810 – Faux est-il face cachée de vérité ?

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Lune a deux faces : une

Qu’elle nous montrera peu,

Pourquoi vérité n’en aurait pas

Que faux en ferait, un peu, partie :

Observation pertinente, saugrenue.

.

Qui peut savoir ou détenir la vérité

Si tout est relatif en part d’ombre

Erreurs  commises,  en nombre :

Demi-vérité et demi-mensonge

S’ajoutent, se soustrairaient-ils

Si,  en maths, erreurs  de profils.

.

Faux serait-il face cachée du vrai

Lors tout autant réciproquement,

Sont-ils complètement séparés

Ou bien intimement mêlés ?

.

Moi-même, qui vous écris :

Suis-je faux … ou suis-je vrai :

Toute réalité aurait deux visages,

Dès qu’humain la perçoit, l’analyse.

.

Quel intérêt y aurait-il à prêcher le faux

Plus que  proclamer, directement, le vrai :

Mais  quand le vrai demeure … inaccessible,

Que faudrait-il en dire, en faire, ou  en croire ?

.

Autant de questions qu’il est important à se poser

Si l’on ne veut pas se laisser manipuler de l’extérieur

Par propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes,

Projection sans compter conditionnement inconscient.

.

L’ensemble des discussions contradictions, paradoxes,

Nous permettraient, malgré tout, de mieux progresser

Dans l’étendue de toutes ignorances et connaissances,

À toute fin, de procéder à des révisions des croyances.

.

En conclusion et après examen des plus approfondis,

Sur la foi de faits avérés, connaissances disponibles,

Ayant consulté l’information sous diverses sources,

Elle apparait plus vraie que fausse, tant que rien

Ne me prouvera un tant soit peu le contraire.

.

En formule raccourcie

« Je crois  que  c’est  vrai

Je pense  que  c’est faux »,

On pensera que c’est faux,

On prouvera que c’est vrai.

.

Toute théorie est basée sur

Le concept de  réfutabilité

Toute  vérité, bien établie,

Avec preuves ne peut être

Que partielle, provisoire.

.

Extensions 

Est-ce à dire que la majorité de notre

Stock est entaché de faussetés,

Issues de lectures, radio, télé,  rumeurs.

Elles ne sont ni vraies, ni fausses.

Discussions, contradictions et paradoxes,

Nous font progresser de fait dans la

Connaissance et la révision des croyances.

.

« Je crois que c’est vrai ou

Je  pense  que c’est …  faux« .

On peut penser que c’est faux :

On doit  prouver  que  c’est vrai !

Si  toute  théorie  serait  basée sur

Le fameux concept de réfutabilité,

Toute vérité, bien qu’étant établie

Avec  des  preuves, ne peut être

Que partielle et provisoire.

.

Vrai ou faux : la question QCM la plus fréquente :

Si c’est ni vrai ni faux : ça nous  avancerait à quoi !

La Terre est plate, elle est au centre de notre galaxie,

Cela n’a jamais été vrai, pourquoi un paradis le serait

Moi-même, ai-je un vrai nez, suis-je  faux nez d’autre ?

.

Le faux et le vrai se partage un curseur

Une chose peut être moitié vraie, fausse,

Ça dépend du point de vue où on se place

D’où méfiance envers témoignage humain

.

Le faux ne serait pas  la face cachée du vrai,

Son ombre  qui reste laissée  dans l’obscurité.

L’humanité ne fait que sortir d’obscurantisme,

La vérité ne serait qu’erreur sans cesse corrigée

.

Si le faux a de bonnes presses et de bons avocats

C’est qu’il plait, séduit, adhère, plus que la vérité,

Au scientifique, monde à l’envers à notre époque,

À quoi sert découvrir vérité si mensonge prévaut.

.

À vrai dire, il s’agit plus d’un décalage, déphasage

Que d’une manipulation permanente de la vérité,

Car celle-ci finira toujours un jour par s’imposer

Pour peu que  la raison,  l’argument, l’emporte !

.

Chacun détiendra une part de vérité, sa vérité,

Problème se pose quand il voudra la partager,

Ma parole contre la vôtre dit-on sans témoin,

Mais un témoin n’est pas fiable : qui croire ?

.

Fragments     

.

Rien, parait-il, ne serait ni faux ni vrai

Entre les deux, sur curseur, se situerait

Ce que j’en dis est plutôt vrai que faux :

Est-ce une affaire de science,  de credo !

.

Voilà le décor planté, et le débat non clos,

Vérité en deçà de Pyrénées, erreur au-delà,

Nous avait déclamé Montaigne en ses écrits :

Qu’y a-t-il de changer guerre Russie /Ukraine.

.

De changer : toute la multiplication des réseaux,

Qui véhicule sans filtre tout ce qui est vrai et faux,

À nous de trier,  de séparer  le bon grain de l’ivraie,

Nous rappelle Bible, supposée dire une vérité divine.

.

Or  les journalistes, historiens, scientifiques, experts,

Dont c’est pourtant le métier, s’emmêlent les pinceaux

À qui et à quoi se fier, de nos jours, dans nos actualités,

Du mensonge, au démenti, à restauration ou effacement.

.

Le faux n’est pas plus la face cachée que l’inverse du vrai

Le faux profite à son, à ses auteurs, comme des rumeurs,

Les images, les sons, paroles, peuvent être  remodifiées :

Rectifications prennent du temps, ne sont pas relevées.

.

Ce n’est la faute de personne, c’est tout un système,

Pas besoin d’aller très loin pour se faire mystifier,

Une femme veut et peut passer pour un homme,

Et réciproquement sans compter transidentité.

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En un tel tohu-bohu, pour ne pas dire chaos

Ce ne sont pas outils  qui manquent le plus,

C’est l’apprentissage, l’éducation, capacité

À douter, croiser, et vérifier ses sources !

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En un tel tohu-bohu, pour ne pas dire chaos

Ce ne sont pas outils  qui manquent le plus,

C’est l’apprentissage, l’éducation, capacité

À douter, croiser, et vérifier ses sources !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

.

Lune a deux faces et une

Qu’elle ne nous montre ou peu

Pourquoi  ô  vérité  ô  n’en aurait

Que faux, en fait //    un peu… partie,

Observation per  //  tinente, saugrenue

Qui peut savoir  //   ou détenir la vérité

Si tout est relatif  ===  part d’ombre

Et d’erreurs  commises  en nombres.

Demi-vérité/demi-mensonge

S’ajoutent, se soustraient-ils

Si maths, erreurs de profils.

FAUX

***Le faux serait-il la face cachée du vrai ***

*****  Lors, tout autant, réciproquement :  *****

******      Sont-ils complètement séparés      ******

******         Ou bien intimement mêlés ?         ******

******            Moi-même, qui vous écris :           ******

******           Suis-je faux … ou suis-je vrai :         ******

******         Toute réalité aurait deux visages,        ******

******        Dès qu’humain la perçoit, l’analyse.       ******

******       Quel intérêt y aurait-il à prêcher le faux   ******

******      Plus que proclamer, directement, le vrai !    ******

******     Mais quand le vrai demeure… inaccessible,    ******

*****    Que faudrait-il en dire, en faire, ou  en croire ?   ******

*****  Autant de questions qu’il est important à se poser  *****

****  Si l’on ne veut pas se laisser manipuler de l’extérieur  ****

****  Par propres idées, souvenirs, impressions, fantasmes,  ****

***   Projection sans compter conditionnement inconscient.   ***

L’ensemble des discussions  F  contradictions, paradoxes,

Nous permettraient, mal        A  gré tout, de bien progresser

Dans l’étendue de toutes          C      ignorances, connaissances

À toutes fins, de procéder         E        à révisions des croyances.

En conclusion e, après exa         *        men des plus approfondis,

Sur la foi  des faits avérés et       C        connaissances disponibles,

Ai consulté l’information sous     A    diverses sources, elle apparait

Plus vraie que fausse, tant que    C  rien ne me prouve le contraire.

En formule       H      raccourcie,

« Je crois que      É           c’est vrai

Je pense que     E      c’est faux »,

On pensera        …        c’est faux,

On prouvera       V          c’est vrai.

Toute théorie     É          basée sur

Le concept de     R       réfutabilité

Toute  vérité,       I       bien établie

Avec  preuves      T      ne peut être

Que partielle       É        provisoire.

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Forme

.

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Évocation

.

Là, il n’y aura pas d’hésitation,

C’est une silhouette féminine,

Encore que  la forme  ne suffira

Pas   pour   une  transidentité ?

.

810 4

.

.

Cette silhouette vous parait- être

Celle  d’une fille, voire d’une femme :

En vrai c’est probablement une femme,

Mais ça pourrait une transidentité ?

 .

Symbolique 

 .

On se

Projette sur

Silhouette femme

Qui  nous   plait,  sans   trop

Savoir pourquoi, le physique

Sa démarche, sa posture,

 Sa stature,  allure 

Et  ensuite,

Une fois mariée.

L’on se retrouve avec une toute autre

Silhouette, deux marmots,  jumeaux

Ou pas, dans les bras et elle pourra

Avoir grossi, autant que maigri.

C’est toujours la même

Et,  si-mul   ta-né-ment,

Une  toute      autre  qu’on

Choisit à nou      veau ou pas

Pour ce qu’elle      est devenue

Et ainsi, l’aven     ture continue

Ou s’arrête là,     en face cachée.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

810 6

.

Cette silhouette vous parait- être

Celle  d’une fille, voire d’une femme :

En vrai c’est probablement une femme,

Mais ça pourrait une transidentité ?

 .

Symbolique 

 .

Transidentité      est fait pour

La personne trans      genre d’avoir

Une identité de gen    re    différente

Du sexe assigné à    la naissance.

 

Elle se distingue des      intersexuations,

Qui désignent les situa     tions de personnes

«Nées  avec  des  carac       téristiques  sexuelles,

Qui ne correspondent       pas aux définitions

Typiques de «mâle»         et de « femelle » »

Mais la transiden          tité se distingue

Également tra             vestissement

Et  de  l’homo              sexualité !

Modifié, source                   : Wikipédia

.

.

Fond/forme     

 .

Le faux n’est pas face cachée si la vérité n’existe pas,

Ou, en tout cas, l’on ne pourra démontrer sa certitude

L’exemple e l’orientation sexuelle en est une illustration

Je peux être une femme  avec le psychisme d’un homme,

Inversement  ou quelque chose d’intermédiaire, partagé.

 .

Il n’y aurait de milieu, de bascule, de penchant entre deux

Seulement une croyance en naviguant à l’aide d’un curseur :

« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » dit Montaigne

Moi je dis : vérité ne serait qu’une erreur sans cesse corrigée.

 .

La vérité  certaine, absolue, infaillible tient lieu  d’un dogme,

Que l’on ne pourrait, ou  que l’on n’aurait le droit de réfuter !

Question  de l’identité  sexuelle ou transidentité  est pareille

Qui pourra définir et décider que je suis homme ou femme

Sinon moi-même, or l’on serait là en pleine subjectivité !

 .

Qu’est-ce qui est faux  et qu’est-ce qui ne le serait pas.

Question que je serais en droit, devoir, de me poser

Quand j’écris ces lignes et aux lecteurs : de même

Comme qui dirait, ce sujet ne sera jamais clôt.

.

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809 – A, B, C, D : Amour, Beauté, Culture …

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème 

.

Aux grandes questions,  trouver de grandes réponses,

Et s’il suffisait de s’en référer aux bonnes définitions,

Imaginons que, tout  soit : «luxe, calme et volupté» !

.

Le poète Baudelaire en tirerait «l’ordre et la beauté»

Si ce n’est le contraire … mais alors que dire du désir

Qui ne pourra être satisfait voire insatisfait, sans lui,

Selon  Sigmund  Freud,  père de notre Psychanalyse,

Lors parlant de l’amour … comme d’une électrolyse !

.

La culture est plus simple, elle se tient en mémoire,

Ce qui reste quand on a tout oublié selon E.Herriot

Difficile de la résumer,  l’enfermer  en un seul mot.

