992 – L’enfant de qui je suis, celui que j’ai fait !

Visuels et textuels  >>

.

Notre propre identité est héréditaire

Au sens   d’être né  d’un père, une mère.

Son identité est aussi   liée aux   personnes

Qui  nous ont élevé, soigné, éduqué,  et  aimé !

.

Notre identité est, aussi, liée  à une communauté,

Qui nous a accueillis en son sein, où l’on aura grandi.

Sang, cœur et sol sont trois piliers de notre personnalité,

Lors ils se correspondent, s’allient, ils ne sont pas aliénés.

  .

L’enfant de qui je suis,

Et  celui  que j’ai  fait :

Qu’ont-ils en  commun

Sauf  être frère humain

Pas  de  même  époque,

Ni de mêmes   parents,

Pas  de même  enfance,

Ni de même éducation.

.

Et en quoi,  liens du sang,

Prévaudraient, avant tout,

Sur tous les liens  affectifs,

Nés sur sol,  même maison.

.

Sang, cœur  et sol : effectifs,

En bonne mesure … se valent

Posent problèmes  d’identités,

À ceux qui doutent de leur mal.

.

De mes parents, j’aurais hérité,

Caractère  qu’ils  ne renieraient

Bien que le mien est plus nuancé

.

Air de famille vite le confondrait !

Et si deux parents n’en font qu’un,

Pour reconcevoir, une  fois  grandi,

Son propre projet deviendra  choisi

Pour soi-même,   avec leur soutien.

.

Quand on a un  doute sur identité

Allant au-delà  de ses … filiations

Ce n’est  plus la question du sol

Sang ou cœur qu’il faut traiter,

.

Mais bien celle de personnalité,

Ne cadrant pas avec reste famille

Si ce n’est pas   avec notre société,

Ou tout repré   sentant de l’autorité.

.

Extensions

.

Le vilain petit canard, le mouton noir,

Le génie de la famille, l’artiste anarchique :

Autant de figures classiques qui ne reflèteront

Ni les gènes des parents ni les éducations sociales.

Entre l’enfant de qui je suis et l’enfant que j’ai fait,

Il peut y avoir comme  forte ressemblance,

Physique, morale, professionnelle ou

Au contraire, aucun lien évident.

Il y a des enfants suivent un destin tracé

Et d’autres qui construisent le leur, à partir

D’opportunités, ou voire de volontés d’y arriver !

Droit du sang, droit du sol : la question ne se pose pas

Si on choisit, à sa majorité, l’identité que l’on préfère,

Ce qui ne signifie pas que l’on renonce à une seconde,

Mais la porte «en soi» au lieu de la porter «sur soi»

Je veux dire sur son passeport, sa carte d’identité.

Le statut d’apatride, c’est à dire de nulle part,

Ne rejoint pas celui de citoyen du monde,

Même Jésus, bien que fils de Dieu,

Reste connu comme roi des juifs

Alors qu’il est mort comme

Le premier chrétien !

.

Il n’est jamais possible de connaitre l’ensemble de ses racines

Mais il nous est impossible de les renier

Si on peut remonter ses ascendant jusqu’à la fin du Moyen-âge

La plupart du temps, un siècle est moyenne

Et si moi je peux remonter jusqu’à mes arrières grand parents

Ça ne fera jamais que cent cinquante ans.

.

L’enfant de qui je suis sera-t-il si différent

De l’enfant … que j’ai fait

Après deux grands mixages deux génomes

Qu’aura-t-il perdu et gagné.

.

Quand l’on dit : «je ressemble à un parent»

Physique, caractère, les deux,

De plus, qu’aura-t-il acquis, par lui-même,

En fonction de son milieu de vie !

.

.

992 – Calligramme

.

Notre propre identité est héréditaire

Au sens   d’être né  d’un père, une mère.

Son identité est aussi   liée aux   personnes

Qui  nous ont élevé, soigné, éduqué,  et  aimé !

Notre identité est, aussi, liée  à une communauté,

Qui nous a accueillis en son sein, où l’on aura grandi.

Sang, cœur et sol sont trois piliers de notre personnalité,

Lors ils se correspondent, s’allient, ils ne sont pas aliénés.

   E

L’enfant de                  N               qui je suis,

Et celui  que              F                j’ai  fait :

Qu’ont-ils  en         A             commun

Sauf être frère     N             humain

Pas de  même    T           époque,

Ni  de mêmes   *          parents,

Pas de même   D        enfance,

Ni de même    E    éducation.

  *

Et en quoi,  liens du sang,

Prévaudraient, avant tout,

Sur tous les liens  affectifs,

Nés sur sol,  même maison.

Sang, cœur  et sol : effectifs,

En bonne mesure … se valent

Posent problèmes  d’identités,

À ceux qui doutent de leur mal.

 Q

De mes parents   U   j’aurais hérité,

Caractère qu’ils    I     ne renieraient

Bien que le mien    *    est plus nuancé

Air de famille vite   J     le confondrait !

Et si deux parents   E     n’en font qu’un,

Pour reconcevoir      *    une  fois  grandi,

Son propre projet     S    deviendra  choisi

Pour soi-même,         U    avec leur soutien.

Quand on a un            I     doute sur identité

Allant au-delà              S     de ses … filiations

Ce n’est  plus                *      la question du sol

Sang ou cœur              A        qu’il faut traiter,

Mais bien celle              I          de personnalité,

Ne cadrant pas              *        avec reste famille

Si ce n’est pas                F      avec notre société,

Ou tout repré                 A   sentant de l’autorité.

  I

  T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

992 4

.

Un gros champignon,

Un arbre généalogique,

Avec ses grandes racines en bas

Et sa forte reproduction en haut

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

 .

Arbre généalogique et reproduction

s’accordent parfaitement, en succession

autant qu’en diversification, branche morte,

si fait que la forme illustre totalement le fond.

.

Du grand-père, au père, à l’enfant

Toute  une  lignée  généalogique,

Sans laquelle il n’y aurait plus

Reproduction, succession.

 

Symbolique 

 

Que ce soit pour la reproduction sexuée

Ou la multiplication végétative,

L’hérédité n’est possible que si le support

De l’information génétique : l’ADN

Est dupliqué et transmis au nouvel organisme.

.

Cela est possible dans tous les cas

Grâce à la réplication de l’ADN, qui précède

Toute division cellulaire comme

La mitose ou la méiose.

Le mode de réplication

De l’ADN  est  universel

Dans le monde vivant :

C’est le mode considéré

comme semi-conservatif.

wikipedia.org/reproduction informations genetiques

.

.

Fond

.

Évocation

.

992 6

.

Du grand-père, au père, à l’enfant

Toute une lignée généalogique,

Sans laquelle  il n’y aurait plus,

De reproduction, succession.

 

Symbolique 

 

Au tournant de l’an mil, la généalogie

Accompagne la mise en place de la société féodale

Les  efforts de l’Église pour la transmission des généalogies,

Affirmer sa vision de la famille et des règles matrimoniales strictes.

.

La mise en place graphique de l’arbre généalogique représente

Pour de nombreux participants l’ayant expérimenté

Cette approche est un moment fort en émotions.

C’est aussi  retrouver sa verticalité, sentir

Le flux de la transmission qui vient

Irriguer notre enracinement.

psychogenealogie.com/2403-2

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Généalogie de la reproduction,

Que ce soit sous forme d’arbre

Ou de place dans une matrice

Chacun sera né de quelqu’un,

Pour donner  vie  à un autre,

Et selon une chaine, sans fin,

Où figure sur branche d’arbre

Mes ascendants et descendants

Jusqu’à leurs profondes racines,

Se perdant en la nuit des temps

Du moins jusqu’au moment

Où l’homme est advenu.

 .

.

Trois générations ensemble

.

Scénario

.

L’enfant  de qui  je suis : front contre front, contre lui, joyeux.

devient de plus en plus autonome, entreprenant en grandissant,

mais lors rendu adulte,  il nous restera toujours un côté enfant.

 .

Visuels et textuels  >>

991 – Tout n’est pas dérisoire dans la vie

Visuels et textuels >>

.

Dérisoire est un mot noir,

Tandis qu’espoir  est un mot rose

Mot paradoxe est un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   couleur d’apothéose.

.

Alors si le ridicule    ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   si  tout  le  devient,

Désir même ne  vaudra plus rien.

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

.

Extensions

.

De tout mettre sur le même pied

Et tout considérer comme dérisoire

Sont deux outrances à la réalité, au désir.

On ne peut avoir la même intensité de désir

Pour acheter une bricole et pour une rencontre

Qui peut être déterminante pour la suite de sa vie.

Dans le premier cas … on satisferait une envie,

Par  la  compensation   de  ses  frustrations,

Dans le second,  on acceptera  de prendre

Un risque de refus ou on renonce à tout,

À connaitre quelqu’un d’irremplaçable

Le désir de mort, et la mort du désir,

Sont proches,  sans désir,  sans rêve,

La vie n’aurait plus le moindre attrait.

Sans des hauts et bas, devient monotone.

Le dérisoire, comme le ridicule, ne tue pas

Ce qui ne vous tue pas… vous rend plus fort,

Ajoutent certains, sur cette inversion de sens.

En regardant  derrière,   au seuil de la tombe,

On peut dire : «tout cela pour en arriver là».

D’accord, tout le monde y va, et  fallait-il ne

Rien faire, ne rien tenter d’extraordinaire.

Le dérisoire ou superflu devient essentiel

Dans sa vie, comme supplément d’âme.

.

Dérisoire, la vie, certes mais encore ; c’est la seule qu’on est :

Autant ne pas la rater en un malheur capté par une passoire.

Les moments de bonheurs, même s’ils ne sont pas nombreux,

Ont le mérite d’exister et de pouvoir être vécus avec intensité,

À condition d’être résilient, à condition autant d’être patient.

.

Dérisoire comme faible, moqueur, ridicule,

Tout dépend du gap entre l’attente et réalité,

Car si l’on a placé la barre beaucoup trop haut,

On dira : «la montagne a accouché d’une souris»

.

Un bonheur simple, et qui ne coute rien, est ainsi

Moins dérisoire qu’un autre qui sera hors de prix,

Et lors, multipliant les petits plaisirs, petites joies,

Et l’on sera bientôt plus heureux qu’on ne le croit.

.

.

991 – Calligramme

.

Dérisoire est D      E  un mot noir,

Tandis qu’espoir  É          N     est un mot rose

Mot paradoxe est  R            *   un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   I              L  couleur d’apothéose.

Alors si le ridicule    S             A   ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  O          *    ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   I         V  si  tout  le  devient,

Désir même ne  R    I  vaudra plus rien.

E

.

*******************************************

*******************************************

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

991 4

.

Deux amoureux en conversation,

Un piédestal pour des objets d’art

Une coupe  assez  haute  et  large,

Servant à présenter des fruits ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une coupe de fruits, et si petite soit-elle,

n’a rien de dérisoire, n’est qu’apparence,

évoquant un renouvellement permanent,

si fait que la forme converge vers le fond.

.

Une coupe de toute forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf à déco,

Mais dès que lon y mettra des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme étendu de la coupe

Se présenterait sous plusieurs  aspects :

Vase d’abondance toutes sortes de liquide,

Vase contenant le breuvage d’immortalité.

.

En premier cas, elle est souvent comparée

Au sein maternel qui lui, produit du lait :

Inscription gallo-romaine vouée à Flore

Évoque la coupe de grâce de mamelle.

En second cas  … la coupe du Graal.

.

Le Graal est étymologiquement

À la fois un vase et un livre,

À la fois révélation et vie.

Une tradition veut qu’il ait été taillé

Dans une émeraude tombé du front de Lucifer.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

991 6

.

Une coupe de cette forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf déco,

Mais dès que l’on y met des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le fruit est associé

À l’abondance et à la fertilité.

La  corne  d’abondance  est  représentée

Comme une corne contenant des fruits à profusion.

.

Ici, le fruit symbolise autant la richesse que la prospérité.

Fruit désigne tout produit de la Terre pouvant servir

De nourriture. Le végétal comestible, bien sucré,

Qui peut se consommer comme dessert.

.

En  ce  sens, il devient  le  symbole

Des  résultats  avantageux  ou

D’un effet bon ou mauvais.

crystallia.unblog.fr/symbolique

-des-fruits-et-légumes

 .

.

 Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ma coupe n’est pas grande

Mais je bois dans ma coupe,

Lors parfois  j’y mets les fruits

Que je préfère, en petit nombre.

.

Chacun à ses désirs selon moyens

Il y en a bien cachés dans la coupe,

Et il y en a de plus voyant au-dessus.

.

S’ils sont trop nombreux, ils débordent

Ils ne servent qu’à augmenter déception

Si fait que j’assouvirais un désir à la fois,

Je serai comblé jusqu’au désir… prochain !

 .

.

Aucune lecture n’est dérisoire

.

Scénario 

.

Se sentir inférieur et voire humilié, insignifiant, voire soumis

Il y a toujours en toute chose, être, un côté positif et négatif.

Sans espoir, il n’y aurait plus rien que du dérisoire : à voir !

 .

Visuels et textuels >>

990 – Prendre ses désirs pour des réalités !

Visuels et textuels >>

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut sur argument

On fait l’amour, d’abord  par sentiment

Mais, quelquefois aussi pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser, réciproquement.

 .

Pourquoi prendre désirs pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses   ne pouvant  arriver,

Se prendre  la tête  lors  rien  ne va  se passer.

 .

Les choses ne se passent jamais comme prévues,

Dès qu’on est plus que deux, y a du flou, ambigu,

Qu’il faut  résoudre, pour  ne pas être  confondus.

 .

De courir  après le sexe, finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps, argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas,  il faut savoir s’abstenir.

 .

Toute décision argumentée serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire contredire, méprendre.

.

S’agirait de tout autre chose   ou  de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal, ou son roi.

.

.

Extensions

.

Désir devient réalité,

Il disparait, étant assouvi.

Mais, la réalité, elle, demeure,

Quel qu’elle soit ou quoiqu’on fasse !

Le désir est par nature fluctuant, versatile ;

Réalité, est parfois mouvante, mais permanente.

Le désir ne tient pas toujours compte des réalités

Tant il veut les contraindre, voire les dépasser

Pour satisfaire à ses pulsions.

On peut faire l’amour sans être amoureux

Tout comme on peut être amoureux sans faire l’amour

Mais dans ces deux cas, une réalité nous échappe,

À savoir l’autre, en tant que réalité.

Il arrive qu’il y ait un trou immense

Entre  son désir et  la réalité,  tel que

Dans le premier cas et pour l’homme,

Se  mettre dans la peau  d’une femme

Et dans le second cas,  en devenir une.

Les écrivains, scénaristes et les poètes

Parviennent à satisfaire le premier cas

Par subterfuge, personnage d’emprunt,

Transsexuels, le second,  par opérations

Or personne n’a encore réussi  à changer

Complétement de sexe ni à vivre les deux.

.

Prendre ses désirs pour …. autant dire s’illusionner à fond,

Ou comme dit le dicton «il y a loin de la coupe aux lèvres».

Le casque intégral sans visière c’est un peu faire l’autruche

Mais ne pas le mettre, ce serait passer outre à des réalités,

Qui sont loin de ce que l’on avait, avant accident,  désirer.

.

Le désir de faire d’autres choses,

D’être en autres environnements,

De devenir quelqu’un de reconnu,

De  trouver, enfin, son âme-sœur,

Font partie des plus conséquents.

.

Le souci est que désir est sans fin,

Lors un plaisir satisferait sa faim,

Naturellement en le consommant

Parfois même le surconsommant,

Jusqu’à plus soif, à l’écœurement.

.

Désir inassouvi, serait frustration,

Plaisir amputé, serait  castration :

Gros conflit entre pulsion et raison,

Conduirait à sa propre…détestation

Où désir, plaisir, en chœur, s’en iront.

.

.

Épilogue

.

Je suis un être humain, plein de désirs :

S’ils me font défaut, s’ils sont manquant,

Je ne suis pas certain d’exister  vraiment,

Même me consacrant à satisfaire plaisirs.

***

Voilà qui semble clair, et  voilà qui est dit,

Mais cela ne change rien  à  toutes réalités

M’entourant, contraignant dont me plains.

***

Si le désir est constitutif de mon esprit, âme,

Satisfait, que pourrais-je à nouveau, vouloir !

***

Comme le désir est infini, dure dernier soupir.

***

Quand mon désir est fragile et réalité très dure

Je le protège avec un casque, deviens tête pure.

***

Casque en forme d’obus et  percé de cinq cavités,

Chaque sens est sujet, en effet, désirs appropriés !

***

Il ne me faudra pas confondre : désir d’une réalité,

Réalité de ce désir, il y a loin de la coupe aux lèvres,

Le désir ne s’accomplit pas toujours comme on veut.

***

Au final, désir sera un souhait irrationnel, pulsionnel,

Que le ne parviendrais jamais à satisfaire, totalement,

Si le plaisir l’accomplit partiellement moment présent,

Ma réalité du manque referait surface inexorablement.

.

.

990 – Calligramme

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

*****************************

******************************

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez   savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut   *  sur argument

On fait  l’amour, d’abord  D     par sentiment

Mais, quelquefois aussi     É    pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser     S       réciproquement.

        I   

Pourquoi prendre désirs    R        pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses       S         ne pouvant arriver,

Se prendre  la tête  lors       *          rien ne va se passer.

  C

Les choses ne se passent     O    jamais, comme prévues,

Dès que l’on est plus que    M   deux, y a du flou, ambigu

Qu’il faut résoudre, pour    M        ne pas être confondus.

E

De courir  après le sexe,      *      finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps,     R      argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas      É      il faut savoir s’abstenir.

   A

Toute décision argumentée   L    serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion    I    daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire  T   contredire, méprendre !

        É

S’agirait de tout autre chose  S    ou de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui, sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal ou son roi.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

990 4

.

Une cloche,

Ou  une  ogive,

Ou une tête d’obus,

Casque isolant d’ondes.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Les désirs seraient des projections de réalités

réalités ne seront pas des projections de désirs :

entre les deux, il y a du flou, du mou, contrecoup,

si fait que la forme évoque le fond sans le couvrir !

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

  .

Symbolique

 .

L’artillerie utiliserait

Divers  obus à diverses fins.

Les obus à balles  étaient conçus

Pour exploser au-dessus des lignes

Ennemies, projetant  des centaines

De    minuscules   balles   de  métal.

Telle  pluie  de métal,  qui explosait

Vers   l’extérieur  comme une sorte

D’explosion  d’un  fusil  de chasse,

Causerait  des blessures terribles  

Aux soldats en terrain découvert.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

990 6

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme du casque

Est proche de celui de la tête,

Et  qu’il recouvre  directement.

.

On dira à cet égard  qu’il protège

Les pensées, mais aussi qu’il les cache :

Symbole  d’élévation, qui peut  se pervertir

En dissimulation, surtout si visière est baissée.

.

Son cimier, plus  ou  moins  hautement  décoré,

Trahit l’imagination créatrice  et les ambitions

Du chef qui le porte mais le fait que le casque

Soit un attribut très particulier d’Hadès,

Roi des Enfers qui veille jalousement

Sur les morts, pourra suggérer

Beaucoup d’interprétations.

http://europia.free.fr/affiche.php?id=104

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Prendre ses désirs pour réalité

Qui ne connait, pratique, cliché,

Qui  nous fait sentir  pure vérité,

Nous  mettant  comme  désabusé.

.

On se mettra un casque sur la tête

On se l’enfoncera jusqu’aux oreilles

Jusqu’à se cacher le nez  et les yeux,

Que cela n’y changerai t rien du tout,

Refusant de regarder la réalité en face

On se la ferait exploser  dans  la figure,

Comme tout obus qu’on ne voit tomber !

 .

.

Parfois abîme désir/réalité

.

Scénario

.

 Le désir est lié au manque de ce qu’on n’a pas, qu’on ne peut avoir.

Le désir sème souvent  le trouble, le manque, le désordre amoureux.

Les objets,  mêmes dits intelligents et connectés, restent des objets.

 .

Visuels et textuels >>

989 – La chance : parfois hasard, opportunité !

Visuels et textuels >>

.

Une chance au grattage,

Une chance au tirage,

Affaire, de hasard,

Ou de vantard !

.

Certains y croient

Et jusqu’à l’attendre,

Comme destinée, rendre,

Un jour, mon tour viendra !

.

Aide-toi et le ciel t’aidera, dicton

Qui ne le connait ni ne le pratique

Chance la provoquer, non l’attendre,

Saisir opportunités qui conviennent.

.

Certains disent « n’ai jamais de chance « 

Tout en ne faisant rien pour la circonvenir

Et d’autres : « je tente, parfois, ma chance« 

Et finissent par des opportunités… à saisir.

Combien mettront  leur sort  entre les bras

D’une chance qui les favorisera, ou, ratera.

Certains travaillent au «bien-être», ici-bas,

D’autres espèrent, prient, chance au-delà !

.

Sa chance tient aussi à soi et à sa destinée,

Et aux autres ou à tout un réseau d’amitié.

Faut-il rester à l’écoute  et trier et risquer :

Ou se situer entre tout perdre, tout garder.

«Qui ne risque rien n’a rien»  dit  un  dicton,

«Qui risque tout  peut  tout perdre », dit-on.

En amour, comme  en  affaires : c’est bon,

De se lancer, et  de voir venir,   le rebond.

.

Du rebond, tout le monde … s’en méfie :

Pour s’en protéger, il refuse autre souci,

Ne s’aventure guère  en terrain inconnu,

Par peur  de se retrouver   pauvre  et nu.

Pauvre et nu, celui qui  tente  sa chance,

Peut fort bien le devenir et à chaque fois

Mais celui qui  ne tentera rien, l’est déjà,

Sur la vie il n’aurait, jamais, sa revanche.

.

.

Extensions

.

La chance est avec moi,

La chance n’est pas avec moi,

Voire, la chance  est contre moi :

Combien de fois avoir entendu cela ?

Quand vous avez du succès, gagnez pari,

Faites un beau mariage, avez belle carrière,

On dit : vous avez de la chance et plus encore

Dans le domaine artistique en tant qu’écrivain.

Mais la chance n’y est pour rien, rétorqueront

Ces derniers, c’est travail, effort, et ténacité,

Quelques rencontres, parfois, il est vrai,

Dû au hasard ont pu aider, donner

Le dernier coup de pouce

Mais rarement le premier.

On ne prête qu’aux riches, parait-il

Et donc la chance appelle la chance et la malchance…

Il n’y a pas de pur hasard : le chercheur finit par trouver

Parce qu’il a, toujours, l’œil ouvert sur ce qu’il cherche

Peu importe endroit, cause, moment, est aux aguets.

.

Chance : hasard, concomitance, opportunité, au choix

L’on peut mettre toute les chances de son côté et…rater :

La chance est liée à intuition plus qu’à réflexion ou calcul.

C’est le petit ou le grand plus qui ferait toute la différence,

Or nombreux sont ce qui l’oublient, ou ne la prennent pas

On dira alors de quelqu’un aura laissé passer sa chance,

Qu’elle ne se renouvelle pas de sitôt pour même chose.

.

.

989 – Calligramme

.

Une chance au grattage,

Une chance au tirage,

Affaire, de hasard,

Ou de vantard !

.

Certains y croient

Et jusqu’à l’attendre,

Comme destinée, rendre,

Un jour, mon tour viendra !

.

Aide-toi et le ciel t’aidera, dicton

Qui ne le connait ni ne le pratique

Chance la provoquer, non l’attendre,

Saisir opportunités qui conviennent.

.

LA CHANCE :

Certains disent « n’ai jamais de chance « 

Tout en ne faisant rien pour la circonvenir

Et d’autres : « je tente, parfois, ma chance« 

Et finissent par des opportunités… à saisir.

Combien mettront  leur sort  entre les bras

D’une chance qui les favorisera, ou, ratera.

Certains travaillent au «bien-être», ici-bas,

D’autres espèrent, prient, chance au-delà !

PARFOIS HASARD

Sa chance tient aussi à soi et à sa destinée,

Et aux autres ou à tout un réseau d’amitié.

Faut-il rester à l’écoute  et trier et risquer :

Ou se situer entre tout perdre, tout garder.

«Qui ne risque rien n’a rien»  dit  un  dicton,

«Qui risque tout  peut  tout perdre », dit-on.

En amour, comme  en  affaires : c’est bon,

De se lancer, et  de voir venir,   le rebond.

OU OPPORTUNITÉ ! 

Du rebond, tout le monde … s’en méfie :

Pour s’en protéger, il refuse autre souci,

Ne s’aventure guère  en terrain inconnu,

Par peur  de se retrouver   pauvre  et nu.

Pauvre et nu, celui qui  tente  sa chance,

Peut fort bien le devenir et à chaque fois

Mais celui qui  ne tentera rien, l’est déjà,

Sur la vie il n’aurait, jamais, sa revanche.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

989 4

.

Un  grand verre renversé

Sur grande bouteille … d’eau,

Ensemble d’assiettes, bols,

Une bouteille Thermos ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

On garde toujours, en Thermos,

Nouvelles opportunités conservées,

Il faut  un ensemble de compétences

Et autant de chances pour y arriver.

.

Symbolique 

.

Une bouteille

 Isotherme

 Thermos,

.

Permet  de  conserver

Durant un certain  temps

Liquide température proche

De  sa  température   initiale.

.

Ce même  phénomène  de  vide

Appelé  sous verre,  est utilisé de

Nos  jours  pour  faire   l’isolation

De  bâtiment  avec  double-vitrage

Le vide étant  dans ce cas, remplacé

En gaz faible conductivité thermique,

Fréquemment argon et pour d’autres

Déclinaisons, et tant en sciences que

Pour les usages du grand public.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

989 6

.

On garde toujours, en Thermos,

Nouvelles opportunités conservées

Il faut  ensemble de compétences

Et autant de chances pour y arriver.

.

Symbolique 

 .

Une compétence consiste

En la mobilisation d’un ensemble

De ressources diversifiées internes,

Connaissances, capacités, et habiletés

Et externes documents, outils, personnes

Renvoyant  à la complexité  de la tâche

Et  au caractère global  et transversal

De la compétence  et  elles s’exercent

Dans des situations contextualisées

Mais diversifiées qui impliquent

Un processus d’adaptation

Non de reproduction de mécanismes

Et de transfert d’une situation à l’autre.

ac-grenoble.fr/ien.cluses/IMG/pdf_

competences_vocabulaire.pdf

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

.

Trois six avec un peu de chance !

.

 Scénario

.

La carte de chance au jeu : une opportunité à saisir ou à refuser ?

Que serait aujourd’hui l’entrepreneuriat sans la créativité associée ?

Avoir chance aux dés : performance ou hasard ou un peu les deux ?

 .

Visuels et textuels >>

988 – L’homme navigue entre assurance, précarité

Visuels et textuels  >>

.

On veut s’assurer contre tout,

Maladies,  accidents,  chômages,

Tant on n’assume plus  rien du tout,

La mort étant  notre dernier naufrage.

L’on dit : tout a  une valeur monnayable,

Tant qu’on vaut quelque chose de rentable.

.

Cela restera vrai tant qu’humains sans logis,

Acquerront leur statut d’insolvable et gratuit

Et, si nos assurances masquent la précarité,

Notre assurance ne s’en trouve pas  dopée,

Nous empêche de penser à «désocialisé»

Travaillant, on peut de tout, manquer.

.

Avant, l’homme  parlait  de  certitudes,

Le  temps  se  déroulait,  lent, en  finitude.

Il se disait que le progrès ne pouvait qu’inciter

L’homme à monter plus haut et à se … dépasser.

.

Aujourd’hui, le progrès fait rage, et  de tous côtés,

Mais même les pauvres  commencent à s’en méfier,

Voulant travailler, d’arrache-pied, pour gagner plus,

En crise, déveine, perdant  tout : se trouvant à la rue.

L’homme balance entre son assurance et sa précarité,

Il prend conscience de sa mort, et de sa vulnérabilité !

.

Mort en bonne forme : physique, sociale, économique,

Son assurance-vie repose sur argent, non sur… sa vie.

En effet papillon, petite cause : grande  conséquence ;

Personne n’est à l’abri  d’un séisme, cyclone … éclair,

D’une maladie, d’un accident,  attentat, vengeance,

Soi-même, à  son  bureau d’éclatement vasculaire.

.

C’est  bien  vrai  tout cela d’accord mais que faire

Pour éviter des d’imprévus trop extraordinaires,

Vivre l’instant présent comme étant le dernier

Ou passer sa vie à projeter future précarité.

.

Quelque chose, entre deux, probablement

Le contraire  serait mortel, assurément :

Sans aucun avenir et sans aucun passé

On cesse, tout bonnement, d’exister.

.

.

Extensions

.

On ne peut s’assurer, ni de tout, ni sur tout

Quoiqu’il en soit ou bien quoique l’on  fasse

Il y aura toujours exclusions  ou précarités,

Un petit astérisque qui minimise ou annule

Car, ainsi va la vie, et  ainsi vont les choses :

Qu’on est sûr de rien en sa vie sauf de sa fin,

Aucun parapluie ne vous protégera de rien.

.

.

988 – Calligramme

.

On veut s’assurer contre tout,

Maladies,  accidents,  chômages,

Tant on n’assume plus  rien du tout,

La mort étant  notre dernier naufrage.

L’on dit : tout a  une valeur monnayable,

Tant qu’on vaut quelque chose de rentable.

Cela restera vrai tant qu’humains sans logis,

Acquerront leur statut d’insolvable et gratuit

Et, si nos assurances masquent la précarité,

Notre assurance ne s’en trouve pas  dopée,

Nous empêche de penser à «désocialisé»

Travaillant on peut de tout, manquer.

**********************************

**********************************

Avant, l’homme parlait   H  certitudes,

Le temps se déroulait,      O     lent, finitude.

Il se disait que le progrès  M   ne pouvait qu’inciter

L‘homme à monter plus   M    haut et à se … dépasser.

Aujourd’hui, le progrès     E     fait rage, et  de tous côtés,

Mais même les pauvres     *        commencent à s’en méfier,

Voulant travailler, d’ar     A       rache-pied, pour gagner plus,

En crise, déveine, per      S     dant  tout : se trouvant à la rue.

L‘homme balance en      S     tre son assurance et sa précarité,

Il prend conscience        U  de sa mort, et de sa vulnérabilité !

R ……………..

Mort en bonne forme :    A     physique, sociale, économique,

Son assurance-vie repo    N    se sur argent, non sur… sa vie.

