810 – Faux est-il face cachée de vérité ?

Visuels et textuels >>

.

 Calligramme

.

Lune a deux faces et une

Qu’elle ne nous montre ou peu

Pourquoi  ô  vérité  ô  n’en aurait

Que faux, en fait //    un peu… partie,

Observation per  //  tinente, saugrenue

Qui peut savoir  //   ou détenir la vérité

Si tout est relatif  ===  part d’ombre

Et d’erreurs  commises  en nombres.

Demi-vérité/demi-mensonge

S’ajoutent, se soustraient-ils

Si maths, erreurs de profils.

FAUX

***Le faux serait-il la face cachée du vrai ***

*****  Lors, tout autant, réciproquement :  *****

******      Sont-ils complètement séparés      ******

******         Ou bien intimement mêlés ?         ******

******            Moi-même, qui vous écris :           ******

******           Suis-je faux … ou suis-je vrai :         ******

******         Toute réalité aurait deux visages,        ******

******        Dès qu’humain la perçoit, l’analyse.       ******

******       Quel intérêt y aurait-il à prêcher le faux   ******

******      Plus que proclamer, directement, le vrai !    ******

******     Mais quand le vrai demeure… inaccessible,    ******

*****    Que faudrait-il en dire, en faire, ou  en croire ?   ******

*****  Autant de questions qu’il est important à se poser  *****

****  Si l’on ne veut pas se laisser manipuler de l’extérieur  ****

****  Par propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes,  ****

***   Projection sans compter conditionnement inconscient.   ***

L’ensemble des discussions  F  contradictions, paradoxes,

Nous permettraient, mal        A  gré tout, de bien progresser

Dans l’étendue de toutes          C      ignorances, connaissances

À toutes fins, de procéder         E        à révisions des croyances.

En conclusion e, après exa         *        men des plus approfondis,

Sur la foi  des faits avérés et       C        connaissances disponibles,

Ai consulté l’information sous     A    diverses sources, elle apparait

Plus vraie que fausse, tant que    C  rien ne me prouve le contraire.

En formule       H      raccourcie,

« Je crois que      É           c’est vrai

Je pense que     E      c’est faux »,

On pensera        …        c’est faux,

On prouvera       V          c’est vrai.

Toute théorie     É          basée sur

Le concept de     R       réfutabilité

Toute  vérité,       I       bien établie

Avec  preuves      T      ne peut être

Que partielle       É        provisoire.

.

.

Textuel  

La Lune a deux faces, une qu’elle ne nous

montre pas. Pourquoi la vérité n’en aurait

pas, que le faux en fasse partie. Observation

pertinente, saugrenue ! Qui peut savoir et

détenir la vérité, si tout est relatif, part

d’ombre, erreur commise, en nombre. Une

demi-vérité et un demi-mensonge, s’ajoutent-

ils, se soustraient-ils ! Si, en mathématique

une erreur se profile, que dire, en humanité,

en songe ! C’est vrai, non ! Ah bon : c’est faux !

Le faux serait-il la face cachée du vrai et

réciproquement ? Sont-ils complètement

séparés, sont-ils bien intimement mêlés ? Et

moi-même qui vous écrit ici, suis-je faux ou

suis-je vrai ? Toute réalité aurait deux visages

dès que l’humain la perçoit, l’analyse, la

rapporte ? Quel intérêt y-a-t-il à prêcher le

faux plutôt que le vrai ? Quand le vrai

demeure inaccessible, que faut-il en croire ?

Autant de questions qu’il est important de se

poser si l’on ne veut pas se laisser manipuler

par l’extérieur, par ses propres idées,

souvenirs, impressions, fantasmes,

projections, sans compter par son inconscient.

Dans les questionnaires, dans certains jeux et

QCM, on vous donne une information

quelconque et on vous demande de dire si elle

est « vraie » ou « fausse ». Vous répondez vrai :

mais cela veut-il dire que c’est vrai en soi, pour

la majorité des gens ou que pour vous-même ?

Nous sommes remplis de principes, de

préjugés, idées reçues et nous n’y pouvons pas

grand-chose sauf à réviser notre stock de

 connaissances. Certaines informations,

convictions, croyances, tiennent lieu de

certitudes pour nous. Elles ne sont pas, nul ne

sait pourquoi, remises en cause

fondamentalement, cela est bien dommage.

Remettre tout en cause, perpétuellement, est

proprement invivable, empêcherait d’avoir

une représentation stabilisée du monde et de

fonctionner à l’économie. Seuls, l’occasion,

l’événement, question posée, pour remettre

une information au feu de la critique, modifie

notre croyance ou connaissance à son sujet.

.

.

Poème 

.

Lune a deux faces : une

Qu’elle nous montrera peu,

Pourquoi vérité n’en aurait pas

Que faux en ferait, un peu, partie :

Observation pertinente, saugrenue.

.

Qui peut savoir ou détenir la vérité

Si tout est relatif en part d’ombre

Erreurs  commises,  en nombre :

Demi-vérité et demi-mensonge

S’ajoutent, se soustrairaient-ils

Si,  en maths, erreurs  de profils.

.

Faux serait-il face cachée du vrai

Lors tout autant réciproquement,

Sont-ils complètement séparés

Ou bien intimement mêlés ?

.

**********************

.

Moi-même, qui vous écris :

Suis-je faux … ou suis-je vrai :

Toute réalité aurait deux visages,

Dès qu’humain la perçoit, l’analyse.

.

Quel intérêt y aurait-il à prêcher le faux

Plus que  proclamer, directement, le vrai :

Mais  quand le vrai demeure … inaccessible,

Que faudrait-il en dire, en faire, ou  en croire ?

.

Autant de questions qu’il est important à se poser

Si l’on ne veut pas se laisser manipuler de l’extérieur

Par propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes,

Projection sans compter conditionnement inconscient.

.

L’ensemble des discussions contradictions, paradoxes,

Nous permettraient, malgré tout, de mieux progresser

Dans l’étendue de toutes ignorances et connaissances,

À toute fin, de procéder à des révisions des croyances.

.

En conclusion et après examen des plus approfondis,

Sur la foi de faits avérés, connaissances disponibles,

Ayant consulté l’information sous diverses sources,

Elle apparait plus vraie que fausse, tant que rien

Ne me prouvera un tant soit peu le contraire.

.

**********************

.

En formule raccourcie

« Je crois  que  c’est  vrai

Je pense  que  c’est faux »,

On pensera que c’est faux,

On prouvera que c’est vrai.

.

Toute théorie est basée sur

Le concept de  réfutabilité

Toute  vérité, bien établie,

Avec preuves ne peut être

Que partielle, provisoire.

.

.

Extension

Est-ce à dire que la majorité de notre

Stock est entaché de faussetés,

Issues de lectures, radio, télé,  rumeurs.

Elles ne sont ni vraies, ni fausses.

Discussions, contradictions et paradoxes,

Nous font progresser de fait dans la

Connaissance et la révision des croyances.

.

« Je crois que c’est vrai ou

Je  pense  que c’est …  faux« .

On peut penser que c’est faux :

On doit  prouver  que  c’est vrai !

Si  toute  théorie  serait  basée sur

Le fameux concept de réfutabilité,

Toute vérité, bien qu’étant établie

Avec  des  preuves, ne peut être

Que partielle et provisoire.

.

Vrai ou faux : la question QCM la plus fréquente :

Si c’est ni vrai ni faux : ça nous  avancerait à quoi !

La Terre est plate, elle est au centre de notre galaxie,

Cela n’a jamais été vrai, pourquoi un paradis le serait

Moi-même, ai-je un vrai nez, suis-je  faux nez d’autre ?

.

Le faux et le vrai se partage un curseur

Une chose peut être moitié vraie, fausse,

Ça dépend du point de vue où on se place

D’où méfiance envers témoignage humain

.

Le faux ne serait pas  la face cachée du vrai,

Son ombre  qui reste laissée  dans l’obscurité.

L’humanité ne fait que sortir d’obscurantisme,

La vérité ne serait qu’erreur sans cesse corrigée

.

Si le faux a de bonnes presses et de bons avocats

C’est qu’il plait, séduit, adhère, plus que la vérité,

Au scientifique, monde à l’envers à notre époque,

À quoi sert découvrir vérité si mensonge prévaut.

.

À vrai dire, il s’agit plus d’un décalage, déphasage

Que d’une manipulation permanente de la vérité,

Car celle-ci finira toujours un jour par s’imposer

Pour peu que  la raison,  l’argument, l’emporte !

.

Chacun détiendra une part de vérité, sa vérité,

Problème se pose quand il voudra la partager,

Ma parole contre la vôtre dit-on sans témoin,

Mais un témoin n’est pas fiable : qui croire ?

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Là, il n’y aura pas d’hésitation,

C’est une silhouette féminine,

Encore que  la forme  ne suffira

Pas   pour   une  transidentité ?

.

810 4

.

.

Cette silhouette vous parait- être

Celle  d’une fille, voire d’une femme :

En vrai c’est probablement une femme,

Mais ça pourrait une transidentité ?

 .

Symbolique 

 .

On se projette sur

Silhouette de femme

Qui  nous   plait,  sans   trop

Savoir  pourquoi, son physique,

Sa démarche, sa posture, sa stature,

Son allure et ensuite, une fois mariée.

.

L’on se retrouve avec une toute autre

Silhouette, deux marmots,  jumeaux

Ou pas, dans les bras et elle pourra

Avoir grossi, autant que maigri.

.

C’est toujours la même

Et,  si-mul-ta-né-ment,

Une toute autre que l’on

Choisit à nouveau ou pas

Pour ce qu’elle est devenue

Et ainsi, l’aventure continue

Ou s’arrête là, en face cachée.

.

Descriptif

.

810 – Le faux est-il la face cachée de la vérité ?

Alignement central / Titre droit / Thème  identité

Forme anthropo / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole forme : silhouette / Symbole fond : transidentité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

810 6

.

Cette silhouette vous parait- être

Celle  d’une fille, voire d’une femme :

En vrai c’est probablement une femme,

Mais ça pourrait une transidentité ?

 .

Symbolique 

 .

La transidentité est le fait pour

Une personne transgenre d’avoir

Une identité de genre différente

Du sexe assigné à la naissance.

.

Elle se distingue des intersexuations,

Qui désignent les situations de personnes

« Nées  avec  des  caractéristiques  sexuelles,

Qui ne correspondent pas aux définitions

Typiques de « mâle » et « femelle » »

Mais la transidentité se distingue

Également du travestissement

Et  de  l’homosexualité !

Source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Le faux n’est pas face cachée si la vérité n’existe pas,

Ou, en tout cas, l’on ne pourra démontrer sa certitude

L’exemple e l’orientation sexuelle en est une illustration

Je peux être une femme  avec le psychisme d’un homme,

Inversement  ou quelque chose d’intermédiaire, partagé.

.

Il n’y aurait de milieu, de bascule, de penchant entre deux

Seulement une croyance en naviguant à l’aide d’un curseur :

« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » dit Montaigne

Moi je dis : vérité ne serait qu’un erreur sans cesse corrigée !

.

La vérité  certaine, absolue, infaillible tient lieu  d’un dogme,

Que l’on ne pourrait, ou  que l’on n’aurait le droit de réfuter !

Question de l’identité sexuelle ou transidentité est pareille

Qui pourra définir et décider que je suis homme ou femme

Sinon moi-même, or l’on serait là en pleine subjectivité !

.

Qu’est-ce qui est faux et qu’est-ce qui ne le serait pas

Question que je serais en droit, devoir, de me poser

Quand j’écris ces lignes et aux lecteurs : de même

Comme qui dirait, ce sujet ne sera jamais clôt.

.

.

Visuel 

.

810 1

.

Le faux serait-il, pour nous,

 comme la face cachée de la Lune

.

.

810 2

.

tant, comment traquer vraie vérité

avec de fausses lunettes :

.

810 3

.

finalement, de la vérité, l’on n’en

percevrait que petite partie.

.

.

.

que peut bien signifier, afficher

ce symbole transidentité ?

.

.

Épilogue   

.

Rien, parait-il, ne serait ni faux ni vrai

Entre les deux, sur curseur, se situerait

Ce que j’en dis est plutôt vrai que faux :

Est-ce une affaire de science,  de credo !

.

Voilà le décor planté, et le débat non clos,

Vérité en deçà de Pyrénées, erreur au-delà,

Nous avait déclamé Montaigne en ses écrits :

Qu’y a-t-il de changer guerre Russie /Ukraine.

***

De changer : toute la multiplication des réseaux,

Qui véhicule sans filtre tout ce qui est vrai et faux,

À nous de trier,  de séparer  le bon grain de l’ivraie,

Nous rappelle Bible, supposée dire une vérité divine.

.

Or  les journalistes, historiens, scientifiques, experts,

Dont c’est pourtant le métier, s’emmêlent les pinceaux

À qui et à quoi se fier, de nos jours, dans nos actualités,

Du mensonge, au démenti, à restauration ou effacement.

.

Le faux n’est pas plus la face cachée que l’inverse du vrai

Le faux profite à son, à ses auteurs, comme des rumeurs,

Les images, les sons, paroles, peuvent être  remodifiées :

Rectifications prennent du temps, ne sont pas relevées.

***

Ce n’est la faute de personne, c’est tout un système,

Pas besoin d’aller très loin pour se faire mystifier,

Une femme veut et peut passer pour un homme,

Et réciproquement sans compter transidentité.

.

En un tel tohu-bohu, pour ne pas dire chaos

Ce ne sont pas outils  qui manquent le plus,

C’est l’apprentissage, l’éducation, capacité

À douter, croiser, et vérifier ses sources !

.

Visuels et textuels >>

809 – A, B, C, D : Amour, Beauté, Culture …

Visuels et textuels >> 

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Calligramme

.

Aux grandes questions,  trouver de grandes réponses,

Et s’il suffisait de s’en référer aux bonnes définitions,

Imaginons, que, tout  soit : «luxe, calme et volupté» !

Le poète Baudelaire en tirerait «l’ordre et la beauté»,

Si ce n’est le contraire … mais alors que dire du désir

Qui ne pourra être satisfait voire insatisfait, sans lui,

Selon  Sigmund  Freud,  père de notre Psychanalyse,

Lors parlant de l’amour … comme d’une électrolyse.

La culture est plus simple, elle se tient en mémoire,

Ce qui reste quand on a tout oublié selon E.Herriot

Difficile de la résumer, l’enfermer  en un seul mot.

Culture de la Beauté entraine le désir de l’Amour,

Beauté de l’Amour entraine déclinaison sans fin.

AMOUR

Mais qu’est-ce que l’Amour, avec un grand A ?

À vrai dire, personne ne le sait et ne le saura,

Avant de l’avoir un peu, beaucoup éprouvé.

À tel point, même, qu’on peut prétendre

Qu’il serait, tout comme  le bonheur :

Difficile voire impossible à évaluer.

BEAUTÉ

Puis la Beauté, avec un grand B ?

Apparence extérieure, intérieure

Harmonie entre elles, ou  grâce.

