961 – Pour qui, pourquoi la fleur se fait-elle belle !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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La fleur se fait-elle  altière

Non pas  pour nous plaire,

Mais bien pour  satisfaire

À sa vocation première,

Celle  de  se  préparer,

À partout se disséminer,

.

Tant elle n’en a rien à cirer

D’être un emblème de beauté

Et pourtant, bouquet, parterre,

Charment nos yeux et nos sens,

Fleur est pour tous évidence

Symbole amour sincère.

.

Pour qui  …  pourquoi

La fleur  se  fait  belle :

Cela parait aller de soi,

Comme une ritournelle.

.

Elles ont germé, grandi,

Elles  se sont  embellies,

Puis elles se sont fanées,

Séchées, enfin, tombées.

.

Allez savoir …   pourquoi,

Si  personne    ne les voit,

Et pour qui tant de tracas

Si personne  n’en fait  cas.

.

Pour les yeux  de  Nature,

Se faisant douce, et, pure,

Dans sa beauté originelle,

En cycles,  en ritournelles.

.

Pour le jour où un humain

L’aperçoive  sur un chemin,

Remerciant Grand Paternel

D’avoir créé   les coccinelles,

.

Pour lui montrer  la fragilité,

De la vie animale  …  végétale,

Humaine au destin aussi banal

Qu’il y serait bientôt réassimilé.

.

Extensions

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Depuis l’Antiquité, on offre des fleurs

Et on leur aura donné des symboles qui

Jusqu’à présent le temps auront perduré.

Il est important de connaitre un minimum

Au langage des fleurs pour ne pas se tromper,

Couleur des roses a elle-même une signification

Le nombre de fleurs composant un bouquet, aussi.

Pas facile de s’y retrouver, mais  l’on peut prendre

Conseil auprès des fleuristes parmi les plus avertis.

En la Nature, là où personne ne les voit, les fleurs,

De tout cela n’en ont cure, se contentent d’exister

Dans les serres, on les cultive, et  on les améliore,

On les booste, on les hybride, on les emblématise

Tout cela pour notre plaisir et pour commerce.

Saint-Exupéry, Petit Prince, a fait de la Rose,

Et en assumer la responsabilité dès qu’adopté.

Ainsi il joue simultanément sur trois tableaux :

La rareté : une rose rouge est rare en plein désert ;

La féminité : femme est comme fleur, belle, désirable ;

Et enfin la primauté : chacun prendrait soin de la sienne

Comme s’il s’agissait  de la prunelle de ses propres yeux !

.

Toutes les fleurs sont belles,

Et certaines plus que d’autres

Une beauté des plus naturelles,

Dont aucune n’en a de conscience,

En plus elles sont parfois parfumées,

Et cela sans nous avoir rien demandé :

Rien que pour la nature bien émerveillée.

.

Existe-t-il  des fleurs  qui ne soient pas belles :

Est-ce la Nature qui en décide ou bien l’homme

La Nature  n’ayant pas conscience  d’elle-même,

La fleur, non plus, par conséquent, ne sait rien !

.

On ne sait pas pourquoi, sauf invoquer créateur,

Mais on sait  davantage du comment : génétique

Et de l’intervention de l’homme par hybridations

Beauté des fleurs est affaire fleuriste, biologique.

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Fragments 

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Les fleurs  ne seraient pas belles,

Pour nous et même pas pour elles.

.

Elles sont comme la nature les a faites,

Pour rien  d’autre, ne sont  contrefaites.

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Bien que cela ne gâtera rien  à notre plaisir

Autant le savoir au moment de bien choisir.

.

Qu’on ne me dise, Nature est de toute beauté,

Dieu a laissé à l’humain le soin de la conserver

.

Peut-on dire qu’une jungle, qu’un terrain vague,

Nous procureront de belles émotions en vagues !

.

La beauté des fleurs est comme celles des femmes

Dépendante des critères culturels, et voire rituels.

.

On a créé, pour elles, tout un langage symbolique,

En vue de transmettre un message   au  receveur !

.

Peut-on imaginer  une ville  ou village, sans fleurs,

Elle aurait moins de charme  ou moins de couleur.

.

Ce qui  signifie que  nous avons plus besoin d’elles,

Qu’elles de nous, au point  d’en faire le commerce.

.

Prendre soin des fleurs serait comme de la Nature

Dont elles sont fleuron, pour ne pas dire bouquet.

.

En guise de bouquet final, je vous ferai une fleur

En forme de calligramme et qui sait : de poème.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme 

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La fleur          F             se fait-elle             B            altière

Non pas          L           pour nous            E            plaire,

Mais                E          bien pour           L        satisfaire

À sa                   U       vocation         L         première,

Celle de               R          *          E       se préparer,

 À partout                *         *        se disséminer,

 Tant elle n’en        *         *        a rien à cirer

D’être emblème     *             de beauté !

Et pourtant,   bouquet,   parterre,

Charment nos yeux et nos sens,

Fleur est pour tous évidence

Symbole amour sincère.

POUR  QUI ?

 Pour qui   …   pourquoi

La fleur  se   fait  belle :

Cela parait  aller de soi,

Comme une ritournelle.

Elles ont germé, grandi,

Elles  se sont  embellies,

Puis elles se sont fanées,

Séchées, enfin, tombées.

Allez savoir …   pourquoi,

Si  personne    ne les voit,

Et pour qui tant de tracas

Si personne  n’en fait  cas.

POUR  QUOI ?

Pour les yeux  de  Nature,

Se faisant douce, et, pure,

Dans sa beauté originelle,

En cycles,  en ritournelles.

Pour le jour où un humain

L’aperçoive sur un chemin,

Remerciant Grand Paternel

D’avoir créé   les coccinelles,

Pour lui montrer  la fragilité,

De la vie animale  …  végétale,

Humaine au destin aussi banal

Qu’il y serait bientôt réassimilé.

.

Forme

.

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Évocation 

.

Difficile de transposer

Telle  beauté  en texte.

Elle restera du domaine

De la plus belle nature.

.

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Aucune fleur n’a conscience de sa beauté

Et de sa valeur :

Elle est cadeau que nous a fait la nature

En plus de l’odeur.

 .

Symbolique 

 .

Nous plantons, nourrissons, regardons, aimons

Toutes les fleurs acquises au fil du temps, oui, mais

Avons-nous vraiment pris le temps de les comprendre,

De leurs trouver une identité, voire un code personnel.

.

En fait, qu’expriment-elles, que nous cachent-elles :

La symbolique des fleurs, des plantes, essences

Est un code complexe et mystérieux.

Derrière son adorable côté désuet

Se cache un langage de beauté !

.

La présence des fleurs en la mythologie :

La tradition chrétienne, la Réforme, Renaissance,

Renvoie les êtres humains à leur quête de beauté,

Harmonie, perfection nourrie au contact nature.

Cette vitalité  de la nature, incarnée par Flore…

des-paysages-des-jardins-et-des-hommes

+over-blog.com/article-29380816

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Fond

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Évocation 

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961 6

.

Aucune fleur n’a conscience de sa beauté

Et de sa valeur :

Elle est cadeau que nous a fait la nature

En plus de l’odeur.

 . 

Symbolique 

 .

En 2015, un sondage dans le cadre

De  la  Fête  de  la  nature  révélait  que

96 %  des  Français  interrogés, percevaient

La nature «lieu de bien-être et de ressourcement».

Cela dit, elle  peut prendre des formes très diverses :

.

Éléments de la nature : (des pierres, de l’eau, du vent),

De faune, de flore, de paysages (mer, montagne, forêt),

Qui n’appartiennent pas nécessairement à une biodiversité

Qui agit dans un écosystème défini.

.

La diminution rapide des habitats naturels

Et l’effondrement de la diversité des espèces animales et végétales

Renvoient à un inquiétant scénario concernant le bien-être humain.

Theconversation.com/pourquoi-la-nature-nous-fait-

du-bien-les-scientifiques-expliquent-92959

 .

.

Fond/forme 

 .

Les productions humaines sont semblables

À celle de  la  Nature : choses belles, laides,

 .

Or elles différent dans leurs intentionnalités

En outre c’est l’homme  qui en est  seul juge !

 .

En un tel sens, l’essentiel  serait  l’impression

Que les fleurs  produisent  sur nos émotions,

Bien qu’elles n’en suscitent par elles-mêmes.

 .

Parlez-en la prochaine fois à votre fleuriste

Il vous dirait que c’est vous qui en décidez.

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960 – Conscience de soi, des autres, du Monde

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Avoir conscience

N’est pas que science

Mais, sorte de préscience,

Que la mort, est notre destin,

Que la Science n’y pourrait rien,

En raison de vivre   …    d’absence !

.

Nous sommes seuls individuellement

Et  nous sommes  seuls, collectivement,

À connaitre, notre début,  milieu, et,  fin,

Sans trop comprendre un   …    tel chemin.

 .

L’homme est le seul animal au Monde Univers

À avoir conscience, de lui-même, de sa destinée

Nos tous premiers congénères, nous le confèrent

Nommant, divinisant, la mort, les ayant frappés !

 .

Bien plus que la sienne, indirectement, lui importe

Celle de son clan,  de sa famille,  de ses êtres  chers.

Mort mettant un terme, à la vie de chair, sur Terre,

Donne conscience d’importance, lors nous emporte.

 .

En porte des étoiles, serait une création de l’homme,

Pour religions, pour mythes, aux croyances infâmes :

Sciences sans conscience ne sont que ruines de l’âme,

Il faut trouver le sens de ce qui n’en a pas, en somme.

 .

De quoi est fait, de quoi serai  rempli  ma conscience :

De tout ce qu’ai j’ai vu, entendu, expérimenté  et vécu,

Depuis ma naissance,  car, je ne suis pas né, dépourvu

De capacités à me repositionner,  dans mon existence.

 .

Existence de la conscience et conscience de l’existence.

Mais que faire  de l’inconscient : un territoire inconnu,

Tant contradictions, paradoxes, troublent mon essence

Que je ne crois divine et n’est pas qu’animale, non plus.

.

Extensions

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L’homme est le seul animal au Monde

Parlant un langage symbolique

Conceptuel et le seul à avoir conscience

Des autres, et sur toute la Terre

Et même de se la représenter en l’Univers.

Et il est aussi le seul qui prend

Autant soin de sa progéniture,  enterre morts

En monuments, rites funéraires

Qui font partie histoire individuelle et collective.

En toute conscience, bonne conscience :

Ce dont nous n’avons conscience n’existerait guère

Par rapport à l’importance à lui donner.

Toute conscience  est conscience, de quelque chose,

Nous Husserl, père de la phénoménologie :

La chose prévaut sur l’idée, l’idée n’est pas la chose

Donc pas de superposition entre les deux.

 .

Il n’y aurait guère que l’imaginaire qui soit sans limites ni bornes

Le Monde, dans sa totalité, est limité et, aujourd’hui,  bien borné !

En avoir conscience  sera, déjà, un premier pas  vers toute altérité.

Liberté, égalité, fraternité sont autant de bornes qui nous écornent

Si on ne les respecte pas pour un «bien vivre ensemble» en société !

 .

Fragments

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La « conscience », définit dictionnaire Laroussant,

Analysé par Edgard Morin dans Encore un moment,

Comporte une oscillation et de caractère permanent,

Entre intuition/réflexion, représentation/observation

.

Conscience de soi-même, des autres, l’environnement,

Soi-même par ce que je suis ou pense ou voudrait être

Des autres, soit réellement,  soit par différents médias,

Environnement lors je traverse une rue, en pleine ville.

.

Toutefois il existerait une conscience dite intermédiaire

Qualifiée, parfois, d’attention périphérique ou réflexive,

Agissant face a un danger avant d’avoir pris conscience

C’est le cas d’un coup de frein, arrêt brutal, en voiture !

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Une borne routière est un repère existant depuis Rome

Devenue quelque peu obsolète… depuis l’usage du GPS

Elle donnait conscience objective du chemin parcouru,

Environnement devenait plus lisible, plus interprétatif.

.

Avoir conscience de sa conscience est comme se mettre

En surplomb, en observateur de ce qui se passe dedans,

Mais parfois notre conscience échappe à notre contrôle,

Fonctionne sur elle-même comme en orage ou en délire.

.

Selon Morin, vraie conscience prendre conscience de soi

Suppose de prendre conscience de dépendance à autrui,

Implique une conscience collective d’un destin commun,

Conscience, dite collective, sera liée aux sorts des autres.

.

Nous sommes aussi dépendants du sort de notre planète

Malgré la conscience de cette évidence, est peu partagée,

Ce qui veut dire que  majorité des humains, selon Morin,

Vit dans l’inconscience d’un tel problème pourtant vital !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Avoir conscience

N’est pas que science

Mais, sorte de préscience,

Que la mort, est notre destin,

Que la Science n’y pourrait rien,

En raison de vivre   …    d’absence !

Nous sommes seuls individuellement

Et  nous sommes  seuls, collectivement,

À connaitre, notre début,  milieu, et,  fin,

Sans trop comprendre un   …    tel chemin.

.

CONSCIENCE DE SOI,

L’homme est le seul animal au Monde Univers

À avoir conscience, de lui-même, de sa destinée

Nos tous premiers congénères, nous le confèrent

Nommant, divinisant, la mort, les ayant frappés !

 .

Bien plus que la sienne, indirectement, lui importe

Celle de son clan,  de sa famille,  de ses êtres  chers.

Mort mettant un terme, à la vie de chair, sur Terre,

Donne conscience d’importance, lors nous emporte.

.

CONSCIENCE DES AUTRES,

En porte des étoiles, serait une création de l’homme,

Pour religions, pour mythes, aux croyances infâmes :

Sciences sans conscience ne sont que ruines de l’âme,

Il faut trouver le sens de ce qui n’en a pas, en somme.

 .

De quoi est fait, de quoi serai  rempli  ma conscience :

De tout ce qu’ai j’ai vu, entendu, expérimenté  et vécu,

Depuis ma naissance,  car, je ne suis pas né, dépourvu

De capacités à me repositionner,  dans mon existence.

.

CONSCIENCE DU MONDE 

Existence de la conscience et conscience de l’existence.

Mais que faire  de l’inconscient : un territoire inconnu,

Tant contradictions, paradoxes, troublent mon essence

Que je ne crois divine et n’est pas qu’animale, non plus.

.

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Forme

.

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Évocation 

.

Un gros buzzeur 

Voire un tampon encreur,

Borne routière kilométrique, 

Ou prise de conscience du Monde.

.

960 4

.

Une borne routière reste un symbole

De parcours mais aussi de distance.

Avoir conscience de l’immensité

Du Monde, reste conséquent.

 .

 Symbolique 

 .

 

Une borne routière

Est élément signalétique placé

En bordure de route et destiné à

Identifier la route concernée et à

Y indiquer distances à parcourir,

Vers les diverses localités voisines.

 

Et  les premières  bornes routières

Que  l’on  connaisse   étaient   celles

Qui jalonnaient  les voies romaines.

 

Certaines indiqueront une  frontière

Entre départements,  régions,  pays,

Le sens général  est autant une limite

À ne pas dépasser qu’un repère de lieu

Et distance qui reste à franchir ou pas.

Modifié, source : Wikipédia.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une borne routière est un symbole

De parcours mais aussi de distance :

Avoir conscience de l’immensité

Du Monde, reste conséquent.

 .

 Symbolique

Le premier sens renvoie à ce qui permet

Une représentation,   même très simplifiée,

Du Monde, des réac     tions  par  rapport  à lui.

Il est lors question de          conscience du monde.

C’est celle qui est évo               quée  dans des expressions,

Comme «perdre cons                     cience»,  ou,   à     l’inverse,

« Prendre                                                                             conscience ».

La conscience                      est un «fait»                        au sens où

René Descartes,                  Méditations              métaphysiques,

Laisse entendre                  qu’âme reste         un rapport à soi.

L’examen de                                                           la conscience

Suppose le doute mét                    hodique comme la façon

Première d’entrer en             rapport à soi non erroné.

Dans un sens, plus indi      vidualiste, la  conscience

Peut aussi correspondre à une représentation,

Même très simplifiée, de sa propre existence,

Il est alors question de conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

.

Fond/forme 

 .

Il y a tout un gap entre la conscience 

D’une borne routière et sa signification,

Et conscience de ce que contient  le  Monde

Et ce d’autant que chacun se construit le sien,

Même si c’est sur un terrain commun pour tous.

Qui dit conscience dit «représentation d’une chose»

Qui dit conscience dit « responsabilité sur une chose»

Du point de vue psychologique puis point de vue moral.

.

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959 – Vous aimez le tango, moi non plus !

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vous aimez bien le tango

Et vous avez bien raison

Car comment pourrait-ton,

Ne pas l’aimer et le détester !

Et, vous aimez  danser la salsa,

La valse, le rock voire la rumba.

.

Lors laissez-moi guider vos  pas,

Un  deux   trois,  sinon patatras.

Si vous  aimez  autant poésies

Voire  tout  ce  que  l’on écrit.

Prose n’est pas souvent vert,

 Ou vers seront vers de terre.

.

Vous aimez le tango : moi non plus,

Aimez la salsa,  on vous l’apprendra,

Si la valse se joue à deux, à trois pas,

Être accordés : essentiel, pour ne plus

Jouir seul de votre passion de danser

Au rythme, tempo de votre cavalier.

.

Si la musique ferait des contretemps,

À vous de vous adapter à son temps.

Continuez, ce sont autres dan-seurs

Qui  joueront,  pour vous l’ascenseur

Tant éprouvez du plaisir persévérez

Un jour, vous sentirez  progresser.

.

Vous aimez la poésie, moi non plus,

Aimez la prose, on  vous l’apprendra,

Votre récit ne nous surprendrait pas :

Prenez le vers rimé, compté ou libéré,

Jouir de vos écrits serait, au surplus,

Une compensation de n’être pas lu.

.

L’écriture appelle l’écriture raturée,

Laissez-vous aller à votre inspiration,

Ne faites de critique ni de conspiration,

Écrivez plutôt au tango, l’on vous décrira

Une de ces belles pages  qu’on déclamera,

Lors votre plume,  vous la sentirez  danser.

.

L’on peut  vaquer  ainsi et d’un  art  à l’autre,

Sans en être apôtre  du dit, non-dit ni du médit.

.

Extensions

.

Le tango : une danse comme les autres, pour certains ;

Un rite, une célébration, une religion, pour d’autres.

Il a écrit une page d’histoire Afrique/Argentine

Et une page d’art de la danse et de la musique,

Dans  le  Patrimoine  Culturel  de  l’Humanité,

Car les deux sont originaux à tous point de vue :

L’on reconnaitra un morceau de musique de tango

Dès les premières mesures et de danse aux premier pas

Et puis les progrès en la rigueur et souplesse des mouvements

Sont constants ainsi que dialogue, diversité dans les contacts

Si elle n’est pas la plus érotique, et si elle reste à sa frange,

Elle est pleine de sensualité, au sens noble du terme,

C’est-à-dire dans sa retenue, toute intériorisée.

Voir danser le tango et être un des deux

Partenaires en piste n’ont rien de commun

Ou presque tant l’échange reste primordial et

Que la magie du plaisir n’opère que si l’accord

Se joue, se noue dans une véritable harmonie.

.

Tango, Gotan, Piazzola, etc. Tant go,

À chacun son rythme et sa musique,

L’important demeure  le bon abrazo

Avec son partenaire…sympathique,

Qui vous parle avec le bon tempo !

.

Le tango est une danse, une musique, une voix

Avec des violons, des bandonéons, des claviers

Et bien d’autres instruments qui l’ont adoptés

Il faut une tenue ample et chaussures à talons

Pour pouvoir ouvrir la jambe, les décorations.

.

Mais avant tout le tango aura son ame propre

Qui, en mode mineur, égrènerait  complaintes

Plus ou moins langoureuses et voire saccadées,

Passant de temps romantiques aux temps forts.

.

Quant à la danse, on n’en finit pas de la découvrir

Faut des années, la vie entière pour tout maitriser,

Dire qu’aux origines, elle se dansait entre hommes !

.

Fragments

.

Un texte  sur le tango : un de plus,

Il y en aurait des cent, des milliers,

Sans compter livres et conférences,

Sans oublier morceaux de musique.

.

Le tango de salon,  n‘est pas argentin,

Ce dernier est «abrazo» en intériorité,

Danseur pour guider, danseuse écoute,

Et pas sont tous codés voire orchestrés.

.

Elle s’apprend, puis elle se perfectionne,

Au cours de longues années  de pratique :

Il y a souvent nouvelles figures à découvrir

Tout en changeant de tenues vestimentaires.

.

Le principe est faire une tenda de trois danses

Avec un partenaire, une pause et on en change,

Ainsi tout le monde serait censé  en trouvé un :

Ce n’est danse de déduction : pour  elle-même.

.

Au bout d’un temps le tango devient un plaisir

Qui se transforme en passion voire en drogue,

Les plus accrocs feraient le tour de la France

Plus fidèles, un pèlerinage à Buenos-Aires !

.

Y a comme un air musique mélancolique,

Que ce soit violon, accordéon, bandonéon

Et les paroles ne démentent pas tristesse

Remplissant pourtant cœur d’allégresse.

.

Ceci n’est que vison d’un observateur,

N’étant en aucun cas, un bon danseur

Appréciant le spectacle et la chanson,

Les recommandant à tous débutants.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Vous aimez   bien le tango

Et vous avez          bien   raison

Car comment              pourrait-ton,

Ne pas l’aimer               et le détester !

Et, vous aimez               danser la salsa,

La valse, le rock            voire la rumba.

Lors laissez-moi           guider vos  pas,

Un  deux   trois,        sinon patatras.

Si  vous  aimez     autant poésies

Voire  tout ce que  l’on écrit.

Prose n’est pas souvent vert

 Ou vers seront vers de terre.

V …………..….

Vous aimez le   O    tango : moi non plus ;

Aimez la salsa     U     on vous l’apprendra,

Si la valse se joue   S    à deux, à trois pas,

 Être accordés essen   *    tiel pour ne plus

  Jouir seul de votre      A    passion danser

   Au rythme, tempo de    I    votre cavalier.

                        M

        Si la musique ferait des     E   contretemps,

       À vous de vous adapter à      R   son temps.

         Continuez, ce sont autres       *     dan-seurs

            Qui  joueront,  pour  vous      L     l’ascenseur

           Tant éprouvez du plaisir       E     persévérez

            Un jour, vous sentirez         *       progresser.

                           T

          Vous aimez la poésie      A    moi non plus,

         Aimez la prose, on       N  vous l’apprendra,

       Votre récit ne nous   G  surprendrait pas :

    Prenez le vers rimé  O   compté ou libéré,

 Jouir de vos écrits    :     sera, au surplus,

Une compensation  M      de n’être pas lu.

O

L’écriture appelle     I        l’écriture raturée,

Laissez-vous aller       *         à votre inspiration,

Ne faites de critique      N          ni de conspiration,

Écrivez plutôt au tango    O          et l’on vous décrira

Une de ces belles pages        N             qu’on déclamera,

Lors votre plume, vous la         *                sentirez danser.

L’on peut  vaquer  ainsi et   P  L  U  S    d’un  art  à l’autre,

Sans en être       apôtre  du dit,       non-dit      ni du médit.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

On entrevoit bien

 Les deux silhouettes

Lors danse de tango.

De ces deux  danseurs

.

959 4

.

Le tango se danse en couple,

Faut bons danseurs, le maitriser.

Il en existe deux, très différents :

Le tango argentin et de salon.

 

Il ne manque que mouvement et musique

Ici les deux danseurs sont de même taille,

Quoiqu’il en soit, la forme épouse le fond !

 .

 Symbolique 

 .

«Le tango

Est une    pensée

Triste qui    se danse»,

Écrivait      le     compositeur

Argentin Enrique     Santos Discépolo.

 

Une analyse assez juste      de ce corps à corps

Sensuel, masculin-féminin   exprimant la douleur

Des hommes, venus d’Eu    rope, vivant seuls, et

Cultivant la nostalgie     d’un passé lointain.

 

Initiez-vous au tango,   dans les fameux

Salons dansants ap     pelés milongas.

Source : le-tango-symbole-de-

l-essence-et-de-la-musicalite

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

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.

Le tango se danse en couple,

Faut un cours pour le maitriser :

Il en existe deux, très différents :

Le tango argentin et de salon.

 .

Symbolique 

Pour un    bon con     

  Fort     de        danse   :

Le dan     seur  doit   

  Avant            tout     

 Pro        poser,

Non forcer sa par    tenaire à exécuter

Tel  pas  ou  figure     et,  bien  entendu,

Instaurer  un   cli      mat   de   sécurité

De confiance être     très attentif à elle.

 

Être plus possible        dans la musique,

Cela   suppose  de    s’abstenir de parler

Durant  la  danse      sauf  cas  nécessité.

Quand on a envie    de  parler, bavarder

Tranquillement      en dehors de la piste.

Une milonga ne      sera  pas  un  cours.

 

Les   personnes        allant  en  milonga

Viennent, avant     tout, pour danser :

Déplaisant   de     donner  un  cours 

À sa partenaire,    même de qualité.

milongaophelia.wordpress.com/

le-code-du-tango-argentin-en-milonga

 .

.

Fond/forme 

.

Le tango est plus qu’une danse

Un vrai dialogue, à deux, deux pas :

Un mauvais guidage entraine faux pas

Voilà que l’harmonie est brisée patatras !

 .

Danser le tango, sauf si c’est « ollé ollé »,

N’aurait rien d’une simple évidence,

Chaque geste, tu peaufineras,

Et  chaque nouveau pas

Tu apprendras.

.

Textuels et illustrations  >> 

958- Quand mon monde est plein, je le vide

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Monde est plein d’objets

Inutiles,

De contradictions, et de sujets,

Futiles,

Combien d’acceptations et rejets

Je distille

Afin de m’affranchir de déchets

Mercantiles

Qui ne font qu’encombrer

Mon espace vital

Ou ma pensée.

.

C’est pour aller

Droit à l’essentiel :

Les rencontres amicales

Qui me remplissent de joie,

Que rien d’autre, ne remplace,

Pour qui j’ai toujours de la place.

.

Quand mon monde est plein, je le  vide

Quand mon monde est vide, je le plains

Et, quand les gens autour de moi,

Ne font plus  d’attentions, à moi :

C’est moi qui ne les voie plus :

Moi qui les ai rendus disparus.

.

Je fréquente foule de solitudes,

Transforme individu en finitude,

Si fait tout monde autre, j’ignore,

Sort d’autre n’est pas sien, encore.

.

Dans un monde, prétendu solidaire,

Capitaliste atteint sommet contraire,

En serait-il de même  pour… l’amour,

Là où argent ne devrait pas compter.

.

Et en serait-il de même pour l’amitié,

Là où  la profession  a  le droit de cité.

Je crains que oui : c’est bien dommage.

.

Sauf si, à force de rencontrer  d’aller vers,

On crée un nouveau réseau nouvel univers

Le monde est, si vaste que  pour l’entourer,

Faudrait des bras longs  comme l’Humanité

Toute entière lors  suffit de quelques milliers

Pour faire une  autre politique… qu’exploiter !

.

Extensions

.

De quoi je me plains !

D’en avoir de trop, pas assez :

Trop de biens, de problèmes,

D’activités, d’envies

Ou que sais-je encore !

Je n’ai pas peur de m’ennuyer,

J’ai juste peur de ne pas y arriver !

Arriver où, est question qui me taraude

Car je ne le sais tant une chose terminée,

J’en entame une autre et ainsi de suite,

Tant et si bien qu’à la fin, je suis vidé,

Je n’ai plus d’énergie, je suis mort !

Un vrai paradoxe tout de même  que

De se sentir vidé suite à un …trop plein !

Mais cela dit, l’inverse n’est guère mieux !

De quoi je me vide, quand je n’ai rien à faire,

À dire, à penser : de moi-même, alors que

Je souhaiterais faire le plein pour

Me sentir exister enfin.

.

Mon monde est plein de choses essentielles

Et, tout autant, de choses…superflues,

Sans compter de choses… inutiles

Encombrant espace et cerveau

Arrive que trop, c’est trop

Et je dois faire le vide

Quoi garder, jeter,

Est une grave question

Bien posée et exigée, mais

Le plus souvent mal solutionnée.

.

On a longtemps présenté nos apprentissages

Comme par entonnoir adapté qui ferait entrer

Les informations et les procédures, en cerveau :

Cette image est bien illustrative mais simpliste

.

Si nous ne parvenons pas  à établir  et conserver

Des structures  d’accueil,  traitement,  rétention,

Ce sera vite le bazar, capharnaüm  dans  sa tête :

Tête bien faite est meilleure que tête bien pleine.

.

Mais remarquez que l’une n’empêche pas l’autre,

Bien au contraire, elles se prêteraient main forte,

Pour gérer intelligemment, le trop plein  en vide,

Les redondances en concepts, voire associations.

.

Fragments 

.

Pour savoir si … mon monde

Demeure plus plein que vide,

Faut-il encore  bien l’éclairer,

Sinon vide et noir confondus.

.

Mon monde, plein… je le vide ;

Mon monde vide, je me plains ;

En réalité, je ferai un grand tri :

Le vider, complétement : néant !

.

Je promène ma lampe … virgule,

J’identifie, je garde ou bien brûle,

Je n’ai ni de remords ni de regrets,

Faut faire place à ce qui arriverait !

.

Parfois trop c’est trop, rien ne rentre

Pas un problème mémoires : entrées,

Je ne suis pas calculateur, ordinateur,

On dit : trop d’informations, tue l’info.

.

Mais le pire est défaut de rangements,

Événements, images… s’additionnent,

Sans les restructurer intelligemment

On ne retrouve plus, bon moment.

Trop d’images ou trop de sons

En un même temps, espace

Produiront  un bouchon

Qui me rend de glace.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Monde est plein d’objets

Inutiles,

De contradictions, et de sujets,

Futiles,

Combien d’acceptations et rejets

Je distille

Afin de m’affranchir de déchets

Mercantiles

Qui ne font qu’encombrer

Mon espace vital

Ou ma pensée.

.

C’est pour aller

Droit à l’essentiel :

Les rencontres amicales

Qui me remplissent de joie,

Que rien d’autre, ne remplace,

Pour qui j’ai toujours de la place.

.

Quand mon monde est plein, je le    M   vide

Quand mon monde est vide    O   je le plains

Et, quand les gens           N  autour de moi,

Ne font plus  d’at        *     tentions, à moi :

C’est moi qui            M      ne les voie plus :

Moi qui les ai        O         rendus disparus.

N ……….

Je fréquente      D            foule de solitudes,

Transforme      E         individu en finitude,

Si fait tout       *       monde autre, j’ignore,

Sort d’autre      P      n’est pas sien, encore.

Dans un monde    L       prétendu solidaire,

Capitaliste atteint     E   sommet contraire,

En serait-il de même     I    pour… l’amour,

Là où argent ne devrait      N  pas compter.

                                  :

Et en serait-il de même pour     J     l’amitié,

Là où la profession a le droit      E      de cité.

Je crains que  oui : c’est bien      *  dommage

Car on perd valeur d’usage et      L  de partage

Sauf si, à force de rencontrer      E  d’aller vers,

On crée un nouveau réseau      *  nouvel univers

Le monde est, si vaste que      V   pour l’entourer,

Faudrait des bras longs      I     comme l’Humanité

Toute entière, lors       D    suffit de quelques milliers

Pour faire une      E     autre politique… qu’exploiter !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Lampe à huile,

 Proba-ble-ment :

Lampe Pigeon 

Cer-taine-ment !

.

958 4

.

Faire  le  vide, le nettoyage, c’est

 Comme brûler  avec une lampe,

Brûler pour faire de la place  ou

 Se débarrasser d’infos obsolètes.

.

 Symbolique 

 .

