840 – Imagine avoir deux heures à perdre

Visuels et textuels >>

.

Deux heures à perdre, ce n’est rien,

Et, c’est beaucoup  si l’on en a besoin

Pour soi, pour lire  écrire, se retrouver

Ou pour rattraper un retard d’activité.

Deux heures, pour écrire quelque lettre

D’amour, voire, de  recherche d’emploi,

La lire, la relire, la corriger, la peaufiner

Jusqu’à ce qu’elle paraisse de bonne foi.

.

Je ferais quoi !

Je ferais ce qui me passe par la tête,

Ce que j’ai souvent voulu faire :

N’importe quoi !

Je ferais tout pour tenter de séduire

L’amour de ma vie, satisfaire

Mon désir de toi !

Je ferais un braquage à la banque,

Lors quitterai toute affaire :

Rentier exemplaire.

Je ferais tout ce que tu … voudras,

Lors tu seras en mes bras,

Et pour te plaire.

Je ferais une peinture, un portrait,

Pour immortaliser ton air,

Sourire mystère.

 .

Deux heures c’est le temps du repas

En  famille  entre amis ou en affaires,

Temps d’un  cours, conférence ou débat

Temps aussi pour  se  remettre en cause

J’imagine … avoir deux heures à perdre

Et que je sois  bien libre  de tout faire

Je ferais une chanson en musique,

Dont le son sera sympathique

.

T’envouterait.

Je ferais des courses pour acheter

Ce qui te va et convient,

À ton teint.

Je ferais une course, jusqu’à ce que

Épuisé, je ne pense à rien

Que voir la fin.

Je ferais les cent pas à tourner en rond

Mort d’ennui à ne rien faire,

À m’en contrefaire.

Je ferais : vous que feriez-vous au fait !

Si on vous pose la question,

Quelqu’un me répond !

Ferais tellement de choses non réalisées

Que rien que le temps d’y penser

Elles seront dépassées.

On dit «qui trop embrasse, mal étreint»,

Temps libre est toujours contraint,

Il est tout et il n’est rien.

.

.

Extensions

 .

Je vais faire, je ferai, je fais, j’ai fait,

J’avais bien l’intention de le faire :

Cette conjugaison est  quotidienne

Pour ceux qui se chargent de tout,

Et courent, partout, pour ,y arriver

Mais les embuches, mauvais calculs

Accidents, impondérables  et retards

Non prévus, imprévisibles, difficultés

De dernière minute, feront ;que ce qui

Devait durer deux heures ; en prennent

Quatre sinon six, voire  journée entière…

Et cela sans que l’on ne puisse rien y faire !

.

Une heure, deux heures ou plus à perdre : une aubaine ou ennui.

Cela peut être dû à un rendez-vous raté, un imprévu, un souci !

Pourquoi à perdre quand on a de la ressource, imagination :

Comme en théâtre d’impro, on réagit, rebondit, c’est parti

Vous voilà en train de penser, travailler sur une passion

Qui vous tient à cœur et vous fruste, faute de temps,

Et le temps à perdre se transformera en gagné.

Cela peut être n’importe quoi, par plaisir

Ou se libérer d’une tâche en retard !

.

.

840 – calligramme

.

J

Deux heures à per      ‘        dre, ce n’est rien,

Et, c’est beaucoup     I       si l’on en a besoin

Pour soi, pour lire   M    écrire, se retrouver

Ou pour rattraper    A    un retard d’activité.

Deux heures, pour   G   écrire quelque lettre

D’amour, voire, de   I     recherche d’emploi,

La lire, la relire, la  N   corriger, la peaufiner

Jusqu’à ce qu’elle   E  paraisse de bonne foi.

Je ferais quoi !

Je ferais ce qui me passe par la tête,

Ce que j’ai souvent voulu faire :

N’importe quoi !

Je ferais tout pour tenter de séduire

L’amour de ma vie, satisfaire

Mon désir de toi !

Je ferais un braquage à la banque,

Lors quitterai toute affaire :

Rentier exemplaire.

Je ferais tout ce que tu … voudras,

Lors tu seras en mes bras,

Et pour te plaire.

Je ferais une peinture, un portrait,

Pour immortaliser ton air,

Sourire mystère.

Deux heures  A     c’est le temps       *   du repas

En  famille     I    entre amis ou en   H   affaires,

Temps d’un   *   cours, conférence   E   ou débat

Temps aussi  D  pour  se  remettre  U  en cause

J’imagine      E    avoir deux heures R   à perdre

Et que je        U    sois  libre  de         E  tout faire

Je ferais        X     une chanson en    S  musique,

Dont              *     le son est sympa     *       thique

T’envouterait.

Je ferais des courses pour acheter

Ce qui te va et convient,

À ton teint.

Je ferais une course, jusqu’à ce que

Épuisé, je ne pense à rien

Que voir la fin.

Je ferais les cent pas à tourner en rond

Mort d’ennui à ne rien faire,

À m’en contrefaire.

Je ferais : vous que feriez-vous au fait !

Si on vous pose la question,

Quelqu’un me répond !

Ferais tellement de choses non réalisées

Que rien que le temps d’y penser

Elles seront dépassées.

On dit «qui trop embrasse, mal étreint»,

Temps libre est toujours contraint,

Il est tout et il n’est rien.

À PERDRE 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

840 4

.

Évocation

 .

Un gros écrou, avec un boulon  

Étant à moitié serré sur celui-ci 

En vue   de mieux  serrer  la vis,

Ou moins perdre de temps !

 .

Le boulon sur l’écrou agit comme un curseur

On règle un certain temps sur une plage donnée

Et si on serrait la vis on augmenterait le stress.

.

Comment perdre du temps,

Lors que chaque spire vous compte,

Que  cet écrou  se trouve, déjà, arrivé  

À peu près au milieu, à un heure de la fin.

.

Symbolique

 .

Écrou est

Composant

Élémentaire

D’un système

Vis/écrou pour

Un assemblage

De pièces ou à la

Trans-for-mation

De tout mouvement.

Par abus de langage,

Il est souvent appelé boulon,

Terme qui désigne un ensemble

Formé d’une vis et d’un écrou.   

fr.wikipedia.org/wiki/ecrou

 .

Descriptif

.

840J’imagine, j’ai deux heures à perdre 

Alignement central / Titre analogue / Thème action

Forme droite  / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : écrou / Symbole de fond : temps-à-perdre

 .

.

Fond

.

Évocation

.

840 6

.

Et comment  perdre  du  temps,

Lors que chaque second vous compte,

Une heure à la fois mais à chaque tour,

De manière toujours cyclique et infini

 .

Symbolique

 .

C’est une frustration que de

Perdre son temps inutilement.

Combien craignent de gaspiller temps

En tâches chronophages qui n’ apportent

Que peu de résultats, ou aucun plaisir,

Et  aucune  satisfaction  au final.

.

Une heure, par ci ; autre, par-là,

Voilà comment l’horloge tourne,

Et il ne se passe rien d’important

Sinon ennui, suractivité… attente,

Alors qu’il peut en  être autrement !

Inspiration personnelle sur le site

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Perdre du temps, n’est-ce pas un peu ce que fais

En ce moment en écrivant : « Éclats d’existences »

Alors que personne ne le lira, du moins en entier !

Et ce tantôt, en vers contraints, libres, ici, mixtes

Comme cet écrou qu’on serre ou qu’on desserre,

Ici la forme se dissocie complétement du fond

Quand on perd son temps, on touche le fond

Sans jamais trouvé  forme  qui lui convient

Et surtout quand l’inspiration ne me vient !

.

Au début c’est moi  qui perd mon temps

Mais, à la fin, c’est le temps qui me perd

D’inverser la chaussette  ne change rien

Au fait que temps perdu, ne se rattrape,

Deux heures par jour à écrire … en vain.

On ne ferait, de toute façon, que le quart

De la moitié  de ce que l’on aura projeté.

En sa vie, alors, aller au moins au bout,

De ce site de 2400 textes, je l’aurai fait.

 .

Visuel

.

.

Deux heures par jour à l’écriture

.

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839 – Temps pour faire, temps pour écrire

Visuels et textuels >> 

     .

Il y a un temps pour tout :

Un temps pour  travailler ;

Un temps pour se divertir ;

Un temps pour se reposer !

Y a des temps qu’on subit

À ne pouvoir  rien faire,

Pas même se distraire

Prisonnier  du souci.

Temps qu’on inscrit,

Comme actions, éclats

On est dans tous ses états

Où l’on s’approche  paradis.

Celui qui agit a plus de chance

Que celui qui subit, passivement

Qu’il ait choisi,   qu’il soit forcé

Ne change rien à son enfer.

.

Un temps pour faire

 Un temps pour écrire

Un temps    pour agir

Un temps  pour subir,

Où l’équilibre entre, se

 Soumettre, se démettre :

S’il faut sortir par la porte,

 Parfois entrer par la fenêtre !

.

On peut passer trois heures face tableau,

Comme rejouer dix fois, un même morceau,

On ne vivrait qu’une fois la  suite des instants :

Est donc inutile de vouloir lutter contre le temps.

Avoir un projet de vie, avoir une énergie ou saisir

Des opportunités en vue de finir de se construire,

Est leçon que nous donnerait  un grand homme,

Portés  par un milieu  qui le cite, ou le nomme.

.

 Chacun aura un destin différent commun voisin

Mais celui qui se forge a plus de force chez lui,

Que celui se fait ballotter en épreuves sans fin,

Voit lumière là où, pour d’autres, il ferait nuit.

Si on fait de vie, divertissement, passe-temps,

Qui vous en voudra, une fois rendu cimetière.

On fait, de sa vie, œuvre ouverte, à tous temps.

Même si aucun ne la reconnaitra, de votre vivant.

.

Qui pourra dire qu’il maitrise parfaitement son temps,

Son agenda, son calendrier, en voyant  le temps,  passer.

Temps forts, temps morts, se succèdent pour succédanés,

D’un  rythme  subjectif  qui oublie  l’essentiel, l’important

J’ai tout arrêté d’un projet,  d’un rêve d’écriture-passion,

À trente ans, pour des raisons d’enfants, de professions,

Je me suis consacré au bricolage autour de la maison.

.

.

Extensions

.

J’ai repris la plume à mes soixante ans,

Avec vingt d’expérience et connaissance,

Et puis neuf ans d’illusions, d’impressions.

Ça ne conditionne pas la réussite de ma vie :

C’était juste pour moi, un supplément d’âme.

Un temps pour faire …  un temps pour écrire ;

Un temps pour faire, un temps pour le décrire ;

Un temps pour faire, un temps  pour découvrir ;

Un temps pour naitre, un temps pour mourir, etc.

.

Écrire : rien de plus simple si l’on a le temps et l’envie

Une feuille de papier, un stylo à encre, une inspiration

Ou plus moderne un écran, clavier et un éditeur Word.

C’est le premier jet, le remplissage de la page blanche,

Qui vous apportera le plus de satisfaction immédiate.

Après, ça se complique quand on se relit, se corrige

Comme dans un processus sans fin d’écrit vain.

.

Il y a nombre de gens écrivent un journal intime,

Pour eux-mêmes pour fixer leurs pensées, souvenirs ;

.

D’autres qui racontent et fixent impression de voyages

Ou de rencontres, voire d’évènements extraordinaires ;

.

Un petit nombre, restreint, qui prend le temps et peine,

De transformer leurs souvenirs en récit, poésie, roman.

.

Quoiqu’il en soit,  quoiqu’il en fût …  quoiqu’il en sera,

Écrire permet de laisser une trace  de ce qu’on a vécu.

.

Un temps pour faire, un temps pour écrire : ce dernier

Devenant une respiration à une nécessaire inspiration.

.

Celui qui n’a rien fait, rien lu, vu, n’a pas d’expérience,

 Ne peut s’étendre sur des sujets, hormis son existence.

.

.

839 – Calligramme

.

.

                                                  Il y a un temps pour tout :

                                                 Un temps pour  travailler ;

                                             Un temps pour se divertir ;

                                         Un temps pour se reposer !

                                   Y a des temps qu’on subit

                         À ne pouvoir rien faire,

                 Pas même se distraire

       Prisonnier de souci.

  Temps qu’on inscrit,

Comme actions, éclats

On est dans tous ses états

Où l’on s’approche  paradis.

Celui qui agit a plus de chance

Que celui qui subit, passivement

Qu’il ait choisi,   qu’il soit forcé

Ne change rien à son enfer.

.

Un temps pour faire

 Un temps pour écrire

Un temps    pour agir

Un temps  pour subir,

Où l’équilibre entre, se

 Soumettre, se démettre :

S’il faut sortir par la porte,

 Parfois entrer par la fenêtre !

.

On peut  T   passer trois heures face  T  tableau,

Comme    E   rejouer, dix fois, un même    E  morceau,

On ne       M   vivrait qu’une fois  un même   M  instant :

Est donc    P     inutile de vouloir lutter contre   P  le temps.

Avoir  un   S       projet de vie, avoir une énergie  S   ou saisir

Des oppor   *       tunités afin de finir de se cons     *       truire

Est leçon    P        que nous donnerait un grand      P   homme

Portés par  O          un milieu qui le cite, ou le         O  nomme.

       U                                                                           U

 Chacun a     R          destin différent, commun         R       voisin

Mais celui    *          qui se forge a plus de force      *   chez lui,

Que celui    F         se fait ballotter : épreuves      É  sans fin,

Voit lumi    A        ère là où, pour d’autres, il    C  fait nuit.

Si on fait     I     de vie divertissement pas   R se-temps,

Qui vous      R    en veut, une fois rendu    I  cimetière.

On fait, sa     E   vie, œuvre ouverte, à  R  tous temps.

Personne ne     *     la reconnaitra, de  E   votre vivant.

.

****************************************************

.

Qui pourra dire qu’il maitrise parfaitement son temps,

Son agenda, son calendrier, en voyant  le temps, passer.

Temps forts, temps morts, se succèdent pour succédanés,

D’un  rythme  subjectif  qui oublie  l’essentiel, l’important

J’ai tout arrêté d’un projet, d’un rêve d’écriture-passion,

À trente ans, pour des raisons d’enfants, de professions,

Je me suis consacré au bricolage autour de la maison.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Une sorte d’encrier

Avec une plume à écrire

Totalement trempée dedans 

Il en ressort ce texte composé !

.

  Encrier, encre, plume, c’est évident

on se rapproche capacité d’écriture :

il ne manque que le papier et des idées.

.

Écrire, c’est composer beau ou bon texte faisant

œuvre individuelle ou collective :

pas besoin encrier : désormais clavier/écran,

et tant pis pour le geste de la main !

 .

Symbolique

 .

Un encrier 

Est un récipient

Permettant de contenir

De l’encre dans un endroit

Pratique  pour  toute  personne

Qui écrit avec une plume ou un stylo.

.

Les encriers sont devenus répandus

Dès la diffusion d’écriture à l’encre,

Manifestant une grande diversité

De formes et voire de tailles tout

En partageant comme point

Commun une ouverture

Réduite pour limiter

Toute évaporation.

wikipedia.org/wiki/Encrier

.

Descriptif

.

839 – Temps pour faire, temps pour écrire 

Alignement central / Titre en ovale / Thème action

Forme courbe  / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : encrier / Symbole de fond : écriture

.

.

Fond

.

Évocation

.

839 6

.

Écrire, c’est composer beau ou bon texte faisant

œuvre individuelle ou collective :

pas besoin encrier : désormais clavier/écran,

et tant pis pour le geste de la main !

 .

Symbolique 

 .

L’écriture révèle le plus profond

Et parfois le plus secret de sa personne.

Tous les signes toutes les traces, toutes lignes

Tous rythmes et formes et mises en pages parlent

Comme de style, signature de reconnaissance.

.

Au geste d’écrire correspond l’intériorité ;

L’écriture serait révélatrice de chacun

Et cela est d’autant plus vrai, visible,

D’autant plus fort quand on écrit

Une lettre à la main à quelqu’un

Sur un papier blanc et vierge !

Mis en forme, source : d’inspiration personnelle

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Écriture, stylo, feuille blanche,

Seront les trois seuls éléments,

Nécessaires pour … aventures

De composer lettres, romans :

Chacun y va de son inspiration

Avec son style et sa sémantique,

Ses fautes d’accord, conjugaison.

Faire et défaire, écrire et corriger

Seraient de même nature en esprit.

.

Un encrier et une plume sont faits pour écrire

Encore faut-il avoir quelque peu d’inspiration

Et cela, tant sur le fond que sur la …  forme

Tous deux importent autant à ce qu’on dit

Que ce soit en rimes, vers libres, mixtes,

Ou en simple récit, discours, continus.

Forme épouse le fond : rien n’oblige

Même l’encre est encore…humide,

Même l’interlocuteur…présent.

 .

Visuel

.

.

Se partager entre faire, écrire

.

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838 – Mon âge est-il que suite d’illusions

Visuels et textuels >>

.

En principe on dispose de toute la vie

Pour, d’un animal, devenir un humain

Et, qui sait, peut-être sage, voire divin,

Mais, la route est longue, bien escarpée,

Certains décollent à peine de l’animalité.

.

Âge aidant, on prend de la hauteur, recul,

Fil de vie se déroule plus raisonnablement,

L’âge mûr dit-on mais mûr rapport à quoi,

Lors on voit  bêtises  qu’on fait, à tout âge.

.

Quant à perdre nos illusions … faut encore

En avoir  et encore  savoir les renouveler,

Entretenir espoir   de devenir  quelqu’un

Sinon divin,   au  moins … plus humain

Et c’est là que l’on diverge ou converge

Confondant, profane, sacré, fatalité !

.

À cinq ans : j’ai  eu  l’illusion  d’être  un  ange,

Mais vilaine cruauté, de mon égo, me démange,

De vouloir tuer le père … complexe me dérange,

La vie n’est pas toujours comme un…dimanche.

 .

À douze ans : j’ai eu l’illusion d’être un homme,

Qui réfléchissait comme une grande… personne,

Mais mes propos, en tombant à côté, détonnent

«Tu parleras quand tu seras grand, bonhomme.»

 .

À vingt ans : j’ai eu l’illusion d’être un étudiant

Apprenant un métier afin de gagner de l’argent,

J’ai poursuivi études jusqu’à devenir doctorant,

Mais de bien peu de choses, soit dit en passant.

 .

À quarante ans : j’ai eu  l’illusion  d’être  mûr

Avec quatre enfants, j’étais  un père : c’est sûr,

Et pour les nourrir, il me fallait travailler dur :

Plus d’instants, pour moi, avec  progénitures !

 .

À soixante ans : j’ai l’illusion  d’être  un sage,

Je me suis dit : c’est bon de prendre  de l’âge,

Je me retrouve seul à la maison sans partage

Pouvant errer sans but, tête dans les nuages.

 .

À quatre-vingt : quelle illusion  du  grabat

Les aurai-je toutes perdues à ce moment-là

Se régénérant, à l’infini : je ne le pense pas,

Ma vie, voire, ma survie …   les alimentera.

.

.

Extensions

 .

C’est à croire qu’il est aussi

Illusoire d’avoir ou pas, des illusions,

Pour échapper à tout désespoir,

Mais il faudra bien les choisir ou subir,

Bonjour  les unes ; autres, bonsoir.

Évidemment tout ceci n’est qu’une illusion :

Descartes, sous l’emprise de la raison ;

Pour Platon, sous l’emprise de notre passion.

Comment croire que notre destin est

Un devenir divin alors qu’il est si difficile de

Simplement déjà de rester humain !

 .

Il est vrai que les illusions des enfants ne sont pas ceux des vieux

Il semblerait que, quand on en perd, on les remplace par d’autres.

Le réel ne serait peut-être lui-même  qu’une illusion, selon Platon,

Tout comme  le bien et le mal : comment les distinguer du «bon»

Si jeunesse savait, vieillesse pouvait comme dit si bien le dicton.

.

L’on a beaucoup écrit, l’on a beaucoup décrit, l’illusion :

Certains pensent que c’est un faux problème face à réalité

Des philosophes restent partagés sur la notion d’existence

«Je doute, donc je suis» ou bien «je doute, donc je ne suis !»

 .

On peut vivre dans l’illusion quand on vit par procuration :

Son identité ne serait  que le reflet, ou l’ombre, d’un  héros,

L’âge, importe peu, expérience, espérance n’apportent rien,

D’autres  se contentent  d’être dans la norme, sans illusions !

.

Notre expérience, parlons-en, elle nous sert ou nous dessert :

Si j’ai bénéficié d’enfance heureuse, j’aurais vie une de même

En cas contraire, manque de confiance, manque d’espérance,

Je penserai que tout ce que je sais, je fais, ne sera qu’illusion.

.

.

838 – Calligramme

.

M                                                                      S

En principe on dis ………O…………..……………………………………..………U…….. pose de toute la vie

Pour, d’un animal, ………N………………………………………………………I……… devenir un humain

Et, qui sait, peut-être ….*…………………………………………………..T……….. sage, voire divin,

Mais, la route est lon ….. Â………………………………………….E……… gue, bien escarpée,

Certains décollent à  ……G……..…………………………..…….. peine de l’animalité.

Âge aidant, on prend …E……………………………D……… de la hauteur, recul,

Fil de vie se déroule ….*………………………’….. plus raisonnablement

L’âge mûr, dit-on …….S…………………I… mûr  rapport à quoi,

Lors on voit  bêtises ….E.…………L.… qu’on fait à tout âge.

Quant à perdre nos …R……..L…. illusions…faut encore

En avoir et encore …A…..…U… savoir les renouveler,

Entretenir espoir …T…..…S… de devenir quelqu’un

Sinon divin, au ……-…….I…….moins plus humain

Et c’est là que l’on  I……O….. diverge ou converge

Confondant, pro …L…..N…. fane, sacré, fatalité !

S

 .

À cinq ans :                j’ai  eu  l’illusion  d’être  un  ange,

Mais vilaine cruauté, de mon égo, me démange,

De vouloir tuer le père… complexe me dérange,

La vie n’est pas toujours comme un…dimanche.

 .

À douze ans :             j’ai eu l’illusion d’être un homme,

Qui réfléchissait comme une grande… personne,

Mais mes propos, en tombant à côté, détonnent

«Tu parleras quand tu seras grand, bonhomme.»

 .

À vingt ans :               j’ai eu l’illusion d’être un étudiant

Apprenant un métier afin de gagner de l’argent,

J’ai poursuivi études jusqu’à devenir doctorant,

Mais de bien peu de choses, soit dit en passant.

 .

À quarante ans :                 j’ai eu l’illusion d’être mûr

Avec quatre enfants, j’étais  un père : c’est sûr,

Et pour les nourrir, il me fallait travailler dur :

Plus d’instants, pour moi, avec  progénitures !

 .

À soixante ans :                 j’ai l’illusion  d’être  un sage,

Je me suis dit : c’est bon de prendre  de l’âge,

Je me retrouve seul à la maison sans partage

Pouvant errer sans but, tête dans les nuages.

 .

À quatre-vingt :                  quelle illusion du grabat

Les aurai-je toutes perdues à ce moment-là

Se régénérant, à l’infini : je ne le pense pas,

Ma vie, voire, ma survie …   les alimentera.

.

.

Forme

 .

Réduction

.

 .

.

Évocation

 .

Vase  avec  des  tournesols  jaunes

Tout comme  autant d’illusions.

Telles que Van Gogh  aura peint

Tout comme pour se portraitiser.

 .

La première  et  la  plus  grande

De mes illusions ne serait-elle pas 

Cette certitude  de n’avoir  rien  choisi :

Je ne serai pas peintre comme Van Gogh.

 .

Symbolique   

.

Nous percevons des illusions,

Des réalités, mais non  le Réel

Car notre conscience  remplace

L’illusion toute extérieure en la

Transformant  illusion intérieure.

 .

Ce mouvement de  représentation,

Fait  que  notre  appareil  perceptif

Est incapable  de percevoir  le Réel,

Ne perçoit seulement que la réalité.

Le serpent est symbole de l’illusion,

Il se met à bouger, en mouvement,

Rien par le pouvoir de la pensée.

 .

C’est activité esprit qui forme,

Figure l’illusion par son

Propre  mouvement :

L’illusion est mouvement,

Le mouvement crée l’illusion !

 .

Descriptif

.

838 Mon âge serait-il suite d’illusions !

Alignement central / Titre analogue / Thème âge

Forme courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : illusion / Symbole de fond : Van Gogh

 .

.

Fond

.

Évocation 

 .

838 6

.

La première  et  la  plus  grande

De mes illusions ne serait-elle pas 

Cette certitude  de n’avoir rien choisi :

Je ne serai pas peintre comme Van Gogh.

 .

Symbolique

 .

Pourquoi se peindre soi-même ?

Question qu’il est intéressant

D’analyser, notamment dans le cadre

Des   œuvres   impressionnistes.

Van Gogh est loin d’être le seul

À s’être observé pour se peindre,

Rembrandt, ou encore Goya, par exemple,

Se sont aussi exercés à cet art.

.

Mais dans le cas de Van Gogh,

L’autoportrait prend  une valeur  supérieure

À celle d’un simple exercice de style :

On touche en effet à ce qui semble être

Un voyage particulier au cœur de soi-même,

Une introspection qui oscille entre vision

Symbolique et psychologique de soi.

mpressionnismeetvoyage.wordpress.com/2015/04/25/

van-gogh ou-les-profondeurs-psychologiques-du-portrait/

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une forme droite qui finit en courbe pour choix

Apparemment équivalents à part les couleurs

La rime, bien que contrainte, nous donnerait

L’illusion d’un choix que l’on aurait décidé

 Bien souvent il n’en est rien dans la réalité

Face à face avec nos choix : programmé

Un choix a deux branche ou bifurcation

Fait partie des plus simples qui soit !

 .

Visuel

.

.

 La vie est une suite d’illusions 

.

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837 – Lors aurons atteints quatre-vingt ans

Visuels et textuels >> 

.

Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,

Bien que vingt ans : on ne l’aurait  qu’une  fois.

On ne revient  en arrière, va toujours de l’avant,

Le temps passe bien plus vite  qu’on  ne le croit,

À quatre-vingt ans il reste peu de temps   à vivre

Et lors certains  s’acharnent à vouloir survivre,

D’autres ont  conscience d’avoir fait le plein

Avec moments forts avec moments morts

Certains ont trouvé, sens à leur vie

Lors d’autres disent avoir réussi,

N’ont pas perdu du temps à tort.

Faut-il compter le temps qui nous reste,

S’en moquer, comme de toute fatalité,

Faire un  projet  comme  à vingt ans,

Ou se préparer à mourir lentement.

.

Sept cent mille heures au  compteur

Lors en atteignant quatre-vingt ans.

Combien d’entre elles, des bonheurs

Pour combien de pertes de temps !

Un temps passé,  à ne rien   faire,

À faire tout, ou,  n’importe  quoi :

Se prendre pour un fou ou un roi,

Chercher la petite bête ou parfaire.

.

Perdre une heure pour de l’humour,

Perdre une heure pour faire l’amour,

Perdre  une heure   pour voir le jour,

En sa courte vie, trop  pris  de court.

Qu’avons-nous fait de tout ce temps ?

Nous ne l’as pas vu passer : autrement

Nous nous y serions pris  différemment.

.

Sept cent mille heures, pas assez de temps

Et impossible   d’y re-souscrire  à présent,

D’écrire un poème  ou  peindre ou chanter,

Nous avions trop à faire et lors maintenant,

Nous ne savons plus quoi dire : on a oublié.

Il fut un temps, y a pas très longtemps

Où, nous avons eu, heure de célébrité,

Une  heure  passée  comme  à  la télé,

 À faire  coucou  aux curieux, présents.

 Le reste du temps,  jusqu’à maintenant.

Nous avons fait  au mieux  et  utilement

Nous avons  grandi, aimé, eu des enfants,

Et même  qu’aujourd’hui,  ils sont grands !

Lors une heure à perdre,  que faisons-nous :

Bonjour  l’ennui : tout nous ennuie, est foutu.

Nous nous occupons tant impossible d’arrêter,

Mais de ne plus courir serait mourir de se poser.

.

Sept cent mille heures est une poignée de secondes

À la face de notre Univers, bien trop vaste Monde,

Notre horloge, tout  comme la vie,  tourne ronde,

Nous la comptons alors qu’elle nous décompte.

.

.

Extensions

 .

Sept cent mille heures,

Est une poignée  de secondes

À la face de  grandeur d’Univers.

L’horloge tout comme notre vie

Tourne ronde…  et la compte

Et lors nous décompte !

.

Age possible à atteindre, quatre-vingt ans,

Du moins statistiquement, et sans accidents,

Et si, bon an, mal an, et si, bon pied, bon œil,

On repousse à plus tard, sa mise en cercueil,

Chaque année après est en pente plus forte

Mais si le moral demeurera au beau fixe

Sa vie continuera comme en exercice.

.

.

837 – Calligramme

.

Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,

Bien que vingt ans : on ne l’aurait  qu’une  fois.

On ne revient  Ô   en arrière,  Ô   on va de l’avant,

Le temps passe bien //     plus vite qu’on ne le croit,

À quatre-vingt ans // il reste peu de temps   à vivre

Et lors certains   // s’acharnent à vouloir survivre,

D’autres ont  bien conscience d’avoir fait le plein

Avec moments forts === avec moments morts

Certains ont trouvé, donné  sens à leur vie

Lors d’autres disent avoir réussi,

N’ont pas perdu du temps à tort.

.

Faut-il compter  le temps  qui nous reste,

S’en moquer,      comme de    toute fatalité,

Faire un projet     comme         à vingt ans,

Ou se préparer     à mourir,   lentement.

.

Sept  cent mille  heures   au  compteur

Lors atteignant quatre    L     vingt ans.

Combien d’entre elles,     O   bonheurs,

Pour combien pertes de     R     temps !

Un temps passé, à ne rien     S      faire,

À faire tout, ou,  n’importe       *    quoi :

Se prendre pour un fou ou      A   un roi,

Chercher la petite bête ou      U  parfaire.

Perdre une heure pour de   R    l’humour,

Perdre une heure pour    O   faire l’amour,

Perdre une heure         N   pour voir le jour,

En sa courte vie          S     trop pris de court.

Qu’avons-nous fait     *      de tout ce temps ?

Nous ne l’as pas vu    A    passer : autrement,

Nous nous y serions    T    pris  différemment.

Sept cent mille heures  T    pas assez de temps

Et impossible  d’y re      E   souscrire à présent,

D’écrire un poème ou       I    peindre ou chanter,

Nous avions trop à faire     N   et lors maintenant,

Nous ne savons plus quoi      T     dire : on a oublié.

Il fut un temps, y a pas               *       très longtemps

Où, nous avons eu, heure               Q        de célébrité,

Une heure  passée  comme               U              à la télé,

 À faire coucou  aux curieux,               A             présents.

 Le reste du temps,  jusqu’à                  T        maintenant.

Nous avons fait  au mieux                  R        et  utilement

Nous avons  grandi, aimé,                E       eu des enfants,

Et même  qu’aujourd’hui,                         ils sont grands !

Lors une heure à perdre,               V         que faisons-nous :

Bonjour l’ennui : tout                  I     nous ennuie, est foutu.

Nous nous occupons                  N    car impossible d’arrêter,

De ne plus courir                        G    serait mourir de se poser.

Sept cent mille heures est         T       une poignée de secondes

À la face de notre Univers,        *            bien trop vaste Monde,

Notre horloge, tout comme       A                 la vie,  tourne ronde,

Nous la comptons alors qu’        N                   elle nous décompte.

  S

.

Forme

.

Réduction

.

.

837 4

.

Évocation

 .

C’est sans doute un vieil homme 

Mais qui parait en bonne santé,

Mentalement pas l’air largué ?

.

Une silhouette d’un vieil homme

L’air un peu tassé sur lui-même,

Rapprochera bien fond et forme.

.

Vieil homme de 80  ans, en bonne santé,

Physique et mentale :

Il lui reste encore du temps pour achever

 Projet de vie et clore bilan.

 .

Symbolique    

 .

Connaître  son  espérance de vie,

Grâce au test ADN bientôt possible

Une start-up  américaine, dit  avoir

Développé un système  étant capable

De pouvoir connaître espérance de vie

Cela, grâce à une simple prise de sang :

Le test s’attache au patrimoine génétique

Et au style de vie,  connu,  de la personne.

 .

Connaître exactement le nombre

D’années restantes à vivre paraît

Un peu compliqué en état actuel

Des  recherches  mais  ce test

Permettrait  de  mesurer  si

La personne aura connu  

Fort vieillissement

Moléculaire.

ouest-france.fr/sante

 .

Descriptif

.

837 Lors aurons atteint quatre-vingt ans

Alignement central / Titre serpentin / Thème âge

Forme anthropo  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vieillissement / Symbole de fond : santé

.

.

Fond

.

Évocation 

.

837 6

.

Vieil homme de 80  ans, en bonne santé,

Physique et mentale :

Il lui reste encore du temps pour achever

 Projet de vie et clore bilan.

 .

Symbolique

 .

Il n’y a rien de plus puissant pour construire

Quelque chose que de le faire

Brique après brique, ou bien jour après jour :

Un jour nous nous retournons

Et  contemplons, étonné, l’édifice  de notre vie,

Composé de toutes ces briques,

De tous ces jours  que  nous  avons  accumulés.

En s’occupant de notre santé

Chaque jour, nous posons, tous les jours, brique

Dans l’édifice de notre vie longue

Pleine de santé et riche de tout ce que découvrons.

Source : des-livres-pour-changer-de-vie.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Forme humaine mobile sur ses deux jambes

Avec une tête et un chapeau très …  très plat

Sa mobilité donne une impression de santé,

Qui rime bien avec  le contraste de son ombre

Les heures de vie qu’il aura passé, en nombre.

.

Tout concorde  pour que fusionne forme/fond

Que silhouette  massive  d’homme s’y reflète !

La santé reste le premier critère pour la vie :

Vieillir ne fait pas problème : c’est la nature.

.

La santé est moins, il faut en prendre soin,

Le pire étant de la perdre et sa tête… avec

Avant quatre-vingt ans, c’est plus facile

Après si on se laisse aller, attention :

La pente est  plus raide, glissante,

Attention devient plus flottante

Plus profond sera le sillon !

 .

Visuel

.

.

 À l’époque de Durer

.

Visuels et textuels >> 

836 – Tous les jours ne se ressemblent

Visuels et textuels >> 

.

Que  les  jours se  suivent,

Est vrai et plus que certain

Mais  que les jours se ressemblent,

Y aurait plus rien à attendre de demain.

Aucun jour  ne ressemblera à aucun autre,

Même avec impression de l’avoir, déjà, vécu,

Il  y aura, toujours, des différences, minimes,

Qui font, de lui, un jour pas comme les autres.

Voilà bien la contradiction même pas comme.

.

On repasse le film, on verra des faits  et mots,

Qui  ne superposeront  aux jours précédents,

Sans compter qu’on en invente et confonde.

Parfois il n’y a que la tonalité qui change,

Un rayon  de  soleil  milieu  de journée,

Coup de fil enfant parents ou amis,

Idée, projet traversant esprit.

.

Si les jours se suivent

Que gens poursuivent,

Lors sans discontinuer

Leurs vies, d’inactivités,

Leurs jours se ressemblent

Allant jusqu’à s’interchanger

Lors, ne quittant pas  chambre,

Dorment, rêvent, toute la journée.

.

D’autres jours  se distinguent

Par flot  incessant  d’activités,

Leur menant  vies  de dingues,

Tant soir se sentent très vannés.

S’ils auront  des  jours « sans »,

Ils auront aussi  des jours avec ;

Avec qui, avec ami, femme, mec,

Avec quoi, avec joie, ça s’entend.

.

Chaque jour  est un jour nouveau,

Peut être triste ou il peut être laid,

Faites en sorte qu’il ne soit de trop

Pour que, plus tard, souvenir plait.

.

Jours se passent et se poursuivent

Et qu’ils se ressemblent, ou point,

Avec ce qui va, ne va pas et s’ensuit,

Celui qui vous rapporte … vous  nuit.

Il faut dès lors les réinventer en tous points

Afin que leurs meilleures traces nous survivent.

.

.

Extensions

 .

Les jours font tous vingt-quatre heures

Mais, ils n’ont pas  la même durée de lumière,

Ni d’obscurité, mis à part les jours de solstice d’été

Et solstice d’hiver, ce qui fait que jours dans l’année.

Il en est de même pour le temps personnel, subjectif :

Certains jours semblent deux fois plus courts, d’autres

Deux fois plus longs en fonction de l’humeur, la santé,

L’ennui, la compagnie, l’activité et que sais-je encore.

Les jours « avec » sont, en principe, plus nombreux

Que les jours sans, sinon la vie est plus un poids,

Un manque qu’une joie, une banque !

J’imagine, en prison les jours

Se ressemblent plus qu’en

Croisière, c’est normal !

.

Un jour, à marquer d’une croix banche, dans mon calendrier,

Un autre, d’une noire ; un autre, d’une grise ; un autre, de vide.

Allez donc me dire, après cela, que tous les jours se ressemblent !

Si je les ai vécues, marquées comme non semblables, elles le sont

Au moins pour moi, subjectivement et de mon seul point de vue

Que parfois je partage, avec mes proches, ou même, inconnus !

Y a les jours de fêtes où tout le monde se dit obligé de la faire.

.

Les jours se suivent et qu’on le veuille ou non,

Qu’on fasse des choses ou rien, inexorablement

Il n’appartient qu’à moi, de les rendre différents,

Pour que chacun devienne comme un vrai canon.

.

Certains disent : il y a les jours avec, les jours sans,

Les jours avec bonheurs, les jours d’emmerdements,

Des jours dont je me souviens de tout et d’autres, rien,

À croire le temps soumis aux souvenirs parfois anciens.

.

Ne rien faire et trop en faire, reviennent à ne rien capter

Rien ne s’imprime quand tout va trop vite, emballement !

La mémoire a besoin de temps pour fixer un événement,

Sinon d’intensité et d’émotion pour ne jamais l’oublier.

.

Ennui guette ceux qui cherchent toujours l’exception

Le plaisir, et, voire le bonheur, peuvent  se satisfaire

D’événements simples voire routiniers en affection

C’est alors le manque qui crée l’extraordinaire.

.

.

Épilogue

.

Un jour chasse l’autre : tout change, rien en change.

Apollinaire nous le raconte, chante si bien en poésie

.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne,

La joie venait toujours après la peine.

Vienne la nuit sonne l’heure,

Les jours s’en vont je demeure

.

Il traite de la disparition de l’amour

Avec le passage du temps, des jours,

Avec métaphore écoulement de l’eau.

.

Certains restent affolés par la vitesse

Avec laquelle les réalités…  changent,

S’épuisent constamment à s’y adapter

Ils souhaitent  la répétition  du  même

Comme dans le film  Un jour sans fin,

Bien qu’il soit évident que l’on change.

.

D’autres trouveront  la vie trop courte

Lors ils veulent la vivre à cent à l’heure

Deux jours à suivre, vivre même chose,

Serait d’un ennui mortel … ritournelle

Le changement les dopera en énergie

Changer pour changer : leur credo !

.

L’on a coutume d’associer la lampe

À l’écoulement du temps qui passe,

Entamant un stock d’énergie, de vie

Lumière moins forte en fin : éteinte

.

C’est aussi une pratique de l’agenda,

Où l’on note ce qu’on fait, qu’on fera,

Avec ses pages pleines et pages vides,

Qui remplissent ou non l’éphéméride.

.

C’est enfin la conscience de la durée,

Qu’on a de tout ce qui se sera passé,

Qui nous a marqué,   s’est imprimé,

Dans laquelle mémoire, infidélités.

.

.

836 – Calligramme

.

Que  les  jours   J       se  suivent,

Est vrai et plus    O        que certain

Mais  que les jours   U      se ressemblent,

Y aurait plus rien à at  R      tendre de demain.

Aucun jour  ne ressem    S     blera à aucun autre,

Même avec impression    *     de l’avoir, déjà, vécu,

Il  y aura, toujours, des    S     différences, minimes,

Qui font, de lui, un jour   E    pas comme les autres.

Voilà bien la contradic    *  tion même pas comme.

On repasse le film, on      S   verra des faits et mots

Qui ne superposeront     U   aux jours précédents,

Sans compter on en       I    invente et confonde.

Parfois il n’y a que la   V  tonalité qui change,

Un rayon  de  soleil    E   milieu  de journée,

Coup de fil enfant    N   parents ou amis,

Idée, projet tra    T   versant esprit.

.

Si les jours se suivent

Que gens poursuivent

Lors sans discontinuer

Leurs vies, d’inactivités.

Leurs jours se ressemblent

Allant jusqu’à s’interchanger

Lors, ne quittant pas chambre,

Ils dorment, rêvent, toute journée.

.

D’autres jours se        E       distinguent

Par flot incessant        T        d’activités,

Leur menant vies          *      de dingues,

Tant soir se sentent        N    très vannés.

S’ils ont des jours           E        « sans » :

Ils auront aussi des       *     jours avec ;

Avec qui, avec ami       S   femme, mec,

Avec quoi, avec joie    E      ça s’entend.

        *

Chaque jour est      R   un jour nouveau,

Peut être triste   E  ou il peut être laid,

Faites en sorte   S   qu’il ne soit de trop

Pour que, plus    S tard, souvenir plait.

Jours se passent    E       se poursuivent,

Qu’ils se ressemblent     M         ou point,

Avec ce qui va, ne va pas,      B     s’ensuit,

Celui qui vous rapporte, vous       L       nuit.

Il faut dès lors les réinventer, en tous E  points,

Afin que leurs meilleures traces nous sur N  vivent.

                                                          T

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un réservoir et une mèche

Entourée  d’un verre  rond:

On dira une lampe à pétrole 

Mais en tout bonne conscience.

 .

Le temps s’écoule,  en se consumant,

Comme une bougie, comme une pile,

Et qui se recharge ou non, c’est selon.

 .

Le temps est comme cette lampe,

 Tantôt allumée  ou  tantôt éteinte :

Allumée, on en prendra conscience,

On la maîtrise ; éteinte, on la subit.

 .

Symbolique    

 .

La lumière

Est le symbole

De la connaissance,

On apprend de jour en jour

À mieux se connaître  on évolue

Grâce aux informations, au savoir.

.

Si la lampe est éteinte,  tensions

Du moment en sa vie familiale,

Professionnelle, dans sa vie

De couple, ces tensions fatiguent

Psychologiquement et font ressortir

De la colère ou de la tristesse.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/lampe

.

Descriptif

.

836 – Jours se suivent et ne se ressemblent !

Alignement central / Titre droit serpent / Thème  temps

Forme en courbe  / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : conscience

.

.

Fond

.

Évocation 

.

836 6

.

Le temps est comme cette lampe,

 Tantôt allumée  ou  tantôt éteinte :

Allumée, on en prendra conscience,

On la maîtrise ; éteinte, on la subit !

 .

Symbolique 

 .

Il devient désormais banal de citer

L’étonnement de saint Augustin

À propos de l’être du temps :

Chacun sait ce qu’est le temps

Mais personne, une fois interrogé,

Ne parvient à dire ce qu’il est réellement.

.

En vrai, temps n’existe pas à titre de donnée

Toute constituée dans les choses, il est constitué,

Et il n’est posé que par la conscience de l’homme.

Modifié et mis en forme, source : philo.alcimia.fr

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand la mèche est éteinte, la conscience dort

Quand elle est allumée, elle est bien… réveillée.