En effet papillon, petite     C    cause, grande  conséquence ;

Personne n’est à l’abri d’    E   un séisme, cyclone … éclair,

D‘une maladie, d’un acci    *   dent,  attentat, vengeance,

Soi-même, à  son  bureau    P   d’éclatement vasculaire.

C‘est  bien  vrai  tout cela     R  d’accord mais que faire

Pour éviter des d’imprévus   É   trop extraordinaires,

Vivre l’instant présent com   C   me étant le dernier

Ou passer sa vie à projeter    A    future précarité.

                     R

Quelque chose, entre deux,    I    probablement

Le contraire  serait mortel,  T   assurément :

Sans aucun avenir et sans   É  aucun passé

On cesse, tout bonnement  *     d’exister.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

988 4

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est bocal de conserves,

 Un bocal avec un rétrécissement

Pour ressembler à une femme.

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est un bocal de conserves,

 Un bocal avec un rétrécissement

Pour ressembler à une femme.

.

Symbolique 

 .

Le bocal est symbole

Du mouvement, mais

Tout comme  un logo,

Représente une image

De marque  à  diffuser

Dans le but d’identifier

Populariser entreprise,

Un  mouvement ou  une

Organisation de médias.

Cessez de vous comparer

À cette «image», elle  n’est

Pas le reflet de la «réalité».

C’est comme avec magazines

De beauté et ces filles qui n’ont

Aucun pli  lorsqu’elles portent

Maillot, c’est du «Photoshop»

tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

.

.

Fond

.

Évocation

.

988 6

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est bocal de conserves,

Avec une belle image évocatrice

Pour plaire et pour l’acheter.

.

Symbolique 

 .

«Je veux que vous imaginiez que

Ce bocal  représente  votre vie.

Les balles de golf   représentent

Les choses les plus importantes:

.

Votre famille, vos enfants,

Votre santé, vos amis,

Vos passions favorites

Les cailloux représentent

Les autres choses qui comptent

Votre travail, votre maison, votre voiture.

.

Le sable, c’est tout le reste – les petites choses.

Si vous mettez le sable, dans le pot, en premier,

  Il n’y a plus de place pour cailloux, balles de golf».

 Il en ira de même pour la vie, et la vôtre, aussi.   

fr/lhistoire-du-professeur-et-du-bocal

 .

.

 Corrélations

.

Fond/forme

 .

Bocal pour conserver des aliments

Ou pour servir aquarium à poisson

Vrai que les deux sont transparents

Mais le second restera plus précaire,

Il s’agit d’un  être vivant et à nourrir,

Et non de nourriture conserve à périr.

.

Des métaphores assurance et précarité,

Toute assurance pourrait être précarisée

Toute précarité couvert par une assurance

On sort juste d’un bocal pour aller en l’autre

Comme on sort d’une boite pour aller en boite

Tant la boite sert de rangement et de mobilité

Sauf la dernière que l’on appelle mise en bière.

 .

.

Différence précarité/assurance

.

Scénario

.

Quel  que soit le risque à courir, parapluie d’assurance à le couvrir,

domaine de santé mentale, mieux vaut aide humaine que d’un robot

et le domaine de précarité sociale, une politique d’emploi, assistance.

.

Visuels et textuels  >>

987 – Il est bien difficile de plaire à tout le monde !

Visuels et textuels >>

.

Plaire peut être vécu,

Plaire peut  être  perçu,

Comme   une  obligation,

Pour exister  en séduction.

Cela voudrait-il dire que : si

Je ne plais pas je n’existe pas

Point, mais qu’on préférera,

Celui qui a le look réussi.

.

Bien difficile il est, parait-il,

De plaire … à tout le monde…

Et fou serait  d’être  individuel

Autant  sage,   d’être   universel.

.

Mais moi, je ne plais à personne

Et sommes pourtant des millions,

À tourner sans cesse ainsi en rond,

Jusqu’à  ce  que  l’on  nous somme

.

D’aller  tenter  sa chance … ailleurs,

Les places  sont prises, pour l’heure,

Lors moi, si  je connaissais le lecteur,

J’écrirais pour lui avec grand bonheur.

.

Plaire à tout le monde,  ne serait-ce pas

Vendre son âme au diable qui n’en a pas

Et se cantonner au diapason des plus bas,

Pour obtenir, les mêmes échos  ici,  que là !

.

En devenant une célébrité passagère mortelle,

Un inconnu,  devenu connu,  redevenu inconnu

Serait-ce rançon du succès, qui me rendrait  tel :

Etre célèbre lors vivant mais en cimetière inaperçu.

.

«Ci-gît, qui, à tout le monde, s’est efforcé de plaire.

Mort, personne ne le considère plus comme un frère».

La belle épitaphe restant à inscrire sur mon cénotaphe

Et qui pourra inspirer, je l’espère, un bon hagiographe.

.

.

Extensions

.

Il est bien difficile de plaire à tout le monde

Et plus inutile, encore, lors on est plus de ce monde.

Vanité se croire incontournable, indétrônable, indispensable :

Un jour ou l’autre, on lasse, on passe, jusqu’à ce qu’on trépasse.

Trépasse : passer de l’autre côté, pour ne plus, jamais, revenir

Dans le monde des vivants ni même communiquer avec lui.

Sans son corps, son enveloppe charnelle, son esprit affuté,

Son caractère rebelle, plus besoin de plaire : qu’en faire !

Qu’enfer nous attend avec antichambre de notre Terre

Nourricière dévoré et qui nous dévorerait à son tour

Jusqu’à ce que le Soleil brûle tout en nuage de feu,

Apocalypse d’un passé révolu, un passé qui n’est plus.

Se plaire à soi-même est déjà  très important, beaucoup

Plus qu’on ne le pense  et, c’est la première étape à franchir,

Avant de plaire à tout autre, lors on ne se plait plus, on est mort.

.

Il nous est impossible de plaire à tout le monde,

Même si l’on tente de le faire, la plupart du temps,

Ne serait-ce que pour être aimé et pour être apprécié

Pour appartenir à un, à plusieurs, voire tous les groupes

Essayer de plaire aux autres  se ferait au détriment de qui

L’on est et de ce que l’on pense : on y perdrait vraie identité.

Nous serons plus heureux à plaire aux gens que l’on apprécie.

 .

.

987 – Calligramme

.

Plaire peut être vécu,

Plaire peut  être  perçu,

Comme   une  obligation,

Pour exister  en séduction.

Cela voudrait-il dire que : si

Je ne plais pas je n’existe pas

Point, mais qu’on préférera,

Celui qui a le look réussi.

.

IL EST DIFFICILE  DE

Bien difficile il est, parait-il,

De plaire… à tout le monde…

Et fou serait  d’être  individuel

Autant  sage,   d’être   universel.

.

Mais moi, je ne plais  P  à personne

Et sommes pourtant   L  des millions,

À tourner sans cesse   A  ainsi en rond,

Jusqu’à ce qu’on         I       nous somme

D’aller tenter sa       R     chance ailleurs,

Les places sont      E   prises pour l’heure,

Lors moi, si je        *  connaissais le lecteur

J’écrirais pour lui     À  avec grand bonheur.

  *

Plaire à tout le monde       T      ne serait-ce pas

Vendre son âme au diable      O      qui n’en a pas

Et se cantonner au diapason       U     des plus bas,

Pour obtenir, les mêmes échos        T      ici que là !

En devenant une célébrité passagère    *     mortelle,

Un inconnu,  devenu connu,  redevenu     L   inconnu

Serait-ce rançon du succès qui me rendrait E        tel :

Etre célèbre lors vivant mais en cimetière   *  inaperçu.

                                                       M

 «Ci-gît, qui, à tout le monde, s’est efforcé    O      de plaire.

Mort, personne ne le considère plus  com  N  me un frère».

La belle épitaphe restant à inscrire sur   D   mon cénotaphe

Et qui pourra inspirer, je l’espère, un    E  bon hagiographe.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

987 4

.

Une belle  femme certainement

Robe de mariée peut-être

Sinon robe de soirée,

Rien d’autre ?

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

La plus belle femme du monde

Ne peut donner  que  ce  qu’elle a,

Ne plaire qu’à certainsmaxime 

Valant pour toutes les époques !

 . 

Symbolique

 .

Des planètes ont

Reçu des symboles

Étant liés à la femme,

Et  c’est  le cas  de Vénus,

Une planète du système solaire

Nommée d’après la déesse romaine de l’amour

Un astre fictif nommé Lune noire est associé à Lilith,

Potentielle première femme d’Adam et démon de la nuit.

De nombreuses statuettes féminines, nommées Vénus,

Ont été retrouvées en Europe et au Proche-Orient

Étant datées du Paléolithique supérieur.

Ces statuettes présentent généralement

Des proportions exagérées du ventre,

Des fesses, des seins  et de  la  vulve.

fr.wikipedia.org/wiki/Femme#Symbolisme

 .

.

Fond

.

Évocation

.

987 6

.

La plus belle femme du monde

Ne peut donner  que  ce  qu’elle a,

Ne plaire qu’à certainsmaxime 

Valant pour toutes les époques !

 .

Symbolique

 .

La plus belle fille du monde

Ne peut donner que ce qu’elle a :

Si fait  qu’elle ne peut plaire  à tous

On ne peut donner que ce qu’on possède.

Maximes et Pensées de Nicolas Chamfort :

« La plus belle femme du monde ne peut donner

Que ce qu’elle a » j’ajouterais «et rien d’autre»

Modifié, source : expressions-francaises.fr/expressions

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Rien d’autre, une expression qui en dit long

Parce qu’elle est ambiguë, voire ambivalente

Surtout sortie de son contexte  d’énonciation :

.

 Rien d’autre  signifiant : rien d’autre que vous ;

Rien d’autre pour je suis satisfait de ce que j’ai ;

Ou  rien  d’autre : que ce que j’ai dit, à signaler ;

Rien d’autre que tel vêtement ne me conviendra

C’est faire son choix, c’est cela ou rien d’autre !

.

On parle plus de femmes, à propos de plaire,

mais il en serait de même pour les hommes

qui séduisent certaines, déplaisent autres

le bellâtre parfait est dans l’imaginaire

quand il ne sera pas dans son type,

ou purement, projection acteur.

 .

.

Il y a loin de la coupe aux lèvres

.

Scénario

.

Plaire est profession, mission, pour élection Miss France en quête,

on peut aussi s’afficher pour attirer les mâles en mal de gonflette,

ou trouver un look qui dénote un certain humour, liberté d’être. 

 .

Visuels et textuels >>

986 – Entre désir et beauté, plaisir et cruauté !

Visuels et textuels  >>

.

Désir et beauté

Vont bien ensemble

Lors leur vertu, partagée,

Notre humanité, rassemble !

.

Plaisir et cruauté

Créeront nos perversions

Quand leurs vices, partagés,

N’ont plus de limites en action.

.

Désir et plaisir

Peuvent se renforcer

Lors  beauté  et  cruauté

Sont ennemies à se dessaisir.

.

En deux mots : désir et  beauté,

En deux mots : plaisir et cruauté,

On a fait le tour de notre humanité.

.

Y  a  pas  d’harmonie  des  contraires,

Nous  ne  sommes tous sœurs et  frères.

.

Pourtant respirons tous même idéal et air

Désir nous colle  à la peau, cœur,  à l’esprit :

.

Il n’est  jamais  sans  objet, ni  satisfait de lui,

Il va, vient, se retire, nous manque, nous ravit.

.

Sa beauté réside en l’énergie qui nous rend unis

Dans le désir de beauté qui seul nous accomplit

Qui ne dépend pas d’objet mais du sujet écrit.

.

Ecrit devient correspondance atemporelle,

Qui fait qu’on reconnait la chose belle,

La trouve à son goût, universelle.

.

.

Extensions

.

La beauté et la cruauté ne font pas bon ménage

Bien qu’il existe œuvres sublimes en peinture

Telle que Guernica, de Picasso, et j’en passe,

Pour nous montrer les affres de la cruauté.

Les deux seront sans limites d’évocation,

Le premier nous tirerait … vers le haut,

Le second vers le bas et, chose étrange,

Ils cohabitent au sein du même homme,

Comme un microcosme de notre humanité,

De ce qu’elle sait, peut faire de meilleur, pire.

Tant le masochisme et sadisme, ont été érigés

En forme de désir et de plaisir, telle que dites:

« Johny,   Johny,   fais-moi   mal : j’en   jouirai ! »

Paroles de chanson qui montrerait la perversité

D’un cerveau câblé vers telle tension suprême.

Trouver de la beauté … dans de la cruauté,

Constitue un détournement d’Humanité

Ce n’est pas que cette dernière la rejette

Comme ne faisant pas partie d’elle-même,

C’est parce qu’elle lui rappelle son animalité.

L’écriture, comme la parole a ceci de particulier

Qu’elle met un nom sur chaque chose et de ce fait

Prend toute distance par rapport à toute réalité.

Bien plus, elles multiplieront les points de vue,

Et par sa simple capacité de représentation,

Nous donne un accès à la Beauté, ce dont

Animaux n’en ont cure sauf à séduire.

.

Désir, par-ci, désir, par-là, désir partout et toujours

L’homme a des désirs alors que l’animal a des besoins :

Désir est humain, dépasse besoin, se nourrir, reproduire.

Lié à la conscience que l’homme a, de sa condition mortelle,

Le désir est issu de la nostalgie d’une étoile, un paradis perdu.

Il suppose, dès lors, un manque ou une absence de quelque chose

L’invention, l’ambition, la séduction, la fusion en sont des exemples

Il est fin qu’il se propose, indispensable pour satisfaire son existence.

Comme il donne, toujours, dans la surenchère, ce dernier est sans fin.

.

Les associations que l’on fait, ne vont

Pas toujours dans le sens qu’on croit :

D’associer désir et plaisir, cela se voit,

Par contre beauté, cruauté, se défont.

.

On peut prendre du plaisir en la beauté,

On peut prendre du plaisir en la cruauté,

On pourra avoir du désir et pas de plaisir,

On peut avoir du plaisir avec peu de désir !

.

Pour finir, aurai-je la cruauté… de vous dire

Que trop de plaisirs, entraine mort du désir :

Toute beauté s’étiole, quand, trop, on batifole.

.

.

Épilogue

.

Comment comparer, mettre en balance,

Beauté d’un désir et cruauté d’un plaisir

Un plaisir peut être empreint de beauté,

Tout comme un désir, voué à la cruauté.

***

Un désir être heureux n’implique plaisir,

Automatiquement au sens de sensations,

Ce pourra être émotion des plus diffuses,

Satisfaisant esprit, âme : non corps, sexe.

***

La cruauté prendra racine dans l’égoïsme

Ou par vengeance, on s’en donne le droit,

Quand la beauté se partage en altruisme,

Elle sublimerait l’humain, à son endroit !

***

L’homme ne peut exister, en tant que tel

Sans désirs, sans passions, sans raisons,

Il est partagé entre  argument, émotion :

La cruauté serait sa perversion mortelle.

***

Comme un parfum diffusion une odeur,

Qui remplit l’atmosphère d’un bien être

Lorsque celle-ci  ne s’y accorderait plus,

Elle donne effet de véritable repoussoir.

.

.

986 – Calligramme

.

Désir et beauté

Vont bien ensemble

Lors leur vertu, partagée,

Notre humanité, rassemble !

.

Plaisir et cruauté

Créeront nos perversions

Quand leurs vices, partagés,

N’ont plus de limites en action.

.

Désir et  D   P  plaisir

Peuvent se É       L renforcer

Lors beauté  S            A    et cruauté

 Sont ennemies                I     à se dessaisir.

En deux mots :   R                  S   désir et  beauté,

En deux mots :     *                      I   plaisir et cruauté,

On a fait le tour    E                        R  de notre humanité.

Y a  pas  d’harmo   T                          *   nie   des   contraires,

Nous  ne  sommes    *                           C  tous sœurs  et  frères :

Pourtant respirons  B                           R   tous même idéal et air

Désir nous colle à la  E                         U   peau, cœur,  à l’esprit :

Il n’est  jamais  sans  A                      A   objet, ni satisfait de lui,

  Il va, vient,  se retire  U                U    nous manque, nous ravit.

Sa beauté réside en l’ T       T   énergie qui nous rend unis

Dans le désir de beau  É    té qui seul nous accomplit

Qui ne dépend pas d’objet mais du sujet écrit.

Écrit devient correspondance atemporelle,

Qui fait qu’on reconnait la chose belle,

La trouve à son goût, universelle.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

986 4

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

 .

 Symbolique 

 

Parfum ambivalent

Qui plait   ou rebute :

« Hypnotic          Poison » 

Semble    au   premier   abord

Être composé  d’une matière unique,

Qui pourrait être une sorte … d’eau de vie

À base d’amande, fleurs blanches exotiques

Dont … l’amertume …vous fait… à la fois

Grincer des dents   et saliver d’envie…

Mais il n’est  pas  évident à porter

Pour chacun,  tout le monde,

Note d’amande amère

Est très présente.

Auparfum.com/hypnotic-poison

.

.

Fond

.

Évocation 

.

986 6

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

 .

Symbolique

 .

La passion est connue comme mouvement

Violent, impétueux, de l’être à  ce qu’il désire.

C’est une émotion puissante et persistante, qui

Domine la raison  et oriente  tout l’agir du sujet.

.

Contrairement  à  d’autres  formes  d’amours,  où

Les choses se construisent pas à pas au fil du temps,

La passion se caractérise par cette forme aveuglante.

.

Une évidence indéniable, passion est comme l’émotion

Débordante, massive, court-circuitant tout jugement.

J‘ajouterais : prenant son mirage pour sa réalité !

Source : cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Un parfum de la passion

Passion pour un tel  parfum

Les deux s’associeraient en un,

En mettant l’accent sur émotions

Subtile dominance sur toute raison

En vous poussant vers désir et beauté

Si ce n’est, parfois : plaisir et cruauté !

Quoiqu’il en soit, et voire quoiqu’il en fût

Le parfum est un stimulant, des plus forts,

Qui vous fait perdre autant le sud que nord.

 ..

.

Entre cruauté et plaisir

.

Scénario

.

Toute la force et l’énergie du désir est dans son intensité intérieure.

Désir de vaincre est parois entaché d’une certaine cruauté partagée.

Un ours peut être sujet au désir, d’envie de liberté, besoin de soins.

 .

Visuels et textuels  >>

985 – Hier ici, demain là, et autre jour, ailleurs !

Visuels et textuels  >>

.

                          On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :

                         Mais l’on sera, toujours, quelque part,

                       Forcément,  au moins,  physiquement !

                      Sinon dans un imaginaire, virtuellement.

                      D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage

                    Occupé ou non,  selon le moyen  de transport

                  Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,

                 Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…

              Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…

         Mon temps passé à égrener nombre espaces…..

   Me fait exister lors je me déplace et voyage,….

   L’énergie épuise mouvements intermittents,……

.

 Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………

 L’être vivant  ne cesse  de bouger : enterré,…..

  Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,

        Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,

           Pour avoir impression d’être bien vivant.

                   Penser par l’esprit,  sans seul mouvement,

                         Est aussi excitant, et autant passionnant.

                              Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez

                                      Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.

                                           Mouvement est en nous, autant qu’autour,

                                             Il dévore  notre énergie …  jour après jour.

.

                                          Entre les hyperactifs, incessants à remuer,

                                   Les flegmatiques, toujours, à se ménager :

                            Bien  des divergences, en gestes,  à courir,

                      Pas de convergences, en actes, à requérir.

               Le repos est angoissant pour les premiers

        Et l’action, exténuante, pour les derniers.

.

    Y aurait un abime entre le manuel qui fait

        Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait

             Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,

                  Ce dernier, pour autant, mérite le respect !

                      Mouvements corps, esprit, sont les mêmes

                            Le monde extérieur étant représentations :

                               De travailler sur un objet,  ou sur un sujet,

                                  Ne feront que se répondre pour coopérer !

.

                              Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme

                          Encore plus invisible,  encore plus inutile.

                       Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,

                  Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :

           Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,

        Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.

.

    L’énergie déroule un mouvement perpétuel,

         Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,

                 À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,

                       Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle

                                 À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,

                                         Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !

.

.

Extensions

.

Être ailleurs, ce n’est pas être ici, dirait monsieur de La Palice

Encore que … quand je suis ailleurs, j’emporte, avec moi, partie

De tout ce qui me constitue et ma valise de questions problèmes.

Pour être vraiment ailleurs, faudrait que je sois quelqu’un d’autre

Un autochtone et là ce serait, pour moi, un vrai dépaysement total.

Brest, Perros-Guirec, Saint-Malo, avec leurs festivals,  sont des lieux

Où on peut être, le temps d’un week-end, des «étonnants voyageurs»

Sans pour autant quitter sa Bretagne natale, mis à part dans sa tête :

Rien d’étonnant qu’une telle région, ayant tant voyagé … s’en prévale !

.

Calendriers  et lieux  se suivent,

Et se conjuguent sur un agenda,

Toutefois on ne peut jamais être

Présent à deux endroits à la fois.

.

S’il est vrai qu’avec la visiophonie

On aurait le don d’ubiquité, partout

Seul endroit où on peut nous toucher

Est le lieu à l’on respirera toute réalité.

.

.

985 – Calligramme

 .

                          On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :

                         Mais l’on sera, toujours, quelque part,

                       Forcément,  au moins,  physiquement !

                      Sinon dans un imaginaire, virtuellement.

                      D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage

                    Occupé ou non,  selon le moyen  de transport

                  Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,

                 Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…

              Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…

         Mon temps passé à égrener nombre espaces…..

   Me fait exister lors je me déplace et voyage,….

   L’énergie épuise mouvements intermittents,……

.

HIER, ICI,

 Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………

 L’être vivant  ne cesse  de bouger : enterré,…..

  Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,

        Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,

           Pour avoir impression d’être bien vivant.

                   Penser par l’esprit,  sans seul mouvement,

                         Est aussi excitant, et autant passionnant.

                              Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez

                                      Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.

                                           Mouvement est en nous, autant qu’autour,

                                             Il dévore  notre énergie …  jour après jour.

                                          Entre les hyperactifs, incessants à remuer,

                                   Les flegmatiques, toujours, à se ménager :

                            Bien  des divergences, en gestes,  à courir,

                      Pas de convergences, en actes, à requérir.

               Le repos est angoissant pour les premiers

        Et l’action, exténuante, pour les derniers.

.

MAIS,  DEMAIN LÀ,

    Y aurait un abime entre le manuel qui fait

        Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait

             Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,

                  Ce dernier, pour autant, mérite le respect !

                      Mouvements corps, esprit, sont les mêmes

                            Le monde extérieur étant représentations :

                               De travailler sur un objet,  ou sur un sujet,

                                  Ne feront que se répondre pour coopérer !

                              Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme

                          Encore plus invisible,  encore plus inutile.

                       Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,

                  Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :

           Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,

        Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.

.

AUTRE JOUR …  AILLEURS  

    L’énergie déroule un mouvement perpétuel,

         Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,

                 À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,

                       Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle

                                 À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,

                                         Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

985 4

.

Un calendrier, journalier,

Qui se déroulera à chaque

Endroit, voire ailleurs

Comme en ziz-zag !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Ici et là, à droite et à gauche

donne idée des changements

qui n’auront rien de linéaires

la forme épouse donc le fond.

.

Être ici ou être là, fonction de calendrier

 Être ailleurs, être nulle part :

Sont autant de variations de sa présence

Physique, virtuelle, ou mentale !

 .

Symbolique

 .

Un calendrier

Est un système de repérage

Des dates  fonction du temps.

Un tel système  a  été inventé

Par les hommes pour diviser

Et organiser  le temps  sur de

Longues durées. L’observation

Des  phénomènes  périodiques

Des   milieux  où   ils   vivaient,

Déplacement quotidien ombre,

Retour saisons ou cycle lunaire

A servi de premières références

Pour organiser  la vie agricole,

Sociale et religieuse des sociétés.

fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

985 6

.

Être ici ou être là, fonction de calendrier

 Être ailleurs, être nulle part :

Sont autant de variations de sa présence

Physique, virtuelle, ou mentale !

 .

Symbolique 

.

Être ailleurs :

Dans un contexte marqué

Par nombreux  déplacements

Nouvelles technologies information,

Notre relation à l’espace s’en trouvera

Modifiée du fait qu’elle est  mondialisée.

.

Nous sommes  de plus  en plus  nombreux

À être connectés à ces différents territoires :

Territoires de vie, d’habitation, de loisirs, de luttes,

Territoire des origines familiales, culturelles, religieuses,

Territoire d’activité professionnelle, mais aussi

Territoires rêvés et imaginaires.

Modifié, source : ici-ailleurs.net

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Être ici, être ailleurs, nulle part, absent

Pour se déplacer : être  mobile,  vivant.

On est toujours quelque part, en corps,

Y compris en coin de cimetière, mort !

.

Ici ou là ; hier, aujourd’hui,  demain ;

Se conjuguent et par tous les chemins

Qui  nous mènent, et, nous ramènent,

Toujours et sans cesse à nous-mêmes,

Y compris se déplaçant par la pensée.

.

Aujourd’hui avec tous les smartphones

L’on pourra être au nord, sud, est, ouest

Sans jamais sortir de chez soi, sa région.

Mais cela n’aurait rien  d’un jeu innocent,

Tant après avoir appris à être multitâches,

Dorénavant et en même temps : multilieux !

 .

.

Demain est un autre jour

.

Scénario

.

Chérir hier, rêver de demain, vivre aujourd’hui : programme de vie.

À force de bouger de capitale à l’autre, gare au déphasage horaire.

 Quand je serai bien vieux, ce sera peut-être ma devise, qui le sait ?

Visuels et textuels  >>

984 – De l’autre, seul, occupez-vous, confiez-lui !

Visuels et textuels  >>

.

De l’autre, seul, occupez-vous,

Et confiez-lui le soin

De faire pareil

Pour vous.

.

C’est une maxime, antidote

D’un égoïsme hautain

Où tout est bon

Pour vous.

.

Lors on s’occupe de quelqu‘un

Sa vie, un sens, prend,

On oublie le destin

Pour un temps.

.

Si vous les respecter en tout,

Ils feront de même

Pour vous.

.

C’est dicton d’égalité sociale,

Idée ou réalité

Pour vous.

.

Les formes font partie de vous,

Frères, en galère

De fous.

.

Vérité partiale, voire partielle,

Famille, tribu :

C’est tout.

.

D’eux, apprenez tout sur vous :

Avis orientera

Pour vous.

.

Libre arbitre, pensée personnelle,

Opinion, religion :

Pas cours.

.

Lors se confier tel que l’on est

A un proche, véritable ami,

Nous protège, en tout.

.

C’est la seule façon de devenir unique

Lors les autres le sont autant que moi !

.

.

Extensions

.

Chacun sait qu’aider l’autre, est s’aider soi-même ;

L’autre est priorité à laquelle on ne peut,

On ne doit pas faillir et puis l’on sait aussi qu’un jour

Ce sera à notre tour de nous faire aider.

Ce n’est pas de l’angélisme : c’est de la simple humanité

Et puis certains animaux le font autant,

Y compris entre toutes espèces, alors pourquoi  pas nous !

Cela s’appelle de la sociabilité qui mène

Au «vivre ensemble» en lieu et place, du «chacun pour soi».

On ne peut, de toute manière se passer

Des autres : ils sont en nous depuis notre plus tendre enfance

Et nous ne pourrons, en rien, les renier.

Quand il s’agit d’étrangers ou de pauvres : de les aider à garder

Leur dignité  en  les  respectant  comme

Des êtres humains à part entière est leur rendre service, garantit

À notre tour, notre dignité et humanité.

À côté de ceux qui prennent tout ce qu’ils peuvent pour possession,

Il y a ceux qui donnent, tout ce qu’ils ont.

Les premiers font marcher l’économie, pauvres profitent de miettes :

Les seconds disent faire marcher la société :

Qui a tort, qui a raison : peu importe si c’est l’équilibre qui l’emporte,

Et non la fracture sociale : quand il y a moins,

On partage de manière équitable, ceux qui possèdent veulent en avoir

Autant et ce déséquilibre est permis par les lois

Conduit à la révolte, à la révolution, l’immigration, toute exaction.

.

De tous temps, les uns, plus riches ont aidé les autres, plus pauvres

Comme s’ils étaient frères ou sœurs membres de leur propre famille

L’aide s’est progressivement institutionnalisée en associations, ONG,

Un moine bouddhiste qui n’aura pas le statut de pauvre, vit des dons

Il y a pauvre et pauvre  et, toujours, plus pauvre que soi, où qu’on soit.

Le don aux autres n’est pas qu’affaire d’église, État : autant altruisme,

Qui est une marque d’humanité tenant compte de répartition richesse

C’est égalité sociale mise en œuvre en dehors de tous dogmes, partis

S’il n’y avait pas cela le Monde exploserait sous misères, maladies.

.

L’altruisme est une vertu cardinale

En toute société, pour faire du bien

Et ne pas, toujours, penser  qu’à soi,

Mais il possèderait aussi ses limites :

.

Qui ne s’aime pas, ne prend soin de lui,

Ne peut prétendre aimer tout le monde,

Les lois de la nature humaine sont ainsi

Faites : la moitié pour moi, pour autres.

.

On a beau se prétendre égoïste et cupide,

On n’en paiera pas moins, impôts et taxes,

À moins de tricher contre des communautés,

À qui, pourtant on est redevable, de beaucoup !

.

.

Épilogue

.

De l’autre, seul, occupez-vous

Ne signifiera pas en un tel cas,

De sacrifier, pour lui, votre vie,

Mais de rechercher  une égalité.

***

Celui qui ne donne ne reçoit rien,

Lors celui qui donne tout,  se noie :

L’équilibre se fera selon ses moyens,

Personne n’oblige, on garde le choix.

***

Toutes les religions invitent aux dons,

Les ONG le feront autant et sans façon,

Sans parler bon nombre  d’associations,

Redistributions ne sont pas impositions !

***

En retour, la solidarité n’est pas vain mot,

Si ce sera votre tour de subir vilains maux,

Vous en serez heureux que l’on vous donne,

Quelque retour, certain, de votre générosité.

***

Il en est de même au sein d’une famille unie,

Les parents donnent tout  pour  leurs enfants

Mais en retour, une fois vieux, ils les aideront

Par forcément  en argent : en soins, en amour.

.

.

984 – Calligramme

.

De l’autre, seul, occupez-vous,

Et confiez-lui le soin

De faire pareil

Pour vous.

.

