1171 – La vie est très courte, alors profitons-en !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

 La vie est longue ou courte,

Selon  les gens : c’est selon,

Que l’on en profite, ou non,

Selon qu’accident l’écourte.

.

Mais que veut dire profiter :

La brûler par tous les bouts,

L’économiser au maximum,

Conceptions  antinomiques !

.

Elle comprend communauté,

Ou uniquement moi d’abord,

Elle ne parait qu’à l’extérieur,

Ou pleine autant, à l’intérieur.

.

Carpe diem   …   combien de fois

N’aurai-je   entendu  cette voix-là,

C’est la même chose,  à chaque fois,

La mort vous prend  comme autrefois.

On la retarde un peu, on ne lui échappe :

Parfois avant nos vieux jours, vous attrape.

.

Qui ne se sent déjà, un peu mort, quand il est inutile,

À dépenser  son temps, son énergie, voire son argent,

Pour lui-même  en des choses jugées  des plus futiles,

Comme si la vie  n’avait qu’un but : celui de produire

Et ses lumières et ses seuls  progrès : que de reluire !

 .

Seuls, quelques-uns  profiteront  des  brefs instants,

De lucidité leur étant voués et lors autant  de pauses,

Pour n’être plus que pions, de penser seuls, ils osent,

Pour chercher une activité libératrice passionnante.

.

Carpe diem, voulu la veille et, remis au lendemain,

Couper les ponts vie au travail, quitter le quotidien

Contempler le monde que vous allez tantôt quitter

Avec amis proches dont la mort, va vous arracher.

 .

Nouveau monde intérieur  qu’on peut construire,

Dépend que de vous, vous  et  seul, le verrez luire :

C’est bien le seul  que vous  remplirez, en définitive,

En ne cessant d’exister jusqu’ à ce que mort s’ensuive.

.

Extensions

 .

La vie est très courte, alors profitons-en !

Leitmotiv du bien-vivre ou du vivre à fond

Qui nos enjoint d’en faire religion au point

Parfois devenir individualiste, avec fameux

«Moi d’abord» et, quant  au reste du Monde,

On verra si l’on peut lui faire quelque chose.

.

En réalité, la vie reste  une  totalité, même si

Elle  apparait, parfois, comme  une  somme

D’événements séparés. En ce sens, la limite

Entre monde intérieur, extérieur, n’est pas

Étanche, constitue une frange commune.

.

La vie est  très courte, à cinquante ans,

Pour celui qui n’a encore rien réalisé,

Et qui ne s’est pas réalisé lui-même

En lui procurant une impression

De vide et de parfaite inutilité.

.

La vie est longue, au même âge,

Pour celui qui a déjà fait dix métiers,

Dix changements de vie tout en se construisant

En un projet de vie cohérent, du moins de son point de vue.

 .

La vie est longue, pour ceux ou celles qui s’ennuient

Ou qui ont décidé  d’en finir, pour l’écourter, enfin !

La vie est courte pour ceux ou celles qui en profitent

Du début à la fin  et n’auront pas le temps de la finir.

Meilleure formule est encore de vivre  chaque instant,

De le privilégier,  de le remplir, à fond,  de la savourer !

C’est plus facile à dire qu’à faire si besoin de se projeter

Ne serait-ce que  pour méditer au calme, se jeter à l’eau,

Le temps d’y penser, c’est déjà trop tard… la vie reprend !

.

À quinze ans, tout le monde vous demande

Ce que vous voulez faire le long de votre vie !

Vous répondez : ne pas savoir : c’est mal parti

Bonne carrière, réussite, très tôt se commande.

.

Ça n’empêche pas  de changer de cap, de métier

Mais au moins la trajectoire  sera bien amorcée,

À l’exception près qu’il y aura vocations tardives,

Qui décollent à trente, voire plus et qui survivent.

.

De toute façon, il n’est jamais tard en lancement

Certains remplissent mieux leur vie, en retraite,

La fin de leur vie est en plein accomplissement

D’eux-mêmes, autres s’écroulent : mal-traite.

.

Fragments 

.

Parmi les philosophies de la vie

Qui prôneront le Carpe Diem latin,

On trouve les hédonistes en premier :

Philosophie ayant plaisir, but de la vie.

Le principe de plaisir de Freud régulerait

L’énergie psychique par moins d’excitation

.

Mais tout plaisir ne se limitera pas à satisfaire

Aux besoins primaires, naturels  et  nécessaires :

Accompagne le sentiment du Beau, car selon Kant,

«Est beau ce qui plaît universellement sans concept».

.

Universel, justement : en Orient, le Bouddhisme prône

Réduction souffrance par dénuements et contemplations.

Chaque civilisation aurait sa propre vision du profit de vie

Mais la religion chrétienne prêchera une voie de souffrance.

.

Normal pour elle : plus on souffre sur Terre et plus on gagnera

Du plaisir, une fois mort et au paradis mais il y a un problème,

Que fait-on des bébés morts, innocents et pas même baptisés :

Il y a deux poids et mesures en balance, disent les politiciens.

.

Pour  ma part, si je puis témoigner de ma vieille expérience,

Les plaisirs différent et c’est heureux, pour chacun de nous

Mais accomplir les choses avec une énergie et une passion

Soufflées par l’orientation que l’on a choisie pour sa vie,

Demeure comme une boussole de recherche du plaisir

Sans, pour autant, empiéter sur le plaisir d’autrui.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

 .

 La vie est longue ou courte,

Selon  les gens : c’est selon,

Que l’on en profite, ou non,

Selon qu’accident l’écourte.

 

Mais que veut dire profiter :

La brûler par tous les bouts,

L’économiser au maximum,

Conceptions  antinomiques !

 

Elle comprend communauté,

Ou uniquement moi d’abord,

Elle ne parait qu’à l’extérieur,

Ou pleine autant, à l’intérieur.

 

Carpe diem   …   combien de fois

N’aurai-je   entendu  cette voix-là,

C’est la même chose,    à chaque fois,

La mort vous prend  V   comme autrefois.

On la retarde un peu      I       on ne lui échappe :

Parfois avant nos vieux      E     jours, elle vous attrape.

*

Qui ne se sent déjà, un peu      E        mort, quand il est inutile,

À dépenser  son temps, son     S       énergie, voire son argent,

Pour lui-même  en des cho     T    ses jugées  des plus futiles,

Comme si la vie  n’avait qu’    *      un but : celui de produire

Et ses lumières et ses seuls    C       progrès : que de reluire !

 O

Seuls, quelques-uns  profite  U       ront  des  brefs instants,

De lucidité leur étant voués  R      et lors autant  de pauses,

Pour n’être plus que pions,   T      de penser seuls, ils osent,

Pour chercher une activité   E     libératrice passionnante.

*

Carpe diem, voulu la veille   P       et, remis au lendemain,

Couper les ponts vie au tra  R     vail, quitter le quotidien

Contempler le monde que   O     vous allez tantôt quitter

Avec amis proches dont la   F     mort, va vous arracher.

   I

Nouveau monde intérieur   T      qu’on peut construire,

Dépend que de vous, vous     O       et seul, le verrez luire :

C’est bien le seul  que vous      N       remplirez, en définitive,

En ne cessant d’exister jusqu’      S       à ce que la mort s’ensuive.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouteille

Ou encore un flacon

Avec  énorme  bouchon, 

En réserve, pour hédoniste !

.

1171 4

.

Que  ce soit  une  bouteille

De parfum, d’alcool ou autre

Ce sont des éléments du désir,

Et du plaisir et de l’hédonisme.

.

Symbolique

 .

Une bouteille

Est un récipient

D’allure cylindrique

À sa base se resserrant

À son sommet expression

 .

«Avoir    de   la    bouteille » :

Pour  avoir  de  l’expérience,

Se dit en général de personnes

D’un certain âge  ou  ayant une

Grande  expérience  sur un sujet.

 .

«Avoir penchant pour la bouteille » :

Apprécier à l’excès l’alcool, alcoolique.

Et « Jeter une bouteille à la mer » :

Est appeler à l’aide avec l’espoir

D’être trouvé, entendu, sauvé.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation

.

1171 6

.

Que ce soit une bouteille

De parfum, d’alcool ou autre

Ce sont des éléments et du désir,

Et du plaisir, donc de l’hédonisme.

.

Symbolique

 .

Les   plaisirs

De  l’existence

Varient    selon

Les   individus,

 Leur éducation.

Les hédonistes orientent leur vie en fonction

De leurs dispositions : amitié, tendresse, sexualité,

Plaisirs de la table, conversation, une vie constituée

Dans la recherche constante  des plaisirs, un corps

En bonne santé ainsi que noblesse d’âme, savoir,

Science, lecture, arts, exercices  et  bien social !

Les douleurs et les déplaisirs  à éviter seront 

Les relations  conflictuelles, rabaissement

Humiliation, soumission ordre imposé

Violence, privations et frustrations

Justifiées par des fables.

fr.wikipedia.org/wiki/Hedonisme

 .

.

Fond/forme 

 .

Maximum de  plaisir dans sa vie :

un bon vivant,  jouisseur,  sensuel .

.

homme courageux,  exigeant envers

lui-même, insensible à la souffrance

ou les hédonistes contre les stoïciens

ou bouteille pleine …  bouteille vide.

.

on boit toute la bouteille, la remplit

on en consomme peu et fait durer,

soit consumérisme soit frugalité.

.

 Textuels et illustrations  >> 

1170 – Qu’est-ce donc qu’une vie bien remplie !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vie  remplie :

Allez savoir

Donc de quoi

Elle  sera faite.

Puis  comment

Elle est réussie.

Est-ce  être riche

Cultivé  et connu,

Et réaliser tout ce

Qu’on aura voulu !

 .

Avoir bien mené éducation enfant

Et être fier de leurs propres réussites.

Le catalogue des critères de vie remplie

Ne finit pas tant sa vie  est  bien  choisie.

.

La vie des uns, n’est pas la vie  des autres,

L’avis des premiers, pas l’avis du dernier,

Simple question  de culture, la leur, vôtre

Font qu’existence  bien remplie, aura été

 .

Faut vivre plus longtemps en bonne santé

Passer d’état pauvre à celui d’humain aisé

Voyager partout, et, par  tous les moyens,

Avoir un métier qui nous tient passionné.

.

Aimer à la folie, un,  voire deux conjoints.

Élever  ses   enfants   jusqu’à  la maturité,

Développer sa vie intérieure, sa curiosité.

 .

Et si ces sept vies étaient réunies, en l’une,

Sans parler de bonne ou mauvaise fortune

Mais, le plus souvent, on n’a qu’un modèle,

.

Et auquel  notre  bonne  société  culturelle,

Nous soumet  en promettant  d’être  fidèle

Ne pas être tenté de   rechercher …ailleurs

Autres vérités toutes des plus … éternelles.

 .

Tant mieux  si le bonheur reste… subjectif :

Le pauvre peut se permettre  d’être  créatif,

Au lieu de demeurer être, toujours, plaintif

Perdre et recommencer  le lendemain, à vif.

.

Que  veut dire : bien  remplir, réussir sa vie.

Ça dépend de société autant  que  de chacun

Et avant de prétendre devenir divin, humain :

Œuvre qui nous prend tout le temps imparti.

.

Pour ce qui est de la vôtre, ou de la mienne,

Faut attendre la suite pour connaître la fin.

Seule, la mort viendra  sceller  notre  destin

D’être quelqu’un à qui  révélation advienne.

.

Extensions

.

Qu’est-ce donc

Qu’une vie bien remplie

Sinon une vie bien accomplie

Avec la fierté d’avoir fait ce qu’on

Avait choisi et qui nous a bien réussi

En dépit des hauts  et des bas, qui,

Comme  chacun sait, en une vie,

Ne manqueront pas d’advenir

La question à se poser, sera :

«Si je pouvais recommencer,

Ferais-je la même chose».

Ça signifie qu’on  ne sait

Que sa vie sera réussie,

Qu’à la fin et non pas

Au début ni milieu !

 .

Une vie bien remplie est celle dont reste satisfaite,

En tous cas à ses propres yeux, sinon de la société.

Qu’est-ce qu’une vie mal remplie à demi seulement,

C’est comme si on n’avait pas franchi le gué de la vie

Qu’on en était au début, ou milieu, on avait renoncé !

Une vie bien remplie, n’est pas celle que l’on nous dit :

Mais uniquement celle qu’on veut, celle qu’on a choisie.

On peut commencer à se poser la question sur la sienne :

Si frustration, il y a, que peut-on faire pour rectifier le tir.

.

Une vie bien remplie consiste-telle

À faire plein de choses, dans sa vie ;

 Une seule mais la faire jusqu’au bout,

Une question métaphysique s’il en est.

.

La question ne se pose pas en ces termes

Mais de satisfaction, d’accomplissement,

De ses désirs, de ses envies et de ses rêves,

Qu’on aura concocté tout au long de sa vie.

.

Pour beaucoup rempli veut dire accumuler :

Pas manque grande maison à cinquante ans,

Et grand jardin et grande auto et train de vie

Lors autres : avoir satisfait son cœur, esprit !

.

Fragments

.

Qu’est-ce qu’une vie bien remplie :

Voilà une question bien subjective

Même si c’est Dieu qui déciderait,

S’il avait donné valeur, on saurait.

.

 Faudra s’en remettre à soi-même.

Vie remplie, allez savoir de quoi

Elle sera faite puis comment

L’on sait qu’elle est réussie.

.

Être  riche, cultivé  et connu,

Réaliser tout ce qu’on a voulu,

Quelle différence entre réussir

Dans la vie et réussir…sa vie.

.

La bouteille est un contenant,

Utilisé  pour conserver  du  vin,

Arrivé à maturité,  il symbolise

Contenu personnel de l’esprit.

.

Le vase  demeure  contenant

Des possibles et des probables

De la vie, et, le contenu, est  ce

Qui a été réalisé peu ou prou.

.

Remplir une bouteille : métaphore

De la vie, comme la bougie allumée :

En première, ajoute, entasse, superpose

En seconde diminue, soustrait, consume

.

Vie bien remplie, ce n’est nous qui le diront

Ce sont  la parenté, la communauté, société,

Qui, à l’heure de notre mort, en témoigneront

Personnellement, je ne vois d’autre notoriété.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Vie          remplie :

Allez          savoir

Donc        de quoi

 Elle       sera faite.

Puis      comment

Elle    est réussie.

Est-ce   être riche

Cultivé  et connu,

Et réaliser tout ce

Qu’on aura voulu !

 .

Avoir bien mené   Q  éducation enfant

Et être fier de leurs U    propres réussites.

Le catalogue des cri       tères de vie remplie

Ne finit pas tant sa       E      vie est bien choisie.

La vie des uns, n’est       S     pas la vie  des autres,

L’avis des premiers,        T       pas l’avis du dernier,

Simple question  de                culture, la leur, vôtre

Qui font qu’existence       *       bien remplie, aura été

C

Faut vivre le plus long      E       temps en bonne santé

Passer d’état pauvre          *         à celui d’humain aisé

Voyager partout, et,         Q          par tous les moyens,

Avoir un métier qui          U        nous tient passionné.

Aimer à la folie, un,           ‘          voire deux conjoints.

Élever  ses   enfants          U         jusqu’à  la maturité,

Développer sa vie in         N       térieure, sa curiosité.

E

Et si ces sept vies étai       *         ent réunies, en l’une,

Sans parler de bonne        V        ou mauvaise fortune

Mais le plus souvent          I        on n’a qu’un modèle,

Et auquel  notre  bon        E         ne société culturelle,

Nous soumet  en pro         *         mettant d’être fidèle

Ne pas être tenté de          B         rechercher …ailleurs

Autres vérités toutes          I       des plus … éternelles !

E

Tant mieux  si le bon        N      heur reste… subjectif :

Le pauvre peut se per        *       mettre  d’être  créatif,

Au lieu de demeurer         R       être, toujours, plaintif

Perdre et recommen         E       cer le lendemain à vif.

Que  veut dire : bien         M      remplir, réussir sa vie.

Ça dépend de société        P      autant  que  de chacun

Et avant de prétendre       L     devenir divin, humain :

Œuvre qui nous prend       I     tout le temps… imparti.

E

Pour ce qui est de la           *       vôtre, ou de la mienne,

Faut attendre la suite        ?          pour connaître la fin.

Seule, la mort viendra                     sceller  notre  destin

D’être quelqu’un à qui                     révélation advienne.

.

 Forme

.

.

Évocation

.

Une bouteille, probablement,

Une bouteille, assurément,

À moitié pleine, moitié vide,

À moins que ce soit un vase.

.

1170 4

.

La bouteille est le contenant

Des possibles et des probables

De la vie, et, le contenu, est  ce

Qui a été réalisé, peu ou prou !

 .

La silhouette  

D’une  bouteille

Se rapproche

 D’une silhouette

Humaine et serait féminine.

Plus  qu’un choix, la  féminité

De la bouteille vient de sa forme

D’une part, d’autre de son utilité.

 .

La bouteille est contenant, utilisé

Pour conserver liquide,  de l’eau,

Ou du vin  qui arrive petit à petit

À maturité : elle      symbolise   le

Contenant    de      notre      esprit,

De notre  substance      intérieure,

Sa part féminine de personnalité.

signification-reves.fr/Bouteille

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1170 6

.

Le vase demeure le contenant

Des possibles et des probables

De la vie, et, le contenu, est  ce

Qui a été réalisé, peu ou prou !

.

Symbolique

 .

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux  évoque celui  de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art et les rites funéraires, tout vase

Apparaît comme emblème vie éternelle.

Celui  de la coupe  (le calice)  est lié à

Deux connotations bien opposées :

Positive, signe destin favorable

Dont elle préfigure les agapes

Donc la joie  et  le  plaisir.

Négative,  défavorable

Avec souffrance et douleurs.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

.

Fond/forme 

 .

Remplir une bouteille reste une métaphore

De la vie, comme celle de la bougie allumée

En première, on ajoute, entasse, superpose

En seconde on diminue, soustrait, consume

Mais au final, si cela reviendrait au même,

Seconde ne dépend du temps, pas  de nous.

.

Textuels et illustrations   >>

1169 – La mort est-elle naissance pour autre vie !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Avant naissance

Je n’existais pas

Après ma mort,

N’existerai plus.

Avant, j’existais rejeton

D’une famille, héréditaire.

Après, j’existerai en souvenirs,

Survivant en mémoire enfant, ami.

Ce qui fait que mon parcours de vie,

Est bien plus large que ce l’on en dit.

.

La mort est naissance pour autres vies !

Il faut bien que quelque part cela soit dit,

Soit compris, soit  soumis  au libre-arbitre

Pour nous déterminer  à exister tel qu’on est

Non tel qu’on voudrait ailleurs, ne finissant pas.

 .

Avant ma naissance, il  est vrai que je n’existais pas.

Tant mes parents auraient fort bien pu ne pas m’avoir

J’aurais été quelqu’un d’autre mais qui n’a rien à voir

Et lors, j’aurais été le fruit  d’un  hasard avant trépas.

.

J’étais juste un être en puissance  attendant … la vie

Venu du fond des âges et peut-être même du néant,

Pas fini, mais ne cessant, de grandir  par son envie,

Faisant le malheur, et  le bonheur  de mes parents.

 .

La vie passe, hélas, car elle ne dure qu’un temps :

La mort ne serait autre que fâcheux contretemps

Instaurant, à sa naissance  un après et un avant,

Rendant illusionniste imprimant espace-temps.

.

Plus dur que n’être plus, est de perdre un ami :

La mort ne fait problème à celui qui n’est plus

Mille poèmes l’évoquent mais aucun ne suffit

En la vie tout est écrit  mais rien n’est prédit.

 .

Au-delà de soi-même,  croyance de survie,

Un homme  ne peut décider d’apparaître,

Aucun ne peut se résoudre à disparaître

Tous cherchent sens, porte de sortie.

.

Naissant, entrons  en labyrinthe

N’étant de Dédale, Corinthe,

En corps, en prison, à vie,

En esprit en parti pris

D’une     croyance

Fausse,  vraie,

Vo-yan-ce,

Ivraie

Est

 .

Extensions

 .

Il y a,

Selon peuples

Les  civilisations  et

Les religions, de multiples

Autres vies imaginées possibles.

Loin de moi de réaliser, ici, catalogue

Complet des post-vies : chacun en cultive

L’esprit en fonction de son imagination

Plus que sa raison lors résurrection,

Réincarnation, métempsychose,

Font qu’on revient, tel qu’on

Est  mort, lors  jugement

Dernier dans le corps

D’un autre bébé

Ou  animal

Plante

V

.

Darwin a résolu l’insoluble problème de la poule et de l’œuf

En démontrant que nous venons tous des cellules primaires

Parvenues sur  Terre, de l’Univers, mais sans plus d’indices,

Et ainsi notre vie se perpétue, par cycles naissances-morts.

Si réincarnation il y a, elle ne peut se faire que de manière

Génétique, par des gamètes, non la vertu du Saint-Esprit.

Corps est donc lié à la Terre même si notre esprit au ciel.

.

Je suis unique et multiple, à la fois :

Unique parce que je ne vis qu’une fois

Multiple, tant que  je me reproduirai !

.

En outre il y a toute la lignée génétique,

En moi, qui me précède,  et marquante,

Sans que j’en prenne pleine conscience !

.

La réincarnation me parait improbable

Y compris par l’intermédiaire de l’âme,

Ce serait comme vivre à travers l’autre.

.

Fragments

.

Toutes les religions ont un ciel

Où renaitraient tous vrais fidèles

Sous une forme ou sous une autre

Leur âme restant dans leur maison.

.

On peut toujours rêver, disent athées

On pourrait, même, mourir pour cela,

D’accord, mais je ne suis pas candidat

J’attends de voir et là … je verrai bien !

.

Ma vie ressemble au mouvement toupie

Depuis qu’elle a été lancée … elle tourne

De moins en moins vite … avec le temps

Et tombe en fin, prématuré si accident.

.

C’est aussi le symbole de l’instabilité,

De l’activité incessante, imprévisible

Et de la grâce personnage religieux

Comme l’est le derviche tourneur.

.

En définitive, on n’en sait rien

En dépit du Christ ressuscité

Qui es demeuré plutôt flou :

C’est dommage, c’est tout.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

 Avant naissance

 Je n’existais pas

Après ma mort,

 N’existerai plus.

Avant, j’existais rejeton

D’une famille, héréditaire.

Après, j’existerai en souvenirs,

Survivant en mémoire enfant, ami.

Ce qui fait que mon     parcours de vie,

Est bien plus large         que ce l’on en dit.

.

La mort est naissance         pour autres vies !

Il faut bien que quelque           part cela soit dit,

Soit compris, soumis    M              au libre-arbitre

Pour nous déterminer   O        à exister tel qu’on est

Non tel qu’on voudrait    R     ailleurs, ne finissant pas.

T ….

Avant ma naissance, il       :   est vrai que je n’existais pas.

Tant mes parents auraient     N  fort bien pu ne pas m’avoir

J’aurais été quelqu’un d’autre     A     mais qui n’a rien à voir

Et lors, j’aurais été le fruit  d’un       I       hasard avant trépas.

J’étais juste un être en puissance       S         attendant … la vie

Venu du fond des âges et peut-être      S          même du néant,

Pas fini, mais ne cessant, de grandir    A             par son envie,

Faisant le malheur, et le bonheur de   N               mes parents.

                        C

La vie passe, hélas, car elle ne         E        dure qu’un temps :

La mort ne serait autre que        *        fâcheux contretemps

Instaurant, à sa naissance    A           un après et un avant,

Rendant illusionniste     U       imprimant espace-temps.

Plus dur que n’être    T       plus, est de perdre un ami :

La mort ne fait    R     problème à celui qui n’est plus

Mille poèmes    E    l’évoquent mais aucun ne suffit

En la vie tout  *     est écrit mais rien n’est prédit.

V ………………………

Au-delà de soi  I    même,  croyance de survie,

Un homme ne  E  peut décider d’apparaître

Aucun ne peut se résoudre à disparaître

Tous cherchent sens, porte de sortie.

Naissant, entrons  en labyrinthe

N’étant de Dédale, Corinthe,

En corps, en prison, à vie,

En esprit en parti pris

D’une     croyance

Fausse vraie,

Voyance,

Ivraie

Est

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une toupie, probablement ;

Une toupie, certainement 

Qui tourne à fond, ralentie

Et tombant en fin de vie !

.

.

La vie tourne comme une toupie,

Et avec même énergie :

Sauf que, lorsqu’elle sera tombée,

 On peut encore la relancer.

.

Symbolique

.

Platon

En personne

S’interroge, dans «La République»,

Sur le point de savoir si axe de toupie

En  mouvement   est  immobile ou non.

C’est le symbole              de l’instabilité,

De l’activité                           incessante,

De l’impré                              visible et,

De la grâce          d’un personnage.

En des îles de l’océan Pacifique,

Produit un son proche voix

 Humaine,   utilisé dans

Des      cérémonies

Religieuses ou

Guerrières

Parfois

V

blog.lesoir.be/jour-apres-jour

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

La vie tourne comme une toupie,

Et avec même énergie :

Sauf que, lorsqu’elle sera tombée,

 On peut encore la relancer.

.

Symbolique

.

Le 

Monde

Tourne

Com-me   

Une   toupie.

Symbolise  l’axe  du  monde 

Sur lequel tourne globe terrestre

Lors son mouvement rotatif évoque 

L’équilibre en un univers en mouvement.

« Et, comme la vie  d’un Homme, la toupie,

 Lancée cherche son équilibre sur son axe

 Puis très rapidement elle tourbillonne

Avec brio, semble avoir l’éternité

Devant elle, avant de perdre

Petit à petit,  de la vitesse,

S’épuiser     et au final,

S’arrêter        au sol,

Terrassée        par

Sa           course

Folle    contre

 Les     forces

Physiques

VVV

V

toupie-shop.com/informations-

toupie-shop/35

.

.

Fond/forme 

 .

La toupie tourne et tourne encore

Un certain temps, un temps certain

Elle ralentit, puis titube puis tombe,

Mais il ne s’agira pas là, de sa mort

Il suffit de la relancer autant de fois

Qu’on désire pour la recommencer

Comme si elle s’était réincarnée.

.

Textuels et illustrations  >>

1168 – Je n’ai pas le choix de naître et mourir !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Avoir le choix,

Mais le choix de quoi,

On ne choisit pas de vivre,

On ne choisit pas … son sexe,

On ne choisit pas ses parents,

 On ne choisit pas… son pays,

On ne choisit pas l’avenir.

Les deux tiers d’avenir

Sont conditionnés

Par son passé,

Son statut.

.

Avant de naitre

On a déjà un passé

Et la santé   en sera  un

Par génétique, par hérédité.

.

Personne  n’a demandé à vivre,

N’a choisi ni son  sexe, son prénom

Ni ses parents ni  même sa religion :

Qu’en sera-t-il son destin à suivre.

.

Combien de choix  au cours d’une vie,

Nous sont imposés, forcés, extérieurs,

Ne se préoccupant  du moindre souci,

De notre bien-être,  bonheur intérieur.

 .

Mort nous demeure des plus étrangères

Qu’aucun ne pourra lui  conter  bergère

Refuser  seul,  d’en  devenir  dépendant,

En grabataire voire  sénile,  Alzheimer !

 .

Et lors, à charge entière de nos enfants,

Choix à mourir  en  paix  et  en être fier

Demeure, dernière   liberté,  et  volonté,

Qui nous soit donné de nous appliquer !

 .

Or là, notre mort est naissance à l’envers

En ne pouvant guère  être   propre  mère

Lors Globe Terre qui nous  aura  nourri,

Peut nous absorber  étant enfant de lui.

.

Extensions

 .

 .

Depuis le jour même de notre naissance,

On commence à vieillir, je veux dire, par-là,

Que l’horloge du temps qui nous est imparti

S’est mise en marche et ne s’arrêtera

Qu’après notre dernière heure,

Qu’après notre dernier battement de cœur.

.

On pourrait parler de métaphore mais en réalité,

Ce n’en est pas une, c’est juste sort de notre fortune.

La bonne fortune étant de naitre, d’avoir la chance

D’expérimenter bonheur, malheur  d’existence,

La mauvaise étant maladie, perte d’être cher.

.

Disparition de soi-même, que ce soit seul

Ou entouré des siens car il s’en trouve que

Leur naissance inquiète « Suis-je vraiment

L’enfant de mes deux parents» ou qui disent

«Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu, pour avoir

Des parents pareils» autres qui ont une angoisse

Viscérale de leur propre mort, au point ne pouvoir

La projeter, y compris  pendant  les  enterrements :

.

On appelle cela un : «déni de réalité», lors il y aurait

Ceux qui l’anticipent : à la retraite,  ils se considèrent

En antichambre de la mort, autres qui, restant jeunes,

Actifs et combatifs jusqu’à leur dernier souffle. Le choix

De naitre,  on ne l’a guère, celui de vivre, oui, et  à plein !

.

Celui qui meurt en naissant, peut-on dire qu’il a vécu sa vie

Et  celui qui meurt, à cent ans, peut-on dire qu’il l’a épuisé ?

Ça change quoi : que fait-on de ses actes, pensées, souvenirs.

Que veut dire épargné par la mort, suite à accident, maladie !

Et puis si certains acceptent de mourir, d’autres y rechignent !

Certains s’y préparent, allant en retraite, autres font l’autruche !

L’important finalement n’est ni le début ni la fin : le …… chemin.

.

Entre dire : j’aurais préféré ne pas être né,

Et je ne veux pas savoir que je vais mourir,

Il y a là le même déni de réalité, hors choix.

.

L’on est mort, potentiellement,  une fois né :

C’est juste une question  de temps,  de durée,

Tant la question n’est jamais si, mais quand.

.

Une fois traitée et acceptée, l’idée de mourir,

Il reste à vivre, et il y aura de quoi s’occuper

Pour mettre à profit le meilleur de sa santé.

.

Fragments 

.

Épilogue porterait bien son nom ici :

On peut épiloguer  et  tant que l’on veut,

On ne saura jamais le fin mot de l’histoire

Personnelle ni même collective de l’humain,

On ne connait que ses couplets, pas son refrain

Et, ce qui reste vrai aujourd’hui, le sera demain !

.

N’ayant pas eu le choix de naitre, de vivre, mourir,

Toute vie humaine peut être considérée parenthèse

Inexpliquée, exceptionnelle et voire presque divine,

À moi de tirer maximum profit de telle expérience,

Accumuler maximum de pratiques, connaissances.

.

Tous mes processeurs, ancêtres, et contemporains

M’auront transmis une partie de leur imaginaire,

Et c’est à moi, de savoir qu’en faire, la prolonger,

Pour la transmettre  à mes enfants, successeurs.

.

C’est simple : je suis une particule d’un Tout,

Je suis maillon d’une chaine…qui n’en finit

Et qui mènerait l’Humanité dieu sait où !

.

Vers son destin, probablement, lequel,

Ce ne sont morts qui nous le révèlent.

.

Et pour moi, ce sera mot de la fin !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Avoir le choix,

Mais le choix de quoi,

On ne choisit pas de vivre,

On ne choisit pas … son sexe,

On ne choisit pas ses parents,

 On ne choisit pas… son pays,

On ne choisit pas l’avenir.

Les deux tiers d’avenir

Sont conditionnés

Par son passé,

Son statut.

******

******

Avant de naitre

On a déjà un passé

Et la santé   en sera  un

Par génétique, par hérédité.

 

Personne  n’a        C   demandé à vivre,

N’a choisi ni son      H     sexe, son prénom

Ni ses parents ni        O     même sa religion :

Qu’en sera-t-il de        I     son destin à suivre.

 X

Combien de choix       *      au cours d’une vie,

Nous sont imposés     D       forcés, extérieurs,

Ne se préoccupant     E      du moindre souci,

De notre bien-être      *      bonheur intérieur.

N

Mort nous demeure    A    des plus étrangères

Qu’aucun ne pourra    Π    lui  conter  bergère

Refuser  seul,  d’en      T     devenir dépendant

En grabataire voire    R     sénile,  Alzheimer !

E

Et lors, à charge en     *    tière de nos enfants

Choix à mourir en     M     paix et en être fier

Demeure, dernière     O      liberté, et volonté,

Qui nous soit donné   U    de nous appliquer !

R

Or là, notre mort est   I     naissance à l’envers

En ne pouvant guère  R      être   propre  mère

Lors Globe Terre qui      nous  aura  nourris,

Peut nous absorber     *      étant enfant de lui.

.

 Forme

.

.

Évocation

.

Bocal de quelque chose,

Et  peut-être même   de

Souvenirs  de  la vie 

Comme un coquelicot.

.