Lampe rime avec énergie vitale et lumière vive

Cycle journalier rythme alternance  jour/nuit.

Même si fond peut prendre  plusieurs formes.

Lampe est une d’elle plus qu’horloge, sablier,

L’énergie est même, seule la lumière change.

.

Les jours ne se ressemblent durant les saisons

Tant on a conscience de perdre ou de gagner

Une minute ou deux de lumière solaire/jour,

Sans que l’on puisse quoique ce soit contre,

Mais il y aura aussi l’intensité lumineuse

Qui serait différente en été et en hiver.

Cela fait peu de changements mais

Y a pas un jour qui se ressemble.

 .

Visuel

.

.

Pas tous les jours dimanche

.

Visuels et textuels >> 

835 – Recherche chemin temps perdu !

Visuels et textuels >>

.

Tout temps perdu,

Comme chacun le sait

Et comme dit chanson,

Ne se rattrape … guère,

Ne se rattrape… plus !

On  est  bien  d’accord.

Alors on en fait … quoi,

S’il est toujours    devant,

N’est plus jamais  derrière.

.

Tout ce que  l’on a fait, avant,

Ne peut se rattraper, se corriger,

Faut faire les choses différemment.

L’on dit, pourtant, du temps  perdu,

Qu’il pourrait servir à … se retrouver.

.

Voilà bien une curieuse contradiction,

D’un esprit tordu, en pleine déréliction.

Le temps, comme chacun sait, est linéaire,

Son interprétation, trop souvent…arbitraire,

Tenter, de le presser,  le retenir … rien à faire :

Il vous laisse puis vous délaisse : un faux frère.

Le mien compte, pour moi ; le vôtre, pour vous.

.

Le temps dit égalitaire est une histoire de fous,

Nous fait naitre, avant de nous mettre, en terre,

Nous est donné, compté  chacun  à  sa  manière.

Parfois conté, lors  d’un voyage  extraordinaire,

En ce monde du vivant où chacun s’y complait,

Par milliers,  millions, ou milliards il leur plait

De remplir leur temps de joies  ou de misères.

.

Je ne suis que mortel, autant dire  poussière,

Alors que je passe le temps  à faire beau fier,

Sans savoir si, à la fin, l’on  dira  de  ma vie,

Que, bon gré, mal gré, elle est bien réussie.

Je n’ai réussi qu’à remplir le vide d’amour,

Jour après jour, le même,  malgré différent,

Pour les autres, mes parents et mes enfants

Avant de disparaître,  oublié,  pour  toujours.

.

En perdant ce temps, au moins aurai-je appris,

Que le temps personnel et collectif ne vont pas

De pair, qu’il faut bien négocier le compromis,

Pour qu’âme à tous vents  ne se  disperse pas.

Veille au grain :  tant qu’à perdre mon temps,

Autant que ce soit pour me retrouver content

D’avoir dépensé le reste de mes joies de vivre,

À rechercher  tout temps  perdu, m’en délivre.

Délivre, de l’avoir perdu, à tenter de le gagner,

D’avoir perdu mon âme au lieu de la … sauver :

Me reste-t-il assez de temps, tout bien compté,

Pour la retrouver, la récupérer, la réinventer !

.

.

Extensions

 .

               Je veille au grain, car, tant qu’à perdre mon temps

               Autant que ce soit pour me retrouver content dépensé

               Le reste de ma joie de vivre à rechercher le temps perdu

               Qui m’en délivre, sans regrets, sans remords, ni peines.

               Qui m’en délivre de l’avoir perdu à tenter de le gagner

               Ou bien d’avoir perdu mon âme au lieu de la sauver !

               Question subsidiaire : me reste-t-il assez de temps,

               Tout bien compté, pour me retrouver, me réinventer !

.

Le chemin, la route, la voie, le tracé, le parcours et que sais-je encore

Sont parmi les images les plus utilisées comme analogies métaphores.

Temps perdu ne se rattrape plus ; chemin perdu ne se retrouve plus !

Le premier fait référence au calendrier et le second,  aux souvenirs

Parfois les deux se confondent, à en devenir très  fantomatiques,

Alors les gens vous disent qu’ils ne savent plus où ils habitent

Chemins sont  murs en labyrinthe et temps, des absences.

J’ai du temps, dira le lièvre, pas moi, dira la tortue

Et voilà que je me stresse  car le temps presse !

.

À la recherche du temps perdu : phrase incongrue !

Temps perdu ne se rattrape guère, ne se rattrape plus.

Le passé n’a pas de présent et encore moins d’avenir

Et pourtant il interfère avec par ombre souvenirs.

Nombre de choix présents, sont dictés par le passé,

Et le temps intervient dans nombre de mes décisions

Il faut accepter de perdre du temps pour en gagner,

Rien de durable ne se ferait dans la précipitation !

Si chemins  sont  multiples, le temps, est unique, lui,

On peut prendre du temps sans trouver le bon chemin

Un peu comme si l’on venait de rater le dernier train,

C’est la hantise de nombre de gens de rater leur vie.

.

.

Épilogue

.

Je vais vous donner deux exemples

Qui m’ont affecté dans ma vie

J’ai perdu du temps en ma jeunesse,

 En ratant deux fois mon bac

Mais ce temps m’a permis de murir,

De m’orienter, puis de foncer

En somme il m’aura fallu perdre du

 Temps pour en gagner ensuite.

.

Autre exemple, celui que je vis

En ce moment précédent, suivant :

Ce site dans lequel je poste mes

Écrits m’aura déjà pris quinze ans

Tous les ans, l’on me dit que je

Ne le finirai jamais, or il existe déjà

.

Assez parlé de moi, faut penser

Aussi aux autres, pensons à Proust

Il serait resté allongé dans son lit,

Par suite d’une santé misérable,

Pourtant il a produit une œuvre

Universelle des plus considérables.

.

Le temps perdu, au sens physique,

 Calendaire, ne se rattrapera pas

Mais le temps  de l’esprit, de la

Pensée, la mémoire, se retrouvera,

À la fois fidèle, modifié, enrichi

 De nouvelles expériences passées.

.

«En ce temps-là » «il était une fois»,

 Ou «c’était bien mieux avant»

Nous ramène à l’époque des contes

Du passé ou bien  la nostalgie,

Tant vrai que naitre en un lieu

Et une époque changera la donne.

.

Par ailleurs la représentation

Du temps de vie est très élastique,

Moyen-âge, pas si longtemps,

Elle ne dépassait… cinquante ans

Aujourd’hui, tout le monde, vise,

Espère, atteindre, les cent ans.

.

.

835 – Calligramme

.

Tout temps perdu,

  Comme chacun le sait

  Et comme dit chanson,

  Ne se rattrape… guère,

 Ne se rattrape… plus !

On est bien d’accord.

    Alors on en fait… quoi,

         S’il est toujours   devant,

             N’est plus jamais  derrière.

                   Tout ce que  l’on a fait, avant,

                         Ne peut se rattraper, se corriger,

                              Faut faire les choses différemment.

                                 L’on dit, pourtant, du temps  perdu,

                                    Qu’il pourrait servir à … se retrouver.

                                     Voilà bien une curieuse contradiction,

                                     D’un esprit tordu, en pleine déréliction.

 .

                                     Le temps, comme chacun sait, est linéaire,

                                  Son interprétation, trop souvent…arbitraire,

                                Tenter, de le presser,  le retenir … rien à faire :

                          Il vous laisse puis vous délaisse : un faux frère.

                     Le mien compte, pour moi ; le vôtre, pour vous.

.

               Le temps dit égalitaire  R       est une histoire de fous,

          Nous fait naitre, avant de     E      nous mettre, en terre,

   Nous est donné, compté  cha     C    cun  à sa manière.

 Parfois conté, lors d’un voyage      H   extraordinaire,

   En ce monde du vivant où chacun    E    s’y complait,

       Par milliers,  millions, ou milliards    R     il leur plait

            De remplir leur temps de joies  ou      C     de misères.

               Je ne suis que mortel, autant dire       H      poussière,

                   Alors que je passe le temps  à faire   E      beau fier,

                         Sans savoir si, à la fin, l’on  dira      *         de ma vie,

                            Que, bon gré, mal gré, elle     est     C      bien réussie.

                                  Je n’ai réussi qu’à         remplir     H     le vide d’amour,

                               Jour après jour, le          même,     E   malgré différent,

                         Pour les autres, mes      parents     M   et mes enfants

                    Avant de disparaître,           oublié,    I    pour  toujours.

               En perdant ce temps,          au moins    N   aurai-je appris,

        Que le temps personnel    T  et collectif  *       ne vont pas

    De pair, qu’il faut bien       E   négocier         compromis,

 Pour qu’âme à tous vents   M           ne se  disperse pas.

 Veille au grain, tant qu’à    P           perdre mon temps,

      Autant que ce soit pour      S         me retrouver content

          D’avoir dépensé le reste       *          de mes joies de vivre,

              À rechercher tout temps      P            perdu, m’en délivre.

                  Délivre, de l’avoir perdu        E          à tenter de le gagner,

                     D’avoir perdu mon âme au    R             lieu de la…sauver :

                     Me reste-t-il assez de temps,   D          tout bien compté,

                    Pour la retrouver, la récupérer   U          la réinventer !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Ce chemin, bien visible

Bien que divisé au départ,

Se perd un peu, à l’horizon,

Pour  finir  dans  l’Éternité !

 .

Un chemin, certes sinueux mais vers un but

Comportant plus d’une voie mais aller simple

Comme le temps qui défile et de jour en jour.

.

Le temps est le chemin qu’on prend,

Qu’on arpente, qu’on trace :

Si l’on ne fait rien, un autre le choisira

Pour nous : il  sera perdu.  

 .

Symbolique

 .

Le chemin poétique est très court,

Il part de la conscience de l’être

Pour traverser l’univers,

En faire le tour, et revenir,

En une fraction de …  seconde,

En seul saut, seule idée, seul mot !

 .

Alain Lesimple  dans « Son chemin du temps »

C’est aussi un raccourci de la pensée, un concentré

Du temps, un détour  par  l’imaginaire, un exutoire

Contre la fuite inexorable du temps  qui passe  dans

Son chemin de vérité, sa route vers son authenticité.

Modifié, source : Alain Lesimple

 

Descriptif

.

835 – Je recherche le chemin du temps perdu !

Alignement central / Titre serpentin / Thème  temps

Forme en zigzag  / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : temps perdu

.

.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

Portrait  de Marcel Proust

.

Le temps est le chemin qu’on prend,

Qu’on arpente, qu’on trace :

Si l’on ne fait rien, un autre le choisira

Pour nous : il  sera perdu.  

 .

Symbolique 

 .

Enveloppé dans une couverture,

Allongé dans son lit, dans sa chambre

Totalement isolée, insonorisée par des murs

Recouverts  de liège, et gardant  ses volets clos,

Marcel Proust écrit À la Recherche du Temps Perdu.

Pour bien comprendre sa vie d’infirme et sa créativité,

Il sera nécessaire de suivre une trajectoire de mémoire,

Le deuil, et le récit, faire des allers-retours dans le temps

À travers de nombreux chemins divergents, convergents.

En raison de la taille et de la portée de l’opus magnum

De Proust, il est impossible d’étudier un seul thème

Tant le roman est complexe et dense. Le travail

Présente  nombreuses facettes, métaphores,

Des similis, et images kaléidoscopiques

cairn.info/revue-topique-2015-1-page-39

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chemin en lacet ou en zigzag, et fuite du temps

Se correspondent bien pour discourir à l’infini

Ce qui loin s’en faut n’est pas le fait de poésie

Qui ne prend que les chemins de raccourcis

L’imaginaire est là pour sauter des étapes

Le temps perdu en poésie n’existerait pas

Puis le temps lui-même est compressé !

.

Chemin du temps perdu est tracé en zigzag,

Sinon il serait tout droit …  comme il se doit,

N’empêche pas d’y mettre rimes et rythmes

À se suivre, ou alternées, ou entrecroisées

Et en plus, la forme correspond au fond

Puisqu’il propose trois voies en zigzag

Vers un but qu’il n’atteindra jamais.

 .

Visuel 

.

.

Temps perdu ne se rattrape guère

.

.

.

Visuels et textuels >>

834 – Impressions du temps qui passe

Visuels et textuels >> 

.

Le temps qui passe, m’est compté 

Temps qui passe m’est raconté,

En ma mémoire et souvenirs,

Quand occupant ses spires,

Espace, à n’en plus finir :

Si le temps ne se rompt

Mémoire elle confond

Superpose, elle ose.

.

Chaque instant est insaisissable,

File comme un grain de sable,

En l’instant, il vous réjouit,

Au prochain, s’évanouit,

À peine a-t-il dit oui,

Qu’il est déjà fini,

L’innommable,

Improbable.

..

N’oubliez pas, de temps en temps,

De fixer vos souvenirs … fugitifs

Sinon l’oubli devient définitif

Et il n’y a plus rien, d’avant

Qui ne soit que construit

De mémoire infidèle

Qui vous reprend

Pour modèle.

.

Réalité perçue : succession d’images

Toujours réactualisées, amendées,

Différences ténues entr’aperçues

Sont mélangées, superposées,

Imposent visions faussées

D’une vérité toute nue

Livrée en partage

À l’inconnu.

 .

Le monde bouge, le monde change,

Augmentant le temps d’échanges

Avec les autres, avec le milieu,

Et, allant au plus simple jeu

De rôle ou air de maître,

Où il faut apparaître,

Toujours différent

Jamais présent.

 .

Le temps d’un rêve qui a mal tourné,

Par le réveil qui sonne  de se lever,

Provoque un cauchemar éveillé

Pour le reste de la journée :

Écoutez son cœur battre

En son intime pensée

Au lieu d’accroître

Belle sérénité.

.

.

Extensions

.

Le temps qui passe n’est jamais figé,

Le temps qui passe n’est jamais compté :

S’écoule sans interruption du début à la fin

De sa vie comme un marqueur de notre réalité

De tous nos changements, états dans la journée,

Dans la semaine, le mois, l’année et le calendrier

Et pour ce dernier, tant individuel qu’universel.

Et si mon temps demeure, en général, linéaire,

Quelquefois, il se ralentit, ou bien il s’accélère,

Il se mémorise, et il se restitue en blocs entiers.

À partir du moment où je n’ai plus de mémoire,

Le temps devient pour moi une valeur aléatoire :

Suis-je encore le matin, le midi, ou, déjà, le soir !

J’écris une page, demain, autre et ainsi de suite :

Comment puis-je revenir  exactement à l’instant

Contexte dans lequel je l’ai écrit précédemment:

Impossible, car je ne le puis que  partiellement,

Du fait que  «cela m’a traversé l’esprit» il s’agit

Plus d’énergie créatrice que temps consommé.

.

Si personne ne peut maîtriser le temps objectif, temps qui passe,

Certains parviennent à maîtriser le leur, en organisant, choisissant,

Ce qu’ils veulent, peuvent faire, à quel moment, durant qu’elle durée,

Et d’autres se laissent aller au gré du vent, de leurs envies, obligations

Quand j’ai du temps, je bâtis ce site Web, titre après titre, le reprenant

Le temps on en a jamais trop mais de là à dire qu’on n’en a pas assez

Pour n’en rien faire comme en ce sablier, faut s’en prendre qu’à soi.

.

Le temps, tel que nous le percevons

N’est jamais qu’un simple empilement

D’instants qui se succèdent indéfiniment,

Lors quand  tout le monde dit qu’il s’écoule

Plus ou moins vite, plus ou moins lentement

La seule référence est nous-mêmes, sensation.

La routine, la répétition du même, jour sans fin

Occulte un peu l’impression temps agréable, utile,

Il est lié à la diversité des tâches, à leur nouveauté !

Le temps, nous affirment  les physiciens, n’existe pas

Soit mais plus on va loin dans l’espace plus on remonte

Dans le temps : n’y aurait-il pas là comme contradiction.

J’ai mis du temps à comprendre et plus encore à accepter

L’invention du temps par l’homme toute comme l’Éternité,

Maintenant, pour tout ce que je fais, je prends mon temps.

.

.

Épilogue

.

Le temps, comme chacun sait, n’existe pas

Tant si l’on avance ou recule dans l’espace.

On le supprime ou on l’ajoute mais passé !

.

Ce qui est, existe, est des plus objectif, réel,

Est notre impression de pouvoir le mesurer,

De même que le temps subjectif, l’apprécier.

.

Le temps est pour nous, empilement de durées

Il s’écoule, indépendamment de nous : ignorés,

N’est pas tout à fait même en autre dimension !
.

Le temps est représenté de manière contradictoire

À la fois d’une manière totalement droite et linéaire

Et cyclique comme mouvement perpétuel de la roue.

.

Le temps rejoint l’espace dans le paradoxe de Xénon,

Prétendant que la flèche n’atteindrait  jamais sa cible,

Il existe donc deux réalités : celle imaginée et mesurée.

.

Mais je vous ennuie de mes théories  fumeuses, erronées,

Vous savez bien que le temps vous compte et vous raconte

Une fois mort, que deviendra le temps, votre temps vivant.

.

Maitriser le temps, même son temps, n’est pas chose facile.

L’homme use de divers artifices pour y parvenir, au mieux :

Le chronomètre, l’horloge en jours, semaines, mois, années !

.

Il est vrai que nous serions perdus sans dates sur calendrier.

Sans : comment se souvenir de son anniversaire de mariage

De la date de son premier amour et de ses suivante, à jour !

.

.

834 – Calligramme

.

Le temps qui passe, m’est compté

Temps qui passe m’est raconté,

En ma mémoire et souvenirs,

Quand occupant ses spires,

Espace, à n’en plus finir :

Si le temps ne se rompt

Mémoire elle confond

Superpose, elle ose.

UNE FORTE

Chaque instant est insaisissable,

File comme un grain de sable,

En l’instant, il vous réjouit,

Au prochain, s’évanouit,

À peine a-t-il dit oui,

Qu’il est déjà fini,

L’innommable,

Improbable.

IMPRESSION

N’oubliez pas, de temps en temps,

De fixer vos souvenirs … fugitifs

Sinon l’oubli devient définitif

Et il n’y a plus rien, d’avant

Qui ne soit que construit

De mémoire infidèle

Qui vous reprend

Pour modèle.

DU TEMPS

Réalité perçue : succession d’images

Toujours réactualisées, amendées,

Différences ténues entr’aperçues

Sont mélangées, superposées,

Imposent visions faussées

D’une vérité toute nue

Livrée en partage

À l’inconnu.

QUI PASSE 

Le monde bouge, le monde change,

Augmentant le temps d’échanges

Avec les autres, avec le milieu,

Et, allant au plus simple jeu

De rôle ou air de maître,

Où il faut apparaître,

Toujours différent

Jamais présent.

NE REPASSE

Le temps d’un rêve qui a mal tourné,

Par le réveil qui sonne  de se lever,

Provoque un cauchemar éveillé

Pour le reste de la journée :

Écoutez son cœur battre

En son intime pensée

Au lieu d’accroître

Belle sérénité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

834 4

.

Évocation

 .

Six pots en empilement représentent

Les six jours de travail de la semaine

Et le dimanche, pour s’en remettre,

Afin de rythmer,  fêter le temps !

.

Un temps, divisé en jours évoquerait

Comme un empilement 

De choses se ressemblant aux détails,

 Événements, près.

 .

Symbolique  

 .

L’être humain est un être

Qui se bat contre l’entropie,

Contre le nivellement et l’usure,

Qui règne en tous systèmes physiques,

Il est bâtisseur, se bat contre le temps,

La pierre est un des matériaux

Qui résiste le plus à l’usure.

.

C’est pour ça qu’on ne retrouve

Qu’empilements de pierres

Des civilisations disparues:

En les construisant, l’humain

Se révolte contre lois de la physique

Comme symbole de la volonté de résister

Aux lois de l’univers et  qui nous régissent!

librenecessite.over-blog.com/article-empilements

 .

Descriptif

.

834 – Une forte impression du temps qui passe 

Alignement central / Titre mots entier / Thème  temps

Forme conique/ Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : empilement / Symbole de fond : temps

.

.

Fond

.

Évocation

.

834 6

.

Un temps, divisé en jours évoquerait

Comme un empilement 

De choses se ressemblant aux détails,

 Événements, près.

Symbolique 

 .

Temps symbolisé par la Rosace,

La Roue, mouvement tournant,

Et par les signes du Zodiaque.

L’horlogerie contemporaine

Tente  d’exorciser  l’angoisse

L’éphémère, sans y parvenir.

.

On dit : la dernière heure tue :

Le temps est limité dans la durée,

Et la distinction la plus sentie d’avec

Le monde de l’Au-delà est celui d’éternel.

.

Les fêtes,  les orgies  rituelles,  les  extases

Sont comme des échappées hors du temps,

Mais qui demeurent dans la vie intérieure.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Empilement correspond à la forme du poème

Et il est rimé par six strophes de huit vers

Et de longueur variable en diminuant

Cependant l’empilement ne figure

Pas le temps de manière forte

Suggère plutôt pulsations

Cycliques, successives.

 .

Visuel

.

.

Impossible arrêter, ralentir le temps

.

Visuels et textuels >> 

833 – Bonheur : être optimiste, non pessimiste

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Si

Pour bonheur :

 Suis optimiste  *  si je vote pour

Je suis pessimiste  B   si je vote contre.

Optimistes res     O   teront discrets

Pessimistes res    N     tent bruyants

Les optimistes  se   H     ront  confiants,

Les pessimistes se  E    ront   méfiants,

Mais dans toute    U   réalité les deux

Se croisent puis   R    se mélangent.

.

Ni dieu  ni di     Ê     able ni ange

Le bonheur est  T     dans milieu,

Dans  tous  dé   R    tachements,

Et sans aucun   E    repliement !

.

Chacun  aura  sa  vision  de  la  vie

Pour tous, chacun de sa propre vie,

Influencée par   * son *  tempérament,

Famille, métier, O  religion P      et société,

Renforcée par   P   le constat    E que ceux qui

Se ressemblent T    tendent   à  se    S   rassembler,

Et finissent    I      par penser choses      S  les mêmes.

Ceux qui     M    sont satisfaits font moins   I   de bruits

Que ceux     I       qui ne le sont pas  en règle    M  générale.

Exemple       S      dans  élection régionale   ou    I   nationale,

Il y aurait      T     ceux, phase avec politique    S      ac-tu-elle.

Gouvernement  E       qui se disent contre,      T  s’abstiennent !

Parfois ces derniers   *       dépassent la       E  moitié de votants

On se pose la question   N   de la repré    *  sentativité des élus,

Leur légitimité, s’ils sont   O   élus   *  avec seulement un tiers

Des voix des votants comme    N      en cas des triangulaires.

.

On  taxera  le  parti   des  abstentionnistes,   et  des  déçus,

De toutes les politiques, tant de la droite  que de gauche.

Lorsqu’ils ne veulent plus lutter,    tant cela les dépasse.

Ça ne changera rien, dès lors, ça ne les concerne plus.

Devenant, ou demeurant des pessimistes invétérés,

En croyant que le bien-être ne dépend que d’eux.

.

Et où trouverait-on les optimistes : parmi ceux

Qui sont satisfaits d’actions, mais, pas qu’eux

Y a ceux s’opposant, pouvoir, qui ont  encore

Quelque espoir de voir situation se modifier

Vers plus grande liberté, égalité, fraternité.

.

***************************************

***************************************

.

Sinon, pourquoi  iraient-ils  voter contre :

Dénonceraient-ils  tous  les abus d’autorité :

Proposeraient-ils quelques autres programmes,

Si ce n’est d’autres manières de gouverner ensemble. 

.

.

Textuel

.

Je suis optimiste, lors je vote pour ; je suis

pessimiste, lors je vote contre ! Optimistes

sont discrets, pessimistes seront bruyants.

Optimistes seront confiants, pessimistes sont

méfiants ! Dans toute réalité, les deux se

croisent, se mélangent : ni dieu ni diable ni

ange ; bonheur est en milieu, dans tout

détachement, sans aucun repliement !  Chacun

a une vision de la vie pour tous et de sa propre

vie. Elle est influencée par son tempérament,

sa famille, son métier, sa religion et la société,

renforcée par le fait que ceux qui se

ressemblent, finissent par se rassembler et

donc penser les mêmes choses. Ceux qui sont

satisfaits, font moins de bruit que ceux qui ne

le sont pas. Exemple : dans l’élection régionale

ou nationale, il y a ceux qui sont en phase avec

la politique actuelle du gouvernement, qui se

disent contre, qui s’abstiennent.  Quand le

nombre de ces derniers dépasse la moitié des

votants, on se pose la question de la

représentativité des élus, de leur légitimité

s’ils sont élus avec un peu plus du tiers des

voix des votants dans le cas de triangulaires.

À l’issue des élections, il y a toujours des

perdants et des gagnants, comme pour un

match de foot ou de rugby, et ce d’autant que

ces derniers s’approchent du grand chelem,

rafle la mise brisant l’équilibre démocratique

entre les pour et les contre. S’il n’en ressort

aucune modification du parti au pouvoir battu

aux élections, les luttes de protestations

reprennent, se poursuivent dans les rues et les

médias. On taxe le parti des abstentionnistes

de déçus de la politique, tant à droite qu’à

gauche. Ils ne veulent plus lutter : ça les

dépasse, ça ne changera rien, ça ne les

concerne plus. Ils sont devenus pessimistes

invétérés en croyant que leur bien-être ne

dépendra d’eux et de leur famille, de leur clan

solidaire, qu’il ne viendra de nulle part

ailleurs, pas d’un gouvernement qui les

défendra, prendra soin d’eux. La fin de « l’État

providence » signe le début de l’avènement de

« l’Individualisme forcené ». Où trouve-t-on les

optimistes ? Parmi ceux qui sont satisfaits des

actions entreprises par le gouvernement.

.

.

Poème

.

Si par suite de mon bonheur,

Je suis optimiste, je vote pour,

Suis pessimiste,  je vote contre.

Optimistes   resteront   discrets,

Pessimistes  resteront  bruyants,

Les optimistes  seront  confiants,

Les pessimistes seront  méfiants,

Mais dans toute réalité les deux

Se croisent puis se mélangent.

.

Ni dieu  ni diable ni ange

Le bonheur est dans milieu,

Dans   tous   détachements,

Et sans aucun repliement !

.

************************

.

Chacun aura  sa vision de la  vie,

Pour tous chacun de sa propre vie,

Influencée  par   son  tempérament,

Famille,  métier, religion  et   société,

Renforcée par le constat  que ceux qui

Se ressemblent tendent à se rassembler,

Ils finissent par penser les mêmes choses.

.

Ceux qui sont satisfaits font moins de bruits

Que ceux qui ne le sont pas  en règle générale :

Exemple dans  élection régionale  ou  nationale,

Il y aurait ceux en  phase avec politique  actuelle.

.

Gouvernement : qui se disent contre, s’abstiennent,

Parfois ces derniers  dépassent  la moitié de votants :

On se pose la question de la représentativité des élus,

Leur légitimité, s’ils sont élus avec seulement un tiers

Des voix des votants,  comme  en cas des triangulaires.

.

On  taxera le parti  des  abstentionnistes, et  des  déçus,

De toutes les politiques tant de la droite que de gauche,

Lorsqu’ils ne veulent plus lutter,  tant cela les dépasse.

Ça ne changera rien, dès lors, ça ne les concerne plus.

Devenant, ou demeurant des pessimistes invétérés,

En croyant que le bien-être ne dépend que d’eux.

.

Mais où trouverait-on les optimistes parmi ceux

Qui sont satisfaits d’actions, mais … pas qu’eux

Y a ceux s’opposant au pouvoir qui ont encore

Quelque espoir de voir situation se modifier

Vers plus grande liberté, égalité, fraternité.

.

Sinon, pourquoi  iraient-ils  voter contre :

Dénonceraient-ils  tous  les abus d’autorité :

Proposeraient-ils quelques autres programmes,

Si ce n’est d’autres manières de gouverner ensemble

.

.

Extension 

.

Ceux qui s’opposent au Pouvoir ont

Espoir de voir la situation se modifier

En allant vers une  plus grande  égalité,

Sinon, pourquoi  iraient-ils voter  contre,

Pourquoi dénonceraient-ils abus d’autorité,

Pourquoi proposeraient-ils autre programme,

Ou une autre manière de gouverner ensemble ?

L’optimisme se situe davantage dans la lutte

Et l’action correctrice que dans l’accord

Avec son propre enrichissement.

Ils ont quelque chose à gagner,

Les pessimistes ont tout à perdre.

Perdre, gagner, aurait quelque chose

À voir avec son  sentiment de bien-être !

.

Les optimistes votent en fonction de leur avenir,

Et les pessimistes votent en fonction de leur passé

Ceux, n’ayant confiance en personne, s’abstiennent,

Et puis ceux qui veulent le «statu quo» votent blanc.

Si certains disent qu’ils n’en ont que faire d’aller voter

Les mêmes le réclamerait comme droit sous dictature :

Vrai que le vote sert souvent à couper un pays, en deux !

 .

En environnement instable, fragile, complexe

L’optimisme n’a plus droit de cité : pessimisme

Or ce dernier est comme poison insoupçonnable,

Empêche de construire, d’aller de l’avant, sourire.

.

Cela dit, tant qu’on ne nous empêche  de travailler,

De consommer,  de voyager,   se distraire,  de créer,

On peut établir  conditions  de  son  propre bonheur

Qu’on estimera acceptable, responsable… agréable !

.

En réalité, chacun  se fait une idée  de son bonheur,

L’un le mettra, à tort ou à raison, accumuler argent

L’autre dans les enfants, la famille, la communauté

L’autre dans la réalisation de lui-même, et projets.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une poterie ou autre récipient,

Ou alors une lampe tempête 

Sinon un simple pion échiquier

.

833 4

.

Lampe tempête est une ressource rassurante

Qui peut donner meilleure humeur

À ceux étant perdus dans le noir en plein désarroi

Et se mettant à en broyer, pessimistes.

.

La même lampe, allumée ou éteinte correspond

À  deux  états  mentaux, de conscience, opposés,

Tant et si bien que forme correspondra au fond.

 .

Symbolique

 .

La lumière est le symbole

De la connaissance,

L’on apprend de jour en jour

À mieux se connaître,

Évolue grâce aux informations

Si la lampe est éteinte, tensions

Du moment  en  sa vie, familiale,

Professionnelle et vie de couple

Fatiguent psychologiquement

Font ressortir de la colère

Ou bien de la tristesse.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/lampe

 .

Descriptif

 .

833 – Bonheur d’être optimiste, non pessimiste  

Alignement central / Titre  Droit cercle / Thème  humeur

Forme courbe / Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : pion

.

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

833 6

.

Optimiste, la lampe reste allumée ;

 Pessimiste, elle s’éteint :

Optimiste, elle reste toujours allumée

Y compris en pleine tempête.

.

Symbolique 

Dans son acceptation populaire,

Une personne optimiste est décrite

Comme quelqu’un qui a tendance à voir

De préférence …  «le bon côté des choses».

L’optimisme est le contraire du pessimisme.

L’optimisme est un sentiment positif

En tant que moteur de l’initiative.

.

.

Mais  suroptimisme, surconfiance,

Reste un biais cognitif et émotionnel,

Conduit à des prévisions hasardeuses,

Que ce soit par un excès de confiance

Ou des comportements dangereux.

Modifié, source : Wikipédia

.

Fond/forme 

 .

Par rapport à l’avenir, au bien-être, au pouvoir

Certains se deviennent ou demeurent optimistes,

Lors d’autres sont fondamentalement pessimistes.

.

L’égalité, la liberté restent idéaux inatteignables

Et de toute façon optimiste ou bien pessimiste

Ça ne changera rien à la réalité, seulement

Au bonheur ou au malheur… de vivre !

.

Optimiste et pessimiste est question d’intensité

Et pourquoi pas autant de lumières que… d’humeurs

En vers libres on peut varier pour être l’un ou l’autre

Tant et si bien optimiste, pessimiste sont deux visages

Se regardant l’un et l’autre comme deux  faux frères.

.

Un optimisme continu, et voire inébranlable, des uns

Peut devenir quelque peu objet, voire sujet, de drogue.

Le bonheur en pilule, artificiel, risque de se tourner vite

Pessimisme jusqu’à une forme dépressive mélancolique.

.

.

Visuel 

.

833 1

.

Oui, nous pouvons : impression

d’avoir déjà entendu cela

.

833 2

.

mais ce n’est pas lié au vote

 d’un nouveau président français,

.

833 3

.

car tant vrai que voter pour lui,

c’est lui faire prendre un risque.

.

.

Trois verres : plein, à moitié, et vide

chacun peut y projeter ce qu’il veut.

.

.

Épilogue 

 .

histoire à rédiger et à raconter

 

.

 Visuels et textuels >>

832 – Bonheur : accessible, repérable, palpable

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Bonheur, tout le mon         B         de le désire,

Tout le monde, après      O     lui, soupire.

Certains sont proches   N    des délires,

Autre consiste à évi    H   ter le pire.

 Réalité, subjective     E    s’il en est,

Au point que de le    U    qualifier

D’un dictionnaire    R   dit fiable

Ne s’aventure à le     *      borner.

Le mien, le tien, ou     le nôtre

Pour quel bonheur   C     collectif

Pourrait satisfaire    C      chacun,

En pain, en amour    E     en argent,

Si ce n’est que plai   S    sir, moment,

Qui ne dure qu’es    S   pace ou instant

Sans  assurances      I    renouvellements.

Par ailleurs et en        B    parlant de bonheur,

Il y en aurait  tant           L         et tant de différents,

Qu’il nous serait  im             E           possible  de le qualifier

Pour tout un chacun               *                tant chacun a le sien,

Qu’il définit lui-même               *                ultime état à atteindre

Et à bien conserver le              plus                   longtemps possible.

On en distingue                         des                  contraires : bonheur

 «Être allongé                            sur une                           plage au soleil

Avec une belle                        créature                        à mon côté »,

N’a rien de à                        voir, premier                     abord, avec

«Me sentir libéré                  du poids des                        contraintes

Du corps, dériver                 mon âme                  au grand jour».

Le bonheur extérieur              et le                 bonheur intérieur,

Est état de circonstance             *             ou état de conscience.

Philosophes, psychologues        *            romanciers et  poètes,

Ont chacun, dissertés sur         R        bonheur, son accession.

Aucun  économiste, socio        E      logue, politicien ne vous

Le promet car il est pour        P      eux hors de leur portée.

Tout juste s’ils avancent        É      un bien-être physique,

Confort matériel, cons         R       tituant  le fondement

De la normalité, en no        A       tre société  moderne

Les seuls points com             muns  et repérables,

Font que le bonheur         L     reste assez subjectif

Qu’il ne dure jamais       E           très longtemps.

Bonheur : sorte de        *        point d’équilibre

Qui nous convient        P          qui nous ravit,

Sans trop savoir         A             si c’est bien

De lui,  plaisir            L           qu’il s’agit :

Souvent, une            P          fois repéré,

Et c’est par             A            l’absence,

Le manque            B            ambiant,

Qu’il ne fera          L     chaque  jour

 Voire absent       E   en tous jours.

.

.

Textuel  

.

Le bonheur, tout le monde le désire, tout le

monde, après lui, soupire. Certains sont

proches du délire, d’autres consistent à éviter

le pire ! Réalité subjective, au point que de le

qualifier, aucun dictionnaire, fiable, ne

s’aventure à le borner. Le mien, le tien, le

nôtre : quel bonheur, collectif, peut satisfaire

chacun, en pain, amour, argent : ce n’est que

plaisir, moment, qui ne dure qu’espace

d’instant, sans assurance de renouvellement !

En parlant de bonheur, il y en a tant de

différents qu’il est impossible de le qualifier

pour tout un chacun, car chacun a le sien, qu’il

s’est défini lui-même ultime état à atteindre,

conserver le plus longtemps possible. On en

distingue deux contraires : le bonheur « être

allongé sur une plage au soleil avec une belle

créature à mon côté », n’a rien de commun

avec : « me sentir libéré du poids des

contraintes de mon corps et laisser dériver

mon âme au grand jour ». Bonheur extérieur

et bonheur intérieur sont état de circonstance

et état de conscience. Les philosophes,

psychologues, romanciers, poètes, ont chacun

disserté sur le bonheur et son accession.

Aucun économiste, sociologue, politicien ne

vous le promet car il est hors de leur portée.

Tout juste s’ils avancent un bien-être physique

dans un confort matériel constituant une sorte

de normalité dans un type de société moderne.

Points communs, repérables : tous admettent

que le bonheur est de nature subjective et ne

dure pas dans le temps. C’est une sorte de

point d’équilibre entre état intérieur et action

extérieure qui nous convient et nous ravit,

sans trop savoir si c’est bien de lui qu’il s’agit :

souvent, une fois repéré, c’est par son absence

et son manque ambiant qu’il se fait jour. En de

rares occasions, ce dernier se rend palpable en

provoquant une sorte de mélancolie de l’âme

amorçant sa venue, persistant sa retenue,

inquiétant sa mise à nu. On est sur un nuage,

comme si le bonheur était une élévation, une

contemplation d’ordre mystique.

.

.

Poème

.

Bonheur, tout le monde le désire,

Tout le monde, après  lui, soupire,

Certains sont proches  des délires,

Autres consistent à éviter le pire.

.

Réalité, subjective, s’il en est,

Au point que  de  le qualifier

D’un dictionnaire,  dit fiable,

Ne s’aventure pas à le borner.

.

Le mien, le tien, ou  le nôtre

Mais quel bonheur collectif,

Pourrait   satisfaire   chacun,

En pain, en amour, en argent,

Si ce n’est que, plaisir, moment,

Qui ne dure qu’espace ou instant,

Sans  assurance de renouvellement.

.

Par ailleurs et en parlant de bonheur,

Il y en aurait, tant  et tant de différents,

Qu’il nous est  impossible  de le qualifier,

Pour tout un chacun, tant chacun  a le sien,

Qu’il définit lui-même ultime état à atteindre

Et à bien conserver le plus longtemps possible.

.

*********************************

.

On distingue contraires : bonheur

«Être allongé sur une plage au soleil

Avec une belle créature,   à mes côtés »,

N’aura rien à  voir, premier abord, avec

«Me sentir libéré du poids  des contraintes

Du corps, dériver mon âme, au grand jour».

Le bonheur extérieur et le bonheur intérieur,

Est état de circonstance ou état de conscience.

.

Philosophes, psychologues romanciers et  poètes,

Ont chacun, dissertés sur bonheur, son accession.

Aucun  économiste, sociologue, politicien ne vous

Le promet car il est pour eux hors de leur portée.

.

Tout juste s’ils avancent un bien-être physique,

Confort matériel,  constituant   le  fondement

De la normalité, en  notre société  moderne

Les seuls points  communs  et  repérables,

Font que le bonheur est plutôt subjectif

Qu’il ne dure, jamais, très longtemps.

.

Bonheur, sorte de point d’équilibre

Qui nous convient qui nous ravit,

Sans trop savoir si : c’est bien

De lui ou plaisir qu’il s’agit,

Souvent, une fois repéré,

Tant c’est par l’absence,

Ou le manque ambiant,

Qu’il ne sera chaque jour

Voire absent, en tous jours.

.

.

Extension

.

Qui peut prétendre que l’homme

Connait des instants de bonheur.

Les animaux  n’y ont-ils pas droit,

Parce qu’ils n’en ont pas conscience

Le bonheur serait  quand l’on accepte

Ce que l’on est pour soi, qu’on fait taire

Les désirs parasites qui nous encombrent,

Pour se focaliser sur ce qui compte pour nous.

Pour certaines sociétés, le bonheur  est  déviation

D’esprit privilégiant l’ego aux dépens  communauté.

Il est banni, on ne peut que l’acquérir seul et le cacher.

A bien observer, le bonheur se lit sur le visage des gens.

Il sera plus difficile de le masquer chez les occidentaux,

Qui viennent afficher bien davantage que les asiatiques

La profondeur et la qualité  de leurs états émotionnels.

En tous cas, le regard, le sourire et la posture du corps

Constituent des signes simples et rapides, à décoder !

.

Le bonheur, on le sait quand il est parti

Et cela beaucoup plus que quand il arrive.

Il survient, discret, avec supplément d’âme :

Lors soudain, il n’est plus là, il crée un manque

On cherche en vain à le reproduire, faire revenir !

Mais comme on ne sait exactement de quoi il est fait,

On a beau se mettre en le même état, c’est peine perdue.

.

Si le bonheur se crée par auto stimulation,

Voire par auto suggestion : cela se saurait

Et tout le monde, toujours, le pratiquerait.

Ça ne marche ainsi, faut se faire à la raison

.

La raison serait qu’on ne pourra le maitriser,

Comme la météo en dépit de toutes prévisions,

Il s’en va et il s’en vient, personne ne le retient :

On le cherche sans trouver, trouve sans chercher !

.

Parait que certains seront jugés inaptes au bonheur

On a beau les combler de tout, par tous : rien n’y fait

Le malheur est chevillé au corps comme double peau

À peine sentent-ils le parfum du bonheur : évanoui !

.

Pourtant les enfants ont leur lot de petits bonheurs

Accessibles, repérables, palpables, en sus adorables,

Certains disent qu’enfance  devrait durer vie entière,

N’est pas Peter Pan qui veut et la  société y veillerait.

.

.

Forme

.

.

.

Évocation

.

La forme d’un grand vase à fleurs

Avec une grande réserve et ouverture

Comme un bonheur du jour… amour,

 .

832 4

.

Vase avec des fleurs évoque assez bien le bonheur

Tout au moins, bonheur de l’admirer

Surtout quand on dessine, imprime un cœur sur lui

Comme pour l’appeler de ses vœux !

.

Que le bonheur puisse prendre la forme …  d’un vase :

Il est à même de toutes les formes qu’il veut, qu’on veut

Dès lors la forme rejoint, ici, et parmi d’autres, le fond.

 .

Symbolique  

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

.

S’emparer  d’un vase, c’est conquérir

Un trésor, briser un vase, c’est anéantir

Par le mépris, le trésor qu’il représente.

.

Le vase alchimique, vase hermétique

Signifient toujours lieu en lequel

Les merveilles s’opèrent ;

C’est le sein maternel,

L’utérus dans lequel

Nouvelle vie se forme.

.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses

.

Descriptif

 .

832 – Bonheur accessible, repérable, palpable 

Alignement central / Titre  droit / Thème   bonheur

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : bonheur

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

832 6

.

Bonheur n’est ni un contenant ni contenu,

Fer à cheval de chance

C’est la raison pour laquelle il ne se mesure,

Il ne se manipule pas.

.

Symbolique 

 .

Le fer  à cheval  est                   considéré    comme

Un objet ayant vertu                  de   porte-bonheur.

Cette vertu légendaire            vient sans doute du fait

Qu’un fer à cheval égaré  était revendu au  forgeron

Et permettait ainsi d’en récolter quelques espèces

Sonnantes et trébuchantes.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Le fer à cheval est un objet et symbole porte-bonheur

Il y en a d’autres avec tous les bijoux, colliers, talismans

Mais notre bonheur nous vient plus souvent de l’intérieur

Et il ne dure que quelques instants, se diluera dans le temps.

.

Quant à savoir qui est heureux et qui ne l’est pas, au visage

Des fois, celui qui est heureux ne le sachant même pas

Que ferait-il pour l’exprimer au monde à son insu !

