870 – Etre qui, être quoi, comment !

Visuels et textuels >>

.

Être ou ne pas être,

D’être ou de ne pas naitre,

Toute  la question d’apparaître

Mais sans réponse d’aucun maître.

.

Être quoi tout d’abord  et être qui,

Et être pourquoi et être comment,

Sont déjà bien problèmes requis,

Pour s’éviter, bien des errements.

.

Être qui, c’est devenir … quelqu’un,

Bon ou cynique, surtout pas commun

Émergeant de ces foules, fort informes,

S’écartant, en somme, tous uniformes.

.

Être quoi serait-ce servir les autres,

Plus encore  s’assurer de l’être votre

Propre décideur en  temps, en heure,

Pour définir, conquérir son bonheur.

.

Être  pourquoi

Belle  équation !

Entre soi,  monde

Belles  re-la-ti-ons,

.

Le sens  des choses

Et le sens  de  la vie,

Ou question  ouverte

Qui ne sera  pas finie.

.

Et puis être comment :

Empathique fanatique.

Tolérance est compassion

Dogmatique  n’a pas raison.

.

Être seul … face à soi-même,

Aux autres, monde extrême,

Grammaire de vie, partagée

Entre ses raisons, passions.

Être qui, quoi, comment,

Pour mon être pensant

Philosophiquement

Serait  aliénant

À  un destin

Humain.

.

Voilà bien trois questions

Et qui n’en feront qu’une,

Et sont toutes opportunes

Pour,  de sa vie,   la raison,

Mieux se la faire connaitre

Mieux la faire… apparaitre

Et  distinguer  le  pourquoi,

Du  quoi,  et  du  comment ?

.

Les animaux  et  les choses,

Temps/espace/mouvement,

Ont-ils un sens indépendant

Du nôtre, de même nature ?

.

.

Extension

.

Qui, que, quoi, donc, où, comment, pourquoi ?

Sept déclinaisons d’éternelle question sur identité.

Car je sais davantage ce que je ne suis pas,

En procédant par comparaisons

Et par approches successives,

Que ce que je serais, réellement,

Faisant le voyage à l’intérieur de moi-même

Reliant les fils de mon histoire à ce que je crois être.

Le sens, et l’essence, se percutent contradictoirement !

L’émergence d’une pensée personnelle et originale

Requiert toute une vie d’action et de réflexion.

Une telle quête … d’équation personnelle

Entre soi et monde n’est jamais finie.

Information, relation, comparaison,

Intégration, équation font partie

Des fondements de l’existence :

Sans eux, ma  conscience  tourne

À vide ou je plonge vers mon néant ;

Avec eux, à plein, vers mon firmament.

.

Une question apporte une autre question… et ainsi de suite

Tant et si bien que tous les questionnements seront sans fin,

C’est une quête perdue d’avance et c’est une quête sans suite.

Que l’on ait affaire, à la magie, ou la logie, n’y changera rien !

Tergiverser, se poser trop de questions, est, ralentir, l’avancée,

Il y a ceux qui pensent et ceux qui font, les diseux et les faiseux

Sans les faiseux, on ne fera rien, sans les diseux, n’importe quoi !

.

Un lièvre…  en son gîte …  songeait

Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe

Nous relate La Fontaine dans le lièvre et les grenouilles,

Un lièvre qui traque, chasse l’ennui et la crainte de mourir

Mais l’homme n’est-il pas pareil : dès qu’il s’arrête d’agir

Il se met à penser, à réfléchit, à douter sur qui il est,

Il pourrait être différent, il a déjà été : alors ?

.

Tu te poses trop de questions,

Me répétaient mes parents

La vie consiste  à avancer,

À tracer son bon chemin

Et le reste ne sert à rien

.

Sagesse paysanne s’il en est

Car si je les avais bien écouté

Je serai peut-être millionnaire

On aurait dit  que j’aurais réussi,

Ma vie au lieu d’être ce que je suis,

Un homme,  un mari,  voire un père,

Voire un chercheur, un écrivain raté

.

.

Épilogue

.

Qui, quoi, où, comment, pourquoi ?

Cinq questions demeurant comme gravées

Dont je  ne sais, ou ne peux, m’en débarrasser,

Et qui se poseront autant pour vous que pour moi.

.

On ne va pas les détailler, elles constituent un ensemble

Auquel on n’aurait jamais fini de répondre, il me semble

Non pas au jour le jour mais sur le temps de toute sa vie

On peut encore se dire : on est là pour ça puis on oublie.

.

Je disais donc, ah oui : à quoi bon se torturer l’esprit,

On verra bien à la fin,  en toute fin, on aura compris,

Il n’y a rien à comprendre juste profiter au mieux :

L’ignorant est plus heureux qu’un poète anxieux.

.

 Je doute, donc je suis, nous clame Descartes :

Si j’arrête de douter, est-ce que je disparais,

Est-ce je prendrai parfois le faux pour vrai,

Que sais-je : question qui rabat les cartes.

.

Au final, à force de chercher et de creuser,

Plus de questions que de réponses  à trouver

L’on a rien gagné, et pourtant si, l’on a avancé :

On comprend mieux les gens, monde où l’on est !

.

Le quoi rejoint le pourquoi et quand, le comment ?

Quant à être qui, ce serait la société qui nous définit,

Est certain que question  « être où», a son importance

Que le lien de causalité, «donc», a aussi toute la sienne.

.

Un lièvre, en son gîte …  songeait : qui peut bien savoir

Ce que pensent un lièvre ou tortue, même La Fontaine !

.

.

870 – Calligramme

.

Être ou ne pas être,

D’être ou de ne pas naitre,

Toute  la question  d’apparaître

Mais sans réponse   d’aucun maître !

Mais être quoi tout   d’abord et être qui,

Et être pourquoi                 et être comment,

Sont déjà bien                         problèmes requis,

  Pour s’éviter,                             bien des errements !

Être qui, c’est                               devenir… quelqu’un,

Bon ou cynique,                            surtout  pas  commun

Émergeant de ces                           foules, fort   informes,

S’écartant, en som                          me,  d’uni    Q    formes.

 Être quoi serait-ce                         servir les    U      autres,

Et encore s’assurer                      de l’être,    I        votre

Propre décideur en                    temps,    ?        heure,

                                                  Pour     Q       définir,

                                               Et        U    conquérir

                                           Son      O      bonheur.

                                      Être     I      pourquoi

                                   Belle     ?     équation !

                                Entre   C    soi,  monde

                              Belles     O    re-la-ti-ons,

                           Le sens     M    des choses

                         Et le sens    M      de la vie,

                     Ou question  E       ouverte

                     Qui ne sera    N     pas finie.

                    Et puis être    T   comment :

                  Empathique   ?  fanatique.

                  Tolérance  est   compassion

                   Dogmatique   n’a pas raison.

                    Être seul … face à soi-même,

                    Aux autres, monde extrême,

                     Grammaire de vie, partagée

                     Entre ses raisons, passions.

                   Être qui, quoi, comment,

                  Pour mon être pensant

                 Philosophiquement

               Serait  aliénant

             À  un destin

           Humain.

.

              Voilà bien trois questions

           Et qui n’en feront qu’une,

            Et sont toutes opportunes

             Pour,  de sa vie,   la raison,

             Mieux se la faire connaitre

             Mieux la faire… apparaitre

              Et  distinguer  le  pourquoi,

              Du  quoi,  et  du  comment ?

             Les animaux  et  les choses,

             Temps/espace/mouvement,

              Ont-ils un sens indépendant

             Du nôtre, de même nature ?

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Point d’interrogation

Et, qui en dira long, sur

 Le fond  et  sur la forme

Questionnement ?

 .

Ce grand point d’interrogation

Pour cet homme sous un parapluie ?

L’assurance, puis le questionnement,

Questions font partie de tout être !

 .

Symbolique    

 .

Nous utilisons tous la ponctuation,

Plus ou moins correcte d’ailleurs.

Mais à quoi sert-elle vraiment ?

 .

Eh bien c’est elle qui va, en fonction

Des différents signes utilisés, permettre

De rythmer une phrase, éclairer le sens,

À savoir  s’il s’agit bien d’interrogation,

D’une  exclamation,  d’un  dialogue,   etc.

 .

Elle aide  à mieux comprendre  un texte,

Facilite lecture indiquant ton et pauses,

Les inflexions et les nuances d’un écrit.

saviezvous.fr/quel-est-lorigine- du-point-dinterrogation

 .

Descriptif

.

870Etre qui et être quoi et être comment !

Alignement central /  Titre oblique  /  Thème identité

Forme courbe droite /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : interrogation /  Symbole de fond : question

.

.

Fond

.

Évocation 

.

870 6

.

L’assurance, puis le questionnement,

L’inconnu, font partie de tout être :

Qui est-ce … et est-ce que j’en ai envie

Vraiment de vouloir le rencontrer ?

 .

Symbolique 

 .

Questionnement est propre

À  toute démarche animée

Par une quête  du savoir !

.

Une  philosophie  pratique

Le questionnement radical

Avec, pour question ultime,

Soi, le Monde et puis Autrui.

.

Un tel  questionnement  serait

Le point de départ de la pensée :

Quoi de plus premier en la question

Que le questionnement …  lui-même !

Toute autre réponse le présupposerait

D’ailleurs en tant que réponse qui de fait

Reposerait la question sous un autre angle.

Modifié,  franceculture.fr Michel Meyer

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Trois questionnements en point d’interrogation

On ne pourra pas dire que la forme ne se confond

Pas avec le fond tant elle l’épouse complètement

Et le tout en rimes contiguës et voire, alternées.

Lors tout concorde ici comme si c’était naturel.

 .

Visuel

.

 .

Toute réussite commence par un essai

.

Visuels et textuels >>

869 – Serais-je ce que je crois être !

Visuels et textuels  >>

.

Je suis  un miroir à trois faces,

Tant, lorsque je me  regarde

Je vois en face, trois images

De moi … dites spéculaires.

.

Pour sûr, celle que  je suis,

Y a  celle  que je crois être,

Imagine autres me voient.

.

Lors en  de nombreux cas,

Ne se superposeront pas :

La distorsion m’ennuiera

 Selon être,     ou paraitre.

.

L’image du corps  n’est pas de l’esprit,

Caractère, métier, fortune, personnalité

Sans aucun doute, faut traverser miroir

Afin de connaitre qui on est, vraiment !

.

  Suis-je vraiment  ce que je crois être :

 L’autre me dit : oui mais, peut-être :

    Que sais-je, de mon possible, avenir :

     Autre me prie, deux fois, de réfléchir.

.

         Personne ne peut prédire mon avenir.

             Pour l’un, je ne serai que ce que j’ai été,

               Autre, je décide de ce qui va… m’arriver.

               Être pour soi, et pour l’autre, est dualité,

               Personne ne pourrait me dire qui je suis.

               Mon équilibre sera toujours à renouveler.

.

            Sinon, prisonnier d’autre, je reste, je suis,

          Si ce que j’ai à faire, m’est prescrit, par lui.

        Il faut  savoir ce qu’on  veut, ce qu’on  peut,

      Tant c’est le prix à payer pour être heureux,

    Sinon, c’est l’ennui, angoisse de  tous côtés.

.

  Et j’ai la faiblesse de croire que je suis fort.

  En dépit de  tous mes défauts, mes lacunes,

 Principe, ne jamais  s’imposer se défausser,

Je ne cherche pas  ailleurs,  à faire fortune,

Je ne cède pas aux sirènes ni d’argent, d’or.

.

Ma fortune spirituelle n’a rien de matériel

Elle ne suit pas  mêmes  ménages  ni lois.

La plus facile  n’est pas  celle qu’on croit,

Fortune  spirituelle  est plutôt   virtuelle.

.

Je n’ai, jamais, d autre richesse que moi,

Et dur à transmettre  à  qui  que  ce  soit.

Tous mes talents dis paraîtront avec moi

Réponse à question me met au désarroi.

.

Sommes-nous réels au-delà du  paraître,

 Sommes-nous matériel ou  bien spirituel

  Sommes-nous  ce  que nous croyons être,

  Sommes-nous mortel  ou  bien immortel,

    Sommes-nous en  religion  ou philosophie

   Sommes-nous en  peinture, image,  poésie.

.

  Seule réponse est : »En avant  la musique »,

 Toute identité  commune est très pratique.

.

.

Extension

 .

Elle ne résout pas problème

Du sens de ma vie ni de ce que

Je crois, je dois, ni mérite d’être

Tant au premier qu’au deuxième,

Et voir jusqu’au … troisième degré.

Ce que je crois être n’est pas ce que

Je suis, ce que je ne crois pas être

Est assez loin de ce que je suis.

Voyante me dirait peut-être,

Je suis ce que je dois être

Et lors est-ce bien moi

Qui me commande ?

.

«Connais-toi toi-même», disait Socrate

Chose que nous parvenons  rarement

À réussir, tant la tâche est  immense.

Le résultat pourrait être surprenant,

Pourrait être encourageant, décevant

Peut-être vaut-il mieux être ignorant,

Et vivre dans l’illusion tout son temps,

Encore qu’on peut passer à côté de tout

Et le plus important, à côté de soi-même.

.

Une image reste une image

C’est-à-dire  qu’une apparence,

Un reflet avec ou sans importance,

Que l’on donne aux autres, en partage

De soi-même, pour mieux se ressembler.

.

Mon vide intérieur peut paraitre comblé

Par subtilités des paroles, gestes, actions,

Apprises et cent, mille fois et plus répétés

Finissant par faire croire ma consistance

.

Suis-je vraiment ce que je suis, crois être

Est-ce que je trompe autrui, moi-même,

Problème de la sincérité, l’authenticité,

Suis-je quelqu’un autre que moi-même

La société nous porte vers la duplicité.

.

Condition sine qua non de parvenir à briller,

Mais pour l’intérieur, il y aura un prix à payer,

Celui d’avoir perdu son âme en figures imposées !

.

.

869 – Calligramme

.

Je suis  un miroir à trois faces,

Tant,   S  lorsque je  V  me  regarde

Je vois,  E  en face    R trois  images

De moi,  R      dites    A   spéculaires.

 A                  I  …..

Pour sûr,  I    celle     M  que  je suis,

Y a celle,   S     que   E  je crois être

Imagine     autres  N  me voient.

   J            T ..

Lors en  E  nombreux cas,

Ne se superposeront pas :

La distorsion m’ennuiera

 Selon être,     ou paraitre.

L’image du corps  n’est pas de l’esprit,

Caractère, métier, fortune, personnalité

Sans aucun doute, faut traverser miroir

Afin de connaitre qui on est, vraiment !

  Suis-je vraiment  ce que je crois être :

 L’autre me dit : oui mais, peut-être !

    Que sais-je, de mon possible, avenir :

     Autre me prie, deux fois, de réfléchir.

         Personne ne peut prédire mon avenir.

             Pour l’un, je ne serai que ce que j’ai été,

               Autre, je décide de ce qui va… m’arriver.

               Être pour soi, et pour l’autre, est dualité.

               Personne ne pourrait me dire qui je suis.

               Mon équilibre sera toujours à renouveler.

.

            Sinon, prisonnier d’autre, je reste, je suis,

          Si ce que j’ai à faire, m’est prescrit, par lui.

        Il faut  savoir ce qu’on  veut, ce qu’on  peut.

      Tant c’est le prix à payer pour être heureux.

    Sinon, c’est l’ennui, angoisse de *  tous côtés.

  Et j’ai la faiblesse de croire que C  je suis fort.

  En dépit de tous mes défauts,  E  mes lacunes,

 Principe, ne jamais s’imposer  *   se défausser.

Je ne cherche pas ailleurs,   Q  à faire fortune,

Je ne cède pas aux sirènes  U ni d’argent, d’or.

Ma fortune spirituelle n’a  E rien de matérielle

Elle ne suit pas mêmes      *     ménages ni lois.

La plus facile n’est pas      J     celle qu’on croit,

Fortune spirituelle est      E      plutôt   virtuelle.

Je n’ai jamais d’autre       *      richesse que moi,

Et dur à transmettre      C    à  qui  que  ce  soit.

Tous mes talents dis     R     paraîtront avec moi

Réponse à question     O     me met au désarroi :

Sommes-nous réels    I     au-delà   du   paraître,

 Sommes-nous ma     S     tériel   ou  bien spirituel

  Sommes-nous          *       ce que nous croyons être

  Sommes-nous         Ê      mortel  ou bien immortel.

    Sommes-nous        T       en  religion  ou philosophie

   Sommes-nous       R       en  peinture, image,  poésie.

  Seule réponse      E        est : »En avant  la musique ».

 Toute identité     *          commune est très pratique.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

869 4

.

Évocation

.

Une vague silhouette

D’un homme assez mûr

Non marchant, statique,

Figé  comme une image.

Une   vague   silhouette

D’un homme plutôt  mûr,

Vu de dos, méconnaissable

Si ce n’est par  corpulence !

 .

Symbolique    

.

Réflexion sur ce que

Nous voyons de nous,

Ce que nous donnons à voir,

Notre aspect, notre silhouette :

Ce que nous pensons logique, normal,

Ce que  la majorité  des gens  veulent,

Silhouette parfaite, de face et de dos

Plutôt mince,   ce qui  est loin d’être

Une évidence pour notre cerveau.

.

Le  seul régime  qui  marche

Vraiment  et   à  long  terme,

C’est  l’amour  inconditionnel

Que nous devons nous donner.

Plus nous          nous acceptons,

Plus nous            aurons le poids

Convenant           et la silhouette

Que nous                devons avoir.

ladv.biz/la-silhouette-en-decodage

.

Descriptif

.

869Serais-je vraiment ce que je crois être !

Alignement central /  Titre oblique  /  Thème identité

Forme anthropo /Rimes égales / Fond approché à forme

Symbole de forme : silhouette /  Symbole de fond : image

.

.

Fond

.

Evocation 

.

869 6

.

Une silhouette dynamique,

En mouvement, engagé et svelte :

Aujourd’hui, y a beaucoup d’images

Possibles du même être : ou de moi !

 .

Symbolique

 .

Pourquoi

Réinterpréter

Toutes images ?

Pour  rechercher les

Symboles  archétypaux

Qu’elle   contient,  peut-être,

Pour en tirer des enseignements

Sur soi-même ? Sur le monde ? Sur la réalité ?

Sur l’état de notre perception et de notre sensibilité ?

En tous cas, si le besoin d’interprétation se fait sentir,

C’est qu’il y a doute et cela est salutaire de toute façon.

Bloc-notes Antiochus

.

Corrélations

Fond/forme 

Silhouette donne la première impression

De la taille, de la corpulence et du sexe,

De manière statique ou dynamique

Il manque les traits du visage,

Les couleurs des vêtements.

.

Une silhouette animée d’homme, de dos,

Qui ne doute de ce qu’il est, ce qu’il veut,

Les images de soi sont multiples

Les siennes et celle des autres

Ne se superposeraient pas

Aux miroirs fragmentés.

 .

Visuel

 .

.

Vrai ou faut croire ?

.

Visuels et textuels  >>

868 – Le côté irrationnel de mon être

Visuels et textuels >>

.

Obscur, irrationnel, inconscient,

Mots marquants  me  faisant peur

Lors  me démontrant   que je ne suis

Pas maitre  de  mes  comportements !

On sait que l’homme  es t être paradoxal

Qu’il promet une chose et en fait une autre,

Qu’il dit, qu’il ment et puis se contredit !

Comment  s’y fier, obscur … lui-même.

Raison cachée voire  raison inventée,

Ou lors il s’en sort par une pirouette

Pour mieux garantir  innocence

Ou se tirer de mauvais pas !

.

Pulsions, envies, subites,

Il ne pourra  guère résister.

Il ne se les avoue, irrationnelles,

Il leur trouve une cause nouvelle,

Force inconscient, ne connais pas,

Existe peut-être mais pas chez moi.

Mais, qui pourra voir  le côté obscur

Et qui éclaire  mes intentions noires,

Qui pourra me voir en plein désespoir

Tandis que  je  clame  avoir  vie  pure.

.

Paradoxal, homme est en tout, partout,

Profondément rationnel, et  inconscient,

Parfois, en même temps, successivement,

S’acharne à trouver la raison d’un acte fou.

.

La raison est, cachée, inavouée inaccessible

Tant l’acte gratuit, pulsionnel voire criminel,

N’existe pas, sans prémisses  intentionnelles.

Il se trompe simplement, d’acte, ou de cible.

.

Lors, lien direct, entre  choses, se brouillent,

Mobiles sont au présent,  et  motifs au passé,

Lors policiers, juges, parfois, s’embrouillent,

Dans les récits de faits qui sont…reprochés.

.

Puisqu’il faudra bien que justice…soit faite,

Quelle qu’elle soit, nul besoin de… prophète

Pour admettre qu’innocent  qui ne se défend,

Hérite masque  de coupable, qui le pourfend.

.

Pour autant, côté obscur   de mon inconscient,

Ne conduit pas qu’à des  actes, comportements

Répréhensibles par la loi , comme vices cachés,

Nos fantasmes devenant, très souvent sublimés.

.

Animal en moi n’est pas    que mon côté obscur,

Contrairement à ce que l’on croit, que l’on voit,

Homme est calculateur,     cynique, aux abois,

Créant propre déviation,  animal n’en a cure

Côté face, je suis double,  côté pile, unique.

.

C’est  ce qui me trouble  car, la mosaïque

Portrait complet, ne  connaîtrai jamais,

Je dois faire avec,   même s’il ne plait.

Qui pourra voir     mon côté obscur

Et tourments  qu’il me procure.

Personne,  et  je n’en ai cure,

Je le sens en ma peau, sûr.

.

.

Extension

 .

Le côté inconscient de mon moi, dirait Sigmund Freud,

Le côté obscur de la force, dirait  Yioda en «Star Wars»,

La face cachée de la Lune, rajouteraient les astronautes :

Quel que soit l’auteur ou les points de vue que l’on adopte

Il y aura toujours des choses en nous qui nous échappent !

Mais de là, à prétendre les connaitre, les contrôler, diriger,

Comme un maître, gourou, guide, je ne franchis pas ce pas !

 .

Inconscient, irrationnel, obscur, immature,

Voilà bien quatre mots  que je ne maitrise,

Et qui me plongera en de profonds abîmes

Comme si un programme, en moi, prenait

Les rennes de ma conscience malgré moi !

.

Cela ne sert à rien, me direz-vous, inutile,

Le mieux est, au plus vite, m’en départir,

D’accord mais voilà, plus je m’y applique

Et plus ça s’accroche à moi : existentiel !

Freud distingue le ça, le moi, le surmoi !

.

Finalement il n’aurait pas tort, le bougre,

Il faut faire avec ça et voire en tirer parti :

Si je n’étais que logique, je serais machine,

Et si je n’étais qu’irrationnel, un pur animal

Ni machine, animal, je veux être surhomme.

.

868 – Calligramme

.

                                                  Obscur, irrationnel, inconscient,

                                                    Mots marquants        C   faisant peur

                                             En me démontrant       Ô        que je ne suis

                                                   Pas maitre  de mes       T     comportements !

                                                 On sait que l’homme    É       est être paradoxal

                                                  Qu’il promet une cho   *   se et en fait une autre,

                                               Qu’il dit, qu’il ment  O     et puis se contredit !

                                             Comment s’y fier   B      obscur… lui-même.

                                              Raison cachée   S   voire  raison inventée,

                                         Ou lors il s’en   C  sort par une pirouette

                                Pour mieux  U  garantir innocence

                        Ou se tirer  R  de mauvais pas !

.

          Pulsions, ou   envies,   subites,

        Il ne pourra   *       guère résister.

        Il ne se les   I  avoue, irrationnelles,

    Il leur trouve  R  une cause nouvelle.

 Force inconsci   R     ent : connais pas,

Existe peut-être    A    mais pas chez moi.

Mais, qui pourra    T    voir  le côté obscur

Et qui éclaire mes     I       intentions noires.

 Qui pourra me voir     O      en plein désespoir

Tandis que je clame       N     avoir     vie pure.

Paradoxal, homme est     N     en tout, partout,

Profondément rationnel   E        et inconscient,

Parfois, en même temps      L    successivement,

S’acharne à trouver la raison     d’un acte, fou.

La raison est, cachée, inavouée     inaccessible

Tant l’acte gratuit, pulsionnel   voire criminel,

N’existe pas, sans prémisses   intentionnelles.

Il se trompe simplement, d’acte, ou de cible.

Lors, lien direct, entre  choses, se brouillent,

Mobiles sont au présent, et motifs au passé,

 Lors policiers, juges, parfois, s’embrouillent,

Dans les récits de faits qui sont…reprochés.

Puisqu’il faudra bien que justice…soit faite,

Quelle qu’elle soit, nul besoin de… prophète

   Pour admettre qu’innocent  qui ne se défend,

  Hérite masque  de coupable, qui le pourfend.

   Pour autant, côté obscur    de mon inconscient,

     Ne conduit pas qu’à des  *  actes, comportements

       Répréhensibles par la loi   D    comme vices cachés,

        Nos fantasmes devenant,   E   très souvent sublimés.

       Animal en moi n’est pas      *     que mon côté obscur,

      Contrairement à ce que l’   M  on croit, que l’on voit,

   Homme est calculateur,      O     cynique, aux abois,

   Créant propre déviation,    N    animal n’en a cure

 Côté face, je suis double,    *     côté pile, unique.

C’est  ce qui me trouble   Ê    car, la mosaïque

Portrait complet, ne   T  connaîtrai jamais,

Je dois faire avec,   R même s’il ne plait.

Qui pourra voir   E    mon côté obscur

Et tourments   *   qu’il me procure.

Personne,   *    et je n’en ai cure,

Je le sens  *  en ma peau, sûr.

.

.

Forme

.

Réduction

.

868 4

.

Évocation

 .

Portrait silhouette homme mûr,

L’air triste et vue à contre-jour

Un portait, en clair-obscur,

Qui lui donne un air dur !

Silhouette d’homme, éclairé contre-jour,

Et lors peu identifiable :

C’est peut-être moi ou quelqu’un d’autre

D’âge quelque peu incertain

 .

Symbolique  

 .

Une  silhouette,

Du point de vue optique

Sera vue d’objet, personne

Et voire scène, comprenant

Un  contour  et  un  intérieur

Sans  moindre   particularité

Est  une  figure  aux  contours

Ambigus, ou peu identifiables

Qui  s’apparente  aux   ombres

Chinoises, fantômes de la nuit

On la trouve marquée sur sol

Après un accident pour fixer

Sa position et sa posture.

On l’entrevoit  derrière

Rideau avant, après

L’entrée en scène

D’un chanteur.

 .

Descriptif

.

868 Le côté obscur, irrationnel de mon être

Alignement central /  Titre serpentin /  Thème identité

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : silhouette /  Symbole de fond : portrait

.

.

.

.

Fond

.

Évocation

.

868 6

.

Portrait, sombre, éclairé à contre-jour,

Et lors peu identifiable :

Avec ses lunettes noires qui lui mangent

La moitié de son visage.

 . 

Symbolique 

 .

Portrait : genre graphique

Dont le but est  de  représenter,

Quelqu’un de façon ressemblante,

Au-delà de la représentation de

L’apparence  d’un être humain,

Le portrait répond à la volonté

De  transcrire  tous  caractères

D’une personne, sa façon d’être.

Le portrait peut révéler également

L’image que s’en fait le portraitiste,

Ou ses sentiments envers ce dernier.

Aspect pouvant amener à s’éloigner

Apparence physique du modèle.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Portrait, quelqu’un soit, n’est jamais que

Comme un dessin, une photo, une peinture.

En plus des traits qu’il doit faire reconnaitre

Il tend à souligner le tempérament, caractère

Du sujet qui demeurera toutefois très statique

Difficile de représenter son esprit, son âme

Sans entrer en inconscient du spectateur

 Projetant malgré lui une part ou non

De lui-même, du moins jugement.

 .

Une silhouette animée d’homme, en contrejour,

Le dos courbé, la tête penchée comme en poème

Voilà qui lui dressera son portrait, ombrageux,

Qui rime parfaitement avec caractère nerveux

Mais, pour autant, ce face à face  fond/forme,

Ne couvre pas obscur, irrationnel, plus vaste

N’en est qu’une incarnation parmi d’autres.

.

Visuel

.

.

Vérité serait irrationnelle 

.

Visuels et textuels >>

867 – Qui suis-je, où vais-je, état j’erre ?

Visuels et textuels >>

.

Mais…..que disais-je ?

 Ah oui  …..  où vais-je !

Et puis…..qui suis-je ?

Ensuite, qu’y puis-je !

.

Je suis, ceci, cela,

Je fais ceci ou cela,

Ou je vais, ici, où là,

Et qui me contredira.

.

Parfois, ce n’est pas moi

Qui choisit d’être ou faire,

Autre aura forcé mon choix,

Soumis à la société et ses lois.

.

Je sais d’où je viens,  où je vais,

Mes choix  ne sont pas mauvais :

Je les assume, ou je les transforme,

Pour les vivre  en femme  ou homme.

.

Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre

Formule ambigüe, connue,  à double sens,

Dont l’on connaît, trop bien  son refrain :

Le Monde d’hier n’est  pas   de demain !

.

Tu es une femme mûre  accomplie,

Tu es une adolescente  reconvertie,

Tu es une rebelle qui bouge, crie :

Tu es en colère d’être sous-estimée,

Sur-employée soumise  ou délaissée

Par l’autre qui, de toi  aura profité.

.

Et tu erres dans un champ de mines

Chaque pas peut te faire retourner

Dans l’état précédent comme au passé

C’est cela dans ta vie qui te détermine.

.

Tes choix présents restent ambivalents

Jusqu’au jour,  lien  gagnant-gagnant,

Te fera avancer  plus vite en direction

De tes projets  tu mets à….exécution.

.

On ne sait jamais tout à fait qui on est,

On ne sait jamais  tout à fait où l’on est,

De ne pas se soucier de savoir où l’on va

Est comme d’aller nulle-part, en tel cas.

.

Bien sûr, on veut toujours rester lucide,

Tout en cherchant à devenir translucide

Pour ceux qu’on aime naturellement,

Par nos mots, nos gestes et sentiments.

.

Qui tu es, pourra bien  me  dire qui … je suis,

Où tu vas, pourra bien me dire ce que je fuis

Dans quel état t’erres  ce  que  je  préfère,

Et dans quel cas je  partage tes misères.

.

C’est tout, c’est fini, fini pour aujourd’hui

Demain, autre jour, demain, autre envie !

Il sera ce que je ferai mais avec ce mystère :

Qui es-tu puis où vas-tu dans quel état, t’erres !

Va où le vent t’entraine, va où tes pas te mènent,

Avec toi : tes joies, tes peines,  tu les promènes !

.

.

Extensions

.

J’ajouterai que si je ne suis

Que l’ombre  de ta  lumière,

Je te connaitrais bien mieux

Que tu  ne  crois, tu  l’espère,

Bénéficiant, en permanence,

De la proximité de ton âme,

Et qui, soit dit en passant,

Aura comble mon aura,

De sa belle atmosphère.

Je peux savoir qui je suis

Par nombre intermédiaires

Dont l’avis, je suis bénéficiaire

Pour une image en kaléidoscope

Dont je tire un portrait qui me sied.

Le chemin que je trace indique la voie

À suivre, sans trop savoir où elle va, ira,

Mais je me convaincs que c’est la bonne !

.

On a glosé, en philosophie, sur cette interrogation identitaire.

Une phrase que Coluche, aurait, parait-il, remis au gout du jour

Mais de quoi s’agit-il vraiment : du sens de la vie, ou de l’amour ?

Est-ce que c’est pareil pour toi, pour tous, pour ma sœur, mon frère

Est-ce que cela gâchera ma vie, si je ne me connais, ne me situe pas ?

.

Notre quête identitaire dure la vie entière

Non que nous ne sachions pas qui nous

Sommes du point de vue physiologique

Psychologique, social … économique

Mais spirituel, voire astronomique.

.

En gros et en détail et en résumé,

Qu’est-ce que je fous ici sur Terre

Aucune réponse dite scientifique,

Philosophique, et voire religieuse

Ne me satisfait ni me consolerait.

.

Au final, je me dis que je ne saurai

Jamais et que je devrai me contenter

Du résultat de mes quêtes personnelles

Finissant par aboutir à ce que

Je meure, un jour,

En paix.

.

.

Épilogue  

.

Voilà bien de bonnes questions s’il en est

Auxquelles, de répondre, ne suis pas prêt,

J’ai la vie devant moi, faut pas trop tarder,

Elle passe : innocent, ignorant, je mourrai !

.

Mais  je ne peux prétendre, par moi-même,

Savoir qui je suis rien qu’en m’introspectant

Quand à entendre l’avis des gens m’entourant

Difficile de valider le vrai de l’ivraie qui sème

.

Sème à tous vents, rumeurs, approximations.

Sont-ce mes parents, école, métier, éducation

Qui auront fait ce que je suis ou prétend être.

Je ne peux que répondre : oui, non, peut-être.

.

On devient ce que l’on est, disent conservateurs

On est ce qu’on devient, progressistes clamant.

On hérite de parents ce qu’on transmet enfants

Tradition, que la tradition, autrement : erreur.

.

Toute quête identitaire vouée à l’échec, étant

Comme celle d’un Graal, inaccessible restant,

J’aurai beau me définir étant ceci et non cela

Contradictions, paradoxes : tout contestera !

.

Bien sûr, je preux prendre distance, hauteur

En m’enfermant en tour d’ivoire pour y voir

Plus clair en moi, autour mais rien n’y fera,

Si je le fais, haut perché on me considérera.

.

Poètes, artistes, savants vivent en leur bulle

On les encense tout en les tenant irréalistes

Les commerçants demeurent opportunistes

Et les politiques promettent ou affabulent !

.

Je peux être des tas de choses, lançant dés,

Mais si je me trompe, comment bifurquer !

Plus on vieillit, plus les portes sont fermées

J’aurais pu être, mais trop tard, ne le serai.

.

Mais pour ce qui est de devenir quelqu’un,

Adressez-vous à vous-même après conseils.

En chacun il y aura la passion qui s’éveille,

Qui vous dit la voie à suivre jusqu’à la fin.

.

Je ne pose question de savoir qui suis-je

J’ai choisi d’y répondre par : que puis-je

À mon humble niveau et avec ma plume

Sinon parler de la vie : nombre volumes.

.

.

867 – Calligramme

.

.

Mais…..que disais-je ?

 Ah oui  …..  où vais-je !