1168 4

.

Combien de souvenirs

En autant d’années de vie

Qui peut le dire ou le prédire

Pour m’en divertir : personne !

.

Symbolique

 .

Un souvenir est quelque chose

Dont on se remémore, élément mémoire.

«La vieille armoire en chêne se souvient-elle

Du temps où elle avait des feuilles ? » Paul Valéry.

 .

La description des mécanismes psychologiques

Permet de définir certaines de nos facultés.

Ainsi le souvenir des choses matérielles

Est-il la conservation de certaines

Traces de mouvements provoqués

Dans notre cerveau.

 .

De même, l’imagination ne s’explique

Que par des mouvements corporels joints

À  une certaine  activité  de  l’âme.

 .

Seule la pensée est active, en ce sens

Pas besoin de mouvements matériels.

Selon Descartes, la pensée n’est possible

Sans la perception et sans l’imagination.

fr.wikipedia.org/wiki/Souvenir_(memoire)

.

.

Fond

.

Évocation

.

1168 6

.

Combien de souvenirs

De coquelicots d’une vie

Qui peut le dire ou le prédire

Pour m’en divertir : personne !

.

Symbolique

.

Le coquelicot rouge,

Est une plante indigène

Poussant le long de majeure

Partie du front occidental de la

Première guerre mondiale, et elle

Est  symbole  éloquent  du souvenir.

C’est le principal emblème de la légion

Royale canadienne, qui en distribue des

Millions chaque année aux canadiens,

Qui les portent le jour du souvenir.

«au champ d’honneur les

Coquelicots

Sont parsemés… »

www.museedelaguerre.ca/

premiereguerremondiale/histoire

 .

.

Fond/forme 

 .

Souvenirs, souvenirs, comme dit

 La  chanson de Johny Halliday :

 Je vous retrouve en mon cœur

Et vous faites refleurir

Tous mes rêves de bonheur.

On se croirait chez Ronsard

Quand je serai bien vielle

Le soir…  à la chandelle

Il s’agit  de coquelicot,

Et  non  de  « rose » 

Mais le cœur y est !

.

Textuels et illustrations  >>

.

 

1167 – Naître, apparaître et puis disparaître !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Naitre, et apparaitre,

Et finalement… disparaitre :

Trois  petits  tours,  et s’en vont,

Voilà le lot  de  tous les humains :

C’est  aussi, c’est autant, le  mien !

En cela nous sommes  tous égaux

Naitre  serait une réelle chance,

À part cette fatalité… imposée,

Vivant nos folles expériences

Qu’on n’aurait pas vécu

Si l’on n’était

Jamais … né.

 .

J’ai pas demandé à naître

Ma vie, l’on me l’a imposée

Par souci de parent peut-être

Pour se reproduire, s’occuper.

.

Pressentant le jour où je suis né

Un sort fatal  pour  ma destinée

En  criant, me suis  senti extirpé

Du trou noir dont je  suis  tombé

 .

Me  repaître  de biens  je  le peux

Boire  et  faire  fortune si  je veux

Face à tout possédant et méritant

Je préférerais n’être que méditant.

 .

Avant disparaître  aimerais savoir

Si l’humanité va et court à sa perte

Autant que moi en  son  grand  soir

De fin de la planète   bleue et  verte.

 .

Paraître, n’être rien, trois fois rien

Est le privilège  que je veux  garder,

Si Terre est le Néant de l’Humanité,

En poussière aussi   je  deviendrais.

.

Quel maître, nous  aurait créés,

Pour, après, nous  abandonner

Radeau  de la Méduse, océan,

Des galaxies : fin  des temps.

.

Extensions

Naître, apparaître, puis disparaître,

Comme si l’on n’avait pas existé ou avec

De vagues traces qu’on a quand même été,

Tel est sort commun de totalité des humains,

Dont je fais partie.

 .

Certains  disparaissent, à peine né, et  d’autres,

Enfants, quelque temps  plus tard, autres, jeunes

Entre vingt et quarante ans, mais, la plupart, entre

Soixante et quatre-vingt ans.

 .

Il est des jeunes comme Rimbaud ou d’autres artistes

Qui sont morts jeunes mais qui sont toujours présents

Dans nos esprits, et d’autres, qui mourront plus que

Centenaires et seront vite oubliés.

.

Il est même de certains personnages, nés de l’esprit

Des auteurs qui continueraient à vivre, et dont on

Demande des nouvelles, quand ils ont disparu

En quel cimetière ils ont été enterrés.

 .

Faut avouer : c’est tout de même le monde

À l’envers d’oublier le nom d’un auteur

Mais pas de ses personnages.

Né sans savoir d’où je viens,

Mort sans savoir  où je vais :

Tel est  notre destin, humain.

Il faut avec …  dans la mesure

Où nous n’avons  autre choix :

Né incarné, notre corps vieillit

Et au bout du compte, pourrit,

Mais se renouvelle-t-il ailleurs,

Ou autrement, nul ne le saura.

.

Naitre, apparaitre, disparaitre,

Le lot de notre condition humaine,

Que l’on peut retarder, non modifier,

Et qui marque au cœur, notre fragilité.

 

Certains ont peu d’impression d’apparaitre

Tant on les ignore, les met de côté : ostracisés,

Tandis que d’autres, disparaissent de leur vivant,

Soit physiquement, socialement, intellectuellement.

 

Enfin, il y a ceux qui tentent, et parfois réussissent,

À laisser une trace durable d’eux par leurs œuvres

Comme s’ils n’avaient existé que pour faire cela

Pour se payer tel plaisir, ersatz d’éternité.

.

Fragments

 .

Statue de femme sera faite pour

Apparaitre mais non disparaitre,

Lors figurant une sorte d’éternité

Et ainsi la forme évoquera le fond.

.

Être se résume à quoi,  en trois mots :

Naître, apparaître et puis disparaître. 

.

Naitre demeurerait le plus incertain :

Bien que né d’union d’un père et mère,

Je suis un des milliards spermatozoïdes,

Des milliers de fois en situations fertilité.

.

Apparaitre requiert  éduction, instruction,

Et des efforts  pour me faire place au soleil :

20 ans d’études, 40 de métier, 30 de retraite

En supposant que je vive jusqu’à mes 90 ans !

.

Disparaitre  le jour de ma mort et sinon avant,

Victime d’Alzheimer, autre maladies, de cancer

Plus encore après, oubli souvenir, au cimetière :

Éternité sur Terre n’aura duré qu’un bref instant

.

Et au mieux, pour bien représenter ce que j’étais

Il se  pourrait  que je me fasse, un jour, statufier :

Si j’étais un homme pour ma gloire, mon pouvoir,

Si j’étais une femme : pour ma beauté, ma grâce !

.

Mais cela changerait quoi si, pour me connaitre,

Il faudrait lire à son pied, le nom que j’ai porté !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Naitre, et apparaitre,

Et finalement… disparaitre :

Trois  petits  tours,  et s’en vont,

Voilà lot  Ô     des     Ô humains :

C’est  aussi, c’est //autant, le  mien !

En cela nous // sommes  tous égaux

Naitre  se //rait  une réelle chance,

Pas fatalité    =====     imposée

Vivant nos folles expériences

Qu’on n’aurait pas vécu

Si l’on n’était

Jamais … né.

                 N

J’ai pas demandé  A  à naître

Ma vie, l’on me l’a   Î    imposée

Par souci de parent  T    peut-être

Pour se reproduire,   E    s’occuper.

             *

Pressentant le jour    A  où je suis né

Un sort fatal  pour      P    ma destinée

En  criant, me suis      P     senti extirpé

Du trou noir dont je     A    suis  tombé ….

         

Me  repaître  de biens   A       je  le  peux   …

Boire  et  faire  fortune  R        si  je  veux  .….

Face à tout possédant    A         et méritant …..

Je préférerai n’être que  Î       un méditant ……

     T

Avant disparaître         R   aimerais savoir …..

Si l’humanité va           E   court à sa perte .…

Autant que moi en       *   son  grand  soir …

De fin de la planète     D   bleue et  verte. ..

        I

  Paraître n’être rien    S      trois fois rien

    Est privilège  que je   P     veux  garder.

     Si Terre  est Néant   A    d’Humanité,

      En poussière aussi   R    deviendrait.

                A

       Quel maître, nous    Î   aurait créés,

       Pour, après, nous    T  abandonner

       Radeau  de la Mé   R duse, océan,

        Des galaxies : fin   E   des temps.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Image de statue

D’une  jeune femme,

Immortalisée à cette age 

Printanier, exquis, séduisante.

.

1167 4

.

Une  statue aura beau représenter

Une femme même identifiée :

Il n’empêche qu’elle n’est qu’un objet,

Qu’elle ne sera pas la personne.

.

Symbolique

.

Auguste

Rodin  sculpteur

Qui aura   abordé

Le néobaroque

Le symbolisme et le réalisme,

Est considéré comme l’inventeur

De sculpture statue moderne.

Avec son Monument à Balzac,

Il expose  son  manifeste  de

La modernité en sculpture

Et provoque  un scandale

Lors de sa présentation

Publique, ses disciples

Camille Claudel,

 Antoine Bourdel

Assureront la tran

Sition vers le xxe siècle.

Wikipédia  Sculpture moderne

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1167 6

.

Une  statue aura beau représenter

Une femme même identifiée :

Il n’empêche qu’elle n’est qu’un objet,

Qu’elle ne sera pas la personne.

.

Symbolique

 .

Hommage féminin

S’intègre bien  dans    les

Rituels  dits républicains,

Dont il faut de déceler

Le rôle public et politique,

Soit qu’il montre invariablement

La femme en sa spécificité genrée,

Par exemple en tant que mère

Génitrice fort utile à la société,

Soit  annonçant conformément

Au  modèle  universel   français,

La  reconnaissance  de  la femme

Comme  citoyenne  à part  entière.

Tout en rendant compte des valeurs

Libératrices normatives ayant guidé

Ces  femmes,  exceptionnelles,  l’étude

De la  représentation, formes  statues,

Permet d’évaluer   degré d’objectivation

Qu’elles ont pu subir, a pu les assujettir !

cairn.info/revue-societes-et-representations-2008-2-page-153

.

.

Fond/forme 

.

Rares sont les statues de femmes

Qui sont des symboles du pouvoir

Et bien plus de grâces et de désirs

Comme si leur forme l’emportait

Sur leur personnalité intérieure

Mais il n’en restera pas moins

Qu’elle influe sur notre idée

De la beauté de la nature. 

.

Textuels et illustrations  >>

1166 – Homme du futur est-il un bel inconnu !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

L’homme du futur,

C’est nous  et encore

Ou, c’est un  homme

Nouveau …  inconnu !

.

La question à se poser,

Pour l’avenir des enfants

Même si celui-ci, demain

Durera  plus  de cent ans !

 .

Pour sûr,  il  sera différent

Et il vivra  plus  longtemps,

Mais toutefois sa conscience,

Son destin resteront inchangés.

.

L’homme du futur est, pour nous,

Un bel inconnu, à moins de pouvoir

Prédire  l’avenir, qui,  par  définition,

Se montre toujours aussi imprévisible

Découverte à venir, le sont justement.

.

D’accord, mais  l’homme du futur,

C’est moi, se  proclame l’enfant,

Je viens juste d’avoir sept ans,

Je  m’imagine, déjà, comment

Je finirai ma vie après cent ans

En bonne santé  et tout gardant

Toutes mes facultés,  je choisirai !

.

Choisir quoi  de continuer à exister

Me foutre en l’air parce que cela suffit,

Ça fait pas assez, réplique centenaire,

La mort sera encore moins acceptée

Encore plus tabou qu’aujourd’hui.

.

Prothèses, physiologiques,  et affectives,

Cognitives et voire sociales augmenteront

En nombre  et  en  précision,  sauf  l’âme !

L’homme  du  futur  ne  pourra, aisément,

Se départir de sa culture et moins encore

De son inconscient personnel, collectif.

.

L’intelligence gagne parait-il,

Quelques points à chaque siècle,

Et la bêtise aussi, rassurez-vous.

Tant nous serions  au  désespoir

De faire différence savoir, croire.

.

Parité, égalité, genres gagnent terrain,

C’est certain il y aura autant de dominés

Dominants : c’est une loi de la nature et de société

Et l’on n’y pourra rien changer sauf à tout révolutionner.

.

Extensions 

 .

L’homme de demain se verra peut-être

Comme espèce en voie de disparition,

Voie d’être dépendante d’une autre,

D’être  supplantée  par une autre,

Et c’est cela, de fait, qui l’effraie.

.

La population irait en diminuant,

Mais le confort irait en augmentant :

Les deux s’équilibreront par mondialisation

Des ressources dont certaines se feront rares

Et convoitées : l’homme du futur ne pourra

Aisément se départir de sa culture média

Et moins encore de son inconscient

Qui reste personnel et collectif !

 .

Les sciences et technologies au secours des handicapés

 Ou augmenter nos capacités physiques  et intellectuelles.

On ne peut qu’y souscrire, mieux on ne peut qu’applaudir

Miracle, le paralytique se lève et l’aveugle revoit : miracles

Que Jésus de Nazareth a accompli, en son temps, en Judée

Mais comme toute invention technique  a son côté obscur,

On verra fleurir  des robots de guerre  comme des  clones,

Big Brother fait une percée, faisant pâlir les soviétiques,

Tout comme en bioéthique, perdrons-nous le contrôle.

.

La science, technologie et les techniques,

Ne sont pas neutre, chacun le sait, le sent,

Pour autant, elle apporte plus d’avantages

Que d’inconvénients, ses nombreux usages

Doivent être appréciés selon l’acceptabilité

Je le dis parce que j’y ai, ma vie, contribué.

.

S’il semble n’y avoir, au progrès, pas de fin,

Il n’apporte pas que du bonheur à l’humain.

Si on ne peut l’arrêter, on pourra l’encadrer,

Cela ne dépend que du contrôle des nations.

Le progrès technique peut sauver la planète

Tout comme aider à détruire complétement.

.

Épilogue

.

Clones, robots, exosquelettes,

Réalité augmentée et virtuelle

Plus  l’intelligence  artificielle,

Inventions,  qui ne manquent

De nous promettre  un monde

Meilleur, un monde d’ailleurs.

.

Si l’on regarde passé, présent,

Monde est bien plus innovant,

Pas plus humains pour autant

Malgré tous les progrès promis.

Peut-être  dans cent ans, y aura

Encore guerres plus meurtrières.

.

L’inconnu nous ferait peur à tous,

Mais voilà qu’elle domine le monde

Elle est comme un virus … contagion

Dont dictateurs usent voire en abusent

Soi-disant pour nous défendre, protéger

Mais à y regarder de plus près, il ne serait

Question que d’argent, pouvoir, domination.

.

Il faut avoir foi en l’humain pour traverser crises

Qui agitent, qui secouent, redistribuent les cartes,

Il faut  croire que  les lumières reviendront, après

Avoir vécu, un temps, dans l’ombre d’apocalypse

Dictature est suivie d’anarchie et démocratie,

Mais comme tout va très vite, et  s’accélère,

Les trois modèles cohabitent, pour le pire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

 .

Calligramme

.

L’homme du futur,

 C’est nous  et encore

Ou, c’est un  homme

Nouveau …  inconnu !

La question à se poser,

 Pour l’avenir des enfants

Même si celui-ci, demain

Durera  plus  de cent ans !

 .

***********************

.

Pour sûr,  sera différent

Et il vivra plus  longtemps,

Mais toutefois sa conscience,

 Son destin, resteront inchangés.

.

L’homme du futur est, pour  L   nous,

Un bel inconnu, à moins   ‘    de pouvoir

Prédire  l’avenir, qui   H     par  définition,

Se montre toujours   O   aussi imprévisible

Découverte à venir   M     le sont justement.

D’accord, mais        M    l’homme du futur,

C’est moi, se            E    proclame l’enfant,

Je viens juste         *      d’avoir sept ans,

Je  m’imagine        D      déjà comment

Je finirai ma vie      U     après cent ans

En bonne santé  et       *          tout gardant

Toutes mes facultés,      F           je choisirai !

Choisir quoi  de conti     U        nuer à exister

Me foutre en l’air parce   T      que cela suffit,

Ça fait pas assez, répli     U     que centenaire,

La mort sera encore       R      moins acceptée

Et plus tabou                  :       qu’aujourd’hui.

.

Prothèses, physiologiques, et affectives,

Cognitives, voire sociales, augmenteront

En nombre  et  en  précision,  sauf  l’âme !

L’homme  du futur  B ne pourra, aisément,

Se départir de sa cul  E  ture et moins encore

De son inconscient      L     personnel, collectif.

*

L’intelligence                 I             gagne parait-il,

Quelques points            N            à chaque siècle,

Et la bêtise aussi            C               rassurez-vous.

 Tant nous serions           O                 vers désespoir

De ne faire différence      N                 savoir, croire.

Parité, égalité, genres       N              gagnent terrain,

C’est certain il y aura         U           autant de dominés

Dominants : c’est une loi     *  de la nature et de société

Et l’on n’y pourra rien changer sauf à tout révolutionner.

 .

 Forme

.

.

Évocation

.

Forme d’un robot

N’a rien d’humain,

Même à  l’extérieur,

Lors exosquelette ?

.

1166 4

.

Il s’agit ici d’un robot,

À même de mieux agir

Dans nombre situations

Complexes, ou extrêmes !

.

Symbolique    

.

Sur le plan économique

Et bien plus encore, social,

Créer robots d’aspect humain

N’a pas beaucoup de sens.

Ce qu’il faut est qu’ils sachent accomplir

Une tâche spécifique … mille fois plus vite

Qu’un humain de sorte que nous puissions

En tirer bénéfice tempère Hiroaki Kitano

Dont les travaux ont pourtant donné

Naissance à des humanoïdes sophistiqués

Notamment Pino et dont le projet Robocup

Vise à démontrer qu’une équipe de robots

Pourra battre, vers 2050, une équipe

Humaine masculine  au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-ai/

robots-sur-les-pas-de-lhomme

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

1166 6

.

Il s’agit ici d’un exosquelette,

À même de mieux

Se protéger et de multiplier bon nombre

 De ses capacités.

.

Symbolique

 .

De

Fabrication

Is-raé-lien-ne,

Exosquelette

Équipe un

Français, un jeune

Paraplégique  de    26 ans

Remarcher quand on est para

Tétraplégique, est un espoir fou.

Mais les progrès en neurosciences

Et robotique laisseraient pourtant

Entrevoir  de  telles   possibilités.

En France,  50 000  personnes

Sont directement concernées.

Source : franceinter.fr/sciences/le-

premier-exosquelette-commercialise

.

.

Fond/forme 

 .

L’homme augmenté serait

Comme son nouveau paradigme

À la fois pour pallier à ses manques

Que pour augmentations de capacités

L’exosquelette serait bonne exemplarité

Pour  illustrer  ces deux cas de figures :

Pallier à  fonction déficiente : marcher

Porter des charges plus que capacité.

Et pourquoi pas, temporairement,

Servir de béquilles pour blessés.

.

Textuels et illustrations  >>

1165 – Grèce, un pays antique, mythologique !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La Grèce, pays  antique,

Et le berceau d’Humanité

De civilisation occidentale,

Perdure en Europe du  Sud.

Actuellement  en    difficulté

Dernière  roue   de  l’Europe,

De son   système   à  modifier

Bien qu’inventeur démocratie

Plaider pour Grèce, personne

Ne s’y intéresse, pas d’argent

Bien que peuple hospitalier.

 .

Il n’en reste rien :

Grèce … pays des plus antiques

Et mythologiques,

Est berceau de notre civilisation,

De notre raison,

Mais vacille  de nos jours en folie

Des financiers

Qui ne savent plus sur quel…pied,

Il faut danser.

D’accord, ils ont leurs torts  et fort,

Mais, laxistes,

Les autres pays  de la Communauté,

Ont laissé faire :

Maintenant que le malade se meurt,

Qu’on le soigne,

Son coup de grâce est, l’abandonner,

À son destin.

 .

Penser se séparer de ses bras cassés,

Serait plus sain

Que de risquer une contagion … née,

Du même virus

Or, tel système est, si bien orchestré,

Pour…proliférer

Qu’effet domino sur tous, va régner

Pour les manger.

En système libéral, il n’y aurait pas

De place pour faible

Les plus riches doivent l’emporter,

Pas d’autre remède.

 .

L’économie est censée s’équilibrer

De et par elle-même

Et elle oublie qu’il y a de l’humain,

Qui   la   gouverne.

À qui  la faute : au système ou bien

À quelques voyous

Œuvrant pour un monde en guerre

Afin qu’il soit fou :

On se le demande : on y répondra,

Bien après le coup,

Nombre morts sur carreau restera

Un peu, beaucoup.

.

Extensions

 .

La Grèce est un pays antique, mythologique,

Mais n’aura pas su évoluer en même temps

Et vitesse que d’autres : c’est cela qui pose

Problème retardant «calendes grecques»

Son rattrapage  économique  et social.

.

La Grèce n’a pas dit son dernier mot,

En redémarrage et bien qu’elle veuille

Rester au sein de l’Euro  et de l’Union,

Elle n’entend  pas vivre  les  dix années

Dans l’austérité pour payer les erreurs des

Gouvernements précédents si ce n’est du pays.

Sa marge de manœuvre est étroite, mais existe.

.

La solution est autant politique, qu’économique ;

Y a des guerres ayant mis un pays à feu et à sang

Et d’y avoir injecté des fonds d’ailleurs a permis

De le remettre sur pied : faut dix ans pour ça

Or le temps financier est souvent d’un an !

 .

La Grèce demeure un pays  de culture  méditerranéenne :

Pas seulement  de nature antique, aussi, contemporaine.

Elle a subi au cours des siècles des influences étrangères

Mais est toujours resté, en son fond, fidèle à elle-même !

Même si le berceau de notre civilisation se sera renversé

Un âge d’or, dans tous les domaines, société, art, mythes,

L’aura nourri comme aujourd’hui les plans sur la comète :

Si on ne sait juste où on va, on sait au moins d’où on vient !

.

La Grèce, un antique modèle

De démocratie  et civilisation,

N’est plus celle qu’elle a inspiré

Mais garde son intérêt culturel !

.

Un pays parmi d’autre aujourd’hui

Intégré en un grand bloc européen,

Noyé dans un politique autres blocs

N’a qu’un poids économique, faible.

.

Moi pour l’avoir visité plusieurs fois

Et avoir fait cinq ans de grec ancien

Je garde pour elle, et pour ses iles,

Un intérêt fort pour son peuple.

.

Fragments

.

Les statues grecques, qui nous ont été

Léguées par une ancienne civilisation,

Sont nombreuses, suscite l’admiration

Et dans le monde entier, en les musées.

.

L’influence  de leur mythologie, règnera,

Encore un long temps, tant qu’enracinée,

Non seulement en conscient : inconscient

Inconscient collectif, social  voire culturel.

.

Il faut dire ils ont créé un Olympe parallèle,

D’une grande richesse, d’une grande diversité

Racontant des histoires sur plusieurs époques,

Lors des dieux se succédaient ou s’entretuaient.

.

D’avoir fait cinq ans de grec, ne m’a rien apporté

Sur le plan des échanges : rien que de linguistique,

Mais il se trouve qu’en faisant des séjours en ce pays

Je m’y suis toujours senti comme des leurs, chez moi !

.

La Grèce n’a pas été qu’un modèle d’architecture, statue

Elle a été et demeure encore, de nos jours, de démocratie

Honneur lui soit rendue : après tout, elle l’a bien inventé,

Et l’on constate aujourd’hui, qu’il est fragile : en danger.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

    G       *

La Grèce    R   pays    E  antique

Et le ber   É  ceau d’Hu     U  manité

 De civili   C    sation occi         Q   dentale,

 Perdure   E      en Europe            I    du  Sud.

Actuelle     *         ment  en             G   difficulté

Dernière   A            roue                   O   d’Europe,

De son      N            système             L   à changer

Bien qu’   T       inventeur dé        O   mocratie.

Plaider     I          la Grèce         H    personne

Ne s’inté  Q        téresse      T      d’argent

Bien que  U   peuple     Y hospitalier.

E     *   M

Il n’en reste rien :

Grèce … pays des plus antiques

Et mythologiques,

Est berceau de notre civilisation,

De notre raison,

Mais vacille  de nos jours en folie

Des financiers

Qui ne savent plus sur quel…pied,

Il faut danser.

D’accord, ils ont leurs torts  et fort,

Mais, laxistes,

Les autres pays  de la Communauté,

Ont laissé faire :

Maintenant que le malade se meurt,

Qu’on le soigne,

Son coup de grâce est, l’abandonner,

À son destin.

Penser se séparer de ses bras cassés,

Serait plus sain

Que de risquer une contagion … née,

Du même virus

Or, tel système est, si bien orchestré,

Pour…proliférer

Qu’effet domino sur tous, va régner

Pour les manger.

En système libéral, il n’y aurait pas

De place pour faible

Les plus riches doivent l’emporter,

Pas d’autre remède.

L’économie est censée s’équilibrer

De et par elle-même

Et elle oublie qu’il y a de l’humain,

Qui   la   gouverne.

À qui  la faute : au système ou bien

À quelques voyous

Œuvrant pour un monde en guerre

Afin qu’il soit fou :

On se le demande : on y répondra,

Bien après le coup,

Nombre morts sur carreau restera

Un peu, beaucoup.

 .

 Forme

.

.

Évocation

.

Une colonne du Parthénon

Ou  une  de  ses  statues

Le  supportant  sur  les

Quarante-six en tout.

.

1165 4

.

Un grand nombre de statues

Des dieux, et des hommes,

Nous ont été légué comme

Héritage par la Grèce Antique.

Symbolique    

Auguste Rodin,

Est  un sculpteur

Qui aura abordé

Néo-ba-ro-que,

 Symbolisme

Et réalisme, est considéré

Comme l’inventeur de

Sculpture  statue moderne.

Avec son monument à Balzac,

Il expose son manifeste de

La modernité en sculpture

Et provoque un scandale

Lors de présentation publique.

Ses disciples Camille Claudel,

Antoine Bourdel  assurent

La transition vers le xxe siècle.

Wikipédia  Sculpture moderne

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1165 6

.

Un grand nombre de statues

Des dieux, et des hommes,

Nous ont été légué comme

Héritage par la Grèce Antique.

 .

Symbolique

 .

Une jeune américaine,

Professeur d’histoire assistante

À  l’Université  Iowa,   spécialisée

Dans   l’art   classique : Sarah Bond

A essayé de démontrer  dans un article

Paru sur Hyperallergic que le marbre blanc

Statues antiques favorise, à tort, l’exaltation

De l’homme blanc, du suprémacisme du mâle blanc.

S’appuyant sur ses recherches, elle dresse un réquisitoire

Contre la prédominance  de  la  statuaire gréco-romaine

En marbre blanc de l’ensemble des musées mondiaux.

Source : medias-presse.info/les-statues-antiques

-symbole-de-discrimination/77592/

.

.

Fond/forme 

 .

La Grèce n’est certes pas connue

Comme étant le berceau de l’humanité

Mais bien plutôt celui de la pensée, culture

Cela ne veut pas dire qu’il n’y en avait pas ailleurs

En Orient, donc, inconnues mais aussi, en Occident,

Chez les Romains, Celtes, mais aussi chez les Barbares

Simplement, ils n’auront pas su s’organiser aussi bien !

.

Textuels et illustrations  >>

1164 – Monde en journaux, radio, télé, internet

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les médias nous rapportent une vision

Par forcément … des plus fausses

 Mais tronquée, du Monde

En mettant en avant

Ses événements.

.

Choisis

Ou qu’on

Leur impose

Parce que tout

Le monde en parle

Aller à Internet alors,

Vaste monde s’il en est,

Mais on y raconte tout et

N’importe quoi, faut  trier

Et sans filtres, c’est danger.

.

Le Monde   est ce     qu’il est,

Qui peut  le dire  …  vraiment,

Autrement  qu’en interprétant

Même lors  s’en tenant au fait,

Ma vision   du  Monde : fausse.

Personne  ne  pourra  tout voir ;

Personne ne  pourra  tout savoir,

Bien qu’informations, en hausse.

.

Mais les radios … me direz-vous !

Ce sont des hommes, comme nous,

Ils ne font que commenter dépêche

N’existent que celles qu’ils pêchent.

.

Mais les journaux … me direz-vous !

Ils ne rapportent que des actes  fous.

Ceux qu’ils savent être plus vendeurs

Tant, autre, personne, n’est preneur.

.

Mais la télévision …   me direz-vous !

Des images,  en veux-tu   …   en voilà,

Qui nous sont balancés … comme ça,

À nous, de trier, choisir, zapper tout.

.

Allez sur Internet…….me direz-vous !

Il échappe au contrôle ….…  et à tout :

Comment  vérifier  ses ….……  sources

Chacun  lui parle de ….…..  sa bouche.

.

Information Monde  est ce qu’elle est,

Avec reportages, rumeurs, bavardages

Lus, vus, écoutés, pour en faire usage,

Dans une démocratie… lors pluralités.

Dans  un pays  où, seul, l’avis, prévaut

Un dictateur n’a besoin que de dévots

Où la priorité est donnée à la censure

Et où la Culture rime avec confiture.

 .

Extensions

 .

L’information et la communication

Représentent bien les deux mamelles

Du savoir,  du vouloir  et  du pouvoir.

Le savoir exige qu’elles soient exactes ;

Le vouloir, qu’elles changent les choses

Qui ne vont pas ; le pouvoir, qu’elles

Soient diffusées et contrôlées par

Un seul homme ou organisme.

.

On connait le pouvoir de la presse,

Celui de la radio, celui de la télévision

Et voici que celui d’Interner rebat les cartes

Par ses bases de données, accessibles par tous

Et ses réseaux sociaux alimentés par influenceurs.

L’information a besoin, de source, preuves, auteurs.

.

Elle ne peut être que lacunaire, orientée, au départ.

Ensuite, il suffit d’extraire une phrase, une image,

Une parole du contexte et elles prennent un tout

Autre sens quand ce n’est pas un mot remplacé

Par un autre que l’on avait jugé en équivalent

Et qui fait scandale. Je laisse les journalistes

À leur compétence, intégrité, responsabilité,

Que j’apprécie, pour la plupart d‘entre eux.

 .

L’information, les médias, internet, ou le quatrième pouvoir,

Quand ce n’est pas le premier parfois pour certaines élections

Submergé jusqu’à la garde, par un flot incessant de nouvelles,

Le citoyen, l’humaniste, a du mal à faire le tri, interprétation

Tous les jours des lots de catastrophes ou de fausses vérités,

Apportent un peu plus de brouillard en un ciel  assombri,

Et, quand le soleil brille, l’orage  ne serait  jamais loin :

Comment dans ces conditions pouvoir faire le point !

.

Soyez informés, restez informés,

En tout temps et toute occasion,

Voilà des conseils bien encensés

Mais bien loin d’être respectés !

.

Pour deux constats,  contraires :

Trop et pas assez d’informations

Trop nous submerge, nous noie :

Pas assez : faut aller les chercher.

.

Le faux côtoie le vrai, même statut

Le faux afflue, se propage, plus vite,

Le faux est viral, le faux est normal :

On n’est plus sûr de rien, déstabilisé.

.

Fragments 

.

Pour bien trier les informations

Et décider de ce qui a un intérêt

Faut de la bouteille, vous diront

Un bon nombre de journalistes,

Ça ne tombera pas du plafond :

Faut trouver la ligne directrice.

.

 Dans les journaux, cela se mettra

En colonnes ou voire en encarts,

Dans le numérique, paragraphes

Entrecoupés annonces publicités

Et le format aura son importance

Ou une grande page, en mosaïque

Ou faire le choix d’un seul article !

.

Les radios et télés, différent autant

Radio, l’on écoutera,  en s’activant,

En télé, l’image primera sur le son :

Parfois, la télé tournera, en boucles,

Document vidéo relatant événement

Parfois, avec sous-titre sur un autre.

Il y a peu de recul, d’analyse de fond,

Il faut faire de l’écoute par sensation.

.

Chaque média sonnera à votre porte,

Vous ne pouvez pas  échapper scoops,

Un peu comme l’attentat de New York

Combien l’auront vu presque en direct.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

 .

Calligramme

 .

Les médias nous rapportent une vision

Par forcément … des plus fausses

 Mais tronquée, du Monde

En mettant en avant

Ses événements.

MONDE

Choisis

Ou qu’on

Leur impose

Parce que tout

Le monde en parle

Aller à Internet alors,

Vaste monde s’il en est,

Mais on y raconte tout et

N’importe quoi, faut  trier

Et sans filtres, c’est danger.