Le bonheur, on aimerait bien l’enfermer dans un vase

Histoire  qu’il dure  un peu, de le garder  auprès de soi,

.

Mais comme il ne peut se rimer de manière contrainte.

Le fait qu’il demeure libre nous empêcherait de le fixer.

Le bonheur est alors le fond qui échappe à toute forme

Qu’on pourrait définir et tenir personnel ou universel..

.

Il y a au moins dix, voire plus, définitions du bonheur

Plutôt que de chercher à le traquer et voire l’enfermer,

Il suffira de le vivre, quand il est là, tout simplement !

.

.

Visuel 

.

832 1

.

Un bonheur, tout simple,

se lit sur la figure de tout enfant,

.

832 2

.

qu’il rapporte et ou qu’il pointe,

le plus souvent, par un smiley,

.

832 3

.

à croire il suffit de le dire, l’écrire,

montrer, pour le croire arrivé !

.

.

Soyons heureux en attendant Goddot

ou du moins un moment de bonheur.

.

.

Épilogue

.

Disserter sur le bonheur

Disserter sur son accessibilité

Disserter sur son observation externe,

Ne sont rien autre pour certains : temps perdu

.

Le bonheur, tout comme l’amour, comme la liberté,

N’appartient à personne et en même temps à chacun

Le bonheur parce que je le vaux bien reste à acquérir

Le bonheur parce que je le mérite bien reste à chérir.

.

Bien des gens confondent souvent bonheur et chance

Gagner au Loto leur procurerait le bonheur suprême,

Lors on s’aperçoit qu’il ne durera pas très longtemps,

L’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue un peu.

.

Vous pouvez emporter avec vous l’argent sur une ile,

Si elle est déserte et non reliée, ne vous servira à rien

Et, pas davantage, emporter un gramme de bonheur,

Il faudra en  construire un autre sur place, différent,

C’est ce que dit l’ermite ou l’explorateur impénitent.

.

Quoiqu’il en soit, il ne se vit  qu’au moment présent,

Tant il est susceptible de disparaitre à tout instant :

Quand il survient profitez-en comme le beau temps.

Certains affirment qu’on n’en prendrait conscience

Que par le bruit qu’il produit en fermant sa porte.

.

Disserter sur le bonheur, c’est ce que je fais,

Cela ne l’attire ni ne l’empêche nullement,

Je me prépare à l’accueillir pleinement :

Suivez ou pas conseil, je ne fais exprès. 

.

Visuels et textuels >>

 

831 – Monde : merveilleux, logique, absurde (II)

Visuels et textuels >> 

.

Calligramme

.

MONDE

 .

Privilégiant logique

Homme se rassure,

Mais il se fourvoie,

Car tant l’absurde,

Que le merveilleux,

Font bien partie de

L’existence, réalité.

Inconscient non-dit

 Esprit, sont données,

Fonction du cerveau,

Qu’on ne peut ignorer

Ni  jeter à   la poubelle

Pour croire   que  la vie

Est  plus ou moins belle,

Selon que  l’on  privilégie

Belles  valeurs   humaines,

Ou apparences mondaines.

.

   MERVEILLEUX, LOGIQUE, ABSURDE

 .

Cela parait tout à fait normal lors l’homme dispose

D’un cerveau gauche, pour la commande  physique,

Et d’un cerveau droit pour la pensée métaphysique.

Mais ce n’est, d’ailleurs, qu’en combinant  les deux

Qu’il parviendra à progresser bien au-delà  d’eux.

De ce fait, de voir au-delà, et à l’intérieur de soi

Devient tout aussi important que voir devant

Par la dénomination, la représentation,

Conceptualisation de toutes choses.

L’homme est  l’être, à la fois,

Merveilleux et absurde

Alors il serait

Dommage

 De lui faire

Perdre  son

Bel imaginaire,

Son libre arbitre, arbitraire

Pour le soustraire la folie qui le nourrit.

Savoir qu’on existe : privilège accordé à l’homme !

Par qui : par un Dieu, par la Nature ou par Lui-même !

Notre conscience n’aide pas à nous définir notre finalité !

Dès lors, il est logique qu’on pense  qu’elle vient d’ailleurs,

Naissance d’Univers, à l’origine : merveilleux  et absurde !

Le Merveilleux, avec logique, même l’absurde, se côtoient,

Tantôt s’opposent, se complètent, par leur vue synthétique

De ce qui constitue la vie, lors  c’est une vraie dialectique :

Et elle  vaut bien d’autres synthèses, antithèses, synthèses.

.

.

Textuel  

En privilégiant uniquement la logique,

l’homme se rassure et se fourvoie, lors

l’absurde et le merveilleux font partie de

l’existence de la réalité, comme inconscient,

non-dit, en esprit, sont données en

fonctionnement du cerveau et que l’on ne peut

ignorer, jeter à poubelle,  pour croire que la vie

sera plus ou moins belle selon que l’on

privilégie les valeurs humaines ou d’apparence

mondaine. Fortune de milliardaire parait

merveilleuse, mais en réalité, elle est

humainement absurde : à trop vouloir l’un,

l’on finit dans l’autre ! C’est normal chez

l’homme à partir du moment où il dispose,

non pas d’un cerveau mais de deux : un

cerveau gauche pour la physique, un cerveau

droit pour la métaphysique. Ce n’est d’ailleurs

qu’en combinant les deux qu’il parvient à

progresser. Voir au-delà, et à l’intérieur de soi,

est aussi important que de voir devant et à

l’extérieur du monde qui nous entoure, par la

dénomination, la représentation, la

conceptualisation des choses. Les lois

psychiques obéissent-elles aux lois physiques :

j’en doute et c’est ce doute qui me fait dire si

j’existe vraiment comme autre chose qu’une

chose qui ne sait pas qu’elle existe. Savoir

qu’on existe est le seul privilège accordé à

l’homme mais par qui : par un Dieu, par la

Nature ou par Lui-même, allez savoir ! Notre

conscience n’aide pas à nous définir une

finalité. Logique qu’on pense qu’elle vient

d’ailleurs : du merveilleux, de l’absurde.

Le merveilleux, la logique et l’absurde se

côtoient, s’opposent, se complètent pour avoir

une vue synthétique de ce qui constitue la vie.

Dialectique qui vaut bien l’autre : thèse,

antithèse et synthèse qui veut ramener

merveilleux et absurde vers  logique mais qui

ne le peut parce qu’il lui échappe par bien des

côtés.

.

.

Poème

.

Privilégiant logique

Homme se rassure,

Mais il se fourvoie,

Car tant l’absurde,

Que le merveilleux,

Font bien partie de

L’existence, réalité.

.

Inconscient, non-dit

Esprit, sont données,

Fonction  du cerveau,

Qu’on ne peut ignorer

Ni  jeter à   la poubelle

Pour croire   que  la vie

Est  plus ou moins belle,

Selon que  l’on  privilégie

Belles  valeurs   humaines,

Ou apparences mondaines.

.

****************************

.

Cela parait tout à fait normal lors l’homme dispose

D’un cerveau gauche, pour la commande  physique,

Et d’un cerveau droit pour la pensée métaphysique.

Mais ce n’est d’ailleurs, qu’en combinant  les deux

Qu’il parviendra à progresser, bien au-delà d’eux.

.

De ce fait, de voir au-delà, et à l’intérieur de soi,

Devient tout aussi important que voir devant,

Par la dénomination, la représentation,

Conceptualisation de toutes choses.

.

*************************

.

L’homme est à la fois,

Merveilleux  et  absurde

Alors il serait bien dommage

Lui faire perdre son imaginaire,

Son libre arbitre, même  arbitraire

Pour le soustraire à folie qui le nourrit.

.

Savoir qu’on existe : un privilège accordé à l’homme !

Par qui : par un Dieu, par la Nature voire par Lui-même !

Notre conscience ne nous aide pas à définir notre finalité !

Dès lors, il est logique qu’on pense qu’elle vient d’ailleurs !

Naissance d’Univers, à l’origine : merveilleux  et absurde !

.

Le Merveilleux, avec logique, même l’absurde, se côtoient,

Tantôt s’opposent, se complètent par leur vue synthétique

De ce qui constitue la vie : lors  c’est une vraie dialectique

Et elle  vaut bien d’autres synthèses, antithèses, synthèses.

.

.

Extension

.

Pour sûr : de n’être à vivre que dans le merveilleux

Ou, dans l’absurde, peut vous créer…des difficultés

Lors vous êtes en relation avec d’autres personnes

Qui se prétendent des plus entièrement logiques.

Regardant de près leur vie de tous les jours,

Ils ne le sont pas, et ils ne le peuvent :

Sentiment,  émotion, sensation

Échappent à la logique pure

D’une machine … sans âme.

L’homme est un être, à la fois

Merveilleux et absurde et il serait

Dommage de perdre son imaginaire,

Son libre arbitre et voire son arbitraire,

Pour le soustraire à sa folie qui le nourrit !

.

Ah, la poésie, on l’ignore, on la snobe, mais on y revient, toujours :

Pas seulement celle des mots, des créateurs, celle de chacun de nous

Difficile de la trouver en la : mécanique, informatique, mathématique,

Même s’il y en a davantage dans les magasins d’habillements, beauté :

Rien ne vaudra d’être assis pied d’un arbre pour la lire, pour la créer.

.

Qu’il soit merveilleux, logique ou absurde :

L’essentiel pour système est de consommer

Peu importe  quoi, comment, et  pourquoi,

Y compris même de manière inconsciente.

.

En jonglant entre salaires, entrées, crédits

Impôts, contributions, primes, et cadeaux

Absurde de vivre au-dessus de ses moyens

Mais la logique du système : merveilleux !

.

Temps passe ainsi sans qu’on ait le temps

De faire, de vivre, de penser à autre chose

Comme écrire ou lire un poème  d’amour,

Qui fait du bien à l’âme et autant autour.

.

De la mesure avant toute chose : pour ça

La logique est un point central de repère

Incursion en merveilleux  et  en absurde

Nous distrait de la condition de mortel !

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un calice ou voire un ciboire,

Si ce n’est sablier  ou  clepsydre,

 Fontaine bien sûr,  quoi d’autre,

.

.

Il s’agit d’une fontaine mais, supposons

Qu’il s’agit d’une coupe :

Le haut en corolle serait le conscient ;

 le pied, serait  le subconscient.

.

La forme se rapproche du fond dans la mesure où

Fontaine et diabolo sont tous deux objets logiques

L’un fournira de l’eau, l’autre un exercice sportif,

 .

 .

Symbolique 

 .

Notre  monde  dit

Moderne a, souvent, 

Tendance à oublier  la

Composante   de  la  vie

Aussi essentielle que l’eau

Déploie tout un imaginaire

Évoquant poétique de l’eau.

.

La fontaine constitue élément du décor

Inscrit dans le pittoresque d’un village et,

En conséquence, de première importance

Dans sa mise en valeur et son attrait

Touristique, en partie intégrante

Du charme qu’un tel bourg

Exerce aux yeux de ses habitants.

.

Descriptif

.

831 – Monde merveilleux, logique, absurde (II) 

Alignement central / Titre  intercalé / Thème Temps

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : fontaine / Symbole de fond : diabolo

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

Il s’agit d’un diabolo mais, supposons

Qu’il s’agit de double coupe :

La coupe du haut serait le conscient ;

 Du bas, serait  le subconscient

 .

Symbolique

 .

Les diabolos semblent s’être

Multipliés en s’empilant

Et leurs variations

De couleurs

Procurent

L’effet

D’un

Tableau,

La chose merveilleuse

Est que l’on peut faire sauter

Son diabolo d’une corde à l’autre ;

La plus logique,  faire rouler sur la corde ;

La plus absurde, la faire tomber et bêtement !

 .

Fond/forme 

 .

Deux diabolos collés feront un objet merveilleux

À imaginer, à regarder mais absurde à manipuler

Est-ce la façon de rendre logique ce qui ne l’est pas

En doublant la réalité par sa  fausse représentation.

.

Je ne sais pas mais il me parait important d’y songer

Il en est de même lors libre arbitre devient arbitraire,

Et si tout est ainsi, le merveilleux en devient absurde.

.

Un diabolo ressemblerait à un ciboire au pied évasé

Et de cette façon, il serait parfaitement réversible :

Le haut sera libre tandis que le bas sera contraint

Tant et si bien qu’il ne rime qu’à demi avec ami.

.

Fontaine est, par nature, chose merveilleuse

Rien ne nous dit que son eu l’est tout autant,

Elle peut être boueuse, sableuse, polluée

Et lors la magnifier devient absurde.

.

.

Visuel 

.

831 1

.

Dans ma tête, j’aurais, parait-il,

des pensées des plus automatiques,

.

831 2

.

qui me pousseraient à consommer

de tout, et en biens, outre mesure,

 .

.

alors que je serais si bien à lire

un tel poème au pied de quel qu’arbre.

.

.

De transformer paradoxe en oxymoron

si ce n’est l’inverse, est logique !

.

.

Épilogue

 .

histoire  à rédiger et à raconter

 .

Visuels et textuels >> 

.

830 – Monde: merveilleux, logique, absurde (I)

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Le Monde de notre enfance

Tire vers  le  merveilleux,

Lors  celui  des adultes

Vers plus de logique,

Lors celui de vieux

Vire à l’absurde !

Donc, en principe,

On ne devrait jamais

Sentir les trois à la fois,

Sous peine de devenir fou

De tomber à terre à genoux

Lors si le monde est  ainsi.

Comment être, si l’on fuit,

Une des représentations

Tant les trois font une,

Les trois, opportunes.

.

  Dans le Monde en       lequel nous vivions,

  Nous vivons à la             O   fois ou pour une part

  En merveilleux, en          N    logique, en absurde !

   Chacun a droit de se         D          voir comme il veut,

   Mais ça ne changera           E            rien à leurs réalités

 Qui nous échappent             *            en totalité, presque

Car nous ne connaissons    M          pas matière sombre

Qui représente soixante       E            pour cent d’univers

On peut dire autant d’in       R       conscient en homme

Le côté merveilleux, se               traduit souvent par

Conscience un peu floue         que nous en avons :

N’est-ce pas déjà génial       d’entrevoir, de voir

De comprendre, du     L     moins, en partie

Toute la belle mé      L    canique céleste

De repousser       E       sans cesse,

Nos limites        U    psychiques

Ou notre cô        té logique,

Se traduit en     *   découverte,

Raisonnement    scientifique,

 Expérience, cons     tituant trésor

Des savoirs, des     G   connaissances

Si ce  n’est  de  lois   I  qui s’accumulent

Que nous remettons  Q    sans cesse à jour,

Pour expliquer  les        U     fonctionnements,

Nous aident faire recu   E      ler limite inconnu.

Le côté absurde se révèle *     à travers le non-sens

De toute construction       A    aveugle de tel Univers

Qui s’étend depuis le Big    B    Bang en un vide sidéral

Sans raison, but apparent   S  en tous cas étant connus.

Il en est de même de notre  U  vie lors elle s’achève pour

Redevenir une matière          R    vide de ses programmes,

Vide de sa mémoire ou          D     de sa lumière intérieure.

        Absurde l’emporte sur         E    merveilleux et merveilleux.  

.

.

Textuel

.

Monde de notre enfance tire vers  merveilleux

lors celui des adultes, vers plus de logique, lors

celui des vieux, vire à l’absurde. On ne devrait

pas sentir les trois à la fois, sous peine devenir

fou. Si le monde est ainsi, comment être si l’on

fuit une de ses représentations tant les trois

font une, tant opportunes. L’univers et le

monde dans lequel nous sommes et nous

vivons, sont, à la fois et pour une part,

merveilleux, logiques et absurdes. Chacun a le

droit de les voir comme il veut, ça ne changera

rien à leurs réalités qui nous échappent car

nous ne connaissons pas la matière sombre

qui représente soixante-dix pour cent de

l’univers et l’on peut en dire autant de

l’inconscient chez l’homme. Dont acte, il nous

reste encore beaucoup à faire et à comprendre.

Le côté merveilleux se traduit déjà par la

conscience que nous en avons : n’est-ce pas

génial de voir et comprendre en partie la

mécanique céleste et de repousser sans cesse

nos limites tant physiques que psychiques.

Notre intelligence nous y invite et notre

imagination nous y lévite. Il suffit de regarder,

la nuit, la Voie lactée, la Lune et toutes les

Constellations à mesurer incommensurable

espace, multiplié  au carré par l’infini qui,

s’étend depuis le fameux Bib Bang.

Le côté logique se traduit en nos découvertes,

expérience et raisonnements scientifiques

constituant un trésor de connaissances et lois

qui s’accumulent, qui se mettent à jour, qui

nous expliquent le fonctionnement des

machines qui nous entourent et nous aident à

progresser dans d’autres explorations aux

limites de l’inconnu. Pour autant il n’est pas

sans danger car il nous menace autant dans

notre territoire ou notre santé ou notre

intégrité mais il faut poursuivre. Le côté

absurde se révèle à travers le non-sens de

toute cette construction aveugle de l’Univers

qui s’étend, depuis le Big Bang dans le vide

sidéral sans raison et sans but apparents, en

tous cas connus. Il en est de même de notre

vie qui s’achève pour redevenir matière, vide

de son programme, de sa mémoire et de sa

lumière intérieure. Absurde l’emporte sur

merveilleux, logique.

.

.

Poème

 .

Le Monde de notre enfance

Tire vers  le  merveilleux,

Lors  celui  des adultes

Vers plus de logique,

Lors celui de vieux

Vire à l’absurde !

Donc, en principe,

On ne devrait jamais

Sentir les trois à la fois,

Sous peine de devenir fou

De tomber à terre à genoux

Lors si le Monde est  ainsi,

Comment être, si l’on fuit,

Une des représentations

Tant  les trois font une,

Les trois, opportunes.

.

*********************

.

Dans le Monde en lequel nous vivions,

Nous vivons à la fois  ou pour une part

En merveilleux, en logique, en absurde.

Chacun a droit de se voir  comme il veut,

Mais  ça ne changera rien  à leurs réalités

Qui nous échappent en totalité ou presque

Nous ne connaissons pas la matière sombre

Qui représente soixante pour cent d’Univers,

On peut dire autant d’inconscient en homme.

.

Le côté merveilleux, se traduit, souvent, par

Conscience un peu floue que nous en avons :

N’est-ce pas déjà génial d’entrevoir, de voir

De comprendre, du moins, en partie

Toute la belle mécanique céleste

De repousser, sans cesse,

Nos  limites  psychiques

Tant  notre  côté  logique,

Se traduit par découvertes,

Raisonnements scientifiques.

.

Expériences constituant trésor

Des savoirs,    des connaissances

Si ce n’est de lois qui s’accumulent

Que nous remettons sans cesse à jour

Pour expliquer   leurs  fonctionnements,

Nous aident à faire reculer limite inconnu.

.

Le côté absurde se révèle à travers le non-sens

De toute construction, aveugle, d’un tel Univers

Qui s’étend depuis le Big Bang, en un vide sidéral,

Sans raison, but apparent en tous cas, étant connus.

.

Il en est de même de notre vie lors elle s’achève pour

Redevenir  une matière, vidée  de ses programmes,

Vidée de sa mémoire et de sa lumière intérieure :

Absurde l’emporte sur merveilleux et logique.  

.

.

Extension 

.

Et dieu merci, car le merveilleux est

Au-delà de la réalité et l’absurde en deçà,

Mais ils nous apprennent bien qu’il existe

Des univers parallèles dont on ne peut

Se séparer, et même au XXI° siècle,

Des croyances, déclarées infondées,

Continuent à diriger, conditionner,

Bien des esprits, humains, éclairés,

Y compris chez les …  scientifiques,

Et pas seulement  chez les religieux,

Dogmatiques au non-sens pratique !

.

Comment ces trois termes contradictoires peuvent-ils cohabiter.

Il est vrai  l’on fait, déjà par le passé, sont issus de notre Histoire.

Mais à les mettre ensemble et en même temps on  peine à y croire

L’absurde, d’aujourd’hui, nous est illustré  par  le  Brexit, anglais ;

La logique, par l’Allemagne qui produit tout, et, rationnellement ;

Le merveilleux est le tourisme de  France mais sans conte de fées.

L’avenir, en futur proche, nous offrira peut-être  les trois à la fois.

 .

Mais comment pourrait-on être les trois à la fois,

Si tout est merveilleux rien n’a voir avec logique

Si tout est logique, encore moins avec l’absurde

Mais on peut passer de l’un à l’autre, successif.

 

Au bout d’un certain temps, d’un temps certain,

On finira bien par se faire des nœuds dans la tête

Ça n’aide pas à comprendre, interpréter le monde

Pourtant chacune des composantes  en fait partie.

 

On ne peut vivre, en permanence, en Absurdistan :

Tout deviendrait égal et rien n’aurait plus de sens

De croire que tout se doit d’être logique est faux ;

Reste le merveilleux, tant qu’il dure et on y croit.

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un sablier, surmonté d’un vase

Un calice  voire  même un ciboire,

Mais on pourrait voir un diabolo !

.

.

Un sablier rempli de sable, comme son nom l’évoque

Qu’on renverse pour mesurer un temps donné

Et qu’on associe souvent à la durée de la vie humaine

Comme la bougie, le fil et autres symboles.

 .

Rien ne rime avec paix, globalité, égalité,

Mais le fond fait que les formes se font face

 .

Symbolique   

 .

Le sablier  est le plus communément

Symbole du temps et de la mort :

Le sable qui s’écoule et mesure

La durée suggère en effet le

Temps  sous  son  aspect

Irréversible et fatal,

Comme un lent ou

Rapide glissement

Inexorable que rien

Ne peut retenir et dont

Personne ne peut annuler

Les échéances lors la stérilité

Du sable évoquera le néant des

Choses simples accidents terrestres,

Arrêt mouvement rappelle celui cœur.

.

Descriptif

 .

830 – Monde merveilleux, logique, absurde (I) 

Alignement central / Titre  droit / Thème Temps

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : sablier / Symbole de fond : diabolo

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Diabolo, certes : supposons

Qu’il s’agit d’une double coupe,

Coupe du haut sera le présent ;

Du bas sera le passé, enfance.

 .

Symbolique 

 .

C’est un  effet gyroscopique

Qui permet de maintenir

Diabolo en rotation

Équilibre sur fil.

Il existe des

Diabolos

Plus

Atypiques :

Divers diabolos

Inflammable, lumineux ;

À une seule calotte, plus difficiles

À manier, ressemblant à des toupies ;

Axe est sur roulement à billes, sens unique

fr.wikipedia.org/wiki/Diabolo_(jonglerie)

 .

Fond/forme 

 .

On peut plus les réunir, rassembler.

L’économie, l’ethnie, religions, démographies

Les riches et peu nombreux seraient en haut

Les pauvres, et les plus féconds …  en bas !

.

Ce n’est là que pure interprétation abusive

Ce qui importe est celui qui tient la corde

Les fait  danser  à sa guise : capitalisme.

.

Nous  ne  manquons  pas  de  cerveaux,

Nous ne manquerions que de capitaux :

Ce qui serait à la fois logique et absurde,

Sans cerveaux, capitaux ne servent à rien

 Sans capitaux,  cerveaux seraient stériles !

.

Un monde absurde serait comme un diabolo

Qui au  lieu de réunir hémisphère haut et bas,

Les sépare et inverse comme mondes séparés

Libre, après, pour tenir le bas sous sa coupe.

.

.

Visuel

.

830 1

.

Quoi de plus merveilleux

qu’une telle fleur, bulbeuse,

.

830 2

.

car si la folie est le zéro

et la raison est un, sinon l’inverse,

.

830 3

.

notre monde en deviendrait

 absurde, tant peuplé de clones !

.

.

Un bien triste paradoxe, oxymoron :

les extrêmes se côtoient, succèdent !

.

.

Épilogue

.

Monde

.

L’ensemble formé par

La Terre et les astres visibles,

Conçu comme un système organisé.

On parle aussi de : cosmos, d’univers !

.

La Terre, habitat de l’homme, l’humanité.

La surface terrestre, où vivent les hommes.

On parle alors de planète Terre ou de Globe.

.

Le monde réel, extérieur est fait de ce qu’il est

Mais le monde humain est fait de ce qu’on sait

Il y aura ceux qui le déforment à leur avantage.

 .

 « Selon les gréco-romains, des chemins relient les mondes terrestres et infernaux, ceux des vivants et ceux des morts : cratères volcaniques, crevasses rocheuses. Les montagnes font communiquer avec le ciel. Ténèbres, froids, terreurs, tourments caractérisent les Enfers ; lumière, chaleur, joie, liberté, régent aux Paradis. »

.

Au début, étant enfant, jusqu’à cinq ans, le monde réel et le monde imaginaire se confondent au  point qu’on croit au Père Noël. Une fois rendu adulte le monde s’élargit et se matérialise, on veut sillonner la Terre, connaitre tous les gens, les activités. Vieux, le monde se réduit à l’environnement, préoccupation, entourage immédiat.

.

Le symbolisme du monde, avec ses trois niveaux, céleste, terrestre, infernal, correspond à trois niveaux d’existence ou mode de l’activité spirituelle. Espaces imaginaires qui se définissent les uns par rapport aux autres dans un mouvement, une dialectique ascensionnelle. Monde d’en haut, monde d’en bas, monde du milieu !

.

Conscience,

Réveil de l’intelligence

Vision planétaire en prise directe

Avec l’inconscient collectif et raison d’être.

.

Nous n’avons guère accès à la réalité du monde

Nous nous en forgeons chacun une représentation

Qui peut être différente selon cultures, individus.

.

Et il y a des mondes construits selon un mode

Particulier, et qui ferait preuve d’originalité,

Soit dans le style de création, soit l’action.

.

Si chacun aura son monde, comment

Faire alors pour se communiquer :

Il faut appeler un chat, un chat.

.

Voilà bien un terrain commun

Sur lequel on peut bâtir réalité

Sachant que la vérité n’est autre

Qu’une erreur sans cesse corrigée. 

.

Visuels et textuels >>

 

829 – On aura beau dire, beau faire (III)

Visuels et textuels >> 

.

Calligramme

.

Toutes sociétés égalitaires

Sont des rêves  humanitaires

Mêlant sentiments aux affaires,

Et  pour  mieux  nous en distraire.

Avant    O  il fallait une vie pour faire

Fortune    N      aujourd’hui, une année,

En surfant      *      sur une bulle boursière,

Quitte à ruiner   A    des milliers de salariés.

On n’en veut plus   U     de bulle, ni de guerre,

Mais, notre monde   R     n’a plus de mémoire,

Et il se répète dans    A     autres atmosphères

Scandales éclatent    *   et du matin au soir.

 .

Mais cela dit : l’on  B   aura beau dire ;

Sans compter : l’on    E  aura  beau faire,

Toute société se devrait A     d’être égalitaire

Sinon elle aura nombre  U      soucis à se faire,

Quand trop de monde      *           sera en misères.

Ce sera l’insurrection      D              ou la révolution,

On prendra l’argent         I            pour redistribution.

On repartira pour           R          un temps de plus belle

L’estomac plein,  le         E         cœur et l’esprit content

Car une révolution ne       *           change que, très peu,

Le cours de l’économie         F        pouvoir apparent !

C’est à croire que l’Histoire    A        n’apprend rien,

À ceux qui pensent l’avenir     I      trop incertain

Pour regarder vers un passé   R   révolu, foutu.

Histoire est éternel recom   E   mencement,

Histoire est éternel ense   *   mencement

D’idées en germes,   et   qui profitent

 À  ceux  qui  veulent  gagner  vite.

.

Aller vite   est  fuite   en avant,

À tombeau   ouvert en    précipice

Transforme    une vie en       supplice

Si l’on n’a         pas pris  les       devants !

Et milliards     échappent paradis    fiscaux.

Le monde         égalitaire,  le monde     cupide

Se côtoient         en s’ignorant pour       l’argent,

Maîtres du          monde font fuite en        avant !

.

.

Textuel  

Toutes les sociétés égalitaires sont des rêves

humanitaires mêlant les sentiments et les

affaires pour mieux nous en distraire ! Avant,

il fallait une vie pour faire fortune,

aujourd’hui, une année, en surfant sur une

bulle boursière, quitte à ruiner des milliers de

salariés ! On ne veut plus de bulle ni de guerre,

mais notre monde n’a pas de mémoire : il se

répète, dans d’autres atmosphères, où

scandales éclatent du matin au soir. Des

milliards échappent en paradis fiscaux : le

monde égalitaire et le monde cupide, se

côtoient en s’ignorant, pour l’argent : les

maitres du monde font une fuite en avant lors

nous voulons faire rebond ! On aura beau dire,

on aura beau faire : toute société se doit être

égalitaire sinon elle aura des soucis à se faire.

Quand trop de monde sera en misère, ce sera

l’insurrection, la révolution : on prendra

l’argent pour nouvelle redistribution. On

repartira pour un temps de plus belle,

l’estomac plein, le cœur et l’esprit content car,

une révolution ne change que très peu le cours

de l’économie ni le pouvoir apparent ! C’est à

croire que l’histoire n’apprend rien à ceux qui

pensent l’avenir trop incertain pour regarder

vers un passé révolu, foutu ! L’Histoire n’est

qu’éternel recommencement, l’Histoire n’est

qu’éternel ensemencement d’idées en germes

qui profitent à ceux qui veulent gagner vite,

aller vite est la fuite en avant, à tombeau

ouvert, vers un précipice, transformant nos

vies en supplices parce que l’on n’aura pas pris

les devants.

.

.

Poème

.

Toutes sociétés égalitaires

Sont des rêves  humanitaires

Mêlant sentiments aux affaires,

Et pour mieux nous en distraire.

.

Avant, il fallait une vie  pour faire

Fortune :   aujourd’hui,  une  année,

En surfant  sur  une bulle  boursière,

Quitte à ruiner des milliers de salariés.

.

On n’en veut plus de bulle, ni de guerre,

Mais notre monde n’a plus de mémoire,

Et il se répète en d’autres atmosphères :

Scandales éclatent et du matin au soir.

.

**************************

.

Mais cela dit : l’on aura beau dire ;

Sans compter : l’on  aura  beau faire,

Toute société se devrait d’être égalitaire

Sinon elle aura nombre soucis à se faire,

Quand trop de monde serait en misères.

.

Ce sera l’insurrection  ou  la révolution,

On prendra l’argent pour redistribution,

On repartira, pour un temps, de plus belle.

.

L’estomac plein, le cœur, l’esprit comptent

Car une révolution ne change que très peu,

Le cours de l’économie et pouvoir apparent.

.

C’est à croire que l’Histoire n’apprend rien,

À ceux qui pensent  l’avenir trop incertain,

Pour regarder vers un passé révolu, foutu.

.

Histoire est  éternel recommencement,

Histoire est  éternel ensemencement

D’idées en germes, et qui profitent

À  ceux qui  veulent  gagner  vite.

.

**************************

.

Aller vite est fuite en avant,

À tombeau ouvert en précipice

Transforme une vie, en supplices

Si l’on n’aura pas pris  les devants.

.

Milliards échappent en paradis fiscaux,

Le monde égalitaire et le monde cupide

Se côtoient en s’ignorant, pour l’argent,

Maîtres du monde font fuite en avant !

.

.

Extensions

.

Il y a, certain, des différences importantes

Entre opinions publiques de divers pays.

Il suffit de voyager, de voir, d’écouter

Les résidents pour s’en convaincre.

Le Monde est une totalité, mais constitué

D’un patchwork coloré de nuances prépondérantes.

Le commerce international a, pendant un temps,

Réduit toutes ces nuances oui mais voilà que

Des valeurs d’appartenances ressurgissent,

À travers la résistance à l’envahissement

De l’anglais, langue unique d’échanges.

Le monde change en ce sens, que parmi

Tous ceux qui apprennent et utilise l’anglais,

La majorité le cantonne aux échanges marchands

Non culturels, personnels, encore moins émotionnels.

Qui aurait pu prédire cela, il y a …  vingt ans,

Dix ans : profits comptant sur trois ans !

.

Egalite entre homme et femme et différenciation

Egalite pour les toilettes, sans discriminations.

Egalite pour toutes les religieuses confessions

Egalite pour tous et pour toutes, en société.

Egalite pour les langues et les cultures !

Le monde change, mais, les inégalités

Restent, certains pays, progressent.

.

L’égalité, un mythe : non, vous n’y pensez pas

Tout le monde, en matière de services publics

Sera logé à la même enseigne : riche ou pas,

Il n’y a pas de France d’en haut ni d’en bas

.

Commençons par traitements égalité de sexes,

Compte n’y est pas, discriminations, problèmes

Des progrès sont en cours mais peut mieux faire

Lors certaines veulent s’arroger tous les pouvoirs.

.

Il y a au moins un terrain, un endroit, une maison

Ou tout dépend que de soi, d’arrangement ménage

L’égalité dans le couple pour partage, substitution,

À moins que la tradition  ou la religion, l’interdise.

.

Au final, il faut mener le combat  sur trois fronts :

Sur le domaine public, professionnel, idem privé,

Il s’agit d’exercices négociation, non domination,

Redéfinir, répartir les rôles sans discriminations.

.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Le haut,  une  tasse de café, renversée.

En bas, un chaudron sur son trépied, 

Le tout,  un vase chinois, avec couvercle

L’essentiel est un doute de ses certitudes.

 .

829 4

.

.

Ce chaudron ressemble un peu à quelqu’un

Qui doute de ses certitudes :

On lui a mis un anneau pour le suspendre, 

Avec un ruban, ça ne suffit pas.

.

Chaudron pour cuisson, mélange, transformation

De toutes sortes d’ingrédients, dès lors ses formes

Seront en mesure d’évoquer le fond ans le couvrir.

 .

 Symbolique 

 .

Aujourd’hui, dans l’imagerie collective,

Le chaudron est associé à la magie et à la sorcière.

C’est donc un sens de maniement des énergies par le feu

Servant à fins occultes de pouvoir qu’il évoque de prime abord.

 .

À l’origine, le chaudron est outil de la cuisson des éléments liquides.

Il implique une maîtrise parfaite du feu, à deux niveaux,  premier,

La maîtrise de la forge permet de façonner cet outil très élaboré.

Le deuxième, est la maîtrise du feu pour permettre la cuisson.

 .

Le chaudron est creuset alchimique de la transformation

Par le feu de l’impur en pur pour rendre

Assimilable ce qui ne l’était pas.

tristan-moir.fr/chaudron

.

Descriptif

 .

829 – On aura beau dire, on aura beau faire (III) 

Alignement central / Titre  serpentin / Thème cuisine

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : chaudron/ Symbole fond : interrogation

.

.

Fond  

.

Évocation

.

829 6

.

La posture d’un homme qui, tel un chaudron,

Incassable est peu sujet au doute,

Ne doute de rien ni de personne, comme on dit

Et encore moins, de lui-même !

Symbolique 

 .

C’est un paradoxe que

D’être conduit à douter

De ses propres certitudes :

L’esprit critique n’existe que si

L’on doute certitude n’existe pas

En l’absence de doute, ouroboros.

Si je ne doute pas de mes certitudes,

J’ai quelques certitudes sur mes doutes !

A vous de choisir et de vous en débrouiller !

 .

Fond/forme 

 .

Le chaudron pour fonctionner a besoin au minimum

D’eau et de feu et, bien évidemment, d’un certain temps.

Lors on dirait qu’on est  dans le chaudron,  l’on évoquera

Un bouillonnement,  melting pot,  de toutes sortes d’idées,

Et qui pourront être  autant destructrices  que créatives !

L’on doutera moins de ce qu’il y a dedans que du résultat

Obtenu non seulement fonction mélange mais quantité.

On peut être rond et douter qu’on le soit vraiment

Et, on peut être carré et néanmoins douter en rond,

Le pire est vouloir superposer le carré dans le rond.

.

Un chaudron qui  se tient les hanches avec ses anses,

Et comme un monde qui doute de lui-même dirigeant

Il a bien sûr trois pieds pour toucher terre et sa réalité

Et aussi un anneau, pour fixer un crochet, le suspendre.

.

On aura beau dire, on aura beau faire,  on ne maitrisera

Pas tout lors le résultat d’un mélange peut être différent :

Cuire à feu doux, s’appelle évolution ; feu fort, révolution !

.

.

Visuel 

.

829 1

.

L’égalité restera-t-elle un  mythe

ou deviendra-t-elle une réalité :

.

829 2

.

Des toilettes sans distinctions de genres

 existent partout au Québec,

.

829 3

.

alors qu’il y a encore, et toujours, neuf

 religions, de par le vaste Monde !

.

.

.

.

quand  dire non, ça peut devenir oui,

quand dire oui, ca peut devenir non !

.

.

Épilogue

.

Société d’égalité par le haut, par le bas.

L’égalité pour haut,  l’inégalité pour bas.

L’égalité par milieu, on la sait impossible,

Ce sont les écarts qu’il faut avoir en cibles.

.

L’égalité a toujours été et demeure un mythe

C’est souvent aux mêmes que richesse profite

Mais ce n’est pas tant cela qui pose problème,

Que répartition, redistribution, en tel système.

.

Dans un système fondé sur performance, mérite,

Compétition l’emportera toujours sur coopération,

On aboutit ainsi à des constitutions, classes, d’élites,

Où la seule valeur marchande reste encore le pognon.

.

Si l’on ne peut payer une masse de gens à ne rien faire

Ce n’est bon ni pour le sexe, corps, cœur, esprit, l’âme,

Toute tentative de péréquation niant toutes inégalités

Est, d’avance, vouée à l’échec par esprit comparaison.

.

En réalité l’inégalité est un chaudron, non magique,

Tous les gouvernements peinent à la réduire un peu

C’est à croire que ce sont d’autres qui les régulent,

Que même une guerre ne peut que leur profiter.

.

J’en termine par le début : l’école, qui nivelle

Et même si on ne peut jeter le tort sur elle :

Reproduisant modèle de société actuelle

Elle ne fait que promouvoir l’échelle.

.

Visuels et textuels >> 

828 – On aura beau dire, beau faire (II)

Visuels et textuels >> 

 .

Calligramme

.

Il n’est pas facile de gouverner le Monde 

Lorsque chaque région  joue pour elle,

Selon son propre, son unique intérêt,

Lors  chaque personne, en son sein,

Fait de même, par un mimétisme,

Qui crée  sorte de  cercle vicieux,

Au lieu de se remettre en cause

Partager ses savoirs, richesses

En plus de forces, faiblesses,

Si, à chacun, l’on s’adresse,

À changer comportements.

.

*****************************

****************************

.

Cela produira-t-il effets

Sur gouvernance Monde,

Oui et non : avis divergent,

Alors que finances convergent

Vers ceux, ayant choisi, sacrifier

Monde  pour  leur  propre félicité !

.

Mais,  cela dit,   O  |   O  l’on aura beau dire ;

Sans compter :    N   |     N  l’on aura  beau faire,

Le monde actuel    *    |       *    si on le laissait faire,

Irait  de guingois   A       |            A  tout irait  de travers,

Ce n’est pas faute   U          |              U   d’une sœur, un frère,

Mais de la sienne   R            |                R    simple délaissement

Ou par délégation  A              |                   A    à des incompétents,

Qui seront sous la  *               |                   *     plus haute pression

Riches, mettant  B                 |                     B      à terre,  millions,

De locataires    E             comme                 E     pro-pri-étai-res

On aura        A           beau dire,              A      beau     faire,

Il y aura      U       toujours sur           U       notre terre

Ceux qui    *      aiment d’abord        *           les gens

Ceux qui   D   aiment d’abord           l’argent.

Si les deux  I  ne sont incom  A         patibles,

Premier cas  R   l’argent  I   sert les gens,

En second gens  E    R  servent argent.

E

.

S’agit pas   *  renversement  *   point de vue,

L’écart de    *      salaire allant   *     de un à cent,

Ils croulent   *     sur l’or lorsque    *  autres sont nus.

.

.

Textuel

.

Pas facile de gouverner le Monde, lorsque

chaque région joue pour elle, selon son propre

et unique intérêt, lorsque chaque personne, en

son sein, fait de même, par mimétisme, créant

une sorte de cercle vicieux au lieu de se

remettre en cause, partager ses savoirs, ses

richesses, en plus de ses forces et ses

faiblesses. Si, à chacun, l’on s’adresse, pour

changer ses comportements, cela produirait-il

quel qu’effet sur la gouvernance du Monde :

oui et non ! Les avis divergent alors même que

les finances convergent vers ceux qui auront

choisi de sacrifier le Monde pour leur félicité !

L’on aura beau dire, l’on aura beau faire, le

monde tel qu’il est, si on le laisse faire, tout ira

de guingois, tout ira de travers et ce ne sera

pas la faute d’une sœur, ou d’un frère, mais

bien de la sienne, par délaissement ou

délégation à des incompétents qui sont sous la

haute pression des plus riches à millions,

locataires de leurs terres ou de leurs argents.

L’on aura beau dire, l’on aura beau faire, il y

aura toujours,  sur notre Terre, ceux qui

aiment d’abord les gens et ceux qui aiment

d’abord l’argent. Et si les deux ne sont pas, par

nature, incompatibles : dans le premier cas,

l’argent sert les gens ; dans le second, les gens

servent l’argent. Il ne s’agit pas que d’un

simple renversement de point de vue lors un

écart de salaire allant de un à cent devient

inacceptable, intolérable ! Si fait que, lors

certains croulent ou patinent sur l’or, lors

d’autres demeurent ou restent nus.

.

.

Poème

 .

Il n’est pas facile de gouverner le Monde

Lorsque chaque région  joue pour elle,

Selon son propre, son unique intérêt,

Lors  chaque personne, en son sein,

Fait de même, par un mimétisme,

Qui crée  sorte de  cercle vicieux,

Au lieu de se remettre en cause

Partager ses savoirs, richesses

En plus de forces, faiblesses,

Lors à chacun, on s’adresse,

À changer comportement.

.

*************************

.

Cela produira-t-il effets

Sur gouvernance Monde,

Oui et non : avis divergent,

Alors que finances convergent

Vers ceux, ayant choisi, sacrifier

Monde  pour  leur  propre félicité !

.

Mais,  cela dit, l’on aura beau dire ;

Sans compter : l’on aura  beau faire,

Le monde actuel si on le laissait faire,

Irait  de guingois tout irait  de travers.

.

Ce n’est pas faute d’une sœur, un frère,

Mais de la sienne, simple délaissement,

Ou par délégation  à des incompétents,

Qui seront sous la plus haute pression

Riches, mettant  à terre, des millions

De locataires et de pro-pri-étai-res.

.

On aura beau dire, et beau faire,

Il y aura toujours sur notre terre

Ceux qui aiment d’abord les gens

Ceux qui aiment d’abord l’argent.

.

Si les deux ne sont incompatibles,

Premier cas, l’argent sert les gens,

En second cas, gens servent argent.

.

*************************************

.

S’agit pas renversement point de vue,

L’écart  de  salaire, allant  de  un à cent,

Ils croulent sur l’or lorsqu’autres sont nus.

.

.

Extensions

.

La morale n’existe pas en rapports internationaux,

C’est encore la loi du plus fort qui prévaut, à tort.

Je t’achète, je te vends, te rachète,  te fusionne,

Te démembre, te décapite,  te rase, t’enterre :

Preuve s’il en est que la guerre économique

Suit les mêmes lois  que guerre physique

La seule différence est que  la dernière

Y met les gants ou agit de très haut,

Sans évaluer les dégâts humains,

Ni même solutions  de recours

Tant la diplomatie a bon dos.