Qui peut dire face à son miroir

Etre le plus beau, la plus belle

Critère personnel ou culturel !

CULTURE

Et la Culture avec un grand C ?

Comment, quand, et, à partir de,

Peut-on dire  que l’on est cultivé ?

Sont-ce par ses réponses aux QCM,

Sont-ce  par jeux de Radiotélévision,

Produit d’une culture… programmée !

DÉSIR

Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ?

Le désir  est  comme force, en puissance ;

Le désir est de l’ordre du toujours possible

Avec de la volonté, de l’énergie et de l’action.

Sans le moindre désir, un homme actif meurt.

A, B, C, D, ou, Amour, Beauté, Culture, et Désir,

Formeront-ils un socle suffisant pour l’Humanité

Lors ne demandant qu’à établir son vrai Alphabet,

Afin de ne pas, comme  une  bête  naitre et mourir !

.

.

Textuel

.

Qu’est-ce que l’amour avec un grand A ?

À vrai dire qui le sait avant de l’avoir éprouvé

et qui peut le prétendre : il est comme le

bonheur : impossible à évaluer. N’y en a-t-il

qu’un, plusieurs, le premier, le dernier

rencontré. Celui avec sa mère, sans aucun

doute, il en a été un, en tous cas, faut l’espérer.

Pour elle, celui d’enfants avec le conjoint mais

rien n’est garanti ! Tout le monde rêve de

l’amour : peu le réussisse. On conclut : grand

bonheur est aussi grand leurre. Qu’est-ce que

la beauté avec un grand  B ? S’agit-il d’une

apparence extérieure, intérieure, de

l’harmonie entre elles, définie par la grâce.

Quelqu’un peut-il affirmer à son miroir « je

suis beau ou belle » : critères personnels ou

canons culturels ? Les œuvres d’art : est-on

certain de leur beauté bien qu’expertisées par

des connaisseurs. La beauté d’ici n’est pas

celle de là-bas ! La beauté a rarement un

caractère universel : elle varie selon les

époques et les modes. On dit aux futurs mariés

« La beauté ne se mange pas en salade », pour

signifier que la réalité rattrape toujours les

apparences.  Qu’est-ce que la culture avec un

grand C ? Comment, quand, et à partir de

quoi peut-on dire que l’on est cultivé ? Par ses

réponses aux QCM, jeux de radiotélévision :

culture programmée, en boite, fondée sur la

mémorisation et le rappel rapide, performance

de savoirs et non de la Culture. « La Culture est

tout ce qui reste quand on a tout oublié » :

expression paradoxale qui fonctionne pour le

fond de sa mémoire, stock des connaissances

et des émotions de notre personnalité : tout ce

qui nous a touché, ému, qu’on a approfondi

par curiosité, plaisir. La culture n’est pas que

dans sa tête elle est aussi dans tout son corps,

par ses comportements, ses attitudes, ses

postures, manières d’être ! Qu’est-ce que le

désir avec un grand D ? Désir est force en

puissance, de l’ordre du possible, volonté,

énergie en action. Sans désir, l’homme meurt,

du moins socialement : il n’est de désir que de

l’autre, jamais de soi-même. Un  grand D pour

un désir transcendé dans la réalisation de soi,

à travers et pour les autres, traduisant

l’énergie vitale qui nous fait avancer dans la

voie tracée. Ce dernier se renouvelle sans cesse

et à notre insu car il est mouvement fondateur

de notre personnalité. Le non-désir est

angoisse de mort, sans utilité et sans objet

puisqu’on ne peut rien y changer.

.

.

Poème 

.

Aux grandes questions,  trouver de grandes réponses,

Et s’il suffisait de s’en référer aux bonnes définitions,

Imaginons, que, tout  soit : «luxe, calme et volupté» !

.

Le poète Baudelaire en tirerait «l’ordre et la beauté»,

Si ce n’est le contraire … mais alors que dire du désir

Qui ne pourra être satisfait voire insatisfait, sans lui,

Selon  Sigmund  Freud,  père de notre Psychanalyse,

Lors parlant de l’amour … comme d’une électrolyse.

.

La culture est plus simple, elle se tient en mémoire,

Ce qui reste quand on a tout oublié selon E.Herriot

Difficile de la résumer, l’enfermer  en un seul mot.

.

Culture de la Beauté entraine le désir de l’Amour,

Beauté de l’Amour entraine déclinaison sans fin.

 .

********************************************

 .

Mais qu’est-ce que l’Amour, avec un grand A ?

À vrai dire, personne ne le sait et ne le saura,

Avant de l’avoir un peu, beaucoup éprouvé :

À tel point, même, qu’on peut prétendre

Qu’il serait, tout comme  le bonheur :

Difficile voire impossible à évaluer !

 .

Puis la Beauté, avec un grand B ?

Apparence extérieure, intérieure

Harmonie entre elles, ou grâce :

Qui peut dire face à son miroir

Etre le plus beau, la plus belle

Critère personnel ou culturel !

 .

Et la Culture avec un grand C ?

Comment, quand, et, à partir de,

Peut-on dire  que l’on est cultivé :

Sont-ce par ses réponses aux QCM,

Sont-ce  par jeux de Radiotélévision,

Produit d’une culture… programmée !

.

Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ?

Le désir  est  comme force, en puissance ;

Le désir est de l’ordre du toujours possible

Avec de la volonté, de l’énergie et de l’action :

Sans le moindre désir, un homme actif meurt.

 .

********************************************

 .

A, B, C, D, ou, Amour, Beauté, Culture, et Désir,

Formeront-ils un socle suffisant pour l’Humanité

Lors ne demandant qu’à établir son vrai Alphabet,

Afin de ne pas, comme  une  bête, naitre et mourir !

.

.

Extension

.

x

.

Un ABC est un commencement, un début de liste.

ABCD, est un abécédaire pour un dictionnaire.

Si les nombres sont infinis, les lettres, non :

Vingt-six lettre, 20 consonnes, 6 voyelles

Et variations minimes, selon langues.

Amour, beauté, culture, et désir :

Déclinaisons à n’en plus finir.

.

Amour, beauté, culture, désir, abécédaire

Dieu sait pour les illustrer s’il y a manières

Il y a même matières à en faire des romans

Jusqu’à expliquer le pourquoi du comment.

.

Amour d’abord, inaugure place en premier :

Amour de qui, amour de quoi : de ci, de soi !

Amour est mot passionnant jusque fou à lier,

Son contraire, la haine, jette un brin d’effroi !

.

Beauté après, c’est bien, c’est bon, c’est beau :

S’agit-il d’amour ou d’une personne, en réalité,

Sachant que ses canons varient en lieu et temps

Qu’elle comporte une large part de subjectivités.

.

La Culture ensuite, entre niveau zéro et omniscient

Un bonnet d’âne d’un côté, un prix Nobel de l’autre,

Mais à quoi sert la culture si elle n’est pas partagée :

Lorsqu’un érudit meurt, c’est bibliothèque qui brule

.

Désir enfin … et désir de faim … et désir  sans fin.

L’on ne peut vivre, sans air, sans eau, sans désir

L’on a beau rechercher, se rassasier de plaisirs

Le désir revient, le désir demeure, ne meurt !

.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Ça ressemble assez à un calice,

 Une coupe  et voire un trophée,

Ou encore à un verre de bière !

.

809 4

.

Quatre lettres  faites pour quatre valeurs, 

Mais pour un seul trophée :

À vrai dire, elles le méritent toutes dès lors

Qu’elles  se complètent !

 .

Forme se rapproche du fond sur quatre objets,

Amour, beauté, culture, désir puis … etc. Et  etc.

Tout effort, quel qu’il soit, peut être récompensé.

 . 

 Symbolique

 .

Le trophée est une forme

Parmi d’autres de récompense

Et   voire, de   reconnaissance.

.

Il  peut  s’agir  d’une  dotation

En  cadeau  ou  voire  en don,

Voire d’une bourse en argent

Prime, salaire, sponsoring ;

.

De  récompense  en  valeur

Symbolique ou  matérielle

Voire médaille, couronne;

.

De récompense en valeur

Symbolique intellectuelle

Notoriété, reconnaissance.

Wikipedia.org/wiki/Trophée

.

Descriptif

 .

809 – A, B, C, D, Amour/Beauté/Culture/Désir

Alignement central / Titre par mots / Thème  humeur

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : trophée / Symbole fond : lettre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

809 6

.

Il  y a quantité de façons pour représenter

Les quatre lettres ABCD

Ici il s’agit une croix  grecque, chrétienne

Ou bien 4 côtés d’un carré.

 .

Symbolique 

 .

Symbole de l’alphabétisation,

L’abécédaire a transmis depuis

Le XVème siècle les premiers

Rudiments de la lecture

Et puis de l’écriture.

.

Aujourd’hui,  s’il n’est

Plus un ouvrage scolaire,

Sa force symbolique demeure.

.

L’abécédaire permet d’entrer dans

Les rapports entre la lettre, l’image

Et l’arbitraire du classement alphabétique.

C’est découvrir l’ordre des signes alphabétiques

Et maîtriser les relations …. grapho-phonologiques.

Modifié et mis en forme, source : Evelyne Vaillaut

 .

Fond/forme 

 .

Trophée pour en avoir trop fait : pas du tout.

Il ne suffit pas de jouer sur les mots pour l’avoir

Le trophée récompensera un acte, travail, exploit

Particulier, sert  d’encouragement  à  progresser !

.

Il y en aura des petits, des grands, des olympiques,

Qui seront placés en vitrine familiale ou associative.

Les abécédaires restent très pratiques pour ordonner

Les mots d’un lexique et pour peu qu’ils correspondent

On les utilisera sur carnet ou écran pour noms propres

Bien que leur distribution restera loin d’être  homogène.

.

.

Visuel

.

809 1

.

 Ici, une manière, des plus ludiques,

d’afficher un A B C D,  

.

809 2

.

là, une manière, des plus scientifiques,

d’en tenir compte,

.

809 3

.

et une manière, des plus pédagogiques,

d’illustrer lettre B.

.

.

et type d’écriture du E pour l’école primaire

avec illustration : éléphant.

.

.

Épilogue

 

B : pour Beauté

.

Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

.

On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

.

Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde » : la société élégante, brillante.

.

La beauté ferait naître  un sentiment, d’admiration,

Ou de satisfaction, en opposé à  mauvais, médiocre.

Quel joli grain de beauté, vous avez, là … ma chère !

.

 « Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux, attirant, le sublime disproportionné et terrible. Cette distinction sera reprise par Emmanuel Kant dans sa Critique de la faculté de juger (1790). » Wikipédia/beau

.

Beau, Joli. Le joli n’est qu’un diminutif du beau ; il n’en a ni la grandeur, ni la régularité, ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ; un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint. Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

.

Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est « très au-dessus de la nature », parce qu’il est œuvre de l’esprit. Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme sensible et permet à l’homme d’accéder à la conscience de soi.

.

Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

.

Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

.

Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre… subjectivement !

Et, ce qui n’est ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié de commun.

.

Ce que j’en dis vous parait-il commun !

.

Visuels et textuels >> 

807 – Une porte ouverte ou fermée !

Visuels et textuels >> 

.

Calligramme 

.

La porte est, avant tout, une ouverture,

Qui suppose possibilités de fermetures,

Avec des gonds et pennes  et serrures,

Étant  grands symboles  de cultures !

Symbole d’un seuil  et d’un passage,

Entre  un extérieur et  un intérieur,

Qui peut être spatial, ou, temporel,

Qui peut être conceptuel ou sexuel

Alors si, un seul concept la définit,

Cent  états,  l’utilisent,  l’illustrent,

Au point que confusion, l’emporte,

Si  elle reste, ni ouverte, ni fermée !

Il y a des murs sans porte, frontière,

Et porte sans murs, tel paradis, enfer.

Notre mort elle-même serait une porte

Au-delà de laquelle plus rien n’importe.

 .

***************************************

 .

Fermez porte à courant d’air,

Tout le monde connaît la chanson.

En gros, une porte  peut avoir six états :

Très ouverte  *   entrez comme    *    chez vous !

Ouverte       *         demandez s’il y a       *   quelqu’un !

À demi         *            vous frappez et vous           *      poussez !

Ou fermée    *             frappez, parlez, annon           *     cez-vous !

Cadenassée    *               et l’autre  ne veut voir              *    personne !

Condamnée     *               il n’y aura personne                *       derrière !

Les portes sont  *                toutes, des lieux               *       de passages

Elles ont un cadre    *              des   gonds              *     et des battants,

Des poignées, des clés   *         * * * * *           *   des volets, rideaux

Quand vous êtes sur         *      * * * * * *        *  seuil intermédiaire

Entre le dedans, le           F         dehors           O    et à la frontière

Nos sens sont, seront    A            portes              U        sur univers

Je ferme ma bouche    U             deviens               V        très muet,

Je ferme mes yeux et  T               j’aveugle             E            ma vue,

Je me bouche le nez    *               je ne  sens           R          plus rien

 Lors ferme  oreilles    Q               j’assourdis           T               le son.

Une porte peut être   U               pleine trans          E          parente.

 Une porte peut être   E               minuscule ou         *           cochère.

 Une  porte peut être   *             brute ou carrée       O          en ogive.

 Une  porte peut être  P              virtuelle,   sym        U           bolique.

 Une  porte peut être  O             simple/double         *         ou en sas.

Une porte  peut être  R               celle paradis          F       ou d’enfer

Une porte  va ouvrir  T               un véritable           E       suravenir.

Cent portes donnent  R                  accès à               R        cent lieux

 Porte de caves  n’est    *                  pas celle             M        de grenier

Porte de la chambre   S              n’est pas celle         É          de  salon

Porte du paradis est   O             l’antichambre        E          de l’enfer

Porte  du  savoir  est   I              école de toutes       *            libertés.

T …………………………….

.

.

Textuel

.

La porte est, avant tout, une ouverture et elle

suppose une possibilité de fermeture avec des

gonds, des pennes, des serrures, tous étant des

grands symboles de culture.  Symbole d’un

seuil, d’un passage, entre un extérieur et un

intérieur, qui peut être spatial ou temporel,

qui peut être conceptuel ou sexuel. Car si un

seul concept la définit, cent états l’utilisent,

l’illustrent au point que confusion l’emporte si

elle reste ni ouverte ni fermée ! Il y a des murs

sans portes ni frontières, et des portes sans

murs, tel des paradis, enfers. Notre mort elle-

même serait une porte, au-delà de laquelle,

plus rien n’importe. État d’une porte, non

binaire, sauf en informatique ou prison.

Fermez la porte aux courants d’air : tout le

monde connaît la chanson ! En gros, une porte

peut avoir six états : grande ouverte, entrez

comme chez vous ; ouverte : demandez-vous

s’il y a quelqu’un ; entrouverte : frappez,

 attendez, poussez ; fermée : frappez, parlez,

annoncez-vous ; cadenassée : l’autre ne veut

voir personne ; condamnée : il n’y aura

personne derrière ! Les portes sont toutes des

lieux de passage : elles ont un cadre, des

gonds, des battants, des poignées, des clés, des

volets, des rideaux. Sur seuil, intermédiaire,

vous êtes ni dans le dedans ni le dehors, mais

à la frontière. Nos sens sont portes sur

l’univers : je ferme ma bouche et je deviens

muet ; je ferme mes yeux et j’aveugle ma vue ;

je me bouche le nez et je ne sens plus rien ;

je ferme mes oreilles et j’assourdis les sons.