La lampe Pigeon, reste une

Star qui brûle de tous ses feux

En termes de sécurité,  coût,

Elle a représenté un progrès considérable.

«Tandis  que  l’usage  du pétrole  se répand de

Plus en plus pour des éclairages domestiques

Tend à se substituer presque complètement

À  celui  des  bougies  et  des  huiles.

 

C’est le pétrole qui est de nos jours

Le  plus  communément  répandu.

Il est souvent employé par le riche

Presque toujours par le bourgeois

Et totalement par tous les pauvres.

lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Faire le vide, le nettoyage, c’est

 Comme brûler  avec une lampe,

Brûler pour faire de la place  ou

 Se débarrasser d’infos obsolètes.

 .

Symbolique de fond

 .

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile, ou  à pétrole, représenterait

Une  lumière intérieure, et des énergies,

Des capacités, talents que nous maîtrisons.

Nous maîtrisons le feu et la lumière avec un

Certain pouvoir de les allumer et les éteindre.

.

La lumière est le symbole de la connaissance

Pour en apprenant de jour en jour à mieux

Se connaître, évoluant avec informations.

Le symbolisme du feu de la lampe dont

L’huile brûle est double : il nous fait

Prendre conscience  pour nous

Débarrasser du superflu.

 .

.

Fond/forme 

 .

 

La lampe consumera toute l’énergie

Contenue, disponible en son réservoir.

 

Lors ce dernier sera complètement vide,

Il faudra le remplir, cette image physique

N’est pas transposable, telle que, à l’esprit.

 

On ne peut vider le contenu d’un cerveau

On ne peut que le remplir de choses qui

Doivent y trouver place ou disparaitre

C’est bien  plus une question de tri.

.

 Textuels et illustrations  >>

957 – A dire, le vide en soi, facile, mais le faire !

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Faire le vide est

Comme métaphore

En  vue   de   laisser,

Tous   soucis   dehors

Encombrant   l’esprit

À ce qu’on nous dit !

Angoisse ne se vide

Point  aux orties

Colle au corps,

Remplit l’esprit.

.

Souvenirs remontent

Si une case est passoire

Le vide total reste illusoire,

Faire le vide,  idées abondent.

Et cette nuit, me sens très seul,

Le  sommeil  ne  me  vient pas,

La nuit lors le silence  est roi,

Lit est froid comme  linceul.

.

Me vider de toutes  pensées,

Serait sorte de mort vite assurée,

Avec plus rien pour  se souvenir,

Moins que rien avant de partir.

De vider mon trop plein,

Me ferait le plus  grand bien,

D’autant qu’en ma vie de chien

Je m’encombre de trop de riens.

.

Faire le vide est une nécessité

Faire le ménage une priorité,

Mais où trouver le  plein temps,

Et le courage  pour bien y arriver.

À vrai dire,  le vide en soi, facile,

Mais le  faire, est plus difficile,

Le vide  étant ce néant inconnu

Espace où l’on est plus que nu.

.

Quand l’angoisse me survient,

Que suis-je  entre tout et rien,

Ma peur d’être  creux, ou plein,

Ne me rassure du tout,  en rien.

Quand je bouge ou je  m’active,

J’élude toute question du  sens,

Bien que  l’activité  instructive

Éveillera en moi tous  les sens.

.

Partir loin et quitter en vrai,

Formule magique, voire extrême

Mais emportant en  elle, problèmes,

Au fond de valise, les redécouvrirais.

Pour faire le vide  en soi, faudrait déjà

Lâcher prise sur ce qu’on fait jusque-là,

Afin de pouvoir  écouter la douce musique

D’un rêve, qu’il  soit quantique ou cantique.

.

Extensions

 .

À dire, le vide en soi,

C’est facile à dire, mais le faire,

C’est une démarche peu commune

Et  la société  ne nous y invite guère

Car  elle  préfère nous  garder  noyés

Dans nos misères : misère humaine,

Et sociale de ne pouvoir faire le vide

Lors on constate que tout est plein,

En soi et autour de soi !

.

Mon verre est plein  … je le vide ;

Mon verre est vide, je le plains.

L’expression n’est pas de moi

Mais, ici, elle  me  convient.

Ma page  blanche  est  vide

Des mots, caractères,  idées

Que je n’arrive pas à formuler.

Je tourne en rond, en mon bocal

Il n’y a rien dedans et c’est … fatal !

.

Pour faire le vide en soi, une des façons

Préconisées est pratiquer des exercices

De respirations et / ou de méditations.

.

Respiration pour le corps, l’apaiser,

Réguler le flux oxygène et carbone,

Méditation  pour la tête, cerveau,

Pour prendre du recul sur soucis.

.

Ainsi le vide se fait puis se remplit

Par nouvelles sensations agréables,

Qui restaurent l’énergie, tonus, envie

De bien reprendre les choses en mains

Et leur donner le sens qui nous convient !

.

Fermer les yeux, faire silence en soi, autour

Ne suffit pas, c’est juste vouloir sans pouvoir.

.

Textuel fragments

.

Dans la peinture chinoise,  le « Vide »  et  le « Plein »

Deux notions se rapportant à philosophie taoïste qui

Avec les principes Yin-Yang,  nous indiquent deux

Éléments distincts mais très  … interdépendants.

.

Toutefois la notion de Vide ne correspond pas

Au « Rien »  de  la  philosophie  occidentale :

Absence absolue  de quelque chose, absence

Qui signifierait  donc  le néant,  lors  le vide

Serait parfaitement complémentaire plein.

.

Donc le Vide ne serait pas quelque chose

De vague ou d’inexistant ou d’abstrait.

C’est un espace dynamique, qui agit.

.

Il est un espace de potentialités,

D’actions      et    d’émergences.

Notions de vide et de-plein sont

En référence à-la peinture chinoise.

.

Faire le vide en soi est donc un bienfait

Pour se préparer à en refaire   le plein,

Non pas un plein qui nous serait imposé,

Mais celui qu’on aura choisi de l’intérieur.

.

En tous cas, c’est ainsi que j’écris en faisant,

Non pas le vide autour, mais en moi, pour

L’inspiration et ça semble bien marcher.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Faire le vide est

 Comme métaphore

En  vue   de   laisser,

Tous   soucis   dehors

Encombrant   l’esprit

À ce qu’on nous dit !

Angoisse ne se vide

Point  aux orties

Colle au corps,

Remplit  *  l’esprit.

Souvenirs  *   *  remontent

Si une case  *     est  *    passoire

Le vide total   L    reste   I    illusoire,

Faire le vide,  E       idées      O  abondent.

Et cette nuit,  *       me sens     S    très seul,

Le sommeil   V         ne    me       *  vient pas,

La nuit lors   I          le silence     *       est roi,

Lit est froid   D       com-me      N      linceul.

Me vider de    E     toutes    E       pensées,

Serait sorte de  * mort *  vite assurée,

Avec plus rien   pour  se souvenir,

Moins que rien avant de partir.

De vider mon trop plein,

Me ferait le plus  grand bien,

D’autant qu’en ma  F vie de chien

Je m’encombre de    A  trop de riens.

Faire le vide est             une nécessité

Faire le ménage         I           une priorité,

Mais où trouver        L          le  plein temps,

Et le courage           E        pour bien y arriver.

À vrai dire,          :              le vide en soi, facile,

Mais le             D             faire, est plus difficile,

Le vide            I               étant ce néant inconnu

Espace             R              où l’on est plus que nu.

Quand l’              E             angoisse me survient,

Que suis-je            o               entre tout et rien,

Ma peur d’être          P           creux, ou plein,

Ne me rassure du        A       tout,  en rien.

Quand je bouge ou je       S    m’active,

J’élude toute question du  *   sens,

Bien que l’activité instructive  À

Éveillera en moi tous  les sens.

Partir loin et quitter en vrai,

Formule magique, voire extrême

Mais emportant en  F    elle, problèmes,

Au fond de valise,    A     les redécouvrirais.

Pour faire le vide     I       en soi, faudrait déjà

Lâcher prise sur      R        ce qu’on fait jusque-là,

Afin de pouvoir       E        écouter la douce musique

D’un rêve, qu’il      o        soit quantique ou cantique.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase plein de vide

Avec  un  grand  couvercle

Presque  aussi  grand  que  lui,

Comme une tête avec symbolique.

.

957 4

.

Le noir cohabite avec le vide

Mais le faciliterait  grandement:

Est-ce en le remplissant avec  rien,

Qu’on   trouverait  une     symbolique.

Rien n’est plus vide ni plus caché, secret

Qu’un vase avec un couvercle bien fermé

De ce seul fait, la forme épouse le fond !

.

Symbolique 

 .

Problème

Avec  le   vide,

C’est   la     culpabilité :

Si  je  ne  fais  rien,   je  suis  en

Illégalité. : le vide est un domaine

À cultiver en soi, il est source de joie,

De créativité et de clarté,  le vide est ne

Rien faire de spécial,  ne pas se poser

D’obligation, voire de contrainte,

De résultat      à atteindre,

 Au moins       quelques

Heures par semaine

 Apprécier le silence

En mélodie secrète.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

957 6

.

Le noir cohabite avec le vide

Mais le faciliterait  grandement:

Est-ce en le remplissant avec  rien,

Qu’on trouverait une symbolique.

 .

Symbolique 

 .

«Dans le domaine de la symbolique,

Pas de code général de déchiffrement,

Mais seulement des codes particuliers,

Qui, eux-mêmes, exigent interprétations.

 .

Un symbole ne signifie pas, en lui-même :

Il évoque et focalise, assemble et concentre.

 .

De façon analogique et voire…  polyvalente,

Une multiplicité de sens  ne se réduisant pas

À une seule signification ni à quelques-unes,

Lors pénétrer dans le monde des symboles,

C’est percevoir vibrations harmoniques

Et, en quelque sorte, de deviner

Une musique de l’univers.»

René Alleau « La science des symboles »

cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-34

.

.

.

Fond/forme 

 .

Le vide, chacun sait, n’existe pas !

Dès lors comment faire le vide en soi

À ne pas confondre avec vide-ordure,

Voire vide-sanitaire voire vide misère.

Et l’on nous dit aussi tout le contraire :

Nature a horreur du vide et se remplira

Comme un gaz s’expanse en atmosphère.

.

Si ma vie devient vide, de toutes activités,

Qui fait sens pour moi, je suis une ampoule

Qui ne s’allumera que quand on la sollicite,

Je serai plein des autres, mais vide  en moi,

 Au point de me rendre sujet moindre vertige.

.

 Textuels et illustrations   >>

956 – Si l’on arrête de recevoir des sensations !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Si je pense

À ces mots

Et, si je  les

Ver-ba-lise,

Je les  écris,

Les  corrige,

C’est  …  que

Mon  cerveau

N’est pas mort,

Qu’il est  encore,

En pleine activité !

Et, même si, je  dors,

Ou que je suis comateux,

Tant le vide total, le vide létal,

Serait sa mort et des plus brutales !

.

Si l’on s’arrête de recevoir des sensations

On appauvrit aussi nourritures de l’esprit

Qui, après un jeune,  prolongé, s’étiolera,

Dans le noir, le silence complet, mourra.

.

Sauf que, la nuit, notre cerveau continue

Son activité de la journée, sans se soucier

De recevoir  ou non, extérieur, sensations,

Tant monde intérieur y pourvoit par rêves.

.

Sauf, qu’en  un coma  profond, son cerveau,

Ne se détruira pas, il reste toujours en veille,

Et il peut reprendre sa vie, d’avant … pareille,

Comme si, le temps, s’était arrêté, sur ce mot.

.

Arrêté mais non pas, complétement débranché,

C’est bien une telle nuance, qu’il faut distinguer,

Entre sensations externes, stimulations internes !

Notre vie, qu’elle soit pleine ou, qu’elle soit  terne,

.

Nous maintient en un continuel état de conscience

Qui suffira souvent à sauvegarder une pleine existence,

Tant que notre cerveau sera alimenté par le flux de sang

Même  s’il ne voit  plus rien n’entend  plus, il  fonctionne.

.

Extensions

.

Si l’on arrête de recevoir des sensations,

La mécanique du cerveau aura tendance à

Tourner  en rond, jusqu’à  en toucher  le  fond

Disjoncter par la perte du sentiment de la réalité.

C’est ce qui se passe en certaines maladies mentales,

C’est ce lien qui est coupé, pas compensé par imaginaire

Créatif qui met, pour nous le faire voir, sinon partager,

Ses productions d’artistes ou d’artisans à exécution.

La sensation de vide dans le cerveau n’est pas

Pour autant nocive : c’est juste qu’il met

De côté nos activités familières, quotidiennes,

Contraintes,  stressantes,  pour faire  de la place,

Laisser de l’énergie pour la créativité étant naturelle.

La philosophie et technique Yoga le recommande

En la basant sur la respiration la plus profonde.

Une demi-heure par jour est suffisante pour

Se recentrer sur ce qui est, pour nous,

De l’ordre du plaisir d’une pleine

Possession de ses sensations.

Nos sensations externes et internes

Se répondent et se confondent à l’instar

De notre nature, et voire, de notre culture !

J’ai la sensation d’exister pleinement quand

Tout autour de moi, en moi, se met à vibrer,

En résonnance  avec  mes  désirs  et  mes

Plaisirs sans frustration ni manque.

.

 Sensation de l’eau qui coule sur ses pieds, mains, visage, corps

Sensation des représentations, images mentales avec émotions

Sensation des contacts d’un bébé, sur sa poitrine et son épaule :

Elles ont toutes ce même point commun : nous touchent de près,

Et  dans le coma, en conserve-t-on plus  que dans notre sommeil !

Encéphalogramme plat, au moins là on est certain que ça s’arrête,

Si notre vie n’est faite que de sensations, la mort en sera-t-elle une ?

.

Les lectures,  les dessins,  les images,  les vidéos

Provoqueront une foule  de sensations  variées,

Sous formes internes et sous fonds d’émotions

Et, parfois, ne provoquent rien : indifférence.

.

Le désir provoque  des sensations projetées,

Le contact instaurera des sensations réelles

Mais l’amour ira  bien au-delà  de l’instant,

En  provoquant extase en sus de l’orgasme.

.

La musique  a aussi ce pouvoir d’exacerber

Sensations, les transformant  en émotions,

Illuminant  nombre  de  zones  du  cerveau

Nous laissant en un état des plus sublimes.

.

Fragments

.

On peut imaginer que le cerveau dort aussi

Lors on est allongé, en sommeil dans son lit

Ou que cerveau meurt s’il n’est plus stimulé

Par des sensations externes, et renouvelées.

.

En réalité notre cerveau ne mourrait que par

Manque de sang, d’oxygène et oligoéléments,

Et non pas de sensations car il est producteur

Lui-même d’idées et simulations de sensations.

.

Il pourrait penser, voir, manipulé, un vrai balai

Mais aussi imaginer une sorcière l’enfourchant :

Balai évoquera activités ménagères quotidiennes

Sorcières, des activités ludiques plus  imaginaires

.

La maladie d’Alzheimer semble être un bon exemple

D’un ralentissement de perceptions, voire émotions :

Le cerveau est alors traité comme un muscle déficient

L’exercice, l’entrainement ralentit  dysfonctionnement

.

Dans notre société, dite moderne, et de progrès rapide,

Ce n’est pas tant le manque de sensations que son excès

Qui pose un réel problème : on zappe, on accumule tout

Sans trier, sans structurer, sans esprit critique pensée !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Si je pense

À ces mots

Et, si je  les

Ver-ba-lise,

Je les  écris,

Les  corrige,

C’est  …  que

Mon  cerveau

N’est pas mort,

Qu’il est  encore,

En pleine activité !

Et, même si, je  dors,

Ou que je suis comateux,

Tant le vide total, le vide létal,

Serait sa mort et des plus brutales !

.

Si l’on s’arrête  de re   R  cevoir des  sensations

On  appauvrit aussi     E     nourritures d’esprit,

Qui, après un jeune,     C      prolongé,  s’étiolera,

Dans le noir, le silen     E      ce complet, mourra.

V

Sauf que la nuit, no         O       tre cerveau continue

Son activité de la jour      I          née, sans se soucier

De recevoir ou non,          R       extérieur, sensations,

Tant monde intérieur       *        y pourvoit, par rêves.

D

Sauf, qu’en  un coma        E        profond, son cerveau,

Ne se détruira pas, il         S     reste toujours  en veille,

Et il peut reprendre sa       *      vie, d’avant …  pareille,

Comme si, le temps, s’é      S       tait arrêté, sur ce mot.

E

Arrêté mais non pas, com   N        plétement, débranché,

C’est bien une telle nuance  S            qu’il faut distinguer,

Entre sensations externes    A         stimulations internes !

Notre vie, qu’elle soit pleine T            ou, qu’elle soit  terne,

*

Nous maintient en un con     I       tinuel état de conscience

Qui suffira souvent à sauve    O   garder une pleine existence,

Tant que notre cerveau sera    N    alimenté par le flux de sang

Même  s’il ne voit  plus rien      S    n’entend  plus, il  fonctionne.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un entonnoir,

Une pelle, cheminée,

Pourquoi  pas  un  balai 

En sensations de sorcière ?

.

956 4

.

Un coup de balai nettoie le sol

Mais  remuera  de la poussière :

Dès qu’on bouge  comme  sorcière

On est en sensations d’imaginaires.

Balai et sorcière évoquent de sensations

Mais qui seront très loin de toute réalité

Ne sont pas indispensables, fréquentes :

Ainsi forme ne couvre que peu du fond.

 .

 Symbolique 

 .

Balayer

Les éléments encombrants :

Humble outil ménager en apparence,

Le balai n’en est pas moins  un signe

Et un symbole  de puissance sacrée.

Dans les temples et les sanctuaires,

Le balayage est un service de culte.

.

Il s’agirait de débarrasser le soi de

Tous les éléments venus le souiller

De l’extérieur  et cela ne peut être

Fait  que  par des mains … pures.

.

Le balai des sorcières aurait une

Autre signification, imaginaire,

Plus païen, voire diabolique.

Dico.reves.free.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

956 6

.

Un coup de balai nettoie le sol

Mais  remuera  de la poussière :

Dès qu’on bouge comme sorcière

On est en sensations d’imaginaires.

 . 

Symbolique 

 .

Les balais ont été

Associés aux sorcières,

Qui sont très souvent représentées

À califourchon, volant sur un balai magique.

Les balais sont autant un outil qu’un symbole social.

En effet, les tâches ménagères seront souvent déléguées

Aux classes populaires et son utilisation peut avoir

Connotation négative pour des personnes.

Les balais sont aussi un symbole de

La femme au foyer, stéréotype

Des siècles précédents.

Wikipédia : balai

 .

.

.

Fond/forme 

 .

Si toutes sensations externes cessent

Comme par exemple en plein sommeil.

 .

Elles sont parfois relayées, remplacées

Par sensations internes proprioceptives,

Voire purement cérébrales, émotionnelles.

 .

En fait nos sensations ne s’arrêtent jamais

Le cerveau a toujours besoin d’être stimulé

Sinon, encéphalogramme plat, il est mort.

 .

Les sensations existent avant la naissance

Et qui plus est on s’en gardera des traces.

 .

Des sensations fortes s’il en est !

.

Scénario 

Si l’on arrête de recevoir des sensations, c’est qu’on est mort.

Il existe une multitude de sensations de provenance très variée.

La première de sensations du bébé est tactile : contact corporel.

.

Visuels scénario

.

956 1

.

Si l’on arrête de recevoir des

sensations, c’est qu’on est mort.

.

956 2

.

Il existe une multitude de sensations

de provenance très variée.

.

 Textuels et illustrations  >>

955 – Que reste-t-il de gratuit dans la vie !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème 

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

.

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

.

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

Extensions

.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

J’ai beaucoup de temps libre en retraite.

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

De retravailler, je deviendrais un traitre.

Les seules activités, qui me soient garanties

Désormais, dormir, rêver, penser, écrire, imaginer.

Autant dire des choses qui ne servent à rien  ou qui

Seront purement gratuites.

Attendez : ce raisonnement

Est trop facile,  chacun sait,

L’acte gratuit … n’existe pas,

Il y aura toujours en fait un intérêt à ce que l’on fait.

Gratuité vise moins l’autre que son bien et soi-même.

Seule chose gratuite, amour !

D’ailleurs, dès  qu’on  le paie,

Il ne vient plus, il ne tient plus,

Il  ne  vous  appartient  plus, et

Plus on lui sacrifiera son argent

Il vous quitte sans ménagement,

Et même sans dédommagement.

.

Il n’y a rien de «gratuit» dans la vie,

Quelqu’un, quelque service, le paie.

Gratuit : je paie  de ma personne !

Ah, j’oubliais : l’air, le soleil, l’est,

Mais la pollution et le virus aussi.

Web est gratuit… mais pas forfait

Ni ordinateur, ni services payants

Entrée gratuite mais sortie payante

Le gratuit n’est que piège, que mythe.

.

La notion de gratuité est ambiguë

En outre, certains diront : galvaudée.

Rien  n’est vraiment  tout à fait gratuit :

Quelqu’un assume le coût, même minimal,

C’est juste que bénéficiaire paie pas de prix.

.

On dit que l’accès, l’usage d’Internet sont gratuits

En principe oui, mais en réalité, annonceurs payent

Il en est de même pour les écoles, pour les transports,

À travers nos impôts, nous contribuons à leur gratuité.

.

Textuel fragments

.

Seul l’amour, le  sourire, le don, sont gratuits,

Cela dit, il y aurait bien d’autres choses encore,

Tels l’eau et l’air avec certains services publics.

.

Ces derniers ne sont pas payants, directement,

S’il y a équipement, salaire : payés par impôts,

De même que le service Internet comme Google

Est gratuit mais est rétribué par la Publicité.

.

Si l’on vous dit que c’est entièrement gratuit,

Demandez-vous à qui ça profite autre que vous.

Il se peut qu’il y ait, derrière, un généreux donateur

Qui, par tel  comportement, payerait  moins d’impôt,

Et améliorera son image de philanthrope désintéressé ?

.

Il est difficile  de faire fortune  en  offrant de la gratuité.

Au final, la gratuité, du moins  dans nos pays capitalistes,

La gratuité n’existe pas bien qu’on l’afficherait comme tel.

.

La gratuité ne pourrait pas rentrer dans le calcul du PIB.

Un exemple : une association  avec autant de bénévoles,

Que de salariés,  ne comptabiliserait  que ces derniers !

.

À partir du moment ou troc a été remplacé par argent,

C’en était déjà fini de la gratuité, on parlait de parité,

De valeur, de profit  sur les échanges  et  les valeurs,

Dont on laissait de côté,  les bienfaits  du bonheur.

.

Reste une partie cachée, échappant à la société :

Le don de sa personne  et de ses disponibilités :

Ce sont œuvres dites caritatives ou de charité.

.

Si on vit sur charité d’autres, gratuitement,

Cela ne peut concerner qu’un petit nombre.

.

Inenvisageable de le penser pour la société.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

Q U E   R E S T E – T – IL D E

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

G R A T U I T  D A N S  L A V I E !  

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

Forme

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Évocation 

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La lumière du ciel est gratuite

Mais parfois aussi, électrique 

Un phare en est le témoin

S’il s’éclaire, de jour !

.

955 4

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

Symbolique 

 .

L’opposition lumière-ténèbres

Constitue un symbole universel.

Pour en esquisser l’enjeu symbolique,

On peut introduire trois grandes acceptions

De la lumière sur le plan de l’imaginaire.

.

La lumière-séparation, orientation,

Et   la   lumière-transformation.

.

Ces trois aspects de la lumière

Comme symbole se définissent

Par rapport à trois altérités

Ou trois formes de ténèbres,

Soit, respectivement : l’abîme ;

L’obscurité ; l’ombre et l’opacité.

universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres

.

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Fond

.

Évocation 

.

955 6

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

 Symbolique 

 .

La gratuité est,

En économie, un concept

Qui recouvre le fait qu’un bien

Ou un service, pourra être obtenu

Sans aucune contrepartie apparente,

Et en particulier d’ordre… pécunier.

 .

Lors, c’est bien  le cas  de  ce site :

Nommé « Éclats d’existences »

Qui  propose  des contenus

Des contenus poétiques,

Symboliques,  visuels 

Et textuels gratuits.

 .

S’il n’est pas le seul,

Sur le réseau internet

Il en respectera l’esprit

Il existe une version papier

Au format PDF, lors  s’agissant

De son impression… aura un prix

À moins de le faire par soi-même !

 .

 .

Fond/forme 

 .

Seul l’amour, le  sourire, le don, sont gratuits,

.

Textuels et illustrations  >>

954 – Froid dans le dos : frissons dans l’os !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Lors j’ai froid dans le dos

Des frissons dans  les  os :

Faute  au temps qu’il  est,

Faute au temps qu’il  fait.

.

Tiens,  mais je  te connais

Lors je sais bien qui tu es.

.

Là où tu m’emmène,

Où  tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais, pourtant, je te suis,

Lors je crains cet ennui

Qu’un  si  bel   amour,

Ne me lasse un jour.

.

Un  bel amour, réciproque,

Fait de bric … et de broc,

Nous retient bien collés

À jamais bien soudés.

.

Or notre humaine nature,

Tant  belle … tant  pure,

Change la vie en nous

 Rend tout conte fou.

 .

Tandis que … des humains,

En devenant  des vilains,

S’échinent à vous tuer,

 Pour  avoir à manger.

 .

Nos enfants seront-ils bons,

Nos enfants deviendront,

Notre seule richesse,

Espoir de l’espèce.

.

Viens … chez moi

Car la vie, vite, passe,

Et nous   l’on  trépasse.

.

Je n’ai plus   vingt ans,

Et la mort survenant

Froid dans le  dos ;

Frisson dans l’os.

.

Extensions

.

La mort, chacun le sait, fige les gens pour l’éternité,

Comme transformés en statues de sel ou de pierre.

La vie, c’est la chaleur, la mort, c’est la  froideur.

La vie est faite de sueurs chaudes par le travail

Et le plaisir tout autant que de sueurs froides

Par le stress  et la peur,  de temps en temps,

Parfois, trop souvent, et  pour  les  mêmes.

Les  frissons   de  plaisirs   nous   ravissent

Non seulement le corps mais aussi l’esprit

Tant ils sont la respiration d’une âme, qui

Se détend en s’abandonnant au prochain.

Les frissons de peur  sont ceux du destin,

Maintien  état de grâce, de vie  ou survie,

Qui peut basculer, du jour au lendemain.

L’amour serait souvent l’acmé, le sommet

De nos jouissances pour la grande majorité

Des humains : rien que d’y penser, quand on

Est amoureux procure des frissons dans le dos,

Il parait que de tuer, au moins la première fois,

Procure des frissons, non contrôlés : le pouvoir

D’ôter  la vie  à un être humain  est le pouvoir

Suprême,  accessible  à  chacun  et  accentué

Par l’interdit et non seulement le religieux,

Moral, social, juridique, qui  le  contient

Mais bien proprement métaphysique,

Donner la vie aurait  son  pendant

De l’autre,  en donnant la mort.

.

L’amour et la mort dans une représentation statufiée

Avec comme le diable dans le dos, le diable au corps !

L’orgasme parfois interprétée comme une petite mort

Rend l’extase, mystique, comme septième ciel mystifié

Et après cela, que voulez-vous : il n’y a rien à ajouter.

.

Tous les frissons sont des sensations,

Mais  aussi, et  surtout, des signaux,

Avertisseurs tant de plaisir que peur,

Si ce n’est de fièvre  ou froid  intense.

.

Et frissons d’amour seront les témoins

D’un très fort élan d’amour réciproque,

 Certaines parlent de papillons au ventre

Et leur désir monte, comme irrésistible.

.

Les films d’horreur seront dits à frissons,

La simple vision d’une scène avec suspens

Suffit à déclencher  sensations éphémères

Qu’on a froid dans le dos, et  jusqu’aux os.

.

Le simple souvenir  événement angoissant,

Déclenchera parfois un frisson a posteriori.

.

Fragments 

.

Mort nous guette à tout instant,

L’on pense à elle, en frissonnant,

Ma colonne se fige, en tétanisant

Tous mes muscles, nerfs et sangs.

.

D’attraper froid… ce jusqu’aux os,

Est loin de nos joies, d’apothéoses,

Et si mon sang se fige,  thrombose,

Mes nerfs seront autant, sur pause.

.

Curieusement, la fièvre de chaleurs,

Nous est signalée et voire combattue

Par nombre frissons avant-coureurs,

Qui nous laisseront des plus abattus !

.

La peur aussi nous donne des frissons,

Pas les mêmes,  soumis forte émotion,

De courageux,  on deviendrait poltron,

Parfois, le courage est de fuir : pardon.

.

L’amour encore, amour soudain, action,

Très différents tant soumis à la passion,

Mais là, ce ne sont ni les os ni les sangs,

Seulement les peaux …  lors se touchant

.

Et l’horreur atteindrait  ce seuil,  en dos,

Où le spectacle nous laisse en sidération,

Figé, vitrifié, statufié, en décomposition :

On ne lutte ni ne fuit, frissons dans les os.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 . 

Lors j’ai froid  dans le dos

Des    frissons    dans     les  os :

Faute     au     temps      qu’il    est,

Faute        au   temps        qu’il   fait.

Tiens,   mais      je     te    connais

Lors  je sais  bien  qui  tu  es

Là où tu m’emmène,

Où tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais pourtant …F………. je te suis,

Mais je crains R …… cet ennui

Qu’un si …….I… bel amour,

Ne me las …S.. se un jour.

S

Un  bel amour ..O….… réciproque,

Fait de bric ….N…… et de broc,

Nous retient  S…..bien collés,

Et à jamais * bien soudés.

D

Or notre hu ……A… maine nature

Tant belle ……N….….tant pure

Change vie …S.…… en nous,

 Rend tout ..*.. conte fou.

L

Tandis que ……E… des humains,

Devenant ….…* ….. des vilains,

S’échinent .. D.. à vous tuer

 Pour avoir O… à manger

S

Nos enfants ……*…. seront  bons,

Nos enfants …D… deviendrons,

Notre seule  A……. richesse,

Espoir de N…..l’espèce

S

Viens      *  chez moi

Car la vie     L   vite, passe,

Nous   on      ‘ …..   trépasse.

Je n’ai plus    O……. vingt ans,

Et la mort    S ….survenant

Froid   dans  le   dos ;

Frisson dans l’os.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une colonne vertébrale

Avec tête, vue arrière

Quelques    vertèbres

Et quelques côtes !

.

954 4

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait cage thoracique

La colonne vertébrale  est l’axe  du corps

Sur laquelle  les  côtes  prennent assises,

Frissons la parcourent comme fluides,

Accordant par-là, la forme et le fond.

 .

 Symbolique

 .

La cage thoracique est ce

Qui est le plus ouvert en nous.

 .

Le continuum de l’air vient en entier

À nous, par la respiration nous entrons

En lien avec les vents puissants des hauteurs,

 .

Avec les frémissements sur l’eau, et avec souffle

Mêlé  de tout  ce qui vit   sur   cette planète…

 .

Action  que  répètent   pour  les   poumons

Notre   sternum  et    toutes   nos  côtes,

 .

S’il y a ouverture de cage thoracique

Il y a aussi protection et fermeté.

lesneufsouffles.fr/symbolisme

-corporel-sternum-cotes-poumons

.

.

Fond

.

Évocation

.

954 6

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

Symbolique 

 .

La colonne vertébrale

Est porteuse d’un symbolisme

Plurimillénaire, les croyances

Plus anciennes accorderont

 .

Des vertus sur

Naturelles aux os

Qui     la    compo

Sent et un   sens

 .

Transcendant

 À sa    verticalité.

La    tradition ju

Déo-chrétienne,

 .

Insiste sur sa  

Valeur d’axe du

Monde,     cataly

Seur d’énergies.

la-vie-du-yoga/le-symbolisme

-de-la-colonne-vertébrale

 .