DANS

Le Monde   est ce     qu’il est,

Qui peut  le dire  …  vraiment,

Autrement  qu’en interprétant

Même lors  s’en tenant au fait,

Ma vision   du  Monde : fausse.

Personne  ne  pourra  tout voir ;

Personne ne  pourra  tout savoir,

Bien qu’informations, en hausse.

RADIO,

Mais les radios … me direz-vous !

Ce sont des hommes, comme nous,

Ils ne font que commenter dépêche

N’existent que celles qu’ils pêchent.

JOURNAL,

Mais les journaux … me direz-vous !

Ils ne rapportent que des actes  fous.

Ceux qu’ils savent être plus vendeurs

Tant, autre, personne, n’est preneur.

TÉLÉ,

Mais la télévision …   me direz-vous !

Des images,  en veux-tu   …   en voilà,

Qui nous sont balancés … comme ça,

À nous, de trier, choisir, zapper tout.

INTERNET 

Allez sur Internet…….me direz-vous !

Il échappe au contrôle ….…  et à tout :

Comment  vérifier  ses ….……  sources

Chacun  lui parle de ….…..  sa bouche.

Information Monde  est ce qu’elle est,

Avec reportages, rumeurs, bavardages

Lus, vus, écoutés, pour en faire usage,

Dans une démocratie… lors pluralités.

Dans  un pays  où, seul, l’avis, prévaut

Un dictateur n’a besoin que de dévots

Où la priorité est donnée à la censure

Et où la Culture rime avec confiture.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouteille

Du genre  coca,

Ou bien de bière,

En forme de bock.

.

1164 4

.

Une bouteille 

Avec  son  bouchon

Des plus évasés,  qui soit,

N’englobe pas toutes formes.

.

Symbolique

 .

Contenant,

Puis  matière

Verre, plastique,

 Il est          transparent,

Ou bien            très opaque,

L’usage                pour boisson,

 Parfum,             remède,      poison

Renseignent                significations ;

Le champagne           reste plus festif,

Le parfum est   positif en relationnel,

Poison symbolise mauvaise intention.

Ouvrir bouteille    en rêve symbolise

Qu’on essaye             de rassembler ses

Ressources                     pour améliorer

Sa vie ou                                les choses.

rosalie-dans-tous-ses-etats.com/2015/10/

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1164 6

.

Une bouteille

Du genre  coca,

Ou bien de bière,

En forme de bock.

.

Symbolique

 .

Un moyen mnémotechnique

Nous permet de mémoriser les

Principales tailles de bouteilles

En ordre croissant de contenance :

.

«Car,  de  bon  matin, je  remarquais,

Mal  sa  banalité  naturelle » : quart,

Demi, bouteille,  magnum,   jéroboam,

Réhoboam, mathusalem, salmanazar,

Balthazar, nabuchodonosor. À retenir.

Source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

Bouteilles et médias ne convergent pas

il y a bien une idée de fond, de contenu,

 pour ce qui est de forme, ça ne colle pas

les médias sont nombreux, et différents

leur importance n’est liée à leur taille

ce n’est qu’un critère  économique :

Le Figaro  (314 312 exemplaires.),

Le Monde (273 111 exemplaires.)

Le Figaro : référence française,

Le Monde : référence mondiale

.

 Textuels et illustrations >>

1163 – L’espèce et la race, l’individu et l’homme

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La race humaine domine le Monde

Depuis fort longtemps : des millénaires.

Elle a du mérite, elle se dépense, se défend,

Mais elle ne respecte pas, toujours, la Nature

Y compris la sienne qui est de la ménager.

Et la race humaine fait ce qu’elle veut

Des autres races, de tous animaux,

Mis à part, espèces protégées :

N’en est-elle pas elle-même

Sommet de pyramide.

L’individu  lui-même,

Se croit au-dessus de tout

De la vie des plantes, animaux

Bon nombre d’entre, s’en foutent !

.

.

L’espèce humaine a vu le jour…..……….depuis très longtemps,

Certains prétendent même …….. depuis la nuit des temps !

Elle n’est la seule, même si elle en couronne  le sommet :

Pour qui elle se prend si à la place des autres ne se met.

Les uns admirent la nature, ses arbres et ses champs ;

Les autres… herbes, fleurs, fruits, légumes et plants.

Les enfants s’étonnent des  ruminants, carnivores

Si ce n’est rongeurs ou reptiles qui … Dévorent.

Des oiseaux, poissons, insectes par milliers :

Géographie, botanique, zoologie, mêlés,

Végétaux, animaux, tout être vivant :

Se reproduire est son seul tenant.

Homme est seul, conscientisé

Par sa mort, immortalité :

Mais, sa race se multiplie,

Et bien au-delà du…permis.

Serait-ce pour ne pas disparaître

Qu’en tel nombre il doive…apparaître,

En prédateur du monde et de tout le reste,

Il extermine beaucoup d’autres par ses gestes.

Animaux sont là, bien avant lui, autant que pour lui,

Hommes se divisent, certains tuent…d’autres sauvent ;

Certains prélèvent leur dû et d’autres vivent en harmonie.

On protège chauves-souris, mais on chasse souris-chauves !

Que fait pourtant d’autre, la race humaine, l’espèce humaine,

Que chercher comme la plante, l’animal, à survivre sans haine,

Estimant que cela se ferait aux dépens du Monde qui l’entoure.

La nature sauvage, recule, se meurt peu à peu, seuls survivront.

Ceux que l’on aura capturés, élevés, domestiqués mis en prison

Dans un nouveau jardin d’Éden, avec miradors, aux alentours.

Est-ce ainsi que l’homme est fier de progresser en humanité !

Est-ce ainsi que les riches affament les pauvres en animalité

Plante, animal, prennent nourriture, pour croitre, survivre.

L’homme prélève cent fois plus, pour son plaisir de vivre.

.

Extensions

 . 

On a constaté la disparition des dinosaures, suite à cataclysme

Et  l’on parle aujourd’hui de la perte des biodiversités animales !

Serait-ce notre tour demain, en tant que dominateur, exploiteur !

Tout ce qui n’est pas domestiqué, ou préservé dans des réserves

Va-t-il péricliter jusqu’au point de rupture et de non-retour ?

Les réponses à cette question sont diverses et complexes,

Mais nous devons tous retrouver notre réflexe Nature.

.

Faut-il parler de race ou bien d’espèce humaine

Race est utilisé pour les animaux domestiques.

Elle est une subdivision d’une espèce vivante

En fonction de caractères morphologiques.

.

Pour l’espèce humaine, la différence

Est celle de la couleur de la peau :

Critère morphologie secondaire

Qui est totalement irrationnel.

.

Les blancs, les jaunes et les noirs

Ne sont ni des races ni des espèces

Ils ont le même  génome génétique :

La différence n’est que suprématiste !

.

Fragments

 .

La notion de « race humaine » ne permettrait pas

D’expliquer notre diversité génétique ni notre évolution.

Présentes idéologiquement, distinctions raciales sont celles

De qui désirera justifier les discriminations entre humains.

Citation d’après le Museum National d’Histoire naturelle.

.

Les blancs, les jaunes et les noirs

Ne sont ni des races ni des espèces

Ils ont le même  génome génétique :

La différence n’est que suprématiste !

.

La « race humaine » domine le Monde

Depuis fort longtemps : des millénaires !

Elle a du mérite, elle se dépense, se défend,

Mais elle ne respecte pas, toujours, la Nature

Et y compris la sienne, qui sera de la ménager.

.

La diversité biologique  est  loin,

D’être une constante de la Nature

D’autant que l’homme y intervient,

Pour réguler,  pour faire disparaitre

Des espèces, jugées, par lui, nuisibles.

.

Monde est vase pour  bouquet de fleurs

À qui il manquerait des fleurs :

Quatre exactement : une pour espèce,

Race, individu, et homme !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

La race humaine domine le Monde

Depuis fort longtemps : des millénaires.

Elle a du mérite, elle se dépense, se défend,

Mais elle ne respecte pas, toujours, la Nature

Y compris la sienne qui est de la ménager.

Et la race humaine fait ce qu’elle veut

Des autres races, de tous animaux,

Mis à part, espèces protégées :

N’en est-elle pas elle-même

Sommet de pyramide.

L’individu  lui-même,

Se croit au-dessus de tout

De la vie des plantes, animaux

Bon nombre d’entre, s’en foutent !

.

L’ESPÈCE ET LA RACE,

L’espèce humaine a vu le jour…..……….depuis très longtemps,

Certains prétendent même …….. depuis la nuit des temps !

Elle n’est la seule, même si elle en couronne  le sommet :

Pour qui elle se prend si à la place des autres ne se met.

Les uns admirent la nature, ses arbres et ses champs ;

Les autres… herbes, fleurs, fruits, légumes et plants.

Les enfants s’étonnent des  ruminants, carnivores

Si ce n’est rongeurs ou reptiles qui … Dévorent.

Des oiseaux, poissons, insectes par milliers :

Géographie, botanique, zoologie, mêlés,

Végétaux, animaux, tout être vivant :

Se reproduire est son seul tenant.

Homme est seul, conscientisé

Par sa mort, immortalité :

Mais, sa race se multiplie,

Et bien au-delà du…permis.

L’INDIVIDU ET L’HOMME  

Serait-ce pour ne pas disparaître

Qu’en tel nombre il doive…apparaître,

En prédateur du monde et de tout le reste,

Il extermine beaucoup d’autres par ses gestes.

Animaux sont là, bien avant lui, autant que pour lui,

Hommes se divisent, certains tuent…d’autres sauvent ;

Certains prélèvent leur dû et d’autres vivent en harmonie.

On protège chauves-souris, mais on chasse souris-chauves !

Que fait pourtant d’autre, la race humaine, l’espèce humaine,

Que chercher comme la plante, l’animal, à survivre sans haine,

Estimant que cela se ferait aux dépens du Monde qui l’entoure.

La nature sauvage, recule, se meurt peu à peu, seuls survivront.

Ceux que l’on aura capturés, élevés, domestiqués mis en prison

Dans un nouveau jardin d’Éden, avec miradors, aux alentours.

Est-ce ainsi que l’homme est fier de progresser en humanité !

Est-ce ainsi que les riches affament les pauvres en animalité

Plante, animal, prennent nourriture, pour croitre, survivre.

L’homme prélève cent fois plus, pour son plaisir de vivre.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ce serait un vase

Pour  y  mettre  un

Bouquet de fleurs

De fleurs multicolores.

..

.

Un vase pour un bouquet de fleurs

À qui il manquerait les fleurs :

Quatre exactement : une pour espèce,

Race, individu, et homme !

Vase va bien avec bouquet de fleurs

Quel que soit sa forme et sa contenance

Pour autant ni race, ni individu ni homme

Tant et si bien que la forme diffère du fond.

.

Symbolique   

.

Le vase s’impose le plus souvent

Comme objet essentiel du rêve,

Contenant en lequel le rêveur

Va trouver certain refuge.

Le vase est un contenant.

 .

Comme tout contenant, la boite,

Le coffret, sac, vase est symbole féminin.

En un vase, on met de l’eau le plus souvent,

Symbole de la vie, de la terre aussi, et une

Plante, qui pourra s’y développer.

.

Et nombre de femmes enceintes

Voient le vase contenant

De l’eau et des fleurs.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation

.

1163 6

.

Un vase pour un bouquet de fleurs

À qui il manquerait les fleurs :

Quatre exactement : une pour espèce,

Race, individu, et homme !

.

Symbolique

.

Le don bouquet fleurs

Existe dans la plupart

Des civilisations, qu’il

Constitue  un   cadeau

Ou  un  acte religieux.

En certaines cultures,

Le  langage  des  fleurs

A sa symbolique particulière,

Donne, à chacune, signification.

Ainsi la composition d’un bouquet

Peut être guidée par des questions

De couleurs  et voire de parfums,

Ou par le sens prêté à une fleur.

Or les significations des fleurs,

Ont évolué au cours du temps

Elles ne sont pas les mêmes

Selon toutes les cultures.

.

.

Fond/forme 

.

La diversité biologique est loin,

D’être une constante de la Nature

D’autant que l’homme y intervient,

Pour réguler, pour faire disparaitre

Des espèces, jugées, par lui, nuisibles.

Dans le domaine des plantes et  fleurs

Hybridation apporte nouvelles variétés

Soit  à l’intérieur  d’une  même famille,

Soit à l’extérieur, par ajout caractère.

Il n’y a  que l’homme qui soit, le seul,

Dernier représentant de son espèce,

On ne peut donc parler de sa race,

Ni de la diversité de son Adn,

Nous sommes tous frères

De près ou de loin

Issu d’un même génome

C’est ce qui fait notre force

Et en même temps notre fragilité

On l’a vu avec les pestes, grippes, Covid

On ne mourra pas tous mais tous frappés

Comme dirait ce bon  Jean de La Fontaine,

À propos des animaux malades : c’est nous.

.

Textuels et illustrations >>

1162 – A chacun son monde, chacun son destin !

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Petit monde à moi

Comme dirait chacun

Est fait  de mes émois,

Et cumul de mes biens

Emois pour l’intérieur,

Biens  pour l’extérieur.

.

Et ainsi j’en fais le tour

Si je veux, chaque jour,

Ma famille, amis, sujets

Qui me passionnent fort.

.

J’ai mon destin mais vous,

Le vôtre, semblable ou non,

Je ne l’envie pas, ce, d’autant,

Que le mien me  convient bien

 .

Chacun se nourrit de terre, imaginaire

Et l’autre est notre ennemi, ami ou frère.

Le monde qui nous entoure est le mystère

Que nous tentons de percer endroit/envers.

 .

L’argent  se devait  d’être moyen pour vivre,

Il est devenu la seule valeur, pour survivre :

Le travail  nous  rend parfois heureux ivre,

D’un rêve de richesse jour enfin, revivre.

 .

Un jour, je serai riche, ce jour sera demain,

Ne serait-ce pas faire affront à mon destin

Une fois riche, restera-t-il  encore la faim,

Le Monde n’est ni à moi, ni en moi, enfin.

 .

Le monde qui est le mien, est bien petit,

J’en fais, le tour, en deux jours  et demi,

Ma famille, mes collègues et mes amis,

Sont lieux formant mes repères…  ici.

 .

Et puis, y a toutes  !    sortes de destins

Devant soi, devant les autres, les siens :

Si être ce que je suis, est le seul destin,

Pourquoi m’en faire ce que je deviens !

.

Extensions

 .

 « Deviens ce que tu es » disent les uns,

« Sois ce que tu deviens », disent les autres.

On est en pleine confrontation pour ne pas dire

Totale contradiction. Au final, on sait qu’on doit,

Qu’on peut, demeurer soi-même, tout en évoluant,

Par la force de sa volonté ou hasard d’opportunités.

.

«Qu’est-ce que tu deviendras plus tard ?»,  demande-

T-on de façon lancinante à l’adolescent de quinze ans ?

S’il vous répond «Je n’en sais rien, puisque tout change,

Tout m’est égal, équivalent, je verrai ça au fil du temps.»

.

Voilà qui ne rassure pas les parents mais en même temps

Il aura bien capté le message de la société qui lui dit qu’il

Devra changer bon nombre de fois de métier, d’entreprise

Et donc s’adapter en permanence pour rester dans le coup

Progresser.  Au final, ce n’est plus lui qui sera  paradoxal»

.

Mais le Monde où il est, où il va et il n’y peut rien changer.

Être, est donc en devenir, ou il n’est pas, ou il n’est plus en

Mouvement et comme c’est le mouvement qui l’emporte…

.

Entre ceux qui s’adaptent à

Tout environnement, même artificiel

Et ceux qui sont plutôt dans la rétention

D’informations, et voire dans la parano

Et ceux qui sont dans le cataclysme

Pessimisme le plus noir, évident

Il faut choisir son camp.

Il faut agir pour que tous mes maux,

Ne se généralisent, ni ne se répètent :

Ce n’est pas  une question  de morale,

D’éthique, économique, pragmatique,

C’est juste question d’entente cordiale

Et raisonnée de survie d’humanité,

Pas dire tout fout le camp !

.

Fragments

.

Nous nous croyons en capacité

De connaitre, voire de maitriser

Une partie de l’état du … Monde,

Et notre place et action face à lui.

.

Tout dépend  de notre égo,  à voir :

Petit, raisonnable, surdimensionné

De notre analyse critique, pertinente

Face au déluge informations versées.

.

Lors mon petit monde, à moi, est fait

 De mes émois et cumul de mes biens,

Émois pour enrichir mon intérieur,

Biens  pour  survive,  à  l’extérieur.

.

Mer sert de métaphore au concept :

Aussi difficile de  modifier  son destin

Par la volonté qu’échapper aux courants

Marins, à la nage sans, au final, s’y noyer.

.

Destin et Amélie Poulain vont ensemble

Même si «fabuleux» semblera  exagéré,

Comme une amphore pour sarcophage

Aucune forme ne peut être le destin !

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Petit monde, à moi,

Comme dirait chacun

Est fait  de mes émois,

Et cumul de mes biens

Émois pour l’intérieur,

Biens  pour l’extérieur.

Et ainsi j’en fais le tour

Si je veux, chaque jour,

Ma famille, amis, sujets

Qui me passionnent fort.

.

J’ai mon des   À  tin mais vous,

Le vôtre, semb    *       lable ou non,

Je ne l’envie pas   C       et ce d’autant,

Que le mien me       H          convient bien

A

Chacun se nourrit      C   de terre, imaginaire

Et l’autre est notre       U  ennemi, ami ou frère.

Le monde qui nous       N  entoure est le mystère

Que nous tentons de      *  percer endroit/envers.

S

L’argent  se devait  d’    O  être moyen pour vivre,

Il est devenu la seule      N   valeur, pour survivre :

Le travail  nous  rend      *     parfois heureux ivre,

D’un rêve de richesse     M        jour enfin, revivre.

  O

Un jour, je serai riche    N     ce jour sera demain,

Ne serait-ce pas faire    D    affront à mon destin

Une fois riche, reste      E     ra-t-il  encore faim,

Le Monde n’est ni à      *      moi, en moi, enfin.

D

Le monde qui est le   E   mien, est bien petit,

J’en fais, le tour, en   S  deux jours  et demi,

Ma famille, mes col  T  lègues et mes amis,

Sont lieux formant  I   mes repères…  ici.

N

Et puis, y a toutes  !    sortes de destins

Devant soi, devant les autres, les siens :

Si être ce que je suis, est le seul destin,

Pourquoi m’en faire ce que je deviens !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une forme d’amphore

Sarcophage du destin

D’un  des rois  égyptiens

Et pas d’Amélie Poulain.

.

1162 4

.

Le destin d’un être humain,

Pourtant si proche soit-il des dieux

S’est scellé dans un tel  sarcophage

Qui n’est celui d’Amélie Poulain.

Destin et Amélie vont bien ensemble

Même si fabuleux semblera exagéré,

Mais une amphore pour sarcophage

Aucune forme ne peut être le destin.

.

Symbolique

 .

Le destin 

Désigne, toujours,

 Au moment présent,

L’histoire future

D’un être humain ou d’une société

Telle qu’elle est prédéfinie par instance qui est

Divine considérée comme supérieure aux hommes

Dans toutes les conceptions finalistes du Monde,

Ou le fruit d’une Nature  immanente à l’Univers

Dans les conceptions déterministes stoïciennes.

 .

La mer sert souvent de métaphore au concept

Il serait aussi difficile de  changer  son destin

Par la volonté que d’échapper aux courants

Marins à la nage sans, au final, s’y noyer.

Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Destin

 

.

Fond

.

Évocation

.

1162 6

.

Son destin d’être humain,

Pourtant si loin  des dieux

S’est scellé pour jeune fille

Du prénom … d’Amélie !

.

Symbolique  

 .

Amélie

Est   une comédie

Très romantique de

Jean-Pierre Jeunet

 Et Guillaume

Laurant

Avec  Audrey Tautou dans rôle-titre.

Le film est une représentation originale

Et parfois idéalisée de la vie

Contemporaine à Paris dans

Le quartier de Montmartre.

 .

Un des plus gros succès commerciaux

Mondiaux pour un film français.

Le film reçoit de nombreuses récompenses,

Ainsi que de multiples nominations

Dont treize aux Césars et cinq aux Oscars.

fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fabuleux_

Destin_destin d’Amelie_Poulain

.

.

Fond/forme 

.

.

.

Textuels et illustrations >>

1161- Citoyen du monde, ça voudra dire quoi !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Citoyen du Monde

Nous le sommes tous

Lors sur le même bateau

Et, nous  ne le  sommes pas,

Lors chaque pays, son identité.

C’est plus une idée qu’une réalité

Car s’il faut un passeport mondial,

Ce dernier n’a plus lieu d’exister,

Ça n’empêche pas  d’être fiché.

En attendant on peut être bi,

Etre né ici et vivant là-bas,

Être déchu d’une d’elle

Est devenir apatride.

.

Je suis né, j’ai vécu ici, Européen,

Droit du sang, du sol, du nom citoyen

Je suis produit d’une  civilisation donnée,

Qui conditionne la  façon de vivre, penser.

.

Si j’étais né et vivais  sur le sol Américain,

Je serais libéral et fier  de ma suprématie,

Je consommerais  trois planètes pour moi,

Soumettrais  les autres  à mon  dollar roi.

..

Si j’étais né, je vivais, en périmètre Russe,

Mon âme à Lénine  et mon corps à Staline

Je réclamerais à l’État, tous les ans, bonus,

Pour contribution à une révolution tsarine.

.

Si j’étais né, et vivais,  en Chine, en Maoïste,

Je serais une fourmi  en une vaste termitière,

D’économie nationale comme dernier lampiste

Et qui  désespère  de dominer  la Terre entière.

.

Si j’étais né, vivais en Arabie c’est où dites

C’est par là, mec, de  l’or noir, t’en profite,

La guerre serait un  ordinaire chaudron,

Je  peux me consoler par quelque religion.

.

Si j’étais né, vivais  en Afrique  civilisée,

Je serais exploité par les jaunes et blancs

J’aurais soleil  pour radoucir la  pauvreté,

Durant le match, je  resterais sur un banc.

.

Si j’étais né en Australie : continent oublié,

Coincé entre mer de désert et désert de mer,

J’aurais, pour moi, immense espace de liberté,

Mais son isolement me semblerait des plus amer.

.

Si j’étais né Canadien,  Norvégien, du   grand Nord,

De neige et glace, à l’année, je ferais, comme sport,

Les jours et les nuits qui sont si longs puis courts,

Me laisseraient du temps pour penser ma mort.

.

Identités breton, français, latin, puis Européen,

J’aspire à devenir citoyen du monde et mondain,

On me dit que mon statut serait celui d’apatride,

Citoyen du monde ne veut rien dire, en somme.

.

Extensions

  .

Citoyenneté mondiale appuie sept piliers sagesse :

  1. Mondialisation démocratique  par

 transfert  souveraineté d’États

  1. Vers un gouvernement de type mondial,

selon un système fédéraliste ;

  1. L’élimination de la pauvreté et pandémies,

famines, guerre à l’échelle mondiale ;

  1. Une  langue auxiliaire, internationale, neutre,

telle  l’espéranto, pour communiquer ;

  1. Système  international  d’unités  et   de  mesures

 à tous les pays et une monnaie universelle

  1. Droit à la paix, à la santé, l’éducation, l’information

pour toute la population mondiale ;

  1. Prise en charge, à l’échelle mondiale, des biens publics

mondiaux, questions écologiques

Et biotechnologiques (exemples : dérèglements

climatiques, pas questions nationales)

 .

 Citoyen du Monde reste une utopie

Aucune  communauté,  aucun pays,

D’avance, par idéalisme, ne souscrit

À de tels changements qui déracine.

Que deviendrait alors les minorités

Déjà qu’ils restent à peine audibles

Citoyen du monde, on serait alors,

De partout et nulle part : numéro.

.

Fragments

.

Citoyen du monde me fait penser

Au village planétaire de Macluhan,

Le terme désigne parties du Monde,

Qui sont réunies par le réseau Internet

 Moyens de communication électroniques.

.

L’essor des échanges économiques et culturels,

Offriraient à chacun possibilité d’être « connecté »

Au reste du Monde, en proximité et de communauté

Avec les règles et organisations des sociétés villageoises.

.

Citoyen du Monde est quelqu’un ayant conscience du monde

Qui l’entoure et le comprend, ainsi que de la place qu’il y occupe.

Il joue un rôle actif dans sa communauté et travaille avec d’autres pour rendre notre planète plus pacifique, plus durable et plus juste.

.

Si pour sûr le premier aurait eu, pour intention des plus louables,

Le bien de chacun et de l’Humanité toute entière, il n’en est rien

Fausses nouvelles et interprétations, incitations à la haine

Pullulent et prennent l’avantage sur la coopération.

.

En l’état, le statut réel puis juridique, national,

De citoyen du monde, reste un objectif creux

L’on nait en citoyen d’un pays, d’une nation

Jamais du Monde, petite planète pourtant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Citoyen du Monde

Nous le sommes tous

Lors sur le même bateau

Et, nous  ne le  sommes pas,

Lors chaque pays, son identité.

C’est plus une idée qu’une réalité

Car s’il faut un passeport mondial,

Ce dernier n’a plus lieu d’exister,

Ça n’empêche pas  d’être fiché.

En attendant on peut être bi,

Etre né ici et vivant là-bas,

Être déchu d’une d’elle

Est devenir apatride.

*******************

Je suis né, j’ai vécu ici, Européen,

Droit du sang, du sol, du nom citoyen

Je suis produit d’une  civilisation donnée,

Qui conditionne la  C  façon de vivre, penser.

Si j’étais né et vivais    I   sur le sol Américain,

Je serais libéral et fier    T    de ma suprématie,

Je consommerais  trois   O    planètes pour moi,

Soumettrais les autres    Y      à mon  dollar roi.

Si j’étais né, si je vivais   E   en périmètre Russe

Mon âme à Lénine  et    N  mon corps à Staline

Je réclamerais à l’État    *    tous les ans bonus,

Pour contribution à la   D    révolution tsarine.

Si j’étais né, et vivais     U     en Chine Maoïste,

Je serais une fourmi      *    en vaste termitière,

D’économie nationale   M    dernier    lampiste,

Qui  désespère  domi     O    ner la Terre entière.

Si j’étais né, vivais en    N   Arabie c’est où dites

C’est par là, mec, de       D   l’or noir, t’en profite,

La guerre serait un        E     ordinaire chaudron,

Je  peux me consoler      *     par quelque religion.

Si j’étais     né, vivais      D    en Afrique    civilisée,

Je serais   exploité par     I    les jaunes     et blancs,

J’aurais      soleil  pour     T     doucir la      pauvreté,

Durant      le match je       *   resterais sur     un banc.

Si j’étais     né en Austra    Q    lie continent        oublié,

Coincé         entre mer de    U    désert,  désert     de mer,

J’aurais        pour moi, im   O   mense espace        liberté,

Mais son      isolement me   I   semblerait très         amer.

Si j’étais        né Canadien   ?  Norvégien du            Nord,

De neige        et de glace à    l’année, je ferais        sports,

Les jours        et les nuits : si longs  et puis        si courts,

Me laisse       raient du temps pour penser       ma mort.

Identités        breton, français, latin, puis       Européen,

J’aspire à      devenir citoyen du monde     et mondain,

On me dit      que mon statut est celui        d’apatride,

Citoyen du monde ne voudrait rien dire, en somme.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Silhouette homme,

Mais   vue   de   dos,

Disons    citoyenne

Peut-être mondiale ?

.

1161 4

.

Un citoyen est être humain

Mais avec des lots de devoirs :

Et le gouvernement du Monde

Lui octroierait quelques droits.

.

Symbolique

.

L’Homme,

Cet être vivant

Doué de raison,

Fabricant

D’objets élaborés,

Doté d’un langage articulé,

Chez   lequel aura      émergé la

Pensée conceptuelle, symbolique,

Se caractérise  par grande aptitude

À   l’émerveillement,  et  une capacité

D’espérance  avec le refus de l’absurde.

Avec  l’invention de  l’outil  manufacturé

Et témoignages d’une pensée symbolique,

Comment  la fabuleuse aventure culturelle

Et spirituelle de l’Homme a-t-elle débuté ?

cnrseditions.fr/catalogue/arts-et-essais

-litteraires/le-symbolique

.

 .

Fond

..

Évocation

.

1161 6

.

Un citoyen est un être humain

Mais avec des lots de devoirs :

Et le gouvernement du Monde

Lui octroierait quelques droits.

.

Symbolique

 .

La citoyenneté mondiale

Est non reconnue officiellement

Aux personnes qui estiment que les

Habitants de la Terre forment un peuple

Commun avec des droits et devoirs communs,

En dehors des clivages nationaux, et qui placent

Intérêt humains au-dessus des intérêts nationaux.

Certains souhaitent que cette notion soit reconnue

Plan institutionnel, favorables au développement

D’institutions mondiales de type, fédérales plus

Qu’intergouvernementales, et à la différence

Organisations internationales actuelles

Où les citoyens pourraient être

Directement représentés.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme

.

« Aux armes citoyens… etc. »

La Marseillaise nous donne la clé

Non pas d’un mystère, de la guerre,

Pour défendre et sa patrie et … sa vie

En la donnant, parfois, héroïquement.

L’on nait citoyen d’un pays, d’une nation

Jamais du Monde, petite planète pourtant

Droit du sol  et de la famille, par hérédité,

Adhérant valeurs égalité langue partagée

Histoire commune, démocratie,  et laïcité

En quelque sorte l’ensemble des droits

Et devoirs envers une communauté.

Quels que soit sa taille et destinée

Et pour que le Monde s’entende

Sur telle approche concertée

Il y aura de l’eau à couler.

Citoyens  du  Monde,

N’y… pensez-pas :

Toute frontière

Serez refoulés

.

Textuels et illustrations  >>

1160 – La question physique ou métaphysique !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Physique entraine systématiquement

Des questions d’ordre métaphysiques,

Qu’elle n’est  à même  de solutionner,

Parce qu’au-delà sa … compétence !

Voilà qui est dit mais on fait quoi.

.

On se tourne vers la philosophie,

La religion,  voire  psychologie.

Et avec ça, on aboutit à quoi :

.

On ne fait rien, l’on constate

Simplement  que ce qui est :

Grand pourrait devenir petit

Et voire  …  réciproquement !

.

Devant l’immensité de l’Univers,

L’homme se voit petit comme ver

Devant tant d’infinité des possibles,

La liberté de l’homme   est réductible.

.

S’il est grand,  face à l’infiniment …petit,

Il est petit, face à l’immensément  grand :

Petit, par son corps, sa  planète, sa  galaxie,

Grand, par ses connaissances d’être pensant.

.

D’où je viens, où je vais, qui suis-je, ou questions

Métaphysiques s’il en est demeurant sans réponse.

La Science en son élan, est impuissante à les traiter,

Religion en sa foi est impuissante à nous les imposer.

.

Que faut-il croire, ne pas croire, yeux ouverts, fermés :

Quelle différence y-a-t-il entre, la matière et la pensée !

Monde de demain sera-t-il semblable au monde d’hier,

L’humain disparaitra-t-il comme autant de poussière.

.

Mais, ne vaudrait-il pas mieux s’interroger sur le sens

De sa vie, de l’humain, de son travail,  de son plaisir !

Sauf quand douleur profonde de perdre ses parents,

Rappelle que nous sommes faits de : chairs, désirs.

.

Imaginons qu’il nous faut vivre, sans une raison,

Mais cela nous conduirait à nombre d’illusions.

Dès lors l’Univers nous échappe tant et si bien

Que le nôtre nous ferait exception pour rien.

.

La question physique, et métaphysique,

Se renvoient nombre d’interrogations

Comme des reflets en leurs miroirs.

.

 Extensions 

 .

Si je ne deviens rien,

Pourquoi  …  s’en faire :

Je subis la loi de la physique.

Si je deviens  autre  chose  que

Ce que je suis, que j’ai été,  après

Mon  bref   passage  sur  la  Terre,

Pourquoi lors passerais-je par cette

Dernière alors que mon corps ne sera

Plus que poussière, on voit bien que la

Réponse est indécidable, mais, que

Nous en sommes responsables

De par notre libre-arbitre

Cela ne fait en rien, de nous,

Ni des élus ni des …  coupables.

On a souvent personnifié la mort,

Et comme venant du dehors, alors

Qu’elle est en nous dès conception

C’est nous qui la transmettons

À nos propres enfants, etc.

.

En plus de la matière, comprenant les ondes et les atomes,

L’ordonnancement, comprenant  gravitation et mouvement.