Et puis…..qui suis-je ?

Ensuite, qu’y puis-je !

.

Je suis, ceci, cela,

Je fais ceci ou cela

Ou je vais, ici, où là,

Et qui me contredira !

Parfois, ce n’est pas moi

Qui choisit d’être ou faire,

Autre aura forcé mon choix,

Soumis à la société et ses lois.

Je sais d’où je viens,  où je vais,

Mes choix  ne sont pas mauvais :

Je les assume, ou je les transforme,

Pour les vivre  en femme  ou homme.

.

Qui suis-je, où vais-je, et, dans   Q   quel état j’erre !

Formule ambigüe, connue,         U      à double sens,

Dont l’on connaît, trop bien       I         son refrain :

Le Monde d’hier n’est  pas        *         de demain !

Tu es une femme mûre            S           accomplie,

Tu es une adolescente           U        reconvertie,

Tu es une rebelle qui            I       bouge, crie :

Tu es en colère d’être         S    sous-estimée,

Sur-employée soumise            ou délaissée

Par l’autre qui, de toi      J       aura profité.

              E

Et tu erres dans un        ?   champ de mines

Chaque pas peut te       *      faire retourner

Dans l’état précédent  O  comme au passé

C’est cela dans ta vie  Ù   qui te détermine.

Tes choix présents  * restent ambivalents

Jusqu’à jour, lien   V       gagnant-gagnant,

Te fera avancer     A    plus vite en direction

De tes projets         I      tu mets à exécution.

On ne sait jamais      S    tout à fait qui on est,

On ne sait jamais           tout à fait où l’on est,

De ne pas se soucier       J      de savoir où l’on va

Est comme d’aller nulle-     E          part, en tel cas.

Bien sûr, on veut toujours       ?              rester lucide,

Tout en cherchant à devenir    *                   translucide

Pour ceux qu’on aime natu     E                          rellement,

Par nos mots, nos gestes     N                          et sentiments.

Qui tu es, pourra bien      *                 me  dire qui … je suis,

Où tu vas, pourra bien  Q                      E     me dire ce que je fuis

Dans quel état t’erres  U                           R      ce  que  je  préfère,

Et dans quel cas je    E                                R    partage tes misères.

C’est tout, c’est fini  L                                E   fini pour aujourd’hui

Demain, autre jour    *                                ‘   demain, autre envie !

Il sera ce que je ferai  É                           J   mais avec ce mystère :

Qui es-tu puis où vas-tu  T                   *      dans quel état, t’erres !

Va où le vent … t’entraine     A       T   va où tes pas …. te mènent,

Avec toi   …….  tes joies, tes  .……   peines,  tu les ……. promènes !

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

867 4

.

Évocation

 .

Ça peut être tour à deux étages :

Petite en haut, et  grande en bas,

 Comme une miniature identique

À la manière poupée gigogne !

 .

À part aller jusqu’en haut de la tour

Préfigurant, peut-être, aller au ciel,

Je ne vois pas de lien forme et fond !

Il faut dire que cette tour

 .

Ne se prête pas à se retrouver,

Une tour d’ivoire en plus avec

Plus d’un tour, pour s’y perdre !

 .

Symbolique de forme

.

Fuir l’agitation du monde

Pour rejoindre  une retraite,

Où s’isoler dans le refus de tout

Contact et de tout … engagement.

.

L’image  de la tour  est symbolique

D’un lieu élevé où l’isolement est aisé.

.

De plus, si l’on se retire  dans une tour,

Rien n’empêchera de regarder le monde

Extérieur sans qu’il puisse vous atteindre.

Modifié, source : familiacambourg.fr

.

Descriptif

.

867Qui suis-je, où vais-je, en quel état j’erre ?

Alignement central /  Titre serpent oval /  Thème identité

Forme courbe droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : tour  /  Symbole de fond : tour-d’ivoire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

867 6

.

Il faut dire que cette tour

Ne se prête pas à se retrouver,

Une tour d’ivoire en plus avec

Plus d’un tour, pour s’y perdre !

 .

Symbolique 

.

Expression  » tour d’ivoire »

Reste  utilisée  pour expliquer

Qu’une personne est solitaire,

Vit  dans sa bulle, en refusant

De s’engager dans une action

Ou en la vie tout simplement.

L’origine  vient  du Cantique

Des Cantiques  (Salomon ou

Il comparée la tour d’ivoire

Au cou  d’une  belle  femme)

Long et blanc, il fait penser

À une haute    Tour d’ivoire.

Le poète exprime qu’il s’isole

Du monde : l’expression  est

Depuis passée en le langage

Courant désigne personnages

Solitaires, coupés de la société.

pourquoi.com/francais/pourquoi-

utilise-t-expression-tour-ivoire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Se retirer, volontairement, pour méditer

Et y être forcé par une décision de pouvoir

N’ont pas de chose en commun, rien à voir !

Image d’observateur extérieur, de sa fenêtre

Qui regarde le monde et sa relation avec lui

Sans y être  comme  s’il en trouvait détaché.

Tour qu’on pourrait presque dire : gigogne

Tellement elle se répète sur le haut, identique

 .

Visuel

.

.

Bifurquer, oui, mais vers où ?

.

Visuels et textuels >>

866 – Faut occuper corps autant qu’esprit !

Visuels et textuels  >> 

.

Occuper  le corps  et l’esprit,

Est le programme bien défini,

Quotidien, et qui nous nourrit,

De tout ce qui nous irait … bien.

Tant vrai, si l’on ignore son corps

Celui-ci, fatigue,  peu à peu, faiblit,

Peu à peu, sa santé s’altère et mollit,

Faut plus de temps  pour être rétabli.

Et de même, si l’on délaisse son esprit,

Peu à peu, toute conscience  s’obscurcit,

Et cela peut aller jusqu’à créer des ennuis

Pour s’adapter en sa maison,  ou en société.

En bref : il faudra garder sa tête et ses jambes,

Ce qui est simple à comprendre, et  à exécuter ;

Encore faut-il, et sans  cesse, y penser et repenser

Pour ne pas se retrouver,  totalement déséquilibré.

.

Il faut occuper son corps

Et son esprit,

Tout au long de notre vie,

Et ne pas craindre la mort

Ou paralysie.

De canaliser notre énergie

Occupe l’esprit et le corps

Loisirs, sports,

Quand le divertissement

Sert d’accompagnement

À notre futur sort.

.

Mens sana in corpore sano

Prêcheraient tous les latins.

Du pain nourrissant le corps

Et des jeux, occupant l’esprit.

Et nos besoins fondamentaux,

Auront changé peu aujourd’hui

Mais ils se sont bien diversifiés

Plus de cultures  de confitures,

Plus de savoirs, de techniques,

Plus de formes, et de matières.

Sport servant à se laver la tête,

Du stress quotidien, accumulé

D’être, et  sans cesse angoissé,

Le cinéma reposera son corps,

Sur un fauteuil bien matelassé

Et dans le cocon  d’une salle !

.

Certains préfèreront les sports,

Sont les champions de l’effort,

Glorifiant le corps.

D’autres préfèrent autres loisirs,

Qui donnent choses à découvrir

En liberté d’esprit.

Dieux du stade que l’on vénère,

Sont parfois multimillionnaires,

L’argent d’abord.

Dieux des arts que l’on glorifie

Sont parfois peu sains d’esprit,

Lors folie en corps.

.

.

Extensions

.

Cette dichotomie corps/esprit n’a plus lieu d’être

Depuis que l’on sait qu’ils sont, et non seulement

Totalement imbriqués, mais dépendants aussi

L’un de l’autre tout comme la vie et l’énergie.

On parle de muscler cerveau comme cœur,

On parle de se laver la tête comme corps,

On parle de ses vider de ses idées noires

Comme de ses viscères en cas d’indigestion.

En bref, on parle de l’esprit comme du corps

Et réciproquement. On connait tous des gens

Qui ne sont productifs que lorsqu’ils sont stressés

Et d’autres qui paniquent, bloquent, et abandonnent.

Sans compter les maladies ou épisodes psychosomatiques

Dont il y aurait tant à dire sur le plan clinique

Tout autant que psychique, voire sociétale.

.

Impossible de séparer l’esprit du corps

Et mettre l’esprit dans le seul cerveau :

Qu’en savons-nous et réellement : zéro

Ou presque puisque cerveau sans corps

N’a jamais, à ce jour, été expérimenté !

.

On a longtemps cherché à dissocier le corps et l’esprit

Comme si l’esprit était le chef et le corps, l’exécutant

Or il n’en est rien, le corps prend parfois la décision

Bien avant que l’esprit intervienne, faute de temps.

.

Je pense avec mon corps, avec ses états et ses actions

Autant qu’avec mon cerveau jouant rôle d’intégration

Mon cerveau consommant la moitié de mon énergie,

Sans produire…une once, il faut bien que mon corps,

Pallie, totalement, à telle dépendance, à tel manque !

.

 Mens sana in corpore sano : esprit sans en corps sain !

Voilà qui ne date pas d’hier, c’est de Juvénal  100 AJC)

Tant sans exercices, le corps et le cerveau s’affaiblissent

Bien que religion dise qu’esprit peut se passer du corps.

.

Physiologie et psychologie demeureront étroitement liées.

Si on ne trouve pas d’âme sous un scalpel dans la chirurgie,

On ne trouvera pas non plus tous remèdes en pharmacologie.

On ne peut s’adresser au corps humain comme à une machine.

.

.

Épilogue

.

Le corps, la nuit, dort,  mais  l’esprit, non :

Il poursuit travail de manière inconsciente

Filtre événements et pensées de la journée,

Les réorganise fonction de sa personnalité.

.

Partie du fonctionnement  est  automatisé,

Par réflexes perception-action ou pensées,

Partie remontée jusqu’au cerveau, traitée,

Partie, entre les deux voire l’un ou l’autre.

.

L’esprit serait dit le seul à voyager ailleurs

Par des projections dites extra-sensorielles

Certains diront se retrouver virtuellement,

 À un autre endroit en autre corps invisible,

Appelé «corps astral» ou corps éthérique !

.

L’expérience de hors-corps est sensation

De flotter en dehors de son propre corps

En  prétendant avoir aperçu  son  corps

Depuis endroit autre que celui où il est.

.

Dans voyage astral, âme quitte le corps

Entreprend voyage vers le plan astral :

Royaume de conscience au-delà

Du monde physique.

 Peuplé d’esprits,

D’anges et d’autres êtres

Qui sont perçus non physiques.

.

.

866 – Calligramme

.

Occuper  le corps  et l’esprit,

Est le programme  bien défini,

Quotidien, et  *  qui nous nourrit,

De tout ce qui   F   nous irait… bien.

Tant vrai, si l’on   A     ignore son corps

Celui-ci, fatigue,      U    peu à peu, faiblit,

Peu à peu, sa santé     T      s’altère et mollit,

Faut plus de temps       *        pour être rétabli.

Et de même, si l’on        O      délaisse son esprit,

Peu à peu, toute con      C        science  s’obscurcit,

Et cela peut aller jus      C         qu’à créer des ennuis

Pour s’adapter en sa      U           maison, ou en société.

En bref : il faudra           P    garder sa tête et ses jambes,

Ce qui est simple à           E       comprendre, et à exécuter ;

Encore faut-il, et sans          R       cesse, y penser et repenser

Pour ne pas se retrouver,         *           totalement déséquilibré.

Il faut occuper son corps

Et son esprit,

Tout au long de notre vie,

Et ne pas craindre la mort

Ou paralysie.

De canaliser notre énergie

Occupe l’esprit et le corps

Loisirs, sports,

Quand le divertissement

Sert d’accompagnement

À notre futur sort.

Mens sana in corpore sano

Prêchaient  C   tous les latins.

Du pain nour O  rissant le corps

Et des jeux oc  R   cupant l’esprit.

Et nos besoins   P   fondamentaux,

Auront changé    S  peu aujourd’hui

Mais ils se sont     *    bien diversifiés

Plus de cultures     *      de confitures,

Plus de savoirs,      E    de techniques,

Plus de formes,      S    et de matières.

Sport servant à      P   se laver la tête,

Du stress quoti     R   dien accumulé

D’être, et  sans     I   cesse angoissé,

Le cinéma repo  T sera son corps,

Sur un fauteuil bien matelassé,

En cocon de salle.

Certains préfèreront les sports,

Sont les champions de l’effort,

Glorifiant le corps.

D’autres préfèrent autres loisirs,

Qui donnent choses à découvrir

En liberté d’esprit.

Dieux du stade que l’on vénère,

Sont parfois multimillionnaires,

L’argent d’abord.

Dieux des arts que l’on glorifie

Sont parfois peu sains d’esprit,

Lors folie en corps.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

866 4

.

Évocation

 .

Un pied de lampe de chevet

Avec, en haut, son abat-jour 

Comme un corps dont l’énergie

Est l’oxygène pour électricité !

 .

Mon corps oxygène mon cerveau

Par son énergie qui l’éclaire :

Comme un lampe avec abat-jour

Et régulateur d’intensité.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

La  lumière, dans  tous  les  contextes

Mythologiques, symbolise la conscience.

Lumière de lampe

Re-pré-sente

Le conscient

Qui est entre

Les mains et

Sous contrôle

D’être humain,

Et par contraste

Avec la lumière du soleil,

De nature divine et cosmique.

.

Descriptif

 .

866Faut occuper le corps autant que l’esprit 

Alignement central   /   Titre serpentin    / Thème  action

Forme conique droit /Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe   /   Symbole de fond : corps

.

.

Fond

.

Évocation 

.

866 6

.

Mon cerveau dirige mon corps

Utilisant de brefs influx, éclairs.

 .

Symbolique 

 .

Toutes les images venant constituer

Notre imagination, proviennent du monde

Transitant par nos sens et dès lors notre corps

Lui-même devient un mode de représentation.

.

En guise d’exemple, l’enfant apprend

À  compter  sur  ses  dix  doigts,

Et, nous ne pouvons penser

Un concept abstrait sans

Une image concrète

Pour l’illustrer.

Modifié forme, source :

lagazelle.net

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 . 

Il n’y aurait pas d’un côté le corps, de l’autre l’esprit,

D’autant qu’on aurait paraitrait-il plusieurs cerveaux.

.

L’homme est un tout holistique insécable naturellement,

Nos dix doigts des mains, nous apprennent à compter

Lors nos dix doigts de pieds nous servent à marcher.

.

Notre corps ressemble à cette lampe de chevet,

 Un long support, en bas, prolongé de grosse tête

Et cela rime avec ampoule, lumière, intelligence,

Tandis qu’effort du corps avec nos performances.

.

Mais si cette forme évoquera assez bien le fond,

Ne s’y confond : que serait cerveau sans mains

Autre qu’un programme artificiel, sans fin !

 .

Visuel

.

.

Le corps d’un côté, esprit de l’autre

.

Visuels et textuels  >> 

865 – Dans la vie d’un homme, son temps !

Visuels et textuels   >> 

.

La vie d’un homme lui   appartient,

Son temps aussi, du moins en partie

Car si, enfant, il n’a pas  trop le choix,

Adulte, il en fait ce qu’il veut ou peut !

Car événement marquant, fait rupture,

En sa vie, belle ou laide, molle ou dure,

Qu’il ne fasse rien  ou en fasse de trop :

L’important est  ce qu’il  fera  de beau !

.

Chaque heure, chaque jour  et  semaine,

Consacrées à  ce  qu’il  a  choisi  de faire,

Apporte une joie, dont  il est bénéficiaire

En dehors de période tristesses, misères.

Lors, de vieillir  ne ferait plus  problème,

Si son cœur, son esprit s’ouvrent encore,

Si, de son corps, prend soin, chaque jour

Il demeurerait jeune et ce jusqu’au bout.

.

Dans la vie d’un homme, dans son temps

Seules choses comptant  sont événements

Qui ont créé des ruptures  comportements

Qui jusque-là sur temps restaient flottants

On prétend  que, dans la vie, d’un homme,

Parlant de durée  vécue … subjectivement.

.

Le temps est ralenti,  quand on est enfant,

Se stabilise sur la moyenne, à l’âge adulte,

Et s’accélèrerait, quand on devient vieux !

Est-ce loi générale    qui nous conditionne

Ou on peut-on y échapper si on la somme

De s’inverser, par simple cours de pensée

Entre «déjà» et «il n’est que» en durées.

.

Identique, objectivement, l’heure sonne

Et ce que j’en fais,  qu’on me pardonne

Ne dépend que de moi et de personne.

Je la vis longue ou courte, ou comme

Il me plaira, qu’elle soit, ne soit pas,

En tout état de cause : j’ai  le choix

De maitriser le temps, librement,

Jusqu’à ce que je sois mourant !

.

Pour ça, il faut vivre en marge,

De ce qu’on vous dit sur l’âge

Sinon vous obéirez aux lois,

Selon, vous,  croyance, foi.

On a l’âge  de ses artères,

Qui me dira le contraire

Et pas celui de l’esprit

Qui jamais ne vieillit

Esprit lui rajeunit

Corps, vieillit :

Sénescence

Aisance

V

.

.

Extensions

 .

La vie d’un corps d’homme ne comportera que quatre

Temps : enfance, adolescence, maturité, vieillissement.

La vie de son esprit n’en comportera qu’un :

Le  même, celui de  l’adolescent, pour peu

Qu’il soit curieux, ouvert, sans préjugé :

Et si cela fait dix ans que j’ai dix ans,

Ça fait vingt ans que j’ai quinze ans,

Quarante,  que j’en ai vingt,   etc…

.

Tout ce qui a un début aura, fatalement, logiquement, une fin

C’est la loi du genre et l’humain n’échappe pas à la règle !

Mais chaque homme vit à un moment de l’Humanité,

C’est le seul qu’il connaîtra,  mais pas les suivants

S’il a laissé son témoignage, sa survivance !

La seule chose qui se transmet, hérédité

Est sa chaîne et programme ADN :

Tout le reste est appris en société

Et se perd en nuit des temps.

.

La vie d’un homme est–elle un beau cadeau ou mal venu

Et si l’on fait abstraction de la fin, vaut-elle d’être vécue.

C’est bien évidemment à chacun de résoudre la question

Qui fera suite, engendrera bon nombre d’interrogations.

.

S’il n’est tourné que vers lui, sa personne, son ego, profit

Je crains qu’à la fin, il ne meurt peu regretté, vite oublié

L’on ne peut vivre pour soi, que pour des communautés,

 D’autant plus qu’on vient de loin, d’ailleurs, d’avant nous.

.

C’est une raison pour laquelle, en dehors de se reproduire

Il faut transférer ce qu’on a reçu des précédents et acquis

À qui, c’est bien là tout le problème, à ses enfants d’abord

Mais au-delà de sa communauté, une part de l’humanité.

.

.

865 – Calligramme

.

La vie d’un hom          me lui   appartient,

Son temps aussi,          du moins en partie

Car si, enfant, il n’        a pas  trop le choix,

Adulte, il en fait ce         qu’il veut ou peut !

Car événement mar        quant, fait rupture,

En sa vie, belle ou          laide, molle ou dure,

Qu’il ne fasse rien                    ou en fasse de trop :

L’important est  ce                          qu’il fera  de beau !

DANS LA

Chaque heure, chaque jour  et  semaine,

Consacrées à  ce  qu’il  a  choisi  de faire,

Apporte une joie, dont  il est bénéficiaire

En dehors de période tristesses, misères.

Lors, de vieillir  ne ferait plus  problème,

Si son cœur, son esprit s’ouvrent encore,

Si, de son corps, prend soin, chaque jour

Il demeurerait jeune et ce jusqu’au bout.

VIE D’UN

Dans la vie d’un homme, dans son temps

Seules choses comptant  sont événements

Qui ont créé des ruptures  comportements

Qui jusque-là sur temps restaient flottants

On prétend  que, dans la vie, d’un homme,

Parlant de durée  vécue … subjectivement.

HOMME,

Le temps est ralenti,  quand on est enfant,

Se stabilise sur la moyenne, à l’âge adulte,

Et s’accélèrerait, quand on devient vieux !

Est-ce loi générale    qui nous conditionne

Ou on peut-on y échapper si on la somme

De s’inverser, par simple cours de pensée

Entre «déjà» et «il n’est que» en durées.

EN SON

Identique, objectivement, l’heure sonne

Et ce que j’en fais,  qu’on me pardonne

Ne dépend que de moi et de personne.

Je la vis longue ou courte, ou comme

Il me plaira, qu’elle soit, ne soit pas,

En tout état de cause : j’ai  le choix

De maitriser le temps, librement,

Jusqu’à ce que je sois mourant !

TEMPS !

Pour ça, il faut vivre en marge,

De ce qu’on vous dit sur l’âge

Sinon vous obéirez aux lois,

Selon, vous,  croyance, foi.

On a l’âge  de ses artères,

Qui me dira le contraire

Et pas celui de l’esprit

Qui jamais ne vieillit

Esprit lui rajeunit

Corps, vieillit :

Sénescence

Aisance

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

865 4

.

Évocation

 .

Une pointe quelconque,

Ou bien d’un fer de lance

Ou bien mieux, de flèche,

Sinon une vis sans fin ?

 .

Persévérance et performance,

Cousins phonétiques, sémantiques :

Le temps est comme une vis sans fin,

Et qui nous tarauderait le cerveau !

 .

Symbolique

 .

Une vis vue en rêve symbolise des privations.

La vis que l’on tourne dans son écrou

Peut, également, représenter relation sexuelle.

Rêver de serrer une vis signifie que

Vous devez faire plus attention à vos dépenses.

Une période de privations semble

Nécessaire si vous voulez éviter des dettes.

Rêver de voir une vis desserrée

Ou de desserrer la vis signifie que vous

Traversez période de laisser aller.

Reprenez-vous, faut

Davantage de

Discipline

Ici.

reve-interprete.com/dictionnaire-

des-reves/reve-de-vis

 

Descriptif

.

865Dans la vie d’un homme, en son temps 

Alignement central   /   Titre  intercalé    / Thème  vie

Forme conique /Rimes variées /Fond approché de forme

Symbole de forme : vis-sans-fin   /   Symbole de fond : fin

.

.

Fond

.

Évocation

.

865 6

.

Persévérance et performance,

Cousins phonétiques, sémantiques :

Le temps est comme une vis sans fin,

Et qui nous tarauderait le cerveau !

Symbolique 

 

Symbole du bouddhisme tibétain.

Dans le bouddhisme tibétain,

il est à l’origine un symbole d’amour

et de l’interdépendance des phénomènes.

Sans début ni fin, il représente également

la sagesse infinie du Bouddha, l’union de

la sagesse et de la compassion.

Source : Wiki  Nœud sans fin

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Début et fin sont pures inventions occidentales,

On ne les sent pas chez les orientaux, bouddhistes

Pour qui les vies se fondent dans un tout en cycles

Et lors on est jeune ou vieux d’apparence seulement

Car ce qui compte ce sont les âmes qui se réincarnent

Dieu sait si une âme n’a pas d’âge  et dépasse temps !

.

En occident, la pensé se dissocie : l’esprit peut rester

Jeune tandis que l’enveloppe corporelle se délite.

Que penser de cent ans de corps, vingt d’esprit.

.

Le mot fin s’emploie à toutes fins utiles

Jusqu’à ce qu’on avance le mot de la fin

Avec double impression, butée et cercle,

Tant la fin débouche sur un autre début,

Perpétuel mouvement recommencement

Elle peut être tantôt contrainte ou libre

Ses formes n’épuiseront pas son fond.

 .

Visuel

.

.

Toute une série d’événements dans la vie

.

Visuels et textuels   >> 

864 – Le temps s’étire comme un élastique !

Visuels et textuels >>

.

Temps

 Se tire,

Temps

S’étire

Temps

Soupire

Et temps

 S’ex-pi-re,

Sur  un fil,

Qui se tend,

Et se distend

Et je joue à le

 Perdre,  gagner,

Compter, ignorer.

.

Ce yo-yo permanent et sans fin,

Je ne cherche  pas tant à gagner

Du temps, sur lui qu’avec toi.

Garde-fou que temps à nous.

Je suis attaché  à lui  et  à toi,

Par un seul et même élastique.

Qui fait que je pars, et je reviens.

.

Le temps s’étire comme un élastique

Qui se tend se resserre ou se distend

Selon que je le délaisse ou pratique

Pour conter, compter, événements

Qui m’auront marqué   en journée,

Bien au-delà de ce qu’ils auront été.

 .

Le temps s’étire comme élastique,

Très souple,  à n’avoir pas  de  fin,

Sauf pour moi pour jour prochain :

Rien ne presse entendre sa musique,

Son vrai point d’orgue et son final,

Annonçant ma disparition  fatale.

 .

Temps s’étire comme élastique :

Toute heure de vie, gagnée sur lui

Est perdue en compte d’horloges,

Étalonnant nuits,  jours de ma vie,

Alors même que sur elle m’interroge

Sur la vanité d’exister ou de posséder,

La moindre chose que je devrai quitter.

 .

Le temps s’étire  comme un élastique

Sur lequel  je jouerais à l’équilibriste

Tantôt, me laissant tomber très bas,

Et tantôt, me remontant très haut,

En bas, ne suis plus, ne suis pas,

En haut, me projette au-delà.

Au-delà de quoi…  de tout,

Sauf de ton amour fou,

Qui est le garde-fou

Tant, sans lui,

Je fuis.

.

.

Extension

.

Le temps de se le dire, le temps de l’écrire,

Voilà le temps qui se distend à l’infini

Tant rien, réellement, n’est épuisé.

Rien  vous  presse de le publier

Ou bien, cycliquement, de le retarder,

«Le temps c’est l’argent », proverbe anglais,

Comme il se doit, si j’écris j’amasse de l’argent

Sinon je perds mon temps  jusqu’à m’épuiser !

Le temps est un sujet récurent qui inspire

Les poètes et philosophes, différemment

Des financiers, acteurs et bâtisseurs,

Un sujet que ni les uns ni les autres

Ne parviendront jamais à épuiser.

D’en parler moi-même, d’en parler autant,

Le sens qu’à force je vous lasse, vous fatigue,

Ennuie, et ce jusqu’ au point de vous épuiser.

Le temps est cyclique, comme chacun sait,

Et non linéaire en dépit des horaires

Tant à courir devant ou derrière,

L’on est vraiment vite épuisé.

.

Quelle est la différence entre le temps s’étire et le temps se tire.

Est-ce un simple jeu de mots, et dont je me tire, et à bon compte ?

Il faut dire qu’élastique revient à son état d’origine, le temps, non !

Bravo, on dira alors que la comparaison s’arrête là, et, point final !

Pour les puristes, les subtils, acharnés, on peut filer la métaphore

Tant que concept d’élasticité fait référence à celui de résistance

Mais impossible de mettre élastique et temps, en balance !

.

Une minute égale une heure, lors je m’ennuie,

Une heure égale une minute si je suis très pris,

 Le temps est élastique mais de mon point de vue

Il se rétracte, ou s’étire, entre trop ou pas perçu !

.

On pourrait même filer la métaphore en ajoutant

Que c’est moi  qui tire l’élastique, et non le temps,

Qui lui, reste fidèle à lui-même, toujours constant

Et en réalité, le temps épuisera tous les symboles.

.

Que le temps soit linéaire,  ou qu’il soit  circulaire,

Changerait peu de choses au fait qu’on le perçoive,

Tantôt pressé, ou  tantôt  normal  ou  tantôt  étiré :

Tout dépend du poids, importance qu’on lui donne.

.

Pour l’élastique, on parlera de résistance à la force,

Pour bien d’autres choses,  de résistance au temps :

Résister au temps pour homme est prolonger sa vie,

Ou guérir son corps ou âme d’une blessure, maladie.

.

.

Épilogue

.

Parfois notre vie serait comparable à une météo :

Tantôt bonne, tantôt mauvaise, et tantôt instable.

.

Calme plat à en provoquer l’ennui presque mortel,

Accélération mouvements : burn-out, épuisement.

.

Ce n’est pas tant qu’on se dissout que perte repère

Occupation comme météo, nous assaille, désespère

.

L’angoisse nous submerge, on ne sait plus que faire,

Il y a un éclair, du tonnerre comme orage dans l’air.

.

Une tempête qui se déclenche en milieu fermé, clos,

Serait comme plein assauts au fond de son cerveau.

.

.

864 – Calligramme

.

Temps

 Se tire,

Temps

S’étire

Temps

Soupire

Et temps

 S’ex-pi-re,

Sur  un fil,

Qui se tend,

Et se distend

Et je joue à le

 Perdre,  gagner,

Compter, ignorer.

.

Ce yo-yo…… permanent et sans fin,

Je ne cherche ….. pas tant à gagner

Du temps, sur lui ……. qu’avec toi.

Garde-fou que le temps…. à nous.

Je suis attaché  à lui  et …. à toi,

Par un seul et même élastique.

Qui fait que je pars, et revient.

LE TEMPS

Le temps s’étire comme un élastique,

Qui se tend… se resserre…ou se distend

Selon que je …. le délaisse …. ou pratique

Pour conter …….. compter .….. événements

Qui m’auront ……. marqué .…….. en journée,

Bien au-delà de ……ce qu’ils……..…auront été.

S’ÉTIRE

Le temps s’étire comme un élastique,

Très souple ……à n’avoir …. pas de fin,

Sauf pour moi …pour jour…… prochain :

Rien ne presse ….entendre sa….. musique,

Son vrai point ……d’orgue et..….…. son final,

Annonçant ma …… disparition ..……….  fatale.

COMME UN

Le temps s’étire comme un élastique

Toute heure… de vie gagnée .…. sur lui

Est perdue …..  en compte ….. d’horloges

Étalonnant ……. nuits,  jours ….. de ma vie,

Alors même ……..que sur elle…… m’interroge

Sur la vanité ………d’exister ou.……de posséder,

La moindre ……..chose que je…….devrai quitter.

ÉLASTIQUE ! 

Le temps s’étire  comme un élastique

Sur lequel  je jouerais à l’équilibriste

Tantôt, me laissant tomber très bas,

Et tantôt, me remontant très haut,

En bas, ne suis plus, ne suis pas,

En haut, me projette au-delà.

Au-delà de quoi…  de tout,

Sauf de ton amour fou,

Qui est le garde-fou

Tant, sans lui,

Je fuis.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

864 4

.

Évocation

 .

Un pendentif de collier autant que

Symbole  d’élastique   contracté 

Que les hommes aiment développer,

Pour montrer résistance au temps ?

 .

Tous les élastiques font varier leurs forces

Et longueurs par étirements :

Il s’agit ici d’un symbole pour signifier

Chuter ou doubler sa résistance.

 .

Symbolique

 .

Un élastique est un fil,

Une bande ou un ruban court

En caoutchouc de forme

Généralement circulaire.

.

Il fut breveté en  1845

Par Stephen Perry

L’élastique est fabriqué

À partir de latex.

.

La longueur d’un bracelet

Élastique correspond à la

Moitié de sa circonférence.

Il s’agit de sa longueur au repos.

.

Il est possible de fabriquer

Des élastiques en découpant

Des chambres à air de vélo.

wikipedia.org/wiki/Élastique

.

Descriptif

.

864 – Le temps s’étire comme un élastique  

Alignement central / Titre  intercalé/ Thème  temps

Forme conique / Rimes  égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : élastique / Symbole de fond : symbole

.

.

Fond

.

Évocation 

.

864 6 .

Il s’agit ici de symboles pour signifier

Leur abondance et diversité

Il faut croire religion est comme le temps

De plus en plus élastique.

 .

 Symbolique 

Le symbole constitue la base

Pour  des  « analogies  pertinentes,

Des homologies, des associations d’idées,

Des connotations, des relations entre le sens

Premier du symbole et nombre des sens figurés

Qui permettent cette extraction des sens symbolisés. »

Le mot « symbole » est issu  du  grec  ancien : sumbolon

«Mettre ensemble », « apporter son écot », «comparer ».

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dire que le temps s’étire est de l’ordre du symbole

Que ce soit comme un élastique ou comme trou noir

Ne change pas continuité inégalable, imperturbable

Temps objectif qu’on peut rimer, rythmer, mesurer.

Il  n’y a de forme correspondant au fond du temps,

Que le bruit de fond de l’univers, nous parvenant

Du fameux Big Bang comme creuset du temps.

 .

Visuel

.

.

Comme montre molle

.

Visuels et textuels >>

862 – Provisoire et durable sont contradictoires

Visuels et textuels  >>

.

De nos jours, en France

En matière emploi, union,

Il n’y a plus que le provisoire,

Qui dure …  c’est une constante.

Il y a pire que provisoire : illusoire,

Pire que contradictoire : péremptoire,

Le mot durable demeure incontestable

Même  cimetière : est bien incapable.

 Lors, si durable, devient provisoire,

Et si provisoire devient durable,

Inutile de chercher un espoir,

Contexte défavorable.

.

Provisoire, durable, contradictoires

À première vue, tant, dans la réalité,

Comme  chacun le sait, rien ne dure,

Tant, même que chose la plus pure,

Serait  de poussière,  vite  entachée

Parlant de notre humaine … beauté.

.

Illusoire, croire  qu’on sera installé

À demeure en soi et pour l’éternité,

Lors au cimetière un  mort  bouge,

Un autre  prendra place, délaissée,

Lors de noir, sang deviendra rouge,

Lors son épitaphe  se serait envolée.

.

Péremptoire  est dire toute la vérité

Vérité en deca d’ici et erreur au-delà,

Disait Montaigne longtemps, il y a,

  Cela resterait vrai encore aujourd’hui

Et cela, malgré nos savoirs  et en dépit

De nos scientifiques  et juristes patentés.

.

Contradictoire est le comportement humain

Qui se dédit, en ce qu’il fait, entre soir et matin

Car une part de folie, d’irraison est présente en lui

Dont il ne peut s’abstraire, ni le midi ni à minuit,

Grâce à Dieu son irréalisme parfois bien débridé

Reviendrait, toujours, en sa position équilibrée.

.

Probatoire est : succès sans cesse à confirmer,

Jusqu’au jour où  l’on chute, l’on est dépassé,

Victoire aura en elle le goût amer de défaite

Qui viendra, fatalement, jusqu’à son faîte,

Vous rappeler que  tout est … provisoire.

.

Illusoire, péremptoire, contradictoire.

Provisoire,  illusoire, ou compulsoire

Contradictoire  et   voire probatoire,

Autant  de mots et qu’il faudrait savoir

Et conjuguer cela du matin  jusqu’au soir,

La victoire a même  un goût amer de défaite,

Vous rappelant que tout demeure … provisoire. 

