1052 – Du point d’où je viens vers celui où je vais

Visuels et textuels  >>

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

.

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

 .

Raisons ne fusent ne tiennent pas

Car il n’y a que l’espoir qui fait vivre

Est insuffisant pour se faire une raison,

Une raison d’exister, le non-sens de la vie

Sont, resteront,  en parfaites contradictions.

.

Ma seule raison de vivre c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent  à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externaliser  une telle  interrogation,

Car si l’autre  advient à disparaître, on  le devra, aussi.

.

Il y a mille et une réponses à cette question et aucune,

Qui nous satisfasse, nous et convienne, durablement,

Enfant et vieillard, n’auront jamais mêmes raisons

De vivre par définition un commence, autre finit.

.

Raisons changent, ce qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous doutez, vous prononcez,

Confiance en la survie de l’espèce humaine,

Parce que tous ne se pendront sans raison.

.

.

Extensions

 .

La trajectoire  d’une vie,

D’une carrière, famille,

Ne sont pas inscrites

Ni  dans  leurs gènes

Ni dans leurs contextes.

Il y en a qui viennent d’en bas

De la société et finissant en haut

Malchance autant, réciproquement.

Il y a des trajectoires  qui se croisent,

Qui permutent ou se succèdent ou non.

Avant on était paysan, et de père en fils,

Aujourd’hui,  nombre de  fils de paysans

Peut être ingénieur, professeur, artisan,

L’enfant à un panorama de possibilités

Grand ouvert qui très vite se réduit

Par sa scolarité puis ses études

Supérieures, par une spécialisation

À outrance l’empêchant parfois de

Changer de métier si ce n’est pas

Évoluer au sein du même.

La technologie avance si vite…

.

Si l’on me disait encore jeune enfant étant

Voilà, tu as tout ce temps pour t’exprimer,

Près  de quatre-vingt ans,  en bonne santé,

À toi d’en faire bon usage en toute liberté.

Qu’en ferais-je : est-ce moi qui déciderais

De comment j’organiserais  mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Mais, pour combien… finira bien !

.

Je sais d’où je viens et où je vais,

Je viens de loin et je vais au près :

Ma génétique, seule,  je transmets,

Et en cimetière, je ne m’en remets !

.

Et ainsi la vie passe, à cent à l’heure,

Où je n’ai que le temps de différencier

Moments de malheurs et de bonheurs,

Et de tenter de remplir mon échéancier.

.

Des raisons de vivre : aucune, des milliers,

En fait, ce serait à chacun de se les inventer :

La mienne aura été de, toujours, communiquer

Avec mon corps, mon cœur, mon esprit, mon âme.

.

.

1052 – Calligramme

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

****************************

***********************

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

 

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

P

Raisons ne fusent  O     ne tiennent pas

Car il n’y a que l’es    I     poir qui fait vivre

Est insuffisant pour      N      se faire une raison,

Une raison d’exister,         T          le non-sens de la vie

Sont, resteront en par         *           faites contradictions

Ma seule raison de vivre        D        c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent         ‘        à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externali          O        ser une telle interrogation,

Car si l’autre advient à dis         Ù      paraître, on  le devra, aussi.

Il y a mille et une réponses        *      à cette question  et  aucune,

Qui nous satisfasse, nous           J      et convienne,  durablement,

Enfant et vieillard, n’au          E    ront jamais mêmes raisons

De vivre par définition          *    un commence, autre finit.

Raisons changent, ce         V  qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous         I   doutez, vous prononcez,

Confiance en la sur         E vie de l’espèce humaine

Parce que tous ne se    N pendront sans raison.

 S

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1052 4

.

Deux flacons de parfum

Renversés tête bêche,

L‘endroit égal l’envers

Un avec bouchon ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

L’œil verrait ce flacon à l’envers

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit en renversement

Complet de son image spéculaire.

.

Symbolique 

.

L’image spéculaire

Correspond à une image

Reflétée par  propre miroir,

Souvent  circonscrite au visage.

Il a fallu attendre les années 1970

Pour que les réactions de l’enfant

À son reflet spéculaire deviennent

Objet de recherche expérimentale.

.

Auparavant, l’observation

De Charles Darwin datant

À 9 mois la reconnaissance

Par son fils de son … visage

Dans le miroir, était retenue

Sans la moindre des critiques.

.

Plusieurs auteurs datent à 17-18 mois

L’âge de l’identification de l’image spéculaire

carnets2psycho.net/dico/sens-de-image-speculaire

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1052 6

.

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit : renversement

Complet de son image spéculaire :

L’œil verrait ce flacon à l’envers

 .

Symbolique 

 .

Il saute aux yeux que regarder

Le Monde est bien le voir à l’envers.

Cet envers se décline en retournement,

Renversement, et  voire  en  inversion.

À l’évidence, organe sensoriel de l’œil

Et sa fonction, la vue, inscrivent

L’envers dans la structure,

Structure du corps

 Et  de  son  image,

Et  de  sa  psyché.

Et de là, il sera aisé

D’évoquer toutes sortes

De renversements psychiques.

cairn.info/revue-cahiers-

jungiens-de-psychanalyse

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qu’en ferais-je, est-ce moi qui déciderais,

De comment j’organiserais mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Et, pour combien, elle finira bien !

.

Manière et liberté de se déplacer,

Sont de bons témoins de sa santé

Tant individuelle que collective,

Et pour celui qui est en prison,

Tout voyage devient immobile

Il ne vient et ne va nulle part.

 .

.

Chercher l’erreur !

.

Scénario

.

Du point d’où je viens,

 où je grandis, j’avance, et je vole,

au point où je vais, tout n’est qu’illusion.

.

Visuels et textuels  >>

1051 – Qu’y a-t-il de sérieux dans toute notre vie ?

Visuels et textuels  >>

.

Qu’y a-t-il de sérieux

Dans toute notre vie

À la fois tout et rien.

Son soi, jeune, vieux,

Chacun  le sent bien :

Tout le monde  en rit.

Tout est  merveilleux,

Quand  l’on se marie.

.

Les enfants,  heureux.

Haut ou bas ou mieux

De travers, c’est parti :

Désir, plaisir, est  sien.

On vous  l’avait  prédit,

La vie  est long chemin,

Où  votre énergie tarit !

.

Cramponnez-vous  bien

Secousse  vers les cieux,

Plonge  en enfer  hideux.

Pour vivre en amoureux,

Il vous faut être… assorti,

À tout et y compris à rien.

La mort  ne nous dira rien

Sur ce qui est mal et bien !

.

Cela reste affaire d’humain

Lors, le néant n’y peut rien.

Seule la vie nous apprendra

Que  le mal, le bien, dépend,

De qui le fait, où…comment,

Quelle raison il … invoquera.

.

Le massacre, le plus horrible,

N’a répercussions sur au-delà

Il nous demeurera …  invisible

À ce qu’on nous dit,   l’on croit.

.

Si l’on accélérait le temps assez,

Nous serions parenthèse fermée,

Au moment  où  elle s’est ouverte,

La terre aurait toujours été déserte

Les méchants sont-ils une punition,

Tout comme la mort : une exécution.

.

On peut s’en passer mais on les recrée.

Comment survivre à ce paradoxe, inné !

À chacun de, se trouver, se créer, un sens

À ce qui n’en a pas, d’évidence, en croyance

Que l’on ait tort, ou raison, le faux  ou le bon,

On ne le saura qu’en fin de vie, lors moribond !

Si le mieux est parfois considéré ennemi du bien

.

 

.

Extensions

 .

Il n’y a rien de sérieux dans la vie,

Or l’amour, la procréation,

L’éducation,  la famille,

La réussite, le voyage,

La culture,  et l’humour,

La santé, voire la déficience,

La dignité, et la religion et la mort.

Ce qui fait déjà treize thèmes à suivre

Et à pratiquer d’une manière ou d’une autre.

Le détachement consiste  à prendre du recul

Rapport aux soucis quotidiens, lendemain.

La philosophie et la religion, bouddhistes,

Le font  très bien, en tout cas, mieux que

Autres religions, pour qui  la possession

Reste un critère  de réussite, y compris

Auprès de leur dieu, il y a les guerres 

Ça c’est sûr, c’est sérieux, car ça fait

Des victimes  et des misères, mais,

Quand, après, il n’y a ni perdant,

Gagnant, ça fait moins sérieux.

.

Ceux ou celles qui pratiquent l’humour ne sont pas sérieux.

Allez dire  cela  aux humoristes, patentés, qui nous parlent !

L’humour n’est pas l’antagoniste du sérieux : son antidote :

Sans lui, nous serions coincés, dans notre stress, aliénation,

Sans jamais pouvoir en sortir, on serait  comme  en prison.

Après il y a différentes sortes d’humour et d’interlocuteurs.

On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui maxime

Qui nous porte à réfléchir ou tourner sept fois la langue

Avant de blesser des gens t même par inadvertance.

.

Les choses sérieuses commencent quand on a

Copain ou copine, qu’on considère amoureux :

Dès sont lancés, si ça échoue : à recommencer,

Jusqu’à ce que le projet de se marier aboutisse.

.

Les choses sérieuses  commencent  quand on a

Diplôme et métier en poche, quel qu’ils soient :

On va avoir emploi  et  gagner sa vie, tout seul,

Jusqu’à payer sa dette si prêt études contracté.

.

Les choses sérieuses  commencent  quand on a

Une maison ou bien  appartement, à son nom :

On peut rêver d’investir, ne pas être sans le sou,

Jusqu’à avoir maison plus grande ou plusieurs !

.

.

1051 – Calligramme

 .

Q U’ Y  A – T – I L

Qu’y a-t-il de sérieux

Dans toute notre vie

À la fois tout et rien.

Son soi, jeune, vieux,

Chacun  le sent bien :

Tout le monde  en rit.

Tout est  merveilleux,

Quand  l’on se marie :

Les enfants,  heureux.

Haut ou bas ou mieux

De travers, c’est parti :

Désir, plaisir, est  sien.

On vous  l’avait  prédit,

La vie  est long chemin,

Où  votre énergie tarit !

D E       S É R I E U X

Cramponnez-vous  bien

Secousse  vers les cieux,

Plonge  en enfer  hideux.

Pour vivre en amoureux,

Il vous faut être… assorti,

À tout et y compris à rien.

La mort  ne nous dira rien

Sur ce qui est mal et bien !

Cela reste affaire d’humain

Lors, le néant n’y peut rien.

Seule la vie nous apprendra

Que  le mal, le bien, dépend,

De qui le fait, où…comment,

Quelle raison il … invoquera.

D A N S  N O T R E  V I E ! 

Le massacre, le plus horrible,

N’a répercussions sur au-delà

Il nous demeurera …  invisible

À ce qu’on nous dit,   l’on croit.

Si l’on accélérait le temps assez,

Nous serions parenthèse fermée,

Au moment  où  elle s’est ouverte,

La terre aurait toujours été déserte

Les méchants sont-ils une punition,

Tout comme la mort : une exécution.

On peut s’en passer mais on les recrée.

Comment survivre à ce paradoxe, inné !

À chacun de, se trouver, se créer, un sens

À ce qui n’en a pas, d’évidence, en croyance

Que l’on ait tort, ou raison, le faux ou le bon,

On ne le saura qu’en fin de vie, lors moribond !

Si le mieux est parfois considéré ennemi du bien

Qui sera l’ami du mal en prétendant faire le bien ?

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1051 4

.

Une haute tour,

Ou bien un donjon

Instrument musique,

Ou cheminée d’usine !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Cheminée aussi bien ouvragée,

Aussi bien conservée

Constitue gage de sérieux, réussite

Et voire de pérennité !

.

Symbolique 

.

La cheminée

D’une maison  représente

Un canal de communication

Entre  le  monde  des hommes

Et  celui  du   « plus haut ciel ».

.

Symbolise l’élévation spirituelle.

Elle est  le  passage   qu’emprunte

Père Noël  pour  déposer  cadeaux,

Sorcières pour se rendre au sabbat.

.

Ici la cheminée symbolise le passage

Au monde  fantastique et mystérieux.

La cheminée apporte la chaleur dans

Le foyer  et le feu  qu’elle contient,

Représente  lieu convivial autour

Duquel les membres de la famille

Se rassemblent pour se réchauffer.

1001symboles.net/symbole/sens-de-cheminee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1051 6

.

Une cheminée, aussi bien ouvragée,

Aussi bien conservée

Constitue gage de sérieux, réussite

Et voire de pérennité !

.

Symbolique 

 

.Généreux va avec générosité ;

Monstrueux, monstruosité ;

Dangereux, et dangerosité.

Sérieux : pourquoi a-t-on

Abandonné la sériosité,

Existant au XVIème siècle

Nous dit  (disait) Alain Rey.

.

Sérieux s’est imposé à la place.

Adjectif et nom se sont confondus.

Je n’en ai pas  trouvé  l’explication

Mais  je trouverais  intéressant de

Réhabiliter sériosité pour donner

Plus de visibilité, plus de force

Au fait d’être … sérieux.

.

Le sérieux  se perd d ans

La grisaille des gens pas

Drôles  et  des situations

Qu’on aimerait oublier.

persopolitique.fr/1826/seriosite

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

La plupart de nos projets partent

En fumée, dans le vide atmosphère :

On travaille parfois comme passionne

Et l’on travaille même d’arrache-pied :

Rien au bout : tout est à défaire, refaire.

.

Tant et si bien  qu’à la fin,  on se demande

Si cela vaudra le coup  et l’on abandonne !

T’as pas le talent, t’as pas le temps, argent,

Combien d’artistes débutants en restent là !

 .

.

Est-ce qu’écrire est sérieux ?

.

Scénario

.

Tout est dit dans cette phrase, il n’y a vraiment rien à ajouter,

Mais moi, j’en rajouterais bien quand même une couche pour,

Un brin d’humour serait ce qui nous maintient en vie, joyeux.

 .

Visuels et textuels  >>

1050 – Qu’importe qui l’on est ou ce que l’on fait !

Visuels et textuels >>

.

Qu’importe ceci, cela :

Essentiel est avant tout

De savoir  …  qui on est

Ce qu’on fait, et le reste,

Ça vaut, ou  rien du tout.

Ce qui fait  notre identité,

C’est notre fidèle mémoire,

C’est notre familiale histoire,

Dont on ne peut se débarrasser

Sans aussitôt se dépersonnaliser.

.

Qu’importe qui l’on est,

Qu’importe ce que l’on fait,

L’essentiel est d’être heureux,

Dès lors que la vie n’est que jeu.

Par les siens, sa société, le monde,

Un acte est jugé digne ou immonde,

Mais à la fin de vie, dernière seconde,

On efface tout et personne qui réponde

En termes de, honte, mépris, culpabilité.

Il n’y a que la mémoire qui peut entacher

La vie des enfants, ou, celle des  familiers.

On appartient à, sa famille, communauté,

Qu’importe qui on est, ou, ce que l’on fait,

A moins de, faire cavalier seul,  les renier.

J’ai le sentiment d’engager  plus que moi,

En tout ce que suis en tout ce que je fais,

Je peux être n’importe qui, en faux nom,

Et alors, je ne suis plus moi, qui suis-je !

Votre vie qui donne, comme un vertige,

À ne rien assumer, en tout se cacher.

C’est en fait question  de tolérance,

Membre n’est que représentant

De la famille mais pas entière

Aujourd’hui, demain et hier !

Qu’importe ce qu’on fait,

Qu’importe qui l’on est :

À une seule condition,

Celle d’en être fier.

.

On croit parfois on engage que soi

Lors on décide de se loger, se marier

Et on laisse nombre d’autres, de côté,

Prenant de la distance, temporalité,

À reconfigurer réseaux d’amitiés.

.

.

Extensions

 .

Qu’importe qui l’on est et ce que l’on fait :

C’est vrai et c’est faux, vrai, si l’on s’en fout

Et qu’on poursuit son chemin, seul, en dépit

Des obstacles et en se projetant loin devant.

C’est faux si l’on tient beaucoup à être utile

Et reconnu, intégré, totalement, dans une

Société qui avance sans voir  lendemain.

Le regard et le jugement des autres

Sur soi-même est un véritable

Baromètre de son niveau de

Socialisation et de moralisation.

Les rumeurs fondées in infondées,

Sont largement plus désastreuses que

Les faits eux-mêmes qui, bien que démentis,

Chacun  sait que l’on retient l’accusation face

À la relaxe ou au classement sans suite :

Injuste, certes, c’est comme ça !

.

Être, faire : qui on est, qu’est-ce qu’on fait, comment, pourquoi

Autant de questions et qui nous taraudent, de temps en temps.

Il faut bien être quelqu’un et bien faire quelque chose de sa vie

Et faire ce que l’on désire est aussi important que de s’intégrer

Dans  une  communauté, une activité, une société, mondialité :

L’adéquation entre soi et le monde dépend de son adaptabilité

Comme la société est constituée de majorité de gens  inconnus

La célébrité ne sera pas un gage de réussite  ni même d’utilité.

Etre efficient en  réseau, là où il faut, est notre nouveau credo.

.

On connait beaucoup mieux ce qu’on fait

Que qui on est : miroir, mon beau miroir

C’est l’entourage qui définit notre image,

Et pas toujours exacte, à notre avantage.

.

De là, à dire qu’on est que ce que l’on fait

Et cela au moins, chacun peut le vérifier,

Est des plus trompeur, sinon  réducteur :

On peut être passionné de… plus du tout.

.

L’identité serait un puzzle  ou mosaïque,

Résumant notre parcours, notre histoire,

Parfois, nous-même ayons peine à croire,

Tellement nous aurons, souvent … évolué.

.

.

Épilogue

 .

Ce que l’on est, ce que l’on fait,

Détermine part de notre identité

Entre notre personnalité et société,

Dressant, pour autres, notre portrait.

***

Alors de dire, qu’importe,  ferait-il sens :

N‘est-ce pas un contresens, voire non-sens

À vrai dire, non : le Monde est vaste, varié :

Chacun occupe une place utile, ou attribuée.

***

L’essentiel n’est pas d’être ceci plutôt que cela :

Essentiel est d’être heureux, qui qu’on soit, fasse,

Y a pas de sot métier, pas plus que de sottes gens :

On peut être heureux de rien, malheureux avec tout.

***

L’on peut affirmer qu’on est que produit de son milieu,

C’est en grande partie crédible mais exceptions existent,

C’est dû pour partie  à sa motivation ; partie, opportunité

La chance passe parfois, on ne la saisit, on nous l’interdit !

***

Si on s’interroge sur l’avenir,  on le fait autant sur son passé,

Si on ne définit pas une trajectoire qu’on ne va jusqu’au bout.

Il n’y aura pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va :

De dire qu’on a réussi mais qu’on est là par hasard, on croit pas.

.

.

1050 – Calligramme

 .

QU’IMPORTE

Qu’importe ceci, cela :

Essentiel est avant tout

De savoir  …  qui on est

Ce qu’on fait, et le reste,

Ça vaut, ou  rien du tout.

Ce qui fait  notre identité,

C’est notre fidèle mémoire,

C’est notre familiale histoire,

Dont on ne peut se débarrasser

Sans aussitôt se dépersonnaliser.

QUI ON EST

Qu’importe qui l’on est,

Qu’importe ce que l’on fait,

L’essentiel est d’être heureux,

Dès lors que la vie n’est que jeu.

Par les siens, sa société, le monde,

Un acte est jugé digne ou immonde,

Mais à la fin de vie, dernière seconde,

On efface tout et personne qui réponde

En termes de, honte, mépris, culpabilité.

Il n’y a que la mémoire qui peut entacher

La vie des enfants, ou, celle des  familiers.

On appartient à, sa famille, communauté,

Qu’importe qui on est, ou, ce que l’on fait,

A moins de, faire cavalier seul,  les renier.

J’ai le sentiment d’engager  plus que moi,

En tout ce que suis en tout ce que je fais,

Je peux être n’importe qui, en faux nom,

Et alors, je ne suis plus moi, qui suis-je !

Votre vie qui donne, comme un vertige,

À ne rien assumer,    en tout se cacher.

C’est en fait ques     tion  de tolérance,

Membre n’est          que représentant

De la famille           mais pas entière

Aujourd’hui          demain et hier !

Qu’importe               ce qu’on fait,

Qu’importe             qui l’on est :

À une seule              condition,

Celle d’en                  être fier.

ET CE QU’ON FAIT !  

On croit parfois on engage que soi

Lors on décide de se loger, se marier

Et on laisse nombre d’autres, de côté,

Prenant de la distance, temporalité,

À reconfigurer réseaux d’amitiés.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1050 4

.

Une  identité  de  roman,

Inventé par quel qu’auteur

Pour le moins  énigmatique,

Pour le moins interrogatif ?  

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Il est vrai : identité interrogative

on a  pratiquement aucun  indice,

ça peut être : vous ou moi ou autre,

si fait  que la forme adresse le fond !

 .

Identité : le sait-on soi-même,

 Ou ce ne seraient que… les autres.

Un peu les deux, oui mais, jamais

 Complètement : on s’interroge ?

.

Symbolique 

.

L’identité de l’individu 

est,  en psychologie sociale,

Reconnaissance de ce qu’il est,

Par lui-même ou par les autres.

.

Notion d’identité est au croisement

De la sociologie  et  la psychologie,

Mais intéresse, aussi, la biologie,

La philosophie et la géographie.

.

En psychanalyse cette notion

Se retrouve dans le moi et

Dans  l’identification,

En philosophie elle

Se retrouvera dans

L’identité personnelle.

Wikipédia : identite

.

.

Fond

 .

Évocation de fond

.

1050 6

.

Qui on est : le sait-on soi-même,

 Ou ce ne seraient que les  autres.

Un peu les deux oui mais, jamais

 Complètement : on s’interroge ?

.

Symbolique 

.

Interroger:   questionner,

Sonder,    fouiller,    scruter,

Tester, inspecter ,  examiner,

Comparer, délibérer, évaluer,

Collationner,          approfondir,

Consulter,    discuter,     surveiller,

Sonder,     questionner,      consulter.

S’interroger : s’informer,  se renseigner,

S’enquérir, se demander, se tâter, atermoyer,

Se documenter,  enquêter,  déterminer, procéder

À un interrogatoire, soumettre à un interrogatoire.

Source : Dictionnaire Français Synonyme

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Dans la vie, on ne fait que s’interroger

Sur qui on est, on  était, on deviendra,

Sur ce que l’on veut,  l’on ne veut pas :

C’est notre moindre qualité : curiosité

Et jusqu’au dernier souffle, continuer,

Cette recherche ne peut être terminée.

.

Alors qu’en réalité, on est ce qu’on est,

rien de plus, rien de moins, en devenir

entourage, relations, donnent identité

à laquelle, on adhèrera plus ou moins

en se surestimant ou en sous-estimant

jusqu’à ce qu’on se dise : qu’importe !

 .

.

Qu’on soit président, manant

.

Scénario

.

Tout le monde ne peut être connu, et ce d’une façon ou d’autre :

par multitude de jobs bien que différents et tous élémentaires :

le mien, je l’ai choisi, même si je ne le perçois qu’alimentaire !

 .

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1049 – Qui peut dire : j’ai rêvé d’être ce que je suis

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.

Être ou ne pas être,

Ou être  ce que l’on est,

Être ce  qu’on a rêvé d’être,

Sont choix de vie, de destinées.

Rêve de nuit et voire rêve de jour

Ne me raconteraient pas toujours

Même chose  ===  plus lourds,

De nuit ; plus légers, de jour.

Le stress vient s’y greffer ;

Stress vient habiter,

S’évacue, équilibre,

Ou, parfois, cancer.

 

J’ai rêvé d’être ce que je suis,

Et je suis ce que  j’ai rêvé  d’être

Qui peut le dire peut  le prouver,

Tant un rêves est peu conscientisé

En moi, il y aurait  deux rêveurs :

Celui qui me parle en pleine nuit,

Celui qui parle de moi plein jour

L’un et l’autre  savent équilibrer

Sinon, l’un d’eux me… détruirait,

Et un cancer, en moi, produirait,

Tant stress de la nuit, et du jour,

Annihileraient contres et pours.

Peut-être le concret du bonheur

Rêver de réussir son pur projet

Le  faire, réellement, à l’heure,

Et se dire, voilà j’y suis, étais !

Et, que m’importe, si j’échoue,

Si projet tombe dans les choux,

De l’avoir tenté, seul me permet

De modifier mon rêve… en secret

Car le rêve appartient à soi-même

Il tiendrait à nous à bien le réaliser.

.

.

Extensions

 .

Ce que je suis serait prophétie auto réalisatrice

Comme d’un changement de rêve tout comme

On se construit des  faux souvenirs d’enfance

Qu’on prend pourtant et souvent pour vrais.

Est-ce que j’ai vraiment réalisé mon rêve

Ou est-ce que j’ai adapté un ancien rêve

Par rapport à ce que je suis, ou j’étais ?

Difficile de répondre, étant honnête

À un tel questionnement  précis !

Notre  société,  par  la  publicité,

Les reportages, les documentaires,

Ne nous vend que du rêve, et à crédit.

«Pourquoi pas vous est devenu son slogan :

Il suffit de se mettre en marche, avec méthode

Et suite à  la réussite ou à l’échec, faire son bilan

Le rêve peut devenir réalité, et la réalité, tout autant,

Peut devenir un rêve, entre «je suis ce que j’ai voulu être»

Et «je ne suis que ce que j’ai pu être», il n’y a pas différence

Lexicale ou sémantique, il y a surtout un espace imaginaire

Qui s’est rempli et satisfait ou est demeuré à moitié vide,

La motivation pour faire un métier n’est pas toujours

En lien avec une passion pour réaliser une activité,

Elle est d’origine économique et opportuniste

Tant rares sont les gens étant en parfaite

Adéquation entre ce qu’ils sont, font !

.

Qui dit j’ai rêvé d’être ce que je suis

On peut lui renverser la chaussette

Parce que, ceci ou cela, vous étiez,

Que vous en avez rêvé en un passé

Qui, par la suite, vous aura guidé.

On serait là  en un vrai paradoxe,

Comme celui de l’œuf et la poule.

.

Il existerait nombre de personnes, disant

Qu’en faisant ceci ou cela en travaillant,

Ils auraient réalisé leurs rêves  d’enfant

Est-ce un parmi autres ou seul tenant.

Il n’existe qu’un moyen de le vérifier,

Qui est celui d’interroger les parents

Qui s’en souviennent ou l’inventent !

.

Je ne me souviens,  personnellement,

D’avoir rêvé de devenir ce que je suis :

Comme enfant je rêvais d’être pompier

Si ce n’est maire, instituteur, voire curé

Ce sont bien des personnages d’influence

Et  je ne serai devenu, aucun d’entre eux :

Je ne regrette rien, je suis comme je suis !

.

.

Épilogue

.

D’être ce que l’on est,

Ce que l’on a rêvé d’être,

Comportent  divergences,

Dans toutes nos existences.

***

Être ce que l’on est d’évidence

 Au moment même où on le dit :

Rien n’est figé tout peut changer

Accomplir son rêve, le manquer !

***

Et lors, en le supposant accompli,

En aurais-je d’autres ou cela suffit,

Et jusqu’au dernier jour de ma vie.

***

On se demandera d’où vient ce rêve

Qui conditionnerait toute notre vie

Est-il vraiment le nôtre, influencé !

***

D’ailleurs est-ce rêve ou destinée :

Y aurait-il un choix,  une fatalité :

À chacun d’y croire, d’en décider.

***

N’ai pas rêvé d’être ce que je suis,

Je le suis devenu au fil des années,

Je ne regrette rien de ce que j’ai été.

.

.

1049 – Calligramme

.

Être ou ne pas être,

Ou être  ce que l’on  est,

Être ce  qu’on a rêvé   d’être,

Sont choix de vie,  de destinées.

Rêve de  Ô  nuit, rêve   Ô  de jour

Ne me raconteraient pas toujours

Même chose  ===  plus lourds,

De nuit ; plus légers, de jour.

Le stress vient s’y greffer ;

Stress vient habiter,

S’évacue, équilibre,

Ou, parfois, cancer.

 J

J’ai rêvé d’être       ’      ce que je suis,

Et je suis ce que   A      j’ai rêvé  d’être

Qui peut le dire     I    peut  le prouver,

Tant un rêves est  *   peu conscientisé

R

En moi, il y au      Ê  rait deux rêveurs

Celui qui me par  V  le, en pleine nuit,

Celui qui parle      É  de moi plein jour

L’un et l’autre        *   savent équilibrer

*

Sinon, l’un d’eux    Ê      me… détruirait,

Et un cancer, en     T      moi, produirait,

Tant stress de la     R      nuit, et du jour,

Annihileraient        E     contres et pours.

*

Peut-être le con       Q       cret du bonheur

Rêver de réussir       U       son   pur  projet

Le faire réelle            I          ment à l’heure,

Et se dire, voilà          *            j’y suis, étais !

J

Et, que m’impor         E             te, si j’échoue,

Si projet tombe           *           dans les choux,

De l’avoir tenté,           S           seul me permet

De modifier mon         U         rêve … en secret.

Car le rêve appar          I         tient à soi-même

Il tiendrait à nous        S        à bien le réaliser.

.

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1049 4

.

Marionnette enfantine,

Marionnette      populaire,

Marionnette  manipulée,

 Faite entièrement en LEGO 

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Une marionnette n’est pas une poupée

n’est pas une silhouette, n’est pas statue,

pour autant elle a une expression humaine,

tant et si bien que la forme converge vers fond

.

Plutôt que d’être une marionnette,

Manipulée par d’autres :

Choisir sa vie, sa famille, son métier,

Son loisir, c’est réussir !

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme de la marionnette

Rejoint celui du Théâtre dont la fonction

Originelle est d’exprimer un archétype divin

Le monde étant un grand théâtre, où chacun

Joue le rôle  qu’il doit, en exprimant, non pas

Son propre désir  mais la volonté scénariste.

.

Comme  l’homme libre  et  mu  de l’intérieur,

Elle semble se mouvoir par elle-même alors

Qu’elle obéit au contrôle qui la tient et sans

Lequel elle tomberait inanimée ;

Se croire indépendante et faire

Comme elle veut, serait contre nature ;

Source : aminour.unblog.fr/2008/04/03/

le-symbolisme-de-la-marionnette

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1049 6

.

Plutôt que d’être une marionnette,

Manipulée par d’autres :

Choisir sa vie, sa famille, son métier,

Son loisir, c’est réussir !

 .

Symbolique 

.

Une manipulation mentale

Ou manipulation psychologique

Est  une méthode délibérément

Mise en œuvre dans le but

Contrôler ou influencer la pensée,

Les choix, les actions d’une personne,

Via un rapport de pouvoir ou d’influence

telles que  des suggestions, contraintes.

.