Une porte peut être pleine, ou transparente ;

une porte peut être minuscule ou cochère ;

une porte peut être brute, carrée, en ogive ;

une porte peut être virtuelle ou symbolique ;

une porte peut être simple, double, en sas ;

une porte peut être celle du paradis, enfer ;

une porte peut ouvrir un véritable avenir.

Cent portes donnent accès à cent lieux : porte

de cave n’est pas celle de grenier ; porte de

chambre n’est pas celle de salon ; porte du

paradis est  antichambre de l’enfer ; porte

du savoir est l’école de toutes libertés !

.

.

Poème 

.

La porte est, avant tout, une ouverture,

Qui suppose possibilités de fermetures

Avec des gonds et pennes et serrures,

Étant  grands symboles  de cultures.

.

Symbole d’un seuil et  d’un passage,

Entre  un extérieur et  un intérieur,

Qui peut être  spatial ou  temporel,

Qui peut être conceptuel ou sexuel.

.

Alors si, un seul concept, la définit,

Cent  états,  l’utilisent,   l’illustrent,

Au point que  confusion, l’emporte,

Si  elle reste, ni ouverte, ni fermée !

.

Il y a des murs  sans porte, frontière,

Et porte sans murs, tel paradis, enfer.

Notre mort elle-même serait une porte

Au-delà de laquelle plus rien n’importe.

.

************************************

.

Fermez votre porte aux courants d’air,

Tout le monde connaît bien la chanson.

En gros, une porte peut avoir six états :

Très ouverte, entrez, comme chez vous !

Ouverte : demandez   s’il y a  quelqu’un !

À demi : vous frappez  et  vous  poussez !

Fermée, frappez, parlez : annoncez-vous !

Cadenassée, autre ne veut voir personne !

Condamnée, il n’y aura personne derrière !

.

Les portes sont toutes, des lieux de passage,

Elles ont le cadre, des gonds et des battants,

Des poignées, des clés, des volets  et rideaux

Quand  vous êtes  sur le seuil,  intermédiaire

Entre  le dedans  et  le dehors,  à la frontière

Nos sens  sont, seront   portes  sur   univers.

.

Je ferme ma bouche,     je deviens très muet,

Je ferme mes yeux         et  j’aveugle  ma vue,

Je me bouche le nez,        je ne  sens plus rien

 Lors ferme  oreilles,       j’assourdis  tous sons.

.

Une porte peut être : pleine ou transparente ;

Une porte peut être : minuscule  ou  cochère ;

Une porte peut être : brute, carrée,  en ogive ;

Une  porte peut être : virtuelle ou symbolique ;

Une porte  peut être : simple/double ou en sas ;

 Une porte  peut être : du paradis ou de l’enfer ;

Une porte  va ouvrir : un véritable, sûr, avenir.

.

Cent portes donneront un accès à cent lieux :

Mais porte de caves n’est pas celle de grenier

Porte de la chambre,  n’est pas celle de  salon

Porte du paradis est  l’antichambre de l’enfer

Porte  du  savoir  est   école de toutes libertés.

.

.

Extension

.

Mais toutes ces énumérations n’épuisent pas

Le concept de porte, à la fois réel et virtuel,

Physique et …  métaphorique, et parfois

En porte-à-faux ainsi que sa voisine,

Si ce n’est pas sa cousine … fenêtre

Comme ouverture, ou fermeture,

Au monde qui nous….  entoure,

Nous enferme ou nous libère !

.

La porte constitue l’entrée d’une maison, bâtiment :

Ouverte, fermée, entrebâillée, condamnée … détruite,

Même analogique, en électronique : purement binaire.

Même métaphorique en géographie, de l’orient, occident

Il y en a de petites,  voire minuscules,  d’autres de grandes

Et  il n’y a pas de reproduction, sans penne, serrure, ni clef !

Au final, même mort on a ou non accès aux portes du paradis.

.

Quoi de plus banal qu’une porte

Il y en a partout et de toutes sortes

Lors, pas de quoi en faire un fromage

Pourtant on ne passe jamais les mêmes

.

Mais quel genre de porte nous importe,

Ou qu’elle genre de porte nous emporte,

Porte ouverte sur le réel ou l’imaginaire,

Une porte ouvre sur tout ou le contraire.

.

Même qu’il y en aurait une pour Paradis

Sans oublier Enfer, pourquoi faire jaloux

Une porte cochère pour des plaisirs doux

Tandis que l’autre grince, torture, punit !

.

Porte aura un pêne, poignée, pour ouvrir,

Parfois serrure, clé, pour mieux la fermer,

Aujourd’hui remplacé par un code contact

Secret pour se garder usage en un sésame.

.

Le mot porte est devenu comme mot valise

Je vous porte quelque chose, en mon cœur :

Portez-vous bien, prenez la porte, au figuré,

Milles expressions comportent mot «porte»

.

Il y en a même qui posent un peu problème,

Rester sur le seuil, rester entre deux portes :

Ces états indécis, imprécis, m’insupportent,

Situations de fixation ou de sas, angoissent.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Porte ogivale avec quelqu’un

Qui la franchit au beau milieu,

Ou trou de serrure, avec sa clé,

Tout autant que stèle de tombe ?

.

807 4

.

Une porte sans fermeture ou une porte cochère 

Demeurera ouverte :

La porte est ouverture si elle n’a pas lieu d’être

Entrouverte, fermée !

 .

Forme rejoint fond par image et symbole

Et de la porte et de la serrure et de la clef

Ouverture/fermeture en sont emblèmes.

 .

Symbolique 

 .

La porte symbolise le lieu

De passage entre deux états,

Passage entre  deux mondes,

Entre  le connu  et  l’inconnu,

La  lumière  et  les  ténèbres,

Le trésor  et  le  dénuement.

.

Elle ouvre  sur un  mystère

Allant du profane au sacré

Porte cathédrale … temple.

Les villes  chinoises  étaient

À quatre portes  cardinales.

.

Le symbolisme des  gardiens

De  l’entrée  interdite,  secrète.

En traditions judéo-chrétiennes,

La porte donne accès à révélation.

.

Descriptif

 .

807 – Faut que porte soit ouverte ou fermée

Alignement central / Titre analogue / Thème  ouverture

Forme courbe / Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole forme : porte / Symbole fond : serrure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un bon nombre de portes disposent d’une serrure

Pour pouvoir fermer  avec un une clé

Certaines en auront plusieurs, en haut, milieu, bas

D’autres magnétiques, électroniques.

 .

Symbolique 

 .

 Serrure est liée au

Symbolisme de la  clé.

Les portes  représentent

Notre  ouverture   d’esprit

Mais aussi notre ouverture

Aux autres, notre capacité

À laisser  rentrer  l’amour.

.

Dans notre vie, les portes

Sont également le signe

Bonne  communication,

Interne et externe entre

Inconscient/ inconscient.

.

Porte fermée représentera

Un  blocage,  une  fermeture

Un manque de communication.

Serrure est symbole de blocage.

psycho2rue.fr : serrure

.

Fond/forme 

.

Le concept de porte est utilisé comme

Passage  d’un lieu, ou état, à un autre,

C’est en ce sens que la porte du paradis

Prend  son sens  entre la Terre et le Ciel.

.

Tout comme entre vie, mort, résurrection,

Lors porte de l’enfer entre vie et damnation

Curieusement les deux ouvrent sur l’éternité.

.

Une porte doit procurer un accès libre et facile,

Ce qui n’est pas les cas, contrainte, fermée à clef

La porte peut n’être  qu’un entourage, maçonné,

Au sens figuré, elle est virtuelle, ou …  spirituelle !

.

.

Visuel

.

807 1

.

Il y a des portes accueillantes,

ou on ne peut, plus ouvertes,

.

807 2

.

et d’autres, on dira, fermées à

double tour, négatives, agressives.

.

807 3

.

et d’autres, on dira, fermées

à double tour, négatives, agressives :

.

.

porte ouverte et porte fermée :

vert pour autorisé ; rouge, interdit.

.

.

Épilogue

.

Une ouverture aménagée dans l’enceinte

D’une ville pour permettre le passage.

.

Ouverture aménagée, dans un mur,

Ou clôture pour permettre passage;

L’encadrement de cette ouverture.

.

Pour ce qui est mécanique, véhicule :

Portes d’un wagon, d’une automobile,

On dit aussi la portière d’un avion, etc.

.

Les besoins de surveillance de l’entrée ont créé

Les métiers de guichetier ou portier ou concierge

Élément de tout cadre de vie, la porte maintenant

S’équipe de surveillance automatique : domotique.

.

 « Les villes chinoises étaient à quatre portes cardinales. Cela les rapproche d’un symbolisme de gardiens de l’entrée interdite, secrète. Dans les traditions judéo-chrétiennes, la porte donne accès à la révélation : il nous faut choisir entre porte du paradis et de l’enfer.»

.

En tant que protection contre le monde extérieur, la porte nous garantit de notre intimité.  On ne peut la dissocier de la clé qui l’ouvre et qui la ferme. La porte qu’on défonce peut s’apparenter à un viol (violation  de domicile, de l’intimité psychique, du corps féminin)

.

La porte symbolise le lieu de passage entre deux états, deux mondes, le connu et l’inconnu, la lumière et les ténèbres, le trésor et le dénuement. La porte s’ouvre sur un mystère, du profane au sacré (porte des cathédrales, des temples)

.

L’idée de passage et d’ouverture est évidente.

Elle permet d’accéder à un nouvel espace,

De découvrir  ce qui se cache  derrière,

Si, du moins, elle accepte de s’ouvrir.

.

Ce peut être promesse de bonheur

Comme d’une menace ou danger.

La porte ouvrira sur un mystère.

Si elle vous indique un passage,

Elle invite, aussi,  à le franchir,

En voyage… vers un … au-delà.

.

Symbole de séparation et de réunion,

Sa forme peut être anthropomorphique,

Religieuse philosophique ou politique,

Mais toujours : constante de porte.

.

La porte est la bouche, voire le nez,

À côté des deux fenêtres-yeux maison de famille

Dessinée par l’enfant, maturation psychologique,

Cela quel que soit l’époque, l’endroit où il habite.

.

Visuels et textuels >> 

806 – Ces objets que l’on savoure !

Visuels et textuels >>

.

 Calligramme

.

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

Ceux que l’on porte  sur soi, nous protège,

Et ceux qu’on mange, ou, qu’on  savoure,

Et ceux qui nous serviront de prothèses.

Bon plat accompagne bonne bouteille :

Plaisir latin, qu’une belle joie de vivre.

Qui penserait en France à s’en passer

Pour peu qu’elle soit  de convivialité.

Un collectionneur en devient addict,

L’objet devient transfert … d’identité

Et  il n’en finirait  pas de les amasser,

Jusqu’à en faire le  *  tour, en névrosé !

Prêchi-prêcha, on T *  fait ce qu’on veut,

De ce qu’on est   O * * Q    plus, ce qu’on a,

 La  course aux    U * *  U objets ne s’arrêtera

Que lors échange S  * *  E    jour, disparaîtra.

*           *….

Certains objets   C   * *    L     sont aussi sujets

De controverse   E   * *    ‘      sinon de jalousie.

Et perfectibles   S   * *  O   s’ils sont bien faits

Leurs prix se     *   * *  N bonifient sans souci

Achetés, trois   O  * *   *   francs six sous, ici,

Là-bas vendus   B   **   S   dix fois, son prix,

Vendus ici, pour  J  * *   A   gagner leur vie,

Mais là-bas, pour E  * *  V   en faire profit.

Si certains s’atta  T      O chent à un objet

Plus qu’à leur         S   U   femme, enfant,

Ils achèteront tout *  R  ce qui leur plait

Tant tout le reste E leur est indifférent.

Pour d’autres * les objets ne sont rien

Les gens sont tout,  ou les animaux :

Vrai qu’aucun monde n’existe bien

Sans minéraux, ni sans végétaux.

D‘objets, point trop, il n’en faut,

Chez soi, autour de soi,  boulot,

Juste assez et juste nous aider

À mieux vivre, survivre, aimer.

L’objet et le propre de l’humain :

Multiplié, diversifié, pour son bien,

S’en sert, dessert comme lui convient

Lors poubelle finit souvent comme rien,

Tous ces objets  * * *  qui nous entourent.

Objets inanimés  * * * * * *  avez-vous donc

Une âme qui s’attache  * * * * *   à quiconque,

Veut se donner la peine   * * * * *    de l’acheter,

La chérir de tout cœur à    * * * * *    s’en damner.

Des objets sont sujets à    * * * * *  notre addiction,

On ne s’en sépare qu’à    * * * * *  la veille de mourir,

On passe sa vie, à les  * * * * * admirer, les entretenir.

Ils ne nous suivront  * * * *  bien que fruits de passion.

.

.

Textuel

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

ceux que l’on porte sur soi, nous protège, ceux

qu’on mange, qu’on savoure, ceux qui nous

servent de prothèses. Un bon plat accompagné

d’une  bonne bouteille : quel plaisir latin d’une

joie de vivres ! Qui pense, en France, à s’en

passer, pour peu que ce soit en convivialité.

Le collectionneur en devient addict : l’objet

devient transfert d’identité et il n’en finira pas

de les amasser pour en faire le tour comme un

névrosé. Prêchi, prêcha, on fait ce qu’on veut

de qu’on est, et donc, de ce qu’on a : la course

aux objets, ne s’arrêtera que lorsque le

commerce disparaitra. Certains objets sont

aussi sujets de controverse, sinon de jalousie.

Certains objets sont perfectibles mais s’ils sont

déjà bien faits, leurs prix se bonifient d’autant,

sans souci. Achetés, ici, trois francs six sous ;

vendus là-bas, dix fois son prix ! Vendus, ici,

pour gagner sa vie ; vendus, là-bas, pour du

profit. Vente supérieure ou inférieure à

l’achat. Certains humains s’attacheraient

davantage à un objet qu’à leur femme, leur

propre enfant, devenant égoïstes au point

qu’ils achètent ce qui leur plait, le reste leur

est indifférent. Pour d’autres, les objets ne

sont rien : les gens sont tout, parfois ils y

incluent leurs animaux familiers. Il est vrai

que le monde n’existe pas sans minéraux,

végétaux, animaux. Des objets, point trop il

n’en faut, chez soi, autour de soi, au boulot ! Il

en faut juste assez, et juste pour nous aider à

mieux vivre, mieux survivre, mieux gagner,

mieux aimer. L’objet est le propre de

l’humain : multiplié, diversifié pour son bien

tant il s’en sert et s’en dessert, comme cela lui

convient ! Il est vieux, cassé, de trop :

poubelle, il finit comme rien. Combien

d’objets qui nous entourent et qui nous

savourent ! « Objets inanimés, avez-vous donc

une âme et qui s’attache » à quiconque veut

bien se donner la peine de l’acheter, le chérir

de tout cœur, à s’en damner !

