1022 – Etre quinze jours à moitié malade, c’est long

Visuels et textuels >>

.

J’ai  été à moitié-malade ….. pendant quinze jours :

À moitié, car, en vérité, je ne me suis jamais alité !

.

 Avec écriture, ménage, bricolage  et  même voyage,

Un peu ralenti ou beaucoup  gêné, tout de même,

Heureux de retrouver  la  santé, tonus  habituel.

.

Le temps se distord  en charpie,  mal en point,

Car là, j’ai senti se profiler  ce que sera la fin,

Si cela continuait ainsi des mois entiers.

.

Voilà, ça a commencé par légère fièvre

Suite coup de froid  Fête de la Science

Front  fiévreux  et   un mal  de crane.

.

J’ai pris quelques cachets d’aspirine

Mais,  le  virus  s’en est  bien  sorti,

En se transformant en un rhume.

.

Médicament n’a eu aucun effet

À part provoquer une laryngite

Allant à mon extin ction de voix.

.

 Autre médication, transformation,

Mais, cette fois ce seront les bronches,

Se mettant à tousser par quintes successives

À me réveiller la nuit et m’empêcher de dormir.

.

Chacun sait que, quand le sommeil n’est pas bon,

Récupération ne se fait pas, c’est un cercle vicieux

Et qui l’emporte, largement,  sur le cercle vertueux.

.

Je commençais à aller mieux, à la fin de la semaine,

Et voilà qu’un voyage, dans la famille dans le Nord,

Lors changeant d’air, ou changeant d’alimentation,

Je me donne un mal à l’estomac, et  qui m’éreinte !

.

À la fin, mon estomac a produit des borborygmes,

Je me dis alors que le virus s’en est allé, ailleurs !

Mais, voilà qu’à peine, de retour,  en la maison.

.

Une diarrhée, carabinée,  suivie vomissement

De repas me torde de spasmes insoutenables.

.

Aujourd’hui,  quinze jours  après le début,

C’est fini : j’aurai été visité  par bon virus,

Du haut du crane jusqu’au fondement.

 .

.

Extensions

 .

Pour une vaccination complète,

C’en est une si tous les organes

Ont  été  concerné : nez, gorge,

Poumons, cœur, estomac, foie,

Reins, intestin …  et j’en passe.

.

Chacun sait que l’on appréciera

Bien mieux, encore, la santé à la

Sortie d’une très  longue maladie !

.

Il m’est parfois arrivé d’être à moitié

Malade pendant un jour ou deux mais

Rarement quinze jours durant avec cette

Panoplie de symptômes : serait-ce une

Des marques du commencement

De la vieillesse ou simplement

Check-up auto-immune du

Corps entier pour mieux

Me préparer pour l’hiver à venir :

Travailler dans un tel état est pénible

Et écrire en devient aussi très fatigant.

.

La durée est une donnée importance dans toute maladie

Une grippe  ou un rhume, dure une semaine, en général :

Si c’est le double ou d’avantage,  il faudra médicamenter :

Il vaut mieux prendre un traitement préventif que curatif

Depuis dix ans, la moyenne se situe  à 350 morts  par an.

.

Je ne suis pas souvent malade

Je l’ai été enfant, lors cela à dû

Fortifier défenses immunitaires

Je ne m’en plains pas, c’est sûr.

.

Il m’arrive d’être comme grippe,

En dépit d’un vaccin administré,

De ce fait, je la subis moins forte,

Vaccin protège du mauvais sort !

.

Gens bien portants  sont malades

Qui s’ignorent et je le croirai bien

Comme Jules Romains, en Knock,

Il vaut mieux prévenir que guérir.

.

.

1022 – Calligramme

.

J’ai  été à moitié-malade ….. pendant quinze jours :

À moitié, car, en vérité, je ne me suis jamais alité !

 Avec écriture, ménage, bricolage  et  même voyage,

Un peu ralenti ou beaucoup  gêné, tout de même,

Heureux de retrouver  la  santé, tonus  habituel.

Le temps se distord  en charpie,  mal en point,

Car là, j’ai senti se profiler  ce que sera la fin,

Si cela continuait ainsi  L  des mois entiers.

Voilà, ça a commencé O   par légère fièvre

Suite coup de froid  N Fête de la Science

Front fiévreux  et  G  un mal de crane,

J’ai pris quelques cachets d’aspirine

Mais, le virus s’en est     bien sorti,

En se transformant  en  un rhume.

.

Médicament n’a eu   Q    aucun effet

À part provoquer     U      une laryngite

Allant à mon extin     I              ction de voix.

 Autre médication,       N                transformation,

Mais, cette fois ce                      seront les bronches,

Se mettant à tousser       E          par quintes successives

À me réveiller la nuit          *         et m’empêcher de dormir

Chacun sait que, quand        J         le sommeil n’est pas bon,

Récupération ne se fait pas      O             c’est un cercle vicieux

Et qui l’emporte, largement,      U            sur le cercle vertueux.

Je commençais à aller mieux,       R          à la fin de la semaine,

Et voilà qu’un voyage, dans la fa       S          mille dans le Nord,

Lors changeant d’air, ou changeant     *             d’alimentation,

Je me donne un mal à l’estomac, et     M          qui m’éreinte !

À la fin, mon estomac a produit des    A          borborygmes,

Je me dis alors que le virus s’en est    L         allé, ailleurs !

Mais, voilà qu’à peine, de retour,    A       en la maison,

Une diarrhée, carabinée, suivie    D      vomissement

De repas me torde de spasmes  E   insoutenables.

Aujourd’hui,  quinze jours    *   après le début,

C’est fini : j’aurai été visité   par bon virus,

Du haut du crane jusqu’au fondement.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1022 4

.

On aura beau boire, en ce pichet

Toutes sortes de potions magiques

Quand l’on est  pris  par  un virus

Y a que médicament patience !

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Que peut bien faire un pichet,

dans traitement conte un virus

sauf peut-être en apothicairerie

et on est loin d’une telle époque.

.

Un gros pichet d’eau miraculeuse,

En flacon, médicamentée :

Ça ne m’a pas guéri mais ça a

Empêché d’autres complications.

 .

Symbolique

 .

En héraldique, le pichet

Est, très souvent, représenté

Avec une anse et un col verseur.

Sa  déformation  suggère  l’étain.

.

Aujourd’hui, les fabricants  français

Garantissent étains 100% alimentaire,

Usage du plomb dans leurs usines est

Totalement  interdit  depuis  1995.

.

Une cruche est un vase de terre

Ou de grès, à anse, ayant

La panse large et le col étroit.

La cruche est destinée à contenir

De l’eau voire parfois même du vin.

Source : heraldie.blogspot.com/2014/

08/la-cruche-et-le-pichet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un gros pichet d’eau miraculeuse,

En flacon,  médicamentée :

Ça ne m’a pas guéri mais ça a

Empêcher d’autres complications.

 .

Symbolique 

 .

Les médicaments non-utilisés

Ou périmés sont à déposer en pharmacie.

Que devient-il ? Jetés dans la poubelle,

Dans l’évier ou dans les toilettes,

Les médicaments peuvent polluer

Les sols et les rivières

Car ils contiennent des principes actifs.

.

Cyclamed  valorise les Médicaments

Non Utilisés (M.N.U.) à usage humain,

Périmés ou non, dans le respect des règles

Environnementales à des fins de valorisation

Énergétique, ce qui permet d’éclairer et de

Chauffer l’équivalent de 7 000 à 8 000

Logements tout au long de l’année.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pour sûr, bien des médicaments,

Sous quelque forme  qu’ils soient,

Et administrés avec  ou  sans eau,

Aident bien à guérir des maladies

Ou, pour le moins,  empêcheront

Toutes sortes de complications.

.

Pour certaines, comme rhume

On pourra certes s’en passer

Mais avec, c’est un confort,

Qui améliore notre moral

Et dieu sait si ça compte.

 .

.

Faut prendre médicaments

.

Scénario 

.

Un rhume qui s’éternise, qui ne devait durer que quelques jours

Un virus qui ne veut plus me quitter, déjouant les pièges, mutant

J’en ai avalé des cachets de toutes les couleurs et cela : pour rien !

 .

Visuels et textuels >>

1021 – Etre ballotté de tous côtés, lors en un bateau

Visuels et textuels  >>

.

Grosse tempête, non seulement

De progresser  où vous voulez  aller,

Mais elle vous fait peur  de sombrer.

Ça fait du bruit, ça bouge de partout,

Vent et mer, deviennent comme fou,

Même plus parler  et on ne s’entend,

Impossible modifier  le  gréement.

S’imaginer disparaitre sans trace

Devient plus fréquent et crasse

On a plus la force de penser,

En un voilier ainsi ballotté.

.

Balloté de tous côtés, en un bateau,

En bravant la tempête au vent mauvais

Je m’agrippe au mât comme à un arbre,

Pour ne pas sombrer au fond de l’océan,

Où je navigue, et à vue, et en désespéré,

De vie qui me met,  comme  en sursis !

Le moindre, mouvement, déplacement,

Me met en danger de tomber… glisser.

.

Alors que, le voilier est prêt à chavirer,

Il s’enfonce au creux de grande vague,

Et, submergé par des montagnes d’eau,

Vrille un peu sur lui-même, ou remonte,

La pente pour grimper, jusqu’à sa crête.

Le bruit assourdissant m’étreint la tête,

M’empêche de penser pour y faire face,

Demain, c’est sûr : on aura perdu  trace,

Du bateau, et de son occupant, dérouté

Par les forces des éléments, contraires,

Contre lesquels,  il ne pouvait… lutter.

.

J’aurais dû couler … dû, être, vite, noyé,

Je me demande comment j’ai échappé

À cette mort certaine, cette lutte vaine,

Tant j’avais le corps et l’âme en peine.

Ma survie me surprend, me ravit aussi

Balloté mais pas englouti, par la vague

Tueuse, venue de l’arrière  ou par côtés,

Alors même que l’esquif allait chavirer.

.

Le seul fait de m’accrocher, à mon mât,

Comme à une vraie bouée de sauvetage,

Et de ne plus bouger, pour ne pas glisser,

M’a sauvé la mise, malgré ma peur bleue.

Peur bleue devant la mer blanche en furie,

Peur bleue, devant mort, comme ennemie,

Peur bleue, devant marre, de souffrir ainsi,

Peur bleue devant mât, vibrant, en sa folie.

Balloté, et de tous côtés, dans mon bateau,

J’ai gardé les yeux ouverts sur …  les eaux,

Entre la mort et la vie, espoir au cordeau :

Que temps me préserve, se mette à beau !

.

.

Extensions

 .

Un roulis, augmenté d’un tangage, rend tout bateau, instable

Lors de s’accrocher au bastingage restera des plus honorables,

Tant vouloir rester et avancer droit, tient impossibilité notoire,

C’est un coup à vomir ses tripes par-dessus ou sur les…hiloires !

Se faire balloter sur un bateau est comme en mauvaise histoire :

Rien de vrai, de cohérent : un coup c’est blanc, un coup c’est noir

En bateau au moins on a un pilier central où s’accrocher, espoir.

.

Sur un voilier, on ne titube pas,

On cherche souvent bon équilibre

Lors c’est le bateau qui nous mène

Il faut s’adapter à lui, non l’inverse.

.

Auquel cas, c’est sûr, on sera balloté,

En rythmes, en contretemps, toujours,

Ce n’est pas avec la tête qu’on compense

Mais avec le corps, en acquérant réflexes.

.

Sinon, gare au mal de mer ou cognements,

Au point que l’on ne tiendra pas longtemps,

Et que l’on se dégoutera d’être sur un bateau

Qui, il faut le dire, vous mène alors en bateau.

.

 

.

1021 – Calligramme

     .

                                   B   A   L   L   O   T   T   É,

                                    Grosse tempête, non seulement

                                     Elle vous embête et vous empêche

                                    De progresser  où vous voulez  aller,

                                  Mais elle vous fait peur  de sombrer.

                                 Ça fait du bruit, ça bouge de partout,

                                Vent et mer, deviennent comme fou,

                                 Même plus parler  et on ne s’entend,

                               Impossible modifier  le  gréement.

                               S’imaginer disparaitre sans trace

                              Devient plus fréquent et crasse

                             On a plus la force de penser,

                               En un voilier ainsi ballotté.

.

                  D  E    T O U  S    C Ô T É S,

                      Balloté de tous côtés, en un bateau,

                         En bravant la tempête au vent mauvais

                       Je m’agrippe au mât comme à un arbre,

                     Pour ne pas sombrer au fond de l’océan,

                 Où je navigue, et à vue, et en désespéré,

             De vie qui me met,  comme  en sursis !

           Le moindre, mouvement, déplacement,

     Me met en danger de tomber… glisser.

.

 Alors que, le voilier est prêt à chavirer,

Il s’enfonce au creux de grande vague,

   Et, submergé par des montagnes d’eau,

        Vrille un peu sur lui-même, ou remonte,

               La pente pour grimper, jusqu’à sa crête.

                 Le bruit assourdissant m’étreint la tête,

                  M’empêche de penser pour y faire face,

                   Demain, c’est sûr : on aura perdu  trace,

               Du bateau, et de son occupant, dérouté

            Par les forces des éléments, contraires,

        Contre lesquels,  il ne pouvait… lutter.

.

   D A N S     M O N    B A T E A U   

     J’aurais dû couler … dû, être, vite, noyé,

    Je me demande comment j’ai échappé

      À cette mort certaine, cette lutte vaine,

       Tant j’avais le corps et l’âme en peine.

           Ma survie me surprend, me ravit aussi

             Balloté mais pas englouti, par la vague

                Tueuse, venue de l’arrière  ou par côtés,

                Alors même que l’esquif allait chavirer.

.

              Le seul fait de m’accrocher, à mon mât,

             Comme à une vraie bouée de sauvetage,

          Et de ne plus bouger, pour ne pas glisser,

       M’a sauvé la mise, malgré ma peur bleue.

    Peur bleue devant la mer blanche en furie,

  Peur bleue, devant mort, comme ennemie,

 Peur bleue, devant marre, de souffrir ainsi,

Peur bleue devant mât, vibrant, en sa folie.

Balloté, et de tous côtés, dans mon bateau,

J’ai gardé les yeux ouverts sur …  les eaux,

Entre la mort et la vie, espoir au cordeau :

Que temps me préserve, se mette à beau !

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1021 4

.

Une silhouette d’homme

Titubant et en ayant

Du mal à avancer 

En postures ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Lors on titube, on sera souvent

en de très mauvaises postures,

qu’il faudra tenter de rectifier,

ainsi la forme évoque le fond.

.

Il est très difficile de se tenir droit,

Sans tenir à quelque chose, en bateau,

Si l’on attrape la danse de saint Guy,

Postures branlantes, on titubera!

 .

Symbolique

 .

Le terme « posture »

Renvoie à la réalité du corps :

Une posture est une attitude,

Une façon de se tenir,

.

De placer son corps, ses membres

Se tenir debout, penché, raide, détendu.

Mais  ce sens initial  est lié  à la  situation

Dans laquelle  s’opère cette prise d’attitude.

.

Exemple : lors des cérémonies de funérailles,

Il est d’usage de se tenir debout la tête baissée,

Mains jointes, avec  un air triste  et  recueilli,

Et qui agirait autrement, courrait le risque

De se faire remarquer en mauvaise part.

ressources-socius.info/index.php/

lexique/21-lexique/69-posture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1021 6

.

Il est très difficile de se tenir droit,

Sans tenir à quelque chose, en bateau,

Si on attrape la danse de saint Guy,

On ne la quittera plus, titubant !

 .

Symbolique 

.

«Je restais  à tituber  comme  je l’avais  fait 

Tout à L’heure, un pied sur le pavé plus élevé,

L’autre pied sur le  pavé le plus bas.

.

Chaque fois  que je refaisais rien que

Matériellement   ce même pas,  il me restait  inutile,

Mais si je réussissais, oubliant la matinée Guermantes,

À retrouver ce que j’avais senti, en posant ainsi mes pieds,

De nouveau la vision éblouissante, et indistincte, me frôlait. »

fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouvé

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le temps ne se retrouve pas, il est linéaire,

Il n’y a que dans le souvenir  qu’on le garde

Être déstabilisé par faux équilibre des pieds

Conduira à retrouver sensation semblable !

.

En bateau, on a sensation que  sol  échappe

Et  que  tout  est branlant, secoué, chaviré.

Au premier temps, on s’accroche, titube

Et plus avec le temps, les mouvements,

L’on s’adapte, n’y fait plus attention,

On court pour lever,  affaler voiles.

.

C’est en posant le pied sur ponton,

Que sensation déséquilibre revient

Alors que ce dernier  ne bouge pas.

Le monde à l’envers, tout de même :

Avoir le pied marin en pleine tempête

Et le pied qui dévisse sur le terre-plein !

 .

.

Beau faire : balloté de tous côtés

.

Scénario

.

Un coup à bâbord, un autre à tribord : un roulis permanent.

Un coup en proue, un autre en poupe : un tangage évident.

Il faut se placer au pied du mât et regarder plus au loin !

.

Visuels et textuels  >>

 

.

 

1020 – Tout va bien et puis tout va mal : pourquoi !

Visuels et textuels  >>

.

Pourquoi !

Question / réponse

Parce que ci ou bien ca

Ou parce que tout à la fois

Une goutte  a fait déborder

Verre  de  bon  vin,   humeur

Pleine de  joie en  main, moi.

.

Ce n’est  qu’un  excès  de bile

Tiens-toi donc plus tranquille

M’aurait  dit un  psychiatre

Ou un médecin opiniâtre.

 .

Un coup de cafard, c’est sûr ;

Coup de cafard,  c’est mûr :

J’envoie   tout  promener,

Il ne faut plus me parler !

.

Trop d’alcool, ou, mal dormi,

Trop mangé ou trop de soucis,

Trop fatigué ou trop mal aimé,

Et au petit matin trop chagrin,

Un refus de sortir trop tôt du lit

Pour aller au travail… pas divin.

.

Être cajolé, faire  enfant attristé,

Etre autiste pour ne rien  écouter

Envie de tout envoyer promener,

Comme  remède, voire  solution,

Rejet mari, amant, compagnon

Amour est en berne, en cocon.

.

Comme une idiote, pour de bon,

Se dire qu’horoscope  a dit non,

Qu’il faut voir un psy, attention.

.

Après la douche ça va bien déjà,

Après le café, je crois que  ça ira,

Un bon bol d’air frais et l’on y va.

.

Bon coup  de  cafard, c’est l’orage

Noircissant, soudain,  les nuages,

Imbibant, comme en marécages,

Le cœur, les tripes et le cerveau,

S’emmêlent  fort, les  pinceaux,

Ternissent couleurs  des eaux.

.

Finalement rencontrant autres, humeur noire s’est faite rose

Puis s’en est allée gentiment, tout va bien, puis tout va mal :

En fait, je ne sais trop, pourquoi : c’est mon tempérament !

.

.

Extensions

 .

Tout va bien et puis soudain tout va mal

Quand on est, souvent, d’humeur instable,

D’humeur aimable et devenant détestable :

Il suffirait alors du moindre grain de sable

Pour tout vous gâcher.

.

À cran, à fleur de peau, comme un écorché,

À prendre  avec des pinces, avec des gants,

Prêt à vous sauter à la figure, pour autant,

Point  du  tout  mécontent : juste  stressé,

Dès qu’on sait pourquoi.

.

On est de mauvaise humeur,  ça éclaircit

Le paysage, on commence à aller mieux,

Le pire est le flou menant au marasme,

Et, parfois, même jusqu’au sarcasme.

 .

Tout va bien, tout va mal :

On passe vite du bien au mal

Comme si cela était très banal,

Bien que changement : infernal !

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses

Tout dans la vie ne peut pas être rose

Et tout ne se termine  dans l’apothéose.

Il parait que  pour atteindre  les hauteurs,

Faut au moins une fois, avoir touché le fond.

 .

« Tout va bien, tout est sous contrôle »

Combien de fois aurai-je entendu cela,

Sans qu’il me soit possible de le vérifier,

L’important serait d’y croire, n’est-il pas.

.

Quand tout va mal, ça se sent, ça se voit,

D’avantage,  on dira : y a l’eau dans le gaz

 Pour signifier que tout ne tourne pas rond,

Il faut purger le problème pour le résoudre.

.

Quand ça va bien on a besoin de personne

On se voit confiant, énergique, autonome

Quand tout va mal : allo  maman, bobo,

Aide-moi s’il te plait, je m’en sors pas.

.

.

1020 – Calligramme

.

Pour    T   quoi !

Question    O      réponse

Parce que ci    U        ou bien ca

Ou parce que      T        tout à la fois

Une goutte a         *         fait déborder

Verre de bon          V          vin,   humeur

Pleine de joie         A         en main moi.

Ce n’est qu’un        *        excès   de  bile

Tiens-toi donc      B      plus tranquille

M’aurait  dit       I     un  psychiatre

Ou un méde      E    cin opiniâtre.

N

Un coup de cafard, c’est sûr ;

Coup de cafard,  c’est mûr :

J’envoie   tout  promener,

Il ne faut plus me parler !

.

Trop d’alcool, ou, mal dormi,

Trop mangé ou trop de soucis,

Trop fatigué ou trop mal aimé,

Et au petit matin trop chagrin,

Un refus de sortir trop tôt du lit

Pour aller au travail… pas divin.

Être cajolé, faire  enfant attristé,

Etre autiste pour ne rien  écouter

Envie de tout envoyer promener,

Comme  remède, voire  solution,

Rejet mari, amant, compagnon

Amour est en berne, en cocon.

.

Comme une idiote, pour de bon,

Se dire qu’horoscope  P  a dit non,

Qu’il faut voir un psy,    U     attention.

Après la douche ça va     I     bien   déjà,

Après le café, je crois       *     que  ça ira,

Un bon bol d’air frais                V     et l’on y va.

Bon coup  de  cafard,      A    c’est l’orage

Noircissant, soudain,     *     les nuages,

Imbibant, comme en   M  marécages,

Le cœur, les tripes et   A   le cerveau,

S’emmêlent  fort, les   L   pinceaux,

Ternissent couleurs  *   des eaux.

.

Finalement rencontrant autres, humeur noire s’est faite rose

Puis s’en est allée gentiment, tout va bien, puis tout va mal :

En fait, je ne sais trop, pourquoi : c’est mon tempérament !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1020 4

.

Une tour donjon,

Ou alors une simple

Salière de cuisine

Avec du sel fin ?

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Chacun y va de son grain de sel de salière,

Et dieu sait si, sur une plaie

Moindre parcelle de sel attisera ma douleur

Jusqu’au point capital.

 .

Symbolique 

 .

Chez les Romains, la salière

Était considérée  comme un

Ustensile   de  culte   familial

Et les familles les plus pauvres

Tenaient à honneur de posséder

Une salière souvent en argent.

La placer devant un convive,

C’était lui faire honneur.

.

Au Moyen-Âge la salière devient

Une importante pièce d’orfèvrerie

Au XVIe siècle, première moitié,

La salière proprement dite

Est devenu un luxe princier.

.

Elle prend aussi le nom de navette.

Avec le XVIIe siècle, elle se simplifie.

Et elle ressemblera plus à une bobine.

meubliz.com/definition/saliere

.

.

Fond

.

Évocation

.

1020 5

.

Chacun y va de son grain de sel de salière,

Dieu sait si, sur une plaie

Moindre parcelle de sel attisera ma douleur

Jusqu’au point capital.

 .

Symbolique de fond

 .

Le sel donne du goût aux aliments

Et il permet de bien les conserver.

Symbole de pureté, préservation,

Tout autant altération, alliance.

Il est  un produit  très apprécié,

Et  très consommé,   parce qu’il

Relève le goût des nourritures.

.

Et ses vertus  de  préservation

D’aliments  ont été à l’origine

D’échanges importants entre

Civilisations  en   l’Antiquité.

On lui  attribuait le  pouvoir

D’éloigner  le  mauvais  œil.

.

Cependant,  malgré    toutes

Ses  qualités,  il  revêt  aussi

Une dimension destructrice,

Tant  le sel  dessèche, ronge,

Altère, rend l’eau imbuvable.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sel

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le sel de la vie, désignerait

Les moments où tout va bien

Le poivre de la vie serait alors

Les moments où tout irait mal,

Est-ce une question de couleur

Sinon d’aspect et voire de goût

C’est  à chacun  d’assaisonner

Ses plats comme il l’entend.

 .

.

Croyez-le, puisqu’on vous le dit !

.

Scénario

.

Tout va bien,

puis tout se gâche,

et depuis … tout va mal !

.

Visuels et textuels  >>

1019- Il est bien long le chemin qui mène vers toi !

Visuels et textuels  >>

                  .

Long est le chemin

Qui mène, vers toi ;

Long est le chemin,

Qui nous a… réuni ;

Long est  le chemin,

Qui nous tient à vie ;

Long est  le chemin,

Qui me sépare de toi.

.

Lors nous avons tant

D’obstacles, à sauter,

Lors, nous avons tant,

D’épreuves, à … subir,

Lors, nous avons tant,

De barrières, à ouvrir,

Lors, nous avons tant,

Frontières, à franchir.

.

Que je ne suis pas sûr

D’y consentir ;

Que je ne suis pas sûr

D’y parvenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De revenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De  réussir.

 .

D’être sous… ton toit,

Avec    toi,

D’être sous … ton toit,

Crois-moi,

D’être sous …  ton toit,

Me  ravira,

D’être sous  …  ton toit,

Me protégera.

 .

Lors quand … j’y pense,

Mon pas s’avance ;

Alors quand …  j’y pense,

Mon cœur s’élance ;

Et lors quand …  j’y pense,

C’est ma préférence ;

Et depuis quand …  j’y pense,

C’est mon espérance.  

.

.

Extensions

 .

Long est le chemin… sauf, bien sûr,

En cas de coup de foudre,

En raccourci émotionnel et spirituel.

Dans la majorité des cas,

Cristallisation prend  un peu de temps,

Plus ou moins court ou long

Selon les circonstances,  les réciprocités.

En nombreux romans et films,

Ce n’est qu’après épreuves que prétendant

Accède enfin à princesse adorée.

Il y aura mille et une façons de se rencontrer

De se séduire, voire de se quitter

Mais  ceux qui ont jeté leur dévolu  sur un être

Leur étant cher auquel ils tiennent

Par-dessus tout, se font du souci  si la résistance

S’installe chez l’autre comme une

Impossibilité  sociale, et voire  un interdit sociétal.

L’amour facile, déconcerte certains :

Il faut qu’il gravisse une pente, conquiert un sommet,

Prouve à l’autre qu’ils sont prêts à tous

Les sacrifices, d’autres préfèrent s’adresser à une  agence

Pour « régler, et une fois pour toutes,

Problème de conjoint avec l’assurance de ne pas se tromper.»

.

On peut imaginer toutes sortes de chemins

Dont les uns mènent vers des lieux incertains,

D’autres s’approchent de la quête de quelqu’un,

Mais  avant de rencontrer  quelqu’un, quelqu’une

Il ne faut déjà pas se tromper de chemin, le choisir

Fonction de désirs secrets, d attentes bien formulées

Et penser à le poursuivre ensemble, la quête terminée

Sinon le chemin s’efface et ne vous laisse aucune trace

Et tout est alors à reprendre à zéro et à recommencer.

.

Suivre un chemin, déjà tracé par quelqu’un

Avant nous ou par la communauté, le société,

Ou bien construire soi-même, son propre tracé,

Reviendra-t-il finalement au même ou non point

.

Le chemin que tu me traces, celui que j’emprunte

Vont-ils ou non se rejoindre, et jusqu’à quel point,

Le chemin sera aussi à prendre en son sens figuré

Partage ou non  des valeurs, des rêves, passions

.

Qui se ressemble s’assemble, dirait un dicton,

Or il n’y a pas que le chemin pour se trouver

Aussi celui qu’on trace, parcourt ensemble

Se contentant du passé, on sera dépassé.

.

.

Épilogue

.

Le chemin est court, quand on a vingt ans :

On ne sait pas qui ni où mais on sait quand.

C’est tout de suite, au risque de se tromper,

L’on procède par essais-erreurs : au suivant.

.

Chemin est long lors on en a cinquante sonné,

Nombre potentiels amants, mariage ont scellé,

Il ne reste que des divorcés, veufs, ou dépités :

Soi-même on prendra le temps pour s’engager.

.

Quel que soit l’âge, les opportunités, le temps,

L’essentiel est, avant, tout de pouvoir finaliser

Une union qui satisfasse, dure, projet enfants,

On oublie les autres, amours passés, dépassés.

.

Attendre le bon parti, attendre le bon moment

Serait un choix de vie, qui nous réussit ou raté

S’il vaut mieux être seul  que mal accompagné,

Comme dit un dicton, alors courons lentement.

.

Parfois le chemin se fait en deux ou trois temps,

On se mariera, une première fois et puis enfants,

Le divorce rouvrira un chemin, qui s’était arrêté,

Avec un nouveau bagage en quête de l’être aimé.

.

.

1019 – Calligramme

               .                                       QU’IL EST

                                                       Long est le chemin

                                                         Qui mène, vers toi ;

                                                   Long est le chemin,

                                                Qui nous a… réuni ;

                                            Long est  le chemin,

                                       Qui nous tient à vie ;

                                Long est  le chemin,

                             Qui me sépare de toi.

.

                      LONG, LONG,

                      Lors nous avons tant

                D’obstacles, à sauter,

             Lors, nous avons tant,

         D’épreuves, à … subir,

      Lors, nous avons tant,

  De barrières, à ouvrir,

 Lors, nous avons tant,

Frontières, à franchir.

.

CHEMIN VERS TOI !  

Que je ne suis pas sûr

D’y consentir ;

Que je ne suis pas sûr

D’y parvenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De revenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De  réussir.

 .

D’être sous… ton toit,

Avec    toi,

D’être sous … ton toit,

Crois-moi,

D’être sous …  ton toit,

Me  ravira,

D’être sous  …  ton toit,

Me protégera.

 .

Lors quand … j’y pense,

Mon pas s’avance ;

Alors quand …  j’y pense,

Mon cœur s’élance ;

Et lors quand …  j’y pense,

C’est ma préférence ;

Et depuis quand …  j’y pense,

C’est mon espérance.  

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1019 4

.

Tracé d’un chemin

De  campagne   avec

Une courbe au milieu

Allant l’on ne sait où !  

.

(forme pleine, rimes égales

le fond s’accorde à la forme)

.

Le chemin que l’on prend, suit,

peut être très droit ou tortueux,

il mène toujours quelque part :

ainsi la forme rejoint le fond !

.

