105 – Ar-Kilé, juché sur un ber

Visuels et textuels  >> 

.

Ah

Voyez  ça

C’est comme ça :

Notre voilier sur l’eau,

On le trouve   très     beau

Lors  notre   voilier  sur   ber,

Nous  en    sommes    très    fiers

Notre  voilier, juché sur sa   quille,

Découvre  à  présent, son   dessous

Lors ses formes courbes,  tendues,

Lui donnent un bel aspect ventru

Il parait  quelque  peu pataud,

Le sol n’est pas son  élément

Sans ber, serait branlant

Sans échasses bateau.

.

Fini

Belles

Croisières :

Notre bateau,

Est sur son ber,

Est bien désarmé,

Pour passer l’hiver,

Pourtant le capitaine,

De lui, sera autant fier,

Bien saturé en émotions,

Il demeurait…jusqu’à hier,

De le voir,  très haut, en l’air,

Lors il se découvrait, en frères,

Le laissant sur chantier, derrière,

Il reviendra l’hiver bricoler sur ber,

Sur lui tant et tant de choses à faire,

Qu’il pourrait y passer   sa vie entière,

Sans penser  aux malheurs  de la Terre

Je l’ai vu changer  chaque anniversaire,

Depuis sept ans, acquis avec argentière,

Il changera, encore, ainsi, de ber en ber,

Il finira d’être beau bateau propriétaire,

Il ne lui manque  rien,  selon  équipiers,,

Même pour accueillir  la femme aimée,

N’importe quel bateau demeure petit,

Un mètre en plus : rien n’est garanti,

Bateau, réclame  argent  et  temps,

Pour réaliser programme de mer,

De compromis tout est affaire,

Pour trouver la taille idéale :

Ça lui ferait trop mal !

.

.

Extensions

.

Un voilier sur l’eau et sur terre

N’a pas du tout la même apparence.

Dans  l’eau, on ne le voit qu’à partir de

Sa ligne de flottaison … ce qui lui donne

Une coque  fine, et, avec un franc-bord

Minimisé tandis que dans l’air, toute

Sa coque entière et ses appendices,

Quille, safran seront à découvert.

Il est comme un poisson sorti

De  son   élément   naturel,

Incapable  du moindre

Mouvement, inerte.

Le carénage est

L’opération

 Courante

Durant

 Hiver

C’est le temps pour le voilier

De se refaire une beauté après avoir voyagé

Des mois, et, réalisé  de  longues traversées.

Nous avions quatre jours à mettre à profit,

Avant l’avion pour Paris, pour notre retour.

.

Il n’y a pas que le pont du bateau qui demande des soins

La coque et ses dessous tout autant que l’on appelle carène

Ce qui frappe en premier, est sa quille : nageoire de poisson,

Mais qui ne frétille pas, stabilise le voilier en eaux, courants !

Notre voilier, dériveur intégral, elle se remonte complètement

À l’intérieur, et l’on peut alors échouer sur le sable d’une plage.

Des algues et des minicoquillages ont pris pension sur son fond

Qu’il va falloir déloger au couteau, ou karcher et puis repeindre,

Pour que le voilier, sans moindre aspérité, se glisse bien, en eau.

.

Il n’est jamais simple ni naturel de laisser

Son voilier hiverner sur un ber à l’étranger

Le mieux est bien qu’il soit non loin de soi,

Pour aller lui rendre visite  ou le surveiller.

.

Ce n’est pas tant l’investissement matériel

Qu’affectif  et, profondément, émotionnel,

Qui fait qu’on s’y attachera comme à tout

Espace générant des imaginaires de fous.

.

Pour nous en consoler, nous quittons  un

Voilier tout propre comme remis à neuf,

Prêt à repartir à notre descente d’avion.

Il faut cela pour assouvir notre passion.

.

.

105 – Calligramme

.

Ah   …

…    Voyez       ça   …

…   C’est   N  comme  J  ça :   …

…   Notre  O  voilier sur   U l’eau,   …

…   On le  T  trouve      très     C  beau    …

…   Lors    R  notre   voilier  sur   H   ber,   …

…   Nous  E   en    sommes    très    É  fiers   …

…   Notre   *  voilier, juché sur sa   *  quille,   …

…   Décou  A   vre à présent, son    S dessous   …

…   Lors ses R  formes    courbes   U tendues   …

…   Lui don    nent bel aspect     R   ventru   ….

…   Il parait  K   quelque  peu   *   pataud,   …

…   Le sol n’   I   est pas l’é   B    lément   ….

…   Sans ber  L   il serait  E  branlant   …

…   Sans éc  É hasses   R  bateau   ….

.

************************

*********************

.

  N …   Fini   …  N

   O    …   Belles   …   O

 T  …   Croisières :   …  T

R  …   Notre bateau   …   R

E    …   Est sur son ber   …   E

*  …   Est bien désarmé,   …    *

V   …    Pour passer l’hiver,    …   V

O   …   Pourtant, le capitaine,    …  O

I   …     De lui, sera autant fier     ….   I

L   …     Bien saturé en émotions,     …  L

I   …      Il demeurait…jusqu’à hier,      …   I

E   …    De le voir,  très haut en l’air,      …   E

R   …     Lors il se découvrait, en frères,     …   R

*   …     Le laissant sur chantier, derrière  ….    *

A    …   Il reviendra l’hiver bricoler sur ber,   …   A

R   …    Sur lui tant et tant de choses à faire,   …   R

   …   Qu’il pourrait y passer   sa vie entière,   …   

K   …   Sans penser aux malheurs de la Terre    ….   K

I    …    Je l’ai vu changer chaque anniversaire,     …   I

L  …    Depuis sept ans, acquis avec argentière,   …   L

É   …   Il changera, encore, ainsi, de ber en ber,   …   É

*   …    Il finira d’être beau bateau propriétaire   ….   *

S   …    Il ne lui manque  rien,  selon  équipiers,   …   S

U    …   Même pour accueillir  la femme aimée   …   U

R   …   N’importe quel bateau demeure petit,   …   R

 *    …   Un mètre en plus, rien n’est garanti   ….   *

U     …   Bateau, réclame  argent  et  temps,   …   U

N    …   Pour réaliser programme de mer   …   N

*    …   De compromis tout est affaire,   …   *

B   …   Pour  trouver la tailleidéale :   …   B

E   …   Le vendre pour un autre,   …    E

R …   Ça lui ferait trop mal !   …    R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

105 4

.

Évocation

 .

Un voilier, au sec, vu

Par-dessous sa proue,

Dans un chantier naval

Pour restaurer et  hiverner.

Une petite et grande coque, vues par-dessus

Vue par-dessous, on les appelle : des carènes,

Ce qui fait que fond et forme, se confondent !

.

Ar-Kilé est sorti de l’eau, pour hiverner

 Dans un chantier :

Il a quitté son élément naturel et se tient

Sur ses béquilles. 

 .

Symbolique 

 .

Selon dictionnaire,

 » Hiberner  »     s’emploie

Parlant de certains animaux

Pour dire qu’ils passent l’hiver,

Dans un état d’engourdissement

Ou profonde  léthargie, tandis

Que  » hiverner  »  signifiera

 » Passer   l’hiver    à    l’abri,

En un lieu  quelconque »

Et  ce dernier  terme

Était   utilisé   pour

Parler de navires,

Troupes, passant

 L’hiver  dans un

 Lieu     protégé

En  attendant

La belle saison.

ohmymag.com/best-friends/hiberner-

hiverner-quelle-difference

.

Descriptif

.

105Notre voilier Ar-Kilé juché sur un ber

Alignement  oblique / Titre  dédoublé  / Thème bateau

Forme en ovale   /  Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : hiverner Symbole de fond : chantier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

105 6

.

Des chantiers de vieux bateaux, vieilles coques

Ressemblent à des pré-cimetières

On peut imaginer leurs fortunes ou infortunes,

Échappées de naufrages, faillites.

 .

Symbolique 

 .

L’homme a imaginé et créé

Des engins lui permettant de naviguer

Sur l’élément liquide depuis aube d’humanité,

Mais cette définition d’architecture navale pour

Cette activité très ancienne ne date quant à elle

Que du XVIIe siècle, lorsque l’on a commencé

À compiler les savoirs sur les artefacts

Nautiques dans ses chantiers.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une carène de voilier au sec sur terre-plein chantier

L’on distingue ce qu’on appelle : œuvres vives, mortes

Cela rime avec «mise en ber» en dehors de toute mer

Et avec fixité totale lors étant prisonnier dans l’air,

Dès lors en ce poème fond et forme correspondent.

.

L’avantage d’un voilier de cale dériveur intégral,

Est qu’il peut se poser n’importe où sur son fond

L’inconvénient : faut remonter la dérive mobile,

Et le voilier en deviendra moins manœuvrable

L’on en garde pour éviter que le voilier tourne

Ou nous envoie sur les cailloux ou les bords !

 .

Visuel

.

  

 .

Par grue, lift, ascenseur, au choix

.

Visuels et textuels  >> 

 

104 – Chantier de bateaux d’Olhao

Visuels et textuels  >> 

.

Bateaux,

En réparation,

Chan   tiers d’Olaho,

Ont l’air d’être saignés,

Certains beaux à pleurer.

L’impuissance des marins,

Face à la crise économique,

Fait, qu’eux une fois  morts,

Leur bateau le devient  aussi.

Et il est vrai qu’il fut un temps

Ils  étaient  fiers   de   sillonner

Les abords Olhao, ceux de Faro,

Lors se croyaient indestructibles,

Mais les voilà rendus putrescibles

Même que morceau par morceau,

Les voilà se désagrègent en eaux.

 .

Chantier

À côté duquel on est hiverné

Rarissime,

Avec trentaine bateaux de pêche

A proximité,

Tous en état plus ou moins déshabillé

De leurs bordés,

Quand ce n’est pas des trous en la coque

Ou fort bien cassés,

Le pire étant squelette, entièrement à nu,

Avec son bois charpenté.

 .

Y a les traces de drossages sur les cailloux,

Sur des coques défoncées,

Y a la trace  d’abordages, de nuit, survenus,

Faits à l’avant, arrière.

Nous n’en connaissons pas les  propriétaires,

Riches ou misères,

Ni les parcours, ni histoires, transformations,

Que leurs noms

Qui sonnent à nos oreilles comme des talents,

De charpentier

Les avoir construits, réparés, rénovés, choyés

Et le cœur serré.

 .

Les voir finir, aujourd’hui, en vrai cimetière

Lors ils ont passé

Cent ans : bons loyaux services marchands

Rien qu’en pêchant,

Nombre méritent restauration pour faire

Honneur au siècle dernier,

Faute amoureux, nostalgique, sponsor,

Quelqu’un a décidé de leur mort.

On ne peut restaurer passé histoire,

Ni tout jeter, garder en un musée.

.

.

Extension

.

Olhao, oh, là-haut !

C’est un enterrement

De première classe que

Cet éloge funèbre au passé

De navires en réalité très abimés

Complètement dépassés en nouveautés.

Les  bateaux  n’ont  pas, comme les voitures,

De centre industriel ni artisanal de récupération.

La grande majorité vieillissent et pourrissent

Sur place en fond d’une baie ou en fond

D’un chantier sans que personne ne

S’y intéresse ni ne s’en émeuve.

Un bateau, ça va sur l’eau

Et il y retournera, bien

Qu’aucun composant,

Ne proviendra de lui.

.

Chantier maritime, en principe, n’est pas un cimetière

C’est à la fois : un dortoir, un atelier, et un commerce.

Les bateaux sont à terre, la plupart, perchés sur bers,

Certains sont mal en point ; autres ont besoin lifting.

L’on y voit une agitation, pour les rendre maritime,

Demain il faudra les remettre à l’eau, leur élément

Naturel ressemblant ici à des oiseaux sans ailes !

L’on y aura mis notre voilier afin de  l’hiverner

Et l’on aura visité sa ville et ses restaurants.

.

Un chantier de révision, réparation

Mais aussi récupération  et cimetière

De vieux bateaux de pêche en fin de vie,

Mais le nôtre n’en est pas là, loin s’en faut.

.

Il y aurait toujours quelque chose de curieux,

Et voire d’émouvant à voir les voiliers mis à sec,

Totalement en dehors de leur élément, prisonniers

Des bers qui les entourent, les soulevant de terre !

.

Il faut mettre une échelle pour  dessus  grimper

Difficile d’y vivre à bord, sans eau, électricité

Mais c’est l’occasion de nettoyer sa carène

Et de lui faire un désarmement complet.

.

.

104 – Calligramme

.

Ba  C teaux,

En répa  H ration,

Chan   tiers d’ A Olaho,

Ont l’air d’être  N   saignés,

Certains beaux  T   à pleurer.

L’impuissance   I    des marins,

Face à la crise    E     économique,

Fait, qu’eux       R   une fois  morts,

Leur bateau       *    le devient  aussi.

Et il est vrai      B    qu’il fut un temps

Ils  étaient        A     fiers   de   sillonner

Les  abords       T    Olhao, ceux de Faro,

Lors se croy      E    aient indestructibles,

Mais les voi      A     là rendus putrescibles

Même que        U     morceau par morceau,

Les voilà          *      se désagrègent en eaux.

.

**********   O   L   A   H    O  ********

*******************************

.

Chantier

L          À côté duquel on est hiverné         D

Rarissime,

E        Avec trentaine bateaux de pêche         E

A proximité,

*        Tous en état plus ou moins déshabillé      *

De leurs bordés,

C        Quand ce n’est pas des trous en la coque      B

Ou fort bien cassés,

H        Le pire étant squelette, entièrement à nu,       A

Avec son bois charpenté.

A         Y a les traces de drossages sur les cailloux,        T

Sur des coques défoncées,

N        Y a la trace  d’abordages, de nuit, survenus,        E

Faits à l’avant, arrière.

T         Nous n’en connaissons pas les  propriétaires,       A

Riches ou misères,

I        Ni les parcours, ni histoires, transformations,        U

Que leurs noms

E          Qui sonnent à nos oreilles comme des talents,       *

De charpentier

R        Les avoir construits, réparés, rénovés, choyés       D

Et le cœur serré.

*          Les voir finir, aujourd’hui, en vrai cimetière         ‘

Lors ils ont passé

N        Cent ans : bons loyaux services marchands       O

Rien qu’en pêchant,

A        Nombre méritent restauration pour faire        L

Honneur au siècle dernier,

V         Faute amoureux, nostalgique, sponsor,        A

Quelqu’un a décidé de leur mort.

A          On ne peut restaurer passé histoire,       H

L        Ni tout jeter, garder en un musée.        O

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

104 4

.

Évocation

 .

Une arrête  d’un  gros  poisson,

Un totem  d’une tribu amérindienne

Un bateau pour restauration bois

Et très bien calé  sur ses béquilles !

 .

Un squelette de bateau sur un ber de chantier

Rien d’étrange mais une somme de travaux,

Qui font que forme et fonds, correspondent.

 .

Un voilier ça se construit, s’entretient,

Se répare, finit sa vie,

Quelques-uns, les plus beaux, nobles,

Jouent restaurations des bois.

 .

Symbolique  

 .

Restauration bois est utilisé

Dans  le  domaine    de  la   plaisance.

D’abord utilisé  de manière  traditionnelle,

Il a su s’adapter aux nouvelles colles synthétiques

Puis sous forme de composite, donc matériau moderne.

Le bois en lui-même est en quelque sorte composite naturel.

.

Toutefois plusieurs méthodes de mise en œuvre permettent

D’obtenir une coque légère, relativement bon marché

Face à la fibre de verre par exemple et ce tout en

S’affranchissant des anciens défauts du bois

Comme pourrissement, confrontation

Avec les xylophages marins.

fr.wikipedia.org/wiki/Construction_navale#

La_construction_navale_dans_le_nautisme

 

Descriptif

.

104Le chantier naval de bateaux d’Olhao

Alignement  oblique / Titre  dédoublé  / Thème bateau

Forme en ovale   /  Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : restauration / Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

104 6

.

Le voilier une fois réparé, navigue de nouveau

Au gré de sa voilure ancienne

Il ne manque ni d’allure ni de charme suranné,

Rappelant  gréement d’autrefois !

 .

Symbolique 

 .

La navigation s’est développée

Avec avancées technologiques

Mais aussi  avec les capacités

De manœuvre… des bateaux.

.

Un voilier est ainsi qualifié,

Selon ses aptitudes nautiques

Sa façon de « tenir la route »,

Façon de  remonter   au vent,

«D’étaler »  un   coup   de  vent,

Ou  de  répondre  au barreur.

.

Nombre dictons sont associés

Au comportement des bateaux,

Grand rouleur, grand marcheur.

Source : d’inspiration personnelle

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Pour une forme de carcasse  de vieux voilier

C’en est une et même passablement éventrée

Elle reprendra peut-être librement la mer

Après une série de travaux contraints,

En façonnant nouvelle pièce en bois

Pour une dernière restauration !

.

On verra  sur rassemblements

Tels que Rouen, Douarnenez

Et qui sait même … Brest,

Navigant avec panache

Au lieu de finir sa vie

En cimetière marin

Fond de chantier. 

Visuel

.

.

Rassemblement vieux gréements

.

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103 – Retrouvailles Lagune de Faro

Visuels et textuels  >> 

.

Belle lagune de Faro

Est un endroit magique

Tombée de nuit fantastique

Sous Lune en lumière de halo

Où, bruits de faune marécageuse

Font comme mélodie mystérieuse

Provenant d’existences étranges

Qui l’ensorcellent, de magie,

Où la pensée se mélange

Aux rêveries de nuit

Diverses facéties

De ses chenaux,

Comme lit d’eaux.

 .

En  la  lagune de Faro,

Mélange de terre et d’eau

La poésie du lieu, enchante,

Tout passant  qui s’y présente.

Il règne une sorte d’atmosphère

Qui, pour l’imagination, prospère,

En vous comme vaste… panorama

De tout ce que nature et mer aura.

À vous le trouver même endroit,

J’y suis, reste encore un jour,

Ça vaut vraiment le détour,

À marquer  d’une croix.

 .

En  cette lagune  de Faro,

Partition  de terre   et d’eau,

L’on côtoie  nature  et oiseaux,

Avec tant bien d’autres animaux.

Elle est comme un marais intérieur

Qui ouvrirait à tous son grand cœur,

Elle se laisse  parcourir  par bateaux,

En  tous genres, et, de tous niveaux.

Son niveau est, tantôt bas et  haut

Fonction de la marée et courant,

Parfois, dans sables mouvants,

Feront échouer   plus d’un sot.

 .

Tant en cette lagune de Faro,

Fine bande de terre, et d’eau,

Le phare, à l’entrée, bien haut,

Éclairé, les nuits, tout l’horizon,

Pour guider les bateaux de pèche,

Qui rentrent rapporter à la fraîche

Le poisson pris au filet, hameçon,

Jusqu’au port … en haut  d’Olhao

Où nous avons pris nos quartiers

D’hiver, pour hiverner  le voilier,

Dans un beau chantier maritime.

.

.

Extensions

.

Olhao comporte deux marinas, une publique et privée.

De la dernière, nous sommes fait éjecter par le passé,

À sept heures du matin, après la nuit plutôt courte.

Curieusement la marina n’était pas pleine mais

Il aurait fallu téléphoner deux jours à l’avance

Pour avoir peut-être une chance d’y séjourner

Si fait nous avons été mouillé un peu plus loin,

Pour prendre notre petit déjeuner plus tranquille.

Olhao n’a pas la prestance de Faro, ce loin s’en faut :

Elle est plus industrielle … est plus tournée vers la mer.

Port de commerce et pêche et deux chantiers maritimes.

.

La Nature avec un grand N, encore préservée et sauvage,

Celle de notre enfance de l’humanité est celle qui fait rêver.

Il y a quelques aménagements, par-ci-par-là, trace d’homme,

Mais, pour l’essentiel, rien n’a changé, et la vie suit son cours.

On peut marcher, le long de ses dunes, naviguer  sur ses eaux,

Voir se promener, se nourrir ses petits et ses grands oiseaux.

Avec la marée, les paysages changent, et l’estran s’agrandit,

La vase apparait, à certains endroits, près des végétations,

Dont celle-ci se nourrit en même temps que coquillages.

.

N’allez pas croire qu’une lagune ici

Est comme lac, fermé, et sans contact

Direct avec la mer : ici il y aura  un fort

Courant de marée, descendant, montant.

L’approche d’Olaho dans la lagune de Faro

Nous contre par un fort courant traversier,

Contrecarre notre manœuvre de mouillage.

.

La ville  ne  présente  pas  d’architectures

Étant  du même style  que  celle de Faro,

Nous avons trouvé  un excellent restau,

Pour nous remettre  de  nos émotions.

Demain, nous  irons  hiverner  à sec,

La croisière s’arrête là  cette année,

Nous laissant de beaux souvenirs.

.

.

Épilogue

.

La  belle rivière de mer

Entre deux bancs de sable,

Telle est cette Lagune de Faro,

En laquelle navigue notre bateau

En évitant de s’échouer lors amers,

 Attendant forte marée, improbable.

.

Il en est de même de certains deltas

Qui se perdraient en ramifications

S’étendant comme une chevelure

Qui flotte avec vents et marées

On ne sait où finit le fleuve,

Ni où commence la mer.

.

Cette lagune de Faro

Accueille une autre ville

Répondant au nom d’Olhao

Où hiverne, bientôt, le bateau

Pour passer un hiver tranquille,

En chantier accessible forte marée.

.

.

103 – Calligramme

.

Belle lagune de Faro

Est un endroit magique

Tombée de nuit fantastique

Sous Lune en lumière de halo

Où, bruits de faune marécageuse

Font comme mélodie mystérieuse

   Provenant d’existences étranges

               Qui l’ensorcellent, de magie,

                          Où la pensée se mélange

                                     Aux rêveries de nuit

                                             Diverses facéties

                                                    De ses chenaux,

                                                           Comme  lit  d’eaux !

                                                       RETROUVAILLES

                                                               En  la  lagune de Faro,

                                                             Mélange de terre et d’eau

                                                           La poésie du lieu, enchante,

                                                          Tout passant  qui s’y présente.

                                                       Il règne une sorte d’atmosphère

                                                     Qui, pour l’imagination, prospère,

                                               En vous comme vaste… panorama

                                         De tout ce que nature et mer aura.

                                À vous le trouver même endroit,

                      J’y suis, reste encore un jour,

              Ça vaut vraiment le détour,

   À marquer  d’une croix.

DE       LA     LAGUNE

En  cette lagune  de Faro,

Partition  de terre   et d’eau,

L’on côtoie  nature  et oiseaux,

Avec tant bien d’autres animaux.

 Elle est comme un marais intérieur

 Qui ouvrirait à tous son grand cœur,

   Elle se laisse  parcourir  par bateaux,

   En  tous genres, et, de tous niveaux.

   Son niveau est, tantôt bas et  haut

   Fonction de la marée et courant,

  Parfois, dans sables mouvants,

   Feront échouer   plus d’un sot.

PRÈS        DE           FARO

    Tant en cette lagune de Faro,

     Fine bande de terre, et d’eau,

         Le phare, à l’entrée, bien haut,

            Éclairé, les nuits, tout l’horizon,

              Pour guider les bateaux de pèche

                Qui rentrent rapporter à la fraîche

              Le poisson pris au filet, hameçon,

         Jusqu’au port … en haut d’Olhao

      Où nous avons pris nos quartiers

  D’hiver, pour hiverner le voilier,

Dans un beau chantier maritime.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

103 4

.

Évocation

 .

Sculpture moderne personnage

Un ver de terre et qui se tortille,

Une lagune, avec ses méandres,

 Non  comme lagon  en  Pacifique.

 .

Forme de la lagune épouse bien le fond

Entre deux bancs de sable et de vases

Pour former comme un lac intérieur

 .

Lagune change avec les marées,

Les saisons, le temps 

Toute une faune et toute une flore

S’y installent, à demeure.

 .

Symbolique 

 .

Une lagune est une étendue d’eau

Qui sera, généralement, peu profonde

Séparée de la mer par un cordon littoral.

Souvent  constitué  de  sable  fin, ce cordon

Se modifie naturellement, il est vulnérable

Aux assauts de la mer, tempêtes, tsunamis

Et à diverses formes  d’artificialisations.

Et pour le tourisme environnemental,

Une lagune est sanctuaire naturel,

Endroit des plus privilégié pour

Observation des oiseaux.

Wikipédia : lagune

.

Descriptif

.

103Retrouvailles de la Lagune près de Faro

Alignement  oblique / Titre intercalé  / Thème croisière

Forme courbe  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lagune / Symbole de fond : lagons

.

.

Fond

.

Évocation

.

103 6

.

Lagon bleu parmi d’autres en Pacifique

Ici, rien à voir avec la Lagune de Faro

On est dans les formations de coraux

Et qui feront le charme de tels ilots.

Symbolique 

 .

En nous embarquant

Dans son imaginaire ultramarin,

Edouard Glissant, nous invite à un voyage

Vers les rivages  de  la  pensée « archipélique »

.

Qu’il oppose à la pensée « continentale » dominante,

Destinant l’Humanité à des  compétitions permanentes

Entre groupes géolocalisés, ethniques, religieux, politiques.

.

C’est bien dans le souci de marquer une façon

Différente de penser et d’imaginer que

Ce vocabulaire prend tout son sens.

osonslesjoursheureux.net/

fondements/symbolique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lagune de faro par-ci, lagune de faro, par-là :

Par-ci, dans le zig ; par-là dans le zag, en  virant,

La voici rimant avec eaux, voilà rimant avec tango,

Attention, en faisant demi-tour, banc de sable devant.

.

Si tout cela ne nous mène pas, au fond, pour  la forme,

Que faut-il d’autre évoquer … invoquer, pour satisfaire

La convergence des eaux … des terres et des bateaux !

.

Il y a lagune et lagune : toutes ne sont pas identiques.

Celle  érigée par les coraux, sont en des mers du sud,

Celle, creusée dans les dunes et vasières : du nord !

.

Après, certaines auront des ports, et d’autres, des

Mouillages en eau peu profondes mais abritées.

Ici il y en a deux, une accueillante, l’autre peu

Et on le sait pour avoir fréquenté les deux !

 .

Visuel

.

.

Une vue sur la lagune, de Faro

.

Visuels et textuels  >> 

102 -Atterrissage à Portimao

Visuels et textuels >> 

.

Notre point de chute bateau

Après la    traversée   de Madère

Vers la rade de Portimao, s’avère

D’être l’entrée  Rade  de  Portimao,

Nous retrouvons la côte portugaise,

Où nous avions navigué à notre aise

Afin de faire hiverner notre voilier.

.

Pour cette approche, mer, pétole,

Nous oblige  à  mettre moteur,

Pour  croiser  les   pêcheurs,

Et qui reviennent au quai

Débarquer pour journée,

Glissant sur mer d’huile.

.

Avec, pas un seul nuage,

Ni aucun souffle  de vent

Voilier,  en panne d’airs ?

Encore loin de tout  rivage

Sommes, moteur avançant

Sinon chez nous : mer tuile.

.

Ici, la côte, toute en falaises,

Trouée est comme le gruyère,

Qui offre ses multiples grottes,

Pour nos yeux comblés d’aise.

Là, des plages  jaunes, sablées,

Font comme vrais… hot spots !

.

Et  plus loin, village tout  blanc

Émerge  sur fond  forêt de pins

Est suivi  de nuées  de goélands

Survolant leur territoire marin,

En quête de journalière pitance.

.

Le  temps  s’étire, lent, très lent,

Sur côte, se prolongeant sans fin

En horizon  d’un soleil  couchant

En lequel nous,  nous imprimons

Le rêve lointain   que nous ferons

Une fois rendu Portimao,  citadin

.

.

Extensions

.

Tous n’ont pas, comme nous,

Le courage sinon la chance, d’aller

Aussi loin étancher leur soif d’aventure

Bientôt les nôtres vont se terminer  mais,

Avant, il nous faut rentrer en lagune de Faro

Et nous rendre jusqu’à Olhao où chantier naval

Nous attend pour nous mettre au sec pour l’hiver.

.

Nous n’y sommes pas encore mais courage matelot,

Si, demain, pas de tempête  en vue, il nous faudra une

Bonne demie journée de navigation côtière … pas plus !

.

Ce n’est, jamais, que la quatrième fois  que nous entrons

Dans cette rade et nous savons, exactement, où il nous est

Possible, et favorable, d’y mouiller, pour y passer  une nuit

Tranquille et agréable au milieu du cercle d’autres voiliers.

.

Dieu merci la rade est grande d’autant qu’il nous faudra

Au moins quarante mètres de chaine, sinon plus, pour

Mouiller en toute sécurité, même si le vent monte,

Même si le vent ou le courant tournent.

.

De retrouver un lieu dans lequel on s’est bien plu

Est toujours un plaisir, avec la revue de souvenirs,

Qui sont remplis d’émotions, dans un album photo.

Si certains demeurent plus marquants que d’autres,

Ce n’est pas tant parce qu’ils sont vantés par publicité

Car ils le sont tous en devenant un produit touristique

Mais  parce qu’ils ont laissé, d’eux-mêmes, leur félicité.

C’est le cas de Portimao et de Ferragudo, ville et village,

Qui se font face, en représentant la modernité et le passé.

.

De revenir en un lieu, connu, fréquenté

Auparavant n’est pas comme découverte

On a pris ses repères, et l’on anticipe tout

Nous sommes contents d’arriver bon port.

.

Il fait jour, matin, la mer est calme, pétole,

Et nous approchons du môle au seul moteur

Le brouillard n’est plus que lointain souvenir

Il nous tarde de mouiller, mettre pied à terre.

.

En ralentissant, notre sillage se fait plus discret

Qui sait s’il garde en mémoire  notre long trajet,

Comme le fait notre GPS, sur notre carte marine

Atterrissage en douceur restera … amphétamine.

.

.

Épilogue

 .

Un sillage, en mer, d’un gros bateau,

N’a rien à voir avec celui d’un petit

Ce dernier  remuant moins d’eau

S’estompe plus rapidement

Cela jusqu’à disparaitre

Sans laisser de trace,

Surfant en surface.

.

Que j’aime observer celui d’un ferry

Sa turbulence, à pleine vitesse,

Donne l’impression torrent,

Sortant hélice en vibrant,

Celui de notre voilier :

 Frétillement poisson

Comme gros thon.

.

Lors en rade Portimao, atterrissant,

Le sillage diminue, forcément !

Ne dépassant trois nœuds,

On glisse sur le courant,

Avec lequel se confond

Et mouillant l’ancre,

La mer est d’huile.

.

.

102 – Calligramme

.

A   Notre point chute bateau

T ….. Après la    traversée   de Madère

T ……. Vers la rade de        Portimao, s’avère

 E……………. D’être l’entrée                 Rade de Portimao.

R……………………. Nous retrouvons                 la côte portugaise,

I……………………….… Où nous avions                navigué à notre aise

S…..…………………..….. Afin de faire           hiverner notre voilier.

S                                                                                                        *

A………………………….….. Pour cette approche, mer, pétole,

G……………………………. Nous oblige  à  mettre moteur,

E…………………………..   Pour  croiser  les   pêcheurs,

*……………………….….. Et qui reviennent au quai

 E ……………………….… Débarquer pour journée,

N……………………….…. Glissant sur mer d’huile

* …………………….…… Avec, pas un seul nuage,

R……………………….… Ni aucun souffle  de vent

A…….…..…..…………. Voilier,  en panne d’airs ?

E……………………..… Encore loin de tout  rivage

*………….….….…….. Sommes, moteur avançant

D…..……………….. Sinon chez nous : mer tuile.

E                                                                             *

* ………..…….… Ici, la côte, toute en falaises,

P ……………… Trouée est comme le gruyère,

  O….….…….. Qui offre ses multiples grottes,

R ….…….. Pour nos yeux comblés d’aise.

T……….. Là, des plages jaunes, sablées,

I ……  Font comme vrais… hot spots !

M….Et plus loin, village tout  blanc…

 A Émerge  sur fond  forêt de pins ……

O                                                              *

   Bateau de pêche    fer de lance .…….…..

 Est suivi de nuées  de goélands …….….…

  Survolant leurs territoires marins ……….……

En quête de journalières pitances ……………….

.

 Le temps   s’étire   lent     très lent …….…………….…

Sur côte,     se prolongeant   sans fin …………….….……….

En horizon     d’un soleil     couchant ……………………….……..

En lequel       nous, nous    imprimons ……………….……….……….

Le rêve         lointain que    nous ferons …….….…………………..…….

   Une fois       rendu Portimao        citadin .…………….………………….……

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

102 4

.

Évocation

.

Une flamme olympique au vent

Ou une voile gonflée de kitesurf

Sillage de bateau trace d’écume

En mémoire  en cours de virage !

Une traversée de plus, qui sait la dernière

Qui laisse son sillage

Furtivement, dans l’eau, longtemps gravée

En ma mémoire !

 .

Symbolique

.

Sillage :

Trace d’eau

Écumante qu’un

Navire laisse derrière

Lui, à la surface de l’eau.

Chemin que vient de faire

Quelqu’un,  ou un animal,

Voire même un véhicule ;

Terrain  ou  atmosphère

Traversés   comportant

La marque de passage

Les voitures dégagent

Nuages de poussière

Sur  leurs   sillages

Volume  de fluide

Tourbillonnaire,

Laisse ,derrière

Lui un corps en

Mou-ve-ments

Dans un fluide.

Odeurs laissées

Derrière soi par

 Différents parfums.

larousse.fr/dictionnaires

/francais/sillage

.

Descriptif

.

102 Atterrissage dans la rade de Portimao

Alignement  central / Titre extérieur  / Thème croisière

Forme courbe  / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : sillage / Symbole de fond : mémoire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

102 6

.

La mémoire de la trace dans l’eau est épisodique

En ce sens où elle disparait

Sans laisser de trace comme n’ayant jamais existé

Pas comme chez l’humain.

 . 

Symbolique 

 .

La mémoire désigne à la fois la capacité

D’un individu, voire d’un groupe humain

De se souvenir de faits qui se sont passés,

De se souvenir de lui-même, son identité.

.

Dans la mythologie grecque, entre autres

D’après Hésiode, Mnémosyne est la déesse

De la Mémoire. Considérée comme l’une des

Principales facultés propres à l’esprit humain,

La mémoire aura fait l’objet des toutes premières

Investigations scientifiques, premières découvertes.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dans le mot sillage on voit une trace

Souvent des plus éphémères, en mer,

Sauf quand il s’agit des dégazages :

Pétrolier, cargo, porte containers,

Laissant derrière eux marée noire

Pour le reste, plus le bateau est gros

Et rapide, et plus le sillage sera creux.

