1202 – Voyage a un avant, pendant, après

 

Voyage a un avant, pendant, après :

Avant, la préparation active et projection,

Pendant, le déroulement journalier de l’action,

Après, les récits,  les cadeaux, sans parler souvenirs !

      .

Sans logistique ——– un voyage peut devenir aventureux,

Se loger, se déplacer —– se nourrir, requièrent organisation.

Souvenirs s’estompent ———- vite, s’ils ne laissent de traces :

Revenir sur mêmes lieux ———– rappelle d’anciens moments.

.

L’idée que l’on se fait d’un ————voyage pour ses vacances

Est faite d’espérance, réalisation —– de surprise, évidence.

L’esprit filtre, trie les moments de——-stress, de plaisir,

En conserve l’écume, comme de purs —ersatz d’élixir.

.

Tout voyage a, un avant, un pendant, et un après,

Avec différence entre découvrir et reconnaitre.

La lecture des guides sera utile et rassurante

Et même, pour certains, très structurante.

Peur de rater une chose  exceptionnelle.

«Comment : vous n’avez vu le volcan !

C’est la première curiosité du pays

Nulle part, ailleurs, en activité.»

.

Trois jours, semaines, saisons,

Donnent du pays autre vision

Contacts locaux, populations

Une toute autre  impression.

Aucun  guide ne … remplace,

Le fait de se rendre sur place.

Tout reportage retient surface,

Ne vaut contacts en face à face.

*                        * 

*                        *

C’est vrai que, vu de nacelle,

Son panorama est très beau

Et son volcan, vu de là-haut,

Fait aux yeux, des étincelles.

 

suite

Plus le ballon, où on se trouve, est haut

Et plus on ira loin et plus on verra de choses.

Avantage, par rapport à l’avion, en lequel on voyage,

Enfermé, et même près d’un hublot, est qu’on est et reste,

 Toujours, en vision directe avec l’ensemble d’environnement

À 360 degrés et cela change complétement le point de vue.

D’accord mais le ballon n’est pas le seul, loin s’en faut,

A procurer un tel avantage : le parachute, l’ULM,

L’hélicoptère aussi mais c’est bruyant et cher.

Le mieux serait, bien évidemment,

D’être un oiseau,  être sur son dos,

Comme sur un Albatros … mais là,

Faut pas rêver, sauf dans un conte.

 

et fin

Avant, pendant, après, c’est vrai, c’est évident.

C’est vrai pour tout mais ici ça veut dire quoi :

Voyage demande un minimum de préparation

Surtout pour séjour de trois semaines ou plus,

L’on se projette, déjà, sur place, et l’on réserve,

Les locations de maisons, voitures, visites,  etc.

Pendant, on en profite le max : intensité, repos

On s’adapte en fonction du temps, météo, envie

Après, on a tout le temps, de se rejouer le film, 

En sa tête et avec les autres en support photos.

 

Prose

 

Voyage a un avant, un pendant et un après. Avant, la préparation active et projection ; pendant, le déroulement journalier de l’action ; après, les récits, les cadeaux, les souvenirs. Sans logistique, le voyage peut devenir aventureux : se loger, se déplacer, se nourrir, requièrent d’être organisés, et les souvenirs s’estompent vite, s’ils ne laissent pas de traces : revenir sur les mêmes lieux, rappelle d’anciens moments.

 

L’idée que l’on se fait d’un voyage, pour ses vacances, est faite d’espérance, de réalisation, de surprise, d’évidence : l’esprit filtre et trie les moments de stress, de plaisir, et n’en en conserve qu’écumes, purs ersatz d’élixir. Tout voyage a un avant, un pendant et un après,  avec une différence entre découvrir et reconnaitre. La lecture des guides sera utile et rassurante, et pour certains, structurante par peur de rater une chose exceptionnelle. «Comment : vous n’avez vu le volcan ! C’est la première curiosité du pays, et nulle part ailleurs, en activité.» Trois jours, trois semaines, trois saisons, donneront du pays une toute autre vision ; les contacts locaux avec les populations, une toute autre impression. Aucun guide ne remplace le fait de se rendre sur place. Aucun reportage, restant en surface, ne vaudra tout contact en face à face.   

 

+ Plus le ballon, dans lequel on se trouve, est haut et plus on ira loin et plus on verra de choses. L’avantage, par rapport à un avion, dans lequel on voyage, enfermé, et même près d’un hublot, est qu’on est et reste, toujours, en vision directe avec l’ensemble de notre environnement et ça change le point de vue. Le ballon n’est pas le seul, loin s’en faut, à procurer un tel avantage : il y a aussi le parachute, l’ULM, etc. L’hélicoptère est bruyant et cher. Le mieux serait, bien sûr, d’être un oiseau ou sur son dos, comme sur un Albatros mais là, faut pas rêver, sauf dans les contes…

 

& Avant, pendant, après, c’est vrai, c’est évident. C’est vrai pour tout mais ici ça veut dire quoi : voyage demande un minimum de préparation surtout pour séjour de trois semaines ou plus. L’on se projette, déjà, sur place, et l’on réserve les locations de maisons, voitures, visites, etc. Pendant, on en profite le max : intensité, repos, on s’adapte en fonction du temps, météo, envie. Après, on a tout le temps, de se rejouer le film,  en sa tête et avec les autres en support photos.

 

Correspondance fond et forme, forme objet ou être

 

 

Ballon, montgolfière,

Pour s’envoyer en l’air,

Et, le plus haut possible,

Tout autant que plus loin

 

 

 

Et bien avant le voyage, il faudra : déplier,

Gonfler le ballon, préparer les bagages.

Après le voyage : dégonfler le ballon,

Le plier et le transporter en auto.

 

                            

          

Interprétation iconique, et symbolique, de la forme

 

Objet capable de s’élever

Dans les airs comme l’avion

ULM et voire même un Ballon

Toute montgolfière figurerait

Ses  forts désirs de changement.

Votre quotidien est-il ennuyeux,

Souffrez-vous étroitesse esprit,

De votre entourage immédiat,

De leur manque  de curiosité,

De leur manque de courage

 À oser vrais changements

À même d’améliorer

Leurs conditions.

******

Un grand voyage

En  montgolfière,

Serait l’échappée

 Idéale, pour vous.

 

Trois images légendées pour une histoire légendaire

 

Avant,  c’est prendre des congés, son billet, ses bagages et l’avion…

 

Pendant, c’est : randonner, visiter, rencontrer, déguster, se baigner…

 

Après, c’est regarder les photos chez soi, photomontage pour les  amis.  

1201 – Voyage aux antipodes distancie

Visuel

.

.

Une vue aérienne de l’ile de

La Réunion dans le pacifique.

.

.

Mafat parmi les trois cirques

volcaniques de La Réunion !

.

.

Deux palmiers en amoureux

sur une plage à La Réunion.

.

.

Textuel

.

Tout voyage aux antipodes vous distancie.

Tout s’en va, et, tout s’en vient, la famille, les

collègues, les amis, au point qu’il n’y a plus

rien qui vous retient ! La Réunion est une

chaine de volcans, un vrai caillou mais aussi

un vrai bijou, qui vous inonde de son soleil et

de sa verdure, autant pareil. Si, peu d’infos, à

partir de chez vous, lors en métropole,

parviennent en échos  jusqu’à vos oreilles,

ne vous en souciez pas trop, elles resteront

lointaines. Comme de belles parenthèses,

belles aventures, vous comblant d’aise. Votre

corps, votre esprit, votre cœur, seront contents

d’être loin, d’être ailleurs ! D’être là, tout

simplement, où tout vous émeut, est ce qu’il y

a de mieux pour faire le point sur votre vie,

pour repartir, avec plus de mille envies !

Envies de quoi : de tout et de rien, envies de

vous en tenir à l’essentiel après avoir

fréquenté cet autre ciel, qui vous aura détaché

des biens qui vous encombrent, vous dévorent

trop de temps pour accumuler de l’or alors que

ce dernier est le seul gratuit, à posséder, hier,

aujourd’hui, demain.

.

Poème

.

.

Voyage aux antipodes, distancie

Tout  s’en va puis tout s’en vient,

La famille, les collègues et amis :

Il n’y a plus rien qui vous retient. 

.

La Réunion  reste  un joli caillou

Mais il est aussi vrai petit bijou,

Et qui vous inonde  de son soleil,

De sa verdure tout autant pareil.

.

Ici, très peu d’infos parviennent

À vos oreilles comme en d’échos,

Elles vous demeurent lointaines,

Et Paris ne vous soucie plus trop

.

Vos aventures comblent bonheur,

Votre corps, votre esprit et cœur,

Ce sera la magnifique parenthèse

Content d’être loin, d’être ailleurs.

.

D’être en l’île où tout, vous émeut,

Sera toujours ce qu’il y a de mieux

Pour enfin faire le point  sur sa vie,

Et pour repartir, avec  mille envies :

.

Envies de quoi : de tout, et  de rien !

De vous en tenir, revenir à l’essentiel

Après  avoir fréquenté  cet  autre ciel,

Parvenant à vous détacher de vos biens

.

Qui vous encombrent puis vous dévorent :

Pourquoi s’acharner à accumuler plus d’or,

La vie brille au soleil ici, permanent, gratuit,

Profite tant hier que demain, qu’aujourd’hui !

.

.

Calligramme

 

Voyage aux antipodes, distancie

Tout s’en va puis tout s’en vient,

La famille, les collègues  et amis,

Il n’y a plus rien qui vous retient.

.

La Réunion  reste  un joli caillou

Mais il est aussi vrai : petit bijou,

Et qui vous inonde  de son soleil,

De sa verdure tout autant pareil.

.

Ici, très peu d’infos  parviennent

À vos oreilles comme en d’échos,

Elles vous demeurent lointaines,

Et Paris ne vous soucie plus trop

.

Vos aventures comblent bonheur,

Votre corps, votre esprit  et cœur,

Ce sera  la magnifique parenthèse

Content d’être loin, d’être ailleurs.

.

D’être en l’île où tout, vous émeut,

Sera toujours   ce qu’il y a de mieux

Pour  enfin faire le point  sur sa vie,

Et pour repartir, avec  mille envies :

.

Envies de quoi : de tout,      et  de rien !

De vous en tenir, revenir      à l’essentiel,

Après  avoir fréquenté           cet autre ciel,

Parvenant à vous déta       cher de vos biens

.

Qui vous encombrent          puis vous dévorent :

Pourquoi s’acharner           à accumuler plus d’or,

La vie brille au soleil            ici, permanent, gratuit,

Profite tant hier que            demain, qu’aujourd’hui !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

Un pendentif couvert de diamants,

Si ce n’est une cheminée nucléaire,

Ou un phare maritime qui s’éclaire.

.

Objet  scintillant  de mille feux,

Bel objet couvert de diamants,

S’agirait-il d’un bijou fabriqué

Dans cette  Ile de  La Réunion ?

.

Symbolique

 

Tous les pendentifs que nous portons

Contribuent à former notre personnalité :

Certains n’aiment que colliers fins, discrets,

Lors d’autre, que des formes larges et visibles.

Chaque personne a spontanément préférences,

Mais qui disent quelque chose de vous,  d’eux,

Histoires de chacun, simple coup de cœur.

 .

Les pendentifs sont comme un ornement

 Livrant leur beauté naturellement,

Bien en harmonie avec celui

Ou celle qui les porte.

 .

Descriptif

 

Alignement  central /   Titre droit   /  Thème transport

Forme conique / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bijou  /  Symbole de fond : phare

.

.

Fond

.

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Ou voire un phare maritime et qui l’éclairera,

Son grand caillou formera la base d’un phare.

Ici, ce ne sera pas tant la forme qui comptera,

Que ses nombreux éclats et La Réunion en a.

 .

Symbolique

 .

Depuis

Le Phare

D’Alexandrie,

Le phare est symbole

Très fort,

Il est le guide, l’espoir,

La sécurité,

Comme l’ange gardien

Du marin.

Outre  qu’il  s’agit  d’un

Objet à terre,

Statique, facile d’accès,

 Et à observer,

Il est souvent très coloré

Et il est sujet à

Une composition originale

S’y ajoute  également  l’idée

De la durabilité, la fiabilité,

La solidité face aux assauts

Des intempéries maritimes.

Fond/forme

 .

Voyage, antipodes, distancie

Loin de tout,  dépaysé,  déphasé.

C’est  vrai  pour  de  nombreuses iles

Et ce, d’autant que, l’idée qu’on s’en fait,

N’est pas concordante  avec ce  qu’elle  est.

Lors je vous parle d’iles, je parle autant d’elles

Ces villes  ou ces natures, qui nous émerveillent,

Nous séduisent ou nous déçoivent selon humeur

Quand on voit les gens différents, bien que pareils.

Voyage aux antipodes distancie, géographiquement,

Pour sûr et parfois aussi socialement, culturellement 

Mais ouvrira toujours autant les esprits que les cœurs.

.

.

Épilogue

Ailleurs, cela peut être tout prêt,

Ailleurs, cela peut être, aussi, très loin,

Autant par le corps et par le cœur et par l’esprit.

Ce qui est plus que probable voire certain, c’est que

«Loin des yeux, loin du cœur», comme dit le proverbe,

Le temps augmente la distance et ce jusqu’à l’oubli

Temporairement, si ce n’est pas, totalement.

D’ailleurs un autre proverbe vous dira

«L’on  ne  peut  être, à  la  fois,

Au  four  et  au  moulin !»

  Après quoi, point final.

.

 On peut interpréter la distance

De diverses manières dont l’une sera

Que l’on est trop occupé et trop intéressé

À découvrir l’endroit où l’on est, pour penser

À l’endroit, où l’on se trouvait, précédemment.

Enfin, il est rare  de  partir, jusqu’aux antipodes,

Sans revenir chez soi au bout d’un certain temps.

Une prise de recul par rapport à sa vie ordinaire

Peut jouer pour un nouveau rapprochement

Plus affectueux, y compris amoureux.

.

La France est partout y compris aux antipodes.

Tous ses territoires d’Outremer, elle s’en occupe :

Elle échange, s’en enrichit, voire  s’en accommode,

Et  réciproquement, en partageant la même culture,

Même langue et lois, bien qu’économies différentes.

Vu du ciel,  ce n’est  rien d’autre  qu’un gros caillou,

Mais avec des végétations, des climats très variés,

Exotisme assuré, tant les plages sont chaudes,

Et véritable paradis pour les randonneurs. 

.

Ce ne sont formes pendentif, phare,

De cheminée, ile qui compteront,

Que tous les éclats d’existences

Qu’ils auront et diffuseront.

.

.

Scénario

Une vue aérienne de L’ile de La Réunion dans le pacifique.

Mafat parmi les trois cirques volcaniques de La Réunion !

Deux palmiers, en amoureux, sur une plage à La Réunion.

 

 

 

01 – Notre voilier, Ar-Kilé, compagnon

Visuels et textuels >>

 .
Ba

Teau

Qui  va

Sur    l’eau

De   sa  proue,

Jusqu’à  sa  poupe,

Il est distingué, beau.

Il se nomme  Compagnon

Ar Kilé, bateau bleu de mer,

En aluminium voguant sur flots

Est grand, pratique,  sûr, costaud.

Son capitaine le connaît et il en est fier :

Il investit tous les ans temps  argent, idées,

Pour rendre à son goût, l’améliorer, peaufiner

Sa nouvelle jupe pour accueillir radeau de survie.

Une nouvelle capote pour se protéger de vents, pluies,

Et des nouveaux coussins  beiges afin  d’égailler le carré

Nouveau halebas rigide, pour souquer une bôme entoilée.

L’an passé, la descente, l’an prochain, un  nouveau portique,

Le vernissage à l’intérieur et grand changement informatique,

La plomberie, la boiserie, l’électricité, repris, réparé de partout,

Si fait qu’il ne lui manque rien bien que loin d’avoir encore tout :

Un bateau pas neuf mais, partout, par son capitaine, bien rénové.

Son seul point faible serait sa vitesse qui laissera parfois, à désirer.

Trois nœuds au vent faible, cinq au vent moyen, huit au grand frais

Mais sa tranquillité déroutante, lui confère beau charme suranné,

De coque qui prendrait son temps, comme vous menant à pied !

Nuit et jour, sans faiblir, réglant, et régulant, seul, son allure,

Fière monture quand on lui donne et son cap et son amure.

Toujours prêt à abattre et, plus encore, à lofer ou à virer

De bord, sur commande, sauf, en cas d’empannage.

Quand il s’emmêle les voiles en ciseau devant,

Le vent, qui n’en a cure, le stoppe, ballant,

Le laissant pantois sur son faux nuage.

.

Extension

 .

1.

C’est un bateau pour six marins,

Avec trois couchettes et trois banquettes,

Ni trop petit, trop grand, qui remonte en amont,

Les rivières, vous conduira jusqu’au large de l’océan.

Il s’échoue, sur une plage, en une crique ou une vasière.

On s’y plait, à faire de la  cuisine, à se livrer à la lecture,

Ou écriture, lors sa radio vous abreuve de sa musique.

Voilier solide, sécurisant, unique, même fantastique

Qui s’occupe de nous autant qu’on s’occupe de lui.

2.

On s’attache un peu beaucoup parfois même passionnément,

Que ce soit pour  une navigation hauturière, navigation côtière,

Quand ce n’est pas pour la sortie la journée, du week-end, en mer.

Il y a ceux, celles, qui ont le pied marin, sans parler l’estomac serein,

    Ceux qui règlent les voiles, ceux qui font la cuisine, sinon farniente.

Ar-Kilé demeure, pour nous, merveilleux et solide compagnon,

Il ne nous a jamais inquiétés, fait douter en forte tempête.

3.  

Notre voilier fait quarante-trois pieds

Il fait grand et c’est un investissement

Tant affectif, romantique que financier

Et l’on a navigué, avec lui, quinze ans !

Mais à vrai dire, ce n’est pas le mien,

Eh non, c’est juste  celui d’un copain,

Qui m’aura pris  pour être l’équipier,

Parfois par ma femme, accompagné.

Son voilier  reste  des plus chouettes,

Il nous  transporte,  nourrit, couche,

Cuisine,  carré,  cockpit, couchettes :

Ne lui manque juste que… la douche.

Ce n’est pas  un « coursier des mers »,

En ne dépassant guère les cinq nœuds !

Il n’empêche que l’on en demeure… fiers

Par son programme tout comme on veut.

Et bien sûr il y aura des problèmes à régler

Si ce n’est de voiles, de boots, d’accastillages

Et parfois même, de moteur à régler, réparer,

Mais il demeurera bon compagnon de voyage.

.

.

Épilogue

 .

Voilier, c’est quoi,

Une quille ou dérive ;

Une coque et un pont ;

Un cockpit  et un carré ;

Un moteur  et une barre ;

Un mât pour le gréement ;

Une bôme avec un génois ;

Une ancre et un grand spi.

.

Le nôtre  est  de  37 pieds :

En aluminium peinturluré,

Avec pilote  et  régulateur :

Vitesse moyenne, 5 nœuds,

Pour solide  4×4  des mers,

Avec le carré en bois blond

Un portique sympathique,

Et en avant …la musique.

.

Un bateau comme autre,

Singulier puisque nôtre,

Prêt à mettre les voiles,

Dès qu’envie se dévoile

Pour prendre le large

Seul ou à plusieurs,

À l’aise en tempête

Port ou mouillage.

.

Invitation voyage,

Voiles  étarquées,

Prenant de la gite

Pour avancer vite,

Sa dérive,  mobile,

Fait passe-partout,

En criques,  rivières

Et sur plage de sable.

.

Hauturier… s’il en est,

Caboteur, à ses heures,

Sa superbe  ligne bleue,

Avec son roof, lumineux

Abrite 3 cabines, double

Une cuisine, coin repas,

Atmosphère aventurière

Faisant courir les mers.

.

L’on s’y sent  chez soi :

À bord, on est les rois,

Il est distingué et sain

Plus besoin … de rien

Que de vent portant

Très loin, devant :

Ar-Kilé … beau,

Notre bateau. 

.

01 – Calligramme

.

Ba

Teau

Qui      va

Sur       l’eau

De   sa    proue,

Jusqu’à     sa  poupe,

Il est distingué,   beau !

N

Il se nomme   O   Compagnon

Ar Kilé, bateau  T     bleu de mer,

En aluminium vo  R   guant sur flots

Est grand, pratique   E       sûr costaud.

             * 

Son capitaine le connaît   V      et en est fier :

Il investit tous les ans temps O      argent, idées,

Pour rendre à son goût, l’améli  I     orer, peaufiner

Une nouvelle jupe pour accueillir L radeau de survie

                               I

Et nouvelle capote pour se protéger   E   de vents, pluies,

Et des nouveaux coussins  beiges afin  R  d’égailler le carré

Nouveau halebas rigide, pour souquer   * une bôme entoilée.

L’an passé, la descente, l’an prochain       A  nouveau portique,

                                     R

Le vernissage à l’intérieur, et le change        –    ment informatique,

La plomberie et boiserie, électricité, repas   K  sé, réparé de partout

Si fait qu’il ne lui manquera rien même s’il  I    sera loin d’avoir tout,

Un bateau pas neuf mais partout, par son   L  capitaine, bien rénové.

                               É

Son seul point faible serait sa vitesse qui laisserait parfois à désirer.

Trois nœuds au vent faible, cinq au vent moyen, huit au grand frais

Mais sa tranquillité déroutante, lui confère beau charme suranné,

De coque qui prendrait son temps comme vous menant à pied.

Nuit et jour, sans faiblir, réglant, et régulant, seul, son allure,

Fière monture quand on lui donne et son cap et son amure.

Toujours prêt à abattre et plus encore à lofer ou à virer

De bord, sur commande, sauf, en cas d’empannage.

Quand il s’emmêle les voiles en ciseau devant,

Le vent, qui n’en a cure, le stoppe, ballant,

Le laissant pantois sur son faux nuage.

.

Réduction

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une goutte d’eau bien chargée

Un voilier  qui navigue au vent,

Un pendentif ou boucle d’oreille.

.

Il s’agit ici d’un petit voilier de six mètres cinquante

Avec  des flancs joufflus et un tableau arrière, large :

Ar-Kilé onze mètres de long, trois cinquante de large. 

.

Un voilier, quel qu’il soit, peut beaucoup naviguer

Sur l’eau, de port en port, d’anse en anse, rivière.

 .

Symbolique

Le

Voilier

Est un bateau,

Symbole plus général

Mais aussi complémentaire.

Mettre les voiles, est l’expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle avec besoin

De partir,  elle  est  le  reflet

Du départ bien  imaginé.

Invitation  à   quitter ?

En se rappelant que

L’on ne quitte pas

Le  port  sur un

Coup de tête,

Qu’un nouveau voyage

Se prépare longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

01 6

.

Et qui navigue avec le vent et voire

Contre lui, lors intempéries.

.

Symbolique

 .

Navigation maritime concerne

Les activités humaines sur les mers.

On parle  de navigation «hauturière»

Lorsque navire qu’il soit moteur ou voile

Navigue  en haute mer, hors de vue terre,

Et de cabotage ou de navigation «côtière» 

Lorsqu’il navigue toujours en vue des côtes.

Voilier, savoir, équipement, pour  naviguer,

Notre voilier qui navigue, a l’avant pointu,

Et, pour ce qui est du milieu, bien ventru,

Bien qu’il soit petit ou grand, un voilier

Gardera les mêmes caractéristiques

Il sera plus ou moins longiligne,

Marin, voire parfois instable

Et tous, de ligne superbe. 

.

Corrélation

Fond/forme 

.

L’imaginaire de la navigation restera divers

Selon que l’on est seul ou qu’on est à plusieurs,

Selon qu’il s’agit d’un rafiot ou beau voilier.

Lors le nôtre est à la fois beau, costaud,

Nous n’avons rien à craindre des avis

Ni des tempêtes, ni  des mouillages,

On irait presque partout  avec  lui !

Combien de propriétaires de voiliers

S’attacheront fortement à ces derniers,

Les entretenant, peaufinant chaque année.

 .

.  

.

.         

Visuels et textuels >>

400 – Changer de lieu, programme, activité

Visuels et textuels >>  

.

Changer, c’est énergie de vie

Changer de ci, changer pour ça :

Mobilité   professionnelle, familiale

Pour   poursuivre, ou, recommencer !

.

Changer pour revenir   est parenthèse,

Changer  pour quitter  est  hypothèse,

D’un meilleur sort ou très différent

Limites, avantages précédents.

.

Ça procure …  vies multiples,

Certaines, doubles, triples,

Certaines, gens se perdront

Et  d’autres  se retrouveront.

.

Changer de lieux, programmes, activités,

De temps à autre, il faut se débrancher,

Être quelque autre  ailleurs un temps,

Équilibrer  ses rêves,  ses tourments.

.

Partir, pour ne plus jamais revenir,

Partir pour souffler, mieux devenir,

Partir sans savoir ce qui va…  venir,

Partir pour éclater d’envies d’en rire.

.

Autant de raisons et autant de façons,

De rompre avec son quotidien  ronron,

Prendre recul nécessaire… pour de bon,

Avant d’en arriver à péter  …  les plombs.

.

Partir seul, couple en famille, en amis,

Partir avec d’autres  inconnus, ennemis,

Partir droit devant à l’instinct, l’aventure,

Partir pour se réfugier  en   sauvage nature.

       .

Juge de paix qu’un court qu’un long séjour,

Qui mettrait en une balance, tous nos amours,

Avec des alternances entre retour et non-retour,

Et nombre plaidoyers de jamais contre toujours.

    .

Et  puis,  un  beau  matin,  en  pleine  lumière,

Un destin nous ferait signe pour nous avertir

De rester, aller plus loin et voire de revenir.

Aujourd’hui n’est  pas demain, et fini hier

.

C’est ainsi que liberté choisie, conquiert

Une vie, pour la rendre plus attachante

À nos yeux aux yeux  de  tous  et  fier

D’elle nous  serons comme amante.

.


.

Extensions

.

La routine est le pire des pièges

Car elle nous enferme bien  dans

La répétition toujours du même

Et sans pouvoir la maîtriser.

.

Rompre la routine permet

De  prendre  du  recul

Par   rapport  à   elle,

Par rapport à soi-même,

À sa dépendance aux autres

Et  à  ses  propres  obsessions.

Partir ailleurs, faire autre chose,

Avec d’autres gens ou seul fait partie

D’une bonne hygiène de vie et de l’esprit ?

.

Partir crée une rupture dans le ronronnement

Du quotidien et laisse des souvenirs, des marques

Sur le calendrier, d’un avant et d’un après.

S’évader est  nécessité, serait-ce que pour respirer,

Se ressourcer : « va-t’en ailleurs prendre l’air,

Ça te fera du bien » et l’on rajoute ; « à moi aussi !»

.

Je ne suis pas pour le changement pour le changement

Sinon ce ne serait rien d’autre qu’une pure fuite en avant

Qui se terminerait par un retour en arrière en l’économie,

Sans compter de cultures diversifiées ou pire, d’humanité.

Le changement est nécessaire et bénéfique, s’il a été pensé

Sinon ce n’est autre que  de l’énergie, argent mal dépensé.

Avant de changer pensez-y et faites-le,  le monde a bougé

Avec ou bien sans vous et il ne vous aura guère attendu,

Rien qu’à le regarder, sans rien faire, vous serez déçus.

.

La vie n’est pas que mouvement

Elle est tout autant changement

Changement de lieu et de temps,

Changement relations, d’amant !

.

Changer pour changer ne fait rien,

Pour quelque chose faisant du bien,

Pour quelque chose vers nouveautés,

Pour s’adapter au monde déstabilisé.

.

Changer est plus facile à dire qu’à faire

Il y a des choses, dont il faut  se défaire :

Si on a le restant de sa vie  pour se refaire,

Il reste que notre vie se doit nous satisfaire.

.

.

400 – Calligramme   

 .

Changer, c’est énergie de vie

Changer de ci, changer pour ça :

Mobilité   professionnelle, familiale

Pour   poursuivre, ou, recommencer !

Changer pour revenir   est parenthèse,

Changer  pour quitter  est  hypothèse,

D’un meilleur sort ou très différent

Limites, avantages précédents :

Ça  procure …  vies multiples,

Certaines,  doubles,  triples,

Certaines, gens se perdront

Et, d’autres, se trouveront.

.

Changer de lieux, programmes, activités,

De temps à autre, il faut se débrancher,

Être quelque autre  ailleurs un temps,

Équilibrer  ses rêves,  ses tourments.

.

Partir, pour ne plus jamais revenir,

Partir pour souffler, mieux devenir,

Partir sans savoir ce qui va…  venir,

Partir pour éclater d’envies d’en rire.