Des palabres   …  des palabres,

Pour faire croire à un vrai dialogue,

Franche négociation alors que la décision

Est prise bien avant et de manière unilatérale.

C’est là que notre liberté  en prend un sacré coup.

Paradoxe : si on a trop de liberté, en a-t-on encore ;

Quand on n’en a pas assez, en aura-t-on… vraiment ?

.

Entre un diseur  et un faiseur,  lesquels  préférez-vous ?

Sans parler de ceux qui contredisent et ceux qui défont.

Le sens de la marche se devrait d’être le même pour tous

Si l’on veut, un jour atteindre un but  car c’est gouverner

Ce, en avance de phase plutôt que courir après la mêlée.

 

Entrer en politique est tomber en chaudron :

Y a toujours un autre qui veut être le patron

Dieu merci, en démocratie, y a les élections,

Sinon ce serait l’anarchie ou la révolution !

.

Les gens souhaitent tout, et son contraire,

Mais tourné vers eux est le plus ordinaire

On ne se sent pas, toujours, sœur et frère,

La société est comme famille : arbitraire.

.

Comme il n’y aura pas de meilleur modèle,

Il ne peut y en avoir que de pire en somme

Faut choisir meilleur parmi les moins pires

C’est dire si on n’en a pas fini d’alternances.

.

Contenter les uns sert à mécontenter autres

On dira que le Pays demeure ingouvernable,

C’est peut-être ce qui dégoute de la Politique

Incapable d’offrir une stabilité de croissance !

.

.

Forme

.

.

Évocation

Le haut,  une tasse de café ou de thé,

En bas, chaudron sur son trépied, 

Le tout, peut-être un vase à col haut

L’essentiel est de bien l’interpréter ?

 .

828 4

.

Ce chaudron ressemblerait un peu

À un personnage dubitatif

Qui n’a pas trop de ses trois pieds,

Afin de bien interpréter.

.

Le chaudron est rond comme l’est notre Globe

Mais ce qu’il contient nous échappe partiellement

Si la forme évoque le fond, elle ne le recouvre pas !

.

Symbolique 

 .

Ancien symbole

De l’utérus céleste,

Et source de toute vie

Voire même de sagesse,

Le chaudron aura figuré

En bonne place dans l’histoire

En la mythologie  de  nombreux

Peuples en raison rôle qu’il a joué.

À travers le temps, diverses cultures,

Le Chaudron, considéré comme un

Navire de métal, était, aussi, un

Symbole du lieu et du moyen

De  la  revigoration  et de

La  régénérescence  et

De la résurrection.

sciencetradition.forumactif.com/

t337-le-symbole-du-chaudron

.

Descriptif

 .

828- On aura beau dire, on aura beau faire (II) 

Alignement central / Titre  en ovale / Thème cuisine

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : chaudron/ Symbole fond : interprétation

.

.

Fond 

.

Évocation

.

828 6

.

Ce chaudron ressemblerait un peu

À un personnage dubitatif

Qui n’a pas trop de ses trois pieds,

Afin de bien interpréter.

 .

 Symbolique 

 .

Pourquoi interpréter une image ?

Pour rechercher les symboles archétypaux

Qu’elle contient, peut-être pour en tirer

Des enseignements sur soi-même ?

Sur le monde ? Sur la réalité ?

Sur l’état de notre perception

Voire de notre sensibilité ?

 Si le besoin d’interprétation

Se fait sentir, c’est qu’il y a doute

Douter est salutaire de certaine façon.

Modifié , source : Bloc-notes Antiochus

 .

Fond/forme 

 .

La potion magique du droit est affaire de mélange

Décidé en compromis avec les sphères d’influences :

Chacun ajoute son gré de sel, retire un grain poivre,

Tant et si bien qu’il faut interpréter entre les signes

Ingrédient différent  selon bon ou mauvais régime.

.

Un chaudron avec deux anses, un couvercle

Et trois pieds, peut être posé solide sur le feu

Mais ce qu’on y met, ce qu’on y cuit, prépare

Est un globi goulbaa,  difficile à interpréter

Qui, pour être déguster, nous laisse pantois.

.

On parlera d’interpréter formes et contenus

D’un chaudron, fussent-ils  magiques, réels,

Or c’est une loi générale de l’esprit humain

Que d’être en mesure de tout interpréter.

.

.

Visuel 

.

828 1

.

Gouverner c’est mécontenter,

déplaire, dit Adolphe Thiers,

.

828 2

.

des mots, d’accord, il en faut,

surtout des gestes, d’abord,

.

828 3

.

car jouer,  n’est pas gagner,

et changer, n’est pas jouer.

.

.

dire non/oui en même temps,

jouer ainsi sur deux tableaux.

.

.

Épilogue

.

Une histoire à écrire et raconter

.

Visuels et textuels >> 

827 – On aura beau dire … beau faire (I)

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Le Monde bouge, c’est sûr, 

Rien  n’est  immuable,

N’est inébranlable,

Et ça ne rassure.

Certains croient,

Qu’en    masquant

La réalité, aux gens,

Ils ne s’en aperçoivent.

.

**********************

**********************

.

ON AURA

C’est ainsi qu’on dit,

 «C’est  toujours  pareil»,

Pauvres s’appauvrissent,

Lors  riches  s’enrichissent.

Qui fait quoi pour qu’il en soi

Autrement : en tous cas, pas moi.

BEAU DIRE

On  aura  beau  dire  et  beau  faire,

Notre  monde sera, toujours,  le même,

À se faire  ou faire  ou défaire  ou surfaire

Pour que les apparences de choses changent

Lors, très  rarement, le  fond,  dans ses réalités.

Si changement, il y a : il sera, d’abord, individuel,

Car la démarche réflexive, permettra de se modifier

Sinon on va droit dans le mur, on ne peut  continuer

À se voiler la face, devant problème qui reste tenace,

Prise de conscience, collective, reste, seule, efficace.

 ET BEAU FAIRE

L’on aura beau dire   puis  l’on aura  beau faire,

La réalité résiste, elle revient dans ses ornières

Et, même, si, l’on est fatigué, de ses misères,

On finit par s’accommoder et les accepter,

Alors qu’il pourrait  en être  autrement,

Si on s’y penchait, prenait le temps

De les examiner, les solutionner

Pour début de nouvelle ère.

.

.

Textuel

Le Monde bouge, c’est sûr : rien n’est

immuable, rien n’est inébranlable et ça ne me

rassure pas ! Certains croient, qu’en masquant

la réalité aux gens, personne s’en apercevra !

C’est ainsi qu’on dit que c’est toujours pareil :

que pauvres s’appauvrissent lorsque les riches

s’enrichissent ! Qui fait quoi pour qu’il en soit

autrement : en tous cas, hélas, ou tant mieux,

pas moi ! On aura beau dire et on aura beau

faire, notre monde sera toujours le même, à se

faire ou faire ou défaire ou surfaire : seules les

apparences des choses changent, très

rarement, leurs fonds, dans leurs réalités !

Si changement il y a, il sera d’abord individuel

tant que la démarche réflexive permettra de se

modifier, sinon l’on va droit dans le mur !

On ne peut continuer à se voiler la face devant

un problème qui reste tenace quand une prise

de conscience collective reste la seule efficace.

L’on aura beau dire et l’on aura beau faire, la

réalité résiste, elle revient dans ses ornières et,

même si l’on est fatigué de ses misères, on

finit par s’en accommoder, les accepter alors

qu’il pourrait en être tout autrement, si l’on s’y

penchait vraiment, prenait le temps de les

examiner, solutionner, pour débuter une

nouvelle ère.

.

.

Poème

.

Le Monde bouge, c’est sûr,

Rien  n’est  immuable,

N’est inébranlable,

Et ça ne rassure.

Certains croient,

Qu’en    masquant

La réalité, aux gens,

Ils ne s’en aperçoivent.

.

C’est ainsi que l’on dit,

«C’est  toujours   pareil»,

Pauvres   s’appauvrissent,

Lors  riches   s’enrichissent.

Qui fait quoi pour qu’il en soit

Autrement : en tous cas, pas moi.

.

On  aura   beau  dire  et   beau  faire,

Notre  monde sera, toujours,  le même,

À se faire  ou faire  ou défaire  ou surfaire

Pour que les apparences de choses changent

Lors, très  rarement, le  fond,  dans ses réalités.

.

Si changement, il y a : il sera, d’abord, individuel,

Car la démarche réflexive, permettra de se modifier

Sinon on va droit dans le mur, on ne peut  continuer

À se voiler la face, devant problème qui reste tenace,

Prise de conscience, collective, reste, seule, efficace.

.

L’on  aura  beau dire   puis  l’on  aura  beau faire,

La réalité résiste, elle revient dans ses ornières

Et, même, si, l’on est fatigué, de ses misères,

On finit par s’accommoder et les accepter,

.

Alors qu’il pourrait  en être  autrement,

Si on s’y penchait, prenait le temps

De les examiner, les solutionner

Pour début de nouvelle ère.

.

.

Extension

.

Une ère basée davantage sur les

Connaissances que sur les finances

Sur la subsistance  que sur l’aisance.

Hélas, en dépit  d’un assistanat d’État,

Entraide, Bénévolat  pour  pallier au pire,

Le monde continue à prôner, système libéral,

Le « chacun pour soi »  lors les riches, de dire :

«Faites  comme  moi »  et même  plus, à  certains

«Regardez-moi, je suis parti de rien et j’en suis là.».

Oubliant c’est que certains ont tout, n’en font rien,

Que certains avaient toutes les cartes, en main,

Ont détruit des centaines, milliers d’emplois,

Si nouvelle ère  consiste à ce que richesses,

Changent de main où est le progrès social,

Après le chacun pour soi,  le slogan sera

«À  mon  tour,  mais  pas  différemment

Pour les autres, pour la planète Terre »

Jusqu’à la fin humaine, non des temps !

Pour la fin des temps : nous avons encore

L’éternité devant nous mais pas pour nous.

.

C’est quand même, un peu, comme un aveu d’impuissance,

Comme que de jeter le bébé avec l’eau du bain, inconscience

Et si le monde vient de plus en plus complexe, indéchiffrable

Il ne s’est pas construit en un jour, et nous n’en avons qu’un !

Alors, plutôt que de vouloir, faire table rase  et  repartir à zéro

Il vaut mieux réenchanter le monde partout là où c’est possible

Comme on ne fait pas d’omelettes sans… il faut bien du courage.

.

L’on aura beau dire et l’on aura beau faire :

Attention à ne pas rester sur constat d’échec

Il faudra se battre toute sa vie pour avancer,

Le monde ne bouge vite, en bonne direction.

.

En matière de social, il est rare  qu’on puisse,

Changer les choses  en les attaquant, de front,

La plupart du temps, il faut phase négociation

Sinon d’amendement voire de contournement.

.

Il en est de même au plan de gestion personnel,

On a beau lister problèmes probables, potentiels

D’autres, imprévus, apparaissent en plein projet,

Au point, parfois, qu’on ne voit plus de solutions.

.

Les obstacles stimulent notre énergie  à vaincre,

Une fois franchis, ils nous permettent d’avancer

Arrive aussi que dernière ligne droite nous tue,

On n’a jamais gagné avant d’avoir tout signé.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

.

Ça peut être un  flacon de parfum

Ça peut être aussi pied de lampe,

Moi, j’aurais choisi un chaudron 

 .

.

Ce chaudron ressemble un peu

À personnage des plus dubitatifs

Et qui a l’air de se poser des tas

De questions, sans réponses !

 .

Il est certain que le Monde actuel, le Monde réel,

Ne s’est pas encore débarrassé de potion magique

Comme de poudre à tout faire, placebo tout guérir

Évoque le fond et le rapproche de forme chaudron.

.

Symbolique 

Celtes, le chaudron dispense

Une nourriture  inépuisable,

Il  symbolise   l’abondance.

Par  analogie,  il représente

La     connaissance    sans fin.

.

Plus précisément,  chez les Celtes :

Le chaudron  du Dagda    (dieu-druide)

Contient assez  de nourriture  pour rassasier

Tous les hommes, et les connaissances du monde.

Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles

Descriptif

.

827 – On aura beau dire, on aura beau faire (I) 

Alignement central / Titre  alterné / Thème usage

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole forme : chaudron/ Symbole fond : potion-magique

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Un chaudron quelque peu ordinaire

Pour y cuire  de  la potion magique,

En y mettant toutes sortes d’ingrédients,

Que connaissent druides, sorciers, chimistes

 

Symbolique 

 

Potion magique est breuvage imaginaire

Qui donne une force surhumaine à quiconque

La boit dans l’univers d’Astérix,  série de bande

Dessinée créée par René Goscinny, Albert Uderzo.

.

C’est aussi le nom donné dans le langage populaire

Aux produits dopants  utilisés par  les sportifs.  Wiki.

.

Connaître  les vertus médicinales  des  plantes,  c’était,

De tout temps, et chez tous les peuples, de disposer  d’un

Pouvoir totalement inaccessible au commun des mortels.

.

L’imaginaire collectif a eu tôt fait d’assimiler aux sorciers

Qui possédait ce savoir ancestral, est capable de préparer

Tisanes, préparations préventives, curatives, purifiantes.

gerbeaud.com/jardin/decouverte/plantes-magiques-sorcellerie

 .

Fond/forme 

 .

Le monde est comme un chaudron

En lequel on essaie potions magiques,

Pour qu’il devienne encore plus humain

Et rien ne s’y opposera avec nos moyens,

Mais la potion ne marche pas, est amère,

Lors la forme n’épouse totalement le fond

Parce que chacun y a mis ses  problèmes

Et chacun espère ses propres solutions.

.

Les vertus accordées aux plantes

Ne seraient donc pas que médicinales :

Aphrodisiaques, divinatoires, purificatrices,

Défensives, apaisantes, porte-chance, punitives,

Ou encore favorable s… à la réussite, à la fortune,

L’amour, l’affection, la fécondité, le relationnel

Superstition attribue aux plantes innombrables

Propriétés, susceptibles d’avoir un effet dans

Des domaines aussi étendus que variés.

.

Savoir « médical » empirique bien mystérieux,

Hérité d’époque où la science n’avait pas apporté

Son éclairage, on aurait associé bien des pouvoirs

Des potions magiques à des croyances, légendes

Ou phénomènes surnaturels : alchimie, diable,

Fantômes, esprits, fées, monstres, totems…

.

.

Visuel 

.

827 1

.

Souvent, il me faudra contourner

des obstacles pour bien avancer,

.

827 2

.

sans parler de ce qui n’est pas sur

ma check list, j’en fais quoi alors,

.

827 3

.

j’en donne une partie à la Nation

ce n’est pas garantie de solution !

.

.

dire non, en première intention

mais faire oui en seconde action !

.

.

Épilogue

.

Que ce soit par déni, aveuglement, égoïsme,

Ou, tout simplement, constat d’impuissance,

Terre devient autant que nous en déchéance.

Nous l’exploitons, nous la polluons, abimons

Et nous la maltraitons à travers nos prismes,

Lors bientôt, elle et nous, toucherons le fond.

.

Certains pensent qu’il s’agit du cycle naturel,

Et que notre climat se rétablira de lui-même,

Qu’il est urgent de ne rien faire, rien modifier

Ou qu’il faut, au contraire, en tirer tout le sel

Mais que fera-ton des situations à l’extrême,

Où des gens mourront de faim, voire brulés.

.

L’on aura beau dire et l’on aura beau faire

Année chasse l’autre, on remet à demain

Ce qu’il est urgent d’acter aujourd’hui.

On descend encore au fond du puits,

Puits de ressource, puits de misère

Ce monde ancien touche à sa fin.

.

Quand on aura devant un mur,

Il ne s’agira plus de murmures

Mais bien d’entrer dans le dur

Au prix de sacrifices, pressure

Ne me dites pas : pas de futur,

Tant cette fatalité est à exclure.

.

La solution clé en main qui l’aura,

Elle viendra par le haut, par le bas,

Chaque petit geste, vrai… comptera,

Sauf si nos gouvernants ne le font pas

Préférant être pyromane que pompier,

À nous de les destituer et les remplacer.

.

Visuels et textuels >>

826 – Envers, endroit : personnage, action (IV)

Visuels et textuels  >>

 .

Calligramme

.

Nous sommes des figurants dans le théâtre du Monde,

Dirigés par des puissants, et qui  n’en ont  pas  honte !

Si certains croient régner, pour le salut de leur Nation

Si ce n’est d’Humanité, d’autres n’en ont cure : action,

.

L’ENVERS ET L’ENDROIT

.

Notre monde est un théâtre ou les jeux

Sont malchanceux

Pour ceux qui n’ont rien que leurs yeux

Pour être heureux.

Le reste leur échappe dans ces comédies

Qu’on leur … joue,

Où on leur endosse un personnage verni,

En dehors de tout.

Chaque figurant doit servir dans le décor,

Bouger ce dernier,

Un peu, beaucoup, passionnément ou fort

Pour un denier,

Et  s’il cesse de produire, pour le dépenser,

Il tombera,

Lors  un personnage sur la scène, à profiter

Le démasquera.

Il n’y a pas   d’alternatives, nous  dira-t-on :

Ramons en bateaux,

Pour  nous  sauver, si possible, en  direction

Des nouveaux capitaux,

Mais, si c’étaient des radeaux de la Méduse,

Sans vrais capitaines,

C’est, une fois de plus, de nous, qu’on abuse,

Et  qu’on  entraine,

En faillite  d’un monde, sans  aucune  valeur,

Que tous en pleurs,

De ses paradis perdus, de ces fruits  et fleurs,

De nos naufrageurs.

La plupart des humains n’ont pas de cupidité,

Au point de tuer

Les autres par n’importe quel moyen d’argent,

Ou les affamer.

L’union fait la force, voilà bien l’ancien dicton,

À s’appliquer,

Bien que  quelque  multinationale  l’ait dévoyé,

À son profit,

Toute multinationale, par finance,  pour argent

Ne connait de pays.

.

PERSONNAGE, ACTION

.

L’ont-ils été, seulement, un seul jour, ont-ils compté les morts,

Sur leur route ou  ne se sont-ils retourné, par le temps, pressé.

Certains diront qu’ils ne dirigent le Monde ni ne s’enrichissent

Augmentent croissance économique, profitant à tout le monde.

.

.

Textuel

.

Nous sommes des figurants dans le théâtre du

Monde, dirigés par des puissants qui n’en ont

pas honte ! Si certains croient régner pour le

salut de leur Nation si ce n’est, celui

d’Humanité, d’autres n’en ont cure : action qui

leur est bénéfique avant tout et les miettes

pour les nécessiteux ! L’ont-ils été un jour,

ont-ils compté morts en route ! Notre monde

est un théâtre où les jeux sont malchanceux

pour ceux qui n’ont rien que leurs yeux pour

être heureux. Le reste leur échappe dans ces

comédies qu’on leur joue, où on leur endosse

un personnage verni en dehors de tout.

Chaque figurant doit servir dans le décor en

bougeant ce dernier, un peu, beaucoup,

passionnément, en tous cas de plus en plus

fort, et cela pour un seul denier, et s’il cesse de

produire pour le dépenser, il tombera sur un

personnage qui cherche à profiter de lui, sur

scène, en le démasquant. Il n’y a pas

d’alternatives, nous dit-on : il nous faut ramer

dans des bateaux qui prennent l’eau, pour

nous sauver, si possible, en direction des

nouveaux capitaux que l’on voit émerger

comme des terres vierges et prometteuses,

mais ils deviennent radeaux de la Méduse,

sans vrais capitaines, et, une fois de plus, c’est

de nous qu’on abuse, et qu’on entraine en

faillite dans un monde qui a perdu toute vraie

valeur et que, tous en pleurs, nous regrettons

les paradis perdus de fruits et fleurs de nos

dirigeants naufrageurs. Dieu merci, la grande

majorité des humains n’ont pas de telles

cupidités au point de tuer les autres par

n’importe quels moyens, armes ou argents ou

les affamer, par disettes ou blocus. On dit que

l’union fait la force ! Voilà un vieux dicton à

appliquer, bien que quelque multinationale

l’ait dévoyé, à son profit, toute multinationale,

par finance, pour argent, ne connait de pays.

À nous de les reconstituer pour une vie plus

belle !

.

.

Poème

.

Nous sommes des figurants dans

Le théâtre du Monde,

Dirigés  par des puissants, et qui

N’en ont  pas  honte !

Si certains  croient  régner, pour

Le salut de leur Nation

Si ce n’est d’Humanité, d’autres

N’en ont cure : action,

.

Notre monde est un théâtre ou les jeux

Sont malchanceux

Pour ceux qui n’ont rien que leurs yeux

Pour être heureux.

Le reste leur échappe dans ces comédies

Qu’on leur … joue,

Où on leur endosse un personnage verni,

En dehors de tout.

Chaque figurant doit servir dans le décor,

Bouger ce dernier,

Un peu, beaucoup, passionnément ou fort

Pour un denier,

Et  s’il cesse de produire, pour le dépenser,

Il tombera,

Lors  un personnage sur la scène, à profiter

Le démasquera.

Il n’y a pas   d’alternatives, nous  dira-t-on :

Ramons en bateaux,

Pour  nous  sauver, si possible, en  direction

Des nouveaux capitaux,

Mais, si c’étaient des radeaux de la Méduse,

Sans vrais capitaines,

C’est, une fois de plus, de nous, qu’on abuse,

Et  qu’on  entraine,

En faillite  d’un monde, sans  aucune  valeur,

Que tous en pleurs,

De ses paradis perdus, de ces fruits  et fleurs,

De nos naufrageurs.

La plupart des humains n’ont pas de cupidité,

Au point de tuer

Les autres par n’importe quel moyen d’argent,

Ou les affamer.

L’union fait la force, voilà bien l’ancien dicton,

À s’appliquer,

Bien que  quelque  multinationale  l’ait dévoyé,

À son profit,

Toute multinationale, par finance,  pour argent

Ne connait de pays.

L’ont-ils été, seulement, un seul jour,

Ont-ils compté les morts,

Sur leur route ou  ne se sont-ils retourné,

Par le temps, pressé.

Certains diront qu’ils ne dirigent le Monde

Ni ne s’enrichissent

Augmentent croissance économique, profitant

À tout le monde.

 .

.

Extensions

.

Enchanter le Monde suppose

Qu’il l’ait déjà été, par le passé

Car on ne crée pas un avenir sans

S’appuyer sur lui, se comparer à lui,

Se démarquer de lui, pire ou meilleur.

Il y aura, toujours, des vagues de fond,

Qui tenteront de ramener l’Humanité

Vers un nouvel équilibre, mais elles

Ne feront que passer, et, belle furie

Des tempêtes de profits des nantis,

Reprendra vite le dessus car ils sont

Seuls à être au pouvoir et organisés.

La loi de la jungle … en quelque sorte,

Le tout en dépit d’un arsenal de mesures

Juridiques contournables, inapplicables !

.

Où est passé le quinzième homme du haut le modèle, le vrai ?

Où est passé le douzième homme : celui qui prend la photo ?

Où est passé le neuvième homme : celui dans les coulisses ?

À ce jeu-là, on arrivera à un quand on est deux en réalité

Et je ne vous parle pas  des acteurs multi-personnages.

Nous en sommes  tous, avec divers masques, visages,

Sauf les sages authentiques qui n’en  jouent aucun.

.

Chacun a une représentation du Monde

Qui lui est propre, et ce bien que partagée

Avec sa famille, communauté, voire société,

Évoluant avec le temps, avec les événements

.

Mais le socle demeure le même, comme câblé,

Le cerveau reconnait, intègre, parfois, renforce

Ce qu’il connait, qu’il choisit, à quoi il adhère.

C’est un travail, sur soi, pour faire contraire.

.

Cela dit, quand l’on a décidé de rebondir,

Ça peut marcher et voyager, aide autant

Quoiqu’on dise, fasse, on restera le même

Comme sa langue maternelle qu’on ne renie.

.

.

Forme  

.

 .

Évocation

.

Un  piédestal,  stylé, en pierre,

Une borne  anti stationnement,

Un simple touret que certaines,

Transformerait en un objet d’art.

.

.

Un touret, oui mais, tout autant,

Si l’on veut, un objet d’art :

Autant de perceptions que suggère

Notre propre imagination !

.

Bien que le touret  ici soit bien tourné en vers

L’envers ne correspondrait en rien à l’endroit

Tant et si bien que la forme s’élone du fond !

.

Symbolique

Le touret de câbles  électriques,

Est  objet  polyvalent

Qui  permet  de  créer

Un   meuble  original.

Facile   à  customiser,

Le touret en bois peut

Être peint  ou  patiné.

.

De trouver un touret 

En bon état est difficile

Tant ils sont consignés:

Bien  des  tourets  sont

En parfait état, prêts à être décorés.

madecovintage.com/53-les-tourets

.

Descriptif

.

826 – Envers, endroit : personnage, action  (IV)

Alignement central / Titre  intercalé / Thème usage

Forme droite/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : touret/ Symbole fond : objet d’art

.

.

Fond  

.

Évocation 

.826 6

.

Un touret, oui mais, tout autant,

Si l’on veut, un objet d’art :

Autant de perceptions que suggère

Notre propre imagination !

 . 

Symbolique 

L’objet n’a pas fini de nous étonner

Par ses transformations ;

Par ses réutilisations,

Par nouvelles affectations d’usages.

Il peut devenir prétexte

Ou un support à notre imagination,

En y intégrant ou non

Un message concret ou abstrait

Au travers de la réalisation

 D’un objet d’art.

 .

Fond/forme 

 .

Le même touret, avec ses plateaux, peints en noir,

Et son cylindre arborant nombre dessins, couleurs

S’est transformé en objet de design, en objet d’art

Qui frappe l’œil, l’imaginaire ferait presque oublier

L’objet premier avec son utilité des plus primaires.

.

Peut-on en faire autant du monde en lequel on vit

J’en doute, et même, ce ne serait que le rhabiller,

Non le transformer, non le réhabiliter, embellir

Or c’est ce qu’on attend pour le réenchanter !

.

Un touret comme enrouleur de câblés

Mais comment en faire un objet d’art,

Sinon en le rimant comme un… poème

Dont vers correspondraient à ses tours. 

.

.

Visuel 

.

826 1

.

Photos, impression que je suis

le même et qu’il manque le vrai,

.

826 2

.

j’avais pourtant commencé jeune

figurant dans un séminaire,

.

.

826 3

.
mais je n’aurais guère progressé,

 à présent, en représentation.

.

.

l’humain : conscience et bonheur :

conscience quand il est parti

.

.

Épilogue

.

à rédiger sous forme d’histoire

.

.

Visuels et textuels  >>

825 – Envers, endroit : personnage, action (III)

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Ce n’est pas moi qui suis à l’envers : monde qui n’est plus à l’endroit

Qu’est-ce que j’y peux moi,  en juge, redresseur, de n’importe quoi !

Il y a des gens qui en sont responsables, jamais déclarés coupables.

.

L’ENVERS ET L’ENDROIT 

.

C’est vrai, je suis envers et contre tout

Me rétorquerez-vous :

Mais de là, à me prendre pour un fou,

Je ne sais pas, j’avoue :

C’est l’économie qui n’est plus debout

Lors le Monde, à genoux,

Implore les États de boucher les trous

En jouant avec nos sous.

Faut-il simplement changer de décor

Pour retrouver de l’or,

Changer les personnages, les dehors,

Et mensonges encore

Ou changer cours des actions, à tort,

Rebondir plus fort,

En vers, et en droit : je sens la mort,

En  proche  sort.

Voilà  qui  n’est  point,  réjouissant,

Je vous l’avoue,

Voilà qui sent, et qui coule, le sang,

Joue contre joue.

Mais tout ne sera pas perdu, enfin,

Pour autant 

Et que chacun se prenne en mains,

Soit content

Pour faire naitre  une nouvelle ère,

Sans argent,

Plus égalitaire, oui mais comment !

Pas évident

De changer de règles, les appliquant,

Non à la lettre

Mais dans leur esprit en se respectant

Plus entre êtres,

C’est simple, comme pour  démocratie,

Car si  elle  existe,

Voter  pour elle, ce serait  faire  qu’ainsi,

Encore elle persiste. 

 .

PERSONNAGE, ACTION

 .

Il me reste à croire : ce sont petits ruisseaux, qui ont, de tous temps,

Fait les grandes rivières, les grands fleuves, et voire les grandes mers,

Jusqu’où ira la cupidité, et voire la folie des hommes, pour s’enrichir.

.

.

Textuel

Ce n’est pas moi qui suis à l’envers, c’est le

Monde qui n’est plus à l’endroit ! Et qu’est-ce

que j’y peux, rien que moi, à être juge,

redresseur, n’importe quoi ! Il y a des gens qui

en sont responsables mais ne seront jamais

déclarés coupables. Il y a des gens qui en sont

coupables mais ne seront jamais déclarés

responsables. Il me reste à croire que les petits

ruisseaux ont toujours fait les rivières et que,

par conséquent, moi, ma mère, toutes mes

sœurs, sans compter père et frères, peuvent

ralentir son déclin. Je suis envers et contre

tout, me direz-vous ! De là, à me prendre pour

un fou, je ne sais pas, mais je vous l’avoue :

« ce n’est pas moi, c’est le Monde qui n’est pas

debout, et c’est le Monde, à genoux, qui

implore les États de boucher les trous créés

par des financiers cupides en jouant avec nos

sous ». Faut-il simplement changer le décor

pour retrouver de l’or, changer les

personnages ou les mettre dehors, de

nouveaux mensonges encore ou changer le

cours des actions, à tort ! Rebondir plus fort,

en vers et en droit, je sens la mort comme mon

proche sort : voilà qui n’est point réjouissant,

je vous l’avoue, voilà qui sent, coule le sang,

joue contre joue. Mais tout n’est pas perdu,

enfin, pour autant que chacun se prenne en

mains, soit content de faire naitre une

nouvelle ère, sans argent, donc plus égalitaire !

Oui, mais comment ! En changeant les règles

et en les appliquant, non à la lettre mais dans

leur esprit et en se respectant plus, entre

êtres : c’est simple comme une démocratie, si

tant est qu’elle existe et voter pour elle, est

faire, qu’ainsi, en vous, en tout, elle persiste.

.

.

Poème

 .

Ce n’est pas moi qui suis à l’envers :

Monde qui n’est plus à l’endroit

Qu’est-ce que j’y peux moi,  en juge,

Redresseur, de n’importe quoi !

Il y a des gens qui sont responsables,

Mais jamais déclarés coupables.

.

C’est vrai, je suis envers et contre tout

Me rétorquerez-vous :

Mais de là, à me prendre pour un fou,

Je ne sais pas, j’avoue :

C’est l’économie qui n’est plus debout

Lors le Monde, à genoux,

Implore les États de boucher les trous

En jouant avec nos sous.

 .

Faut-il simplement changer de décor

Pour retrouver de l’or,

Changer les personnages, les dehors,

Et mensonges encore

Ou changer cours des actions, à tort,

Rebondir plus fort,

En vers, et en droit : je sens la mort,

En  proche  sort.

 .

Voilà  qui  n’est  point,  réjouissant,

Je vous l’avoue,

Voilà qui sent, et qui coule, le sang,

Joue contre joue

Mais tout ne sera pas perdu, enfin,

Pour autant 

Et que chacun se prenne en mains,

Soit content

Pour faire naitre  une nouvelle ère,

Sans argent,

Plus égalitaire, oui mais comment !

.

Pas évident

De changer de règles, les appliquant,

Non à la lettre

Mais dans leur esprit en se respectant

Plus entre êtres,

C’est simple, comme pour  démocratie,

Car si  elle  existe,

Voter  pour elle, ce serait  faire  qu’ainsi,

Encore elle persiste. 

 .

Il reste à croire : ce sont petits ruisseaux,

Qui ont, de tous temps,

Ait les grandes rivières, les grands fleuves,

Et voire les grandes mers,

Jusqu’où ira la cupidité, et voire la folie des

Hommes, pour s’enrichir.

.

.

Extension

.

Il n’y a pas de lien direct, évident, de cause à effet,

Entre ce que je fais et ce qui se passe dans le monde.

Et pourtant, l’humanité est faite d’individus,

Plus ou moins autonomisés, ou libres,

Conscients de leurs actes et voulant laisser

À ses enfants, un monde plus agréable que le sien.

Or malgré les progrès de la Science, et de la Médecine,

De la Technologie, du Droit et de la protection sociale,

Nous en sommes venus à ne plus être à fait certain.

On vit plus vieux, mais pas mieux qu’autrefois,

Tout le monde ne tire pas profit à égalité,

Des progrès en toute matière et genre.

L’accélération  de l’endroit  entraine

Une accélération  de fait de l’envers,

Jusqu’à un emballement planétaire :

C’est nouveau et l’on ne sait qu’en faire

Pour l’éviter voire sinon même pour le gérer.

.

Imaginez un monde à l’envers n’est pas si difficile,

Il suffirait d’une lentille qui changera le haut en bas

Mais, si cela est très simple, pour l’univers physique,

Il n’en serait pas de même pour le monde psychique.

Il est vrai que l’absence de gravité, est spectaculaire,

Vérité en deçà des Pyrénées, devient erreur au-delà,

Observe, conclut déjà Montaigne dans ses Essais.

.

Le Monde est à l’envers et moi, à l’endroit

Il y a quelque chose en vision qui ne va pas

Les savants parlent de chiasma, croisement

Optique des nerfs des yeux : gauche et droit.

.

La vision en miroir est une sorte d’inversion :

Si vous n’y croyez pas, tentez de vous peigner,

Imaginez qu’il en serait  ainsi  pour la gravité,

Difficile, en tel cas, d’avoir les pieds sur terre !

.

L’on peut imaginer que  vérité est mensonge,

Ou le contraire : dans le domaine psychique,

Tout est possible : terre plate ou terre ronde

Or comment s’adapter si tout est à l’envers.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Ça peut être un touret pour câbles,

Ou vis de pressoir, servant  de table, 

Ou de piédestal pour objet décoratif,

Dans une belle idée d’un double usage !

 .

825 4

.

Objet détourné à partir d’une vis de pressoir

Pour en faire une table de bar

Ou piédestal pour y poser un objet décoratif

Lampe ou vase avec des fleurs.

.

Il y aura peu de ressemblance, de concordance

Entre fond du poème et les formes symboliques

Ce qui rendra le rapprochement plutôt distant !

 .

Symbolique   

 .

Un  piédestal  est  un  support  isolé,

Qui servira  à recevoir  une colonne,

Une statue,  un buste, ou voire, un

Grand objet d’art  et  d’ornement

Vase, candélabre, stèle, fontaine.

.

Quand   une  personne   idéalise

Quelqu’un,  de façon exagérée,

On utilise, parfois, l’expression

Le « mettre sur un piédestal ».

.

À l’inverse, descendre quelqu’un

De son piédestal serait être déçu

En regard  de l’image – par trop –

Positive qu’on avait de cette personne.

Wikipédia : piédestal

.

Descriptif

.

825 – Envers, endroit : personnage, action  (III)

Alignement central / Titre  intercalé / Thème usage

Forme droite/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : touret/ Symbole fond : double-usage

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

825 3

.

Objet double usage : une table 

Mais retournée, un siège

Et on peut aussi s’en servir comme

Pour enrouler des câbles.

 .

Symbolique

 .

La symbolique en plus de l’objet :

Recyclage en bout de canapé,

Ou table basse,  de tourets.

.

De même pour des palettes

De livraison en bois classiques,

Transformés en meuble, étagère, siège.

.

Le double usage par réutilisation directe

Ou autre transformation n’a d’autre limite que

La réinvention et voire le détournement des objets.

Fond/forme 

 .

Le double usage est un recyclage sémantique

On refait le monde  en utilisant autre langage,

Mais cela ne trompe personne, on y croit pas

Le monde s’en va à l’envers, marche arrière

Tout le monde prétend qu’il va de l’avant.

.

Cette forme est basée sur un piler à vis

Une vis de pressoir ou d’autre chose

Esprit double usage, table de bar.

.

.

Visuel 

.

825 1

.

En cas d’inversion de notre gravité,

qu’est-ce que ça pourrait donner,

.

825 2

.

notre tête serait à l’envers, le corps

en cette insoutenable posture,

.

825 3

.

imaginez que tout bascule s’il n’y a

plus de nord et y a plus de sud !

.

.

L’endroit est mortel et pas éternel,

la mort est naissance à l’envers.

.

.

Épilogue

.

à rédiger histoire à raconter

.

Visuels et textuels >>

824 – Envers, endroit : personnage, action (II)

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Hypocrisie ou … mauvaise foi,   mène le monde à se persuader

Qu’on a raison … même quand on sait, fort bien, qu’on  a tort.

En permutant, envers, endroit, on ne sait plus ce que l’on croit

Intelligence, ou force de ruses, nous convainc  ou  nous amuse.

.

ENVERS, ENDROIT 

.

Les relations humaines dans le monde

Sont ce qu’elles sont,

L’on ne peut changer  la face du monde

D’un coup de bâton !

Mais, peut-on se préserver de l’immonde

Mensonge du profit

Dont tous se servent sauf… le tiers monde,

Qui n’en a rien pris.

Sous de faux décors,  de cacher des actions,

Qu’on dit usurpations

De personnes et personnages en prête-noms,

On crée manipulations.

En mutant, en permutant l’envers  et l’endroit,

On croit ce qu’on voit,

Ce que l’on prend, comprend étant de bonne foi

Lors, en dehors des lois.

Intelligence, et ruses, voisinent, avec  la perfidie

Des combines sordides

Qui  vous échappent, ou, qui vous  sapent, la vie,

Ou vide le portefeuille.

L’âme, en peine, esprit, en déroute, cœur, lourd,

À travailler des jours

Pour, au final, mettre  vos  dividendes, au cours,

Actionnaire vautour.

On ne change plus, les réalités, qui nous gênent,

On les renomme :

Comme ça, c’est plus simple, subtil, et en scène,

Il n’y a personne

Conteste nouveau scénario, changeant  un mot,

Par ci, par là.

On ne crée pas de drame profitant au propos

Sémantique qui sert

Aux critiques à s’accommoder de politiques

Qui tous vous niquent,

L’on se réveille enfin quand l’économique

Est en grande panique !

 .

 PERSONNAGE, ACTION 

 .

Homme public, professionnel, ignore homme privé, charnel,

Opacité de l’un  et transparence d’autre font personne biface

Sommes contraints d’avoir deux identités qui se complètent,

ce ne sont pas des masques, juste images privée et publique.

.

.

Textuel  

 

Hypocrisie, ou mauvaise foi, mène le monde à

se persuader qu’on a raison et même quand on

sait, fort bien, qu’on a tort. En permutant,

envers/endroit, on ne sait plus ce qu’on croit :

intelligence et force de ruses, nous convainc,

nous amuse. Homme public, professionnel,

ignore l’homme privé, charnel : opacité de l’un

et transparence de l’autre, font une personne

biface. Les relations humaines dans le monde

sont ce qu’elles sont, on ne peut changer la

face du monde d’un coup de bâton ! Mais

peut-on se préserver de l’immonde mensonge

du profit dont tous se servent sauf le tiers

monde, qui n’en a rien pris. Sous de faux

décors, au prétexte de cacher des actions,

qu’on appelle des usurpations de personnes et

personnages en prête-noms, on crée des

manipulations, aveux de faiblesse. En mutant,

en permutant l’envers et l’endroit, l’on finit

par croire ce qu’on voit, ce que l’on prend, l’on

comprend, comme étant de bonne foi alors

qu’on est en dehors des lois. L’intelligence et

la ruse voisinent avec la perfidie des combines

sordides qui vous échappent ou qui vous

sapent la vie, pire encore vous vide le

portefeuille et avec votre accord en plus.

L’âme en peine, l’esprit en déroute, le cœur

lourd à travailler des jours  et des jours pour,

au final, mettre vos dividendes au cours

d’actionnaires vautours qui vous auront fait la

cour. On ne change pas les réalités qui nous

gênent, on les renomme : comme ça, c’est plus

simple, c’est plus subtil, et une fois mis en 

scène, il n’y a plus personne qui contestera le

nouveau scénario auquel on a changé un mot

par ci, un mot par là. On ne crée pas de drame

qui donnerait cours à un lever de bouclier de

propos sémantiques qui serviront aux

critiques à s’accommoder des politiques qui

vous niquent. L’on se réveille enfin quand

l’économique est en grande panique ! 

Homme public, professionnel, ignore homme

privé, charnel, opacité de l’un  et transparence

d’autre font personne biface.

.

.

Poème

 .

Hypocrisie ou … mauvaise foi, 

Mène le monde à se persuader

Qu’on a raison … même quand

On sait, fort bien, qu’on  a  tort,

En permutant,  envers,  endroit,

On ne sait plus ce que l’on croit

Intelligence, ou  force  de ruses,

Nous convainc  ou  nous amuse.

.

Les relations humaines dans le monde

Sont ce qu’elles sont,

L’on ne peut changer  la face du monde

D’un coup de bâton !

Mais, peut-on se préserver de l’immonde

Mensonge du profit

Dont tous se servent sauf… le tiers monde,

Qui n’en a rien pris.

Sous de faux décors,  de cacher des actions,

Qu’on dit usurpations

De personnes et personnages en prête-noms,

On crée manipulations.

En mutant, en permutant l’envers  et l’endroit,

On croit ce qu’on voit,

Ce que l’on prend, comprend étant de bonne foi

Lors, en dehors des lois.

Intelligence, et ruses, voisinent, avec  la perfidie

Des combines sordides

Qui  vous échappent, ou, qui vous  sapent, la vie,

Ou vide le portefeuille.

L’âme, en peine, esprit, en déroute, cœur, lourd,

À travailler des jours

Pour, au final, mettre  vos  dividendes, au cours,

Actionnaire vautour.

On ne change plus, les réalités, qui nous gênent,

On les renomme :

Comme ça, c’est plus simple, subtil, et en scène,

Il n’y a personne

Conteste nouveau scénario, changeant un mot,

Par ci, par là.

On ne crée pas de drame profitant au propos

Sémantique qui sert

Aux critiques à s’accommoder de politiques

Qui tous vous niquent,

L’on se réveille enfin quand l’économique

Est en grande panique !

 .

Homme public, professionnel,

Ignore homme  privé, charnel,

Opacité de l’un et transparence

D’autres feront personne biface

Sommes contraints d’avoir deux

Identités mais qui se complètent,

Ce ne sont pas des masques, juste

Images privées, images publiques.

.

.

Extension

.

L’hypocrisie mène le monde, transparence :

Ce n’est pas tant  qu’elle soit  à l’extérieur,

Fortement  critiquable,  sinon  voyante,

Que, tapie  au fond  de nous,  comme

Une seconde peau,  un personnage

D’emprunt du fait même qu’elle

Est liée à éducation et culture

Commerce, en bref de notre

Manière d’être au Monde.

 .

C’est parce qu’on pleure qu’on apprécie de rire

C’est parce qu’on ment, qu’on apprécie la vérité,

Qu’on est blanc et noir  qu’on apprécie contraste.

Comme il n’y a pas d’endroit, sans avoir d’envers,

Qu’il n’y aura pas d’ombre sans avoir de lumière

On peut dire à la fois une chose, son contraire.

.