.

Mémoire est remplie des traces, creusées

Comme des sillons en sa matière nerveuse.

Ici, la mer est à la fois liquide et visqueuse,

Et sillons des bateaux sur elles, éphémères,

Laissent libre cours fantasmes imaginaires

Tant et si bien que les formes qu’ils prennent

S’écartent, s’évasent comme ondes propagées.

 .

Visuel

.

Au mouillage en début de soirée  

.

Visuels et textuels >> 

101 – Quart de nuit, Madère-Portugal

Visuels et textuels >> 

.

.

Il vous fera rêver

Face au ciel étoilé,

Par vives projections

De vos sens exacerbés,

À des mondes, fictions,

À des univers insensés

Qui vous font sourire

Si ce n’est… flipper !

.

Lors  le  vent  tombe

Ou bien lors il monte,

Ou change de direction :

Il faudra régler la voilure,

Ou encore changer d’allure.

.

À quoi servira un phare si l’on dispose d’un traceur

De route, et des plus précis ou d’un positionneur,

Sans compter d’un GPS voire de tout le reste :

.

À rien, sinon confirmer, en réalité,

Que vous êtes en la carte, bien situé,

Que  si vous faites le point, à l’estime,

Vous n’êtes pas sur autre phare, planté.

.

Beauté des éclats, clarté  des  pinceaux,

Et associations, imaginaires,  en prime,

Où phare accompagne un gardien visuel

En  sémaphore de sa pensée, en sécurité.

.

Des  étoiles  mortes  bien  qu’éclatantes,

Forment leurs échos de voix chantantes

Autres phares  qui illuminent  les  ciels,

Lumières perçues comme si éternelles :

Un horizon infini et venant du plafond

De notre propre planète constellation.

.

À peine si l’on distingue le feu d’avion

Traversant le ciel dans ses quatre coins

De bout en bout en traçant leur chemin.

On voit  rond lumineux, au raz de l’eau :

Serait-ce une étoile montante, un cargo.

.

Difficile de  trancher dans tel bel halo

Magie pure  sur  toutes  ces  lumières

Vous rendant contemplatif en prière

Si on a envie qu’elle dure longtemps

C’est bien elle, qui nous rend vivant.

.

C’est le cœur content, cœur amant,

Que l’on quitte phare, illuminant :

Je ne sais si, un jour,  on le reverra,

Mais toute la vie, on s’en souviendra.

.

.

Extension

.

Le quart de nuit demeure exaltant.

Bien que fort peu d’événements vous occupent,

Votre imaginaire, restera, constamment, plein éveil.

Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées,

Tout ce qui fait sens                          et indique un danger,

Une voie à suivre, ou une direction, qui sera utile  en mer,

Surtout aux abords de la terre parfois même à l’intérieur,

Dans les bras de mer,  plus encore,  les entrées  de port.

Positionnés sur les                     bateaux, sur les côtés

Ou devant,  ou en haut du mât,  les feux de route :

Rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière

Seront indispensables, non seulement pour

Vous repérer et vous localiser mais aussi

Pour connaitre sa route et gisement

Avant  décider ou non de varier

Son cap pour l’évitement.

.

Le brouillard est comme la nuit mais en plein jour

On n’y voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière,

On y perd sa vigilance, presque tous ses repères,

L’on a plus que ses oreilles, radar, pour veiller

À ce que l’on ne soit victime d’une collision !

.

Un phare dans la nuit, le brouillard,

Voilà qui ferait le titre d’un roman,

Sur sauvetage d’un voilier, en mer,

Mais ce n’est pas le cas pour nous.

.

En quart de nuit, le brouillard est

Parfois dans la vue, dans les yeux,

Sur le point  de s’endormir, fatigué

Par un long manque d’événements.

.

Dieu merci nous approchons du cap

Saint Vincent dont pinceau de lumière

Circulaire, de temps à autre, nous éclaire

Comme pour nous attirer vers lui, Portugal.

.

Cette fois, c’est l’adieu à l’archipel de madère

Qui nous aura tant charmé par ses mystères.

Un dernier point  sur notre table à carte,

Et nous passons le cap vers Portimao.

.

.

Épilogue

.

Tout quart de nuit est loin d’être la moitié de rien

Il s’y passe  des choses entre bateau, mer, cerveau

La mer est calme puis soudain, vous la voyez bien,

Cette lueur au loin, est-ce une étoile  ou un cargo !

.

Quand ce n’est pas les lueurs des phares des autos

Qu’on peut confondre avec un phare dans un halo

Faut que je prenne café, jumelles, pour distinguo :

Tant vrai qu’en bateau on ne boit pas que de l’eau.

.

Une erreur de quart sera comme l’erreur de barre :

On veut s’éloigner de la côte alors qu’on s’approche

Notre imaginaire nous illusionne de faux obstacles,

Tandis les vrais sont juste devant, invisible, œil nu.

.

Le point la nuit près port est comme arbre de noël

Entre les lumières à terre, navires de pêche en mer

Dieu merci, en cas de doute, le point GPS assurera

La position exacte avec la route de fond du bateau.

.

Pour éviter tout accostage : un bon conseil marin

Un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir :

« Rouge sur rouge : rien ne bouge.    Vert sur vert :

 Tout est clair » il n’y a pas à modifier notre route.

.

Le brouillard, surtout  quand il est dense, épais,

Sème la panique entre un oui, un non, un mais !

L’oreille fournit signal, radar le confirme ou pas

On a un peu peur qu’il s’agisse bateau fantôme.

.

À l’entrée d’un chenal, vitesse lente et vigilance :

Bouées tribord, bâbord, visibles dernier moment

On s’imagine, parfois, dans un mauvais jeu vidéo,

Où mugissements de tourelles semblent de sirène.

.

Dieu merci, lors brouillard, bateaux sont en ports,

Les quelques innocents, incompétents, aventuriers,

Se font mutuellement peur dont ils se souviendront

Y a pas de freins sur un bateau, parant abordages !

.

Je garde encore  souvenir de ce long quart de nuit,

Où je me suis retrouvé, tout  seul, avec moi-même,

Sur grand océan d’eaux semblables à mes pensées,

Lors tous les deux, en synchro, avons dérivé, déliré.

.

Il vous fera rêver

Face au ciel étoilé,

Par vives projections

De vos sens exacerbés,

À des mondes, fictions,

À des univers insensés

Qui vous font sourire

Si ce n’est… flipper !

Lors  le  vent  tombe

Ou bien lors il monte,

Ou change de direction :

Il faudra régler la voilure,

Ou encore changer d’allure.

.

.

101 – Calligramme

.

À quoi servira un phare si l’on dispose d’un traceur

De route, et des plus précis ou d’un positionneur,

Sans comp Q  ter d’un GPS voire de tout le reste

À rien          U          sinon confirmer, en réalité,

Que vous        A         êtes en la carte bien situé,

Que si vous         R      faites le point, à l’estime,

Vous n’êtes pas      T       sur bon phare, planté.

Beauté des éclats,      *        clarté des pinceaux,

Et associations, ima     D     ginaires, en prime,

Où phare accompagne   E    un gardien  visuel,

En  sémaphore de sa       *    pensée en sécurité

Des  étoiles  mortes         N   bien qu’éclatantes,

Forment leurs échos       U    de voix chantantes

Autres phares qui          I      illuminent les ciels,

Lumières perçues        T     comme si éternelles.

Un horizon infini       *       et venant du plafond

De notre propre       M        planète constellation.

À peine si l’on        A        distingue le feu d’avion

Traversant le        D      ciel dans ses quatre coins

De bout en         È        bout traçant leur chemin.

On voit rond     R        lumineux, au raz de l’eau :

Serait-ce une    E       étoile montante, un cargo !

Difficile de         *          trancher dans tel bel halo

Magie pure         P             sur toutes ces lumières

Vous rendant        O            contemplatif en prière

Si on a envie qu’       R             elle dure longtemps

C’est bien elle, qui        T              nous rend vivant.

C’est le cœur content       U                   cœur amant

Que l’on quitte phare            G                illuminant.

Je ne sais pas si, un jour             A              le reverra

Mais toute la vie on s’en sou             L            viendra.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

101 4

.

Évocation

 .

Un piédestal surmonté d’une statue

Ou un chemin à travers une citadelle

Élévation pierre, surmontée d’un feu,

Tourelle marine dans  brouillard.

 .

Lors des quarts de nuit, près des côtes

On peut apercevoir des tourelles allumées

Mais dans le brouillard : se fier à son GPS !

 .

Les tourelles marines sont près des côtes,

Là où est le danger

Mais on aura, parfois, du mal à les voir

Les jours de brouillard.

.

Symbolique 

.

Le balisage est

Constitué des tourelles

Fixes situées à terre ou mer,

De bouées flottantes et d’amers.

Ces balises indiquent  les dangers

En mer et  délimitent  les  chenaux

D’accès aux ports, peuvent émettre

Un petit   signal  lumineux, de nuit,

De portée  réduite  qui permettront

Leurs identifications  mais peuvent

Être équipées  d’émetteurs sonores

Pour permettre leurs localisations

Par temps de brume, brouillard.

wikipedia.org/wiki/Signalisation

maritime#Le_balisage

.

Descriptif

 .

101Le quart de nuit, de Madère vers Portugal

Alignement  central /   Titre serpentin   /  Thème croisière

Forme droite et droite / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : tourelle-marine / Symbole de fond : brouillard

.

.

Extension

.

Le quart de nuit demeure exaltant.

Bien que fort peu d’événements vous occupent,

Votre imaginaire, restera, constamment, plein éveil.

Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées,

Tout ce qui fait sens                          et indique un danger,

Une voie à suivre, ou une direction, qui sera utile  en mer,

Surtout aux abords de la terre parfois même à l’intérieur,

Dans les bras de mer,  plus encore,  les entrées  de port.

Positionnés sur les                     bateaux, sur les côtés

Ou devant,  ou en haut du mât,  les feux de route :

Rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière

Seront indispensables, non seulement pour

Vous repérer et vous localiser mais aussi

Pour connaitre sa route et gisement

Avant  décider ou non de varier

Son cap pour l’évitement.

.

Le brouillard est comme la nuit mais en plein jour

On n’y voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière,

On y perd sa vigilance, presque tous ses repères,

L’on a plus que ses oreilles, radar, pour veiller

À ce que l’on ne soit victime d’une collision !

.

Un phare dans la nuit, le brouillard,

Voilà qui ferait le titre d’un roman,

Sur sauvetage d’un voilier, en mer,

Mais ce n’est pas le cas pour nous.

.

En quart de nuit, le brouillard est

Parfois dans la vue, dans les yeux,

Sur le point  de s’endormir, fatigué

Par un long manque d’événements.

.

Dieu merci nous approchons du cap

Saint Vincent dont pinceau de lumière

Circulaire, de temps à autre, nous éclaire

Comme pour nous attirer vers lui, Portugal.

.

Cette fois, c’est l’adieu à l’archipel de madère

Qui nous aura tant charmé par ses mystères.

Un dernier point  sur notre table à carte,

Et nous passons le cap vers Portimao.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

101 6

.

Le brouillard ou la brume peuvent être  très épais

En mer et durer longtemps

Très souvent y a pas de vent très et peu de visibilité

Qui entravent la navigation.

 .

 Symbolique 

 .

Brouillard est un mélange d’air et d’eau.

Il symbolise la confusion et la dissimulation.

Le brouillard réduit la vue et étouffe les sons.

C’est pourquoi, il est très difficile de s’orienter,

Et d’évoluer, peu clairement, dans le brouillard.

.

Par analogie, symbolise  la  confusion  de l’esprit.

Permet se dissimuler échapper au regard d’autrui:

Il est donc, en quelque sort, associé à la protection.

.

Doté d’un pouvoir ludique, il joue avec les formes,

Efface le pied d’une montagne, métamorphose

Un arbre en squelette, dissimule les lieux

Connus et révèle un monde nouveau.

Source : 1001 symboles  cairn.info

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

 La route est sinueuse dans une passe de rochers,

Nuit ou brouillard, les feux sont anges gardiens

Ils riment avec sécurité, avec lucidité, tranquillité

À quelques exceptions auprès des cailloux dangers

Tant et si bien  que fond épouse totalement forme.

.

Le brouillard est par nature estompeur de formes

Il crée la confusion, et parfois, des hallucinations

Et lors, en bateau, durant la nuit, seul de quart,

Vous voyez formes que vous avez … imaginées

En étant certain qu’il s’agit bien de réalité !

 .

Visuel

.

.

Faire le point sur la carte, de nuit

 .

Visuels et textuels >>

100 – Si vous êtes ceci, Porto Santo !

Visuels et textuels >>

.

Aucune ile me direz-vous,

Ne prétendra  à satisfaire,

Tous types   ou projections,

Qu’humains  peuvent faire :

Elle reste  joli  coin de terre,

Plus  près  paradis  qu’enfer.

.

Elle est commise, et  promise

Puis conquise… puis acquise,

Elle ne peut  être qu’exquise !

.

On en  fait  chanson,  mélodie,

Rythme sans parler harmonie,

Tant, vraie inspiration, infinie,

Vous sublimerait, sur elle… ici.

.

Si vous êtes sea …  sex and … sun,

Porto Santo, pour vous, commise.

Si vous êtes bains, skate  and fun,

Porto Santo, pour vous : promise.

.

Si vous êtes nature et … aventure,

Porto Santo,  par vous : conquise.

Si vous êtes  pêcheur,  ou voileux,

Porto Santo, pour vous : permise.

.

Si vous êtes un rentier … retraité,

Porto Santo,  par  vous : acquise !

Si vous êtes  explorateur, curieux,

Porto Santo, pour vous : surprise.

.

Si vous êtes  angoissé,  ou stressé,

Porto Santo, par vous … soumise.

Si vous êtes avide  de tranquillité,

Porto Santo, par vous : comprise.

.

Si vous êtes  un gourmet de fruits,

Porto Santo,  pour vous :  exquise.

Si vous êtes  un amateur de sports

Porto Santo, par vous : entreprise.

.

Si vous êtes un artiste ou amateur,

Porto Santo, pour vous, improvise.

Et si vous demeurez déçu de la vie,

Porto Santo reste, de vous, éprise.

.

Vous êtes ceci : Porto Santo sera!

On peut continuer ,dire etcetera.

En dire autant de toutes iles  ?

Chacun de se forger opinion :

Paradis est rencontre, non !  

.

.

Extension

.

Feu d’artifice, feu d’artifesse, pour finir

Le cœur en supplice, le corps en liesse,

C’est un peu  comme cerise ,sur gâteau.

.

Il existe tant d’expressions toutes faites,

De ce genre que l’on voit évoquer  sur les

Cartes postales ou les guides touristiques

Si fait  que, toutes  les voix, de nos poètes

Combien d’autres musiques, de chansons,

Se perdent en dédales de surinformations.

.

A quoi bon, alors, relater ses impressions :

A  rien, évidemment. A moins que, cela, ne

Permette de revivre soi-même, l’événement

Ou serve de caisse de résonnance pour ceux

Qui sont moins chanceux que moi de ne pas

Y avoir été et d’y être,  par tels truchements,

Quand même un peu, beaucoup, aux cieux !

.

Si vous ceci  …  alors moi, sera :

On peut allonger la liste sans fin

Et se dire, après,  que l’on verra,

Si on le mérite, et si ça convient.

Pour aujourd’hui,  je m’arrête là :

C’est suffisant, et cela me va bien :

Autres endroits, autres iles, çà et là,

Je pourrais me sentir tout aussi bien.

.

Si vous êtes ceci, alors moi, cela,

Repris sept fois comme ritournelle

Vous ferait une chanson  ou fera

Porto Santo comme demoiselle

.

Toujours est-il que fête, farnienté,

Sont au programme pour la journée

Qui s’achève tard dans la nuit, fatigué

Mais heureux de milliers de sensations.

.

Sans compter d’émotion, voire de passion

Pour une ile prête à toutes sortes d’idylles,

Jusqu’à songer d’y rester pour y demeurer

Hélas, il nous faudra bien nous rapatrier.

.

.

 

.

Aucune ile me direz-vous,

Ne prétendra  à satisfaire,

Tous types   ou projections,

Qu’humains  peuvent faire.

Elle reste  joli  coin de terre,

Plus  près  paradis  qu’enfer.

Elle est commise, et  promise

Puis conquise… puis acquise,

Elle ne peut  être qu’exquise !

On en  fait  chanson,  mélodie,

Rythme sans parler harmonie,

Tant, vraie inspiration, infinie,

Vous sublimerait, sur elle… ici.

.

SI VOUS ÊTES CECI

Si vous êtes sea …  sex and … sun,

Porto Santo, pour vous, commise.

Si vous êtes bains, skate  and fun,

Porto Santo, pour vous : promise.

 .

Si vous êtes nature et … aventure,

Porto Santo,  par vous : conquise.

Si vous êtes  pêcheur,  ou voileux,

Porto Santo, pour vous : permise.

 .

Si vous êtes un rentier … retraité,

Porto Santo,  par  vous : acquise !

Si vous êtes  explorateur, curieux,

Porto Santo, pour vous : surprise.

 .

Si vous êtes  angoissé,  ou stressé,

Porto Santo, par vous … soumise.

Si vous êtes avide  de tranquillité,

Porto Santo, par vous : comprise.

.

PORTO SANTO SERA 

Si vous êtes  un gourmet de fruits,

Porto Santo,  pour vous :  exquise.

Si vous êtes  un amateur de sports

Porto Santo, par vous : entreprise.

 .

Si vous êtes un artiste ou amateur,

Porto Santo, pour vous, improvise.

Et si vous demeurez déçu de la vie,

Porto Santo reste, de vous, éprise.

.

Vous êtes ceci : Porto Santo sera!

On peut continuer,dire etcetera.

En dire autant de toutes iles  ?

Chacun de se forger opinion :

Paradis est rencontre, non !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

100 4

.

Évocation

 .

Une colonne de grand monument

Un monoski large, pour la glisse,

Un ponton ou bien une planche :

Je penche plutôt pour un hamac

Une telle chanson évoquera certes autre chose

Que la planche ou le hamac, bien que présents,

Tant aussi bien que le fond dépasse toute forme

Porto Santo est un havre et un

Havre de paix et de tranquillité

Qui vous bercera, dans ses rêves

De planches des plus insensées.

.

Symbolique 

.

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons

Conçue  pour naviguer  debout,

Avec  un   gréement  libre, monté

Sur cardan, lors même que terme

Planche  à  voile  demeurait  utilisé

Pour des petits dériveurs  de plage,

Plats,  à l’accastillage  minimaliste,

Parfois sans cockpit  et lors équipés

D’un  gréement   simplifié, comme

Le sunfish américain ou bien son

Prédécesseur un peu plus petit,

Le sailfish ou le beachcomber.

Wikipédia : planche

.

Descriptif

.

100 – Si vous êtes ceci, Porto Santo sera …

Alignement central / Titre mots entiers/ Thème île

Forme droite  Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : galion / Symbole de fond : portrait

.

.

Fond

.

Évocation

100 6

.

En voilà un homme apaisé, reposé, heureux

Entre deux parenthèses de planche, kitesurf

Il philosophe avec un air plus que narquois,

Ben quoi, vous êtes jaloux : venez donc ici.

 .

 Symbolique 

 .

Le hamac a été créé, il y a plus de 1000 ans,

Et ce n’est pas la raison principale qui a mené

Un groupe d’individus à s’intéresser à cet objet,

C’est surtout qu’ils vivaient en pleine campagne,

Et qu’ils préféraient dormir sur un lit … suspendu

Afin d’éviter les morsures d’animaux ou d’insectes

Pendant leur sommeil, et, de ce fait, de leur éviter

De transmettre et pâtir de nombreuses maladies.

Mais, l’on peut imaginer qu’ils devaient profiter

Quand même de cette invention pour farniente.

Modifié et mis en forme, source : hamac-stories.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’utilisation du hamac en bateau et à terre

Est bien différente, en mer, il vous bercera

Et à terre, il  restera immobile et passif !

Il ne faut rien lui demandez de plus

Que de se reposer, rêver, ou dormir !

.

Il n’aurait plus manqué que ce poème

Sous forme d’une chanson ne soit rimé.

Et  bien que  composé  dans mon hamac

Rimes, rythmes étaient au rendez-vous !

.

Et vous avez le choix entre deux refrains

Celui du début  ou bien …  celui de la fin.

Si vous êtes ceci …  choisirez le premier

Si vous êtes cela, préférerez le dernier

Moi, j’ai pris les deux, les superpose !

 .

Visuel

.

.

 Céramique portugaise

.

Visuels et textuels >>

99 – Musée Christophe Colomb

Visuels et textuels >> 

.

 Toute ile a un passé, une histoire

Celle de Porto Santo, aussi, à croire,

Illustre découvreur, l’un des premiers

Où Christophe Colomb, y aura séjourné

Et, même, avec la fille  du maire, marié !

C’est dire si  son musée  est  bien mérité !

.

Pour honorer son nom, statue,  trouvera,

En plein centre du village de Vila Baleira

On y trouve la maquette de Santa Maria

Avec ses cartes marines, avec leur auras

Et qui retracent bien, les trois parcours.

.

On y trouve aussi  dragonnier, en cour,

Prouvant que la maison est conservée

Pour  protéger son état  authenticité.

.

On  n’oublie pas  la Grande Histoire,

De la découverte  de ses Amériques.

Christophe Colomb,  y serait passé,

À Madère, mais aussi Porto Santo.

.

Ici, des cartes et là, des maquettes

Nous ont interpellés en ce musée,

Les maisons, où il aura séjourné.

.

Archipels, Madériens, Canariens

Ont à cœur  de récolter, exposer,

Tous les objets de telle destinée.

Après ville Séville et Las Palmas,

Porto Santo, Casa, ici, de, Colon.

.

Portugais se partagent, disputent,

Avec les espagnols,  le grand passé,

Du grand explorateur et découvreur,

Figure de proue de péninsule ibérique

Comme Marco Polo,  pour l’Adriatique,

Comme Capitaine Cook, pour l’Australie.

.

Le Monde n’a pas beaucoup changé depuis

Le commerce reste toujours aussi florissant,

La terre continue d’être explorée et exploitée.

.

L’homme, toujours  à chercher propres limites,

Sa frontière  hors de planète, en ce vaste Univers,

Tantôt se vouant à Dieu tantôt se prenant pour lui.

L’argent, en ces deux cas, demeure le Grand Maitre,

Qui donne autant faim de conquêtes que soif d’infini.

.

.

Extension

.

Soif de conquêtes : anormale,

Il n’y a plus de terres nouvelles

À découvrir, pas plus à exploiter

Tous  les  gisements  sont  connus

Dernière conquête de l’homme est,

Paradoxalement, celle  de lui-même,

Pour savoir ce qu’il est et ce qu’il fout

Sur sa foutue planète, soif de conquêtes,

Plus qu’anormale aussi lors ça présuppose

Une croyance dans la destinée extra-terrestre

Pour laquelle notre corps sinon voire notre esprit,

N’est pas bien armée pour la réaliser, voir l’accepter.

Un changement  de paradigme, dirait  les scientifiques,

Une sublimation de sa conscience, diraient les littéraires.

.

Ce n’est un secret pour personne que l’archipel Madère et Canaries

Se disputent les préparatifs des conquêtes de Christophe Colomb

Tous deux ont constitué étapes importantes dans les voyages

Mais Porto se réfère d’un avantage considérable : mariage

De Colomb avec la fille du maire de l’époque, lien du sang.

Pour le reste, le musée de Las Palmas est plus spectaculaire

Et ses fréquentations ne vont pas du tout dans le sens contraire

Mais laissons les débattre de leurs prérogatives respectives : tchao.

.

Un petit musée qui ne pourra rivaliser

Avec celui des Canaries, par sa taille,

Mais qui reste intéressant  à visiter,

Ne serait-ce que pour ses tableaux !

.

Pas de reconstitution grandeur nature

Galion reproduit en maquette, miniature

Et traces du passage de Christophe Colomb

Pour son idylle, mariage avec la fille du maire.

.

Ce qui nous a marqué dans son jardin extérieur,

Est son immense tamarinier couvrant la moitié,

On pourrait croire que Colomb l’avait planté,

Pour marquer ses passages avant ailleurs.

.

99 – Calligramme

.

Toute ile a un passé, une histoire

Celle de Porto Santo, aussi, à croire,

Illustre découvreur, l’un des premiers

Où Christophe Colomb, y aura séjourné

Et, même, avec la fille  du maire, marié !

C’est dire si  son musée  est  bien mérité !

.

Pour honorer son nom, statue,  trouvera,

En plein centre du village de Vila Baleira

On y trouve la maquette de Santa Maria

Avec ses cartes marines, avec leur auras

Et qui retracent bien, les trois parcours

On y trouve aussi  dragonnier, en cour,

Prouvant que la maison est conservée

Pour  protéger son état  authenticité.

.

On  n’oublie pas  la Grande Histoire,

De la découverte  de ses Amériques.

Christophe Colomb,  y serait passé,

À Madère, mais aussi Porto Santo.

Ici, des cartes et là, des maquettes

Nous ont interpellés en ce musée,

Les maisons, où il aura séjourné.

.

Archipels, Madériens, Canariens

Ont  à  cœur  de  récolter,  exposer,

Tous les objets de    C   telle destinée.

Après ville Séville O       H   après Las Palmas,

Porto Santo    R             R     Casa, ici, de, Colon.

Portugais se   T               I       partagent, disputent,

Avec les       O                  S   espagnols, le grand passé,

Du grand   *                    T     explorateur et découvreur,

Figure de  S                    O     proue de péninsule ibérique,

Comme    A                      P    Marco Polo, pour l’Adriatique,

Comme      N                    H   Capitaine Cook pour l’Australie.

Le Monde     T                   E   n’a pas beaucoup changé depuis

Le commerce   O                *       reste toujours aussi florissant,

La terre continue  *            C          d’être explorée et exploitée.

L’homme, toujours   M       O         à chercher propres limites,

Sa frontière  hors  de   U      L          planète, en vaste Univers,

Tantôt se vouant à Dieu  S    O      tantôt se prenant pour lui.

L’argent en ces deux cas   É   M    demeure le Grand Maitre,

Qui donne autant faim de E   B   conquêtes que soif d’infini.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

99 4

.

Évocation

 .

Coiffe bigouden de Quimper en Bretagne,

Un galion du temps de Christophe Colomb

Un portait de Christophe Colomb au musée,

Ou on ne sait quoi d’autre dans l’imaginaire.

.

Sur un galion la mâture est aussi imposante

Que la coque, forme de grande, grosse barque:

Du temps de Colomb fond forme correspondent.

 .

Colomb a laissé des traces,

Tout  comme  aux  Canaries :

L’on y trouve une maquette de

Santa Maria : galion fétiche !

 .

Symbolique   

 .

Un galion

 Est un navire

À voiles armé,

Naviguant en escorte

Et destiné aux échanges avec

Les colonies européennes entre

Le xvie et le xviiie siècle.

 .

Navire espagnol à l’origine,

Le galion a constitué par la suite

Le  bâtiment  principal  des  flottes

Des autres nations (britannique, néerlandaise…),

Avant le développement des bricks, frégates, vaisseaux

De ligne trois-mâts carrés à partir du xviiie siècle.

Ils ont perduré jusqu’au début du xixe siècle.

Fr.wikipedia.org/wiki/Galion

.

Descriptif

 .

99Porto Santo, le musée Christophe Colomb

Alignement central / Titre dédoublé / Thème monument

Forme conique/ Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole de forme : galion / Symbole de fond : portrait

.

.

Fond

.

Évocation 

99 6

.

Il existe divers portraits d’époque ou d’après

De Christophe Colomb

Ce dernier ne ressemble pas à un navigateur

Juste personnage important.

 .

Symbolique

 .

Christophe Colomb n’est pas le premier

À avoir mis le pied dans les Amériques.

L’être humain y a migré, depuis l’Asie,

Il y a de cela  …  13 000 à 40 000 ans.

.

Et pas non plus le premier navigateur

À traverser océan Atlantique d’Europe,

La fouille archéologique aura établi que

Des peuples européens comme les Vikings

Ou des pêcheurs basques ou normands

Bretons avaient  eu connaissance

De ce tout nouveau continent.

Source : Wikipédia

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Terre d’accueil, de passage et de découverte

Porto Santo,  comme  Madère,   demeureront

Chargées d’histoire  de Colomb, tant à l’écart

De tout autre influence et voire de civilisation

Tant qu’on y respire air, parfum autonomie.

.

Car, Christophe Colomb, comment l’oublier,

Tant archipels  des Canaries et de Madère

Se feront concurrence  pour sa primauté,

Plus encore Porto Santo où a été marié :

La petite histoire se mêle ici à la grande

L’on sent toujours un parfum du passé

Qui flotte partout en son petit musée.

 .

Visuel

.

.

Musée Christophe Colomb Porto Santo

.

Visuels et textuels >> 

98 – Île accueillante et sauvage

Visuels et textuels  >>  

.

On ne finit pas de la décrire,

Ile de Porto Santo, Madérienne.

Elle nous parait à taille humaine,

Sa poésie, nous tentons  transcrire

Sans trop de succès, par nos photos.

.

Elles montrent bien ses plages, monts

Mais non caractères de sa population.

Elles évoquent sentiers de randonnée

Qui abondent en tous  ses quartiers.

.

Quatre orientations, destinations

Avec chacune leur fascination

Suscitant autant d’émotions.

.

Une île, d’une quarantaine de kilomètres

De périmètre dont on peut faire le tour,

À pied, en une journée, ou deux, selon

Son degré d’entrainement, son envie,

Et nombre touristes le feront en taxi.

.

On peut la traverser…de part en part

Ça monte un peu entre deux versants

Et de même grimper sur ses cinq pics

De plus de quatre cent mètres chacun.

.

Ses sentiers de randonnées,  sont situés

Soit, au centre, soit, au nord-est  de l’ile,

Ils ne sont   pas nombreux,   bien balisés,

Différents   en tous points,   et tranquilles.

.

Le Nord  en est la partie  la plus sauvage :

Aucune habitation et très peu de passages.

L’Est est très abrupt et, très peu accessible,

Procure  comme vertige, aux âmes sensibles.

.

Le Sud constitue partie, la plus plate, habitée,

Elle bénéficie d’une longue plage de sable doré.

L’Ouest est occupé par un golf près d’aéroport,

Verte, grise : deux taches  offrant un transport.

.

Au fur et à mesure  qu’on  découvrira  cette ile,

On la trouvera  riche tout ce que… l’on cherche,

Pourvue de nombre de bus, et taxis, elle mérite,

À nos  yeux, d’être visitée, et  parcourue, à pied.

.

Tant ses flancs et rondeurs, ses creux, et bosses,

Se prêtent à la flânerie quoiqu’un peu… cabosse,

Toutefois ne vous décevra pas, vous  surprendra,

Par charme d’un indéfinissable  goût de paradis.

.

.

Extensions

..

Ça tend vers une publicité touristique, dans un guide

Pour attirer le client à venir passer ses vacances ici !

Il est vrai que sur le marché, l’offre est pléthorique,

La différence se fait sur photos, prix, descriptions.

Or l’âme d’une ile et de ses habitants, ne se laisse

Pas enfermer dans une prose facile et racoleuse,

Il faut la sublimer dans une sorte de poésie qui

Évoque son plein de non-dit comme autant de

Promesses à en rester surpris ! C’est à ce prix

Qu’on s’y attache et qu’on a envie d’y revenir.

.

Côté plage, côté sauvage,  côté plaine,  côté montagne :

Porto Santo a hérité de quatre faces et de dix visages !

Rendez-vous compte, une plage faisant six kilomètres

Alors que sa voisine, Madère, en dispose de très peu !

Par contre, question montagnes et lévadas et à-pics,

Madère est gagnante, haut la main : y a pas photo !

La surprise est cet ilot inhabité rappelant désertas.

.

La seule plage, en France, de six kilomètres

Est celle de La Baule, comme station balnéaire

Mais plus important que Baleira avec  font de mer,

Ici ce n’est qu’une plage avec son caractère de nature.

.

Toute l’ile conserve un paysage sauvage comme aux Acores,

On peut s’y promener de long en large si ce n’est en travers

Sans rencontrer grand monde, il n’y a guère que le tour

Qui reste fréquenté par les touristes et les voitures.

.

La passerelle d’accès à la plage, nous a étonnés :

Franchissant les dunes, vous mène au raz de l’eau,

Comme deux pinces de crabe, bordée par deux ilots,

Plus poétiquement, disons des bras pour vous accueillir.

.

.

Épilogue

.

Porto Santo, au sud, un phare d’entrée, un port,

Tout au nord, une tour de contrôle, un aéroport,

On vient, en voilier, en navette bateau, en avion,

Chacun selon ses moyens, et voire ses ambitions

.

Madère est une grande île mais à taille humaine :

En faire le tour une semaine pour qui s’y promène

Et ce qui la caractérise, ses lévadas et ses sommets

Ça grimpe et partout et à des forts belles hauteurs.

.

Ici sans être complétement plat, deux jours, le tour,

En longeant la côte, traversant l’ile de long en large,

Nous, arrivés en voiler, y avons consacré cinq jours,

C’est dire qu’une telle perle vaut plus que le détour !

.

Ce qui m’a frappé le plus, est sa plage de sable fin,

Une magnifique  plage  de  9 kilomètres de long :

En mer eaux calmes, cristallines, degré tempéré.

 C’est simple du port on n’en perçoit pas le bout.

.

Ensuite, ville de Baleira, villages bien typiques

Où persistent traditions restées authentiques

Religieuses  comme assomption que laïques

Enfin nombreux monts qui le surplombe.

.

Nous avons randonné sur  deux monts

Le pico do Castello et le pico Branco

Assisté aux fêtes du quinze aout

Visité le musée de Colomb.

.

.

98 – Calligramme

.

On ne finit pas de la décrire,

Ile de Porto Santo,    P Madérienne.

Elle nous parait à taille  O     humaine,

Sa poésie nous tentons    R     transcrire

Sans trop de succés, par  T    nos photos.

Elles montrent bien ses   O plages, monts

Mais non caractères de    *  sa population.

Elles évoquent sentiers    S   de randonnée

Qui abondent en tous     A     ses quartiers.

Quatre orientations,      N      destinations

Avec chacune leur        T         fascination

Suscitant autant         O        d’émotions.

 .

