et à compter

 Mais, par la suite,        H      ils n’ont plus pratiqué

Se retrouvent, en       A          plus, en pays étranger.

  Double manque       B           et double peine à subir

    À qui la faute :        E              la leur, l’école, société —

    Stage de rattra      T              page remettra sur rails

    Mais parfois le     I              train à nouveau déraille. —

    Illettrisme, con   S              séquence échec scolaire

    Qui rejaillit en   M      boucle sur une vie entière ——

   Maintient gens E  dans l’ignorance  et misère ——–

   Et parfois tard,  et, il n’y a plus rien à faire. ———–

2013 déclarée  «Année de l’illettrisme» ————-

Mais combien  d’effets  aura-t-elle ——————-

Pour réduire  les trois millions ———————–

 De français,  aujourd’hui, illettrés. ——————-

.

Tant l’analphabète, n’a, ni appris à lire —————

   Ni à écrire, ni à décrypter   *   ni à compter ————-

           L’illettré aura acquis           I       quelques bases ————-

               Mais les a oubliés à            L        la sortie d’l’école, ————-

                Par faute, les avoir            L       réutilisés, améliorés ————

            Presque un français         E        sur dix se trouverait  ——–

                Grande difficulté à           T         traiter divers papiers ———-

                Pour faire achats,            T        ou payer ses factures ———–

               Pour lire journaux,         R        ou  panneaux  d’infos ———-

            Et bien pire même,         I         consignes sécurité. ———–

              Car peut-on vivre           S         dans  une  société ————–

          Rendue numérisée       M        voire internetisée ————

    Sans lire, ni écrire,       E        et sans compter. ———-

  Cela nous parait           *       impossible, —————-

   Pourtant combien       *     d’illettrés ———————

En ramant le feront  et peu fiers, —-  —————–

Avec de la peine et de la misère. ———————–

.

**********************************************

 .

Le mal se             situe,    *       le plus             souvent,

À la racine          mater  Q        nelle            primaire.

Il en ressort         qu’à    U     l’âge        quatorze ans,

Lorsqu’on les        met   E       en         apprentissage

Pour un futur         mé   L  tier      ils n’apprennent,

Ils ne retiennent,          L             que le  minimum

Requis pour travail     E        ler autant au foyer

Suite à deux, trois        *      années de chômage,

Faute d’une inser        L    tion professionnelle,

Leur dérive sociale    A     finirait par effacer,

Tout ou partie de      N    leur maigre acquis.

Voilà comment, d’    G    un élève en retard,

On ferait, un jour    U    un illettré de plus,

La faute à tout le    E   monde, personne.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ah ! Un B, c’est bon, c’est bien,

Avec un entonnoir juste dessous

Pour recevoir moult lettres en B

Qui sont beaux et qui sont bien.

.

887 4

.

Évocation

.

On aurait pu choisir  A ou C ou D, etc.

Chaque lettre est marqueur d’illettrisme

Aussi chaque forme épousera même fond.

B comme bêtise, B comme bonheur

Ou B comme Béatrice… Bernard :

Ou autant de mots… communs, et

Propres, commençant par lettre B.

 .

Symbolique   

 .

Pour saisir symbolisme des lettres,

     Il est pertinent de remarquer comment

                L’homme a mis les lettres en correspondance

                   Avec d’autres éléments de domaines analogues

                        (Comme des figures géométriques, sons, couleurs)

                      Ou comment fonctionnent certaines synesthésies

                (Identifications entre une sensation de forme

           Et une sensation de couleur, une sensation

   De son et une sensation de couleur…).

         Il y a deux niveaux dans  l’art de décoder

               Identifier et interpréter le symbole, le code :

                 Il y aura le déchiffrage puis  le    décryptage :

              Quand on déchiffre, on connaît bien le code 

         Quand on décrypte : on ne le connaît pas.

        fr.wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_lettres

 

.

Fond

.

Evocation 

.

887 6

.

Ou autant de mots communs, et

Propres, commençant par un S

Comme sensation, comme soi,

Ou encore voire comme sexe.

 .

Symbolique 

 .

Le mot  est  un symbole  que  l’on utilise

Pour exprimer sa pensée ou intention,

Ou  pour décrire  ce que l’on ressent,

Mais n’est pas la chose elle-même !

Beaucoup  se laisseront  avoir par

La force du mot et toute la charge

Émotionnelle  qu’il peut  contenir.

 

Grandissant, le mot  peut prendre

Un poids, énorme, dans notre vie !

Les mots que l’on emploie n’ont pas

La même signification … pour tous :

Par  exemple « beaucoup »  signifiera

Une telle quantité, chez  une  personne,

Autre quantité pour une autre personne.

Modifié, source : leducationspirituelle.overblog.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Un mot est une suite de lettres, signifiante

Tout autant que  polysémique, accordante,

Il a une racine, un préfixe, voire un  suffixe

Et cela donne versification des plus mixtes :

Avec cette forme de lettre, B, par exemple

Qui colle au fond : analphabète, illettré,

Étant deux mots de caractères … divers,

Les mots causent et guérissent les maux.

.

Cause toujours, tu m’intéresse, est sourd,

Guérison avec des mots, seront remèdes.

On  ne peut  se contenter  du mot à mot :

La pensée est un enchainement de mots.

.

Textuels et illustrations  >> 

886 – La désillusion, la déception, puis la rage

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

La désillusion est toujours à la hauteur

D’attente du résultat  qu’on a espéré,

Fonction  de la confiance  accordée

Et qui en réalité, vient de tomber.

S’en suit déception, être trompé.

     .

Comment cela peut-il m’arriver

On s’était mis d’accord, promis

Voilà que  contraire  se produit.

C’est très grave, désormais, fini.

     .

Dernière fois sur faux compromis

Ou c’est pas grave, on se rattrapera

On sera plus vigilant, prochaine fois.

     .

Question  contrat, rédigé, précis, signé

En équation, relation    interpersonnelle,

Lors, tout  peut  se  renégocier,  pour   qui

Ne fermerait pas, la porte, à la  diplomatie !

     .

De désillusion, en déception …..  jusqu’à  la rage,

Tout le monde sait bien à quoi sert cette allusion,

En cette expression «découvrir le pot aux roses.»

     .

Avant, l’on ne soupçonnerait même pas, la chose,

Et  voilà  qu’elle vous saute, à la figure, en action.

Peu importe de quoi il s’agit et de la part de qui,

Premier effet ressenti, après première surprise

Est totale désillusion, y a anguille sous roche,

Où il devait y a avoir amour, y a que profit.

     .

Mais à qui profite le crime, et quel en est

Ou en sont les victimes à degrés divers,

Le pot aux roses se vide  de ses fleurs

Ne laissant, aux autres, que pleurs !

     .

La déception  est si forte, immense,

Qu’elle ébranle  toutes les confiances

En soi, en l’autre, parents, entourages,

Va même déclencher une véritable rage.

     .

Rage être trompé, spolié sur toute la ligne

Rage de ne pouvoir rien faire, pour obtenir

Réparation sur le champ comme en un duel

Rage que la Justice ne puisse saisir l’affaire !

     .

Face à la situation… deux attitudes opposées :

L’on passe l’éponge  au rayon  pertes  et profits,

Ou  l’on  s’acharne, ou  on  lutte, pour  punitions,

Il y a un prix  à payer,  y compris   pour  le  pardon.

   .  

Si  chacun   réagit,  à  sa manière, réagit  à  sa façon,

En tirant  un  trait dessus,   ou  entrainant  un  boulet,

On  ne  pourra, revenir  en  arrière,    une fois  cela  fait,

L’essentiel demeurerait alors  de ne pas se pourrir la vie !

.

Extensions 

 .

Il vaut mieux rebondir ailleurs,

Sur autre chose que catastropher.

Je ne suis sûr que d’une seule chose :

Prochaine fois, me méfierai davantage.

Il faut bien qu’expérience serve au moins

À quelque chose de positif, sinon…d’aversif.

.

Désillusion prise de conscience d’écart entre attente et réalité

Et rage est une action violente pour se venger d’une déception

Si certains sont encore tout rempli d’illusions quant à l’amour,

D’autres n’en ont plus, ou n’en ont jamais eu, n’attendent rien.

On peut avoir l’illusion de ne pas en avoir, puis s’en créer une.

Elles ont tapies en nous, attendant l’occasion pour se révéler

Comme toutes nos maladies sur terrain devenant propice.

.

De désillusion en désillusion quant à leurs amours,

Certains finiraient par abandonner toute tentative

Se disant qu’il n’y a pas un pour racheter l’autre,

Ils enragent à l’intérieur et s’en font une raison.

.

Parfois une désillusion est plus que prévisible

Ça ne colle pas du tout à moins d’un miracle

Il suffirait de prendre l’avis de son cénacle,

Pour se rendre compte de la fausse cible !

.

Question d’ego, d’orgueil, d’humiliation

Ou simplement, de n’avoir pas vu venir,

Aveugle et sourd, devenus  par l’amour,

Et se croire le seul, à qui cela est arrivé.

.

Fragments

.

La déception

Fait suite à une maladresse

On s’attend à tourner vase parfait,

Voilà que ses formes s’affaissent en tas,

On est loin du projet initial … on est mal.

.

La désillusion

Est liée à un grand espoir

De réussite après dépense énergie

Qui, par aucun bon résultat, n’en finit

On ne s’en remet pas… ne comprend pas.

.

La rage est colère

Qui monte, très vite, en soi,

Et que l’on ne pourra plus contrôler,

On ne fait plus rien, envoie tout promener

Faut reprendre son souffle pour se calmer.

.

L’expression connue

« Tomber de mal en pis » reflète bien

La descente en enfer que l’on a vécu tous,

À un moment ou un autre, voire nombreux

De notre vie et pour diverses raisons, choses.

.

Il est de même courant

Pour une grande course au tiercé,

On avait parié sur un poulain prometteur

Et voilà qu’il de défausse comme un tocard

On a perdu l’espoir et belle somme d’argent.

.

Quant au grand amour,

Faut-il l’évoquer, tellement fréquent

Ne s’agit plus désillusion, déception, rage,

Mais de blessure au cœur, non cicatrisable,

Qui ne nous laisserait qu’amertume à venir.

.

N’oubliez celle d’écrivain

Les récits, romans, en seraient pleins

Il faut donc bien s’en protéger d’avance

Tant de carrières ont été brisées sur échec,

Que pour en parler pourquoi, je me sens sec.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

La désillusion est toujours à la hauteur

D’attente du résultat  qu’on a espéré,

Fonction  de la confiance  accordée

Et qui en réalité, vient de tomber.

S’en suit déception, être trompé.

Comment cela peut-il m’arriver

On s’était mis d’accord, promis

Voilà que  contraire  se produit.

C’est très grave, désormais, fini.

Dernière fois sur faux compromis

Ou c’est pas grave, on se rattrapera

On sera plus vigilant, prochaine fois.

Question  contrat, rédigé, précis, signé

En équation, relation    interpersonnelle,

Lors, tout  peut  se  renégocier,  pour   qui

Ne fermerait pas, la porte, à la  diplomatie !

.

*******************************************

********************************************

.

DÉSILLUSION

De désillusion, en déception …..  jusqu’à  la rage,

Tout le monde sait bien à quoi sert cette allusion,

En cette expression «découvrir le pot aux roses.»

Avant, l’on ne soupçonnerait même pas, la chose,

Et  voilà  qu’elle vous saute, à la figure, en action.

Peu importe de quoi il s’agit et de la part de qui,

Premier effet ressenti, après première surprise

Est totale désillusion, y a anguille sous roche,

Où il devait y a avoir amour, y a que profit.

Mais à qui profite le crime, et quel en est

Ou en sont les victimes à degrés divers,

Le pot aux roses se vide  de ses fleurs

Ne laissant, aux autres, que pleur!

..……. PUIS DÉCEPTION ……..

La déception  est si forte, immense,

Qu’elle ébranle  toutes les confiances

En soi, en l’autre, parents, entourages,

Va même déclencher une véritable rage.

Rage être trompé, spolié sur toute la ligne

Rage de ne pouvoir rien faire, pour obtenir

Réparation sur le champ comme en un duel

Rage que la Justice ne puisse saisir l’affaire !

Face à la situation… deux attitudes opposées :

L’on passe l’éponge  au rayon  pertes  et profits,

Ou  l’on  s’acharne, ou  on  lutte, pour  punitions,

Il y a un prix  à payer,  y compris   pour  le  pardon.

Si  chacun   réagit,  à  sa manière, réagit  à  sa façon,

En tirant  un  trait dessus,   ou  entrainant  un  boulet,

On  ne  pourra, revenir  en  arrière,    une fois  cela  fait,

L’essentiel demeurerait alors  de ne pas se pourrir la vie !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une poterie en cours de tournage

Avec un chapeau, ou un bouchon,

Et avec sa main,  juste au-dessus,

Désillusion aux premiers essais !

.

886 4

.

Poterie en cours de façonnage tour de potier

Mais autant tour de main

Un simple geste trop gauche et le pot penche,

Ça requiert main adroite.

La poterie est un art tour de potier

Au début, ce n’est que suite désillusion,

Déception, rage, avant maitrise parfaite.

 .

Symbolique

.

Un    tour   de   potier    est,

Dans le domaine  de la poterie,

Une machine très utilisée dans la

Création de céramiques arrondies.

La poterie  en colombins  demeure

Une technique primitive dans l’art

De  la  céramique  importée  des

Amériques  après  découverte

Par    Christophe      Colomb.

Potier  solidarise   colombins

En les pressant  les uns contre

Les autres  et puis lisse la surface

Au fur et à mesure que s’élève la pièce.

Ce façonnage rend la poterie plus solide.

wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

886 6

.

Désillusion quand on croyait

Le tournage facile et déception

 Au résultat final, et rage de ne

Pas s’améliorer après échecs !

 .

Symbolique 

 .

Désillusion :

«Quel affreux désordre de sentiments

C’est le mica non c’est la Mi-Carême

Quel affreux désordre de sentiments

Où sont les amis où sont les amants.

 

Les uns dans le foin d’autres à la crème

On se dit amis on est diamants

Les uns dans le foin d’autres à la crème

On est dit amants quelle erreur extrême

Électro-aimants me suive qui m’aime

Enfer et tourments, c’est l’Ami Carême »

Modifié, Wikipoemes/poemes/louis-aragon

 .

.

Fond/forme 

Une première étape, vers sa déception,

Est la désillusion qui décillera les yeux

 «Enfers et tourments» nous dirait Aragon.

Mais qui ne l’a connu dès le plus jeune âge

Parfois très fort jusqu’à provoquer sa rage

D’avoir été trompé, voire vilipendé, à foison

Et l’on aura  beau faire et refaire, attention,

Rien ne garantit que cela ne se reproduise :

Malgré tout doute, méfiance aide un  peu !

.

Tour du potier est un instrument précieux

Mais le tour de main  demeure indispensable,

Pour réaliser ce que l’on souhaite, et au mieux,

Sinon c’est la désillusion, il faut recommencer.

.

 Rythme du tour est contraint mais la rime libre

La main lui imprime son doigté, et sa volonté,

Mais comme il s’agit, ici, du «pot aux roses»,

La forme n’est pas assez  conforme au fond,

La déception et la rage, viennent d’ailleurs.   

.

Textuels et illustrations  >>

885 – Confiance, réserve, sont contradictoires

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Entre trop naïf,

Voire trop inconscient

Trop parano, ou trop méfiant,

Il doit y avoir un point d’équilibre

Où l’on se sentirait protégé, et libre !

S’ouvrir au monde, à mondialisation,

Est belle idée générosité loin de tout

Protectionnisme, égocentrisme

Peut vous couter cher,

Peut vous appauvrir.

.

Crise financière,  crise économique  et crise sociale

Partout c’est la panique, partout, c’est la dégringolade,

Perte de repère,  perte de confiance dans  propre  avenir

Il en est ainsi,  pour l’homme,  comme    pour  la société,

Tant l’homme   subit un certain nombre  de  paradoxes,

Qui le mettront  au  centre   de  plusieurs    tourbillons,

Avec une logique et avec des exigences contradictoires

Où la moindre  confiance est exclue  administration.

.

Et cela pourrait paraitre  une contradiction interne

Que de tendre une des mains vers le vaste monde

En conservant l’autre  pour bien  vous défendre,

Confiance, réserve sont inséparables en relations.

S’ouvrir est nécessaire pour se mettre au diapason

Des autres au risque d’être dépassé, ignoré, exclus.

Principe du commerce est communiquer, négocier.

.

La crise a révélé danger trop s’ouvrir, se délocaliser,

Lors considérant pays pauvre comme une ressource

À disposition pour  production vers  consommation

Quand  la  balance  commerciale   est  déficitaire.

.

Des pays, endettés,  feront les frais  de la crise,

Ils n’ont de quoi payer leurs achats extérieurs,

S’ouvrir au monde : ce, tout en s’en protégeant

Demeure beaucoup plus facile à dire qu’à faire,

Lors les relations économiques ou personnelles

Deviennent, aujourd’hui  des  plus   complexes

De plus  en  plus  par  des lois d’État, régentées

Tant et si bien ne permettent plus de produire.

.

 Mais  ce qui est vrai  pour le secteur économie

L’est aussi et surprenant pour la psychologie,

Impossible de faire confiance, totale, aveugle,

À quelque uns  qui mènent, souvent, à l’excès

De  domination  ou  de  profit, à  vos  dépens,

L’égalité est  le  maitre  mot, égalité  de quoi !

.

Si deux parties  ne sont pas  de mêmes niveaux

Ni de même statut, l’un sait  mais l’autre  pas,

L’un a et l’autre pas,  l’un peut et l’autre pas.

Celui qui demande est position de faiblesse

Par rapport à  celui qui offre  ses services,

Car une contrepartie, même dissimulée,

Avantage psychologique économique.

.

Extensions 

.

Les États-Unis, s’ils aident un pays plus pauvre,

Lui prête ses conseillers, et puis ses industriels

Et ses banquiers  qui finissent  par s’installer

Chez lui et même gouverner dans l’ombre.

Toute dette est dépendance qui peut se

Retourner contre soi, un prêt n’en est

Plus un si les intérêts s’accumulent,

Ou si la situation se dégrade, à être

Incapable de  rembourser le capital.

C’est la Grèce, aujourd’hui, et ce sont

D’autres pays demain par effet domino.

Confiance dans les prêts si c’est nécessité,

Méfiance d’effets pervers, et de non-retour.