.

.

Poème 

.

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

Ceux que l’on porte  sur soi, nous protège,

Et ceux qu’on mange, ou, qu’on  savoure,

Et ceux qui nous serviront de prothèses.

Bon plat accompagne bonne bouteille :

Plaisir latin, qu’une belle joie de vivre.

.

Qui penserait en France à s’en passer

Pour peu qu’elle soit  de convivialité.

Un collectionneur en devient addict,

L’objet devient transfert…d’identité

Et il n’en finirait pas de les amasser

Jusqu’à en faire le tour, en névrosé.

.

Prêchi-prêcha on fait ce qu’on veut,

De ce qu’on est plus,  de ce qu’on a,

La course aux objets, ne s’arrêtera,

Que lors échange jour, disparaîtra.

Certains  objets  sont  aussi  sujets

De controverse sinon de jalousies.

.

Et perfectibles s’ils sont bien faits

Leurs prix se bonifient sans souci

Achetés, trois francs, six sous, ici,

Là-bas, vendus dix fois, son prix,

Vendus ici, pour gagner leur vie,

Mais là-bas, pour en faire profit.

.

*********************************

.

Si certains s’attachent à un objet

Plus qu’à leur femme, leur enfant,

Ils achèteront tout ce qui leur plait

Tant tout le reste leur est indifférent.

Pour d’autres, les objets ne sont rien

Les gens sont tout, ou les animaux :

Vrai qu’aucun monde n’existe bien

Sans minéraux, ni sans végétaux.

.

D’objets, point trop, il n’en faut,

Chez soi, autour de soi,  boulot,

Juste assez et juste nous aider

À mieux vivre, survivre, aimer.

L’objet et le propre de l’humain :

Multiplié, diversifié, pour le bien,

S’en sert, dessert comme convient

Lors poubelle finit …  comme rien.

.

Objets inanimés  :  avez-vous donc

Une âme qui s’attache  à quiconque

Veut se donner la peine  de l’acheter,

La chérir de tout cœur à s’en damner.

 .

Des objets sont sujets  à notre addiction,

On ne s’en sépare  qu’à la veille de mourir,

On passe sa vie, à les admirer, les entretenir.

Ils ne nous suivront bien que fruits de passion.

.

.

Extension

.

Quand on pense à un objet,

On pense à une chose : normal !

Mais il existe des sujets, des animaux,

Doués de vie autonome, que l’on transforme

En objets pour les exploiter, pour les manger.

Des humains  peuvent  devenir des … objets,

C’est à dire sans identité, sans autonomie,

Liberté, propres : on les appelle esclaves.

Dès lors leur vie n’aura d’autre valeur

Que de marchandise, profitable !

A contrario il existe des objets

Qui vaudront bien plus que la vie

De n’importe quel homme, ici-bas :

On les appelle des trésors inestimables :

Humains sont prêts à risquer leur vie pour !

.

Les objets ne sont pas qu’extérieur ou virtuels,

Certains s‘intègrent à notre corps, alimentation

Et  l’on deviendrait, dès lors, ce que  l’on mange,

Avec une obligation, ou, avec  un  grand  plaisir.

Il y a ceux qui seront en contact  avec aliments,

Qui peuvent être ingérés en biberon bisphénol,

Et puis ceux qu’on respire comme l’amiante.

.

Les objets que l’on savoure sont ceux que l’on dévore

Quoiqu’on ne peut traiter d’objet, produit de Nature,

Mais dès lors qu’il est, cueilli, élevé, cuit, transformé,

Il acquiert une forme de statuts, d’objets, culinaires.

.

Dieu sait si en matière de cuisine et de gastronomie

Il y a une foule de recettes et de nouveautés sans fin

Sans fin et pas sans faim, dès lors qu’on les savoure,

Nous laissant des souvenirs, plaisirs, impérissables.

.

Mélanges et associations  qui tiennent de la chimie,

Et qui sait de l’alchimie en saveurs dites culturelles,

Qui ne connait le dicton : il faut manger pour vivre,

Et non le contraire, mais foutaise, on n’y résistera !

.

Objets que l’on dévore, nous conditionneront aussi,

«On est ce qu’on mange  et  on mange ce qu’on est !»

.

Qu’on y adhère ou non, c’est un peu, beaucoup, vrai,

Mal nourri, notre corps souffre et cerveau s’affaiblit.

.

Et puis il y a ceux qui contiennent polluants divers,

Et qui, un jour ou l’autre, déclencheront un cancer.

.

Pour finir : de trop,  de mal,  de trop peu,  manger,

On creuse sa tombe avec ses dents cariées, élimées.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vase sur un tour de potier

Colonne bois tourné, rambarde

Un tambour africain, ou  indien,

.

.

Un vase que l’on a fabriqué soi-même :

 On l’aime, on le savoure :

Ce d’autant qu’on lui donne une fonction,

Une mémoire, et une âme.

 .

Le vase de potier et la pièce de monnaie pour Euro,

Sont objets qui nous entourent, quotidiennement,

Et qui permettent de rapprocher la forme du fond,

Sans argent matériel ou virtuel, comment survivre ?

  .

Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

.

S’emparer d’un vase : conquérir trésor.

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représente, le vase alchimique

Le vase  hermétique  signifient  toujours   le

Lieu dans lequel les merveilles s’opèrent.

.

C’est le sein maternel, l’utérus dans

Lequel une nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

Descriptif

.

806 – Tous ces objets que l’on savoure !   

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  Objet

Forme courbe / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole forme : vase / Symbole fond : objet

.

.

Fond

.

Évocation

.

806 6

.

L’argent, la monnaie, le billet et le scripturaire,

Peuvent être considérés comme sorte d’objets

L’exemple parmi autres d’un objet physique

Qui se transforme en pur objet… virtuel !

 .

Symboliques 

 .

Mouvante, la  «culture matérielle»

S’est intéressée à toute interaction

Entre l’objet  et  son  utilisateur,

La récente initiative, américaine,

De  la…  « Journée  sans achats »,

Pour protester  contre le gaspillage,

Demeure   un puissant  signe  de remise

En question du pouvoir d’objet-marchandise,

Du rapport qui se fait jour entre être et avoir,

À l’ère actuelle de consommation mondialisée.

Source : PSL Université Paris

 .

.

Fond/forme 

 .

Les objets que l’on fabrique soi-même, artisanaux

N’ont pas toujours une forme parfaite, très design

Mais ils peuvent, par contre, avoir airs originaux!

.

Objet rime avec une part,  d’un art ou  de soi-même,

Si ce n’est un objet de partage comme pièce d’argent

La forme peut coller ou non au fond comme le vase

Ou constituer des formes inutiles, voir inutilisables.

.

Les définitions même de sujets et d’objets

Sont perméables bien que non réciproques

L’argent est bien un objet et peut être sujet

Lors pourquoi l’amour ne serait pas  objet

De convoitises et voire de manipulations,

Comme objet de valeur tel bijou, argent.

.

« Objets inanimés, avez-vous vous donc une âme 

Qui s’attache à votre âme  et  la force  d’aimer»

Poème du Lac, de Lamartine, dont je ne retiens

Que le dernier vers car objet et âme : oxymoron.

.

.

Visuel

.

806 1

.

Nombre d’aliments crus, voire cuits,

constituent matières, objets,

.

806 2

.

dont la manière de les cuisiner est,

le plus souvent, culturelle,

.

.

des objets aux contenus savoureux,

plein le palais et les yeux

.

806 3

.

sans compter celle de les accompagner,

 les présenter, ranger !

.

.

.

Épilogue    

.

Quand on pense, à des objets que l’on savoure,

On associe de suite une affaire de gout aliment,

Il s’agira bien ici de substances que l’on ingère,

Qu’elle se présente solide, liquide, voire gazeux.

.

En la matière, si l’on se réfère à la gastronomie,

Il y a bien des déclinaisons dans belle panoplie,

En sorte qu’on ne sait pas où donner de la tête,

Quand il faut choisir ingrédients pour une fête.

.

La rançon du progrès, pour optimiste gourmet,

Poison pour cancer, pour pessimiste gourmand

Notre nourriture entre produits industrie et bio

Nous fait peur, pouvant détraquer notre santé !

***

Recettes d’antan ne font plus recette,

 La nouveauté, l’originalité, doucettes,

Sont devenus délectables fourneaux,

Et marketing incontournable credo.

.

Je suis né en ferme, où on a  mangé

 Produits semés… cultivés… récoltés,

Patates, farines,  légumes, laitages :

Ça m’a aidé pour santé et pour âge.

.

Je ne vais pas craché dans la soupe :

En France, c’est le summum du goût

Sans compter du choix, de la cuisine

Et les étrangers viennent la savourer.

.

Visuels et textuels >>

805 – Ces objets qui nous entourent !

Visuels et textuels >> 

.

Calligramme

.

Les objets sont ces ma  T  tériaux, outils,

Parure, moyen d’exis O   * tence, apparences,

Auxquels l’on tient   U  dont  O on use, on abuse,

Jusqu’à ce qu’on  S  les jette ou  B  les abandonne.

Ils sont enviés     *    sont fabriqués  J  sont achetés,

Sont milliers     C  et de plus en plus     diversifiés.

On en trouve       E    rayons entiers  T    supermarché

Du même ou presque   S    *     S selon design, qualité.

.

Puis on en revoit    Q     certains en vide    E   greniers,

Devenus un loisir,     U    autant qu’une   N   nécessité :

Ils changent de main    I      d’usage    T   propriétaire :

Quelques années plus     *      tard, ils   O  sont recyclés.

Ceux qui survivent      N   traversant   U       les siècles,

Prennent de plus     O  en plus valeur   R  marchande,

Mais pas que      U   en tant que sym   E  bole ils ont

Une âme ou   S   en tous cas on leur   N    a donné.

Nombre d’objets    ******   qui nous T  inspirent

Autour de nous  ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ nous secondent.

.

******************************************

******************************************

.

Nombre d’objets                que l’on désire

Autour de  nous         trop abondent !

Faut-il encore           faire le bon tri,

Entre  les objets utiles  et inutiles

Celui-ci me rend  service, merci,

Celui-là est fort  joli mais futile.

Objets sont plus  que… choses,

Des transferts,   des symboles,

À notre imagination  causent,

Associations dont  on raffole !

Autour de nous, ils s’entassent

Et  en les utilisant, on les casse

Vite déclassés ou vite remplacés,

Tous semblables  ou  tous, copiés !

Combien  de greniers  en sont pleins,

Et on se les échange, pour trois fois rien :

Et c’est ainsi qu’ils passent, de mains en mains,

Aujourd’hui ils sont pléthore et encore plus demain.

Ils sont béquilles de nos pieds, prothèses de nos mains,

En vrai de quels rares objets aurait-on vraiment besoin.

Tant les autres ne servent qu’à nous asservir, humains !

On constate que les animaux s’en passent et fort bien !

Car tous les objets  ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ qui nous entourent

Deviennent un peu   ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ comme notre cour,

Ils nous servent ou   ¤  ¤  ¤    nous desservent,

Mais l’on en achète     ¤   pour faire réserve.

Objets inanimés avez-vous donc une âme

Dit le poète Lamartine, et s’y attache.

Romantisme ne serait plus de mise,

Choses sont esclaves et soumises.    

.

.

Textuel

.

Les objets sont ces matériaux, ces outils,

parures, moyens d’existence, apparences,

auxquels l’on tient et dont on use, abuse et

jusqu’à ce qu’on les jette ou qu’on les

abandonne. Ils sont enviés, sont fabriqués,

achetés, sont milliers et, de plus en plus,

diversifiés : on en trouve un rayon entier, au

supermarché, du même ou presque, selon

design et qualité. Et puis l’on en revoit

certains en vide-greniers devenus un loisir

autant que nécessité. Ils changent de main,

d’usage, de propriétaire : quelques années

plus tard, ils sont recyclés. Ceux qui

survivent, lors traversant les siècles,

prennent de plus en plus valeur marchande

mais pas que : en tant que symboles, ils ont

une âme ou en tous cas on le leur a donné.

Nombre d’objets qui nous inspire, autour de

nous, nous secondent ; nombre d’objets que

l’on désire, autour de nous, trop abondent.

Faut-il encore faire le bon tri entre les objets

utiles et inutiles : celui-ci me rend service,

merci ! Celui-là est fort joli mais bien futile.

Nos objets sont plus que des choses : ils sont

des transferts, des symboles, à notre

imagination et suscitent des associations

dont on raffole. Autour de nous, ils

s’entassent et, en les utilisant, on les casse et

sont vite déclassés, vite remplacés, tous

semblables, tous copiés ! Combien de

greniers en sont pleins et on se les échange

pour trois fois rien. C’est ainsi qu’ils passent

de mains en mains, aujourd’hui sont

pléthore, encore plus demain. Béquilles de

nos pieds, prothèses de nos mains, de quels

rares objets aura-t-on vraiment besoin ! Les

autres ne serviront qu’à asservir les humains

alors que les animaux s’en passent fort bien.

Tous les objets qui nous entourent, sont un

peu comme notre cour : ils nous servent, ou

nous desservent, et l’on en achète, toujours,

en réserve. « Objets inanimés avez-vous

donc une âme », a dit le poète Lamartine et

qui s’y attache.

.

.

Poème

.

Les objets sont ces matériaux, outils,

Parure, moyen d’existence, apparences,

Auxquels l’on tient dont on use, on abuse,

Jusqu’à ce qu’on les jette ou les abandonne.

.

Ils sont enviés, sont fabriqués  sont achetés,

Sont des milliers, de plus en plus diversifiés.

On en trouve rayons entiers au supermarché

Du même  ou presque, selon design, qualité.

.

Puis  on en revoit certains, en vide greniers,

Devenus un loisir,  autant qu’une nécessité :

Ils changent de main  d’usage  propriétaire :

Quelques  années plus tard, ils sont recyclés.

.

Ceux qui survivent, en traversant les siècles,

Prennent de plus en plus valeur marchande,

Mais pas que : en tant que symbole ils ont

Une âme ou en tous cas on leur a donné.

Nombre d’objets  qui nous inspirent

Autour de nous nous secondent.

.

Nombre d’objets que l’on désire

Autour de nous trop abondent !

Faut-il  encore  faire  le  bon tri,

Entre les objets utiles et inutiles

Celui-ci me rend  service, merci,

Celui-là est fort  joli mais futile.

.

Objets sont plus  que… choses,

Des transferts,   des symboles,

À notre imagination  causent,

Associations dont  on raffole !

.

Autour de nous, ils s’entassent

Et  en les utilisant, on les casse

Vite déclassés ou vite remplacés,

Tous semblables  ou  tous, copiés !

.

Combien  de greniers  en sont pleins,

Et on se les échange, pour trois fois rien :

Et c’est ainsi qu’ils passent, de mains en mains,

Aujourd’hui ils sont pléthore et encore plus demain.