Une île, d’une quarantaine de kilomètres

De périmètre dont on peut faire le tour,

À pied, en une journée, ou deux, selon

Son degré d’entrainement, son envie,

Et nombre touristes le feront en taxi.

On peut la traverser…de part en part

Ça monte un peu entre deux versants

Et de même grimper sur ses cinq pics

De plus de quatre cent mètres chacun.

Ses sentiers de randonnées  sont situés

Soit, au centre, soit, au nord-est de l’ile,

Ils ne sont   pas nombreux,   bien balisés,

Différents   en tous points,   et tranquilles.

.

Le Nord en est la   I    partie la plus sauvage :

Aucune habitation   L  et très peu de passages.

L’Est est très abrupt   E   et, très peu accessible,

Procure comme vertige  *      aux âmes sensibles.

Le Sud constitue partie,   A   la plus plate, habitée,

Elle bénéficie  de  longue   C       plage de sable doré.

L’Ouest est occupé par      C    E    golf et un aéroport,

Verte, grise, deux taches   U       T   offrant un transport.

Au fur et à mesure  qu’    E    on         découvrira cette ile,

On la trouve riche de      I     tout     S    ce que l’on cherche,

Pourvue de nombre     L      de bus,    A   et taxis, elle mérite,

À nos  yeux, d’être      L     visitée, et       U    parcourue, à pied.

Tant ses flancs et     A     rondeurs,  ses     V       creux, et bosses,

Se prêtent à la      N      flânerie quoiqu’un    A       peu … cabosse,

Toutefois ne       T      vous décevra pas, vous    G         surprendra,

Par charme       E      d’un indéfinissable… goût     E         de paradis.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

98 4

.

Évocation

.

Un pion pour des jeux de société,

Voire un moulin à poivre ou à sel,

Une base, une tour, une lanterne :

Un phare juste à l’entrée du port.

 .

Une ile, une côte, un port … Un phare:

Tout concorde et contribue à la lumière

Même s’il y a autre fond que sa forme.

 .

Une ile dispose toujours d’un phare

Pour signaler ses abords

Sinon une zone des plus dangereuse,

Sinon l’entrée de son port.

 . 

Symbolique

 .

Aujourd’hui,

Avec la technologie

GPS, électronique de bord,

Les grands phares d’atterrissage

Ne sont plus vraiment indispensables.

.

Utilisés pour situer la terre

Il y a encore quelques années,

Ils gardent fonction patrimoniale,

Mais servent également de support

D’antennes-relais pour les réseaux

De communication maritimes civils

Ou  de  défense,  et, notamment, des

Centres    régionaux     opérationnels

De surveillance  et sauvetage CROSS

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Fond

.

Évocation 

.

98 6

.

Le port et la marina de l’ile de Porto Santo

Sont construits sur la mer

Comme tant d’autres avec moles et digues

Pour mieux les protéger!

 .

Symbolique 

 .

Un port peut remplir des fonctions,

Doit avant tout permettre d’abriter

Les navires, pendant les opérations

De chargement et de déchargement.

.

Il facilite  opérations de ravitaillement

Et de réparations : il est un lieu de séjour.

.

À l’opposé du  mouillage, havre, consistant

En rade protégée des vents dominants, vagues

Par la terre, un port sera, souvent, protégé par

Une ou plusieurs digues, ou par différents môles.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Port, pas tout à fait comme les autres

Non pas par sa configuration : ambiance

Y régnant et le grand terre-plein qui borde

On y serait resté semaine… supplémentaire,

Si le calendrier ne nous imposait contrainte

En dépit de construction, un peu artificielle,

Son apparence et fonction reste naturelles

Havre de paix s’il en est, on y débarque

En navette courrier depuis madère.

.

Peu d’iles de cette taille et de cette population,

Auront un grand port  et un grand aéroport :

La seule ville de l’ile est Baleira 5500 habitants,

Il y en a qui ont quatre fois plus, et rien de cela,

D’autant que de loin, ce n’est autre qu’un rocher

Mais il est vrai qu’avec une plage de sable blanc,

De 6 km de long, y a de quoi attirer farnientant !

 .

Visuel

.

.

Une ile très calme et reposante !

.

Visuels et textuels  >>  

97 – Randonnée Pico Branco

Visuels et textuels >>

.

La randonnée  est conditionnée

Par un ciel, clément, ou dément.

Soleil, nuage, brume, pluie, vent :

Rien en cours ne vous est épargné.

.

Nous avons démarré  sous vent fou,

Produisant, sur col, un effet venturi.

La pluie l’a encore  davantage nourri,

Au point  qu’on ne voyait  rien du tout.

.

Retournant, au col,  le soleil  est revenu,

Et a doré ses rayons sur nos peaux nues.

Coin sauvage, mais romantique a souhait

Quatre saisons nous aurons connu de fait.

.

Nord-Ouest de Porto Santo

Paysage aride des plus désert,

Où, un sentier vous fait grimper

Le Pico Branco sans un seul souci

Sans habitation où la nature, seule,

Est sauvage, est vierge, rocailleuse.

.

Au fur, à mesure de notre…montée

La perspective variera tout le temps

Mais, ce n’est qu’une fois au sommet

Que nous pouvons admirer alentour.

.

Islas Desertas découvertes, en plein sud,

Nous paraissent perdues en leurs brumes

Mais, derrière elles, un horizon, à l’infini,

Nous fait cadeau d’un bleu, vert, profond.

.

Non loin, coin pique-nique  s’offre à nous,

Avec des dégustations, des photos à l’envie,

Afin d’être en mesure d’immortaliser ce site,

Rempli d’appétits, des bonheurs, existentiels.

.

Profitons de pause, perçue en consubstantielle,

En contemplation  de cette bien étrange fusion,

Entre terre en falaise,  mer, ciel et feu, du soleil.

Mais le temps passe  et  les nuages approchent.

.

Tout  se confond, se délave, disparaît, à la vue :

Vite  …  réveillons-nous, il va, bientôt, pleuvoir.

Il est temps  de dire  au revoir  à ce panorama,

Tant une épaisse brume en quelques  secondes,

Nous fait l’impression avoir changé de monde.

.

La descente est rapide,  quelque peu glissante :

L’on ne voit plus point de départ en contrebas.

Atteint, le vent souffle, pour chasser les nuages

Et nous voilà, sous un soleil torride et en nage.

Nous faut continuer, pour  être au rendez-vous

En lieu de la fête du village  sur autre hauteur.

.

.

Extension

.

À vol d’oiseau, le village est à deux kilomètres,

À peine, mais, comme il nous faut contourner

L’autre mont pour  arriver  par le bon sentier,

Cela nous en fera six : en montagne, il en est

Souvent ainsi, si bien qu’on n’annonce pas

Le parcours en un nombre de kilomètres

Mais bien plutôt en heures de marche.

Cela peut aller de deux à six kilomètres

En une heure selon les degrés de difficultés

À surmonter d’autant, grimpant, il vous faut

Ajouter pauses communes, attentes des autres.

.

Le petit village, proche de Bandeira est un écrin de verdure et foi !

Verdure, c’est toute l’année, mais l’assomption, une fois par an.

Il y avait autant de monde et sinon plus dehors que dedans

Cette petite église au clocher adjacent et place carrelée.

Sur les côtés, des cabanes de fortune, éphémères

Dispensaient des repas chauds et boissons

Et voilà que des musiques s’en mêlent

Après une flopée de chants religieux,

Comme pour prolonger la joie de la fête

Qu’un millier de croyants venaient d’honorer.

.

Une montée comme une autre toute en lacets,

Pour arriver en haut et pouvoir pique-niquer

En admirant  le paysage  marin, tout autour,

Avant de descendre vers la chapelle, 15 aout.

.

50 fidèles dans la chapelle, 500 au dehors,

Une fête religieuse pleine de recueillement

Suivie d’un procession … À n’en plus finir,

Le long d’une allée, bordée de marchands.

.

Nous avons pris  une navette  pour Baleira,

Et de là, un bus pour rejoindre notre marina

Faut dire que, le soir, fatigués, mais, heureux,

Nul besoin de nous bercer pour nous endormir.

.

.

97 – Calligramme

.

La randonnée  est conditionnée

Par un ciel, clément, ou dément.

Soleil, nuage, brume, pluie, vent :

Rien en cours ne vous est épargné.

Nous avons démarré  sous vent fou,

Produisant, sur col, un effet venturi.

La pluie l’a encore  davantage nourri,

Au point  qu’on ne voyait  rien du tout.

Retournant, au col,  le soleil  est revenu,

Et a doré ses rayons sur nos peaux nues.

Coin sauvage, mais romantique a souhait

Quatre saisons nous aurons connu de fait.

.

*************************************************

***********************************************

.

Nord-Ouest de    P           Porto Santo

Paysage aride     O     des plus désert,

Où, un sentier     R   vous fait grimper

Le Pico Branco    T   sans un seul souci

Sans habitation   O  où la nature, seule,

Est sauvage, est     *    vierge, rocailleuse.

Au fur, à mesure   S       de notre…montée

La perspective     A     variera tout le temps

Mais, ce n’est    N      qu’une fois au sommet

Que nous          T   pouvons admirer alentour.

Islas Desertas     O   découvertes, en plein sud,

Nous paraissent     *    perdues en leurs brumes

Mais, derrière elles      R     un horizon, à l’infini,

Nous fait cadeau d’un      A     bleu, vert, profond.

Non loin, coin pique-nique   N          s’offre à nous,

Avec des dégustations,       D     des photos à l’envie,

Afin d’être en mesure      O      d’immortaliser ce site,

Rempli d’appétits        N     des bonheurs, existentiels,

Profitons pause          N       perçue en consubstantielle,

En contemplation         É     de cette bien étrange fusion,

Entre terre en falaise,       E        mer, ciel et feu, du soleil.

Mais le temps passe et          *          les nuages approchent.

Tout se confond, se délave,         P           disparaît, à la vue :

Vite, réveillons-nous, il va               I             bientôt pleuvoir.

Il est temps de dire au revoir                 C          à ce panorama,

Tant une épaisse brume en quelques           O                secondes,

Nous fait l’impression avoir changé de           *                   monde.

La descente est rapide,  quelque peu             B                 glissante :

L’on ne voit plus point de départ                 R                en contrebas.

Atteint, le vent souffle pour                      A              chasser les nuages

Et nous voilà, sous un soleil                   N                 torride et en nage.

Nous faut continuer, pour                   C                   être au rendez-vous

En lieu de la fête du village                O                         sur autre hauteur.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

97 4

.

 

Évocation

 .

Une lampe abat-jour d’ambiance

Un piédestal pour un pot de fleur,

Randonnée en chemin grimpant

En lacets,  vers un sommet  dégagé.

 .

Aucun sentier de montagne n’est rectiligne

Fait de méandres et tournants, en épingles,

Forme ne se confond au fond mais l’évoque.

 .

Une randonnée, toute en montées

Légères et en lacets tracés :

Autre coté de l’île, autre orientation

Et donc autre panorama !

 .

 Symbolique 

 .

La randonnée est un exercice physique

Très complet et temps propice, pour délier

Sa pensée, pour rêver, et pour se ressourcer.

Elle participe d’un éveil, sensoriel, au Monde

Les odeurs, les bruits, la lumière, les couleurs

Et d’un retour à l’essentiel qui nous permet

De nous désencombrer, de nous s’alléger

De bon nombre de surcharges inutiles

Et de reprendre son souffle et moral.

Le sens de la marche Cairn.info

.

Descriptif

 .

97 Porto Santo, randonnée Pico Branco 

Alignement central / Titre serpentin / Thème rando

Forme conique/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : randonnée / Symbole de fond : chemin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

97 6

.

Plus on monte et plus le chemin devient étroit

En se frayant un passage

Entre les rochers et les arbustes pour finir par

Un petit sentier de mulet.

 .

Symbolique 

 .

Le voyageur

Moderne   recherchera,

Comme le premier des croisés,

Le mystère des terres inconnues,

Puis le souffle des grands espaces,

Et le merveilleux  d’une cité  idéale.

.

Adaptée  aux techniques modernes,

Les  symboles  associés  au  voyage

N’ont rien perdu de leur vitalité :

L’appel, le départ, le passage,

La rencontre, le guide,

Retour et souvenir.

cheminaidant.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les souvenirs rentreraient et se mémoriseraient

Par les pieds, autant que par les yeux, oreilles,

Sans parler des odeurs et sensations tactiles

Tant vrai je me remémore, mieux, un lieu

Que j’aurai foulé de mes propres pieds

Que vu sur un magazine, à la télé.

Cette randonnée Pico Branco

Je me la fais dans ma tête

Chaque fois que je vois

Photo Porto Santo.

.

Un chemin de randonnée  ressemble à tout autre

Pensez-donc : aucun, plutôt, je vous voudrais dire

Même si vers libres alterneront rimes contraintes

Et même si, les fonds se superposent sur formes

Il y aura toujours une différence, tracé, pente,

Méandres, longueurs, sols, ou intérêts sente.

Parfois un chemin plat, longeant une cote

Prendre soudain une allure montagne

Inverse, sur un plateau ou ruisseau.

 .

Visuel

.

.

Pico Branco terra cha Porto Santo

.

Visuels et textuels >>

96 – Descente du Pico do Castelo

Visuels et textuels >>

.

Gens parlent montée,

Et rarement de descente

C’est à croire, qu’une fois arrivés  …. là-haut :

Ça plane pour eux et pour autres, rien en bas.

.

L’on sait,  pourtant,  qu’en réalité,

La descente  demeure  une épreuve

Aussi chargée d’émotions, efforts,

Que la montée pour les plus forts !

.

Elle est, parfois raide, ou tortueuse,

Il faut parfois traverser une pierraille,

Si fait, qu’à la fin, chevilles et genoux,

Ne valent plus rien qui vaille du tout.

.

En montagne, rien n’est jamais  plat,

Qu’importe, on finit  par s’habituer,

Et même que l’on se prend au jeu

.

La descente peut être dangereuse

Sous les orages, sous la brume,

Qui vous cache vite toute vue.

.

L’on se perd dans un dédale

Des sentiers … mal fléchés,

À se retrouver mauvais côté.

.

Mont d’où on aperçoit la mer,

Constituera un vrai et sûr repère.

Porto Santo vous procure quatre monts

À monter puis à  descendre  en sécurité.

.

Perdu comme en épais brouillard de nos pensées

Il nous faut, vite, descendre de notre petit nuage,

Histoire d’aller trouver  notre bien morne réalité

Qui nous attendent tout en bas et dès le milieu,

Des habitations,  des commerces, rues, foules !

.

Le sentier glisse sous  le poids, sous nos pieds,

Quatre heures pour atteindre sommet du pic,

Deux heures seulement, pour le descendre,

Si on n’arrête pas pour reprendre souffle

Boire un peu d’eau, calculer distance.

.

Mais une fois en bas,

L’on regarde en… haut,

En se disant  quand même,

Et  à quand la prochaine fois.

.

Verticalité nous attire et donne des ailes

Cent fois, grimperions, voir  notre horizon

Se prolonger loin, très loin et de mille façons.

.

Dans  telle ile : où qu’on soit, d’où qu’on parte,

On commence au niveau de la mer, niveau zéro,

Plus on approche nuage, plus on s’éloigne d’eau,

Mais là-haut, aucun obstacle n’obstrue, n’écarte.

.

.

Extension

.

La descente, ici de 500 mètres de dénivelé

N’est pas celle du Teidé, de Tenerife,

De la hauteur de 3500 mètres :

Différence de quantité d’air,

Différence degré de pente,

De constitution des sols,

De  temps  de  parcours.

Chaque facteur pèsera de

Son poids sur la longueur,

La hauteur et la profondeur

De l’engagement d’un groupe.

Lors un entrainement préalable

Souhaitable : commencer plus petit

Pour finir plus grand et non l’inverse !

.

La descente, par le même chemin, est comme un retour en arrière

Qui demande moins d’effort mais procure aussi moins  d’émotion :

C’est un peu comme un retour au point de départ      la civilisation.

Circuit serait différent même si, au final, on            arrive au même

Endroit, continuité est comme chaine sans           fin qui se déroule,

Descendre l’autre coté du mont, aurait              été autre découverte

Mais la distance du trajet aurait été              augmentée et d’autant

Nous étions quelque peu pressé                  par la météo et le temps.

Et nous irons explorer sa face                    nord, mais une autre fois.

.

La descente ne posera pas de problème,

Mis à part la chaleur autour de 30 degrés

Car nous avons épuisé  nos réserves  d’eau,

Pendant la montée  mais la ville  de Baleina

Est à nos pieds, à quelques kilomètres : c’est

Promis, nous nous assoieront  à une terrasse,

Pour une bonne bière fraiche, comme on aime,

Avant de revenir à la marina par la grande plage.

.

Baleira est la seule ville, proche de 6000 habitants

Avec des airs  d’une station balnéaire  pour touristes,

Mais qui n’en garde pas moins  charme et authenticité

Offrant dans un même lieu, campagne montagne et mer.

Sa plage, en particulier, n’en finit pas de s’étirer plein sud,

À même d’offrir dix façons de se détendre, ou se sportiver !

Marcher sur le sable n’est pas comme sur sentier d’un mont

Plus, encore, la nuit tombée, nous manquions d’une lampe !

.

.

96 – Calligramme

.

Gens parlent montée,

Et rarement de descente

C’est à croire, qu’une fois arrivés  …. là-haut :

Ça plane pour eux et pour autres, rien en bas.

L’on sait,  pourtant,  qu’en réalité,

La descente  demeure  une épreuve

Aussi chargée  D d’émotions, efforts,

Que la montée   E   pour les plus forts !

Elle est, parfois   S    raide, ou tortueuse,

Il faut parfois tra  C    verser une pierraille,

Si fait, qu’à la fin    E           chevilles, genoux,

Ne valent plus rien   N            qui vaille du tout.

En montagne, rien     T              n’est jamais  plat,

Qu’importe, on finit     E                     par s’habituer,

Et même que l’on           *                    se prend au jeu.

La descente peut            D                     être dangereuse

Sous les orages,               O                        sous la brume,

Qui vous cache                  *                          vite toute vue.

L’on se perd                      C                         dans un dédale

Des sentiers                      A                               mal fléchés,

À se retrouver                   S                            mauvais côté.

Mont d’où on                    T                        aperçoit la mer,

Constituera un                 E                     vrai et sûr repère.

Porto Santo vous              L             procure quatre monts

À monter puis à               O            descendre  en sécurité.

Perdu comme en épais   *        brouillard de nos pensées

Il nous faut, vite, descendre    P    de notre petit nuage,

Histoire d’aller trouver       I  notre bien morne réalité

Qui nous attendent    C  tout en bas et dès le milieu,

Des habitations,  O  des commerces, rues, foules !

Le sentier glisse,   sous  le poids, sous nos pieds,

Quatre heures pour atteindre sommet du pic,

Deux heures seulement, pour le descendre,

Si on n’arrête pas pour reprendre souffle

Boire un peu d’eau, calculer distance.

Mais une fois en bas,

L’on regarde en… haut,

En se disant  quand même,

Et  à quand la prochaine fois.

Verticalité nous attire et donne des ailes

Cent fois, grimperions, voir  notre horizon

Se prolonger loin, très loin et de mille façons.

Dans  telle ile : où qu’on soit, d’où qu’on parte,

On commence au niveau de la mer, niveau zéro,

Plus on approche nuage, plus on s’éloigne d’eau,

Mais là-haut, aucun obstacle n’obstrue, n’écarte.

.

.

Forme

 .

Réduction

.

96 4

.

.

Évocation

 .

Un haut fourneau d’usine d’aciérie,

Un réservoir, un chapeau, une mèche,

Pas de doute, une lampe … encore que 

Ça indique peut-être juste bon chemin ?

.

Y a rien à voir entre une lampe et un mont,

Bien que celle-ci puisse être utile, lors nuit !

.

Pour une descente de nuit du Pico Castelo,

Il faudrait bien une lampe :

Le chemin est plutôt caillouteux, en haut,

Et mal éclairé jusqu’en bas !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

De la lampe

Dont l’huile brûle

Éros est double.

Chez Grimm  la lumière

Seule chasse l’amant

Plutôt  caché  de  l’héroïne.

.

La lumière, dans tous

Les contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

.

La lumière d’une lampe

Représenterait particulièrement,

Le conscient qui est entre

Les mains et sous le contrôle

De   l’être   humain,   par  contraste

Avec la lumière du soleil,

De nature divine, et voire cosmique.

.

Descriptif

.

96Porto Santo, descente Pico do Castelo 

Alignement central / Titre droit / Thème rando

Forme courbe/ Rimes libres / Fond éloigné  de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : chemin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

96 6

.

Le chemin de la descente est le même qu’en montée

Tracé au milieu des rochers

Et fraiche et belle végétation plus que verdoyante

Qui ravit de la tête aux pieds

 .

 Symbolique 

On dit le bonheur n’est pas

Au bout du chemin, il est le chemin !

La marche est sans nul doute une activité

Enrichissante qui a inspirée bien des hommes!

Écrivains, philosophes, ou des illustres inconnus

Et ils auront tous été fasciné par la marche,

Par sa symbolique que par la réflexion

Qu’elle favorise spontanément.

Source : Hélène Payet

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le chemin de descente est plus connu et plus rapide

Que celui de montée où l’on peut toujours se tromper !

Pour autant, sauf à être en pleine nuit, aucun rapport

Entre lampe et n’importe quel sentier sur une colline.

.

Il y a monts et monts, et même «monts et merveilles»

Tout ce qui nous ferait monter, là-haut, nous éveille :

Il n’y aurait de randonnées, à nulle autres pareilles.

.

Quand on suit un chemin nous rapprochant divin

En faisant du sommet, et son désir et son destin

Et bien qu’il y ait loin, de la coupe aux lèvres,

On marche avance encore et ce sans trêve.

  .

Visuel

.

.

La descente du Pico do Castello

.

Visuels et textuels >>

95 – Montée du Pico do Castelo

Visuels et textuels >>

.

Savoir

Se reposer

En tel endroit,

Isolé, peu de gens,

S’en donnant la peine,

D’y monter : un véritable

Luxe, mérité en notre monde

De plus en plus submergé bruits

Y compris par  trop de  publicités !

.

Il faut dire aussi, ici, le silence est roi,

Sans compter que la vue autour est reine.

Et que  le moindre reflet,  ravit   tous  sens,

Et, qu’il donne sens, à notre pauvre existence.

.

Sa montée vous ferait profiter  de ses essences,

De sa nature, plus en outre de sa belle prestance,

Tant, vu d’en haut  et du sommet Pico do Castelo,

Rien ne vaut mieux, pour sa joie, et pour sa peine,

Rien n’est si joli, n’est  si merveilleux, n’est si beau.

.

Pourquoi

Grimper sur un pic :

Pour prendre de la hauteur

Pour bénéficier d’un panorama,

En jouir, dans toutes les directions,

Et très loin  jusqu’au fond de l’horizon.

.

C’est  comme  si l’on était devenu … oiseau

Et que du regard on pouvait survoler la terre

En fendant l’air, de ses propres ailes,  aux pieds.

.

Pourtant, pour y monter faut longtemps marcher,

Lorsque, à la fin, pente devient de plus en plus raide,

Et  au prix d’efforts soutenus, consenties, souffrances,

L’on obtient, là-haut, une  compensation   récompense.

.

Même si elle était gratuite parce qu’elle ne servira à rien,

Par rapport à  tout le reste, tout  son  temps,  programmé,

Beaucoup de dépense d’énergie, non calcul, d’argent, profit,

Il est vrai que c’est moins de stress, mais  bien  qu’aussi défi.

.

J’y arrive, y arriverai, demain, encore :

Et vie ne pousse à faire souvent effort

À faire un point sur l’état de sa santé.

.

Et, si l’on ne sait trop  où  l’on en est,

D’être,  ainsi, au-dessus  des nuages,

N’est  donné  qu’aux  enfants sages !

.

Le temps change et, la brume monte,

Très rapidement du fond de la vallée,

Jusqu’à nous atteindre à nous enrober,

Tout entier, dans ses voiles, de légèretés.

.

.

Extensions

.

Vue du vide à nos pieds s’est estompée,

Elle s’est restreinte à dix mètres,  au   sol,

Et lors nous sommes en haut de nulle  part.

De monter le pic pour, arrivé enfin   en haut,

Brume cachant tout le paysage est     frustrant,

On le comprend mais c’est autant      but, en soi,

L’on ne grimpe pas que pour ça        le  fun  aussi,

Pour l’effort, le sport,  le plaisir         la  découverte.

Il y a quelque chose d’humain           et voire de noble

En la volonté de s’élever, en               quelque  domaine

Quelque lieu que ce soit                     non pour se mettre

Au-dessus des autres                           ou  de tout   et pour

Prendre du recul                                   de naviguer au large

Des côtes en voi                                      lier pour voir et vivre

Les choses,                                               tout à fait autrement.

.

Des monts, il y en plusieurs sur Porto Santo et le plus fréquenté

Est celui du Pico do Castelo  surplombant la grande ville de Baleira :

De là-haut, la vue sur le panorama de l’ile est imprenable, 360 degrés !

On peut y grimper en voiture jusqu’au deux tiers mais, à pied, et du bas

C’est plus sportif et le panorama plus mérité, une fois arrivé au sommet

Où l’on trouve une plateforme avec une bâtisse et une statue originale

Nous étions au niveau des plus bas nuages, à moitié dans la brume,

Sa fraîcheur contrastait fort avec la chaleur montante des dunes

Et le soir venu, nous aurions pu faire un crochet à la Lune.

.

Un mont surplombant une ville,

La mer et la végétation tout autour,

C’est le charme, agrément  de cette ile,

Qui nous aura séduit durant notre séjour.

.

Il est vrai qu’on a un panorama imprenable

Sur l’ensemble de l’ile et même bien plus loin

Le ciel sans nuage ajouté au calme de l’endroit

Vous pousse à la contemplation et méditation !

.

La montée et descente se font par un petit entier

Caillouteux n’offrant pas de difficulté particulière

La pente est douce et toujours des plus régulières

De plus, nous étions presque seuls à le grimper.

.

.

Épilogue

.

Mais pourquoi grimper jusqu’au sommet d’un mont !

Ben voyons réfléchissons, réponse coule de source :

Pour contempler le meilleur panorama qui soit !

.

Mais encore, quelle différence avec la Tour Eiffel,

De plus on prend l’ascenseur, on se croit des ailes

Point de fatigue ni de crampe : juste plein la vue.

.

On plaidera pour le fait que de prendre du temps

De faire des efforts, risquer entorse genoux, pieds

Participe de la valeur de récompense du paysage !

.

En réalité grimper pour admirer parait être raison,

Alors qu’en fait c’est juste histoire passion, émotion,

Qui fait le tour des monts verrait le même panorama.

.

C’est donc bien, en premier, une affaire entre soi et soi,

Une sorte d’envie et de défi que l’on répète à chaque fois

C’est le corps qui peine mais c’est son âme qui se réjouit.

.

Voilà donc un secret, on dira ici motivation du grimpeur,

C’est par l’effort extérieur qu’on enrichira sa vie intérieure

En descendant, le ressenti diminue : on rentre à la maison !

.

.

95 – Calligramme

.

Savoir

Se reposer

En tel endroit,

Isolé, peu de gens,

S’en  donnant  la peine,

D’y monter       un véritable

Luxe, mérité   *   en notre monde

De plus en plus   P        submergé bruits

Y compris par        O      trop de publicités !

Il faut dire aussi       R       ici, le silence est roi,

Sans compter que        T     la vue autour, est reine.

Et que le moindre          O       reflet,  ravit   tous  sens,

Et, qu’il donne sens,          –        à notre pauvre existence.

Sa montée vous ferait           S            profiter  de ses essences,

De sa nature, plus en                A          outre de sa belle prestance,

Tant, vu d’en haut et                    N            du sommet Pico do Castelo,

Rien ne vaut mieux,                        T            pour sa joie, et pour sa peine,

Rien n’est si joli, n’est                       O                si merveilleux, n’est si beau.

.

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*******************************************

.

Pourquoi

Grimper sur un pic :

Pour prendre de la hauteur

Pour bénéficier d’un panorama,

En jouir, dans    toutes les directions,

Et très loin jusqu’  M au fond de l’horizon.

C’est  comme  si l’on O   était devenu … oiseau

Et que du regard on    N  pouvait survoler la terre

En fendant l’air, de ses   T    propres ailes,  aux pieds.

Pourtant, pour y monter   E      faut longtemps marcher,

Lorsque, à la fin, pente de   *      vient de plus en plus raide,

Et  au prix d’efforts soute      P       nus consenties souffrances,

L’on obtient là-haut, une          I         compensation   récompense,

Même si elle était gratuite,        C        parce qu’elle ne servira à rien,

Par rapport à tout le reste,           O         tout  son  temps,  programmé,

Beaucoup de dépense d’éner          *         gie, non calcul, d’argent, profit,

Il est vrai que c’est moins de          D       stress,  mais   bien  qu’aussi défi.

J’y arrive, y arrive       O       rai, demain, encore :

Et vie ne pousse        *    à faire souvent effort

À faire un point      C   sur l’état de sa santé

Et, si l’on ne sait    A    trop  où  l’on en est,

D’être,  ainsi, au-  S    dessus  des nuages,

N’est donné  qu’   T    aux enfants sages !

Le temps change   E   et, la brume monte,

Très rapidement     L    du fond de la vallée,

Jusqu’à nous atte     O   indre à nous enrober,

Tout entier, dans        *     ses voiles, de légèretés.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

95 4

.

Évocation

 .

En haut, forme  de mont, pointu,

En bas, comme forme de village

Créant panorama hors pair !

 .

Ce sont là deux projections d’un petit mont

Un avec une langue de terre, et autre sans

En bas, la ville, haut, panorama sur l’ile.

 .

Un mont haut de 437 mètres n’est autre

Qu’une promenade de santé : 

Faut-il encore y arriver pour bénéficier 

Beau panorama sur l’île !

 .

Symbolique  

 .

Montagne a provoqué en l’homme

Quantité sentiments contradictoires.

Interdite, promise, refuge des ermites,

Siège des combats entre  Titans et Dieux

Entre les Archanges et les Dragons aussi,

Lieu de l’immortalité,  colline de la  pureté,

Le mont est le centre et sommet du Monde.

 .

Génératrice de panique, comme d’exaltation,

Montagne suscite  depuis toujours le sentiment

D’un univers  qui  échappe  à  l’échelle humaine.

 .

Proche des cieux,  et  éloignée  de l’ordre humain,

Toute montagne est le point de rencontre privilégié

Entre le Ciel et la Terre, et, elle est le lieu le plus bas,

Pour les dieux, mais le  plus élevé  pour les hommes !

Modifié, source : le-symbolisme-de-la-montagne

 .

Descriptif

.

95 – Porto Santo : montée Pico do Castelo 

Alignement central / Titre droit / Thème rando

Forme conique / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mont / Symbole de fond : panorama

.

.

Fond

.

Évocation

.

95 6

.

Un panorama de Porto Santo à couper le souffle

Avec un, deux,  trois monts

Qu’on peut atteindre en une journée de randonnée

En profitant de tous paysages.

 .

 Symbolique 

 .

Un panorama (mot anglais du  XVIIIe siècle,

lui-même formé  à partir  des mots  de grec

ancien pan  ou tout, et horama ou spectacle)

est une vue en largeur d’un espace physique.

.

Langage courant, cela veut généralement

dire une vue d’un objectif grand angle,

que ce soit en photographie, en dessin,

en peinture ou au cinéma.

figure panoramique

au cinéma dérive

du panorama.

wikipedia.org/wiki/Panorama

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand on grimpe mont, c’est pour la vue

Réellement imprenable et cela de tous côtés.

Quand brume, nuage s’y met, juste au sommet,

La vue est gâchée, l’effort est moins récompensé

On, s’en console en méditant sur impondérable.

.

Un mont comme un sein… pointé vers le ciel,

D’une symétrie, d’un galbe, presque parfaits,

Tant il est vrai qu’en  ce  Pico, rien de surfait,

Rien que végétations, roches, ruches et miel !

.

Au pas cadencé mixant vers contraints libres,

Et on s’approche du sommet dont on a la fibre

Fonds et formes se confondent, se conforment,

Il n’y aurait, dans cette montée que de l’attrait,

Pour un paysage qui, déjà, d’en bas, nous plait.

 .

Visuel

.

.

La vue du haut du Pico do Castelo

.

Visuels et textuels >>

94 – Porto Santo : ile incroyable

Visuels et textuels >> 

.

Dès que  vous aurez mis un pied

Sur elle : déjà la fête commence,

Ne s’achève que par sa conquête.

Et lors vous ne pourrez la quitter,

Que cœur serré, d’avoir rencontré

L’une des plus belles iles  d’alizés.

.

En double face et en double profil

Peut-être bien, double caractère :

C’est par ce contraste très sévère,

Avec son l’ile, voisine, de Madère,

.

Qu’elle se remarquera,   sur un fil,

Comme  synthèse de  l’été,  l’hiver,

Sans parler de notre planète Terre

De sa montagne, son ciel et sa mer.

.

Cette perle, issue de volcan Atlantique,

Préservée de toutes influences délétères,

Rayonne encore, sous ses nuages, ombres,

Tant elle brille de ses magnifiques clartés.

Faut une rencontre pour la remarquer,

Qui plus est, l’embrasser,  l’adopter

En ile de prédilection  à pratiquer.

.

Rendez-vous compte, c’est point de passage

De onze kilomètres de long et de six de large

De quarante-deux de côtes, de périmètre,

Quatre pics autour de cinq cent mètres

.

Elle n’a que  quatre  mille habitants

Pour plage, du sable  jaune  et fin,

À perte  de vue et d’Est en Ouest.

Le rêve d’être, seul,  au  monde,

Se baigner en eaux tempérées.

.

Port  et avant-port et marina

Accueilleront  tous bateaux,

Protègent  vent dominant.

Services,   équipements

D’aéroport   de lignes

Villes européennes

Qui a servi Otan

Traverse  l’ile !

.

Un golf,  réputé

Coloré vert tendre

Avec mer à l’horizon,

En face, l’ile de Madère.

Quelle ile et si peu de résidents

Peut prétendre avoir autant d’atouts

Et autant de sauvage nature, volcanique,

Pour vous toucher le cœur, de ravissements.

.

.

Extension

.

Oh là, du calme, ce n’est qu’un coin de terre

Érigé de la mer suite à l’éruption d’un volcan,

Combien d’iles ont la même origine ou  statut ?

Pourtant, bien que situé à dix milles de distance,

Madère, Porto Santo sont très différentes, en tout.