Il y aurait la question du sens  et de la perfection  de l’Univers,

Qui n’est plus  d’ordre, physique, sensible, mais  métaphysique !

Ou bien nous n’avons ni les savoirs  ni techniques  pour la capter

Ou bien il s’agit d’un autre monde à n dimensions et incalculable

N’étant, moi-même ni poète, théologien, philosophe, scientifique

Je me garderai bien de conclure sur une vérité contre une autre

Je me contente d’écouter sa mélodie secrète et ses résonances.

.

On s’y perd un peu en définitions

De ce qui est au-delà de la physique

Qu’on a appelé « méta- physique »

Méta pour « au-delà ou après »

Elle fait partie de la philosophie traitant

Des causes premières et des principes premiers,

C’est-à-dire la connaissance par la raison de la nature

 Des choses en tant qu’elles existent indépendamment

 De l’expérience sensible que nous en avons.

.

En somme toutes les choses que nous ne pouvons

Ni éprouver, ni connaitre, ni expérimenter,

 Comme l’âme ou Dieu, selon Wikipédia

Mais il y a des auteurs exotiques.

.

Fragments

.

La physique, chacun sait ce que c’est

La métaphysique se distinguera d’elle

S’intéressant à des entités, processus

Considérés immatériels, et invisibles.

.

Lors, parmi elles : on peut dénombrer

L’âme, monde intelligible,  force vitale,

Discipline dont la notion est équivoque.

.

Fait qu’elle recouvre science des réalités,

Échappant aux sens que la connaissance

 De ce que les choses sont en elles-mêmes.

.

Vase et métaphysique ne vont ensemble

Vase est le creuset des métamorphoses

Le premier est spirituel, immatériel

Le second, chimique, métallique !

.

Ou nous n’avons ni les savoirs,

Ni techniques  pour la capter,

Ou il s’agit d’un autre monde,

À n dimensions et incalculable

.

N’étant, moi-même  ni  un poète,

Théologien, philosophe, scientifique

Je me garderai, bien, ici, de conclure

Sur une vérité contre une autre vérité.

.

Je me contenterai d’écouter la mélodie

Secrète de l’Univers avec ses résonances

Que ce soit en nous, que ce soit autour

Peut-être les découvrirai-je un jour !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

UNE QUESTION DE PHYSIQUE

 Physique entraine systématiquement

Des questions d’ordre métaphysiques,

Qu’elle n’est  à même  de solutionner,

Parce qu’au-delà sa … compétence !

Voilà qui est dit mais on fait quoi.

On se tourne vers la philosophie,

La religion,  voire  psychologie.

Et avec ça, on aboutit à quoi :

On ne fait rien : l’on constate

Simplement  que ce qui est :

Grand pourrait devenir petit

Et voire  …  réciproquement !

.

Devant l’immensité de l’Univers,

L’homme se voit petit comme ver

Devant tant d’infinité des possibles,

La liberté de l’homme   est réductible.

S’il est grand,  face à l’infiniment …petit,

Il est petit, face à l’immensément  grand :

Petit, par son corps, sa  planète, sa  galaxie,

Grand, par ses connaissances d’être pensant.

.

D’où je viens, où je vais, qui suis-je, ou questions

Métaphysiques s’il en est demeurant sans réponse.

La Science en son élan, est impuissante à les traiter,

Religion en sa foi est impuissante à nous les imposer.

Que faut-il croire, ne pas croire, yeux ouverts, fermés :

Quelle différence y-a-t-il entre, la matière et la pensée !

Monde de demain sera-t-il semblable au monde d’hier,

L’humain disparaitra-t-il comme autant de poussière.

.

Mais, ne vaudrait-il pas mieux s’interroger sur le sens

De sa vie, de l’humain, de son travail,  de son plaisir !

Sauf quand douleur profonde de perdre ses parents,

Rappelle que nous sommes faits de : chairs, désirs.

.

Imaginons qu’il nous faut vivre, sans une raison,

Mais cela nous conduirait à nombre d’illusions.

Dès lors l’Univers nous échappe tant et si bien

Que le nôtre nous ferait exception pour rien.

.

La question physique, et métaphysique,

Se renvoient nombre d’interrogations

Comme des reflets en leurs miroirs.

VERSUS   MÉTAPHYSIQUE !  

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une belle forme de vase

Aux contours … physiques

Surmonté  d’un col  des plus

Métaphysiques, alternatifs.

.1160 4

.

Vase et métaphysique ne vont ensemble

Vase est le creuset des métamorphoses

Le premier est spirituel, immatériel

Le second, chimique, métallique !

Forme quasi-parfaite de vase,

 Un peu  semblable  à un œuf,

L’on  imagine  ce que serait

Contours de métaphysique.

 .

Symbolique

 .

Un vase est un

Récipient ouvert qui

Est utilisé pour y mettre

Un beau bouquet de fleurs

Décorer une salle. Il peut être

Muni ou non d’anse, peut être

Constitué de divers matériaux

Comme porcelaine, céramique

Ou le verre. Par sa forme et la

Grâce de ses courbe, fonction

De réceptacle, le vase est un

Symbole féminin : creux

Évoquerait l’utérus,

.

.

Fond

 .

Évocation

.

 1160 6

.

Une forme quasi-parfaite de vase,

 Un peu semblable à un œuf,

L’on  imagine  ce que serait

Les contours de la métaphysique.

.

Symbolique     

 .

De nos jours …  la métaphysique

Est notion équivoque qui recouvre

Aussi bien  la science des réalités

Qui échappent à nos sens que la

Connaissance de ce que les choses

Sont en elles-mêmes, indépendamment

Des représentations réalistes, fantaisistes.

 .

Définie comme science de ce qui existe

En dehors de l’expérience sensible,

La métaphysique s’oppose à la

Physique et concerne des

Entités, processus considérés

Comme immatériels, invisibles :

L’âme, Dieu, la « force vitale », etc.

Source : wikipedia.org/wiki/Métaphysique

.

.

Fond/forme 

.

Un vase en forme d’œuf

Et qu’il soit petit ou grand

N’y change pas grand-chose

Le creux sera toujours le même

Sans le moindre col, sans pied.

Le  galbe parfait de sa forme

En fait un objet esthétique

Facture minimaliste.

.

Textuels et illustrations  >>

1159 – L’Humanité face à sa destinée cosmique

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’homme ne sait pas vraiment qui il est

Et, pas plus, d’où  il vient, même où il va !

Il ne peut  qu’imaginer   son  lointain destin

Sans aucun écho de  F quelque Univers Divin !

.

Quelle destinée cosmique

Et d’où lui viendrait-elle !

Et d’où lui vient cette idée

D’être au-dessus  de tout !

.

Tant plus le Cosmos se dévoile,

Ses dimensions voire ses mystères

Plus la Terre se retrouve  bien seule,

De plus en plus loin,  sur sa destinée !

.

Combien de croyants  ont cru au paradis,

Les anciens grecs,  ont créé à leur Olympe,

Voilà qu’athées se retrouvent  face au néant,

Dieu serait-il partout, immanent, omniscient.

.

Il se peut que destin de l’homme

Et  de l’Humanité,  se confondent,

Question d’attente d’une évolution,

D’échelle de temps tant dans leur vie,

Que dans leur mort, ils se morfondent,

Lors rien ne reste  longtemps, en vie,

Et, qui ne dure  éter-nelle-ment.

.

Pas la peine de crier au néant,

Alors que   nous y sommes !

À l’horloge, astronomique :

Humanité dure une minute.

Il n’est pas l’heure de croire

À  notre  hégémonie, future,

Quand  nous  serons  morts !

.

L’humanité, nous suivra, de peu,

Tant elle s’acharne à précipiter son sort,

En exploitant, ruinant la planète qui l’abrite

Et peu importe que ce soit à raison ou… à tort.

.

Alors, me direz-vous, suicidons-nous,  en masses,

Comme les rats, et finissons-en de cette mascarade,

Courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon

Entendus déjà en maintes guerres, autres occasions.

.

Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à leur place,

Comme divinités de l’Olympe ou du Paradis,

Dans la trainée d’étoiles de la voie lactée,

En un autre Univers ou Firmament.

.

Je vous direz : conscience individuelle

Inconscient collectif sont nos réservoirs

D’interprétations d’images, symboles

Mais tous autant réels que fictifs.

 .

Extensions

 .

Chaque jour diminue le temps

Qui nous  est imparti, avec les

Maladies, suicides, accidents.

La chose  qui l’augmente, est

La perception  de la chance

Qu’on a de le remplir avec

Son esprit et son cœur,

Au lieu de n’importe

Quoi à tout va !

.

L’humanité, c’est cinq, sept bientôt neuf milliards d’humains

Pour lesquels, personne ne nous dit rien  de leurs lendemains !

Les humains disparaitront ; ou c’est l’univers qu’ils coloniseront

Tout au moins s’ils continuent  leurs progressions, en expansion.

Mais dans un millénaire, s’agira-t-il encore des mêmes humains

Qu’aujourd’hui, que nos ancêtres, ou nouveaux êtres bioniques,

Non issus de l’évolution mais de la science et de la technique.

.

On connait le destin  de fin de la planète Terre

Brulée puis absorbée par le soleil qui s’expanse,

Mais quid de l’humanité si elle ne s’exile ailleurs.

L’on a encore du temps : pas besoin d’avoir peur.

.

Et faudrait-il qu’on rencontre des extra-terrestres

Pour pactiser avec eux, pour trouver une solution,

Ou ces derniers, comme singes, nous anéantiront :

L’imaginaire est en plein pouvoir sans vérification

.

Fragments

.

D’où je viens, où je vais,

Et dans quel état j’erre,

Ne m’enseignera guère,

Chemin que je suivrais.

.

Je ne suis pas  couvert :

Suis les pas d’humanité,

Qui, en un grand univers,

Poursuit sa folle … fatalité.

.

Car en dépit de nos lumières,

Notre destinée cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou parvenir à bien renaitre, ailleurs !

.

Le Cosmos  garderait une partie

De son mystère, en devenir,

S’expandant en un vide

Qui n’existerait… pas.

.

Et moi, j’en serais un,

Lors  ne sachant rien,

De ce que  je  deviens,

Une fois mort, enterré.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’homme ne sait pas vraiment qui il est

Et, pas plus, d’où  il vient, même où il va !

Il ne peut  qu’imaginer   son  lointain destin

Sans aucun écho de  F quelque Univers Divin !

Quelle      *                          A     destinée cosmique

Et d’où lui       L                             C     viendrait-elle !

Et d’où lui vient     ‘                                  E      cette idée

D’être au-dessus         H                                  *     de tout !

Tant plus le Cosmos        U                              D   se dévoile,

Ses dimensions voire ses    M                          E         mystères

Plus la Terre se retrouve      A                        S          bien seule,

De plus en plus loin,         N                         T      sur sa destinée !

Combien de croyants      I                         I       ont cru au paradis,

Les anciens grecs,       T                         N     ont créé à leur Olympe,

Voilà qu’athées       É                           É    se retrouvent face au néant,

Dieu serait-il         *                          E   partout, immanent, omniscient.

C   O   S   M  I   Q   U   E  

.

Le destin de l’homme

Et de l’humanité   se confondent,

Question d’attente      d’une évolution,

D’échelle de temps      tant dans leur vie,

Que dans leur mort        ils se morfondent,

Lors rien ne reste        longtemps, en vie,

Et, qui ne dure         éter-nelle-ment.

Pas la peine de     crier au néant,

Alors que   nous y sommes !

.

À l’horloge, astronomique :

Humanité dure une minute.

Il n’est pas l’heure de croire

À  notre  hégémonie, future,

Quand  nous  serons  morts !

.

L’humanité, nous suivra, de peu,

Tant elle s’acharne à précipiter son sort,

En exploitant, ruinant la planète qui l’abrite

Et peu importe que ce soit à raison ou… à tort.

Alors, me direz-vous, suicidons-nous,  en masses,

Comme les rats, et finissons-en de cette mascarade,

Courons en écoutant sa flûte comme bruit du canon

Entendus déjà en maintes guerres, autres occasions.

Alors, me direz-vous, érigeons-nous, à leur place,

Comme divinités de l’Olympe ou du Paradis,

Dans la trainée d’étoiles de la voie lactée,

En un autre Univers ou Firmament.

.

Je vous direz : conscience individuelle

Inconscient collectif sont nos réservoirs

D’interprétations d’images, symboles

Mais tous autant réels que fictifs.

 .

Forme

.

.

Évocation

  .

Grand point d’interrogation,

Posé sur une poterie mystère

En ferait une lampe abat-jour

En vue d’éclairer la destinée ?

.

1159 4

.

En dépit des lumières, notre destinée

 Cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou renaitre ailleurs !

.

Symbolique

.

Les frontières restent

Indécises entre la lumière

Symbole et la lumière métaphore.

La lumière est mise en relation à obscurité.

La lumière succède aux ténèbres. Si la lumière

Solaire meurt à chaque soir,

Elle renaît au matin, assimilant

Destin de l’homme à sa pérennité

Et sa puissance  et  psychologues

Et  les  analystes  auront   observé

Qu’à  l’ascension  seront  liées  des

Images lumineuses accompagnées

D’un sentiment d’euphorie,  tandis

Qu’à la descente,  images sombres,

Nombres de sentiments de crainte.

.

 .

Fond

.

Évocation

.

1159 6

.

En dépit des lumières, notre destinée

 Cosmique demeure

Un mystère, allons-nous disparaitre

Ou renaitre ailleurs !

.

Symbolique

 .

  La théologie

                              Catholique distingue

                                         Les mystères naturels

                                          Dont   nous    pouvons

                                        Connaître l’existence,

                                   Et voire le contenu,

                               Par des analogies, 

                         Des vérités qui ne

                   Sont révélées que

              Par  Dieu,    dans

              L’Histoire du salut,

          Vérités inaccessibles

    Trinité, Incarnation

 Rédemption, demeurent

Des mystères de dogmes catholiques.

La mystique, mysticisme,  est  ce qui a trait

Aux mystères, choses cachées ou secrètes.

Source : wikipedia.org/wiki/Mystère_(christianisme)

.

.

Fond/forme   

 .

La création, La Trinité, l’Incarnation,

 La Rédemption,  sont  des mystères 

Selon les dogmes dits catholiques

Et probablement, le resteront !

Le Cosmos  garde  une partie

De son mystère en devenir

S’expandant en un vide

Qui n’existerait pas.

Moi, j’en suis un,

Pour moi, autre,

Ne  sachant  rien

De ce que je deviens

Une fois mort et enterré.

.

Textuels et illustrations  >>

1158 – Esprit de la matière et matière d’esprit

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Quelques matérialistes avancent

Que nous serions entièrement faits

Quatre-vingt-dix-neuf …. pour cent,

De matière et d’un pour cent d’esprit.

De matière : de cellules, de particules

En  commun  avec  la vie,  l’animalité.

Il n’y a  que  la taille de notre cerveau,

Qui nous  distingue  d’un  chimpanzé.

Ce qui  nous donne paroles et gestes,

La vision et  jusqu’au  sixième sens,

Pour avoir conscience d’existence,

Faire de l’esprit sur-être mortel.

.

Mais à chacun sa matière,

Pour peu qu’on ait l’esprit

De trainer son cœur en vers

Pour en tirer meilleur profit.

Je suis le seul à être conscient

De notre univers,  notre néant,

Nous ne maitrisons pas énergie

Qui l’a fondé, puis  qui l’élargit,

Tant poussière, nous sommes,

Confirme   tout  astronome :

Lors  voilà  qui  réconcilie,

La religion et la biologie.

.

L’esprit  de  la  matière,

Est matière de l’esprit,

Il n’y a rien sur  Terre,

Qui ne soit pas appris

Avec sens instrument

Mis en terme savant,

Voilà  qui  réconcilie

La religion, biologie.

.

Croire destin humain

Est acte de foi sans fin

Si sommes condamnés

À trouver le sens caché,

À notre matière et esprit

Une fois  les deux, réunis.

Lors voilà… qui réconcilie,

La religion … et la biologie.

.

Que ferions-nous  de matière

Si nous perdons notre esprit !

Et que ferions-nous  de l’esprit

Si nous perdons notre matière :

Pour compliquer, pour bien faire,

Personne ne nous aurait encore dit

Ce qu’il nous faudrait faire, en vrai :

Pas plus  la religion  que la biologie !

 .

Extensions

 .

La religion Catholique a dénoué

Le lien très fort entre le corps et l’esprit

En avançant que le corps n’est autre que

Le « véhicule » de notre esprit, un peu

À la manière d’une extra-terrestre

Qui prendrait le corps et l’apparence

D’un d’entre nous afin de se manifester

«Dieu s’est fait homme par Jésus-Christ»

.

On n’échappe guère   à l’incarnation pour

Être humain et pour parler aux humains.

Voilà qui ne manque pas  d’esprit  mais

Qui ne dit pas pour autant ce qu’il est

Ni son degré d’autonomie, de ni de

Survie et laisse à l’imaginaire une

Grande porte ouvert sur espoir

Ou le désespoir.

.

Si mon corps n’est

Que le véhicule de mon âme-esprit,

Alors, à  ma mort, je peux,  à  nouveau

M’en dispenser ou espérer me réincarner,

Bouddhisme   et   Catholicisme,  pourtant

Aux deux extrêmes, seraient enfin réunis.

 .

La matière de mon esprit me dévoile l’esprit de la matière

Lors la boucle est bouclée, elle avance en spirales continues.

Cerveau apprend et il apprend qu’il est en train d’apprendre !

Les métadonnées deviennent plus importantes que les données,

Relations et associations plus importantes que faits eux-mêmes !

.

Le dualisme entre corps et esprit n’existe pas

Descartes définit l’âme par la seule pensée

Et le corps par la seule étendue physique

En les distinguant de manière absolue,

Supprimant tout autre intermédiaire.

.

Oui mais le cerveau fait partie du corps

Et il se nourrit de sensations, d’émotions

Il ne fonctionne donc pas que sur lui-même

Et la privation d’extérieur finit par le scléroser.

Que dire de plus sinon corps/esprit sont très reliés.

.

Fragments

.

Le cerveau est fait de matière

Et en principe, de rien d’autre,

Mais il a vocation fonctionnelle

Qui lui donne beaucoup d’esprit.

.

On pourrait dire par comparaison,

Dans fonctionnement informatique.

Que le cerveau sera comme matériel,

Et l’esprit serait comme son logiciel !

.

Esprit de la matière, matière de l’esprit,

Ce n’est pas qu’une simple inversion mots

Ce n’est pas qu’une dualité corps et esprit,

Qu’une suprématie  sur  autres animaux !

.

On peut parler de matière, pas de métaux

Le symbolisme des métaux  est capacité

 À désigner, signifier, exercer influence,

Représente la solidité, la matérialité.

.

Si les métaux n’auront pas d’esprit,

Et l’esprit n’est pas fait de métaux,

Il faut toutefois la matière support

Intelligence naturelle, artificielle !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

E  * T

 S                  I

Quelques matéri    P                         R    alistes avancent

Que nous serions    R                                P   entièrement faits

Quatre-vingt-dix    I                                     S   neuf…. pour cent,

De matière et d’un   T                                        E    pour cent d’esprit.

De matière : de cel    *                                            *   lules, de particules

En  commun   avec    M                                             E    la vie,  l’animalité.

Il n’y a  que  la taille   A                                            R      de notre cerveau,

Qui nous  distingue    T                                       È       d’un chimpanzé.

Ce qui  nous donne    I                                  I     paroles et gestes,

La vision et jusqu’  È                           T    au  sixième sens,

Pour avoir cons   R                 A   cience existence,

Faire de l’esprit  E    *   M   sur-être mortel.

.

*************************************

Mais à chacun sa matière,

Pour peu qu’on ait l’esprit

De trainer son cœur en vers

Pour en tirer meilleur profit.

Je suis le seul à être conscient

De notre univers,  notre néant,

Nous ne maitrisons pas énergie

Qui l’a fondé, puis  qui l’élargit,

Tant poussière, nous sommes,

Confirme   tout  astronome :

Lors  voilà  qui  réconcilie,

La religion et la biologie.

.

L’esprit  de  la  matière,

Est matière de l’esprit,

Il n’y a rien sur  Terre,

Qui ne soit pas appris

Avec sens instrument

Mis en terme savant,

Voilà  qui  réconcilie

La religion, biologie.

.

Croire destin humain

Est acte de foi sans fin

Si sommes condamnés

À trouver le sens caché,

À notre matière et esprit

Une fois  les deux, réunis.

Lors voilà… qui réconcilie,

La religion … et la biologie.

.

Que ferions-nous  de matière

Si nous perdons notre esprit !

Et que ferions-nous  de l’esprit

Si nous perdons notre matière :

Pour compliquer, pour bien faire,

Personne ne nous aurait encore dit

Ce qu’il nous faudrait faire, en vrai :

Pas plus  la religion  que la biologie !

.

Forme

.

Évocation

.

En haut, de l’esprit humain ;

 En bas, de la matière  corporelle :

Il y aura un rapport de dualisme,

De suprématie, voire de coexistence.

.

1158 4

.

La conjonction de la matière

Et de l’esprit, serait comme ce

Dualisme  avec des sensations

 En bas, des réactions en haut.

.

Symbolique    

 .

Symbolisme des métaux concerne

Métaux dans la capacité à désigner

À signifier, à exercer une influence.

Métal en général a son symbolisme

Représente la solidité, matérialité,

Chaque métal a son symbolisme,

L’or la perfection, fer la guerre.

Sous peine  de délire, doit rester

Dans le cadre  de la métallurgie

Et   caractéristiques  des métaux :

Un métal  reste    un  corps  simple,

Conducteur  de chaleur, électricité,

Donnant  des oxydes  basiques  par

Une combinaison   avec    l’oxygène

wikipedia.org/wiki/Symbolisme materiaux

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1158 6

.

La conjonction de la matière

Et de l’esprit, serait comme ce

Dualisme avec des sensations

En bas, des réactions en haut.

.

Symbolique    

.

La condition humaine

Est assujettie à un dualisme

Dont le caractère    antinomique

Ferait, de notre         existence, une

Contradiction                 d’opposition

De la chair et                   de    l’esprit,

De l’individu             et la personne,

De l’égoïsme            et  altruisme,

Et du monde        et de    Dieu.

 

Quelle que soit  la formule

Qu’on préfère, l’expérience

Ne cesse de nous en rendre

Sensible  la  réalité.   Il y a,

En  nous, un  fonds  primitif

Qui est donné et une exigence

Qui semble   systématiquement

Le contraire, comme si nous étions

Contraints par une impulsion inexorable

De sacrifier toujours ce qui est à ce qui doit être.

 .

.

Fond/forme

.

Les métaux n’auront pas d’esprit

Et l’esprit n’est pas fait de métaux,

Mais une fois que l’on aura dit cela

On ne sera guère plus avancé : zéro

 Il faut de la matière comme support

Pour l’esprit  mais  pas  de métaux

Bien que l’intelligence artificielle

Est composants électroniques.

.

Textuels et illustrations  >>

1157 – Aller au fond de soi, au fond du monde

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Connais-toi … toi-même,

Dit Socrate aux disciples.

Personnes et personnages

Peuvent  être    différentes.

 .

Pour se connaitre  au fond,

Faut aller chercher  au loin,

Réponses qui ne seront pas,

Juste là, juste  autour de soi !

On ne se connait bien que par

Les comparaisons  avec autres.

.

Pas seulement le proche voisin

Tous les hommes sont cousins,

Tant, qui ne voit pas  plus  loin

Que le bout  de son propre nez,

Aliènera partie de  son identité,

Car il ne verra plus ce qu’il est !

 .

Si, pour certains, leurs actions,

Sont suffisantes à  elles-mêmes,

Pour autres : bonne  intégration,

Serait le dernier juge  et suprême.

L’important n’est-il,  que leur vie,

Se passe ainsi, sans  grands soucis

Quand, un minimum de réflexions

Démontre que monde  est abscons.

.

Pour s e distinguer  des  animaux,

Être humain se fabrique  des mots

Pour exceller fort et voire plus haut,

Se dire, il ne sera pas  pris  pour sot.

C’est ici, là, hélas, que  le bât blesse :

Ceux qui vous font  suer, encaissent

Le fruit  de  vos  trouvailles  travaux :

Vous considèrent  comme   animaux.

.

Notre vie n’a pas  plus de  sens, en soi,

Que celle de rat se prenant pour un roi.

Nombre aliénations nous guettent tous

Dans ce monde de fourbes   et … d’ivres,

Mais comment autrement,  mieux vivre,

Que de trouver en soi, son  projet de vie.

Chercher qui, et, chercher  quoi, d’abord,

Chercher vers sud, plutôt  que vers nord,

Quelle valeur marchande encore, encore

Ou pour quelle trouvaille, valant de l’or !

 .

Le plus  difficile, ne serait pas, toutefois,

D’aller au bout du monde, ni aller là-bas

Creuser et chercher le fond  jusqu’au bas,

Mais bien de ne parvenir   au fond de soi.

Le monde nous  nourrit de  ses illusions,

Nous gave, nous prive de  sensations :

Autant folies, distordant la raison,

Autant erreurs de nos passions.

.

Extensions

 .

Aller au fond de soi,

Et au fond du Monde,

Serait  la même  chose :

Si  l’on  va  au fond de soi,

Pour trouver fond du Monde

Et l’on va au bout  du Monde

Pour  trouver  le fond  de  soi.

En  définitive, soi et le Monde,

Ne font qu’un bien que Monde

Peut  bien  se  passer  de  nous !

 Peut-être a-t-on tendance à confondre

Le Monde en soi, et, le Monde pour soi,

Comme dirait le philosophe J.P. Sartre !

 .

Aller au fond du monde pour aller au fond de soi :

Quel besoin d’aller si loin, pour savoir que mon moi,

N’est que reflet des autres, tous ceux qui me côtoient !

Lors ainsi, de vous à moi, nous sommes bien les mêmes,

Que l’on soit né, et résident ici ou dans contrées extrêmes,

Là où, certains constatent, bon nombre  de  ressemblances,

D’autres s’escriment à ne percevoir que nombre différences

De savoirs, de compétences, de religions voire d’idéologies

Lors leur credo est de diviser pour tirer le meilleur parti.

.

Il serait plus difficile d’aller au fond de soi

Que du Monde, en dépit de son immensité :

Certains ont dix ans d’analyse sans y parvenir

Et disent que trente de plus n’y suffiraient pas.

.

Autrement dit : plus on creuse, plus il faut creuser

« Connais-toi toi-même » aurait dit  le sage  Socrate,

Comme un défi qu’on se lance sans jamais l’atteindre

D’ailleurs l’important ne sera pas là, c’est juste le sens.

.

En réalité, l’on ne se connaitrait qu’à travers les autres

Son propre regard sur soi-même : trop de subjectivité.

On ne peut se dédoubler en observateur et en observé :

Ça n’empêche pas l’introspection mais elle est limitée.

.

Fragments 

.

Aller au fond de soi ne sera pas

Comme toucher le fond …  en vue

De rebondir vers un nouvel équilibre

En matière santé physique ou mentale.

.

Si les deux comportent certaine démarche

Thérapeutique, pas besoin d’être névrotique,

Pour s’engouffrer  en une introspection de soi :

Aller au fond de soi est recherche d’individuation.

.

C’est plus une expérience vécue dans son intériorité

Qu’accumulation de faits, de repères, en externalité.

La question centrale à creuser serait …  qui suis-je

Et que faire en ce monde, et qui me corresponde.

.

On peut tout aussi bien aboutir à un constat

Comme quoi on est bien tout comme on est

Que chercher une autre voie,  bifurcation,

Qui se révèle être notre propre solution.

.

Solution pour une nouvelle direction

Contre vents et marées … s’il le faut,

Avec l’assurance, non d’une mission

Mais d’adéquation avec soi-même !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Connais-toi … toi-même,

Dit Socrate aux disciples.

Personnes et personnages

Peuvent  être    différentes.

.

Pour se  A  connaitre  au fond,

Faut aller   L    chercher  au loin,

Réponses        L    qui ne seront pas,

Juste là, juste       E           autour de soi !

On ne se connait       R              bien que par

Les comparaisons       *             avec d’autres,

Pas seulement le          A             proche voisin

Tous les hommes         U             sont cousins.

Tant qui ne voit             *             pas  plus loin

Que le bout  de son       F                propre nez,

Aliènera partie de         O              son identité,

Car il ne verra plus       N               ce qu’il est !

Si, pour certains,           D            leurs actions,

      *

Sont suffisantes à          D              elles-mêmes,

Pour autres : bonne       E                intégration,

Serait le dernier juge      *              et  suprême.

L’important n’est-il,       S              que leur vie,

Se passe ainsi, sans         O           grands soucis

Quand, un minimum       I             de réflexions

Démontre que monde      *            est abscons !

.

Pour se distinguer des       E               animaux,

Être humain se fabrique      S              des mots

Pour exceller fort, et, voir    T           plus haut,

Se dire, il ne sera pas pris     *             pour sot.

C’est là,  hélas, que  le bât     A                blesse :

Ceux qui vous font  suer        L          encaissent

Le fruit  de vos trouvailles     L             travaux :

Vous considèrent comme       E          animaux !

Notre vie n’a pas  plus de       R      sens, en soi,

Que celle de rat se prenant     *       pour un roi.

Nombre aliénations nous      A     guettent tous

Dans ce monde de fourbes    U       et … d’ivres,

Mais comment autrement,    *        mieux vivre,

Que de trouver en soi, son    F       projet de vie.

Chercher qui, et, chercher    O     quoi, d’abord,

Chercher vers sud, plutôt     N     que vers nord,

Quelle valeur marchande     D     encore, encore

Ou pour quelle trouvaille,     *    valant de l’or !

.

Le plus  difficile, ne serait    D     pas, toutefois,

D’aller au bout du monde,    U     ni aller là-bas

Creuser et chercher le fond   *      jusqu’au bas,

Mais bien de ne parvenir      M       fond de soi.

Le monde nous nourrit de   O     ses illusions,

Nous gave, nous prive de   N   sensations :

Autant folies, distordant  D      la raison,

Autant erreurs de nos     E    passions.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouteille probablement,

Bouteille plastique

Très certainement

Remplie d’eau.

.

1157 4

.

Lbouteille plastique s’adapte à

Tous les remplissages de liquides :

Mais  si elle ne sera pas  recyclée,

Polluera Terre pour des années !

 .

Symbolique

 .

Le contenant,

La matière

Verre, plastique,

Transparent ou opaque,

L’usage     pour  boisson,

Parfum, remède   poison

Renseignent signification

Le champagne   est festif,

Son  parfum    est   positif

Dans     tout    relationnel,

Lors,  le poison  symbolise

Des  mauvaises  intentions,

Ouvrir la bouteille en rêve

Symbolise on veut rassembler

Ses  ressources pour améliorer

Sa vie ou voire même les choses.

rosalie-dans-tous-ses-etats.com/2015/10/

que-signifie-votre-reve-bouteille.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1157 6

.

Lbouteille plastique s’adapte

À tous les remplissages de liquides :

Bien qu’elle soit partiellement recyclée,

Elle polluera la Terre pour des années !

 .

Symbolique    

 .

Nouveau

Rap-port,

Ré-vè-lera

Type de déchets

Ménagers que l’on retrouve

Le plus dans nombre de mers

Dans les rivières européennes.

Si   bouteilles  en plastique

Occupent la première place de

Ce triste classement,   quelques

Surprises   viennent    toutefois

Tordre le cou  aux idées reçues

Sacs plastiques,   représentent

Que 1 % des détritus repêchés.

Source : geo.fr/environnement/l

es-bouteilles-en-plastique-

 .

 

.

Fond/forme 

.

Le fond de la bouteille n’est pas le fond de soi

Bien que parfois, la buvant, on touche le fond.

.

Maintenant quand il s’agit d’eau et de plastique

La forme et le fond étant tous deux transparents

On les distingue mieux vides, sur bords de plages

Et à côté des sacs en plastique aussi transparents

À croire que transparence a du plomb dans l’aile

Plomb éternel qui finira  par nous empoisonner.

.

Lors aller au fond de soi, c’est parfois, dire non

À telles pratiques, non pour sauver la planète

Pour se sauver soi, la planète s’en remettra.

.

Textuels et illustrations >>

1156 – Le Monde est fou, il marche sur la tête !

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le Monde marcherait sur la tête,

Autrement dit, aux antipodes

De ce qu’il devrait faire :

L’on dit qu’il serait fou.

.

Pour le mettre à marcher

À l’endroit, il faudrait le changer

Plus substantiellement le réenchanter

Lors transition, il marcherait de travers.

.