S’ouvrir au monde, mais, en s’en protégeant,

Car relations économiques et interpersonnelles

Deviennent de plus en plus complexes, régentées.

.

La confiance est le contraire de la réserve, méfiance, préalable

Elle permet un échange, voire une action, en un climat aimable.

La confiance est aussi s’appuyer les uns sur les autres fermement

En termes de solidarité, pour faire une chose, un projet, ensemble.

La confiance est aussi l’engagement, on ne revient sur sa promesse.

.

La confiance, comme chacun sait, ne se décrète pas :

Elle vient du fond de son être tout entier ou ne vient pas

L’on restera sur sa réserve, attentif au moindre accrochage,

Que l’on soit animal ou humain, que l’on soit fou ou sage !

.

Ne dit-on  pas, des fois : « la confiance règne !»,

Pour notre tranquillité,   elle reste souveraine :

C’est les yeux fermés, que l’on suit quelqu’un,

On sait que ce qu’il fait, est pour notre bien.

.

La réserve est attentive, parfois susceptible,

On demeure sur le qui-vive, on ne se livre pas

On observe tout avant de faire quoi que ce soit

Tant l’autre, pour le suivre se doit d’être crédible.

.

Fragments

 .

La confiance est la base, est la clef,

D’une relation, qu’on vivra sereine.

.

La méfiance ou la réserve, le verrou

Qui empêche d’ouvrir cœur, esprit.

.

On ne peut se fier à tout le monde,

Ce serait naïveté ou inconscience !

.

Certains  ne se lieront  à personne,

Par peur d’être trompé, manipulé.

.

L’image du parfum évoque  plaisir

S’il sent mauvais : rejet, répulsion

.

Le parfum peut créer la confiance,

Il s’adresse au nez et l’inconscient.

.

Quand on se méfie  de  quelqu’un,

On dit, ça pue  ou il sent mauvais.

.

Même  la forme du flacon, influera

Si elle est pointue, ça sent pas bon.

.

Pour avoir un peu confiance en vous,

Commencez par me mettre au parfum.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Entre trop naïf,

Voire trop inconscient

Trop parano, ou trop méfiant,

Il doit y avoir un point d’équilibre

Où l’on se sentirait protégé, et libre !

S’ouvrir au monde, à mondialisation,

Est belle idée générosité loin de tout

Protectionnisme, égocentrisme

Peut vous couter cher,

Peut vous appauvrir.

Crise financière,  *           crise économique,       *   et crise sociale

Partout c’est la   C     panique, partout, c’est       C  la dégringolade,

Perte de repère,   perte de confiance dans     O   propre    avenir

Il en est ainsi,     N    pour l’homme,  comme     N  pour  la société,

Tant l’homme      F    subit un certain nombre  F     de paradoxes,

Qui le mettront    I   au  centre   de  plusieurs   I         tourbillons,

Avec une logique  A     et avec des exigences    A  contradictoires

Où la moindre       N    confiance est exclue     N administration.

Et cela pourrait     C   paraitre  une contra     C  diction interne

Que de tendre        E    une des mains vers     E   le vaste monde

En en conservant    *      l’autre, pour bien     *    vous défendre,

Confiance, réserve  R    sont inséparables     R   dans relations.

S’ouvrir est néces   É   saire pour se mettre  É      au diapason

Des autres au ris        que d’être dépassé  S   ignoré, exclus.

Principe du com    E  merce est communi   E quer, négocier.

La crise a révélé     R  danger trop s’ouvrir  R   se délocaliser,

Lors considérant    V  pays pauvre comme  V   une ressource

À disposition pour E     production vers     E consommation

Quand la balance     :      commerciale est    :        déficitaire,

Des pays endettés    É      feront les frais      É       de la crise

Ils n’ont de quoi       C    payer leurs achats  C      extérieurs

S’ouvrir au monde   H     et ce, tout en s’en   H   protégeant

Demeure beaucoup  A       plus facile à dire   A    qu’à faire,

Lors les relations,         économiques ou   N personnelle

Deviennent, au       G     jourd’hui des plus   G  complexes

De plus en plus     E       par des lois d’État   E   régentées

Tant et si bien     *    ne permettent plus de  *  produire.

 Mais ce qui       O  est vrai pour le secteur  O économie

L’est aussi       P   et surprenant pour psy  P chologie,

Impossible    P de faire confiance, totale  P  aveugle,

À quelque   O  uns qui mènent souvent  O  à l’excès

De domi   S  nation ou de profit, à vos  S   dépens.

L’égalité É est le maitre mot, égalité  É de quoi !

Si deux parties  ne sont pas  de mêmes niveaux

Ni de même statut, l’un sait  mais l’autre  pas,

L’un a et l’autre pas,  l’un peut et l’autre pas.

Celui qui demande est position de faiblesse

Par rapport à  celui qui offre  ses services,

Car une contrepartie, même dissimulée,

Avantage psychologique économique.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une tête et un corps, pourquoi pas,

Un bel objet posé sur son piédestal

Panneau information, orientation

Séduction flacon de parfum ?

.

.

Un parfum qui vous plait

Vous met en confiance envers l’autre :

Mais d’autres qui vous rebutent,

Et vous éloignera de son propriétaire !

Un parfum attire la confiance de quelqu’un

Ou la repousse, restant en retrait, en réserve :

Quel que soit le flacon, la forme épousera le fond.

 .

  Symbolique 

 .

Un exemple parmi

D’autres est celui d’un

Parfum ambivalent qui plait

Ou rebute : Hypnotic Poison, semblerait

Au premier abord, comme  être composé

 D’une matière unique : sorte d’eau de vie,

À base d’amandes  et de fleurs blanches,

Exotiques,  mais dont l’amertume vous

Fait grincer des dents, saliver envie

Pas évident à porter pour tout

Le monde, tant note amande

Amère est très présente.

auparfum.com/hypnotic-poison

 

.

Fond

.

Évocation 

.

885 6

.

Un parfum qui vous plait

Vous met en confiance envers l’autre 

Il est le signe d’une séduction

Mais autant d’une attention pour vous.

Symbolique

La séduction                    désigne,

En sciences sociale            un ensemble

De procédés de mani        pulation visant

À obtenir une faveur,         ou à donner une

Image avantageuse              de soi ou susciter

Très    délibérément               une forte émotion,

Une      admiration,              une forte attraction,

Voire un sentiment           que l’on dit amoureux

De la part d’un ou       de plusieurs individus.

Le mot est dérivé     du latin « seducere »,

Signifiant littéralement «tirer à l’écart»

Wikipédia : séduction

 .

.

Fond/forme 

 .

Parfum comme échange, embaume ou empeste

Tout dépend de sa composition, degré de confiance

Lors diplomatie, l’atmosphère jouera un grand rôle

La senteur de sincérité peut à débloquer un conflit

À l’inverse, de poison, l’envenimera davantage !

Beau flacon, s’il en est et bon parfum, si l’on sent.

.

La forme correspond bien à la forme du poème :

Versification totalement libre comme fragrances,

Mais, pour autant, la forme ne couvre pas  le fond,

Parlant d’échange et de confiance et non d’essence !

.

Textuels et illustrations  >> 

884 – Langue est meilleure et pire des choses

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ah, quel bel adage ……. ah, quel beau partage,

De trouver le meilleur   …   et d’éviter le pire,

Un seul mot dérapant, met en colère,

Alors qu’on n’y pensait pas, vraiment.

Des mots blessants provoquent guerres,

Des mots réconfortants rétablissent paix,

La langue  est une arme,  un médicament.

.

On peut vexer,  en utilisant langage savant,

On peut troubler par langage, émotionnant,

On peut convaincre  par langage, argument,

On peut tromper avec langage à double sens

D’humeur égale, avec  un mot pas plus haut

Que l’autre  et chacun   voudrait être ainsi !

.

Mais sommes-nous, restons-nous maitre

Du choix des mots, tons, qu’on emploie.

Il  n’y a pas  que  la langue  qui soit

La meilleure et  la pire des choses,

Comme le prétend le poète Ésope,

Y a aussi, homme, femme, enfant,

Avec part de violences et lâchetés,

S’agit-il pour autant marginalités !

.

Quand femme  est portée aux nues,

Une autre est trainée en boue, nue.

Quand homme monte en piédestal,

Un autre souffre  d’être  son vassal.

.

Quand un enfant accuse innocence,

Autre se défend en féroce violence.

La langue dit  les mots qu’elle voit,

L’image voit les mots qu’elle … dit.

.

Une chose est une autre et contredit,

Leur mariage est en meilleur en pire.

Mes mots sont pensées qui soutirent

Flot images jusqu’au profond soupir.

.

Voilà qui est dit qui est fait, imagé,

Le reste, bon, mauvais, est à jeter :

Nulle part, d’ailleurs il nous  est dit

Quelle langue,  précisément il s’agit,

Celle de ma chérie me comble, ravit,

Ne l’ai jamais gouté, ailleurs qu’en lit.

Langue est meilleur et pire des choses.

.

À chacun d’en décider et prendre parti

On suppute que pute on se la culbute,

Pour de l’argent, pas du sentiment.

Que la rose, on ne la propose,

Que pour son émotion,

Ou son parfum.

.

Extensions

 .

La langue, moyen d’enchantement

Tout autant que de désenchantement :

On le voit bien en politique en particulier

Au long des campagnes électorales pour les

Présidentielles où chaque candidat promettra

De réenchanter le monde, c’est bien, mais comme

«Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »

Comme le dit Henri Queuille, repris par Jacques Chirac.

Lendemain de vote favorable est voué au désenchantement,

Ce d’autant que les promesses sont fortes.

.

Prendre langue avec quelqu’un, une association, une  institution,

S’informer de ce qui se passe, de l’état d’une affaire,  du caractère,

Et dispositions dans lesquelles sont ceux avec qui l’on doit traiter !

Le langage peut devenir la pire des choses, si on ne s’y astreint pas.

C’est tout un art dû à la diplomatie, que de se mettre au diapason

De ses interlocuteurs sans se trahir soi-même, ni perdre la face :

La guerre peut dépendre du choix de mots comme ultimatum.

Les mots créent, entretiennent, résolvent nombre de conflits

Suscitent autant usage de bombes qu’ils les désamorcent.

.

L’expression de « prendre langue avec quelqu’un »

N’est pas à prendre au sens propre mais figuré.

Des langues parlées, il y en a des centaines,

Des langues buccales, une seule et même

Le rapport entre les deux  est direct :

Sans langue, impossible de parler !

.

La langue sert à manger et à parler

Mais elle a une toute autre fonction,

Celle d’approfondir le baiser amoureux

En croisant les langues entre les deux palais

Certains l’aiment chaud, d’autres insupportent

On ne peut rester de marbre devant un tel geste.

.

Fragments

.

Langage

 Système d’expression

Et de …  communication,

Commun à un groupe social

Ou communauté linguistique,

Dialecte, idiome, parler, patois.

Langage, style incompréhensible

Ou grossièrement … incorrect.

Baragouin, jargon … charabia

Facteur de cohésion d’individu

À individu, de groupe à groupe :

On voit que : société se désagrège,

Dès qu’elle abandonner   sa langue

Ou que celle-ci peu à peu se relâche.

.

La langue fait encore référence au langage parlé.

Parler une langue étrangère évoque la peur de n’être

pas compris par les autres ou d’une incompréhension

de ce qui se dit autour de nous, d’une incapacité à entrer

en dialogue avec les autres.

Le langage, écrit ou parlé, est imprégné de valeurs symboliques :

images, idées, émotions, sonorités, graphismes, etc., dans ce qu’il

exprime, mais aussi dans une  certaine mesure dans ce qu’il

n’exprime pas.  Le passage du mot  à la réalité, c’est

l’ouverture à la manière d’un bourgeon.

.

Symbole des êtres intelligents :

D’un individu, cité, ethnie ou nation,

La langue est l’âme d’une culture, d’une cité.

La langue est une structure mentale et sociale,

Moyen de communication entre les hommes

Mais aussi : d’invocation de la Divinité.

La langue est la meilleure et la pire

Des choses, meilleure en poésie

Pire, en invectives et piques.

Elle nous transforme,

Elle nous  transporte,

Elle ouvre des portes

Ou  nous  les ferme !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ah, quel bel adage ……. ah, quel beau partage,

De trouver le meilleur   …   et d’éviter le pire,

Un seul mot dérapant, met en colère,

Alors qu’on n’y pensait pas, vraiment.

Des mots blessants provoquent guerres,

Des mots réconfortants, rétablissent paix,

La langue est une arme, et un médicament.

On peut vexer, en utilisant le langage savant,

On peut troubler par le langage, émotionnant,

On peut convaincre  par un langage, argument,

On peut tromper avec   L langage à double sens.

D’humeur égale, avec    A   un mot pas plus haut

Que l’autre  et chacun   N      voudrait être ainsi !

G

Mais sommes-nous       U      restons-nous maitre

Du choix des mots         E        ton, qu’on emploie.

Il n’y a pas que                :            la langue qui soit

La meilleure et              M          la pire des choses,

Comme le prétend         E                le poète Ésope,

Y a aussi, homme           I               femme, enfant,

Avec part de violen          L            ces et lâchetés,

S’agit-il pour autant        L           marginalités !

           E

Quand femme est por          U       tée aux nues,

Une autre est trainée en         R        boue, nue.

Quand homme monte en           E      piédestal,

Un autre souffre d’être son         *           vassal.

Quand un enfant accuse            P    innocence,

Autre se défend en féroce        I         violence.

La langue  dit les mots         R      qu’elle voit,

L’image voit les mots       E       qu’elle … dit.

     *

Une chose est une    D      autre et contredit,

Leur mariage        E       en meilleur en pire.

Mes mots sont     S     pensées qui soutirent

Flot images jus    *    qu’au profond soupir.

Voilà qui est dit     C     qui est fait, imagé,

Le reste, bon, mau     H     vais, est à jeter.

Nulle part, d’ailleurs      O   il nous  est dit

Quelle langue,  précisément   S    il s’agit.

                             E

Celle de ma chérie me   S  comble, ravit,

Ne l’ai jamais  gouté,  ailleurs  qu’en lit.

Langue est meilleur et pire des choses :

À chacun d’en décider et prendre parti

On suppute que pute on se la culbute,

Pour de l’argent, pas du sentiment.

Que la rose, on ne la propose,

Que pour son émotion,

Ou son parfum.

.

Forme

.

.

Évocation

.

On dirait comme une langue,

Même si ce n’est pas la mienne :

On ne sait pourquoi elle est sortie,

Mais cela signifiera quelque chose.

.

884 4

.

Cette langue sort de la bouche

 Mais ce n’est pas pour parler :

Tirer la langue, signe d’effort,

Ou d’impertinence d’enfant !

Une langue est un organe pour manger

Tout autant nécessaire que pour parler :

Dans les deux cas, forme épouse le fond.

 .

Symbolique

 .

Qui ne s’est jamais amusé à se tirer

Sa langue devant la glace des fois

Et, pourtant, force est de constater,

Que cet attribut du corps humain est

Celui qu’on dévoile le moins au public.

Symboliquement, langue est comparée

À flamme destructrice ou purificatrice ;

Organe du goût, elle est, surtout, l’outil

Qui nous est indispensable à la parole.

C’est en cela qu’elle est dangereuse,

Elle parle et dévoiler la pensée

  Modifié, source : Wikireve

 

.

Fond

.

Évocation 

.

884 6

 .

Cette langue sort de la bouche

 Mais ce n’est pas pour parler :

Tirer la langue, signe d’effort,

Ou d’impertinence d’enfant.

 .

 Symbolique

 .

L’impertinence est manière irrespectueuse

De parler et d’agir qui relève de l’arrogance.

Elle est synonyme d’effronterie, ou insolence.

Les journalistes, écrivains, hommes politiques

Comiques français peuvent utiliser la forme

Littéraire, dans un but de reconnaissance

De leur travail, ils le font le plus souvent

Pour décrier vraies injustices sociales 

Simplement  parce qu’ils n’aiment

Pas  certaines  personnalités.

wikipedia.org/wiki/Impertinence

 .

.

Fond/forme 

 .

Ceux qui n’ont pas de langue ou coupée

Sont, deviennent muets, mais pas sourds,

La meilleure et la pire des choses, en vérité,

Mais quoiqu’il en soit, comment s’en passer !

Prendre contact avec est aussi prendre langue

La langue  serait double : organe et fonction :

Organe pour goût et fonction  pour la parole,

Ce qui ne simplifiera en rien son utilisation.

Versification contrainte, libre, font mixte

 Étant adepte du bon gout, et prolixe

Quel que soit fond, forme subsiste

Et lors, langue, rentrée ou

Sortie, elle persiste.

.

Textuels et illustrations >> 

883 – Parler délasse, guérit ; écouter, fatigue

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il y a plusieurs sortes de … confidences,

Comme plusieurs sortes ….. d’écoutes

On ne parlerait pas à tout le monde,

De tout  et même façon : évidence.

.

Écoute compatissante ou amicale

Psychologique, ou, impliquante,

À chacun, de choisir,  postures,

En aucun cas,   une imposture.

.

Parler  fait du  bien à soi-même

Quel que soit  celui qui le reçoit,

Ça ne suffit pas à trouver solution

Mais y contribue  par la libération,

Il y en a qui se confie… à leur chien,

Et, ça leur fait le plus …..  grand bien.

.

Faites comme eux, vous évitez  déprime

Si vous la pensez être  un peu contagieuse,

Parler vous délasse, vous apaise, vous guérit

Lors écouter, vous stresse, fatigue, déprime,

L’on peut écouter, quelqu’un, d’une oreille,

Et entendre un autre de l’autre, sans que

Les deux discours ne se … mélangent !

.

Entendre les malheurs de quelqu’un

Que l’on ne connait pas, provoque

Souvent une certaine empathie

Pour peu   que l’on se mette,

Consciemment,  ou,   non,

À  sa  place,  ou,  un peu !

.

Écoutez donc vos proches,

Vous raconter même chose,

Ou vous confier leurs peines,

Leurs secrets, leurs angoisses,

Ne produira pas le même effet !

.

Ce n’est pas tant affaire empathie,

Qu’une une crainte que… les choses

Aillent de plus en plus mal, pour eux,

Et par voie de conséquence  pour vous.

.

Vous n’y êtes pour rien, n’y pouvez rien.