.

.

Extension

 .

Il n’y a que le recommencement

Qui est durable !

Tout le reste demeure provisoire

Et ce n’est qu’ainsi

Que se résout cette contradiction

Termes antagonistes :

Quand, durablement provisoire,

Provisoirement durable.

.

Le mariage est un contrat de vie commune à durée indéterminée

Et pourtant chacun sait et dit qu’il n’y a rien de plus provisoire

Alors quand on nous parle de durable, que faudrait-il croire !

C’est un mot, un concept, pour nous raconter une histoire

A laquelle nous devons adhérer pour durer d’exister !

Il vaut mieux l’appliquer à notre vielle planète,

Qui durable, elle aussi, devient provisoire.

 .

Arrive que provisoire soit durable et inversement,

Tout est provisoire car rien ne dure éternellement

Voilà bien une sagesse des peuples et des cultures

 Il ne faut : ni renier le passé, ni injurier le futur !

.

Pour se prémunir, ne pas se trouver dépendance

Les institutions ont mis en place des assurances,

Sur tout y compris sur notre vie si monnayable,

Pourquoi pas  le Paradis : ce serait pitoyable !

.

Il est vrai, durée de vie est des plus variables

Mais les choses, elles, demeureront stables,

Si le contexte reste égal et ne changera pas,

Ce n’est pas le cas, aujourd’hui, du climat !

.

Nous naviguons entre risques et garanties :

Plus le risque est grand, moins de garanties.

Lors il en serait du métier, comme du mariage,

Renouvelable par tacite reconduction, ou rupture.

.

.

862 – Calligramme 

.

De nos jours, en France

En matière emploi, union,

Il n’y a plus que le provisoire,

Qui dure …  c’est une constante.

Il y a pire que provisoire : illusoire,

Pire que contradictoire : péremptoire,

Le mot durable demeure incontestable

Même  cimetière : est bien incapable.

 Lors, si durable, devient provisoire,

Et si provisoire devient durable,

Inutile de chercher un espoir,

Contexte défavorable.

.

Provisoire, du   P  rable, contradictoires

À première vue     R     tant, dans la réalité,

Comme  chacun    O    le sait, rien ne dure,

Tant, même que    V     chose la plus pure,

Serait de pous        I    sière, vite entachée

Parlant de notre     S   humaine … beauté.

Illusoire, croire    O     qu’on sera installé

À demeure en soi    I      et pour l’éternité,

Lors au cimetière    R       un  mort  bouge,

Un autre prendra     E        place, délaissée,

Lors de noir, sang     *      deviendra rouge,

Lors son épitaphe     D      se serait envolée.

Péremptoire  est    U   dire toute la vérité

Vérité en deca d’ici    R    et  erreur au-delà,

Disait Montaigne       A      longtemps, il y a,

  Cela resterait vrai       B     encore aujourd’hui

Et cela, malgré nos      L   savoirs  et en dépit

De nos scientifiques     E   et juristes patentés.

Contradictoire est le comportement humain

Qui se dédit, en ce qu’il fait, entre soir et matin

Car une part de folie, d’irraison est présente en lui

Dont il ne peut s’abstraire, ni le midi ni à minuit,

Grâce à Dieu son irréalisme parfois bien débridé

Reviendrait, toujours, en sa position équilibrée.

Probatoire est : succès sans cesse à confirmer,

Jusqu’au jour où  l’on chute, l’on est dépassé,

Victoire aura en elle le goût amer de défaite

Qui viendra,  fatalement,   jusqu’à son faîte,

Vous rappeler que           tout est provisoire.

.

Illusoire, péremp  C        E  toire, contradictoire.

Provisoire,  illu   O           R  soire, ou compulsoire

Contradictoire   N             I   et voire     probatoire,

Autant  de  mots  T             O   et qu’il faudrait savoir

Et conjuguer cela   R            T  du matin  jusqu’au soir,

La victoire a même  A           C  un goût amer de défaite,

Vous rappelant que   D     –    I   tout demeure provisoire. 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

862 4

.

Évocation

 .

J’y verrais bien là, un ours,

Et debout sur ses courtes pattes

Qui vous regarde et qui vous toise

Pour savoir si vous êtes durable ?

 .

Qu’est-ce qu’un ours vient faire

En une telle thématique de vie :

Ni provisoire, ni péremptoire,

Probatoire, contradictoire !

 .

Symbolique

 .

Nous devons être

Conscients du fait

Qu’avant toute chose,

L’ours est un symbole

Particulièrement contradictoire.

.

D’un côté, il existe des images d’ours

Tranquilles, et, de l’autre, des  images

D’ours guerriers symboles de pouvoir.

.

Champ de la patience  et  connexion,

Le fait que nous pouvons mettre en

Hibernation nos idées ou nos

Projets jusqu’à ce que des

Temps plus favorables

Se présentent.

lefrontal.com/symbolique-de-l-ours

 .

Descriptif

 .

862 –  Provisoire, durable : contradictoires  

Alignement central / Titre  intercalé / Thème  vie

Forme droite / Rimes  égales / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : ours / Symbole de fond : ours

.

.

Fond

.

Évocation 

.

862 6

.

Qu’est-ce qu’un ours vient faire

En une telle thématique de vie :

Ni provisoire, ni péremptoire,

Probatoire, contradictoire !

 . 

Symbolique 

 .

À l’époque moderne, l’ours

Est surtout associé aux enfants

À travers l’ours, devenu  un  jouet

Des plus populaires de tous les temps.

.

Ainsi sont apparus les « ours mignons »

Qui  consolent  les enfants, en particulier

Dans des films et séries d’animations que

Les confiseries réalisées en forme d’ours.

.

Le lien entre l’ours et enfant, en bas âge

Est purement affectif voire émotionnel

Et l’animal familièrement surnommé

« Nounours » ou « Teddy bear ».

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’ours,  on ne sait pourquoi, on sait comment

Est une figure animalière des plus récurrentes

Chez nombre de générations de petits enfants,

Bien qu’il n’en auront vu aucun en face d’eux !

.

Ses rondeurs, son poil doux, son déplacement

Leur font évoquer la tendresse, l’attachement

Croyant qu’il comprend l’enfant et le console.

 .

Scénario

.

.

Action provisoire puis durable

.

Visuels et textuels  >> 

 

863 – Tourbillon événements change repères

Visuels et textuels  >> 

.

Le monde change,

En pire ou en mieux

Et, si le monde change

Il me faut changer aussi.

Des repères disparaissent

Et d’autres s’instaurent,

Car, ainsi va le monde,

Et ainsi  va la vie

Si peur   d’être

Dépassé  par

Événements

M’angoisse,

J’y fais face.

J’y arriverai,

Avec parents,

Avec mes amis.

.

Dans le tourbillon des événements

De chaque jour, semaine, mois, année,

Mes repères changent, se modifient assez

Pour qu’au bout d’un passage de… dix ans,

Je me sente quelque peu différente d’avant.

.

Tous les anniversaires  comptent et se fêtent

Mais entre les dizaines, je me prends la tête,

Soudain, mon passé  me revient à la figure,

Si l’on me dit, trentenaire, cinquantenaire.

.

L’important pour certains, est de ralentir,

D’autres, d’y arriver : ce n’est pas évident,

D’autres, de les passer, pour reconstruire,

Autre chose que sur un passé inconstant,

Collant aux pieds  comme boulet, néant.

.

Ah … je suis contente d’être grand-mère,

À moi, les joies d’enfant, parent, misère,

J’ai fait mon devoir et je reste sur Terre,

À profiter bon temps qui me reste, fière

De n’avoir démérité   …  de mon passé,

Qui il faut le dire commençait à peser

Hors de cette course aux armements,

Je vais pouvoir respirer … le temps.

.

Dans  un tourbillon  d’événements

Qui me presse  et qui me stresse,

Je sais  ce  que je veux, je reste

Assez zen  sur le long temps,

Tant que je trace ma route

Sans le moindre doute

Sur point d’arrivée

M’étant …  fixé,

Avant mort

En terré

Sort.

.

.

Extensions

.

Quitter le tourbillon des évènements qui nous arrivent

Ou qui nous touche, nécessite de prendre de la distance,

Du recul, du champ : ceux qui ont, toujours, le nez dans

Le guidon et ne traite qu’urgences ne peuvent voir venir

Les grands changements qui les affecteront, malgré eux.

C’est le cas de la mise en retraite, l’annonce d’un cancer,

D’un divorce, d’éloignement, durable, d’un de ses enfants

Ou que sais-je encore : perdre quelques-uns de ses repères

N’est pas problématique si l’on se reconstruit des nouveaux,

Sinon, tout deviendra équivalent et rien n’aura plus de valeur,

Ni d’importance, en soi, ni pour soi. De devenir grands-parents

Est un exemple d’opportunité de nouveaux repères et en restant

Parent mais avec d’autres critères. Certains les refusent, disant

«Je suis encore bien trop jeune pour ça », oui mais c’est ainsi.

.

Le désordre et l’accélération troublent nos références :

La musique s’emballe et la danse ne suit pas le rythme

Sa boussole, personnelle, s’affole, et puis se dérègle :

On ne sait plus où on habite ou on mélange tout !

Pourtant nous ne sommes pas fous, pas encore

Même si certains sont limite du  «burn out»

Terme anglais signifiant : « épuisement »

Lorsque le tourbillon retombe, se calme,

Reste-t-on le même qu’avant, différent !

.

Tourbillon d’événements subis entraine épuisement

On entre dans une spirale infernale et hors contrôle,

On apprécie le changement mais là, c’est plus drôle,

On n’en dort plus de la nuit, se nourrit rapidement.

.

Quelque chose, en nous, dérape et puis se détraque,

Et tout d’un coup, l’on se sentira plus que patraque,

Burn out, ou dépression ou infarctus, nous guettent,

Nos barrières voire nos repères sont tous en miettes.

.

Quand on a un enfant, repères, habitudes changent,

Il y a un avant et un après de manière irrémédiable,

Sauf à se défausser, refuser responsabilités, divorcer,

Il faudra s’y faire, à tel décalage horaire, permanent.

.

L’amphore restait, jusque-là, vide, et la voilà pleine,

Parents, l’on deviendra tout en joie et tout à la peine

Et le contraire, en retraite, devenant grands-parents,

Il n’y aura plus rien pour combler le vide des enfants.

.

.

Épilogue

.

Parfois notre vie serait comparable à une météo :

Tantôt bonne, tantôt mauvaise, et tantôt instable.

.

Calme plat à en provoquer l’ennui presque mortel,

Accélération mouvements : burn-out, épuisement.

.

Ce n’est pas tant qu’on se dissout que perte repère

Occupation comme météo, nous assaille, désespère

.

L’angoisse nous submerge, on ne sait plus que faire,

Il y a un éclair, du tonnerre comme orage dans l’air.

.

Une tempête qui se déclenche en milieu fermé, clos,

Serait comme plein assauts au fond de son cerveau.

.

863 – Calligramme

.

Le monde change,

En pire ou en mieux

Et, si le monde change

Il me faut changer aussi.

Des repères disparaissent

Et d’autres s’instaurent,

Car, ainsi va le monde,

Et ainsi       va la vie

Si peur            d’être

Dépas    *   sé… par

Événe    C    ments

M’an     H   goisse,

J’y fais   A       face.

J’y arri   N      verai,

Avec pa   G       rents,

Avec mes  E         amis.

Dans le tourbillon des événements

De chaque  T  jour, semaine, mois, année,

Mes repères     O  changent, se modifient assez

Pour qu’au bout   U   d’un passage de … dix ans,

Je me sente quelque   R      peu différente d’avant.

Tous les anniversaires    B     comptent et se fêtent

Mais entre les dizaines     I    je me prends la tête,

Soudain, mon passé me      L    revient à la figure,

Si l’on me dit, trentenaire,    L     cinquantenaire.

L’important pour certains,     O     est de ralentir,

D’autres, d’y arriver : ce n’est   N      pas évident,

D’autres, de les passer, pour     *    reconstruire,

Autre chose que sur un passé    É     inconstant,

Collant aux pieds comme bou  V        let, néant.

Ah … je suis contente d’être   É     grand-mère,

À moi, les joies d’enfant     N    parent, misère,

J’ai fait mon devoir et    E  je reste sur Terre,

À profiter bon temps  M   qui me reste, fière

De n’avoir démé      E     rité  de mon passé,

Qui il faut le dire N   commençait à peser,

Hors de cette  T   course aux armements,

Je vais pou      voir respirer  le temps.

Dans  un     *  tourbillon  d’événements

Qui me pres R   se  et qui me stresse,

Je sais  ce    E  que je veux, je reste

Assez zen    P  sur le long temps,

Tant que je È  trace ma route

Sans le moi R  ndre doute

Sur point   E d’arrivée

M’étant    S   fixé,

Avant  *  mort

En   terré

Sort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Un flacon de parfum et bouchon

Tout autant qu’une amphore 

Ou bien une pelle à planter

Des légumes ou fleurs ?

 .

Amphore n’a rien à voir avec un

Tourbillon des événements :

Sauf qu’il peut contenir des traces

 Anciennes comme vase grec

 .

Symbolique

.

Nombre

D’amphores

Auront servi

Au transport de

Liquides en toute aire

De  vaste méditerranée.

Ils sont  l’objet symbolique

De l’épave antique engloutie.

La forme varie selon époque,

Selon origine et selon usages.

Lors, ces objets qui nous sont

Parvenus,  intacts,  par-delà

Les siècles, nous  émeuvent

Encore par leur histoire,

Amphores grecques,

Ou phéniciennes,

Égyptiennes,

Romaines

Ou gauloises.

 

Descriptif

.

863Tourbillon d’événements change repères

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème  vie

Forme conique / Rimes  égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : amphore / Symbole de fond : vase-grec

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

.

Amphore n’a rien à voir avec un

Tourbillon des événements :

Sauf qu’il peut contenir des traces

 Anciennes comme vase grec

 . 

Symbolique de fond

En Grèce antique

Le terme vase désigne

Une plus grande variété

De récipients dont  formes

Sont classées selon typologie

Bien établie. Le plus souvent,

Ces  vases, généralement   en

Terre  cuite,  seront   décorés

Avec  les   techniques  de  la

«Peinture à figures noires»

 «Peinture figures rouges»

Et nombre de décors

Figureront alors

Des scènes.

Wikipédia

 .

.

Corrélations

 .

Liens fond/forme 

 .

Amphore, l’objet et le fond sont très en fort,

Correspondent très bien à la forme du poème

Et en plus ça rime avec passé, présent, avenir

S’autorise, en son col, de prendre des libertés

Qui s’éloignent beaucoup du fond tourbillon

Et pour en faire un beau repère temporel

En lieu et place d’une spirale spatiale.

 .

Visuel

.

.

Tourbillon d’événements

.

Visuels et textuels  >>

861 – Quatre-vingt-deux ans : trente mille jours

Visuels et textuels  >>

.

On a l’habitude de compter en ans,

Parce que  si je comptais mes jours,

Ça changerait tous mes compteurs.

Un jour restera une mesure  facile,

Une heure sera le repère du jour,

Une minute est bien minuscule.

.

Lors trente mille jours est un bail

Tout de même   combien d’utiles

Combien, plaisants,  ennuyeux ?

Sur ce stock, un quart à dormir,

Un autre à se nourrir et se laver

Un, à s’organiser et à travailler.

Et le reste est pertes, et profits.

Perte pour quoi : profit pour qui !

.

L’on aurait parfois comme un vertige des chiffres d’argent,

Circulant dans les bourses, les commerces, les banques,

L’on se figurera,  moins  souvent, qu’il y en a  autant,

Concernant nombre de jours pour un tas de gens.

Admettons espérance de vie, 82 ans, arbitraire,

Ça ferait trente  mille jours, à son compteur,

S’agit de propos de conteur ni raconteur,

De durée dont l’on dispose, pour faire.

.

Pour soixante-six millions français

Je vous laisse imaginez nombre,

Perspectives claires, sombres,

C’est mieux  qu’argent  frais.

.

Si l’on met de côté les jeunes,

Jusqu’à vingt ou vingt-deux ans,

De même les retraités, jusqu’à cent,

Il reste, globalement, une bonne moitié.

Une moitié nourrit l’autre, qui se prépare

À faire ou qui se déclare à ne plus rien faire,

Non pas d’utile mais de rémunérable, rentable,

La moitié qui travaille, le fait, tiers de leur temps.

Cette moitié se fait grignoter par des délocalisations

Ou, par des robotisations, par manque de formations,

Au final, c’est la fin de la croissance, le début du déclin,

C’est la faute  aux machines,  ou  c’est celle à  …  machin.

.

Machin, machines, calculs léonins … d’imports, de Chine,

Chiffres économiques ne relèvent  ni ne révèlent  pas tout.

Seule chose que l’on sait : la crise on n’en voit pas le bout,

Si tout le monde baisse les bras, si tout le monde s’en fout

L’Europe deviendra une Terre, qui ne vaudra plus un sou

Et nos petits-enfants, à cause de nous, feront grise mine.

Ce n’est pas, le temps, ni l’argent, qui nous  manquent,

Ce ne sont pas les idées ni motivations qui tanguent,

Ce sont les politiques qui se divisent, démarquent,

Europe ne se fera que pauvre et sans énarque.

.

.

Extension

 .

Ce n’est ni le temps ni l’argent

Qui nous manquent,

Ce ne sont idées

Ni motivations

Qui nous tanguent :

Ce sont les politiques qui se divisent,

Se démarquent et l’Europe ne se fera que

De plus en plus pauvre, grâce à nos énarques.

.

Parmi les animaux supérieurs, nous ne sommes pas mal lotis :

Au niveau de la baleine, de certaines tortues, certains oiseaux.

Chien et chat, n’y pensez pas : 15 à 20 ans est bout longévité !

Quand l’humain aura 82 ans, il aura vécu trente mille jours

C’est pas rien, sauf aux yeux de l’histoire de l’Humanité :

Aux yeux de l’Univers, l’Humanité, une minute à peine

Voilà qui devrait nous rendre un peu plus modeste !

.

Presque trente mille jours pour quarte vingt-deux ans

Voilà qui est impressionnant et tout autant inquiétant :

Impressionnant parce que personne ne calcule vie ainsi ;

Inquiétant parce ce que quoiqu’on fasse, un jour c’est fini

.

Toutes les années ne s’équivalent pas, il y a trois périodes,

L’enfance, l’adolescence, les études plus ou moins longues,

Suivis par ce qu’on appelle «vie active», métiers, carrières

Terminés par la retraite, bénévolat associatif, voyages, etc.

.

Mais rassurez-vous, dans cinquante ans, c’est programmé

Les machines, robots, ordinateurs, serveurs et tutti quanti

Nous ont remplacé, nous aurons la retraite à quarante ans

Bien que, dans les vingt ans, ça n’en prend pas le chemin.

.

.

861 – Calligramme

.

On a l’habitude de                                   compter en ans,

Parce que si l’on       QUATRE          comptait jours,

Ça change  tous                              les compteurs.

Un jour reste la                           mesure  facile,

Une heure est le  VINGT-          repère du jour,

Une minute est                     bien minuscule.

Lors trente mille                jours est un bail

Tout de même   DEUX  combien d’utiles

Combien, plai             sants,  ennuyeux ?

Sur  ce  stock :         un quart à dormir,

Un autre à se ANS  nourrir et se laver

Un, à s’organi         ser et à travailler.

Et le reste est   *   pertes, et profits.

Perte pour quoi : profit pour qui !

 .

TRENTE MILLE JOURS

L’on aurait parfois comme un vertige des chiffres d’argent,

Circulant dans les bourses, les commerces, les banques,

L’on se figurera,  moins  souvent, qu’il y en a  autant,

Concernant nombre de jours pour un tas de gens.

Admettons espérance de vie, 82 ans, arbitraire,

Ça ferait trente  mille jours, à son compteur,

S’agit de propos de conteur ni raconteur,

De durée dont l’on dispose, pour faire.

Pour soixante-six millions français

Je vous laisse imaginez nombre,

Perspectives claires, sombres,

C’est mieux  qu’argent  frais.

Si l’on met de côté les jeunes,

Jusqu’à vingt ou vingt-deux ans,

De même les retraités, jusqu’à cent,

Il reste, globalement, une bonne moitié.

Une moitié nourrit l’autre, qui se prépare

À faire ou qui se déclare à ne plus rien faire,

Non pas d’utile mais de rémunérable, rentable,

La moitié qui travaille, le fait, tiers de leur temps.

Cette moitié se fait grignoter par des délocalisations

Ou, par des robotisations, par manque de formations,

Au final, c’est la fin de la croissance, le début du déclin,

C’est la faute  aux machines,  ou  c’est celle à  …  machin.

Machin, machines, calculs léonins … d’imports, de Chine,

Chiffres économiques ne relèvent  ni ne révèlent  pas tout.

Seule chose que l’on sait : la crise on n’en voit pas le bout,

Si tout le monde baisse les bras, si tout le monde s’en fout

L’Europe deviendra une Terre, qui ne vaudra plus un sou

Et nos petits-enfants, à cause de nous, feront grise mine.

Ce n’est pas, le temps, ni l’argent, qui nous  manquent,

Ce ne sont pas les idées ni motivations qui tanguent,

Ce sont les politiques qui se divisent, démarquent,

Europe ne se fera que pauvre et sans énarque.

.

.

Forme

.

.

861 4

.

Évocation

.

En bas, un vase à fleurs

Mais  pour  quelles fleurs :

Celles  qu’on imagine fort bien

En haut, dépend de durée de vie.

 .

Un vase aux formes des plus épurées,

Acceptant toutes fleurs :

Rien à voir avec le fond, encore que,

Bonifié par durée de vie.

 .

Symbolique

 .

Voir un vase dans un rêve

Est toujours intéressant

À relever : il s’impose

Le plus souvent

Comme un objet

Essentiel du rêve,

Contenant dans lequel

Le rêveur va trouver refuge.

Dans un  vase, on met de l’eau

Le plus souvent, symbole de la vie,

De la terre aussi, et une plante,

Qui s’y développe ou de fleurs

Qui pourront durer.

signification-reves.fr/Vase

 

Descriptif

 .

861 – Quatre-vingt-deux : trente mille jours

Alignement central / Titre  intercalé / Thème  vie

Forme courbe / Rimes  variées / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : durée-vie

.

.

Fond

.

Évocation

.

861 6

.

Inscription aux formes des plus épurées,

Acceptant toutes fleurs :

Rien à voir avec le fond, encore que,

Bonifié par durée de vie.

 .

 Symbolique 

 .

Durée de vie humaine : 2014 :

L’espérance de vie à la naissance

85,5 ans pour les femmes.

79,3 ans  pour  les  hommes.

.

Au cours des 60 dernières années,

Hommes et femmes, gagné 14 ans

De vie en moyenne,  lors en 2017 .

.

L’espérance de vie, à la naissance,

Est de 85,3 ans pour les femmes,

Et de 79,5 ans pour les hommes.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les statistiques font la vie dure à la subjectivité

On se situe entre moyenne, médiane, écart-type :

Durée de vie et l’espérance ne sont pas identiques

Durée, est  aujourd’hui, factuel, espérance, demain,

Il n’empêche qu’il y a 5  à 6 ans d’écart, entre sexes

Mais l’écart tendrait à diminuer progressivement,

L’espérance gagnant six mois tous les dix ans !

.

La forme du vase correspond à celle du poème

Mais ne s’approche du fond que par contenance

Or ici, il s’agit, avant tout, de durées, d’évidence

Ça ne rime pas entièrement avec toute existence

Où rimes sont contraintes ou libres à l’extrême

 .

Scénario

.

 .

Découpage de millénaire à seconde

.

Visuels et textuels  >>

860 – Quatre-vingt ans : c’est long et c’est court !

Visuels et textuels  >> 

.

Une vie c’est long,

Une vie c’est court,

Faudrait savoir, car

C’est contradictoire !

Quatre ans, vingt ans,

Puis quatre-vingt-ans.

.

Les premières sont courtes,

La dernière   est plus longue.

D’accord mais rapport à quoi ?

Quatre-vingt ans c’est plutôt long,

Quatre-vingt ans, c’est plutôt court,

La moyenne  entre soixante et cent,

De la vie d’un homme d’une femme,

Mais c’est loin, très loin de l’éternité.

Tant l’éternité, bien sûr, c’est  mieux,

Mais, il faudrait savoir quoi en faire.

        .

Si l’on n’est, jamais, prêt à mourir,

Attendre la mort, devenu  immortel,

Cela  doit être  ennuyeux, vers la fin.

Je disais donc : nature nous a donné

Entre quarante  et cent vingt années

Pour acquérir expériences humaines

De sa vie, sous toutes  ses coutures.

.

Quarante : peu  et cent vingt, trop.

Pourquoi trop, parce que  le corps

Se dégrade de plus en plus encore

Qu’il ne reste plus  que son esprit,

Pour demeurer attaché  à  la vie,

Ses expériences étant souvenirs

Multipliez expériences, quand,

Jeune, beau  et en pleine santé

.

Tous vous procure savoir

Nouveaux plaisirs intenses

Si le ver n’est dans le fruit.

Immortel est rêve de riche.

Qui n’a  pas  encore  vécu,

À soixante  ans d’amour,

Autre que de  son argent

Qu’il accumule  autant.

.

Nature fait bien les choses :

De quarante ans d’espérance

De vie, sous règne de Napoléon

Jusqu’à quatre-vingt, aujourd’hui

Peut-être cent vingt pour demain !

Et, au-delà,  on ne le sait pas,  mais

La  question  à se poser : pourquoi !

Si l’on n’a pas  la  sensation de vivre.

Ce n’est pas jouant  les prolongations,

Qu’on obtiendra l’entière satisfaction 

.

.

Extensions

 .

Quatre-vingt ans, c’est long et court !

Nous sommes bien tous d’accord.

Ceux qui ont quatre n’en ont

Pas pleinement conscience,

Ceux qui ont vingt, repoussent

La fin jusqu’aux calendes grecques,

Ceux qui ont quatre-vingt sont contents

D’être encore en vie, même si ce n’est plus

Pour très longtemps, selon leurs prédictions !

.

Pour le jeune enfant, la vie c’est long, c’est une éternité

Et pour un vieillard, la vie fait déjà partie de son passé :

Il est certain que l’éternité n’est pas tournée vers le passé,

Et pas  plus  vers le futur, si c’est nous qui l’avons inventé.

Voilà qui est bien dit, et ne m’aura pas pris une éternité !

Dieu merci, les français ont cette chance, par leur Sécu,

De vivre plus longtemps que les autres en bonne santé

Qu’ils  n’aillent pas crier : « victoire : quel privilège »

Si le système se dégrade ils rejoindront la moyenne.

.

La perception du temps par l’écoulement du temps,

Par la durée, la succession des événements, par l’âge,

N’est pas corrélée à celle du fonctionnement du cerveau

Qui s’en affranchit par ses apprentissages et sa plasticité.

.

L’on m’objectera qu’entre jeune enfant encore ignorant

Et un vieil homme devenu sage, y a une vraie différence

Et on aura raison même si l’on voit, parfois, ce dernier

Comme retombant dans l’enfance et dans l’innocence.

.

On a dit quarante ans en moyenne, c’est long et court,

On dit aujourd’hui, quatre-vingt, et demain, cent vingt :

À quarante, l’homme a juste eu le temps de se reproduire,

Cent-vingt, de le faire trois fois s’il le désire, serait-ce trop !

.

.

860 – Calligramme

.

Une vie c’est long,

Une vie c’est court,

Faudrait savoir, car

C’est contradictoire !

Quatre ans, vingt ans,

Puis quatre-vingt-ans.

.

Les premières : sont courtes,

La dernière    U    est plus longue.

D’accord mais    N     rapport à quoi ?

Quatre-vingt ans   E    c’est  plutôt long,

Quatre-vingt ans,     *    c’est plutôt court,

La moyenne entre      V     soixante et cent,

De la vie d’un homme    I      d’une femme,

Mais c’est loin, très loin   E    de l’éternité.

Tant l’éternité, bien sûr   *     c’est  mieux,

Mais, il faudrait savoir   *    quoi en faire.

            C

Si l’on n’est, jamais,         prêt à mourir,

Attendre la mort    E     devenu immortel,

Cela  doit être      S  ennuyeux, vers la fin.

Je disais donc    T     nature nous a donné

Entre quarante   *      et cent vingt années

Pour acquérir ex L    périences humaines

De sa vie, sous   O  toutes  ses coutures :

Quarante : peu  N      et cent vingt, trop.

Pourquoi trop   G     parce que  le corps

Se dégrade de    *   plus en plus encore

Qu’il ne reste    E plus  que son esprit,

Pour demeu    T  rer attaché à la vie,

Ses expérien   *  ces étant souvenirs

Multipliez ex  C  périences, quand,

Jeune, beau      et en pleine santé

Tous vous     E        procure savoir

Nouveaux   S    plaisirs intenses

Si le ver n’  T  est dans le fruit.

Immortel :  *      rêve de riche.

Qui n’a pas  C    encore  vécu,

À soixante   O  ans d’amour

Autre que de  U  son argent

Qu’il accumule   R   autant.

                     T

Nature fait bien les choses :

De quarante ans d’espérance

De vie, sous règne de Napoléon

Jusqu’à quatre-vingt, aujourd’hui

Peut-être cent vingt pour demain !

Et, au-delà,  on ne le sait pas, mais

La question à se poser : pourquoi !

Si l’on n’a pas  la  sensation de vivre.

Ce n’est pas jouant  les prolongations,

Qu’on obtiendra l’entière satisfaction 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

860 4

.

Évocation

.

On dirait un cercueil en bois

Mieux encore, un sarcophage 

Au pied duquel serait  écrit

En épitaphe : ici git !

 .

Quelle que soit la beauté de l’enveloppe,

Le sarcophage restera muet !

La mort se figerait derrière une effigie

Portant inscription « ci gît » :

 .

Symbolique

.

Le sarcophage

Est un coffre destiné

À recueillir un défunt.

Il est  associé  à la mort.

En antiquité, les Égyptiens

Utilisaient des sarcophages

Afin de préserver  la momie

Qui se trouvait à l’intérieur.

Le sarcophage représentait

La demeure du défunt dans

L’au-delà, décor couvercle

Représentait le Ciel, lors

Que le fond  de la cuve

Symbolisait la Terre.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-sarcophage

 .

Descriptif

.

860Vie humaine : c’est long et c’est court  

Alignement central / Titre  serpentin / Thème vie

Forme droite/ Rimes  libres / Fond  approché de forme

Symbole de forme : sarcophage / Symbole de fond : épitaphe

.

.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

860 6

.

La mort se figerait derrière une effigie

Portant inscription « ci gît » 

En l’occurrence il s’agirait d’un poète

Mais la mort n’en aura cure.

 .

Symboliques 

 .

Ci-gît : formule commençant les inscriptions

Funéraires, signifiant « ici est enterré.

.

Ci-gît Alexis Piron qui ne fut

rien pas même académicien.

— (Alexis Piron, par lui-même).

.

Cette expression, aujourd’hui abandonnée,

Est généralement remplacée

par la formule «Ici repose».

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Ci-git, ici repose, dernière demeure, tombeau

Appelez la mort comme il vous plaira … merci.

Coutume de mettre dates de naissance et décès

Afin de se mettre un peu à la place de l’enterré

Sur que cinq, dix, vingt trente, quarante ans,

Émeut davantage que 80 et plus encore 100

Cela change rien pour eux, que pour nous.

L’expérience vécue ira au  même néant :

Vie n’est ni longue ni courte, ignorant.

.

Un sarcophage sur lequel est inscrit « ci-git »

Voilà bien une relation, association, normale

Elle est d’autant plus libre qu’on ne sait rien

De ce qui reste, de l’homme, qui l’habitait !

Il ne subsiste qu’une forme sans vrai fond

Autre que les souvenirs qu’il évoquerait.

Une vie, finalement c’est long, 80 ans,

En même temps est un court instant

Au vu de l’Univers, Big bang, etc.

 .

Visuel

.

.

La vie : un monument d’ennui

.

Visuels et textuels  >> 

859 – Une vie humaine ne dure que peu de temps

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.

Ce n’est pas tant, que la vie humaine dure

Peu de temps qui nous poserait problème

Mais bien ce que l’on en fait réellement.

Il n’y aura que deux siècles, sa moyenne

Elle tournait autour  des  quarante ans,

Et, à présent, près de quatre-vingt ans.

Faudrait-il plaindre ceux qui ont vécu

Avant nous, d’avoir  eu peu de temps,

Pas assez pour que la vie soit réussie.

.

La vieillesse est vécue  par beaucoup,

Comme un naufrage, une déchéance,

En ayant  perdu  jusqu’à  l’espérance.

À supposer que l’on vive cent vingt ans

Sachant que la retraite serait à soixante,

Que serait un monde d’oisifs, de fainéants.

.

Une vie humaine ne dure que peu de temps :

Depuis trois siècles,  notre espérance de vie:

A doublé, passe de quarante à quatre-vingt,

En faudra-t-il moins pour aller jusqu’à cent

La cellule humaine  limite à cent vingt ans.

.

L’enfance est  une époque  du merveilleux,

Où l’on mélange les réalités avec  les jeux :

Et l’on  en sort, peu à peu  en adolescence,

Le doute  s’instaure  entre le sens, essence.

.

L’adulte est une époque proche scientisme,

Où l’emporte,  dit-on,  tout le rationalisme,

Écrasé par les tâches et les responsabilités,

On n’a plus guère le temps de s’interroger.

.

La vieillesse est une époque de l’absurde :

Sa vie est derrière soi et mort la perturbe

On a du temps pour rien et n’en fait rien,

Autre que de la perdre  en faux épicurien.

.

Il y aura d’autres visions  quotidiennes,

Qui traverseront  notre vie de chienne,

Nuit, on dort, perd du temps absurde,

En des espaces temps où on bifurque,

De la vie  diurne  où  l’esprit  s’occupe

En activités programmées  en l’année

Pour assurer  une bonne productivité,

Dont seuls les bénéfices  préoccupent.

.

Mais il  y a, et cela  grâce à Dieu,  des instants

De pure  lucidité,  qui nous  rendent  envieux,

De toutes beautés,  tout  voyage  merveilleux,

À travers la nature  et l’amour  et les enfants.

.

La vie reste un cocktail  d’états de conscience

Un peu de  merveilleux,  autant de réalismes,

Un peu d’absurde  et autant d’inconsciences :

Contradictions, paradoxes, à notre illogisme.

