75 – Vallée de Los Tilos, La Palma

Visuels et textuels  >> 

.

 

Vallées,

Gorges, ravins,

On peut explorer, sans fin,

Ces lieux qui s’avèrent divins.

Vallée de larmes ou vallée de joie,

Pleine de cailloux ou pleine de bois,

L’on voit, ainsi, celles de La Palma !

.

Fontaines et cascades s’y succèdent,

S’y abreuver en marchant, on cède,

Piqueniquer, parfois, on  procède.

À l’ombre  d’une  fraiche  pinède,

Une sieste s’impose et on repart.

.

Des cris d’oiseaux toutes parts,

Et, on n’est pas là par hasard,

Amour  de la Nature, est art.

.

La Palm  en  ile  verte,

  Vaut bien découverte

      Marcher de pic en pic,

          Y manger   piquenique.

.

              Tantôt protégé par forêt,

                  Tantôt  par longs  murets,

                      Les  sentiers serpentent fort

                        D’est en ouest, sud, au nord.

.

                       Et voilà qu’on grimpe encore

                      Vers notre prochain mirador

                     Pour admirer vue imprenable,

                  Sur  un   site pente admirable.

.

              Panorama par ci mirador par-là

            Alternent avec les gorges et ravins

           Où, les cailloux roulent sur chemin,

          Où nos corps souffrent, devenant las.

.

         Le soleil, toujours là, au  rendez-vous,

        Nous oblige à boire de  l’eau, beaucoup.

      Fontaines en cascades  où l’on se baigne,

    Nous délassent, un vrai bonheur  y règne.

.

  Toute la vallée a le mérite de vous plonger

 En fond  d’un monde  entre  deux montées

Où toutes les eaux dévalent en dégringolade

En sources, en ruisseaux, torrents,  cascades.

.

La Palma  est, sans doute  l’ile  la   plus   verte,

En tous cas la plus fleurie  des  iles  canariennes

Entre  ses  gros  cailloux,  poussent brins d’herbe

Qui  se  renouvellent, et, de sa nature, gardienne.

.

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Extensions

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Un volcan, quel qu’il soit, constitue toujours

Une attraction géologique  et touristique,

Surtout quand il était encore en activité

Il n’y pas  si longtemps : cinquante ans.

Il  s’agit, ici, d’un  très ancien, dont les

Traces se sont quelque peu estompées.

.

Lors il a donné naissance à une vallée,

Verdoyante, en laquelle on randonne.

C’est vrai que cela qui est fort plaisant.

Car contrairement aux iles de Lanzarote,

Fuerteventura, d’aspects et de végétations,

Désertiques, ici, ce serait plutôt le contraire.

Nous sommes, pourtant, en le même archipel.

.

Chaque ile  a conservé,  développé son identité

Propre au plan géographique, climatologique

Et tout autant qu’économique  et culturelle,

Avec, naturellement, des points communs

Une même langue même administration

Et folklore canarien et ce n’est pas rien

Pour les résidents pour des touristes.

.

Du vert en haut, du vert au milieu, du vert en bas :

Force est de constater que  vallée évoque verdure !

Deux flancs et le plus souvent, une rivière en bas :

Force est de constater qu’elle évoque  l’eau pure !

On y trouve des ponts, au fond, entre ses gorges

Et ses creux révèlent des fertilités légendaires,

Et dont les humains  n’en font plus mystère,

Apportant courant à son soufflet de forge

En couvrant ses champs, de blé, orge.

.

Des vallées, des ravins,

Des gorges et des cascades

En veux-tu, en voilà, à la pelle

Toutes aussi profondes et belles.

.

Chaque vallée différente, surprenante

Couverte de verdures, de pins, de laves,

Avec ici ou là, haut pont pour la franchir,

Et un ruisseau coulant en cascade, au fond.

.

La forêt de Los Tilos est remarquable explosion

De biodiversité et de vert charmant l’oreille et l’œil.

Comme une jungle tranquille,  regorgeant de mousses,

Et d’oiseaux, sans oublier l’odeur de l’épais feuillage frais.

Los Tilos reste une des rares forêts de Laurasilva, du Monde,

Forêt primitive qu’on voit couverte d’arbres à grandes feuilles

Qui prolifèrent, sur notre planète, depuis des millions d’années.

.

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Épilogue

.

Qui dit montagne, dit versant, cours d’eau, vallée

Plus ou moins large et profonde et voire torturée.

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Certaines sont restées sauvages, d’autres habitées :

Chacune a un visage, des problèmes, particularités.

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L’on y craint toujours des éboulements, avalanches,

Inondations torrentielles, boueuses qui s’épanchent

.

Dans nombre de vallées, il y a, souvent, des activités

Qui perdurent l’hiver et nourrissent les populations.

.

La Palma est l’ile la plus fleurie d’Archipel canarien,

C’est vrai, qu’en ses vallées, il y a milliers de plantes.

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1 000 km de sentiers balisés, La Palma à juste titre

 Peut être qualifiée comme paradis de la randonnée !

 .

Le Parc national Caldera de Taburiente nous a offert

 Son immense cratère d’un diamètre de plus de 8 km.

.

La vallée de Los Tilos nous a ravi des pieds à la tête,

Par son écrin de verdure, par ses nombreux oiseaux

Nous étions seuls au monde dans cette belle nature.

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Des forêts de pins, de lauriers, des gorges profondes,

 Des paysages volcaniques et  des cascades alternent

 Avec  des plantations de bananes, légumes, vignes.

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75 – Calligramme

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Vallées,

Gorges, ravins,

On peut explorer, sans fin,

Ces lieux qui s’avèrent divins.

Vallée de larmes ou vallée de joie,

Pleine de cailloux ou pleine de bois,

L’on voit, ainsi, celles de La Palma !

Fontaines et cascades s’y succèdent,

S’y abreuver en marchant, on cède,

Piqueniquer, parfois, on  procède.

À l’ombre  d’une  fraiche  pinède,

Une sieste s’impose et on repart.

Des cris d’oiseaux toutes parts,

Et, on n’est pas là par hasard,

Amour  de la Nature, est art.

La Palma     *        ile verte,

  Vaut bien    *   découverte

      Marcher de  V   pic en pic,

          Y manger     A   piquenique.

              Tantôt pro   L  tégé par forêt,

                  Tantôt  par   L   longs  murets,

                      Les  sentiers   É   serpentent fort

                        D’est en ouest  E        sud au nord.

                       Et voilà qu’on    *    grimpe encore

                      Vers notre pro   L   chain mirador

                     Pour admirer  O    vue imprenable,

                  Sur  un   site    S     pente admirable.

              Panorama par   *    ci mirador par-là

            Alternent avec   T   les gorges et ravins

           Où, les cailloux    I   roulent sur chemin,

          Où nos corps souf   L   frent, devenant las.

         Le soleil toujours là    O      au   rendez-vous,

        Nous oblige à boire de        l’eau, beaucoup.

      Fontaines en cascades     *      où l’on se baigne,

    Nous délassent, un vrai   L       bonheur  y règne.

  Toute la vallée a mérite     A         de  vous  plonger

 En fond d’un monde et        *      entre deux montées

Où toutes les eaux déva        P      lent en dégringolade

En sources, en ruisseaux,      A         torrents,   cascades.

La Palma est, sans doute        L           l’ile  la   plus   verte,

En tous cas la plus fleurie        M          des  iles  canariennes

Entre  ses  gros  cailloux,          A          poussent brins d’herbe

Qui  se  renouvellent et              *         de sa nature, gardienne.

.

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Forme

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Réduction

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75 4

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Évocation

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Vallée se prolongeant,

Mais  de façon sinueuse,

Entre des gorges étroites

Assez  hautes,  et  abruptes.

 .

Avec en fond de vallée, un haut mont

La forme en creux reflète bien le fond,

Tout en méandre, un ruisseau coulant.

 .

Une vallée verdoyante qui 

Serpente entre deux montagnes

Comme  un passage  entre deux

Vieilles éruptions volcaniques !

 .

 Symbolique 

 .

La vallée est un creux dans le relief,

Façonné par un cours d’eau.

Elle est liée à la montagne et s’y oppose.

Elle symbolise : la sérénité, la plénitude,

La fertilité, la transformation.

La vallée, généralement longue et étroite,

Résulte de l’érosion de roche qui est causée

Par les écoulements des eaux.

.

 La vallée marque la séparation

Entre deux chaînes de montagnes étant parallèles.

Elle symbolise la puissance séparatrice de la nature.

Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

75 – Vallée de Los Tilos, La Palma

Alignement central / Titre serpente / Thème découverte

Forme oblique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vallée / Symbole de fond : gorge

.

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Fond

.

Évocation 

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75 6

.

Une gorge très étroite, même serrée

Comme on en trouve en montagne

Au fond d’une vallée verdoyante

Et avec des couleurs vives !

  .

 Symbolique 

 .

La vallée est un creux dans le relief,

Généralement façonné par cours d’eau.

.

Elle est liée à la montagne et s’y oppose.

Elle symbolise: la sérénité, la plénitude,

La fertilité, la transformation.

.

La vallée, souvent longue et étroite,

Résulte de l’érosion de la roche causée

Par l’écoulement des eaux.

.

Aussi, la vallée marque une séparation

Entre deux chaînes de montagnes parallèles.

Symbolise puissance séparatrice de la nature.

1001 symboles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La perspective d’une vallée s’établira

En  s’approfondissant et se  rétrécissant,

Du moins en montagne, selon point de vue.

.

Il peut y avoir au milieu, des passages étroits

Mais au fond, elle se termine en sorte de cirque

Entouré par des monts et jusqu’à grimper au col.

.

Tant et si bien que le tout rimera avec une chaine,

Et que chaque chaine produira ses propres vallées,

Qui se traduiront parfois par des gorges, canyons !

 .

Visuel

.

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 Pont enjambant vallée Los Tilos

.

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74 – Le volcan du sud de La Palma

Visuels et textuels  >>

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Vol-can,

Volcanique,

Vulcanologue :

De le faire parler,

Sans le faire  cracher

Est tout un art d’aimer

Le feu qui, en lui, explosé

A laissé  traces  des fumées,

Qui, en  volutes   ou, en laves,

Ont écrit cette histoire édifiante

De grande  colère,  sans  entraves

Avec une projection stupéfiante

De bombes en cœurs tonnants

 Qui crachent leur terrible feu,

Comme émanant de Dieu.

.

Un volcan s’éteint, un autre se réveille,

Il crache fumées, cendres, laves, pierres,

Fait pousser, en  mer,  nouvelle terre,

De perle canarienne  en merveille.

En symbiose  avec notre sphère,

Volcan    respire en biosphère

Étale un  profond  cratère

Sur  pentes   misères.

.

La pluie     déboule,

En gorge et s’écoule

Lent magma qui s’éboule

Canal de lave chaude coule.

.

Le feu, la terre et l’air et l’eau

Font, de volcan, paysage beau,

Torturé  par  un  cirque en pointe

Autant de murs de  pierres suintent.

.

En sommeil en un grondement sourd,

Venu d’un  ventre très chaud et lourd

En réveil, là,  feu d’artifice,   naturel,

Empreint  de mystère,   surnaturel !

.

Mais cela ne fera déjà les vingt ans,

Que bruyamment il s’est  manifesté

Bien qu’il se soit  éteint à présent,

Cendre est restée comme témoin

Rares, violentes colères  d’hier.

.

.

Extension

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Le volcan est le dernier surgi de l’océan Atlantique

Après celui de l’ile de Faial dans l’Archipel des Açores.

Certains prétendent que, la moitié de l’ile, va s’effondrer

Dans l’océan d’ici cinquante ans en tsunami gigantesque.

Nombre résidents peinent à croire, et on les comprend :

Ce sera carrément la fin du monde au moins pour eux.

Les vulcanologues disposent de modèles d’évolutions

De chaque volcan, activité périodique, assez fiables.

Ils ne sont  pas à l’abri de phénomènes concomitants,

Voire collatéraux qui viennent fausser leurs prévisions.

D’autant qu’il existe des activités sous-marines que l’on

Ne distinguera pas, de la surface et qui peuvent ébranler

Les plaques tectoniques ou creuser encore plus les failles.

Le volcan de La palma n’a pas laissé cratère gigantesque

Mais il est probable qu’un jour il se réveille de nouveau

Cela inquiète un peu les habitants de l’ile en recréant

Des peurs irrationnelles, venues du fond des âges

Chacun sait que, dans toutes les mythologies,

L’inconnu, l’imprévu, l’incongru, ne peut

Provenir que d’une colère des cieux !

.

Un volcan est affaire de feu puis de terre et d’air :

De feu en provenant du magma en fusion qui se dilate,

De terre parce que sa croûte s’éventre en cheminée, cratère

D’air en l’envahissant par des nuages de cendres et poussières,

Et parfois même de mer en provoquant comme un petit tsunami !

Il laisse les traces de sa naissance, son activité, des milliers d’années.

Son caractère imprévisible, violent, colérique, incontrôlable, destructeur

Ne lui donnera que des valeurs négatives, alors même qu’il fertilise les sols,

Fait immerger des iles du plus profond de la mer comme baguette magique.

.

Le volcan par ses coulées de laves

Aura noirci une grande partie du sol

Tout autour de lui et tout au sud de l’île,

Sur lequel on a planté des cépages de vignes

Les cendres leur donnant caractère particulier,

Qu’on peut apprécier autant viandes que poissons

.

N’avons guère eu le temps de gouter à tous les vins

Il y en a une soixantaine  de différents, choix d’un,

Qui nous a paru développer une note minéralisée

Nous rappelant bon souvenir du feu du volcan.

Où nous avons marché, raisins étaient mûrs,

Aurions pu grappiller  quelques-uns : osé !

.

Il  y  avait  un Centre  d’Interprétation,

Qui nous a appris  la vie  d’un volcan,

Ainsi que sur la légende volcanique

Du bout de l’ile, tombant en mer,

À même de provoquer tsunami

Et jusqu’aux côtes africaines.

.

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Épilogue

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Tout volcan, quel qu’il soit, et où qu’il soit,

Éteint, endormi, réveillé, pire, en éruption

Constituera comme une épée de Damoclès,

Sur nos têtes en provoquant véritable enfer.

.

Celui de La Palma fait beaucoup parle de lui,

Périodiquement, on annonce réveil imminent

Qui entrainerait  un glissement de terrain tel,

Déclenchant tsunami vers terres marocaines !

.

On vit une formidable période accidentogène

Où l’on dansera autour de nombreux volcans,

Nous déversant une pluie de laves ou cendres

Dévastant des villes, tuant milliers résidents !

Or lave et cendre n’ont pas qu’inconvénients

Plus tard, elles offrent des terrains fertilisés.

À La palma, des vignes y poussent : bon vin,

Tel que le malvasia, et bien d’autres, réputés.

.

Avons marché autour du volcan de Teneguia,

Situé à la toute pointe sud de l’ile de la Palma

Visité ses vignes, ses salines, ses bananeraies,

Et enfin, le centre d’interprétation du volcan.

.

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74 – Calligramme

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Vol-can,

Vol-cani-que,

Vul-cano-logue :

De le    faire    parler,

Sans le  * faire  D  cracher

Est tout  V   un art  E  d’aimer

Le feu     O    qui en lui  *   explosé

A laissé    L     traces  des   L   fumées,

Qui, en      C     volutes   ou,   A   en laves,

Ont écrit    A     cette histoire    *    édifiante

De grande   N       colère,   sans      P     entraves

Et avec une    *          pro-jec-tion        A  stupéfiante

De bombes     S             en cœurs               L      tonnants

 Qui crachent    U                  leur                    M    terrible feu,

Comme éma      D                                                A  nant de Dieu.

.

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EN  ÉRUPTION

Un volcan        +             s’éteint, un autre se         +         réveille,

Il crache          +             fumées, cendres, laves,      +          pierres,

Fait pous          +             ser, en  mer,  nouvelle       +               terre,

De perle            +              canarienne  en mer         +               veille.

En sym               +               biose avec notre          +              sphère,

Volcan                  +              respire en bio           +                 sphère

Étale un                   +                profond            +                    cratère

Sur pentes                  +                                   +                     misères.

La pluie                         +                               +                       déboule,

En gorge                           +                        +                        et s’écoule

Lent magma                        +                 +                        qui s’éboule

Canal de lave                          +         +                          chaude coule.

Le feu, la terre                          +     +                          et l’air et l’eau

Font de volcan,                         +     +                          paysage beau,

Torturé  par  un                        +    +                       cirque en pointe

Autant de murs de                    +   +                        pierres suintent.

En sommeil en un                     +   +                   grondement sourd,

Venu d’un  ventre                      +   +                   très chaud et lourd

En réveil, là,  feu                        +   +                   d’artifice,   naturel,

Empreint de mys                       +   +                     tère,   surnaturel !

Mais cela ne fera                       +   +                     déjà les vingt ans,

Que bruyamment                      +   +                       il s’est  manifesté

Bien qu’il se soit                        +   +                        éteint à présent,

Cendre est restée                       +   +                          comme témoin

Rares, violentes                         +   +                          colères   d’hier.

.

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Symboliques

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Réduction

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74 4

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Évocation

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Forme classique  d’un volcan

Avec projection lave en fusion

Coupe transversale profondeur.

.

On se croirait presque à l’intérieur d’un volcan

Avec cheminée, cratère, et laves, en projections,

Tant et si bien que forme et fond se correspondent

.

Un volcan, crachant du feu, tout en éjectant

Des laves brûlantes,

Loué pour terres fertiles mais craint pour

 Morts qu’il provoque !

 .

 Symbolique 

Tout           volcan

Est  un               orifice

De croûte           terrestre

D’où jaillit              de la lave

Lorsqu’il est                 en fusion

Il symbolisera                 explosion

Incontrôlable et                 puissantes.

De fait, il est associé               à la colère.

Dans  la mythologie                        romaine,

À Vulcain dieu des volcans, du feu, forgerons.

Il représenterait le feu divin descendu sur Terre.

Ici, le volcan évoque une force positive et créative.

Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

74 – Volcan éruptif, au sud de La Palma 

Alignement central / Titre analogue / Thème découverte

Forme conique droit / Rimes  égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : volcan / Symbole de fond : lave-éruptive

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

De la lave en fusion dans le magma

De la croute terrestre

Prête à être éjectée par un cratère

Volcan qui se réveille.

 .

Symbolique 

 .

La lave en surface est l’expression

D’une énergie souterraine qui remonte

À la surface sous l’effet d’une pression interne.

.

Énergie tellurique de nature féminine et impétueuse.

La lave symbolise cette énergie refoulée qui remonte,

Qui ne peut plus être contenue ni même contrôlée,

Sa puissance peut faire d’énormes dégâts.

.

La lave représente alors l’énergie

Bouillonnante et éruptive.

Elle peut tout dévaster,

Et donc, il ne faut

Ni la provoquer,

Ni s’en approcher.

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Lave

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Tout volcan sera, par définition, éruptif

Et rime avec fumées laves et projections.

Ici le fond épouse parfaitement la forme

Prenant en compte chambre et cratères,

Magma en fusion remontant, fumeroles

Il ne lui manque que coulées, adventices

Rien n’est plus simple  et difficile à faire,

La forme conditionne le fond et l’inverse,

En aller-retour incessant jusqu’à ce que !

 .

Visuel

.

.

Éruption volcan La Palma

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73 – Restaurant de jetée du port

Visuels et textuels >> 

.

Aller au restaurant afin de sortir de son quotidien,

Aller au restaurant pour manger, mais juste bien,

N’aura jamais le même goût, même si : à satiété,

Bien qu’il s’agisse, en de tels cas, de s’entretenir.

S’entretenir dans le premier cas, du bon menu,

S’alimenter,  dans le second, pour se nourrir !

.

Quand bien même  si ces finalités s’évertuent

À ne plus en faire qu’une  seule par  plaisir :

Souvenir restant  marquerait d’autant plus

Que la chair était bonne esprit encore plus

Et, dès lors, si son décor  et  si son service

Comptent  beaucoup  pour… l’ambiance,

Ce sera, pour  partie, vous  qui  la faites,

En gambergeant autant dans votre tête.

.

Mais, et pour autant,  ne confondez pas

Toute la délicatesse d’un délicieux plat,

Avec des riches ou variées, abondances,

Tant c’est bien la qualité, et l’originalité,

Primordiales, d’une gastronomie quêtée.

Imaginez, on vous invite  au restaurant !

.

Jusque-là pas d’embrouille, il y en a tant

Mais tout au fond d’un port de commerce,

Vous commencez à douter par controverse.

Il existe bien pourtant au milieu de nulle part

Au fin fond d’une jetée, protégée par remparts,

Une simple bâtisse, pourvue de simple terrasse,

Bien que les clients  ne se pointent pas en masse.

Nous sommes six, douze,  puis vingt… vingt-neuf.

.

Bouche à oreille ne les aura pas de force ici, menés,

Pour menu : plats simples originaux, bien cuisinés :

En poisson, calamar, morue  en viande, porc, bœuf.

Question surprise, cela en fut une pour  l’équipière,

Qui s’est même payé le luxe, de se  boire une bière.

Vue imprenable sur l’entrée du port sur la marina

Tandis que l’on se passait et  repassait, les plats !

.

Nul besoin d’entrées, desserts, pour  compléter.

Pour dizaine d’euros nous mangeons  à satiété,

Sans parler de cette marche deux kilomètres,

Pour l’atteindre, en repartir et s’en remettre.

C’est toujours  une surprise de rencontrer,

Au milieu  de  nulle  part tel restaurant

Faisant plein malgré l’emplacement,

Vous faisant une cuisine, à goûter.

.

Nos papilles s’en réjouissent

Et nos sens s’épanouissent,

En sortons cœur content

Comme au  firmament.

.

.

Extension

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Aller au restaurant

Fait partie des nécessités

Et du plaisir de toute croisière,

Quel qu’elle soit, avec des relations.

.

On y découvre, parfois, cuisines locales

Faites d’ingrédients qu’on ne trouve chez soi

Ou  d’une  manière, particulière, de les  préparer

Qu’on ne connaissait pas, étonnant  palais, gourmet,

Et qui constitueront  des  souvenirs  gustatifs, hors pair.

.

Le restaurant n’est pas qu’une ressource alimentaire de passage

Il est devenu autant un évènement convivial et parfois festif :

Le cadre, le choix des plats, des vins, le service, ambiance

Tout çà contribue à faire un souvenir hors quotidien.

En voyage ou séjour dans les iles, l’on savourera

Les plats et les recettes locales faits maison

L’esprit détendu, ouvert à découverte

Des nouvelles  saveurs, odeurs,

Des cuisines exotiques.

 .

Faut pas prendre, en gastronomie,

Le chef cuisinier  pour une cruche,

Il vous servirait un pot au feu salé,

Avec une note, qui ne l’est moins !

Ce n’est pas  le cas ici, dieu merci,

Il n’y a pas que le cadre qui ravit,

Ce qu’il y a dans l’assiette, aussi,

Et le vin qui va avec, bien servi

En déplacement, en voyage,

Restaurant, c’est partage :

On s’assoit et on choisit,

C’est selon son envie.

Décor, ambiance

Service, qualité

Tout comptera

Appréciation.

Qui  vous dira

Goût seul suffit :

Un  plat nous mettra

Nos cinq sens en appétit.

.

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73 – Calligramme

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Aller au restaurant afin        *    de sortir de son quotidien,

Aller au restaurant pour      R       manger, mais juste bien,

N’aura jamais le même      E       goût, même si : à satiété,

Bien qu’il s’agisse, en       S      de tels cas, de s’entretenir.

S’entretenir dans le       T     premier cas, du bon menu,

S’alimenter,  dans       A     le second, pour se nourrir !

Quand bien même    U     si  ces finalités  s’évertuent

À ne plus en faire    R     qu’une  seule par  plaisir :

Souvenir restant    A    marquerait d’autant plus

Que la chair était   N   bonne esprit encore plus

Et, dès lors, si son    T   décor et si son service

Comptent beaucoup    *    pour l’ambiance,

Ce sera, pour  partie,   vous   qui la faites,

En gambergeant autant  dans votre tête

Mais, et pour autant,  ne confondez pas

Toute la délicatesse d’un délicieux plat,

Avec des riches ou variées, abondances,

Tant c’est bien la qualité, et l’originalité,

Primordiales, d’une gastronomie  quêtée.

Imaginez  … on vous invite   au restaurant !

Jusque-là pas d’embrouille, il y    *      en a tant

Mais tout au fond d’un port de    *        commerce,

Vous commencez à douter       D        par controverse.

Il existe bien pourtant au     E         milieu de nulle part

Au fin fond d’une jetée       *            protégée par remparts,

Une simple bâtisse         *            pourvue de simple terrasse,

Bien que les clients        L              ne se pointent pas en masse.

Nous sommes six,            A              douze, puis vingt…vingt-neuf.

Bouche à oreille ne les       *                 aura pas de force ici, menés,

Pour menu : plats simples     *                      originaux, bien cuisinés :

En poisson, calamar, morue       J                       en viande, porc, bœuf.

Question surprise, cela en fut une     E                           pour  l’équipière,

Qui s’est même payé le luxe, de se        T                        boire une bière.

Vue imprenable sur l’entrée du port       É                       sur la marina

Tandis que l’on se passait, repassait,        E                          les plats !

Nul besoin d’entrées, desserts, pour          *                     compléter.

Pour dizaine d’euros : mangeons             *                        à satiété,

Sans parler de cette marche deux       D                    kilomètres,

Pour l’atteindre, en repartir et       U                 s’en remettre.

C’est toujours une surprise        *                  de rencontrer,

Au milieu  de  nulle  part       *                    tel restaurant

Faisant le plein malgré    P               l’emplacement,

Vous faisant  une       O          cuisine, à goûter.

Nos papilles            R            s’en réjouissent

Et nos sens          T         s’épanouissent,

En sortons      *       cœur content

Comme au  *      firmament.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Un vase… un pot …  un pichet,

Et tout autant qu’une cruche

De quoi stocker  bonnes denrées,

Faire un repas de gastronomie.

 .

Cruche… pot, vase, pichet… faitout,

Autant de récipients  pour aliments,

Qu’on peut trouver en un restaurant.

.

Une belle cruche pleine de vin, posée

Sur la table du restaurant :

Une invitation pour la gastronomie

 Déguster des vins avec plats.

 .

Symbolique 

« Tant va la cruche à l’eau

Qu’à la fin elle se casse »…

Alors ne sois pas cruche

Et arrête de t’exposer…

On trouvera des traces de

Ce proverbe dans Le Roman de Renart :

À force de s’exposer au danger on y succombe.

.