.

La proximité géographique ou physique, n’est donc

Pas un gage de filiation, je la comparerais volontiers

À l’ile de La Graciosa, située  à l’ouest  de Lanzarote

Que nous avons visité il y aura trois années passées.

En plus grand bien sûr et plus élevé, bien entendu,

Mais avec ce même charme  prenant et attachant.

.

Des iles réservées, que  peu de gens connaissent,

Pour les avoir foulés aux pieds et avoir échangé

Avec les habitués. Porto Santo est surprenant

Par son immense plage de sable jaune et fin

Couvrant la moitié de la côte, ou presque.

.

L’ile de Porto Santo représente tout l’inverse des Islas Desertas

Grand port, immense plage de sable fin et blanc, de la verdure :

Le paradis d’un côté, l’enfer de l’autre,

Un climat doux contre climat perturbé,

Une vie touristique, économique, animée

Contre une vie  d’ermite, de nature, apôtre !

Liaison bateaux, avions, contre interdiction, c’est dire si, l’envie

D’aller se perdre aux Desertas, sans pouvoir accoster, chagrine !

.

Porto Santo fait partie des iles

Qui constituent un petit paradis,

On le sent, le voit, à son approche.

.

Nombre touristes, affluent de Madère

Ce n’est pas pour une simple excursion,

À la journée mais pour semaine entière !

.

Tant vrai que sa grande plage de sable blanc

Son port, sa ville, sont des plus accueillants.

Nous avons projeté  d’y passer  cinq jours :

Ce n’est pas de trop pour en faire le tour.

.

Incroyable est bien le mot, faut y aller

Pour le croire, et, pour bien la voir

Une ile tout en monts et vallons

Et une ambiance de congés.

.

.

94 – Calligramme

.

 Dès que  vous aurez mis un pied

Sur elle : déjà la fête commence,

Ne s’achève que par sa conquête.

Et lors vous ne pourrez la quitter,

Que cœur serré, d’avoir rencontré

L’une des plus belles iles  d’alizés.

En double face et en double profil

Peut-être bien, double caractère :

C’est par ce contraste très sévère,

Avec son l’ile, voisine, de Madère,

Qu’elle se remarquera,   sur un fil,

Comme  synthèse de  l’été,  l’hiver,

Sans parler de notre planète Terre

De sa montagne, son ciel et sa mer.

.

Cette perle, issue………    P                      I  ……. de volcan Atlantique,

Préservée de toutes……    O                       L     ….. influences délétères,

Rayonne encore, sous …    R                        E  …..…. ses nuages, ombres,

Tant elle brille de ses ……   T                       *     …… magnifiques clartés.

Faut une rencontre ………   O                     I      ……. pour la remarquer,

Qui plus est, l’em …….…     –                     N  ……….. brasser,  l’adopter

En ile de prédi …………       S                  C   …… lection  à pratiquer.

Rendez-vous compte,       A                 R   c’est   point de passage

De onze kilomètres de     N               O   long et de six de large

De quarante-deux de     T              Y     côtes, de périmètre,

Et quatre pics autour   O            A     de cinq cent mètres

Et elle n’a que qua      *          B     tre  mille habitants

Et pour plage, du     E         L    sable  jaune  et fin,

À perte  de vue      S        E   et d’Est en  Ouest.

Le rêve  d’être,    T      *    seul,  au  monde,

Se baigner en       *    eaux tempérées.

Port  et avant         port et marina

Accueilleront      tous bateaux,

Protègent  vent   dominant.

Services,     équipements

D’aéroport   de lignes

Villes européennes

Qui a servi Otan

Traverse  l’ile !

Un golf,  réputé

Coloré vert tendre

Avec mer à l’horizon,

En face, l’ile de Madère.

Quelle ile et si peu de résidents

Peut prétendre avoir autant d’atouts

Et autant de sauvage nature, volcanique,

Pour vous toucher le cœur, de ravissements.

.

.

Forme

.

Réduction

.

94 4

.

Évocation

 .

Une coupe décernée pour un sport,

Voire un verre pour y boire du vin,

Un pied, un réservoir, une mèche,

Pas  de  doute : lampe à pétrole.

 .

Rien à voir entre une lampe à pétrole et une ile

Ni aucun autre objet de cette forme, non plus.

 .

Lampe à pétrole des plus communes, classiques,

Mais qui a éclairé bien des foyers

Du temps où l’électricité domestique n’était pas

Encore suffisamment démocratisée.

 .

Symbolique  

 .

Qu’il   s’agisse

D’une    lampe

À huile, à pétrole

Voire d’une lampe

Moderne électrique

Symbolise énergie

Que nous contrôlons,

Que nous maîtrisons.

.

C’est  la  lumière  intérieure,

Rassurante   et   très  simple,

Une connaissance   transmise

Par tous   les  environnements,

C’est celle que chacun reçoit  en

Naissant dont nous avons besoin.

En certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

source : tristan-moir.fr/lampe

 .

Descriptif

.

94 – Porto Santo est une ile incroyable 

Alignement central / Titre analogue / Thème Ile

Forme courbe / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : mèche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

94 6

.

On  aura vendu la mèche en prétendant

Porto Santo incroyable :

Voilà au moins une lumière sur laquelle

 On ne jette pas d’ombre.

 . 

Symbolique 

 .

La bougie, objet servant d’une

Manière très générale, à éclairer.

Elle est composée de deux parties :

D’un corps gras et d’une mèche.

Si le corps gras de la bougie,

Reste,  habituellement, fait

De cire minérale, végétale

Ou organique cire d’abeille,

Graisse animale, ou paraffine….

La mèche  est un fil  de coton tressé.

L’usage des bougies date de l’antiquité.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

Une simple mèche produirait plus d’images,

En notre imaginaire que lumières électriques,

C’est le monde à l’envers, revanche de l’ombre

Sur les contrastes forts et les intensités claires

Comme quoi, petit  et faible, relève du mystère.

.

Sûr qu’une lampe à pétrole ne sera pas de mèche

Avec une ile quelle qu’elle soit ni avec Porto Santo,

Mais ce n’est qu’une figure libre, dans un poème

Qui lui est dédié et qui aurait être tout en vers

Toutefois telle ile brille en l’imaginaire

Comme lampe, comme sa lumière.

 .

Visuel

.

.

Ville de Baleira en bordure de grande plage

.

Visuels et textuels >> 

93 – Une ile aride, inhospitalière

Visuels e textuels >> 

.

Cet archipel situé

Non loin d’ile Madère

Est formé  de l’îlot Chão,

D’île Bugio, Deserta Grande,

Constitue avec eau environnante,

Réserve naturelle des Islas Desertas

Trois îles allongées qui s’étirent  pour

Former  comme un trait …  sur la mer.

Elles sont  restées  inhospitalières, suite

Suite à leur aridité et leur relief escarpé,

Tout autant que  par la difficulté d’accès.

Une autorisation spéciale pour y accéder,

Est réservée, dérogée,  pour scientifiques,

Qui disposent  d’une station de recherche,

Près de la maison du gardien pour étudier

Sauvegarder, parfois soigner les membres

 Colonie phoques moines de Méditerranée,

Espèce rare de tarentule : Hogna ingens.

Il s’agit d’espèce, endémique, de l’ile,

D’une longueur de huit centimètres,

Parmi grandes araignées du monde

Nous avons vu  quelques  phoques,

Bien paisibles  et bien inoffensifs,

Et pour trouver telles araignées,

Faut monter en haut du massif

De l’ile,  à trois cent mètres.

Il faut dire que le temps,

Le courage nous  a manqué.

Et avons préféré  visiter grotte

Étant plus proche notre voilier.

Mais ne pourrais dire si, la vue

D’une araignée  de cette taille

Nous  aurait  assez médusés,

Je  préfère  ne pas  y penser,

Et  d’autant que, leur venin

Peut être, et  vite,  mortel,

Y compris pour l’homme.

Couchers tardif du soleil

Projettent ses lumières

Rasantes sur l’océan,

Ainsi que sur  pente

Abrupte dominant

Plateau d’une ile,

Sont de beauté

Et de couleurs

Éphé-mè-res.

.

.

Extension

.

Ça vaut le déplacement : le gardien nous a

Accueilli et expliqué son rôle puis sa mission.

Nous avons piqueniqué, juste à côté, et visiter

Un mini-musée sur la vie sur ile au siècle dernier.

.

Il a fallu avoir le moral, chevillé au corps, pour

Survivre à son aridité et à son inhospitalité.

Je me vois mal y vivre en ermite avec chèvres,

Loin de tout, sans loisir autre que regarder la mer,

Voir pousser des plantes, se préserver des araignées.

.

Il y a certainement des iles encore plus désertes

Et plus inaccessibles sur  la mer mais celles-ci

Ne sont qu’à vingt kilomètres de l’Ile de Madère

Contrastent fort avec Porto Santo … son alter ego !

.

Que pourrait dire « sauvage » de nos jours, lors tout a été exploré

Dans les moindres endroits et moindres recoins, par quelqu’un ?

« Aride, inhospitalière » et « sauvage, inhabitée » se confondent,

Lors la présence de l’homme est-elle bien nécessaire, et partout !

Le fantasme de vivre sur ile déserte

N’a plus grand cours,  de nos jours,

Mis à part quelques fêlés de nature,

Tout le monde tiendra à son confort

Pas d’eau, pas d’électricité, pas de nourriture, pas de smartphone,

C’est un suicide physiologique et sociétal, moins qu’être animal !

.

Iles Desertas, fantomatiques en brume densifiée

Paraissent, à leur approche, comme un mur élevé,

Comme pour vous empêcher de franchir la frontière,

De vos fantasmes, troubles de visions ou d’imaginaires

.

Si vous ne faites pas attention, auparavant, sur votre carte

De navigation, vous l’ouvrez tout en grand pour vous situer.

Non, que je sache, il n’y a pas de  ligne côtière à cet endroit

J’ai dû m’endormir ou me perdre et voire tourner en rond.

.

Lors s’il me prend l’envie, voire la curiosité d’y débarquer,

Je ne trouverai que des falaises…des plus inhospitalières,

En grimpant sur la crête, un désert vous glaçant le sang

Ok, on s’arrête là, ça deviendra une histoire d’horreur.

.

93 – Calligramme

.

Cet archipel situé

Non loin d’ile Madère

Est formé  de l’îlot Chão,

D’île Bugio, Deserta Grande,

Constitue avec eau environnante,

Réserve naturelle des Islas Desertas

Trois îles allongées qui s’étirent  pour

Former  comme un trait …  sur la mer.

Elles sont  restées  inhospitalières, suite

Suite à leur aridité et leur relief escarpé,

Tout autant que  par la difficulté d’accès.

Une autorisation spéciale pour y accéder,

Est réservée, dérogée,  pour scientifiques,

Qui disposent  d’une station de recherche,

Près de la maison du gardien pour étudier

Sauvegarder, parfois soigner les membres

 Colonie phoques moines de Méditerranée,

Espèce rare  de tarentule : Hogna ingens !

.

Il s’agit d’espèce   U      endémique, de l’ile,

D’une longueur    N     de huit centimètres,

Parmi grandes      E     araignées du monde

Nous avons vu       *       quelques phoques,

Bien paisibles        I        et bien inoffensifs

Et pour trouver      L         telles araignées,

Faut monter en       E         haut du massif

De l’ile, à trois           *            cent mètres.

Il faut dire que           A               le temps,

Le courage nous         R           a manqué.

Et avons préféré           I      visiter grotte

Étant plus proche       D      notre voilier

Mais ne pourrais       E     dire si, la vue

D’une araignée         *     de cette taille

Nous aurait            I     assez médusés

Je préfère ne       N       pas y penser,

Et d’autant       H     que leur venin

Peut être         O     et vite, mortel

Y compris     S     pour l’homme

Couchers     P       tardif  soleil,

Projetant    I             lumières

Rasantes    T         sur océan,

Ainsi que  A        sur  pente

Abrupte   L       dominant

Plateau   I        d’une ile

Sont      È        beauté

Et en    R    couleurs

Éphé    E     mè-res.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

En haut, une kayakiste

Et en bas, un petit canoé,

 Sur  rivière  imaginaire,

Où l’on aimerait être ?

.

Rien à voir entre une ile et une kayakiste

Sauf que les Desertas ont forme de kayak

On peut imaginer en faire le tour… ainsi.

.

Un canoé très bien piloté par une kayakiste

Proche de la nature et de l’eau

Ici, c’est calme, et plus loin il y a des rapides

Il faut souvent rester vigilant.

  .

Symbolique 

La championne

Du monde de descente

Sportive évoque possibilité,

Pour  une  kayakiste   ayant

Un compagnon  qui ne soit pas

Un pratiquant  de  haut niveau.

.

Dans  un  tel sport,  de se sentir

Complexée par rapport  au fait

D’avoir des bras bien plus gros  

Que ceux  de  son  compagnon.

.

La pratique  du canoé-kayak,

En  compétition,  induit  une

Hypertrophie  des  muscles

Du haut  du corps  faisant

Figure attribut masculin.

www.cairn.info/revue-staps-

2016-3-page-107.htm

.

Descriptif

.

93 – Une ile aride et inhospitalière

Alignement central / Titre serpentin / Thème Ile

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : kayakiste / Symbole de fond : imaginaire

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Rien à voir avec ile aride et inhospitalière

 Lors en imaginaire

On peut la projeter vivante pour la rendre

Encore bien plus attrayante.

 .

Symbolique

L’imaginaire peut être défini sommairement

Comme le fruit de l’imagination d’un individu,

D’un groupe  ou  d’une société, voire d’un pays

Produisant des images  et  des représentations,

Des récits ou des mythes plus ou moins détachés

De ce qu’il est d’usage de définir comme la réalité.

.

Il s’agit de la capacité d’un groupe ou d’un individu

À se représenter le monde, à l’aide de tout un réseau

D’associations d’images qui lui donneront ses sens !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Devant l’inconnu, chacun sait, l’imaginaire

Prendra le pouvoir et il tiendra lieu de savoir

Et ce d’autant s’il n’y a rien, on peut projeter

Tout et n’importe quoi, et même un refuge

Dans une ile déserte pour se ressourcer,

Comme ici, dans la maison du gardien

Accueillante, autonome, confortable !

.

Mais quant à s’y installer pour vivre,

Avec armes et bagages avec chèvres,

Moutons et vaches …  laisse tomber !

Éphémère imaginaire et qui pourtant

Laisse ses traces en toute ma mémoire,

Sillonne librement sans vers contraints,

Le flux et le flot des pensées vagabondes,

Sur lesquelles je pagaie, dans mon canot.

 .

Visuel

.

.

Bonjour l’escalade pour désert

 .

Visuels e textuels >> 

92 – Crépuscule Islas Désertas

Visuels et textuels >>..

Tombée de la nuit,

C’est la fin du jour,

Le ciel s’assombrit.

Et c’est, souvent, le seul moment

Où le ciel chanterait ses couleurs,

En  illuminant  l’horizon  d’Ouest,

Par dessous ou dessus  les nuages,

À même de déclencher chez nous,

Un enchantement mais non peur

De tous les grains,  de passage,

Et des éclairs, et,  des orages.

.

Les photos crépuscules tirés

Sont toutes  à se ressembler

Mais  les paysages illuminés

Restent  encore  différenciés

Tant leur palette de nuances

Infinies  versions, variances.

.

Il arrive  à des  persévérants

Plus chanceux,  d’apercevoir

Fameux rayon vert,   brillant

Comme   figure  d’arlésienne

Une, deux secondes, à peine :

Reflet d’un esprit dans le noir

Une  sorte de fantôme  s’élève

En flot de lumière, artésienne

.

Des peintres et des  poètes,

Se  seront mis à le décrire,

Et je n’ai point l’intention,

De les imiter ni surpasser.

Tout crépuscule  d’un soir,

Nous laissera  le bel espoir.

.

Demain  encore  on revivra

Autre jour qui ne finira pas

Où   ses  lumières  tamisées

Suite  à ses  nuages  colorés,

Se projetteront sur la falaise

Et l’éclairant tout à leur aise.

.

Tous les ocres, roses et les roux

Éclatent, lors en dominant tout

Tandis que les jaunes et bleutés,

Regorgent  des belles intensités,

Et tous les tableaux d’un maitre,

Seront vite appelés  à disparaître,

.

Et dès lendemain  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ encore, naitre

Troublant le fond ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ de chaque être

Tentant de saisir  ¤¤¤¤¤¤¤¤ l’instant unique,

Comme dernier ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ chant d’un cygne.

.

.

Extension

.

Leur petite mort mais leur grande vie,

Signent un destin cyclique pareil au mien

Le crépuscule est en texte,   en point, virgule,

En rythmant soit le paragraphe,   soit la phrase.

Ici, les ponctuations  entre les      différentes phases

D’une journée se partageront         entre Soleil et Lune.

Dans ce crépuscule, ce ne sera            pas tant  la lumière,

Que ses reflets et ses couleurs              qui nous interpellent.

Il me revient en tête, l’image               d’un monde à l’envers,

Qui ne  saurait  que  le  soleil              ne  se  couche  jamais,

Que ce n’est que la Terre qui             tourne sur elle-même,

Autour de lui même si appa         rences sont contraires.

Il ne faut pas, toujours, s’en       tenir à ce qu’on voit,

Ni à ce qu’on en dit mais     qu’importe la réalité,

Qu’importe  l’interprétation,     voire l’illusion,

Dès  lors que ces moments sont empreints

De mystère et de poésie qui nous font

D’autant apprécier valeur de vie !

.

Couchant, coucher soleil, tombée de la nuit, du jour, crépuscule

Autant de noms, autant d’images, et autant d’émotions,  ressentis !

Couleur rouge orangé, domine  sous la couche nuageuse, sur falaise :

Luminosité décline jusqu’à ne plus rien distinguer entre chien et loup

Le soleil, de grande boule de feu, devient une petite partie, minuscule,

Où l’on guette, avec impatience, et curiosité, son fameux  rayon vert !

Aucun coucher de soleil ne se ressemble et pourtant tous identiques

La seule chose qui change est couverture nuageuse, réverbération

Et si le soleil se couchera en plaine, ou en montagne, ou en mer.

.

Ne craignez rien car notre crépuscule

Ne sera pas celui d’un, celui des dieux :

Soleil, autour de la Terre  et que certains

 Voient plate, ne tombera point en sa lisière

Et les dieux n’y seront  pour rien, non plus !

.

Quant à ses lumières  et quant à ses couleurs,

C’est une palette de rouge et jaune en dégradé

Et qui m’évoquera, en sus, celles des aquarelles

Ou le rayon vert apparait mystérieux et soudain

Pour tirer une révérence en levant son chapeau.

.

Chapeau l’artiste, refais même tableau demain,

On ne s’en lasse jamais : sont tous si différents,

Si grandioses qu’une simple photo ne traduira

Que son reflet, sans épaisseur ni perspective

Un tel écran géant, n’a d’autre équivalent.

.

Laisses aller ton âme… un peu artiste,

Et que le poète,  que tu tentes d’être,

Se réjouisse de contempler l’infini.

.

.

Épilogue

.

Rien de mieux, de plus marin, mystérieux,

Que d’admirer un phare pointant les cieux

En coucher de soleil, crépuscule lumineux.

.

Un côté celui de devant, presque surexposé

Tandis qu’autres restent comme ombragés

Rien d’étonnant pour soleil rasant, couché.

.

Or ici, c’est toute la falaise,  qui se réveille,

Couleurs changeantes, qui font merveille :

Verra-t-on le rayon vert : moribond soleil !

.

Aspects  désert, rugueux sauvage, inhabité,

Contrastent avec nuances, infinies, colorées,

Lumières qui se reflètent sous le ciel nuagé.

.

L’on dit parfois, crépuscule plein désespoir

Tandis que l’aurore serait remplie d’espoir,

Alors que ce sera la même chose ,à l’envers,

Le même soleil autour de sphère circulaire.

.

Des couchers de soleils, en ai vu des milliers,

Celui-ci parait semblable, ne serait le dernier

Ceux sur la mer, sont devenus plus familiers :

Habitant une ile où ils ne peuvent que briller.

.

Un ciel bleu, ou un ciel gris, voire un ciel noir,

Ne produira pas même effet qu’un ciel orangé,

Cette dernière couleur a un ressenti particulier,

Non de fin du monde mais d’horloge, remontoir.

.

.

92 – Calligramme

.

Tombée de la nuit,

C’est la fin du jour,

Le ciel s’assombrit,

Et c’est, souvent, le seul moment

Où le ciel chanterait ses couleurs,

En  illuminant  l’horizon  d’Ouest,

Par dessous ou dessus  les nuages,

À même de déclencher chez nous,

Un enchantement mais non peur

De tous les grains,  de passage,

Et des éclairs, et,  des orages.

Les photos crépuscules tirés

Sont toutes à se ressembler

Mais  les paysages illuminés

Restent   encore  différenciés

Tant leur palette  de nuances,

D’infinies versions, variances

Il arrive  à des  *  persévérants

Plus chanceux,  C  d’apercevoir

Fameux rayon    R   vert brillant

Comme   figure   É     arlésienne

Une deux secon  P    des à peine,

Le reflet d’esprit U    dans le noir

Une sorte de fan  S   tôme  s’élève

En  flot lumière    C    artésienne !

Des peintres et     U    des  poètes,

Se seront mis        L     à le décrire

Et je n’ai point      E      l’intention,

De les imiter ni      *       surpasser.

Tout crépuscule     I         d’un soir,

Nous laissera le      S        bel espoir

Demain encore       L       on revivra

Autre jour qui ne    A        finira pas

Où   ses  lumières    S          tamisées

Suite à ses nuages    *            colorés,

Se projetteront sur   D        la falaise,

L’éclairant tout à       É          leur aise.

Tous les ocres, roses   S         et les roux

Éclatent lors en domi  E           nant tout

Tandis que les jaunes  R          et bleutés,

Regorgent  des belles   T         intensités !

Et tous les tableaux      A       d’un maitre,

Seront vite appelés       S     à disparaître,

Et dès lendemain  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ encore, naitre

Troublant le fond ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ de chaque être

Tentant de saisir  ¤¤¤¤¤¤¤¤ l’instant unique,

Comme dernier ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ chant d’un cygne.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

92 4

.

Évocation

 .

Un pilier de soutènement d’un pont,

Une salière et sinon voire un poivrier,

Une base, une tour escalier et un feu,

Un phare allumé au crépuscule !

.

Dès qu’il sera question de lumière en mer,

Un phare se pointe comme une évocation

Qui répond en miroir au soleil couchant.

.

Le phare de Ploumanac’h, Perros-Guirec,

En pointe du bord du parc

Illuminant les rochers roses au crépuscule

Par son flot de lumière.

 . 

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui guidera les hommes.

Le phare  indiquera  une

Direction,  sens du sacré.

À l’instar de toutes tours,

Il affirmera sa verticalité.

Cette construction  possède

Cependant un sens opposé,

Elle est faite  pour  être vue

Alors que la tour est d’abord

Faite pour voir : le phare  est

Surtout un porteur de lumière.

tristan-moir.fr/phare

 .

Descriptif

.

92Beau crépuscule aux Islas Désertas 

Alignement central / Titre droit / Thème soleil

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : crépuscule

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

92 6

.

Le crépuscule éclaire l’horizon, obscurcit le lieu

Où l’on est : question de point de vue

C’est la nuit ici et c’est le jour, là-bas,

Lumière au loin, un phare ne peut rien y changer !

 .

Symbolique 

Le crépuscule est passage de jour à nuit

Et même si ces deux états peuvent apparaitre

Comme contraires,  ils restent complémentaires.

Crépuscule, lien indéfectible unissant deux moments,

Est naissance sans cesse renouvelée du jour et de la nuit.

.

Au crépuscule l’agitation du jour se calme et la paix du soir

S’étend graduellement et nombre de détails s’estompent

Et ce crépuscule s’empourpre des couleurs du sang

Donnant ainsi à notre perception sensorielle

La liberté d’être plein d’un imaginaire

Tout  empreint d’une spiritualité.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le crépuscule n’a rien à voir avec un phare

Sauf qu’il s’allumera pendant qu’il s’éteindra !

Le fond évoque la forme par sa lumière blanche

Et les roches s’enflamment des nuances colorées

Qui forment comme le fond d’un tableau saturé

Les rimes se déplient comme des traits droits,

Zébrant la falaise comme autant de doigts.

Phare reste le seul signe de vie en l’ile

En plus de notre feu de mouillage.

 .

Visuel

.

.

Un coucher de soleil éblouissant

.

Visuels et textuels >>

91 – Grotte et falaise, Désertas

Visuels et textuels  >>

.

Une grotte en pleine falaise

À hauteur d’eau de mer,

Est des plus attirantes

Est sujet de mystère,

Nous nous trouverons

Enfoncés et bien à l’aise,

En  une magie  intérieure,

Au creux d’immense falaise.

.

Sa  semi-obscurité   projette

Toutes  sortes  de  chimères,

Telle que celle  d’une entrée,

Dans le ventre Planète Terre.

.

Sans compter profond silence,

Au fin fond…de ses explorations

Créant, chez nous, étrange émotion.

Émerveillés : sommes sortis, comblés !

.

Près de notre mouillage au pied de falaise

Nous découvrons la grotte :

De loin, en anfractuosité creusée en rochers,

Et il nous tarde d’y aller voir.

Un petit tour en annexe : nous voilà à l’entrée,

Accueillante plus qu’on croit,

Sa voute se dessine avec ses couleurs et arrêtes

Oh surprise, elle se poursuit,

Encore, et encore, et, l’on n’en verra pas le fond !

Longeant la mer par dedans,

Nous pénétrons le long d’un boyau, étroit et long.

La lumière, là, se fait rare,

Mais dieu merci, un trou en un rocher vers la mer

Vers le bas, nous éclaire,

Bruits de succions, grognements, se font entendre,

Fabulons respirations.

Allons-nous être happés, par l’obscurité, sans nom,

Évoquant démons,

Une sirène, monstre marin céphalopode, Poséidon,

Halte à déraison,

Ces images, visions, hallucinations, sont produits

D’imagination.

.

À l’arrêt, on ne distingue plus ni roche ni eau,

Aurions-nous disparus au centre de la… Terre

Et  impossible  de faire demi-tour, ah … misère

Et, pour continuer, faudrait équipement spéléo.

.

Voilà vent qui nous avait poussé, nous repousse,

Ne manquerait plus  qu’on se cogne, se renverse,

Tant voûte se fait plus basse, à marée montante.

.

Un dernier effort, coup de rein puis, on s’extirpe

Enfin, de cette grotte magique,  mais confinée,

Ciel et mer et vents reviennent de notre côté,

Nous profitons, à nouveau d’elle, à l’entrée.

.

.

Extension

.

Cette incursion dans cette grotte très longue,

Profonde, et basse de plafond,

A constitué pour nous une brève aventure

Entre le dehors et le dedans.

.

Il n’y avait pas de danger à courir, mais

Nous ne le savions pas, et, en outre,

Nous ne le voyons pas.

Grotte marine et grotte terrestre

Ont des similitudes.

.

Certaines grottes, en falaise,

N’ont pas, ou n’ont plus, d’eaux,

D’autres en boyau de terre sont noyées.

Elle peut être comblée d’autre élément,

Chute de pierre par accident ou marée.

.

Grottes marines et cavernes terrestres n’ont pas le même accès

Les ambiances et les dangers ne sont pas les mêmes ni attraits !

Dans une caverne, on entend la profondeur  du silence régnant ;

Dans une grotte marine, le sac et le ressac de la mer et la marée.

Il y fait moins noir ou elle reste éclairée par lune fissure en haut.

Après, pour son imaginaire, et que l’on soit dans l’une ou l’autre,

Les choses, émotions, ressentis  et fantasmes restent identiques :

Un sentiment à la fois de connu et d’étrangeté se mêlent en vous,

Et il arrive que le merveilleux laisse place à emprise cauchemar !

.

Toutes les grottes ne se ressemblent pas,

En particulier, celles sur terre, et  en mer :

En mer elles sont, parfois, à moitié en eaux

.

C’est le cas de celle à côté de notre mouillage

Il nous faudra prendre l’annexe pour y entrer

Puis pagayer à l’intérieur comme dans un lac.

.

La voute n’est pas très loin, et la lumière faible,

On se sent ailleurs, dans un espace clos, inconnu

Le soleil illumine son fond au travers une fissure.

.

Notre peur est que l’eau ne monte lors découverte

Mais cela ne se fera : nous sommes en pleine mer :

Sommes conditionnés marnages marées bretonnes.

.

.

91 – Calligramme

.

Une grotte en    *       pleine falaise

À hauteur   G          d’eau de mer,

Est des       R      plus attirantes

Est sujet     O         de mystère,

Nous nous   T        trouverons

Enfoncés  et T   bien à l’aise,

En une magie E    intérieure,

Au  creux d’immense falaise.

Sa  semi-obscurité   projette

Toutes  sortes  de  chimères,

Telle que celle  d’une entrée,

Dans le ventre Planète Terre.

Sans compter profond silence,

Au fin fond…de ses explorations

Créant, chez nous, étrange émotion.

Émerveillés : sommes sortis, comblés !

Près de notre mouillage au pied de falaise

Nous découvrons la grotte :

De loin, en anfractuosité creusée en rochers,

Et il nous tarde d’y aller voir.

Un petit tour en annexe : nous voilà à l’entrée,

Accueillante plus qu’on croit,

Sa voute se dessine avec ses couleurs et arrêtes

Oh surprise, elle se poursuit,

Encore, et encore, et, l’on n’en verra pas le fond !

Longeant la mer par dedans,

Nous pénétrons le long d’un boyau, étroit et long.

La lumière, là, se fait rare,

Mais dieu merci, un trou en un rocher vers la mer

Vers le bas, nous éclaire,

Bruits de succions, grognements, se font entendre,

Fabulons respirations.

Allons-nous être happés, par l’obscurité, sans nom,

Évoquant démons,

Une sirène, monstre marin, céphalopode, Poséidon,

Halte à déraison,

Ces images, ces visions, hallucination, sont produits

D’imagination.

À l’arrêt, on ne    *        distingue plus ni roche ni eau,

Aurions-nous        E    disparus au centre de la… Terre

Et impossible de       T      faire demi-tour, ah … misère

Et, pour continuer        *    faudrait équipement spéléo.

Voilà vent qui nous avait   F       poussé, nous repousse,

Ne manquerait plus qu’on     A      se cogne, se renverse,

Tant voûte se fait plus basse,     L      à marée montante.

Un dernier effort, coup de rein      A          et, on s’extirpe

Enfin, de cette grotte magique,         I        mais confinée,

Ciel et mer et vents reviennent de        S           notre côté,

Nous profitons, à nouveau d’elle,            E          à l’entrée.

.

.

Forme

.  

Réduction

.

.

91 4

.

Évocation

 .

A priori, une forme plutôt étrange,

En réalité c’est peut-être une carafe,

Or, au vu du contexte,  je dirais plutôt

Une grotte creusée sous une falaise ?

.

Une carafe, une grotte à l’intérieur de l’ile

Ça se rapproche sur la forme, pas le fond.

.

Une carafe d’eau,

Avec son entrée large, et profonde,

Évoquerait une grotte

Que l’on explore en canot jusqu’au fond.

 .

Symbolique 

 .

La carafe restera

Plus que bouteille,

On a pris  la peine

Transvaser  liquide :

Un liquide méritant un

Contenant  à sa  hauteur.

..

Elle est un symbole féminin

Qui promet fécondité, richesse

À moyen terme : encore faut-il

Qu’elle soit suffisamment pleine

Elle annonce beaucoup de  joies

Et plein d’événements agréables

Et qui rendront force et vigueur.

.

Lors « rester en carafe »  renvoie

À interprétation de la carafe vide,

Aux abandons, frustrations, arrêts

Dus aux oublis, autres désagréments.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

Descriptif

.

91 – Grotte et falaise Islas Désertas

Alignement central / Titre oblique / Thème découverte

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : carafe    Symbole de fond : grotte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

91 6

.

Une grotte des plus simples et des plus stylisées

On y entre, en fait le tour, en sort

Comme une porte qui s’ouvre sur un imaginaire

Ou chacun délirera à sa manière.

 .

Symbolique

 .

Symbole de la matrice

Maternelle  originelle,

C’est dans la caverne,

La grotte et entrailles

De la Terre, que tout se

Développe, renvoie à la

Source, à l’origine, au lieu

Où l’on puise la vie, indéfiniment.

Elle est le lieu énergétique par excellence

Où se concentrent toutes les forces telluriques.

Modifié et mis en forme, source : wikireve.fr

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il y a des grottes plus illustres que d’autres

Celle de Lourdes, pour belle apparition

Celle de Lascaux, Chauvet, rupestres

Celle de Las Verdes à Lanzarote

De saint Marcel en Ardèche

Que je connais assez bien

Celle-ci est plus commune

N’aura de publicité à la Une

Mais mérite toutefois le détour.

.

Une carafe d’eau a quelque chose à voir avec une grotte

Une embouchure large qui s’agrandira jusqu’à son fond

Le tout dans un ventre complétement libre en vers le sol

Qui l’entoure, la protège, la fait vivre en tant que lieu

Caché, mystère, et livrant peu de sa vie intérieure !

.

Le contraste entre le dedans et le dehors est fort,

Ce d’autant qu’on l’explore avec notre annexe

Et l’on ressent parfum d’aventure encore

En allant au fond, juste pour la forme.

 .

Visuel

.

.

Dôme en basalte intérieur grotte

.

Visuels et textuels  >>

90 – Camp de garde, Desertas

Visuels et textuels >> 

.

Vue bateau,

En apparence

Un  vrai   désert,

À  part sa  longère,

En bois, toit  de tuiles,

Trois cabanons … autour,

Pour  des locaux  techniques,

Une grande aire de pique-nique

Couverte avec possibilité barbecue.

Le sol est fait  de sables aérés  et gros

Parsemés de blocs… tombés  d’en haut.

Dès lors, ce n’est   qu’en s’en approchant,

Que l’on devine, vraiment, son vrai sentier.

.

Gardien nous indique

Le sens à respecter :

Il  y  a  vingt   ans,

Il   n’y  avait  rien

Sur  ce terre-plein

À part  des  plantes,

Oiseaux endémiques,

Lors deux cents espèces,

Manifestent leur présence !

.

Nous autorisons à faire hors sentier,

En dix minutes la visite serait terminée.

C’est ainsi qu’on se retrouve face à une plage

Faite de galets noirs où morceaux bois flottés

Serviront à faire des pains dans le four à côté

Pour jours devenus trop difficiles, tempêtés.