Un chemin, plus ou moins,

Large, droit, montant, sinueux

Dont le mérite sera de le parcourir

Par un choix de conquête incertaine !

  .

Symbolique 

.

Dans toute tradition religieuse

Ou métaphysique, l’image du chemin

Est symbole de la quête de l’Être, l’autre, amour.

On dit que le bonheur n’est pas au bout du chemin,

Il est le chemin !

.

La marche est sans nul doute

Une activité enrichissante qui a inspirée

Bien des hommes : écrivains, philosophes,

Ou illustres inconnus ont tous été fasciné

Par la marche, par sa symbolique et

La réflexion qu’elle favorise.

Source : Hélène Payet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1019 6

.

Un chemin, plus ou moins,

Large, droit, montant, sinueux

Dont le mérite sera de le parcourir

Par un choix de conquête incertaine !

.

Symbolique

.

Un choix de vie

Résulte de la décision

D’un individu ou d’un groupe

Confronté  à  une  situation  ou  à  un

Système offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » pouvant désigner le

Processus par lequel cette opération

Est menée à bien et/ou résultat

De ladite opération.

.

En philosophie,

La question de savoir

Si un individu effectue

Des choix  librement  ou

Est déterminé renvoie au

Problème   de   l’existence

Ou non du libre arbitre.

Wikipédia : choix de vie

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le chemin que l’on se tracera

Est parfois le bon ou mauvais,

Et il est fait d’embranchements,

Requérant, chaque fois, un choix

Qu’il faut négocier  avec conjoint,

Sinon chacun partira de son côté.

Cheminer de concert, est ce qu’il y

De mieux pour couple qui s’aiment

Côte à côte, non l’un suivant autre.

.

.

Long chemin vers toi

.

Scénario

.

Il est plein de lumière, y compris  en sa forêt ombragée

où ses arbres constituent parfois comme une allée couverte

pour finir en un chemin rocailleux, sauvage, près de toi.

 .

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1018 – Chute en spirales du bonheur, accélération

Visuels et textuels  >>

.

Une chute en spirales

On en ressent quelques effets

Quand l’on tombe dans cauchemar

Juste avant de se réveiller en sursaut

Sursaut de vie, évitement,  injonction

De son cerveau en émotion trop forte

Qui le sait qui le saura, qui le dira,

Mais bonheur, on n’y croit pas.

.

Chute en spirale dans un trou

Noir ou blanc ou en couleurs

Dont  on ne voit  pas le fond

Pour pouvoir enfin rebondir

Et retrouver le vrai bonheur

Chute en spirale  du bonheur,

Son accélération et sa hauteur,

Avant de m’affaisser, en évanoui,

En une chute qui jamais n’en finit.

.

Emotion jusqu’à la peur du trou noir

Reste ce qu’il y a de plus…troublant,

Que  l’on soit, l’ami, ou …  l’amant,

Quand l’on frôle tant,  désespoir,

Après s’être déclaré puis rejeté

Pire encore par autre ignoré.

Sur le versant du malheur :

.

Quand l’on en touche le fond,

Rien d’autre ne peut nous arriver,

Car tout nous est égal… à cette heure !

De l’un à l’autre, en dents de scie, râteau,

Voir des gens des plus laids aux plus beaux

Une spirale se transforme en cercle normal,

Où l’on maintient carré  …  d’envies vitales,

Comme  en un sanctuaire … impénétrable

Où le précieux espoir parait … désirable.

.

De toi, à moi, il n’y a que  flux d’ondes

Négatives ou positives qui s’échange

Perçu tantôt démon et tantôt ange

Fonction d’imagination  féconde,

Je suis, ou non … un réceptacle,

De ton amour   en ton cénacle.

.

Si je pouvais  changer de peau

Ou jeter très loin, mes oripeaux

Et, redevenir bien jeune et beau,

Je revendrais mon âme au diable,

Pour que tu puisses la lui racheter.

.

Car l’amour miracle, a souvent fait,

Ou vaincu, à  jamais, l’irrémédiable,

Mais mon âme  n’est pas à … vendre,

Et la tienne, pas davantage à prendre,

Car elle est juste très douce à entendre

Quand elle parvient mon cœur, fendre.

.

.

Extensions

 .

En la spirale d’un tel, vrai,

Bonheur, je ne crains plus rien,

Que le vertige d’une telle… hauteur.

Peut-être est-ce une chute en parachute

Dont  je le délecte, à ravir, en contemplant

Le paysage qui s’ouvre devant moi, tombant

À pleine vitesse, du ciel.

.

La spirale, comme chacun sait, évoque la chute potentielle :

Avions de combats tombaient en faisant des spirales en ciel

Aujourd’hui ils ne le font plus, pour autant il n’y a pas que

Les escaliers qu’on peut réaliser, voir, monter, en spirale.

Il y a les idées noires dans son cerveau fatigué, délirant

Et bien sûr, nos rêves de chutes, la nuit, en dormant !

Il y a aussi la spirale de la chance, plaisir, bonheur.

.

Chute brutale, en spirale, en douceur :

 Le bonheur s’en va, peu importe l’heure,

Il nous quitte à sa manière sans prévenir

Et, il pourra mettre longtemps, à revenir !

.

Si on regarde bien une spirale, on observera

Qu’une partie de la courbe semble s’approcher

D’un point fixe, tout en tournant autour  de lui,

Alors que l’autre extrémité semble s’en éloigner !

.

 Spirale infernale de mes pensées reste ma création

 Poétique se nourrissant de réalités et d’imagination,

Tournant sur elle-même, elle explore par ses lumières

Les contours réels de notre société, et de ses chimères !

.

.

1018 – Calligramme

 .

LA CHUTE

Une chute en spirales

On en ressent quelques effets

Quand l’on tombe dans cauchemar

Juste avant de se réveiller en sursaut

Sursaut de vie, évitement,  injonction

De son cerveau en émotion trop forte

Qui le sait qui le saura, qui le dira,

Mais bonheur, on n’y croit pas.

Chute en spirale dans un trou

 Noir ou blanc ou en couleurs

Dont  on ne voit  pas le fond

Pour pouvoir enfin rebondir

Et retrouver le vrai bonheur

Chute en spirale  du bonheur,

Son accélération et sa hauteur,

Avant de m’affaisser, en évanoui,

En une chute qui jamais n’en finit.

Emotion jusqu’à la peur du trou noir

Reste ce qu’il y a de plus…troublant,

Que  l’on soit, l’ami, ou …  l’amant,

Quand l’on frôle tant,  désespoir,

Après s’être déclaré puis rejeté

Pire encore par autre ignoré.

Sur le versant du malheur :

EN SPIRALE

Quand l’on en touche le fond,

Rien d’autre ne peut nous arriver,

Car tout nous est égal… à cette heure !

De l’un à l’autre, en dents de scie, râteau,

Voir des gens des plus laids aux plus beaux

Une spirale se transforme en cercle normal,

Où l’on maintient carré  …  d’envies vitales,

Comme  en un sanctuaire … impénétrable

Où le précieux espoir parait … désirable.

De toi, à moi, il n’y a que  flux d’ondes

Négatives ou positives qui s’échange

Perçu tantôt démon et tantôt ange

Fonction d’imagination  féconde,

Je suis, ou non … un réceptacle,

De ton amour   en ton cénacle.

Si je pouvais  changer de peau

Ou jeter très loin, mes oripeaux

Et, redevenir bien jeune et beau,

Je revendrais mon âme au diable,

Pour que tu puisses la lui racheter,

Car l’amour miracle, a souvent fait,

Ou vaincu, à  jamais, l’irrémédiable,

Mais mon âme  n’est pas à … vendre,

Et la tienne, pas davantage à prendre,

Car elle est juste très douce à entendre

Quand elle parvient  mon cœur, fendre.

DE N’IMPORTE QUEL BONHEUR. 

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

1018 4

.

Colonne de soutènement d’église

Ou tronc d’arbre un peu spiralé

Ou  pied de table en bois tourné

Ou lampadaire en fer forgé ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Lampadaire forment images

Spirale, volute, courbe, sculpture  

Pour indiquer que le bonheur

Pourrait devenir plus tourmenté.

.

Symbolique 

 .

Un lampadaire extérieur

Est un dispositif d’éclairage

Placé en périphérie de voie

De circulations publiques

Et qui s’allumera le soir.

.

L’usage   des  réverbères

Date de fin du XVIII siècle,

Avant utilisation de l’électricité.

.

En 1776, les premiers  d’entre  eux

Viennent remplacer, pour  Paris, les

Lanternes éclairées par des chandelles.

L’effet réverbère, parabole de l’ivrogne

Cherchant ses clés, la nuit, en la rue.

Il sait les avoir perdues ailleurs,

Il les recherche  pourtant sous

Le réverbère car c’est le seul

Endroit éclairé de la rue.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1018 6

..

Lampadaire forment images

Spirale, volute, courbe, sculpture 

Pour indiquer que le bonheur

Pourrait devenir plus tourmenté.

.

Symbolique 

 .

La spirale, dont

La  formation  naturelle

Est très fréquente dans le règne végétal

(vigne, volubilis) et animal (escargot, coquillage)

Évoque l’évolution d’une force, d’un état.

.

C’est un motif  ouvert  et  optimiste :

Rien n’est plus facile, lorsque l’on

Est  parti  d’une  extrémité,  que

D’atteindre l’autre, hélicoïdale,

En double volute et avec cornes.

.

La double spirale c’est l’enroulement

Des serpents autour du caducée des médecins.

La spirale est symbole de fécondité aquatique et lunaire.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Lampadaire, réverbère … luminaire

Vous étiez dans la lumière et le noir

Vous a gagné, surpris … agrippé !

Vous avez  recherché le bonheur,

Là où il n’était pas,  n’était plus,

Ou là où il ne pouvait plus être !

Comme pour descente aux enfers

Vous êtes tombés tout  en  travers

Et la porte s’est refermée sur vous,

Vous abandonnant en pleine misère.

 .

.

La spirale de bonheur ?

.

Scénario

.

Comme dans un escalier, en colimaçon, mais qui n’en finit pas,

en ma propre tête, tout est circulaire et tout tourne en rond,

mon corps tombe plus vite, la nuit, comme en apesanteur !

 .

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1017 – Qui n’a pas connu de traversée du désert

Visuels et textuels  >>

.

Une traversée du désert

Fera penser à une épreuve

Où l’on était seul abandonné

Sans savoir si un jour terminée

Lors certaines seront provoquées,

Par cause, par événement extérieur,

D’autres seront volontaires, décidées,

Premier semble exil, et second retraite.

Certains s’en sortent vainqueurs, aguerris,

D’autres, abimés  pour le restant de leur vie.

En  tous cas, un rendez-vous  avec  soi-même,

Où l’on se déterminera sur sa valeur suprême.

.

Qui n’a connu

De traversée

Du   désert,

En solitaire,

Au sens figuré,

Petite au grande

Courte ou longue,

Parfois  renouvelée.

Mais à quoi  cela sert,

Sinon … à se retrouver,

Avec soi-même, ses idées,

Ses projets, qui capotent,

Ses amis qui s’en vont

Et parfois sa femme

Voire son emploi :

La totale quoi !

Bien se recentrer

Après s’être dispersé

Pour revenir à l’essentiel,

Ce qui compte le plus pour soi

Après s’être fait bien coupé les ailes :

Faut dire que c’est loin d’être chose aisée.

.

Traversée est rupture

Energie provenant de soi

Pour décisions qui feront lois

Avant de se remettre au combat,

Entrainant les autres en son sillage

Jusqu’aux limites de leur partage,

S’agissant étude, emploi, amour

Ou d’art, même de politique,

Voire, tout  cela, à  la fois !

Cela  peut être  un objectif

De création ou production

Ou une affaire de relations

Tant vrai, qu’en  définitive,

Notre vie se résume à cela :

Traiter de ce qui ne va…pas.

Étayer vos valeurs profondes.

Émonder vos…accaparements.

.

.

Extensions

 .

Le désert, où il n’y a rien

Ou presque est l’un des lieux

Qui excitera le plus l’imaginaire,

Chez ceux qui n’ont pas de pratiques

Désert  froid, désert aride, désert chaud

Sa valeur symbolique est telle qu’elle s’est

Déclinée en nombre de domaines  qui n’ont

Rien à voir avec lui  tels que désert des idées,

Désert des sentiments,   désert des ressources

Humaines, désert des espoirs de changement

Pour eux, conduisant des électeurs sceptiques

À l’absentéisme, le traverser n’est pas y vivre,

Y compris dans ses oasis : le traverser seul,

En groupe, à pied, ou  en chameau, avec,

Sans  vivres, de jour, ou  de nuit, n’ont

Pas grand-chose  à voir  et les récits

Les plus poignants sont ceux qui

Ne sont pas  préparés, jetés là

Par accident d’avion, sans

Savoir où ils sont vers

Où ils doivent aller.

.

Une traversée du désert est toujours un défi et une épreuve

Qu’elle soit projetée, réalisée, vécue, au sens  propre et figuré.

Pour avoir connu les deux, dans ma vie, je peux en témoigner,

Mais je ne suis pas le seul et je suis prêt, avec tous, à partager.

Si  on en sort  vivant, on en sort grandi, par le sable, raffermi,

En ses projets, en ses actions, ses relations, ses coopérations

Tant le désert vous met à nu, force à essentiel en sa survie.

.

Traversée du désert correspondrait, pour moi,

Aux périodes de vie où j’ai connu des difficultés,

Qui m’auront procuré l’impression d’un abandon,

Le plus souvent, d’ordre relationnel, voire affectif.

.

Un grand moment de solitude mais sans isolement,

Sorte d’incompréhension de ce que j’étais, faisais :

Comme si j’étais en marge, original, trop différent

Attendre réussite pour être reconnu, il me fallait.

.

C’est ce que j’ai le sentiment de vivre à l’instant

Tant chaque moment où j’écris,  m’en éloigne

Et m’en rapproche de même bon an mal an,

Lors, c’est avec humour que je me soigne.

.

.

Épilogue

.

Traversée du désert : sens propre, figuré ?

Le second est plus fréquent que le premier,

Voilà bel exemple de métaphore, analogie :

Il n’y a rien autour de soi évoquant une vie.

***

C’est différent de se retirer, volontairement,

Dans un endroit secret, caché…  d’un désert

Qu’être contraint de le traverser totalement,

Sachant qu’on s’en sortira vivant, on espère.

***

Le désert au sens propre est multiple et varié,

De sable, d’eau, de glace, de verdure,  marais,

Tout comme au sens figuré, voire sans raison,

Sans voir personne, sans voir avenir, passion.

***

Pour certains, c’est manque de foi, de lumière

Sens de leur vie leur échappe : puits sans fond,

Tout leur semble égal,  leur vie n’a de de raison,

Autre que  de naitre  puis de mourir : cimetière.

***

Une bonne traversée du désert  parfois vous sert

À faire le point, à prendre décisions, bifurcation,

Si  elle dure longtemps, faite à moitié, rémission,

Elle n’ouvre aucune porte vers une nouvelle ère !

.

.

1017 – Calligramme

.

QUI N’A CONNU

Une    L  traversée L  du désert

Fera   A  penser à     A    l’épreuve

Où l’   *  on était seul   *   abandonné

Sans    T  savoir si un jour   T     terminée

Lors      R   certaines sont pro    R      voquées,

Par cau   A       se,   par événement    A      extérieur,

Aut           V        res sont volontaires,      V      décidées,

Premier    E         semble exil  et second         E        retraite.

Certains    R         s’en sortent vainqueurs,         R      aguerris,

Autres,        S          abimés pour le restant de            S        leur vie.

En  tous       É           cas, un rendez-vous  avec  soi         É         -même,

Où l’on        E            se déterminera sur sa valeur su           E        prême.

DU  DÉSERT

Qui n’a connu

De traversée

Du   désert,

En solitaire,

Au sens figuré,

Petite au grande

Courte ou longue,

Parfois  renouvelée.

Mais à quoi  cela sert,

Sinon … à se retrouver,

Avec soi-même, ses idées,

Ses projets, qui capotent,

Ses amis qui s’en vont

Et parfois sa femme

Voire son emploi :

La totale quoi !

Bien se recentrer

Après s’être dispersé

Pour revenir à l’essentiel,

Ce qui compte le plus pour soi

Après s’être fait bien coupé les ailes :

Faut dire que c’est loin d’être chose aisée.

*************************

*************************

Traversée est rupture

Énergie provenant de soi

Pour décisions qui feront lois

Avant de se remettre au combat,

Entrainant les autres en son sillage

Jusqu’aux limites de leur partage,

S’agissant étude, emploi, amour

Ou d’art, même de politique,

Voire, tout  cela, à  la fois !

Cela  peut être  un objectif

De création ou production

Ou une affaire de relations

Tant vrai, qu’en  définitive,

Notre vie se résume à cela :

Traiter de ce qui ne va…pas.

Étayer vos valeurs profondes.

Émonder vos…accaparements.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1017 4

.

Une petite lampe de chevet

qui, allumée,  éclaire très peu

et posée sur une sorte de support 

qui est la clé de sortie d’un désert.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Généralement  sans lumière :

Se fait sa traversée du désert

Je veux   dire, pour  se  guider,

Pour retrouver une vraie issue.

.

Symbolique 

 .

Frontières sont indécises

Entre lumière  symbole

Et   lumière  métaphore.

Mais  la lumière est mise

En relation avec l’obscurité.

.

La lumière succède aux ténèbres.

Si la lumière solaire meurt chaque soir,

Elle renaît chaque matin, assimilant  le destin

De l’homme à sa pérennité et sa puissance.

.

Psychologues et analystes ont observé

Qu’à l’ascension sont liées images

Lumineuses, accompagnées

De sentiment d’euphorie,

Tandis qu’à la descente,

Images   plus   sombres,

Et sentiments de crainte.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1017 6

.

Généralement  sans lumière :

Se fait sa traversée du désert

Je veux   dire, pour  se  guider,

Pour retrouver une vraie issue.

 .

Symbolique 

 .

Indifférenciation

Originelle ou bien

Encore  l’étendue

Superficielle sous

Laquelle  doit être

Cherchée  la réalité.

.

Symbolisme de la bible,

Autant terre aride, désolée,

Et  sans  habitants, le désert

Signifie, pour l’homme, le  monde

Éloigné de Dieu,  repère  des, démons,

Le lieu du châtiment d’Israël et de la tentation.

.

Traverser désert sera s’en remettre à la grâce de Dieu.

C’est pourquoi les moines du christianisme se retirent au désert

Ermites pour y affronter leur nature et celle du monde à l’aide de dieu.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Toutes traversées d’un désert,

 Que ce soit au propre, figuré

Nous mettra dans l’ombre

Et si ce n’est  l’obscurité,

Du milieu  et la société,

Et nous met en lumière

Intérieur de nous-même

Pour faire tri, sauvegarder

Valeurs et projets essentielles

Qui méritent intérêt à nos yeux :

On revient gonflé à bloc ou déprimé.

 .

.

Un désert blanc, à perte de vue.

.

Scénario

.

Au début, l’on ne prendrait pas en compte la dimension de l’épreuve,

quand on est dedans,  seul,  la traversée est des plus rudes qui soit,

à plusieurs, bien accompagné, soutenu, on en voit mieux le bout !

 .

s et textuels  >>

1016 – Son bonheur : on ne le saurait qu’après !

Visuels et textuels  >>

.

D’être heureux

Et ne pas le savoir,

Et enfin s’en apercevoir,

Lors on ne l’est plus du tout

Est le lot de nombre d’humains,

Croyant que le bonheur est que divin

.

Alors qu’il peut être des plus quotidiens

Qu’il peut être fait d’un tout, ou d’un rien.

Aujourd’hui plus que hier, moins que demain

Qu’en savons-nous si demain, il se tire, et bien !

 .

Bien étrange constat, bien mystérieux plat,

À consommer, qu’un tel bonheur qui ne dit

De nom qu’après être parti loin en catimini

Au point que certains ne le connaissent pas,

 .

Alors qu’il était sur le pas de porte, fantasmé,

Voilà qu’une fois entré,  redevenu pure réalité,

Il perd toute substance si ce n’est toute essence,

En se retournant, nous claque la porte aux sens.

.

Le monde devient terne après avoir été enflammé

De désirs que ne l’on ne pouvait sursoir à son côté,

Il en est ainsi  d’amour consommation/possession

Tant de choses, d’êtres  échappant  à nos passions.

.

Vaut-il mieux continuer à bruler qu’être consumé,

À chacun de décider s’il préfère envier  ou  goûter,

Chose, représentée, plus attractive   que sa réalité,

Et comment se satisfaire  d’un tel bonheur frustré.

.

Tel est bien le paradoxe  de l’amour  des humains

Relatif  mais à condition de ne jamais  le toucher,

Hier plus qu’aujourd’hui bien moins que demain,

Certain mais à condition de ne jamais le coucher.

.

.

Extensions

 .

Son bonheur : on ne le saurait qu’après

Qu’il soit passé comme un mot laissé

Par le facteur en la boite aux lettres

Ou sur notre porte comme quoi

Un message nous attend au bureau

Avec prière d’aller le quérir au plus tôt !

.

Gens sont dits, se prétendent eux-mêmes

Inaptes au bonheur et ne le recherchent même

Plus comme s’il ne les intéressait plus, ne s’en

Jugeait plus digne ou en avait été victime !

.

Ceux qui ont perdu un enfant en bas âge,

Leur conjoint, leurs parents, tout ce qui

Touche à l’affectif, à l’intime, l’émotion,

Imprime marque indélébile au bonheur.

.

Savoir  qu’on a été,   qu’on est, que l’on va

Encore bientôt être heureux est ce qui forme

Le fondement de l’espoir, même s’il s’agit d’un

Bonheur trivial, familial qui nous guérit du mal.

.

La nostalgie du bonheur est une maladie qui nous ronge le cœur,

Un supplice de Tantale et qui vous dévore le foi et la foi en l’autre.

Laissez-lui, toujours, la porte ouverte,

Il s’immiscera en vous à tout moment,

Laissez-le partir pour mieux… revenir,

Il aura besoin de prendre l’air et le bon,

Pour ne pas se sentir prisonnier d’un bon nombre de vos illusions

Qui fait que recherche forcée ferait, de vous, être le plus abscons !

.

Mon bonheur n’est plus,

Mon bonheur n’est pas,

Il s’en est allé  là-bas :

Il ne reviendra plus.

.

Est-ce moi qui l’ai fait partir

Ou lui qui s’est lassé de moi,

Je n’aurais pas su  le retenir,

 Négligence l’a mis aux abois !

.

Je fais tout pour qu’il revienne

Je fais tout pour qu’il comprenne

Qu’il pourra rester tant qu’il voudra

Sans lui je ne suis que moitié de moi !

.

Mais de regretter le bonheur que l’on avait

À rien ne servirait, bonheur dont on se gavait,

Il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre le suivant

Accueilli comme un cadeau du ciel : bien différent.

.

.

1016 – Calligramme

 

D’être     S  heureux

Et ne pas    O     le savoir,

Et enfin s’en     N       apercevoir,

Lors on ne l’est     *          plus du tout

Est le lot de nom      B         bre d’humains,

Croyant que le bon      O       heur est que divin

Alors qu’il peut être        N        des plus quotidiens

Qu’il peut être fait d’        H       un tout, ou d’un rien.

Aujourd’hui plus que         E    hier, moins que demain

Qu’en savons-nous si           U  demain, il se tire, et bien !

R

Bien étrange constat              *            bien mystérieux plat,

À consommer, qu’un             O           tel bonheur qui ne dit

De nom qu’après être            N            parti loin en catimini

Au point que certains            *            ne le connaissent pas,

N

Alors qu’il était sur le            E         pas de porte, fantasmé,

Voilà qu’une fois entré                 redevenu   pure   réalité,

Il perd toute substance         L        si ce n’est toute essence,

En se retournant, nous          E        claque la porte aux sens.

*

Le monde devient terne         S       après avoir été enflammé

De désirs que ne l’on ne         A     pouvait sursoir à son côté.

Il en est ainsi   d’amour          I     consommation/possession

Tant de choses, d’êtres           T      échappant à nos passions.

*

Vaut-il mieux continuer         Q       à bruler  qu’être consumé

À chacun de décider s’il          U        préfère envier  ou goûter,

Chose, représentée, plus           ‘          attractive  que sa réalité,

Et comment se satisfaire         A         d’un tel  bonheur frustré.

P

Tel est bien le paradoxe           R          de l’amour  des humains

Relatif  mais à condition          È          de ne jamais  le toucher.

Hier plus qu’aujourd’hui          S           bien moins que demain,

Certain mais à condition          !            de ne jamais le coucher.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

1016 4

.

Deux personnes très fusionnelles,

Pignon, cheminée, d’une maison,

Deux piles d’objets avec couvercle

Ou alors une porte avec arrondi.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Le bonheur entre par une porte

et il sort, parfois, par une autre,

en ce cas, il la forme derrière lui,

la forme  se confond avec le fond.

.

Le bonheur est parfois évoqué comme

La  porte  qui se  fermerait  soudain

Et  lors, on le reconnaitra au bruit

Qu’il fait en la claquant très sec.

.

Symbolique 

 .

Les portes sont  un  symbole

D’ouverture  et de passage.

Elles permettent la bonne

Communication     entre

Nos espaces intérieurs.

Une porte qui s’ouvre

Vers l’extérieur  vous

Met en communication

Avec  le Monde,  la porte

Qui  s’ouvre  vers  l’intérieur

Est un accès à une compréhension

Plus grande de votre nature profonde.

Modifié, source : Catharsis.ch

.

.

Fond

.

Évocation

.

1016 6

.

Porte-bonheur ou porte chance

 Sous la forme d’un fer-à-cheval

Qu’on cloue sur porte d’entrée

Pour attirer bonnes grâces.

.

Symbolique 

                                                                                 Pour plusieurs personnes,

                                                                     Suspendre un fer à cheval

                                                         Au-dessus de la porte d’entrée

                                               De sa maison ou de sa grange

                                      Était  symbole  de  chance  et

                            Signifiait  bonne protection

                    Contre des mauvais esprits

                L’on peut  observer  encore

              Aujourd’hui un fer accroché

             En haut ou près d’une porte

                  D’entrée  nombre  bâtiments.

                     C’est chose certaine, même si

                             Aujourd’hui, il est plutôt rare

                                     De trouver le fer à cheval sur

                                          La route, bijoux  décorations

                                                Mettent tous objet en valeur

                                                          Et lui accordent une chance

                                                                    Comparable  au   trèfle   à

                                                                                 Quatre  feuilles  pareilles

                                                 L-express.ca/porte-bonheur-

                                             la-legende-du-fer-a-cheval

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le bonheur, à venir,

Bonheur  du  moment,

Celui qui vient de passer,

Ne  sont en rien, différents

Mais,  sa reconnaissance, si

Quand on l’a perdu, il manque

Drastiquement et cruellement !

 .

.

Je me souviens jours heureux 

.

Scénario 

.

Lors on est heureux, on ne se rend pas toujours compte en l’instant,

on le vit au présent comme temps presque normal, devenu évident,

après la rupture, on se souvient des jours heureux, sans discorde.

 .

Visuels et textuels  >>

1015 – T’es qui, toi, t’es quoi : fils de manant, roi !

Visuels et textuels  >> 

.

 

Il était une fois, comme dit la chanson

Parole de troubadour en goguette

Eh, là,  t’es qui, toi … tais-toi

Tu es un fils de manant,

Pas  un  fils  de roi.

Et cela  te rend

Triste… bois.

De la noble

Nais-sance,

N’exclut   pas

Pauvre existence

Et si l’on s’en fiche,

On est quitte de jouer

Apparences de potiches.

On est riche chez pauvres

Mais pauvre chez les riches

Tant cela est vraiment relatif

Eh, là, t’es  qui,  toi,  t’es quoi :

Un fils de manant,  ou fils de roi.

.

Tu es triste, lorsque  autour de toi

On s’amuse, on rit, fait la fête quoi.

Tu n’en as pas  le cœur à chaque fois,

Tu ne te sens  aimable : c’est ton droit,

Les autres n’auront pas à subir un choix

Et, le sourire, appelle le sourire,  je crois !

.

T’as peur que bonheur file entre tes doigts,

Comme vent, eau, sable, il ne se retient pas :

Tu sais qu’une fois passé, il ne reviendras pas,

Mais, il en est de nouveaux et qui pointent déjà.

Sûr qu’il y a bien plus heureux au monde que toi.

Encore faut-il s’assurer qu’ils sont vraiment en joie

T’es-tu posé la question : qui est malheureux en soi,

Celui qui n’a qu’espérance, que lendemain, pourvoit.

.

Tout est relatif on peut être un pauvre chez les riches

Et un riche  chez les pauvres, qui n’auront  pas miche,

Qui te feront la manche,  pour manger  leur sandwich,

Et, de penser  à eux, empêcherait  que tu pleurniches !

Mais non, rien n’y fait, car, tu te sens, bête, incompris,

Pour supporter les autres, tu aurais besoin de hachich,

D’anxiolytiques, de psychotropes,  avec qui, tu affiches,

Un air, venu d’ailleurs et qui te fait tourner… derviche.

.

De moi, personnellement, je  sens, que  tu  t’en  fiches !

Je voudrais  t’aider, mais, tu ne  bouges plus : potiche :

Alors que  tu pourrais,  gambader, avec moi : pouliche !

Tu n’y consens pas, alors que  moi, je te disais : chiche !

Je ne sais que te dire, ni te faire, tandis que je pastiche,

Sinon que te faire rire avec mes vilains vers acrostiches,

Pour toi, je voudrais cultiver  une terre, laissée en friche,

Qui produirait fleur authentique, parce qu’elle ne triche.

 .

.

Extensions

 

Je ne suis ni fils de manant, ni fils de roi :

Homme simplement, j’ai la vie devant moi,

Pour garantir, pour chérir  et pour réussir

La tienne, qui sera aussi la mienne, pour

Peu que tu y tiennes et pour peu qu’on

La construise, ensemble, et en dépit

D’évènements nous déconcertant,

Nous séparant pour un instant.

 .

Un fils de manant peut un jour devenir le roi de quelque chose.

Un destin ne sera pas rémanent, de père en fils, tout le temps,

Faut juste avoir du courage  et  de la ténacité  et  sans pause,

Faut saisir les bonnes opportunités, sentir le bon vent passer,

Sinon on risque de passer sa vie à nourrir, soigner les cochons

Ça n’empêche pas être heureux mais ça réduit toute possibilité

D’évoluer, de progresser, de faire autres expériences souhaitées.

Il n’y a pas qu’une différence d’égalités,

Entre riches et pauvres : de possibilités !

.