 .

.

Extensions

 .

Toutes ces contradictions et paradoxes

Révèlent l’état de notre illogisme fondamental

Sans être obscurantiste : nous sommes et demeurons

Lucides en permanence sur notre avenir et sur nous-mêmes,

Sinon nous ne serions autres que des animaux et non des hommes !

 .

La vie est-elle celle que l’on vit en bonne santé,

Celle que l’on rajoute, en survivant, cahin caha,

Et, avec un seul bras, une jambe : une demi-vie ?

Avant de calculer la durée, qu’est-ce que la santé ?

Être sain de corps et d’esprit, oui mais, le bien-être

Et son développement personnel : l’on en fera quoi ?

On vous dit qu’en fumant, buvant vous perdu dix ans

Cela est basé sur la vérité statique et non individuelle.

 .

Le temps est différent de la durée bien qu’en relations,

Le temps est extérieur, indépendant de notre existence,

Durée, c’est nous qui la percevons, estimons, calculons

Notre vie humaine n’est qu’intervalle, en temps infini !

.

La vie est courte profitons-en, ne perdons pas de temps

Que le poète latin Horace a résumé par :« carpe diem »

Ronsard : «cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.»

Mais question d’actualité : le peut-on, encore, à 80 ans.

.

Vaut-il mieux quarante ans à en profiter avec intensité,

Que d’aller jusqu’à quatre-vingt et de toujours s’ennuyer

«L’enfer, c’est les autres » nous aura dit  Jean Paul Sartre,

Or cela reste à voir, on lui oppose : l’enfer, sans les autres.

.

Si, la vie pleine d’ennui, à en mourir, sûr que c’est l’enfer :

Si l’on imagine l’éternité ainsi, mieux vaut ne pas être né.

.

.

859 – Calligramme

.

Ce n’est pas tant, que la vie humaine  U     dure

Peu de temps qui nous poserait   N   problème

Mais bien ce que l’on en fait   E    réellement.

Il n’y a que deux siècles       *       sa moyenne

Elle tournait autour des  V     quarante ans,

Et, à présent, près de   I   quatre-vingt ans.

Faudrait-il plaindre   E   ceux qui ont vécu

Avant nous, d’avoir     *    eu peu de temps,

Pas assez pour que la   H   vie soit réussie.

La vieillesse est vécue     U  par beaucoup,

Comme un naufrage, une  M    déchéance,

En ayant perdu jusqu’à l’   A     espérance.

À supposer que l’on vive   I   cent vingt ans

Sachant que la retraite  N serait à soixante,

Que serait un monde   E     d’oisifs, fainéants.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤  Une vie humaine ne    N     dure que peu de temps :   ¤¤¤

¤¤¤  Depuis trois siècles,     E       notre espérance de vie:   ¤¤¤

¤¤¤  A doublé, passe de        *    quarante à quatre-vingt,   ¤¤¤

¤¤¤   En faudra-t-il moins   D       pour aller jusqu’à cent   ¤¤¤

¤¤¤  La cellule humaine         U     limite à cent vingt ans   ¤¤¤

¤¤¤   L’enfance est une époque    R          du merveilleux,   ¤¤¤

¤¤¤   Où l’on mélange les réalités    E       avec   les jeux :   ¤¤¤

¤¤¤   Et l’on en sort, peu à peu         *      en adolescence,   ¤¤¤

¤¤¤   Le doute s’instaure entre       Q      le sens, essence.   ¤¤¤

¤¤¤   L’adulte est une époque      U    proche scientisme,   ¤¤¤

¤¤¤   Où l’emporte, dit-on,        E    tout le rationalisme,   ¤¤¤

¤¤¤    Écrasé par les tâches     *     et les responsabilités,   ¤¤¤

¤¤¤    On n’a plus guère       P    le temps de s’interroger.   ¤¤¤

¤¤¤    La vieillesse est         E     une époque de l’absurde   ¤¤¤

¤¤¤    Sa vie est derrière      U     soi et mort la perturbe,   ¤¤¤

¤¤¤   On a du temps pour        *      rien et n’en fait rien,   ¤¤¤

¤¤¤   Autre que de la perdre      D       en faux épicurien.   ¤¤¤

¤¤¤   Il y aura d’autres visions       E          quotidiennes,   ¤¤¤

¤¤¤   Qui traverseront notre vie         *          de chienne,   ¤¤¤

¤¤¤    Nuit, on dort, perd du temps      T           absurde,   ¤¤¤

¤¤¤    En des espaces temps où on         E         bifurque,   ¤¤¤

¤¤¤     De la vie diurne  où l’esprit         M          s’occupe   ¤¤¤

¤¤¤     En activités programmées         P          en l’année   ¤¤¤

¤¤¤     Pour assurer  une bonne         S        productivité,   ¤¤¤

¤¤¤     Dont seuls les bénéfices         *          préoccupent.   ¤¤¤

¤¤¤     Mais il  y a, et cela  grâce à Dieu,  des instants        ¤¤¤

¤¤¤     De pure  lucidité,  qui nous  rendent  envieux,        ¤¤¤

¤¤¤     De toutes beautés,  tout  voyage  merveilleux,         ¤¤¤

¤¤¤     À travers la nature  et l’amour  et les enfants.         ¤¤¤

¤¤¤     La vie reste un cocktail  d’états de conscience         ¤¤¤

¤¤¤     Un peu de  merveilleux,  autant de réalismes,         ¤¤¤

¤¤¤      Un peu d’absurde  et autant d’inconsciences :        ¤¤¤

¤¤¤      Contradictions, paradoxes, à notre illogisme.        ¤¤¤

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

859 4

.

Évocation

.

En haut, sorte d’imposte

En bas, une porte ouverte,

C’est sûr, oui mais sur quoi, 

Sur  un  village  cimetière ?

 .

Une porte gère un passage entre deux espaces

On ne peut proprement parler de porte du temps

Même si la porte du cimetière abolirait un temps.

 .

Notre vie s’anime et fort devant

La porte de notre cimetière :

Notre vie se fige, comme en ce

Tableau, derrière sa porte

 .

Symbolique

 .

Ce toit tranquille,

Où marchent des colombes

Entre les pins palpite,

Entre les tombes ;

Midi le juste y compose de feu

La mer, la mer,

Toujours recommencée !

Ô récompense après une pensée :

Qu’un long regard sur

Le calme des dieux !

Paul Valéry

 .

Descriptif

 .

859 – Vie humaine ne dure que peu de temps

Alignement central / Titre  serpentin / Thème vie

Forme droite/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cimetière / Symbole de fond : porte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

859 6

.

Notre vie s’anime et fort devant

La porte  de  notre  cimetière :

Notre vie se fige entrant derrière

Une porte du paradis ou d’enfer. 

 .

Symbolique 

 .

Pendant des siècles la porte a été l’élément

Qui matérialise le passage entre mondes.

Et que ce soit l’intérieur, et l’extérieur,

De la maison, le profane et le sacré,

Tant nombre de religions utilisent

La porte en symbole du passage

De l’obscurité… à la lumière

Et de l’inconnu au savoir.

Source : cutivoo.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On parle autant de l’au-delà, d’outre-tombe,

Que de nouvelles dimensions autres mondes

La porte réunit tous ces concepts imaginés,

Figurant le passage entre notre monde réel

Et toute une panoplie  de mondes … virtuels.

.

Tant et si bien qu’on ne sait en lequel on est,

Si nous ne sommes ombre en lequel on rêve

 La porte nous emporte en notre imaginaire,

Qui est seule raison d’être de la vie sur terre.

.

   La porte correspond  à la forme du  poème

 Mais on ne saurait sur quoi elle ouvre sur !

Elle rime bien avec cimetière, avec paradis

Autant qu’avec enfer, avec néant, c’est fini

Le face à face ici, avec le fond et le forme

Peut durer des plombes… une éternité,

Sans qu’humain puisse départager.

 .

Visuel

.

.

La vie humaine, à la fin

.

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858 – Le présent n’est autre que le futur du passé

Visuels et textuels  >> 

.

Le présent, l’instant  …  le moment :

Tout le monde en parle instamment,

Tout le monde le dit, éphémère, tant

Qu’on ne parvient à le garder vivant.

Le présent serait un temps qui court

Ne fait pas de sur-place … ne s’arrête

Jamais, quoiqu’il arrive, et il en soit !

.

À présent  que je le sais, j’en fais quoi,

Je le tourne vers mon passé ou le futur,

J’en fais ronds, dans l’eau, ou confitures.

Le présent est à la fois un lieu et un temps.

Je réponds : « je suis là, en place, à l’instant

Je fais présent, de ma personne,  à quelqu’un :

Trois présents pour le prix d’un, qui dit mieux ! »

.

On dira que le présent n’est autre

Que le futur……….. de mon passé.

Mais comment anticiper un futur

N’ayant rien à voir, avec le passé !

Le passé ne peut avoir d’imprévus

Comme futur avoir air de déjà-vu.

.

Vouloir voir son présent

Serait  revoir  son passé,

Entrevoir déjà son futur.

Il faudra regarder le passé

En un vrai, bon rétroviseur,

Le futur dans son projecteur,

Présent, en un interpréteur.

Présent ne dure qu’instant

Passé dure tout le temps,

Futur, rien et l’éternité.

.

Et moi dans tout cela,

Je suis en plein émoi :

De faire n’importe quoi

Qui me sert ou desservira

Quand l’on crie mon nom :

 Je réponds bêtement, présent

Mais suis-je là … à tout instant !

 .

Avion, voiture, train : bien et bon vivant,

L’instant suivant, soudain mort ou mourant.

Mon futur du présent se conjuguerait au passé,

Lors le temps n’existerait plus, pour moi, enterré.

Combien d’instants me paraissent longtemps durer,

Tandis que d’autres, je ne les verrais même pas passer.

Certains, de n’avoir, jamais, existé, autant, je le voudrais

Lors d’autres durent et durent comme ne cessant jamais !

.

.

Extensions

 .

Le présent

Met   l’accent

Autant sur le lieu

Que sur   la   durée :

«Étiez-vous         présent,

À ce moment, à cet endroit.

C’est tellement vrai qu’on utilise

Formule consacrée en cas d’attentat

«Votre seul tort est  d’avoir  été  présent

Au mauvais moment au mauvais endroit »

Mais cela n’expliquera pas tout pour autant,

Cela ne se voit qu’au hasard des circonstances,

Et à leurs contingences, qui sont plus ou moins

Indépendantes de vous, aurait suffi d’un mètre

De moins ou de plus, ou voire d’une seconde,

Avant ou après : à quoi tient l’accident !

Repassant le film en sa tête, on se fait

Des réflexions sur ce « présent ».

.

Il faut distinguer l’instant lui-même de sa prise de conscience

Si  j’observe,  je prends conscience des instants des autres.

Est-ce que je prends aussi et autant conscience du mien,

Cela, dans la mesure où, chez moi, il ne se  passe rien,

Bien que je dise ce qui  vient de se passer à l’instant.

On y perd son latin d’être témoin de ce qui se passe

De se l’attribuer comme un de ses instants vécus

Quand on a dit, j’ai vu et quand on le rapporte

On est déjà dans le futur des instants passés.

.

Chaque  communauté, pays, civilisation

A sa propre vision de l’écoulement du temps

Il y en a qui ne parlent du passé ; autres, du futur

Un Chinois n’aura pas les mêmes repères temporels

Qu’un Sénégalais, qu’un Espagnol, et voire qu’un Inuit

.

Il y a un modèle  d’organisation  du temps : monochrone,

Le nôtre, et un autre, polychrone… essentiellement africain,

Ou temps personne/privé, et travail/entreprise se confondent,

Deux modèles de compréhension du temps : linéaire/circulaire.

.

Le présent, je ne le pressens que quand j’y fais bien attention,

Quand, par exemple, j’observe les autres ou des événements

Qui se passent sous mes yeux, produisent vives émotions

Sinon ce n’est que continuité ininterrompue, à suivre.

.

Ce qui produira,  chez nous, l’impression du temps,

Ne serait pas l’écoulement mais son changement;,

Regarder  un fleuve, une rivière, cascade, couler,

Ne produit pas même effet que marée, monter.

.

.

858 – Calligramme

.

Le présent, l’instant  …  le moment :

Tout le monde en parle instamment,

Tout le monde le dit, éphémère, tant

Qu’on ne parvient à le garder vivant.

Le présent serait un temps qui court

Ne fait pas de sur-place … ne s’arrête

Jamais, quoiqu’il arrive, et il en soit !

LE PRÉSENT

À présent  que je le sais, j’en fais quoi,

Je le tourne vers mon passé ou le futur,

J’en fais ronds, dans l’eau, ou confitures.

Le présent est à la fois un lieu et un temps.

Je réponds : « je suis là, en place, à l’instant

Je fais présent, de ma personne,  à quelqu’un :

Trois présents pour le prix d’un, qui dit mieux ! »

N’EST QUE

On dira que le présent n’est autre

Que le futur……….. de mon passé.

Mais comment anticiper un futur

N’ayant rien à voir, avec le passé !

Le passé ne peut avoir d’imprévus

Comme futur avoir air de déjà-vu.

LE FUTUR

Vouloir voir son présent

Serait  revoir  son passé,

Entrevoir déjà son futur.

Il faudra regarder le passé

En un vrai, bon rétroviseur,

Le futur dans son projecteur,

Présent, en un interpréteur.

Présent ne dure qu’instant

Passé dure tout le temps,

Futur, rien et l’éternité.

DU PASSÉ

Et moi dans tout cela,

Je suis en plein émoi :

De faire n’importe quoi

Qui me sert ou desservira

Quand l’on crie mon nom :

 Je réponds bêtement, présent

Mais suis-je là … à tout instant !

 .

Avion, voiture, train : bien et bon vivant,

L’instant suivant, soudain mort ou mourant.

Mon futur du présent se conjuguerait au passé,

Lors le temps n’existerait plus, pour moi, enterré.

Combien d’instants me paraissent longtemps durer,

Tandis que d’autres, je ne les verrais même pas passer.

Certains, de n’avoir, jamais, existé, autant, je le voudrais

Lors d’autres durent et durent comme ne cessant jamais !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

858 4

.

Évocation

 .

Une balise maritime 

Dans un espace … précis

Signal temps, émettant !

 .

Y a pas grand-chose de commun entre les temps

Et les balises maritimes malgré ses signaux

Tantôt rythmés et tantôt aléatoires.

 .

Une balise spatiale et temporelle,

Ne fonctionne nt pas pareil :

Spatiale, elle dépend moins du temps,

Que temporelle, du spatial.

.

Symbolique    

 .

De manière générale,

Domaine des transports,

Une balise est un dispositif

Qui est  volontairement conçu

En vue d’attirer   l’attention sur

Un emplacement    très spécifique.

.

« Le présent, au sens d’instant, nous  échappe, …

Nous ne saisissons que des intervalles de durée …

Percevons la succession à la manière d’une mélodie,

Donc comme un tout, et c’est ce qui implique encore la

Pénétration du présent par le passé ».     Albert Burloud

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

858Le présent n’est que le futur du passé

Alignement central / Titre  intercalé / Thème temps

Forme  conique/ Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : temps

.

.

Fond

.

Évocation 

.

858 6

.

Une balise spatiale et temporelle,

Ne fonctionne nt pas pareil :

Spatiale, elle dépend moins du temps,

Que temporelle, du spatial.

 .

 Symbolique de forme

 .

Le temps existe-t-il

Ou est-il une invention

De l’humain passé futur

Et présent  ne  sont que

Des mots  inventés par

Les hommes, existe-t-il

Vraiment ou parce que

Depuis  très longtemps

Ils sont  dans la langue

Française nous les avons

Intégrés à notre pensée

Mais réfléchissez bien

Et dépassent vous pour

Répondre à cette question.

futura-sciences.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Une mélodie en continu n’a pas de rythme marqué

Elle n’est autre qu’une sonorité de notes évoluant,

De l’une à l’autre par leur contiguïté et continuité

Juste si de temps à autre, elles lâchent un soupir

Ou sur un point d’orgue et en beauté pour finir.

 .

Scénario

.

 . 

Le passé, le moment présent, vers le futur

.

Visuels et textuels  >>

857 – Commander le vent, commander le temps !

Visuels et textuels  >> 

.

Si personne ne  commande  au vent ;

Si personne ne commande au soleil ;

Si personne ne commande à la pluie,

Si personne ne commande le temps !

.

Pourquoi commanderait-on

Destin paraissant abscons.

.

Personne ne demande  de naitre,

Personne ne demande    à exister,

Personne ne demande …  d’aimer,

Personne ne demande d’enfanter.

.

Pourquoi s’en faire et tout autant

De ce qui se passe : après, avant !

.

Un moulin tournera … avec le vent,

Un moulin se tournera … vers vent,

Il faut neuf mois … pour un enfant,

Pour cela quels que soient les vents.

.

Laissons donc faire bon, vilain vent

Soyons allié ou protégeons-nous-en.

.

Personne ne m’obligera  à vous écrire,

Personne ne  m’obligera à vous  parler,

Personne ne m’a obligé  à  me raconter.

Personne ne m’oblige à vous rencontrer !

.

Mais pourquoi alors ces mots tous inutiles,

Dans nos bouches, deviendraient-ils fertiles !

.

Vrai que la météo en dépit de progrès énormes

Sur délais de prévisions, nous échappe encore,

Et que le réchauffement climatique, annoncé,

N’arrangerait pas les choses, lors les rendant

Encore moins décelables, moins calculables.

.

.

Extensions

.

Il arrive que vent nous tombe sur la tête,

Lors d’un cyclone, même lors d’une tempête

Et que ces jours-là nous ne sommes à la fête !

Lors pourtant la pluie et le vent sont nos amis,

Nos alliés pour peu qu’on apprenne  les prévoir,

À les domestiquer, avec des canaux d’irrigations

Et des barrages, des moulins à blé, des éoliennes.

Pour le temps horloger, il en est parfois de même

On a du mal à tout prévoir, même à tout calculer,

Il y a des retards  dus à des impondérables  et des

Trains qui ne partent, n’arrivent jamais à l’heure.

Naissance, normale, c’est au bout de neuf mois,

Lors accoucher d’un roman, d’un site Web,

Peut prendre six mois ou trois ans !

Et pourtant la majorité des conversations

Téléphoniques contiennent une constante de temps,

Pardon, constante du temps qu’il fait et de ce que l’on fait

De son temps : moi-même j’aurai gagné, perdu du temps

Pour vous écrire ceci alors qu’il fait un beau soleil

Dehors et que je serais mieux à buller ou lire

Ou me baigner sur une plage, juste à côté.

.

Celui qui pourrait commander au temps serait le maître du monde

Plus encore en période de réchauffements, turbulences climatiques,

Temps calendaire, temps météo, se rapprochent en nous échappant

Et allez savoir si un accouchement  n’est pas sous influence lunaire.

Dans tous les cas, la météo est le sujet le plus fréquemment abordé

Entre personnes qui se rencontrent, se parlent, sans se connaitre.

 Il agit sur l’humeur et le moral de certains comme un baromètre

Ils pleurent en cas d’intempéries et, s’il y a du soleil, ils rient.

Quand il pleut, j’écris, mais dès qu’il  fait beau, je sors !

.

Les événements météo, on peut les avertir,

Huit jours avant y a le temps de voir venir,

Lors on peut les suivre, voire s’en protéger,

On ne pourra en aucun cas les commander

.

Pour certains c’est même tout le contraire,

C’est le temps qui commande leur humeur,

Les jours maussades, il n’y aura rien à faire,

Le cœur n’est plus à l’ouvrage, fini bonheur !

.

Plus que pluie, brouillard, le froid, la chaleur,

C’est le vent du cyclone, constant, destructeur,

Que l’on craint le plus parce que parfois mortel

Tout vole et l’on devra se planquer à tire d’ailes.

.

Ce vent, irrégulier, aléatoire, capricieux, bohème

Fait, plus ou moins, la bonne affaire des éoliennes

Bien souvent entre trop, et alors mises en rideau,

 Et pas assez et alors elles ne tournent plus : zéro.

.

.

Épilogue

.

Celui ou ceux qui se rendraient maitres de la météo

Pourraient changer la donne pour réguler le climat

Il n’en est rien, nous ne faisons que prévoir, subir !

.

 La pluie, on le sait, retournera à la mer, par rivière,

Elle participe de tel cycle depuis la nuit des temps

Mais elle se sert pour avancer de l’aide des vents ;

.

Le vent, lui, d’où vient-il et surtout que devient-il

Il nait, il s’amplifie, il passe, et finit par mourir :

Parfois il tourbillonne et crée grandes tornades.

.

Il sait se faire murmure et s’allier avec le soleil,

Il n’y a rien de mieux qu’un vent léger et chaud

Pour avoir sensations de bien-être sur sa peau.

.

Le vent crée des différences de pression de l’air,

En plus de l’anémomètre, consulter baromètre :

On sait ainsi à l’avance, tempête qui s’annonce.

.

.

857 – Calligramme

.

Si personne ne  commande  au vent ;

Si personne ne commande au soleil ;

Si personne ne commande à la pluie,

Si personne ne commande le temps !

.

COMMANDER

.

Pourquoi commanderait-on

Destin paraissant abscons.

.

Personne ne demande  de naitre,

Personne ne demande    à exister,

Personne ne demande …  d’aimer,

Personne ne demande d’enfanter.

.

LE VENT

.

Pourquoi s’en faire et tout autant

De ce qui se passe : après, avant !

.

Un moulin tournera … avec le vent,

Un moulin se tournera … vers vent,

Il faut neuf mois … pour un enfant,

Pour cela quels que soient les vents.

.

COMMANDER

.

Laissons donc faire bon, vilain vent

Soyons allié ou protégeons-nous-en.

.

Personne ne m’obligera  à vous écrire,

Personne ne  m’obligera à vous  parler,

Personne ne m’a obligé  à  me raconter.

Personne ne m’oblige à vous rencontrer !

.

LE TEMPS 

 .

Mais pourquoi alors ces mots tous inutiles,

Dans nos bouches, deviendraient-ils fertiles !

.

Vrai que la météo en dépit de progrès énormes

Sur délais de prévisions, nous échappe encore,

Et que le réchauffement climatique, annoncé,

N’arrangerait pas les choses, lors les rendant

Encore moins décelables, moins calculables.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

857 4

.

Évocation

 .

Tour, probablement, surement tour,

Mais pour autant que force résiste,

Elle ne commande en rien du tout !

 .

Tour, solidement bâtie, résistera à tout,

Elle résistera au temps, résistera au vent,

De commander gros vent, ne la détruirait.

 .

Une tour de cette nature et en pierres

Et de cette forme de phare

Résiste à tout et tout particulièrement

À la force de tous les vents.

 .

Symbolique

 .

Tours comportant

Un  ancrage  souterrain

Sous forme de puits profond

Unissant trois grands mondes,

Ciel,  terre  et monde souterrain.

.

Lors  dans la tradition chrétienne,

Inspirée de constructions  militaires

Hérissées de tours, beffrois, donjons,

Est symbole de vigilance, ’ascension.

.

La construction  d’une tour  évoque

Aussi Babel,    la porte  du  ciel,

Œuvre de l’orgueil humain.

 .

Descriptif

 .

857 – Commander le vent, commander le temps 

Alignement central / Titre  mots entiers / Thème météo

Forme  droit / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : pluviomètre / Symbole de fond : vent

.

.

Fond

.

Évocation

.

857 6

.

De simples barbules permettent

Avec tiges minces, plus grosses,

De représenter,  simultanément,

La direction et la force du vent

 .

Symbolique 

 .

Le barbule et la hampe de vent sont des

Symboles pour indiquer  force, direction

Du vent sur toutes cartes météorologiques.

.

La hampe est  une courte ligne droite, dont

Une extrémité touche  le cercle de la  station

Météo représente direction d’où souffle vent.

.

Et les barbules sont des traits ou des fanions

Qui sont placés sur la hampe afin de décrire

Simplement la météo de force du vent.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La tour et le phare épousent la forme du poème

Et tous les deux sont toujours en plein vents,

Mais riment fort avec enracinés et solidifiés,

Auquel cas, rien à craindre à tant s’arrimer.

 

 Le fond du vent ne correspond à une forme

Hormis les spirales cycloniques voire anti

Se déplaçant vite pour disparaitre autant

Et si, parfois il accélère, dans les vallées,

Murs villes, le ralentissent, faiblissent !

Le vent est, en raison de son agitation,

un symbole de vanité, d’instabilité, d’inconstance.

.

C’est une force élémentaire qui appartient aux Titans :

c’est  assez dire à la fois sa violence et son aveuglement.

D’autre part le vent est synonyme de souffle, celui

de l’esprit en particulier. Il est en lien direct

avec la représentation et l’orientation

de l’espace : Rose des Vents possède

en effet, à huit ou douze pointes.

 .

Visuel

.

.

Mythe d’Éole, dieu du vent

.

Visuels et textuels  >>

856 – La météo est-elle métaphore du temps !

Visuels et textuels  >>

.

Temps météo,  calendaire, se confondent.

Quel temps fait-il : coup d’œil montre !

«Excusez, je parlais du temps qu’il fait,

Pas du temps qu’il est, de la météo. »

.

Le temps calendaire est programmé,

Quand le temps météo est annoncé,

Du fait qu’il change, tout le temps,

Il lui arrive parfois, de se tromper.

.

Sauf là  où le soleil est permanent,

Sauf là où la pluie dure deux mois,

Sauf là où l’on demeurera enfermés

Sauf là où le temps ne compte plus.

.

Temps est à la pluie, est mouillé

Il s’en moque, imperméabilisé.

Nombreux seront les gens qui

Parleront du temps qu’il fait,

Qu’il a fait,  temps qu’il fera,

Bien plus que du temps qui

Passe, a passé ; ou passera.

.

Bien que pourtant le temps,

On ne peut guère le changer

L’on peut, juste, le prévoir

Et une certaine précision

Sur l’intensité, la durée !

.

On peut  changer  de lieu,

Pour  trouver  brin soleil,

Là où  il ne pleut jamais,

Souhaiter qu’il … pleuve,

Histoire de  se rafraichir !

.

On peut aussi aller dormir,

Ne plus voir le temps passer,

Un réveil vous dira les heures,

Qu’il vous aura…comptabilisés.

.

Des fois, le temps semble s’arrêter

Comme s’il s’était suspendu  en l’air.

Entre temps, l’action, l’environnement

N’auront pas, d’un seul pouce … bougé !

.

Ne dit-on pas après la pluie le beau temps

Comme si on ne pouvait  aimer qu’il pleuve,

De quoi serait fait  le moindre de nos fleuves !

.

Aujourd’hui : ciel très variable… avec éclaircies,

Nous dit la météo, histoire de ne pas se…mouiller :

Un ciel invariable serait sans éclaircie en monotonie.

 .

.

Extension

.

Dans le dictionnaire Larousse,

On dénombre plusieurs notions du « temps »

Selon qu’il est moment, durée, état de l’atmosphère.

Le plus simple serait de distinguer le «temps qu’il est»

Et «temps qu’il fait» : lors on dit  «le temps est à la pluie»

Et «ça fait un temps qu’on s’est pas vu» confusion règne.

Le plus vraisemblable est dire que l’un est discontinu

(La météo) et l’autre est continu (le calendrier)

Mais là encore notre perception du temps

Nous joue des tours, car on se souvient

D’une tempête de trois jours  alors

Qu’une quinzaine de beau temps

Ne laisserait que peu de traces !

Le  temps  serait  davantage  lié

Aux événements qu’à lui-même

Un temps où il ne se passe rien

N’intéresse, jamais,  personne.

.

Qui ne connait désormais célèbre dicton breton

« En Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour »

Pour dire métaphoriquement que la pluie ne dure

Que le soleil se manifeste toujours entre les nuages

Vous avez un, de touriste en Bretagne, sur la photo

Chapeau, ciré, bottes jaunes, il a peur toute journée

Alors que le vent chassera toute pluie avec la marée.

Ah oui, il y a Brest, aux avant-postes, un peu humide

Mais si on se fie aux statistiques, c’est plutôt correct.

.

La météo est à ce point arrosée

Par cette métaphore du temps,

Qu’elle utilisera le même terme,

Quel temps est-il, temps fait-il !

.

Tandis que touriste espère soleil,

Le paysan pleurerait après la pluie,

Nuages mettent les deux en sommeil

Idéal serait que la pluie tombe la nuit.

.

Aujourd’hui, on ne parle pas de la météo,

Sans évoquer un climatique… changement,

Qui ne serait pas dû aux variations des vents

Mais à l’empreinte carbone humaine de trop.

.

Et nous voilà entre deux tempêtes écologiques

Dont l’une d’elle parlera de la montée des eaux

Tandis que l’autre, de la température critique

Risquant de réduire notre Humanité à zéro.

.

.

Épilogue

.

La météo est plus qu’une métaphore

Elle constitue parallèle qui fait accord

Entre temps qu’il fait et temps qu’il est

Auxquels on précise l’endroit qu’on sait. 

.

On sait huit jours au maximum d’avance

C’est déjà une belle, bonne, performance :

Avec de plus en plus de fiabilité, assurance

C’est important pour agriculture, vacances.
.

Quand on dit le temps n’y fait rien à l’affaire,

De quel temps s’agit-il, de la météo ou durée,

Ou des deux, le plus souvent, ajoutant retard,

À quoi sert en ce cas-là, moindre métaphore !

.

.

856 – calligramme

.

Temps météo,  calendaire, se confon    M       dent souvent.

Quel temps fait-il : coup d’œil            É                montre !

«Excusez, je parlais du temps         T                  qu’il fait,

Pas du temps qu’il est, de           É              la météo. »

Le temps calendaire est           O             programmé,

Quand le temps météo           *              est annoncé,

Du fait qu’il change,         M              tout le temps,

Il lui arrive parfois,     É                de se tromper.

Sauf là  où               T     le soleil est permanent,

Sauf là où          A       la pluie dure deux mois,

Sauf là où,       P    l’on demeurera enfermés,

Sauf là où       H  le temps ne compte plus !

Le temps est   O        à la pluie est mouillé

Il  s’en moque   R           imperméabilisé.

Nombreux         E        sont les gens qui

Parlent du          *       temps qu’il fait,

Qu’il a fait,        D          ou qu’il fera,

Bien plus que    U      du temps qui

Passe, a passé     *       ou passera.

Bien que pourtant T     le temps,

On ne peut guère  E  le changer

L’on peut juste   M   le prévoir

Avec certaine    P    précision

Sur intensité   S     et durée.

.

On peut  changer  de lieu,

Pour  trouver  brin soleil,

Là où  il ne pleut jamais,

Souhaiter qu’il … pleuve,

Histoire de  se rafraichir !

On peut aussi aller dormir,

Ne plus voir le temps passer,

Un réveil vous dira les heures,

Qu’il vous aura…comptabilisés.

.

Des fois, le temps semble s’arrêter

Comme s’il s’était suspendu  en l’air.

Entre temps, l’action, l’environnement

N’auront pas, d’un seul pouce … bougé !

Ne dit-on pas après la pluie le beau temps

Comme si on ne pouvait  aimer qu’il pleuve,

De quoi serait fait  le moindre de nos fleuves !

Aujourd’hui : ciel très variable… avec éclaircies,

Nous dit la météo, histoire de ne pas se…mouiller :

Un ciel invariable serait sans éclaircie en monotonie.

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

856 4

.

Évocation

.

Un château d’eau,

Voire un verre d’eau,

 Météo : pluviomètre ?

 .

Un simple verre, avec un capteur,

Constitue un pluviomètre :

Il y a mille et une façons de qualifier

Et quantifier la météo !

 .

Symbolique   

 .

Le pluviomètre est un instrument

Météorologique  destiné  à mesurer

La quantité de précipitations pluie

Tombée  pendant un intervalle de

Temps donné à certains endroits.

 .

Les relevés d’un seul pluviomètre

Ne sont donc pas caractéristiques

De la pluie qui tombe  en  régions.

 .

Premières  mesures  des  quantités

De pluie connues, furent faites  par

Les Grecs vers 500 av. JC. Cent ans

Plus tard, en Inde,  leurs populations

Utilisaient des bols pour mesurer l’eau

Et dans les deux cas, la mesure de pluie

Aidait à estimer le rendement des cultures.

Wikipédia : pluviomètre

.

Descriptif

 .

856 – Météo est une métaphore du temps !

Alignement central / Titre serpente / Thème météo

Forme  conique / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : pluviomètre / Symbole de fond : météo

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un simple écran, avec météorologue

Constituera une prévision météo:

Il y a mille et une façons de qualifier

Et quantifier et présenter  la météo !

 .

 Symbolique 

 .

Réchauffement climatique :

Météo imaginaire pour le moment

18 Août 2050 : ce jour-là, il fera 26° à Brest…

En cas de hausse de températures, le trait de côte,

Sur la façade Atlantique, sera quand même à revoir.

La mer n’ira pas, non plus, à Poitiers, mais des villes

De bord de mer comme La Rochelle risque de se

Retrouver très souvent…les pieds dans l’eau.

Source : pourquoipaspoitiers.overblog

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Imaginons un instant que la météo ne change

Ce serait l’ennui et la peur, tous deux, assurés,

Et que s’il se détraquait, il ne reviendrait pas

Comme celle du non-retour  du soleil, couché,

Des  premiers  hommes  de notre  humanité !

.

La météo reste une telle métaphore du temps

Qu’elle  partage  avec lui, même désignation

Avec une toute autre définition cependant

Demander quel temps fait-il aujourd’hui

N’est pas s’inquiéter de l’heure qu’il est !

.

La météo est multiforme et localisée,

Temps est uniforme et universalité

La météo rime tantôt avec beau

Tantôt avec mauvais temps !

 .

Visuel

.

.

Quel temps fait-il à quelle heure ?

.

Visuels et textuels  >>

 

855 – Mon futur ne sera que ce qu’en j’en fais

Visuels et textuels >>

.

Futur anticipation de mon passé,

Lors je le projette comme réalisé.

Micro, macrocosme se rejoignent, superposent

La vie n’est autre qu’éternel recommencement.

.

Si futur de l’humanité est disparaitre :

Fait d’y naitre n’est que fin annoncée

Dans une pensée étant pour le moins, circulaire,

De trouver le sens de ma vie, je suis bien sommé.

.

Entre merveilleux, logique, absurde,

Lequel choisir : un mélanger deux !

Si je suis dans continuité de hasard, phénomène,

Je n’ai de raison de naitre et pas plus ,de mourir.