En héraldique, cruche et son cousin le pichet

Sont plutôt des contenants rares  quand

On songe à la quantité de vin  produit

En France (45 millions d’hectolitres

En 2013) et bu par les Français

(31 millions d’hectolitres

En l’année 2011).

heraldie.blogspot.com/2014/08/

la-cruche-et-le-pichet

.

Descriptif

.

73 – Restaurant de la jetée du port

Alignement central / Titre serpente / Thème repas

Forme  courbe /   Rimes   égales /    Fond approché de forme

Symbole de forme : cruche / Symbole de fond : gastronomie

.

.

Fond

.

Évocation

.

73 6

.

Des mets servis sur assiettes blanches,

Sur une table ronde et nappe blanche

Et une bouteille de vin, d’un bon cru,

Voilà qui honore la gastronomie.

 .

 Symbolique

 .

La gastronomie est un ensemble

De connaissances et de pratiques

Concernant toutes ’alimentations,

Lorsqu’il n’est plus indispensable

D’avoir faim pour bien manger.

.

Le mot se prête  à de nombreuses

Définitions nombreuses acceptions

Qui s’avèrent parfois contradictoires.

La gastronomie est peu à peu considérée

Comme une culture à part entière, un art !

Modifié, source : Wiki Gastronomie

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Gastronomie et restaurant en principe s’associe

Sauf si on mange au restaurant un infâme brouet,

Or en s’y rendant ce ne sera pas ce qu’on attendait,

Et ce dernier sera rayé de la liste et vite se déprécie.

.

Cela dit, il n’y a pas qu’une mais cent gastronomies,

Selon les régions, les cultures, voire les ingrédients

Lors, pour un même plat : dix recettes différentes,

On dit que le palais s’éduque à boire et à manger

Que, pour chacun de nous, un Graal existerait.

.

Associer  cruche  et  gastronomie, cela ne se tient

Une rime en uche ne peut en rien rimer avec omie,

Cela tout le monde sait bien, tout le monde convient,

Et, pourtant, ici, elles sonnent, comme en harmonies.

.

Simplement on peut avoir nombre formes pour fond,

Et inversement, nombre fonds pour une même forme

Cela au moins, en rédigeant ce site, je l’aurai appris.

 .

Visuel

.

.

Rue de Santa Cruz, à La Palma

.

Visuels et textuels >> 

 

72 – Pico de la Nieve, La Palma

Visuels et textuels >> 

.

Mouvement, vent, silence, cailloux, oiseaux, événement !

Quand vos yeux sont aux aguets, et vos oreilles,  de même :

Vous devenez comme caisse de détection  … résonnance,

Vous faisant percevoir choses infimes… jusqu’extrême

Tout comme voleurs avançant pieds nus sur des œufs

L’approche plus près des oiseaux, est art voltigeur

Tant ils sont craintifs, des bruits en   lour-deurs,

Sans compter des étrangetés de nos odeurs !

De les surprendre  au nid  comme voyeur,

Ne les dérange, en rien,  ce ne sont eux

Qui sont surpris en habits de nature,

C’est bien nous qui les découvrons

Affairés auprès de leurs oisillons

À quêter partout nourritures.

Envols, retours  à leurs nids,

Offrent des ballets  et  cris

D’oisillons avec appétits

Féroces … oh, que oui !

.

Non loin de l’Observatoire

Situé au milieu de nulle part

Tandis qu’on grimpe sommet

Le silence susurre…ses secrets.

Rien ne bouge,  rien ne craque :

Aucun oiseau  ne vole,  ne vaque,

L’on entend battements de cœur,

Randonneurs, en pleines ardeurs.

Là-haut, amas, roches et basaltes

Méritent une  plus  longue  halte.

Sur pente, le vent  s’y engouffre,

Chante ce qu’il sent, et souffre.

Au-dessus : bandes de craves,

Poussent  cris, aigus, graves,

Survolent tels joyeux drilles,

Paysages comme escadrille.

.

Silence   intérieur   convient

À cette nature qu’on voit bien

Suivre le cours et au jour le jour

Sans se soucier du bruit qui court

Sur  cette ile, les oiseaux  sont  rares

  Pour  les observer  faut observer silence.

L’ornithologue seul les voit en abondance

Se faisant transparent sinon aux envols gare.

Le silence  possèderait en outre une autre vertu,

Celle de vous rendre disponible à tout événement,

Si  petit, anodin, original, soit-il, ou voire, inattendu,

Ou, comme une oreille qui tend l’œil vers appariement.

.

.

Extensions

.

Appariement, l’on dira qu’en fermant les yeux

L’on entend mieux : question de distraction

Ou de concentration, ou de double canal

À traiter ensemble selon psychologues.

..

Il se trouvera que le chant d’un oiseau

N’est pas tout à fait le même pour nous,

Si on le voit ou pas, si on l’identifie ou pas.

.

Il doit en être ainsi d’observatoire entendant

Des signaux radios, voit des poussières d’étoiles

Mais là, nous sommes très loin de l’ornithologie

Tant les bruits du fond de l’Univers, n’ont rien

D’audible à l’oreille, de détectable à l’œil nu.

.

Nord, Sud, Est, Ouest : autant de paysages totalement différents

À l’ouest, cinq observatoires astronomiques alignés témoignant

Dun air très pur et d’un ciel bien dégagé souvent transparent,

D’ailleurs  du haut du Pico de la Nieve on distingue au loin

L’ile  de Tenerife et, plus loin encore, de Gran Canaria

Entre les deux, la mer d’un bleu clair ou profond

Qui au coucher de soleil, prend des couleurs

Se charge de ligne d’écume sous le vent

Rend tout le panorama, magique.

.

On peut se demander pourquoi

L’on aimera tant  les panoramas

Lors même qu’en chemin, l’on voit

Déjà tout, ou partie, d’un paysage ?

.

Vous répondrez : on ne le domine pas.

C’est vrai, il s’agit  d’autre sensation, là :

La vue à deux cents voire trois cent degrés

N’a rien à voir avec un seul coin de verdure.

.

Notre imaginaire laisse entrevoir point de vue

Mais il ne le remplacera pas, ni ne le garantira.

Si l’on s’arrête sur le bord d’une route en voiture,

C’est qu’il vaut plus que pause : l’émerveillement !

.

.

72 – Calligramme

.

Mouvement, vent, silence, cailloux, oiseaux, événement !

Quand vos yeux sont aux aguets, et vos oreilles,  de même :

Vous devenez comme caisse de détection    P      résonnance,

Vous faisant percevoir choses infimes       I      jusqu’extrême

Tout comme voleurs avançant pieds      C     nus sur des œufs

L’approche plus près des oiseaux,       O        est art voltigeur

Tant ils sont craintifs, des bruits      *          en   lour-deurs,

Sans compter des étrangetés        D         de nos odeurs !

De les surprendre au nid          E         comme voyeur,

Ne les dérange en rien          *         . ce ne sont eux

Qui sont surpris en           L         habits nature,

C’est bien nous  qui       A        les découvrons

Affairés auprès de       *         leurs oisillons

À quêter partout     N          nourritures.

Envols, retours     I          à leurs nids,

Offrent des        E       ballets et cris

D’oisillons      V      avec appétits

Féroces        E       oh, que oui !

.

Non loin de l’Observatoire

Situé au milieu de nulle part

Tandis qu’on grimpe sommet

Le silence susurre…ses secrets.

Rien ne bouge,  rien ne craque :

Aucun oiseau  ne vole,  ne vaque,

L’on entend battements de cœur,

Randonneurs, en pleines ardeurs.

Là-haut, amas, roches et basaltes

Méritent une  plus  longue  halte.

Sur pente, le vent  s’y engouffre,

Chante ce qu’il sent, et souffre.

Au-dessus : bandes de craves,

Poussent  cris, aigus, graves,

Survolent tels joyeux drilles,

Paysages comme escadrilles.

.

Silence  inté    *   rieur convient

À cette nature  *    qu’on voit bien

Suivre le cours    L    et au jour le jour

Sans se soucier    A    du bruit qui court

Sur  cette ile, les    *     oiseaux  sont rares

  Pour  les observer    P     faut observer silence.

L’ornithologue seul    A     les voit en abondance

Se faisant transparent  L     sinon, aux envols, gare.

Le silence  possèderait   M    en outre une autre vertu,

Celle de vous rendre dis    A     ponible à tout événement,

Si  petit, anodin, original,   *     soit-il, ou voire, inattendu,

Ou, comme une oreille qui    *     tend l’œil vers appariement.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

72 4

.

Évocation

 .

Un verre grossier, du Moyen-Âge

Un tabouret  en plastique, commun

Un ciboire du genre imaginaire ?

 .

Rien de commun entre ciboire et mont

Quoique pensable sur un plan spirituel

En tous les cas, projection imaginaire !

 .

 Va pour un ciboire, si c’est cela

Est-ce qu’il nous faut pour boire,

Boire à la source d’un imaginaire

 Propre à un tel lieu, ou tel spectacle.

 .

 Symbolique 

 .

Le ciboire  est  un  vase sacré

En métal précieux qui prend

Forme d’un calice couvert

Et où l’on conserve les

Hosties consacrées.

.

Ce vase  en  forme

De   coupe,  provient

Du répertoire religieux.

Il aurait, pour étymologie,

Le mot grec kibôrion (courge),

Voire le mot latin cibus (nourriture)

Référence nourriture spirituelle des fidèles.

meubliz.com/definition/ciboire

.

Descriptif

 .

72 – Pico de la Nieve, La Palma 

Alignement central / Titre oblique droit / Thème rando

Forme  courbe /   Rimes   égales /    Fond éloigné de forme

Symbole de forme : ciboire / Symbole de fond : imaginaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

72 6

.

Notre imaginaire fait partie de notre réel

Lors, par nous, créé,

Et n’a que peu de prise, emprise, sur réalité,

Demeurant fort virtuel.

 .

Symbolique 

 .

L’imaginaire peut être défini

Comme le fruit de l’imagination,

D’un  individu, groupe, ou société,

Produisant images, représentations,

Récits, mythes, plus ou moins détachés

De ce qui est  définir comme étant réalité.

.

Il s’agit de la capacité d’un groupe, individu,

À se représenter le Monde, à l’aide d’un réseau

D’association d’images qui lui donnent un sens.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’imaginaire, comme chacun sait, est dans la tête

Mais se nourrit de toutes les perceptions extérieures

Auxquelles elle confronte, associe autre représentation

Elle n’est pas tant dans la nouveauté que reformulation

Autrement dit en une autre manière de le dire, montrer

Mais quand il s’agit de l’univers, et voire de l’invisible

Il n’y a d’autre moyen que son imaginaire pour se le

Représenter, traductions de calculs, projections !

Cela m’a sauté aux yeux au Pico de la Nieve !

.

L’imaginaire aurait-il une forme consacrée :

Nul doute que non : il est le fruit d’arbitraire

De la pensée et non argument raisonnement.

Ce qui ne l’empêche pas de rimer en des mots

Qui, bien que la dépassant, restent résonnant

Par les sons, les  images que rimes inspirent !

Exemple : un ciboire demeure un instrument,

Mais il peut y avoir mystère de son contenant

 .

Visuel

.

.

Ile de la palma vue d’avion

.

Visuels et textuels >> 

71 – Météo bretonne aux Canaries

Visuels et textuels   >>

.

La  météo est  demeurée

Parmi les sujets préférés

Concernant  la  Bretagne,

Bien plus qu’aux Canaries

Où il fait beau jour et nuit,

Au point  qu’on peut perdre

Notions du temps qui passe.

Lors météo  change souvent,

Ou  qu’elle ne change jamais,

À influencer, elle parviendrait

Humeur, moral, bien des  gens.

.

Elle conditionne et cela est certain, toutes les prévisions

De toutes les activités considérées comme de plein air.

Il est vrai, qu’un pays, où, tout le temps,  il pleuvrait,

Serait des plus ennuyeux qui soit le serait à jamais.

Chacun sait que : comme le jour  succède à la nuit,

Le soleil et vent, succèderont, forcément, à la pluie.

Pour finir, ce n’est pas  le temps qui nous fait souci,

C’est son effet de contretemps, qui nous contrarie !

.

Les iles canariennes sont très réputées

Pour la chaleur, tant en hiver qu’en été

Toujours entre vingt vingt-cinq  degrés.

 Nous voilà  pourtant arrivés à mi-juillet,

Temps aux vents frais nous fait  frisquet,

Nous faudra-t-il mettre une laine ou duvet.

.

Quelque chose,   dans cette météo,   ne tourne pas rond :

Nous avons dû  embarquer, avec nous, un climat breton,

Vent, nuage, pluie, orage nous rappellent même chanson

Et pour un peu l’on croirait s’être trompé de destination.

Sommes-nous à Brest, non, à Las Palmas… en déraison !

Temps est couvert mais les palmiers sont bien de saison !

.

Nous n’avons qu’à patienter que le soleil  pointe son nez.

Les gens d’ici boudent la plage : ils font grise mine, assez,

On nous promet la canicule en France, ici, météo mitigée.

C’est monde à l’envers tout de même : anticyclone, monté,

Il y aurait comme des perturbations d’un système déréglé,

Pour le temps sec breton contre le temps canarien mouillé.

.

Autant l’on s’y attend autant l’on accepte autant l’on s’y résout

De voir la France, et la Bretagne, sous le froid, ou  sous la pluie,

Autant l’on veut ici que le soleil soit permanent qu’il soit  garanti.

Pourtant, nombreux prétendent que  ce n’est  que  le  changement,

Qui nous fait apprécier autant le beau temps contre mauvais temps,

Qui, de manière plus que naturelle, ne pourrait être le même partout

Mais dans l’ensemble, malgré tout, il y aura pas photos entre les deux

De passer l’hiver aux Canaries ferait deux été dans une seule année.

.

.

Extensions

.

Le soleil a un prix parfois exorbitant

Quand il faut aller loin pour le chercher,

L’hiver, l’assurer pendant le mois de congé.

C’est une denrée rare, mais pas à ce point-là !

En Bretagne il fait soleil plusieurs fois par jour.

Ce n’est pas un problème fréquence d’apparition

De durée, sans discontinuité. Canaries, demain,

Le même temps qu’aujourd’hui, soleil l’année,

Mis à part cette semaine, mais complète !

 .

Météo bretonne, synonyme de pluie, crachin, de vent froid et fort

C’est faux sûr mais les dictons, rumeurs sont des plus tenaces

Il faut y avoir passé plusieurs été pour se rendre compte,

Qu’il n’y pleut pas, ni ne vente, pas plus qu’ailleurs.

Moindre vent,  moindre pluie,  moindre froid,

Aux Canaries, vous remonte vers le Nord

Et de là à dire qu’on est en Bretagne

Il n’y a pas cent lieues, direct

Sans même vérifier

Sa vérité.

 .

Que n’aura-t-on pas dit sur la météo bretonne :

Les pessimistes maudissent ses nuages permanents

Optimistes, caractère tonique, vivifiant, rafraichissant

C’est selon qu’on veut que du soleil ou préfère automne

.

Vrai qu’en mer près de côtes, brouillards sont fréquents

Ils sont dus aux variations thermiques, ses inversions,

Chaud sur terre et froid sur terre ou réciproquement

Ce qui n’est pas le cas aux canaries : chaud partout.

.

Ce n’est pas que la température actuelle  sous abri,

Qui compte que son état de corps, esprit : ressenti

L’on ne parle pas ou peu, de météo, aux Canaries,

J’ai l’impression qu’on en parle trop en Bretagne.

.

.

71 – Calligramme 

.

La  météo *   est  demeurée

Parmi les  U sujets préférés

Concernant  N   la  Bretagne,

Bien plus qu’   E  aux Canaries

Où il fait beau     *   jour et nuit,

Au point  qu’on    M  peut perdre

Notions du temps    É    qui passe.

Lors météo  change      T    souvent,

Ou  qu’elle ne change       É    jamais,

À influencer, elle parvien    O      drait

Humeur, moral, bien des      *      gens.

 

Elle conditionne et   B   cela est certain, toutes les prévisions

De toutes les activités   R     considérées comme de plein air.

Il est vrai, qu’un pays,       E     où, tout le temps, il pleuvrait,

Serait des plus ennuyeux      T       qui soit le serait à jamais.

Chacun sait que : comme le      O         jour  succède à la nuit,

Le soleil et vent succèderont,        N       forcément, à la pluie.

Pour finir, ce n’est pas  le temps      N        qui nous fait souci,

C’est son effet de contretemps, qui      E         nous contrarie !

 

Les iles canariennes            *           sont très réputées

Pour la chaleur, tant    *                en hiver qu’en été

Toujours entre vingt   *                *  vingt-cinq  degrés.

 Nous voilà  pourtant   *                *  arrivés à mi-juillet,

Temps aux vents frais   *            *     nous fait  frisquet,

Nous faudra-t-il mettre        *          une laine ou duvet.

 

Quelque chose,   dans cette météo,   ne tourne pas rond :

Nous avons dû  embarquer, avec nous, un climat breton,

Vent, nuage, pluie, orage nous rappellent même chanson

Et pour un peu l’on croirait s’être trompé de destination.

Sommes-nous à Brest, non, à Las Palmas… en déraison !

Temps est couvert mais les palmiers sont bien de saison !

 

Nous n’avons qu’à patienter que le soleil  pointe son nez.

Les gens d’ici boudent la plage : ils font grise mine, assez,

On nous promet la canicule en France, ici, météo mitigée.

C’est monde à l’envers tout de même : anticyclone, monté,

Il y aurait comme des perturbations d’un système déréglé,

Pour le temps sec breton contre le temps canarien mouillé.

 

Autant l’on s’y attend    C       autant l’on accepte autant l’on s’y résout

De voir la France, et la       A      Bretagne, sous le froid, ou  sous la pluie,

Autant l’on veut ici que le      N     soleil soit permanent qu’il soit  garanti.

Pourtant, nombreux préten       A      dent que ce n’est que le changement,

Qui nous fait apprécier autant le    R     beau temps contre mauvais temps,

Qui de manière plus que naturelle,     I      ne pourrait être le même partout

Mais dans l’ensemble, malgré tout, il     E    y aura pas photos entre les deux

De passer l’hiver aux Canaries ferait          S   deux été dans une seule année.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

71 4

.

Évocation

.

Une sonnette   pour appeler

Un pilier de pont, monument,

Une base, une tourelle, un feu,

Un phare,  sans  aucun  doute !

 .

Les phares  et  tourelles restent tous fixes

Lors la météo, par définition, changeante :

Cela dit ils demeurent utiles par tous temps !

 .

Bretagne et Canaries auront au moins

Même  point commun :

Un nombre de phares qui signaleront

Les dangers lors tempête.

 .

 Symbolique 

 .

Un phare évoque

L’idée de durabilité,

De fiabilité et de solidité

Face assauts des intempéries

Maritimes telles que l’on peut

Les ressentir en Bretagne mais

Tout aussi bien…. aux Canaries,

Vécue, notamment, à la Gomera,

Lors d’un bref séjour dans le port

Pourtant abrité de San Sébastian.

Les jours de tempêtes nous n’étions

Pas dépaysés … nous étions presque

Comme chez nous à pointe Finistère.

.

Descriptif

.

71 – Une météo bretonne aux  Canaries

Alignement central / Titre zigzag / Thème humeur

Forme droite / Rimes égales /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : feu

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 71 6

.

Un phare est comme un repère, un amer, le jour

Et comme un feu, faisceau de lumière, la nuit

Et on le reconnaitra à son cycle de balayage

De la mer et des cotes tout autour de lui.

 .

Symbolique 

 .

Dans la mythologie grecque,

Le feu est particulièrement

Associé à Prométhée.

.

Celui-ci, après avoir

Créé les hommes à partir

De la boue, vola le feu sacré

De l’Olympe pour le donner aux humains.

.

Il leur enseigna la métallurgie et autres arts.

Cependant, ce vol  provoquera la colère  de  Zeus

Qui décida de Prométhée en l’attachant à un rocher

Sur le mont Caucase, son foie  se faisant  dévorer

Par un aigle chaque jour, et repoussant la nuit.

1001symboles.net/symbole/sens-de-feu.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nous sommes allés en février aux Canaries

Pour fuir le mauvais temps en… Bretagne,

À notre grand étonnement il nous a suivi

Comme si avions embarqué ses phares

Avec nous dans notre sillage en mer.

.

Mauvaise pioche, disent canariens

Ici toute l’année, le soleil et rien

D’autre que passage pluvieux,

Fois par mois, non semaine.

.

Phare et météo ne se superposent pas toujours

Phare, de nuit, dans le mauvais temps, toujours

Lors phare, de jour, dans le beau temps… jamais.

.

Tantôt noir et tantôt blanc, phare finira par rimer

Avec la Bretagne et Météo, et  quel que soit le temps.

C’est bien le seul endroit au Monde  où il y en a tant :

Faire face mauvais temps, voyez feux Sein, Ouessant.

 .

Visuel

.

.

Une météo bretonne

.

Visuels et textuels   >>

 

70 – Coupé de mon monde, Canaries

Visuels et textuels  >> 

.

 Coupé, isolé et perdu sont trois degrés de solitude

Volontaire, accidentel et mortel vous remettront

Face à vous pour aller jusqu’à toucher le fond,

Avant de rebondir, avant de  vous  revivifier

Permettre l’essentiel, en vous,  de resurgir

 Qui hait solitude, ne connaitra de finalité,

Il ne ferait rien d’autre que de s’occuper,

Sans s’interroger sur sa  propre finitude.

.

Être loin, permet de se  sentir plus près ;

Être  seul : apprécier  le temps qui passe,

Prendre  entière mesure  de projet de vie

Car  c’est  un  fait de  choisir  d’être  seul,

Et son sentiment  d’avoir  été, laissé  seul,

Sont deux états de consciences contraires,

Bien que  les apparences soient identiques.

.

Me voici seul coupé du monde aux Canaries

Pour deux mois, sans nouvelles de mon pays

Comme en ma bulle où tout m’est indifférent

À ce que vivent chez moi ou ailleurs, les gens.

.

Les heures, les jours, les nuits … les semaines,

S’écoulent hors de tout temps et s’enchainent,

En mouvement du corps ou pulsation d’esprit,

Qui tantôt m’énergisent, et tantôt, m’ennuient.

Ce lieu, rempli d’imaginaires et que j’entrouvre

En langue fait comme barrière que je découvre.

.

Le fait de déplacer le corps, change  mon esprit,

Je reste partout le même, mais plus attentif, ici.

C’est  une occasion  de se voir, un jour, différent

Et, par la même occasion, d’être  vu, autrement,

Être  seul, ici, n’a rien  à voir avec : l’être, là-bas.

Là-bas, tout est préparé lors, ici, tout fait débat.

.

D’être coupé du monde, est comme respirations,

Pour prendre du recul, pour mieux se retrouver,

Face à cet autre en étonnement, en fascination,

 Sont garantie sur un retour, sur votre destinée.

Je ne sais plus de quoi est faite ma vraie vie :

De contraintes, compromis pour ma survie

Ou de ces parenthèses pour m’en évader

Qui me permettent de bien souffler !

.

Solitude a au moins ceci, de bon

Vous met à nu, et, sans façon,

Tous ceux … qui la fuient,

Sur lui … ne s’instruit,

Et qui… l’affronte,

Et… sans peur,

Apprendra

Tout.

.

.

Extensions

.

Je parle volontiers de solitude volontaire

Pour y être venu, par mes propres moyens

En choisissant librement cette destination.

Et puis je ne suis pas seul,  je suis bien

Avec compagne et un ami capitaine

Qui entretiennent la conversation

Comme le feu dans la cheminée,

Qui cuisinent bons petits plats

Pour compenser l’impossibilité

De faire quoique ce soit d’autre

Calfeutrés, confinés, en le carré,

Par suite du front de la tempête

Qui dure et dure encore, et ainsi

Et  presque une semaine entière.

Lors on est coupé  du monde réel,

On s’en construit un autre, virtuel.

.

La solitude est plus supportable

Lors communion  avec la Nature.

Grande  ville : elle serait détestable,

Serait loin d’être une ressource pure.

Ce n’est pas que vous parle la Nature

Elle est muette, n’est pas la divinité,

Mais, en vous, son écho dure, dure,

Vous interpréterez ses intentions,

D’autant que pour elle passion.

.

Seul au monde, le serait-on jamais !

Simplement une impression de… l’être

Même coupé de tout, le monde est en tête

Tellement il demeure formaté, câblé en nous

.

Écrire un journal, un carnet de bord ou un récit

Est forcément s’isoler du contexte, environnement

La plume est l’instrument pour vagabond et solitaire,

Mais qui n’empêche pas de se sentir, autres, solidaire

.

La balade, tout seul, sans rencontrer ni voir personne

Est une autre situation ou cheminent le corps, l’esprit

Je parle à la nature et de nature, au lieu de quelqu’un

Et de communier avec elle, intimité, me fait du bien.

.

.

70 – Calligramme

.

Coupé, isolé et perdu  S  sont trois degrés de solitude

Volontaire, accidentel   E   et mortel vous remettront

Face à vous pour aller     U    jusqu’à toucher le fond,

Avant de rebondir, avant     L        de  vous  revivifier

Permettre l’essentiel, en vous   *               de resurgir

 Qui hait solitude ne connaitra   A               de finalité,

Il ne ferait rien d’autre que        U          de s’occuper,

Sans s’interroger sur sa           X       propre finitude.

Être loin, permet de se          *          sentir plus près ;

Être  seul : apprécier          C        le temps qui passe,

Prendre  entière me         A       sure  de projet de vie

Car  c’est  un  fait          N         de choisir d’être seul,

Et son sentiment         A         d’avoir été, laissé  seul,

Sont deux états         R     de consciences contraires,

Bien que  les ap        I     parences soient identiques.

Me voici seul cou    E       pé du monde aux Canaries

Pour deux mois,    S       sans nouvelles de mon pays

Comme en ma      *    bulle où tout m’est indifférent

À ce que vivent     *     chez moi ou ailleurs, les gens.

Les heures, les jours, les nuits … les semaines,

S’écoulent hors de tout temps et s’enchainent,

En mouvement du corps ou pulsation d’esprit,

Qui tantôt m’énergisent, et tantôt, m’ennuient.

Ce lieu, rempli d’imaginaires et que j’entrouvre

En langue fait comme barrière que je découvre.

Le fait de déplacer le corps, change  mon esprit,

Je reste partout le même, mais plus attentif, ici.

C’est  une occasion  de se voir, un jour, différent

Et, par la même occasion, d’être  vu, autrement,

Être  seul, ici, n’a rien à voir avec : l’être, là-bas.