Écouter peut entrainer un … transfert,

Une identification,   une projection,

Selon les cas mais …  attention,

Car  il ne s’agit plus  de vous,

Seulement de votre image,

De votre symbole ou rôle

Rôle joué,   à votre  insu !

.

Lors répondre sans écoutez,

Avec propositions de solutions

Toutes faites, ou bien de l’une qui

Vous semble convenir, est projection,

Sur  l’autre, comme vous  n’êtes pas lui,

Vous n’en savez rien, vous n’y pouvez rien.

Et la meilleure attitude à tenir reste, d’aider

Quelqu’un à pouvoir  de s’aider … lui-même.

.

Extensions 

 .

 « Parle moi, j’ai des choses à te dire » une formulation alambiquée

Eh bien, pas tant que cela, c’est juste le titre d’un livre de J. Salomé !

Il est vrai que si on ne parle pas à quelqu’un, si on n’établit pas de lien

Il n’y a pas vraiment d’écoute autant parler à un enregistreur ou chien

Qui opine de la tête pour vous donner illusion qu’il vous écoute bien !

.

Vous vous imaginez de passer

Une journée entière sans parler

À quelqu’un, même à votre chien,

Muré en silence ne fait pas du bien.

.

Un petit coup de fil, de temps en temps,

Ne fait pas de mal à personne, mieux encore

Fait du bien à tout le monde,  y compris à celui

Qui l’initie, disent les parents, les grands-parents.

.

J’en conviens, je l’avoue, même si c’est pour ne rien dire

Il y aura bien toujours, en cours, quelque chose à raconter

Ou à entendre comme un magnétophone qui tourne à vide,

La seule illusion de parler et d’être entendue, apaise, guérit.

.

Fragments

.

Parler délasse, lors écouter fatigue

C’est un leitmotiv des thérapeutes :

«Parlez-moi, plutôt et bien de vous,

Je suis là, payé pour vous écouter,

Bien sûr vous venir en aide ainsi.»

.

Un médicament ferait toujours effet,

Les psys ne feront pas de prescription

Ils écoutent, ne donnent des solutions,

Me connaissent mieux que je ne sais !

.

 «Non merci, je préfère parler à un ami,

À mon chien, sinon à Dieu, lui-même !

Car je n’aurai vraiment besoin de vous

Qu’en cas de folie que  je juge extrême.»

.

La clepsydre, comme le sablier évoque

En premier, les durées qui s’écoulent,

Et en second, comme ici, le transfert

De la conscience  vers l’inconscient

.

Et c’est cet échange réciproque

Qui permet des  résonnances,

Descendant au plus profond

Aidant à susciter guérison.

.

 « Parle-moi pour que tu m’écoutes »

Dans une situation bloquée, mutique,

Un amorçage par sortes de monologue,

Permet d’inverser et renouer le dialogue.

.

Le langage deviendra alors comme liquide,

Coulant dans les deux sens comme un fluide

Et une relation de confiance, dès lors établie,

Permet de progresser vers production, profit.

.

Si l’on ne peut guère aider directement les gens,

On peut tenter de les aider à s’aider eux-mêmes.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Il y a plusieurs sortes de … confidences,

Comme plusieurs sortes ….. d’écoutes

On ne parlerait pas à tout le monde,

De tout  et même façon : évidence.

Ecoute compatissante ou amicale

Psychologique, ou, impliquante,

À chacun, de choisir,  postures,

En aucun cas,   une imposture.

Parler  fait du  bien à soi-même

Quel que soit  celui qui le reçoit,

Ça ne suffit pas à trouver solution

Mais y contribue  par la libération.

Il y en a qui se confie… à leur chien,

Et, ça leur fait le plus …..  grand bien.

Faites comme eux, vous évitez  déprime

Si vous la pensez être  un peu contagieuse.

Parler vous délasse, vous apaise, vous guérit

Lors écouter, vous stresse, fatigue, déprime.

L’on peut écouter, quelqu’un, d’une oreille,

Et entendre un autre de l’autre, sans que

Les deux discours ne se … mélangent !

Entendre les malheurs de quelqu’un

Que l’on ne connait pas, provoque

Souvent une certaine empathie

Pour peu   que l’on se mette,

Consciemment,  ou,   non,

À  sa  place,  ou,  un peu !

.

PARLER DÉLASSE

Écoutez donc vos proches,

Vous raconter même chose,

Ou vous confier leurs peines,

Leurs secrets, leurs angoisses,

Ne produira pas le même effet !

Ce n’est pas tant affaire empathie,

Qu’une une crainte que… les choses

Aillent de plus en plus mal, pour eux,

Et par voie de conséquence  pour vous.

Vous n’y êtes pour rien, n’y pouvez rien.

Écouter peut entrainer un … transfert,

Une identification,   une projection,

Selon les cas mais …  attention,

Car  il ne s’agit plus  de vous,

Seulement de votre image,

De votre symbole ou rôle

Rôle joué,   à votre  insu !

.

ÉCOUTER, FATIGUE

Lors répondre sans écoutez,

Avec propositions de solutions

Toutes faites, ou bien de l’une qui

Vous semble convenir, est projection,

Sur  l’autre, comme vous  n’êtes pas lui.

Vous n’en savez rien, vous n’y pouvez rien.

Et la meilleure attitude à tenir reste, d’aider

Quelqu’un à pouvoir  de s’aider … lui-même.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Empilement de deux tabourets,

Ou de deux djembés africains,   

Voire de deux clepsydres 

Laissant couler langage ?

.

883 4

.

Le liquide d’en haut, celui du langage,

Ne subit pas la même

Pression que liquide d’en bas, clepsydre

De l’écoute, qui bouillonne.

 .

Symbolique

 .

La clepsydre

Fonctionne      sur     le

Même principe que le sablier.

C’est  l’écoulement  d’une quantité

 D’eau qui fixe la durée  qui est écoulée.

Les premières  clepsydres  se présentent

Sous forme de bol avec trou à leur point

 Le  plus bas, permettant  l’écoulement

 De l’eau : à l’aide des graduations

 À l’intérieur du bol que le

Temps écoulé est

 Déterminé

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

883 6

.

Le liquide d’en haut, celui des paroles,

Ne subit pas la même

Pression que liquide d’en bas, clepsydre

De l’écoute, qui bouillonne.

 .

Symbolique 

.

Si nous voulons rééquilibrer

Notre propre vision du monde,

Il nous faut prendre conscience

De ce qui, dans notre langage,

Se fonde sur une symbolique

Qui déforme la réalité objective

En la chargeant de valeurs

Que nous n’avalisons peut-être

Pas lorsque nous en avons

Une conscience claire.

En restant dans le domaine

De l’espace, on pourrait

Aussi examiner des termes

Tels que « gauche » « droite »,

« Surface » « profondeur »,

« Centre » « périphérie »

books.openedition.org/pur/32304?lang=fr

 .

.

Fond/forme 

.

Combien de problèmes entre personnes

Sont liés à une mauvaise communication

Lors certains considèrent que leurs paroles

Sont bien entendues, décodées, comprises,

Alors qu’ils ne l’ont pas vérifié ni certifié.

.

Il y a des interférences de toutes sortes

Qui brouille captation du signal, mot

Le seul fait de demander de répéter

Peut être insultant, infantilisant.

.

Les paroles ont un statut de libératrices,

Elles ont besoin des oreilles des auditrices !

Elles riment avec compréhension contrainte

Et parfois donneront libertés de compassion.

.

Celui qui parle se détend lors qui écoute tend

L’oreille à ce qui ne le concerne directement

En reprenant sur lui, l’angoisse de l’autre.

.

 Textuels et illustrations   >> 

882 – Rien n’est facile à dire, pas moins à écrire

 

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Y a grande différence

Entre dire et écrire,

Entre dire  et faire,

Et  parler  en vers.

.

Quand on dit, on corrige, rectifie,

Et autre nous dit ce qu’il a compris,

C’est un dialogue avec une personne,

Et il peut traduire avec ses mots à lui.

.

Quand l’on écrit, on rature, on clarifie

Mais on n’a pas  de retour, ni contour,

Le contexte  a disparu, tonalité, aussi,

Et ainsi  lecture, peut jouer  des tours.

.

Chacun  sait, ce qui est écrit, est écrit,

On ne revient pas  là-dessus, compris,

Alors que la parole est plus spontanée

Et, qu’à l’occasion, on peut s’excuser.

.

Rien n’est facile à dire,

Même avec… idées claires

Qu’y a-t-il, donc, de si subtil,

Dans la langue pour déraper

À travers la jungle de babils

Confondant en ambiguïtés.

.

À l’oral notre pensée se construira

Dans l’instant, à deux, ou plusieurs,

À l’écrit, on est, le plus  souvent, seul,

Lecteurs font erreurs d’interprétation.

Il vaut mieux se parler que de s’écrire,

Pour être sûr de…se faire comprendre,

Toutefois écrire, clarifie  votre pensée,

Concentrée sur l’essentiel à entendre.

 .

Parlez-moi de ce que vous …  écrivez,

Ecrivez-moi plutôt que me … parler,

Premier parle, en principe, du fond,

Second : manière, dont  on répond.

J’aimerais vous parler…de ce récit,

Et qui me tient,  beaucoup  à cœur.

J’entends bien mais, s’il m’ennuie,

Vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

 .

Le plus important n’est pas le sujet,

C’est la manière dont on l’introduit,

Il faut accrocher, passionner l’autre,

Pour qu’il écoute, au lieu  d’entendre.

Pour  qu’il comprenne bien, lors lisant,

Que la musique accompagnant les mots,

Est là  pour  faciliter  le plaisir  des propos,

Dont l’auteur se fait le chantre, en écrivant.

.

Extensions 

 .

Je vous écris ce que j’ai à vous dire,

Je vous dis ce que j’ai à écrire :

C’est par ce va et vient que les mots

Trouvent leur place et leur sens.

Parfois ce sont juste des jeux de mots

Laissés à la libre interprétation

Du lecteur et qui les prend ou les refuse.

.

Communiquer c’est dire quelque chose à quelqu’un par un moyen,

Être reçu, entendu, compris, par lui, et avoir sa réponse sur ce lien.

Le faire oralement parait toujours plus simple et facile que par écrit,

Mais l’oral parait être bien moins précis, peut déraper, peut s’oublier,

Quand l’écrit garde une trace, sur laquelle on peut sans cesse revenir !

Certaines personnes parlent comme elles écrivent, dit comme un livre

Autres écrivent comme elles parlent, pour mieux se faire comprendre.

Et il y a le résumé du contenu  de celui qui a parlé : exercice périlleux,

Si on ne rapporte pas exactement ses paroles, risque à les interpréter.

.

Tout le monde connait les différences

Entre la conversation,  l’échange direct,

Et la lettre ou la messagerie, mots écrits :

En les deux cas il peut s’agir d’un dialogue,

Mais il n’est pas le même en direct et différé.

.

Quand on dit que rien n’est facile à dire, tous ok

Mais en direct, il faut se lancer et tâter le terrain

Un brin de rite d’accueil, de respect, diplomatie,

On aborde le sujet de fond par questionnement

Plus qu’affirmation ne laissant pas de liberté.

.

Quant à l’écrit, on a, souvent, tout le loisir

De choisir ses mots, son style, intention

On perd la prosodie, son accentuation

Et l’on n’aura pas l’autre devant soi,

Encore moins sa réaction directe.

.

Fragments

.

Écriture

C’est la représentation de la parole

Et de la pensée, par des signes

Graphiques conventionnels

Étant destinés à durer.

Type de caractères particuliers

Adopté pour cette représentation.

Alphabet; hiéroglyphe, idéogramme, etc.

L’écriture chinoise est symbolique,

Tant elle n’utilise  aucun signe  auquel

On pourrait ne prêter que valeur de signes.

Sonores, graphiques, rythmes et sentences,

Éclatent en efficience propre aux symboles.

.

Les Celtes connaissaient l’écriture, ne lui accordaient pas

la valeur d’archives et de moyen d’enseignement que nos

sociétés modernes lui attribuent aujourd’hui.

.

Ce qui est écrit  est, en effet, fixé définitivement,

sans aucune modification possible alors que le savoir

doit se transmettre mais aussi se renouveler à chaque génération.

Elle est le signe visuel de l’Activité divine, la manifestation du Verbe. 

.

L’écriture apparaîtrait comme un vrai substitut dégradé de la parole.

L’histoire de l’écriture ne remonte pas au delà de 6000 ans avant J.C. 

Les grand maîtres, Bouddha, Socrate, Jésus-Christ n’ont laissé d’écrit. 

ecriture.jussieu.fr

 

L’écriture lors la parole se retire.

Un effort pour encapsuler l’esprit,

Et l’inspiration de la parole absente.

«Langage et écriture, systèmes distincts

Lors l’unique raison d’être du second  est

De représenter le premier.» F. De Saussure

L’invention de l’imprimerie, par Gutenberg

Celle de la machine à écrire par  Henry Mill,

Et de la photocopieuse par entreprise Xerox

Et enfin l’avènement mondial de l’Internet

Ont grandement contribué  à  son essor.

Moi je vous écris sur mon ordinateur

Et je stocke mes œuvres sur un site.

Je pourrais les dicter directement.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

.

Y a grande différence

Entre dire et écrire,

Entre dire  et faire,

Et  parler  en vers.

 .

Quand on dit, on corrige, rectifie,

Et autre nous dit ce qu’il a compris,

C’est un dialogue avec une personne,

Et il peut traduire avec ses mots à lui.

Quand l’on écrit, on rature, on clarifie

Mais on n’a pas  de retour, ni contour,

Le contexte  a disparu, tonalité, aussi,

Et ainsi  lecture, peut jouer  des tours.

Chacun  sait, ce qui est écrit, est écrit,

On ne revient pas  là-dessus, compris,

Alors que la parole est plus spontanée

Et, qu’à l’occasion, on peut s’excuser.

.

*****************************************

*****************************************

.

Rien n’est facile à dire,

Même avec… idées claires

Qu’y a-t-il, donc, de si subtil,

Dans la langue pour déraper

À travers la jungle de babils

Confondant en ambiguïtés.

RIEN N’EST

À l’oral notre pensée se construira

Dans l’instant, à deux, ou plusieurs,

À l’écrit, on est, le plus  souvent, seul,

Lecteurs font erreurs d’interprétation.

Il vaut mieux se parler que de s’écrire,

Pour être sûr de…se faire comprendre,

Toutefois écrire, clarifie  votre pensée,

Concentrée sur l’essentiel à entendre.

FACILE À DIRE

Parlez-moi de ce que vous …  écrivez,

Ecrivez-moi plutôt que me … parler,

Premier parle, en principe, du fond,

Second : manière, dont  on répond.

J’aimerais vous parler…de ce récit,

Et qui me tient, beaucoup à cœur.

J’entends bien mais, s’il m’ennuie,

Vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

NI FACILE À ÉCRIRE

Le plus important n’est pas le sujet,

C’est la manière dont on l’introduit,

Il faut accrocher, passionner l’autre,

Pour qu’il écoute, au lieu  d’entendre.

Pour  qu’il comprenne bien, lors lisant,

Que la musique accompagnant les mots,

Est là  pour  faciliter  le plaisir  des propos,

Dont l’auteur se fait le chantre, en écrivant.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Deux bouteilles de lait superposées :

Une petite et une  grande 

Qui pourrait aussi être des pots au lait

Ou bocal de grande taille.

.

882 4

.

Que dit cette bouteille : est en plastique

Et de couleur jaune,

Contient du lait crémeux parce que

 Son bouchon est rouge.

Rien à voir entre le thème et le pot au lait

À moins de tenir celui-ci plein de secrets

Et même  ainsi, il s’éloignerait du fond.

 .

Symbolique

 .

Rêver de voir

Bouteille pleine :

Rencontre amicale,

Bonheur    détente ;

Voir   une    bouteille

Avec vin : richesse ;

Une  bouteille vide : 

Un    petit   incident ;

Laver  une bouteille :

  Situation        confuse ;

Une bouteille cassée : 

Prudence, risque fracture ;

Voir une bouteille à la mer : 

Des nouvelles de l’étranger.

Modifié, source : Dictionnaire-

des-symboles-de-reve4

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

882 6

.

Être en dehors et en dedans d’un bocal

N’est pas le même état

On peut imaginer une partie de la nature

Sous cloche, dôme, verrière.

 .

Symbolique

 .

Le bocal est le symbole

Du mouvement, comme logo,

Représente l’ image de marque

À diffuser dans le but  d’identifier

Et de populariser  une entreprise,

Un mouvement,  une organisation

Dans  les  médias. Cessez  de  vous

Comparer à cette image qui n’est,

Pas le reflet de la  vraie «réalité».

tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

 .

.

Fond/forme

 .

Dire est une chose, écrire en est une toute autre :

Les paroles s’envolent tandis que les écrits restent.

Entre les deux, demeure les erreurs d’interprétations,

Entendre entre les mots est comme lire entre les lignes !

.

C’est un peu comme de dire  qu’une bouteille est pleine,

Alors qu’elle est presque mais pas, ou vide, inversement

L’équation personnelle d’erreur dans toute estimation

Subjective et dans laquelle on se projette en entier

Par manque de recul, ou  de  temps  d’analyse.

.

Une bouteille en plastique imitant le pot au lait

Fallait y penser, les formes ont leur symboliques

Cela rimerait plutôt bien avec la couleur du lait,

Avec mélange de sonorités accolées ou alternées

Mais cela ne suffit pas à confondre avec le fond,

Tant dire et écrire ne sera pas boire du petit lait.

.

Textuels et illustrations  >>

881 – Préférer parler de soi qu’écouter l’autre

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Parler de soi, est se mettre en valeur,

Écouter l’autre, se mettre en retrait

Contrairement à ce que l’on croit

Écouter fatigue plus que parler

Car, l’un est dans la lumière,

Lors,  autre, dans  l’ombre.

.

L’on comprend  et  adhère

À ce que     l’on dit, profère

Alors que     l’autre s’efforce

De vous suivre et interpréter

Car en lui, il y a superposition,

Traduction de ce que vous dites

De ce qu’il pense, pour  répondre.

.

Sa réponse ne vous intéresse

Pas : que  ce  qu’il  entendra

Il est là en témoin, votre moi.

L’on préférerait parler de soi,

Plutôt que d’écouter  un autre

Être le sujet de la conversation,

 Que l’objet  et sans participation.

.