.

Si ma vie n’est absurde à vomir,

Il faut lui créer un sens à chérir.

Mon futur ne sera autre que le passé en devenir

Et que je ne maitriserai guère car il faut le dire.

.

Ce qui est vrai à l’échelle macro,

Le sera aussi à la mienne, micro.

Mon futur n’a pas d’avenir : paradoxe intenable

Qui ne peut me renseigner sur un impondérable.

.

Car il n’est que ce que j’en fais

Car il n’est que ce que j’en sais

Car si je suis né de successions de phénomènes,

Qui s’enchevêtrent jusqu’à la conscience même.

.

Il y aurait … de bonnes raisons,

Une hypothèse, une explication

Je suis sommé de trouver, à ma vie, le bon sens,

Que déjà mort, en tombe, j’emporte mon secret.

.

Plus mes connaissances avancent,

Plus, prend conscience ignorance.

La planète Terre et toutes les vies qu’elle abrite,

Me paraissent bien fragiles, et, surtout, sujettes

.

A ma disparition, en trou noir,

Qui ne me laisse aucun espoir.

Mon âme, voire esprit, qui sont censés survivre,

Se retrouvent-ils quelque part ou bien nulle part.

.

Autant distances que proximités,

Entre la foi, matières et altérités

Alors pourquoi une conscience de cet événement

Comme une histoire sans fin ou à dormir debout.

.

Si le temps nous est bien compté,

Notre vie qui peut nous la conter ?

S’il est vrai que l’on ne peut rien attendre du passé,

Commencement n’a pas de fin, et  réciproquement.

.

Nous-mêmes en esprit avec rien d’autre à imaginer

Que nous avons,  en même temps  jamais … exister,

Tout comme un Bug de l’Univers ayant mal tourné.

.

S’il est vrai  qu’on  ne peut rien attendre du passé,

Et que mon présent est comme  éclair évanescent,

Puis-je, au  moins, espérer, des choses  du futur !

.

.

Extensions

.

Mon avenir va durer jusqu’à quand

Si je suis n gymnaste, jusqu’à 30 ans

Si je suis  un  grand  sportif : 40 ans,

Si je suis ingénieur de base : 5o ans

Si  je suis  un  spécialiste : 60 ans

Si  je suis   un médecin : 70 ans

 Si je suis un écrivain : 80 ans

Alors autant être un poète,

Et vivre jusqu’à cent ans.

 .

Nous voilà bien au cœur du sujet de notre vie :

Notre destin nous appartient pour partie ou pas !

Il n’y aura pas de juge ni de vérité pour se prononcer

Seule la croyance, la réflexion, la comparaison, action,

Nous guideront en choix philosophique de libre-arbitre.

.

Libre arbitre est comme un oxymoron : pourquoi limiter

Mon action, détermination, engagement, responsabilité,

Je suis sur Terre pour faire ce qui me plait me convient,

Et non pour satisfaire une injonction qui me contraint.

.

Mon futur est de l’ordre à penser à tous les possibles,

Navigue entre souhait, opportunité, effort consenti,

Certains ne voient plus loin qu’un an, autres, vie !

.

.

855 – Calligramme

.

Mon futur, j’en ai un : forcément !

Futur anticipation de mon passé,

Lors je le projette comme réalisé.

Micro, macrocosme se rejoignent, superposent

La vie n’est autre qu’éternel recommencement,

Si futur de l’humanité est disparaitre :

Fait d’y naitre n’est que fin annoncée

Dans une pensée étant pour le moins, circulaire,

De trouver le sens de ma vie, je suis bien sommé.

Entre merveilleux, logique, absurde,

Lequel choisir : un mélanger deux !

Si je suis dans continuité de hasard, phénomène,

Je n’ai de raison de naitre et pas plus ,de mourir,

Si ma vie n’est absurde à vomir,

Il faut lui créer un sens à chérir.

Mon futur ne sera autre que le passé en devenir

Et que je ne maitriserai guère car il faut le dire :

Ce qui est vrai à l’échelle macro,

Le sera aussi à la mienne, micro.

Mon futur n’a pas d’avenir : paradoxe intenable

Qui ne peut me renseigner sur un impondérable

Car il n’est que ce que j’en fais

Car il n’est que ce que j’en sais

Car si je suis né de successions de phénomènes,

Qui s’enchevêtrent jusqu’à la conscience même,

Il y aurait … de bonnes raisons,

Une hypothèse, une explication

Je suis sommé de trouver, à ma vie, le bon sens,

Que déjà mort, en tombe, j’emporte mon secret.

Plus mes connaissances avancent,

Plus, prend conscience ignorance.

La planète Terre et toutes les vies qu’elle abrite,

Me paraissent bien fragiles, et, surtout, sujettes

A ma disparition, en trou noir,

Qui ne me laisse aucun espoir.

Mon âme, voire esprit, qui sont censés survivre,

Se retrouvent-ils quelque part ou bien nulle part

Autant distances que proximités,

Entre la foi, matières et altérités

Alors pourquoi une conscience de cet événement

Comme une histoire sans fin ou à dormir debout :

Si le temps nous est bien compté,

Notre vie qui peut nous la conter ?

M                          CE  QUE  

S’il est vrai que    O    l’on ne peut rien    ‘   attendre du passé,

Commencement   N      n’a pas de fin,     J       réciproquement.

Nous-mêmes en    *    esprit avec rien      E   d’autre à imaginer

Que nous avons,    F     en même temps     *       jamais     exister,

Tout comme un        U      Bug de l’Univers      F       ayant mal tourné.

S’il est vrai on        T           ne peut rien at           A         tendre du passé

Et que mon         U          présent est éclair              I             évanescent,

Puis-je, au        R           moins, espérer chose           S              du futur !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

855 4

.

Évocation

.

On peut y voir un pilier, une tour,

 Une vis en bois de pressoir pour

Mieux voir ma spirale du futur

Que me prédira ma voyante !

 

Un tour de vis de pressoir après l’autre

Et  je monte d’un cran vers mon futur,

Je redescends vers un état équivalent

De mon passé pour remonter !

 .

Symbolique

 .

Une vis vue en rêve symbolise des privations.

La vis que l’on tourne dans son écrou

Peut, également, représenter relation sexuelle.

.

Rêver de serrer une vis signifie que

Vous devez faire plus attention à vos dépenses.

Une période de privations semble

Nécessaire si vous voulez éviter des dettes.

.

Rêver de voir une vis desserrée

Ou de desserrer la vis signifie que vous

Traversez période de laisser aller.

Reprenez-vous, faut

Davantage de

Discipline

Ici.

reve-interprete.com/dictionnaire

-des-reves/reve-de-vis

.

Descriptif

 .

855Mon futur ne sera que ce qu’en j’en fais 

Alignement central / Titre oblique / Thème destin

Forme  droite / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vis / Symbole de fond : futur

.

.

Fond

.

Évocation

.

855 6

.

Un tour de vis de pressoir après l’autre

Et  je monte d’un cran vers mon futur,

Je redescends vers un état équivalent

De mon passé pour remonter !

 .

Symbolique

 .

La prospective est la démarche qui vise,

Par une approche plutôt rationnelle

Et holistique, à préparer le futur :

Ne consiste pas à prévoir l’avenir

Relevant de la divination, voire

Aujourd’hui de la … futurologie,

Mais élaborer des scénarios possibles

Impossibles dans leurs perceptions du moment

Sur la base de l’analyse des données disponibles !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Chacun sait que le futur est forcément à venir

Lors certains disent que le leur n’a pas d’avenir

Le futur rimerait tantôt avec contraint et libre

Quoiqu’il en soit, me fait rêver quand il vibre

Je l’imagine comme une spirale montante

Vers un sommet des plus inaccessibles !

Futur n’a pas de forme bien précise,

Qui ferait fond et forme, s’épouser

Au point de confondre destinée.

.

Le futur est notre concepteur et récepteur

De tous les possibles même les impossibles

C’est le lieu et le temps de nos projections

D’existence, sans limite, non humanité ;

Certains pensent que futur se rétrécit,

Avec l’âge et que trente ans est le pic

Alors qu’à cent ans il est toujours,

Devant soi pour celui qui y croit

Pour le peu qui reste à faire !

 .

Visuel

.

.

 Mon avenir reste devant moi

.

Visuels et textuels >>

854 – Un temps pour vivre, un temps pour faire

Visuels et textuels >>

.

Âges de la vie : thème récurrent

Dans la peinture ou la littérature,

Age mûr est donné  comme apogée

Et vieillesse  comme étant courbée,

Passé ne nous appartiendrait plus :

Avenir ne nous appartient non plus

Du moins, pas encore, au présent

Dure temps de le dire.

Extra temps, qui fuit,

Qui me précède, suit.

.

Temps qui nous occupe, ou, ennuie,

Temps qui par un âge, nous définit,

Un temps pour penser, dire et faire,

Chacun  à le rendre  extraordinaire,

Il y a un temps  pour tout, linéaire,

Du début  à la fin de vie, pour faire.

.

L’enfance est découverte imaginaire ;

L’adolescence : pour  aimer,  étudier ;

Le jeune, pour travailler  et  enfanter ;

La maturité : la mobilité, la carrière ;

La retraite, pour enfin de soi profiter,

Avant qu’il ne soit trop tard : décédé !

.

On ne revient jamais   enfant, souvenir

Amour jeunesse  n’est pas que soupirs,

Regard en arrière, ne voit rien revenir,

Si c’était le cas : regrets seraient pires.

Le passé est chose,  qui ne change pas,

Il ne nous appartient plus, consommé,

Demeure, en nous, éteint,  comme figé

En même fleuve, on ne se baigne pas !

.

Rejouer l’instant passé sera réinventer

Une histoire à laquelle on aime penser,

Présent, passé, ne peuvent superposer,

Même fait, événement  contextualisés.

Recommencer à vivre   et  à l’identique,

Est leurre de rêve, fantas me psychique,

On ne peut être et avoir  été et, à choisir,

Mieux vaut être ce que  l’on est que pire.

.

Sommes-nous faits pour nous rencontrer :

Seulement certains, et qui se correspondent

Par leurs formules chimiques et leurs ondes.

Si c’est fou de l’observer, c’est fou d’accepter,

Qu’autre me ressemble,  en esprit, et en l’être,

Je lui confie ce que je vis et je le fais à la lettre.

Y a un temps  pour tout, pour vivre, pour faire.

Si ma vie, finie, n’a rien eu ….. d’extraordinaire,

C’est bien moi qui l’ai choisi, et moi, qui l’ai vécu.

Personne d’autre ne peut dire «tu dois être déçu.»

.

.

Extensions

.

Un temps pour vivre pour soi, faire pour les autres, pour s’aimer

Une trilogie du bonheur, peut-être sinon du bien-être, à se fixer.

On peut vivre sans faire grand-chose comme moine bouddhiste,

On peut profiter de ce qu’on fait les autres, de tout ce qui existe

Mais, en majorité des cas, équilibre harmonieux est à trouver !

 .

Il y a un temps pour tout, dit un dicton d’un sage,

Bien qu’on ne puisse, et en aucun cas, faire tout.

Vivre c’est respirer l’air ; faire, remuer la terre

Sans l’un ni l’autre, c’est sûr que c’est l’enfer

.

En trois temps, et en trois mouvements,

Le travail passe, puis vie nous trépasse,

Et à peine le temps de devenir amants,

Tant on s’occupe à ce qui nous tracasse.

.

Faire, rencontrer et aimer, c’est cela vivre,

Y a pas d’âge pour commencer, jamais finir

L’expression corporelle est un marqueur de joie

Danse de ses faits, gestes tout autant qu’émotions.

.

.

854 – Calligramme

.

Âges de la vie : thème récurrent

Dans la peinture,      la littérature,

Age mûr  Ô    donné   Ô   en apogée

Et vieillesse com //  me étant courbée

Passé ne nous   //      appartient plus,

L’avenir ne    //       nous appartient

Du moins,  pas  encore,  le présent

Dure temps  ====== de le dire.

Extra temps, qui fuit,

Qui me précède, suit.

  Temps qui nous occupe, ou, ennuie,

Temps qui par un âge, nous définit

  Un temps pour penser, dire et faire

    Chacun  à le rendre  extraordinaire.

    Il y a un temps  pour tout, linéaire,

….. Du début à la fin de vie, pour faire.

…….. L’enfance : découverte, imaginaire ;

………… L’adolescence : pour  aimer,  étudier ;

………… Le jeune, pour travailler et enfanter ;

…………… La maturité : la mobilité, la carrière ;

……………… La retraite, pour enfin de soi profiter,

………………. Avant qu’il ne soit trop tard, décédé !

…………………. On ne revient jamais   enfant, souvenir

………………… Amour jeunesse n’est pas que soupirs,

………………… Regard en arrière, ne voit rien revenir,

……………….. Si c’était le cas : regrets seraient pires.

……………… Le passé est chose,   qui ne change pas,

.…………… Il ne nous appartient   plus, consommé,

………… Demeure en nous éteint  U    comme figé

  ……… En même fleuve, on ne   N   se baigne pas !

…….. Rejouer l’instant passé    *   sera réinventer

…… Une histoire à laquelle   T  on aime penser,

…. Présent et passé ne peu   E  vent superposer,

.. Même fait, événement     M   contextualisés.

 Recommencer à vivre et   P       à l’identique,

 Est leurre de rêve, fantas   S      me psychique,

On ne peut être et avoir      *    été et, à choisir,

Mieux vaut être ce que       P    l’on est que pire.

Sommes-nous faits pour    O    nous rencontrer :

Seulement certains, et qui  U      se correspondent

 Par leurs formules chimi     R     ques et leurs ondes.

Si c’est fou de l’observer       *      c’est fou d’accepter,

Qu’autre me ressemble,        V      en esprit et en l’être,

Je lui confie ce que je vis       I      et, je le fais à la lettre.

Y a un temps pour tout         V      pour vivre, pour faire.

Si ma vie finie n’a rien          R      eu ….. d’extraordinaire,

   Et c’est bien moi qui l’ai       E      choisi et moi qui l’ai vécu.

   Personne d’autre ne peut       *    me dire «tu dois être déçu.»

F A I R E

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

854 4

.

Évocation

 .

Une silhouette  féminine, 

Qui danse et  allégrement

Mais  sans  fausse  pudeur,

D’expression corporelle.

 .

Vivre, c’est aussi bien profiter de la vie,

Des autres, pour soi-même :

Par exemple danser ou autres formes

D’expressions corporelles.

.

Symbolique     

 .

La  danse  est

Associée à la joie

Et  à l’échange et

À la célébration.

 .

Elle existe depuis la plus haute antiquité,

Et depuis la préhistoire.

Elle est une forme d’expression des émotions.

.

Celles-ci guident le rythme

Avec lequel le corps se meut dans tout l’espace

Et la forme des figures qu’il réalise.

.

C’est en quelque sorte un langage du corps.

 Cet art apparu bien avant la musique.

Modifié, source : 1001 symboles

 .

Descriptif

 .

854 – Un temps pour vivre, un temps pour faire

Alignement central / Titre oblique / Thème temps

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : danse / Symbole de fond : expression-corps

.

.

Fond

.

Évocation 

.

854 6

.

Vivre, c’est aussi bien profiter de la vie,

Des autres, pour soi-même :

Par exemple, danser, ou autres formes

D’expressions corporelles.

 .

Symbolique 

 .

L’expression corporelle est apparue

À la fin des années 1960 où le corps

N’est plus considéré comme une seule enveloppe,

Mais aussi un vecteur d’émotion et de créativité.

L’expression corporelle est entre gymnastique, danse.

Communiquer vers l’autre engage la parole,

L’écrit et, à l’unisson ou pas, le corps.

.

Cette enveloppe plus ou moins bien maîtrisée,

Qui souvent s’exprime sans même devoir renseigner

« l’étage supérieur ». Le langage du corps,

Les expressions de ce support, ont un

Impact important sur l’intérêt et la

Compréhension de celui qui veut “entendre”.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Danser est une forme naturelle de se mouvoir

Danser est autant forme naturelle de s’émouvoir

Les mots de certains poèmes dansent en musique,

Tant leur sonorités versifiées ou non se répondent

Et, à notre état intérieur, toutes, se correspondent

On ne sait si c’est notre joie qui donne envie danser

Ou si c’est le fait de danser, qui procure  notre joie !

On se figure mal toutes les figures qui seront créées.

.

Une forme humaine féminine en mouvement

Et quel plus beaux mouvements que la danse :

Danser en rythme bien sûr et ici même en rimes

Mis à part quelques faux pas, autres entrechats

Le temps pour vivre, quoi, mais pas pour faire,

Le temps de faire une pause pour se distraire

Face à face autre danseur, tant qu’à faire !

 .

Visuel

.

.

Bonheur de vivre enfance heureuse

.

Visuels et textuels >>

853 – Pourquoi vouloir figer instant, moment !

Visuels et textuels  >>

.

Impossible de figer instant,

En dépit de tous les moments :

L’on n’est pas maître du temps,

L’instant  n’existe pas  vraiment.

.

Chacun le sait, chacun le dit, l’entend,

Chacun voudrait qu’il en soit autrement,

Notre mémoire  le fige, certes,  à sa  façon,

Requérant de le reconstruire à tout instant.

.

Une fois notre mémoire, morte, disparue,

Même cet instant du passé n’existe plus

L’instant n’est plus figé, mais se dilue

Dans un  univers nouveau, inconnu.

.

Pourquoi fixer l’instant,

Pourquoi figer le moment,

Pourquoi pas le précédent,

Tout autant que le suivant.

.

Si le temps m’est compté

Mon histoire est racontée

Suis-je l’auteur  et certifié

Ou on me l’aura dévoyée.

.

À quoi bon faire un enfant,

À quoi bon être son parent :

Pourquoi un seul  et pas cent,

Tout autant qu’en avoir néant.

.

À sa progéniture  gènes passés,

N’assurant pas belles hérédités,

Ne serai pas sûr de leur éternité

Si à leur vie, aucun sens donné.

.

À quoi  bon  laisser  des  traces

Après soi  en  quelques places,

Pourquoi mon dernier espace

En ma tombe serait de glace.

.

Se réaliser soi est un œuvre,

N’apportant aucune preuve

Si l’esprit de chef-d’œuvre,

Ne mue  comme couleuvre.

.

À   quoi  bon  l’écrire,  ceci,

Quand  tout bien   réfléchi,

Tout le monde te le   dira :

Tu n’es rien autre que rat.

.

Suis-je  en  l’absurde, ici,

De raconter la vie autant

Comme un cadeau, ravi

D’y être encore merci

Et d’être le témoin

De     ce    rien

Qui, bien,

Me va

V

.

.

Extensions

.

Chance inouïe, je peux transmettre le récit

De cet instant à un enfant, par exemple

L’instant où il vient de naitre mais

À qui le transmettre à son tour

Quand il aura disparu,

Chaine de l’instant figé

Serait des plus vite, rompue.

Figer quelques instants de sa vie

Dans un journal, cela finira par connaitre

Même sort, archivage, poussière, oubli, perte.

Vouloir figer l’instant est finalement vouloir

Arrêter le temps lors il est interruptible.

Revoir l’instant est vouloir le revivre

Lors il appartient déjà au passé !

Faire des photos ou tout un album,

Que l’on ne consultera peut-être jamais

Ou rarement participe de cette quête infinie,

De capter l’instant, et je serais tenté de le croire

D’autant que je que j’écris en ce moment échappe

À l’instant lors je pense à l’instant, lecteur, suivant !

.

C’est bien le rôle et le pouvoir d’un instantané que de figer le temps

Mais il ne peut être autre qu’illusoire en le versant dans le passé

L’instant présent n’existe que lors il a lieu bien qu’il se succède

À lui-même, indéfiniment, en nous laissant ou pas sa trace :

Cent mille photos : autant d’instants, chronologiquement

Pas de photo,  pas de trac : la  comète est-elle passée.

L’éclipse a-t-elle eu lieu, ma vie n’est-elle que vœu.

.

La photographie produit, comme chacun sait

Des instantanés tout comme les statistiques,

Les deux se renvoient, dos à dos, l’analogie :

Ils parlent tous deux d’un état à l’instant t.

.

En photographie numérique : on a le choix

Entre un instantané, qu’on pense contrôler

Ou série, rapide, en mitraillette, des clichés

Ou une capture vidéo, qu’on exploitera après !

.

Même en datant très précisément lieu et temps,

On ne pourra reproduire fidèlement instant cliché

Entre temps l’œil de l’observateur, tireur, a changé

Et bien plus encore celui qui le regarde passivement.

.

Seule façon de figer l’instant se trouve dans le cerveau,

Il s’arrête de percevoir le temps, comme si déconnecté :

Si nous avons fait l’expérience de petite mort orgasmique

On peut se faire à l’idée du vide que contiendrait l’éternité.

.

.

853 – Calligramme

.

Impossible de            *              figer instant,

En dépit de tous             *       les moments :

L’on n’est pas maître        P           du temps,

L’instant n’existe pas           O       vraiment !

Chacun le sait, chacun le dit,  U        l’entend,

Chacun voudrait qu’il en soit    R  autrement,

Notre mémoire le fige, certes    Q    à sa façon,

Requérant,  le reconstruire,     U  à tout instant.

Une fois notre mémoire,      O     morte, disparue,

Même cet instant du             I          passé n’existe plus

L’instant n’est                         *            plus figé, mais se dilue

Dans un                               *          univers nouveau, inconnu.

Pourquoi fixer   V                        l’instant,

Pourquoi figer O                 le moment,

Pourquoi pas  U            le précédent,

Tout autant    L      que le suivant !

Si le temps     O     m’est compté

Mon histoire    I    est racontée,

Suis-je l’auteur  R     et certifié

Ou on me l’aura    *    dévoyée.

À quoi bon faire un   *   enfant,

À quoi bon être son    F  parent :

Pourquoi un seul et    I    pas cent,

Tout autant qu’en    G  avoir, néant.

À sa progéniture    E     gènes passés,

N’assurant pas    R   belles hérédités,

Ne serai pas     *  sûr de leur éternité

Si à leur vie    *    aucun sens donné.

À quoi bon      I     laisser des traces

Après soi en    N       quelque place,

Pourquoi mon   S    dernier espace

En ma tombe     T  serait de glace.

Se réaliser soi   A     est un œuvre,

N’apportant    N   aucune preuve,

Si l’esprit      T   de chef-d’œuvre,

Ne mue      *    comme couleuvre.

À quoi      *       bon l’écrire,  ceci,

Quand    M    tout bien   réfléchi,

Tout le     O   monde te le   dira :

Tu n’es     M  rien autre que rat.

Suis-je en    E      l’absurde, ici,

De raconter  N  ma vie autant

Comme un    T  cadeau, ravi

D’y être en   *   core merci

Et d’être     *  le témoin

De   ce *    rien

Qui,   bien,

Me va

V

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

853 4

.

Évocation

 .

On dirait bien une bombe et qui tombe

Ou une grosse vis pour faire  fixation

Et sur n’importe quel mur ou support,

En un court moment, solide, durable ?

 .

Pour la fixation d’une chose, rien de mieux

Et d’efficace qu’une vis

Et  surtout  si celle-ci est très perforante et

S’enfoncera en un seul tour.

 .

Symbolique

 .

Une vis vue en rêve symbolise des privations.

La vis que l’on tourne dans son écrou

Peut, également, représenter relation sexuelle.

.

Rêver de serrer une vis signifie que

Vous devez faire plus attention à vos dépenses.

Une période de privations semble

Nécessaire si vous voulez éviter des dettes.

.

Rêver de voir une vis desserrée

Ou de desserrer la vis signifie que vous

Traversez période de laisser aller.

.

Reprenez-vous, faut

Davantage de

Discipline

Ici.

reve-interprete.com/dictionnaire-

des-reves/reve-de-vis

.

Descriptif

 .

853Pourquoi vouloir figer instant, moment !

Alignement central / Titre serpentin / Thème temps

Forme en pointe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vis / Symbole de fond : fixation

.

.

Fond

.

Évocation 

.

853 6

.

Pour la fixation d’une chose, rien de mieux

Et d’efficace qu’une vis

Encore faudra-t-il s’assurer qu’elle résiste

Au tirage et à l’arrachage.

 . 

Symbolique 

 .

La chronokinésie est un  superpouvoir

Apparaissant en divers récits de science-fiction

Consistant à modifier l’écoulement du temps,

En l’accélérant, le ralentissant

Ou voire même,  en l’arrêtant !

.

Or, le  physicien   Etienne  Klein

Fait remarquer l’abus de langage

De dire « que l’on arrête le temps » :

L’on ne fait qu’arrêter des phénomènes

Qui normalement évoluent dans le temps.

.

Si le temps, lui-même, s’arrêtait réellement,

Cela mettrait fin à l’histoire en point d’orgue.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 . 

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Une vis, quelle qu’elle soit, sert à la fixation

De chose avec, contre une autre, l’assembler

Elle rime avec perfore, avec serre très fort,

Avec chevilles  et  nombre  de matériaux !

.

Mais la vis ne représentera le temps que

S’il s’agit d’une vis sans fin … à l’infini !

Face à face avec lui demeure, ne meurt. 

 .

Visuel

.

.

 Bref instant de son anniversaire

.

Visuels et textuels  >>

852 – Le temps serait-il invention humaine !

Visuels et textuels  >> 

.

Ô temps, suspend ton vol, et vous, heures propices »

Qui ne connaît vers du Lac de Lamartine : exercice

De poésie mais pour le suspendre, faudrait-il encore

Qu’il soit réel, préhensible, pas que compréhensible,

Et que nos horloges  ne le prennent plus, pour cible,

En balançant son tempo, de plus en plus vite et fort.

.

Le temps nous l’oublions, le comptons et l’inventons,

Divisé en siècles, années,  semaines,  heures  et jours,

Tous les quatre ans nous lui ajouterons un bon…jour,

Notre calendrier oblige pour en faire un compte rond.

Qui imagine le cosmos  se  priver d’un jour : abscons !

.

J’ai le temps, j’ai tout mon temps, déclare l’impatient,

Qui voudrait être, déjà, ailleurs, occupé différemment.

Seul souci de Pascal, est bien celui du divertissement :

Ne pas le sentir, le compter, le voir passer, lentement !

.

Nous avons des montres au poignet et l’heure partout,

Pourtant, nous arrivons, en retard, à nos rendez-vous :

Avant c’est pas l’heure, après, c’est plus, histoire de fou.

Le temps que l’on passe et le temps qui passe ont le don

De nous inventer par leurs différences, leurs révolutions,

L’heure juste, cosmologie, n’est pas notre  préoccupation.

.

C’est pas moi qui compte le temps mais lui, qui me conte,

Me raconte, jusqu’à ma  dernière, heure, minute, seconde,

Mon histoire de vie, en laquelle je meurs en fin de compte.

Parfois en bulle extra-terrestre, je connais l’arrêt du temps

Procuré par l’état extatique après amour de deux amants :

Ce n’est point qu’il s’évapore mais je ne le sens plus, autant

Que dans ma vie quotidienne  où il me pèse … trop souvent.

.

Je pourrais continuer à penser ainsi, à écrire, indéfiniment

Rentrant, ma femme dirait : «qu’as-tu fait de ton temps» !

Et moi, de répondre : « je l’ai perdu, irrémédiablement » !

Sans l’avoir vu passer, l’aurais gagné, rien qu’en y pensant.

Curieux paradoxe que d’ inventer ce psychologique temps.

C’est fini, c’est l’heure, cloche a sonné, récré touche sa fin,

Comme pour mieux recommencer  comme jour sans fin.

.

  Le temps,   ce n’est

Pas l’Univers ni le Big Bang,

Qui l’a inventé bien qu’inhérent :

C’est nous, pour le compter, maitriser,

Le mien, le tien, le nôtre, en subjectivité !

Et d’instruments, nous n’en manquons pas :

Aux clochers, aux murs, aux poches, aux bras

Vouloir dépasser le temps, ça nous dépasse

C’est à peine si l’on réussit à le tromper :

Tromper son ennui  en les recomptant

Moutons nuit, mal  en insomnie.

Il nous semblera s’arrêter,

  Quand on le suspend !

.

.

Extensions

 .

Le temps est comme l’intelligence : on sait les mesurer,

Sans vraiment savoir ce qu’il font !

Nous avons besoin de ces mesures pour les contrôler

Pour savoir déjà ce qu’ils font

J’aurai pris une minute pour écrire cette phrase

L’aurais-je gaspillé : peut-être

Mais si on prétend que le temps n’existe pas

Comment cela se peut-il ?

.

 Différence horloge domestique et astronomique

N’est pas dans sa taille mais dans sa… précision,

Et si on ne voit pas d’intérêt à l’échelle humaine,

De diviser des secondes en millièmes, voire plus,

La physique des particules, toute l’informatique,

Et  sans compter toute l’électronique, fonctionne

Sur ces bases échappant à toutes nos perceptions.

..

On ne sait ce qu’est le temps, seulement le mesurer

Si on dit que l’homme est  la mesure de toute chose,

Ce n’est vrai  qu’en ce qui le concerne, pas la matière,

D’autant que matière noire, antimatière nous échappe.

.

.

852 – Calligramme

.

Ô temps, suspend ton vol, et vous, heures propices »

Qui ne connaît vers du Lac de Lamartine : exercice

De poésie mais pour le suspendre, faudrait-il encore

Qu’il soit réel, préhensible, pas que compréhensible,

Et que nos horloges  ne le prennent plus, pour cible,

En balançant son tempo, de plus en plus vite et fort.

Le temps nous l’oublions, le comptons et l’inventons,

Divisé en siècles, années,  semaines,  heures  et jours,

Tous les quatre ans nous lui ajouterons un bon…jour,

Notre calendrier oblige pour en faire un compte rond.

Qui imagine le cosmos  se  priver d’un jour : abscons !

J’ai le temps, j’ai tout mon temps, déclare l’impatient,

Qui voudrait être, déjà, ailleurs, occupé différemment.

Seul souci de Pascal, est bien celui du divertissement :

Ne pas le sentir, le compter, le voir passer, lentement !

Nous avons des montres au poignet et l’heure partout,

Pourtant, nous arrivons, en retard, à nos rendez-vous :

Avant c’est pas l’heure, après, c’est plus, histoire de fou.

Le temps que l’on passe et le temps qui passe ont le don

De nous inventer par leurs différences, leurs révolutions,

L’heure juste, cosmologie, n’est pas  notre  préoccupation.

C’est pas moi qui compte le temps   mais lui, qui me conte,

Me raconte, jusqu’à ma  dernière,   heure, minute, seconde,

Mon histoire de vie, en laquelle je    meurs en fin de compte.

Parfois en bulle extra-terrestre, je     connais l’arrêt du temps

Procuré par l’état extatique après      amour de deux amants :

Ce n’est point qu’il s’évapore mais       je ne le sens plus, autant

Que dans ma vie quotidienne        où il me pèse … trop souvent.

Je pourrais continuer à        penser ainsi, à écrire, indéfiniment

Rentrant, ma femme         dirait : «qu’as-tu fait de ton temps» !

Et moi, de répondre :           « je l’ai perdu, irrémédiablement » !

Sans avoir vu passer,              l’aurais gagné, rien qu’en y pensant.

Curieux paradoxe qu’                  inventer ce psychologique temps.

C’est fini, c’est l’heure, cloche               a sonné, récré touche sa fin,

Comme pour mieux recommencer                   comme jour sans fin.

**                                  T  Le temps,   ce n’est     D                    **

**                     E  Pas l’Univers      ni le Big Bang,    ‘                 **

**               M   Qui l’a inventé     bien qu’inhérent :    I             **

**           P    C’est nous, pour    le compter, maitriser,      N      **

**      S  Le mien, le tien, le        nôtre, en subjectivité !        V   **

**      *  Et d’instruments,       nous n’en manquons pas :      E  **

**     S  Aux clochers, aux        murs, aux poches, aux bras   N **

**     E   Vouloir dépasser le         temps, ça nous dépasse    T   **

**      R      C’est à peine si on        réussit à le tromper :      I     **

**        A    Tromper son ennui          en les recomptant      O     **

**              I   Moutons nuit, mal          en insomnie.       N         **

**                      T   Il nous semblera     s’arrêter,        !                **

**                             Quand on le sus  * pend !      *                     **

***********************************************************

***********************************************************

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

852 4

.

Évocation

 .

À première vue, pas de forme précise,

Pourquoi pas un fronton avec horloge

Qui donnerait l’heure, la sonne toujours,

Nuit astronomique pour mieux dormir !

 .

L’homme est bien la mesure de toute chose

Y compris d’un temps qui n’existe même pas

Mais il ne s’agit du sien qu’il s’approprie bien.

 .

Une  horloge,  si grande,  et si belle,  soit-elle,

 Fut-elle astronomique,

Ne sert qu’à mesurer temps mais dont on ne

Connait ni origine ni fin

 .

Symbolique

 .

Le temps existe-t-il ou n’est-il qu’invention humaine :

Passé futur et présent ne sont que des mots inventés

Par les hommes, mais existerait-il vraiment ou,

Parce que depuis très longtemps ils sont dans

La langue française, nous les avons intégrés

À notre pensée ; réfléchissez bien et prenez

Votre temps pour répondre à la question :

De fait, nos horloges servent à mesurer

Le temps sans bien savoir … ce qu’il est !

Modifié, source : futura-sciences.com 

 .

Descriptif

 .

852Temps serait d’invention humaine !

Alignement central / Titre analogue / Thème temps

Forme en cercle / Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole de forme : horloge / Symbole de fond  astronomique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

852 6

.

Une horloge, si grande et si belle soit-elle,

 Fut-elle astronomique,

Ne sert qu’à mesurer temps mais dont on ne

Connait ni origine ni fin

 .

Symbolique 

.

Une horloge astronomique

Est une horloge qui affiche l’heure

Informations relatives à l’astronomie.

De façon générale, le terme fait référence

À toute horloge qui affiche, en plus de l’heure,

Des informations ‘une e nature astronomiques.

Les horloges astronomiques  les plus anciennes

Représentent système solaire selon un modèle

Géocentrique : le centre du cadran  comporte

Alors un disque ou une sphère représentant

La Terre. Le soleil est souvent représenté

Par une sphère dorée tournant autour

De la terre sur un cadran 24 heures.

wikipedia.org/wiki/Horloge_astronomique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le temps, c’est pas compliqué,

 Le temps de de nommer, fixer,

Il est déjà dépassé, renouvelé

Seul le temps, dans une durée

Peut  être  comptabilisé, noté :

Temps d’un phénomène, travail

Et surtout celui de sa propre vie.