Là-bas, tout est préparé lors, ici, tout fait débat.

D’être coupé du monde, est comme respirations,

Pour prendre du recul, pour mieux se retrouver,

Face à cet autre en étonnement, en fascination,

 Sont garantie sur un retour, sur votre destinée.

Je ne sais plus de quoi est faite ma vraie vie :

De contraintes, compromis pour ma survie

Ou de ces parenthèses pour m’en évader

Qui me permettent de bien souffler !

Solitude a au moins ceci, de bon

Vous met à nu, et, sans façon,

Tous ceux … qui la fuient,

Sur lui … ne s’instruit,

Et qui… l’affronte,

Et… sans peur,

Apprendra

Tout.

COUPÉ DU MONDE

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

70 4

.

Évocation

.

Coupé du monde, et seul, c’est bien pour écrire

Sur son carnet de bord et avec stylo plume,

Est à la fois un bonheur et forte contrainte !

Seul au monde avec moi-même,

Seul au monde, avec une plume,

Et un carnet pour définir ma vie.

Pour écrire, il faut un stylo plume à  encre,

Tel que ce dernier :

Et de l’inspiration aussi que l’on transcrira sur

Son carnet de bord.

 .

Symbolique

 .

Le stylo est comme prolongement

De ce que le corps a de plus noble,

À savoir, cette main de l’homme

Bien exaltée  par Paul Valéry.

Depuis  des siècles,  la plume

Serait  devenue  le symbole

Des beaux-arts, la pensée,

De l’intellect, et le stylo y

Ajoute  une permanence

Et une préciosité qu’elle

N’a que très rarement.

Il est  légendaire en ce

Qu’il exprime à la fois

L’activité   élevée

La  pensée  et

Personnalité

Spécifique

 Le style.

espaceecriture.canalblog.com

.

Descriptif

.

70 – Seul, coupé du monde, aux Canaries

Alignement central / Titre serpentin / Thème humeur

Forme droite conique  / Rimes égales /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : stylo-plume / Symbole de fond : carnet-bord

.

.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

70 6

.

Pour écrire, il faut un stylo plume à  encre,

Tel que ce dernier :

Et de l’inspiration aussi que l’on transcrira sur

Son carnet de bord.

 .

Symbolique  

 .

Carnet de bord d’apparence pratique,

Anodin prend le pouvoir sur ma vie !

Ma nouvelle tendance pour faire

De ma vie un bijou d’efficacité

N’est pas une appli …mais

Mon   journal   de   bord

Rempli  de  petites pages

D’écritures complétées par

Quelques croquis, photos, etc.

Et  de  le  remplir  tous  les  jours

Et de le transcrire, de le travailler,

Le rendre communicable, intéressant,

Constitue un vrai et long travail, en soi

Mais qui finalement, ne me déplaît pas.

Source : d’inspiration personnelle sur site

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La plume, le stylo, le clavier, etc. 

Mais ce ne sont là que des instruments

Pour exprimer ses pensées, inspirations.

.

Poète, romancier, journaliste, scénaristes

S’en saisissent et comme autant d’artistes,

Transforment leurs mots en phrases, textes

La solitude  peut être  autant l’antichambre

D’un repli sur soi, qu’ouverture au Monde !

.

Si l’on tient qu’elle rime aussi avec souvenir,

Il importera de noter  sur un carnet de bord,

Quelques réflexions et délires ou impressions,

Qui fourniront ensuite une base d’inspiration

Ou serviront tout au moins à revivre émotion

Je le sais pour m’être bien plié à cet exercice.

 .

Visuel

.

.

Solitude du poète qui gribouille

.

Visuels et textuels  >> 

69 -Canyons, cirques de la Gomera

Visuels et textuels >>

.

Pour la nature

Et pour la culture,

Toute beauté se mérite.

Nous marchons, en peinant,

Vers le cratère du vieux volcan.

.

Prenons le temps qu’il faudra pour

Nous préparer à ce spectacle, imaginé,

Qui  resterait  pour nous  impressionner.

Parait que souvenirs entrent par nos pieds

Est-ce la raison pour composer  une poésie !

.

Avec des pieds pairs  ou  impairs  ou  variés !

Les difficultés s’ajoutent, relevant grand défi

Mais le désir est tel que je souffre en silence,

Jusqu’à ce qu’enfin  récompense, compense.

 .

Combien  de vallées, de ravins, de canyons,

Comptent  l’ile  volcanique  de  La Gomera

Et qu’importe ce sont tous vrais raidillons,

Que ce soit  en les montant, les descendant,

Faciles d’accès, à  pratiquer l’on  vous  dira :

On y a laissé sa sueur en y remuant son sang.

.

Parfois  pistes de terre, ou, en pierres   pavées,

Nous accompagnent, en mont, flanc  de  parois

Parfois, des sentiers, sous-bois  fort bien fléchés

Procureront un peu de fraicheur sous les nuages

Parfois, des sentiers pour chèvres, piquant  droit

Sur un fond de canyon ou de vallée vers    village.

.

Bonjour  l’équilibre  des genoux, voire  des  pieds,

Canyons et cirques seront  à vos risques et périls,

Vous pouvez vous égarer,  ne plus vous retrouvez,

Une carte, avec bons repères vous sera  bien utile,

Ou vous perdrez des  heures  à  rebrousser chemin

C’est  pourquoi  il faut  partir  tôt,  au petit  matin.

.

C’est sûr, c’est pas forêt équatoriale amazonienne

Partir sans carte météo implique un risque fort

Tant les orages sont souvent des plus violents

Et lors, sortir du sentier, serait  avoir tort,

Mais le plaisir d’être en une vraie nature

Révélant peu de traces des humains

Est un moment d’émotion rare

De communion d’univers

Où  les  arbres  verts

Sont superstars

La mousse

Pousse

Fort.

.

.

Extensions

.

Il n’y a de paysages d’origine volcanique

Qui ne soient torturés et cela de tous côtés ;

On cherche endroit plat, on n’en trouve pas.

.

Sans l’emprise de la forêt et de la végétation,

L’ile n’aurait  rien d’autre  à offrir, à la vue

Et à la vie qu’un grand désert, désolation

Avec aucun coin d’ombre… pour s’abriter,

Aucune source d’eau pure pour se rafraichir.

.

C’est à se demander, face à cette terre, aride,

Surtout l’été, de quoi vivraient les habitants !

Sont-ils auto-suffisants : l’ont-ils jamais été !

Ile de survie pendant longtemps, le tourisme

L’a sauvé de dégradation et de démographie.

.

Un paysage volcanique est fait de pics et de criques

Celui de La Gomera en est un exemple frappant

Tant nombreux sont les vallées et les à-pics

Et dont le résultat reste époustouflant.

À chaque randonnée, sur le flanc,

On  a  le  cœur  qui  palpite

Et  l’esprit  content :

Canyon habite

Géant

V

.

Canyons, criques, creux, cirques, gorges, ravins :

Y a pas que monts, vallées, qui attirent le regard

Car il s’engouffre tout autant dans le vide terrien

Jusqu’à se perdre dans les verticales des falaises.

.

Lexique et sémantique des plaines et campagnes,

Différeront, totalement, de ceux  des  montagnes :

Rien n’est plat, tout est en pente, vers haut ou bas,

Tandis qu’en plaine l’horizon à l’infini se profilera.

.

Pour les canyons, on croirait bien que toupie, folle,

Est passée par là en creusant longuement son sillon

En suivant le cours d’un torrent et de ses méandres,

Lors il ne s’agit que force de l’eau, du vent, érosion !

.

.

Épilogue

.

Gorge étroite et profonde creusée par un cours d’eau

Tout canyon suscite des fantasmes, et des émotions,

Certaines comportent  une succession  de cascades,

D’autres seront à sec  mais toutes  aussi abruptes.

.

C’est  bien  sur les vestiges volcaniques, les Roques,

Que se pratique l’escalade, en divers points de l’île,

Ce qui fait apprécier la Gomera tout en grimpant.

.

Le site plus spectaculaire est proche Vallehermoso

Roque Cano avec dix voies pour tous les niveaux.

Site Darguayoda, en secteur du village d’Alajero,

Vingt voies d’une hauteur de 40 mètres environ.

.

Ailleurs, autour de l’ile,  de nombreuses criques

De galets ou de sable noir, volcanique,  abritent

Des plages sauvages, accessibles par des sentiers

 En pleine nature voire par la route pour certaines.

Nous avons profité d’une plage près de San Sebastian,

Non loin de la Marina et ensuite celle de Valle Gran Rey

Suite à une randonnée qui sous avait bien fatigués rincés

Et il est vrai que ce bain nous aura fait le plus grand bien !

.

69 – Calligramme

.

Pour la nature

Et pour    la culture,

Toute    beauté    se mérite.

Nous         marchons,     en peinant,

Vers le cratère     C         L  du vieux volcan.

Prenons le temps   A           A    qu’il faudra pour

Nous préparer à ce   N             *     spectacle, imaginé,

Qui  resterait   pour   Y               G    nous impressionner.

Parait que souvenirs  O                  O    entrent par nos pieds

Est-ce la raison pour  N                    M   composer  une poésie !

Avec des pieds pairs   S                       E    ou  impairs  ou  variés !

Les difficultés s’ajou  ¤                         R   tent, relevant grand défi

Mais le désir est tel   D                          A  que je souffre en silence,

Jusqu’à ce qu’en fin   E                           ¤    récompense  compense.

 .

E  T   C I R Q U E S …

.

Combien          ¤          de vallées, de ravins         ¤         et de canyons,

Comptent             ¤         l’ile volcanique             ¤          de  La Gomera

Et qu’importe         ¤            ce sont tous            ¤          vrais raidillons,

Que ce soit en           ¤            les montant,         ¤           les descendant,

Faciles d’accès           ¤             à  pratiquer        ¤           l’on  vous  dira,

On y a laissé sa           ¤             sueur en y           ¤          remuant  sangs.

Parfois pistes de        ¤              terre, ou, en         ¤        pierres   pavées,

Nous accompa          ¤              gnent, en mont,      ¤      flanc  de  parois

Parfois, des              ¤             sentiers, sous-bois     ¤     fort bien fléchés

Procureront           ¤            un peu de fraicheur        ¤    sous les nuages

Parfois, des          ¤             sentiers pour chèvres,       ¤    piquant  droit

Sur un fond        ¤            de canyon ou de vallée        ¤     vers    village.

Bonjour l’           ¤            équilibre des genoux          ¤     ou  des pieds,

Canyons et         ¤           cirques seront  à vos          ¤   risques, périls,

Vous pouvez        ¤          vous égarer, ne pas         ¤   vous retrouvez,

Une carte, avec     ¤        bons repères vous       ¤    sera  bien utile,

Ou vous perdrez    ¤       des  heures  à  re     ¤  brousser chemin

C’est pourquoi il    ¤       faut  partir  tôt    ¤   au petit  matin.

C’est sûr c’est pas  ¤    forêt équatoriale  ¤     amazonienne

Partir sans carte   ¤  météo implique  ¤  un risque fort

Tant les orages         ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤          sont violents

Sortir du sentier      ¤ ¤ ¤ ¤      c’est avoir tort

Mais le   plaisir d’être en une vraie  nature

Révélant peu de traces des humains

Est un moment d’émotion rare

De communion d’univers

Où les arbres verts

Sont superstars

La mousse

Pousse

Fort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

69 4

.

Évocation

.

Une betterave sucrière

Un citron des plus murs

Ou encore une  toupie !

 .

L’image d’un canyon tel que le Colorado

Conviendrait bien à cette forme de toupie

Nous sommes en thème de fond du poème.

Une toupie des plus communes, classiques

Droite sur sa pointe,

Et qui ne dévira pas d’un pousse tant que

Vitesse la fait tourner.

 .

Symbolique 

 .

Monde tourne comme une toupie.

Pour certains, la toupie symbolise

L’axe du monde sur lequel tourne

Le globe terrestre le mouvement

Rotatif évoque l’équilibre dans

Un  univers   en mouvement. « 

Comme la vie  d’un Homme,

La  toupie,  lancée, cherche

Son équilibre  sur son axe

Tourbillonne  avec  brio,

Semble  avoir  éternité

Devant elle,  avant de

Perdre, petit à petit,

Vitesse et s’épuiser

S’arrêter au sol

Terrassée par

Course folle

Contre

Forces physiques

Qui régissent notre Univers »

toupie-shop.com/informations-toupie

.

Descriptif

.

69 – Canyons et cirques de La Gomera 

Alignement central / Titre analogue / Thème rando

Forme conique  / Rimes égales /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : toupie / Symbole de fond : canyon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

69 6

.

Le cirque, creusé par la rivière à l’intérieur

 De ce beau canyon

Roche friable, en cet endroit, laisse comme

Une ile au milieu.

 .

Symbolique

 .

Des paysages à vous couper le souffle

Tel que les monuments naturels de «los Roques»

Piton phonolitiques se détachant forêt du Garajonay.

Le Roque Cano de Vallehermoso, le Canyon d’El Cabrito,

Le Canyon de Guarimiar,  parc rural de Valle Gran Rey

Caractérisé par des cultures en terrasses coincées

Dans une vallée aux hautes parois de 1000m.

Ou encore le parc naturel de Majona !

Modifié et mis en forme, source : d’inspiration personnelle

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un paysage aussi rude et tourmenté, composé

De cirques,  terrasses,  crevasses  et canyons,

Colonisé, habité, par gens, de tempérament,

Finirait par procurer une âme de passion,

À ce qui n’était, avant, que désert désolé.

On dit souvent qu’humain spolie nature

Ici, c’est tout contraire, il la préserve

Allant jusqu’à en faire une réserve

En forêt primaire et en air pur !

.

Canyon, crique, cirque, cratère, marmite

Cinq mots adressant tous : soit l’érosion,

Soit une rupture de sol, un jet de laves.

Le point commun étant être un creux,

Comme rime, qui lui sied, au mieux,

Et qui fonctionne ici parfaitement

Et si le fond n’épouse pas forme

Sait lui faire face, à l’occasion.

 .

Visuel

.

.

  Vallée comme une enfilade de canyons

.

.

Visuels et textuels >>

68 – Mélodie de vent fou à La Gomera

Visuels et textuels >>

.

Le vent est très fluide, et mouvant,

Vous caressant ou  vous  fouettant,

Selon  sa douceur,  ou  sa  vigueur,

Jusque,  parfois, vous  faire  peur.

.

À La Gomera trois  jours  durant,

Il  s’est rendu  des  plus  énervants,

À ne pouvoir sortir à aucune heure

.

À en rester calfeutré et à l’intérieur,

De notre voilier,    bien qu’au port,

Bien sécurisé  quant à  notre sort.

En mer, c’est une autre  histoire :

 .

Enfermés, vous broierez du noir,

Jusqu’à inventer le gros désespoir

D’avoir que vrai bateau passoire,

 .

Mais  le vent  est  très  changeant,

De fait, il ne dure  très longtemps,

Et de fou, il devient des plus sages

Vous pouvez voguer sur un nuage.

 .

Le vent passe,  et  à cent à l’heure,

Sans se soucier de mon…malheur,

Et pas plus dégâts qu’il provoque.

.

Furie, terre, mer, s’entrechoquent.

Et le vent siffle, sur nos  haubans,

Hurle à la mort,  comme  l’Autan,

Emportant tout  sur son passage.

.

En augmentant sa force et rage.

Le vent souffle   sur les courants,

Ajoutant son flot d’air au jusant.

.

Nous fait l’effet, torrent, tunnel,

Nous donne nageoires  ou ailes,

Le vent nous courbe … l’échine,

Face à lui, on ralentit … patine,

.

Trop d’air tend…l’atmosphère

Irrespirable, comme un enfer

Le vent se calme, un moment.

.

En serait-il devenu…mourant

Non se relève, nous assassine,

Transforme bateau en bassine.

Le vent pire n’est mouvement,

.

Mais bruit aux oreilles, sifflant,

On ne s’entend guère… parlant,

C’est dire si c’est fort et hurlant.

.

En hurlant, comme foule de fous,

Voudrait-il nous mettre à genoux,

La nature, les humains, même tout

Ce qui vit sur terre, en ses remous !

.

.

Extensions

.

«Bon  vent»,  souhaite-t-on, au marin,

Ce n’est pas peu dire… tant il peut être

Votre meilleur ami et votre pire ennemi

Ou vous ignorer totalement par absence,

Un peu déconcertante en voilier, en mer !

On le dit capricieux … on le dit pernicieux,

On le dit malicieux, prodigieux, mélodieux.

.

Ici, ce sera le vent de terre qui nous parvient

Des hauteurs de La Gomera, en s’engouffrant

En vallée vers le port où il s’abat, et  augmenté

D’effet venturi : impression de folie par rapport

Au vent en mer, agité, moutonnant impraticable.

.

Régulier, domptable : ce n’est pas  le vent  régulier

Qui crée  le danger, mais ses tornades, soubresauts,

Ruades de même que pour les hautes vagues, en mer

Tant seule, la vague scélérate, qui vous prend de haut

Et par surprise, peut s’avérer être des plus mortelles !

.

Le vent compose, de lui-même, ses propres mélodies :

Du bonheur, pour les uns, de la peur, pour d’autres,

Voire du malheur pour ceux qui en sont victimes

Mais ce dernier n’en a, pour le moins, cure

De vous mettre en totale déconfiture

Tant il ne fait que de passer

Vers néant destinée

D’où resurgira

Un jour.

.

Il est certain qu’on ne pourrait confondre

Une tempête avec harmonie symphonique,

Bien que l’imaginaire pallie ses instruments,

Déroulant une mélodie là il n’y a que du vent.

.

De passer la nuit, sans dormir, à se morfondre

Finit parfois par vous procurer quel qu’éléments

D’une voix céleste extra-terrestre quasi magique

Vous inspire tantôt un rêve tantôt un cauchemar.

.

Inutile pour un arbre, pour un arbuste, une plante

De chercher à résister à tous vents, bien trop forts,

Il faut plier, ployer, courber dans une danse souple

Comme savent bien le faire les roseaux et palmiers.

.

.

68 – Calligramme

.

M             Le vent est très fluide, et mouvant,

   É               Vous  caressant  ou  vous  fouettant,

 L                Selon  sa douceur,  ou  sa  vigueur,

O                Jusque,  parfois, vous  faire  peur.

D …………………………………………………………..

              I                          À La Gomera trois  jours  durant,    

             E                           Il  s’est rendu  des plus  énervants,

                  *                            À ne pouvoir sortir à aucune heure,

D   …………………………………………………………

       U                 À en  rester calfeutré, et à l’intérieur,

  *                 De notre voilier,  bien qu’au port,

  V                 Bien sécurisé  quant à  notre sort.

 E                 En mer, c’est une autre  histoire :

 N     ……..…………………………………………………

                 T                          Enfermés, vous broierez du noir,        

              *                           Jusqu’à inventer un gros désespoir

                  F                          De n’avoir que vrai bateau  passoire,

      O  ………………………………………………………………

 U               Mais  le vent  est  très  changeant,

*                De fait, il ne dure très longtemps

 A               Et de fou il devient des plus sages

   *                 Vous pouvez voguer sur un nuage.

L    ………………………………………………………

           A                          Le vent passe, et à cent à l’heure,

             *                          Sans se soucier de mon…malheur,

            G                          Et pas plus dégâts qu’il provoque.

O   …………………………………………………………

   M                Furie, terre, mer,  s’entrechoquent.

 É                Et le vent siffle, sur nos  haubans,

R                Hurle à la mort, comme  l’Autan,

A                Emportant tout sur son passage.

     .

                                  En augmentant sa force et rage.

                                    Le vent souffle   sur les courants,

                                    Ajoutant son flot d’air au jusant.

     .

              Nous fait l’effet, torrent, tunnel,

             Nous donne nageoires ou ailes.

           Le vent nous courbe…l’échine,

             Face à lui, on ralentit … patine,

     .

                              Trop d’air tend…l’atmosphère

                                   Irrespirable, comme  un  enfer !

                              Le vent se calme, un moment.

     .

            En serait-il devenu…mourant :

          Non se relève, nous assassine,

            Transforme bateau en bassine.

           Le vent pire n’est mouvement,

     .

                                Mais bruit aux oreilles, sifflant,

                                 On ne s’entend guère… parlant,

                                 C’est dire si c’est fort et hurlant.

     .

                 En hurlant, comme foule de fous,

                  Voudrait-il nous mettre à genoux,

                    La nature, les humains, même tout

                   Ce qui vit sur terre, en ses remous.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Touches de piano avec une gamme de do.

Jouant une mélodie pleine d’harmonies

Sur les sept notes d’une gamme de do

Ou sept tuyaux d’orgues sifflants.

 .

Pour sûr on peut projeter gamme de piano

Mais cela avec beaucoup d’imagination

Sept touches blanches, six noires !

.

Le vent fait voler la partition de piano

Que le pianiste exécute sur sept touches

Grâce à dieu, son piano ne tremble pas

Ni ses mains lors il ne voit plus rien !

 

Symbolique 

 .

Instruments de musique,

Le piano est le plus complet,

Tant du point de vue des possibilités

Polyphonie, mélodie, harmonie, expressivité.

.

C’est en effet le premier instrument à clavier

Qui permet de moduler l’intensité du son –

D’où son nom complet originel,

«Pianoforte» – et, comme ses prédécesseurs,

De moduler la durée de celui-ci.

.

Se voir jouer du piano en rêve indique donc

Que nous maîtrisons la palette complète

De nos moyens d’expression, que le support

De notre talent est utilisé au maximum de ses possibilités.

.

Il est évident que ce talent sera mis en exergue

Par la facilité et la beauté avec lesquelles nous jouons.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Piano

.

Descriptif

.

68Mélodie du vent fou à La Gomera

Alignement central / Titre externe / Thème météo

Forme escalier  / Rimes égales /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : piano / Symbole de fond : harmonies

.

.

Fond

.

Évocation 

.

68 6

.

Le vent souffle, et siffle, et surfe, et survole

Tout … quand il s’insinue

Partout où il peut, en chantant d’éternels

 Harmonies sur ses orgues.

 .

Symbolique 

 .

L’air est un symbole

lié au souffle et au vent.

Invisible, il s’infiltre partout,

Y compris dans ces tuyaux d’orgue

De mélodies, harmonies chuintantes.

Abstrait, éthéré, il permet une compréhension

Qui peut atteindre  l’invisible.

.

Il diffuse et propage la vie.

Il est en relation avec la diffusion

Et la communication.

Si le feu donne des flammes,

C’est grâce à l’air.

Alléger, voler, parler, protéger, attiser

Sont les verbes correspondant à ce symbole.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que dire du vent sinon qu’il peut être bon ou mauvais

Froid, sec, chaud,  humide,  tempétueux,  harmonieux

Cent mots le qualifient, aucun ne le contient, le retient

On sait d’où il vient et il se presse d’aller au plus loin

Pour disparaitre en l’heure, nuit, en jour prochain.

.

Pas simple, mais réalisable, de le jouer au piano

Par des envolées de touches à couper le souffle.

Le vent fou n’est autre que projections humaines

Le vent comme la mer, la vague, n’a  d’intention.

.

Ce qui le caractérise  est plus son bruit que force,

Quand il entre en résonnances avec boots, drisses

Il nous joue harmonies comme un orgue sifflant,

Ou un concert  comme sur touches piano, tapant,

Quand il ne siffle, ni tape, il chuinte ou murmure.

 .

Visuel

.

.

Canon :Vent frais, vent du matin, vent

.

Visuels et textuels >>

67 – Tempête à La Gomera

Visuels et textuels >>

          .     

                             Le fait de subir une tempête

                               N’est pas évènement anodin,

                           Lors bateau reste un abri sûr

                         Quand il est éloigné des côtes,

                      Bien qu’une vague … scélérate,

                   Puisse parfois changer le destin.

               Arrive que son bruit rende …fou,

            Le marin, novice, ou mal préparé,

         Sous son crâne, fera quelque dégât,

       Si la folie, sur la raison, prend le pas.

     Voilà pourquoi il vaudra mieux ne pas

    Insister si bonne condition n’y sera pas.

   Vaut mieux rester au port en s’amarrant

 Le plus possible, en double, voire  en triple

Afin que le voilier  ne se fasse   trop chahuter.

Chahuter  comme  en une marmite,  un volcan,

Qui, de  manière  lancinante,  la  nuit, forcément,

Vous  réveillerait, et  en sursaut, voire très souvent.

.

                 Tentons de sortir en mer en plein milieu d’après-midi,

                 Un vent de quarante nœuds de force, soufflant du Nord,

                 Oblige à faire demi-tour et à rentrer rapidement au port,

                 Nous n’atteindrons pas  l’île La Palma, aujourd’hui, d’ici.

                  La mer se creuse, de plus en plus, et les vagues clapotent,

                    À l’assaut du franc bord du voilier, le faisant giter un max

                       Quand elles ne passent pas par-dessous le roof… et capote,

                          Arrosés, trempés, ballottés,  à en perdre repère qui désaxe.

.

                              On calme le jeu en réduisant et voilure et génois et grande,

                         La mer est en furie au vent arrière, il est temps qu’on rentre,

                     C’est tout juste si, avec rafales, l’on parvient à prendre place

                   Au ponton, nous accueillant  pour attendre  tempête se lasse.

               En double amarrage, double sécurité, lors celle-ci survente

           Le bateau et, le faire monter sur le quai : sans cesse, il tente :

        Tout tremble, résonne, bouge, alors qu’il y a une mer…plate

      Au port mais les drisses cognent aux mâts, voilent flappent.

.

     La nuit s’annonce agitée, il faudra se calfeutrer en sa cabine,

     Les amours de tempêtes se font jour, pour humeurs câlines,

     Aux coups de vent répondent : tangage du bateau et roulis,

       Nul besoin de se parler, pour apprécier fureur des déferlis.

         Que de fois et longtemps avons-nous ouvert l’œil, la nuit,

          Pour nous assurer que nous étions bien toujours, en vie,

            Jamais la tempête n’a baissé sa garde ni ralenti son flot

              L’air, c’est bien  pour ventiler, mais là, trop ,c’est trop.

                Après la tempête, un grand calme s’est fait, soudain,

                 Comme si elle n’avait jamais eu lieu, ni début ni fin.

.

.

Extensions

.

Il y a comme une grande différence

Entre le calme avant et après la tempête.

Le premier est angoissant par anticipation

De ce qui pourrait venir, surgir, détruire ;

Le second est apaisant… par rétroaction

De ce qui ne s’est pas encore produit

Quand le danger est derrière soi :

Tranquille jusqu’au suivant.

.