.

L’énergie est  fournie par panneaux solaires,

Stockée en une rangée de grosses batteries,

L’eau, récupérée de falaise lors de pluies,

Stockée dans plusieurs citernes réservoirs.

.

Ainsi gardien possède grande autonomie

Comme en phare autre fois encore hier :

Nous avons, face à nous, l’ile de Madère,

Habitations de Funchal, pentes de terre,

Vingt mille de distance est autre monde.

.

Ici, éboulis de pierres et  là, tout derrière

Qui fait rouler  ses blocs,  près de la mer,

Plus haut, trois strates plus volcaniques,

Couches de basalte, ou de tuf, explosifs,

À la verticale, coulées de lave, extensifs.

.

Le tout  donne un aspect mille-feuilles,

De plus de deux cents mètres, de haut,

Un sentier existe pour grimper là-haut

Qui serpente en  lacets  assez resserrés.

.

.

Extension

.

Sa raideur, son danger, nous en découragent,

On y trouverait un plateau où il fut un temps,

Au siècle dernier, un fermier, s’y était installé.

Je m’imagine être ce dernier, vivant en autarcie,

Oublié du monde et à la merci de tempête épidémie.

.

Il faudrait avoir l’âme trempée d’un ermite du désert

Pour ne pas devenir complétement malade ou cinglé.

Il fut un temps où la nature pouvait encore subvenir

À nos besoins vitaux, étant restreints au minimum.

.

En  ayant  pratiqué  les instruments  du progrès,

Ce retour à la nature est devenu impossible

Tant notre culture, civilisation nous a

Conditionné à tous ses produits !

.

Il faut vous imaginez sur une ile déserte avec une seule maison, abri,

Impossible de la quitter lors de grosse tempête d’attendre un secours

C’est comme si vous étiez, dans un phare, en pleine mer, isolé de tout.

Il faut être un Robinson, loup solitaire, à toute épreuve, moral d’acier,

Et prier le ciel qu’un ouragan, événement ne viennent vous assassiner.

.

Un camp de garde sur une ile déserte

C’est un peu comme une robinsonnade,

Quoique moderne, eau, vivres, électricité.

.

Il y a gardien officiel et volontaire, en saison

L’hiver est plutôt rude, faut s’y faire à solitude

Nous avons vu un jardin, récupérateur de pluie.

.

Chose plus surprenante, infirmerie pour phoques

Mais pas n’importe lesquels : des phoques-moines

Dont une importante colonie vivrait au sud de l’ile.

.

.

90 – Calligramme

.

Vue bateau,

En apparence

Un  vrai   désert,

À  part sa  longère,

En bois, toit  de tuiles,

Trois cabanons … autour,

Pour  des locaux  techniques,

Une grande aire de pique-nique

Couverte avec possibilité barbecue.

Le sol est fait  de sables aérés  et gros

Parsemés de blocs… tombés  d’en haut.

Dès lors, ce n’est   qu’en s’en approchant,

Que l’on devine, vraiment, son vrai sentier,

Qui nous parait

Gardien nous indique

Le sens à respecter.

Il y a  vingt   ans,

Il  n’y   avait  rien

Sur  ce  terre-plein

À part   C  des plantes,

Oiseaux  A  endémiques,

Lors deux   M    cents espèces,

Manifestent   P      leur présence !

Nous autorisons  *    à faire hors sentier,

En dix minutes     D   visite serait terminée.

C’est ainsi qu’on se   E  retrouve face à une plage

Faite de galets noirs    *    où morceaux bois flottés

Serviront à faire des     G       pains dans le four à côté

Pour jours devenus         A       trop difficiles, tempêtés.

L’énergie est  fournie        R         par panneaux solaires,

Stockée en une rangée       D            de grosses batteries,

L’eau, récupérée de fa          E             laise lors de pluies,

Stockée dans plusieurs          *           citernes réservoirs.

Ainsi gardien possède               I         grande autonomie

Comme en phare autre              S           fois encore hier.

Nous avons face à nous               L          l’ile de Madère,

Habitations de Funchal,             A       pentes de terre :

Vingt mille de distance              S     est autre monde.

Ici, éboulis de pierres et            *      là, tout derrière

Qui fait rouler ses blocs         D        près de la mer.

Plus haut, trois strates       E    plus volcaniques,

Couches de basalte         S    ou de tuf, explosif

À verticale, coulée      E       de  lave, extensif.

Le tout donne un    R   aspect mille-feuilles,

De plus de deux    T  cents mètres, de haut,

Un sentier existe  A   pour grimper là-haut

Qui serpente en   S  lacets  assez resserrés.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

90 4

.

Évocation

.

Pointe de lance  ou pendentif,

Un pied d’abat-jour avec lampe,

Un flacon de parfum d’aventure

Avec  son  gros  bouchon  diffuseur ?

 .

Rien de commun a priori entre une ile et un flacon

Sauf, peut-être, si ce dernier renfermera un trésor

Sous forme de parfum sauvage qu’il faut humer.

 .

 Un flacon de parfum en pâte de verre sculptée

Qui attire l’œil autant que le nez

Contenant parfum d’aventure à n’en pas douter

En tous cas, étrange, mystérieux.

.

Symbolique 

Lorsque

L’on   parle

De parfumerie,

Même   si  l’essence

Elle-même   odorante,

Reste    très    importante,

On ne peut ignorer le flacon

Élément essentiel conservation

Et  pour transport du parfum,

Il sert aussi et très largement

À    sublimer   son    image.

Lors les grandes maisons

De   luxe   feront   appel

À de grands designers

Afin d’élaborer des

Flacons audacieux

Et voire somptueux.

tendance-parfums.com/parfum-

femme/choisir-un-parfum/flacon

.

Descriptif

.

90 – Camp de garde, Islas Desertas

Alignement central / Titre serpentin/ Thème découverte

Forme cône ovale / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : flacon    Symbole de fond : aventure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

90 6

.

Parfum d’aventure de découvrir

Que de marcher sur une ile déserte

Et dont on ne connait rien et nous

 Parait des plus aride et sauvage.

 .

Symbolique 

 .

Une aventure est une suite de péripéties

Et de rebondissements et qui constituent

Le plus souvent, la trame d’une histoire

Fictive ou réelle ou mélange des deux.

.

Il peut s’agir d’un événement fortuit,

De caractère singulier ou surprenant,

Qui concerne une ou plusieurs personnes.

.

Récemment, beaucoup de jeux vidéo RPG

Role Play Game nous propose de créer

Un personnage et de lui faire vivre

Une aventure en monde du jeu.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Liens fond/forme 

 .

Si vous monter sur le plateau des Désertas

Vous serez plus seul qu’en la chaine des Alpes,

Vous ne rencontrez personne ni de près, de loin,

En cas d’accident, vous ne compterez que sur vous

C’est l’aventure, à l’état pur, en tous sens du terme,

Jusqu’à être oublié de tous et ,peut-être, de soi-même,

Mais après tout, la nature peut bien se passer de nous.

.

Rien à voir entre parfum et flacon a priori

Mais dès qu’on leur accole ce mot d’aventure,

Tout, les rapproche puis, à  lui, ils s’accrochent

Les vers contraints alternent avec les vers libres

Et si les visages resteraient dos à dos, à jamais

C’est parce que leur solitude est ancrée en ile,

Des Désertas qui, comme son nom l’indique,

Restreint l’aventure à bien peu de choses

Au point que peu de marins s’y osent.

.

Visuel

.

 .

Vue du bateau : un vrai désert

.

Visuels et textuels >> 

89 – Visite aux Islas Desertas

Visuels et textuels  >>

.

Un amas de roches colorées,

De  natures  basaltiques,

Sans rien  tout autour,

Ni  rien  pour  habiter,

Pourvu d’une seule anse

Pour bateaux …mouiller.

.

L’on se croirait presque

Revenu aux anciens temps

Des toutes premières visions

Du grand Christophe Colomb,

Découvrant   les  Islas Désertas

Jusqu’ici, demeurées  inconnues,

Plaisantes pour haltes bienvenues.

.

Ici, il y a des gardiens permanents,

En protecteurs de sa flore terrestre,

Sans compter de sa faune marine,

Vous accueillant sur réservation,

En vous rappelant règlement.

.

À vingt milles de Madère

Une longue ligne de terre,

Divisée en trois petites iles :

On y voit phoques ou baleines,

Trois heures de voile,  y sommes :

Nous longeons des falaises énormes.

.

Point de traces visibles de végétations,

Elles sont vierges  depuis  leur éruption.

Leurs eaux,  claires  calmes  et profondes,

Donnent envie de plonger dans leurs ondes

Gouter à maints petits plaisirs, en solitaire,

En plein milieu mer comme en plein désert.

.

Le gardien des iles nous accueille, à la bouée,

Il vient pour nous saluer pour  nous  informer,

Car seuls deux bateaux à la  fois sont autorisés

À mouiller, à rester  ou équipage à débarquer.

.

Un clapot doux et agrémenté d’un vent léger,

Nous épargne d’être, tout le temps, secoués,

Ils nous permettent  de préparer  un  repas,

Bien détendu, au pied de la falaise escarpée.

.

Point de bruits, d’agitations  le silence absolu

Le temps s’écoule  sans qu’on s’en soit aperçu,

Et les quelques nuages voilant notre ciel bleuté

Nous font un peu d’ombre en un répit passager.

.

Demain, nous irons marcher sur ce grand rocher,

D’ici là, il n’y a rien à faire d’autre que… farnienté,

Ou encore, d’observer les derniers phoques moines,

Se prélassant, en sortie  de grotte, et que l’on soigne.

.

.

Extension

.

C’est un privilège de mouiller à cet endroit,

Privilège d’accoster l’ile pour marcher à pied,

Privilège de rencontrer les gardiens de la réserve,

Visiter les installations pour l’autonomie complète,

Parcourir leur grand jardin étant juste attenant.

.

Plus sauvage, nature, comme on dit tu meurs :

L’on imagine une ile, perdue dans un océan,

Pour compagnons, les oiseaux et phoques.

.

La civilisation n’est que lointain souvenir

Tant on demeure isolé… reste du monde.

Seul contrepoint : on entrevoit les côtes

De l’ile de Madère et de de Porto Santo.

.

Une simple ligne de crête au-dessus de la mer d’archipel Madère

Dont il faut demander une autorisation spéciale pour s’y rendre.

Aucun résident permanent : des gardiens font un tour de garde !

Impossible d’y accoster sur une plage, de mouiller à plus de trois.

Une ile déserte si près d’une côte habitée : il y a de quoi en rêver.

.

Les iles Desertas portent bin leur nom

Avec Madère, Porto Santo, elles forment

Comme sorte d’archipel, à trois branches,

Ou encore trois gardiens pour se surveiller.

.

Mouiller aux Desertas : faut une autorisation

En bonne et due forme : l’endroit  est préservé,

Réserve naturelle de phoques, oiseaux indigènes

Que nous aurons peut-être une chance d’observer.

.

Son approche demeure plutôt fidèle à sa réputation,

Vrai éperon rocheux, tout en hauteur, et tout en long,

Qui ne laisse qu’un seul endroit où débarquer, mouiller

Qu’on ne distinguera puis confirmera qu’une fois arrivé.

.

.

89 – Calligramme

.

Un amas de roches colorées,

De natures basaltiques,

Sans rien tout autour,

Ni rien  pour  habiter,

Pourvu de  N   seule anse

Pour bateaux      O       mouiller.

L’on se croirait             T         presque

Revenu aux anciens          R            temps

Des toutes premières          E              visions

Du grand  Christophe                         Colomb

Découvrant les Islas            V               Désertas

Jusqu’ici, demeurées       I                 inconnues,

Plaisantes pour          S        haltes bienvenues.

Ici, il y a des           I    gardiens permanents,

En protecteurs    T     de sa flore terrestre,

Sans compter   E   de sa faune marine.

Vous accueillant   sur réservation,

En vous rappelant règlement.

.

À vingt milles de Madère

Une longue ligne de terre,

Divisée en trois petites iles :

On y voit phoques ou baleines,

Trois heures de voile,  y sommes :

Nous longeons des falaises énormes.

Point de traces   *   visibles végétations,

Elles sont vierges *   depuis leur éruption.

Leurs eaux claires  *    calmes et profondes,

Donnent envie de     A      plonger leurs ondes

Gouter à maints pe    U   tits plaisirs, solitaires

En plein milieu mer     X      comme plein désert.

.

Le gardien des iles nous    *      accueille, à la bouée,

Il vient pour nous saluer    I      pour  nous  informer,

Car seuls deux bateaux à  S       la  fois  sont  autorisés

À mouiller, à rester ou     L        équipage à débarquer.

Un clapot doux, agré        A          menté d’un vent léger,

Nous épargne d’être          S           tout le temps secoués,

Ils nous permettent de       *              préparer  un  repas,

Bien détendu au pied de      D             la falaise escarpée.

Point de bruits, d’agitations  E             le  silence  absolu

Le temps s’écoule sans qu’on     S           s’en soit aperçu,

Et les quelques nuages voilant      R       notre ciel bleuté

Nous font un peu d’ombre en un     T      répit passager.

Demain, nous irons marcher sur   A     ce grand rocher,

D’ici là, il n’y a rien à faire d’    S    autre que farnienté,

Ou encore d’observer les    *  derniers phoques moines

Se prélassant, en sortie  * de grotte, et que l’on soigne.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

89 4

.

Évocation

.

Un réservoir avec un col,

Avec roulette pour réglage

Et un gros verre, translucide,

Une lampe Pigeon, pour l’ile.

.

La forme rappelle  une lampe, et un parcours,

Mais pas une visite dans les iles madériennes

Aussi le fond et la forme ne se confondent.

.

Une ile déserte, avec un habitant,

Sans eau ni électricité :

On s’imagine dès lors qu’il s’éclaire

À la lampe à pétrole !

 .

Symbolique    

.

La lampe Pigeon,

C’est une star qui brûle

De tous ses feux !

A été progrès considérable.

«L’usage  du pétrole  se répand

De plus en plus pour l’éclairage

Domestique en se substituant

Presque complètement

À celui des bougies

Et des huiles.

Tant c’est le pétrole qui est

Encore de nos jours le plus

Communément     répandu.

Tant il est  souvent employé

Par le riche par le bourgeois

Et toujours par les pauvres !

lampe-a-petrole.com/La-lampe-Pigeon

 .

Descriptif

.

89 Notre visite aux Islas Desertas

Alignement central / Titre analogue/ Thème croisière

Forme ronde droite / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe-pigeon / Symbole de fond : île

.

.

Fond

.

Évocation 

.

89 6

.

Une ile déserte, avec un habitant,

Sans eau, sans électricité 

Autres que celles fournies par les

Installations d’autonomie

 .

Symbolique

 .

Ici, l’île ne serait pas le symbole du nomadisme.

De l’Odyssée aux récits en archipel de Rabelais,

L’île apparaît souvent comme le lieu de l’étape

Mais parfois lieu de l’errance, et du voyage !

À nos yeux, elle est surtout point d’ancrage

Ou rêve d’habitation  exotique et paisible.

.

Ici, l’île serait celle de la  robinsonnade,

Et de l’imaginaire utopique qui en fait

Point édénique d’origine et stabilité.

L’île, déserte, n’existera qu’en tant

Qu’on l’arrachera à sa solitude.

 journals.openedition.org

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’ile Desertas porte bien son nom d’inhabitée

À une exception près par son gardien nommé

Pour la surveiller, la  protéger et la conserver

Elle n’est rien d’autre qu’une langue de terre,

On ne sait par quel mystère, surgie de la mer

Elle dégage une telle atmosphère…  sauvage

Que c’est un privilège de pouvoir l’accoster.

.

Une ile serait  comme une lampe

Une petite lumière dans l’immensité

Libre à tous vents de s’éclairer la nuit

Que ce soit en verre vide ou vers plein

Et si elle n’a guère de forme repérable

Elle a au moins charme définissable

Lueur totalement reconnaissable,

Par son phare qui la positionne

Bien avant qu’on la nomme !

 .

Visuels

.

 .

L’oiseau indigène nous accueille

.

Visuels et textuels  >>

88 – Le départ de l’équipière de Madère

Visuels et textuels  >>

.

 De l’équipière,

On a déjà souligné

Son arrivée en fanfare,

En  l’aéroport  de  Madère.

Son séjour, hélas se termine :

Travaillant, elle ne peut se payer

Le luxe de rester,  plus longtemps,

Avec deux loups de mers, retraités !

.

C’est injuste, j’en conviens

Je vous l’avoue,  ça ne coute rien,

Bien que ce ne soit pas de notre fait,

Mais pas  l’on s’en moque,  s’en fout,

D’autant qu’une … douce mélancolie

Me prend,  une  larme me surprend.

.

Car cinq semaines se seront passées

Cinq semaines comme un seul jour

Cinq semaines  pour  faire  le tour,

De Madère avec notre en bateau,

Ou bien en grandes randonnées.

.

L’équipière, reviens quand tu veux

L’équipière, reviens quand tu peux

En ta présence, l’on se sent heureux

Car ils ont tant de charmes, tes yeux.

.

Voilà qu’est repartie notre équipière,

Qui  tenait  compagnie  aux  garçons,

Qui,  de l’accompagner, étaient fiers,

Au point  de  lui  dédier une chanson.

.

Elle est repartie comme elle est venue,

En taxi,  puis  en avion,  de la Marina,

Cadeaux, et parfums,   plein les bras,

Sans surplus habits, et légère, vêtue.

.

En son absence, planera son…aura,

C’est manque qui ne   se comble pas

Car en dépit des beautés de cette ile,

La revoir est en projet, ainsi  soit-il !

.

Chaque femme à bord d’un bateau,

Est pour chaque marin…un cadeau,

Tant elles rechignent à s’embarquer,

Peur d’être malade ou de s’ennuyer.

.

Mienne s’y est faite au fil des années

Sinon comment vingt ans, continuer

À être de toutes croisières, tous ports,

Quand on est né en campagne du Nord.

.

Que pense-t-elle de séjour, femme ne gardera point,

Même souvenir que nous ! Plus  sensible  à  l’ambiance,

Et de même à la convivialité bien que charme de croisière,

N’est pas le même, avec et sans nous, mais je m’égare,

Sentiment n’ayant pas lieu d’être en écrivant.

.

.

Extensions

.

Bien des femmes, en tant qu’équipières,

Ou capitaines, solitaires, ont raconté leurs

Périples de ports en ports ou de pays en pays.

Il faut se rapporter à leurs carnets de croisières,

A documentaires pour apprécier les points de vue.

.

Elles seront les grandes oubliées des conversations

Des marins aguerris, et, pourtant, certaines n’ont

Rien à leur envier, compétences, performances.

.

L’on s’imagine le plus souvent une équipière

Sur un voilier à ne rien faire, à se bronzer

À faire les courses, préparer les repas.

.

Clichés que tout cela, sur un voilier,

Chacun a sa place, à égalité, sinon

À quoi bon choisir ce mode de vie.

.

Une équipière n’est pas quelqu’une que l’on transporte ou héberge,

C’est un membre à part entière de l’équipage, capable d’un quart,

Pour naviguer et pour faire face au croisement d’autres bateaux.

Quinze jours avec elle, est un bonheur marin qui n’a pas de nom.

Oui, mais voilà, elle s’en va, elle nous quitte, elle nous abandonne,

Nous ne serons plus que deux hommes à naviguer et sans partager

Avec la gent féminine qui, quoiqu’on dise, sur un voilier, reste divine !

.

Trois semaines se sont vite passées

Une et demie, à Madère, et, le reste,

Partagée entre Désertas, Porto Santo

Mais les meilleures choses ont une fin,

Et grâce à cela, ou à dieu, les pires aussi,

C’est évident mais ça va mieux en le disant.

.

En tous cas, elle aura fait le plein de sensations,

Et ses souvenirs referont surface avec belle passion :

Y en a même peut-être qui se bousculeront au portillon

Quand le prochain à venir, et à tenir, sera celui de l’avion.

C’est la deuxième fois qu’elle y vient  et voilà qu’elle projette

Déjà la troisième comme fascinée par l’ambiance portugaise.

.

C’est tout le mal que je lui souhaite, car, comme chacun sait,

Il n’y a pas de mal à se faire du bien … quand on y parvient.

.

.

88 – Calligramme

.

De l’équipière,

On a déjà souligné

Son arrivée en fanfare,

En  l’aéroport  de  Madère.

Son séjour, hélas se termine :

Travaillant, elle ne peut se payer

Le luxe de rester,  plus longtemps,

Avec deux loups de mers, retraités !

.

********************************

*********************************

.

C’est injuste, j’en conviens

Je vous l’avoue,  ça ne coute rien,

Bien que ce ne soit pas de notre fait,

Mais      ô      pas  l’on     ô     s’en fout

D’autant qu’une //   douce mélancolie,

Me prend,  et    // larme me surprend.

Cinq semaines        se seront passées :

Cinq semaines  =====  un seul jour

Cinq semaines  pour faire le tour,

De Madère,    en bateau,

Ou bien en randonnées.

******     L’équipière :           reviens quand tu veux……….…

********      Oh équipière            reviens quand tu peux………….

*******        En ta présence,             l’on se sent heureux …….….

 *******        Car ils ont tant de               charmes, tes yeux……….

*******        Voilà qu’est repartie      D    notre équipière,………

*******        Qui tenait compagnie    É      aux garçons…..…..

*******       Qui de l’accompagner,   P    étaient fiers,……..

******       Au point  de  lui  dédier  A     la chanson…….

******     Elle est repartie comme  R   elle est venue..

*****     En taxi, puis en avion,   T    de la Marina…

****   Cadeaux, et parfums,    *      plein les bras,

*** Sans surplus habits,  D    et légère, vêtue.

.

En son absence    E   planera son…aura,

C’est manque   *   qui ne   se comble pas

Car en dépit  L  des beautés  de cette ile,

La revoir    ‘    est en projet, ainsi  soit-il !

Chaque     É   femme à bord d’un bateau,

Est pour    Q   chaque marin…un cadeau,

Tant elles   U   rechignent à s’embarquer,

Peur d’être  I       malade ou de s’ennuyer.

Mienne    P   s’y est faite au fil des années

Sinon      I   comment vingt ans, continuer

À être de    È  toutes croisières, tous ports,

Quand on est  R  né en campagne du Nord.

E

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Que pense-t-elle de séjour, femme ne gardera point,

Même souvenir que nous ! Plus  sensible  à  l’ambiance,

Et de même à la convivialité bien que charme de croisière,

N’est pas le même, avec et sans nous, mais je m’égare,

Sentiment n’ayant pas lieu d’être en écrivant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

88 4

.

Évocation

.

La silhouette féminine d’une équipière

Pour mener un voilier

Et pas n’importe laquelle, celle attendue

Tout simplement !

 .

Silhouette, c’est sûr ; de femme, on suppose

Et dans une attitude qui suggère une pause,

Et qui fait que son fond s’accorde à sa forme.

 .

Ah, notre équipière, femme mûre, l’heure

De nous quitter, à regret,

Mais nous la retrouverons          

Une fois à terre lors en fin de croisière !

 .

Symbolique  

 .

Dans la quarantaine,

De nombreuses femmes mûres

Maitrisent leurs comportements

Émotionnels.

.

Horloge biologique déclenche l’alarme

Nécessaire pour qu’elle prenne encore,

Enfin, soin d’elle,

.

Qu’elle se fasse plaisir en se consacrant

À meilleure connaissance d’elle-même

Pour son  épanouissement personnel

Pour une recherche de qualité

Supérieure dans tout

 Son relationnel.

 .

Descriptif

.

88 – Départ de l’équipière de Madère  

Alignement central / Titre serpentin/ Thème croisière

Forme anthropo / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme mûre/ Symbole de fond : équipier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

88 6

.

Ah, cette équipière : toujours attendue,

Toujours bienvenue

Et  qui s’est impliquée, engagée et à fond

Pour mener le voilier.

 .

Symbolique 

 .

Il est vrai que faire du voilier ne sera

Pas, toujours, simple  ni  paradisiaque

Mais avec de la motivation et de l’envie,

La croisière pourra très bien se passer

Même sans aucune expérience.

.

Car pour devenir équipier,

Il ne serait pas  nécessaire

D’avoir quel qu’expérience.

Certains capitaines acceptent

De vous prendre, vous former.

.

Et par ailleurs, devenir équipier

C’est accepter  d’être utile  à bord :

Préparer les repas, faire la vaisselle,

Prendre part aux quarts de navigation.

  comment-devenir-equipier-voilier

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Je n’ai pas vu beaucoup d’équipières sur un voilier

Qui s’intéressent et prennent part à une navigation,

Trop souvent reléguées ou se proposant elles-mêmes

Aux tâches plus ménagères, si ce n’est cuisinières :

Celles qui prennent le bateau en main, le font bien.

.

Équipière, telle que décrite, dans ce poème,

Qui n’en révérait, qui ne la souhaiterait,

À bord d’un voilier pour une croisière

Et à qui vous parleriez par des vers.

.

Tantôt contraints,  tantôt libres,

Jusqu’à ce que  fond et forme,

S’ajustent et se confondent

À n’en faire plus qu’un

Souvenir… marin !

 .

Visuel

 .

.

 Amatrice de voile, bon vin 

.

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87 – Marché Municipal, Funchal

Visuels et textuels  >>

.

Marché est lieu vivant souvent haut en couleurs,

Tout autant que rutilant, mais, celui de Funchal,

Dans cette ile de Madère lui vaut d’être un fanal

Ses odeurs sont  fortes, ses prix,  restent doux,

Et, l’on y on trouvera   à  peu  près … de tout

Pour ses recettes  et pour réaliser ses mets,

Avec  le sourire,    comme pas fait exprès.

Le Marché  Funchal, a,  dans ces étals,

Grand nombre   d’espèces  végétales

Qui ravissent délicieuses sensations

Et  parfois même, fortes  émotions.

.

Un vrai charivari, ce d’autant qu’à chaque étal reluit

Différentes lumières reflétant quelque fermière

Cueillant en son verger familier  ou familial

Vrais  bons légumes  et  bons agrumes,

Assurant  plats gourmets, gourmands.

Quand épices  ou   herbes  aromatiques,

Ajouteront  leurs  fumets  sympathiques,

Et tout un cortège, de senteurs et saveurs,

Sortiront des marmites et à toutes vapeurs.

.

Rondeurs des pommes, autant que des navets,

Voire longueurs des poireaux des courgettes,

Les rougeurs belles  tomates  et des carottes

Font échos  aux verdeurs  des cristophines.

Et  ici, tout concourt  à faire de cette cour,

Un vrai lieu  de  miracle,  un  vrai cénacle,

Où on vend et justement au plus juste prix

Meilleure  qualité à  en  remplir  son panier.

 .

Et lors en sortant Marché Municipal de Funchal

Avec toutes bonnes odeurs, toutes belles couleurs,

Vous assurant, en tête, au moins dix repas de fête,

Avec, en plus, tout folklore d’une foule, qui déboule

Comme marée humaine,  comme marée soudaine,

Tous les samedis matins et pour chaque semaine,

Cabas plein, on en sort, lors, cabas vide, on entre

Car, centre de Funchal est devenu son …ventre,

.

Avec un tel ventre, nul ne craindra un embonpoint

Tant qu’il se restreint sur la charcuterie-pâtisserie

Pourquoi lors tant de madériens et madériennes,

Assis sur un si grand tas de fruits  et de légumes,

Au prix le plus bas d’Europe, sont si gros, grosses.

Voilà bien  un  mystère, que l’on n’expliquera pas.

Le Marché Municipal Funchal est un moindre mal,

Pour ceux voulant garder la ligne, ce n’est pas banal.

.

.

Extension

.

D’autres marchés existent,

Un peu partout dans les villes

En certains villages  de la côte,

Que l’on qualifie de « natural »

Pour signifier qualité  « bio » ;

Nous en avons fait un, réputé,

Nous n’avons pas été  déçus :

Directement du producteur

Vers le consommateur :

Le plus court chemin

Pour nourriture !

.

Un marché haut en couleur s’il en est

Tant plein de légumes, divers et variés,

Qui vous donneront  images  d’opulence,

En sachant que  tout est produit  sur l’ile.

Et je ne parle pas de profusion de fleurs,

Ni des piments  qui tapissent  étalages,

Ni, des poissons,  de sa proche  criée !

Il faudrait  être fou  pour les snober,

Il reste à marchander un bon prix.

.

Un marché aux légumes, municipal,

Est un lieu haut en couleurs, en étals

On y trouve de tout et coup de cœur :

 Y en a autant pour la vue qu’odeurs. !

.

Cherchez piments, en veux-tu en voilà,

Des fruits bio, provenant du «natural »

Ou du poisson frais de la pêche du jour,

De la viande, tout est offert à vos choix !

.

J’y ai vu des pains, et des plats préparés,

Sans compter des fleurs  extraordinaires,

Qui ajoutent, à l’endroit, une belle saveur,

Qui comblera parfaitement votre bonheur.

.

Pour autant, corne d’abondance n’est pas là,

L’hiver est plus rude : il faudra plus importer

Mais grâce aux lévadas, l’autonomie assurée,

Et ce n’est que justice grâce à leurs ancêtres.

.

.

Épilogue

.

Profusion de tout et à un prix concurrentiel

Et du producteur, direct au consommateur :

Tel est ou semble être clés marché municipal

Chacun voit en cela que du bien rien de mal.

.

Il est vrai qu’on en prendrait plein les yeux,

Bien que ne soit pas notre tête qu’il nourrit

Encore qu’on y trouvera marchand de fleurs

Mais bien notre ventre et de mille manières.

.

Le marché municipal, de Funchal, à Madère,

Ressemble à bien d’autres ailleurs et pourtant

Il m’a paru avoir quelque chose de particulier

Étagement de couleurs sur plusieurs niveaux,

.

Qui fait qu’en l’observant et plissant les yeux,

On se donnera vision tableau impressionniste

J’exagère, je sais, quand même, les profusions

S’étalent au point qu’elle force… l’imagination.

.

Nous y avons acheté plusieurs fois des légumes

Ce fut loin d’être la corvée, ce fut même plaisir,

Reste que plus délicat, reset bien sûr de choisir,

On fait comme pour melons : on tâte, on hume.

.

On y trouve aussi des pains, des plats préparés

Et juste à côté, grande halle pour poissonniers

Le pain, comme chacun sait, aliment de base

Plats préparés si ni temps, envie, de cuisiner.

.

J’en terminerai par odeurs des étals d’épices,

 Les morceaux de fruits offerts pour déguster.

C’est clair, instille tous nos sens, ce marché.

Ah, j’oubliais les bruits … un vrai concert !

.

.

87 – Calligramme

.

Marché est lieu vivant souvent haut en couleurs,

Tout autant que rutilant, mais, celui de Funchal,

Dans cette ile de Madère lui vaut d’être un fanal

Ses odeurs sont  fortes, ses prix,  restent doux,

Et, l’on y on trouvera   à  peu  près … de tout

Pour ses recettes  et pour réaliser ses mets,

Avec  le sourire,    comme pas fait exprès.

Le Marché  Funchal, a,    dans ces étals,

Grand nombre   d’espèces     végétales

Qui ravissent délicieuses sensations

Et parfois même, fortes  émotions.

.

Un vrai charivari, ce d’autant qu’à chaque étal reluit

Différentes lumières  * reflétant  *  quelque fermière

Cueillant en son  M  verger familier  *     ou  familial

Vrais  bons      U  légumes et bons   L        agrumes,

Assurant        N     plats gourmets   A   gourmands.

Quand épices   I   ou   herbes     P    aromatiques,

Ajouteront leurs  C   fumets   I   sympathiques,

Et tout un cortège, de senteurs  et de saveurs,

Sortiront des marmites et à toutes vapeurs.

.

Les rondeurs des pommes, autant que celles des navets,

Voire longueurs   *    des poireaux  E       des courgettes,

Les rougeurs   M    belles  tomates    D    et des carottes

Font échos   A      aux verdeurs des     *   cristophines.

Et ici, tout   R     concourt  à faire    É  de cette cour,

Un vrai lieu   C   de  miracle, un    H    vrai cénacle,

Où on vend et   *  justement  * au plus juste prix,

Meilleure qualité en    D  à  remplir son panier.

E

Et lors, sortant Marché        *            Municipal de Funchal

Avec toutes bonnes odeurs  F   avec toutes belles couleurs,

Vous vous assurez en tête   U  au moins dix repas de fêtes

Avec en plus le folklore      N      d’une foule, qui déboule

Comme marée humaine    C    comme marée soudaine,

Tous les samedis matins  H   et pour chaque semaine,

Cabas plein, on en sort    A   lors cabas vide, on entre

Car, centre de Funchal   L  est devenu son … ventre,

.

***********************************************************

***************************************************************

.

Avec un tel ventre,       *      nul  ne *   craindra un embonpoint

Tant qu’il se restreint    *      sur la      *  charcuterie-pâtisserie

Pourquoi lors tant de    *    madériens      *      et madériennes,

Assis sur un si grand    *     tas de fruits      *      et de légumes,

Au prix plus bas d’     *    Europe, sont si       *  gros, si grosses.

Voilà bien un       *      mystère que l’on n’      *  expliquera pas.

Le Marché     *       Municipal Funchal est     *  le moindre mal

Pour ceux     *   voulant garder la ligne, ce    *  n’est pas banal.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

87 4

.

Évocation

 .

Un certain nombre de plateaux

 Superposés contenant des plats

Ou des pains  et des plus variés !

.

Plats préparés superposés : pourquoi pas

Avec un grand fruit, en cerise sur le gâteau

Mais il sera bien plus question de légumes.

.

Quatre plats, à base de pains,

Que vous pouvez croquer tel que

Ou les couper  pour  les garnir de

Viande, légumes grillée feu de bois.

 .

Symbolique 

 .

Quand nous avons une aversion

Pour un aliment d’un plat,

Cela signifie que nous

Ne supportons pas

Ce qu’il représente

Symboliquement,

Qu’il nous apporte

Physiologiquement.

Par exemple,  le gras

De la viande parle des

Mémoires émotionnelles

Familiales       intervenant

Sur    notre    action-muscle.

Notre  aversion   pour  le gras

De la viande  signifierait  que les

Mémoires, émotionnelles, familiales

Gênent un tant soit peu notre propre action.

messagesdelanature.ek.la/la-symbolique-des-aliments

.

Descriptif

.

87 – Le Municipal marché de Funchal 

Alignement central / Titre analogue/ Thème repas

Forme conique / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : macaron/ Symbole de fond : bolo-caco

.