Les méthodes utilisées fausseront

Ou orienteront la perception de

La réalité de l’interlocuteur

En usant,  notamment,  d’un

Rapport séduction, suggestion,

De persuasion, ou de soumission

Non volontaire ou voire consentie.

fr.wikipedia.org/wiki/Manipulation_mentale

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Quelque part entre le rêve et la réalité

La marionnette Pinocchio s’anime seule,

Auparavant manipulée par son créateur,

C’est elle seule qui décide  se des aventures.

Est-elle le reflet  ou le double de son maitre !

.

Ce qui n’est pas le cas théâtre de marionnettes

Où le manipulateur la bouge et parle à sa place,

D’ailleurs si quelqu’un se fait manipuler par autre,

On dit de lui qu’il n’est rien autre que sa marionnette

 .

.

Rêve d’être ce que je suis

.

Scénario

.

Célèbre photo d’un jeune garçon  dont on ne sait pas de quoi il rêve,

d’une projection de Nature,  parce qu’il est bien assis sur du bitume,

ou multitude d’autres visions, possibles, quoique très improbables !

.

Visuels et textuels >>

1048 – Sauf un malheur, rien de fâcheux n’arrive

Visuels et textuels  >>

.

Seul   malheur

Irré-pa-ra-ble,

Chacun  le  sait :

C’est notre mort

Reste,   imprévu,

Est très aléatoire

Lors  ne met pas,

Sa vie, en danger,

Peut  la diminuer,

Jusqu’à  la rendre,

À  demi ….  effacée.

.

Exemple   imprévu :

Combat du roi David

Contre géant Goliath,

Car c’est ce qui arrive,

Contre toute… attente,

Dans la vie et la société

Monde de tous les jours.

.

Autant de tout un chacun

À écouter, les gens, parler,

Ou, à les voir  se comporter

De façon raisonnable, sensée,

Et constructive et programmée,

L’on se dit, qu’à  part un malheur,

Rien de fâcheux ne  peut  leur arriver.

.

D’accord, ils projetteront de faire ceci,

Et finalement, ils feront cela, casse-tête.

Il n’y a pas de heurts ni de contradictions :

Tout est logique avec explication  à  donner.

.

Au cinéma, au théâtre  en romans, et nouvelles,

Rien de ce qui avait été annoncé voire pressenti

Rien se passe comme prévu, comme il a est écrit.

.

Coups  de théâtre,  interventions,  malchances,

Changements de cap accident, refus, mort

Et que sais-je, viennent aider, entraver

La suite logique des événements.

.

S’il n’y a pas  d’histoires,

Chavirements  d’épreuves,

Il n’y a non plus  de  bons  films

Il n’y a  davantage de bons romans,

.

Car ils  conservent tous  et  chacun,

Une part de magie dans un  miroir

Dans  lequel  l’on  se  projetterait,

Ou dans lequel,  on rajouterait

Une autre part  de  mystères,

Afin que l’on s’en inquiète,

Tout suspense serait basé

Sur une curiosité de savoir.

.

.

Extensions

 .

On a les pieds  sur terre,

Lors un fait, événement,

Histoire incarnée nous

Accroche  et l’on court

Avec elle  et l’on prend

De la hauteur … à voler.

.

On parle de chute, à la fin,

Surprenant  par côté logique,

Sinon parfois des plus inattendus.

Mais la chute est pensée dès le début,

Pour être crédible ou être vraisemblable.

.

Ainsi commence-t-on  un roman, par la fin.

On peut imaginer, peut écrire plusieurs fins :

S’il n’y en a pas, ça excite certains, imaginatifs

Qui vont la poursuivre et en déroutent d’autres

Qui reste sur leur faim et ne savent qu’en dire.

.

Le bonheur  est une douce symphonie ; malheur, une cacophonie.

Notre bonheur résonne de peu de bruit en arrivant et en partant,

Notre malheur claque comme l’éclair, résonne, coup de tonnerre,

On aura beau tenter par tous moyens de s’en prémunir, protéger,

On est jamais tout à fait à l’abri d’un évènement de vent mauvais.

Après quoi, de tourner la page, c’est sûr, d’accord, c’est nécessaire

Mais tout le monde n’a pas une force de résilience, ne peut le faire

Et de dire que, seule, la mort constituerait un malheur irréparable

Ne nous consolera pas de perte irrémédiable : ce peut-être jamais.

.

On dit, parfois, aux gens qui sont malades

Qui n’ont plus le moral, que c’est fini foutu :

« La mort, seule, est définitive, irrémédiable »

Répondant : avant il y a souffrance, malheur.

.

Toute sa vie ne serait pas prévisible, pas lissée,

Comme on le voudrait car il y aura des heurts

Des réticences, des choix hasardeux et ratés,

Elle continue, tant qu’elle dure on l’endure.

.

On qualifiera de malheur, un événement

Qui affecte, péniblement, cruellement,

Avec comme principaux synonymes

Calamité, catastrophe, désastre,

Épreuve, infortune, revers !

.

.

1048 – Calligramme

.

Seul   malheur

Irré-pa-ra-ble,

Chacun le sait :

 C’est notre mort

Reste,  imprévu,

Est très aléatoire

Lors  ne met pas,

Sa vie, en danger,

Peut  la diminuer,

Jusqu’à  la rendre,

À  demi ….  effacée.

Exemple   imprévu :

Combat du roi David

Contre géant Goliath,

Car c’est ce qui arrive,

Contre toute … attente,

Dans la vie et la société,

Monde de tous les jours,

Autant de tout un chacun

À  écouter, les gens,  parler,

Ou, à les voir  *  se comporter

De façon raison S    nable, sensée,

Et constructive   A  et programmée,

L’on se dit, qu’à    U   par un malheur,

Rien de fâcheux ne  F  peut  leur  arriver.

*

D’accord, ils projet    U   teront de faire ceci,

Et finalement, ils fe     N    ront cela, casse-tête.

Il n’y a pas de heurts    *    ni de contradictions :

Tout est logique avec      M    explication  à  donner.

Au cinéma, au théâtre      A    en romans, et nouvelles,

Rien de ce qui avait été     L     annoncé voire pressenti

Rien se passe comme pré  H    vu, comme il a est écrit.

Coups  de théâtre,  inter   E      ventions,  malchances,

Changements de cap     U      accident, refus, mort

Et que sais-je, vien      R     nent aider, entraver

La suite logique  *  des événements.

S’il n’y a pas  R  *   E   d’histoires,

Chavirements                 V     d’épreuves,

Il n’y a non plus   E                      I   de  bons  films

Il n’y a  davantage  N                        R   de bons romans,

Car ils  conservent   *                           R  tous    et  chacun,

Une part de magie D                           A   dans  un   miroir

Dans  lequel  l’on  E                           ,     se  projetterait,

Ou dans lequel,   *                          N   on rajouterait

Une autre part   F                       *    de  mystères,

Afin que l’on s’  A                   X   en inquiète,

Tout suspense  C              U    serait basé

Sur une curio    H    E   sité de savoir.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1048 4

.

Un  élément  d’une  balustrade

Un pied de table en bois tourné

 Avec son réservoir  et  verre :

Une lampe à huile ancienne.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Tant que son verre n’est pas cassé,

Une telle lampe éclairera :

Je veux dire, en les pires conditions,

Et jusqu’aux extrêmes !

.

Symbolique 

.

Le verre,

Au sens commun,

Apparaîtra comme un

Matériau des plus fragiles.

Les  verres  silicatés,    comme

La  plupart  des verres  d’oxydes

Ou de  chalcogénures, sont  fragiles

À température ambiante en ce sens où

Ils peuvent être brisés sans la moindre

Déformation permanente à l’inverse

Matériau ductile, comme plomb,

Qu’on peut déformer, plier,

Avant qu’il ne se casse.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique/ fragilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1048 6

.

Tant que son verre n’est pas cassé,

Une telle lampe éclairera :

Je veux dire, en les pires conditions,

Et jusqu’aux extrêmes !

 .

Symbolique 

 .

La lampe

 .

Représente un point

 De  lumière  en  l’obscurité.

Par analogie, symbolise entendement

Dans la confusion mentale, la révélation

D’un savoir enfoui ou caché. D’ailleurs,

Expression « Éclairer sa lanterne« 

Qui  signifie  alors   clarifier

Quelque  chose, exprime

Très bien cette notion

De savoir dévoilé.

1001 symboles

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ma lampe m’éclairera, devant moi,

 Dans la nuit, pour avancer mes pas :

Rien de fâcheux dès lors ne m’arrivera

Sauf si un imprévu … me tombe dessus :

Je prends ce risque sinon je ne bouge plus,

Et lors la vie se restreindra à rester…en vie.

.

Mais l’imprévu n’est pas  des plus aléatoires,

C’est juste un grain de sable, des plus fâcheux,

Qui oblige à penser/faire les choses autrement.

.

Si l’on y voit, fatalité, destin, manque de chance

Ça devait arriver un jour, arrivé, rien à ajouter

Et lors on ne cherchera ni causes, ni solutions !

 .

.

Un mauvais coup du sort

.

Scénario

.

Nous cherchons le bonheur, tout en aimant les images de malheur.

Que pourrait-il arriver à cette petite famille ayant l’air si heureuse.

Un besoin de protection permanent et avant qu’il ne soit trop tard !

 .

Visuels et textuels  >>

1047 – On naît, vit, meurt ; renaît, revit, re-meurt

Visuels et textuels  >>

.

La vie serait faite d’un cycle permanent

Et tant qu’il existe, on peut le régénérer.

L’on dit que certains fonctionnent ainsi,

D’autres à la retraite, attendent…leur fin

Et pendant des années, vingt ans, parfois.

Mourir aux autres n’est pas et à soi-même,

On peut développer  des envies personnelles,

Y compris à travers, avec, et pour les autres,

Nouvel équilibre suppose un nouveau cycle

Établissant nouveau partage soi, société.

.

L’on naît, et l’on vit et puis l’on meurt,

L’on renaît, on revit puis on re-meurt

Jusqu’à ce que  vienne  notre  heure

Pour quitter  ce monde,  ses heurts.

La vie n’est qu’un cycle  d’humeurs

Où certains nous disent avoir peur

Et d’autres disent  jouir du bonheur

D’être  ici, d’être  là  d’être  ailleurs.

J’accumule des biens  et  richesses,

Je m’évertue à être utile sans cesse

Je confonds amour paire de fesses,

L’argent, avec  élans  de  tendresse.

.

L’altérité est toute en  délicatesses,

Je ne sais la manier  je le confesse,

Argent fait, de moi, homme qu’atteste

Son sexe de mâle, dominateur, preste.

Argent et sexe  nous sont prescrits

Et, ils feront que tout nous réussit,

À part nous qui sommes ratés, ici,

De n’avoir vraiment,  rien compris.

.

N’avoir compris que sans les autres,

Nous ne sommes rien, ce seront eux

Qui nous fabriquent, nous modèlent,

Nous avons peu  de libertés  de choix.

Sans la liberté, sommes  des animaux,

Qui obéissons aux lois de notre société

Nous exploitant  pour sa propre survie,

Tout en prônant  l’individu   fin en soi,

Étant libre  de penser  ce qu’il  lui plait

Sans avoir de compte à rendre des faits.

.

Je me place en marginalité en plein cœur

De la vie, de son originalité à  toute heure,

Dès lors, si je nais, si je vis, et, si je  meurs,

C’est, moitié, pour moi, moitié, pour autres,

C’est cet équilibre  qui fait, de moi, l’apôtre

De la tolérance  et du respect des malheurs.

Rien n’est plus simple ni plus compliqué,

À observer poussé-tiré  par une société,

Que voir  gens nier mort, déifier vie

Faisant d’eux, égoïstes extravertis.

.

.

Extensions

.

Naitre, vivre et mourir, ça c’est certain

Mais renaitre et comment et pourquoi

Tiendra plus du divin que de l’humain.

L’on en vit et l’on ne meurt qu’une fois.

Si jamais l’on ressuscite ou l’on renait,

Autre existence, et autre être, je serais,

Est-ce cela, qu’idéalement,  j’aimerais !

Lors à quoi bon se poser telle question,

Elle est en deçà, au-delà de ma raison !

.

On nait, on vit, on meurt, c’est une évidence,

Mais renaitre, revivre, re-meurt : une cadence

.

Ceux disant n’avoir eu qu’une seule et même vie,

Envieraient-ils ceux qui disent ayant eu plusieurs !

.

On dit que mille et un métiers font mille et une misères

Et qu’en est-il d’en avoir eu un seul sans pouvoir changer.

.

Il  faut différencier gens souples, adaptatifs, qui rebondissent,

Des gens qui ont peur du moindre changement, de métier, de vie.

.

.

1047 – Calligramme

                  .

                                  La vie serait faite d’un cycle permanent

                              Et tant qu’il existe, on peut le régénérer.

                          L’on dit que certains fonctionnent ainsi,

                       D’autres à la retraite, attendent…leur fin

                    Et pendant des années, vingt ans, parfois.

                 Mourir aux autres n’est pas et à soi-même,

               On peut développer  des envies personnelles,

             Y compris à travers, avec, et pour les autres,

           Nouvel équilibre suppose un nouveau cycle

        Établissant nouveau partage soi, société.

       L’on naît, et l’on vit et puis l’on meurt,

        L’on renaît, on revit puis on re-meurt

         Jusqu’à ce que  vienne  notre heure

              Pour quitter ce monde,  ses heurts :

               La vie n’est qu’un cycle d’humeurs

                    Où certains nous disent avoir peur

                          Et d’autres disent  jouir du bonheur

                              D’être ici, d’être là   O  d’être ailleurs.

                                  J’accumule des biens   N   et richesses,

                                     Je m’évertue à être utile  *   sans cesse

                                          Je confonds amour  paire   N    de fesses,

                                            L’argent, avec élans de       A    tendresse.

                                              L’altérité est toute en        I    délicatesse,

                                               Je ne sais la manier        T     je le confesse,

                                                Argent fait de moi       *   homme qu’atteste

                                               Son sexe de mâle     O     dominateur, preste.

                                            Argent et sexe       N          nous sont prescrits

                                           Et, ils feront        *          que tout nous réussit,

                                     À part nous       V          qui sommes ratés, ici,

                                     De n’avoir       I             vraiment,  rien compris.

                               N’avoir          T      compris que sans les autres,

                          Nous ne        *        sommes rien, ce seront eux

                      Qui nous        O       fabriquent, nous modèlent,

                  Nous avons      N         peu de libertés de choix.

              Sans la liberté,     *        sommes des animaux,

            Qui obéissons aux     M     lois de notre société

       Nous exploitant pour sa   E   propre survie,

         Tout en prônant l’individu      U    fin en soi,

           Étant libre de penser ce qu’il      R   lui plait

                Sans avoir de compte à rendre des  T    faits.

                       Je me place en marginalité plein      *       cœur

                              De la vie, de son originalité à        O   toute heure,

                                   Dès lors, si je nais, si je vis,     N     et, si je meurs,

                                        C’est, moitié, pour moi,    *      moitié, pour autres,

                                          C’est cet équilibre      R    qui fait, de moi, l’apôtre

                                          De la tolérance   E  et du respect des malheurs.

                                           Rien n’est    N  plus simple ni plus compliqué,

                                        À observer A  poussé-tiré  par une société,

                                      Que voir    I    gens nier mort, déifier vie

                                       En faisant T  d’eux, égoïstes extravertis.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1047 4

.

Notre vie est à facettes

Ou comme un dépliant,

Et, parfois, tout droit

Parfois en ziz-zag ?

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Dépliant en plusieurs facettes,

Accolées, comme plusieurs vies :

Pour quitter, abandonner, afin de

Rebondir, avant de refaire sa vie !

.

Symbolique

 .

Facilement reconnaissable

À son aspect de feuille pliée,

Le dépliant reste un support

De communication  permettant

De se faire connaître rapidement.

.

Son contenu  qui résume l’essentiel

De l’activité entreprise, association.

Il se doit être attrayant pour attirer

Tout ou partie d’attention du lecteur.

.

D’après cette définition  du dépliant,

Ce support publicitaire  qui véhicule

Des messages, peut être utilisé  par

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Qui désirent élargir sa clientèle.

le-guide-dimpression-des-depliants

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1047 6

.

Dépliant en plusieurs facettes,

Accolées, comme plusieurs vies :

Pour quitter, abandonner, afin de

Rebondir, avant de refaire sa vie !

.

Symbolique

.

“On peut comparer le monde à un bloc

De cristal aux facettes innombrables.

Selon sa structure, et  selon sa position,

Chacun  de nous  voit certaines facettes.

.

Lors, tout ce  qui  peut  nous  passionner,

C’est de découvrir un nouveau tranchant,

Un nouvel espace.”  De Alberto Giacometti

C’est  la  confrontation  avec  les  autres  qui

Vous permet de dévoiler toutes vos facettes.”

.

 De Björk  “Mon  apprentissage  n’a  d’autre

Fruit que de me faire sentir combien

Il    me    reste   à   apprendre.”

De Michel de Montaigne

lalanguefrancaise.com/dictionnaire

 .

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Corrélations

.

Fond/forme 

.

On nait, on vit, on meurt, on renait.

Dit comme cela,  il y a peu d’espoir,

De  s’en sortir d’un cycle perpétuel,

Où tout n’est que recommencement.

.

La vie est moment, passage, certes

Mais elle est vide, non préremplie

Lors on y mettra  ce que l’on veut,

Lors on y mettra ce que l’on peut,

Et non ce qu’aura décidé  un dieu.

.

Montaigne ne dit pas autre chose,

Rien n’est dit, écrit, tout apprendre

De la vie tant qu’elle dure, surprend

Et notre réussite tient autant à nous,

Qu’aux  événements  et  opportunités.

Une vie comporte  multiples  facettes :

À chacun de découvrir celle qui convient.

 .

.

On nait, on vit, on meurt, renait

.

Scénario

.

Tout comme cette fleur qui éclot un jour,

et qui s’épanouit, un temps, au grand jour,

mais qui se fanera et mourra pour toujours.

 .

Visuels et textuels  >>

1046 – Le mot fin : sa réalité en art et en amour (II)

Visuels et textuels >>

.

Il est vrai que,  la fin d’un amour,

Est, souvent, bien plus rapide,

Que la rupture d’une amitié,

Qui trainerait, à se déliter !

.

Amour  est  plein, ou vide,

Est unique,  chaque jour,

Alors que fla in d’un Art,

Serait la fin  de veine qui

Le sous-tend ou qui part

En passé pour être verni.

.

Mais comment mettre  fin,

Dans  un tout autre  sens,

D’amitié ver  sus  l’amour,

Et  pour une aventure qui,

Pour aucun  des amoureux

N’aurait pas  recommencé.

.

Et comment faire comprendre

À l’autre en cas  non réciprocité

On quitte le navire, au moment

Où l’on était prêt  d’appareiller.

.

Dans ces cas,  un fossé s’établit,

S’élargit à grand pas, entre eux,

À en devenir …. infranchissable

Ou en commet tant l’irréparable

De promesse  étant  non tenue.

.

 «La fin  serait, toujours, le début

D’autre chose »  dit  un  dicton !

Peu rassurant sauf si on adhère,

Vie continue,  apporte soutien

À ses chagrins   en  lui offrant

Autres bonnes  opportunités

Qui    effacent,  et soulagent,

Regret, respect, peur, pleur.

.

Enfin : on le dit,  à vingt ans,

Moins facilement à soixante

Et que dire, à quatre-vingt,

Lors sentant venir  sa fin !

.

À être trop catégorique

À être trop … sûr de soi

On passerait    d’une fin

À l’autre,   sans jamais

Satisfaire   sa faim.

.


.

Extensions

Ce n’est pas l’autre que l’on

Ne souhaitera revoir,

C’est soi-même en face de lui

Et de ses souvenirs marquants,

De  ses  espoirs,  déçus,

De son statut déchu d’amoureux.

Mot «fin» réalité en art et amour

Est une seule, même chose.

L’amour de l’art, et l’art de l’amour

Seraient les deux faces d’une

Même pièce, partagent même tranche,

Même valeur, même substance,

D’un côté, l’essence, de l’autre l’existence,

Sur la tranche, le corps humain

Et au milieu, l’âme divine ou supposée telle.

.

L’art est un vaste domaine d’activité,  d’explorations, de formes,

Dont le contenu primitif, est transformé pour évoquer l’universel.

Il s’inspire ; le plus souvent ; d’un amour sublimé  par une passion

Dont l’on ne souvient plus, parce qu’inconscient, de sa vraie raison,

Ainsi notre imaginaire se colore de teintes  jusqu’à leur abstraction.

Il en est de même de l’amour lorsqu’il est idéalisé  jusqu’à  l’extrême

Il devient comme une sort d’art de la folie, et ce, jusqu’au suprême !

.

Art de l’amour et amour de l’art

Se rejoignent en leurs sublimations

Sans  parler  de  leurs  cristallisations,

Suscitant autant de désirs que passions.

.

À ceci près que l’amour s’en vient et s’en va,

Tandis que art subsiste, ne connait pas de fin

Le mot fin en amour concerne une personne

En art, à une période, un groupe de fans.

.

L’art du portrait tente de synthétiser

Tente de révéler, tente de styliser,

Défauts et qualités de chacun

Signature en serait la fin.

.

.

1046 – Calligramme (II)

.

Il est vrai que,      L                   la fin d’un amour,

Est, souvent,    E              bien plus rapide,

Que la rup      *       ture d’une amitié,

Qui traine    M    rait, à se déliter !

Amour  est  O     plein, ou vide,

Est unique,  T      chaque jour,

Alors que la  *    fin d’un Art,

Serait la fin  F  de veine qui

Le sous-tend  I  ou qui part

En passé pour N être verni.

.

Mais  comment  mettre  fin,

Dans   un   tout   autre  sens,

D’amitié ver  R  sus  l’amour,

Et  pour une  É  aventure qui,

Pour aucun    A des amoureux

N’aurait pas   L  recommencé.

I.

Et comment fai T   re comprendre

À l’autre en cas  É  non réciprocité

On quitte le navire, au moment

Où l’on était prêt  d’appareiller.

.

Dans ces cas,  un fossé s’établit,

S’élargit à grand pas, entre eux,

À en devenir  A   infranchissable

Ou en commet  R  tant l’irréparable,

De promesse     T   étant  non tenue.

.

 «La fin  serait, toujours, le début

D’autre chose »  dit  un  dicton.

Peu rassurant     * sauf si on adhère.

La vie continue    A  apporte soutien

À ses chagrins    M    en lui offrant

Autres bonnes    O    opportunités

Qui    effacent,   U    et soulagent,

Regret, respect  R  peurs, pleurs.

.

Enfin : on le dit,  à vingt ans,

Moins facilement à soixante

Et que dire, à quatre-vingt,

Lors sentant venir  sa fin !

.

À être trop catégorique

À être trop … sûr de soi

On passerait  d’une fin

À l’autre, sans jamais

Satisfaire   sa  faim.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1046 4

.

Un tube de dentifrice ou autre

Un stick pour le rouge d’à lèvres,

Instrument   de  musique  à  vent,

Symbole d’art autant qu’amour.

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Instrument  de musique  à vent,

Symbole d’art autant que d’amour.

Une bombarde qui égrène ses mélodies

Suscite toutes sortes d’émotions vivantes.

 .

Symbolique

 .

En l’art, l’expression artistique,

Est une forme de sublimation.

Dans  la  sublimation, il y a

En effet un même transfert

D’intérêt d’un objet à un autre

Qui le représente, se substitue à lui.

.

Mais l’affect lié à l’objet d’origine

Est  transformé, puis  raffiné,

Quand   il  est   attaché  à  la

Représentation symbolique

Et lors son contenu sexuel

Ou agressif,  est modifié.

Source : www.cairn.info/revue

cahiers-jungiens-de-psychanalyse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1046 6

.

Instrument  de musique  à vent,

Symbole d’art autant que d’amour.

Une bombarde qui égrène ses mélodies

Suscite toutes sortes d’émotions vivantes.

 .

Symbolique 

 .

Les premiers instants

De rencontre, premiers émois,

Le sont avec beaucoup d’intensité.

Ils sont importants par la relation future

Lors constituants marqueurs pour jours

Plus communs d’une histoire construite

Pour toute la relation ultérieure.

.

L’amour tient alors plutôt

D’un choix maintenu ou renouvelé

Que de l’intensité de commencement,

Bien que celle-ci puisse se reproduire encore,

Même plusieurs fois en la relation d’amour, renouvelée.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’art est sans fin, par définition

Il se reconstruit et se renouvelle

Sans cesse par toute innovation,

Si ce n’est pas  par sublimation !

.

Et l’art  de commencer par la fin,

N’est pas pour autant  point final.

L’amour de l’art et l’art de l’amour,

Se rejoignent, et, parfois, fusionnent

Et on peut être en panne d’inspiration

Pour les deux, en craignant le mot fin.

 .

.

Autant dire directement : néant

.

Scénario 

.

Couleurs tendres de l’art, blanchissent, s’évaporent  en chœur !

La fin de l’art nous est annoncée: soyons réaliste, pragmatique !

L’art est devenu un jeu d’argent parmi d’autres, coté en Bourse !

 .

Visuels et textuels >>

1045 – Le mot fin et sa réalité en art et en amour (I)

Visuels et textuels  >>

.

L’on  prétend souvent qu’il faut commencer

À construire une  histoire ou une  énigme

Par  la  fin, pour  la rendre plus crédible.

Il faut semer  des petits cailloux  pour

Revenir par chemins divers au début

En art, qui arrive au résultat original

En suivant seulement instinct animal

Il en est de même  en amour  bien sûr,

Pas dont on profite au fur et à mesure.

.

Le mot fin apparaît   ou  apparaissait

Dans  des films et romans en laissant

Le spectateur,  lecteur, sur sa faim.

L’histoire n’allait pas plus loin :

Inutile d’imaginer une suite

Pas même une autre fin.

.

Même si  en l’histoire,

On fait ce qu’on veut,

Dans la vie réelle,

L’on ne  fait que,

Ce que l’on peut.

.

Dans la vie réelle,

Il en va  autrement

À propos  liens actuels

De sentiments partagés,

D’amours,   énamourés.

.

Comment y mettre fin,

De manière normale,

Et presque banale,

À une aventure

Démarrée en trombe

Mais qui s’est effilochée

Et aura fini,  avec le temps,

Par tomber en panne de désir.

.

S’il faut y mettre le mot « fin »

À une histoire sans lendemain,

L’art et la ma nière comptera

Autant sinon bien  plus

Que le fait lui-même.

.

« On se quitte bons amis »

Est une manière de se dire

Que l’aventure continue

Sous une autre forme,

Acceptée des deux,

Ce qui est, entre jeunes,

Le cas car si la séduction,

Est, un art consommé ;

Sa rupture est un plat

Délicat à réussir.

.

.

Extensions

.

Fin est toujours le début de quelque chose

Et parfois de l’abandon d’un espoir, amour,

Qui comme chacun sait ne dure pas toujours:

Tant qu’on joue sa musique, il nous illusionne,

Mais si l’on y renonce, plus rien ne le passsionne

Tout instrument, creux ou plein, se met en pause,

Et l’on passe aussitôt et sans hésiter à autre chose.

.

On applaudit au début de rencontre amoureuse

On applaudit à la fin  d’un concert de musique !

.

On applaudit à un mariage,   exécution virtuose,

Et lors amour et musique, convolent à merveille.

.

La fin de symphonie, se termine en point d’orgue,

La fin d’une relation de couple, en plein désordre !

.

Le début avance  souvent dans un vent de l’espoir:

La fin peut vous conduire à l’échec, au désespoir !

.

.

1045 –Calligramme  (I)

.

L’on   prétend   souvent      L     qu’il faut   commencer

À construire  une  his    E    toire  ou  une  énigme

Par  la  fin, pour  la    *    rendre plus crédible.

Il faut semer des   M    petits cailloux  pour

Revenir par che  O  mins divers au début

En art, qui arri  T  ve au résultat original

En suivant seu  *  lement instinct animal

Il en est de mê  F  me en amour bien sûr,

Pas dont on pro I   fite au fur et à mesure.

Le mot fin appa   N   raît   ou  apparaissait

Dans  des films    *    et romans en laissant

Le spectateur,   *   lecteur, sur sa faim.

L’histoire n’al   R  lait pas plus loin :

Inutile d’ima  É    giner une suite

Pas même    A    une autre fin.

Même si     L    en l’histoire,

On fait ce   I      qu’on veut,

Dans la     T       vie réelle,

L’on ne     É        fait que,

Ce que     *     l’on peut.

Dans la      vie réelle,

Il en va    R  autrement

À propos  T liens actuels

De sentiments partagés,

D’amours,   énamourés.

Comment y mettre fin,

De manière normale,

Et presque banale,

À une aventure

Démarrée en trombe

Mais qui s’est effilochée

Et aura fini,   A   avec le temps,

Par tomber en  M    panne de désir.

S’il faut y met   O  tre le mot « fin »

À une histoire  U   sans lendemain,

L’art et la ma R  nière comptera

Autant sinon bien  plus

Que le fait lui-même.

« On se quitte bons amis »

Est une manière de se dire

Que l’aventure continue

Sous une autre forme,

Acceptée des deux,

Ce qui est, entre jeunes,

Le cas car si la séduction,

Est, un art consommé ;

  Sa rupture est un plat

Délicat à réussir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1045 4

.

Un pied de table en bois tourné

Ou un balustre d’une balustrade,

Instrument  de  musique  à vent,

Nous dirons du genre bombarde.

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

L’art de l’amour et l’amour de l’art

se rejoignent en même célébration,

qui font qu’on aime jouer, ressentir

si fait que la forme évoque le fond.

.

Tout dépendrait de l’instrument :

Entre flute ou bombarde

La musique supporte fausse note :

Trop, ce serait cacophonie.

 .

Symbolique 

.

La bombarde

Est un instrument

De musique à vent

À anche double de la

Famille des hautbois,

Employé dans la musique

Ancienne et la bretonne.

Le mot « bombarde »

Provient du latin bombus,

Signifiant «bourdonnement»

Ou  encore  un  « bruit sourd ».

fr.wikipedia.org/wiki/Bombarde

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1045 6

.

Tout dépendrait de l’instrument :

Entre flute ou bombarde

La musique supporte fausse note :

Trop, ce serait cacophonie.

 .

Symbolique

.

Dans la tradition chrétienne,

Dieu n’est pas lui-même un musicien,

Mais la musique est le mode privilégié

Pour célébrer toutes formes de louange.

.

Ce qui est ici exprimé par la théologie,

Peut aussi être abordé en termes de

Psychologie du développement.

.

Battements du cœur de la mère,

S’ils ne sont pas une mélodie,

Sont certainement du rythme.

.

L’élément de base de la musique

Est imprimé dans l’esprit humain

À l’aube de sa conscience perceptive

Et l’accompagne sans le lâcher

À travers tous les stades

De sa vie incarnée.

cairn.info/revue-cahiers

-jungiens-de-psychanalyse

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

La musique adoucit les mœurs, dit une maxime.