Une tempête en mer, ça se conçoit bien

Mais, dans un port, on la voit, moins bien,

Du fait que l’on s’y réfugie pour s’en abriter

Sauf, qu’à la Gomera, le vent venait de terre,

Soufflait comme venant d’un véritable enfer !

L’enfer, autant, à la marina, avec les drisses,

Qui sifflaient fort à s’en casser  les tympans

Et les bateaux, les barques, et les voiliers,

Qui se tossaient entre eux aux pontons.

.

Port ou marina, c’est pour se mettre à l’abri

De tempêtes et du mauvais temps en général.

Une fois  amarré  à un ponton, sur une panne,

Que peut-il bien  vous arriver  de dramatique :

Rien, sauf, qu’ici, le vent soufflant  de la terre,

Il accélère fort, c’est  encore pire  qu’en mer !

.

Les pannes et les voiliers se prennent à bouger

Comme en danse sifflante, et sans discontinuer,

Même à l’intérieur du carré on n’est pas rassuré

Il y a même un petit voilier qui se sera détaché,

Qui entame, de suite, sa course folle, erratique,

Deux autres qui se sont emmêlés leur mature.

.

.

Épilogue

 .

Tempête et comme une allitération : tant pète

Les drisses et les haubans, parfois craquètent,

L’on se sent marin naufragé, loin d’être poète.

.

Il n’y a pas que les soubresauts de votre bateau,

Il n’y a pas que grosses vagues chargées d’eaux,

Il y a les bruits : constants, brutaux, infernaux !

.

Le vent siffle à l’oreille, chant, à nul autre pareil,

 Mauvais cauchemar, nuit, d’un démon qui braille

Lors auparavant douce brise susurrait merveille.

.

À sec de toiles ou presque, on avance à six nœuds,

Le contraste est fort, sans attache, reste dangereux

D’aller à l’avant, sans aucune ligne de vie, périlleux.

.

Vent de face, force quarante, tentons sortis du port,

Dans une marmite qui bout et qui nous jette un sort,

Au bout d’une heure, nous n’avons progressé, dehors.

.

Il faut prendre la décision : La Palma, un autre jour :

On aime bien faire du bateau, mais pas dans un four,

Nous faut penser préserver nos vies pour nos amours.

.

Retour au port, mais le vent ne se calme pour autant

Un vent de terre fait jouer vrais concerts de haubans,

L’urgence absolue consiste à attendre, en patientant.

.

Le vent est inconstant, chacun le sait, comme amour,

Est invisible, souvent vaniteux, tempétueux toujours,

Insaisissable, fuit, puis de toutes directions, accourt.

.

Dieu merci, Monsieur Météo nous la prévoit, avant.

Dieu merci, mon baromètre me l’indiquera, autant.

Faut qu’il soit fou pour être aussi tendre ou violent.

.

Si le baromètre varie lentement : pas de panique.

S’il varie très brusquement, dépression, critique.

S’il fait l’essuie-glace… planquez-vous : épique !

.

En mer, y a pas que vent qui fuit, voilier aussi

Pas partant au lof, à la dérive, à la cape assis

Sur vagues qu’il enjambe, comme endormi.

.

Tout le monde se presse de rentrer au port

Mais le vrai marin, leur dirait avoir tort :

De se tenir loin des côtes évitera un sort.

.

.

67 – Calligramme

.        

                                      Le fait de subir une tempête

                               N’est pas évènement anodin,

                           Lors bateau reste un abri sûr

                         Quand il est éloigné des côtes,

                      Bien qu’une vague … scélérate,

                   Puisse parfois changer le destin.

               Arrive que son bruit rende …fou,

           Le marin, novice, ou mal préparé,

         Sous son crâne, fera quelque dégât,

       Si la folie, sur la raison, prend le pas.

     Voilà pourquoi il vaudra mieux ne pas

  Insister si bonne condition n’y sera pas.

Vaut mieux rester au port en s’amarrant

Le plus possible, en double, voire  en triple

Afin que le voilier ne se fasse   trop chahuter.

Chahuter  comme en une marmite,  un volcan,

Qui, de manière  lancinante,  la nuit, forcément,

   Vous  réveillerait, et en sursaut, voire très souvent.

.

***********************************************

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TEMPÊTE

   Tentons de sortir en mer en plein milieu d’après-midi,

        Un vent de quarante nœuds de force, soufflant du Nord,

            Oblige à faire demi-tour et à rentrer rapidement au port,

              Nous n’atteindrons pas  l’île La Palma, aujourd’hui, d’ici.

                 La mer se creuse, de plus en plus, et les vagues clapotent,

                    À l’assaut du franc bord du voilier, le faisant giter un max

                       Quand elles ne passent pas par-dessous le roof… et capote,

                          Arrosés, trempés, ballottés,  à en perdre  repère  qui désaxe.

.

AU PORT DE

            .

                        On calme le jeu en réduisant et voilure et génois et grande,

                         La mer est en furie au vent arrière, il est temps qu’on rentre,

                     C’est tout juste si, avec rafales, l’on parvient à prendre place

                   Au ponton, nous accueillant  pour attendre  tempête se lasse.

           En double amarrage, double sécurité, lors celle-ci survente

          Le bateau et, le faire monter sur le quai : sans cesse, il tente :

     Tout tremble, résonne, bouge, alors qu’il y a une mer…plate

   Au port mais les drisses cognent aux mâts, voilent flappent.

.

LA GOMERA

.

    La nuit s’annonce agitée, il faudra se calfeutrer en sa cabine,

     Les amours de tempêtes se font jour, pour humeurs câlines,

     Aux coups de vent répondent : tangage du bateau et roulis,

       Nul besoin de se parler, pour apprécier fureur des déferlis.

       Que de fois et longtemps avons-nous ouvert l’œil, la nuit,

         Pour nous assurer que nous étions bien toujours, en vie,

           Jamais la tempête n’a baissé sa garde ni ralenti son flot

           L’air, c’est bien pour ventiler, mais là, trop c’est trop.

              Après la tempête, un grand calme s’est fait, soudain,

                 Comme si elle n’avait jamais eu lieu, ni début ni fin.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une sorte de forme d’animal,

Du genre d’hippocampe ou d’ours

Le vent n’aura pas de forme précise,

Exerce sa pression sur le baromètre ?

 .

On imagine un cumulus ou stratocumulus

Porteur d’un vent très fort voire constant

Mais passager, comparaison s’arrête là.

.

Vent souffle très fort, la pression

De votre baromètre chutera  très

Brutalement et il provoquera des

Bourrasques, voire tourbillons !

  .

Symbolique 

 .

Le vent est un

Mouvement d’air,

Un souffle, un symbole

De l’esprit, insaisissable,

De  l’invisible,  de la force.

.

En   mythologie     grecque,

Le vent  est    associé à  Éole,

Dieu,   régisseur   des  vents.

.

Et  a contrario,   lors  de  ses

Agitations      tempétueuses,

Devient symbole de vanité,

Instabilité, inconstance

Et alors, comme force

Élémentaire, associé aux Titans,

Il manifeste sa violence et son aveuglement.

.

Descriptif

.

67 – Tempête au port de La Gomera

Alignement central / Titre mot entiers / Thème météo

Forme courbe  / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : vent / Symbole de fond : baromètre

.

.

Fond

.

Évocation

.

67 6

.

Un baromètre indique la pression atmosphérique

Précurseur de beau, mauvais temps

Indispensable au sein d’un voilier, pour les vents

Pour rassurer navigateur, équipiers.

 .

Symbolique

Plus que la valeur de la pression en elle-même,

Ce qui importera le plus seront les variations

Observées pour un laps de temps donné.

.

Plus ces variations seront marquées,

Plus il sera simple… de tirer certaines

Conclusions : plus celles-ci seront fiables.

Baisse du baromètre de plus de 1 hpa/heure

Signale arrivée mauvais temps heures suivantes.

.

Et si cette chute devient  encore bien plus marquée,

Cela sera  signe d’un coup de vent et voire de tempête.

Modifié et mis en forme, source : leguidemeteo.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Le vent est une forme animée ou plutôt d’animation,

Qui  rime, souvent, avec nuage, variations de pression.

Pour la dernière, l’on a coutume d’utiliser  le baromètre,

Mais, ce n’est pas temps sa variation, que précipitations,

Qu’on qualifie de chute brutale  qui crée  des mouvements

D’air qui peuvent, parfois, être soudains ou très violents.

.

Ce qui est embêtant est que le vent change, brutalement,

De force et de direction, vous obligeant à virer de bord

À réduire, augmenter la voilure, la border ou lâcher.

.

Tempête en mer, et au port, ne seront pas identiques

Même si les baromètres affichent les mêmes valeurs

Au port, le voilier reste fixe et subira, de plein fouet,

Les assauts du vent sifflant très fort dans ses drisses

Il fera le gros dos, tirera sur ses amarres au ponton.

.

En mer il épousera la vague qui le pousse au vent,

Ou il luttera contre éléments pour tenir son cap

Au port on peut se mettre à l’abri en un café ;

En mer, êtes à la merci d’un mauvais sort.

 .

Visuel

.

.

Le vent très fort couche flancs et mâts

.

.

.

Visuels et textuels >>

66 – Ruisseau, parc de La Gomera

Visuels et textuels >>

.

L’eau, c’est la vie, son bruit

   Demeure empreinte de loin

      Qui, notre  cerveau, réjouit,

           Se souvenant de son besoin.

              L’on imagine son…débit

                  Et, ses fraicheurs vives,

                    Montagne si soleil luit,

                     Présence nous ravive.

.

                      S’ils ne chantent pas,

                      Pour nous, humains,

                      Oiseaux, l’entendent,

                      C’est plus que certain,

                      Même, s’en réjouissent,

                      Pour peu ruisseau jouisse

                     D’un flot plus tumultueux,

                     Et qui lui viendrait des cieux.

.

                Ruisseau est un petit torrent

           Qui serpente entre rocs,

                   Transformé en cascade, en chutant,

            Faisant mare du stock ;

                Son doux bruit, son ruissellement,

             Chatouillent notre ouïe,

              Nous dira  qu’il s’en ira … chantant

                Joies d’hier, aujourd’hui.

 .

        Le ruisseau du grand Parc Naturel

    De La Gomera

      Murmure plein chant à vos oreilles,

  Il vous laissera

Des empreintes de son bref passage,

Des plus sauvages.

 .

Deux mille ans qu’il accorde image,

Sans humain partage

A ses flutes de pan jouant son vent,

Courbant ses arbres,

Répondant  en écho, à ses chants,

Froids comme marbre.

 .

La Nature est, ici, bien vivante,

Tout comme vibrante

       Et elle s’auto-suffit à elle-même,

    En sa forêt primaire,

               Comme mère de nos écosystèmes,

          Car rien à soustraire

                      À nos yeux demeurant émerveillés

                   Par tant de beauté ! 

.

.

Extension

.

L’accompagner, le croiser, le descendre,

Le remonter, s’y arrêter, voire s’en abreuver,

Jouer avec lui, jouer pour lui ou se jouer de lui,

Autant d’excitations nous procurant et rappelant

Des émotions enfantines qui remontent en surface,

Le cours de l’eau est perpétuel renouvellement de vie.

.

L’eau  n’est pas  qu’autour de nous,  à couler sur le sol,

À se frayer un passage pour rejoindre son éternelle mer,

Elle est aussi  au-dessous, au-dessus, en dedans de nous.

Limpide, fraiche, vivifiante, elle se charge de minéraux

Au fil de son parcours et vient sourdre comme une

Source chargée d’oligo-éléments en remplissant

Bouteilles d’eau, minérale, gazeuse, pétillante.

.

De l’eau, avec un peu d’air et un peu de terre,

Calcaire  nitratée, au gré des sols, traitements

L’eau est témoin de nos modes de vie et folies.

Et de boire de l’eau fraiche d’un parc, vierge de

Toute intervention humaine, est devenue comme

Privilège de notre monde moderne : faut-il encore

Marcher jusqu’à elle pour la mériter et l’apprécier.

.

Un ruisseau qui serpente, murmure, étincelle

Avec une belle eau bien claire qui ruisselle

Au pied des arbres et parmi les roches

S’attarde parfois dans une poche,

Avant de repartir en cascades

Et tomber comme douche

Vingt mètres plus bas.

Qui ne s’émerveille,

De ce spectacle-là.

.

Les ruisseaux seront parfois surprenants

Par  leurs méandres serrés, écoulements ;

Sans compter murmures, roucoulements !

.

Départ de la source, ils ont l’air de chanter,

Contents  d’aller  à l’aventure  et au  hasard,

Rejoindre  la  mer, si  ce  n’est … leur  mère,

D’où ils viennent, et, contents d’y retourner.

.

Parfois ils se trainent, se divisent, dispersent

Parfois, accélèrent, ou tombent  en cascades,

Joignent rivière comme mouton, le troupeau

Et se fondent en un fleuve, rendus incognito.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières,

Il s’agit d’argent pour le banquier, non d’eau.

Filant la métaphore on dit argent coule à flot,

Ce n’est pas avec ruisseau on est millionnaire.

.

.

66 – Calligramme

.

R

L’eau, c’est la    U  vie, son bruit

   Demeure emp   I  reinte de loin

      Qui, notre ce    S  veau réjouit,

          Se souvenant,  S    son besoin.

              L’on imagine  E   son…débit

                  Et, ses fraic   A   heurs vives,

                    Montagne    U  si soleil luit,

                     Présence      *   nous ravive,

                      S’ils ne chan  L     tent pas,

                      Pour nous,   A     humains,

                      Oiseaux,     *  l’entendent,

                      C’est plus   G  que certain.

                      Même, s’en  O   réjouissent,

                      Pour peu ruis M   seau jouisse

                     D’un flot plus  E    tumultueux,

                     Et qui lui vien  R drait des cieux.

                Ruisseau est un  A    petit torrent

           Qui serpente entre rocs,

                   Transformé en cascade, en chutant,

            Faisant mare du stock ;

                Son doux bruit, son ruissellement,

             Chatouillent notre ouïe,

              Nous dira  qu’il s’en ira … chantant

                Joies d’hier, aujourd’hui.

        Le ruisseau du grand Parc Naturel

    De La Gomera

      Murmure plein chant à vos oreilles,

  Il vous laissera

Des empreintes de son bref passage,

Des plus sauvages :

Deux mille ans qu’il accorde image,

Sans humain partage

A ses flutes de pan jouant son vent,

Courbant ses arbres,

Répondant  en écho, à ses chants,

Froids comme marbre.

La Nature est, ici, bien vivante,

Tout comme vibrante

       Et elle s’auto-suffit à elle-même,

    En sa forêt primaire,

               Comme mère de nos écosystèmes,

          Car rien à soustraire

                      À nos yeux demeurant émerveillés

                   Par tant de beauté ! 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

66 4

.

Évocation

 .

En plein d’eaux,

Un petit ruisseau,

Lors en pleine nature,

Serpente en descente

 .

L’on imagine assez bien, un ruisseau

qui serpente le long de ses méandres,

fond accordant forme à cœur fendre.

 .

Que ce soit ruisseau, rivière,

Ou un fleuve … tous serpentent

Et tous couleront vers leur mer,

Lors s’en nourrissent des nuages.

 .

 Symbolique 

 .

L’histoire de ruisseau,

Et même celui qui naît,

Se perd, en la  mousse,

Est l’histoire de l’infini

Et  de  ces  gouttelettes

Scintillant …sautillant

Ont traversé le granit,

Le  calcaire  et  l’argile

Car  qu’est le ruisseau,

Sinon  le  site  gracieux

Où nous avons vu son eau

S’enfuir sous l’ombre des trembles,

Où nous avons vu se balancer ses herbes

Serpentines et frémir les joncs de ses îlots ?

Modifié et mis en forme, source : Wikisource.org

.

Descriptif

.

66 – Ruisseau, parc de La Gomera 

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème rando

Forme courbe  / Rimes égales /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : ruisseau / Symbole de fond : source

.

.

Fond

.

Évocation 

.

66 6

.

Un petit ruisseau qui serpente

Dans une prairie verte

Tout en descendant d’une colline

Où elle puise sa source.

 .

Symbolique 

.

L’eau naît en une source

Cet endroit annonce la vie,

La mobilité  et  l’écoulement

Vers l’eau première originelle

Et aussi mère de toutes choses.

.

Et la sacralisation  des  sources

Reste universelle, du fait qu’elles

Constituent une bouche d’eau vive

Ou de l’eau vierge  qui  assurera  la

Fécondation, croissance d’espèces.

.

De se trouver près d’une source limpide

Est un message merveilleux de jouvence :

Idées vives et sentiments jaillissants.

Source bouillonnante, chaude,

Souterraine, tarie, sulfureuse.

Modifié, source : Mots 265

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une source, un ruisseau, une onde pure,

Et qui rime totalement avec lit, en nature,

Font que forme, fond s’épousent en accord,

Murmurent, chantent air plus ou moins fort.

.

S’il est question de couler voire de roucouler

Son cours se traine ici, se gonfle ou s’étale, là

Il se fait rapide et bruyant devenant cascade,

Quand ce n’est pas torrent, puis lac ou rivière.

 

Visuel

.

.

Ruisseau serpentant en forêt

.

Visuels et textuels >>

65 – Parc national de La Gomera

Visuels et textuels  >> 

.

Un parc national

Est une réserve d’oxygène,

Notre atmosphère qui se pollue

De plus en plus, avec plein de misère.

On ne sait pas ce qu’avenir nous réserve

Un parc national est comme un sanctuaire»

La main de l’homme ne peut y mettre le pied,

Qu’avec précaution respect, pour sauvegarder

Ce qui peut l’être encore, sans s’être dégradé.

Mais ici nombre tant d’arbres, belles flores

Qu’on trouve nulle part ailleurs dehors

Ici à La Gomera : un peu de tout

Nous attend, partout.

.

Des arbres, arbustes laineux,

Où pendent, comme dentelles,

Lichens aux branches rebelles,

Attirent, en premier,  nos yeux.

.

Ils contrastent fort avec mousses

Qui en rampant, forment les gants

Verts de ces troncs en une brousse

Qui fait comme un rideau, devant !

.

Très peu d’arbres  droits, poussent,

Où, plusieurs, se touchent, tortueux,

Comme enlacés et ils se trémoussent

Au vent comme autant d’amoureux.

.

Des fougères, sinon  belles bruyères,

Égaillent  des  sous-bois  très pentus,

Tantôt noirs, tantôt rouges, de terres,

Tamisant la lumière du soleil entrevu.

.

Pas un signe d’intervention  humaine,

Hormis quelques escaliers  contrefaits

La vie d’autrefois renait, ici, en reflet

D’elle-même, de nature et fontaines.

.

Fontaine de jouvence  et d’air pur,

Associant  montagne, mer et azur,

Entre fatigue, plaisir ou, plus sûr,

Inspirant souvenirs en écritures.

.

Patrimoine mon dial biosphère

Ce parc tout en  forêt primaire

Aura eu ceci d’extraordinaire

Nous projette première ère.

.

Ère  où, déjà l’atmosphère,

Baignait en eaux mystères

Des évolutions  sur Terre,

Dont humanité héritière.

.

.

Extensions

.

Mystère de nature en formation

Sur un ilot volcanique et rocheux

On l’imagine, à sa formation … pelé,

L’on se demande comment sont venues

Ont poussé tant essences non endémiques.

.

Les oiseaux ont fait migration, diversification,

À moins que ce ne soit les vents ou les nuages qui,

Du ciel, ont laissé tomber des graines, par-ci, par-là.

Un parc National est une réserve de nature et d’oxygène.

.

C’est un peu aberrant de vouloir préserver quelque chose qui,

À l’origine concernait la Terre entière, qu’on protège aujourd’hui

Des nuisances humaines, fragments isolés pour faire sanctuaires.

C’est un monde que de la dénaturer, avec, une perte de soi-même.

.

Une forêt primaire est dit-on, une forêt où

La main de l’homme n’aura pas mis le pied.

Une  définition  plutôt  sommaire, s’il en est,

Mais  qui illustre  assez bien, l’état des lieux.

Des arbres, et  arbustes, dans  tous  les sens,

Formant comme des chevelures… crépues,

Avec de la végétation et bois mort, au sol.

.

Chemins en montagne sont divers et variés :

Parfois larges, parfois étroits, balisés ou pas.

Certains sont bordés  par végétations  denses,

D’autres seront sur un sol sec, ou caillouteux !

.

En dehors des sentiers, dans  forêt  très épaisse

Impossible de pénétrer, impossible de traverser

C’est pire qu’un maquis, un treillis inextricable,

Vous risquez de vous accrocher, glisser, blesser.

.

À certains endroits, escarpés, au vu des roches,

Mieux vaut avoir des chaussures à cramponner

Les cailloux des sentiers sur des pierres acérées

Finissent par vous faire mal au pied en savates.

.

.

Épilogue

.

Pour ce qui est de la forme, au lieu du robot,

 On peut imaginer un marcheur très machinal

Tant en fin de course, ce seront les deux pieds

Qui avancent de manière réflexe, automatisée.

.

En attendant …  il ne boirait, ni ne mangerait,

Sans compter qu’il ne suerait  ni ne parlerait :

Autrement ni n’émotionnerait ni ne souffrirait

Autant de différences qui nous… distinguerait.

.

Cala dit, le parc de Garajonay est une merveille

Proche d’une forêt primaire, avec petits arbres

Dans lequel on peut se perdre en un vrai dédale

De sentiers avec au centre, une lagune de sable.

.

Si vous aimez,  fort, la nature brute et sauvage,

Ici vous êtes servi, elle vous entoure, embrasse,

Sans guide ou sans carte, elle vous embarrasse

À vous y perdre, sauf à grimper en sa hauteur.

.

La faune est de la partie en multitude oiseaux

Dont on distinguera les cris en plus du Silbo,

Qui, d’une colline à l’autre, se communique,

En couvrant doux murmure de ruisseaux.

.

Dieu merci, en plein été, de la fraicheur

Vous en aurez, tant l’humidité suinte,

Dans nombre de sous-bois traversés

Au point de parfois glisser mousse.

.

.

65 – Calligramme

.

Un parc national

Est une réserve d’oxygène,

Notre atmosphère qui se pollue

 De plus en plus, avec plein de misère.

On ne sait Ô ce qu’avenir Ô nous réserve

Parc national est       //     comme sanctuaire»

La main de l’homme //  ne peut y mettre le pied,

Qu’avec précaution // respect, pour sauvegarder

Ce qui peut l’être encore,  sans s’être dégradé.

Mais ici nombre ==== arbres, belles flores

Qu’on trouve nulle part ailleurs dehors

Ici à La Gomera : un peu de tout

Nous attend, partout.

.

Des arbres, arbustes laineux,

Où pendent,  comme dentelles,

Lichens  * aux branches rebelles,

Attirent, en   P     premier nos yeux.

Ils contrastent   A   fort avec mousses

Qui en rampant,    R  forment les gants

Verts de ces troncs    C    en une brousse

Qui fait comme un     *    rideau, devant !

Très peu d’arbres      N    droits, poussent,

Où, plusieurs, se     A    touchent, tortueux,

Comme enlacés      T    et ils se trémoussent

Au vent comme       I     autant d’amoureux.

Des fougères, sinon    O        belles bruyères,

Égaillent  ses sous-bois     N        très pentus,

Tantôt noirs, tantôt rouges    A       de terres,

Tamisant la lumière du soleil       entrevu.

Pas un signe d’intervention      *   humaine,

Hormis quelques escaliers     *  contrefaits

La vie d’autrefois renait     D   ici en reflet

D’elle-même, de nature   E  et fontaines.

Fontaine de jouvence      *   et d’air pur,

Associant montagne     *    mer et azur,

Entre fatigue, plaisir  L   ou, plus sûr,

Inspirant souvenir   A    en écritures.

Patrimoine mon    *   dial biosphère

Ce parc tout en    *    forêt primaire

A eu ceci d’ex    G     traordinaire :

Nous projette  O     première ère.

Ère où, déjà    M     l’atmosphère,

Baignait en    E    eaux mystères

Des évoluti    R    ons sur Terre,

Dont huma   A    nité héritière.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un pion, dans un jeu de société,

Robot prêt  à vous accompagner,

Un bon parcours pour marcheur, 

Silhouette de bon randonneur.

 .

Comme pour le vase, ce n’est pas tant

Silhouette de bonhomme qui nous intéresse

Que trajet sinueux qui le traverse en son milieu.

 .

En voilà bien un robot heureux

D’être seul, et, en pleine nature :

Il pourra marcher des kilomètres

Sans éprouver fatigue excessive !

 .

Symbolique  

 .

Sur le plan économique et social,

Créer des robots d’aspect humain

N’aurait pas beaucoup de sens.

.

Ce qu’il faut, c’est qu’ils sachent

Accomplir une tâche spécifique,

Mille fois plus vite qu’un humain

Afin que nous puissions en tirer bénéfice »,

Tempère Hirosaki Kitano.

.

Un japonais dont les travaux

Ont pourtant donné naissance

À des humanoïdes sophistiqués

Et  dont  le  projet  « Robocup »

Vise à démontrer  qu’une  équipe

De robots pourra battre, en 2050,

Une équipe humaine au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-

ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme

.

Descriptif

.

65 – Le Parc national de La Gomera 

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème rando

Forme anthropo Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : robot/ Symbole de fond : randonneur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

65 6

.

En voilà bien un robot heureux

D’être seul, et, en pleine nature :

Il pourra marcher des kilomètres

Sans éprouver fatigue excessive !

 .

Symbolique 

 .

La randonnée est un exercice physique

Très complet et un temps propice  pour

Délier sa pensée, rêver, se ressourcer.

Participe d’éveil sensoriel, au monde,

Aux odeurs, bruits, lumière, couleurs

Tout autant d’un retour à l’essentiel

Qui permettra de se désencombrer,

De s’alléger de surcharges inutiles

Et de reprendre …  son… souffle !

Modifié, Le sens de la marche Cairn.info

 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le sens de la marche est que la marche fait sens,

Elle n’a besoin d’autre justification qu’elle-même

On n’y trouvera pas contresens ni point non-sens

Et plus on la pratique, et courtise, plus on l’aime

Au point que s’en passer constitue manque cruel.

.

Une forme, animée, qui marche, d’un bon allant.

On appelle  cela,  fréquemment : bon randonneur,

Qui alliera fonds et formes sous toutes les coutures

Voilà qui rime, plutôt bien, avec l’ile de La Gomera.

.

Et avec nous qui la parcourant, à pied, en tous sens,

Et si, pas de quoi attrapé la grosse tête, j’en conviens,

Comme sur la mascotte qui nous accompagne partout

Marcher ne rend jamais fou, ne peut que faire du bien,

Nos pieds resteront plantés sol, même si sa tête s’envole.