Bon nombre de gens porte un masque

Plus ou moins voyant, épais, couvrant,

Comme pour se protéger nudité d’âme,

On ne pourra tout dévoiler sans danger.

.

Dévoiler c’est sûr mais, dévoyé, probable :

Faire bonne figure pour paraitre honorable

Un sourire, commercial, figé, comme  forcé,

En est l’illustre emploi, en sus, recommandé.

.

Jean qui rit, Jean qui pleure  mais qui, en fait,

Jamais ou rarement ne fait l’un deux sciemment

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient

Situations du même tonneau, de pleines hypocrisies.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Cela pourrait être un touret pour câbles,

Ou vis de pressoir, servant de table, 

Dans l’idée et l’intérêt du recyclage

Et qui profite à tous même à l’art.

.

Une vis de pressoir pour compresser matières

Tout en bois, bien façonné

Conserver comme parmi autres pièces de musée.

.

Mais le thème ne se superposerai pas 

Ici, à une forme de quelque peu insolite,

Qui a peu à voir avec  une vis de pressoir.

 .

Symbolique   

 .

Pressoir (vinification) :

Le pressoir permet par le pressurage,

L’extraction par pression du jus des grappes.

Le pressoir va donner naissance à un art religieux:

.

Le Pressoir Mystique qui fut traité par les

Peintres-verriers nos cathédrales au XVIIe siècle

(Saint-Pierre et Saint-Paul de Troyes

Ou Saint-Etienne-du-Mont à Paris).

.

D’anciennes légendes mentionnaient

Déjà le pressoir parmi  les inventions

Léguées aux hommes  par  les dieux.

Cet   outil  ne   présidait-il  pas  à  la

Transformation quasi miraculeuse

Du raisin en vin !

dico-du-vin.com/pressoir-vinification

 .

Descriptif

.

824 – Envers, endroit : personnage, action  (II)

Alignement central / Titre  mots entiers / Thème choix

Forme droite/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : pressoir/ Symbole fond : recyclage

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

On croyait reconnaitre l’objet

Et cela en est devenu une autre,

Les choses ont un premier usage

Et un second par le recyclage.

 .

Symbolique 

 .

Face à l’amoncellement de leurs déchets,

Des entreprises offrent aujourd’hui, au designer,

Le soin d’imaginer une seconde vie pour leurs rebuts.

Les créateurs redoublent alors d’idées de recyclage

En vue de créer des objets uniques réalisés à partir

De tout ce qui était autrefois destiné à la poubelle.

Modifié, source : Journal Le Parisien

 .

Fond/forme 

 .

Une forme basée sur un piler à vis

Une vis de pressoir ou d’autre chose

Un esprit  recyclage  pour table  de bar :

Le tout serait bien rimé par  la progression

De celle-ci ,de haut en bas et de bas en haut.

.

L’hypocrisie se recycle à tous les régimes

Dans ses manières de manipuler les faits

Et les remèdes qui lui seraient associés

Y a pas que les objets qui soient remis

Dans le circuit, après restauration.

.

Il y a aussi principes et méthodes

Qui mènent politique et société.

Envers et endroit mènera à tout

Dès qu’il s’agirait de la personne,

Tantôt bonne et tantôt  mauvaise,

Et cela sans trop savoir pourquoi.

 .

.

Visuel

.

824 1

.

J’hésite entre masque de Jean qui rit,

et Jean qui pleure,

.

824 2

.

hypocrite : j’énonce deux paroles,

fausses mais crédibles,

.

824 3

je suis un zèbre rayé par défaut

de n’avoir pas fait de choix, 

.

.

.

.

entre être en manque et comblé :

lequel serait l’envers et l’endroit !

.

.

Épilogue

 .

à rédiger histoire à raconter

.

Visuels et textuels >>

823 – Envers, endroit : personnage et action (I)

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Envers,  E   endroit ;

En vers  N   en droit.

Envers   V  quel mot

Est-on   E    en droit

D’inter  R     prêter,

En con   S       texte.

Ce qui     ,       est soi

Est un    *   masque,

Est per  E  sonnage,

Tient d’ N  un reflet

Du men D      songe,

Authen   R        ticité.

Comment  O        en être

Très trans   I          parent,

En se pro     T         tégeant,

Simul …….  tané  ..…… ment,

Qui confondent    *   envers, endroit,

Décor, personne,  P     action, dépréciés.

Je me crois libre,    E          et c’est mon droit,

Car j’ai mis mon     R           costume à l’endroit

Mais je ne cesse       S             d’essuyer des revers

Dans notre monde    O               où tout est envers !

Comment peut-on      N               être  transparent !

Mais pourquoi faire,    N               sinon l’innocent.

Habillez-vous de mas    A             ques et parures,

Qui vous procureront     G          fières   allures.

Toutes les hypocrisies      E      sont au cœur

De nos préoccupations ou  *  bonheurs.

Des gens, vous attrapent, au pas,

Vous tombent, véritable

Ami   dans  vos   bras,

Et ils  vous plombent,

En ennemi sur les bras

Comme bombes toujours   A   prêtes à exploser en l’air

Misère de misère à qui se   C   fier pour ne plus se faire

Extorquer plus qu’hier, à    T   confondre vraies fausses

Actions premières qu’on     I    diraient être en hausses,

Quand ils baissent tant      O   les paroles et confiances

En bénéfices vous       N      taillent costumes.

Suis envers et contre tout

Me direz-vous … c’est fou,

Suis en droit d’être envers,

Dès lors que je me contrefous

Comme partout, ailleurs, mais c’est mon droit,

Car je me proclame pour une justice à mon endroit

Tant que je me réclame, de vous, des autres,  des sociétés.

.

.

Textuel

.

Envers et endroit ; en vers et en  droit ! Envers

quel mot est-on en droit d’interpréter en

contexte, ce qui est soi, est un masque, est

personnage, tient du reflet, du mensonge, de

l’authenticité. Comment être très transparent

tout en se protégeant, et simultanément, de

tous événements qui vous seraient traitres.

Je suis envers et contre tout, me direz-vous !

Envers et je m’en contrefous de tout comme

de partout et d’ailleurs ! Mais c’est mon droit,

je me proclame pour une justice à mon endroit

tant que je me réclame, de vous, des autres,

des sociétés, confondant l’envers et l’endroit,

et lors, décors, personnes, actions, seront tous

autant dépréciés. Je me crois libre, et c’est

mon droit, et j’ai mis mon costume à l’endroit,

mais je ne cesse d’essuyer des revers dans un

monde où tout est à l’envers. Comment peut-

on être transparent ! Et pourquoi faire, sinon

pour jouer l’innocent ! Habillez-vous plutôt de

masques et de parures qui vous procureront

de bien fières allures. Bien des hypocrisies

sont au cœur de nos préoccupations, nos

bonheurs : peaufinez vos compétences de

tricheur, vous gagnerez votre vie avec

beaucoup plus d’ardeur. Des gens vous

attrapent en suivant votre  pas et ils vous

tombent dessus comme en véritable ami dans

vos bras et puis ils vous plombent en véritable

ennemi sur les bras, vous menaçant d’autant

de bombes prêtes à exploser en l’air. Misère de

misère : à qui se fier de nos jours pour ne plus

se faire extorquer plus qu’hier, et pour ne pas

confondre les  vraies et fausses actions

premières pour soulager la Terre ! Il y a

certains qui disent que les actions sont en

hausse alors qu’ils sont en baisse tandis que

leurs paroles, confiances en leurs bénéfices,

sur votre dos, vous taillent des costumes. Suis

envers et contre tout  me direz-vous … c’est

fou, suis en droit d’être envers, dès lors que je

me contrefous comme partout, ailleurs, mais

c’est mon droit, car je me proclame pour une

justice à mon endroit tant que je me réclame,

de vous, des autres,  des sociétés.

.

.

Poème

.

Envers, endroit ;

En vers, en droit.

Envers, quel mot

Est-on   en  droit

D’in-ter-prê-ter :

En, hors contexte.

.

Ce qui reste en soi

Approche masque,

Est un personnage,

Qui  tient du  reflet

Entre  le mensonge,

Vraie  authenticité !

.

Comment  demeurer

Des plus transparents

Tout  en  se  protégeant

Et voire,  simultanément,

Confondant envers, endroit,

Décor, personne, action, biaisés

.

*******************************

.

Je me crois libre, et c’est mon droit,

Car j’ai mis mon costume à l’endroit,

Mais, je ne cesse d’essuyer des revers,

Dans notre monde où tout est envers !

Comment  peut-on  être  transparent !

Et,  pourquoi faire,  sinon  l’innocent !

.

Habillez-vous de masques et parures

Qui vous procureront fières   allures.

Toutes les hypocrisies sont au cœur

De nos préoccupations bonheurs.

Des gens vous attrapent au pas,

Vous tombent, véritablement

En   ami   dans  vos   bras,

Puis  ils  vous plombent,

En ennemi sur vos pas.

.

**********************************

.

Comme bombes, toujours prêtes à exploser en l’air,

Misère de misère, à qui se fier pour ne plus se faire

Extorquer plus qu’hier, à confondre vraies fausses

Actions premières que l’on dirait être en hausses,

Quand ils baissent tant les paroles et confiances

Faux bénéfices espérés, vous taillent costumes.

.

Suis envers et contre tout, direz-vous, c’est fou,

Suis en droit d’être envers, lors je me contrefous

C’est comme partout, ailleurs, mais c’est mon droit,

Tant je me proclame, pour une justice, à mon endroit,

Tant que je me réclame, de vous, des autres, des sociétés.

.

.

Extension

.

x

.

Trois figures : doubles, dissociatives, inverses !

Le même homme, la même femme, même effigie :

Double costume, double conscience, double  visage !

C’est plus fort que la polysémie des mots communs,

Parce qu’ils sont, et en même temps, vrais et faux,

Ou qu’on ne sait comment les prendre en défaut.

 .

***

.

L’endroit serait proche de l’authenticité

Tandis qu’envers, proche de l’hypocrisie

Si certains ne pencheront que seul côté,

D’autres joueront  tantôt l’un  et l’autre.

.

Les personnes instables, voire toxiques,

Sont difficiles à décoder, imprévisibles :

On ne sait avec eux sur quel pied danser,

Lors certains demeurent lisible à l’œil nu.

.

Les mythomanes se font, parfois, prendre,

À leurs pièges, comme un arroseur, arrosé,

Ne se souvent plus quoi et à qui, ont menti,

Ils se dévoilent, se contredisant totalement !

.

.

Forme 

.

.

Évocation

 .

Une lampe à pétrole de type rétro,

Un réservoir, une mèche, un verre :

Sinon quoi d’autre …   je ne vois pas,

Mais votre imagination y suppléera.

.

823 4

.

Toute lampe à pétrole : réservoir, flamme,

Et cheminée en verre

Il y en a des rétros, et autres plus modernes,

Leur principe est identique.

.

La forme de l’objet et du poème se superposent

Et les rimes fonctionnent  en dépit des formes,

Ici, la lampe n’est pas en phase avec le thème.

 .

Symbolique 

.

Le symbolisme

De la lampe est

Lié  à  celui  de

L’é-ma-na-tion

De  la  lumière.

.

La lampe est une

Représentation de l’homme :

Comme lui elle a un corps d’argile,

Âme végétative, ou principe de vie

Qui est huile, esprit étant  flamme.

.

L’usage chrétien d’offrir

Et  de brûler  des cierges,

Devant la statue des saints,

Symbolise à la fois le sacrifice,

Amour, présence, comme flamme.

.

Descriptif

.

823 – Envers, endroit : personnage, action  (I)

Alignement central / Titre  analogue / Thème choix

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : lampe/ Symbole fond : verre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

823 6

.

Deux fonctions du verre :

Une à l’endroit, une à l’envers :

Empêcher la flamme de s’éteindre,

Tout autant qu’amplifier sa lumière.

 .

Symbolique 

 .

Constituant

Substitut au  soleil,

Ou   comme   dispositifs

De mise en valeur, lampes

Sont l’objet d’appropriations

 Symboliques, de coutumes,

De rituels en éclairant

L’endroit et l’envers

Par une source  de  lumières

À l’intérieur, extérieur, du verre

Modifié forme, source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Les verres, lampe ancienne, à pétrole ont disparu

Mais leur empreinte est restée  dans les mémoires

Collectives qui se transmettent de mères en filles

Son halo de lumière plus inspirant qu’ampoule

Électrique aurait un endroit, plus un envers.

.

Tout est question d’éclairage sur un objet

Selon l’angle où la lumière s’y reflète.

.

Le verre est pourtant des plus transparents

Il renvoie,  dos à dos,  deux visages opposés,

Un pour mieux voir, l’autre pour protéger.

.

Question de point de vue avant toute chose

La lampe s’éclaire elle-même et alentour !

.

Le vent lui sert pour s’enflammer, subsister

Et le verre empêche sa flamme de s’éteindre.

.

Tout feu, tout flamme, transparence et opacité,

Ont-ils quelque-chose à voir avec l’endroit, l’envers

Bien qu’éclairant question, on est en droit d’en douter.

.

.

Visuel 

.

823 1

.

Déguisé, l’on a peine à croire

qu’il s’agit du même homme,

.

823 2

.

tant lequel des deux, je suis,

le plus : un ange ou démon,

.

823 3

.

ou Janus, en personnage

à double face, double visage :

.

.

l’envers et le endroit, paradoxes,

solution : rester simple, humain.

.

.

Épilogue

.

.

à rédiger sous forme d’histoire

.

Visuels et textuels >>

822 – Avoir, être : identités, différences (III)

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Pauvreté extérieure,

Ne  voudra  pas dire

Pauvreté  intérieure,

Richesse   extérieure

Ne signifierait point

Richesse   intérieure,

L’amour est  richesse

Qui s’acquiert, certes,

Mais ne se vend point

Le respect est un droit

Trop souvent  argenté,

La peur  est  l’apanage,

Du  pauvre, ou,  affamé,

L’amour est le prix de sa

Liberté chèrement payée,

Lors le respect : son strict

Minimum  non encouragé.

Si le droit  empêchera  bien

Pauvres  de voler  les riches,

Pas riches voler les premiers

 Voilà comme système triche !

Tout comme religion enferme

 Ses  fidèles  en  modèle  révolu,

Mais n’exclut pas   les parvenus,

 Bénis  des dieux,   lors, bien reçus.

Peur du manque    tient  au  ventre !

.

 Faut  A  garder quelque chose à *  vendre,

Déjà   V   pour soi-même, qu’argent *  rentre

Pour   O   qui veut payer service, me  * rendre.

J’ai de   I    quoi vivre, oui mais au jour  *  le jour,

 Ou, je     R     n’en ai plus que pour la  fin   *  du mois.

Je n’en      *   aurais  plus : pour  un  an, de    D  vant moi

Alors que   Ê   j’avais, il y a dix ans, tant, tant    I     de jours.

Il est vrai    T   que mon avoir me rassurait sur    F   mon être.

Vrai, que    R     durable ou non est lors  mon ali   F  mentation

Pour faire    E    face à bien des crises, je survivrai  É   peut-être,

Si j’ai suffi   *   samment de bien à vendre en pos   R      session,

Car tout se   I   monnaie en argent, tout se vend    E    parait-il,

Mon corps   D   mon cœur, mon esprit, même   N   mon âme,

À quelqu’    E   un, à qui je livrerai tout, et    C   me damne,

Jusqu’à     N     ce que je me tue, meurs   E   ainsi soit-il.

Bien que   T    ma dignité, et mon     S    humanité,

Me con   I   duisent refuser tou   *  te nudité

Parfois,  T    suis contraint  *         forcé,

Pour   É   continuer à  *   exister.

.

Je vous ai bien eu,

Et l’on vous aura tous eu

À m’écouter, vous êtes perdus,

Si par avoir, et non être, je conclus.

Conclure entre être et avoir, impossible

Ceux qui veulent être, ont l’avoir pour cible,

Ceux qui ont tout passent pour indestructibles !

.

.

Textuel  

.

La pauvreté extérieure ne veut pas dire

pauvreté intérieure. La richesse extérieure ne

signifie point richesse intérieure.  Les deux

peuvent, bien sûr, cohabiter. L’amour est

richesse qui s’acquiert, certes, mais qui ne se

vend point. Le respect est un droit trop

souvent argenté. La peur est l’apanage du

pauvre ou affamé, lors l’oiseau en cage, du

riche ou insécurisé.  L’amour est le prix de sa

liberté chèrement payée dès lors qu’on lui

sacrifie tout. Respect  de soi, des siens, des

autres, à égalité. Parfois son strict minimum

n’est pas encouragé. Le droit est édicté pour

empêcher les pauvres de voler les riches mais

beaucoup moins les riches de voler les

pauvres car, en réalité, tout système

capitalistique triche ! Pour finir la religion

enferme ses fidèles dans un modèle révolu

tout en n’excluant pas les parvenus, bénis des

dieux et bien reçus car ils ont acheté leur foi

avec leur argent ou leur pouvoir, sinon les

deux. La peur du manque me tient au ventre :

il faut toujours que je garde quelque chose à

vendre, ne serait-ce que moi-même pour que

l’argent rentre, à qui veut bien payer ce

service, le rendre. J’ai de quoi vivre, mais au

jour le jour ; avant, j’en avais que pour jusqu’à

la fin du mois ; et avant encore, j’en avais pour

un an devant moi ; il y a dix ans, j’en avais

pour plus que mes jours ; c’est ainsi qu’on se

désocialise, voire qu’on se clochardise ! Mon

avoir me rassure sur mon être mais, durable

ou non, sera mon alimentation pour survivre.

Aux futures crises, je, peut-être, si j’ai du bien

à vendre et en ma disposition. Tout se

monnaie et tout se vend parait-il aujourd’hui :

mon corps, mon cœur, mon esprit, mon âme,

à quelqu’un à qui je livrerai tout et pour lui me

damne jusqu’à ce que je me tue, que je meurs,

ainsi soit-il !

.

.

Poème 

.

Pauvreté extérieure,

Ne  voudra  pas dire

Pauvreté  intérieure,

Richesse   extérieure

Ne  signifierait  point

Richesse    intérieure,

L’amour  est  richesse

Qui s’acquiert,  certes,

Mais ne se vend point.

.

Le respect est un droit

Trop  souvent  argenté,

La  peur  est  l’apanage,

Du  pauvre, ou,  affamé,

L’amour est le prix de sa

Liberté chèrement payée,

Lors le respect : son strict

Minimum  non encouragé.

.

Si le droit  empêchera  bien

Pauvres  de voler  les riches,

Pas riches, voler les premiers

Voilà comme système triche :

Tout comme  religion enferme

Ses  fidèles  en  modèle  révolu,

Mais n’exclut pas  les  parvenus,

Bénis  des dieux, lors, bien reçus.

Peur du manque, tient  au  ventre.

.

*************************************

.

Faut garder quelque chose à vendre,

Déjà pour soi-même, qu’argent rentre

Pour qui veut payer service, me  rendre.

J’ai de quoi vivre, oui mais au jour le jour,

Ou, je n’en ai plus que pour la  fin  du  mois.

Je n’en aurais  plus : pour  un  an, devant  moi,

Alors que  j’avais, il y a dix ans, tant, tant de jours.

Il est vrai  que mon avoir me rassurait sur mon être.

.

Vrai, que durable, ou non, est lors  mon alimentation

Pour faire face à bien des crises, je survivrai peut-être,

Si j’ai suffisamment de biens à vendre,  en possession,

Car tout se monnaie en argent, tout se vend, parait-il,

Mon corps mon cœur, mon esprit, même mon âme,

À quelqu’un, à qui je livrerai tout, et  me damne,

Jusqu’à ce que je me tue, meurs ainsi soit-il.

.

Bien que ma dignité, et mon humanité,

Me conduisent refuser toute nudité

Parfois, suis contraint, forcé,

Pour continuer à exister.

.

******************

.

Je vous ai bien eu,

Et l’on vous aura tous eu

À m’écouter, vous êtes perdus,

Si par avoir, et non être, je conclus.

Conclure entre être et avoir, impossible

Ceux qui veulent être, ont l’avoir pour cible,

Ceux qui ont tout passent pour indestructibles.

.

.

Extension

.

Bien que ma dignité, et mon humanité,

Me conduiront à refuser toute nudité,

Parfois, j’y suis contraint, forcé,

Pour continuer à exister.

Je vous aurai… bien eu,

Et l’on vous aura tous eu,

À m’écouter, vous êtes perdus,

Si par avoir, et non être, je conclus.

Conclure entre être et avoir, impossible !

Ceux qui veulent être ont l’avoir pour cible,

Ceux qui ont tout, passent pour indestructibles

Or ils ne le sont pas tant, lorsque la mort, un jour,

Les égalise et met avoir et être en terre pour de bon.

.

Certains hommes se croient invulnérables, protection rapprochée

 Ils ont comme une  conscience aigüe de leur fortune, indestructible,

Alors qu’ils sont en réalité, comme tous les autres humains, fragiles,

Une certaine modestie devrait les guider au lieu d’une folle cupidité.

Diogène a bien montré qu’on ne peut remplir un tonneau sans fond

Parlait-il davantage de richesse extérieure ou richesse intérieure ?

.

Avoir et être constitueraient deux illusions

Mais il faut distinguer plus que des nuances

Entre « avoir pour être » et « être pour avoir »

Tant il ne s’agit pas que d’inversion des valeurs.

.

Rien n’empêche d’avoir, de rechercher, les deux :

C’est le rêve de beaucoup mais peu le réussissent,

Ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est d’être

Demandez-le à Diogène, détaché de tout et tous.

.

Comme si chacun avait un réservoir d’énergie,

Et qu’il l’utiliserait à bon ou à mauvais escient

Pauvre se lèvera pour gagner un billet de cent,

Et riche, à moins de cinq cent : pas intéressé !

.

.

Forme 

.

.

Évocation

.

Ça peut être lampe à huile, ou à pétrole

Ou voire  le réservoir  d’un narguilé

Foyer et cheminée chauffage à bois.

 .

.

La forme du narguilé et de la lampe à pétrole

S’éloignent, se distancient, quelque peu, du fond

À moins qu’avoir soit énergie, être soit spiritualité.

 .

Narguilé est comme chacun sait, d’origine orientale

Avec une notion forte de partage

Distinguant une civilisation bien moins individualiste

Que toutes celles, occidentales !

Symbolique 

 .

Transmettre tuyau

D’un narguilé

Au convive a une connotation

Symbolique très forte.

.

Trois dimensions fondamentales

De sa pratique sont donc

Le temps, la parole et le jeu.

.

Dans les représentations occidentales,

Caractère exotique, mystérieux

Renforce la séduction de l’usage.

.

Il est associé  à un moment  de  détente

Ritualisé pour favoriser convivialité

Avec la meilleure communication.

.

Rituel préparation,  caractère

Collectif, fraternel, contexte,

Ambiance en font partie.

.

rvh-synergie.org/prises-

en-charge-des-addictions

.

Descriptif

.

822 – Avoir, être : identité, différences (III)  

Alignement central / Titre  analogue / Thème choix

Forme conique/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : narguilé/ Symbole fond : énergie

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Toute taille de réservoir constitue

Une garantie dans la durée :

Avoir de l’énergie en réserve

Pour garantir lumière constante.

 .

Symboliques 

La notion d’énergie est suffisamment floue

Pour avoir donné, en imagerie populaire,

La conception d’une sorte de fluide

Qui passerait d’un objet à l’autre

Au  cours  des  transformations.

.

Ouvrage Énergie spirituelle de 1919,

Henri Bergson : pareille qu’énergie électrique:

Il existerait une énergie spirituelle ne se réduisant

Pas à une énergie physique, pas plus que biologique.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

Fond/forme 

 .

Une énergie qui n’est ni physique ni biologique

C’est-à-dire, non humaine, ou plus qu’humaine,

Voilà qui est curieux, intriguant, déboussolant

Notre cerveau a lui aussi besoin d’énergie

Mais la pensée n’est pas liée qu’à elle :

Il y a d’autres sources et processus,

Nous échappant encore mystère.

.

L’énergie intérieure est différente de l’extérieure :

On peut être riche à l’intérieur, pauvre à l’extérieur,

La forme diffèrera complétement du fond, mis à part

Si le réservoir et la lumière  sont « avoir »et « être ».

On a beau dire, on a beau faire, on a du mal à comparer

« Être » et « avoir » avec quelqu’objet, énergie, substance,

À moins de projeter une pièce de monnaie, pile et face.

.

.

Visuel 

.

822 1

.

Un SDF contre ISF, plus le pauvre

est visible, plus le riche est caché.

.

822 2

.

Billet moins de cent pour pauvre,

billets de cinq cent pour riche.

.

822 3

.

Contraste : Diogène avec son chien,

riche en escalier de son palais.

.

.

Différence visible entre pauvre/riche :

la posture et l’habillement !

.

.

Épilogue

.

L’identité de soi-même reste soumise

A de fortes tensions, conflits, internes

De nature mentale  ou  physiologique,

Qu’on définira par psychosomatiques.

.

Nous aurions tous, un capital de santé

Que certains s’activent  à consommer,

Que d’autres s’acharnent à conserver,

Au final, espérance de vie est variée !

.

Nous aurions tous, un capital énergie

Que certains augmentent par drogues

Que d’autres diminuent par paresses

Au final, espérance de vie est variée !

.

Ce qui est vrai de la santé et l’énergie

Le sera tout autant  de son économie :

Il y a les dépensiers et les épargnants,

Il y a ceux qui volent argent comptant

.

Quand on a plus rien, on est plus rien :

À la rue, sans protection sociale, santé,

Son dernier ami devient alors son chien,

Enfin son ombre tellement déshumanisé.

.

Visuels et textuels >>

821 – Avoir, être : identités, différences (II)

Visuels et textuels >> 

.

Calligramme

.

Être ce que  A  ¤¤  T    je suis

Être ce que  V  ¤¤¤    I  je parais,

Choisir être  O ¤¤¤¤¤  T     différent

Des autres    I  ¤¤¤¤¤¤  É     soi-même,

Tout un pro   ¤¤¤¤¤¤  *    gramme vie,

 Confondant    * ¤¤¤¤¤¤¤   D  être et paraitre

Ma différence Ê  ¤¤¤¤¤¤¤   I  est mon plus-être

Pas en avoir    T   ¤¤¤¤¤¤¤¤  F   serait moins-être,

Mais si je suis  R  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤  F  entre plus et moins,

 Mon identité   E ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  É  risque de disparaitre.

Être de nulle  :  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  R   part n’est de partout,

La   nouvelle  I ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  E   culture se plie en vous

Dès que vous D ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  N  la fréquentez, l’adoptez,

Et lors vous E ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤   C  disparaissez sous clichés.

Être riche  N   ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤     E       n’est pas vraie culture,

Être pauvre       ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤        S       n’empêche pas culture.

¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Ai-je un problème d’identité

De ne trouver assez différences

Avec les autres ou trop j’en aurais

Quand je les mettrais sur ma balance.

L’identité, qu’est-ce c’est : tout et rien.

À culture, société et famille, j’appartiens.

Oui mais lesquelles, lors elles me rejettent,

Si elles ne me retiennent que par mes dettes.

Etre, c’est en avoir, lors en avoir… c’est en être,

Être à cheval, sur deux cultures, est un plus être,

N’être pas ou plus de nulle part serait moins être,

Etre comme un métis ni noir ni blanc à part être.

Oui mais voilà : plutôt que de voir  …  la réalité,

En face, ou dans le miroir, je me suis inventé

Un personnage complètement d’emprunt

Que je sais jouer et même assez bien,

Sauf, dans mon, mirifique, miroir,

Qui me reflète en blanc et noir

Comme un pur vrai démon

Lors exister,  sans  avoir,

Serait exister sans être,

Mais exister, pour avoir,

Est ombre parmi les êtres,

Ombre vie, ratée, à la  gagner,

Sur le dos des autres paupérisés

Pour son seul profit, seul bien être

Dans son seul souci de bien paraître.

Autrefois, ailleurs, et, depuis, toujours,

La religion, le droit, le respect … l’amour,

Constitueraient des contrepoids d’équilibre

Pour vie solidaire, en égaux, frères  et  libres !

L’histoire retient que la liberté est celle de créer

Des richesses, ceux qui n’en ont pas sont mangés

Par les autres par qui ils se feront si vite exploités.

.

.

Textuel

.

Être ce que je suis, être ce que je parais,

choisir d’être différent, des autres, de moi-

même : tout un programme de vie, confondant

être et paraitre. Ma différence est mon « plus-

être », ne pas en avoir serait « moins-être »,

mais si je suis entre plus et moins, mon

identité risque de disparaitre ! « Etre de nulle

 part » n’est pas « être de partout » Toute

nouvelle culture s’imprime en vous dès que

vous la fréquentez, l’adoptez, et alors, vous

disparaissez des clichés. Etre riche n’est pas la

vraie culture, être pauvre n’empêche pas la

culture.  L’identité : qu’est-ce c’est ! Tout et

rien ! A ma culture, ma société, à ma famille,

certes, j’appartiens. Oui, mais lesquelles, si

elles me rejettent ou ne retiennent de moi que

mes dettes envers elles ! Etre, c’est en avoir !

En avoir, c’est être ! Etre à cheval sur deux

cultures est-il un plus ou moins être. N’être

pas ou plus de nulle part serait un moins être.

Etre comme métis, serait-il un plus être !

Plutôt que de  regarder la réalité en face,  je

me suis inventé, un personnage d’emprunt

que je sais bien jouer, sauf, dans mon miroir,

qui me reflète, noir comme un démon, un

vampire, une ombre, voire je peux imaginer

pire, monstre. Aurais-je un grave problème

d’identité si je ne trouve pas assez de

différences entre moi et les autres ou alors j’en

aurais de trop quand je les mettrais sur ma

propre balance. Cela est vrai, en théorie, pas

de fait et encore moins dans les faits. Exister

sans avoir, c’est exister sans être. Exister pour

avoir, c’est avoir sans être. Sauf être comme

ombre de vie ratée à la gagner sur le dos des

autres, paupérisés, pour son seul profit, son

seul bien être dans son seul souci de bien

paraître. Autrefois, ailleurs, et, depuis

toujours, la religion, le droit, le respect,

l’amour, constituaient des contrepoids

d’équilibre, pour vie solidaire, égaux entre

frères, qu’on soit libres, libertaires. L’Histoire,

ne retient que le fait : seule liberté est celle de

créer des richesses !

.

.

Poème

 .

Être ce que je suis

Être ce que je parais,

Choisir  d’être différent

Des autres, être soi-même

C’est tout un programme vie

Confondant l’être et le paraitre.

.

Ma différence est mon plus-être,

Pas en avoir,  serait «moins-être»,

Mais  si je suis entre plus et moins,

Mon identité  risque de disparaitre.

.

Être de nulle  part,  n’est de partout,

La nouvelle culture se pliera en vous,

Dès que vous la fréquentez, l’adoptez,

Et lors vous disparaissez sous clichés,

Être riche n’est pas une vraie culture,

Être pauvre n’empêche pas culture.

.

******************************

.

Ai-je un problème d’identité

De ne trouver assez différences

Avec les autres ou trop j’en aurais

Quand je les mettrais sur la balance.

L’identité, qu’est-ce c’est : tout et rien.

.

À culture, société et famille, j’appartiens,

Oui mais lesquelles, lors elles me rejettent,

Si elles ne me retiennent que par mes dettes.

.

Etre, c’est en avoir, lors en avoir… c’est en être,

Être à cheval, sur deux cultures, est un plus être,

N’être pas ou plus de nulle part serait moins être,

Etre comme un métis ni noir ni blanc, à part être.

.

Oui mais voilà : plutôt que de voir  …  la réalité,

En face, ou dans le miroir, je me suis inventé

Un personnage complètement d’emprunt

Que je sais jouer et même assez bien,

Sauf, dans mon mirifique miroir,

Qui me reflète en blanc et noir

Comme un pur vrai démon.

.

************************

.

Lors exister, sans  avoir,

Serait exister sans être,

Mais exister, pour avoir,

Est ombre parmi les êtres,

Ombre vie, ratée, à la  gagner,

Sur le dos des autres paupérisés

Pour son seul profit, seul bien être

Dans son seul souci de bien paraître.

.

Autrefois, ailleurs, et, depuis, toujours,

La religion, le droit, le respect … l’amour,

Constitueraient des contrepoids d’équilibre

Pour vie solidaire, en égaux, frères  et  libres !

.

L’histoire retient que la liberté est celle de créer

Des richesses, ceux qui n’en ont pas sont mangés

Par les autres par qui ils se feront si vite exploités.

.

.

Extension

.

Ceux qui n’en ont pas,

Ceux étant mangés par les autres

En se faisant exploités, au point que,

Même en travaillant, dur, et longtemps,

Ils auront de la peine à se nourrir, se vêtir,

Se loger, se divertir, de la peine à « être ».

Ils se sentiront lors leur emploi perdant,

Devenir de plus en plus, insignifiants

Et l’insignifiance est encore pire

Que  l’exploitation  parce que

C’est la négation de l’être.

.

Cette personne n’est pas une lumière dit-on.

D’accord, mais de quelle lumière, parle-t-on !

De son aura, de son charisme, son intelligence

Ou tout simplement, de son manque de culture,

Tout autant, savoirs, expérience, connaissance !

Il faut apprendre à distinguer entre être et avoir.

Deux jumeaux ont le même ADN mais pas visage :

La ressemblance est frappante mais non confondue

Riche et pauvre sont êtres humains, diffèrent statut.

.

Toute différence  entre être et paraitre,

Peut être nulle, tenue, sensible, grande,

Elle est grande, on parle de personnage,

Elle est petite, de personne authentique

.

Nous avons tous en nous zones d’ombre

Impossible, impensable, de mettre tout,

En pleine lumière sans s’être surexposé,

Cela procéderait d’une attitude naïveté.

.

Y a certains qui prônent l’égalité en tout

Entre riche et pauvre, savant et ignorant

Mais plus encore entre sexes, seul genre,

En somme une uniformité  à en mourir !

.

Quel que soit ma proximité, ma distance,

Avec les autres, il me faudrait bien être né

Sinon voir éduqué, acculturé quelque part,

Il n’y aura chez personne, de terrain vierge.

.

Ceux qui n’ont rien sont perçus comme rien

Et souffrent chaque jour de leur insignifiance

Or combien se sentant aliénés en la population

Éprouvent ce même sentiment pour exploitation.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

.

Champignon atomique nucléaire

 Une flèche indiquant une direction

Une bombe à ailette,  à percussion,

Lampe de chevet avec lumière.

 .

.

La forme lampe de chevet éteinte ou allumée

Éloigne du fond, avoir étant éteint, être allumé :

Certains prétendant contraire, autres, équivalence.

 .

Avoir est la matière, et la forme ;

Être, la lumière avec son ambiance

En alternance, matière argentifère,

Lampe de chevet au pied en verre. 

  .

Symbolique 

 .

Le symbolisme de la lampe

Est lié à l’émanation de la lumière.

La lampe est une représentation de l’homme :

Comme lui elle a un corps d’argile, une âme végétative,

Ou principe de vie qui est huile, un esprit qui est la flamme.

.

L’usage chrétien d’offrir

Et brûler des cierges,

Devant la statue des

Saints symboliserait

À la fois, le sacrifice,

L’amour et présence,

Comme une flamme.

.

Descriptif

 .

821 – Avoir, être : identités, différences  (II)  

Alignement central / Titre  dédoublé / Thème choix

Forme conique/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : lampe/ Symbole fond : lumière

.

.

Fond  

.

Évocation

.

821 6

.

Avoir est la matière, et la forme ;

Être, la lumière et son ambiance :

Et l’alternance, matière argentifère,

Lumière bleue procure atmosphère !

 .

Symbolique

 .

La lumière a une forte valeur symbolique;

Permettant de percevoir objets

Avant de les toucher,

Elle s’associe, en toutes cultures humaines,

À connaissances, savoirs, tandis

Que toute opposition

Entre tous types de lumières, ténèbres

Se relie à celles entre vie, mort

Entre bien et mal.

Modifié et mis en forme,

 source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Lumière est une chose, utilisation, une autre

Certains ont de quoi éclairer Château Versailles

D’autres s’éclaireront  à l’aide  de peu d’ampoules.

.

Ces derniers travailleront pour garder leur lumière,

L’augmenter un peu, lors les premiers, pour la doubler

Ainsi va le monde, ainsi va la vie, depuis qu’il y a  le feu,

Or la lumière en l’imaginaire restera totalement gratuite.

.

Avoir, c’est l’énergie, c’est le moyen

Être : c’est la lumière, connaissance.

Lumière rime avec projection de soi,

Énergie avec projets de construction.

Mais, toute comparaison s’arrête là :

.

Le fond ne peut pas épouser de forme

Correspondant à la fois, être et avoir.

Quel que soit l’objet que l’on posséderait,

Lumière en lui, autour de lui, qu’il reflète,

Ne pourra éclairer valeur d’être ni d’avoir.

.

.

Visuel 

.

821 1

.

 il y a  une différence entre gens,

à la fois de postures et de richesses,

.

821 2

.

si on parvient à réduire la différence

de sexe entre homme et femme,

.

821 3

.

l’ambiguïté demeurerai lorsque vue de face

et parfois même de dos !

.

.

Visuel 

.

821 1

.

 il y a  une différence entre gens,

à la fois de postures et de richesses,

.

821 2

.

si on parvient à réduire la différence

de sexe entre homme et femme,

.

821 3

.

l’ambiguïté demeure sur cette silhouette

sur la vue de face ou vue de dos :

.

.

hommes et femmes et couleurs de peaux :

sans parler de cheveux, âges et habits.

.

.

Épilogue

.

L’on  sait  que, génétiquement,

Nous sommes tous … égaux :

Pas de  nouveaux éléments,

Hormis couleurs de peaux.

.

Comparables à lampes de chevet

 Un pied, un abat-jour, ampoule,

Si je fais varier  les couleurs,

 Ce sera toujours la même.

 .

Il y aura le sexe, me direz-vous :

Pas un élément discriminant,

En changer dépend  de vous,

Il en faut deux pour enfant.

.

Bon nombre de différenciations

Sont culturelles, économiques,

Et on les appelle identitaires,

Pour les répartir sur Terre.

.

Chacun de nous, demeure unique,

Appartient à même Humanité,

Liberté, égalité, fraternité

Est notre credo civique.

.

Visuels et textuels >> 

820 – Avoir, être : identités, différences (I)

Visuels et textuels  >>

.

Calligramme

.

Ne possédant   

Rien, je ne serais rien.

Un  raccourci  de  la  pensée

Que d’attribuer être pour avoir :

On peut avoir l’air d’avoir sans être

Si on peut avoir l’air d’être sans avoir

Avoir une femme et avoir des enfants,

C’est  différent  d’être, femme, enfant :

Pour autant,  ce ne sont   possessions !

Ils ne seront pas objets  d’aliénations :

Celui qui perd son bien, et sa  maison,

Se désocialise en devenant vagabond.

Il est mort de n’être pas, faute d’avoir

En attendant notre tour…notre  mort

Plus d’être ni plus d’avoir à l’infini.

.

Lorsqu’un  coin  de  terre  n’appartient  à  personne,

Si je le prends moi-même  I   en mon propre bien,

Bien que n’étant moi    D  même personne,

 Quelqu’un, soudaine    E     ment, deviens,

Tant, pour être perçu   N     dans le coup,

Je n’aurai pas besoin    T    de beaucoup,

Besoin juste un peu      I    et juste assez,

Pour bien apprendre   T   à re-né-gocier.

Être n’est pas avoir   É   avoir, pas être.

Les gens se disent     S    lors ils se voient

Il a l’air d’être ceci    *    il doit avoir cela,

À force d’associer     D  «être  «paraître».

J’ai femme, et c’est    I  la mienne, dit-on.

La possède personne  F  d’autre n’en jouit

Elle dit « je suis à toi »    F    et m’en réjouis.

Or d‘être le mari n’est    É       pas le patron.

J’ai enfants m’appelant   R        «mon papa»

N’est-ce pas une preuve    E    ils sont à moi :

Impression  qu’ils m’ont    N    eu pour de bon

Eux vivants, je demeure     C   rai la propriété.

Finalement que possède     E  t-on, tout et rien

Quelques biens matériels,   S   jamais humains.

.

Si je ne suis que ce que j’ai, que je n’ai que     A    ce que suis :

Comment résoudre l’équation entre moi, ma     V   possession.

Mes qualités, d’un côté, face à mes quantités,      O   de l’autre,

Comment les additionner, bien qu’intimement       I          liées.

Un jour, d’être ne sera plus et mes avoirs, non       R         plus :

Mort, tout aura disparu, aurai-je réellement          *          vécu !

Je suis né de deux personnes ou deux               E        inconnus,

Mon nom sur ma tombe qui un jour              T           l’a connu !

Si je supprime «avoir» «être» du                *           dictionnaire,

Je ne suis et je ne possède plus             Ê            rien ou presque

Être davantage pour  mieux             T             écraser les autres,

Avoir d’avantage pour                 R            mieux être que l’autre

Sont équivalents en            E                       ce mode de relations,

S’ils cherchent à exprimer leurs dominations sur toute société.  

.

.

Textuel

.

Ne possédant rien,  je ne serais lors, encore

rien d’humain ! Beau raccourci de la pensée

que d’attribuer  « l’être » pour « l’avoir ».

On peut avoir l’air d’avoir sans être et on peut

avoir l’air d’être sans avoir ! Avoir une femme

et avoir des enfants, est différent d’être femme

ou enfant. Ce ne sont pas des possessions : ils

ne sont pas objets  d’aliénations. Celui qui

perd son bien et sa maison, se désocialise,

devient un vagabond : il est mort de n’être,

faute d’avoir. Attendant notre tour, une fois

 mort, nous serons comme lui : plus d’être ni

d’avoir, et à l’infini.  coin de terre n’appartient

à personne : si je le prends comme mon

propre bien, n’étant moi-même personne, je

deviens soudain quelqu’un. Pour être dans le

coup, je n’ai pas besoin de beaucoup, j’ai juste

besoin d’un peu, juste assez pour bien

apprendre à renégocier en fonction de mes

nouveaux biens acquis. Bien qu’être ne soit

pas avoir, avoir, pas être, les gens se disent,

quand ils se voient : « il a l’air d’être ceci et

donc il doit avoir cela » à force d’associer

«être» à «paraître». J’ai une femme : c’est la

mienne, dit-on, je la possède et personne

d’autre n’en jouit : elle me dit « je suis à toi« ,

lors je m’en réjouis. Pour autant en tant que

mari, je ne suis pas son maitre. J’ai des

enfants qui me disent toujours : «mon papa».

N’est-ce pas la preuve qu’ils sont à moi.  J’ai

l’impression qu’ils m’ont eu pour de bon, car

 tant qu’eux seront vivants, je serai leur

propriété, non l’inverse. Que possède-ton

vraiment : tout et rien ! Des biens matériels

jamais humains, sauf à les rendre dépendants

de soi, mais l’esclavage  a été aboli, enfin… je

crois. Si je ne suis que ce que j’ai, que je n’ai

que ce que suis, comment résoudre l’équation

entre moi et ma possession ! Mes qualités,

d’un côté, face à mes quantités, de l’autre,

comment les additionner, si qu’intimement

liées ! Un jour, d’être, je serai plus et mes

avoirs, non plus car une fois mort, tout aura

disparu, aurai-je réellement vécu ! Je suis né

de deux personnes, deux inconnus, lors mon

nom sur ma tombe, qui, un jour, dira connu !