.

Culture de la Beauté entraine le désir de l’Amour,

Beauté de l’Amour entraine déclinaison sans fin.

 .

 .

Mais qu’est-ce que l’Amour, avec un grand A ?

À vrai dire, personne ne le sait et ne le saura,

Avant de l’avoir un peu, beaucoup éprouvé,

À tel point, même, qu’on peut prétendre

Qu’il serait, tout comme  le bonheur :

Difficile voire impossible à évaluer !

 .

Puis la Beauté, avec un grand B ?

Apparence extérieure, intérieure,

Harmonie entre elles, ou grâce :

Qui peut dire face à son miroir

Être le plus beau,  la plus belle

Critère personnel ou culturel !

 .

Et la Culture avec un grand C ?

Comment, quand, et, à partir de,

Peut-on dire  que  l’on est cultivé :

Sont-ce par ses réponses aux QCM,

Sont-ce  par jeux de Radiotélévision,

Produit d’une culture… programmée !

.

Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ?

Le désir  est  comme force, en puissance ;

Le désir est de l’ordre du  toujours possible

Avec de la volonté, de l’énergie et de l’action,

Sans le moindre désir, un homme actif meurt.

 .

 .

A, B, C, D, ou, Amour, Beauté, Culture, et  Désir,

Formeront-ils un socle suffisant pour l’Humanité,

Lors ne demandant qu’à établir son vrai Alphabet,

Afin de ne pas, comme  une  bête, naitre et mourir !

.

Extensions

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Un ABC est un commencement, un début de liste.

ABCD, est un abécédaire pour un dictionnaire.

Si les nombres sont infinis, les lettres, non :

Vingt-six lettre, 20 consonnes, 6 voyelles

Et variations minimes, selon langues.

Amour, beauté, culture, et désir :

Déclinaisons à n’en plus finir.

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Amour, beauté, culture, désir, abécédaire

Dieu sait pour les illustrer s’il y a manières

Il y a même matières à en faire des romans

Jusqu’à expliquer le pourquoi du comment.

.

Amour d’abord, inaugure place en premier :

Amour de qui, amour de quoi : de ci, de soi !

Amour est mot passionnant jusque fou à lier,

Son contraire, la haine, jette un brin d’effroi !

.

Beauté après, c’est bien, c’est bon, c’est beau :

S’agit-il d’amour ou d’une personne, en réalité,

Sachant que ses canons varient en lieu et temps

Qu’elle comporte une large part de subjectivités.

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La Culture ensuite, entre niveau zéro et omniscient

Un bonnet d’âne d’un côté, un prix Nobel de l’autre,

Mais à quoi sert la culture si elle n’est pas partagée :

Lorsqu’un érudit meurt, c’est bibliothèque qui brule

.

Désir enfin … et désir de faim … et désir  sans fin.

L’on ne peut vivre, sans air, sans eau, sans désir

L’on a beau rechercher, se rassasier de plaisirs

Le désir revient, le désir demeure, ne meurt !

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Fragments

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B : Beauté

Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde » : la société élégante, brillante.

La beauté ferait naître  un sentiment, d’admiration,

Ou de satisfaction, en opposé à mauvais, médiocre.

.

Le joli n’est qu’un diminutif du beau ;

il n’en a ni la grandeur, ni la régularité,

ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées

vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ;

un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint.

Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de

nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est

« très au-dessus de la nature », parce qu’œuvre de l’esprit.

Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme

sensible et il permettra d’accéder à la conscience de soi.

.

Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre… subjectivement !

Et, ce qui n’est ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié  de  commun !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

.

Aux grandes questions,  trouver de grandes réponses,

Et s’il suffisait de s’en référer aux bonnes définitions,

Imaginons, que, tout  soit : «luxe, calme et volupté» !

Le poète Baudelaire en tirerait «l’ordre et la beauté»,

Si ce n’est le contraire … mais alors que dire du désir

Qui ne pourra être satisfait voire insatisfait, sans lui,

Selon  Sigmund  Freud,  père de notre Psychanalyse,

Lors parlant de l’amour … comme d’une électrolyse.

La culture est plus simple, elle se tient en mémoire,

Ce qui reste quand on a tout oublié selon E.Herriot

Difficile de la résumer, l’enfermer  en un seul mot.

Culture de la Beauté entraine le désir de l’Amour,

Beauté de l’Amour entraine déclinaison sans fin.

AMOUR

Mais qu’est-ce que l’Amour, avec un grand A ?

À vrai dire, personne ne le sait et ne le saura,

Avant de l’avoir un peu, beaucoup éprouvé.

À tel point, même, qu’on peut prétendre

Qu’il serait, tout comme  le bonheur :

Difficile voire impossible à évaluer.

BEAUTÉ

Puis la Beauté, avec un grand B ?

Apparence extérieure, intérieure

Harmonie entre elles, ou  grâce.

Qui peut dire face à son miroir

Etre le plus beau, la plus belle

Critère personnel ou culturel !

CULTURE

Et la Culture avec un grand C ?

Comment, quand, et, à partir de,

Peut-on dire  que l’on est cultivé ?

Sont-ce par ses réponses aux QCM,

Sont-ce  par jeux de Radiotélévision,

Produit d’une culture… programmée !

DÉSIR

Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ?

Le désir  est  comme force, en puissance ;

Le désir est de l’ordre du toujours possible

Avec de la volonté, de l’énergie et de l’action.

Sans le moindre désir, un homme actif meurt.

A, B, C, D, ou, Amour, Beauté, Culture, et Désir,

Formeront-ils un socle suffisant pour l’Humanité

Lors ne demandant qu’à établir son vrai Alphabet,

Afin de ne pas, comme  une  bête  naitre et mourir !

.

Forme

.

.

Évocation

 

Ça ressemble assez à un calice,

 Une coupe  et voire un trophée,

Ou encore à un verre de bière !

.

809 4

.

Quatre lettres  faites pour quatre valeurs, 

Mais pour un seul trophée :

À vrai dire, elles le méritent toutes dès lors

Qu’elles  se complètent !

Forme se rapproche du fond sur quatre objets,

Amour, beauté, culture, désir puis … etc. Et  etc.

Tout effort, quel qu’il soit, peut être récompensé.

 . 

 Symbolique

 .

Le trophée                            est une forme

Parmi d’autres                   de récompense

Et   voire, de                   reconnaissance.

 

Il  peut  s’agir              d’une  dotation

En  cadeau  ou             voire  en don,

Voire de bour                se en argent

Prime, salaire,            sponsoring,

 

De  récompense          en  valeur

Symbolique ou         matérielle

Voire médaille        couronne;

De récompense      en valeur

 

Symbolique          intellectuelle

Notoriété,       reconnaissance.

Wikipedia.org/wiki/Trophée

.

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Fond

.

Évocation 

.

809 6

.

Il  y a quantité de façons pour représenter

Les quatre lettres ABCD

Ici il s’agit une croix  grecque, chrétienne

Ou bien 4 côtés d’un carré.

 .

Symbolique 

 .

En

Symbole

Alphabétisation

L’abécédaire aurait

Transmis        depuis  le

 XVème siècle les premiers

Rudiments   de notre lecture

En même temps que  l’écriture.

 

 Aujourd’hui, s’il n’est…..

    Plus un ouvrage scolaire,

             Sa force symbolique demeure.

                     L’abécédaire permet d’entrer dans

                           Les rapports entre la lettre, l’image

                        Arbitraire classement alphabétique.

               Voir ordre signes alphabétiques

         Et maîtriser les relations ….

 Grapho-phonologiques.

        Modifié, source : Evelyne Vaillaut

 .

.

Fond/forme 

 .

Trophée pour en avoir trop fait : pas du tout.

Il ne suffit pas de jouer sur les mots pour l’avoir

Le trophée récompensera un acte, travail, exploit

Particulier, sert  d’encouragement  à  progresser !

.

Il y en aura des petits, des grands, des olympiques,

Qui seront placés en vitrine familiale ou associative.

Les abécédaires restent très pratiques pour ordonner

Les mots d’un lexique et pour peu qu’ils correspondent

On les utilisera sur carnet ou écran pour noms propres

Bien que leur distribution restera loin d’être  homogène.

.

Textuels et illustrations  >> 

807 – Une porte ouverte ou fermée !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

La porte est, avant tout, une ouverture,

Qui suppose possibilités de fermetures

Avec des gonds  et pennes  et serrures,

Étant  grands  symboles  de  cultures.

.

Symbole d’un seuil  et  d’un passage,

Entre  un extérieur et  un  intérieur,

Qui peut être  spatial  ou  temporel,

Qui peut être conceptuel ou sexuel.

.

Alors si, un seul concept,  la définit,

Cent   états,  l’utilisent,   l’illustrent,

Au  point  que  confusion, l’emporte,

Si  elle  reste,  ni  ouverte,  ni  fermée.

.

Il  y  a  des murs  sans  porte,  frontière,

Et porte  sans  murs, tel  paradis,  enfer.

Notre  mort elle-même serait  une porte

Au-delà  de laquelle  plus rien n’importe.

.

Fermez  votre  porte   aux  courants d’air,

Tout le monde  connaît   bien  la chanson.

En gros, une  porte  peut  avoir  six états :

Très  ouverte,  entrez,  comme  chez vous !

Ouverte : demandez   s’il  y  a   quelqu’un !

À demi : vous frappez   et   vous   poussez !

Fermée,  frappez,  parlez : annoncez-vous !

Cadenassée l’autre  ne veut voir personne !

Condamnée, il n’y aura personne  derrière !

.

Les portes sont toutes, des lieux de passage,

Elles ont le cadre, des gonds et des battants,

Des poignées,  des clés,  des volets et rideaux

Quand   vous êtes  sur  le seuil, intermédiaire

Entre  le dedans  et  le  dehors,  à la  frontière

Nos  sens  sont, seront   portes   sur   univers.

.

Je ferme ma bouche,        je deviens très muet,

Je ferme mes yeux            et  j’aveugle  ma vue,

Je me bouche le nez,           je ne  sens plus rien

Lors ferme  oreilles,         j’assourdis  tous sons.

.

Une porte peut être : pleine   ou  transparente ;

Une porte peut être : minuscule    ou   cochère ;

Une porte peut être : brute,  carrée,  en   ogive ;

Une  porte peut être : virtuelle ou  symbolique ;

Une porte  peut être : simple/double ou en sas ;

Une porte  peut être : du paradis  ou de l’enfer ;

Une porte  va ouvrir : un  véritable, sûr,  avenir.

.

Cent  portes  donneront  un accès  à  cent  lieux

Mais porte  de caves n’est pas  celle  de  grenier

Porte  de  la chambre,  n’est pas  celle  de  salon

Porte  du  paradis est  l’antichambre  de  l’enfer

Porte  du  savoir  est   école  de  toutes  libertés.

.

Extensions

.

Mais toutes ces énumérations n’épuisent pas

Le concept de porte, à la fois réel et virtuel,

Physique et …  métaphorique, et parfois

En porte-à-faux ainsi que sa voisine,

Si ce n’est pas sa cousine … fenêtre

Comme ouverture, ou fermeture,

Au monde qui nous….  entoure,

Nous enferme ou nous libère !

.

La porte constitue l’entrée d’une maison, bâtiment :

Ouverte, fermée, entrebâillée, condamnée … détruite,

Même analogique, en électronique : purement binaire.

Même métaphorique en géographie, de l’orient, occident

Il y en a de petites,  voire minuscules,  d’autres de grandes

Et  il n’y a pas de reproduction, sans penne, serrure, ni clef !

Au final, même mort on a ou non accès aux portes du paradis.

.

Quoi de plus banal qu’une porte

Il y en a partout et de toutes sortes

Lors, pas de quoi en faire un fromage

Pourtant on ne passe jamais les mêmes

.

Mais quel genre de porte nous importe,

Ou qu’elle genre de porte nous emporte,

Porte ouverte sur le réel ou l’imaginaire,

Une porte ouvre sur tout ou le contraire.