Alors  bon, défaitiste : il n’y a donc rien à faire,

Venant d’en haut, je ne crois pas, mais d’en bas,

Tout est possible, tout ne dépendant que de nous,

Sommé un par un petit pouvoir incommensurable.

.

Le monde est fou du fait qu’il marche  sur la tête,

Mais voilà, une fois que l’on a dit cela, on fait quoi :

L’on attend qu’il soit sage  ou bien  qu’il se redresse,

Pour qu’il y arrive, l’on se tournerait tous ses doigts.

 .

L’amour du Monde n’est pas une histoire de fesses,

On l’aime ou  pas mais l’on ne  le consommera pas !

Déjà voir ce qui va et non critiquer ce qui ne va pas.

Comme nous, le monde n’est ni tout noir, ni blanc.

.

Nos cultures  s’entremêlent, enrichissent les  gens,

Qui découvrent que personne n’aura tort ni raison

J’aimerais réenchanter le monde, à moi tout seul,

Mais ce n’est pas en écrivant que je  parviendrai.

.

Que sera  le Monde  demain : qui peut prédire,

Bien que : dire, c’est faire, et, faire, c’est dire.

Mission de relever  tel défi, est impossible !

.

Il vous arriverait  de devenir … une cible,

Sur qui on tire et, qu’importe la vérité :

Vous devenez ennemi, lors vous gênez.

.

La grande nouveauté est la solidarité planétaire,

C’est une nécessité pour ne pas se rendre suicidaire :

On mourra tous ou on se sauvera tous, mais ensemble :

Le riche suivra le pauvre, s’il n’est pas tué par ce dernier.

.

 Extensions

Il devient de plus en plus courant

D’entendre, à propos de règles

Contradictoires à respecter

Ou de décisions prises

En dépit du bon sens :

«Décidemment,

Cette fois encore,

On marche sur la tête »

.

Ce n’est plus nous  qui sommes fous,

C’est le Monde et il devient fou partout.

Il est vrai qu’il est de plus en plus instable

Mais c’est en grande partie à cause de nous.

On veut « beurre, argent du beurre, veut tout »

.

C’est bien sûr impossible et même contre naturel

Mais comme la culture et le commerce s’en éloigne

De plus en plus, elle n’agit plus que selon

Ses propres lois, qui changent tout

Le temps et se contredisent.

.

« Vérité, en deçà des Pyrénées,

Erreur au-delà », disait Montaigne

Et il n’avait déjà pas tort et ça ne s’est

Pas  arrangé  depuis : s’il faut  apprendre

À marcher sur la tête, vaut mieux apprendre

Quand on est petit tant après nos articulations

Peinent, craquent, refusent… puis capituleront !

.

 Que le Monde marche sur la tête, c’est une certitude

Et qu’il ne l’ait pas encore perdue : une incertitude !

La planète est une boule et qui ressemble à une tête.

En la polluant, chauffant trop, on se paie  de sa tête.

L’humanité se croit en mesure de l’exploiter, à mort

Elle  est  appelée  à  disparaitre : à raison ou  à  tort.

Qu’importe  pour la planète, elle, elle  s’en remettra.

.

Comment faire pour vivre en un Monde,

En partie raisonnable, en partie, en folie,

Vérités, sciences, et  probités,  d’un côté,

Mensonges, croyances, arnaques, autre.

.

Cela s’appelle je crois en toute relativité

Une notion issue de physique théorique

Mais fonctionne tout autant en société,

Relativité des connaissances humaines.

.

Lors si l’on change folie par relativité,

Tout devient gérable compréhensible,

Pour autant d’anticipation  crédible,

Il n’y en a pas, par présent, aveuglé.

.

Fragments 

.

Est-ce que notre monde est fou :

C’est le moins que l’on puisse dire

Tant il ne pourrait guère  être pire,

Des conflits émergeant …  partout !

.

Europe du Nord, pensent qu’africains,

Leur préfèrent les chinois ou les russes,

Les exploitant tout autant ou davantage,

Amérique du Sud contre Amérique Nord.

.

Et en même temps, nombre pays orientaux

Se rapprochent pour contester l’hégémonie

Pays de l’Ouest, Europe, USA, Canada, etc.

Un nouvel ordre mondial serait en germe.

.

Après les deux ou trois ans perdus Covid

Le couvercle de la cocotte aurait sauté,

Aura mis le Monde  sens-sus dessous,

On ne sait pour combien de temps !

.

Ça fait l’affaire marchand d’armes

Des va-t’en guerre et des faucons

Pas celle du climat : faut qu’on

Lors on retarde interventions.

.

Tant la maison brule et l’on

Regarde ailleurs : faut  être

Fous, aveugles et  … sourds,

Encore une histoire de cons.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Le Monde marcherait sur la tête,

Autrement dit, aux antipodes

De ce qu’il devrait faire :

L’on dit qu’il serait fou.

Pour le mettre à marcher

À l’endroit, il faudrait le changer

Plus substantiellement le réenchanter

Lors transition, il marcherait de travers.

.

Alors  bon, défaitiste : il n’y a donc rien à faire,

Venant d’en haut, je ne  *  crois pas, mais d’en bas,

Tout est possible, tout ne   L  dépendant que de nous,

Sommé un par un petit pou  E  voir incommensurable.

           *

Le monde est fou du fait qu’il      M     marche  sur la tête,

Mais voilà, une fois que l’on a dit    O     cela, on fait quoi :

L’on attend qu’il soit sage  ou bien     N     qu’il se redresse,

Pour qu’il y arrive, l’on se tournerait    D     tous ses doigts.

                                        E

L’amour du Monde n’est     *     pas une histoire de fesses,

On l’aime ou  pas mais l’on   E    ne  le  consommera pas !

Déjà voir ce qui va et non cri  S   tiquer ce qui ne va pas.

Comme nous, le monde n’est   T    ni tout noir, ni blanc.

*

Nos cultures  s’entremêlent,  F    enrichissent les  gens,

Qui découvrent que personne  O  n’aura tort ni raison

J’aimerais réenchanter le monde U   à moi tout seul,

Mais ce n’est pas en écrivant que je !  parviendrai.

I  L     M    A   R   C   H   E

Que sera  le Monde  demain : qui peut prédire,

Bien que : dire, c’est faire, et, faire, c’est dire.

Mission de relever  tel défi, est impossible !

S   U   R      L   A      T   Ê   T   E    ! 

Il vous arriverait  de devenir … une cible,

Sur qui on tire et, qu’importe la vérité :

Vous devenez ennemi, lors vous gênez.

.

La grande nouveauté est la solidarité planétaire,

C’est une nécessité pour ne pas se rendre suicidaire :

On mourra tous ou on se sauvera tous, mais ensemble :

Le riche suivra le pauvre, s’il n’est pas tué par ce dernier.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Est-ce un pot, à l’endroit 

Ou est-ce un pot à l’envers

Ça dépend si on voit droit

À l’envers ou de travers !

.

1156 4

.

C’est un pot bien à l’endroit,

En dépit de ceux qui pensent

Le croire que  de  travers.

Voire même à l’envers !

Qu’il soit à l’endroit où à l’envers,

ne procurera pas la même image

pot à l’endroit : usage normal,

à l’envers, évoque une folie.

Symbolique

« D’un côté, le patronat

Qui nous la joue « flexisécurité »,

De l’autre, des syndicats qui peinent

À mobiliser les travailleurs pour résister.

Tous les experts sérieux, indiquent

Le déséquilibre entre la flexibilité

Et la sécurisation des parcours

De    nombreux    travailleurs.

Depuis quand les possibilités

De licencier facilement

Favoriseraient-elles

Les embauches ?

Sincèrement,

Le gouvernement nous

Prend pour des pots….

Source : socialisme-libertaire.fr/2017/10

/ce-monde-qui-marche-sur-la-tète

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

C’est un pot bien à l’endroit,

En dépit de ceux qui pensent

Le croire  que  de   travers.

Voire même à l’envers !

.

Symbolique    

 .

Les perceptions visuelles

Du monde, par l’entrecroisement

Des voies optiques, en donnent

Une image inversée.

.

Ce renversement, inscrit dans

La structure du corps, appartient

Aussi à la dynamique de la vie psychique.

Il constitue une étape fondatrice de l’identité.

 .

L’expérience du miroir, initiée par le regard

De la mère, qui conduit à vivre l’altérité.

En  analyse, les patients  disent  cette

Quête de reconnaissance signant

L’échec de ce renversement.

cairn.info/revue-cahiers-jungiens-

de-psychanalyse-2004-3-page-13

 .

.

Fond/forme 

.

Une tête et un vase à l’envers

Ce n’est pas tout à fait pareil :

Vase à l’envers tiendra debout,

Tête, au bout d’un temps : fou !

.

Imaginons que notre cerveau,

Ne corrigeait pas  notre vision

Tout à l’envers, nous verrions.

En défaut de notre perception

Nous perdrions notre raison !

.

Textuels et illustrations >>

1155 – J’ai femme, enfant, cousin, neveu, parent

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Je dispose de deux réseaux

Plusieurs cercles relationnels

Famille, amis, peu  nombreux

Des collègues parfois aimables.

.

 Lors, j’ai parfois du mal,

A classer toutes familles

Selon l’ordre génétique,

Selon diverses alliances,

.

En vieillissant,  je constate que

J’ai, de plus en  plus de famille,

Et de moins en  moins  d’amis,

La loi du genre ou l’exception.

.

J’ai femme et enfant

Cousin, neveu, parent,

Une centaine d’amis autour :

C’est mon réseau  au fil des jours.

.

Parait peu ou beaucoup mais enfin

Faut du temps pour connaître quelqu’un

Or nombre rencontres, des cents, milliers,

Sont, d’une heure, d’un soir, d’une  journée.

.

Que reste-t-il des amis  lors le temps passant

Certains, déjà partis, disparus ou mourants.

Plus je vieillis et plus mon réseau se rétrécit

Et si cela continue, je  finirai, seul, ma vie.

.

Me faudrait-il lors envier des gens célèbres

Vivant au grand jour la vraie vie de roman,

Les fans les iconisent : aucun pour autant,

Ne prendra leur place dans cortège funèbre.

.

On nait, on meurt seul tout le monde sait cela

Or la comédie de la vie nous instruit sans trêve

En divers sens possibles de trouver  à nos  rêves,

Où ne reposent en paix    que ceux … l’étant déjà.

.

D’accord le Monde n’est pas rempli que de gens

Le monde physique est    vaste, autour de moi :

Nul ne pourra épuiser  son espace, son temps

Et mieux le connaître, enrichit savoir, en soi.

Mon petit monde à moi,  petit monde en moi,

Des petits regards vus du bout de ma lorgnette.

.

Si vaste est

Le  Monde,

Il     tourne

 En     rond :

Je ne peux

Percevoir

En vrai,

Propre

Net.

 .

Extensions

 .

Mon réseau social fait partie de moi,

Je fais partie de lui. S’il disparait,

Je n’existe plus et le temps de

M’en construire un autre,

Il me faudra des années,

Et il ne sera jamais pareil.

.

Au final et à terme, ce sera

La seule richesse que je garderai

Quand j’aurai perdu tout le reste,

Sauf  de quoi survivre, et de quoi

Voyager, et de quoi me cultiver.

.

C’est ainsi que milliards de réseaux

Se perpétuent jusqu’à l’éternité, tout

Au moins jusqu’à la fin de l’Humanité,

Ce qui parait-il, d’après certains vrais

Faux prêcheurs  actuels, ne tarderait.

.

Quoiqu’il en soit et quoiqu’il en sera,

En attendant, à nous d’en bien profiter,

À nous de penser à la retarder à l’avenir.

 .

Accrochés à une  même racine  génétique,

Les membres d’une famille  sympathique,

Aux noces   grands-parents,  se réunissent

Fêtent les profonds attachements mutuels

En prenant une photo ensemble,  annuelle

Et se la communiquer, partager, en réseau

Et jusqu’à en obtenir un imposant tableau.

.

Une famille se définit par des ascendants

Par  des parents, et par des descendants,

Mais demeure extensible aux collatéraux,

Neveux, cousins et surtout parents-beaux.

.

On prétend à juste titre que c’est le butoir

De toute société : si la famille fout le camp

Le reste ne tient pas, juste nombre de gens

Accolés les uns aux autres, soumis pouvoir

.

Il y a un nombre familles  qui se disloquent,

Certaines deviendront familles recomposées.

Famille sort par la porte, rentre par fenêtre :

À quelques exceptions, semble indestructible.

.

Fragments

.

Réseau de mes relations

En sept cercles, s’étend,

Allant proche  vers loin,

Se diluant : rencontres.

.

Le premier et le second

Est ma famille proche,

Troisième,  quatrième,

La parenté et les amis.

.

Cinquième, les copains,

Sixième,  les  collègues,

Dernier, connaissances,

Intersections de cercles.

.

Métaphore tire-bouchon,

Implique une profondeur

Des liens et une ouverture

Et un effet, un long temps

.

Métaphore couteau suisse

Est assurance  convivialité

Et spécialisations  contacts

Pour une complémentarité.

.

Et puis, il y aura les voisins,

Bien qu’on n’a pas  le choix,

Métier artisan, commerçant

Et que l’on fréquente souvent.

.

Et enfin tout le reste du monde

Que l’on croise, voyage, occasion

Qu’on souhaiterait, parfois, revoir,

Mais ça ne se produira pas souvent.

.

Tire-bouchon,  voire couteau suisse :

Les deux ne correspondent au thème,

Famille possède bien ces instruments

Mais leur forme n’évoque pas le fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Je dispose de     J    deux réseaux

Plusieurs cercles   ‘     relationnels

Famille, amis, peu   A   nombreux

Des collègues parfois  I  aimables.

 Lors, j’ai parfois du mal,

A classer toutes familles

Selon l’ordre génétique,

Selon diverses alliances,

F

En vieillissant       E     je constate que

J’ai, de plus en     M     plus de famille

Et de moins en     M     moins  d’amis,

La loi du genre      E      ou l’exception.

*

J’ai femme  E    et enfant

Cousin, ne      N  veu, parent,

Une centaine     F   amis autour :

C’est mon réseau   A    au fil des jours.

Parait peu, beau       N      coup mais enfin

Faut du temps pour   T connaître quelqu’un

Nombre rencontres     *     des cents, milliers,

Sont, d’une heure, un  N   soir, d’une  journée.

Que reste-t-il d’amis    E      lors temps passant

Certains déjà partis     V   disparus, mourants.

Plus je vieillis, plus      E    mon réseau rétrécit

Et si cela continue       U    finirai, seul, ma vie.

Me faudrait-il lors en   *  vier des gens célèbres

Vivant au grand jour    C  la vraie vie de roman,

Les fans les iconisent    O      aucun pour autant,

Ne prendra leur place   U   dans cortège funèbre.

On nait, on meurt seul   S   tout le monde sait cela

Et la comédie de la vie    I   nous instruit sans trêve

En divers sens possibles  N    à trouver  à nos  rêves,

Où ne reposent en paix     *    que ceux… l’étant déjà.

D’accord le Monde n’est   P    pas rempli que de gens

Le monde physique est    A      vaste, autour de moi :

Nul ne pourra épuiser      R      son espace, son temps

Et mieux le connaître       E       enrichit savoir en soi.

Mon petit monde à moi   N         petit monde en moi

Des petits regards vus     T     bout de ma lorgnette.

*

Si vaste est

Le  Monde,

Il     tourne

 En     rond :

Je ne peux

Percevoir

En vrai,

Propre

Net.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Ça ressemble très fort

 À   un    tire-bouchon

Avec une fine double vis

Pas de couteau suisse.

.

1155 4

.

Le tire-bouchon, comme chacun sait,

Est un symbole de convivialité

Et même dieu sait que dans une grande

Famille y a un couteau suisse.

.

Symbolique    

.

Le symbole est très riche

Puisqu’il célèbre le travail

Du vigneron viti

Et    viniculture,

Mais aussi parce qu’il réunira en

Une action, tous les objets, autour,

Du vin qui méritent

 Notre    attention :

Bouteille, bouchon

Et  tire-bouchon.

Mais le tire-bouchon

Fait partie  de  famille

Outils qui accompagne

Sur les couteaux suisses

Lame   et  décapsuleur,

Ciseau, tour

Nevis.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1155 6

.

Le tire-bouchon, comme chacun sait,

Est un symbole de convivialité

Et même dieu sait que dans une grande

Famille y a un couteau suisse.

Symbolique    

Avec montre, fromage, chocolat, Cervin,

C’est l’un des symboles de la Suisse.

Plus encore que la montagne valaisanne,

Ou une meule de gruyère,

Couteau suisse représenterait plus qu’un

Emblème de notre pays :

C’est  une  démonstration du pragmatisme

Et de l’inventivité helvétique.

Une innovation de  la  fin du XIXe siècle

Qui a conquis le monde entier,

Notamment  grâce  à deux fabricants

Étant : Victorinox et Wenger,

Réunis au sein de la même maison.

Les quatre outils : scie, ciseaux,

Lime à ongle et tire-bouchon

Sont des incontournables

Du vrai couteau suisse.

bilan.ch/economie/la_france_emprunte_

le_couteau_suisse_pour_son_marketing

.

.

Fond/forme 

 .

Tire-bouchon, c’est bien moi,

Pour autant je ne vis pas seul,

Je ne vide pas que caves à vins,

J’en fais profiter voisins, cousins,

J’ai une famille type couteau suisse

Et chacun, pour s’aider y met du sien.

.

C’est aussi cela l’entraide et la solidarité

Souvent j’ajouterais une complémentarité

En tout cas, et ça c’est certain, convivialité :

Autres s’en plaignent, ne pourrais m’en passer.

.

Textuels et illustrations >>

1154 – Qui peut dire de quoi notre monde est fait !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il faut de tout pour faire un monde

Dit un dicton et non sans raison,

Sans préciser quel est ce tout,

Limites en  chacun de nous.

.

Et nos élus  le gouvernent

Sans savoir ce qu’il est,

Sont dans leur monde

Et jamais  dans la rue.

.

Ils croient que le monde

Est leur bien  comme dieux

Mais, bien que faux, réussissent

Quand même  à  faire des envieux

.

Il faut de tout pour faire un monde dit le dicton.

De choses et d’autres, paradoxes, contradictions,

Rien de tout cela, ne me  dit  vraiment ce qu’il est.

Il serait, tout à la fois, extérieur à moi,  et  en moi :

En moi, il est  ce que  j’en connais, ou, qui me plait.

À  l’extérieur : un lieu où  s’agite des causes. .. effets,

Qui me surprennent, me dépassent … sans foi ni lois.

 .

Simples événements déclenchent émeute, spontanée,

Nombre oppressions quotidiennes sans insurrection.

Ici la paix, là-bas, des guerres s’installent et à demeure,

Et les gens prennent peur, quand trop d’autres meurent.

À mon niveau, microsocial je peux comprendre…et agir,

Au niveau macromondial je ne peux que gémir, et, subir.

.

L’art est un subterfuge pour tenter  d’illustrer l’inextricable,

Personne  au monde, pour expliquer, ne s’en porte capable !

Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups, d’émotions,

Lors on ne peut changer une chose, on lui donne  autre nom,

On repousse, et repasse les solutions, à d’autres générations,

L’on fait le maximum de profits, tout est beau, tout est bon.

.

Tandis que, les uns s’emploieront, à détruire des ressources

 Profitables de notre planète

D’autres crient holà, s’acharnent à panser plaies et bourses

 Comme dernière conquête. 

Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre,

Nos politiques nationales

S’imposent pour réguler, parfois pour trancher mal,

Pourtant bons apôtres

Le sort d’un Monde, sans foi, sans rois.

.

En dehors de paix, guerre,

La fièvre atteint tout le monde

Et ceux qui sont censés la soigner

Se couchent devant elle, impuissants

À  l’éradiquer : ce qui fait que  le Monde

Qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas

Sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras

De choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent :

Fatal que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent.

.

Extensions 

 .

Le Monde est  à portée de main, d’accord mais virtuellement,

Et en particulier par les connexions téléphoniques ou Internet

Et tout cela favorisera et communications, commercialisations

Avant, il y avait, des guerres, des frontières, ses lots  de misères,

Aujourd’hui, il y a des pollutions, et réchauffements climatiques,

Finissant un jour par mettre le feu à moitié de notre belle planète

Et sans que personne ne puisse rien n’y faire… faute de pompiers !

 .

Le Monde me semble fait

De gens humains honnêtes

Et qui vous veulent du bien,

Bonheur de la communauté,

.

De quelques gens malhonnêtes

Mafieux, truands, ou dictateurs

Qui veulent le diriger, en profiter

Sans compter mille milliardaires,

Qui, de vous, n’en ont rien à faire

.

Ce qu’il y a de plus extraordinaire

C’est que la Planète est en danger,

Et que la seule réaction des riches

Est s’y préparer pour s’en sortir,

En laissant des milliards, périr.

 .

Fragments

.

De quoi le Monde est fait,

Déjà,  de vous,  et  de moi,

Certain nombre de choses

Accumulées par l’Histoire

Et qui se donnent …à voir

Dans la vie  et les musées.

.

Difficile lister professions

Qui en outre ne cesseront

De changer  d’opérations,

Si ce n’est même de noms

Et qui, tous, utiles, seront.

.

Comparé à un verre de bière

On en connait que la mousse

Tant il y a de diversifications

Comme de formes de…verres.

.

 Finalement, le Monde est fait,

Du meilleur  comme  du pire,

Et moments  aucun  des deux.

.

C’est ainsi que discours  parlent

Tandis que les armes… les tuent !

.

N’insultons pas l’avenir pour autant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

 .

 Calligramme

Q U I       P E U T        D I RE

Il faut de tout pour faire un monde

Dit un dicton et non sans raison,

Sans préciser quel est ce tout,

Limites en  chacun de nous.

Et nos élus   * le gouvernent

Sans savoir D   ce qu’il est,

Sont dans   E  leur monde

Et jamais     *   dans la rue.

Ils croient     Q que le monde

Est leur bien   U    comme dieux

Mais, bien que    O   faux, réussissent

Quand même  à      I      faire des envieux

*

Il faut de tout pour faire  M    un monde dit le dicton.

De choses et d’autres, pa   O     radoxes, contradictions,

Rien de tout cela, ne me     N     dit  vraiment ce qu’il est.

Il serait, tout à la fois, ex     D    térieur à moi, et  en moi :

En moi, il est  ce que j’en      E     connais, ou, qui me plait.

À  l’extérieur : un lieu où      *    s’agite des causes. .. effets,

Qui me surprennent, me       E  dépassent … sans foi ni lois.

Simples événements déc        T  lenchent émeute, spontanée,

Nombre oppressions quo        *     tidiennes sans insurrection.

Ici la paix, là-bas, des guer        res s’installent et à demeure,

Et les gens prennent peur,      A  quand trop d’autres meurent.

À mon niveau, microsocial      I  je peux comprendre… et agir,

Au niveau macromondial je   T   ne peu, que gémir, et, subir.

.

L’art est un subterfuge pour tenter  d’illustrer l’inextricable,

Personne  au monde, pour expliquer, ne s’en porte capable !

Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups, d’émotions,

Lors on ne peut changer une chose, on lui donne  autre nom,

On repousse, et repasse les solutions, à d’autres générations,

L’on fait le maximum de profits, tout est beau, tout est bon.

.

Tandis que, les uns s’emploieront, à détruire des ressources

…….…..………… Profitables de notre planète …………..………

D’autres crient holà, s’acharnent à panser plaies et bourses

…….…..………… Comme dernière conquête. …….…..…………

Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre,

…….…..………… Nos politiques nationales …….…..…………

S’imposent pour réguler, parfois pour trancher mal,

…….….. Pourtant bons apôtres …….…..…………

Le sort d’un Monde, sans foi, sans rois.

.

En dehors de paix, guerre,

La fièvre atteint tout le monde

Et ceux qui sont censés la soigner

Se couchent devant elle, impuissants

À  l’éradiquer : ce qui fait que  le Monde

Qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas

Sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras

De choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent :

Fatal que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Deux verres de bière

Superposés à l’envers,

Ou une coupe, calice

Alors… tout en bas ?

.

1154 4

.

C’est sûr que le Monde ne ressemble pas

 À un verre de  bière

Même si certains en font tout un monde,

Et ne jure que par elle.

Un verre, même  rempli de  bière

Avec un faux col pour la mousse

Ne peut représenter le Monde,

Sa forme ne comble le fond.

 

Symbolique    

 

La consommation, dite festive,

D’alcool  pose parfois problèmes.

Les verres s’enchaînent sans qu’on

Ne   s’en  rende,   toujours,   compte.

Mettant en cause : notre psychologie,

Si l’on en croirait  certains chercheurs

de l’Université de Bristol en Angleterre

Mais même s’ils reconnaissent bien que

Cette explication ne justifierait pas tout

Ils viennent de démontrer que la forme

D’un verre à bière pourrait modifier

Notre façon de consommer boisson.

futura-sciences.com/sante/actualites/

biologie-science-forme-verre-biere-

.

.

Fond

.

Évocation

.

1154 6

.

C’est sûr que le Monde ne ressemble pas

 À un verre de  bière

Quel que soit sa forme et sa contenance

Sans parler de son goût !

 

Symbolique

La consommation

 Festive  des   bières

Pose  des  problèmes.

Les verres s’enchaînent sans

Qu’on ne s’en rende toujours compte.

En cause : la psychologie,

Si l’on en croit des chercheurs britanniques

De  l’Université de Bristol 

Et même s’ils reconnaissent que l’explication

Ne justifie pas tout, ils montrent

Que déjà, la forme seule du verre de bière

Peut modifier notre façon

De consommer la boisson.

futura-sciences.com/sante/actualites/

biologie-science-forme-verre-biere-

.

Fond/forme 

Voilà bien symbole rafraichissant,

Du moins pour la première gorgée

Monde est fait de choses et d’autres

Laissant une petite place aux verres

Et des petites nécessités pour bières.

En ce patchwork, dédale, labyrinthe

J’aurai tout intérêt à bien m’orienter,

Pour ne pas passer, à côté de  ma vie,

Parce que Monde, je n’ai pas compris

Non seulement sa forme ou ses formes

Mais tout autant sa richesse, contenu !

Voilà qu’on me dit, qu’on me démontre

Que les formes agissent sur le contenu.

On le savait pour les flacons de parfum

Mais pour bières, c’était moins certain.

L’expérience de boire verre champagne

En un verre en carton, cumule  les deux

Phénomènes de la forme et la matière :

Le meilleur ne vous paraitra pas … bon.

Après cela, dire de quoi le Monde est fait

Du pire et du meilleur, comme il se boit :

Eau, bière cidre, champagne… obligent !

.

Textuels et illustrations  >>

1153 – Qu’est-ce que le Monde et me convient-il !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Si je dis : le Monde est ce qu’il est

Et que ce qu’il est : bravo !

Me voilà bien avancé.

.

S’il était le même, pour chacun,

Ce serait bien, cela se saurait

Pour autant, pas différent.

.

Conceptions d’argents, et avec des biens,

Conceptions de sentiments, d’humains

S’affrontent fort…et en permanence,

En équilibre fragile en sa balance.

.

Le Monde restant… ce qu’il est,

Il est le seul qui me convient,

Il est le lieu où je suis … né :

Perfection de soi, du monde,

On peut parfois…l’améliorer,

Tout autant que le détériorer.

.

Le progrès   technoscientifique

Assure  davantage  et au Monde,

Avancée fantastique  ou mirifique

Par ci et dégât hypothétique par-là,

Sa balance n’est pas souvent positive,

Sur plan humanitaire parfois négative.

.

Mais aurait-on  d’autres choix à présent,

Que d’enfourcher  ce cheval, bien que fou,

Tant personne n’est plus capable de diriger,

Sauf pour une seule cause ou profit : argent.

.

L’argent  est le moteur du progrès, il est vrai ;

L’homme  en est son carburant, sa destination,

Mais ce dernier s’égare : argent détournements.

.

On tourne en rond en ne recherchant que l’argent

Pourtant, chacun peut devenir acteur d’innovation,

Qui sert à tout le monde, fait avancer la Civilisation.

Le Monde et les Civilisations feront-ils bon ménage !

.

Il est permis d’en douter, mariés de force, sciemment

Quand l’un s’écroulera,  l’autre ne saurait trop tarder,

À le faire  aussi : ainsi va le monde,  et  ainsi va  la vie,

Si monde est  même,     en moi,  qu’en dehors  de moi.

.

Quand je suis lui, il s’accorde  pour en profiter,

Quand je disparais, m’oublie, n’ai pas existé,

Cruel paradoxe que  de tout lui … donner

Et qu’il me reprenne tout, enterré !

Après tout pourquoi s’en faire,

Si  monde est que ce qu’il est

Et il n’est que ce qu’il est !

.

Je ne serais qu’un électron,

D’énergie, faisant avancer,

Un tant soit peu, l’humanité,

Toutefois ne peux jamais me défaire

De celui que mes parents m’ont légué

Qu’à tout prix, je m’efforce de fructifier.

 .

Extensions

 .

Le monde antique était réduit au pourtour de la Méditerranée

Nouveau Monde des conquêtes est devenu celui des Amériques

Et puis est venue la Mondialisation  comme  village planétaire !

Qui peut prétendre connaitre et adhérer  au Monde, en totalité.

C’est pas parce qu’on peut le parcourir en un jour qu’il convient

On ne va  pas  s’en plaindre, de pouvoir l’explorer  sa vie entière,

Il fut un temps ou d’aller à Paris constituait le  voyage d’une vie.

.

Qu’est-ce que le … Monde

Et qu’est-ce j’en sais

Je le vois sur mappemonde

Et lui ne me connais

.

Quand j’étais un petit enfant

Le Monde se limitait

À la ferme, lieux environnants

Tout cela me contentait

.

Devenu adulte il me parait grand

Presque le tour, en ai fait

Par différences sociales, culturelles

J’en ai été fort stupéfait

.

À la retraite, intéressé par astronomie

Je suis devenu juge de paix

Notre planète est seule et bien unique

Mais l’homme la contrefait.

.

Fragments

.

Le monde est foutu

Le monde est pourri,

Il n’y aura pas de salut,

Tant il meurt … à l’infini.

.

Lors une fois qu’on a dit cela

On ferait quoi, on l’abandonne,

On se suicide ou fait la révolution

Qui, de toute façon, ne le changera.

.

Quoi qu’il soit, quoiqu’il en est, sera,

Il est le seul que j’ai et me connaitra :

Je ne sais si je suis né sous bonne étoile

Ni quel destin,  pour moi, il me dévoile !

.

Qu’est-ce que le monde ….. vaste monde,

Qui peut bien répondre  à cette question,

Sans  se limiter, en premier lieu, au sien,

Chacun  ayant vue différente  des choses,

L’un les traitant de triste, l’autre de rose.

.

Lors que le monde me convienne ou pas,

La seule certitude : je n’y reviendrai pas,

Je m’adapte en permanence  ou le subis,

Et je lui dirai adieu quand vie sera finie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

Si je dis : le Monde est ce qu’il est

Et que ce qu’il est : bravo !

Me voilà bien avancé,

S’il était le même, pour chacun,

Ce serait bien, cela se saurait

Pour autant, pas différent.

.

Conceptions d’argents, et avec des biens,

Conceptions de sentiments, d’humains

S’affrontent fort…et en permanence,

En équilibre fragile en sa balance.

Le Monde restant… ce qu’il est,

Il est le seul qui me convient,

Il est le lieu où je suis … né :

Perfection de soi, du monde.

On peut parfois…l’améliorer,

Tout autant que le détériorer.

.

Le progrès   technoscientifique

Assure  davantage  et au Monde,

Avancée fantastique  ou mirifique

Par ci et dégât hypothétique par-là.

Sa balance n’est pas souvent positive,

Sur plan humanitaire parfois négative.

.

Mais aurait-on  d’autres choix à présent,

Que d’enfourcher  ce cheval, bien que fou,

Tant personne n’est plus capable de diriger,

Sauf pour une seule cause ou profit : argent.

L’argent  est le moteur du progrès, il est vrai ;

L’homme  en est son carburant, sa destination,

Mais ce dernier s’égare : argent détournements.

.

On tourne en rond en ne recherchant que l’argent

Pourtant, chacun peut devenir acteur d’innovation,

Qui sert à tout le monde, fait avancer la Civilisation.

Le Monde et les Civilisations feront-ils bon ménage !

Il est permis d’en douter, mariés de force, sciemment

Quand l’un s’écroulera,  l’autre ne saurait trop tarder,

À le faire  aussi : ainsi va le monde,  et ainsi va  la vie,

Si monde est  même,     en moi,  qu’en dehors  de moi.