La possibilité de devenir tout autre chose,

Pour un riche, tient avant tout à son statut

Il a de l’argent, des relations et quand il ose,

Et ne réussit pas, il pourra revenir en arrière.

.

La possibilité pour un pauvre, est très limitée,

Aucune porte  ne lui sera ouverte, sans  appuis,

Il a peu d’argent, de relations  et quand il osera,

S’il se plante, il risquera de se retrouver à la rue.

.

Il a pour honneur que sa réussite tient avant tout

À lui, à son travail,  son efficience et son efficacité.

.

.

1015 – Calligramme

.

T’ES QUI, TOI :

Il était une fois, comme dit la chanson

Parole de troubadour en goguette

Eh, là,  t’es qui, toi … tais-toi

Tu es un fils de manant,

Pas  un  fils  de roi.

Et cela  te rend

Triste… bois.

De la noble

Nais-sance,

N’exclut   pas

Pauvre existence

Et si l’on s’en fiche,

On est quitte de jouer

Apparences de potiches.

On est riche chez pauvres

Mais pauvre chez les riches

Tant cela est vraiment relatif

Eh, là, t’es  qui,  toi,  t’es quoi :

Un fils de manant,  ou fils de roi

Tu es triste, lorsque  autour de toi

On s’amuse, on rit, fait la fête quoi.

Tu n’en as pas  le cœur à chaque fois,

Tu ne te sens  aimable : c’est ton droit,

Les autres n’auront pas à subir un choix

Et, le sourire, appelle le sourire,  je crois !

T’as peur que bonheur file entre tes doigts,

Comme vent, eau, sable, il ne se retient pas :

Tu sais qu’une fois passé, il ne reviendras pas,

Mais, il en est de nouveaux et qui pointent déjà.

Sûr qu’il y a bien plus heureux au monde que toi.

Encore faut-il s’assurer qu’ils sont vraiment en joie

T’es-tu posé la question : qui est malheureux en soi,

Celui qui n’a qu’espérance, que lendemain, pourvoit.

FILS  DE  MANANT 

Tout est relatif on peut être un pauvre chez les riches

Et un riche  chez les pauvres, qui n’auront  pas miche,

Qui te feront la manche,  pour manger  leur sandwich,

Et, de penser  à eux, empêcherait  que tu pleurniches !

Mais non, rien n’y fait, car, tu te sens, bête, incompris,

Pour supporter les autres, tu aurais besoin de hachich,

D’anxiolytiques, de psychotropes,  avec qui, tu affiches,

Un air, venu d’ailleurs et qui te fait tourner… derviche.

OU  FILS  DE  ROI ?  

De moi, personnellement, je  sens, que  tu  t’en  fiches !

Je voudrais  t’aider, mais, tu ne  bouges plus : potiche :

Alors que  tu pourrais,  gambader, avec moi : pouliche !

Tu n’y consens pas, alors que  moi, je te disais : chiche !

Je ne sais que te dire, ni te faire, tandis que je pastiche,

Sinon que te faire rire avec mes vilains vers acrostiches,

Pour toi, je voudrais cultiver  une terre, laissée en friche,

Qui produirait fleur authentique, parce qu’elle ne triche.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1015 4

.

Un verre à l’envers

Et avec un petit pied,

Une cravate très large

Totem pour information

 

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Verre de riche ou de pauvre,

Verre à l’endroit ou à l’envers

Allez savoir … en tous cas, fin

Ou gros, il est toujours fragile !

.

Symbolique

.

Le verre est un des premiers

Matériaux, créé par l’homme.

Il est le symbole de la fragilité,

La finesse et la transparence :

Par  exemple,  la pantoufle  de

Verre   de    Cendrillon   utilisé

Le conte de  Charles Perrault

Dessin  animé   Walt Disney.

Il est  parfois  considéré que

Dans  vrai   conte, original,

La pantoufle  était de vair,

Mais  Perrault  a  écrit  sa

Version de l’histoire  avec

Une pantoufle  de  verre

Dessin  animé reprend

Également cette idée.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation de fond

.

1015 6

.

Verre de riche ou de pauvre,

Verre à l’endroit ou à l’envers

Allez savoir … en tous cas, fin

Ou gros, il est toujours fragile !

.

Symbolique 

 .

Jean-Louis Chrétien écrit :

« Le  verre  forme  le symbole

Le plus courant et le plus banal

De la fragilité, étant cela qu’on

Peut aisément briser» mais  il  ne

Faudrait pas entendre par là, que

Le verre est comme un emblème de

Toutes les choses fragiles, mais  que

«Ce symbolisme  du verre ferait  de lui

Un miroir de notre propre fragilité ».

La description de la fragilité  physique

«Du verre et de l’argile à la bulle de savon»

Trouve son sens en l’évocation de la fragilité.

cairn.info/revue-rue-descartes-2018-2-page-45.htm

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Mon verre n’est pas grand

 Mais je bois dans mon verre,

Nous clame Alfred de Musset,

Mieux vaut être modeste, libre

 Que puissant  et  que dépendant

Ou  un petit,  chez soi,  est mieux

Qu’un plus grand chez les autres.

Ce n’est pas que problème de taille

Ou de quantité mais bien de qualité.

Notre  bonheur ne doit pas  dépendre

Que de bonne volonté, service d’autres.

 .

.

Fils de pauvre et de riche

.

Scénario

.

Un enfant ne tient pas compte du fait qu’il soit pauvre, riche,

il s’amuse de tout, de toutes façons, il a besoin  de  peu de choses,

ce qui n’est pas le cas étant adulte, sans espoir d’une réussite sociale !

 

 

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1014 – Le bonheur est dans l’instant d’être vivant

Visuels et textuels >>

.

Le bonheur se vit

Dans … l’instant,

Bonheur se veut

D’être … vivant,

.

Il faut  savoir le

Prendre, gouter

Quand  il  passe,

Tant, disparaitre,

Tant  il ne saurait,

Des fois …    tarder !

.

Petits, grands bonheurs

Ne durent que moment,

Mais un tel moment peut

Peut durer très longtemps.

.

Le bonheur est en l’instant d’être vivant,

Ne dure que le temps de le sentir passer

Un courant d’air frais en pleine chaleur,

Courant d’air chaud en pleine fraicheur.

.

Avant même de se lever … de bon matin,

L’on projette sa journée, en mal, en bien,

L’heure qu’il est, le temps qu’il fait … fera

Où chaque moment, pour nous comptera.

.

Le bonheur est dans notre passé, souvenir,

Qu’on se remémore, avec émotions, plaisirs,

Ce n’est pas tant qu’on le vit et le reconstruit,

Mais, plutôt, qu’au temps présent, on l’associe.

.

Le bonheur est dans l’espoir  d’un futur meilleur

Qui nous motive à persévérer … aller voir  ailleurs

Si les choses reviennent  comme elles ont déjà, été,

N’ont disparu à jamais par de nouvelles remplacées.

.

Quoiqu’il en soit, qu’ils viennent du passé, ou présent,

Les petits, grands bonheurs, ne durent qu’un moment,

Savoir les détecter, savoir en profiter est art consommé,

Quoi de plus beau et de bon, que de pouvoir les partager.

.

.

Extensions

 

Le bonheur est

Déjà en tout instant

D’être vivant, tant dans un

«Je  suis  heureux  d’être  en  vie»,

Il y a comme un élan vers la seule chose

Qui compte pour nous pour pouvoir encore

En profiter pleinement, en bonne santé, liberté.

Il est en l’instant d’être aiment car dans un

«Je  suis  heureux  d’être  à  tes  côtés»,

Il y a comme une réassurance que

L’autre compte autant sinon plus

Que nous, nous est indispensable

À un bonheur, quotidiennement.

Ce n’est, donc pas tant, le contenu

Du bonheur qui compte que l’impression,

L’émotion qu’il procure être encore en vie,

Être  à côté de, ne sont pas  des  contenus,

Des choses  mais des états  dont on prend

Conscience   qu’ils   peuvent  disparaitre.

Disparaitre,  réapparaitre,  comme cela,

Soudainement voire brutalement, sans

Raison, cause apparente simplement

Dans le flot de l’eau, le flux du vent,

Dans le feu, la terre ou néant !

.

L’instant, le vivant, le bonheur ;

Le bonheur, l’instant,  le vivant ;

Le vivant, le bonheur,  l’instant ;

Et ainsi de suite en les déclinant.

Juste l’instant de vous l’affirmer,

Il est déjà  presque parti, envolé,

L’instant suivant, à le rattraper,

Mais je l’ai senti tellement vivant

Que je n’aurai pas à le regretter !

.

De se sentir, pleinement, vivant,

Et de vouloir arrêter ces instants,

Sont des ingrédients du bonheur,

Faisant passer minute pour heure.

.

Heure pleine surement, non creuse

En  suppléments, éclats d’existence,

En élixir, nectar, de joies, généreuse,

Donnant à sa vie toute son appétence.

.

La fragilité d’un bonheur et sa fugacité,

Ne tient pas d’un mythe mais de réalité :

À vouloir le garder à tout prix, on le perd,

Vernis quelconque  ne saurait le protéger !

.

.

1014 – Calligramme

.

Le bonheur se vit

Dans … l’instant,

Bonheur se veut

D’être … vivant,

Il faut  savoir le

Prendre, gouter

Quand  il  passe,

Tant, disparaitre,

Tant  il ne saurait,

Des fois …     tarder !

Petits, grands bonheurs

Ne durent que moment,

Mais un tel moment peut

Peut durer très longtemps.

LE BONHEUR

Le bonheur est en l’instant d’être vivant,

Ne dure que le temps de le sentir passer

Un courant d’air frais en pleine chaleur,

Courant d’air chaud en pleine fraicheur.

.

Avant même de se lever … de bon matin,

L’on projette sa journée, en mal, en bien,

L’heure qu’il est, le temps qu’il fait … fera

Où chaque moment, pour nous comptera.

EST À L’INSTANT

Le bonheur est dans notre passé, souvenir,

Qu’on se remémore, avec émotions, plaisirs,

Ce n’est pas tant qu’on le vit et le reconstruit,

Mais, plutôt, qu’au temps présent, on l’associe.

.

Le bonheur est dans l’espoir  d’un futur meilleur

Qui nous motive à persévérer … aller voir  ailleurs

Si les choses reviennent  comme elles ont déjà, été,

N’ont disparu à jamais par de nouvelles remplacées.

D’ÊTRE VIVANT  

Quoiqu’il en soit, qu’ils viennent du passé, ou présent,

Les petits, grands bonheurs, ne durent qu’un moment,

Savoir les détecter, savoir en profiter est art consommé,

Quoi de plus beau et de bon, que de pouvoir les partager.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1014 4

.

Une balayette, une pelle

Aussi bien que flacon 

De vernis à ongle 

Pour se les parer.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

C’est une forme classique et répandue

de nombre flacons de vernis à ongles :

si le bonheur lui empreinte son clinquant

sa couleur, c’est qu’il l’évoque quelque peu.

.

Mot vernis, selon définition,

Manquerait   de  …   couleurs,

Or étant heureux, on déclare,

Souvent que l’on est vernis !

 .

Symbolique 

 .

Rapport au vernis

Et à la beauté évolue

Au  cours  des  siècles.

Signe de richesse pour certains

Et autres, simple produit esthétique,

Le vernis a eu différentes significations.

.

Les Chinois utilisaient une laque de couleur

Pour leurs ongles Les Égyptiens, quant à eux,

Teintaient leurs ongles d’une couleur brun-rouge

Obtenue avec du henné. Les couleurs utilisées

Avaient une symbolique très fortes et

Déterminaient le rang social,

Rouge et noir, la royauté.

meanail.com/blog/fr/manucure-

l-histoire-du-vernis-a-ongle

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1014 6

.

Mot vernis, selon définition,

Manquerait   de  …   couleurs,

Or étant heureux, on déclare,

Souvent que l’on est vernis !

 .

Symbolique 

 .

Révéler sa personnalité

Par un vernis à ongles ?

Le choix de la couleur  en dira

Long sur nous, sur notre humeur !

.

Fourchette & Bikini vous dit tout sur

Ce que votre vernis raconte de vous.

On ne vous surprendra pas,

Rouge évoque glamour, féminité,

Amour et sensualité. Et le cramoisi,

Synonyme de passion et de sang chaud !

.

Lorsque le vernis à ongles tire vers l’orangé,

Il parle d’impulsivité, d’été, de bonne humeur.

Source : fourchette-et-bikini.fr/beaute/make-up/ongle

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Un vernis est une couche de surface protectrice

Et souvent embellisante qui s’effrite avec l’usage

Pour les ongles, il s’agit de  les mettre en valeur,

En même temps de suivre des modes éphémères

En ce sens il serait comme le bonheur : rutilant

Mais passager tout autant vivant mais fragile

À supposer qu’il ne dure que quelques instants

Faudrait-il  le souhaiter, l’oublier, le snober !

 .

.

Instant bonheur être vivant

.

Scénario

.

On a comme l’impression que cet enfant est heureux à tout instant.

Le fait d’être vivant  participe-t-il pour la recherche d’un bonheur ?

Les gourous vous diront : méditez pour  profiter  de  chaque instant. 

 .

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1013 – Le bonheur est comme l’œuf sur coquetier

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.

L’œuf frais,

L’œuf  mollet

Aurait le besoin

D’un bon support

Pour  être  dégusté !

Notre bon heur aussi

Mais ce support n’est

Ni d’or,  ni  d’argent,

Diamant  nullement

Du  regard  brillant

Et de l’être aimant,

Qui nous observe

Sans réserve.

.

Pour peu,

Je leur dirai merci

J’envie tous ceux

Qui ont peu d’esprit

Pauvres, bienheureux

Qui auront bien compris

Qu’il ne faut mettre     œufs

Même panier  même si vernis.

.

N’ayant ni œufs ni paniers pourris

Ils ne sont rien et  ne  sont  que gueux

Qui n’ont que leurs habits enfants chéris

Et, leurs lendemains  seront jours où peureux

Se demanderont si soir, ils seront, encore, en vie.

.

En vie, envie : envie de vivre, un jour de plus, heureux,

Ils trainent leur mort derrière eux, sans moindre préavis,

Quand ici on nourrirait cent, ailleurs on en  nourrit deux,

Pourtant les premiers, toujours à l’envi, à la vie, sourient.

Va comprendre pourquoi riche, argenté est malheureux

De ne pouvoir acheter éternité des pauvres, affranchis

D’accumulations, sans fin, de perpétuels  convoiteux

Qui pensent que, leur seul monde, serait  le paradis.

.

Œuf miroir, œufs sur le plat, ou alors, œuf baveux

Le pauvre avec le blanc, elle en serait bien vernie,

Lors riche, avec le jaune, elle en sera bien servie,

L’œuf dévoré, par quelqu’un de  nanti, ou pas,

Je vous souhaite bon appétit en un tel repas.

.

Le bonheur dans tout cela me direz-vous,

Il ne sera pas dans une coquille pleine

Mais vide de substance, dont tout

Ce qu’elle apporte est sereine.

Le bonheur est dans la tête

Nullement sous les dents,

Encore moins en argent,

Chaque jour est une fête

Le bonheur, faut être bête

Pour  le chercher … ailleurs

Que dans nos amours qui reflètent

Nos pulsions de vie qui ne sont leurres.

.


.

Extensions

 .

Le bonheur est comme

Un œuf sur coquetier :

Il ne tient pas  droit,

Il ne tient pas debout,

Il ne  tient  pas, du tout,

Alors qu’avec son support,

On le maintient ferme et droit.

En bref le bonheur serait toujours

En équilibre, et si on ne le soutient,

Ne  le retient pas, il tombe, il roule,

Il s’en va et puis il disparait au loin

Sans pouvoir le retrouver de sitôt.

Le  bonheur,  c’est  un œuf  qui

A besoin d’amour en support.

.

Trois formes originales de coquetier,

Et situations totalement différentes,

 Au milieu, il est seul avec lui-même,

En haut, il est avec un observateur,

Et en bas ils sont deux à se causer.

Qu’y aurait-il d’autre, à rajouter :

L’histoire de la poule et de l’œuf !

.

La relation entre le bonheur et l’œuf

N’est pas évidente au premier abord,

Tant l’œuf a l’air fermé sur lui-même.

.

L’œuf serait comme un  microcosme,

Avec tous les ingrédients du bonheur,

Son coquetier, c’est vous : réceptacle.

.

Il doit lui-même devenir, rester stable

Car au moindre mouvement d’humeur

Il dérapera et fera chuter son bonheur.

.

.

1013 – Calligramme

 .

BONHEUR

L’œuf frais,

L’œuf    B  mollet

Aurait le O   besoin

D’un bon  N  support

Pour être   H  dégusté !

Notre bon    E heur aussi

Mais ce sup  U    port n’est

Ni d’or,  ni     R    d’argent,

Diamant       *   nullement

Du regard  E      brillant

Et de l’être S    aimant,

Qui nous  T  observe

Sans réserve.

*********

*********

EST

COMME

.

Pour peu,

Je leur dirai merci

J‘envie  *        tous ceux

Qui ont    O   *    C   peu d’esprit

Pauvres,    E      *      O  bienheureux

Qui auront  U         *        Q  bien compris

Qu’il ne faut  F            *       U   mettre     œufs

Même panier  *            *         E   même si  vernis.

N‘ayant ni œufs  S           *       T  ni paniers pourris

Ils ne sont rien et  U         *      I    ne  sont  que gueux

Qui n’ont que leurs   R      *     E    habits enfants chéris

Et, leurs lendemains    *   *    R   seront jours où peureux

Ils se  demanderont  si, le  soir, ils  seront, encore, en vie.

En vie  et envie : envie de vivre, un jour de plus, heureux,

Ils trainent leur mort derrière eux, sans moindre préavis,

Quand ici on nourrirait cent, ailleurs on en  nourrit deux,

Pourtant les premiers, toujours à l’envi, à la vie, sourient.

Va comprendre pourquoi riche, argenté, est malheureux

De ne pouvoir acheter éternité des pauvres, affranchis

D’accumulations sans fin de perpétuels convoiteux

Qui pensent que leur seul monde est le paradis.

Œuf miroir ou œufs sur le plat, ou alors, œuf baveux

Le pauvre, avec le blanc, elle en serait bien vernie,

Lors riche, avec le jaune, elle en sera bien servie,

L’œuf dévoré, par quelqu’un de  nanti, ou pas,

Je vous souhaite bon appétit en un tel repas.

Le bonheur dans tout cela me direz-vous,

Il ne sera pas dans une coquille pleine

Mais vide de substance, dont tout

Ce qu’elle apporte est sereine.

Le bonheur est dans la tête

Nullement sous les dents,

Encore moins en argent,

Chaque jour est une fête

Le bonheur, faut être bête

Pour  le chercher … ailleurs

Que dans nos amours qui reflètent

Nos pulsions de vie qui ne sont leurres.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1013 4

.

Un œuf sur un coquetier,

Surmonté petite cuillère 

Pour mieux le manger

Avec pincée de sel !

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Que ce soit un grand ou petit bonheur

on peut toujours le poser sur un cocotier

on ne sait pas ce qu’il contient jusqu’à c

qu’on l’ait brisé et puis mangé, digéré.

.

Tant pour le manger, à la coque

Il faut coquetier, sinon instable 

Le bonheur serait comme un œuf

Qui ne tient pas debout tout seul.

 .

Symbolique 

 .

Amateurs  d’œufs  à  la coque,

Unissons-nous : mouillettes

Sont sacrées  et  méritent

Mieux qu’un coquetier

Tout fadasse, sans âme.

.

Grâce à cette sélection, plus

De risque de voir les fans d’œufs

Brouillés, ces fumistes, s’imposer

Dans tous les brunchs dominicaux.

topito.com/top-coquetiers-originaux

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1013 6

.

Tant pour le manger, à la coque

Il faut coquetier sinon instable !

Le bonheur sera comme un œuf

Qui ne tient pas debout tout seul,

.

Symbolique

 .

L’œuf est le premier stade de la vie.

Il symbolise: la fécondité, la vie,

La renaissance, la protection.

Représente renouvellement

De tout cycle de la nature.

Aussi, certaines traditions

Marquent ce symbolisme.

.

Le cas de l’œuf de Pâques,

Œufs colorés  qu’on trouve

Dans   de  nombreux  pays.

L’œuf et sa coquille évoquent

Le sein de la mère dans lequel

L’enfant se sent mieux protégé.

.

Mais le vivant aspirera à sortir

Le poussin à briser sa coquille

Sécurisante et confortable

Pour trouver la liberté.

1001symboles.net

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’œuf serait un tout monde en soi,

Se développant s’il a été fécondé

Et de manière quasi autonome

Pour  concevoir  un poussin,

Qui survivra bien que seul

Vrai miracle de la nature

Rapport à nous, humain.

Qui  avons encore  besoin  

De parents ou de tuteurs,

Durant de longues années

Et  pour se nourrir, certes,

Mais   aussi  trouver  le sens

De la vie, chemin du bonheur.

 .

.

Instant bonheur : œuf sort du lot

.

Scénario

.

Il faut dire que le bonheur peut surprendre sous une telle forme,

quoi de plus parfait, quoi de plus simple que la forme d’un œuf,

qu’on peut d’ailleurs maquiller, de même, pour son cocotier !

 .

Visuels et textuels >>

1012 – On se lasse de tout, dit un vieux proverbe !

Visuels et textuels  >>

.

Lassé de tout

Comment  cela

Est-il   possible !

.

Quand même d’avoir

Et, de quoi  voir  venir,

Réconfortera son moral.

.

Quand  même  les paysages

Qui sont  si beaux, si plaisant

Réjouissent passage sur Terre.

.

Quand même la famille, enfants

Sans compter les amis et fidèles,

Délassent de  tous  embêtements.

.

Quand même toujours apprendre

Toujours découvrir du nouveau,

Empêche d’éprouver lassitude.

.

On se lasse de tout,

Dit un vieux proverbe

Même actions et verbes

Si  l’on n’en vient  à bout.

.

Que reste-t-il si on oblitère

L’avoir qu’offre notre Terre,

Le savoir offert par humains,

Que reste-t-il pour notre bien.

.

Demeurent, paysages naturels,

Inépuisable source atemporelle,

Par dizaines, centaines, milliers,

Personne  ne se dit las d’admirer.

.

Demeurent, la famille, et  les amis,

Formant notre cercle du sans souci,

Qu’ils soient dix, cent, mille,  réunis,

Seul qualité compte  donne garantie.

.

Demeurent métiers qui auront évolué

En autres savoirs, autres défis, de plus

Qui nous forgeront et forceront, en sus,

À faire de notre vie continuelle montée.

.

Montée vers qui, vers  quoi : vers l’amour

D’un jour, ou promesse de tous les jours,

Où s’enlacent mais jamais ne se lassent

Amants s’aimant lors passion passe.

.

.

Extensions

 .

Las, lassé, lassitude, on sent comme

Une fatigue du désir, et du plaisir :

Une passion s’émousse, disparait

Quand elle ne récompense plus,

Quand elle ne s’auto-stimule plus.

.

Il y a et  dieu merci des choses dont

On se lasserait moins vite que d’autres :

La nature, l’art, le sport, le savoir, l’amour,

Et le métier, la famille, la maison, le voyage.

.

Le zapping continuel, qu’impose, les médias

Ou nous privilégions pour avoir l’impression

De tout connaitre et puis de tout contrôler,

Aboutit à l’effet inverse : il y en a trop dont

On ne sait que faire ne sait où les classer :

Tout devient équivalent et on s’en lasse.

.

Matraquage publicitaire en est l’exemple :

Pourquoi acheter ce produit plutôt qu’autre :

Ils se valent, rien ne les distingue, les privilégie.

.

On se lasse de tout et parfois même de soi,

Que l’on soit valet ou bourgeois ou bien roi :

Quand  on s’ennuie, on s’encroute, rien ne va,

Y a plus qu’à  s’endormir  sur le premier sofa.

Si, malgré moi,  je vous ennuie avec tout cela

C’est que vous avez l’esprit, ailleurs, en deçà

Des mots, images qui vous feraient plaisir.

.

.

1012 – Calligramme

.

Lassé de tout

Comment  cela

Est-il   possible !

 .

Quand même d’avoir

Et, de quoi  voir  venir,

Réconfortera son moral.

 .

Quand  même  les paysages

Qui sont  si beaux, si plaisant

Réjouissent passage sur Terre.

 .

Quand même la famille, enfants

Sans compter les amis et fidèles,

Délassent de  tous  embêtements.

 .

Quand même toujours apprendre

Toujours découvrir du nouveau,

Empêche d’éprouver lassitude.

.

**********************

********************

.

On se lasse de tout,

Dit un vieux proverbe

Même actions et verbes

Si  l’on n’en vient  à bout.

Que reste-t-il  si on oblitère

L’avoir qu’offre  notre  Terre,

Savoir offert   *   par humains,

Que reste-t-il   O   pour notre bien

N …….

Demeurent,   *    paysages naturels,

Inépuisable    S    source atemporelle,

Par dizaines    E       centaines, milliers,

Personne ne      *       se dit las d’admirer.

Demeurent, la     L       famille, et les amis,

Formant notre       A    cercle du sans souci,

Qu’ils soient dix,      S      cent, mille,  réunis,

Seul qualité compte   S          donne garantie.

Demeurent métiers     E       qui auront évolué

En autres savoirs,         *    autres défis de plus

Qui nous forgeront       D  et forceront, en sus,

À faire de notre vie       E  continuelle montée.

    *

Montée vers qui,  vers   T   quoi : vers l’amour

D’un jour, ou promesse   O  de tous les jours,

Où s’enlacent mais jamais  U ne se lassent

Amants s’aimant lors passion  T  passe.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

1012 4

.

Deux vases superposés,

Ayant l’air se ressembler

Sur le  fond  et la forme,

Comme deux jumeaux.

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

Voilà un beau vase, bien fleuri,

D’une belle couleur émeraude,

Mais pourtant l’on s’en lasse,

De le voir et tous les jours, là.

.

Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir

Un trésor (Graal) ; briser un vase, c’est

Anéantir tous  trésor qu’il représente.

.

Le vase alchimique vase hermétique

Signifient toujours le lieu en lequel

Toutes merveilles s’opèrent.

C’est  le  sein  maternel,

L’utérus   dans   lequel

Une  nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que,  le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1012 6

.

Un beau vase de forme flatteuse

Comme un couple qui s’étreint,

Et pourtant l’on s’en lassera,

Cela même s’il reste blanc pur.

.

Symbolique 

 .

Le blanc n’est pas toujours considéré

Comme couleur, or selon Michel Pastoureau,

« Le blanc est la couleur qui donne leur équilibre,

Leur valeur et leur beauté à toutes les autres ».

.

Dans la nature, le blanc «pur» est rare.

En effet, dès l’instant où le blanc intègre

Des pigments même en très légère quantité,

Blanc cassé, blanc bleuté, coquille d’œuf, écru…

.

Si dans le monde occidental le blanc est assimilé

À la pureté, à la paix et qu’il est le symbole de la sagesse,

L’innocence, la pureté et le Divin, en Asie, il est la couleur du deuil.

marieclaire.fr/maison/le-blanc-sa-symbolique-ses-harmonies

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

 .

.

Lassitude: Isidre Nonell

.

Scénario

.

Je n’en ai plus rien à faire

et moi, encore … bien plus

et moi, alors, totalement !

 .

Visuels et textuels  >>

1011 – Une maison et un jardin afin de s’occuper

Visuels et textuels  >>

.

Tout le monde se doute bien qu’une maison et un jardin,

Cela prend du temps  pour s’occuper : c’est une  banalité.

Ce qui l’est moins : l’ardeur avec  laquelle gens le font.

 .

Certains sont maison, homme ou femme, d’intérieur,

Lors d’autres : jardin tout à l’extérieur au grand air

Certains  font ménage, cuisine, courses, bricolages,

Mais pas le repassage ni  soins aux plantes vertes.

.

Certains feront les pelouses, haies, massifs, bois

Mais, pas les soins, aux légumes, ni aux fleurs.

.

J’en connais qui consacrent la majeure partie

De leur temps, entre le dedans   et  le  dehors,

Et  d’autres, seulement une  heure  par  jour.

 .

Estivants, possédant  maison de vacances

Y consacre, presque, semaine, dès arrivée

Tant il y aurait et réellement de quoi faire.

.

Cela peut être un vrai plaisir,  vraie  corvée

Monotone, ennuyeux sauf si l’on est deux,

À le faire tout en discutant, de tout, un peu.

.

Dans un appartement en ville et bien carré

Où tout est rangé à sa place il y a beaucoup

Moins à faire pour habiter pour entretenir.

 .

Car en campagne,  il y a toujours un grenier

Un garage quand  il n’y pas une cave et tout

Est bien vite encombré.

 .

Ranger, déranger, reranger : c’est travailler,

Et l’on ne compte pas le temps à rechercher

Où on a mis ceci ou cela.

 .

Si on reçoit des hôtes, c’est le grand ménage

Les lits à faire, changer et y consacre à deux

Une bonne demi-journée.

.

Un jardin serait écrin visible de sa maison,

Il est le mini cadre de verdure où il se niche

Parfois endroit  pour  parquer  sa voiture.

.

Il reste étonnant  de  voir  herbes  folles,

Envahir  les  bords ou centre du jardin

Pour l’éviter, il faut lutte permanente.

.

J’envie, presque, qui habite en ville,

Et qui a peu, pas,  de jardin à faire

Fort heureux de s’en satisfaire !

.

.

Extensions

.

Une maison et un jardin

Pour s’occuper et le corps et l’esprit :

Maison petite, grande, voire ombragée

Ou lumineuse, bien décorée, meublée

Avec du style et de la personnalité,

Avec un poêle, feu de cheminée ;

Jardin naturel, jardin culturel,

Jardin discret,  jardin secret,

Bien arboré et fleuri, potager,

Avec ou sans pelouse, terrasse,

Avec puits, tonnelle, et, massifs,

On s’y attache  dès lors qu’ils ont,

Maison et jardin, besoin de soins.

On s’en détachera  dès lors qu’ils

Nous prendrons  trop de temps,

À en être prisonnier, journée !

.

Si je ne suis pas occupé en ma maison :

C’est que je suis au fond  de mon jardin

Ma maison est grande et le jardin aussi

J’écris le matin, je bricole l’après-midi

C’est  la vie de retraité  que j’ai choisi !

Une maison, ça vit, puis, ça se répare,

Il y a toujours des choses  à modifier,

Quant au jardin, mis à part en hiver,

Tondre  la pelouse, planter, récolter.

.

J’ai un ami résident, pas bricoleur

Et qui, en outre, n’aime pas jardiner,

Prétextant avoir deux mains gauches

Et même pas une de ses mains, verte !