.

Autant de raisons et autant de façons,

De rompre avec son quotidien  ronron,

Prendre recul nécessaire… pour de bon,

Avant d’en arriver à péter  …  les plombs.

.

Partir seul, couple *       P en famille, en amis,

Partir avec d’autres  *      R  inconnus, ennemis,

Partir droit devant à  *      O l’instinct, l’aventure,

Partir pour se réfugier  *     G  en   sauvage nature.

        C     R

Juge de paix qu’un court   H      A      qu’un long séjour,

Qui mettrait en une balan   A       M   ce, tous nos amours,

Avec des alternances entre  N        M   retour et non-retour,

Et nombre plaidoyers de     G          E jamais contre toujours.

    E             *

Et puis, un beau ma         R                A    tin  en  pleine lumière,

Un destin nous ferait      *                   C    signe pour nous avertir

De rester, aller plus       D                     T     loin et voire de revenir.

Aujourd’hui n’est        E                         I    pas demain, et fini hier

*…….                    V    ….

C’est ainsi que         L                               I    liberté choisie, conquiert

Une vie, pour         I                                  T    la rendre plus attachante

À nos yeux            E                                   É   aux yeux  de  tous  et  fier

D’elle nous            U                                   S  serons comme …. amante.

.

.

Forme

Réduction

..

Évocation

.

400 4

.

Une tour ou phare maritime

Ou un moulin à sel ou à poivre

Ou une silhouette d’un marcheur

Change en mobilité géographique

.

Changer, c’est se mettre

En mouvement, en mobilité

Lors pour différentes raisons,

Ou simplement pour changer !

.

Symbolique

 .

Depuis plusieurs années,

Le concept «Génération Y»

Fait couler beaucoup d’encre.

Cette génération, récemment

Arrivée sur le marché du travail.

.

Parfois décrite cauchemar des RH

Voire  des managers, semble être

Le symbole des changements

Du monde de l’entreprise.

.

C’est le point de vue

De B. Chaminade,

Qui préfère parler

De  « Culture  Y  »

Plutôt que se focaliser

Sur un débat générationnel.

blog-emploi.com/la-generation-y

-symbole-du-changement-en-entreprise

.

Descriptif

.

400 – Changer de lieu, programme, activités   

 Alignement central   /  Titre analogue   /  Thème  mobilité

Forme anthropo /Rimes égales /Fond approché de à forme

Symbole de forme : changement / Symbole de fond : mobilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

400 6

.

.

Changer,  c’est  se  mettre

En mouvement, en mobilité

Lors  pour différentes raisons,

Ou simplement pour changer !

 .

Symbolique 

La mobilité est souvent dépeinte

Comme symbole d’ouverture

Vers l’autre, vers le monde,

D’inclusion sociale,  tandis

Qu’immobilité est associée à

Exclusion, fixité, ancrage, immobilisme.

.

Les mobilités et immobilités

Dans l’espace géographique

Apparaissent ainsi associées,

Dans les représentations et les imaginaires,

À mobilités ou immobilités en l’espace social.

.

Les  déplacements  géographiques

Ont alors l’image  d’être, également,

Des mouvements sociaux, d’ouverture,

D’intégration, voire changement social.

journals.openedition.org/sociologies/La mobilité

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La mobilité contre l’immobilité,

Espace physique/espace social,

Lutter contre une psychorigidité

Qui nous empêche  d’être normal

Qui fait,  peu à peu, perdre  pied,

Qui fait vouloir au monde entier.

 .

.

Deux mots tout est dit !

.

Scénario

.

Se changer d’abord soi-même et profondément,

avant de vouloir changer les autres tout bousculer,

et aussi savoir attendre le bon moment pour changer.

 .

Visuels et textuels >>

399 – Une maison, un jardin pour s’occuper

 Visuels et textuels  >> 

.

Dans la maison, certains feront le ménage,

La cuisine, les courses, le bricolage

Et pas le repassage ni les plantes vertes.

.

Dans le jardin certains font la pelouse,

Les haies, les massifs, le bois,

Pas les soins aux légumes ni fleurs.

.

Et tout le monde  se doute bien,

Qu’une maison,  avec un jardin,

Ça prend beaucoup temps pour

S’occuper : c’est une banalité !

.

Ce qui l’est moins est l’ardeur,

Avec laquelle les gens le feront

Certains sont plutôt… maison.

Homme, ou femme d’intérieur

Autre, jardin tout à l’extérieur.

.

J’en connais,  qui y consacrent,

Majeure partie … de leur temps

Entre le dedans   …   et le dehors

Et d’autres : une heure  par jour !

.

Lors les estivants et  qui possèdent

Une maison de vacances, y consacrent

Presque une semaine  et dès leur arrivée

Tant il y a  de quoi faire, ici  et là, partout.

.

Cela peut être, un vrai plaisir, ou vraie corvée.

Seul, c’est plus monotone, c’est  plus  ennuyeux,

Alors qu’à deux, on discute de rien et tout un peu.

.

Dans un appartement en ville, bien petit, et bien carré,

Et où tout est rangé à sa place : peu à faire pour l’habiter.

Et puis en campagne, il y a toujours un grenier et un garage

Quand il n’y pas une cave et le tout est bien vite encombré.

.

Ranger, déranger, ré-ranger, re-déranger, c’est travailler

Et l’on ne compte pas le temps qu’on met à chercher

Dans quelle pièce on a mis ceci ou cela ou perdu.

.

.

Extensions

.

Quand on reçoit des hôtes : grand ménage,

Les lits à faire ou à changer, on y consacre,

À deux, une bonne demi-journée.

.

Le jardin c’est l’écrin de la maison,

Cadre de verdure en lequel il se niche

Avec un lieu pour parquer les voitures.

.

Étonnant de voir les herbes folles, envahir

Peu à peu les bords puis le centre du jardin

C’est une lutte permanente !

.

Quelques arbres sont précieux  pour l’ombre,

La verdure formant un écran contre les bruits,

De même que l’eau avec un puits, une fontaine.

.

Même parfois j’envie ceux qui habitent en ville

Qui ont peu à faire, en tous cas, en bricolages,

Pas de jardinage, tous deux chronophages !

.

Oui, mais je me dis, aussi, qu’à la longue,

Ils s’ennuient d’avoir un environnement

Intérieur et extérieur trop restreint,

Trop fonctionnel, trop étouffant.

.

Maison, on peut l’imaginer de mille et une façons :

Faut juste qu’elle s’intègre bien dans cadre du jardin,

Où le vert  des pelouses, domine au sol, et les couleurs,

Dans les massifs de rochers  et les murets, tout  autour.

L’on passe  du temps à : tailler, couper, sarcler, planter,

 Quinze jours après en saison et tout est à recommencer.

Mais où serait le plaisir  si on le prend comme corvée.

Non il faut au contraire, respecter rythme de nature,

Utiliser le mot culture dans les deux sens du terme.

.

En retraite, on peut passer sa vie,

Tout au moins la moitié du temps,

À bricoler, à arranger, à améliorer,

Sa maison et son jardin, en saisons.

.

Y a toujours à faire, défaire, refaire :

Retraité se transforme en fée du logis,

Revêt habit jardinier pour s’en extraire

On aime, ou on n’aime pas, c’est pas dit.

.

Et puis il y aura les limites avec les voisins

Faut faire attention tailler haies, plantation,

Je ne vis pas sur une ile comme un Robinson,

Nombre litiges prendrait une énergie sans fin.

.

.

399 – Calligramme  

 .

Dans  la  maison,   certains   feront   le  ménage,

La cuisine, les courses, le bricolage

Et pas  le repassage   ni    les   plantes vertes.

.

Dans le jardin    certains   font  la pelouse,

Les haies, les massifs, le bois,

Pas les soins  aux     légumes ni fleurs.

Et tout le monde       se doute bien,

Qu’une maison,     avec un jardin,

Ça prend beaucoup  temps pour

S’occuper : c’est  une banalité !

.

Ce qui l’est moins est l’ardeur,

Avec laquelle les gens le feront

Certains sont plutôt… maison.

Homme, ou femme, d’intérieur

Autre,  jardin  tout  à l’extérieur.

.

J’en connais,         *  qui consacrent,

Majeure partie    M          P    de leur temps

Entre le dedans    A                O   entre le dehors

Et d’autres : une     I                      U   heure  par jour !

   S                           R

Et lors les estivants   O                               *     et qui possèdent

Une maison de vacan  N                                 S      ces, y consacrent

Presque  une  semaine   *                                            dès  leur  arrivée

Tant il y a  de quoi faire  *                                   O      ici  et là, partout.

        J                                   C

Cela peut être un vrai plai  A                                 C    sir, ou vraie corvée.

Seul, c’est  plus  monotone,  R                           U  c’est  plus  ennuyeux,

Alors qu’à deux, on discute   D                       P  de rien et tout un peu.

           I               E

Dans un appartement en ville,    N   *  R    bien petit, et bien carré,

Et où tout est rangé à sa place      *      peu à faire pour l’habiter.

Et puis en campagne, il y a, toujours, un grenier et un garage

Quand il n’y pas une cave et le tout est bien vite encombré.

.

Ranger, déranger, ré-ranger, re-déranger : travailler

On ne compte pas le temps qu’on met à chercher

En quelle pièce on a mis ceci ou cela, perdu.

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

399 4

.

Un moulin  à  sel  ou  à  poivre

Un vase qui peut bien servir

À accueillir bouquet de fleurs

Objet suggérant forme femme

Vase en forme de corps de femme

Pour  accueillir  bouquets de fleurs :

S’il  ne  s’accorde  pas  complétement,

Forme  évoque, en  tous  cas, le   fond.

Un  vase  pour  y  mettre  des  fleurs,

Ou pour des tas d’autres choses :

En tous cas, il aurait ici

Des formes féminines

Suggestives

.

Symbolique

 .

Un vase est un

Récipient ouvert qui est

Souvent utilisé pour y mettre

Un bouquet de fleurs ou décorer une salle.

Il peut être muni ou non d’une, deux anses.

Il peut être constitué de divers matériaux,

La porcelaine, la céramique  ou le verre.

Par  sa  forme,  la grâce  de ses courbes

Par sa fonction de réceptacle,  le vase

Demeure  un pur  symbole  féminin.

Son creux évoque celui de l’utérus

Féminin, contient fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/

le-vase-laiguiere-et-le-calice

.

Descriptif

 .

399 – Une maison et un jardin pour s’occuper   

Alignement central   /   Titre cercle /  Thème   habitat

Forme ovale  / Rimes libres  / Fond approché de à forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : formes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

399 6

.

Un vase pour des  fleurs

Ou pour des tas d’autres choses :

En tous cas, il aurait ici

Des formes féminines suggestives

 .

Symbolique 

 .

Artistiques, sensuels

Voire ultra tendance

Des objets en forme

Des   corps   féminins

Envahissent intérieurs.

.

« Couvrez   ce    sein    que

Je ne saurais …   voir !».

.

Cette   phrase    de   Molière

Est rendue  bel et bien désuète.

Par cette dernière tendance déco,

Qui nous le prouve, mode émergente

Instagram, comme nombre avant elle,

Le corps féminin est mis à l’honneur

Dans nos objets de décoration.

fr/le-journal-de-la-maison/nouveautes/

tendances/tendance-corps-de-femme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un bon nombre de formes de vase

Évoque, suggère, par leurs courbes

Le corps d’une femme fine ou grosse

Nul besoin  d’en rajouter, sculpter,

Pour mieux l’anthropomorphiser

Certains iront jusqu’à évoquer,

Sinon figurer utérus féminin.

 .

.

Belle maison en bel écrin

.

Scénario

.

Une vieille longère bretonne avec ses bâtiments tout en pierre,

voire une demeure de maître, manoir du centre de la France,

et, toujours, la même brouette pour entretenir leurs jardins.

 .

Visuels et textuels  >> 

398 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt

Visuels et textuels >>  

.

Nature nous offre

Son paysage émouvant

Lors va au devant d’elle

Tout  en  s’y promenant,

Entre bords de  la mer

Chemins  campagne.

Sentiers forestiers.

.

Comme  en montagnes,

Elle fait oublier ennuis

De notre vie moderne,

Qui nous stressent, ou

Nous  la rend terne.

.

Moi, quand j’ai trois ou

Quatre heures à perdre,

Je mets  mes chaussures

Pour aller, vite, marcher.

.

Les souvenirs rentrent par les pieds,

Autant que  par mes yeux, pour ne pas

Les faire sortir, partout, où j’ai marché,

Je me rappelle  les odeurs  des sous-bois,

Des prés,  d’herbes, si ne n’est  des fleurs,

 Qui ont contribué à la joie, à mon bonheur.

.

Suivez  itinéraire fléché, jaune, blanc-rouge

Pour petits, grands sentiers, de randonnées,

Seul, à deux, trois, à plusieurs,  voire groupé,

Marcher sans arrêt sans discuter,  vous bouge

Les sangs et les idées,  à vos rythmes cadencés

De pauses,  pour consulter la carte des égarés.

Ici une route pavée ou ancienne voie romaine,

Là, un chemin creux : sait-on où il nous mène.

.

C’est ce qui fait le charme de nos randonnées :

Les avis partagés, vers droite : on s’est trompé.

Comment à une carte, ou à son instinct, se fier

S’il n’y a  plus de marques  pour  nous guider !

.

Arrivés, à mi-parcours, moitié des gens fatigués

Demandent quand on arrive car ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants ou cloquants,

Marcher, ils ont un problème… handicapant.

On ne croise presque personne sur sentiers,

Seraient-ils assis, en fauteuil, regarder télé.

.

Et puis, une randonnée, en un beau paysage

Qui, à chaque virage, présente nouveau visage

Est comme un voyage en soi une réconciliation

Avec splendeurs, nature,  étant diverse à foison.

Nous sommes le couronnement en faisons partie,

Mais, les uns la chérissent, et d’autres … la fuient !

.

Ma randonnée  sur sentier  de campagne   en  forêt,

Suivie du parcours, sur un   chemin,  bord   de  mer,

Termine  sa  grande boucle    sur parking  du  départ.

Bien belles images  ont été   stockées,  quelque   part,

En mes mémoires ne se las  sant pas de les distinguer

J’ai beau les parcourir, je ne finis jamais de m’étonner.

.

.

Extensions

.

Une simple randonnée à pied,

Enchainant sentier côtier,

Ou sentier champêtre,

Sentier marécage,

Sentier forestier,

Sous-bois,

Plages,

Rochers

Suffit à mon bonheur

Pour trois ou quatre heures

Où je ne pense à rien d’autre

Qu’à vivre  l’instant présent,

Au maximum de mes sens

Et de mes possibilités.

.

À pied : l’on ne va pas aussi loin qu’à cheval,

Et encore moins qu’en vélo, voiture, avion,

Ça c’est certain mais on ne recherche pas

Non plus les mêmes sensations, utilités

Car perdre du temps pour en gagner,

Peut être slogan  de la randonnée !

Gagner du temps pour en perdre

Celui de l’avion,  voire du train

Et quant au vélo et au cheval,

C’est juste marche accélérée.

.

La côte, la campagne, et la forêt,

Pour belle randonnée, tout y est,

Les paysages sont bien diversifiés,

L’on ne devra en tel cas, s’ennuyer.

.

Nature est si belle qu’on parle d’elle,

Au pied d’une source l’on s’abreuvera

Et dans la forêt touffue, l’on se fondra,

Sa douceur nous rend vie moins cruelle

.

En creux sous-bois, carrefour, on se perd

On cherche le chemin, chemin de lumière

La nuit approche, lors on se met en retard,

Prendrait-on peur d’en arriver … nulle part.

.

.

398 – Calligramme   

.

Nature nous offre

Son paysage     émouvant

Lors va au           devant d’elle

Tout  en  s’y            promenant,

Entre bords           de  la mer

Chemins        campagne.

Sentiers forestiers.

.

Comme   en  montagnes,

Elle fait  B  oublier ennuis

De notre   O    vie moderne,

Qui nous    R    stressent, ou

Nous  la         D        rend terne.

Moi, quand      *        j’ai trois ou

Quatre heures    M           à perdre,

Je mets  mes         E         chaussures

Pour aller vite          R            marcher.

Les souvenirs rentrent *    par les pieds,

Autant que  par mes   C  yeux, pour ne pas

Les faire sortir, par   H   out, où j’ai marché,

Je me rappelle  les    E   odeurs  des sous-bois,

Des prés,  d’herbes,    M   si ne n’est  des fleurs,

 Qui ont contribué à la    I    joie, à mon bonheur.

Suivez  itinéraire fléché,    N    jaune, blanc-rouge

Pour petits, grands sentiers,   *      de randonnées,

Seul, à deux, trois, à plusieurs,    T    voire groupé,

Marcher sans arrêt sans discuter,     vous bouge

Les sangs et les idées, à vos rythmes   R   cadencés

De pauses pour consulter la carte des   R    égarés.

Ici une route pavée ou ancienne voie ro   E maine,

Là, un chemin creux : sait-on où il nous    *  mène.

.

C’est ce qui fait le charme de nos randonnées :

Les avis partagés, vers droite : on s’est trompé.

Comment à une carte, ou,   à son instinct, se fier

S’il n’y a plus de marques        pour  nous guider !

Arrivés, à mi-parcours, moi  *  tié des gens fatigués

Demandent quand on arrive  *     car ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trai        S   nants ou cloquants,

Marcher, ils ont un prob               E     lème handicapant.

On ne croise presque per                N      sonne sur sentiers,

Seraient-ils assis, en fau                    T      teuil, regarder télé.

Et puis, une randonnée,                      I       en un beau paysage

Qui, à chaque virage, pré                       E     sente nouveau visage

Est comme un voyage en                        R     soi une réconciliation

Avec splendeurs, nature,                          *     étant diverse à foison.

Nous sommes le couronne                       D   ment en faisons partie,

Mais, les uns la chérissent,                        E    et d’autres … la fuient !

Ma randonnée sur sentier                             *    de campagne   en  forêt,

Suivie du parcours, sur un                             F     chemin,  bord   de  mer,

Termine  sa  grande boucle                             O      sur parking  du  départ.

Bien belles images  ont été                                R      stockées, quelque   part,

En mes mémoires ne se las                                 E     sant pas de les distinguer

J’ai beau les parcourir, je ne                                 T     finis jamais de m’étonner.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

398 4

.

Un piédestal avec une statue,

Ou tourelle avec signalisation

Une silhouette  de  marcheur

en randonnée pour paysage.

.

Sac au dos, et c’est parti pour

Quatre à cinq heures de marche :

Avec des paysages qui changent

Et se diversifient sans cesse.

.

Symbolique

.

La marche est

Exercice physique

Des  plus  complets

Et un temps propice

Pour délier sa pensée,

Rêver, et se ressourcer.

.

Participe d‘éveil sensoriel

Au monde : odeurs, bruits,

Comme lumières et couleurs

Voire d’un retour à l’essentiel,

Et qui permettrait de s’alléger,

Se désencombrer de surcharges

Inutiles et reprendre son souffle.

.

Il y a comme une sorte de douceur

Et un bel équilibre dans la marche.

On marche longtemps, sans fatigue,

Par tous les temps, toutes les saisons.

À chacun son rythme, son endurance.

Cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519

.

Descriptif

.

398 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt   

Alignement central   /   Titre analogue /  Thème   rando

Forme anthropo  / Rimes égales   /Fond accordé à forme

Symbole de forme : marcheur / Symbole de fond : paysage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

398 6

.

Sac au dos, et c’est parti pour

Quatre à cinq heures de marche :

Avec des paysages qui changent

Et se diversifient sans cesse.

.

Symbolique 

 .

Un paysage est une vue

De portion d’espace terrestre,

Perçue par les sens humains ou

Divers arts visuels et représentée

Ou observée, en majorité des cas,

À l’horizontale,  ou photographié

Par un observateur… attentionné;

.

Son caractère résulte de l’action

Et de l’interaction  des facteurs

Naturels  et voire …  humains.

.

La notion   de paysage  a une

Dimension esthétique  forte,

Voire picturale ou littéraire

En tant que représentation.

Wikipédia : paysage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La marche permet d’aller partout !

Prenez  une route  en voiture, suivez

Le chemin empierré, dit carrossable,

Et continuez  à pied, vous y arrivez !

.

Information  l’on ne peut plus claire,

On ne peut être ici ou là, sans pieds.

.

Que ce soit en campagne, montagne

Et même en ville, l’on se déplacera

Toujours comme tous les piétons

Sans se soucier sens interdits

Barrages  et  tutti quanti,

Pour y arriver, merci.

  .

.

Randonnée en bord de côte

.

Scénario 

.

En bordure de mer, le long des plages et des falaises,

en sentiers de terre, en grandes forêts, petites futaies,

où l’ombre joue avec lumière et lui transfère son reflet.

 .

Visuels et textuels >> 

397 – Une randonnée dans des vallées

Visuels et textuels >>  

.

Des vallées, monts

À explorer.

Des rivières  et des ponts

À enjamber.

Des sources, et des fontaines

À retrouver.

Des paroles et fredaines

À raconter.

.

Des ventres  et  des dos

À fatiguer.

Paysages nouveaux

À visiter.

À être passionné

Randonner.

.

Vallées de fruits d’été

D’un jour léger,

Où des vents d’intimités,

Parfument haleines,

D’eaux claires troublées

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée t’attend,

Pentue devant.

.

Fangeux et comme  exprès

Fais attention aux marais,

Il vaut mieux  aller monts,

Que de s’enfoncer  profond.

Une question de point de vue,

Lors randonnées se perpétuent.

.

Il est vrai, qu’arrivés là-bas là-haut,

Le monde est plus vert est plus beau.

Je vous ai  tout dit, vous n’avez rien vu :

Monts et vallées sont que premier  aperçu,

De ce  que  la  Nature,  en  sa  grande beauté,

 Se prend la peine gratuitement de nous donner.

.

.

Extensions

.

Les vallées sont surprenantes de beauté, variété de paysages :

On longue des rivières, traverse des ponts,  sillonne bourgades,

Admire des parcs, jardins, champs, vergers, que sais-je encore.

.

La vallée est un creux où la vie bouillonne où la vie bourdonne,

Où l’homme a imprimé sa marque, sur Nature, trop d’ailleurs,

En bitumant  les places, les voies, les cours, à tort et à travers.

.

En compensation, il orne, ses bourgs, de parterres de verdures

Ses fenêtres, de pots de fleurs : air de jardin si ce n’est paradis.

Parcourir les vallées requiert moins d’effort que grimper monts,

C’est une évidence, le but n’est pas le même, le plaisir non plus.

.

Une vallée est entourée de monts et prend sa source au pied,

Au fond de l’un d’eux en formant comme un cirque :

Ici commence la vallée, ici commence le mont,

Vous avez le choix de descendre ou monter.

.

Pour autant le début d’une vallée peut être pentue,

N’aller pas vous imaginer qui dit vallée dit terrain plat,

Elle comporte aussi des aspérités, des tours et des détours

Qui vous obligent à allonger le pas si ce n’est faire pause.

.

Il n’y a qu’à revoir le tracé des rivières et des routes

Et leurs nombreux virages pour se rendre compte

Qu’une vallée n’est pas souvent en ligne droite

Mais, c’est aussi ce qui fait  son charme,

Tout au moins pour les randonnées !

.

J’ai mis mes pas dans ceux de Rimbaud, Cendras

Bien que  sans jamais pouvoir, en rien,  les égaler

Mais qu’importe : mouvement  m’a mis en avant,

Je ne pense pas que je sois perdant, en marchant,

Au contraire, les belles vallées,  belles randonnées

Sont entrées  en moi, par yeux, corps, cœur, pieds

Et certaines n’en sortiront jamais, tant émerveillé

Je l’ai été l’instant, tant je cherche  à  les retrouver

Pour renouveler stocks des sensations de beautés !

 .

Monter dans le creux d’une vallée, en randonnée,

Est plus simple et moins fatiguant qu’un sommet,

Cela va de soi, cela reste une promenade de santé,

On attaque un sommet, en haut on n’en peut mais.

.

Il y a des vallées larges, il y a des vallées profondes

Avec des sentiers plats, en pentes, parfois escarpés

Avec des ponts et des rivières qui se correspondent

Qui procurent la joie et l‘admiration en randonnée.

.

.

397 – Calligramme     

 .

Des vallées, monts

À ex                  plorer.

Des rivières  et des ponts

À en                         jamber.

Des sources, et des fontaines

À re                       trouver.

Des paroles et fredaines

À ra           conter.

.

Des ventres  et  des dos

À fatiguer.

Paysages nouveaux

À visiter.

À être passionné

Randonner.

.

Vallées de fruits d’été

D’un jour léger,

Où des vents d’intimités,

Parfument haleines,

D’eaux claires troublées

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée t’attend,

Pentue devant.

.

Fangeux    et   comme   exprès

Fais attenti    U    E on à marais,

Il vaut mieux   N       N   aller monts,

Que de s’enfon   E         *    cer  profond.

Une question de  *            U   point de vue,

Lors randonnées  R              N  se perpétuent.

    A                 E

Il est vrai qu’arri     N                   * vés là-bas là-haut

Le monde est plus     D                     V  vert est plus beau.

Je vous ai  tout  dit,    O                       A vous n’avez rien vu :

Monts et vallées sont    N                        L  que premier  aperçu,

De ce  que  la  Nature,    N                         L   en  sa  grande beauté,

 Se prend la peine gratui  É                          É   tement de nous donner.

E                          E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

397 4

.

Bombarde  du genre celtique,

Ou impression d’une Tour Eiffel

Ou silhouette d’un  marcheur,

Durant randonnée de santé ?

.

Marcher est bon pour la santé,

ne pas marcher, la détériorera,

petit à petit, à bas bruit, on dit,

si fait que forme épouse le fond

.

Un panneau indiquant un départ

D’une marche nordique

Où le plaisir, s’associe à un sport,

Pour une bonne santé !

.

Symbolique 

 .

« Je suis le piéton de la grande route par les bois nains ;

La rumeur des écluses couvre mes pas.

Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant. »

Arthur Rimbaud, Enfance.

.

La marche rappelle la vocation naturelle de l’homme au mouvement.

Un pas, l’un devant l’autre, il se met en route, il va, il bouge, il avance.

Il retrouve l’ardeur des commencements, l’impulsion nouveau départ.

.

Contre la paresse et l’égoïsme et la souffrance et voire la maladie

Qui accablent et contraignent parfois à « ne plus bouger »,

Jusqu’à l’arrêt de la mort qui est, elle, définitive.

Cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519

.

Descriptif

 

397 – Une randonnée dans une vallée   

Alignement central   /   Titre analogue /  Thème   rando

Forme anthropo / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : marche / Symbole de fond : santé

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

397 6

.

Un panneau indiquant un départ

D’une marche nordique

Où le plaisir, s’associe à un sport,

Pour une bonne santé !

 .

Symbolique 

 .

On connaît les bienfaits

De la marche pour entretenir

Sa forme physique, beaucoup moins

Ceux  exercés sur  sa santé psychique.

.

Se sentir mieux,  après bonne marche,

Est un sentiment partagé par tous ceux

Qui en ont fait leurs réelles expériences.

L’interaction corps et esprit est unique.

.

Marcher 30 à 40 minutes plusieurs fois

Par semaine décompresse, apaise si on est tendu,

Permet de voir plus clair ou trouver des solutions.

C’est à la fois un extraordinaire booster cognitif

Et un formidable tranquillisant ….. naturel.

antemagazine.fr/beaute-forme/sport/marche-

velo-jogging/marcher-cest-bon-pour-le-mental

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On marche d’abord pour randonner

Pour prendre l’air, admirer paysage ;

On marche ensuite pour préserver santé

En somme pour garder  une bonne forme.

Marcher en montée est pareil que sur plat,

Il faut simplement régler respiration et pas

On avance moins vite, l’on compte en heures,

C’est souvent faux de dire qu’on y arriver pas.

 .

 .

Randonnée vallée encaissée

.

Scénario

.

Dans des vallées profondes avec en fond les montagnes,

dans des vallées entre deux monts comme en Bretagne,

dans des vallées le long des rivières, le long des fleuves.

.

Visuels et textuels >>  

396 – La vie, c’est le mouvement

Visuels et textuels >>  

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible, lors prisonnier

Que l’on est dans l’action en cours

Avec nous, contre  nous, en recours.

Chaque tourbillon dans nos actions

Nous impriment flots sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop grand calme,

Et, un grand mouvement,

Vie s’étire, à grands pans,

Sans voir passer le temps,

Qui souvent s’en réclame.

.