.

Fond/forme 

 .

Chacun sait que le froid ou la fièvre

Déclencheront des frissons partout,

En vue de tenter de nous réchauffer

Y compris dans le dos  mais  la peur

Aussi les déclenchera  comme signal.

Frissons, sensation de froid intérieur,

Qui s’accompagnent de tremblements,

 Le plus souvent, ou de « chair de poule ».

Et parfois témoin d’un problème grave

Dans les os figés ou sur la peau bleutée.

.

Textuels et illustrations  >> 

953 – Les jours où l’oreiller s’attache à moi

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Un objet s’attache

Ou on s’attache à lui

L’oreiller  est  fait pour

Dormir  à poings fermés,

Oreiller n’a pas d’attaches

Pourtant, mien ne se détache

De ma tête qu’il aura épousée,

En forme toute la nuit durant,

Je le serre fort dans mes bras

Et  comme s’il m’aimait … là !

.

Oui, y a jours, bien, comme ça,

Où mon oreiller s’attache à moi

Et je me dis : pour quoi me lever,

Moi qui aime tant rester  couché,

Humeur vagabonde en tête de lit,

Je traine des pieds, au fond du lit

Je m’y  étale,  en long en rêveries,

Pour me lever un peu avant midi !

                      *

En tel état de fumage, de chômage

Imagination devient…folle du logis

Je pense à tout, à rien,  aux images

Fugaces, me traversant  mon esprit

Épisodiques, semblant comme vies,

Au réveil aucune traces : évanouies

Me certifiant : elles ont bien existé

En moi elles auront fui, auront filé,

Je marmonne dans mes sarcasmes

Marmotte dans mon grand terrier.

                    *

L’hiver bat son plein sur sols gelés,

Nature s’arrête en plein marasme :

Mort,  endormi,  éveillé,  paralysé,

Pas un de mes muscles ne bouge,

Mon cerveau perçoit dans rouge

Me file  une  frousse, carabinée,

Ouvrant œil, je vois la chambre,

Encore plongée dans pénombre,

Distingue pas moins une ombre

Qui brille … comme de l’ambre.

.

C’est antichambre des rêveries

Où, moindre délire est permis,

Tant que l’on reste entre deux

États de conscience, vaseux.

J’ai repensé à mille choses,

En différé ou en accéléré,

Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose,

Encore  était-ce  bien  moi

Ou quel qu’autre personne,

Tant le cerveau droit détonne,

Plein de fantasmes … sournois.

.

Extensions

.

Ah si tous les oreillers du monde

Pouvaient enregistrer le fond

Et la forme de nos pensées :

Qu’adviendrait-il de nous,

Tant il me demeure fidèle,

Tant il connait tout de moi !

S’il n’y avait la pluie, je me serais

Rendormie, mais elle a fait du bruit

 Et l’oreiller, mouillé, n’aura pu l’étouffer,

C’est bien son cauchemar qui m’a réveillé.

.

Dormir sur les deux oreilles et panne d’oreiller

Ces deux  expressions sont impossibles à tenir,

Ou bien c’est l’oreiller qui se foutrait de ma tête

En disant qu’il s’est attaché à elle en amoureux.

Il est vrai qu’il est très doux et fort enveloppant

Mais il est loin d’être le partenaire convaincant

Faut s’en méfier, quand il sert à nous s’étouffer,

Faut l’arranger  quand on est assis au lit, lisant,

Faut le changer, s’il perd sa mémoire de forme,

Un oreiller, pour deux, est ce qu’il y a de mieux !

.

Victime d’une panne d’oreiller, dit un employé,

Arrivant très en retard à son boulot, entreprise,

Soit il faut changer d’oreiller, de réveil, sommeil

Soit il faut admettre qu’on fainéantise en son lit.

.

Dormir, la tête enfouie dans un mauvais oreiller,

Présage d’un mauvais sommeil, d’une nuit agitée

Et a contrario, s’il est  trop confortable, désirable

Nous serons enclin, au matin, jouer prolongation.

.

Ne dit-on pas que confidences se font sur l’oreiller

Ah, s’il pouvait parler … que d’histoires à raconter

En réalité ce n’est pas le lit qui est témoin intimité

C’est juste l’oreiller qu’il nous faudrait interroger !

.

Fragments

.

L’oreiller est mon plus grand confident,

À mon intimité, participant, forcément

Or dieu sait que, bien des fois, pourtant

Je le torture comme une poupée en soie.

.

Y a oreiller et oreillers, mien me convient

Il est grand, épais et de forme à mémoire

Je lui raconte mes histoires de grand soir

Il me répond qu’en dormant, tout ira bien

.

Quand je lis, dans mon lit, il me soutient,

Lors je me réveille, le matin, il me retient,

Pas étonnant qu’il s’attache à moi autant

Que je m’attache à lui, les jours de blues !

.

Mais j’ai beau l’embrasser, il ne remplace,

Jamais le conjoint qui est souvent absent :

Parti en voyage, en mission pour le travail,

À ce qu’il me dit : oreiller est son substitut.

.

Il a fini par être un peu trop mou, élastique,

Et j’ai souvent songé à me débarrasser de lui

De mon oreiller, bien sûr, pas mon conjoint :

Encore que pourquoi pas des deux ensemble.

.

Mais tout cela, c’est une toute autre histoire,

En tous cas, mon oreiller, ne lui prêterai pas.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme  

.

Un objet s’attache

Ou  on   s’attache   à lui

L’oreiller    est    fait    pour

Dormir ô à poings  ô fermés,

Oreiller n’au  //    ra pas d’attache

Pourtant, le  // mien ne se détache

De ma tête // qu’il aura  épousée,

Pour forme ==== nuit durant

Je le serre fort en mes bras

Et comme s’il

 M’aimait, là !

Oui, y a jours  J    bien comme ça,

Où mon oreiller  O   s’attache à moi

Et je me dis : pour U   quoi me lever,

Moi qui aime tant   R  rester  couché.

Humeur vagabonde S    en tête de lit,

Je traine des pieds,   *   au fond du lit

Je m’y  étale,  en long O    en rêveries,

Pour me lever, un peu Ù avant midi !

*

En tel état de fumage,  L   de chômage

Imagination devient la  ‘   folle du logis

Je pense à tout, à rien    O    aux images

Fugaces, me traversant   R   mon esprit

Épisodiques, semblant    E comme vies,

Au réveil, aucune trace     I     évanouies.

Me certifiant : elles ont    L    bien existé

En moi elles auront fui,  L    auront filé.

 Je marmonne en mes    E        sarcasmes

 Marmotte dans mon    R  grand terrier.

                    *

  L’hiver bat son plein   S  sur sols gelés,

    Nature s’arrête plein    ’     marasme !

        Mort, endormi, éveillé  A     paralysé,

                 Pas un de mes muscles T    ne bouge,

                     Mon cerveau perçoit    T   en rouge

                           Me file une frousse,   A  carabinée.

                                   Ouvrant œil, je vois C     la chambre,

                                          Encore plongée   H  en pénombre,

                                                    Distingue pas  E   moins, une ombre

                                                          Qui brille     *     comme de l’ambre.

                                                                 C’est anti  À chambre des rêveries

                                                        Où, moindre  *  délire est permis,

                                               Tant que l’on  M  reste entre deux

                                      États de cons   O   cience, vaseux.

                           J’ai repensé à  I  mille choses,

                En différé,    *  en accéléré

        Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose.

Encore était-ce bien moi……

Ou quel qu’autre personne,………

Tant le cerveau droit détonne,……….

Plein de fantasmes… sournois……………

.

Forme

.

.

Une silhouette de femme

Bien  assise et appuyée

Sur son bon oreiller,

À mémoire de forme

.

Évocation 

.

953 4

.

Sûr que l’oreiller s’accroche à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 .

Symbolique 

 .

P

Pour retrouver sommeil,

On est prêt à tout essayer.

Des remèdes   à base de

Plantes  pour dormir

Aux        somnifères

Chimiques         les

Plus      puissants.

Des       oreillers

Rafraî    chissant

À  l’acupuncture,

En passant par la

Cuillère d’huile  de

Foie    de    morue.

ensemble-literie.com/

sommeil-et-reves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

953 6

.

Sûr que l’oreiller s’accroche à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 . 

Symbolique 

 .

Tout oreiller, à mémoire de forme,

Comme son nom l’indique, lui

 .

Permet de s’adapter à chaque dormeur.

L’oreiller à mémoire de forme

 .

Va  donc  mémoriser  l’empreinte  cervicale

De chacun, ce qui lui permettra

 .

De soulager les points de tension de la nuque.

Un tel oreiller serait tout adapté

 .

Aux personnes sujettes aux douleurs cervicales.

Confort à mémoire de forme,

 .

On peut y ajouter matelas à mémoire de forme.

dodo.fr/oreillers-traversins.

 .

.

Fond/forme 

 .

Si vous voulez dormir sur les deux oreilles

Choisissez plutôt un oreiller qui se creuse

Au milieu, puis qui pliera bien, en deux.

À moins d’avoir oreilles du même côté,

Vous aurez bien du mal à en trouver !

.

C’est un objet que l’on embrasse fort,

Qu’on triture, caresse, voire enfonce

Et qui vous met dans de beaux draps

 Sommeil dont on ne se souvient pas :

Oreiller que j’étreins, croyant c’est toi.

.

Textuels et illustrations  >>

952 – Mon avenir se présente à moi comme !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 Nous avons un avenir commun,

Mais autant différent  à chacun !

Selon qu’on est jeune bien  vieux,

On le verra heureux, malheureux.

.

Mon avenir serait ce que j’en ferai

L’inconscient joue nombre de tours

Si sans avenir  veut dire sans espoir

Profitons donc des instants butoirs.

 .

Mon avenir se présente à moi comme

Troublant,

Je le vois, en tant que vieil homme,

Semblant

 .

Ne plus rien attendre du…Monde,

Indifférent

Hors beauté de relations fécondes

À mes élans.

.

L’avenir se présente, ennuyeux,

Trou noir

Entre aperçu en cillant les yeux

D’espoir,

 .

Une page se tourne et se penche

En suspens

Avant de retomber … elle tranche

À mes dépens.

.

L’avenir se présente comme merveilleux,

Trouvère

Berçant mon oreille, comme  bienheureux

Univers,

 .

Illusion d’exister persiste,  comme parfum,

Magique

Donnant à l’amour  comme un aspect divin

Authentique.

.

L’avenir se présente… déstructuré,

À revoir,

Quand, plus rien n’est programmé,

À prévoir,

 .

Par choix malhabile, raison futile,

Rejeté,

Je deviens transparent, ou imbécile

Patenté.

.

L’avenir se présente comme possible

Renaissance

Pour peu que le pacte devienne cible

Reconnaissance

 .

D’un partage égalitaire en réciprocité

Et consommé

Sans nuire à l’autre, partie prenante,

En réalité.

.

L’avenir se présente, bien déterminé

Par mes choix

De vie, relation, d’amour, d’activité

De bonne foi !  

.

Extensions

.

Ce n’est un mais trois, mais six,

Mais neuf avenirs qui se présentent à moi :

Tous différents par ce que je fais et tous semblables

Par ce que je suis, resterai, ce n’est pas mon identité

Qui change, ce sont mes fonctions, mes apparences.

Ah me direz-vous mais à la retraite, mon avenir

Est derrière moi ! Pensez-vous : nous avons

Tous un avenir jusqu’à la mort et certains

Pensent même qu’on en a un, après.

Un avenir différent et pour cause :

Avenir sans corps, n’a rien d’avenir projeté !

Quant à dire que mon passé influe sur mon avenir,

On pourrait ainsi renverser la chaussette en avançant

Que mon avenir change la vision que j’ai de mon passé :

Il transforme ce dernier fonction de ce que je suis devenu.

Si je suis plus pauvre en biens ou en pensées, je reconnaitrai

Mon passé comme riche et inversement.

Sans avenir ne veut pas dire sans passé !

.

L’avenir est incertains, par définition, tant qu’il n’a pas eu lieu

Mais il peut être multiple, dramatique, ou pas des plus joyeux.

Bien souvent, l’humain n’est que prétexte pour faire de l’argent

Ainsi, l’homme perdrait tous les sens que l’économie lui prend,

C’est qu’on appellera un avenir aliéné, pour ne pas dire…volé !

.

Qui peut dire que son avenir est derrière lui

Dès qu’il est né dans un milieu, sans argent,

Mauvais endroit, mauvaise famille,  société,

Condamné être ce qu’il est sans rien devenir.

.

D’où l’immigration  dans un pays  plus riche,

Mais pas, pour autant, accueillant, généreux,

Simplement pour échapper misère sans nom

Risquant sa vie, d’être renvoyé à son origine !

.

Curieusement dans des familles, des enfants,

 Ayant reçu une même éducation, strictement

Ont des carrières, des destins, fort différents

Est-ce à déplorer injustice ou saluer liberté !

.

Fragments

 .

Mon avenir se présente souvent à moi comme

Troublant, semblant, indifférent  à  mes élans,

Trou noir, d’espoir, en suspens,  à mes dépens.

.

Mon avenir se présente, souvent  à moi comme

Trouvère univers tantôt magique, authentique.

.

Mon avenir se présente souvent à moi comme

À revoir, à prévoir, rejeté, patenté, renaissant.

.

Reconnaissant et consommé et, en réalité,

Par tous mes choix qui sont de bonne foi.

.

Lors ainsi on peut recomposer sa vie

En  choisissant  tous  ses fragments.

.

En intercalant  d’autres éléments,

En en modifiant ou supprimant !

.

L’avenir du Monde n’est pas connu,

Le nôtre en partie dépendant de nous.

.

Pour certains si sombre que : pas d’enfants

Pour d’autres, faisons confiance à notre survie.

.

Il serait vain de se projeter au delà de vingt ans

Pour accélération progrès et d’environnements,

Cela dit, nul n’avancera bien s’il ne sait où il va !

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Nous avons      A     un avenir      P         commun,

Mais autant     V      différent       R       à chacun !

Selon qu’on      E      est jeune      É     bien  vieux,

On le verra        N     heureux       S    malheureux.

Mon avenir        I      serait ce       E   que j’en ferai

L’inconscient    R     joue nom     N    bre de tours

Si sans avenir    *      veut dire     T      sans espoir

Profitons d’        S     instants       E            butoirs.

E …………………

Mon avenir se présente à moi comme

Troublant,

Je le vois, en tant que vieil homme,

Semblant

Ne plus rien attendre du…Monde,

Indifférent

Hors beauté de relations fécondes

À mes élans.

.

L’avenir se présente, ennuyeux,

Trou noir

Entre aperçu en cillant les yeux

D’espoir,

Une page se tourne et se penche

En suspens

Avant de retomber … elle tranche

À mes dépens.

.

L’avenir se présente               comme merveilleux,

Trouvère

Berçant mon oreille,              comme  bienheureux

Univers,

Illusion d’exister per            siste,  comme parfum,

Magique

Donnant à l’amour              comme un aspect divin

Authentique.

.

L’avenir se présente… déstructuré,

À revoir,

Quand, plus rien n’est programmé,

À prévoir,

Par choix malhabile, raison futile,

Rejeté,

Je deviens transparent, ou imbécile

Patenté.

.

L’avenir se présente comme possible

Renaissance

Pour peu que le pacte devienne cible

Reconnaissance

D’un partage égalitaire en réciprocité

Et consommé

Sans nuire à l’autre, partie prenante,

En réalité.

.

L’avenir se présente, bien déterminé

Par mes choix

De vie, relation, d’amour, d’activité

De bonne foi !  

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un peigne à cheveux

Tout aussi bien qu’un

Écrou et un boulon 

Qui  se  visse, dévisse?

.952 4

.

Tant que je peux dévisser l’écrou,

Mon avenir se poursuit :

Si le boulon se grippe, se coince,

Alors il n’ira pas plus loin !

À supposer que l’écrou soit l’étendue

Des possibilités, potentialités, réalités,

Et le boulon, ma carrière  personnelle :

Plus loin est le boulon, plus vers le fond.

 .

 Symbolique

 .

Un écrou est un

Composant élémentaire

D’un système de vis et écrou

Destiné à l’assemblage de pièces

Ou à la transformation de mouvement.

Par un abus de langage, appelé boulon,

Terme qui désigne un ensemble formé

D’une vis d’assemblage et d’un écrou.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

952 6

.

Tant que je peux dévisser l’écrou,

Mon avenir se poursuit :

Si le boulon se grippe, se coince,

Alors il n’ira pas plus loin !

 .

 Symbolique 

 .

 

Un boulon  est  un organe

D’assemblage       constitué

D’un goujon          ou d’une

Vis à filetage      uniforme

Avec l’extré      mité plate

Ou tige filetée       associé

À un écrou,      rondelle.

 .

Le mot « boulon »      est souvent

Employé à tort       pour désigner

Un écrou seul     ou une vis seule.

 .

Un boulon     crée       une liaison

Complète,   rigide,  démontable

Entre les pièces  qu’il  traverse

Et presse l’une contre l’autre.

fr.wikipedia.org/wiki/Boulon

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’écrou est un boulon qui se serre, en spirale,

Autour d’une vis sans fin à laquelle il adhère

Il en existe de toutes sortes et toutes formes,

Et pour tout usage pour coller, serrer, fixer

On peut régler sa tension pour son serrage

Mais, jamais, il ne deviendra, inamovible,

Comme un mariage sans acte inséparable

S’il est soudé, faut le cassé : irréparable !

.

Textuels et illustrations  >> 

951 – Monde à l’endroit, monde à l’envers !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Monde à l’endroit

Monde  à l’envers :

Lequel   est le droit,

Lequel,    je préfère !

.

Les pieds sur la Terre

La tête dans les nuages

Sur Terre, je m’enfonce

Et, au ciel,   je m’envole.

.

Tout ce qui est sur Terre,

A un endroit  et un envers,

Il y aurait mille un univers,

Et à chacun le sien, mystère.

.

Il faut  se remettre … en cause

Il faut se remettre sur ses pieds

L’œil perçoit le Monde à l’envers,

Le cerveau le remettra à l’endroit.

.

Le monde à l’endroit est à l’envers

Après telle descente vers un enfer

Il nous faudra changer d’univers,

En gardant  les  pieds  sur Terre.

.

Qui  ne se  présente pas  heureux,

Lendemain, plongera, malheureux,

Les humeurs  sont  fragiles, instables

Sans rocher, la mer repose sur le sable.

 .

Allez, allez, il ne faut plus tant s’écouter :

Parlez-en à un ami,  passez une bonne nuit,

Et lors demain, d’un bond et dès le saut du lit,

Soyez prêts à attaquer, redresser monde entier.

.

Vouloir n’est pas pouvoir  et  être n’est pas avoir,

Force, courage, font supporter vie sans broncher

Car même en se faisant aider, ça ne suffit pas,

Faut se remettre en cause et se déstructurer

Soi-même, mot lâché qui me fait peur.

.

J’entrevois, déjà, ma dernière heure,

Où trouver le temps et l’occasion,

En monde,  fait d’interactions.

.

L’occasion … il faut  la créer,

Et le temps … faut le trouver,

Qui  n’avance   plus ….. recule,

À se rendre malheureux, ridicule.

.

Minuscule, le ridicule n’a jamais tué

Personne, juste une panne momentanée,

Qu’on peut stopper,  en  écrivant en majuscules,

Pour prendre, plus de hauteur, voire plus de recul.

.

Extensions

.

Monde à l’endroit, à l’envers.

Le monde à l’endroit est celui où

L’on se sent bien en accord avec soi

Et avec les autres, et avec la société.

Lors le monde à l’envers est celui

Où l’on ferait tout de guingois,

Où l’on dit tout de travers

Où l’on se heurte à d’autres univers.

Pour autant, le monde n’est en rien binaire :

Il y a aussi les franges, les côtés et les tranches,

Les interstices de liberté dont il faut apprendre

À profiter sans nuire au partenaire, la famille,

Ses voisins,  à la communauté,  à la société.

.

Endroit, envers, en droit, en vers,

Car voilà que quel que soit l’endroit

Il y aurait  toujours,  l’intention  vers

Qui nous  poussera   à faire  un choix,

De marcher sur ses pieds  ou sa tête,

Pour garder raison  d’être honnête,

 Car il y a souvent  une prédilection,

Pour l’un ou l’autre hémisphère.

.

La preuve que nous percevons, en premier lieu,

Le monde à l’envers ne serait pas sous nos yeux

Mais dans nos yeux, tant c’est le cerveau même

Qui inversera toutes nos images en les traitant.

.

Pour autant, nous ne marchons  sur nos mains,

Nous gardons, au contraire les pieds sur terre :

Par contre, pouvons interpréter tout de travers

Et se créer ainsi bon nombre d’autres univers !

.

N’y aura pas que l’œil qui inverse toute réalité,

Les miroirs aussi mais de gauche contre droite,

Si vous en doutez, essayez donc de vous peigner

Une photo, ce qui est à droite, vous comprenez !

.

Y a une façon de parler qui a duré chez les ados,

Nommé  verlan : Léon devient Noël, inversement

Je n’ai pas ce talent de faire un poème en verlan,

Il en existe : voir les  Poèmes loufoques en verlan

.

Fragments

.

Notre Monde n’est plus à l’endroit

Sens sous dessous,  il est à l’envers,

Entre les guerres, famines, misères,

Serions-nous  donc  si   maladroits !

.

Lors l’anarchie, dictature, démocratie

Se succèdent comme un cycle infernal

Les humains veulent tout et contraire,

Le chef, la liberté, l’égalité  entre tous.

.

Notre Monde des rend plus à l’envers,

Avec les catastrophes d’été  et  d’hiver,

Qui s’accélèrent à force de se succéder,

Autant en diversités…qu’en intensités !

.

Que faisons-nous de toutes nos lumières

Nous avons des observateurs sur la Terre

Nous savons tout et nous savons pourquoi,

Le monde reste à l’envers malgré tout cela !

.

La lumière symbolisera bien l’entendement

Dans la confusion physique, mentale, totale

Mais hélas, il n’y aurait pas trop à attendre,

Des esprits qui nous dirigent étant malades.

.

La bonne solution, pour le mettre à l’endroit,

Je ne la connais pas, ni mon pouvoir, ni droit

Du désordre pourra sortir un nouvel équilibre

Qui rendra sinon le monde meilleur, plus libre.

.

Nous entrons en un Monde, de plus en plus gris,

Où la force diminue laissant place au compromis

Encore faut-il que les enjeux supérieurs du climat

Soient pris en compte, non qu’intérêts d’égo en soi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

.

Monde à l’endroit

Monde  à l’envers :

Lequel   est le droit,

Lequel,    je préfère !

Les pieds sur la Terre

La tête dans les nuages

Sur Terre,  je m’enfonce

Et, au ciel,     je m’envole.

.

  Tout ce qui  M est sur Terre

 À un endroit O  et un envers

Il y a mille      N   un univers,

À chacun le     D sien mystère.

Faut se remet   E   tre en cause

Il faut se remet  *  tre sur pieds

Œil perçoit Monde À  à l’envers,

Cerveau le remet     *   à l’endroit

Monde à l’endroit,     L   à l’envers

Après la descente à      ‘      un enfer

Il nous faut changer     E   d’univers

En gardant les pieds      N   sur terre.

Qui ne se présente pas   D     heureux,

Lendemain,  plongera,  R malheureux,

Les humeurs sont fra O  giles, instables

Sans rocher, la mer  I repose sur le sable.

Allez, allez   il ne       *       faut plus s’écouter :

Parlez-en à un ami,    M    passez une bonne nuit,

Et demain, d’un seul    O  bond et dès le saut du lit,

Soyez prêts à attaquer   N   et redresser monde entier

Vouloir n’est pas pou      D    voir et être n’est pas avoir

Force, courage font sup E     porter vie sans broncher

Car même en se faisant   *    aider, ça ne suffit pas,

Faut se remettre   en cause et se déstructurer

Soi-même, mot lâché qui me fait peur.

.

J’entrevois déjà ma dernière heure,

Où trouver le temps et l’occasion

En monde, fait d’interactions.

L’occasion,    E  il faut la créer,

Et le temps,   N  faut le trouver,

Qui n’avance    V      plus … recule,

À se rendre mal  E  heureux, ridicule.

Minuscule, le ridi  R   cule n’a jamais tué

Personne, juste une  S   panne momentanée,

Qu’on peut stopper,  en  écrivant en majuscules,

Pour prendre, plus de hauteur, voire plus de recul.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

L’on croit que cette lanterne

 Est  à l’endroit, comme  bougie,

Avec la lumière en plein milieu

Mais pourquoi pas … à l’envers !

.

951 4

.

Lanterne qui ne risque pas de trop éclairer

Sa propre lanterne :

Elle n’est pas focalisée, diffuse sa lumière,

 Sur tout, et sur rien !

Il est parfois  problématique de distinguer

L’endroit de l’envers, comme pour un sablier

Ici il s’agit d’une lanterne et la flamme ne peut

Bruler à l’envers : forme s’approcherait du fond.

 .

Symbolique

 .

La lanterne est un

Symbole de connaissance

Et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui peut se transmettre,

Elle nous guide et peut guider les autres.

Si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

D’une personne précise.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation

.

951 6

.

Lanterne qui ne risque pas de trop éclairer

Sa propre lanterne :

Elle n’est pas focalisée, diffuse sa lumière,

 Sur tout, et sur rien !

 .

Symbolique 

 .

La lanterne représente

Un point de lumière dans l’obscurité.

 .

Par analogie, elle symbolise l’entendement

Dans la confusion mentale, ou, encore, la

Révélation d’un savoir enfoui ou caché.

 .

L’expression «Éclairer sa lanterne»,

Qui signifie : clarifier quelque chose,

Exprime notion de savoir dévoilé.

Modifié, source : 1001symboles.net

 .

.

Fond/forme 

 .

La lumière n’a ni endroit ni envers,

Souvent mise à l’abri  dans un verre,

Pour se protéger du vent, atmosphère,

Elle nous éclaire sur fortunes et misères.

Éclaire-moi : je ne vois plus ce que je fais.

.

Je ne sais plus si monde est bien ou mal fait

Mais attention il y aura mille et une lanternes

Et choisir la mauvaise  vous rendra la vie terne.

Pour écrire un poème il faudra lanterne éclairée,

.

Qui fait danser les mots,  les combinent, à souhait,

Il ne vous restera qu’à les cueillir et à les ordonner,

Le lecteur percevra ou non sa lumière en tels traits.

.

Textuels et illustrations  >>

950 – Je suis venu du néant pour y retourner

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Néant, qu’est-ce c’est :

C’est le contraire de l’être,

D’après Jean Paul… Sartre,

Pour autant : non finitude !

.

En attendant  d’être clonés,

On  nait  de deux géniteurs,

On  nous impose  notre vie,

On nous condamne à mort.

.

Insignifiant bien avant de naitre

Et insignifiant bien après  notre vie,

Insignifiant, néant, rien à voir, circulez.

.

Je suis venu du néant,

Pour mieux y retourner,

De deux parents, je suis né

Pour faire ma vie, un temps.

.

Le temps, et y compris, le néant,

Ont été inventés,   par les hommes,

Pour se rassurer, ou faire tout comme

S’ils en étaient  les  maitres  marchands.

.

Ce n’est pas la vie  …  ce n’est pas le temps,

Mais ce sont nous, les humains, qui passons.

Y a pas plus de paradis que d’enfer ou de néant

Insignifiants au début,   et, à la fin, nous serons !

.

Que ferons-nous de notre vie, si, en rien, ne croyons

Et  pourtant, pour elle,   et toujours, nous bataillons,

Lors cherchons en nous-mêmes son sens, orientation.

.

Temps nous est compté, néant est fin, que nous n’escomptons.

On ne pourra plus compter les jours pendant notre éternité,

S’agit d’autres dimensions qui ne nous sont pas données

Alors mon néant est espace inconnu, grand et béant

Que je ne saurais jamais remplir, de mon vivant.

.

Extensions

.

Si le néant n’est rien, alors le concept de rien

Est impossible, même impensable puisque

Nous sommes bien là et que nous en

Avons une pleine conscience ;

Il est facile de nier notre existence

Mais faut-il encore être vivant pour l’affirmer.

Etre venu du néant pour y retourner n’aurait

Donc pas de sens et pourtant l’idée existe,

Comme hypothèse à vérifier, conjecture

À démontrer, un problème à …  solutionner.

Le Néant n’existe pas, on le sait depuis le Big Bang

L’extension continue de l’Univers mais on s’en fait

Représentation à partir du moment où l’on nait car

Lors nous sommes morts, pour nous, tout disparait.

Le Néant est comme l’empreinte, un concept fabriqué

Purement humain tant chacun sait que dès qu’on donne

Un nom à une chose ou idée, elles commencent à exister.

Ce qui est frappant c’est d’avouer que sa vie est un néant

Et que nous n’aurions pas existé : ce serait pareil.

C’est pour cela que certains tiendront à laisser

Des traces derrière eux, traces éphémères,

.

Matière noire, trou noir, trou blanc,

Qu’importe la métaphore … troublant

Est le concept même proche vide, rien :

C’est comme parler de Dieu, le vaut bien

Je ne puis venir du Néant dès lors qu’être

Est ma certitude absolue, et non peut-être

Dès lors comment pourrait-on y retourner

Cela même si je supposais n’être jamais né,

Sauf si je ne suis qu’une illusion d’avoir été !

.

Les philosophes affirment que le néant existe

Dès lors qu’il y aura une existence, il y aura

Aussi une non-existence, et par symétrie !

.

Problème : le néant restera un concept,

Expérience de matière est une réalité,

Un phénomène ne pourra expliquer

Un concept  tandis  qu’on utilisera

Un concept pour expliquer réalité

.

On pourrait gloser sur l’énoncé

Toute  une  éternité,   comme

 Sur  le chat de  Schrödinger

Étant vivant/mort à la fois.

.

Fragments 

.

Néant n’existe pas, il a créé

Par l’homme pour remplir le vide,

 Qui lui se situe entre l’être et non-être.

.

Il n’aurait aucune propriété physique,

Donc, insaisissable, inappréhendable,

Néant n’est donc qu’un concept vide.

.

Le vide, lui, est plein d’une énergie

Nous échappant pour le moment,

Le vide est plein … plein de vide.

.

On tourne en rond : abscons,

Je  ne peux  donc  retourner

Là d’où je ne suis pas venu.

.

D’accord, mais je vais où,

Mon corps reste en terre,

Cendres voire poussières.

.

Mon esprit, ma mémoire,

Disparaissent en énergies,

Qu’on ne sait si renouvelés

.

Qu’en puis-je  dire, de plus,

Sur ma matière, esprit, vide

Sinon qu’ils sont une trinité.

.

Pourquoi commenter  néant :

On ne sait rien sur lui, néant :

Rien d’autre qu’un vide, béant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Néant, qu’est-ce c’est :

C’est le contraire de l’être,

D’après Jean  J  Paul… Sartre,

Pour autant     E    non finitude !

En attendant      *        d’être clonés,

On nait      S    de deux   V  géniteurs,

On  nous    U     impose      E   notre vie,

On nous      I     condamne      N     à mort.

Insignifiant  S     bien avant        U    de naitre

Insignifiant *       bien après          *  notre vie,

Insignifiant, néant : y a rien à voir, circulez.

.

Je suis venu du néant,

Pour mieux y retourner,

De deux parents, je suis né

Pour faire ma   D  vie un temps.

Le temps, et y         U    compris, néant,

Ils ont été inventés   N        0      R   et  par les hommes,

Pour se rassurer,   É                 0              E    faire tout comme

S’ils en étaient les     A                   +                 N   maitres marchands.