Le temps astronomique est devenu

L’étalon le plus invariable et contant

Celui de l’atome  le compléterait pour

Toutes ses valeurs….  infinitésimales !

.

Horloge d’église n’a rien à voir avec la domestique

Avait pour mission de régler toutes autres horloges

Même ville, même communauté, même temps rimé

Vivant chacun au rythme adapté à celui du clocher.

L’horloge ne contrôle pas temps, ne fait que compter

Le fond prend forme mais ne l’épouse pas totalement

Horloge arrêtée donne l’heure exacte deux fois/jour !

.

Visuel

.

.

Le temps est-il une invention ?

.

Visuels et textuels  >> 

851 – Homme : pile s’usant avec le temps (II)

Visuels et textuels  >>

.

Gérer son énergie, tout un programme.

Si on dort trop on se sent fatigué, vidé,

Un comble tout de même … à y penser

Comme si  sa pile s’était  surchargée !

L’on peut dormir,  en une seule traite,

Ou, préférer  un  sommeil  fragmenté,

À chacun de voir,  ce qui lui convient :

C’est ce que font les chats et les chiens.

 .

L’important serait de pouvoir, non pas,

Rester éveillé, mais, le  plus  concentré,

Possible, et, le plus  longtemps possible,

Et, quand  la tension baisse : se reposer.

Facile à dire, mais  moins à faire : écrire

Demande, souvent, constante attention,

Vous aurez quatre  heures  pour ce sujet,

Vers la fin,  vous  serez, totalement, vidé.

 .

Chacun fait ce qu’il veut de sa propre énergie,

Et a sa propre vision  de ce à quoi elle lui sert.

Il y a ceux, qui ont besoin  de peu de sommeil,

Se lèvent à six heures et se couchent à minuit.

Il y a ceux, qui tentent de le faire, se trouvent,

Et vite en dette, de sommeil… donc d’énergie,

Et ils se trainent alors, du matin au soir, sans

Pour autant aller au lit, pour bien se reposer.

.

On trouve ceux qui feront  une petite sieste,

Après le repas du midi,

Et puis ceux qui ne le font pas en prétextant

Que c’est que pour les vieux.

Y a ceux qui privilégieront la concentration,

La tension, toutes maximales ;

Et ceux qui sont, toujours à moitié réveillés

Parce que très curieux, intéressés !

.

J’ai, dans l’idée que, la variation d’énergie,

Jeune et vieux, n’est pas si grande que cela

Qu’elle joue, surtout, pour l’effort physique

En vitesse de récupération, repos, sommeil.

Il faut, gérer l’énergie  différemment, et pas

Parce qu’on en a moins mais que les temps

De rechargements sont un peu plus longs !

Autrement dit sa pile s’use, lors elle finira

Même ne plus pouvoir bien  se recharger :

Au final, la lampe s’éteint, comme bougie.

.

La pile est une réalité et une métaphore.

Au  premier degré,  elle concerne énergie

Stockée  et stockable, alors  qu’au second

Elle  concernera plutôt, l’espérance de  vie

Et coupure de courant quand … mourant.

.

.

Extensions

 .

Le nombre de personnes

Qui meurent ainsi est petit

Tant la grande majorité meure

D’accidents, ou de maladies graves,

D’organes qui flanchent (infarctus, AVC).

Sans oublier les suicides, et les dépressions,

Les drogues, les attentats … empoisonnements

Plus ou moins volontaires en plus de l’euthanasie.

Cette dernière pose d’ailleurs un véritable problème

Sociétal et philosophique sans parler de religion.

S’il n’existe qu’une seule manière … de naitre

Par les voies naturelles, l’homme a trouvé

Cent façons de mourir dont certaines frisent

L’absurdité (l’étourderie), la folie (le génocide).

.

On dit que certains usent leur vie et profitent par tous les bouts

Et que cela ne les empêche pas d’atteindre quatre-vingt-dix ans

À croire qu’il y a comme une sorte d’inégalité, voire d’injustice,

Entre les gens sur question bonne santé, énergie, durée de vie !

Et il y a même des gens  qui paraissent avoir  une santé fragile,

Et qui vivront plus longtemps  que tous les pronostics avancés,

À croire que mort est un accident, interne ou externe, destiné.

.

D’accord on connait la fin et on n’y peut rien

Mais rien ne nous empêchera de la repousser

Par des soins, bonne alimentation, vie saine,

Toutefois, ne sommes génétiquement égaux !

.

Et puis, tout comme en pile, un court-circuit

Et tout disjoncte, et, pour rétablir le courant,

Retrouver sa force, l’énergie initiale, le moral

Il faudra du temps et des sursauts d’énergie.

.

Accident n’est pas un burn-out ni dépression,

Coup vient de l’extérieur, écrase, endommage

Parfois de manière remédiable, irrémédiable,

La pile, voire les piles, censées nous électriser.

.

Il est vrai que le corps à des ressources cachées

Voire capable en cas de manque d’en fabriquer.

.

.

Épilogue

.

Le temps de notre propre vie

Le temps de notre Humanité,

Est court, voire infinitésimal,

Rapport à origine d’Univers !

.

Autant dire  rien ou presque,

Lors que le temps soit inventé

Ou non, n’a pas d’importance,

Sommes appelés à disparaitre

.

Mais l’énergie, elle, demeure,

Mais l’énergie, elle, ne meurt,

Elle se transforme en Univers

Passé, futur : endroit, envers !

.

Une pile qui s’use se décharge

Pour alimenter autre énergie,

Elle ne crée ni elle ne se perd :

Sa mort la transforme ailleurs

.

Est-ce à dire mort est autre vie

Ce serait soulever voile mystère

L’on ne peut qu’espérer y croire,

On le saura le jour du grand soir.

.

On pourrait penser que ceux qui

Consomment beaucoup d’énergie

Précipiteraient peut-être leur fin,

Or il n’en serait rien tant nos piles

Sont de taille et de charge diverses

Certains savent mieux les recharger.

.

.

851 – Calligramme

.

Gérer son énergie, tout un programme.

Si on dort trop on se sent fatigué, vidé,

Un comble tout de même … à y penser

Comme si  sa pile s’était  surchargée !

L’on peut dormir,  en une seule traite,

Ou, préférer  un  sommeil  fragmenté,

À chacun de voir,  ce qui lui convient :

C’est ce que font les chats et les chiens.

 .

HOMME

¤¤¤   L’important serait      de pouvoir, non pas,      ¤¤¤

¤¤¤    Rester éveillé, mais,        le  plus  concentré,    ¤¤¤

¤¤¤    Possible, et, le plus        longtemps possible,    ¤¤¤

¤¤¤    Et, quand la tension       baisse : se reposer.     ¤¤¤

¤¤¤    Facile à dire, mais      moins à faire : écrire     ¤¤¤

¤¤¤    Demande, souvent,     constante attention.      ¤¤¤

¤¤¤   Vous aurez quatre          heures pour ce sujet,  ¤¤¤

¤¤¤   Vers la fin, vous          serez, totalement, vidé.  ¤¤¤

EST PILE

¤¤¤   Chacun fait ce qu’il veut de sa propre énergie, ¤¤¤

¤¤¤   Et a sa propre vision  de ce à quoi elle lui sert. ¤¤¤

¤¤¤   Il y a ceux, qui ont besoin  de peu de sommeil, ¤¤¤

¤¤¤   Se lèvent à six heures et se couchent à minuit. ¤¤¤

¤¤¤   Il y a ceux, qui tentent de le faire, se trouvent  ¤¤¤

¤¤¤   Et vite en dette, de sommeil… donc d’énergie,  ¤¤¤

¤¤¤   Et ils se trainent alors, du matin au soir, sans  ¤¤¤

¤¤¤    Pour autant aller au lit, pour bien se reposer.  ¤¤¤

S’USANT

¤¤¤    On trouve ceux qui feront  une petite sieste,   ¤¤¤

¤¤¤                      Après le repas du midi,                      ¤¤¤

¤¤¤    Et puis ceux qui ne le font pas en prétextant   ¤¤¤

¤¤¤                   Que c’est que pour les vieux.              ¤¤¤

¤¤¤   Y a ceux qui privilégieront la concentration,    ¤¤¤

¤¤¤                 La tension, toutes maximales ;            ¤¤¤

¤¤¤     Et ceux qui sont, toujours à moitié réveillés   ¤¤¤

¤¤¤             Parce que très curieux, intéressés !          ¤¤¤

AVEC LE

¤¤¤     J’ai, dans l’idée que, la variation d’énergie,    ¤¤¤

¤¤¤    Jeune et vieux, n’est pas si grande que cela    ¤¤¤

¤¤¤    Qu’elle joue, surtout, pour l’effort physique    ¤¤¤

¤¤¤    En vitesse de récupération, repos, sommeil.   ¤¤¤

¤¤¤    Il faut, gérer l’énergie  différemment, et pas   ¤¤¤

¤¤¤    Parce qu’on en a moins mais que les temps   ¤¤¤

¤¤¤    De rechargements sont un peu plus longs !    ¤¤¤

¤¤¤    Autrement dit sa pile s’use, lors elle finira      ¤¤¤

¤¤¤    Même ne plus pouvoir bien  se recharger :     ¤¤¤

¤¤¤    Au final, la lampe s’éteint, comme bougie.     ¤¤¤

TEMPS

¤¤¤     La pile est une réalité, et une métaphore.      ¤¤¤

¤¤¤     Au  premier degré,  elle concerne énergie      ¤¤¤

¤¤¤     Stockée  et stockable, alors  qu’au second      ¤¤¤

¤¤¤     Elle  concernera plutôt, l’espérance de  vie     ¤¤¤

¤¤¤     Et coupure de courant quand … mourant.      ¤¤¤

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

851 4

.

Évocation

 .

Éléments d’une pile qui s’empilent

Sur structure  comme  notre  ADN,

Et sont protégés par une enveloppe

Qui les rend durables et puissants ?

 .

L’hélice de notre Adn est sorte d’empilement

Mais qui restera constant en se démultipliant,

C’est tout ce qui l’entoure qui s’usera et non elle.

.

Une pile avec une douzaine d’éléments,

Cela ferait 120 ans :

Et l’humain, comme l’animal, la dépile,

En fonction  de son ADN.

 .

Symbolique 

 .

Je tiens la pile dans la main,

Tout à coup, se désintègre sous mes yeux.

Par terre je vois ce qu’il en reste, petits fils noirs

Qui sautent : la pile est une source d’énergie autonome.

Elle se rapporte donc au sujet, son énergie interne, vitalité.

Ainsi, tous les rêves qui montrent des batteries usagées,

Des appareils dont la batterie tombera en panne,

Besoin d’acheter nouvelles piles électriques

Disent symboliquement la nécessité de

Retrouver son potentiel d’énergie.

 signification-reves.fr/pile-electrique

.

Descriptif

 .

851 – Homme est pile s’usant avec le temps (II)

Alignement central / Titre mots entiers / Thème action

Forme droite / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : pile / Symbole de fond  ADN

 .

.

Fond

.

Évocation 

 .851 6

.

Une pile avec une douzaine d’éléments,

Cela ferait 120 ans :

Et l’humain, comme l’animal, la dépile,

En fonction  de son ADN.

 .

Symbolique 

 .

Connaître son espérance de vie

Grâce à un test ADN bientôt possible ?

Une start-up américaine dit avoir développé

Un système capable de connaître espérance de vie

Grâce à une simple prise de sang de façon régulière.

.

Le test s’attachera au patrimoine génétique

Et au style de vie réel de la personne.

Connaître exactement le nombre d’années

Restantes à vivre paraît, cependant, compliqué

En l’état actuel des recherches tant ce test permettra

De mesurer si l’on a connu  vieillissement moléculaire ?

Modifié et mis en forme, source : ouest-france.fr/sante

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

L’énergie n’est certes pas notre ADN

Qui ne fonctionne pas comme une pile,

Mais bien plutôt comme un…programme

Qui néanmoins, ne peut se passer d’énergie

Jusqu’à ce que sa mèche, ampoule, s’éteigne 

Bien  souvent, l’on part, avant, en morceaux,

Si ce n’est pas par un accident, une maladie !

.

La forme du poème correspondrait à une pile

Le fond n’est pas fait d’éléments qu’on dépile

Chacun reste libre de dépenser son  énergie

Comme il lui convient, et de la recharger,

Selon ses possibilités, selon ses besoins.

 .

Visuel

.

.

L’énergie humaine de chacun

.

.

.

Visuels et textuels  >>

850 – Homme : pile s’usant avec le temps (I)

Visuels et textuels >>

.

La bougie puis, de nos jours, la pile

Sont de belles métaphores de la vie,

Question réserve, et consommation,

D’énergie, ici   ….  non renouvelable.

Enfin  renouvelable,  dans la journée,

Lorsque tête et muscles sont fatigués,

Le repos et sommeil  sont réparateurs,

Mais n’ajoute rien…à la pile disponible

Autant de quantités autant de manières

De dépenser son énergie ou la préserver.

.

Si vrai que certains ont peur d’en manquer

D’autres s’acharnent, partout à la gaspiller.

Une femme, qui portera, en elle, un enfant,

N’hésiterait pas à puiser dans ses réserves,

Car, c’est lui,  en premier, qu’elle préserve,

Afin qu’il en sorte, d’elle …  et bien vivant.

L’homme  est  comme  une pile  d’énergie,

Qui se décharge, et  puis, qui se  recharge,

Cela, chaque jour,  jusqu’à la fin de sa vie.

 .

Au début, elle se rechargerait plutôt … vite

Puis en allant  vers la fin, plutôt lentement

Au tout début, bébé fabriquant ses cellules,

A besoin de sommeil, trois quarts du temps

À la fin, pour préserver  le stock de cellules,

Vieillard dort plus longtemps, plus souvent.

 .

Tout le monde dispose  de la même quantité

D’énergie mais les apathiques, flegmatiques

En ont moins que les nerveux, ou, sanguins.

Le problème n’est pas d’en avoir… beaucoup

Ou pas, mais de savoir ce que …  l’on en fait.

Le perdre en mouvements, agitations stériles

Le gagner à faire des travaux, activités utiles

.

À quoi consacrez-vous essentiel d’énergie :

Réponse sera naturellement la plus diverse,

Bien que la plupart du temps, elle concerne

Métiers, enfants, maisons, loisirs… voyages

Tant il est fort rare  que l’on vous réponde :

Aux autres, à l’amour, au Monde …  à l’Art,

Et plus encore à farnienté, à la spiritualité.

 .

Tout enfant ou presque en bas âge dépense

Sans compter  le maximum de son énergie

Bien que l’on n’attende, rien d’utile, de lui.

Tandis que la mère élevant seul son enfant,

Il faut dépenser une énergie, considérable,

Et cela, sans compter que jour comme nuit

Ne sont pas garanties de toute tranquillité,

Par enfants, anxieux, malades, turbulents.

.

.

Extensions

 .

La gratuité de dépense d’énergie d’enfant

Tranchera  beaucoup  sur  celle  de l’adulte,

Calculant son emploi du temps au plus juste,

Activités multitâches, au cours de sa journée.

La nuit, son énergie peut être alimentée par

Ses besoins de sexualité qui constitueront

Aussi une belle débauche…. d’énergie !

.

Certaines personnes sont usées à soixante ans, d’autres, quatre-vingt

Mais déjà, est-on doté de même capacité d’énergie à notre naissance

Sans compter celle de la conserver puis de la renouveler sans cesse

Peut-être qu’au bout d’un nombre de cycles, comme une pile

Elle ne parvient plus à se recharger, elle n’est plus stable

Peut-être que soins médicaux peuvent la prolonger

Tout autant bonne hygiène de vie, méditation !

.

L’analogie de la pile comme une durée de vie

Comme réserve d’énergie est sujette à caution

Elle est facile d’usage mais n’explique pas tout

L’énergie n’est pas stockée, est reprogrammée.

.

À chaque fois qu’on se nourrit, elle se rétablit,

Ce qui se rapprocherait le plus de durée de vie

Est la cellule et ses mitochondries, impliquées

Dans l’apoptose mort cellulaire programmée.

.

Que peut-on faire contre un tel phénomène :

Pas grand-chose en l’état des connaissances,

Mais nous ne le savons pas à notre naissance

Cela ne conditionnera pas toute l’existence !

.

.

850 – Calligramme

.

La bougie puis, de nos jours, la pile

Sont de belles métaphores de la vie,

Question réserve, et consommation,

D’énergie, ici   ….  non renouvelable.

Enfin  renouvelable,  dans la journée,

Lorsque tête et muscles sont fatigués,

Le repos et sommeil  sont réparateurs,

Mais n’ajoute rien…à la pile disponible

Autant de quantités autant de manières

De dépenser son énergie ou la préserver.

HOMME

¤¤¤   Si vrai que certains ont peur d’en manquer  ¤¤¤

¤¤¤    D’autres s’acharnent, partout à la gaspiller. ¤¤¤

¤¤¤    Une femme, qui portera, en elle, un enfant, ¤¤¤

¤¤¤    N’hésiterait pas à puiser dans ses réserves,  ¤¤¤

¤¤¤    Car, c’est lui,  en premier, qu’elle préserve,  ¤¤¤

¤¤¤    Afin qu’il en sorte, d’elle …  et bien vivant.    ¤¤¤

¤¤¤    L’homme  est  comme  une pile  d’énergie,   ¤¤¤

¤¤¤    Qui se décharge, et  puis, qui se  recharge,   ¤¤¤

¤¤¤    Cela, chaque jour,  jusqu’à la fin de sa vie.   ¤¤¤

EST PILE

¤¤¤    Au début, elle se rechargerait plutôt … vite   ¤¤¤

¤¤¤    Puis en allant vers la fin, plutôt lentement    ¤¤¤

¤¤¤   Au tout début, bébé, fabriquant ses cellules,  ¤¤¤

¤¤¤   A besoin de sommeil trois quarts du temps   ¤¤¤

¤¤¤   A la fin, pour préserver  le stock de cellules,  ¤¤¤

¤¤¤  Vieillard dort, plus longtemps, plus souvent.  ¤¤¤

S’USANT

¤¤¤  Tout le monde dispose de la même quantité  ¤¤¤

¤¤¤   D’énergie mais les apathiques, flegmatiques  ¤¤¤

¤¤¤  En ont moins que les nerveux, ou, sanguins.  ¤¤¤

¤¤¤  Le problème n’est pas d’en avoir…beaucoup   ¤¤¤

¤¤¤  Ou pas, mais de savoir ce que …  l’on en fait.  ¤¤¤

¤¤¤  Le perdre en mouvements, agitations stériles ¤¤¤

¤¤¤  Le gagner à faire des travaux, activités utiles  ¤¤¤

AVEC LE

¤¤¤   A quoi consacrez-vous essentiel d’énergie ?  ¤¤¤

¤¤¤   Réponse sera naturellement  la plus diverse, ¤¤¤

¤¤¤  Bien que la plupart du temps elle concerne   ¤¤¤

¤¤¤   Métiers, enfants, maisons, loisirs…voyages   ¤¤¤

¤¤¤   Tant il est fort rare que l’on vous réponde :   ¤¤¤

¤¤¤   Aux autres, à l’amour, au Monde … à l’Art,    ¤¤¤

¤¤¤   Et plus encore au farnienté, à la spiritualité.  ¤¤¤

TEMPS

¤¤¤  Tout enfant ou presque en bas âge dépense   ¤¤¤

¤¤¤   Sans compter le maximum de son énergie    ¤¤¤

¤¤¤   Bien que l’on n’attende, rien d’utile, de lui.    ¤¤¤

¤¤¤   Tandis que la mère élevant seul son enfant,  ¤¤¤

¤¤¤   Il faut dépenser une énergie, considérable,    ¤¤¤

¤¤¤   Et cela, sans compter que jour comme nuit    ¤¤¤

¤¤¤    Ne sont pas garanties de toute tranquillité,    ¤¤¤

¤¤¤    Par enfants, anxieux, malades, turbulents.     ¤¤¤

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

850 4

.

Évocation

.

Des éléments de pile qui s’empilent

Et sont entourés par une enveloppe :

L’on penserait  à  une pile électrique

Apportant  maximum  d‘énergie !

 .

Tout comme une bougie fond en bruant

Une pile s’use, si consommée par son temps

La comparaison s’arrête là, homme a une face.

.

Une pile avec quatorze éléments de Volta,

Cela ferait 140 ans :

Aujourd’hui, il y en a quatre, durée 4ans  

 Bientôt cinq, d’énergie.

 .

Symbolique

 .

Je tiens la pile dans la main,

Tout à coup, se désintègre sous mes yeux.

Par terre je vois ce qu’il en reste, petits fils noirs

Qui sautent : la pile est une source d’énergie autonome.

Elle se rapporte donc au sujet, son énergie interne, vitalité.

Ainsi, tous les rêves qui montrent des batteries usagées,

Des appareils dont la batterie tombera en panne,

Besoin d’acheter nouvelles piles électriques

Disent symboliquement la nécessité de

Retrouver son potentiel d’énergie.

signification-reves.fr/pile-electrique

.

Descriptif

.

850 – Homme est pile s’usant avec le temps (I)

Alignement central / Titre mots entiers / Thème action

Forme droite / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : pile / Symbole de fond : énergie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Aujourd’hui, il y en a quatre, durée 4ans  

 Bientôt cinq, durée d’énergie

Avec quelques batteries d’ordinateurs

Qui ont 24 heures d’autonomie

 .

Symbolique

 .

L’être humain trouve énergie

Pour vivre  dans la nourriture;

Aliments  sont notre carburant,

Cette énergie répartie  en corps,

Notamment  dans  nos muscles.

Pendant longtemps, l’Humanité

S’est développée à la seule force

Des muscles : ceux  des femmes,

Des hommes  puis des animaux.

Cette énergie sert à se déplacer,

À transporter choses, fabriquer

Transformer objets,  manipuler

Des outils, bien d’autres choses.

explorateurs-energie.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une pile est, par définition, un empilement,

Plus ou moins libre, plus ou moins contraint

Mais tous chargés d’énergie qui se consomme

Et qui mettront face à face, le fond et la forme

Jusqu’à ce qu’il soit vide, donc, non conforme.

.

Vous n’avez jamais vu  un enfant  de trois ans

Sauter sur pieds  par rebonds comme ressort

À croire qu’il dispose d’une pile  inépuisable :

Que d’énergie gâchée, en plus  gratuitement

Lors il suffirait de le brancher au courant.

.

J’exagère  et  j’abuse, bien  évidemment,

Mais l’énergie d’un vieillard  ne serait

Par rapport  à l’enfant  que  de 20%

Si on pouvait le transférer : utile.

 .

Visuel

.

.

Un flux d’énergie de sa vie

.

Visuels et textuels >>

849 – De vivre en une organisation bien pensée

Visuels et textuels >> 

.

 Vivre dans une organisation

Bien pensée et par soi-même

Créera une différence extrême

Avec une forme de bordelisation

Tout bruit, agitation incessante.

.

Nuira à bonne concentration,

Perte de temps  et d’énergie,

À courir là tout autant qu’ici

Pour au final, être stressante,

L’utilité, s’en donner illusion.

.

La fable du lièvre et de la tortue

Narrée par de La Fontaine, Jean

De celui qui veut avoir fini, avant

Même d’avoir commencé vous tue.

.

Des gens vivent  en une

Organisation bien pensée

Qui les reposent ; d’autres,

En une agitation perpétuelle,

.

Les indisposant : rien ne bouge, ont impression,

Rien ne va plus et quand les premiers évoquent

Une cascade d’eau fraiche ; pour les seconds

Y voit tornade  blanche qui les boostera.

.

Le calme serait nécessaire

À l’effort de concentration

Et  à l’économie  d’énergie,

Un calme tempère un agité,

Un agité  réveille  un calme.

.

Mais, au bout d’un moment,

Les deux,  s’énervent, du fait

Qu’ils ne sont au même tempo. 

L’un va trop vite, autre pas assez,

Question de caractère, tempérament

« Il faut  de tout  pour faire un  monde. »

.

Des agités, vivant  ensemble en un enfer

Là où, en permanence   rien ne  se  passe

Tout comme  l’autre   il le voudrait,

Se le reprochent  mutuellement.

«Tu me fatigues, dit le premier»,

«Tu m’exaspères, dit le second».

.

Lequel des deux a raison,  tort,

Nul ne le sait mais, si personne

Ne viendra relativiser, la chose,

De l’extérieur, lors le ton monte

Lors, c’est à celui qui dominera

L’autre : peu importe pourquoi.

.

Nous sommes tous prisonniers

De nos nerfs voire de nos envies

Mais la relativité de toute chose,

Devrait nous pousser à réfléchir

Et pour ne pas  vexer, humilier, tant d’autres

Cela parce que  statisticiens trouvent qu’ils ne sont,

Ne pourront, devenir aussi performant que nous ! 

.

.

Extensions

 .

On peut remplacer une action

Par une autre, pas une relation.

Une vie entière à s’user les nerfs,

Si ceux des autres  est de misère.

On attire personne et on finit  par

N’être entouré … d’aucun  membre

De sa famille, ni même  de ses  amis

Rétrécissement  champ de conscience

Ajoute  un état maniaque  qui accentue

À la fois  la solitude et le grand isolement.

Les agités se rendent peu tolérants aux aléas

De l’existence ou aux comportements des gens.

Peut-être l’incapacité pour se remettre en cause,

Ou pire, l’angoisse d’avoir à le faire publiquement,

Font qu’ils se noient encore en grande hyperactivité,

Comme certains enfants, pour ne plus avoir à y penser.

.

Ce ne sont pas modes d’organisation qui manquent : leur efficacité !

Le fait que les grands mangent les petits, est-il loi la d’organisation ?

Est-ce  qu’association petits, pourrait manger, faire peur, au grand ?

Est-ce qu’organisation anarchique va produire processus vertueux ?

Est-ce qu’organisation hiérarchique va résoudre tous problèmes ?

Est-ce qu’organisation mixte va optimiser toutes solutions ?

Autant de formes d’organisation qu’il nous faut penser

En sachant qu’aucune ne sera parfaite, longtemps

Tant que facteurs exogènes peuvent l’écorner.

.

Bien organisé, organisé, désorganisé … bordélique,

Quatre situations  de prévoyances  ou  négligences,

Parfois c’est un moment, parfois toute l’existence,

Que l’on soit compétitif, coopératif ou anarchique

.

Notre monde actuel où l’on picore, où l’on dévore

Une multitude d’informations, d’origines diverses,

Et  sans évaluation, sans vérification, contestation,

Ne pousse pas à les trier et encore moins structurer.

.

Le tri, le rangement, ordonnancement, organisation

Est une des fonctions fondamentales de notre cerveau

Lors nous vivons dans un monde d’une telle complexité

Que tout ce qui ne sera pas structuré ne sera plus utilisé.

.

.

Épilogue

.

Ce sont les managers d’entreprises

Les logisticiens,  ou les ergonomes,

Qui se penchent sur organisations,

Et les plus connus : Taylor et Ford.

.

Il s’agissait d’optimiser des gestes

On l’applique dès lors à la pensée,

Or intervalles de repos sont  utiles

Comme silences en des musiques !

.

Organiser sa pensée avec méthode

C’est ce que l’École  nous inculque,

Or tous automatismes de la pensée,

Ne reflèteraient pas celles du corps !

.

Pour bien penser, faut être organisé :

Parlez-en aux artistes, aux inventeurs,

Une idée, œuvre, leur traversera l’esprit

Qui doit peu organisation conditionnée.

.

Il est certain qu’une organisation bordélique

Ne suscite que peu d’idées suivies,  ni d’aides :

Il y a un temps donné pour le «brainstorming»

Qui se doit d’être suivi par organisation d’idées.

.

La planification précède toujours l’action, dit-on,

On ne vient pas en classe sans ses  livres, cahiers :

On n’ira pas ensuite sans ses outils sur chantier :

L’action tient compte de l’organisation générale.

.

Je ne voudrais pas m’ériger en donneur de leçon,

Chacun trouve la bonne, meilleure, organisation,

L’imposer de force, sera vécue comme aliénation

Ceux qui l’ont compris seront de bons patrons !

.

.

849 – Calligramme 

.

Vivre en une organisation

Bien pensée et par soi-même,

Créera une différence * extrême

Avec une forme de*  bordelisation

Tout bruit   *  agitation, incessante,

Nuira à       *     bonne concentration,

Perte de       *          temps et d’énergie,

À courir là    *            tout autant qu’ici

Pour au final  *              être stressante,

L’utilité, s’en     *          donner illusion.

La fable du lièvre *        et de la tortue

Narrée par Jean de  *    La Fontaine,

De celui qui veut avoir *  fini, avant

Même d’avoir commencé * à faire.

.

***********************

***********************

.

Des gens vivent  en une

Organisation bien pensée

Qui les reposent ; d’autres,

En une agitation perpétuelle,

.

Les indisposant :        rien ne bouge,                ont impression,

Rien ne va plus           et quand les pre                miers évoquent

Une cascade                 d’eau fraiche,                 pour les seconds

Y voit tornade           toute  blanche                 qui les boostera

.

Le calme serait nécessaire

À l’effort de concentration

Et  à l’économie  d’énergie,

Un calme tempère un agité,

Un agité  réveille  un calme.

.

Mais, au bout d’un moment,

Les deux,  V     O  s’énervent, du fait

Qu’ils   I   ne sont au  R   même tempo

L’un va    V    trop vite,     G autre pas assez,

Question de   R   caractère,   A   tempérament.

Il faut de tout   E    pour faire    N     un  monde.

Des agités vivant   *     ensemble   I    en un enfer

En permanence      E     rien ne    S          se  passe

Tout comme  l’autre   N       A     *    il le voudrait,

Se le reprochent     *          T     *    mutuellement.

«Tu me fatigues      *           I        *    dit le premie,

«Tu m’exaspères       *         O        *     dit le secon.

Lequel des deux a    *         N        *     raison,  tort,

Nul ne le sait mais,    *          *        *    si personne

Ne viendra relativiser,  *         B        *      la chose,

De l’extérieur et le ton   *         I         *        monte

Lors, c’est à celui qui    *         E        *   dominera

L’autre : peu importe   *        N         *  pourquoi !

Nous sommes tous    *         *         *   prisonniers

De nos nerfs voire   *        P          *  de nos envies

Mais la relativité   *       E          *   de toute chose,

Devrait nous    *        N         *   pousser à réfléchir

Et pour ne pas    S   , vexer, humilier, tant d’autres

Cela parce que   É statisticiens trouvent qu’ils ne sont,

Ne pourront,   E        devenir aussi performant que nous ! 

.

Forme

.

Réduction

.

.

849 4

.

Ça peut être une forme d’homme,

Tout autant  un tire-bouchon, 

Ce dernier, emporté en sa valise,

Pour ne pas être imprévoyant !

 .

Qui ne disposerait d’un tire-bouchon

Pour ouvrir une bouteille

Est dit imprévoyant, peu organisé,

Et voire désorganisé !

.

Symbolique

 .

Le symbole est riche

Puisqu’il célèbre le travail

Du vigneron entre viti- et

Viniculture, mais aussi

Parce qu’il réunit en

Une action tous les objets

Autour du vin qui méritent

Notre attention : la bouteille,

Le bouchon et le tire-bouchon.

Et le tire-bouchon fait partie d’une

Famille d’outils qui l’accompagne

Sur tout couteau suisse

Décapsuleur,

Tournevis,

Ciseaux,

Lame.

.

Descriptif

.

849 – Vivre en organisation bien pensée

Alignement central / Titre serpentin / Thème action

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : imprévoyance

.

.

Fond

.

Évocation 

.

849 6

.

Qui ne disposerait d’un tire-bouchon

Pour ouvrir une bouteille

Est dit imprévoyant, peu organisé,

Et voire désorganisé !

 .

 Symbolique 

 .

L’abondante littérature sur l’image des grandes  entreprises

Est une littérature de management à prétention «rationnelle»

Mais elle sert, surtout, à proposer des mises en rationalisation

De processus et de phénomènes qui sont en fait peu prévisibles

Dans leurs effets  et dont les conséquences  échappent à ceux

Qui prétendent les produire et les contrôler. De là, la limite

Des études  visant à en tester les résultats, visant à justifie

A posteriori les investissements engagés dans la production

À visée symbolique imprévoyante ou déshumanisante.

Modifié, source : journals.openedition.org

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

L’organisation est censée prévenir l’imprévu

Lors on s’en garantit, déjà, par des assurances.

Comment concilier prévoyance, imprévoyance

Autant confier toute organisation à la voyance,

Ceux qui sont mal organisés  penseraient mal !

La forme du poème correspond à l’objet choisi,

.

Avec le bouchon dessus qu’on vient d’extraire,

Le style est libre, sans aucun vers, aucun verre

Pour boire un contenu que l’on ne connait pas.

.

Ainsi la forme reflètera  partiellement le fond,

Et  il  serait  imprévoyant  de  croire  que c’est

Du vin parce qu’on dispose d’un tirebouchon.

Visuel

.

 .

Organisation équipe soudée

.

Visuels et textuels >>

848 – Je ne souhaite pas dépasser les cent ans

Visuels et textuels >> 

.

Cent ans, s’entend

Ça se voit, ça s’imagine,

L’éternité, pour un enfant,

Porte à côté,   pour sénescent.

Disons que  tant que pensée

Fonctionne, sûr,  je ne meurs

Mais  si je la perds à cinquante

À  quoi bon, sur Terre, demeurer.

.

Cent ans est  belle  durée  temporelle,

Cent  ans  restera  une  fin, corporelle,

Cent ans restera joie émotionnelle,

Cent ans serait quête spirituelle.

Cent ans c’est autant d’années

Vécues  en  une  forte  intensité.

.

Je ne souhaite pas dépasser cent ans

Car, si ce laps  de temps est insuffisant

Pour remplir  ma vie, est-ce supplément

Qui viendrait, par miracle, étonnamment,

La combler de tous les bonheurs possibles,

Ou la rendre, aux yeux d’autres, ostensible.

.

Ce n’est pas le temps vécu, ce qu’il reste,

Qui gouverneront mes paroles, gestes,

C’est le mouvement de ma pensée

Qui me dira  ce  qu’il  faut  oser,

Avant de mourir, fatigué !

.

Cent ans de mansuétudes,

Envers son manque d’aimer,

En finir en perdant la mémoire,

Du fil rouge, de toute son histoire.

.