La vie, comme chacun sait

C’est le mouvement,

Se sentir  vivant,

Ça nous plait.

.

Nous passons, très  souvent,

Du calme à la tempête

Si ce n’est ouragan

Trouble  fête.

.

Mouvement … entraine,

De manière physique

Voire psychique,

Hors de peine.

.

Voir monter crescendo

Vague, montant assaut,

Son percu tant tympan

Et s’en allant  mourant.

Nous parait étonnant !

 .

Gerbe écume soulevant

Et au-dessus, franchissant

Le flanc bord, en l’ébranlant.

Force impose toujours respect

Du calme, vite l’on  se  repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère. 

.

.

Extensions

.

Rien n’est pire qu’une absence totale de mouvement :

La vie s’écoule sans sensation, sans réaction, sans émotion,

La vie s’écoule pour rien sauf perte de temps qui angoisse.

Tant, dès le moindre mouvement, nous voici attiré par lui,

Éclat d’existence et plus il est fort et plus il nous ébranle.

.

Son absence, silence ; c’est le cimetière, c’est la mort,

Vol des oiseaux, cri des enfants, c’est la rue, c’est la vie.

Le mouvement confond en son sein l’espace et le temps :

En montagne, on ne compte pas en distance mais en heure ;

En bord de mer, on ne compte pas en heures mais en marées.

.

Le mouvement  a ceci de particulier, aux enfants hyperactifs,

C’est que mouvement se justifie, il ne peut pas ne pas exister

Sans, qu’aussitôt, ils se sentent subjectivement angoissés.

.

L’important est de se mettre en marche, en mouvement,

Après seulement, l’on verra bien  et l’on décidera  alors

Vers quoi, rester à ne rien faire : faire marche arrière,

Tandis que tout bouge autour de soi, inexorablement.

.

L’écriture elle-même est un mouvement de la pensée,

Et ce d’autant qu’elle se ressource dans le voyage à pied ;

Souvenirs entrent par les pieds autant que par vue, ouïe,

Disent les grands randonneurs  du fait  qu’ils ont mis

Un pied devant l’autre pour y arriver, qu’un trajet

S’oublie moins vite que tous lieux de repos.

.

La vie, c’est le mouvement, certes, mais, pour cela,

Inutile d’aller très loin, suffit  de rester  sur place.

Mouvement prend des formes diverses et variées,

Tellement qu’il me faudrait de catalogues entiers

Pour vous les décrire tous sans jamais les épuiser

Alors, j’y renonce, et je les fusionnerai en un seul :

Celui qui me poussera naturellement à vous aimer.

.

Tout battement d’un cœur

Est un mouvement interne,

Tout battement de paupière

Est un mouvement externe !

.

Tout ce qui bouge, se déplace,

Tout ce qui coule et se répand,

Reste basé  sur un mouvement

Qui souvent, laissera une trace.

.

On a remplacé  plume  et encre,

Par frappe de doigts  sur clavier,

Le mouvement est plus distancié,

Mais il aura toujours même ancre.

.

.

396 – Calligramme   

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible,  L  lors prisonnier

Que l’on est dans   A     action en cours

Avec nous, contre    *     nous, en recours.

Chaque tourbillon   V      dans nos actions

Nous impriment   I      flots sensations

Qu’après coup  E   nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop               C           grand calme,

Et, un grand           ‘             mouvement,

Vie s’étire, à           E          grands pans,

Sans voir pas         S           ser le temps,

Qui souvent           T          s’en réclame.

.

La vie, comme                   chacun sait

C’est le mou                             vement,

Se sentir                                    vivant,

Ça nous                                        plait.

.

Nous passons,              très  souvent,

Du calme à                        la tempête

Si ce n’est                             ouragan

Trouble                                       fête.

.

Mouvement                       entraine,

De manière                       physique,

Voire                               psychique,

Hors                                  de peine.

.

Voir monter                    crescendo

Vague mon                   tant assaut

Son percu           L     tant tympan

S’en allant           E          mourant.

Nous parait                   étonnant !

      M

Gerbe écume  O soulevant

Et au-dessus,  U  franchissant

Le flanc bord    V   en l’ébranlant.

Force impose    E    toujours respect

Du calme, vite M    l’on  se  repait

Quand tout   E   va de travers

Que tout     N s’accélère. 

       T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.396 4

.

Un beau spermatozoïde,

Avec flagelle, qui l’entraine,

Sinon une chaine probablement

Chaine de vélo avec engrenage

.

Chaine, engrenage, servent mouvements

qu’ils soient de vélo, moto, voiture, outils

nombre des cas, multiplient force, vitesse

tant et si bien que forme accélère le fond.

.

Chaine de vélo, engrenage

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique de forme

 .

La chaîne de vélo

Élément mécanique fermé

Constitué de  l’’assemblage  d’une

  Suite éléments                   mé-tal-liques

   Les maillons                             transmettant

      Mouvement                                entre pédalier 

        Et une roue                                  arrière motrice

         La   chaîne                                  de bicyclette est

        Une chaîne                                avec rouleaux.

       La durée de                           vie de  chaîne

      Entretenue                      est d’environ

Dix   milles        kilomètres

fr.wikipedia.org/wiki/

Chaîne de bicyclette

.

Descriptif

.

396 – La vie : c’est le mouvement !

Alignement central   /   Titre droit  /  Thème   vie

Forme en X /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : chaine / Symbole de fond : engrenage

.

Fond

.

Évocation 

.

396 6

.

Chaine de vélo, engrenage,

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique 

 .

L’engrenage

Est aussi bien objet

De  fascination  que  le

Symbole de la mécanique.

La détermination d’un profil

Pour les dents est un problème

Mathématique … sophistiqué.

Cette histoire, qui remonte

À l’Antiquité  et qui n’a

Pas fini  de  s’écrire,

Est pourtant bien

Mal connue !

tangente-mag.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit mouvement vertical,

Ou bien mouvement horizontal,

Mouvement droit, voire latéral,

La progression n’est pas banale.

.

Le corps aussi est comme animal,

Se déplace de façon lente, brutale

Faux mouvement, soins à l’hôpital

En lit, sans mouvement, voire létal.

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

.

Mouvement à trois ans

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

Visuels et textuels >>  

 

395 – Voyage par livres, par pensées

Visuels et textuels  >>  

.

J’ai rêvé de voyage au bout du monde,

Et, par ma pensée me voilà transporté.

Ses images, sons, paroles, sensations,

Viennent  à  moi,  sans être imposées.

 .

Partant contexte, le récré … l’enrichit,

Je le manipule, le colorie,  le modifie :

Ne suis prisonnier  de quelque réalité,

Ni de plans coupés  … comme à la télé.

 .

Image que je projette, reste bien irréelle

Faites de bribes et de souvenirs à la pelle

Mais, je la trouve  aussi vraie, aussi belle

Que  toutes les photos, que j’ai eu, d’elle.

.

Le voyage tant intérieur …qu’extérieur,

Remplira tous mes meilleurs bonheurs,

Est la composante des plus essentielles,

D’être humain, dans sa vie existentielle.

.

Besoin de connaitre  d’autres ciels,  cités,

Pour combler ses attentes, et sa curiosité

Et si mille lieux  sont à visiter, à montrer,

Il faudrait mille ans, pour tous les épuiser.

.

Combien, feront dix  mois  à économiser,

Pour un mois, maximum deux à s’évader

Faute de temps, et plus encore, d’argent,

Voyager coûte cher payement comptant.

.

Voyager en pensées, voyager en ses rêves

Ne coûte rien, et  ne  prend pas de temps

Voyager par les livres ou par les histoires,

Vous ferait connaitre la vie des étrangers.

 .

En  un tel théâtre du Monde, apprenons

Comment ce qui peut paraitre différent

Finit par nous devenir presque familier

Au point que l’on croit y être, avoir été.

.

.

Extensions

.

À voir les films et documents et les reportages

Sur USA, peu de français souhaitent immigrer là-bas.

L’inverse aussi quand on est né, à un endroit, en un pays,

On s‘y est adapté et l’on justifie et à plein son mode de vie.

.

Il y a une grande différence entre : commercer, et visiter,

Travailler avec des étrangers et habiter dans leurs pays

Avec toutes les contraintes spécifiques et culturelles,

Communautaires, que cela signifie pour nous.

.

Médias et livres nous proposeront des voyages

Et des récits de voyages ou reportages de voyages.

C’est là une différence énorme avec les siècles passés

Où il fallait aller sur place, pour échanger, s’acculturer.

.

Rien n’empêche de prendre le meilleur de chaque culture

Et l’appliquer tant bien que mal à soi-même, d’autant que

Pour ce qui est de la nature humaine, il n’y a pas un pays,

Civilisation, pour racheter l’autre, sauf le sien, la sienne.

.

Il existe de nombreux styles de livres de voyages :

Des guides qui vous donnent des informations utiles,

Récits ou romans, vous narrant  périples ou  péripéties,

Des carnets de routes autobiographiques voire illustrés,

Et même  des écrits ressemblant, parfois, à des poèmes,

Où  l’intention des auteurs n’est plus en rien descriptif

Mais seulement évocatif de sensations, d’émotions.

.

La France où je vis, je travaille, je contribue

Est réellement un très beau pays que j’aime :

La preuve est qu’il est le plus visité au Monde,

Et que nombre d’étranger veulent y immigrer.

.

Mais, parce qu’il y a un mais, vous pensez-bien :

Cela reste toujours problématique pour se déplacer

Français manifestent, bloquent leur propre économie

Il y a presque autant de politiques que de… votants.

.

Voir ailleurs ce qui s’y passe, comment ça marche,

Ne peut que faire du bien, ne peut que relativiser :

Tout le monde nous envie notre Système de santé,

Pourtant il n’a jamais été aussi malade lui-même.

.

.

395 – Calligramme    

 .

J’ai rêvé de voyage                   V                 au bout du monde,

Et, par ma pensée                   O              me voilà transporté.

Ses images, sons                   Y              paroles, sensations

Viennent à moi                   A            sans être imposées.

G  

Partant du contexte        E        le recréé, l’enrichis,

Je le manipule, le          R        colorie, le modifie.

Ne suis prisonnier        *        de quelque réalité

Ni de plan coupé         P         comme à la télé.

 A

Image je projette           reste bien irréelle

Faites de bribes,        *     souvenirs à la pelle

Mais, je la trouve     L   aussi vraie et belle

Que toutes les pho   E   tos, que j’ai, d’elle.

S

Le voyage tant inté  *  rieur qu’extérieur,

Remplit mes meil    L   leurs     bonheurs,

La composante des  I    plus   essentielles,

D’être humain  en   V  sa vie existentielle.

 R

Besoin de connaitre E   autres ciels,  cités,

Pour combler ses at  S   tentes, sa curiosité

Et si mille lieux sont *   à visiter, à montrer,

Il faudrait mille ans  *  pour tous les épuiser.

*

Combien feront dix     P      mois à économiser,

Pour un mois, maxi     A   mum deux à s’évader

Faute de temps, et        R   plus encore, d’argent,

Voyager coûte cher        *      payement comptant.

 L

Voyager en pensées         E        voyager en ses rêves

Ne coûte rien, et ne          S         prend pas de temps

Voyager par les livres         *          ou par les histoires,

Vous ferait connaitre          P           la vie des étrangers.

  E

En un tel théâtre du              N               Monde, apprenons

Comment ce qui peut             S                   paraitre différent

Finit par nous devenir             É                     presque familier

Au point qu’on croit                 E                       y être, avoir été.

 S  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

395 4

.

Un tabouret de lecture de livre

Un livre ouvert  sur deux pages,

Guide de voyage probablement :

Guide de voyage certainement

.

Tout voyage avec ou sans guide

restera toujours un beau voyage,

seul, en couple, en famille, groupe,

forme du guide épouse bien le fond

..

Livre sur  guide de voyages 

Invitant  au voyage, s’il en est :

On peut toujours imaginer mais,

Y avoir été, sera toujours mieux !

.

Symbolique 

.

Le   symbolisme  du   voyage,

Bien que particulièrement riche

Se résume toutefois dans la quête

De la vérité, la paix, l’immortalité :

Navigations, traversées  des fleuves,

Et sans compter toutes quêtes des îles.

.

Mais  il y a aussi, et surtout, les voyages

S’accomplissant à l’intérieur de soi-même.

Voyage, comme fuite de soi n’aboutit jamais.

.

Voyage au centre humanité, à l’intérieur de soi,

Est aussi symbolisé par le livre  ou par la coupe :

Aventures du Graal, voyages vers la connaissance,

D’Énée,  d’Ulysse,   de Dante,  de  Jules vernes, etc….

.

.

Fond

.

Évocation 

.

395 6

.

Livre sur  guide de voyages 

Invitant  au voyage, s’il en est :

On peut toujours imaginer mais,

Y avoir été, sera toujours mieux !

.

Symbolique 

 .

Le voyage,

Symbole d’évasion

Et de changement et depuis toujours,

Aura fait rêver de nombreuses personnes.

Cela parce qu’en voyage, nous faisons face

À un réel  processus  de … dépaysement,

De changement,  nous assistons à des

Paysages différents et des coutumes

Étrangères, parfois très diverses.

Mais ces coutumes étrangères

Aux nôtres, peuvent ne pas

S’avérer si paradisiaque.

etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dans la vie d’un homme on aurait le temps

Sinon l’opportunité pour quelle que raison ;

De faire plus de cent fois le tour du Monde !

Mais la lecture et le cinéma nous offriront

De démultiplier cent fois cette capacité

Si on ouvre un livre, regarde la télé

On est bien ailleurs que chez soi,

C’est comme le tapis magique

D’Aladin, machine à rêves.

De rester en bibliothèque

Voire en médiathèque,

Ne remplace jamais

Tout voyage réel

Restera virtuel

Désincarné.

 .

.

Écran magique, machine à voyager

.

Scénario

.

Voyager par les livres, dieu sait s’il n’en manque pas de tous genres,

pour se faire sa représentation personnelle, collective, dans sa tête,

et rassembler ses impressions vécues personnelles en journal, récit.

.

Visuels et textuels  >>  

394 – Voyage sur terre, sur mer, en air

Visuels et textuels >> 

.

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

.

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

Voyager physiquement, corporellement

C’est être présent à cent pour cent,

Dans le nouvel environnement,

C’est pouvoir en témoigner,

Qu’on y est vraiment allé

Cela sans sourciller.

.

Ce n’est pas se téléporter

Par le téléphone, par la télé

Reportage même en direct,

Prend la main pour guider.

 .

Le seul voyage qui vous permet

D’être nulle part partout à la fois,

C’est celui que vous inventez ou rêvez

En vous déplaçant, seul, par la pensée.

.

Moyens, importent finalement moins,

Que les intentions que le mouvement

Vers l’intérieur …  vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Extensions

.

Voyager sur terre, c’est prendre les chemins tracés,

Pouvoir  s’arrêter  quand  on veut, où  on  veut,

Rencontrer des gens en terrasse  ou auberge,

La liberté d’aller, venir où bon vous semble,

C’est une liberté fondamentale … s’il en est.

.

Voyager par la mer, c’est la liberté  d’être seul

Sur son  embarcation, à voile, rame  ou moteur

Avec des courants marins et des vents contraires,

De l’heure des marées pour entrer et sortir du port.

.

Les rencontres se font surtout sur les divers pontons :

Voyager dans les airs, c’est prendre l’avion, de la hauteur,

Voir les campagnes, voir les villes sous un tout  autre angle,

Avec un autre œil, aller le plus vite possible d’un point à l’autre,

Le plus souvent très éloigné mais c’est cela qui vous donnera aussi

Une chance d’admirer les vues imprenables des paysages traversés.

Chaque transport possède ses avantages et ses contraintes propres.

.

Dans l’avion, on se sent un peu comme un colis transporté,

On est assis et on ne peut rien qu’attendre d’avoir atterri.

En bateau, on peut s’activer avec les voiles, bouger.

À pied, c’est l’escargot, mais on peut tout faire.

.

Voyager sur et par la terre, la mer, l’air :

Trois moyens principaux, pour explorer

Notre petit univers, dans le très grand,

Qui nous étonne et qui nous surprend,

Ce, sans jamais un instant nous lasser

Reste quand même vie extraordinaire

Même si c’est pour finir en poussière.

.

Dieu sait si j’ai voyagé à pied,

En vélo, en voiture, bus, train !

.

Dieu sait si j’ai voyagé en bateau,

Que ce soit, ferry, vedette, voilier !

.

Dieu  sait si  j’ai  voyagé  en  avions

Petits, grands : continent  à l’autre !

.

Tant et si bien que Globe parait petit,

Alors que je le voyais grand en l’esprit.

.

.

394 – Calligramme  

 .

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

 .

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

*********************************

********************************

.

Voyager physique     V ment, corporellement

C’est être présent  O    à cent pour cent,

Dans le nouvel    Y   environnement,

C’est pouvoir   A   en témoigner,

Qu’on y est     G   vraiment allé

Cela sans       E       sourciller.

*

Ce n’est pas    T   se téléporter

Par le télépho  E   ne, par la télé

Reportage mê   R     me en direct,

Prend la main      R         pour guider.

E

Le seul voyage       *   qui vous permet

D’être nulle part     M     partout à la fois,

C’est celui que           E       inventez ou rêvez

En vous déplaçant    R     seul par la pensée.

*

Moyens, importent   A     finalement moins,

Que les intentions   I   que le mouvement

Vers l’intérieur   R    vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

394 4

.

Une tourelle de signalisation

D’entrée  d’un   port  maritime,

Deux carafes inversées liquides,

Une sur terre, et l’autre en l’air.

.

Carafe vide ou rempli de liquide

n’évoque pas vraiment le voyage

qu’on la mette  à l’endroit, l’envers,

sa forme ne correspond pas su fond.

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

.

Symbolique de forme

 .

La carafe est plus

Qu’une bouteille,

Car on a pris la peine

D’y transvaser le liquide,

Précieux liquide qui méritait

Un contenant à sa hauteur,

Est un symbole féminin

Qui promet fécondité

Et richesse à moyen terme.

Encore faut-il qu’elle soit pleine !

Une carafe transparente et pleine :

Annonce de la joie et  des événements

Agréables qui rendent force, vigueur,

Carafe sale ou cassée, aggravation

Des difficultés et des manques.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

Descriptif

 .

394 – Voyage par terre, sur mer, en l’air  

Alignement central   / Titre droit  /  Thème  voyage

Forme courbe / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : carafe / Symbole de fond : liquides

.

.

Fond

.

Évocation

.

394 6

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

 .

Symbolique 

 .

Liquide

Demeure un état

De la matière ainsi qu’une

Forme de fluide : les molécules

Sont  faiblement  liées, ce qui rend

Les liquides parfaitement déformable,

Au contraire de l’état solide qui nécessite

Davantage d’énergie pour se déformer.

Les  liquides  peuvent être  miscibles

Ou non … en fonction des forces

Moléculaires   grâce auxquels

Corps pur liquide possède

Une vraie cohérence.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Voyager et faire le tour de la Terre,

C’est avoir la tête à l’endroit, l’envers,

En restant, de temps à autre, en carafe.

.

Faute de liquide pour monnayer passage

Ce ne sont pas  les espaces,  ni les moyens,

Pour se déplacer qui feront le plus défaut.

.

Je suis sur terre, puis là en mer, là en l’air,

C’est tout le temps de sa vie à y consacrer

Tellement on est pris par des obligations

Et que même à la retraite, l’on se crée !

 .

.

Voyages par terre, par mer, air

.

Scénario

.

Voyage sur terre, à pied ou à vélo, en voiture, en autocar, train, etc.

Voyage sur mer, voilier, bateau à moteur, ou en ferries, en croisière.

Voyage dans l’air, en avion, en ballon ou en n’importe quel  aéronef !

.

Visuels et textuels >>

393 – Retour de voyage à mon ile

Visuels et textuels  >>  

.

Retour  au point de départ,

Retour au port d’un Gérard,

Retour enfin  vers la France,

Retour  suite  aux vacances !

.

Je ne suis  pas revenu pareil,

Je suis revenu avec merveille,

Dans les yeux et dans le cœur,

Histoires à raconter bonheurs.

.

Tant partir, est sourire à la vie,

Rester, c’est  en mourir d’envie,

Être  quelqu’un d’autre ailleurs,

Changer pour temps… meilleurs

.

Je  voyage, ainsi, dans  ma  tête,

Et  je  goûte  aux  jours  de  fête,

Tant  pour  se changer les idées,

Rien ne vaut que de s’aventurer.

.

Au risque de ne point retourner,

Je ne sais pas si je  ferais ce pas

De larguer tout, pour  naviguer,

D’un port à autre… vie à trépas.

.

D’avoir quitté deux mois, mon ile,

Temps de perdre contact avec elle,

Grande pour moi, belle  et surréelle,

Ma maison reste mon être, aquatile !

.

Partir   pour décrocher,  mais   complétement,

De vie  familiale, sociale,  culturelle,  économique,

J’en connais qui l’ont fait et l’envie me prend parfois

De sauter le pas. Ce n’est pas l’âge, ni l’argent, ni l’envie

 Qui me retiennent : mon réseau d’amis qui devient absent !

.

..

Extensions

.

Une fois tout largué,

Je suis seul et pour l’éternité.

J’aime ma maison, mon ile, ma région :

Pourquoi chercher ailleurs ce qu’on a chez soi.

L’écriture est plus facile chez moi que chez les autres.

L’isolement chez un hôte à l’étranger est mal vécu,

Comme une ignorance, un égoïsme, un rejet.

.

Et puis ici je revois mes quatre enfants

Enfin, cela ne sert à rien d’argumenter,

De mettre les choses dans la balance,

Le retour est un moment émouvant,

.

Je retrouve ma maison comme laissé,

La veille, comme si  elle … m’attendait,

Comme si elle m’accueillait dans ses bras

Chargé de souvenirs, dans toutes ses pièces,

En tous ses meubles, objets, tableaux, décors.

.

Ma maison a une âme, avec un peu de celle que

Je lui ai donnée, un peu de celle qu’elle m’a prise,

Un peu de mon couple, famille, un peu

De l’air du temps et de son environnement.

On appelle cela, à juste titre un port d’attache

Et les deux mots ont des sens très forts pour moi.

.

D’abord, et avant tout, franchir le pont de l’Ile-Grande :

Petit, d’accord, mais entouré d’eau, à toutes les marées,

Et ensuite en faire le tour, comme si c’était mon jardin

Enfin revenir vers le pont et rentrer chez soi, satisfait,

Pour se reposer, en terrain connu, en ile bienvenue.

On appelle cela jeter l’ancre à son port d’attache.

Pourquoi, après avoir vécu dizaines d’années,

En un paradis, allez résider ailleurs et où ?

Ici, j’ai tout ce qu’il me faut ou presque.

.

L’ile-Grande serait plus qu’un pied à terre,

Pour moi, c’est un repère,  entouré de mer :

.

L’Ile-Grande, plus qu’un grand tas de pierres

C’est ma maison en mon jardin, mon repaire.

.

Je m’y sens bien, j’aime bien ses atmosphères,

En pleine canicule, je manquerai jamais d’air.

.

Iles autour de la Bretagne, celle que je préfère,

Même si elle n’a, en elle, rien d’extraordinaire.

.

Pour finir, j’y mourrai enterré en son cimetière

Je continuerai à l’avoir en mon cœur, en prière.

.

.

Épilogue

.

La première chose qu’on demande au voyageur

Est soit son pays d’origine, l’endroit où il réside

Bien avant  de savoir ce qu’il fait, où il va, il est.

***

Et, s’il répond je n’ai pas de lieu de prédilection,

On l’associera  alors  avec un routard, vagabond,

Quelqu’un sans racines, quelqu’un opportuniste.

***

Moi je réponds souvent, j’habite une ile en France

Ce qui d’emblée, intrigue, rebondit … en laquelle :

Une petite ile que l’on qualifie pourtant de grande,

Six cent habitants, reliée par un pont au continent.

***

C’est mon port d’attache et c’est mon havre de paix,

Quoiqu’il se passe ou quoiqu’il arrive dans ce Monde

Je peux m’y refuser pour me protéger, me ressourcer

Je ne sais pas  si c’est moi qui l’ai adopté, si c’est elle.

***

Toujours est-il que, quarante an,  en ce même endroit

«Ça commence à faire un bail» : expression consacrée.

Je n’envisage plus de déménager  malgré opportunités

C’est là qu’est ma mémoire, mon espoir de vivre vieux.

***

Mes enfants, mes voisins, mes amis,  visiteurs,  hôtes,

Tous disent la même chose : c’est un coin de paradis :

Une métaphore, sans nul doute, grande partie, vraie !

***

J’espère  qu’il en est ainsi, pour vous, où que ce soit !

Ce n’est pas  un château, ni un manoir : une maison,

Ayant bien du caractère, comme leurs propriétaires.

.

.

393 – Calligramme   

 .

Retour au point   R        de départ

Retour au port   E     d’un Gérard,

Retour enfin      T    vers la France

Retour  suite     O    aux vacances.

   U

Je ne suis  pas      R  revenu pareil,

Je suis revenu avec   *     merveille,

Dans les yeux, dans    D     le cœur,

Histoires à raconter     E  bonheur.

                        *

Tant partir, est sourire   V   à la vie,

Rester, c’est  en mourir  O    d’envie,

Être quelqu’un d’autre   Y    ailleurs,

Changer pour temps      A   meilleurs

                     G

Je voyage ainsi dans     E       ma tête,

Et je goûte aux jours     *         de fête,

Tant pour se changer    D     les idées,

Rien ne vaut que s’a      A     venturer.

                   N

Au risque de ne point    S    retourner,

Je ne sais pas si je  fe      *    rais ce pas

De larguer tout, pour      M     naviguer,

D’un port à autre, vie       O     à trépas !

                        N

D’avoir quitté deux mois,   *      mon ile,

Temps de perdre contact     Î      avec elle,

Grande pour moi, belle  et     L     surréelle,

Ma maison reste mon être,     E     aquatile !

                               *

Partir   pour décrocher,  mais   complétement,

De vie  familiale, sociale,  culturelle,  économique,

J’en connais qui l’ont fait et l’envie me prend parfois

De sauter le pas. Ce n’est pas l’âge, ni l’argent, ni l’envie

 Qui me retiennent : mon réseau d’amis qui devient absent !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

 .

393 4

.

Une colonne de soutènement

Ou un pied de lampe de chevet

Une tourelle, et  qui ressemble

À un amer, ancrage maritime.

 .

Tourelle et ancrage iront bien ensemble

tourelle ne bouge et marque son endroit,

terrestre ou maritime n’y changera rien :

tant et si bien que la forme évoque le fond.

.

Une tourelle, comme on en trouvera,

Aux abords de mon ile :

Un point d’attache, un point d’ancrage,

À nul autre, pareil !

.

Symbolique 

.

Le balisage est constitué

Des tourelles fixes situées

En mer parfois même à terre,

De bouées flottantes et d’amers,

Balises indiquant dangers en mer

Délimitant chenaux d’accès aux ports.

.

Les tourelles et les bouées peuvent émettre

Un signal lumineux de nuit, de portée réduite,

Permettant  l’identification, peuvent être équipées

D’émetteurs sonores : localisation par temps de brume.

Source : wikipedia.org/wiki/Signalisation_maritime#Le_balisage

.

Descriptif

 .

393 – Retour de voyage dans mon ile   

Alignement central   / Titre serpente /  Thème   île

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : tourelle / Symbole de fond : ancrage

.

Fond

.

Évocation 

.

393 6

.

Une tourelle, comme on en trouvera,

Aux abords de mon ile :

Un point d’attache, un point d’ancrage,

À nul autre, pareil !

.

Symbolique

 .

L’ancre

Est  symbole

De la stabilité,

De la fidélité et de

L’équilibre intérieur.

.

L’ancre  permet   de

Stabiliser tout navire

En agitation des flots.

.

Évoque l’enracinement,

Protection face au danger,

Permet à l’homme, qui vacille,

De faire face aux remous de l’existence,

Et de l’ancrer pour qu’il trouve son équilibre.

D’ailleurs, l’expression « Jeter l’ancre »

Signifie arrêter d’errer, se poser.

Source : 10001 symboles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’ile-Grande est à la fois mon repère,

Pour me situer sur un endroit du Globe

Comme  un point  GPS,  et mon repaire,

Pour me réfugier, voire me ressourcer,

Une balise… une tourelle … un donjon

Où je suis certain que vivre est bon.

Un lieu de prédilection, s’il en est

Et où, quoiqu’il arrive,  je sais

Que j’y serai  bien, à l’aise,

Et m’en fous de foutaise.

 .

.

