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Deux heures à perdre, ce n’est rien,
Et, c’est beaucoup si l’on en a besoin
Pour soi, pour lire écrire, se retrouver
Ou pour rattraper un retard d’activité.
Deux heures, pour écrire quelque lettre
D’amour, voire, de recherche d’emploi,
La lire, la relire, la corriger, la peaufiner
Jusqu’à ce qu’elle paraisse de bonne foi.
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Je ferais quoi !
Je ferais ce qui me passe par la tête,
Ce que j’ai souvent voulu faire :
N’importe quoi !
Je ferais tout pour tenter de séduire
L’amour de ma vie, satisfaire
Mon désir de toi !
Je ferais un braquage à la banque,
Lors quitterai toute affaire :
Rentier exemplaire.
Je ferais tout ce que tu … voudras,
Lors tu seras en mes bras,
Et pour te plaire.
Je ferais une peinture, un portrait,
Pour immortaliser ton air,
Sourire mystère.
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Deux heures c’est le temps du repas
En famille entre amis ou en affaires,
Temps d’un cours, conférence ou débat
Temps aussi pour se remettre en cause
J’imagine … avoir deux heures à perdre
Et que je sois bien libre de tout faire
Je ferais une chanson en musique,
Dont le son sera sympathique
.
T’envouterait.
Je ferais des courses pour acheter
Ce qui te va et convient,
À ton teint.
Je ferais une course, jusqu’à ce que
Épuisé, je ne pense à rien
Que voir la fin.
Je ferais les cent pas à tourner en rond
Mort d’ennui à ne rien faire,
À m’en contrefaire.
Je ferais : vous que feriez-vous au fait !
Si on vous pose la question,
Quelqu’un me répond !
Ferais tellement de choses non réalisées
Que rien que le temps d’y penser
Elles seront dépassées.
On dit «qui trop embrasse, mal étreint»,
Temps libre est toujours contraint,
Il est tout et il n’est rien.
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Extensions
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Je vais faire, je ferai, je fais, j’ai fait,
J’avais bien l’intention de le faire :
Cette conjugaison est quotidienne
Pour ceux qui se chargent de tout,
Et courent, partout, pour ,y arriver
Mais les embuches, mauvais calculs
Accidents, impondérables et retards
Non prévus, imprévisibles, difficultés
De dernière minute, feront ;que ce qui
Devait durer deux heures ; en prennent
Quatre sinon six, voire journée entière…
Et cela sans que l’on ne puisse rien y faire !
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Une heure, deux heures ou plus à perdre : une aubaine ou ennui.
Cela peut être dû à un rendez-vous raté, un imprévu, un souci !
Pourquoi à perdre quand on a de la ressource, imagination :
Comme en théâtre d’impro, on réagit, rebondit, c’est parti
Vous voilà en train de penser, travailler sur une passion
Qui vous tient à cœur et vous fruste, faute de temps,
Et le temps à perdre se transformera en gagné.
Cela peut être n’importe quoi, par plaisir
Ou se libérer d’une tâche en retard !
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840 – calligramme
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J
Deux heures à per ‘ dre, ce n’est rien,
Et, c’est beaucoup I si l’on en a besoin
Pour soi, pour lire M écrire, se retrouver
Ou pour rattraper A un retard d’activité.
Deux heures, pour G écrire quelque lettre
D’amour, voire, de I recherche d’emploi,
La lire, la relire, la N corriger, la peaufiner
Jusqu’à ce qu’elle E paraisse de bonne foi.
Je ferais quoi !
Je ferais ce qui me passe par la tête,
Ce que j’ai souvent voulu faire :
N’importe quoi !
Je ferais tout pour tenter de séduire
L’amour de ma vie, satisfaire
Mon désir de toi !
Je ferais un braquage à la banque,
Lors quitterai toute affaire :
Rentier exemplaire.