DE L’AUTRE,

C’est une maxime, antidote

D’un égoïsme hautain

Où tout est bon

Pour vous.

.

Lors on s’occupe de quelqu‘un

Sa vie, un sens, prend,

On oublie le destin

Pour un temps.

.

Si vous les respecter en tout,

Ils feront de même

Pour vous.

.

OCCUPEZ-VOUS,

C’est dicton d’égalité sociale,

Idée ou réalité

Pour vous.

.

Les formes font partie de vous,

Frères, en galère

De fous.

.

Vérité partiale, voire partielle,

Famille, tribu :

C’est tout.

CONFIEZ-LUI !

 .

D’eux, apprenez tout sur vous :

Avis orientera

Pour vous.

.

Libre arbitre, pensée personnelle,

Opinion, religion :

Pas cours.

.

Lors se confier tel que l’on est

A un proche, véritable ami,

Nous protège, en tout.

.

C’est la seule façon de devenir unique

Lors les autres le sont autant que moi !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

984 4

.

Un chapelet,

Une vis  sans fin,

Un bracelet, un collier

 Une pagode bouddhiste ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

la forme s’éloigne du fond)

.

Une pagode bouddhiste n’évoque pas

forcément la prise en charge des autres

est fondée sur un principe de dénuement

qui s’éloigne lois d’équité, partage, égalité.

.

Pagode à neuf étages, comme états de vie

Dans le Bouddhisme bien vécu,

Différemment de l’hindouisme avec ses

Sept castes, sa réincarnation !

 .

Symbolique 

.

Le mot pagode désigne un lieu où

Se trouvera  un lieu de culte

Pour les adeptes du bouddhisme, aspect

D’une tour de plusieurs étages,

Circulaire, octogonale, carrée, caractérisée

Par un toit  évasé  voire en épi.

 La forme qu’a prise  le stupa d’Inde, ou zedi,

Dans  le  monde chinois, en Asie

Venue   d’inde,   la    pagode   s’est   propagée

Avec   le bouddhisme  à  partir  du

IIe siècle en Chine,  puis en Corée et au Japon.

Modifié, source : Wikipédia

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

984 6

.

Pagode à neuf étages, comme états de vie

Dans le Bouddhisme bien vécu,

Différemment de l’hindouisme avec ses

Sept castes, sa réincarnation !

.

Symbolique 

 .

Huit

Symboles

Apparaissent

Tout d’abord en Inde

Cérémonies d’investiture royale.

Une liste ancienne énumère un trône

Un svastika, une empreinte  de main,

Un nœud, urne  aux trésors, aiguière,

 Un couple de poissons, un bol couvert.

.

Dans  le  bouddhisme : la    conque,

Le lotus les poissons, l’urne, la roue,

La bannière, le nœud, le parasol,.

Ils furent offerts  par les devas

Au bouddha lors de sa naissance

En reconnaissance de sa royauté.

wikipedia.org/wiki/Ashtamangala

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Une pagode est un lieu, un sanctuaire

Dont la mission n’est pas d’ordre public

C’est comme un à-côté de bonne société

Or elle peut aussi redistribuer des dons

Aux plus nécessiteux et donc participer

À la prise en compte misère du monde

Ce qu’on appelle laisser pour compte

De notre société, riche ou pauvre !

 .

.

La confiance en lui, en vous

.

Scénario

 .

Avant : s’occuper de nourrir les enfants dans les orphelinats.

Hier : s’occuper d’organiser les repas dans les fêtes de villages.

Aujourd’hui : d’aider les SDFs à survivre en rues, gares, métros !

Visuels et textuels  >>

983 – Croyant s’ouvrir à l’autre, en personnage !

Visuels et textuels  >>

.

On peut jouer personnage

À le confondre avec sa personne

Cela se réalise très bien, au cinéma,

Mais  beaucoup  moins … dans sa vie.

.

Faux fuyant,  masque, diversion, cache,

Protège, disent certains, peu sûrs d’eux.

Ils ne tromperont  personne, à part eux.

Chacun a sa façon de vivre au monde,

Et sa propre    ====   personnalité.

.

Nul besoin de jouer la comédie

Pour se sentir enfin exister,

Il suffit de croire en soi

Autant qu’en l’autre,

Ne pas tout confier.

.

Croyant s’ouvrir à l’autre, en personnage,

On se ferme, à soi- même, et sa personne :

Un comble, tout de même, que telle dualité

.

On dira  que  depuis  que   le  Monde   existe,

Il en a, toujours, été  ainsi, rien  n’a  changé

Mais, lors, pourquoi avoir  sa  personnalité

.

Si ce n’est très simplement   pour  exister,

Et autant,  pour soi que  pour  les  autres,

Pour  la Société  et pour  Monde  entier

.

Rien n’est  gratuit, rien   n’est  donné :

Tout  s’acquiert à force  de chercher

De lutter, de persévérer  et gagner.

.

Au bout du compte, on a la liberté,

D’être soi-même avant  toute  chose,

Bien plus d’être le seul à … en décider.

.

Oui mais pour cela, il faut tendre la main,

Il faut apprendre à saisir tout, tout partout

Pour toutes bonnes opportunités pour demain

Être là au bon endroit sans parler au bon moment.

.

D’accord, mais comment le savoir, comment le prévoir,

Dès lors qu’on est déjà, au bord d’un grand désespoir,

Dès lors qu’on boit, tous les soirs, l’angoisse du noir.

 .

.

Extensions

.

Certains jouent bien leur personnage

Mais cela ne se voit pas : on le confond,

Lors autres appuieraient tellement le trait,

Le répétant à merci, que cela crève les yeux.

Jouer ou surjouer ne changerait rien au fond

De soi-même lorsqu’on sera en porte-à-faux,

Prisonnier d’une image ou représentation

Fabriquée et qu’un jour ou l’autre,

Le masque sera bien obligé de tomber

Lors on se regardera en miroir : étranger !

Un personnage, d’emprunt, peut séduire,

Faire illusion, durant un certain temps.

Endosser plusieurs fait douter l’autre,

Tous les autres, du vrai ;

S’y confondre, totalement

Tient d’une névrose identitaire.

Le monde à l’envers que de se créer

Personnage pour se plaire à soi-même,

C’est privilégier la fiction à la réalité,

C’est construire en creux ce dont

On aurait besoin en plein.

.

Personnages masculins, féminins, enfantins, animaliers,

Il y en a plein et on en invente tous les ans, des nouveaux :

Certains sont, à ce point, crédible qu’on les croirait  vivants.

Il est vrai qu’on a, en chacun de nous, un ou des personnages.

Comment bien faire la différence entre lui, ou eux, et ….moi ?

Certains épousent tellement un personnage  qu’on l’assimile

Suis-je auteur autobiographique, personnage d’emprunt !

.

Tout le monde porte un masque, dit-on !

En cas de pandémie de Covid, c’est  vrai,

Or ici, il ne s’agit pas de virus,  maladie,

Mais de caractère, voire de personnage.

.

Qu’entend-t-on par-là, c’est une posture,

Que l’on présente aux autres comme bonne

Pour qu’ils aient, de nous, opinion favorable

Tandis qu’en privé, couple ou dans la famille,

L’on s’en décharge, l’on agit tel que l’on est !

.

Cela dit, on ne peut se cacher, tout le temps,

Derrière  son  petit doigt : il y a des signaux,

Qui ne trompent personne, en privé, public :

Il vaut mieux être soi que quelqu’un d’autre.

.

.

983 – Calligramme

.

On peut jouer personnage

À le confondre avec sa personne

Cela se réalise très bien, au cinéma,

Mais  beaucoup  moins … dans sa vie.

Faux fuyant,  masque, diversion, cache,

Protège, disent certains, peu sûrs d’eux.

 Ils ne tromperont  personne, à part eux.

Chacun a sa façon de vivre au monde,

Et sa propre    ====   personnalité

Nul besoin de jouer la comédie

Pour se sentir enfin exister,

Il suffit de croire en soi

Autant qu’en l’autre,

Ne pas tout confier.

.

******************

******************

.

Croyant s’ouvrir à     C     *   l’autre, en personnage,

On se ferme, à soi-      R        Q    même, et sa personne :

Un comble, tout de      O           U    même, que telle dualité

Y                ‘ …..

On dira  que  depuis   A                 À   que   le  Monde   existe,

Il en a, toujours, été    N                   *     ainsi, rien  n’a  changé

Mais, lors, pourquoi    T                     S     avoir  sa  personnalité

*                       O …

Si ce n’est très simp   S                         N    lement   pour  exister,

Et autant,  pour soi     ‘                           *     que  pour  les  autres,

Pour  la Société  et    O                            *     pour  Monde  entier

U                             P….

Rien n’est  gratuit   V                               E     rien   n’est  donné :

Tout  s’acquiert à   R                                R      force  de chercher

De lutter, de per    I                                  S     sévérer  et gagner.

R                               O …

Au bout du com    *                                N    pte, on a la liberté,

D’être soi-même    À                              N   avant  toute  chose,

Bien plus d’être le   *                            A   seul à … en décider.

A                      G ..

Oui mais pour cela,  U                    E  il faut tendre la main,

Il faut apprendre à     T               *  saisir tout, tout partout

Pour toutes les bonnes R         * opportunités pour demain

Être là,  u bon  endroit  E  * sans parler au bon moment.

.

D’accord, mais comment le savoir, comment le prévoir,

Dès lors qu’on est déjà, au bord d’un grand désespoir,

Dès lors qu’on boit tous les soirs l’angoisse du noir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

983 4

.

L’idée est de pouvoir scénariser

N’importe quel personnage : 

Romancier,  voire  aventurier

Savant, inventeur, masqué.

.

(forme stylisée, rimes mixtes,

la forme s’approche du fond)

.

S’ouvrir à l’autre en forme de personnage,

est une autre manière de se faire connaitre

avec la limite du genre de ne pas confondre

le forme approche le fond, ne s’y réduit pas.

.

Celui-ci parait être une lumière

Du moins dans son personnage :

Mais qu’en est-il…  dans sa vie réelle

Quand il enlève, enfin, son masque ?

  .

Symbolique 

 .

Le symbolisme est une partie essentielle

D’un récit pour déployer myriade d’émotions

Chez le lecteur, moyen de réveiller des intuitions

Ou représentations soigneusement choisies, étudiées.

.

Si moi je trouve le symbolisme fascinant, c’est parce que

Cela me permet de lier des scènes entre elles, d’approfondir

Les relations entre mes personnages sans avoir à les dire

Explicitement, mais simplement avec un jeu de symboles.

Source : leahendersen-auteur.fr/les-symboles-dans-la-fiction

.

.

Fond

.

Évocation

.

983 6

.

Celui-ci parait être une lumière

Du moins dans son personnage :

Mais qu’en est-il…  dans sa vie réelle

Quand il enlève, enfin, son masque ?

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme du masque

En Orient, varie selon les usages.

Ses types principaux sont

Le masque de théâtre,

Le masque carnavalesque,

Le masque funéraire.

.

En Afrique, l’institution

Des masques est associée

À des rites agraires,

Funéraires, initiatiques.

Les masques revêtent parfois

Une puissance magique :

.

Ils protègent ceux qui les portent

Contre les malfaiteurs et les sorciers ;

À l’inverse, ils servent aussi à des

Membres de sociétés secrètes

Pour imposer leur volonté en effrayant.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On parlera de personne, lorsqu’il s’agira

D’un être humain réel mais de personnage

Lorsque ce sera être fictif, dans les romans,

Dans les contes et la littérature, en général,

Mais on pourra aussi traiter de personnage

Une personne  ayant une forte personnalité,

Ou très spéciale : si tu voyais le personnage.

 .

.

Personnages époques

.

Scénario 

.

L’autre est une femme : est-ce une personne ou bien un personnage ?

Le scénario fait quand même plus personnage que personne vivante.

L’autre est un humain mais est-ce une personne ou un personnage ?

 .

Visuels et textuels  >>

982 – Différence plus frappante que ressemblance

Visuels et textuels  >>

.

Je suis catégorique,

Vous  êtes comme  cela,

Pour  moi, je vous vois, là

Et si je ne me trompe  pas :

Sympathique, antipathique.

 .

Un esprit a, ceci, de particulier,

Qu’il préfère vous mettre en case

Plutôt  que  de vous  singulariser,

Qu’il vous positionne  sur échelle,

Plutôt que de rechercher égalité.

  .

Tant on ne vous demande plus si vous avez

Quelque particularité,  ou quel qu’originalité,

On vous demandera de cochez   parmi les cases,

Qui vous seront proposées, et puis, rien  d’autre :

Sinon la demande risque de ne pas être  acceptée.

.

Toutes nos différences  sont  souvent

Plus frappantes que ressemblances !

L’égalité, histoire de se reconnaitre,

Positionné entre plus haut que moi

Et ceux plus bas,   réciproquement.

.

Mais l’on va où  comme ça,

En catégories sociales fermées

Par toutes  les mises en boites,

Avec ces fortes, belles étiquettes

Attribuées, une fois  pour toutes,

Car sans droits pour en modifier

L’individualité ou la personnalité.

.

Elle demeure unique et complexe

Et ne se laissera jamais formuler.

L’homme  se révolte  si on lui dit

Ce qu’il est quand il sait qu’il est

Tout autre et bien plus que cela.

.

Mais, ne nous  y  trompons pas :

Si l’on  ne sait  pas  qui  l’on est,

Comment l’affirmer aux autres !

Et  comment  savoir  qui l’on est,

Sans tenir compte avis des autres :

Pas d’affolement : nos contradictions

Se résolvent en relation directe aux autres.

.


.

Extensions

.

Différence

Peut être perçue

Non perçue, petite, grande,

Importante ou négligeable : c’est

Le regard ou la pensée qui déterminera

Son statut. Il y a, des différences, y compris

Chez des jumeaux, identiques… en apparences.

Qu’est-ce qui pourrait bien empêcher la différence

De caractères, de cœur et d’opinions qui dépendent de

Notre culture,  société,  éducation, métier, religions, etc. ?

Rien, sinon nous serions rien que des clones avec une pensée

Unique, imposée comme pour les programmes informatiques.

L’essentiel est que les différences s’accordent

Et d’enrichissent entre elles au lieu au lieu de

Susciter la discorde ou toute autre querelle.

«Ça vous chatouille ou ça vous gratouille»

S’enquerrait  le fameux  Docteur Knock

D’après célèbre pièce de Jules Romain.

Certains  ont l’épiderme sensible tandis

Que d’autres auront le cuir plutôt tanné,

Certains voient différences, ressemblances

Là où d’autres ne le ressentes pas, ou peu :

Que faire, sinon pratiquer une…tolérance !

.

La ressemblance frappe moins que la différence,

C’est  normal puisque  qui se ressemble s’assemble

Les japonais sont tous les mêmes pour occidentaux

Mais chez eux, aucun d’eux ne ressemble aux autres

Il n’y a donc pas que la distinction effective qui joue

Mais l’apprentissage des signaux faibles qui agira !

Bon à savoir avant d’affirmer, ou non, différence.

.

Ne pas rentrer dans une case, créera

Problèmes pour une administration :

Elle ne dispose que d’une grille fermée

Dans laquelle tout se devrait de rentrer

Bien des différences sont rassemblées,

Pour ne pas dire : rabotées, nivelées,

Dans une seule et même catégorie :

Entre deux, plusieurs : inexistant !

De dire  que sommes ressemblants,

Est aussi faux que de dire, différents

Et de dire la somme des ressemblances

Est plus grande que celle des différences,

Le sera autant : catégories sont des pis-aller,

Auxquelles sommes soumis ou nous soumettons.

Pour autant, dire : j’entre en aucune des catégories

Serait se considérer comme une catégorie toute seule :

Comment alors peut-on entrer en des comptes statistiques.

.

.

Épilogue

.

Ressemblances et différences

Il y a le jeu de sept différences,

Entre deux dessins très proches

Mais il ne s’agira que de détails.

***

Ressemblance totale entre humains

N’existe pas sauf entre vrais jumeaux

Encore que des détails les identifieront

Soit natifs, soit rajoutés, vestimentaires.

***

Les différences ne se répartissent en cases

Ce sont des catégories binaires et de base,

Celles qui se chevauchent, s’additionnent,

Font toute la richesse d’une personnalité.

***

Si bien que je suis :  unique et différent !

Comment c’est possible : c’est contraire,

Unique parce que pas deux comme moi,

Différent, par mon histoire personnelle.

***

Mais si très différent me rend original,

Être trop risque  de me faire marginal,

Au point … personne ne me comprend

Ne pas dépasser la limite, sinon exclu.

.

.

982 – Calligramme

.

Je suis catégorique,

Vous  êtes   comme  cela,

Pour  moi,     je  vous      vois,  là

Si je ne   D     me trompe    R     pas :

Sympat    I      hique, antipa   E   thique.

  F                                   S

Un esprit   F       a ceci de par         S   ticulier,

Qu’il préfè   É         re vous mettre      E      en case

Plutôt que    R         de vous  singu        M      lariser,

Qu’il vous      E          positionne  sur         B       échelle,

Plutôt que      N           de recher-cher           L        égalité.

   C                                                 A

Tant on ne       E          vous demande plus si      N      vous avez

Quelque par     S        ticularité,  ou quel qu’ori      C        ginalité,

On vous de      *        mandera de cochez   parmi       E     les cases,

Qui vous         E         seront proposées, puis, rien         S      d’autre :

Sinon votre   T            demande risque de ne pas être        *    acceptée.

.

Toutes nos différences  sont  souvent

Plus frappantes que ressemblances !

L’égalité, histoire de se reconnaitre,

Positionné entre plus haut que moi

Et ceux plus bas,   réciproquement.

.

Mais l’on va              où  comme ça,

En catégories        sociales fermées

Par toutes les        mises en boites,

Avec ces fortes      belles étiquettes

Attribuées une      fois pour toutes,

Car sans droits   pour en modifier

L’individualité     ou personnalité.

.

Elle demeure unique et complexe

Et ne se laissera jamais formuler.

L’homme  se révolte  si on lui dit

Ce qu’il est quand il sait qu’il est

Tout autre et bien plus que cela.

.

Mais, ne nous  y  trompons pas :

Si l’on  ne sait  pas  qui  l’on est,

Comment l’affirmer aux autres !

Et  comment  savoir  qui l’on est,

Sans tenir compte avis des autres :

Pas d’affolement : nos contradictions

Se résolvent en relation directe aux autres.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.982 4

.

Un buzzer pour  avertissement,

Ou une  petite  lampe  de chevet,

Ou alors un beau champignon 

Vénéneux, ou hallucinogène ?

.

(forme pleine, rimes libres,

la forme s’éloigne du fond)

.

On peut, toujours, trouver ressemblance

entre soi et un et voire des champignons,

mais la différence, sans cesse, l’emportera,

et ainsi la forme ne correspond pas au fond.

.

Trois champignons connus étant vénéneux

Bien que très beau à voir

Mais il y en a d’autres, plus psychédéliques,

Comme hallucinogènes

 .

Symbolique 

 .

Les champignons

Sont tous des plantes qui,

Sous des apparences identiques,

Peuvent être comestibles ou vénéneuses.

Ils symbolisent le soupçon.

En  Asie,  et en  Chine,

Symbole longévité

Et de la fertilité.

En  mythologie,

Attribut  du dieu

De   la   longévité !

L’association tiendrait

Au fait, qu’une fois séché,

Il se conserve très longtemps.

Modifié, source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-champignon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

982 6

.

Trois champignons connus étant vénéneux

Bien que très beau à voir

Mais il y en a d’autres, plus psychédéliques,

Comme hallucinogènes

 .

Symbolique 

 .

Les champignons hallucinogènes

Sont très populaires  et  depuis  toujours

Pour leurs effets considérés psychédéliques,

Tels que l’euphorie et les hallucinations.

Ce n’est que durant les années 60

Qu’ils ont gagné en popularité

Avec le mouvement  hippie.

.

Depuis, beaucoup d’experts

Se sont posés  des  questions

Sur leur usage, leur dosage,

Et  leurs potentiels  dangers.

Certains  pays  auront décidé

De    les     considérer     comme

Substance contrôlée, réglementé.

Notez qu’ils ne sont pas des drogues.

mycotrop.com/fr/blog/champignon-hallucinogene

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Champignon rime, assez bien,

Avec potentiel  d’hallucination :

Différence, ressemblance ne tient

Qu’à la substance de virtualisation

Je peux me croire autre, grâce à lui

Mais si j’en ai besoin, c’est que je suis

Insatisfait, prisonnier d’une catégorie,

Dont cherche à m’échapper, me poursuit.

 .

.

Semblable ou différent : comment ?

.

Scénario

.

Différences de sexes, s’entremêlent au milieu pour les gommer

Les différences sont frappantes, presque totales quoique humaines.

La différence tient au fond ou couleur : la forme demeure, identique.

.

Visuels et textuels  >>

981 – Que font les autres, et qui sont-ils vraiment !

Visuels et textuels  >>

.

Ce que sont et ce que font

Les autres …  je l’ignore,

Pour la plupart, majorité.

Si je côtoie bien, ici ou là,

Des inconnus, et leur parle,

De moi, et eux me parle d’eux,

Ce n’est  qu’un simple  échantillon

De ce que font les autres, par millions.

Si je peux projeter l’image que j’ai d’eux,

Suis sûr de me tromper, une fois sur deux.

Que font les autres et qui sont-ils vraiment :

Ils s’agitent autour de moi, et en m’ignorant,

Je ne vois, d’eux, qu’apparence  qui renseigne

Sur leur sexe, âge, conditions, qui ne daignent

M’en dire plus, sur le passé, leur vie antérieure.

Suis-je près ou loin ou aux antipodes de la leur.

.

Dans l’avion, j’entre en contact avec voyageuse

Qui me confie : je vais là  en  vacances, heureuse.

Elle m’a fait partager  cet instant, de vie, passion.

Pour autant cela ne crée pas ensuite, une relation.

Mais  lors conversation  s’amorce et se … poursuit,

C’est à regret  que l’on s’en félicite par grand merci

Pour ce  laps de temps, où l’on  vous  aura reconnu,

Pour quelqu’un  qui ne sera plus, jamais, l’inconnu.

Frôlements, et évitements, sourires  et complicités :

Tous ces petits riens vous ont fait, toutefois, exister,

Aux yeux de gens vous ignorant… réciproquement :

Pour eux vous n’êtes, resterez, qu’honnête passant !

.

Combien de gens se côtoient, se croisent, se toisent,

Et comme des fourmis, s’entassent en un même lieu,

Que de proximités soudaines et présences lointaines,

Créent des projections, fugaces, fausses : qu’importe,

Ce sont des fantasmes qui vous mènent …emportent,

En vie d’autrui, le temps  de s’imaginer  à leur place !

Et  si vous étiez  lui, à qui ou à quoi, penseriez-vous :

C’est ainsi  que  vous pouvez vivre  cent vies en vous,

Ici, un enfant vous sourit, là, une femme  vous ravit,

Et  soudain l’arrêt, atterrissage, soudain, dispersion,

Vous vous  retrouvez  seul, sur votre chemin, destin,

Les autres  font  ce qu’ils  doivent, peuvent,  veulent.

.

Que font les autres, vaste monde, vaste programme

Ils ne vous livrent ni leur  corps, cœur, esprit, âme.

À vous  de découvrir  quelles émotions les habitent,

Et, prévoir  quelles réactions, en vous, ils suscitent,

Certains sont comme livres, ouverts, transparents ;

D’autres, en portes de prison, fermés, indifférents.

Quand se produit un éclair de feu plein de foudre,

Un regard, qui vous pénètre, fond de vous-même.

De ce contact, nait une pensée, histoire,…poème,

Qu’au soir, quelque démon vous force à moudre.

.

.

Extensions

.

La liste des choses

Que font les gens reste

Interminable et dépendant

Et, à la fois, du désir, besoin,

Souci, problème, imagination :

Certaines nous paraissent parfois

Un peu étranges, lors tout dépend

De qui, ils sont, et  pour qui  ils se

Prennent, pour qui  on les croit ou

Anormal, marginal, fous, pervers ?

 .

Que font et qui sont et où vont

Les autres, que je connais pas,

Autant de questions normales

Et dont je n’aurai de réponses

Que celle de mon imagination

Bien que  supposant  qu’ils ne

Font des choses toutes extras,

Bien ordinaire, dans tous cas.

.

On est ce que l’on fait plus que ce que l’on dit :

On n’est pas toujours en accord avec soi-même.

Ce qui est fait est fait, et pas ce que l’on dit, dit

Parce que de dire, on peut revenir en arrière

Pas pour ce qui est de faire comme faire

Du mal à quelqu’un, définitivement.

.

Définitif, le mot est un peu fort,

Définitive, seule, la mort l’est !

On ne finit pas de se connaitre,

Alors les autres, n’en parlons pas

Ce qu’ils font et ce qu’ils sont échappe

À notre sagacité, pour tout réinterpréter :

Ce que je sais des autres est par rapport à moi.

.

.

981 – Calligramme

.

Ce que sont et ce que font

Les autres …  je l’ignore,

Pour la plupart, majorité.

Si je côtoie bien, ici ou là,

Des inconnus, et leur parle,

De moi, et eux me parle d’eux,

Ce n’est  qu’un simple  échantillon

De ce que font les autres, par millions.

Si je peux projeter l’image que j’ai d’eux,

Suis sûr de me tromper, une fois sur deux.

Que font les autres et qui sont-ils vraiment :

Ils s’agitent autour de moi, et en m’ignorant,

Je ne vois, d’eux, qu’apparence  qui renseigne

Sur leur sexe, âge, conditions, qui ne daignent

M’en dire plus, sur le passé, leur vie antérieure.

Suis-je près ou loin ou aux antipodes de la leur.

.

Q U  I     S O N  T     L E S    A U T R ES ?

Dans l’avion, j’entre en contact avec voyageuse

Qui me confie : je vais là  en vacances, heureuse.

Elle m’a fait partager  cet instant, de vie, passion.

Pour autant cela ne crée pas ensuite, une relation.

Mais  lors conversation  s’amorce et se … poursuit,

C’est à regret  que l’on s’en félicite par grand merci

Pour ce  laps de temps, où l’on  vous aura reconnu,

Pour quelqu’un  qui ne sera plus, jamais, l’inconnu.

Frôlements, et évitements, sourires  et complicités :

Tous ces petits riens vous ont fait, toutefois, exister,

Aux yeux de gens vous ignorant… réciproquement :

Pour eux vous n’êtes, resterez, qu’honnête passant !

.

Combien de gens se côtoient, se croisent, se toisent,

Et comme des fourmis, s’entassent en un même lieu,

Que de proximités soudaines et présences lointaines,

Créent des projections fugaces, fausses : qu’importe,

Ce sont des fantasmes qui vous mènent …emportent,

En vie d’autrui, le temps  de s’imaginer  à leur place !

Et  si vous étiez  lui, à qui ou à quoi, penseriez-vous :

C’est ainsi  que  vous pouvez vivre  cent vies en vous,

Ici, un enfant vous sourit, là, une femme  vous ravit,

Et  soudain l’arrêt, atterrissage, soudain, dispersion,

Vous vous  retrouvez  seul, sur votre chemin, destin,

Les autres  font  ce qu’ils  doivent, peuvent,  veulent.

E T    PUIS    Q  U  E     F  O  N  T  –  I  L   S ?

Que font les autres, vaste monde, vaste programme

Ils ne vous livrent ni leur  corps, cœur, esprit, âme.

À vous  de découvrir  quelles émotions les habitent,

Et, prévoir  quelles réactions, en vous, ils suscitent,

Certains sont comme livres, ouverts, transparents ;

D’autres, en portes de prison, fermés, indifférents.

Quand se produit un éclair de feu plein de foudre,

Un regard, qui vous pénètre, fond de vous-même.

De ce contact, nait une pensée, histoire,…poème,

Qu’au soir, quelque démon vous force à moudre.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

981 4

.

Bouteille, en plastique,

Bouteille de jus de fruit

Ou bouteille  de  lait

Biberon allaitement.

 .

  (forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Les autres sont comme des bouteilles

de formes diverses dont on perçoit peu

leurs véritables contenus, s’il y en a un

ainsi la forme se différencie du fond !

.

Une bouteille de lait n’aura rien

À voir avec les autres :

Tant n’importe quel bébé ne verra

Que son propre allaitement.

.

Symbolique 

.

Premier breuvage

Et première nourriture

En laquelle toutes les autres

Existent  à l’état  de potentiel,

Le lait est, souvent, un symbole

Abondance, fertilité,  naissance.

.

Chez les Celtes le lait demeure un

Équivalent boisson d’immortalité

Le lait  possède vertus curatives,

Guérissant des  effets  du poison

Ou pour le moins les atténuant.

Le lait  est un symbole lunaire,

Et très féminin par excellence,

Lié au  renouveau printanier.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

981 6

.

Une bouteille de lait n’aura rien

À voir avec les autres :

Tant n’importe quel bébé ne verra

Que son propre allaitement.

.

Symbolique

.

Le lait est

Symbole de maternité,

D’abondance et richesse.

Dans le  Livre  de l’Exode,

Le dieu  unique  du peuple

Juif avait promis  à Moïse

De    mener    son     peuple

«Vers   un   pays    ruisselant

De lait  et  de miel », le lait

Est symbole  d’abondance.

.

L’allaitement est présent

En   récits   mythologiques,

Où  des  nouveau-nés  sont

Allaités par des animaux :

Les  fondateurs  de Rome,

Romulus  et  Rémus  sont

Allaités par une … louve. 

Modifié,  source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le lait, première nourriture maternelle,

Le bol de lait au petit déjeuner le matin,

Avec  ou  sans chocolat ; chaud ou froid,

Producteurs et transformateurs laitiers,

Ne manquent de ressources à diversifier,

Consommation de lait sous toutes formes.

Bébé : avons tous été nourris avec du lait,

Mais ce n’est pas pour autant qu’on en est.

 .

.

Moi, nous, autres !

.

Scénario

.

Ceux-ci sont acteurs et sont dirigés par un vrai metteur en scène.

Ceux-là sont animateurs et ils organisent des jeux, des sports.

Mais là ils sont si nombreux que je ne sais ce qu’ils font !

 .

Visuels et textuels  >>

980 – On m’a dit « tu étais ceci et tu deviens cela »

Visuels et textuels  >>

.

Avoir été puis devenir,

Le monde change,

Et nous avec,

Et le tout

Est de

Bien choisir

Ce que l’on est

Et ce que l’on fait.