Paysage s’offrant à mes yeux

.

Scénario 

.

Une fois franchi le pont, je suis bien dans mon Ile-Grande,

j’en fais le tour dans tous les sens et sans jamais me lasser,

tant ses paysages sont beaux, variés, sauvages, familiers.

 .

Visuels et textuels  >>  

392 – Combien d’espaces, parcourus !

Visuels et textuels  >> 

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

.

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.

.

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

.

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

.

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 .

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

.

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Extensions

.

J’ai parcouru l’Europe et bien au-delà,

Pendant plus de vingt ans, dans le cadre

De mes travaux de recherches, mes vacances.

À cinquante ans, j’ai décidé d’y mettre un frein,

Pour préserver ma santé et par là, ma… longévité.

.

Cela dit, j’en ai bien profité et je ne regrette rien,

S’il le fallait, je serais tout prêt  à recommencer.

J’ai repris chemin voyages, lors de ma retraite

Mais en voilier, et non par avion ou par train.

.

J’ai trop connu le stress de correspondances

À attraper sinon… l’on arrive très en retard,

J’ai connu celui des retours avec les grèves

Et les changements d’horaires ou d’avion,

De dernière  minute,  mais, c’était le prix

À payer pour voyager tous les quinze jours

Durant trois/quatre jours en pays étrangers.

.

À la fin, le stress diminue on se rend philosophe

En se disant que quand on a fait  le maximum

Pour anticiper, à l’impossible nul n’est tenu !

.

Plus on avance en âge et plus on pend de la distance

Autant au sens propre qu’au sens figuré ou symbolique,

Enfin, en principe, car voyager vous coûterait… un bras.

Voyager souvent resterait réservé à une petite minorité,

J’en fais partie, je vous l’avoue, mais pour mon métier.

.

Si l’on ajoute chaque pas que l’on a fait dans sa vie

à 70 ans, combien de kilomètres  a-t-on parcouru !

.

en moyenne, on ferait autour de 8 000 pas par jour,

pas 0,80 m = 6 km 5 par jour, soit 2 300 Km par an,

.

Soit pour 70 ans 160 000 Km, 4 fois le tour de la Terre

Voilà qui vous pose un globe-trotter qui marche à pied.

.

On croit rêver : il doit y avoir une erreur quelque part,

mais même si c’’est trois fois le tour : c’est grandiose !

.

.

392 – Calligramme

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.  

.

***********************

******************************

QUE D’ESPACES

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

ESPACES

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

PARCOURUS, EN

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 SOIXANTE-DIX

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

ANS !

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

392 4

.

Un trophée de sport ou autre,

Une bouteille, ou bien un flacon,

Ou encore une série  d’anneaux 

Rendant compte de sa complexité

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

.

L’anneau

Est le symbole

De l’infinité, totalité.

.

Il évoque un cercle sans fin

Le symbole    aussi   de l’union.

.

L’anneau    nuptial   symbolisera

Le lien fort  entre  deux personnes.

.

Idem pour les anneaux olympiques,

Et pour  l’union  des  cinq  continents

.

L’anneau évoquera également des

Puissances magiques et occultes.

.

Et certaines légendes  relatent

Anneaux magiques capables

De faire objets, individus.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-anneau.

.

Descriptif

 .

392 – Que d’espaces parcourus, en 70 ans !

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes variées  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : anneau  /  Symbole de fond : complexité

.

.

Fond

.

Évocation

.

392 6

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

 .

Le « Paradigme de la complexité »

Possèderait une injonction basique.

.

Il semble répondre et correspondre

À la pulsion humaine  d’exigence

D’une connaissance … complète,

Toujours en son incomplétude !

.

Il énoncerait  un dialogue entre

Les parties  et le tout, vice versa.

.

Il cherchera  à renverser les limites

Et toutes barrières entre les différents

Secteurs du savoir,  avec son injonction

Transdisciplinaire. Il faut procéder à une

Sémiologie du paradigme de la complexité,

Mettant  en œuvre : présupposés théoriques,

De Roland Barthes, en aspects linguistiques.

Cairn.info/revue-societes-2013-3-page-53.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les petits ruisseaux font les grandes rivières :

Dès qu’on a un an et qu’on commence à marcher

Les tours, les retours, les contours  et parcours,

S’additionnent comme des milliers d’anneaux,

Tant et si bien que le calcul devient complexe

Qu’on ne parvient à se représenter somme.

On fait beaucoup de surplace, il est vrai

Mais nos pieds nous …  déplacent !

 .

.

Autant d’espaces, de parcours

.

Scénario

.

Lors jeune, j’étais limité  à parcourir  la France,

pour mon métier, j’ai parcouru cent fois l’Europe,

lors, en retraite, je parcourrai, peut-être, le Monde !

 .

Visuels et textuels  >>

391 – Je suis ici, et puis … je vais là !

Visuels et textuels  >> 

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.


.

Extensions

.

On se déplace pour des raisons

Professionnelles ou pour raisons privées,

Quand ce n’est pas un mixte des deux consistant

À profiter d’une opportunité professionnelle

Pour prendre quelques jours de congés

Sur place pour visiter les lieux,

Aller à la rencontre d’amis,

Faire du shopping,

Tisser de nouveaux liens,

Repérer des locations pour ses

Prochaines vacances familiales.

.

Combien de villes européennes ai-je

Visité avec ma famille pour y être allé

Auparavant en mission professionnelle !

.

Voyager donne l’envie et le goût du voyage

À ceux étant curieux de tout, c’est toujours

Un plaisir que de faire découvrir aux autres

Des lieux et des gens que l’on a fort apprécié.

Et puis on ramène des photos qu’on a prises

À l’improviste, raconte  histoires de voyages,

De rencontres, de musées que sais-je encore

Les enfants qui ont beaucoup voyagé, sont

Toujours partant, bien d’autres  le font,

Plus tard, mais contraints et forcés.

.

On bouge vers le haut, vers le bas comme en un ascenseur

Ou on marche droit comme dans un couloir, dans une rue :

 Qu’on s’arrête ou avance, on est à toujours un endroit précis,

Matérialisé par notre propre corps, bien qu’yeux voient loin.

Yeux, c’est plus nous, même si Issy, c’est là : on est partout

Et l’on n’est nulle part à la fois par projection imaginaire

Et l’on peut même rembobiner pour revenir en arrière.

.

Quoiqu’on fasse on est toujours à un endroit

Donné de la planète du fait de notre corps

Dont nous ne pourrons nous départir.

.

Être ici ou être là, c’est quelque part,

La police vous demande où vous étiez,

Vous ne pouvez  répondre : nulle part,

Qu’éventuellement : «je  ne  sais  pas».

.

Il n’y a même pas le Chat de Schrödinger,

Pour autant qu’il est à la fois vivant et mort.

Il restera encore et toujours dans la même boite :

La mécanique quantique confond onde et corpuscule.

.

.

Épilogue

.

Je suis ici puis je vais là :

Je ne compte pas mes pas

Ce qui m’émeut, me meut,

Je fais que ce que je veux !

***

L’important est de changer

L’immobilité,  c’est l’ennui :

Il faut penser  à  se  recycler,

Sinon,  déjà,  tout est…  fini !

***

Quoique je fasse … me déplace

Il me faudra souvent faire face

À de nouveaux défis, excitants,

Et j’en aurai  pour mon argent !

***

La seule chose  qui ne change pas,

Dans un monde qui accélère, profite,

Est le changement, de plus en plus vite

Et lors si l’on ne bouge, on ne le suit pas.

***

Changer pour changer, n’aurait pas de sens !

C’est pourtant le leitmotiv commerce publicité

Changer pour quelque chose d’une autre valeur,

En aurait un, à condition de le faire avec entrain.

***

Le mot  «recycler»  ne fait plus peur : adaptation,

Lors le mot «mobilité», pas d’avantage : meilleur !

Être ici ou bien  être là serait de peu d’importance,

L’essentiel est d’être au bon endroit en bon métier.

***

À certains, ce qu’on fait prend le pas sur où on est

C’est souvent le cas pour les artistes, les écrivains.

Que je sois ici  ou ailleurs, m’importe bien moins

Que si je ne pourrai pas faire ce à quoi, je tiens.

.

.

391 – Calligramme   

.

JE SUIS

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

BIEN ICI,

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

ET PUIS …

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

.

JE VAIS LÀ !

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

391 4

.

Une sorte de collier

Anneaux de recyclage

Pour des  changements

Selon ses envies, besoins !

.

Même si je crois être dans la répétition,

Je change fatalement.

Par boucles enlacées, ma vie se déroule,

Se recycle, se prolonge.

.

Symbolique 

 .

Pour beaucoup de personnes,

Le changement est difficile à accepter.

.

Nous avons tendance à vouloir conserver

L’acquis et ce que  nous  pensons  maitriser.

.

Mais aujourd’hui, tout change tout le temps.

Le changement est même  devenu  le moteur

Alimentant la machine et cela va accélérer.

.

Osons ! Un autre regard   sur l’innovation,

Alain Conrard propose cadre de pensée.

.

Dans  une approche  ambitieuse, il dit,

Que la seule chose stable sur laquelle

On peut compter, est le changement

.

Paradoxal,  le changement devient

Ainsi le symbole de la permanence.

osonslinnovation.com le-changement-

comme-symbole-immuable-de-la-permanence

.

Descriptif

 .

391 – Je suis bien  ici, et puis … je vais là ! 

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : changement  /  Symbole de fond : recyclage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

391 6

.

Par boucles enlacées ma vie se déroule,

 Se recycle, se prolonge :

Bien que croyant être en répétitions,

Je change fatalement.

 .

Symbolique 

.

Le symbole de recyclage

Est un pictogramme, identifiant

Produit potentiellement recyclable ;

Le triman signifiera, pour sa part, que

Le produit reste  totalement  recyclable.

.

Il consistera  en  un dessin, représentant

Trois  flèches, dont chacune d’elles pointe

Vers l’empennage  d’une  des deux autres,

De manière à former un ruban de Möbius

En forme de triangle,

Éventuellement de couleur verte.

wikipedia.org/wiki/Symbole_du_recyclage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On ne recycle pas les objets

Comme les sujets humains,

Même si on leur remplace,

Ajoute  quelques  morceaux

Pour objets, les composants

Seront redistribués ici ou là

Nouveaux pour réparations,

Si bien qu’un second marché

Qu’un second usage survient.

Utiliser objet de seconde main

Ferait changer les mentalités.

 .

.

Ici et là, j’émigre, j’immigre

.

Scénario

.

Ça peut être plus haut, plus bas, mieux ou pire, autorisé ou interdit :

toujours est-il que l’indication du lieu  est indiqué, ici, par un signe,

mais là, c’est las : on appelle cela, jouer sur les mots, la phonétique.

 .

Visuels et textuels  >> 

390 – Partir, c’est mourir … un peu !

Visuels et textuels  >> 

.

Partir : serait mourir, un peu,

Pour vivre  plus intensément,

Partir c’est  changer de lieu,

D’habitude, rythme, temps.

C’est  percevoir  le monde,

.

Sous une  autre  latitude,

Laisser, maison, jardin,

Pour s’adapter, à tout,

À ce qui est  nouveau,

Qui nous est étranger

S’imprégner  nouvelle

Façon d’être d’exister.

.

Ailleurs, en autre pays,

Civilisation, ou  culture,

Nos certitudes s’écroulent

Autres logiques : c’est sûr !

.

Partir l’été, pour revenir, n’est pas comme émigrer,

C’est prendre le temps de comparer des habitants,

Des paysages,  langues, transports,  événements,

Qui auront les saveurs, humeurs, de l’étranger.

.

Étranger  à de nouvelles  relations, tangibles,

On reste lointain, silencieux, sans matières,

Son pays dont on vient de passer frontière

N’existe plus  que virtuellement invisible.

.

Invisible impression sentiment contraire

Nous envahissent et si j’étais né ailleurs

Je serais comme eux  et tout aussi fier

Chaque  pays a une identité, vecteur.

.

Vecteur attrait parenthèse affichée

Par une  croisière sur  un voilier

Qui isole  plus,   particularise

L’approche  la  temporise.

.

Au Maroc, la surprise

Mœurs incomprises

À portes de Tanger,

Impossible de rester

Insensible  au charme

Des souks anarchiques,

Montrant autres logiques

Qui enchantent désarment.

.

Rentrer est, retrouver racines

Différentes,  fleurs qui fascinent,

Enrichissent le seul tronc commun

Qui fait qu’hommes ne seront qu’un.

.

.

Extensions

.

Partir, c’est mourir un peu

Pour vivre plus intensément, revenir

Avec davantage sentiment d’avoir été vivant !

.

Partir demande une capacité d’adaptation

À toutes sortes situations imprévues,

Y compris celles qui seront déjà

Bien garanties comme un retour

Pendant une grève ou un autre trouble.

.

Mourir c’est aussi laisser derrière soi

Ses certitudes sur l’humanité

Et voire ses manières de vivre

Que l’on impose au monde entier.

.

Le moyen, le trajet, le temps, l’étape :

Beaucoup de choses doivent d’être prises

En compte pour réussir son projet

Et non pas seulement le subir,

De catastrophe … en catastrophe

Comme certains vont vous le narrer.

.

Partir c’est mourir un peu, d’accord, mais à quoi.

C’est mourir à soi en tant que rempli de certitudes

Sans parler, de faux problèmes, vieilles d’habitudes,

Pour prendre de la distance, du recul et voir ailleurs,

Revenir bien plus vivant  et content encore, que mort.

Il n’y aurait de salut pour certains que dans la rupture

Tant  les rouleaux compresseurs  des conditionnements

Empêchent de changer de points de vue  et les adopter !

Un voyage vaut, parfois, tient lieu, des fois, de thérapie !

.

Partir pour ne pas mourir, sort de réfugiés,

Partir pour mourir  quand on va à l’hôpital,

Ont tous deux un rapport à la gestion survie,

Instinct même humain se sentant en danger.

.

Nombre immigrés en Europe meurent un peu

À leur pays, leur famille, leurs amis, leur patrie

Ils laissent tout derrière eux et avec rien devant

Que l’espoir d’une vie meilleure, humainement !

.

.

390 – Calligramme    

.

Partir : serait mourir, un peu,

Pour vivre  plus intensément,

Partir c’est  changer de lieu,

D’habitude, rythme, temps.

C’est  percevoir  le monde,

Sous une  autre  latitude,

Laisser, maison, jardin,

Pour s’adapter, à tout,

À ce qui est  nouveau,

Qui nous est étranger

S’imprégner  nouvelle

Façon d’être d’exister.

Ailleurs, en autre pays,

Civilisation, ou  culture,

Nos certitudes s’écroulent

Autres logiques : c’est sûr !

 .

**********************************

*********************************************

.

Partir l’été, pour  P  revenir, n’est pas    M   comme émigrer,

C’est prendre le  A   temps de comparer     O       des habitants,

Des paysages,   R    langues , transports       U         événements,

Qui auront     T   les saveurs, humeurs de      R           l’étranger.

Étranger      I       à de nouvelles relations      I          tangibles,

On reste     R    lointain, silencieux, sans      R         matières,

Son pays    *     dont  on vient  de  passer    .          frontière

N’existe    C      plus  que virtuellement    .        invisible.

Invisible   E      impression sentiment   .       contraire

Nous enva *      hissent et si j’étais     U   né ailleurs

Je serais    S     comme eux et tout  N    aussi fier,

Chaque     E  pays a son identi     *   té vecteur.

Vecteur   R  attrait parenthè  P  se affichée

Par une  A   croisière sur   E  un voilier

Qui isole   I    plus, par  U  ticularise

L’approche  T   la  *  temporise.

Au Maroc  *    la surprise

Mœurs incomprises

À portes de Tanger,

Impossible   de rester

Insensible  *   au charme

Des souks M   U  anarchiques,

Montrant   O     N autres logiques

Qui enchan  U        *   tent désarment.

Rentrer est,  R           P    retrouver racines

Différentes,   I                 E   fleurs qui fascinent,

Enrichissent   R                      U   le seul tronc commun,

Qui fait qu’     * **************** *   hommes ne sont qu’un.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Un piédestal avec sa statue,

Un trophée sportif, ou autre,

En haut, une forme  de pain ;

En bas, une forme de coupe ?

.

Évocation 

.

390 4

.

Du pain, et du vin en coupe

Ça vous évoque quelque chose,

Peut-être  serait-ce  un   symbole

Universel nourriture spirituelle.

.

Symbolique 

 .

La coupe est symbole cosmique :

L’œuf du monde coupé en deux moitiés,

Correspond à deux coupes … opposées ;

L’une, celle du Ciel, est l’image du dôme,

L’autre, celle de la Terre, est l’image

De la coupe la plus réceptrice.

.

Ainsi la coupe est parfois associée

Au croissant lunaire ou à la barque,

En tant que réceptacle énergie céleste.

.

Le  symbolisme de la coupe  revêt  deux

Autres aspects essentiels reliés entre eux

Celui   du vase  d’abondance

Et  celui du vase, contenant

Le breuvage d’immortalité.

echange-spirituel.kazeo.com

.

Descriptif

 .

390 – Partir, ce serait mourir … un peu !  

Alignement central / Titre analogue / Thème   humeur

Forme conique  /  Rimes libres  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe  /  Symbole de fond : nourriture

.

Fond

.

Évocation 

.

390 6

.

Du pain, et du vin en calice,

Ça vous évoque quelque chose,

Peut-être   serait-ce  un  symbole

Universel nourriture spirituelle.

.

Symbolique 

.

« Démarche de première nécessité,

L’action de se nourrir a souvent acquis

Une valeur symbolique qui pourra aller

Jusqu’à se revêtir  d’un  caractère  sacré.

.

Comme activité  éminemment  humaine,

Le repas peut être, dans  sa préparation,

Comme en son déroulement, démarche

Profondément spirituelle, à laquelle

Les puissances divines sont aussi

Fréquemment convoquées.

.

Quelle religion n’y aura vu

Une occasion de ritualiser

Les liens de l’humain avec

Ses dieux ou ses démons ? »,

Écrit dans sa préface Philippe Baud.

doctrine-sociale.blogs.la-croix.com/

manger-voie-spirituelle/2014/04/23/

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Partir ne sera pas mourir, rester l’est

Que fait-on d’autre dans un cimetière,

Que rester sur place  et pour l’éternité.

.

Mais partir ne veut pas, toujours, dire

Quitter les lieux, seulement  s’en évader

Si ce n’est pas  le corps : par  la pensée !

.

Imaginaire permet de partir  où on veut

De se libérer d’un corps  bien trop pesant

Pour voyager  en un espace  qu’on définit

Comme étant un monde parallèle, virtuel

Et qui nous semble parfois, plus que réel.

 .

.

S’éloigner peu à peu du monde

.

Scénario

.

Partir c’est, ni courir, ni mourir, c’est vouloir vivre davantage :

bien que parfois, l’adaptation totale ne se fait ou ne se fera pas,

et l’on reviendra, ou pas,  en lieu, qui nous tue ou nous renait !

 .

Visuels et textuels  >> 

389 – Partance, itinérance… errance !

Visuels et textuels  >>

.

A

Changer

De lieu, endroit,

Etre où il vous plaira.

Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle,

Pèlerinage vers lieu bien ciblé.

.

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

.

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

.

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

.

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Extensions

.

 « Les voyages forment la jeunesse » :

Cette maxime est bien connue et souvent

Utilisée pour motiver, ses enfants, à partir

À l’étranger, et y  compris  pour y séjourner.

Mais on pourrait lui rajouter :

.

« Et puis retarde aussi, et, d’autant, la vieillesse »

Car le troisième âge lors de sa période de retraite

Se met, de plus en plus, à voyager, aidé en cela par

Des organismes  et qui vont prendre tout en charge,

Du départ au retour, complet.

.

Il  suffit de choisir destinations, moyens de transport,

Et puis la durée et de signer le chèque, en conséquence.

Les jeunes préfèreront encore, de loin, leurs découvertes,

Seuls, transports en communs.

.

Nulle envie d’aller en Papouasie ou en Nouvelle Calédonie.

Voyager un mois, et un an, ne procureraient pas les mêmes

Sentiments d’errance ni de liberté : contraintes différentes

De moins en moins conséquentes.

.

Tant qu’on dispose budget prévisionnel, que l’on s’y tient.

C’est souvent là que le bât blesse pour les rapatriements.

.

Partance est un projet, programme, destination :

 Je suis en partance pour, telle ville, tel lieu, espace.

Itinérance est aller d’un point à l’autre, en parcours

D’un point A à un point B, puis C puis retour vers A.

Errance est aller ici et là, au gré des humeurs, envies,

Sans savoir  quand cela s’arrêtera, ni, si on reviendra :

Partance est dans son sac, lors errance est dans sa tête.

Les voyages forment la jeunesse, entretienne robustesse

Retardent la vieillesse et le tout fait gagner en… sagesse.

.

Partance, itinérance, errance

Auront chacun leur définition

Qui peuvent s’enchainer  sans

Pour  autant  se  chevaucher !

.

Il y aura des gens en partance,

Qui ne mettront projet en acte,

Repoussant souvent à plus tard,

Itinérance s’achevant en errance

.

Errer en temps comme en espace

Signifierait qu’on cherche sa voie

On cherche à se fixer quelque part

Avant qu’il se soit bien trop tard !

.

.

389 – Calligramme

 .

……………..A

……………..Changer

………..De lieu, endroit,

……Etre où il vous plaira.

….Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle

Pèlerinage vers lieu bien ciblé

P  A  R  T  A  N  C  E :

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

I  T  I  N  É  R  A  N  C  E

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

O  U     E  R  R  A  N  C  E  ? 

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

389 4

.

Objet de décoration

En verre  feuilleté,

Avec    des   inclusions,

Dans la pâte de verre.

.

Un objet de décoration en verre feuilleté

ou autre n’évoque ni itinérance ni errance,

même s’il peut servir d’empreinte, souvenir,

sa forme ne convergera pas vers son fond.

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusions  de  ces  trois couleurs

Verre feuilleté est un mystère.

.

Symbolique 

 .

Obtention d’un verre feuilleté

Soit à partir de 3 volumes de verre

Trempé dont le verre du milieu est brisé,

Soit  verre trempé brisé,  volumes recuit.

Le but étant : d’obtenir un élément brisé

Pris en feuillure, et donc, bien sécurisé.

L’effet de matière  obtenu, est unique.

.

L’on peut, aussi, associer plusieurs

Films de couleurs pour un rendu

Toujours  plus   personnalisé.

Il est possible de jouer sur

 La qualité de la trempe,

Afin d’obtenir un brisé

Plus ou moins  dense.

miroiterie-de-chartreuse.fr/inclusion-feuillete

.

Descriptif

 .

389 – Partance : itinérance ou errance ? 

Alignement central / Titre serpente / Thème   humeur

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre/ Symbole de fond : pâte de verre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

389 6

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusion  couleur en pâte de verre

En ce verre reste comme un mystère

.

Symbolique de fond

.

Depuis Pline l’ancien,

Une légende prête la recette

D’un verre malléable à froid.

La pâte de verre est l’une

Des plus anciennes techniques de verre,

Redécouverte   dès  la fin  du xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau

Et l’école de Nancy. Pour ambiance

Chaleureuse,  feutrée,  une  lampe

En pâte  de  verre  est  un  must !

La pâte de verre  a cette faculté

De prendre de la lumière avec

Aspect mat cireux, atypique.

Wikipédia : pâte de verre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

.

Rien ici

 .

 .

.

Partance, itinérance, errance

.

Scénario

.

Le train arrive en gare, quelque part en France ou en Inde,

où ce voyageur refuse ou oublie de remonter dans ce train,

et le train repart pour un autre lieu, plus ou moins lointain.

 .

Visuels et textuels  >>

388 – Loisirs, séjours, fêtes, vacances !

Visuels et textuels  >>  

.

Attention à ne pas confondre

Une civilisation  des loisirs,

Et un loisir de civilisation

En lequel vient se fondre

Toute dérive de la nation

Et ce, jusqu’à en mourir.

.

Long temps libre pour les

Clients,    abonnés,   usagers,

Et  temps contraint  pour les

Bénévoles, personnel  salarié,

Certains dépensent  davantage

Durant les loisirs  que pointage.

.

Loisirs, séjours, fêtes et vacances

Et aussi  divertissement, détente,

Signifient bien  que l’on se lâche,

En libérant son énergie stressée,

Par la logique du, travail, profit.

 .

Et, il y en a pour tous les goûts

Formules,  bourses,  passions,

L’important   est : consommer

Pour participer  à  l’économie.

 .        

Certes, rendez-vous amoureux,

Face au beau coucher de soleil,

Et d’autres spectacles naturels,

Seront nettement moins chers

Que soirées restaurants, hôtels

Avec concerts et boites de nuit.

.

Décrocher  d’ennui  quotidien,

Se montrer aux bars branchés,

Se faire  un  programme varié,

Comme  un Carnaval Tenerife,

Comme les fêtes de vendanges.

.

Passant de Laponie à la Tunisie,

Tout est bon et en toutes saisons

Pour faire des pleins de visiteurs

Qui sont, autant, consommateurs.

.

Reste  randonnées, à pied,  en vélo

Avec  une halte   en auberge,  écolo,

Avis   aux amateurs   de nature verte

Le temps coule à flot, jusqu’à perpette.

.

.

Extensions

.

Les loisirs ont été, à leurs débuts,

Une aventure, pour vous extraire

De nos soucis et de nos masures,

Il fallait les organiser soi-même.

.

Aujourd’hui, ils sont, tous, bien

Organisés et vendus pour vous.

Il n’y a plus guère de frontières

Entre  la production  du travail

Et la consommation des loisirs.

.

On peut aller plus loin, faire plus

De choses en un minimum de temps,

Acheter davantage pour un minimum d’argent

Course folle popularisant loisirs classe moyenne,

Est course sans fin, avec la concurrence acharnée,

Entre tour-operators et auto organisation internet.

.

Voyager très loin  et pour quinze jours, à petit prix,

Ou en croisière, pour plus cher, sur des paquebots,

Revient à vendre des rêves comme marchandise.

La fête familiale et villageoise échappe encore

À ce dictat mais pour combien de temps.

On vend du service de mariage comme

D’enterrements, soucis et frais compris !

.

Les objets et repères évoquant les vacances

Peuvent être très nombreux ou fort divers.

Il y a, bien sûr, tous les incontournables :

Le hamac, le parasol, le banc, le transat,

Le sable, le palmier, la plage  et la mer,

L’avion, le bus, le train, camping-car.

Mais il en est de plus personnalisé

Carnet de route, album photo,

Et pour finir, rencontres.

.

Pour une fête, un anniversaire

On a coutume d’offrir des cadeaux

Ou un bouquet de fleurs en vase ou pot

Quoi de mieux, lors arrivant, en location

De vacances qu’un bouquet et une bouteille

Pour souhaiter la bienvenue en forme amitié.

.

Après on peut voir la fête comme défoulement

Aller de spectacles en soirées et repas d’invités,

Sinon frugalement, sportivement en randonnée

Pour se refaire une santé  au lieu de la gâcher !

Toujours est-il qu’on peut être passif ou actif,

Ça dépend d’envies, tempéraments des gens.

.

.

388 – Calligramme   

.

Attention à ne pas       L            confondre

Une civilisation          O         des loisirs,

Et un loisir de           I      civilisation

En lequel vient        S      se fondre

Toute dérive de       I     la nation

Et ce jusqu’à en     R    mourir.

Long temps libre   S   pour les

Clients,    abonnés,   usagers,

Et  temps contraint  pour les

Bénévoles, personnel  salarié,

Certains dépensent  davantage

Durant les loisirs  que pointage.

.

Loisirs,  séjours, fêtes et vacances,

Et aussi  S   divertissement, détente,

Signifient   É       bien que l’on se lâche

En libérant      J      son énergie stressée,

Par la logique       O      du, travail, profit.

U

Et, il y en a                   R  pour tous les goûts

Formules,                       S   bourses, passions,

L’important                     *       est consommer

Pour participer à              F           l’économie.

               Ê

Certes, rendez-vous         T       amoureux,

Face au beau coucher      E        de soleil,

Et d’autres spectacles       S      naturels,

Seront nettement moins  *          chers

Que soirées restaurants   V      hôtels,

Avec concerts et boite    A    de nuit.

.

Décrocher d’ennui        C  quotidien

Se montrer aux bars   A  branchés,

Se faire un program   N    me varié

Comme  le carnaval   C     Tenerife

Comme les fêtes de  E vendanges.

            

Passant de Laponie à  la Tunisie,

Tout est bon et en toutes saisons,

Pour faire des pleins de visiteurs

Qui sont autant consommateurs.