.

Même qu’il y en aurait une pour Paradis

Sans oublier Enfer, pourquoi faire jaloux

Une porte cochère pour des plaisirs doux

Tandis que l’autre grince, torture, punit !

.

Porte aura un pêne, poignée, pour ouvrir,

Parfois serrure, clé, pour mieux la fermer,

Aujourd’hui remplacé par un code contact

Secret pour se garder usage en un sésame.

.

Le mot porte est devenu comme mot valise

Je vous porte quelque chose, en mon cœur :

Portez-vous bien, prenez la porte, au figuré,

Milles expressions comportent mot «porte»

.

Il y en a même qui posent un peu problème,

Rester sur le seuil, rester entre deux portes :

Ces états indécis, imprécis, m’insupportent,

Situations de fixation ou de sas, angoissent.

.

Fragments

.

Une ouverture aménagée dans l’enceinte

D’une ville pour permettre le passage.

Ouverture aménagée, dans un mur,

Ou clôture pour permettre passage;

L’encadrement de cette ouverture.

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Pour ce qui est mécanique, véhicule :

Portes d’un wagon, d’une automobile,

On dit aussi la portière d’un avion, etc.

.

Protection contre le monde extérieur,

la porte nous garantit de notre intimité. 

On la dissocie de la clé qui l’ouvre et qui la ferme.

La porte qu’on défonce peut s’apparenter à un viol :

Violation  domicile, intimité psychique, corps féminin

.

La porte symbolise le lieu de passage entre états, mondes,

le connu et l’inconnu, la lumière et les ténèbres, le trésor

et le dénuement. La porte s’ouvre sur  profond mystère,

du profane au sacré (porte des cathédrales, des temples)

.

L’idée de passage et d’ouverture est évidente.

Elle permet d’accéder à un nouvel espace,

De découvrir  ce qui se cache  derrière,

Si, du moins, elle accepte de s’ouvrir.

.

Ce peut être promesse de bonheur

Comme d’une menace ou danger.

La porte ouvrira sur un mystère.

Si elle vous indique un passage,

Elle invite, aussi,  à le franchir,

En voyage… vers un … au-delà.

.

Symbole de séparation et de réunion,

Sa forme peut être anthropomorphique,

Religieuse philosophique ou politique,

Mais toujours : constante de porte.

 

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

La porte est, avant tout, une ouverture,

Qui suppose possibilités de fermetures,

Avec des gonds et pennes  et serrures,

Étant  grands symboles  de cultures !

Symbole d’un seuil  et d’un passage,

Entre  un extérieur et  un intérieur,

Qui peut être spatial, ou, temporel,

Qui peut être conceptuel ou sexuel

Alors si, un seul concept la définit,

Cent  états,  l’utilisent,  l’illustrent,

Au point que confusion, l’emporte,

Si  elle reste, ni ouverte, ni fermée !

Il y a des murs sans porte, frontière,

Et porte sans murs, tel paradis, enfer.

Notre mort elle-même serait une porte

Au-delà de laquelle plus rien n’importe.

 .

***************************************

 .

Fermez porte à courant d’air,

Tout le monde connaît la chanson.

En gros, une porte  peut avoir six états :

Très ouverte  *   entrez comme    *    chez vous !

Ouverte       *         demandez s’il y a       *   quelqu’un !

À demi         *            vous frappez et vous           *      poussez !

Ou fermée    *             frappez, parlez, annon           *     cez-vous !

Cadenassée    *               et l’autre  ne veut voir              *    personne !

Condamnée     *               il n’y aura personne                *       derrière !

Les portes sont  *                toutes, des lieux               *       de passages

Elles ont un cadre    *              des   gonds              *     et des battants,

Des poignées, des clés   *         * * * * *           *   des volets, rideaux

Quand vous êtes sur         *      * * * * * *        *  seuil intermédiaire

Entre le dedans, le           F         dehors           O    et à la frontière

Nos sens sont, seront    A            portes              U        sur univers

Je ferme ma bouche    U             deviens               V        très muet,

Je ferme mes yeux et  T               j’aveugle             E            ma vue,

Je me bouche le nez    *               je ne  sens           R          plus rien

 Lors ferme  oreilles    Q               j’assourdis           T               le son.

Une porte peut être   U               pleine trans          E          parente.

 Une porte peut être   E               minuscule ou         *           cochère.

 Une  porte peut être   *             brute ou carrée       O          en ogive.

 Une  porte peut être  P              virtuelle,   sym        U           bolique.

 Une  porte peut être  O             simple/double         *         ou en sas.

Une porte  peut être  R               celle paradis          F       ou d’enfer

Une porte  va ouvrir  T               un véritable           E       suravenir.

Cent portes donnent  R                  accès à               R        cent lieux

 Porte de caves  n’est    *                  pas celle             M        de grenier

Porte de la chambre   S              n’est pas celle         É          de  salon

Porte du paradis est   O             l’antichambre        E          de l’enfer

Porte  du  savoir  est   I              école de toutes       *            libertés.

T …………………………….

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Porte ogivale avec quelqu’un

Qui la franchit au beau milieu,

Ou trou de serrure, avec sa clé,

Tout autant que stèle de tombe ?

.

807 4

.

Une porte sans fermeture ou une porte cochère 

Demeurera ouverte :

La porte est ouverture si elle n’a pas lieu d’être

Entrouverte, fermée !

Forme rejoint fond par image et symbole

Et de la porte et de la serrure et de la clef

Ouverture/fermeture en sont emblèmes.

 .

Symbolique 

 .

La porte    symboliserait   le    lieu

De passage             entre deux états

Passage entre            deux mondes,

 

Entre  le connu            et  l’inconnu,

La  lumière  et             les  ténèbres,

Le  trésor  et  le             dénuement.

 

Elle ouvre sur un                mystère

Allant du profane              au sacré

Porte   cathédrale                temple.

 

Les villes  chinoises              étaient

À quatre portes  car           dinales.

 

Le symbolisme des            gardiens

De  l’entrée  interdite          secrète.

 

Traditions judéo-chré         tiennes,

La porte donne accès à révélation.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un bon nombre de portes disposent d’une serrure

Pour pouvoir fermer  avec un une clé

Certaines en auront plusieurs, en haut, milieu, bas

D’autres magnétiques, électroniques.

 .

Symbolique 

 .

Serrure est liée au

Symbolisme de la  clé.

Les portes  représentent

Notre  ouverture   d’esprit

Mais aussi notre ouverture

Aux autres, notre capacité

À laisser  rentrer  l’amour.

Dans notre vie, les portes

Sont également le signe

Bonne  communication,

Interne et externe entre

Inconscient/ inconscient.

Porte fermée représentera

Un  blocage,  une  fermeture

Un manque de communication.

Serrure est symbole de blocage.

psycho2rue.fr : serrure

.

.

Fond/forme 

.

Le concept de porte est utilisé comme

Passage  d’un lieu, ou état, à un autre,

C’est en ce sens que la porte du paradis

Prend  son sens  entre la Terre et le Ciel.

.

Tout comme entre vie, mort, résurrection,

Lors porte de l’enfer entre vie et damnation

Curieusement les deux ouvrent sur l’éternité.

.

Une porte doit procurer un accès libre et facile,

Ce qui n’est pas les cas, contrainte, fermée à clef

La porte peut n’être  qu’un entourage, maçonné,

Au sens figuré, elle est virtuelle, ou …  spirituelle !

.

Textuels et illustrations  >> 

806 – Ces objets que l’on savoure !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

Ceux que l’on porte  sur soi, nous protège,

Et ceux qu’on mange, ou, qu’on  savoure,

Et ceux qui nous serviront de prothèses.

Bon plat accompagne bonne bouteille :

Plaisir latin, qu’une belle joie de vivre.

.

Qui penserait en France à s’en passer

Pour peu qu’elle soit  de convivialité.

Un collectionneur en devient addict,

L’objet devient transfert…d’identité

Et il n’en finirait pas de les amasser

Jusqu’à en faire le tour, en névrosé.

.

Prêchi-prêcha on fait ce qu’on veut,

De ce qu’on est plus,  de ce qu’on a,

La course aux objets, ne s’arrêtera,

Que lors échange jour, disparaîtra.

Certains  objets  sont  aussi  sujets

De controverse sinon de jalousies.

.

Et perfectibles s’ils sont bien faits

Leurs prix se bonifient sans souci

Achetés, trois francs, six sous ici,

Là-bas, vendus dix fois, son prix,

Vendus ici, pour gagner  leur vie,

Mais là-bas,  pour en faire profit.

.

Si certains s’attachent  à un objet

Plus qu’à leur femme,  leur enfant,

Ils achèteront tout ce qui leur plait,

Tant tout le reste leur est indifférent.

Pour d’autres, les objets ne sont rien

Les gens sont tout, ou les animaux :

Vrai qu’aucun monde n’existe bien

Sans minéraux, ni sans végétaux.

.

D’objets, point trop, il n’en faut,

Chez soi, autour de soi,  boulot,

Juste assez   et  juste nous aider

À  mieux  vivre, survivre, aimer.

L’objet et le propre de l’humain :

Multiplié, diversifié, pour le bien,

S’en sert, dessert comme convient

Lors poubelle finit …  comme rien.

.

Objets  inanimés : avez-vous  donc

Une âme qui s’attache  à quiconque

Veut se donner la peine  de l’acheter,

La chérir de tout cœur à s’en damner.

 .

Des objets sont sujets  à notre addiction,

On ne s’en sépare  qu’à la veille de mourir,

On passe sa vie, à les admirer, les entretenir.

Ils ne nous suivront bien que fruits de passion.

.

Extensions

.

Quand on pense à un objet,

On pense à une chose : normal !

Mais il existe des sujets, des animaux,

Doués de vie autonome, que l’on transforme

En objets pour les exploiter, pour les manger.

Des humains  peuvent  devenir des … objets,

C’est à dire sans identité, sans autonomie,

Liberté, propres : on les appelle esclaves.

Dès lors leur vie n’aura d’autre valeur

Que de marchandise, profitable !

A contrario il existe des objets

Qui vaudront bien plus que la vie

De n’importe quel homme, ici-bas :

On les appelle des trésors inestimables :

Humains sont prêts à risquer leur vie pour !

.

Les objets ne sont pas qu’extérieur ou virtuels,

Certains s‘intègrent à notre corps, alimentation

Et  l’on deviendrait, dès lors, ce que  l’on mange,

Avec une obligation, ou, avec  un  grand  plaisir.

Il y a ceux qui seront en contact  avec aliments,

Qui peuvent être ingérés en biberon bisphénol,

Et puis ceux qu’on respire comme l’amiante.

.

Les objets que l’on savoure sont ceux que l’on dévore

Quoiqu’on ne peut traiter d’objet, produit de Nature,

Mais dès lors qu’il est, cueilli, élevé, cuit, transformé,

Il acquiert une forme de statuts, d’objets, culinaires.

.

Dieu sait si en matière de cuisine et de gastronomie

Il y a une foule de recettes et de nouveautés sans fin

Sans fin et pas sans faim, dès lors qu’on les savoure,

Nous laissant des souvenirs, plaisirs, impérissables.

.

Mélanges et associations  qui tiennent de la chimie,

Et qui sait de l’alchimie en saveurs dites culturelles,

Qui ne connait le dicton : il faut manger pour vivre,

Et non le contraire, mais foutaise, on n’y résistera !

.

Objets que l’on dévore, nous conditionneront aussi,

«On est ce qu’on mange  et  on mange ce qu’on est !»

.

Qu’on y adhère ou non, c’est un peu, beaucoup, vrai,

Mal nourri, notre corps souffre et cerveau s’affaiblit.

.

Et puis il y a ceux qui contiennent polluants divers,

Et qui, un jour ou l’autre, déclencheront un cancer.

.

Pour finir : de trop,  de mal,  de trop peu,  manger,

On creuse sa tombe avec ses dents cariées, élimées.

.

Fragments

.