.

Fond

.

Évocation 

.

87 6

.

Un pain comme bolo de caco, chaud et rond

Ayant fermenté avant cuisson

Et qui exhale encore une odeur particulière

Qui nous met de suite en appétit.

 .

Symbolique 

 .

Le pain est symbole de nourriture

Le pain se rapporte à la vie active

Et le vin,  à la vie  contemplative,

Le pain, avec ses petits mystères,

Et le vin avec ses grands mystères.

 .

Le  miracle  du  pain,   aux Noce  de  Cana

Est d’ordre quantitatif, celui du vin, qualitatif.

Le levain est le principe actif de la panification,

Comme la fermentation, celui de la vinification :

Tous deux, principes de transformation chimique.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un pain bien chaud, sortant du four dégage

Non seulement sa chaleur mais son odeur

Mais sa qualité première est d’être bio

Constitué de blé poussant sans rien

Pour le traiter, pour le conserver

C’est bien  la tendance partout

Sauf en cultures intensives

Et plats industrialisés

Qui empoisonnent.

.

Étalages,  empilements de légumes, fruits, fleurs

Ne manqueront pas dans un marché municipal,

Attirant l’œil comme tableau de natures mortes,

Y compris pains, viennoiseries de toutes sortes

Au point que l’on pourrait y vivre et sans faim

Mais l’abondance ne rime plus avec boulimie,

Face à face avec miroir impose parcimonie,

Ce qui compte est la fraicheur et la qualité

Et en second lieu : le prix et la quantité !

 .

Visuel

.

Façade Marché municipal de Funchal

.

Visuels et textuels  >>

86 – Bolo de caco madèrien

Visuels et textuels  >>

.

Une recette, une farine, une spécialité :

Chaque pays, chaque ile a la sienne.

Madère a, son vin, doux, célèbre,

L’on déguste aussi son poulpe,

Sans oublier sa semoule frite.

.

On ne compte  les manières

De griller, à vif, les viandes

Tant, les cuisines des iles,

Restent leurs passeports.

.

Nos souvenirs culinaires,

Sont leurs cartes postales,

Où, odeur, saveur végétale

Demeureront … accrochées

Aux papilles,  toutes en éveil.

.

Et Madère en cette matière ci,

Propose l’authentique merveille,

Et, il en est de même des Canaries,

De La Réunion, à nulle autre pareille.

.

Quand des noms de renommées recettes

Sonnent fort à vos narines, palais, oreilles,

Vous imaginez déjà leur gout et leur saveur,

Dans un bel endroit  où  la belle ambiance, reste !

.

Un pain bien rond, plat,

Qu’on aime ou aime pas

Avec la farine  et patatas.

Coupé en deux, beurré  ail,

Englobe espétadas bétail,

Tant qu’estomac ne défaille.

.

Recette tenue bien secrète

Comme notes des chansons,

À se lancer en sa fabrication,

En gardant son goût en tête.

Tout est question de texture,

De savoir-faire, ou de levure,

Alternative pour pain afghan,

Lors trop pressé par le temps.

.

Cela restera  un  bon souvenir

Marquant de l’Ile de Madère,

Et on pourrait  autant le dire :

Cela ressemblerait à un dessert,

Bolo de caco, sinon balo de coca,

Nom qu’on retient ou retient pas,

Mais qu’en aucun cas, on oubliera

Tant ailleurs que ici, ça n’existe pas.

.

Découverte, et, expérience culinaire,

Ce bolo de caco a, de la crêpe, bien air

Mais, pas la chanson, et, pas la raison :

Issu d’une locale mais longue tradition.

.

.

Extension

.

Gastronomie Madérienne proche de sa nature :

Élevage et culture, est réputée pour ses vins et mets.

Pendant des siècles, elle a vécue en autonomie,  autarcie.

Il en reste quelques traces en us et coutumes des madériens.

.

La fabrication du pain, diffère d’une région du globe  à l’autre,

En ingrédients, procédés de fermentation, méthodes de cuisson.

D’où aspects extérieurs diversifiés, textures et gouts renouvelés.

En ce domaine, la France est réputée  être experte  en variétés

Mais elle ne couvrira pas pour autant spectre monde entier.

.

Si l’on mange le pain industriel fabriqué pour fast-foods,

Il n’y a qu’un endroit pour déguster le bolo de caco :

Le soleil, et la végétation luxuriante, se doivent

D’être présents pour rendez-vous culinaire.

Qui a mérite d’être des plus populaires

Et plus proche d’une fête agraire.

.

Bolo de caco ou caco de bolo, au choix : cela sonne un exotisme

De bon aloi, et de bon goût, entre pain rond et plat et galettes !

L’ancêtre du sandwich ou du burger ou d’autres pains garnis.

Farine de froment  et de pomme de terre mélangés, donnent

Cette saveur et consistance, spéciales qui, avec brochettes,

Nous a rappelé nos galettes saucisses de notre Bretagne

Que l’on affectionne pour les même fêtes et marchés.

.

Le bolo de caco est comme pizzas et galettes,

Une pâte servant de support aux ingrédients

On peut en dire autant des tacos, des wraps,

Chaque région, continent garde ses recettes.

.

En cette ile de Madère, qui dit bolo de caco,

Dit plat traditionnel servi en fêtes et en rues

Alors on y met un  peu ce qu’on veut dessus,

Nous du bœuf brochette cuit au feu de bois.

.

Il aura, assez souvent, un goût et une odeur

D’ail, étant typiques de plat méditerranéen,

On mange sans assiette, comme hamburger

Et c’est un vrai délice comblant son appétit.

.

.

86 – Calligramme 

.

 Une recette, une farine, une spécialité :

Chaque pays, chaque ile a la sienne.

Madère a, son vin, doux, célèbre,

L’on déguste aussi son poulpe,

Sans oublier sa semoule frite

On ne compte  les manières

De griller à vif les viandes

Tant, les cuisines des iles,

Restent leurs passeports,

Nos souvenirs culinaires,

Sont leurs cartes postales,

Où, odeur, saveur végétale

Demeureront … accrochées

Aux papilles,  toutes en éveil.

Et Madère en cette matière ci,

Propose l’authentique merveille,

Et, il en est de même des Canaries,

De La Réunion, à nulle autre pareille.

Quand des noms de renommées recettes

Sonnent fort à vos narines, palais, oreilles,

Vous imaginez déjà leur gout et leur saveur,

Dans un bel endroit  où  la belle ambiance, reste !

.

****************************************

*************************************

.

Un pain bien  R rond, plat,

Qu’on aime ou E   aime pas,

Avec la farine    C  et patatas.

Coupé en deux   E  beurré  ail,

Englobe espéta    T   das bétail,

Tant qu’estomac    T  ne défaille.

Recette tenue bien   E         secrète

Comme notes des       *    chansons,

À se lancer en sa fab    B      rication,

En gardant son goût      O        en tête.

Tout est question de        L        texture,

De savoir-faire, ou de       O          levure,

Alternative pour pain        *          afghan,

Lors trop pressé par le       C            temps.

Cela restera  un  bon           A            souvenir

Marquant,  de l’Ile de         C              Madère,

Et on pourrait autan           O                 le dire :

Cela ressemblerait à           *              un dessert,

Bolo de caco, sinon           M             balo de coca,

Nom qu’on retient            A              ou retient pas,

Mais qu’en aucun             D               cas, on oubliera

Tant ailleurs que             É             ici, ça n’existe pas.

Découverte, et, ex           R                périence culinaire,

Ce bolo de caco a,           I                 de la crêpe, bien air

Mais, pas la chan           E                 son, et, pas la raison :

Issu d’une locale           N                   mais longue tradition.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

86 4

.

Évocation

 .

Un  empilement   ou   superposition

De deux éléments complémentaires :

Bolo de caco espétadas viande, haut,

Bolo de caco comme macarons en bas.

.

Même  s’ils se ressemblent  sur la forme,

Il n’y aura rien de commun sur le fond

 Entre un macaron et un bolo de caco.

.

Cet empilement peut vous évoquer

Un  tas  de  bolo  de  caco !

D’accord ce sont des macarons,

On pourrait confondre.

 .

Symbolique  

 .

Qui n’a pas encore mangé un macaron ?

En effet, en France et à travers le monde,

Elle est à la pâtisserie française ce que

Le croissant est à la boulangerie :

Un classique et un symbole.

.

C’est à la fin des années 90

Que le macaron va prendre

Un envol sans précédents.

La maison pâtissière Ladurée

Aura joint deux caractéristiques

Pour faire d’un produit … très classique?

.

Un produit star. Pour comprendre l’origine

Il faut d’abord décrire comment il est composé

Assemblage deux biscuits avec particularité :

Une face dure et l’autre, bien plus moelleuse.

meer.com/fr/35266-lhistoire-et-lorigine-du-macaron

 .

Descriptif

.

86 Recette bolo de caco madèrien

Alignement central / Titre analogue/ Thème repas

Forme conique / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : macaron/ Symbole de fond : bolo-caco

.

.

Fond

.

Évocation 

.

86 6

.

D’accord que ce sont des macarons,

Mais on pourrait confondre

Cet empilement peut vous évoquer

Un tas de bolo de caco !

Symbolique 

 .

Bolo do caco 

Est pain plat  et circulaire,

En forme de gâteau ainsi appelé bolo.

Il est traditionnellement cuit sur un caco,

Une plaque faite de pierre plate, en basalte.

Ce type de pain est généralement servi avec

Du beurre à l’ail ou encore en sandwich

Avec du poulpe, voie de l’espetada,

Du milho frito ou un sandwich

Au frango  (poulet)

 Modifié source : Wikipédia

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il y a mille et une formes de pains dans le monde

Le bolo de caco ne prétend pas être gastronomique

Il est des plus simples à réaliser et sert de supports

Pour toutes sortes d’ingrédients, dans son milieu,

Les plus connus étant à base de viande de bœuf

Très tendre que l’on fait griller au barbecue

Si ça ne satisfait guère l’esprit, le plaisir

Ça calme le ventre, réduit l’appétit :

Pour être autonome, ça compte.

.

Un bolo de caco n’a rien d’extraordinaire come forme

Rien n’empêche de les présenter comme gros macarons

Assemblés en plusieurs étages sur un plateau en rond

Et en y ajoutant, librement, des couleurs flashantes,

De les rendre à la vue, parfaitement attrayantes

Mais là on tendra vers un face à face, limite,

Qui sort de sa simplicité des plus basiques.

 .

Visuel

.

.

 La recette du bolo do caco

.

Visuels et textuels  >>

 

85 – Curieux héron à couronne

Visuels et textuels  >>

.

Avec jumelles, appareil photo grand objectif,

On a traqué  une espèce de héron inconnue, ici,

Dénommé  à couronne jaune  originaire USA !

.

Le tableau planté : l’évènement journée,

Il fallait qu’il ait été  vu, de nombreuses fois

À même faire déplacer  trois experts du domaine.

Nous l’avons vu, la veille, au port, sur voilier voisin,

Les avons renseigné sur exactitude faits rapportés.

.

Ce héron aurait traversé

L’atlantique pour atterrir ici !

Il nous surprend, interpelle assez

Sur la manière dont il se serait pris.

Ce héron devient le héros de Madère

Bien qu’il se fasse discret, en marina,

Où il a établi sa demeure pour repas:

Branle-bas de combat en île Madère,

On voit débarquer en notre marina,

Ornithologues chasseurs d’images.

.

Comment héron,

Fut-il à collerette,

Est-il venu jusqu’ici,

C’est tout un challenge,

Que de traverser l’Atlantique,

Héron, oiseau de marais,

On présuppose qu’il s’est accroché

A un bateau de croisière

Ou qu’il est passé d’un voilier à l’autre

Ou encore quelque cargo.

Personne ne nous l’a dit car personne

Ne le savait vraiment,

Mais ce n’est pas la première fois

Qu’un tel oiseau arrive

Jusqu’à ces rives lointaines,

S’installe en ce lieu.

.

Combien se sont perdus, en mer, un jour de brume,

Certains finissent  par s’égarer, en milieu d’océan,

Et s’épuisent à trop voler sans pouvoir se poser.

Mais le héron n’a pas daigné se présenter

Pour se faire, tirer portrait, parler de lui.

Il fait  ce  qu’il veut, lors il veut libre.

.

Nous l’avons revu cette nuit de près

Mais les experts étaient déjà partis.

C’est l’histoire d’un héron particulier

Au long bec … emmanché d’un long cou,

Comme dirait ce monsieur de La Fontaine,

Il nous a étonné et a réjoui notre soirée bateau.

.

.

Extensions

.

Les hérons, la plupart du temps, fréquentent

Les marais, vasières, cours d’eaux ou rivières,

Les bords de lacs  ou étangs, les bords de mer.

.

Leur migration soudaine, souvent inexpliquée,

Suscite  et naturellement, des questionnements

Résidents de Madère et plus encore des experts.

.

Et l’humain, voyageur  et  découvreur, s’il en est,

Aurait-il des points communs avec tel… volatile !

Il n’est pas le seul à avoir accompli  un tel exploit,

Loin s’en faut, mais il nous semble très inhabituel.

.

Il se retrouve en terrain inconnu et doit y survivre,

Sans chance de retour  dans son paradis d’origine !

Paradis pour lui, comme pays pour nous, parait-il !

..

Pour vous, ce n’est peut-être pas un événement, ce n’est rien

Mais pour tout  ornithologue, cela le surprend, pose question ?

Ce type de héron n’est pas  endémique de l’ile, ni même importé.

Il a traversé presque tout l’océan, depuis la Floride, pour être ici !

L’hypothèse la plus probable est qu’il a volé de bateau en bateau

Comment a-t-il fait pour aller tout droit sans  faire demi-tour :

Migration vers l’inconnu d’Ouest en Est, étrange, avouez-le !

.

.

85 – Calligramme

.

Avec jumelles,       C           appareil photo                H     grand objectif,

On a traqué           U    une espèce de héron         É         inconnue, ici,

Dénommé               R    à couronne jaune     R         originaire USA !

Le tableau planté :    I                             O     l’évènement journée,

Il fallait qu’il ait été      E                N     vu, de nombreuses fois

À même faire déplacer   U        *  trois experts du domaine.

Nous l’avons vu, la veille,  X   au port, sur voilier voisin,

Les avons renseigné sur exactitude faits rapportés.

.

Ce héron aurait traversé

L’atlantique pour atterrir ici !

Il nous surprend, interpelle assez

Sur la manière dont il se serait pris.

Ce héron devient le héros de Madère

Bien qu’il se fasse discret, en marina,

Où il a établi sa demeure pour repas:

Branle-bas de combat en île Madère,

On voit débarquer en notre marina,

Ornithologues chasseurs d’images.

.

Comment héron,

Fut-il à collerette,

Est-il venu jusqu’ici,

C’est tout un challenge,

Que de traverser l’Atlantique,

Héron, oiseau de marais,

On présuppose qu’il s’est accroché

A un bateau de croisière

Ou qu’il est passé d’un voilier à l’autre

Ou encore quelque cargo.

Personne ne nous l’a dit car personne

Ne le savait vraiment,

Mais ce n’est pas la première fois

Qu’un tel oiseau arrive

Jusqu’à ces rives lointaines,

S’installe en ce lieu.

.

Combien   *  se sont perdus, en mer, un jour de   *   brume,

Certains   À  finissent  par s’égarer, en milieu   J  d’océan,

Et s’épui  *   sent à trop voler sans pouvoir    A se poser.

Mais le    C   héron n’a pas daigné se pré    U    senter

Pour se   O   faire, tirer portrait, parler    N    de lui.

Il fait    U     ce qu’il veut lors il veut     E     libre.

Nous    R      l’avons revu cette nuit     *  de près

Mais     O    les experts étaient déjà    G   partis.

C’est l’   N    histoire d’un héron par    R  ticulier

Au long   N     bec … emmanché d’un     I  long cou,

Comme    E      dirait ce monsieur de La  S  Fontaine,

Il nous a   *   étonné et a réjoui notre soi   *  rée bateau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un pilier de soutènement stylé,

Un piédestal avec grande statue,

Pour sûr, pour sûr, une fontaine,

Un bassin, une colonne, jet d’eau,

 .

Rien de commun entre fontaine et héron

On verrait plutôt ce dernier en un marais

Tant et si bien que fond / forme, disjoints.

 .

 Fontaines on en trouve partout

 Hérons à  couronne  jaune : moins !

Mais si tous les hérons se ressemblent

Presque, les  fontaines : vrai que non !

 .

  Symbolique

 .

Notre  monde  moderne a tendance

À oublier qu’une composante de la vie

Aussi essentielle  que l’eau,  déploie tout

Un imaginaire appartenant à la poétique

De l’eau, la fontaine  constitue un élément

Du décor inscrit dans le pittoresque

D’un village et, en conséquence,

D’importance dans sa mise

En valeur et son                    attrait touristique,

Mais aussi, plus                     simplement, partie

Intégrante  du                      charme que bourg

Exerce aux yeux                   de ses habitants.

Source : d’inspiration personnelle sur le site

 .

Descriptif

.

85 – Curieux héron  à couronne jaune, gris

Alignement central / Titre analogue/ Thème eau

Forme courbe / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : fontaine/ Symbole de fond : jet-d’eau

.

.

Fond

.

Évocation 

.

85 6

.

Un bassin avec jets d’eau pour jeux d’eaux

Toujours beaux à voir

Que n’importe qui pourrait installer chez lui

Lors en circuit fermé.

 .

Symbolique  

 .

Indissociablement

Lié idée de projection,

Le jet d’eau est, on ne

Peut plus… évocateur !

Signifie non seulement

La  projection  de  soi,

De son image, comme

Il évoque l’éjaculation.

C’est de l’eau dont il s’agit,

La pureté, l’équilibre, le sain.

Voir des jets d’eau en quel lieu

Que ce soit ou s’amuser avec

Des  jets  d’eau,  s’accordent

Avec  les  plaisirs  quotidiens,

La joie partagée, les réussites,

Petites et grandes, se succédant

Les unes aux autres, se renouvelant

wikireve.fr/dir/2244-jet-d-eau

 .

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Une fontaine fait jaillir ses vers libres

Comme si  son imaginaire versait, à flots,

Pensées, sentiments,  émotions,  sensations !

 .

Ça ne la fait pas ressembler pour autant héron

Ici, la forme se distinguera, toujours, du fond.

.

On pourra toutefois les rapprocher par l’eau

Que ce dernier cherche auprès des marais

Volume de ses plumes quand il s’ébroue,

Comparaison s’arrête là peu ou prou.

 .

Visuel

.

.

Une aigrette  face à un héron

.

Visuels et textuels  >>

84 – Laura Silva : forêt primaire

Visuels et textuels  >> 

.

Laura Silva : forêt lauriers,

L’on s’y perd mais avec  joie,

Tout autant qu’avec sérénité.

Découvre mille années de vie,

Sans la moindre intervention,

Humaine, pour les exploiter.

.

Suite de monts et merveilles

Où, un divin silence est roi,

Où divine nature est reine

En longeant sans peine.

On aimerait bien y vivre,

.

Comme résidant primaire.

Tant elle inspire. l’imaginaire

Compensant monde à l’envers

Qui nous agresse ou angoisse

Ou, nous procure la poisse.

.

Laura Silva, ressemblerait à, un nom, qui sonne,

Comme  le prénom  d’une magnifique  jeune fille.

Laura Silva, reste une dénomination, qui résonne,

Comme une femme douce, aux allures tranquilles.

.

Cette forêt l’est bien, avec sa lévada qui la traverse,

Son eau qui coule, roucoule comme chant de fado

Si humide quand la pluie tombe sur elle à verse,

Qu’elle suinte partout en cascades, ruisseaux.

.

Contraste fort entre sa canopée

Qui s’y étend, par contrepentes

Et, la lévada, au canal bétonné,

Avec  long chemin, qui le longe.

.

Sa végétation florissante, dense,

Montre que tout en elle serpente

Là où les mains des hommes nés

N’ont jamais encore mis le pied.

.

Il n’y a pas  qu’une seule pente :

Il y a plusieurs flancs  de vallées

Bien verdoyantes à perte de vue,

Sans habitation ni discontinuer.

.

Un endroit volcanique et vierge,

Colonisé par variétés de plantes,

Qu’il nous  est donné  d’admirer,

Qui auront bien dix siècles passés.

.

Laura Silva est forêt que l’on n’oubliera pas :

Tellement accueillante  et  tellement agréable,

Que d’elle, et, de sitôt, on ne s’en lasserait pas :

Tant la pénétrer demeure moment inoubliable !

.

.

Extensions

.

Comparer la féminité et la naturalité

Est simple et facile : elles sont matrices

De fantasmes de reproduction, conception.

Et en outre, l’une ne va, jamais, sans l’autre :

La forêt répond, en écho, à l’attrait du loup,

Le loup va se réfugier, chassé par l’homme.

.

Mais là, attention je sens m’égare, un peu.

Au plus près de réalité  qui s’offre à nous,

Tous les sens sont en éveil et en activité,

Nombre d’odeurs, senteurs  et parfums

Naturels viennent  sensibiliser  le nez !

.

De baies sauvages, d’eaux ruisselantes,

Titiller notre palais, donner faim et soif

Nombre de cris d’oiseaux, craquements

De branches jusqu’à caresser notre ouïe,

De nombre de couleurs, jusqu’à plus soif.

.

La forêt primaire : lieu où la main de l’homme n’a pas mis le pied,

Fascine par ses enchevêtrements de troncs et de branches, croisés,

Jusqu’à même le sol et par une flopée de générations, superposées.

Y pratiquer un étroit chemin est comme pénétrer une forêt vierge,

À coup de coupe-coupe africain ou, aujourd’hui, de tronçonneuses.

Or c’est là que la communion avec la nature demeure la plus forte :

Impression d’en faire partie vous habite, simultanément, étrangeté

Comme d’être de trop ou de bouleverser un état, ancestral, et sacré,

Qui n’aura jamais rien demandé à l’homme et peut se passer de lui.

.

Une forêt est une forêt,

Il y en aura des différentes

Forêts de pins … persistantes

 Forêts de feuillus dites caduques.

.

Cela  dit, une  forêt, dite  primaire,

De toutes  les autres, sera  différente

En ceci qu’elle pousse et s’autogénère,

Gardant une biosphère très abondante !

.

Des arbres, arbustes et plantes y naissent,

Grandissent, périssent  et puis nourrissent,

Les suivants, les suivants et suivants encore,

Cela depuis des générations, des millénaires !

.

Comme si la vie

Ne se tenait pas,

Dans l’apparence,

Mais la substance,

Ensemble de plantes

Comme …un seul être

Survivant  à lui-même,

Longtemps, une éternité.

.

.

Épilogue

.

Laura Silva, on croirait un nom de femme.

La forêt a quelque chose en elle de féminin

Pas que par le genre, par son atmosphère,

Qui recèle en elle comme profond mystère.

.

Un seul arbre, ni deux,  ni trois,  ni vingt,

Ne ferait une forêt… à peine un bosquet :

Toute canopée, à laquelle  ils participent,

Est faite aussi d’arbustes,  autres plantes.

.

Là n’est pas la question, ici, c’est l’homme

Qui est facteur absent, facteur dépendant

La forêt n’a pas attendu ses exploitations,

Ni ses mises en réserves, par protections.

.

Elle vit par elle-même, pour elle-même :

Si un incendie la détruit, elle se restaure

L’homme se croit en être maitre, à tort :

Ne peut faire face conjoncture extrême.

.

En cycle perpétuel, et qui se renouvelle,

La forêt primaire dépendrait du climat.

En montagne, autour de 2 000 mètres,

Végétation a du mal à croitre, s’arrête !

.

Et vrai  qu’en la traversant, on observe

Un désordre en fouillis presque chaos,

On prendrait bien machette, ou hache

Pour remettre l’ordre : ne touchez pas.

.

France, il y a une seule forêt primaire,

Celle qui, le long de La Loire, prolifère.

Il y en a d’autres, appelées mini-forêts,

Bien plus abandonnées que génériques.

.

.

84 – Calligramme

.

Laura Silva : forêt lauriers,

L’on s’y perd ** L **  avec  joie,

Tout autant qu’** A ** avec sérénité.

Découvre mille ….** U **…. années de vie

Sans la moindre …..** R ***…… intervention,

Humaine, pour …….*** A ***………les exploiter.

.

Suite de monts …….***** S ******…….. et merveilles

Où, un divin ……..******** I *****……… silence est roi,

Où divine ………*********** L ****……… nature est reine

En longeant………********* V *****…………… sans peine.

On aimerait ……….******** A ******………… bien y vivre,

.

Comme résidant …..******.** F ********…………… primaire.

Tant elle inspire. ……..****.*** O **********……… l’imaginaire

Compensant monde …..****** R *************…….. à l’envers

Qui nous agresse …….******* E *********………. ou angoisse

Ou, nous procure ……******* T ***********………. la poisse.

.

Laura Silva, ressemblerait  *** P ******* à, un nom, qui sonne,

Comme le prénom  d’une ***** R ******* magnifique jeune fille.

Laura Silva, reste une ********  I *** dénomination, qui résonne,

Comme une femme douce *** M ****** aux allures tranquilles.

.

Cette forêt l’est bien, avec **** A ***** sa lévada qui la traverse,

Son eau qui coule, roucoule** I ******* comme chant de fado

Si humide quand la pluie **** R ******* tombe sur elle à verse,

Qu’elle suinte partout ********* E ******** en cascades, ruisseaux.

.

Contraste fort entre sa canopée

Qui s’y étend, par contrepentes

Et, la lévada, au canal bétonné,

Avec  long chemin, qui le longe.

Sa végétation florissante, dense,

Montre que tout en elle serpente

Là où les mains des hommes nés

N’ont jamais encore mis le pied.

Il n’y a pas  qu’une seule pente :

Il y a plusieurs flancs  de vallées

Bien verdoyantes à perte de vue,

Sans habitation ni discontinuer.

Un endroit volcanique et vierge,

Colonisé par variétés de plantes,

Qu’il nous  est donné  d’admirer,

Qui auront bien dix siècles passés.

.

Laura Silva est forêt que l’on n’oubliera pas :

Tellement accueillante  et  tellement agréable,

Que d’elle, et, de sitôt, on ne s’en lasserait pas :

Tant la pénétrer demeure moment inoubliable !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

84 4

.

Évocation

 .

Des racines, un tronc, et du feuillage

Pour sûr, pour sûr, c’est un arbre,

Faisant partie de forêt primaire

Qui, de ce fait,  peu ordinaire !

.

Qu’est-ce qu’on trouve en forêts primaires

Des arbres laissés à eux-mêmes, en voilà un

Et qui accordera bien son fond à… sa forme!

.

Il n’y a pas de forêt sans arbres

 Mais un arbre peut cacher la forêt

En une forêt primaire, plus encore,

On trouve de tout, canopée sauvage.

 .

Symbolique   

 .

L’arbre cosmique

Est représenté sous forme

De différentes essences majestueuses.

Le chêne celtique et le tilleul germanique,

Le frêne scandinave, l’olivier du proche orient,

Le bouleau sibérien, sont tous remarquables

Par leurs dimensions, leur longévité,

Leur couleur et luminosité.

.

Il se rattache l’échelle

De   Jacob,   symbole

De la montée au ciel:

Le   Cèdre,    l’Olivier,

Le Bouleau, le Chêne.

Toucher  du bois   est

L’un     des    gestes    de

Conjuration les plus répandus.

.

Descriptif

.

84 – Laura Silva ou la forêt primaire

Alignement central / Titre droit / Thème mouillage

Forme ronde / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : arbre / Symbole de fond : forêt

.

.

Fond

.

Évocation 

.

84 6

.

Ce n’est pas toujours l’arbre qui cache la forêt

Mauvaise vision d’étendue, complexité

Notre vision dépendrait aussi de l’âge et du sexe

Sans parler connaissances, expertises.

 .

Symbolique 

 .

La forêt peuplée d’animaux sauvages

Est associé aux dangers et à l’imaginaire

Par évocation d’un sentiment d’étrangeté.

Un espace naturel, sauvage et mystérieux,

Et qui aura toujours fasciné les hommes.

.

En effet, c’est un monde sombre

Avec  des  bruits  étranges

Pouvant parfois inquiéter.

Aussi cette étrangeté donne

À la forêt … une dimension

Occulte, associé à la magie.

Source : 1001 symboles 

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La Nature est une matrice qui comprend

Engendre, assure toutes les formes de vie

Et ce qu’elles soient végétales ou animales

Dans un parfait équilibre hors un humain

À se demander, nous survivra, sans peine !

.

Forêt primaire n’est pas toujours ce que l’on croit

On imagine arbre millénaire et qui, encore, croit.

Pour en avoir traversé, j’assure que je ne le vois

Ainsi mais bien  plutôt en fouillis innommable

Ou toute strate de la canopée est représentée

Du ras du sol à loin en grandes hauteurs :

Son auto organisation rime avec survie

La main de l’homme ne peut l’y aider

Et pourtant son équilibre ne meurt.

 .

Visuel

.

.

 Randonnée dans une forêt primaire

.

Visuels et textuels  >> 

83 – Difficile mouillage Cabo Girao

Visuels et textuels  >>

.

Imaginez un nez, un cap,

Quatre cent mètres de haut,

Tout en bas, la mer qui le sape

Lors des marées de grandes eaux.

.

Y jeter un œil, donne déjà  le vertige,

Tenter d’y grimper est de haute voltige.

Il y aura tant de risques que l’on y meurt

Tant on y verra, venue, sa dernière heure !

.

Ou, pour le moins une de ces grandes peurs,

Le Cabo Girao est : cap, pointe, promontoire,

Reste, de toute l’île de Madère, le plus notoire.

400 mètres de dénivelé vertical et dans le vide,

En bas, la mer en mur infranchissable, suicide.

.

Une coulée de laves s’est arrêtée, ici, en solide,

De peur de se jeter en l’océan,  pour s’y noyer.

Sur place, suite apéritif, repas, café digestif,

Tout s’envole, plus d’habit,  même maillot.

.

Et plouf un plongeon,

Éclaboussures  d’eau

Histoire de  faire un

Petit tour du bateau

Ping,  prenons bain

 De soleil,  complétif.

Après longue sieste,

 Et lors, bien reposés

Pong, repartons vers

Port,  nous arrimer,

Lors vent léger a fait

Gonfler    notre   spi,

Comme sur des rails,

Nous avançons, ravis.

.

Les falaises disparaissent derrière nous

Il ne nous reste qu’un souvenir  un peu fou

Tant, d’en bas ou d’en haut on subit vertiges

D’une escalade ou saut en parachute, voltiges.

.

Que dire de mouillages forains en bord de côte,

Non loin de falaise  à pic, voire dans une crique,

Avec six,  dix mètres, de fond et une houle légère

Et, un vent léger, rafraichissant  du soleil ardent,

Sinon que cela vaut tous les pique-niques à terre

Lors on a la mer en roulis  et en frisotis d’hôtes.

.

Sauf lorsque touristes sur de grands voiliers,

Viennent ici, tour de rôle, investir les lieux,

Bruyamment  se rendent terre, se baigner,

Croire qu’ailleurs il n’y aurait pas mieux.

.

Et comme cela ne suffit pas comme passage,

Téléphérique rejoint le  haut du Cabo Girao.

Voilà bien un coin sauvage facétie de laves

Exploité de long en  large, bas en haut.

.

.

Extensions

.

Le Cabo Girao, vu de la terre,

En haut, est bien différent  de,

Vu de la mer, vu de tout en bas

Les vues  sont complémentaires,

Deux vues seront extraordinaires

À tel point, qu’en cette alternance,

On ne sait plus laquelle on préfère !

.

Un lieu  bien fréquenté par les bateaux et voiliers à touristes

Qui y  feront une halte en s’accrochant à l’une de leurs bouées

Le capitaine et l’équipière partis en annexe sur frange côtière,

Moi resté au voilier, ils ne se rendent pas compte qu’elle dérive,

Qu’en peu de temps ils ne pourront plus s’en servir pour revenir.

Je leur faire signe mais sans smartphone, ils ne comprennent pas.

C’est juste si à leur retour ils ne sont pas obligés de revenir à la nage

Et ce n’est que grâce à une vague, produite par le sillage d’une vedette,

Qu’ils récupèrent l’annexe, poussée vers le rivage : l’alerte a été chaude !

.

Un mouillage de rêve, s’il en est

Au pied d’une falaise de 400 m.

Trois bateaux et une belle plage,

Un coup d’annexe, on y va, y est !

.

Une sorte de culture exotique, en bas,

Un sentier ou téléphérique pour en haut,

 D’où l’on vit la mer et jusqu’aux iles désertas,

Oui mais voilà notre annexe vogue sur les flots…

.

.

83 – Calligramme

.

Imaginez un nez, un cap,

Quatre cent mètres de haut,

Tout en bas, la mer qui le sape

Lors des marées de grandes eaux.

Y jeter un œil, donne déjà  le vertige,

Tenter d’y grimper est de haute voltige.

Il y aura tant de risques que l’on y meurt

Tant on y verra, venue, sa dernière heure !

Ou, pour le moins une de ces grandes peurs,

Le Cabo Girao est : cap, pointe, promontoire,

Reste, de toute l’île de Madère, le plus notoire.

400 mètres de dénivelé vertical et dans le vide,

En bas, la mer en mur infranchissable, suicide.

Une coulée de laves s’est arrêtée, ici, en solide,

De peur de se jeter en l’océan,  pour s’y noyer.

Sur place, suite apéritif, repas, café digestif,

Tout s’envole, plus d’habit,  même maillot,

Et plouf un plongeon,

Éclaboussures  d’eau

Histoire de  faire un

Petit tour du bateau

Ping,  prenons bain

 De soleil,  complétif.

Après longue sieste,

 Et lors, bien reposés

Pong, repartons vers

Port,  nous arrimer,

Lors vent léger a fait

Gonfler    notre   spi,

Comme sur des rails,

Nous avançons, ravis.

Les           D          falaises disparaissent derrière       A          nous

Il ne          I          nous reste qu’un souvenir  un         U      peu fou

Tant,         F         d’en bas ou d’en haut on subit        *       vertiges

D’une         F         escalade ou saut en parachute,       C      voltiges.

Que dire      I         de mouillages forains, en bord       A       de côte,

Non loin      C        de falaise à pic, voire dans une      P         crique

Avec six,       I        dix mètres, de fond,  une houle     *          légère

Et un vent     L       léger, rafraichissant  du soleil     C        ardent,

Sinon que       *       cela vaut tous pique-niques      A        à terre,

Lors on a la     M      mer en roulis et en frisotis    B        d’hôtes.