Si je supprime «avoir», et «être» je ne suis et

je ne possède presque plus rien ! « Être

davantage », pour mieux écraser l’autre et

« avoir d’avantage », pour mieux être que

l’autre, paraissent équivalents en leurs modes

de relations s’ils expriment leurs dominations

sur les autres, la société.  

.

.

Poème

 .

Ne possédant  

Rien, je ne serais rien.

Un  raccourci  de la pensée

Que d’attribuer être pour avoir.

.

On peut avoir l’air d’avoir sans être

Comme d’avoir l’air d’être sans avoir,

Avoir une femme et avoir des enfants,

C’est différent d’être femme ou enfant,

Pour autant ce ne sont des possessions.

.

Ils ne  seront plus  objets  d’aliénations :

Celui qui perd son bien  puis sa maison,

Se désocialise et lors devient vagabond.

.

Il est mort de n’être pas… faute d’avoir

En attendant notre tour … notre  mort,

Plus d’être ni plus d’avoir  et  à l’infini.

.

Que coin terre n’appartient à personne,

Si je le prends moi-même en mon bien,

Bien que n’étant moi-même, personne,

Quelqu’un, soudainement, je deviens.

.

***************************************

.

Tant, pour être perçu dans le coup,

Je n’aurai pas besoin de beaucoup,

Besoin juste un peu, et juste assez,

Pour bien apprendre à re-né-gocier.

.

Être n’est pas avoir ; avoir, pas être.

Les gens  se disent lorsqu’ils se voient

Il a l’air d’être ceci, lors doit avoir cela,

À force d’associer «être avec paraître».

J’ai une femme, c’est la mienne, dit-on,

La possède, personne d’autre n’en jouit.

.

Elle dit « je suis à toi »  et  m’en réjouis.

D‘être le mari,  n’est pas être  le patron :

J’ai quatre enfants  m’appelant  «papa»

N’est-ce pas  preuve  qu’ils  sont  à  moi.

.

Impression  qu’ils m’ont eu, pour de bon

Eux vivants, je demeurerai leur propriété,

Finalement que possède-t-on : tout et rien,

Quelques biens matériels,  jamais, humains.

.

******************************************

.

Si je ne suis que ce que j’ai, que je n’ai que ce que suis :

Comment résoudre l’équation entre moi, ma possession,

Mes qualités, d’un côté, face à mes quantités, de l’autre,

Comment  les additionner,  bien qu’intimement liées :

Un jour, d’être ne sera plus et mes avoirs, non plus :

Mort, tout aura disparu, aurai-je réellement vécu !

.

Je suis né de deux personnes ou deux inconnus,

Mon nom sur ma tombe qui un jour l’a connu !

Si je supprime «avoir» «être» du dictionnaire,

Je ne suis, je ne possède plus rien, ou presque.

.

Être davantage pour mieux écraser les autres,

Avoir d’avantage pour mieux être que l’autre,

Seront équivalents en un monde de relations,

S’ils cherchent à exprimer leurs dominations.  

.

.

Extension

.

x

.

Avoir, à défaut d’être ou être, à défaut d’avoir

En voilà bien une dialectique….  manichéenne

Ceux qui font du mal, vous veulent du bien ;

Ceux qui vous veulent du bien, font du mal.

On ne s’en sort plus, à ce titre, à ce jeu-là !

Être riche, est-ce avoir un statut social,

Quand pauvre aussi, mais de le subir.

Je serais riche de mes potentialités,

Je reste pauvre de mon intériorité.

.

Chacun sait que bien qu’étant des milliards

Que sommes tous semblables, tous différents

Y a tant de facteurs, combinatoires, donnant,

Que même les jumeaux divergent, sur le tard.

.

En premier lieu, facteur génétique, héréditaire

Qui se transmettent par  ADN, de père et mère,

Qu’on aura des forces mais des faiblesses aussi,

Qui font que l’on serait sensible à des maladies.

.

En second lieu, facteur social de notre éducation

Qui agira au-delà de notre propre milieu familial

Nous imprimant des connaissances pour culture,

Et pour un métier qui nous permettra de survivre

.

En dernier lieu, le choix d’une forte personnalité,

Choisissant parmi les modèles celui qui convient.

Le mieux à notre manière d’être, rêve, projection

Qui fait qu’on se dira : j’ai réussi ou non, ma vie !

.

Certains partent de rien pour arriver à la fortune

Si ce n’est la célébrité ou l’originalité d’un artiste

D’autres naitront avec beaucoup et perdrons tout

L’essentiel n’est-il pas d’accomplir rêves d’enfant.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

.

Les trois étages de tous les phares 

Un socle, et une tour, et une lanterne

Serait comme nos racines familiales :

Génétique, éducation … personnalité ?

 .

820 4

.

Tout phare comportera toujours trois étages :

Un socle, et une tour, et une lanterne

Et son ancrage sera des plus larges et solidifiés

Sa lanterne des plus légères, lumineuses.

.

Forme de phare ne reflète pas «avoir et être»

Pas plus que statue, si vivante qu’elle paraisse,

Et cela éloigne et met en rupture fond et forme.

 .

Symbolique   

 .

Dans un bâtiment,

L’étage est élévation

D’un   rez-de-chaussée

Et il ne peut le désigner.

.

Avec ses symboles de puissante autorité

Organisant la société, l’on montrera alors

Et distinguera en une construction antique,

Des niveaux, chaque  étage  étant  particulier

En conception  et réalisation  de  la construction.  

.

Ces éléments respectent, au départ, une conception

Philosophique de l’art de bâtir (voir l’architecture).

wikipedia.org/wiki/etage_(architecture)

.

Descriptif

 .

820 – Avoir, être : identités, différences  (I)  

Alignement central / Titre  droit / Thème choix

Forme droite/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : étages/ Symbole fond : racines

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

820 6

.

Nos racines familiales, notre éducation,

Notre personnalisation :

Correspondraient  fort bien aux trois étages

De tous phares et sociétés.

 .

Symbolique 

 .

Savez-vous à quel point

Vos racines familiales

Jouent un rôle  important,

Dans votre vie quotidienne?

Et de même que l’arbre puise,

Des éléments nutritifs, et riches

Dans la terre, grâce à ses racines.

.

De même  nous en tirons  une partie

De notre identité des racines familiales

Formées par les membres, très influents,

De notre clan, ou de notre communauté !

Source : Les constellations familiales

 .

Fond/forme 

 .

On peut dire avoir un phare ou être une lumière

L’on pourrait dire le contraire plus difficilement !

Quelle que soit la syntaxe, nos racines familiales

Rimeraient autant  avec « être » qu’avec « avoir » :

Ça ne suffira pas pour accorder le fond et la forme,

Différence est importante  sauf à se voiler la face,

Être, avoir, se tournent le dos plus que l’inverse.

.

On ne choisirait pas, toujours, soi-même, d’’être

Plutôt sur le versant «être» que versant « avoir »

Bien que certains pensent qu’avoir c’est autant être

Racines familiales influeront sans nous déterminer

Totalement sur parcours, personnel, professionnel

Si l’on peut nous déposséder de tous nos avoirs,

Cela est impossible pour nos manières d’être

Tant la limite franche entre ces  étages

Se situe dans une pensé autonome.

.

Par nature, être et avoir se distingue

Ou se renforce et voire se contrarie,

Ce serait  deux lignes  parallèles,

Se croisant de temps en temps.

.

.

Visuel 

.

820 1

.

Y a parfois une grande différence,

à la fois de sexe et de statut social,

.

.

mais malgré cela, il y a toujours,

une zone de croisement commune,

.

820 3

.

tout comme des fleurs, pareilles :

sauf une que je verrais différente :

.

.

une race,  couleur : non, une famille :

grands-parents, parents, enfants !

.

.

Épilogue

.

Trois générations sous le même toit

Est comme maison de trois étages

Où on met beaucoup en partage,

Personne n’est esclave  ni roi.

.

Nous avons tous des racines

Familiales, communautaires,

Ne sommes pas nés dans l’air

Mais retournons dans la terre.

.

On ne choisit ni l’endroit, moment

Ni le statut, ni le sexe, ni les parents

On peut changer d’endroit, de statut

Mais moment, parents, on n’y est plus.

.

Certains renient leur filiation ou nation,

D’autres se revendiquent d’une généalogie :

D’un côté, l’oiseau sur la branche qui s’envole

De l’autre, oiseau fidèle à ancestrale tradition !

.

Entre aventure opportuniste  et vraie légitimité,

Les pouvoirs s’installent, les rôles se diversifient,

Quand on se marie, on épouse aussi belle famille,

Au risque parfois de sacrifier sa propre identité.

.

Visuels et textuels  >>

819 – Ici, on soigne, là-bas, on blesse !

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Être au mauvais moment 

Au mauvais endroit

C’est ce qu’on dit

De  la  fatalité

At-ten-tats :

Mort, blessé,

Injustice, née,

Dure,  à prévoir,

Impossible à éviter

Sauf  à  rester cloitré.

.

*************************

.

Sauf que ………. combien de médias

Relateront tous ces événements,

En  allant  des  chats  écrasés

Aux  meurtres  prémédités

Et alors  parleront moins

Des soins et sauvetages.

Mille  bruits et   images,

Mille  et  un   reportages,

Sillonneront    le   Monde,

Rien   que    pour   informer

De  tous   nos  États de  santé.

Conflits       intérêts       primaires

En     conflits       qui     dégénèrent

En    guerres    révolutionnaires

Pour une liberté  totalitaire.

Emploi, fermeture  usine,

Et people,  en   magazines,

Sont mis sur    *  pied d’égalité

Pour vendre   I   *   L  des papiers.

Les sports  C   l’emportent  À  sur l’art,

La poésie    I       n’y prendrait     *   pas part

Lors éco    *         nomie effraie les    O  anxieux,

Part des    O        anges n’est plus pour   N    Dieu.

J’ai vu       N       ma photo en un journal      *    local,

J’existe      *        encore, et cela l’atteste,     B  normal

Les autres   S     attendent  leurs tours,      L   d’y être,

Au Monde    O     l’important étant de      E   paraître.

Que retenir       I   de tous ces amon      S  cellements

D’informations   G      diverses ou     S  disparate

Peu de choses si    N    nos oublis  E    les sapent,

Passées, dès lende  E     main  *   à la trappe.

Annonces naissance   *  et avis mariage,

Décès, se côtoient     sur même page,

Carnet rose, blanc,    carnet noir.

Trois couleurs, de vie, d’espoir.

Ici, on soigne, là-bas on blesse,

Ici, on sauve, et, là-bas, on tue.

Des veines, et aussi,  de la veine,

Il en faut pour affronter le monde,

Qu’on nous décrit dans les journaux.

Corps en joie met mon cœur en veines,

Et âme en joie, met mon esprit en veine.

 .

.

Textuel  

Être au mauvais moment, au mauvais

endroit est ce qu’on appelle de la fatalité.

Attentat, mort, blessé, injustice née : dures à

prévoir, impossible à éviter, sauf à rester

cloitré. Quand les médias relatent des

événements allant du chat écrasé au meurtre

prémédité, ils parlent moins de soins que

sauvetages. Mille et un bruits, mille et une

images, mille et un reportages, sillonnent

notre Monde, rien que pour nous informer de

tous nos États et Santés. Les conflits d’intérêts

primaires sont des conflits qui dégénèrent en

guerres révolutionnaires pour imposer une

liberté totalitaire. Emploi, fermetures d’usines

et people dans les magazines sont mis sur un

pied d’égalité afin de vendre plus de papiers.

Sports l’emportent sur l’art, poésie n’y prend

jamais part. Lors l’économie effraie les

anxieux, la part des anges n’est plus pour

Dieu. J’ai vu ma photo dans un journal local.

Preuve que j’existe encore, cela l’atteste, c’est

bien normal tant les autres attendent leur tour

d’y être. Au Monde, l’important est de

paraître. Que retenir de tous ces

amoncellements d’informations diverses ou

disparates : peu de choses si nos oublis les

sapent, elles seront passées, dès le lendemain,

à la trappe. Annonces de naissance et avis  de

mariage et de décès se côtoient sur une même

page. Carnet rose, carnet blanc, carnet noir :

trois couleurs, de vie, trois valeurs d’espoir.

Ici, on soigne, là, on blesse ! Ici, on sauve, là-

bas, on tue ! Des veines et aussi de la veine :

il en faut pour affronter le monde qu’on nous

décrit dans les journaux. Corps en joie met

mon cœur en veines, et âme en joie met mon

esprit en veine.

.

.

Poème

.

Être au mauvais moment

Au mauvais endroit

C’est ce qu’on dit

De  la  fatalité

At-ten-tats :

Mort, blessé,

Injustice, née,

Dure,  à prévoir,

Impossible à éviter

Sauf  à  rester cloitré.

Sauf que bien de médias

Relateront ces événements

En allant des chats écrasés

Aux  meurtres prémédités

Et parleront alors  moins

Des soins et sauvetages.

.

Mille  bruits et   images,

Mille  et  un  reportages,

Sillonneront  le   Monde,

Rien  que  pour   informer

De tous nos  États de santé.

.

Conflits d’intérêts primaires

En  conflits   qui  dégénèrent

En guerres  révolutionnaires

Pour  une liberté  totalitaire.

.

Emplois, fermetures d’usine,

Voire  people, en magazines,

Seront mis sur pied d’égalité

Pour mieux vendre papiers.

.

***************************

.

Les sports l’emportent sur l’art,

La poésie  n’y prendrait pas part,

Lors économie effraie les anxieux,

Part des anges n’est plus pour Dieu.

.

J’ai vu ma photo dans un journal local,

J’existe encore, et cela l’atteste : normal

Les autres attendent leurs tours d’y être,

Au Monde l’important étant de paraître.

.

Que retenir de tous ces amoncellements

D’informations  diverses  ou  disparates

Peu de choses si nos oublis les…sapent,

Qui passeront, lendemain, à la trappe.

.

Annonces naissance et avis mariage,

Décès se côtoient sur même page,

Carnet rose, blanc,  carnet noir.

Trois couleurs, de vie, d’espoir.

.

Ici, on soigne, là-bas on blesse,

Ici, on sauve, et, là-bas, on tue.

Des veines, et aussi,  de la veine,

Il en faut pour affronter le monde,

Qu’on nous décrit dans les journaux.

.

Corps en joie met mon cœur en veines,

Et âme en joie, met mon esprit en veine.  

.

.

Extension

.

Sauver une vie tandis que l’on tue une autre :

Paradoxe de l’aide humanitaire, guerre totalitaire,

L’une s’avère salutaire tandis que l’autre est meurtrière.

On tient, là, les deux bouts de toute la folie humaine,

Qui s’acharne dans les deux cas à s’en prendre

À la notion, à la valeur de la vie humaine.

On pourrait dire : sauvons les riches,

Et laissons mourir les pauvres !

Premiers sont indispensables,

Et autres sont remplaçables :

Il n’en est rien dans la réalité,

En particulier attentats, suicides,

Aveugles, injustifiés et qui laisseront

Des plaies béantes sur notre Humanité.

.

Blesser, tuer, d’un côté et soigner, sauver, de l’autre.

C’est vrai pour la santé physique autant que mentale ;

C’est vrai pour les petits bobos autant que pour les gros

Nous sommes à la fois mécanique, chimique, psychique :

C’est cet assemblage, cette combinatoire qu’il faut soigner

Parlez-en à tous ceux qui vivent un traumatisme de guerre

Et qui pourtant n’ont pas été blessés et n’ont pas été soignés

Mais qui demeurent frappés par la peur de sombre tragédie,

Qui la revivent en boucle, se réveillent en cauchemar, la nuit.

.

Ici, on soigne, là-bas, on blesse, parfois tue

Si ce ne sont les mêmes qui le font, c’est sûr

On pourrait se croire en planètes différentes,

Les uns réparant la vie ; autres, l’accidentant.

.

Les soins, les thérapeutiques, les médications,

Ne s’adressent pas qu’aux corps, aussi l’esprit :

Dieu sait qu’on peut aussi le blesser gravement

Témoins les traumatismes post guerre, soldats.

.

Tuer psychiquement quelqu’un est bien le tuer

Il est comme décérébré, survit comme légume

De même que le soigner quand il est déprimé,

Est comme le ressusciter puis rallonger sa vie.

.

La situation est paradoxale en zones combats

On veut gagner  sans que personne ne meurt,

Les blessés ne sont pas comptabilisés pertes,

Et, pourtant, ils souffriront reste de leur vie.

.

Parfois, il n’y a pas d’ennemi, juste accident,

Parfois,  pas de causes précises : malchance,

Parfois c’est juste manque prudence, hasard

Quoiqu’il en soit, répare, ressuscité pas tous.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Comment faire la lumière sur toute chose :

Si l’on n’a pas une lampe pour mieux voir,

Par exemple un blessé qu’il faudra soigner,

 .

819 4

.

Quand on arrivera au chevet d’un blessé,

On allumera une lampe :

Ça signifie prendre soin, non être la cause,

Non aggraver son cas.

.

Dans la mesure où l’on met une lampe éclairante

Au chevet d’un blessé, forme évoque alors le fond.

Ici il y en a trois et de tailles et formes différentes.

.

Symbolique 

 .

La lampe est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes,

Abrite feu fragile, sacré qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui se transmettra autour et à l’intérieur.

.

Elle nous guide, peut guider les autres,

Lors, si nous rêvons d’une lanterne,

Elle  représenterait  l’intelligence

Lumineuse  personne précise

Et sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

 .

Descriptif

 .

819 – Ici, on soigne, là-bas, on blesse 

Alignement central / Titre  droit / Thème  soins

Forme droite/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole forme : lampe/ Symbole fond : blessé

.

.

Fond  

.

Évocation

.

819 6

.

Quand on arrivera au chevet d’un blessé,

On allumera une lampe :

Ça signifie prendre soin, non être la cause,

Non aggraver son cas.

 .

Symbolique 

 .

Blessé au combat décrit les combattants

Qui ont été blessés pendant combats

Dans une zone précise de guerre,

Mais qui n’ont pas été…  tués.

Typiquement, cela implique

Qu’ils sont temporairement,

Ou définitivement incapables,

De porter tout aucune des armes,

En conséquence continuer à se battre.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

Dans un conflit, un affrontement, ou une guerre,

Il y aura, toujours, plus de blessés que de morts

Et  soigner  les blessés  d’une attaque  terroriste,

N’est pas prendre soin d’autre  qui a un cancer.

.

Tuer par la maladie  n’existe pas, pas d’ennemi,

Vaincu  par une  balle, non plus : a été exécuté !

Une vie en vaudrait une autre,  cela en principe.

Soigné rime bien avec blessé  et  non avec mort :

Pour un mort, on soigne son image,  sa mémoire.

.

On blesse ennemi sans le moindre souci de soigner

Une lampe resterait, toujours, au chevet d’un blessé,

Comme une sorte de présence, d’ambiance rassurante.

.

Ici on soigne, là-bas, on blesse et il peut s’agir du même

Et qui plus est, au même endroit, entre hôpital et front :

Déterminations à soigner et blesser se renvoient la balle,

On a l’impression de vivre sur deux planètes différentes !

.

.

Visuel 

.

819 1

.

Ici, l’on soigne autant les petits maux

que les grands maux,

.

.

819 2

.

on blesse autant les petites mains

que les grands cerveaux,

.

.

ça vous passera de l’humeur morose

 à joyeuse ou l’inverse :

.

.

on blesse d’abord, ensuite on soigne

comme après un duel.

.

.

Épilogue

.

Nos vies n’ont pas tous le même sort,

Sans compter même histoire ni valeur

Ce qui est probable n’est pas certain,

Certains prendront tous les risques,

Mourrons en leur lit de vieillesse,

D’autres sont moins chanceux,

Une blessure et c’est … la fin.

.

Guerre serait  particulière,

L’on tue grave, sur le front

Parfois même  en arrière,

Morts, y en a des monts.

.

Mais en cas de cancer,

On vous soigne à fond,

Comme fils pour mère

Avec argent des dons.

.

Mondes cohabitent,

Sans liens  entre eux,

Car c’est bien fâcheux,

Une bombe qui décapite

.

Comme une lampe s’éteint

La lumière s’étiole, disparait,

Point d’enquête point de procès

À vingt ans, la mort vous étreint !

.

Blessé de guerre : un traumatisme,

Vous survivez mais pour psychisme,

Tourne en boucle une scène de crime

Devient cauchemar, mental infirme !

.

Il y aurait même des balles perdues,

Atteignant des innocents inconnus,

Blessé, ou faible pronostic vital,

Mort pour rien, ça fait mal.

.

Visuels et textuels >>

818 – Rester soi-même à l’étranger ?

Visuels et textuels >> 

.

Calligramme

.

Exotisme de l’étranger, avez-vous dit

Pour changer d’air ou d’atmosphère,

Pour vous vider, réellement, l’esprit,

Le remplir  d’autre   chose,  d’autrui.

Barrière de la    langue,  est obstacle,

Bien  que  celle   de la culture attire !

Ce  n’est  pas  tant,   que  l’on  e sente

Étranger,  mais   touriste,   d’ailleurs.

Il y a  fond  commun   entre  humains

Mais  chacun se   distingue : normal !

On n’est pas tous forgés sur un modèle

Adaptés  à tous lieux, climats, régimes.

À l’étranger, je ne suis, connu, reconnu,

Incognito : ne suis important  personne,

C’est à la fois, une liberté, une restriction,

Et si je parle anglais, sait-on d’où je viens !

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Est-on vraiment soi-même      R     à l’étranger !       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Loin de chez soi, son travail    E        ses soucis,        ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Après bon mois d’absence       S      à se reposer       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Sans se considérer comme      T   habitant d’ici.      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Nul doute qu’une rupture        E  des habitudes,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Nous fait poser  mille et une              questions,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Rencontrant, autres couples     T      en attitudes      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Après avoir tout largué lors             navigation !      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Sans parler  des gens locaux     O      et des ports,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Anglais, allemands ou autres    N          origines :     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Autant de nouveaux mondes      *     autant sorts,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤      Aux destinées  bien remplies     S    d’adrénaline.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Tant et si bien que tout à la fin  O       questionne     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Ce que l’on est : on est souvent,   I           personne,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Assujettie à la société, et voire           à sa culture,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Ou purs conditionnements         M   hors  nature !     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Monotone, ou répétitive, vie       Ê   lasse, souvent.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Travailler, changer, voyager       M    consommer :     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     Si chaque opportunité, nous       E   passe un tour,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤     On n’a plus de temps pour se       *        renouveler.     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    J’entends  dire,  qu’en Laponie    À        mon voisin     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    A les mêmes soucis que moi         *      d’infortunes !    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Au-delà de, langues, races, us       L    et coutumes,      ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Nous sommes tous, mêmes,          ‘   frères humains.    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Car si, ici, chez moi et dans          É    ma vieille rue,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Je fais partie des personnages      T      bien connus,     ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤    Comment endosser autre rôle      R           autre habit   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Par-delà les frontières qui se        A    joueront aussi.    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Je peux être quelqu’un d’autre      N         ou personne,   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Et même  me mentir,  dès que      G     l’on me nomme,  ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Mais  mon identité française,       E     en moi, résonne,  ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤  Car je suis bien conditionné         R   par mes neurones. ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

.

.

Textuel  

.

Exotisme étranger, avez-vous dit, changer

d’air et d’atmosphère, pour vous vider

réellement l’esprit, le remplir d’autre chose,

d’autrui. La barrière de la langue fait obstacle,

bien que celle de la culture attire. Ce n’est pas

tant que l’on se sente  étranger, mais touriste

et d’ailleurs. Il y a un fond commun entre

humains mais chacun se distingue, c’est

normal ! On n’est pas tous forgés sur le même

modèle, ni adaptés à tous lieux, climats,

régimes !  À l’étranger, je ne suis pas connu,

reconnu : incognito, je ne suis pas important,

je suis personne ! Liberté ou restriction : je

parle anglais, sait-t-on d’où je viens ! Est-on

vraiment soi-même à l’étranger, loin de chez

soi, de son travail, de ses soucis, après un mois

d’absence pour se reposer, sans se considérer,

en ce laps de temps, comme habitant d’ici !

Nul doute que la rupture de nos habitudes

nous fait poser mille et une questions lors de

rencontres d’autres gens, d’autres couples,

d’autres attitudes, après avoir tout largué, lors

d’une navigation. Sans parler des gens locaux,

des ports, des anglais, des allemands ou

d’autres origines : autant de nouveaux mondes

étrangers au nôtre, de sorts, de destinées plein

d’adrénaline. Tant et si bien que, tout à la fin,

on questionne ce qu’on est vraiment. L’on est

souvent qu’une personne assujettie à la

société, voire à sa culture ou à de purs

conditionnements, nature ou hors nature.

Monotone ou répétitive, notre vie nous lasse

souvent à travailler, changer, voyager,

consommer. Si chaque opportunité nous passe

son tour pour changer, l’on n’a plus de temps

pour se renouveler. J’entends dire qu’en

Laponie, mon voisin aurait les mêmes soucis

que moi, y compris  d’infortunes : au-delà des

langues, des races, des us et coutumes, nous

sommes tous les mêmes frères humains ! Car

si, ici, dans ma vieille rue, je fais partie des

personnages connus, comment puis-je

endosser d’autres rôles, d’autres habits, par-

delà les frontières qui jouent les leurs aussi.

Je peux être quelqu’un d’autre ou personne

et même me mentir dès que l’on me nomme,

mais mon identité française, en moi résonne

toujours tant je suis conditionné en mes

neurones.

.

.

Poème

.

Exotisme de l’étranger, avez-vous dit

Pour changer d’air ou d’atmosphère,

Pour  vous vider, réellement, l’esprit,

Le remplir  d’autre   chose,  d’autrui.

.

Barrière de la    langue,  est obstacle,

Bien  que  celle   de la culture attire !

Ce  n’est  pas  tant,   que l’on se sente

Étranger,  mais  touriste … d’ailleurs.

.

Il y a un fond commun entre humains

Mais chacun  s’en distingue : normal !

On n’est pas tous forgés sur un modèle

Adaptés  à tous lieux, climats, régimes.

.

À l’étranger, je ne suis, connu, reconnu,

Incognito : ne suis important  personne,

C’est à la fois une liberté, une restriction

Si je parle anglais, sait-on d’où je viens !

.

*************************************

.

Est-on, vraiment, soi-même à l’étranger,

Loin  de chez soi,  son travail,  ses soucis,

Après un bon mois d’absence à se reposer

Sans se considérer comme habitant, d’ici.

.

Nul doute  qu’une rupture des habitudes,

Nous ferait poser  mille et une questions,

Rencontrant autre couple, autre attitude

Après avoir tout largué lors de navigation.

.

Sans parler  des gens locaux et des ports,

Anglais, allemands  ou d’autres  origines :

Autant de nouveaux mondes autant sorts,

Aux destinées  bien remplies d’adrénaline.

.

Tant et si bien que tout à la fin questionne

Ce que l’on est : on est, souvent, personne,

Assujettie à la société et voire à sa culture,

Ou purs conditionnements hors de nature.

.

Monotone, ou répétitive, vie lasse, souvent.

Travailler, changer, voyager,  consommer :

Si chaque opportunité nous passe un tour,

On n’a plus  de temps  pour se  renouveler.

J’entends  dire, qu’en Laponie, mon voisin

A les mêmes soucis, que moi, d’infortunes.

.

Au-delà de, langues, races, us  et  coutumes,

Nous sommes tous, mêmes, frères humains

Car si, ici, chez moi  et  dans ma vieille rue,

Je fais partie des personnages bien connus,

Comment endosser : autre rôle, autre habit

Par-delà les frontières qui se joueront aussi.

.

Je peux être quelqu’un d’autre  ou  personne,

Et même me mentir,  dès que l’on me nomme,

Mais mon identité française,  en moi, résonne,

Car je suis bien conditionné par mes neurones.

.

.

Extension

.

Changer de lieu, habitude, environnement, climat,

Ne suffirait pas à changer ma personnalité… profonde :

Seulement en surface, comme de mettre de nouveaux habits

Ou de jouer de nouveaux personnages, ne changeront pas

Pour autant ma vie,  je reste moi-même à l’étranger,

Et ce aux variations, de mes comportements prés,

Sauf si j’y reste longtemps, épouse la culture,

Si je m’y installe avec femme et enfants !

Et cela va dans le sens d’un enrichissement

Jusqu’à un ré-enracinement en nouvelle patrie.

.

Être soi-même, conserver sa propre identité : superposables ?

En partie peut-être ; en partie, sans doute, mais cela, jusqu’où ?

Changer du tout au tout intérieurement  en demeurant identique

Est un pari qui ne tiendrait pas la route, ne franchirait l’obstacle !

À l’étranger je peux me croire quelqu’un autre, jouer personnage

Au retour, je retrouverai ma personne, avec tous ses problèmes,

Sauf un peut-être celui d’avoir pris du recul et de la relativité.

.

L’on dresse, parfois de soi, un portrait

Que l’on assimile à une identité sociale

Si l’on n’aurait d’occasion le confronter

Aux représentations de nombre d’autres

On pense qu’il est ainsi partout toujours.

.

Or, quand  on voyage, le paysage change,

Autant que son identité, aspect et visage,

Aux yeux étrangers qui nous catégorisent

Projetant, sur  nous, traits  socioculturels,

Comme autant  d’archétypes, stéréotypes.

.

Chez nous, c’est pas comme ci, comme ça,

L’air de dire : c’est mieux, ou plus logique,

Normal, mais sans trop savoir… pourquoi.

Vérité en deca, erreur au-delà : Montaigne

Cela reste toujours vrai, mieux vaut savoir.

.

Une des choses que nous enseigne voyages,

Est la relativité de toutes choses, attitudes,

C’est ainsi que l’on s’intègre ailleurs ou pas

En faisant l’effort de s’y adapter sans juger.

.

Moi, pour avoir beaucoup sillonné l’Europe

Je me garderai bien de porter un jugement,

Sur les us et coutumes, y compris minorités,

Tant manières de vivres sont diverses, égales.

.

À la question reste-t-on soi-même à l’étranger

La réponse est oui, en grande partie, tant il est

Impossible de tout effacer et de repartir à zéro,

On s’adapte, s’acculture et, par-là, on s’enrichit.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Ça peut être une porte avec imposte

Ou en bas, cadre avec son portrait,

Que l’on connait, ou qu’on reconnait,

Ou qu’on prendra pour un étranger ?

 .

818 4

.

Pour sûr, le portrait n’est pas ressemblant

Mais n’est pas non plus d’un extra-terrestre

On a fixé le cadre dans lequel on l’aura peint,

Chacun peut y projeter personne de son choix.

Cet homme  a  l’air d’un étranger dans la foule,

Devant glace, ne se reconnait pas son portrait.

Symbolique

 .

Le portrait

Est genre graphique

Avec but de représenter,

De façon bien ressemblante,

Une personne : au-delà  de la

Représentation   de l’apparence

D’un être humain, lors le portrait

Répond à  la volonté  de transcrire

Le  vrai  caractère  d’une  personne,

Et  voire  sa façon d’être. Le portrait

Pourrait révéler, tout aussi bien, une

Image que s’en ferait   le portraitiste,

D’une personne,  par  l’intermédiaire

De l’idée, ses sentiments, envers elle.

Aspect pouvant amener à s’éloigner

D’apparence physique du modèle.

Wikipédia : portrait

.

Descriptif

.

818 – Reste-t-on soi-même à l’étranger ?

Alignement central / Titre  droit / Thème  identité

Forme oblique/ Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : portrait/ Symbole fond : étranger

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

818 6.

Pour sûr, cette personne n’est pas française

Peut-être japonaise, chinoise

En tous cas un étranger, ou une étrangère

Attendant quelqu’un du pays.

 .

Symbolique 

 .

Le monde familier a disparu,

Il me paraît flou, voire étranger,

Autant que toute mon identité passée.

Je n’ai plus de « moi » auquel m’identifier.

.

Personnes concernées se perçoivent différentes

D’elles-mêmes se sentent détachées d’individualité.

.

Mais quand cette intensité des signes cliniques,

Est trop importante, l’on parlera alors de

Troubles de la dépersonnalisation.

Source : Magazine Cerveau et Psycho

 .

Fond/forme 

 .

L’étranger est une personne d’autre pays.

Cela est certes la définition la plus commune,

Car on peut être étranger en son propre pays,

Si l’on est pas connu, et encore, moins reconnu.

.

L’étranger en un pays frère est celui qui ne parle

Pas la langue, ne pratique pas toutes les coutumes.

On ne serait toujours l’étranger de quelqu’un d’autre

Avant d’avoir présenté des points communs d’identité.

.

Étrange étranger, ne se reconnaissant, en portrait :

L’étranger rimant bien avec différence et indifférence

Et ses vers ne s’accorderont ni au fond ni à la forme,

Et pourtant ils sonnent pour lui comme sublimation

Lors deux étrangers se font face, incompréhension,

Se lit sur leur visage, ils se rejettent mutuellement.

.

Leur faudrait juste se trouver un destin commun.

Reste-t-on soi-même  à l’étranger : sûr que oui,

En ayant l’impression d’être quelqu’un d’autre,

Qui doit s’adapter, qui doit faire plus attention

À ce qu’il doit, fait, à ce qui est permis ou non.

 .

Visuel 

.

818 1

.

D’accord, mais qu’est-ce que cela

veut dire  que  d’être soi-même :

.

818 2

.

cela veut-il dire, rester le même,

et à l’intérieur, et à l’extérieur :

.

818 3

.

en ce cas, si j’avais le choix

je préférerais être authentique

.

.

Où commence et où finit l’étranger :

un étranger au Monde, n’existe pas !

.

.

Épilogue

.

À l’étranger : reste à savoir

Où il commence et où il finit !

Pas en Belgique, pas en Suisse

En fait nulle part en Europe.

.

L’étranger est celui qui n’est

De la même nation que vous.

C’est vrai au plan juridique

Mais pas psychologique.

.

Voisin français peut m’être

Complétement étranger

Un autre, expatrié,

Un grand ami.

.

La langue pratiquée,

Notre langue maternelle

Constituerait un obstacle,

Pour mieux communiquer.

.

Et ainsi va la vie et les choses

Que chacun peut être étranger,

Pour quelqu’un d’autre, inconnu

Si ce n’est étranger à … lui-même.

.

Alors rester soi-même à l’étranger,

Reste à redéfinir complétement.

Il s’agira plus d’ouverture

Que de distanciation.

.

Si l’étranger est celui

Qui n’est pas comme nous

Nous indiffère voire nous irrite,

Alors le monde humain est absurde.

.

C’est bien le message d’Albert Camus

Dans l’Étranger : on peut être insensible

À tout, dans son pays, communauté, famille

Rester soi-même suppose de rester à l’écoute.

.

Non pour critiquer le mode des vie des autres,

Mais pour le comprendre, l’intégrer, s’enrichir

Ce qui ne veut pas signifier renoncer au sien

Simplement s’adapter à tous lieux, gens.

.

Visuels et textuels >> 

817 – Vérité toute crue : toute nue !

Visuels et textuels >> 

 .

Calligramme

.

Devant une  Cour de Justice : la vérité est nue ………………..……………… L

La vérité est crue et se dispense de sentiments, ……………………………… A

Elle n’applique, qu’un barème, en interprétant ……………………..…….… *

 Des faits, qui vous sont reprochés  et entendus ………………..……………..*

    Libre à vous de mentir s’il n’y a pas de preuves ……………………….…… V

     Du contraire lors je parle d’un alibi, construit, …………………………… É

       Jusqu’à ce qu’autre témoin apportera démenti ……….…..…….……… R

         Et  votre pieu, sérieux, mensonge, serait terni ………………………… I

                                                                                                                               T

            Même innocent, et même portant  le chapeau, ……………………… É

             Ce serait à vous de prouver son impossibilité, ………..….………. *

                Sinon il ne vous resterait plus qu’à négocier, ……………..…….. *

                  Le minimum de peine, au bénéfice du doute ……..……….….. T

                    Si vous êtes, vraiment, coupable, innocenté : …..………….… O

                      La vérité, un beau jour, peut se remanifester, ………..….… U

                       Un détail, une trace, que vous auriez  oubliée, ………….… T

                         L’enfer sait attendre  ceux qui l’auront  floué.  ……….… E

                                                                                                                            *

                           La vérité, comme  chacun sait, reste partielle,  ….…… *

                             Elle ne peut être qu’erreur sans cesse corrigé…..… C

                              Depuis toujours, fonction manque constatée ! ………R

                              Un jugement comme chacun, sait reste partial …….U

                              Ce qui nous le rendra, parfois injuste, ou cruel, ……E

                              En cours : correctionnelles, assises, martiales ! …… *

                              Mensonge n’est pas, pour autant, contre-vérité, ….. *

                              Mais un bon arrangement d’une part de réalité, …. L

                                                                                                                           A

                            Celle qui nous emporte qui importe en premier …… *

                          Qu’on veut faire passer : en vérité, par autorité. …..… *

                         Lors on connait vérité, inutile  de  la rechercher …..… V

                      La preuve accablante n’empêchera pas le procès ……….. É

                     Intention est mise en balance  avec  information …..….… R

                    Si vrai que je serais coupable : je ne l’ai pas tué : …..…….  I

                   L’on m’a mal éduqué  ou l’on m’a bien manipulé, …………. T

                  Ma part de responsabilité vaut celle de la société ! ………… É

                                                                                                                            *

                  Au final le jugement sur présomption de culpabilité ….….. *

                 Émis par juré d’assises, ne serait pas assez informé : …..… T

                 Prononcé, en leur âme  et  conscience, et non, vérité ! …….. O

                Vérité, médiatique, politique, sociale … scientifique …..…… U

                Sans parler confessionnelle ethnique voire culturelle ……….. T

               Autant de vérités qui s’affrontent … et se confronte ………….. E

               Bien et mal n’ayant pas de frontière, étanche, unique. …….… *

               Le coupable innocenté, garde en lui la honte publique. ……..  *

                                                                                                                             N

               Toute vérité, perçue absolue, un jour, devient pluriel, …..…… U

               Dès qu’on la creuse, un tant soit peu, devient relative.  ……… E

.

.

Textuel

.

Devant une cour de justice, la vérité est nue, la

vérité est crue, se dispense de sentiments, elle

applique un barème en interprétant les faits

qui vous sont reprochés, bien  entendus. Libre

à vous de mentir, lors il n’y a pas de preuves

du contraire : je parle d’un alibi construit

jusqu’à ce qu’un autre témoin apporte un

démenti et votre pieux, sérieux mensonge,

sera terni. Même innocent, même portant le

chapeau, c’est à vous de prouver son

impossibilité sinon il ne vous restera plus qu’à

négocier un minimum de peine en profitant

du bénéfice du doute. Si vous êtes vraiment

coupable, innocenté, la vérité, un beau jour,

peut se manifester par un détail, une trace,

que vous auriez oublié : l’enfer sait attendre

ceux qui l’ont floué ! Comme chacun sait, la

vérité, est partielle, elle ne peut être rien

d’autre « qu’une erreur sans cesse corrigée »

et ce depuis toujours, fonction d’un manque

constaté ou d’un autre jugement, point de vue,

comme chacun sait. La vérité reste partielle et

parfois partiale, ce qui nous la rend souvent

injuste, ou cruelle, en cours correctionnelles,

assises, martiales ! Tout mensonge n’est pas

contre-vérité mais arrangement avec une part

de réalité : celle qui nous emporte, nous

importe en premier, l’on veut faire

passer  comme vérité, par autorité. Lorsqu’on

connait toute la vérité, il devient inutile de la

chercher  mais des preuves accablantes

n’empêchent pas un procès car l’intention du

fait rapporté est souvent mise en balance avec

les informations qui le concerne. Tant vrai que

je serais coupable, je peux me dédouaner sur

la société : « Je ne l’ai pas tué : on m’a mal

éduqué, on m’a manipulé, ma part de

responsabilité égale celle de la société»  Un

peu juste comme argument, face au libre-

arbitre ! Au final, un jugement sur

présomption de culpabilité, émis par des jurés

d’assise, ne serait pas assez informé, ne serait

prononcé qu’en « leur âme et conscience »

autant que fondé sur une stricte et

incontournable vérité, encore que… Des

vérités médiatiques, politiques, sociales,

scientifiques, confessionnelles, ethniques,

culturelles, constitueraient autant de vérités

qui s’affrontent et se confrontent sans cesse et

ce, depuis la nuit des temps ! Bien et mal

n’ayant pas de frontière étanche et unique, le

coupable, bien qu’innocenté à la fin d’un

procès, gardera toujours en lui, la honte

publique d’avoir été soupçonné.

.

.

Poème

.

Devant une  Cour de Justice : la vérité est nue,

La vérité est crue et se dispense de sentiments,

Elle n’applique, qu’un barème, en interprétant

Des faits, qui vous sont reprochés  et entendus

Libre à vous de mentir s’il n’y a pas de preuves

Du contraire  lors je parle d’un alibi,  construit,

Jusqu’à ce qu’autre témoin apportera démenti

Et  votre pieu, sérieux, mensonge, serait  terni.

.

Même innocent et même portant  le chapeau,

Ce serait à vous de prouver son impossibilité,

Sinon il ne vous resterait plus  qu’à négocier,

Le minimum de peine, au bénéfice  du doute

Si vous êtes vraiment coupable  et innocenté,

La vérité, un beau jour, peut se remanifester,

Un détail, une trace  que vous auriez oubliée,

L’enfer sait attendre  ceux qui l’auront  floué.

.

La vérité, comme  chacun sait, reste partielle,

Elle ne peut être qu’erreur sans cesse corrigée

Depuis toujours, fonction, manque constatée !

Un jugement comme chacun, sait reste partial

Ce qui nous le rendra, parfois injuste, ou cruel,

En cours : correctionnelles, assises, martiales !

Mensonge n’est pas, pour autant, contre-vérité,

Mais un bon arrangement d’une part de réalité.

 .

Celle qui nous emporte qui importe en premier

Qu’on veut faire passer : en vérité, par autorité.

Lors on connait vérité, inutile  de  la rechercher

La preuve accablante n’empêchera pas le procès

Intention est mise en balance  avec  information

Si vrai  que je serais coupable : je ne l’ai pas tué :

L’on m’a mal éduqué  ou l’on m’a bien manipulé,

Ma part de responsabilité vaut celle de la société.

.

Au final, jugement sur présomption de culpabilité,

Émis par juré d’assises, ne serait pas assez informé,

Prononcé, en leur âme  et  conscience, et non vérité.

Vérité, médiatique, politique, sociale … scientifique,

Sans parler confessionnelle ethnique voire culturelle

Autant de vérités qui s’affrontent … et se confrontent

Bien et mal n’ayant pas de frontière, étanche, unique.

Le coupable innocenté, garde en lui la honte publique.

  .

Toute vérité, perçue absolue, un jour, devient pluriel,

Dès qu’on la creuse, un tant soit peu, devient relative. 

.

.

Extension

.

x

.

 «Cachez ce sein que je ne saurais voir», «Le roi est nu»

Deux citations d’auteurs célèbres

Qui résument pour un, l’hypocrisie, autre, l’aveuglement.

On les trouve application de justice

C’est pas moi qui suis coupable : c’est la société incapable

Elle m’a rendu fou, irresponsable

La vérité nue, on la rhabille de bonne moralité, d’éthique

On la foule au pied, détournée.