Ce n’est pas tant le temps qui compte,

Que l’intensité du ou des moments vécus,

Ersatz des nirvanas ou paradis entraperçus,

Qui vous laissent en fin de compte pauvre, nu,

C’est ce corps de lumière, qui, le mieux, raconte

La fierté d’avoir été un humaniste, et non honte !

.

La honte, l’honneur sont ce qui distingue les morts

Entre eux : réhabiliter, rendre justice à la mémoire

Sera, pour les vivants, comme un véritable devoir,

Pour que  la famille ne survive, entachée de noir,

Les morts ont une seconde vie dans leur isoloir,

Conditionnant, toujours  et encore, leur mort :

La plupart meurent, sans bruit, sans histoire.

.

À cent ans, si on n’a plus espoir, désespoir

Vous fait mourir abandonné des dieux

Qui sur la Terre, n’ont plus d’yeux

Que pour célébrités montantes,

Non pour alités mourantes.

.

Cent ans est un chiffre rond,

Dix ans est un chiffre abscons :

Ce n’est pas le temps qui compte

C’est ce que  l’on vit en fin de compte.

.

.

Extensions

 .

Ce n’est pas tant le temps

Qui compte que ce que l’on vit,

Ce que l’on en fait, ce que l’on en sait,

Tout compte fait, cent ans c’est bien assez

Dans la folie de ce Monde, comme en conte :

Plus ne m’apporterait pas plus de joie : misère !

Cent ans, combien d’années vécues en grande

Intensité : une dizaine, une vingtaine,

Et le reste ne serait que fredaine.

Moi je dis cela, ne les ai pas

Et, sans doute, jamais,

Mais quand même

Des fois que …

.

Cent ans, ça s’entend, ça sonne bien à l’oreille

On voudrait tous y arriver, et, être pareils,

À ceux qui sont, encore, en bonne santé,

 Voir des petits-enfants, comme flopée !

13 % des femmes et 5 % des hommes

 Nés en 1970, seront des centenaires

Si obésité et pollution, croissantes,

Ne les tuent pas, prématurément.

.

Centenaire, qui n’en rêverait pas :

Encore faut-il y arriver en bon état.

Un nombre significatif  flirtent avec

Peu les dépassent et selon les pays !

.

Moi, je ne chercherai pas un brevet

Longévité : plus que  longue durée,

J’espère une  bonne qualité de vie

Et une mort naturelle en mon lit.

.

Il est vrai qu’à cent ans, certains

Sont en meilleure forme qu’autres

À quatre-vingt ans ou soixante-dix,

Sportifs avec ça pour ne rien gâcher.

.

Si cent ans et sans dents… ça s’entend,

C’est moins vrai de nos jours avec soins

Parfois, ce sera le cerveau  qui disjoncte,

Parfois le cœur, parfois la mort cellulaire.

.

.

848 – Calligramme

.

Cent ans, s’entend

Ça se voit, ça s’imagine,

L’éternité, pour un enfant,

Porte à côté,   pour sénescent.

Disons que    C    tant que pensée

Fonctionne, sûr    E      je ne meurs

Mais  si je la perds   N   à cinquante

À  quoi bon, sur Terre,  T   demeurer.

.

Cent ans est  belle  durée  temporelle,

Cent  ans  restera  une  fin, corporelle,

Cent ans restera   A  joie émotionnelle,

Cent ans serait   N   quête spirituelle.

Cent ans c’est   S    autant d’années

Vécues  en  une  forte  intensité.

.

Je ne souhaite  *   pas dépasser cent ans

Car, si ce laps   S    de temps est insuffisant

Pour remplir            ma vie, est-ce supplément

Qui viendrait,      E      par miracle, étonnamment,

La combler de     N      tous les bonheurs possibles,

Ou la rendre,     T    aux yeux d’autres, ostensible.

Ce n’est pas        le temps vécu, ce qu’il reste,

Qui gouver  N   neront mes paroles, gestes,

C’est le    D  mouvement de ma pensée

Qui me   *   dira  ce  qu’il  faut  oser,

Avant de mourir, fatigué !

.

Cent ans de mansuétudes,

Envers son manque d’aimer,

En finir en perdant la mémoire,

Du fil rouge, de toute son histoire.

Ce n’est pas tant le temps qui compte,

Que l’intensité du ou des moments vécus,

Ersatz des nirvanas ou paradis entraperçus,

Qui vous laissent en fin de compte pauvre, nu,

C’est ce corps de lumière, qui, le mieux, raconte

La fierté d’avoir été un humaniste, et non honte !

.

La honte, l’honneur sont ce qui distingue les morts

Entre eux : réhabiliter, rendre justice à la mémoire

Sera, pour les vivants, comme un véritable devoir,

Pour que  la famille ne survive, entachée de noir,

Les morts ont une seconde vie dans leur isoloir,

Conditionnant, toujours  et encore, leur mort !

La plupart meurent, sans bruit, sans histoire.

.

À cent ans, si l’on n’en a plus,  S    désespoir

Vous fait mourir abandon   ‘ né des dieux

Qui sur la Terre, n’ont  É  plus d’yeux

Que pour célébrités T   montantes,

Non pour alités   E    mourantes.

Cent ans est     I   un chiffre rond,

Dix ans est   N  un chiffre abscons :

Ce n’est pas   T         le temps qui compte

C’est ce que    *        l’on vit en fin de compte.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

848 4

.

Évocation

 .

Ça pourrait être un personnage,

Ou bien encore une mascotte,

 Une  lanterne, qui daterait

centenaire au moins ?

 .

Comme une pile, bougie, lanterne,

Qui s’éteint, naturellement :

Centenaire on est prêt à mourir,

Chaque jour est supplément.

 .

Symbolique

 .

La lanterne est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

.

La lanterne contient la lumière

Individuelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut guider les autres.

.

Lorsque  nous rêverons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

D’une personne précise.

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

 

Descriptif

.

848Cent ans, s’entend, cent ans s’éteint !

Alignement central / Titre droit / Thème âge

Forme anthropo / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : lanterne / Symbole de fond : centenaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

  848 6

.

Centenaire on est prêt à mourir,

Chaque jour est supplément

Passer de quatre-vingt-dix à cent,

Ajoutera un zéro tout neuf !

 .

Symbolique 

 .

Si la communauté scientifique

Pour trouver des causes à la longévité

Permet d’isoler des caractéristiques partagées

Par les centenaires, leurs travaux n’ont pas

Encore permis d’éradiquer … complètement

Le facteur chance  pour le très grand âge..

.

Souvent, de l’aveu même des intéressés,

Leur longévité est le fruit d’un heureux

Hasard, intervention de la chance,

Qui leur permet  de  faire appel

À ce que la génétique, étude

Dite environnementale

N’ont pu encore

Expliquer.

Wikipedia : centenaire

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Cent ans, ça s’entend, faut-il encore

Y arriver pour le croire, pour l’écouter,

Lors la lumière de la lanterne s’éteindra

Un siècle, du haut du Ciel, contemplera !

.

Vous voyez bien comment cela rime avec,

Sans préjuger que la forme couvre le fond

Tant que le face à face avec la mort attend.

.

Centenaire est un chiffre rond, honorable

Et ce d’autant, que sa mort  est inévitable

Ce n’est pas un concourt  de longévité :

 Y a pas de gagnant, que des perdant.

.

Certains rêvent d’avoir immortalité

Mais sans trop savoir qu’en faire

Imaginez l’ennui dès le début !

 .

Visuel

.

.

Plus que centenaire, tu meurs

.

Visuels et textuels >> 

847 – Tout le temps perdu, ne se rattrape plus

Visuels et textuels >> 

.

Lors l’horloge tourne

Temps comme chacun sait

Linéaire, ne se rattrape guère.

Temps perdu, pas que  quantité :

Il  tendrait  vers  l’impression  ratée

On  aurait  pu  faire   d’autres  choses,

Que  mauvais  choix  et  qui  s’imposent.

Dormir pour certains est du temps perdu

Tant il y aurait mieux à faire que rêvasser,

Le matin, se réveiller encore plus fatigué,

D’avoir revécu  des cauchemars  confus.

Et son temps perdu l’on s’en aperçoit,

Parfois bien tard, parfois trop tard,

Y a plus personne autour de soi

Plus avant, après, que retard.

 Tête s’affole si aiguille

Le ferait aussi.

.

Chacun sait que tout son temps perdu,

Ne se rattrape guère ne se rattrape plus

Comme l’aura souvent chanté Barbara,

Qui hélas, pour nous, n’est plus ici-bas.

.

En vrai, je ne saurai au juste combien,

Peut-être beaucoup ou peut-être rien,

Il y a déjà les nuits, je dors et les jours

Où je m’ennuie fort suite à désamour !

.

À la recherche temps  perdu Marcel Proust

Qui a pris rendez-vous avec belle madeleine,

Souvenirs d’antan sortent dehors, allez oust,

Les voilà qui perdent notre temps en peine

Les ressusciter, juste l’entrevoir, à peine,

Que, déjà, le suivant a pris place sereine

Pour occuper l’esprit, et tout le temps,

Me seriner sa musique cœur, content

.

Seuls surnagent ceux qui ont marqué,

Qui créeront, en moi,  une  continuité,

Faisant que  temps perdu le sera plus.

Temps fuit  devant, et autant, derrière

Et si aucun instant ne s’accroche à moi

Je n’aurai plus qu’à faire  cette  prière :

.

Laissez-en-moi un peu, encore une fois,

Pour revivre  plein amour, dont je crois

Qu’il me remplit un an, comme un jour,

Et me fait perdre toute notion du temps

Perdu, dont je me souviens,  même plus !

.

Combien de temps ai-je perdu dans ma vie,

Qu’importe si c’est grande majorité instants

Pourvu qu’à la fin,  satisfait du total restant

Je rende mon âme  qui en l’éternité, survit.

.

.

Extensions

 .

Si le temps perdu ne se rattrape guère,

Ne se rattrape plus, ce n’est pas grave en soi,

Du moment qu’on se rachètera avec celui qui

Nous reste à vivre, et pleinement cette fois,

En étant créatifs, et en étant solidaires,

En étant amants et tant d’autres

Choses encore, dont c’est à

Chacun de décider.

.

Nous avons plus de temps perdu que de temps utile et efficace :

Du temps perdu, à dormir, à rêver, à ne rien faire, à attendre

Tant est qu’il vaut mieux privilégier l’intensité que la durée

Tout en respectant l’heure, de début et fin, programmée

Quand on est à la retraite, le temps ne compte plus

Et pourtant bon nombre le passe à le compter

Moi aussi mais je me contente de le conter

Car c’est tout ce qu’il me reste à faire,

Avant de mourir et tout défaire.

.

Pourquoi imaginer, vouloir

Un grand maitre des horloges,

Si le temps lui-même n’existe pas.

.

On est jamais en retard, ni en avance,

Ni même, étonnamment, jamais à l’heure.

Ce que nous faisons ne dépend pas du temps.

.

Quelqu’un qui perd son temps est traité d’étourdi

Jusqu’à oublier que son temps ne lui appartient pas

Il est avant tout biorythmique, plus largement, social.

.

Enfance pourrait être considérée comme du temps perdu

Mais la seule chose de perdu est manque de soin, affection,

Une enfance gâchée, si ce n’est volée, ne se reconstruira plus.

.

Alors le temps perdu à jouer, à se câliner, apprendre à parler,

Sera autant de gagner pour se construire un capital confiance.

.

.

847 – Calligramme

.

L’horloge tourne

Temps comme chacun sait

Linéaire : ne se   *  rattrape guère.

      Le temps perdu  *                / *  pas que quantité :

Il tendrait vers l’   *          \         /        *  impression ratée

On aurait pu  faire *             \     /             *   d’autres choses,

Que  mauvais  choix *                 o                 *  et qui s’imposent.

Dormir pour certains  *                                  *  est du temps perdu

Tant il y aurait mieux  *                               *  à faire que rêvasser,

Le matin, se réveiller *                      *  encore plus fatigué,

D’avoir revécu  des   *     *     * cauchemars confus.

Son temps perdu      *     l’on  s’en aperçoit,

Parfois bien tard, parfois trop tard,

Y a plus personne autour de soi

Plus avant, après, que retard.

 Tête s’affole si aiguille

Le ferait aussi.

Chacun sait que tout  T  son temps perdu,

Ne se rattrape guère  O ne se rattrape plus

Comme l’a souvent      U       chanté Barbara,

Qui hélas, pour nous,    T      n’est plus, ici-bas.

En vrai, je ne saurai        *       au juste combien,

Peut-être beaucoup         T        ou peut-être rien,

Il y a déjà les nuits,          E        je dors et les jours

Où je m’ennuie fort          M        suite à désamour !

À la recherche temps       P     perdu Marcel Proust

Qui a pris rendez-vous     S     avec belle madeleine,

Souvenirs d’antan            *      sortent dehors, oust,

Les voilà qui perdent      P     notre temps en peine

Les ressusciter, juste      E       l’entrevoir, à peine,

Que, déjà, le suivant       R       a pris place sereine

Pour occuper l’esprit     D           et tout le temps,

Me seriner sa musique  U         chœur, content !

.

Seuls surnagent ceux    N        qui ont marqué,

Qui créeront, en moi,   E   comme  continuité,

Faisant que temps      *       perdu le sera plus.

Temps fuit devant,      S      et autant derrière

Et si aucun instant     E   ne s’accroche à moi

Je n’aurai plus qu’à    *     faire  cette  prière :

Laissez-en-moi un     R   peu, encore une fois,

Pour revivre  plein    A     amour, dont je crois

Qu’il me remplit         un an, comme un jour

Et me fait perdre      T     toute notion du temps

Perdu, dont je me     R     souviens,  même plus !

Combien de temps    A    ai-je perdu dans ma vie,

Qu’importe si c’est     P   grande majorité instants

Pourvu qu’à la fin,       E    satisfait du total restant

Je rende mon âme         *      qui en l’éternité, survit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

847 4

.

Évocation

 .

Une tête en forme d’horloge

Un corps d’homme statique 

Comme si le temps glissait

Sur lui sans aucun délai.

 .

Le corps humais possède non seulement

Une horloge journalière mais biologique,

Chacun  a son propre rythme, biorythme.

 .

Il est plus tard que tu ne le penses,

Affichera cette horloge :

Quand le délai sera passé et qu’il

Est impossible à rattraper.

 .

 Symbolique

 .

L’horloge ne mesure

Qu’un … avatar de la … durée,

Qui est, elle-même, un avatar du temps.

Une durée n’est qu’une juxtaposition d’instants

Qu’elle fait coexister, alors que physiquement

Ils ne peuvent pas exister ensemble, donc,

Une durée n’existe pas objectivement !»

D’après Étienne Klein, physicien.

 .

 Descriptif

.

847Tout temps perdu, ne se rattrape 

Alignement central / Titre droit / Thème temps

Forme anthropo / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : horloge / Symbole de fond : chronomètre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

847 6

.

Il est plus tard que tu ne le penses,

Affichera  le chronomètre :

Quand le délai sera passé et qu’il

Sera impossible à rattraper.

 . 

Symbolique

Un chronomètre est

Un  instrument  de  mesure

Du  temps : son nom  est  dérivé

Du grec khrónos signifiant le temps

Et du latin metrum signifiant mesurer.

Mais son origine n’est paradoxalement

Pas  liée  au  temps  mais  à  l’espace.

Tant   cet  instrument  fut   inventé

Pour  déterminer, non pas une

Position dans le temps mais

Sur carte géographique.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’horloge n’a rien à voir avec le temps,

Dès lors qu’elle mesure ce qui n’existe pas :

À quoi bon, pourquoi courir, devant, après,

Qu’on le compte ou arrête ne changera pas !

.

De toute façon ce n’est pas duré qui importe

Mais l’intensité de l’intérêt qu’on lui porte

Tant la dernière heure, chacun sait, tue.

.

L’horloge est une montre à balancier

Ou tout autre mécanisme qui la régit.

Elle rime avec le tic-tac et la sonnerie

Y en avait une, chez nous,  étant petit.

.

Il y en avait de toutes sortes et formes

Lors aujourd’hui l’heure est numérisée

Temps à la fois discret et omniprésent.

 .

Visuel

.

.

Temps ne serait pas perdu

.

Visuels et textuels >> 

846 – De jour en jour, heure en heure, instant

Visuels et textuels  >>

.

D’instant en …  instant,

Quel que soit notre labeur,

Temps passe inexorablement,

L’on dit, souvent, que, demain,

Est  un  autre  jour   mais l’heure

Et l’instant, le seront  tout autant,

Sans que  l’on y puisse  grand-chose,

Que l’on s’agite, voire, que l’on médite

La mort arrive et alors la messe est dite.

.

De jour en jour, d’heure en heure, instant,

Le temps passe, et vie le suivra, lentement,

Que me réserve  demain, que  retenir d’hier,

Est-ce moi qui gouverne ma vie ou la misère.

.

En principe, on  devrait faire ce que l’on veut.

En fait, on ne fait jamais que ce que  l’on peut :

On attend  beaucoup  de  vous, vous pouvez peu.

Je veux  mon neveu mais veux quoi, veux un jeu,

Que   je  perde  du  temps, que  j’en gagne, change

Quoi, le monde, ne va pas  ralentir,  ni s’accélérer !

.

Je suis  air,  lumière,  poussière, et grain  de misère

Et l’on me remplacera, dès le jour où  je serai parti,

Oui mais quand même, en attendant j’existe, exige,

Que temps  m’appartienne  ou, du moins, en partie.

Les mangeurs du temps des autres sont par milliers

Ne comptant pas pour eux,  vos heures, à leur côté.

.

C’est bien, d’avoir  un programme, pour la journée

Voire semaine mais, de là, à ce que, chaque heure,

Soit déjà chargée, ne vous laissera  aucun  instant

De répit, me parait être de la boulimie d’activités

Je n’en suis  pas là, me réserve  précieux instants

Pour flâner, rêvasser, communiquer en méditant

Non sur la fuite du temps que je ne peux arrêter,

Et sur ce qui me  tient  à cœur, comme priorité.

.

Lors, instants se suivent sans être programmés,

Ils me paraissent moins lourds  ou plus légers,

Chaque jour,  différent, même  chaque heure,

Est faite d’instants s’accordant aux humeurs

De jour en jour, heure en heure,   d’instant,

Je vis sur la crête de chacun des moments

Que me réserve ma vie toute simple, ici,

Qui me comble, ainsi, qui me réussit.

.

.

Extensions

 .

Le temps ne s’enfuit pas :

C’est bien nous qui le fuyons

Et ce de bon nombre de façons,

En faisant l’autruche, le snobant

Jusqu’à ce qu’il nous… rattrape

Et que notre moral, nous sape

Ou contraire,… nous réjouit.

Le temps est une invention

Humaine, chacun le sait,

Et pourtant, il lui plait,

De penser autrement

Son cours du temps

Pour en avoir plus,

Plus en intensité.

.

 «Tempus fugit, ultima necat» ou «le temps fuit, le dernier tue»

On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve, celui-ci coule.

Une fois rendu à l’orée de la mer, il se fondra en océan indifférencié.

Nous étions une goutte d’eau, à notre conception, nous le redevenons

Nous avions franchi porte d’avenir par aller voir dehors  et rentrons.

.

Ma porte du temps s’ouvre, disent certains, lors naissant,

D’autres contestent lors ils affirmeront, à ma conception

Puis les derniers, bien avant : ovulation, spermathèque.

.

Ma porte du temps se refermera à l’instant de ma mort

Mais s’agit-il  de mort cérébrale ou d’une mort sociale,

La vie végétative, irréversible, est-elle celle d’homme !

.

Toujours est-il que, d’heure en heure, de jour en jour,

Je m’approche d’une issue fatale, de manière radicale

Et elle se produira dès que mon œuvre, j’aurai achevé.

.

.

846 – Calligramme

.

D’instant en …  instant,

Quel que soit notre labeur,

Temps passe inexorablement.

L’on dit, souvent,   que, demain,

Est  un  autre  jour  *   mais l’heure

Et l’instant, le seront  *      tout autant,

Sans que l’on y puisse  D       grand-chose,

Que l’on s’agite, voire,    E    que l’on médite

La mort arrive et alors    *    la messe est dite.

De jour en jour, d’heure    J     en heure, instant,

Le temps passe et vie se      O       suivra lentement,

Que me réserve  demain       U      que  retenir d’hier,

Est-ce moi  qui  gouverne      R      ma vie ou la misère.

En principe, on  devrait           *     faire ce que l’on veut.

En fait, on ne fait jamais          E      que ce que  l’on peut :

On attend  beaucoup  de           N     vous, vous pouvez peu.

Je veux  mon neveu mais            *      veux quoi, veux un jeu.

Que   je  perde  du  temps,           J       que  j’en gagne, change

Quoi, le monde, ne va pas            O      ralentir,  ni s’accélérer !

Je suis air, lumière,  pous              U       sière,  grain   de  misère

Et l’on me remplacera, dès              R       le jour  où  je serai parti.

.

========================================

========================================

.

Oui mais quand même, en             D        attendant j’existe, exige,

Que temps  m’appartienne            ‘          ou, du moins, en partie.

Les mangeurs du temps des          H          autres sont par milliers

Ne comptant pas pour eux,           E           vos heures, à leur côté.

C’est bien, d’avoir un prog           U        ramme, pour la journée

Voire semaine mais, de là,          R       à ce que, chaque heure,

Soit déjà chargée, ne vous          E         laissera aucun instant

De répit, me parait être de        *       la boulimie d’activités !

Je n’en suis  pas là, me ré          E       serve précieux instants

Pour flâner, rêvasser, com        N     musiquera en méditant

Non sur la fuite du temps,       *       que je ne peux arrêter,

Et sur ce qui me  tient  à        H     cœur, comme priorité.

Lors, instants se suivent        E    sans être programmés,

Ils me paraissent moins       U       lourds ou plus léger,

Chaque jour,  différent        R     même chaque heure,

Est faite d’instants s’ac      E   cordant aux humeurs

De jour en jour, heure      *    en heure,   d’instant,

Je vis sur la crête de       * chacun des moments

Que me réserve ma           vie toute simple ici

Qui me comble,   ainsi,  qui me réussit !

.

.

Symboliques

.

Réduction

.

.

846 4

.

Évocation

 .

On peut y voir un minuteur

 Rapport au temps, heure, minute,

Et, même, y compris, à l’instant,

Seul  qui  compte  sur  le  moment !

 .

Un minuteur sous forme d’œuf, ou autre,

Mesure le temps d’une minute, ou plusieurs,

Mais une fois mesuré, ce temps n’existera plus.

 .

Un minuteur ne dépasse pas une heure

Mais chaque instant compte

Pour cuire l’œuf comme on le souhaite,

Sinon faut un cadran solaire

 .

Symbolique

 .

Le passé n’existe plus, l’avenir n’existe pas encore.

Seul existe le présent : vivre l’instant présent,

C’est alors être présent à soi et au réel.

.

Mais l’instant présent existe-t-il ?

Le temps, en philosophie est une

Entité  purement psychologique !

..

Dans la mesure où il serait présent,

Le présent du passé, c’est la mémoire,

Le présent de l’avenir, c’est bien l’attente,

Le présent du présent, c’est notre perception.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

 Descriptif

.

846De jour en jour, d’heure en heure

Alignement central / Titre droit / Thème temps

Forme en ovale / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : minuteur / Symbole de fond : cadran solaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

846 6

.

Symbolique 

 . 

Les cadrans solaires sont

Symbole  d’éternité : construits

Pour ignorer l’usure, ils ne se dérèglent
jamais en dépit de leur taille, des intempéries

Et des variations de température, sans énergie
aucune ils permettent de visualiser la course

De la terre autour du soleil et comprendre

Grand cycle cosmique se renouvelant.

Sont les garants du temps compté

À la manière de l’univers.

karinelachazette.com/cadrans

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’instant d’avant n’est plus l’instant d’après

Présent entre les deux échappe complétement

Il rime avec lui-même comme cycle perpétuel,

Et son avenir ne sera pas de devenir éternel !

.

Puisqu’il est invention, il n’est donc  pas réel,

Aucune forme ne pourrait  lui correspondre

Qui fonctionnera comme Maitre du Temps.

Temps humain du point de vue d’’Univers,

Est fraction de seconde entre vie et mort.

.

L’instant ne  peut  être   figé,  en dépit

D’impressions ressenties qu’il s’arrête :

Ce n’est pas qu’il s’enfuit, nous quitte,

Au contraire, c’est lui qui nous relie,

Les uns aux autres au même temps

Et nous en gardons  des souvenirs

En nos mémoires,  soit vivantes

Écrites, imagées, scénarisées,

Comme traces notre passé.

 .

Visuel

.

.

«Le temps fuit, et le dernier tue».

.

Visuels et textuels  >>

845 – Je veux ralentir le temps : comment !

Visuels et textuels  >>

.

Ralentir le temps  reste impossible !

D’autant que temps ne nous connait pas

Si ralentir l’image donne cette impression,

Ce ne  sera rien  d’autre, qu’artifice,  illusion.

.

Et je ne  pourrai guère, davantage, l’accélérer,

En volant à mach trois ou vitesse de la lumière

Il faudrait  aller, plus  vite, pour  le remonter :

Je ne connais personne qui en ait la capacité.

 .

Le mesurant, l’on croit compter le temps :

C’est lui qui nous compte et seul compte

On a ce savoir,  on n’a pas ce pouvoir

Être le maitre du temps, être Dieu !

.

Que je reste jeune, je deviens vieux,

Je n’aurais que l’âge de mes artères,

Même si mon esprit pense contraire

Je suis condamné à mourir sur Terre.

.

Bien que je veuille  ralentir  le temps.

Mais je ne sais pourquoi ni comment,

Quoique je fasse, il passe tout le temps,

Même quand je perds conscience  de lui,

Je peine à croire, que, c’est lui qui me fuit,

Tant que, dans ma tête, mon souvenir reluit.

.

Parfois, j’aimerais  bien  accélérer  le  temps,

Pour aller plus vite, atteindre instant suivant

Tant le dernier me coûte quand je m’ennuie,

Quand je n’ai rien à faire avec lui ni de lui,

Il passe si lentement qu’il en est rampant,

De lièvre, est tortue, qui ne va de l’avant.

.

Parfois le temps deviendra mon ennemi,

Lors je souffre de le voir, pesant sur moi

De tout son poids qui me stresse, aussi,

Quand j’attends quelque chose en ami,

Qui ne vient pas qui tarde trop à venir,

Qui ne me dit que je le perds… sapristi.

.

« Ô temps suspend ton vol et vous, heures »

S’agit-il plutôt d’un bonheur, ou malheur :

Le temps ne nous écoute pas, nous ignore :

C’est nous  qui le remplissons, le comptons,

Il est notre ami, notre ennui, notre ennemi,

Quoiqu’il en soit, il nous tuera, sans merci !

.

.

Extensions

 .

Nous tuera de bonne grâce et sans merci !

Il suffit de supprimer le temps : nous l’avons inventé.

Il nous colle désormais à la peau au point

Qu’on ne peut s’en passer, se passer de son propre passé,

Jusque lui s’en passe  et qu’il nous trépasse !

«Passe le temps et passe les semaines», chantera Verlaine !

S’agit-il plutôt d’un bonheur ou un malheur !

Qui peut le prétendre sans avoir lu poème de Lamartine,

«L’homme n’a pas de port, et le temps n’a

Pas de rive, il coule, et nous passons !» Rien à ajouter.

.

Vouloir ralentir le temps est comme vouloir ralentir la course

Du soleil levant, sinon celui de midi ou voir du soleil couchant

C’est mission impossible donc oublions, passons à autre chose

Pensons plutôt à le vivre pour de bon,  à le vivre intensément,

Pour gagner sa vie, pour le plaisir, pour éduquer  ses enfants.

Y a pas de plus grande satisfaction, que de se rendre compte,

Que le temps que l’on a passé à faire une chose est gratifiant.

.

Figer l’instant afin qu’il dure… éternellement,

Sensation que temps s’arrête momentanément

Comme suspendu en l’air en sorte d’atmosphère

Comme en tapis volant avant de retoucher terre.

.

Quand je m’ennuie, je compte le temps qui s’est passé,

Passionné par ce que j’entreprends : temps qui me reste

C’est comme une sorte d’inversion de mon capital temps :

Trop, inutile, à ne rien faire, pas assez pour terminer jeux.

.

Si le temps actif, le temps passif, sont perçus différemment

Qu’en dire lorsque qu’en médiation je me concentre sur lui.

.

.

845 – Calligramme

.

Ralentir le temps  reste impossible !

D’autant que temps ne nous connait pas

Si ralentir l’image donne cette impression,

Ce ne  sera rien  d’autre, qu’artifice,  illusion.

Et je ne  pourrai guère, davantage, l’accélérer,

En volant à mach trois ou vitesse de la lumière

Il faudrait  aller, plus  vite, pour  le remonter :

Je ne connais personne qui en ait la capacité.

 .

********************************************

********************************************

.

Le mesurant, on    V    croit compter le temps,

C’est lui qui nous  O  compte et seul compte

On a ce savoir, on  U    n’a pas ce pouvoir

Être le maitre du       D   temps, être Dieu !

Que je reste jeune, je      R         deviens vieux,

Je n’aurais que l’âge de        A         mes artères,

Même si mon esprit pense       I              contraire

Je suis condamné à mourir    S               sur Terre.

Bien que je veuille,             *        ralentir  le temps.

Mais je ne sais                R   pourquoi ni comment,

Quoique je fasse,            A    il passe tout le temps,

Même quand je perds       L       conscience  de lui,

Je peine à croire, que, c’est    E      lui qui me fuit,

Tant que, dans ma tête, mon sou  N  venir reluit.

Parfois, j’aimerais bien accélérer     T   le temps,

Pour aller plus vite, atteindre instant  I  suivant

Car le dernier me coûte quand je m’  R   ennuie,

Quand je n’ai rien à faire avec lui     *  ni de lui,

Il passe si lentement, qu’il en est  L    rampant,

De lièvre, est tortue, qui ne va   E    de l’avant.

Parfois, le temps deviendra    *   mon ennemi,

Lors je souffre de le voir     T   pesant sur moi

De tout son poids qui      E  me stresse, aussi,

Quand j’attends quel   M    que chose en ami,

Qui ne vient pas      P  qui tarde trop à venir,

Qui ne me dit   S   que je le perds… sapristi.

.

**********************************

**********************************

.

« Ô temps suspend ton vol et vous, heures »

S’agit-il plutôt d’un bonheur, ou malheur :

Le temps ne nous écoute pas, nous ignore :

C’est nous  qui le remplissons, le comptons,

Il est notre ami, notre ennui, notre ennemi,

Quoiqu’il en soit, il nous tuera, sans merci !

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

845 4

.

Évocation

 .

Un pot rempli d’une confiture

 Avec son couvercle  hermétique,

Pour le conserver dans le temps

Et qu’il reste lors, frais, délicieux !

 .

Si l’on ne peut pas  arrêter  le temps,

Ni le ralentir, le stocker  en conserve :

Il n’est pas question d’en faire confiture.

 .

On ne peut  enfermer, ni contenir,

 Le temps,  et, ce dans aucun pot,

Et même fermé hermétiquement

Le temps continue écoulement. 

 .

Symbolique

 .

Une poterie est un récipient

À ouverture large, sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver de la nourriture.

.

Aujourd’hui,  simple  forme  type

De poterie tournée ou un récipient

En diverses matières telles les grès

Céramiques, faïences, métalliques

Destiné à recevoir divers liquides,

Plus ou moins visqueux à chaud.

.

Aujourd’hui le tour de potier 

Est une machine utilisée dans

La création  de  céramiques

Qu’on appelle arrondies.

Wikipédia : pot et recipient

 .

Descriptif

.

845 Je voudrais bien ralentir le temps !

Alignement central / Titre serpente / Thème temps

Forme droite / Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : pot / Symbole de fond : écoulement

.

.

Fond

.

Évocation 

.

845 6.

On ne peut  enfermer, ni contenir,

 Le temps,  et, ce dans aucun pot,

Et même fermé hermétiquement

temps continue écoulement

 .

Symbolique 

 .

Plus nous vieillissons, et plus nous avons

L’impression que le temps…passe vite.

Heureusement qu’il nous est possible

Apprendre à savourer instant présent

Et d’ainsi « ralentir » le cours du temps.

.

N’avez-vous pas, parfois, le sentiment que

Plus vous vieillissez, plus le temps s’accélère.

Les semaines … les mois … voire les années,

Parfois, les décennies même, s’enchaînent,

À se demander «où est passé ce temps ?».

.

Réponse scientifique à ce phénomène :

Perception que nous avons du temps

Est relative à l’âge que nous avons.

Modifié,  source : lesechos.fr

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ralentir le cours du temps, n’y pensez pas

Le temps est égal à lui-même, précisément

Il demeure pareil pour tout et pour tous,

Et il nous survivra, cela quoiqu’il arrive

On ne pourra que le frôler en passant.

.

Mettre en conserve le temps : n’y pensez pas !

Il ne rime pas avec stockage, énergie, aliment

Seulement avec l’instant, le moment, le présent

Il poursuit sa course folle sans jamais s’arrêter

Le temps, le nôtre, il est très différent, mesuré,

Il n’aura que les formes qu’on veut lui donner,

Lors jamais aucune forme n’épousera le fond.

 .

Visuel

.

.

En vue de profiter du moment

.

Visuels et textuels  >>

844 – L’éphémère ne durera plus d’un jour

Visuels et textuels  >>

.

On dit éphémères,

Toutes é-phé-mé-ri-des,

Pour une  action  momentanée,

Durant le temps  d’une journée,

Pour l’amour  en un  seul   acte !

Qu’est-ce alors que vie éphémère.

.

Mort à cinq, dix,  à quinze, vingt ans,

Pas le temps de  gouter  à toutes joies.

La vie est apparue  tard sur notre Terre

Moi, je ne fais  que passer comme éclair

Pas même le temps, roulement tonnerre.

Éphémère est, au  temps, le vide, l’espace

Est une chose rapide sans laisser de trace

Est chose qui nous agite souvent en vain :

Comme trois petits tours et puis s’en vont.

.

Car si l’éphémère ne durerait en principe

Qu’un jour et qu’il ne se renouvelle pas,

Il en sera ainsi de mon anniversaire,

De ma naissance puis de ma mort,

Mais, c’est surtout  par …  le fait,

Qu’il ne laissera  moindre trace,

Qui le caractériserait le mieux,

Au point que l’on est en droit,

De se demander s’il a eu lieu.