 .

Visuel

.

.

Panorama Parc National La Gomera

.

Visuels et textuels  >> 

64 – Randonnées à La Gomera

Visuels et textuels >> 

.

Marcher, grimper, admirer,

Manger, descendre, se reposer,

Sont six moments de randonnée.

Plaisir, effort, fatigue… enchainés,

Et à La Gomera, ça ne manque pas,

Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.

.

Qu’on en fasse le tour,  ou le centre,

Pour gagner muscle, perdre ventre

On fera attention, à forte chaleur,

Qui peut bien assoiffer  le cœur.

Sûr, il faut être bon marcheur.

.

Et, en plus, être bon grimpeur,

Pour attaquer  toutes hauteurs

Du Parc National, La Gomera,

Il ne suffira pas mettre un pas,

L’un, devant l’autre, et, ça ira !

.

Porteur de victuailles  et d’eau,

Je suis chargé : plusieurs kilos,

À porter sur dos jusqu’en haut,

Mais quel plaisir pour déjeuner

Sur un de ses sommets, penché,

Vers  paysages, verts, illuminés !

.

Son  soleil,  constant,  journalier,

Ne cesse jamais  de nous tanner :

Il faut bien  endurer  une  montée,

Avant  pouvoir, à descente, souffler,

L’esprit autant que corps en escalier,

Feront marches  de  tous  cailloutiers.

.

Quand les pauses se succèdent,

Pour  les paysages, contempler,

 Notre trio ralentit et se  concède

Un moment  pour  se  ressourcer,

Pour flasher une dizaine de clichés

Sur forêts lauriers et voire pinèdes.

.

Le plus dur   n’est pas  de marcher,

Ni de plier  les genoux pour avancer,

Le plus dur n’est même pas de monter

Et, pas plus  de descendre sans escalier

Le plus dur : les heures   pour supporter

Un soleil torride sur une montagne pelée.

C’est vraiment un sport pour  maso,  cela !

.

La raison et pour laquelle on ne rencontre pas

Tout un flot,  de touristes  qui ne sont  venus là,

Que pour plage et le bain non pour forcer leur pas.

.

.

Extensions

.

On marche  avec  ses  jambes

Autant qu’avec ses sens en éveil,

Sa respiration,  son alimentation.

On recherche le soleil puis l’ombre,

On se prémunit du vent, de la pluie,

Et l’on s’appuiera sur un bâton pour

Monter et pour descendre des pentes

Escarpées, caillouteuses …  glissantes.

.

Sport d’endurance… tout l’art consiste

À s’économiser, ne pas partir trop vite,

Sur un rythme effréné … laisser le corps

S’échauffer  à atteindre le second souffle

Où  toutes les  régulations  respiratoires,

Thermiques, énergétiques, sont en place

Pour tailler la route sur longue distance.

.

Coureurs de fond  et marcheurs  en long

Se ressemblent : un creux,  une absence,

Une baisse de régime, peuvent se produire

Sans grand danger tant qu’on se repose bien,

Qu’on s’alimente bien, , que l’on s’abreuve bien.

.

Randonner n’est pas donné à tout le monde, faut de la volonté

Sans compter de l’organisation et de la prévision transports.

Ici c’est presque plat, ailleurs, ça descend, et là, ça grimpe.

Lors de monter vers le ciel, n’est pas atteindre  l’Olympe,

Parfois mettre un pied devant l’autre : effort démesuré

Ou, l’on se prend d’une envie de renoncer : on a tort,

Ce n’est qu’arrivé au sommet, qu’un beau paysage

Nous est offert sur un plateau des plus dégagés,

Où on se prend à rêver d’être comme oiseau.

.

La marche  se découvre et s’apprend,

Se maitrise chez l’enfant vers 1 et 2 ans,

Après quoi, il apprend à courir  et sauter,

Pour liberté de mouvement et déplacement

.

Généralement, on marche  pour  un but  utile,

Randonner  consiste  à marcher  pour marcher :

Parfois vite, lentement, directement ou par étape,

En s’hydratant de temps en temps, et s’alimentant.

.

On conseille de marcher presque une heure par jour,

Mais certains le feront jusqu’à dix, voire douze heures

Le plus fatiguant est de piétiner sinon voire de suivre

Quelqu’un qui n’avance pas à votre propre rythme.

.

.

64 – Calligramme

.

Marcher, grimper, admirer,

Manger, descendre, se reposer,

Sont six moments de randonnée.

Plaisir, effort, fatigue… enchainés,

Et à La Gomera, ça ne manque pas,

Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.

Qu’on en fasse le tour,  ou le centre,

Pour gagner muscle, perdre ventre

On fera attention, à forte chaleur,

Qui peut bien assoiffer  le cœur.

Sûr, il faut être bon marcheur.

.

Et, en plus, être bon grimpeur,

Pour attaquer  toutes hauteurs

Du Parc National, La Gomera.

Il ne suffira pas mettre un pas,

L’un, devant l’autre, et, ça ira !

Porteur de victuailles  et d’eau,

Je suis chargé : plusieurs kilos,

À porter sur dos jusqu’en haut,

Mais quel plaisir pour déjeuner

Sur un de ses sommets, penché,

Vers  paysages, verts, illuminés !

Son  soleil,  constant,  journalier,

Ne cesse jamais  de nous tanner :

Il faut bien  endurer  une  montée,

Avant  pouvoir, à descente, souffler,

L’esprit autant que corps en escalier,

Feront marches  de  tous  cailloutiers.

Quand les  *  pauses  se   *    succèdent,

Pour  les    R  paysages   D  contempler,

 Notre trio    A  ralentit      E   se   concède

Un moment   N  pour  se     *    ressourcer,

Pour flasher    D  dizaine      *    de   clichés,

Sur forêts de   O  lauriers       L   et   pinèdes.

Le plus dur     N  n’est   pas     A   de marcher,

Ni de plier      N  les genoux     *   pour avancer,

Le plus dur    É   n’est même     *   pas de monter

Et, pas plus   E   des-cen-dre      G   sans l’escalier,

Le plus dur   S   sont   heures      O    pour supporter

Tel  soleil     *     torride    sur       M   montagne pelée.

C’est vrai     I     ment un sport      E   pour  maso, cela !

La raison    L     et pour laquelle     R  on ne rencontre pas

Tout un      E     flot,  de touristes    A   qui ne sont venus là,

Que pour   *    la plage et le bain  *  non pour forcer leur pas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

64 4

.

Évocation

.

Une salière ou une poivrière

Tour ou un donjon de château,

Ou  silhouettes deux marcheurs

Et de   très  grande  randonnée ?

 .

Une silhouette ou deux avec trois pieds

Ça ne marche pas, c’est le cas de le dire :

On s’en approche mais ça ne compte pas !

.

Silhouette de marcheurs

Comme amis ou collègues

Un couple et qui randonne,

En joli paysage ou ailleurs.

 .

Symbolique 

.

Dans nos déplacements quotidiens,

La marche est désormais supplantée

Par la voiture et les transports en commun

Qui nous offrent la possibilité de gagner

En vitesse en nous dépensant moins.

.

Et pourtant,  les goûts  avérés  de nos

Contemporains, pour belles randonnées,

Les pèlerinages ou les simples promenades

Tend à réhabiliter vertus et sens de la marche.

.

Marche rappelle besoin naturel

De l’homme pour mouvements :

Un  pas,   l’un   devant     l’autre :

Il se met en route, il va, il avance,

Retrouve ardeur commencements,

L’impulsion des nouveaux départs.

cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519.

 .

Descriptif

.

64 – Randonnées à l’île de La Gomera 

Alignement central / Titre  dédoublé/ Thème rando

Forme conique/ Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : marcheur/ Symbole de fond : marche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

64 6

.

Toute marche requiert de bonnes chaussures

Bons pieds, bons muscles

Il ne suffit pas de mettre un pied devant l’autre

Et puis  … recommencer.

 .

 Symbolique

S’adonner à la marche,

Ce ne serait plus seulement

Mettre un pied devant l’autre,

Ce sera aussi se familiariser avec

La faune et flore, pour les protéger.

.

Autre tendance et des plus notoires :

La randonnée n’est plus une fin en soi,

Mais un vecteur se déclinant à l’infini.

Si elle est pratiquée avec deux bâtons,

La marche nordique  tonifie le corps.

Modifié,  source : lepelerin.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a que forme animée qui puisse être marcheur

Et, quand on marche à deux, c’est encore bien mieux,

Sans compter qu’on peut le dire en rimes, et rythmes.

.

Cela n’en ferait pas, pour autant, une marche poétique

Mais, c’est bien mieux, qu’un parcours, géographique,

Simple allant d’un point à un autre au sens pratique.

.

On marche autant avec sa tête et cœur que ses pieds

Lors il advient qu’harmonie de son être se recrée.

 .

Visuel

.

 .

Grande randonnées à la Gomera

.

Visuels et textuels >> 

 

63 – Plage et bain à La Gomera

Visuels et textuels >>

.

À la Gomera ile volcanique,

   Point de sable jaune ni blanc,

      Rien que du noir, mais brillant.

        De s’y étendre sans une serviette,

           Vous expose à changer de couleur.

                                  .

                Un bain  vous  remet  l’originale,

                  Vous gratifie : forme olympique.

                     Et rando vous mettra en miettes

                       Perclus de sueur sous la chaleur,

                         À en être confondu avec animal.

                           Après l’effort, viendra réconfort,

                              Tant eau de mer rafraichit fort.

                                       .

                                  Le chant des vagues, de la mer,

                                     N’est pas égal à celui de rivière,

                                       Son rythme, haletant, respirant,

                                        Provoque  des effets lancinants,

                                          Lors lançant ses assauts répétés

                                           Sur plages de sables ou rochers

                                             Entourant cette ile La Gomera.

                                          .

                                               Ces mêmes chants …mourants,

                                                Viennent nous lécher les pieds,

                                                 Avant de se retirer, très frustrés

                                                  De ne nous  avoir baigné, entier,

                                                  D’écumes blanches et oxygénées,

                                                  Statue de sel, nous transformant.

                                             .

                                                  Caresse d’eau ajoutera grain de sel

                                                   Sur une peau mouillée qui ruisselle

                                                  Des gouttes de rosée, comme perles.

                                                 Caresses du vent s’activent à sécher

                                                Nos larmes de joies, à s’y … baigner

                                                Pour rafraichir nos corps…fatigués.

.

                                              Sable chaud, moelleux  et noir, luit,

                                            Accumule, réfléchit rayons solaires,

                                         Enfonçant à demi, nos corps en lui

                                        Et nous ouvre porte de son univers,

                                     D’un monde sec et voire à l’envers,

                                    Entre l’eau de la mer et de la pluie.

.

                           De nuage  à l’horizon : ciel  bleu,

                        Mer turquoise vent chatouilleux,

                     L’eau, l’air, le soleil … et la terre,

                  S’accordent pour rendre heureux

              Des gens qui ne s’en font… guère

            D’être en congés hors de chez eux.

.

.

Extensions

.

Il est fort probable qu’en hiver,

L’on risquerait de s’y ennuyer un peu,

Mais cela est vrai de toute ile de cette taille

N’offrant pas de variété infinie de distractions

Et de recréations tant corporelles que culturelles.

.

La nature devra, elle seule, vous contenter  mais

Avec elle tout redevient différent chaque saison,

À chaque  hauteur, à chaque détour, du sentier.

Il y a toujours quelque chose de nouveau, à voir

Ou à redécouvrir tant ses figures sont plurielles.

.

Pluriels seront aussi souvenirs qui ne se lassent

Pas de m’attendrir, plaisir de vous les partager,

Évoquant chant en sifflet du berger «El silvio».

.

On s’attend à découvrir de belles plages avec du sable blanc.

Eh bien  non, on aura tout faux, elles sont de sable bien noir !

Mais rassurez-vous, l’eau est des plus bleues, des plus chaudes.

Simplement, vous allongeant sur la plage, votre corps se noircit,

D’où besoin de reprendre un bain, pour le nettoyer, ainsi de suite.

Mais, si, par rapport à d’autres iles, elles sont moins paradisiaques,

Elles respirent la nature sauvage, bien authentique, et la tranquillité,

Son eau, fluide et agréable, contraste fort avec sa roche, dure et âpre.

Après une longue marche, elle est comme la caresse du corps et âme.

.

Le mot «plage» en lui seul, fait déjà rêver

On y étendra sa serviette pour y bronzer,

On se séchera avec,  après  s’être baigné,

On jouera au ballon… château de sable !

.

On est en droit de penser, ça fait clichés.

Ici, il s’agit d’un sable noir, et non jaune,

Hérité de bien des laves de l’ancien volcan

Quand on s’y allonge, on change de couleur.

.

Son eau étant plus chaude que Bretagne nord,

Ceci compense cela et puis ne réfléchissons pas,

Il fait quarante degrés dehors, elle nous rafraichit

Il n’est pas dit que noir discréditerait plaisir blanc.

.

.

63 – Calligramme

.

À la Gomera ile volcanique, ……………………………………………..….. L

   Point de sable jaune ni blanc, ……………………….…………….…..…. A

     Rien que du noir, mais brillant. .…………..………………….………. *

        De s’y étendre sans une serviette, ….………..…….…………….…. P

           Vous expose à changer de couleur. ……….…………….…….…. L

                                                                                                                    A

                Un bain vous remet l’originale, ……………….………………. G

                  Vous gratifie : forme olympique. ……….……….…………. E

                     Et rando vous mettra en miettes ………………………….. *

                       Perclus de sueur sous la chaleur, …….….………….….. E

                         À en être confondu avec animal. …………………… .. T

                           Après l’effort, viendra réconfort, ……………………. *

                              Tant eau de mer rafraichit fort. …………………. L

                                                                                                                  E

                                  Le chant des vagues, de la mer,                       *

                                     N’est pas égal à celui de rivière,                    B

                                       Son rythme, haletant, respirant,                 A

                                        Provoque  des effets lancinants,                 I

                                          Lors lançant ses assauts répétés               N

                                           Sur plages de sables ou rochers               *

                                             Entourant cette ile La Gomera.              À

                                                                                                                  *

                                               Ces mêmes chants …mourants,            L

                                                Viennent nous lécher les pieds,           A

                                                Avant de se retirer, très frustrés         *

                                                 De ne nous  avoir baigné, entier,       G

                                                  D’écumes blanches et oxygénées,      O

                                                  Statue de sel, nous transformant.    M

                                                                                                                   E

                                                  Caresse d’eau ajoutera grain de sel  R

                                                   Sur une peau mouillée qui ruisselle A

                                                Des gouttes de rosée comme perles.

                                                Caresses du vent s’activent à sécher

                                                Nos larmes de joies, à s’y … baigner

                                               Pour rafraichir nos corps…fatigués.

.

                                             Sable chaud, moelleux et noir, luit,

                                            Accumule, réfléchit rayons solaires,

                                         Enfonçant à demi, nos corps en lui

                                        Et nous ouvre porte de son univers,

                                     D’un monde sec et voire à l’envers,

                                    Entre l’eau de la mer et de la pluie.

.

                           De nuage  à l’horizon : ciel  bleu,

                        Mer turquoise vent chatouilleux,

                     L’eau, l’air, le soleil … et la terre,

                  S’accordent pour rendre heureux

              Des gens qui ne s’en font… guère

            D’être en congés hors de chez eux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

63 4

.

Évocation

.

Un méandre de rivière ou de chemin,

Une plage comme langue de sable,

Et frontière entre la mer et la terre.

 .

Une plage en forme d’arc de cercle

Entre eau turquoise et pins maritimes,

Font que la forme et le fond correspondent.

 .

Une plage de sable blanc  …   erreur !

Plage de sable noir

À La Gomera, une ile bien volcanique

Où le soleil tape très fort.

 .

 Symbolique 

 .

La plage,

Indissociable

De la mer, symbolise

La lisière du conscient et de l’inconscient.

C’est un endroit où  le sol  est moins stable,

Où l’eau se mélange au sable blanc ou noir.

Endroit plus mouvant,    plus incertain.

Sa perception  au  moment  du  rêve

Sera donc différente selon chacun.

Entre conscient et inconscient,

Une rencontre intérieure,

Monde moins formel,

Travail sur soi.

tristan-moir.fr/plage

.

Descriptif

.

63 – La plage et le bain à La Gomera

Alignement central / Titre  externe/ Thème mer

Forme courbe/ Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : plage / Symbole de fond : sable

.

.

.

.

Fond

.

Évocation

.

63 6

.

Le sable est recherché pour constituer belle plage

Plage rochers ou galets, ne conviennent

Il pourra être de différentes couleurs et finesses

Selon  composants du sol environnant.

 .

Symbolique 

 .

Le sable est composé de

Petites particules de roches.

Et  il  symbolise  l’instabilité,

L’éphémère,  et  la  stérilité,

Il évoque, aussi, la fluidité.

.

Se dérobe sous nos doigts

Et, les  sables  mouvants

Évoquent  une  matière

Liquide  et  non solide !

.

En outre, tout sable revêt

Caractère instable peu fiable.

D’ailleurs, construire des châteaux

De sables, revient à échafauder des projets

Irréalisables, peu fiables : châteaux en Espagne.

Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Plage, sable, soleil, océan, chaleur, repos, rêve

Ces sept mots, rien qu’à y songer, nous évadent,

De  notre quotidien, routine, contrainte, fatigue,

Comme sentiers, panoramas, découvertes, forêts

Nous extirpe des vapeurs polluantes de nos villes.

En  voilà  une belle forme, pour un bon fond,

Et qui rime avec plage,  comme le bon nom.

.

Y a rien  à en dire, de plus, qu’à se coucher

Sur le sable jaune, puis se dorer au soleil,

Et puis aller se baigner pour s’hydrater.

.

En réalité, le sable est plutôt gris noir,

Émanant  des   roches   volcaniques,

Pulsées dehors d’anciens volcans.

.

Visuel

.

.

Le port, puis la ville, puis la plage

.

Visuels et textuels >>

62 – San Sebastian de La Gomera

Visuels et textuels >>

.

Est  ville  différente.

Des   plus  aimantes,

Tandis  que  d’autres,

Sont moins attirantes.

La Gomera  est unique,

Tout  comme  La Palma !

.

Elle est de taille  humaine,

Elle est des plus reposantes

Pour le corps,  cœur,  esprit,

Pour marcher  différents pas,

Lors toutes nos virées  sur elle,

Ne seront que  pour  l’explorer,

Elles conduisent … assurément,

Vers la plus saine … tranquillité.

.

Ses sommets et forêts primaires,

Parmi les plus… extraordinaires.

Sa capitale est un havre de paix :

Nulle agitation  ne vous  agresse,

À part la tempête qui vous défait,

Lors, sans voix, geste, vous laisse.

Le port  et la ville, ne font qu’un !

.

Le port est en une anse profonde,

Abrite  les bateaux, les baigneurs,

De calme, tranquillité, et douceur

Et, tout y est fait, pour le bonheur

Des  touristes, et, tout un  monde,

Qui y débarqueront chaque matin.

.

San Sebastian  s’étend sur vallées,

Bien que montant  sur les collines,

Le centre est  tout plat, et, la place

De l’église rappelle temps fugaces,

Des humains comme races vivaces

Ajoutant  ses couleurs  aux ravines,

Toutes entourées par monts… pelés.

.

Atmosphère y régnant, est originale,

À plus d’un titre : charme et accueil,

Silence, loin du stress grandes villes,

Et toutes les oppressions mercantiles

Qui vous agressent dans d’autres iles.

.

Venir à La Gomera, loin d’être écueil,

Bien que loin de la capitale régionale.

On fait vite le tour, prend ses repères,

Car la ville est à dimension humaine.

On se sent bien lors on s’y promène

Lors à Las Palmas : l’on s’y perd.

.

.

Extension

.

Plus une ile est petite et peu fréquentée,

Plus elle est nature et belle, plus demeure,

En elle, quelque parfum de jeunesse éternelle.

.

La Gomera est l’exemple… d’ile à taille humaine

Est une petite cité et capitale, de cinq mille âmes,

Tout autour, quelques bourgs d’un millier à peine ;

Une route qui en fait le tour ; parc forestier, centre.

Voilà un descriptif dont on rêve quand on est

Moitié navigateur et moitié randonneur.

.

Pour y avoir passé presque une semaine

En son port pour se réfugier d’une tempête

De mer et essuyer plus forte tempête de terre,

La Gomera nous aura donné une image d’elle,

Sauvage et contrastée : cette ile rebelle, où la

Végétation est inversée constitue pour nous

Une curiosité voire l’une de nos préférées.

.

La Gomera est une ile ronde, à l’instar de Gran Canaria,

Avec très peu de côte plate  tant son relief est volcanique,

Néanmoins des plus attachantes et des plus authentiques,

Qui n’aura pas peur des marcheurs, faisant parfois la fiesta.

Sa particularité est qu’elle est verte en son centre, et hauteur,

Et sèche, désertique, rocheuse tout en bas jusque bord de mer.

Son port est construit sur la mer, protégé par une longue digue,

Son parc naturel, Patrimoine Mondial de l’UNESCO et biosphère

Ne manque pas d’airs, grâce à ses siffleurs avec leur dialecte Silbo.

.

Ile de La Gomera : un peu

De mon cœur est resté là-bas,

Si destinée pour grande randonnée

Que je ne cesserais pas d’en faire le tour,

Sans jamais totalement explorer, connaitre.

.

Un vrai, et un pur, monde à l’envers … s’il en est

Complétement sec, tout autour, au pied de la mer

Luxurieusement vert en son centre et ses cratères.

.

Pour être ronde, on ne peut plus, on ne peut guère :

On la dirait issue d’un seul volcan écoulant ses laves

De tous les côtés et de manière quasi systématique.

.

On y trouve des pinsons et des merles … siffleurs

Qui auront fait  des émules  parmi  les bergers,

Non pour communiquer avec leurs moutons,

Entre eux de vallée, mont, versant à l’autre

Qui perdurent de nos jours, d’actualité.

.

.

Épilogue

.

Nature et découverte : ainsi est La Gomera.

Ce n’est point une ile rêvée pour le shopping.

.

Plutôt l’île des randonneurs  et des baigneurs,

Celle des grimpeurs autant que des plongeurs.

.

De belles forêts naturelles et bien verdoyantes,

Occupent les deux tiers de l’ile, au nord/ouest.

.

Le sud, est, ressemblent aux montagnes pelées,

 À croire qu’il y aurait deux îles qui… s’ignorent.

.

Relief abrupt de l’île offre magnifiques paysages

De ravins, de palmeraies et cultures en terrasse.

.

La ville de San Sébastian reste plus que modeste

Minuscule, de 7000 habitants, à flanc de colline,

.

Son port, sa marina, port de pêche, arrivée ferry,

En un petit espace, sont bien aménagés, répartis.

.

Nous y avons trouvé une place plutôt confortable

Au vu de la tempête annoncée : double amarrage.

.

Notre premier contact aura été, venteux, et frais,

Le café bien chaud nous aura un peu réconfortés.

.

La tempête s’annonce,  forte, durable et de terre :

Pas question de bouger ni d’aller affronter la mer.

.

Durant trois jours, impossible de sortir randonner

Nous ne ferons que visiter la ville, pas les environs.

.

Au final, nous aurons fait une belle rencontre belge,

Du voiler à côté du nôtre pour occuper notre temps.

.

.

62 – Calligramme

.

SAN

Est  ville  différente.

Des   plus  aimantes,

Tandis  que  d’autres,

Sont moins attirantes.

La Gomera  est unique,

Tout  comme  La Palma !

Elle est de taille  humaine,

Elle est des plus reposantes

Pour le corps,  cœur,  esprit,

Pour marcher  différents pas,

Lors toutes nos virées  sur elle,

Ne seront que  pour  l’explorer,

Elles conduisent … assurément,

Vers la plus saine … tranquillité.

Ses sommets et forêts primaires,

Parmi les plus… extraordinaires.

Sa capitale est un havre de paix :

Nulle agitation  ne vous  agresse,

À part la tempête qui vous défait,

Lors, sans voix, geste, vous laisse.

SEBASTIAN

Le port  et la ville, ne font qu’un !

Le port est en une anse profonde,

Abrite  les bateaux, les baigneurs,

De calme, tranquillité, et douceur

Et, tout y est fait, pour le bonheur

Des  touristes, et, tout un  monde,

Qui y débarqueront chaque matin

San Sebastian  s’étend sur vallées,

Bien que montant  sur les collines,

Le centre est  tout plat, et, la place

De l’église rappelle temps fugaces,

Des humains comme races vivaces

Ajoutant  ses couleurs  aux ravines,

Toutes entourées par monts… pelés.

DE LA GOMERA

Atmosphère y régnant, est originale,

À plus d’un titre : charme et accueil,

Silence, loin du stress grandes villes,

Et toutes les oppressions mercantiles

Qui vous agressent dans d’autres iles,

Venir à La Gomera, loin d’être écueil,

Bien que loin de la capitale régionale.

On fait vite le tour, prend ses repères,

Car la ville est à dimension humaine.

On se sent bien lors on s’y promène

Lors à Las Palmas : l’on s’y perd.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un phare sr un rocher en pleine mer

Un fusain  pour les dessins des artistes,

La Gomera ne détient pas de mégalithe

Mais cela se pourrait bien, quand même!

 .

Un fusain est comme un crayon de papier

Dont le corps est une mine

Qui laisse une large empreinte sur support

Permettant dessin particulier.

 .

 Symbolique 

 .

 La calcination

Du bois de fusain

Permet d’obtenir un

Charbon  sec  et  léger,

Fusain des dessinateurs ;

Surnom de Bois à lardoires

Traduit son utilisation pour

Fabriquer broches, aiguilles,

Fuseaux, navettes. Son grain

Est  très fin, jaune, rappelant

Celui du Buis mais moins dur.

Le nom de «fusain» que porte

Cet arbre lui vient de l’ancien

Usage de faire des fuseaux

Avec son bois doux et flexible.

Luminessens.org/post/2017/09/07/le-fusain

.

Descriptif

 .

62 – Arrivée à San Sebastian de La Gomera 

Alignement central / Titre  externe/ Thème ville

Forme   droite / Rimes  égales/ Fond éloigné de forme

Symbole de forme : fusain / Symbole de fond : mégalithe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Avouons qu’un tel mégalithe demeure

 Toujours impressionnant

C’est pas tant qu’il existe en soi que dressé

En monument par l’homme.

 .

 Symbolique 

 .

Les mégalithes

Sont des constructions

Utilisant blocs de pierre

De grandes dimensions,

Et datant du Néolithique

Européen des  IIIe   et IIe

Millénaires  avant. J.-C.