Ce n’est pas la vie,        N                     ++                    R      ce n’est pas le temps

Mais ce sont nous, les     T                     +++                    U    humains, qui passons :

  Y a pas plus de paradis     *                     ++++                   O       que d’enfer ou de néant

  Insignifiants au début,   P                    +++                   T     et à la fin, nous serons !

   Que ferons-nous de la    O                 ++                  E   vie si en rien ne croyons

   Et pourtant, pour elle,     U              +               R   toujours nous bataillons,

   Lors cherchons en nous-      R      0    Y  mêmes son sens, orientation.

Temps nous est compté, néant   0 est fin, que nous n’escomptons.

On ne pourra plus compter les jours pendant notre éternité,

S’agit d’autres dimensions qui ne nous sont pas données

Alors mon néant est espace inconnu, grand et béant

Que je ne saurais jamais remplir, de mon vivant.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Boule de feu,

Lumière rougeâtre

Ou flacon   de parfum :

Ou le trou noir du néant !

.

950 4

.

Moi je l’imagine comme une présence

De matière, boule de feu !

Libre à chacun d’imaginer le néant

Comme il veut ou l’entend !

Une boule de feu est le contraire du néant

Étant toute absence de matière, d’énergie,

Aucune forme aucun fond ne peut figurer

Le néant qui ne sera qu’un pur concept.

 .

Symbolique 

 .

La  foudre en boule

Est une sphère lumineuse

Apparaît lors orages, disparaît,

Soit paisiblement, soit en explosant.

 .

Mais  elle  serait  même  capable d ‘entrer

Dans les maisons, dans les cockpits d’avion,

Passant à travers  les fenêtres  et hublots.

 .

Les  témoignages révèlent  tous  qu’elle

Ne durerait que quelques seconde,

Est de couleur jaunâtre   tirant

Vers l’orange, 20, 40 cm.

lameteo.org/index.php/les-

mysteres-de-la-foudre-en-boule

.

.

Fond

.

Évocation 

.

950 6

Moi je l’imagine comme une présence

De matière, boule de feu !

Libre à chacun d’imaginer le néant

Comme il veut ou l’entend !

 .

Symbolique

 .

Le néant est un concept

D’absence ou     de  nullité absolue.

 .

Il est directement                et indissociablement

Lié à ce que l’on ap                       pelle la notion d’être.

 .

Il ne faut pas  confon                              dre «néant»  et «vide»

Qui seront deux  noti                              ons  plutôt différentes.

 .

La seconde sera rela                         tive à notion d’espace

Le vide s’inscrit tou                   jours dans un espace

 .

Incompatible à          notion de néant

Et au sens de  « rien absolu »

Modifié, source : Wikipédia

 .

 .

Fond/forme 

.

Une boule de feu n’aura rien du néant,

C’est de l’énergie tout feu tout flamme :

De la rencontrer, on y perdrait son âme,

Comme elle, disparaissant  en un instant.

.

Mais, du néant, rien ne pourrait provenir,

Lors rien non plus  ne pourrait y retourner.

Venu du néant pour y retourner devient alors

Un énoncé vide, sans forme ni matière ni fond.

.

Textuels et illustrations  >>

949 – Comment imaginer lumière sans ombre

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les objets font de l’ombre

À toute lumière projetée,

Sous  un certain  degré,

Parfois,  en pénombre.

.

Et une personne peut

Vivre dans… l’ombre

De quelqu’un autre,

Sens propre, figuré.

.

Rester dans l’ombre

Se mettre en lumière

Ou, partager les deux,

Font toute personnalité.

.

Comment imaginer toute projection de lumière,

Sans ombre portée  sur les objets étant derrière :

Contrastes nous font bien percevoir leurs formes

En intensités de couleurs  si parfois … difformes.

.

Ombre et lumière n’existeront pas d’elles-mêmes,

Lumière reflète l’énergie, l’ombre, son incapacité,

Lumière  reflète  transparence ; l’ombre, l’opacité,

Épaisseur de nuit, matin, lumière d’ombre, blême.

.

Obscurs sont les néants habitants notre inconscient

Participant au collectif, ne seront pas moins, béants,

Si l’inconscient détient la clé de notre histoire privée,

Nous ne parvenons même pas  à  nous la remémorer.

.

Lumière ne provient pas,  à la fois, des deux côtés,

Et dans l’ombre, je peux m’autoriser quelque repos

Si j’imaginais que je puisse me voir, de face, de dos,

Je craindrais qu’ombre ne pourrait pas me cacher.

.

Dans l’ombre, je fais des choses,  sans y voir  clair,

Pour mieux  les rejouer ensuite  en pleine lumière,

L’apprentissage est ombre ; l’expérience est clarté,

En la maitrisant, la zone d’ombre  sera supprimée.

.

Pour vous influencer, je joue dans votre… ombre,

Quand c’est à moi d’agir face au grand… nombre

Il arrive  que je vive des heures … plutôt sombres,

Et alors je souhaite me retirer dans la pénombre.

.

Parfois, on me dit que je ne suis pas une lumière :

Pour autant je ne me vois pas d’ombre, ni œillère,

Dont je ne saurais que faire, pour me débarrasser,

Ma source serait-elle trop faible, pour m’éclairer !

.

Paradoxe que cette source  qui produit ma lumière,

Avoir besoin de son ombre pour bien me ressourcer,

Sans l’ombre  de ma lumière, je ne serais qu’insensé,

Sans la lumière de l’ombre,  je ne serais que mystère.

.

Extensions

 .

Pendant longtemps,

L’on a cru que la lumière

Sortait des yeux, comme une

Projection sur l’environnement.

On sait à présent qu’il n’en est rien,

L’œil ne fait que la percevoir et refléter.

Les objets eux-mêmes reflètent la lumière

Et la couleur. Il n’est pas certain que les yeux

Voient leur réalité tant l’œil n’est pas objectif.

.

Avant toute chose, préciser ce que désignent

La lumière, l’ombre, la pénombre,  obscurité,

Puis nommer différentes sources de lumières,

La  lumière naturelle  et  la lumière artificielle

Les  lieux  obscurs : grottes, caves, cinéma, etc.

Ou des personnages, des animaux, des activités,

Associés à jour, nuit,  la lumière ou à l’obscurité !

 L’ombre mettra en valeur la lumière par contraste,

Et fera ressortir comme une part de mystère caché.

.

L’ombre est caractéristique d’une absence

De lumière, et non pas à cause de celle-ci

D’un ou plusieurs objets qui la masque.

.

Si on dit  de quelqu’un  qu’il nous fait

De l’ombre, qu’il n’est pas une lumière

On fait référence à quel qu’obstruction,

Non pas tant à l’espace qu’à l’intelligence.

.

Lumière existe sans ombre mais non l’inverse

Bien que  personnes, personnages  existent bien

Dans l’ombre mais de façon analogique seulement

De même qu’on parle  de zone  d’ombre  en affaires !

.

Fragments

.

Chacun a sa part d’ombre et de lumière :

Quand on sort de l’ombre pour s’exposer

En pleine lumière, on prend beau risque

De révéler, aussi, ses éclats d’existences.

.

Pas ombre sans lumière et inversement,

Pour autant, l’ombre de vient pas d’elle,

Elle vient d’objet créant comme obstacle

Et qui diminuera l’intensité derrière lui.

.

Je peux devenir  l’ombre  de moi-même

Suite à la vieillesse, incapacité, maladie.

On dit que la vieillesse reste un naufrage

Elle sort de la lumière pour entrer ombre.

.

Parfum, fort ou faible,  agréable  ou pas,

Ne diffuse  d’ombre, bien  que particules,

Redonne de la lumière à celui qui le porte

Et s’il est mauvais, le rejettera en l’ombre.

.

Le noir de la nuit, ne comporte pas d’ombre,

Par contre le blanc peut avoir zones d’ombre,

Comme en voit dans des tableaux de peinture,

Où des «jeunes filles en fleurs», d’après Proust.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Les objets font de l’ombre

À toute lumière projetée,

Sous  un certain  degré,

Parfois,  en pénombre.

Et une personne peut

Vivre dans… l’ombre

De quelqu’un autre,

Sens propre, figuré.

Rester dans l’ombre

Se mettre en lumière

Ou, partager les deux,

Font toute personnalité.

.

Comment imaginer toute         C              projection de lumière,

Sans ombre portée sur les       O              objets étant derrière :

Contrastes nous font bien       M             percevoir leurs formes

En intensités de couleurs        M             si parfois … difformes.

E

Ombre et lumière n’existe        N            ront pas d’elles-mêmes,

Lumière reflète l’énergie          T            l’ombre, son incapacité,

  Lumière reflète  transpa           *             rence, l’ombre, l’opacité,

 Épaisseur de nuit, matin,          I           lumière d’ombre : blême.

 M

Obscurs sont les néants ha       A          bitants notre inconscient

Participant au collectif, ne        G            sont pas moins, béants,

Si l’inconscient détient la          I            clé notre histoire privée,

Nous ne parvenons même        N         pas à nous la remémorer.

E

Lumière ne provient pas,          R            à la fois, des deux côtés,

Et dans l’ombre, je peux            *        m’autoriser quelque repos

Si j’imaginais que je puis           L       se me voir, de face, de dos,

Je craindrais qu’ombre              U       ne pourrait pas me cacher.

M

Dans l’ombre, je fais des             I           choses,  sans y voir  clair,

 Pour mieux  les rejouer              È         ensuite  en pleine lumière,

L’apprentissage est om              R       bre, l’expérience est clarté,

En la maitrisant, la zone            E          d’ombre  sera supprimée.

*

Pour vous influencer, je             S          joue dans votre … ombre,

Quand c’est à moi d’agir            A             face au grand… nombre

Il arrive  que je vive des             N          heures … plutôt sombres,

Et alors je souhaite me               S          retirer dans la pénombre.

*

Parfois, on me dit que je            O           ne suis pas une lumière !

Pour autant je ne me vois          M             pas d’ombre, ni œillère,

Dont je ne saurais que fai          B            re, pour me débarrasser,

Ma source serait-elle trop          R              faible, pour m’éclairer !

E

Paradoxe que cette source          *             qui produit ma lumière,

Avoir besoin de son ombre                      pour bien me ressourcer,

Sans l’ombre de ma lumière                        je ne serais qu’insensé,

Sans la lumière de l’ombre                       je ne serais que mystère.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Flacon de quelque chose,

C’est certain :

 Lors flacon de parfum 

Ou d’odeur

.

.

 

Une lumière sans ombre serait

Comme un parfum sans odeur, 

Et a contrario, l’odeur ne peut se

Passer de son substrat physique.

 .

Symbolique 

 .

À la Renaissance,

Le   parfum

A connu un

Réel   essor.

On l’utilisait

Pour  camoufler

Les mauvaises odeurs

Aujourd’hui, le parfum

Est considéré comme un

Produit  de luxe devenant

De  plus en plus  accessible

À  grand  nombre de gens.

Mais  le parfum marquera

Également la personnalité

De l’individu qui le porte.

Ce sera en quelque sorte

Sa signature olfactive.

Source : 1001symboles.net

.

.

Fond

.

Évocation 

.

949 6

Une lumière sans ombre serait

Comme un parfum sans odeur, 

Et a contrario, l’odeur ne peut se

Passer de son substrat physique !

 .

Symbolique 

 .

Odeurs s’offrent-

Réellement à notre nez,

Il les fabrique   en partie.

 

Sont-elles  détachables  des

Objets   qui   les    dégagent ?

Non, il nous semble impossible

De  convoquer  l’image  d’odeur

N’étant l’odeur de quelque chose.

 

Se souvient-on  d’une  odeur ? Non.

On se souvient de l’avoir déjà sentie :

Pouvons-nous   décrire    cette   odeur ?

 

Pas davantage qu’expression de  visage ;

L’on pourrait seulement en dire : pourquoi ?

C’est parce que nous avons conscience d’une odeur

Sous la seule forme de « l’effet que cela fait » de la sentir.

Journals.openedition.org/terrain/4325

 .

.

Fond/forme 

 .

Imaginez parfum qui ne vous convient :

Il vous dessert plus qu’il ne vous soutient

Et ce dernier étant par nature éphémère,

Il aura besoin  d’un fixateur  pour exister

Il en serait de même   pour toute ombre :

.

La lumière elle-même, ne peut en avoir,

Il faut un obstacle  pour projeter ombre.

L’ombre parfum est lumière qui le tient

Les deux se rejoignent en couple divin,

Qui illumine sa vie à chaque matin !

.

 Textuels et illustrations   >>

948 – Mon espace-temps se contracte au soleil

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Alors mon espace-temps,

Qu’est-ce   que  cela  peut  bien  être

Sinon l’endroit précis en ce jour où  je suis.

Où tout  s’étire et distend, fonction lieu, temps

Fonction  du rêve, de sensation, pensée, action.

.

Le temps semblera s’être arrêté,

Voilà la contraction espace-temps,

Faisant durer, longtemps : l’instant,

En un magique environnement.

.

Temps, espace disparaissant,

Il reste notre esprit vagabondant

Au gré de joyeuse, triste humeur

Et jusqu’à ignorer  le jour et l’heure.

.

Espace-temps  se contracte au soleil,

Allongée nue sur sable endroit désert

N’entends que  murmure de la mer,

Dont vague me susurre de dormir,

Par chants de sirène à s’étourdir.

.

Je ne sais plus trop, où je suis,

Je ne sais trop  où  j’en  suis,

L’espace-temps  s’évanouit,

J’en  suis  conquis  et ravi.

.

Rayon  caresse  ma peau,

Il me fait rêver   d’eaux,

Au-delà… mon cerveau

Profite de  son  repos,

.

Qu’une bulle octroie

À celui qui s’y  noie

Sans foi et sans loi

Nu comme un roi

.

Dans mon corps

Ni sud ni nord,

Soleil endort,

Pire encore

.

Le temps,

Espace,

Fond

On

V

 .

Extensions

.

Me contracter puis me fondre puis disparaitre

Comme une simple molécule ou simple atome

Dans la Nature pour ne subir la gravitation

Terrestre par le poids réel de mon corps,

Pour bénéficier de son attraction céleste

Me faisant voyager à travers l’espace-temps,

Ne sera rien d’autre que rêve sans aucun doute

Tant, à chaque fois que je me réveille, bien que nue

Et abandonnée aux rayons du soleil, je reviens sur Terre

En quatrième vitesse dès que je bouge le doigt de pied

Je réintègre mon corps pour le restant de la journée.

S’affranchir de toute pesanteur est, pour sûr,

Vrai bonheur mais comme personne ne peut rester

Des heures en repos sur un fil d’équilibriste, la réalité

Prend le pas sur la fiction en récusant l’imagination pour

Nous rendre et nous soumettre à ce que l’on appelle la raison.

Dire que le temps s’arrête est du domaine de l’hallucination

Bien que l’astronome prétend que le temps n’existe pas,

Que nous l’avons, purement et simplement, inventé

Pour transformer la course folle de l’espace

En histoire collective et individuelle.

Le temps subjectif devient une succession

De parenthèses où je suis et où  je ne suis pas.

L’important serait donc les changements d’états :

C’est parce que je perds conscience de ce qui m’entoure

se passe en moi que je prends conscience, au réveil, j’existe.

.

Le Soleil est un cercle, une boule, une étoile, un point lumineux

Il m’irradie de ses rayons de lumière et de chaleur gracieuse

Jusqu’à me faire tourner la tête et le reste avec, de fièvre

Si je m’y expose, toute une journée, et sans bouger

D’un seul coup, comme un voile sombre, noir

Avec juste un point  jaune, au milieu

Je  vacille et je tourne en rond

Suis malade pour de bon

Victime insolation.

.

Si on enlevait toute l’eau contenue

Dans mon corps plus la graisse, sang,

Sans compter tous fluides et humeurs,

Il ne resterait pas grand-chose  de moi !

.

Ce n’est pas ce qu’on appelle «contraction»

Ce sera plutôt : dessèchement, lyophilisation

Je n’y tiens pas plus que cela,  même au soleil,

Qui, dans mes rêves, ne sera qu’un disque doré.

.

Fragments 

.

L’espace où, rêvassant,

Je passe et perd du temps

Tout d’abord … il se rétracte,

Pour ne pas dire, se contracte.

Mon corps, esprit s’embrument,

Tout s’arrête, tout tend vers infini,

Juste parce que chaleur soleil ravit.

.

Plongé dans ma rêverie sans objet,

Je passe cent minutes comme une,

Et au final, je ne le regretterai pas,

Le prend comme  cadeau, fortune,

Il est si rare de pouvoir consacrer

Du temps à ne rien faire, à rêver.

.

Le soleil rechargera bien ma pile

Tant que je me brancherai  à lui,

Sans la moindre des résistances

Jusqu’à ce  qu’il ait fait  le plein,

Déclenchant, enfin, mon  réveil.

.

Espace  se remet  à faire surface

Et le temps à s’égrener … vivace

Je suis prêt  à sauter … à bondir

Sur tout  ce qui peut  m’advenir.

.

M’extirper  de  ma  chaise longue,

Me demande un effort surhumain

Mais  que j’accomplirai, volontiers.

.

Ah mince, ma peau aura trop rougi,

Au point je sens  comme un   frisson,

.

Aurai-je été victime d’une insolation !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Alors mon espace-temps,

Qu’est-ce   que  cela  peut  bien  être

Sinon l’endroit précis  en          E         ce jour,  où    je suis.

Où tout  s’étire et distend           S          fonction lieu,  temps

Fonction  du rêve, de sensa       P         tion, pensée, action.

Le temps semblera   A     s’être arrêté,

Voilà la contraction   C    espace-temps,

Faisant durer, long    E  temps : l’instant,

En un magique         *       environnement.

Temps, espace       T             disparaissant,

Il reste notre       E      esprit vagabondant

Au gré de        M    joyeuse, triste humeur

Et jusqu’à   P    ignorer  le jour et l’heure.

Espace    S  temps  se contracte au soleil,

Allongée  *   nue sur sable endroit désert

N’entends   S  que  murmure de la mer,

Dont vague   E  me susurre de dormir,

Par chants de   *  sirène, à s’étourdir.

Je ne sais plus   C    trop, où  je suis,

Je ne sais trop    O     où  j’en  suis,

L’espace-temps    N    s’évanouit,

J’en  suis  conquis   T   et  ravi.

Rayon caresse ma   R      peau

Il me fait rêver     A   d’eaux,

Au-delà du      C    cerveau

Profite de   T   son repos,

Qu’une  E bulle octroie

À celui   qui  s’y  noie

Sans foi  et sans loi,

Nu comme  un roi

Dans  mon corps

Ni sud ni nord,

Soleil endort,

Pire encore

Le temps,

Espace,

Fond

On

V

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une vis plantée

Comme aiguille

Dans grand cercle

D’un cadran d’horloge

.

948 4

.

Le temps est, plus souvent, figuré

Par une aiguille

Lors l’espace est souvent figuré,

Par un cercle.

 .

Symbolique 

 .

Les  toutes premières  horloges  comptaient

Souvent  une aiguille : celle des heures 

Et déjà celle-ci tournait généralement

Dans le même sens qu’aujourd’hui.

Selon quel décret,  quel modèle ?

 

Mystère : après avoir consulté

Quatre musées trois historiens

Et physiciens, pas de réponse.

 

Pour les adeptes de la logique,

Les aiguilles reproduiraient la

Course du Soleil, vu de la Terre.

 

Lors, les premiers cadrans étaient

Divisés en 24 parts : l’aiguille mettait

24 heures pour faire son tour complet,

Tout comme la course apparente du Soleil.

letemps.ch/societe/aiguilles-montre-quete-sens

.

.

Fond

.

Évocation 

.

948 6

.

Le temps est, plus souvent, figuré

Par une aiguille

Lors l’espace est souvent figuré,

Par un cercle.

 .

Symbolique

 .

xxxxxxxxxxxx

Le point est l’équivalent

Géométrique de l’unité arithmétique.

Il est à l’origine de l’ensemble des familles

De nombres figurés : il  n’a pas de dimension.

La première dimension commence avec la ligne

Composée  de deux points. Le point est le cercle

Qui attend  pour se développer  qu’on établisse

Un rayon, rapport entre lui, circonférence.

Le cercle est le symbole du Tout.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

xxxxxxxxxxxxxx

 .

 .

Fond/forme 

 .

On s’y perd un peu, ici, en conjectures

Sans tenir compte de toutes conjonctures

Notre géométrie en prend plein la figure,

Nous abandonnant  en rade, déconfiture?

.

Si le point, la droite, la courbe, le cercle

Seraient à l’origine  de bien des choses

D’autres nous échappent totalement,

Comme la matière noire voire grise

Comme les trous noirs : troublant.

.

Textuels et illustrations  >> 

947 – Monde est microcosme et macrocosme !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mi

Cro

Macro

Cos-me :

Nous sommes.

Nombre d’univers,

Qui en nous, résonnent

Du plus petit ou plus grand,

Et, que l’on explorera, souvent,

Avec  nos  nouveaux  instruments !

.

Rapport aux mondes micro, macrocosmes,

Je suis, nous sommes des femmes, des hommes

Macro … en galaxies, micro… en univers d’atomes,

Minuscules, grande  échelle : inexistants, en somme.

Une intelligence, mémoire concentrées en un cerveau,

Qui, au bas mot, ne peut guère peser plus …  d’un kilo,

Perchées sur une hauteur, autour d’un mètre soixante,

Espérant bien vivre jusqu’à cent vingt années pétantes.

D’en haut, vu de l’Univers : un petit grain de poussière,

D’en bas, vu par une puce… un grand géant sur la terre,

Si nous nous sommes érigés en norme-étalon … partout,

C’est parce que nous avons décidé être le maitre en tout.

.

Nous avons capturé, domestiqué, alimenté, et, même été

Jusqu’à sélectionner bons animaux, pour les rentabiliser,

Jusqu’à supprimer en tuant et en chassant, tant d’autres,

Nous sommes rois de la Nature bien plus que ses apôtres

Or, d’aussi près, que l’on puisse voir, avec un microscope,

D’aussi loin que l’on puisse observer avec un … télescope,

La Nature et l’Univers nous échappent … comme myopes,

À  leur sens, leur destin, leur parallélisme et leur biotope !

.

Parait que nous serions le milieu… mais le milieu de quoi,

Quand milieu de l’infini, est égal, à lui-même, plus epsilon

Si l’on tenait compte de l’erreur de calcul  d’une personne,

Le milieu n’est ni le début ni la fin de notre monde, en soi.

La fin du monde ne peut être que  la nôtre … n’étant en vie

Que pour l’annoncer, précipiter, retarder… voire constater

La fin de l’hégémonie d’humains ayant passé toute leur vie

À soumettre, asservir la Nature pour leur seul profit avéré.

.

Microcosme que l’Humanité, toute entière, dans l’Univers,

Macrocosme que ses capacités à lui donner un sens … vers

Une explication de son apparition sur Terre, irrationnelle,

Tout autant, émotionnelle, voire même … confessionnelle.

«Il n’y a pas d’horloge sans horloger proclame Voltaire»

Il n’y a pas  de microcosme, sans macrocosme, sur Terre,

Toutes les histoires des hommes, parlent de ce Mystère :

Nous sommes tous des êtres abandonnés en pleine erre,

Erre entre micro et macro, vérité, mensonge, en miroir,

Ma condition humaine est de rester lucide dans le noir.

.

Extensions

.

Du plus petit au plus grand qu’on puisse voir,

Du microscopique, jusqu’à l’incommensurable,

L’on aura cessé  de reculer les limites du visible,

Pour découvrir  les secrets, de la Nature, du Ciel,

Afin de chercher le sens de notre vie, sur la Terre,

Sans jamais y parvenir,  tout en étant émerveillé,

D’agencement beauté microcosme, macrocosme.

Ni trop petit, ni trop grand, nous serions milieu

Pour servir de médium entre l’Univers et Dieu.

.

Le macrocosme  « c’est le Monde entier

Comme organisme comparable  à l’homme,

Un ensemble dont les parties se correspondent.

.

L’homme seul se considère, se juge, petit monde,

Contenant  toutes les qualités d’un grand Monde,

C’est pourquoi on l’appellera un « microcosme ».

.

Fragments

.

Un donjon est une sorte de microcosme

En lequel on s’enferme, qui nous préserve

De dangers extérieurs, monde macrocosme,

C’est ainsi que forme prend en compte le fond

.

Microcosme, que notre Galaxie,

Au regard d’autres par milliards,

Et microcosme que notre planète

Rapport soleil, cent fois plus gros.

.

Macrocosme que ce grand Cosmos

Dont on ne mesure pas bien confins

Il pourrait se prolonger dans l’infini,

Tout autant que  de se replier sur lui.

.

Du plus petit jusqu’au plus grand à voir

Comme donjon et enceinte d’un château

Donjon comme minuscule  tour d’ivoire

D’où on peut voir panorama  plus beau.

.

Concevoir la Terre comme observatoire

De l’Univers, serait-il une idée absurde,

Mais à l’usage de qui, et pourquoi faire,

D’où la promotion d’un Dieu démiurge !

.

Cela parce nous sommes né d’une cellule

Et qui, plus est, serait venue… d’ailleurs :

Et ailleurs,  c’est quoi, c’est où, pourquoi,

Que de mystère dans ce sens de l’Univers.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Cro

Macro

Cos-me :

Nous sommes.

Nombre d’univers,

Qui en nous, résonnent

Du plus petit ou plus grand,

Et, que l’on explorera, souvent,

Avec  nos  nouveaux  instruments !

.

Rapport aux mondes micro, macrocosmes,

Je suis, nous sommes des femmes, des hommes

Macro … en galaxies, micro… en univers d’atomes,

Minuscules, grande  échelle : inexistants, en somme.

Une intelligence, mémoire concentrées en un cerveau,

Qui, au bas mot, ne peut guère peser plus …  d’un kilo,

Perchées sur une hauteur, autour d’un mètre soixante,

Espérant bien vivre jusqu’à cent vingt années pétantes.

D’en haut, vu de l’Univers : un petit grain de poussière,

D’en bas, vu par une puce… un grand géant sur la terre,

Si nous nous sommes érigés en norme-étalon … partout,

C’est parce que nous avons décidé être le maitre en tout.

MONDE EST

Nous avons capturé, domestiqué, alimenté, et, même été

Jusqu’à sélectionner bons animaux, pour les rentabiliser,

Jusqu’à supprimer en tuant et en chassant, tant d’autres,

Nous sommes rois de la Nature bien plus que ses apôtres

Or, d’aussi près, que l’on puisse voir, avec un microscope,

D’aussi loin que l’on puisse observer avec un … télescope,

La Nature et l’Univers nous échappent … comme myopes,

À  leur sens, leur destin, leur parallélisme et leur biotope !

MICROCOSME

Parait que nous serions le milieu… mais le milieu de quoi,

Quand milieu de l’infini, est égal, à lui-même, plus epsilon

Si l’on tenait compte de l’erreur de calcul  d’une personne,

Le milieu n’est ni le début ni la fin de notre monde, en soi.

La fin du monde ne peut être que  la nôtre … n’étant en vie

Que pour l’annoncer, précipiter, retarder … voire constater

La fin de l’hégémonie d’humains ayant passé toute leur vie

À soumettre, asservir la Nature pour leur seul profit avéré.

ET MACROCOSME ! 

Microcosme que l’Humanité, toute entière, dans l’Univers,

Macrocosme que ses capacités à lui donner un sens … vers

Une explication de son apparition sur Terre, irrationnelle,

Tout autant, émotionnelle, voire même … confessionnelle.

«Il n’y a pas d’horloge, sans horloger, proclame Voltaire»

Il n’y a pas de microcosme, sans macrocosme, sur Terre,

Toutes les histoires des hommes, parlent de ce Mystère :

Nous sommes tous des êtres abandonnés en pleine erre,

Erre entre micro et macro, vérité, mensonge, en miroir,

Ma condition humaine est de rester lucide dans le noir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Donjon ou quelque

Chose …  comme cela

Avec un toit  en voûtes,

Micro-macro-cosmes.

.

947 4

.

Un donjon est forcément un microcosme,

 Complétement fermé

Et une voûte céleste serait un macrocosme,

Complétement ouvert.

 . 

Symbolique 

 .

Les tous

Premiers donjons

En pierre  apparaissent  au

Croisement  des Xe et XIe siècles.

.

Symbole de pouvoir sur les hommes

 Sur la terre, le château évolue à la fin

Du  Moyen Âge  pour devenir  de  plus

En plus lieu de résidence seigneuriale,

Princière, quand  ce n’est pas  royale.

 .

La défense reste cependant  passive :

La porte est située en  hauteur et sur

Le flanc  le moins exposé, et les murs

Sont épais, fenêtres rares et étroites.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

947 6

.

Un donjon est forcément un microcosme,

 Complétement fermé

Et une voûte céleste serait un macrocosme,

Complétement ouvert.

 .

Symbolique

 .

« Les relations avec Bruno Joncour

Ne sont pas mauvaises : elles sont inexistantes…

 

Dernier entretien  vers août 2014.

Depuis, il ne m’a        dresse plus la parole,

Il est dans sa tour                    d’ivoire et s’appuie

Sur son « micro                       cosme joncourien »

Qui prend les déci                        sions. C’est sa cour.

 

Il y a peu d’élus                            en ce microcosme.

Il ne tolère la mo                   indre contradiction.

Personne ne lui dit     rien dans sa majorité.

D’adjoints étant court-circuités par lui.

 

Il serait plus enclin à écouter les gens de l’opposition

Plutôt que ceux de sa majorité qu’il réunit rarement.»

ouest-france.fr/bretagnesaint-brieuc-jean-jacques-

fuan-fustige-le-microcosme-joncourien

 .

.

Fond/forme 

.

 .À l’intérieur d’un donjon, si grand soit-il

Il ne pourrait y avoir  qu’un microcosme,

Dès lors il s’agit d’endroit où l’on se retire,

Tandis que vaste monde ouvert tout autour

Continue  à s’agiter, échanger, à guerroyer.

.

Il en est un autre mille fois plus petit : cellule,

Non pas celle d’un moine mais celle d’un corps,

Qui cumule, tout comme l’Univers macrocosme,

Une gigantesque bibliothèque de données vitales.

.

Comme quoi, on peut être minuscule, invisible,

 Et majuscule, visible, à la fois, au microscope

En somme l’Univers et nous, se reflètent,

En va-et-vient permanent, mystérieux

Connaissance infime et grandiose

Mais jamais totalement éludée

Jamais totalement explorée.

.

Textuels et illustrations  >> 

946 – J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’imagine dès lors projette

Un tout autre monde en ondes,

Où d’autres êtres vivants Aliens,

Nous  observent,  nous  copient ;

.

Ce n’est que   projection  de soi,

Dans un  ailleurs où autres lois,

Régissent des sociétés, sans foi,

Où l’humain n’en est pas le Roi.

.

Tant cela n’est qu’échappatoire

Pour quitter Terre avec espoir

Ailleurs à nouveau te revoir.

.

J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde,

Il y a d’autres êtres vivants en autres ondes,

Trop loin pour qu’elles se correspondent,

Et si près que chairs se confondent.

.

J’imagine, lors disparaît simple apparence,

L’esprit… ou l’âme… ou l’espérance

Trouve monde est incohérence,

Et que la mort est délivrance.

.

J’imagine, lors fantômes nous hantent,

Qu’inconscient collectif les invente,

Hérite de tous mythes fondateurs,

Que nous avons créés, auteurs.

.

J’imagine, lors la nature se déchaine,

Qu’elle met l’homme en chaines

En provoquant chaque année

Catastrophes par milliers.

.

J’imagine, lors ennemis assassinent,

Pour asseoir leur justice léonine,

Et c’est toujours à leur profit,

Décrétant leurs interdits.

.

J’imagine, lors amours pêle-mêle,

Où hommes  et  femmes  s’emmêlent

Que jouissances à leurs paroxysmes

Font fi de censure des mots en isme.

.