L …………………

Quand je suis lui,     E       il s’accorde pour en profiter

Quand je disparais,    *          m’oublie, n’ai pas existé,

Cruel paradoxe que   M   *    C   de tout lui … donner

Et qu’il me repren  N                O   ne tout, enterré !

Après tout pour   D                    N   quoi s’en faire,

Si le monde est E                      V  que ce qu’il est

Et il n’est que   *                       I       ce qu’il est !

Je ne serais      M                E  qu’un électron,

D’énergie, fais   E           N        ant avancer,

Un tant soit         *      T   peu, l’humanité,

Toutefois ne peux     jamais me défaire

De celui que mes  I    parents m’ont légué

Qu’à tout prix, je   L   m’efforce de fructifier.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase qui contient

Tout ce que je saurais

Au début  du  Monde,

Afin de bien penser.

.

1153 4

.

Un vase qui reflète le contenu

Et couleur de ma pensée

Fondé sur ce  que  je sais

Réellement manière constante.

Un vase sert peu de matière à penser

Et ce d’autant qu’il sera vide et creux,

Même  s’il prenait forme d’un cerveau,

Ça ne change rien par manque de fond.

.

Symbolique    

.

Pour    la   Grèce    Antique

Le terme vase  désigne

Une  plus  grande  variété

De récipients dont les formes

Sont classées selon une typologie

Bien  établie : souvent,  ces   vases,

Généralement  faits   en terre cuite,

Sont  décorés   avec   les  techniques

De la « peinture  à figures  noires »

Ou la «peinture à figures rouges».

Nombre de ces décors présentent

Des scènes qui sont figurées.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

1153 6

.

Un vase qui reflète le contenu

Et couleur de ma pensée

Fondé sur «ce  que  je sais»

Réellement manière constante.

Symbolique

Il est nécessaire de s’interroger

Sur les rapports qu’entretiennent

Ensemble réflexions sur l’existence,

C’est-à-dire la recherche des raisons

Et justifications, relatives aux choix

Et aux décisions que nous prenons,

Avec la réalité de cette existence,

À notre façon de penser, de la

Décider ou la subir : quelle

Domination éventuelle

De l’une sur l’autre ?

Quel pouvoir peut-il

Nous être conféré

Pour agir sur nos vies.

Qu’est-ce qu’une existence réfléchie

Qu’est-ce qu’une pensée autonome ?

.

.

Fond/forme 

Qu’est-ce que le Monde : vaste monde,

Qui peut bien répondre à cette question

Sans se limiter, en premier lieu, au sien,

Chacun ayant vue différente des choses,

L’un les traitant de triste, l’autre de rose

Quand on invoque ou évoque un vase,

On aura tout dit et on n’aura rien vu

Tant il y en a des cent et des milles

Et cela depuis si …si  longtemps

Que le Monde a changé de sens,

Sans changer formes de vases

Des contenus les remplissent

 Par les mêmes cons, tenants

Affreux jeu de mot s’il en est

Mais pas si loin de la réalité

Car j’en serais moi-même un,

Du Monde, vouloir le changer

Pour qu’il me convienne, à moi. 

.

Textuels et illustrations   >>

1152 – Notre Monde est très loin d’être neutre !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ignore le Monde,

Le Monde   t’ignorera

Et  lors,  seul,   tu vivras,

Et lors seul,   tu mourras !

On dirait une   inscription

A quelque  beau fronton

D’un     bâtiment

Culturel

.

Si on n’existe pas

Avec l’autre, on existe

Encore  moins,  sans  lui !

Le Monde,     si on est y pas,

Le Monde      ne sera pas là !

Lors  où   est-ce  qu’on vit,

Pourquoi,   et pour qui.

Monde n’est neutre.

.

Il est très animé.

Homme de peu de foi

Dans le monde, et en toi,

Que  crois-tu  qu’il  arrivera

Tu persistes autant à t’isoler.

Monde continuera sans toi

Même sans foi ni lois,

Croix de bois …

 .

 Entre le Monde et toi, divorce,

Tu ne veux qu’en rien, il te force

À l’aimer, l’aider  pas question :

T’as déjà donné de cent façons,

T’as en échange rien rapporté

Et, pour de bon tu es fâché !

.

Monde n’est pas à ton service,

N’a pas mauvaise intention en soi,

Et si tu es une personne qui perçoit

Qu’il est en danger  ennemi en soi,

Tu dois reprendre de l’exercice

Et remettre talents en lice.

 .

Ah bon, et c’est ainsi,

Je consens  tenter vers lui

Nouvel envol de ma coquille

En sortant j’aurai un œil frais,

Le regard sur lui bien modifié

Ne lui attribuera de maux.

 .

Extensions

 .

Maintenant je vois que c’est faux :

En lui, et, en moi, j’ai retrouvé la foi.

On peut être : laïc, agnostique  et athée,

En étant humaniste, solidaire, et altruiste.

Dieu, qu’il existe ou non, ça ne nous empêche

Pas d’être considérés comme autant frères

Les uns envers les autres. D’être égoïste

Et de le rester, de le prêcher,

.

Ne changera rien, n’apportera

Rien ni aux autres, ni au Monde,

Qui nous entoure alors même qu’on

Sera redevable de leur présence, aide.

Le Monde n’est  ni bon  ni mauvais,

Il n’est juste que ce qu’il est mais

Il oriente les comportements

.

Des uns et des autres,

Des uns avec les autres,

Des uns  contre  les autres

Ce depuis origine de l’homme.

Ainsi, parler de neutralité n’a pas

De sens sachant qu’on ne peut vivre,

Sans avoir d’opinions  sur peu de choses

Ou sur tout qu’importe mais jamais aucune.

.

La neutralité, si tant est qu’elle puisse exister,

Ne tiendra pas en cas de conflit ouvert, majeur

Tant la pression sociale force à vous prononcer.

L’exemple du Brexit reste parlant, de ce côté-là,

Posture intenable avoir un pied dedans, dehors,

Posture inconfortable avoir les eux pieds dehors

La Suisse reste l’exception qui confirme la règle,

En profitant de tout sans rien devoir à personne,

Sur le plan finances, on ne peut parler neutralité.

.

Neutralité, qu’est-ce que c’est en dictionnaire,

Deux définitions qui paraitront assez distinctes :

État d’une nation ne participant pas à une guerre.

Ou caractère, état d’une personne  qui reste neutre.

.

Si la première nous semblera, à tous, assez évidente,

La seconde, plus sociale et juridique, problématique.

Comment, en effet, connaissant bien  l’esprit humain,

Des plus subjectifs, individualistes  et voire tortueux,

.

Respecter, pour recrutement, la non-discrimination

De race, opinions, activités politiques, syndicales,

 Des convictions religieuses ou philosophiques

Actant un principe d’égalité devant la loi.

.

Fragments

 .

La neutralité, qu’est-ce que c’est ? Définition

Caractère, état, d’une personne qui reste neutre.

État d’une nation qui ne participe pas à une guerre.

.

Laissons de côté la seconde, les Suisses en sont l’exemple,

J’ai du mal à considérer qu’une personne puisse être neutre,

Sauf dans les cas des votes mais qui se résumera à l’abstention.

.

Le slogan à la mode de nos jours est atteindre neutralité carbone

Rien à voir avec l’individu, rien d’autre que projet politique perçu

Comme une nécessité absolue pour échapper à catastrophe venue

.

Ne pas choisir, ne pas s’engager, ne pas avoir quelconque opinion

N’est pas pour autant se déclarer neutre, à la limite, être ignorant

Pour autant que je sache : ni le savant ni la science sont neutres.

.

Ce n’est pas non plus qu’une question de manque d’éclairage :

Un simple lampion, ambiance lumineuse, suffit à y voir clair

C’est juste  qu’on a, ou non, un point de vue, une opinion !

.

Cela rejoint d’ailleurs la problématique de l’observateur

Qui perturbe comportements de chose, être, observés

Alors qu’on cherche par tous moyens, la neutralité.

.

Au final, ni le monde ni moi, sommes neutres :

La moindre interaction avec le monde, agirait

Comme un filtre, fonction de mon caractère.

.

Lors peut-on dire que

Quelqu’un en nacelle

D’une  montgolfière

Et haute en les airs,

Est neutre  en tout.

.

Prendre la bonne hauteur de vue,

Ne permet pas  plus  de neutralité,

Mais en donnerait un peu l’aperçu,

Voir le monde tel qu’il est, non rêvé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ignore le Monde,

Le Monde   t’ignorera

Et  lors,  seul,   tu vivras,

Et lors seul,   tu mourras !

On dirait une   inscription

A quelque  beau fronton

D’un     bâtiment

Culturel

.

Si on n’existe pas

Avec l’autre, on existe

Encore  moins,  sans  lui !

Le Monde,     si on est y pas,

Le Monde      ne sera pas là !

Lors  où   est-ce  qu’on vit,

Pourquoi,   et pour qui.

Monde n’est neutre.

.

Il est très animé.

Homme de peu de foi

Dans le monde, et en toi,

Que  crois-tu  qu’il  arrivera

Tu persistes autant à t’isoler.

Monde continuera sans toi

Même sans foi ni lois,

Croix de bois …

M

 Entre le Monde   O      et toi, divorce,

Tu ne veux qu’en    N        rien, il te force

À l’aimer, l’aider       D           pas question :

T’as déjà donné         E           de cent façons

T’as en échange      *         rien rapporté

Et, pour de bon  N       tu es fâché !

Monde n’est pas  E      à ton service,

N’a pas mauvaise    S     intention en soi,

Et, si tu es une per    T     sonne qui perçoit

Qu’il est en danger   *          ennemi en soi,

Tu dois repren        P     dre de l’exercice

Et remettre         A    talents en lice.

S

Ah bon, et        *      si c’est ainsi,

Je   consens           N        tenter vers lui

Nouvel envol           E         de ma coquille

En sortant j’au          U         rai un œil frais,

Le regard  sur          T       lui bien modifié

Ne lui attri       R     buera maux.

E

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Lampions peut-être

Et qui plus est, triplés,

Superposés, des  petits,

 Grands pour ambiance.

.

1152 4

.

Ce sont des lampions chinois

Cylindres, carrés, rectangles

Qui éclairent plus ou moins,

Leurs rues … d’ambiances.

Une ambiance créée à l’aide de lampions

N’agit que très peu sur l’état du Monde :

On croit même qu’il s’en moque un peu :

Tant et si bien que forme diffère du fond

 . 

Symbolique

 .

La lanterne chinoise

Est née d’une     amélioration

De la flamme         toute nue à l’air

Protégeait la              flamme du vent,

Et fournissait            lumière diffuse.

Alors que les            premières ont

Été créés pour une utilisation

Pratique dans la maison

Ou l’éclairage de passages,

Lampion  est devenu ornementale,

Et parfois même un symbole de statut.

Source : signe-chinois.com/lanternes-chinoises

.

.

Fond

 .

Évocation

.

Ce sont des lampions chinois

Cylindres, carrés, rectangles 

Qui éclairent plus ou moins,

Leurs rues, d’ambiances.

 

Symbolique    

 

Pour faire lanterne, lampion,

Plusieurs   techniques  d’artisanat,

Peinture, coupe de papier ou couture.

Les matériaux incluaient le bambou,

Bois, paille de blé, ou encore métal.

Les plus répandus, papier et soie.

Les chinois les utilisent de trois

Façons pour suspendre.

 

En endroits reculés,

On trouve des lampions

Suspendus ornant lampadaire

Ils sont agrémentés  de pompons,

Ils ne sont pas toujours lumineux et

Sont accrochés  devant les échoppes,

En tant que porte-bonheur ou façon

Ambiance décorative face maison.

mandarin-factory.com/blogs/blog-chine/

histoire-et-signification-des-lanternes-chinoises

 .

.

Fond/forme 

 

Le Monde est loin d’être neutre

Malgré lampion ambiance feutre

Égaye, beaucoup, notre existence,

Compensant un peu ses violences.

Porte-bonheur en des consciences

Il éclaire notre finitude humaine,

Notre fragilité, notre instabilité,

Et nous rend l’espoir de s’aimer

Dans un monde idéal à créer.

.

Textuels et illustrations   >> 

1151 – Chaque jour que mon destin me donne

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Chaque jour  est un cadeau du ciel,

Grands malades nous disent cela.

.

Bien-portants n’en sont  pas

Conscients : la  vie   continue.

Quand on peint  ou qu’on écrit.

.

On n’est pas malade pour autant

Le temps autant  vous est compté,

En plus n’êtes pas  sûr, d’y arriver !

.

Peut-être que cela ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se redresse en sursis

Mon énergie consomme  un grand  appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que j’entrevois.

.

Chaque jour que mon esprit communique s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie  sinon elle devient informe.

 .

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts et merveilles, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que transfuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls juges.

.

Chaque jour que j’écris poésie, perds de mes illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas en actions.

.

Actions, réactions, affections, désaffections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie  contemplation,

La mondialisation aura fait que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain  perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

 Extensions

 .

Chaque jour

Que le destin me donne,

Je pense, je réfléchis, je raisonne.

Il y a des milliers qui sont et pensent

Comme moi, mais qui ne seront pas

Connectés ou ne seront solidarisés

Par des projets plutôt collectifs.

Je bénéficie destin personnel

Au sein de destin commun.

Si je délaisse  ce dernier,

Il  peut  se  produire  des

Conséquences pour le mien.

 .

Les jours se suivent et se ressemblent.

Cela en rassure certains, il me semble,

Qui ont peur du moindre changement.

Les jours se suivent en étant différents

Mais cela réjouit ceux qui s’aventurent,

À profiter d’autres opportunités offertes,

En explorant  leurs potentialités ouvertes.

Chaque jour que le destin me donne devient

Un cadeau du temps pour en jouir et profiter.

.

Le destin est défini  comme une suite d’événements

Composant trame d’une vie humaine, communauté

Semblant prédéfinie, comme commandée  par une

 Puissance, supérieure, ou immanente, à l’univers !

.

Alors que sur le plan individuel de la vie humaine

Figure circonstances heureuses ou malheureuses

Qui se produisent, dans une issue,  totalement,

Ou partiellement indépendante de la volonté

.

Mais plusieurs conceptions se dessinent :

La plus forte, fatalisme : on ne peut rien

Changer, même pas la peine d’essayer :

« Si dieu le veut » disent les musulmans.

La. moins fort : nietzschéisme avance

Que l’homme  ne devrait pas accepter

Destin, ne pas se résigner au fatalisme

 Mais accueillir le cours des évènements.

 .

Fragments

Chaque jour, que mon destin  me  donne,

Chaque jour que mon calendrier résonne

De ces milles et un projets, qui étonnent

Mon imaginaire, qui en fait des tonnes.

.

Je ne sais pas de quoi, demain, sera fait

Mais tant que mon corps, et mon esprit,

Fonctionnent au bon niveau qui me plait,

C’est toujours un plaisir et autant de pris.

.

Je me dis demain, peut-être, fini,  ce sera

Ce que je fais, je dis, j’écris, aura disparu,

Mais l’épée de Damoclès  ne m’empêchera

D’être un créatif, tenace, et un peu ingénu.

.

Fini rythme métro, boulot, dodo en retraite,

On n’a plus de comptes à rendre à personne,

Pour autant,  il faut se créer nouveau destin,

Sinon retraite passe  et l’on en aura fait rien.

.

Avant de mourir comme un idiot  que je suis,

Que nous sommes toutes et tous, selon degrés,

J’aimerais laisser, au Monde,  mon  empreinte,

Tant que mon destin me le permet, avant sa fin.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Chaque jour  devient un cadeau du ciel,

Les grands malades    nous diront  cela.

Bien-portants        C         n’en sont  pas

Conscients : la       H        vie   continue.

Quand on peint     A       ou qu’on écrit,

On n’est pas mala Q      de pour autant

Le temps autant   U   vous est compté,

En plus n’êtes pas E   sûr, d’y arriver !

Peut-être que cela   ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se  J  redresse en sursis

Mon énergie consomme un grand  O    appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je    U  vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que   R     j’entrevois.

Chaque jour que mon esprit communique   *      s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce     D  me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose     E   nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie sinon elle devient        S  informe.

                                                                         T

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers      I    l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver de    N paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts, et merveil     *   les, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier    M  nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que trans    E    fuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls           *    juges.

                                                                           D

Chaque jour que j’écris poésie, je perds de mes      O    illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas        N    en actions.

Actions, réactions, affections, désaf         N   fections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie      E     contemplation,

La mondialisation aura fait      !   que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain    *    perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

Forme

.

1151 0

.

Évocation

.

Un vase ancien

Avec une courbure

Des  plus régulières

Et  en  outre, peint !

.

1151 4

Pas n’importe quel vase, au demeurant

Car ici, peint avec des animaux,

Comme on en a trouvé autrefois

En de nombreuses grottes rupestres !

Un vase, même peint ne peut figurer

le destin : seulement le représenter

dans des parcours très personnels

si fait que forme diffère du fond.

Symbolique   

 

Le vase possède

Le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase,

C’est conquérir un trésor.

Briser un vase, c’est anéantir

Par mépris trésor qu’il représente.

 Les  scènes  d’offrandes  de l’Égypte

Du temps des pharaons, un symbole

Revient souvent : il s’agit de vases

Ronds à vin. Il n’est pas certain

Que l’offrande soit constituée

De vin, vases représentent

Tout type d’offrande.

Source : expatmosaïque.fr/le-

symbole-de-la-semaine-le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1151 6

.

Pas  n’importe  quel  vase,

Car peint  avec  des  animaux,

Comme on en aura trouvé parfois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique

 

Vases  peints  étaient

Principalement    utilisés

Dans   la  vie  quotidienne

Des familles les plus aisées,

Voire   aristocratiques,  pour

Du banquet ou pour la toilette

Et certains étaient choisis pour

Honorer les dieux ou les morts.

Céramiques peintes constituent

La part la plus importante de

Peinture de Grèce antique

Actuellement conservée.

fr.wikipedia.org/wiki/

Ceramique_grecque_antique

 .

.

Fond/forme 

 

Métro, boulot, dodo !

Et quel destin héroïque.

Que de tenir sans panique,

Et sans se plaindre d’un mot

Et le temps de cerveau libéré,

Se devra  d’être occupé  plutôt

Par la publicité  à  consommer,

Avant de mourir  comme idiot.

Si certains s’en accommodent,

D’autres pensent être esclaves

D’un destin, fatal, immuable,

Une vie de chien, pour rien.

.

Textuels et illustrations  >>

1150 – Il serait fou de bien penser par soi-même

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

.

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

.

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

.

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

.

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

 .

Cette assertion me maintient de glace :

Personne ne pourra penser à ma place !

Pourtant je la pose comme une faribole,

Est-ce que je serais, ou ne serais pas, fol !

.

Penser, c’est sûr ; à  quoi, cela l’est moins.

Comment, je l’ai appris avec un grand soin

Penser comme tout le monde, penser à rien

Ou critiquer tout … de  près comme de loin.

.

La pensée commune  servirait de référence,

À une famille ou à un groupe, à une  société,

Mais pour bien voire pour mieux s’organiser

Tant une pensée non  efficace ira au panier.

.

Et, si j’affirme que le temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui mettra à le compter

En quoi n’aurai-je pas le droit de penser,

Qu’il n’est que leurre … pour nous tuer.

.

Si s’abstraire de la matière, est risible,

S’abstraire de tout temps, impossible,

S’abstraire de l’espace est impensable

Et de l’énergie, serait un vrai miracle !

.

Je demeure prisonnier de mes pensées,

Cela, personne ne peut rien  y changer,

Me dis que penser par soi-même est fou

À me demander si je  suis aliéné en tout.

.

Extensions

.

Penser par soi-même pose un problème

Philosophique et anthropologique

Tant cela supposerait de faire

Abstraction ou de dépasser

Les pensées de nos prédécesseurs

Et nos moyens d’expressions par tous

Les comportements gestuels, émotionnels

Et par tous les médias et dieu sait s’il y en a.

.

Sans aller chercher si loin, ou partout ailleurs,

Nos parents puis nos écoles, nous conditionnent

Dans nos pensées au point parfois, de les formater.

Quant à la publicité et la politique qui nous vantent

Et nous vendent leurs lots de « prêts à penser »,

Renforcés par les influenceurs et les acteurs.

.

Comment y échapper, même le sachant,

En restant lucide, attentif tant il n’y a

Qu’en développant son esprit critique,

Au bon sens du terme, qu’on peut sinon

S’en affranchir, du moins le contenir dans

Les limites du raisonnable et acceptable

Sur le plan personnel ou social.

 .

Penser par soi-même c’est ne pas répéter déjà ce que dit autrui.

Ce qui  oblige à l’effort personnel de réfléchir de manière autonome,

Par une mise à distance des opinions et propos dénués de justification.

Cela dit, comment faire, si nous sommes le produit de pensées communes

Vivre en l’opinion interdit à l’homme d’accomplir sa vocation d’être pensant,

Une vie sans pensée libre, Socrate nous l’a montré, n’est pas digne de l’homme.

Autonome : notre pensée ne pourrait l’être totalement, qu’en partie seulement.

.

Avoir une pensée autonome est un mythe

S’il y a quelque chose qui appartient

Au bien commun de l’humanité,

C’est la philosophie générale !

.

La  Géopolitique  et  l’Histoire

Nourrissent autant notre pensée,

Sans parler de littérature et cinéma.

.

Mais c’est surtout son histoire personnelle

Contacts, événements, expériences acquises

Qui  composent les fondements de sa pensée :

On pense un peu beaucoup par communautés.

.

.

Fragments 

.

Pour penser, il suffit de se préoccuper

De s’informer de l’extérieur : cerveau indicible,

Main invisible, qui règnent et régissent le Monde.

.

Voilà qui est dit : on n’est autre que le produit de notre

Éducation, de notre socialisation, de notre manipulation

Et en plus on l’entretient en lisant journaux, informations.

.

Penser, pour certains, se résumerait à faire des hypothèses,

Consulter les sciences,  comparer, sommer leurs conclusions

 Et laisser de côté ce qui n’est pas prouvé, hors connaissances.

.

Si je n’ai pas de certitude de pouvoir penser par moi-même

J’essaie, du moins, de m’en approcher, être quête de vérité

Sans jamais parvenir l’atteindre, ce serait péché d’orgueil.

.

Ce que je sais, que je vois,  j’éprouve : c’est qu’on ne peut

En aucun pas penser en mode QCM, question/réponses,

Pour être en mesure de penser : faut qu’il y ait du sens.

.

Y a pas de méthode ni de réponse unique pour penser,

La pratique du doute et de la critique n’est qu’une aide

Si on les intègre au fond de soi-même, si on se connait.

.

Alors on aura beaucoup approfondi espaces de liberté

Connais-toi toi-même, nous aurait enseigné  Socrate,

Et tu connaitras l’Univers et les Hommes, point final.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

 Calligramme

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

 .

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

 .

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

 .

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

 .

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

.

 C

Cette assertion me      ‘    maintient de glace :

Personne ne pourra     E     penser  à ma place !

Pourtant je la pose      S    comme une faribole,

Est-ce que je serais     T    ou ne serais pas fol !

Penser, c’est sûr ; à      *    quoi, ça l’est moins ;

Comment, je l’ai ap     F     pris avec grand soin

Penser comme tout     O   le monde penser rien

Ou critiquer tout de    U     près comme de loin.

*

D

La pensée commune    E  servirait de référence,

À une famille ou à un   *  groupe, à une  société,

  Mais pour bien, voire   P  pour mieux s’organiser

 Tant une pensée non     E    efficace ira au panier.

 Et, si j’affirme que le    N  temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui    S  se mettra à le compter

En quoi n’ai-je pas        E         le droit de penser,

Qu’il n’est que leur        R       re pour nous tuer !

*

Si s’abstraire de la        S        matière est risible,

S’abstraire de tout        O        temps, impossible.

S’abstraire de l’espa       I           ce est impensable

Et de l’énergie, serait      –             un vrai miracle !

Je demeure prisonnier   M             de mes pensées,

Cela, personne ne peut   Ê               rien  y changer,

Me dis que penser par    M           soi-même est fou

À me demander si je       E        suis aliéné en tout !

.

Forme

.

.

Évocation

.

En bas, boites de

Pensées communes,

En haut,    partagées,

Voire philosophiques

.

1150 4

.

Une représentation en boites

 Évoquerait philosophie unique

En tous cas, orientée formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

La  philosophie  en  boites

Lors qui n’en rêverait pas

Découpage parmi d’autres

Qui fait forme évoque fond.

.

Symbolique    

 .

La boîte est le symbole de la curiosité,

De la dissimulation et du mystère :

La vue d’une boîte suscite l’envie

De découvrir ce qu’elle contient.

 .

Ce mystère associé à la boîte renvoie

À notre mystère, à notre monde intérieur.

 .

Toutefois, ne pas réussir  à  ouvrir  la  boîte

Peut signifier  de ne pas parvenir  à accéder

Au fond de son âme, à la connaissance de soi.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-boite

.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1150 6

.

Une représentation en boites

Évoquera philosophie unique

En tous cas, orientée, formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique

 .

La philosophie  est une recherche de la vérité

Guidée par un questionnement sur le monde,

La  connaissance  et   l’existence   humaine.

.

Elle existe   depuis l’Antiquité, en Occident

Orient, à travers la figure du philosophe,

Non  seulement  en  activité  rationnelle

Mais tout autant  comme mode de vie.

L’histoire  de  la  philosophie  permet

De bien appréhender  son évolution.

.

Au sens moderne et pour une partie

De nos philosophes contemporains,

La philosophie n’est pas un savoir,

Ni un ensemble de connaissances,

Mais une démarche  de réflexions

Sur les savoirs mis à disposition.

Elle est devenue  une  discipline

Parmi les sciences humaines.

fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie

 .

.

Fond/forme 

 .

Il a existé une théorie qui considérait le cerveau

Comme une boite noire,  avec entrées et sorties.

Et à l’intérieur, traitement presque mystérieux.

.

Cette fausse image est restée, valide, seulement,

La fameuse boite noire d’enregistrement crash.

.

Y a du monde, évènements dans notre cerveau

des informations accessibles et autres, cachées

on croit émettre une opinion censée, originale

et en fait, comme en publicité, prête à penser. 

.

Textuels et illustrations  >>

1149 – Et si je n’étais que fruit de profond délire !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je suis né… d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

.

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant, longtemps, du grain à moudre.

.

Et si je n’étais que le fruit d’un … profond délire,

De mes parents  me concevant en  profond soupir

L’un pour l’autre, pour ne plus, jamais … se retenir.

.

Dans une succession    généalogique ou désordonnée,

Née du hasard plus que  de  volonté pour une destinée,

Je n’ai d’autre choix en ma vie que poursuivre à hériter.

.

Ce que je suis devenu… l’aurais-je, pour partie …  désiré :

Ou y suis-je parvenu,  grâce à d’autres,  jusqu’à me hisser

Au  plus haut  de l’échelle, pour  mieux … me faire tomber.

.

Ma vie entière est,  pour  moitié … motivée  par  des  raisons

Qui ont mis le nécessaire  avant l’arbitraire   de mes passions :

Si j’avais voulu être autre, j’aurais avancé autre choix d’action.

.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire  avec ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparue, n’ai pas sauté dessus.

.

Dans un délire constituant un parcours pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scientifique, mystique et poétique.

.

Mes délires en valent bien d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré n’allant pas sur chemin tracé.

.

Si m’en croyez, regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul  savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

.

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

Extensions 

  .

Et comment trouver une logique

Quelconque à un délire dès lorsque

Par définition la psychologie affirme

Qu’il n’y en a guère ou qu’il n’y en a plus.

.

Un « délire  léger », comme rapporté ici

Même est plus une analogie maitrisée

Qu’une phraséologie, toute insensée.

.

Les délires de naissance ou de destinée,

D’amour sont, à la fois, logiques et illogiques

Mais conduisent rarement au délire des psychoses.

 .

Le délire, comme chacun sait, est sans limites,

Dès lors qu’il serait le fruit de mon imaginaire

Il peut partir de n’importe quoi,  pour arriver

À n’importe quoi d’autre par des associations

Et ainsi de passer d’un couple de grenouilles,

À un couple d’humain,  prétendus amoureux

Et  se terminer sur bouteille de champagne !

Ça peut paraitre délirant, première lecture,

Mais les associations resteraient crédibles.

.

Je ne fais rien d’autre que cela :

Me lire et me relire et me délire

Et personne pour me contredire,

Pas même  pour me dire si ça va.

.

Sans le regard, jugement d’autrui

De quoi, et  de qui, suis-je le fruit :

D’une muse, allons donc, sur épaule

Perchée comme chat…  ou chouette.

.

Et si je donne  des formes poétiques,

À nombre textes qui n’en avaient pas

Qui me dira : non  mais  là, ça va pas,

On a jamais vu une telle gymnastique

.

On pourrait croire que  c’est difficile :

Eh bien non : il suffirait de s’y mettre.

On pourrait croire,  c’est fantastique :

Eh bien oui, c’est moi qui vous le dis !

.

Fragments

 .

Beaucoup d’enfants, souhaitons-le

Seraient le fruit d’unions d’amour,

Moi, le premier, d’après ma mère,

Même n’étant premier : troisième.

.

Mais le délire n’est pas en leur désir,

Il le fut, par la suite, en mon devenir,

Fils de paysans pauvres, né en taudis,

Je n’étais pas à un bel avenir, promis.

.

Une bonne succession  d’événements,

Tels que voyages  et  déménagements,

Passage en classe supérieure, à l’école,

Et mise pension en un collège et lycée.

.

La suite, , je ne vous la raconterais pas,

Estimant  ce  sont  mes choix, entiers :

Les parents m’ont poussé jusqu’au bac,

Après, je suis parti quelque peu en vrac.

.

En vrac, c’est  complétement  à l’opposé,

Tournant le dos à tous rêves, artificialité,

Pour trouver propre lumière  de carrière,

Ne plus compter que sur moi en être fier.

.

Au final, j’en suis là, à taper  sur un clavier

Site web que j’ai nommé  Éclats Existences,

C’est bien là le profond délire que j’ai atteint,

Et même s’il ne vaut rien, seul et sans soutien.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

SI JE N’ÉTAIS QUE :

Je suis né … d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant,  longtemps,  du grain à moudre.

.

Et si je n’étais  F   que le fruit d’un profond délire,

De mes parents   R  me concevant en profond soupir

L’un pour l’autre,     U   pour ne plus jamais se retenir.

Dans une succession     I      généalogique, désordonnée,

Née du hasard plus que    T    volonté pour une destinée,

N’ai autre choix en ma vie     *    que poursuivre à hériter.

Ce que je suis devenu, l’aurais-je  D           en partie, désiré :

Ou, suis-je parvenu grâce à d’autres     E     jusqu’à me hisser

Au plus haut de l’échelle, pour mieux me      *        faire tomber.

 Ma vie entière est, pour moitié… motivée par      P       des raisons

Qui ont mis le nécessaire avant l’arbitraire de mes     R    passions :

Si j’avais voulu être autre j’aurais avancé autre choix    O     d’action.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire avec      F   ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu     O   que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparues   N   n’ai pas sauté dessus.

Dans un délire constituant un parcours   D    pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée      *   est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scienti   D     fique, mystique et poétique.

Mes délires en valent bien    É         d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’    L     hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré  I     n’allant pas sur chemin tracé.

Si m’en croyez,   R   regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il  E  vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul   * savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Lampe d’ambiance 

Au  visage  artificiel

Changeant de couleurs

Comme en un pur délire.

.

1149 4

.

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

À l’objet, de l’artificialité.

Un délire artificiel avec lumière

qui aurait comme visage humain

ne peut que créer une pure illusion

si ce n’est même, une hallucination.

.

Symbolique

.

Un délire (du latin delirium

« Délire, transport au cerveau »)

Ou idée délirante est, dans le domaine

De la psychologie, une perturbation globale,

Parfois aiguë  et  réversible, parfois  chronique,

Du fonctionnement de la pensée. Comme pathologie,

Il se distingue d’une croyance fondée sur une

Information fausse, incomplète, dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres

Effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

.

.

Fond

.

Évocation

.

1149 6

.

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

 À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Artificiel ou produit par

Acte ou travail de l’homme,

Et non par la nature, et qui

Ressemble à des paysages

Ou à des objets naturels :

Comme un lac artificiel,

Des  fleurs  artificielles,

Ou des lampes artificielles.

.