Si parler fatigue moins qu’écouter,

Parler à quelqu’un refusant d’écouter,

Est l’épreuve, qui vous laisse  sans   voix,

Révèle  que pour cela faut longueur d’onde

Sinon identique ou au moins proche voisine,

Le ton, l’intensité et le rythme, l’accentuation,

Comptent autant, sinon plus que les contenus.

.

Mais, il n’y a pas  que les humains  qui parlent,

Il y a animaux, il y a les végétaux, les minéraux,

Et même s’ils ne nous écoutent pas, il serait faux

De  croire, qu’ils n’ont rien, à se dire  et  de beau.

.

Tout sur la Terre a un mouvement, un  battement,

Ne serait-ce que pour les déplacements d’atomes,

Et animaux entendent des infrasons  et ultrasons,

Dont  nous  percevons les harmoniques chansons.

.

De vouloir se mettre à l’écoute du chant du monde

Est un acte créateur de nouveaux espaces sonores,

Réveille  la  conscience que, tout  ailleurs, endort,

Nous signifie que nous sommes  parties d’opéra.

.

Opéra son, opération, opère action de sensations

Qui pulsent en nous comme milliers d’électrons

D’une énergie folle, grandissant champignon

Chaque fois que  l’on écoute  ses chansons.

.

Et si le bruit de certain vents, rend fou,

Celui, coulant ruisseau d’eau, l’apaise,

Et celui de l’oiseau nous émerveille,

Lors celui de sa mère est en veille.

De murmure, imperceptible

À ouragan assourdissant,

De la nature, j’entends

Ses chants sensibles

Qui m’enchantent.

.

Extensions 

 .

Parler serait moins fatiguant qu’écouter,

D’après ce que disent  les psychologues,

Dont c’est leur profession … d’écouter !

Écoutez, je ne vous dirai pas le contraire,

Moi-même l’étant, et ne cessant d’en parler !

Lors je ne vais plus m’écoutez, à vous le répéter,

Et ce d’autant que vous n’êtes pas là pour en parler.

 .

Parler de soi

En permanence,

Est comme prendre

Des « selfies » partout,

Le centre de la conversation

De la photo souvenir : c’est moi

.

Parler de soi, c’est se mettre en scène,

Jouer son propre rôle, être son propre acteur

Lors de l’écouter, on demeure son spectateur

Souvent muet, mais bien forcé de l’écouter.

.

Le pire, le plus insoutenable, est quand il

Parle sans tenir compte de la réaction

De l’autre, qui en a plus que marre,

Au point de se dire, pour soutenir

Parles, toujours,  tu m’intéresses :

Il est temps que ton discours cesse.

.

En thérapie,  psychologue, psychiatre

Laisse parler l’autre, à volonté, sans filet

Mais c’est pour le soigner, l’aider à trouver

La source, la cause, le symptôme de ses maux

Rien à voir avec un baratineur patenté qui vous

Casse les oreilles, à qui vous n’avez rien demandé.

.

Fragments

.

Parole

Élément simple du langage articulé :

Mot, expression,  énoncé,  discours !

Faculté de communiquer la pensée,

Par un  système  de sons  articulés,

Émis par organes de la phonation.

La  parole  c’est  quoi : des mots

Réunis en chansons, sketches,

Poème, nouvelle, récit, article,

Teintés  d’émotions,  d’amours,

D’humour, poésie, satire, symbole.

.

Le ton monte comme le lait dans la casserole,

monte et l’homme, soudain, n’est plus un homme.

Sous nos yeux incrédules, se transforme bête hurlante.

Gueule grande ouverte,  dents en avant,  narines dilatées,

il crache ses mots.,  les propulse par des explosions de voix,

 aboie comme un molosse derrière son grillage. (Dico émotions)

Dans la pensée grecque, la parole, le logos,

a signifié, la phrase, le discours autant que raison, intelligence,

l’idée  et  le sens profond d’un être,  la  pensée divine  elle-même.

Chrétiens, le Verbe, la Parole, s’est fait chair à travers Jésus-Christ.

Manifestation universelle de l’intelligence par langage, la nature

des êtres et dans la création continue de l’Univers.

Elle est la vérité et la lumière de l’être.

.

« Le poids des mots, le choc des photos »

Des mots qui, à une époque dominée par l’image-choc

Et la musique-décibel, reprennent peu à peu la parole !

Pour la plupart des chercheurs, la parole,

Reste l’utilisation de mots, construits

Avec des voyelles et des consonnes,

Mais qui seront aussi  des symboles

Permettant la transmission de cultures

Et la création de nombre de concepts abstraits

S’est faite progressivement, et ceci, depuis le début

Du développement de la faculté d’articuler le langage oral.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Parler de soi, est se mettre en valeur,

Écouter l’autre, se mettre en retrait

Contrairement à ce que l’on croit

Écouter fatigue plus que parler

Car, l’un est dans la lumière,

Lors,  autre, dans  l’ombre.

L’on comprend  et  adhère

À ce que     l’on dit, profère

Alors que     l’autre s’efforce

De vous suivre et interpréter

Car en lui, il y a superposition,

Traduction de ce que vous dites

De ce qu’il    P    pense, répondre.

Sa réponse   R     ne vous intéresse

Pas : que      É        ce qu’il entendra

Il est là en     F       témoin, votre moi.

L’on préfé       É      rerait parler de soi,

Plutôt que        R       d’écouter  un autre

Être le sujet       E        de la conversation,

 Que     l’objet        R        sans participation.

Si parler fatigue      *        moins qu’écouter,

Parler à quelqu’un       P    refusant d’écouter,

Est l’épreuve, qui vous    A     laisse  sans   voix,

Révèle  que pour cela faut    R     longueur d’onde

Sinon  identique ou au moins   L    proche, voisine,

Le ton,    l’intensité et le rythme,   E    l’accentuation,

Comptent    autant, sinon plus que    R     les contenus.

Mais, il n’y a      pas que les humains     *      qui parlent,

Il y a animaux      il y a les végétaux, les    D      minéraux,

Et même s’ils ne       nous écoutent pas, il   E     serait faux

De  croire,   qu’ils         n’ont rien, à se dire    *    et de beau.

Tout, sur la Terre a,        un mouvement, un    S    battement,

Ne serait-ce que pour         les déplacements    O     d’atomes,

Et animaux entendent         des infrasons   et    I     ultrasons,

Dont  nous   percevons         les  harmoniques   *     chansons.

De vouloir  se mettre à         l’écoute du chant   Q   du monde

Est un acte créateur de       nouveaux espaces  U      sonores,

Réveille  la  conscience       que tout  ailleurs    ‘         endort,

Nous signifie que nous      sommes  parties   É      d’opéra.

Opéra son, opération,     opère actions de   C  sensations

Qui pulsent en nous      comme milliers  O  d’électrons

D’une énergie folle    en grandissant U champignon

Chaque fois que   l’on écoute ses  T      chansons.

Et si le bruit   de certain ven   E      rend fou,

Celui, en     ruisseau d’eau R        l’apaise,

Et celui    de l’oiseau    *     émerveille,

Lors    celui de sa   A    mère veille.

De  murmure, U  imperceptible

À ouragan T    assourdissant,

De la  R  nature, j’entends

Ses E   chants sensibles

Qui … m’enchantent.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Parler de soi est exercice d’équilibre

Comme pour une sorte d’amphore 

Et pour lesquelles, une fois vidées,

On traite le bruit et le signal.

.

881 4

.

Les amphores et assimilés sont des résonateurs

Et  voire  des amplificateurs :

Une pièce de monnaie fait plus de bruit

En amphore vide que pleine !

 .

Symbolique

 .

La  symbolique

De l’amphore est

Connectée avec l’origine

De la vie, est liée à la femme

Et à sa qualité génératrice de vie.

La métaphore est celle de femme

Comme    conteneur    comme

Dispensatrice  de  la  vie.

De même  que le graal

Étant         lui-même

Un        conteneur,

Il possède aussi

L’image     du

Vase comme

Symbole

Création

Divine.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

881 6

.

Les amphores et assimilés sont des résonateurs

Et  voire  des amplificateurs :

Une pièce de monnaie fait plus de bruit

En amphore vide que pleine !

 .

Symbolique 

 .

L’inconfort                que peut  causer  un              bruit

N’a de rapport              nécessaire  avec              niveau.

Une goutte d’eau,             à intervalles          irréguliers,

Mais fréquents, dans         le silence,         peut produire

Inconfort sans rapport     avec niveau     sonore infime.

Bien qu’absence totale de son, soit déplaisante et nocive ;

Et que l’exposition à des sons structurés comme la parole,

La musique est probablement nécessaire au développement

De l’audition, c’est l’excès de bruit,  beaucoup plus fréquent,

Qui préoccuperait les spécialistes de l’audition, en général.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Quel lien entre amphore et bruit : aucun a priori

Sauf que ce sont des vides qui absorberont les sons

Des sons rimés, tantôts contraints ou tantôt libres,

Qui font que parler est bien plein ; écrouter, creux

Et pour autant la forme ne recouvre pas le fond !

.

La torture par le bruit, fallait y penser

Un bruit énervant, constant, régulier,

Auquel l’on ne pourrait se soustraire,

Est pire que celui qu’on ne peut taire.

.

Quand écouter devient, à ce point,

Fatigant  que  l’on … abandonne

À l’autre tout ce qu’il voudra :

Entendre est du côté physio

Lors écouter…  du mental

 .

.

Textuels et illustrations  >> 

880 – Légèreté est-elle une qualité ou un défaut ?

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dire quelqu’un, léger,

D’autre : qu’il est lourd,

N’aura pas mêmes échos !

.

Légèreté s’oppose à profondeur :

Sont-ils pour autant contradictoires,

Tant on peut dire des choses profondes

Sur un ton assez léger réciproquement.

.

La légèreté évoque grâce, apesanteur,

Insistance évoque le poids, lourdeur

Légèreté l’emporte  par sa fluidité,

Raideur accroche par agressivité.

.

Je me sens léger hors de stress

Quand tout va, rien ne presse

Tout reproche devient lourd,

J’en demeure comme sourd.

.

Voyager léger, soyez  léger,

Au sens  propre, sens figuré.

Le poids des sacs et des mots,

 Ne sont  pas  mêmes  sur  le dos.

.

 N’allez  surtout  pas  vous figurer,

 Que ce  propos est  lourd à porter,

Mon intention est qu’il soit léger

Comme une belle parole envolée.

.

Être léger légèreté l’être ;

Etre léger et légèreté de lettre ;

 Tout est en grâce, charme, finesse,

    Tournure avec une bien belle adresse.

.

 Légèreté coulerait comme la source,

 Son flot limpide devient une caresse

 Qui fait fondre l’agressivité d’ours

  Et lui donner brin tendresse.

.

Il est gras  se répète, il est lourd :

Dit-on de tels goujats mal léchés,

Qui les appuient en ronds, carrés,

Comme si les mots étaient sourds.

.

La légèreté est une grande qualité,

Dès lors elle explore la profondeur

Pour remonter à la surface  donnée,

Comme point de  départ de  valeurs.

.

Extensions

.

Léger, lourd, grave, normal, ironique, érudit :

Le ton influe et fortement sur le contenu

Autant que la manière sur le fond

D’une conversation, d’un écrit.

La légèreté est signe de détachement :

Ce qui semble le cas lors des informations

Nationales sautant du coq à l’âne sans transition,

Avec le même ton, avec même débit et même visage.

Contextes et intentions sont donc à prendre en compte

Autant qu’événement lui-même que l’on retient ou pas.

Et ce d’autant que ce qui sera considéré … comme léger

Par certains, peut être pris, pour graves, par d’autres :

«On peut rire de soi, de tout, pas avec tout le monde»

A dit Pierre Desproges, je pense, je crois, avait raison.

Il y a des lieux, des temps, des gens, des évènements

Qui touchent aux valeurs sacrées pour certains

Et pour lesquelles, la moindre critique

Constituera une sorte d’anathème.

On dit lourd comme la plume,

Et  léger comme le plomb !

.

La légèreté commence à peser son poids,

Quand elle s’est érigée en seul précepte

Et que son entourage n’y adhère pas

Le climat devient lourd, ou tendu,

Au lieu d’être léger, voire, détendu,

Elle aurait la qualité…de son défaut :

Un peu, c’est bien, mais trop, c’est trop !

.

La légèreté n’est ni une qualité ou défaut,

Elle se rapprochera d’une qualité quand elle

Dédramatise un conflit qui n’a pas lieu d’être,

Elle serait perçue proche  d’un défaut  quand

Elle commentera une situation dramatique

Avec l’air humoristique, presque risible.

.

Ce n’est pas la légèreté en elle-même

Qui pose problème : son usage à propos

Milan Kundera aura intitulé son roman :

«L’insoutenable légèreté de l’être» qui pense

Que tout ce qu’on fait dans la vie devient léger

Argument de poids : tout disparaitra peu à peu.

.

Un geste, aussi, peut être compris comme légèreté :

De regarder en l’air vers le ciel, les nuages, comme de

Dire que vos paroles s’envolent … vos paroles rigolent !

.

Fragments

.

Pierres

Matière minérale solide, dure,

Qui se rencontre ou à l’intérieur

Ou surface de l’écorce terrestre

En masses compactes : roche.

Fragments  de cette matière

Qu’on peut déplacer, jeter.

Cailloux, galets, caillasses

Bloc  de  roche  employé

Pour   les  constructions,

La maçonnerie : moellon.

.

Un tailleur de pierre sculpte une statue pour orner une sépulture  tombale tandis qu’un prêtre officie un enterrement sur un autel en pierre brute.

La pierre est autant utilisée pour la vie matérielle que spirituelle et les fonds baptismaux en pierre en témoignent partout.

La pierre, élément de construction, est liée à la sédentarisation des peuples et à une sorte de cristallisation cyclique.

La pierre angulaire, pierre clé de voûte ou pierre du faîte, est celle de l’achèvement.

Positif : elle évoque la dureté mais aussi la stabilité et la permanence. Négatif : elle évoque l’inertie, l’évolution figée,  la dureté du cœur.

.

La pierre conique serait masculine,

Et la pierre cubique serait féminine.

La pierre conique… posée sur un cube,

Représenterait masculin, féminin réunis.

Pierre cubique à pointe serait philosophale.

De manière générale, pierre, a son symbolisme

Représente universellement la solidité, la durée,

Mais chaque pierre a son symbolisme

Le cristal représente la pureté

Et le marbre, l’éternité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Dire quelqu’un, léger,

D’autre : qu’il est lourd,

N’aura pas mêmes échos !

.

Légèreté s’oppose à profondeur :

Sont-ils pour autant contradictoires,

Tant on peut dire des choses profondes

Sur un ton assez léger réciproquement.

.

La légèreté évoque grâce, apesanteur,

Insistance évoque le poids, lourdeur

Légèreté l’emporte  par sa fluidité,

Raideur accroche par agressivité.

.

Je me sens léger     hors de stress

Quand tout va,       rien ne presse

Tout reproche        devient lourd,

J’en demeure          comme sourd.

.

Voyager   L   léger, soyez   *   léger,

Au sens   É    propre, sens    *  figuré.

Le poids  G    des sacs et des    *     mots

 Ne sont   E    pas  mêmes  sur    *   le dos.

 N’allez    R   surtout  pas  vous    * figurer,

 Que ce   E    propos est  lourd à   *  porter,

Mon in  T  tention est qu’il soit  *    léger

Comme É une belle parole en  *   volée.

.

Être léger  *      légèreté   de      *  l’être ;

Etre léger   Q     et légèreté  de      *   lettre ;

 Tout est en  U    grâce,   charme       *    finesse,

    Tournure  A       avec   bien  belle      *    adresse.

 Légèreté  L     coulerait,  comme     *  source,

 Son flot  I     limpide devient une   * caresse

 Qui fait  T     fondre l’agressivité    *   d’ours

  Et lui    É       donner brin ten      * dresse.

.

Il est gras O        se répète, il est      *   lourd :

Dit-on de  U       tels goujats mal      *   léchés,

Qui les       *       appuient en ronds    *   carrés,

Comme     D        si les mots étaient    *  sourds.

La légère    É         té est une grande     *  qualité,

Dès lors elle   F            explore la pro      *   fondeur

Pour remonter  A           à la surface         *    donnée,

Comme point de   U           départ de       *    valeurs.

……….

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Empilement de pierres donnant

De la légèreté à ce qui n’en a pas 

C’est  pas  n’importe lequel, vrac,

C’est un exercice de pyramide ?

.

880 4

.

La légèreté permet de se hisser au plus haut

Qu’il est possible :

Mais si cela est vrai pour un tas de pierres

Pas pour toute pyramide.

Plus on empile de pierres parait gagner en légèreté

Quoique, ici, rondes et comme en équilibre instable,

Sinon on dresse un mur, on s’éloigne alors du fond.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme des pierres concerne

Leur capacité à désigner et à signifier,

Exercer une influence comme symbole.

 .

La pierre en général a son symbolisme

(Elle représente la solidité et la durée),

Chaque pierre a aussi son symbolisme

(Le cristal la pureté, marbre, l’éternité).

.

La symbolique  de la pierre reste dans

Le cadre du règne minéral … c’est une

«Matière minérale plus ou moins dure

Qu’on rencontre en masses compactes

À la surface et à l’intérieur des sols.»

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation

.

880 6

.

La légèreté permet de se hisser au plus haut

Qu’il est possible :

Mais si cela est vrai pour un tas de pierres

Pas pour toute pyramide.

 .

Symbolique 

  .

Quand

Si je vous dis

Une «pyramide»,

Vous penseriez  à quoi ?

 .

Si vous avez soif de voyages,

Ça vous évoque ou Paris ou Gizeh.

 .

Les pyramides symboliseront souvent

Immortalité, pouvoir, prouesse technique.

 .

Ça vient  du fait  qu’il y a 4500 ans, une gang

De pharaons mégalomanes auront fait bâtir des

Grosses pyramides en vue de bien faire comprendre

Aux  civilisations futures  qu’ils étaient  les champions

De la race humaine, le pire c’est qu’ils ont un peu réussi.

urbania.ca/article/la-pyramide-la-forme-la-plus-cool-de-tous-les-temps

 .

.

Fond/forme 

 .

Un empilement  de pierres pour une légèreté

Un contre-exemple par excellence, s’il en est :

La forme  et le poids des pierres,  diminuant,

L’idée reste présente pour ce qui est du fond

D’autant que cela rimerait avec caractères.

.

Simple de forme, réalisation en apparence,

La pyramide n’en est pas moins résistante

À tout ou presque mais d’allure massive :

Ce qui  parait le contraire  de la légèreté.