Et la construction de tels

Monuments de plusieurs

Des  dizaines  de   tonnes

Et provenant quelquefois

De plusieurs  dizaines de

Kilomètres, suppose une

Structure sociale évoluée.

Modifié source : Wikidia

 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mégalithe avez-vous dit, appelée aussi pierre levée

Il y en a de toutes sortes, origines, de toutes formes.

.

Sa matière, et son côté statique et d e…  pérennité

Ne correspond pas, ou plus, à  l’agitation de l’ile

De La Gomera ni d’aucune autre des Canaries.

.

Taillé en roche dont ne verra que deux tiers,

Elle n’en est pas moins phallique et altière.

 .

Visuel.

.

La Gomera avec vue sur Tenerife

.

Visuels et textuels >>

61 – Retour Canaries – Paris

Visuels et textuels >>

.

Après le départ, le séjour,

Après le séjour, le retour,

Après le retour, un jour,

Envie de refaire un tour

Reste un besoin naturel,

Et qui devient habituel,

Que de partir et revenir

Et ce, jusqu’ à  mourir !

.

On  perçoit  d’ailleurs,

Nettement  différence

Par rapport à chez soi.

Et l’on croira l’étranger

Meilleur que  chez nous,

Mais cela  est superficiel,

Et d’apparence, trompeur.

.

On finira, toujours, par faire

La part des choses, de réalité,

En  concluant  que  nulle  part,

Tout est grandiose ou tout rose.

.

Deux mois de séparation, coupure,

D’une France qui me manque déjà,

Bien qu’ici, je vive, en vrai paradis :

Admirer paysage, je n’ai jamais fini,

Soleil garanti, la vie douce, non dure.

.

Le premier mois : la traversée de mer,

Le second mois, randonnées, croisières.

Instant mitigé, que je ne vais pas conter :

Ma vie n’intéresse personne, en particulier,

J’en retiens toutefois que, quand on est loin :

Ce sont gens qu’on aime dont a le plus besoin,

Il nous faut quitter    pour mieux les retrouver,

Ceux qui sont restés et qui n’ont rien demandé !

.

Serait-ce à dire que je m’ennuie ou que c’est assez.

Point, car il y a, tant à découvrir, et, tant à raconter,

Deux mois ne suffisent pas, il faudrait toute une année

Avec un  risque de  ne  jamais plus pouvoir la quitter :

Ce n’est pas tant que la France soit le plus beau pays

Mais j’y ai tous mes repères, ma famille, mes amis,

Ils font partie de  moi, sont mon principal alibi,

Pour revenir, à mon ile, résidentielle, aussi.

.

Séparation  unilatérale ne serait pas banale

Elle entraine résolution, en bien ou en mal.

Voici que je me prends à parler et me livre

Faut-il que je sois à tel point, frappé, ivre !

Ivre, d’impressions nouvelles, d’étrangetés

Linguistiques d’entendre langues muettes,

De vouloir mon sentiment, communiquer,

Sans jamais pouvoir les échanger, en fait !

.

.

Extensions

.

Le retour est une certitude dès le départ,

Un couperet qui tombe, à la fin du séjour,

Une fermeture  à l’encontre des ouvertures,

Sinon aux autres, à des paysages nouveaux,

Sites exceptionnels, fêtes extraordinaires.

.

Si la chance vous sourit,

Rencontres ne le seront pas moins,

Avec des souvenirs à jamais imprimés.

L’avion qui vous y mène n’est pas le même

Que celui qui vous ramène, valise, non plus :

Pleine  des  cadeaux, pour vous, votre famille,

Vos amis, que vous avez glanés par-ci, par-là !

D’atterrir à l’endroit même d’où l’on est parti,

Me fait l’effet d’un boucle spatio-temporelle

Ratée ou réussie, satisfait ou remboursé :

Mais de quoi lors tout dépend de vous.

.

L’avion emporte en lui, près ou loin, ses bagages, passagers

Avec  leurs projets, leurs rêves, leurs attentes et leurs espoirs.

Il nous permet de raccourcir le temps de déplacement, voyage.

En un jour, il peut faire le tour de la Planète, comme…téléporté.

Mais le plus important rester     a la destination pour l’atterrissage,

Sans parler, du séjour, de son programme, parfois  bien chargé.

Aventures, expériences, découvertes, rencontres, se succèdent.

Voilà venu le temps de repartir, avec une valise de souvenirs,

Avec des idées de retour sur place ou projections ailleurs.

.

Ceux qui ont la passion du voyage

Vous diront, souvent, qu’ils partent

Pour changer  et pour mieux revenir

Mais dès qu’ils sont revenus, ajoutent

C’est pour mieux repartir très bientôt.

.

Retours seront perçus, vécus, différents,

Selon qu’il s’agit d’une escapade ou fuite,

Pendant trois jours,  voire  trois semaines,

Ou d’une aventure à épisodes ou répétitions

Comme en  itinérance  ou bien en résidence !

.

Toujours est-il que prendre l’avion pour revenir

Est comme entrer  en sas, en bulle, téléportation :

On vous prend ici, et, comme un simple colis, là-bas

On vous dépose lors un grand espace vous avez franchi

En toute intégrité et sans accident, et voire avec plaisir !

.

.

61 – Calligramme

.

Après le départ  *********************************  le séjour,

Après le séjour ****************************le retour,

Après le retour,             R                            un jour,

Envie de refaire         E                          un tour

Est un besoin          T                        naturel,

Et qui devient      O                   habituel,

Que de partir      U                 et revenir

Et ce, jusqu’       R                à mourir.

On perçoit          *               d’ailleurs,

Nettement         *              différence

Par rapport       C             à chez soi.

L’on croira         A             l’étranger

Meilleur que       N          chez nous,

Mais cela est        A       superficiel,

Et d’apparence,     R       trompeur.

On finira toujours   I         par faire

La part des choses  E      de réalité,

En concluant que    S     nulle part,

Tout est grandiose  *  ou tout rose.

Deux mois de séparation, coupure,

D’une France qui me manque déjà,

Bien qu’ici, je vive, en vrai paradis :

Admirer paysage, je n’ai jamais fini,

Soleil garanti, la vie douce, non dure.

Le premier mois : la traversée de mer,

Le  second  mois, randonnées, croisières.

Instant mitigé, que  P    je ne vais pas conter :

Ma vie n’intéresse        A     personne, en particulier,

J’en retiens toutefois      R           que, quand on est loin :

Ce sont les gens qu’on      I         aime dont a le plus besoin,

Il nous faut quitter            S             pour mieux les retrouver,

Ceux qui sont restés            *            et qui n’ont rien demandé !

Serait-ce à dire que je         E             m’ennuie ou que c’est assez.

Point, car il y a, tant à         N           découvrir, et, tant à raconter,

Deux mois ne suffisent        *         pas, il faudrait toute une année

Avec un  risque de  ne       A        jamais plus pouvoir la quitter !

Ce n’est pas tant que       V       la France soit le plus beau pays

Mais j’y ai tous mes     I      repères, ma famille, mes amis,

Ils font partie de    O   moi, sont mon principal alibi,

Pour revenir, à  N   mon ile, résidentielle, aussi.

Séparation    *   unilatérale n’est pas banale

Elle entraine résolution, en bien ou en mal.

Voici que je me prends à parler et me livre

Faut-il que je sois à tel point, frappé, ivre !

Ivre, d’impressions nouvelles, d’étrangetés

Linguistiques d’entendre langues muettes,

De vouloir mon sentiment, communiquer,

Sans jamais pouvoir les échanger, en fait !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

61 4

.

Évocation

 .

Un haut-fourneau,

Ou  un pilier  de base,

Ou, simplement, un vase,

Atterri là par téléportation

 .

Difficile de projeter la forme d’un avion

Bien qu’il s’agisse aussi de forme fuselée

Ça demeure un vase, avec un long col !

.

Ce vase ressemblerait à un vortex, avec

Une entrée, et une sortie

Et lié à un processus de téléportation

Presque en plein milieu.

 .

Symbolique 

 .

Le vortex est aussi connu

Sous le nom de Tourbillon.

Les  tourbillons  de  vidange

Sont  parmi   les  plus connus,

On les obtient  en vidant lavabo

Au cours  d’ouverture  de  la  bonde

Un léger mouvement de rotation à l’eau.

 .

Tourbillon dans la bouteille: on prend une

Bouteille  d’eau  en  plastique et on perce

Le bouchon, on fait tourner, rapidement,

En secouant. Et on observe que les bulles

Se déplacent vers le centre et matérialisent

Cœur tourbillon où la pression est plus faible.

lmm.jussieu.fr/~lagree/Kfe/KfeVol/MEDIAKfe/VORTEX

 .

Descriptif

.

61 – Retour Canaries >Paris en avion 

Alignement central / Titre  oblique/ Thème transport

Forme   courbe / Rimes  égales/ Fond éloigné  de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : téléportation

.

.

Fond

.

Évocation 

 .

61 6

.

Téléportation ne sera pas virtualisation

Que ce soit en image ou en hologramme,

C’est comme traverser un miroir, réel,

Et se trouver intact, derrière et loin.

 . 

Symbolique 

 .

Selon Wiki, l’on nomme téléportation

Le transfert d’un corps  dans  l’espace

Sans parcours physique des points

Intermédiaires départ et arrivée.

.

Thème traité en science-fiction

En physique ou parapsychologie !

Nous n’avons pas de raison de croire

Que la téléportation d’un être humain

Préserverait la continuité d’une conscience

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le principal problème, dans la téléportation,

Ne serait ni matière, ni distance, mais la forme

Ou plutôt l’intégrité et ressemblance à l’arrivée.

.

Mais, qu’à cela ne tienne, on sera de toute façon,

Pas le même exactement, en partant et revenant,

Sinon à quoi bon voyager, et séjourner, ailleurs :

Le retour implique des choses en plus et en moins.

.

Grace à dieu, nous n’avons pas  traversé  de vortex

Dont les tourbillons dans des vitesses des plus folles

Nous auraient réduits charpies tombés en pleine mer

 .

Visuel

.

 .

Vol charter direct  Canaries -Paris

.

Visuels et textuels >>

60 – Le Carnaval de Tenerife

Visuels et textuels >> 

.

Il faut s’imaginer

Un peuple entier en fête,

Où  chacun  peut,  des autres,

Se payer publiquement de sa tête

Sans avoir à rendre moindre compte

Face à un tribunal dit de lèse-majesté.

Notre carnaval,  fait assaut originalité,

Lors autres   assaut créativité

Pour  le plaisir le plus gratuit,

De s’exhiber totalement   déguisé

Non reconnaissable, non reconnu.

.

Le  rire devient comme prescription

Contre tous maux connus de la Terre,

Si fait qu’unique, seule,  mise en scène

Contrerait autant  maladies   grippales,

Que moindre grain de sable dit sociétal,

Un  jour, semaine pour changer de peau,

 Fait soupape lors cocotte chauffe de trop.

.

        Carnaval appelle carnavalesque,

           Avec déguisement fin, ou grotesque,

            Durant cette fête annuelle à Tenerife,

                En cette ile centrale Archipel Canarien,

                      Pendant une semaine, toutes folies, à lier,

                            Ses habitants se divertissent de tout et rien.

.

                              Fête populaire avec un défilé extraordinaire

                                    De chars des reines dans véhicules planétaires

                                       À ne plus savoir qui est qui, homme ou femme,

                                        Et costume, maquillage, favorisent amalgame.

.

                                       Après les flonflons, des fanfares, et des défilés,

                                       Place aux orchestres, de salsas, ou meringués,

                                        Sans parler  du podium, des chanteurs locaux,

                                       Donnant de la voix,  jusqu’au petit matin  tôt.

.

                                Ambiance bon enfant d’une foule bigarrée

                               En laquelle on ne sent nullement étranger

                            Huit jours d’ambiance chaude et animée

                         Avec l’aide complice  de la municipalité.

.

                  De nombreux étrangers y participent,

               Car, c’est un rendez-vous  des latinos,

            Ayant plus que nous sens de cette fête

          Sans aucun doute,   sang plus chaud !

.

    D’autant que, chaleur, soleil, aidant :

 Toutes bières coulent à flots, à seaux,

Lors, tout ce qui est laid devient beau,

L’on confond les riches et les manants.

Des carnavals  au Monde, il en existe…

De tous genres  pour toutes bourses,….

Autant de survivances d’un passé.

.

.

Extension

.

De devenir quelqu’un d’autre, sans entraves,

Pendant une semaine sur cinquante-deux,

N’est pas trop exiger dans une ile où

Tout est contigu et où tout se sait.

.

Les rôles et personnages soulagent

Les habits trop étriqués, trop larges

Qu’on doit porter  pour être admis en

Cercle  des  relations, extraordinaires,

Où le plaisir  des yeux, et, des oreilles,

L’emporte sur la réserve ou retenue.

C’est un moment de folie, partagé

Par habitants, touristes de l’ile.

.

Le sens de la fête, populaire, extravagante, délirante,

Est une aspiration des peuples à jouir, et à se réjouir

De l’ennui, des tracas et soucis de la vie quotidienne

On arrête tout, et, durant quelques jours, on oublie

Pour profiter du temps qui passe et qui trépasse,

S’y ajoute l’émulation entre villes et quartiers,

D’avoir le meilleur char du défilé à admirer

La foule est autant, dedans … qu’autour,

Ce, tard dans la nuit au lever du jour.

.

Pierrot ou Arlequin … pour figurer  les hommes,

Carmen ou Esméralda pour évoquer les femmes

Et vogue la galère, tous carnavals les vénèrent,

Comme des frères et sœurs dans leur misère,

Faisant une trêve, en leur labeur quotidien,

Afin de mieux supporter leur vie de chien.

.

Tout carnaval a souvent eu par le passé

Un rôle de soupape, de grande liberté,

Aujourd’hui il manifeste plutôt fierté

De donner  l’intensité à l’inventivité

Cela parait pour de rire, s’amuser,

Mais est utile à cohésion société.

.

.

Épilogue

.

Carnaval, carnavalesque, pittoresque, burlesque

Canularesque, chevaleresque, autre mot en esque,

Feront bon ménage dans un défilé tintamarresque.

On est là à s’amuser et même de manière livresque.

.

Le carnaval de Tenerife a acquis lettres de noblesse

Durant quinze jours, la joie, liberté, l’imagination

S’emparent des rues et habitants de Santa Cruz,

Dont le point culminant est le défilé de la Reine

.

Reine d’un jour, pour sûr, mais bien méritée,

Un grand concours d’élection étant organisé

Jours avant : s’ensuit cortège carnavaleros

Qui en paroles et en chansons, vocifèrent

Critiquant tout,  même gouvernement !

.

Jubilation, désinvolture sont de sortie

Rien que dans les costumes et danses

Et les musiques qui accompagnent,

Les masques  qui les anonymisent.

.

À l’Ile-Grande,  de 600 résidents,

Nous avons aussi notre carnaval,

Un jour, 12 chars  et 12 groupes,

Défilent en danses et musiques.

.

Bien plus sage …  me dira-t-on

Mais c’est l’esprit  qui compte,

C’est pourquoi, je me sens bien

Dans ce carnaval si …  ancestral

.

On y convoque  des  personnages,

Qui auront bien traversé l’Histoire,

Tels, Carmen, Pierrot, puis Arlequin,

Esméralda n’est pas en reste : Hue go

.

.

60 – Calligramme

.

Il faut s’imaginer

Un peuple     entier    en fête,

Où chacun   Ô  peut  Ô   d’autres,

Se payer pub  //    liquement de sa tête

Sans avoir à   //  rendre moindre compte

Face à un     //  tribunal de lèse-majesté.

Notre carnaval,  fait assaut originalité,

Lors autres  === assaut créativité

Pour  le plaisir le plus gratuit,

De s’exhiber tota

Lement   déguisé

Non reconnaissable et lors  non reconnu.

Le  rire devient com        C       me prescription

Con  tre tous les maux         A      connus de la Terre,

Si            fait qu’unique         R       seule mise en scène

Con           trerait autant         N       maladies  grippales,

Que           moindre grain       A       de sable dit sociétal.

Un              jour,  semaine       V    pour changer de peau

 Fait             soupape lors la      A   cocotte chauffe de trop.

        Carnaval appelle   L    carnavalesque,

         Avec déguisement fin, ou grotesque,

            Durant cette fête annuelle à Tenerife,

                En cette ile centrale Archipel Canarien,

                      Pendant une semaine, toutes folies, à lier,

                            Ses habitants se divertissent de tout et rien.

                              Fête populaire avec un défilé extraordinaire

                                    De chars des reines dans véhicules planétaires

                                       À ne plus savoir qui est qui, homme ou femme,

                                        Et costume, maquillage, favorisent amalgame.

                                       Après les flonflons, des fanfares, et des défilés,

                                       Place aux orchestres, de salsas, ou meringués,

                                        Sans parler  du podium, des chanteurs locaux,

                                     Donnant de la voix,  jusqu’au petit matin  tôt.

                                Ambiance bon enfant  * d’une foule bigarrée

                               En laquelle on ne sent  D  nullement étranger

                            Huit jours d’ambiance   E  chaude et animée

                      Avec l’aide complice de    *  la municipalité.

                  De nombreux étrangers     T  y participent,

               Car, c’est un rendez-vous    E    des latinos,

            Ayant plus que nous sens   N   de cette fête

          Sans aucun doute, sang     E     plus chaud !

       D’autant que, chaleur       R     soleil aidant :

 Toutes bières coulent    I     à flots, à seaux

Lors, tout ce qui est    F   laid devient beau,

L’on confond les   E   riches et les manants.

Des carnavals  *  au Monde, il en existe…

De tous genres  pour toutes bourses,….

Autant de survivances d’un passé……

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

60 4

.

Évocation

.

Silhouette d’une femme

Qui est en train de danser

Sur un char  du carnaval

De Tenerife aux Canaries ?

 .

Une silhouette déhanchée de femme

Dont on imagine qu’elle peut danser

Avec une certaine grâce et fantaisie.

.

Fée, déesse, voire sorcière, cette Carmen

 Est assez séduisante :

On la suppose reine du carnaval dansant 

Dans son char de tête. 

 .

Symbolique 

 .

Nouvelle de Prosper Mérimée

Traite de l’amour tragique et de la

Jalousie amoureuse, mettant en scène

Les personnages de Carmen et de Don José,

Dont l’amour passionné pour la belle bohémienne

Le pousse finalement à la tuer.

.

Figure archétypale de la passion romantique,

Carmen incarne en priorité deux valeurs :

Elle est une grande figure de femme fatale

Et un symbole de liberté.

.

L’amour, ambigu et dévastateur, qu’elle porte

À Don José, l’attache profondément à son amant;

Mais au-dessus de l’amour, Carmen place la liberté,

Celle des nomades, qu’elle défend coûte que coûte.

.

Carmen croit au destin : tout est écrit d’avance,

On ne peut lutter ni contre l’amour, ni contre la mort.

gallica.bnf.fr/essentiels/merimee/carmen

.

Descriptif

.

60 – Carnaval de Tenerife

Alignement central / Titre  analogue/ Thème fête

Forme  anthropo / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : carnaval / Symbole de fond : Carmen

.

.

Fond

.

Évocation 

.

60 6

.

Une femme parmi d’autre du carnaval 

Spécialement maquillée

Mais qui n’aura rien d’une fée, sorcière

Et encore moins d’Esméralda.

 .

Symbolique

 .

Le carnaval est un type de fête

Répandu en Europe et en Amérique.

Il consiste souvent en période où

Habitants de la ville sortent déguisés

Voire masqués ou bien maquillés

Et se retrouvent pour chanter, danser,

Faire de la musique dans les rues,

Jeter des confettis, serpentins, défiler,

Éventuellement autour d’une parade.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On aura troqué ses habits de travail

Pour déguisement  de fête, carnaval,

Qui ferait de nous presque… animal

Tant nous sommes grimés en autre

Cela nous a donné plus de latitude

Pour échapper à nos … habitudes

Et exhiber toutes nos turpitudes.

.

Une forme, à coup sûr, humaine,

Pour autant est-ce une femme, oui,

Pour autant  est-ce une reine … oui,

Mais de quoi, de l’ile et du carnaval,

Voire qui sait, une fée ou Esméralda.

.

À chacun de voir puis d’en décider,

Tant les rimes se mettent à danser

Et devant nos yeux, émerveillés

Au point qu’on se sent portés

Par sa grâce et sa beauté.

 .

Visuel

.

.

La belle reine d’un jour

.

Visuels et textuels >> 

59- San Cristobal de La Laguna

Visuels et textuels  >> 

.

Eh oui, vous le pensez  fort bien,

Lors êtes habitants de cette ville

Que  votre  beau  patronyme,

Ne rimera  point  avec vil :

Mon patrimoine   abscons,

Ne sera jamais  d’humanité

Ici, nous sommes, en ce cas,

À San Cristobal  de La Laguna.

.

Tramway, venant de Santa Cruz,

Nous mène droit pour ouvrir le bal.

Enchantement de revenir deux siècles,

En arrière, avant de devenir bénéficiaire

De reconnaissance, d’authenticité entière.

.

Cette cité est riche de sa couleur et lumière,

Construite en architecture  typique  Canaries

Qu’on retrouve à San Sébastian de La Gomera

Elle nous aura laissé l’impression d’harmonie,

Avec ses murs ses habitants, et  Nature d’ici.

.

San Cristobal, haut perché,

Haut  de quinze cent pieds,

À huit kilomètres, en terre,

En tout se montre très fière

De son présent, son avenir,

À voir  les  touristes, venir

La visiter  comme  musée,

Revivant un ancien passé.

.

San Cristobal de la Laguna

Un nom qui sonne et qui va,

Saturé d’architectures, ornées

De grandes façades, balconnées,

Des palettes de couleurs ardentes,

Avec  des rouges, jaunes,  marrons,

Alternant à chacune de ses maisons,

Où chacune s’y voit  comme résident.

.

Un air de gaieté, un air de sérénité,

À bien vivre   à l’abri des calamités,

Ici, y a une église,   une cathédrale,

Plus loin,  y a  une  école  doctorale,

Là un palais, un comptoir, un hôtel

Avec un patio  aux touches  pastel.

.

On  s’y promène  en y marchant,

Dans  ses rues comme en tableau

En trois dimensions et mouvant

Admirant  le tout,  bien vivant !

.

 Nuit tombée  et  lampe éclairée,

Créent  atmosphères  chavirées,

Des  rêves,  inachevés,  illuminés,

Que l’on aura, en mémoire, gardés.

.

.

Extensions

.

Patrimoine de l’humanité

Est distinction lourde à porter

Empêchant la fantaisie commerciale

En plus de toutes évolutions architecturales.

Pour autant, comme le vieux centre de Las Palmas,

San Cristobal de la Laguna est loin d’être une ville morte

Touristes affluent de toutes parts, manifestations culturelles

Et religieuses se succèdent à un rythme soutenu.

J’en garde un souvenir comme d’un

Tableau vivant en trois dimensions

Où on se promène en points de vue.

Évident espace rempli d’imaginaire,

Pas seulement du passé, du présent,

Mais aussi d’avenir que l’on revisite

Rêvant nouvelles harmonies de vie !

.

Déclarée «Patrimoine de l’Humanité »  en 1999, par l’UNESCO,

San Cristobal de la Laguna, devient un sanctuaire au plus haut.

Centre religieux, par  ses églises, par ses temples,

Centre culturel par son université et son musée,

Elle rayonne comme phare dans l’ile de Tenerife

On s’y plait, on se sent bien, à se promener en ses rues, ruelles,

En l’atmosphère des siècles derniers, sans renier la modernité.

.

Des rues entières avec des maisons colorées

Pastels, mélangés, à deux étages, maximum :

Nul poteau électrique, que lampadaire discret

 Tous les signes et les publicités de la modernité

Ont été gommé pour conserver une ambiance

D’immersion en témoignage vivant du passé.

.

Souvent, à la tombée du jour, coucher de soleil

Apporte sa lumière pour magnifier ses couleurs,

Puis au fil de l’heure, et dans une semi obscurité,

Redonne à la ville un aspect fantomatique suranné

Nous avons pris plaisir à déambuler sans but précis

Dans son dédale, ses ruelles, entre ses parcs, arborés !

.

.

59 – Calligramme

.

Eh oui, vous le pensez  fort bien,

Lors êtes habitants de cette ville

Que votre beau patronyme,

Ne rimera point  avec vil !

Mon patrimoine   abscons,

Ne sera jamais  d’humanité

Ici, nous sommes,    en ce cas,

À San Cristobal    de La Laguna.

Tramway, venant           de Santa Cruz,

Nous mène droit          §§       pour ouvrir le bal.

Enchantement de            §§       revenir deux siècles,

En arrière,  avant               §§     de devenir bénéficiaire

De reconnaissance,               §§       d’authenticité,  entière.

Cette cité est riche                  §§       de sa couleur et lumière,

Construite en archi                 §§       tecture typique Canaries

Qu’on retrouve à San               §§       Sébastian de La Gomera.

Elle nous aura laissé               §§§      l’impression d’harmonie,

Avec ses murs ses ha                             bitants, et  Nature d’ici.

San                           S                             Cristobal, haut perché,

Haut                        A                                de quinze cent pieds,

À huit                        N                                kilomètres, en terre,

En tout                       *                               se montre très fière,

De son                           C                              présent, et avenir,

À voir                               R                           les touristes venir

La visiter                             I                            comme musée,

Revivant un                           S                           ancien passé.

San Cristobal                            T                      de la Laguna

Un nom qui sonne                         O                      et qui va,

Saturé d’architectures,                  B                         ornées

De grandes façades bal                A                       connées

Des palettes de couleurs            L                     ardentes,

Avec des rouges, jaunes         *                        marrons,

Alternant à chacune de      L                    ses maisons,

Où chacune s’y voit      A                comme résident.

Un air de gaieté      *             et un air de sérénité,

À bien vivre        L             à l’abri des calamités.

Ici, y a une     A            église, une cathédrale !

Plus loin       G         y a  une école doctorale

Là un palais, U      un comptoir, un hôtel

Avec un patio   N   aux touches pastel !

On s’y promène   A    en y marchant,

Dans  ses rues,  comme en tableau

En trois dimensions et mouvant

Admirant le tout,  bien vivant !

 Nuit tombée  et lampe éclairée,

Créent atmosphères chavirées,

Des  rêves, inachevés, illuminés,

Que l’on aura, en mémoire, gardés.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

59 4

.

Évocation

 .

Vase semblant contenir un trésor :

On est bien  d’accord, mais lequel 

Et de quelle ville l’a-t-on exhumé

Qui peut le dire et le démontrer ?