.

Il a acheté un appartement… tout neuf,

En se disant tranquille durant vingt ans.

Ce n’est pas mon cas,  j’ai acheté maison

Traditionnelle bretonne pierres/ardoise.

.

Lors depuis quarante ans,  je l’améliore,

L’agrandit et parfois même, la restaure.

Le jardin aura vu de nouvelles plantes,

Sans compter fleurs, arbres fruitiers.

.

.

1011 – Calligramme

.

U

Tout le monde se doute bien     N      qu’une maison et un jardin,

Cela prend du temps  pour s’   E    occuper : c’est une  banalité.

Ce qui l’est moins : l’ardeur    *       avec  laquelle gens le font.

M

Certains sont maison, hom   A    me ou femme, d’intérieur,

Lors d’autres : jardin tout    I     à l’extérieur au grand air

Certains  font ménage, cui  S    sine, courses, bricolages,

Mais pas le repassage ni    O    soins aux plantes vertes.

Certains feront les pelou   N    ses, haies, massifs, bois

Mais, pas les soins, aux    *     légumes, ni aux fleurs.

J’en connais qui consac  U    rent la majeure partie

De leur temps, entre le   N   dedans   et  le  dehors,

Et  d’autres, seulement   *     une  heure  par  jour.

J

Estivants possédant      A      maison de vacances

Y consacre presque       R      semaine dès arrivée

Tant il y aurait et réel   D    lement de quoi faire.

Cela peut être un vrai    I     plaisir,  vraie  corvée

Monotone, ennuyeux    N    sauf si l’on est deux,

À le faire tout en discu  *   tant, de tout, un peu.

Dans un appartement  P     en ville et bien carré

Où tout est rangé à sa  O   place il y a beaucoup

Moins à faire pour ha  U  biter pour entretenir.

R

Car, en campagne,   il y a   toujours un grenier

Un garage  quand  il n’y pas   une cave, le tout

Est bien vite encombré.

Ranger, déranger, reranger : c’est travailler,

Et l’on ne compte pas le temps à rechercher

Où on a mis ceci ou cela.

Si on reçoit des hôtes, c’est le grand ménage

Les lits à faire, changer et y consacre à deux

Une bonne demi-journée.

.

Un jardin serait écrin  S    visible de sa maison,

Il est le mini cadre de   ‘   verdure où il se niche

Parfois endroit pour   O     parquer sa voiture.

Il reste étonnant de    C       voir  herbes folles,

Envahir  les  bords     C    ou centre du jardin

Pour l’éviter, il faut   U    lutte permanente !

J’envierais presque   P    qui habite en ville,

Et qui a peu, pas      E       de jardin à faire

Fort heureux de      R        s’en satisfaire !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1011 4

.

Un vase,  un verre,

Un bocal voire un

Pluviomètre

 En un jardin

 .

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Pluviomètre dans un jardin,

pluviomètre pour un jardin :

rien de plus normal commun,

ainsi la forme évoque le fond !

.

Pluviomètre transparent installé

Quelque part  dans son   jardin :

Ce n’est pas lui qui fait la pluie,

 Beau temps, mais il témoigne.

Symbolique

Le pluviomètre est un instrument

Météorologique destiné à mesurer

Quantité de précipitations, pluies,

Tombée pendant un intervalle de

Temps donné et dans cet endroit.

.

Les relevés d’un seul pluviomètre

Ne sont donc pas caractéristiques

De la pluie qui tombe  en la  région.

.

Les  premières  mesures  des quantités

De pluie connues furent faites par les Grecs

Vers 500 av. JC. Cent ans  plus tard, en Inde,

La population  utilisait des bols, pour recueillir

L’eau de pluie et la mesurer et dans ces deux cas,

La mesure de pluie aidait à estimer le rendement

Futur des cultures.

Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1011 6

.

Pluviomètre transparent installé

Quelque part  dans son   jardin :

Ce n’est pas lui qui fait la pluie,

 Beau temps, mais il témoigne.

.

Symbolique 

 .

Le jardin est un symbole

Du Paradis terrestre, du Cosmos

Dont il est le centre, du Paradis céleste

Dont il est la figure et des états spirituels

Correspondant aux séjours paradisiaques.

.

Il apparaît dans les rêves comme l’expression

D’un désir pur de toute anxiété. Il est le lieu de

La croissance, de la culture des phénomènes

Vitaux et intérieurs et  le déroulement des

Saisons s’y accomplit, le mur maintient

Les  forces  internes  qui fleurissent.

On n’y pénètre par porte étroite.

On la trouve en faisant le tour.

 .

.

 Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Une maison et un jardin,

Une maison dans un jardin,

Un jardin devant ou derrière,

Un jardin intérieur de maison :

Tout cela est fait pour être habité

Et tout cela est fait pour s’occuper

Autant le corps, le cœur, l’esprit,

D’autant si on est propriétaire,

D’autant si on lui donne âme,

D’autant famille s’épanouit.

 .

.

Rêve du citadin en immeuble

.

Scénario

.

Une maison,

avec un jardin :

deux occupations !

 .

Visuels et textuels  >>

1010 – Est-ce une chance d’avoir un mari jaloux !

Visuels et textuels >>

.

La jalousie,  qu’est-ce que c’est :

Une vraie qualité, pour les uns,

Un vilain défaut selon autres.

.

Gage d’amour, possession ;

Au début… c’est plaisant ;

À la fin … c’est méchant,

À se faire  …   interdire,

Tout contact,  ou pire !

.

Se libérer, impossible

En tous cas … délicat

Divorce est faux pas,

Conjoint,  irascible !

.

Est-ce chance d’avoir un mari jaloux

Qui s’occupe de moi,

Qui s’occupe de tout :

Jamais, de lui, je ne viendrai  à bout.

.

Il veille  sur mon corps, cœur et âme,

Comme tendre époux,

Se met à mes genoux,

Lors désire ce que  lui doit  sa femme.

.

Mes paroles, et mes regards, censurés,

Me gênent, des fois,

Me révoltent parfois

Me mettent hors de moi de tant aimer.

.

Où se situent les limites de tout amour,

Entre une possession

Et franche libération,

Jaloux, un peu, mais pas trop, beaucoup.

.

Il voudrait  me garder pour lui, tout seul,

Comme un trésor,

Je ne suis pas d’or,

Et ne suis plus moi-même, qu’une moitié.

.

.

Extensions

 .

Un bonheur jaloux n’est pas un bonheur du tout :

Il repose sur soi-même, absorbe l’autre comme chou.

Dès lors, ce n’est pas une chance d’avoir un mari jaloux,

Au début cela peut ressembler à un doux paradis, mais,

Avec le temps, à la fin, cela devient un véritable enfer

Dont on ne peut en sortir : ce n’est pas tant que

L’on soit prisonnier dans une prison dorée,

C’est le manque de liberté qui vous pèse

À vous étouffer sous sa contrainte

Implacable allant jusqu’à tuer.

Il y a des épouses qui trouvent

Cela grandiose, voire merveilleux

Et d’autres, intolérable et inhumain ;

Et il vaut mieux le savoir avant qu’elles,

Ne leur donnent leur main : tout y passera,

Rien ne restera, sauf les regrets, remords,

Si ce n’est la mort sur un coup de sang,

Un coup du sort d’un mari, jaloux,

Vengeur  d’un honneur, bafoué,

Devenu son propre justicier.

.

La jalousie rend vert, le mari et, rouge, sa femme,

Tandis que le nouvel amant qui devient tout jaune,

D’avoir osé de faire en sorte que sa femme le trompe

En somme, le trio passerait  par toutes les couleurs !

Qui est coupable et qui ne l’est pas : à chacun de voir.

Il est arrivé que, sous  le coup de l’émotion, le surprise

Le mari tue la femme ou  l’amant en  crime passionnel,

Ce n’est pas  qu’il ne sera pas condamné  que pardonné,

Et au final, quelqu’un est bien mort pour faute… d’aimer.

.

La jalousie est un peu  comme le stress :

Un peu ne fera pas de mal  ni de dégâts ;

Trop mènera à homicide au premier cas,

À l’essoufflement, burn-out,  au second !

.

Lors ne pas être jaloux ne veux pas dire

Laisser tout faire,  voire être libertaire :

Simplement être tolérant  à une liberté,

Pour ne pas étouffer  fidélité  de couple.

.

Il n’y aura ni règle ni morale, ni justice,

Sauf à être sou l’emprise d’une religion,

C’est au couple de définir sa ligne rouge

Et de savoir à quoi s’attendre derrière !

.

.

Épilogue

.

Jaloux, moi : pas du tout,

C’est juste, je tiens

À ce que je possède, bien,

Reste, je m’en fous.

***

On dira que je surveille bien

Mon lait sur tous feux,

Je ne veux pas  qu’un voisin,

Y goute un tant soit peu.

***

C’est tout à mon honneur, non

Que d’être jaloux un peu

Et pas trop : ce serait  abscons,

Amour n’est pas que jeu.

***

Jaloux de quelqu’un, est courant

Et ce n’est pas méchant

Il a plus que moi, je veux être lui

Je vois qu’il a plus réussi

***

Mais de sa femme ou de son mari

C’est pas que question de lit

C’est avant tout une affaire de cœur

Aimer autre sera une horreur.

***

Qui n’est jaloux, de perdre, sera risquer

Et à jamais, sa seule bien aimée

Pensez-vous, si vous lui faites confiance

Elle n’aura pas besoin de surveillance.

***

D’ailleurs, où il ne se passera rien du tout,

Ce serait  juste  dans votre tête  à vous

Ou si elle fait un écart, accroc ou tentative,

Elle reviendra pour qu’elle … survive !

.

.

1010 – Calligramme

 .

LA CHANCE

La jalousie,  qu’est-ce que c’est :

Une vraie qualité, pour les uns,

Un vilain défaut selon autres.

Gage d’amour, possession ;

Au début… c’est plaisant ;

À la fin … c’est méchant,

À se faire  …   interdire,

Tout contact,  ou pire !

Se libérer, impossible

En tous cas … délicat

Divorce est faux pas,

Conjoint,  irascible !

D’AVOIR UN

Est-ce chance d’avoir un mari jaloux

Qui s’occupe de moi,

Qui s’occupe de tout :

Jamais, de lui, je ne viendrai  à bout.

Il veille  sur mon corps, cœur et âme,

Comme tendre époux,

Se met à mes genoux,

Lors désire ce que  lui doit  sa femme.

Mes paroles, et mes regards, censurés,

Me gênent, des fois,

Me révoltent parfois

Me mettent hors de moi de tant aimer.

Où se situent les limites de tout amour,

Entre une possession

Et franche libération,

Jaloux, un peu, mais pas trop, beaucoup.

Il voudrait  me garder pour lui, tout seul,

Comme un trésor,

Je ne suis pas d’or,

Et ne suis plus moi-même, qu’une moitié.

MARI JALOUX !  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1010 4

.

La jalousie semble être

Une  vis, qui vous pénètre,

Persistante dans votre tête

Et qui deviendrait  un vice.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Jalousie s’entendrait, parait-il

autant avec une vis qu’un vice,

au point de presque les marier

si fait que forme rejoint fond.

.

En jouant sur le mot, la forme,

L’on dirait qu’un mari jaloux,

Est à la fois «une vis sans fin»

Avec  « un vice … sans fin » !

 .

Symbolique 

 .

Le vice désigne

D’une manière générale

Et non morale ce qui est

Défectueux, le défaut.

.

En morale, c’est un penchant

Devenu habitude que la morale

Réprouve (en matière sexuelle

Mais pas seulement),

Ou un défaut excessif.

.

Parmi défauts   humains,

À savoir l’avarice, l’égoïsme,

L’hypocrisie, l’intempérance, la jalousie,

L’oisiveté, l’orgueil, lparesse, la vanité, etc.,

Qui  peuvent, plus ou moins, recouper  certains

Des sept péchés capitaux de la morale chrétienne

fr.wikipedia.org/wiki/Vice

.

.

Fond

Évocation 

.

1010 6

.

En jouant sur le mot, la forme,

L’on dirait qu’un mari jaloux,

Est à la fois «une vis sans fin»

Avec  « un vice … sans fin » !

 .

Symbolique 

 .

La jalousie est un mélange

D’émotions comme de la colère,

La tristesse, la frustration et dégoût,

Ne doit pas être confondue avec l’envie.

Nombreux proverbes évoquent la jalousie

Et ses conséquences  et à travers les âges.

.

Ainsi,  dans l’Afrique francophone, et plus

Particulièrement  dans  la   Côte  d’Ivoire,

L’expression   « Les jaloux vont maigrir »

Symbolise la force puissance de la jalousie,

Travaillant le jaloux jusque dans ses chairs.

Modifié, source : Wikipédia / jalousie

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 

La jalousie à a longtemps été prônée,

Comme preuve d’attachement, amour,

Jusqu’à ce que violence, meurtre, suicide

Ait été traduit en justice et largement puni

L’homicide sous le coup de colère de l’amant,

Voire d’épouse, des deux ne passe plus du tout.

.

Il faut demeurer, en tout, maitre de ses actes,

Et on ne peut se faire justice par soi-même,

Comme par le passé ou certaine religion

Qui tolère lapidation femme adultère.

 .

.

Jaloux conscient, inconscient ?

.

Scénario

.

Mari jaloux en deviendrait vert en flagrant délit, selon cet artiste.

Miroir à trois faces mais parfois aussi, vrai  miroir aux alouettes.

Ceux étant trop hors d’eux,  pratiqueraient vengeance criminelle.

 .

Visuels et textuels >>

1009 – Comment savoir si quelqu’un est heureux

Visuels et textuels  >>

.

Comment savoir si quelqu’un est heureux ou pas :

Cela doit se voir, s’inscrire en lui, quelque part,

Cela se doit même d’être un peu contagieux.

À quoi cela sert  d’être tout seul, heureux.

.

Y a l’expression, extérieure, d’un regard

Un peu détaché et celle plus intérieure

Du sourire, quelque peu mystérieux.

.

Le bonheur comme chacun le sait,

Est insoutenable à celui qui le vit

Et le partage : il n’est pas classé,

En les états fréquents, normaux,

Bien qu’il soit     des plus désirés !

.

Bonheur d’enfant n’est pas qu’avoir

Parents qu’ils l’aiment réciproquement.

Être heureux sans avoir vécu avec parents,

Pour certains enfants, oui, pour d’autres, non.

C’est l’injustice de ne pouvoir vivre  sans, ni avec.

.

Rebondir  est  ce que  le  bonheur  ferait  de mieux,

Tant il nous faut saisir la balle au premier  bond, non

Au dernier rebond, il sera trop tard pour profiter de son

Énergie devenue beaucoup trop faible, déjà bien atterrée.

.

Je ne sais pas, davantage, qu’un autre, ce qu’est le bonheur,

Je sais, simplement, le voir passer et lui dire : « bonjour, viens

M’habiter le temps que tu voudras … plaira, seconde éternité »

Oui mais voilà, il ne connaît pas le temps  ni l’espace,  n’est pas

Mouvement, il se fige en nous, plus rien et d’autre, n’existe que

L’instant présent qui nous réconforte des vicissitudes de la vie.

.

Le bonheur ne serait pas selon moi l’amour et l’amour comme

L’argent  ne rendrait, jamais, ou à lui tout seul, le bonheur.

Le bonheur parle à l’âme, plus  qu’au corps : il ne servira,

Que de traducteur des états intérieurs, insaisissables.

.

Il est intarissable, il ne l’est pas ou il se fait rare,

Se fait parfois hasard ou  arrive parfois tard

Pour qui qui durant sa vie, s’est déclaré

Inapte à le revoir voire  à le recevoir.

 .

Il fait fuir ceux qui en ont peur que ce soit

Le premier, et le dernier, à la fois, pour vivre

Le reste de leur vie dans un enfer insupportable,

Ils sont exclusifs, prétendent  n’aimer qu’une fois.

.

Faut-il les plaindre, les blâmer   ou les voir dépérir,

À chacun son bonheur, car, c’est   à lui de le forger.

Nul ne peut décider pour lui ce qu’  est le bonheur.

.

.

Extension

 .

Le bonheur a deux versants, comportements :

L’un, des plus extériorisés, voire exhibitionniste,

L’autre, des plus intériorisés, et voire…  intimiste !

C’est pourquoi,  certains  feront  éclater  leurs joies,

Quand d’autres  la tairont, pour mieux  la savourer.

Idée de  la communiquer, de  la partager, n’est pas

Universelle mais il y en a peu qui en sont rebelles

Qu’on le goûte tout seul, à deux ou à plusieurs,

Si l’on en profite sur le moment, il s’en ira.

.

Vivre, longtemps, un bonheur insoutenable,

Sera comme guérir d’une maladie incurable

Plupart du temps, il nous met en rémission

Trop de bonheur peut achever une passion !

.

Ne vous inquiétez pas, de cela, pour autant,

Il y a tant et tant de nos bonheurs différents

Que pour les explorer, vie n’est pas suffisant,

Reste que meilleur est celui des plus aimants.

.

.

1009 – Calligramme

.

Comment savoir si quelqu’un est heureux ou pas :

Cela doit se voir, s’inscrire en lui, quelque part,

Cela se doit même d’être un peu contagieux.

À quoi cela sert  d’être tout seul, heureux.

Y a l’expression, extérieure, d’un regard

Un peu détaché et celle plus intérieure

Du sourire, quelque peu mystérieux.

Le bonheur comme chacun le sait,

Est insoutenable à celui qui le vit

Et le partage : il n’est pas classé,

En les états fréquents, normaux,

Bien qu’il soit     des plus désirés !

Bonheur d’enfant     S  n’est pas qu’avoir

Parents qu’ils l’aiment   A  réciproquement.

Être heureux sans avoir vécu  V   avec parents ?

Pour certains enfants, oui, pour   O  d’autres, non.

C’est l’injustice de ne pouvoir vivre    I  sans, ni avec.

Rebondir est ce que le bonheur ferait      R     de mieux,

Tant il nous faut saisir la balle au premier    *   bond, non

Au dernier rebond : il sera trop tard pour pro  S  fiter de son

Énergie devenue beaucoup trop faible déjà bien  I       atterrée.

Je ne sais pas, davantage, qu’un autre, ce qu’est   *    le bonheur,

Je sais, simplement, le voir passer et lui dire : Q   « bonjour, viens

M’habiter le temps que tu voudras… plaira    U   seconde éternité »

Oui mais voilà, il ne connaît pas le temps   E    ni l’espace, n’est pas

Mouvement, il se fige en nous, plus rien   L      d’autre,  n’existe que

L’instant présent, qui nous réconforte  Q  des vicissitudes de la vie.

Le bonheur ne serait pas selon moi   U  l’amour et l’amour comme

L’argent ne rendrait, jamais, ou     ‘     à lui tout seul, le bonheur.

Le bonheur parle à l’âme, plus   U    qu’au corps : il ne servira,

Que de traducteur des états   N    intérieurs, insaisissables,

Il est intarissable, il ne       * l’est pas ou il se fait rare,

Se fait parfois hasard    E  ou  arrive parfois tard

Pour qui qui durant   S    sa vie, s’est déclaré

Inapte à le revoir         T    voire  à le recevoir.

    *

Il fait fuir ceux qui en    H   ont peur que ce soit

Le premier, et le dernier,  E     à la fois, pour vivre

Le reste de leur vie dans un U  enfer insupportable,

Ils sont exclusifs, prétendent   R  n’aimer qu’une fois.

Faut-il les plaindre, les blâmer   E   ou les voir dépérir,

À chacun son bonheur, car, c’est   U    à lui de le forger.

Nul ne peut décider pour lui ce qu’  X     est le bonheur.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Un vase ancien,

Probablement grec,

Sinon voire étrusque :

Imageant le bonheur ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme

.

Le bonheur n’a rien à voir avec vase

quel qu’il soit et quoiqu’il contienne :

à la limite peut être un porte-bonheur

par le sentiment qu’on lui associerait !

.

.

Forme

.

Évocation 

.

1009 4

.

À une époque le bonheur n’avait

Rien d’une  recherche  plus  égoïste :

Les gens, ou bien  appartenaient   à une

Communauté ou bien ils n’existaient pas.

 .

Symbolique 

 .

Il y a de nombreux

Signes   et   symboles

Venant du Monde entier

Qui  sont  considérés  comme

De véritables porte-bonheur.

.

Et d’autres sont censés apporter

Bonne fortune à qui les possèdent.

Certains croient que ces symboles

Peuvent exaucer certains vœux

Ou même guérir les malades.

.

Il y a de nombreux  symboles

Pour conjurer le mal et les sorts.

Les  points  de  vue  culturels  sur  la

Chance varient depuis fait de percevoir

La chance comme une question de hasard

Aléatoire jusqu’au fait d’attribuer à la chance

Des explications de la foi, ou, de la superstition !

Source : ancient-symbols.com/french/good_luck_symbols

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1009 6

.

À une époque le bonheur n’avait

Rien d’une  recherche  plus égoïste :

Les gens, ou bien  appartenaient   à une

Communauté ou bien ils n’existaient pas.

 .

Symbolique 

 .

La conception de l’homme

Comme un individu calculateur

Qui cherche en toutes circonstances

À « maximiser » la satisfaction

De ses intérêts ou à promouvoir

Ses préférences, constitue le

Paradigme dominant en  sciences

Humaines  dites   contemporaines,

Psychologie, sociologie, économie.

.

Nombre des théories  du lien social

N’admettent-elles  d’autre principe

Qu’affirmation qu’en fin de compte

C’est la satisfaction des intérêts

Égoïstes que nous visons.

Cairn.info/revue-du-mauss-2004-1

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas un porte-bonheur

Qui nous dira si on est heureux

Ce n’est que gri-gri, objet fétiche

Qui augmenterait notre croyance,

Mais après tout, c’est coup de pouce,

Pour tenir le coup, pour espérer mieux

Pourquoi pas, tous les moyens sont bons

Et les objets, les rituels seront par millions

Le fait de porter des alliances est un symbole

Mais ne suffira pas à créer ni garder bonheur.

 .

.

Serais-je heureuse sans le savoir !

.

Scénario

.

Difficile de le savoir, s’il est seul : lui seul le sait et se le montre

mais déjà à deux, on le partage, on l’exprime, on le sait mieux

quant à plusieurs, en famille comme ici ou entre amis, ravis.

 .

Visuels et textuels  >>

1008 – On est désir latent mais plaisir, patent

Visuels et textuels  >>

.

Latent : qui  est  en  dessous ;

Patent : qui apparait clairement

Si le désir  est latent, inconscient,

Le plaisir patent  ne l’est pas tant

Parce  qu’on le sent, on le ressent,

Et  qu’on le voit, ou non,  efficient :

Désir sans plaisir, réciproquement,

Sont actes ratés … communément.

Si échelle du plaisir fait sensation,

Celle du désir n’a de limitations

Que celle qu’on veut lui donner,

Fonction moyen et contexte.

 .

On est désir, latent

Mais plaisir, patent,

Son bonheur tenant,

Souvenir émouvant.

.

Autant d’événements

Qui seront marquants,

Tout au long du temps,

Qui font jours, instants.

 .

Instants où découvrant,

Que l’on m’aime  autant,

Par  attentions   d’amant

Qui me rendent content.

.

Le bonheur, évidemment

S’échappe    instamment

Dès qu’on  le   surprend

À jouer comme l’enfant.

 .

L’événement marquant

Est celui qui vous prend,

 Et lorsqu’il  vous  reprend

La nuit bien que dormant.

.

Il vous  cajole et, d’autant,

Qu’il fait inconsciemment ;

Une inscription marquant

En le souvenir du temps.

.

Extensions

 .

Le désir et le plaisir entrent

Parfois en phase ou opposition :

Un désir fort et un plaisir intense ;

Un désir faible et un plaisir minimal :

Le désir a ceci de particulier qu’il existe

Et continue  en deçà et au-delà du plaisir :

Le désir s’imagine, le plaisir se consomme.

C’est ce qui fait de nous aussi, bien plus

Qu’animaux, parait-il : des hommes !

Cela dit, notre désir nous échappe

Il est conditionné par notre expérience

Passée et renforcé à chaque fois que le plaisir

Est au rendez-vous selon mécanisme récompense.

Si le plaisir ne se manifeste plus : le désir disparait,

«Je n’aime plus faire l’amour, ça ne me fait plus rien ».

Comme si c’était un simple acte physique, alors que

L’imaginaire et le symbolique, crée joie de l’esprit

Et de l’âme, bien supérieure, bien plus durable

Qu’un va et vient soit  inférieur ou éphémère.

Toute notre culture, toute notre consommation

Nous pousse à privilégier plaisir intense et immédiat

À l’irrigation de nos cellules corporelles et nerveuses :

Un feu d’artifice des sensations et pulsions plutôt

Qu’un feu sous la cendre du rêve, enchantement.

.

Le désir, c’est toujours avant

Après, il ne le serait pas tant,

Mais, comme il se renouvelle,

L’on peut tirer sur ses ficelles,

Autant qu’on veut, à  condition

Qu’on soit capable de son action

Car, saoul on ne tient pas debout,

Car flapi, on n’en vient plus à bout

Car dormant, on ne le sent, du tout.

.

Tout désir sera toujours latent,

Tant bien caché en inconscient,

Tout plaisir est toujours patent

Tant il est manifeste… évident.

.

Les deux s’émoussent d’autant,

À force, leur mousse,  goutant,

Si leur désir devient frustrant,

Si le plaisir n’est pas suivant !

.

Désir de l’âme est peu sensuel,

Est, tout le contraire, spirituel,

Bien que complémentaire, réel,

Plaisir ne serait jamais éternel.

.

.

Épilogue

 .

Désir latent, absent ou … présent,

Plaisir patent, bien fort ou pas tant,

Le désir se conjuguerait tout le temps,

Le plaisir, lui, se déclinera en moments.

***

Il est de mon plaisir qu’être sujet au désir :

Force de ce dernier peut être mon seul plaisir

Mais  il peut aussi engendrer de la frustration,

Qui me fera bien  de la peine, ou de l’irritation.

***

La perte d’un désir est comme en faire un deuil,

Il arrive, qu’avec l’âge, sexualité se met en berne,

Ce n’est pas une fatalité, n’est pas qu’on le veuille,

Simplement, la réveiller : elle demeure trop terne.

***

On ne peut vivre sans désir, pas forcément amour

On peut le remplacer par collections de richesses,

D’objets, lieux, pour lesquels  certaine tendresse

Compense un manque, fondamental, d’amour.

***

En disant cela, je vous ai tout dit,  et rien dit,

Tous les cas sont dans la nature, tous désirs

Moindre petits plaisirs, remplit, en partie,

Une insatisfaction à n’en jamais … finir.

.

.

1008 – Calligramme

.

Latent : qui est en dessous ; patent : qui apparait clairement

Si le désir est latent inconscient, le plaisir patent ne l’est pas tant

Parce qu’on le sent, on le ressent, et qu’on le voit, ou non, efficient :

Désir sans plaisir, réciproquement, sont actes ratés communément.

Si échelle du plaisir fait sensation, celle du désir n’a de limitation.

Que celle qu’on veut bien lui donner, fonction moyen, contexte.

D

On est dé     É     sir, latent

Mais plai     S   sir, patent,

Son bonh     I   eur tenant,

Souvenir      R    émouvant.

Autant d’é    *    vénements

Qui seront    L   marquants,

Tout au long A      du temps,

Qui font jou  T   rs, instants.

Instants où    N    découvrant,

Que l’on m’ai T    me   autant,

Par attenti     *    ons d’amant

Qui me ren    P dent content :

Le bonheur    L  évidemment,

S’échappe      A   instamment

Dès qu’on       I   le   surprend

À jouer com    S     me l’enfant.

I

L’événement    R         marquant

Est celui qui      *        vous prend,

 Lors qui vous     P       vous reprend

La nuit, bien       A       que dormant

Il vous  cajole       T          et, d’autant,

Qu’il fait incon      E           sci-em-ment

Une inscripti          N           on marquant

En le souve               T            nir du temps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1008 4

.

Ça m’a tout l’air d’un simple «T»

Comme pour clé à serrer l’écrou,

Ou tire-bouchon désir, plaisir,

Comme pour gouter un bon vin.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

 .

Désir et plaisir vont bien ensemble

comme envie de bon vin et le boire,

si fait que tire-bouchon est bien utile

pour que sa forme ouvre… son fond !

.

Le désir c’est si on se sert du tire-bouchon

Pour ouvrir bouteille :

Le plaisir, c’est quand on  apprécie, ou  non,

Le vin  contenu dedans !

 .

Symbolique 

 .

Il faut bien  différencier  le besoin du désir :

Le besoin est issu des pulsions d’autoconservation

Il est associé à la survie de par ses besoins vitaux

Manger, boire, dormir, etc..

.

Le désir a pour seul et unique

But le plaisir : on peut se passer

D’un désir mais pas d’un besoin.

Le besoin nécessite un objet réel

Pour  être  assouvis, tandis  que

Le désir peut se contenter d’un

Objet fantasmatique et l’objet

N’est cependant pas la cause

Du désir mais moyen

D’accomplis

Sement.

philippeblazquezpsychanalyste.

com/desirs

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1008 6

.

Le désir c’est si on se sert du tire-bouchon

Pour ouvrir bouteille :

Le plaisir, c’est quand on  apprécie, ou  non,

Le vin  contenu dedans !

 .

Symbolique 

 .

Que dit Épicure du rapport

Entre désir, plaisir et bonheur ?

Pour le philosophe, il ne faut pas

Confondre le désir et le plaisir :

Tout plaisir est bon, alors qu’il

Y a de bons et mauvais désirs.

.

Il distingue les désirs naturels

Et nécessaires – manger, boire

Des désirs  naturels  mais non

Nécessaires  tel   faire l’amour

Et de ceux qui sont ni naturels,

Nécessaires auxquels il convient

De  se soustraire   du  fait   qu’ils

Ne seront  jamais ….   satisfaits :

Désir de pouvoir, gloire, richesse.

franceculture.fr/philosophie/philosophie-

pour-comprendre-autrui-et-le-desir

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Très proches sont : latent et patent,

Homophoniquement et en changeant

 L en p, on inverse le sens, évidemment,

Les deux ne se confondent pour autant.

.

Lors, si on peut supprimer tout plaisir

On n’en ferait pas de même du désir,

Constituant essence même de la vie

Dont on se passera sans mourir

Sinon aux autres, à soi-même

Flottant en l’inconsistant !

 .

.

Tout plaisir ne rassasie pas désir.

.

Scénario

.

Le désir, c’est avant que n’arrive quelque chose… d’espéré.