Souvenir des autres

Reste imparfait

J’étais, déjà,

En germe

Ce que

Je deviens

Autres me voyaient

Différent, sans anticiper.

.

On m’a dit « tu étais ceci, tu deviens cela »

Ma personne ou personnage, aurait changé ?

Qu’est-ce qui s’est, réellement, en moi, modifié !

.

Ai-je changé d’apparence, de métier, de discours,

De relations, de politique, ou de statut social :

Qu’est-ce qui, en moi, s’est reconformé !

.

Je me regarde en ma glace : ai-je pris des kilos,

J’ai pris quelques rides,  je n’ai pas enflé :

Ce n’est rien que la vie qui m’a déformé

.

J’ai l’âge de mes artères, me soigne, m’entretiens,

En fortune pour me tenir le plus en forme

Lors on me dit que j’ai les traits tirés !

.

Tricher, il faut le faire pour rester en les affaires

Comme étant meilleur partenaire tonnerre,

Je triche beaucoup : je suis hypocrite

.

Tout le monde le voit, monde sait, à quoi tu joues,

Enlève donc ton masque aux cent reflets :

Mais je ne peux pas, lorsqu’il me plait.

.

Je ne vois pas  ce que je peux mettre  à la place,

Je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas envie

De savoir, trop tard, dur pour changer

.

Ce qui compte, c’est l’impression je vais donner

Ma vraie, fausse personne : rien à cirer

Car les autres font pareil en norme.

.

.

Extensions

.

Être, avoir été et devenir

Serait le fruit d’une histoire

À la fois personnelle, et collective.

Certains jouent comme un personnage

Que l’on se demande ce qu’il y a  derrière,

Quel est leur visage, fondement personnalité.

Il ne s’agit pas que d’hommes politiques

Qui cacheraient une partie de leur patrimoine

Ou de leurs pratiques, il s’agit de tout un

Chacun qui prend bien  quelques libertés avec

Les lois en vertu du « pas vu, pas pris »

Et qui, une fois pris le doigt dans la confiture,

Crie à la persécution, se posent en victime

Lors de dénonciation, à l’inverse il s’en trouve

Qui se disent : « droit dans leurs bottes »

À qui, légalement, on ne peut  rien reprocher.

Y en a qui changent fonction de leurs rôles

On dit  alors  que « la fonction crée l’organe. »

Avant ils étaient « contre » une réforme

Et maintenant qu’on les rétribue en ce sens,

Ils deviennent comme « pour », c’est ainsi que

L’on achète ses adversaires pour en faire ses alliés.

C’est de bonne guerre  et trahison envers soi-même !

.

Changement de lieu, d’état, d’activité, d’apparence, de vie

Ça fait quand même beaucoup à la fois pour un seul homme

Il vaut mieux  changer de lunettes  car ça coûtera moins cher !

Comme toujours, c’est la vie  qui vous force, ou vous  choisissez !

Changer  est  devenu, de toute façon, de nos jours, une  nécessité

À laquelle, personne, s’il  veut réussir  sa vie, ne peut échapper.

Mais changer, au point de plus être le même, reconnaissable,

Reste un pari osé qui peut vous créer problème d’identité

Comme si on reniait son enfance, sa famille et racines.

.

L’on dit qu’on ne peut être et avoir été :

Une sage pensée, s’il en est, mais encore,

Regretter ce que l’on a été en bien ou mal,

Ne servirait à rien pas plus que le devenir :

Ce ne seront que des projections des parties

De soi-même, tant faut penser et voir le tout.

.

Étant retraité,  j’hésite à parler  de mon passé

Professionnel, d’abord parce que  je suis passé

À autre chose  et parce que cette vie antérieure,

Ne me résume pas  pour ce que je suis  et j’ai été

Et ensuite, du fait que je veux faire… autre chose,

Ce que j’ai été ne devrait pas conditionner l’avenir.

.

.

Épilogue

.

Il y a  certains  qui  sont  demeurés,

Les mêmes ou presque vie entière,

Casaniers et contents pas changer

***

Et il y en a d’autres  qui à l’opposé,

Ont fait cent métiers, cent misères,

Et sans jamais bien … se stabiliser.

***

On dit que l’on changerait trois fois

Au moins, de métier,  durant sa vie,

Selon ses contraintes, opportunités.

***

Avoir  été,  puis  devenir  autrement,

Se décline de nombreuses manières :

Souvent pour des raisons de carrière.

***

Il est normal, sain même, de changer,

La vie est faite pour sans cesse évoluer

Mais cela, sans perdre sa personnalité.

Des politiques  sentant le vent tourner,

Tournent aussi leur veste  sans hésiter,

Et lors on les appelle des «politiciens».

***

Peu importe ce  que l’on est,  qu’on fait :

L’essentiel est que l’on vous reconnaisse,

Faisant le lien entre le passé et le présent

***

Autrement dit, on peut marcher en zig zag,

Mais garder une direction et une cohérence,

Qui feront qu’on gardera, en vous, confiance.

.

.

980 – Calligramme

 .

O  N      D  I  T

Avoir été puis devenir,

Le monde change,

Et nous avec,

Et le tout

Est de

Bien choisir

Ce que l’on est

Et ce que l’on fait.

Souvenir des autres

Reste imparfait

J’étais, déjà,

En germe

Ce que

Je deviens

Autres me voyaient

Différent, sans anticiper.

« T  U    É  T  A  I  S     C  E  C I,

On m’a dit « tu étais ceci, tu deviens cela »

Ma personne ou personnage, aurait changé ?

Qu’est-ce qui s’est, réellement, en moi, modifié !

.

Ai-je changé d’apparence, de métier, de discours,

De relations, de politique, ou de statut social :

Qu’est-ce qui, en moi, s’est reconformé !

.

Je me regarde en ma glace : ai-je pris des kilos,

J’ai pris quelques rides,  je n’ai pas enflé :

Ce n’est rien que la vie qui m’a déformé.

.

J’ai l’âge de mes artères, me soigne, m’entretiens,

En fortune pour me tenir le plus en forme,

Lors on me dit que j’ai les traits tirés !

T  U    D  E  V  I  E  N  S    C  E  L  A »  

Tricher, il faut le faire pour rester en les affaires

Comme étant meilleur partenaire tonnerre,

Je triche beaucoup : je suis hypocrite

 .

Tout le monde le voit, monde sait, à quoi tu joues,

Enlève donc ton masque aux cent reflets :

Mais je ne peux pas, lorsqu’il me plait.

.

Je ne vois pas  ce que je peux mettre  à la place,

Je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas envie

De savoir, trop tard, dur pour changer

.

Ce qui compte, c’est l’impression je vais donner

Ma vraie, fausse personne : rien à cirer

Car les autres font pareil en norme.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

980 4

.

Flacon avec bouchon,

Escalier de secours,

Pour nombre  immeubles 

En zigzag ou en spirale.

.

(forme stylisée, rimes mixtes,

la forme s’approche du fond)

.

Etre ceci, être cela …  en ziz-zag,

escalier de secours sur immeubles

pour distribuer les entrées d’étages

 ferait  que  forme  accroche  le fond !

.

Escalier de secours en zigzag :

Un coup à gauche, un coup à droite,

Il changera, toujours, de  direction,

Même pour escalier en spirale.

 .

Symbolique 

 .

Un escalier de secours est

Prévu en vue de garantir aux

Résidents ou locataires d’un

Immeuble, une évacuation

En toute sécurité en cas

D’urgence, sinistre soudain.

.

Ce dispositif n’est pas courant

Dans les maisons individuelles

Ou disposant de peu d’étages,

Par contre, la loi stipule

Que les habitations construites

Avec plusieurs étages doivent en avoir.

escaliers.eu/reglementation-des-escaliers-de-secours

.

.

Fond

.

Évocation 

.

980 6

Escalier de secours, en zigzag :

Un coup à gauche, un coup à droite,

Il changera, toujours, de  direction,

Même pour escalier en spirale.

 .

Symbolique de fond

Spirale, colimaçon et hélicoïdal,

Ces trois mots peuvent être employés

Pour  décrire  un escalier  de  cette forme

Mais parfois avec des orthographes variées :

«Escalier en spirale,  lui, deviendra escalier spiral ;

Colimaçon perd sa cédille évocatrice ou reçoit deux «s».

Quant à hélicoïdal il perd souvent à tort, accent et tréma.

.

Hélicoïdal est le mot le plus utilisé par les professionnels;

Colimaçon est le plus répandu dans la langue courante.

Colimaçon est, entre autres, un synonyme de limaçon,

Mot qui englobe les « mollusques terrestres à coquille

Enroulée » tels que les escargots … entre autres !

Escalier-ehi.fr/escalier-en-spirale-en-colimacon-ou-helicoidal

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Pour chacun, l’escalier sert à monter,

Soit mais de secours, sert à descendre

Monter et descendre en l’échelle social

Est question point de vue professionnel

Et qui n’aurait que peu de liens directs

Avec un bon développement personnel

Ce que l’on perdra en beauté extérieure

On le compense par richesse intérieure,

Être ceci et cela contribue grandement.

 .

.

C’est pourtant bien la même

.

Scénario

.

Être, changer, devenir et ainsi de suite jusqu’à la fin de sa vie

Jean qui rit, jean qui pleure, sont deux masques alternatifs.

À force de devenir ceci, cela, qui suis-je vraiment devenu ?

 .

Visuels et textuels  >>

979 – Choix d’ouverture et fermeture à l’autre

Visuels et textuels >>

.

^

À l’autre,

Une ouverture,

Ou fermeture à tous,

Choix dépendant de nous.

.

Personne ne me force

À fréquenter mes voisins !

Mais si je ne communique pas

Eux, aussi m’ignoreront !

.

À mon travail, je n’ai pas le choix

Obligé de collaborer.

En magasin, un bonjour ne gâte rien

Échanger fait du bien.

.

Que suis-je sans autre, rien du tout.

L’autre est être dangereux :

Il me fait des fois du mal ou du bien ;

L’autre devient un étranger :

S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.

L’autre me serait indispensable !

.

Lors  à  certains, je  leur  dis « bonjour »,

Je leur souris aussitôt, je les oublie

D’autres me percutent, d’autres m’agacent,

Je les insulte, les remets à leur place.

.

Beaucoup de gens m’indifférent,

Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :

Suivent chemin, pas le mien,

Sauf  si  on me les impose en élèves, voisins, collègues,

Que je n’ai pas choisis.

.

Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale

Soit plus tolérable :

Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,

Ne pas s’entretuer,

S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,

Et voire d’amitié.

.

Ouverture

Est positif

Fermeture

Est négatif

Et la compassion

Ferait bonnes racines.

.

.

Extensions

.

Vivre ensemble

Est  une  nécessité,

Une  contrainte  autant

Qu’une joie et une solidarité.

Car le principe du «Moi d’abord

Et le reste du Monde » ne tient pas

Sur la durée, il conduit inévitablement

À une désocialisation, tout comme enfant

À l’école, qui refuse de communiquer finira

Seul  dans  son coin  tant  l’ouverture  expose,

C’est certain, quand  fermeture, elle, indispose :

L’ouverture modifie  et  enrichit  sa vie  intérieure

Par la confrontation  avec les autres, lors  fermeture

La fige, l’appauvrit par confrontation avec soi-même.

S’ouvrir aux autres commencera souvent par politesse

De reconnaissance de l’autre, quel qu’il soit, le saluant,

En lui disant «bonjour» et se prolonge  en demandant

De ses nouvelles  et se terminera  sur un « au-revoir »

Qui n’a rien d’un « adieu » mais d’un acquiescement

De la qualité de la rencontre, le «respect mutuel»

Comme on l’appelle, ne sera pas qu’une vertu

Morale, elle est le fondement social d’une

Communauté non raciste.

.

On peut écrire un livre entier sur la porte, tel Magda SZABO

Une écrivaine hongroise  dans son roman autobiographique :

Porte ouverte pour l’une des protagonistes, fermée pour l’autre.

Il y a souvent des secrets derrière une porte, des choses cachées

Mais il y a quelques degrés, entre les eux : entrouverte, a demi :

Il peut y avoir des heures d’ouverture et d’autres, de fermeture

Toute une organisation entre sa vie publique et sa vie privée.

Il peut y avoir un code qu’on s’échange entre amis, famille,

Il peut y avoir des pertes de clés, code, voire des scellés.

.

L’enfer, c’est les autres, dit Sartre

 Lors il n’y aura pas d’autre paradis

C’est bien la contradiction même,

Que sans cesse tenter de les éviter

Alors qu’ils sont en nous et autant

Que toujours en eux : point final !

.

Dans ces conditions, porte fermée

Ou ouverte serait prison ou liberté

On peut certes se nourrir de sa vie

Intérieure, pendant certain temps

Or elle a besoin de renouvellement

Pour se confronter à toute réalité.

.

.

979 – Calligramme

.

^

À l’autre,

Une ouverture,

Ou fermeture à tous,

Choix dépendant de nous.

CHOIX

Personne ne me force

À fréquenter mes voisins !

Mais si je ne communique pas

Eux, aussi m’ignoreront !

À mon travail, je n’ai pas le choix

Obligé de collaborer.

En magasin, un bonjour ne gâte rien

Échanger fait du bien.

D’OUVERTURE

Que suis-je sans autre, rien du tout.

L’autre est être dangereux :

Il me fait des fois du mal ou du bien ;

L’autre devient un étranger :

S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.

L’autre me serait indispensable !

Lors  à  certains, je  leur  dis « bonjour »,

Je leur souris aussitôt, je les oublie

D’autres me percutent, d’autres m’agacent,

Je les insulte, les remets à leur place.

FERMETURE

Beaucoup de gens m’indifférent,

Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :

Suivent chemin, pas le mien,

Sauf  si  on me les impose en élèves, voisins, collègues,

Que je n’ai pas choisis.

Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale

Soit plus tolérable :

Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,

Ne pas s’entretuer,

S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,

Et voire d’amitié.

À L’AUTRE 

Ouverture

Est positif

Fermeture

Est négatif

Et la compassion

Ferait bonnes racines.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

979 4

.

Un arbre, c’est sûr,

Peut-être un sapin 

Sinon  un tout autre

En  quatre  saisons !

.

(forme stylisée, rimes libres,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un sapin ne représente ni ouverture

ni fermeture : semblable à lui-même,

ni aucun autre arbre  feuillu d’ailleurs

si bien que forme et fond sont disjoints.

.

Le sapin, peut être très ouvert

Ou très ramassé sur lui-même :

Sapin ouvert donne l’impression

De rester même, quatre saisons.

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Des arbres concerne

Leur capacité à désigner,

À signifier, voire à exercer

Une influence en tant que symbole

De l’homme,  du cosmos,    de la vie,

Chaque arbre est un symbole

Le chêne, la majesté ; l’aulne, l’humilité.

On dit que le sapin  empêchait la foudre

De tomber et conjurait les mauvais sorts.

En Allemagne, on flagellait autrefois

Les femmes durant le mardi gras, avec des

Branches de cet arbre, dans le but

De leur permettre

D’avoir des enfants.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocatio

.

979 6

.

Le sapin, peut être très ouvert

Ou très ramassé sur lui-même :

Sapin ouvert donne l’impression

De rester même, quatre saisons.

.

Symbolique 

 .

La coutume

De décorer sapin

Serait d’origine païenne

Et ils y mettaient  des fruits.

Que représente pour nous le sapin.

L’hiver, la nature  le recouvre de neige,

Impression que   mort  triomphe sur la vie.

Toutefois, un seul arbre nous dit le contraire :

C’est le sapin qui garde ses aiguilles, nous dévoile

Que derrière la mort apparente, et  dans la nature

Y a toujours la vie : le symbole du sapin est donc

Un symbole  d’espoir et d’éternité, mais  aussi

De lumière. La lumière rend possible la vie.

Le sapin comme l’If, nous révèle que mort

Ne serait qu’une illusion :

Derrière  son apparence

Toujours se tient la vie. 

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le sapin est un arbre symbole, s’il en est

mais pas ouvert ou fermé, en été et hiver

le pin, qui est son cousin, par ses pommes

à trouver le moyen de déroger à sa nature

non pas pour s’ouvrir à autres pins, arbres,

mais à la température et à l’humidité météo.

 .

.

 Pomme de pin ouverte ! 

.

Scénario

.

Pour une ouverture, on peut dire qu’elle est franche et à l’infini,

alors que là, c’est porte fermée et à double tour et bien calée

tandis qu’ici, c’est alternatif : selon l’heure, selon l’humeur.

 .

Visuels et textuels >>

978 – Quels mots associons-nous au bonheur !

Visuels et textuels  >>

.

L’on prétend souvent…………..

Que le bonheur  est chose……….

Qui est  la mieux  partagée………..

Est fait  de la  même chose………

Or pour  tout  un  chacun…….

N’existe pas, même rêvé…

Tout le monde s’en fait,

Propre idée en valeur.

.

Temps libre, farnienté, congés

Dimanche, fête, amours, soirées

Autant de mots  lui sont associés.

La liste serait longue si, à décliner,

D’autant qu’elle change, avec l’âge,

D’autant qu’elle change avec partage.

Quels mots associons-nous au bonheur.

.

Le temps, ou l’action, sinon, le farnienté !

Les vacances, les dimanches, ou, les soirées,

L’espace chez soi, chez les autres voire ailleurs,

L’action que l’on fait, que l’on subit, évènement,

La méditation que l’on projette, que l’on ressent,

Ou les cinq à la fois, et avec une même intensité.

.

J’ai idée qu’il y a  plusieurs sortes  de bonheurs,

Qui entrainent plusieurs visions, et définitions,

Le bonheur de l’un n’est jamais comparaisons,

Il se découvre, à travers expériences, et heurts,

C’est pourquoi, l’un y nage comme un poisson,

Alors qu’autre court, après l’oiseau, sans nom.

.

Pour moi, le bonheur, c’est, à chacun, de dire,

Proche de son désir, ou proche, de son plaisir,

Proche d’un état qui dure, ou transition pure :

C’est, en l’instant qui passe, est passé, à venir,

Comme le soleil, un arc-en-ciel après la pluie,

Un moment, de lumière, de grâce…d’éternité.

.

Bonheur est ce que l’on est et ce que l’on fait,

Ou ce qui fait le bonheur est ce que l’on…est,

Lors  malheur revient, c’est qu’on est refait,

Lors bonheur revient c’est qu’on est parfait

Est, fait, refait, parfait, associés à bonheur.

.

.

Extensions

.

Des chansons sur le bonheur,

Sur ce qu’il est, ou sur ce qu’il fait,

Ce dont il nous prive quand il est parti,

Il y en a des dix, des cents, et des milles,

Avec les musiques qui les accompagnent.

Il n’y a pas de baromètre du bonheur

Comme pour la météo, l’humeur :

.

Qui a dit que «le bonheur bien vécu

On se rend compte au bruit qu’il fait

En claquant la porte derrière lui. »

.

Une vision réaliste pour les uns,

Pessimiste pour les autres,

Un peu comme quand on dit

Que le paradis serait sur Terre,

Tout comme l’enfer ou on prétend

Qu’il est perdu à jamais tout comme

Le Paradis du même nom ou l’Éden.

.

En tous cas, le bonheur,

Il ne suffit pas d’en parler,

Il faut le vivre pour s’en faire une idée

Et certains, hélas n’y auront jamais accès,

Même si le bonheur n’est pour eux

Que de survive le lendemain avec

Plus de stabilité que la veille.

.

Béatitude, félicité, joie sont de synonymes de bonheur

Le « contenu » du bonheur demeure très  indéterminé.

Il n’y a pas d’accord sur éléments particuliers ou  précis,

Qui seraient constitutifs connus, universels, du bonheur !

La richesse, la beauté et le pouvoir ne font pas le bonheur.

Une Ferrari, passer à la télé,  pour être heureux est illusion.

Chacun est libre de choisir ce qu’il veut pour être… heureux.

.

Le mot  bonheur  ne dépend pas,

De définitions  en dictionnaires

Parait universel, insaisissable,

Il  évolue, autant qu’il s’évalue

Le long d’un  curseur du désir.

Pour un européen, un africain,

Un asiatique,  ou un américain,

Ce mot peut n’être qu’un leurre.

Il y en a qui n’ont rien : heureux.

Il y en a qui ont tout : malheureux.

En définitive notre bonheur c’est nous

Qui en décidons, le façonnons, le vivons

Toutes les comparaisons bien qu’utiles

Ne nous apporterons pas ses clés !

.

.

978 – Calligramme

 .

LES MOTS

  L’on prétend souvent…………..

  Que le bonheur  est chose……….

     Qui est  la mieux  partagée………..

    Est fait  de la  même chose………

  Or pour  tout  un  chacun…….

N’existe pas, même rêvé…

Tout le monde s’en fait,

Propre idée en valeur.

.

     Temps libre, farnienté, congés

       Dimanche, fête, amours, soirées

         Autant de mots  lui sont associés.

          La liste serait longue si, à décliner,

          D’autant qu’elle change, avec l’âge,

              D’autant qu’elle change avec partage.

                 Quels mots associons-nous au bonheur.

ASSOCIÉS

                    Le temps, ou l’action, sinon, le farnienté !

                        Les vacances, les dimanches, ou, les soirées,

                             L’espace chez soi, chez les autres voire ailleurs,

                               L’action que l’on fait, que l’on subit, évènement,

                                La méditation que l’on projette, que l’on ressent,

                               Ou les cinq à la fois, et avec une même intensité.

.

                             J’ai idée qu’il y a  plusieurs sortes  de bonheurs,

                           Qui entrainent plusieurs visions, et définitions,

                          Le bonheur de l’un n’est jamais comparaisons,

                         Il se découvre, à travers expériences, et heurts,

                        C’est pourquoi, l’un y nage comme un poisson,

                      Alors qu’autre court, après l’oiseau, sans nom.

AU BONHEUR ?

                    Pour moi, le bonheur, c’est, à chacun, de dire,

                   Proche de son désir, ou proche, de son plaisir,

                   Proche d’un état qui dure, ou transition pure :

                 C’est, en l’instant qui passe, est passé, à venir,

                Comme le soleil, un arc-en-ciel après la pluie,

               Un moment, de lumière, de grâce…d’éternité.

.

             Bonheur est ce que l’on est et ce que l’on fait,

            Ou ce qui fait le bonheur est ce que l’on…est,

         Lors  malheur revient, c’est qu’on est refait,

         Lors bonheur revient c’est qu’on est parfait

        Est, fait, refait, parfait, associés à bonheur.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

978 4

.

Silhouette d’homme,

Le bonheur  ou  pas :

Qui peut le dire sans son

Visage qui reste ici caché.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Difficile de mettre des mots justes

Des visages  pour   le  bonheur :

Chacun y va de son propre couplet

Sans qu’il y ait un même refrain.

  .

Symbolique 

 .

Être heureux est une

Expérience individuelle et humaine.

L’homme qui connaît la félicité, pas l’animal.

Notion de bonheur est intimement liée au désir.

Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs,

Du moins réaliser ses désirs «importants».

.

L’homme heureux accomplit les objectifs

Qu’il s’est fixé, ceux qui ont une valeur

Pour lui-même : le bonheur est donc

Ancré  dans  l’individu, dans ses

Projets et ses représentations.

dicophilo.fr/definition/bonheur

.

.

Fond

.

Évocation 

978 6

.

Difficile de mettre des mots justes

Des visages  pour   le  bonheur :

Chacun y va de son propre couplet

Sans qu’il y ait un même refrain.

 .

Symbolique

Le visage est un dévoilement

Incomplet, passager de personne,

Un dévoilement tant  jamais personne

N’a vu, directement, son propre visage,

Sauf en miroir, n’est donc pas pour soi,

Il est pour l’autre, est la partie la plus

Vivante  et la plus sensible, les sens

Que l’on présenterait aux autres.

.

Le moi,  partiellement dénudé,

Est plus révélateur que  reste

Pour comprendre le visage,

Il faut de la patience, de la

Lenteur, respect, amour !

.

C’est avilir un visage que

L’analyser sans l’aimer.

Si un visage  n’exprime

Rien de vie intérieure,

Il ne sera  plus qu’un

Masque élastique.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le bonheur, s’il existe, le même partout

Devrait se lire sur le visage de l’homme

Très détendant, souriant et yeux rieurs,

Non par volonté, nécessité relationnelle,

Mais de manière tout à fait inconsciente

Il peut n’y avoir que des signaux faibles

Entre quelqu’un qui fait mine et qui l’est

Mais il est vrai que si on l’est soi-même

On le remarquera mieux autour de soi.

 .

.

Et en attendant Goddot

.

Scénario

.

On associe la joie intense, éphémère, au bonheur, félicité durable.

Résultat séance d’associations sémantiques autour du mot bonheur.

Souhaiter bonne chance, illustrée par trois fers à cheval : imparable.

 .

Visuels et textuels  >>

977 – Ici l’on vit comme ci, là-bas comme ça

Visuels et textuels  >>

.

Chacun vit à sa manière

En un décor, selon son goût,

Ou ses coutumes communautés

Et plus encore, selon ses moyens :

La douceur de vivre tient au climat,

Le confort de vivre tient à l’habitat

La qualité de vie, à la tranquillité,

Le mode de vie, à la gastronomie.

.

Ici, l’on vit comme ci, là-bas, on vit comme ça,

Ici vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu :

Ce sont nos modes de vie, les coutumes connues,

Qui font nos différences entre notre pays ici, et là.

.

Six milliards de personnes qui s’agitent  et pensent,

Six milliards de personnes produisent et dépensent :

Chacun  selon ses goûts, et chacun, selon ses moyens,

La moitié d’entre d’eux se bornent à calmer leur faim.

.

Qui ne donnerait volontiers, la moitié de  tout son bien

Pour plus d’égalité : goutte d’eau dans l’océan…besoins,

Pour combien : devenir riche est bénédiction d’un dieu.

La preuve qu’il m’aime bien… que je fais de mon mieux.

.

Bien des riches  surconsomment, pour faire  des envieux,

Et nombre de pauvres n’ont droit qu’à des enfers  hideux,

Lieux prescrits et proscrits enlevant souci d’être heureux,

Respirant mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux.

.

Certains  disposent, d’un air sain, et, même, très ensoleillé,

D’une terre fertile aussi, mais, trop  souvent, mal exploitée,

Et d’une eau vitale aussi, mais  trop souvent mal distribuée,

Et  leurs feux, forts aussi, mais  dans leurs yeux, trop brulés.

.

Riche, pauvre : chacun file le train, quotidien, de son destin,

L’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver …  sans fin,

L’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir …chagrin,

Comment partager l’argent et l’humanité, entre tout, et rien.

.

Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien.

L’argent, sans humanité ne constituerait jamais un vrai bien.

Dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son… chemin :

Personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien.

.

Si, chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin,

Sans se soucier,  le moins du monde, de ses proches voisins,

Nous serons bientôt une population où la moitié aura faim

Et finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin.

.

.

Extensions

.

Ici, l’on vit comme ci, et  là-bas,

L’on vit comme ça : c’est un fait,

Et ce sera, toujours,   comme cela,

Mais après tout …  pourquoi  pas !

Ça relativiserait toute civilisation

Qui prétendra être la meilleure.

.

 Des façons et des manières de vivre, dieu sait s’il y en a des tonnes

Bien qu’essentiel  en humain : naître, vivre, se reproduire, travailler

Et quelques autres rites et coutumes acquis dès l’aube de l’humanité

Soient universels, il n’en reste pas moins qu’un nombre de variations

Se sont développés, telles les langues, les cultures  et  les civilisations

Et  la Communauté Européenne, avec ses vingt-sept pays  membres,

En est un bon exemple, pourtant loin du japon, de l’Inde, la Russie

C’est à la fois une richesse, contre l’uniformité, et une … faiblesse

Contre les autres blocs et continents qui sont mieux ordonnés.

.

Modes de vie, ancestraux,

Traditionnels   et   modernes,

Se succèdent sans se ressembler

Avec, toutefois, un  fond commun

En ce qui concerne les nourritures

Les vêtements, transports, loisirs,

Nécessité d’éducation, culture :

 C’est bien plus sur la manière

Que sur fond qu’on observe

Les grands changements.

.

.

Épilogue

 .

Combien de domaine de recherches

Et combien de spécialistes,  patentés,

Se seront penchés sur diverses sociétés

Sans jamais épuiser leur façon d’exister.

***

L’Europe est championne en comparaisons

 Le plus souvent, se prenant pour références,

Inclurait, de ce fait, des biais d’observations,

 Ce qui n’est pas acceptable pour une science.

***

On peut admettre  que l’on vit différemment,

À  cinq  ou  dix mille kilomètres  de  distance,

Surtout lors, dans le passé, sans … influences,

Mais avec la mondialisation,  tout changerait.

***

La réponse  n’est pas oui/non : est, ça dépend !

En surface irait de plus en plus se normalisant,

Mais en profondeur, bien tapie , au demeurant,

Au bout de deux ou trois générations, évoluant.

***

Mais qu’importe après tout, la façon dont on vit,

C’est plus nouvelle richesse qu’appauvrissements,

Intégration consiste à respecter lois pays d’accueil

Et surtout à ne pas chercher à imposer les siennes !

.

.

977 –  Calligramme

 .

Chacun vit à sa manière

En un décor, selon son goût,

Ou ses coutumes communautés

Et plus encore, selon ses moyens :

La douceur de vivre tient au climat,

Le confort de vivre tient à l’habitat

La qualité de vie, à la tranquillité,

Le mode de vie, à la gastronomie.

ICI L’ON VIT COMME CI

Ici, l’on vit comme ci, là-bas, on vit comme ça,

Ici vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu :

Ce sont nos modes de vie, les coutumes connues,

Qui font nos différences entre notre pays ici, et là.

.

Six milliards de personnes qui s’agitent  et pensent,

Six milliards de personnes produisent et dépensent :

Chacun  selon ses goûts, et chacun, selon ses moyens,

La moitié d’entre d’eux se bornent à calmer leur faim.

.

Qui ne donnerait volontiers, la moitié de  tout son bien

Pour plus d’égalité : goutte d’eau dans l’océan…besoins,

Pour combien : devenir riche est bénédiction d’un dieu.

La preuve qu’il m’aime bien… que je fais de mon mieux.

.

Bien des riches  surconsomment, pour faire  des envieux,

Et nombre de pauvres n’ont droit qu’à des enfers  hideux,

Lieux prescrits et proscrits enlevant souci d’être heureux,

Respirant mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux.