.

La vérité sort de la bouche des enfants

Dit-on, parfois, en matière témoignage

Mais le contraire aussi, manipulations,

On s’en approche sans jamais  toucher.

.

La vérité restera un chemin, à explorer,

Disent les enquêteurs, détectives  privés

On ne peut la déshabiller complétement

Il reste toujours comme un voile à lever.

.

Mais parfois elle s’imposera d’elle-même

Comme en fameux jugement de Salomon

On en peut pas couper la vérité en… deux

Comme bébé que deux mères réclament !

.

Pour certains, la vérité restera prédictible,

Si l’on consulte devin, oracle, ou prophète :

Rien n’empêche qu’elle soit autoproclamée,

En changeant condition de son opportunité.

.

Nombre de paroles d’Évangile, commencent

Par «en vérité, je vous le dis» contrairement

À ce que vous croyez, cela va  se passer, ainsi,

Et le miracle  advient, et on le voit, en réalité !

.

Énorme masque sculpté en marbre bien connu

La Bocca della Verita  fonctionnera aussi, ainsi,

Dont la légende raconte qu’elle mordait la main

De toute personne qui ne disait pas la … vérité !

.

Rassurez-vous,  je n’ai pas ici,  cette prétention

Mon propos n’est pas  d’établir, affirmer vérité,

Seulement le la laisser entrevoir et voir dériver,

Vers monde, univers qui est proprement mien !

.

.

Forme  

.


.

Évocation

 .

Un pas puis un autre, un troisième

Un quatrième,  puis un cinquième :

Vérité  serait sur un chemin d’une

Bouche : de  la Bocca della Verità.

.

.

Vérités seraient en blocs de pierre

Sur chemin sur terrain de l’herbe,

Mais  cette comparaison s’arrête là,

En tous cas si elle est, toujours, nue !

.

Forme est proche du fond, du moins pour chemin,

Moins pour la bouche dont on ne sait ce qu’elle dira

Au final, le chemin est courbe, la bouche est ronde.

 .

Symbolique 

 .

Pour le Larousse le mot chemin

Renverrait  à  plusieurs notions :

Outre la voie établie pour mener

D’un lieu à l’autre, le chemin est

Aussi la piste que l’on trace,

La direction que l’on prend,

La distance à parcourir autant

Que voie suivie pour atteindre but,

Ou la progression d’un état à l’autre

Ensemble étapes menant au résultat.

.

Lors le chemin évoquerait  donc pour

L’homme une traversée des ténèbres,

De l’ignorance et de ses doutes  pour

Aller vers lumière de connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-

.

Descriptif

 .

817 – La vérité toute crue, la vérité toute nue 

Alignement central / Titre  externe/ Thème  vérité

Forme oblique/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole forme : chemin/ Symbole fond : bouche

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

.

Vérité  serait sur un chemin d’une

Bouche de  la Bocca della Verità

Mais ne sachant ce qu’elle profère

L’on peut comprendre de travers

 .

Symbolique

La Bocca della Verità,

C’est-à-dire Bouche de la Vérité,

Est une ancienne sculpture bas-relief

Sur marbre, assimilée à un masque,

Muré dans la paroi du pronaos

De l’église Santa  Maria

De Rome en 1632.

.

Elle est devenue célèbre

En vertu  de  cette légende

Selon laquelle cette dernière

Aurait tranché …  la main

De ceux qui ne disaient

Pas toute la vérité.

Source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

On parlera, ici, de jugement issu de justice

Et non de vérité de Monsieur de La Palice

La vérité en justice est du ressort d’un tiers

Et dès lors elle ne vous appartiendra plus !

.

Le problème n’est pas : coupable, innocent,

Mais bien plutôt, d’être reconnu comme tel.

On peut être condamné, et, être … innocent,

Les aveux sont pour partie dans la décision,

Ou manipulés sous contrainte : culpabilité !

.

Toute vérité, si elle existe, se doit d’être droite

Et continue avec un début et une fin marquée.

Or ici elle est courbe et discontinue, pointillée,

Elle serait donc, pour partie vraie, et erronée.

Face à face, avec elle, ne se fait que pas à pas

Entre blocs chemin, y a doute, incertitude :

Crue, nue, oui peut-être, mais partiellement.

.

.

Visuel

.

817 1

.

Toute vérité, toute crue, serait-elle

suivie d’un point d’interrogation,

.

817 2

.

tandis que toute vérité toute nue

sortirait du puits d’un menteur,

.

817 3

.

lors pour la justice « La vérité,

toute la vérité, rien que la vérité » :

.

.

une vérité remplie, ici, d’ambiguïté

qu’administration renâcle à traiter

.

.

Épilogue

.

On dit que la nudité la plus totale

Constitue ultime épreuve de vérité,

.

Ou on préfère détecteur de mensonge

Basée sur émotion plus qu’énonciation

.

Les termes «crue et nue» font référence

À la dure réalité et n’avoir rien à cacher.

.

Il y a, le plus souvent, deux vérités de soi :

Une publique qu’on étale ; privée, protège.

.

Vérité, concept, appartient à tout le monde

Lors vérité personnelle n’appartien qu’à soi.

.

Combien de secrets sont révélés post mortem

Sur lesquels la justice ne pourra plus trancher

.

Les  mots chemin, la trace, le but, l’intention,

Sortent de bouche de vérité, puits mensonge.

.

Visuels et textuels >> 

816 – Prisonniers de nos choix ?

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

On se croit  S  malin d’avoir choix  O    infini

Pour faire   O    un métier et pour se   N   marier

Lors on     M    est enfant, adolescent et N  soudain

On nous   M    force à choisir, et, à nous   I  en tenir.

J’ai tou     E    jours rêvé de devenir pilote   E  pompier

On est là   S   en un rêve,   en une société fan  R   tasmée

J’ai tou        jours rêvé  d’épouser un garçon    S     blond,

On est là  N   en rêve de Poupée Barbie et sans   *   raison.

Ou alors  O   la raison  est, ailleurs : en manipu   D   lation.

Pour fai  U   re accepter son idée  à son chef, qui  E  ne sait

Ce qu’il   S  faut faire mais qui croit qu’elle vient   *   de lui.

En autre  *   il nous faut croire, ça marche autant  C   aussi.

La situa   P   tion se renverse  dès que  l’on est en  H  échec.

Ce n’est    R    pas moi qui serais drogué, c’est la  O  société.

Personne  I     ne vous force à boire ni fumer ni   I    jointer,

Personne    S    ne creuse de fossé, entre vous   X      société.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

.

¤¤¤    De toute évidence et depuis notre …  enfance,   ¤¤¤

¤¤¤     Nous sommes bien prisonniers de nos… choix    ¤¤¤

¤¤¤    Choix, d’un métier, d’un conjoint… résidence,    ¤¤¤

¤¤¤    Lieux : de voyages,  des séjours,  des vacances    ¤¤¤

¤¤¤    Et même,  du moyen : voiture,  bateau,  avion,   ¤¤¤

¤¤¤    Bien qu’il y ait choix, bien plus. .. impliquants    ¤¤¤

¤¤¤    Comme  de choisir, ou, non, d’avoir un enfant.   ¤¤¤

¤¤¤    Le manque, ou la  restriction, de notre  liberté,   ¤¤¤

¤¤¤    Est parfois à autrui, par contingences, attribué  ¤¤¤

¤¤¤    Et l’on s’acharne à le quitter pour délivrance !    ¤¤¤

¤¤¤    Il en est ainsi de divorces, changement métier,   ¤¤¤

¤¤¤   Changer devient le remède pour tous les maux    ¤¤¤

¤¤¤   Quand on fait sa valise : avec soi, on emmène,     ¤¤¤

¤¤¤   Ses problèmes, à l’intérieur, ou, on les diffère :    ¤¤¤

¤¤¤   Et on se retrouve avec sa toute nouvelle liberté   ¤¤¤

¤¤¤   Nous apparaissant vraie, avant d’être fausseté.   ¤¤¤

¤¤¤   De l’alcool, de la drogue, du tabac, prisonniers,   ¤¤¤

¤¤¤   Ou de ses petites habitudes, ou petites manies,   ¤¤¤

¤¤¤   D’un objet, auquel on tient, comme à ses yeux,   ¤¤¤

¤¤¤   Et qui s’il manquait, nous rendrait …  envieux.   ¤¤¤

¤¤¤   Moi, je suis prisonnier, d’écriture, qui me colle   ¤¤¤

¤¤¤   A la peau, mais la seule façon de m’en libérer,     ¤¤¤

¤¤¤   C’est de la pratiquer et qui plus est à outrance    ¤¤¤

¤¤¤   Jusqu’à ce qu’elle me lâche sacrément saturé.     ¤¤¤

¤¤¤   Fossé entre nous, et nous, non plus le monde :    ¤¤¤

¤¤¤   On se considère, prisonnier, avant de réaliser,     ¤¤¤

¤¤¤   Que c’est, nous seuls, qui  avons jeté nos clefs,     ¤¤¤

¤¤¤   Et non quelqu’un d’autre qui nous les a volés !     ¤¤¤

¤¤¤   Il y a tant et tant à dire et d’aptitudes à choisir.  ¤¤¤

¤¤¤   Mais ne pas choisir est laisser à l’autre le choix   ¤¤¤

¤¤¤   De ce qu’il veut, non que l’on veut faire, de soi     ¤¤¤

¤¤¤   On comprend alors, ou pas  et c’est comme ça !   ¤¤¤

.

.

Textuel

.

On se croit malin d’avoir un choix infini pour

métier, pour se marier, lors on est enfant,

adolescent, et soudain on nous force à choisir

et à nous en tenir ! « J’ai toujours rêvé de

devenir pilote, pompier » : on est là dans un

rêve, une société fantasmée. « J’ai toujours

rêvée d’épouser un blond » : on est là en rêve

de poupée Barbie, sans raison ou sous

manipulation, comme faire accepter une idée

à son chef en faisant en sorte qu’il croit qu’elle

vient de lui. La situation se renverse si on est

en échec : ce n’est pas moi qui suis drogué,

c’est la société ! Personne ne vous force à

boire, fumer, jointer, creuser fossé entre vous

et la société. De toute évidence depuis notre

enfance, nous sommes prisonniers de nos

choix : choix d’un métier, conjoint, résidence,

lieux de voyages, séjours, vacances, des

moyens : voiture, bateau, avion, bien que des

choix soient plus impliquant : choisir ou non

d’avoir un enfant impacte notre vie, sans

retour en arrière possible. Le manque, la

restriction de notre liberté sont souvent

attribués à autrui, par contingence, et l’on

s’acharne à les quitter pour délivrance. Il en

est ainsi du divorce, changement de métier :

changer devient remède à tous ses maux.

Quand on fait sa valise, on emmène avec soi,

ses problèmes, à l’intérieur ou on les diffère en

les laissant derrière. On retrouve une liberté

nous apparaissant « vraie »  avant d’être

fausseté. Nous nous rendons prisonniers

d’alcool drogue, tabac, petite manie, objet

auquel on tient, comme à ses yeux, qui, s’il

manquait, nous rendrait nerveux, envieux. Je

suis prisonnier d’écriture qui me colle à la

peau. La seule façon de m’en libérer est de la

pratiquer jusqu’à ce qu’elle me lâche, rendu

saturé. Nous creusons le fossé entre nous

autant qu’avec le monde !

.

.

Poème

.

On se croit malin d’avoir choix infini

Pour faire un métier et pour se marier

Lors on est enfant, adolescent et soudain

On nous force à choisir, et, à nous en tenir.

J’ai toujours rêvé de devenir pilote pompier

On est là en un rêve  en une société fantasmée

J’ai, toujours, rêvé  d’épouser  un  garçon blond,

On est là en rêve de Poupée Barbie et sans raison,

Ou alors la raison  est, ailleurs : en manipulation.

.

Pour faire accepter son idée  à son chef, qui ne sait

Ce qu’il faut faire mais qui croit qu’elle vient de lui.

En autre il nous faut croire, ça marche autant aussi.

La situation  se renverse  dès que  l’on est en échec.

Ce n’est pas moi qui serais drogué : c’est la société.

Personne ne vous force à boire ni fumer ni jointer,

Personne  ne creuse de fossé, entre vous,  société.

.

********************************************

.

De toute évidence  et depuis notre …  enfance,

Nous sommes bien prisonniers de nos… choix

Choix, d’un métier, d’un conjoint… résidence,

Lieux : de voyages,  des séjours,  des vacances

Et même,  du moyen : voiture,  bateau,  avion,

Bien qu’il y ait choix, bien plus. .. impliquants

Comme  de choisir, ou, non, d’avoir un enfant.

.

Le manque, ou la  restriction, de notre  liberté,

Est parfois à autrui, par contingences, attribué

Et l’on s’acharne  à le quitter  pour délivrance !

Il en est ainsi de divorces, changement métier,

Changer devient le remède pour tous les maux

Quand  on fait sa valise : avec soi, on emmène,

Ses problèmes, à l’intérieur, ou, on les diffère :

Et on se retrouve avec sa toute nouvelle liberté

Nous apparaissant vraie, avant d’être fausseté.

.

De l’alcool, de la drogue, du tabac, prisonniers,

Ou de ses petites habitudes, ou petites manies,

D’un objet, auquel on tient, comme à ses yeux,

Et qui s’il manquait, nous rendrait …  envieux.

Moi, je suis prisonnier, d’écriture, qui me colle

A la peau, mais la seule façon  de m’en libérer,

C’est de la pratiquer et qui plus est à outrance

Jusqu’à ce qu’elle me lâche, sacrément saturé.

.

Fossé entre nous, et nous, non plus le Monde :

On se considère, prisonnier, avant de réaliser,

Que c’est, nous seuls, qui  avons jeté nos clefs,

Et non quelqu’un d’autre  qui nous les a volés !

Il y a tant et tant, à dire,  d’aptitudes  à choisir.

Mais ne pas choisir est laisser à l’autre le choix

De  ce qu’il veut, non que  l’on veut faire, de soi

On comprend alors, ou pas  et c’est comme ça !

.

.

Extension

.

Nous nous considérons prisonnier avant de réaliser

Que c’est, nous seuls, qui aurions jeté …   nos clefs

Non quelqu’un d’autre qui nous les aurait volés.

Ne pas choisir, serait laisser, à l’autre, le choix

De ce qu’il veut, ou que l’on veut faire, de soi :

On le comprend ou pas, mais c’est comme çà.

Choisir c’est assumer le risque de ne pouvoir

Accuser personne d’autre ni rien à sa place.

C’est dire à quel point… nous construisons

Notre prison par nos engagements, tenus,

Nous limitons ainsi notre rayon d’action

Lors on définit et souscrit ce à quoi seul

En priorité, nous tenons, et défendons !

.

La prison évoque, impose quelque privation

Autant d’ordre physique que d’ordre moral,

Mais être le prisonnier de ses propres choix

N’a rien à voir avec quelque  incarcération !

Prison, sens métaphorique, est enfermement

Un repli sur soi, persistance dans  son  erreur,

Que seul parvient à briser quelqu’un extérieur,

Tour  d’ivoire, sans  fenêtres, pour ne plus voir :

La prison rassure lors on peut toucher ses murs !

.

Le choix, en philosophie, renvoie

À l’existence ou non de libre arbitre

Pour une volonté libre, non contrainte

Opposé au déterminisme et au fatalisme

.

Certains disent que nos choix sont prédéfinis

Par notre éducation, notre société, civilisation,

Tandis qu’autres invoquent une force supérieure

Qui nous guide, par la morale, la croyance, la foi !

.

Choisir est acte quasi quotidien : la vie est en faite,

Et de même que de demander conseil pour certains,

Toutefois, de fréquents manques et erreurs de choix,

Indiqueront partie perte d’autonomie de ses libertés.

.

Choix forcé, choix risqué, choix en toute connaissance,

Constitueront trois degrés de contrôle de sa propre vie :

Le choix d’une profession, d’un conjoint, enfant, maison

Les principaux, non obligés mais regret si on les a ratés.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

En haut, une  sorte  d’imposte …  vitreuse

En bas fenêtre condamnée par panneau

Voire une porte de prison, cadenassée, 

 .

.

Une fenêtre, ouverture condamnée

Où l’on s’enferme,

Sa différence avec une libre serait

Qu’on en possède la clef.

Il n’y a rien de plus fort qu’une porte de prison :

Dieu sait si le fond  de la prison reflète  sa forme 

 .

Symbolique 

 .

Fenêtre considérée condamnée

Ou  fenêtre  impossible  à  ouvrir

Parce que rouillée par suite de la

Poignée manquante   ou obstruée

 Par des volets, constitue  un signe

Qu’esprit du rêveur s’est enfermé

Dans le quotidien bien trop lourd

D’où qu’il ne peut jamais s’évader

Pour participer à la construction

De vie beaucoup plus ouverte sur

Les aspirations profondes de tout

Être humain, de celles qui en font

Sa particularité,   son originalité.

signification-reves.fr/Fenetre

.

Descriptif

 .

816 – Sommes-nous prisonniers de choix !  

Alignement central / Titre  dédoublé / Thème  ouverture

Forme droite/ Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole forme : fenêtre/ Symbole fond : porte

.

.

Fond  

.

Évocation

.

.

Une porte, ressemblant à la porte de prison,

Où l’on s’enferme,

Sa principale différence avec la vraie serait

Qu’on en possède la clef.

 .

Symbolique

 .

Bien des rêves de prison  seraient liés

À des sortes d’enfermements mentaux,

Un sentiment de liberté restreinte dans

La réalité vie échappe à notre contrôle.

.

Cet enfermement serait, parfois, généré

Par  un long  sentiment  de  culpabilité ;

Faute commise, dont la raison échappe,

Mais  dont  la prison  serait  la sanction.

.

Solitude est une sorte d’emprisonnement

Ou un sentiment symbolisé par la prison

Familière où nous sommes enfermé seul.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Prison

 .

Fond/forme

 .

On peut se livrer, certes, à la médiation, la poésie,

Mais,   la plupart du temps,  c’est un grand  l’ennui

On se sentira aussi prisonnier si l’on a des attaches,

Voire un attachement choisi librement ou … imposé,

Et qu’on ne trouve pas de porte de sortie labyrinthe

.

On prend moindre privation liberté pour contrainte

Lors même il n’y aurait d’enfermement, que virtuel :

Comme dans une secte, famille, religion, parti … etc.

Porte de notre prison, c’est nous qui l’aurions fermé,

Fenêtre idem, condamnée de l’intérieur, extérieur.

La prison est souvent illustrée par sa porte d’entrée.

.

.

Visuel 

.

816 1

.

Choix ne seraient pas  équivalents

si nous avons routes divergentes,

.

.

816 2

.

comme le choix d’avoir un bébé,

 seule,  assumé, et désiré, ou non,

.

816 3

.

comme le choix de nos études, métiers,

voire d’une branche professionnelle:

.

.

choix entre vérité ou mensonge :

déjà ne pas se mentir à soi-même !

.

.

Épilogue

.

Le mensonge ne serait pas le contraire

De la vérité, ni sa fausseté, arbitraires.

.

Il n’y aurait rien de proprement binaire

On navigue avec un curseur non linéaire

.

Entre les deux, il y a preuve et croyance

Définissant représentation d’existences.

.

Ce n’est pas un problème de conscience :

En vôtre âme, conscience, jurisprudence

.

L’erreur provient souvent de l’ignorance

En donnant, à une réalité, de faux sens.

.

L’on passera  un mensonge, pour vérité,

Dès lors qu’il parait persuasif, crédible.

.

On passe alors du probable au possible

Du possible au certain et alors, adopté.

.

Quand le mensonge tient lieu de vérité,

On parle mythomane déviant, dérangé.

.

Dans tout ce qu’on prend comme vérité,

Il y aura une face cachée, voire réfutée.

.

C’est ce que la Science nous démontre :

Hypothèse est réfutable, sinon erronée.

.

Apprendre à distinguer le vrai du faux,

Est tâche permanente d’une vie durant

.

Pour finir, vérifier ses sources : capital

Sur internet on trouve n’importe quoi !

.

Visuels et textuels >>

815 – Autonomie : élan vers liberté

Visuels et textuels >> 

.

 Calligramme

.

L’autonomie complète, quand on l’a,

Autant de corps, de cœur, que d’esprit :

Ce don de nature,     L    de vie, on la remercie

Car  elle  peut      ‘   diminuer E    s’en aller périr.

Si muscles ne    A   répondent      S        mouvements

Sont contraints   U         en termes de       T     déplacements,

Si paroles sont    T           mal   prononcées,    *        incomprises,

Quel ne sera    O         pas  dès lors,  retours  C     ma surprise.

Car si ma      N      pensée est programmée E     par autrui,

Est-ce que   O      ce que je pense reflète    *    qui je suis

Aurais-je,   M   encore, liberté de me   B  l’imaginer,

Ou ne fais que  I   répéter comme  E    perroquet.

Lors j’étends  fron  E    * L tière, franchis limite

De mes mouvements,  *  mes paroles, pensées

Plus j’acquiers  autonomie,  et donc, liberté,

Et cela, je ne me  le répéterai, jamais, assez.

Hier, je pouvais faire geste de boire verre d’eau

Aujourd’hui, mes   muscles   ne répondent plus, hello :

Je cherche à comprendre *  pourquoi ils se sont paralysés,

Pourquoi nouvelle   *  limite à mes   *  déplacements, ma liberté.

Hier, je pensais     E    parole était faite   L        pour être partagée,

Aujourd’hui, je    L       me rends compte      A     que je ne peux parler

Que des choses   A        qui  s’entendent         *  politiquement correctes

Si je dis autre      N        chose,  je critique,      L et  c’est la prison directe.

Hier je croyais    *          contrôler toute         I  production de ma pensée

Et, aujourd’hui   V        je m’aperçois,       B   qu’elle est conditionnée,

Par les paroles   E       qui me sont       E ce jour servies, resservies

En nourriture    R       comme        R vérité première, infinie.

Nombre libertés  S     sont      T  étroites, ce sont libertés,

Défendre, brandir * clamer  * É  au nom de l’humanité.

.

Si la liberté   *       de l’un finit où commence   *    celle de l’autre,

Certains se     *       la sont appropriée pour s’en   *  faire les apôtres.

Apôtres avec   *      profits pour soi-même et aux   *  dépens de tous,

Au point que   *       nous sur la tête vivons en un  *  monde de fous.

Richesses des   *      uns aux yeux des autres,   * pauvres, s’étalent

Pour faire briller   *   un rêve, inaccessible,  * de  vie sans égale.

Pour autant, aucun * riche, aucun mé  * cène ni aucun tyran,

N’a pu acheter, ni le temps, ni le soleil, bonheur des gens !

Restent comme biens, insaisissables, par huissiers de justice :

L’air, la lumière, *  le feu, l’eau, sans compter,  *  le rire, la malice.

C’est pas assez   *   pour remplir sa vie lorsqu’on est, *     au sol, cloué

Comme un être   *   dépendant, espérant survivre les     *   jours suivants.

Autonomie n’est   *   pas qu’en l’argent, elle est autant    *  dans la liberté,

D’entreprendre et   *     de savoir s’en tirer soi-même,     *   en se battant.

Comme marchands *       d’espoirs, les riches qui se      *  croient libres,

Prisonniers argent   *       et  au plus profond          *   d’eux-mêmes,

Forcent autres à être *     éternels assistés     *   ou  à problèmes,

Lors envie d’autonomie * est espoir *  pour lequel ils vibrent

J’ai, longtemps, cru que, l’autonomie fondait ma liberté,

C’est le manque de liberté qui restreint l’autonomie.

.

.

Textuel

.

L’autonomie complète, quand on l’a, de corps,

de cœur, d’esprit, ce don de nature, de vie : on

la remercie, elle peut diminuer, partir, périr.

Si les muscles ne répondent, mouvements sont

contraints en termes de déplacements, si les

paroles sont mal prononcées, mal comprises,

quels seront ses retours ! Si ma pensée est

programmée par autrui, est-ce que ce que je

pense reflète qui je suis : ai-je la liberté de me

l’imaginer ou je ne fais que répéter tout

comme un perroquet. Plus j’étends les

frontières et je franchis les limites de mes

mouvements, mes paroles, mes pensées, et

plus j’acquiers d’autonomie, de liberté et, cela,

je ne me le répéterai jamais assez. Hier, je

pouvais faire le geste de boire un verre d’eau et

aujourd’hui mes muscles ne répondent plus !

Je cherche à comprendre pourquoi ils se sont

paralysés ! Pourquoi cette limite à mes

déplacements, ma liberté. Hier, je pensais que

la parole était faite pour être partagée, et je me

rends compte, je ne peux plus parler de choses

s’entendant «politiquement correctes». Si je

dis autre chose, critique, la prison, directe.

Hier, je croyais contrôler les productions de

ma pensée, je m’aperçois qu’elle est

conditionnée par les paroles qui sont, servies,

en nourritures, en vérités premières à l’infini.

Mes libertés de déplacements, paroles,

 pensées, se sont envolées, ont été contraintes,

emprisonnées. Prendre conscience de cela

procure un ersatz de lucidité ! Que faire : les

garder en moi-même ou me faire exécuter.

Beaucoup de libertés sont étroites mais ce sont

des libertés à défendre, à grandir, à clamer, au

nom de l’humanité et «si la liberté de l’un finit

où commence celle de l’autre», certains se la

sont appropriée, s’en font apôtres pour eux-

mêmes, avec profits aux dépens de tous, au

point que nous vivons sur la tête, en un monde

de fous. Les richesses des uns s’étalent aux

pauvres pour un rêve inaccessible de vie sans

égal.  Aucun riche, mécène, tyran, n’a pu

acheter, ni le temps, ni le soleil, ni le bonheur

des gens,  de biens tels l’air, lumière, feu, eau.

Mais ce n’est pas assez pour remplir sa vie si

on est cloué au sol, dépendant, espérant

survivre les jours suivants. L’autonomie n’est

pas qu’en l’argent, elle est dans la liberté

d’entreprendre et de savoir s’en tirer par soi-

même, en se battant. J’ai cru que l’autonomie

fondait ma liberté  c’est le manque de liberté

qui restreint mon autonomie.

.

.

Poème

 .

L’autonomie complète, quand on l’a,

Autant de corps, de cœur, que d’esprit :

Ce don de nature, de vie, on la remercie

Car  elle  peut diminuer, s’en aller, périr.

.

Si muscles ne répondent par mouvements

Sont contraints en termes de déplacements,

Si paroles sont mal  prononcées, incomprises,

Quel ne sera pas dès lors, retours ma surprise.

.

Tant si ma pensée est programmée par autrui,

Est-ce que  ce que je pense, reflète  qui je suis,

Aurais-je,  encore, la liberté de me l’imaginer,

Ou ne fais que répéter, comme un perroquet.

.

Lors j’étends une frontière et franchis limite

De mes mouvements, mes paroles,  pensées,

Plus j’acquiers  autonomie, et donc, liberté,

Cela, je ne me  le répéterai, jamais, assez.

.

*****************************************

.

Hier, je pouvais faire geste de boire verre d’eau

Aujourd’hui, mes  muscles ne répondent plus, hello :

Je cherche à comprendre pourquoi ils se sont paralysés,

Pourquoi nouvelle limite à mes déplacements, ma liberté.

.

Hier, je pensais que  parole était faite pour être partagée,

Aujourd’hui, je  me rends compte … que je ne peux parler

Que des choses qui  s’entendent, politiquement  correctes

Si je dis autre chose, je critique, et c’est la prison directe.

.

Hier je croyais contrôler toute production de ma pensée

Et, aujourd’hui je m’aperçois, qu’elle est conditionnée,

Par les paroles qui me sont ce jour servies, resservies

En nourriture  comme une vérité première, infinie.

Nombre de libertés  sont étroites, ce sont libertés,

Défendre, brandir clamer au nom de l’humanité.

.

*****************************************

.

Si la liberté de l’un finit où commence  celle de l’autre,

Certains se la sont appropriée pour s’en faire les apôtres.

Apôtres avec profits pour soi-même et aux dépens de tous

Au point que  nous sur la tête vivons en un monde de fous.

.

Richesses des uns, aux yeux des autres et pauvres, s’étalent,

Pour faire briller un rêve, inaccessible  d’une vie  sans égale.

Pour autant : aucun riche, ni aucun mécène, ni  aucun tyran,

N’a pu acheter, ni le temps ni le soleil ni le bonheur des gens.

Reste comme biens, insaisissables par les huissiers de justice,

L’air, la lumière, le feu, l’eau, sans compter le rire et la malice.

.

Ce n’est pas assez pour remplir sa vie, lors on est, au sol, cloué

Comme un être dépendant, espérant survivre les jours suivants.

Autonomie n’est pas qu’en l’argent, elle est autant, en la liberté

D’entreprendre et de savoir s’en tirer soi-même, en se battant.

.

Comme marchands d’espoirs, les riches qui se croient libres,

Prisonniers de leur argent et au plus profond d’eux-mêmes,

Forcant les autres à être  éternels assistés  ou à problèmes,

Lors envie d’autonomie est espoir, pour lequel ils vibrent.

J’ai longtemps cru que, l’autonomie fondait ma liberté,

C’est le manque de liberté qui restreint l’autonomie.

.

.

Extension

.

x

.

Autonomie complète, minorée, dégradée, assistée, perdue,

Autant de degrés, handicaps avant une totale dépendance :

Sensorielle, motrice, psychique, ou deux, ou trois,  à la fois,

Sans compter  l’autonomie  financière, ou  entrepreneuriale !

.

La plus difficile à acquérir et conserver, autonomie de pensée

Elle ne doit plus rien à personne  après devoir à tout le monde :

Nous sommes tellement interconnectés, influencés, conditionnés

Que le moindre de nos gestes, de nos paroles, de  nos écrits, photos

Soupire, transpire, s’inspire, de toute notre communauté et culture !

.

L’autonomie physique, psychique, économique

De quoi s’agit-il, c’est différent de survivre seul,

Et être capable de prendre les bonnes décisions

De ne dépendre de personne pour faire le choix.

.

D’apprendre l’autonomie, est une action simple,

Qui consiste à aider l’autre à s’aider… lui-même

Mais quand l’on a dit cela, on a encore rien fait,

Assistés ont peur de ne plus l’être, nommément.

.

On dit cela pour le métier, chômage, formation

Tout autant pour l’éducation des enfants, petits

Ou pour la santé : tout ce qui est responsabilité,

Autonomie est aussi prendre en charge d’autres.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Bonhomme de neige bien réalisé

Éléments superposés   4 saladiers

Ou alors un ours brun : station debout

 .

815 4

.

L’autonomie d’un bonhomme de neige reste,

Pour le moins, limitée.

Comme ne suffit pas d’empiler tonnes de savoirs

Pour devenir autonome.

.

La forme ici s’éloigne, du fond de l’autonomie,

Qui par définition absente bonhomme de neige,

 .

Symbolique 

Comme

Le château de sable,

Le bonhomme de neige

Appartient à catégorie

Art éphémère.

.

Il est généralement

Confectionné avec l’aide

De deux ou trois boules de

Neige de taille variable.

.

Dans la culture

Occidentale, et dans

L’hémisphère  nord,  le

Bonhomme    de    neige

Est un symbole associé

À Noël et à l’hiver.

Wikipedia /Bonhomme_de_neige

.

Descriptif

.

815 – L’autonomie est ce bel élan vers la liberté

Alignement central / Titre  en cercle / Thème  liberté

Forme courbe  / Rimes égales   / Fond approché de forme

Symbole forme : Bonhomme neige / Symbole fond : autonomie

.

.

Fond  

Évocation 

.

815 6

.

L’autonomie d’un bonhomme de neige reste,

Pour le moins, limitée.

Comme ne suffit pas d’empiler tonnes de savoirs

Pour devenir autonome.

 .

Symbolique 

 .

L’autonomie désigne

La capacité : d’un objet,

D’un individu ou système

À se gouverner  lui-même,

Et selon ses propres règles.

.

Et dans le domaine médical,

Elle renvoie,  à cette  capacité

Pour une  personne,  d’assurer,

Les  actes  de sa vie  quotidienne.

..

Lors, en cas de perte d’autonomie,

On parlera alors de  «dépendance.»

En ce cas, ce concept d’ «autonomie »

Est particulièrement utilisé concernant

Les personnes en situation de handicap,

Mais tout autant de toute personne âgée.

 .

Fond/forme 

 .

L’autonomie du bonhomme de neige reste restreinte

Elle rime avec personnage, statue, apparence éphémère

Facile à sculpter, facile à personnifier, ou à maquiller,

Mais il ne représenterait, en rien, l’idée de  la liberté,

Tant fond et forme ne sont qu’emprunts saisonniers

L’autonomie de mouvements, et de déplacements,

De  liberté  d’apprendre,  comprendre,  et  créer,

En plus de celle de s’assumer  économiquement,

Constitue à mes yeux de vrais piliers existence.

.

Comme être à part entière à même de choisir

Et d’influer sur sa destinée comme il l’entend

Handicap physique, mental, social empêche

Son plein exercice mais ne le réduit à néant

Par mécanismes subtils de compensations.

L’autonomie, on  ne  la  perçoit  pas  quand

Tout se passera bien : «bons pieds, bon œil»

On la sent par son manque ou par sa réduction

Perte d’autonomie serait toujours perte de liberté.

.

.

Visuel 

.

815 1

.

L’autonomie consiste à aider

quelqu’un à s’aider lui-même,

.

815 2

.

et y compris, et malgré, toutes

sortes de handicaps en société,

.

815 3

.

la vieillesse conduira le plus souvent

 à une perte relative d’autonomie.

.

.

l’autonomie restera une clé de la liberté,

sans laquelle, on ne peut plus vivre seul !

.

.

Épilogue

.

Un bonhomme de neige en hiver,

Est loin d’être autonome, durable,

Il n’est autre que statue éphémère

Et d’une nature hautement friable.

.

Pour être autonome, il faudra, déjà,

Être bien en capacité  de se déplacer

Partout  et  sans moindre assistanat,

Sans parler repas, ménage, effectuer.

.

Mais l’autonome c’est aussi et surtout

La capacité à décider de presque tout,

En ce qui concerne organisation de vie

Et mettre en œuvre ses projets, désirs.

.

Mots  «dépendance» ou  «handicap»,

Font peur par leurs effets  réducteurs,

On sait être vieux est franchir un cap,

Qu’il nous faut accepter et aménager.

.

L’autonomie de l’action est une chose

L’autonomie financière, est une autre,

L’autonomie de pensée, une troisième,

L’autonomie, pas donnée, se conquiert.

.

Visuels et textuels >> 

814 – Doute : révélateur de vrai bonheur

Visuels et textuels >>

.

Calligramme 

.

La religion ne nous porte pas à douter :

Elle se dit détenir la vérité : une vérité

Qui serait, à la fois, cachée, et révélée

Mais qui pourrait  être  interprétée.

Et, c’est là que le doute  s’instaure :

Qui interprète  et sur la foi de quoi

Ce qui  était vrai,  un temps,  l’est,

Pour   toujours : fonction  vérité !

LE DOUTE 

Liberté croire au bonheur ici-bas

Et non reporté au monde ailleurs

Tant l’un n’empêche pas l’autre :

Au paradis il n’y a pas  de corps.

Aussi, cessons d’aller comparer,

Choses qui sont incomparables.

EST RÉVÉLATEUR

Lors le doute n’est plus valable,

Son sort, à religion, est délégué

Et si nous avons des certitudes,

Sur l’au-delà, et, notre finitude,

Pour faire taire les inquiétudes,

Notre foi ne sera que servitude.

DU VRAI

Oui mais, ce n’est toujours le cas,

Le doute persiste sur notre au-delà,

Personne  n’étant revenu   nous dire :

« Voilà  ce  qu’il  y  aura  à  découvrir !».

Notre mort lors de notre dernier soupir,

Notre foi, seule l’empêche de l’anéantir.

Qu’il y ait une autre on peut l’imaginer

Autres formes de vies, autres ailleurs,

Puis sur cette bonne fortune, parier,

En misant  qu’une  âme ne meure !

BONHEUR

Et si, de la mort, l’on a tant peur,

C’est que la vie est un bonheur,

Et que, quel que soit  l’heure,

Elle aura pour nous valeur.

Le doute reste révélateur

Sur existence créateur

Qui serait  salvateur

En dernière heure

Par foi, ancrée,

Mains liées,

Libérées

Aimer

V

.

.

Textuel 

.

La religion ne nous porte pas à douter, elle

détient la vérité, à la fois cachée et révélée

mais qui peut être interprétée. C’est là qu’un

doute s’instaure : qui interprète et sur la foi de

quoi ! Ce qui était vrai, un temps, l’est-il pour

toujours, en fonction de nouvelles vérités !

Liberté de croire au bonheur ici-bas et non

reporté en monde ailleurs tant l’un n’empêche

pas l’autre : au paradis, il n’y a pas de corps.

Cessons de comparer choses incomparables

lors le doute n’est pas valable et notre sort, à

religion, est délégué. Si nous avions quelques

certitudes sur l’au-delà de notre finitude, pour

faire taire nos inquiétudes, notre foi serait une

servitude. Mais voilà, ce n’est pas le cas : le

doute persiste sur notre au-delà ! Personne

n’est revenu nous dire : « Voilà ce qu’il y aura

à découvrir ». Notre mort, lors de notre

dernier soupir, c’est notre seule foi qui nous

l’empêche de l’anéantir, tant l’espérance

l’emporte sur toute chose, y compris l’Au-delà

du Néant. Qu’il y ait autre chose, on peut

l’imaginer, autres formes de vies, autres

ailleurs, et sur cette bonne fortune, parier, en

misant qu’aucune âme ne meure. Mais si de la

mort, on en a tant peur, c’est que la vie est un

bonheur, que, quel que soit l’heure, elle est,

selon nous, l’ultime valeur. Or dieu sait que la

vie est décriée par les pessimistes, nihilistes et

les doloristes alors qu’elle est magnifié par les

optimistes, les monothéistes, les salutistes.

Le doute est révélateur existence ou non d’un

créateur, le salvateur en dernière heure de

tous mais surtout de la nôtre et des nôtres,

en particulier.

.

.

Poème

 .

La religion ne nous porte pas à douter :

Elle se dit détenir la vérité : une vérité

Qui serait, à la fois, cachée, et révélée,

Qui pourrait, parfois être interprétée.

.

Et, c’est là  que le doute  s’instaure :

Qui interprète et sur la foi de quoi :

Ce qui était vrai, un temps, l’est-il,

Pour toujours, fonction  de vérité !

.

Liberté croire au bonheur ici-bas

Et non reporté au monde ailleurs

Mais, l’un n’empêche pas l’autre.

.

Au paradis il n’y a pas  de corps.

Aussi, cessons d’aller comparer,

Choses qui sont incomparables.

.

Lors un doute n’est plus valable,

Son sort, à religion, sera délégué

Et si nous n’avons que certitude

Pour faire taire nos inquiétudes

Sur l’au-delà, sur notre finitude,

Notre foi deviendra… servitude !

 .

*****************************

 .

Oui mais, ce n’est toujours le cas,

Le doute persiste sur notre au-delà,

Personne  n’étant revenu   nous dire :

«Voilà  ce  qu’il  y  aura  à  découvrir.»

.

Notre mort lors de notre dernier soupir,

Notre foi, seule, l’empêche de l’anéantir.

.

Qu’il y ait une autre on peut l’imaginer

Autres formes de vies, autres ailleurs,

Lors, sur cette bonne fortune, parier,

En misant que notre âme ne meure.

 .

Et si, de la mort, l’on a tant peur,

C’est que la vie est un bonheur,

Et que, quel que soit  l’heure,

Elle aura pour nous valeur.

.

Le doute reste révélateur

Sur existence créateur

Qui serait  salvateur

En dernière heure

Par foi, ancrée,

Au salut lié,

Et libéré.

.

.

Extension

.

Une foi ancrée avec des mains liées, jusqu’à s’en libérer d’aimer :

«Avant mourir, veut réaliser mon vœu le plus cher au monde.»

Phrase définissant minimum-maximum de son projet de vie.

Le bonheur est comme vie et mort, une espérance qui sera

Ou non, comblée, dont une grande partie ne dépendra

Que de nous, de notre destinée de joies, tristesses.

.

Le doute serait lié aux alternative  qui nous sont

Offertes, dont certaines tiennent de l’équilibre,

De la sagesse, milieu, du bon sens, tandis  que

D’autres, du déséquilibre, voire de la détresse,

De l’extrême non-sens ! Le doute sera révélateur

D’un bonheur que l’on a choisi, que l’on a construit,

Que l’on assume individuel, en  famille,  et collectivement,

Fondateur de notre personnalité mais il ne faut pas s’y noyer !

.

On doute de parvenir un jour au bonheur, tel qu’on l’entend,

On doute  autant d’y demeurer, longtemps, quand on le sent

Et pourtant, sans le doute, on ne peut y accéder, vraiment,

Vrai que si je ne doute pas du paradis, ça simplifie la vie

Mais tout n’est pas résolu  car y aurai-je, moi, accès !

.

On ne peut pas douter de la réalité,

Que de l’interprétation qu’on en fait :

Réalité nous échappe en son ensemble

Et nous n’en percevons que des parties.

.

Le doute n’est pas l’apanage philosophie,

Voulant apprendre à penser par soi-même

Et cite, sans cesse, des références d’auteurs,

Qui se contredisent : alors, chercher l’erreur !

.

Poètes, religieux, disent que ce n’est pas le but

Qui compte mais le chemin que l’on prend, suit,

Et en serait-il ainsi de toutes quêtes du bonheur :

Faisant fi du doute, se contente d’exister, heureux.

.

Mais, pour autant, philosophes, littéraires, religieux,

Ne s’opposent aux scientifiques ni aux pragmatiques,

Chacun détient part vérité et l’homme fait la synthèse,

Nous sommes faits d’un mixte de croyances et preuves

.

Preuve  pour laquelle  le doute est, et demeure, épreuve,

Non pas épreuve de vérité mais de justesse, ou fausseté,

Matinée limite actuelles méthodes, outils connaissances,

Doute ne conduit pas au bonheur mais ne l’empêche pas.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une  ancienne  pointe  de lance.

Un gros point d’interrogation ?

Ou un gros point d’exclamation !

.

.

Une pointe de pierre très angulaire

Et  avec, pour seule couleur, du gris

Comme pour une humeur uniforme

Et stable sur le dur et la certitude.

 .

Le bonheur serait comme une pointe à atteindre

Mais qui serait rongé par un doute sans couleurs

Voilà qui rapproche, même rejoint forme et fond.

 .

 Symbolique 

 .

Toute

Extrémité

Allongée, aiguë,

Fine d’objet servant

À piquer ou enfoncer, etc.

.

Telle pointe d’une aiguille.

Objet, partie d’objet en forme

D’aiguille, de lame ou de pique

Telle une pointe de fer ou pierre.

.

Extrémité fine, étroite de quelque

Chose  qui  va  en   s’amenuisant :

Telle  que  la  pointe  d’un  clocher.

Une partie extrême et qui s’avance 

Jardin où la pointe touche la rivière.

larousse.fr/dictionnaires/francais/pointe

.

Descriptif

.

814 – Le doute est révélateur du vrai bonheur 

Alignement central / Titre  intercalé / Thème  liberté

Forme triangle/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : pointe/ Symbole fond : couleur

.

.

Fond  

.