J’imagine, lors situation dramatique,

Dérivant et succombant  à la panique,

Que seul moyen, de s’en  sortir  vivant,

Est de savoir voler vers  le   firmament.

.

J’imagine… lors vies où, rôles    premiers,

Justiciers,  guerriers, vous   étant   dévolus,

Que ma peur par l’angoisse  bien  tenaillée,

Est balayée par toute victoire  bien assurée.

.

J’imagine, lors je suis  près  de  toi,   tu cries,

Viens vite,    dépêches, vole  à  mon   secours ;

Que  je ne  te vois  ni ne  bouge, aveugle, sourd,

Que  tu tombes  de haut,   comme  il  est  inscrit.

.

J’imagine …   je sais … tu ne me croiras pas,

Que tu es quelqu’un d’autre et aussi tout moi,

Que tu ne penses pas que j’étais de  bonne foi,

Alors que tu es ma reine… que je suis ton roi !

.

Extensions

 .

J’imagine, lors ceci, lors cela…

Tout ce qui arrive, arrivera mais fortuitement,

Car je ne sais comment, je retomberai toujours

Sur mes pieds car  je suis le héros du jour, celui

De notre amour et rien ne détruira lien heureux.

Si tout cela n’est que fantasme, si tout cela n’est

Que fantasque, il n’empêche que peur, anxiété,

Angoisse en sont les trois degrés qui depuis

Ma tendre enfance, m’y ont conditionné.

.

L’imaginaire est la porte donnant sur d’autres univers

Que celui dans lequel on vit, et bien qu’on s’y rattache !

Entre le Monde tel qu’il est, qu’on le voit, qu’il reviendra

Il y a des interstices, des bulles, et des vides, à  explorer :

Le monde n’est pas un, mais plusieurs… une multiplicité !

.

Comment pourrait-on dépasser la vision

D’un Monde dans lequel, on nait, on est !

.

On me répond : simple … par l’imaginaire

Qui, comme chacun sait, reste sans borne !

.

Cent bornes, peut-être, sans borne, pas sûr

On n’imagine que ce que l’on croit exister !

.

Parmi tous les possibles, tous les probables,

Il y en aurait plein d’inconnus, d’ineffables !

.

La somme des connaissances, des imaginaires

N’est que peu de chose par rapport à l’Univers.

.

Fragments

.

J’imagine un Monde,

J’imagine une Terre,

Où une révolte fronde

 Aurait mis fin… enfin,

À toutes nos misères :

On l’appellerait confins

De notre propre univers

Comme ultime… repaire.

.

Sauf qu’il est… imaginaire,

L’humain étant ce qu’il est,

Lors avec lui, il emporterait,

Contenu de malle de Pandore

Et non celle, riche des trésors.

Et, au final, dedans ou au-delà

Tout au même  …  reviendrait !

.

Autre lieu supposera  autres êtres :

Rencontres seraient extra peut-être,

Lors en serions les rois ou… esclaves,

Des extra-terrestres, la Terre, enclave

Et comme sur la «Planète des singes»,

Curiosité pour leurs remue-méninges !

.

Autre monde n’a limite qu’imagination,

Cantonnée à une anthropomorphisation,

Alors que chez nous, les lois de l’évolution

Aurait pu donner autre type d’apparition !

.

C’est déjà un miracle que nous soyons vivants

Terre une poussière  parmi milliards galaxies,

Et qui plus est conscients et même intelligents.

.

Lors ne demandons pas la lune, notre imaginaire

Devrait bien être, à lui seul, apte à nous satisfaire.

.

Au-delà de ma vision du monde : un inconnu béant

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

J’imagine dès lors projette

Un tout autre monde en ondes,

Où  A  d’autres êtres vivants, Aliens,

Nous      U      observent, nous copient

Ce n’est que               projection de soi,

Dans un  ailleurs   D       où, autres lois,

Régissent des sociétés   E       sans foi,

Où l’humain  n’en est pas le L   Roi.

Et cela n’est qu’échappatoire   A

Pour quitter Terre avec espoir

Ailleurs à nouveau te revoir.

.

J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde,

Il y a d’autres êtres vivants en autres ondes,

Trop loin pour qu’elles se correspondent,

Et si près que chairs se confondent.

J’imagine, lors disparaît simple apparence,

L’esprit… ou l’âme… ou l’espérance

Trouve monde est incohérence,

Et que la mort est délivrance.

J’imagine, lors fantômes nous hantent,

Qu’inconscient collectif les invente,

Hérite de tous mythes fondateurs,

Que nous avons créés, auteurs.

J’imagine, lors la nature se déchaine,

Qu’elle met l’homme en chaines

En provoquant chaque année

Catastrophes par milliers.

J’imagine, lors ennemis assassinent,

Pour asseoir leur justice léonine,

Et c’est toujours à leur profit,

Décrétant leurs interdits.

.

J’imagine, lors amours pêle-mêle,

Où hommes  et  femmes  s’emmêlent

Que jouissances à  D  leurs paroxysmes

Font fi de censure   E  des mots en isme.

       *

J’imagine, lors situ   M    ation dramatique,

Dérivant et succom     A     bant  à la panique,

Que seul moyen,  de     *     s’en   sortir  vivant,

Est de savoir    voler      V    vers  le   firmament.

  I

J’imagine… lors vies      S     où, rôles    premiers,

Justiciers,  guerriers,       I     vous   étant   dévolus,

Que ma peur par l’an       O    goisse  bien  tenaillée,

Est balayée par toute        N     victoire  bien assurée.

       *

J’imagine, lors je suis        D      près  de  toi,   tu cries,

Viens vite,    dépêches,        U      vole  à  mon   secours ;

Que  je ne  te vois  ni ne       *       bouge, aveugle, sourd,

Que  tu tombes  de haut,     M       comme  il  est  inscrit.

   

J’imagine …   je sais que                tu ne me croiras pas,

Que tu es quelqu’un d’au        D            tre et aussi tout moi,

Que tu ne penses pas que         E               j’étais de  bonne foi,

Alors que tu es ma reine              *                  que je suis ton roi !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Silhouette d’homme debout,

Avec ses bras bien croisés,

En  train  d’imaginer 

Ne sais quels êtres !

.

946 4

.

J’imagine … d’autres lieux,

D’autres temps, d’autres êtres :

Qu’ils soient  ou   bien   terrestres,

Extra-terrestres, d’outre-tombe.

 .

Symbolique 

 .

L’imaginaire

Peut   être     défini

Un   peu         comme  le

Fruit de          l’imagination

D’un indivi        du  ou   groupe

Ou   encore          d’une     société,

Produisant            des          images.

Et puis  des             re-présentations,

Des récits et              voire des mythes

En  plus ou              moins détachés de

Ce  qu’il  est            d’usage  de  définir

Comme la réa         lité comme elle est

Il s’agit de la ca       pacité du groupe

Ou d’un individu    à se représenter

Le monde à l’ai   de d’un réseau

Associations        d’images

  Lui donnant        un sens.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

Évocation 

.

.

J’imagine … d’autres lieux,

D’autres temps, d’autres êtres :

Qu’ils soient  ou   bien   terrestres,

Extra-terrestres, d’outre-tombe.

 .

Symbolique 

 .

D’une manière

Dite Gé-né-ra-le,

 L’extraterrestre

Symbolise

Homme demeurant inconnu,

Que l’on a du mal  à comprendre

Saisir sa pensée nous reste étrangère.

 .

Ils viennent du ciel/masculin, s’opposent

Donc à l’élément terre/féminin en  rêves

L’extraterrestre représenterait un être

Étranger à une nature féminine, est

Homme dont l’on attend la venue,

 .

Tout en la redoutant fortement.

Ce serait une incompréhension

Fondamentale, exprimée ici.

tristan-moir.fr/extraterrestres

 .

 .

Fond/forme 

 

Ah, l’imaginaire… mais qu’est-il donc !

Que sommes-nous lors il nous fait défaut ?

Il a pour synonymes : fictif, illusoire, irréel,

Et j’ajouterais chimérique,  fantasmagorique,

Et  pour antonymes : effectif, positif, réel, vrai,

Certains disent qu’imaginaire fait partie du réel,

Mais qu’il n’a pas toujours le vrai sens de la réalité

Je laisserai les philosophes en débattre : bonne soirée.

Pour moi, mon imaginaire, c’est la manière de respirer.

.

Textuels et illustrations  >>

945 – Laissant flotter, à tous vents, l’humeur

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Humeur, chose notable

Impalpable et improbable

Flottant  autour  de  notre air

Comme    un   parfum  en  vers.

Comme   chacun   le  sait  bien,

Elle  est    variable,  versatile :

Sera-t-elle  utile,  ou, futile,

Peu appréciée,   ou  bien,

Chacun l’aura heureuse

Facétieuse,  gracieuse

Proche rêve/réalité.

.

Laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, mon cœur,  âme,

Sans pouvoir plus rien contrôler,

Je m’expose à cacophonie sons,

Ou au kaléidoscope d’images

Envahissant  mon cerveau !

.

Étranges démons m’attrapent,

Étranges  bruits,  me  frappent

Quand  des foudres  me sapent,

Et dans des abîmes me happent

Quand j’étais  encore  un enfant,

Et dites  pourquoi  ne le  suis-je !

.

Je rêvais  de monstres méchants

Et morts m’ex-citaient  bien  plus,

Ce que  j’imaginais, n’existait pas,

Ce qui existait,  je n’imaginais pas

Choses qui ne … se racontaient pas

De peur, ai fini un jour par l’oublier.

.

J’ai rêvé  d’amour  avant consommer,

Ai rêvé de jours avant de me consumer.

Si mon  imaginaire ne s’affolait plus,

Désir s’en irait, n’en pourrait plus.

Combien de fois aurai-je rêvé

De devenir ce que je suis,

Sans imaginer, depuis,

Que  je l’ai  réalisé !

.

Rêveries m’apportent

Tout  ce qui m’importe,

Mots frappent à ma porte,

En  flots  comme  cloportes.

N’en suis-je un, à déblatérer

Ainsi  sur mes proies, cafards,

Mais … foi de  poète, cancrelat,

Un vers peut un autre, en cacher

Que je ne connais pas  et découvre

En le couchant, nu, sur mon papier,

Rêver les mots avant que  je les ouvre

Me rend d’humeur, à me les inspirer !

.

Extensions

Ils demeurent tapis au fond de moi

Comme autant de rêves endormis,

En diverses formes de chrysalides

De ma pensée.

En laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, je sens que la marée

Monte  ou descend  ou demeure à

L’étale, elle change tous les jours

De hauteur et même d’ardeur.

Rêve blanc : grève rose !

Rêve gris : grève noire !

Rêve entre bleu et vert :

Grève de toutes les couleurs.

Le baromètre de l’humeur

Suit celui du temps !

.

L’humeur est comme la météo, variable avec éclaircie,

Elle est tantôt en haut, et tantôt en bas, et tantôt égale !

Le long d’un curseur, je mélange un nombre de couleurs :

Quand les nuages  s’accumulent, mon humeur s’assombrit.

Humeur vagabonde, humeur moribonde,  humeur féconde :

Toutes les humeurs se fondent et même parfois se confondent

Mon corps dit ce qu’il pense de ce que je vis, de ce que je subis !

.

L’humeur est comme l’amour, enfant de poème,

Il en est des drôles, des morbides… des extrêmes.

.

L’humour est comme regard décalé sur soi-même,

Humour gris, noir, rose, arc-en-ciel,  blanc crème !

.

Attention cependant à ne pas devenir trop sensible

À tout ce qui se passe autour de soi ou susceptible !

.

Laisser flotter à tout vent est perdre contrôle sur soi,

Il vaut mieux se fixer des bornes sinon on se déchoit.

.

Fragments

.

Attention à ne pas prendre

L’humeur comme l’humour,

L’allumeur comme l’amour,

Jusqu’à en avoir à revendre

.

Aujourd’hui, humeur et humour s’opposent,

L’humeur désignant une disposition assez chagrine

«j’ai mes humeurs», sauf se déclarer de bonne humeur

Lors l’humour s’amuse sans amertume des aspects

Ridicules, absurdes ou insolites de la réalité.

.

Mais l’humeur peur dépendre de l’humour :

En avoir, aide à rester zen, ouvert, toujours,

Les humeurs sont liées aussi aux caractères,

Comment bilieux, pourrait-il être  heureux !

.

L’humeur utilise le comportement, l’émotion

L’humour, mots du langage, interprétation

Si l’humeur de quelqu’un peut faire peur

L’humour manipule assez bien l’ironie.

.

La colère, fatigue, les ennuis agissent

Sur mon humeur et ce, de manière

Contrôlée ou non … automatique

Et là tout humour, se volatilise.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Humeur, chose notable

Impalpable et improbable

Flottant  autour  de  notre air

Comme    un   parfum  en  vers.

Comme   chacun   le  sait  bien,

Elle  est    variable,  versatile :

Sera-t-elle  utile,  ou, futile,

Peu appréciée,   ou bien,

Chacun l’aura heureuse

Facétieuse,  gracieuse

Proche rêve/réalité.

Laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, mon cœur,  âme,

Sans pouvoir plus rien contrôler,

Je m’expose à cacophonie sons,

Ou au kaléidoscope d’images

Envahissant  mon cerveau !

Étranges  H     démons     À    m’attrapent,

Étranges  U           bruits         *     me frappent

Quand     M             foudres        T      me sapent,

Et dans     E            des abîmes      O    me happent

Quand      U            j’étais encore      U      un enfant,

Et dites     R            pourquoi  ne        S       le  suis-je,

Je rêvais    *             de  monstres         *       méchants

Et morts    F           m’ex-citaient        V      bien  plus,

Ce que        L           j’imaginais n’       E      existe pas,

Ce qui        O        existait,   n’ima     N      ginais pas

Choses       T       qui ne  se  racon    T      taient pas

De peur    T      ai fini un jour par  S       l’oublier.

J’ai rêvé   E   d’amour avant con  *     sommer,

Ai rêvé de jours avant de me con    sumer.

Si mon  imaginaire ne s’affolait  plus,

Désir s’en irait, n’en pourrait  plus.

Combien de  fois aurai-je  rêvé

De devenir    ce que je suis,

Sans ima     giner, depuis,

Que  je             l’ai  réalisé !

Rêveries          m’apportent

Tout ce qui         m’importe,

Mots frappent      à ma porte,

En flots com       me cloportes.

N’en suis-je       un à déblatérer

Ainsi sur mes       proies, cafards,

Mais … foi de         poète cancrelat,

Un vers peut un       autre, en cacher

Que je ne connais        pas et découvre

En le couchant, nu,       sur mon papier,

Rêver les mots avant        que  je les ouvre

Me rend d’humeur,          à me les inspirer !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette homme debout,

Les mains  dans  les poches :

Humeur stable ou instable

Selon degré d’humour.

.

945 4

.

Humeur tranquille, humeur joyeuse,

Ou humeur morose :

Comme le vent, mon humeur change

En fonction d’humour !

Humeur, humour : les deux font la paire

Et  les deux sont faits pour nous distraire

Ce n’est pas la forme qui dira contraire

Ainsi va le fond que mes rêves défont.

 .

 Symbolique

 .

L’humeur est état d’âme persistant,

Elle diffère des émotions en ceci qu’elle

Est moins spécifique,     moins intense et

Moins influencée par événements récents,

Même si, des émotions, telles que la peur et

La surprise, sont sentiments parfois sévères

Et pouvant durer des heures, voire des jours.

 

L’humeur peut avoir une connotation

Positive ou négative.

Dans le langage courant

On parle de « bonne » humeur

Ou de « mauvaise » humeur.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation

.

945 6

.

Humeur tranquille, humeur joyeuse,

Ou humeur morose :

Comme le vent, mon humeur change

En fonction d’humour !

 .

Symbolique 

 .

L’humour est un état d’esprit,

Manière d’utiliser le langage,

Voire un moyen d’expression.

L’humour  peut être  employé

Dans  différents  buts et  il  peut,

Se révéler pédagogique, ou militant.

.

Mais c’est sa forme, plus que sa définition,

Qui est diversement appréciée de culture à l’autre,

D’une région à une autre, d’un point de vue à un autre,

Au point que ce qui est considéré par certains comme humour

Peut être considéré par d’autres comme une méchante moquerie,

Une insulte ou un blasphème.

wikipedia.org/wiki/Humour

 .

.

Fond/forme 

 

Humeur et humour iraient de pair.

Quand l’humeur  voit  tout  de travers,

L’humour  prend du recul, il relativise,

  Avec ironie, il devise  sur  son infortune,

Et revient  ainsi à une humeur positive :

C’est pas grave on a connu des vents pires

Après tout, personne n’est mort : tant qu’il

Y a de la vie, il y a de l’espoir de s’en sortir

Un jour du noir, prenons la vie du bon coté

Enfin ce genre de réflexion, comportement.

.

 Textuels et illustrations  >> 

944 – En mes rêves les plus fous, j’imagine

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Je ne perds pas la tête

C’est bien elle qui me perds

Dans  ses dédales inextricables

Dont seule, elle en est capable,

Et ce jusqu’à en confondre

Le rêve et le délire,

Virtuel et réalité

.

Rêves simulent autre réalité

Esprit a l’ascendant sur corps

Tout en lui procurant ce pouvoir

D’être léger, en un sens exacerbé.

Thème est, souvent … le voyage

Avec  péripéties    improbables

Avec  une   recherche  d’altérité,

Apte, pour  un   vœu,  à combler.

.

Mon imagination étant au pouvoir

Pas de limites, pour, entendre, voir,

Ni pour se déplacer en lumière, noir

Car seule chose à éviter, cauchemar !

.

En mes rêves,  les plus fous,  j’imagine,

Que mon esprit voyage sans mon corps,

Au-delà de l’horizon, et, plus loin encore,

Jusqu’à atteindre le fond  de mes origines

 .

Je vais par les monts et par les vallons,

Du bas vers le haut et, de large en long,

Les yeux  au  taquet   oreilles aux aguets

Pour rechercher une âme qui m’aimerait.

.

Je tombe  dans  le vide et je monte  au  ciel

Lors la Terre me parait gouffre plein de  fiel

Plein d’êtres se battant et, pour  de  l’argent,

Mon rêve n’est pas d’or   mais de firmament.

 .

J’imagine  lors que tous entendent, partagent

Même air, atmosphère, eaux, dans nuages

Que les riches, pauvres deviennent sages

Pour que vie soit rêve bonheur sans âge.

.

À chaque fois, je ré-

Intègre prudemment

Mon  corps de  chair

Voire mon cher corps

Mais, en  ses  illusions,

Je joue de ses dix cors

Et je suis fatigué d’être

Mortel, en me réveillant.

.

Extensions

.

En mes rêves les plus fous,

J’imagine ce que je ne vis pas,

Ce que je ne suis pas, comme un

Acteur qui découvre le rôle qu’on

Lui dévoie, mais sans qu’auparavant,

Il s’aperçoive du piège  qu’on lui tend.

Pastiche de sa vraie vie : pensez-vous !

Non, rien d’autre  qu’une mise en scène

D’apparence lointaine de vous et chaotique

À  souhait et qui pourtant reflète profondément

Votre état d’esprit du moment t voire la dernière

Chose que vous avez vue, pensée que vous avez eue !

Votre rêve n’étant pas tenu  par  le  moindre  interdit,

Vous pouvez vivre des choses qui ne vous sont pas permis :

Permis de voler, dans tous les sens du terme, permis de tuer,

Y compris sans immunité, sans  impunité, d’aimer ou détester

Ou de vous venger de qui bon vous semble, sans justice ni morale

Car sans responsabilité ni culpabilité. Un autre monde, parallèle,

Parfois conflictuel, parfois sensuel et même parfois cruel :

Tous les scénarios se suivent et sans se ressembler

En apparence tout en racontant toujours

Un peu les mêmes histoires, celles

De nos frustrations non soldées.

.

Qu’est-ce qu’un rêve fou, ne le sont-ils pas tous,

Lors l’irrationnel serait  le lot de son inconscient.

Les barrières tombent et la gravité, en fait autant,

Et la toute-puissance du «moi» se fait son cinéma,

Son corps et même son esprit ne saurait …  léviter,

Quel que soit  l’endroit où il se trouve mais délivré

Du poids des conventions sociales voire morales.

.

Ce n’est pas qu’on soit fou dans ses rêves

Il s’agit d’une autre logique, inconscience

Qui ne nous décodera point sa cohérence,

Et pourtant, disent les psys,  elle en aura !

.

Le rêve est une porte dont on n’a pas la clé,

Elle s’ouvre sur des couloirs autres réalités,

Nous fascinant ou nous effrayant à souhait,

Je suis un moi multiple qui parfois me plait

.

Des rêves fournissent matières à l’imaginaire,

Concevant possibles… introduisant probables,

Il n’est plus qu’à les mettre en récits crédibles :

On aura au moins vécu en rêve, faute de réalité.

.

.

Fragments 

.

Rêves, parlons-en de leurs interprétations

Chacun y va de son couplet, non de refrain !

.

Je rêve d’avoir rêvé : je ne m’en souviens plus,

Au réveil, s’en vont au plafond si je ne note pas.

.

Quant à savoir ce qu’ils veulent  vraiment me dire :

Personne n’est là pour m’aider, pour me contredire.

.

Il m’arrive,  aussi,  de rêver, en plein jour, bien éveillé,

Ce sont des rêveries construites et voire … récurrentes.

.

Rêves de voyages, actions, personnages, par procuration,

Où les rencontres sont parfois surprenantes, engageantes.

.

Du rêve à la réalité, il n’y aura qu’un pas, dit-on, si on veut,

Mais dans la grande majorité des cas, demeurent vœu pieu.

.

Certains vous diront qu’ils ne rêvent pas, ni le jour, ni la nuit,

La vie est trop triste tant leurs dernières illusions sont parties.

.

Selon moi, rêves les plus fous, demeurent aussi les plus beaux

Ils nous affranchissent de toutes les barrières et des interdits.

.

Ce n’est pas tant que je rêve d’être quelqu’un d’autre, ailleurs,

Que de profiter d’une liberté qui me donne accès au bonheur.

.

À vrai dire je ne sais pas si c’est j’ai rêvé d’être ce que je suis

Ou ce que je deviens qui est devenu ou deviendra mon rêve.

.

À chacun de savoir s’il a réalisé un, plusieurs de ses rêves,

S’il a rêvé d’être quelqu’un d’autre, n’étant pas lui-même.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme    

.

Je ne perds pas la tête

C’est  bien  elle  qui me  perds

Dans    ses   dédales   inextricables

Dont seule, elle en est capable,

Et ce jusqu’à en confondre

Le rêve et le délire,

Virtuel et réalité

.

Rêves simulent autre réalité………………………

Esprit a l’ascendant sur corps ………………..

Tout en lui procurant ce pouvoir…………

D’être très léger, en un sens exacerbé.

Thème est, souvent … le voyage…..

Avec  péripéties   improbables …

Avec  une   recherche  d’altérité,

Apte, pour  un   vœu,  à combler.

.

Mon imagination étant au pouvoir

Pas de limites, pour, entendre, voir,

Ni pour se déplacer en lumière, noir

Car seule chose à éviter, cauchemar !

.

En mes rêves,  les plus fous,  j’imagine,

Que mon esprit voyage sans mon corps,

Au-delà de l’horizon, et, plus loin encore,

Jusqu’à atteindre le  E fond  P de mes origines

      N       L

Je vais par les monts   *         U     et par les vallons,

Du bas vers le haut   M            S    et de large en long,..

Les yeux  au  taquet   E             *    oreilles aux aguets…….

Pour rechercher une    S               F   âme qui m’aimerait…….

*                O    *

Je tombe  dans  le vide    R               U    et je monte  au  ciel………..

Lors la Terre me parait    Ê               S   gouffre plein de  fiel…………

Plein d’êtres se battant     V             *    et, pour  de  l’argent……….

Mon rêve n’est pas d’or   E             I    mais de firmament………

S           M

J’imagine  lors que tous   *           A    entendent, partagent…

Même air, atmosphère,  L         G     eaux, dans nuages….

Que les riches, pauvres  E        I      deviennent sages….

Pour que vie soit rêve    S      N     bonheur sans âge.

            

                              …………… À chaque fois, je ré-

                                   …….. Intègre prudemment

                                    …… Mon  corps de  chair

                                    ….. Voire mon cher corps

                                  …….. Mais, en  ses  illusions,

                                ……. Je joue de ses dix cors

                                 ……. Et je suis fatigué d’être

                                     ….. Mortel, en me réveillant.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un personnage sur une jambe,

Un Pierrot, ou un fou,

Un clown, acteur

Qui est-ce ?

.

944 4

.

Le personnage de Pierrot le sage, plutôt ici,

De Pierrot le fou :

À même d’imaginer, d’interpréter, des scènes

Des plus décalées.

Un personnage qui gesticule beaucoup

Comme déséquilibré, danse comme fou

Mais qui nous parait bien sympathique

Pierrot approcherait la forme du fond.

.

Symbolique 

.

Le symbolisme est une partie

Essentielle d’un récit pour déployer

Une myriade d’émotions chez le lecteur,

Moyen de réveiller nombre d’intuitions ou

De représentations choisies et voire  étudiées.

.

Et si moi je trouve le symbolisme fascinant,

C’est parce que  cela  me permet  de lier

Des scènes entre elles, d’approfondir

Les relations entre personnages

Sans les décrire explicitement,

Mais simplement avec un

Grand jeu de symboles.

leahendersen-auteur.fr/

les-symboles-dans-la-fiction

.

.

Fond

.

Évocation 

.

944 6

.

Le personnage de Pierrot le sage, plutôt ici,

De Pierrot le fou :

À même d’imaginer, d’interpréter, des scènes

Des plus décalées.

.

Symbolique

.

Pierrot, ou Pedrolino,

Serait un personnage de

L’ancienne comédie italienne,

Pierrot est candide, il est badin

Et a une certaine dose de bon sens.

.

Son vêtement est blanc.

Il ne porte pas de masque

Et a le visage enfariné.

En Commedia dell’arte,

Il est  le rival  d’Arlequin

Et il deviendra  amoureux

De Colombine la blanchisseuse

Dans certaines représentations.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

.

Des personnages un peu déjantés

Quoique volontairement, il y en a

Un certain nombre, théâtre, cour

On pense bien sûr au Fou du roi,

Seul à pouvoir se moquer de lui.

.

Dans mes rêves, ce rôle me sied

Je dois dire, je prends mon pied,

Dans la réalité jamais je n’oserai.

.

Textuels et illustrations  >>

943 – Un traumatisme de guerre, l’enfer !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Guerre n’a rien d’humanitaire

Ni même de juste, même de justifié

Car la guerre, c’est proprement l’enfer.

Lors on y a été,  ou   lors  on y a participé,

Le traumatisme  est, parfois, si fort, violent,

Qu’on se l’est imprimé : on ne peut oublier.

Quelqu’un, quelque chose, un  événement,

Vous le rappelle soudain, et malgré vous,

Vous repassez                        tout le film,

Nombre morts, de blessés physiques

Seront inclus dans les…statistiques

Mais pas souffrances psychiques.

.

Un  traumatisme  de  guerre,

La poudre, le sang … l’enfer,

Des femmes tuées et enfants

Des gens ordinaires, aimants.

Votre mémoire … brutalement

Face à ces faits,   insoutenables,

Vous a  fait tout oublier  zapper.

.

Facile, pratique, pour continuer

À vivre une existence, admirable,

Comme si  rien ne  s’était  passé :

Vous étiez où, avec qui  pourquoi

Pas traces, vous avez été halluciné.

Puis le souvenir remonte à la surface

Tu y étais, quelqu’un a reconnu ta face.

.

Moi… jamais, je n’aurais pu commettre

De tels actes, même en guerre, terrorisé.

Pourtant, il  y  a cette photo,  cette lettre :

D’accord, oui j’y étais, et avec  mon arme,

J’ai tiré au loin devant moi, dans  le  vide,

Je n’ai pas vu ennemis, entendu vacarme.

.

Je me suis vite replié,  suis resté  lucide.

Cette guerre, n’est pas la  mienne,   abusive,

Toute mort attribuée m’est devenue défensive.

Ça y est, la mémoire  me revient  comme  flash

Oui ; je me souviens d’avoir été  droit   au  clash,

Avoir  tiré ,comme malade, sur tout ce qui bouge

Quand  j’ai  cessé, des  gens, et des traces,  rouges

Rouge de feu, rouge de sang, rouge  des  flammes.

.

Maintenant, tout me revient, se débobine, à  plat,

Et, je  peux  mieux mesurer  l’étendue des dégâts,

Avec  une  certaine  gravité me tenant prostré, las.

Au cœur, au ventre, vivant, la chance, que j’ai eue,

D’en sortir  quand copains tombent  à côté de moi :

Puis je les ai entendus crier, ramper, gémir, appeler

Lors j’ai dû les abandonner pour ne pas me faire tuer

Par  des  tirs  croisés  d’en haut d’avance, déjà vaincu.

La guerre engendre honte d’en  avoir assassiné d’autres

La guerre engendre la guerre avec vengeance exacerbée.

.

Extensions

 .

La guerre génère nombre de morts et plus encore de blessés

C’est comme loi du métier d’avoir à affronter tous  dangers.

Parfois, c’est un soldat, qui sautera sur une bombe, à pied ;

Parfois c’est la patrouille pris sous le feu d’une embuscade ;

Parfois, c’est un engin de transport de troupes, tout entier !

Que l’on perde un homme, juste à côté de soi, un camarade,

Constitue déjà un traumatisme dont on ne se remettra pas.

Combien d’estropiés vivront par la suite, une vie au rabais,

Pour une cause qui n’en est pas une : une simple infortune.

 .

La guerre, qu’elle soit ancienne, moderne

Demeurerait sans cesse égale à elle-même

Faite de combats voire atrocités extrêmes,

Qui nous font hérisser les poils, épidermes.

.

La mort naturelle sera bien plus acceptable,

Que celle de soldats et civils, non coupables :

Mourir pour des idées, dit Brassens, d’accord

Mais de mort lente, non pas au corps à corps !

.

Des cataclysmes  météorologiques, géologiques

Provoqueront aussi des morts, et des déracinés

Mais la Nature est ce qu’elle elle sans intention

De tuer, de se venger, de dominer, d’éradiquer !

.

.

Fragments 

 .

Si tu veux pas la paix, prépare la guerre,

Dit un vieil adage d’un empereur romain,

Il s’avère que, depuis, toujours d’actualité.

.

Paix, guerre ne seraient pas que contraires,

Ils seraient et tout autant, bien paradoxaux,

Lors croisant, en parallèle, la parole et le fer.

.

Notre époque n’aura rien appris de l’Histoire,

Elle dit encore que la loi sera celle du plus fort

Bien qu’exemples montrent que ce sera à tort.

.

Négociations, accords, contrats …  frontières,

Ne sont que des papiers qu’on peut déchirer,

Une fois le pays voisin, envahi, il est annexé.

.

Certains appellent cela de la real politique :

On ne conteste pas par peur de représailles

Si la peur mène le Monde, la paix mourra.

.

Le paradoxe tient aussi dans le langage :

L’on envahirait un pays pour le pacifier,

Et s’il résiste,  ce serait lui… l’agresseur.

.

Tout cela ne serait que jeu s’il n’y avait

Pas de morts, et  pas que combattants,

Des civils, femmes, vieillards, enfants,

.

Aucun génocide ne peut se justifier :

Guerre ou pas quel qu’en doit le fait

Cela reste crime contre l’humanité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme     

.

Guerre n’a rien d’humanitaire

Ni même de juste, même de justifié

Car la guerre, c’est proprement l’enfer.

Lors on y a été,  ou   lors  on y a participé,

Le traumatisme  est, parfois, si fort, violent,

Qu’on se l’est imprimé : on ne peut oublier.