LÀ-BAS COMME ÇA  

Certains  disposent, d’un air sain, et, même, très ensoleillé,

D’une terre fertile aussi, mais, trop  souvent, mal exploitée,

Et d’une eau vitale aussi, mais  trop souvent mal distribuée,

Et  leurs feux, forts aussi, mais  dans leurs yeux, trop brulés.

.

Riche, pauvre : chacun file le train, quotidien, de son destin,

L’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver …  sans fin,

L’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir …chagrin,

Comment partager l’argent et l’humanité, entre tout, et rien.

.

Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien.

L’argent, sans humanité ne constituerait jamais un vrai bien.

Dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son… chemin :

Personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien.

.

Si, chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin,

Sans se soucier,  le moins du monde, de ses proches voisins,

Nous serons bientôt une population où la moitié aura faim

Et finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

977 4

.

Silhouette massive d’un homme,

Vu de dos, bien impersonnelle,

Il n’a pas l’air d’être très riche

Probablement en pauvreté !

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Chacun vit comme il veut, comme il peut,

 Voire impersonnel :

L’égalité est une vue de l’esprit tant pour

La richesse que pauvreté !

.

Symbolique

 .

Le réseau social

Passait pour le lieu

«Où lon raconte sa vie»,

« Sa journée, sans intérêt».

Des choses qui devaient même

Rester de lordre de lintime car

Parfois trop personnelles comme

Sa religion, ses idées politiques,

Sa date de naissance, son lieu

De vie et même son statut

«Célibataire,   en  couple

Où  cest compliqué».

Rapport réseau social

A  également  changé :

Utilisateurs se sont mis

Progressivement à écrire

De manière plus en plus en

Impersonnels ou pseudos.

lesechos.fr/2016/04/facebook

-de-plus-en-plus-impersonnel

.

.

Fond

.

Évocation 

.

977 6

.

Chacun vit comme il veut, comme il peut,

 Ou impersonnel :

L’égalité est une vue de l’esprit tant pour

La richesse que pauvreté !

.

Symbolique 

.

La misère n’est pas seulement

Matérielle mais symbolique,

Et chacun sait qu’une richesse

Matérielle peut être accompagnée

D’une misère symbolique.

.

La misère matérielle ne doit pas

Être pensée indépendamment

De la misère symbolique,

Non seulement parce que

La pauvreté matérielle

Des uns semble la conséquence

Du sous-développement symbolique

Des autres, mais aussi parce que

La misère symbolique est ce qui

Transforme un pauvre en misérable.

De la pauvreté à la misère, il y a un pas

Qui ne concerne pas que niveau richesse.

Arsindustrialis.org/misere-symbolique

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le réseau social qui avait pour but premier

De créer davantage de liens interpersonnels

Aura fini par se substituer à notre vraie vie

Où  l’on rencontre, physiquement, les amis,

Miroir aux alouettes car en cas de pépins :

 La distance, cous comprenez, pas sur place

Je vais vous donner adresse d’association !

.

Génial, si on est sur le point  de se suicider :

Accrochez-vous aux branches, arbre tombe,

Et personne sur le réseau pour vous relever,

Et pourtant c’est devenu comme une drogue

Une dépendance dont on ne peut s’en passer.

.

Contradiction interne, mais qu’en apparence

C’est pas l’outil qui est responsable, coupable

Mais l’homme, l’humain, en sa quête insensée

De besoin connexion permanente instantanée.

.

.

Ici comme ci, là-bas comme ça

.

Scénario

.

Ici, on vit, on parle, on partage, dans la rue, chez soi, au travail.

Là,  on  vit, à  l’intérieur  et règle ses problèmes par formulaires.

Si plus rien ne va, le droit de grève et manifester prend le dessus.

.

Visuels et textuels  >>

976 – Pour s’élever au-dessus de son destin !

Visuels et textuels  >>

.

Son destin

Faudrait  déjà

Bien le connaitre

Avant de  … s’élever

Tout au-dessus de lui.

À moins d’avoir posture

D’envergure …  nationale,

Je m’en irai sans funérailles,

Qui laisse des traces en esprits

Et personne  ne s’en souviendra.

S’élever au-dessus destin est aussi

Durer bien au-delà de sa propre vie :

On aura  beau  ré-assassiner … Mozart,

On jouera encore sa musique, plus tard !

.

Pour  s’élever au-dela de son destin

Faut le voir et le prendre bien en main.

Déjà pour qu’il soit bon, moins mauvais

Qu’il soit le mien là où je suis là où j’y vais.

Tous les hommes sont mortels,  dit Socrate,

Mais  alors, pourquoi vivent-ils,  ça m’épate,

Pourquoi se reproduire face à un tel… diktat.

.

L’espérance  de vie s’allongerait chaque année,

En fonction de son état de santé et probabilités

Mais à quoi  bon jouer  une telle pro-longa-tion

Si le sens  de  la vie  n’est  autre que la  dérision

Je suis l’homme, et l’Humanité  toute   entière,

Rien  de tout  cela  ne  survivra dans l’Univers,

Bien  que  programmé : tout finira de travers.

.

Une fois mort, l’humanité se passera de moi,

Passé et identité, se morfondront, sans émois,

Et, les pauvres redeviendront égaux aux rois !

Ne sachant pas ce qui m’arrivera, en l’au-delà,

Je décide de ce que je veux vivre, en l’en deçà,

De faire comme tout le monde, tout un chacun,

Rêver de vivre un sort, qui  ne soit que le mien.

.

Beaucoup d’espaces entre mon rêve, ma réalité,

Mais choses qui dépendent de moi à ma portée,

Pourquoi le seraient-elles par les autres, dictées.

Il n’y a aucune trace de moi avant que d’être né,

Il n’y en aura pas davantage après être trépassé :

L’éternité se borne à mes   instants qui me fuient,

En pleine activité, pleine  pensée qui les réjouit.

.

Que j’aie existé auparavant, existerai plus tard,

Sous une autre forme ou sous une autre identité,

Ne changera rien au fait que je suis fait, au hasard,

De la rencontre des deux êtres, qui m’auront enfanté.

Lors le mystère, de notre naissance, rejoint un secret

Du pourquoi  de l’Univers, et, de ce que l’on en sait,

On se prend  à penser  qu’un Architecte, Suprême,

Nous aura abandonné, sauvé de destin extrême.

.

.

Extensions

.

Pour

S’élever au-dessus

De son destin : s’évertuer

À le deviner, qu’il soit écrit

Ou laisser à son libre choix

Ne changera pas la fin  par

Laquelle il faut commencer

Pour savoir, exactement, là

Où  l’on  voudrait … arriver.

Or  le contexte  et  les  gouts

Et les opportunités changent

En cours  de route  et  le  cap

Dévie  d’autant  et   jusqu’à le

Changer parfois complétement.

.

S’élever au-dessus de son destin, facile à dire mais à faire ?

Encore faudrait-il savoir quel il est, et si on peut le changer :

Si son destin est de rester très stable, si ce n’est de descendre,

Ce n’est pas une fusée  et qui ne décolle  pas qui va vous aider

Non seulement à le monter mais plus encore à le surmonter.

.

La seule certitude qu’on a, tous

Sur notre destin est notre mort :

Cela dit, s’il faut atteindre d’y être

Pour s’élever au-dessus d’un destin

Éphémère terrien pour devenir quoi,

Dès lors, personne de fait n’en sait rien

On aura fait le tour de la question,  donc

Le destin est avant de mourir, pas après !

.

Si on veut s’élever au-dessus de son destin

Il vaudra mieux créer le sien que de subir,

Celui qui nous aurait été dicté par un Dieu

Cela dit on aura des exemples de réussites

Comme un ouvrier, devenant directeur

Un bègue, devenant grand orateur,

Un dyslexique… grand écrivain

Bon, j’arrête là : je  n’ai rien

À prouver de telle nature.

.

976 – Calligramme 

.

Son destin

Faudrait  déjà

Bien le connaitre

Avant de  … s’élever

Tout au-dessus de lui.

À moins d’avoir posture

D’envergure …  nationale,

Je m’en irai sans funérailles,

Qui laisse des traces en esprits

Et personne  ne s’en souviendra.

S’élever au-dessus destin est aussi

Durer bien au-delà de sa propre vie :

On aura  beau  ré-assassiner … Mozart,

On jouera encore sa musique, plus tard !

              S   

¤   Pour  s’élever   au-dela   ‘  de  son destin   ¤

¤    Faut le voir et le prendre  É     bien en main.   ¤

¤    Déjà pour qu’il soit bon        L  moins mauvais    ¤

¤   Qu’il soit le mien là où je suis    E    là où j’y vais.    ¤

¤    Tous les hommes sont mortels       V   dit Socrate,     ¤

¤    Mais  alors, pourquoi vivent-ils,         E     ça m’épate,   ¤

¤    Pourquoi se reproduire face à un         R         tel diktat.   ¤

¤    L’espérance  de vie s’allongerait              ¤   chaque année, ¤

¤    En fonction de son état  de santé             A    et probabilités  ¤

¤    Mais à quoi  bon jouer  une telle               U    pro-longa-tion   ¤

¤    Si le sens  de  la vie   n’est  autre                –       que la  dérision  ¤

¤    Je suis l’homme, et l’Humanité               D          toute   entière,   ¤

¤    Rien  de tout  cela  ne  survivra              E             dans l’Univers,   ¤

¤    Bien  que  programmé : tout                L                finira de travers. ¤

¤    Une fois mort, l’humanité                 A                  se passera de moi, ¤

¤    Passé et identité, se mor                 ¤              fondront, sans émois,  ¤

¤    Et, les pauvres rede                    D          viendront égaux aux rois !   ¤

¤    Ne sachant pas ce                     E        qui m’arrivera, en l’au-delà,    ¤

¤    Je décide de ce que                  ¤             je veux vivre, en l’en deçà,  ¤

¤    De faire comme tout le               S            monde, tout un chacun, ¤

¤    Rêver de vivre un sort, qui             O             ne soit que le mien.  ¤

¤   Beaucoup d’espaces entre mon          N          rêve,  ma réalité,   ¤

¤   Mais choses qui dépendent de moi     ¤            à ma portée,    ¤

¤   Pourquoi le seraient-elles par les     D         autres, dictées.   ¤

¤   Il n’y a aucune trace de moi        E   avant que d’être né,    ¤

¤   Il n’y en aura pas davantage   S      après être trépassé :  ¤

¤  L’éternité se borne à mes    T   instants qui me fuient,  ¤

¤  En pleine activité, pleine  I  pensée qui les réjouit.  ¤

     N

¤ Que j’aie existé auparavant, existerai plus tard, ¤

¤    Sous une autre forme ou sous une autre identité,    ¤

¤     Ne changera rien au fait que je suis fait, au hasard,     ¤

 ¤      De la rencontre des deux êtres, qui m’auront enfanté.    ¤

¤      Lors le mystère, de notre naissance, rejoint un secret     ¤

¤      Du pourquoi  de l’Univers, et, de ce que l’on en sait,     ¤

¤     On se prend  à penser  qu’un Architecte, Suprême,    ¤

 ¤ Nous aura abandonné, sauvé de destin extrême. ¤

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

976 4

.

S’élever, c’est sûr,

Avec quel moyen rapide

Autre  que cette  fusée

Au plus haut, loin ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une fusée,  avec propulseurs, montera

Droit à la verticale :

Jusqu’où peut-elle aller afin d’accomplir

Une partie de son destin.

 .

Symbolique 

 .

Image

De fusée

Est un symbole

Que l’on rencontre

Souvent dans des rêves

De garçon et: il représente

L’énergie qui permet de s’élever,

D’aller conquérir autres horizons.

Car c’est le symbole du courage,

De la curiosité, et de l’action,

De la rapidité, de l’efficacité,

Ainsi  qu’ouverture  d’esprit

Et d’un besoin de découvrir

Le monde qui nous entoure.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

976 6

.

Une fusée,  avec propulseurs, montera

Droit à la verticale :

Jusqu’où peut-elle aller afin d’accomplir

Une partie de son destin.

 .

Symbolique 

 .

Hergé,

Étant féru

Des  sciences,

À   empreint   son

Œuvre hyperréaliste,

Et tout particulièrement

Aventure lunaire de Tintin.

Sa  fusée lunaire  décorée

D’un damier rouge et blanc

Est devenue un véritable

Symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé,

Mais aussi de la

Bande dessinée.

tintinomania.com/

tintin-pdf-fusees

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Pour aller vite et aller loin,

Explorer d’Univers, confins

Rien de mieux que la fusée,

À condition d’en revenir !

Lors nous dirons navette

Pour bien vous rassurer

Mais  attention à ne pas

Prendre moyen pout but.

 .

.

S’élever jusqu’au plus haut

.

Scénario 

.

Un grand destin pour certains et déshumanisant pour d’autres.

S’élever quand on est mort est improbable si on pourrit sous terre.

On peut s’éviter, retarder un mauvais sort en érigeant des défenses !

.

Visuels et textuels  >>

975 – Par-delà le bruit et la fureur des ondes

Visuels et textuels >>

.

Par-delà  ceci,

Ou par-delà cela

Comment prendre

Du recul … virgule !

Vérités et mensonges

Sciences  et croyances,

Agissent,  en   évidences,

Où ils mènent  leur danse.

.

Si  tu  veux  la paix : prépare

La guerre, prétend un  dicton,

Séparant les aigles et colombes :

La sureté nationale n’a pas de prix

Sûr  que la  guerre ferait, avant tout :

Victimes  innocentes, un  peu  partout,

Sans que l’on puisse les prévenir, est fou.

.

Par-delà le bruit, par-delà fureur des ondes

Par-delà les vérités, les croyances du Monde,

Et  auxquelles, tous les jours, l’on se confronte,

Qu’elles soient belles, qu’elles soient immondes,

Que faudra-t-il penser, d’homme : cruauté, honte.

.

Guerres intestines, mesquines, assassines, grondent

Pour asseoir leurs pouvoirs  sur bout de terre féconde,

Lors ce n’est pas leur survie, qu’elle défend bec et ongle,

Poètes, philosophes et religieux font figures de colombes

Autant d’innocents coupables dans  tous les sens du terme,

Autant de voix œuvrant pour, que  voies de paix ne ferment.

Ne vaut-il pas mieux rien penser, pour se laisser gouverner,

Par ceux qui font des promesses : liberté, égalité, fraternité !

.

Il est vrai que,  si vous laissez d’autres, penser  à votre place,

Il ne faudra pas vous étonner qu’ils vous considèrent salaces,

Cela pour vous soumettre  totalement à des caprices rapaces,

En se moquant du bien être humain lors en restant  de glace.

.

Le sentiment humain  est absent lors profit immédiat patent,

Quand ils font n’importe quoi ou pour gagner plus d’argent,

Qu’ils mènent, tambour battant, Monde à son enterrement.

C’est sûr que  notre Monde, notre Monde  présent, va mal

Même si le Monde,  dit numérique, ou dit virtuel, cavale,

De quel côté pencher faut-il s’en réjouir, s’en terroriser.

.

C’est à chacun de voir, c’est à chacun d’en décider.

Le monde est, sera, sans  doute, ce qu’il a déjà été

Et il tend à rester ainsi autant qu’il pourra durer

Mais il nous apparait que     l’histoire s’accélère

Bientôt, manquera de terre,  d’eau,  voire d’air.

.

Pour nos enfants, petits, arrières enfants à venir,

Nous leur laisseront en héritage, la terre à pourrir,

Auront-ils d’autres solutions…que de la faire mourir,

Avant de disparaitre à leur tour, en un siècle, pour finir.

.

L’homme est de passage sur ce paradis et il prépare l’enfer,

Il pense en avoir été chassé, tandis que c’est lui qui l’a construit,

C’est le seul et unique qui nous soit donné à connaître en ce monde.

Pourquoi certains s’acharnent à le transformer en enfer pour les autres

Comme dirait Sartre, en faisant de chaque existence, un vrai purgatoire !

.

.

Extensions

.

Des informations de guerre, de catastrophes, de santé, etc.

Nous parviennent de partout dans le monde et en temps réel

Et leurs successions, sans transition  ni explications, créent

Un climat social quasi permanent de peur et d’insécurité

Parce que c’est plus vendeur que de bonnes nouvelles.

.

Notre planète pourrait tout aussi bien

Représenter paradis, purgatoire, enfer

C’est à chacun de voir, et d’interpréter

Ce qu’il croit être la seule de l’Univers,

Qui soit habité pat tant de merveilles,

Et de cruautés, d’égoïsmes, en réveil !

.

Le monde des ondes et du multimédia

Est gouverné par un objectif financier

Plus que par intérêt  pour l’Humanité

Lors il s’agit davantage de l’influencer

Que de l’informer, ou le faire réfléchir

Sur son sort à venir, face à des murs !

.

.

975 – Calligramme

.

Par-delà  ceci,

Ou par-delà cela

Comment prendre

Du recul … virgule !

Vérités et mensonges

Sciences  et croyances,

Agissent,  en   évidences,

Où ils mènent  leur danse.

.

Si  tu  veux  la paix : prépare

La guerre, prétend  un  dicton,

Séparant les aigles   et colombes :

La sureté nationale   n’a pas  de prix

Sûr  que  la  guerre  ferait,    avant tout :

Victimes  innocentes, un  peu    P  partout,

Sans que l’on puisse les prévenir  A  c’est fou.

Par-delà le bruit par-delà fureur     R  des ondes

Par-delà les vérités ou croyances         du monde,

Mais auxquelles, tous les jours, se    D      confronte,

Qu’elles soient belle, ou elles soient   E       immondes,

Que faudra-t-il penser d’homme, cru  L   auté ou honte.

Guerres intestines, mesquines, assas   A     sines grondent

Pour asseoir leurs pouvoirs sur bout     *    de terre féconde,

Lors ce n’est pas leur survie, qu’elle     B   défend bec et ongle,

Poètes, philosophes et religieux font   R      figures de colombes

Autant d’innocents coupables dans     U    tous les sens du terme,

Autant de voix œuvrant pour, que      I    voies de paix ne ferment.

Ne vaut-il pas mieux rien penser       T     pour se laisser gouverner,

Par ceux qui font des promesses       *       liberté, égalité, fraternité !

Il est vrai que,  si vous laissez         F        autres penser à votre place,

Il ne faudra pas vous étonner     U      qu’ils vous considèrent salaces,

Cela pour vous soumettre      R      totalement à des caprices rapaces,

En se moquant du bien     E      être humain lors en restant  de glace.

Le sentiment humain    U      est absent lors profit immédiat patent,

Quand ils font n’im    R   porte quoi ou pour gagner plus d’argent,

Qu’ils mènent, tam   *   bour battant, Monde à son enterrement.

C’est sûr que  notre   D   Monde, notre Monde  présent, va mal

Même si le Monde,    E  dit numérique, ou dit virtuel, cavale,

De quel côté pencher  S  faut-il s’en réjouir, s’en terroriser.

* …………….

C’est à chacun de voir    O     c’est à chacun d’en décider.

Le monde est, sera sans   N       doute ce qu’il a déjà été

Et il tend à rester ainsi au   D   tant qu’il pourra durer

Mais il nous apparait que     E       l’histoire s’accélère

Bientôt manquera de terre    S     d’eau,  voire d’air.

Pour  nos  enfants, petits, arrières enfants, à venir,

Nous leur laisseront en héritage, la terre à pourrir,

Auront-ils d’autres solutions…que de la faire mourir,

Avant de disparaitre à leur tour, en un siècle, pour finir.

L’homme est de passage sur ce paradis et il prépare l’enfer,

Il pense en avoir été chassé, tandis que c’est lui qui l’a construit,

C’est le seul et unique qui nous soit donné à connaître en ce monde.

Pourquoi certains s’acharnent à le transformer en enfer pour les autres

Comme dirait Sartre, en faisant de chaque existence, un vrai purgatoire !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

975 4

.

N’importe quel objet décoratif

Comme une sorte de mini stèle

Ou  une  lampe   d’ambiance 

Ou une ampoule électrique.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Lampe et ampoule ne suffisent

pas à faire du bruit sur les ondes

il en faudra des centaines, milliers

si bien que forme n’épouse pas fond

.

Telle lampe d’ambiance ne reflète guère

 La fureur des ondes,

Cela dit, une fureur peut commencer

Avec ampoule électrique.

 .

Symbolique

 .

La lampe

Représente un point

De lumière dans l’obscurité.

Par analogie,  elle symbolisera

L’entendement en confusion mentale,

Ou encore la révélation d’un savoir

Enfoui  ou  caché : l’expression

« Éclairer    sa    lanterne« ,

Clarifier quelque chose,

Exprime bien cette

Notion de savoir

Dévoilé.

1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

975 6

.

Telle lampe d’ambiance ne reflète guère

 La fureur des ondes,

Cela dit, une fureur peut commencer

Avec ampoule électrique.

 .

Symbolique 

.

L’ampoule électrique

Demeure comme un symbole,

Archétype même de l’innovation.

Elle a permis à l’homme de se libérer

Du   joug de  la  lumière  naturelle  pour

Imprimer son propre rythme d’activités,

Ouvrant la voie à de formidables progrès,

Tant sur le plan de la liberté individuelle

Que de toute  productivité  industrielle.

La lumière électrique reste marque

La plus visible du génie humain

Quand on observe la Terre

Depuis            l’espace.

Les      innovations

 Ne    modifier pas

Environnement

Mais elles font

Pro-gres-ser

Domaines.

library.e.abb.com

/public/FRA72dpi

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le feu s’est radicalement, ces derniers temps

Transformé  en énergie  lumineuse, éclairante,

Puis en énergie informatique, puis informative :

Notre connaissance du monde double en vingt ans

Mais la capacité  à être heureux a varié de très peu.

Ce déphasage et ce décalage interroge sur le progrès

Technique censé résoudre toutes sortes de problèmes

Sans en rajouter d’autres, or tel ne serait pas le cas

Nos croyances ont été modifiées, pas supprimées !

.

Y a de plus en plus de fausses vérités sur internet

Auxquelles certains trouvent nécessité d’adhérer

Parce qu’ils ne comprendraient plus le Monde

Dans lequel ils vivent  et ne trouvent d’issue,

Par-delà les bruits et les fureurs des ondes

Il n’y a plus de garant de vérité, véracité.

À qui la faute  et  comment y remédier !

.

.

Grandes ondes

.

Scénario 

 .

Certains électrosensibles se disent gênés multitude, intensité, ondes,

lors elles serviraient à signaler un accident et à intervenir d’urgence,

et en temps de guerre, les soldats sont reliés comme un seul homme.

.

Visuels et textuels >>

974 – Le bruit des radios et la fureur des images

Visuels et textuels  >>

.

Les radios bruissent de voix alarmistes,

Et qui nous maintiennent dans la peur,

Elles entretiennent, à raison  ou à tort,

Un climat  d’insécurité, et de fragilité.

.

Les télés diffusent, en boucles, images

Des massacres perpétrés par des fous,

Qu’il soit  de Dieu  ou de n’importe où

L’avenir ne sera pas d’un bon présage.

.

La crise a bon dos, pour nous soumettre

À la rigueur  temps de disette, de guerre

Riches pauvres s’affrontent,  tout autant,

Que les nations, les blocs, les continents :

Si clameur des radios, fureur des images,

Nous montrent Terre d’adultes pas sages.

.

La Terre nous mène vers  de nouveaux rivages,

En changeant davantage ses valeurs que paysages,

Silence, suivant ce bruit, est rempli de frustrations

De ne pouvoir rien faire sans vraie compréhension.

.

La crise qui nous secoue est celle d’interprétations,

Lors même l’on disposera  de nombre de prévisions,

Si de l’argent des bourses on ne peut faire l’économie,

En cas de dérapage chute libre : qui payera l’addition ?

.

Les riches, pour sûr,  s’ils auront commis des conneries

Non, ce sont pauvres,  n’y a pas de passe-droits pour eux.

Dans la guerre, ce  ne  seront pas des généraux qu’on tue

Tant soldats au front, ce sont, pour eux, qu’ils entretuent.

.

Lors, contre ces jeux de massacre, des voix s’évertuent

Clamant qu’humanité serait, déjà, en grand  danger,

Si autant  d’hommes continuent  à se taper dessus,

Plutôt que de faire face  à … des ennemis armés.

.

Par leurs manques, famines,   leurs mortalités,

Aucun pays moderne n’est à l’abri de pandémies,

Faisant autant de morts, siècle qu’en un an/demi.

.

L’économie mène le monde, procédant à sa fondation,

Mais son « éco » en devient plus important que sa « nomie ».

 .

.

Extensions

.

Le bruit des radios

Et la fureur des images

Ne cessent de nous déverser

Dans nos oreilles et nos yeux,

Des catastrophes naturelles

Ou artificielles, dues à

L’intervention ou au

Manque de préventions

De l’homme : des inondations,

Des incendies, des canicules,

Des maladies contagieuses,

Des ravages, j’en passe

La peur mène le monde

À la perte  de confiance

En l’autre, même en soi.

Elle resserrera les rangs.

« Mourir  pour  des idées,

D’accord » dira Brassens,

« Mais  de  mort….  lente ».

.

L’information, qu’elle soit vocale, écrite, imagée

Produira les mêmes valeurs et les mêmes erreurs,

Qui peuvent dépendre de la source ou du diffuseur

 Même, à partir d’une source identique  et vérifiée,

Selon médias, produit interprétation différente.

On en reviendra toujours aux mêmes critères :

Multiplier, croiser ses sources pour la vérité.

.

Paroles et images des radios et télévisions,

Apportent grandes quantité d’informations

Et la plupart provenant des mêmes sources

Pour ce qui serait des actualités brulantes.

Pour le reste, beaucoup de docus, fictions.

De jeux, de musiques et autres émissions.

.

Il reste à comparer, faire le tri,  intégrer

Impression que n’existe dans le Monde

Que ce dont on parlerait, aujourd’hui,

Et qui dès demain, serait vite oublié.

.

.

974 – Calligramme

.

Les radios bruissent de voix alarmistes,

Et qui nous maintiennent dans la peur,

Elles entretiennent, à raison  ou à tort,

Un climat  d’insécurité, et de fragilité.

Les télés diffusent, en boucles, images

Des massacres perpétrés par des fous,

Qu’il soit  de Dieu  ou de n’importe où

L’avenir ne sera pas d’un bon présage.

.

La crise a bon dos, pour nous soumettre

À la rigueur de temps de disette, de guerre

Riches pauvres s’aff  C   rontent,  tout autant,

Que les nations,  L  blocs  F         les continents !

Si clameur des   A    radios    U   fureur des images,

Nous montrent    M   terre        R     adultes pas sages.

La Terre nous mène   E   vers   E   de nouveaux rivages,

En changeant davantage  U     R      valeurs que paysages !

Silence suivant ces bruits,     R      est  rempli de frustration

De ne pouvoir rien faire    ¤        ¤    sans une compréhension.

La crise qui nous secoue  ¤             ¤  est celle d’interprétations,

Lors même l’on dispose  ¤                  ¤  de nombre de prévisions.

Si de l’argent des           D   bourses on  D  ne peut faire l’économie,

En cas de dérapage       E     chute libre    E     qui payera l’addition :

Les riches, pour sûr,     S      s’ils auront      S    commis des conneries

Non, ce sont pauvres    ¤       n’y a pas de       ¤    passe-droits pour eux.

Dans la guerre, ce  ne   ¤       ne  sont pas        ¤  des généraux qu’on tue

Tant soldats au front   P         ce sont pour       I     eux qu’ils entretuent.

Lors, contre ces jeux    A        de massacre      M       des voix s’évertuent

Clamant qu’humanité R         serait    déjà     A          en grand  danger,

Si autant  d’hommes   O         continuent      G          à se taper dessus,

Plutôt que de faire      L         face  à des     E             ennemis armés.

Par leurs manques     E         famines      S            leurs mortalités,

Aucun pays moderne   S     n’est à      ¤     l’abri de pandémies,

Faisant autant de morts  ¤  siècle  ¤         qu’en un an/demi.

L‘économie mène le monde * en procédant à sa fondation,

Mais son « éco » en devient plus important que sa « nomie ».

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Un encrier,

Ou bien une bourse,

Ou encore un vieux vase

Décoré avec images animaux

.

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un vase, même évoquant des animaux

n’a rien à voir  avec les bruits de radios,

même s’ils peuvent être chambre d’échos

ainsi la forme ne correspond pas au fond !

.

Un vase constitue une caisse de résonnance

 Surtout s’il est vide :

Des images  d’animaux sauvages, en chasse,

Apparaissent sur ce vase.

  .

Symbolique 

 .

Le vase est un contenant.

Comme  tout  contenant,

Le coffret, le sac, le vase

Est  un  symbole  féminin.

.

Dans le vase, on met de l’eau

Symbole de la vie, de la terre aussi,

Et une plante, qui pourra s’y développer.

.

Le vase possèderait aussi le sens du  Trésor :

S’emparer d’un vase : c’est conquérir un trésor.

Briser un vase, c’est anéantir trésor qu’il représente.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un vase constitue une caisse de résonnance

 Surtout s’il est vide :

Des images  d’animaux sauvages, en chasse,

Apparaissent sur ce vase.

 .

Symbolique 

 .

Pourquoi vouloir interpréter une image ?

Pour rechercher symboles archétypaux

Qu’elle contient, peut-être pour en tirer

Des enseignements sur soi-même ?

Sur le monde ? Sur la réalité ?

Sur l’état de notre perception

Et de notre sensibilité ?

.

Et en tous cas, si le besoin

D’interprétation se fait sentir,

C’est qu’il y a doute  et de douter

Est salutaire d’une certaine façon.

Bloc-notes Antiochus

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le vase est comme chacun sait,

Véritable  caisse  de  résonnance,

Tout comme les ondes radio,  télé :

Il n’est donc pas que symbole féminin

Mais un symbole universel de contenus

Qu’ils soient réels ou qu’ils soient virtuels.

.

Non content de faire le maximum  de bruit

Les médias orienteront à ce point contenus

Qu’on croit que tout le reste aura disparu

Subsiste ce qui est vendeur, accrocheur

Faisant passer médias pour tapageurs

Alors qu’ils sont comme avertisseurs

De ce qui arrive comme malheurs.

 .

.

Image et son : même but

.

Scénario 

.

 La radio vintage qui donnait à entendre voix, musiques, témoignages.

Vieille télé, vintage, qui donnait  des images, spectacles, reportages.

Ce qui relie ces média, aujourd’hui, l’actualité du Monde en direct.

 .

Visuels et textuels  >>

973 – Un catalogue de risques majeurs en fléaux

Visuels et textuels  >>

.