Le pays de nos désirs serait en partie, réel ; en partie, virtuel.

Consommé : désir revient à zéro, pour se regonfler de nouveau.

 .

Visuels et textuels  >>

1007 – Météo, qu’il pleuve, qu’il vente ou brille

Visuels t textuels  >>

.

La météo … à l’extérieur,

Influe sur celle, intérieure,

Sauf quand  on  s’en moque

Parce  qu’elle  ne   provoque

Bonne,  mauvaise,  humeur.

Car la météo  des  émotions

Lors  elle est  au  beau fixe,

En aimant,   avec passion,

En joies, se rend prolixe.

 De jour comme de nuit

Un rayon de joie luit

En moi  en Éclats

D’existences,

J’en suis

Ravi

V

.

Et dès lors

Qu’il pleuve, vente, brille

Le cœur en fête, tête  scintille,

De mille éclats de joies, de désirs.

 .

Il  n’a  prise,  sur moi,  lors  respire

Luxe,   calme,  volupté,   intérieures,

Que la vie m’a donné comme cadeau,

Ce n’est pas ciel  mais grand bonheur

Qu’aimer quelqu’un et   au plus haut.

.

Qu’il fasse, jour, obscur   voire, nuit,

Un soleil, en moi,  toujours    reluit,

Éclaire  mon passé, présent  avenir,

Nul  ne saurait me le faire  partir !

.

Cet état de grâce, si ce n’est magie,

Souvent, sur mon humeur, rejaillit

Je ne vis pas  sur  un  petit nuage :

C’est juste  amour, vie, en partage.

.

Que ma vie  soit  rose  ou  morose,

Ma manière de la considérer, pose

Un  regard,  sur  elle,  bienveillant,

Qui me rend,  toujours,   plaisant.

.

.

Extensions

 .

La pluie, le vent, le soleil m’importent peu

Si à l’intérieur de moi-même, je suis et reste heureux.

Combien de gens se disent chagrinés par un mauvais temps

«Encore une journée de foutue, ce n’est que la énième à suivre ».

Ils souhaitent la pluie pour la nature, végétation, fraicheur,

Mais pas pour eux, en tous cas, pas dans la journée

Quand ils ont besoin de s’activer à l’extérieur.

L’amour de la vie et la vie de l’amour

Se rejoignent, plutôt bien, en météo

De nos sentiments et nos humeurs.

Il n’est pas faux qu’un grand soleil

Qui dure plusieurs jours  d’affilée,

Rendrait  les gens  plus détendus,

Moins renfermés  sur eux-mêmes,

Plus disponibles aux autres que pluie

Qui n’en finit pas à rester calfeutrer chez soi

Ou dans son bureau pour ne plus communiquer

Que par téléphone ou messagerie, et voire courrier.

Mais, s’il suffisait de vivre, sous un soleil, permanent,

Pour être heureux, Afrique est continent le plus joyeux

Or il n’en est rien, du moins, à mes yeux  d’Européen.

Météo extérieure, intérieure se renforcent, nuisent.

.

Qu’il  pleuve,  qu’il  vente, ou  qu’il  brille :

Mon cœur, en fête, ma  tête  scintille,

De mille  « éclats d’existences »

Qui me mettent en transe,

Me rendent… joyeux.

Sous …parapluie,

Sous  parasol,

En terrasse

Ou plage.

.

Météo extérieure influencerait, de plus en plus,

Météo propre humeurs dans notre for intérieur :

Le soleil est le bienvenu, la pluie plutôt malvenue,

Sauf pour gens heureux où le soleil est en le cœur.

.

Le mauvais temps conditionne le temps qui passe :

Il n’a ni la même valeur, intensité que beau temps !

Est-ce pour autant qu’en les pays  où il ne pleut pas,

Gens sont, depuis leur naissance, toujours contents :

.

Apparemment non, surtout s’ils sont affamés, pauvres,

Il faut croire que la météo est un facteur parmi d’autre.

Sans doute qu’il est nécessaire mais loin d’être suffisant,

Et il ne peut être compensé par sa créativité tout autant.

.

.

Épilogue

 .

Vent, pluie … soleil,

Un trio de la météo,

Temps est merveille,

Mauvais, vers beau !

*****

Il est un souci majeur

Avec une climatologie

Propre  à  un malheur,

Bien  plus  aujourd’hui

*****

Il influencera l’humeur

Et nos activités, dehors,

On le consulte à l’heure,

Pour connaitre  le sort !

****

La météo de mon cœur,

N’est pas soumise à lui,

Il échappe à mélancolie

Du temps qui fait peur.

****

Pluie, soleil, voire vent,

M’importe peu dès lors

Que je serai ton amant,

Et nos corps, plus forts.

****

Pas le même sur planète

Pays où il vente souvent,

Où il pleut tout le temps,

Où le soleil  reste en fête.

****

J’aime bien changement,

Pas monotonie du temps,

En  Bretagne,  il fait beau,

Plusieurs fois …  par jour !

****

Un vent léger vous caresse

Pluie fine … vous vaporise,

Rayon soleil  est tendresse

Et ensemble,  vous irisent !

****

S’il pleuvra trop longtemps,

S’il ventera … tout le temps,

S’il fera soleil  trop de jours,

C’est pas bon pour l’amour !

.

.

1007 – Calligramme

.

La météo … à l’extérieur,

Influe sur celle, intérieure,

Sauf quand  on  s’en moque

Parce  qu’elle  ne   provoque

Bonne,  mauvaise,  humeur.

Car la météo  des  émotions

Lors  elle est  au  beau fixe,

En aimant,   avec passion,

En joies, se rend prolixe.

 De jour comme de nuit

Un rayon de joie luit

En moi  en Éclats

D’existences,

J’en suis

Ravi

V

***

***

***

Et dès lors

Qu’il pleuve, vente, brille

Le cœur en fête, tête   P  scintille,

De mille éclats de joies,  L    de désirs.

                     U

Il  n’a prise sur moi           I    lors respire

Luxe, calme, volupté        E   intérieures,

Que la vie m’a donné  V    comme cadeau

Ce n’est pas ciel mais   E   grand bonheur

Qu’aimer quelqu’un et   N    au plus haut.

Qu’il fasse, jour, obscur    T    voire, nuit,

Un soleil, en moi, toujours        S   reluit,

Éclaire mon passé, présent      O   avenir,

Nul ne saurait me le faire       L    partir !

Cet état de grâce, si ce n’est  E      magie,

Souvent, sur mon humeur,  I       rejaillit

Je ne vis pas  sur un petit  L          nuage :

C’est juste d’amour, vie   =      en partage.

Que ma vie soit rose     M        ou  morose,

Ma manière de la      É    considérer, pose

Un  regard,  sur      T     elle,  bienveillant,

Qui me rend,       É     toujours,   plaisant.

O ………….

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

1007 4.

Un trophée sportif

Placé sur un piédestal,

Et plutôt du genre massif,

Bien plus qu’un pluviomètre.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

 .

La météo n’aura rien à voir ni faire avec trophée

même si un pluviomètre en peut prendre la forme,

d’un coté c’est de la sueur et de l’autre que de l’eau

tant et si bien que la forme se distingue du fond.

.

Il est vrai que ce trophée ne craint

Ni le vent ni la pluie ni le soleil.

Et rien à voir avec la météo à moins

Que ce ne soit pluviomètre.

.

Symbolique 

 .

Le trophée est remis au vainqueur

Et des titres symboliques à ses seconds

Lors d’une cérémonie officielle par un membre

Éminent de la discipline ou  instance fédérale.

.

L’objet du trophée pourra être symbolique

Ça peut être une coupe ou une médaille,

Financier (un bon d’achat, un chèque,

Ou un contrat : un contrat d’édition.

.

La cérémonie sera souvent enjolivée

D’un discours, et remise de bouquet

Ou  d’une  couronne,  d’une  montée

Des couleurs drapeau, de l’exécution

D’un  hymne spécifique, voire national.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1007 6

.

Il est vrai que ce trophée ne craint

Ni le vent ni la pluie ni le soleil.

Et rien à voir avec la météo à moins

Que ce ne soit pluviomètre.

.

Symbolique 

 .

Le pluviomètre est

Un instrument météorologique destiné

À mesurer la quantité de précipitations (pluie)

Tombée pendant un intervalle de temps en un endroit.

Les relevés d’un seul pluviomètre ne seront donc pas

Caractéristiques de la pluie qui tombe en région.

.

Les premières mesures des quantités de pluie

Connues furent faites par les Grecs  500 av. JC.

Cent ans plus tard, en Inde, la population utilisait

Des bols pour recueillir l’eau de pluie et la mesurer.

Dans les deux cas, la mesure de pluie aidait

À estimer le rendement futur des cultures.

Wikipédia : pluviomètre

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Un trophée donne grande valeur à son effort consenti

Non pas en soi, mais par rapport autres compétiteurs.

La météo pourra l’augmenter s’il se passe en extérieur

Rarement l’empêcher sauf en cas d’orage ou  tempête.

.

Le pluviomètre n’est autre qu’un réservoir indicateur

D’une quantité de pluie, tombée, en un temps donné

Il objectivera le sentiment  d’un certain inconfort,

Alors qu’il peut être salvateur pour agriculture.

.

.

Qu’il pleuve, vente, brille !

.

Scénario

.

Qu’il pleuve et je sors dehors sous mon grand parapluie bonheur.

Qu’il vente et je prends mon apéritif sur ma terrasse, bien abritée.

Qu’il brille et je vais à ma plage, pour bronzer, papoter et nager !

.

Visuels t textuels  >>

1006 – Ne cherchez pas le bonheur en vous, sûr !

Visuels et textuels  >>

.

Le bonheur,

C’est parfois

C’est  souvent

Quand on rend

L’autre heureux.

C’est aussi … simple

Que cela et pour autant,

Ne vous en contentez-pas,

Pensez au vôtre, également !

.

Ne cherchez pas …. le bonheur

En vous, pour sûr, il n’y est pas,

Il ne sera qu’entre vous et milieu,

Est-ce dire que, pour être heureux,

Qu’il faudrait  toujours être … deux,

Même y compris  à l’intérieur de soi,

Et sans, pour  autant, que l’on en soit

Bien  certain, lorsqu’il est  très fébrile,

De son occiput et jusqu’à son nombril.

.

Ne cherchez pas le bonheur, en l’autre,

Il n’y sera pas,

Ce serait un bonheur de …  procuration,

Non de passion.

Il est  entre le plus, moins, des deux piles

Magnétiques.

Est-ce à dire, qu’aucun autre, sur la Terre,

Durant  sa vie,

Ne peut vous l’offrir, le rendre, l’apporter !

.

Non, que nenni,

Mais il vous faudra faire moitié de chemin,

Vous-même ver lui.

Ne cherchez pas le bonheur  dans la fusion,

Car  il n’y serait pas

Ce serait un bonheur, de très  courte durée,

Trop  interpénétré 

Car, votre, vous ne pourriez pas le détacher,

Sans risque tomber.

.

Est-ce à dire, qu’on ne doit pas consommer

Notre parfait amour

Nous garder des rapprochements de corps

Et bien trop forts !

Point, mais, ne pas prendre  l’acte  sexuel

Pour  consensuel.

.

Le bonheur se vit et surtout se partage

Avec d’autres,

On ne peut rester seul sur son nuage,

Pour qu’il s’engage,

Il faut être à deux sous parapluie

Où aucune pluie ne lui nuit !

.

.

Extensions

 .

Ne cherchez pas le bonheur

Car c’est lui qui vous trouvera.

Et, de l’état d’humeur, où vous êtes,

Il s’en accommoder et il le transformera

En état de grâce ou tout est beau, bon, bien.

.

L’expression même du bonheur par procuration.

Tout en imaginant que l’autre finira être heureux,

On l’est un peu, beaucoup, passionnément, pour lui.

.

Bonheur collectif ne tiendrait-il pas d’une euphorie

Qui, par contagion, gagne même le plus triste,

Mélancolique, retombe quand les autres

Ont disparu, comme après un beau concert !

Comment saurais-je je suis rempli de bonheur !

.

C’est simple, vous vous en souviendrez lors il sera évanoui

Sans savoir  d’où il vient, où il va, qu’il est passé chez vous.

Bonheur, finalement ne se cherche ni ne se trouve, il se vit.

.

Le bonheur, on ne sait pas où, on ne sait pas quand,

Tant, quand on l’espère, on l’anticipe, on l’attend

Il n’est pas au rendez-vous ou il est déjà parti

Sans se faire, pour vous, le moindre souci.

Comme l’amour, un enfant de bohème

Il est là où  on  ne le cherche plus,

Et même, en des cas extrêmes,

Un peu comme en surplus.

.

Le bonheur n’est pas qu’un état intérieur

Que l’on produirait soi-même et à volonté,

N’est pas plus conditionné  par l’extérieur,

Soit par influence d‘autrui,  soit par pilule.

.

Je suis heureux pour vous en est expression

Parfois c’est bien réel mais par procuration

Ce  sera plutôt du domaine de sa projection

Comme une envie jalousie, par procuration.

.

Le bonheur restera quelque chose entre vous,

Comme l’amour n’est ni autonome, personnel.

.

.

1006 – Calligramme

 .

NE

Le bonheur,

C’est parfois

C’est  souvent

Quand on rend

L’autre heureux.

C’est aussi … simple

Que cela et pour autant,

Ne vous en contentez-pas,

Pensez au vôtre, également !

Ne cherchez pas …. le bonheur

En vous, pour sûr, il n’y est pas,

Il ne sera qu’entre vous et milieu,

Est-ce dire que, pour être heureux,

Qu’il faudrait  toujours être … deux,

Même y compris  à l’intérieur de soi,

Et sans, pour  autant, que l’on en soit

Bien  certain, lorsqu’il est  très fébrile,

De son occiput et jusqu’à son nombril.

CHERCHEZ PAS

Ne cherchez pas le bonheur, en l’autre,

Il n’y sera pas,

Ce serait un bonheur de …  procuration,

Non de passion.

Il est  entre le plus, moins, des deux piles

Magnétiques.

Est-ce à dire, qu’aucun autre, sur la Terre,

Durant  sa vie,

Ne peut vous l’offrir, le rendre, l’apporter !

Non, que nenni,

Mais il vous faudra faire moitié de chemin,

Vous-même ver lui.

Ne cherchez pas le bonheur  dans la fusion,

Car  il n’y serait pas

Ce serait un bonheur, de très  courte durée,

Trop  interpénétré 

Car, votre, vous ne pourriez pas le détacher,

Sans risque tomber.

LE BONHEUR

Est-ce à dire, qu’on ne doit pas consommer

Notre parfait amour

Nous garder des rapprochements de corps

Et bien trop forts !

Point, mais, ne pas prendre  l’acte  sexuel

Pour  consensuel.

Le bonheur se vit et surtout se partage

Avec d’autres,

On ne peut rester seul sur son nuage,

Pour qu’il s’engage,

Il faut être à deux sous parapluie

Où aucune pluie ne lui nuit !

EN VOUS !  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1006 4

.

Un vase très fin et long

Un peigne ou  écouvillon,

Ou un flacon  mais  décoré

D’un motif illustrant cheval.

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Le bonheur serait-il comme un cheval

Au galop  sur un flacon,

Pour son seul plaisir, et sans se soucier

Nullement de son entourage.

.

Symbolique 

 .

Méditez sur votre animal totem,

Voir un cheval courir, librement,

Est bien le signe que  votre volonté

Est libre, liberté d’expression, forte.

.

Un cheval sauvage au galop pourrait

Également,  symboliser tout, ou partie,

De votre  personnalité  ou  des  émotions

Qui sont difficiles à gérer  et qui dominent

Vie au lieu que ce soit vous qui les dominez.

.

Comme un animal totem,

Se rapporte à la capacité

De  s’exprimer, librement,

Et   avec   assurance  dans

D’environnements sociaux

Tels que le travail, l’école ou

Les cercles de la famille, amis.

animal-totem.fr/animal-totem-cheval

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1006 6

.

Le bonheur serait-il comme un cheval

Au galop  sur un flacon,

Pour son seul plaisir, sans se soucier

Nullement de son entourage.

.

Symbolique

 .

L’insouciance est

Une forme de plénitude

De sensations et pensées positives

Par  rapport  à  certaines  choses.

Quelqu’un ayant de l’insouciance,

C’est quelqu’un qui ne se prend

Pas la tête avec les problèmes

Et qui pense que tout

Va pour le mieux.

C’est une sorte

D’optimisme.

On dit qu’enfants 

Resteraient insouciants

Car comme ils sont jeunes,

Ils ne seront que peu préoccupés

Par les problèmes de la vie courante.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Dire que le cheval est insouciant de son utilisation

Serait en partie faux : il n’est ni un esclave ni objet :

Il n’y a guère que les enfants, les fous et les vieillards

Qui le sont, chacun à son degré et chacun à sa façon.

.

Cela dit, adulte on peut la cultiver de temps à autre

En pratiquant ce qu’on appelle un « lâcher prise »

Qui nous met en un état de planer sur un nuage

Tout en en aidant les autres à faire de même

Tant sans les autres, le bonheur n’existe !

 .

.

Bonheur se satisfait d’un sourire

.

Scénario

.

On passe plus de temps à attendre le bonheur qu’à en profiter.

Message à l’intention de gens qui se disent inaptes au bonheur :

il est simple, il est fait de petites choses mais qui vont ensemble.

.

Visuels et textuels  >>

1005 – La joie de vivre existe : je l’ai expérimentée

Visuels et  textuels  >>

.

Joie de vivre, je l’ai  connue,

Lors étant enfant, je l’ai reconnu,

Lors adolescent et jusqu’à   présent.

.

La joie est gratuite  spontanée, fortuite,

En enfance elle est en plein mouvement

Intériorisée, lors l’inverse,  vieillissant.

.

Joie de vivre  reste une drogue  douce,

Qui à créer vous  pousse et ce jusqu’à

En devenir ivre  mais non ivre mort,

Ivre vivant, toujours renouvelée.

.

Joie de vivre existe,

Et même, en égoïste,

Maintes fois, désirée

Mais le plus souvent

Elle est contagieuse .

.

Joie sert de stimulant

En journée laborieuse

La joie produit en soi

Un parfum des émois

Qui modifie le temps

Absorbe mouvements.

.

Réenchantez le monde

Et le monde rechantera

En  humeurs  fécondes

Le temps qui  passera.

.

L’œuvre qui réalisera

Votre projet création,

Empreinte de  sa joie,

Fruit de votre passion.

.

Jours, tagués de croix

Inscrits traits   blancs,

Iront en augmentant

Sur l’agenda adéquat.

.

La joie de vivre excite,

La joie de vivre suscite

La joie de vivre profite,

Joie de vivre, se mérite.

.

Se mérite, et, comment,

En jouant,   simplement,

Pas se prendre au sérieux

Et toujours rester curieux.

.

Et  alors, tout irait mieux,

Fin  même   merveilleux :

Inaptes, aux joies, existe,

Si l’on vit en défaitiste.

.

.

Extensions

.

La  joie  de  vivre  existe,

Suffit la cultiver, comment :

Demeurant d’un tempérament

Optimiste  et caractère curieux.

Il y en a qui  ne  parviennent  pas

À gouter  les situations  où tous les

Gens qui les entourent  sont heureux.

Il suffit d’un rien,  un coucher de soleil,

D’un paysage montagneux, chant d’oiseau,

Du passage d’une biche, d’un vol de papillon

Ou de la pose d’une coccinelle sur sa peau.

La joie est l’antichambre du bonheur,

C’est elle qui ouvre la porte pour

Nous inviter à la rejoindre.

Quand la vie devient routinière,

Stressante, pénible, absurde, les souvenirs

Des moments joyeux et l’assurance qu’il y en aura

D’autres prochainement nous aidera à faire le lien,

À prendre le recul nécessaire pour ne pas sombrer

Dans la dépression, la mélancolie et à se réjouir

Par avance des nombreux moments de joie :

Une bonne bière à la terrasse d’un café

Avec des amis, une randonnée

Cadeau d’anniversaire

Est cadeau de vie.

.

Bonheur à la portée de tous,

Pour peu qu’on le veuille simple,

Fait  de  petites  choses, agréables,

Ou  de  sensations, indéfinissables,

Et  pas gourmandes, très humbles,

Mais qui nous rendent un peu fou

Tant en gestes qu’en mouvement

Etre heureux déjà, toute seule,

Etre heureux en compagnie

Etre heureux … à deux.

.

C’est le bonheur que ressent une personne à être en vie,

L’expression de sa confiance en soi, vitalité, optimisme :

Sa créativité et sa réflexion y contribuent… grandement.

.

Pour certains, il en faut beaucoup et pour d’autres, peu,

Or tout dépendra aussi de l’état où on se trouve, se plait

«Carpe diem» est sa devise et optimisme, son crédo !

.

Savoir saisir, pour soi-même ou pour autrui,

Ce qui survient  comme  par une chance,

Hasard heureux serait sa sérendipité !

Entre espérance, action, ouverture

D’esprit, une telle joie de vivre

S’apprend et s’entretient.

.

.

Épilogue

 .

Un bonheur, une joie de vivre, serait comme

L’élégance, faite de nombre détails en somme,

Mais  dont l’addition  ne suffirait, pour autant,

À dire, de quelqu’un, qu’il l’est ou pas, élégant !

 

***

 

Comme pour un texte philosophique ou profond

Il demandera, plus d’une forme d’interprétation :

L’élégance se lit sur les lignes, en plus entre elles !

 

***

Il ne suffit pas d’être beau,  il ne suffit d’être belle,

Faut-il, encore, le dégager, de soi et comme irréel.

 

***

Le bonheur est un parfum de joie qu’on diffusera.

 

***

Il est en soi, il est autour de soi,  il communique,

Et il vous rend, à la fois, élégant et sympathique.

 

***

Quel que soit sa coupe de cheveux, et vêtements,

Son sourire, flamme dans ses yeux les illuminent

Jusque dans ses gestes, grand bonheur  culmine.

 

***

Le bonheur, élégance, ne sont pas qu’apparences,

Tous deux proviennent de l’intérieur, conscience,

Changer de tenues ou se maquiller différemment,

N’étioleront pas lumière brillant en pur diamant.

.

.

1005 – Calligramme

.

Joie de vivre, je      l’ai  connue,

Lors étant enfant              je l’ai reconnu,

Lors adolescent et                      jusqu’à   présent.

La joie est gratuite                         spontanée, fortuite,

En enfance elle est                          en plein mouvement

Intériorisée, lors l’                        inverse,  vieillissant.

Joie de vivre reste                      une  drogue  douce,

Qui à créer vous                pousse et ce jusqu’à

En devenir ivre     mais non ivre mort,

Ivre vivant, toujours renouvelée.

*****************

*****************

¤¤¤ Joie de vivre        J                   existe, ¤¤¤

¤¤¤ Et même, en        O                 égoïste, ¤¤¤

¤¤¤  Maintes fois        I               désirée    ¤¤¤

¤¤¤ Mais le plus         E             souvent    ¤¤¤

¤¤¤ Elle est con         *           tagieuse    ¤¤¤

¤¤¤  Joie sert de       D      stimulant     ¤¤¤

¤¤¤  En journée       E     laborieuse    ¤¤¤

¤¤¤  La joie pro      *    duit en soi     ¤¤¤

¤¤¤  Un parfum      V     des émois    ¤¤¤

¤¤¤  Qui modifie     I      le temps     ¤¤¤

¤¤¤  Absorbe mou  V     vements.    ¤¤¤

¤¤¤  Réenchantez    R   le monde     ¤¤¤

¤¤¤  Et le monde     E  chantera      ¤¤¤

¤¤¤  En humeurs     *    fécondes     ¤¤¤

¤¤¤   Le temps qui   E   passera.     ¤¤¤

¤¤¤   L’œuvre qui    X réalisera     ¤¤¤

¤¤¤   Votre projet    I  création,    ¤¤¤

¤¤¤    Empreinte     S    de joie,   ¤¤¤

¤¤¤   Fruit de votre T   passion   ¤¤¤

¤¤    Jours, tagués  E  de croix    ¤¤

 ¤¤    Inscrits traits  *       blancs,   ¤¤

 ¤¤¤  Iront en aug    J    mentant ¤¤¤

¤¤¤  Sur l’agenda     E    adéquat. ¤¤¤

¤¤¤  La joie de vivre  *       excite,  ¤¤¤

¤¤¤  La joie de vivre   L       suscite  ¤¤¤

¤¤¤  La joie de vivre     ‘        profite,  ¤¤¤

 ¤¤¤  Joie de vivre, se    A         mérite.  ¤¤¤

¤¤¤   Se mérite, et,     I      comment,   ¤¤¤

¤¤¤   En jouant,        *     simplement,   ¤¤¤

¤¤¤   Pas se prendre   V     au sérieux   ¤¤¤

¤¤     Et toujours rester  É     curieux.      ¤¤

¤¤     Et alors, tout ira      C   mieux,       ¤¤

¤¤¤    Fin même merveil    U    leux.     ¤¤¤

¤¤¤   Inapte, aux joies,    E   existe,    ¤¤¤

Si l’on vit          *  défaitiste.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

L’élégance d’une belle femme

Avec belle coupe de cheveux 

Qui lui agrandit toute sa tête

Comme un champignon ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

La joie de vivre tient parfois à un détail

l’élégance due à une coupe de cheveux,

qui fait gonfler le cœur, remuer sangs

si fait que forme accroche sentiment.

.

On devine un vrai bonheur :

Celui de la jeunesse, de l’insouciance,

De la beauté et de l’élégance

Rien que par une coupe de cheveux.

 

Symbolique de forme

 

Dans la vie sociale, l’élégance est

La qualité de celle  qui présentera une

Certaine grâce harmonieuse caractérisée

Légèreté, aisance en forme et le mouvement.

Dans le domaine du vêtement, de la mode,

Elle est l’un des objectifs  des couturiers.

.

Ce n’est pas  une question de moyens :

Si une tenue vestimentaire indiquera

Un statut social et un état d’esprit.

Une femme, par ses assortiments

Par compléments ou  retouches,

Est indiscutablement élégante.

wikipedia.org/wiki/elegance

.

.

Fond

 

Évocation

.

1005 6

.

On devine un vrai bonheur :

Celui de la jeunesse, de l’insouciance,

De la beauté et de l’élégance

Rien que par une coupe de cheveux

 .

Symbolique 

 .

Le cheveu exprime une 

 Symbolique très  profonde.

Racine portant nos mémoires,

L’antenne  qui nous relie au ciel.

.

Il est  aussi le « fil de notre âme ».

Le  lavage  du  cheveu  purifie  l’âme

Coiffage la forme, la module, la canalise.

.

Coupe de cheveux, quant à elle, structure

L’âme, sa limite, elle représente la coupure

Des racines de l’être, de ses mémoires,

De ses habitudes, de ses croyances,

De ses idées ou de ses pensées,

La taille de sa personnalité.

annie-masfaraud.com

/symbolisme

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’élégance serait faite de choses et d’autres :

Habillement, coiffure, maquillage, chaussure

Tout autant que  port de tête, allure, marche,

Un assemblage, une parure allant au visage

Coupe de cheveux mettant le tout en valeur.

Comme la joie de vivre illumine l’ensemble

Et nous donne un air  qui nous ressemble.

 .

.

Le bonheur explose

.

Scénario

.

 C’est sauter en l’air, les bras grands ouverts et dès le soleil levant,

c’est courir dans la nature et traverser des champs d’herbes folles,

c’est savoir aimer dans tous les sens du terme et pouvoir partager.

 .

Visuels et  textuels  >>

1004 – Le bonheur est dans le pré, faut-il encore

Visuels et textuels  >>

.

Le bonheur est dans le pré :

Faudrait-il encore y aller

Si l’on y est pas déjà,

Vrai, il nous suffira

À compenser ennuis

Qui contrarient envies

Qui font le lot quotidien

D’une pauvre vie de chien.

Le bonheur est dans le pré,

Mais ce pré, il est loin,

Faut prendre le train,

Se prendre en main,

Un  peu se fatiguer,

Pour  bien  y arriver,

Avant qu’il s’échappe,

Et nous passe à la trappe.

.

Le bonheur est dans le pré,

Je le sais bien, j’en viens,

Mais je n’ai pu y rester,

Soucis  m’ont rattrapé,

M’ont happé tout entier,

N’ai pu remettre à demain

Tout ce que j’ai programmé,

Bonheur est de courte durée.

.

Le bonheur est dans le pré,

Essayez voir de l’attraper,

Il est comme un papillon

Et vole, autour de vous,

A vous en rendre … fou.

A deux … c’est plus aisé

En filet…pour le ramasser

En roulant sur le sol du pré.

.

Le bonheur est dans le pré,

Le pré quoi : le prélude,

A vos jeux,  innocents,

Vous  faisant  amants,

De la vie, de ses désirs

A deux et de reconquérir,

En l’herbe, votre plénitude :

Il ne vous reste qu’à gamberger.

.

Le bonheur est dans le pré,

Préparation de rencontre,

Préoccupation amour,

Prévision commune,

D’un avenir, radieux,

Vous menant aux cieux

Tout pour et tout… contre

Et ce jusqu’au dernier jour !

.

.

Extensions

.

Le bonheur est dans le pré :

C’est vrai et c’est faux :

Vrai pour les nouveaux amoureux,

Faux pour les vieux couples

Car c’est évident que ce n’est pas le pré

Qui fait le bonheur, un endroit

Comme un autre,  bucolique et romantique

Par essence, en tous cas bien plus

Que tout bouchon d’autoroute ou prison dorée.

Le pré, on n’y vit pas, on n’y reste pas,

C’est simplement un moment, disposition d’esprit

Et corps qui nous pousse naturellement

Vers le bonheur si petit et voire si éphémère soit-il.

Pré peut être remplacé en ville par le parc

Avec ses bancs publics mais aussi avec ses endroits

Plus discrets où amants s’aiment en secret.

En tous cas, il faut y aller, le préparer, le mériter :

Il ne vient pas à vous, par miracle,

Où que vous soyez, ni avec qui vous êtes.

L’enchantement n’en est que plus grand

Quand on a pris le temps de l’espérer.

.

Le bonheur est là où l’on est, y compris dans un pré

Tant il n’a aucun lieu à lui, et  n’en est pas à un près.

Il suffit des fois d’être en joie, lever les yeux aux cieux

Pour que ce petit miracle  se produise, d’être heureux,

De voir des fleurs, des papillons, un couple de chevaux,

De communier avec la nature, comme en faisant partie

En respirant  à  fond, son parfum de toutes les senteurs.

.

Le bonheur est ici, il est là, il est ailleurs

Des fois, bien que cherchant : nulle part.