Si on se tient au sens suivant :

«Qui  n’est  pas  naturel,  qui  a  été

Créé   ou   inventé   par   l’Homme.»,

Il est à noter que ce terme n’a de sens

Que tant que l’on fait une distinction

Entre l’Homme et la nature.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Artificiel et naturel en principe s’oppose

En un monde où, rien n’est plus naturel,

C’est-à-dire, non modifié par l’humanité

Tout deviendra de plus en plus artificiel.

.

Que pourrait être une langue naturelle,

D’apprentissage, mimétisme maternel,

Voire même propre naissance naturelle,

Tant assistée de toutes parts, médicalisée.

.

Chassez le naturel et il reviendra au galop

J’ai peur qu’il s’agisse de dicton de galopin :

Au final, c’est nous et non la Nature elle-même,

Qui aurions fait cette distinction, n’existant pas !

.

Textuels et illustrations  >>

.

1148 – Comment dire l’invisible, peindre l’indicible

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’invisible est affaire d’écrivain

L’indicible est-il affaire de peintre

Peindre des mots hauts en couleurs

Écrire des formes, haut en symboles.

.

Dans  l’invisible, il y a  ce qui  existe,

Qu’on ne perçoit qu’on décode pas,

Dans l’indicible,  y a ce qui est dit,

Qu’on n’entend, ne comprend pas.

.

Tout est matière,  tout est énergie,

Ce que je peins  égale ce que je dis :

Il n’y a que la manière qui changera

Indicible, invisible, autant se pensent.

 .

Et lors, si vous n’arrivez pas à le dire,  chantez-le !

Et lors  si vous n’arrivez pas à le peindre jouez-le !

Cessez de geindre, cessez de toujours vous plaindre :

Il ne vous sert à rien de mentir et pas plus de feindre.

.

La vérité échappe aux plus perspicaces, aux savants, artistes ;

Pour dire côté obscur de destinée, nous sommes tous en piste.

.

Si tout est matière ou bien énergie, ce qui est la même chose,

Comment âme échappera à cette loi physique qu’on impose.

A moins de considérer autre monde, dimension cachée,

Un autre espace-temps avec autres lois quantiques.

.

Mon esprit est fait de neurones et d’électricité

Qui m’ont tout appris et m’ont tout engrangé.

Comment, alors, lire   dans la boule de cristal,

Sauf à être taxé, d’alchimiste, ou de marginal !

.

Si c’est bien matière biochimique de mon esprit,

Qui conditionne, pleinement, l’esprit de matière.

 .

Je me demande comment mon esprit pourrait survivre

Comme un programme logiciel sans machine à calculer,

Peut-on imaginer qu’un ersatz de lui, morceau d’ADN

Nous survive, sous une inconnue… et pour l’Éternité !

.

Oui ou non, à voir, peut-être, impossible à démontrer,

Une fois  mon corps mort, mon esprit, aussi, a disparu

Question  de  science,  philosophie,  poésie,   de religion,

À chacun de décider, je dis, de survie, de notre humanité.

 .

Comment dire l’invisible et comment peindre l’indicible

Une telle question nous passe mais surtout nous dépasse,

Nous la considérons insoluble et jamais ne nous tracasse

Jusqu’ à ce jour où, fatalement repasse et nous trépasse.

 .

Extensions

.

Indicible et invisible

Sont deux réalités qu’on

Ne maitriserait pas très bien

Incompréhensible et inaccessible

Sont leurs plus proches voisins qui se

Conjuguent, parfois, pour rendre les idées

Ou les choses intransmissibles voire impossibles

Comme une langue étrangère dont on ne connaitrait

Ni la grammaire ni le vocabulaire : on ne connait bien

Que ce qui est au centre, un peu moins, en périphérie

Et plus loin, ça nous échappera totalement.

 .

Invisible en photo, dessin,  peinture,

Indicible en paroles,  gestes, écriture

Oui d’accord mais, invisible en dires,

Et indicible en graphismes et formes,

Cela n’a aucun sens, ou alors ambigu !

Je vous l’accorderai et bien volontiers,

Mais il faudra tout de même constater

Qu’un tableau peinture dit autre chose

Que ce qu’il montre au premier degré.

.

Dire l’indicible, peindre l’invisible

Les choses sont remises à l’endroit

Pour autant, ça ne les résout pas :

Et même  en les passant au crible,

Ou en faisant appel à la virtualité,

On est loin d’être près d’y arriver !

.

Si l’on prend, pour exemple, âme :

La décrire, la peindre : impossible,

On n’a pas un seul modèle tangible

Seule notre imaginaire l’enflamme

Pour lui donner quelque chaleurs,

 Pour lui prêter quelques couleurs.

.

Fragments 

.

« L’essentiel est invisible pour les yeux »

Nous dit Saint Exupéry, Le Petit Prince

S’il a raison, c’est dommage pour nous !

.

Grâce à dieu, des auteurs parviendront

À l’approcher, dévoiler en grande partie,

Même si parfois faut lire entre les lignes.

.

Les poètes sont les plus connus pour cela,

Utilisant  nombre  de figures, d’analogies,

Dépassant sens propre, figuré : universels.

.

Les peintres, en cette voie, ont bien évolué

En passant de l’art réaliste… au surréaliste

Et poursuivant même jusqu’à l’art abstrait.

.

Jusqu’à ce que forme et fond, se répondent,

Se dissocient, se confondent ou se percutent

Chacun voit dans tableau, message différent.

.

La réalité disparait pour atteindre l’invisible

Et parfois, pour certains reste imperceptible :

Capacité à décoder dépendrait niveau culture.

.

On étendra ce phénomène à d’autres domaines

Ce n’est pas lumière, ombre portée qui compte,

C’est juste les traverser pour atteindre le divin !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

 D

L’invisible est af I  faire d’écrivain

L’indicible est-il   R affaire de peintre

Peindre des mots   E   hauts en couleurs

Écrire des formes     *    haut en symboles.

Dans  l’invisible,        I      y a  ce qui  existe,

Qu’on ne perçoit        N      qu’on décode pas,

Dans l’indicible,           V         y a ce qui est dit,

Qu’on n’entend                       ne comprend pas

Tout est matière            S         et tout est énergie

Ce que je peins               I         égale ce que je dis,

Il n’y a que la ma           B        nière qui changera

Indicible, invisible         L         autant se pensent.

 E

Et lors, si vous n’arrivez   pas à le dire ……  chantez-le !

Et lors  si vous n’arrivez pas à le peindre  ……… jouez-le !

Mais cessez de geindre, cessez de toujours vous plaindre :

Il ne vous servirait à rien de mentir, et non plus de feindre.

.

La vérité échappe aux plus perspicaces, aux savants, artistes ;

Pour dire côté obscur de destinée : nous sommes tous en piste.

Si tout est matière ou bien énergie, ce qui est la même chose,

Comment âme échappera à cette loi physique qu’on impose.

A moins de considérer autre monde, dimension cachée,

Un autre espace-temps avec autres lois quantiques.

.

Mon esprit est fait de neurones et d’électricité

Qui m’ont tout appris et m’ont tout engrangé.

Comment, alors, lire   dans la boule de cristal,

Sauf à être taxé, d’alchi    miste, ou de marginal !

Si c’est bien matière bio  P chimique de mon esprit,

Qui conditionne, pleine     E  ment, l’esprit de matière.

I

  Je me demande comment     N  mon esprit pourrait survivre

 Comme un programme logi   D   ciel sans machine à calculer.

Peut-on imaginer qu’un er      R     satz de lui, morceau d’ADN

Nous survive, sous une in         E       connue et pour l’Éternité !*

Oui/non, à voir,  peut-être         *       impossible   à     démontrer,

Une fois   mon corps  mort         I       mon  esprit, aussi, a disparu

Question  de  science,  philo         N        sophie,  poésie,   de religion,

À chacun de décider, je dirai        D        de survie de notre humanité.

I

Tant comment dire l’invisible         C           comment peindre l’indicible

Une telle question nous passe,        I            mais surtout, nous dépasse,

Nous la considérons insoluble        B              et jamais ne nous tracasse

Jusqu’ à ce jour où, fatalement       L                 repasse et nous trépasse.

E

 .

Forme

 .

.

Évocation

.

Une forme humaine

Rendue  difficilement

Visible, identifiable 

Sauf par  empreinte.

.

.

Ici, cette forme humaine, rendue

En noir absolu, rend

Impossible son identification :

 Rien que l’imaginer !

  .

Symbolique    

 .

Le mot identification

Désigne l’action consistant

À identifier, donner, attribuer

Un nom ou un code en propre

À la chose ou à la personne

Ainsi  reconnue   comme

Un objet  ou  individu.

Identification  peut

Aussi désigner en

Psy-cho-logie,

Le  fait  de  se

Reconnaître en

 Carac-téris-tique,

Ou en une personne

Toute extérieure à soi.

Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

1148 6

.

Ici, cette forme humaine, rendue

En noir absolu, rend

Impossible son identification :

 Hors empreintes digitales

 .

Symbolique    

 .

Empreinte digitale

Ou   dactylogramme   est

Le dessin formé par un doigt

Sur un support suffisamment lisse

Pour qu’y restent marqués dermatoglyphes.

 .

Les empreintes digitales sont uniques à chacun

Et chaque doigt aura son empreinte propre.

Lors la probabilité que deux personnes

Aient les mêmes empreintes digitales

Est infinitésimale : une chance

Sur 64  ………..  milliards.

fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_digitale

 .

.

Fond/forme 

 .

Identification, d’accord

Mais s’identifier à qui,

Identification  à quoi ?

Voilà   deux  acceptions

Du même mot dont l’une

Se porterait sur les choses

Et l’autre sur les personnes,

D’où le trouble et la confusion

Pour bien identifier une chose,

Et comment vous identifiez vous

Lors vous avez perdu la mémoire

Ou la vue de votre environnement

Acceptez-vous  que l’on vous dise

Vous êtes bien «un tel ou un tel»

Prétendant n’avoir aucun lien

Aucune histoire commune.

.

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1147 – L’important est-il ce que l’on est… ou fait !

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On fait ce que l’on est

On est ce que l’on fait.

Ce serait trop… évident

Si tout était comme ça !

Mais on devrait toujours

Se poser  cette question :

Serais-je     autre  chose

Que  ce    que     je fais !

.

Important est-il ce que

Ce que  je suis ou je fais

Je pense lors donc je suis

Je  dépense  et  consomme.

C’est par un rôle,  fonction,

Métier,   qu’on  me   nomme,

Hier j’étais  scolaire, apprenti,

Aujourd’hui, étudiant, diplômé,

Et demain j’émarge en tant que

Retraité dans la bonne société.

 .

Dans la société,  dans l’entreprise, dans fonction publique,

On ne m’a pas  demandé  d’être content mais  énergique,

On m’a payé  pour jouer un rôle de compétence acquise,

Toutes pensées, réflexions  me sont en partie soumises.

.

Soumises de l’extérieur en parlant entreprise citoyenne

De développement durable, métiers précaires, instables,

Faut-il hurler avec loups, faut-il rester dans  la moyenne,

Pour ne perdre votre job,  avec trop d’idées contestables.

.

Contestables or réalistes mais parfois, criantes de vérité,

Pour être libre d’en parler,  faut bien assurer son métier,

Jeune, apprenti, débutant : s’abstenir, il faut en convenir,

Faut un emploi stable, pour plaire au banquier, l’enrichir.

.

Enrichir bourses, et  assurances … attendant au tournant,

Le métier vous prend votre temps, la banque, votre argent

Veau, vaches, cochons, couvées, seront ainsi mieux gardés

Selon eux, seul votre métier  assurerait  une belle destinée.

.

Destinée de salaires, bontés  des patrons, des  percepteurs,

On me reconnaît,  on me prête, je nage en pleines valeurs,

En contrepartie, je dois toujours faire plus et être flexible,

Nouvelle fonction  dit une nouvelle  performance exigible.

.

Exigible n’est pas pour retraité de rôles, fonctions, métier,

Plus personne  pour vous commander, pour vous évaluer :

La liberté de ne rien faire  quand tout s’agite autour de soi,

Retraité on ne le sera qu’une fois, après travail, cent fois.

.

Cent fois,  de nouvelles cadences, activités vous prennent.

De fil en aiguille, nouveaux rôles, fonctions…s’enchainent :

Pour ne pas devenir inutile et du progrès, rester à la traine,

On y consacre tous ses jours et  sans compter ses semaines.

.

L’essentiel ne sera donc pas ce qu’on est, même ce que l’on fait,

L’essentiel est ce pourquoi nous sommes nés et ce dont on a rêvé.

 .

Extensions

 .

Ce que je suis, ce que je fuis,

Sont-ils en évidence, concordance,

Avec ce que je sais, avec ce que je fais ?

Une question à cent balles, et voire, à mille,

Mais que chacun se doit de répondre lucidement

Ou de résoudre personnellement et à son niveau,

Mental, familial, sociétal par rapport à l’écart

Constaté entre son rêve d’existence

Et ses indications de présence.

Si l’important était ce que je fais,

Si je ne fais rien,  je ne serai rien.

Si l’important est ce que j’en fais,

D’écrire et de publier une œuvre,

Au moins ferait de moi, quelqu’un

pas forcément de connu, reconnu,

mais tout comme le facteur Cheval.

qui aura laissé une trace derrière lui

.

Peut-on être réduit à ce que l’on fait ou

Ce que l’on fait n’est que ce que l’on est !

.

Cela voudrait dire que : si on ne fait rien,

C’est qu’on est rien, qu’on existe pas bien

.

C’est là une vision factuelle et utilitariste

Tant il faut de tout pour faire un Monde.

.

En ce moment, je fais œuvre d’écrivain :

Cela ne veut pas dire que je suis bien un.

.

On fait des enfants  mais on ne l’est pas,

On ne peut être, avoir été, même temps.

.

Fragments

 .

Pour certains, l’important est ce qu’on est,

Ce qu’on fait ne le traduirait pas forcément

.

La preuve, on change de métier,  on évolue

Sans cesse, et en fonction de ce qu’on sait :

Vous êtes sur un parcours,  une trajectoire,

D’où l’importance du bon CV, enrichissant.

.

Pour d’autres on se définit par ce qu’on fait

On ne ferait d’autre ce qu’on est réellement,

.

La preuve, lors d’un entretien d’embauche :

Personne ne vous demandera qui vous êtes,

Mais bien ce qui vous êtes capable de faire,

Le reste est domaine familial, social, privé.

.

On est ce qu’on est et c’est une certitude ;

On est ce qu’on fait, est une probabilité ;

On fait ce qu’on est, est un presquitude,

On fait ce qu’on fait, est une imbécilité.

Voilà qui s’appelle  résumer sa pensée,

En la poussant loin,  et  de tous côtés.

.

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur,

Grandeur proportionnelle.

.

Si un jour, l’on m’érige une statue,

Ce sera pour ce que j’étais, ai fait :

Les deux deviendront inséparables

Je l’aurai fait par ce que … j’étais !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

. 

Calligramme

.

On fait ce que l’on est

On est ce que l’on fait.

Ce serait trop… évident

Si tout était comme ça !

Mais on devrait toujours

Se poser cette question :

Serais-je     autre  chose

Que  ce    que     je fais !  

Important est-il ce que

Ce que  je suis ou je fais 

Je pense lors donc je suis                 

  Je  dépense  et  consomme.

C’est par un rôle, fonction,          

  Métier,   qu’on   me   nomme,

Hier j’étais scolaire, apprenti,

Aujourd’hui, étudiant et diplômé,

Demain j’émar   I     ge en tant que 

    Retraité dans        M      la bonne société.

P

Dans la société,  dans l’entre         O       prise, dans fonction publique,

On ne m’a pas demandé d’          R       être content mais énergique,

On m’a payé  pour jouer un      T     rôle de compétence  acquise,

Toutes pensées, réflexions      A     me sont en partie soumises.

Soumises de l’extérieur en      N    parlant entreprise citoyenne

De développement durable    T   métiers précaires, instables :

Faut-il hurler avec loups          :     faut-il restez en la moyenne,

Pour ne perdre votre job,        C     avec vos idées contestables.

Contestables or réalistes          E    et parfois, criantes de vérité,

Pour être libre d’en parler      *    faut bien assurer son métier,

Jeune, apprenti, débutant       Q     s’abstenir : faut en convenir,

Faut un emploi stable pour     U   plaire au banquier, l’enrichir.

Enrichir bourses, et  assu         ‘   rances attendant au tournant,

Le métier vous prend votre    O temps, la banque, votre argent

Veau, vaches, cochons, cou    N   vées, sont ainsi mieux gardés.

Selon eux, seul votre métier   *    assurerait  une belle destinée.

Destinée de salaires, bontés   E    des patrons, des  percepteurs,

On me reconnaît, me prête    S     et je nage  en pleines valeurs,

En contrepartie, je dois tou   T   jours faire plus et être flexible,

Nouvelle fonction  dit une     *  nouvelle  performance exigible.

Exigible n’est pas pour ret   Q  raité de rôles, fonctions, métier,

Plus personne  pour vous     U  commander, pour vous évaluer :

La liberté de ne rien faire       ‘   quand tout s’agite autour de soi,

Retraité on ne le sera qu’       O   une fois, après travail, cent fois.

Cent fois,  de nouvelles ca       N    dences, activités vous prennent.

De fil en aiguille, nouveaux     *    rôles, fonctions…s’enchainent :

Pour ne pas devenir inutile        F    et du progrès, rester à la traine,

On y consacre tous ses jours        A     et   sans compter  ses semaines.

L’essentiel ne sera donc pas ce         I      qu’on est,  même ce que l’on fait,

L’essentiel est ce pourquoi nous         T       sommes nés et ce dont on a rêvé !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Grand piédestal

Par rapport  à  une

Toute petite statue, 

 Faisant presque ridicule

.

1147 4

.

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur, 

Grandeur proportionnelle.

On peut comprendre que pour

prendre de l’importance, faut

se mettre le plus en hauteur,

mais là c’est pas équilibré !

.

Symbolique   

 .

Ces

Piédestaux

Soutiennent les

Statues

De marbre.

.

Piédestal correspond à trône symbolique.

Le socle d’une statue tel qu’on le concevrait dans

Mettre sur un piédestal, tomber de son piédestal.

 .

Il s’agit de faire perdre son prestige au Créateur,

Idolâtré  par les hommes  pour l’image, célébrité.

 .

« Les grands  hommes  font  leur  propre  piédestal,

Et l’avenir se charge de leur statue » Victor Hugo.

phalese.fr/Maldoror/index.php/Piédestal

.

.

Fond

.

Évocation

.

1147 6

.

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur, 

Grandeur proportionnelle.

 .

Symbolique

.

                   But

         De la

Statue

De  la  Liberté

Était de sceller l’amitié

Entre la France, États-Unis,

À une époque où le premier pays

Redevenait   tout  juste  républicain.

 .

De nos jours, c’est devenu un symbole

Qui tend à disparaître, dans les moments

Où les deux pays ont la divergence politique.

 .

D’ailleurs bon nombre d’américains ignorent

Origine de la statue et ne voient en elle qu’une

Démonstration des prouesses techniques dont

Est capable leur pays, cela aura fait  bien rire

Les Français, étant constructeurs de la statue.

 .

.

Fond/forme

 .

On est ce qu’on est ; c’est une certitude,

On est ce qu’on fait, est une probabilité,

On fait ce qu’on est, est un presquitude,

On fait ce qu’on fait, est une imbécilité.

Voilà qui s’appelle résumer sa pensée,

En la poussant loin, et, de tous côtés !

Nombreux sont ceux qui n’étaient rien

À leur naissance et sont morts célèbres,

Jusqu’à avoir leur statue sur un piédestal

Sans que personne n’y voit, là : rien de mal !

Pour ma part, je fais ce que j’ai envie de devenir

Tant si je fais ce que je suis, je ferais ce que j’étais !

Vous me suivez : je crée, pour dépasser mon passé !

.

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.

1146 – Culture, argent ne font pas bon ménage !

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’ai de l’argent,

Tu as de la  culture,

Mettons   nous,  alors,

En ménage  et puis partage.

.

Des gens  qui  ont  beaucoup

De culture  délaissent  l’argent.

Gens ayant  beaucoup  d’argent,

Achèteront  fleurons de  culture.

.

Cultures  n’appartiendraient pas

À homme en trésor  Humanité

On les détruit, on les cache

Seront parcelles de nous

Qu’on nous  arrache !

.

Les

Plus belles

Choses  côtoient

Souvent  les  plus   laides,

Et, bientôt, des objets intelligents

Remplaceront bon nombre des plus sots.

.

Malgré cela, j’aurai de plus en plus besoin, d’aides,

Pour utiliser, comprendre : prothèses du cerveau !

.

Nature est un tout, qui parait cohérent, homogène

Qui pourtant recèle un maximum de biodiversités.

.

Culture mondiale, locale, forme autant phénomènes

Multipliant chaos des différences de nos humanités.

.

Culture et argent ne font pas bon ménage en général,

Sauf si ce dernier exploite accroit son cadre boursier.

.

Ce qu’on écrit, et fait, est destiné à une communauté :

Culture prend nombre d’aspects  de l’homme mondial.

.

C’est parce que mon inculture est, si vaste, si profonde,

Que la manière de l’élargir, c’est de parcourir le monde.

.

Pour  descendre, tout au fond, de l’inconscient  collectif,

Pour sublimer mes observations par attitude… réactive.

.

La culture présente  m’est imposée, je ne peux l’inventer

Qu’attentif aux éléments imaginaires qui l’ont composée.

.

Extensions

 .

On peut avoir beaucoup d’argent

Et peu de culture, voire même pas du tout

Et tout aussi bien, l’inverse ou encore avoir les deux,

Voire aucun des deux : ne sont reliés automatiquement

Et il est certain que la culture coûte moins cher que l’argent

Même s’il faut en avoir quand même un peu, pour accéder.

.

L’argent, on peut en faire le tout quand on a couvert,

Dix fois, tous ses besoins présents et ceux à venir.

La Culture, c’est impossible, parce qu’elle est

Géographiquement   bien  trop  dispersée !

Peut-on faire  le  tour  d’une  encyclopédie,

Même gratuite, proposée  par Wikipédia ?

.

Ça servirait  à quoi : culture, connaissance,

Ne peuvent être, aujourd’hui, que collective

Et non plus individuelle, en  tant  qu’érudit.

Les robots intelligents, les robots spécialisés,

Les robots savants, accumuleront plus d’argent

Et de connaissances mais pour autant, auront-ils

Plus de cultures, ou différentes de la nôtre : à voir !

 .

Ménage est à prendre, ici, au sens figuré, d’assemblage.

Toutes les femmes de ménage ont le droit d’être cultivées.

Quant aux rapports  entre la culture  et  l’argent : évidents,

Mais pas réducteurs  car  une grande partie  reste gratuite,

Rien n’empêche d’y participer,  en tant qu’artiste bénévole !

L’argent favorise la création  tant qu’il demeure un moyen,

S’il est une fin ce n’est qu’affaire de commerce, notoriété.

S’il n’y  avait que ce qui se vend qui a valeur artistique,

Ça se saurait or depuis des lustres ce n’est pas le cas.

.

Un riche peut-être pauvre en culture,

Et inversement : ça dépend du pays

Du système  scolaire,  médias, etc.

Lors il y en a qui n’en auront pas.

On parle de campagnes reculées,

Contre villes modernes, cultivées,

Mais ce contraste qui ne tient pas,

Avec télécommunication, formation

La culture est si vaste et si diversifiée

Qu’aucun ne peut prétendre  l’acheter,

Bien qu’elle fasse objet de spéculations,

La culture est devenue une marchandise.

.

Fragments 

.

« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié »

Selon Édouard Herriot : contrepoint attribuée Goering,

« Quand j’entends le mot culture, je sors mon révolver ».

.

L’art, le langage et la technique, définissent une culture,

Au sens plus général, le partage des savoirs et pratiques,

L’accès à la culture peut être enseignée / autodidactique.

.

Certains hommes sont incultes, non pas manque d’argent,

Non par manque de savoir-faire, par un manque d’intérêt,

Il faut et du temps, de l’argent pour acquérir belle culture.

.

Certains, croyant en avoir,  ou briller la faisant,

Obtenant un prix, le brandisse comme trophée :

En réalité, le prix servira à gagner plus d’argent.

.

Il peut être utile pour mettre quelqu’un en avant,

De la scène, en ce sens je ne peux avoir rien contre

Mais pourquoi le lier à une récompense financière.

.

Toujours pour un même but visé : pour encourager

Mais  que fait-on  alors  des œuvres, dites gratuites,

Ce n’est plus question de prix / vente : juste mérite.

.

La question semble insoluble : dès lors que si l’État,

Ou des associations ou des mécènes ne financeront

Les auteurs, un pays serait en mal de productions.

.

Chacun peut avoir opinion sur une telle relation :

Personnellement, j’aurai choisi la gratuité totale,

Et sans produit dérivé, sans la moindre publicité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

J’ai de l’argent,

Tu as de   L   la    E    culture,

Mettons     A     nous,    T         alors,

En ménage   *     et puis          *      partage.

Des gens       C         qui  ont         L   beaucoup

De culture     U        délaissent         ‘        l’argent.

Gens ayant  L            beaucoup         A   d’argent,

Achèteront  T            fleurons de     R     culture.

Cultures      U        n’appartien   G     draient

À homme       en trésor    E Humanité

On les      E    détruit     N les cache

    Seraient   parcelles T     de nous

Que l’on nous arrache !

F O N T – I L S

Les

Plus belles

Choses  côtoient

Souvent  les  plus   laides,

Et, bientôt, des objets intelligents

Remplaceront bon nombre des plus sots.

.

Malgré cela, j’aurai de plus en plus besoin, d’aides,

Pour utiliser, comprendre : prothèses du cerveau !

.

Nature est un tout, qui parait cohérent, homogène

Qui pourtant recèle un maximum de biodiversités.

.

Culture mondiale, locale, forme autant phénomènes

Multipliant chaos des différences de nos humanités.

.

Culture et argent ne font pas bon ménage en général,

Sauf si ce dernier exploite accroit son cadre boursier.

.

Ce qu’on écrit, et fait, est destiné à une communauté :

Culture prend nombre d’aspects  de l’homme mondial.

.

C’est parce que mon inculture est, si vaste, si profonde,

Que la manière de l’élargir, c’est de parcourir le monde.

.

Pour  descendre, tout au fond, de l’inconscient  collectif,

Pour sublimer mes observations par attitude… réactive.

.

La culture présente  m’est imposée, je ne peux l’inventer

Qu’attentif aux éléments imaginaires qui l’ont composée.

B  O  N      M  É  N  A  G  E   ?  

 .

 Forme

.

.

Évocation

.

Un trophée … assurément,

Sans besoin de nettoyage

Avec  une belle  médaille,

D’ont en ne sait quoi ?

.

1146 4

.

Culture, argent et trophée, beau trio

mais les médailels ne s’achètent pas

elles se méritent, elles sont données

si bien que forme diffère du fond.

Les trophées, les prix, les médailles

Sont preuves d’excellence :

Cela n’arien à voir avec des produits

De ménages, de nettoyages.

 

Symbolique

 

Le

 Trophée

Est une forme

Parmi     d’autres

De nombre récompenses

Et parfois même de reconnaissance.

Il peut s’agir d’une dotation, en cadeau,

D’une bourse en argent et voire en nature

Une prime, un salaire  ou un  sponsoring ;

Récompense valeur symbolique matérielle

Comme une médaille, ou  une couronne,

Une valeur symbolique intellectuelle

En notoriété, reconnaissance.

wikipedia.org/wiki/Trophée

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Les trophées, les prix, les médailles

Sont preuves d’excellence :

Cela n’a rien à voir avec des produits

De ménages, de nettoyants.

.

Symbolique   

 .

En

Nettoyant,

On nettoie aussi son psychisme,

On remet   les  choses   à leur place.

Un   écho     à     la règle   du  Feng   shui

Qui précise que tout objet cassé doit être jeté.

 .

Le ménage est d’ailleurs un rituel dans toutes

Les religions  et dans toutes cultures : symbole

De  purification : d’avant      Pâques     chez les

 Orthodoxes ; de printemps,  pour les chrétiens,

De Pessah, les juifs ; pour l’Aïd, les musulmans,

 .

Mais aussi au Japon et même en Chine pour le

 Nouvel an. On atteint là une réalité universelle,

 .

Qui n’a rien à voir  avec les statistiques  ou  la

 Sociologie, homme ou femme, nous avons tous

Besoin  d’un minimum d’ordre et de propreté.

psychologies.com/Therapies/Developpement-

personnel/Epanouissement

.

.

Fond/forme 

 .

Argent et culture font parfois bon ménage

Mais le plus souvent l’un dominera l’autre,

Je vous laisse devinez lequel sans chercher.

L’argent est le nerf du commerce, l’échange,

Mais, tout autant, de la guerre et de la paix,

Et de ce fait de notre société et notre culture,

.

Textuels et illustrations  >>

.

1145 – Que me restera-t-il de mon…inculture !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dites-moi, eh, qui

Ne connaitrait pas

Un tel  ou tel sujet,

Et qui ne le saurais

L’inculture peut  être

Personnelle, collective.

.

Culture marque l’époque

Culture intègre,  provoque,

Une culture, reste basée sur

Des références très  communes

Propres au pays voire opportunes

Lorsque voyager,  c’est en changer !

 .

Que reste-t-il aujourd’hui de mon inculture,

Après  les années passées à l’enrichir, l’amender :

Quelques images, textes ou émotions qui perdurent

Au-delà de tout le reste  que j’ai vu, parcouru … oublié.

.

Je n’ai pas oublié que je suis  un vrai produit de ma culture

Qui déjà présente en moi, étant enfant, a fini par s’inculquer,

Jusqu’à nourrir chacun de mes faits gestes et formes, imagées,

Élargissant, approfondissant  en même temps,  sens de la nature.

 .

Si la nouvelle culture nait sur les ruines  d’une civilisation  décadente,

Bien que prétendue différente : en quoi est-elle meilleure bien humaine,

Mon inculture est basée sur des références communes lors ma différence

Est semblable aux autres par ses   manques, oublis  ou affirmations vaines.

 .

Car que veut dire en soi, apogée d’une culture,  de sa couverture,  son savoir,

S’il n’y a guère que le recul de l’Histoire pour la garantir voire s’en apercevoir.

Je ne suis qu’un  useur de mots, un détourneur de mots …  un rêveur de mots,

Je tourne, je détourne, les maux de la Terre transformés par mon imaginaire.

 .

J’aimerais tant que le Monde soit plus beau mais, hélas, je ne peux rien y faire

Sauf m’évader en ma sphère, ne plus voir misère  qui me fait bien trop mal, trop.

Cultivé, ou inculte,  vérité qui occulte toute sa notoriété dans notre bonne société.

.

Extensions 

 .

Que reste-t-il aujourd’hui de mon inculture !

L’homme est grand lors il se dépasse lui-même,

Accomplit quelque chose qui le dépasse ou surpasse.

Inculture n’est pas ignorance mais refus de toute culture

Nécessité pour comprendre les autres, le monde et soi-même

Participer ainsi unitairement à la grandeur de notre humanité.

Grandeur, hauteur, profondeur, de vues sont au cœur même de la

Culture individuelle et collective pour se libérer de tout totalitarisme

Qu’il soit économique, militaire, religieux, de toute manière : sectaire.

.

 La culture est souvent opposée à la nature

Comme l’homme est opposé aux animaux !

Or il existe  des cultures animales, primates.

C’est sûr : ils  n’ont pas  de culture  littéraire,

 Ni scientifique,  ni technique,   ni artistique :

Ils se transmettent des savoirs et pratiques,

Qui feront qu’ils sont des animaux sociaux

Prenant conscience de l’apprentissage

Et mémorisation de codes et règles.

.

On distingue trois

Manifestation de culture :

 L’art, le langage et la technique.

Génériquement, la culture englobe :

Le comportement social et institutions

Et les normes des sociétés humaines,

Les connaissances et les croyances,

Les lois, ainsi que les coutumes,

Les capacités  et les habitudes

Des individus d’une société.

.

Sans un minimum de culture

Difficile d’exprimer sa créativité,

De se forger  une identité propre,

Et de construire, de développer,

Un sentiment d’appartenance

À une communauté donnée.

.

Fragments

.

Qu’est-ce vraiment la culture

Qu’est-ce un homme inculte :

De vraies questions à se poser

Pour en parler intelligemment

.

Bagage, connaissance, érudition,

Formations, instructions, savoirs,

Sont ses éléments  fondamentaux,

Mais sur un plan plus sociologique,

Arts, langues, normes, coutumes, lois,

Habitudes, connaissances et  croyances,

Partagées permettant de les caractériser.

.