Risque zéro, on le sait ou  pas,

N’existera pas, n’existerait pas,

Fau t vivre  avec l’impondérable

L’improbable voire l’inexplicable.

Il y a des fléaux tenant de la nature

D’autres,  d’industries,  de cultures,

Et depuis, longtemps, de croyances

Qui sacrifieront la vie de souffrance.

Liste des risques majeurs augmente,

Lors elle crée des boucles  infernales,

En bouleversant un équilibre normal,

Rendant  notre planète  préoccupante.

Un catalogue risques majeurs en fléaux

Est à la disposition du Monde moderne

Comment se prémunir de tout bas mot,

Qu’assurance puisse prévoir : baliverne.

.

Un tel catalogue des risques majeurs, et des fléaux,

Est en profusion, dans notre monde  des maux,

Dans les années à venir, et  risque d’augmenter,

Si rien  n’est décidé, d’ici là … pour  le diminuer !

.

Tel décor planté, choisissez votre épée, votre bouclier,

Attentat, d’accord : qui voulez-vous attenté d’abord,

Car il faut déjà savoir vous placer du bon bord :

Du côté du bien, des pauvres, des affamés.

.

Quelle cause juste peut justifier massacre aussi aveugle

Qu’une bombe humaine peut produire en une foule

Où, innocemment les corps roulent, sang coule :

Dieu, l’Etat, groupe, frappent où ils veulent.

.

Épidémie, vous  préférez : le mal mondial plus radical,

Agitez vos virus ici ou là, puis laissez les filer

Leur chemin tout seul en lieux aéroportés

Et vous verrez de suite le résultat final.

.

Dizaines de contaminés meurent en atroces souffrances

Sans qu’aucun docteur ne puisse les soigner,

Simplement on les isole et accompagne

Leur mort faite d’une vie malchance.

.

Catastrophe est un mot qui vous fera une belle strophe :

Certaines dues à la nature ; autres déclenchées

Par pollutions ou débordements affichées

Qui ne vous rendent pas philosophes.

.

Ici, une inondation, là, feu en forêt, ailleurs, caniculé :

Ce sont autant de prix à payer à ces désordres

Si ne respectons ni les normes ni les ordres

Afin de les éviter, sinon les cantonner.

.

Continuez la liste, j’en ai plus que marre, j’en ai assez

De prêcher dans un désert, où tout est gaspillé,

Pour le bien-être et profits de privilégiés,

Mais c’est fini, la bouche est bouclée.

.

.

Extensions

.

Un catalogue

Des risques majeurs

Aura deux effets positifs :

Il  fera la  une  des  médias

Et  puis  des  conversations

Quand  il  en  survient   un.

Il fera voter  lois et décrets

En vue de mieux prévenir,

Le suivant mais toujours

Avec un certain retard

Et un dosage pour poursuivre

Ou sauver l’économie : il faut ménager

La chèvre et le chou, tout en sachant que …

.

Les catastrophes diverses ne manquent pas,

Que celles-ci soient naturelles  ou humaines,

Et le catalogue sur la planète  n’en finit pas,

Tous les jours de nous conter ses fredaines.

Lors elles arrivent ailleurs, c’est embêtant

Mais chez soi, c’est plus que mortifiant :

Certains y feront face, et d’autres, pas.

.

On peut éviter, voire prévenir, certaines

Des catastrophes telles des inondations,

Voire parfois les contaminations virales

Mais les éruptions, séismes et cyclones,

N’ont de lien direct avec effet humain,

Et la question  de la montée des eaux,

Comme augmentation températures,

Nous semblent tellement lointaines,

Tellement peu visibles, ou sensibles

Qu’on ne croit pas que ce sera réel.

.

.

973 – Calligramme

.

Risque zéro,  on le sait  ou  pas,

N’existera pas,   ou n’existerait pas,

Faut   C   vivre avec l’impon  R dérable

L’im     A  probable voire l’inex I  plicable.

Il y a     T  des fléaux tenant de  S   la nature

D’aut      A    res, d’industrie, de   Q      culture,

Et de        L    puis longtemps, de   U    croyances

Qui          O    sacrifient la vie de     E  souffrance.

Liste       G    des risques majeurs    S   augmente,

Lors       U   elle crée des boucles      *   infernales,

En         E  bouleversant équilibre     F      normal,

Ren       *  dant notre planète préoc    L   cupante.

Un       D  catalogue risques majeurs   É  en fléaux

Est      E   à la disposition du Monde    A moderne

Com   S    ment se prémunir de tout     U  bas mot,

Qu’as  *   surance puisse prévoir est ba   X   liverne.

.

*******************************************

Un tel catalogue des risques majeurs, et des fléaux,

Est en profusion, dans notre monde  des maux,

Dans les années à venir, et  risque d’augmenter,

Si rien  n’est décidé, d’ici là … pour  le diminuer !

Tel décor planté, choisissez votre épée, votre bouclier,

Attentat, d’accord : qui voulez-vous attenté d’abord,

Car il faut déjà savoir vous placer du bon bord :

Du côté du bien, des pauvres, des affamés.

Quelle cause juste peut justifier massacre aussi aveugle

Qu’une bombe humaine peut produire en une foule

Où, innocemment les corps roulent, sang coule :

Dieu, l’État, groupe, frappent où ils veulent.

Épidémie, vous  préférez : le mal mondial plus radical,

Agitez vos virus ici ou là, puis laissez les filer

Leur chemin tout seul en lieux aéroportés

Et vous verrez de suite le résultat final.

Dizaines de contaminés meurent en atroces souffrances

Sans qu’aucun docteur ne puisse les soigner,

Simplement on les isole et accompagne

Leur mort faite d’une vie malchance.

Catastrophe est un mot qui vous fera une belle strophe :

Certaines dues à la nature ; autres déclenchées

Par pollutions ou débordements affichées

Qui ne vous rendent pas philosophes.

Ici, une inondation, là, feu en forêt, ailleurs, caniculé :

Ce sont autant de prix à payer à ces désordres

Si ne respectons ni les normes ni les ordres

Afin de les éviter, sinon les cantonner.

Continuez la liste, j’en ai plus que marre, j’en ai assez

De prêcher dans un désert, où tout est gaspillé,

Pour le bien-être et profits de privilégiés,

Mais c’est fini, la bouche est bouclée.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

973 4

.

Six pots en terre, empilés

Constituant un  risque

De catastrophes

En accidents !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

 Manque de pot : on dirait cela pour

Catastrophes majeures :

Comme si des accidents tombaient

 Les uns après les autres !

 .

Symbolique 

 .

En 1999, des coulées de boue

Ravagent le littoral vénézuélien.

Suite à cette catastrophe naturelle

D’une violence extraordinaire,

On assiste à de nombreuses opérations

Tentant d’expliquer l’événement,

De lui donner un sens.

.

Cette entreprise collective,

Qui permet non seulement aux victimes

Mais au pays entier de signifier la catastrophe,

A également pour résultat de définir des actions

Susceptibles d’éviter qu’une telle tragédie

Ne vienne à se reproduire.

Source : arcra.fr/?var_mode=calcul

.

.

Fond

.

Évocation

.

973 6

.

Manque de pot : on dirait cela pour

Catastrophes majeures :

Comme si des accidents tombaient

 Les uns après les autres !

.

Évocation 

 .

Le  mot  accident

Évoque un événement

Qui modifie ou interrompt

De façon momentanée et voire

Définitive un certain  processus.

Événement considéré est en général

Imprévu, malheureux, et dommageable

Cela bien évidemment, à des degrés divers.

.

Ce n’est pas tant l’objet, voiture, avion, etc.

Qui compte que le fait de vivre l’accident

Qui importe : dans un rêve d’accident

Il est souvent question de situation

Que  vous  vivez  actuellement.

L’accident le plus fréquent

Concerne la voiture.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Dans la Bible, dans l’ancien Testament

On nous parle des douze plaies d’Égypte

Ces dernières en version temps modernes

Ont quelque peu évolué  vers  cette liste :

Avalanche,  canicule,  cyclone,  éruption,

Feu de forêts, grands froids, sécheresse,

Inondations,  mouvements de terrains,

Enfin séismes, tempêtes puis tsunamis.

On ne parle plus de plaie : catastrophe

Et cela change quoi : la responsabilité.

 .

.

 On peut imaginer ce qu’on veut

.

Scénario

.

Une tornade cyclone, ouragan,  tempête ravageuse qui détruit tout.

Tremblement de terre magnitude 7 / 8 et entièrement dévastateur.

Dépotoir détritus, déchets industriels des plus polluants, durables.

.

Visuels et textuels  >>

972 – La vie est faite de nos expériences, échecs

Visuels et textuels  >>

.

L’on saurait tous que

La vie est faite  d’essais

La vie  est faite  d’erreurs,

Vie  est  faite  d’expériences,

La vie est faite de connaissances.

.

Qui n’a pas subi, assumé, échecs,

Ne connait rien à ses réussites

Il ne les  savourera pas

À  leurs   justes  valeurs,

Simplement par leurres.

.

La vie est faite de nos expériences et échecs

Car la vie nous les impose à des degrés divers,

Riches ou pauvres, personne ne passe à travers.

 .

Certains apprennent à chaque pas en élèves bons,

Ils sauront se donner les moyens ;

D’autres progresseront mais en d’autres directions,

Qui les mèneront, parfois, très loin ;

D’autres  ne feront rien, contents de tourner en rond.

Ils s’en plaindront, jusqu’à leur fin.

.

Les vraies richesses intérieures, sont d’une rare beauté,

Elles sont plus difficiles à observer

Du premier coup d’œil par le premier quidam, intéressé,

Du temps, il faut, pour les admirer.

 .

Après quoi, on en fera, ce qu’on veut sinon ce qu’on peut,

Mais ,on ne peut  plus prétendre

Ne les avoir jamais rencontrées nulle part, chez personne,

A dire que l’homme est mauvais !

 .

Question : l’homme serait, foncièrement, bon ou mauvais ?

Réponse : pas plus l’un que l’autre.

Question : l’homme serait mauvais dans la société, qui l’est ?

Réponse : non, car il serait aliéné.

Un homme aliéné n’est pas en mesure de pratiquer sa liberté,

Nulle responsabilité ni culpabilité !

 .

.

Extensions

.

Vie est faite de nos expériences, échecs,

Mais peu d’entre elles, peu d’entre eux,

Deviennent transmissibles  aux autres.

Chacun les refait, reconstitue, revit, différemment.

Enfin quand même, par l’éducation et par l’exemple,

On peut éviter les plus inutiles, nuisibles, dangereuses.

Est-il besoin de tuer quelqu’un pour sentir

L’effet que cela fait : bien sûr que non lors

Pour bien d’autres méfaits, ce sera pareil.

Mais le bien a toujours eu besoin…du mal

Pour s’ériger comme tel : c’est grâce aux voleurs

Qu’il y a des gendarmes, ce sont eux qui les occupent.

 .

Expériences, expérimentations

 Conduisent, et pour chacun d’eux,

À une réussite ou bien  à un échec :

Expérience, on croit savoir pourquoi

Expérimentation, on sait l’expliquer

Mais c’est l’assimilation… des deux

Pour l’intégration… plus réussie,

Qui ferait toute la différence.

.

On dit qu’un seul échec nous apprendrait

Bien plus que la somme de nos réussites !

Sans aller jusque-là : plus tôt  on subit un

Gros échec, on l’assimile et puis le rectifie

Mieux l’on est armé, ensuite, pour réagir,

De nos jours on appelle ça : être résilient !

.

La connaissance, la maitrise des émotions

Jouent grand rôle dans la réussite du test :

Épreuve physique  autant qu’intellectuelle.

Le stress  servirait à stimuler ou à bloquer.

L’expérience autant que les entrainements

Apprend à rester zen, en toutes situations !

.

.

Épilogue

.

L’expérience rejoint l’apprentissage,

Ou plutôt, le conforte ou le confirme,

Sans expériences… sommes infirmes,

Devrons-nous soumettre…rattrapage.

***

Expérience est plus large  qu’expertise,

Elle n’est pas savoir exhaustif sur sujet,

Elle englobe différents aspects de la vie,

Expérience s’acquiert, expérience se vit.

***

L’échec serait une composante des deux :

C’est pour avoir échoué qu’on aura réussi

Et ce dès le plus jeune âge, et même bébé.

Qui ne connait échec, ne peut progresser !

***

Expérience apprend : on a seconde chance,

Elle nous met  en  bon  esprit  de  résilience,

Qui, comme chacun sait, nous fait rebondir.

Tant qu’il y a de la vie, opportunités à saisir.

***

Et si l’expérience s’émousse dans un domaine

Avec le temps si on la renforcera pas, souvent,

L’expertise est langue étrangère disparaissant,

Seule, la langue maternelle, ne nous surmène !

***

On dit c’est en forgeant qu’on devient forgeron

Apprendre  des concepts, théories, procédures,

Ne suffit pas il faut les décliner par des actions,

En s’affrontant au réel, on rentera dans le dur !

***

Question piège lors d’un entretien d’embauche.

Qu’est-ce vos expériences  vous auront appris ?

Réponses sont diverses, cantonnées au métier,

Lors il s’agit d’élargir sur orientation de sa vie.

.

.

972 – Calligramme

.

L’on saurait tous

La vie est faite d’essais

La vie   est   faite     d’erreurs,

Vie est Ô faite d’ex Ô périences,

La vie est faite // de connaissances.

Qui n’a pas    //subi, assumé échec,

Ne connait // rien à ses réussites

Il ne les === savourera pas

À leurs justes valeurs.

Simplement

Par leurres.

.

La vie est faite de nos  L  expériences et échecs

Car la vie nous les impo  A se à des degrés divers,

Riches ou pauvres, person  *  ne ne passe à travers.

        V

Certains apprennent à cha   I que pas en élèves bons,

Ils sauront se don   E  ner les moyens ;

D’autres progresseront    *  mais en d’autres directions,

Qui les mène E  ront parfois très loin ;

D’autres  ne feront  S   rien, contents de tourner en rond.

Ils s’en   T  plaindront jusqu’à leur fin.

* ………………………….

Les vraies richesses  E   intérieures, sont d’une rare beauté,

Elles sont  X plus difficiles à observer

Du premier coup d’œil  P   par le premier quidam, intéressé,

Du temps, il  É  faut pour les admirer.

R …………

Après quoi, on en fera, ce    I   qu’on veut sinon ce qu’on peut,

Mais on ne peut  E   plus prétendre

Ne les avoir jamais rencontrées   N   nulle part, chez personne,

A dire que l’homme  C  est mauvais !

      E

Question : l’homme serait        * foncièrement bon ou mauvais ?

 Réponse : pas  É plus l’un que l’autre.

Question : l’homme serait   C  mauvais dans la société qui l’est ?

Réponse :    H non, car il serait aliéné.

Un homme aliéné n’est  E  pas en mesure de pratiquer sa liberté,

Nulle res   C   ponsabilité ni culpabilité !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

972 4

.

Une tête  et un buste  d’homme

En costume-cravate, méditant 

Après des échecs, considérés

Comme des  expériences.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Un homme n’ayant subi aucun échec :

serait sans expérience

Nous en avons tous, certains en tirent plus

Parti que d’autres.

  .

 Symbolique 

 .

La théorie sociologique

De la reproduction développe

L’idée  que  lorsque  l’école  dispense

Le même enseignement à tous les hommes

Et les évalue sans différenciation, elle privilégie

De fait les enfants issus des classes sociales favorisées.

.

Car  ces derniers, de par leur origine sociale, maîtrisent

Mieux que les autres, et le langage et la culture scolaires.

Et ainsi que Bourdieu parle de «violence symbolique»

Exercée sur enfants couches sociales défavorisées.

Crahay dans Peut-on lutter contre

l’échec scolaire ? (De Boeck, 1996, p. 85) :

.

.

Fond

.

Évocation 

.

972 6

.

Un homme n’ayant subi aucun échec :

serait sans expérience

Nous en avons tous, certains en tirent plus

Parti que d’autres.

 .

Symbolique 

.

Le symbole n’est pas que définition, c’est une expérience.

Pour se relier au monde, l’être humain devra  renoncer

À la logique unique du «Pourquoi ?» «Parce que…»,

En modalité linéaire et mentale du questionnement

Et fondement de notre interrogation occidentale

Mais qui limite la richesse  de nos potentialités.

En même temps, cette demande reste légitime.

.

Pour obtenir des réponses cohérentes,  utiles,

Posture et attitude nouvelle sont nécessaires,

La connaissance des langages symboliques,

Appuyés sur  la compréhension  de ce qu’est

Fondamentalement la fonction symbolique,

Outil précieux sur chemin de compréhension.

savoirpsy.com/formation-lexperience-

de-la-fonction-symbolique

.                  

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

D’après Platon et Socrate, l’homme fait toujours

Ce qu’il pense être le meilleur au moment … d’agir.

Il se prend pour l’alpha et l’oméga sinon de l’univers

De la planète Terre sur laquelle il règnerait en maitre

.

Alors même qu’il n’en finit pas avec toutes ses guerres

Il est à la fois les quatre éléments, un animal suprême,

Et un demi-dieu qui veut s’approprier un monde divin,

Qu’il aura imaginé lui-même comme une mythologie !

.

Qu’elle soit grecque, juive, indienne, voire que sais-je,

Il reste encore en quête de son autonomie et identité

Moitié sage ou moitié fou, erre en quête de destinée

Qu’aucune science ni religion ne peut lui apporter.

 .

.

3 expériences valent mieux qu’une

.

Scénario

.

Au début de l’école, intelligences sont proches les unes des autres,

en sortie d’école, c’est l’expérience qui double éducation à son profit,

au final il y a gagnant et perdant, est-ce dû au niveau d’intelligence ?

 .

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971 – Réenchantons la vie lorsqu’elle est morose

Visuels et textuels  >>

.

Une vie morose

Ne peut être rose,

Par définition, grise

Et, toujours, soumise,

Aux aléas temps ou vent

Qui nous court  devant.

.

Et si les mots nous  sauvent

Tout autant, nous enferment

Dès lors que  l’on  se referme,

Sur eux, comme  trop  mauves.

Si la  poésie  sublime  les  maux,

Ou transformera laids,  en  beaux,

De refaire la fête, nettoierait sa tête,

Sinon l’on deviendrait  marteau, bête.

Pour réenchanter  une vie lors morose,

Il faut faire   toutes choses   que l’on ose !

Pour trinquer  avec misères d’un plein hiver,

Rien de mieux qu’un filtre, potion d’imaginaire :

Car pour finir  nous sommes tous en même galère

Bonheur en soi n’est pas plus pour demain, qu’hier.

Comment  enchanter  la vie  quand  elle  est  morose ?

Si vous n’y parvenez pas  en vers,  essayez –le en prose,

L’essentiel n’est pas de savoir  ce qu’est objective réalité

Mais d’avoir plusieurs points de  vue sur elle, à échanger.

Chanté, enchanté, déchanté,  étonné, dégoûté, réenchanté,

Laissez-vous gagnez par  ses rires  et ses sourires décalés,

Pour autant vous ne deviendrez pas sans cesse déphasé

Mais sûr vous aurez meilleur moral  meilleure santé.

Facile à dire  moins à faire lorsqu’on  touche le fond,

On a que faire  de poète fanfaron, poltron, abscons,

Lors la vie devient lutte perma nente sans espoir

Je voudrais bien  qu’il  soit  à ma place, l’y voir !

L’y  voir  clamer ses vers, compenser  misères,

Substituer  aux affres  du corps, ses lumières

Qui réjouissent autant le cœur que l’esprit,

Pour un temps feront oublier la chienlit.

Chanter comme remède à la morosité.

Drôle de prescription…non médicale

Mais en attendant bonheur pilulisé

On ne connait rien d’aussi radical.

.

Radical, la poésie : vous rigolez !

La dernière lue, date des années

Misère de  mon école secondaire.

Je sèche : c’est  sans  commentaire !

Réenchanter la vie lors elle est morose

C’est ce que l’on  attend, d’artiste, poète,

Qui, de la joie de vivre, en font l’apothéose

Par choix des mots, qui soulagent vos maux.

Mots dits, parfois, de travers … voire à l’envers,

Mais maudits soient …. de même tout rabat-joie,

En levant au-dessous  …..  de soi, de vin son verre,

L’on s’apercevra qu’il …….  est encore plein de soi !

.

.

Extensions

.

La morosité diminue  dans trois lieux différents, complémentaires

Dans la chambre, avec un partenaire,

Dans la nature avec âme romantique,

Dans un cave, avec un repas de fêtes,

Mais être enfermé dans sa chambre

Ou être perdu et seul, en la nature,

Ou mal placé car en bout de table

Sont des situations de morosité.

Moralité, ce n’est pas le lieu qui compte, c’est l’humeur qu’on y met.

 .

Des épicuriens, qui n’ont peur de rien,

Nous disent que nous n’allons pas bien

Lors, inconsciemment, le voulons bien !

.

À force de vouloir, toujours plus, encore,

On s’épuiserait le moral à jamais parvenir

À distinguer ce qui nous fait du bien, mal !

.

Boudeur, grincheux, grognon … maussade,

Mélancolique, nostalgique, taciturne, triste.

Autant de qualificatifs  autour d’air morose.

.

.

971 – Calligramme

.

Une vie morose

Ne peut être rose,

Par définition, grise

Et, toujours, soumise,

Aux aléas temps ou vent

Qui nous court  R  devant.

                 É

Et si les mots nous  E   sauvent

Tout autant, nous   N  enferment

Dès lors que  l’on    C    se referme,

Sur eux, comme      H    trop mauves.

Si la poésie sub        A     lime les maux,

Ou transformera      N     laids,  en  beaux,

De refaire la fête,     T       nettoierait sa tête,

Sinon l’on devien      O         drait marteau bête.

Pour réenchanter       N             une vie lors morose,

Il faut faire toutes     S                  choses que l’on ose !

Pour trinquer     L  avec les misères   S  d’un plein hiver,

Rien de mieux    A   qu’un filtre, potion   I    d’imaginaire :

Car pour finir       *   nous sommes tous en    *   même galère

Bonheur en soi       V n’est pas plus pour de   E  main, qu’hier.

Comment enchanter    I     la vie quand        L  elle est morose ?

Si vous n’y parvenez pas    E    en vers,        L essayez-le en prose,

L’essentiel n’est pas de savoir   *    ce       E   qu’est objective réalité

Mais d’avoir plusieurs points de        *          vue sur elle, à échanger.

Chanté, enchanté, déchanté,       D        étonné, dégoûté, réenchanté,

Laissez-vous gagnez par    E   ses rires      E    et ses sourires décalés,

Pour autant vous ne   V    deviendrez pas     S   sans cesse déphasés

Mais sûr vous       I    aurez meilleur moral    O   meilleure santé.

Facile à dire     E     moins à faire lors on     R   touche le fond,

On a que faire   N  de poète fanfaron,    O poltron, abscons,

Lors la vie devient T  lutte perma M  nente sans espoir

Je voudrais bien  qu’il    *   soit  à ma place, l’y voir !

L‘y  voir  clamer  ses  vers, compenser  misères,

Substituer  aux affres  du corps, ses lumières

Qui réjouissent autant le cœur que l’esprit,

Pour un temps feront oublier la chienlit.

Chanter comme remède à la morosité.

Drôle de prescription…non médicale

Mais en attendant bonheur pilulisé

On ne connait rien d’aussi radical.

.

Radical, la poésie : vous rigolez !

La dernière lue, date des années

Misère de  mon école secondaire.

Je sèche : c’est  sans  commentaire !

Réenchanter la vie lors elle est morose

C’est ce que l’on  attend, d’artiste, poète,

Qui, de la joie de vivre, en font l’apothéose

Par choix des mots, qui soulagent vos maux.

Mots dits, parfois, de travers … voire à l’envers,

Mais maudits soient …. de même tout rabat-joie,

En levant au-dessous  …..  de soi, de vin son verre,

L’on s’apercevra qu’il …….  est encore plein de soi !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

971 4

.

Un objet décoratif quelconque,

Aussi bien lampe d’ambiance 

Deux mains jointes  munies d’un

Variateur couleur personnelle !

.

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Toute lumière et toutes couleurs vers le rose

crée une ambiance d’enchantement enfance

on pourrait dire qu’une lampe qui  détectera

notre humeur accordera notre fond à forme.

.

Lampe que vous dites morose,

Avec tel vert, l’on ne dirait pas,

Lors elle peut varier de couleurs

Tout comme les  feux rouges !

 .

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolisera l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

.

C’est la lumière intérieure

Rassurante   et   simple,

Connaissance transmise

Par un environnement,

Celle que chacun reçoit,

En naissant et dont il a besoin.

.

Dans certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

Source : tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.971 6

.

Lampe que vous dites morose,

Avec tel vert, l’on ne dirait pas,

Lors elle peut varier de couleurs

Tout comme les  feux rouges !

 .

Symbolique 

.

Couleurs symbolisent éléments.

1) Le rouge ou l’orange, le feu.

2) Le jaune ou le blanc, l’air.

3) Le vert ou le bleu, l’eau.

4) Le noir ou le brun, la terre.

.

Le noir symbolise le temps ;

le blanc, l’intemporel.

Noir et blanc : alternance

de l’obscurité et de la lumière.

.

1) Le bleu est la couleur du ciel, de l’esprit : pensée.

2)  Le rouge est la couleur du sang : passion, sentiment.

3) Le jaune est la couleur  de la lumière  et de l’or : intuition.

4) Le vert est la couleur de la nature, de la croissance : sensation

C.C. Jung

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pour réenchanter sa vie si elle est morose

Rien n’est mieux que revenir dans la lumière,

Qui, seule, nous permet déjà d’y voir plus clair.

.

Nos problèmes ne disparaitront pas en un éclair,

Mais ils se mettront en ordre en voie de résolution

Et nombre de voyants qui étaient en couleur rouge

Passeront d’abord à l’orange puis resteront au vert.

.

C’est facile à dire, me direz-vous : mais essayez donc

À qui ne fait rien, il n’arrivera jamais rien  … de bon !

Réenchanter sa vie consiste à passer de morose à rose,

Suffit de trouver le bon « mo » ou d’enlever le mauvais.

Achetez une lampe qui varie avec votre propre humeur.

 .

.

Mauve, rose, morose ?

Scénario

.

S’imaginer chambre accueillante petit déjeuner servi pour deux.

S’imaginer en une forêt, bord d’un lac, romantique : mélancolique.

S’imaginer en une cave aménagée et décorée, pour un repas de fête.

 .

.

Visuels et textuels  >>

970 – A vouloir réenchanter monde désenchanté

Visuels et textuels  >>

.

En

Chanter

Enchanter,

Désenchanter

Puis réenchanter

Est le cycle  éternel

D’un monde bien réel,

Qui nous laisse sans appel.

Sans appel  livré à… lui-même

Le laissant libre  de se réinventer,

Ou de se détruire,  de se déstructurer

Chaque époque, et,   chaque civilisation,

A toujours eu à cœur  de tout réenchanter,

Sans jamais parvenir…à table rase du passé.

Le poète, l’artiste, lui …    en a fait.sa mission,

Non point de le changer …   mais de l’embellir,

En se tablant sur grande beauté de la Nature,

Quitte à faire abstractions   d’architectures.

 .

À vouloir, toujours, réenchanter

Un monde toujours  désenchanté,

On prendrait un risque à s’échiner

À le sublimer sans le  transformer.

 .

C’est une œuvre de longue haleine,

Tant ne faut pas ménager sa peine,

Tant d’années… seront nécessaires,

Pour, sans cesse, le faire, le refaire.

.

Mais, c’est ainsi  qu’on découvre,

Beautés de nature  qui s’ouvrent

À vous, comme de vrais poèmes,

Qui vous laissent  l’âme bohème.

 .

Monde  ne serait  que ce qu’il est,

Disent les uns ;  ce que l’on en fait,

Disent autres : qui a tort,  a raison,

Ça ne fait pas pour le poète question,

 .

Il ne voit pas que … que les choses, voit,

Aussi à travers elles, voire au-delà d’elles,

Une autre dimension de réalité qu’il perçoit

Comme étant la source de la vie …  éternelle !

.

Extensions

.

Enchanté, désenchanté, réenchanté :

L’on se croit en un conte  ou le compte

N’y est pas, n’y est plus, c’est ce  qui fait

Toutes ces histoires, sans cesse,  répétées,

Sans cesse renouvelées et ne fonctionnent.

Plus que la progression linéaire  où, chaque

Étape constitue  un progrès, ce sera un cycle

Perpétuel qui fonde la trame à trois épisodes :

Un, je vis, deux, je suis mort, trois, je ressuscite,

Tenant compte d’erreur passée mais si une poésie

Bien que transcendant toute réalité,  ne sert à rien,

Comme les autres arts, d’ailleurs, comment peut-elle

Réenchanter monde ne l’étant plus n’y étant pour rien.

Elle tourne en rond, sur elle-même, comme une religion,

Alors que l’économie du bien-être avance, recule sans cesse

Selon les politiques, lois votées et les conjonctures sectorielles.

Être poète et politicien, comme V. Hugo est faire le grand écart.

Demeure le monde intérieur, qui lui, n’est pas  soumis entièrement

Aux lois du marché et dégage un espace réel de liberté et là, la poésie

Est reine par décalages avec la réalité, sans angélisme, et sans délire !

.

Enchanter, désenchanter, réenchanter… un cycle rémanent, perpétuel

On se croit en politique pour les votes : enchanté avant les élections,

Désenchanté six mois plus tard parce que  rien n’a encore changé,

Réenchanté  parce que la prochaine élection, va tout arranger.

Ça ne se passe pas comme cela en réalité parce que chacun

Veut réenchanter son propre monde, non celui d’à côté,

Et le seul enchantement resté commun, c’est la fête.

.

Il y aura beaucoup à faire, pour réenchanter

Un monde aussi désenchanté en permanence

Que le nôtre, en dépit de toutes les promesses

Que nos médecins, économistes et politiciens

Nous font sans cesse et sans jamais y arriver.

.

C’est sûr qu’on ne peut pas le faire, tout seul :

Ce serait une goutte d’eau dans l’océan, néant

Alors l’on songe qu’en s’y mettant à plusieurs

Çà entraine suffisamment de gens conscients,

Et ce changement irait au moins en bon sens.

.

Je ne veux pas jouer cassandres, pessimistes,

J’y crois encore : Monde est progrès constant

Mais plus on s’élève et plus on veut plus haut

C’est ainsi que l’Humain demeure insatisfait,

Conscience mort empêche bonheur complet !