Quand on pense, à des objets que l’on savoure,

On associe de suite une affaire de gout aliment,

Il s’agira bien ici de substances que l’on ingère,

Qu’elle se présente solide, liquide, voire gazeux.

.

En la matière, si l’on se réfère à la gastronomie,

Il y a bien des déclinaisons dans belle panoplie,

En sorte qu’on ne sait pas où donner de la tête,

Quand il faut choisir ingrédients pour une fête.

.

La rançon du progrès, pour optimiste gourmet,

Poison pour cancer, pour pessimiste gourmand

Notre nourriture entre produits industrie et bio

Nous fait peur, pouvant détraquer notre santé !

.

Recettes d’antan ne font plus recette,

 La nouveauté, l’originalité, doucettes,

Sont devenus délectables fourneaux,

Et marketing incontournable credo.

.

Je suis né en ferme, où on a  mangé

 Produits semés… cultivés… récoltés,

Patates, farines,  légumes, laitages :

Ça m’a aidé pour santé et pour âge.

.

Je ne vais pas craché dans la soupe :

En France, c’est le summum du goût

Sans compter du choix, de la cuisine

Et les étrangers viennent la savourer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur,

Ceux que l’on porte  sur soi, nous protège,

Et ceux qu’on mange, ou, qu’on  savoure,

Et ceux qui nous serviront de prothèses.

Bon plat accompagne bonne bouteille :

Plaisir latin, qu’une belle joie de vivre.

Qui penserait en France à s’en passer

Pour peu qu’elle soit  de convivialité.

Un collectionneur en devient addict,

L’objet devient transfert … d’identité

Et  il n’en finirait  pas de les amasser,

Jusqu’à en faire le  *  tour, en névrosé !

Prêchi-prêcha, on T *  fait ce qu’on veut,

De ce qu’on est   O * * Q    plus, ce qu’on a,

 La  course aux    U * *  U objets ne s’arrêtera

Que lors échange S  * *  E    jour, disparaîtra.

*           *….

Certains objets   C   * *    L     sont aussi sujets

De controverse   E   * *    ‘      sinon de jalousie.

Et perfectibles   S   * *  O   s’ils sont bien faits

Leurs prix se     *   * *  N bonifient sans souci

Achetés, trois   O  * *   *   francs six sous, ici,

Là-bas vendus   B   **   S   dix fois, son prix,

Vendus ici, pour  J  * *   A   gagner leur vie,

Mais là-bas, pour E  * *  V   en faire profit.

Si certains s’atta  T      O chent à un objet

Plus qu’à leur         S   U   femme, enfant,

Ils achèteront tout *  R  ce qui leur plait

Tant tout le reste E leur est indifférent.

Pour d’autres * les objets ne sont rien

Les gens sont tout,  ou les animaux :

Vrai qu’aucun monde n’existe bien

Sans minéraux, ni sans végétaux.

D‘objets, point trop, il n’en faut,

Chez soi, autour de soi,  boulot,

Juste assez et juste nous aider

À mieux vivre, survivre, aimer.

L’objet et le propre de l’humain :

Multiplié, diversifié, pour son bien,

S’en sert, dessert comme lui convient

Lors poubelle finit souvent comme rien,

Tous ces objets  * * *  qui nous entourent.

Objets inanimés  * * * * * *  avez-vous donc

Une âme qui s’attache  * * * * *   à quiconque,

Veut se donner la peine   * * * * *    de l’acheter,

La chérir de tout cœur à    * * * * *    s’en damner.

Des objets sont sujets à    * * * * *  notre addiction,

On ne s’en sépare qu’à    * * * * *  la veille de mourir,

On passe sa vie, à les  * * * * * admirer, les entretenir.

Ils ne nous suivront  * * * *  bien que fruits de passion.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vase sur un tour de potier

Colonne bois tourné, rambarde

Un tambour africain, ou  indien,

.

.

Un vase que l’on a fabriqué soi-même :

 On l’aime, on le savoure :

Ce d’autant qu’on lui donne une fonction,

Une mémoire, et une âme.

Le vase de potier et la pièce de monnaie pour Euro,

Sont objets qui nous entourent, quotidiennement,

Et qui permettent de rapprocher la forme du fond,

Sans argent matériel ou virtuel, comment survivre ?

  .

Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer d’un vase : conquérir trésor.

 

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représente, le vase alchimique

Le vase  hermétique  signifient  toujours   le

Lieu dans lequel les merveilles s’opèrent.

 

C’est le sein maternel, l’utérus dans

Lequel une nouvelle vie se forme.

 

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

.

Évocation

.

806 6

.

L’argent, la monnaie, le billet et le scripturaire,

Peuvent être considérés comme sorte d’objets

L’exemple parmi autres d’un objet physique

Qui se transforme en pur objet… virtuel !

 .

Symboliques 

 .

Mouvante, la  «culture matérielle»

S’est intéressée à toute interaction

Entre l’objet  et  son  utilisateur,

La récente initiative, américaine,

De  la…  « Journée  sans achats »,

Pour protester  contre le gaspillage,

Demeure   un puissant  signe  de remise

En question du pouvoir d’objet-marchandise,

Du rapport qui se fait jour entre être et avoir,

À l’ère actuelle de consommation mondialisée.

Source : PSL Université Paris

 .

.

Fond/forme 

 .

Les objets que l’on fabrique soi-même, artisanaux

N’ont pas toujours une forme parfaite, très design

Mais ils peuvent, par contre, avoir airs originaux!

.

Objet rime avec une part,  d’un art ou  de soi-même,

Si ce n’est un objet de partage comme pièce d’argent

La forme peut coller ou non au fond comme le vase

Ou constituer des formes inutiles, voir inutilisables.

.

Les définitions même de sujets et d’objets

Sont perméables bien que non réciproques

L’argent est bien un objet et peut être sujet

Lors pourquoi l’amour ne serait pas  objet

De convoitises et voire de manipulations,

Comme objet de valeur tel bijou, argent.

.

« Objets inanimés, avez-vous vous donc une âme 

Qui s’attache à votre âme  et  la force  d’aimer»

Poème du Lac, de Lamartine, dont je ne retiens

Que le dernier vers car objet et âme : oxymoron.

.

Textuels et illustrations  >>

805 – Ces objets qui nous entourent !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Les objets sont ces matériaux, outils,

Parure, moyen d’existence, apparences,

Auxquels l’on tient dont on use, on abuse,

Jusqu’à ce qu’on les jette ou les abandonne.

.

Ils sont enviés, sont fabriqués,  sont achetés,

Sont  des milliers, de plus en plus diversifiés.

On en trouve rayons entiers, au supermarché

Du même  ou  presque, selon  design, qualité.

.

Puis  on en revoit, certains,  en vide  greniers,

Devenus un loisir,  autant  qu’une  nécessité :

Ils changent de main, d’usage,  propriétaire :

Quelques  années  plus tard, ils sont recyclés.

.

Ceux qui survivent, en traversant les siècles,

Prennent de plus en plus valeur marchande

Mais pas que : en tant que symbole ils ont

Une âme ou en tous cas on leur a donné.

Nombre  d’objets  qui  nous  inspirent

Autour de nous …  nous  secondent.

.

Nombre d’objets, que  l’on  désire,

Autour  de  nous, trop  abondent.

Faut-il  encore  faire  le  bon  tri,

Entre les objets utiles et inutiles

Celui-ci me rend service, merci,

Celui-là est fort joli mais futile.

.

Objets sont plus que … choses,

Des transferts et des symboles

À notre imagination, causent,

Associations  dont l’on raffole.

.

Autour de nous, ils s’entassent

Et en les utilisant, on les casse :

Vite déclassés ou vite remplacés,

Tous  semblables  ou  tous, copiés.

.

Combien  de  greniers  en sont pleins,

Et on se les échange, pour trois fois rien :

C’est ainsi qu’ils passent, de mains en mains,

Aujourd’hui ils sont pléthore, encore plus demain.

Ils sont béquilles de nos pieds, prothèses de nos mains,

En vrai, de quels rares objets aurait-on vraiment besoin,

Tant les autres ne servent qu’à nous asservir, humains,

On constate que les animaux s’en passent, fort bien !

.

Tant,  tous  les  objets  qui  nous  entourent

Deviendront, un  peu, comme, notre  cour,

Ils  nous  servent et voire nous  desservent,

Bien que l’on en achète pour faire réserve.

Objets inanimés avez-vous donc une âme

Dit le poète Lamartine, et  s’y attache.

Romantisme ne serait plus de mise,

Choses sont esclaves et soumises.

.

Extensions

.

Les objets qui nous entourent

Font partie de nous en mesure

Où on ne peut plus s’en passer,

S’en détacher, s’en débarrasser.

Certains, devenus dématérialisés,

Comme une bibliothèque numérisée,

Prennent très peu de place en stockage

Bien qu’ils en gardent autant, sinon plus,

En usage, mais peut-on, encore, parler

D’objets vraiment  manipulables ?

.

Nos rapports aux objets restent problématiques,

Quand on s’y accroche et plus qu’à ses proches !

Certains objets ont tant de valeur ou noblesse,

Qu’on se ruine ou qu’on tue, pour les obtenir !

Même les objets «virtuels» n’y échappent pas,

Bien qu’ils puissent être multipliés, et à l’infini,

Les objets ont une âme lors l’âme sera leur sujet.

.

Il fut un temps où la Nature n’avait pas … d’objets,

Les seuls qui étaient fabriqués étaient par animaux

Pour se protéger, se réfugier, se nourrir, voire jouer,

Et l’homme est apparu et avec lui, l’outil est advenu.

.

Depuis, foules d’objets nous entourent, nous aident,

Se remplacent, se diversifient, multiplient, à l’infini,

Certains sont devenus indispensables, autres futiles,

Et en voilà qui deviennent, de plus en plus, virtuels !

 

Ils ne sont ni bon ni mauvais : ça dépend de l’usage

Qu’on en fait ;

Ils ne sont ni bien ni mal faits …  ça dépend du prix

Qu’on y met !

.

Dédiés à même fonction, telle contenant, pour vase,

Ils se créent  dans de multiples formes, apparences,

Un vase reste un vase, certes, mais duquel s’agit-il :

Amphore, jarre, carafe, bol, bassin, bocal, tous pots

.

Le plus étonnant bien qu’étant aussi le plus naturel,

Est notre attachement

Et pas seulement  par suite  de sa valeur marchande

Mais … personnellement,

Un ou des souvenirs s’y réfère, sinon  une collection,

Nous rendant dépendant.

.

Le bébé voit le visage de sa mère et manipule hochet

Son œil et sa main, déjà reliés

Peu à peu nouveaux visages sont présentés, décodés,

Et de plus en plus d’objets nouveaux

C’est ainsi qu’un monde vierge comme page blanche

Se remplit, complexifie, catégorise, symbolise.

.

Fragments

.

Avant de devenir imagé,

Conventionnel, relationnel

Objet sur lequel nous agissons

Est bien présent et est bien réel.

.

L’objet d’un texte est comme sujet

Mais  notre cas d’humains, ce n’est.

Humain mort devient comme objet

Mais tant qu’il reste vivant : sujet !

.

Un objet intelligent communicant

Interagira avec moi en m’aidant,

Me remplacera,  en me copiant,

Se substituera, en m’usurpant.

.

Voilà qui donnera des frissons :

Deviendrai-je  son suppléant :

Je m’en amuse, en attendant,

Mais pour combien de temps.

.

Il me restera ma conscience,

De concepteur  et contrôleur,

Sera-ce vérité  ou bien leurre :

Nous sommes tous des mortels.

.

On ne sait quel est le premier objet

Fabriqué par les premiers humains,

L’on suppose qu’il s’agissait d’outils,

Comme un bâton,  couteau,  pointe !

.

La multiplication actuelle  des objets

Pose nouveaux problèmes  à résoudre,

Comme recyclage, refonte, réutilisation,

Sans parler ressources, guerres, pollutions.

.