Ils sont béquilles de nos pieds, prothèses de nos mains,

En vrai de quels rares objets aurait-on vraiment besoin.

Tant les autres ne servent qu’à nous asservir, humains !

On constate que les animaux s’en passent et fort bien !

.

Car tous les objets  qui nous entourent

Deviennent un peu comme notre cour,

Ils nous servent, voire nous desservent,

Mais l’on en achète pour faire réserve.

.

Objets inanimés avez-vous donc une âme

Dit le poète Lamartine, et s’y attache.

Romantisme ne serait plus de mise,

Choses sont esclaves et soumises.    

.

.

Extension

.

Les objets qui nous entourent

Font partie de nous en mesure

Où on ne peut plus s’en passer,

S’en détacher, s’en débarrasser.

Certains, devenus dématérialisés,

Comme une bibliothèque numérisée,

Prennent très peu de place en stockage

Bien qu’ils en gardent autant, sinon plus,

En usage, mais peut-on, encore, parler

D’objets vraiment  manipulables ?

.

Nos rapports aux objets restent problématiques,

Quand on s’y accroche et plus qu’à ses proches !

Certains objets ont tant de valeur ou noblesse,

Qu’on se ruine ou qu’on tue, pour les obtenir !

Même les objets «virtuels» n’y échappent pas,

Bien qu’ils puissent être multipliés, et à l’infini,

Les objets ont une âme lors l’âme sera leur sujet.

.

Il fut un temps où la Nature n’avait pas … d’objets,

Les seuls qui étaient fabriqués étaient par animaux

Pour se protéger, se réfugier, se nourrir, voire jouer,

Et l’homme est apparu et avec lui, l’outil est advenu.

.

Depuis, foules d’objets nous entourent, nous aident,

Se remplacent, se diversifient, multiplient, à l’infini,

Certains sont devenus indispensables, autres futiles,

Et en voilà qui deviennent, de plus en plus, virtuels !

 

Ils ne sont ni bon ni mauvais : ça dépend de l’usage

Qu’on en fait ;

Ils ne sont ni bien ni mal faits …  ça dépend du prix

Qu’on y met !

.

Dédiés à même fonction, telle contenant, pour vase,

Ils se créent  dans de multiples formes, apparences,

Un vase reste un vase, certes, mais duquel s’agit-il :

Amphore, jarre, carafe, bol, bassin, bocal, tous pots

.

Le plus étonnant bien qu’étant aussi le plus naturel,

Est notre attachement

Et pas seulement  par suite  de sa valeur marchande

Mais … personnellement,

Un ou des souvenirs s’y réfère, sinon  une collection,

Nous rendant dépendant.

.

Le bébé voit le visage de sa mère et manipule hochet

Son œil et sa main, déjà reliés

Peu à peu nouveaux visages sont présentés, décodés,

Et de plus en plus d’objets nouveaux

C’est ainsi qu’un monde vierge comme page blanche

Se remplit, complexifie, catégorise, symbolise.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, objet sculpté sur bois ;

En bas, vase de large ouverture,

Destiné  à recevoir  des liquides,

Et tout aussi bien, des fleurs ?

.

 

 .

Un vase en bas, et un bouquet de fleurs en haut

Les deux vont ensemble et constituent deux objets

Parmi d’autres qui nous entourent quotidiennement

Tant et si bien que forme reste assez proche du fond.

 .

Voilà bien un objet, parmi tant d’autres,

Et de notre quotidien :

Il peut être utile, être décoratif, inspiratif,

 Voire les trois !

.

Symbolique

.

 « L’Histoire du quotidien »,

Comme le prônait Michel de Certeau,

Sa culture  matérielle, est une attention

Renouvelée à l’expression du sujet humain

À travers ses objets, engageant la réflexion

Sur les usages et pratiques qu’ils produisent,

Sur les affects et valeurs qu’ils cristallisent

(Baudrillard dans Système des objets) et

Dont l’examen des modes d’évolution

Permet d’aborder certaines

Mutations sociétales.

PSL Université Paris

.

Descriptif

 .

805 – Tous ces objets qui nous entourent !   

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  Objet

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à  forme 

Symbole forme : objet / Symbole fond : vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

805 6

.

Un vase, des plus courants, communs, s’il en est

Tout le monde en dispose

C’est un objet qui existe depuis la nuit de temps

En tous cas depuis la cuisine.

 .

Symbolique   

 .

Un vase

Est un récipient

Ouvert qui est souvent

Utilisé pour contenir un

Bouquet de fleurs, décorer

Une salle, souvent constitué

De matériaux, porcelaine,

La céramique ou le verre.

Les vases sont décorés

Dans le but de mettre

En valeur contenus

Ou eux-mêmes.

Wikipédia : vase

 .

.

Fond/forme 

 .

Quelque soit l’objet, il aurait un un fond et une forme

Pour autant il peut rimer ou non avec une chose connue

Sachant que le même objet peut prendre plusieurs formes

Et être fait de différentes matières et avoir divers contenus.

.

Ça ne simplifie pas les choses mais leur concept les associe

Le mot chaise peut représenter  dix choses  divergentes,

Mais sur toutes on pourra s’assoir, et cela la définit.

Les objets qui nous entourent sont classés en tête

Par des catégories   qui les relient :  sorte de vase.

.

Les objets qui nous entourent peuvent se virtualiser

Comme bureau sur écran,  guichet sur smartphone

Ils échappent à notre environnement, préhension,

Mais par cela même se rendent présent partout,

Partagés, et  disponibles à plus d’utilisateurs :

On peut les commander, contrôler à la voix

Les  utiliser  les mains  et  les  pieds, liés.

.

.

Visuel 

.

805 1

.

Le monde est rempli d’objets du

quotidien, certains, hétéroclites,

.

805 2

.

et auxquels s’ajoutent, des objets

électroniques ou numériques,

.

.

et déjà, quelques objets augmentées,

virtuels, ou voire bien composites.

.

.

objets que l’on découvre, qu’on pratique,

intègre, apprivoise dès le plus jeune âge. 

.

Épilogue    

.

Avant de devenir imagé,

Conventionnel, relationnel

Objet sur lequel nous agissons

Est bien présent et est bien réel.

.

L’objet d’un texte est comme sujet

Mais  notre cas d’humains, ce n’est,

Humain mort devient comme objet

Mais tant qu’il reste vivant : sujet !

.

Un objet intelligent communicant

Interagira avec moi en m’aidant,

Me remplacera,  en me copiant,

Se substituera, en m’usurpant.

 

***

 

Voilà qui donnera des frissons

Deviendrai-je  son suppléant :

Je m’en amuse, en attendant,

Mais pour combien de temps.

.

Il me restera ma conscience,

De concepteur  et contrôleur,

Sera-ce vérité  ou bien leurre :

Nous sommes tous des mortels.

 

***

 

On ne sait quel est le premier objet

Fabriqué par les premiers humains,

L’on suppose qu’il s’agissait d’outils,

Comme un bâton,  couteau,  pointe !

.

La multiplication actuelle  des objets

Pose nouveaux problèmes  à résoudre,

Comme recyclage, refonte, réutilisation,

Sans parler ressources, guerres, pollutions.

.

Leur virtualisation sera élément de solution

Mais elle consomme des quantités d’énergie

De ce fait on déplace, transfère le problème

Au lieu de penser à le minimiser, réguler.

.

Visuels et textuels >> 

804 – Permanence de notre identité ?

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Identité de soi-même,  autre,

De peuple, culture, civilisation,

Autant de questions et réponses

Très floues sinon approximatives.

On peut endosser   plusieurs rôles,

Personnages, changer  d’état  civil,

Et, malgré tout,  rester  identiques,

Comme les acteurs,   en un théâtre.

Quand notre histoire  nous façonne,

Les événements  nous transforment.

La différence entre  enfant, vieillard,

Est tellement grande  qu’elle  étonne.

Sommes-nous maitres notre identité

Ou en partie, manipulés  par autres :

Il faudra  se pencher  sur la question,

Si on ne veut pas   qu’on nous la vole.

Toute permanence   de notre identité

Est-elle de notre fait de choix décidé

Ou simplement sur des opportunités

Avoir sauté pour mieux en profiter.

Comment prétendre être le même,

À six ans …  qu’à soixante-six ans,

Tant le monde, autour, a changé,

Nous forçant  à  nous  y adapter.

LA PERMANENCE  DE

Deviens  ce que tu es : aphorisme,

Que Nietzsche emprunte à Pindare

En y mêlant l’altruisme  * à l’égoïsme

Y parvient-on, un jour   N     tôt ou tard !

Sommes-nous sûr de      O      faire bon choix

Son moi est-il le même     T       identique en tout

Ou son moi se dilue ou      R        se dissous partout

En faisant mille et une       E         expériences de foi.

De foi  en ce non-sens,        *          de propre   réalité,

N’ayant pas lieu d’être         I         ne menant  à rien,

Quel que soit la raison          D       l’issue  le chemin

Tout étant égal, animal,          E      social,  mort-né.

L’identité, notion, à la fois,     N      claire et floue,

Égalité et différence  en font   T       fourre-tout.

Je serais  égal à moi-même    I        surement,

Différent aussi des autres   T  assurément.

J’étais, je suis et je serai  É   conjugués,

Peuvent accentuer des  * différences.

Lors toujours égal   à lui-même,

Ajoute à  ma  ressemblance

Au moins … physique,

Sinon  psychique

Une  humeur

Pareille

V

.

.

Textuel

.

L’identité de soi-même, de l’autre, d’un peuple,

culture, civilisation : autant de questions, aux

réponses assez floues, voire approximatives. L’on

peut endosser plusieurs rôles, personnages, changer

d’état civil et malgré tout rester identique, comme

un acteur en un théâtre. Quand notre histoire nous

façonne, les événements nous transforment. La

différence entre enfant et vieillard est tellement

grande qu’elle étonne. Sommes-nous maitres de

notre identité, est-elle en partie manipulée par

autres ! Il est bon de se pencher sur la question si

l’on ne veut pas qu’on nous la vole ! La permanence

de notre identité est-elle de notre fait, de notre

choix, décidé, ou simplement du fait des

opportunités, d’avoir sauté sur elles pour mieux en

profiter.  Comment prétendre être réellement le

même à six ans qu’à soixante-six ans, tant le monde

autour de nous a changé et tant il nous force, sans

cesse, à nous adapter ! « Deviens ce que tu es », est

un aphorisme que Nietzsche emprunte à Pindare,

en y mêlant l’altruisme à l’égoïsme : d’accord, mais

comment y parvient-on tôt ou tard ! Sommes-nous

sûr de faire le bon choix, notre moi est-il le même,

identique en tout, ou se dilue-t-il ou se dissout-il

partout, en faisant mille et une expériences de foi.

De foi en ce non-sens d’une propre réalité n’ayant

pas lieu d’être car ne menant à rien, quel qu’en soit

la raison, l’issue, le chemin si tout est égal : être

animal, social, mort, né ! L’identité est une notion à

la fois claire et floue, tout comme l’égalité et la

différence, qui en font une notion fourre-tout. Je

peux affirmer que « je suis et reste toujours égal à

moi-même », certainement, tout autant que

«différent des autres et en devenir », assurément.

J’étais, je suis et je serai, une fois conjugués, ne

peuvent  qu’accentuer ma différence, rapport aux

autres et rapport à moi-même. L’expression « il

demeure toujours égal à lui-même » ajoute à ma

permanence de ressemblance, au moins physique

sinon psychique, une humeur toujours pareille !

.

.

Poème

.

Identité de soi-même,  autre,

De peuple, culture, civilisation,

Autant de questions et réponses

Très floues sinon approximatives.

.

On peut endosser   plusieurs rôles,

Personnages, changer  d’état  civil,

Et, malgré tout,  rester  identiques,

Comme les acteurs,   en un théâtre.

.

Quand notre histoire  nous façonne,

Les événements  nous transforment.

La différence entre  enfant, vieillard,

Est tellement grande  qu’elle  étonne.

.

Sommes-nous maitres notre identité

Ou en partie, manipulés  par autres :

Il faudra  se pencher  sur la question,

Si on ne veut pas   qu’on nous la vole.

.

Toute permanence   de notre identité

Est-elle de notre fait de choix décidé

Ou simplement sur des opportunités

Avoir sauté pour mieux en profiter.

.

Comment prétendre être le même,

À six ans …  qu’à soixante-six ans,

Tant le monde, autour, a changé,

Nous forçant  à  nous  y adapter.

.

Deviens  ce que tu es : aphorisme,

Que Nietzsche emprunte à Pindare

En y mêlant l’altruisme à l’égoïsme

Y parvient-on, un jour tôt ou tard !

.

Sommes-nous sûr de faire bon choix ?

Son moi est-il le même identique en tout

Ou son moi se dilue ou se dissous partout

En faisant mille et une expériences de foi.

.

De foi  en ce non-sens, de propre   réalité,

N’ayant pas lieu d’être  ne menant  à rien,

Quel que soit la raison, l’issue,  le chemin

Tout étant égal : animal, social,  mort-né.

.

L’identité, notion, à la fois, claire et floue,

Égalité et différence  en font fourre-tout.

Je serais  égal,  à moi-même,  surement,

Différent aussi des autres  assurément.

J’étais, je suis et je serai : conjugués,

Peuvent accentuer des  différences.

.

Lors toujours égal  à lui-même,

Ajoute à  ma  ressemblance

Au moins … physique,

Sinon  psychique

Une  humeur

Pareille.

.

.

Extension

.

La permanence de l’identité

Est liée aux souvenirs plus qu’apparences.

Je peux me forcer à ressembler à quelqu’un d’autre,

Je ne peux pas capter ses souvenirs, son histoire, son passé.

Elle est aussi et encore celle qui demeure au-delà de ma mort,

Sur une tombe ou une urne et puis ans la mémoire de

Ceux qui restent, se souviennent de vous

Comme être unique et aimé.

.

L’identité demeure une chose fragile, du moins fragilisée

Par suite de diverses manipulations possibles en cerveaux !

Si l’on peut modifier, ou remplacer, son logiciel par un autre !

Et même sans cela, un peu comme un acteur multipersonnages,

Qu’en est-il de mon identité après dix métiers, mariages ou pays ?

Mon identité, est-ce moi, mon passé qui le défini, l’administration ?

Est-ce que tout le monde, dans tous les pays, aura même définition ?

.

Mon identité n’appartient qu’à moi-même

Par définition, personne ne peut l’usurper,

Pour autant, c’est bien à moi de la prouver

Dès que l’on sentira le besoin de la vérifier.

.

Il ne s’agit là que de mon identité physique,

Identité psychique, ethnique, professionnelle,

Contiendra d’autres caractères que génétiques

Il s’agit de ce que contient, soutient, le cerveau.

.

Les catégories  socioculturelles, voire spirituelles,

Auxquelles j’appartiens, voire auxquelles j’adhère ,

Sont répertoriées comme attachées à mon identité,

Si j’en change est-ce noté, est-ce crédible, cohérent ?

.

C’est bien là  que le bât blesse : chacun a  son histoire,

On tient compte d’où je viens, où j’en suis aujourd’hui,

Mais pas toujours prédire où je vais, ce que je deviens.