Quelqu’un, quelque chose, un  événement,

Vous le rappelle soudain, et malgré vous,

Vous repassez                        tout le film,

Nombre morts, de blessés physiques

Seront inclus dans les…statistiques

Mais pas souffrances psychiques.

.

Un  traumatisme  de  guerre,

La poudre, le sang … l’enfer,

Des femmes tuées et enfants

Des gens ordinaires, aimants.

Votre mémoire … brutalement

Face à ces faits,   insoutenables,

Vous a  fait tout oublier  zapper.

Facile et pratique, pour continuer

À vivre  une  existence,  admirable,

Comme si rien   T     ne  s’était passé :

Vous étiez où,     R   avec qui  pourquoi

Pas traces, vous   A     avez été halluciné.

Puis le souvenir     U  remonte à la surface

Tu y étais, quelqu’   M  un a reconnu ta face.

Moi jamais, je n’au    A       rais pu commettre

De tels actes, même    T   en guerre : terrorisé.

Pourtant, il y a cette      I       photo,  cette lettre.

D’accord, oui j’y étais,     S      et avec  mon arme,

J’ai tiré au loin devant      M      moi, dans  le  vide,

Je n’ai pas vu ennemis,       E        entendu vacarme.

          *

 Je me suis vite replié,             D           suis resté  lucide.

   Cette guerre, n’est pas la         E           mienne,   abusive,

    Toute mort attribuée m’est      *          devenue défensive.

      Ça y est, la mémoire me re        G           vient comme flash

           Oui je me souviens d’avoir         U             été  droit  au  clash,

               Avoir  tiré  comme  malade,        E              sur tout ce qui bouge

               Quand  j’ai  cessé, des  gens,        R              et des traces,  rouges

                  Rouge de feu, rouge de sang,      E               rouge   des   flammes.

                 Maintenant  tout me revient,       :                se  débobine,  à  plat,

                Et, je  peux  mieux, mesurer       L               l’étendue  des dégâts,

                Avec  une  certaine  gravité          ‘              me tenant prostré, las.

           Au cœur, au ventre, vivant,        E         la chance, que j’ai eue,

            D’en sortir quand copains         N       tombent  à côté de moi :

      Puis je les ai entendus crier     F     ramper, gémir, appeler

       Lors j’ai dû les abandonner    E    pour ne pas me faire tuer

          Par  des  tirs  croisés  d’en      R     haut d’avance, déjà vaincu.

         La guerre engendre honte        !     d’en  avoir assassiné d’autres

       La guerre engendre la culpa          bilité de ne pas avoir été tué

     La guerre engendre la guerre          avec vengeance exacerbée.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette d’un homme

Ou femme, à terre,

Comme blessé 

De guerre ?

.

943 4

.

Militaire couché au sol, inanimé,

Blessé, et  peut-être  même  tué :

Une  personne, c’est  un  drame,

Cent, statistique, symbolique.

.

Symbolique

.

La symbolique est

« L’art de substituer une image

À une idée, un dessin à un concept,

Une figure à une pensée» mais est aussi

« L’art de  retrouver  l’idée  derrière l’image,

Le concept au travers du dessin,

La pensée sous la figure ».

 

C’est l’ensemble des

Symboles propres à un peuple,

À une époque, et voire à une religion.

La symbolique militaire qui se manifeste

Par divers signes multiformes

Uniformes, insignes, emblèmes, fanions,

S’est forgée au cours de l’histoire de France.

servicehistorique.sga.defense.gouv.ressources/

la-symbolique-militaire-une-longue-evolution

.

.

Fond

.

Évocation

.

943 6

.

Militaire couché sur un lit médical

Blessé et  peut-être même  mort :

Une  personne, c’est  un  drame,

Cent : c’est une statistique !

 .

Symbolique 

Les accidents de la route,

Les accidents de travail, ceux

Qui se produisent à domicile

Représentent une symbolique

Vaste de toutes  blessures

Tant qu’il n’est pas possible

De l’appréhender ensemble.

 

Faut la déchiffrer       cas par cas

Et la fracture        d’un os entraîne

Une cassure       du rythme  de vie.

L’activité          sera   interrompue.

Il faudra       se  mettre  au  repos.

 

Telle immobilisation devrait

Entraîner   une   réflexion

Qui, elle-même, aboutira

 à nouvelle orientation.

signesetsens.com/psycho

.

.

Fond/forme 

 .

La première blessure infligée à l’homme,

Ou  qu’il s’est infligée, qui  sait, à lui-même,

Est la perte du paradis, terrestre ou céleste

En devenant ou en se rendant compte qu’il

N’était qu’un simple et permanent mortel.

.

Toutes les autres blessures en découlent :

Un immortel, dans les films, s’en remet

Instantanément, mais pal lui : donc

Faire très attention à les… éviter,

Tant physiques que psychiques.

.

Sinon au plus vite les soigner

Mais cela peut avoir du bon

Forcé au repos,  à réfléchir,

Sur la nature, sens de sa vie

À ses expositions aux dangers

À l’arrêt soudain de sa carrière,

Si ce n’est de son couple, handicap.

.

Textuels et illustrations   >>

942 – Il arrive parfois que je divague !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De divaguer, on en parle plus,

À propos d’un animal qui erre,

D’un humain  qui ne sait   plus

Ce qu’il dit, ce qu’il fait, sur Terre !

Eh bien, la nuit et très justement plus

De Terre, non plus de repères ni d’air,

Le réel fait qu’on existe  mais : foutus.

On décroche, tombe en  plein mystère.

Penser le jour lors en    pleine activité

Et  penser la nuit  et  en plein repos,

Ne sont pas semblable en qualité :

Jour, pas le temps ; nuit, de trop.

 .

Il arrive, parfois, que je divague,

Ma pensée flotte, sur un courant,

Se transformant souvent en vague

Quand ce n’est pas en fort torrent.

Une vague qui déferle en …  mots

Qui se pressent en mon… cerveau,

En torrent qui cascade des … flots

Qui chutent sur moi de… là-haut !

.

Il arrive, parfois, que je drague,

Le fond de mes pensées …  noires,

Remontant, mais non sans blagues,

Mes prédictions des grands… soirs.

Toutes blagues ne me font pas rire,

Empreintes d’humour noir, satire

Les soirs où je me vois … mourir,

Un vrai cauchemar, sans dormir.

.

Il arrive, parfois, que zigzague,

Sur la route de mes  tourments,

Un vrai démon qui me drague,

Mon ange gardien, déroutant.

Démon qui surgit vers minuit

Même si je ne lui ai rien dit :

Ange, protège ma conscience

Afin qu’elle médite : silence.

.

Il arrive, parfois, que j’élague

Lors j’essaye de ne plus penser

Tant j’ai pris peur de m’ennuyer,

Car quand j’hallucine, je  dessine

Idées  qui  sauvent, m’assassinent.

Le blues est mon meilleur ennemi,

Il m’est  fondé, juré, fidèle, intime,

En torrents ou vagues  … il produit

Blagues pour bourreaux, victimes.

.

Ma tête lourde, penche d’un côté,

Sûr, je divague…je vais tomber :

Aidez-moi d’urgence à me lever,

Sinon je sens, je vais disjoncter.

.

Extensions

.

Disjoncter,

Un courant trop fort

Passe d’un hémisphère

À l’autre de mon cerveau

En surchauffant les circuits

Qui les rattachent et faisant

Que mon cerveau se retrouve

Dans le noir.

Noir, sans autre

Repère que celui du ventre de

Ma mère où je vivais en monde

Étanche à toute sensation externe,

Ou qu’elles me parvenaient bien

Ou bien déformées.

.

Vague, divague, divagation nocturne

Contre  organisation, contrôlée, diurne,

La nuit je me relâche en un laisser-aller,

Je refais des visites  des lieux merveilleux

Je   voyage, dans  transports,  audacieux,

Ou j’invente  nombre tableaux  déjantés.

De donner libre cours  à son imaginaire

Me repose de toutes contraintes d’hier.

.

Selon de bons dictionnaires, divaguer est

Au sens propre : errer çà et là, partout,

Au sens  figuré : dire n’importe quoi,

Ou ne pas raisonner correctement.

.

Vous voilà  informé : dites-moi

Si c’est le cas ici, que je cesse

Écrit n’ayant pas lieu d’être,

Étant fait que de peut-être.

.

Il faut savoir  raison garder

Dit un proverbe … populaire,

Ne pas dire de paroles  en l’air,

Ne pas dire tout et son contraire.

.

Fragments

 .

Dit, divague, divaguer, divagation :

Ça commence mal, je bégaie un peu

Je devrais augmenter concentration,

Pour avoir esprit clair, non brumeux.

.

Oui mais attention à ne pas confondre

Imagination et création et divagation,

Tant le fil de la conversation s’effondre,

Quand l’interlocuteur perdra la raison !

.

Raison première devient floue, lointaine

L’on saute du coq à l’âne ou on fait l’âne,

La parole devient comme un monologue,

Comme si on zappait d’une télé à l’autre.

.

Divaguer peut servir à écrire un poème,

Laissez libre cours à toutes associations

Quitte à faire le tri, choisir, a posteriori,

Ce n’est plus un délire, c’est inspiration.

.

Il arrive que je divague, proche de délire

Dieu merci, je me ferais, parfois, relire :

Divaguer, papoter entre conjoins, amis

Est matière d’échange pour toute vie !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

De divaguer, on en parle plus,

À   propos   d’un  animal   qui   erre,

D’un humain    A     qui ne sait     J         plus

Ce qu’il dit,     R    ce qu’il fait,  sur  E    Terre !

Eh bien, la     R    nuit et  très juste   *  ment plus

De Terre,        I    non plus de repè   D  res ni d’air,

Le réel fait     V      qu’on  existe      I   mais foutus.

On décroche,   E     tombe en      V  plein mystère.

Penser le jour    *   lors en        A   pleine activité

Et penser la nuit    Q            G   en plein repos,

Ne sont pas semb   U    U  lable en qualité.

Jour, pas le temps  E      nuit de trop.

 .

Il arrive, parfois, que je divague,

     Ma pensée flotte, sur un courant,

               Se transformant souvent en vague

                     Quand ce n’est pas en fort torrent.

                             Une vague qui déferle en …  mots

                                   Qui se pressent en mon… cerveau,

                                      En torrent qui cascade des … flots

                                    Qui chutent sur moi de… là-haut !

.

                                  Il arrive, parfois, que je drague,

                                Le fond de mes pensées …  noires,

                           Remontant, mais non sans blagues,

                   Mes prédictions des grands… soirs.

             Toutes blagues ne me font pas rire,

       Empreintes d’humour noir, satire

   Les soirs où je me vois … mourir,

 Un vrai cauchemar, sans dormir.

.

Il arrive, parfois, que zigzague,

  Sur la route de mes  tourments,

       Un vrai démon qui me drague,

           Mon ange gardien, déroutant.

                   Démon qui surgit vers minuit

                      Même si je ne lui ai rien dit :

                          Ange, protège ma conscience

                         Afin qu’elle médite : silence.

.

                            Il arrive, parfois, que j’élague

                           Lors j’essaye de ne plus penser

                           Tant j’ai pris peur de m’ennuyer,

                       Car quand j’hallucine, je  dessine

                      Idées  qui  sauvent, m’assassinent.

                  Le blues est mon meilleur ennemi,

              Il m’est  fondé, juré, fidèle, intime,

          En torrents ou vagues  … il produit

      Blagues pour bourreaux, victimes.

.

  Ma tête lourde, penche d’un côté,

Sûr, je divague…je vais tomber :

Aidez-moi d’urgence à me lever,

Sinon je sens, je vais disjoncter.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Ça divague d’un coté

Ou ça zigzague de l’autre

Tout ça relève du délire

Sinon de la fantaisie.

.

942 4

.

Divaguer, délirer, draguer, zigzaguer

Et que sais-je encore :

Il suffit de laisser ses pieds, ou sa tête

 Batifoler, en fantaisie !

.

Symbolique 

 .

 

Je me répète, sans cesse, la première

Phrase d’un poème d’Éluard.

« La courbe de tes yeux

Fait le tour de mon cœur ».

 

Pour une raison inconnue,

Due à la répétition qui disperse

Le sens des mots, ce vers

Me semble chaotique.

 .

Au sens bergsonien, il y règne

Non pas un désordre,

Mais un ordre supérieur, incompréhensible,

Une divagation qui m’échappe totalement.

Source : amour-couple.aufeminin.com/

forum/divagation-nocturne

.

.

Fond

.

Évocation

.

942 6

Divaguer, délirer, draguer, zigzaguer

Et que sais-je encore :

Il suffit de laisser ses pieds, ou sa tête,

 Batifoler, en fantaisie !

 .

Symbolique

 .

U

Un délire du latin delirium

Délire, transport au cerveau

Ou idée délirante est, dans le

Domaine   de  la psychologie :

 .

Une          perturbation     globale,

Parfois      aiguë ou ré        versible,

Mais        parfois aussi     chronique,

Du fonc    tionnement     de la pensée.

 .

En tant que pathologie,    il se distingue

D’une croyance fondée sur une information

Fausse ou voire incomplète, ou voire un dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

 .

.

Fond/forme 

Qu’un écrivain divague, quoi de plus commun,

Ce n’est que le fruit d’un délire, d’imagination,

Qui déborde  et qui l’inspire  et qu’il transpire,

Dans des mots, des phrases, qui se succèdent,

Sans lien réel entre eux dans le cas de poèmes

Et qui pourtant disent autre chose que les mots

Entre les lignes par métaphores ou métonymies

Pour sûr, la moitié  de  mes poèmes, m’auront  été

Sinon écrits, partiellement construits en pleine nuit.

.

Textuels et illustrations   >>

941 – Pour ne plus mal…vous réveiller !

Textuels et illustrations  >>

.

Un  état de mauvais réveil

Voire un réveil  fort pénible

Signe d’un mauvais sommeil,

Ou réveil au mauvais moment.

Moment de sommeil paradoxal

Où tout  va  bien ou  tout  va  mal,

Où on était dans un  autre monde

En terre de Morphée en seconde

Un verre d’eau suffirait parfois,

À réveiller papilles  estomac,

Y a un moyen plus radical,

De l’eau tombant sur tête.

Ne pas mettre  de réveil,

Ou le jeter ou le casser

Ou encore embrasser

Ami, amant, conjoint.

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez vos désirs pour réalités,

La nuit, tous les chats sont gris,

Vos rêves et cauchemars aussi.

Souffle coupé muscle tétanisé,

Je tombe sans fin en trou noir,

Ma chute parvient à m’asseoir

Dans un arrêt brutal, réveillé.

Je prends quelques secondes,

À faire coup d’œil, à la ronde,

Je suis vivant… dans mon lit,

Je pense déjeuner bien garni.

Je me rendors chez Morphée

En rêvant d’un pays des fées,

Je pousse un cri, dans le noir,

Je tombe encore au désespoir.

Je me lève, bois un verre d’eau

Demain, il s’agit de se lever tôt,

Je cache mon visage, en oreiller,

Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

Une femme se blottit contre moi,

Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

Quand mon réveil sonne l’heure,

J’en suis encore à mon bonheur.

Toutes nuits ne sont pas égales

Si j’entends chants des cigales

Si je perçois comme des râles

Les nuits ne seront pas étales.

Si quelque musique  planante

Me remue, comme  une plante

Je dors ronflant comme souche

Et ne tombe plus  de ma couche. 

Cauchemars, rêves, par milliers,

N’ont d’existence que … réveillés

Sinon ils demeurent inconscients,

Plus pernicieux, que rage de dent !

.

Extensions

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez un somnifère, un placebo.

Le sommeil reste un mystère pour

Celui qui l’a perdu, ne peut le contrôler.

Si je ne vous ai pas endormi avec mon délire

Sur le sommeil, c’est déjà ça encore que, gagné.

En vous endormant, vous penserez, qui sait,

À moi comme le marchand de sable,

Pour venir à bout des enfants

Baillant à force de rêver !

.

Se réveiller, naturellement, normalement, 

Est le mieux qui soit pour être bien reposé.

Tout réveille-matin pourra vous perturber

Au point que vous doutez du bon moment

Et que vous regardez l’heure, en attristé !

Et s’il est en forme, en se levant, l’enfant,

Vous fera des sourires, et non la grimace,

Et il faudra du temps pour que ça passe.

.

Pour être sûr de se réveiller à l’heure prévue,

On utilisera le plus souvent un réveille-matin !

À son signal on ne sort pas facilement des nues

Surtout si l’on est en phase paradoxale, en rêve.

.

Non seulement on en perd le bénéfice : perturbé

On confond réveil réalité  et suite de notre fiction.

Le mieux, comme chacun sait, est le réveil naturel,

On ouvre les yeux, prend conscience environnement.

.

On a l’impression d’avoir fini sa nuit, une bonne nuit :

Un peu d’étirement des membres, du cou, des muscles,

Et hop on saute du lit comme un chat voyant une souris

Pour ne plus mal vous réveiller, poussez donc votre cri !

.

Fragments

.

Un réveil naturel et artificiel

N’auraient rien d’équivalent :

Certains se réveilleront  avant,

Et d’autres ne l’entendront pas.

.

Panne de réveil, pour l’employeur,

Panne d’oreiller pour les fainéants,

Panne d’après coup pour amoureux

Panne de n’importe quoi pour reste !

.

Parfois, il y a comme perte de réalité :

-Réveille-toi … tu as rendez-vous à 8h00

-Je sais … mais laisse-moi encore dormir,

Réplique le dormeur en un profond soupir

.

Sans effet, généralement on tire le rideau

Qui a pour réaction, d’éclairer le dormeur,

Et si cela ne suffit pas, on allumera la radio

Pour finir, urgence on utilise un seau d’eau.

.

Qui ne rêverait d’un réveil tout en douceur,

De quitter les bras de Morphée pour l’aimé,

Qui en vous caressant, chatouillant, ou plus,

Vous mettra en bonne forme pour la journée

.

Au final, réveil en fanfare, couchés sur le tard,

À midi, pour les adolescents ou les adulescents

Est comme avoir consacré une matinée entière,

À se refaire nombreuses fois le film de la soirée.

.

Tragiquement il y a les gens qui ne réveillent pas

Après avoir pris des somnifères pour s’assommer,

La maison brule, fumées les étouffent, ils meurent

Alors qu’ils avaient bonne santé et plein de projets.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Un     état   de    P       *      R  mauvais réveil

Ou   un   réveil   O                            E  lent ou pénible

Signe d’un mau     U                                /       L       vais sommeil,

Ou réveil au mau    R            \                    /             L      vais     moment.

Moment  de  som    *                  \               /                   I    meil   paradoxal

Où tout  va  bien    N                       \           /                       E   ou  tout  va  mal,

Où on était dans   E                           \      /                          V   un  autre monde

En terre de Mor    *                               O                             É   phée en seconde

Un verre d’eau    P                                                             R  suffirait parfois,

À réveiller pa      L                                                          *    pilles  estomac,

Y a un moyen   U                                                      S   plus     radical,

De l’eau tom    S                                                U    bant sur tête.

Ne pas met    *                                        O    tre  de réveil,

Ou le jeter   M                             V     ou le casser

Ou encore     A         L         embrasser

Ami,    amant,     conjoint.

.

***********************

***********************

.

              Pour ne plus mal vous réveiller,

                   Prenez vos désirs pour réalités,

                         La nuit, tous les chats sont gris,

                            Vos rêves et cauchemars aussi.

                                 Souffle coupé muscle tétanisé,

                                     Je tombe sans fin en trou noir,

                                         Ma chute parvient à m’asseoir

                                            Dans un arrêt brutal, réveillé.

                                                 Je prends quelques secondes,

                                                     À faire coup d’œil à la ronde,

                                                         Je suis vivant…dans mon lit,

                                                               Je pense déjeuner, bien garni.

                                                               Je me rendors chez Morphée

                                                                  En rêvant d’un pays des fées,

                                                                     Je pousse un cri, dans le noir,

                                                                     Je tombe encore au désespoir.

                                                                       Je me lève, bois un verre d’eau

                                                                       Demain, il s’agit de se lever tôt,

                                                                        Je cache mon visage, en oreiller,

                                                                       Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

                                                                      Une femme se blottit contre moi,

                                                                  Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

                                                               Quand mon réveil sonne l’heure,

                                                             J’en suis encore, à mon bonheur.

                                                           Toutes nuits ne sont pas égales …

                                                      Si j’entends chants des cigales …..

                                                 Si je perçois comme des râles ……

                                            Les nuits ne seront pas étales. ………

                                         Si quelque musique planante ……………..

                                   Me remue, comme une plante ……………….

                                Je dors ronflant comme souche …………………….

                            Et ne tombe plus de ma couche. ………………………….

                     Cauchemars, rêves, par milliers, ………………………………..

            N’ont d’existence que…réveillés ………………………………………

        Sinon ils demeurent inconscients, ……………………………………………..

Plus pernicieux, que rage de dent ! ……………………………………………….

.

Forme

.

.

Évocation 

.

La Lune, à son premier quartier,

Se réveille sur point comme un  i 

Et nous ferait comme un clin d’œil,

Pour nous souhaiter : bonne nuit !

.

941 4

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

.

La Lune,

Bien plus que satellite

   Aux yeux des humains,

          A toujours été source de

              Mystère et de fascination

                  Surtout dans l’ésotérisme.

                     Elle est traditionnellement

                        Rattachée  à un  archétype

                          Maternel / féminin, femme

                           Avec ses qualités physiques

                           Qui font que, sans produire

                       De la lumière,  elle  reflète

                     Celle du soleil, contribuent

                     À forger symbolisme dual :

               D’un côté, le soleil, source

              De  lumière, actif,  le père ;

           De l’autre la lune, reflet de

       Lumière, réceptif, la mère.

    Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

941 6

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

 .

Réveil est un système

Qui émet un  son à une

Heure prédéterminée.

 .

Platon (428–348 av. J.-C.)

Concoit un            système réveil

Horloge eau                 un    sifflement

Prévient que                 cuve   est  vide :

Il l’aurait uti          lisé pour arrêter

De s’assoupir     lors de ses longs

Travaux, lectures  nocturnes.

.

Il peut s’agir d’un appareil destiné

À cet usage, généralement une horloge,

Ou d’autres appareils ayant une fonction

De   réveille-matin  tels  que : la  montre,

Téléphone mobile, ordinateur, télévision.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Réveil, réveille moi, réveillez-vous !

Éveil de la conscience en fin de rêves,

L’angoisse de rester endormi, l’éternité.

 .

Si je prends un somnifère : réveil à midi,

J’ai mis deux réveils à sonner, des fois que

« Réveille–toi,  vite,  dehors,  ici,  c’est l’enfer »

 .

Je passerais ainsi d’un cauchemar  à l’autre :

« Laisse-moi dormir encore, ça me déprime trop »

Mais ce téléphone qui sonne, il est dans mon rêve

Ou dans la maison et quelle heure est-il donc, nuit.

Textuels et illustrations  >>

940 – Le sommeil est bien précieux, vital

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital

De dormir, tout le monde trouve normal

Et pourtant combien se plaignent, la nuit

De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

Hier, je suis allé dans une grande librairie,

Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

Que d’en parler serait encore en perdre plus,

Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

Et notre degré d’attention…voire d’activité,

Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

À force de rester éveillé, de se coucher tard,

Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

De toutes énergies, toutes images et idées.

Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

Extensions

.

On y revient,

Sans cesse,

À la malbouffe,

Quand, trop, mal,

Pas assez, vous étouffe,

Votre sommeil est comme

Votre   chandelle  de santé :

Apprenez à  mieux  gérer  votre

Un capital sommeil comme bijou

Précieux ou comme autre merveille.

Mon sommeil m’est vital, du fait

Que je suis, reste un animal !

.

Position sur le flanc pour s’endormir

Position sur le dos, une fois endormi,

Position sur ventre  sommeil  profond

Position  pelotonné, juste  avant  réveil

On a beau faire  le tour  de la question

Posture est une donnée fondamentale,

Pour faire un cycle sommeil normal !

 .

La phase de sommeil profond serait réduite

Autour de 30% pendant période pleine Lune,

Elle diminuerait la production de mélatonine :

On croirait être victime, là, de légende urbaine.

.

Rappelez-vous, elle a bien grand effet  sur  marée

Alors  pourquoi pas  sur notre horloge biologique !

Il en serait de même  si l’on dort  en pleine lumière,

L’obscurité complète favoriserait l’endormissement.

.

Nous sommes loin d’endormissent en bras de Morphée

Et tout autant des poudres de Perlin-pipin pour enfants

En fait notre sommeil serait un capital  avec des intérêts

Positifs ou négatifs qu’on appelle alors dette de sommeil.

.

Fragments

.

Sommeil est différent d’un dormeur à l’autre :

Ceux qui dorment régulièrement comme horloge

Ne comprennent qui ont troubles, mauvais réveils

Sauf exceptions, ils se réveilleront à la même heure.

.

Tandis que d’autre se réveillent quatre fois par nuit :

Il y a foule ouvrages consacrés à qualité du sommeil

On ne les trouve guère en librairie en livre de chevet

On trouve davantage sur les régimes amaigrissants,

.

Les enfants qui ont  des journées agitées, à zapper,

Tout le temps, ont un sommeil tout aussi perturbé

Et finissent par avoir des troubles  attentionnels :

Cercle vicieux dont ils ne savent comment sortir.

.

Personne âgée a besoin de moins de sommeil :

Du simple au double par rapport jeune enfant

De quatorze à sept heures, allant 2 et 65 ans !

.

Sirius, l’étoile du berger, marque début nuit,

Un enfant ne dormira jamais à la belle étoile,

Pourtant il n’y aurait qu’eux qui en rêveront !

.

La nuit est aussi autant, un moment d’intimité

Intimité avec conjoint, comme avec soi-même :

Si son corps ne la réclame, son âme l’implorera.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

****************************

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 .

Le sommeil est un bien précieux, vital,……………

 De dormir, tout le monde trouve normal……….

  Et pourtant combien se plaignent, la nuit……

   De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

       C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

             Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

                   Hier, je suis allé dans une grande librairie,

                          Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

LE                          Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

SOM                          Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

MEIL                          Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

   EST                              Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

                                              D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

                                                À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

                                                   Que d’en parler serait encore en perdre plus,

            UN                                    Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

         BIEN                                    Et notre degré d’attention…voire d’activité,

           PRECI                                    Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

             EUX                                       À force de rester éveillé, de se coucher tard,

                                                              Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

                                                            Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

                                                         Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

          EST                                      Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

      VITAL                                   De toutes énergies, toutes images et idées.

                                                 Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

                                             Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

                                           Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

                                     Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

                                  Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

                             Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

                         Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

                     Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

                  Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

             Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

          Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

       Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

La lune au premier quartier

Plein sommeil dans le ciel,

Comme  un point  sur un i 

Lors entouré d’étoiles !

.

940 4

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

La Lune est notre compagne du sommeil,

Sans parler compagnon ciel clair, étoilé ;

Seize  vers au-dessus, 4 phases sommeil :

Ainsi cette forme s’accorde bien au fond !

 .

 Symbolique 

 .

Chaque trouble du sommeil

           Inquiète et énerve les parents.

               Le pouvoir de ceux-ci, s’arrête

                    Aux portes même du sommeil !

 

                       Tant l’enfant  ne pourra dormir

                         Et  se contrôler, en même temps.

                         Symboliquement endormissement

                          Évoque séparation d’environnement.

 

                     La nuit symbolise l’absence psychique

               Des parents, même si ils  sont  présents

          Dans la chambre d’à côté : des angoisses

     Diffuses pendant la journée empêcheraient

L’enfant de se détendre avant de s’endormir.

pedagogieinnovante.com

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

940 6

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

 .

Symbolique

On   retient   surtout  de l’étoile,

Sa qualité luminaire     et source de lumière.

.

Étoiles représentées             sous voûte temple,

D’une église précisent                 signification céleste.

.

Elles    percent    l’obs                 curité,  elles sont aussi

Phares,  projetés  sur                    la nuit de l’inconscient.

.

Étroitement   liée   au                  ciel,  dont  elle dépend,

Étoile évoque mystère           du sommeil, de la nuit.

.

Et pour briller, de              son éclat personnel,

L’homme se situera dans les grands rythmes

Cosmiques, s’harmonise avec eux.

 .

.

 .

Fond/forme 

 .

Quand je me rends dans une grande librairie

Je vais parfois  au rayon  qualité de vie, santé,

J’y trouve cent ouvrages  pour manger, maigrir,

Un seul ou deux sur comment gérer son sommeil.

.

Que puis-je d’autre  en déduire  sinon que dormir

C’est manger ou que manger trop ou pas assez

Ou pas bien n’aide pas à dormir sereinement.

.

Bon sommeil digérera toutes les angoisses

Lors mauvais repas vous en procurera.

Alors adopter l’équilibre entre eux !

.

Textuels et illustrations >>

939 – On ne peut pas vivre sans sommeil

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil … sinon

À bien récupérer, sinon restaurer

Sa force de travail, voire sa santé,

Qui sinon nous feront faux bonds.

.

Mais le sommeil n’est pas inaction,

Il s’en passe des choses, dans ce cas

Un rêve par ci, un cauchemar par-là,

Chacun règle son problème à sa façon.

Le rêve apparaît en sommeil paradoxal

Comme une phase de décharge normale :

Il évacue nos peurs nos angoisses et désirs,

Comme si l’on poussait de profonds soupirs.

.

Quand le réveil nous sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  aux antipodes, désarçonne.

Pour autant, sommeil n’est pas l’envers de la réalité

Mais son complément, permettant autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

Extensions

.

Un point sur un i,

Et un point détaché,

Un point fermé comme

Un enfant endormi, l’air ravi,

Un point qui nous réveillera ici

Content de vivre après une nuit

Dans son lit.

On ne peut vivre sans sommeil,

Parce que le  corps  le réclame,

Parce que  le cerveau  le clame

Pour temps de réorganisation

Pour  temps de compilation

De  tous  les  événements

De la journée passée !

.

Bailler ne signifie pas

Qu’il est l’heure de dormir,

Ou, trop tôt, pour se réveiller :

S’il est vrai que ce réflexe archaïque

Reste associé à notre état de vigilance,

Il prédira plutôt un changement d‘activité

Ou peut-être début d’appétit, hypoglycémie !

.

Il y en a qui dorment dix heures par jour

D’autres qui n’ont besoins que cinq heures :

Nous ne sommes pas égaux en cela, non plus,

Mais beaucoup d’heures  ne sont  que surplus.

.

Seule  phase  qui compte, qui repose vraiment,

Est celle  que  l’on  appelle : phase  paradoxale :

Sur huit heures  de  sommeil : représente  deux.

.

Le dormeur plonge  dans un état où son cerveau

Est plus insensible aux stimulations extérieures,

Plus court, et plus réparateur, pour l’organisme.

.

Et cela ne fonctionne que si l’on se couche tôt :

Chaque nuit, quatre à cinq cycles de sommeil

 De 90 minutes, en moyenne, sont effectués

Les plus réparateurs sont avant minuit.

.

Fragments

.

Quand on baille aux corneilles,

On prétendra  qu’on a sommeil,

Mais aussi quand l’on s’ennuie,

Parfois  aussi  quand on a faim.

.

L’état  de  somnolence déclenche

Bâillement, on bâille parfois le soir

Avant de s’endormir, matin au réveil,

La journée avant ou après  une sieste.

.

Si l’on baillera, souvent, sans raison,

Ce ne serait pas  aura d’une épilepsie

Et si l’on peut, en cas  d’impossibilité

De  s’endormir : retarder  ou  différer

Naturellement, voire  à  l’aide de café,

Son sommeil, sûr qu’au fil  des heures,

Créant dette accumulée et lutter contre

Ne suffit, devient dangereux pour santé.

.