Je ferais tout ce que tu … voudras,
Lors tu seras en mes bras,
Et pour te plaire.
Je ferais une peinture, un portrait,
Pour immortaliser ton air,
Sourire mystère.
Deux heures A c’est le temps * du repas
En famille I entre amis ou en H affaires,
Temps d’un * cours, conférence E ou débat
Temps aussi D pour se remettre U en cause
J’imagine E avoir deux heures R à perdre
Et que je U sois libre de E tout faire
Je ferais X une chanson en S musique,
Dont * le son est sympa * thique
T’envouterait.
Je ferais des courses pour acheter
Ce qui te va et convient,
À ton teint.
Je ferais une course, jusqu’à ce que
Épuisé, je ne pense à rien
Que voir la fin.
Je ferais les cent pas à tourner en rond
Mort d’ennui à ne rien faire,
À m’en contrefaire.
Je ferais : vous que feriez-vous au fait !
Si on vous pose la question,
Quelqu’un me répond !
Ferais tellement de choses non réalisées
Que rien que le temps d’y penser
Elles seront dépassées.
On dit «qui trop embrasse, mal étreint»,
Temps libre est toujours contraint,
Il est tout et il n’est rien.
À PERDRE
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un gros écrou, avec un boulon
Étant à moitié serré sur celui-ci
En vue de mieux serrer la vis,
Ou moins perdre de temps !
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Le boulon sur l’écrou agit comme un curseur
On règle un certain temps sur une plage donnée
Et si on serrait la vis on augmenterait le stress.
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Comment perdre du temps,
Lors que chaque spire vous compte,
Que cet écrou se trouve, déjà, arrivé
À peu près au milieu, à un heure de la fin.
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Symbolique
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Écrou est
Composant
Élémentaire
D’un système
Vis/écrou pour
Un assemblage
De pièces ou à la
Trans-for-mation
De tout mouvement.
Par abus de langage,
Il est souvent appelé boulon,
Terme qui désigne un ensemble
Formé d’une vis et d’un écrou.
fr.wikipedia.org/wiki/ecrou
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Descriptif
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840 – J’imagine, j’ai deux heures à perdre
Alignement central / Titre analogue / Thème action
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : écrou / Symbole de fond : temps-à-perdre
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Fond
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Évocation
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Et comment perdre du temps,
Lors que chaque second vous compte,
Une heure à la fois mais à chaque tour,
De manière toujours cyclique et infini
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Symbolique
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C’est une frustration que de
Perdre son temps inutilement.
Combien craignent de gaspiller temps
En tâches chronophages qui n’ apportent
Que peu de résultats, ou aucun plaisir,
Et aucune satisfaction au final.
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Une heure, par ci ; autre, par-là,
Voilà comment l’horloge tourne,
Et il ne se passe rien d’important
Sinon ennui, suractivité… attente,
Alors qu’il peut en être autrement !
Inspiration personnelle sur le site
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Corrélations
Fond/forme
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Perdre du temps, n’est-ce pas un peu ce que fais
En ce moment en écrivant : « Éclats d’existences »
Alors que personne ne le lira, du moins en entier !
Et ce tantôt, en vers contraints, libres, ici, mixtes
Comme cet écrou qu’on serre ou qu’on desserre,
Ici la forme se dissocie complétement du fond
Quand on perd son temps, on touche le fond
Sans jamais trouvé forme qui lui convient
Et surtout quand l’inspiration ne me vient !
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Au début c’est moi qui perd mon temps
Mais, à la fin, c’est le temps qui me perd
D’inverser la chaussette ne change rien
Au fait que temps perdu, ne se rattrape,
Deux heures par jour à écrire … en vain.
On ne ferait, de toute façon, que le quart
De la moitié de ce que l’on aura projeté.
En sa vie, alors, aller au moins au bout,
De ce site de 2400 textes, je l’aurai fait.
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Visuel
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Deux heures par jour à l’écriture
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