.

Et mon identité est souvent liée, modifiée, par conjoint,

Si ce n’est  par les enfants, les accidents, aléas de la vie :

En définitive je n’ai pas qu’une mais plusieurs identités.

.

Tant et si bien  que, de faire la part du feu, entre ce qui

Provient  du fond  de ma personne, famille, entourage,

Société, manipulations, influences, conditionnements

Est une gageure qui tient de la sortie d’un labyrinthe.

.

De dire mon identité, c’est moi, elle est permanente

Est un vœu de l’esprit qui, certes, me tient au corps

Mais qui en aucun cas ne me définira entièrement.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

On peut voir pointe de quelque chose

Et pourquoi pas  un spermatozoïde

Ou voire une pointe de stylo à encre !

 .

804 4

.

Ça ressemble à un gamète de spermatozoïde

Même s’il n’est pas d’humain

S’il est, il contiendrait une part de notre identité

Et que personne ne peut renier.

.

 Identité rime avec origine  ethnique et civique,

Identité, faisant correspondre fond et forme

Lors provenant de la fusion de deux ADN !

 .

Symbolique 

  .

 » Dans   ce

Qu’on décrit

Comme     la

Fécondation,

La rencontre

Des   gamètes,

On rejoue le geste

Par lequel l’homme

Pénètre      la femme.

On s’est imaginé les

Gamètes   comme

Des    espèces

D’individus

En petit.»

.

.

Descriptif

.

804 –  Quelle permanence pour notre identité ?       

Alignement central / Titre analogue / Thème  cohérence

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole forme : sperme / Symbole fond : identité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

804 6

.

Notre identité est, pour grande partie,

Programmée par nos gènes

Mais l’histoire personnelle de chacun

Jouera aussi un rôle essentiel !

.

 Symbolique 

 .

L’identité de l’individu

Est, en  psychologie  sociale,

La reconnaissance de ce qu’il est,

Par lui-même, ou vu  par les autres.

.

La notion d’identité est au croisement

De la sociologie et de la psychologie,

Mais  intéressera aussi  la biologie,

La philosophie et la géographie.

.

En psychanalyse cette notion

Se retrouve dans le moi et

Dans …  l’identification,

Et en philosophie, dans

L’identité personnelle.

Source : Wikipédia

 .

 .

Fond/forme 

 .

Toute ma vie, et depuis ma conception je change

Et je resterai toujours le même, physiologiquement !

Apparence génétique, spermatozoïde ne constitue

Qu’une moitié de mon patrimoine, associé ovule.

.

Ce n’est pas moi qui reconnais mon identité sociale

Ce sont les autres et l’identité civique, les institutions,

Mais la permanence de mon identité tiendrait autant

De mon histoire personnelle, du vécu, ma personnalité

Suis-je pareil, ou différent entre trois et soixante ans,

Et si je me sens différent, qu’est-ce qui reste d’avant,

Auquel  je tiens, dont je ne peux me défaire, passer,

Que je crois avoir changé  alors qu’il n’en est rien.

.

Les autres le diront mais je le sens de l’intérieur.

 Si certains ne se reconnaissent plus comme avant

C’est en partie vrai, grande partie, vraisemblant,

Quoiqu’il en soit, en fut, personne  ne peut renier

Son passé, même l’oublier, par lui, conditionné.

.

.

Visuel 

.

804 1

.

Lorsque mes empreintes digitales

deviendront digitalisées

.

804 2

.

et que mon cerveau sera contrôlé,

par morceaux du puzzle,

.

804 3

.

qu’adviendra-t-il de mon identité

en dépit de mon histoire :

.

.

l’impermanence d’identité me guette

à chaque bifurcation, reniement .

.

.

Épilogue    

.

Toutes les cellules issues de la segmentation

D’une même cellule-œuf, conservent la même

Information génétique donc même patrimoine

Héréditaire, c’est ce qui fait identité biologique

De chaque organisme d’une nature universelle !

camerecole.org/classes/440-l-identite

-biologique-des-organismes-

 

***

 

Voilà qui aura le mérite d’être simple et clair

De ce côté-là on ne cherche poux dans la tête,

Mais l’identité : psychique, sociale, culturelle

Qu’en dit-on qu’en fait-on, et modéliste-ton ?

 

***

La psychologie, la sociologie et la philosophie

S’emmêlent pinceaux  dans ce grand tableau,

Qui juxtapose, croise, voire même  superpose,

Nos caractéristiques individuelles, collectives.

 

***

Cette identité pour moi est faite de ce que j’ai

Vécu, échoué, surmonté, réussi, expérimenté,

Ou encore histoire, développement personnel.

Sans omettre identité administrative officielle

 

***

Mon identité personnelle s’est construite avec

Le langage, la mémoire et la conscience de soi

Auxquels ajouter  l’existence de l’inconscient,

Nos relations aux autres, et nos choix de vie !

 

***

Célèbre  «Connais-toi toi-même» de Socrate

Est exhortation à comprendre,

Non seulement, nos capacités, nos limites,

Mais aussi  nos valeurs,

Nos désirs, notre place dans le monde :

 Y a du pain sur la planche.

reseaudiane.com/connais-toi-

toi-meme- –enseignements-de-socrate

.

Visuels et textuels >>

803 – Chaque jour est-il nouveau ?

Visuels et textuels  >>

.

 Calligramme

.

Chaque

 Jour  est  nouveau,

Par définition sur agenda,

Dès lors il ne se renouvelle pas,

Pourquoi lors se poser la question.

Nouveau se comprend ici par original

Par rapport à son train-train quotidien,

Sachant que nous avons  moult habitudes,

Demain est un autre jour,  un jour nouveau.

Les créatifs sont connus   pour être nouveaux,

Les séducteurs aussi mais d’une autre manière.

.

Ce que           C           l’on dit

Par l’ex       H    pression :

« Les jours    A       se suivent

Mais ne se   Q  ressemblent

Et malgré     U     continuité,

De l’éternel      calendrier»

Parle-t-on du  * temps qu’il fait,

Qu’on occupe    J      ou qui  passe

 Événements qui  O    nous percutent,

Ou des soucis qui  U      nous occupent :

Un peu tout cela     R   mais  pas à la fois.

Il est difficile d’être   : nouveau chaque jour.

Nouveau est ce qui     V    n’a pas encore existé

Dans une page préten  R  due blanche, à remplir.

On peut déjà faire une   A rencontre avec soi-même

Instant réflexion, calme   I      en vue de faire  le point

Où j’en suis  par rapport   M      à ceci et rapport à cela !

Il y a des petites, il y aura  E     des grandes  nouveautés,

En fonction des projets       N    des actions, opportunités.

La douleur, la maladie, ac  T    cident, séparation,  échec,

Sont des nouveautés  lors   *  ils concernent  les proches.

Partant de ces brèves con N  sidérations, reste possible

Qu’il arrive du nouveau  O    presque tous les  jours !

Mais peut-on dire que   U    penser à quelqu’un qui

N’est pas là souvent    V      est un fait nouveau.

Sûr que non, sauf    E        celui qui le croit

Car est en attente   A       de fait nouveau,

Preuve aujourd’    U hui, ai pensé à toi.

.

Si c’était le cas, ce serait le miracle de l’amour,

« Il est toujours le même, sans cesse se renouvelle ».

L’écriture tous les matins ou presque lui ressemble

« On n’écrit pas, deux fois, la même chose, en écriture ».

La nouveauté est appréciée du point de vue subjectif :

« Aujourd’hui, me sens changé, transformé, transporté »

Tout n’est pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer :

« Tiens il pleut en Bretagne, c’est nouveau » « il fait beau ».     

.

Textuel

Chaque jour est nouveau, par définition, sur

l’agenda, dès lors qu’il ne se renouvelle pas :

pourquoi la question ! Nouveau se comprend ici

par original, par rapport à son train-train

quotidien, sachant que nous avons des habitudes,

demain est un autre jour, parce que nouveau. Les

créatifs sont connus pour être nouveaux,

séducteurs aussi, mais d’une autre manière : c’est

parfois en la manière, plus qu’en le fond, que se

manifeste la nouveauté dans l’existence. C’est ce

que l’on dit par l’expression : « les jours se suivent

mais ne se ressemblent pas » malgré la continuité

du calendrier. Parle-t-on du temps qu’il fait, qu’on

occupe, qui passe, des événements qui nous

percutent ou des soucis qui nous occupent. De tout

cela, mais pas à la fois. Il est difficile d’être

nouveau, chaque jour de l’année. Ce qui est

nouveau est ce qui n’a pas encore existé dans cette

page, prétendue blanche, mais à remplir. On peut

faire une rencontre un jour qui constitue un fait

nouveau, d’autant si l’on est en quête, disponible,

attentif, content d’une rencontre amoureuse, de

l’obtention d’un  diplôme, d’un emploi, d’un

appartement, d’une voiture. On peut faire une

rencontre avec sa femme ou un de ses enfants par

une conversation ; une rencontre avec soi-même en

un moment de réflexion et de calme pour faire le

point de « où j’en suis par rapport à ceci ou à cela ?

 » Il y a des petites et des grandes nouveautés, en

fonction des projets, actions, opportunités.

Douleur, maladie, accident, séparation, échec sont

nouveautés, y compris concernant des proches. S’il

est possible de produire du nouveau chaque jour

ou presque, dit-on que penser à quelqu’un, qui

n’est pas là tous les jours, est un fait nouveau.

Certes non, sauf pour la personne qui le fait car elle

est en attente d’un fait nouveau par rapport à lui, à

elle. « Aujourd’hui j’ai pensé à » peut être un fait

nouveau. C’est le miracle de l’amour, « il est

toujours le même et sans cesse se renouvelle ».

L’écriture de chaque jour, tous les matins lui

ressemble : « On n’écrit pas deux fois la même

chose en écriture ». La passion dépasse la raison.

La passion ne compte pas les différences, que les

renouvellements. La nouveauté est appréciée au

plan subjectif, non objectif. « Aujourd’hui, je me

sens changé, transformé », transporté« . Tout n’est

pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer : « Tiens il

pleut en Bretagne, c’est nouveau » « il fait beau ».  

 .

.

Poème

.

Chaque

Jour  est  nouveau,

Par définition sur agenda,

Dès lors il ne se renouvelle pas,

Pourquoi lors se poser la question.

Nouveau se comprend ici par original

Par rapport à son train-train quotidien,

Sachant que nous avons  moult habitudes,

Demain est un autre jour,  un jour nouveau.

Les créatifs sont connus   pour être nouveaux,

Les séducteurs aussi mais d’une autre manière.

.

Ce que l’on dit

Par l’expression :

« Les jours se suivent

Mais ne se ressemblent

Et malgré une continuité,

D’éternel  cycle  calendrier»

Parle-t-on du temps qu’il fait,

Qu’on occupe ou bien qui passe

 Événements   qui  nous percutent,

Ou des soucis   qui nous tracassent :

Un peu tout cela    mais  pas  à la fois.

.

Il est difficile d’être nouveau chaque jour.

Nouveau est ce qui n’aura pas encore existé

Dans une page, prétendue blanche, à remplir.

On peut déjà faire une rencontre avec soi-même

Instant réflexion,  calme en vue de faire  le point

Où j’en suis  par rapport à ceci et rapport à cela !

.

Il y a des petites, il y aura des grandes  nouveautés,

En fonction des projets, des actions et opportunités :

La douleur, la maladie,  accident, séparation,  échec,

Sont des nouveautés lors ils concernent nos proches.

.

Partant de ces brèves considérations, reste possible

Qu’il arrivera du nouveau presque tous les  jours

Mais peut-on dire que penser à quelqu’un qui

N’est pas là souvent, est un fait nouveau :

Sûr que non, sauf celui qui le croit

Car est en attente de fait nouveau,

Preuve aujourd’hui : j’ai pensé à toi.

.

Si c’était le cas, ce serait le miracle de l’amour,

« Il est toujours le même, sans cesse se renouvelle ».

.

L’écriture tous les matins ou presque lui ressemble

« On n’écrit pas, deux fois, la même chose, en écriture ».

.

La nouveauté est appréciée du point de vue subjectif :

« Aujourd’hui, me sens changé, transformé, transporté »

.

Tout n’est pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer :

« Tiens il pleut en Bretagne, c’est nouveau » « il fait beau ».   

.

.

Extension

.

Chaque jour sera, forcément, nouveau,

Par suite du déroulement du calendrier

Et puis il y a les saisons, les intempéries

Et puis il y a les actualités et ses scories.

Sans parler que  la perception d’un jour

Dépend aussi de son âge, voire sa santé,

Et un jour de vacances, pour un écolier,

N’est pas un jour de congé pour salarié

Les jours se ressemblent, puis un jour

Tout change, tout varie, et bascule.

.

Par définition, chaque jour est jour nouveau sur l’agenda

Quand il est passé, on sait bien qu’il ne se reproduira

Quatre-vingt-deux ans, on en vivra trente mille :

De quoi donner le frisson sur son long cours,

 .

Mais chaque jour ne peut être nouveau,

Beaucoup  se ressemblent, la majorité,

Les beaux couchers de soleil sont rares

Et plus l’on vieillit, moins l’on découvre.

.

Chaque  jour est nouveau, chaque heure,

Par définition mais pas pour la sensation,

Car en définitive c’est cela qui nous compte

Un jour à s’ennuyer est nouveau mais perdu.

.

L’immédiateté de l’instant présent  a tendance

À remplacer toute durée du passé qui n’est plus

Tout futur qui n’est pas encore, qui est incertain

Hier, c’était le passé, demain sera un autre jour.

.

Si vrai que répétition d’un jour sans fin rassure

Établissant marques et anticipations certaines

Il n’en demeure pas moins que l’ennui guette,

Peu à peu, l’écume de telle existence, rejette.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un personnage d’Alice au pays…

Avec une théière et son chapeau,

Voilà  quelque chose  de nouveau !

.

803 4

.

Une forme de théière, sans anse, mais chapeau

Suffisamment grande

Pour en disposer durant toute une sainte  journée

À l’instar d’un samovar.

.

La forme reste assez proche du fond, bien que

Une théière ne peut représenter qu’elle-même,

Mais il existe tellement de thés divers et variés

Que l’on pourra en trouver encore un nouveau.

 .

Symbolique 

 .

Il peut

Être vraiment

Difficile de choisir

La bonne taille de théière

Car il y a tellement d’options

Laquelle est la meilleure pour vous ?

Si vous trouvez la théière de la bonne taille,

Le plaisir de boire du thé sera encore plus

Grand et vous utiliserez la théière d’une

Manière complètement différente et

Plus que vous ne le pensez.

amateurdethe.info/pourquoi-

utiliser-une-theiere-japonaise

.

Descriptif

 

803 – Chaque jour est-il vraiment nouveau ?     

Alignement central / Titre droit / Thème  calendrier

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : théière / Symbole fond : nouveauté

.

.

Fond

.

Évocation 

.

803 6

.