.

Car le bonheur n’est ni en un lieu, temps

Il est juste en état intérieur, il est en soi.

.

Et puis le bonheur, c’est nous qui savons

S’il existe en nous, et non autres, société.

.

D’autant qu’il n’est pas relié qu’à l’amour,

Il est de toutes passions, de tous les jours.

.

Bonheur d’écrire  en est un, qui ne mange

Pas de pain, fait de nous, démon ou ange.

.

.

1004 – Calligramme

.

LE BONHEUR

Le bonheur est dans le pré :

Faudrait-il encore y aller

Si l’on y est pas déjà,

Vrai, il nous suffira

À compenser ennuis

Qui contrarient envies

Qui font le lot quotidien

D’une pauvre vie de chien.

 .

Le bonheur est dans le pré,

Mais ce pré, il est loin,

Faut prendre le train,

Se prendre en main,

Un  peu se fatiguer,

Pour  bien  y arriver,

Avant qu’il s’échappe,

Et nous passe à la trappe.

.

Le bonheur est dans le pré,

Je le sais bien, j’en viens,

Mais je n’ai pu y rester,

Soucis  m’ont rattrapé,

M’ont happé tout entier,

N’ai pu remettre à demain

Tout ce que j’ai programmé,

Bonheur est de courte durée.

EST DANS LE PRÉ 

Le bonheur est dans le pré,

Essayez voir de l’attraper,

Il est comme un papillon

Et vole, autour de vous,

A vous en rendre … fou.

A deux … c’est plus aisé

En filet…pour le ramasser

En roulant sur le sol du pré.

 .

Le bonheur est dans le pré,

Le pré quoi : le prélude,

A vos jeux,  innocents,

Vous  faisant  amants,

De la vie, de ses désirs

A deux et de reconquérir,

En l’herbe, votre plénitude :

Il ne vous reste qu’à gamberger.

.

Le bonheur est dans le pré,

Préparation de rencontre,

Préoccupation amour,

Prévision commune,

D’un avenir, radieux,

Vous menant aux cieux

 Tout pour et tout… contre

Et ce jusqu’au dernier jour !

LOINTAIN

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1004 4

.

Bijou six anneaux

En forme de bracelet

Saphir bleu au milieu,

Amour vaut bien de l’or.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

 .

Bijoux et amour, si on ne peut les confondre,

on convient qu’ils sont souvent en association

mais que  pour la gent féminine, en majorité,

pour autant, la forme évoque aussi le fond.

.

Le bonheur est souvent évoqué

Par l’achat d’un bijou :

Il étincelle quand il est courant

Dans le pré de l’amour !

 .

Symbolique 

 .

Si le bijou souligne la féminité,

Il ne la décrète pour le moins.

L’habit n’ayant jamais fait le moine,

Le bijou ne fait pas la femme.

.

Valeur symbolique, affective très forte,

Il  est un marqueur existentiel

De notre histoire … la plus personnelle.

.

«Les miens expriment ancrage

Spirituel et lien à la terre », dit Flavia,

S’amusant à mélanger les styles :

« Une bague de fiançailles, une de famille

Semainiers indiens en turquoise. »

Source : psychologies.com/Beaute/Style/

Articles-et-Dossiers/Ce-que-les-bijoux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1004 6

.

Le bonheur est souvent évoqué

Par l’achat d’un bijou :

Il étincelle quand il est courant

Dans le pré de l’amour !

 .

Symbolique 

 .

Le cœur est le symbole

De l’amour par excellence

Rien  n’est caché : l’on affiche

Ses sentiments pour l’être aimé.

La flèche fait référence à Cupidon,

Qui, par sa pointe, rend  amoureux,

Deux personnes  et  pour … toujours.

Alors que la couleur rouge représente

La passion d’un cœur tout enflammé.

Et on assume cet amour flamboyant.

Les ailes représenteraient également

La liberté à deux. Il faut forcément

Une paire d’ailes pour s’envoler.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Premier bijou est souvent une bague

De fiançailles et le suivant, de mariage.

Avec le temps, amour s’en va diminuant

Les bijoux servent alors de compensation

Ou de marquage d’un souvenir émouvant

Et sinon voire de sceller un nouvel élan

À  dix, vingt, trente, quarante ans

De mariage, de vie commune

Dans un pré défraichi

Énormé-ment

De cœur.

 .

.

Ce pré est vachement romantique

.

Scénario

.

Le bonheur serait dans le pré, avec milliers de fleurs, la mer,

où ces deux papillons qui volent, dansent et se posent, de concert,

ou deux chevaux qui, s’ans l’autre, s’ennuierait, et jusqu’à en mourir !

 .

Visuels et textuels  >>

1003 – C’est le cœur heureux et l’esprit joyeux

Visuels et textuels  >>

.

Le cœur joyeux

Fait esprit heureux

Voire réciproquement,

Quand   on   est   aimant,

Quand  on  est  bon  vivant,

Qu’on est communiquant,

Et il suffirait, pour cela,

D’être  bien accordé

À sa compagne

Et ses enfants,

.

À  sa  maison, occupation.

Cœur heureux, esprit, joyeux,

Je vois succéder les jours, les nuits

Ayant fait de ma vie parcours accordé,

 .

Bien accordé à mon destin,

Que j’aurai construit, et bien

Que l’on  m’ait voulu  autre,

Et accordé  à mon  chemin,

En quête de connaissances,

Et ce depuis ma naissance.

.

Accordé… à ma compagne,

Enfants, qu’elle m’a donnés,

Avec amour,  autant félicité,

Accordé à cette … demeure,

Où en retraite, je consomme,

En  simple, honnête homme,

.

Accordé au plaisir… d’écrire,

Occupant  bien des matinées,

Voire plus et dans la journée.

C’est le cœur un peu chagrin,

Que je quitterai  les  humains

Qui m’ont déçu  et …  surpris,

Qui m’ont entouré  et …  ravi,

Mes instants, avec eux, bénis,

Me rappelant ce que je… suis.

Je suis comme  saltimbanque,

Avec peu d’avoirs,  en banque,

Homme, me contentant d’être

Humble plutôt que de paraître

Important sinon indispensable

Un grain parmi grain de sable.

Sable de dune, ou, sable  d’une

Fondation  de mes convictions

Qu’il n’y a,  en  la vie,  au fond,

Qu’une seule et… bonne raison

D’exister et de mourir : aimer.

.

.

Extensions

.

C’est le cœur heureux,

C’est l’esprit joyeux que je

Vous écris ces quelques mots

Qui n’engagent  que moi  et ma

Sollicitude envers vous  pour me

Lire si temps, envie vous le permet.

Il est paradoxalement plus difficile

Mais sans doute aussi plus intime

De bien parler de son bonheur

Que des nombreux malheurs.

Peut-être a-t-on juste peur

Qu’il s’en aille en l’évoquant

Tandis que les autres l’invoquent

Peut-être qu’ils n’aiment pas en parler

Par timidité parce qu’il ne peut se donner

À tout le monde, il faut bien et fort, mériter.

Le bonheur est davantage dans ce que l’on fait

Que dans ce que l’on a, dans ce qu’on partage

Que dans ce qu’on garde, il en est ainsi selon

Le philosophe français Alain et dans ses

Fameux « Propos sur le bonheur».

.

Joyeux, heureux, fougueux, chanceux, chaleureux,

Tous ces qualificatifs sont liés un certain bonheur

Dont fréquentes icones sont le sourire et le cœur

Auxquelles il faut rajouter  un saut en hauteur !

Un débordement incontrôlé crée cette émotion

Qui, n’a d’autre but que monter sa sensation

Et si possible, de la partager  avec proches.

.

«Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas»

Nous dit Pascal pour expliquer phénomène amoureux

.

Si on prend esprit pour raison, il a à la fois tort, raison :

On ne perd rien de son esprit, on le soumet à la question

.

Il n’est pas obligé d’y répondre,  la maintient en suspens,

Ce n’est pas qu’il soit aveugle, seulement plus insouciant.

.

Insouciant pour avenir, comment ne pas l’être en amour

Le cœur heureux, l’esprit joyeux si ce n’est le contraire !

.

.

1003 – Calligramme

.

Le cœur joyeux

Fait esprit heureux

Voire réciproquement,

Quand   on   est   aimant,

Quand  on  est  bon  vivant,

Qu’on est communiquant,

Et il suffirait, pour cela,

D’être  bien accordé

À sa compagne 

Et ses enfants.

.

À  sa  maison, occupation.

Cœur heureux, esprit, joyeux,

Je vois succéder les jours, les nuits

Ayant fait de ma vie parcours accordé,

.

Bien accordé            L          à mon destin,

Que j’aurai con       E         struit, et bien

Que l’on  m’ait       *          voulu  autre,

Et accordé  à         C       mon  chemin,

En quête de          O    connaissances,

Et ce depuis         E     ma naissance.

  U

Accordé à ma        R         compagne,

Enfants, qu’elle     *       m’a donnés,

Avec amour,  au     J     tant félicité,

Accordé à cette        O        demeure,

Où en retraite, je      Y   consomme,

En simple, honnête   E        homme,

                 U

Accordé au plaisir     X      d’écrire,

Occupant  bien des   :   matinées,

Voire plus, dans la    L     journée.

C’est cœur  un  peu   ‘     chagrin,

Que je quitterai les  E   humains

Qui m’ont déçu  et   S    surpris,

Qui m’ont entouré   P    et  ravi,

Instants, avec eux,  R      bénis,

Rappelant ce que    I     je suis.

Je suis vrai  saltim  T   banque,

Avec peu d’avoirs     *    banque,

Homme, me conten  H   tant être

Humble plutôt que de E     paraître

Important sinon indis  U     pensable

Un grain parmi grain     R      de sable.

Sable de dune, voire,      E           d’une

Fondation de mes con   U       victions

Qu’il n’y a,  en  la vie,    X    au fond,

Qu’une seule et bonne  *      raison

D’exister et de mourir  *  aimer.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1003 4

.

Une borne à pointe ronde,

Flèche indiquant bonne santé

L’esprit et le cerveau, en haut,

Le cœur  et  le  corps : en bas.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Esprit, cœur, sont faits pour s’entendre

comme un et autre aident à se détendre

si ce n’est, parfois, à mieux se défendre :

la forme ne peut mieux épouser le fond.

.

Un homme debout et en bonne santé,

Et sans souci majeur,

C’est ce qu’on souhaite être : de corps,

 D’esprit, puis de cœur.

.

Symbolique

 .

L’homme utilise le mot parlé ou écrit

Pour transmettre à autrui ce qu’il a à l’esprit.

Mais son langage est rempli d’une foule de symboles.

.

C’est parce que d’innombrables choses se situent au-delà

Des limites  de  notre  esprit humain   que  nous  utilisons

Constamment des termes symboliques pour représenter

Des concepts que nous ne pouvons ni définir ni situer

Ni comprendre pleinement ou au premier abord.

.

C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles

Religions utilisent langage symbolique

S’exprimant par images, y compris

Pour son émotion et sa santé.

adhes.net/l-homme-et-ses-symboles.aspx

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1003 6

.

Un homme debout et en bonne santé,

Et sans souci majeur,

C’est ce qu’on souhaite être : de corps,

 D’esprit, puis de cœur.

.

Symbolique 

 .

Dans toutes les traditions modernes,

Le cœur est devenu   et resté le symbole

De l’amour profane      comme de la charité

En tant qu’amour,        ou amitié ou droiture.

Le cœur, organe            central  de  l’individu,

Correspondrait             à la notion de centre.

L’occident en              aura fait  le siège des

Sentiments            alors  que  toutes  les

Civilisations                traditionnelles

Y   localisent             l’intelligence

Et  une  bonne          intuition.

Dans nombre        cultures

Dites  traditionnelles,

Toute connaissance

N’exclurait pas

Les  valeurs

Affectives

Étant

V.

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’esprit aurait, parfois, du cœur,

Le cœur aurait-il aussi  de l’esprit :

En tel étonnant mélange d’influences

Lequel, sur l’autre, l’emporte souvent.

Après tout, l’on dit bien, de quelqu’un,

Qu’il aura tout son cœur sur la main,

Alors même qu’il a l’esprit…ailleurs.

 .

.

Le bonheur en main

.

Scénario

 .

Quand  on  devient  heureux, il parait qu’on saute de joie.

Smiley ne laissant de doute sur son état de fort contentement.

Bon, mais le bonheur, faudrait pas en abuser …  tout de même !

.

Visuels et textuels  >>

1002 – Pour vivre heureux, faut-il vivre caché !

Visuels et textuels >>

.

Si, pour vivre  heureux,

Faut cacher son bonheur,

Serait-il  envieux ou honteux,

Et, ce à tel point qu’on en parle,

Point ou peu. Certains ont  du mal

À se déclarer  heureux,  par une peur

D’être jalousé  par inaptes  au bonheur,

Comme pour l’orgasme on peut le simuler,

On peut le stimuler : de là, à être malheureux,

Jusqu’à s’en cacher, il n’y aurait plus qu’un pas !

.

Tant chacun sait que

Les  peuples  heureux

N’ont pas  d’histoires,

De conte ni de compte

Au singulier, ni pluriel.

.

D’aller ici …  d’aller là ?

De faire ceci, faire cela ?

Penser ceci ou après, cela.

Rencontrer  qui vous voulez

Quel bonheur et quelle liberté,

Si, en même temps, vrai besoin

De reconnaissance ou  célébrité,

Se fait jour en nous pour exister.

.

Paradoxe interne qui nous pousse

À nous soigner  quand l’on tousse,

Pour  paraître  en meilleure santé

Devant les autres,   la maisonnée,

Qui fait  que la forme   l’emporte,

Souvent, sur le fond, ouvre porte,

Du moins l’introduit ou la ferme,

En écoutant des chants attirants.

.

On peut renverser la chaussette,

Vivre caché sans être heureux,

C’est sans aucun doute, le lot

De nombre de gens peureux,

Ou pas très fiers de leur tête,

Ou dominés beaucoup trop.

.

Être heureux à la fois caché,

Être heureux sans être caché,

Être malheureux à s’en cacher,

Être caché, en être malheureux :

Grammaire des cas aussi nombreux

Qu’on ne saurait se placer parmi eux.

.

Je ne m’en cache pas, je suis si heureux,

Tout seul dans ma maison et sous les feux

Cela  dépend  de mon humeur, de mes jeux,

Je cache une partie de moi et j’expose l’autre,

Laquelle est la plus authentique : nul ne sait !

Sauf à me rencontrer un jour et pour de vrai.

.

.

Extensions

.

Pour vivre heureux,

Faudrait-il vivre caché !

Sûr que non, fortunément

Le bonheur, comme l’amour,

Le pain, le vin, se partagent

Et même devient parfois

Contagieux par effet

De proximité, par effet

De disponibilité, d’amitié,

Bonheur, c’est ce qu’on veut

Mais c’est bien mieux à deux.

.

Cacher est tout le contraire de montrer

Sauf si l’on montre quelque chose,

Pour en masquer une autre :

L’arbre qui cache la forêt

Qu’on ne saura voir.

Cacher être enceinte

Est toujours possible,

Mais le bébé : impossible :

C’est pire que se voiler la face !

.

Si la liberté des uns, finissait

 Où commence celle des autres,

Une petite marge de manœuvre,

Subsisterait à peine, pour exister.

.

Si fait que, forts de leur argent, célébrité

Certains forcent trait d’intérêt de leur coté

Leur vie publique leur sert alors à influencer

Ceux qui ne pensent, disent, demandent rien !

.

Toutefois ces derniers, il ne faut pas  les imaginer

Malheureux en pauvres esclaves, toujours exploités,

Ils vivent leur vie tout simplement, ils se débrouillent.

Bien que cachés, voir invisibles, ils continuent à en rire !

.

.

Épilogue

.

On se focalise beaucoup trop, par médias

Sur le bonheur de gens riches ou célèbres

Ou qui détiennent  beaucoup de pouvoirs,

Lors le bonheur n’a, avec eux, rien à voir !

***

Tant c’est  parfois même  tout le contraire,

Richesse, pouvoir, détruisent leur bonheur

Qui était d’arriver  à ce qu’ils sont devenus.

***

Cela est mieux d’être riche  et bien portant,

Que pauvre et malade : question ne se pose.

***

On peut vivre  à l’abri du besoin, sainement

Et ne pas s’en vanter, rester  discret, caché !

***

C’est d’ailleurs lot, nombre de gens heureux,

 Pourtant n’auront gagné au loti aucun d’eux.

***

Pour vivre heureux vivons cachés, le bel adage

Mais qui ne signifiera pas  qu’on s’emprisonne

En une habitation où personne ne vous sonne.

***

Cela veut dire qu’on n’en fait pas de publicités,

Une vie simple et normale, banale, en somme :

Le bonheur est à l’intérieur, de son esprit, âme

Là où on ne pourra l’extraire en aucune façon.

.

.

1002- Calligramme

 .

Si, pour vivre  heureux,

Faut cacher son bonheur,

Serait-il  envieux ou honteux,

Et, ce à tel point qu’on en parle,

Point ou peu. Certains ont  du mal

À se déclarer  heureux,  par une peur

D’être jalousé  par inaptes au bonheur !

Comme pour l’orgasme on peut le simuler,

On peut le stimuler : de là, à être malheureux,

Jusqu’à s’en cacher, il n’y aurait plus qu’un pas !

.

Tant chacun sait que

Les  peuples  heureux

N’ont pas  d’histoires,

De conte  ni  de compte

Au singulier,    ni pluriel.

D’aller ici,     P    d’aller là ?

De faire ceci     O   faire cela ?

Penser ceci ou      U  après, cela.

Rencontrer qui vous  R       voulez

Quel bonheur et quelle   *    liberté,

Si, en même temps vrai  V     besoin

De reconnaissance ou     I    célébrité,

Se fait jour en nous     V   pour exister.

Paradoxe interne     R    qui nous pousse

À nous soigner       E    quand l’on tousse,

Pour paraître          *   en meilleure santé

Devant les autres       H      la maisonnée,

Qui fait que la forme       E      l’emporte,

Souvent sur le fond, ouvre  U       porte,

Du moins l’introduit ou la   R     ferme

En écoutant des chants  E  attirants.

On peut renverser  U  la chaussette,

Vivre caché   X  sans être heureux,

C’est sans     :   aucun doute le lot

De nombre  V   de gens peureux,

Ou pas très   I   fiers de leur tête,

Ou dominés  V   beaucoup trop.

Être heureux  O   à la fois caché,

Être heureux    N  sans être caché

Être malheureux    à s’en cacher,

Être caché, en être *       malheureux :

Grammaire des cas  C   aussi nombreux

Qu’on ne saurait se    A  placer parmi eux.

Je ne m’en cache pas,  C   je suis si heureux,

Tout seul dans ma mai  H son et sous les feux

Cela dépend  de mon hu  É meur, de mes jeux,

Je cache une partie de moi  et j’expose l’autre,

Laquelle est la plus authentique : nul ne sait !

Sauf à me rencontrer un jour et pour de vrai.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1002 4

.

Ça peut être une lampe de chevet

Comme un tire-bouchon bouteille

 Tout comme un flacon de savon

Des plus discrets qui soient ?

.

 (forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

On ne peut pas dire qu’un tel flacon

De savon se fait remarquer :

Mais il lui plait d’opérer et d’exister

Dans cette discrétion totale !

.

Symbolique

.

Les nouvelles étiquettes

Comportent de nouveaux

Pictogrammes de danger,

Des indications de danger,

Des mesures de prudence

Ainsi que des mentions

D’avertissement, qui

Donneront   plus

D’informations

À propos de la

Manière  dont

Vous         pouvez

Utiliser ces flacons

De produits dangereux

Sans nuire  à votre santé,

À l’environnement ou encore

Sans   risquer  d’occasionner

Un incendie, une explosion.

Source : symbolesdanger.be/fr

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

On ne peut pas dire qu’un tel flacon

De savon se fait remarquer :

Mais il lui plait d’opérer et d’exister

Dans cette discrétion totale !

 .

Symbolique 

 .

Littérature montre qu’un problème

Sera pris en charge dans la mesure où

Il aura été investi  par des entrepreneurs

De cause qui en ont fait un problème public,

Voire médiatique, imposant sa prise en charge

Aux acteurs institutionnels. Ce schéma d’analyse

Serait particulièrement mobilisé dans l’analyse de

L’émergence de risques collectifs problèmes publics

Tels que risques naturels, technologiques, sanitaires.

.

Il s’agit, ici,  de mettre en lumière un lien étroit entre

Le changement d’approche des luttes définitionnelles

Que nous analysons  comme  des luttes  de pouvoir,

Et l’intérêt porté aux espaces discrets, confinés,

Où sont stabilisés des compromis entre acteurs

Avec leurs rapports de force et de faiblesse.

cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2012-1

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Avec la publicité, l’affichage de qualités séduisantes,

Les flacons sont devenus de moins en moins discrets,

On sait tout de leur contenu par le détail, à leur dos !

Il en est de même pour l’information par les média :

Une simple enquête, votre vie privée se voit étalée,

De vivre caché devient de plus en plus illusoire !

 .

.

Covid fait deux fois cachés

.

Scénario

 .

Se cacher dans une foule anonyme pour ne pas se faire remarquer.

Cacher sa tête  pour ne pas être bien reconnu  par tous les autres.

Cacher son ventre de femme enceinte ou au contraire, montrer.

 .

Visuels et textuels >>

1001 – Qui vivra, verra, mais verra-t-il bien !

Visuels et textuels  >>

.

De catastrophes en tueries

Ou de misères en pandémies

L’on nous abreuve,  sur  Terre,

Des abominations,  des guerres.

Ce qui se passe sur notre planète

On  ne le voit pas,   ne le sait pas,

Ou que de trop,  c’est trop bête,

Passer ainsi très vie à trépas.

Monde ne tourne pas rond

Monde deviens abscons

Vaque, enfer joyeux,

Et paradis en feu.

.

Qui vivra, verra, verra-il bien

Que le monde ne tourne pas rond,

Qu’il en devient même plus abscons

À force de rendre le mal pour le bien !

 .

Réellement, un mort, ne verra plus rien,

Pour autant que voit vraiment un vivant,

Il n’y a pas que les yeux, seuls, qui voient

Y a bien le cerveau  comme entendement.

.

Car si chacun voit bien midi, à sa porte,

Si, son  avis,  sur   tout autre l’emporte

Ne détenant que  peu  d’information,

Il peut en tirer  fausse conclusion.

.

Qui vivra verra, mais verra quoi :

Pas un dicton  ne vous le dira :

Verra ce qu’il peut, qu’il veut

Enfer joyeux, paradis en feu.

 .

Tant le monde ne change guère

 Et y a toujours  autant de misère

À ce point d’en envier aveugle-né

Lui qui n’aura plus à se soucier.

 .

Qui vivra verra, mais verra bien

Que le monde ne tourne pas rond,

Qu’il en devient même plus abscons,

À force de rendre  le mal  pour le bien !

Qui vivra… verra,  ou bien ne verra rien,

On peut vivre en dieu  ou bien vivre chien.

 .

.

Extensions

.

Un mal pour un bien, sinon l’inverse :

Les deux, équivalent si on s’abstrait de morale.

Le Monde ne change pas bien que civilisation tende

À nous extirper, à nous éloigner de plus en plus loin

Du  monde  animal, d’où nous sommes  originaires,

Et la probabilité  d’y  retourner,  brutalement, reste

Forte en flattant  nos bas instincts  de domination,

De cruauté,  de satiété de pouvoirs, et  de cupidité.

On voit  des  civilisations,  prospères, humanistes,

Décliner, non pas  par manque d’idées   mais  par

Apathie, sclérose  institutions,  dictature des lois.

Qui peut dire, prédire de quoi  demain sera fait !

Toutefois, si l’on convient que les mêmes causes

Produiront les mêmes effets, il y a les questions

De société, de l’intérêt général et les questions

D’égos, de pouvoir national  qui se percutent

Et qui, tantôt vont  dans la même direction,

Tantôt  dans un sens  tout à fait  contraire !

Y a ceux  promettant  de décrocher la Lune,

Et ceux qui se satisferont d’un rayon de soleil

À travers la brume en attendant qu’elle se lève

Et qu’elle éclaire tout le monde, pas seulement les

 Nantis, et pas seulement les pauvres, et les pervertis.

.

Il ne suffit pas de voir avec ses yeux mais avec son esprit.

Ceux qui ne voient qu’avec eux sont aveugles ou incompris.

Nombre messages ne seront pas à prendre au premier degré,

Nombre images ne sont pas à décoder  au premier coup d’œil.

Dans un monde où tout devient complexe, voir est compliqué :

Pourquoi des optimistes  face aux réchauffements climatiques,

Pessimistes alors qu’on leur présente les mêmes statistiques ?

Pourquoi des  nationalistes et des mondialistes, en politique,

Partisans de la dictature et démocratie face à la violence ?

.

On a coutume d’opposer les optimistes  aux  pessimistes,

Comme s’il n’y avait que ces deux catégories sur la Terre :

Il y en a d’autres, et de plus en plus, étant intermédiaires.

Malgré les 50% de fausses nouvelles, nombreux résistent !

.

Problème n’est pas que déni du changement climatique :

On le comprend, il nous parait loin, pas de quoi s’affoler :

Il est que nous réagissons après la catastrophe non avant

On l’a compris cette fois ci, prochaine fois, on fait mieux.

.

Le Monde est tout aussi sage que fou, il doit en être ainsi

Tant l’homme est multiple, partagé entre le bien et le mal

Chacun ne voit que son intérêt, la planète, bien commun

En subit les conséquences et nous les renverra en retour.

.

.

1001 – Calligramme 

.

De catastrophes en tueries

Ou de misères en pandémies

L’on nous abreuve,  sur  Terre,

Des abominations,  des guerres.

Ce qui se passe sur notre planète

On  ne le voit pas,   ne le sait pas,

Ou que de trop,  c’est trop bête,

Passer ainsi très vie à trépas.

Monde ne tourne pas rond

Monde deviens abscons

Vaque, enfer joyeux,

Et paradis en feu.

.

Qui vivra, verra,   Q  verra-il bien

Que le monde ne    U  tourne pas rond,

Qu’il en devient        I même plus abscons

À force de rendre         *     le mal pour le bien !

V

Réellement, un mort,     I           ne verra plus rien,

Pour autant que voit       V         vraiment un vivant,

Il n’y a pas que les           R       yeux seuls qui voient

Y a bien le cerveau         A    comme entendement.

*

Car si chacun  voit        V   bien midi, à sa porte,

Si, son  avis,  sur         E   tout autre l’emporte

Ne détenant que       R  peu  d’information,

Il peut en tirer        R  fausse conclusion.

A

Qui vivra verra     :   mais verra quoi :

Pas un dicton      V  ne vous le dira :

Verra ce qu’il      E   peut, qu’il veut

Enfer joyeux       R   paradis en feu.

R

 Tant le monde     A   ne change guère

  Et y a toujours        autant de misère

À ce point d’en     T envier aveugle-né

Lui qui n’aura           plus à se soucier.

I

Qui vivra ver              L   ra, mais verra bien

Que le monde              *    ne tourne pas rond,

Qu’il en devient             B      même plus abscons,

À force de rendre            I       le mal  pour le bien !

Qui vivra… verra,             E       ou bien ne verra rien,

On peut vivre en dieu       N      ou bien vivre en chien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1001 4

.

Aussi bien silhouette d’homme

Qu’une silhouette de  femme

Qu’un flacon de parfum, 

Et sa représentation.

 .

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

 .

Il n’y aura rien de bien commun

entre un flacon et de voir l’avenir

se dessiner représentations réelles

la forme se distingue bien du fond.

.

Les torsades sur ce flacon le rendent

Un peu  bizarre, lors tournoyant :

La réalité serait  déformée par son

Propre prisme des représentations !

 .

Symbolique 

 .

Lorsque l’on parle

De parfumerie,

Même si l’essence odorante

En elle-même est importante,

On ne peut ignorer le flacon.

.

Élément essentiel à conservation,

Transport du parfum, il sert aussi

Largement à sublimer l’image.

 .

Les  grandes  maisons  de  luxe

Sont conscientes de l’importance

Ils feront appel aux plus grands

Designers  de la planète  pour

Élaborer des  bouteilles plus

Audacieuses et somptueuses.

tendance-parfums.com/parfum-

femme/choisir-un-parfum/flacon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Les torsades sur ce flacon le rendent

Un peu  bizarre, lors tournoyant :

La réalité serait  déformée par son

Propre prisme des représentations !

 .

Symbolique 

 .

En psychologie représentation

Renvoie à   l’image  mentale  du

Monde extérieur en associant

Une perception à une idée,

Une catégorie de faits,

Un  symbole  ou  un

Modèle explicatif.

.

Selon Émile Jalley,

La  représentation »

N’est pas  significative,

Ni représentative  du réel.

.

Effectivement personne n’arrive

À définir, de façon claire,  ce qu’est

Une     représentation,      autrement

Que  par  référence   à   un   ensemble

De dénomination purement verbales,

Toujours plus ou moins empruntée

Au langage de l’informatique.

fr.wikipedia.org/wiki/Representation

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme

 .

Il y a ceux qui prédisent, entrevoient, projettent avenir ;

Il y a ceux qui le font, qui le vivent, qui le subissent ;

Ceux qui le commente ou démente dans un déni ;

Ceux qui ne s’en soucient pas parce qu’ils sont

Trop pauvres ou trop affamés pour penser

Ceux qui affirment que tout est foutu !

 .

.

Verra quoi : sa fragilité !

.

Scénario 

.

Qu’y aurait-il donc d’autre à voir et que soi-même on ne prédirait :

les changements politiques sont-ils imprévisibles, sont-ils durables,

et les coups du sort, maladie, accident, vol, sont-ils impondérables ?

.

Visuels et textuels  >>

1000 – Ne pas être isolé, se mettre en marge

Visuels et textuels >>

.

Être isolé, en marge

En retrait de  la société,

L’on pourrait en être tenté,

Tant   respecter  les  normes,

Les règles   et les conventions,

Et parfois des  contradictions

Demande    effort    énorme,

Mais, si sortir  est  facile,

Réintégrer : difficile

Statut marginalité

À la peau est collé.

.

Pour ne pas être isolé

Ne faut jamais mettre

En marge de sa société,

Mais qui peut se permettre,

Hormis  artistes  ou retraités.

.

Pour ne pas être  ca-ta-lo-gué,

Il ne faut jamais se faire piéger

En  déclarant sa  vraie identité

Et, qui est prêt à tout fausser,

Son sang, le sol où il est né.

.