Évocation 

 .

814 4

.

La forme et la couleur nous informent

De l’état et cause du bonheur :

L’on passe du bleu au vert et au jaune,

En finissant en pointe rouge !

 .

Symbolique 

 .

La couleur est une notion très subjective.

Celle qui évoque sensation donnée pour moi

En évoquera une différente pour un autre

Pour raisons, préférences personnelles,

Ou pour des raisons … culturelles !

.

Quelle serait couleur du bonheur ?

Orange : Énergie, Bonheur, Vitalité.

Jaune : Bonheur,  Espoir,  Tromperie.

Vert : Commencement, Abondance, Nature.

Enfin le Bleu : Calme, Responsabilité, Tristesse.

Source : d’inspiration personnelle sur le site

 .

Fond/forme 

 .

Tant d’images peuvent se superposer au bonheur

Qui rime avec un événement comme… révélateur

D’un Dieu qui serait notre créateur et salvateur.

Le doute, quant à lui, nous fait  passer du froid,

À la chaleur, passant par toutes les couleurs.

.

N’allez pas croire que le doute est noir et froid,

Ou que la vérité, certitude : blanche et chaude

Le doute est plutôt gris, terne, sans couleur !

.

Cela n’est qu’interprétation et qui nous ferait

Dériver vers plus sombre ou plus lumineux !

Le bonheur, comme chacun sait, serait d’être

Sur le chemin et non sur sa pointe, atteinte.

.

Au final, le doute sera révélateur du bonheur

Si l’on doute de lui, c’est qu’il n’est pas stable,

Ou qu’il n’est pas fort, solide, vers une pointe

De son désir, si on le connait, et le satisfait !

.

.

Visuel 

.

814 1

.

L’homme serait-il saisi d’un doute interrogatif

mais plutôt négatif,

.

814 3

.

La femme serait-elle saisie d’un doute interrogatif

mais plutôt positif,

.

814 2

.

toujours est-il que le doute est de nature alternatif,

pesant  le pour et le contre :

.

.

.

le doute et le bonheur iraient de pair

sauf à commettre impair.

.

Épilogue

.

Ôtez-moi  d’un doute, je suis bien

En bonne direction, bon chemin !

.

***

.

Moindre choix  crée  doute autour,

Et la vie  en est plein, chaque jour !

.

***

.

On douterait de tout,  même de soi :

Non choix pour autant n’enlève pas.

.

***

.

Bonheur parfait, le doute  chasserait

Faux, tant que faire alors s’il s’en va.

.

***

.

S’il s’en va, son plan B, l’on  activera,

Peut-être  autre bonheur, retrouvera.

.

***

.

Je ne réussirai pas si, trop j’en doute,

Si je ne doute pas, sûr je me planterai

.

***

.

Je tente  le tout pour le tout, en route,

Et si je croise  l’échec, rien à en foutre.

.

***

.

Énoncés en lien entre doute, bonheur :

Plus que bonheur, doute  ferait recette.

.

***

.

Un doute n’empêcherait pas d’avancer :

L’accompagner permettrait de l’évaluer.

.

***

.

Le doute est un révélateur des couleurs,

Il enlève le noir, le blanc sauf bonheurs.

 .

Visuels et textuels >>

813 – Ecole : sujet sans fin d’inégalités

Visuels et textuels >>

.

 Calligramme

.

École, point

Passage obligé,

Un  devoir  pour

Citoyens, États

Pour enfants.

.

L’école sert à créer

À rattraper, inégalités.

Certains en gardent souvenir,

De réussite, autres, de l’échec

Rejet complet on la récuse.

.

Mais si de tous maux, on l’accuse,

Que serions-nous, sans elle : dictature

Comble est école censée faire apprendre

N’apprenant pas elle-même, ne s’adapte

Lors l’élève découvrira à l’extérieur,

Méthodes, pour lui, meilleures.

.

L’école, famille  L  *  S  puis la société,

Dans ce triangle,  ‘  in      A  fernal, on y met,

Tous ses espoirs,  É   avec     N   ses désillusions.

Quelle famille     C  ne souhaite    S    pas qu’enfant

Réussisse à      O      s’y   épanouir   *  en fixant bien

Son attention  L    pour mieux tout   F     apprendre.

  Quelle école    E    ne souhaitera pas   I    qu’enfants

S’appliquent à *    écouter, suivre  N  le maitre

Et à bien faire  E      les devoirs  *  prescrits,

Soit à la maison    S      *    D    seuls, aidés ?

Quel État n’attend   T     *     ‘   pas que la force

D’éducation et   *  de formation  I    qu’elle engage,

Ne transforme  U  un pays, l’adapte,  N  pour le rendre

À la fois, plus  N    compétitif  sur le plan   É   économique,

Plus social et  *    communautaire  sur le   G  plan humain.

La réalité est   S  tout autre parce que  A   dans les faits,

Il y a les bons    U    parents, et  les    L  bonnes écoles

Il y a les bonnes  J    aides justes   I données d’État.

L’école est un      E    lieu vie,   T     déconnectée

De  réalité quotidienne T *  É    sociale  économique.

.

Un État dans     * l’État qu’il faut protéger * en une bulle,

Où on prépare  *    les esprits aux fonctions  *    de demain,

D’où un affron    *    tement permanent entre *    le Ministère,

Les syndicats et   *    les associations des     * parents d’élèves,

Les professeurs,   *    le rectorat,  chefs   *  d’établissements.

L’école est sujet,   *   sans aucune fin  *  sur les inégalités,

Et aussi un lieu    *   de passage    *   qu’il faut franchir,

Au fil d’années    *    pour s’en   *  débarrasser, passer

À autre chose    *    plus en    *  lien avec le monde,

La société       *    activité   *   ou même le rêve.

.

.

Textuel

.

L’école est un point de passage obligé, un

devoir pour tout citoyen, obligatoire pour ses

enfants, lui-même. Cours du soir : l’école sert

à créer, rattraper, les inégalités. Certains en

gardent un bon souvenir, d’autres, en état

d’échec ou de rejet, la récuse. Si tout le monde,

de tous les maux, l’accuse : que serions-nous

sans elle, sinon sous dictature ! L’école est un

État dans l’État, prétendent certains, mais

c’est de l’Institution et de ses travers qu’ils

parlent ou comme d’un fief de leurs privilèges.

Le comble est que l’école, censée faire

apprendre, n’apprenne rien d’elle-même, ne

s’adapte pas ou que l’élève découvre, à

l’extérieur, quelles sont les bonnes méthodes

pour être  meilleur. L’école, la famille, la

société : dans ce triangle infernal, on y met

tous ses espoirs et ses désillusions. Quelle

famille ne souhaite pas que son enfant

réussisse à s’y épanouir en fixant son attention

pour apprendre ? Quelle école ne souhaitera

pas que les enfants s’appliquent à écouter le

maitre et à bien faire les devoirs prescrits à la

maison, seuls ou aidés ? Quel État n’attend

pas que la force d’éducation et de formation

qu’elle engage, transforme un pays et l’adapte

pour le rendre à la fois plus compétitif sur le

plan économique et plus social sur le plan

humain ? La réalité est tout autre car, dans les

faits, il y a les bons parents, les bonnes écoles

et les bonnes aides de l’État. Les parents qui

aiment leurs enfants, veulent ce qu’il se fait de

mieux et de garanti en matière d’études parce

qu’ils savent que cela va déterminer leur

avenir. Les écoles savent que les parents sont

soucieux de l’autorité scolaire et de la qualité

de l’enseignement et mettent un point

d’honneur à obtenir les meilleurs résultats.

Parents et écoles sont en compétition entre

eux et les autres écoles. L’enseignement

magistral, sans dialogue entre le professeur et

ses élèves est encore fréquent ainsi que la

manière de fonder l’autorité par les devoirs et

les notes. Vous ne comprenez pas parce que

vous n’écoutez pas. Au final, qui sera le

gagnant et le perdant.

.

.

Poème

.

École n’est point passage obligé :

Devoir citoyens, États, enfants.

.

L’école servirait à créer

Ou rattraper, des inégalités :

Certains en gardent le souvenir,

De réussite ; autres, d’échec :

Rejet complet, on la récuse.

.

Mais si de tous maux, on l’accuse,

Que serions-nous, sans elle, dictature :

Comble est école censée faire apprendre,

N’apprend pas, elle-même, ne s’adapte,

Alors l’élève découvrira, à l’extérieur,

Des méthodes, pour lui, meilleures.

.

L’école, la famille puis la société,

Dans ce triangle, infernal, on y met,

Tous ses espoirs, avec ses désillusions :

.

Quelle famille ne souhaite pas qu’enfant

Réussisse à s’y  épanouir en fixant bien

Son attention pour mieux apprendre !

.

Quelle école ne souhaite pas qu’enfants

S’appliquent à écouter, suivre le maitre

Puis à bien faire les devoirs prescrits,

Soit seuls à la maison, soit aidés !

.

Quel État n’attend pas que la force

D’éducation et de formation qu’elle engage,

Ne transforme un pays, l’adapte, pour le rendre

À la fois, plus compétitif sur le plan  économique,

Plus social et communautaire  sur le plan humain.

.

*******************************

.

La réalité est tout autre parce que dans les faits,

Il y a les bons  parents, et il y a les bonnes écoles

Et il y a les bonnes aides, justes, données par État,

Or l’école demeure, souvent, lieu de vie déconnecté

De la réalité quotidienne, sociale, voire économique.

.

Un État dans l’État qu’il faut protéger dans une bulle,

Où l’on prépare les esprits  aux fonctions  de demain,

D’où un affrontement permanent  entre le Ministère,

Les syndicats et les associations des parents d’élèves,

Les professeurs, le rectorat,  chefs d’établissements.

.

L’école est sujet sans aucune fin sur les inégalités

Et aussi  un lieu  de passage  qu’il faut franchir,

Au fil d’années pour s’en débarrasser, passer

À autre chose plus en lien avec le monde,

La société  activité ou même le rêve. 

.

École se doit d’être passage obligé :

Devoir citoyens, États, enfants.

.

.

Extension

.

Ainsi, les bons élèves sont ceux qui sont attentifs

Et qui se font, en plus, aidés par un cours particulier.

L’école reste ce lieu de vie déconnectée de la réalité

Quotidienne, sociale, économique du pays,

Un État dans l’État, qu’il faut protéger

Comme une bulle où l’on prépare

Les esprits aux fonctions de demain.

D’où des affrontements entre le Ministère,

Syndicats, les associations de parents et d’élèves,

Professeurs, rectorat, chefs d’établissements.

C’est une guerre d’influence permanente

Pour conserver ses privilèges ou la paix.

Lieu d’apprentissage de démocratie

Si les règles du jeu ne sont pas faussées :

On en parle beaucoup plus qu’on agit et ainsi

Réformes annuelles ne servent pas à grand-chose.

.

L’école, on y est tous, passé, on en a tous besoin

On en reste marqué comme trappe ou tremplin.

On veut, tous,  la réformer,  l’adapter,  la sauver,

Comme le socle de démocratie, d’égalité chance.

Si l’école est une vie,  la vie sera une école aussi :

Tout ne s’arrête, ne dépend du système scolaire :

Apprentissage est permanent, adaptation autant

Aussi on s’y colle, ou reste sur le bord du chemin.

L’inégalité consiste parfois à aimer ou pas l’école.

.

L’école publique est, en principe, faite pour

Réduire les inégalités, quelles qu’elles soient

Non pour les reproduire, en créer d’avantage

Sa mission échoue, par moment, par endroit,

Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain :

L’égalité des chances reste mission impossible

Mais rien n’empêche pour autant de renoncer.

.

La connaissance, la réflexion, le questionnement

S’acquiert lentement, méthodiquement, surement

On dit qu’elle se construit, solidifie, pierre par pierre,

Apprendre à apprendre, mieux qu’apprendre bêtement

Et on passerait mieux d’un métier à l’autre par transfert,

Avec des connaissances de bases  et méthodes communes,

Trois actes, apprendre, concourir  et se former toute la vie.

.

Pour certains, tout se joue ou presque dès la petite enfance,

Lors pour d’autres rien n’est joué quand on obtient diplôme

En réalité l’école n’est autre qu’un code de conduite réussi

Après, il reste à apprendre  à conduire  ses engagements

Si l’on ne sait pas bien lire, écrire, rédiger, et compter,

Aucune chance de percer dans aucun type de sociétés

L’école ne serait que le reflet de ce que nous sommes.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Un haut temple bouddhiste

Amoncellement  de  grandes

Ou petites choses ou pierres 

Ici, comme un ascenseur social !

.

813 4

 .

D’un tas de pierres ou pierres dispersées

On en fait des empilements

Les plus grandes en bas comme des bases

Les plus fines, en haut !

.

La forme se rapproche du fond dans la mesure

Où il y a, à la fois, une élévation et une finesse

Dans l’empilement de pierres et l’ascenseur,

 Analogie avec l’école, éducation, les savoirs.

 .

Symbolique 

 .

La pierre

Levée des celtes

Se retrouvera sous

Des  formes  actuelles

De clochers, empilements.

 .

Pierre, comme élément de construction,

Est  liée à  la  sédentarisation des peuples

Et  à une sorte  de  cristallisation  cyclique.

La pierre cubique à  pointe est philosophale.

La pierre angulaire, voire pierre clé de voûte

Ou la pierre du faîte, est celle de l’achèvement.

.

Descriptif

.

813 – L’école est un sujet, sans fin, d’inégalités

Alignement central / Titre  en cercle / Thème  savoir

Forme courbe/ Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : pierres / Symbole fond : ascenseur

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

813 6

.

L’ascenseur social, vous connaissez,

Ça ressemblera un peu à ça :

On grimpe plus haut  vite et en valeurs,

En devenant moins nombreux !

 .

 Symbolique 

 .

Avoir un bon diplôme ne fait pas tout

Mais il reste le meilleur point de départ

Puisqu’il est de loin, le principal moteur

De l’ascenseur social, en …  France.

.

Le niveau de diplôme…  expliquerait

Pour moitié impact origine sociale

Sur le niveau de vie en général,

Selon Clément Dherbécourt

Et une enquête qui repose

Sur l’analyse du niveau de vie

De 80.000 personnes, de 27 à 44 ans.

Source :  France Stratégie

 .

Fond/forme 

 .

Il est très courant de s’entendre dire qu’en

Démarrant de la base, l’on a peu de chance

De grimper tous les étages, arriver en haut

Lors si l’on débute au milieu, grand diplôme,

L’ascenseur poursuit plus vite sur sa lancée.

.

Le rapport entre une pile de pierres et un ascenseur

N’est pas direct, évident, sauf lors il est d’ordre social.

Les grosses pierres étant bloquées en bas, soubassement,

Éducation ; petites, juchées, en équilibre, en haut, pépites.

.

On dit qu’une compétence se construirait pierre par pierre

Ou que l’on ne pourrait s’élever que sur une base assez large

Ce qui rapproche de notre école lors tronc commun pour tous

Qui nous  éloigne  d’élitisme, performance, excellence, finesse !

.

Toute méritocratie, comme on l’appelle, est le contraire d’égalité

L’école est censée être un remède pour remédier à cette injustice

Le fait qu’elle y parvienne ou pas n’est, qu’en partie, de son fait,

Parfois c’est l’élève qui ne veut pas, la famille, la communauté.

.

.

Visuel 

.

813 1

.

Une école communale de quartier,

avec sa cour de récréation et jeux,

.

813 2

.

avec son panneau : pour danger

mais aussi pour course au savoir,:

.

813 3

.

nous n’avons pas le même potentiel,

même intérêt, ni même contexte :

.

.

école : égalité devant les concours 

où concours de non égalité !

.

Épilogue     

.

L’école réduit ou augmente les inégalités

Selon les lieux, les profs, écoles, moyens,

Autant  que  milieu, motivation, support,

Je le sais bien  pour être de la campagne.

 

***

 

                                     Cela dit, meilleur élève,  déclaré scolaire,

                                      Ne réussirait automatiquement, carrière,

                                     Il y a études supérieures, stages, métiers,

                                      Et surtout de belles bonnes opportunités.

 

***

 

            La mission  de « l’Éducation Nationale »

            Accompagner maximum d’élèves au bac,

             Alors qu’il n’est rien   que porte d’entrée,

           En écoles supérieures, ou en universités.

 

***

 

                                N’étant pas prof,   je ne m’y substituerai :

                                Bien que par trois fois, on m’a convaincu

                               Je ne parlerais, écrirais pas bien français,

                                Surtout pas études supérieures, doctorat.

 

***

 

                 C’est peut-être cela qui m’a donné la rage

                 De réussir bien que mal démarré, orienté,

                 Comme quoi une inégalité quel qu’elle soit

                 Avec de l’énergie de la chance : surmontée.

 

***

 

Ascenseur social  est comme tas de pierres :

Si sa base  n’est pas assez large, assez solide,

Le niveau supérieur se prend à brinquebaler,

Impossible d’en rajouter, équilibre est rompu.

.

Visuels et textuels >>

 

812 – Survivre sans quelque certitude

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Enfin quoi  j’ai la cer  C    ti    S  tude que je suis né,

Que je vis et même   O  qu’un   A  jour, je mourrai.

«Tout  homme est    M  mortel     N    or,  Socrate  est

Un homme, donc   M   Socrate      S     est  mortel !»

C’est simple,      E      logique,       *      imparable

Une vérité,           N        en rien,        C    contestable !

Cela ne me              T       dit  pas ce       E         que je fais,

Sur la Terre,             *     si je ne suis        R       que passage

Pour aller vers     S    quelqu’ailleurs   T     là où j’erre

Comme une          U    âme en peine    I        mystère !

Ce qui est valable  R     pour moi       T     l’est autant

Depuis naissance     V    humanité     U    toute entière,

Je ne doute pas suis   I     homme      D        mais suis-je

Moitié animal, moitié   V   divin ou     E   erreur de nature,

Que m’apporte  de plus   R   ma su      S  prême domination

Sur elle, une fois mort    E   enterré   ?     disparu, en elle !

.

Le doute  serait  créateur, proclament

Les  philosophes  ainsi  qu’artistes

Mais il serait  créateur de quoi :

De finitudes,  ou d’infinitudes !

Douter conduit  à incertitude,

Celle de ne plus rien pouvoir,

Celle de ne plus rien  savoir,

Celle de ne plus rien  avoir,

Et, au moment de mourir,

Aurai-je  cette  certitude,

D‘avoir  très  bien  vécu,

Alors  que  j’en  doute !

Art est faire cohabiter

Le doute et croyance

L‘erreur  et  vérité,

Et cela  bien  que

Par  nature,  ou

Par     essence :

An-ti-no-mi-que.

Je crois que je doute

Et je doute que je crois

Sont seule  et  même chose.

Une pièce à deux faces en laquelle

Mon esprit s’emplit de tout, en oscillant

De l’une à l’autre avec constante au milieu,

Toute connaissance, que j’acquiers, contribue

À la réduction de nombre de mes incertitudes.

C’est valable aussi, l’Humanité, Terre entière,

Ma connaissance du Monde, Tour de Babel,

Ne sera jamais achevée, bien plus encore,

La connaissance, intime, de moi-même.

.

.

Textuel

.

Enfin quoi, j’ai la certitude que je suis né, que

je vis et même qu’un jour je mourrai : « Tout

homme est mortel or Socrate est un homme,

donc Socrate est mortel. » C’est simple,

logique, imparable : une vérité en rien

contestable ! Cela ne me dit pas ce que je fais

sur la Terre : si je suis de passage pour aller

vers ailleurs ou si j’erre comme une âme en

peine, un mystère ! Ce qui est valable pour

moi, l’est autant depuis la naissance de

l’humanité toute entière. Je ne doute pas je

suis homme, mais suis-je : moitié animal,

moitié divin ou une erreur de nature ! Que

m’apporte de plus ma suprême domination

sur elle, une fois mort, enterré, disparu, en

elle ! Le doute est créateur, proclament les

philosophe et les artistes, mais créateur de

quoi : de finitude ou d’infinitude ! Douter de

tout conduit à des certitudes : celle de ne plus

rien avoir, celle de ne plus rien pouvoir, celle

de ne plus rien savoir. Au moment de mourir,

aurai-je la certitude d’avoir bien vécu, alors

que j’en doute. La certitude d’avoir bien vécu

m’ôte-t-elle le doute sur ma mort définitive en

prétendant que ma vie n’aura servi à rien ?

Rien ne me sert de croire ni de nier si ma vie

n’a de sens que par son passé et que je ne

peux, en aucune façon, en projeter son devenir

lointain. Comment faire cohabiter le doute et

la croyance, l’erreur et la vérité, alors même

que, par nature ou par essence, ils sont

antinomiques ? Je crois que je doute et je

doute que je crois sont une seule et même

chose. Une pièce à deux faces dans laquelle

mon esprit s’empile tout en oscillant de l’une à

l’autre avec une constante au milieu : toute

nouvelle connaissance que j’acquiers

contribue à réduction d’incertitude. Cela est

valable aussi pour l’Humanité, la Terre entière

car la connaissance du Monde, tout comme la

Tour de Babel, ne sera achevée, bien plus

encore, connaissance de moi-même.

.

.

Poème

.

Enfin quoi  j’ai la certitude que je suis né,

Que je vis et même qu’un jour, je mourrai :

«Tout  homme est mortel  or Socrate  est

Un homme, donc  Socrate est  mortel !»

C’est  simple  …  logique …  imparable,

C’est une vérité, en rien, contestable !

.

Mais cela ne me dira pas ce que je fais

Sur la Terre, si je ne suis que de passage

Pour aller vers quelqu’ailleurs là où j’erre

Comme une  âme en peine : vrai mystère !

.

Ce qui sera valable pour moi, le sera autant

Depuis la naissance d’humanité toute entière,

Je ne doute pas que je sois homme mais suis-je

Moitié animal, moitié divin ou erreur de Nature,

Que m’apporte de plus ma suprême domination

Sur elle, une fois mort, enterré, disparu, en elle.

.

**************************************

.

Le doute serait créateur, proclament

Les  philosophes  ainsi  qu’artistes

Mais  il  serait  créateur  de quoi :

De finitudes,  ou d’infinitudes !

.

Douter conduit  à incertitude,

Celle de ne plus rien pouvoir,

Celle de ne plus rien  savoir,

Celle de ne plus rien  avoir,

Et, au moment de mourir,

Aurai-je  cette  certitude,

D’avoir  très  bien  vécu,

Alors  que  j’en  doute !

.

Art est faire cohabiter

Le doute et croyance

L’erreur  et  vérité,

Et cela  bien  que

Ou par   nature,

Ou par  essence,

An-ti-no-mi-que :

Je crois que je doute

Et je doute que je crois

Sont seule et même chose.

.

****************************

.

Une pièce à deux faces en laquelle

Mon esprit s’emplit de tout, en oscillant

De l’une à l’autre avec constante au milieu,

Toute connaissance, que j’acquiers, contribue

À la réduction de nombre de mes incertitudes.

C’est valable aussi, l’Humanité, Terre entière,

Ma connaissance du Monde, Tour de Babel,

Ne sera jamais achevée : bien plus encore,

La connaissance, intime, de moi-même.

.

.

Extension

Je ne peux pas douter que le monde existe,

Ni que j’existe dans ce monde car dès lors que

Je le fais, j’acquiers une certitude, celle de l’altérité,

Que les choses peuvent être autres, je les vois, le crois.

Mais croire « supposer être vrai » : qui décide cela ?

Ce n’est que l’homme, ce n’est que l’Humanité !

.

Aucune vérité, certitude, ne nous vient de l’intérieur.

Les lois et théories de la physique sont dites immuables :

Leurs réfutabilités nous feront changer de cadre de pensée.

Expliquer  le fonctionnement mécanique, fut-il quantique,

Est une chose ; comprendre l’homme  est une toute autre,

En ses s arcanes, ses déboires, folies, mystères, passions.

.

Nous avons des certitudes, ne serait-ce que :

Celle qu’on est né, qu’on existe,  qu’on meurt ;

Celle d’être différent de tous les autres animaux

Celle de faire partie d’Univers incommensurable

La plus incertaine demeure la vie après la mort,

Si je peux me croire et dire, immortel, incarné

Croire me prolonger à travers ma progéniture

Doute subsiste, faute de preuve de l’au-delà.

.

Nombre de certitudes se font de plus en plus rares

De nos jours tant nombre de croyances subsistent,

En dépit de preuve scientifique de non fondement,

Connaissance, intelligence, ne suffisent, en vérités.

.

Le plus simple est déléguer  et donner sa confiance

À une secte, une religion, un parti, dogme, système

Sans, à aucun moment, douter qu’on est manipulé,

Et au vu du contraire, résister pour ne désespérer !

.

Avant même de croire en quelque chose, quelqu’un,

De croire en soi, constitue la base de l’interrogation,

Je sais que j’existe, que j’aurai un destin si je l’écris.

.

Après quoi, si toutes les vérités et faussetés, existent

Et parfois même en même communauté, coexistent,

Elles ne se valent pas toutes, faut bien faire le choix.

.

Lors, pour ce faire, ce qui me parait plus que certain

C’est qu’aucune vérité ne vient de moi, de l’intérieur :

Je ne peux être le seul à la détenir et l’imposer à tous,

On me traiterait d’intolérant, en plus d’être ignorant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

812 4

.

Évocation

.

En bas, vase col étroit fleur solitaire ;

Et  en haut : trois fleurs paradisiaques,

Qui me mettent en chemin de certitude

Pour voir une vie plus rose que celle-ci.

 .

Une  vie en rose, pour ceux qui s’en posent

Bien de questions :

Mais quelle certitude j’aurai  que ce vase

Et cette fleur, seront roses ?

Symbolique 

On appelle symbolisme

Des fleurs le fait d’attribuer

À certaines fleurs des vertus,

Ou de servir d’emblème.

.

Et l’iconographie  des cinq  sens,

Représente l’odorat

Sous la forme de compositions florales

Ou sous l’aspect d’une figure qui tient

À la main un bouquet de fleurs

Ou en hume les parfums.

.

Depuis l’antiquité, l’image de la fleur

Est associée à l’idée de la brièveté de la vie,

De la beauté et des Vertus.

Wikipédia : fleurs

.

Descriptif

.

812 – Comment survivre, sans certitudes ?

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  vérité

Forme courbe/ Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole forme : fleur / Symbole fond : certitude

.

.

Fond  

.

Évocation 

 .812 6

.

La certitude qu’il y a encore des aliments

Exempts de toute pollution

N’existe pas ou plus, sauf des exceptions

Mais il faut cherchez loin.

 .

Symbolique

 .

Le doute est remise en question

Des certitudes, et, des croyances.

Elle est  nécessaire car ces deux notions

Éloignent du chemin commun évolution vie.

Mais certitudes et croyances sont nécessaires

Car elles aident à vivre en conjurant la peur !

.

Un paradoxe de l’humain en quête de sens,

A affronter : qu’est-ce qui me prouve

Que tel produit est bien bio ?

 .

.

Corrélations  

Fond/forme 

 

La certitude est comme la vérité : approchée

Jamais totale, il subsiste une once de doutes !

Comme l’on en peut douter de tout et de soi,

En permanence, on se forge des croyances

Résistant à remise en cause dans la durée

Et au bout d’un temps, elles sont câblées

Au point de ne plus …s’en débarrasser,

Surtout quand  on n’aura  rien d’autre

De  crédible … à mettre  à  leur  place !

.

La différence entre les fleurs naturelles

Et les fleurs artificielles, devient minime,

Du moins à l’œil qui pourrait s’y tromper.

Vous pensez bien que si sur le plan naturel

L’on peut faire erreur et en toute bonne foi,

Que dire des concepts, idées,  opinions,  etc. !

.

Quant à survivre sans, je serais d’accord avec  

« Ce  que  les  hommes  veulent, en  fait, n’est  pas

La connaissance, est la certitude. Bertrand Russel

L’homme n’est en définitive que ce qu’il croit, je dis

Bien l’homme et non la science qui elle est bien plus

Objective et certaine que lui, en dehors de lui, et que

L’homme, avec méthodes, découvre et n’invente pas.

.

.

Visuel 

.

  812 1

.

Croire en soi-même, c’est déjà

un acte de foi, une certitude,

.

.

812 2

.

bien qu’il faille pointer tous les

points  noirs  de  son  identité,

.

.

812 3

.

 les confronter au reste du Monde,

voire à toutes ses connaissances :

.

.

quelle confiance, quelle incertitude :

aux autres voire à vous d’en décider.

.

Épilogue  

.

Échangera certitudes scientifiques

Contre mes doutes métaphysiques,

Histoire d’être  tranquille  d’esprit,

Ne pas mourir en ignorant : ahuri !

.

La certitude n’est pas pour demain :

Théorie scientifique pour être validée

Doit se rendre capable  d’être réfutée :

Comme serpent… se mordant la queue.

***

Cela ne l’empêche pas d’avancer, rampant

Dans ses certitudes, éphémères, provisoires,

Elle s’appuie sur accumulations d’expériences,

Ne devant rien aux subjectivités de chercheurs.

.

Certains considèrent la science, religion, croyance,

Ou pensent que le nombre l’emporte sur pertinence,

À ce jeu-là, sur la place publique, une peine de mort

Servira d’alibi en justice, pour s’en laver les mains !

.

Faites observer un bouquet de fleurs  en un vase :

Certains verront vase et fleurs de même couleur

D’autres, de couleurs différentes, changeantes,

Variations créeraient un biais expérimental.

***

On pourrait multiplier les exemples,

En changeant contexte, situation

La seule certitude que l’on a

Est que l’on va mourir.

.

Si certains la dénient,

Si certaine…la renient,

C’est qu’ils n’ont compris

Que toute vie est faite finie.

.

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811 – Mensonge : vérité pour certains !

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.

 Calligramme

.

Questionner vérité est mener enquête,

Afin de mieux distinguer le vrai du faux,

Traquer  les «on dit» qu’on cache, ignore.

Tout le monde est suspect, à raison, à tort !

Mensonge, chez certains, est art consommé,

Dire la vérité, serait comme avouer faiblesse :

Le fait que l’on ne puisse contourner sa réalité,

Et lors, en demeurer prisonnier,  de maladresse.

Faites ce que je vous dis, faites pas ce que je fais,

On attribue la maxime aux promesses politiques,

De même,  à un comportement personnel, en fait,

Partager avec le peuple, tandis que je  m’enrichis.

Un mensonge demeure vérité, possible, probable,

Tant que cette dernière ne sera pas encore levée.

Appréciez la manière dont menteurs s’en tirent,

Ils n’ont jamais dit cela : erreur interprétation.

.

*************************************************

****************************************************

.

Les mensonges tiennent parfois lieu de vérités pour certains

Ceux qui n’en sont pas     M      D       à un près tant leur capacité,

Désir de fabulation            E           E          parait si  naturel, chez eux.

Les enfants, auront            N               *          appris, et, de leurs parents,

De leur fratrie, des             S                  V             adultes à mentir pour rire

Ou pour s’en sortir            O                     É            sinon  pour s’en départir !

Ce ne sont que jeux           N                       R           et pour berner une société

Qui nous bernera à            G                         I            son tour, ce, jusqu’au jour

Où l’on se met à se             E                          T             mentir aussi à soi-même,

Et l’on ne sait plus              *                            É           où on habite exactement.

« Je te jure, c’est bien            T                            *              la vérité : que la vérité ! ».

Cette phrase dit que            I                            À           ce qui pourra ne pas l’être,

Qu’ordinairement ne           E                          *          serait pas, sauf exceptions.

Un mensonge ne serait        N                        C            pas contraire de la vérité :

Tant l’on pourra mentir,       T                       E             de bonne foi et croire que

Ce qu’on dit, est la vérité      *                        R             alors qu’elle ne  l’est pas !

« Je ne vois pas la logique        L                     T             entre  ce que tu dis et fais »

La phrase trahit le doute       I                   A              et déclenche une enquête

À votre insu lors en procé     E                I              dant par un recoupement

Mais quand la preuve sera     U           N               faite  de votre mensonge,

Vous serez démasqué, vous   *        S               serez contré, serez perdu.

Qu’il s’agisse de tromperie    *     *               d’infidélité, d’alcoolisme,

De drogue cachée, dépense    *              voire cadeaux inexpliqués,

Ce n’est plus vraiment le                    vrai problème, est ailleurs.

Vous devenez différent           de celui que l’autre a imaginé,

Qu’il avait choisi, pour     votre sincérité,  authenticité.

Confiance en vous, se  perdra en quelques minutes

Elle mettra plusieurs mois, pour se restaurer,

Avec toujours un doute, lui collant, pour

Vous suivre ou vous surveiller.

.

.

Textuel  

.

Questionner la vérité est mener l’enquête pour

mieux distinguer le vrai du faux et traquer le

 non-dit qu’on cache, ignore : tout le monde

est suspect, à raison ou à tort ! Le mensonge,

chez certains, est un art consommé : dire la

vérité serait comme avouer sa faiblesse, le fait

qu’on ne puisse contourner sa réalité, en

demeurer donc prisonnier. « Faites ce que je

vous dis, ne faites pas comme je fais » On

attribue cette maxime aux promesses

politiques autant qu’aux comportements

personnels : partagez avec le peuple tandis

que je m’enrichis ! Le mensonge est vérité

possible, probable tant qu’elle n’est pas

découverte, levée ! Appréciez la manière dont

les menteurs s’en tirent : ils n’ont jamais dit,

fait cela : c’est juste une erreur

d’interprétation ! Les mensonges tiennent lieu

de vérités pour certains qui n’en sont pas à un

près tant leur capacité, désir de fabulation, est

naturel chez eux. Enfants, ils ont appris par

leurs parents, fratrie et adultes, à mentir pour

rire ou bien pour s’en sortir. Ce n’est qu’un jeu

pour berner la société qui nous berne à son

tour, jusqu’au jour où l’on se met à se mentir

aussi à soi-même et l’on ne sait plus où l’on

habite exactement. « Je te jure que c’est la

vérité » : cette phrase dit que ce pourrait ne pas

l’être, qu’ordinairement ça ne l’est pas : cas

d’exception. Le mensonge n’est pas le

contraire de la vérité car on peut mentir de

bonne foi et croire que ce qu’on dit est la vérité

alors qu’elle ne l’est pas.

.

.

Poème

.

Questionner vérité est mener enquête,

Afin de mieux distinguer le vrai du faux,

Traquer  les «on dit» qu’on cache, ignore.

Tout le monde est suspect, à raison, à tort !

.

Mensonge, chez certains, est art consommé,

Dire la vérité, serait comme avouer faiblesse :

Le fait que l’on ne puisse contourner sa réalité,

Et lors, en demeurer prisonnier,  de maladresse.

.

Faites ce que je vous dis, faites pas ce que je fais,

On attribue la maxime aux promesses politiques,

De même,  à un comportement personnel, en fait,

Partager avec le peuple, tandis que je  m’enrichis.

.

Un mensonge demeure vérité, possible, probable,

Tant que cette dernière ne sera pas encore levée.

Appréciez la manière  dont menteurs s’en tirent,

Ils n’ont, jamais, dit cela : erreur interprétation.

.

Mensonges tiennent lieu de vérités pour certains

Ceux qui n’en sont pas  à un près, tant, capacité,

Désir de fabulation, parait si  naturel,  chez eux.

.

Les enfants, auront appris, et, de leurs parents,

De leur fratrie, des adultes à mentir, pour rire,

Ou  pour s’en sortir, sinon  pour s’en départir !

.

Ce ne sont que jeux et pour berner une société

Qui nous bernera à son tour, ce, jusqu’au jour

Où l’on se met à se mentir, aussi, à soi-même,

Et l’on ne sait plus où l’on habite exactement.

.

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« Je te jure, c’est bien la vérité : que la vérité ! ».

Cette phrase dit que ce qui pourra ne pas l’être,

Qu’ordinairement ne serait pas, sauf exceptions.

Un mensonge ne serait pas contraire de la vérité :

Tant l’on pourra mentir, de bonne foi et croire que

Ce qu’on dit, est la vérité alors qu’elle ne  l’est pas !

.

« Je ne vois pas la logique entre  ce que tu dis et fais »

La phrase trahit le doute  et déclenche une enquête

À votre insu, lors en procédant par un recoupement

Mais, quand la preuve sera faite  de votre mensonge,

Vous serez démasqué, vous serez contré, serez perdu.

.

**************************************************

.

Qu’il  s’agisse  de tromperie, d’infidélité, d’alcoolisme,

De drogue cachée, dépense voire cadeaux inexpliqués,

Ce n’est plus vraiment  le vrai problème, il est ailleurs.

Vous devenez différent de celui que l’autre a imaginé,

Qu’il avait choisi, pour  votre sincérité,  authenticité.

.

Confiance en vous, se  perdra en quelques minutes

Elle mettra plusieurs mois, pour se restaurer,

Avec toujours un doute, lui collant, pour

Vous suivre ou vous surveiller.

.

.

Extension

.

Loin de chercher à moraliser un propos,

Examinez les effets produits sur l’autre.

Au début, l’autre vous fait bénéficier

D’un capital confiance qu’il testera

Au fur et à mesure de vos dires, actes,

Et cela rien qu’en vérifiant leur cohérence.

.

« Je ne vois de logique entre ce que tu dis et fais » :

Ce qui trahit un doute, déclenche une enquête

À votre insu, procédant par recoupements.

Si preuve est faite de votre mensonge,

Vous êtes démasqué, contré, perdu.

.

Qu’il s’agisse de tromperie, infidélité,

Alcoolisme, drogue, dépenses du ménage,

Cadeaux inexpliqués, ce n’est plus le problème.

.

Vous devenez un être différent de celui qu’autre

A  imaginé, et que, justement, il avait choisi pour

Sa sincérité, son authenticité. Sa confiance en vous

Se perd en quelques minutes et mettra des mois  à se

Restaurer, avec un doute, à vous suivre, surveiller, piéger.

.

Comment se réfugier  dans un mensonge, au point

Qu’il devienne peu à peu une croyance de sa vérité.

«Tel est pris  qui croyait prendre, arroseur arrosé !»

.

Une vérité est progressive, ou plus ou moins forte :

Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément…folie !

C’est juste si elle est subjective, rarement objective

Bien qu’ils puissent se rejoindre, pour un moment !

.

Vérité ou mensonge, un sujet des plus délicats

Qui cause à tous et à chacun, nombre de tracas

Dans la rumeur le mensonge tient lieu de vérité

Parce que personne ne pense à vérifier source !

.

On ne doute du mensonge en amour, que vérité

Et que pensez de la réponse à une telle question

Quand son épouse demande si elle est trompée :

Je ne t’ai pas trompée, mais trompée de femme.

.

Il n’a pas tort mais il n’aura pas raison non plus :

D’ailleurs pour son épouse, cela revient au même

Il aurait pu dire : oui,  je n’étais plus moi-même,

Ce n’en est pas moins  demi-mensonge, et vérité.

.

Il en existe qui se savent, ne peuvent pas mentir,

On leur dit : c’est un handicap à vivre en société ;

Il y en a qui finissent par se mentir à eux-mêmes,

On leur dit si tu te trompes toi-même, qui es-tu ?

.

Mais le mensonge ne marche que si l’autre croira

Que vous ne lui cachez pas la vérité, la détournez,

Autrement dit, ça marche avec certains contextes

Pas du tout avec d’autres : manque de cohérence.

.

On peut choisir de faire confiance, comme en jeu

De tirage au sort, de lancer de dés en probabilités

Mais c’est un peu comme effeuiller la marguerite :

Je te crois un peu, beaucoup, passion, pas du tout.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une cuve, et voire une marmite

Flacon de parfum  avec diffuseur,

Ou pomme rouge, croquée à cœur !

 .

811 4

.

Rien, en apparence sauf que c’est impossible

De croquer pomme ainsi.

Qu’est-ce que cela vient faire avec le thème 

De la vérité et mensonge !

.

La forme est totalement distante du fond

Une pomme, intacte, croquée,  à peu à voir

Avec les notions scientifiques, ni juridiques,

Philosophique, possible n’implique pas vrai.

 .

 Symbolique 

 .

Pomme est symbole

De  la  mise  en  présence

D’une nécessité, celle de choisir.

Pour les celtes : la pomme est fruit

De science, de magie, et de révélation.

Elle  sert  de  nourriture  merveilleuse.

Merlin  enseignait  sous  un pommier.

Pour les gaulois, pomme arbre sacré

Au fruit qui entretient la jeunesse,

En symbole de renouvellement

Et de perpétuelle fraîcheur.

.

Descriptif

 .

811- Mensonge tient lieu de vérité à certains  

Alignement central / Titre en ovale / Thème  vérité

Forme anthropo / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole forme : pomme / Symbole fond : vérité

.

.

Fond

.

 Évocation 

.

811 6

.

Symbolique de fond

 .

Affirmons (croyons) préférer la vérité.

Cependant lorsque celle que nous recevons

Partageons est douloureuse  ou compliquée,

Elle nous  génère un conflit … psychologique.

.

En tous cas, apprendre à faire face à la vérité

Est une attitude à acquérir qui ne va pas de soi

D’autant qu’étant enfant, on apprend à mentir,

Très tôt par  stratégie d’évitement, ou de profit.

.

Fond/forme 

 .

Pomme en laquelle quelqu’un a croqué

Morceau de vérité  en forme  de cœur :

Pomme d’amour ou  pomme de discorde,

Et qui mettra mensonge et vérité, dos à dos,

Sinon  dans un double visage, comme Janus,

Lors ce n’est pas tant que, la forme  et le fond,

Se joignent  ou d’éloignent mais se mélangent.

.

Le mensonge n’est pas le contraire de la vérité

Ou sa négation, que sa  modification plausible,

Ou l’on raconte une autre histoire… crédible

Ou l’on veut à convaincre l’interlocuteur

En jouant sur ses cordes sensibles.

.

L’on oppose vérité et mensonge

 Tout comme  avec  croyance !

La vérité serait  que l’on ne

Pourra se passer des trois

Et comment vivre avec,

Comment vivre sans !

.

.

Visuel 

.

811 1

.

La vérité et le mensonge seraient

sur même axe, pas direction,

.

811 2

.

la vérité, si je mens : comment faire

s’il est interdit de mentir :

.

811 3

.

c’est jouer à effeuiller pâquerette :

 je t’aime un peu beaucoup…

.

.

nom d’une pipe, ceci n’est pas

une pipe, c’est une fausse !

.

.

Épilogue     

.

La pomme, dans la genèse, reste susceptible

De nombre d’interprétations fausses, erronées

Tant au sens propre que figuré, voire symbolisé :

Est-ce l’arbre, humains, Dieu, qui en est le sujet !

***

On ne connait pas la cause, que les conséquences

Et la déduire n’est sans doute pas à notre portée

Darwin a jeté un pavé en la mare créationniste,

Or  il en resterait tout autant que de platistes.

***

Mensonge ou vérité n’auront d’importances,

Que dans le cas des révisions des croyances.

Tout se tient en une religion,  cosmogonie :

Remettre en cause est comme une agonie.

***

De même de l’âme, de vie post-mortem,

Impensable pour les uns, saint Thomas

Improbable pour autres, scientifiques

Est possible  pour des esprits ouverts,

Vérité pour croyants  ou  mystiques.

***

Ce qui est dit au sujet de l’inconnu

Se reflète répercute, dans le connu,

Pourquoi croire les mesures climat,

Dès lors qu’on en a pas vu les dégâts.

.

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