Leur virtualisation sera élément de solution

Mais elle consomme des quantités d’énergie

De ce fait on déplace, transfère le problème

Au lieu de penser à le minimiser, réguler.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Les objets sont ces ma  T  tériaux, outils,

Parure, moyen d’exis O   * tence, apparences,

Auxquels l’on tient   U  dont  O on use, on abuse,

Jusqu’à ce qu’on  S  les jette ou  B  les abandonne.

Ils sont enviés     *    sont fabriqués  J  sont achetés,

Sont milliers     C  et de plus en plus     diversifiés.

On en trouve       E    rayons entiers  T    supermarché

Du même ou presque   S    *     S selon design, qualité.

.

Puis on en revoit    Q     certains en vide    E   greniers,

Devenus un loisir,     U    autant qu’une   N   nécessité :

Ils changent de main    I      d’usage    T   propriétaire :

Quelques années plus     *      tard, ils   O  sont recyclés.

Ceux qui survivent      N   traversant   U       les siècles,

Prennent de plus     O  en plus valeur   R  marchande,

Mais pas que      U   en tant que sym   E  bole ils ont

Une âme ou   S   en tous cas on leur   N    a donné.

Nombre d’objets    ******   qui nous T  inspirent

Autour de nous  ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ nous secondent.

.

******************************************

******************************************

.

Nombre d’objets                que l’on désire

Autour de  nous         trop abondent !

Faut-il encore           faire le bon tri,

Entre  les objets utiles  et inutiles

Celui-ci me rend  service, merci,

Celui-là est fort  joli mais futile.

Objets sont plus  que… choses,

Des transferts,   des symboles,

À notre imagination  causent,

Associations dont  on raffole !

Autour de nous, ils s’entassent

Et  en les utilisant, on les casse

Vite déclassés ou vite remplacés,

Tous semblables  ou  tous, copiés !

Combien  de greniers  en sont pleins,

Et on se les échange, pour trois fois rien :

Et c’est ainsi qu’ils passent, de mains en mains,

Aujourd’hui ils sont pléthore et encore plus demain.

Ils sont béquilles de nos pieds, prothèses de nos mains,

En vrai de quels rares objets aurait-on vraiment besoin.

Tant les autres ne servent qu’à nous asservir, humains !

On constate que les animaux s’en passent et fort bien !

Car tous les objets  ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ qui nous entourent

Deviennent un peu   ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ comme notre cour,

Ils nous servent ou   ¤  ¤  ¤    nous desservent,

Mais l’on en achète     ¤   pour faire réserve.

Objets inanimés avez-vous donc une âme

Dit le poète Lamartine, et s’y attache.

Romantisme ne serait plus de mise,

Choses sont esclaves et soumises.    

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, objet sculpté sur bois ;

En bas, vase de large ouverture,

Destiné  à recevoir  des liquides,

Et tout aussi bien, des fleurs ?

.

.

Un vase en bas, et un bouquet de fleurs en haut

Les deux vont ensemble et constituent deux objets

Parmi d’autres qui nous entourent quotidiennement

Tant et si bien que forme reste assez proche du fond.

Voilà bien un objet, parmi tant d’autres,

Et de notre quotidien :

Il peut être utile, être décoratif, inspiratif,

 Voire les trois !

.

Symbolique

.

« L’Histoire du quotidien »,

Comme le prônait Michel de Certeau,

Sa culture  matérielle, est une attention

Renouvelée à l’expression du sujet humain

À travers ses objets, engageant la réflexion

Sur les usages et pratiques qu’ils produisent,

Sur les affects et valeurs qu’ils cristallisent

(Baudrillard dans Système des objets) et

Dont l’examen des modes d’évolution

Permet d’aborder certaines

Mutations sociétales.

PSL Université Paris

.

.

Fond

.

Évocation 

.

805 6

.

Un vase, des plus courants, communs, s’il en est

Tout le monde en dispose

C’est un objet qui existe depuis la nuit de temps

En tous cas depuis la cuisine.

 .

Symbolique   

 .

Un vase est un récipient

Ouvert qui est souvent

Utilisé pour contenir un

Bouquet    de fleurs,    décorer

Une salle,     souvent    constitué

De   matériaux : la    porcelaine,

La céramique    ou voire le verre.

Puis  les vases       sont décorés

Dans       le  but   de  mettre

En valeur contenus

Ou  voire   eux-mêmes.

Wikipédia : vase

 .

.

Fond/forme 

 .

Quelque soit l’objet, il aurait un un fond et une forme

Pour autant il peut rimer ou non avec une chose connue

Sachant que le même objet peut prendre plusieurs formes

Et être fait de différentes matières et avoir divers contenus.

.

Ça ne simplifie pas les choses mais leur concept les associe

Le mot chaise peut représenter  dix choses  divergentes,

Mais sur toutes on pourra s’assoir, et cela la définit.

Les objets qui nous entourent sont classés en tête

Par des catégories   qui les relient :  sorte de vase.

.

Les objets qui nous entourent peuvent se virtualiser

Comme bureau sur écran,  guichet sur smartphone

Ils échappent à notre environnement, préhension,

Mais par cela même se rendent présent partout,

Partagés, et  disponibles à plus d’utilisateurs :

On peut les commander, contrôler à la voix

Les  utiliser  les mains  et  les  pieds, liés. 

.

Textuels et illustrations  >> 

804 – Permanence de notre identité ?

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Identité de soi-même,  autre,

De peuple, culture, civilisation,

Autant de questions  et réponses

Très floues sinon approximatives.

.

On peut endosser   plusieurs rôles,

Personnages, changer  d’état  civil,

Et, malgré tout,  rester  identiques,

Comme les acteurs,   en un théâtre.

.

Quand notre histoire  nous façonne,

Les événements  nous transforment.

La différence entre  enfant, vieillard,

Est tellement grande  qu’elle  étonne.

.

Sommes-nous maitres notre identité

Ou en partie, manipulés par d’autres.

Il faudra  se pencher  sur la question,

Si on ne veut pas   qu’on nous la vole.

.

Toute permanence   de notre identité

Est-elle de notre fait de choix décidé

Ou simplement sur des opportunités

Avoir sauté  pour mieux en profiter.

.

Comment prétendre  être le même,

À six ans …  qu’à soixante-six ans,

Tant le monde,  autour, a changé,

Nous  forçant  à  nous  y adapter.

.

Deviens  ce que tu es : aphorisme,

Que Nietzsche emprunte à Pindare

En y mêlant l’altruisme  à l’égoïsme,

Y parvient-on,  un jour… tôt ou tard !

.

Sommes-nous certain de faire bon choix,

Son moi est-il le même identique  en tout,

Ou son moi se dilue  ou se dissous partout,

En faisant mille et une expériences  de  foi.

De foi  en  ce non-sens,  de propre   réalité,

N’ayant pas lieu d’être,  ne menant  à rien,

Quel que soit  la raison, l’issue,  le chemin,

Tout  étant égal : animal, social,  mort-né.

L’identité, notion, à la fois, claire et floue,

Égalité et différence  en font fourre-tout.

Je serais  égal,  à moi-même,  surement,

Différent aussi des autres  assurément.

J’étais, je suis et je serai : conjugués,

Peuvent accentuer des  différences.

Lors toujours égal  à lui-même,

Ajoute à  ma  ressemblance

Au moins … physique,

Sinon  psychique

Une  humeur

Pareille.

.

Extensions 

.

La permanence de l’identité

Est liée aux souvenirs plus qu’apparences.

Je peux me forcer à ressembler à quelqu’un d’autre,

Je ne peux pas capter ses souvenirs, son histoire, son passé.

Elle est aussi et encore celle qui demeure au-delà de ma mort,

Sur une tombe ou une urne et puis ans la mémoire de

Ceux qui restent, se souviennent de vous

Comme être unique et aimé.

.

L’identité demeure une chose fragile, du moins fragilisée

Par suite de diverses manipulations possibles en cerveaux !

Si l’on peut modifier, ou remplacer, son logiciel par un autre !

Et même sans cela, un peu comme un acteur multipersonnages,

Qu’en est-il de mon identité après dix métiers, mariages ou pays ?

Mon identité, est-ce moi, mon passé qui le défini, l’administration ?

Est-ce que tout le monde, dans tous les pays, aura même définition ?

.

Mon identité n’appartient qu’à moi-même

Par définition, personne ne peut l’usurper,

Pour autant, c’est bien à moi de la prouver

Dès que l’on sentira le besoin de la vérifier.

.

Il ne s’agit là que de mon identité physique,

Identité psychique, ethnique, professionnelle,

Contiendra d’autres caractères que génétiques

Il s’agit de ce que contient, soutient, le cerveau.

.

Les catégories  socioculturelles, voire spirituelles,

Auxquelles j’appartiens, voire auxquelles j’adhère ,

Sont répertoriées comme attachées à mon identité,

Si j’en change est-ce noté, est-ce crédible, cohérent ?

.

C’est bien là  que le bât blesse : chacun a  son histoire,

On tient compte d’où je viens, où j’en suis aujourd’hui,

Mais pas toujours prédire où je vais, ce que je deviens.

.

Et mon identité est souvent liée, modifiée, par conjoint,

Si ce n’est  par les enfants, les accidents, aléas de la vie :

En définitive je n’ai pas qu’une mais plusieurs identités.

.

Tant et si bien  que, de faire la part du feu, entre ce qui

Provient  du fond  de ma personne, famille, entourage,

Société, manipulations, influences, conditionnements

Est une gageure qui tient de la sortie d’un labyrinthe.

.

De dire mon identité, c’est moi, elle est permanente

Est un vœu de l’esprit qui, certes, me tient au corps

Mais qui en aucun cas ne me définira entièrement.

.

Fragments

.

Toutes les cellules issues de la segmentation

D’une même cellule-œuf, conservent la même

Information génétique donc même patrimoine

Héréditaire, c’est ce qui fait identité biologique

De chaque organisme d’une nature universelle !

camerecole.org/classes/440-l-identite

-biologique-des-organismes-

 

Voilà qui aura le mérite d’être simple et clair

De ce côté-là on ne cherche poux dans la tête,

Mais l’identité : psychique, sociale, culturelle

Qu’en dit-on qu’en fait-on, et modéliste-ton ?

 

La psychologie, la sociologie et la philosophie

S’emmêlent pinceaux  dans ce grand tableau,

Qui juxtapose, croise, voire même  superpose,

Nos caractéristiques individuelles, collectives.

 

Cette identité pour moi est faite de ce que j’ai

Vécu, échoué, surmonté, réussi, expérimenté,

Ou encore histoire, développement personnel.

Sans omettre identité administrative officielle

 

Mon identité personnelle s’est construite avec

Le langage, la mémoire et la conscience de soi

Auxquels ajouter  l’existence de l’inconscient,

Nos relations aux autres, et nos choix de vie !

 

Célèbre  «Connais-toi toi-même» de Socrate

Est exhortation à comprendre,

Non seulement, nos capacités, nos limites,

Mais aussi  nos valeurs,

Nos désirs, notre place dans le monde :

 Y a du pain sur la planche.

reseaudiane.com/connais-toi-

toi-meme- –enseignements-de-socrate

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Identité de soi-même,  autre,

De peuple, culture, civilisation,

Autant de questions et réponses

Très floues sinon approximatives.

On peut endosser   plusieurs rôles,

Personnages, changer  d’état  civil,

Et, malgré tout,  rester  identiques,

Comme les acteurs,   en un théâtre.

Quand notre histoire  nous façonne,

Les événements  nous transforment.

La différence entre  enfant, vieillard,

Est tellement grande  qu’elle  étonne.

Sommes-nous maitres notre identité

Ou en partie, manipulés  par autres :

Il faudra  se pencher  sur la question,

Si on ne veut pas   qu’on nous la vole.

Toute permanence   de notre identité

Est-elle de notre fait de choix décidé

Ou simplement sur des opportunités

Avoir sauté pour mieux en profiter.

Comment prétendre être le même,

À six ans …  qu’à soixante-six ans,

Tant le monde, autour, a changé,

Nous forçant  à  nous  y adapter.