L’évocation  d’une   amphore  couchée

Pour  le  sommeil, tiendrait, surtout, à

Sa  bouche toute ronde, ventre affaissé,

Tant comme on dit, elle ne tiendra pas

Debout toute seule, sans parler qu’elle

 Semble dormir  sur les  deux  oreilles !

.

Pour finir, peut-être, mais qui le sait,

Pour  l’essentiel, en dehors  du repos

Des muscles  et  des  autres organes,

Le cerveau en profiterait pour faire

Le ménage  de la journée, parfois

Surcroit de stress, infos conduit

Au burn-out s’il ne le fait plus.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

****************************

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil …  sinon

À bien récupérer,  sinon restaurer

Sa force de tra   O  vail voire sa santé

Qui sinon nous   N    feront faux bonds.

* …..

Mais le sommeil   N         S   n’est pas inaction,

Il s’en passe des    E                  A  choses, dans ce cas

Un rêve par ci,     P                         N    cauchemar par-là,

Chacun règle son   E                              S   problème à sa façon.

Le rêve apparaît     U                                 *  en sommeil paradoxal

Comme une phase   T                                 S   de  décharge normale :

Il évacue nos peurs   *                                 O   nos angoisses et désirs,

Comme si l’on pous   V                              M  sait de profonds soupirs.

Quand le réveil nous  I                           M    sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on   V                     E  s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  R                I de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  E      L   aux antipodes, désarçonne.

Pour autant sommeil n’    *      est pas envers de la réalité

Mais son complément, permettant d’autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pointe de quelque chose,

D’une plume ou  d’un  stylo

Ou alors d’une amphore

Avec  sa  bouche  ronde ?

.

939 4

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique

 .

Ô toi, née

 Avec   moi

Sous        le

Consulat de Manlius

Grosse  de lamentations

Ou bien de plaisanteries, de

De dispute  et  de fol amour ou

Précieuse  amphore, de sommeil   

 Propice, tu soumets à une douce

Torture   esprits normalement

Insensibles,     tu dévoiles        

 Des sages, les soucis

Et   le  secret  de

La    pensée,

Les  jeux de

 Horace,

Lyæus

fonsbandusiae.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

939 6

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique 

 .

La bouche

Est l’ouverture par où

Passent le souffle, la parole,

La nourriture, symbole de la puissance

Très créatrice  et  de  l’insufflation de l’âme.

 

Est représentée dans l’iconographie universelle,

Par la gueule du monstre, lèvres de l’ange ;

Porte de l’enfer, paradis.  Loi du secret

Pour fermeture de la bouche.

 

La bouche et le feu sont

Souvent associés

Langue de feu, dragons, lyre d’Apollon

Symbole des contraires : mensonge et vérité.

.

.

Fond/forme

 .

Le sommeil est comparable à une amphore,

À n’importe quel, pot, vase, récipient, fermé.

Il capte l’agitation, événement de la journée,

Et les met de côté, au secret : transformation.

S’il n’y avait ce processus de repos, en dehors,

De la vie diurne, notre vie serait insoutenable

Tout ce que l’on fait et voire tout ce qu’on sait

Se percuterait en  un cerveau qui exploserait.

Temps fort, temps mort, tel est rythme de vie.

.

Textuels et illustrations  >>

938 – La nuit n’est en rien égale au jour

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La nuit est calme quand le jour

Est agité,

La nuit est assoupie quand le jour

Est  réveillé,

La nuit est parenthèse quand le jour

Est  une  dictée,

La nuit, endormis, gens se ressemblent

Le jour, différence.

.

Les nuits    sont    plus   longues    l’hiver,

Plus courtes,  l’été :

À  croire  que  l’hiver serait  plus  fatigué,

L’été : plus reposé.

.

La nuit est notre amie, ou notre ennemie :

Ça dépend de nous

Mais c’est certain que si l’on ne dort plus

On devient fou.

 .

La nuit n’est, en  rien, égale au jour,

Nuit, calme noir  et jour, plus court,

Elle endort le corps et réveille l’âme,

Lors envers du décor elle enflamme.

 .

Elle nous donne à voir  des histoires

Enfouies au fond de notre mémoire,

Dont nous avons jadis perdu la clef,

Pour être à même de les déchiffrer.

.

Insomnies, angoisses et cauchemars

Peuplent, souvent notre nuit, agitée,

Elle est pourtant notre amie et alliée

Quand elle nous  fait rêver au hasard.

 .

Alors que notre corps est passif, oisif,

Notre âme se laisse câlinée, violentée,

Elle passe du blanc au gris noir massif

Selon  par  un ange  ou  démon, visitée.

.

Sommes-nous bien : jour, nuit, identique,

Être doué de raison ou être en déréliction

L’inconscient aurait- il quelque génétique

Instillant en nous, un fond de civilisation.

.

Extensions

.

Les nuits ne sont en rien égales au jour :

Certaines sont lumineuses en notre esprit,

D’autres, tristesses infinies en notre cœur,

D’autres, pleines d’ennui pour notre corps.

Et l’hiver, les nuits  seront plus que longues,

Elles commencent tôt et elles n’en finissent pas

Et le manque de lumière, nous donne le bourdon,

Au point de tomber en une dépression saisonnière.

L’été, les nuits sont courtes, le soleil n’en finit pas

De se coucher, est tôt levé comme s’il avait trop

De projets en cours, sa lumière nous donne

Tonus d’hyperactivité : quoiqu’il en soit

Quand certains disent que la nuit

Est un refuge, j’en connais peu

Qui préfèrent les nuits d’hiver

Aux nuits d’été à moins d’être

Une marmotte ou une sotte !

.

Souvent la nuit dure plus longtemps que le jour,

Notamment en hiver

Souvent le jour dure plus longtemps que la nuit,

Notamment durant été

Or pour moi, la nuit, c’est sept heures de sommeil

Malgré la fée électricité,

Qui change bien la donne mais qu’on me pardonne

Horloge interne gouverne.

.

Mes nuits sont plus belles que vos jours

Proclament les noctambules, toujours

Brulant  argent, en lieux de plaisirs,

Durant des mois,  à n’en plus finir.

.

Faune de nuit croise celle de jour

Au matin, lors  elle va débourre,

Paris s’éveille, chante Dutronc,

Va donc bosser, eh toi, ducon.

.

C’est braver le cycle de nature

Qu’inverser  jour, nuit, ainsi,

Sauf  à être veilleur, armure,

Faire  les trois huit : choisi !

.

L’on admet la nuit, en vérité,

Que tout jour… moins agitée,

Devenant lors propice à créer

Pour quel qu’artiste patenté !

.

Fragments

.

La nuit ne sera pas toujours égale au jour

Il s’agit, ici, de la durée diurne, nocturne :

Il n’y a qu’en cas équinoxe qu’il y a égalité

Sinon en solstices, plus long ou plus court.

.

Les plus courtes durées de nuits, ont perdu

Leur influence sur sommeil par l’électricité,

Certains profitent pour poursuivre travail :

Ce qui nuit parfois à la qualité du sommeil.

.

Apparition de la lune sinon meilleure clarté

Ainsi que l’allumage des phares, sur les mers

Sont des marqueurs de la tombée de la nuit,

De plus en plus rapide, approchant équateur

.

En ville, lanternes, aujourd’hui lampadaires

Mais aussi, enseignes lumineuses, magasins

Puis les lumières aux fenêtres appartements

On est loin des bougies aux veillées de l’hiver.

.

La nuit endort le corps, esprit mais pas l’âme

Qui va puiser en profondeurs de l’inconscient

Les rêves, fantasmes, cauchemars… fréquents

Où l’on revoit, revit, événement de la journée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme    

.

La nuit est calme quand le jour

Est agité,

La nuit est assoupie quand le jour

Est  réveillé,

La nuit est parenthèse quand le jour

Est  une  dictée,

La nuit, endormis, gens se ressemblent

Le jour, différence.

Les nuits    sont    plus   longues    l’hiver,

Plus courtes,  l’été :

À  croire  que  l’hiver serait  plus  fatigué,

L’été : plus reposé.

La nuit est notre amie, ou notre ennemie :

Ça dépend de nous

Mais c’est certain que si l’on ne dort plus

On devient fou.

 .

La nuit n’est, en    L      rien, égale au jour,

Nuit, calme noir       A      et jour, plus court,

Elle endort le corps      *        et réveille l’âme,

Lors envers du décor       N       elle enflamme.

             U

Elle nous donne à voir       I          des histoires

Enfouies au fond de         T     notre mémoire,

Dont nous avons ja         *    dis perdu la clef,

Pour être à même       N    de les déchiffrer.

  ‘

Insomnies, angois    É    ses et cauchemars

Peuplent, souvent   G     notre nuit, agitée,

Elle est pourtant    A    notre amie et alliée

Quand elle nous    L   fait rêver au hasard.

E …..

Alors que notre      *  corps est passif, oisif,

Notre âme se lais   P   se câlinée, violentée,

Elle passe du blanc A     au gris noir massif

Selon par un ange   S     ou démon   visitée.

*

Sommes-nous bien   J  jour, nuit, identique,

Être doué de raison    O ou être en déréliction

L’inconscient aurait-  U   il quelque génétique

Instillant en nous, un   R     fond de civilisation.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une haute tour,

Avec  une lanterne 

Et  avec feu tournant :

Un phare, assurément !

.

938 4

.

La nuit, les bateaux ont besoin

Des lanternes  pour les guider :

Le jour, les phares ne seront pas

Allumés mais le ciel est bien clair.

 

Symbolique

La lanterne

Est un symbole

De connaissance intelligence,

 Éclaire le monde  des hommes.

Elle  abrite  un  feu,  fragile   et

Sacré qu’il nous faut préserver.

Elle contient  la  lumière  indivi

Duelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide et

Peut guider autres.

Nous  rêvons  d’une

 Lanterne représente

L’intelligence   lumi

Neuse de   personne

Très précise dont sa

 Pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

938 6

La nuit, les bateaux ont besoin

Des lanternes  pour les guider :

Le jour, les phares ne seront pas

 Allumés mais le ciel est bien clair.

Symbolique 

 .

Symbolisme

 Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui  guide  les hommes.

Le  phare  indique   une

Direction, un sens sacré.

À l’instar  de  la  tour, il

 Affirmera sa verticalité.

Cette  construction  pos

Sède cependant un sens

Opposé  puisqu’elle   est

Faite pour être vue lors

Que la tour  est  d’abord

 Faite  …………. Pour voir.

Il est porteur de lumière.

Tristan-moir.fr/phare

.

 .

Fond/forme

.

Il n’y a rien de mieux pour évoquer nuit en mer,

Qu’un phare allumé avec son faisceau de lumière

Qui brille, et tourne, sur lui-même,  comme éclats

D’existences, flashant sur tous objets environnant.

.

On dit que la nuit n’est pas égale au jour, c’est vrai,

Mis à part les jours de solstice dans notre calendrier

Lors en notre tête ce n’est pas tant la durée qui compte

Que le temps de repos mis à profit pour vivre autrement.

On croira parfois le perdre alors qu’en réalité, on le gagne.

.

 Textuels et illustrations  >>

937 – Il est minuit, je ne dors pas ni rêve pas

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’insomnie : souci

Qui vous mange nuit

De n’avoir pas  dormi.

C’est vrai   et   c’est faux :

Quand  on dort,  on ne peut

Dire que … l’on  ne  dort  pas !

.

Esprit si tu dors, frappe un coup,

Si tu ne dors pas, frap pe deux coups

On voit bien l’absurdité  de tel manège.

Dormir devient  une véritable obsession

Pour un insomniaque  et  aussi  angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais.

.

Minuit

Ne dors pas

Tôt fin de nui,

Je  ne  rêve  pas.

Esprit  vagabonde

Sous de beaux draps,

Pense à tout le monde,

Mais personne  n’est là.

Et j’occupe  mes neurones

Qui s’embrouillent. Au-delà

D’ombres qui m’environnent,

Inconscient est soumis au ça :

À moi,  vite  je n’en peux plus.

.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

.

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

.

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

.

Extensions

.

Aucune injonction,

Fut-elle normale ou paradoxale,

Ne peut suffire à faire dormir quelqu’un

Ni soi-même en un rêve éveillé, pour certains,

Que de temps perdu, de temps de récupération,

Pour mieux être en forme, lendemain : en une vie,

On passe des années à dormir, et, si on ne le faisait

Pas et bien, notre vie en serait, d’autant, raccourcie.

Alors à vos calculettes et à vos montres : les animaux

Dorment aussi même si certains d’un œil, d’une oreille

D’un demi-cerveau : ils ne se posent pas  la question de

Savoir s’ils vont ou non  se réveiller  vivants, s‘ils auront,

Ou non, perdu du temps : pour eux, courir et dormir, sont

Équivalents pour nous, c’est un bon ou un mauvais moment.

Quant à dire qu’on ne dort pas de la nuit, sommeil paradoxal,

Le seul, utile, dure vingt minutes  par phases de deux heures.

Quant à dire qu’on ne rêve pas, disons ne s’en souvient pas :

Un rêve ne dure que quelques secondes à peine, son temps

N’est pas le nôtre, il en en deçà et au-delà à la fois !

.

Insomnie : je me couche tôt,

Je prends du temps au repos,

Mais ne dort pas, éveillé trop.

À  minuit, pas encore endormi,

J’ai impression que, nuit : finie,

Alors  qu’elle n’aura commencée,

Mes soucis étant restés accrochés.

.

Sommeil peut devenir comme une mécanique

Qui s’est détraquée,  comme horloge biologique

Qui inverserait le jour et la nuit en longue durée,

De plus en plus fatigué de jour, et  excité de nuit.

.

Tant et si bien qu’on ne sait à quel saint se vouer,

Qu’on se demande si le sommeil reviendra un jour

Même forts somnifères ne feront plus aucun effet,

C’est à désespérer de vivre ainsi  comme zombie.

.

Le salut vient de soi-même, pas de pharmacopée

Il faut reprendre un régime de vie  plus régulier

Et aller au lit à une heure correcte … identique,

Au bout d’un temps la machine repart : sauvé.

.

Fragments

.

Fuseau, voire fusée, quelque chose fuse,

Mais en aucun cas, mon sommeil infuse,

Peut-être que manque mélatonine refuse

Au corps de se laisser comme abandonné.

.

Tomber dans un sommeil des plus profonds

N’a rien d’un départ de fusée, hors l’horizon,

Même si j’en rêve, et dur, d’aller sur la Lune,

Même si le jour j’y suis, parfois, dans la lune.

.

Sommeil réclame un certain, contant, silence,

Un silence extérieur, tout autant qu’intérieur :

On ne peut s’endormit, oreilles, yeux en fureur,

Marchand de sable est passé : reste s présence.

.

Je tourne en rond dans ma tête puis en mon lit,

Retourne, compresse, redresse, torture, oreiller,

Rien n’y fait : aucune destination aucune durée,

Ce voyage immobile en aucun cas ne me réjouis

.

Avant minuit, je ne me soucie, mauvaise mine,

Après, regarde mon réveil, sur verdicts, fulmine

J’ai presque envie le jeter, comme une vermine,

Mais c’est pas bonne solution que je l’incrimine

.

Le matin je me dis n’avoir pas l’œil la nuit, fermé,

Si j’avais un capteur  EEG,  je verrais qu’à moitié,

Mais vrai que quand on dort, on perd conscience,

Pour cela il n’y pas besoin d’être puits de  science

.

Le pire serait de devenir, carrément, somnambule

Je ne me vois descendre escalier, monte sur le toit :

Mes yeux resteraient ouverts, mon esprit, endormi,

Sans conscience de ce que je serai en train de vivre.

.

Mais pourquoi minuit, soi-disant l’heure du crime

Je peux attendre après pour le coucher si j’ai peur,

Bon sommeil si on s’endort une heure, deux, avant

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’insomnie : souci

Qui vous   mange nuit

De n’avoir  *   pas  dormi.

C’est vrai   et    M   c’est faux :

Quand  on dort,    I     on ne peut

Dire que … l’on  ne   N     dort  pas !

Esprit si tu dors, frap   U    pe un coup,

Si tu ne dors pas, frap     I  pe deux coups

On voit bien l’absurdité    T   de tel manège.

Dormir devient  une véri    *   table obsession

Pour un insomniaque et     *   aussi angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais !

.

***************************

******************

Minuit

Ne dors N pas

Tôt fin  E  de nui,

Je  ne     *  rêve  pas !

Esprit      D       vagabonde

Sous de    O      beaux draps,

Pense à     R      tout le monde,

Mais per     S        sonne  n’est là.

Et j’occu      *     pe  mes neurones

Qui s’emb   R    rouillent. Au-delà

D’ombres    Ê  qui m’environnent,

Inconscient V    est soumis au ça :

À moi,  vite  E   je n’en peux plus.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un fuseau

Ou bien un poisson

Et voire un tire-bouchon

Et pourquoi pas une fusée ?

.

937 4

.

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en rond, sans destination,

Ni durée, précises

Symbolique

Her

Gé est

Féru de

 Sciences, il

Aura empreint

Toute son œuvre

 D’hy-per-réa-lis-me,

Particulièrement  dans

Aventures lunaires de Tintin.

La   fusée lunaire,  décorée 

D’un damier rouge et blanc,

 Est devenue un véritable

Symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé,

Et tout autant

De la bande 

   Dite dessinée.

Source : tintinomania.

com/tintin-pdf-fusees

.

.

Fond

.

Évocation

.

937 6

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en cercle, sans destination,

Ni durée, précises

Symbolique 

 .

Le rond

Est d’abord

Un symbole d’unité,

L’alliance, le yin et le yang

En sont de très bons exemples.

C’est aussi le symbole de l’infini,

De la divinité, et  de l’harmonie,

Du naturel et de la perfection.

Le centre symbolise le point

De départ, c’est-à-dire

D’où l’on vient,

 

Ou bien le point d’arrivée,

 Synonyme de stabilité et d’éternité.

À l’inverse, la circonférence évoque

 Le  mouvement  et  le changement.

graphiste.com/blog/symbolique-forme-logo-rond

 .

Fond/forme

 .

Comme le temps n’existe plus pour sa conscience,

L’espace devient le lieu de toutes ses pérégrinations.

 

Le matin à son réveil, on dit avoir rêvé toute la nuit,

Lors en fait, quelques secondes sur l’enregistrement !

 

Il semblerait que l’on rêverait à la vitesse d’une fusée,

Que l’on peut voyager aux confins de l’Univers étoilé !

 

De là à imaginer qu’on voyage en autre espace-temps

Y a qu’un pas, porte à franchir d’où on revient ou pas.

.

Textuels et illustrations    >> 

936 – Je n’arrive pas à dormir, je m’ennuie

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  de chevet :

Une histoire à épisodes

À re-bon-dis-sements.

.

J’en  lis une douzaine

De pages  et  soudain,

Mes yeux se troublent

Je ne vois plus … bien.

.

Cette  fois   aujourd’hui

Rien n’y fait, lu 40 lignes

Suis assoupis  puis réveillé,

Recommencer mais m’ennuie.

.

N’arrive pas à dormir, m’ennuie

Mon   esprit  vagabonde,  la nuit,

D’un être, idée à l’autre pour finir

Par retomber, sur qui : toi, chérie !

.

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

.

Je somnole, rêvasse, papillonne,

Et là encore, que l’on me pardonne,

Je me tourne, et me retourne vers toi,

Pour me rassurer que tu   es toujours là.

.

Car je crois : tu t’éclipses,  sous mon nez,

Chaque fois que je m’en dors, à ton côté,

Pour disparaître à jamais tant mon sort

Est d’être celui d’un insomniaque retors.

.

Sans le  moindre support aphrodisiaque,

Mon  cerveau  te  cherche  plus  profond,

Et je perds ta trace en le lit paradisiaque

De ton corps  à force de tourner en rond.

.

Apprends-moi à mieux  dormir sans toi,

Penser à ton retour, fait rêver d’amour,

Apprends-moi à bien me passer de toi,

Penser à ton amour endort en retour.

Je finis somnolant, tête sur l’oreiller,

Où, je m’enfonce, en sommeil léger,

Et alors dans mon rêve, je te revois,

Toute auréolée, de neige, cette fois.

.

Blanche-Neige tu  ne l’es pourtant,

Et moi non plus, prince charmant,

Au réveil le matin  étonné, apaisé,

Je t’envoie, par mobile,  un baiser.

Le sommeil devient tout, pour moi,

Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

Extensions

.

Ton fantôme me nargue

Quand il s’approchant de moi :

Quand je tends mon bras vers toi,

Ma main traverse ton corps … absent.

Absent, présent ne changera rien à mon

État de transe léthargique devenue sorte

De rite liturgique pour honorer la déesse,

À qui je le confesse, j’ai trop de tendresse.

La  tendresse  de la  nuit, compense  celle

Du  jour, quand   tu  es  partie,  je ne sais

Où ni pour quoi faire, et jusqu’à quand !

Le seul espoir qui me reste, et me tient

En haleine est le moment où tu referas

Ton apparition, non plus en image ou

En rêve mais en chair et en sang et

Que nous serons comme amants !

.

Il ne suffit pas qu’il fasse nuit

Et qu’on se mette dans son lit

Fermer les yeux, pour dormir

Et au pays des rêve,  de partir

Et jusqu’au petit matin, léger,

Se laisser bercer par Morphée

Lors  on la passe,  à s’ennuyer,

À mourir et pourtant compter

Les moutons du Monde entier.

.

Il pourra y avoir des causes, contradictoires,

Au manque de s’endormir, sommeil profond,

Soit je ne suis pas assez fatigué, soit de trop,

Ça revient au même entre trop ou pas assez.

.

J’ai compté jusqu’à cent, compté les moutons

Je vois campagne  immobile, bien nuitamment,

J’entends ma compagne dormir avec ronflements

Rien de cela ne suffit, le monde me parait abscons.

.

Voilà que je prends peur  que quelqu’un s’introduise

Dans ma maison, ma chambre, mon lit, mon cerveau

Et me pousse à confondre un cauchemar et la réalité

Au point que je préfère rester, toute la nuit, éveillé.

.

Fragments

.

La hantise de passer nuit blanche

Alors que dehors il fait nuit noire ;

Hantise garder paupières ouvertes,

Quand on a fermé portes et fenêtres.

.

L’ennui, désœuvrement, préoccupation,

Seront aussi propices à l’insomnie totale,

Ni la lecture, ni la musique, sans tension,

Ne parviendront à créer abandon normal.

.

Ni ronron de mon chat, comptage moutons,

De un jusqu’à cent et voire jusqu’à cinq cent,

N’y font rien : je ferais mieux de me… saouler,

Un verre de rhum, voilà ce qui abat un homme

.

J’ai cru entendre des bruits, une porte, claquer :

Serais-le que je l’ai mal fermé, vent la fait bailler

Au pire : un intrus, songeant à me voler, trucider,

J’aurais pas dû regarder un film d’horreur à la télé

.

Si la peur donnerait des ailes, entre éveil et sommeil

Un début de cauchemar vous fait tomber sans bouger

Vous perdez pied, confiance en vous, et votre sérénité :

 Insomnie s’installe, votre nuit est définitivement gâchée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  *  de chevet :

Une histoire   J  à épisodes

À rebondis     E    sements.

J’en lis  une   *     douzaine

De pages et   N     soudain,

Mes yeux se         troublent

Je ne vois       A     plus bien.

Cette fois        R   aujourd’hui

Rien n’y fait,    R      lu 40 lignes

Suis assoupis     I       puis réveillé,

Recommencer    V   mais m’ennuie.

N’arrive pas à      E dormir, m’ennuie

Mon esprit vaga   *        bonde, la nuit,

D’un être, idée à   *     l’autre pour finir

Par retomber, sur  *    qui : toi, chérie !

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

******************************

***************************

          Je somnole, rêvasse, papillonne,

                    Et là encore, que l’on me pardonne,

                            Je me tourne, et me retourne vers toi,

                                   Pour me rassurer que tu   es toujours là.

                                          Car je crois : tu t’éclipses,   sous mon nez,

                                               Chaque fois que je m’en  P  dors, à ton côté,

                                                   Pour disparaître à jamais  A tant mon sort

                                                         Est d’être celui d’un insom  S   niaque retors.

                                                             Sans le  moindre support    *   aphrodisiaque,

                                                            Mon cerveau te cherche     D    plus profond

                                                                Et je perds ta trace en le    O  lit paradisiaque

                                                                 De ton corps  à force de     R  tourner en rond.

                                                                Apprends-moi à mieux     M  dormir sans toi,

                                                              Penser à ton retour, fait   I     rêver d’amour,

                                                            Apprends-moi à bien     R  me passer de toi,

                                                         Penser à ton amour      :    endort en retour.

                                                    Je finis somnolant,    M   tête sur l’oreiller,

                                               Où, je m’enfonce,       ‘  en sommeil léger,

                                            Et alors dans mon    E   rêve, je te revois,

                                        Toute auréolée, de   N    neige, cette fois.

                                 Blanche-Neige tu   N   ne l’es pourtant,

                            Et moi non plus,   U  prince charmant,

                     Au réveil le matin  I      étonné, apaisé,

              Je t’envoie par mo   E  bile  un baiser.

        Le sommeil  devient tout, pour moi,

   Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

Forme

.

.

Évocation

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i.

A. Musset, lors insomnie !

936 4

Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de  s’occuper  l’esprit, suffit !

Si la Lune a l’air de s’ennuyer autant que moi

Où va-t-on : il n’y a plus d’espoir pour dormir

Ce n’est pas Musset qui dirait out le contraire

Et dès lors sa forme s’accorde avec mon fond.

Symbolique    

 

En France, 1 personne sur trois  souffre

    De  troubles  du sommeil, insomnie.

        D’après un sondage d’Opinion Way

          Publié  en  mai 2014,  67 %  de  la

             Population  active  dit  se  lever

                   En  pleine nuit  pendant vingt-

                     Huit  minutes,  en  moyenne.

                 «Faites   le  test : essayez de

                  Vous endormir, en ayant la

                 Conviction  qu’une  personne

                Entrera chez vous,   effraction.

             Lors impossible de lâcher prise,

        De trouver moindre repos. Voilà

    Précisément ce qu’est l’insomnie:

 Sentiment vigilance permanent »,

Résume  le   Dr    Lionel   Coudron…..

lexpress.fr/styles/ psycho/insomnie-mon-amie

.

Fond

.

Évocation

.

936 6

.

Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de s’occuper l’esprit, suffit !

Symbolique

 

Symbolique

 

Les yeux ouverts

Sur le vide de l’obscurité,

Vous fixez le mur ou le plafond

Et cela en attendant vainement que

Vos  paupières s’alourdissent, s’affaissent.

Tentez compter O moutons   O  et  en vain.

De guerre lasse, vous vous emparez de votre

Smartphone ou rallumez  la lumière, avec

La certitude que vous paierez cet éveil

Prolongé au prix fort lendemain,

Harassé de fatigue. La scène

Vous paraît   familière ?

Vous faites peut-être

Partie des 15 à 20%

Des Français qui sont concernés

Par l’insomnie, fléau de nos sociétés modernes.

franceculture.fr/sciences/sommeil-que-se-passe-

t-il-dans-votre-cerveau-insomniaque

.

.

Fond/forme

.

L’insomnie ne serait pas maladie

Juste un trouble du sommeil, la nuit !

Rageant tout de même de rester éveillé

Contre tout le contexte et contre volonté,

Jusqu’à prendre médicament assommant.

  .

Textuels et illustrations  >>

935 – La nuit est comme un monde endormi

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

.

La nuit comme monde endormi,

Où les chats et chiens  sont gris,

Les corps et les esprits assoupis,

Jusqu’au  petit matin  évanouis.

Évanouis  y a plus rien qui  aille

Cerveau ne connaît pas de repos

Pendant que je dors, lui, travaille

Il solutionne  soucis sur  mon dos.

.

Sur mon dos, ventre   de face, côté

Chaque  fois  que  je  bouge soupire,

Mon cerveau, de son   côté   respire,

Retisse  les   toiles de  mes journées.

Journées  se   passent pour    penser,

Traiter  ma  souffrance pour  panser

Accorder mon  humeur avec la raison

Les mettant au diapason de l’émotion.

.

Émotion inconsciente, et, aussi  fertile

Que mes imaginations de  jour, futiles,

Mais, si la nuit, je rêve  le jour,  je   vis,

Parfois, le contraire, à ce  qu’on me dit.

On me dit : t’as pas fermé  l’œil, la nuit,

Tu comptes les moutons sur un plafond

Car si l’inconscient ne tourne plus rond,

Son ressort se casse, il perd son énergie.

.

Énergie  qui  fait qu’après chaque nuit

Quand je m’installe devant page blanche,

Mon esprit  reposé,  rarement ne flanche,

Car il aura travaillé pour moi toute la nuit

Nuit  n’est pas  que  le  dedans  du  dehors,

Pas plus  ne serait  que  l’envers  du  décor,

La nuit est partie essentielle de nos heures

Si l’on empêche  un chat, de rêver, il meurt.

.

Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

.

Extensions

.

Un jour peut paraitre

Semblable au précédent,

Et comme un «jour sans fin»,

Si je ne fais rien ou même chose,

Pourtant, elle il ne me donnera pas

Le même rêve, ni même cauchemar.

Cauchemar que d’avoir peur de ne pas

Dormir la nuit où le monde semble tout

Endormi, mais, pas en moi, où il se

Retransforme, se reconforme ou

Se redéforme et à l’infini.

.

Endormie, la ville aux milles lumières brillant dans la nuit,

Endormie, la moitié de la Planète Terre, à l’ombre du Soleil,

Endormie, la mer, étale, se reflétant comme miroir d’éclats.

Et pendant ce temps, je dors,

Pendant ce temps, je rêve

J’échafaude histoires,

Me repose encore

De mes efforts

D’un jour

Noir

V

.

La nuit, on croit que tout dort, au dehors :

Il est vrai que plus de lumière, plus un bruit

Mais  sous sa calotte crinière, point de repos

Il fait du tri, du ménage, lors sa lumière luit.

.

Parfois, je ne dors plus, je pense… je rumine :

Cent idées me viennent, à la fois, dont pas une

Ne me laisse en repos, rempli par une angoisse

De ne pas réussir ma vie comme je le voudrais !

.

Aucune Lune ne serait garant de mon sommeil

Bien qu’on lui attribue  des vertus soporifiques,

Il en est même pour croire ses effets, magiques,

Parfois contraire au point de devenir lunatique.

.

Fragments

.

La Lune aurait quel qu’influence

Sinon, directement, sur mon sommeil

Sur un certain retard à l’endormissement,

Du à la plus forme luminosité de la pleine Lune

.

Et chacun sait que trop de luminosité limiterait

Voire empêcherait la production de mélatonine

Qui régule le cycle veille et sommeil  journalier

Provient de glande pinéale située dans le cou.

.

Somnifères contiennent neurotransmetteur,

Réduisent activité cérébrale, relaxent muscles,

 Ainsi favorisent de manière notable le sommeil

Mais peuvent induire une somnolence au réveil

.

La lune serait d’avantage reliée au romantisme

Qu’à l’endormissement rêves d’amour sensuel,

Y côtoient les cauchemars, et des plus cruels,

C’est sous elle que se transforment les loups.

.

La nuit est identifiée aux rêves  et fantasmes,

Bien que les rêves soient de très courtes durées,

Si le sommeil détend, apaise, il inquiète autant :

Un stress n’empêchera pas de dormir, angoisse, si

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

************************

**************************

 La nuit comme monde   N   endormi,

    Où les chats et chiens     U   sont gris,

          Les corps et les esprits   I     assoupis,

                Jusqu’au  petit matin     T     évanouis.

                      Évanouis  y a plus rien   *      qui    aille

                             Le cerveau ne connaît   E    pas de repos

                                  Pendant que je dors,    S    lui, travaille

                                         Il solutionne  soucis    T    sur  son  dos.