Elle accompagne  les grands moments  de sa vie

Mode majeur  à la naissance, mineur  à sa mort

Qui sait, s’il n’existe pas à l’instar d’une lumière,

Une musique céleste  qui extasierait notre âme.

.

Soit dans la musique, baroque, classique, la fin

Est ponctuée par ce qu’on appelle point d’orgue

Aujourd’hui, arrêt souvent inverse, s’étouffant,

Ou carrément  très soudain, brutal,  inattendu.

.

Il existerait des musiques  qui semblent n’avoir

Ni commencement, ni fin, comme perpétuelles,

Qui finissent par vous envoutez,  faire voyager

Comme si vous étiez dans un tout autre monde

Où les repères du temps, espace, ont disparus !

 .

.

La fin d’un vieux film au cinéma

.

Scénario

.

Une longue lettre de déclaration de fin d’amour.

Là, c’est très court et sans ambiguïté : un peu lâche.

Et là, ce n’était qu’un jeu, et comme en tous jeux : adieu !

 .

Visuels et textuels  >>

1044 – On aura et beau dire et on aura beau faire !

Visuels et textuels  >>

.

L’on entend un nombre messages

De  révisions  alarmistes, saccages

De  lieux protégés, de beaux paysages

Sans que  l’on en tire résolutions sages.

L’économie, et l’écologie,  se combattent,

Au lieu de se prêter main forte … débattre,

De ce qui serait le  mieux  pour la Planète :

Au lieu de cela,  chacun s’observe, s’entête

On aura beau  dire et on aura beau faire

Lors il est trop tard pour tout défaire.

.

On aura beau dire,

Et on aura beau faire,

Rien ne servira à rien, si

Les hommes n’ont compris

Qu’ils seraient  en danger de

Disparaître  et à cause d’eux,

Par suite de pollution totale

Et irréversible et radicale.

.

On dit mais on fait peu

De cas des discours

Jugés judicieux

Sur l’écologie,

Mais ennuyeux

Pour    l’économie

Nationale, mondiale.

.

Qu’est-ce qu’on attend :

D’être en plein dans le mur

Alors qu’on est encore devant

Pour se préparer à l’éviter : dur

D’être soi-disant rationnel, savant

Ou prétendre ce n’est pas le moment.

.

Comme si la mort,  se pointant devant,

Et qu’on lui dise,  va-t’en donc, attend,

Laisse-moi jouir encore de mon corps

Tu ne peux rien, sur moi : ai-je tort !

Si population, pollution, croissent,

Simultanément  par quel miracle

On évitera d’être  dans la poisse.

.

Planète est ballon que l’on tacle,

Il n’y a pas de  règle, arbitre,

Ni même but  ni gardien :

Que clown jouant pitre

Ne  faisant  plus rien,

Tournant  en dérision,

Tous les avertissements.

.

Et quand il sera trop tard,

Ils diront, complaisamment,

Fallait taper du poing sur table,

L’on m’avait confié autre mission :

De préserver les privilèges des nantis.

Et, ça au moins, vous l’aviez compris.

.

.

Extensions

 .

On aura beau dire, et ne rien faire,

Se gargariser de discours et de certitudes

Ou de doutes, notre planète Terre n’en a cure :

Elle suivra sa progression vers un réchauffement

Atmosphérique et une pollution chimique, accélérés

Par notre désir de demeurer riche et confortable,

Quitte à hypothéquer  l’avenir de nos enfants.

Discours  et  chiffres  sont en concordance

Et il y a urgence : malgré cela, certains

De nos dirigeants ne se pressent pas

De mettre en œuvre des solutions.

La société civile prend le pas

Sur la société politique

Sinon où va le Monde !

.

Bien qu’il s’agisse d’une sorte d’apocalypse prochaine

Tout le monde ou presque la perçoit comme lointaine

Et, face à cela, garde son sang-froid, son âme sereine,

En se disant que si c’était vrai, ce serait : pas de veine

En étant désignés, par Dieu, pour exploiter la nature !

Ce dernier nous abandonnerait-il face à nos exactions

Ou bien en aurait assez de nous regarder tout saccager

On aura beau dire, on aura beau faire : ce serait l’enfer

Bien mérité cette fois, nulle part ailleurs que sur Terre.

.

L’on croit crier dans un désert

Quand la Planète est en danger,

Et qu’on en finit pas des guerres,

Allant apocalypse nous précipiter.

.

L’on aura beau dire  et  beau faire,

Il y aura de plus en plus de misères,

Sur terre suite à nombre sécheresses

Provoquant nombre d’immigrations.

.

Est-ce là fatalité impossible à changer

Sûr que non mais, pour cela, il faudrait

Que les humains s’entendent pour lutter

Or chacun ne voit que son propre intérêt.

.

On rêve d’un paradis ailleurs : c’est l’enfer.

Pourquoi ne pas garder le nôtre : mystère !

.

.

Épilogue

.

On aura beau dire, on aura beau faire,

Ça sonne comme expression populaire,

Qui clame impossibilité de se satisfaire.

***

Cela dit, c’est loin d’être paroles en l’air :

Personne aujourd’hui ne dit le contraire,

Constats d’impuissance face aux guerres.

***

Pas que face à la faim en monde, misère,

Tout autant face aux épidémies, cancers,

Face aux crimes et injustices sur…Terre.

***

Pour finir, et ce serait peut-être  le pire :

Face au changement climatique qui vire

À la catastrophe,  on dit qu’on conspire !

***

Les sept piliers de la sagesse : en danger,

Comme des balustres, faiblissent, cèdent

Les uns après les autres : réaction, néant.

***

Alors alors, y aurait-il comme une fatalité

Et que tout ce qu’on fait est d’inhumanité,

Comme si on tendait le cou pour le couper.

***

Mais il n’est pas trop tard, il ne l’est jamais,

Un sursaut peut-être, changement de plans,

S’y mettre tous, chacun, est plus qu’attendu.

.

.

1044 – Calligramme

.

L’on entend un nombre messages

De  révisions alar   O   mistes, saccages

De  lieux  protégés,   N   de beaux paysages

Sans que l’on en tire   *       résolutions sages.

L’économie, et l’éco   A  logie,  se combattent,

Au lieu de se prêter   U  main forte … débattre,

De ce qui serait le  R   mieux  pour la Planète :

Au lieu de cela,  A   chacun s’observe, s’entête

On aura beau *  dire et on aura beau faire

Lors il est trop tard pour tout défaire.

.

On aura beau dire,

Et on aura beau faire,

Rien ne servira à rien, si

Les hommes n’ont compris

Qu’ils seraient  en danger de

Disparaître  et à cause d’eux,

Par suite de pollution totale

Et irréversible et radicale.

.

On dit mais on fait peu

De cas des discours

Jugés judicieux

Sur l’écologie,

Mais ennuyeux

Pour    l’économie

Nationale, mondiale.

.

Qu’est-ce qu’on attend :

D’être en plein   dans le mur

Alors qu’on est    encore devant

Pour se préparer  *    à l’éviter : dur

D’être soi-disant   B    rationnel, savant

Ou prétendre ce n’  E     est pas le moment.

Comme si la mort,   A      se pointant devant,

Et qu’on lui dise,      U    va-t’en donc, attend,

Laisse-moi jouir       *     encore de mon corps

Tu ne peux rien,       D     sur moi : ai-je tort !

Si population,          I    pollution, croissent,

Simultanément      R       par quel miracle

On évitera d’être    E       dans la poisse.

.

Planète est ballon que l’on tacle,

Il n’y a pas de  règle, arbitre,

Ni même but  ni gardien :

Que clown jouant pitre

Ne  faisant  plus rien,

Tournant  en dérision,

Tous les avertissements.

.

Et quand il sera trop tard,

Ils diront, complaisamment,

Fallait taper du poing sur table,

L’on m’avait confié autre mission :

De préserver les privilèges des nantis.

Et, ça au moins, vous l’aviez compris.

ET ON AURA BEAU FAIRE !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1044 4

.

Pied de table, en bois tourné,

Pied de lampadaire en métal,

Ou pied de lampe ornemental,

Balustre en pierre balustrade

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de  forme)

.

Un pied restera un pied,

Et balustre restera balustre,

D’où  l’expression  populaire :

«Les chats ne font pas des chiens»

 .

Symbolique

.

Les balustres sont souvent

Faits de pierre ou de marbre,

Mais,  parfois,  aussi, de  bois,

Sont,  généralement,  disposés

De façon  à respecter  la  règle

Architecturale   de  l’équilibre

Entre  le   jour   et   le     plein

Et  de  séparation  ajourée

Égale à la moitié de leur

Plus gros diamètre.

Le terme de  balustre

Désigne aussi ensemble

De  colonnettes  soutenant

La main-courante d’un escalier.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

 

Évocation

.

1044 6

.

Un pied restera un pied,

Et balustre restera balustre,

D’où expression françaises :

«Les chats ne font pas des chiens»

 

Symbolique

 

Top 100 des expressions françaises

Soutenues les plus courantes :

Aller à quelqu’un comme un gant : …

Appeler un chat un chat : …

Au bout de son rouleau : …

Au bout du tunnel : …

Au pied de la lettre : …

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois : …

Autant chercher une aiguille dans une botte de foin

google.com/search /expressions+populaires

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’homme aime à se construire

Des  protections, des défenses,

Pour se protéger des accidents

De manière  plutôt  préventive,

Et balustres  et  main courante,

Sont placés  partout  à cet effet,

Mais on aura beau dire, et faire,

Il y aura  des manques et oublis !

.

On ne peut se protéger contre tout

tant le risque zéro n’existera … pas

il y a des imprévus, concomitances

catastrophes naturelles  inévitables.

y a des gens qui gens qui ne tiennent

pas assez compte danger, risque-tout

et des trompe-la-mort, qui en meurt !

 .

.

Citation de proverbe Berbère

.

Scénario

.

La maison brûle, les pompiers ne répondent et n’interviennent pas.

L’un est écolo  et l’autre est mécano : un dialogue de sourds dingues.

Au final, politique terre brûlée sera un peu, beaucoup comme celle-ci.

 .

Visuels et textuels  >>

1043 – J’aurais voulu être, la vie en décide autrement

Visuels et textuels  >>

.

  J’aurais voulu, est-ce un point noir :

 Du tout, c’est  déjà bien  de vouloir.

Tant de gens ne savent pas  choisir

Ce qu’à terme, ils veulent devenir.

Dans la vie on ne fait pas toujours

 Ce que l’on veut mais faute à qui ?

.

                             Allez savoir, vous : société, chance !

                               Il n’y a pas que le métier qui compte,

                               En amours, en amitiés, en relations :

                                C’est pareil et là, le choix reste ouvert.

                                 Rejeter toute opportunité…est choisir,

                                   De faire en sorte que sa vie soit ternie !

.

J’aurais voulu être un … avocat,

La vie en aura décidé autrement,

On m’avait dit tu auras le choix :

J’ai dû réviser …  mon jugement.

Bon an, mal an,  pas mécontent :

Car, dans les limites de l’emploi,

Difficile de faire  bon placement,

Mettant en avant, qualité de soi.

.

                                 J’aurais voulu être un bel amant

                                 La vie en aura décidé autrement,

                                  On m’avait dit  … avec rouquine :

                                  J’ai épousé une blonde …  divine.

                                 Bon an, mal an, pas mécontent :

                                  Elle m’aura  donné deux enfants,

                                 Qui font mon bonheur e, autant

                                  En emporte le vent…fidèlement.

.

J’aurais voulu être un … écrivain

La vie en aura décidé autrement,

Je n’aurai fait qu’ouvrage savant,

Dont je ne tire, bénéfices, aucun.

Bon an, mal an, pas mécontent :

Je me suis exercé  aux écritures,

Et mes poésies, en déconfitures,

Progressent vite…vers le néant.

.

                                   J’aurais voulu être un … bon ami

                                   La vie en aura décidé autrement,

                                    J’en ai très peu : vingt seulement.

                                    J’aime que, vous en soyez  parmi.

                                    Bon an, mal an,  pas mécontent :

                                    Ces amitiés durent et longtemps,

                                    Et me procurent la joie, certaine

                                     De m’abreuver  à leurs fontaines.

.

.

Extensions

 .

J’aurais voulu être, la vie en décide autrement.

Déjà, ce qu’on aura voulu être, correspond-t-il

Vraiment à ce que l’on voulait ou pouvait être.

Ensuite, était-on  au bon endroit, bon moment

Enfin, arrivé en ayant pratiqué, épuisé la chose,

Notre rêve n’a-t-il pas changé en cours ou en fin ?

Sacrifier toute sa vie, en poursuivant  la réalisation

D’un rêve inaccessible, du moins pour soi, ressemble,

Tout de même, à passer à côté de choses,  toutes aussi

Essentielles telles que celles  de fonder  propre famille,

Avoir une place reconnue, et utile, dans notre société,

Disposer de ressources suffisantes pour avoir espace

De  liberté  de  choix : certains parlent  de  travail

Voire de métier alimentaire pour faire bouillir

La marmite  en attendant  qu’opportunité

Se présente or tout cela n’est que rêve.

.

J’aurais voulu être…. aie, ça commence mal : y a eu un raté.

Attendez : on recommence à zéro, et cette fois, je saurai faire.

J’aurais voulu  mais faut-il regrettez, faut-il accepter, espérer

Ma condition s’améliore par miracle ou effort, au point que,

Tant que ma vie n’est pas terminée, ça veut dire : je peux !

.

J’aurais voulu être un artiste, chante Aznavour

Ou encore la bohème, pour ne citer qu’eux deux

Voilà qui plante le décor sur une scène ouverte !

.

J’aurais voulu être, pointe  comme air de regret :

Je ne suis pas, je n’ai pas réussi, ma faute, à moi,

Ou le manque de chance, de talent,  opportunité !

.

La vie en a décidé autrement, balaie toute excuse :

Ce n’est pas moi, ce sont les autres, la vie quoi, qui

A fait que vous n’êtes que ce que vous avez pu être.

.

.

1043 – Calligramme

.

J’AURAIS     VOULU      ÊTRE :

 J’aurais voulu, est-ce un point noir.

 Du tout, c’est  déjà bien  de vouloir.

Tant de gens ne savent pas  choisir

Ce qu’à terme, ils veulent devenir.

Dans la vie on ne fait pas toujours

 Ce que l’on veut mais faute à qui ?

.

                             Allez savoir, vous : société, chance !

                               Il n’y a pas que le métier qui compte,

                               En amours, en amitiés, en relations :

                                C’est pareil et là, le choix reste ouvert.

                                 Rejeter toute opportunité…est choisir,

                                   De faire en sorte que sa vie soit ternie !

.

J’aurais voulu être un … avocat,

La vie en aura décidé autrement,

On m’avait dit tu auras le choix :

J’ai dû réviser …  mon jugement.

Bon an, mal an,  pas mécontent :

Car, dans les limites de l’emploi,

Difficile de faire  bon placement,

Mettant en avant, qualité de soi.

.

                                 J’aurais voulu être un bel amant

                                 La vie en aura décidé autrement,

                                  On m’avait dit  … avec rouquine :

                                  J’ai épousé une blonde …  divine.

                                 Bon an, mal an, pas mécontent :

                                  Elle m’aura  donné deux enfants,

                                 Qui font mon bonheur e, autant

                                  En emporte le vent…fidèlement.

.

J’aurais voulu être un … écrivain

La vie en aura décidé autrement,

Je n’aurai fait qu’ouvrage savant,

Dont je ne tire, bénéfices, aucun.

Bon an, mal an, pas mécontent :

Je me suis exercé  aux écritures,

Et mes poésies, en déconfitures,

Progressent vite…vers le néant.

.

                                   J’aurais voulu être un … bon ami

                                   La vie en aura décidé autrement,

                                    J’en ai très peu : vingt seulement.

                                    J’aime que, vous en soyez  parmi.

                                    Bon an, mal an,  pas mécontent :

                                    Ces amitiés durent et longtemps,

                                    Et me procurent la joie, certaine

                                     De m’abreuver  à leurs fontaines.

                                    VIE DÉCIDE AUTREMENT  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1043 4

.

Un empilement de choses

Presque toutes  identiques,

Ou un escalier de meunier 

Qui donne accès à on désir.

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Chacun sait meilleur moment

Est lorsque l’’on monte l’escalier

Cela est vrai pour tout, tant c’est

La concrétisation de son désir.

 .

Symbolique 

 .

                                                                  L’escalier est souvent symbole

                                                                  De la progression vers le savoir,

                                                                  Ascension vers connaissance,

                                                                  La lumière, transfiguration.

                                                                  Il relie et le haut et le bas.

.

                                             Il revêtira aussi un aspect négatif :

                                             La descente, la chute, le retour

                                            À la matérialité  et au monde

                                            Souterrain à l’ombre en soi.

                                           Mais il faut l’emprunter

.

                      Afin  d’apprendre à  se  connaître

                      Sur tous les plans   ou  pouvons

                     Descendre en nous ou accéder

                    À autres niveaux  conscience

                   Très nettement supérieurs.

                    grandreves1234.blogspot.com

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Chacun sait meilleur moment

Est lorsque l’’on monte l’escalier

Cela est vrai pour tout, tant c’est

La concrétisation de son désir.

 .

Symbolique 

.

Le désir se distingue du besoin

Qui demanderait à être satisfait

De façon urgente   et   du  souhait

À  la  réalisation souvent utopique,

Est  irréductible  au désir  amoureux

Et un certain hédonisme contemporain.

Qu’est cet appétit d’être pour la philosophie ?

.

Une force qui s’impose à nous, nous gouverne ?

Entre être  et non-être, manque  et plénitude,

Joie, souffrance, désir est notion équivoque.

Son ambivalence traverse toute l’histoire

De la philosophie et cela depuis Platon.

.

Aujourd’hui, l’on s’intéresse au désir,

Du côté de la pulsion, de la morale,

Qui s’interrogent  sur la possibilité

De contrôler désirs, motivations,

Au nom desquels nous agissons.

franceculture.fr/philosophie-pour-

comprendre-autrui-et-le-desir

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’escalier est d’abord fait pour monter

Bien avant même de songer à descendre

Mais s’il est des escaliers qui nous mènent

À la réalisation de nos désirs, de nos envies,

Il en est d’autres ne menant nulle part ou pire

Nous font chuter avec nos remords, nos regrets.

Et là nous n’avons plus que nos yeux pour pleurer.

 .

.

Vie : faite d’épisodes

.

Scénario

.

J’aurais voulu être amoureux toute la vie durant, mais la vie…

J’aurais voulu éviter de durer, de faire ceci, cela, mais la vie …

J’aurais voulu être un écrivain, la vie en a décidé autrement !  

 .

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1042 – Chacun garde espoir d’améliorer sa condition

Visuels et textuels  >>

.

Chacun garde espoir d’améliorer

Sa condition humaine par solution.

Les suicidaires ne perdent pas la vie,

Mais, bien avant tout espoir… en elle !

Les suicidés ont perdu les deux bien que

«Tant qu’il y a de  la vie, il y a de l’espoir. »

.

C’est vrai, et faux gens continuent à vivre,

Alors qu’ils n’ont aucun espoir d’évolution !

Un pauvre d’Afrique  d’Asie  …  ou d’ailleurs,

N’a pas d’espoir non seulement devenir riche

Mais de s’en sortir survivre au lendemain,

Ni  de  con-cevoir  de  nombreux enfants.

 .

Rester immobile, passif à ne rien faire

Ne changera condition, de misérable

Il peut se résigner à son mauvais sort

S’indigner de n’en avoir  de meilleur,

Mais s’il continuera à se désespérer,

Sait que dès demain  il serait mort.

 .

Dire, je préférerais être mort que,

Est une affirmation  d’un non-être :

Chacun sait que la vie ne vaut plus

Rien si elle a perdu  tout son  sens,

Dès lors qu’on nous  impose, d’être,

Tout le contraire de qu’on veut, est.

 .

Dire il est impossible de s’en sortir

Est une phrase assassine s’il en est,

Mais qui laisse malgré ça chance

À l’espoir, à l’avenir des fois que :

Or très peu de gens y sont arrivé,

Ça ne veut pas dire  être condamné.

.

Moralité, il faut garder de l’espoir

Jusqu’à sa fin  son dernier souffle.

.

.

Extensions

 .

Souffle pour soi,  les autres,

Communicatif, voire contagieux :

L’espoir fait vivre et l’on vit d’espoir.

Il y a  des  philosophes  qui  ont récusé

La force de l’espoir en mensonge éhonté.

L’espérance n’est pas  une valeur  ni vertu,

Déficience de l’homme à supporter la mort.

Espérance et déni vont de pair, c’est possible

Mais pas certain, le déni ne voit pas la réalité

Alors qu’espérance s’appuie justement dessus

Pour mieux s’en accommoder  et  progresser.

On dit « j’espère que tout va bien pour toi »

Avant de prendre congé de quelqu’un.

 .

Garder l’espoir d’améliorer sa vie même quand elle décrépit

Ou tout au moins de la garder en bonne santé, non en survie.

Quand on parle d’espoir et de condition on parle aussi mental

Et par voie de conséquence, tout autant d’humeur et de moral

Quant à la mort, pour sûr et sans exception, elle sera… fatale.

 .

Faut garder l’espoir quoiqu’il arrive

Et même si tout le reste fout le camp,

Celle du fond  de  la Boite de Pandore,

Que femme par curiosité aura ouverte.

.

Pourquoi une femme, on se le demande,

Pourquoi responsable de tous nos maux,

Pourquoi pas un dieu qui dans sa colère,

A laissé échapper  des misères sur Terre.

.

L’espoir d’aller mieux, ou tout au moins,

De revenir en un état où tout allait bien :

Voilà ce qui mène le monde aujourd’hui

Qui le fait travailler au delà du besoin.

.

.

1042 – Calligramme

.

Chacun garde  E  espoir d’améliorer

Sa condition hu       S         maine par solution.

Les suicidaires             P          ne perdent pas la vie,

Mais, bien avant              O               tout espoir… en elle !

Les suicidés ont                  I             perdu les deux bien que

«Tant qu’il y a de                 R             la vie, il y a de l’espoir. »

* ……

C’est vrai, et faux               D           gens continuent à vivre,

Alors qu’ils n’ont au          ‘           cun espoir d’évolution !

Un pauvre d’Afrique      A        d’Asie  …  ou d’ailleurs,

N’a pas d’espoir non     M     seulement devenir riche

Mais de s’en sortir      É     survivre au lendemain,

Ni  de  con-cevoir      L    de nombreux enfants.

I ….

Rester immobile,     O  passif à ne rien faire

Ne changera con      R   dition, de misérable

Il peut se résigner     E    à son mauvais sort

S’indigner de n’en     R    avoir  de meilleur,

Mais s’il continuera   *        à se désespérer,

Sait que dès demain   S         il serait mort.

      A

Dire, je préférerais    *      être mort que,

Est une affirmation    C    d’un non-être :

Chacun sait que la      O   vie ne vaut plus

Rien si elle a perdu     N    tout son  sens,

Dès lors qu’on nous    D   impose, d’être,

Tout le contraire de    I   qu’on veut, est.

.   T

Dire il est impossible  I     de s’en sortir

Est une phrase assas  O  sine s’il en est,

Mais qui laisse mal   N  gré ça chance

À l’espoir, à l’avenir    *  des fois que :

Or très peu de gens    *  y sont arrivé,

Ça ne veut pas dire  être condamné.

.

Moralité, il faut garder de l’espoir

Jusqu’à sa fin  son dernier souffle.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1042 4

.

Pas simple de déceler forme :

 Je vois une très belle canne

Pommeau doré, prothèse

En idéal pour marcher ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’approche de la forme)

.

Canne et prothèses sont des aides

externes ou internes pour marcher

elles améliorent condition humaine,

et de ce fait, elle évoqueront l’espoir.

.

Canne : entre pommeau en bois et en or,

Belle différence :

Mais cela n’en reste pas moins une canne,

Support, prothèse.

 .

Symbolique 

 .

Au plus loin que l’on remonte

Dans le temps, la canne fut

Jadis associée aux images

Du  patriarche  (Moïse),

Du pouvoir  (crosse de

L’évêque,  monarque),

Du berger,  du pèlerin

Puis à celle du maître.

.

Elle s’identifie à l’image

De la vieillesse,  magicien

Puis à celle du randonneur,

Retrouvant, ainsi, son utilité

Première pour la promenade.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1042 6

.

Canne : entre pommeau en bois et en or,

Belle différence :

Mais cela n’en reste pas moins une canne,

Support, prothèse.

 .

Symbolique

.

L’usure du cartilage

Est irréversible et l’arthrose

Ne guérirait pas spontanément.

Lors, l’évolution naturelle se fait

Vers une dégradation progressive

De l’articulation, une limitation de plus

En plus importante des mobilités et une

Marche de plus en plus difficile.

.

Les  anti-inflammatoires  et

Antidouleurs   qui peuvent

Suffire au départ, finissent

Par ne plus être  efficaces.

C’est à ce moment  que  se

Posera  la  question  d’une

Prothèse      chirurgicale.

Et le but de l’opération sera

Le soulagement de la douleur,

La  récupération  des  mobilités

Et la reprise normale de la marche.

chirurgie-orthopedique-de-la-hanche/

prothese-totale-de-la-hanche

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

La canne est un support pour tenir debout

Et comme un troisième pied pour avancer.

Lors s’appuyer sur quelqu’un pour réfléchir

Redonne de l’espoir, et  de l’énergie, perdus.

Si, seul, n ne pourra améliorer sa condition,

À deux ou plusieurs, cela est rendu possible

Quel que soit son statut, sa religion, état.

Cela reste vrai autant pour les pauvres

Les émigrés, les malades ou les vieux.

 .

.

Débat porteur d’espoir

.

Scénario

.

Par des valeurs et par des croyances parfois toutes immatérielles ;

par des instants de répit, dans la dure vie,  d’handicapé moteur ;

en se contorsionnant de tous côtés pour toujours se transformer.

 .

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1041 – Voyage humain commence lors on se croit !

Visuels et textuels  >>

.

Notre voyage humain commence

Lorsque l’on se croira … arrivé,

Se poursuivra, jusqu’à l’infini

Et recommence et sans fin :

Pas terminé, on est en vie.

Faut être mort à déposer

Moindre de ses bagages,

De ses projets de voyage,

Renoncer à une croyance

Ou un pari que l’on se crée

Ou pire encore que l’on  subit.

.

Le voyage peut se prolonger longtemps

S’arrêter   n’importe où, n’importe quand

Mais peut-on se dire suffisamment préparé.

 À renoncer,  à  soi-même  …  pour se fondre,

Dans  le  Tout  du  Cosmos  d’où l’on vient :

(Bouddhisme)

Ou à se réincarner …  dans une vie future

Sous une forme non définie par avance

Mais dans tous les cas méritée

(Hindouisme)

Vérités promues par religions orientales,

Lors religions occidentales, le Paradis.

Une fois admis, accepté, une forme

Ou autre d’éternité ou de néant,

Que nous reste-t-il à vivre !

Faire l’amour en cachette.

.

L’essentiel : l’amour

 Des autres et monde,

Réenchantent-ils  nos

Effrayants événements.

.

L’aventure humaine n’est pas

De conquérir territoire à sa portée,

Mais, en même temps, en même élan,

De dépasser sa nature et origine animale

Non  pour se sublimer, ou voire  se déifier :

Mais  tout simplement et déjà, s’humaniser.

.

.

Extensions

  .

Si un homme peut représenter un peuple

C’est parce que le peuple fonctionne aussi,

Comme un homme, en valeur et en  solidarité.

Chaque homme est seul et à naitre et de mourir !

.

Donner la vie à un être c’est lui donner aussi la mort

À lui de l’affronter sans qu’il l’ait : choisie, désirée, fixée.

Seul, l’est-on vraiment, l’a-t-on jamais été, le serons-nous !

Seul au milieu de tous est injonction paradoxale, oxymoron.

.

Il nous est impossible de vivre seul, sauf à l’être sur ile déserte

Totalement coupé, ignoré, totalement autonome, monde entier.

Ça n’a plus guère de sens puisque exister, ça l’est pour les autres.

.

Le voyage peut être extérieur et la joie, et  le malheur des autres

Rejaillit sur nous comme amplificateur de nos propres humeurs

Et en changeant d’endroit, on change d’atmosphère, de misère.

.

Le voyage peut être intérieur et la joie ou le malheur consiste

Alors à savourer le chemin parcouru ou à détester son recul

Où tout est à recommencer comme s’il s’était agi d’un

Faux départ, extérieur, intérieur, témoin, acteur,

Autant d’arrivées, sans fin !

.

Arrivé, oui, peut-être, mais où : la vie ne vous le dira pas !

Il faut d’urgence repartir le voyage ne fait que commencer.

On est arrivé  quand on doit s’arrêter et cela définitivement.

Finalement, de quel voyage s’agit-il, et, vers quelle  destinée,

Voyage de fourmi en cohorte en l’immensité de la Planète.

.

Un jour sans fin,

Un voyage sans fin,

Une belle vie sans fin,

Après sa mort : éternité,

Une promesse de religiosité

Qui nous conduit à croire  que

Tout peut toujours recommencer.

.

Pourquoi pas   puisque ça ne coute rien

D’y adhérer comme le pari de Blaise Pascal

Mais en attendant de le vérifier, on fait quoi :

On se lamente de notre sort sur terre purgatoire

Ou on bâtit, réalise un projet qui nous tient à cœur

Et dont l’on sera certain, au moins, d’en bien profiter,

Et après, vogue la galère, si une autre vie … commence !

.

.

Épilogue

.

Voyage humain commencerait

 Là où il se termine, on aura trouvé

Un sens quelconque à toute notre vie.

***

On a franchi une marche de son escalier,

On a gagné, pense avoir mérité un trophée,

On vise déjà le suivant, tout à recommencer.

***

Idées  d’un  voyage  linéaire  ou  cyclique,

Cohabitent  dans  des croyances religieuses,

Elles comportent  part  d’inconnu, insolvable.

***

Résurrection  botte  en  touche problème :

Passage sur Terre, est comme antichambre,

En chrétienté, la vie commence après la mort.

***

En  somme, on  en  serait  réduit  à  croire

Ce que l’on veut  ou  ce qu’on nous enseigne,

Y adhérer sans aucun doute, révision croyance.

***

Il y a aussi les athées, ne croyant en rien de divin

Mais cela ne les empêchera  de se mettre en quête

D’une vérité qui aurait une finalité de spiritualité !

***

On peut gloser à l’infini sur le sens de la vie, sa vie,

En matière de défi et de chance, l’on est bien servi,

C’est pourquoi, le définir pour tous, je m’arrête ici.

.

.

1041 – Calligramme

 .

VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,

Notre voyage humain commence

Lorsque l’on se croira … arrivé,

Se poursuivra, jusqu’à l’infini

Et recommence et sans fin :

Pas terminé, on est en vie.

Faut être mort à déposer

Moindre de ses bagages,

De ses projets de voyage,

Renoncer à une croyance

Ou un pari que l’on se crée

Ou pire encore que l’on  subit.

.

VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,

Le voyage peut se prolonger longtemps

S’arrêter   n’importe où, n’importe quand

Mais peut-on se dire suffisamment préparé.

 À renoncer,  à  soi-même  …  pour se fondre,

Dans  le  Tout  du  Cosmos  d’où l’on vient :

(Bouddhisme)

Ou à se réincarner …  dans une vie future

Sous une forme non définie par avance

Mais dans tous les cas méritée

(Hindouisme)

Vérités promues par religions orientales,

Lors religions occidentales, le Paradis.

Une fois admis, accepté, une forme

Ou autre d’éternité ou de néant,

Que  nous  reste-t-il à vivre !

Faire l’amour en cachette.

.

L’essentiel : l’amour

 Des autres et monde,

Réenchantent-ils  nos

 Effrayants événements.

 .

SE CROYANT ARRIVÉ

L’aventure humaine n’est pas

De conquérir territoire à sa portée,

Mais, en même temps, en même élan,

De dépasser sa nature et origine animale

Non  pour se sublimer, ou voire  se déifier :

Mais  tout simplement et déjà, s’humaniser.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1041 4

.

Une sorte de vase,

Avec pied et couvercle,

Ou  alors  un encensoir,

Ou encore un trophée ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un trophée n’a rien à voir avec un voyage

dans le cas d’une course, croisière, peut-être

mais ici, le voyage humain peut-être immobile

tant et si bien que la forme se distingue du fond.

..

Rien n’est gagné d’avance

Quand on aura un trophée 

Tout est à revoir  ou à refaire,

Recommencer, différemment !

 .

Symbolique 

 .

L’objet du trophée

Peut être symbolique

(Une coupe ou une médaille),

Financier (bon d’achat, chèque),

Ou un contrat (contrat d’édition).

.

La cérémonie est souvent enjolivée

D’un discours,  d’une remise de

Bouquet  ou  d’une couronne,

D’une montée des couleurs

Drapeau, de  l’exécution

D’un hymne national.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1041 6

.

Rien n’est gagné d’avance

Quand  on aura  un trophée 

Tout est à revoir  ou  à refaire,

Recommencer, différemment.

 .

Symbolique 

.

Nombreux sédentaires

Et les anciens sportifs

Ayant   arrêté   le sport

Durant longue  période

Voudraient     commencer

Ou recommencer  à faire

Une activité physique régulière.

.

Premiers ne savent souvent

Pas comment  s’y  prendre.

Les deuxièmes vont souvent

Trop fort, trop vite, persuadés

De pouvoir  vite retrouver  leur

Ancien niveau du jour au lendemain.

.

Bouger  est  sûr, indispensable,

Mais il existe un mode d’emploi

Pour y parvenir… correctement.

Magazine/Sport-loisirs-et-voyages/

Bouger-pour-sa-sante/Recommencer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

Quels que soient valeurs trophées

Toujours belles seront les victoires,

Autant sur soi-même, compétiteurs.

Derrière le premier, il y a un second,

Et si ce n’est à conquérir, à conserver.

.

Le voyage de la vie n’arrive nulle part

Le train s’arrêtera un instant en gare,

Avant de reprendre destinée et finir

par disparaitre dans les brumes

du présent qui n’est que passé

ne sera jamais ce qu’il était.

 .

.

Y sommes bien !

.

Scénario    

.

On se croit arrivé mais, en fait, on voyage sur place et on repart,

 et l’on contemple les montagnes, on se sent si minuscule, inutile,

miroir exotisme pas cher d’ile, continue à se refléter en nous !

 .

Visuels et textuels  >>

1040 – L’histoire et le destin personnel de chacun


Visuels et textuels >>

.

La part du rêve, en nous, serait plus grande

Que celle  de toute attente vers la réalité.

C’est pas que dernière nous indiffère,

Ne peut, en aucun cas satisfaire

Désirs seront  de l’immensité,

Presque tous s’en défendent.

 .

La part de  nos rêves, d’ombre,

Ne nous donne lumière rationalité

À prendre décision de manière sensée

Nous devons jongler avec  points  de vue

Contraires, incertains, illogiques, malvenus,

Qui, en l’histoire personnelle nous encombrent.

 .

Il est vrai qu’histoire et destin personnel de chacun,

N’appartient  qu’à lui-même et pas du tout aux autres

Sinon  son existence devient aliénante, et voire aliénée.

Vrai que mon destin ressemble à celui milliers d’autres

Mon histoire, expérience personnelle, restent  uniques,

Le rêve de ce que l’on veut être l’emporte sur la réalité.

.

Réaliser son rêve, durant sa vie, est, en lui-même, rêve

Qui déforme et transforme toute réalité  pour arriver :

Je veux être ceci, ou cela, à toute fin, sinon j’en crève.

Avec  de la persévérance,  du  courage,  de la chance,

Il ne restera que peu d’obstacles à vaincre en vérité.

Faut y croire pour que jamais son cœur ne flanche

 .

Parfois un rêve devient réalité voire le contraire

De vouloir gagner aux jeux d’argent énormité

Cela arrive  à l’un  lorsque  millions parieurs

Restent  frustrés  de ne jamais rien gagner

Bien que lien entre mérite, tirage au sort

Soit peu de leur fait, plutôt du hasard

Ils espèrent gagner, tôt ou tard !

.

Toute sa vie, rêver de gagner

Au  Loto, ou, autres  jeux,

Sans jamais concrétiser,

À en devenir … malheureux,

Est pure folie, pure manipulation,

Pour vendre du bonheur, et de l’illusion.

.

.

Extensions

 .

Nous ne sommes pas égaux

Devant notre destin mais il est

Certain qu’on  peut  le construire

Et en en être satisfait dès lors qu’on

Le prend en main et qu’on fait ce qu’il

Faut pour y accéder et le gérer au mieux.

.

Or il arrive qu’un événement, une malchance

Le brise d’un seul coup et fait du reste de notre vie,

Purgatoire en attendant la mort mais aussi de rebondir

Et de s’en créer un nouveau et qui n’a parfois rien à voir

Avec le premier. L’effet et l’effort de résilience permet,

Grâce à la plasticité de notre cerveau, de dépasser

Nos angoisses et de transformer cette énergie

Négative et mortifère en énergie positive

Et prospère et … ainsi soit-il !

.

Quelle différence y aurait-il entre deux jumeaux,

Ayant des carrières sociales totalement divergentes

Et deux autres personnes qui ont embrassé la même.

Difficile d’y répondre : ils ne sont pas interchangeables,

Peut-être chez les premiers, y-a-t-il eu un grain de sable,

Peut-être chez les seconds, y-a-t-il eu vocation semblable !

Qui peut le dire et l’affirmer haut et fort, inscrit en les gènes,

Ou  en origine sociale, destins banals, particuliers, originaux ?

Nul ne peut dire que son destin personnel est écrit, indéfectible.

.

Dans la vie, a-t-on, suit-on, croit-on à un destin !

En admettant, en aurait-on, un, deux, plusieurs,

Peut-on imaginer vivre  des destins contraires !

.

Ce qui est certain est qu’on a tous une histoire

 Que l’on a en partie, choisie et en partie, subie,

Se rapprochant du destin  de sa communauté.

.

D’où viendrait que des enfants, élevés ensemble

Avec la même éducation, auraient destin divers :

L’un voleur et assassin, l’autre policier judiciaire !

.

.

1040 – Calligramme

.

La part du rêve, en     H     nous, serait plus grande

Que celle  de  toute     I     attente  vers  la  réalité.

C’est pas que der    S    nière nous indiffère,

Ne peut, en au     T     cun cas satisfaire

Désirs  seront     O    de  l’immensité,

Presque tous      I    s’en défendent.

R

La part de  nos      E     rêves, d’ombre,

Ne nous donne lu      *      mière rationalité

À prendre décision       P      de manière sensée

Nous devons jongler        E       avec  points  de vue

 Contraires, incertains         R       illogiques,   malvenus,

Qui, en l’histoire person          S         nelle nous encombrent.

   O

Il est vrai qu’histoire  et  des         N             tin personnel de chacun,

N’appartient  qu’à lui-même        N           et pas du tout aux autres

Sinon  son existence  devient       E          aliénante et voire aliénée.

Vrai que mon destin ressemb     L        le à celui milliers d’autres,

Mon histoire, expérience per     L        sonnelle, restent  uniques,

Le rêve de ce que l’on veut êt    E       re l’emporte sur la réalité.

   *

Réaliser son rêve, durant sa     D     vie, est, en lui-même, rêve

Qui déforme et transforme      E     toute réalité pour arriver.

Je veux être ceci, ou cela, à     *     toute fin sinon j’en crève.

Avec de la persévérance, du   C    courage, et, de la chance,

Il ne restera que  peu d’obs  H   tacles à vaincre en vérité.

Il faut y croire pour que ja  A  mais son cœur ne flanche

  C

Parfois un rêve devient     U  réalité voire le contraire

De vouloir gagner aux     N  jeux d’argent énormité

Cela arrive à l’un lors     *    que millions parieurs

Demeurent frustrés de   ne jamais rien gagner

Bien que lien  entre mérite, tirage au sort

Soit peu de leur fait, plutôt du hasard

Ils espèrent gagner, tôt ou tard !

.

Toute sa vie, rêver de gagner

Au Loto, ou, autres jeux,

Sans jamais concrétiser,

À en devenir … malheureux,

Est pure folie, pure manipulation,

Pour vendre du bonheur, et de l’illusion.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1040 4

.

Une urne funéraire

Suite destin personnel

Une grande chope de bière,

Tout  aussi  bien   qu’un  vase

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Une urne funéraire comme un destin

je veux bien mais le plus tard possible,

en attendant,  je rêve d’une vie meilleure,

si fait que la forme se distinguera du fond.

.

À sa naissance, chacun aurait

Urne funéraire qui contiendrait

Durée de vie en partie écrite par

Génétique, hérédité, et milieu !

 .

Symbolique 

 .

Nous allons bientôt y aller citoyens !

Enfin, une  partie  d’entre  nous,  dans

Un  premier  temps, et  puis, le  plus tard

Possible nous irons tous  en  urne funéraire

En laquelle nous pouvons mettre des cendres,

Mais aussi de l’eau, principe même de la vie.

.

L’urne peut donc symboliser l’eau de la vie

Tout autant que les cendres de la mort,

Ou bien comme le réceptacle d’un

Testament, tant elle peut être

Fécondante comme le

Vase de l’alchimiste.

lafrancmaconnerieaucoeur

.com/2016/08/symbole-l-urne

.

.

Fond

 .

Évocation 

..

1040 6

.

À sa naissance, chacun aurait

Ce type d’urne  qui contiendrait

Sa vie étant en partie écrite par :

Génétique, hérédité, et milieu !

 .

Symbolique

 .

Durée de vie humaine 2014

Espérance de vie à la naissance,

Atteint 79,3 ans pour les hommes

Atteint 85,5 ans  pour les femmes.

.

Au cours  des 60 dernières années,

Les hommes  et femmes  ont gagné

14 ans de vie en moyenne. En 2017.

.

L’espérance de vie, à la naissance

Est de 85,3 ans pour les femmes

De 79,5 ans pour les hommes.

Wikipédia : durée de vie humaine

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Urne rime avec diurne et nocturne

Le destin est diurne, urne, nocturne

Car à notre mort, le destin est scellé.

.

La mort du désir est un désir de mort

De rater son destin mérite d’en mourir

 Tout écrivain raté  fera mourir nombre

De personnages virtuels bien avant lui

En multipliant pourtant leur histoire

Sans parler les exercices de styles.

.

Chacun a une histoire semblable

Et différente de tous les autres

Lors si des destins se croisent

Ils ne se répèteront jamais.

 .

.

Dispersion espérance de vie humaine

.

Scénario

.

Deux intellectuels, passionnés par les mêmes livres et sujets.

Deux artistes, qui exposent leurs œuvres, attendent le public.

Deux ambassadeurs qui serrent la main pour leur diplomatie.

 .

Visuels et textuels >>

1039 – Les peuples heureux n’ont pas d’histoires !

Visuels et textuels  >>

.

Heureux voudrait-il dire sans histoire :

Mot pris au pluriel, c’est un peu vrai

Au singulier c’est moins vraisemblable :

Individu, peuple, en a forcément une.

Au minimum, il y a les histoires de famille,

Bonnes, mauvaises, mariage, drame

Ceux qui n’en font pas n’en sont pas victimes,

N’ont de raison inventer histoire.

Belle histoire d’amour, se passent à la mairie,

Mauvaises finissent au tribunal

Pour savoir si un peuple vit sans histoire,

Il suffit de compter les tribunaux.

.

Les peuples heureux, dit-on,

N’ont pas d’histoires,

Les amours heureux, on dira,

N’en ont guère plus.

Cela veut-il dire sans luttes,

Point, en aucun cas,

Disputes ne sont   pas publiques

Elles n’exis tent pas.

.

Affaire privée : d’amour,  d’argent,

En devenant publique,

Prend une toute autre dimension

Car elle s’inscrit dans

Le jugement d’une désocialisation

Ou un tiers prend parti.

.

Des milliards  d’histoires  d’amour

Voient le jour,

Sans rapporter la  moindre histoire

Au moindre jour :

C’est  à se demander  s’ils existent,

S’ils s’aiment vraiment.

.

Certains  n’en parlent  à personne,

Sauf quelques amis,

Témoins seuls, invités au mariage,

Point de fête familiale,

Est-ce à dire  qu’on a droit s’aimer

Sans le déclarer.

.

Entre ceux qui ne font aucun bruit,

S’aiment en silence

Et ceux qui font de grands tapages,

En grande cérémonie.

Faites vos pronostics … sur la durée

Vous aurez  surprises.

.

Le mariage est institution publique,

L’amour, élection privée,

Les divorces se passent au tribunal ;

Désamour est rejet public.

Est-ce raison pour ne pas se marier

 Faire l’amour en cachette.

.

Que d’hypocrisie pour cette chose

Aussi naturelle et simple :

Amour qui reste don sans histoire

Et jamais possession.

.

.

Extensions

.

Histoire au singulier et histoires au pluriel

Ne signifient guère les mêmes sémantiques :

Au singulier, c’est la grande, celle d’un peuple ;

Au pluriel, c’est  celles de gens  qui le composent !

Lors, dire qu’un peuple heureux n’a pas d’Histoire,

Ne peut être que vrai parce qu’on ne la rapporte pas,

Faux parce qu’en creusant, elle est remplie d’histoires !

.

Que les peuples heureux n’aient pas d’histoires

Tant mieux, ça équilibre un peu avec les autres

Mais  que leur bonheur soit tombé dans l’oubli,

Est quelque peu dramatique : ça n’a pas existé.

.

L’histoire des guerres sous toutes leurs coutures

Nous est relaté par les historiens et pas des paix,

Faut-il en déduire que, pour laisser traces après,

Un dictateur génocidaire effacerait un pacifiste.

.

.

1039 – Calligramme

.

Heureux voudrait-il dire sans histoire : mot pris au pluriel, c’est un peu vrai

Au singulier c’est moins vraisemblable : individu, peuple, en a forcément une.

Au minimum, il y a les histoires de famille, bonnes, mauvaises, mariage, drame

Ceux qui n’en font pas n’en sont pas victimes, n’ont de raison inventer histoire.

Belle histoire d’amour, se passent à la mairie, mauvaises finissent au tribunal

Pour savoir si un peuple vit sans histoire, il suffit de compter les tribunaux.

.

Les peuples heureux, dit-on,

N’ont pas d’histoires,

Les amours heureux, on dira,

N’en ont guère plus.

Cela veut-il dire sans luttes,

Point, en aucun cas,

Disputes ne sont   pas publiques

Elles n’exis tent pas.

Affaire privée : d’amour,  d’argent,

En devenant  P        publique,

Prend une toute     E     autre dimension

Car elle s’in    U        scrit dans

Le jugement d’une  P         désocialisation

Ou un tiers    L   prend parti.

Des milliards  d’hi   E       stoires  d’amour

Voient     S     le jour,

Sans rapporter la     *      moindre histoire

Au moin    H   dre jour :

C’est  à se deman     E      der  s’ils existent,

S’ils s’aiment   U          vraiment.

Certains  n’en par    R       lent  à personne,

Sauf quel      E     ques amis,

Témoins seuls, in     U      vités au mariage,

Point de fête   X         familiale,

Est-ce à dire  qu’      *     on a droit s’aimer

Sans   le     N     déclarer.

Entre ceux qui ne      ‘      font aucun bruit,

S’aiment     O     en silence

Et ceux qui font        N    de grands tapages,

En grande    T     cérémonie.

Faites vos pronos     *     tics … sur la durée

Vous aurez    D       surprises.

Le mariage est ins     ‘     titution publique,

L’amour, élec   H       tion privée,

Les divorces se pas   I       sent au tribunal ;

Désamour est   S       rejet public.

Est-ce raison pour     T        ne pas se marier

 Faire l’amour      O          en cachette.

Que d’hypocrisie         I          pour cette chose

Aussi naturel         R          le et simple :

Amour qui reste           E          don sans histoire

Et jamais               *              possession.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1039 4

.

La silhouette d’un « T »

Une potence pour pendu,

Ou un foret de charpentier,

Ou un simple tire-bouchon

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Il n’y a pas besoin de tire-bouchon

Pour extraire quelque histoire

Là où il n’y en a pas lorsque le peuple

 Est heureux lors sans histoires.

 .

Symbolique 

.

Tire-bouchon

Vient du verbe tirer

Et du nom « bouchon »,

En latin donne « bucco ».

C’est,  en   quelque sorte,

.

L’outil qui sert à extirper

De son logement, parcelle

De  matière,  faite  de  liège

Qui, d’un côté est au contact

Du liquide et de l’autre côté

Est à proximité de celui qui

Qui  fait  l’action  de tirer.

.

On  situe  mal  l’invention

Du tire-bouchon, mais on l’attribuerait

À   l’observation  de   certains   animaux

Proches du porc, qui, de par leur partie

Caudale, évoquerait la spirale connue

Modifié, source : ledifice.net

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1039 6

.

Il n’y a pas besoin de tire-bouchon

Pour extraire quelque histoire

Là où il n’y en a pas lorsque le peuple

 Est heureux lors sans histoires.

.

Symbolique 

.

On peut distinguer plusieurs

Types de philosophie de l’histoire.

La première peut être dite fataliste.

Le destin de l’humanité s’explique

Avant tout par les édits arbitraires

D’une puissance supérieure.

.

La seconde est de type cyclique.

On la retrouve en philosophies orientales,

Et plus particulièrement dans le bouddhisme.

Elle est présente chez les Aztèques considérant

Que plusieurs mondes avaient précédé le nôtre

Et que plusieurs autres le suivraient.

.

La troisième est de type progressiste.

L’histoire de l’humanité tendrait

Vers un progrès ininterrompu.

Une quatrième école dénie tout sens

À l’histoire humaine. Il ne s’agirait que

D’une succession hasardeuse d’actions !

Fr.wikipedia.org/wiki/Histoire

#Sens_et_philosophie_de_l’histoire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Des tire-bouchons il y en a des centaines,

Tous différents, tous efficaces, pratiques,

C’est un exemple même d’une créativité

Sans borne quand on sait qu’il n’aura

Qu’une seule fonction : déboucher !

Les peuples heureux lui ressemble

En ce qu’ils seront très variés

Chacun  d’eux, à sa façon

A trouvé son équilibre

Lors  quelques  soient

Difficultés, problèmes

Cherchent une solution

Lors d’autres envahissent

Les territoires des  voisins,

Pour masquer  les bouchons,

Qui leur pourrissent leurs vins.

 .

.

Gens, histoires

.

Scénario

.

Peuples heureux ne pensent et ne vivent qu’en, et,  par solidarité.

Les rassemblements entre tribus ont vocation d’échanges amicaux.

Les autres en ont une, apparemment, s’en font l’écho dans le Monde.

.

Visuels et textuels  >>

1038 – Le monde m’échappe de jour en jour, retraité

Visuels et textuels  >>

.

Mon monde m’échappe, retraité

Réseau collègues, amis, s’évanouit

Lors je dois fréquenter autres têtes

Pour  ne pas  rester seul … anéanti !

.

Règle  générale,   sauf  exceptions,

Je  ne  suis  plus  dans  le  cadre,

Remisé  sur   bords  d’action

Isolé,    et,  sans escadre !

.

Une chance  ou drame,

À rebondir ou mourir

À petit feu,   sans  enjeu,

Voir   sa   vie,  raccourcir.

.

Le monde m’échappe, de jour en jour,

Comme si terre se dérobait sous pieds,

Et je me sens de moins en moins relié,

Aux anciens amis, collègues du boulot,

Qui ont, sans doute renoué avec autres.

.

De même que nature a horreur du vide,

Le vide, derrière moi, s’est bien rempli,

Je n’ai pas fait le poids…pour subsister,

Je l’ai cru pourtant mais ne le crois plus.

.

Pour autant, je n’ai pas refait mon stock

De nouveaux collègues,  nouveaux amis,

Bien que comme moi, en état de retraite,

Et bien que ce soient eux qui constituent

À présent plupart de mes collaborateurs.

.

Si fait je me retrouve entre…deux portes

Trois années après le départ à la retraite,

Coincé  entre la surface d’un vaste Monde

Et la profondeur de ma solitude, parfaite,

Mis à part la famille et de très rares amis.

.

J’ai quitté  fréquentations d’une jeunesse,

N’étant plus  mon fort depuis longtemps,

Sans que vieillesse que donne état civil,

Ne me damne définitivement ma santé.

.

État de grâce … disgrâce : que penser,

Perdu en flottements  entre le dedans

De ma maison et le dehors de la ville,

Je me sens un peu seul bien qu’à tort

Comme remisé, ou comme en marge

D’une société dans laquelle…je n’ai

Plus de rôle économique à… jouer.

.

.

Extensions

 .

Le monde m’échappe de jour en jour

Comme si je le quittais peu à peu

Pour m’isoler et complétement

Dans ma belle tour d’ivoire.

Mais pour y voir quoi :

La vie réserve plus d’un tour !

C’est pour y voir son être remplir

De nouveau «si», de nouveaux «non»,

De nouveaux «mais», ses «peut-être».

Le problème n’est ni l’âge ni le temps

Ni l’expérience     ni la connaissance,

Le problème  est que : plus  je  crois

Saisir ou comprendre ou expliquer

Le Monde et plus il se complexifie

Jusqu’à devenir opaque à toutes

Les théories et constats savants.

.

La retraite est mettre le cap sur la fin de la vie, d’accord,

Mais l’enfer peut attendre, alors avant, amusons-nous bien,

 Après tout nous n’avons rien d’autre à faire, et payé pour ça !

C’est l’âge où l’on prend le temps de vivre une passion secrète,

Et si possible, de la partager  avec d’autres, ayant  même désir.

Il est vrai que, n’étant plus tout à fait, dans le monde du travail,

Il nous échappe, petit à petit, et ce  jusqu’à presque disparaitre,

Mais autres s’ouvrent à nous au niveau des voyages et cultures.

Peut-être la sagesse vient en percevant le Monde en globalité.

.

Quand on prend sa retraite, la bien nommée,

On s’éloigne, se retire du monde, d’un monde :

Celui de la pleine activité, du réseau entreprise

.

On ne dit pas adieu aux collègues ni aux clients,

Mais on sait que l temps les éloignera fatalement

Il en restera quelques-uns, parmi les plus fidèles !

.

Quand on s’est un tant soit peu préparé à rompre

Les choses se passeront mieux que si on les subit,

On change d’activité, milieu, on restera très actif.

.

.

1038 – Calligramme

 .

                                                                   LE   MONDE   M’ÉCHAPPE,

                                                                 Mon monde  m’échappe retraite,

                                                              Réseau collègues, amis, s’évanouit

                                                           Lors je dois fréquenter autres têtes

                                                          Pour  ne pas  rester seul … anéanti !

                                                      Règle  générale,   sauf  exceptions,

                                                    Je  ne  suis  plus  dans  le  cadre,

                                               Remisé  sur   bords  d’action

                                             Isolé,    et,  sans escadre !

                                              Une chance  ou drame,

                                               À rebondir ou mourir

                                                     À petit feu,   sans  enjeu,

                                                      Voir   sa   vie,  raccourcir.

                                 .                             

                                                                               EN     ÉTANT    UN   RETRAITÉ  

                                                               Le monde m’échappe, de jour en jour,

                                                          Comme si terre se dérobait sous pieds,

                                                     Et je me sens de moins en moins relié,

                                                 Aux anciens amis, collègues du boulot,

                                             Qui ont, sans doute renoué avec autres.

      .

                                       De même que nature a horreur du vide,

                                   Le vide, derrière moi, s’est bien rempli,

                               Je n’ai pas fait le poids…pour subsister,

                          Je l’ai cru pourtant mais ne le crois plus.

 .

                  Pour autant, je n’ai pas refait mon stock

             De nouveaux collègues,  nouveaux amis,

         Bien que comme moi, en état de retraite,

     Et bien que ce soient eux qui constituent

  À présent plupart de mes collaborateurs.

.

Si fait je me retrouve entre…deux portes

 Trois années après le départ à la retraite,

   Coincé  entre la surface d’un vaste Monde

    Et la profondeur de ma solitude, parfaite,

      Mis à part la famille et de très rares amis.

.

         J’ai quitté  fréquentations d’une jeunesse,

           N’étant plus  mon fort depuis longtemps,

           Sans que vieillesse que donne état civil,

              Ne me damne définitivement ma santé.

.

                État de grâce … disgrâce : que penser,

                 Perdu en flottements  entre le dedans

                   De ma maison et le dehors de la ville,

                     Je me sens un peu seul bien qu’à tort

                       Comme remisé, ou comme en marge

                        D’une société dans laquelle…je n’ai

                          Plus de rôle économique à… jouer.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1038 4

.

Une silhouette d’homme âgé,

 Dos voûté,  la tête en avant

Penché sur une canne 

Cherchant à échapper ?

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

En devant âgé, si l’on ne s’entretient

les choses et les gens vous échappent :

c’est la loi du genre, c’est notre destinée,

tant et si bien que la forme épouse le fond

.

À partir d’un certain âge,

 Plus encore d’un âge certain :

En général le Monde, les  choses

Se prennent à vous échapper !

 .

Symbolique de forme

 .

Le départ en retraite constitue

Un âge dans la vie d’un individu,

Quelles qu’aient pu être ses fonctions

Ou responsabilités au sein de l’entreprise

Qui l’employait. Alors, quand sonne la retraite,

La problématique du deuil qui doit s’opérer se révèle

Dans les sentiments d’une nécessaire  utilité sociale

À transmettre tout ce qu’on aura mis une carrière

À bâtir et prend toute sa dimension symbolique

Au cours du pot d’adieu qui n’en sera pas un.

cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2010-9

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1038 6

.

À partir d’un certain âge,

 Plus encore d’un âge certain :

En général le Monde, les  choses

Se prennent à vous échapper !

 .

Symbolique 

.

Je suis revenue de voyage tout récemment

Et, comme toujours, j’ai eu de nombreux

Commentaires de toute part.

.

Des propos qui évoquent

Parfois de la curiosité, de la joie,

De l’envie peut-être un peu beaucoup.

Mais, une phrase qui revient beaucoup

Trop souvent qui me fait grincer des dents

« Maintenant,  c’est  le   retour  à   la   réalité! ».

.

Et depuis mes tout premiers périples à l’étranger,

J’ai toujours désiré que voyage fasse partie intégrante

De mon mode de vie. Il n’était pas question pour moi

« D’échapper à la réalité », mais plutôt d’aller

Puiser  de l’inspiration  ailleurs, d’aller

Apprendre, découvrir, en plongeant

En des environnements différents.

nomademagazine.com/2016/12/

le-voyage-echapper-a-la-realite

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’âge et l’apparence sont deux repères,

Qui se conforteront ou se disjoigneront :

On a certes l’âge de ses artères, en dedans

Mais on paraitre plus jeune, pour le dehors

Sans compter que le corps, c’est une chose

Mais que l’esprit en sera une toute autre,

Lors vieux de corps mais jeune d’esprit.

 .

.

Le monde réel devient virtuel

.

Scénario

 .

Je me retrouve seul avec moi-même : j’ai du temps pour lire, écrire,

même, de temps à autre, je pianote, je chante avec de vieilles copines,

puis si l’on n’aura plus rien à faire, on se retrouvera au bord de l’eau.

 .

Visuels et textuels  >>

1037 – Ce n’est pas difficile d’exister, il suffit de !

Visuels et textuels >>

.

Exister, problème :

Exister, c’est être en vie

Mais de quelle vie il s’agit

Uniquement vie biologique,

On y ajoutera la vie psychique.

.

A-t-on le droit, devoir, mérite

D’exister alors même qu’on

Aura été bien  condamné

Pour avoir déjà attenté

À la vie d’un autre !

.

Qui peut être à  même de décider.

Exister  n’est  pas ressusciter sans fin

C’est se jeter dans le Monde et oser

Affirmer on prend bonne destinée

En main, lucide et  sans    chagrin.

.

Ce n’est pas  bien  difficile  exister

Suffit de prendre  soin de sa santé

Pour  se garder en vie,  pérenniser,

Mais, est-ce  vivre que de persister !

.

Les  arbres  aussi et les animaux,

Il n’y a là que loi,  programme bio,

Se déroulant avec ou sans accident,

Et se reproduisant sans but évident.

 .

Parfois on se dit : je suis hors du lot,

J’ai une raison, une  mission, action

Spéciale sur la  Nature et sur le Beau

Et qui feront objet de ma domination.

.

D’être  au-dessus et loin  devant :

Est-ce immanent, est-ce suffisant,

Pour se targuer, pour être autant

Élu de Dieu, nous reconnaissant.

 .

Orgueil des humains serait sans limites,

Or cela ne suffira pas pour qu’il ressuscite,

Nous allons tous un jour au même endroit

C’est le chemin, seul qui diffère, pas choix.

.

.

Extensions

.

Il suffit de laisser cours à son libre-arbitre :

C’est le seul cadeau que Dieu nous ait donné.

Pour certains, il s’agit d’un cadeau de sa bonté,

Pour d’autres, d’un cadeau  plutôt empoisonné.

.

Le libre-arbitre  ne consisterait  pas seulement

À choisir une religion ou être athée ou choisir

Une domination totale de de l’impérialisme

Ou péréquation équitable de l’humanisme,

Voire même de choisir de vivre ou mourir,

Il consiste aussi et surtout à donner un sens,

Une finalité, à sa vie puis à celle de l’humanité.

