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D’où je viens et où je vais,
Restent points d’interrogation
Qui font appel à mon imagination
Autant, et, sinon plus, qu’à la raison.
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Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas
Et autant mille et une que l’on se fabrique
L’esprit humain supporte la contradiction
Parce qu’il n’a pas d’autre choix que d’être.
.
Lors en cours de sa vie, en cours du temps,
Ses raisons changent ou raisons évoluent
Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,
Vieillard, on aimerait bien savoir.
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Du point d’où je viens
Au point où… j’en suis,
Vers le point où je vais :
À quoi bon rester en vie !
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Donnez-moi bonne raison
Encore exister,
Donnez-moi bonne raison,
De vous aimer ;
Donnez-moi bonne raison
De bien travailler ;
Donnez-moi bonne raison
De vous rencontrer.
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Raisons ne fusent ne tiennent pas
Car il n’y a que l’espoir qui fait vivre
Est insuffisant pour se faire une raison,
Une raison d’exister, le non-sens de la vie
Sont, resteront, en parfaites contradictions.
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Ma seule raison de vivre c’est toi, dit-on, parfois,
À son mari, à son parent à son enfant, à son amant
Mais on ne peut externaliser une telle interrogation,
Car si l’autre advient à disparaître, on le devra, aussi.
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Il y a mille et une réponses à cette question et aucune,
Qui nous satisfasse, nous et convienne, durablement,
Enfant et vieillard, n’auront jamais mêmes raisons
De vivre par définition un commence, autre finit.
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Raisons changent, ce qui compte est…la vôtre :
Au moment où vous doutez, vous prononcez,
Confiance en la survie de l’espèce humaine,
Parce que tous ne se pendront sans raison.
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Extensions
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La trajectoire d’une vie,
D’une carrière, famille,
Ne sont pas inscrites
Ni dans leurs gènes
Ni dans leurs contextes.
Il y en a qui viennent d’en bas
De la société et finissant en haut
Malchance autant, réciproquement.
Il y a des trajectoires qui se croisent,
Qui permutent ou se succèdent ou non.
Avant on était paysan, et de père en fils,
Aujourd’hui, nombre de fils de paysans
Peut être ingénieur, professeur, artisan,
L’enfant à un panorama de possibilités
Grand ouvert qui très vite se réduit
Par sa scolarité puis ses études
Supérieures, par une spécialisation
À outrance l’empêchant parfois de
Changer de métier si ce n’est pas
Évoluer au sein du même.
La technologie avance si vite…
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Si l’on me disait encore jeune enfant étant
Voilà, tu as tout ce temps pour t’exprimer,
Près de quatre-vingt ans, en bonne santé,
À toi d’en faire bon usage en toute liberté.
Qu’en ferais-je : est-ce moi qui déciderais
De comment j’organiserais mon temps ?
Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion
Qui parfois, se transforme en passion
Mais, pour combien… finira bien !
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Je sais d’où je viens et où je vais,
Je viens de loin et je vais au près :
Ma génétique, seule, je transmets,
Et en cimetière, je ne m’en remets !
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Et ainsi la vie passe, à cent à l’heure,
Où je n’ai que le temps de différencier
Moments de malheurs et de bonheurs,
Et de tenter de remplir mon échéancier.
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Des raisons de vivre : aucune, des milliers,
En fait, ce serait à chacun de se les inventer :
La mienne aura été de, toujours, communiquer
Avec mon corps, mon cœur, mon esprit, mon âme.
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1052 – Calligramme
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D’où je viens et où je vais,
Restent points d’interrogation
Qui font appel à mon imagination
Autant, et, sinon plus, qu’à la raison.
Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas
Et autant mille et une que l’on se fabrique
L’esprit humain supporte la contradiction
Parce qu’il n’a pas d’autre choix que d’être.
Lors en cours de sa vie, en cours du temps,
Ses raisons changent ou raisons évoluent
Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,
Vieillard, on aimerait bien savoir.
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Du point d’où je viens
Au point où… j’en suis,
Vers le point où je vais :
À quoi bon rester en vie !
Donnez-moi bonne raison
Encore exister,
Donnez-moi bonne raison,
De vous aimer ;
Donnez-moi bonne raison
De bien travailler ;
Donnez-moi bonne raison
De vous rencontrer.
P
Raisons ne fusent O ne tiennent pas
Car il n’y a que l’es I poir qui fait vivre
Est insuffisant pour N se faire une raison,
Une raison d’exister, T le non-sens de la vie
Sont, resteront en par * faites contradictions
Ma seule raison de vivre D c’est toi, dit-on, parfois,
À son mari, à son parent ‘ à son enfant, à son amant
Mais on ne peut externali O ser une telle interrogation,
Car si l’autre advient à dis Ù paraître, on le devra, aussi.
Il y a mille et une réponses * à cette question et aucune,
Qui nous satisfasse, nous J et convienne, durablement,
Enfant et vieillard, n’au E ront jamais mêmes raisons
De vivre par définition * un commence, autre finit.
Raisons changent, ce V qui compte est…la vôtre :
Au moment où vous I doutez, vous prononcez,
Confiance en la sur E vie de l’espèce humaine
Parce que tous ne se N pendront sans raison.
S
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Forme
Réduction
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Évocation
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Deux flacons de parfum
Renversés tête bêche,
L‘endroit égal l’envers
Un avec bouchon ?
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(forme pleine, rimes libres,
le fond s’éloigne de la forme)
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L’œil verrait ce flacon à l’envers
Et le croisement optique en cerveau
Le remet à l’endroit en renversement
Complet de son image spéculaire.
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Symbolique
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L’image spéculaire
Correspond à une image
Reflétée par propre miroir,
Souvent circonscrite au visage.
Il a fallu attendre les années 1970
Pour que les réactions de l’enfant
À son reflet spéculaire deviennent
Objet de recherche expérimentale.
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Auparavant, l’observation
De Charles Darwin datant
À 9 mois la reconnaissance
Par son fils de son … visage
Dans le miroir, était retenue
Sans la moindre des critiques.
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Plusieurs auteurs datent à 17-18 mois
L’âge de l’identification de l’image spéculaire
carnets2psycho.net/dico/sens-de-image-speculaire
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Fond
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Évocation
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Et le croisement optique en cerveau
Le remet à l’endroit : renversement
Complet de son image spéculaire :
L’œil verrait ce flacon à l’envers
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Symbolique
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Il saute aux yeux que regarder
Le Monde est bien le voir à l’envers.
Cet envers se décline en retournement,
Renversement, et voire en inversion.
À l’évidence, organe sensoriel de l’œil
Et sa fonction, la vue, inscrivent
L’envers dans la structure,
Structure du corps
Et de son image,
Et de sa psyché.
Et de là, il sera aisé
D’évoquer toutes sortes
De renversements psychiques.
cairn.info/revue-cahiers-
jungiens-de-psychanalyse
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Corrélations
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Fond/forme
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Qu’en ferais-je, est-ce moi qui déciderais,
De comment j’organiserais mon temps ?
Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion
Qui parfois, se transforme en passion
Et, pour combien, elle finira bien !
.
Manière et liberté de se déplacer,
Sont de bons témoins de sa santé
Tant individuelle que collective,
Et pour celui qui est en prison,
Tout voyage devient immobile
Il ne vient et ne va nulle part.
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Chercher l’erreur !
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Scénario
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Du point d’où je viens,
où je grandis, j’avance, et je vole,
au point où je vais, tout n’est qu’illusion.
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