LA PERMANENCE  DE

Deviens  ce que tu es : aphorisme,

Que Nietzsche emprunte à Pindare

En y mêlant l’altruisme  * à l’égoïsme

Y parvient-on, un jour   N     tôt ou tard !

Sommes-nous sûr de      O      faire bon choix

Son moi est-il le même     T       identique en tout

Ou son moi se dilue ou      R        se dissous partout

En faisant mille et une       E         expériences de foi.

De foi  en ce non-sens,        *          de propre   réalité,

N’ayant pas lieu d’être         I         ne menant  à rien,

Quel que soit la raison          D       l’issue  le chemin

Tout étant égal, animal,          E      social,  mort-né.

L’identité, notion, à la fois,     N      claire et floue,

Égalité et différence  en font   T       fourre-tout.

Je serais  égal à moi-même    I        surement,

Différent aussi des autres   T  assurément.

J’étais, je suis et je serai  É   conjugués,

Peuvent accentuer des  * différences.

Lors toujours égal   à lui-même,

Ajoute à  ma  ressemblance

Au moins … physique,

Sinon  psychique

Une  humeur

Pareille

V

.

Forme

.

.

Évocation

.

On peut voir pointe de quelque chose

Et pourquoi pas  un spermatozoïde

Ou voire une pointe de stylo à encre !

 .

804 4

.

Ça ressemble à un gamète de spermatozoïde

Même s’il n’est pas d’humain

S’il est, il contiendrait une part de notre identité

Et que personne ne peut renier.

 Identité rime avec origine  ethnique et civique,

Identité, faisant correspondre fond et forme

Lors provenant de la fusion de deux ADN !

 .

Symbolique 

  .

 » Dans   ce

Qu’on décrit

Comme     la

Fécondation,

La rencontre

Des   gamètes,

On rejoue le geste

Par lequel l’homme

Pénètre      la femme.

On s’est imaginé les

Gamètes   comme

Des    espèces

D’individus

En petit.»

.

.

Fond

.

Évocation 

.

804 6

.

Notre identité est, pour grande partie,

Programmée par nos gènes

Mais l’histoire personnelle de chacun

Jouera aussi un rôle essentiel !

.

 Symbolique 

 .

L’identité de l’individu

Est, en  psychologie  sociale,

La reconnaissance de ce qu’il est,

Par lui-même, ou vu  par les autres.

.

La notion d’identité est au croisement

De la sociologie et de la psychologie,

Mais  intéressera aussi  la biologie,

La philosophie et la géographie.

.

En psychanalyse cette notion

Se retrouve dans le moi et

Dans …  l’identification,

Et en philosophie, dans

L’identité personnelle.

Source : Wikipédia

 .

 .

Fond/forme 

 .

Toute ma vie, et depuis ma conception je change

Et je resterai toujours le même, physiologiquement !

Apparence génétique, spermatozoïde ne constitue

Qu’une moitié de mon patrimoine, associé ovule.

.

Ce n’est pas moi qui reconnais mon identité sociale

Ce sont les autres et l’identité civique, les institutions,

Mais la permanence de mon identité tiendrait autant

De mon histoire personnelle, du vécu, ma personnalité

Suis-je pareil, ou différent entre trois et soixante ans,

Et si je me sens différent, qu’est-ce qui reste d’avant,

Auquel  je tiens, dont je ne peux me défaire, passer,

Que je crois avoir changé  alors qu’il n’en est rien.

.

Les autres le diront mais je le sens de l’intérieur.

 Si certains ne se reconnaissent plus comme avant

C’est en partie vrai, grande partie, vraisemblant,

Quoiqu’il en soit, en fut, personne  ne peut renier

Son passé, même l’oublier, par lui, conditionné.

.

Textuels et illustrations  >>

803 – Chaque jour est-il nouveau ?

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Chaque jour  est  nouveau,

Et par définition sur agenda,

Dès lors,  il ne se renouvelle pas,

Pourquoi lors se poser la question.

Nouveau se comprend ici par original

Par rapport à son train-train quotidien,

Sachant que nous avons  moult habitudes,

Demain est un autre jour,  un jour nouveau.

Les créatifs sont connus   pour être nouveaux,

Les séducteurs aussi mais d’une autre manière.

.

Ce que l’on dit

Par l’expression :

«Les jours  se  suivent

Mais ne se ressemblent

Et malgré une continuité

D’éternel cycle calendrier»

 .

Parle-t-on du temps qu’il fait,

Qu’on occupe ou bien qui passe

Événements   qui  nous percutent,

Ou des soucis   qui nous tracassent :

Un peu  tout cela    mais  pas  à la fois.

.

Il est difficile d’être nouveau chaque jour.

Nouveau est ce qui n’aura pas encore existé

Dans une page, prétendue blanche, à  remplir.

On peut déjà faire une rencontre avec soi-même

Instant réflexion,  calme, en vue de faire  le  point

Où j’en suis  par rapport  à ceci  et rapport à cela !

.

Il y a des petites, il y aura  des grandes  nouveautés,

En fonction des projets, des actions et opportunités :

La douleur, la maladie,  accident, séparation,  échec,

Sont des nouveautés lors ils concernent nos proches.

.

Partant de ces brèves considérations, reste possible

Qu’il arrivera du nouveau presque tous les  jours

Mais peut-on dire que penser à quelqu’un qui

N’est pas là souvent, est un fait nouveau :

Sûr que non, sauf celui  qui le croit

Qui est en attente de fait nouveau,

Preuve aujourd’hui : j’ai pensé à toi.

.

Si c’était le cas, ce serait le miracle de l’amour,

« Il est toujours le même, sans cesse se renouvelle ».

.

L’écriture tous les matins ou presque lui ressemble

« On n’écrit pas deux fois, la même chose, en écriture ».

.

La nouveauté est appréciée du point de vue subjectif :

« Aujourd’hui, me sens changé, transformé, transporté »

.

Tout n’est pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer :

« Tiens il pleut en Bretagne, c’est nouveau » : »Il fait beau ».

.

Extensions

.

Chaque jour sera, forcément, nouveau,

Par suite du déroulement du calendrier

Et puis il y a les saisons, les intempéries

Et puis il y a les actualités et ses scories.

Sans parler que  la perception d’un jour

Dépend aussi de son âge, voire sa santé,

Et un jour de vacances, pour un écolier,

N’est pas un jour de congé pour salarié

Les jours se ressemblent, puis un jour

Tout change, tout varie, et bascule.

.

Par définition, chaque jour est jour nouveau sur l’agenda

Quand il est passé, on sait bien qu’il ne se reproduira

Quatre-vingt-deux ans, on en vivra trente mille :

De quoi donner le frisson sur son long cours,

 .

Mais chaque jour ne peut être nouveau,

Beaucoup  se ressemblent, la majorité,

Les beaux couchers de soleil sont rares

Et plus l’on vieillit, moins l’on découvre.

.

Chaque  jour est nouveau, chaque heure,

Par définition mais pas pour la sensation,

Car en définitive c’est cela qui nous compte

Un jour à s’ennuyer est nouveau mais perdu.

.

L’immédiateté de l’instant présent  a tendance

À remplacer toute durée du passé qui n’est plus

Tout futur qui n’est pas encore, qui est incertain

Hier, c’était le passé, demain sera un autre jour.

.

Si vrai que répétition d’un jour sans fin rassure

Établissant marques et anticipations certaines

Il n’en demeure pas moins que l’ennui guette,

Peu à peu, l’écume de telle existence, rejette.

.

Fragments 

 .

Chaque jour est, par définition, nouveau,

D’un point de vue calendaire, en tous cas.

.

On pourra lui opposer  «un jour sans fin»,

Métaphore ultime de répétition du même.

.

Entre : la vie en prison, maison de retraite

Camp de réfugiés, structure enfermement.

.

Sans oublier les rythmes de travail en usine

Les ménages en hôtels, et  les surveillances !

.

La répétition du même boulot, métro, dodo,

 Qui rythme leurs activités jusqu’à la retraite.

.

Enfin, il y a les repas du matin, midi, du soir

Pause-café  à ne pas manquer : heure du thé.

.

En somme : aucun jour  totalement nouveau,

Et pas plus qu’aucun, entièrement identique.

.

En amour il y aurait changement en intensité :

Aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain.

.

En écriture et dans la pratique de tous les arts,

C’est pareil nouveau et renouveau se succèdent

.

Un seul jour, dans lequel il ne se passerait rien,

Serait gommé, à jamais, du calendrier de sa vie.

.

Enfin, l’humain a besoin d’une dose de nouveau

Un peu tous les jours puis beaucoup  à certains

.

Pour autant, on ne devient un homme nouveau

La preuve, on répète souvent… mêmes erreurs.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Chaque

 Jour  est  nouveau,

Par définition sur agenda,

Dès lors il ne se renouvelle pas,

Pourquoi lors se poser la question.

Nouveau se comprend ici par original

Par rapport à son train-train quotidien,

Sachant que nous avons  moult habitudes,

Demain est un autre jour,  un jour nouveau.

Les créatifs sont connus   pour être nouveaux,

Les séducteurs aussi mais d’une autre manière.

.

Ce que           C           l’on dit

Par l’ex       H    pression :

« Les jours    A       se suivent

Mais ne se   Q  ressemblent

Et malgré     U     continuité,

De l’éternel      calendrier»

Parle-t-on du  * temps qu’il fait,

Qu’on occupe    J      ou qui  passe

 Événements qui  O    nous percutent,

Ou des soucis qui  U      nous occupent :

Un peu tout cela     R   mais  pas à la fois.

Il est difficile d’être   : nouveau chaque jour.

Nouveau est ce qui     V    n’a pas encore existé

Dans une page préten  R  due blanche, à remplir.

On peut déjà faire une   A rencontre avec soi-même

Instant réflexion, calme   I      en vue de faire  le point

Où j’en suis  par rapport   M      à ceci et rapport à cela !

Il y a des petites, il y aura  E     des grandes  nouveautés,

En fonction des projets       N    des actions, opportunités.

La douleur, la maladie, ac  T    cident, séparation,  échec,

Sont des nouveautés  lors   *  ils concernent  les proches.

Partant de ces brèves con N  sidérations, reste possible

Qu’il arrive du nouveau  O    presque tous les  jours !

Mais peut-on dire que   U    penser à quelqu’un qui

N’est pas là souvent    V      est un fait nouveau.

Sûr que non, sauf    E        celui qui le croit

Car est en attente   A       de fait nouveau,

Preuve aujourd’    U hui, ai pensé à toi.

.

Si c’était le cas, ce serait le miracle de l’amour,

« Il est toujours le même, sans cesse se renouvelle ».

L’écriture tous les matins ou presque lui ressemble

« On n’écrit pas, deux fois, la même chose, en écriture ».

La nouveauté est appréciée du point de vue subjectif :

« Aujourd’hui, me sens changé, transformé, transporté »

Tout n’est pas, ne peut être nouveau faut pas exagérer :

« Tiens il pleut en Bretagne, c’est nouveau » « il fait beau ».     

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un personnage d’Alice au pays…

Avec une théière et son chapeau,

Voilà  quelque chose  de nouveau !

.

803 4

.

Une forme de théière, sans anse, mais chapeau

Suffisamment grande

Pour en disposer durant toute une sainte  journée

À l’instar d’un samovar.

La forme reste assez proche du fond, bien que

Une théière ne peut représenter qu’elle-même,

Mais il existe tellement de thés divers et variés

Que l’on pourra en trouver encore un nouveau.

 .

Symbolique 

 .

Il peut

Être vraiment

Difficile de choisir

La bonne taille

De théière

Car il y aura  tellement  

D’options, laquelle  est  la 

Meilleure   et   pour  vous :

Si  vous  trouvez   la  théière

De  la  bonne taille, le   plaisir

De boire du thé est encore plus

Grand vous utiliserez théière

 De manière complètement

 Différente et plus que

Vous ne le pensez.

amateurdethe.info/pourquoi-

utiliser-une-theiere-japonaise

.