La tirelire comme moyen de capitaliser

Ses petites économies :

Elle augmentera tous les jours et ça au

Moins  c’est nouveau !

.

Symbolique 

 .

Il y a des petites et grandes nouveautés,

En fonction de projets, actions, opportunités.

Douleurs, maladies, accidents, séparations, échecs

Sont des nouveautés, y compris concernant des proches.

S’il est possible de produire du nouveau presque chaque jour

Dira-t-on que penser à quelqu’un, qui n’est pas là tous les jours,

Est un fait nouveau !  « Ici, j’ai  juste mis un extrait du poème » !

.

.

Fond/forme 

 .

 Prendre le thé n’est pas quelque chose de nouveau

Mais le prendre avec autre personne, l’est bien,

Si on ne la connait,  si on ne la fréquente pas :

Chaque jour pourrait nous paraitre nouveau.

.

On peut aussi imaginer changer de théière

Dieu sait si l’on en trouve de toutes sortes,

Mais ce pari peut devenir plus difficile

Si on n’est collectionneur passionné.

.

Nouveau peut prendre différentes formes,

Nouveau peut être constitué de divers fonds

Chaque jour sera nouveau et il ressemblera

En même temps à presque tous les autres :

.

Nouveau s’appliquerait à des tas de choses

Un avoir : j’ai acheté  une nouvelle  voiture

Un savoir : j’ai acquis une nouvelle science,

Un être : nouveau-né, nouveau en ce métier

Un acte : je n’ai jamais fait ça, c’est nouveau

On dit parfois il y a du nouveau dans l’affaire,

Sans préciser de quoi il s’agit, son importance.

Le nouveau attise la curiosité plus que l’ancien.

Depuis j’écris, je suis écrivain…rien de nouveau.

.

.

Visuel 

.

.

Tout commence le matin à mon réveil,

parfois je l’oublie, l’éteints, me rendors,

.

803 2

.

j’aime l’aurore du matin où le bleu

du ciel se mêle au bleu de la mer,

803 1

.

un jour chasse toujours l’autre, et cela

bien malgré moi sur mon programme,

.

803 3

.

 le crépuscule du soir où le rouge du soleil

se mêle au rouge des feuilles des arbres !

.

.

Épilogue

 .

Chaque jour est, par définition, nouveau,

D’un point de vue calendaire, en tous cas.

.

On pourra lui opposer  «un jour sans fin»,

Métaphore ultime de répétition du même.

.

Entre : la vie en prison, maison de retraite

Camp de réfugiés, structure enfermement.

.

Sans oublier les rythmes de travail en usine

Les ménages en hôtels, et  les surveillances !

.

La répétition du même boulot, métro, dodo,

 Qui rythme leurs activités jusqu’à la retraite.

.

Enfin, il y a les repas du matin, midi, du soir

Pause-café  à ne pas manquer : heure du thé.

.

En somme : aucun jour  totalement nouveau,

Et pas plus qu’aucun, entièrement identique.

.

En amour il y aurait changement en intensité :

Aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain.

.

En écriture et dans la pratique de tous les arts,

C’est pareil nouveau et renouveau se succèdent

.

Un seul jour, dans lequel il ne se passerait rien,

Serait gommé, à jamais, du calendrier de sa vie.

.

Enfin, l’humain a besoin d’une dose de nouveau

Un peu tous les jours puis beaucoup  à certains

.

Pour autant, on ne devient un homme nouveau

La preuve, on répète souvent… mêmes erreurs.

.

Visuels et textuels  >>

802 – Un tiens vaut mieux que deux

Visuels et textuels >>

.

Calligramme

.

Il vaut mieux tenir que courir,

Cela est valable         pour les biens

Les métiers, les              opportunités

Mais et autant                  pour les gens

Enfants, amis                     et conjoints.

La    plupart                   du      temps,

Il ne s’agira                que d’argent

Ou bien  du        prix de  vente,

Mais à en vouloir de trop,

Ce serait risquer de la rater !

.

Qui ne connait ce fameux dicton et qui a    U      toujours cours.

Il s’applique autant aux possessions     N       qu’aux relations.

Faut-il se contenter de ce qu’on a    *         ceux qu’on aime,

Ou prendre risque de tout      T    perdre, maison, travail,

Possessions : son mari      I      son amant, ses relations.

Tout  est  affaire,  de      E      projections, prétentions,

Ceux qui n’ont rien          n’ont intérêt à spéculer,

Ceux qui ont des choses    *       intérêt à les garder.

.

Les choses, les faits et les     V    gens n’auront que

L’importance qu’on veut bien    A     leur donner.

L’un privilégiera  d’être  et l’autre  U      d’avoir,

L’un acceptera de perdre quelque   T       chose

Auquel il tenait beaucoup pour    *     grandir,

L’autre  gardera tout  ce qu’il  M    peut avoir,

Ne considérant que valeur     I    marchande :

L’un accorde importance   E     aux relations,

Tandis qu’autre fera     U   cas de possession.

Nul ne sait de quoi    X   demain … sera fait !

.

Avec un tel dicton      Q        on doit être content

D’être une fourmi        U     plutôt qu’une … cigale,

Bien  que,  demain          E     quelqu’un,    cataclysme,

Peut détruire toutes          *        les réserves accumulées.

Les individus, familles,       D        communautés,  sociétés.

Ceux qui ne voudront pas   E       courir  le moindre risque,

Sont d’emblée vouées à la   U    stagnation voire récession.

En  recherche d’aisance    X   reconnaissance, puissance,

On sent qu’il s’agit d’un    *    choix de vie très différent.

.

Car l’aisance permet    T   trait de s’autonomiser,

De s’affranchir de     U   toute aide d’autrui.

Et reconnaissance     *       de s’accomplir,

Avec eux, grâce à eux  A       et, pour eux !

La puissance d’affirmer  U   sa supériorité

Ne serait-ce que par le fait    R    de posséder.

« Deux  vaut  mieux  qu’un  tiens   A    tu  l’auras. »

D’accord,  mais   si   l’on renverse un    S    tel  dicton,

Je  risque  de   perdre,  ou     de    gagner   *   mais quoi ! 

.

.

Textuel  

Mieux vaut tenir que courir : c’est valable pour

les biens, les métiers, les opportunités ainsi

que pour les gens, les enfants, les amis, les

conjoints. La plupart du temps, il s’agit de

l’argent et du prix de vente : en vouloir de

trop, c’est risque de rater. Le risque fait partie

de la vie et perdre aussi.  Quand on remet tout

en jeu, le risque de tout perdre est l’enjeu. Qui

ne connait ce fameux dicton. Il s’applique

autant aux possessions qu’aux relations. Faut-

il se contenter de ce qu’on a, de ceux qu’on

aime, ou prendre le risque de tout perdre : sa

maison et son travail en possessions, son mari

et son amant en relations ! Tout est affaire de

projection, de prétention : ceux qui n’ont rien

ont intérêt à spéculer ; ceux qui ont des

choses, ont intérêt à les garder. Les choses, les

faits et les gens, n’ont que l’importance qu’on

veut bien leur donner. L’un privilégiera d’être,

l’autre, d’avoir. L’un acceptera de perdre

quelque chose auquel il tenait pour grandir,

l’autre voudra garder tout ce qui peut avoir

valeur marchande. L’un accordera de

l’importance aux relations, l’autre, aux

possessions. Nul ne sait de quoi demain sera

fait : avec un tel dicton, on devrait être content

d’être fourmi plutôt que cigale, bien que

demain, quelqu’un ou un cataclysme, peut

détruire ses réserves accumulées au fil des

années. Les individus, familles, communautés,

sociétés, qui ne veulent pas courir le moindre

risque, sont voués à la stagnation, voire à la

récession. Demain ne sera que ce que nous en

ferons et si nous ne faisons plus rien, demain

ne sera rien ou se conjuguera au passé.

A contrario, de ne jamais se contenter de

qu’on est ni de ce qu’on a, fait parfois franchir

la limite du raisonnable en rendant les autres,

autour, dépendants de soi. Entre la recherche

d’aisance, de reconnaissance, de puissance,

l’on sent de suite que le choix de vie est très

différent. L’aisance, permet de s’autonomiser,

s’affranchir d’aides autrui. La reconnaissance,

de s’accomplir avec eux, grâce à eux, pour eux.

La puissance, d’affirmer sa supériorité en tout

par le simple fait de posséder.  « Deux vaut

mieux qu’un tiens tu l’auras ! » Si l’on

renverse ce dicton : on perd ou on gagne ?

.

.

Poème

.

Il vaut mieux tenir que courir,

Cela est valable pour les biens

Les métiers, les opportunités

Mais et autant pour les gens

Enfants, amis  et conjoints.

.

Mais la plupart du temps,

Il ne s’agira  que d’argent

Ou bien du prix de  vente,

Sauf  à en vouloir de trop,

Ce serait risquer de la rater.

.

Qui ne connait ce fameux dicton et qui a toujours cours.

Il s’applique autant aux possessions qu’aux relations.

Faut-il se contenter de ce qu’on a, ceux qu’on aime,

Ou prendre risque de tout perdre : maison, travail,

Possessions,  son mari,  son amant,  ses relations.

.

Tout serait affaire de projections, de prétentions,

Ceux qui n’ont rien  n’ont pas intérêt à spéculer,

Ceux qui ont des choses ont intérêt à les garder

Les choses, les faits  et les gens, n’auront que

L’importance qu’on veut bien  leur donner.

.

L’un privilégiera  d’être  et l’autre d’avoir,

L’un acceptera de perdre quelque chose,

Auquel il tenait beaucoup pour grandir,

L’autre gardera tout ce qu’il peut avoir,

Ne considérant que valeur marchande :

L’un accorde importance aux relations,

Tandis qu’autre fera cas de possession.

Nul ne sait de quoi demain … sera fait !

.

Avec  un tel dicton, on doit être content

D’être une fourmi plutôt qu’une … cigale,

Bien  que,  demain  quelqu’un,  cataclysme,

Peut détruire toutes  les réserves accumulées.

Les individus, familles, communautés,  sociétés.

.

Ceux qui ne voudront pas courir  le moindre risque,

Sont d’emblée vouées à la stagnation voire récession.

En  recherche d’aisance  reconnaissance, puissance,

On sent qu’il s’agit d’un choix de vie très différent.

.

Car l’aisance permettrait de s’autonomiser,

De s’affranchir de toute aide d’autrui.

Et reconnaissance  de s’accomplir,

Avec eux, grâce à eux et, pour eux !

.

La puissance d’affirmer sa supériorité

Ne serait-ce que par le fait de posséder.

« Deux  vaut  mieux  qu’un  tiens tu  l’auras. »

D’accord,  mais si l’on renverse un tel  dicton,

Je  risque  de  perdre ou de  gagner mais quoi ! 

.

.

Extension

 

1.

 

Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.

Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.

Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,

Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.

L’on m’avait dit que  c’est le premier investissement qui compte.

J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.

Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste  …  heureux !

.

Deux personnes veulent acquérir

La même chose : une compétition,

Lutte à mort, coopération, partage.

Deux contre un, ou deux pour un :

Deux  orientations  différentes :

Pour tout dicton ou presque

On trouve son contraire.

2.

 

Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.

Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.

Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,

Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.

L’on m’avait dit que  c’est le premier investissement qui compte.

J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.

Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste  …  heureux !

3.

Se contenter de ce qu’on a,

Si l’on a rien, on espère aura,

Sont propositions contradictoires

Formant comme paradoxes humains.

Sans désir, on ne peut exister

Sans espoir, on ne pourra croire,

Sans minimum d’amour, échanger,

Sans argent, aventures, entreprendre.

Rassurez-vous, nous vivrons tous à crédit

En récoltant profit, bénéfice, avant de semer

Si on ne sait pourquoi l’on travaille et l’on vit,

Notre banque  nous le rappellera, à nous ruiner.

.

Rassurez-vous, il en est de même pour nos enfants

Nous pouvons assumer un mais en auront deux, trois

Un tiens en tel cas sera moins bien que deux tu auras,

Voilà un dicton  faisant fausse route, se reproduisant.

Rassurez-vous, ça marche aussi  en couples d’amants,

À moins d’être  polygame, ou échangistes, ou trouple :

D’un, un tiens est à moi et de deux, tu ne l’auras pas :

Qui décrète d’un à la fois ou de deux, simultanément.

.

La société, bien sûr, ou la religion, voire  la nécessité,

On croit qu’on a le choix et c’est sûr qu’on ne l’a pas,

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, l’aura pas.

L’humain est assez malin pour avoir sans l’avouer.

Courir deux lièvres à la fois, concerne les projets,

Et qui trop embrasse, mal étreint : les humains

Le risque des deux est de tout perdre : aucun

Et lors on se retrouve comme en plein rejet.

.

.

Forme

.

.

.

Évocation

.

Haut vase peut-être, surement,

Mais à quoi  peut-il bien servir :

À avoir des fleurs  ou  des fruits,

Pourquoi pas  un trophée sportif.

.

802 4

.

Avoir une pomme, un conjoint,

Avoir des enfants …

Avoir se conjuguerait-il, autant

 Au singulier qu’au pluriel.

.

Avoir aurait des formes et des fond, multiples,

Tellement l’on peut  «avoir» différentes  choses,

.

Symboliques 

À propos d’avoir,

Jean de La Fontaine,

Popularise l’expression

Au XVIIe  siècle,   Le Petit

Poisson  et  le …  Pêcheur :

.

«Un  tiens  vaut,  …   ce  dit-on,

Mieux  que  deux …  tu  l’auras,

L’un est sûr,  l’autre  ne l’est pas».

.

Mieux vaut opter pour quelque chose

Que l’on peut obtenir immédiatement,

Plutôt que pour quelque chose de plus

De valeur mais que l’on n’est pas

Sûr d’obtenir plus tard.

Source : Wiktionnaire

.

Descriptif

 

 802 – Un tien vaut mieux que deux tu l’auras  

Alignement central / Titre serpente / Thème  être

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé forme

Symbole forme : vase / Symbole fond : avoir

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

802 6

.

Avoir une pomme, un conjoint,

Avoir des enfants …

Avoir se conjuguerait-il, autant

 Au singulier qu’au pluriel.

.

Symbolique   

.

Un choix de vie

Résulte de la décision

D’un individu, d’un  groupe

Confronté à situation, système

Offrant une ou plusieurs options.

.

Le terme « choix » peut désigner

Processus par lequel  l’opération

Est menée à bien et son résultat

Philosophie, question de savoir

Si un individu effectuera des

Choix   librement  consentis

Ou est déterminé, renvoie

Au problème d’existence

Ou non de libre arbitre.

Wikipédia : choix

 .

.

Fond/forme 

.

Le face à face, avec avoir, rapproche du bonheur

Et nous en éloignera, comme nous tournant le dos,

Quoiqu’il en soit, jamais il ne fera corps avec nous 

Le vase est bien plein de pommes : fruits défendus,

Aucune ne vous donnerait sentiment intime d’être

Quelqu’un : rien d’autre qu’une belle apparence,

Qui attire l’œil, crée admiration, voire jalousie

Mais plus rarement le cœur, l’esprit, l’âme !