.

Reste randonnées, à pied, en vélo

Avec une halte   en auberge,  écolo,

Avis   aux amateurs   de nature verte

Le temps coule à flot, jusqu’à perpette.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

388 4

.

Une colonne de soutènement,

Ou  un élément  de balustrade,

Un vase à fleurs, probablement,

Un vase à fleurs, certainement !

.

Les fleurs coupées vont bien en vase

mais à condition d’y rajouter de l’eau

il y en a pour fleur solitaire, bouquets :

leur forme  évoquera le fond  de la fête.

.

Tant qu’il y a de l’eau, en vase,

 Les occasions suivent les cours.

Autant de fleurs, dans l’année,

Que de fêtes, loisirs, vacances :

.

Symbolique 

.

Voir un vase dans un rêve

Est toujours intéressant à relever

Tant maintenant, le vase s’impose

Le plus souvent,  comme un objet

Essentiel du rêve,  un contenant

Dans lequel  on  trouve  refuge.

Dans le vase,  on met de l’eau,

Très souvent, symbole de vie,

De la terre aussi une plante,

Qui pourrait s’y développer

Et voire des fleurs

Qui pourraient durer.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

388 6

.

Tant qu’il y a de l’eau, en vase,

 Les évasions suivent les cours.

Autant de fleurs dans l’année

Que de fêtes, loisirs, vacances :

.

Symbolique 

 .

On appelle symbolisme

Fleurs, le fait d’attribuer

À certaines fleurs des vertus

Ou bien  de servir  d’emblème.

.

L’iconographie   des   cinq   sens

Représente l’odorat sous la forme

De   composition   florales,   ou  sous

L’aspect d’une figure qui tient à la main.

.

Un bouquet de fleurs ou en hume les parfums,

Depuis  l’antiquité, l’image de la fleur  est  associée

À l’idée de la brièveté de la vie, de la beauté et des Vertus.

Wikipédia : fleurs et symbolisme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand on part en vacances, à la campagne

Au milieu d’un troupeau de vaches ou moutons

On fait aussi attention aux fleurs qu’il respecte,

Comme s’il y voyait un cadeau sacré de la terre

Les tonnelles, les gloriettes, et les pergolas,  etc.

Sont couverts de glycines ou fleurs grimpantes,

Lors de mes randonnées en des coins sauvages

Combien de tapis de fleurs aurai-je découvert

Dont l’idée d’en cueillir par faire un bouquet

M’aura effleuré un instant … pas touche !

 .

 

.

Séjour exotique bain lecture

.

Scénario

.

Le hamac installé, symboles d’un séjour  tranquillité sur plage.

La flûte de champagne, symbole fête entre amis, feux d’artifices.

La valise postérisée, symbole du voyage en tous lieux et tous temps.

 .

Visuels et textuels  >>  

387 – La vie est un voyage avec une fin !

Visuels et textuels >>

.

Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait autre  qu’un

Long voyage et avec une fin,

Que l’on attend pour demain

Mais  que l’on souhaite  divin !

Bien qu’on naisse de parents  bien

Qu’avant un an, ne souvient de rien.

Parents rédigent pour nous parchemin

Qui fera date pour suite de notre destin.

.

Puis, les étapes se succèdent et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et … plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extraordinaire

Surtout si on bouge, histoire de  changer d’air,

Métier, conjoint, famille …captent, exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre tout le contraire.

.

Bien que marre de tout, aller jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop vite, vers sa fin,

Près  des  siens, du jour  au lendemain,

Tirer sa révérence un point c’est tout.

Vie, voyage, dont on connait la fin,

Dont l’important  est le chemin

Nous prenant notre temps

Notre temps d’amant.

.

.

Extensions

.

Toute chose qui se tient,

Devrait … on le sait bien,

Pour être … plus cohérent,

Devrait commencer par la fin.

.

C’est souvent ainsi que romanciers

Commencent, leurs polars à suspense.

Mais il s’agit là d’une vie imaginée,

De vie écrite, rêvée, cauchemardée.

.

La vie réelle ne suit un tel chemin,

Se déroule, linéairement, et  même

Si l’on peut, tous, projeter notre fin,

Nous ne maitrisons pas son moment

Par arrêt brutal ou  accidentellement.

.

Nombre de vies  ne font que prolonger

Leur enfance pour ne jamais y renoncer

Nombre  d’autres, la transformer, renier,

Pour ne jamais, dans leur vie, y retourner.

.

Ceux  qui disent  ne pas  en avoir  eu, parce

Qu’elle a été sacrifié sont les plus à plaindre

Restent en prison, à l’intérieur d’eux-mêmes

Sans jamais pouvoir ni la revivre, la liquider.

.

Une seule certitude, en ce Monde, c’est qu’un jour

Notre horloge interne s’arrête, et, ne repart plus !

Aucune assurance vie ne nous protège de la mort.

D’ailleurs, elle ne s’adresse à nous : descendants !

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage

Nous clame Joachin du Bellay, au XVI éme siècle.

Et combien l’auront dit et redit avant lui et après.

Voyage est perçu si long qu’on n’en voit pas la fin :

Il est pourtant bien là, à chaque détour du chemin.

.

Nous n’entrevoyant pas  le début de notre vie,

Tant notre naissance est affaire de nos parents.

.

Ce qui est bien loin d’être le cas, pour notre fin :

Entre temps, parents nous auront mis au parfum

.

Et si nous ne savons ni où, ni quand, ni pourquoi,

Nous savons bien tous que personne n’y échappera

.

Ce n’est pas que la vie soit voyage pour s’y préparer,

Que pour en profiter tant qu’elle dure, jusqu’à la fin.

.

.

387 – Calligramme 

.

Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait    L   autre  qu’un

Long voyage et    A     avec une fin,

Que l’on attend    *      pour demain,

Mais que l’on        V   souhaite divin !

Bien qu’on naisse   I    de parents  bien

Qu’avant un an, ne   E  souvient de rien.

Parents rédigent pour  *  nous parchemin

Qui fera date pour suite  V  de notre destin.

                   O

Puis, les étapes se succèdent  Y  et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et  A  de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt  G  ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et      E   plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extra  *    ordinaire

Surtout si on bouge, histoire chan    A      ger d’air,

Métier, conjoint, famille, captent   V     exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre        E    le contraire.

                            C

Bien que marre de tout, aller   *    jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop   U  vite, vers sa fin,

Près des siens, du jour    N    au lendemain,

Tirer sa révérence un   E  point c’est tout.

Vie, voyage dont on  *   connait la fin,

Dont l’important  F   est le chemin

Nous prenant   I   notre temps

Notre temps   N    d’amant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

387 4

.

Un  vase,  une  bouteille

Et voire  une horloge

Avec  son  balancier, 

Son  tic-tac, heure.

.

L’heure s’entend bien avec l’horloge

par son tic- tac, balancier, nous éveille

plus au temps qu’il  est, temps qu’il fait !

tant et si bien que la frome épouse le fond

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme

De l’horloge est lié à la

Notion d’écoulement du temps

Et de fuite qui sont irréversibles,

À rapprocher du nombre douze.

Cadran ferait cycles répétitifs.

.

Les rêves d’horloge seront

Souvent révélateurs

D’un sentiment  d’angoisse,

Mais ils peuvent aussi symboliser

Une mécanique psychique impeccable.

Modifié, source : tristan-moir.fr/horloge

.

Descriptif

 .

387 – La vie est un voyage avec une fin ! 

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : horloge / Symbole de fond : heure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

387 6

.

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique 

.

Vulnerant omnes ultima necat.

Toutes blessent dernière heure tue.

Cet adage latin,  inscrit au fronton

De certaines  horloges  publiques,

Contient plusieurs des leitmotivs

De ce premier tome du Journal

Intime de Philippe Muray.

 La question de la morale

Et l’angoisse de la mort.

.

Lorsqu’il commence ses notes,

L’auteur de L’Empire du Bien

Ou d’Après l’Histoire a 33 ans,

La postface  de  sa compagne,

Anne    Sefrioui,   traite     avec

Beaucoup de respect des limites

Inhérentes d’un journal… intime.

unidivers.fr/philippe-muray-ultima-necat

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Étant humain, donc durée de vie limitée,

Notre fin s’annoncera dès notre naissance.

Même si nos jours nous seront bien comptés,

Ce n’est pas la fin de tout, du Monde ni de nous

Nous restons vivants par nos enfants, mémoires,

Un certain temps, sachant que lui n’a pas de… fin.

.

On dit souvent que la fin n’est que le commencement

De quelque chose d’autre et la mort ne dit pas de quoi.

Elle nous laisse l’imaginer sans apporter d’information

C’est alors nous projetons de rester vivant quelque part,

Ainsi on invente et paradis/enfer, et aussi matière/néant.

 .

.

Le voyage s’arrête, c’est la fin

.

Scénario

.

Un voyage dans la vie, le voyage d’une vie, une aventure familiale,

puis, soudain, plus de chapeau sur la tête pour se couvrir, protéger,

en fin, plus rien, l’extinction de feux, la fin du jour pour toujours !

 .

Visuels et textuels >>

386 – Il existe trois façons de voyager !

Visuels et textuels >> 

.

Voyager, autour, et en soi : qui n’en rêve pas !

Autant de poupées gigognes qu’on découvrira.

.

Voyager se fait en trois dimensions,

La surface et la profondeur : faciles,

La largeur de vues et d’explorations

Dépend du voyageur, des ustensiles

Qu’il utilise, qu’il maitrise : photos,

Ciseaux, pinceau, plume  ou micro.

.

Le désir de percer en soi son miroir

N’est qu’un reflet de  lumière noire,

On ne peut le voir,  sans interpréter,

Sans symboliser, toutes ses réalités.

.

Un voyage en poésie,  n’est autorisé

Que si on abandonne le sens littéral

Pour mot, événement,  chose banale,

Qui reprend ou révèle un sens caché.

 .

La première consiste  à se déplacer         

D’un point à l’autre,  assez de temps,

Y demeurer, pour  devenir résident !

.

La seconde  consiste à …  s’informer     

Par les livres,  les documents guidés

Pour  se  faire  une idée  du lieu visé.

.

La troisième consiste à  s’imaginer

Et associer  toutes bribes,  pensées,

Qui  viennent, à l’esprit, déformées.

.

Qui, de vous, sera allé au Pôle Nord

                              Personne !

Qui, de vous, a marché  sur la Lune

                             Personne !

Sans parler de confins de l’Univers

                            Big bang,

Et pourtant l’esprit se les représente

                           Familiers

.

De proche, en proche …… l’on étend

                         Sa portée

Sur les lieux, les choses   et les gens,

                        Abordés,

Mais sur nous peu de connaissance

                       D’existence :

On s’y enfonce, on découvre Terra

                      Incognita.


.

Extensions

.

Il existe un grand nombre de connaissances

Acquises par abstractions, ou par imaginations,

Et dont on ne peut faire l’expérience par soi-même.

.

De dire que toute connaissance nous vient par les sens

Paraitra faux : à l’inverse toute connaissance par essence

Qui n’a pas été vérifiée, par la science, peut s’avérer fausse.

Des vérités et des croyances, il y a peu de croyances qui se

Transformeront en vérité et aucune vérité, en croyance !

.

L’univers de la connaissance étant par nature

Exponentielle, contradictoire et infinie,

Le voyage pour la maitriser s’avère

Aussi impensable que d’aller

Jusqu’aux confins de… l’Univers.

Contentons-nous de maitriser le nôtre !

.

C’est par comparaison, référence aux autres

Que l’on peut approcher, voire qualifier le sien.

Ce voyage impossible à terminer est pourtant

Le seul qui nous soit proposé en notre vie.

.

Voyager, est d’abord et avant tout, se déplacer d’un point à l’autre

Et plus particulièrement, pour découvrir des nouveaux horizons !

C’est aussi s’informer sur ce qui se trouve, se passe, en ces lieux,

C’est autant, s’imaginer sa vie, différente de la sienne, à vivre

Et ce dernier point est essentiel pour se projeter en l’autre

Sinon, ce n’est que le décor qui change, voire la météo,

Et l’on en revient comme si on avait été au cinéma.

.

Il existe trois façons de voyager

Qui n’auront rien de prioritaire

.

En restant, toujours, sur place,

Consultant des documentaires ;

.

En parcourant le vaste Monde,

Pendant ses congés, vacances ;

.

 En faisant appel à l’imaginaire

Pour rédiger textes ou poèmes.

.

.

386 – Calligramme  

 .

Voyager autour et en soi : qui n’en rêve pas………………

        Autant de poupées gigognes qu’on découvrira………………

.

Voyager se fait en trois dimensions……………….   I

La surface et la profondeur, faciles……………..  L

La largeur de vues et d’explorations………..   *

Dépend du voyageur, des ustensiles………  E

Qu’il utilise, qu’il maitrise : photos,……  X

Ciseaux, pinceau, plume ou micro  …    I

                                                                       S

   Le désir de percer en soi son miroir    T

    N’est qu’un reflet de  lumière noire,   E

     On ne peut le voir,  sans interpréter,  R

      Sans symboliser, toutes ses réalités.   A

                                                                          I

      Un voyage en poésie,  n’est autorisé     T

      Que si on abandonne le sens littéral      *

       Pour mot, événement,  chose banale,    *

        Qui reprend ou révèle un sens caché.    *

                                                                               *

       La première consiste à se déplacer          T

       D’un point à l’autre,  assez de temps,       R

       Y demeurer, pour  devenir résident !       O

                                                                                 I

      La seconde  consiste à …  s’informer…      S

     Par les livres,  les documents guidés …      *

    Pour se faire  une idée  du lieu visé.….         F

                                                                                 A

   La troisième consiste à  s’imaginer…..         Ç

   Et associer toutes bribes,  pensées……..        O

   Qui viennent à l’esprit, déformées ……….     N

                                                                                 S

  Qui de vous sera allé au pôle nord ………      *

                              Personne !                                D

  Qui de vous a marché  sur la Lune …………   E

                             Personne !…                             *

  Sans parler de confins de l’Univers………….  V

                            Big bang, …….                           O

Et pourtant l’esprit se les représente  ………   Y

                           Familiers ……….                        A

                                                                                G

De proche, en proche …… l’on étend ………   E

                          Sa portée ……………                   R

Sur les lieux, les choses   et les gens,………………..

Abordés,………………

Mais sur nous peu de connaissance……………………..

D’existence :…………….

On s’y enfonce, on découvre Terra…………………………..

Incognita. ……………………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

386 4

.

Voyager, c’est changer d’air,

C’est grimper dans la curiosité

Voyager, c’est changer de ciel,

Grimper le long d’imaginaire.

.

Tout voyage reste toujours comme

Sur une échelle vers tout autre ciel

On  s’y déplace, on s’y cultive, pour

Imaginer bien des lieux magiques.

 .

Symbolique 

 .

Le ciel

Est universellement

Le symbole des puissances

Supérieures, et en tout, à l’homme,

Et bienveillantes ou redoutables.

.

C’est l’insondable immensité,

Sphère rythmes universels,

Celle des grands luminaires,

.

Le gardien des secrets de la destinée.

Séjour des divinités, de toute puissance

Divine et des bienheureux ?

.

Bouddhisme, Islam, chrétienté

Distingueront sept cieux comme autant

D’états spirituels, gravis un par un.

.

Les langues modernes distinguent

Le ciel religieux du ciel atmosphérique,

Compris par les Gaulois comme une voûte

D’où la crainte qu’il ne leur tombe sur la tête.

.

Descriptif

.

386 – Il existerait trois façons de voyager !  

Alignement central / Titre externe / Thème  voyage

Forme courbe / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : ciel / Symbole de fond : imaginaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

386 6

.

Tout voyage reste toujours comme

Sur une échelle vers tout autre ciel

On  s’y déplace, on s’y cultive, pour

Imaginer bien des lieux magiques.

 .

Symbolique 

 .

L’imaginaire

Peut être défini sommairement

Fruit de l’imagination d’un individu,

D’un groupe ou d’une société,

Produisant des images,

Des représentations,

Des récits ou

Des mythes

Plus ou moins détachés

De ce qu’il est d’usage de définir

Comme la réalité. Il s’agit de la capacité

D’un groupe ou d’un individu à se représenter

Le monde à l’aide d’un réseau d’association

D’images qui lui donnent un sens.

Source, Wikipédia : imaginaire

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le ciel est, par nature, un lieu de projection,

On y voit et  la Lune, et le Soleil, et les étoiles,

Mais aussi, les nuages blancs et noirs, passer.

.

Tout cela ne peut que nous inciter à voyager

Chacun sait que l’espace est de l’imaginaire

Que chaque lieu en produit, malgré nous.

.

Voyager nous transporte en autre ciel

Que celui que l’on voit tous les jours

Renouvelle sans cesse la curiosité

Pour ne pas dire nos amours 

Il en a été ainsi … toujours !

 .

.

Seuls au milieu de nulle part 

.

Scénario

.

Se déplacer, quoi de plus facile, normal, fréquent, pour voir ailleurs !

S’informer,  et de quoi, et à quel source, fiable ou non, et pourquoi !

S’imaginer être seul sur île déserte : d’accord mais ennui guette !

 .

Visuels et textuels >>

385 – La mobilité est-elle liberté, fatalité ?

Visuels et textuels >> 

.

Déménager en vacances, voyage,

N’est pas partir pour de bon,

C’est partir pour des excursions

Vers de nouveaux rivages.

C’est rompre avec la monotonie

Du quotidien  et c’est pas rien,

.

Comme déménager de son logis,

Et se reconstruire plus loin.

Déménager par choix personnel

Pour changer air, travail :

Rien à dire, il faut qu’on y aille,

Pour une vie nouvelle.

.

Suis-je libre, suis-je malheureux,

De ne plus faire ce que je peux,

De ne plus être, qui je veux :

Ange béni, diable boiteux.

.

Quand déménager est la décision

Bon vouloir du patron :

Cela change tellement la donne,

Qu’on ne lui pardonne.

.

Lors on se sent jeté, hors du nid

Que l’on s’était construit,

Et, dans lequel l’on avait grandi

Avec passion et c’est fini.

.

Simples variables d’ajustements,

Capitalisme outrancier,

Si mobilité ne tient qu’à l’argent,

Sacrifie votre humanité.

.

Mais que faire, sinon se révolter

Bains de sangs mêlés,

Nouveaux financiers…décapités

Rois ou nobles…tués.

.

Cent pauvres nourrissent le riche,

Et si pénurie, le renfloue,

Cent pauvres deviennent chiches,

Si riche les met à genoux.

.

L’on nous dira : la liberté, ça existe

Partir ou rester, resterait son choix

Choix qui ne  dépendrait  que de soi,

Sinon ce serait devenir un défaitiste !

.


.

Extensions

.

La mobilité professionnelle est une qualité

Parfois une nécessité, reconnue, ou réclamée

Par les entreprises multisites ou multiproduits :

Elle diminuerait un bon nombre de licenciements

Offrirait nouvelles opportunités carrières associées,

Le plus souvent joint à la formation complémentaire.

.

Dans de nombreux cas,  les salariés  partent en avance

Pour préparer  le terrain, et, le déménagement  effectif

N’a lieu que pendant l’été, suite à scolarité des enfants.

Tout est compliqué, mais aussi question de négociation

Pour les frais supplémentaires, d’organisation du foyer.

.

Certains partent à l’étranger, très loin, pour s’y installer

Plus ou moins définitivement et ne revenir, sauf congés.

Tous les cas sont dans la nature, chaque cas particulier.

.

C’est la vie moderne comme le disent certains :

La Planète est devenue un terrain de jeu accessible

À de plus en plus de gens, bien formés, bien motivés,

 Et qui seront comme bel avantage, bien accompagnés.

.

Diable, se faire mal de dos mémorable lorsqu’on déménage,

À qui cela n’est pas arrivé, même garanti plusieurs fois de suite

Et pourtant, demandez aux déménageurs, voire  aux ergonomes :

Rien n’est plus facile, même si je n’irais pas à dire : plus reposant !

D’ailleurs au bout d’un certain nombre, on a, curieusement, moins,

De choses à déménage alors même que ça devrait être le contraire.

C’est qu’on dit : trois déménagements, vaut un incendie mobilier.

 À chacun de penser ce qu’il voudra : pour voyager dans le temps,

Comme en Espace, habillez-vous peu, encombrez-vous léger.

.

Pendant que des gens déménagent

Pour plus grand et plus confortable

Correspondant moyens train de vie,

Souvent relié à une belle promotion

D’autres vont dans le sens contraire,

Vers plus petit, vers loyer  plus faible,

Ou parce que la famille s’est agrandie.

.

Quelles qu’en soient les bonnes raisons,

Quelles qu’en soient… bonnes intentions

La mobilité deviendra nouvel art de vivre

Jusqu’à ce qu’on ait construit propre nid !

.

.

Épilogue

.

Ce poème, en forme de chanson,

Avec son refrain, ses six couplets,

Sur déplacement/déménagement,

Sera symbolisé par l’escalier droit.

***

Tout escalier comme chacun le sait,

Sert à monter  et à descendre étages,

Est souvent le cas, en déménagement

Qui change en plus ou moins, confort.

***

L’escalier, physique, et l’échelle sociale

Se rejoignent  en une même évocation :

On quitte appartement  pour la maison,

Si ce n’est l’inverse, un fait commercial !

***

Le plus souvent, on acceptera la mobilité

Géographique suite besoin professionnel,

Cela peut être parfois un choix personnel,

Quitter ville stressante pour la campagne.

***

Pour ma part, j’aurai déménagé  sept fois :

Une fois par an, avant d’être à L’Ile Grande

Mes enfants, de même, ou  presque  autant,

Toujours, pour mieux … fort  heureusement.

***

Mobilité est facteur de contraintes  et  libertés,

Ce n’est pas elle en tant que telle, qu’une volonté

De se trouver, construire monde meilleur ailleurs,

Qui déclenche la décision n’étant jamais sans risque.

***

En parlant de mobilité on pense aussi à l’immigration :

Quitter un pays pour un autre, suggère la transformation

De ses façons de voir les choses, pour le meilleur … ou pire

Revenir est parfois vécu comme un échec, parfois tremplin.

.

.

385 – Calligramme  

.

MOBILITÉ 

Déménager en vacances, voyage,

N’est pas partir pour de bon,

C’est partir pour des excursions

Vers de nouveaux rivages.

C’est rompre avec la monotonie

Du quotidien  et c’est pas rien,

.

Comme déménager de son logis,

Et se reconstruire plus loin.

Déménager par choix personnel

Pour changer air, travail :

Rien à dire, il faut qu’on y aille,

Pour une vie nouvelle.

.

UNE LIBERTÉ

Suis-je libre, suis-je malheureux,

De ne plus faire ce que je peux,

De ne plus être, qui je veux :

Ange béni, diable boiteux.

.

Quand déménager est la décision

Bon vouloir du patron :

Cela change tellement la donne,

Qu’on ne lui pardonne.

.

Lors on se sent jeté, hors du nid

Que l’on s’était construit,

Et, dans lequel l’on avait grandi

Avec passion et c’est fini.

.

OU FATALITÉ ?  

Simples variables d’ajustements,

Capitalisme outrancier,

Si mobilité ne tient qu’à l’argent,

Sacrifie votre humanité.

.

Mais que faire, sinon se révolter

Bains de sangs mêlés,

Nouveaux financiers…décapités

Rois ou nobles…tués.

.

Cent pauvres nourrissent le riche,

Et si pénurie, le renfloue,

Cent pauvres deviennent chiches,

Si riche les met à genoux.

.

L’on nous dira : la liberté, ça existe

Partir ou rester, resterait son choix

Choix qui ne  dépendrait  que de soi,

Sinon ce serait devenir un défaitiste !

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

385 4

.

Une tout à  huit étages

Un édifice avec étage

Escalier extérieur,

Pour déménager.

 .

Déménager de son escalier

Pour  changer de lieu mais en  mieux.

La mobilité, c’est déménager

Où l’on veut, pour habiter, résider :

 .

Symbolique de forme

 .

L’escalier

Est à la fois le

Symbole de montée

Et  celui de la descente.

L’escalier montant évoque

Comme ascension vers le ciel,

C’est-à-dire l’élévation spirituelle,

Peut aussi désigner ascension sociale,

Et  gravir  l’accès  à un  statut  supérieur

Dans la hiérarchie qui structure la société.

.

L’escalier  descendant  évoquera  l’entrée

En monde  beaucoup plus  souterrain.

Comme en la descente  aux Enfers,

Ou  au   cheminement  intérieur

Voire  même  à   l’inconscient.

Ainsi il symbolise le monde

Caché, invisible, mystère.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

385 – Mobilité : une liberté ou fatalité ?  

Alignement central / Titre intercalé / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : escalier / Symbole de fond : déménager

.

.

Fond

.

Évocation 

.

385 6

.

Déménager de son escalier

Pour  changer de lieu mais en  mieux.

La mobilité, c’est déménager

Où l’on veut, pour habiter, résider :

 .

Symbolique 

 .

On pense souvent que

Déménager est un acte anodin.

Mais souvent, il s’agit de faire le bilan d’une vie

Qui se transforme en véritable déchirement émotionnel.

Déménagement peut aussi être vécu comme un nouveau départ.

.

On se projette dans la nouvelle habitation

Et l’on emporterait que ce qui nous semble

Correspondre à nos nouvelles aspirations.

.

Le reste finit entre les œuvres caritatives

Et la poubelle. Le deuil de son ancienne

Vie est déjà fait et l’on se projette dans

La nouveauté, au fil des ans, plus on

Déménage et plus on sera rompu

À cet exercice  de  se  séparer de

Ce qui nous est devenu inutile.

huffingtonpost.fr/benedicte-regimont/

le-demenagement-est-un-choc-emotionnel

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Déménager, c’est faire des cartons

des cartons encore piles de cartons

et de tout beaucoup : des vêtements

des libres,  des albums photos  CDs,

de la vaisselle, des tasses, des verres,

et tout un fatras de choses et d’autres,

qui encombrent plus qu’elles ne servent

mais dont on dira faire un tri plus tard.

Et tout cela à descendre par  un escalier

parfois étroit et les entasser en camion !

 .

.

Mobilité à deux, qui décide !

.

Scénario

.

Soyez juste libre d’aller, d’habiter, de faire ce que vous désirez,

pour cela, un diable peut vous aider, du moins à déménager,

à défaut ou impossibilité : ne compter que sur vous-même !

.

Visuels et textuels >>

384 – Voyager sans jamais partir de chez soi

Visuels et textuels  >> 

.

^

Voyager

Tout en lisant,

Voyager en écrivant,

Voyager, en  écoutant,

Voyager … en regardant,

Sont  quatre  propositions

Possibles, et   de  chez   soi.

On peut voyager,  en sa tête,

Sans bouger ses petits pieds,

Voyager par livres interposés,

Si ce n’est  par cinémas, télés,

En spectateur, non  en acteur

À moins de prendre la plume.

.

Mais, cela plus que certain que l’on n’arrivera pas

Exactement aux mêmes endroits que l’on décrira,

Ni avec les mêmes, ou surprenantes, impressions,

Et, encore moins les mêmes sensations, émotions.

.

Qui dit voyage, dit  déplacement  et dit  action,

Jamais, au  repos,  contemplation : inventions,

Cela peut s’appliquer à l’espace  et au moment,

Mais comment se déplace-t-on  dans le temps !

.

De ma chambre, maison, jardin, voire cabane,

Qui peut m’empêcher  de  feuilleter  les photos

D’albums de famille  où je  serais  le plus beau,

Me rajeunissant en des airs d’enfant diaphane.

.

Tous les amis que j’aurai rencontrés, jusqu’ici,

Lors partis au loin, m’envoient quelques échos

De leurs pays, que, je ne  visiterai pas de sitôt,

Mais que je projette bien à travers leurs écrits.

.

J’aime voyager, à travers les films, ou les livres,

Rester chez moi autant de temps, argent gagné

Bien que, le vrai souvenir  rentre  par les pieds.

A-t-on souvent envie de revenir le contempler !

.

Voyager est, en soi … autant qu’autour  de soi !

Faire le tour de France prendra plus d’un mois,

Faire le tour du monde, presque sa vie, entière,

Ici je voyage à travers l’espace et à travers hier.

.

..

Extensions

.

Il est des écrivains célèbres qui auront écrit

Romans d’aventures sans sortir de bibliothèque !

D’autres, allant vérifier, le moindre  détail, sur place

Avant de le reporter par écrit, inspirés durant le voyage

Et d’autres, prenant des notes pour mieux écrire après.

.