Elle en aura en son sommet, perspective.

.

 Textuels et illustrations  >>

879 – Nous ne manquons pas de mots : des bons !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Des mots, dans les dictionnaires :

Y en a vingt mille, tous ordinaires.

On n’en utiliserait que trois mille

Pas, toujours, le bon, qu’il faut.

.

Écrivez-moi en mots simples

En utilisant que bons mots,

Est quadrature  d’un cercle

Pour nombre  de matières,

Telles que médecine, droit,

Qui ont leur propre univers.

.

J’ai cru    bien    vous    comprendre

Car vos mots sont dans dictionnaires

Mais voilà  que   tout    est de travers,

J’ai dû confondre un nombre de mots.

.

Nous  ne  manquons  pas  de …. mots,

Nous manquons  juste  des …..  bons ;

Nous  ne sommes  pas  des ….  idiots !

Nous  sommes  juste   un  peu … cons,

Ou  trop  familiers   du …  mot-à-mot,

Dont bon nombre se révèlent abscons.

.

Bien   que  j’écrive   de   mes mains,

Ce qu’il  en  ressort  est : pied-beau.

Si chaque mot a bien plusieurs sens

De même, un sens a plusieurs mots.

.

Entre vrai, faux, contre, et non-sens

Je ne donnerai pas cher de ma peau 

Non-lieu est le fâcheux contretemps

Qui laissera mon affaire, en suspens.

.

Ainsi tout un vocabulaire juridique,

À tous nous de meure hermétique.

Ce n’est pas la question du mot,

C’est bien question du sens,

Dont  il se prévaut !

.

Je peine à croire ce que j’entends,

Et si je réplique comprend travers,

De face, de  dos, de  profil, d’accord,

Mais, de travers, est  perdre le nord.

 

Si l’on me dit : la porte, je la prends,

Est-ce pour sortir, pour la refermer :

Le mot porte s’importe  ou s’exporte,

Fonction du contexte  ou  portabilité.

.

Tout ce que ce mot simple. m’apporte,

Est une entrée me  servant de … sortie.

Ce ne sont pas les  mots qui pèchent :

C’est le poisson   qui fait le pécheur.

.

Extensions 

.

Je ne suis pas certain de les avoir trouvés

Pour vous dire, et de façon claire et précise,

Ce qui m’a trotté, dans la tête, en les écrivant.

C’est  un  comble, tout de même, que  de douter

Des mots qu’on emploie tous les jours sans piper.

Pour être sûr de comprendre ce que l’on nous dit,

On devrait le répéter «mot pour mot» et prendre

Chaque mot, comme sien, avec la  signification,

Qu’on a acquis en son dictionnaire personnel.

C’est donc si difficile de bien communiquer.

Toutes les théories du langage vous disent

Qu’il y a la lettre et puis qu’il y a l’esprit ;

C’est une métaphore de l’humain qui a

Un corps dicible, une âme indicible !

.

Un écrivain est quelqu’un qui cherche ses mots

Pour raconter  ce qui lui vient à l’esprit, cœur :

Arrive qu’il s’en approche  sans jamais trouver,

Cherchant perfection,  enrage en insatisfaction.

Les mots des uns… n’étant  pas ceux des autres,

Comment choisir des mots qui parleront à tous,

Tout en respectant fond et forme de ses pensées.

«Tout ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement»

Dixit Boileau, d’accord mais chèrement souvent.

.

Attention «un bon mot» et «le bon mot»

Diffèrent quelque peu dans la sémantique

 Un bon mot est  un mot d’esprit, d’humour,

Le bon mot est le mot exact, mot qu’il faut !

.

Le  «mot à mot»  ne convient pas : la phrase

N’est pas successions de mots  qui s’enfilent,

De même, changer un mot  par un synonyme,

Altère le sens de la phrase, selon les contextes.

.

Et puis il y a les mots «valise», «passe partout»

Qu’on emploie tout le temps, à défaut, c’est fou !

Et puis il y a : la prosodie, l’intonation, l’intention

Sans parler de la syntaxe qui prêtent à confusions !

.

.

Fragments 

.

Les bons mots font les bonnes histoires,

Ils sont de ceux qui nous portent à croire

Comme s’ils étaient justes… bien notoires

Déjà avalisés par mots en notre mémoire.

.

Voilà bien tout un programme  et un art

De la rhétorique qui emporte l’adhésion

Parfois basée sur la raison ou l’émotion,

Et qui ne laisse personne, seul, à l’écart.

.

Et puis l’on ne parle pas comme on écrit,

On vous dit : vous parlez comme un livre,

De la même façon qu’on ne lira pas pareil

Si on le fait avec les yeux ou à voix haute.

.

Nous ne manquons pas de mots : des bons,

Et ce ne sont pas les mêmes selon auditoire,

Les conférenciers connus, doués, accessibles

Qui vulgarisent tout sans trahir leur langage.

.

Que dire de plus  sinon qu’en choix des mots,

Un bon dico pourra aider, faut tout de même

Connaitre ses lecteurs et si on n’en pas encore

C‘est un peu la planche à l’eau, quelle surnage.

.

 

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Des mots, dans   N   les dictionnaires :

Y en a vingt mille,   E  tous ordinaires.

On n’en utiliserait     *   que trois mille

Pas, toujours, le bon,    M     qu’il faut.

Écrivez-moi en mots    A          simples

En utilisant que         N       bons mots,

Est quadrature       Q           d’un cercle

Pour nombre      U            de matières,

Telles que        O         médecine, droit,

Qui ont        N       leur propre univers.

S ………………………

J’ai cru     bien    vous      comprendre

Car vos mots sont dans  dictionnaires

Mais voilà  que   tout    est de travers,

J’ai dû confondre un nombre de mots.

Nous  ne  manquons  pas  de …. mots,

Nous manquons  juste  des …..  bons ;

Nous  ne sommes  pas  des ….  idiots !

Nous  sommes  juste   un  peu … cons,

Ou  trop  familiers   du …  mot-à-mot,

Dont bon nombre se révèlent abscons.

.

Bien   que  j’écrive  de  mes   P  mains,

Ce qu’il en ressort  est    A    pied-beau.

Si chaque mot a bien  S  plusieurs sens

De même, un sens   *  a plusieurs mots,

Entre vrai faux    D  contre, et non-sens

Je ne donnerai  E pas cher de ma peau 

Non-lieu est   *  le fâcheux contretemps

Qui laissera  M mon affaire, en suspens.

Ainsi tout un  O   vocabulaire juridique,

À tous nous de   T    meure hermétique.

Ce n’est pas la      S      question du mot,

Mais de quel sens,  donc,  il se prévaut !

.

Je peine à croire        D           ce que j’entends,

Et si je réplique          E          comprend travers

De  face, de  dos,         S       de  profil, d’accord,

Mais, de travers,          *        est  perdre le nord,

Si l’on me dit : la         B         porte, je la prends

Est-ce pour sortir,       O         pour la refermer !

Le mot porte s’im       N       porte  ou s’exporte,

Fonction du con          S      texte ou portabilité,

Tout ce que ce mot      *        simple. m’apporte,

Est une entrée me        *      servant de … sortie.

Ce ne sont pas les         *       mots qui pèchent :

C’est le poisson             *       qui fait le pécheur.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On peut y voir un empilement

De bols, ou voire de saladiers,

De livres  ou de dictionnaires 

Ou n’importe quelles écritures.

.

879 4

.

Ces quatre livres nécessitent

Un dictionnaire pour les lire :

Il en serait de même à décoder

Certaines de leurs écritures.

 .

Symbolique  

 .

Un livre est un document écrit formant unité

Et conçu comme tel, composé de pages reliées

Les unes aux autres,   un support de l’écriture

Permettant la diffusion,    et  la conservation,

De textes,  images, de   natures    très variées.

 .

Œuvre de l’esprit, conçue par l’auteur,

Le livre sert interface avec un lecteur,

Objet culturel lié à l’histoire humaine,

Permet de transmettre  du sens  selon

 .

Une forme  matérielle,   particulière,

Au-delà  de l’espace    et     du temps,

Pour le lecteur,   ce sera    l’extension

De la mémoire, de  son imagination.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

 879 6

.

Ces quatre livres nécessitent

Un dictionnaire pour les lire :

Il en serait de même à décoder

Certaines de leurs écritures.

 .

 Symbolique

 .

Écriture révèle le plus profond

Et le plus secret  de  sa personne.

Tous les signes,  toutes les traces,

Toutes lignes,  rythmes  et formes

Et mise en pages, parlent  comme

Style, signature de reconnaissance.

 .

Au geste d’écrire correspond l’intériorité.

L’écriture est révélatrice de chacun et cela

Est d’autant plus vrai, d’autant plus visible,

D’autant  plus fort  quand on écrit  une lettre

À la main à quelqu’un sur papier blanc vierge.

.

Fond/forme 

 .

Un livre est un assemblage, une succession

De mots écrits et lus de manière linéaire,

De gauche à droite et, parfois, l’inverse !

Les mots ont out un sens et une utilité :

Le plus petit, 2 caractères jusqu’à 24.

Avec …. Anticonstitutionnellement.

Un empilement d’objets et pourquoi pas livres

Ça rime un peu, beaucoup avec des mots ivres,

Des lexiques qui  s’accordent à  ma sémantique

Tant et si bien si la forme n’épouse pas le fond,

Du moins elle l’évoque, et cela  me suffit bien !

.

Textuels et illustrations  >>

878 – Que dire, ne pas dire, faire et ne pas faire !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vérité n’existant pas,

Seul un curseur fébrile

Entre le vrai et le faux,

Nous aidera à décider.

.

Lorsque  nos croyances

Sont fortes nombreuses,

Et  certaines immuables

D’autres,   changeantes !

.

Lors beaucoup se parlent

À eux-mêmes  en tentant

De convaincre les autres,

À tort ou bien à raison.

.

Communiquer ne sert

Que si l’autre écoute

Réciproquement

Peu de préjugés

Voire aucun

Ou un

V

^

Le

Bon

Produit

Avec  le  bon

Dosage si possible.

.

Que dire et ne pas dire,

Que faire et…ne pas faire :

Éternelles questions en rond,

Pour ne pas franchir Rubicond.

.

On croit  ceci ; l’autre, croit cela,

Chacun interprète  le dire et faire

De l’autre,  comme cela l’arrange,

Même si  rien parfois, ne dérange.

.

La communication ne sert  à rien,

Si l’autre n’y met, jamais, du sien :

J’aurai beau dire, aurai beau faire,

L’autre est impossible  à satisfaire.

.

À l’impossible, irrationnel, en plus,

Nul n’y peut  rien, nul n’y est  tenu.

Il n’y a qu’à plier bagage, être sage,

Attendre que l’autre, enfin partage.

.

Partage compréhension et…action,

Qui font de lui, joyeux compagnon,

Paroles, mal dites seront corrigées,

Actions, mal faites, recommencées.

.

Extensions 

.

Ne rien dire, c’est acquiescer,

Ou tout ou moins ne pas être contre,

Ne pas questionner, ni amender, porter

Ni la contradiction, ni l’adhésion ferme,

C’est se réfugier en mutisme, absence,

Faute d’intérêt, ou d’argument.

Ne rien faire, c’est laisser l’autre, les autres,

Faire ou tout au moins, ne rien faire à leur place,

Ne pas participer, s’associer à leur action.

C’est ce qui arrive souvent en politique :

Je ne me sens pas directement concerné par le sujet,

Je n’en vois pas l’enjeu : je n’ai rien à en dire ni à en faire !

École de Palo Alto «On ne peut pas ne pas communiquer»

Dès qu’on est mis  en présence, mis au courant, sollicité,

Si l’on ne réagit pas, on communique son envie de ne

Pas se déclarer, se positionner sur le sujet,  l’on fait

Partie de la « majorité silencieuse », qui ne rompt

Ce pacte que dans le secret et le silence de l’isoloir

Pour enfin communiquer, à moins que par un

Absentéisme ou bulletin blanc, on continue

À manifester sa désapprobation, indifférence.

.

Dire des choses pour meubler ou pour s’affirmer personnellement,

Sont du pareil au même, cela n’apporterait pas de l’eau au moulin.

Ne rien dire, c’est cautionner, dire n’importe quoi, se décrédibiliser

Et dire tout et son contraire est passé pour être atteint de logorrhée

Lors à faire, si résultat obtenu n’est ni fait ni à faire : on a tout faux

Espérant que ce ne soit pas le cas de mon site web jugé trop verbeux

Mais j’ai pensé que ne rien dire ni faire ne me rendrait pas heureux.

.

On peut tout dire … on peut tout faire :

C’est, bien sûr, faux, deux vœux pieux.

C’est comme on peut de rire de tout

Mais pas  … avec n’importe qui !

.

Certains parlent pour ne rien dire : exister,

Autres pour dire quelque chose qui a du sens

Faut trouver le juste milieu, ni trop ni trop peu

Ce sont là curseurs que l’on ajuste aux contextes

.

Dire serait l’équivalent de faire, dans certains cas,

Il a fait  une gaffe, un impair, en disant telle chose,

Ou l’inverse, il a fait comme s’il n’avait pas entendu

Quant à faire, expression : plus long qu’en le disant.

.

Bien dit, mal fait,  ou le contraire, bien fait, mal dit,

Ou que dire et ne pas dire, que faire et ne pas faire :

Il y a toujours une chose d’imprécis, ou d’incompris

Qu’il me semble que, communiquer vise à réduire.

.

Fragments 

.

Pour sûr, l’on serait jugé, estimé, décrié

Sur ce qu’on dit autant que ce qu’on fait.

.

Un mot, un geste, une action… de travers,

Voilà qu’on nous fait comme un… procès.

.

Était-on en plein accord avec nous-même,

Lors cela s’est produit ou voire trop fatigué

.

Si cela  s’est établi  dans un échange verbal,

On peut s’amender, s’en sortir moindre mal

.

Mais s’il y a des traces écrites  ou physiques,

Qui plus est, publiques, gare à effet tragique.

.

Ce qui est dit est dit, ce qui est fait, est fait :

Ce qui peut paraitre normal, pour la justice,

Ne le serait pas toujours en situation privée,

Doit pouvoir retirer ses dires, corriger faits.

.

Sachant  ce qu’on dit, parfois, mal formulé,

Si ce n’est sur un ton qui ne convient guère,

Que de conflits, de disputes, seraient évités,

Si on parvenant on se calmer et à s’écouter.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Vérité n’exis Q  tant pas,

Seul un cur     U  seur fébrile

Entre le vrai       E          et le faux,

Nous aidera          *              à décider.

Lorsque nos           D                croyances

Sont fortes              I            nombreuses,

Et certaines           R              immuables

D’autres,                E         changeantes !

Lors beau              *     coup se parlent

À eux-mêmes      F           en tentant

De convaincre    A          les autres

À tort ou bien    I      à raison !

Communiquer  R      ne sert

Que si l’autre   E   écoute

Réciproque    ?  ment

Peu de préjugés

Voire aucun

Ou un

V

^

Le

Bon

Produit

Avec  le  bon

Dosage si possible.

Que dire et ne pas dire,

Que faire et…ne pas faire :

Éternelles questions en rond,

Pour ne pas franchir Rubicond.

On croit  ceci ; l’autre, croit cela,

Chacun interprète  le dire et faire

De l’autre,  comme cela l’arrange,

Même si  rien parfois, ne dérange.

La communication ne sert  à rien,

Si l’autre n’y met, jamais, du sien :

J’aurai beau dire, aurai beau faire,

L’autre est impossible  à satisfaire.

À l’impossible, irrationnel, en plus,

Nul n’y peut  rien, nul n’y est  tenu.

Il n’y a qu’à plier bagage, être sage,

Attendre que l’autre, enfin partage.

Partage compréhension et…action,

Qui font de lui, joyeux compagnon,

Paroles, mal dites seront corrigées,

Actions, mal faites, recommencées.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Deux pointes,  

Étant opposées 

Voire une flèche

Visant un cœur.

.

Évocation 

.

878 4

.

Les deux flèches vont l’une vers l’autre,

En sens contraires :

Au point je ne sais plus laquelle choisir,

Éviter, suivre ?

Une flèche en haut qui permet de dire, ou de faire

Une  autre, en bas, qui empêche  ou qui contrarie.

En amour aussi, il faut oser son cœur se planter.

 .

Symbolique 

 .

Une flèche pointée vers le bas

Ne signifiera jamais un mouvement

«en arrière », mais celle qui sera orientée

Vers le haut, signifie pourtant «c’est tout droit»

Et non quelque bon mouvement vers quelque ciel.

La flèche est symbole de pénétration et d’ouverture.

La flèche est symbole d’échange, tournée vers le bas,

Elle symbolise la difficulté rencontrée, voire l’échec.

Orientée vers le haut, donne une idée d’ascension,

De montée en gamme. Elle est aussi le symbole

Universel du dépassement, du dynamisme,

Tout autant que de grande rapidité.

blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/

files/2015/01/3symbolique-formes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

878 6

.

Les deux flèches vont l’une vers l’autre,

En sens contraires :

À ce point que je ne sais plus laquelle choisir,

Je dois suivre ?

Symbolique 

En tant qu’outil ou instrument,

Et non plus seulement en tant que signe,

La flèche est symbole pénétration, ouverture.

 .

La flèche symbolise aussi  la pensée qui introduit

La lumière et l’organe créateur dans de la matière

Par opposition à la fourche, elle est l’objectivation,

Le choix ou le temps orienté (suivez les flèches…)

 .

Symbole aussi de la pointe acéré qui vole pour

Surprendre et voire tuer au loin sa victime.

Symbolise aussi la mort foudroyante.

 .

Tout comme  celles  des dieux

Flèches de l’amour sont

Infaillibles.

.

.

Fond/forme 

 .

Généralement on sait quoi dire, quoi faire

La flèche va dans un seul sens, ici les deux.

Rimes alternent, libres  en  flèche du haut,

Contraintes  flèche du bas,  donc  mixtes.

Si bien que forme évoquera assez le fond.

.

Dire et faire ne seront pas au même plan

On dira souvent bien plus qu’on ne fera

Leurs curseurs ne se superposent pas !

.

Quand dire c’est faire, jette le trouble

J’ai dit : c’est comme si c’était fait !

Parfois il faut redire, pour refaire

Ou ne rien dire mais plutôt faire.