.

.

Épilogue

.

On dit enchanter, on pense à Walt Disney,

Un monde pour tous les enfants, qu’il a créé,

En réalisant lieux, contes et légendes du passé,

En en faisant commerce pour en être émerveillé.

***

Il faut avouer  que le Monde en a plus que besoin :

L’on ne nous annonce  que de bien tristes nouvelles,

Si l’on en enchante les uns, désenchantant les autres,

Le compte n’y est pas, et s’éloigne bien de tout conte !

***

Il n’y aura pas que  les jeux  ou  les drogues, les loisirs,

Pour enchanter : les arts, sports  et  spectacles, autant,

Bien plus encore, ceux que l’on fait,  qu’on consomme,

Lors il n’y aurait que l’embarras du choix…en somme.

***

Le sens de la flèche qui déterminera l’enchantement.

Vers l’avant, c’est bien, mais pas toujours  suffisant ;

 Vers l’arrière ça peut l’être mais plutôt en souvenir ;

Vers le bas, c’est nul, on  s’enfoncerait dans le pire.

***

C’est vers le haut qu’il  faudrait pointer, tendre,

Non seulement pour s’élever voire se sublimer,

Mais, d’abord et avant tout mieux, se réaliser.

Voilà, est-ce tout cela vous aura … enchanté !

.

.

970 – Calligramme

.

En

Chanter

Enchanter,

Désenchanter

Puis réenchanter

Est  le  cycle   éternel

D’un monde *   bien réel,

Qui nous lais R se sans appel.

Sans appel  li   É vré à lui-même

Le laissant libre  E  de se réinventer,

Ou de se détruire,  N  de se déstructurer

Chaque époque, et,   C  chaque civilisation,

A toujours eu à cœur  H  de tout réenchanter,

Sans jamais parvenir…  A    à table rase du passé.

Le poète, l’artiste, lui …    N    … en a fait.sa mission,

Non point de le changer     T    .……  mais de l’embellir,

En se tablant sur grande     E    ….. beauté de la Nature,

Quitte à faire abstractions R   …………. d’architectures.

 .

À vouloir, toujours, réenchanter

Un monde toujours U  désenchanté,

On prendrait un ris  N que à s’échiner

À le sublimer sans le  *       transformer.

         M

C’est une œuvre, de    O   longue haleine,

Tant ne faut pas mé   N   nager sa peine,

Tant d’années se        D  ront nécessaires

Pour sans cesse le     E   faire, le refaire.

       *

Mais, c’est ainsi       D  qu’on découvre,

Beautés de nature   É      qui s’ouvrent

À vous comme  de   S     vrais poèmes,

Qui vous laissent     E    l’âme bohème.

     N

Monde ne serait      C   que ce qu’il est,

Disent les uns, ce    H   que l’on en fait,

Disent autres : qui  A   a tort, a raison !

Ça ne fait pas pour  N  le poète question,

T

Il ne voit pas que     É  que les choses, voit,

Aussi à travers elles, *    voire au-delà d’elles,

Une autre dimension de la réalité qu’il perçoit

Comme étant la source de la vie …  éternelle !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

970 4

.

Ça peut être une flèche vers le haut

Tout aussi bien  qu’une habitation 

Et pourquoi pas un champignon,

Aucune forme ne sera de trop ?

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une flèche vers le haut est préférable

à toute autre qui pointera vers le bas

toutefois, première, bien que positive

n’indique vers un bel enchantement !

.

Monde : faut le pousser vers le haut

Et non le tirer vers le bas :

Il est rare qu’il grimpe en flèche, seul,  

Tant il est lourd et complexe.

 .

Symbolique 

 .

Une flèche pointée vers le bas

Ne signifiera jamais un mouvement

«En arrière», celle orientée vers le haut,

Signifiera pourtant « c’est tout droit »

Et non un mouvement vers le ciel.

.

Elle  est  symbole  de  pénétration

Et d’ouverture, ainsi qu’échanges.

Tournée vers le bas, elle symbolise

La difficulté rencontrée, ou  l’échec.

.

Orientée vers le haut, elle donne idée

D’ascension, ou de montée en gamme.

Elle est aussi  comme symbole universel

Du dépassement, dynamisme, et rapidité.

Source : blogs.lyceecfadumene.fr/informatique

/files/2015/01/3symbolique-formes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Monde : faut le pousser vers le haut

Et non le tirer vers le bas :

Il est rare qu’il descente en flèche, seul,  

Tant il est lourd et complexe.

 .

Symbolique de fond

 .

Une flèche pointée vers le bas

Ne signifiera jamais un mouvement

«En arrière», celle orientée vers le haut,

Signifiera pourtant « c’est tout droit »

Et non un mouvement vers le ciel.

.

Elle  est  symbole  de  pénétration

Et d’ouverture, ainsi qu’échanges.

Tournée vers le bas, elle symbolise

La difficulté rencontrée, ou  l’échec.

.

Orientée vers le haut, elle donne idée

D’ascension, ou de montée en gamme.

Elle est aussi  comme symbole universel

Du dépassement, dynamisme, et rapidité.

Source : blogs.lyceecfadumene.fr/informatique

/files/2015/01/3symbolique-formes

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

C’est comme : pouce vers le haut

Est préférable à pouce vers le bas

Un sens  de la flèche  vers  le haut,

Indique   clairement : faut s’élever,

Le sens de la flèche, vers le devant,

Indique autant qu’il faut avancer,

Éviter de reculer … éviter tomber

L’important serait de progresser

Tout en montant, en diagonale.

.

.

Vite dit, pas vite fait

.

Scénario

.

 L’enchantement des feux d’artifices, de nature artificielle, éphémère,

l’enchantement des œuvres d’art exposées dans les musées, galeries,

ou l’enchantement des victoires sportives nationales dans les rues ?

 .

Visuels et textuels  >>

968 – La vie n’est qu’une longue conversation

Visuels et textuels >>

.

La vie est longue

La vie  est  conversation

La vie est longue conversation

À l’aide de notre langue oblongue.

L’humain est le seul animal qui parle

Dès deux ans, et n’en finit pas de parler

Toute sa vie  et pour quoi dire, quoi faire :

Parfois, on se le demande… tant galimatias !

L’humain parle avec tout : son sexe, son corps,

Quand ce n’est pas son cœur, son esprit, son âme

Qu’il rendra à Dieu, ou, au Néant, quand il se taira,

Et un grand silence sans conversation le remplacera.

.

 La vie est une longue conversation,

 À deux, à trois, à quatre à plusieurs,

Avec fusion, confusion, contestation,

Pour finir, en dérision,  avec le cœur,

Pour certains, pour les autres, la tête,

Quand ce n’est corps,  n’est que sexe :

Autant  d’occasions   pour faire la fête,

Sans avoir ni de raison ni de complexe.

 .

La vie est  plus ou moins long intermède

Où les acteurs  se côtoient se succèdent,

Qui apparaissent et un jour  disparaissent

Sans laisser de mots, pas   moins d’adresse.

J’étais en train de lui parler quand il s’est tu :

Soudain, il est parti, depuis je ne l’ai pas revu.

 .

La vie est longue épreuve et finit bien, pour soi,

Laissant les autres sur chemin amitié, en l’effroi.

On ne peut vivre plus de cent ans, telle comédie.

Imaginez le monde dans l’état où il est à l’infini.

L’on croirait que notre sort est de  venu maudit,

Qu’il faut mettre un terme à ce qui est fait, dit,

Demain, après-demain et qui sait  aujourd’hui,

Mort viendrait dire avoir épuisé notre énergie.

.

La vie est une longue série de conversations

À deux, à trois, quatre,  parfois, à plusieurs.

Sans elle, impossible d’accéder  au bonheur,

De passer de raison à folie,   souffrir passions,

Qui nous mènent, nous malmènent toute la vie :

De haut en bas, et de bas en haut, je lui dis merci.

J’ai parlé à l’autre, j’ai demandé qui il était aussi,

Il m’a dit qu’il me répondrait s’il savait qui je suis,

Qui est-il, qui je suis, nous  ne sommes que rôles

Certains trouvent ça triste  d’autres plutôt drôles

 .

La Terre est une boule, elle aura bien deux pôles,

Les humains  sont en foule et elle est bien bipôle

Les  hommes,   les femmes, divergent, convergent

À loisir, pour s’aimer,  pour se nourrir,  reproduire.

Certains veulent  vous aider et d’autres … vous nuire,

Les conversations interrompues n’ont pas lieu d’être

Regardant le monde s’agiter s’entretuer de ma fenêtre

Je vis ma vie avec les autres  autant en mots qu’en faits.

.

.

Extensions

.

La vie n’est autre que  conversation

Avec les autres et avec soi-même !

Et cela dit, l’émotion, et l’action

Viennent  perturber la raison

Rien n’est établi,  définitif.

Et il faut qu’on en cause

Toute affaire cessante.

 . 

Vaut-il mieux,

Parler   pour

Ne rien  dire

Que  de dire

Des  choses,

Sans  parler

Rien    qu’en

Mi-mi-ques,

Ou  postures,

Ou par gestes.

.

C’est à chacun

De  calibrer  son

Mode préférentiel

Pour conversations

On n’empêchera pas

Un bavard de se taire

Pas plus on ne forcera,

Taciturne à s’épancher,

Vie sert à communiquer

Sinon on passe… à côté.

.

968 – Calligramme

.

La vie est longue

La vie  est  conversation

La vie est longue conversation

À l’aide de notre langue oblongue.

L’humain est le seul animal qui parle

Dès deux ans, et n’en finit pas de parler

Toute sa vie  et pour quoi dire, quoi faire :

Parfois, on se le demande… tant galimatias !

 L’humain parle avec tout : son sexe, son corps,

Quand ce n’est pas son cœur, son esprit, son âme

Qu’il rendra à Dieu, ou, au Néant, quand il se taira, 

Et un grand silence sans conversation le remplacera.

.

La vie est une longue conversation,

  À deux, à trois, à quatre  L  à plusieurs,

   Avec fusion, confusion  A   contestation,

   Pour finir, en dérision    *     avec le cœur,

    Pour certains, pour les  V   autres, la tête,

     Quand ce n’est corps,      I  n’est que sexe :

     Autant d’occasions pour  E     faire la fête,

      Sans avoir ni de raison ni *  de complexe.

                           E

         La vie est  plus ou moins    S long intermède

          Où les acteurs  se côtoient    T    se succèdent,

             Qui apparaissent et un jour  *        disparaissent

               Sans laisser de mots, pas       U   moins d’adresse.

               J’étais en train de lui parler    N  quand il s’est tu :

                  Soudain, il est parti et depuis  E  je ne l’ai pas  revu !

                                     *

                  La vie est longue épreuve et      *  finit bien, pour soi,

                     Laissant les autres sur chemin    L     d’amitié, en l’effroi.

                     On ne peut vivre plus de cent ans  O    une telle comédie.

               Imaginez le monde dans l’état où    N   il est à l’infini.

              L’on croirait que notre sort est de     G  venu maudit,

             Qu’il faut mettre un terme à ce qui   U  est fait et dit,

              Demain, après-demain qui sait      E   aujourd’hui,

             Mort viendrait dire avoir épuisé notre énergie.

.

            La vie est une longue série de conversations

         À deux, à trois, quatre,  parfois, à plusieurs.

          Sans elle, impossible d’accéder  au bonheur,

            De passer de raison à folie,   souffrir passions,

                 Qui nous mènent, nous malmènent, toute la vie :

                    De haut en bas, et de bas en haut, je lui dis : merci.

                    J’ai parlé à l’autre et  j’ai demandé  qui il était aussi,

                       Il m’a dit qu’il répondrait        C    s’il saura qui je suis,

                       Qui est-il, qui je suis, nous      O   ne sommes que rôles

                         Certains trouvent ça triste       N    d’autres plutôt drôles

                                                   V

                           La Terre est une boule, elle     E      aura bien deux pôles,

                           Les humains  sont en foule      R      et elle est bien bipôle

                           Les  hommes,   les femmes       S      divergent, convergent

                             À loisir, pour s’aimer,  pour      A      se nourrir,  reproduire.

                               Certains veulent  vous aider      T     et d’autres … vous nuire,

                              Les conversations interrom       I    pues n’ont pas lieu d’être

                              Regardant le monde s’agiter      O    s’entretuer de ma fenêtre

                               Je vis ma vie avec les autres       N  autant en mots qu’en faits.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

968 4

.

Un chapeau forme tricorne,

Main sur le ventre :

 Embonpoint en conversation

Un de ses admirateurs

.

 (forme stylisée, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Ce n’est embonpoint Napoléon,

Peut-être un de ses admirateurs, 

Qui médite à l’isolement ce qu’est

Le manque de conversation !

.

Symbolique

 .

L’embonpoint

Est plutôt commun

Dans  la   population,

Mais  il  peut   présenter

Quelques problèmes même

S’il est  très loin  de l’obésité.

Avoir quelques kilos en trop,

N’est pas  très grave, en soi,

Médecins    recommandent

Souvent de se rapprocher

De corpulence normale.

Étymologiquement

Parlant, on parle

D’un embonpoint

Pour désigner une

Personne bien en chair,

Avec un petit surplus de tissu

Adipeux et quelques kilos en trop.

calculersonimc.fr/lembonpoint-cest-quoi

.

.

Fond

.

Évocation

.

968 6

.

Ce n’est embonpoint Napoléon,

Peut-être un de ses admirateurs, 

Qui médite à l’isolement ce qu’est

Le manque de conversation !

 .

Symbolique 

.

Une des quelques règles de la littérature

Consiste à montrer plutôt qu’expliquer.

En conséquence de quoi et idéalement,

Une  bonne conversation serait  liée

À l’action pouvant être toute simple :

Parler de vin si la rencontre se passe

Dans  un bar à vin, cave  ou  chais.

Et si vous partez sur vos hobbies

Si parlez de vos plantes vertes.

Montrez photo de vos œuvres

Et si vous parlez boulot ?

Donnez un exemple

gqmagazine.fr

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme

.

La conversation et l’embonpoint ont en commun

Le fait de prendre trop d’importance ou de temps

De nous manger et notre agenda ou notre repas !

Et pourtant que ferait-on d’autre, dans la société,

Que parler pour ne rien dire à qui on connait pas.

.

Il y a peu de couples qui se contentent de l’essentiel

Parle-moi, j’ai des choses à te dire est un leitmotiv,

Qui entretient sinon la flamme, du moins le contact

 Dieu sait si avec les smartphones, on reste connecté.

.

C’est souvent pour se tenir au courant  ou demander

Un service, exprimer une opinion voire un jugement,

Au point qu’il y a inflation, engorgement, embonpoint.

.

La vie est certes une longue conversation mais avec qui

Avec l’autre,  les autres, tout le monde, ou …  soi-même !

Et si certains  se prennent  pour napoléon, ce ne sera pas

Par suite de son bras embonpoint mais de leur grosse tête.

.

.

Choses à se dire !

.

Scénario 

.

On peut l’imaginer dans tout couple, entre tous hommes, femmes.

On peut l’imaginer entre des amis de longue date qui se retrouvent.

On peut l’imaginer palabre sans fin réguler problème communauté.

 .

Visuels et textuels >>

967 – L’homme a besoin de pain et de reconnaissance

Visuels et textuels >>

.

Le pain et miel

Sont nourritures

Pour  s’énergiser.

Et l’eau, et, le vin,

Sont  des boissons

Pour se rafraichir.

La reconnaissance

Est fonction vitale,

Pour communauté

Alors que l’égalité

Reste une valeur

À re-partager

Et la liberté

De même

Aussi.

V

L’homme a besoin de pain et de  reconnaissances,

Chacun se compare aux autres depuis sa naissance

Certains se revendiquent comme étant mieux nés :

Est-ce une des causes,  origines  de nos inégalités !

.

L’égalité, une valeur,  ou  faux défi,  un vœu pieux :

L’individualisme, forcené, nous rend, tous, envieux,

Nous méritons pourtant tous autant considérations

Nulle part les idéaux ne sont cotés comme actions !

.

À ce point que, si, autour de moi, monde s’écroule,

Je ne ferai rien pour les gens démunis  et en foules,

Qui à mes yeux, ne font rien que contester leur sort

Ils n’ont qu’à faire comme moi ou ils seront morts !

.

Morts socialement, économiquement  d’aucun poids

En balance d’égalités, en  leur individualisme absolu.

Un élitisme est  une vertu, nécessité, un mérite en soi

Mais, se délite s’il se moque du peuple qui l’aura élu !

.

On parle de cohésion sociale ou croissance économique,

Comme, étant des freins à la liberté, étant antinomiques,

Mais la liberté de quoi si nous  ne sommes pas solidaires,

La liberté de laisser les plus faibles  au pavé, au vestiaire.

.

.

Extensions

 .

Le pain, s’obtient par son travail ;

La reconnaissance, par des jeux

De sports, d’argent, de pouvoir,

De culture, d’esprit, de loisirs.

Il arrive que certains auront

Le pain et pas la reconnaissance

Or combien d’artistes crèveront de faim ;

Combien de financiers veulent être reconnus

En bienfaiteurs, et parfois même  comme mécènes !

Le pire est, sans nul doute, de ne pas être nourri

Quand on a faim, ni reconnu par sa famille,

Ses amis, sa communauté, les siens

Quand on aura besoin d’un

Supplément d’âme pour survivre.

.

Nourriture et reconnaissance sont deux mamelles de vie.

Sans nourriture on ne peut assurer subsistance, existence,

Sans pari  et sans défi, on ne peut avoir de reconnaissance.

C’est ainsi et depuis que l’humain a pris conscience de lui.

Il lui faudra, pour passer, se dépasser avant de trépasser.

.

Le pain est essentiel à sa conservation, voire survie

La reconnaissance sera une attente plus psychosociale.

La pyramide de Maslow  établit une sorte de hierarchie

Entre besoins physiologiques et accomplissement de soi !

.

Pour autant, tout n’est pas si simple, continu dans l’échelle

Ce serait condamné le bas  à ne pas avoir de reconnaissance,

Or le Monde est bien fait de choses et d’autres, tous très utiles

Et l’accès au bonheur ne saurait suivre telle progression linéaire.

.

On voit nombre artistes se lancer dans la quête de reconnaissance

Y parvenir parfois et peu de temps après, retomber dans l’inconnu.

La reconnaissance est beaucoup moins assurée que le pain quotidien

Plus on monte dans l’échelle sociale, plus de risque de tomber de haut.

.

.

967 – Calligramme

.

Le pain et miel

Sont nourritures

Pour  s’énergiser.

Et l’eau, et, le vin,

Sont  des boissons

Pour se rafraichir.

La reconnaissance

Est fonction vitale,

Pour communauté

Alors que l’égalité

Reste une valeur

À re-partager

Et la liberté

De même

Aussi.

V

L’homme a besoin de pain et de  L  reconnaissances,

Chacun se compare aux autres   ‘   depuis sa naissance

Certains se revendiquent    H   comme étant mieux nés :

Est-ce une des causes,     O      origines de nos inégalités !

  M ………..

L’égalité, une valeur,         M   ou faux défi, un vœu pieux :

L’individualisme, forcené,      E       nous rend tous envieux,

Nous méritons pourtant tous      *      autant considérations,

Nulle part les idéaux ne sont cotés      A        comme actions !

                                           *

À ce point que, si, autour de moi, monde     B            s’écroule,

Je ne ferai rien pour les gens démunis       E            et en foules,

Qui à mes yeux, ne font rien que            S       contester leur sort

Ils n’ont qu’à faire comme moi          O    ou ils seront… morts !

              I

Morts socialement, économi       N         quement  d’aucun poids

En balance des égalités, en     *        leur individualisme absolu.

Un élitisme est  une         D     vertu, nécessité, un mérite en soi

Mais, se délite s’il       E      se moque du peuple qui l’aura élu !

* ……………………

On parle de cohésion    P    sociale ou croissance économique,

Comme, étant des freins à A  la liberté, étant antinomiques :

Mais la liberté de quoi si nous   I  ne sommes pas solidaires,

La liberté de laisser les plus faibles  N au pavé, au vestiaire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

967 4

.

Bouteille d’encre

Avec  sa belle plume,

Ou flacon d’un parfum 

 D’aisance ou reconnaissance

.

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Le parfum n’évoquerait que peu le pain

et la reconnaissance mis à part si ce dernier

constitue son marqueur personnel de présence

tant et si bien que la forme se différencie du fond.

.

C’est juste comme un parfum de liberté, égalité,  

Et de fraternité 

 Le pain c’est pour survivre, la reconnaissance,

C’est pour être soi !

 

 Symbolique 

 .

Vrai que persistance du parfum

D’une personne, après départ

De celle-ci, évoque une idée

De durée et de souvenir.

.

Le parfum symbolise la mémoire

C’est en ce sens qu’on l’utilise

En cérémonies funéraires.

.

Les parfums facilitent l’apparition

D’images, scènes significatives

Qui suscitent à leur tour

.

Des émotions et voire, des désirs,

Comme madeleine de Proust

D’un passé … lointain.

.

.

Fond

.

Évocation

..

967 6

.

C’est juste comme un parfum de liberté, égalité,  

Et de fraternité 

 Le pain c’est pour survivre, la reconnaissance,

C’est pour être soi !

.

Symbolique

 .

La demande de reconnaissance est devenue

Composante  essentielle  de la vie  au  travail.

Elle touche toutes les organisations, privées

Ou publiques, toutes les professions, du bas

En haut  de  la hiérarchie,  prend la forme

De revendications de salaires, de statuts,

.

Mais aussi d’une demande plus générale

Et plus diffuse  de personne  elle-même,

De «respect» de « dignité » de chacun.

.

Objet insaisissable, multidimensionnel,

Elle est à la fois individuelle/collective,

Quotidienne et ritualisée, elle concerne

Autant   la   personne  que   le  travail,

Peut être financière ou «symbolique».

La pratique de la reconnaissance devra

Prendre en compte toutes ces dimensions.

scienceshumaines.com/la-reconnaissance-au-travail_fr

  .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Je ne suis plus là mais, mon parfum persiste,

Comme trace de ma présence, comme énergie,

Qu’on peut encore capter, détecteur infrarouge

Pendant un certain temps,  ou un temps certain,

Parfum rime avec présence, mémoire, souvenir :

Il est déclencheur de sensations diverses, variées,

Que chacun interprèterait selon son propre désir.

 .

.

Respect : socle de reconnaissance

.

Scénario

Le pain quotidien, accompagné de vin ou tout au moins, d’eau,

même parfois du V de la victoire quand il a gagné sur l’adversité,

ou les bras en l’air pour exprimer sa joie ou son plein assentiment !

.

Visuels et textuels >>

966 – J’ai longtemps cru j’étais quelqu’un de bien

Visuels et textuels  >>

.

Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit quelqu’un de bien,

Me prends pour  quelqu’un de bien

Je prends les autres pour gens pas bien,

Je crois que je définis,  moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être  quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et  travaillant en vain.

.

Enfin, quand même, il y a la famille, les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et  les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour remplir ta vie,

Prenant soin de toi, et du moindre de tes  soucis.

.

À conjuguer jeunesse au passé, voire au présent

Maintenant,  je me perçois : fantôme,  habitant

Corps moins plaisant à regarder en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils n’embarrassent !

.

De temps à autre, ton corps te rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’activer lors tu …  persistes,

Rester concentré, vigilant éveillé trop tard la nuit.

.

Je vais ici, je vais là, me promène, bouge, voyage,

Et, de lieux en lieux, de jours en jours, je partage

Mes impressions, mes sentiments, mes émotions

Avec les êtres  que  je croise en grande discussion

 .

Et leur souvenir se tait, se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres douleurs … d’une existence,

Que tu mènes entre deux bonheurs  ou malchances.

.

J’ai quatre enfants tous semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre avec autres tempéraments,

.

Quand tu aimes, tu te dis que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi, pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux me connaître avant de disparaître.

.

.

Extensions

.

Être quelqu’un de bien : difficile à dire !

Nous sommes tous des êtres ambivalents :

Avant l’on nous parlait des «bien-pensants »

Et quelque l’on soit, il y aura toujours à redire.

On finit par trouver crevasse, défaut de cuirasse.

.

Quelqu’un de bien ou une bonne personne

Deux énoncés qui seront difficiles à cerner

.

Sachant que l’on est « bien », ou « bonne »

Selon des critères de nature très subjective.

.

L’enfant, n’est pas méchant, il a un bon fond

On n’est pas loin du bon sauvage de Rousseau

.

Ce sont les aberrations, injustices, de la société

Qui le conditionne à devenir plus rustre, agressif.

.

.

966 – Calligramme

.

Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit  J  quelqu’un de bien,

Me prends pour   ‘      quelqu’un de bien

Je prends les autres   A    pour gens pas bien,

Je crois que je définis,   I     moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être   *     quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir    L   qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de     O    la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et       N  travaillant en vain.

                                G

Enfin, quand même, il y a la famille   T         les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et     E    les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour rem    M     plir ta vie,

Prenant soin de toi, et,  du moindre de       P   tes  soucis.

                                                          S

À conjuguer jeunesse au passé, voire au     *          présent

Maintenant, je me perçois  fantôme       C            habitant

Corps moins plaisant à regarder        R     en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils      U      n’embarrassent !

De temps à autre, ton corps te    *    rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied   *     se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’ac      Ê   tiver lors tu persistes,

Rester concentré, vigilant   T  éveillé trop tard la nuit.

R

Je vais ici, je vais là, me    E     promène, bouge, voyage,

Et de lieux en lieux, de      *       jours en jours je partage

Mes impressions, et         Q        sentiments, et émotions

Avec les êtres  que  je       U  croise en grande discussion

E ……

Et leur souvenir se tait,  L      se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera  Q       plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres    U       douleurs d’une existence,

Que tu mènes entre deux           bonheurs ou malchances.

  U ….

J’ai quatre enfants : tous     N  semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun       *     mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être       D     et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre         E     avec autres tempéraments,

*

Quand tu aimes, tu te dis       B    que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi,     I    pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout     E    le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre   N   même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux     *  me connaître avant de disparaître.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

966 4

.

Silhouette d’une personne

En costume et en cravate

Et qui présente bien,

Mais qui n’est rien.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

966 6

.

Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

 Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Qu’est-ce de c’est qu’être une personne

Et d’être traitée comme telle, respectée !

Si cela peut vous paraitre  un minimum,

En certaines sociétés, ça ne va pas de soi.

.

Alors qu’est-ce qu’être une belle personne,

Est-ce quelqu’un qui répond si on le sonne,

Quelqu’un qui aime la vie, toujours positif,

Quelqu’un que vous aimez  pour ce qu’il est,

Auquel il faut ajouter bien, ou beau, ou bon,

Ou voire les trois à la fois et ça n’existe pas !

Bien évoque bienveillant, voire bienheureux,

Beau évoque  qui me plait, voire qui m’attire,

Bon évoque cœur sur la main, voire, généreux

Je ne pense pas être dans aucun de ces trois cas

Mais c’est aux autres d’en décider subjectivement

Moi, je ne peux me voir tel que je suis, égoïstement.

 .

.

Le doute est dans le regard

.

Scénario

.

Un homme droit dans ses bottes et sous son chapeau, selon Folon,

et puis j’ai vu que certains me collaient un masque d’identité autre,

tant lorsque je m’exprime, ces derniers ne me comprennent en rien.

.

Visuels et textuels  >>

965 – Tous les jours, c’est la répétition du même !

Visuels et textuels >> 

.

La répétition

Dans le quotidien

Est comme un fardeau

Dont on se passerait bien.

Certains font la même chose

Et tous les jours  et au boulot,

Tandis que  d’autres  changent,

Jamais  deux  fois  …   le même !

Être  créatif,  pousse  à  innover,

Être  exécutant, mène à répéter,

Innover demande  et du temps,

De  l’énergie, risque  d’erreur !

Echange tranquillité d’esprit

Contre motivation à créer,

Pour mieux  se réaliser,

En ce qu’on fait, fit !

.

Tous les jours ou presque avec exceptions

C’est la répétition du même… pour certains,

Les jours  se suivent, et s’égrènent, en actions,

Qui ne les projettent en aucun autre lendemain

Quand je pense que je me lève … chaque matin,

Avec un programme différent et … cousu main,

Tandis que d’autres  arpentent même chemin,

Sans espérer  en  changer, un jour prochain.

.

S’épuise-ton plus vite, en se renouvelant,

Qu’à faire et refaire encore  et toujours

Son train-train quotidien incessant,

Libérant esprit du contre du pour.

Prendre risque  d’être en danger

Augmenter le stress, l’anxiété,

Répétition du même, sourd

À changer, idées, autour.

.

Être créatif, pourquoi

Cela ne s’arrête pas.

Parce qu’alors là

C’est le trépas.

Tu défonces

Enfonces

Le clou

Tout

Ah

.

.

Extensions

.

La répétition a du bon, jusqu’à un certain point,

Jusqu’à  acquérir le bon geste, la bonne parole,

Le bon comportement : c’est un des principes

Fondamentaux apprentissage or à la longue,

S’il n’y a plus  de perspectives  de progrès,

De variation, le manque de changement

Lasse, finit par ennuyer, contreproductif.

.

La répétition ne produit pas que des réflexes,

Elle produit aussi des habitudes de vie et même

Des structures de pensées, qui une fois celles-ci figées,

Rendent l’homme psychorigide, c’est-à-dire incapable de changer

Car même s’il le voulait, le prix à payer  pour admettre son erreur,

Et rétablir la vérité est trop exorbitant, pour y adhérer réellement.

.

La répétition  du même, à l’excès, pendant un long temps, conduit

À la sclérose de l’apprentissage et après, de capacité d’adaptation,

Lorsque les règles environnementales, procédures administratives

Ont changé. Les artistes et les créateurs en tous genres pratiquent

La répétition mais ils s’en méfient, et ils s’en éloignent, dès qu’ils

Ont épuisé le sujet : on parlera d’œillères pour les points de vue,

D’ornières pour les habitudes, quand c’est du pareil au même.

.

Programme métro boulot, dodo

Comme  travail,  famille,  patrie,

Constituent autant de raccourcis

Pour  faire  comprendre, à tous,

Cycle infernal du jour et de vie

Et, contre lequel, sa destinée,

Viendrait toujours tourner.

.

La répétition du même n’est pas en soi aliénation

Si cette dernière convient à celui qui vivrait ainsi.

Aux artistes, le fait de faire, et refaire, est courant,

Pas trop longtemps ou manque de renouvellement.