Nos lois seront   nos  normes

Il ne faut jamais   les braver,

Car elles rendent uniformes

Ce qui n’est,   qu’en réalité,

Variations  de nos formes.

.

Se placer  en marginalité,

Serait quitte r son confort

Qui est dit vous manquer.

Code du nombre, plus fort,

Est le seul, bon, à pratique !

.

Entre les deux vous n’aurez

Pas les avantages du premier,

Ni la reconnaissance du dernier

Lors c’est certain,  vous ne saurez

Sur  lequel, des deux pieds,  danser.

.

Dans la norme  jeune va entrer

Pour ne  pas  être laissé  de  côté,

Lors adulte il veut déjà s’en sortir.

Impossible les pieds  et les mains liés

Qu’il est aux enfants  maison et métier.

.

Extensions

.

Se mettre en marge

N’est pas sortir de la société,

Comment le pourrait-on, sauf à

Se réfugier dans une forêt profonde

Et vivre en ermite, sans aucun contact,

C’est ne plus respecter les codes, autorités,

Ne plus reconnaitre les gens qui réussissent

Économiquement comme des références.

Ces deux mondes existent en parallèle

Mais demeurent soudés l’un à l’autre

Comme les faces d’une pièce de monnaie ?

Vous, normal, vivrez sur le côté «pile »,

Mais le marginal, sur le côté «face ».

Certains choisissent d’être marginaux,

D’autres n’ont pas le choix, n’ont pas réagi,

À temps, aux signaux précurseurs, transmis.

S’isoler est premier pas, forcé que l’on est

De faire les questions et les réponses,

S’endetter est le second comme

Fuite en avant en sachant

Qu’on ne pourra rembourser,

Refuser d’écouter et d’appliquer

Bien des conseils en constituent le

Troisième et le dernier avant d’être

Coupé de sa famille et de ses amis.

L’espoir d’un retour se fait mince

Et la pente de la désocialisation

De plus en plus raide et fatale.

.

La solitude  prolongée, totale, peut devenir une mauvaise conseillère

Tant la perte de conscience de réalité environnante, réalité tout court

Peut avoir des effets néfastes et délétères sur tous cerveaux déprimés.

Se mettre en marge n’est pas forcément se mettre en vraie marginalité

Il y a des degrés dans la désocialisation et ne tenant parfois qu’à un fil

Une main tendue, une réelle opportunité, oreille attentive, un  conseil,

Peut faire renoncer, bifurquer personne prêter à chavirer, se suicider.

.

Devenir, être, demeurer en marge de la société,

On imagine des Sans Domicile Fixe,

Voire des oisifs  ou fainéants, jusqu’aux drogués

Alors qu’on y met aussi des artistes !

.

Écrivain, par exemple, se met, momentanément,

En marge, s’isole pour écrire roman

Un voyageur solitaire, qui fait le Tour du monde,

Ils ne sont pas isolés, juste décalés.

.

La marge serait là où l’on mettra les inclassables

Ceux qui n’entrent pas dans le rang

L’on a bien une période où on se cherche un peu

Pour autant, on ne se voit en marge.

.

.

1000 – Calligramme

.

Être isolé, en marge

En retrait de  la société,

L’on pourrait en être tenté,

Tant   respecter  les  normes,

Les règles   et les conventions,

Et parfois des  contradictions

Demande    effort    énorme.

Mais, si sortir  est  facile,

Réintégrer : difficile

Statut marginalité

À la peau est collé.

.

Pour ne pas être  N  *  É  isolé

Ne faut jamais   E                 L mettre

En marge de sa  *                      O  société,

Mais qui peut se  P                         S  permettre,

Hormis  artistes  A                          I  ou retraités.

Pour ne pas être  S                         *  ca-ta-lo-gué,

Il ne faut jamais  *                     R se faire piéger

En déclarant sa  R               E vraie identité

Et, qui est prêt à E     T tout fausser,

Son sang, le sol   S   où il est né.

.

Nos lois seront   nos  normes

Il ne faut jamais   les braver,

Car elles rendent uniformes

Ce qui n’est,   qu’en réalité,

Variations  de nos formes.

Se placer  en marginalité,

Serait quitte r son confort

Qui est dit vous manquer.

Code du nombre, plus fort,

Est le seul, bon, à pratique !

.

Entre les deux  *   vous n’aurez

Pas les avanta  S    E  ges, premier,

Ni la reconnais E      N  sance, dernier

Et c’est certain   *         *   vous ne saurez

Sur  lequel  des  M            M  pieds,  danser.

Dans  la  norme   E                 A   jeune va entrer

Pour ne  pas  être  T                    R    laissé  de  côté,

Lors adulte il veut   T                        G    déjà s’en sortir.

Impossible les pieds  R                           E    et les mains liés

 Qu’il est aux enfants  E                               !  maison et métier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1000 4

.

Silhouette

D’une  femme

Ou d’un homme :

En transgression 

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une silhouette représente une forme

ici, celle d’’une femme, probablement,

qui tient à marquer quel qu’originalité,

tant et si bien sue forme évoque le fond.

.

Des filles, garçons, feront tout pour

Se distinguer, transgression :

Mais, de là, à mise en marge,

C’est silhouette danger.

  .

Symbolique

 .

Dans l’ordre anthropologique

Symbolique, la transgression

Aura  le  sens   d’une  progression

Ou d’une régression selon le statut

Reconnu au monde  qui est garanti

Par le respect  de  la  règle  bafouée.

.

Ainsi les transgressions de l’interdit

Portant sur le  meurtre  ou de celui

De l’inceste paraissent-elles faire

Régresser en deçà de l’humain

.

Mais beaucoup de formes

De progrès  scientifiques

Impliquent transgresser

Des interdits religieux.

philophil.com/dissertation/mal/transgression_et_mal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1000 6

.

Des filles, garçons, feront tout pour

Se distinguer, en transgression :

Mais, de là, à mise en marge,

C’est silhouette danger.

 .

Symbolique 

 .

Vous avez déjà remarqué

Qu’au bord de certaines routes,

Dans le Doubs, des silhouettes

Noires avec un âge et une date

Y sont installées en symboles

D’accidents mortels  qui se

Sont produits  à l’endroit

Où elles sont disposées !

Mais le Conseil général

A décidé de les enlever

Au  bout  de  deux  ans

Après la date des accidents.

Source : macommune.info/danger-

sur-la-route-les-silhouettes

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Original, marginal, asocial

Si ce n’est artiste, voire autiste,

Vraie  floraison  de qualificatifs,

Vous décerne statut  d’anormal,

Alors même qu’il ne s’agit que

D’être introverti ou disert !

Cela dit, ne plus parler,

Dépendre de charité

Rend, de fait, isolé,

Aux yeux de tous.

 .

.

En marge, artiste ou drogué

.

Scénario

.

Être marginal ne veut pas dire être en marge mais le contraire, oui.

Minimum requis pour marginalité est lit chaud à pouvoir dormir.

On peut se mettre en marge de société et y compris de soi-même.

 .

Visuels et textuels >>

999 – Etre, c’est se reconnaître, dire et faire !

Visuels et textuels  >>

.

Être, est se

Reconnaitre

Dans        ce

Qu’on    dit

Dans       ce

Qu’on   fait

Et pas que,

En  paraitre

Les autres se

Reconnaissent

Ou pas en moi

Et je reconnais

Les différences

Et eux, parfois,

Aussi la mienne.

.

Je reconnais mes défauts, faiblesses

Tout autant que mes imperfections,

Imparfait je suis, le reste, resterai !

Il reste, à l’autre à le … supporter.

Tout imparfait,    qu’il est, aussi,

Peut-être d’une autre manière

Libre à lui, faire compromis,

Ou rester  dans  ses œillères.

.

Être   c’est   se   reconnaître

Bien plus  que d’apparaître,

Tant  quand dire, c’est faire :

C’est que dire c’est déjà faire.

.

Je  reconnais  mes  semblables,

De ceux étant de moi différents,

De ceux qui me sont indifférents,

De ceux qui sont amis ou ennemis

.

Je reconnais ce que je dis  et je fais ;

Je fais ce que je dis,  quand je le sais,

Mais faut être deux,  pour l’apprécier,

L’on ne pourra, de soi-même en juger.

.

Si je fais une erreur, le dit et reconnaît,

En ma manière d’être homme imparfait

Toutefois, l’autre ne détient pas la vérité,

On fait bon compromis, pour s’améliorer.

.

De ne pas être reconnu … comme tout être

Capable d’appliquer, réfléchir … progresser

Provoque, en moi, le doute et l’humiliation.

.

S’il n’y a pas  qu’une seule logique, et, raison,

L’explication, non comprise, est mal réalisée :

Il faut ouvrir une parenthèse dans une fenêtre,

Afin de bien accorder sinon  les esprits, violons,

Le reste n’est qu’autoritarismes ou …  flonflons !

.

.

Extensions

.

La cohérence entre ce que

Je dis et fais est très importante,

Autant pour moi que pour les autres,

Ce qui n’exclura pas des modifications

Et des changements, des renoncements

Ou des oublis, qui en sont les scories

Et non toute la matière première :

Tout est affaire d’ententes, compromis

Et il n’y a que les personnes psychorigides

Qui s’attachent au rigorisme de fond et forme :

«Tu avais dit, n’as pas fait, je n’accepte pas d’excuse,

Ni d’explication, tu n’as pas fait, c’est tout, tu es fautif. »

Un enfant est capable de passer outre à un tel jugement,

Un adulte contestera adolescent se révolte carrément

Et attendra de prendre l’autre à son propre piège

Et de le lui jeter en pâture à la figure.

Bonjour l’ambiance. On se croirait

Dans un mauvais film de conflit

Familial, comme il y en a …tant !

Ce n’est plus de la communication,

C’est simplement juste de la domination.

.

Avant d’être un personnage, y compris une sorcière,

On est d’abord un homme, une femme, et s’y reconnait.

Après, il y a votre imaginaire qui vous dicterait quoi faire

On n’est pas aide-humanitaire, musicienne, quand on nait.

Le tout est de devenir et rester cohérent entre dire et … faire

Tant il y a de gens opportunistes  qui feront tout le contraire :

Il vaut mieux faire ce que l’on  désire le plus faire et en être fier

Que passer à vie à tenter faire tout et n’importe quoi, à l’envers.

.

Être pour les autres, et être pour soi,

Convergent si on est constant, cohérent

Mais divergent si on change constamment

Ce n’est pas une loi, c’est juste ce que je vois.

.

Il y a avantage à, derrière personnage, se cacher

Pour se protéger quand on se sent instable, fatigué

Mais lors gare au danger de, soi-même, s’y enfermer,

Pire, par les autres, au point ne plus savoir qui on est.

.

Être soi est un travail qui n’aurait pas de fin en société

Tant elle nous pousse à épouser toute autre apparence

À être laissé pour compte si on entre pas en sa danse,

Lors de penser par soi-même, devient impossibilité.

.

.

999 – Calligramme

 .

ETRE,

Être, est se

Reconnaitre

Dans        ce

Qu’on    dit

Dans       ce

Qu’on   fait

Et pas que,

En  paraitre

Les autres se

Reconnaissent

Ou pas en moi

Et je reconnais

Les différences

Et eux, parfois,

Aussi la mienne.

.

Je reconnais mes défauts, faiblesses

Tout autant que mes imperfections,

Imparfait je suis, le reste, resterai !

Il reste, à l’autre à le … supporter.

Tout imparfait,    qu’il est, aussi,

Peut-être d’une autre manière

Libre à lui, faire compromis,

Ou rester  dans  ses œillères.

C’EST SE

Être   c’est   se   reconnaître

Bien plus  que d’apparaître,

Tant  quand dire, c’est faire :

C’est que dire c’est déjà faire.

.

Je  reconnais  mes  semblables,

De ceux étant de moi différents,

De ceux qui me sont indifférents,

De ceux qui sont amis ou ennemis

.

Je reconnais ce que je dis  et je fais ;

Je fais ce que je dis,  quand je le sais,

Mais faut être deux,  pour l’apprécier,

L’on ne pourra, de soi-même en juger.

RECONNAÎTRE

Si je fais une erreur, le dit et reconnaît,

En ma manière d’être homme imparfait

Toutefois, l’autre ne détient pas la vérité,

On fait bon compromis, pour s’améliorer.

.

De ne pas être reconnu … comme tout être

Capable d’appliquer, réfléchir … progresser

Provoque, en moi, le doute et l’humiliation.

.

S’il n’y a pas  qu’une seule logique, et, raison,

L’explication, non comprise, est mal réalisée :

Il faut ouvrir une parenthèse dans une fenêtre,

Afin de bien accorder sinon  les esprits, violons,

Le reste n’est qu’autoritarismes ou …  flonflons !

DIRE ET FAIRE  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

999 4

.

Un balai, du balai, des balais :

 Ici, ça  se déclinerait  bien  ainsi 

À moins que ne soit  autre chose,

Autre chose, d’accord : sorcière.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai et la reconnaissance, action

n’ont rien à faire, ni à voir, ensemble :

si bien que la forme se disjoint du fond

.

Bien que, premier balai, parmi autres,

Est présenté pour sorcière :

C’est comme face aux autres humains,

 Faut balayer devant sa porte.

 .

Symbolique 

 .

J’ai besoin d’un ménage.

D’un  ménage bien  personnel,

D’un bon coup de balai, on dit.

.

Un ménage    dans  mes émotions,

Un ménage  dans ma profession…

Mes relations,    mes actions. Etc.

.

Je sens que j’ai besoin d’un balai

Pour chasser les éléments  qui

Encombrent mes émotions,

Mes pensées, mes gestes, mes rêves.

.

Mes mains sont-elles assez fortes

Pour  faire  ce  nettoyage :

Elles feront l’affaire.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

999 6

.

Bien que, premier balai, parmi autres,

Est présenté pour sorcière :

C’est comme face aux autres humains,

 Faut balayer devant sa porte.

 .

Symbolique 

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux sorcières, étant

Souvent   représentées

À  califourchon,  volant

Sur   un   balai   magique.

Mais les balais sont autant

Un outil  que symbole social.

.

En effet, les tâches ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Etre ou ne pas être

William Shakespeare

Comment l’interpréter

Ou paraitre pour être,

Ou être pour paraitre,

Un dilemme s’il en est

Comment reconnaitre

Qui on est sans regard

Des autres : la  famille,

La communauté, société.

 .

.

La vie est faite de choses et d’autres

.

Scénario

.

Se reconnaitre en fille ou garçon, comme attirés l’un vers l’autre.

Dire des choses utiles  ou qui nous tiennent à cœur, afin de réussir.

Faire ce qu’on a toujours eu envie de faire, depuis sa tendre enfance.

 .

Visuels et textuels  >>

998 – Pourquoi s’attacher au passé qui n’est plus

Visuels et textuels  >>

.

S’attacher à son passé

Est se priver  d’avenir,

Qui n’a plus lieu d’être,

Car appelé à disparaitre

J’étais … je ne suis plus,

Je suis juste  autrement,

Où mon avenir m’attend

Et, de moi  seul, dépend.

Le passé éclaire l’avenir !

Forcément, car  comment

Avenir serait… sans passé,

Avenir, on peut s’en passer.

.

Pourquoi s’attacher au passé

Qui n’est plus,

Voire se projeter dans un futur

Qui n’est pas,

Sinon pour établir quelque lien

Entre soi et rien.

 .

A quoi bon tout savoir du monde

Si on ne sait rien en soi

A quoi bon tout avoir et à la ronde

Faire croire qu’on est roi,

Sinon, pour frimer, pour s’imposer,

A l’autre qui nous voit.

.

Regard autre est d’autant important

Que l’on vit avec lui,

Que l’on se   donne bien du mal tant

Pour plaire à autrui,

Comme si, de leurs approbations,

Dépendait propre vie.

 .

Le feu intérieur de notre regard,

Est le seul bien réel

Qui soit plus qu’un reflet phare,

Notre intimité, ciel

Nous menant en paradis, enfer

De l’esprit et corps

Auquel on sera prêt à souscrire

Toujours et encore.

Que dois-je et que vais-je faire

De ma vie sur terre,

Avant que dis paraître, content

A tous ces instants ?

 .

Apprendre, comprendre, entreprendre

Admirer, aider, aimer,

La nature, le monde, autrui,  et la vie,

Se retirer en disant merci

Il n’est rien de plus doux à entendre

Enchantement à en rêver,

Et c’est à chacun de se décider si

Il faut lui dire non ou bien oui. 

.

.

Extensions

.

Le passé n’existe pas

Puisqu’il n’est plus présent

Et pourtant il continue d’exister

Dans les événements, dans les objets,

Les lois, les souvenirs, les vieillissements.

Il existe comme traces ou comme continuités.

Dès que j’ai fini de parler  ou d’écrire ma phrase,

Le début appartient déjà au passé or je ne le vis pas

Comme tel, il est découpé en heures, jours, semaines,

Mois, années, dizaines, centaines, jusqu’à millénaires.

Le calendrier  en est  le témoin objectif, et, irréfutable

Qui confondra votre agenda  avec celui  de la Justice.

Vous étiez où ce jour-là, avec qui, vous faisiez quoi ?

Passé est souvent convoqué, avenir ne l’est pas

Bien que prévisible parfois et puis le passé,

Il est bon, quelquefois de l’oublier,

Même quand il vous revient

À la figure, comme par effet

Boomerang tant, de toute façon,

Vous n’y pouvez rien changer,

En rien le modifier, le faire disparaitre.

.

S’attacher au passé c’est gâcher le présent, s’interdire un avenir

Tant, de toute façon : le passé est dépassé : on ne peut le changer !

Le mieux est de toujours regarder devant, quel qu’il soit, faire face

Et non dans le rétroviseur pour savoir si quelqu’un vous dépasse

C’était mieux avant : mais la mémoire embellit nos souvenirs,

Ceux qui n’ont vécu de passé, ne peuvent que le fantasmer :

S’attacher au passé qui n’est plus, c’est déjà ne plus être.

.

Le passé, comme son nom l’indique

Est dépassé, non pas qu’il faille le renier

Mais quoiqu’on pense, ou fasse : inchangé.

Si on y reste accroché, son avenir, on abdique.

.

J’ai connu bien des gens qui racontait leur guerre

Comme si elle était vivante, présente, importante :

Je ne dis pas qu’il faut l’oublier,  faut la surmonter.

À leur décharge ce fut grand traumatisme sans nom

.

Qu’il est essentiel d’en garder la mémoire pour l’éviter

Mais je n’en dirais pas autant des anciennes célébrités

Qui ont eu leur année, si ce n’est leur heure de gloire,

Et qui n’arrive pas à passer à autre chose d’avenir.

.

.

Épilogue

.

Chacun sait que le passé n’a pas d’avenir

Mais qu’il contribue toutefois à le servir.

***

C’est faire injure  à  l’avenir, se cantonner

Au passé : il ne pourra être recommencé !

***

Son passé peut être attachant et pour autant

Rien ne servira de s’y prélasser tout le temps.

***

Mémoire trie entre mauvais  et  moments bons,

Oublie les mauvais, elle garde, enjolive les bons.

***

C’était mieux avant, du temps jadis : vrai plaisir.

C’est vrai souvent on était jeune et plein d’avenir

***

C’est ce que  se diraient, se répèteraient, bouclant,

Les vieilles dames devant un miroir, en se coiffant.

***

J’imagine qu’à cent ans le passé est présent, pesant

Alors qu’il sera à peine entamé, à l’âge de  vingt ans.

***

Moi je dis que les nostalgiques n’ont qu’à se brosser :

Inactifs, le plus souvent, ils ont devant eux, l’éternité.

***

Il y aurait des allers-retours , passé, présent et avenir,

Qui seraient créatifs et d’autres qui sont non- advenir.

***

À quoi sert le présent sinon à tirer les leçons du passé,

Pour nous mettre en quête, mesure de meilleur avenir.

***

C’est ce que je tente de faire sans être certain de réussir

Comme qui ne tente rien, n’a rien : je le fais, pour finir !

.

.

998 – Calligramme

.

S’attacher à son passé

Est se priver  d’avenir,

Qui n’a plus lieu d’être,

Car appelé à disparaitre

J’étais … je ne suis plus,

Je suis juste  autrement,

Où mon avenir m’attend

Et, de moi  seul, dépend.

Le passé éclaire l’avenir !

Forcément, car  comment

Avenir serait… sans passé,

Avenir, on peut s’en passer.

POURQUOI

Pourquoi s’attacher au passé

Qui n’est plus,

Voire se projeter dans un futur

Qui n’est pas,

Sinon pour établir quelque lien

Entre soi et rien.

A quoi bon tout savoir du monde

Si on ne sait rien en soi

A quoi bon tout avoir et à la ronde

Faire croire qu’on est roi,

Sinon, pour frimer, pour s’imposer,

A l’autre qui nous voit.

S’ATTACHER

Regard autre est d’autant important

Que l’on vit avec lui,

Que l’on se   donne bien du mal tant

Pour plaire à autrui,

Comme si, de     leurs approbations,

 Dépendait propre vie.

Le feu intérieur      de notre regard,

Est le seul bien réel

Qui soit plus         qu’un reflet phare,

Notre intimité, ciel

Nous menant        en paradis, enfer

De l’esprit et corps

Auquel on sera         prêt à souscrire

Toujours et encore.

À UN PASSÉ,

Que dois-je et          que vais-je faire

De ma vie sur terre,

Avant que dis          paraître, content

A tous ces instants ?

Apprendre comprendre entreprendre

Admirer, aider, aimer,

La nature, le monde, autrui, et la vie,

Se retirer en disant merci

Il n’est rien de plus doux à entendre

Enchantement à en rêver,

Et c’est à chacun de se décider si

Il faut lui dire non ou bien oui. 

DÉPASSÉ ?

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

 998 4

.

Un écouvillon pour bouteille,

Voire un couteau à deux lames

Je  pencherais, volontiers, pour

Brosse à cheveux de femme.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Une brosse et un passé, ça ne colle pas,

on ne peut brosser ce qui n’existe plus,

ce qui fait que la forme diffère du fond.

.

En se brossant leurs cheveux 

À quoi pensent de vieilles femmes

Au passé de leur jeunesse  où leur

Séduction était assurée, assumée.

.

Symbolique 

.

Brosse, brosser, brossage

A même signification symbolique

Que le balai, car qui dit brosse

Dit poussières, miettes,

Et petites saletés.

Aussi, elle annonce

Ennuis, et mesquineries,

Jalousies, contrariétés diverses

Qui importunent au jour le jour.

Brushing ou au mot à mot

« Brosser les cheveux ».

Il est généralement positif

Si la coiffure est réussie.

Wikireve.fr/dir/4578-brosse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

998 6

.

À quoi pensent femmes vieilles

En se brossant  les cheveux :

Au passé de leur jeunesse où leur

Séduction était assurée, assumée.

.

Symbolique

 .

Le 15 avril 2016, est décédée la femme

La plus âgée du monde, elle avait 117 ans,

La dernière  personne  recensée  à être née

Au 19ème siècle – en 1899 très exactement.

Et  il y a une semaine,  le New York Times

A publié un  long papier  joliment intitulé

“En souvenir de la personne la plus âgée,

Par objets qu’elle a laissés derrière elle.

”Emma Morano est donc né en 1899,

Près du lac Majeur ! jeune fille,

Elle aimait bien aller danser.

Et manifestement, elle haïssait

L’idée d’être soumise à qui que ce soit.

Cela dit, elle a travaillé jusqu’à 75 ans !

franceculture.fr/emissions/la-vie-

numerique/histoire-dune-tres-vieille-dame

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qu’est-ce que le passé si on ne s’en souvient,

Qu’est-ce que le passé si on s’attache à lui trop

Qu’est-ce que le passé s’il nous conditionne, trop

Qu’est-ce que le passé s’il n’est ni moche ni beau ?

.

Autant de questions  n’attendant que des réponses

Individuelles, identitaires, tant le passé de chacun

N’appartient qu’à lui et à son histoire personnelle

Même si la société, en ferait partie, forcément !

.

Dire que le passé nous impacte est l‘évidence,

Mais pas plus que de dire que tout est écrit.

.

.

Le passé : Daumier

.

Scénario

.

Le passé est dépassé : n’existe plus, sauf  repassé, ressassé, souvenir. 

Si on prétend que c’était mieux avant,  on n’aimerait pas le revivre.

Nos regards d’espoir quel que soit l’âge sont tournés vers l’avenir.

 .

Visuels et textuels  >>

997 – Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi

Visuels et textuels  >>

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

.

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

.

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

.

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

.

.

Extensions

.

Si j’avais vingt ans,

Si j’avais la vie devant moi,

Je ferais tout, j’en ferais tant,

Je ferais souvent n’importe quoi

Pour ma vie, comme  je  l’entends,

Tout en évoluant bien sûr avec l’âge,

Les rencontres, les divers contextes,

Passions, opportunités que j’aurais

L’occasion de croiser, de creuser,

De compléter.  Si j’avais, mais

Je les ai encore …  et c’est

Cela le plus fort, alors !

 .

 « La vie devant soi » : titre d’un roman d’Émile Ajar (Romain Gary)

Enfin plutôt derrière soi, en parlant de son cul, et au seuil de la mort.

Faut-il croire qu’elle est toujours devant soi jusqu’au dernier moment.

S’il s’agit de rédemption, amour altruiste, se défendre seul contre tous

Chacun peut donner à l’autre sa propre leçon de vie, ce à tous les âges.

.

La vie est derrière, et devant soi,

Tant qu’on est encore bien vivant,

Plus à vingt qu’à quatre-vingt ans,

Où la mort peut survenir sans émoi.

.

À vingt ans, mon univers des possibles

Se sera déjà considérablement … réduit,

Par suite de la branche que j’aurai choisi,

Passerelle plus difficile, chômage probable.

.

Le problème est complexifié par l’incertitude

De mener une carrière linaire tant tout bouge,

Faut sans cesse se remettre en cause, s’adapter,

Il arrive qu’on se perde en route ou en burn-out.

.

.

.

997 – Calligramme

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

SI J’AVAIS

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

VINGT ANS

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

ET LA VIE

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

DEVANT MOI !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

997 4

.

Une balise maritime,

Mais, tout aussi bien,

Un balai de cuisine 

Ramasse erreurs ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai pour avenir, ça ne colle pas

c’est juste pour les erreurs d’un passé

il y en a de moins en moins, espérons,

si fait que forme se distingue du fond.

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur  certaines  erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer   au  mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux  sorcières, étant

Souvent  représentées

À califourchon, volant

Sur un balai magique.

.

Mais les balais sont autant

Un outil qu’un symbole social.

En effet, les  tâches  ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

997 6

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur certaines erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer  au mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique 

.

Les humains ne cherchent pas

À travailler sans aucune erreur

Ils cherchent à  obtenir  un résultat

Satisfaisant en minimisant les coûts

 Négatifs : temps perdus  ou incidents.

.

Objectif de l’humain  est  de progresser

Vers un résultat, performant, en restant

En  contrôle cognitif  de toutes situations.

.

Cette supervision se ferait par deux volets,

D’une part la nette progression vers le but ;

En contrôlant le résultat externe des actions,

Et d’autre part maintien du coût raisonnable

De l’exécution cognitive  du travail : fatigue,

Investissement, sacrifices d’autres activités

Qui pourraient être menées en parallèle).

cairn.info/piloter-la-securite—9782817803685-page-25.htm

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne sait qu’à la fin si on a réussi 

Sa vie comme on le voulait ou pas !

Lors certains  disent : j’ai rêvé d’être

Ce que je suis devenu et suis satisfait,

Lors d’autres,  que  si c’était à refaire

Ils s’y prendraient   …   différemment.

Il y a, à l’inverse,  tous ceux   qui auront

Changé   dix fois,  de lieu, de profession,

Ne savent encore pas si c’est le bon.

À choisir …  lequel préférez-vous ?

 .

.

Devant, mieux que derrière

.

Scénario

.

Entrevoir une route alternative, bien sûr, mais alternative à quoi ?

La vie devant soi, est plus qu’une évidence, n’est jamais derrière.

Les rendez-vous du début, du milieu ou de la fin de la retraite.

 .

Visuels et textuels  >>

996 – Avec âge, maturité, notre sens de la vie varie

Visuels et textuels  >>

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

Ne rien faire de sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire  ce  qu’elle doit rapporter.

.

Avec l’âge et la maturité, notre sens de la vie varie,

On ne se posera pas mêmes questions existentielles

De dix, trente jusqu’à soixante approchant cent ans.

 .

Les trente premières années, faut réussir à s’intégrer,

Les trente suivantes faut percer, construire, se réaliser,

Les trente  dernières : penser  à  s’économiser, sur tout,

À croire que, plus tard : vient question du sens de sa vie.

.

Plus vite on fonce,  droit  devant  et  mieux on s’en porte

La différer vers la fin de sa vie  serait projection vers sage

Qui, comme le dit  un dicton,  viendra en prenant de l’âge.

.

Personne ne songe à mourir,  jeune, en maladie, accident

Bien que cas soient  plus que  quotidiens en les  journaux

Il n’y a guère que la mort brutale, d’un être jeune et cher,

Intervenant comme couperet d’un temps  qui s’écoulait

Comme l’horloge à faire prendre conscience de l’après.

.

Courir après temps, purement, innocemment inutile,

Ce dernier n’attend  personne tant tout lui est futile,

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son temps

En ce laps de vie qui nous est comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

.

Extensions

.

Avec l’âge et la maturité,

Notre sens de la vie varie,

L’on craint  de ne pas être

Et à la fin, de ne plus être !

Si nous n’étions  rien avant,

Nous  ne serons  rien  après :

Lors quelle différence pendant,

C’est-à-dire vivant, actuellement.

Mais après cent ans, curieusement,

Beaucoup de gens souhaitent mourir,

Enfin disparaitre, non pas,  pour gêner

Les autres, pour en finir avec soi-même

Et ne pas tomber dans la décrépitude

Et le pathétique d’un grabataire

Devenu un véritable légume.

.

Egalite des sens… sens unique… priorité à l’un sur l’autre :

L’égalité est un principe laïque : chacun choisit le sien ;

L’unicité est le principe religieux : dieu avant tout ;

Priorité,  principe de vie : amour  humanitaire !

Sens indiquant ce pour quoi on est sur Terre.

.

La vie n’a de sens en elle-même,

Nous réserve le choix personnel,

Qui peut être adhérer  à religion,

Ou toute autre valeur, humaniste

.

Lors on est jeune,  on ne le cherche

Que fort peu : on a la vie devant soi,

Lors on est vieux, la quête d’un sens

Se fait plus pressante voire décisive.

.

Lors on est jeune, on veut s’intégrer,

Faire une carrière, élever ses enfants

Lors on est vieux, ce souci est absent

Pour penser qu’à soi, on a du temps.