Textuels et illustrations  >>

877 – Rentrée des classes d’un retraité

 Textuels et illustrations  >>

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Le jour de la rentrée

N’est jamais une journée

Comme les autres, de l’année

Elle  marque et le début et la fin

D’une aventure ou nouveau projet.

Étant un  retraité  l’été  me permet

De prendre  des grandes vacances :

Deux mois,  au moins,   comme les

Étudiants ou les         enseignants.

Il est, d’abord               en voyage,

En bateau,     ou,       en voiture,

Quelque     part       en Europe,

France     pour      un périple,

Séjour   =====   avec amis

Faire le tour  de la famille.

Tournée   beaux-parents,

Enfants, petits-enfants,

A été vraiment super,

Déroulée sans stress

Et dans l’harmonie

La joie de se voir.

 .

Pontivy n’était pas prévu,

Du moins de cette manière-là :

Pas pour assister aux derniers jours

De ma mère et à son enterrement.

Nous sommes le 13 septembre :

Et elle est morte le 13 août

Et il m’aura fallu un mois

Pour me remettre sur pied

Me remotiver pour reprendre

L’activité liée à mon association.

 .

Elle a repris un peu du poil de la bête

Même si tout n’est pas encore réglé

En tous cas…pour le long terme :

N’a pas mis la clé sous la porte,

C’est quand même l’essentiel !

Ce n’est pas plus mal : le pire,

Est de rester chez soi, s’isoler

Après événement dramatique

Et de ronger son frein, ou de

Désespérer de la vie, ou de

La société sur la planète.

.

C’est la rentrée, suis tout excité

Comme un gamin fin du primaire !

.

Extensions

 .

Aujourd’hui même, deux réunions de rentrée :

Une sur  Fête de la Science les  11-12-13 Octobre

Au parc du Radome, ArmorScience, organisateur.

L’autre, organisation café-science pour 2012-2013.

Sans compter une série de trois/quatre conférences

Grand public, dont l’une sur la « Pomme de terre »

Au Carré Magique, à Lannion, le Jeudi 11 Octobre,

Et une sur la « Mucoviscidose » le 27 Novembre :

Y a du travail à faire : c’est pas plus mal ainsi

Car le pire est de rester chez soi, de s’isoler

Après un événement dramatique et de

Ronger son frein ou de désespérer de

E la vie et de la société et de la planète.

Je dois avouer que ce n’est pas évident

De reprendre ses activités tant la vie me

Parait dérisoire, inutile à certains moments.

N’étant pas de nature ni pessimiste ni dépressif,

Contact de gens, activité passeur de connaissances

Et de passion pour la science et les autres cultures,

M’enchante : suis tout excité, comme gamin CM2.

.

Ce n’est pas qu’histoire de parler une fois de plus de moi

C’est juste un exemple, parmi d’autres, des occupations

Possibles d’un retraité de la recherche et de la science !

Transmettre n’est pas un choix pour lui, une obligation

Sinon à quoi servira son savoir si on le garde pour soi. 

.

Pour une fois, excusez-moi, je parle, un peu, de moi,

De mes vacances, de ma mère et de mon association,

Focalisée sur le transfert, vulgarisation de la science,

Par l’intermédiaire  d’expositions  et de conférences.

.

C’est vrai je me répète, mais cela se devait d’être dit,

Parler de soi présente peu d’intérêt pour quiconque,

Se mettre au service de la communauté pour un but

Utile, exemplaire, en a bien plus et réjouit le cœur !

.

L’on parlera de la rentrée civile au premier janvier

Mais de la rentrée scolaire au premier septembre,

Éducation, expérience n’ont équilibre budgétaire

Faut tenir compte de rythme, présence des gens.

.

J’aurai passé  dix ans  à transmettre la Science,

Avant de me consacrer pleinement à l’écriture ;

Je ne puis être présent ni bon sur deux fronts ;

Temps passant, je finis ce qui me reste à faire.

.

Fragments 

.

Quand je parle de rentrée des classes pour moi,

C’est entamer une nouvelle année de bénévolat,

En  association dont j’ai été membre du bureau

Et aujourd’hui, son président : tout sur les dos !

.

Enfin n’exagérons rien, rien de si extraordinaire

Hors licenciement à faire de 8 employés bientôt,

Ce qui me coûte, non justifié, suite subventions,

Supprimées, pas assez de rentabilité comptable.

.

Le Monde bouge c’est certains, et trente années

De vie, de succès,  d’une association, implantée,

Ce n’est pas rien, qu’importe, elle aura survécu,

Grâce à participation de 12 membres bénévoles

.

Suite à quoi, pardonnez-moi, j’ai démissionné,

Trop c’est trop, le cœur à tout donné pour rien,

Pour me consacrer, enfin, à  nouvelle écriture,

Un rêve qui me tenait depuis années pour sûr.

.

Et de rentrée des classes dans une association,

Je n’en ai plus, mais, avec un peu de nostalgie,

Je mesure parfois je chemin que j’ai parcouru,

J’ai dit nostalgie, pas regret : je me sens bien !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme  

.

Le jour de la rentrée

N’est jamais une journée

Comme les autres, de l’année

Elle  marque et le début et la fin

D’une aventure ou nouveau projet :

Retraité   ô    en été   ô    se permet

De prendre  des grandes vacances :

Deux mois,  au moins,   comme les

Étudiants ou les         enseignants.

Il est, d’abord               en voyage,

En bateau,     ou,       en voiture,

Quelque     part       en Europe,

France     pour      un périple,

Séjour   =====   avec amis

Faire le tour  de la famille.

Tournée   beaux-parents,

Enfants, petits-enfants,

A été vraiment super,

Déroulée sans stress

Et dans l’harmonie

La joie de se voir.

LA RENTRÉE DES

Pontivy n’était pas prévu,

Du moins de cette manière-là :

Pas pour assister aux derniers jours

De ma mère et à son enterrement.

Nous sommes le 13 septembre :

Et elle est morte le 13 août

Et il m’aura fallu un mois

Pour me remettre sur pied

Me remotiver pour reprendre

L’activité liée à mon association.

CLASSES D’UN RETRAITÉ 

Elle a repris un peu du poil de la bête

Même si tout n’est pas encore réglé

En tous cas…pour le long terme :

N’a pas mis la clé sous la porte,

C’est quand même l’essentiel !

Ce n’est pas plus mal : le pire,

Est de rester chez soi, s’isoler

Après événement dramatique

Et de ronger son frein, ou de

Désespérer de la vie, ou de

La société sur la planète.

.

C’est la rentrée, suis tout excité

Comme un gamin fin du primaire !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Tête en pain de sucre,

 Manière savant fou,

Comme retraité,

Décontracté !

.

877 4

.

 

Un vieux

 Retraité parmi

D’autres, en cravate

Lunettes, et  air sévère 

Suis-je celui-là, en ahuri,

En décontraction et voire le

Contraire !    Impossible  de

 Trouver forme représentant

À la fois scolaire, retraité

Qui tiendront  les deux

Bouts de la chaîne.

 .

Symbolique

 .

Le départ en retraite constitue

Une étape dans la vie d’un individu,

Quelles qu’aient pu  être  ses  fonctions

Ou responsabilités au sein de l’entreprise

Qui l’emploie, alors quand sonne la retraite.

Problématique deuil qui doit s’opérer se révèle

En un sentiment d’une nécessaire utilité sociale

À transmettre  tout ce  que  l’on aura  mis une

Carrière à bâtir  et prend toute sa dimension

Symbolique au cours du fameux pot d’adieu.

Modifié, source : cairn.info

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

877 6

.

Deux vieux retraités parmi d’autres, sans cravates

Sans lunettes, airs sévères :

Suis-je de ceux-là, en une totale décontraction,

Ou le contraire !

 .

Symbolique 

 .

Chaque degré fondamental

De la relaxation dynamique engage

À un abord singulier de l’univers personnel,

En relation avec les approches orientales

Qui les inspirent :

.

Le 1er degré permet de faire l’expérience,

En vécu sophronique, de pratiques

Venant du yoga hindou ;

.

Le 2e degré est une approche sophrologique

De techniques bouddhistes

Inspirées  du  Tibet ;

.

Le 3e degré emprunte bien au Zen Japonais

Son orientation méditative

Centrée sur le souffle.

cairn.info/grand-manuel-de-sophrologie

 .

.

Fond/forme 

 .

L’image du retraité est une caricature

Il s’agit désormais d’une personne active

Dont l’âge et le statut de non travailleur,

Le qualifierait plus que son état de santé

C’est pourquoi on utilise des vers libres.

Il aura le loisir de penser plus qu’agir,

Libre à lui de coller ou non à l’image.

.

 Textuels et illustrations  >>

876 – L’homme : seul juge de lui-même !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Bien étrange animal qu’homme qui

A conscience de toute chose et lui-même

Il  se sait fragile, instable, menacé, mortel

Mais il ne penser  qu’à tirer profit de tout,

Dès lors il demeure seul  juge de lui-même,

Aucune méchanceté et même aucune bonté,

N’est gratuites ans pour autant être calculée

Allant  jusqu’au bout, ou, jusqu’à l’extrême.

.

Son ambition resterait  sans limites,

Et lors il sentira qu’à lui, ça profitera

D’une manière ou  autre en richesse,

Ou célébrité ou  immortalité.

.

L’homme ne sait désigner

Toutes choses, arbitraires,

Sans lui donner noms communs pratiques,

Plusieurs, même polysémiques à cause dictionnaire.

.

L’homme ne fait pas qu’observer processus physique,

Il veut l’expérimenter et le renouveler, en vue de pouvoir

Mieux les maitriser pour établir la cause dite scientifique.

.

L’homme ne sait envisager la Terre que valeur marchande,

Qu’il achète, vend, transporte, commande,

De façon à ce que cela lui rende,

Pour cause économique.

.

L’homme ne veut envisager la vie que sous angle biologique,

Il est dans une chaine, dépend d’autrui,

Doit la respecter pour survivre,

Pour cause écologique.

.

L’homme ne cherche qu’à exercer pression forte, sur autrui,

Chaque guerre se termine, face ennemi,

Par des considérations contraires,

Pour cause humanitaire.

.

L’homme ne se projette dans ses rêves que par ses magies,

Et son inconscient collectif mais inventif,

Lui font découvrir arts bénéfiques,

Pour cause symbolique.

.

L’homme ne veut pas se croire mortel et à jamais enterré,

Créant ses dieux, il se protège de sa folie,

Pousse à tuer ce qui n’est pas lui,

Pour cause de divinité.

.

L’homme si avec tout cela, il poursuit sa ruine, incompris,

Ce n’est que son fait et uniquement le sien,

A moins d’un autre destin chagrin,

Pour cause modèle raté.

.

L’homme, s’il est bien la mesure et le juge de toute chose,

Est animal qui comprend, entreprend, ose,

Qualité qu’on lui demande en vain :

Être simplement humain !

.

Ce n’est pas rien surtout quand certains se montre pires

Que des animaux sauvages et même en rages :

Homme est ce qu’il a de mieux et pire.

.

Extensions

.

Le juge obéit à toutes lois sociales

Qui régentent une vraie justice voulue,

Promulguée par des députés et sénateurs

Et appliquée ou non, dans, par un tribunal.

Il reste comme un tiers de référence  entre le

Procureur à charge et l’avocat à décharge.

La difficulté est de montrer qu’il est

Neutre et non «juge et partie» !

.

L’homme s’est instauré juge de tout, y compris de lui-même :

C’est comme si un joueur était l’arbitre de ses buts et fautes.

On peut  déléguer  la fonction  à une puissance supérieure,

En prétextant de l’immanence  ou  de  la transcendance :

Des lois sont là pour ça mais qui les écrit, les applique.

.

On ne peut, prétend-t-on être juge et partie

Mais quand il s’agit de soi-même, comment

Faire la part des choses, en toute honnêteté ?

.

L’on rappelle aussi que les lois ne suffiront pas :

Qu’il faut juger en plus en son âme et conscience,

Mais d’un juge à l’autre, sont-elles bien les mêmes.

.

L’homme demeure juge de toute chose tant qu’il s’agit

De choses dont il connaitrait, par ailleurs, bonne mesure

Il pense qu’elles sont, existent, sont vraies selon Protagoras

.

En conséquence, toutes choses qui ne se manifesteraient pas,

Ne pourraient donc être jugées comme vraies, n’existant pas :

De philosophie à la science, on est passé aujourd’hui au droit.

.

Quand il y a litige, et à propos de tout, on en ferait un procès,

On s’adressera au tribunal pour statuer, voire pour trancher,

Dérive du droit comme juge de toute chose et de l’homme ?

.

Fragments

.

L’homme est-il, à la fois, «juge et partie»

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est son droit,

Avec lequel il tente une pleine objectivité,

Finissant par avouer conscience qui doute

.

Justice et police sont là pour nous protéger

Il arrive qu’elles parviennent  à innocenter,

Or, sans un avocat, difficile de s’en dépêtrer

La justice reste un monde des plus… fermés.

.

Nul n’est censé ignoré la loi, nous dira l’État

Lors il y en a tant et tant, qu’il y en a des tas

Sans parler  toutes interprétations possibles,

Qui nous les rendraient… incompréhensibles.

.

Bien que sans faire appel au droit ou la justice

L’on jugera, non pas ce qui est bien  …  ou mal,

Mais ce qui est permis par la loi ou ne l’est pas,

Autrement dit, on s’en remet à ce que dit l’État.

.

Il y aurait donc ceux qui seront informés et pas

Et l’on porterait défaut sur celui qui ne sait pas

Dès lors quand on dit homme juge de lui-même

Faut-il le prendre au sens propre ou bien figuré.

.

La réponse, bien entendu, je ne l’ai pas ni vous,

Mais je préfère encore vivre en un État de droit

Que laisser à des dictateurs et qui seraient fous

Le droit de juger et de penser comme il se doit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Bien étrange animal qu’homme qui

A conscience de toute chose et lui-même

Se sachant fragile, instable, menacé, mortel

Ne penser   Ô  qu’à tirer profit    Ô    de tout,

Dès lors     il est  seul   //   juge    de lui-même,

Aucune méchanceté  //   même aucune bonté,

N’est gratuite sans // pour autant, calculée :

Allant  jusqu’au bout, ou, jusqu’à l’extrême.

Son ambition  «=====»  sans limites,

Et lors il sentira qu’à lui, cela profitera

D’une manière ou  autre en richesse,

Ou célébrité ou  immortalité.

L’homme ne sait désigner

Toutes choses, arbitraires,

Sans lui donner noms communs pratiques,

Plusieurs, même polysémiques à cause dictionnaire.

L’homme ne fait pas qu’observer processus physique,

Il veut l’expérimenter et le renouveler, en vue de pouvoir

Mieux les maitriser pour établir la cause dite scientifique.

L’HOMME EST

L’homme ne sait envisager la Terre que valeur marchande,

Qu’il achète, vend, transporte, commande,

De façon à ce que cela lui rende,

Pour cause économique.

L’homme ne veut envisager la vie que sous angle biologique,

Il est dans une chaine, dépend d’autrui,

Doit la respecter pour survivre,

Pour cause écologique.

L’homme ne cherche qu’à exercer pression forte, sur autrui,

Chaque guerre se termine, face ennemi,

Par des considérations contraires,

Pour cause humanitaire.

LE SEUL JUGE

L’homme ne se projette dans ses rêves que par ses magies,

Et son inconscient collectif mais inventif,

Lui font découvrir arts bénéfiques,

Pour cause symbolique.

L’homme ne veut pas se croire mortel et à jamais enterré,

Créant ses dieux, il se protège de sa folie,

Pousse à tuer ce qui n’est pas lui,

Pour cause de divinité.

L’homme si avec tout cela, il poursuit sa ruine, incompris,

Ce n’est que son fait et uniquement le sien,

A moins d’un autre destin chagrin,

Pour cause modèle raté.

DE LUI-MÊME !

L’homme, s’il est bien la mesure et le juge de toute chose,

Est animal qui comprend, entreprend, ose,

Qualité qu’on lui demande en vain :

Être simplement humain !

Ce n’est pas rien surtout quand certains se montre pires

Que des animaux sauvages et même en rages :

Homme est ce qu’il a de mieux et pire.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une figure humaine

Sur un haut piédestal,

Un juge avec balance

Ou un accusé devant ?

.

876 4

.

Être  jugé par les autres, être jugé par soi-même

Est différent :

L’homme est juge, et lors, il se fait le juge de tout,

En balance !

 .

Symbolique

 .

 Le juge 

Est celui  qui

Remplira      une  

  Fonction  de  jugement

Dans le domaine  juridique.

 

Il est donc chargé de trancher

Les litiges opposant des parties,

Ou plaideurs, et qui peuvent être

Des collectivités revêtues par la loi

De la personnalité juridique,

Dite « personnalité morale ».

 

Dans le cadre d’une procédure

Dont la mise en œuvre est procès.

Il existe plusieurs catégories de juges :

Juges pour enfants, juges d’instruction…

wikipedia.org/wiki/Juge

.

.

Fond

.

Évocation 

.

876 6

.

Être jugé par les autres, être jugé par soi-même

Est différent :

L’homme est juge, et lors, il se fait le juge de tout,

En balance !

 .

Symbolique 

 .

 Le juge 

Est celui  qui

Remplira      une  

  Fonction  de  jugement

Dans le domaine  juridique.

 .

Il est donc chargé de trancher

Les litiges opposant des parties,

Ou plaideurs, et qui peuvent être

Des collectivités revêtues par la loi

De la personnalité juridique,

Dite « personnalité morale ».

 .

Dans le cadre d’une procédure

Dont la mise en œuvre est procès.

Il existe plusieurs catégories de juges :

Juges pour enfants, juges d’instruction…

wikipedia.org/wiki/Juge

.

.

Fond/forme 

 .

L’homme par ci, l’homme par-là : répété neuf fois

Ça pèse quand même en la balance de la justice :

L’homme se jugeant, lui-même, comme au-dessus

De tous les autres, c’est déjà presque un mi-dieu.

.

Mais le tribunal ne sera que le reflet des lois

Promulguées par la société, les députés

Depuis peu, les médiatisations influent

Sur les prétoires et les jugements.

.

Une forme animée, humaine et fantomatique

Surmontée d’une autre auréolée d’un pouvoir,

Le tout mis sur perchoir, balance, de la justice,

Ressemble à la figure du père en commandeur.

De ce fait la forme répond et englobe la forme.

.