.

Les religions, philosophes, juristes, économistes,

Nous éclairent sur ce point, mais aucun ne propose

Une synthèse propre qui est de nature à nous décider.

Le libre-arbitre ressemblerait à la quadrature du cercle :

Improbable à mettre en œuvre, impossible à s’en dessaisir.

.

Mais pourquoi, me direz-vous, s’en faire autant de nœuds

Dans le cerveau, il suffit de se laisser exister, voir venir

De profiter des bonnes opportunités, ce d’autant

Qu’on est en bonne santé et bien entouré.

Ce n’est pas faux mais cela ne satisfait

Pas notre recherche de Monde cohérent.

.

Se laisser aller à son destin, à sa paresse, suffirait pour exister,

Mais peut-on appeler cela une «existence proprement humaine»

C’est vivre de rien, sur la communauté, sans se poser de problème,

Le plus longtemps possible, en bonne santé, mais sans jamais lutter.

Un beau programme de vie, s’il en est : «et n’oubliez pas de respirer !»

Certains ont une très haute idée de leur existence sur la planète Terre

Chargés d’une mission divine alors que d’autres se contentent d’être

Ce pourquoi nous sommes sur Terre ne laisse l’homme indifférent,

Sinon nous serions réduits au statut d’animaux sans conscience.

.

On a qu’une vie : il faut en profiter, disent les gens,

La vie ce n’est pas hier ni demain, c’est aujourd’hui :

Au moins, voilà qui est  une bonne philosophie de vie.

.

Exister, tout en ne faisant rien, est-ce encore exister ?

Sur le plan physique, c’est oui ; psychologique, moyen

Mais sociétal, c’est mortel  lorsqu’on ne servira à rien.

.

Je pense, donc je suis, j’existe ! Oui mais, insuffisant,

Si je n’ai aucune émotion, je pense comme un robot :

Je souffre, je jouis, je ris, je baise, je me sens exister.

.

.

Épilogue

 .

Une vie au rabais, une vie sans projets :

Qui en veut, qui en voudrait : personne.

***

Le manque de perspective, érode l’espoir

De changement de sa condition humaine.

***

C’est pourtant lot de majorité d’humains,

Qui pensent leur vie, en avenir incertain !

***

Exister, c’est vivre quand ce n’est survivre

Survivre à soi-même, mort, c’est procréer.

***

Certains feraient des enfants pour exister :

N’existant pas, ce serait leur seule richesse.

***

Autres se contenteraient de pain  et loisirs,

On les voit, on le sent marginaux à mourir.

***

À l’autre bout de la chaine,  tout à l’opposé,

Y aurait les riches,  ne cessant d’accumuler.

***

Entre les deux, on trouve  une partie de gens

Qui sont satisfaits de leur sort, relativement.

***

Si l’on admet qu’exister,  est demeurer en vie,

De quoi se plaint humain, espère-t-il d’autre !

***

On dit qu’on est trop nombreux sur la Planète,

Certains consomment dix fois plus : problème.

***

Cela, ne changera pas, bien  plutôt s’accélèrera,

Ce sont le plus riches qui mangeront la Planète,

***

Tandis qu’on demande aux pauvres de la sauver,

Et qu’en plus on fait peser sur eux, la culpabilité.

.

.

1037 – Calligramme

.

Exister, problème :

Exister  c’est  être en vie

Mais de Ô quelle  Ô vie s’agit

Uniquement    // vie biologique,

On y ajoutera // la vie psychique.

A-t-on droit === devoir mérite

D’exister    alors   que    l’on

Aura été condamné

Pour avoir  attenté

 À la vie d’un autre !

.

  Qui peut être à  C * R même de décider.

  Exister  n’est  pas   ‘        E  ressusciter sans fin

C’est se jeter dans E               T    le Monde et oser

Affirmer on prend  S                     S      bonne destinée

En main, lucide et  *                          I      sans    chagrin.

Ce n’est pas  bien   P                            X     difficile  exister

Suffit de prendre   A                              E     soin de sa santé

Pour se garder en   S                               ‘      vie,  pérenniser,

Mais, est-ce  vivre   *                             D     que de persister

Les  arbres  aussi    D                           *     et les   animaux,

Il n’y a là que lois,   I                        E    programme  bio,

Se déroulant avec   F                   L    ou sans accident,

Se reproduisant      F              I     sans but évident.

I   *  C

Parfois on se dit      *     suis hors du lot,

J’ai une raison        I       mission, action

Spéciale sur la         L      Nature, et Beau

Qui font objet de     *      ma domination.

D’être  au-dessus     S       et loin  devant :

Est-ce immanent     U       est-ce suffisant,

Pour se targuer        F         de l’être autant

Élu de dieu nous       F           reconnaissant.

I

Orgueil des humains      T         serait sans limites,

Mais cela ne suffira pas       *            pour qu’il ressuscite,

Nous allons tous un         D    jour au même endroit

C’est le chemin, seul       E   qui diffère, pas choix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1037 4

.

Une tête simple avec un corps

Ou  voire forme indéfinissable,

Une silhouette  de  l’existence 

D’un adulte sinon d’un enfant.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

L’existence suppose une forme vivante,

mais, je pencherais, ici, pour un enfant

 si fait qu’en la position assise du yoga

la forme convergerait vers le fond.

 .

Sauf à mettre fin à ses jours,

Existence ne pose aucun problème :

Il suffit de se laisser aller, mais l’on

Survivra si on tient à son enfant.

 .

Symbolique 

 .

Le terme d’existence en soi

Est ambigu, recouvre multiples sens.

En langage trivial il désigne le fait d’être,

D’être de manière réelle, il est ainsi utilisé

Dans un usage tout aussi indéterminé

Chez de nombreux philosophes

Équivalent terme d’« être ».

.

Outre le fait d’exister

Il intervient nous dit le

Petit Larousse dans plusieurs

Expressions courantes pour signaler

Une durée (genre une longue existence)

Au sens de vie (être las de son existence),

Un mode de vie (changer d’existence), etc.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1037 6

.

Sauf à mettre fin à ses jours,

Existence ne pose aucun problème :

Il suffit de se laisser aller, mais l’on

Survivra si on tient à son enfant.

 .

Symbolique de fond

 .

Nathalie m’attend sur la place,

Guette mon arrivée, ses copines sont là.

On va voir ce qu’on va voir !

Pas question, pour  elle,  de se laisser faire.

Son enfant ne sera pas placé !

Et qu’importe  qu’il soit battu    par son père !

Qu’importe la misère, la précarité

N’est une tare, faisant de vous, mauvais parent.

Personne, surtout pas un éducateur

Envoyé par un juge, ne la fera déchoir de son statut

De mère, même si son fils souffre des

Mauvais traitements qui lui sont, auront été infligés.

cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2011-1

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’existence, pour un enfant,

Ne sera pas celle d’un adulte :

Pour ce dernier,  elle est limitée

Pour l’enfant : juste un horizon :

Quand  je serai grand, répète-t-il,

Comme si vraie existence débutait

Quand on quitte une dépendance,

Et qu’on chercher son autonomie

Il existe parce qu’il existe point,

Il ne faut pas demander plus !

.

.

Comment survivre sans protection

.

Scénario

.

Suffit de se laisser aller sans penser  à quoique ce soit, que la nature.

On dit cela surtout quand on est  amoureux et en couple, et à l’autre.

Or l’existence n’est pas toujours facile pour tous : la preuve, au fusil.

.

Visuels et textuels >>

1036 – Lutte, bien et mal, ressemble au combat !

Visuels et textuels  >> 

.

Combat intérieur et extérieur,

Le bien et le mal étant valeurs

Etant forcément, intériorisées,

Mais jugés sur les faits avérés.

Dieu serait, certain, côté bien ;

Et Satan serait du côté du mal.

Oui mais, si Dieu pourrait tout,

Comment  peut-il tolérer  Satan.

.

Bien et mal supposent conscience

Et n’ont rien à voir avec la science,

Ni  avec la culture, religion,  société

Tant la lutte, entre le bien et le mal,

Ressemble à un combat permanent

Et sans fin depuis la nuit des temps

Lors l’humain se comporte  animal.

Si un tel combat  nous parait fatal,

Mais, qu’en plus,  il  serait  inégal,

Pourquoi se donner tant de… mal

Pour le tenir, en limite,  normale.

.

Il fut un temps  où  …  on parlait

De combat entre Dieu et Satan :

Aujourd’hui, vers vœu, ça  tend,

D’une justice qu’humain ferait.

Le bien et le mal  sont en nous

Autant qu’autour …  inhérents

À la nature, culture, humaines

Et ne sauraient être éradiqués

C’est une question  de  degrés,

Qui veut faire ange fait la bête

La bête tapie au fond de nous,

Se réveille si  elle est menacée.

.

Mais la menace est permanente,

Exacerbée par flots de nouvelles,

Qui, de toute origine, parviennent

Et nous laissent en un état second,

Qui n’est pas propice  à la réflexion,

Par manque de recul et d’intentions,

Alors, la forme l’emporte  sur le fond,

Et plus encore l’émotion sur la raison.

.

De le savoir, de le dire et de le prouver,

Ne changera rien à nos comportements,

C’est le drame, nous sommes manipulés,

Par qui, par quoi …  à nous de le trouver !

On dit  il faut combattre  le mal par le mal,

Que la guerre serait parfois bien nécessaire,

Nous y sommes, chaque jour, sans le savoir,

Mais le pire est  que, c’est, sans rien pouvoir.

La lutte, entre le bien et le mal, est infernale :

Si le mal gagnait, le Monde  serait anarchique

Mais si c’était le bien, ce serait pire, politique,

Il en faut des deux, mais point trop, n’en faut.

.

.

Extensions

 .

Le bien et le mal seraient des camps opposés

Dont l’un serait mystique et l’autre diabolique

On serait bien là dans un univers …. ésotérique

Dont on a du mal à savoir qui l’aurait engendré.

On voit parfois les deux aux extrémités de droite,

Alors qu’en réalité ils sont en boucle ou mélangées.

Le mal, c’est l’ennemi, le dieu du bien est avec nous.

Combien de films en vue sauver la planète, s’inspirent

De cette trame du bien contre le mal ou le bien gagne,

Nous réveillant en nous endormant cauchemar vivant.

.

Le mal nourrirait le bien, et réciproquement,

À ce point que l’on dit : c’est un mal pour un bien.

.

Philo : « Le mal, se définit par opposition à une éthique

Humaniste où le bien est respect des valeurs humaines ».

.

Nietzsche : « le mal lui-même est constitutif de l’existence

Et chercher à l’abolir revient à abolir la vie elle-même ».

.

Le mal peut être vu, par soi, comme un bien, une liberté,

Alors qu’il est condamnable et condamné par la société.

.

Et si le mal se pratique en dehors de toute conscience

Comme chez de jeunes enfants, adulte, est coupable.

.

.

1036 – Calligramme

 .

LA LUTTE ENTRE

Combat intérieur et extérieur,

Le bien et le mal étant valeurs

Étant forcément, intériorisées,

Mais jugés sur les faits avérés.

Dieu serait, certain, côté bien ;

Et Satan serait du côté du mal.

Oui mais, si Dieu pourrait tout,

Comment  peut-il tolérer  Satan.

.

Bien et mal supposent conscience

Et n’ont rien à voir avec la science,

Ni  avec la culture, religion,  société

Tant la lutte, entre le bien et le mal,

Ressemble à un combat permanent

Et sans fin depuis la nuit des temps

Lors l’humain se comporte  animal.

Si un tel combat  nous parait fatal,

Mais, qu’en plus,  il  serait  inégal,

Pourquoi se donner tant de… mal

Pour le tenir, en limite,  normale.

LE BIEN ET LE MAL 

Il fut un temps  où  …  on parlait

De combat entre Dieu et Satan :

Aujourd’hui, vers vœu, ça  tend,

D’une justice qu’humain ferait.

Le bien et le mal  sont en nous

Autant qu’autour …  inhérents

À la nature, culture, humaines

Et ne sauraient être éradiqués

C’est une question  de  degrés,

Qui veut faire ange fait la bête

La bête tapie au fond de nous,

Se réveille si  elle est menacée.

EST LONG COMBAT  

Mais la menace est permanente,

Exacerbée par flots de nouvelles,

Qui, de toute origine, parviennent

Et nous laissent en un état second,

Qui n’est pas propice  à la réflexion,

Par manque de recul et d’intentions,

Alors, la forme l’emporte  sur le fond,

Et plus encore l’émotion sur la raison.

.

De le savoir, de le dire et de le prouver,

Ne changera rien à nos comportements,

C’est le drame, nous sommes manipulés,

Par qui, par quoi …  à nous de le trouver !

On dit  il faut combattre  le mal par le mal,

Que la guerre serait parfois bien nécessaire,

Nous y sommes, chaque jour, sans le savoir,

Mais le pire est  que, c’est, sans rien pouvoir.

La lutte, entre le bien et le mal, est infernale :

Si le mal gagnait, le Monde  serait anarchique

Mais si c’était le bien, ce serait pire, politique,

Il en faut des deux, mais point trop, n’en faut.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1036 4

.

Une lampe électrique

 En  forme  de  torche,

Ou  alors  un   phare 

Projetant éclats, noirs

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Un phare sert de repère durant le jour,

Et de lumière, la nuit :

Est-ce que le bien agirait au grand jour

Et le mal en l’obscurité ?

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du phare est positif.

Il représente la lumière

Qui guiderait les hommes.

Le phare indique une direction

Et bien au delà, un sens sacré.

.

Il affirme sa verticalité.

À l’instar de la tour,

Cette construction

Possède cependant

Un sens opposé : elle

Est faite pour être vue

Tandis  que  la tour  est

D’abord  faite  pour voir.

Phare porteur de lumière.

Source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Fond

Évocation 

.

1036 6

.

Un phare sert de repère durant le jour,

Et de lumière, la nuit :

Est-ce que le bien agirait au grand jour

Et le mal en l’obscurité ?

 .

Symbolique 

.

La symbolique de la nuit

Dans notre culture renvoie

À la peur ancestrale du noir,

À l’angoisse du vide, du silence

Et  quelque part  au  côté  obscur

Des choses en tous les sens du terme

Dans les ténèbres, le chaos, l’enfer, ….

.

À l’inverse, la symbolique de la lumière

Renvoie au positif de logiciel de pensée.

On retrouve ainsi maintes expressions

Dans notre propre langage telles que

«Mettre  quelque  chose   en lumière»

Le mettre en valeur ou la négative

«Ne pas être une vraie lumière»

N’etre pas très intelligent.

nuitfrance.fr/?page=culture-psycho-

societe&partie=lumiere-obscurite

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le noir, ce serait le mal,

Le blanc, c’est la lumière,

Entre les deux, un phare,

Et qui balaierait l’horizon

Des actes  et des opinions,

En prenant de la hauteur.

.

Vieille  comme  le  Monde,

Lutte entre  le bien et mal,

Ne cesserait donc  jamais.

L’une se nourrit de l’autre

L’une  a besoin  de l’autre,

Pour  simplement   exister

Mais la frontière est floue

Car un bien pour un mal,

Vaut un mal pour un bien

 .

.

Guerre est de quel bon côté !

.

Scénario 

.

Le mal est en noir, bien en blanc, en moins et plus pour la morale !

Adam et Ève, tentation pomme de connaissance du bien et du mal !

Diablotin, angelot ou la mauvaise et la bonne conscience intérieure !

 .

Visuels et textuels  >> 

1035 – Mon destin fait-il sens de ma réalité !

Visuels et  textuels >>

.

Mon destin est-il mythe, réalité,

Ce pourrait être titre d’un bouquin,

Tout est prévu mais on fait l’autruche,

Rien n’est prévu : l’on  suit  son chemin.

Destin a bon dos, pour expliquer  l’échec,

Je voulais, je ne serai pas : c’est  le  destin.

.

À ce titre-là, on  n’est  responsable  de rien,

Ni, qui est  derrière : fatalité, hasard, Dieu.

Les histoires tragiques  ont un fatal destin ;

Les comiques, et les banales, n’en ont point

On croit en ce qu’on veut, pour se rassurer,

Que sa vie a un sens, preuve, elle est écrite.

.

Mon destin fait-il  le sens  de ma réalité :

Vrai, certains  y croient, dur comme fer

Mais d’autres, que l’on construit le sien 

En bref rien du tout ne serait déjà écrit

.

Entre plusieurs degrés de libre-arbitre,

Destin est peu ouvert et est peu prédit,

C’est après l’on sait si c’est raté, réussi,

La vie n’est pas faite que d’un chapitre.

.

Changer : saisir une vraie  opportunité,

Prendre des risques,  mieux, les éviter :

Voies restant ouvertes, et pour certains,

Mais  fermées à d’autres,  par  un destin.

.

Destin suppose quelque mission céleste,

D’incarner une volonté supra-individuelle,

Quand on les observe en jumeaux, jumelles

On peut voir destins contraires, ou en reste.

.

Dans une famille,  certains ont même destin,

Alors qu’ils n’ont en  rien le même parcours,

Ils sont  morts, d’accidents, suicides, cancer,

Peut-on pour autant, prédire leur lendemain.

.

Car est-ce le destin ou simplement un terrain

Commun qui les relie, marquant  la même fin,

Et toutes les histoires tragiques  ont un destin,

Je ne connais presque rien du votre… du mien.

.

.

Extensions

 .

Mon destin fait-il le sens

De ma réalité ! Voilà bien,

Une question métaphysique :

Personne ne peut répondre avec

Certitude, y croire véritablement.

«Voilà un  qui aura forcé  le  destin»

Dit-on  d’un suicidé, ou  euthanasié :

Pouvoir décider  de la date de sa mort,

Si le destin existe, est écrit quelque part,

Ne devrait-on pouvoir le faire sans savoir.

Connaitre son destin serait dévoiler

Une part du mystère humain.

 .

Le destin frappe à ma porte, dit-on, au moment de mourir ;

Le destin m’aura oublié, dit un centenaire, en pleine santé !

Quoiqu’il en soit, le destin ne nous laisse pas … indifférents

Mais de là à s’y soumettre, totalement, il y a  libre-arbitre,

Si je ne fais qu’obéir à mon destin, que suis-je vraiment ?

.

Il faut bien distinguer : destin individuel

Destin commun, destin de la planète Terre,

Destin de l’Univers et qui en serait le maitre.

.

Au moins, avec le libre-arbitre, l’on assumera

Pleinement manques, défauts, erreurs, limites

On ne s’en remet à une sorte de main invisible !

.

De ça on peut en parler jusqu’à la fin des temps,

Chacun allant de son couplet, sans aucun refrain.

Peut-être faut-il accepter  tout ce qui nous arrive,

Tout en nous battant, préservant choix hasardeux.

.

.

1035 –  Calligramme

.

Mon destin est-il mythe, réalité,

Ce pourrait être titre d’un bouquin,

Tout est prévu mais on fait l’autruche,

Rien n’est prévu : l’on  suit  son chemin.

Destin a bon dos, pour expliquer  l’échec,

Je voulais, je ne serai pas : c’est  le  destin.

.

À ce titre-là, on  n’est  responsable  de rien,

Ni, qui est  derrière : fatalité, hasard, Dieu.

Les histoires tragiques  ont un fatal destin ;

Les comiques, et les banales, n’en ont point

On croit en ce qu’on veut, pour se rassurer,

Que sa vie a un sens, preuve, elle est écrite.

.

Mon destin fait-il le sens de ma réalité !

Vrai, certains y croient, dur comme fer !

Mais d’autres, que l’on construit le sien 

En bref  rien du tout ne serait déjà écrit.

.

M  O   N

Entre plusieurs degrés    D     libre-arbitre,

Destin est peu ouvert   E   et est peu prédit,

C’est après l’on sait     S  si c’est raté, réussi,

La vie n’est pas faite   T    que d’un chapitre.

Changer : saisir une     I    vraie  opportunité,

Prendre des risques,      N     mieux, les éviter :

Voies restant ouvertes,      *       et pour certains,

Mais fermées à d’autres,       F           par un destin.

Un destin suppose quelque    A           mission céleste,

D’incarner une volonté           I         supra-individuelle

Quand on les observe          T         en jumeaux, jumelles

On peut voir destins                     contraires, ou en reste.

Dans une famille,             I        certains ont même destin,

Alors qu’ils n’ont en            L           rien le même parcours.

Ils sont morts, d’accidents,         *               suicides, cancer,

Peut-on pour autant, prédire leur      S                lendemain.

Car est-ce le destin ou simplement        E               un terrain

Commun qui les relie, marquant            N           la même fin,

Et toutes les histoires tragiques             S          ont un destin,

Or je ne connais presque rien                *       du votre, mien.

D  E     M  A    R É A L I T É !

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

1035 4

.

Silhouette humaine,

Mais d’allure massive :

Un destin  préhistorique 

Ou effet du libre arbitre ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Destin et libre-arbitre s’opposent

on a jamais fini de les rapprocher

croyances et vérités se côtoient,

le fond s’accorde à ses formes.

.

Chacun son destin, qu’on dise

 L’avoir choisi, voire l’avoir subi :

Chacun  garderait une marge de

Libre-arbitre pour l’infléchir.

.

Symbolique

.

Le destin désigne,

Au moment présent,

L’histoire future  d’un

Être humain ou société

Telle qu’elle est prédéfinie

Par une instance considérée

Comme supérieure aux hommes

Comme étant éventuellement divine

Dans les conceptions finalistes du Monde,

Soit comme plutôt immanente à l’univers

Éventuellement  Philosophie de l’histoire

 Ou nature en conceptions déterministes

Comme dans sa conception stoïcienne.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1035 6

.

Chacun son destin, qu’on dise

 L’avoir choisi, voire l’avoir subi :

Chacun  garderait une marge de

Libre-arbitre pour l’infléchir.

.

Symbolique

.

Le libre arbitre

Décrit  cette  propriété

Qu’aurait volonté humaine

De se déterminer, librement,

Ou alors plus arbitrairement,

À … agir   ainsi   qu’à… penser,

Par opposition  au déterminisme

Ou au fatalisme, qui affirment que

La volonté est déterminée dans chacun

De ses actes par des forces qui l’y nécessitent.

Se déterminer à ou être déterminé par :

Tel est tout l’enjeu de l’antinomie

Du destin et du libre arbitre.

histophilo.com/libre_arbitre

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Destin par définition,

Viendrait    d’ailleurs

Et serait irrévocable

Pour les événements

On parle de destinée

Et voire de fatalité

À en être tragique

Contre sa volonté

Ou personnelle,

Ou  collective !

Destin et sens,

Contre réalité,

Et au jeu des dés

Hasard va gagner,

Bien que «non existant»

Et qu’écrit ne soit pas prouvé.

 .

.

Incertitude des dominos 

.

Scénario 

.

Les dés de mon destin, jetés en une fois, et voilà mon sort scellé,

pourquoi pas le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, suffit d’y croire,

ou celui d’Œdipe face au sphinx grec qui perça l’énigme de l’homme.

Visuels et  textuels >>

1034 – Le mystère de l’Univers est en nous !

Visuels et textuels  >>

.

Le mystère de  …  l’Univers,

Est tout autant …    en nous,

Qu’autour de nous … caché.

.

Le mystère de    l’Univers,

Ne se trouve pas   en hier,

Pas plus qu’en … demain.

.

Le mystère  de  l’Univers,

Est au-delà de    l’Espace,

Est au-delà du … Temps.

.

Le mystère  de  l’Univers,

Est dans ce  Mouvement,

Qui nous pousse vers lui.

.

Le mystère de notre ….. Univers,

C’est qu’il grandit, plus on avance,

Au fur et à mesure de Connaissance.

.

Le mystère de… l’Univers

Est un monde à l’Envers,

Dont on n’a pas les clefs.

.

Le mystère  de   l’Univers

Est apparition sur Terre,

D’entité  qui  le cherche !

.

Le mystère  de  l’Univers

Est  qu’il  n’y   en … a pas

Dans ce monde  absurde.

.

Le  mystère  de l’Univers

C’est  l’amour  qui  sauve

Nos carcasses de chairs.

.

Le  mystère de  l’Univers

C’est Dieu,    à l’évidence,

Si l’on entre en sa danse.

.

Le mystère  de  l’Univers :

Nous sommes  poussières,

Quelque part en notre air.

.

Le  mystère  de  l’Univers

Est  grand  ou  bien petit,

Et souvent mal compris !

.


.

Extensions

 .

Beaucoup d’astronomes et d’astrophysiciens

Disent que le mystère de l’Univers ne se situe plus

Après le « Big Bang » mais avant  mais avant cet avant,

Il y avait quoi : si on le découvrait, l’on avancerait d’un pas

Mais on reculerait de deux car l’Univers est infini en le temps

Dans l’espace en passant d’infiniment petit à infiniment grand.

Ceci dit nous ne sommes plus au temps des philosophes grecs

Où la Terre était le centre du monde, plate avec une voute

Céleste et avec la Méditerranée comme mer principale.

La connaissance de l’Univers a fait, au dernier siècle,

Des progrès astronomiques en tous sens du terme.

Mais, le dernier continent, nommé l’humain,

Reste peu exploré et en particulier quant

Au fonctionnement réel du cerveau.

Le mystère de l’Univers est-il nous, en nous ou pour nous ?

Nous ne sommes pas en mesure de répondre à notre propre

Questionnement  sur nous-mêmes, notre existence, finalité.

L’univers nous est donné tout comme un livre à décrypter,

Mais en quoi  pourquoi serait-il le reflet de nous-mêmes,

Surtout de le décréter comme  dieu tant juge et partie.

De mystère, tout simplement peut-être, y en a pas,

Peut-être il n’y en a plus et comment le savoir,

Tout comme de savoir s’il y a une autre forme

De vie pour nous après la mort car l’homme

Envoie la balle  à l’Univers, qui la lui renvoie,

À son tour et ainsi de suite, sempiternellement.

.

Un mystère est un bien grand mot dans la mesure où

Nous n’avons que des instruments pour voir, vérifier,

Mais aucune théorie explicative  et  compréhensible,

Qui soit à la fois de nature religieuse et scientifique,

D’autant qu’Univers échappe  au domaine sensible,

Il n’est que fruit de calculs savants, non explorant,

On ne sait ce qu’il est avant qu’il deviendra après.

.

Le mystère de l’Univers, on en fait

Ce qu’on  veut, tant, par définition,

Mystère dévoilé  n’est plus mystère,

Et on ne cherchera plus à le percer !

.

Dire qu’il est en nous comme en tout

Est accepter notre limite et modestie

Sur connaissance  qui nous échappe,

Sur le sens de la vie, même matière !

.

Deux options s’offrent aux humains :

On reste sur la Terre et on disparait ;

On tente d’explorer d’autres Univers,

Migrer sur autre planète en colonie.

.

.

Épilogue

 .

Notre vie, notre Planète, notre Galaxie, l’Univers

Participent de même origine   et transformation :

Nous sommes héritiers des étoiles en dissolutions,

Quelque part il se pourrait que l’on ait des cousins.

*****

Quel mystère tout de même que milliers de galaxies

Et qu’une seule planète habitée,  et qui  est la nôtre :

On pense que ce n’est que  par conditions favorables,

Ou voire le dessein  d’un être suprême, étant … Dieu !

*****

Hypothèses sujettes à caution, en l’absence de preuve :

Nous ne connaissons qu’infime partie de notre Univers

 Son exploration et sa conquête dureraient millénaires.

D’ici là on parierait sur disparition homme sur Terre.

*****

Quoiqu’il en fut, quoiqu’il en est, en serait plus tard

Le mystère de l’Univers nous échappera toujours,

Est-ce un bien ou un mal, qui le sait, le saura,

En tous cas pour le savoir, ne serai plus là.

*****

Découvrir  puis comprendre le monde,

En lequel on vit, est un but en sa vie,

Le reste jusqu’à son dernier soupir,

Mérite de l’humain sur l’animal !

.

.

1034 – Calligramme

 .

LE MYSTÈRE 

Le mystère de  …  l’Univers,

Est tout autant …    en nous,

Qu’autour de nous … caché.

.

Le mystère de    l’Univers,

Ne se trouve pas   en hier,

Pas plus qu’en … demain.

.

Le mystère  de  l’Univers,

Est au-delà de    l’Espace,

Est au-delà du … Temps.

.

Le mystère  de  l’Univers,

Est dans ce  Mouvement,

Qui nous pousse vers lui.

.

DE L’UNIVERS 

Le mystère de notre ….. Univers,

C’est qu’il grandit, plus on avance,

Au fur et à mesure de Connaissance.

.

Le mystère de… l’Univers

Est un monde à l’Envers,

Dont on n’a pas les clefs.

.

Le mystère  de   l’Univers

Est apparition sur Terre,

D’entité  qui  le cherche !

.

Le mystère  de  l’Univers

Est  qu’il  n’y   en … a pas

Dans ce monde  absurde.

.

Le  mystère  de l’Univers

C’est  l’amour  qui  sauve

Nos carcasses de chairs.

.

Le  mystère de  l’Univers

C’est Dieu,    à l’évidence,

Si l’on entre en sa danse.

.

Le mystère  de  l’Univers :

Nous sommes  poussières,

Quelque part en notre air.

.

Le  mystère  de  l’Univers

Est  grand  ou  bien petit,

Et souvent mal compris !

EST EN NOUS

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1034 4

.

Punaise pour fixer  une  feuille

Poignée d’un  poignard ou épée

Ou bien deux étages d’une fusée,

Ou une lunette télescopique ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Une lunette télescopique nous fait

entrevoir confins de notre galaxie,

dont évidemment en faisons partie,

ainsi la forme converge vers le fond.

.

Avec bonne lunette télescopique,

L’on peut mieux observer :

Mais malgré cela, il resterait encore

 Lot des mystères à éclaircir.

.

Symbolique 

 .

Lunette astronomique

Ou lunette de Kepler est

 Un instrument optique

Composé par des lentilles.

.

Elles permettent  d’augmenter

La luminosité et la taille apparente

Des objets du ciel lors de l’observation.

.

Équipée d’un redresseur d’image,

Elle  se  comporterait  alors

En lunette d’approche.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1034 6

.

Avec bonne lunette télescopique,

L’on peut mieux observer :

Mais malgré cela, il resterait encore

 Lot des mystères à éclaircir.

.

Symbolique 

.

Les auteurs du

« Mystère du corps humain »

Relèvent un nouveau défi :

Nous initier aux splendeurs

Vertigineuses  de  l’Univers.

.

Avec ses 523 infos époustouflantes,

Sa recette du cake aux myrtilles,

Sa photo de l’Univers bébé,

Ses blagues qui aident à comprendre

Ce qui est complexe et sérieux

Et ses dessins pour entrevoir

L’invisible et rêver à l’infini.

.