.

En réalité toute répétition serait comme l’imitation :

Acquisition, adaptation, maitrise, puis amélioration !

Il arrive un moment où il ne peut plus rien améliorer,

L’artiste s’arrête, l’ouvrier est censé poursuivre encore.

.

Ainsi, production et création ont des points communs,

Mais le résultat final diverge  complétement, en ce sens

Où l’artiste tend vers une œuvre originale, voire unique,

Lors l’ouvrier produit toujours le même et indéfiniment.

.

.

Épilogue

.

La répétition aura au moins ceci du bon,

De renforcer, maintenir, l’apprentissage,

Mais à la longue, elle finit par le vitrifier,

Moindre changement  vient le perturber.

***

Automatismes de pensée, rituels gestuel,

Confinent parfois caractère obsessionnel,

Le premier, qualifierait un psychorigide ;

Le second, des tics ou des tocs, stupides !

***

Métro boulot dodo n’est pas obsessionnel,

Juste réalité  à se soumettre, professionnel

Pour  un travail  jugé, parfois, alimentaire,

Dont la rémunération  peut être arbitraire.

***

Une toupie est un bon exemple de séquence

Répétitive à l’infini, tournant sur elle-même,

Rien ne la fera faire autre chose  que tourner

Tourner en rond comme un travail d’ouvrier.

***

La répétition  pour  un morceau de musique,

Ou une danse, ou autre performance, en art,

Est  toute autre contrainte : vise l’excellence,

Ici les écrits se répètent en forme, non fond.

.

.

965 – Calligramme

.

La répétition

Dans le quotidien

Est comme un fardeau

Dont on se passerait bien.

Certains font la même chose

Et tous les jours  et au boulot,

Tandis que  d’autres  changent,

Jamais  deux  fois  …   le même !

Être  créatif,  pousse  à  innover,

Être  exécutant, mène à répéter,

Innover demande  et du temps,

De  l’énergie, risque  d’erreur !

Échange tranquillité d’esprit

Contre motivation à créer,

Pour mieux  se réaliser,

En ce qu’on fait, fit !

TOUS LES JOURS,

Tous les jours ou presque avec exceptions

C’est la répétition du même… pour certains,

Les jours  se suivent, et s’égrènent, en actions,

Qui ne les projettent en aucun autre lendemain

Quand je pense que je me lève … chaque matin,

Avec un programme différent et … cousu main,

Tandis que d’autres  arpentent même chemin,

Sans espérer  en  changer, un jour prochain.

LA RÉPÉTITION

S’épuise-ton plus vite, en se renouvelant,

Qu’à faire et refaire encore  et toujours

Son train-train quotidien incessant,

Libérant esprit du contre du pour.

Prendre risque  d’être en danger

Augmenter le stress, l’anxiété,

Répétition du même, sourd

À changer, idées, autour.

DU MÊME 

Être créatif, pourquoi

Cela ne s’arrête pas.

Parce qu’alors là

C’est le trépas.

Tu défonces

Enfonces

Le clou

Tout

Ah

V  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

965 4

.

Qu’est-ce qui  tourne  cent fois

Sur elle-même, à l’épuisement,

Sinon une toupie, bien lancée,

En diminuant tout frottement !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

La toupie, par sa forme, tourne autour d’elle-même

elle s’active  quand on lui donne  toute son énergie,

avant de ralentir, de vaciller et au final de tomber,

tout comme la nuit et le sommeil alternent au jour.

.

Une toupie, par définition, tourne en rond,

 Par répétition :

Pour l’arrêter, il faut attendre longtemps,

Ou la bousculer.

 .

 Symbolique 

 .

La toupie apparaît dans le film Inception

De Christopher Nolan pour symboliser

Fait que scène se déroule ou non en rêve.

.

Le film se termine sur une toupie

En train de vaciller sans que le

Spectateur sache si elle finit par s’arrêter.

.

Jouet connu depuis l’Antiquité, c’est un jeu

Traditionnel populaire en  Chine,

Où faire tourner une toupie :

.

Consiste à fouetter continuellement

L’objet conique pour le faire tourner

Sur la glace ou sur un terrain lisse.

wikipedia.org/wiki/Toupie_(jouet)

.

.

Fond

.

Évocation 

.

965 6

.

Une toupie, par définition, tourne en rond,

 Par répétition :

Pour l’arrêter, il faut attendre longtemps,

Ou la bousculer.

 .

 Symbolique

 .

Platon en personne s’interroge,

Dans «La République», sur le point

De savoir si l’axe même de la toupie

En mouvement est immobile ou non.

C’est le symbole de l’instabilité,

De l’activité incessante,

De l’imprévisible et,

De la grâce d’un

Personnage

Ou de voix

Humaine

Sacrée

V.

blog.lesoir.be/

jour-apres-jour

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

Toupie, or not toupie c’est la question

Tous les jours  s’activer,  se fatiguer,

Pour arriver à un résultat identique

Avec le sentiment de fatigue d’exister :

.

Comme gravisseur du nom de Sisyphe

Toujours recommencer après un échec

La prochaine fois sera la bonne, exténué.

Tout comme fameux : métro, boulot, dodo.

 .

 .

Répétition de soi à l’infini

.

Scénario

.

Métro,

boulot,

dodo !

 .

Visuels et textuels >> 

964 – Il n’y a ni égalité ni justice sur cette Terre

Visuels et textuels  >> 

.

Vrai, l’égalité

Est un vœu pieux

Impossible à imposer

Ni même à respecter,

Avec la mise de base

Équivalente,   juste.

.

Tant que, la justice

Est celle d’hommes

Est celle des sociétés,

Mais qui la promulgue

Pour protéger  les droits,

Que  des riches  défendent !

.

Quand la fin justifie le moyen,

Quand la faim utilise pas moyen

Ce ne serait plus le mal ni le bien,

Qui règnerai, sur notre Terre mais,

Ne serait  que privilège, ou, souhait.

.

Il n’y a  ni égalité  ni justice,

Sur cette Terre, dite  nourricière,

Tandis  que riches se nantissent

Autres   et ailleurs, en misères.

.

Tandis que riches …jouissent

Pauvres… ne s’épanouissent,

Il n’y a  choses qui  puissent,

Les faire sortir de la mouise.

.

Qu’égalité  ne soit pas  possible

Chacun y  convient comme cible

Choisie par politicien, ostensible,

Pour, de tous, se rendre, éligibles !

 .

Quand une justice suit ce chemin,

Elle clame sa vertu bien qu’en vain,

Elle est la seule c’est bien c’est certain

À la rendre au nom du droit, dit Romain.

 .

Égalité et justice seraient vues d’esprit

Tant celle du riche prévaut on a compris.

Vaudrait-il  mieux voler un bœuf qu’œuf

Bœuf pour se défendre, est argent neuf.

.

Révolution, religion, voire régulation,

Ne parvient à  rétablir  une péréquation,

Elle est au-delà de la passion, de la raison,

Car notre Monde sera toujours en déréliction.

 .

.

Extensions

.

Il n’y aura ni égalité ni justice sur cette Terre :

Qui pourrait bien me démontrer le contraire,

Sauf à se l’approprier, pour soi-même, ou

À travers religion aux lois inappliquées !

Cela ne veut pas dire qu’il faut y renoncer

Mais ils représentent un idéal inatteignable

Tant que les  humains  seront ce qu’ils  sont

Et qu’ils  ne voient que leur propre intérêt.

Dit d’autre façon : mon intérêt est capital

Et mon capital me rapportera des intérêts.

Capital et intérêt n’ont plus les mêmes sens.

Rentabilité sociale est soumise à la financière.

Nous avons tous les mêmes droits, en principe,

Selon la Constitution de notre République mais

Ceux qui ont de l’argent pourront les masquer,

Les contourner, en acheter d’autres, à ce point

Qu’il y a deux égalités et justices différentes.

.

Si la justice était égalitaire, cela se saurait

Tant se défendre est un métier qui honorait

Les avocats aux causes … perdues d’avance,

Bien que s’agissant pourtant d’un innocent,

 Coupable de ne pas user langage justifiant.

.

Tout est une question de mesure, de curseur !

À supposer qu’on parvienne à une totale égalité,

Elle ne saurait longtemps durer en communauté.

.

La loi, ne dit-on pas, demeure la même pour tous,

Nous sommes bien d’accord  mais  son application

N’est nullement contenu en un tel énoncé vertueux.

.

La loi est votée par humains : cela la rend subjective,

Est permissive en démocratie, coercitive en dictature

Les lois devraient converger au lieu de se différencier.

.

.

964 – Calligramme

.

Vrai, l’égalité

Est un vœu pieux

Impossible à imposer

Ni même à respecter,

Avec la mise de base

Équivalente,   juste.

Tant que, la justice

Est celle d’hommes

Est celle des sociétés,

Mais qui la promulgue

Pour protéger  les droits,

Que  des riches  défendent !

Quand la fin justifie le moyen,

Quand la faim utilise pas moyen

Ce ne serait plus le mal ni le bien,

Qui règnerai, sur notre Terre mais,

Ne serait  que privilège, ou, souhait.

.

Il n’y a      I      ni égalité     N     ni justice,

Sur cette   L     Terre, dite    I    nourricière,

Tandis       *       que riches    *  se nantissent

Autres        N      et ailleurs    J      en misères.

Tandis        ‘       que riches    U         jouissent

Pauvres      Y         ne s’épa      S        nouissent,

Il n’y a        *        choses qui    T         puissent,

Les faire     A        sortir de       I       la mouise.

*                             C ..

Qu’égalité     N      ne soit pas    E           possible

Chacun y        I         convient      *            en cible

Choisie par     *        politicien     S        ostensible

Pour de tous  É      se rendre,      U        éligibles !

Quand une    G      justice suit     R     ce chemin,

Elle clame     A      sa vertu bien   *     qu’en vain,

Elle est la     L   seule c’est bien   T  c’est certain

À la rendre  I   au nom du droit E  dit Romain.

T                               R ..

Égalité et    É  justice seraient  R   vues d’esprit

Celle du      *   riche prévaut    E  on a compris.

Vaudrait-il   *    mieux voler   *    bœuf qu’œuf

Bœuf pour        se défendre,    est argent neuf.

Révolution,         religion,     voire  régulation,

Ne parvient à     rétablir       une péréquation,

Elle est au-delà    de la passion,    de la raison,

Car notre Monde sera toujours en déréliction.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

964 4

.

Fiole d’huile essentielle

Avec  une   pipette

Pour    pomper,

Pour  doser.

 

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une fiole, même avec de l’huile et pipette

ne se rapproche, en rien, d’aucune égalité :

s’agit de valeurs purement sociales, morales

tant et si bien que forme n’évoquent pas fond.

.

Fiole avec pipette chargée de mettre de l’huile

Dans tous les rouages sociaux,

Mais qui ne tiendra compte que des droits

Et non des psychologies.

 . 

Symbolique

 .

Une fiole est

Une sorte de  flacon

En verre ou parfois en plastique.

Le terme est surtout utilisé pour

Des objets anciens ou précieux

Et la verrerie de laboratoire.

Dans le roman le Seigneur

Des anneaux de J. R. R. Tolkien,

La Fiole serait une fiole avec l’eau

D’une fontaine et qui renfermerait

La lumière de l’étoile d’Eärendil.

fr.wikipedia.org/wiki/Fiole

.

.

Fond

..

Évocation 

.

964 6

.

Fiole avec pipette chargée de mettre de l’huile

Dans tous les rouages sociaux,

Mais qui ne tiendra compte que des droits

Et non des psychologies.

 .

Symbolique de fond

 .

Pipette est un outil

De laboratoire utilisé

En chimie, en biologie

Et  en  médecine  pour

Transporter un volume

Mesuré    d’un    liquide.

.

En œnologie, les pipettes

À vin  sont  utilisées pour

Prélever   dans   les    fûts.

Les  poires  en  caoutchouc

Évitent le pipetage à la bouche.

.

Il est  aussi  possible  d’utiliser

Des pipettes à piston, ce qui

Est la meilleure solution.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Une pincée de sel, autre de poivre

Une goutte de médicament   par ci,

Puis une autre  par-là, censé guérir,

Voilà ce que pourrait définir l’égalité,

Qui ne peut exister sans aucune justice.

.

Fiole et pipette deviennent ainsi analogie

Pour guérir  bien des maux, des injustices,

Mais ne parvenant jamais à établir égalité.

 .

.

Inégalité : deux poids, deux mesures

.

Scénario

.

Valeurs humaines restant, pour partie ou réalité, trois vœux pieux.

Justice impartiale, avez-vous dit : est-ce juste de croire totalement !

Egalite des sexes, homme-femme : négation, indifférence, amour ? 

 .

Visuels et textuels  >> 

963 – Le ciel m’est témoin que je ne suis rien !

Visuels et textuels >> 

.

Le ciel m’est témoin

Que  je ne suis  rien,

Et pourtant … je vis,

Et pourtant … je rie.

.

Le ciel, m’est témoin,

Que  je  ne  fais  rien.

Et,  pourtant,  j’écris,

Et  pourtant,   souris.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Que je me  porte bien,

Et,  pourtant,   vieillis

Et,  pourtant,   mollis.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Ne suis pas  un chien,

Juste   faux   poulain,

Juste pur  … humain.

.

Le ciel  m’est  témoin

Qu’à vous …  je tiens

En amitié,  amours,

Lecteurs d’un jour.

.

Le ciel m’est témoin,

Qu’advienne  la  fin,

J’en aurai  marre,

Il sera trop tard.

.

Le ciel m’est témoin,

De près  ou  de loin,

Ai vécu pour rien,

Sauf le prochain.

.

Le ciel m’est témoin,

Chaque  jour  est un

Don de dieu, divin,

Qui me plait bien.

.

Le ciel m’est témoin,

Le vôtre et le mien,

Ne sait combien,

Se valent bien.

.

Le ciel m’est témoin

Que le monde est… un

Rêve futile… que chacun

Imagine comme seul bien.

.

.

Extensions

.

Le ciel m’est témoin que je ne ressemble

À rien d’autre qu’un animal, dit supérieur,

Qu’on nomme présomptueusement humain.

Le Monde est tout, mais  chacun n’est rien ;

Quand le Monde s’en fout  de notre destin ;

Le Monde finira par venir à bout de nous !

En  poussant  le  raisonnement  plus  loin,

L’Humanité devient accident, péripétie,

Anomalie de l’Univers : tout rentrerait

Dans l’ordre un long temps prochain.

.

Face à cette vision pessimiste et pour

Le moins, négative, de l’Humanité et

De chaque homme, nous avons créé,

Pour compenser, voire pour espérer,

Des religions et des croyances de survie.

Qu’elles soient erronées ou non est d’une

Grande importance mais le logiciel humain

Ne nous permet pas d’affirmer vie après mort,

Nous ne pouvons que l’imaginer, non la constater.

.

Au final, je suis tout ce que la Nature ou Dieu,

Sinon les deux, a produit de mieux et rien

De ce qui subsiste ou revient après mon

Passage sur la Planète Terre ; le phénix

Qui renait de ses cendres n’est rien qu’un

Mythe païen qui rejoint celui de la résurrection,

De la réincarnation et autres avatars de l’imagination.

Tout ce que je fais dans ma vie peut être utile or le sens

Et l’essence même de ma vie, resteront toujours futiles.

.

Je ne suis ni grand devin ni grand magicien :

Mes prévisions concerne plutôt le lendemain !

Je n’étais rien, ne suis rien, ne deviendrai rien,

Comme tout le monde, en somme … ou presque

Tant de prétendre le contraire serait grotesque.

La seule question  qui me tourmente, est-ce que

Ma vie est bien remplie, même si elle n’est rien :

Je touche bien souvent à tout un peu et je l’écris.

.

Le ciel m’est témoin que je ne suis rien

Et pourtant… et s’en suis toute une liste

De choses et d’autres qui me définissent,

Comme étant loin de rien, proche de tout

Ce qui définit, constitue ce qu’est humain.

.

C’est le principe même de l’énoncé fréquent

De l’homme, contradictoire, voire paradoxal,

On peut s’en attrister tout comme s’en réjouir

C’est ce qui fait, que même se considérant rien

On ne peut l’être : partie de génétique humaine.

.

.

Épilogue

.

Et pourquoi prendre le ciel, à témoin,

Que je ne suis rien, il n’y ait pour rien,

***

Rien sur Terre, c’est déjà quelque chose,

Aux cieux que pourra-t-on juger de bien,

***

Qui n’a pas, d’abord été, jugé par l’homme,

Le seul l’unique référence étant lui-même !

***

Ce sont donc les autres, à dire ce que je suis

Et non à moi de m’évaluer en rapport à eux.

***

Et si je ne suis rien, ici, qu’en est-il de là-bas,

Vérité ne deçà des Pyrénées, erreur, au-delà !

***

Aucun homme ne peut être rien étant humain,

Ne serait que par respect pour sa vie précieuse.

***

Traiter quelqu’un de moins que rien est l’injure

La pire qu’on puisse lui faire et pour l’anéantir !

***

Je n’ai pas de bâton de pluie, baguette magique,

Pour assurer tous de : liberté, égalité, fraternité.

***

Mais si je peux avoir une grande estime de moi,

La pire aussi, histoire de me punir … d’exister !

***

Si je persiste à me considérer homme de rien,

Comment pouvoir un jour devenir quelqu’un.

***

Pour aimer, c’est par là que tout commence,

Si je ne m’estime pas : les autres, non plus !

.

.

963 – Calligramme

 .

 LE CIEL M’EST TÉMOIN 

Le ciel m’……………….…….. est témoin

Que je ne ……………..….. suis rien,

Et ….….. pourtant ……… je vis,

Et …… pourtant …… je rie.

.

Le ciel, m’est témoin,

Que  je  ne  fais rien !

Et,  pourtant,  j’écris,

Et  pourtant,   souris.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Que je me  porte bien,

Et,  pourtant,   vieillis

Et,  pourtant,   mollis.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Ne suis pas  un chien,

Juste   faux   poulain,

Juste pur  … humain.

.

Le ciel  m’est  témoin

Qu’à vous …  je tiens

En amitié,  amours,

Lecteurs d’un jour.

.

Le ciel m’est témoin,

Qu’advienne  la  fin,

J’en aurai  marre,

Il sera trop tard.

.

Le ciel m’est témoin,

De près  ou  de loin,

Ai vécu pour rien,

Sauf le prochain.

.

Le ciel m’est témoin,

Chaque  jour  est un

Don de dieu, divin,

Qui me plait bien.

.

Le ciel m’est témoin,

Le vôtre et le mien,

Ne sait combien,

Se valent bien.

.

Le ciel m’est témoin

Que le monde est… un

Rêve futile… que chacun

Imagine comme seul bien.

QUE JE NE SUIS RIEN ! 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

963 4

.

Un instrument

De musique à vent,

Un bâton de sorcier ?

Voire un bâton magique !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Ni bâton de sorcier ni baguette magique

ne s’approche de de ce je suis en humain,

et même lors je me considère n’être rien,

je suis loin d’être un objet quel qu’il soit.

.

Pour de vrai, comme bâton de pluie,

 Je ne suis et  je ne vaux rien :

Mais si j’écris, il me semble être inspiré

Comme… par bâton magique !

 .

 Symbolique 

 .

Le bâton de pluie

Est un instrument de percussion

De catégorie des idiophones répandus

Parmi les peuples premiers   mais aussi

Parmi les bergers au Chili, où il s’appelle

« Cascades »   par  exemple : en  Mélanésie,

On l’appelle « bâton de parole » et tel un

Sablier, chronomètre autorise le temps

De parole orateur durant l’écoulement

Des grains qu’il contient.

fr.wikipedia.org/wiki/

Baton_de_pluie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

963 6

.

Pour de vrai, comme bâton de pluie,

 Je ne suis et  je ne vaux rien :

Mais si j’écris, il me semble être inspiré

Comme… par bâton magique !

 .

Symbolique

 .

L’Odyssée d’Homère nous raconte que Circé

Faisait boire un breuvage avant de les frapper

De sa baguette pour les transformer en pourceaux.

Elle est accessoire  indispensable des fées et sorciers,

Elle canalise l’énergie magique ou passe de la magie.

.

En Roussillon, les sorcières utilisent le bois de l’aulne

Glutineux pour fabriquer leurs bâtons magiques

Charles Perrault les utilise en conte Peau d’âne,

La belle au bois dormant  et  Cendrillon

Par la marraine  fée  qui en use  au

Bénéfice exclusif de sa filleule.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Dans les deux cas, forme et fond,

Il s’agit ici, de pouvoir, de magie,

Qu’aucun objet, ni même humain

Ne pourrait avoir, puis disposer !

Il n’y a qu’en des contes et fictions

Que l’on utilise cette manipulation

À l’instar nombre de nos illusions.

Quant à prendre  un  ciel à témoin,

Je vous jure qu’il n’y est pour rien.

 

.

Un lapin et un nain : c’est rien

.

Scénario

.

Arrive moments où je me demande ce que je suis vraiment ?

Et lors, j’en conclue que j’existe, jusque-là,  tout simplement !

Et si je ne suis pas rien, aujourd’hui, je le deviendrai demain.  

.

Visuels et textuels >> 

962 – Si je ne suis qu’un animal sophistiqué !

Visuels et textuels >>

.

Qu’y a-t-il donc entre

Tous les animaux et nous,

C’est juste une question distance,

Ajouter d’une question point de vue.

.

Nous naissons d’une mère, tous nus,

Parfois notre raison nous rend fous,

Qui nous pousse  à connaitre  tout.

.

Tandis  que l’on  sait  que

L’on n’ira pas jusqu’au bout,

Connaissance, et ignorance,

Et naissance, sont infinies,

Tout comme  cet Univers

Dont homme se divertit.

.

Si je ne suis qu’un animal sophistiqué,

Mon intelligence,  machine à calculer,

Mon choix de partenaire, une chimie,

Mon imagination passagère maladie,

Ma liberté valeur illusoire arbitraire,

Mes amis sont réseaux  congénères !

.

Que me restera-t-il de mon mystère !

Moi qui me croyais  le roi de la Terre

Je ne suis  qu’un  élément  du dessus,

Cerise sur le gâteau et rien de plus.

Ça vous étonne ou ça vous amuse,

Je trouve que science,  nous abuse !

.

Nos mythes ne nous sauveront pas

Nos religions, âmes, et consciences,

Mais, notre croyance, en la Science,

Est aussi sujette aux erreurs ici-bas,

Du fait que c’est nous  qui élaborons

Ses vérités sur le principe de raison.

 .

Raison seule ne  suffit pas, loin de là

À expliquer l’origine et la fin de tout,

Ni à croire que l’on atteindra le bout.

Lucide, faut l’être mais, à genoux, pas !

Ce serait le contrat moral pour humain,

D’être libre de for ger son propre destin.

 .

Nombre de mythes, croyances, religions, cosmogonies

Viennent à notre secours pour combler  nos lacunes,

Mais ils ne feraient que générer encore plus de doute.

Sommes-nous nés par l’évolution ou par incarnation ?

 .

.

Extensions

.

L’animal n’a pas de destin,

Pourquoi l’homme en aurait-il un,

Sinon celui qu’il s’est forgé lui-même

En se créant un dieu à sa démesure

Et en voulant  lui ressembler, voire

Le rejoindre  pour se fondre en lui.

Personne ne pourrait l’en blâmer :

Disposer d’une telle intelligence

Et que cela ne lui serve à rien.

Comme mortel il est à disparaitre,

Individuellement, autant collectivement !

Ce n’est ni tolérable, ni acceptable, ni désirable.

Entre l’animal et nous il y a quatre-vingt-dix-neuf

Pour cent de commun : d’où vient le  un pour cent

Différent, à quoi nous sert-il : si notre intelligence

Ne parvient pas à résoudre ce profond dilemme :

Nous sommes animal jusqu’au bout des ongles

Et complétement différent par le simple

Agencement de quelques neurones

Supplémentaires, comme si nous

Avions l’âme nous garantissant

Notre survie, ailleurs, mais où !

.

L’homme est un animal comme les autres,

L’homme est différent des autres animaux :

On en fait quoi,  avec une telle contradiction,

Qui à la fois nous distingue, et nous confond !

Mais la conscience demeure avec l’inventivité,

Deux éléments délimitant comme une frontière

Entre eux et nous mais pourquoi nous, pas eux !

.

Sommes animal comme les autres

Ou un animal pas comme les autres,

La question resterait  en délibération,

Lors celle d’être très proche de l’animal

Ne sera plus comme sujet de controverse

.

Cela  admis, sommes-nous  plus  avancés :

Dieu ne nous a pas  façonnés, choisis, élus :

Nous sommes  en même lignée  depuis zéro,

Et la vie, comme l’humain tient d’un miracle

Ne s’étant produit qu’une fois, apparemment.

.

.

Épilogue

.

Sommes-nous des animaux :

Un peu, et parfois même,  beaucoup !

***

Sommes-nous mieux qu’eux :

Un peu, et parfois même,  beaucoup !

***

Sommes-nous pires qu’eux :

Un peu, et parfois  même,  beaucoup !

***

Qu’est-ce qui nous distinguent d’eux ?

Nous sommes plus habiles ;

***

Plus conceptuel et voire plus sensuels,

Compliqués et sophistiqués.

***

Qui est plus solitaire avec son prochain

C’est nous, par redistribution.

***

Qui est plus brutal  ou  est plus criminel

C’est nous, et par nos guerres.

***

Nous sommes plus inventifs, industrieux

Et beaucoup plus cumulatifs

***

Nous respectons  et la Nature  et l’animal,

Tout autant que les détruisons.

***

Nous pratiquons religion et cultivons arts,

Fidèle en une, critique en autre.

***

Au final, y a tant et si peu qui nous séparent

Qu’on s’interroge sur supériorité.

***

Toujours est-il, qu’au lieu de bien cohabiter,

Espèces animales disparaissent.

.

.

962 – Calligramme

.

Qu’y a-t-il entre

Tous les animaux et nous,

C’est juste une question distance,

Ajouter d’une question point de vue.

Naissons Ô d’une // mère  Ô tous nus

Parfois  notre // raison nous rend  fous

Qui nous // pousse  à connaitre  tout,

Tandis  que ====l’on  sait  que

 L’on  n’ira  pas  jusqu’au  bout,

Connaissance, ignorance,

Naissance, sont infinies,

Tout  comme  l’Univers

Dont homme se divertit.

.

Si je ne suis qu’un animal sophistiqué,

Mon intelligence,  machine à calculer,

Mon choix de partenaire, une chimie,

Mon imagination passagère maladie,

Ma liberté valeur illusoire arbitraire,

Mes amis sont réseaux  congénères !

.

 Que me restera-t-il  * de mon mystère !

Moi qui me croyais   J  le roi de la terre

Je ne suis  qu’un  élé E  ment  du dessus,

Cerise sur le gâteau   *      et rien de plus.

Ça vous étonne ou    S      ça vous amuse,

Je trouve que scien  U    ce,  nous abuse !

 I

Nos mythes ne        S nous sauveront pas

Nos religions, â       ‘  mes, et consciences,

Mais, notre croy      A   ance, en la Science,

Est aussi sujette       N    aux erreurs ici-bas,

Du fait que c’est        I      nous  qui élaborons

Ses vérités sur le        M      principe de raison.

A .

Raison seule ne              L         suffit pas, loin de là

À expliquer l’ori               *         gine et la fin de tout,

Ni à croire que l’               S          on atteindra le bout.

Lucide, faut l’être               O          mais, à genoux, pas !

Ce serait le contrat              P          moral pour l’humain,

D’être libre de for                 H          ger son propre destin.

I

Nombre de mythes, croyan   S   ces, religions, cosmogonies

Viennent à notre secours      T   pour combler  nos lacunes,

Mais ils ne feraient que gé    I   nérer encore plus de doute.

Sommes-nous nés  par l’   QUÉ   évolution, incarnation ?

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Forme

Réduction

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Évocation 

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962 4

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Un animal, genre rongeur

Mais qui se tient debout

Sur ses pattes arrières

Guettant l’ennemi.

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(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

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Nous ne sommes pas les seuls bipèdes

seuls à nous tenir droits sur nos pieds

ici forme s’accorde au fond d’animal.

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Rongeur qui se lève que ses deux pattes,

Et qui se tient debout :

Y en a pas beaucoup, pour autant nous

Ne sommes pas les seuls !

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Symbolique

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Dans beaucoup de livres et ouvrages

De vulgarisation et de manuels scolaires,

Pour certains et jusqu’à la fin du xxe siècle,

Était encore représenté le scénario de la linéarité

D’un redressement de plus en plus graduel du corps,

Selon une marche du progrès qui correspondait

À une bipédie dite de plus en plus humaine.

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Ce scénario obsolète est désormais

Infirmé  par  de nombreuses

Données paléontologiques.

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La Suricate,   rongeur,

En est l’illustration déjà,

Avec  les singes,  en ce qui

Concerne la station debout.

Modifié, source : Wikipédia

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Fond

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Évocation 

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962 6

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Rongeur qui se lève que ses deux pattes,

Et qui se tient debout :

Y en a pas beaucoup, pour autant nous

Ne sommes pas les seuls !

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Symbolique 

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La dernière acquisition

Physiologique de l’Homme

A commencé il y a plus de

6 millions d’années, celle qui

Nous a conduits à être bipède

Avec la posture droite érigée.

Cette dernière acquisition

A été rendue possible par

L’élaboration du système

Postural  dont  le  but

Fondamental  est  de

Nous empêcher de chuter

Alors  que  notre  équilibre

Bipède  est  devenu instable

Par rapport aux quadrupèdes.

L’évolution de l’Homme à l’heure actuelle

Reset en cours puisque la taille et la pointure

Des individus ne cessent de progresser.

cairn.info/revue-hegel-2016-2-page-181.htm

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Corrélations

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Fond/forme 

 

Se lever, le cheval le peut aussi

À moins d’être entrainé par cirque,

Il marche et court sur ses quatre pieds,

Un caniche dressé pourra faire de même.

Un chat pourra le faire mais pour grimer

Un signe est, il est vrai, plus près de nous

Les suricates font comme les marmottes,

Se dresser sur leur séant pour observer

Y a que les humains, en permanence,

Y a que humains qui ainsi dansent.

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Chat ou homme ?

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Scénario

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Un singe savant qui se gratte la tête pour résoudre son problème,

Mi-homme, mi animal, le regard fauve et les oreilles aux aguets,

La conscience de soi est âme en abyme pour survivre à sa mort. 

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