Textuels et illustrations  >> 

875 – Petitesse de l’égo, sur sept milliards !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Si on compte toutes choses en milliards,

L’unité de base     ,         ne représenterait

Pas grand-chose,           voire même, rien

En est ainsi          monnaies,          étoiles,

Humains            n’échappent          guère,

Bien que chacun       se perçoive unique.

.

Voilà  qui devrait     nous  faire  accepter

De  rester, ouvert, humble, et,  modeste,

Or, souvent il n’en est rien car l’humain,

Se prend pour maitre du monde certain.

.

Juge et partie, il se dit au-dessus de tout

N’arrivant même pas, à prolonger sa vie,

Il se trouve  toutes les qualités  requises,

Pour imposer, aux  autres,  sa mainmise.

.

Lors son ego, surdimensionné, le pousse

À se croire  admirable, et, indispensable.

Six milliards d’êtres humains sur…Terre

Deux milliards de jeunes, un de retraités,

Deux milliards de nantis ; un, d’affamés,

Et moi, seul, parmi eux pour quoi faire !

.

Faire, de  mes vingt-quatre heures, jour,

Une goutte d’eau, en l’océan, des marées

D’humains, s’activant, pour s’alimenter,

Faudrait un siècle, pour en faire le tour.

.

Je me concentre, me disperse, me perd,

Je me demande souvent, à quoi je sers :

Je suis juste une fourmi, en fourmilière,

Jamais riche et demain, guère plus fier.

.

Chacun s’organise,  pour remplir sa vie,

Par moments intenses d’heures chéries,

Chacun envisage le monde… à sa façon,

Croit en un plaisir extra…au moins, bon.

.

Difficile de définir  art de vivre universel,

Aucune valeur n’a cours n’est sans pareil,

Peuple estimé ailleurs, en moins que rien,

Décide de ce qui est, pour lui, la merveille.

.

Et les fourmis qui s’activent en fourmilière

Qui sait si elles ne dévoreront Terre entière

Et moi dans mon bain dit Jacques Dutronc,

Tout nu, bronzé, j’ai l’air de quoi : d’un con.

.

Petitesse           si infinie

À naitre,        disparaitre

À devenir        un avatar,

Ou mutants    ou cafards

Ego entre       tous égaux

Aberration     de société,

D’existence,     et bien né,

Que qualité,     pas défaut.

Il aurait le défaut   de ne pas en avoir.

C’est déjà beau      coup et même trop,

La société croi           rait ne rien devoir

Lors serait pur            produit d’un égo.

.

Extensions 

.

On ne peut pas dire que je suis seul sur la terre

Mes cousins  sont  nombreux : sept milliards,

Et l’inflation nous en promet bientôt : neuf.

Cette fois il y aura quelque chose de neuf,

Neuf milliards d’êtres  humains à périr

Sous la chaleur, l’eau, pollution d’air

Et mon égo se dissoudra à jamais.

 .

Cinq, six, sept, bientôt huit ou neuf,

Milliards d’humains sur notre Globe,

Cinq milliards en 1987, et 8, en 2022,

Soit trois milliards, de plus, en 35 ans

Et près de 10 en 2050 : surpopulation.

.

« Et moi,  et moi,  et moi,  je suis

Tout nu, dans mon bain…

Avec ma vie, mon petit chez-moi »

Nous chante jacques Dutronc.

.

Autant dire que je ne suis que numéro

Dans une comptabilité à n’en plus finir :

Faut-il en pleurer ou mieux vaut-il en rire,

De toute façon, plus, moins, tend vers zéro !

.

Fragments

.

La petitesse de mon ego par rapport à des milliards

Hier, six, aujourd’hui, sept, demain huit, voire plus,

Devrait bien, quoi qu’il en soi et quoi que j’en pense

Suffire à me sentir, petit, humble, voire impuissant.

.

Nous ne sommes pas les plus nombreux sur la terre

20 millions de milliards de fourmis accompagnent,

Ça donne comme une immense réserve de protéines

Déjà on les mange frits, comme en-cas en Colombie.

.

Nous comparer à des fourmis n’est pas fourmidable

Peut-être faut-il chercher comparaisons honorables

Peut-être qu’en additionnant animaux domestiques

On arriverait au même nombre, étant exponentiels !

.

Bon, d’accord mais quelle leçon pourrait-on en tirer,

Que la planète deviendra inhabitable à dix milliards,

Qu’il est inutile de faire quoi que ce soit, en écologie,

Que ce qu’écrit ici serait lu que par nombre infime !

.

Vrai que si nombre d’artistes qui créent, publient,

Croitra et de manière exponentielle avec Internet,

La part du gâteau des consommateurs diminuera

Et quand j’aurai mille lecteurs, j’aurai fait quoi ?

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Si on compte toutes choses en milliards,

L’unité de base     ,         ne représenterait

Pas grand-chose,           voire même, rien

En est ainsi          monnaies,          étoiles,

Humains            n’échappent          guère,

Bien que chacun       se perçoive unique.

Voilà  qui devrait     nous  faire  accepter

De  rester, ouvert, humble, et,  modeste,

Or, souvent il n’en est rien car l’humain,

Se prend pour maitre du monde certain.

Juge et partie, il se dit au-dessus de tout

N’arrivant même pas, à prolonger sa vie,

Il se trouve  toutes les qualités  requises,

Pour imposer, aux  autres,  sa mainmise.

PETITESSE DE MON ÉGO

Lors son ego, surdimensionné, le pousse

À se croire  admirable, et, indispensable.

Six milliards d’êtres humains sur…Terre

Deux milliards de jeunes, un de retraités,

Deux milliards de nantis ; un, d’affamés,

Et moi, seul, parmi eux pour quoi faire !

Faire, de  mes vingt-quatre heures, jour,

Une goutte d’eau, en l’océan, des marées

D’humains, s’activant, pour s’alimenter,

Faudrait un siècle, pour en faire le tour.

Je me concentre, me disperse, me perd,

Je me demande souvent, à quoi je sers :

Je suis juste une fourmi, en fourmilière,

Jamais riche et demain, guère plus fier.

SUR SEPT MILLIARDS 

Chacun s’organise,  pour remplir sa vie,

Par moments intenses d’heures chéries,

Chacun envisage le monde… à sa façon,

Croit en un plaisir extra…au moins, bon.

Difficile de définir  art de vivre universel,

Aucune valeur n’a cours n’est sans pareil,

Peuple estimé ailleurs, en moins que rien,

Décide de ce qui est, pour lui, la merveille.

Et les fourmis qui s’activent en fourmilière

Qui sait si elles ne dévoreront Terre entière

Et moi dans mon bain dit Jacques Dutronc,

Tout nu, bronzé, j’ai l’air de quoi : d’un con.

Petitesse           si infinie

À naitre,        disparaitre

À devenir        un avatar,

Ou mutants    ou cafards

Ego entre       tous égaux

Aberration     de société,

  D’existence,     et bien né,

   Que qualité,     pas défaut.

Il aurait le défaut   de ne pas en avoir.

C’est déjà beau      coup et même trop,

La société croi           rait ne rien devoir

Lors serait pur            produit d’un égo.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Grosse tête avec un gros « égo »

Par rapport  à son corps

Et à  ses membres :

Humain, fourmi !

.

875 4

.

Je me crois grand, je me crois gros,

Me crois avoir un super « égo »

Or je ne suis qu’une fourmi, parmi

Sept milliards de fourmis !

 .

Symbolique

 .

Les définitions  de   l’ego

Seraient   nombreuses,   selon

Que vous vous adressez à un moine,

À un philosophe  ou  à un psychanalyste.

Parmi    les   définitions   les    plus   connotées,

L’ego,  c’est  la   conscience  que  j’ai  de  moi-même ;

L’ego est ce qui me distingue des autres, du monde extérieur,

L’ego, c’est ce qui me place au centre du monde, du mien et autre).

Ces définitions établissent principe fondamental d’ego qui nous définit.

cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2011-4-page-72

 

.

.

Fond

.

Évocation 

.

875 6

.

Je me crois grand, je me crois gros,

Me crois avoir un super « égo »

Or je ne suis qu’une fourmi, parmi

Sept milliards de fourmis !

 .

Symbolique 

 .

La fourmi est symbole d’activité industrieuse,

De vie organisée  en société, de prévoyance,          que

La Fontaine pousse jusqu’à l’égoïsme et l’ava        rice.

 .

La fourmi occupe une place très humble             dans la

Tradition celtique et est le symbole du             serviteur

Infatigable et appliqué. En Afrique,              les rites

De fécondité sont associés à la                 fourmi.

 .

Les femmes stériles vont                    s’asseoir

Sur une fourmilière pour          demander

Au dieu Amma, de les rendre fécondes.

Modifié, source : Dictionnaire des symboles

.

.

Fond/forme 

 .

Qui ne connaitrait la fable de La Fontaine

«La cigale et la fourmi» : vies antithétiques.

.

Faut dire que la fourmi  fait moins de bruits,

Mais est plus efficace et bien plus prévoyante

En tout mais n’est pas partageuse pour un sou.

.

La moralité mais s’il y en a une qui tient le coup

Est que l’ego qu’on chante, ne remplira le ventre.

.

Caricature de la  fourmi, anthropomorphisée

À qui il manquerait  deux pattes  et une taille.

D’accord ça parait peu ressemblant humain,

Mais la métaphore fourmi fonctionne bien.

.

Textuels et illustrations  >> 

874 – Observe le Monde, pas ton nombril !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un nombriliste est un pur, un vrai narcissique,

Il ne regarde rien, et donc il ne fera attention

Qu’à lui-même, il juge  lors il voit les gens,

Par rapport à lui, non rapport au monde,

Alentour et qui, de fait, le   conditionne.

.

«En somme : y a moi et le reste du monde,

Et du moment que j’aille, pour le mieux

Tout chaos ailleurs  où sur ma Planète,

Ne m’empêchera  pas de faire la fête. »

.

Mais c’est oublier que  le Monde et moi

Nous sommes…reliés, tous ensemble,

Ne peux faire ce que bon te semble

Mon nombril est comme le puits

Si  je me penche, trop, sur lui,

J’y  tomberai  et  tout  entier,

Profond  jusqu’à  m’y noyer.

.

Un nombril c’est petit et rond

On en fait vite le tour, pour de bon,

Qu’on soit intelligent ou bête, c’est pareil

Même en le creusant, il n’a rien d’une merveille.

.

Le monde, à côté, tout autour, est vaste et sans limite

Ou presque, en tous cas, s’étend au-delà de mon horizon,

Borné par mes questions  d’égo prisonnier de mes passions

Pour aller le voir,  faut-il que,  mon amour-propre, je quitte !

.

Le monde  ne serait-il pas   un gros nombril   de notre  Univers,

Prise conscience de planètes, amas étoiles à des années lumières,

Pour observer une petitesse de notre nombril, notre égo corporel,

Si l’homme en est la mesure  et démesure de toutes choses réelles

.

Réenchanter le Monde : mission impossible  à mener ferme  mais

Encore qu’il n’est fait que d’images que nous voulons mais jamais

Il ne se donne de lui-même en dépit de catastrophes à désespérer,

Il est peut-être le seul à pouvoir nous supporter et nous aimer.

.

Mon nombril, peu importe ce qui se passe, autour de lui,

La seule chose, importante, est ce qui se trame  en lui

Et  quand le monde s’approche de lui, il le fuit :

Il en a très peur et dans son giron, se blottit.

.

Tant mon nom brille, brille en tous lieux,

Quand  je fais le tour, en son creux,

Voilà un plaisir doux et délicieux

Qui me mènera droit aux cieux

Des cieux,  tournant  en   rond,

Où, l’on s’ennuierait tout au long

D’une vie qui se traine après rien,

Au point d’envier celle de son chien.

.

Monde appartient à celui qui l’embrasse,

Pour peu que l’on aille au-devant, on le trace,

Nous sommes faits de lui tant il est fait de nous,

Nous pouvons l’observer, le voir, comme sage, fou.

.

Le voir, plus sage, que nous, le voir, plus fou, que tout,

Le peindre, le dépeindre, sans  le connaître, sans s’en lasser

En  faire  dix  fois  le  tour, sans  jamais  parvenir jusqu’au  bout,

Tout nombril  est comme un puits,  où on y tombe et jusqu’à s’y noyer.

.

Extensions

 .

Observe le Monde plutôt que ton nombril, tout le monde le dit,

À moins que quelqu’un se prenne pour le nombril du Monde,

Lors disposant d’un ego et d’une vanité, surdimensionnés.

Au-delà du Monde, il y a notre Galaxie, dans l’Univers

L’humanité, c’est petit et son nombril, plus encore.

Dans très bientôt il sera fait d’un zéro et d’un un

Quand numérique prendra le pouvoir sur lui.

.

Il y a des gens, des familles, des pays,

Qui se croient le nombril du Monde,

Ils ont  la vérité, le pouvoir, savoir,

Pour eux, et, un point, c’est tout !

.

Il y a des artistes ou gens célèbres

Qui pensent avoir réussi, tout seul,

Toute modestie ne les étouffera pas,

Ils sont nés pour cela et rien d’autre.

.

Un nombril a beau être en milieu ventre

Il est tout petit, obsolète, ne sert plus à rien

C’est donc bien tout le contraire de son symbole

Flatter mon nombril devient alors un oxymoron !

.

Fragments

.

«Arrête donc de ramener tout à toi,

Tu n’es pas le nombril du Monde,

Tu n’es que toi … et rien d’autre,

Ton nom ne brille en tous lieux.

.

Et toi, à l’inverse, centré sur lui

Tu ferais mieux de sortir un peu,

Et tu verrais le Monde tel qu’il est

Au lieu de comme tu … l’imagines.»

.

Deux postures qui se posent, s’opposent

À propos de leurs nombrils au sens figuré

Entre celui qui ose voire qui, tout, propose

Et celui qui ne s’intéressera qu’à lui-même !

.

Statues de Bouddha seront toutes représentées

Avec un ventre proéminent et nombril apparent

Je ne saurais dire pourquoi mais j’imagine assez,

Que toute vérité doit se trouver à l’intérieur de soi.

.

Le titre : observe le Monde autant que ton Nombril,

Ne les met pas en opposition mais complémentarité,

C’est un peu l’image des résonnances  entre les deux :

Je suis autant dans le Monde que le monde est en moi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Un nombriliste est un pur………P……….….un vrai narcissique,

Il ne regarde rien, et donc……L…….…..… il ne fera attention

Qu’à lui-même, il juge ………U…..……..  lors il voit les gens,

Par rapport à lui et non….. T………..… rapport au monde,

Alentour qui, de fait,…..  Ô ….……..… le   conditionne.

«En somme : y a moi ….T..…….et le reste du monde,

Et du moment que ….. *…….j’aille, pour le mieux

Tout chaos ailleurs .. Q..…. où sur ma Planète,

Ne m’empêchera…..U  pas de faire la fête. »

Mais c’est oublier ..E…que  Monde et moi

Nous sommes…reliés, tous ensemble,

Ne peux faire ce que bon te semble

Mon nombril est comme le puits

Si  je me penche, trop, sur lui,

J’y tomberai et  tout entier,

Profond  jusqu’à  m’y noyer.

Un nombril c’est petit et rond

On en fait vite le tour, pour de bon,

Qu’on soit intelligent ou bête, c’est pareil

Même en le creusant, il n’a rien d’une merveille.

Le monde, à côté, tout autour, est vaste et sans limite

Ou presque, en tous cas, il s’étend, au-delà de mon horizon,

Borné par mes questions  T     *    d’égo prisonnier de mes passions

Pour aller le voir, faut-il   O               L  que mon amour-propre, je quitte.

Le monde ne serait-il pas   N                   I     un gros nombril de notre univers,

Prise conscience   planètes   *                    R   amas étoiles à des années lumières,

Pour observer une petitesse   N              B    de notre nombril notre égo corporel,

Si l’homme en est la mesure    O      M     et démesure de toutes choses réelles.

Réenchanter  le Monde  est  mission  impossible à mener ferme désormais

Encore qu’il n’est fait que d’images que nous voulons bien mais jamais

Il ne se donne de lui-même, en dépit de catastrophes à désespérer,

Il est peut-être le seul à pouvoir nous supporter et nous aimer.

Mon nombril, peu importe ce qui se passe, autour de lui,

La seule chose, importante, est ce qui se trame  en lui

Et quand le monde   O   s’approche de lui, il le fuit,

Il en a très peur et    B dans son giron, se blottit.

Tant, mon nom       S    brille … en tous lieux,

Quand  je fais le   E    tour, en son creux,

Voilà un plaisir,   R   doux, et délicieux

Qui me mènera   V     droit aux cieux

Des cieux,  tour   E       nant en rond,

Où, l’on s’ennuie  *   rait tout au long

D‘une vie qui se     L  traine après rien,

Au point d’envier     E    celle de son chien.

Monde appartient à     *     celui qui l’embrasse,

Pour peu que l’on aille     M    au-devant, on le trace,

Nous sommes faits de lui   O       tant il est fait de nous,

Nous pouvons l’observer,      N      le voir comme sage, fou.

Le voir, plus sage, que nous    D      le voir, plus fou, que tout,

Le peindre, le dépeindre, sans   E    le connaître, sans s’en lasser

En  faire  dix  fois  le  tour, sans  jamais  parvenir … jusqu’au  bout,

Tout nombril  est comme un puits,  où on y tombe et jusqu’à s’y noyer.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Ventre et nœuds : résonnances, 

 Enregistrant vibrations du Monde

 Avec un ventre en nombril au milieu

Ou un filet piège pour des poissons.

.

874 4

.

 

C’est certain que la vibration du Monde

Et de mon nombril

Ne peuvent, en aucun cas, se superposer,

 S’imiter, s’harmoniser.

 .

Symbolique

.

Les vibrations environnement

Ne stimulent  pas  seulement

Tympans  de nos  oreilles,

Mettent en vibrations  

Parties charnelles

De notre corps.

Toutes  les parties

 De  notre corps seront

Susceptibles d’être mobilisées

Tant  en fonction  des  hauteurs

Que des timbres de ces sons.

Apprendre à les ressentir

Et prendre conscience

De ces résonances,

Provoquées  par

Notre voix chantée,

Est une porte essentielle

Pour   développer    d’autres

Dimensions   de     notre    être !

linequartz.com/node/111

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

874 6

.

C’est certain que  la résonance du Monde

Et de mon nombril

Ne peuvent, en aucun cas, se superposer,

 S’imiter, s’harmoniser.

Symbolique 

 .

Concentré sur votre nombril ou jamais.