 .

San Cristobal semble comme un trésor

Contenu dasn un précieux vase, ancien,

Où l’on a un grand plaisir à déambuler.

 .

Un vase qui a l’air très ancien, voir antique,

Trouvé en fondation de la ville

Devenue un patrimoine mondial de l’Unesco

Et exposé dans un musée local.

  .

Symbolique 

 .

Si les vases

Funéraires sont

Emprunts de symbolique,

À l’image des monuments

Cinéraires  ou  funéraires

Qui émaillent cimetières,

Ils sont également reflet

Du caractère du défunt

Ou des liens, l’unissant

À  l’entourage soucieux

De lui rendre  un dernier

Hommage … personnalisé.

deces-info.fr/arts-funeraires/ornements/

symbolique-lornement-funeraire

 .

.

Descriptif

.

59 – San Cristobal de La Laguna

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème  monument

Forme  en ovale / Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : ville

.

.

Fond

.

Évocation 

.

59 6

.

Cette ville est patrimoine de l’humanité

Et elle le mérite bien,

La parcourt de long et large et souvenirs

Resteront bien vivants

 .

Symbolique 

 .

Civilisations

Oc-ci-den-ta-les

Moyenne-orientales

 Ont nombre  de mythes

Récits légendaires  ayant

Trait à la création des villes.

.

Par-delà  la  réalité  historique,

Ces  récits   nous   renseignent  sur

Le sens même donné par les hommes

À ces établissements construits par eux,

De toutes pièces : la ville reste  un espace

Qui concentrera  une  population humaine,

Symbolise l’activité, la richesse et la fertilité.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia  

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chaque ville, ayant été bâtie indépendamment,

Et par des gens qui voulaient lui donné un style

Architecturalement très plaisant, notamment,

Aura conservé au moins un centre, un noyau

Qui témoigne de son passé, son avènement

Mais ici, c’est une ville entière, préservée

Intacte comme le jour de son élévation

On y circule comme dans un musée,

Comme si le temps l’avait figé !

.

Un pied, un corps, une tête : nul doute, un vase

De grande taille et quatre anses pour le porter :

Rien à voir avec une ville, sauf peut-être antique

Et de son passé historique, un vestige symbolique.

Par contre, ses rimes s’accorderont à ses courbes,

Et l’on s’attend à un fond prometteur, intéressant.

 .

Visuel

.

.

 De la couleur en toutes les rues

.

Visuels et textuels  >> 

58 – Randonnée Igueste – Casillas

Visuels et textuels   >>  

.

On nous avait dit, c’est un vieux village

Abandonné et depuis longs temps

Sur une crête,  entre versants.

Avec panorama  renversant,

Et accessible, uniquement,

À pied, tant il est sauvage :

C’est pourquoi on y est allé.

.

Nid romantique   Las Casillas

Sur arête entre versant d’Igueste

Et versant dit très sauvage d’Ijunas

Est un hameau où demeure un berger,

D’autres maisons en ruines, abandonnées.

.

Deux cèdres,  poussant près  des  dragonniers,

Témoins  des  temps  meilleurs,  qu’ils  attestent,

Racontent quelques publicités afin de nous y mener

Suivons la route montante  pendant une demi-heure,

Surveillons notre droite pour prendre le sentier fléché.

.

La montée est continue, caillouteuse, raide, mal pavée,

De quoi vous essouffler jusqu’à faire  suer   de  chaleur.

À mi-parcours, croisons un berger, avec chien, chèvres

Dont les grelots  ou les clochettes  tintinnabulent  fort,

Et nous indiquent par là même, notre chemin au nord

Au milieu des cactus géants et des crottes de lièvres.

.

Apercevons, soudain, une vraie faune de lézards

Se faufilant entre cailloux  sur  notre passage,

Deux buses chassant, survolant territoire,

Pour survies de mulots : peu d’espoir !

.

Ce village perdu, deux heures rendus,

Reste accroché sur la crête des rochers,

Conserve un charme in-dé-finis-sable

Et surtout  des vues imprenables

Sur ses versants in-ha-bi-tés !

.

Contents, tant récompensés,

Où halte pour nous désaltérer,

Pour profiter du beau panorama

À couper souffle s’il ne l’est pas déjà.

.

Restons une heure tout autour observant

Puis dévalons les pentes retour rapidement

Afin  d’arriver, à temps, pour le dernier bus,

Pas question de rater, rentrer à pied en plus

Bonne occasion pour visiter village Igueste

Qui  pour beauté, discrétion, pas en reste

Davantage que  San Andres  alpestre.

.

Une randonnée vite fait, et par hasard :

Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,

Tradition qui nous console d’avoir marché tard.

.

.

Extension

.

L’important, dans une randonnée

Est  de bien s’alimenter  et de faire

Des pauses pour respirer mais, plus

Encore, de s’abreuver  correctement.

De marcher, soleil trente-cinq degrés,

Le risque est grand  de se déshydrater

Et cela sans même s’en rendre compte,

Sauf quand les crampes se manifestent

Mais il sera bien trop tard  pour réagir,

Pour retrouver  son équilibre, sa santé !

.

Aucune randonnée ne ressemble à une autre : c’est tant mieux.

À force de randonner, on y prend plus de plaisir, et de résistance :

Si on se sent fatigué, on ralentit le rythme, on augmente les pauses.

On imagine mal, ressources qu’on a, si l’on veut aller  jusqu’au bout.

Le fait d’être en bonne compagnie, de communiquer et de partager,

Son point de vue sur le paysage, sur la vie au sens propre et figuré,

Aide à transformer tout challenge en réussites et en satisfactions.

Le fait de croiser d’autres marcheurs, d’échanger avec certains

Rend une randonnée plus conviviale et plus communautaire.

.

Il faut vous imaginer un village de trois maisons

Assez basses aux toits de tuiles et murs de torchis

Sur la crête entre deux vallons donnant sur la mer

Des bergeries de ci de là, et rien d’autre, sauvage !

.

Il y aura au moins trois chemins pour s’y rendre

Au départ de la ville de Casillas en bord de mer,

Deux à mi-chemin puis un où tous se joignent

À travers une végétation dense  et  odorante !

.

Une sorte de métaphore de la quête du sens

Plus on monte, plus le chemin  sera choisi,

Plus on monte, plus le destin  nous sourit,

Plus on monte, on trouve un sens à sa vie.

.

Au fond, de mouton que l’on nait, l’on est,

On devient le berger, gardien de sa liberté.

.

.

58 – Calligramme

.

On nous avait dit, c’est un vieux village

Abandonné et depuis longs temps

Sur une crête,  entre versants.

Avec panorama  renversant,

Et accessible, uniquement,

À pied, tant il est sauvage :

C’est pourquoi on y est allé.

Nid romantique   Las Casillas

Sur arête entre versant d’Igueste

Et versant dit très sauvage d’Ijunas,

Est un hameau  où demeure un berger,

Autres maisons : ruines    R     abandonnées.

Deux cèdres, poussant près   A  des dragonniers,

Témoins des temps meilleurs,     N     qu’ils attestent,

Racontent quelques publicités afin  D   de nous y mener

Suivons la route montante pendant     O   une demi-heure,

Surveillons notre droite pour prendre   N    le sentier fléché.

La montée est continue, caillouteuse,     N    raide, mal pavée,

De quoi vous essouffler jusqu’à faire      É    suer   de  chaleur.

À mi-parcours, croisons un berger         E    avec chien, chèvres

Dont les grelots ou les clochettes,         *     tintinnabulent  fort,

Et nous indiquent par là même,        I      notre chemin au nord

Au milieu des cactus géants            G      et des crottes de lièvres.

Apercevons, soudain,        *        U       une vraie faune de lézards

Se faufilant entre       *           E        cailloux  sur  notre passage,

Deux buses            *             S        chassant, survolant territoire

Pour survies         *              T               de mulots : peu d’espoir.

Village perdu        *                E                  deux heures rendus,

Et accroché sur la     *             *    *              crête des rochers,

Conserve un charme  *         À      *             in-dé-finis-sable

Et surtout des vues   *          *           *            im-pre-nables

Sur ses versants    *           C             *           in-ha-bi-tés !

Contents, tant     *           A              *          récompensés,

Où halte pour    *           S              *     nous désaltérer,

Pour profiter     *          I            *  du beau panorama

À couper souffle  *        L       *   s’il ne l’est pas déjà.

Restons une heure  *    L  *  tout autour observant

Puis dévalons les pentes  A     retour rapidement

Afin d’arriver à temps pour   S   le dernier bus,

Pas question de rater, rentrer à pied en plus,

Bonne occasion pour visiter village Igueste

Qui  pour beauté, discrétion, pas en reste

Davantage que  San Andres  alpestre.

Une randonnée vite fait, et par hasard :

Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,

Tradition qui nous console d’avoir marché tard.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

58 4

.

Évocation

 .

Une poterie avec morceaux absents

Un vase ancien, avec tracés de motifs,

Trois chemins  possibles  se rejoignent

 En un seul mais accédant tous en haut.

 .

On voit, sur cette poterie,

Décorée de bouquets de fleurs

Comme des chemins ressemblants

 Et dont on ne saurait lequel prendre.

 .

  Symbolique 

 .

Bien que des poteries

Soient  restées  naturelles,

Il est  fréquent  de les  trouver

Décorées de motifs géométriques.

.

Les motifs sont produits par l’ajout,

Partiel ou total, d’englobe ou d’émail

Pour les poteries  les plus vernissées.

.

Le motif  peut être exécuté   par  un

Procédé mécanique,    scarification

Ou gravure  de la surface  ou bien

Par une réaction chimique après

Masquage de certaines parties.

.

Descriptif

 .

58 – Randonnée d’Igueste à Casillas

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème  rando

Forme  en ovale / Rimes variées/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : chemin

.

.

Fond

.

Évocation 

..

58 6

.

Un  pied de randonneur avec cinq doigts :

Pouce, grand chemin, jusque petit doigt,

Comme un large chemin pour le départ,

Trois, au milieu : un petit, à l’arrivée !

 

Symbolique 

 

Le voyageur moderne recherche,

Tout comme le premier des croisés,

Le mystère  des  «terres inconnues»,

Et avec le souffle des grands espaces,

Avec le merveilleux d’une cité idéale.

.

Adaptée aux techniques modernes,

Les symboles associés au voyage

N’ont rien perdu de leur vitalité :

L’appel, le départ, et le chemin,

Le passage, la rencontre, le guide,

Le retour et pour finir, le souvenir !

Modifié, source : cheminaidan.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tous les chemins mènent à Rome, selon dicton,

Mais ce ne sera pas tant, destination, qui compte,

Que le parcours, le temps et manière de s’y rendre.

Il faut déjà garder le corps, l’esprit, en bonne santé

Et ne pas hésiter à s’hydrater et se reposer en route

Marcher est fait pour conserver, améliorer son état

Non pour le détériorer, non pour le pousser à bout !

.

Un pied, un corps, un col, tout y est

Dans ce vase sauf qu’il n’a rien à voir

Avec une randonnée,  quel qu’elle soit,

Sauf  si on dessine, sur lui, des chemins.

Un peu chaotiques ses rimes et rythmiques

Mais malgré tout l’humeur demeure poétique

Au somment, panorama des plus magnifiques !

 .

Visuel

.

.

Village pittoresque Las Casillas

.

Visuels et textuels   >>  

57 – Descente sommet du Teide

Visuels et textuels >>

.

Descendre est perçu moins noble  que monter,

Bien qu’aussi fatiguant, et : des fois, davantage

Et descendre fait penser à : «tomber plus bas »,

Jusqu’à en être dégradé.                  DESCENTE

 .

Anaphore ou métaphore de notre bonne moralité

En fait, dans la réalité, lors de treks en montagne,

L’on ne cesse de descendre en un versant ou vallée

Avant, de remonter  col ou pic.               SOMMET

 .

Or le Teide Canarien n’est ni dans la chaine d’Alpes

Ni dans celle de l’Himalaya : il est seul et il est isolé,

Comme un orphelin volcanique.                      TEIDE

 .

Il a voulu atteindre le ciel depuis la surface de la mer,

Comme mythe de Sisyphe, a roulé sa bosse de travers.

.

Une fois, tout là-haut, air se fait plus rare, et  beauté du paysage, aussi,

On se sent au sommet de sa forme et des Iles Canariennes de l’Espagne,

On apprécie et échange ses impressions avec compagnon ou compagne,

On y passerait la journée entière s’il ne fallait pas descendre avant nuit,

On dit souvent que montagne est plus facile  à descendre  qu’à monter,

Il est vrai que cela prend moins de temps, mais c’est aussi fatiguant.

 .

Nous et pour avoir maintes fois pratiqué les deux, à tout prendre,

Gardons une préférence pour la montée, penchés vers l’avant.

Nous ne risquons pas tomber, rouler plus bas que terre,

Les cailloux roulent lorsqu’on pose le pied dessus,

Faut marcher prudemment de côté pour éviter

De glisser fort, de se râper le fondement.

 .

Pour sûr, le panorama est différent,

Et l’on arrive en bas, forcément,

Mi-parcours tout plie moins.

On croise quelques gens.

.

L’on dit, en montant :

.

C’est facile, en descendant,

Et l’on se trouve là à soupirer

Qu’il est plus difficile de marcher,

Penché vers l’arrière,   que vers l’avant.

 .

Dans les deux cas on peut finir sur les rotules

Mais en descendant, des ampoules, pieds en sang,

On continue parce qu’en bas, y a le village, la voiture,

Et qu’on n’a plus guère le choix avant que la nuit tombe,

Au risque de se perdre et de marcher jusqu’à perdre haleine,

Déclencher les secours, imaginer ou se bâtir, tout un feuilleton.

 .

Un défi reste toujours un défi que ce soit vers le bas ou vers le haut

En descendant, au moins nous aurons moins à craindre de la météo.

C’est ainsi que se finissent randonnées, en boucles, avec des montées,

Délivrance, quand on atteint haut, souffrance quand on revient en bas.

Il faut le savoir, avant de se lancer, et apprécier ses forces, et sa volonté,

Sinon l’on risque de se trouver en grande galère ou en grand branle-bas.

.

.

Extension

.

L’on se réjouit d’être parvenu au sommet, en dépit d’efforts consentis,

Et l’on se dit que la descente sera bien plus rapide, presque reposante,

En théorie, c’est vrai, pour courte distance, mais  sur plusieurs heures,

Avec la fatigue musculaire, et  la perte d’énergie mentale, accumulées,

La hâte et difficulté de revenir en bas au point de départ, démoralise

Car voilà qu’on attrape mal aux genoux, et à d’autres articulations,

Qu’on n’a pas assez à boire, à manger, qu’on n’en voit pas le bout

Qu’en plus, la nuit va tomber : on n’y verra plus rien du tout :

On craint entorse, accélérant le pas, y arrive quand même.

.

La descente propose,

Que dis-je, impose  paysage

Différent de celui de notre montée

C’est pas tant environnement qui change

Que notre point de vue, sur lui, surplombant :

Nous avons bien affaire a quelque chose de connu

Et en même temps de nouveau et voire de surprenant

Chemin en retour, marche arrière, nous fait cet effet-là.

.

Naïvement on pense

Qu’à la fin de la montée

Le plus dur est fait : y a plus

Qu’à descendre en se laissant aller

Nos genoux ne sont pas de cet avis-là,

Au contraire, ils plient mal sous notre poids

Tant qu’au final c’est tout l’organisme qui ploie ;

Et qui, au lieu de la diminuer, notre fatigue, accroit.

.

.

57 – Calligramme

.

Descendre est perçu moins noble  que monter,

Bien qu’aussi fatiguant, et : des fois, davantage

Et descendre fait penser à : «tomber plus bas »,

Jusqu’à en être dégradé.                  DESCENTE

Anaphore ou métaphore de notre bonne moralité

En fait, dans la réalité, lors de treks en montagne,

L’on ne cesse de descendre en un versant ou vallée

Avant, de remonter  col ou pic.               SOMMET

Or le Teide Canarien n’est ni dans la chaine d’Alpes

Ni dans celle de l’Himalaya : il est seul et il est isolé,

Comme un orphelin volcanique.                      TEIDE

Il a voulu atteindre le ciel depuis la surface de la mer,

Comme mythe de Sisyphe, a roulé sa bosse de travers.

.

***********************************************************************

************************************************************************

.

Une fois, tout là-haut, air se fait plus rare, et  beauté du paysage, aussi,

On se sent au sommet de sa forme et des Iles Canariennes de l’Espagne,

On apprécie et échange ses impressions avec compagnon ou compagne,

On y passerait la journée entière s’il ne fallait pas descendre avant nuit.

On dit souvent que montagne est plus facile  à descendre  qu’à monter,

Il est vrai que cela prend moins de temps, mais c’est aussi fatiguant.

Nous et pour avoir maintes fois pratiqué les deux, à tout prendre,

Gardons une préférence  pour la montée, penchés vers l’avant.

Nous ne risquons pas    tomber, rouler plus bas que terre,

Les cailloux roulent         lorsqu’on pose le pied dessus,

Faut marcher pru      demment de côté pour éviter

De glisser fort,         de se râper le fondement.

Pour sûr, le pa         norama est différent,

Et l’on arrive        en bas, forcément,

Mi-parcours     tout plie moins.

On croise     quelques gens.

.

L’on dit, en montant :

.

C’est facile, en descendant,

Et l’on se trouve là à soupirer

Qu’il est plus difficile de marcher,

Penché vers l’arrière,   que vers l’avant.

Dans les deux cas on peut finir sur les rotules

Mais en descendant, des ampoules, pieds en sang,

On continue parce qu’en bas, y a le village, la voiture,

Et qu’on n’a plus guère le choix avant que la nuit tombe,

Au risque de se perdre et de marcher jusqu’à perdre haleine,

Déclencher les secours, imaginer ou se bâtir, tout un feuilleton.

Un défi reste toujours un défi que ce soit vers le bas ou vers le haut

En descendant, au moins nous aurons moins à craindre de la météo.

C’est ainsi que se finissent randonnées, en boucles, avec des montées,

Délivrance, quand on atteint haut, souffrance quand on revient en bas.

Il faut le savoir, avant de se lancer, et apprécier ses forces, et sa volonté,

Sinon l’on risque de se trouver en grande galère ou en grand branle-bas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

C’est probablement un diabolo

Ou un sablier ou un tabouret,

Ou ce n’est rien qu’une montagne

 .

Le bas ressemble bien à une montagne

Et le haut à un ciel mais posé à l’envers

Mais toute comparaison s’arrêterait là.

.

Une belle forme de diabolo

Que l’on pourrait faire tourner

Marche avant, marche arrière,

Selon son envie et sa dextérité.

 .

 Symbolique 

 .

Les diabolos semblent

S’être   multipliés    en

S’empilant et leurs

Variations    de

Couleurs

Ils  font

L’effet

De tableau,

Plus  merveilleux

Est qu’on pourra le faire

Sauter d’une corde à l’autre ;

Plus logique, rouler sur la corde ;

Plus absurde, faire tomber bêtement.

.

Descriptif

 .

57 – Descente du sommet du Teide

Alignement central / Titre  externe/ Thème  rando

Forme  triangle / Rimes variées/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : diabolo / Symbole de fond : montagne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

57 6

.

Belle forme de montagne abrupte,

Avec son chemin des plus escarpés

Lors presque plus facile à monter

Qu’à descendre :, suite glissade !

 .

Symbolique

 .

Dominant

Monde des hommes

Et s’élevant jusqu’au ciel

La montagne symbolisera

Pour  tous … la transcendance.

La montagne est plus précisément

Point de rencontre entre le ciel/terre,

Symbolise de ce fait le centre du monde,

Apparaissant comme telle, dans traditions.

Demeure des dieux  terme ascension humaine.

Modifié et mis en forme, source : Grands rêves

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On a beaucoup écrit, on a beaucoup de récits

Sur les randonnées  en  montagne, en  circuits,

Parfois de plusieurs jours, comme une traversée.

En réalité, il s’agit souvent d’un triple rendez-vous

Avec la nature, pour sûr, et avec ses co-aventuriers,

Mais, autant, sinon voire bien plus, avec soi-même !

Cette idée de transcendance plane sur toute hauteur,

Nous procurant, pour y parvenir, quelques frayeurs

Mais au bout du compte, immense, unique, bonheur.

.

Deux formes inversées, semblant équivalentes,

Comme deux montagnes  ou  comme un diabolo,

Et qui ne les seront pas en forme de randonnées :

Deux heures de montée font une heure de descente,

Avec nombre de mixtes de faux-plats puis de pentes,

Et qui vous tordront les chevilles, genoux, dos,  pieds

Dans un face à face avec vous-même, lors très fatigué

Si cela ne rime à rien  de se presser : sommes entrainés

Vers le bas, un pied retiendra l’autre et à recommencer !

 .

Visuel

.

 

.

Cabane refuge en haut du Teide

.

Visuels et textuels >>

56 – Montée au sommet du Teide

Visuels et textuels  >>

.

Sportifs montent au sommet du Teide :

À croire que c’est une folie pour tant avec

De l’entrainement, motivation à se surpasser,

Cela reste  faisable  mais  non  point admirable,

Grimper a toujours été,  étant enfant : beau défi,

Avec la force  des pieds,   et  des mains des yeux !

Moral  et  ténacité  venant  aider  à  grimper, finit

Par nous étonner  non pas tant par sa techni-ci-té,

Que  par  l’ultime  sublimation, due à notre volonté.

Grimper est comme de  naviguer seul en pleine mer,

L’on  se retrouve tout nu, et face à soi  même surtout.

Mais on garde grand frisson flirter situation extrême,

Procurant une énergie propre à vous donner des ailes.

  .

Som

Met

À gravir,

C’est sans espoir,

Sans façon.

 .

Mais il reste à notre portée,

Ailes magiques,

Tout au pied du sommet du Teide,

Par téléphérique.

 .

Pour grimper, il faut bien se l’avouer

C’est  plus  pratique

Que de se farcir, à pied, toute la montée,

À en être asthmatique.

 .

Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,

Volontaire, bien physique,

Et c’est seulement en le gravissant pas à pas

Que mont se rend magnifique.

 .

Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié

On se sent un peu hypoglycémique,

Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter

Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.

 .

Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,

Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,

Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,

De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,

Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.

.

Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,

En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.

Lors vous posez les deux pieds joints  sur sommet : moment héroïque

Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,

Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.

.

.

Extensions

.

À chacun

Échelle d’effort

À chacun son enfer

Et à chacun son paradis

Tant nous y serons bientôt.

.

Tant nous y sommes presque :

Une énième halte pour ingurgiter

Une boisson est toujours bienvenue.

Prenant le temps de regarder, autour,

.

Paysage nous paraissait, de plus en plus

Fantastique, car, en aval, et derrière nous,

S’étendait une vaste plaine et qui se perdait

Dans le lointain qui nous faisait l’étrange effet

D’être sur un mont de Lune et comme en reflet.

.

Une montagne des plus pelées qui soient sans ombre, refuge

Avant d’atteindre son sommet, et sans le moindre subterfuge.

Elle forme comme un cône, et certains diront  plutôt : un sein.

Laissons, à chacun, ses fantasmes et ses libres interprétations,

C’est l’esprit même du site d’Éclats d’existences, sans montées,

Si la curiosité, la volonté, l’obstination, plaisir sont identiques

Pour le parcourir et en atteindre, un jour, le bout, la totalité !

.

Le sommet

Du Teide culmine

 À 3 718 mètres exactement

Hauteur la plus élevée de l’Espagne.

Son ascension : 50 minutes par téléphérique

Faut compter cinq à six heures de marche, à pied !

Nous sommes des randonneurs endurants, expérimentés

Alors quoiqu’il en soit, quoiqu’il nous en coute, on va tenter.

.

Déjà, à mi-chemin, l’on se dit un peu fatigués

Vrai que c’est sportif de grimper sans discontinuer,

La pente nous parait est raide, autant que celle du gosier

Où le manque d’eau, aux trois quarts du sentier par assécher.

Une montée se ferait autant par la tête et le moral que les pieds

Le refuge sera le bienvenu mais normal, il nous faudra payer l’eau

Voilà, nous arrivons sur une plateforme située à 200 m du sommet,

En état de grâce pour contempler le paysage tout en nous sustentant.

.

.

Épilogue

.

Grimper à 3 700 mètres ou ici 3 500 mètres

200 derniers mètres, inaccessibles, interdits

N’est pas grimper le Mont Blanc, l’Himalaya,

Peu s’en faut : quand même, grand dénivelé.

.

Dieu merci nous sommes et loin d’être les seuls

Dépassons des grimpeurs, nous faisons dépasser

Chacun monte à son rythme et selon son chrono,

Sommes en moyenne, n’allons pas nous plaindre.

.

La montagne a quelque chose d’attirant, fascinant,

Qui nous fait prendre de la hauteur, de la splendeur

Et ceci tout autant au sens propre qu’au sens figuré.

.

Toujours est-il que, grimper si haut, grimper là-haut,

Nous vide la tête des soucis du quotidien voire chagrin

On se préoccupe que de son cœur, son ventre, ses pieds

En jetant, en se retournant, de temps en temps,  un œil,

Sur le paysage qui varie à chaque kilomètre ou tournant

.

Pause ici, pause, là, histoire de bien reprendre son souffle,

Voire pour boire, sans eau, notre corps se dessèchera vite !

.

Parvenu en haut, on n’y croit presque pas, on l’a fait, atteint,

Prendrons-nous le téléphérique qui nous tend bien ses mains.

.

 Eh non, descendre à pied serait plus facile, et puis notre voiture

Est garée de l’autre côté, kilomètres à refaire sur le plat : à pied !

.

.

56 – Calligramme

.

N                                  S

Sportifs  O montent au sommet O  du Teide :

À croire   T  que c’est une folie pour M   tant avec

De l’entrai R   nement, motivation à se  M  surpasser,

Cela reste   E     faisable  mais  non  point  E  admirable,

Grimper a   *     toujours  été,   étant enfant   T   beau défi,

Avec la for   M      ce  des pieds,   et  des mains   *    des yeux !

Moral et     O       ténacité venant aider à  grim      D   per, finit

Par nous     N        étonner non pas tant par sa tech   U    ni-ci-té,

Que  par     T          l’ultime  sublimation, due à notre    *    volonté.

Grimper    É          est comme de  naviguer seul en plei    T    ne mer,

L’on   se     E            retrouve tout nu, et face à soi  même     É   surtout.

Mais on     *             garde grand frisson flirter situation ex     I     trême,

Procu     A              rant une énergie propre à vous donner des     D   ailes.

   U                                                                                                E

.

********************************************************

.