Ce livre illustre la formule fameuse :

« Un mystère n’est pas quelque chose

Qu’on ne connaîtra jamais,

C’est quelque chose qu’on n’en aura

Jamais fini de connaître. »

Jan Paul Schutten et Floor Rieder.

ecoledesloisirs.fr/livre/mystere-lunivers

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

.

Pas besoin d’une lunette astronomique,

 Pour explorer au fond, le corps humain

Mieux vaut un microscope performant,

Qui verrait tout, en une goutte de sang.

Malgré cela,  le fonctionnement global,

De notre organisme recèle un mystère,

Comme celui déclenchement de cancer

En réalité notre corps demeure encore

En partie, inexpliqué, ou inexplicable.

Nous sommes encore pour le cerveau

Entre vérité, ignorance, et croyance.

 .

.

Tant de choses à savoir sur nous

.

Scénario     

 .

Le mystère n’est pas notre planète terre mais ce qu’il y a très loin.

Y sommes-nous pour quelque chose : en cela, nous ne savons rien.

Nous n’aurons pas fini d’explorer et plus encore, nous émerveiller.

 .

Visuels et textuels  >>

1033 – La faim, la maladie, le chômage, la misère !

Visuels et textuels  >>

.

Les maux de la Terre

Ne se consolent de mots

Il faut, avant tout, faire

Et ce n’est jamais trop.

  .

J’aimerais  tellement

Qu’il en soit autrement

Déclament  les parents

À tous leurs  enfants.

 .

J’aimerais  tellement

Clament les   riches nantis,

Égalité, pour pauvres, anéantis,

Tout en les traitant, en les exploitant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un père devant son dernier fils, mourant

De faim, mais, je n’ai plus rien, à lui donner,

Ma famille étant faite de chiens errants nés.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit une mère devant sa fille, rendue malade,

A en crever lors n’ayant pas de médicament,

Sa vie vers la mort monte jusqu’à l’escalade.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un patron à son dernier employé licencié,

Mais, je n’ai plus aucun travail à te … donner,

Chômage gagnant encore du terrain…devant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent parents, à leurs enfants non scolarisés

Mais, l’école est trop chère, et  trop éloignée :

Pas besoin de savoir lire pour planter, élever.

.

J’aimerais  tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent  les pauvres gens, englués dans misères

Mais il n’y a pas de place, pour tous, sur Terre

Et aucun dieu n’y pourra rien, étonnamment !

.

.

Extensions

 .

La faim, la maladie, le chômage, la misère

Constituent un chapelet égrené de poudrières

Qui couvent feux sous la cendre des révolutions,

Voire des insurrections comme les printemps

Des œillets, des jasmins, et voire des roses.

J’aimerais tellement ceci, tellement cela.

.

Combien de fois n’a-t-on entendu

Ces phrases-là nous laissant

Impuissant à résoudre

Toute la misère du monde par

Manque d’égalité, de justice, mais

Aussi et autant de courage et de volonté !

.

«Il faut de tout pour faire un monde»,

Dit un dicton, sauf que déséquilibres

Importants rendent tout inopérant

Ils  aboutissent, parfois, à  créer

Des catastrophes humanitaires

Ou sécuritaires, géopolitiques

Parfois même anarchiques.

.

De ces trois maux, lequel serait le plus important… à éradiquer :

Comment choisir lors ils sont tous les trois destructeurs sociaux,

Et des marqueurs d’une vie, au rabais, amputé de tout bien-être !

Pour sûr, il y a eu bon nombre de progrès  depuis plus d’un siècle,

Mais est-ce une raison pour se contenter de ce qu’on a, qu’on est !

.

Nous aurons tous des épreuves à affronter,

Autant individuellement que collectivement

Les maladies n’épargnent  pas plus les riches

Que les pauvres, il n’y que les accès aux soins,

Qui les démarquent et comptent leurs morts !

.

La faim est  plus endémique  qu’une pandémie

Ce n’est pas partout une faim, dite saisonnière :

Elle est ici ou là structurelle, non conjoncturelle.

Le Monde ne semblerait pas venir  à bout d’elle :

Surpopulation et paupérisation, l’en empêchent.

.

Le chômage serait une maladie du Libre échange

Volant de main d’œuvre pour ajuster production,

Aussi présent en pays capitaliste que communiste

Le plein emploi reste une chimère pour élections.

.

.

1033 – Calligramme

.

FAIM,

Les maux de la Terre

Ne se conso  lent de mots

Il faut, avant  tout, faire

Et ce n’est jamais trop.

MALADIE,

J’aimerais tellement

Qu’il en soit autrement

Déclament les parents

A tous leurs enfants.

CHÔMAGE,

J’aimerais    tellement

Clament les  riches nantis,

Égalité  pour pauvres anéantis,

Tout en les traitant, en les exploitant.

PROLIFÈRENT    

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un père devant son dernier fils, mourant

De faim, mais, je n’ai plus rien, à lui donner,

Ma famille étant faite de chiens errants nés.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit une mère devant sa fille, rendue malade,

A en crever lors n’ayant pas de médicament,

Sa vie vers la mort monte jusqu’à l’escalade.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un patron à son dernier employé licencié,

Mais, je n’ai plus aucun travail à te … donner,

Chômage gagnant encore du terrain…devant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent parents, à leurs enfants non scolarisés

Mais, l’école est trop chère, et  trop éloignée :

Pas besoin de savoir lire pour planter, élever.

.

J’aimerais  tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent  les pauvres gens, englués dans misères

Mais il n’y a pas de place, pour tous, sur Terre

Et aucun dieu n’y pourra rien, étonnamment !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1033 4

.

Une bouteille d’encre,

Échantillon de parfum

Fiole médicamenteuse, 

Ou flacon pour tests ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

La plupart des vaccins et tests

seront délivrés  en des flacons,

le Covid ne fera pas exception,

si bien que forme épouse fond.

.

Flacon stérile de prélèvement

Pour analyses médicales, autres :

Il y a tant de Covid sur la Terre

 Qu’il n’y a pas assez de tests.

.

Symbolique 

 .

Votre médecin vous a prescrit une analyse

Des analyses d’urines, prises de sang…

Flacons stériles à usage unique.

Pour quelles raisons ?

Que signifient ces dosages et

Comment interpréter les résultats

Pour  les analyses de sang, analyses

 Biochimiques, bactériologiques…

Doctissimo  détaille  pour vous

Plus de 180 analyses médicales.

Source : doctissimo.fr/html/sante/analyses

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1033 6

.

Flacon stérile de prélèvement

Pour analyses médicales, autres :

Il y a tant de Covid sur la Terre

 Qu’il n’y a pas assez de tests.

.

Symbolique

 .

Les tests Covid  resteront

Un symbole  du Covid-19.

Symbole de l’angoisse au

Début  de l’épidémie  lors,

Inquiet  d’être  contaminé,

.

L’on  se  retrouvait   devant

Des   personnels    soignants

Bardés de lunettes et de gants

Masques, blouses et surblouses,

Prêts à manipuler  un écouvillon

Qu’ils plongeaient  et   remuaient,

Au fin fond    de nos narines    pour

Prélever    un échantillon   de mucus.

.

Mais les tests  sont devenus  le symbole

Gouffre financier de l’Assurance maladie.

La France a été l’un des rares pays à rendre

Gratuits les tests pour ensemble de ses citoyens.

ladepeche.fr/2021/08/24/symbole-9748835

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Tester, isoler, soigner, est mot d’ordre

De l’Organisation Mondiale de la Santé,

Que presque tous les pays se sont efforcés

De respecter tant bien que mal et malgré

Les différences des politiques étatiques

Mais cela ne peut fonctionner  que si

Gens se protègent personnellement

Afin d’épargner les collectivités

Sinon propagation pandémie

Avec l’effet contaminations.

.

.

Misère ordinaire seuil pauvreté

.

Scénario

.

Faim, on ne se l’imagine pas, sauf si elle dépend d’aides autres !

Le chômage, partiel, total, cyclique, endémique est plaie sociale,

tout comme : maladies génétiques, stress, relations, nourritures.

.

Visuels et textuels  >>

1032 – Les maladies, virus, pollutions prolifèrent !

Visuels et textuels  >>

.

Les forêts sont les poumons

De la Terre pour qualité d’air

Et chaque année nous abattons

Leurs bois, à ne savoir  que faire.

On nous promet que l’on replante,

Selon une planification écologique.

.

L’on oubliera de nous dire qu’il faut

Vingt à trente années pour grandir.

Il en est   de même,  des maladies,

Ici, l’on trouve, applique  vaccin,

À tous ceux  qui sont solvables :

On ignore d’autres contagieux.

 .

Les forêts n’échappent pas à la dégradation systématique,

À cause des augmentations des exploitations mécaniques,

Forêt amazonienne du Brésil, africaines…pays asiatiques,

Diminuent de surface et pouvoir d’absorption carbonique

Bien que forêts Etatsuniennes, canadiennes, européennes

Accroissent leurs plantations pour compenser ces veines :

L’arbre de la vie deviendra-t-il symbole de l’arbre de mort

Nous laissant respirer un oxygène, chargé d’oxydes alors !

 .

Ne voilà-t-il pas qu’en plus, les virus, microbes, maladies,

Pullulent, s’étendent sur la surface du globe en pandémie,

Fièvre jaune, tuberculose, lèpre, choléra, variole  ou pestes

Nous attaquent, rendent malades, nous tuent,  empestent,

Sans compter le paludisme et le sida, dont on ne guérit pas

Jusqu’à présent et les maladies génétiques et autres trépas,

Qui sont comme un défi à la survie de l’humanité sanitaire,

Alors que les médicaments font, les laboratoires, prospérer.

 .

Les malades sont souvent les mêmes, qu’assoiffés, affamés,

L’hygiène de vie et la prévention sont les remèdes naturels,

Et nous vivons dans une société, de plus en plus artificielle

Qui n’a de sens  que seul profit, non la couverture de santé,

La Sécurité Sociale, comme on l’appelle, gage de solidarité,

Les nations ne veulent plus l’assumer, charge individuelle,

Pour que chacun se batte en accession de soins mutualisés

Alors que les maladies en vaccinant on pourrait éradiquer.

.

.

Extensions

 .

Si les arbres meurent,

L’humanité et par extension,

Le monde animal et qui respire,

Est en grave danger de disparaitre

On peut le contester et voire le relier,

Autant  de fois  que  l’on voudra  mais

Cela ne change rien, on n’en sait rien.

Les arbres peuvent devenir malades,

Voire atteints d’allergies diverses,

Bien pire : d’empoisonnements

Et le monde marin qui absorbe

Quantité de carbones peut s’acidifier

En mettant la vie des poissons en danger.

L’épée de Damoclès est ce que pollution laisse.

.

On ne va pas faire la liste de tout ce qui pollue

Et en plus établir une hiérarchie de mortalité,

Ce n’est pas une pollution qui pose problème,

C’est l’accumulation, les effets de transferts,

Une plus une, n’égale pas deux, bien  plus.

.

L’on ne lutterait que contre un ennemi

Qui est visible et dont on mesure l’effet

Non pas dans l’avenir, immédiatement

Qui, en outre, provoque nombre morts.

.

On a comme impressions d’accélérations

Des catastrophes, pandémies, sécheresses

Quantité, rapidité, mortalité, additionnés

On repousse remède,  futures générations.

.

Solution est autant individuelle et mondiale

Au niveau individuel, mesures individuelles

Au niveau international, mesures radicales,

Niveau intermédiaires, mesures financières.

.

.

1032 – Calligramme

 .

VIRUS

Les forêts sont les poumons

De la Terre pour qualité d’air

Et chaque année nous abattons

Leurs bois, à ne savoir  que faire.

On nous promet que l’on replante,

Selon une planification écologique.

.

L’on oubliera de nous dire qu’il faut

Vingt à trente années pour grandir.

Il en est   de même,  des maladies,

Ici, l’on trouve, applique  vaccin,

À tous ceux  qui sont solvables :

On ignore d’autres contagieux.

MALADIES,

Les forêts n’échappent pas à la dégradation systématique,

À cause des augmentations des exploitations mécaniques,

Forêt amazonienne du Brésil, africaines…pays asiatiques,

Diminuent de surface et pouvoir d’absorption carbonique

Bien que forêts Etatsuniennes, canadiennes, européennes

Accroissent leurs plantations pour compenser ces veines :

L’arbre de la vie deviendra-t-il symbole de l’arbre de mort

Nous laissant respirer un oxygène, chargé d’oxydes alors !

POLLUTIONS

Ne voilà-t-il pas qu’en plus, les virus, microbes, maladies,

Pullulent, s’étendent sur la surface du globe en pandémie,

Fièvre jaune, tuberculose, lèpre, choléra, variole  ou pestes

Nous attaquent, rendent malades, nous tuent,  empestent,

Sans compter le paludisme et le sida, dont on ne guérit pas

Jusqu’à présent et les maladies génétiques et autres trépas,

Qui sont comme un défi à la survie de l’humanité sanitaire,

Alors que les médicaments font, les laboratoires, prospérer.

PROLIFÈRENT !   

Les malades sont souvent les mêmes, qu’assoiffés, affamés,

L’hygiène de vie et la prévention sont les remèdes naturels,

Et nous vivons dans une société, de plus en plus artificielle

Qui n’a de sens  que seul profit, non la couverture de santé,

La Sécurité Sociale, comme on l’appelle, gage de solidarité,

Les nations ne veulent plus l’assumer, charge individuelle,

Pour que chacun se batte en accession de soins mutualisés

Alors que les maladies en vaccinant on pourrait éradiquer.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1032 4

.

Une bouteille d’encre,

Échantillon de parfum

Fiole  médicamenteuse 

Ou flacon de vaccins ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Un flacon de prélèvement d’eau,

Ou autre liquide incriminé pollution

Autres formes pollutions augmentent,

Et prolifèrent avec l’homme sur Terre.

.

Symbolique 

.

La réglementation de l’eau

Soumet les prélèvements

À des méthodes strictes

Et différentes, suivant

La source dont émane

L’eau  qui est analysée,

Eau du robinet, de mer,

Voire eau  de montagne.

Et les prélèvements d’eau

Ne sont plus faits  dans des

Flacons en verre mais dans

Des flacons  tout en plastique,

Aux propriétés spécifiquement

Étudiées  pour  ne  pas  altérer

L’eau recueillie  et à analyser.

Source : franceenvironnement.com

/sous-rubrique/prelevement

.

.

Fond

Évocation

.

1032 6

.

Changer l’image ici

.

Un flacon de prélèvement d’eau,

Ou autre liquide incriminé pollution

Autres formes pollutions augmentent,

Et prolifèrent avec l’homme sur Terre.

.

Symbolique

 .

Le sac a été pendant des années

Symbole de la pollution plastique

Des océans, et la cible de nombreuses

Campagnes de sensibilisation.

.

En France par exemple,

Les sacs  en plastique  à usage unique

Sont interdits à la caisse des magasins

Depuis  le 1er juillet 2016  avec  l’entrée

En vigueur de la transition énergétique.

.

Forcément, les premiers à en souffrir,

Ce sont les animaux marins,

Après avoir mené la guerre

Contre les sacs plastique,

Il va donc falloir bannir

Les pailles en plastique.

france24.com/fr/20180524-pailles-

plastique-nouveau-symbole-pollution-oceans

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pollution par ci, pollution par là

Ce mot est  dans tous les esprits,

Pas encore  dans les mentalités,

Conditionnant comportement.

Et ce n’est pas faute de la voir

Ce n’est pas faute de la croire

Juste que  l’on espère  trouver

Plus tard, moyen de la traiter,

Avant qu’il ne soit … trop tard !

 .

.

Effets pollutions sur la santé !

.

Scénario

.

Maladies vous conduisent parfois jusqu’à l’hospitalisation forcée,

lors virus vous infectent, vous attaquent, fatiguent, parfois, tuent,

mais ce qui atteint tout le monde, sans exception, est la pollution !

 .

Visuels et textuels  >>

1031 – Depuis qu’homme existe, il lutte sans répit

Visuels et textuels  >>

.

L’homme est né de combat de survie autant que miracle,

Un fossé le sépare de tous les autres animaux, leur cénacle,

Il est unique, issu d’une seule famille, en son genre,  unique,

Et il est parvenu jusqu’à nous après des maladies, paniques.

.

Panique devant  les foudres  de la Terre, Cosmos, satellites,

Astéroïde par ci, comète par-là, dernier en date, an passé,

Qui nous a frôlés, ne serait pas le dernier à nous apeurer,

Avec tsunamis,  éruptions,  tremblements …..  acolytes.

.

Panique devant les maladies, virus mutant de grippes

Qui se répandent à toute vitesse, sur tous continents,

Décimant, sur son passage, sans  tri, le tout-venant,

En peste noire, pandémie, en un jour, vous agrippe.

.

Panique devant réchauffement climatique, sécheresse

Qui prive, d’eau, moitié de la planète, mourant de faim,

Migration massive vers nord, surpeuplant villes demain,

D’enchanteresse, la vie, au quotidien, deviendra détresse.

.

Panique devant la guerre nucléaire entre pays ennemis

Qui règlent leurs comptes sur le dos d’’Humanité entière,

Mettant la planète sous hiver permanent, occulte lumière

Sans compter, une hécatombe alimentaire toute en agonie.

 .

Panique devant   la perte de notre fertilité,  notre fécondité

Qui, et de manière irréversible verrait nos naissances, chuter,

Pour assurer le renouvellement en moins  de  quatre cent ans,

Et l’homme disparaitrait, de lui- même, faute de descendants.

 .

Panique devant le clonage êtres  «mi-hommes et… mi-robots»

Des humains en pièces détachées et en prothèses  intelligentes,

Qui font de ceux  qui seraient non-nantis, des êtres, rendus sots,

Dominés par Aliens et remplaçant notre  humanité   négligente.

.

Panique devant  la perte  de la foi en quelque dieu,   soi-même,

Des hommes se confiant nouveaux gourous, ou sectes extrêmes,

Homme incapable  d’accepter  son  sort animal mortel, son âme,

La vendant au plus offrant avant de se damner dans ses flammes.

.

.

Extensions

 .

Panique d’en faire le tour,

Dès lors chaque siècle en ajoute,

Plus qu’il n’en résout et nous déroute

À trouver sens à la vie, à Dieu, à la Terre,

À l’homme doit-on, réellement, dire merci,

L’homme n’est pas destiné à devenir divin,

Somme toute : des gens disent  que la vie

N’est qu’un éternel recommencement :

C’est vrai et faux, paradoxal car les

Problèmes se déplacent, au lieu

De se résoudre, histoire de

Donner grain à moudre.

 .

Lutte pour la vie, pour la survie, pour l’honneur, la guerre :

Lutte pour, lutte contre, aujourd’hui lobbying, manifestation

Les luttes cherchent à établir un équilibre entre le bien et mal

Parfois le but original  et juste, du début, se perd en un dédale,

Où le mal justifie le bien et réciproquement ou sans distinction.

Tant qu’homme lutte pour, vie, survie, on est en monde animal,

Dès qu’il lutte pour son profit, on franchit frontière du normal !

.

On oppose souvent, lutte armée et pacifisme,

Avec une intention de supériorité pour la lutte,

Comme critère et garantie de défense et survie,

En réalité, les deux cohabitent, doivent exister.

.

Pour argumenter, on s’en réfère aux chasseurs

Qui peuvent venir prendre fruits de cueilleurs

Avec une telle injustice ou une telle moralité,

Le vol deviendrait pratiquement… autorisé.

.

Lutter pour vivre et lutter contre maladie,

Ne porte préjudice à une autre personne,

Lutter pour tuer  n’est pas  pour exister,

Bien au contraire, une erreur humaine.

.

.

1031 – Calligramme

.

L’homme est né de combat de survie autant que miracle,

Un fossé le sépare de tous les autres animaux, leur cénacle,

Il est unique, issu d’une seule famille, en son genre,  unique,

Et il est parvenu jusqu’à nous après des maladies, paniques.

.

Panique devant  les foudres  de la Terre, Cosmos, satellites,

Astéroïde par ci, comète par-là, dernier en date, an passé,

Qui nous a frôlés, ne serait pas le dernier à nous apeurer,

Avec tsunamis,  éruptions,  tremblements …..  acolytes.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

.

Panique devant les maladies, virus mutant de grippes

Qui se répandent à toute vitesse, sur tous continents,

Décimant, sur son passage, sans  tri, le tout-venant,

En peste noire, pandémie, en un jour, vous agrippe.

.

Panique devant réchauffement climatique, sécheresse

Qui prive, d’eau, moitié de la planète, mourant de faim,

Migration massive vers nord, surpeuplant villes demain,

D’enchanteresse, la vie, au quotidien, deviendra détresse.

   U

Panique devant la guerre nu   N   cléaire entre pays ennemis

Qui règlent leurs comptes sur    E     le dos d’’Humanité entière,

Mettant la planète sous hiver     *     permanent, occulte lumière

Sans compter, une hécatombe     L     alimentaire toute en agonie.

   U

Panique devant  la perte de la     T   notre fertilité, notre fécondité

Qui, et de manière irréversible       T     verrait nos naissances, chuter,

Pour assurer le renouvellement       E      en moins  de  quatre cent ans,

Et l’homme disparaitrait, de lui-     *       même, faute de descendants !

  S

Panique devant le clonage êtres       A         «mi-hommes et… mi-robots»

Des humains en pièces détachées      N          et en prothèses  intelligentes,

Qui font de ceux  qui seraient non-    S          nantis, des êtres, rendus sots,

Dominés par Aliens et remplaçant      *            notre  humanité   négligente.

   R

Panique devant  la perte  de la foi        É              en quelque dieu,   soi-même,

Des hommes se confiant nouveaux        P              gourous, ou sectes extrêmes !

Homme incapable  d’accepter  son         I               sort animal mortel, son âme,

La vendant au plus offrant avant de        T                se damner dans ses flammes.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1031 4

.

Difficile de projeter des formes :

Bien que moi, j’y perçois un bras

Avec le poing levé vers le ciel

Pour lutter contre injustices.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Poing levé reste synonyme de lutte

allant de protestation à insurrection,

avec tête haute, c’est de la provocation,

si fait que la forme converge vers le fond.

.

Poing levé, fermé, vers le haut,

Évoque la lutte injustice

Et les carreaux du bras : l’usine,

Le travail, l’autre … la vie.

.

Symbolique

.

Le poing levé

Fait partie des symboles

Créés  dans  les  années 1920,

Organisation Parti communiste,

En réaction au succès rencontré par

Une organisation,   dite paramilitaire.

Il s’agit d’un pendant    au salut fasciste.

Et ce, d’après l’historien  Philippe  Burrin,

«Commence à marquer  le   paysage politique

Français en 1933, et il faut prendre en compte

Le rôle joué, sur ce point, comme sur d’autres,

Par exilés antihitlériens  en opposant fasciste.

En tout cas, le PCF   fut le véhicule  principal

De sa propagation communisme allemand,

Principale, durable, source d’inspiration».

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

Évocation 

.

1031 6

.

Poing levé, fermé, vers le haut,

Évoque violences injustices 

Et les carreaux du bras : l’usine,

Le travail, l’autre … la vie.

.

Symbolique

 .

Durant les manifestations

Qui ont traversé le monde entier

Contre les violences policières et  injustices

Ce geste est devenu le symbole de la résistance.

Genou à terre, tête basse, et parfois poing levé,

Un mouvement que des millions de personnes

N’ont cessé de répéter à travers la planète

Ces dernières semaines. Mais derrière

Ce geste, un nom : Colin Kaepernick,

Un ancien joueur star de l’équipe de

Football américain de San Francisco.

vanityfair.fr/pouvoir/politique/-kaepernick

est-devenu-symbole-de-la-lutte-anti-raciste

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le poing levé, à manier avec précaution

Il peut être mal interprété comme relent

D’un communisme, ou pire d’un fascisme

Lors ce symbole, en apparence universel,

Ne l’est pas  ni selon l’histoire, la culture.

.

Toutefois il a une grande force de frappe

Au figuré bien sûr,  plus qu’au singulier :

Il met le doigt là où ça fait mal en société

Deux poids deux mesures : plus d’égalité.

 .

.

Manifestation lutte gilets jaunes

.

Scénario

.

L’homme lutte pour survivre et ce depuis la nuit des temps,

certains en ont gardé un fort en penchant pour  cette lutte,

autres pour assistance sociale, en aidant par pot commun.

 .

Visuels et textuels  >>

1030 – Le temps consacré aux tâches domestiques

Visuels et textuels  >>

.

Les tâches domestiques

Constitueraient une occupation

De deux jours  et demi, par semaine

Soit un tiers selon calcul, selon l’Insee.

Il s’agit d’une activité,  en forte majorité

Non rémunérée, comprenant dix catégories,

Qui sont réparties pour une  semaine entière :

.

Gérer le ménage,  jardiner …  faire la vaisselle,

Faire la lessive, et le repassage, bricoler, autre,

Faire les courses et puis, s’occuper des enfants,

Faire le ménage, pour finir, pour tous  cuisiner.

.

Au total, cela fait plus de … trois heures par jour,

Consacrées entièrement aux tâches  domestiques.

Si l’on est célibataire, ou, en couple, sans enfants,

Avec deux enfants, ce temps variera, évidemment

Mais il sera réalisé au deux tiers par des femmes,

Célibataire y consacre entre douze, vingt heures

Par semaine, un couple, avec enfants : double !

.

En supposant que l’on soit rémunéré  au Smic :

Cela représenterait près 292 milliards d’euros

Soit  15%  de  notre  Produit Intérieur Brut,

Équivalent  en valeur, en richesse générée

Par toute une industrie manufacturière

On comprend pourquoi les entreprises

De services à la personne prospèrent.

.

Que faut-il,  en déduire,   conclure :

Méfions-nous    des chiffres bruts,

Sans leurs conditions  de recueils,

Ni d’analyses mais tout de même :

Que fabriquer des objets vendables,

Ou satisfaire des tâches domestiques

Soit équivalent, ça vous laisse pantois !

.

.

Extensions

 .

En  statistiques, on ne tient pas compte

Des maniaques, obsessionnels de la propreté,

De ceux, celles qui utilisent les tâches domestiques

Comme seuls faire-valoir, du bricolage, jardinage,

Générateurs de plaisirs voire de passions.

.

On fait ses courses, rencontre des amis,

Collègues, voisins, avec qui l’on discute !

Pour ma part, bricolage vient en premier,

Faire le ménage en second, les courses après,

Cuisiner après et j’aime bien jardiner pour finir.

Je suis bien plus proche des temps d’un célibataire

Que d’une famille avec quatre enfants partis du nid.

.

Je ne suis pas  dans une moyenne ni dans catégorie,

Dispose de temps libre  pour ce qui me tient à cœur,

Prenant plaisir à satisfaire aux tâches domestiques,

Ce n’est pas une corvée. Faire du feu dans le poêle

De la cheminée et l’entretenir toute la journée,

Me prend, par exemple, une heure par jour,

En hiver  mais ne me pèsera  nullement,

De même que cuisiner  me fait plaisir

Si l’on a plusieurs invités… à diner,

Je n’ai donc pas à m’en plaindre

Et d’ailleurs ne m’en plains pas.

.

L’entretien d’une maison de famille de quatre, est important

Si l’on cumule : le ménage les courses, la cuisine, la vaisselle,

Le lavage, le repassage, le rangement  et que sais-je  encore :

Certaines tâches sont quotidiennes, d’autres hebdomadaires

Il y a des familles, mère au foyer, qui prend  tout en charge,

Et d’autres ou l’on partage les tâches et avec un roulement,

Après, c’est question d’organisation, d’exigence, d’équité !

.

Le temps dépensé aux tâches domestiques,

Reste très différent d’une famille à l’autre,

Tout dépend  de la surface,  la fréquence,

L’exigence de propreté parfaite, ou non.

.

On pourra y prendre, sinon du plaisir,

Un fort sentiment, d’utilité, de santé,

Y a rien qui traine, pas un microbe :

Les toiles d’araignées sont aspirées.

.

L’on a beau faire : tapis, chaussons

Poussière finit toujours par rentrer,

Y compris en  une maison inoccupée,

À en croire, c’est génération spontanée.

.

.

1030 – Calligramme

.

Les tâches domestiques    T   …..……………

Constituent un travail ……… E …..…………..…….

De deux jours et demi            M        par semaine

Soit un tiers selon calcul          P          selon l’Insee.

Il s’agit d’une activité en           S         forte majorité

Non rémunérée, comprenant      *         dix catégories,

Qui sont réparties pour une         D      semaine entière,

Gérer le ménage, jardiner,             O      faire la vaisselle,

Faire la lessive, et le repassage,       M      bricoler, autre,

Faire les courses et puis, s’occuper    E           des enfants,

Faire le ménage, pour finir, pour tous  S              cuisiner.

Au total, ça fait plus de trois heures      T             par jour,

Consacrées entièrement aux tâches       I     domestiques.

Si l’on est célibataire, ou, en couple,     Q    sans enfants,

Avec deux enfants, ce temps variera,   U    évidemment

Mais il sera réalisé au deux tiers par  E   des femmes.

Célibataire y consacre entre douze,   S  vingt heures

Par semaine,  un couple, avec enfants : le double !

.

En supposant que l’on soit rémunéré  au Smic :

Cela représenterait près 292 milliards d’euros

Soit  15%  de  notre  Produit Intérieur Brut,

Équivalent  en valeur, en richesse générée

Par toute une industrie manufacturière

On comprend pourquoi les entreprises

De services à la personne prospèrent.

.

Que faut-il,  en déduire,   conclure :

Méfions-nous    des chiffres bruts,

Sans leurs conditions  de recueils,

Ni d’analyses mais tout de même :

Que fabriquer des objets vendables,

Ou satisfaire des tâches domestiques

Soit équivalent, ça vous laisse pantois !

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.1030 4

Un vase, une chope

Gant de protection 

Pour la cuisine chaude

Ou gant de ménage.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Que ce soit bricolage, cuisine, ménage

un gant sera toujours utile, bienvenu,

il y en a de toutes sortes, ici, moufle

si fait que la forme rejoint le fond.

.

Gant protection  thermique est un

Symbole de ménage et  de cuisine :

Pour la lessive, la vaisselle, le sol.

Sans  parler gants de mode.

 .

Symbolique

 .

Se protéger du froid ou,

À l’inverse,   de la chaleur

Et des brûlures est nécessité

Exigée  par leur métier   pour

De    nombreux   professionnels.

.

Ceux  qui travaillent en extérieur,

En milieu réfrigéré, ceux également

Susceptibles de manipuler des objets

Et des outils  ou aliments très chauds.

.

Dans toutes ces situations du quotidien

Les mains sont fragilisées par ces

Conditions parfois très extrêmes.

.

Et lors les gants de protection

Sont des équipements de protection

Individuelle répondant aux normes.

protection-des-mains.com/

gants-thermiques-chaleur-froid

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1030 6

.