Il est des écrivains, se fiant à leurs propres émotions,

D’autres, qui s’en méfient, voire même, les renient.

Rendre compte de que l’on voie et ce que l’on vit,

De ce qu’on veut transmettre, faire comprendre

Est exercice périlleux en soi, quoiqu’il en soit.

.

Avec talent ou sans,   avec émotion ou sans,

Avec certaines précisions  ou imprécisions,

Il restera témoignage des gens et des lieux

Que l’on a exploré d’une manière ou  autre.

.

Voyager sans partir de chez soi, est possible

Tout comme de ne rien relater de son voyage

En gardant tout pour soi, voyager pour relater

Est la troisième voie et la seule, que je pratique.

.

Voyager de chez soi, quoi de plus facile, commun, évident,

Par les livres, la télé, internet, téléphone, que sais-je encore.

Voyager, de l’Est  au grand Ouest  et du Sud   au grand Nord !

Notre imaginaire ne connait de limite, elle est extraterritoriale,

Et internalisée tout en même temps, en un point focus central.

Mais, croyez-moi ou pas : voir sur place est beaucoup mieux,

Il y a toute une foule de détails de vie que l’on ne capte pas

Par des fac-similés ne plongeant pas corps-esprit entier.

L’un n’empêchera l’autre, alors, pourquoi s’en priver.

.

Pensez-vous que Hergé soit allé

Dans tous les pays qu’il dessine.

Point, il n’est pas allé  au Congo,

Ni en Russie, ni au Tibet, Pérou !

.

Ça ne l’a pas empêché de devenir

Un des plus célèbres dessinateurs

Et servir de guide ou de référence

À bon  nombre de tintinophiles !

.

Aujourd’hui, avec facilité voyage

Les reporters dits sans frontières

Vont sur place,  se font éponges :

Ils prennent leurs notes/photos,

Et ils ont des articles ou livres

Qui passionnent beaucoup !

Il restera de irréductibles,

Par le roman,  la fiction,

Qui en font tout autant.

.

.

Épilogue

.

Voyager sur place est un oxymoron :

Voyager supposera des déplacements,

Sur place suppose qu’on ne bouge pas :

 L’affaire est close lors en contradiction.

***

Or attendez, sans en avoir l’esprit tordu,

L’humain n’est plus à un paradoxe près :

Sens, double sens, contre sens,  non-sens,

Lui permettent jeux de mots et l’humour !

***

On voyage, de toute façon, faisant un rêve,

Qui nous transporte sur sorte tapis volant :

On s’endort  en regardant une série, fiction,

On voyage en sa tête en permanence en fait.

***

Lewis Caroll qui a peu quitté sa bibliothèque,

Se distrayait de ses mathématiques avec Alice

Et au pays de ses merveilles nous fait voyager !

Il en sera de même d’autres auteurs, casaniers.

***

Pour écrire nombre fictions de voyages, l’endroit

Le plus adéquat, plus productif, voire imaginatif,

Sera le haut d’un phare, en mer, en son isolement

Pas une mouche ne vole, et pas de dérangements !

***

Bruits et dérangements, j’en connais plus qu’un peu

Chacun me perturbe quand j’en suis à mes écritures.

Grâce à dieu, je profite  de moments calmes, solitude,

Pour poursuivre, rechercher,  trouver, avancer, créer !

***

On me posera parfois cette question : c’est quand la fin !

En dehors de ma disparition, pourquoi y en aurait-il une !

Les artistes ne vivront pas tous de leur art mais en meurent,

C’est leur plus belle mort et en tous cas leur plus beau voyage.

.

.

384 – Calligramme

 .

^

Voyager

Tout en lisant,

Voyager en écrivant,

Voyager, en  écoutant,

Voyager … en regardant,

Sont  quatre  propositions

Possibles, et   de  chez   soi.

On peut voyager,  en sa tête,

Sans bouger ses petits pieds,

Voyager par livres interposés,

Si ce n’est  par  cinémas, télés,

En spectateur, non V en acteur

À moins de prendre O la plume.

                     Y

Mais, cela plus que certain que     A  l’on n’arrivera pas

Exactement aux mêmes endroits     G    que l’on décrira,

Ni avec les mêmes, ou surprenantes,    E     impressions,

Et, encore moins les mêmes sensations,  R       émotions.

                                            *

Qui dit voyage, dit déplacement et   S   dit  action,

Jamais, au  repos, contemplation   A    l’invention,

Cela peut s’appliquer à l’espace    N     au moment,

Mais comment se déplace-t-on  S     dans le temps.

                  *

De ma chambre, maison,    P jardin, voire cabane,

Qui peut m’empêcher  de    A    feuilleter les photos

D’albums de famille où je     R    serais le plus beau,

Me rajeunissant en des airs    T  d’enfant diaphane.

                        I

Tous les amis que j’aurai rencon  R  trés, jusqu’ici,

Lors partis au loin, m’envoient quel  *    ques échos

De leurs pays, que, je ne  visiterai pas  D    de sitôt,

Mais que je projette bien à travers leurs E    écrits.

                                                   *

J’aime voyager, à travers les films, ou  C   les livres,

Rester chez moi autant de temps, ar  H  gent gagné

Bien que, le vrai souvenir  rentre     E  par les pieds.

A-t-on souvent envie de revenir   Z   le contempler !

                        *

Voyager est, en soi … autant    S    qu’autour  de soi !

Faire le tour de France pren    O   dra plus d’un mois,

Faire le tour du monde, pres    I     que sa vie, entière,

Ici je voyage à travers l’espace  !         et à travers hier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

384 4

.

Tour carrée

Belle plateforme

Et lanterne lumière,

 Un phare comme média.

.

Voyager partout, virtuellement

tout en étant gardien de phare :

faut une bibliothèque et médias,

sinon forme n’évoque peu le fond.

.

On peut être enfermé longtemps

Dans un phare isolé de tout

Et voyager partout si l’on dispose

 Rares médias appropriés !

 .

 Symbolique 

 .

Les phares et leur

Fréquente situation isolée

Inspirent  nombre  d’imaginaires.

Ils sont présents dans la culture picturale

L’imaginaire littéraire et cinématographique.

Les phares maritimes ont été le premier moyen

Aux navires de repérer zone dangereuse, port.

Aujourd’hui, avec le système GPS moderne,

L’utilisation se raréfie mais ne disparait.

Il y a encore 1 500 phares maritimes

Encore en service dans le Monde.

Modifié, source : Wikipédia/phare

.

Descriptif

 .

384 – Voyager … sans partir de chez soi ?

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme droite/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : médias

.

Fond

.

Évocation 

.

384 6

.

On peut être enfermé longtemps

Dans un phare isolé de tout

Et voyager partout si l’on dispose

 Rares médias appropriés !

 .

Symbolique 

 .

En première approximation,

Les médias concernent à la fois

Un aspect  technique : la presse,

Les ondes hertziennes,  satellites.

Et un aspect institutionnel (T.F. 1, 

L’ExpressNice-Matin, France Inter.

.

Selon  le  Petit  Larousse, ils  englobent

«Tout support de diffusion de l’information

(Radio, télévision, presse imprimée, livre,

Ordinateur, vidéogramme, satellite

De communication, etc.)

Constituant à la fois un moyen d’expression

Et un intermédiaire transmettant un message

À l’intention d’un groupe ».

universalis.fr/encyclopedie/

medias-sociologie-des-medias

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le mot voyage, a voyagé vers des sens dérivés

Le premier est aller d’un point A à un point B

Second, d’aller dans un lieu lointain, étranger

Troisième, faire une exploration ou découverte

Quatrième, un état halluciné, par des drogues !

À vous de faire le choix qui vous convient bien !

Voyager en ballon et revenir au point de départ

Est tourner en rond, mais pour son bon plaisir.

 .

.

Lecture, vidéo, ordi, virtuelle !

.

Scénario

.

Un voyage imaginaire en un pays imaginaire, en la page d’un livre,

mon canapé, ma bibliothèque, passion de lire, suffisent, contentent,

tout commence : par il était une fois, ailleurs qu’ici, et le reste suit !

 .

Visuels et textuels  >> 

382 – Voyage est parcours extérieur, en soi !

Visuels et textuels >> 

.

Parcours sans fin

Et  qui  se  renouvelle,

Tant à explorer l’on ne sait

Jamais, par où commencer !

En  dehors des  lieux inconnus,

Ou, d’une destination   nouvelle,

Soif de, partir, courir, découvrir.

De tout çà, que  pourrait-il  rester

D’où  provient l’envie   de voyager

Tout le temps  et jusqu’à  l’infini :

À peine suis-je rentré qu’en la tête

Que déjà pense que je suis reparti.

.

Tout instant peut faire vivre événements, inattendus,

Qui projettent en un autre monde où, par interaction,

Vous faire devenir autre, face à l’étranger, l’inconnu.

Est-ce pour fuir  mon train-train  quotidien,

Ou mon ennui,

Pour me fuir, ne pas rester seul dans le vide

De ma propre vie,

Car voyager : c’est mettre son imaginaire,

En tensions, actions !

.

Éphémère vision, éphémère action, voire éphémère souvenir,

Ma mémoire n’oublie rien tout en triant ce qu’elle en retient.

Ailleurs, c’est comme ici, sinon bien mieux mais il convient

De le savoir, de l’avoir vu, parfois, vécu, pour s’en départir.

.

Nomade, nous le sommes tous  lors résidant quelque part,

Contradiction de l’homme que de vouloir communiquer,

Avec tout le monde et se réfugier en son foyer d’identité,

Partout où nous irons,  nous sommes  étranger, hasard.

.

De voyage en voyage, de port en port et de ville en ville,

On traine malles et valises, et avec elles, nos problèmes,

Qu’on souhaite oublier, abandonner en fuite, imbéciles,

Que nous sommes de croire qu’ailleurs : point de blème.

.

Le voyage nous repose, il nous distrait et il nous enrichit

Même s’il nous coûte cher, il nous reste cher  et réinvesti,

Dans notre imaginaire qui le reconstruit cent fois le revit,

Prépare le suivant en s’informant projetant ainsi à l’infini.

.

Il est un voyage, tout intérieur, duquel aussi on se nourrit,

Qui n’a pas de déplacements et il consomme peu d’énergie.

Ce voyage en soi et en profondeur est tout aussi hasardeux,

Que de partir seul, à l’aventure, quand bien, même, à deux.

.

Qui de nous, ne l’a jamais projeté tenté, et voire, entrepris,

Mais combien  peuvent  affirmer  avoir  été  jusqu’au bout,

L’homme est sans frontières, ni limites, à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur, il se protège de lui-même, et de tout.

Tous les jours, où je voyage en moi, je découvre ma poésie

Je vois que la terre est inconnue, l’homme est incompris.

.

.

Extensions

.

Qui de nous ne l’a jamais projeté,

Tenté, et, voire même, entrepris,

Mais combien peuvent affirmer

Avoir été jusqu’au bout.

.

L’homme est sans frontière,

Sans limite à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur,

Il se protège de lui-même et de tout.

.

Tous les jours, où, je voyage, en moi,

Ou découvre la poésie,

Je vois bien que la Terre

M’est  totalement  inconnue

Et que l’Homme, qui vit dessus,

Est encore, partiellement, incompris.

.

Il n’y a pas de voyage extérieur à soi sans intérieur à soi,

Pour la bonne raison, que notre conscience nous … suivra,

Sauf  à être colis, en fond de soute,  oreilles, yeux, bandées !

Déjà, il y a la carte et le territoire, comme le disent certains,

Ensuite y a le trajet, qui est comme une marche en chemin,

Enfin, y a l’effort fourni, pour arriver à chaque destination,

Et après, durant bon bout de temps, un souvenir du tracé.

On ne souvient bien que des difficultés et des panoramas

La seule chose dont on est certain : c’est qu’on y  a été !

.

Il y a comme une porosité entre

L’extérieur et l’intérieur de soi :

Car l’un ne va pas sans l’autre

Ce qui vient de l’extérieur,

Je le reçois, il m’affecte,

S’il ne respecte, en soi,

Opinion ou intégrité.

.

Tandis que je perçois

Le Monde, j’interprète

Ses signaux à ma façon,

Je les transcris, en bons,

Sinon mauvais ou neutres

Mais je ne peux les ignorer

Comme s’ils n’existaient pas

Et réciproquement : dangers.

.

.

382 – Calligramme 

 .

Parcours sans fin

Et qui se   *  renouvelle,

Tant à explorer   V    l’on ne sait,

Jamais, par où,      O        commencer !

En  dehors  des      Y      lieux   inconnus,

Ou, d’une desti      A       nation   nouvelle,

Soif de, partir,      G       courir, découvrir.

De tout çà, que     E        pourrait-il  rester

D’où  provient      *        l’envie  de voyager

Tout le temps      E       et jusqu’à  l’infini :

À peine suis-je     S      rentré qu’en la tête

Que déjà pense     T     que je suis reparti.

.

Tout instant peut faire vivre événements, inattendus,

Qui projettent en un autre monde où, par interaction,

Vous faire devenir autre, face à l’étranger, l’inconnu.

Est-ce pour fuir  mon train-train  quotidien,

Ou mon ennui,

Pour me fuir, ne pas rester seul dans le vide

De ma propre vie,

Car voyager : c’est mettre son imaginaire,

En tensions, actions !

.

Éphémère vision, éphémère action,     P    voire éphémère souvenir,

Ma mémoire n’oublie rien tout en triant     A      ce qu’elle en retient.

Ailleurs, c’est comme ici, sinon bien mieux     R        mais il convient

De le savoir, de l’avoir vu, parfois vécu, pour     C        s’en départir.

Nomade, nous le sommes tous  lors résidant   O      quelque part,

Contradiction de l’homme que : de vouloir   U    communiquer,

Avec tout le monde, et se réfugier en son   R    foyer d’identité,

Partout où nous irons,  nous sommes      S    étranger, hasard.

De voyage en voyage, de port en port    *      et de ville en ville,

On traine malles et valises, et, avec     E    elles, nos problèmes

Qu’on souhaite oublier, abandon     X    ner en fuite, imbéciles

Que nous sommes de croire qu’    T   ailleurs : point de blème.

Le voyage nous repose, il nous   É    distrait et il nous enrichit

Même s’il nous coûte cher, il   R   nous reste cher  et réinvesti,

Dans notre imaginaire qui le  I     reconstruit cent fois le revit,

Prépare le suivant en s’infor  E   mant projetant ainsi à l’infini.

Il est un voyage, tout intéri   U  eur duquel aussi on se nourrit,

Qui n’a pas de déplacements   R  et il consomme peu d’énergie.

Ce voyage en soi et en profon  *  deur est tout aussi hasardeux,

Que de partir seul, à l’aventure,   E   quand bien, même, à deux.

Qui de nous, ne l’a jamais projeté   N    tenté, et voire, entrepris,

Mais combien peuvent affirmer avoir   *        été  jusqu’au bout,

L’homme est sans frontières, ni limites,  S     à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur, il se protège de lui   O    même, et de tout.

Tous les jours, où je voyage en moi, je décou   I     vre ma poésie

Je vois que la terre est inconnue, l’homme est     *        incompris.

.

.

Forme

.


.

Une  tour,

Une plateforme,

Puis  une  lanterne :

Un phare, certainement !

.

Évocation 

.

382 4

.

Le phare est un édifice remarquable

Mais se souviendra-t-on de sa lanterne

Car, bien qu’elle soit  toute extérieure :

Pour ce faire, il  faut l’intérioriser !

 .

Symbolique 

 .

Tout signal lumineux

Émis  par un phare  aura

Des  caractéristiques  spécifiques

Permettant aux marins de l’identifier

L’utiliser pour déterminer leur position

On  distinguera : les feux  scintillants :

Les signaux de lumière sont très brefs

Et très rapprochés ;

Les  feux  à éclats, courts  ou  longs :

Ils émettent brièvement

Un ou plusieurs signaux de lumière.

Périodes d’extinction plus longues

Que les périodes de lumière ;

Les   feux   isophases :

À durée des périodes de lumière

Et d’extinction est identique ;

Les feux à occultations :

Les périodes d’extinction sont plus

Courtes que les périodes de lumière.

wikipedia.org/wiki/Phare#Signature

.

Descriptif

 .

382 – Voyage : parcours en extérieur, soi ! 

Alignement central / Titre serpente  / Thème  voyage

Forme droite/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : lanterne / Symbole de fond : intérieur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

382 6

.

.

Le phare est un édifice remarquable

Mais se souviendra-t-on de sa lanterne

Car bien qu’elle soit toute extérieure :

Pour ce faire, il  faut l’intérioriser !

 .

Symbolique

 .

L’intériorité demeure toujours une notion

Vague et visqueuse, propice aux malentendus

Je ne l’entends pas au sens d’une métaphore

Assourdie de l’âme, ou comme une région

Privilégiée du soi tout entière consacrée

À la contemplation,   à la spiritualité.

.

Encore moins une enclave religieuse

«Naturelle »    …     en quelque sorte,

Que  l’individu  porterait  en soi.

Je vois l’intériorité  comme  un

Terme fragile désignant sorte

De jardin secret de l’individu,

Dans son univers personnel,

Espace sans lieu où il se voit

En sa nudité  fondamentale.

Cairn.info/le-silence-et-la-parole-

page-117.htm#:~:text=L’interiotite

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le voyage extérieur  est une présentation

Du monde tel qu’on le voit, qu’on le perçoit

Le voyage intérieur  est une représentation

Du monde tel qu’on l’a vécu, on l’a ressenti :

Premier  suppose  un déplacement physique,

Second se contentera d’une lecture ou visions.

.

Voyage extérieur est fait de sensations externes

De la présence physique, corporelle, en des lieux,

Voyage intérieur est fait de projection ou souvenirs

S’appuie parfois sur des images rapportées, évoquées.

 .

.

Voyage intérieur et extérieur

.

Scénario

.

Beau parcours, parmi tant d’autres, pour sortir de soi,

le même, effectué ici dans une forêt loin ou proche de soi,

et courbe des dénivelés, un peu comme un parcours en soi !

 .

Visuels et textuels >> 

381 – Le blues d’un jeune retraité en bateau

Visuels et textuels  >>  

.

Seul,

Sur la banquette

Du carré mon bateau,

Je tends oreille au ponton

De notre marina endormie,

Où la Lune éblouit la coque,

Elle mire son reflet en l’eau,

J’éprouve un vague à l’âme,

Durant sommeil toute nuit.

Serait-ce un mal de … terre,

Qui me prend…aujourd’hui,

Ou de mer…en vide de gens

Et plein de mon isolement.

Tantôt je respire… soupire,

Ou je souffle … me détend,

Tantôt je me sens…coincé,

Pressé, contraint… démis.

.

Mais, par chance, je suis là, avec ma famille, avec mes amis,

Je partage le même cockpit, même carré, roof, et cuisine,

Les repas sont des occasions pour échange en sourdine

Sur  projets, idées, si  ce n’est  pas, opinions, lubies !

Repos du corps, relaxe de l’esprit, et, paix de l’âme,

Mais pourquoi la vie n’est-elle pas toujours… ainsi,

Les agendas, les argents, les gens vous enflamment

Mais vous ignorez souffles de vents, désirs, transis.

.

En fin des vacances, le travail : ne le reprendrai pas,

Inutile, désormais, de s’échiner et se rogner ses ailes

Avant la vie profitait de moi bien plus que moi d’elle

Son esclave durant dix mois et juste deux, pour moi.

Il était une fois après des années de labeurs, passées,

Un jeune retraité affranchi de tous rythmes, éreintés,

Disposant de repos, de vacances, farnienté, à volonté,

Bien occupé ne trouvait pas de temps pour s’ennuyer.

Occupé à tout ou à rien occupé à ce qu’il voulait bien.

.

Il traçait son chemin à l’envers des autres … en marge

Il faisait son programme de sa journée, chaque matin,

Sans se soucier  des travaux d’autres, en pleine charge.

Seul et pensif sur sa banquette du carré de son bateau,

Il se dit qu’aujourd’hui, la chance lui sourit, par hublot,

Trente ans ne lui suffiront pas  pour voguer sur les eaux,

Mais ajouteront d’autres couleurs, formes, à son tableau.

Ce voyage, entrepris seul, le mènerai-je jusqu’à son terme,

Mes projets d’écritures ne sont pas en option, sont fermes ;

Ma dernière page, accepterai-je, un jour…que je la referme,

Je vous prends à témoin, ce n’est pas que question de terme.

.

.

Extensions

.

En ces termes  de vocabulaire

Repaire, mortuaire se joignent

Dans un même élan de vie, qui

Fait sens  pour  celui qui l’écrit.

.

Le mot retraite    évoquerait  un

Retranchement …  un isolement,

Voire désengagement  alors  qu’il

N’est en réalité qu’étape normale

À franchir pour, enfin, rebondir

Et se remettre en disponibilité

Pour réaliser maints projets

Nouveaux ou délaissés.

 .

Blues, déprime, spleen, appelez-le comme vous voulez.

Le départ en retraite crée comme un vide en soi, autour,

Vous avez beau prendre un nouveau départ sur le bateau,

Monde  d’hier, vous remplit, face la mer plate, de demain.

On ne solde pas quarante ans … actif, en un tour de main,

Et quand le mauvais temps se met, en outre, de la partie,

Comment faire pour, surnager, vivre un nouveau projet

À chacun d’en décider mais telle épreuve, se prépare.

Lever pied n’est pas lever deux pour ne pas tomber.

 .

 Le blues, retraité n’y échapperait pas

Si ce n’est au tout début, décontenancé,

Voire dépité, ou totalement désorganisé :

S’il n’a pas préparé un projet, ça ne va pas.

.

Lors il s’ennuie si ce n’est qu’il bricole parfois

Il sent le temps passer sans contrainte de rien

Son réseau de collègues, son statut d’employé,

Ne sont plus là pour faire sonner son identité !

.

Cela dit, mon entreprise  m’a proposé un stage

De préparation à la retraite,  en séjour gratuit.

Au programme santé, succession, et obsèques.

De quoi donner le blues à nombre optimistes.

.

.

381 – Calligramme

 .

Seul,

Sur la banquette

Du carré mon bateau,

Je tends oreille au ponton

De notre marina endormie,

Où la Lune éblouit la coque,

Elle mire son reflet en l’eau,

J’éprouve un vague à l’âme,

Durant sommeil toute nuit.

Serait-ce un mal de … terre,

Qui me prend…aujourd’hui,

Ou de mer…en vide de gens

Et plein de mon isolement.

Tantôt je respire… soupire,

Ou je souffle … me détend,

Tantôt je me sens…coincé,

Pressé, contraint… démis.

LE BLUES,

Mais, par chance, je suis là, avec ma famille, avec mes amis,

Je partage le même cockpit, même carré, roof, et cuisine,

Les repas sont des occasions pour échange en sourdine

Sur  projets, idées, si  ce n’est  pas, opinions, lubies !

Repos du corps, relaxe de l’esprit, et, paix de l’âme,

Mais pourquoi la vie n’est-elle pas toujours… ainsi,

Les agendas, les argents, les gens vous enflamment

Mais vous ignorez souffles de vents, désirs, transis.

D’UN RETRAITÉ,

En fin des vacances, le travail : ne le reprendrai pas,

Inutile, désormais, de s’échiner et se rogner ses ailes

Avant la vie profitait de moi bien plus que moi d’elle

Son esclave durant dix mois et juste deux, pour moi.

Il était une fois après des années de labeurs, passées,

Un jeune retraité affranchi de tous rythmes, éreintés,

Disposant de repos, de vacances, farnienté, à volonté,

Bien occupé ne trouvait pas de temps pour s’ennuyer.

Occupé à tout ou à rien occupé à ce qu’il voulait bien.

EN BATEAU   

Il traçait son chemin à l’envers des autres … en marge

Il faisait son programme de sa journée, chaque matin,

Sans se soucier  des travaux d’autres, en pleine charge.

Seul et pensif sur sa banquette du carré de son bateau,

Il se dit qu’aujourd’hui, la chance lui sourit, par hublot,

Trente ans ne lui suffiront pas  pour voguer sur les eaux,

Mais ajouteront d’autres couleurs, formes, à son tableau.

Ce voyage, entrepris seul, le mènerai-je jusqu’à son terme,

Mes projets d’écritures ne sont pas en option, sont fermes ;

Ma dernière page, accepterai-je, un jour…que je la referme,

Je vous prends à témoin, ce n’est pas que question de terme.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

381 4

.

Une tour,

Une plateforme,

Puis une lanterne :

Un phare assurément

.

Le phare rassure sur l’endroit

Où l’on est et sur ses dangers :

Dans une marina,  il ne suffira

Pas à chasser toutes les peurs !

 .

Symbolique 

 .

Un phare

Comme on le voit,

N’est pas qu’une construction

Élevée au-dessus du niveau de mer.

C’est une construction qui porte

Une lumière émettant un signal

De reconnaissance à  informer

Les navigateurs de la présence

De dangers ou de la côte. Ainsi,

Par  métonymie, le  mot  phare

Désigne-il la source lumineuse

Elle-même. De ce point de vue,

Retirer la lumière d’un phare,

Ce serait  l’amputer  d’élément

Constitutif de sa vraie nature !

Source  modifiée : abp.bzh

.

Descriptif

.

381 – Le blues, d’un retraité, en bateau   

Alignement central / Titre absent  / Thème  humeur

Forme droite/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

381 6

.

Le phare rassure sur l’endroit

Où l’on est et sur ses dangers :

Dans une marina,  il ne suffira

Pas à chasser toutes les peurs !

  .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui guide les hommes.

Le phare indique une

Direction, sens sacré.

Et à l’instar de la tour,

Il affirme sa verticalité.

Cette construction possède

Cependant   un   sens   opposé

Puisqu’elle est faite pour être vue

La tour est d’abord faite pour voir.

Or le phare est porteur de lumière.

Modifié, source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Y a-t-il un  phare qui guide le retraité :

Oui bien sûr, celui qui éclaire sa liberté

De faire ce qu’il entend, ce qui lui plait

Dès lors qu’il n’a plus de contraintes

Ni familiales, ni professionnelles.

Il n’y autre perspective, horizon

Que sa prochaine disparition

Qu’il n’évitera, sans façon !

 .

.

Déprime, solitude, météo

.

Scénario

.

Le blues, c’est d’aller, en voilier, se réfugier loin de tous problèmes ;

le  blues, c’est regarder  par le hublot, sans avoir l’envie de sortir ;

le blues, c’est début  déprime, avec un mauvais temps, en prime !

 .

Visuels et textuels  >>  

380 – Serais-je aventurier en plein devenir !

Visuels et textuels  >>  

.

Il n’y aurait plus de terres à découvrir

Pas plus que de tribus …  à conquérir !

.

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.

.

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.

.

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois

Plus authentique que toutes visions imagées.

.

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.

.

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :

Telle est la mission qui nous aura été confiée.

.

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées

À consulter lors mises à notre disposition.

.

Faire un pas de plus n’est pas question,

Pour aller voir où, et pour faire quoi !

Pourtant si on ne voit aucune raison,

Au retour l’on comprend …  pourquoi

Le monde n’est pas celui qu’on croit.

.

Monde d’images  est  bien trop policé,

Étrangers apprennent, défendent droit,

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,

En quoi notre civilisation  serait vraiment

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Extensions

.

L’écriture est à la fois un voyage et une aventure.

L’écriture est un rendez-vous avec soi-même c’est sûr.

L’écriture expose aux autres ses ratures et ses blessures.

Mais elle nous fait aussi revivre, tant et tant, d’événements,

En les transformant qu’elle les recrée plus qu’elles les relatent,

Qu’elles les éclairent, autant, sinon bien plus qu’elles les éclatent.

Cela dit, mille écrivains font tac lors, seul, lauréat de prix, fait toc.

.

Les écrivains, tout comme  bon nombre d’artistes, en tous genres,

Sont porteurs de sens ou non-sens jusqu’à l’essence ou l’absurde.

Je ne sais en faire partie : qui vous lit, qui vous rendra écrivain,

Qui vous rend humain, et non celui qui écrit, celui qui publie.

Dans notre monde  de surinformations, et de surenchères,

Sortir du lot est quasi impossible, en dépit des talents.

.

C’est l’image, l’aperçu, l’impression  qui fait le halo

Autour de soi et non le contenu, thème histoire !

C’est en décrivant,  écrivant,  rivant le Monde

À ma plume  que je l’ai saisi,  l’ai compris,

L’ai admis. On ne dira jamais assez que

Dans toute écriture, il y a mot essai.

.

Aventurier à tout âge, aventurier qui surnage

D’une enfance, toujours inachevée, hors d’âge.