.

Fond

.

Évocation 

.

803 6

.

La tirelire comme moyen de capitaliser

Ses petites économies :

Elle augmentera tous les jours et ça au

Moins  c’est nouveau !

.

Symbolique 

 .

Il y a des petites et grandes nouveautés,

En fonction de projets, actions, opportunités.

Douleurs, maladies, accidents, séparations, échecs

Sont des nouveautés, y compris concernant des proches.

S’il est possible de produire du nouveau presque chaque jour

Dira-t-on que penser à quelqu’un, qui n’est pas là tous les jours,

Est un fait nouveau !  « Ici, j’ai  juste mis un extrait du poème » !

.

.

Fond/forme 

 .

 Prendre le thé n’est pas

Quelque chose de nouveau

Mais    le   prendre      avec

Autre personne, l’est bien,

.

Si on ne la connait,  si on ne la fréquente pas :

Chaque jour pourrait nous paraitre nouveau.

 

On peut aussi imaginer changer de théière,

Dieu sait si l’on en trouve de toutes sortes,

Mais ce pari pourra devenir plus difficile,

Si l’on est un collectionneur … passionné !

 

Nouveau peut prendre différentes formes,

Nouveau peut être constitué  divers fonds

Chaque jour sera nouveau  et  il ressemble

En même temps à presque tous les autres.

 

Nouveau s’appliquerait à des tas de choses.

Un avoir : j’ai acheté  une nouvelle  voiture,

Un savoir : j’ai acquis  une nouvelle science,

Un être : nouveau-né, nouveau en ce métier,

Un acte : je n’ai jamais fait ça, c’est  nouveau.

Le nouveau attise la curiosité plus que l’ancien.

Depuis j’écris, je suis écrivain…rien de nouveau.

.

Textuels et illustrations   >>

802 – Un tiens vaut mieux que deux

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

«Il vaut mieux tenir que courir»,

Cela est valable pour les biens,

Les métiers, les opportunités,

Mais et autant pour les gens

Enfants, amis et conjoints.

Mais la plupart du temps,

Il ne s’agira  que d’argent

Ou bien du prix de  vente,

Sauf  à  en vouloir de trop,

Ce serait risquer de le rater.

.

Qui ne connait ce fameux dicton

Et qui a toujours cours.

Il s’applique autant à possessions

Qu’à  autres relations.

Faut-il se contenter de ce qu’on a,

De ceux qu’on aime,

Ou prendre risque de tout perdre :

Maison, travail,

Possession, son mari,  son amant,

Ses relations.

.

Tout serait affaire de projections, de prétentions,

Ceux qui n’ont rien  n’ont pas intérêt à spéculer,

Ceux qui ont des choses ont intérêt à les garder

Les choses, les faits  et les gens, n’auront que

L’importance  qu’on veut bien  leur donner.

L’un privilégiera  d’être  et l’autre, d’avoir,

L’un acceptera de perdre  quelque chose,

Auquel il tenait beaucoup  pour grandir,

L’autre gardera  tout ce qu’il peut avoir,

Ne considérant que valeur marchande :

L’un accorde importance aux relations,

Tandis qu’autre  fera cas de possession.

Nul ne sait de quoi demain … sera fait !

Avec  un tel dicton,  on doit être content

D’être une fourmi  plutôt qu’une … cigale,

Bien  que,  demain  quelqu’un,  cataclysme,

Peut détruire toutes  les réserves accumulées.

Les individus, familles, communautés,  sociétés.

Ceux qui ne voudront pas courir  le moindre risque,

Sont d’emblée vouées à la stagnation, voire récession.

En  recherche d’aisance, de reconnaissance, puissance,

On sent qu’il s’agit lors d’un choix de vie très différent.

.

Car l’aisance permettrait de s’autonomiser,

De s’affranchir  de  toute aide  d’autrui

De reconnaissance pour s’accomplir,

Avec eux,  grâce  à eux, et, pour eux !

La puissance d’affirmer  sa supériorité

Ne serait-ce que  par le fait  de posséder.

«Deux  vaut  mieux  qu’un  tiens  tu l’auras.»

D’accord  mais si l’on renverse un tel dicton,

Je risque de perdre ou de gagner mais quoi !

.

.

Extensions

Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.

Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.

Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,

Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.

L’on m’avait dit que  c’est le premier investissement qui compte.

J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.

Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste  …  heureux !

.

Deux personnes veulent acquérir

La même chose : une compétition,

Lutte à mort, coopération, partage.

Deux contre un, ou deux pour un :

Deux  orientations  différentes :

Pour tout dicton ou presque

On trouve son contraire.

Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.

Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.

Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,

Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.

L’on m’avait dit que  c’est le premier investissement qui compte.

J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.

Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste  …  heureux !

.

Se contenter de ce qu’on a,

Si l’on a rien, on espère aura,

Sont propositions contradictoires

Formant comme paradoxes humains.

Sans désir, on ne peut exister

Sans espoir, on ne pourra croire,

Sans minimum d’amour, échanger,

Sans argent, aventures, entreprendre.

Rassurez-vous, nous vivrons tous à crédit

En récoltant profit, bénéfice, avant de semer

Si on ne sait pourquoi l’on travaille et l’on vit,

Notre banque  nous le rappellera, à nous ruiner.

.

Rassurez-vous, il en est de même pour nos enfants

Nous pouvons assumer un mais en auront deux, trois

Un tiens en tel cas sera moins bien que deux tu auras,

Voilà un dicton  faisant fausse route, se reproduisant.

Rassurez-vous, ça marche aussi  en couples d’amants,

À moins d’être  polygame, ou échangistes, ou trouple :

D’un, un tiens est à moi et de deux, tu ne l’auras pas :

Qui décrète d’un à la fois ou de deux, simultanément.

.

La société, bien sûr, ou la religion, voire  la nécessité,

On croit qu’on a le choix et c’est sûr qu’on ne l’a pas,

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, l’aura pas.

L’humain est assez malin pour avoir sans l’avouer.

Courir deux lièvres à la fois, concerne les projets,

Et qui trop embrasse, mal étreint : les humains

Le risque des deux est de tout perdre : aucun

Et lors on se retrouve comme en plein rejet.

.

Fragments 

.

Quantité et qualité ou un mixte de deux :

Laquelle indispensable pour être heureux !

Les deux mon capitaine, dirait un militaire,

Mais on ne peut tout être ni avoir sur Terre.

.

Il est vrai que les deux sont à la fois séparés,

Mélangés au point de, parfois, les confondre,

Tant on pourra être riche, et avoir de l’esprit,

Comme être pauvre mais avoir l’air heureux.

.

De se perdre en conjugaisons, comparaisons

Ne nous mènerait nulle part, en notre raison

Avoir et être seront gouvernés par nos désirs

Et satisfaire le plus important devrait suffire

.

Suffire veut-il dire : en avoir suffisamment,

Suffire à être ce qu’on est, et s’en contenter,

Vouloir être, avoir autrement, constamment

Dépendant lieu où on vit ce qu’il faut gagner

.

Je suis ce que j’ai, j’étale : formule lapidaire

À mes cinquante ans, je fais foule d’envieux,

Mais voilà, le temps,  l’on ne le possède pas,

Et la mort, sur un tas d’or,  ne transige pas.

.

Pour être un auteur,  il faut avoir du talent,

Et pour avoir du talent,  il faut être auteur :

L’avoir conditionne l’être et réciproquement

C’est la loi de l’existence et vertu du bonheur

.

Le pot de la fortune n’est pas fortune du pot :

Le premier évoque la gagne miracle de loterie,

Le second, l’auberge espagnole, reste du frigo !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Il vaut mieux tenir que courir,

Cela est valable         pour les biens

Les métiers, les              opportunités

Mais et autant                  pour les gens

Enfants, amis                     et conjoints.

La    plupart                   du      temps,

Il ne s’agira                que d’argent

Ou bien  du        prix de  vente,

Mais à en vouloir de trop,

Ce serait risquer de la rater !

.

Qui ne connait ce fameux dicton et qui a    U      toujours cours.

Il s’applique autant aux possessions     N       qu’aux relations.

Faut-il se contenter de ce qu’on a    *         ceux qu’on aime,

Ou prendre risque de tout      T    perdre, maison, travail,

Possessions : son mari      I      son amant, ses relations.

Tout  est  affaire,  de      E      projections, prétentions,

Ceux qui n’ont rien          n’ont intérêt à spéculer,

Ceux qui ont des choses    *       intérêt à les garder.

.

Les choses, les faits et les     V    gens n’auront que

L’importance qu’on veut bien    A     leur donner.

L’un privilégiera  d’être  et l’autre  U      d’avoir,

L’un acceptera de perdre quelque   T       chose

Auquel il tenait beaucoup pour    *     grandir,

L’autre  gardera tout  ce qu’il  M    peut avoir,

Ne considérant que valeur     I    marchande :

L’un accorde importance   E     aux relations,

Tandis qu’autre fera     U   cas de possession.

Nul ne sait de quoi    X   demain … sera fait !

.

Avec un tel dicton      Q        on doit être content

D’être une fourmi        U     plutôt qu’une … cigale,

Bien  que,  demain          E     quelqu’un,    cataclysme,

Peut détruire toutes          *        les réserves accumulées.

Les individus, familles,       D        communautés,  sociétés.

Ceux qui ne voudront pas   E       courir  le moindre risque,

Sont d’emblée vouées à la   U    stagnation voire récession.

En  recherche d’aisance    X   reconnaissance, puissance,

On sent qu’il s’agit d’un    *    choix de vie très différent.

.

Car l’aisance permet    T   trait de s’autonomiser,

De s’affranchir de     U   toute aide d’autrui.

Et reconnaissance     *       de s’accomplir,

Avec eux, grâce à eux  A       et, pour eux !

La puissance d’affirmer  U   sa supériorité

Ne serait-ce que par le fait    R    de posséder.

« Deux  vaut  mieux  qu’un  tiens   A    tu  l’auras. »

D’accord,  mais   si   l’on renverse un    S    tel  dicton,

Je  risque  de   perdre,  ou     de    gagner   *   mais quoi ! 

.

Forme

.

.

Évocation

.

Haut vase peut-être, surement,

Mais à quoi  peut-il bien servir :

À avoir des fleurs  ou  des fruits,

Pourquoi pas  un trophée sportif.

.

802 4

.

Avoir une pomme, un conjoint,

Avoir des enfants …

Avoir se conjuguerait-il, autant

 Au singulier qu’au pluriel.

Avoir aurait des formes et des fond, multiples,

Tellement l’on peut  «avoir» différentes  choses,

.

Symboliques 

À propos d’avoir,

Jean de La Fontaine,

Popularise l’expression

Au XVIIe  siècle,   Le Petit

Poisson  et  le …  Pêcheur :

«Un  tiens  vaut,  …   ce  dit-on,

Mieux  que  deux …  tu  l’auras,

L’un est sûr,  l’autre  ne l’est pas».

 

Mieux vaut opter pour quelque chose

Que l’on peut obtenir immédiatement,

Plutôt que pour quelque chose de plus

De valeur mais que l’on n’est pas

Sûr d’obtenir plus tard.

Source : Wiktionnaire

.

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Fond

.

Évocation 

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802 6

.

Avoir une pomme, un conjoint,

Avoir des enfants …

Avoir se conjuguerait-il, autant

 Au singulier qu’au pluriel.

.

Symbolique   

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Choix

 De   vie,

Avoir 

 .

Résultera de la décision

D’un individu, d’un  groupe

Confronté à situation, système

Offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » peut désigner

Processus par lequel  l’opération

Est menée à bien et son résultat

Philosophie, question de savoir

Si un  individu  effectuera  des

Choix    librement   consentis

Ou est  déterminé,  renvoie

Au  problème  d’existence,

Ou non  au libre   arbitre.

Wikipédia   :  choix

 .

.

Fond/forme 

.