.

Moi, je pense que c’est un vrai sujet,

Mais l’on ne peut y consacrer sa vie.

De temps à autre, faut faire le point

Pour ne pas mourir sur le non-sens.

.

.

996 – Calligramme

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

 Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

.

Ne rien faire de  …..  sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire ce   ……….…  qu’elle doit rapporter.

Avec l’âge et la * maturité, notre * sens de la vie varie,

On ne se pose  A  pas mêmes ques  S  tions existentielles

De dix, trente  V  jusqu’à soixante appro  E  chant cent ans.

E                                                     N

Les trente     C     premières années, faut réussir   S  à s’intégrer,

Les trente     *      suivantes, faut percer, construire    *   se réaliser,

Les trente    L       dernières,  penser   à   s’économiser    D    sur tout.

À croire que  ‘         plus  tard,  vient  question  du  sens      E   de sa vie,

Plus vite on            fonce,   droit   devant  et   mieux,  on     *  s’en porte

La différer    G        vers la fin de sa vie    serait projection       L  vers sage

Qui, comme  E       le dit  un dicton,  viendra  en   prenant       A    de l’âge.

      *                                                                                *

Personne ne  M      songe   à  mourir,  jeune,  en  maladie,       V   accident

Bien que cas  A       soient  plus que    quotidiens   en   les        I  journaux

Il n’y a guère  T       que la mort, brutale, d’un  être jeune      E    et cher,

Intervenant   U       comme   couperet  du  temps  qui s’      *   écoulait

   Comme une   R      horloge à faire prendre conscience     V de l’après.

         I                                                                    A

Courir après T   temps, purement, innocemment      R   inutile,

  Ce dernier   É  n’attend personne tant tout lui     I est futile.

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son  E   temps

En ce laps de vie qui nous est, comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

996 4

.

Une bouteille d’encre,

Un flacon de parfum,

Voire  une ampoule 

Classique en jaune ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

la forme s’accorde au fond)

.

Une ampoule donne une lumière

mais qui durera un certain temps,

tout comme la vie et jusqu’à claquer

si fait que la forme rejoint bien le fond

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune  nous éclaire  le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

.

Symbolique 

.

Eureka !

L’ampoule, est

Le symbole  de  l’idée

Qui jaillit  et  sans  qu’on

L’ait    vraiment    recherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse  d’une lampe à huile,

À pétrole ou de lampe moderne,

Électrique, symbolise énergie

Que nous contrôlons, celle

Que nous maîtrisons

Parfaitement !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

996 6

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune nous éclaire le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

 .

Symbolique 

.

Intense, violent,

Aigu jusqu’à la stridence,

Ou bien ample, parfois aveuglant

Comme une coulée de métal en fusion.

.

Le jaune est la plus chaude des couleurs,

Difficile à éteindre et qui déborde toujours

Des cadres  où l’on voudrait  l’enserrer.

.

Les rayons du soleil et  couleur d’or

Est la peau de terre, asiatique,

De tous, approche mort.

.

Le couple Jaune-Bleu,

Le jaune, couleur mâle,

De lumière et puis  de la vie,

Ne peut tendre à l’obscurcissement.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Avec l’âge les idées changent

Et avec elles, comportements,

On devient plus compréhensif

Empathique  et plus tolérant.

.

Notre énergie   ne se disperse

Plus, du tout, comme avant ;

On garde  les  vraies valeurs,

La famille,  les amis, enfants.

.

La vie s’éclaire et la lumière

Dominera  dans des teintes

Plutôt  de couleurs jaunes,

On dit qu’on  atteint midi,

Et que  tout  nous réussit.

Enfin pas toujours vrai.

 .

.

Trouver sens de votre vie !

.

Scénario

.

Les deux sens sont autorisés, ils peuvent se croiser simultanément.

Un sens unique : suivez uniquement celui indiqué par cette flèche.

Priorité sens sur l’autre : celui qui vient d’en face, de l’autre côté.

 .

Visuels et textuels  >>

995 – Faut demeurer lucide, attentif et concentré

Visuels et textuels  >>

.

Ah

Attentif

Con-cen-tré,

À cent  pour cent,

Mais qui  ne  le souhaite

À tout moment de la journée

Sans toutefois toujours y arriver !

Baisse de régime, d’attention, d’énergie

L’enfant s’envole au-delà de sa fenêtre école,

L’adulte fait une pause-café, cigarette, causette.

Bourreau de travail, dit-on, seize heures par jour,

Sans jamais dételer ni sans jamais se reposer

Faut-il être un surhomme, pour y arriver,

Ou se sacrifier pour cause supérieure

Tôt ou tard, l’addition  à  payer

L’écrivain, qui  se  plonge,

Un mois en son œuvre

Met une semaine

À se reposer.

Reposer

VV

.

Demeurer lucide, attentif, concentré

En pleine possession  de ses moyens

Seize heures  durant … l’œil vigilant,

Qui ne s’en dirait capable et pourtant,

L’impression, que l’on a d’être présent,

Varie en foncton d’activité et du temps,

Des fois, à fond, travaille notre caboche,

Et puis au minimum soudain, décroche.

 .

Certains fonctionnent, le jour, au ralenti

Et ne trouvent  pas leur sommeil, la nuit,

Juste l’éclair  de  contrôler  ce qu’ils font,

Avant de retomber en  léthargie, ronron.

Instants, d’émotion, joie,  calme, volupté,

Sont parenthèses, bulles vides  stressées,

Avec de l’énergie entre trop, et pas assez,

De vie, à ne rien faire, avec de l’intensité.

 .

Écrire requiert esprit clair et imaginaire

Converser un esprit en pleine recharge

Phrase est éclair et qui se décharge,

Dialogue, tonnerre réactionnaire.

.


.

Extensions

.

Demander à nombre d’enfants de rester

Concentré plus d’une heure est une gageure.

Le monde moderne, habité, drogué, par le zapping

Et la surinformation, est malade de  troubles de l’attention.

L’attention c’est utiliser une pile pour chercher ce qu’on a perdu

Dans une salle obscure, en se focalisant sur un seul endroit à la fois.

Le zapping, c’est utiliser un projecteur très large et puisant

Pour observer tout l’espace en même temps.

Le premier mettra un instant pour tomber sur l’objet,

Le second le verra passer plusieurs fois dans son regard

Avant de le remarquer : « qui trop embrasse, mal étreint »

Dit–on à propos des activités comme des relations.

Il est vrai que le changement d’activité a du bon :

Il repose  de l’activité  précédente  mais quand

On  en  arrive  à  dire  que   les  programmes

De télévision constituent conditionnement

Pour rendre cerveau disponible, réceptif,

À la publicité, c’est le monde à l’envers !

.

Qu’est-ce que la lucidité sinon une clairvoyance aiguisée

Qui fera qu’on ne vit pas les yeux bandés, oreilles fermées

Et que l’on portera attention aux moindres signaux faibles

Annonçant changement dans la nature profonde des choses

Au lieu de voir la vie, les gens et les événements tout en rose.

C’est facile à dire mais moins à le faire, moins à rester, lucide

Quand on se doute que, de partout et en tout, on est manipulé

Et que l’illusion tient pour beaucoup, de sens, pour leur réalité,

 Qu’au final, être esclave ou libre de pensée, la mort égalisera tout.

.

Conscient, lucide, attentif, concentré

Sont autant de qualités  en vue d’écouter,

Pour comprendre, et voire pour interpréter,

Bien des informations venant de notre monde.

.

La plupart du temps et voire la plupart des gens,

Auront une vision parcellaire, lacunaire, du monde,

Dans lequel pourtant ils vivent, travaillent, s’amusent

On ne peut guère leur en vouloir : société est faite ainsi.

.

Ah mais il y a les professeurs, les savants, les journalistes,

Pour nous trier tous bruits inutiles : bruit noir, blanc, rose

Je ne me vois guère plonger en données brutes, arbitraires

Je n’ai ni le temps, ni l’envie, de me fier à un dictionnaire.

.

.

Épilogue

 .

La lucidité requiert pleine conscience

Questionnement en un esprit critique,

Avec une clairvoyance  et bonne acuité.

Attention doit être soutenue, maintenue

Afin de favoriser meilleure concentration

Attention pour quelqu’un est focus sur lui

***

Prenez le cas d’observation  d’un pendentif,

Voire d’une pendule oscillant tout le temps,

Au bout d’une durée, variable selon chacun,

On finira par détourner les yeux ou fermer,

Tandis qu’on reste focalisé sur l’être aimé,

Tant qu’il demeurera  d’intérêt  constant.

***

L’entourage agit  sur capacité attention,

Certains bruits nuisent à concentration

Bien plus si accompagnés d’agitations,

Mais tout dépendra  de notre capacité

À nous extraire de l’environnement :

J’ai parfois bien du mal …  et vous !

***

Il y a des méthodes, des exercices

Favorisant préparation attention

Comme des postures de … yoga,

Respirations voire sophrologie.

Écrire, peindre et tous les arts,

En demandent, au maximum.

.

.

995 – Calligramme

.

Ah

Attentif

Con-cen-tré,

À cent  pour cent,

Mais qui  ne  le souhaite

À tout moment de la journée

Sans toutefois toujours y arriver !

Baisse de régime, d’attention, d’énergie

L’enfant s’envole au-delà de sa fenêtre école,

L’adulte fait une pause-café, cigarette, causette.

Bourreau de travail, dit-on, seize heures par jour,

Sans jamais dételer ni sans jamais se reposer

Faut-il être un surhomme, pour y arriver,

Ou se sacrifier pour cause supérieure

Tôt ou tard, l’addition  à  payer

L’écrivain, qui  se  plonge,

Un mois en son œuvre

Met une semaine

À se reposer.

Reposer

VV

.

*******************

*************************

.

Demeurer lucide, attentif, concentré

En pleine possession R  de ses moyens

Seize heures durant   E        l’œil vigilant,

Qui ne s’en dirait ca  S    pable et pourtant,

L’impression, que    T     l’on a d’être présent

Varie en foncton    E     d’activité et du temps,

Des fois, à fond,    R      travaille notre caboche,

Et puis au mini    *       mum soudain, décroche.

L ………………

Certains fonc        U    tionnent, le jour, au ralenti

Et ne trouvent        C      pas leur sommeil, la nuit,

Juste l’éclair  de        I       contrôler  ce qu’ils font,

Avant de retomber       D       en léthargie, ronron.

Instants, d’émotion, joie,     E        calme, volupté,

Sont parenthèses, bulles vides    *          stressées,

Avec de l’énergie entre trop,     A     et pas assez,

De vie, à ne rien faire, avec   T     de l’intensité.

          T

Écrire requiert esprit    E  clair et imaginaire

Converser un esprit     N  en pleine recharge

Phrase est éclair         T      qui se décharge

Dialogue, tonnerre     I       réactionnaire.

        F

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

995 4

.

Un piédestal pour œuvre d’art

Un signal d’avertissement train

Pendentif  sphérique en haut ;

Pendentif plus arrondi, en bas.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Rien à voir avec un degré de conscience

pendentif ne nous aide à nous concentrer,

dès lors la forme se différencie bien du fond.

.

Couvercles coniques inversés :

Pendentif sphérique en haut

Et deux arcs de cercles …  en bas

Pour un pendentif plus rond.

.

Symbolique

.

Les tendances

Et les modes sont parfois

Vite oubliées et vite remplacées.

Pourtant, il y a  nombre  de  bijoux

Qui durent, petites choses  qui restent,

Comme pendentif dont symbolique

Nous permet  de  nous  retrouver

Tant dans notre personnalité

Que dans notre manière

De vivre, d’être et

De penser.

Ou bien ces tendances éphémères

Deviennent intemporelles et traversent

Les idées et le temps.

hernandizjose.coma-symbolique-des-bijoux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Couvercles coniques inversés :

Pendentif sphérique en haut

Et deux arcs de cercles …  en bas

Pour un pendentif plus rond.

.

Symbolique

.

Un bon nombre         des pendentifs

Que nous portons           servent  à  former

Notre   éminente                 forte personnalité.

Lors certains ne                     peuvent  jurer que

Par  des  colliers                         très fins,   discrets,

D’autres, formes                            larges  et  visibles.

Chaque personne a spontanément ses préférences,

Disant quelque chose de nous, témoins des histoires

De chacun ou simple coup de cœur, les pendentifs

Sont comme un ornement et livrent leur beauté

Naturellement, en harmonie avec celui

Ou celle qui les porte.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qui dit pendentif évoque pendule :

Demander à votre enfant turbulent,

D’en porter un puis de ne plus bouger

Lors vous verrez qu’il aura bien du mal

S’il est monté sur ressort pour se calmer.

.

À propos de pendule, le manque d’attention

Et plus encore, de concentration serait devenu

Un problème d’éducation, et voire de civilisation

Un élève ne peut se concentrer plus de dix minutes

Un employé  est dérangé  par des surinformations

Perpétuelles si ce n’est sollicitations personnelles.

 .

.

D’abord, avant tout, se concentrer

.

Scénario

.

Quoiqu’on fasse : sans calme ni concentration, rien ne va vraiment.

Qui ne connait de geste vers ses yeux pour dire: concentre-toi bien.

La lucidité, d’accord : pas à n’importe quel prix, pas mal assumée !

 .

Visuels et textuels  >>

994 – La vie n’a pas la même importance la nuit

Visuels et textuels  >>

.

La vie ne s’arrête point la nuit,

Elle change de mode, c’est tout,

On peut avoir l’apparence : mort,

Notre cerveau continue son travail.

À supposer qu’on ne dorme pas, plus,

On gagnera un temps fou, temps perdu !

Prendrais-ton le temps du recul nécessaire

Pour faire de notre vie,  autre que  d’affaires.

.

Lors si tous les gens qui dorment … se ressemblent

Certains profitent de leur nui et autres la haïssent

La nuit n’est pas ennemie du rêve elle le construit

Et avec lui, le désir qui se renouvelle en énergies.

La vie n’a, jamais, la même importance, la nuit

Quand je dors,  quand je suis, comme un mort,

Car chaque fois au réveil, je reconstruis le lien

Avec celui que j’étais la veille, et tout va bien.

.

Bien que ma vie diurne soit des plus occupée,

Je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté :

Mais voici que mon rêve se renouvelle la nuit,

Me redonne, le matin, l’âme d’un nouveau-né.

Pour certains, la nuit demeure  le pire ennemi

Par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu,

Vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus

Alors que bébé s’abandonne et se réjouit, au lit.

.

Perdre conscience serait-il … perdre confiance,

En soi, en la vie, en la permanence  du Monde :

La mort serait rupture en sommeil… déficience

Si le corps se remonte comme horloge … ronde.

Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver,

Seuls, les hommes sortent de leurs trous de ver,

Le temps est suite d’espaces que l’on conquiert

Seul à découvrir et à connaitre la planète Terre.

.

Ma vie n’est qu’un point de vu parmi… milliers,

Je pourrais être un caillou, chou, hibou… genou.

Tous sont prédécesseurs de vies… hiérarchisées,

En l’échelle de complexité, qui nous met au bout.

Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie,

Supérieure, inférieure à la nôtre… nous remplace.

.

Notre histoire humaine ne sera plus qu’une trace,

Fragile et venant disparaître, dans la nuit, aussi

De jouir de la vie, et, de tout ce qui m’entoure,

Tant que je peux, tant qu’il est, encore, temps :

Combien de fois ai-je entendu ce beau chant,

Comme si ma vie n’était qu’un court, tour !

Dans notre histoire sans fins et sans liens

Avec un destin divin, qui nous surpasse,

Avec amour humain, qui nous dépasse

Demain plus qu’hier et un jour, rien !

.

.

Extensions

.

La nuit n’est ni l’envers

Ni  le contraire  du jour,

Elle en est le complément

Et voire… son supplément.

Sans  elle : pas de sommeil,

Et  aucun d’arrangement de

Tout ce qu’on a vécu le jour.

Mes nuits  sont  plus  belles

Que vos jours,   prétendent

Les agités des nocturnes !

.

La vie, la nuit n’est pas comme celle du jour :

Ce n’est pas qu’elle soit plus sombre, plus noire,

C’est qu’elle dégage du temps, pour faire l’amour,

Pour jouir de son corps et de son âme romantique,

Pour transformer sa vie, morose, en un nouvel espoir

Dans un clair-obscur d’un Lune, aux allures magiques.

.

On a dit souvent que la vie est très ralentie

La nuit : c’est vrai et c’est faux : tout dépend

Du lieu où l’on est comme  de ce qui s’y passe

En campagne, en pleine forêt : peu de bruits,

Ce qui n’est pas le cas en ville, aux carrefours

.

Et puis depuis qu’il y a des lumières, partout,

La vie ne s’arrête plus : elle diminue… un peu,

Comme si le soleil, bien qu’il soit bien couché,

N’ait plus d’importance, ait moins d’influence

Sur toutes poursuites des activités humaines.

.

.

994 – Calligramme

.

La vie ne s’arrête point la nuit,

Elle change de mode, c’est tout,

On peut avoir l’apparence : mort,

Notre cerveau continue son travail.

À supposer qu’on ne dorme pas, plus,

On gagnera un temps fou, temps perdu !

Prendrais-ton le temps du recul nécessaire

Pour faire de notre vie,  autre que  d’affaires.

.

LA VIE N’A PAS

Lors si tous les gens qui dorment … se ressemblent,………………………

Certains profitent de leur nui et autres la haïssent…………………..

La nuit n’est pas ennemie du rêve elle le construit……………

Et avec lui, le désir qui se renouvelle en énergies. …….

La vie n’a, jamais, la même importance, la nuit…

  Quand je dors,  quand je suis, comme un mort,

      Car chaque fois au réveil, je reconstruis le lien

            Avec celui que j’étais la veille, et tout va bien.

                  Bien que ma vie diurne soit des plus occupée,

                       Je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté :

                          Mais voici que mon rêve se renouvelle la nuit,

                              Me redonne, le matin, l’âme d’un nouveau-né.

                                Pour certains, la nuit demeure  le pire ennemi

                                     Par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu,

                                      Vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus

                                       Alors que bébé s’abandonne et se réjouit, au lit.

                                      Perdre conscience serait-il … perdre confiance,

                                          En soi, en la vie, en la permanence  du Monde :

                                       La mort serait rupture en sommeil… déficience

                                         Si le corps se remonte comme horloge … ronde.

                             LA MÊME IMPORTANCE

                                         Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver,

                                    Seuls, les hommes sortent de leurs trous de ver,

                                   Le temps est suite d’espaces que l’on conquiert

                                   Seul à découvrir et à connaitre la planète Terre.

                                 Ma vie n’est qu’un point de vu parmi… milliers,

                                 Je pourrais être un caillou, chou, hibou… genou.

                              Tous sont prédécesseurs de vies… hiérarchisées,

                             En l’échelle de complexité, qui nous met au bout.

                          Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie,

                        Supérieure, inférieure à la nôtre… nous remplace,

                     Notre histoire humaine ne sera plus qu’une trace,

                    Fragile et venant disparaître, dans la nuit, aussi ……

                         De jouir de la vie, et, de tout ce qui m’entoure, …………….

                      Tant que je peux, tant qu’il est, encore, temps : ……………..

               Combien de fois ai-je entendu ce beau chant, ……………….

          Comme si ma vie n’était qu’un court, tour ! …………………..

     Dans notre histoire sans fins et sans liens ……………………..

  Avec un destin divin, qui nous surpasse, ………………………….

Avec amour humain, qui nous dépasse ……………………………….

Demain plus qu’hier et un jour, rien ! ………………………………………..

LA NUIT   

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

La Lune encore premier quartier

Surmontée  d’un point  comme un  i 

Qui ressemble comme un ver luisant

Éclairant la nuit blafarde, étrange.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

 .

La Lune n’aura rien d’un soleil

c’est juste satellite qui le reflète

nous éclairant, parfois, la nuit,

et ainsi évoquera bien celle-ci !

.

La nuit est souvent représentée

En  noir, avec   étoiles  et Lune :

Le jour sera représenté, en bleu,

Avec  nuages, ombres  et  soleil.

 .

Symbolique 

 .

La Lune est la frontière

Entre le soleil et l’obscurité

Et elle est donc associée à ce qui

Sépare la conscience et inconscience.

.

Elle est parfois liée à l’idée de romantisme,

Qu’on pense à la lune de miel … au clair de lune,

Propice aux déclarations amoureuses ou vampires.

Plus effrayants encore, la pleine Lune serait celle

Qui déclenche transformation du loup-garou.

.

Elle est d’ailleurs indissociable de tout

Bon film d’horreur pour y mettre

Un peu d’ambiance horrifique.

Source : europe1.fr/société/

La-lune-tout-un-symbole

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

994 4

.

La nuit est souvent représentée

En  noir, avec   étoiles  et Lune :

Le jour sera représenté, en bleu,

Avec  nuages, ombres  et  soleil.

 .

Symbolique de fond

 .

Succession régulière 

Naissance et   croissance,

Plénitude puis déclin de la vie.

Vingt-quatre heures, degrés Zodiac.

.

Course mensuelle de la Lune imite le jour.

Saisons répètent les quatre parties du jour :

Le printemps, pour le matin ; l’été, pour midi ;

L’automne, le coucher du soleil ; l’hiver, la nuit.

.

Suivant la pensée juive dans la Bible, la durée

De la création  est  représentée  par six jours.

Le septième  jour  ayant  pour  signification

De représenter la vie éternelle du Seigneur

Après ses intenses activités de Créateur.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Lune romantique, lune de miel

Lune bénéfique, lune maléfique,

Lune pleine, en quartier, rousse,

Les qualificatifs lui sont associés

Sont nombreux et très subjectifs

On connait influence sur marée,

Sur les germinations, couleurs,

Pour  ce qui est  de l’Humain,

Par suite  de  ses quartiers,

 On parlera de lunatique :

On sait qu’elle est inerte

Depuis qu’on l’a foulé 

Mais qu’importe !

 .

.

Vie nocturne à profiter de vie

.

Scénario

.

Agitation nocturne  diffèrera énormément de toute activité diurne.

Quand on dort, on est tous égaux, absents, inopérants mais en tout.

Car la nuit, liberté, d’être, d’aller, venir, est totale, lors on est seul ! 

.

Visuels et textuels  >>

993 – L’homme est un animal, comme les autres !

Visuels et textuels  >> 

.

Animal,  même  prématuré

On ne l’éduque ni ne vit comme lui

Il n’est  qu’un homme potentiellement

Mais restant stade  animal, que rarement

Parfois, il le dépasse largement en cruauté,

Parfois il le sublime, totalement, en charité 

Du mouton  au loup, au chat, lion,  chien.

.

Toutes sortes comparaisons  lui convient 

Comme  un   animal  pense  à  ses frères,   

Comme un humain  à   ses   congénères    

Œuvre  autant pour  le bien  que le mal     

On le dit ange, bouc, démon ou  chacal.

     .

Pour sûr, l’homme restera un animal      

Comme  les autres,  de par son corps,     

De par son comportement, son  sort :     

Tout cela parait bien, évident, banal,  

Mais n’est-il que cela  plus encore   

Bien plus, bien mieux  que cela. 

.

Il n’est pas un, est au moins … triple 

Car il n’est pas un mais est multiple      

Tant  par-dessus   que  par-dessous,   

Il s’est rendu apte à s’adapter en tout.

.

Car on le trouve  mouton dans la foule,

Ou bien-pensant, ou bien communiquant,

Il ne tuerait point  et  il ne volerait  personne,

Comme Vox populi, il le serait, pour le bon sens.

.

On le trouvera aussi comme loup, dans la bergerie,

Car il tue par plaisir, lors chasse, demeurera impuni,

Torturera  l’ennemi  jusqu’aux limites, parfois infinies

Pas seulement corps, mais aussi le cœur, l’âme, l’esprit.

.

On en trouve parmi eux bon nombre de colombophiles

Tout autant  que  d’humanistes  ou de bibliophiles,

Se   déclarant tout à la fois sains, et vertueux,

Ou   n’ayant d’yeux que pour autres cieux.

.

L’homme  sera, tout autant, animal,

Mouton méchant,  merveilleux,

Qu’un pur esprit très curieux

Rendant bien pour mal.

.

Extensions

.

Des enfants-loups, il n’y en pas eu beaucoup ;

Certains sont restés plus à l’aise et plus heureux

En compagnie d’animaux que d’humains.

Bon nombre d’enfants recueillis par

Des animaux sont pures inventions

Pour tenter de combler par la fiction,

Le chainon manquant entre eux et nous.

D’autres pensent que l’homme est pire que

L’animal, il tue son frère, non pour se nourrir,

Se défendre, survivre : par désir de domination,

Par plaisir et même des fois par cruauté gratuite.

Il y a des mères, dans le monde animal, qui tuent

Ou mangent leurs petits parce qu’ils ne peuvent

Les nourrir ou qu’ils ont été entachés par

La main de l’homme, des femelles qui

Tuent le mâle, une fois fécondée,

Des frères qui se disputent

À mort une femelle pour

Se reproduire, exclusivement :

Le tableau n’est pas toujours rose

Chez certains animaux mais ils n’imposent

Pas leurs maux à d’autres : privilège de l’homme !

.

Sommes-nous des animaux plus intelligents que les autres

Si oui, des animaux quand même et rien que des animaux :

Voilà qui enlève un peu de divin à l’humain qui s’en prétend

D’accord, nous n’en sommes plus à faire le singe avec outils

Mais finalement l’animal n’est pas plus normal que nous 

Notre différence serait marquée par plus… d’extrêmes

Tant en mal qu’en bien, tant en animal qu’en divin.

.

Si l’ont fait référence à la loi de l’évolution,

Découverte et amorcée  par Charles Darwin

Il ne fait aucun doute qu’une majeure partie

De notre constitution physique reste issue de

La chaine animale en remontant Préhistoire.

.

Nombre de religions le conteste, en se basant

Sur des écrits, et voire légendes, mythologies,

Qui ne sont autres que  contes qu’on raconte,

Mais  qui ne prouvent rien, en fin de compte.

.

Notre destinée, très prochaine, et voire finale,

De toute l’humanité, serait proche  d’animaux,

Sauf si l’on tient encore à croire à vie ultérieure.

.

Mais sur quoi se base-t-on  pour nous la préciser :

Encore, et toujours, sur des religions … incertaines !

.

.

993 – Calligramme

.

Animal,  même  prématuré

On ne l’éduque ni ne vit comme lui

Il n’est  qu’un homme  potentiellement

Mais restant stade   animal, que rarement

Parfois, il le dépasse   largement en cruauté,

** Parfois il le sublime    L totalement en charité  **

**** Du mouton  au loup,    ‘       au chat,  lion,  chien : ***

****   Toutes sortes compa     H        raisons  lui convient  ****

*****    Comme  un   animal      O         pense  à  ses frères,    *****

*****      Comme un humain        M          à   ses   congénères     *****

*****         Œuvre autant pour       M           le bien que le mal      ******

******         On le dit ange bouc      E           démon ou  chacal       ******

******         Pour sûr  l’homme       *          restera un animal       ******

******        Comme les autres      E           de par son corps,      *****

*****         De  par   son  compor  S    tement,  son  sort !      *****

*****      Tout cela  parait bien, T    évident,   banal,   *****

****    Mais n’est-il que cela  *    plus encore    *****

**   Bien plus, bien mieux  A   que cela.  ****

               N

           Il n’est pas un, est    I    au moins … triple 

     Car il n’est pas un      M      mais est multiple      

Tant par-dessus          A        que par-dessous,   

Il s’est rendu apte         M         à s’adapter en tout.

 Car on le trouve             A            mouton dans la foule,

Ou bien-pensant,            L            ou bien communiquant.

Il ne tuerait point           *            et  il ne volerait  personne,

Comme Vox populi         C          il le serait, pour  le  bon sens.

On le trouvera aussi        O           comme loup, dans la bergerie,

Car il tue par plaisir       M           lors chasse, demeurera impuni,

Torturera  l’ennemi       M        jusqu’aux limites, parfois infinies

Pas seulement corps     E        mais aussi le cœur, l’âme, l’esprit.

On en trouve parmi    *      eux bon nombre de colombophiles

Tout autant  que     A     d’humanistes  ou de bibliophiles,

Se   déclarant      U    tout à la fois sains, et vertueux,

Ou   n’ayant       T    d’yeux que pour autres cieux.

L’homme       R   sera, tout autant, animal,

Mouton       E   méchant,  merveilleux,

Qu’un pur   S    esprit très curieux

Rendant  *  bien pour mal.

.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

993 4

.

Une  vraie tête de singe

Pas une tête d’humain,

Encore que : vu de loin 

On doute à certains.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Un front court, des grands yeux

énorme menton, grande bouche :

pour sûr on s’approche d’un singe

et lors la forme épouserait le fond !

.

Symbolique    

.

Le singe est un primate présentant

De fortes ressemblances avec l’homme.

Symbolise agilité, intelligence, ingéniosité.

 .

En Égypte, le singe est associé au scribe,

Note la parole de Ptah, dieu créateur

Et d’Anubis, la déesse funéraire.

 .

Aussi, il  était  considéré  comme

Un magicien suprême, un artiste,

Un prestidigitateur, capable de lire

Les plus mystérieux des hiéroglyphes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-singe

.

Fond

.

Évocation 

.

.

L’humain est proche du singe,

 Peut-être même un singe savant

Et en même temps, vrai mouton

Et loup sur plan comportement.

.

Symbolique

.

Si l’être humain se distingue

Des animaux, selon Cassirer,

Ce n’est pas  en vertu  d’un atout

Substantiel que quelques bêtes ne

Partageraient pas avec lui-même,

Par exemple comme la possession

D’une «âme réputée immortelle»,

Mais bien plutôt par la fonction

Caractéristique  de  son  esprit

C’est qu’il vit dans une autre

Dimension de la réalité,

Pour ainsi dire :

Dimension symbolique.

fredericbaylot /ernst_cassirer

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

D’être un singe et de « faire le singe »

N’auront pas même sens communiquant

Mais il ne faut pas  se moquer  du singe,

Il est peut-être l’ancêtre préhistorique,

Et nous avions  les mêmes mimiques.

.

Mais sommes-nous un singe savant

Animal qui a évolué constamment

Ou aurait soudainement acquis

Une compétence des langages

Et des abstractions, images

Dans tous les cas, sommes

Seuls à réfléchir sur tout.

 .

.

Sommes issus même chimère ! 

.

Scénario

.

 Homme qui se prend, se prétend être comme un oiseau prédateur.

Faut-il se regarder en face, comme un animal, au visage humain ?

  Il y a parfois peu de différences en l’apparence et le comportement.

 .

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