Gant protection  thermique est un

Symbole de ménage et  de cuisine :

Pour la lessive, la vaisselle, le sol.

Sans  parler gants de mode.

 .

Symbolique 

 .

 Gant de mode, accessoire

Voire un équipement de sport

Si ce n’est un élément de protection,

Un élément d’hygiène recouvrant la main.

Utilisé pour se protéger notamment du froid,

Ou encore pour le prestige (luxe, cérémonies).

L’histoire des gants remonterait à l’antiquité.

Dans l’odyssée  d’Homère, Laerte  est décrit

Marchant, dans son jardin, avec des gants

Pour se prémunir contre mûres sauvages.

Wikipédia : gant

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Je relève le gant  ne signifie pas souvent

Qu’il est tombé par terre et je le ramasse :

Bien plus,  je relève le défi que tu me tends 

Ceci dit, il y aura les gants  de chirurgiens,

De mode, fantaisie, jardin, sport, vélo etc.

.

Quand on dit encore qu’une chose me va,

Comme un gant,  c’est qu’elle est bonne,

Doigts étant le plus difficile à couvrir.

Franchement,  pour  vous  le  dire,

J’ai pris des gants, enfin tenter.

 .

.

Matériel ne manque : les bras !

.

Scénario

.

Pour faire les lits, les chambres le ménage poussière tout entier,

sans compter  laver tous les sols, nettoyer les parquets et meubles,

la vaisselle, linge, rangement, y a de quoi s’occuper un bon moment. 

 .

Visuels et textuels  >>

1029 – Nous sommes dispersés, à toujours zapper !

Visuels et textuels >>

.

Sommes dispersés,

Toujours encore zapper

À ce point que de décider

Ce à quoi, le plus on tient,

Serait remis à lendemain.

On lui dit oui … puis non,

On le retarde,  sans façon,

Cela mérite …  discussion,

Pour se faire  à sa raison !

C’est l’évidence  …  même,

C’est un besoin … extrême

Quand nous fait problème

On en fera tout un poème.

.

Peut-être mais allez savoir,

On hésite entre blanc, noir,

Ou c’est la porte  de l’espoir

Qui ne donnera  rien à voir.

.

Oui, non, mais … peut-être,

Faut regarder…à sa fenêtre

Si train passe  où seul l’être

Qui le prend, peut paraître,

Autre qu’hésitant, l’instant,

Où se déroule rail du temps

À l’infini, en se prolongeant

Jusqu’au  butoir, mourant !

.

À tous nos  …  croisements :

Oui-non,  ou aller de l’avant,

Peut-être,  en s’interrogeant

Ne faut pas perdre le temps.

Le temps  d’aller …  au bout,

De lâcher … renoncer  à tout

Est toujours un projet … fou

Mais,  peut être le plus doux

Qui soit, qui me fait exister,

Hors néant de notre société

Comme un être qui sait

Longtemps zappait.

.

Extensions

.

Notre civilisation moderne, technicisée,

Nous conduit à une perte d’attention

Et plus encore de concentration.

Au bout de trois minutes,

En moyenne, si l’on n’est pas

Entré directement en le vif du sujet

Ou si le sujet ne nous intéresse pas ou plus,

On zappe ailleurs pour aller voir et surfer sur

Ce qu’il y a de plus drôle, captivant, sérieux.

Sauter du coq à l’âne, selon l’expression,

Conduit à tout mélanger sans retenir

Et à reperdre tout son esprit critique

Car la hiérarchie de valeurs est mise

À mal par un nivellement par le bas.

Vrai en discours politiques, nouvelles,

Et l’est tout autant en divertissements.

Le sport pratiqué le plus est le zapping,

Pour suivre plusieurs matchs, à la fois,

Et finalement rester frustré de n’avoir

Pas saisi tensions, actions d’éclats.

L’élève lui-même, dans sa classe,

Papillonne pour ne pas s’ennuyer

Ou pour se divertir, ou s’en évader

Tant c’est là que tout commencerait

Et se mettrait en place et pour ne plus

Avoir de patience, vibrer en permanence.

.

Supplément  

Zapper sur diverses télécommandes, qui ne le fait aujourd’hui

Et qui plus est, d’un appareil, d’une action, d’une info, à l’autre,

Le must étant désormais de le faire par smartphone  et à la voix.

Quand on  dit cela, on aura tout dit ; eh bien  non : double canal,

Ça marche aussi  en l’autre sens : votre réfrigérateur  vous parle,

Affiche ses données, prend des commandes, lance des alarmes :

On appelle ça les «objets connectés», «objets communicants».

.

Nous fonctionnons de plus en plus

Non  seulement  avec  une  zapette

Mais comme elle : à sauter du coq

À l’âne  en  vue  d’échapper  à  une

Quelconque série qui ne nous plait

Ou aller voir ailleurs ce qui se fait.

.

On agit sur sa télé, son pc, mobile

Et le temps passe,  sur des bribes,

De contenus affichant des puzzles,

N’ayant de sens ni image globale :

Du temps perdu, en quelque sorte,

Lors l’intention était le maximiser.

.

D’ailleurs, lors  on dit, je t’ai zappé

C’est qu’on l’aura oublié, trop pris !

.

.

Épilogue

.

Zapper, pour fureter, naviguer… choisir,

Est un comportement de nombre loisirs,

De nos jours, avec cette interface zapette

Si ce n’est souris,  parole,  voire manette.

***

Zapper ouvre grand champ d’exploration

Mais nous contraindra à rester en surface

Tandis que les lectures et compréhensions

Fonds, sont raccourcies, évitées, s’effacent.

***

On vous donne à voir comme en une vitrine

Un aperçu du sujet  et  son contenu, surfaits

Qui nous déçoit  ou nous surprend, satisfait,

C’est un peu la loterie,  ou  la pêche à la ligne

***

Zapper, naviguer, fureter, inconvénient connu

De ne pas focaliser concentration information,

Tant et si bien au bout d’un temps exploration,

On a tout vu, on n’at rien compris, rien retenu.

***

Il en est autrement d’un site fait  pour picorer,

Chaque titre comportera des contenus limités,

Qui auront la même structuration forme fond,

Pour simplifier la lecture et la mémorisation !

.

.

1029 – Calligramme

 .

SOMMES

Sommes dispersés,

Toujours encore zapper

À ce point que de décider

Ce à quoi, le plus on tient,

Serait remis à lendemain.

On lui dit oui … puis non,

On le retarde,  sans façon,

Cela mérite …  discussion,

Pour se faire  à sa raison !

C’est l’évidence  …  même,

C’est un besoin … extrême

Quand nous fait problème

On en fera tout un poème.

DISPERSÉS

Peut-être mais allez savoir,

On hésite entre blanc, noir,

Ou c’est la porte  de l’espoir

Qui ne donnera  rien à voir.

À  TOUJOURS

Oui, non, mais … peut-être,

Faut regarder…à sa fenêtre

Si train passe  où seul l’être

Qui le prend, peut paraître,

Autre qu’hésitant, l’instant,

Où se déroule rail du temps

À l’infini, en se prolongeant

Jusqu’au  butoir, mourant !

À tous nos  …  croisements :

Oui-non,  ou aller de l’avant,

Peut-être,  en s’interrogeant

Ne faut pas perdre le temps.

Le temps  d’aller …  au bout,

De lâcher … renoncer  à tout

Est toujours un projet … fou

Mais,  peut être le plus doux

Qui soit, qui me fait exister,

Hors néant de notre société

Comme un être qui sait

Longtemps zappait.

ZAPPER 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1029 4

.

Un téléphone,

 Pro-bable-ment,

 Télécommande

Plus certainement ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Une télécommande sert à tout choix

que ce soit en télé,  pc, ou  domotique

il a la zapette, la souricette, la manette

s’accordant tant aux formes qu’au fond.

.

Une zapette, télécommande activée

En permanence pour cerveau :

C’est ce que nous sommes, nous faisons,

Et à longueur de journée.

 .

Symbolique  

 .

La télécommande est un dispositif,

Souvent taille réduite,

Servant à en piloter un autre à distance,

Par câble mécanique, par fils électriques,

Ondes radio, infrarouge.

.

Les télécommandes serviront  à  interagir

Avec des jouets, des appareils audiovisuels

Un téléviseur, une chaîne hi-fi,

.

Un moteur de porte de garage ou de portail,

Un éclairage, ou les ouvertures des voitures,

Appareils de topographie, des engins

De levage  ou voire  de travaux publics, etc.

fr.wikipedia.org/wiki/Telecommande

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1029 6

.

Une zapette, télécommande activée

En permanence pour cerveau :

C’est ce que nous sommes, nous faisons,

Et à longueur de journée.

.

Symbolique 

 .

Devant la multiplication

Des références d’appareils à piloter,

Les constructeurs de télécommande ont ajouté

Une option permettant à télécommande universelle

D’apprendre les codes d’une autre télécommande.

.

Dont certaines  ne savent même faire que cela,

D’autres cumulent avec la base de données.

.

Les modèles  évolués  de  télécommandes

Multifonctions  permettent, aussi,  de

Coordonner utilisation de plusieurs

Appareils au sein d’une activité.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Un téléphone pourra servir de télécommande

Pour ouvrir une porte, faire sauter une bombe

Une manette pour commander un drone volant

Les possibilités commandes d’ondes sont infinies

Déjà, sa voix elle-même est mise à contribution,

Quand on aura les deux moins prises : facilité,

Si ce n’est notre corps même qui commande,

 Voire les yeux dans le cas d’avion de chasse

Merveille de nos technos omniprésentes

Et peut être, un jour, omnipotentes.

 .

.

Zapping audio, vidéo, informatique

.

Scénario

.

Zapette des plus connues, utilisées, sur les téléviseurs,

souris sur ordinateurs  à multifenêtrages, uniquement,

commandée à la voix complétant, remplaçant les autres.

 .

Visuels et textuels >>

1028 – A chaque jour, ses joies, ses peines

Visuels et textuels  >>

.

Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,

Que dire, alors, de joie, quotidienne :

Qui peut  la compenser, la sublimer,

Lui permettant de se  rééquilibrer !

.

Mais, parfois, trop occupé  à foncer

Dans des activités diverses variées,

On a pas le temps de penser, rêver,

On fait tout trop vite, mal et crevé.

.

Nous sommes mortels et fragilisés,

Par tout ce qui pourra nous arriver

Autant en bien, qu’en mal, certifié :

Un jour de joie est un jour de gagné.

.

À  chaque jour  …. ses joies et peines

En se  levant, travaillant, se couchant,

À ne regarder  que  le temps  qui  passe

Si rien ne vous délasse, ….  il vous lasse.

.

Grande  mode : aujourd’hui, c’est  faire

Plusieurs choses à la fois, hyper-occupé,

Nous sommes pour ne plus avoir à penser

Que nous sommes  êtres mortels, fragilisés.

.

La réussite, avant tout,  avec le prix à payer,

Pour y arriver  et mettre le turbo et le garder,

Y compris pour faire l’amour : temps compté,

D’être  efficace en tout et ne rien se reprocher.

.

Aucune peine  ne dure, aucune joie, non plus :

Parfois elles reviennent, mais l’on en peut plus,

De passer de l’une à l’autre  comme déboussolé

En monde qui va trop vite  sans jamais s’arrêter.

.

À chaque jour,  ses peines, chaque jour, ses joies :

Il n’y a pas que soi à jouir    ni à souffrir, ce jour-là ;

Le bonheur se joue à  deux  et même parfois, à trois.

Le capter reste un art où rien ne serait dû au hasard.

.

.

Extensions

 .

L’imprévu, l’inattendu, le malvenu

Font irruption dans notre vie et qui plus est,

De temps en temps, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Par définition, on ne peut les prévoir, les anticiper, les éviter :

Le risque zéro n’existant pas, en dépit d’assurances multiples

Et variées, la sagesse pousserait à les digérer et à s’en relever

Si c’est la peine,  c’est la défaite ; et, si c’est la joie,  la fête !

Et s’il n’y avait pas l’une, l’on n’apprécierait moins l’autre.

Supporter sa peine, à deux, ne la diminue pas de moitié,

Mais d’un peu alors que la partager la double aisément.

Nos  émotions  nous conditionnent  avec  les nouvelles

Que l’on nous serine sur les radios, télés ou journaux

Toujours les mêmes une journée, du matin au soir.

Notre humeur en ferait de même et jusqu’à que

Le sommeil transforme, annule, ou relativise

De même d’une semaine, mois, saison.

.

Je peine à profiter de ma joie, tant elle est passagère

À prendre la distance de ma peine, tant elle est austère :

Changer d’air, changer de manière, changer d’atmosphère

Me fait du bien car quel que soit l’auteur ou la cause, je gère

Et, je ne demande, alors, rien d’autre, ni au ciel, ni à la terre !

 .

L’enfant  passe, facilement, du rire  aux larmes,

L’adulte passe difficilement de la peine à la joie,

Il y a comme un chemin parcouru,  un contrôle,

Qui fait que ses émotions seront moins directes.

.

On n’est pas à l’abri d’une variation d’humeurs,

Pour un oui, un non,   n’importe quelle raison :

Les hypersensibles en sauraient quelque chose

Eux qui sont des écorchés vifs ou  exubérants.

.

Puis il y aura l es cyclothymiques, bipolaires,

Qui seront tout excité, et puis, tout déprimé,

Et les sages ou les stoïciens, dures à la peine

Qui font taire toute émotion, jugée inutile.

.

.

1028 – Calligramme

.

Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,

Que dire, alors, de joie, quotidienne :

Qui peut  la compenser, la sublimer,

Lui permettant de se  rééquilibrer !

.

Mais, parfois, trop occupé  à foncer

Dans des activités diverses variées,

On a pas le temps de penser, rêver,

On fait tout trop vite, mal et crevé.

.

Nous sommes mortels et fragilisés,

Par tout ce qui pourra nous arriver

Autant en bien, qu’en mal, certifié :

Un jour de joie est un jour de gagné.

.

À  chaque jour,  …….  ses joies et peines

En se  levant, en travaillant, se couchant,

À ne  C regarder  que  le temps  qui  * passe

Si rien H   ne vous délasse, il vous     R   lasse.

Grande  A    mode aujourd’hui     U    c’est faire

Plusieurs  Q   choses à la fois    O  hyper-occupé,

Nous sommes  U   pour ne  J    plus avoir à penser

Que nous sommes   E      *  êtres mortels, fragilisés.

.

La réussite avant     *    tout,     *    avec le prix à payer,

Pour y arriver   S        et mettre le    S  turbo et le garder,

Y compris     E     pour faire l’amour,    E     temps compté,

D’être          S     efficace en tout et ne rien   N   se reprocher.

Aucune         *     peine ne dure, aucune joie   I           non plus,

Parfois elles   J       reviennent, mais l’on      E        en peut plus,

De passer de     O         l’une à l’autre           P comme déboussolé

En monde qui     I          va trop vite         * sans jamais s’arrêter.

À chaque jour,      E        ses peines    S   chaque jour, ses joies :

Il n’y a pas que soi   S    à jouir    E   ni à souffrir, ce jour-là ;

Le bonheur se joue à  * deux  S    et même parfois, à trois.

Le capter reste un art     *        rien n’est dû au hasard.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1028 4

.

Un vase pour fleurs,

Une tasse à café ou thé,

Ou encore  un encrier

Pour écrire poèmes ?

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de la forme)

.

Un vase ou une tasse s’éloignent,

un encrier s’en rapproche, si fait

qu’on peut écrire  joies et peines,

ainsi la forme évoquera le fond.

.

On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura

Dans ce petit encrier :

Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,

Mais toujours même plume.

 .

Symbolique

 .

Encriers

Se trouvent dès

L’Égypte   Antique

Les scribes spécialisés

Dans  l’écriture  utilisant

Des godets doubles  pour

Couleurs rouge et noire !

Les encriers se sont sans

Doute  répandus  dès la

Diffusion de l’écriture,

À l’encre, manifestant

Une grande diversité

De formes

Et de tailles

Tout en partageant

Comme point commun

Une   ouverture   réduite

Pour limiter l’évaporation.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1028 6

Changer l’image ici

.

On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura

Dans ce petit encrier :

Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,

Mais toujours même plume.

 .

Symbolique 

 .

Tantôt objet d’art,

Tantôt objet de collection,

Stylo plume est l’instrument

D’écriture par excellence.

Qu’il soit utilisé pour l’art

De la calligraphie, ou écriture quotidienne,

Stylo plume envoie un message symbolique fort.

C’est pourquoi il tient une place d’honneur

Dans les professions les plus nobles :

Avocats, docteurs, professeurs.

troisarchers.com/blog/

ecriture/ecrire-stylo-plume

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Tremper ma plume dans l’encrier,

Pour écrire une lettre amourachée

Qui, j’espère, la lisant, te fera  crier

De joie plus que de peine, arrachée.

.

L’on ne saura jamais quand on écrit,

Comment va être lue, reçue, répondue

Ou simplement non ouverte, retournée,

Ou voire perdue et en ce cas, non livrée !

.

.

Jours s’en vont, je demeure

.

Scénario

.

À chaque jour, ses peines, mais que l’on souhaitera éviter.

Si joies et peines se confrontent, lesquels l’emporteront ?

À chaque jour, ses joies, sur lesquels on peut s’appuyer.

 .

Visuels et textuels  >>

1027 – Des gens disent, c’en est assez, finissons-en !

Visuels et textuels  >>

.

Quand on ne sait pas aimer,

On n’y parviendrait pas bien.

C’est à l’autre de tout accepter,

Et, de son côté, l’on ne fera rien.

Au bout de plusieurs négociations

Au bout de plusieurs changements,

On finit par se faire  bonne raison :

La vie en couple est un châtiment.

Rester seul plutôt que de souffrir,

À deux, reprocher mutuellement

Un désaccord de tempérament,

Plutôt partir, plutôt mourir.

.

Bien des gens, et parfois bien jeunes,

Disent que  c’en est assez, finissons-en,

J’ai tant souffert d’amour déçu…perdu,

Que désormais, rideau je n’en peux plus.

Ce sont, des passionnés, amoureux fous,

Qui vivent  l’amour exclusif,  pour la vie,

Si ce n’est  celui-ci, personne  ne pourra

Le remplacer, être son égal ou sa moitié.

.

Ce terrible aveu,  si  l’en est,  sans appel,

Je l’ai connu aussi, et, je m’en  rappelle :

Ma joie a fini par l’emporter sur la peine,

Souffrance et je me suis à nouveau marié.

Car, vouloir aimer sans jamais en souffrir,

Est comme  de vouloir voler, sans ses ailes,

L’amour n’est pas printemps… d’hirondelle,

Il puise ses racines en une source profonde.

.

Cette source  se remplit  de joie, et se tarira

Dès que l’aimé  s’en va, et s’il ne revient pas,

Assoiffé, l’on devient, en un désert de… mort

Où tout a disparu, où tout n’est  que désastre.

Désarmé, déprimé, dépressionné, tous les dés

Sont jetés avec trois fois rien  à  se raccrocher,

Qui s’appelle  l’espoir de voir  briller en le noir,

Cœur qui bat pour vous,  prêt  à vous consoler !

.

Consolation  n’est pas raison, n’est pas passion :

Il arrive qu’elle fasse effet, et prenne  le dessus :

Les bleus en cicatrices et blessures se referment,

De paralysées, vos jambes se mettent à marcher.

Marcher vers  un nouvel amour, nouvelle liberté,

Qui ajoutera ses joies, souffrances aux premiers,

.

Jusqu’à ce que mort, définitivement vous sépare

D’amants successifs  dont vous en aviez … marre

Je ne veux  plus aimer, je ne veux plus … souffrir.

Comment rester fermer, comment ne pas s’ouvrir

Quand la vie  n’a de sens  que dans l’élan d’autrui

À faire de vous, un ange réjoui, démon  de minuit

La souffrance d’aimer mérite en soi, récompense,

Son énergie vous pousse plus haut qu’on y pense.

.

.

Extensions

 .

C’en est assez, finissons-en :

Le  rideau tombe, la pièce

De théâtre est terminée,

On passe à autre chose,

On en écrira une autre,

Très bientôt en tenant

Compte  des   erreurs

Toutes  précédentes ;

Erreurs de  casting,

Et même histoires,

Ou mise en scène !

.

Comment peut-on finir avec le sexe, quel que soit l’âge

Surtout s’il englobe en lui, la sensualité  et la tendresse.

Toute pratique du sexe : oui ; toute pensée : j’en doute !

Les sexes, pris pour eux-mêmes,  sont interchangeables,

C’est le reste : corps, cœur, esprit, âme, qui ne l’est pas

Abstinence complète : faire vœu de chasteté  supposée,

Car qu’en est-il au juste, dans les faits, dans la réalité ?

 .

Il ne faut pas confondre nous dit Sigmund Freud,

Le sexe et la sexualité qui est bien plus englobante

.

L’on ne pourrait guère échapper à cette dernière,

Du fait qu’elle est plus dans notre tête que corps.

.

Sa sensualité et libido sont représentations de soi

Et à la fois énergie vitale pour vivre avec d’autres.

.

Lors même en refusant tout plaisir d’ordre sexuel,

Si le désir n’est pas sublimé on en est prisonnier !

.

Il peut en découler  désordres de comportements,

Que la loi réprime, comprime, et voire supprime !

.

.

1027 – calligramme

.

G  E  N  S    D   I  S  A N T :

 Quand on ne sait pas aimer,

    On n’y parviendrait pas bien.

         C’est à l’autre de tout accepter,

            Et de son côté, l’on ne fera rien.

                  Au bout de plusieurs négociations

                     Au bout de plusieurs changements,

                      On finit par se faire  bonne raison :

                      La vie en couple est un châtiment.

                      Rester seul plutôt que de souffrir,

                     À deux, reprocher mutuellement

                   Un désaccord de tempérament,

               Plutôt partir, plutôt mourir.

                    J’ E  N     A   I     A  S  S  E  Z,

                               Bien des gens, et parfois bien jeunes,

                                 Disent que  c’en est assez, finissons-en,

                                 J’ai tant souffert d’amour déçu…perdu,

                                   Que désormais, rideau je n’en peux plus.

                                   Ce sont, des passionnés, amoureux, fous,

                                  Qui vivent  l’amour exclusif,  pour la vie,

                                 Si ce n’est  celui-ci, personne  ne pourra

                                  Le remplacer, être son égal ou sa moitié.

                                Ce terrible aveu,  si  l’en est,  sans appel,

                                Je l’ai connu aussi, et, je m’en  rappelle :

                                 Ma joie a fini par l’emporter sur la peine,

                                Souffrance et je me suis à nouveau marié.

                                Car, vouloir aimer sans jamais en souffrir,

                                Est comme  de vouloir voler, sans ses ailes,

                                L’amour n’est pas printemps… d’hirondelle,

                               Il puise ses racines en une source profonde.

                            Cette source se remplit de joie, et se tarira

                              Dès que l’aimé  s’en va, et s’il ne revient pas,

                             Assoiffé, l’on devient, en un désert de… mort

                             Où tout a disparu, où tout n’est que désastre.

                            Désarmé, déprimé, dépressionné, tous les dés

                          Sont jetés avec trois fois rien à se raccrocher,

                          Qui s’appelle  l’espoir de voir  briller en le noir,

                         Cœur qui bat pour vous,  prêt  à vous consoler !

                        Consolation  n’est pas raison, n’est pas passion :

                    Il arrive qu’elle fasse effet, et prenne  le dessus :

                   Les bleus en cicatrices et blessures se referment,

                 De paralysées, vos jambes se mettent à marcher.

                A  L  O  R  S   O U I   F I N I S S O N S – E N !

             Marcher vers  un nouvel amour, nouvelle liberté,

            Qui ajoutera ses joies, souffrances aux premiers,…

          Jusqu’à ce que mort, définitivement vous sépare,…

       D’amants successifs  dont vous en aviez … marre…..

       Je ne veux plus aimer, je ne veux plus … souffrir,…….

      Comment rester fermer, comment ne pas s’ouvrir……….

    Quand la vie  n’a de sens  que dans l’élan d’autrui,………..

  À faire de vous, un ange réjoui, démon  de minuit…………..

La souffrance d’aimer mérite en soi, récompense,……………..

Son énergie vous pousse plus haut qu’on y pense………………..

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1027 4

.

Homme, ou femme,

Tous deux la tête altière,

Sexe en bandoulière :

Allez, du balai !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Du balai, du balai, allez oust,

C’est fini, désormais, dehors, du vent :

Le couple, le sexe, c’est fini, pourtant

J’aurai tout essayé mais en vain.

 .

Symbolique 

 .

Je sens que j’ai besoin

D’un ménage personnel,

D’un bon coup de balai

Comme on dit parfois.

.

Un ménage en mes émotions,

Un ménage dans ma profession

Mes relations, et mes actions, etc.

Je sens que j’ai besoin d’un balai

Pour chasser  les éléments qui

Encombrent  mes  émotions,

Mes pensées et  mes gestes,

Et voire même mes rêves.

.

Mes  mains  seront-elles

Assez fortes rudes pour

Faire un tel nettoyage.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1027 6

.

Du balai, du balai, allez oust,

C’est fini, désormais, dehors, du vent :

Le couple, le sexe, c’est fini, pourtant

J’aurai tout essayé mais en vain.

 .

Symbolique 

 .

La déchirure d’amour,

Au-delà de la souffrance,

Douleur  d’amour,  comporte

Souvent comme corollaire la haine.

Après l’amour, pourquoi tant de haine ?

Les blessés de l’amour souffrent d’un mal

Lié à leur objet d’amour. Sans l’objet,

Ils se sentent seuls abandonnés,

Délaissés,  voire désespérés,

Ou simplement déprimés.

Le sujet est ainsi en crise

Dans  une   blessure  du

Souvenir  et  mémoire.

Les destins de l’amour

Divergent entraînant

Retentissements fini.

Cairn.info/revue-cliniques-

mediterraneennes-2004-2-page-147

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ça ressemble fort à faire le vide en soi,

Trier ce qu’on garde et jette à la poubelle.

La mode est au recyclage : si rien n’est bon

Pourquoi  vider  son grenier  dans sa cave,

Si ce n’est  après tout ça, réciproquement !

Faire table rase du passé est un vœu pieu,

On ne bâtira nouvelle histoire que sur lui.

 .

.

Nombre pensent que ça l’est

.

Scénario

.

Finissons-en avec le sexe par abstinence totale, par sécurité,

je ne suis pas seul, des femmes auront choisi  la même voie,

et choisir qui, pourquoi, comment les satisfaire longtemps. 

 .

Visuels et textuels  >>

1026 – Est-ce ma tête qui gouverne le sexe ou non !

Visuels et textuels >>

.

Est-ce tête qui gouverne le sexe

Ou contraire, qui peut le savoir, dire,

Qui peut le prétendre, ou, le contredire !

À quinze ans, sûr, c’est lui  qui commande.

.

L’assouvir requiert du temps, après qu’il ploie

Après qu’il plie, qu’il   se détend, qu’il se retend

Et à soixante-quinze ans, c’est la tête qui reprend

Le gouvernail et lors, vaille que vaille, abandonne

Nouvelle proie à d’autres chasseurs plus bandants.

.

Entre quinze et soixante-quinze, cela fait soixante,

Si le compte est bon, bien qu’à ce que l’on raconte

Que certains joueraient encore  les prolongations.

Et, contre mauvaise fortune, lors, dès cinquante,

Perdu en plein mitan du lit, femmes et hommes

Tempèreraient ardeurs  contre leur bon cœur.

.

Vrai que fougue de la jeunesse reste cadeau du ciel,

Comme une drogue dure, rendant dépendant sexe :

D’autant que premier sexe, ils perdront complexe.

La sagesse, de la vieillesse, est un cadeau de miel

Drogue douce rendant émouvant de tendresse,

Il est moins question  de concave ou convexe.

.

Substance aphrodisiaque peut parfois pallier

À une faiblesse d’un Priape  qui ne peut plus

Plus, à moitié se lever donc en sus de baiser,

Problème  il y a, si concentration, répétition

N’apportent plus aucune satisfaction totale.

.

Là où le sexe va se fourrer, il n’y a que col

Sans tête que col qui s’entête à réclamer

Son   dû   pour  jouir  de tout   superflu.

.

Le sexe n’est rien autre qu’un instrument,

Naturel pour procréer que Dieu en sa bonté,

A donné une carotte à ce bâton.

.

La jouissance de l’orgasme et pas seulement

Un mois, ou deux, dans l’année, mais douze,

Pour bien  multiplier l’humanité.

.

Ah mais vous n’y êtes pas, vous n’y êtes plus :

Que faites-vous des pédés, et puis des homos,

Lesbiennes, transsexuelles, curés.

.

Pardon au curé, abstinence, vœu de chasteté.

Aux autres, si religion ne les aura condamnés,

Ni  la Nature les aura rachetés.

.

Freud aurait dit que cet « obscur objet du désir »

N’est pas sexué comme on prétend, reste à définir.

Le sexe n’est pas le seul lieu du désir ni du plaisir :

J’ai oui dire qu’un chien peut satisfaire madame.

.

.

Extensions

 .

Une question

À la fois physique

Et … métaphysique,

Tant,   si   l’attraction

Du corps  ne se produit,

Ou  ne se reproduirait pas,

Sans cesse, sans se dégrader,

L’esprit, bien qu’étant toujours

Autant présent, transformera

L’amour charnel en amitié.

C’est bien souvent la tête

Qui gouverne le sexe,

Surtout limbique.

 .

Forcément mon cerveau y est pour quelque chose dans le sexe

C’est lui qui gouverne les tensions, postures, paroles et gestes !

Mais pas que … si j’ose parler ainsi, un flot d’autres sensations,

Tant internes qu’externes vient accompagner, nourrir, émotion

Qui grandit en moi, en nous, dans un acte ou dans le fantasme.

.

Le sexe serait soumis partiellement seulement

Aux phéromones et à quelque réflexe animal !

.

Pour le reste, ce sera l’étage supérieur, la tête

Qui en décide, qui le contrôle et qui l’assume.

.

On a parfois rapproché humains et bonobos :

Y a des points communs mais autres finalités

.

Tel celui de consommer  le sexe  pour le sexe :

Mais attention, un jour la tête décompensera.

.

.

1026 – Calligramme

.

Est-ce tête qui gouverne le sexe

Ou contraire, qui peut le savoir, dire,

Qui peut le prétendre, ou, le contredire !

À quinze ans, sûr, c’est lui qui commande :

L’assouvir requiert du temps, après qu’il ploie

Après qu’il plie, qu’il      se détend, qu’il se retend

Et à soixante-quinze ans,    c’est la tête qui reprend

Le gouvernail et lors, vaille    que vaille, abandonne

Nouvelle proie à d’autres  T chasseurs plus bandants.