                                            Sur mon dos, ventre    *   de face, côté

                                                    Chaque  fois  que  je    C    bouge soupire,

                                                       Mon cerveau, de son     O    côté   respire,

                                                           Retisse  les   toiles de    M    mes journées.

                                                               Journées  se   passent    M    pour    penser,

                                                               Traiter  ma  souffrance   E    pour  panser

                                                                  Accorder mon  humeur    *   avec la raison

                                                                    Les mettant au diapason   U   de  l’émotion.

                                                                   Émotion inconsciente, et,   N    aussi  fertile

                                                                     Que mes imaginations de     *      jour, futiles,

                                                                    Mais, si la nuit, je rêve  le    M     jour,  je   vis

                                                                    Parfois le contraire, à ce      O     qu’on me dit.

                                                                   On me dit t’as pas fermé    N        l’œil, la nuit,

                                                                   Tu comptes les moutons    D      sur un plafond,

                                                               Car si l’inconscient ne      E    tourne plus rond,

                                                             Son ressort se casse,        *   il perd son énergie.

                                                          Énergie  qui  fait          E  qu’après chaque nuit

                                                       Quand je m’installe      N   devant page blanche,

                                                  Mon esprit  reposé,    D     rarement ne flanche,

                                              Car il aura travaillé    O    pour moi toute la nuit

                                         Nuit n’est pas que      R    le  dedans  du  dehors,

                                  Pas plus ne serait    M   que  l’envers  du  décor,

                          La nuit est partie  I  essentielle de nos heures

                       Si l’on empêche    *   un chat, de rêver, il meurt.

               Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

          Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

     À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

.

Forme

.

.

Évocation

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

  1. Musset, lors sommeil.

.

935 4

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset.

.

Une lune  qui pourra paraitre bien sombre,

propice fantasmes, cauchemars en nombre

tant est si bien que forme converge au fond,

éclairée quelque peu par poème de Musset !

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

Une lune  qui pourra paraitre bien sombre,

Propice fantasmes, cauchemars en nombre

Tant est si bien que forme converge au fond,

Éclairée quelque peu par poème de Musset !

 

Symbolique

 

La   Lune   est   aussi

                 La frontière  entre  le soleil

                                    Et l’obscurité et  est associée à ce

                                               Qui sépare conscience, inconscience.

                                                     Elle est liée   à l’idée   de romantisme,

                                                         Dès que l’on pense à la «lune de miel»,

                                                         Au clair de lune propice à déclarations

                                                      Amoureuses si ce n’est pas vampires

                                             Plus effrayants encore, serait la

                                   Pleine lune, qui déclenche la

                                 Transformation  loup-garou,

                     Et est devenue d’ailleurs

       Indissociable  de tout

     Bon film d’horreur pour

 Mettre un peu d’ambiance.

europe1.fr/societe/La-lune-tout-un-symbole

.

.

Fond

.

Évocation

.

935 6

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

 .

Symbolique 

 .

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité,  et, aux démons;

Mais les poètes  romantiques

L’ont aussi chantée et exaltée

Pour   son   pouvoir  onirique

Et son ciel étoilé invite à une

Spiritualité empreinte de sérénité.

 

Sommeil, de même, apaise, inquiète.

Temps bien mérité de la relaxation,

Qui nous permet d’échapper

Pour un moment,  à toutes

Les angoisses quotidiennes

Et  de retrouver  le contact

Physique,  avec l’être aimé.

 

Il est aussi  une petite mort

Qui nous livre sans défense

Aux dangers de la nuit,

Avec ses cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

 .

.

Fond/forme

 .

Si la nuit, tous les chats sont gris,

La perte des couleurs vous ennuient

Vos rêves pourront tous être colorés,

Par vos désirs  et fantasmes, projetés,

Plus qu’angoisses ou cauchemars nés.

Il n’y a rien qui bouge,  fasse du bruit,

L’atmosphère restera douce et ouatée,

Je dors à poings fermés sur l’oreiller,

Je prends grande décision à minuit,

Ce nouveau jour sera de tous, béni,

M’apportera l’amour tant désiré.

.

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934 – Les grandes décisions se prennent la nuit

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Décider n’est pas chose aisée :

Ça prend de l’énergie, du temps,

Ça occupe l’esprit dans la journée,

Lors j’attends, nuit portant conseil.

Bon d’accord,  tout  se met en place,

Durant mon sommeil  mais le matin,

Faut-il encore  que  je m’en souviens,

Rêve,  cauchemar : il n’en  reste rien.

Encore  que : en y réfléchissant bien,

Le meilleur choix me saute à l’esprit,

C’est comme l’illumination soudaine

Mais c’est bien sûr  que vive la nuit !

.

Une grande décision se prend la nuit

De jour, je m’active, j’écris, ou, je lis,

Je me nourris  et  je transpire  aussi,

N’ai pas le temps,  le goût ni  l’envie,

De remuer ciel et terre, pour survie.

La raison ou l’urgence  l’emportent

Sur toute  digression  élucubration

Quand je balaye devant  ma porte,

Poussières de mes folles passions.

.

Lors sens  de l’activité  m’importe,

À  force de paradoxe, contradiction,

Je remets choses, les idées, en place

En utilisant mes neurones pugnaces

Car la nuit, il n’y a pas  que les chats

Qui soient gris : mon  cerveau  aussi,

Dieu merci même  si je suis endormi,

Il travaille en moi,  sans souci, tracas.

Et, ça va, ça vient, dans tous  les sens,

En sarabande de fantasmes d’espoirs,

Mon cerveau, à mon endroit, repense

Mes idées blanches, mes idées noires.

.

Rêves amoureux,   je me lève joyeux,

Je m’élève dans l’air jusqu’aux cieux,

Rêves cauchemar, je suis malheureux,

Je tombe en des  labyrinthes,  furieux.

Dire que la nuit, on ne vit pas, on dort,

Est une hérésie de la pensée du dehors,

Le cerveau ne s’arrête pas, sauf… mort,

Ses nuits sont les plus beaux jours d’or.

.

À  quoi bon me direz-vous, si on oublie

Tout après  toi, peut-être, mais  non lui,

C’est là  que tu  te trompes, allégrement,

Et  te crois sous  contrôle  pas  vraiment.

Mes grandes  décisions, ont lieu, de nuit,

Et attestées de  jour quand ma raison luit.

Si, en mon sommeil, j’en oublie  certaines

Le jour elles me rattrapent…en fredaines.

Ah, le bel empêcheur de tourner en rond,

Qu’un esprit qui dort, et de mille façons !

.

Extensions

.

Ah, le beau détourneur

  Des pensées obscures

     Qui ne tient compte

       D’aucune censure !

      J’irais bien dormir

     Afin de  prendre  la

   Décision de ces  jeux

    Où elle sort gagnante…

.

Faut-il prendre une décision dans la pleine clarté du jour et raison,

Ou, confier à l’obscurité, à l’inconscient, traitement de préférences !

La nuit porte conseil dit une maxime bien qu’elle se démente parfois

Mais il restera vrai que la nuit peut solutionner des contradictions.

Sur le tapis rouge de ma nuit, mon parcours se diversifie et s’éclaire

Tant à l’aide du faisceau tournant de mon phare, j’y vois plus clair !

Mon cerveau au repos peut se remémorer nombres de cas similaires

Ou j’ai bien réussi, ou je me suis planté  ou tenir compte d’arbitraire

C’est le matin qu’on décide de se marier, qu’on le dit à sa partenaire.

.

Paradoxalement, c’est dans le plus sombre

De la nuit que je prends décision profonde :

Tout devient clair sans que j’en sois conscient

N’aurai même pas à déployer mes arguments !

.

Pour autant est-ce la bonne, la moins mauvaise :

Tant d’imprévus peuvent intervenir, par la suite,

Mais au moins, je l’aurai prise, appliquée, tenue

Et s’il y a erreur, ou échec, j’en tirerai les leçons.

.

Fragments 

..

Prendre des décisions pendant mon sommeil,

Vous n’y pensez pas, ce n’est pas une merveille

Ce serait être gouverné  par mon inconscience,

Je ne vois là rien de bon en matière d’efficience

.

Quoiqu’on dit souvent  que la nuit porte conseil,

Et que la nuit décante  bien des argumentations,

Et soudain lors en se levant de bon pied le matin,

Décision s’éclaire comme presque une… Évidence.

.

C’est sûr que si je dors mal, toute décision devient

Difficile à prendre, dès qu’on est un peu perturbé :

Ça se comprend : bon sommeil … bonne décision :

Je m’en vais dormir, je remets à demain, cet écrit.

.

Enfin non, il faut le finir, ça n’engage pas  ma vie,

Toutes les décisions ne sont pas des bifurcations,

Seulement les grandes sont soumises à réflexion

Avantage au sommeil, pas de grandes émotions.

.

C’est ainsi que j’ai choisi de me marier, enfants

C’est ainsi que j’ai choisi mon métier, résident,

C’est ainsi que j’ai choisi d’écrire et de voyager

Et je  pourrais continuer la liste, en dormant !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Décider n’est pas chose aisée :   

Ça prend de l’énergie, du temps,

Ça occupe l’esprit dans la journée,

Lors j’attends, nuit portant conseil.

Bon d’accord,  tout  se met en place,

Durant mon sommeil  mais le matin,

Faut-il encore  que  je m’en souviens,

Rêve,  cauchemar : il n’en  reste rien.

Encore  que : en y réfléchissant bien,

 Le meilleur choix me saute à l’esprit,

  C’est comme l’illumination soudaine

     Mais c’est bien sûr  que vive la nuit !

.

           Grandes décisions se prennent la nuit

                De jour, je m’active, j’écris, ou, je lis,

                     Je me nourris  et  je transpire  aussi,

                           N’ai pas le temps,  le goût  ni  l’envie,

                              De remuer ciel et terre   pour survie.

                                   La raison, l’urgence    G   l’emportent

                                            Sur toute digression     R    élucubration

                                                Quand je balaye devant    A      ma porte,

                                                   Poussières de mes folles     N    passions.

                                                          Lors sens de mon activité    D   m’importe,

                                                             À  force de paradoxe et cont  E    radiction,

                                                              Je remets choses et les idées    *      en place

                                                                  En utilisant mes neurones       D      pugnaces.

                                                                  Car la nuit, il n’y a pas que      É        les chats

                                                                 Qui soient gris mon cerveau   C            aussi,

                                                                    Dieu merci même si je suis     I           endormi,

                                                                    Il travaille en moi, sans         S      souci, tracas.

                                                                 Et, ça va, ça vient dans       I       tous les sens,

                                                                 En sarabande de fant      O    asmes d’espoirs,

                                                                Mon cerveau, à mon      N      endroit, repense

                                                             Mes idées blanches,     *     mes idées noires.

                                                         Rêves amoureux,       P    je me lève joyeux,

                                                         Je m’élève dans l’     R    air jusqu’aux cieux,

                                                         Rêves cauchemar,   I       je suis malheureux,

                                                       Je tombe en des     S        labyrinthes furieux.

                                                     Dire que la nuit,   E      on ne vit pas, on dort,

                                                   Est une hérésie    :      de la pensée du dehors, .

                                                Le cerveau ne    L   s’arrête pas, sauf … mort, ..

                                          Ses nuits sont  A    les plus beaux jours d’or. …

                                      À  quoi bon,   *   me direz-vous, si on oublie ….

                                  Tout après   N  toi, peut-être, mais non lui, ……

                           C’est là que  U  tu te trompes, allégrement, ……

                        Et te crois    I  sous  contrôle pas vraiment. ……..

                    Mes grandes  T   décisions, ont lieu, de nuit, ………

                 Et attestées de  *  jour quand ma raison luit. ………..

          Si, en mon sommeil, j’en oublie  certaines …………..

         Le jour elles me rattrapent…en fredaines. …………………

    Ah, le bel empêcheur de tourner en rond, ……………………..

Qu’un esprit qui dort, et de mille façons ! …………………………..

.

Forme

.

Évocation 

.

Évocation

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset

.

934 4

La Lune, la nuit, le sommeil,

Traitement d’infos du cerveau :

La nuit est le temps du repos :

Mais ce serait en partie faux !

 

Symbolique

 

La Lune,

Bien plus que satellite

      Aux yeux des humains,

            A toujours été source de

                 Mystère et de fascination

                     Surtout dans l’ésotérisme.

                         Elle est traditionnellement

                            Rattachée  à un  archétype

                             Maternel / féminin, femme

                            Avec ses qualités physiques

                           Qui font que, sans produire

                       De la lumière,  elle  reflète

                      Celle du soleil, contribuent

                     À forger symbolisme dual :

               D’un côté, le soleil, source

              De  lumière, actif,  le père ;

         De l’autre la lune, reflet de

     Lumière, réceptif, la mère.

    Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 934 6

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Traitement d’infos du cerveau :

La nuit est le temps du repos :

Mais ce serait en partie faux !

 .

Symbolique

 .

La nuit reste identifiée

              Peur, insécurité, démons;

                        Mais les poètes romantiques

                                 L’auront aussi chantée, exaltée

                                           Pour son grand pouvoir onirique :

                                               Un ciel étoilé invite à une spiritualité

                                                  Empreinte d‘une très grande sérénité !

                                                    Le sommeil, de même, apaise et inquiète :

                                                     Temps bien mérité pour la relaxation et qui

                                                   Nous permet d’échapper …  pour un moment,

                                                À toutes les angoisses quotidiennes, retrouver

                                         Le contact physique avec l’être aimé, il est aussi

                           Une petite mort qui nous livre sans défense

              Aux dangers de la nuit, des cauchemars.

                                 mythanalyse.blogspot.com/2014/09/symbolique-de-la-nuit

.

.

Fond/forme

 .           

   Nuit et Lune, toujours, se  marient,

              Clair de Lune et Lune d’amour aussi,

                    À la une : un reflet de lumière solaire.

 .

                    Il est grand temps de cesser de braire,

                    Pour dormir, à poings, et yeux fermés,

                  Jusqu’au réveil  pour début  de matinée.

 .

                L’astre, satellite  de notre  Planète  Terre,

          Brillant en obscurité, changeant de phases,

     C’est tout de même troublant et pas commun

Mais qui s’en plaint, même les dormeurs, point.

 .

C’est le moment pour prendre grandes décisions.

.

Textuels et illustrations  >>

933 – Diverses façons de vivre, penser !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Penser à vivre,

Vivre, en pensant,

Vivre,  pour penser,

Sont façons  d’exister.

Penser qu’à soi,

Penser au monde,

Penser…aux autres,

Sont  façons  d’aimer.

Pensée totalitaire,

Pensée   individuelle,

Pensée communautaire,

Sont  façons  de s’intégrer.

Pensée unique,

Pensée nationale,

Pensée universelle,

Sont façons de vivre.

.

Commune manière vivre et penser :

Point : il n’y a  point   d’universalité :

Chacune prétend la sienne, meilleure,

Sans, pour autant, assurer le bonheur.

.

L’on assiste  au choc  des civilisations

Confondant autant le mal que le bon,

Voulant impose, culture, civilisation,

Au-delà de leur frontière mal définie.

.

Chinois, arabes, africains,  américains

En de nombreux pays, sont expatriés,

Certains s’isolent,   font communauté

Alors que d’autres préfèrent dialoguer

Pour leurs rites, traditions, échanger.

.

Ces  derniers  pratiquent  la tolérance,

Aboutissant souvent à leur intégration

Lors premiers se satisferont d’illusions,

Qu’ils sont chez eux, partout, même ici.

.

Inflexibles sur leur manière de repenser,

Des fanatiques pratiquent  prosélytisme

En faisant, de leur religion, intégrisme :

Gare à celui qui refuse  de la respecter !

.

Seule manière de penser, pensée unique

Serait  pour l’homme vision dramatique

Cela  tuerait tout son imaginaire créatif

Qui se conjugue au futur, et à l’infinitif.

Infini, infinitivement évolutif, sommes

Et ce qui fait l’originalité  des hommes,

N’est  pas en la reproduction du même,

Mais  en solution nouveaux problèmes.

.

Le premier d’entre eux sera de traduire

La pensée des uns dans celle des autres

Sans la trahir ni totalement y souscrire,

Lors mettant en miroir la nôtre et vôtre.

.

Façon de vivre,  penser n’est meilleure

Que les autres  toutes sont différentes

Et grâce à Dieu toutes sont présentes,

Pour enrichir expériences et bonheurs.

.

Extensions

 .

Ma façon de vivre n’a rien d’universelle

Et si je la crois meilleure que toutes les autres,

C’est mon tort : y a pas une pour racheter l’autre,

Toutes sont équivalentes au plan civilisationnel.

Je serais né, ailleurs, dans une autre époque,

Je ne serais pas ce que je suis, que suis-je :

En définitive, que le produit externe

D’un pays qui m’a éduqué à être

Ce que je suis, j’agis, pense

Du reste du monde.

.

Sa façon de vivre est-il un choix personnel et même sociétal ?

En partie oui, et, surtout, si on l’envisage, de manière radicale !

Mais, en même temps, il s’agira de manipulations et formatages,

Notre façon de vivre, nous serait inculquée au cours de l’enfance,

Et, toute notre vie, nous appliquons, à la répéter, la transmettre.

Il n’y a guère que l’émigration  qui instaure  des changements

Structurels assez importants pour intégrer d’autres façons.

.

On vit comme on le pense,

On pense  comme on le vit,

Ainsi la boucle  est bouclée

Il n’y aurait rien à rajouter.

.

 Sauf que la vie reste linéaire

Lors la pensée est circulaire,

La vie rajoute  ses contenus,

La pensée n’aura pas retenu

.

Tout ce qui est utile au sens

Elle se fourvoie, se mélange,

L’on veut se croire un ange :

Diable est fossoyeur de sens.

.

Le pire est de  dire que sa vie

N’est pas la sienne : formatée

Non seulement  pour l’action,

Mais plus encore pour penser.

.

Fragments

.

Si le temps est linéaire ou cyclique

Selon les cultures, les civilisations,

La pensée, elle, reste multipolaire

On ne peut comprendre la pensée

Asiatique chinoise  ou japonaise,

Avec  les concepts, la sémantique

Occidentales ni mêmes… images.

.

Pensée impacte façons de vivre,

Façons de vivre impacte pensée :

Les deux demeurent conditionnés

Par l’éducation, les confrontations

La recherche de critique, autonomie

D’où problème intégration étrangers.

.

Une pensée plus autonome est un gage

De liberté pour choisir et non plus subir

Quand quelqu’un vous dit : je pense que…

Cela vient-il de lui ou d’un groupe sociétal,

Si l’on pense différemment on crée rupture.

.

Radicalisme de pensée est poison démocratique

Une seule pensée prévaudra lors, sur toute autre,

Or comme la vérité en soi et pour tous n’existe pas

Il faut trouver le cadre minimum, pour progresser.

.

Progresser vers quoi : vers une pensée plus collective

En sachant que toute pensée individuelle est permise,

D’où le dilemme et dialectique d’une pensée mouvante.

.

Si on ne peut empêcher une personne, quel qu’elle soit

De penser, on pourrait aujourd’hui, la reconditionner.

.

Peut-être pas mienne, je m’estime trop vieux pour ça.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Penser à vivre,

Vivre, en pensant,

Vivre,  pour penser,

Sont façons  d’exister.

Penser qu’à soi,

Penser au monde,

Penser…aux autres,

Sont  façons  d’aimer.

Pensée totalitaire,

Pensée   individuelle,

Pensée communautaire,

Sont  façons  de s’intégrer.

Pensée unique,

Pensée nationale,

Pensée universelle,

Sont façons de vivre.

.

Commune manière vivre et penser :

Point : il n’y a *   point d’universalité :

Chacune prétend, D    la sienne, meilleure,

Sans, pour autant,    I    assurer le bonheur.

L’on assiste au choc    V       des civilisations

Confondant autant le      E    mal que le bon,

Voulant impose, culture,  R      civilisation,

Au-delà de leur frontière   S   mal définie.

Chinois, arabes, africains,    E  américains

En de nombreux pays, sont    S   expatriés,

Certains s’isolent, font com    *   *     munauté

Alors que d’autres préfèrent  F       *     dialoguer

Pour leurs rites,  traditions   A          *     échanger.

Ces derniers pratiquent la     Ç            *     tolérance,

Aboutissant souvent à leur    O             *  intégration

Lors premiers se satisferont   N          *   d’illusions,

Qu’ils sont chez eux partout  S     *      même ici.

Inflexibles sur leur manière  *        de repenser,

Des fanatiques pratiquent      D   prosélytisme

En faisant de leur religion  E    intégrisme :

Gare à celui qui refuse * de la respecter !

Seule manière de penser, pensée unique

Serait   *  pour l’homme vision dramatique

Cela      V   * tuerait tout son imaginaire créatif

Qui se  I        *  conjugue au futur, et à l’infinitif.

Infini  V         *  infinitivement évolutif, sommes

Et ce   R    * qui fait l’originalité des hommes,

N’est  E   pas en la reproduction du même,

Mais  en solution nouveaux problèmes.

Le premier d’entre eux sera de traduire

La pensée des   P  uns dans celle des autres

Sans la trahir ni  E         * totalement y souscrire,

Lors mettant en  N           * miroir la nôtre et vôtre.

Façon de vivre,  S           *  penser n’est meilleure

Que les autres  E      * toutes sont différentes

Et grâce à Dieu R    toutes sont présentes,

Pour enrichir expériences et bonheurs.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une bouteille en plastique,

Un flacon de parfum maison,

Et pourquoi pas une ampoule

Si on la pense torsadée ?

.

933 4

.

Une ampoule c’est fait pour éclairer

Et ce quelle que soit sa forme,

Prétendre laquelle est bonne, à chacun

De penser à la trouver !

 

Symbolique

 

Eureka !

L’ampoule,

Est le symbole de l’idée

Qui jaillit sans qu’on

L’ait vraiment cherchée.

Hasard  ….   heureux,

Erreur     fructueuse,

La  lampe symbolise

Énergie nous contrôlons

Celle  nous maîtrisons.

Dans la bande dessinée

Dans  le dessin  animé,

L’apparition d’une idée

Est souvent  représentée

Par lampe incandescence

Qui s’allumerait au-dessus

De la tête   du  personnage.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

933 6

.

Une ampoule c’est fait pour éclairer

Et ce quelle que soit sa forme,

Prétendre laquelle est bonne, à chacun

De penser à la trouver !

 .

Symbolique 

 .

Symbolique

 

Il est nécessaire  de s’interroger  sur  rapports

Qu’entretiennent, ensemble, notre réflexion

Sur l’existence, c’est-à-dire la recherche

Des raisons et justifications relatives

Aux  choix,  et  aux  décisions  que

Nous prenons,   avec la réalité de

Notre existence,  à notre  façon  de

Penser, de la décider  ou de la subir :

Domination éventuelle d’une sur l’autre ?

Quel pouvoir peut-il nous être conféré pour

Agir sur nos vies …  qu’est-ce qu’une existence

Réfléchie et qu’est-ce qu’une pensée autonome ?

.

.

Fond/forme 

 .

Je me sens, parfois, vivre étant différent des autres

Comme si j’étais en la marge voire à contre-courant :

Ma façon de penser constituant mon propre univers

Envie de le partager est risque d’être ignoré, rejeté.

.

À force de me construire, puis de me reconstruire,

Je ne sais si j’ai une pensée autonome ou norme,

Et pourtant je vis dans une différence énorme,

Mais je persiste et signe, ne peut y renoncer.

.

Penser par soi-même, vous n’y pensez pas

Sauf en démocratie, vous seriez un déviant.

Pour que le Monde progresse il faut penser

Comme tout le monde, rimer, rythmer avec

Dans votre face à face, devant votre glace.

.

Vous n’êtes que reflet de pensée commune

Sauf si prenez conscience de votre liberté

Qui pourra vous procurer image réelle

De ce que vous êtes, et vous désirez.

.

 Textuels et illustrations  >>

932 – Hier, aujourd’hui, quoi demain !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Hier, aujourd’hui, demain

Constitue un éternel refrain

 .

Le temps s’écoule comme eau qui coule

La vie se poursuit comme air qui roule

L’amour  couve  comme  feu qui joule

Destin s’accomplit, terre qui croule.

.

Lors  le temps, astronomique

Et, le temps, psychologique,

N’ont de commune mesure

Continuité contre brisures.

.

A peine sommes-nous né,

Que disparu et à jamais :

Demain ne pourra durer

Qu’un million d’années.

 .

Hier, aujourd’hui, demain,

Notre temps s’écoule

Et, sans que rien

Ne  …  change

Dans le cours

De  l’horloge,

De l’Univers.

Pri-son-niers

D’un   temps

Qui enferme,

En ses tours,

S’opposant à

L’Évolution 

 .

Hier, aujourd’hui,

Un espace physique 

Qui est incommensurable,

Pour compréhension humaine

Et, bien  qu’elle soit  inénarrable,

Nous inspire nombre de nos fictions,

Qui nous serviront, parfois, de religions

Et qui feront, de nous, des naïfs, croyants

Qu’un  Dieu  serait  le  Maitre  du Temps !

 .

Hier, aujourd’hui, demain, après-demain

Si pour nous cela semble changer tout

À l’échelle macroscopique, rien,

Si peu, epsilon, on s’en fout

On disparaitra et voilà

Histoire, patatras.  

.

Ce serait sa distorsion,

Et qui nous  don-ne-rait

Illusion  d’un mouvement

Très linéaire finalement,

Circulaire, hors temps

Dit astronomique.

.

Extensions

.

Qu’on disparaisse ou pas, en tant qu’humanité

Nous importe, certes, même si c’est dans longtemps,

Nous-mêmes morts depuis des siècles, des millénaires,

Oublié mais qu’on en ait conscience, est tout de même

Troublant car depuis la préhistoire, nous ne cessons

De régresser en échelle de notre pseudo-divinité,

De notre destin céleste, de notre spiritualité.

Bien plus nous ne sommes pas promis

À un meilleur sort que par le passé :

Les riches et les puissants continueront

À dominer tous les autres et à les asservir,

Sauf leur conscience individuelle pour ceux

Qui sauront l’entretenir sans être trop dupé,

Conditionné à penser, agir, juger, et punir.

Au final, nous sommes déjà mort …  avant

Même d’avoir existé : ça vaut-il la peine

De l’avoir appris, d’avoir à l’assumer.

A la fin des temps nous en serons

Comme au commencement :

Et la boucle sera bouclée

Personne pour en témoigner.

Nous en ferons ce qui nous sied…

Un peu d’optimisme quand même,

Notre fin : c’est nous qui l’inventons !

.

Nous avons tous un passé, un présent, un avenir

Certains tentent d’oublier leur passé, qu’ils renient ;

D’autres se cantonnent au lendemain pour leur survie

L’homme sans passé n’aura pas d’avenir

L’homme sans avenir a perdu son passé.

.

Hier, aujourd’hui, demain,

Et il n’y aurait pas de présent

Sans aucun passé ni sans futur

Sans passé, c’est plus certain :

Le futur, on peut s’en passer,

Ne serait que par accident.

.

Bien que le temps n’existe pas,

On s’active, toujours, à le compter,

Et bien plus encore à nous le raconter :

Durée d’une seconde, échelle astronomique,

Impression d’une éternité, le temps d’un baiser.

Flèche indique à la fois sa direction et sa rotation.

.

Fragments

.

Hier, aujourd’hui demain avant-hier,

À l’instant, après demain, il y a longtemps,

Et voire il était une fois sont autant de jalons

Précis, ou incertains, oubliés, flous du temps.

.

D’un temps vécu et compris  comme  calendrier,

Où l’histoire se résume dans des récits particuliers

Dont on ne saurait s’en passer même pour l’avenir,

Le temps dès lors devient fiction dépassant réalité.

.

Des peuplades  ne conjuguent pas le temps, au futur,

Bien sûr il y aura toujours  un avant, pendant, après,

Mais après, c’est flou, c’est plus tard, on ne sait rien,

En temps cyclique, demain, peut  être comme hier !

.

La permanence du temps est comme un vase rose

Avant il n’y avait pas de fleurs ni blanche ni rose,

À un moment donné deux matières seront roses

Mais les fleurs sont éphémères, disparaissent !

.

Temps universel pour tous, vase, contenant

Temps personnel, avec : avant,  instant au

Niveau de l’Univers, une illusion demain

Après-moi, le déluge me parait certain.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Hier, aujourd’hui, demain

Constitue un éternel refrain

Le temps s’écoule comme eau qui coule

La vie se poursuit comme air qui roule

L’amour  couve  comme  feu qui joule

Destin s’accomplit, terre qui croule.

Lors  le temps, astronomique

Et, le temps, psychologique,

N’ont de commune mesure

Continuité contre brisures

A peine sommes-nous né,

Que disparu et à jamais :

Demain ne pourra durer

Qu’un million d’années.

HIER

 Hier, aujourd’hui, demain,

Notre temps s’écoule

Et, sans que rien

Ne  …  change

Dans le cours

De  l’horloge,

De l’Univers.

Pri-son-niers

D’un   temps

Qui enferme,

En ses tours,

S’opposant à

L’Évolution 

AUJOURD’HUI

Hier, aujourd’hui,

Un espace physique 

Qui est incommensurable,

Pour compréhension humaine

Et, bien  qu’elle soit  inénarrable,

Nous inspire nombre de nos fictions,

Qui nous serviront, parfois, de religions

Et qui feront, de nous, des naïfs, croyants

Qu’un  Dieu  serait  le  Maitre  du Temps !

DEMAIN, APRÈS-DEMAIN !

Hier, aujourd’hui, demain, après-demain

Si pour nous cela semble changer tout

À l’échelle macroscopique, rien,

Si peu, epsilon, on s’en fout

On disparaitra et voilà

Histoire, patatras.  

.

*********************

********************

.

Ce serait sa distorsion,

Et qui nous  don-ne-rait

Illusion  d’un mouvement

Très linéaire finalement,

Circulaire, hors temps

Dit astronomique.

.

Forme

.

.

Évocation 

 .

Le pendule d’une horloge

Tout aussi bien qu’un vase

Avec une fleur qui produit

Une illusion de bouquet ! 

.

932 4

.

La vie est toute en rose, pour ce vase

 Rose avec monofleur rose :

Mais ce n’est peut-être qu’illusion :

Un rêve loin de toute réalité !

 

Symbolique

 

Au  pays  de l’Italie,

De jeunes mariés

Seront    invités

À briser    vase

Ou  un  verre  à

Leur     mariage.

En général y  mettent

Beaucoup  de  cœur   car

Le   nombre   de   morceaux

De verre,  cassés ainsi obtenus

Symbolisera  le  nombre d’années

 Où couple sera heureux en ménage.

Ce geste peut éloigner les démons

Apaisés  par ce geste, pourront

Tourmenter d’autres mariés.

mariages.net/forum/superstition-du-verre-brise

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Fond

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Évocation 

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La vie  est toute en rose, pour ce vase

 Rose avec monofleur rose :

Mais ce n’est peut-être qu’illusion :

Un rêve loin de toute réalité !

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Symbolique

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On appelle illusion d’optique

Une perception visuelle qui s’oppose

À l’expérience de la réalité qu’on peut

Avoir par ailleurs : les illusions d’optique

Surviennent, naturellement, ou sont créées,

Délibérément, par des dispositifs  qui utilisent,

Certains principes de fonctionnement du système

Visuel humain. En  spectacle, les illusionnistes

En tirent parti ; ces perceptions sont aussi

Les expériences dont les neurosciences

Disposent pour expliquer la vision.

Modifié, source : Wikipédia

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Fond/forme

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Hier, aujourd’hui, demain : temps est illusion

Hier serait un temps qui n’est plus que souvenir

Demain un présent qui dure,  comme perpétuel,

 Est contraint, libre, selon conscience  qu’on en a.

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Il rime et rythme en passant vite ou se trainant.

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Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fût, temps échappe

À toute mise en forme, et quel que soit son fond ! 

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