Après tout, il est là,  il existe mais on l’ignore

Le plus souvent mais        quand on le redécouvre,

 On peut être gêné de   /      \ voir ce petit bout de chair

Qui  n’est  vraiment   (           ) un trou, ni une cicatrice.

Est-ce mal alors  de  \       /  se regarder le nombril.

Il est  considéré com        me le centre  du corps.

Y  porter attention,  ce serait se concentrer

Sur soi au point  d’en oublier les autres

On oublie le nombril, dénigré rejeté !

 .

.

Fond/forme 

Le nombril à mauvaise presse comme symbole

Il ramène  tout à « soi » ou à son « entre soi »

Alors qu’il n’est que la trace d’un lien étroit

 reliant enfant à mère, celle-ci à humanité

Se prendre pour le nombril du monde

Suppose d’avoir été enfanté par lui

N’avoir été enfanté que pour lui

C’est un comble tout de même

D’ignorer autres à ce point.

.

Difficile de percevoir nombril en la figure

Même en y prêtant  le maximum  d’attention

Il s’agit d’un treillis virtuel, non d’un sujet réel

Et pourtant le tout rimerait assez bien avec lui.

.

Textuels et illustrations  >>

873 – Chacun vit dans sa propre sphère

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Passions

Sont salutaires

Autant    qu’elles

Nous  régénèrent,

Avec    les    autres,

Mais sans  œillères,

Lors  nos   passions

Nous  étoufferont

Et,  avec elles, on

Tourne en rond

À en devenir

Abscons

.

Si chacun vit dans sa propre sphère,

Monde à l’endroit et à l’envers,

En activités et en loisirs divers,

On évite disjonction d’hémisphères.

.

Les gens qui naviguent, en bateaux,

Comparent voilure et monture,

S’échangent tuyaux et cultures,

Bricolent souvent : jamais de repos.

.

Les gens qui se dorent sur la plage,

Plein soleil se parlent en loisirs,

Se baignent et à n’en plus finir,

Restent tard dehors, lors peu sages.

.

Les gens qui randonnent en sentiers

Traquent leur bon point de vue,

Se croisent, en faisant un salut

Et photographient paysages en pied.

.

Les gens qui consomment, achètent,

Nombre objets dont ils raffolent

Quand leurs pulsions flageolent,

Ils font une valse en toutes étiquettes.

.

Les gens qui retraitent et recalculent,

Leur temps, leur argent, restant,

N’avancent plus, ni ne reculent :

Ils demeurent entre eux fort contents.

.

Chacun vivant dans sa propre sphère,

Et cela sur toute la terre entière,

En confondant Dieu et Lucifer,

Il se croira éternel et fort en lumière.

.

Mais si, un jour, sa sphère diminue

Ou, si sa bulle protectrice s’éclate,

Il se retrouvera, et pauvre, et nu,

Lors son âme, de lui, se rétracte.

.

Extensions

 .

Chacun vit comme tout le monde

Depuis la nuit des temps et chacun

Pour soi, lors dans son propre temps.

L’humanité est à la fois une et multiple,

L’humanité est à la fois…humble et fière.

Fière de se croire  investie  d’une mission

Considérée parfois d’une origine divine.

Et, si ce n’était pas  le cas,  le néant de

Toute chose l’absorberait … vite fait.

Il faut avoir foi  en quelque chose,

Sinon en soi, survivre avec sens,

Non donné  à la naissance,  ni

Par socialisation, humanité,

Trouvé que par soi-même.

.

Sphère de connaissance, d’information, d’opinion, d’influence, action,

Je fais ce que j’observe avant observer ce que je fais : action-réaction.

Je n’ai qu’un seul endroit, organe où je peux mémoriser mes données

Je ne cesse de les transformer, restructurer, trier, oublier, retrouver

Ma sphère, petite ou immense, ne dispose que d’un canal limité pour

Consulter, traiter, décider, opérationnaliser les actions à programmer

C’est le mystère de notre sphère, un petit trou, une clé pour observer !

.

Sphère est comme chacun sait

Espace fermé plus ou moins grand

Homme ajoute le processus intelligent.

Ma sphère de connaissances est très limitée :

Elle n’est pas comme celle de l’univers : expansé.

Je l’espère bien remplie, bien tassée, bien structurée

Faculté de conceptualisation permet de m’économiser.

.

Capter, stocker, traiter, interpréter, structurer information

Je ferais cela toute la journée sans m’en rendre bien compte

Toute sphère de compréhension se tient en lobes cérébraux,

Je ne pourrai rien appréhender en dehors de mon cerveau.

.

En cette sphère je dispose d’une lumière, de feu intérieur

Pour les uns, une simple bougie, d’autres un projecteur,

On ne voit que de près avec bougie, le bout de son nez,

Avec projecteur, plus loin, plus large, plus profond !

.

Notre capacité mémorielle reste quasi infinie,

Nous ne stockons pas d’information brute,

Nous la transformons, la catégorisons.

.

Fragments

.

Il faut de tout pour faire un Monde, dit Supervielle

Que cela nous plaise ou non, car on n’a pas le choix

Le Monde se composerait de toutes sortes de gens,

Sur lesquelles, on a peu d’influences, de décisions.

.

On le perçoit comme autant de lumières, la nuit,

Chacun est dans sa maison ou son appartement

Certains sont très éclairés, lors d’autres moins,

Et il y en aura même qui sont plus éclairants.

.

 Si certains vivent dans une petite sphère,

Coincé entre un sous-sol et un entresol,

D’autres vivent dans une stratosphère

Tout en haut d’une tour,  gratte-ciel !

.

Idem  pour emplois, privés, publics,

Du président au technicien surface

Idem pour les rôles de la sécurité,

Du gendarme jusque délinquant !

.

Lorsque pour faire le monde, il faut

Beaucoup de gentils, peu de méchants

Tous, nous avons rôle quelconque à jouer

Les uns pour bien vivre, les autres, survivre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Passions

Sont salutaires

Autant            qu’elles

Nous régé              nèrent,

Avec   les                      autres,

Mais sans                    œillères,

Lors  nos                    passions

Nous étou                    feront

Et avec                 elles, on

Tourne         en rond

À en   devenir

Abscons

.

CHACUN

Si chacun vit dans sa propre sphère,

Monde à l’endroit et à l’envers,

En activités et en loisirs divers,

On évite disjonction d’hémisphères.

Les gens qui naviguent, en bateaux,

Comparent voilure et monture,

S’échangent tuyaux et cultures,

Bricolent souvent : jamais de repos.

.

VIT SA VIE

Les gens qui se dorent sur la plage,

Plein soleil se parlent en loisirs,

Se baignent et à n’en plus finir,

Restent tard dehors, lors peu sages.

Les gens qui randonnent en sentiers

Traquent leur bon point de vue,

Se croisent, en faisant un salut

Et photographient paysages en pied.

.

EN SA

Les gens qui consomment, achètent,

Nombre objets dont ils raffolent

Quand leurs pulsions flageolent,

Ils font une valse en toutes étiquettes.

Les gens qui retraitent et recalculent,

Leur temps, leur argent, restant,

N’avancent plus, ni ne reculent :

Ils demeurent entre eux fort contents.

.

PROPRE SPHÈRE 

Chacun vivant dans sa propre sphère,

Et cela sur toute la terre entière,

En confondant Dieu et Lucifer,

Il se croira éternel et fort en lumière.

Mais si, un jour, sa sphère diminue

Ou, si sa bulle protectrice s’éclate,

Il se retrouvera, et pauvre, et nu,

Lors son âme, de lui, se rétracte.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un long piédestal pour un buste

Un peigne ou  brosse à cheveux,

Ou bien alors une simple bougie 

Allumée autour de sphère lumière.

.

873 4

.

Une bougie n’est pas une sphère

Elle en crée une autour de lumière

Qui peut devenir différente selon

Son volume ou son intensité !

 .

Symbolique 

 .

La bougie

Est   associée

 À  la  lumière,

Au temps,

Prière.

Autrefois, la bougie était utilisée

Comme source de lumière, et aussi

Pour mesurer le temps qui d’écoule.

Cette  notion  de temps  est  exprimée

Aujourd’hui en bougies anniversaire,

Chacune  représentant  un an  de vie.

Évoque aussi l’élévation de la pensée,

Et une communication  avec le  divin.

D’ailleurs, elle serait, souvent, utilisée

Dans les rituels religieux, pour prier !

1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

 .

.

Fond

.

Évocation

.

 873 6

.

Une bougie n’est pas une sphère

Elle en crée une autour de lumière

Qui peut devenir différente selon

Son volume ou son intensité !

 .

Symbolique

 .

Sphères

Sont    des     objets

Avec lumières              dotés

Énergie dans                     le rêve,

D’une énergie                   initiale   qui

Nous   vient                    et  ne sait  où

Expliquant               qu’ils  bougent

Avancent,       comme    vivants.

Comme   matérialisation

Énergies nouvelle.

 .

.

Fond/forme

 

Monde sans lumière vivrait en ignorance

Il n’y aurait pas ces feux de connaissances,

Pour lui apporter des bribes de conscience,

De ce qu’il est, qu’il fait ni d’où il vient et va.

La bougie en demeure le symbole universel

Est utilisée, en rituels dans le monde entier,

À ce point que religion ne peut s’en passer.

Entre  sphère  et  bougie : aucun rapport,

Bien qu’elle créera, autour d’elle, ce halo

Qui lui ressemble comme gouttes d’eau

.

Textuels et illustrations  >> 

872 – Je m’inscris en petit monde à moi

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Chacun  a sa vision

Du monde,  et il se construit

Son monde,  chacun s’ouvre à lui,

Se ferme sur  certitude, valeur, vérité.

Même si parfois lors  d’un repli sur soi,

L’on oublie,  un peu que le monde existe

Il nous reste l’attention,  qui  se déploie,

Sur tous les  gens qui nous entourent,

Si on ne peut rêver que pour soi

On met, implique des humains

Qui sont des cousins, amis

Ou ennemis et dès lors  ils

Communiquent, agissent

.

Mon petit monde, à moi, semble chaud

Mais je m’y repère, et, je m’y sens bien :

Mon esprit y vagabonde de bas en haut,

Je m’y repose du monde externe, chaos.

.

Je m’inscris  bien, dans le Monde,

Je m’enferme autant en le mien,

Entre  les deux, je vagabonde,

Corps simien  et esprit divin.

.

Pour fausses représentations

D’une  autre vérité, cachée :

Sens procèdent les fractions,

Lors l’esprit par la globalité.

.

Ici,  et maintenant captée,

Mon attention très  focalisée,

Ne peut traiter toutes données

Qui ne lui seront pas présentées.

.

Si images, sons mouvements,

Défilent par flux dans ma tête,

Seuls, sont  analysés, finement,

Ceux qui auront bonne étiquette.

.

Ainsi va la vie va notre survie,

On ne voit, que ce qu’on perçoit,

Ne réagit,  qu’à ce  qu’on a compris,

Ne comprend que ce qu’on entend.

.

Malgré cela, le miracle

De   la communication,

Se produit  en moindre

Terrain, conçu commun

Et qui fait que, chacun

Pense,  comme cousin,

Et de tout autre qui se

Comporte en humain.

.

Extensions 

.

Mon petit monde à moi,  quel qu’il soit,

A forcément quelque chose de commun

Avec celui de tous les autres humains.

Il n’y aura qu’une race humaine,

Il n’y aura qu’une seule planète,

Il n’y a qu’un temps pour vivre

Et il n’y a qu’un seul langage,

Composé de signes et de symboles

Pour bien communiquer entre nous.

Pour sûr, les représentations du monde,

Des voisins sont très diverses et… variées

Mais toutes convergent vers cette volonté

De vivre … ou de survivre et le commerce

Est possible dès qu’il y a une règle fixée,

Puis établies, puis  respectées de tous.

Chacun porte attention  à ce à quoi

Il croit, plus encore à quoi il tient

Mais peut aussi s’ouvrir à l’autre

Dans sa différence, sa compétence

Et dans sa performance : l’éducation,

Dialogue, négociation contre domination,

Le problème de leur équilibre, mise en œuvre,

Ne sera jamais réglé tant que certains privilégient

Conflit à entente, guerre à paix, profit à intérêt général.

.

Vivre en sa vie intérieure est parfois synonyme retrait, introverti

Comme dans sa bulle, sa tour d’ivoire, sa forteresse imprenable.

Il en est ainsi de certains êtres, couples,  sectes, communautés

Qui se coupent du monde pour vivre un bonheur illusionné !

Mais même sans en arriver à ces extrémités calamiteuses

En vivant  dans le monde, en lisant  les média informés,

Je peux m’enfermer dans mon « petit monde à moi »

Sélectionnant ce qui me plait, me convient, ou pas

Ce qui conforte mes opinions, visions du monde.

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Mon petit monde peut se limiter à ce que j’ai ;

Mon petit monde peut se limiter à ce que je vois ;

Mon petit monde peut se limiter  à ce que je pense ;

Mon petit monde peut se limiter à ce qu’on m’impose.

En tous les cas petit par rapport au vaste qui m’entoure !

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Comme tout le monde je m’informe, je pense, communique.

Pour ce qui est de ma maison, activité, argent : sens pratique

Et je n’envie pas le jardin du voisin, je n’arrose que le mien.

En somme, quand je regarde mes biens …  tout va bien !

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Mais, parfois, je me suis comme un peu introverti.

Dois-je me contenter du peu que j’ai … je suis :

En m’ouvrant au Monde, aurai-je autre vie ?

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Fragments 

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Mon petit monde à moi, n’est-il que le mien,

On se croit seul au monde dans sa vie de chien,

Voilà qu’on en trouve autres, à le communiquer,

C’est ainsi que se forment nouvelles communautés.

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Comme on ne peut jamais tout connaitre du Monde

À ce que l’on connait déjà, certain on se restreindra,

De temps à autre, une révision des croyances on fera,

Tout remettre en cause, à plat, n’est pas de ce monde.

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Les Créationnistes, les Platistes, les anti-changements

Que ce soit nos Origines, la Planète, voire l’Humanité,

Ne varieront d’un pouce, toutes leurs  vérités héritées

D’on ne sait quelle révélation, issue  d’un firmament.

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Le Monde n’a pas conscience de vous, votre identité,

Il n’y a que vous qui puissiez avoir conscience de lui

Lors vous mourrez, ce dernier continuera à tourner,

Votre petit monde, disparu, on ne parle plus de lui.

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Mais nos visions, collectives, nationales du Monde,

Reposent toutefois sur la somme de petits mondes

Qui votent pour la compétition ou la coopération,

Et ainsi ils reposent sur des blocs fermés sur eux.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Chacun    J       a sa vision

Du monde,   E    et il se construit

Son monde,    *    chacun s’ouvre à lui,

Se ferme sur   M   certitude, valeur, vérité.

Même si par    ‘   fois lors  d’un repli sur soi,

L’on oublie,     I    un peu que le monde existe

Il nous reste    N    l’attention,  qui  se déploie,

Sur tous les       S       gens qui nous entourent,

Si on ne peut        C      rêver que pour soi…….

On met, implique      R       des humains…….

Qui sont cousins, amis  I    …………………..

 Ou ennemis, dès lors  ils   S  ……………

Communiquent, agissent…………

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Mon petit monde,   D   à moi, semble chaud

Mais je m’y repère,   A  et, je m’y sens bien :

Mon esprit y vagabon  N   de de bas en haut,

Je m’y repose du monde S      externe, chaos.

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Je m’inscris bien, dans le Monde,

Je m’enferme, autant, en le mien,

Entre les deux  M    je vagabonde,

Corps simien  O    et esprit divin.

Pour fausses  N   représentations

D’une  autre   *    vérité, cachée :

Sens procè     P    dent fractions,

Lors l’esprit    E  par la globalité.

Ici,  et main     T    tenant captée,

Mon attention   I    très  focalisée,

Ne peut traiter   T  toutes données

Qui ne lui seront  *  pas présentées.

Si images, sons   M     mouvements,

Défilent par flux  O      dans ma tête,

Seuls, sont  ana   N   lysés, finement,

Ceux qui auront  D  bonne étiquette.

Ainsi va la vie      E    va notre survie,

On ne voit, que    *   ce qu’on perçoit,

Ne réagit,  qu’à ce  qu’on a compris,

Ne comprend que ce qu’on entend.

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Malgré cela, le miracle

De  la communication,

Se produit en moindre

 Terrain conçu commun

Et qui fait que, chacun

Pense,  comme cousin,

Et de tout autre qui se

Comporte en humain.

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Forme

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Évocation

 .

Une silhouette de femme

Qui  tente  de  se mettre

 Vaste monde dans sa

Vie intérieure !

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872 4

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Un petit monde face au grand :

Est humain  envers et contre tout

Un pot de terre  contre le pot de fer,

 Mais vie intérieure demeurera riche.

 .

Symbolique

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L’humain,  

En  tant qu’être   vivant

Doué  de  raison, et  fabricant

 D’objets élaborés, doté de langage

Articulé et  chez  lequel  a  émergé

Pensée conceptuelle, symbolique

 Se caractérisant par aptitude

À  des  émerveillements,

Et une capacité

D’espérance,

Accompagnée d’un refus de l’absurde.

Avec l’invention de l’outil

Manufacturé et les premiers témoignages

 D’une pensée symbolique,

Comment l’aventure culturelle, spirituelle

 De l’Homme a-t-elle débuté ?

cnrseditions.fr/catalogue/arts-et-essais-litteraires

/le-symbolique-le-sacre-et-lhomme

 .

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Fond

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Évocation 

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872 6.

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Symbolique 

 .

« La vie intérieure,

C’est ce flot        de pensées,

 De souvenirs             et projets,

Ressentis                   émotionnels

Si ce  n’est                   cor-po-rels,

Qui se font,                 se défont,

Et    en             permanence

Au plus profond de nous.

 

Elle peut n’être    qu’un murmure,

Mais   pour  qui         sait         l’écouter,

Elle demeurera                source inépuisable

D’enseignements                     ex-tra-or-di-naires

Pour se connaître                         et  se     comprendre

 Et bien  mieux con                             duire son existence.»

Modifié, source : christopheandre.com

 .

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Fond/forme 

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Une silhouette animée, de sexe féminin

Avec une grande tête mais un petit corps,

Croquée rimes mixtes, contraintes et libres

Symbolisant sa richesse de vie intérieure

Propre à regarder le Monde et bien en face.

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Textuels et illustrations   >>