Entre quinze et soixante    Ê  quinze, cela fait soixante,

Si le compte est bon, bien     T     qu’à ce que  l’on raconte :

Certains joueraient encore         E                les prolongations. —-

Contre mauvaise fortune,                 *              lors, dès cinquante, —–

Perdu en plein mitan du lit,               G            femmes et hommes ——-

      Tempèreraient leurs ardeurs         O        contre leur bon cœur. ——–

       Vrai que fougue de la jeunesse  U   reste un cadeau du ciel, ——–

         Comme une drogue dure, les   V   rendant dépendant sexe : ——–

       D’autant que premier sexe   E        ils perdront complexe. ——–

   La sagesse, de la vieillesse,  R      est un cadeau de miel ———

 Drogue douce rendant     N    émouvant de tendresse, ———

Il est moins question      E      de concave ou convexe. ———-

Substance aphrodisi       *     aque peut parfois pallier ———–

   À une faiblesse d’un       S         Priape qui ne peut plus ————-

     Plus ou à moitié se        E       lever en dépit de baiser. —————

            Problème  il y a si        X        concentration, répétition——————

            N’apportent plus         E     aucune satisfaction totale. —————–

Là où le sexe va se fourrer, il n’y a que col

Sans tête que col qui s’entête à réclamer

Son   dû    pour    jouir   d’un    superflu.

.

Le sexe n’est rien autre qu’un instrument,

Naturel pour procréer que Dieu en sa bonté,

A donné une carotte à ce bâton.

 .

La jouissance de l’orgasme et pas seulement

Un mois, ou deux, dans l’année, mais douze,

Pour bien  multiplier l’humanité.

 .

Ah mais vous n’y êtes pas, vous n’y êtes plus :

Que faites-vous des pédés, et puis des homos,

Lesbiennes, transsexuelles, curés.

 .

Pardon au curé, abstinence, vœu de chasteté.

Aux autres, si religion ne les aura condamnés,

Ni  la Nature les aura rachetés.

.

Freud aurait dit que cet « obscur objet du désir »

N’est pas sexué comme on prétend, reste à définir.

Le sexe n’est pas le seul lieu du désir ni du plaisir :

J’ai oui dire qu’un chien peut satisfaire madame.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1026 4

.

Certains y voient une tête ;

D’autres  y  voient  un  sexe ;

D’autres, diverses projections :

Chacun son fantasme après tout.

.

(forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

.

C’est un peu comme si ma main gauche

ignorait tout ce que fait ma main droite

la tête et le sexe restent reliés à ce point

que le sexe ferait parfois perdre la tête.

.

La tête  gouverne le sexe, chez l’humain,

Ne le remplit pas :

Pour distinguer on parle sexe au-dessus,

En dessous de ceinture.

 .

Symbolique 

 .

La tête est la partie qui

Domine le corps,  le siège de

La pensée  et de  la  communication.

Elle symboliserait : l’identité,  l’émotion,

L’intelligence, la communication, la volonté.

.

La tête est la partie du corps  la plus sensitive.

Elle concentre la vue, l’ouïe, l’odorat  et le goût.

.

C’est la partie du corps qui renferme le cerveau,

Le siège de la pensée et du contrôle de l’ensemble

Des comportements. La tête serait donc la partie

La plus importante, la plus complexe du corps.

.

Ainsi, la tête représente en quelque sorte

L’interface entre le monde extérieur

Et la réalité intérieure.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-tete

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1026 6

.

La tête  gouverne le sexe, chez l’humain,

Ne le remplit pas :

Pour distinguer on parle sexe au-dessus,

En dessous de ceinture.

 .

Symbolique 

 .

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation  sexuelle  n’est pas  que

Liée à des stimuli sensoriels du sexe,

Ne conduit pas toujours à l’acte sexuel

Sans aucune intervention  de  pensées

Ou des émotions, fort heureusement.

.

Fondements de l’excitation sexuelle

Chez la femme, tout reste à faire.

Mais l’on pariera aisément que

C’est, encore, plus compliqué.

Source : doctissimo.fr/html/sante

/mag_2000…/cerveau/sexe

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le sexe est d’abord et avant tout un organe,

Fait pour la reproduction, fait pour le plaisir

Il est aussi une  preuve d’amour, attachement

 et une source d’énergie positive et destructrice,

Sa libido, pour Freud, est logée en son cerveau

S’il n’y a pas de fantasmes : pratique bestiale,

Le sexe pour le sexe, ne construit jamais rien.

On croit parfois le tromper avec stupéfiant

Mais s’il revient à la charge : déception !

 .

.

Ma tête dit oui ou non à mon sexe

.

Scénario

 .

On dirait que non tant tout contact intime avec elle suffit à m’exciter,

mon cerveau et ma main sont parfois en harmonie parfois en conflit,

 je me demande si ce n’est pas l’alcool qui stimule mon désir de sexe ?

 .

Visuels et textuels >>

1025 – Les fatigués et les déçus des plaisirs du sexe

Visuels et textuels  >>

.   

Comment peut-on être fatigué

Comment peut-on être déçu,

Des  plaisirs  liés  au  sexe !

Fatigué d’en user de trop,

Déchu d’être impuissant

Oui, cela  se comprend

Car cela s’est déjà vu,

Mais sinon, voyons,

Quand l’on s’aime

De s’en … priver

On est  frustré.

 D’accord  mais

Pas le temps :

Trop  exténué,

Pris d’activités

Envie  de dodo,

Besoin  de repos

Ou mille excuses,

Qui n’en sont pas !

.

Les fatigués ou déçus des plaisirs du sexe,

Sont souvent des gens, arrivés à certain âge,

Bien plus encore  ayant atteint un âge certain,

Qui ont décidé que ce n’était plus  leur priorité.

Ils dorment seuls bien que parfois même à deux

.

Sans jamais se toucher ni même en être désireux

Et l’orgasme n’est plus là au rendez-vous du tout,

Devient une sorte de souvenir,  non un plaisir fou,

Foin  des pénétrations ; même chose  des caresses,

Qui feront  le lit des amours, basés sur la tendresse.

.

Est-ce plus facile, naturel, pour la femme, l’homme,

Vivre ensemble  sans se toucher, indifférent comme :

Nécessités économiques et/ou liens  avec les enfants,

Font  arrangements de toutes natures  et sans heurts,

Lors chacun peut avoir  vraie vie, amoureuse, ailleurs,

S’il souhaite en sauvant la face d’un couple… s’aimant.

.

Vie  amoureuse, plénitude sexuelle, à quatre-vingt ans,

Est tout à fait possible, et plus fréquente qu’on ne croit

Certains jettent l’éponge, à cinquante, si ce n’est trente,

.

D’autres sont insatiables, à en devenir presque pervers.

Que des lois ou aucune dictent comportements sexuels,

Certains ont besoin d’être amoureux pour les pratiquer,

Et d’autres, surtout pas, par peur de trop… s’y attacher,

Quand amour, sexe, ne se conjuguent, c’est  compliqué.

.

Le sexe est comme argent, un moyen, et non fin, en soi

L’intimité est plus rapprochée, au plus profond  de soi,

C’est le cerveau  qui importe, et, plus encore, la pensée

Et là, aucun sexe, ne peut ni la recevoir ni la pénétrer.

.

Que  de  femmes  attendent, de l’homme, le sentiment

D’affection, et quand il demande  de passer à l’action,

Se retirent, s’éloignent en négociant une belle amitié,

Que l’homme prendra pour le refus de tout partager :

Pour ne pas perdre, certaines finissent par consentir.

.

.

Extensions

 .

À défaut d’orgasme commun,

On peut quand même grimper

Aux cieux pour peu que l’on soit

Toujours amoureux.

Mais, si l’on n’est pas présent,

Si l’on n’est pas puissant,

Si l’on n’est pas excitant,

Il ne faut s’attendre à ce que

L’autre vous satisfasse !

.

Il est certain que l’alcool potentialise le sexe à un certain degré

Mais comme pour la cigarette, quand c’est trop, c’est plus trop

L’excès de graisse favorise plus la digestion que l’e désir sexuel

En somme, il y a des causes naturelles à une perte de sa libido

Mais, il peut y avoir aussi une lassitude dans un vieux couple

Ou jeune et qui fait que la pulsion, comme la passion, faiblit

Et lors on se retrouve au lit avec un dos tourné qui ne veut.

.

Le sexe ne provoquera systématiquement

Un plaisir à renouveler sans faim … ni fin.

.

S’il y en a qui en usent, confortant l’amour,

D’autres en abusent pour leur propre plaisir

D’autres s’en abstiennent par trop déplaisirs,

Quoiqu’il en soit, fatigue se fait sentir un jour.

.

Alors que faire, d’autre, pour compenser perte

De désirs autant que de plaisirs, de fantasmer

Qu’une femme ou un homme soit à vos pieds.

.

.

1025 – Calligramme

 .

DES FATIGUÉS

Comment peut-on être fatigué

Comment peut-on être déçu,

Des  plaisirs  liés  au  sexe !

Fatigué d’en user de trop,

Déchu d’être impuissant

Oui, cela  se comprend

Car cela s’est déjà vu,

Mais sinon, voyons,

Quand l’on s’aime

De s’en … priver

On est  frustré.

 D’accord  mais

Pas le temps :

Trop  exténué,

Pris d’activités

Envie  de dodo,

Besoin  de repos

Ou mille excuses,

Qui n’en sont pas !

ET DES DÉÇUS DU SEXE  

Les fatigués ou déçus des plaisirs du sexe,

Sont souvent des gens, arrivés à certain âge,

Bien plus encore  ayant atteint un âge certain,

Qui ont décidé que ce n’était plus  leur priorité.

Ils dorment seuls bien que parfois même à deux

Sans jamais se toucher ni même en être désireux

Et l’orgasme n’est plus là au rendez-vous du tout,

Devient une sorte de souvenir,  non un plaisir fou.

Foin  des pénétrations ; même chose  des caresses,

Qui feront  le lit des amours, basés sur la tendresse.

Est-ce plus facile, naturel, pour la femme, l’homme,

Vivre ensemble  sans se toucher, indifférent comme.

Nécessités économiques et/ou liens  avec les enfants,

Font  arrangements de toutes natures  et sans heurts,

Lors chacun peut avoir  vraie vie, amoureuse, ailleurs,

S’il souhaite en sauvant la face d’un couple… s’aimant.

Vie  amoureuse, plénitude sexuelle, à quatre-vingt ans,

Est tout à fait possible, et plus fréquente qu’on ne croit

Certains jettent l’éponge, à cinquante, si ce n’est trente,

D’autres sont insatiables, à en devenir presque pervers.

Que des lois ou aucune dictent comportements sexuels,

Certains ont besoin d’être amoureux pour les pratiquer,

Et d’autres, surtout pas, par peur de trop… s’y attacher,

Quand amour, sexe, ne se conjuguent, c’est  compliqué.

Le sexe est comme argent, un moyen, et non fin, en soi

L’intimité est plus rapprochée, au plus profond  de soi,

C’est le cerveau  qui importe, et, plus encore, la pensée

Et là, aucun sexe, ne peut ni la recevoir ni la pénétrer.

Que  de  femmes  attendent, de l’homme, le sentiment

D’affection, et quand il demande  de passer à l’action,

Se retirent, s’éloignent en négociant une belle amitié,

Que l’homme prendra pour le refus de tout partager :

Pour ne pas perdre, certaines finissent par consentir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1025 4

.

Une pelle, un flacon,

Ou une brosse  à cheveux

Et pourquoi pas un balai 

Pour ramasser poussières ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Le balai et le sexe, ont peu à faire ensemble,

même si on enfourche aussi bien ce dernier,

cela resterait une image reliée aux sorcières,

et si sa forme évoque elle n’époussette fond.

.

Du balai, plus besoin de cela à la maison :

 Bon débarras :

Du sexe, non ; de la propreté sur soi

Et sa conscience, oui.

 .

Symbolique

 .

Si le balai

Est associé au nettoyage,

Il est tout aussi  bien associé à la

Purification et à l’épuration spirituelles.

Un nettoyage spirituel… en quelque sorte,

Une purification de soi  et des lieux  sacrés.

.

En plus de servir à la purification des lieux,

Il peut tout aussi bien servir à les protéger !

Il est parfois associé à symbolique sexuelle

Dans nombres de textes et de légendes.

.

Plusieurs coutumes folkloriques

Comportant un balai peuvent

Se rattacher à un contexte sexuel

lailaseshat2.canalblog.com/archives/2008

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1025 6

.

Du balai, plus besoin de cela à la maison :

Bon débarras :

Du sexe, non ; de la propreté sur soi

Et sa conscience, oui.

 .

Symbolique de fond

 .

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation sexuelle n’est pas

Uniquement liée à des stimuli

Sensoriels du sexe et ne

Conduit pas forcément

À l’acte sexuel sans

Intervention des pensées

Et des émotions (heureusement)…

.

Quant aux fondements de l’excitation

Sexuelle chez la femme, tout reste à faire.

Et l’on pariera aisément que

C’est encore plus compliqué…

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Tout ce qui aura rapport au sexe, du balai.

Facile à dire, pour un temps, mais toujours :

Comment s’en priver sans perdre aussi amour,

Car si frigide, sans orgasme, le cœur n’y est plus

Il reste la tendresse, les caresses et câlins appuyés

Et la libido, comme chacun le sait, peut se sublimer,

En d’autres jeux, d’autres œuvres, passions nouvelles,

Et ainsi revenir vers de nouvelles dispositions sexuelles

Au lieu de s’affronter à une impuissance, s’en affranchir

En la contournant, en la réinventant, en la ré-energisant.

 .

.

.

Fatiguée, voire déçue du sexe

.

Scénario

.

Le sexe, ah non, pour moi, c’est fini, c’est bien trop décevant

en plus l’excès de cigarette, de graisse, d’alcool,  m’y empêche,

je préfère dormir, penser à autre chose, en bref : m’abstenir !

 .

Visuels et textuels  >>

1024 – Des hommes préoccupés par besoin du sexe

Visuels et textuels >>

.

Tandis que les hommes demeureraient préoccupés

En permanence, suite aux besoins de leurs sexes,

Leur montant, à la gorge,  tant que le désir agit,

Sur le feu, comme par un vrai soufflet de forge.

Les femmes y pensent aussi, mais en pointillé,

Elles le font même parfois entre parenthèses,

Tant qu’elles portent leur cœur, en filigrane,

Question de différence, voire, de sensibilité.

.

Côté sexe, cœur : mondes,  comportements,

Évoluent peu  même s’il arrive que les rôles

Sont, alternativement, égalitaires, inversés

«L’homme propose, et, la femme dispose »,

Dit le proverbe se traduisant pour certains

«L’homme s’impose, la femme prédispose»

Ou en se travestissant, pour les derniers.

«L’homme s’oppose, femme l’indispose».

.

À chacun de choisir formule consacrée.

On dit que le désir aurait  ceci de vrai

Qu’il se tarirait dès qu’il est satisfait,

Ou que son absence, nous  permet,

De penser ou de faire  autre chose,

Sinon serions pire … qu’animaux,

.

Tant le désir de partager son âme,

N’a pas toujours  à voir avec sexe

L’on n’est pas une femme, en soi,

On ne le devient qu’à chaque fois

Qu’un homme aimant vous honore

Avec l’espoir de le séduire  encore !

.

Il est à la fois sujet, cause  et prétexte,

Sujet, si l’on va jusqu’à  vivre ensemble,

Cause, si l’on en fait son perpétuel amant,

Prétexte si on le tient pour ami d’un jour !

Et c’est alors qu’on peut livrer son corps

À un vivant, soit un  amant, ami, partenaire,

Tout en gardant mais  virtuellement, son  âme,

Pour un mort, amour disparu, un mari décédé.

.

Pour l’homme il n’y a  pas de partage de l’âme

Sans celui du corps tant c’est « à corps perdu »,

Qu’il tente de l’atteindre  en chœur, en flammes.

Pour la femme, il n’y a  pas  de partage  du corps,

Sans celui de l’âme  c’est   «la mort dans l’âme»

Qu’elle fait mine se   livrer      en se réservant,

À  l’homme élu pour le reste de sa vie.

.

Mais voilà mari de tous les jours

Ne serait pas  l’ami  de  toujours

Connu ou  non  depuis  l’enfance,

Avec qui on fait amour en cachette

Lieux secrets, et temps : bien gardés.

.

.

Extensions

 .

Méandres, arabesques et circonvolutions,

Me direz-vous, et vous n’auriez pas tort.

Toutefois, si les hommes et les femmes

Étaient toujours même longueur d’onde

Lorsqu’ils feraient l’amour, cela se saurait,

Et cela se dirait et cela nous réconforterait !

Il n’en est rien, rarement, temporairement,

Dans cette fusion consubstantielle qui n’a

Rien à voir avec aucun ciel, même de lit.

Il faut donc se rendre à une évidence,

Certes discutable et disputable :

Nous ne sommes pas faits

Pour bien nous entendre,

Nous y sommes contraints

Pour l’équilibre de la Nature

Et son renouvellement et pour

Le bien de la société, l’humanité.

Cela dit, rien ne vous empêche de

Vivre seul, en égoïste …  heureux.

.

Le vin est lié au sexe, à la sensualité, la convivialité :

Il a ce pouvoir de libérer les peurs, appréhensions

Face à l’autre, partenaire potentiel en séduction

Oui mais attention à ne pas dépasser la dose

Parce qu’après, on n’est plus qui propose,

Mais qui trop ose, impose, ou suppose,

Et parfois même s’endort au lieu de…

.

Dieu merci les hommes d’aujourd’hui

Connaitra mieux le désir d’une femme,

Qu’au siècle dernier, siècles précédents

Et cela lui permet de mieux s’y ajuster.

.

C’en serait fini des unions à la hussarde

Où la femme ressent union  proche viol,

Tendresse, préliminaire, a droit de cité,

On attend l’autre, pour l’accompagner !

.

Sinon y a qu’aller de défouler au bordel,

Où aucun acte porno ne satisfait couple.

.

.

1024 – Calligramme

.

Tandis que les hommes demeureraient préoccupés

En permanence, suite aux besoins de leurs sexes,

Leur montant, à la gorge,  tant que le désir agit,

Sur le feu, comme par un vrai soufflet de forge.

Les femmes y pensent aussi, mais en pointillé,

Elles le font même parfois entre parenthèses,

Tant qu’elles portent leur cœur, en filigrane,

Question de différence, voire, de sensibilité.

Côté sexe, cœur : mondes,  comportements,

Évoluent peu  même s’il arrive que les rôles

Sont, alternativement, égalitaires, inversés

«L’homme propose, et, la femme dispose »,

Dit le proverbe se traduisant pour certains

«L’homme s’impose, la femme prédispose»

Ou en se travestissant, pour les derniers.

«L’homme s’oppose ; femme l’indispose».

À chacun de choisir formule  consacrée.

L’on dit que le désir aurait  ceci de vrai

Qu’il se tarirait dès qu’il est  D  satisfait,

Ou que son absence, nous      E   permet,

De penser ou de faire autre     S     chose,

Sinon serions pire…qu’ani        *    maux,

Tant le désir de partager son     H      âme,

N’a pas toujours à voir avec        O       sexe

L’on n’est pas une femme en        M        soi,

On ne le devient qu’à chaque       M         fois

Qu’un homme aimant vous          E     honore

Avec l’espoir de le séduire            S       encore !

Il est à la fois sujet, cause          *      et prétexte,

Sujet, si l’on va jusqu’à          P     vivre ensemble,

Cause, si l’on en fait son       R         perpétuel amant,

Prétexte si on le tient        É            pour ami d’un jour !

Et c’est alors qu’on           O                   peut livrer son corps

À un vivant, soit un           C                   amant, ami, partenaire,

Tout en gardant mais          C                       virtuellement, son  âme,

Pour un mort, amour           U                     disparu, un mari décédé.

Pour l’homme il n’y a             P                      pas de partage de l’âme

Sans celui du corps tant        É                     c’est « à corps perdu »,

Qu’il tente de l’atteindre         S                   en chœur, en flammes.

Pour la femme, il n’y a    Q    pas     L      de partage  du corps,

Sans celui de l’âme       U     c’est     E  «la mort dans l’âme»

Qu’elle fait mine se   E      livrer      *        en se réservant,

À  l’homme élu      *      pour le    S    reste de sa vie.

Oui mais voilà   P     mari de   E   tous les jours

Ne serait pas    A   l’ami de  X         toujours

Connu ou non  R  depuis  E      l’enfance,

Avec qui on fait l’amour en cachette

Lieu secret, temps : bien gardés.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1024 4

.

Vase avec un col

Et une anse, servant

 Probablement pour le vin 

Appelée généralement carafe ?

.

(forme creuse, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

un long col de cygne et un  réservoir

on croirait une matrice de la femme :

lors il s’agit là d’image approximative,

forme évoque le fond sans s’y confondre

.

Pour certains, il n’y aurait nul

Besoin d’une carafe pour baiser.

Le vin, comme chacun sait, excite 

Son esprit et voire sa bestialité.

.

Symbolique 

 .

La carafe est plus qu’une bouteille,

Car on a pris la peine d’y transvaser

L e liquide, un  précieux  liquide  qui

Méritait un contenant à sa hauteur.

Elle est symbole féminin qui promet

Fécondité, richesse à moyen terme.

Encore faut-il qu’elle soit pleine !

Elle annonce de la joie,

Des événements agréables

Qui rendent force et vigueur.

Expression «Rester en carafe»

Renvoie aussi  à l’interprétation

De la carafe vide,  aux abandons,

Frustrations, arrêts dus aux oublis,

Et autres désagréments.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1024 6

.

Pour certains, il n’y aurait nul

Besoin d’une carafe pour baiser.

Le vin, comme chacun sait, excite

Son esprit et voire sa bestialité.

.

Symbolique

..

Le vin est une boisson alcoolisée

Obtenue par la fermentation du raisin,

Symbolise : ivresse, plaisir, folie, convivialité.

Mythologie grecque : le vin est associé à Dionysos

L’équivalent de Bacchus dans la mythologie romaine,

Le vin fait partie des symboles  de la Culture française,

Au même titre que la baguette ou le béret ou le fromage.

Dans le monde, il représente l’art de vivre à la française.

Cela en fait symbole de l’identité nationale.

1001symboles.net/symbole/sens-de-vin

.

.

 Corrélations

.

Fond/forme 

 .

À confondre

L’amour du vin,

Et le vin de l’amour,

Trop saoul, l’on devient,

À en être dépendant des deux.

On peut se passer de l’un, l’autre,

Et même de deux, sobriété, chasteté,

Mais toute sublimation a ses limites

À quoi bon la vie si l’on en profite !

Vaut-il mieux finir toute carafe,

Que d’y rester prendre baffe :

Le sexe débande lors saoul,

Le vin, à terre, vous roule.

 .

.

Le sexe en avant toujours plus haut

.

Scénario 

.

Sexe, en dépendance physiologique, comme une autre drogue,

qui atteint son corps, le rendant esclave jusqu’au plus profond,

lorsque ce n’est pas son cœur, si ce n’est son esprit, voire âme !  

.

Visuels et textuels >>

1023 – Grain de sable fait grincer le corps et l’âme

Visuels et textuels  >>

.

Grain de sable : rien, peu de chose

Placé  au  mauvais  endroit, il s’oppose.

Grain de sable ferait grincer corps et âme.

.

Car nous  sommes des organismes complexes

Bien huilées : multiples rouages sophistiqués,

À se demander si ça fonctionne sans déraper

De près on voit qu’il peut   être différent.

.

Machine humaine, en dépit des faiblesses,

Fragilités, est comme un sommet de l’art

Dont on ne sait quel artiste l’a signé.

.

On dit qu’il l’a fait à son image

Ou en premier brouillon raté.

Impossible de voir créateur

Et impossible de l’y mettre.

.

Cette merveilleuse machine

Depuis  l’aube  de l’Humanité,

Peut être … rapidement… entravée,

Voire perturbé par dysfonctionnements,

Effet papillon  contamine  tous  les  organes

Et produira une grande quantité de maladies.

.

On pourrait croire, que ce grain de sable n’affecte

Que le corps : il conditionne aussi humeur de l’esprit

Paix de l’âme par un je ne sais quoi d’atmosphère

Mais qui devient vite très insupportable.

.

Irritation des corps, irritation d’esprits

Peinant à comprendre ce qui se passe

Produisent anticorps pour limiter, voire

Circonscrire  l’étendue de telle hémorragie

Autant de signaux d’alerte clignotant partout.

.

Alors que les molécules immunitaires  endiguent

Épidémie dans bon nombre organes, déjà grippés,

En aggravant encore plus détérioration des voisins.

.

D’où provient, grain de sable endogène  ou exogène,

Était-il là, tapi, dans  un  coin,  sur son  petit  terrain,

En attendant que la machine ralentisse afin de monter

Dans le train, ou alors vient-il  d’une substance inhalée,

Ingurgitée et dont le corps ne peut guère se débarrasser.

.

.

Extensions

 

Il vient de conjonction des deux

Ou de facteur génétique : la médecine

N’a pas qu’un seul modèle de fonctionnement

De notre organisme, comme l’ont les physiciens

Pour l’atome, particule, ou matière.

Ce grain de sable est d’autant méchant,

Qu’il est invisible et on en prouve l’existence

Qu’au travers des traces ou des marqueurs.

.

Lors il n’y a pas de symptômes cliniques,

Spécifiques, évidents, diagnostiqués,

Isoler puis globaliser est un travail préalable

À la mise en œuvre de la moindre thérapeutique

Si l’on veut qu’elle soit efficace, corresponde

Au phénotype et caractère du malade.

.

Un grain de sable dans l’âme :

Comment cela est rendu possible

L’âme étant par définition, dépourvue

De la moindre parcelle de matière :

Par sublimation métaphorique

Ou prise de conscience de quelque chose

Qui ne va pas alors que, partout, par ailleurs,

Notre organisme fonctionne parfaitement !

.

Le grain de sable est à prendre

Soit au sens propre en machine

Soit au sens figuré, en rouages,

D’un projet,  d’une entreprise :

Administration, généralement,

Dû à norme d’usage, modifiée.

Du grain à moudre, et encore !

.

Les détails ont parfois grande importance

Non par eux-mêmes de façon individuelle

Mais soit lors venant après un gros stress

Soit suite à une accumulation des petits,

Comme en influx nerveux : sommation,

Déclenchant un signal pour le cerveau.

.

On en a assez, on n’en veut plus, stop.

On ira pas plus loin, faut explication

Et voire suivi d’actions réparatrices.

.

Si dans les rouages d’une machine,

Il peut être bloquant et pas mortel

Il en est tout autrement, en corps,

Provoquant cancer, AVC ou autre

Maladie fonctionnant à bas bruit.

.

 .

1023 – Calligramme

.

Grain de sable : rien, peu de chose

Placé  au  mauvais  endroit, il s’oppose.

Grain de sable  ferait grincer, corps et âme.

  Car nous    sommes des organismes   complexes

Bien  huilées *   multiples rouages   * sophistiqués.

À se demander *   si ça fonctionne  *  sans déraper :

De près on voit   *     qu’il peut    *    être différent.

Machine humaine  * en dépit *    des faiblesses,

Fragilités, est  comme  *  un sommet  de l’art

Dont on ne sait quel artiste l’aura signé.

On dit qu’il l’a fait à son image

Ou en premier brouillon raté.

Impossible de voir créateur

Et impossible de l’y mettre.

.

*************************

*************************

.

Cette merveilleuse machine

Depuis l’aube  de l’humanité,

Peut être… rapidement…entravée,

Voire perturbé par dysfonctionnements,

Effet papillon contami   G   ne tous les organes

Et il produira une grande   R    quantité de maladies.

On pourrait croire, que ce    A    grain de sable n’affecte

Que le corps, il conditionne    I     aussi humeur de l’esprit

Paix de l’âme par un je ne   N   sais quoi d’atmosphère

Mais qui devient vite    *    très insupportable.

Irritation des corps,     D   irritation d’esprits

Peinant à compren     E  dre ce qui se passe

Produisent anticorps   *    pour limiter, voire

Circonscrire  l’étendue   S   de telle hémorragie

Autant de signaux d’aller  A   te clignotant partout.

Alors que les molécules im B    munitaires endiguent

Épidémie dans bon nombre L     organes,  déjà grippés,

En aggravant encore plus dé E     térioration des voisins.

D’où provient, grain de sable *        endogène ou exogène,

Était-il là, tapi, dans un coin  F           sur son petit terrain,

En attendant que la machine  A    ralentisse afin de monter

Dans le train, ou alors vient-il  I      d’une substance inhalée,

Ingurgitée et dont le corps ne  T   peut guère se débarrasser.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1023 4

.

Un ourson, en chocolat

Ou un pion  sur un échiquier,

Bonhomme château de sable

Ou un bonhomme de neige ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Rien à voir avec un grain de sable,

ni avec autre sorte de grain, d’ailleurs

on est là, totalement, en autre domaine,

tant et si bien sue forme et fond diffèrent.

.

Le grain de sable, ici,

Est que la température fait fondre

Un bonhomme de neige

Qui avait l’air pourtant bien éternel

.

Symbolique 

 .

Quoi de plus banal

Qu’un château de sable

Sur une plage ! D’une pelle et d’un seau,

Les enfants s’amusent à construire

D’improbables forteresses aux multiples tourelles.

.

Le sable humide est modelé, tassé, lissé.

Il faut l’arroser pour qu’il ne sèche pas trop vite.

La marée montante envahit les douves.

.

À peine terminé, le château est détruit

Par les vagues et bientôt il ne reste

Que des ruines amollies ou rien du tout,

Selon la marée.  Nostalgiques de l’enfance,

.

.

Fond

.

Évocation

.

1023 6

.

Le grain de sable, ici,

Est que la température fait fondre

Ce bonhomme de neige

Qui avait l’air pourtant bien éternel

 .

Symbolique 

 .

La construction d’un

Bonhomme de neige

Est un loisir  pour enfants

Et adultes, souvent, pratiqué

Lors des périodes  de l’année où

Neige est disponible en abondance.

.

Dans la culture occidentale, et dans

L’hémisphère Nord, le bonhomme

De neige est un symbole associé

À Noël  et à l’hiver.

.

Au Japon, on a plus

Tendance à mettre un seau

Retourné sur tête de bonhomme

De neige en guise de …  chapeau.

Source : wikipedia/Bonhomme_de_neige

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Château de sable, l’été, sur une plage,

Bonhomme de neige, l’hiver, sur place,

L’enfant joue en s’amusant à construire,

Avec les matériaux, fonction de saisons :

Au printemps, c’est bourgeon qui pousse,

En automne ce sont feuilles qui tombent.

Toute l’année il joue dans le bac à sable

Qui abrite balançoires et toboggans !

 .

.

Un grain parfois suffit

.

Scénario

.

Un seul grain de sable  et la machine s’enraille,

l’âme se grise, se verdit, et fait grincer des dents :

 j’ai l’impression que mon cerveau perd des morceaux. 

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