Sauf lorsque     O      touristes sur de grands     O        voiliers,

Viennent ici       U     tour de rôle investir      *         les lieux,

Bruyamment     I        se rendent terre,     G    se baigner,

Croire qu’ailleurs  L     il n’y aurait       I       pas mieux.

Et comme cela ne  L    suffit pas   R comme passage

Téléphérique rejoint  A   le  haut A   du Cabo Girao.

Voilà bien  un coin sau   G  vage O   facétie de laves

Exploité de long en  lar    E           *  ge, bas en haut.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

83 4

.

Évocation

 .

On peut y voir nombre formes

Entre des pointes dans des creux

Nul doute que cette forme constitue

Une ancre facile  et des plus solides.

Qui dit mouillage dit jeter ancre forcément

Mais encore faut-il qu’elle accroche le fond,

Sinon elle n’est mouillée que pour la forme.

Une ancre est un symbole

D’espérance autant que fermeté,

Et elle facilite le salut, est utilisée

Surtout en mer, près des côtes.

 .

 Symbolique 

 .

L’ancre  est  sym

Bole de … stabilité,

De la fidélité  et  de

L’équilibre, vécu, intérieur.

L’ancre a  pour mission  de

 Stabiliser  le navire

Dans une  agitation

Même forte, des flots.

Évoque l’enracinement,

Protection face au danger.

Permet à l’homme, qui vacille,

De faire face aux remous de l’existence,

Et de l’ancrer pour retrouver son équilibre.

D’ailleurs, l’expression « Jeter l’ancre »

Signifie arrêter d’errer, et se poser.

Modifié  : 10001 symboles

.

Descriptif

.

83Difficile mouillage au Cap Cabo Girao

Alignement central / Titre analogue / Thème mouillage

Forme conique / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : ancres / Symbole de fond : formes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

83 6

.

Il y a différentes types de mouillages

Comme diverses formes d’ancres

Chacune étant adaptées à leurs bateaux

Et, parfois, installées en double.

 .

Symbolique 

 .

Vous regardez autour de vous,

Vous verrez bien que la majorité

Des objets qui nous entourent ont

Une forme géométrique concrète;

Un livre, panneau de signalisation, dé.

.

C’est de cette manière que les cubistes

Voyaient le monde en leurs peintures.

Pour  décrire  leurs  œuvres  d’art,

Vous devrez  connaître  les  noms

De formes, figures géométriques

Anneaux, crochets, ancres, etc.

bonjourdefrance.com/exercices/

contenu/les-formes-géométriques

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On peut jeter l’ancre pour diverses raisons,

Pour stopper le bateau s’il court un danger,

Profiter d’un mouillage en anse appropriée

Ou en un bel endroit pour sa contemplation.

Avec quelqu’un, quelqu’une, en sieste à deux,

.

Tant vrai qu’au Cabo Girao,  plus que tentant

De faire, d’une pierre deux coups, jouir de tout,

Sans entrave autre que celle qu’on aura choisie:

Demandez le programme, voilier tout est permis !

.

Jeter l’ancre est une expression  que l’on comprend ,

Et cela bien qu’il ne s’agisse pas toujours d’un bateau

C’est un point de fixation, un lieu quelconque, repère,

Qu’on va transformer aussitôt, en tranquille repaire.

Même si l’on y passera pas, et de loin,  sa vie entière.

.

Et si la liberté ne rimera plus, pour un temps,  à rien

A se fixer un lieu comme contrainte nous fait du bien

Le fond de son désir rencontre la forme de son plaisir

Et quand on est deux, l’on se marie dans son soupir !

 .

Visuel

.

.

Mouillage voilier près falaise

.

Visuels et textuels  >>

82 – Un bref instant : vie bascule

Visuels et textuels  >> 

.

 Glissades, dérapages et bascules,

Vous tombez vers le bas, incrédules,

Et sans pouvoir vous accrocher à rien,

Roche, arbuste, corde et par devers soi.

.

Il faut l’avoir vécu, pour connaitre effroi

Qui vous rend  tripes, ou  cœur, en froid :

Votre vie  dépend  d’un réflexe  de  survie,

Vous faisant tenir à la moindre aspérité

 .

Avec le risque restant de frapper

Sa tête  sur des grosses pierres,

Ou de se retrouver tout en bas,

Quatre fers, membres en l’air.

 .

Que d’émotions après-coup

En regardant, grand vide,

Auquel vous avez échappé

Jusqu’à en rester livide

Trois heures à la suite,

Vous  en  tremblez encore,

La pancarte indiquant danger

N’était pas là, du tout, à tort.

.

Marchant le long d’une lévada, à Madère,

La plus ancienne sauvage  et dangereuse,

Mieux vaut avoir pieds sûrs, et vue claire,

Pour éviter se trouver position scabreuse.

 .

Parfois dix mètres parfois cent, trois cents

De dénivelé sur à-pic,  au bord de la lévada,

Sujet au vertige, ne pourra tremblant le pas,

Franchir ces passages, sans étourdissements.

 .

Glissades, accidents, sont rares mais mortels,

Rares sont ceux s’engageant face à tel danger,

Mais il en existe qui en sont revenus, rescapés

Avec un peu de chance,  avec un destin nickel.

 .

Le sort en est jeté, équipière, ça lui est arrivé,

En fin d’un passage  d’éboulis, elle a … dévissé

Et sur le dos, sur la pente raide elle a … glissé,

Il fallait faire quelque chose avant… l’éternité.

 .

Le saut plongeant, pour être au-dessous d’elle,

Me fait l’effet d’un saut dans le vide scabreux,

Une poignée de secondes pour sauvetage réel,

Tant pis si l’on tombe jusqu’au fond, à deux !

 .

Pour la suite, si, l’on est là, pour la raconter :

C’est qu’on en a réchappé cette fois encore,

Grâce à un tronc d’arbre fin, assez allongé,

Pour nous retenir, faire barrière au corps,

Et  remontons  par  nos propres moyens,

A posteriori, émotions viennent soudain

En soubresauts des corps rendus sereins

Pour peu c’était fini : adieu lendemain !

.

.

Extension

.

À quoi tient la vie !

A très peu de choses :

À un peu de prudence,

À  un peu  de chance,

À  aucune  évidence.

Si certains  passent

À  côté  de leur vie,

D’autres  passent à

Côté  de  leur mort.

Dans  les  deux  cas,

Leçons de relativité.

.

Je dois vous avouez une chose essentielle en ce qui me concerne,

Je ne serais pas là pour vous le raconter, si ça s’était mal terminé !

Mais qu’importe, ce qui compte après tout, c’est la vie de l’équipière

Sachant qu’il s’agit de ma femme, lors, que serais-je devenu sans elle,

Autant finir tous les deux en : même temps, même ravin, même destin !

Le temps de réfléchir «j’y vais ou j’y vais pas» il aurait été déjà trop tard

C’est donc  sur la foi du réflexe de survie, que tous les risques ont été pris.

C’est l’instant où tout bascule : l’on y survivra  tous les deux ou l’on meurt,

L’on peut donner sa vie pour ceux qu’on aime, pour un instant d’éternité !

.

Je ne raconte pas ma vie à tout le monde

Même si ce recueil paraitra un peu le faire

Mais je me souviens et même relate, parfois,

Situations scabreuses où j’aurais pu la perdre.

.

Il suffit de bref instant d’inattention, déséquilibre,

Et tout bascule jusqu’à atteindre un fond dramatique.

Il y avait, à l’entrée, un panneau : lévada non conseillée

Mais nous n’en avons pas tenu compte, et l’on aurait dû.

.

L’expérience nous a servi de leçon, faut pas tenter le diable

Dieu sait qu’il a  plus d’un tour, une chute, dans en sa poche.

Y a nombre situations critiques où l’erreur ne pardonne pas :

Jusqu’ici je m’en suis tiré, ma femme aussi puisque nous voilà.

.

.

Épilogue

.

Qu’importe que ce soit un petit ou grand saut

La mort n’exigerait pas de sauter de très haut.

.

Qu’importe que ce soit elle ou moi en premier

C’est le couple qui se disloquera et tout entier.

.

Qu’importe si je la sauve ou bien si c’est elle :

C’est l’intention qui compte et qui interpelle.

.

Qu’importe, au final, la vie ou mort, le couple

Est mis à l’épreuve, vérité qui ne trompe pas.

.

On frôle la mort, d’une façon ou d’une autre,

Plusieurs fois dans sa vie, mais en réchappe.

Il suffit de si peu de chose, une inattention :

L’irréparable se produit, et des plus fortuits.

.

Des sauveurs de vie, il y en a, et dieu merci,

Ça peut être pur inconnu, voisin, médecin :

Et pour autant faut-il croire que c’est écrit

Ce n’est pas le jour, l’heure, le lieu, choisis.

.

Rien ne sert, a postériori, de s’émotionner

La seule chose à faire, sera de vite liquider

L’épisode qui aurait pu avoir fin tragique,

Passer à autre chose, la vie continue ainsi.

.

.

82 – Calligramme

.

Glissades, dérapages et bascules,

Vous tombez vers le bas, incrédules,

Et sans pouvoir vous accrocher à rien,

Roche, arbuste, corde et par devers soi.

Il faut l’avoir vécu, pour connaitre effroi

Qui vous rend  tripes, ou  cœur, en froid :

Votre vie  dépend  d’un réflexe  de  survie,

Vous faisant tenir à la moindre  *  aspérité

Avec le risque restant de          E      frapper

Sa tête sur des grosses          N        pierres,

Ou de se retrouver tout       *            en bas,

Quatre fers, membres     U             en l’air.

Que d’émotions           N         après-coup

En regardant,          *           grand vide,

Auquel vous       B           avez échappé

Jusqu’à         R           en rester livide

Trois         E         heures à la suite,

Vous      F     en  tremblez encore,

La pancarte indiquant danger

N’était pas là, du tout, à tort.

.

Marchant, le long d’une lévada, à Madère,

La plus  I  ancienne sauvage  et dangereuse,

Mieux    N   vaut avoir pieds sûrs et vue claire

Pour éviter    S   se trouver position scabreuse.

Parfois dix mètres,   T    parfois cent, trois cents

De dénivelé sur à-pic,    A    au bord de la lévada,

Sujet au vertige, ne pourra  N     tremblant le pas,

Franchir ces passages, sans      T  étourdissements.

Glissades, accidents, sont rares    *      mais mortels,

Rares sont ceux s’engageant face      V    à tel danger,

Mais il en existe qui en sont revenus,     O     rescapés,

Avec un peu de chance, avec un destin     T        nickel.

Le sort en est jeté, l’équipière, ça lui est   R        arrivé,

En fin d’un passage d’éboulis, elle a      E           dévissé

Et sur le dos, sur la pente raide     *           elle a glissé,

Il fallait faire quelque chose      V       avant l’éternité.

Le saut plongeant, pour    I      être au-dessous d’elle,

Me fait l’effet d’un    E     saut dans le vide scabreux,

Une poignée de    *    secondes pour sauvetage réel,

Tant pis si l’on    B   tombe jusqu’au fond, à deux !

Pour la suite, si,  A    l’on est là, pour la raconter :

C’est qu’on en a    S    réchappé cette fois encore,

Grâce à un tronc    C   d’arbre fin assez allongé,

Pour nous retenir    U  faire barrière au corps

Remontons  par nos    L       propres moyens,

A posteriori émotions   E  viennent soudain

En soubresauts des corps, rendus sereins,

Pour peu c’était fini : adieu lendemain !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

82 4

.

Évocation

 .

Totem des peuples amérindien

Sorte de sarcophage, tombeau,

Un petit, et un grand, tonneau,

Roulade sur la pente côte à côte.

 .

Quand on tombe le long d’un ravin pentu

On roule comme un tonneau, et voire deux,

Dans le cas précis d’un homme et une femme.

 .

Quand un tonneau se mettrait à rouler,

Qui pourrait bien l’arrêter :

Il faudrait qu’il rencontre sérieux obstacle 

Pour ne pas chuter … à pic.

.

Symbolique

 .

Le symbolisme du tonneau se rattache

À celui de jarre, du puits, vase d’abondance,

Ainsi qu’à celui du contenu, du vin, qu’il contient.

Il évoque souvent une idée de richesse et de joie.

Et les Danaïdes, qu’une légende tardive voit

Aux Enfers, versant indéfiniment de l’eau

Dans des tonneaux, sans fond, étaient

En réalité des nymphes de sources.

Modifié, source : europia.free.fr

.

Descriptif

 .

82En un bref instant : votre vie bascule

Alignement central / Titre serpente / Thème canaux

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : tonneau / Symbole de fond : roulade

.

.

Fond

.

Évocation 

.

82 6

.

Un tonneau qui tournera sur lui-même

En pente raide, ferait des roulades

Et qui ne s’arrêteront qu’au fond

D’une cavité, vallée ou ravin.

 .

 Symbolique

 .

Peu importe la situation,

Tout évolue avec le temps.

Et cette expression remonte

À  la   mythologie   romaine.

Déesse  du  hasard, Fortuna,

Décidait  destin  des hommes

Avec  sa  roue   qu’elle  faisait

Tourner  selon  ses  humeurs.

Roulade, devenue  symbole

Du destin, entraînait chance

Malchance en vie des gens.

  .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Ce n’est pas la roue qui tourne, roulant en un ravin

Ni un tonneau qui résonne tombant dans le pétrin,

C’est juste la vie de quelqu’un auparavant humain,

Auquel on était attaché, hier, aujourd’hui, demain.

.

Il aura suffi d’un rien, d’une pierre et sans avertir

Pour qu’une jeune femme entrevoit soudain sa fin

Dieu merci, bon samaritain s’est lancé sans pâtir

Pour lui barrer la route, lui couper son chemin,

Sinon c’est pas un : deux, à pleurer, chagrin !

.

Un tonneau c’est beau, mais quand ça roule

En une pente puis ravin, rien ne l’arrêtera

Il tombera jusqu’au plus bas avec fracas

Parler de lui, plus personne n’entendra.

.

Ce qu’il en coûte de se mettre en boule

Y compris  pour un humain, femme,

Rime avec mort soudaine, certaine

Sans plus de forme, touché le fond

Et  peut-être son âme, le tréfonds.

 .

Visuel

.

.

 Chute accidentelle ravin et sauvetage

.

Visuels et textuels  >> 

81 – Magie randonnées lévadas

Visuels et textuels  >> 

.

Lévada, canal d’irrigation,

Ressemblant aqueduc

Amène eau, coulant

En pentes, douces,

 Vers tous les lieux,

    Propres à cultures,

        Et afin que  celles-ci,

             Arrosées,   repoussent.

                   Le doux bruit de son eau,

                      Lorsqu’elle est ruisselante,

                             Vous accompagne chuintante,

                                  Marchant le long d’un caniveau,

                                       Lors par creux tunnel la montagne,

                                            Il traverse, il vous faut vous imaginer

                                                 Un long percement des plus harassants.

                                                    Il arrive qu’il longe un vertigineux ravin,

                                                        Vous procurant vertige à entrevoir…sa fin.

                                                       Madériens ont fait de ce volcan en caillou

                                                      Une ile, verdoyante et cela de bout en bout

                                                   Où champs sont en terrasses comme d’Asie

                                                Sauf ici, y a céréales  légumes  et pas de riz.

                                       Dans toutes les iles,  d’origines volcaniques,

                              L’on monte et l’on descend tout le temps !

                     Ici, les lévadas paraissent sympathiques

                Horizontalité, parcours plat, permanent.

           L’on entend bruits d’eau claire et limpide

        Coulant  et roucoulant  sans discontinuer,

   Berçant rythme de nos pas, lents, rapides,

  Comme si, elle voulait  nous accompagner.

Monotones, on pourrait dire : pas du tout !

Pleines de surprises et ce, de bout en bout :

Ici, un tunnel  et en surplomb, croisement,

Là, souterrain réservoir,  contournement.

Entre  marche  tranquille, sport, poésie :

Chacun trouve son  plaisir  ou bonheur,

Nombre  émotions  et parfois de peurs

Laissent souvenirs frissonnant de vie.

Ses paysages variés, laissent  rêveurs

Un amour de nature, en plein  cœur.

Et cette magie opère, à  chaque fois,

 Qu’on longe une vallée traverse, bois,

Elle vous tiendra compagnie partout

Comme installée, à demeure, en vous.

Les lévadas semblent veines ou artères

Irriguant terre aride, ce, d’Ouest en Est,

Fautes de ruisseaux, ou fautes de rivières,

Font de champs cailloux cultures agrestes.

.

.

Extension

.

Lévada ne constitue      pas exclusivité

Qui serait propre à         l’ile de Madère

C’est là qu’il y en a le     plus, en densité,

Et c’est là où le réseau      continue à être

Parfaitement entretenu,      au fil des ans.

Elle sert au tourisme et à       l’agriculture.

.

On y croise bon nombre       de marcheurs,

De tous âges, et de tou           tes conditions

Mais pour autant si la       montée des pics,

Restera une destination,     des plus prisées,

La traversée de quelques      forêts primaires

Ne manque pas non plus     d’intérêt agraire,

Autant voire sinon plus     que documentaire.

.

La magie de randonnée le long d’une lévada tient en deux mots :

C’est en légère pente en continu, et le parcours est toujours varié

Il n’y a pas deux qui se ressemble, et aucune sans aucun intérêt.

Il faut se représenter le travail, pénible et lent, que cela a coûté,

Sans compter l’ingéniosité  pour irriguer parcelles cultivables,

Car ce n’est pas pour les yeux ni pour les pieds des touristes,

Qu’elles ont été réalisées, mais pour leur, survie, utilité.

.

Lévada  pour canalisation et sentier,

Taillé le plus souvent  dans les roches

Représente un vrai travail  de forçat !

.

L’eau coule du nord recevant les pluies

 Et plus accidenté, au sud bien plus plat

Pour cultures mais aussi bien trop sec.

.

On marche toujours à plat tout le long,

Il faudra juste grimper pout l’atteindre

On passe par des tunnels, ou des forêts.

.

Et certains sentiers  sont plus scabreux,

Avec profond ravin, abrupt  juste à côté,

À en faire bien attention pour se croiser.

.

.

81 – Calligramme

.

Lévada, canal d’irrigation,

Ressemblant  M  aqueduc

Amène eau   A     coulant

En pentes,  G     douces,

 Vers tous    I   les lieux,

    Propres à     E  cultures,

        Et afin que    *    celles-ci,

             Arrosées, re   D    poussent.

                  Le doux bruit   E  de son eau,

                      Lorsqu’elle est   S   ruisselante,

                                Vous accompagne   *      chuintante,

                                  Marchant le long d’   R  un caniveau,

                                       Lors par creux tunnel   A  la montagne,

                                            Il traverse, il vous faut  N   vous imaginer

                                                 Un long percement des  D    plus harassants.

                                                    Il arrive qu’il longe un    O   vertigineux ravin,

                                                        Vous procurant vertige   N    à entrevoir…sa fin.

                                                       Madériens ont fait de      É   ce volcan en caillou

                                                      Une ile, verdoyante et    E    cela de bout en bout

                                                   Où champs sont en ter  S     rasses comme d’Asie

                                                Sauf ici, y a céréales     *     légumes  et pas de riz.

                                       Dans toutes les iles,   *     d’origines volcaniques,

                              L’on monte et l’on    *   descend tout le temps !

                     Ici, les lévadas pa   D   raissent sympathiques

                Horizontalité, par   E    cours plat permanent.

           L’on entend bruits     S   d’eau claire et limpide,

        Coulant et roucou     *    lant sans discontinuer,

   Berçant rythme de    L    nos pas lents, rapides,

  Comme si, elle vou     É   lait nous accompagner.

Monotones, on pour   V   rait dire : pas du tout !

Pleines de surprises    A   et ce, de bout en bout :

Ici, un tunnel  et en     D   surplomb, croisement,

Là, souterrain réser     A    voir,  contournement.

Entre  marche  tran     S    quille, sport, poésie :

Chacun trouve son       *     plaisir  ou bonheur,

Nombre   émotions     D     et parfois de peurs

Laissent  souvenirs      E    frissonnant de vie.

Ses paysages variés,     *      laissent   rêveurs

Un amour de nature,    M     en  plein  cœur.

Et cette magie opère,     A      à  chaque  fois,

Qu’on longe une vallée   D      traverse,  bois,

Elle vous tiendra  com    È      pagnie partout

Comme installée, à de    R      meure,  en vous.

Les lévadas semblent     E        veines ou artères

Irriguant terre aride     *         ce, d’Ouest en Est,

Fautes de ruisseaux,      *       ou fautes de rivières,

Font de champs cail       *      loux cultures agrestes.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

81 4

 .

Évocation

 .

Une forme de lévada avec un

Coude suivant flanc de montagne,

Ses canaux d’irrigation à ciel ouvert

Font originalité randonnée Madère.

 .

Une randonnée en lacet le long de lévada

Tant on la croirait voir couler à nos pieds

Que le fond et la forme se confondraient !

 .

Une lévada est un canal d’irrigation

Creusé à flanc de montagne, 

Un sentier existe pour construction

Puis pour réparation.

.

 Symbolique 

 .

Une lévada est un canal d’irrigation

Considéré comme aqueduc au Portugal,

Et les plus connus sont sur l’île  de Madère.

Elles furent créées par la nécessité d’acheminer

Importante quantité d’eau du versant nord-ouest

De l’île, plus arrosé, au versant sud-est, plus sec

Mais plus propice à l’habitat et l’agriculture,

Telle que la production de cannes à sucre.

Les Portugais commencèrent à creuser

Des lévadas à partir du XVI siècle.

Modifié, source : Wikipédia

.

 

Descriptif

 .

 81 – Magie des randonnées des lévadas de Madère

Alignement central / Titre analogue / Thème canaux

Forme oblique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : randonnée / Symbole de fond : lévada

.

.

Forme

.

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Évocation

 .

Une forme de lévada avec un

Coude suivant flanc de montagne,

Ses canaux d’irrigation à ciel ouvert

Font originalité randonnée Madère.

 .

Une randonnée en lacet le long de lévada

Tant on la croirait voir couler à nos pieds

Que le fond et la forme se confondraient !

 .

Une lévada est un canal d’irrigation

Creusé à flanc de montagne, 

Un sentier existe pour construction

Puis pour réparation.

.

Symbolique 

Une lévada est un canal d’irrigation

Considéré comme aqueduc au Portugal,

Et les plus connus sont sur l’île  de Madère.

Elles furent créées par la nécessité d’acheminer

Importante quantité d’eau du versant nord-ouest

De l’île, plus arrosé, au versant sud-est, plus sec

Mais plus propice à l’habitat et l’agriculture,

Telle que la production de cannes à sucre.

Les Portugais commencèrent à creuser

Des lévadas à partir du XVI siècle.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

 81 – Magie des randonnées des lévadas de Madère

Alignement central / Titre analogue / Thème canaux

Forme oblique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : randonnée / Symbole de fond : lévada

.

.

Fond

 

Évocation

 . 

Les randonnées sur l’Ile de Madère sont faciles

Par suite de peu de dénivelés

Ce à quoi s’ajoute le paysage à flanc de montagne,

Murmure de l’eau qui s’écoule

.

.

 Symbolique

 .

Randonnée

Est un exercice

Physique complet

Et un temps propice

Pour délier sa pensée,

Rêver, et se ressourcer.

Elle participe  d’un éveil

Sensoriel  au monde  par

Les odeurs, par les bruits,

La lumière  et les couleurs

Et d’un retour  à l’essentiel

Ce, pour se désencombrer,

De s’alléger de surcharges

Inutiles et reprendre

Son souffle.

Le sens de la marche Cairn.info

 

Corrélations

Fond/forme 

 .

Des lévadas ou canaux d’irrigations

J’en ai vu partout, en diverses nations,

Mais  c’est à madère  qu’elles sont reines

C’e n’est que système artériel fait de veines

Qui rend l’ile fertile  au lieu d’être un désert,

Figurez-vous que je trouve cela plutôt super.

.

Lévada coule eau, limpide, autour des monts

Où elle prend sa source, et dont elle s’abreuve

Et il n’y aura  que la suivre  qui nous émeuve

De tout le travail accompli en vue d’irriguer

Des cultures situées à plus de dix kilomètres.

.

Elle rime, parfaitement, avec survie et envie

De coloniser nature mais sans la dénaturer,

Tant et si bien que fond, forme superposent

Et fusionnent en un même élan d’énergie !

 .

Visuel

.

.

Cachée sous allée couverte arbustes

.

Visuels et textuels  >> 

80 – Arrivée équipière à Madère

Visuels et textuels >> 

.

L’équipière devient

Le capitaine,  à bord,

Je me transforme lors

En   son fidèle  mousse.

Tout  voilier  est comme

Une   maison  sur   l’eau,

Une maison, sans femme,

Demeure  mal  ha-bi-tée !

Elle n’a   autant de temps

Congé que moi à naviguer

N’empêche, qu’au

Port, au vent,

N’est de trop à

Nous accompagner.

.

Voilà que ce soir, l’équipière,

Atterrit d’avion de Lisbonne,

Et  à la cueillir l’on s’ordonne,

En bus longeant route côtière.

.

Car cela fera quinze jours hier,

Que je suis comme  célibataire,

En bricolant avec l’ami  Pierre,

Sur son Ar-Kilé dont il est fier !

.

Six jours passés aux Canaries,

Et autant aux ports de Madère

Entre les  deux, belle traversée

Sous alizés standards, sous ris.

.

Que d’excitations dans les airs,

Que d’émotion,  nuage couvert,

À pleurer de joie, et de sérénité.

.

Dieu que  c’est dur, d’être séparé

D’une compagne qui de son côté

Se sent bien seule, bien esseulée.

.

C’est encore  possible,  à nos âges,

Même après trente ans en ménage

D’être très impatient se retrouver :

Est-ce normal  ou est-ce fou à lier :

En tous cas ,c’est un cadeau vivant

Que se sentir plus  entier qu’avant.

.

Vrai que vie à deux est charmant,

On s’épaule, se tient,  se soutient,

Sans parler éducation des enfants

Qui nous occupe, qui nous  retient.

.

Voyageons, à temps,  à contretemps,

Ici, ailleurs, partout loin de chez nous

Ports s’enchainent  ainsi, tous les ans,

La rentrée amorce croisière prochaine.

.

.

Extension

.

J’imagine que dans sa tête, cette longue échappée

Pour être ailleurs que plongé dans ses dossiers,

Est plus qu’une parenthèse dans son année.

C’est une ouverture sur un autre monde :

Celui des iles, de la mer, du soleil

Du repos qu’on a bien mérité.

.

Et puis de nous rejoindre est aussi

Un moment de grâce après séparation

Qui impose toujours une certaine distance.

Le bateau, la croisière et les  vacances en mer,

Sont autant, une affaire de couple que d’équipage !

.

Il existe des familles ou l’homme prend, seul, la mer,

La femme reste à terre, autres, où le couple prend l’eau

Dès que l’homme parle et reparle et toujours de bateau.

.

Si les passions et les occupations restent antinomiques,

Les problèmes surgiront et déclencheront des tempêtes,

Non plus dans les eaux, mais dans les cerveaux et cela

Fait plus grave bobo que se faire secouer en bateau !

.

La présence et l’occupation, de femme, équipière à bord, n’est pas

Obligatoire

Il y a nombre d’équipages en haute mer qu’avec des hommes, pas

Sans histoire

Mais, elle a toute sa place, en dehors cuisine, ménage, rangement,

Rôle notoire

En apportant  une  autre vision, manière de penser, de s’organiser,

Opératoire

Sans parler d’un peu de tendresse dans un monde de loups de mer.

.

L’équipière, qui s’y connait en navigation,

Ce n’est pas si fréquent que ça en a l’air

Bien souvent ce sont des débutantes

Voire des touristes, à transporter.

.

La nôtre remplira bien son rôle

Participation pleine et entière,

Autant à la carte qu’aux winchs,

Nullement cantonnée à la cuisine.

.

Vrai plaisir d’avoir une femme à bord

Après quinze jours à deux en pleine mer

C’est comme parfum de jouvence, fraicheur

Et elle apprécie d’être avec nous, sans peurs !

.

.

Épilogue

.

Il y a équipière et équipière :

Celle qui ne fait rien, bronzette ;

Celle qui fait la cuisine, ménage ;

Celle en plus, rangement, courses ;

Celle qui fait tout, voile, navigation,

Et qui ne préfèrerait pas la dernière

.

Comme la compagne  de  mes jours,

Qui nous rejoint cette fois par avion,

Apporte sa grâce, sa bonne humeur,

Qu’elle partagera avec nous, apéro,

Rien ne vaut  présence  féminine,

À bord, pour changer la donne.

.

Faire croisière  en  solitaire,

À deux, capitaine, équipier,

Et en couple sera différent,

Et plus intime forcément,

Les décisions,  souvenirs,

Se remémorant souvent.

.

Il est des équipières

Qui ne sont heureuses,

Qu’amarrées aux pontons

Considérant voilier  comme

Une grande caravane sur l’eau

Avec la compagnie d’autre gens.

.

Il faut de tout pour faire un monde

La mienne reste une belle aventurière

Qui en dépit, ou suite, à l’âge qui passe,

Ne baissera jamais la garde pour voyager

Qu’aurais-je à faire d’une femme casanière

La vie est si courte et le monde est si vaste !

.

Que ce soit en bateau, voiture, en train, vélo,

Que ce soit en Europe, en Afrique, Amérique,

À deux on se suit partout, on est allé partout

Mais il nous restera encore tant à découvrir

Qu’une seule vie ne suffit pas, et lors voilà,

Le plus dur est de savoir faire bon choix.

.

.

80 – Calligramme

.

L’équipière devient

Le  capitaine,  à  bord,

Je   me   trans-forme   lors

En son  Ô    fidèle     Ô mousse.

Tout  voilier        //        est comme

Une maison       //             sur l’eau,

Une maison     //          sans femme

Demeure mal  ====  ha-bi-tée !

Elle n’a pas  autant  de temps

Congé que moi à naviguer

N’empêche, qu’au

Port, au vent,

N’est de trop à

Nous accompagner.

Voilà que ce soir,        A        l’équipière,

Atterrit d’avion        R          de Lisbonne,

À la cueillir          R            l’on s’ordonne,

En bus                 I  longeant route côtière.

 * * *     Car cela     V   fera quinze jours hier,

  * * * *     Que je suis   É   comme  célibataire,

 * * * *      En bricolant   E   avec l’ami  Pierre,

  * * *        Sur son Ar-Kilé    *   dont il est fier !

   * * *        Six jours passés      D   aux Canaries,

     * * *        Et autant aux ports     E     de Madère

    * * *      Entre les  deux, belle     *     traversée

     * * *     Sous alizés standards,  L        sous ris.

     * * *   Que d’excitations       ‘    dans les airs,

       **   Que d’émotion,     É      nuage couvert,

      *** À pleurer de      Q    joie, et de sérénité.

          Dieu que       U     c’est dur, d’être séparé

      D’une     I       compagne qui de son côté

 Se      P   sent bien seule, bien esseulée.

 C’est    I       encore possible, à nos âges,

Même     È   après trente ans en ménage

D’être très    R     impatient se retrouver :

Est-ce normal     E     ou est-ce fou à lier :

En tous cas c’est      *      un cadeau vivant

Que se sentir plus      À     entier qu’avant.

Vrai que vie à deux       *   c’est charmant,

On s’épaule, se tient,      M       se soutient,

Sans parler éducation    A       des enfants

Qui nous occupe, qui    D     nous  retient.

Voyageons, à temps,    È    à contretemps,

Ici, ailleurs, partout   R  loin de chez nous

Ports s’enchainent   E   ainsi, tous les ans,

La rentrée amorce la croisière prochaine.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

80 4

.

Évocation

 .

Une silhouette de femme mûre,

Mannequin présentant vêtement,

Femme mûre comme équipière

Toute  prête  à sillonner  les  mers ?

 .

Silhouette, c’est sûr ; de femme, on suppose

Et dans une attitude qui suggère une pause,

Et qui fait que son fond s’accorde à sa forme

 .

Silhouette femme mûre qui pourrait être

N’importe laquelle   entre 18 et 50 ans,

Mais pas encore en tenu d’équipière

Et habillée avec une marinière.

 .

Symbolique  

 .

Dans la quarantaine,

De nombreuses femmes mûres

Maitriseront leurs comportements

Émotionnels.

.

Horloge biologique déclenche l’alarme

Nécessaire pour qu’elle prenne encore,

Soin … d’elles.

.

Et se fasse plaisir en se consacrant

À meilleure connaissance d’elle-même

Pour leur épanouissement personnel

Et une recherche de qualité

Supérieure dans tout

 Leur relationnel.

 .

Descriptif

.

80 – Arrivée de l’équipière à Madère 

Alignement central / Titre serpentin / Thème croisière

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme-mûre / Symbole de fond : équipière

.

.

Fond

.

Évocation 

.

80 6

.

Ah, cette équipière : toujours attendue,

Toujours bienvenue

Et pas n’importe laquelle, celle attendue

Tout simplement !

 .

Symbolique 

 .

Le voyage en voilier prendra un certain  temps.

Ce n’est pas prendre l’avion, s’asseoir tranquillement

Arriver au bout du monde en quelques heures seulement.

.

«L’important n’est pas tant la destination, que…  le voyage !»

Navigation, petite aventure en elle-même,  apprend la patience.

Certaines traversées pourront être éprouvantes, par suite

Des jours de tempête ou  jours sans vent, calme plat,

On navigue jours, semaines, sans voir la terre.

.

Cela fait perdre les repères et les notions

D’heures et de jours disparaissent.

Importance choix d’équipière.

Modifié et mis en forme, source :   

comment-devenir-equipier-voilier

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Elle pourrait être n’importe qui : elle ne l’est pas

L’équipière  est précieuse  à bord  pour équilibrer

Les humeurs, tout autant faire passer les heures,

En sorte que la croisière devienne une fin en soi,

Qu’on sente la différence lors elle est là ou pas.

.

Une  silhouette, animée  de femme féminine,

Une jolie rouquine,  que l’on dirait coquine,

Et qui rime avec charme et humeur divine

À ce point que fond et forme se combinent

En  très  belle  équipière, et  qui  illumine,

Le pont, le cockpit et le carré  du voilier

Mais,  dans sa couchette,  pas d’invité

Autre que celui qu’elle aura choisi

Pour un temps ou pour la vie.

 .

Visuel

.

 .

blog.vogavecmoi.com/cherche-equipiere

.