L’inculture employée pour ignorant, illettré,

Sans instruction en art, apprentissage donné,

Sans instruction générale  ni de connaissances

Qu’on traiterait volontiers de « sous-éduqué ».

.

La Tour de Babel possèderait un double statut :

Celle d’être un mythe ancien et réalité moderne :

Du point de vue  de sa réalité  historique, l’on n’a

De preuve de véritable existence, seulement base

.

Mais il serait à l’origine d’explosion des langues,

Qui sont intrinsèquement, fondations culturelles

De toutes nos sociétés actuelles, même si anglais

Est devenu langue des relations internationales.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Dites-moi   Q   eh  qui

Ne connait   U    rait pas

Un tel  ou       E       tel sujet

Et  qui ne         *        le saurais

L’inculture          M        peut  être

Personnelle,          E         et collective

Culture mar             *           que l’époque

Culture intè                R            gre provoque.

Une culture,                  E             reste basée sur

Des références                  S               très  communes

Propres au pays                  T                voire opportunes

Lorsque voyager                   E                  c’est en changer !

– 

Que reste-t-il aujourd’              T                hui de mon inculture,

Après    années passées                          à l’enrichir, l’amender :

Quelques images, textes         I          ou émotions qui perdurent

Au-delà de tout le reste,         L       que j’ai vu, parcouru, oublié.

* …….

Je n’ai pas oublié que je               D     suis  un vrai produit de ma culture

Qui déjà présente en moi             E      étant enfant, a fini par s’inculquer,

Jusqu’à nourrir chacun de           *       mes faits gestes et formes imagées,

Élargissant, approfondissant      M       en même temps,  sens de la nature.

O ………..

Si la nouvelle culture nait sur           N      les ruines  d’une civilisation  décadente,

Bien que prétendue différente :        *       en quoi est-elle meilleure bien humaine.

Mon inculture est basée sur des       I       références communes lors ma différence

Est semblable aux autres par ses     N       manques, oublis ou affirmations vaines.

C  ………….

Car que veut dire en soi, apogée          U     d’une culture,  de sa couverture,   son savoir,

S’il n’y a guère que le recul de l’           L     Histoire pour la garantir, ou s’en apercevoir.

Je ne suis qu’un  useur de mots,          T     un détourneur de mots … un rêveur de mots,

Je tourne, je détourne, les maux          U     de la Terre transformés par mon imaginaire.

R …………..

J’aimerais tant que le Monde soit             E         plus beau mais, hélas, je ne peux rien y faire

Sauf m’évader en ma sphère, ne plus         ?         voir misère  qui me fait bien trop mal, trop.

Cultivé, ou inculte,  vérité qui occulte        *         toute sa notoriété dans notre bonne société.

 .

 Forme

.

.

Évocation

.

Ça ressemble

À la Tour de Babel,

Cela ne fut pas le cas : légende !

Peut-être plus vraie pour les langues

.

1145 4

.

Tour de Babel fait l’objet

D’interprétations  diverses :

La  plus commune  était  celle 

De langue de chacun pour soi !

Langues et construction  de tout,

Peut-être des différents sur le projet

Ou des immigrations de main d’œuvre

Toujours est-il que forme rejoint le fond.

.

Symbolique   

 .

Aujourd’hui l’immense

Temple est bien détruit.

Les archéologues  n’ont

Retrouvé que fondations.

 .

Or ce mythe   autour de la

Tour de Babel  peut   être

Une   explication à   l’origine

Des langues existant sur Terre.

 .

La dispersion sur toute la surface

D’après la Bible, les hommes avaient

Une origine unique, descendaient de Noé,

C’est la seule famille qui survécut au Déluge.

Modifié, source : vikidia.org/wiki/Tour_de_Babel

..

.

Fond

.

Évocation

.

1145 6

.

La Tour de Babel a fait l’objet

D’interprétations  diverses :

La plus commune étant celle 

De langue de chacun pour soi !

Symbolique

Double symbolisme

Confusion    langues

Et du Don   des langues.

La Confusion consécutive

Érection  la Tour  de Babel,

Est la diversité  de sa langue.

.

Elle ferait suite à conséquences

D’un obscurcissement des esprits

Commandant le passage progressif

De l’unité à complexité,  multiplicité.

.

Le Don marque au contraire le retour

À un état central,  synthétique  à partir

Duquel les modalités  de  la  forme  et  de

L’expression apparaissent tout comme des

Adaptations nécessaires et d’ordre contingent.

À conserver sa langue comme gage de son identité.

 .

.

Fond/forme 

La Tour de Babel possèderait un double statut :

Celle d’être un mythe ancien et réalité moderne !

Du point de vue  de sa réalité  historique, l’on n’a

De preuve de véritable existence, seulement base

Qui peut correspondre à des tas de constructions

Or du point de vue  de son exploitation mythique

Son récit correspond à une expansion planétaire

Qui dit expansion, dit différenciation, c’est fatal

Il n’y a donc en Tour de Babel, rien d’anormal,

Ce qui fait qu’il perdure de nos jours : réalité.

.

Textuels et illustrations  >>

1144 – Demain l’homme sera-t-il…bionique !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Moi-tié

Homme

Moi-tié

Machine

Intelligence humaine, artificielle

Capable de contrôler ses émotions,

Est-ce vers cela que  nous tendons !

.

Contre prothèse, comment dire non

Tous nos organes  ont des fonctions,

Mais notre cerveau  est  conscience,

Ne serait pas une affaire  de science !

.

De science, si, autant de technologie

De substitution de comportements,

Si l’on joue  les apprentis sorciers,

Robot finira par nous dominer !

.

Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs

Pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité

Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, réalité

Que personne auparavant n’avait osé explorer.

.

Les autres organes ont emprunté ce pas assuré,

Je peux me retrouver muni de pièces détachées,

Cela peut assurer ma santé, ma survie, bonheur,

Cela n’assure pas  ma longévité, ni mon honneur.

.

Je prends des vitamines, médicaments et drogues,

Pour surfer sur la science  et les cultures  en vogue,

Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit

Pour d’autres, sénilité  guette  mes neurones, ternis.

.

Qu’importe, si les sots se font coacher, par extérieur,

Par simples puces, câblées, injectées, pour le meilleur,

Je crains une jeunesse  renouvelée pour une … éternité

Alors que mon esprit se ferait, de plus en, plus dominer.

.

Chacun sait que la même technique peut sauver une vie,

Et en tuer une autre, infléchissant gènes reproducteurs :

Sommes-nous scientifiques, prévoyants, et humanisants,

Ou de simples apprentis-sorciers recherchant des profits.

.

Et pourtant le combat continue :

Il ne  peut qu’être bien  tentant,

Et l’homme  de demain  n’aurait-il

Rien à voir avec  une ère antérieure :

Nous faut continuer à s’adapter inventer.

.

Avec aide bioéthique  à contrôler, à réguler.

Le jour où la technique  dominera le biologique

Sera-ce pour autant   la fin  de tous les humains

Plus de guerres, de paix,  il  n’y aura   plus  rien !

.

Extensions

 .

Si on bricole le génome humain

Comme n’importe quel outil, ou machin,

Il ne faut pas  s’étonner  de devenir  des machines.

Demain, l’homme sera-t-il rendu bionique :

Moitié humain, et moitié machin.

.

Mais si c’est pour l’aider, à percevoir,

À se mouvoir, s’autonomiser, pourquoi pas.

Si c’est pour décider, alors on court le plus grand

Des dangers d’être par concepteurs et lui, manipulé.

.

L’homme peut être assisté, réparé, augmenté,

Tout autant que menacé, diminué :

Cela ne dépendra que de lui et de lui seul.

.

Lors on pourra effacer, modifier nos souvenirs,

Que deviendra notre histoire, notre propre identité,

Hormis un logiciel ou fichier programmé.

.

 Il ne faudrait pas confondre  et encore moins substituer

Robot et homme à travers homme, augmenté, bionique.

Il  ne s’agit que de fonction mécanique et/ou d’assistance

Nullement pensée, de conscience, émotion, responsabilité.

D’ailleurs une société de robots autonome, ferait-elle sens ?

Il est permis d’en douter, qui plus est, le robot Frankenstein,

Nous a servi de conte et de menace pour notre propre liberté.

Servir l’humain est tout à l’opposé de l’asservir, clame Asimov :

La science-fiction ne constitue pas une fiction réelle de la science.

.

Certains disent qu’avec les progrès

De l’Intelligence Artificielle joint

À ceux de la robotique bionique

Tous les robots  nous aideront,

D’autres, nous remplaceront,

D’autres, nous domineront.

.

À chacun  ses peurs, attentes

Je vois mal l’homme augmenté

Tout à coup en devenir diminué,

L’histoire serait tout à reprendre :

C’est lui  qui l’écrit, pas  les robots,

À moins que l’homme devienne sot !

.a création dépasse son créateur,

On est comme élève dépassant le maitre

Ce qui est possible pour matière humaine

Ne peut se transférer en matière tout court.

.

Fragments

.

Grande question que cette bionisation,

Que l’on entend comme prothésisation.

.

Pourquoi, pour qui, comment, jusqu’où

On en est pas encore à en voir les bouts !

.

Quelles seront les adéquations, les rejets,

Si cerveau ou corps considèrent ennemis.

.

On implante déjà cœur, membre, artificiel

À quand un utérus ou cerveau externalisés.

.

Sur le plan économique voire même social,

Créer des robots ayant un aspect humain

N’aurait pas beaucoup de sens culturel

Bien qu’énorme, au sens intellectuel.

.

Robot, chacun sait n’est qu’une machine

Une machine n’a d’intention, conscience, âme,

Son recyclage, sa disparition, n’auront pas de sens,

Il ne faut pas insulter l’avenir, peut en créer lui-même.

.

Pour l’instant, robots, ce  qu’il  faudra, c’est  qu’ils  sachent

Accomplir des tâches spécifiques, mécaniques, calculatoires

Mille fois plus vite qu’un humain et de jour comme de nuit,

Afin de pouvoir en tirer les bénéfices pour chacun et tous.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme !

.

Moi-tié

 Homme

Moi-tié

Machine

Intelligence humaine, artificielle

Capable de contrôler  L  ses émotions,

Est-ce vers cela que   ‘     nous tendons !

Contre prothèse        H   comment dire non

Tous nos organes        O       ont des fonctions,

Mais notre cerveau        M         est  conscience,

Ne serait pas une affaire   M        de science :

De science, si, autant de  E  technologie

De substitution de comportements,

Si l’on joue  les apprentis sorciers,

Robot finira par nous dominer !

 .

**** Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs ***

*****  Pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité  *****

*******    Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, réalité   *******

*******     Que personne auparavant n’avait osé explorer.    *******

*******     Les autres organes ont emprunté ce pas assuré,    ** *****

*******      Je peux me retrouver muni de pièces détachées,     *******

*******       Cela peut assurer ma santé, ma survie, bonheur,       *******

*******        Cela n’assure pas  ma longévité, ni mon honneur.       *******

*******         Je prends des vitamines, médicaments et drogues,      *******

*******         Pour surfer sur la science  et les cultures  en vogue,       *******

*******         Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit        *******

*******          Pour d’autres, sénilité  guette  mes neurones, ternis.        *******

*******          Qu’importe, si les sots se font coacher, par extérieur,        *******

*******          Par simples puces, câblées, injectées, pour le meilleur,      *******

*******          Je crains une jeunesse  renouvelée pour une … éternité      *******

*******         Alors que mon esprit se ferait, de plus en, plus dominer.    *******

*******        Chacun sait que la même technique peut sauver une vie,     *******

*****          Et en tuer une autre, infléchissant gènes reproducteurs :        *****

**********     Sommes-nous scientifiques, prévoyants, et humanisants,   **********

***     ***     Ou de simples apprentis-sorciers recherchant des profits.    ***    ***

.

Et pourtant le        B     combat continue :

Il ne  peut qu’         I       être bien  tentant,

Et l’homme  de        O      demain  n’aurait-il

Rien à voir avec        N     une ère antérieure :

Nous faut continuer    I       à s’adapter inventer.

Avec aide bioéthique    Q       à contrôler, à réguler.

Le jour où la technique    U       dominera le biologique

Sera-ce pour autant  la    E       fin de tous les humains

Plus de guerres, de paix   *       il  n’y aura   plus  rien !

D   E   M   A   I   N    ?

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Une   allure   d’humain,  augmenté,

Ou robot entièrement mécanisé. 

À chacun  de voir et  de choisir,

Sort pour l’humain, utilité !

.

1144 4

.

À la fois artificiel et augmenté

Il évoquerait  un futur possible,

D’un robot, proche de l’humain,

Qui nous serait de certaine utilité.

.

Symbolique

.

Au

Plan économique

 Et social, créer des robots

Ayant un aspect humain

N’aura pas beaucoup

De sens  culturel.

Ce qu’il faut, c’est  qu’ils  sachent

Accomplir des tâches spécifiques,

Mille fois plus vite qu’un humain

Afin de pouvoir  en tirer bénéfices

Tempère  Hiroaki Kitano,  et  dont

Les  travaux  ont, pourtant, donné

Naissance humanoïdes sophistiqués

Notamment Pino et projet Robocup,

Visant à                démontrer

Qu’une équipe       de robots,

Pourra battre, en 2050, une

 Équipe humaine  au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-ai

/robots-sur-les-pas-de-lhomme

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

.

À la fois artificiel et augmenté

Il évoquerait un futur  possible,

D’un robot, proche  de  l’humain,

Qui nous serait de certaine utilité.

.

Symbolique    

 .

L’utilité   est

Le caractère

De  ce  qui

Est utile.

Est utile ce qui a la capacité

D’être un moyen en vue d’une finalité donnée.

Spécifiquement d’une chose,  ou d’une personne

Qui rend service. La notion utilité est centrale

Dans plusieurs contextes, dans la mesure

Où une chose utile acquiert une valeur

En fonction de la finalité

Qui          lui           échoit.

L’utilité, notion au cœur

De problèmes éthiques, politiques,

Esthétiques et ontologiques, parce qu’une

Chose utile n’est pas considérée pour elle-même,

Mais seulement pour sa capacité à servir une fin

Qui lui est extérieure et pas forcément intérieure..

fr.wikipedia.org/wiki/Utilite

.

.

Fond/forme 

 .

Le robot, comme chacun sait n’est qu’une machine

Une machine n’a d’intention, de conscience, d’âme,

Son recyclage, sa disparition, n’auront pas de sens,

C’est juste un outil intelligent parce que programmé.

On peut le gratifier du nom d’humanoïde sophistiqué,

Ça ne changera guère sa destinée d’être votre serviteur

.

Textuels et illustrations  >>

1143 – Différence : savoir, vouloir, pouvoir !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Triptyque incontournable de vie

Je veux, mais  je ne peux pas ;

Je sais, mais je ne veux pas ;

Je peux, mais je ne sais pas.

Nous sommes  comme cela :

Manque une corde à notre arc

Lorsque rien que celle du savoir,

Est savoir, savoir-faire, savoir être.

.

Le pouvoir de dire non aux élections,

Le pouvoir du candidat en manipulation

S’équilibrent, dominent, au profit de qui ?

Au profit des mêmes, hélas, les gouvernants.

.

Savoir n’est pas connaître, diffuser l’information

Mais comprendre, débattre pour ou contre raison,

Disposer de plus  d’une vision, plus  d’une opinion.

.

Vouloir, n’est pas faire  une campagne  de publicité,

Mais entrainer adhésion, action pour plus déshérité

En se penchant du côté du bien non du mal incarné.

.

Pouvoir n’est pas brandir un principe de précaution,

Mais anticiper la perte, le bénéfice, pour l’humanité,

Non au profit de quelques-uns mais grande majorité.

.

Vous me direz que tout cela : c’est plus, être, qu’avoir,

Notre monde des lumières fonce d’autant, dans le noir

Que nous sommes tous en survie au bord du désespoir.

Par ici, la guerre des canons, là, celle des informations,

Rejoignant celle  notre économie, notre santé, nutrition

Brevets déposés nous possèdent, argent nous manipule,

Et marge d’autonomie devient de plus en plus… ridicule.

.

Savoir, vouloir, pouvoir : contrôlés, financés auparavant,

Par pays démocratiques le sont aujourd’hui foncièrement

Par des pulpeuses multinationales, leurs têtes financières,

Qui n’ont que l’argent pour raison, pour unique… religion.

Quand on ne sait rien, que l’on ne veut rien,  ne peut rien :

On croit que le monde est beau … qu’il cherche notre bien.

.

On devient la proie facile de promesses qui nous engagent,

À voter, adhérer, tout sacrifier en hypothéquant nos gages.

Que faire, quand on le sait, quand on le veut, voire le peut :

Par des bulletins de votes, des  législations … protestations,

C’est entamer le combat du pot de terre contre le pot de fer,

Car, devant le lobbying, des riches, et puissants : quoi faire !

.

Extensions

 .

Êtes-vous pour ou contre, est sens profond de cette question,

Dans un monde qui a perdu son sens :, où trouver la solution,

À ce point de non-retour, emballement d’être apprenti sorcier,

Nous y sommes condamnés jusqu’à la fin de notre … humanité.

L’un dit, j’ai rêvé ; l’autre, je crois ; l’autre, j’ai vu, expérimenté !

Mais même les mesures nous cachent une grande part de vérité :

Que restera-t-il de la démocratie si, multinationale,  par surprise,

Exerce, sur nos consciences, technologies, économies … l’emprise.

 .

Savoir, ça reste à voir : est-on jamais sûr qu’on sait :

J’ai su mais je n’ai rien retenu, je ne me souviens plus.

Vouloir, j’ai ai bien l’intention,  je me suis bien motivé,

Mais j’ai un doute sur le résultat de ce que je veux faire.

Pouvoir, toutes les conditions me semblent bien remplies

Il n’y a plus qu’à le faire et  on verra bien ce que ça donne.

Au final peut-être y aura un problème venu d’on ne sait où.

.

Je sais tout et je ne sais rien :

Pas la peine de jouer au malin

.

Je veux tout et je ne veux rien :

Le jour où je voudrai, ça craint !

.

Je peux tout  et je ne peux rien :

Déjà faire une chose, la faire bien.

.

Fragments

 .

Si je savais, dit un jeune homme,

Si j’avais su, dit un vieil homme !

.

Si je voulais, dit un jeune homme,

Si j’avais voulu… un vieil homme !

.

Si je pouvais, dit un jeune homme,

Si j’avais pu, dit…un vieil homme !

.

Et voilà  trois bonnes  déclinaisons,

Entre un jeune  et  un vieil homme,

Qui vaut son pesant de philosophie

En très peu de mots se résume, dit.

.

SVP pour Savoir, Vouloir, Pouvoir,

Sont les fondements mêmes de vie,

Qu’il faudra appliquer chaque jour

Pour créer son sens et ses valeurs !

.

Tout le reste serait vraiment bidon,

Comme bidon lait qu’on remplirait

Sans utiliser crème il contiendrait,

Ne sachant qu’en faire en son nom

.

Si, parfois, l’on peut tout savoir,

Et lors changer on peut vouloir,

Pour raisons  diverses, variées,

Ça ne se fera, sans le pouvoir.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

  .

DIFFÉRENCE

Triptyque incontournable de vie

Je veux, mais  je ne peux pas ;

Je sais, mais je ne veux pas ;

Je peux, mais je ne sais pas.

Nous sommes  comme cela :

Manque une corde à notre arc

Lorsque rien que celle du savoir,

Est savoir, savoir-faire, savoir être.

ENTRE

Le pouvoir de dire non aux élections,

Le pouvoir du candidat en manipulation

S’équilibrent, dominent, au profit de qui ?

Au profit des mêmes, hélas, les gouvernants.

.

Savoir n’est pas connaître, diffuser l’information

Mais comprendre, débattre pour ou contre raison,

Disposer de plus  d’une vision, plus  d’une opinion.

SAVOIR,

Vouloir, n’est pas faire  une campagne  de publicité,

Mais entrainer adhésion, action pour plus déshérité

En se penchant du côté du bien non du mal incarné.

Pouvoir n’est pas brandir un principe de précaution,

Mais anticiper la perte, le bénéfice, pour l’humanité,

Non au profit de quelques-uns mais grande majorité.

VOULOIR

Vous me direz que tout cela : c’est plus, être, qu’avoir,

Notre monde des lumières fonce d’autant, dans le noir

Que nous sommes tous en survie au bord du désespoir.

Par ici, la guerre des canons, là, celle des informations,

Rejoignant celle  notre économie, notre santé, nutrition

Brevets déposés nous possèdent, argent nous manipule,

Et marge d’autonomie devient de plus en plus… ridicule.

POUVOIR ?  

Savoir, vouloir, pouvoir : contrôlés, financés auparavant,

Par pays démocratiques le sont aujourd’hui foncièrement

Par des pulpeuses multinationales, leurs têtes financières,

Qui n’ont que l’argent pour raison, pour unique… religion.

Quand on ne sait rien, que l’on ne veut rien,  ne peut rien :

On croit que le monde est beau … qu’il cherche notre bien.

On devient la proie facile de promesses qui nous engagent,

À voter, adhérer, tout sacrifier en hypothéquant nos gages.

Que faire, quand on le sait, quand on le veut, voire le peut :

Par des bulletins de votes, des  législations … protestations,

C’est entamer le combat du pot de terre contre le pot de fer,

Car, devant le lobbying, des riches, et puissants : quoi faire !

.

Forme

.

.

Évocation

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Ça ressemble à un bidon

De  lait, en  contenant

Col  resserré et anses,

Mais vide ou plein ?

.

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.

Bidon, contentent, n’a rien à voir

Avec le savoir, le vouloir, le pouvoir

Quel que soit sa forme, il différera

De tout ce qui concerne le fond.

Si chaque concept correspond à un bidon,

Comme contenant :

Il est  irréaliste de posséder savoir, vouloir,

Pouvoir, plein, à la fois.

 .

Symbolique

 .

Un bidon à lait est un

Pot,  généralement,  en   métal

Servant à transporter lait ou crème.

.

L’ingéniosité constructrice s’est exercée

Surtout en recherche de nouveaux métaux

De remplacement, capables de se substituer

À la tôle d’acier, étamée, bien que le gabarit

Du bidon à lait  se devra de rester inchangé,

.

Et, au final, l’on pourrait dire que l’ensemble

Du problème n’a pas été entièrement résolu.

.

D’après les Comptes rendus hebdomadaires

Des séances  de l’Académie  de l’Agriculture

De France extrait du Volume 29, page 194)

.

 .

Fond

.

Évocation

 .

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.

Si chaque concept correspond à un bidon,

Comme contenant

Il est  irréaliste de posséder, savoir, vouloir,

Pouvoir, plein, à la fois.

 

Symbolique

Des interactions existent

Lors du choix de l’aliment

Et de son contenant.

.

En fonction du matériau

Dans lequel est servi l’aliment,

Pas la même valeur à nos yeux.

Les couleurs et voire  les  formes

Du contenant, voire de l’aliment,

Influenceraient  nos perceptions.

.

Le tout : fonction des matériaux,

De notre vécu,  de nos habitudes,

De nos valeurs,  et  des  contextes

Seul,  au travail,  famille,  amis…

Ou encore  de notre sensibilité à…

Le contenant est perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-26044114.

 .

.

Fond/forme 

Le pot au lait ne serait pas le pot aux roses :

On renverse le premier, découvre le second !

Savoir est parfois découvrir ce qui était caché

Non par secret : manque d’accès informations,

.

Vouloir est parfois explorer un chemin inconnu

Avec, à chaque étape, renforcer ses motivations

Pouvoir  serait renverser bien des codes établis,

Pour mettre les siens  en place  et  les  conserver.

.

Et si au cours d’un siècle d’existence, le pot au lait

N’a guère changer d’apparence ni de consistance,

C’est parce qu’il reste un conservateur alimentaire

Que tout le monde connait ou au moins reconnait,

Parfois, on peut savoir, on peut vouloir changer,

Mais pour raisons variées, on a aucun pouvoir.

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Textuels et illustrations  >>

1142 – Se détacher du monde et de soi-même

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Se détacher de tout,

Y compris de soi-même,

Tout un programme de vie,

.

Avant d’être au fond du trou !

À quoi bon, alors me direz-vous

Qu’on soit rien ou qu’on ait tout,

Si l’on pas de bonheur sur Terre

La vie ne vaut… rien du tout !

.

On devient quelqu’un, face

À quelqu’un… d’autre,

Face à soi-même,

On s’efface.

.

Je peux avoir   l’air     détaché,

Ne l’être pas, en intériorité,

La vie apprend à tricher,

Sur son  authenticité !

Monde, à l’endroit ;

Monde, à l’envers,

.

Se détacher du monde,

Se détacher  de soi-même,

Se détacher de tout à la ronde,

Se détacher de l’argent, système.

.

Pour prendre de la hauteur, distance

Pour repenser valeur  de  son existence,

La vie est-elle un  cadeau ou une  épreuve,

Serait-ce la  seule chose  qui vous  émeuve !

.

Vous serez  taxés d’ignorants en mal, ou bien,

Vous faites  partie de ceux qui savent plus rien,

Alors qu’en vérité  vous ne croyez  plus personne

Et c’est en vos  seules  mains  que  destin raisonne.

.

Au début,  vous  vous  dites : je veux  être   quelqu’un

À  la face du  Monde, mais, qu’est-ce  que   le Monde

S’il est,  comme vous, appelé à disparaître   un jour.

.

Ainsi   pour votre pays  ou patrie comme   citoyen,

Vous  ne  donnerez  plus, votre  sang,  pour  rien :

Groupe  ou Nation  ou le  Monde : tous vautours

Faut- il refuser la main  à celui qui est lointain,

Et ne plus s’intéresser qu’à son proche  voisin.

.

La solidarité est-elle une vertu  ou bien  vice,

Et mettant notre bonne conscience en lice,

L’autre n’est pas moi, l’autre est en moi,

À ce titre,  mon existence : je lui dois,

Le pays me  protège de lui en droit,

Me poursuit si j’entrave ses lois.

.

Extensions

 .

Crise de conscience et crise de confiance

Se rejoignent et se renforcent mutuellement,

Même et surtout quand on nous parle d’argent

Tant il n’est qu’un prétexte pour nous aliéner.

.

Toutefois, se détacher de tout, serait laisser

Aux autres, le  champ libre, pour  tout  ce

Qui nous concerne et qui nous impacte.

.

Aussi faut-il  trouver  une  moyenne

Ou médiane pour gérer le curseur

Attachement/détachement   de

La meilleure manière  qui soit

Pour nous et le reste du Monde.

.

Ce n’est pas simple  de résister  à

Toutes les pressions et sollicitations

Sociales et commerciales, cela requiert

Une philosophie, et un mode de vie, assez

Personnel, familiale, voire communautaire.

.

Se détacher de tout, peu de gens le souhaite, y parvienne !

On est pauvre pour soi-même : ne rien avoir, ou presque,

Ou pauvre pour être riche pour les autres et tout donner

Il y a des gens qui ont la main sur le cœur, en paroles

Et d’autres, qui ont le cœur sur la main, en actes !

.

Se détacher de tout, parait être de l’utopie :

Ne serait-ce déjà que pour assurer sa survie.

.

Se détacher des choses, des gens, des valeurs,

Que resterait-il à l’homme sinon son honneur.

.

Avec l’âge deux comportements se contrarient

Cumuler davantage ou fuir ce qui nous ennuie.

.

Fragments

.

Se détacher du Monde

Se détacher de soi, autres

C’est ce que le bouddhisme

Préconiserait pour échapper

À la souffrance et à l’angoisse.

.

Le christianisme ferait de même

En sens diamétralement opposé :

Accepter ou augmenté souffrances

Pour avoir meilleur vie en paradis.

.

Être réellement détaché du Monde

Et prendre un air détaché pour soi,

Ne se confondent en rien, du tout :

Premier est vrai lors second, faux.

.

Détaché de tout, toute possession

Implique manque de protections,

On sera comme lampion chinois,

Exposé au vent, pour son minois.

.

Le lampion éclair, se détachera

Comme chaine, impersonnelle,

Et sa fragilité lui donne un air

De précarité et d’éphémère !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Se détacher de tout,

Y compris de soi-même,

Tout un programme de vie,

Avant d’être au fond du trou !

À quoi bon, alors me direz-vous

Qu’on soit rien ou qu’on ait tout,

Si l’on pas de bonheur sur Terre

La vie ne vaut… rien du tout !

On devient quelqu’un, face

À quelqu’un… d’autre,

Face à soi-même,

On s’efface.

*************************

****************************

Je peux avoir   l’air     détaché,

Ne l’être pas, en intériorité,

La vie apprend à tricher,

Sur son  authenticité !

Monde, à l’endroit ;

Monde, à l’envers,

Se détacher  du   monde,

Se détacher  * de soi  S même.

Se détacher  *  de tout à E la ronde,

Se détacher   S  de l’argent  *  système.

Pour prendre  E   de la hauteur D   distance

Pour repenser  *    valeur  de  son    É existence,

La vie est-elle   D    un  cadeau ou une  T   épreuve,

Serait-ce la      É     seule chose qui vous    A   émeuve !

Vous serez      T     taxés d’ignorant en mal,   C    ou bien,

Vous faites     A      partie de ceux qui savent     H   plus rien,

Alors qu’en    C        vérité  vous  ne  croyez  plus    E   personne

Et c’est en     H        vos  seules  mains  que  destin     R   raisonne.

Au début,     E          vous  vous  dites : je veux  être       *  quelqu’un

À  la face     R         du  Monde,  mais,  qu’est-ce  que      D  le Monde

S’il est,       *           comme vous, appelé à disparaître      E    un jour.

Ainsi         D            pour votre pays ou patrie comme       *    citoyen,

  Vous        U            ne   donnerez   plus,   votre  sang      S  pour rien,

Groupe    *            ou Nation  ou  le  Monde : tous      O vautours

Faut- il     M          refuser la main à celui qui est     I   lointain,

Ne plus    O         s’intéresser qu’à un proche      –    voisin.

La solida   N      rité est-elle une vertu  ou     M  un vice

Mettant    D   notre bonne conscience   Ê  en lice.

L’autre    E     n’est pas moi, est    M en moi,

À ce titre  mon existence,  E je lui dois,

Le pays me  protège de  lui en droit,

Me poursuit si j’entrave ses lois.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Ca ressemble à deux boules

 Superposées, petite et grosse

Ou à un lampion  accroché,

Du style asiatique, fragile ?

1142 4.

Ce lampion oriental, papier bleu,

Évoque bien la fragilité

De toutes choses ainsi que de la vie,

De la sienne, éclairée ou pas.

Le lampion asiatique, européen

Ont caractéristiques partagées :

Éclairer faiblement, être fragile

Détaché et être protégé du vent.

.

Symbolique

 .

Le lampion   chinois

Est née d’amé       lioration

De la flamme,             toute nue.

Protégeant flam             me du vent,

Fournissant une          lumière diffuse.

Lors les premi              ères ont été créés

Pour une utili                 sation pratique

Dans la mai              son ou éclairage

De certains           lieux, passages,

Au final,       seront devenues

Des plus ornementales,

Symbole de statut.

signe-chinois.com/

lanternes-chinoises

.

.

Fond

.

Évocation

.

1142 6

.

Ce lampion oriental, papier bleu,

Évoque bien la fragilité

De toutes choses ainsi que de la vie,

De la sienne, éclairée ou pas.

Symbolique

.

Culte de l’Homme fort

A refait son apparition dans nos sociétés.

Sous différentes formes:

Homme politique, chef militaire, survivaliste

L’homme fort est au-devant

De la scène  et  pourtant, l’Homme  fort se voit

Confronté à meilleur, plus fort :

«L’Homme augmenté » alors,  face  à ce dernier,

Il devient de plus en plus  fragile

Prendra  conscience  de cette fragilité  partagée,

Loin d’être un problème, est une

Opportunité formidable pour penser  nos sociétés

En termes de bonne solidarité.

Adage disant «l’union fait la force» n’a jamais été

Aussi vrai qu’en ces temps

Où la technologie devient de plus en plus souvent

Pressentie pour pallier

Nos faiblesses physiologiques, biologiques.

letemps.ch/opinions/eloge-fragilite-lere-lhomme-augmente

 .

.

Fond/forme

 .

Toute lumière d’un lampion

Qu’il soit asiatique ou autre

Ne nous mettrait en lumière

Par rapport au projecteur !

Il caresserait nos yeux, vue

Mais  ne les éblouirait pas !

Le lampion éclair, se détache

en même temps,  tant  fondu

en une chaine, impersonnel.

Sa fragilité lui donne un air

de précarité et d’éphémère !

.

Textuels et illustrations >>