Le face à face, avec avoir, rapproche du bonheur

Et nous en éloignera, comme nous tournant le dos,

Quoiqu’il en soit, jamais il ne fera corps avec nous 

Le vase est bien plein de pommes : fruits défendus,

Aucune ne vous donnerait sentiment intime d’être

Quelqu’un : rien d’autre qu’une belle apparence,

Qui attire l’œil, crée admiration, voire jalousie

Mais plus rarement le cœur, l’esprit, l’âme !

.

Gagner ou perdre : une question de choix

Avant tout mais pas que : s’il s’agit de la vie,

Il y a des choses que l’on ne s’appropriera pas

Comme : le temps, la météo, la paix, l’amour,

Qu’on ne saurait acquérir, garder pour soi.

Avoir un enfant, pareil, à aucun moment

On ne pourra s’en dire le propriétaire

Seulement responsable, capable.

.

 Textuels et illustrations  >>

801 – Différences entre être et avoir ?

Textuels et illustrations  >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Entre «être pour avoir» et  avoir pour être»,

Si je ne suis  ce que j’ai, n’ai que ce que j’ai,

Il me deviendra impossible d’être un autre,

C’est ainsi  que l’on deviendrait  catalogué.

.

Avoir est facile à estimer,  facile à calculer,

Alors qu’être ne pourrait que s’apprécier :

Mon être tiendrait à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et  s’hériter.

.

Toutefois, on peut à la fois  «être et avoir»

Verbes sont différents,  pas incompatibles.

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être.

.

Être est intérieur à soi, être, invisible sur soi,

Avoir est extérieur à soi,  et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est affirmer son identité, pour s’épanouir,

Devenir plus beau, plus grand, plus fort, estimé,

Il faut de l’amour,  à l’enfant, qui veut grandir.

.

Avoir, ce serait vouloir conserver ce que l’on a

En désirant toujours plus  pour que les autres

Nous envient,  nous respectent,  nous aiment,

L’adulte craint pour ses jours, considérations.

.

Pourtant être, avoir, n’ont rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires, compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera sa contribution

Au développement de son «être», et, au quotidien,

Minimisant l’impact  des contingences matérielles.

.

Ceux  qui  veulent être,  ne s’interdisent  pas  d’avoir,

Mais ils n’en font  qu’un moyen  pour vivre, se former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir… rêver.

.

Ceux qui ont, et, s’en font une raison d’être, leur  identité,

En parlent beaucoup en étalant volontiers leurs possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou moins qu’eux.

.

Dès lors, œuvres originales, ou artistiques,  ne les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder, voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et bénéfice immédiat.

.

Tant et si bien que la poésie n’a aucune résonance en eux :

Non marchande, elle ne trouble en rien, leur âme, si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire à engranger.

.

La famille, pour eux, n’est pas de nature solidaire.

Autres membres dans la misère c’est leur affaire.

Esprit : comportement bourgeois pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste pour «être».

.

Extensions

.

Est-ce que cela me grandit,

Nourrirait mon âme, se demande

Celui pour qui « être » passe avant tout.

Est-ce que cela rapporte et augmente mes biens,

Interroge celui pour qui « avoir » est principe qui l’anime.

Suis-je ce que je suis, ce que j’ai ! Et même si je ne possède rien,

Je veux « être » et si je ne suis rien, comment lors puis-je « avoir » ?

***

Je suis quelqu’un parce que j’ai de l’argent, des biens

Je serai quand même quelqu’un, même si je n’ai rien !

Je peux me croire quelqu’un alors que les autres, rien !

Si tout s’achète et tout se vend : je vaux quoi, pour qui ?

Je nais et je meurs, tout nu, mais entre deux, que suis-je,

D’autre qu’un consommateur, qui coûte, ou qui rapporte !

Et vous, comment vous déterminez-vous tout pile ou face ?

***

Etre et avoir : ces deux mots résument tout,

Au commencement  était le Verbe, dit la Bible,

Il faudra  avoir la foi, nous dit-on, pour  religion,

On ne peut donc être sans avoir, ni avoir sans être.

.

D’avoir la vie devant soi, ne prédit pas  d’être éternel,

On dit qu’on a le temps, sans, pour autant, le posséder,

On dit qu’on a de l’argent sans, pour autant, en profiter,

On dit qu’on est quelqu’un sans pour autant le demeurer.

.

La vie rebondira, toujours, si on est suffisamment résiliant

Mais la mort finit toujours par avoir le dernier mot en tout

Entre «être et avoir», la question sera tranchée, pour tout !

.

Petit ou grand pot n’attire guère le regard, même plein d’or,

La richesse intérieure ne se vend, ne se monnaye, en dehors

Elle est attachée  à l’âme de quelqu’un, plus qu’à son corps,

On ne voudrait la perdre, même en prison, torturé à tort !

.

Dès lors qu’être n’est qu’apparence et parfois trompeuse

Avoir l’est encore plus, demeurant extérieure, fugueuse,

La fortune et l’infortune ne font pas quelqu’un de moi.

.

Si on met l’avoir avant l’être, l’argent avant l’humain,

Il ne faut pas s’étonner de nombre désastres à la fin,

C’est ce renversement des valeurs, priorité absolue,

Que jetterait l’Humanité  vers son destin, dévolu.

.

Si bonheur, sans minimum d’argent, n’existe pas

Il y contribuera certes mais ne le détermine pas

Combien ont beaucoup d’argent, sans bonheur,

Combien, pour argent, gâchent leur vie, heures.

.

Fragments

.

Être est à la fois un verbe et nom, substantif

Mon être ne se réduit à ce que semble être !

.

En tant que verbe  et …  en philosophie,

Désigne ce que nous ressentons exister,

D’une manière sensible… ou intelligible

Qu’on appelle dès lors notre perception.

.

Comme substantif et … en philosophie

Il désignera en contexte «ce qui est »:

La Réalité, l’Existence, toute personne

Considérée dans sa sensibilité intime.

.

Il peut en effet y avoir des confusions,

Entre deux verbes étant être et suivre,

Dans la phrase : je suis ce que je suis :

Il peut s’agir de berger ou de mouton.

.

Comme avoir un pot  et avoir du pot,

Ne signifiera en rien  la même chose,

Réfléchissez, ne vous faites pas avoir,

La chance ne se repasse pas les plats.

.

Être ne peut être    qu’une apparence.

Allant au fond  avec méthode science,

On s’apercevra  qu’une fausse illusion,

Vient tromper œil,  ou   interprétation.

.

Être ou ne pas être …  telle est la question :

Hamlet n’aurait pas trouvé d’explications !

.

Fragments 

.

Être est à la fois un verbe et nom, substantif

Mon être ne se réduit à ce que semble être !

.

En tant que verbe  et …  en philosophie,

Désigne ce que nous ressentons exister,

D’une manière sensible… ou intelligible

Qu’on appelle dès lors notre perception.

.

Comme substantif et … en philosophie

Il désignera en contexte «ce qui est »:

La Réalité, l’Existence, toute personne

Considérée dans sa sensibilité intime.

.

Il peut en effet y avoir des confusions,

Entre deux verbes étant être et suivre,

Dans la phrase : je suis ce que je suis :

Il peut s’agir de berger ou de mouton.

.

Comme avoir un pot  et avoir du pot,

Ne signifiera en rien  la même chose,

Réfléchissez, ne vous faites pas avoir,

La chance ne se repasse pas les plats.

.

Être ne peut être    qu’une apparence.

Allant au fond  avec méthode science,

On s’apercevra  qu’une fausse illusion,

Vient tromper œil,  ou   interprétation.

.

Être ou ne pas être …  telle est la question :

Hamlet n’aurait pas trouvé d’explications !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Entre être, pour avoir,                ou avoir, pour être,

Si je ne suis ce que               j’ai, que ce que j’ai,

Il me devient impos            sible d’être autre.

C’est ainsi que l’on          devient catalogué.

Avoir est facile à         estimer, et calculer,

Alors qu’être ne      peut que  s’apprécier.

Mon être tiendra  à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et s’hériter.

Toutefois, on peut à la fois «être et avoir»

Verbes sont différents, pas incompatibles,

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être.

Être est intérieur à soi, être invisible, sur soi,

Avoir  est extérieur à  soi, et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est  affirmer  son identité,  pour s’épanouir,

Devenir plus  beau, plus   D   grand, plus fort, estimé

Il faut de   l’amour, à      I     l’enfant qui veut grandir.

Avoir, c’est vouloir         F          conserver ce que l’on a,

En désirant toujours       F          plus pour que les autres

Nous envient, nous             É         respectent, nous aiment,

L’adulte craint pour               R        ses jours, considération.

Pourtant être, avoir n’ont               E          rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires                 N          compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera                   C          sa contribution

Au développement de son «être», et                       E          au quotidien,

Minimisant l’impact des contingences                           S         matérielles.

Ceux qui veulent être, ne s’interdisent pas                            *           d’avoir,

Mais ils n’en font qu’un moyen pour vivre, se                              E      former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir                             N        rêver.

Ceux qui ont, et s’en font une raison d’être, leur                          T      identité,

En parlent beaucoup, étalent volontiers, leurs                         R    possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou                    E   moins qu’eux.

Dès lors, œuvres originales ou artistiques  ne                *     les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder,            Ê     voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et          T     bénéfice immédiat,

Tant et si bien que poésie n’a aucune             R      résonance en eux,

Non marchande, elle ne trouble en rien,      E    leur âme si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés    *     à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire       A  à engranger.

La famille pour eux n’est pas de nature   V      solidaire.

Autres membres dans la misère c’est   O  leur affaire.

Esprit, comportement bourgeois       pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste    R  pour «être».  

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vase en terre, cuite,

Pouvant servir  de  pot

Et pouvant  être rempli

D’argent ou de qualités.

.

801 4

.

Si «avoir» c’était la forme

Et si « être », c’était le fond,

Ou le contraire, apparence,

 Remplir pot ou manque de pot.

.

Cette forme n’inspire pas, a priori, ce fond !

Et pourtant, elle est générique de contenant

Personne n’a l’idée de boire du champagne,

En gobelets en papier, lors mettre au pot…

.

  .

Symbolique 

 

Un pot  est un récipient à ouverture large,

Destiné à contenir, conserver de la nourriture.

 

Aujourd’hui,  forme type de poterie tournée

Ou un récipient en diverses matières

Céramique, grès, faïence,  métal,

 

Destiné à recevoir divers liquides

Plus ou moins visqueux et à chaud,

 

La cruche  est  symbole de stupidité ;

 

Le pot demi-plein sera l’image du sot !

Modifié mis en forme, source Wikipédia

.

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Fond

.

Évocation

.

801 6

.

Forme et taille du pot  présument des contenus

Mais l’apparence se rend parfois trompeuse

Comme il en est des humains se présentant

Sous un bon jour bien que fort méchant.

.

Symbolique

 .

Pot c’est le contenant, l’apparence, l’avoir,

L’intérieur, c’est le contenu, c’est l’âme, l’être :

Pour autant  qu’avoir, prisonnier de lui-même,

L’être est entièrement libre de son propre destin.

.

Le pot à eau est humble de contenant et contenu

Sans lui, on ne pourrait être que… pauvre et nu

C’est juste le minimum vital pour avoir une vie

D’avoir tout le reste et manquer d’eau à boire

Est comme un désert en or  qui vous étouffe.

 .

.

Fond/forme 

Il faut «avoir» pour  être», être pour avoir.

Les deux ne s’opposeraient pas en principe

Même si, de fait, c’est ce que l’on constate

Entre ceux qui ont tout,  et ne sont rien,

Et ceux qui sont tout, en n’ayant rien !

 

Pour être, il faut avoir connaissance,

De ce qui est bien  pour s’accomplir

Car plus mon portefeuille grossira

Et plus mon âme … s’en grisera !

 

Le pot est laid, le contenu beau

Contre une apparence belle,

Mais toute pleine de défauts.

 

Je ne suis pas que ce que j’ai

J’ai  ce que je mérite d’être :

On peut décliner être, avoir

Comme bon nous semble !

 .

Textuels et illustrations  >>