Visuels et textuels >> 

79 – Copacabana : pas Taza Corte

Visuels et textuels  >>

.

Copacabana n’est pas Taza Corte,

Elle est bien loin de la porte à côté,

Mais vous faut par étapes procéder,

Pour vivre un rêve, il faut le réaliser,

C’est ce que bateau voisin aura fait,

Maintenant il  hésite à le terminer.

.

D’aménager  un objet de ses rêves,

Mais, sans aller  jusqu’à  finaliser,

Laissant un goût amer de frustré.

Coincé entre le rêve et la réalité.

Combien ne vont pas au bout,

En prétextant longue  trêve.

.

Patrick en aurait … toujours rêvé,

Ce, depuis sa plus tendre enfance,

Aura même  acheté  coque voilier

Pour, à Copacabana … s’y rendre.

.

À sa retraite : enfin, la délivrance

Mais c’est très loin, de l’autre côté

De l’Atlantique, y allant par alizés

Lors il voulait  nous le faire savoir.

.

Alors, au port de Funchal, Madère,

Il aura passé huit jours juste à côté

De nous, avec le voiler de 40 pieds,

En acier, marin connu légendaire.

.

D’enfant, jouet, devenu d’âge mûr,

Il n’était plus pressé, et, moins sûr

De parvenir un jour à Copacabana,

En ayant baptisé bateau comme ça.

.

Descente aux Canaries immédiate,

Pour le faire hiverner  à La Palma,

Dans un port nommé : Taza Corte,

Puis après, Cap vert dans la foulée.

.

Vingt jours de mer, pour traverser,

Seul, est loin d’être  une  sinécure.

La mer peut être douce ou… dure,

Devant elle combien ont renoncé.

.

Nous l’avons plus qu’encourager,

Nous avons été jusqu’à … l’envier

Bien que ce ne soit pas notre rêve

D’aller toucher cette belle grève !

.

Une fois là-bas,  son vœu réalisé :

Que faire après : il n’a pas songé !

Y aurait-il autre projet à réaliser,

Après avoir mille sambas, dansé.

.

.

Extension

.

Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas

Pour celui qui n’aura que cela en tête,

Les moyens et le temps de le réaliser :

Ici, un  voilier, pour  cette  traversée.

.

Il  y a  une  grande  différence  entre

Le rêve projeté et la réalité affrontée.

Rien à dire sur le bateau : il est fin prêt.

Rien à dire sur les parcours : il est classique.

.

Rien à dire sur les capacités du capitaine : il est performant.

Il reste le courage d’aller seul jusqu’au bout, à soixante ans passé.

Les capacités physiques ne sont celles d’un marin de trente ans,

La solitude est un frein ralentissant l’élan au dernier moment.

.

Qu’est-il devenu depuis la rencontre : a-t-il franchi un cap

Pour le Cap vert et de là a-t-il entrepris grande traversé

Vers le Brésil et Copacabana ! Nos encouragements

Auront-ils porté leurs fruits ? Qui le sait,

Qui le saura : Facebook, peut-être !

.

Taza Corte, porte à côté, un vilain rapprochement phonétique

Qui marquera comme une distance, difficilement franchissable,

De n’être pas au même lieu, ni même étage ni sur le même palier.

L’ile de La Palma, pour compenser, n’est point avare de ses couleurs

Bien que ses plages soient, plutôt, de sable gris, et voire, parfois, noir.

Au final je ne sais pas si je n’aurai pas de préférence pour Taza Corte,

Pour calme et beauté contre l’agitation et l‘opulence de Copacabana

Tant, après tout, ce qui compte, c’est l’ambiance et la convivialité

D’un lieu qui demeure plein de charme sans faire publicité.

.

On peut difficilement comparer

Une petite  et  une grande marina :

Petite, à taille humaine… accueillante,

Grande, plus commerciale, impersonnelle.

.

Dans les grandes marinas, y a un front de mer

Et, assez souvent, une grande plage pas très loin

Un flot de voitures et de touristes, s’y promènent,

On vient vous livrer avitaillement, ponton bateau.

.

Pour ma part je préfère les petits ports en criques

Ou derrière une jetée abritant aussi les pécheurs

On reste sur des territoires, activités marines

Et on apprécie l’ambiance quasi divine !

.

79 – Calligramme

.

Copa  *  cabana n’est pas Taza   *  Corte,

Elle    C  est bien loin de la porte à  T   côté,

Mais   O   vous faut par étapes pro  A   céder.

Pour    P    vivre  un rêve, il faut le   Z  réaliser.

C’est     A    ce que voisin bateau     A  aura fait.

Main     C      tenant  hésite à le         terminer.

D’amé    A     nager un objet de    C   ses  rêves

Mais      B     sans aller jusque    O    finaliser,

Laissant A      un goût amer     R  de frustré.

Coincé     N    entre le rêve     T   la réalité.

Combien   A    ne vont pas   E     au bout,

Prétextant   *   longue       *         trêve.

.

 ¤¤¤    Patrick en aurait … toujours rêvé,   ¤¤¤

¤¤¤   Ce, depuis sa plus tendre enfance,   ¤¤¤

¤¤¤    Aura même acheté  coque voilier    ¤¤¤

¤¤¤   Pour, à Copacabana … s’y rendre.   ¤¤¤

¤¤¤    A sa retraite : enfin la délivrance    ¤¤¤

¤¤¤   Mais c’est très loin, de l’autre côté   ¤¤¤

¤¤¤   De l’Atlantique, y allant par alizés   ¤¤¤

¤¤¤   Lors il voulait  nous le faire savoir.  ¤¤¤

¤¤¤  Alors, au port de Funchal, Madère,  ¤¤¤

¤¤¤  Il aura passé huit jours juste à côté  ¤¤¤

¤¤¤  De nous, avec le voiler de 40 pieds,  ¤¤¤

¤¤¤  En acier, marin connu légendaire.   ¤¤¤

¤¤¤  D’enfant, jouet, devenu d’âge mûr,  ¤¤¤

¤¤¤  Il n’était plus pressé, et, moins sûr   ¤¤¤

¤¤¤  De parvenir un jour à Copacabana,  ¤¤¤

¤¤¤  En ayant baptisé bateau comme ça. ¤¤¤

¤¤¤  Descente aux Canaries immédiate,  ¤¤¤

¤¤¤  Pour le faire hiverner  à La Palma,  ¤¤¤

¤¤¤  Dans un port nommé : Taza Corte,  ¤¤¤

¤¤¤  Puis après, Cap vert dans la foulée.  ¤¤¤

¤¤¤  Vingt jours de mer, pour traverser,  ¤¤¤

¤¤¤   Seul, est loin d’être  une  sinécure.  ¤¤¤

¤¤¤   La mer peut être douce ou… dure,   ¤¤¤

¤¤¤   Devant elle combien ont renoncé.    ¤¤¤

¤¤¤   Nous l’avons plus qu’encourager,    ¤¤¤

¤¤¤   Nous avons été jusqu’à … l’envier    ¤¤¤

¤¤¤   Bien que ce ne soit pas notre rêve    ¤¤¤

¤¤¤   D’aller toucher cette belle grève !    ¤¤¤

¤¤¤    Une fois là-bas, son vœu réalisé :    ¤¤¤

¤¤¤    Que faire après : il n’a pas songé !  ¤¤¤

¤¤¤    Y aurait-il autre projet à réaliser,   ¤¤¤

¤¤¤    Après avoir mille sambas, dansé.   ¤¤¤

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

79 4

.

Évocation

.

Un pion dans un jeu de société

Totem d’une tribu amérindienne,

Une porte ouverte mais sur quoi :

Sur un accès à une marina célèbre.

 .

Derrière une porte il peut y avoir n’importe quoi

Chaque ponton de marina aura sa porte d’entrée

Sur son propre bateau ou son propre imaginaire.

 .

La porte d’à côté, à 6000 km,

Cela fera quand même très loin :

Faut dire, y a rien entre les deux

Et puis, Rio n’est pas La Palma.

 .

 Symbolique 

 .

C’est en tant qu’étant lieu de passage

Tout autant d’arrivée,  que  la porte

Est un des symboles de l’imminence,

De l’accès et de la possibilité d’accès,

Réalité désirée, projetée, supérieure,

La porte recèle, elle promet  et invite

À l’imagination débridée, mais aussi

Au passage de tout lieu vers un autre

État à un autre et souhait à un autre,

Même si, parfois, la porte  se referme

Derrière soi en claquant… son destin.

.

Descriptif

.

79Copacabana n’est pas Taza Corte 

Alignement central / Titre analogue / Thème ville

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : porte / Symbole de fond : port

.

.

Fond

.

Évocation 

..

79 6

.

On peut imaginer une porte, en fer, forgée

Comme une œuvre d’un artiste

Qui donnerait accès à un petit port privée

Sans autre forme d’accès, procès.

 .

Symbolique 

 .

Port remplit

Plusieurs fonctions,

Mais doit surtout permettre

D’abriter les navires, en particulier

Pendant les opérations de chargement

Et de déchargement, faciliter opérations

De ravitaillement et de réparations.

Il peut être aussi lieu de séjour.

.

À l’opposé d’un  mouillage

Ou d’un havre consistant

En une rade protégée

Des vents dominants

Et des vagues par la terre,

Un port est protégé par une

Ou plusieurs digues  ou môles.

Wikipédia : port et marina

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Imaginaire ne serait pas contraire à réalité,

L’on dira d’ailleurs que la fiction la dépasse,

Cela veut dire qu’il y a une porte  entre elles,

Et le va-et-vient, à travers elle, reste sensible

Que l’on imagine avant de la rendre crédible.

.

La porte est rendu avec le temps «mot valise»

En passage d’un espace, état, temps à un autre.

.

Une porte ouvre sur un espace idéel

Qui peut être physique ou virtuel,

Qui peut même  être symbolique

Et parfois carrément magique.

.

Porte de prison est contrainte,

Porte du paradis est restreinte

Porte de ma chambre, réservée,

Porte de mon imaginaire, ouvert,

Porte du bonheur n’est pas d’enfer.

.

Visuel

.

.

Porte de Taza Corte La Palma

.

Visuels et textuels  >>

:

78 – Accueils en ports canariens

Visuels et textuels  >> 

.

Il faut naviguer très souvent pour être paré

Aux éventualités d’atterrissage en un mouillage.

.

Ça vous évitera un mauvais sort, avant entrée port,

Où vent et marée, vous aideront, vous desserviront.

.

Un port pas fréquenté par vous selon disponibilités

Pour l’accueil, ou l’amarrage, met en joie ou rage.

.

Aucun port ne se ressemble,  aucun, même tarif

Ici, accueillis, là, ignorés, étrangers, captifs.

.

Il faut

Bien se dire

Que par expériences

Le premier contact avec une ile

Est primordial,

Il peut être sensible ou difficile

Comme cordial

Quand on a peu d’informations,

On a questions

A formuler aux natifs résidents :

Est important,

On s’attend à tout, et à être jeté,

À l’occasion,

C’est le temps des supputations,

Paris lancés,

C’est  le temps   des allégations,

Infondées

Vous   donnant  envie  d’y aller

Et d’y rester.

Surprises sont au rendez-vous

Lors personne

N’est là,  accueillir  à l’arrivée,

Où aucun comité

Ne viendra aider à vous placer

Parmi voiliers,

On demande renseignement,

C’est le néant

Ou s’empresse de les donner,

Cœur content,

De pouvoir se rendre utile,

Pour leur île,

Aurez bonne impression

Pour séjour

Selon que vous êtes

Bienvenus

Ou ignorés.

.

.

Extensions

.

Une fois, dans un port huppé en Espagne,

Dont je tairai le nom et sans aucun accueil,

Nous avons dû  nous contenter  d’un  ponton

Sans eau ni électricité, sans accès aux douches,

Aux commodités, avant qu’un prétendu membre

Du port réclame des frais au double du tarif affiché,

Jusqu’à ce qu’on menace de la police pour régler litige.

.

Une autre fois, nous avons dû nous réfugier en un port

Réservé, exclusivement, aux pécheurs, sans qu’aucun

D’entre eux ne demande ni réclame quoique ce soit.

Cupidités commerciales et solidarités maritimes

Sont d’un port à l’autre selon des degrés divers

Et selon les services disponibles et rendus.

.

Il faut parfois savoir négocier, si on reste

Plus d’une semaine, voire le mois entier.

Pour nous, un port est nécessité absolue

Pour prendre une douche, faire la lessive,

Les courses, ou passage pour eau et du fuel,

Le reste se fera sur une bouée ou sur une ancre.

.

Un port n’a rien d’un parking pour voitures même pour bateaux à moteurs.

Il est un lieu de vie, d’animation, de rencontres et de travaux de réparation.

Il est un lieu de transition, entre la terre et la mer, entre la ville et la nature.

Un port, c’est aussi : douches et courses

 Assurées, et le plein d’eau, et de gas-oil !

Il y en a pour tous les goûts, et bourses,

Où les pontons vous accueillent au poil !

Certains s‘y ancrent, sans jamais sortir, par peur, ou par manque de courage,

Certains y font leur habitation, on dit qu’ils sont, comme ventouse, accrochés.

Pour ma part, un port est, à la fois, un lieu de passage, et, un lieu d’hivernage.

.

L’accueil dans les ports et marinas

Est très diversifié autant sur terre

Qu’en mer si on vient vous guider

Tout dépendra de sa capitainerie

.

Les prix seront variables en saison

Dépendent aussi des services offerts

Parfois y a uniquement des douches,

Parfois laverie, magasin, restau, bar !

.

Certains vous aident à vous amarrer,

Quand d’autres, laissés à vous-même

Par  tempête, la nuit, seul, extrême,

Ça apprendra à bien manœuvrer !

.

Il y aura beaucoup d’anecdotes

À raconter de part et d’autre

Comme arrivé sans moteur

Et foutre une sacré zone.

.

.

78 – Calligramme

.

Il faut naviguer très souvent pour être paré

Aux éventualités d’atterrissage en un mouillage.

ACCUEIL

Ça vous évitera un mauvais sort, avant entrée port,

Où vent et marée, vous aideront, vous desserviront.

DANS LES PORTS

Un port pas fréquenté par vous selon disponibilités

Pour l’accueil, ou l’amarrage, met en joie ou rage.

CANARIENS 

Aucun port ne se ressemble,  aucun, même tarif

Ici, accueillis, là, ignorés, étrangers, captifs.

Il faut

Bien se dire

Que par expériences

Le premier contact avec une ile

Est primordial,

Il peut être sensible ou difficile

Comme cordial

Quand on a peu d’informations,

On a questions

A formuler aux natifs résidents :

Est important,

On s’attend à tout, et à être jeté,

À l’occasion,

C’est le temps des supputations,

Paris lancés,

C’est  le temps   des allégations,

Infondées

Vous   donnant  envie  d’y aller

Et d’y rester.

Surprises sont au rendez-vous

Lors personne

N’est là,  accueillir  à l’arrivée,

Où aucun comité

Ne viendra aider à vous placer

Parmi voiliers,

On demande renseignement,

C’est le néant

Ou s’empresse de les donner,

Cœur content,

De pouvoir se rendre utile,

Pour leur île,

Aurez bonne impression

Pour séjour

Selon que vous êtes

Bienvenus

Ou ignorés.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

78 4

.

Évocation

 .

Une colonne vertébrale d’un animal,

Une vis quelconque et en tous matériaux,

En haut, l’entrée  d’un  port ou marina,

 En bas, le ponton rempli de bateaux.

 .

L’on pourrait bien croire à un ponton

Adossé au terre-plein dans une marina,

Fait d’une succession de tronçons flottants.

 .

Une colonne vertébrale

Quant à savoir si homme, animal,

Qui ressemble à une panne avec pontons

Et zone de  réparation, stockage, capitainerie.

 .

 Symbolique

 .

La colonne vertébrale

Est porteuse d’un symbolisme

Plurimillénaire.

.

Les croyances les plus anciennes

Accordent des vertus surnaturelles

Aux os qui la composent,

.

Et sens transcendant à sa verticalité.

La tradition judéo-chrétienne,

.

Et notamment, elle insiste sur sa valeur

D’axe du monde, catalyseur des énergies.

la-vie-du-yoga/le-symbolisme-

de-la-colonne-vertébrale

.

Descriptif

.

78 – Accueil dans divers ports canariens 

Alignement central / Titre intercalé / Thème volcan

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : colonne-vertébrale / Symbole de fond : ponton

.

.

Fond

.

Évocation 

.

78 6

.

Ponton des visiteurs peut être

Parfois vide,  ou parfois, plein :

S’il est  plein,  l’on vous refuse ou

L’on vous met à couple, en double.

 .

Symbolique 

 .

Un pont joint les deux rives,

Qui sans lui se regarderaient

En face à face,    sans pouvoir

Avoir de lien,  autre que visuel

Ou mobile, par quelque bateau,

Ou un bac voire un téléphérique.

.

Un ponton ressemble  à un pont

À son point d’ancrage et au début

De son envol par-dessus toute eau

Mais avec cette énorme différence,

C’est qu’il ne va, en vrai, nulle part.

Il restera  inachevé, à  l’endroit jugé.

Texte, image : elisabethpoulain.com

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On imagine des pontons accolés

Avec voiliers amarrés, agrippés

Et des plus petits au plus grands

Et comme dans chaque marina

Capitainerie au bout sur quai

Offrant services et  gestions

Aux résidents, visiteurs

Se pointant à l’heure

Du souper.

 .

Visuel

.

 .

Au fond,  capitainerie de Las Palmas

.

Visuels et textuels  >> 

77 – Paysages volcans, Canaries

Visuels et textuels >>

.

Combien déclinons-nous de mots choisis

Dans nos lexiques perçus comme riches,

Pour continuer, aussi longtemps, ainsi,

D’écrire un paysage que l’on défriche.

Certains volcans sont plus attirants

Que d’autres par le côté fumant

Et des fois même, tonitruant

De leur cratère craquant.

Lors tous proviennent

Du fond de la terre

Ils remodèlent

L’Univers

Du feu

V

 .

Volcans, laves, cratères,

Sont les mots qui illuminent

Nombre de sommets de la Terre

Sur lesquels, grimpeurs, culminent.

.

Fumées, bombes et cendres

Sont trois panaches qui s’envolent

Des magmas profonds des sous-sols,

Jusqu’à la mer, et, jusqu’à s’y répandre.

.

Pierres, basaltes et éclats,

Sont trois minéraux gisants là

Par leur légèreté… toute aérienne,

Mais volcanique…quoiqu’il advienne.

.

Noirs, ocres et marrons,

Sont trois teintes fulminantes

Qui se rendent parfois changeantes,

Pour contraster rares fleurs en balcons.

.

Cônes, cheminée, éboulis,

Sont trois formes… ravagées

Quand la nature sauvage exprime

Colère profonde de ses feux intimes.

.

Chaos, champs, tunnels,

Sont trois paysages sublimes

Qui nous étonnent sculptés tel quel

En chef d’œuvre…des plus anonymes.

.

Herbes, fleurs, arbustes,

Sont premiers signes de vitalité

Qui, partant vrai désert inhospitalier,

En fait un écosystème des plus robustes.

.

Oiseaux, reptiles, mammifères,

Se mettront, alors, à le coloniser :

Parades de séduction, de toute beauté,

Alterneront alors avec les chasses guerrières.

.

.

Extension

.

Parfois terriennes, parfois lunaires, parfois martiennes,

Les paysages sont monochromes, et noirs de préférence

Mais polychromes, dès que la végétation a pris le dessus

Et aura multiplié ses variétés de provenances diversifiées.

.

Les arbustes viendront avec les oiseaux et les mammifères

Puis les arbres et les cultures, complétant leurs biosphères.

.

Enfin l’homme commencera à semer des céréales, planter

Des vignes, vergers d’arbres fruitiers, jardins légumiers,

Voire des bananiers, tant cette terre venue, du centre,

Est fertile et riche en nombre d’éléments nutritifs.

.

Le temps, l’érosion, et la tempête, provoquent

Des effets, qui ne se mesurent que sur une

Longue période, n’étant pas constituée

Échelle vie individuelle : millénaire.

.

Un paysage volcanique, s’il est récent, reste une terre  de désolation,

Tout de gris vêtu,  escarpée, rocheux et  sans moindre signe de vie,

On se demande même si elle réapparaitra, tant couverte  de laves,

Si ce n’est de cendres et puis, dès qu’on voit un mince filet d’eau,

On se met à penser que la verdure, un jour, reprendra ses droits.

Ici et là, l’herbe apportée par les oiseaux, repousse, se multiplie,

L’eau de pluie charrie en nombre de ruisseaux ses gouttes de vie

Peu à peu, un arbuste, puis deux, puis trois, font leur apparition.

L’on s’étonne, au bout de centaines d’années, de trouver une forêt,

Une flore et une faune, qui l’investit, s’en accommode, s’en nourrit !

.

Les volcans auront deux effets contraires :

Dévastateurs de toute vie, au premier temps,

Recréateurs vie plus florissante en second temps,

Mais faut pas être pressé, du point de vue agraire !

.

Un paysage volcanique, fraichement recouvert de lave

A un aspect qu’on qualifie de lunaire bien qu’arbitraire.

Vu le caractère massif, explosif, abrasif, voire primaire,

Qu’une pluie torrentielle parfois, complétement délave.

.

Ils auront laissé tout autour d’eux, nombre de  formes

Plus ou moins courbes, élevées, plus ou moins droites

Aux couleurs mariant le noir,  marron,  jusqu’à l’ocre,

Qui forment des sortes de sculptures extraordinaires

.

Plissements de certains évoquent pour moi, pagode

Et auxquels j’ai de suite bien envie d’écrire une ode

Mais mon talent  n’atteindrait jamais un tel exode,

D’autant que la plupart se trouvent aux antipodes.

.

.

77 – Calligramme

.

Combien déclinons-nous de mots choisis

Dans nos lexiques perçus comme riches,

Pour continuer, aussi longtemps, ainsi,

D’écrire un paysage que l’on défriche.

Certains volcans sont plus attirants

Que d’autres par le côté fumant

Et des fois même, tonitruant

De leur cratère craquant.

Lors tous proviennent

Du fond de la terre

Ils remodèlent

L’Univers

Du feu

V

BEAUX

Volcans, laves, cratères,

Sont les mots qui illuminent

Nombre de sommets de la Terre

Sur lesquels, grimpeurs, culminent.

.

Fumées, bombes et cendres

Sont trois panaches qui s’envolent

Des magmas profonds des sous-sols,

Jusqu’à la mer, et, jusqu’à s’y répandre.

.

PAYSAGES

Pierres, basaltes et éclats,

Sont trois minéraux gisants là

Par leur légèreté… toute aérienne,

Mais volcanique…quoiqu’il advienne.

.

Noirs, ocres et marrons,

Sont trois teintes fulminantes

Qui se rendent parfois changeantes,

Pour contraster rares fleurs en balcons.

.

VOLCANS

Cônes, cheminée, éboulis,

Sont trois formes… ravagées

Quand la nature sauvage exprime

Colère profonde de ses feux intimes.

.

Chaos, champs, tunnels,

Sont trois paysages sublimes

Qui nous étonnent sculptés tel quel

En chef d’œuvre…des plus anonymes.

.

CANARIENS  

Herbes, fleurs, arbustes,

Sont premiers signes de vitalité

Qui, partant vrai désert inhospitalier,

En fait un écosystème des plus robustes.

.

Oiseaux, reptiles, mammifères,

Se mettront, alors, à le coloniser :

Parades de séduction, de toute beauté,

Alterneront alors avec les chasses guerrières.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

77 4

.

Évocation

.

En haut, cratère de volcan,

En bas, peut-être  cheminée,

Ou bien encore  une pagode,

Ou  immeuble  avec  terrasse ?

 .

Il faut imaginer que montagne s’est érigée

Par une succession d’explosions volcaniques

Allant de trois ou cinq si ce n’est sept ou huit.

 .

C’est une élévation en hauteur, pour

Favoriser la méditation et la sérénité

Un genre de lei comme une pagode

Avec ses toits comme en terrasses.

 .

Symbolique  

.

Les

Différents

Niveaux des pagodes

Ont des significations diverses.

.

Cinq niveaux de toit représentent

Également le gardien des 5 sens,

Par les empereurs,  ça améliore,

La fortune et parfois la chance

Les sept niveaux représentent

Sept trésors du bouddhisme.

.

C’est aussi le symbole  de la

Bénédiction de sept étoiles

Du  Nord   qui  apportent

La chance et la richesse.

natura-fengshui.fr/les-

differents-niveaux-de-pagode

.

Descriptif

.

77 – Beaux paysages volcans Canariens 

Alignement central / Titre mots entiers / Thème volcan

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : pagode / Symbole de fond : volcan

 .

.

Évocation 

. 77 6

.

Un cône, un cratère, une cheminée, de la lave

Et un nuage de fumées chaudes

Tout  y est pour décrire, et dessiner un volcan

Que l’on qualifiera de dévastateur

 .

 Symbolique 

 .

Le symbolisme

D’un  volcan  est

 Indissociable de celui

De la montagne, la lave,

Mélange de terre et de feu.

Traditionnellement, le volcan

Est associé au domaine des dieux

Aux forces telluriques, feu intérieur.

C’est une puissance énorme, s’avérant

Terriblement dangereuse et destructrice.

Modifié en forme, source : psychologies.com

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La rime se joue en répétitions, accords

De consonance et voire de résonnance.

La forme est de plus haute importance

Que le fond, étagé ici, sur six hauteurs,

Comme si le volcan avait été … dompté

Par forces, encore supérieures, divines.

Le volcan, comme mont tend vers le ciel,

Continue toujours son œuvre de nos jours

Jusqu’où finira-t-il son œuvre de création.

 .

Visuel

.

 .

Localisation terreetvolcans.free.fr/fr/articles

.

Visuels et textuels >>

76 – Ile sous l’épée de Damoclès

Visuels et textuels >>

La Palma est une terre

De cultures de vin  et de banane

En particulier  au sud, près  du volcan

Sans compter toutes   les   autres  cultures,

Que sont les tomates, le tabac et les amandes,

Mais aussi une terre d’observation astronomique

Au nord, qui  ne serait pas à l’abri d’un  glissement

D’une partie dans l’océan dès lors cela provoquerait

En tel cas,  un tsunami qui serait  et  véritablement

Totalement  et terrestrement  hors  du commun.

.

Une épée de Damoclès en quelque sorte,

Comme il y en a en de nombreux autres

Régions du globe terrestre avec plaques

Tectoniques et qui se chevauchent, etc.

D’une population  de quatre-vingt-dix

Mille  habitants, où il y fait bon vivre

Bien que espace soit plutôt restreint

Par suite de ses pentes volcaniques

Ou encore, par l’aridité  des sols !

.

Y avons passé  …  une semaine

À randonner du nord au sud,

Nous avons loué une voiture

Pour tous les déplacements.

Nous avons eu  beau temps

Et, nous avons pu  profiter

De la diversité incroyable,

Du paysage plus ou moins

Sauvage, primaire, de l’ile,

Qui évoque forme de cœur,

Et elle possède une végétation

Luxuriante, exotique, verdoyante,

Evoquant quelque peu l’ile de Madère.

.

En bref : une nature et des plus authentiques,

Comprenant forêts pluviales luxuriantes au nord

Paysages volcaniques déserts et tourmentés au sud

Et, paisibles  pinèdes du Parque Nacional La Palma,

Sur les bords de la Caldera de Taburiente et au centre.

Et au vu de cela : rien d’étonnant  pour  que  l’île entière

Soit classée, et depuis un temps, « réserve de biosphère »

 Inscrite pour toujours au patrimoine mondial de l’Unesco.

.

.

Extension

.

La Palma dispose d’une marina sur la côte Est  à Santa Cruz

Et d’une sur la côte Ouest, à Taza Corte si fait que l’on peut

En faire le tour en voilier en deux/trois jours  sans danger.

.

Elle n’a qu’une plage, celle de Bajamar : relief volcanique

Ne crée de grandes plages sable blanc aimés de touristes

En mal de bronzage, de bain de mer, de sports nautiques.

.

Cela ne nous a pas empêché de nous baigner à Puntallana

Près de Santa Cruz en des rochers formant piscine de mer

Qui nous a un peu rappelé, une identique, d’ile de Madère.

.

N’étant  pas « très plage », cela ne nous aura pas manqué

Et nous l’avions bien compensé, par longues randonnées,

Dont le souvenir restera longtemps présent en mémoire.

.

Où qu’on aille, en aucune ile de l’Archipel des Canaries,

L’on ne pourra tout avoir et lors il est bon de le savoir.

.

Légende, rumeur, probabilité, perspective, réalité,

Un tel effondrement virerait, de suite, au cataclysme.

Est-ce la raison pour laquelle les habitants de La Palma

Sont remplis de vie, savent faire la fête pour en profiter ?

Chaque humain vivrait avec une épée au-dessus de sa tête,

Épidémies, accidents nucléaires, guerres intestines, famine,

Il y a autant de vraies, fausses, raisons à craindre pour sa vie,

Que l’on se demande  pourquoi faire des enfants, par milliards,

Et les exposer aux pollutions et variations climatiques délétères.

.

L’île de La palma craint un affaissement maritime

Comme d’autres craignent un réveil brutal de volcans

Comme d’autres craignent  régulière montées des eaux,

Comme d’autres craignent d’être dévastés  par ouragans.

.

En somme, bien des iles vivent avec une épée de Damoclès,

Sur la tête ou sous les pieds, quand ce n’est pas corps entier.

Certains avancent l’effet ravageur du changement climatique,

Quand d’autres minimisent son importance comme effet local.

.

Je ne suis ni scientifique, ni politique, et, encore moins, devin,

Je ne sais rien  de ce qui nous attendra  de si terrible, demain :

La seule chose que je sais est que choses changent rapidement

Pouvant ébranler planète par des événements concomitants.

.

.

76 – Calligramme

.

Π L  E

*

La Palma   S      est      D    une terre

De cultures      O    de vin  et    E     de banane

En particulier    U    au sud, près      *       du volcan

Sans compter    S    toutes   les   autres     D      cultures,

Que sont les     *     tomates, le tabac et les      A      amandes,

Mais aussi  É une terre d’observation astro   M        nomique

Au nord,   P  qui  ne serait pas à l’abri d’un    O     glissement

D’une       É   partie dans l’océan lors cela   C   provoquerait

En tel cas,   E  un tsunami qui serait  et   L  véritablement

Totalement  *  et terrestrement  hors   È  du commun.

*                                   S

Une épée de Damoclès en quelque sorte,

Comme il y en a en de nombreux autres

Régions du globe terrestre avec plaques

Tectoniques et qui se chevauchent, etc.

D’une population  de quatre-vingt-dix

Mille  habitants, où il y fait bon vivre

Bien que espace soit plutôt restreint

Par suite de ses pentes volcaniques

Ou encore, par l’aridité  des sols !

Y avons passé  …  une semaine

À randonner du nord au sud,

Nous avons loué une voiture

Pour tous les déplacements.

Nous avons eu  beau temps

Et, nous avons pu  profiter

De la diversité incroyable,

Du paysage plus ou moins

Sauvage, primaire, de l’ile,

Qui évoque forme de cœur,

Et elle possède une végétation

Luxuriante, exotique, verdoyante,

Evoquant quelque peu l’ile de Madère.

.

En bref : une nature et des plus authentiques,

Comprenant forêts pluviales luxuriantes au nord

Paysages volcaniques déserts et tourmentés au sud

Et, paisibles  pinèdes du Parque Nacional La Palma,

Sur les bords de la Caldera de Taburiente et au centre.

Et au vu de cela : rien d’étonnant  pour  que  l’île entière

Soit classée, et depuis un temps, « réserve de biosphère »

 Inscrite pour toujours au patrimoine mondial de l’Unesco.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

76 4

.

Évocation

 .

Un pion dans un jeu de société

Ou tampon encreur pour adresse

Ou l’épée de Damoclès, au-dessus

De nos têtes devient bombe atomique.

 .

Bon d’accord, une explosion atomique,

N’est pas comme un tsunami mais celle

D’un volcan reset un peu intermédiaire.

 .

Une épée de Damoclès parmi bien d’autres

Que cette bombe atomique

Qui n’a été utilisé que par deux fois au Japon

Entretenant toujours sa peur.

 .

Symbolique 

 .

Alors qu’on nous bassine

Avec ce déficit qu’il faut résorber,

Cette règle d’or à laquelle il n’y a pas

D’autre alternative aurait dit Margaret

Nous devons nous soumettre Allemagne

Qu’on nous montre    comme modèle,

Alors même que   le gouvernement

Français traque les gaspillages,

Il y a toujours un sanctuaire

Que tout le monde connait,

Mais   que,   seuls,    de

Rares     blasphémateurs

Oseraient remettre en cause :

Bombe atomique dissuasion nucléaire.

blogs.mediapart.fr/rimbus/blog/

230414/la-bombe-atomique

.

Descriptif

.

76 Ile sous l’épée de Damoclès

Alignement central / Titre analogue / Thème volcan

Forme courbe droite / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : bombe / Symbole de fond : épée

.

.

Fond

.

Évocation 

.

76 6

.

L’épée de Damoclès est, à la fois,

Un mythe et symbole en vue de signifier

 Toutes les situations qui seront, à la fois,

Singulières, précaires, dangereuses ! 

 

 

Symbolique 

 .

Denys l’Ancien, tyran de  Syracuse,

Vivait en un château cerné d’une fosse

Sans cesse sous surveillance de gardes.

Il évolue alors au milieu de courtisans,

Qui devaient  le flatter  et le rassurer.

Parmi  eux,  Damoclès,  ne  cessait

De le faire sur la chance qu’il avait

D’être  roi qui, agacé,  lui proposa

De prendre sa place une journée.

Au milieu d’un festin, Damoclès

Lève la tête, et, voit une épée

Suspendue au-dessus de lui

Accrochée par un crin de

Cheval, d’autres diront

Par tyran lui-même !

Modifié : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’épée de Damoclès, longue, effilée, en fer ou acier

S’est transformée, de nos jours, en bombe atomique,

Mais peut-on encore parler d’épée quand tout disparait.

.

Ça ne rime plus à rien, le champ de terreur est trop large

Et donc trop libre et ce jusqu’à trop profonde sidération !

.

On ne peut donc ni rimer avec quoi que ce soit ni associer

Avec un symbole matériel, et ancien, comme  une épée.

.

Quand on en voit sa forme, il est trop tard pour le fond

Politique de la terre brulée est à cent lieues de poésie.

 .

Visuel

.

.

Risque de méga tsunami de La Palma

.

Visuels et textuels >>