.

L’éphémère est événementiel,

Il  n’a pas  de structure pérenne.

On monte un chapiteau sur place,

Scène de concert, et,  le lendemain :

Il n’y a pas rupture,  il n’y a plus rien.

Et de même si on crée  rassemblement,

Pour un défilé, et puis, après, plus rien :

Par définition : toute mode est éphémère,

Car si elle est  dure elle devient commune.

.

Tant chacun sait  que,  l’éphémère apparait,

Subitement  puis  tout  comme  il disparaît

Il demeure et reste dans le mouvement,

Beaucoup  plus  que, dans  le  temps,

Beaucoup plus  que dans l’espace.

Ces derniers sont des supports

Ou des prétextes, références

Sont comme feuille qui

S’envolerait au vent.

.

L’éphémère est réalité,

Nous le vivons, tout instant,

Sans trop nous en rendre compte,

Champ  perceptif, ou, de  conscience,

Représentations du monde sont limitées

Il en est de même lors vous lirez cette page,

Elle deviendra de suite au plus vite éphémère.

Que nous réserve le long parcours  de notre vie,

Dans le temps astronomique : je suis éphémère.

.

.

Extensions

 .

Temporaire, momentané, passager, comme lecture découverte

On entre là dans le domaine du provisoire, et de l’instabilité,

Pour ne pas dire, de la fuite de la vie, et de sa vulnérabilité.

Tout semble nouveau chaque jour : rien ne l’est vraiment,

Tout est catastrophe,  le lendemain, on flashe une autre.

Les informations et événements sont comme nos vies

Éphémères, tant rien ne dure, tant rien n’endure !

.

Éphémère serait comme provisoire :

Tout le contraire de stable, durable,

Si l’éphémère évoquera la fragilité,

Le provisoire évoquerait l’instable.

.

La vie éphémère dit le philosophe

Pourtant, jusqu’à durer cent ans,

Tout dépend  de l’échelle temps :

Temps animal ou astronomique.

.

Pour mettre le monde d’accord,

On a choisi le mot éphémérides,

Qui se rapportera à un seul jour,

Une feuille à la fois du calendrier.

.

.

844 – Calligramme

.

On dit éphémères,

Toutes é-phé-mé-ri-des,

Pour   une  action   momentanée,

Durant le temps      *         d’une journée,

Pour l’amour     §                  §   en un seul acte !

Qu’est-ce alors     §                         §   que vie éphémère.

.

Mort à cinq, dix,    §               É                §    à quinze, vingt ans,

Pas le temps de        §             P              §   gouter à toutes joies.

La vie est apparue    §           H            §  tard sur notre Terre :

Moi, je ne fais que    §          È           §   passer comme éclair

 Pas même le temps  §        M           §   roulement tonnerre.

  Éphémère est au     §         È           §  temps, vide, l’espace

   Est chose rapide     §        R           §   sans laisser de trace

 Est une chose qui  §       E           §  agite mais en vain,

Comme les trois petits  *    tours et puis s’en vont.

.

Car si l’éphémère ne durerait en principe

Qu’un jour et qu’il ne se renouvelle pas,

Il en sera ainsi de mon anniversaire,

De ma naissance puis de ma mort,

Mais, c’est surtout  par …  le fait,

Qu’il ne laissera  moindre trace,

Qui le caractériserait le mieux,

Au point que l’on est en droit,

De se demander s’il a eu lieu.

.

L’éphémère est événementiel,

Il  n’a  pas  de  structure    pérenne.

On monte un chapiteau  N   sur place,

Scène de concert, et,    E     le lendemain :

Il n’y a pas rupture,     *       il n’y a plus rien.

Et de même si on      D    crée  rassemblement,

Pour un défilé, et    U     puis, après, plus rien :

Par définition :    R   toute mode est éphémère,

Car si elle est   E   dure elle devient commune.

.

Tant chacun sait  que,  l’éphémère apparait,

Subitement  puis  tout  comme  il disparaît

Il demeure, reste  U   dans le mouvement,

Beaucoup plus   N   que, dans  le temps,

Beaucoup plus   *   que dans l’espace.

Ces derniers    J   son des supports

Ou des prétex  O  tes, références

Sont comme  U  feuille qui

S’envolerait  R au vent.

.

L’éphémère est réalité,

Nous le vivons, tout instant,

Sans trop nous en rendre compte,

Champ  perceptif, ou, de  conscience,

Représentations du monde sont limitées

Il en est de même lors vous lirez cette page,

Elle deviendra de suite au plus vite éphémère.

Que nous réserve le long parcours  de notre vie,

Dans le temps astronomique : je suis éphémère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

844 4

.

Évocation

En haut, une forme de chapeau,

Formant couvercle ; en bas, de vase

Et je pense qu’une telle association

Serait des plus éphémères !

 .

Le vase est permanent, comme le temps

Les fleurs sont éphémères comme  la durée

Tant et si bien que le fond épouse une forme.

 .

Vase sans fond qui se remplit,

Se vide de lui-même chaque jour :

Se remplit de fleurs bien éphémères

Tout autant que nouvelles et actualités.

 .

Symbolique

L’histoire de la

Céramique chinoise

Remonte à environ 18 000 ans,

C’est-à-dire au Paléolithique final :

Les poteries chinoises et les  vases

Sont  remarquables  dès l’époque 

Néolithique avec les productions

De Yangshao et Longshan.

.

La faïence apparaît sous

 La dynastie Zhou

(-1046 à -722),

Puis la porcelaine

Sous la dynastie

Han (-206 à +220).

Wikipédia : vase chinois

 .

Descriptif

844 – Éphémère ne dure, en principe, qu’un jour 

Alignement central / Titre serpente / Thème action

Forme courbe / Rimes variées/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : éphémère

.

.

Fond

.

Évocation 

.

844 6

.

Vase sans fond qui se remplit,

Se vide de lui-même chaque jour :

Se remplit de fleurs bien éphémères

Tout autant que nouvelles et actualités.

 .

Symbolique 

 .

La fleur de cerisier dure à peine plus d’une semaine.

Sa beauté et luminosité ne sont que passagères.

.

Elle symbolise ainsi la fragilité de la vie,

Son caractère purement éphémère.

.

Une métaphore de l’impermanence des

Phénomènes, notion centrale du bouddhisme.

Modifié et mis en forme, source : ecoutelebois.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’objet ressemble assez à la forme du poème

La versification mixte : moitié contrainte, libre

Ce qui va très bien avec le thème de l’éphémère

Qui apparait puis disparait, sans laisser de traces.

.

Aucune forme ne peut figurer exclusivement le fond,

Elle apparait en même temps temporaire et arbitraire

Elle ne pourra en aucun cas, constituer un dictionnaire.

.

L’éphémère de dure qu’un jour !

Ce qui est vrai   pour une libellule,

Ne l’est pas pour tous et pour tout

Il peut durer semaine, mois, un an

Il n’y aurait pas de date ni durée.

.

Est de courte durée, cesse vite.

Mais on sait que la gloire

 le succès, et la célébrité,

Le sont, à l’occasion.

 .

Visuel

.

.

Éphémérides en bulles de savon

.

Visuels et textuels  >>

843 – Quatre-vingt ans et encore à travailler !

Visuels et  textuels  >> 

.

«Arrêtes, arrêtes, de travailler

Tu as quel âge… bientôt crevé !»

«Attends… tant que je peux bouger

Je ne suis pas mort et me sens utile.»

Y a un âge pour tout, et on s’est battu,

Pour l’avoir ce droit justifié à la retraite.

 .

Alors, dis-moi : pourquoi tu ne dételle pas,

Place aux jeunes, en plus ils sont là pour ça.

Bien ! Les  jeunes  feront  ce qu’ils  veulent :

Je ne leur demande rien ne leur enlève rien

Moi, si j’arrête de travailler : je suis mort !

.

Tu ne peux pas comprendre

J’ai commencé à  quinze ans,

Et depuis je n’ai jamais arrêté.

À moi de voir si rien à regretter

À l’enterrement, d’avoir bricolé.

.

Qui ne connaîtrait quelqu’un

Ayant fêté ses  quatre-vingt ans,

Quand vous lui posez la question :

«Vous pourriez arrêter de travailler,

Vous reposez, profiter de la vie, liberté»

.

Ce dernier vous répond lors du tac au tac :

«Je le voudrais bien, mais …..  je ne peux pas,

Il faut entretenir mon patrimoine, et là, il y a

Tant à faire  afin que tout soit en parfait état».

.

Voilà ce que c’est  se donner des contraintes, à vie,

À partir de quinze ans et jusqu’à quatre-vingt ans,

Mais, vouloir qu’il en soit, et, pour toujours, ainsi

Pour tout le monde, et partout, c’est un pur enfer,

Qu’on s’impose, à soi-même, au lieu de se libérer,

Et  pour beaucoup : c’est à n’y rien comprendre.

.

Je sais bien que chacun  peut faire ce qu’il veut

Voire de se plaindre travailler dur toute sa vie,

Lors pourquoi, en retraite, ne pas en profiter,

Dépasse et de loin sa propre vision de ma vie

C’est comme si on m’avait laissé … à l’école,

Toute ma vie, en me disant : tu ne sais pas

Assez pour devenir totalement autonome

Et par là, gagner, par toi-même, ta vie !

.

Mais, peut-être, est-ce simplement dû

Au fait que, des gens  n’acceptent pas,

Du tout de se voir vieillir, et, de là, que

Travailler pour eux devient … s’occuper,

Pour se rendre utile, et aussi, rester jeune,

Actif comme si on était capable de tout faire.

.

.

Extensions

 .

 «Levez le pied, pensez d’abord à votre santé»,

Disent les médecins.

«Prenez du bon temps et surtout profitez-en »,

Disent les psychologues.

Ceux qui ne  le font pas pensent qu’ils passeront

À travers les mailles du filet,

Et que la mort les oubliera.

.

Si certains tombent en admiration devant le courage, la ténacité

De personnes de 82 ans toujours attelées sans cesse à travailler

D’autres se disent qu’eux-mêmes s’en dispenserait bien avant

Mais tout est une question de choix, de liberté d’agir ainsi,

Après tout, nombreux s’occupent  pour chasser l’ennui !

Le problème se posera quand ils ne comprennent pas

Que les autres ne sont pas, ne font pas comme eux

Tout en se plaignant d’en souffrir en modèles !

Ils veulent le paradis virtuel en l’enfer réel.

 .

« Le travail, c’est la santé … ne rien faire

C’est la conserver », nous dit chanson rengaine

D’Henry Salvador mais sans l’appliquer à lui-même.

Pourtant, arrivé à quatre ans, faudra songer à dételer !

.

Quand on ne pourra plus travailler… c’est qu’on est mort,

Disent certains, qui en font un principe, intangible, de vie

Mais c’est un peu résoudre le non affrontement de la mort,

En disant que tant que l’on bouge, on s’active, on est vivant.

.

D’autres penseront, bien au contraire qu’il faut s’économiser

Et ce d’autant plus qu’ils sont payés : retraite à ne rien faire

Tant ce temps de repos non seulement ils l’ont bien mérité

Mais encore, s’ils ont cotisés pour, c’est pour en profiter.

.

.

843 – Calligramme

.

                                             «Arrêtes, arrêtes, de travailler

                                               Tu as quel âge… bientôt crevé !»

                                              «Attends… tant que je peux bouger

                                               Je ne suis pas mort et me sens utile.»

                                               Y a un âge pour tout, et on s’est battu,

                                               Pour l’avoir ce droit justifié à la retraite.

                                              Alors, dis-moi : pourquoi tu ne dételle pas,

                                              Place aux jeunes, en plus ils sont là pour ça.

                                             Bien ! Les  jeunes  feront  ce qu’ils  veulent :

                                              Je ne leur demande rien ne leur enlève rien

                                                Moi, si j’arrête de travailler : je suis mort !

.

                               QUATRE-VINGT ANS

.

                            Tu ne peux pas comprendre

                           J’ai commencé à  quinze ans,

                         Et depuis je n’ai jamais arrêté.

                      À moi de voir si rien à regretter

                    À l’enterrement, d’avoir bricolé.

       Qui ne connaîtrait quelqu’un

    Ayant fêté ses  quatre-vingt ans,

   Quand vous lui posez la question :

«Vous pourriez arrêter de travailler,

Vous reposez, profiter de la vie, liberté»

Ce dernier vous répond lors du tac au tac :

«Je le voudrais bien, mais …..  je ne peux pas,

Il faut entretenir mon patrimoine, et là, il y a

Tant à faire  afin que tout soit en parfait état».

.

ET ENCORE À TRAVAILLER 

.

  Voilà ce que c’est  se donner des contraintes, à vie,

 À partir de quinze ans et jusqu’à quatre-vingt ans,

Mais, vouloir qu’il en soit, et, pour toujours, ainsi

 Pour tout le monde, et partout, c’est un pur enfer,

 Qu’on s’impose, à soi-même, au lieu de se libérer,

Et  pour beaucoup : c’est à n’y rien comprendre.

Je sais bien que chacun  peut faire ce qu’il veut

Voire de se plaindre travailler dur toute sa vie,

Lors pourquoi, en retraite, ne pas en profiter,

Dépasse et de loin sa propre vision de ma vie

C’est comme si on m’avait laissé … à l’école,

Toute ma vie, en me disant : tu ne sais pas

Assez pour devenir totalement autonome

Et par là, gagner, par toi-même, ta vie !

Mais, peut-être, est-ce simplement dû

Au fait que, des gens  n’acceptent pas,

Du tout de se voir vieillir, et, de là, que

Travailler pour eux devient … s’occuper,

Pour se rendre utile, et aussi, rester jeune,

Actif comme si on était capable de tout faire.

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

843 4

.

Un vieil homme courbé,

Bien fatigué au travail,

Et appuyé sur sa canne 

En vue de se déplacer.

 .

Silhouette d’un vieil homme penchant la tête

Il est temps de se reposer appuyé sur canne,

Pourtant il ne cherche encore qu’à s’activer.

.

Se déplacer demande des muscles

 Du tonus et des réflexes

Et s’ils s’affaiblissent lors vieillissant

Le support d’une canne, aide

 .

 Symbolique 

 .

Les pas sont porteurs de sens,

Chaque déplacement a sa symbolique:

Aller vers le centre  pour devenir le maître

De soi-même, pour aussi accéder à l’essentiel

Revenir sur le cercle pour retrouver sa place,

Ni en avant, ni en retrait, sa juste place.

.

Se déplacer à droite, aller vers l’avenir

Se déplacer à gauche, retourner vers le passé

Reconnaître la richesse d’expériences de la vie

Balancer, rechercher son équilibre et son axe.

grainedejoie.com/symbolique-

des-gestes-et-deplacements

.

.

Fond

.

Évocation 

.

843 6

.

Travail est obligatoire pour avoir

L’impression d’exister encore,

Si l’alternative est vide d’inexistence,

 Autant dire que l’on est mort !

 .

Symbolique 

 .

Travail en l’Antiquité, du latin « tripalium »,

Un instrument qui était formé de trois pieux,

Deux verticaux, et, un placé, en transversale,

Auquel on attachait animaux pour les ferrer

Ou les soigner ou les esclaves pour les punir.

.

Au sens économique et  usuel, le travail est

L’activité rémunérée ou non  qui permet la

Production de biens et services. Wikipédia

.

Tout travail suppose un effort, physique

Ou  intellectuel, accompli  pour  faire

Quelque chose, obtenir  un  résultat

Recherché, attendu, satisfaisant.

 .

..

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une forme humaine animée et le dos voûté

À force de travailler, de vouloir être utile

C’est sûr qu’il s’agit là de sa pleine liberté.

.

À 80 ans, société vous a mis à la retraite

La vie est derrière vous, rime avec faite

Si vous travailler encore c’est que fond

Marie la forme mais pas votre forme

Qui  ira, en déclinant, au fil des ans,

Votre durée de vie, raccourcissant.

.

Chanson : le travail, c’est la santé

Ne rien faire, c’est la…  conserver

Qui n’a pas entendu telle maxime

Qui serait une sorte d’oxymoron.

.

Tout dépend de ce qu’on entend

Par exécuter travail contraint

Car choisi, procurant plaisir,

C’est plus travail, c’est loisir

Ce que je fais en écrivant !

 .

Visuel

.

.

Encore et toujours à créer !

.

Visuels et  textuels  >>

842 – Mille et une choses à faire, à défaire

Visuels et textuels >>

.

J’ai mille choses à faire

Quarante mille à préparer,

Voire cent mille… à imaginer.

.

Mais  il faudrait  déjà, consacrer

L’essentiel  d’un temps, à réaliser,

Nombre de tâches incontournables,

Comme, ménage, cuisine  et  lavage,

Courses, téléphone, visites, courriers,

Reprendre, refaire ce  qui est mal fait.

Je  fais  trois  journées  dans  la même,

.

Prétendent nombre de mères de  famille,

Le travail,  enfants  puis rituels ménagers.

Tant et si  bien qu’à minuit heure coucher,

Faudrait  diviser pourtant la part  en deux,

Une pour les autres  et  lors,  une  pour soi

Cela   dit : je  n’en  finis  pas   d’en  rêver !

.

Vrai  qu’avoir  mille et une choses à faire

Sans compter  autant  à  défaire, refaire,

Constituerait  le  quotidien de  plusieurs

Personnes chez  ……  eux, sinon ailleurs.

Tant  faire de grandes choses ou projets,

C’est, en avoir l’idée, l’envie et le temps,

À dépenser beaucoup argent  comptant

Résultats qui seront,  parfois  surfaits.

.

Ceux qui se dispersent en multitâche

Ceux qui  se  concentrent monotâche

Se croisent parfois sans  se rencontrer

Ayant tous deux,  agendas  contraires.

Achever une œuvre pendant des années,

Avec risque  de laisser tomber  au milieu,

Requiert  énergie considérable  pour parier

Sur un succès possible …    si l’on en peut !

.

Mais … mille tâches  peuvent se décliner,

En une tache par jour, durant trois ans,

Deux mille de même,  sur cinq années,

Sur dix ans,  pour terminer,  à temps.

Mille et une demeurent compatibles

Pour peu qu’on  respecte vraiment,

Un rythme qui  divisera le temps,

En  deux parts,   égales, visibles.

.

Matin, ceci, après-midi, cela,

Mono ici et multitâches, là !

Cela est difficile en réalité

De respecter tel contrat

À moins de l’imposer :

Mi-temps,  pour soi,

Avec des exceptions,

Pour  se faire plaisir,

Ou, faire  une  pause,

Tant un sprinter, pressé,

Vivra mal avec marathonien.

.

.

Extensions

 .

Si l’on a mille choses à en faire : en verra-t-on, jamais, le bout

Mais il faut déjà prioriser les choses plus urgentes avant tout

Et quand il y en a trop, on s’affole, se stress, se perd, se noie

Et l’efficacité n’est plus, un tant soit peu, au rendez-vous !

Alors, il faut couper, renoncer, déléguer, faire à moitié

On peut tout barrer sur une liste, sur papier, certes

 Mais pas dans son cerveau où elle est mémorisée.

.

J’ai un ami qui note le matin tout ce qu’il a à faire :

Le soir, il n’en a pas fait la moitié, en a rajouté autant.

C’est ce qu’on appellera : homme prévoyant et dispersé.

.

À côté de cela, il y en a qui réalisent une chose à la fois :

On les dit «monotâche» ils en finissent une avant l’autre

Au lieu de mettre en œuvre plusieurs, sans en finir une.

.

L’important, pour certains : avoir mille choses à faire,

De peur d’être, soudain, inactif, inutile…sans projets :

Ce sont souvent le mêmes qui ont mille choses à dire,

.

Finalement, tournent autour du pot, sans y parvenir

Leur discours est comme leurs tâches, désorganisé :

Chaque jour, pour moi, suffit sa peine, une à la fois.

.

.

842 – Calligramme

.

J’ai mille choses à faire

Quarante mille à préparer,

Voire cent mille… à imaginer.

.

Mais il faudrait  déjà, consacrer

L’essentiel   d’un temps,   à réaliser,

Nombre de     tâches incon    tournables

Comme,    M    ménage, cuisine T   et lavage,

Courses,    I   téléphone, visites,    O  courriers,

Reprendre  L    refaire   ce qui est      U     mal fait.

Fais trois      L       journées   dans  la     T         même,

Prétendent   E       nombre de mères de   *        famille,

Le travail       *        enfants   puis rituels    A   ménagers.

Tant et si       C      bien qu’à minuit, heure  U      coucher,

Faudrait        H      diviser pourtant la part   T       en deux,

Une pour       O       les autres  et lors,  une    A        pour soi

Cela dit :        S       je  n’en  finis  pas d’en     N           rêver !

Vrai qu’          E       avoir mille une choses    T            à faire

Sans comp     S         ter  autant  à  défaire,     *           refaire,

Constitue       *          rait  le  quotidien de     À        plusieurs

Personnes      *           chez …… eux, sinon     *          ailleurs.

Tant  faire     À         de grandes choses ou   *           projets,

C’est, en         *        avoir l’idée, l’envie et   D       le temps,

À dépenser    *         beaucoup  d’argent     É      comptant

Résultats       F        qui seront  parfois     F          surfaits.

Ceux qui       A         se dispersent en     A     multitâche

Ceux qui       I          se   concentrent     I     monotâche

Se croisent    R      parfois sans  se     R     rencontrer

Ayant tous      E    deux,  agendas    E      contraires.

Achever une   *   œuvre pendant   *  des années,

Avec risque    *    laisser tomber  *    au milieu,

Requiert  énergie  considérable  pour parier

Sur un succès possible …    si l’on en peut !

.

Mais … mille tâches  peuvent se décliner,

En une tache par jour, durant trois ans,

Deux mille de même,  sur cinq années,

Sur dix ans,  pour terminer,  à temps.

Mille et une demeurent compatibles

Pour peu qu’on  respecte vraiment,

Un rythme qui  divisera le temps,

En  deux parts,   égales, visibles.

Matin, ceci,   après-midi, cela,

Mono, ici …  multitâches, là !

Cela est    difficile en réalité

De res    pecter tel contrat

À moins      de l’imposer :

Mi-temps          pour soi,

Avec des       exceptions,

Pour se       faire plaisir,

Ou, faire         une pause,

Tant  un  sprinter,   pressé,

Vivra mal  avec  marathonien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

842 4

.

Évocation

 .

Un cercueil, pour un mort

Sarcophage, Égypte ancienne

Forme    humaine    indéfinissable

Témoin   de  la   roue   du   temps !

 .

En sarcophage on n’en a plus rien à faire,

Ni même à défaire :

Pour retarder cela, on s’occupe, comme

En roue, à tout refaire !

 .

Symbolique

 .

Le sarcophage

Est un coffre destiné

À recueillir un défunt.

Il est  associé  à  la mort.

En antiquité, les Égyptiens

Utilisaient des sarcophages

Pour  préserver une  momie

Qui se trouvait à l’intérieur.

Le sarcophage représentait

Demeure défunt au-delà.

Le décor du couvercle

Représentait le Ciel,

Tandis que le fond

Cuve symbolisait Terre.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-sarcophage

.

Descriptif

.

842 – Mille choses à faire et autant à défaire

Alignement central / Titre analogue / Thème perception

Forme en ovale  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : sarcophage / Symbole de fond : roue

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La vie passe vite à tourner sur elle-même

Comme un mécanisme d’horlogerie

Lors pour la ralentir, on s’occupe, comme

En roue du temps, à tout refaire !

 .

Symbolique 

 .

La roue tient de la perfection

Qui est très bien suggérée par le cercle.

Symbolisant les cycles, les recommencements,

Renouvellements vu  sa disposition, mouvement.

Rayonnement solaire et représentation du monde

La roue serait apparue au moins 4000 ans… AJC.

Elle demeure encore symbole de la vie, du temps,

Du destin, du cycle  perpétuel, de l’avancement,

Même d’‘un retour en arrière restant possible,

La roue est présente en différents mythes,

Contes et imaginaires, même modernes

Roue du temps de la vie à la mort !

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La roue du temps est une métaphore courante

Qui n’aurait ni but ni fin, ne s’arrêterait jamais.

Sur le chemin elle prendrait mille choses à faire

Et dont certaines, au bout d’un temps, à défaire

Pour les recommencer, reconcevoir, améliorer.

.

Et si certains préfèrent se disperser en affaires

Autres se concentreront sur une seule passion :

D’un côté la roue ne tourne que sur elle-même,

L’autre elle avance régulièrement vers un but.

La roue du temps nous aide ou nous écrase

Selon qu’on suit son rythme, tempo, ou pas

Ça rime avec choix de faire ou de défaire.

.

Jusqu’au moment où il n’y a rien à faire

Il est trop tard, y compris pour regrets

Le face à face avec le temps est surfait

Dès lors que reste à faire, contrefait.

 .

Visuel

.

.

Une suite de post-it, à  traiter

.

Visuels et textuels >>

841 – Distorsion de perception du temps

Visuels et textuels  >> 

.

Temps n’est pas, n’était, ne sera,

Passé, présent, futur : heure fixée.

Matin, midi, après-midi, soir,  nuit,

Ne marqueront perception du temps.

Je n’aurais pas vu, ma matinée, passer,

Étant en tous points, concentré, occupé,

Que midi a sonné, que je n’ai pas réalisé,

Que depuis quatre heures, temps zappé.

Et vous, quelle est la meilleure heure :

L’heure du coq, celle de la chouette,

L’heure du déjeuner ou du souper,

L’heure de travailler ou de rêver.

Heure, avec moi, vaut-il mieux

Qu’un jour avec un conjoint.

.

Posez-vous alors  question

Du temps … sa distorsion,

Du couple ….. sa désunion.

La distorsion de perception

Du temps est telle que raison

Y perd son latin, en additions !

Lors une heure compte par jour.

   Pour certains, c’est heure du lever,

         La tête, pleine de projets, d’activités

                  Avec la première gorgée, de bon café,

                           Qui les fera passer de nuit à la journée.

                               Pour d’autres,  c’est l’heure du coucher,

                               Avec, derrière eux, flot tracas, journalier,

                            Devant repos total, et, qui sait, du guerrier

                     Qui a bien lutté, qui a bien mérité, d’aimer.

             Puis, il y a, aussi, les rencontres à déjeuner

      Avec des amis chers…avec de chers aimés,

Qui feront rayon de soleil dans une journée,

 Ceux-là, pour rien au monde : ne les rater.

.

      Cela peut être, recevoir  courrier, espéré,

          Cela peut être apprécier un film au ciné,

                Etre n’importe quoi…l’esprit à la joie :

                     Une heure sauve un jour, qui restera !

                     Pour certains, il passe vite le matin,

                Pour d’autres, midi ; autres, le soir,

          Le temps libre, et temps contraint

     N’auraient pas la  même durée.

Une heure avec lui, avec elle

Même si, c’est  ritournelle,

Jour de pierre, blanche :

Comme un dimanche.

Perception  temps

Est   distordant

De  la  durée

Racontée

Vécue,

Nue.

 .

.

Extension

 .

Elle est imaginée …  émotionnée,

Habillée pour que souvenirs

Soient facile à retrouver.

Temps est mesure d’intensité,

Problème s’il s’agit d’ennui de vie.

.

Déformation d’un objet par rapport à sa forme originale ou normale.

L’œil a cette faculté de déformer, rectifier la vison d’un objet insolite

Lors, tout comme votre apparence dans un miroir, concave, convexe,

Vous donnera une fausse image de vous à laquelle vous n’adhérez pas

D’accord mais le temps n’est pas un objet, lors comment le distordre

De la façon la plus simple qui soit : en l’accélérant ou le ralentissant,

Tant et si bien que trois heures sont passées en une et une en trois.

Déjà, vous dites-vous, en fin du jeu plaisant masquant sa durée,

Encore ce temps à attendre lors l’ennui vous guette et prend !

.

Le temps, tout comme l’espace, se distord, se déforme :

Vous pouvez dormir douze heures et en ressentir une,

Être réveillé trois fois, nuit et parler de nuit blanche,

Percevoir temps différemment, grand, petit, espace.

.

Temps est représenté par un cercle ; espace, spirale :

Y a celui qui consulte une montre de temps en temps

Celui qui estime le temps, en se trompant très souvent

Et celui qui n’en a cure : les autres le gèreront  pour lui.

.

.

Épilogue

.

Le temps reste impermanent

Encore plus  que tous vents,

Le seul moyen de le capter,

Est de vivre en instantané.

.

Écoulement  d’événements,

Tant personnels que publics,

Mémoire remplie de souvenirs

Comme autant de… succédanés.

.

Sans montre, comment l’objectiver

Le soleil, la lune, les étoiles nous aide

Lors passant du jour à pleine obscurité

À le compter, à le raconter et le décliner

.

On nous parlera d’accélération du temps,

Comme pouvant  se raccourcir, pour nous,

Il s’agit du progrès technique, non humain :

Les deux rythmes ne vont pas à même vitesse.

.

Ô temps, suspend ton vol

Et vous, heures propices

Suspendez  votre  cours,

Nous  clame Lamartine.

.

Voilà une lamentation perdue d’avance

Qui sommes-nous pour le commander,

Qui sommes-nous  pour vouloir le figer,

Qui sommes-nous pour mériter éternité.

.

J’ai manqué de temps  pour aller au bout,

De ce que j’avais entrepris, mon calendrier

Lui non plus, n’aurait rien de très extensible

Travaillant jour et nuit, il demeure insensible

.

Pour certains le temps se vivrait étant linéaire

Une tâche succède à l’autre, comme dominos

Pour d’autre le temps leur parait circulaire

La répétition des mêmes se fait en échos.

.

Enfermé en prison, ailleurs, je suis prisonnier

D’un temps qui n’est plus le mien, comateux

Sa roue tournera à vide et ne me remplira

Le temps est une liberté qu’on se donne.

 .

.

841 – Calligramme

.

Temps n’est pas, n’était, ne sera,

Passé, présent, futur : heure fixée.

Matin, midi, après-midi, soir,  nuit,

Ne marqueront perception du temps.

Je n’aurais pas vu, ma matinée, passer,

Étant en tous points, concentré, occupé,

Que midi a sonné, que je n’ai pas réalisé,

Que depuis quatre heures, temps zappé.

Et vous, quelle est la meilleure heure :

L’heure du coq, celle de la chouette,

L’heure du déjeuner ou du souper,

L’heure de travailler ou de rêver.

Heure, avec moi, vaut-il mieux

Qu’un jour avec un conjoint.

.

DISTORSION

.

Posez-vous alors  question

Du temps … sa distorsion,

Du couple ….. sa désunion.

La distorsion de perception

Du temps est telle que raison

Y perd son latin, en additions !

Lors une heure compte par jour.

   Pour certains, c’est heure du lever,

         La tête, pleine de projets, d’activités

                  Avec la première gorgée, de bon café,

                           Qui les fera passer de nuit à la journée.

                               Pour d’autres,  c’est l’heure du coucher,

                               Avec, derrière eux, flot tracas, journalier,

                            Devant repos total, et, qui sait, du guerrier

                     Qui a bien lutté, qui a bien mérité, d’aimer.

             Puis, il y a, aussi, les rencontres à déjeuner

      Avec des amis chers…avec de chers aimés,

Qui feront rayon de soleil dans une journée,

 Ceux-là, pour rien au monde : ne les rater.

.

 DE PERCEPTION DU TEMPS

.

     Cela peut être, recevoir  courrier, espéré,

          Cela peut être apprécier un film au ciné,

                Etre n’importe quoi…l’esprit à la joie :

                     Une heure sauve un jour, qui restera !

                     Pour certains, il passe vite le matin,

                Pour d’autres, midi ; autres, le soir,

          Le temps libre, et temps contraint

     N’auraient pas la  même durée.

Une heure avec lui, avec elle

Même si, c’est  ritournelle,

Jour de pierre, blanche :

Comme un dimanche.

Perception  temps

Est   distordant

De  la  durée

Racontée

Vécue,

Nue.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Toute  distorsion

 Parmi  tant   d’autres, 

D’un  bâton,  dans  l’eau :

est représentation temps.

 .

(Quoi de plus distordu que cette forme tortueuse

Qui ressemble à un bâton plongé dans une eau,

Qui elle-même frétille en son fond sur sa forme.

.

Distorsions ou réfractions,

Seraient  autant  de  variations

De  notre   perception  du  temps  

Comme des prismes de lumières.

 .

Symbolique    

 .

Dans la théorie psychanalytique,

La notion de temporalité psychique

Sous-tend deux idées fondamentales :

Représentation du temps,

Donnée essentiellement humaine,

N’a pas de sens hors de la psyché qui la pense.

.

Elle correspond à une activité du monde interne

Investie pulsionnellement. Pour Freud,

La représentation du temps est

Un produit de la perception consciente

Et s’acquiert progressivement

Par des étapes qui accompagnent

L’individuation du sujet.

cairn.info/revue-le-carnet-psy-2013-2-

 .

Descriptif

.

841 – Distorsion de perception du temps

Alignement central / Titre mots entiers / Thème perception

Forme en zigzag  / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : distorsion / Symbole de fond : représentation

.

.

Fond

.

Évocation 

.

841 6

.

Distorsions ou réfractions,

Seraient  autant de variations

De notre perception du temps 

Comme autant répétitions à l’infini

 .

Symbolique

 .

Nous possédons des  yeux

Pour voir, des  oreilles   pour

Entendre, un  nez   pour  sentir,

Nous  n’avons  pas  de   récepteurs

Sensoriels pour perception du temps.

.

Or  nous  semblons  pourtant  capables

De  percevoir  l’écoulement …  du temps,

Notamment  la perception  du temps ;

La perception et la production de rythmes;

Perception d’ ordre temporel et simultanéité.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Il y a des heures qui durent, subjectivement,

Des minutes et des minutes …  des heures !

La perception du temps est distordue,

Du fait qu’on lui porte trop d’attention,

Pas assez, voire même, pas du tout !

.

De plus on se souviendra du temps,

Qui nous aura marqué, émotionné

On oubliera interstice intermittent

Qui nous aura fait perdre du temps.

.

Distorsion du temps est une vue de l’esprit

Dès lors que le temps est invention humaine,

Il est tantôt : linaire, libre, contraint, mixte,

Tout comme rimes, elles aussi, distordues !

.

Même si la forme semble épouser le fond,

Elle ne pourra le contenir, par définition

Un fond distordu, prendra toute forme.

 .

Visuel

.

.

Perception distorsion, fugacité, temps

.

Visuels et textuels  >>