Enfin un aventurier  qui garderait  toute sa tête

Et ne voulant pas la perdre   dès premier danger.

Parfois,  traquer le saumon,  tient  du  casse-tête,

Lors  ce n’est pas  franchir  un torrent, tout bête.

Aventurier, avec carnet, un crayon, me va bien :

Je m’aventure dans mes lignes et avec ma ligne

Ma ligne éditoriale autant … qu’équatoriale.

.

Être aventurier des »temps modernes »

Désigne aussi bien un sportif que savant

Les premiers sont d’ordre plus guerriers,

Les derniers, décrit comme saventuriers

.

Deux types d’aventuriers aux extrêmes

Les premiers le font au péril de leur vie

Derniers, y consacreront toute leur vie.

Quoique l’un n’empêchera pas l’autre !

.

Cela donnera, dans l’un et l’autre cas,

Des récits pour découverte, fabuleux,

À moins d’être pur adepte  des jeux,

Et de stresser fort pour Koh-Lanta.

.

.

Épilogue

.

Peut-on avoir l’esprit

Aventurier,  sans l’être !

Peut-on être… savanturier

Sans en avoir un peu l’esprit !

***

Ce qui tendrait  à dire  qu’on sait

Que toute aventure  ne se limite pas

À action spectaculaire, extraordinaire

Parfois, dans le silence,  secret d’un lieu.

***

Est-ce qu’on nait aventurier où le deviendra !

Je pense que la question  ne se pose même pas :

Tout est affaire d’énergie, d’envie … de curiosité :

En outre cela devra demeurer en vous, toute la vie.

***

À l’instar  d’un grand verre de bière, rempli  à ras bord,

Qui, non seulement ne mousse pas,   mais ne déborde pas,

Vous serez condamné à une vie beaucoup plus plate et fade,

Qui vous prédit qu’à la fin de la vie, vous ne la regretterez pas.

***

S’il n’y a pas  de vents favorables  pour celui qui ne sait  où il va,

Il n’y aura pas, non plus, d’aventures pour celui qui n’y croira pas,

Dans l’aventure toute l’énergie est dirigée vers un seul et même but,

Croire en soi, en ses possibilités et aller vers l’inconnu, quel qu’il soit.

.

.

380 – Calligramme

 .

Il n’y aurait plus de terres à découvrir       S

Pas plus que de tribus …  à conquérir !       E

                                                                              R

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,        A

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.        I

                                                                                 S

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas       –

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.      J

                                                                                     E

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois       *

Plus authentique que toutes visions imagées.    U

                                                                                      N

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,       *

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.      A

                                                                                         V

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :      E

Telle est la mission qui nous aura été confiée.      N

                                                                                        T

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,     U

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :      R
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées      I

À consulter lors mises à notre disposition.       E

                                                                                R

Faire un pas de plus n’est pas question,       *

Pour aller voir où, et pour faire quoi !        E

Pourtant si on ne voit aucune raison,       N

Au retour l’on comprend …  pourquoi     D

Le monde n’est pas celui qu’on croit.     E

                                                                        V

Monde d’images  est  bien trop policé,    E

Étrangers apprennent, défendent droit,   N

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,  I

En quoi notre civilisation  serait vraiment   R

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.   *

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

380 4

.

On dirait chope de bière,

Envie d’en boire une gorgée

Ou  un   djembé   africain

Un haut tabouret ?

.

Une gorgée de bière, ça déssoiffe

mais ce n’est pas grande aventure :

si j’en vois une, bien sûr, je la chope,

mais sa forme me distancie du fond

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour en boire une gorgée bien fraiche.

 .

Symbolique 

 .

Chope : alsacien schoppe  signifie

«Grand verre à bière » est un récipient,

Un  gobelet  cylindrique,  muni d’une anse,

Dans lequel on boit généralement de la bière

Mais, à chaque bière, son verre … sa chope !

Et ce ne serait pas un hasard si  les brasseries

Créent des verres adaptés à sa consommation

Elle n’a pas seulement une fonction esthétique

De support publicitaire car  elle doit posséder

Dimension capacité adéquate pour contenir

La bière et mousse en vue  d’en exalter

Toutes ses qualités maximales.

univers-biere.net/degust_verres

.

Descriptif

.

380 – Serais-je un aventurier en devenir ?

Alignement central / Titre externe  / Thème  voyage

Forme courbe/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chope / Symbole de fond : gorgée

.

Fond

.

Évocation 

.

380 6

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour boire une gorgée bien fraiche!

 .

Symbolique 

 .

« La première gorgée de bière,

La seule qui compte.

Les autres, de plus en plus longues,

De plus en plus anodines,

Ne donnent qu’un empâtement tiédasse,

Une abondance gâcheuse.

.

La dernière, peut-être, retrouve désillusion

De finir un semblant de pouvoir…

Oui mais la première gorgée ! Quelle gorgée ?

Ça commence bien avant la gorge.

.

Sur les lèvres, déjà, cet or, mousseux, fraîcheur

Amplifiée par l’écume, puis lentement sur

Le palais, tout un bonheur, tamisé d’amertume 

Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules

Philippe Delerm  brasseriedemeaux.com/extrait-livre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La bière peut être aussi une aventure

Si on veut les gouter toutes, sur place :

Ça réclame des voyages,  dégustations,

Lors ce n’est tout de même pas un sport

Ça n’a rien  à voir  avec  un aventurier,

Descendant  rivière, rapide, en kayak.

À l’émotion,  passion,  à la découverte,

S’ajoutent le stress, la concentration :

On est loin des voyages, dit encadrés,

Où tout se passe comme programmé

 ..

.

Aventurier en canoé-kayak

.

Scénario

.

Un aventurier de la remontée des rivières et des pêches.

Un aventurier de l’accrobranche et la cueillette sauvage.

Un aventurier du trekking et de la marche en solitaire.

 .

Visuels et textuels  >> 

379 – Le voyage vers l’infini d’un retraité

Visuels et textuels  >>  

.

Vers autre destination

Sans plus de  frontière.

Etre ici, être là, ailleurs,

Etre partout en être fier.

Levé, plus tôt,  le matin,

Voyager  dans l’espace,

Ou bien dans le temps

Me remplirait la tête

Couché tard le soir,

Consommer  fêtes

Se…ressemblant,

Me viderait  tête.

Ce qui  me sauve,

Est ce même désir

Restant à combler,

Celui de  …  t’aimer.

Avant, pendant, après,

Et toujours hors du logis,

Est un défi de ma vie, même

S’il ne me conduirait nulle part.

Si chacun construit son enfer, paradis,

Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.

.

Ou partir ?

Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,

 D’atmosphère, faire une pause, trouver

Un passage entre instant de demain et instant hier,

Pour pouvoir cheminer, de concert,

.

 Où revenir ?

Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent

A mon endroit changement radical de désir :

Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,

Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !

.

Pourquoi revenir ?

Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme

Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :

En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,

Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.

.

Que dois-je dire ?

« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,

Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »

Parlant de mes changements d’états, tas de changements

A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.

.

Comment partager ?

Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs

Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :

Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments

Difficiles à rendre hors de leurs environnements.

.

Vaut-il mieux écrire ?

Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,

Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit

Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,

Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.

.

.

Extensions

.

La retraite est un temps libre

Pour ne rien  faire  cependant

Pour  beaucoup   de   retraités.

.

En fait, c’est  tout  le contraire :

C’est pour faire tout ce qu’on n’a

Pas  eu   le  temps   auparavant !

.

Et, de fait  c’est  le temps  où  l’on

Pose  des  questions  existentielles

Sur son passé,  présent … devenir.

.

Selon qu’on est acteur dominateur,

Qu’on est pédagogue et médiateur,

Qu’on est égoïste et séducteur,

Elle n’a pas même profil,

Même contenu,

Même mise en scène !

.

L’infini d’un retraité a plutôt des allures de fini

Quand on connait la prochaine étape, attendue :

Et encore chance, qu’à présent, l’espérance de vie

Et dépasse  80 ans hommes et femmes, confondus,

Parce qu’il y a cent ans, à 60 ans, c’était déjà foutu.

Donc 20 ans de payé à ne rien faire sauf à se reposer

Mais de l’énergie  encore à revendre, et pour voyager,

À condition bien sûr de bien s’organiser, programmer,

Mais si l’on s’adonne au seul bricolage : adieu voyages !

.

La retraite est un voyage à la carte, avec du temps

Pour peu qu’on en ait l’envie, qu’on en ait l’argent.

.

Retraite est en principe un temps  sans contrainte,

Hormis celle qu’on se donne, supporte, on a choisi.

.

Après il y a casaniers  qui ne quittent pas  chez eux,

Les grands voyageurs  qui n’y sont pas, ou très peu ;

.

Ceux qui alternent les deux, moitié résidence/voyage

Selon leurs envies, leurs moyens, leurs âges, courage.

.

.

379 – Calligramme

.

Vers autre destination

Sans plus de  frontière.

Etre ici, être là, ailleurs,

Etre partout en être fier.

Levé, plus tôt,  le matin,

Voyager  dans l’espace,

Ou bien dans le temps

Me remplirait la tête

Couché tard le soir,

Consommer  fêtes

Se…ressemblant,

Me viderait  tête.

Ce qui  me sauve,

Est ce même désir

Restant à combler,

Celui de  …  t’aimer.

Avant, pendant, après,

Et toujours hors du logis,

Est un défi de ma vie, même

S’il ne me conduirait nulle part.

Si chacun construit son enfer, paradis,

Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.

VOYAGE,

Ou partir ?

Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,

 D’atmosphère, faire une pause, trouver

Un passage entre instant de demain et instant hier,

Pour pouvoir cheminer, de concert,

VERS L’INFINI,

 Où revenir ?

Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent

A mon endroit changement radical de désir :

Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,

Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !

D’UN RETRAITÉ  

Pourquoi revenir ?

Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme

Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :

En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,

Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.

VOYAGE,

Que dois-je dire ?

« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,

Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »

Parlant de mes changements d’états, tas de changements

A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.

VERS L’INFINI

Comment partager ?

Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs

Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :

Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments

Difficiles à rendre hors de leurs environnements.

D’UN RETRAITÉ  

Vaut-il mieux écrire ?

Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,

Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit

Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,

Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Une pelle à tarte, à gâteaux

Ou  un couteau  de plâtrier,

Gratte-ciel avec cent étages

Ou une des tours jumelles !

.

Évocation 

.

379 4.

Infini, c’est atteindre le ciel

Ce que veut faire ce gratte-ciel :

Mais il y a des étages à monter,

Des épreuves à surmonter !

.

Symbolique 

.

Les hautes

Tours des

Gratte-ciels

Font  fantasmer

Tous les humains.

.

Mais avant de les ériger,

Il faut les penser dans leur

Environnement et s’entendre

Sur un « projet  de civilisation »

Susceptible  de donner  un sens.

Pourquoi   veulent-ils  ces  tours ?

.

Elles ne plaisent pas  et font chuter

Nombre politiques qui les réclament

Et pourtant leur pouvoir d’attraction

Sera d’une telle force, que, nos élus les

Très soucieux  de  leur bonne audience,

Oublieront  toute  prudence   électorale

En face d’elle, s’obstinent à les vouloir.

.

 Descriptif

.

379 – Voyage, vers l’infini, d’un retraité  

Alignement central / Titre absent  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : gratte-ciel / Symbole de fond : tour

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

379 6

.

Évocation de fond

.

Infini, c’est atteindre le ciel

Ce que veut faire ce gratte-ciel :

Mais il y aura des étages à monter,

Et parfois des tours jumelles !

.

Symbolique 

 .

Tours

Jumelles

Est un terme

Qui désigne des

Gratte-ciel construits

Côte-à-côte et identiques

Sinon voire  quasi identiques.

Parmi  les  plus  célèbres  figurent :

Les Twin Towers de New York (États-Unis),

Détruites lors des attentats du 11 septembre 2001 ;

Les tours Petronas, celles  de Kuala Lumpur (Malaisie),

Les plus hautes (452 m), jusqu’aux tours de Canton (Chine).

Wikidia : tours jumelles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’infini pour le temps d’un retraité

Est limité par sa mort et rien d’autre

Tout comme l’image  du «gratte-ciel»

Est limité par la profondeur, solidité,

De ses fondations, en cas  d’ouragan,

Le gratte-ciel de la santé, du retraité,

Dépend de ses défenses immunitaires

Qui définiraient son espérance de vie

Sauf maladie grave, accident, suicide

Or si le terme de l’infini n’est pas loin

Il reste encore du temps pour aimer.

 .

.

Voyage à deux vers quel infini

.

Scénario 

.

L’infini, c’est quoi, pour un retraité : la mer, à perte vue et de temps,

s’asseoir dans un parc, pour regarder les feuilles tomber comme lui,

aller d’une ile à l’autre, pour vivre en des exotismes paradisiaques !

 .

Visuels et textuels  >>  

378 – En voyage, chacun fait ce qu’il veut ou peut

Visuels et textuels  >> 

.

En

Voyage

Chacun fait

Ce  qu’il  veut

En fonction de  ce

Qu’il dispose ou ose,

Et voire, qu’il s’impose.

Lors, certains en profitent

Un max pour buller, morts,

Doigts de pieds, en éventail,

D’autres pour faire du sport,

.

À outrance,

Quand, ce n’est pas, trop fort :

Souffrance ;

D’autres, pour faire rencontres,

Inédites

Qui les enchante et font rêver,

Leur profite ;

D’autres, chercher solitude

En montagne,

Pour méditer sur leur vie

De cocagne.

.

C’est sûr que l’on pourrait continuer,

Pour agrémenter  tel  catalogue, festif :

Catalogue  à la Prévert, et sans, jamais,

Parvenir à être complètement exhaustif.

En voyage, chacun fait, fera ce qu’il veut,

Bien qu’en un temps de crise argentique,

Faudrait pas céder à une fausse panique

On pense à la famille, les amis, enfants :

Lors pour eux, ensemble, se sacrifiant !

Que reste-t-il des voyages pour chacun,

.

Photos et bouquins,

Un souvenir dont on est fier ou chagrin

Selon sexe ou sa faim,

Du soleil ou du mauvais temps gâchant

Partie du séjour, coûtant,

Si ce n’est  un coup de soleil, insolation,

Vous forçant à rester ombrant.

On se fait héberger, par ici ou là, gratos,

D’éviter budget tombe sur os,

Une semaine, quinze jours au maximum,

Location bord de mer, optimum,

Le reste, ailleurs, chez soi, ou au hasard,

Selon qu’il fait beau ou brouillard,

Jusqu’à ce que, grande récré, terminée,

On pense, déjà un peu plus, à la rentrée.

.

Train, voiture, bateau, vélo, avion,

Tous les moyens de… locomotions

Pour se déplacer, s’évader, distraire

Sont bons, nul vous dira le contraire.

.

.

Extensions

.

Profiter un max et en groupe

Et de tous les services offerts

Pendant son séjour en congé,

Rencontrer de nouvelles têtes

Profils, pour se faire des amis,

Ou à défaut des correspondants

Méditer sur soi, et  sur le Monde

En faisant un trek, d’aspect rituel,

Tel que le « chemin de Compostelle » :

Chacun est libre de son temps … argent.

.

Budget minimal implique un réseau d’amis,

Familiers à visiter, hébergements bon marché,

Budget maximal suppose que l’on ne compte pas

Qu’on mise sur opportunités qui se présentent.

Mais le budget est souvent intermédiaire :

Une part pour minimiser les frais

Incontournables pour sa survie,

Une part pour les extras qu’on

Ne trouverait que sur place et

Nulle part ailleurs et qui nous

Fait plaisir, on ne regrette pas.

.

Voyager veut dire se déplacer mais où, et combien de temps,

Pour combien de lieux visités et combien de gens rencontrés,

La réponse la plus connue, plus commune serait : ça dépend ?

Les jeunes ont tendance à voyager tout seul, sinon, en couples,

Les adultes en famille, avec leurs enfants, les seniors en groupe.

Pour certains, il faut avoir tout prévu par avance et programmer,

Pour d’autres, leur instinct, les opportunités, viendront les guider.

Question de cultures, de moyens, d’états d’esprit, voire d’aventures :

Ceux et celle qui ont goûté, au dernier, ne penseront qu’à… repartir !

.

On ne ferait pas toujours ce qu’on veut

En voyage en cas de problèmes à traiter :

À défaut, on fait ce qu’on peut  pour ne pas

Foutre en l’air, le séjour  ou le voyage retour.

.

On ne sait pas, toujours, sauf voyage de groupe,

Où et quand on va atterrir, où l’on met les pieds :

La première nuit, une chambre  d’hôtel,  assurée,

Permet d’y voir plus clair, puis de se renseigner.

.

Et puis de  téléphoner  à  sa famille, à ses amis

Permet de suivre votre trace, de la sécuriser :

On nous raconte  tant de vols, disparitions,

Il vaut mieux être méfiant de toute façon.

.

.

378 – Calligramme

.

En

Voyage

Chacun fait

Ce  qu’il  veut

En fonction de  ce

Qu’il dispose ou ose,

Et voire, qu’il s’impose.

Lors, certains en profitent

Un max pour buller, morts,

Doigts de pieds, en éventail,

D’autres pour faire du sport,

EN VOYAGE,

À outrance,

Quand, ce n’est pas, trop fort :

Souffrance ;

D’autres, pour faire rencontres,

Inédites

Qui les enchante et font rêver,

Leur profite ;

D’autres, chercher solitude

En montagne,

Pour méditer sur leur vie

De cocagne.

CHACUN FAIT

C’est sûr que l’on pourrait continuer,

Pour agrémenter  tel  catalogue, festif :

Catalogue  à la Prévert, et sans, jamais,

Parvenir à être complètement exhaustif.

En voyage, chacun fait, fera ce qu’il veut,

Bien qu’en un temps de crise argentique,

Faudrait pas céder à une fausse panique

On pense à la famille, les amis, enfants :

Lors pour eux, ensemble, se sacrifiant !

Que reste-t-il des voyages pour chacun,

CE QU’IL VEUT

Photos et bouquins,

Un souvenir dont on est fier ou chagrin

Selon sexe ou sa faim,

Du soleil ou du mauvais temps gâchant

Partie du séjour, coûtant,

Si ce n’est  un coup de soleil, insolation,

Vous forçant à rester ombrant.

On se fait héberger, par ici ou là, gratos,

D’éviter budget tombe sur os,

Une semaine, quinze jours au maximum,

Location bord de mer, optimum,

Le reste, ailleurs, chez soi, ou au hasard,

Selon qu’il fait beau ou brouillard,

Jusqu’à ce que, grande récré, terminée,

On pense, déjà un peu plus, à la rentrée.

Train, voiture, bateau, vélo, avion,

Tous les moyens de… locomotions

Pour se déplacer, s’évader, distraire

Sont bons, nul vous dira le contraire.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

378 4

.

Un obus ou missile

Ou une tour carrée,

Et horloge  de quartier

Qui dominera une ville.

.

La tour et la ville vont bien ensemble

tout de ceci, tour de cela : qu’importe,

il y a toujours un point haut marquant,

si fait que la forme converge vers le fond

.

Tour avec horloge, évoque 

Tourisme, visite  et  voyage :

Et on l’imagine bien au centre

De capitale, en repère urbain !

.

Symbolique 

.

Tours horloges

Se sont répandues

Partout en Europe

Dès  le Moyen-Âge,

Et à la renaissance.

.

Érigés centres villes,

Et très visibles de loin,

Ces monuments prestigieux

Étaient, avec les clochers ou

Les flèches  des  cathédrales,

Les symboles des nobles cités

Représentaient leur richesse,

Et leur talent architectural.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

378 – En voyage, chacun fait ce qu’il veut

Alignement central / Titre absent  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : tour / Symbole de fond : ville

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Tour avec horloge, évoque 

Tourisme,  visite  et  voyage :

Et on l’imagine bien au centre

D’une ville, en repère urbain !

.

Symbolique 

 .

La construction des villes

Est signe de sédentarisation

De tous les  peuples  nomades.

.

Les villes sont en général carrées

Et orientées  avec  quatre portes

Aux quatre points cardinaux.

.

Dans  l’analyse  contemporaine,

La cité est un aspect de la mère,

Avec son double aspect de

Protection et de limite.

.

De même que la ville possède

Ses habitants, la mère possède

En elle ses enfants. L’anti-ville

C’est la mère corrompue :

Au lieu de vie et bénédictions,

Elle attire mort et malédictions.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une petite ville s’organise autour

D’au moins deux hauteurs ou plus

Le clocher très pointu d’une église,

Une flèche  ou tour, pour la mairie,

Ainsi on voit de loin, un gros bourg,

On parvient parfois à le reconnaitre

Sans l’aide d’une carte ni sans GPS,

Et l’on peut parcourir la campagne

À travers champs, avec boussole !

 .

.

Qu’il veut, question de choix ; qu’il peut, argent.

.

Scénario

.

Les uns taillent routes, avalent kilomètres, par tous moyens possibles,

autres se fixent un lieu pour l’atteindre, pour  le contempler à loisir,

derniers, collectionnent les photos tirés pour en garder souvenirs.

 .

Visuels et textuels  >> 

377 – En voyage, chemin du retour : vue de l’esprit

Visuels et textuels  >> 

.

En nombre de voyages,

Le  chemin   du  retour,

Est pure vue  de l’esprit,

Car si l’on sait, toujours,

D’où l’on part … un jour,

    .

Vrai qu’on ignore parfois

Où l’on va,  et  où l’on ira,

Ou quand  l’on  reviendra,

Ou si encore, on y tiendra.

  .

Un voyage sera un  autour

De soi-même et nous ravit,

Un voyage serait un séjour,

Qui toujours nous  remplit.

 .

Il est une des choses  à faire,

Sur terre,  en toute notre vie

Avant, tout perdre,  être rien.

.

Un marin, qui voyage au loin,

À son port d’attache, y revient

Toutefois, si rien ne l’y retient,

S’il peut le plus, en fera moins !

.

Si l’on y trouve de quoi nourrir

Autant le corps que cœur/esprit

L’on s’y adonne  jusqu’à  mourir,

Tant qu’on aura pour lui, appétit.

.

Un voyage, dit intérieur, est aussi

Semblable à  celui  de  l’extérieur,

On y côtoiera le pire et le meilleur,

Et de ses priorités, on en fait le tri.

.

Temps passe : tout nouvel  espace,

Est de l’imaginaire vécu  sur place,

Qui en nous, laissera quelque trace

En une mémoire  qu’on cadenasse.

.

Tout voyage, nous distrait, et ravit,

Et même le plus court et plus petit,

Dès qu’on se met en  mouvements,

Le sang circule, en tête, vraiment.

.

.

Extensions

.

Le voyage, avec un retour, programmé, budgété, attendu,

Et le voyage comme fuite, aventure, saut dans l’inconnu,

N’auront pas grand-chose en commun :

Sécurité d’un côté, insécurité de l’autre.

.

Il y a le déroulement des visites d’un côté,

La surprise des rencontres fortuites, de l’autre.

Le séjour est une chose, et l’autour est un autre.

.

Il y a les formules mixtes telles que celle billet aller

Avec chambre d’hôtel réservé le jour de l’atterrissage

Et possibilité de modifier la date ou le lieu du retour.

.

La vie ressemble parfois, à ce dernier type de voyage.

On vous  garantira : l’éducation, formation, diplôme,

À vous  de trouver, à la sortie, votre  premier emploi,

Voire, de négocier  votre métier, dans un autre pays,

Ou d’en changer, en cours de route puis de revenir,

Prendre votre retraite dans votre pays… d’origine.

.

Vous pouvez, aussi, avoir une nostalgie du pays,

Avoir fait de mauvaises affaires dans un autre,

Ou encore avoir des opportunités de grimper

Dans votre carrière dans votre pays après

Cinq  à  dix  ans, passées  à l’étranger.

.

À condition  de ne pas  avoir  trop

Souvent changé de job car vous

Donnerez l’impression alors

D’être un vrai instable.

.

Le retour à la maison, d’un voyage est toujours une épreuve

C’est  la fin d’une belle aventure  pour un retour au quotidien

Avec son lot de soucis ou de problèmes, en attente, et à régler !

On ne revient jamais pareil au retour, bien qu’au même endroit,

Chaque voyage, séjour, modifie des choses en nous pour toujours.

.

Quel que soient, destination, endroit, durée

Du séjour et plaisir à y être, il faut revenir

À son point de départ puis à sa réalité,

À moins de s’organiser, avec famille

 Pour circumvolutionner le Globe !

.

Pas impossible, certains l’on fait :

Je ne leur ai pas emprunté … le pas :

Je suis bien trop attaché à ma petite Ile

Comme un bel endroit où je vis tranquille,

Comme un lieu sûr ou rien ne peut m’arriver.

.

.

Épilogue

.

Nombre de gens préfèrent un circuit,

À tout simple aller-retour pour partir,

Premier : pas l’impression de revenir ;

Second : impression de déjà vu, recuit.

***

Partant Paris,  faire  le  tour du Monde,

Aller-retour à  Tokyo ne sera pas vécu :

Comme un retour en arrière sera perçu

Alors que non pour un tour du Monde !

***

Ceci dit, ce ne sera qu’une vue de l’esprit

En avion, cela ne fait guère de différence.

En vélo, en moto, en voiture, bus … train,

Oui, chaque endroit visité serait nouveau.

***

Mais là n’est pas l’essentiel de notre sujet :

Il est de revenir à des réalités quotidiennes,

De fermer la parenthèse et poursuivre sa vie

Qui peut parfois prendre un nouveau départ.

***

Un pont, quel qu’il soit, terrien, marin, aérien,

Évoque et symbolique tel processus, assez bien,

Dès lors qu’il relie deux points, rives, continents,

Il fait l’aller-retour dans un circuit, tout le temps.

.

.

377 – Calligramme 

 .

En nombre   de voyages,

Le chemin   *   du retour,

Est pure vue   V de l’esprit,

Car si l’on sait  O   toujours

D’où l’on part    Y    un jour,

         A

Vrai qu’on igno  G  re parfois

Où l’on va,  et     E où l’on ira,

Ou quand  l’on     :   reviendra,

Ou si encore, on   C   y tiendra.

           H

Un voyage sera       E  un  autour

De soi-même et       M nous ravit,

Un voyage serait       I    un séjour,

Qui toujours nous     N      remplit.

                 *

Il est une  des choses  D        à faire,

Sur terre,  en toute     U      notre vie

Avant, tout perdre,     *        être rien.

Un marin, qui voy      R     age au loin,

À son port d’atta       E   che, y revient

Toutefois, si rien     T      ne l’y retient,

S’il peut le plus,     O     en fera moins !

 U

Si l’on y trouve      R      de quoi nourrir

Autant le corps      *     que cœur/esprit

L’on s’y adonne     R      jusqu’à  mourir,

Tant qu’on aura     E     pour lui, appétit.

T

Un voyage, dit         O  intérieur est aussi

Semblable à celui      U      de l’extérieur,

On y côtoie le pire et       R      le meilleur,

Et de ses priorités on en       *    fait le tri.

                            V

Temps passe : tout nouvel      U      espace,

Est de l’imaginaire vécu     E      sur place,

Qui en nous, laissera       *    quelque trace

En une mémoire       E     qu’on cadenasse.

S …..

Tout voyage,       P    nous distrait, et ravit,

Et même le plus      R      court et plus petit,

Dès qu’on se met en       I        mouvements,

Le sang circule, en tête    T           vraiment.

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

377 4

.

Escalier probablement,

 Ou sinon quoi d’autre,

Un pont peut-être

Mais vers où ?

.

Un long pont que l’on voit en perspective

dont on a l’impression qu’il va diminuant,

un pont piétonnier franchissant un ravin,

tant et si bien que la forme touche le fond.

.

Un pont est un passage, jeté

Entre deux rives, deux mondes,

Mais lorsque l’on en franchit un,

On ne pense pas vite le reprendre!

.

Symbolique

 .

Le pont demeure une construction

Qui permet de franchir un cours d’eau.

Il est symbole du passage, franchissement.

Il évoquera une épreuve initiatique de passage.

.

Ce type de pont est présent en nombreuses légendes.

La plus connue est certainement la légende arthurienne,

En  effet,  les héros  devront  franchir  des ponts  dangereux.

Ces ponts  sont  des épreuves  que les héros  doivent  surmonter.

Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-pont.

.

 

Descriptif

 

377 – Chemin du retour : vue de l’esprit 

Alignement central / Titre serpente  / Thème  voyage

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : pont / Symbole de fond : pont

.

Fond

.

Évocation de fond

.

377 6

.

Un pont est un passage, jeté

Entre deux rives, deux mondes,

Mais lorsque l’on en franchit un,

On ne pense pas vite le reprendre!

 .