.

Gagner ou perdre : une question de choix

Avant tout mais pas que : s’il s’agit de la vie,

Il y a des choses que l’on ne s’appropriera pas

Comme : le temps, la météo, la paix, l’amour,

Qu’on ne saurait acquérir, garder pour soi.

Avoir un enfant, pareil, à aucun moment

On ne pourra s’en dire le propriétaire

Seulement responsable, capable.

.

 .

Visuel 

.

802 1

.

Mince alors, il n’y en a aucune,

je n’ai vraiment pas de chance,

.

.

802 2

.

ah, tiens non, j’en aurai quand

même pêché au moins une,

.

.

802 3

.

je pensais en attraper deux :

devrai m’en contenter d’une.

.

.

.

.

risque  arithmétique : on calcule deux

les prévisions ne sont pas validées.

.

Épilogue

.

Quantité et qualité ou un mixte de deux :

Laquelle indispensable pour être heureux !

Les deux mon capitaine, dirait un militaire,

Mais on ne peut tout être ni avoir sur Terre.

***

Il est vrai que les deux sont à la fois séparés,

Mélangés au point de, parfois, les confondre,

Tant on pourra être riche, et avoir de l’esprit,

Comme être pauvre mais avoir l’air heureux.

***

De se perdre en conjugaisons, comparaisons

Ne nous mènerait nulle part, en notre raison

Avoir et être seront gouvernés par nos désirs

Et satisfaire le plus important devrait suffire

***

Suffire veut-il dire : en avoir suffisamment,

Suffire à être ce qu’on est, et s’en contenter,

Vouloir être, avoir autrement, constamment

Dépendant lieu où on vit ce qu’il faut gagner

***

Je suis ce que j’ai, j’étale : formule lapidaire

À mes cinquante ans, je fais foule d’envieux,

Mais voilà, le temps,  l’on ne le possède pas,

Et la mort, sur un tas d’or,  ne transige pas.

***

Pour être un auteur,  il faut avoir du talent,

Et pour avoir du talent,  il faut être auteur :

L’avoir conditionne l’être et réciproquement

C’est la loi de l’existence et vertu du bonheur

***

Le pot de la fortune n’est pas fortune du pot :

Le premier évoque la gagne miracle de loterie,

Le second, l’auberge espagnole, reste du frigo !

.

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801 – Différences entre être et avoir ?

Visuels et textuels >>     

.

Calligramme 

.

Entre être, pour avoir,                ou avoir, pour être,

Si je ne suis ce que               j’ai, que ce que j’ai,

Il me devient impos            sible d’être autre.

C’est ainsi que l’on          devient catalogué.

Avoir est facile à         estimer, et calculer,

Alors qu’être ne      peut que  s’apprécier.

Mon être tiendra  à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et s’hériter.

Toutefois, on peut à la fois «être et avoir»

Verbes sont différents, pas incompatibles,

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être.

Être est intérieur à soi, être invisible, sur soi,

Avoir  est extérieur à  soi, et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est  affirmer  son identité,  pour s’épanouir,

Devenir plus  beau, plus   D   grand, plus fort, estimé

Il faut de   l’amour, à      I     l’enfant qui veut grandir.

Avoir, c’est vouloir         F          conserver ce que l’on a,

En désirant toujours       F          plus pour que les autres

Nous envient, nous             É         respectent, nous aiment,

L’adulte craint pour               R        ses jours, considération.

Pourtant être, avoir n’ont               E          rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires                 N          compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera                   C          sa contribution

Au développement de son «être», et                       E          au quotidien,

Minimisant l’impact des contingences                           S         matérielles.

Ceux qui veulent être, ne s’interdisent pas                            *           d’avoir,

Mais ils n’en font qu’un moyen pour vivre, se                              E      former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir                             N        rêver.

Ceux qui ont, et s’en font une raison d’être, leur                          T      identité,

En parlent beaucoup, étalent volontiers, leurs                         R    possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou                    E   moins qu’eux.

Dès lors, œuvres originales ou artistiques  ne                *     les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder,            Ê     voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et          T     bénéfice immédiat,

Tant et si bien que poésie n’a aucune             R      résonance en eux,

Non marchande, elle ne trouble en rien,      E    leur âme si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés    *     à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire       A  à engranger.

La famille pour eux n’est pas de nature   V      solidaire.

Autres membres dans la misère c’est   O  leur affaire.

Esprit, comportement bourgeois       pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste    R  pour «être».  

.

.

Textuel

.

Être pour avoir ou avoir pour être ! Si je suis

ce que j’ai et que ce que j’ai, il est impossible

d’être quelqu’un d’autre ! C’est ainsi qu’on

devient catalogué ! Avoir est facile à estimer,

 calculer : être ne peut que s’apprécier ! Mon

 être tient à ma propre personne, mon avoir

 peut se transférer, s’hériter. Toutefois on peut

à la fois «être et avoir». Ce sont deux verbes

différents mais pas incompatibles : si j’ai

suffisamment d’argent pour vivre, je

consacrerai plus de temps et plus d’énergie à

être !  « Etre » est intérieur à soi, invisible sur

soi ; « avoir » est extérieur à soi, visible au

dehors : sources de conflits internes ou

externes, inépuisables. «Etre», c’est affirmer

en affinant son identité pour s’épanouir,

devenir plus beau, grand, fort, estimé, aimé,

lors on est enfant qui veut grandir. «Avoir» est

vouloir conserver ce que l’on a, désirer

toujours plus, pour que les autres nous

envient, nous respectent, nous aiment, en

adulte qui craint pour ses vieux jours, sa

considération. «Etre et avoir» n’ont rien

d’incompatibles, sont complémentaires.

L’avoir matériel donne sa contribution au

développement de l’être et minimise l’impact

contingences vitales. Ceux qui veulent « être »

ne s’interdisent pas d’avoir mais n’en font

qu’un moyen pour vivre, se former, se cultiver,

créer, voyager, rencontrer, recevoir, rêver !

Ceux qui ont, s’en font leur raison d’être,

parlent, étalent volontiers leurs possessions

par rapport à qui a plus ou moins qu’eux.

Œuvres originales et artistiques ne les

intéressent que par l’espoir de profit de les

posséder pour les revendre. Tout se réduit au

bien marchand et bénéfice escompté. Poésie

n’a de résonnance en eux, ne trouble pas leur

âme. Amour, mariage sont subordonnés à une

sécurité, une possibilité de gains

supplémentaires. La famille n’est pas 

solidaire : si d’autres membres sont dans la

misère, c’est leur affaire. Comportement,

esprit bourgeois, pour avoir ; comportement,

esprit artiste, pour  être : ces projets de vie

antagonistes amplifient les contradictions.

.

.

Poème

.

Entre être, pour avoir, ou avoir, pour être,

Si je ne suis ce que j’ai, n’ai que ce que j’ai,

Il me deviendra impossible d’être un autre,

C’est ainsi que l’on deviendrait  catalogué.

Avoir est facile à estimer, facile à calculer

Alors qu’être ne pourrait que s’apprécier.

.

Mon être tiendrait à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et  s’hériter.

Toutefois, on peut à la fois «être et avoir»

Verbes sont différents, pas incompatibles.

.

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être,

Être est intérieur à soi, être, invisible sur soi,

Avoir est extérieur à soi,  et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est affirmer son identité, pour s’épanouir,

Devenir plus beau, plus grand, plus fort, estimé.

Il faut de l’amour, à l’enfant,  qui veut grandir,

Avoir, ce serait vouloir conserver ce que l’on a,

En désirant toujours plus pour que les autres

Nous envient, nous respectent, nous aiment,

L’adulte craint pour ses jours, considération.

.

Pourtant être, avoir n’ont rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires, compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera sa contribution

Au développement de son «être», et au quotidien,

Minimisant l’impact des contingences matérielles.

Ceux qui veulent être,  ne s’interdisent pas  d’avoir,

Mais ils n’en font qu’un moyen pour vivre, se former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir rêver.

.

Ceux qui ont, et s’en font une raison d’être, leur  identité,

En parlent beaucoup en étalant volontiers leurs possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou moins qu’eux.

Dès lors, œuvres originales, ou artistiques,  ne les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder, voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et bénéfice immédiat.

.

Tant et si bien que la poésie n’a aucune résonance en eux :

Non marchande, elle ne trouble en rien, leur âme, si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire à engranger.

.

La famille, pour eux, n’est pas de nature solidaire.

Autres membres dans la misère c’est leur affaire.

Esprit : comportement bourgeois pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste pour «être».  

.

.

Extension

.

Est-ce que cela me grandit,

Nourrirait mon âme, se demande

Celui pour qui « être » passe avant tout.

Est-ce que cela rapporte et augmente mes biens,

Interroge celui pour qui « avoir » est principe qui l’anime.

Suis-je ce que je suis, ce que j’ai ! Et même si je ne possède rien,

Je veux « être » et si je ne suis rien, comment lors puis-je « avoir » ?

***

Je suis quelqu’un parce que j’ai de l’argent, des biens

Je serai quand même quelqu’un, même si je n’ai rien !

Je peux me croire quelqu’un alors que les autres, rien !

Si tout s’achète et tout se vend : je vaux quoi, pour qui ?

Je nais et je meurs, tout nu, mais entre deux, que suis-je,

D’autre qu’un consommateur, qui coûte, ou qui rapporte !

Et vous, comment vous déterminez-vous tout pile ou face ?

***

Etre et avoir : ces deux mots résument tout,

Au commencement  était le Verbe, dit la Bible,

Il faudra  avoir la foi, nous dit-on, pour  religion,

On ne peut donc être sans avoir, ni avoir sans être.

.

D’avoir la vie devant soi, ne prédit pas  d’être éternel,

On dit qu’on a le temps, sans, pour autant, le posséder,

On dit qu’on a de l’argent sans, pour autant, en profiter,

On dit qu’on est quelqu’un sans pour autant le demeurer.

.

La vie rebondira, toujours, si on est suffisamment résiliant

Mais la mort finit toujours par avoir le dernier mot en tout

Entre «être et avoir», la question sera tranchée, pour tout !

.

Petit ou grand pot n’attire guère le regard, même plein d’or,

La richesse intérieure ne se vend, ne se monnaye, en dehors

Elle est attachée  à l’âme de quelqu’un, plus qu’à son corps,

On ne voudrait la perdre, même en prison, torturé à tort !

.

Dès lors qu’être n’est qu’apparence et parfois trompeuse

Avoir l’est encore plus, demeurant extérieure, fugueuse,

La fortune et l’infortune ne font pas quelqu’un de moi.

.

Si on met l’avoir avant l’être, l’argent avant l’humain,

Il ne faut pas s’étonner de nombre désastres à la fin,

C’est ce renversement des valeurs, priorité absolue,

Que jetterait l’Humanité  vers son destin, dévolu.

.

Si bonheur, sans minimum d’argent, n’existe pas

Il y contribuera certes mais ne le détermine pas

Combien ont beaucoup d’argent, sans bonheur,

Combien, pour argent, gâchent leur vie, heures.

.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vase en terre, cuite,

Pouvant servir  de  pot

Et pouvant  être rempli

D’argent ou de qualités.

.

801 4

.

Si «avoir» c’était la forme

Et si « être », c’était le fond,

Ou le contraire, apparence,

 Remplir pot ou manque de pot.

.

Cette forme n’inspire pas, a priori, ce fond !

Et pourtant, elle est générique de contenant

Personne n’a l’idée de boire du champagne,

En gobelets en papier, lors mettre au pot…

.

  .

Symbolique 

 

Un pot  est un récipient à ouverture large,

Destiné à contenir, conserver de la nourriture.

Aujourd’hui,  forme type de poterie tournée

Ou un récipient en diverses matières

Céramique, grès, faïence, métal

Destiné à recevoir divers liquides

Plus ou moins visqueux et à chaud,

La cruche  est  symbole de stupidité ;

Le pot demi-plein sera l’image du sot !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

.

Descriptif

.

 801 – Différences entre être, avoir ?  

Alignement central / Titre analogue / Thème  être

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme 

Symbole forme : pot / Symbole fond : apparences

.

.

Fond

.

Évocation

.

801 6

.

Forme et taille du pot  présument des contenus

Mais l’apparence se rend parfois trompeuse

Comme il en est des humains se présentant

Sous un bon jour bien que fort méchant.

.

Symbolique

 .

Pot c’est le contenant, l’apparence, l’avoir,

L’intérieur, c’est le contenu, c’est l’âme, l’être :

Pour autant  qu’avoir, prisonnier de lui-même,

L’être est entièrement libre de son propre destin.

.

Le pot à eau est humble de contenant et contenu

Sans lui, on ne pourrait être que… pauvre et nu

C’est juste le minimum vital pour avoir une vie

D’avoir tout le reste et manquer d’eau à boire

Est comme un désert en or  qui vous étouffe.

 .

.

Fond/forme 

Il faut «avoir» pour  être», être pour avoir.

Les deux ne s’opposeraient pas en principe

Même si, de fait, c’est ce que l’on constate

Entre ceux qui ont tout,  et ne sont rien,

Et ceux qui sont tout, en n’ayant rien !

.

Pour être, il faut avoir connaissance,

De ce qui est bien  pour s’accomplir

Car plus mon portefeuille grossira

Et plus mon âme … s’en grisera !

.

Le pot est laid, le contenu beau

Contre une apparence belle,

Mais toute pleine de défauts.

.

Je ne suis pas que ce que j’ai

J’ai  ce que je mérite d’être :

On peut décliner être, avoir

Comme bon nous semble !

 .

.

Visuel 

.

.

.

Nos principales émotions humaines

sont connues pour être universelles,

.

801 1

.

Quand être et avoir se disputent toujours

 pour la couronne,

.

801 2

.

tandis qu’avoir été reste plus essentiel,

être passé par là,

.

801 3

.

tant la vie ne vaut rien, et en même temps

n’a pas de prix.

 

.

.

Épilogue

.

Être est à la fois un verbe et nom, substantif

Mon être ne se réduit à ce que semble être !

.

En tant que verbe  et …  en philosophie,

Désigne ce que nous ressentons exister,

D’une manière sensible… ou intelligible

Qu’on appelle dès lors notre perception.

 

***

 

Comme substantif et … en philosophie

Il désignera en contexte «ce qui est »:

La Réalité, l’Existence, toute personne

Considérée dans sa sensibilité intime.

.

Il peut en effet y avoir des confusions,

Entre deux verbes étant être et suivre,

Dans la phrase : je suis ce que je suis :

Il peut s’agir de berger ou de mouton.

.

Comme avoir un pot  et avoir du pot,

Ne signifiera en rien  la même chose,

Réfléchissez, ne vous faites pas avoir,

La chance ne se repasse pas les plats.

 

***

 

Être ne peut être    qu’une apparence.

Allant au fond  avec méthode science,

On s’apercevra  qu’une fausse illusion,

Vient tromper œil,  ou   interprétation.

.

Être ou ne pas être …  telle est la question :

Hamlet n’aurait pas trouvé d’explications !

.

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