Symbolique 

.

Les ponts ont inspiré les poètes,

Suscité des chansons enfantines,

On y danse tout en rond, fascinés

Par l’arceau doré,  ils s’effondrent

Parfois comme une vraie punition

Au comme un désir … inconvenant.

.

Démunis trouvent un abri dessous.

Les photographes et les cinéastes

Nous les ont montrés construits,

Détruits, rebâtis et architectes

En font parfois œuvres d’art.

.

Des légendes présentent les ponts

Comme de véritables voyages initiatiques :

Lancelot franchit un pont métal, pont sabre.

Ils sont parfois réduits à une liane tremblante.

La passerelle jetée par Zeus et parcourue

Par Iris sa messagère est l’arc-en-ciel.

cairn.info/revue-imaginaire-et-

inconscient-2003-4-page-61.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le retour sera souvent une fin de quelque chose

Qui se passait très bien qu’on voudrait poursuivre,

Ce sont les impératifs du calendrier qui vous impose

De quitter le lieu : qu’il soit paradis, purgatoire, enfer.

Le pont représente bien un tel saut qualitatif aller-retour

Mais un retour à quoi au juste : à un  même lieu de départ

À un état d’humeur, santé, état mental précédent, meilleur :

C’est parfois concomitant fragmentaire, illusoire, anxiogène.

 .

.

Chemin du retour vers soi

.

Scénario

.

La réalité quotidienne étant ce qu’elle est, rapport à toute escapade,

la route du retour serait souvent moins appréciée que celle de l’aller,

même si c’est pour retrouver endroit avec jardin, grande maisonnée.

 .

Visuels et textuels  >> 

376 – Déménager, c’est quitter ici pour rebondir

Visuels et textuels  >>  

.

Déménager,  quitter ici

Pour rebondir ailleurs.

C’est aussi,  faire un tri

En gardant le meilleur.

 .

C’est encore être reparti

Sans peine  sans  heurt.

C’est  enfin  amé-na-ger

En nouvel espace de vie

 .

Jusque trop vieux clamer

Trop grand  et  trop petit,

Où souvenirs   s’entassent

 Et  brûleront   en grand lit.

 .

Déménager,  c’est quitter ici

Pour s’en aller, n’importe où

Voire où travail nous appelle

Pour des soucis  d’économie,

 .

Réduction, dépense, énergie,

De transport  ou  de confort,

Ou approcher futur conjoint,

Qui habiterait bien trop loin,

 .

Ou se construire belle maison neuve

Comme toute   nouvelle  peau  neuve

Cela peut l’être, même cela doit l’être

Dans un imaginaire d’une vie d’avenir

Si tant est que si l’on reste où l’on est :

Tout irait toujours mal  ou  de travers.

.

Déménager : c’est partir  ailleurs,

Tenter sa chance, nouveau travail,

Ouvrir une nouvelle page de sa vie

Et  pour ne pas rester    moisir, ici,

Pour y laisser  quelques  souvenirs

Certains : d’ordre plutôt magiques,

.

Autres, d’apparence plus tragiques,

Pour son avenir, dit… hypothétique,

Tant vrai dans tous les cas de figure,

On n’a pas eu ou, rarement, le choix :

Les loyers, ou charges sont trop chers.

.

Ne pas pouvoir payer, serait comme  misère,

Lors se restreindre à trop petit, serait l’enfer.

.

.

Extensions

.

Déménager, constitue un plaisir ou une chance ;

Déménager, corvée ou une plaie ;

Déménager : une obligation  ou  une  souffrance :

Déménagements ne se ressemblent

Sont épreuve, plus ou moins rude, dans l’ensemble.

.

Certains en font une fête  lors d’autres, une défaite :

Une fête  avec les copains  et voisins

Qui viennent leur prêter main forte pour l’occasion ;

Une défaite  si on doit se restreindre

Et déménager, sans aucune aide d’autrui ni moyens.

.

Déménager tous les ans, quand on n’a pas d’enfants,

C’est facile, plus que deux, trois grands

Et tout ce que l’on aura fini d’amasser  entre  temps,

C’est une organisation, à revoir, refaire,

Sans parler qu’enfants perdent leurs réseaux d’amis,

Ça, en une famille, ça se négocie : grave !

.

Parfois, c’est le contraire, ce sont eux qui demandent

À partir, ou simplement le couple des parents

Qui éclate, divorce, se sépare, aux bouts de la France

Sans consulter les enfants, pour déménager

L’autre, de sa tête, le plus loin possible est mieux.

.

Déménager, c’est quitter un lieu pour un autre ;

Emménager, s’installer pour repartir, rebondir.

On descend d’un côté, et, on remonte de l’autre,

À moins que les deux lieux soient de plain-pied

Mais il y a les chambres et parfois  le sous-sol !

De toute façon faut deux heures pour charger

Et une demi-heure pour tout vider, replacer.

.

En l’espace de sept ans durant mes études

J’aurai déménagé sept fois, une fois par an :

Au début, je n’avais guère qu’une plein valise ;

Au dernier, j’avais tout de même, deux enfants.

.

J’ai  toujours  déménagé, pour mieux, plus grand,

C’est un peu la loi du genre et j’en suis très content

Depuis quarante ans, je vis bien, au même endroit :

Avec deux autres enfants, j’ai dû rajouter autre toit !

.

Mais  je vous raconte ma vie, qui reste sans intérêt,

Mais mes enfants auront fait de même, génération

Où mobilité géographique devient sport national

Et on voit des enfants revenant chez les parents.

.

.

376 – Calligramme 

.

Déménager   Q     quitter ici

Pour rebon   U   dir ailleurs.

C’est aussi,    I     faire un tri

En gardant   T    le meilleur.

T

C’est encore   E   être reparti

Sans peine    R    sans  heurt.

C’est enfin     *     amé-na-ger

En nouvel      P     espace  vie,

O

Jusque trop     U    vieux clamer

Trop grand      R     et trop petit

Où souvenirs    *        s’entassent

 Et brûleront     R       en grand lit

Déménager,     B   est quitter ici

Pour aller         O    n’importe où

Où le travail,    N     nous appelle

Pour souci        D      d’économie,

I

Réduction dé     R   pense énergie,

De transport       *    ou de confort,

Ou approcher     E    futur conjoint

Qui habiterait    S     bien trop loin

T

Ou se construire belle maison neuve

Comme toute   nouvelle  peau  neuve

Cela peut l’être, même cela doit l’être

Dans un imaginaire d’une vie d’avenir

Si tant est que si l’on reste où l’on est :

Tout irait toujours mal  ou  de travers.

.

Déménager,        *        c’est partir ailleurs,

Tenter sa chance,     D       nouveau travail,

Ouvrir une nouvelle       É      page de sa vie

Et pour ne pas rester          M       moisir ici,

Pour y laisser quelques         É      souvenirs

Certains, d’ordre plutôt       N      magiques,

Autres, d’apparence         A    plus tragiques,

Pour son avenir           G     dit hypothétique,

Tant vrai dans        E     tous les cas de figure

On n’a pas          R     ou, rarement, le choix :

Les loyers,    *      ou charges sont trop chers.

Ne pas pouvoir payer, serait comme  misère,

Lors se restreindre à trop petit, serait l’enfer.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

376 4

.

Escalier probablement

Escalier,  certainement,

Fait  pour monter à l’étage

Ou alors un simple monument.

.

Escalier, étage, vont avec déménagement

rien à voir déménagement de plain-pied :

imaginez  trois à cinq étages, vous verrez

tant et si bien que la forme épouse fond

.

Pour représenter un déménagement,

C’est souvent un escalier :

Et s’il faut monter au cinquième étage,

C’est là qu’est la difficulté.

 .

 Symbolique 

 .

L’escalier demeure comme l’échelle,

Un symbole de la progression vers le savoir.

S’il s’élève  vers le ciel, il s’agit  de  la connaissance

Du monde apparent ou divin, s’il rentre dans le sous-sol,

Il s’agit du savoir occulte et des profondeurs de l’inconscient.

Pyramides égyptiennes, symbole d’’escalier, pyramides à degrés.

.

 .

Descriptif

 .

376 – Quitter pour rebondir est déménager 

Alignement central / Titre droit/courbe  / Thème  vie

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : escalier / Symbole de fond : étage

.

.

Fond

.

Évocation

.

376 6

.

Pour représenter un déménagement,

C’est souvent un escalier :

Et s’il faut monter au cinquième étage,

C’est là qu’est la difficulté.

.

Symbolique

 .

Dans un bâtiment,

L’étage est en élévation

Au-dessus du rez-de-chaussée

Pour autant il ne peut le désigner.

.

Avec ses symboles de puissante autorité

Organisant la société, on montre alors

Et distingue dans la construction

Antique les niveaux, chaque

Ordre  étant  particulier  à

Un étage de construction.

.

Ces éléments respectent

Au départ la conception

Philosophique  de   l’art

De bâtir (l’architecture).

wikipedia.org/wiki/etage_(architecture)

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Déménager est un mot

Qui tantôt peut faire peur

Si cela est pour moins bien,

Avoir à faire face à difficultés,

Et tantôt faire, beaucoup, rêver

Si c’est  pour quitter  appartement

Pour une maison  avec  beau  jardin.

.

Trois déménagements, égal un incendie

Expériences populaires et déménageurs

Tant il faut trier, jeter, faire des cartons,

Et finalement se restreindre à l’essentiel

Vendre, racheter, le mobilier sur place

 .

.

Déménager avec ses propres moyens

.

Scénario

.

Mobilier descend les étages, un à un, porté par deux déménageurs,

il est chargé dans des camions pour réaliser un trajet court ou long,

remonté en appartement, plus grand, mieux situé et moins cher !

 .

Visuels et textuels  >> 

375 – D’embrasser le Monde, est-ce possible ?

Visuels et textuels  >>  

.

Embrasser le Monde

Le Monde….tout entier :

Est-ce réellement possible,

Et, même, de le penser !

.

Tant le Monde est fait

De tant de choses,

Qu’aucune image,

Complète, dans sa tête,

Ne  pourrait  les  afficher !

.

Tant chacun vit dans le sien,

Ici, je me prétends quelqu’un,

Là-bas, je suis, ou peux être,

Quelqu’un d’autre, ou rien.

.

Qu’est-ce qui fait le socle

De toutes  nos langues,

Au-delà  de  ces mots

Qui  les  décrivent !

.

Tout  ce qui nous

Concerne aime

À construire

Ensemble.

.

Contenir une langue en deux mille mots,

En deux cents familles comme autant de pays,

Aller de l’une aux autres comme en terrain conquis :

Un rêve caressé par nombre de pédagogues… incognito.

.

Dérouler quatre visions parallèles, et qui s’interpénètrent

Comme un bâtiment carré, avec une porte de chaque côté

Mais pour ne pas s’y enfermer, ouvrir grand, les fenêtres,

Voilà un programme pour une vie d’enfant et d’éternité.

.

Un monde bien réel et doublé d’un autre, bien virtuel,

Où  les informations  côtoient  le symbole, universel,

Où les images sont autant schémas que peintures,

Où son, musique, chanson, clip, font la culture.

.

Ce monde je l’ai imaginé, dessiné, structuré.

Il ne reste  qu’à le construire, à l’habiter :

C’est sûr que, très vite, il m’échappera,

Mais squelette, en moi, demeurera.

.

Sous forme d’une mappemonde

Qui en la tournant à la ronde

Éclairera  ma  chandelle

Sur ce qui m’est réel.

.

Sans être pointe,

C’est une base

Conjointe,

Jointe

V

.

.

Extensions

.

Accumuler, zapper, projeter connaissances

À partir de l’information  est bien le credo

De nos civilisations,  par des pratiques du

Zapping en continu sans prendre le temps

De la réaction, la réflexion,  structuration !

.

Embrasser  le  Monde, est, pour   beaucoup,

Le parcourir en surface, sonder par endroits,

Par petites touches, se bâtir réseau provisoire

Mais bien illusoire représentation du Monde !

.

En croyant que, ce que l’on voit,

Que ce que l’on en sait, est ce qui est,

Suffisant en tout cas pour avoir une opinion,

Un jugement, une certitude sans aller toutefois

Jusqu’à une vérité, qui n’admet plus de doutes !

.

 Structurer ses informations,

Est plus important, que les acquérir,

Pour cela, il suffit d’aller la quérir sur Internet

Ou un ouvrage alors que si l’on veut la structurer,

 Et il est indispensable de la relier à tous les autres.

.

Embrasser le Monde n’est autre qu’une figure de style,

Même prise au figuré, il demeure impossible de le faire

Et, figurez-vous que, moi-même, je ne l’ai pas, été tenté.

J’aurais bien trop peur de m’écraser sur mon ignorance

J’en ai fait des bouts par tous moyens mais c’est si peu.

.

On ne peut plus, de nos jours,

Ni parcourir l’ensemble du monde

Ni consulter toutes les connaissances,

Publiées depuis des siècles à son propos.

.

Une des choses que l’on peut faire, toutefois,

C’est consulter Google, portail Géo, Wikipédia !

On peut finir par avoir une certaine connaissance

De tous les endroits du Monde, sans … y être allé !

.

Historiens,  géographes, journalistes, aventuriers,

Nous abreuvent d’ouvrages et nombre reportages

Sans parler  correspondants de guerre sur place,

Nous tenant en haleine sur théâtre d’opération.

.

.

Épilogue

.

Embrasser le monde, d’un seul regard,

Sera impossible, dès lors qu’il est rond.

***

Embrasser le monde par nombre images,

Sera impossible, dès lors trop compliqué.

***

Je ne peux donc  qu’en percevoir,  en capter

Que petite partie, contrairement aux robots.

***

Ces derniers fonctionnant dans un seul réseau,

Font comme si ils n’avaient qu’un seul cerveau !

***

Ma mémoire, bien que théoriquement … illimitée,

Ne peut tout mémoriser, en garder trace, exploiter.

***

Elle aurait des avantages indéniables sur les robots :

Ceux de l’intuition, de l’imagination et de la création.

***

Sans compter ceux de l’analyse … et de la globalisation

Qui  avec l’aide de l’émotion, prendra bonnes décisions.

***

Toutefois il ne faut pas se laisser abuser par des experts,

Qui prétendent tout savoir, exhaustivité sur le problème.

***

Comme tout est en tout et réciproquement, chacun le sait

Médecins généralistes seront aussi utiles que spécialistes.

***

Dès lors, seule façon de s’en approcher  de la connaissance,

Sinon voire de la vérité, est de toujours tout communiquer.

.

.

375 – Calligramme

 .

E M B R A S S E R

 .

Embrasser le Monde

Le Monde….tout entier :

Est-ce réellement possible,

Et, même, de le penser !

Tant le Monde est fait

De tant de choses,

Qu’aucune image,

Complète, dans sa tête,

Ne  pourrait  les  afficher !

Tant chacun vit dans le sien,

Ici, je me prétends quelqu’un,

Là-bas, je suis, ou peux être,

Quelqu’un d’autre, ou rien.

Qu’est-ce qui fait le socle

De toutes  nos langues,

Au-delà  de  ces mots

Qui  les  décrivent !

Tout  ce qui nous

Concerne aime

À construire

Ensemble.

 .

L E  M O N D E : P O S S I B L E ? 

 .

Contenir une langue,  en deux mille mots,

En deux cents familles comme autant de pays,

Aller de l’une aux autres comme en terrain conquis :

Un rêve caressé par nombre de pédagogues… incognito.

Dérouler quatre visions parallèles, et qui s’interpénètrent

Comme un bâtiment carré, avec une porte de chaque côté

Mais pour ne pas s’y enfermer, ouvrir grand, les fenêtres,

Voilà un programme pour une vie d’enfant et d’éternité.

Un monde bien réel et doublé d’un autre, bien virtuel,

Où  les informations  côtoient  le symbole, universel,

Où les images sont autant schémas que peintures,

Où son, musique, chanson, clip, font la culture.

Ce monde je l’ai imaginé, dessiné, structuré.

Il ne reste  qu’à le construire, à l’habiter :

C‘est sûr que, très vite, il m’échappera,

Mais squelette, en moi, demeurera.

Sous forme d’une mappemonde

Qui en la tournant à la ronde

Éclairera  ma  chandelle

Sur ce qui m’est réel.

Sans être pointe,

C‘est une base

Conjointe,

Jointe

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

375 4

.

En haut, l’on dirait une pointe

Peut-être un globe ou pendentif

En bas, l’on dirait  une toupie,

Qui tournerait sur elle-même.

.

Monde est comme toupie, globe,

Tourne sans cesse :

Le temps d’en embrasser le tour,

Il aura déjà changé.

 .

Symbolique 

 .

Le monde tourne

Comme une toupie.

La toupie symboliserait

L’axe du monde sur lequel

Tournerait le globe terrestre.

Son mouvement rotatif évoque

L’équilibre univers en mouvement.

.

«Comme en la vie d’un Homme,

Une toupie, lancée cherche

Son équilibre sur son axe

Et très rapidement tourbillonne

Avec brio, semble avoir l’éternité devant elle….

Avant de perdre petit à petit de la vitesse,

S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,

Terrassée  par  une course folle

Contre les forces physiques

Qui régissent notre

Univers »

toupie-shop.com/

informations-toupie

.

Descriptif

 .

375 – Embrasser le Monde : possible ? 

Alignement central /  Titre absent  / Thème  monde

Forme conique Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : toupie / Symbole de fond : Globe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

375 6

.

Monde est comme toupie, globe,

Tourne sans cesse :

Le temps d’en embrasser le tour,

Il aura déjà changé.

 .

Symbolique de fond

 .

Le globe représente le Monde.

Aussi, sa symbolique est très riche.

En effet, le globe est associé à l’astronomie,

L’autorité,…  Dieu …, la domination, …  l’empire,

Le pèlerinage, la puissance, la terre, la souveraineté.

.

Déjà, dans l’antiquité romaine, les empereurs romains

Utilisaient le globe comme symbole puissance divine.

.

Par la suite, les princes d’Orient puis d’Occident

Adoptèrent ce symbole et le surmontèrent

De la croix triomphale du Sauveur.

.

En France, Louis XIV privilégia

Le globe fleurdelisé) comme emblème royal.

Il s’agissait d’un globe surmonté de la fleur de lys.

1001symboles.net/symbole/sens-de-globe.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il est difficile de compare notre globe terrestre

à une toupie, quel qu’elle soit, bien qu’elle tourne

aussi il n’est nul besoin d’énergie pour lancement

et elle ne tombera nulle part par son épuisement.

.

Cela dit, on peut faire tourner une mappemonde,

à toute vitesse,  mais ce n’est qu’un jeu, artefact :

.

Hitler embrassait secrètement ce type de Monde,

et le Monde lui est tombé sur la tête, fini pour lui.

.

D’ailleurs on dit : qui trop embrasse, mal étreint

mon monde à moi, ne pourra qu’être restreint,

c’est ainsi que je le vois, je l’écris, le dépeint.

.

.

Essai concluant !

.

Scénario

.

Embrasser le monde : un globe-trotter au long cours ne le pourra,

faut se fixer des régions satellites à partir de sa base, de son pays,

sinon risque sauter en grenouille de mare en mare jusqu’à marre !

 .

Visuels et textuels  >>  

374 – Voyager au travers des yeux d’un enfant

Visuels et textuels  >>  

.

Voir c’est voir

Ça c’est bien sûr,

Certains  regards,

Mais des plus purs

Invitent à  voir haut

Dans un bleu … azur.

Il n’y a pa  s d’enfants

Qui observent les gens,

D’identiques    façons,

Que parents le feront

Ils sont sans a priori

N’ont pas de clichés

Qui catalogueront

Les étrangers.

.

Lors,

Sans accorder

Confiance aveugle,

Il construit pas à pas,

Ses propres … opinions,

Quant aux … indifférents,

Quant aux méchants, bons.

.

En jeux, l’enfant  s’adrénaline

Cherchant à trouver  combines,

Qui lui fait gagner temps/énergie

Adultes ont peur de rater, eux, fini

.

Devant beaux paysages, il s’illumine,

Écarquille ses yeux avec toute sa mine

Il l’imprime comme joyau de la nature,

Et l’absorbe comme une éponge… pure.

.

Devant film de cinéma  et voire à la télé,

Il plongera en décor et personnage entier

Jusqu’à vibrer, rire, avoir peur ou pleurer,

Pour son héros ou héroïne en grand danger.

.

Les yeux  des enfants, voient du «jamais vu»,

Les yeux des adultes filtrent le «déjà tout vu»,

Les yeux des enfants voient au premier degré,

Yeux des adultes : le second, et voire, dernier.

.

Or peut-on revoir le Monde comme un enfant :

Impossible à certains,  difficile… pour le moins.

Et à quoi nous servirait  leur faux air d’innocent

Sachant que monde est fou, retors et contrepoint :

À rien assurément, seulement heureux, l’admirant.

.

.

Extensions

.

Chacun : enfant, adulte ou vieux,

À beaucoup plus que ses yeux pour voir,

S’expliquer, comprendre, le monde autour de lui

Et au-delà, selon ses connaissance, ses projections.

La construction de son monde est œuvre qui ne finit

De se modifier par assimilation, par restructuration.

.

On se  souvient  de ce qu’on a vu, ressenti, compris

Lorsque  l’on était enfant, mais  point  le revivre,

Du moins, complètement, tant cela supposerait

D’oublier  tout ce qu’on a appris et découvert,

Ce que l’on sait et l’on a expérimenté depuis.

.

L’expérience et la connaissance ne font pas

De marche arrière, même s’ils ne sont pas

À sens unique, et, peuvent s’acquérir par

Des voies contournées voire détournées.

Je ne peux voir le pays de mon enfance

Qu’avec mes yeux d’adulte maintenant.

.

Les enfants voient l’eau comme élément dans lequel ils s’amusent :

Qu’ils soient dedans, à s’y baigner, qu’ils soient dessus, à naviguer,

C’est toujours et encore le plaisir des sensations qui les motivent.

Grandissant, ils s’aventurent plus loin de berge, en canoé-kayak

Prennent des cours, avec un guide, ils font équipes en courses.

Les adultes qui n’en ont jamais fait ont quelques inquiétudes

N’ont plus leurs yeux d’enfants pour foncer comme dératés.

.

On ne sait jamais trop, ce que gardera

Comme souvenir marquant, un enfant,

De sept ans d’un voyage loin de chez lui.

.

Si je me réfère à mon propre expérience,

Visite Lourdes en car de groupe à cet âge

Je me souviens bien de la Grotte, du Gave

Ainsi que marchands d’eaux miraculeuses.

.

Pour y être retourné y faire une apparition

À 20 ans,  pendant  mon  service  militaire,

Je n’ai rien, ou presque, reconnu des lieux !

.

Mon imaginaire  les aurait  bien déformés :

Faut dire qu’entretemps ils avaient changé,

Je me suis avoué : voyage pas même image

En fonction de l’âge et de l’intérêt qu’on a !

.

.

Épilogue

.

Nombre enfants de trois à dix ans

Verraient la même chose que nous

Les interpréteraient différemment,

Ça parait étrange, voire presque fou

***

Y aurait-il deux réalités superposées,

Y aurait-il deux filtres  à fonctionner.

En réalité,: non :elle est ce qu’elle est,

Mais filtres, oui, et  pas que  les yeux !

***

Voir, décoder, interpréter, mémoriser

Suppose apprentissages et éducation :

Adultes percevraient  analytiquement,

Enfants percevront plus…globalement

***

À bien des détails près, comme en jeu,

Très bien connu, des sept différences :

Enfants sont plus sensibles à la magie,

Confondent souvent réalité et illusion.

***

Une fois adulte, difficile de se remettre

À la place d’enfant, sa vision du monde

En pleine construction ; ce qu’il ne voit,

Ne nomme, n’existera  simplement  pas,

***

Voire du domaine de l’inconnu, l’étrange,

Ou contrainte sociale comme le roi est nu,

De l’intérêt de mentir pour tronquer le réel

Enfant ne mentira mais ne saisira pas tout.

***

C’est pourquoi on n’utilise peu son témoignage

Pour un procès, un jugement sinon une décision.

Ceci dit, faudra toujours écouter les dires d’enfant,

Détient surement une part de vérité, à bien décoder.

.

.

374 – Calligramme 

.

Voir c’est voir

   C’est   V   Y bien sûr

   Certains O        E    regards,

  Mais des Y             U  plus purs

  Invitent   A                  X  voir haut

 Dans un   G                     *  bleu azur.

Il n’y a pas E                       E d’enfants

Observant  R                      N  les gens,

D’identique *                     F     façons,

Que parents P                A   le feront

Ils sont sans A          N     a priori

N’ont pas     R    T  de clichés

Qui catalogueront

Les étrangers.

.

*************************

*************************

.

Lors,

Sans accorder

Confiance aveugle,

Il construit pas à pas,

Ses propres … opinions,

Quant aux … indifférents,

Quant aux méchants, bons.

.

En jeux, l’enfant  s’adrénaline

Cherchant à trouver  combines,

Qui lui fait gagner temps/énergie

Adultes ont peur de rater, eux, fini

.

Devant beaux paysages, il s’illumine,

Écarquille ses yeux avec toute sa mine

Il l’imprime comme joyau de la nature,

Et l’absorbe comme une éponge… pure.

.

Devant film de cinéma  et voire à la télé,

Il plongera en décor et personnage entier

Jusqu’à vibrer, rire, avoir peur ou pleurer,

Pour son héros ou héroïne en grand danger.

.

Les yeux  des enfants, voient du « jamais vu »,

Les yeux des adultes filtrent le « déjà tout vu »,

Les yeux des enfants voient au premier degré,

Yeux des adultes : le second, voire, dernier.

.

Peut-on revoir le Monde comme un enfant :

Impossible à certains,  difficile pour le moins.

Et à quoi nous servirait  leur faux air d’innocent

Sachant que monde est fou, retors et contrepoint :

À rien assurément, seulement heureux : l’admirant !

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

374 4

.

Un plumeau pour la poussière

Un pendentif ou boucle d’oreille

Ça ressemble  fort   à  un sapin :

Peut-être même arbre de Noël ?

.

Là où, adulte, vous ne voyez qu’un sapin

Des plus communs

Un enfant verra arbre de Noël avec

Ses pieds pour voyager !

.

Symbolique 

 .

Si le sapin

Surgit spontanément

 Dans les dessins d’enfants,

Il est aussi une image vivante

De la verticalité ascendante,

De l’élévation spirituelle

Qui invite à la conquête du ciel.

Il appelle toutefois

Des associations maussades :

Le froid, la neige, la nuit,

Mais sur fond de lune et de ciel étoilé.

Il est également symbole d’immortalité,

Raison pour laquelle

En Russie on couvre un cercueil

De branches de cet arbre.

Le sapin entre dans divers rites et superstitions

Prouvant les vertus de protection qu’on lui accorde.

.

Descriptif

 .

374 – Voyager au travers d’yeux d’enfant  

Alignement central /  Titre cercle  / Thème  voyage

Forme en ovale Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : sapin / Symbole de fond : Noël

.

.

Fond

.

Évocation 

.

374 6

.

Là où, adulte, vous ne voyez qu’un sapin

Des plus communs

Un enfant verra arbre de Noël avec

Ses pieds pour voyager !

 .

Symbolique de fond

 .

En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg,

D’origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries.

Cette tradition se généralisera après la guerre de 1870

Dans le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine

Qui firent connaître tradition arbre de Noël

C’est à cette période que le pays entier l’adopta.

.

Après-guerre, les travailleurs veulent être associés

À la vie de leur établissement. Comités d’entreprise

Voient alors le jour et parmi les traditions mises en place,

Figure le fameux Arbre de Noël du comité d’entreprise.

.

L’espace d’un après-midi, les enfants des salariés

Sont conviés à un spectacle suivi d’un gouter,

Avec souvent une remise de cadeaux,

Sans oublier le grand sapin de Noël

Décoré et installé pour l’occasion.

noel-vert.com/sapin-de-noel/histoire-du-sapin

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous ne voyons pas le sapin de Noël

Comme le voit  les yeux  d’un enfant :

Il y voit de la magie pour des cadeaux

Que le Père Noël mettre dans son sabot.

.

Nous ne pouvons retourner à l’enfance,

On ne vit qu’une fois une telle croyance

Tant c’est un peu la corne d’abondance

Qui tombe du ciel et par inadvertance

 .

.

Un regard étonné

.

Scénario

.

Faire du kayak, c’est laisser libre cours aux imaginaires des enfants,

et ça commence tout jeune, dans sa bouée à la plage ou en rivière,

jusqu’à aller à l’aventure, avec un parent, adulte ou moniteur…

 .

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