So

Mmet

À gravir,

C’est sans espoir,

Sans façon.

Mais il reste à notre portée,

Ailes magiques,

Tout au pied du sommet du Teide,

Par téléphérique.

Pour grimper, il faut bien se l’avouer

C’est  plus  pratique

Que de se farcir, à pied, toute la montée,

À en être asthmatique.

Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,

Volontaire, bien physique,

Et c’est seulement en le gravissant pas à pas

Que mont se rend magnifique.

Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié

On se sent un peu hypoglycémique,

Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter

Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.

Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,

Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,

Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,

De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,

Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.

Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,

En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.

Lors vous posez les deux pieds joints  sur sommet : moment héroïque

Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,

Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Montagne surmontée nuage

Ou deux formes de montagnes :

En bas, pointue ; en haut, pentue,

Qu’on appelle aux canaries, le Teide

 .

Une montagne avec somment en pic

Dont la montée reste toujours épique,

Bien coiffé, ici, par un chapeau pointu.

 .

Sommet  montagne en triangle blanc immaculé

Et plutôt des plus pointus

Qu’on peut considérer comme difficile à  y grimper

Mais le Teide n’est pas l’Everest.

 .

 Symbolique 

 .

La

Montagne

Provoque chez l’homme

Des sentiments contradictoires.

Interdite, promise, refuge des ermites,

Siège des combats entre  les Titans et les Dieux

Entre Archanges et Dragons, lieu de l’immortalité,

Colline de la pureté : le centre et le sommet du monde.

Génératrice de paniques comme exaltations, la montagne

Suscite depuis toujours le sentiment d’un univers qui échappe

À l’échelle humaine. Proche des cieux, éloignée de l’ordre humain,

Elle est comme point de rencontre privilégié entre le Ciel et la Terre.

Elle est le lieu le plus bas pour les dieux, le plus élevé pour les hommes.

le-symbolisme-de-la-montagne

.

Descriptif

 .

56 – Notre montée au sommet du Teide

Alignement central / Titre  analogue/ Thème  rando

Forme  triangle / Rimes variées/ Fond accordé de forme

Symbole de forme : montagne / Symbole de fond : Teide

.

.

Fond

.

Évocation 

.

56 6

.

Le Teidé aperçu de loin, avec sa petite pointe

On y accède par un chemin

En lacets interminables ou par le téléphérique,

Pour monter, descendre !

 .

Symbolique 

 .

On dirait

Endroit venu

D’un autre monde

Mais la vérité c’est que

Le Teide est situé au cœur

De Tenerife,  point culminant,

Est fait de coulées  laves, datant

De plus  de  trois millions d’années,

Des cônes  volcaniques, et, des strates

Et des rochers millénaires  qui s’étendent

À travers la grande caldera de Las Cañadas

Dans un environnement dominé par les laves.

Modifié et mis en forme, source : teide.guide

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Grimper jusqu’au sommet d’une haute montagne

A, de tout temps, constitué  un défi  pour l’homme

Qui veut , à tout prix, dominer la nature, sauvage.

.

Le Teide aux Canaries le sera plus que tout autre

Dès qu’on envisage d’atteindre le sommet à pied,

Plutôt que d’emprunter téléphérique pratique

Pour  jouer les touristes, fatigués d’avance.

 .

Pour ce qui est des formes plus ou moins pointues

Et des hauteurs, et vertiges, plus ou moins grands

Avec les monts, les pics et  aiguilles, sommes servis

Car le Teide nous fait l’effet, de loin, d’un mamelon

Et grimper sur lui, devient un plaisir pour de bon.

.

Ce qui fait que la forme et le fond se confondront,

Tandis que les rimes et les rythmes s’épuiseront !

Quel que soit pente, défi, effort, arrivés en haut,

Bien que ne l’atteignant pas, on est sur nuage.

 .

Visuel

.

.

 Téléphérique montée du Teide

.

Visuels et textuels  >>

55 – Cirque Demoiselles coiffées

Visuels et textuels >>

.

Demoiselles  coiffées,

       Pourquoi  faire un cirque :

       S’agit-il de belle métaphore,

         Ou statues de sels, desséchées.

            Nature nous concocte curiosités,

            Faisant penser à œuvre humaine.

.

              Elles ne sont que projections vaines

                Art, beauté ne seront pas de leur fait,

                Y a pas  de desseins, pour les réaliser,

                Y a pas de messages,  à nous délivrer :

               Mais  pour autant, nous les admirons.

.

                 Nous voici, à trois, au détour du sentier

                   De randonnée  qui nous y mènera, à pied,

                    Au fond d’un paysage lunaire  et qui éclaire

                      Les contreforts de leur cirque extraordinaire.

.

                       Et voilà, nous y sommes, face à ces Demoiselles

                       Coiffées chacune, d’un caillou, comme chaperon

                       Bien dressées et de quinze à vingt mètres de long,

                      Sculptées par l’érosion, en cônes fins, de gravillons

                     Blancs, bien collés, et serrés en rond,  autour d’elles :

                   On pourrait les croire : jumelles de celles  d’Avignon !

.

             Majestueuses, elles dominent  le fond du cirque,  torturé,

            Par des coulées  de laves, autant que par torrent, chahuté,

          Nichées en plein cœur d’une forêt de pins pour se protéger

          À l’abri des regards indiscrets du passant, mal intentionné.

.

          Que de photos d’elles, et de nous avec elles, avons-nous pris,

           Tant il est vrai que, tous les jours, nous ne viendrons pas, ici,

           Mais pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin,

             Lunaire, faut voir, extraordinaire : en tous cas, pas commun !

.

             Nous l’avouons : c’est à regret, que nous quittons ce territoire

                Qui  nous joue  ses tours, nous trompe de sentier, belle histoire,

               Et nous oblige  à rebrousser chemin, pour nouvelle fois, le voir,

                Dans l’ombre des pins, des pics et monts, leur servant d’avaloir.

.

               Nous rentrons par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées,

                Avant de pénétrer dans cette forêt épaisse qui nous fait respirer

                 L’air sain des montagnes Canariennes, de cette ile, de Tenerife !

.

                  Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus vers Vilaflor,

                   Nous en sommes partis à midi, et il est vingt heures, jour dehors,

                  Avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche… à vif.

.

                   Et  si vous ne m’en croyez, allez donc, par  vous-même, le vérifier.

                  Si vous ne les trouvez pas, c’est  qu’elles sont cachées, décoiffées,

                  Et c’est bien sûr votre incrédulité  qui les aura fortement vexées,

                 Elles se méritent ces petites  et  on ne leur rend visite qu’à pied.

.

                Lors ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner

                 Même si  elles ne figurent  en aucun parc, ni en aucun musée !

.

.

Extension

.

1.

.

Rien ici

.

.

2 .

.

Voir un tel site, en photo, ou, en vidéo ne procure pas la même sensation,

Que d’y être, physiquement, de marcher dedans, d’y être presque écrasé.

Vous me direz que désormais on peut le restituer en réalité virtuelle 3D

C’est mieux comme illusion, sensation, mais vous n’y êtes toujours pas,

A crapahuter, à glisser sur leurs flancs, les tancer, de votre petite taille.

Huit heures  de marche, en montée-descente, en aller-retour, à Vilaflor,

Avec vue imprenable sur plus haute montagne d’Espagne, celle du Teide.

 .

3.

.

Phénomènes géologiques que ces demoiselles coiffées

Érosion de roches très friables durant million d’années

Formes très longilignes et coiffure caillouteuse  de tête,

Ont suggéré de les dénommer aussi : cheminées de fées.

.

Au bord du cirque  puis au centre, la vue est différente,

Au pied  d’une de ces demoiselles, on se sent  tout petit,

Faut-il croire que, sur la Lune, on trouve telles géantes,

Sur la face cachée peut-être je pense que non, qui sait.

.

En Bretagne, nous avons non menhirs, en alignement

Mais ce seront là des pierres érigées par des hommes

Au nord de la Turquie, en Cappadoce, des centaines

De cheminées de fées, sans coiffes : spectacle fou !

.

.

55 – Calligramme

.

Demoiselles  coiffées,

       Pourquoi  faire un cirque :

       S’agit-il de belle métaphore,

         Ou statues de sels, desséchées.

            Nature nous concocte curiosités,

            Faisant penser à œuvre humaine.

              Elles ne sont que projections vaines

                Art, beauté ne seront pas de leur fait,

                Y a pas  de desseins, pour les réaliser,

                Y a pas de messages,  à nous délivrer :

               Mais  pour autant, nous les admirons.

                 Nous voici, à trois, au détour du sentier

                   De randonnée  qui nous y mènera, à pied,

                    Au fond d’un paysage lunaire  et qui éclaire

                      Les contreforts de leur cirque extraordinaire,

                       Et voilà, nous y sommes, face à ces Demoiselles

                       Coiffées chacune, d’un caillou, comme chaperon

                       Bien dressées et de quinze à vingt mètres de long,

                      Sculptées par l’érosion, en cônes fins, de gravillons

                     Blancs, bien collés, et serrés en rond,  autour d’elles :

                   On pourrait les croire : jumelles de celles  d’Avignon !

               …………………..  LE CIRQUE DES  …………………….

             Majestueuses, elles dominent  le fond du cirque,  torturé,

            Par des coulées  de laves, autant que par torrent, chahuté,

          Nichées en plein cœur d’une forêt de pins pour se protéger

          À l’abri des regards indiscrets du passant, mal intentionné.

          Que de photos d’elles, et de nous avec elles, avons-nous pris,

           Tant il est vrai que, tous les jours, nous ne viendrons pas, ici,

           Mais pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin,

             Lunaire, faut voir, extraordinaire : en tous cas, pas commun !

             ……………….……..  DEMOISELLES  ………….…….……….

             Nous l’avouons : c’est à regret, que nous quittons ce territoire

                Qui  nous joue  ses tours, nous trompe de sentier, belle histoire,

               Et nous oblige  à rebrousser chemin, pour nouvelle fois, le voir,

                Dans l’ombre des pins, des pics et monts, leur servant d’avaloir.

               Nous rentrons par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées,

                Avant de pénétrer dans cette forêt épaisse qui nous fait respirer

                 L’air sain des montagnes Canariennes, de cette ile, de Tenerife !

                 …………………….   DITES COIFFÉES   ………………………….

                  Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus vers Vilaflor,

                   Nous en sommes partis à midi, et il est vingt heures, jour dehors,

                  Avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche… à vif.

                   Et  si vous ne m’en croyez, allez donc, par  vous-même, le vérifier.

                  Si vous ne les trouvez pas, c’est  qu’elles sont cachées, décoiffées,

                  Et c’est bien sûr votre incrédulité  qui les aura fortement vexées,

                 Elles se méritent ces petites  et  on ne leur rend visite qu’à pied.

                Lors ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner

                 Même si  elles ne figurent  en aucun parc, ni en aucun musée !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un rocher, d’allure assez massive,

Surmonté d’une pierre graniteuse

Ce serait  bien une cheminée de fée.

Et ça pourrait être menhir breton,

 .

Qu’on appelle cela cheminée, pierre levée

Et qu’elle soit en granit ou en calcaire,

Les formes et fonds ses ressemblent.

 .

Elles sont  appelées : cheminées de fée,

Ou pyramides,

 Elles ont des formes phalliques, bases de

Croyances et légendes !

 .

 Symbolique 

 .

Le menhir

Est  une  pierre

Dressée vers le ciel

Associée  à  la  dureté

Tout autant  à  éternité.

L’on ne sait, toujours pas,

Exactement quelle fonction

Occupaient les menhirs dans

Le monde celtique, on suppose

Toutefois  qu’ils étaient  associés

À des rites de fertilité et des cycles

Saisonniers,  à des rites sacrificiels,

Ou encore à des calendriers primitifs.

D’ailleurs, les menhirs  existaient déjà

Milliers d’années avant arrivée Celtes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir

 .

Descriptif

.

55 – Le cirque des Demoiselles dites coiffées

Alignement central / Titre  mots entiers / Thème  rando

Forme  courbe / Rimes égales / Fond accordé de forme

Symbole de forme : menhir / Symbole de fond : cheminée

.

.

Fond

.

Évocation

.

55 6

.

Elles sont  appelées : cheminées de fée,

Ou pyramides,

 Elles ont des formes phalliques, bases de

Croyances et légendes !

 .

Symbolique

 .

Une vraie cheminée de fée

Appelée aussi selon les régions

Demoiselle coiffée, ou pyramide

Est une grande colonne naturelle

Constituée par des roches friables,

Tant le plus souvent, sédimentaires,

Et dont le sommet  demeure composé

D’une roche résistant mieux à érosion.

Ces formes étranges, parfois phalliques,

Présentes, un peu partout, sur la Planète,

Sont à l’origine de croyances ou légendes.

Modifié et mis en forme, source : wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On a beau voir photos, reportages, témoignages

Rien ne remplace l’œil dans ces mêmes paysages

Marchant, longtemps, pour s’y rendre, l’explorer,

Cheminée de fée  nous  le  rend  merveilleusement

En cadeau de l’effort pour découvrir, contempler

Cette sculpture de nature, à nulle autre pareille,

Dont on rêve de suite, même en plein sommeil.

.

On constate bien l’effet de l’érosion à l’œil nu

Et on mesure le temps pour y être parvenu.

Les cheminées et pyramides vont de pair

Et, quand elles sont de fées : de concert

Et riment ensemble par bien des côtés

Qui font que leurs formes, identifiées,

Insufflent au fond, formes pétrifiées.

.

Je délire un peu car monde magique

Accepte des illusions, bien pratiques,

Pour qu’esprit  vagabonde, à son gré,

Pour mettre fond et forme en musique

 Jusqu’à y projeter un menhir breton.

 .

Visuel 

.

.

Cheminée comme immeuble

.

Visuels et textuels >>

54 – Randonnée paysage lunaire

Visuels et textuels >>

.

Quatre heures … pour aller visiter

Maintenant je comprends mieux

Pourquoi  il n’y avait pas  foule,

Pour aller visiter  ce beau coin,

Prétendu magique, et, lunaire,

Et qui sur notre carte routière,

Parait des plus extraordinaires.

.

Cette randonnée n’est pas donnée,

Tant, très souvent, il faut la mériter.

D’autant que montagne faut monter,

Souffrir jusque sommet, pour arriver.

.

La première heure sera celle de chauffe,

Mise en jambes, second souffle à trouver.

.

La seconde sera une promenade de santé,

Sauf, si cœur, muscles sont, déjà, fatigués.

.

La troisième sera celle qui nous réchauffe,

Nous sommes en chemin pour la terminer.

.

La dernière est celle du début de surchauffe,

Nous peinons,  avec ventre creux  et affamés.

.

Midi, Vilaflor, nous marchons en plein soleil,

En panoramas qui sont à nuls autres pareils !

.

De rejoindre ce fameux site, prétendu lunaire,

En seront-nous enchantés ou tout le contraire !

.

Lors nous sommes trois  pour nous encourager,

Premier attend denier pour soutenir son moral.

.

Un raidillon, soudain pourrait nous être  fatal :

Envie nous prend de faire demi-tour, exténués.

.

Marre de porter le sac à dos pour réserve d’eau

Pour le déjeuner, salades, et desserts : là-haut.

.

Encore  un dernier effort, et on y est presque,

On y est : repas  et  sieste : vision dantesque.

.

Ce paysage  lunaire  avec  toutes  ses  teintes,

Nous console des efforts pour enfin l’atteindre.

.

En chaleur caniculaire, ça devient presque calvaire

Qu’arpenter chemin aride tortueux, voire saturnin,

Pour visiter  ce qui relève  de la curiosité des Cieux !

Nous ne serons pas déçus nous serons même émus !

Ainsi nous y demeurerons plus longtemps  que prévu,

Notre dépaysement sera tel qu’il nous  laisse  sans  voix

Comme si  nous étions  seuls  et lunaires pour cette fois.

.

.

Extension

.

Si on n’a pas idée de ce qu’on va trouver

Au bout de cette longue randonnée,

L’on se demande avec insistance

Si cela en vaut ou non la peine.

Pour sûr, il restera  le  plaisir

De bien  marcher  ensemble,

De déjeuner en pleine nature,

De profiter de l’air pur et d’un soleil

Qui nous réchauffe à la fois le corps et l’esprit

Mais l’objectif passe en premier et il n’aura de sens

Que s’il est à la hauteur de l’effort consenti, comme ici !

.

Comment peut-on qualifier de lunaire un site de sable, d’arbres, entouré:

Marcher sur la Lune, n’a  aucune comparaison avec randonner sur Terre !

Dans notre imaginaire, nous aimerions que la Lune épouse un tel paysage,

Et que les demoiselles coiffées soient autant de géantes, oubliées, esseulées

Tout cela n’a aucun sens, ni de près, ni de loin, et pourtant, la magie opère,

Comme si cette illusion prenait, dans  notre tête, le pas contre toute réalité.

Il est vrai que le spectacle offert, mais mérité, se prête, assez bien, à délirer.

.

On a tous, plus ou moins, pratiqué, paysage de désert,

Personne ne pourra le prétendre pour paysage lunaire :

Mis à part des photos, vidéos, on ne peut que l’imaginer

Mis à part astronautes américains qui ont posé le pied.

.

Je me souviens, petit, voyant la Lune dans un seau d’eau

Je demandais à mon père comment faire pour la prendre

Voyant mon insistance, insatisfaction, colère, qu’il refuse :

D’exécuter, il a trouvé opportun de me la verser sur la tête.

.

Sans doute la raison depuis ce temps pour être lunatique

Marcher ici, vous donne de toute façon un sens pratique,

Et de contempler un tel paysage magique qui ressemble

Vous récompense de tous vos efforts et de vos délires !

.

.

Épilogue

.

Les Demoiselles coiffées, sont situées

Entre Vilaflor, les contreforts du Teide

Garés à Vilaflor, nous débutons sentier

Quatre heures de marche pour rochers.

.

Le jeu en vaut-il la chandelle : nous avons

Les mêmes sud de la France, en Roussillon.

Comment soutenir la moindre comparaison

 Sans y avoir été : avec sa tête, avec ses pieds !

.

Il est midi, et nous sommes sous forte chaleur,

Peu de forêts à traverser, terrains pentus, arides

Elles se méritent ces demoiselles… haut-perchées

Trônant, soit disant, en paysage, prétendu lunaire.

.

Lunaire, je ne sais guère, mais lunatique surement,

Lors je ne sais plus si, ce sont elles ou moi qui le suis.

Dieu merci, nous sommes en plein jour, donc la Lune

Ne peut nous influencer, de quelque manière qui soit.

.

Nous l’atteignons enfin après courte pause-déjeuner

Fatigué, exténués, et comme souvent, voire toujours

La récompense du panorama nous gratifie dix fois.

Car elles sont bien là, alignées comme à la parade

.

Au milieu d’un paysage qui nous porte à rêver :

Extraterrestres les ont, eux-mêmes, façonnées.

Bien sûr, il n’en est rien, que le vent, du vent :

On parlera d’érosion, de sable volatil : subtil.

.

Nous sommes restés, un temps, suspendu,

Comme si un mystère nous avait retenu,

Et à toute vitesse, sommes descendus.

Vilaflor nous attendait, convenue.

.

.

54 – Calligramme

.

Quatre heures      *                                   *       pour aller visiter ……………

Maintenant je        *                                   *   comprends mieux …………

Pourquoi il n’y        *                                 *    avait pas foule, ……….

Pour aller visiter        *                             *    ce beau coin, ……..

Prétendu magique,       *                         *    et, lunaire, …….

Et qui sur notre carte      *                  *      routière, …

Parait des plus extraor        *       *    *       dinaires.

.

Cette randonnée n’est pas    *    donnée,

Tant, très souvent, il faut la   R  mériter.

D’autant que montagne faut    A  monter,

Souffrir jusque sommet, pour    N  arriver.

La première heure sera celle de   D  chauffe,

Mise en jambes, second souffle à   O   trouver.

La seconde sera une promenade     N  de santé,

Sauf, si cœur, muscles sont déjà       N    fatigués.

La troisième sera celle qui nous        É   réchauffe,

Nous sommes en chemin pour la       E     terminer.

La dernière est celle du début de       *     surchauffe.

Nous peinons, avec ventre creux       *        et affamés.

Midi, Vilaflor, nous marchons         S           plein soleil,

En panoramas qui sont à nuls       U         autres pareils !

De rejoindre ce fameux site         R        prétendu lunaire,

En seront-nous enchantés         *       ou tout le contraire !

Lors nous sommes trois         P         pour nous encourager,

Premier attend denier,         A        pour soutenir son moral.

Un raidillon, soudain            Y        pourrait nous être  fatal :

Envie nous prend de               S       faire demi-tour exténués.

Marre de porter les sacs          A        à dos pour réserve d’eau

Pour le déjeuner, salades,          G               et desserts, là-haut.

Encore un dernier effort,             E               et on y est presque,

On y est : repas et sieste               *                  vision dantesque.

Ce paysage lunaire avec                *                toutes  ses  teintes,

Nous console des efforts               L          pour enfin l’atteindre.

En chaleur caniculaire, ça            U       devient presque calvaire

Qu’arpenter chemin aride            N       tortueux, voire saturnin,

Pour visiter  ce qui relève             A      de la curiosité des Cieux !

Nous ne serons pas déçus             I        nous serons même émus !

Ainsi nous y demeurerons             R       plus longtemps  que prévu,

Notre dépaysement sera tel           E        qu’il nous  laisse  sans  voix

Comme si  nous étions  seuls          *           et lunaires pour cette fois.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

54 4

.

Évocation

.

Parcours fléché à l’intérieur

Et rocher surmonté de pierre

Insuffleraient  paysage lunaire  

En excitant bien notre curiosité !

.

Un long parcours de randonnée

À l’intérieur d’un grand rocher,

Aux allures de lunaire cheminée.

.

Un rocher surmonté, coiffé, d’une pierre

Comme cheminée avec chapeau

Qui a mis des années, siècles, millénaires

Pour nous offrir tel spectacle.

Symbolique

 .

Le rocher désigne

Une très grosse pierre.

Il symbolisera la solidité,

Avec l’éternité et l’élévation.

.

En la Bible, le rocher émergé

Des eaux représentera la terre

Dans l’étendue céleste, il évoque

Une île  sur laquelle  les hommes

Vivent, se reproduisent, meurent.

.

Mais dans la mythologie grecque,

Le rocher serait associé à  Sisyphe.

Selon la légende, Zeus le condamna

À faire rouler éternellement jusqu’en

Haut d’une colline, un gros rocher qui

En redescendait à chaque fois avant de

Parvenir au sommet condition humaine.

1001symboles.net/symbole/sens-de-rocher.

.

Descriptif

.

54 – Randonnée paysage lunaire

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  rando

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond accordé de forme

Symbole de forme : rocher / Symbole de fond : paysage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

54 6

.

Un paysage lunaire, pour le voir,

 Il faut, un peu, se l’imaginer :

Ici en plus avec des Demoiselles coiffées,

Comme à Serre-Ponçon !

Symbolique 

 .

Ce paysage lunaire est formé

De nombreuses formes coniques

À  l’aspect stylisé, et qui, en vue

D’ensemble peuvent s’assimiler

À une cathédrale …moderniste.

.

Pendant des milliers d’années,

Érosion les a progressivement

Parfaites, sur  un versant  de

Milles  couches, inclinées  de

Cendres volcaniques beiges.

.

Le résultat est  un spectacle

Étonnant qui semblera être

Autre planète, d’où son nom.

Modifié  salutilescanaries.com

  .

.

Corrélations

Fond/forme

.

Ces formes de cheminées, presque accolées,

Représenteraient, pour  nous, êtres  géants,

Qui rimeraient, avec le fond, parfaitement,

À quelques vers près, et, bien évidemment,

Le tout correspondant, merveilleusement

Surtout quand on s’y promène dedans !

.

En dehors de  tout  faux paysage lunaire

Qui exerce sur nous un pouvoir d’attraction

D’avoir au bout de chacune des randonnées,

Un spectacle  à découvrir, et puis, à admirer,

Comme un panorama ou bien une curiosité,

Nous motiverait à poursuivre quel que soit

Notre état interne ou conditions externes.

.

N’ayant jamais été marcher sur la Lune,

On imagine pourtant un paysage lunaire,

De ce type, et cela, presque naturellement.

 .

Visuel

.

.

Le village de Vilaflor Tenerife

.

Visuels et textuels >>

53 – Randonnées sur Tenerife

Visuels et textuels >>

.

Deux croisières,  deux randos,

Ne seront, jamais, pareilles :

Mais, tous, nous évaderont

Des vrais faux problèmes,

Et qui nous encombrent

Font voir autre monde

Ou tout autre univers,

Aux brins  de poésies,

Tantôt bleus  ou verts.

.

Randonner  sur le plat,

Cela  nous parait facile !

Mais, lors … on grimpera,

Marche deviendra difficile.

.

Mettre un pied devant autre

Et recommencer… c’est l’idée

Mais loin de réalité sous soleil

Cherchant coin ombre sombre,

L’on trouvera un coin  de  soleil.

.

On ne la connait pas bien, encore,

Mais tous nos renseignements pris

Nous poussent à découvrir le nord,

Pour grimper au plus haut, permis.

.

On imagine  notre  arrivée  facile,

À Santa-Cruz, la capitale de l’ile,

Des nuits très calmes au ponton

Sommeils profonds à l’unisson.

.

Nos randonnées par dizaines,

Pour l’explorer, une semaine,

À chaque fois, bien employée,

Avec surprise à chaque sentier.

.

Soleil garanti, durant journée,

Forêts de pins, offrant ombre,

Nuage de fraicheur humidités,

Avec plaisirs variés en nombre.

.

Il nous faudrait  tout arpenter,

Ses collines ses monts ses pics

Afin de bien savourer admirer

Ses falaises, plages et criques.

.

Et bien sûr, grimper  le  Teidé,

Culminant   vers   3720 mètres,

Pour monter, on n’en a pas idée,

D’aller jusqu’à son dernier mètre.

.

Il nous restera, après, faire musées,

Prochains  jours bien  trop, fatigués,

Esprits ou autres grâces ou beautés,

Se rafraîchiront, autant, émerveillés.

.

.

Extension

.

Arriver par la mer, sans connaitre le port,

Est une source de stress, et parfois voire un sport.

Il n’y aura qu’une fois  arrimé au ponton,

Qu’on souffle avec le rhum et les glaçons.

.

Le programme de notre séjour aux iles canariennes

Est fait, pour moitié, croisières en voilier

Et, l’autre moitié, de randonnées  à pied.

.

Comme le bateau avance à la vitesse d’un bon coureur,

On peut dire qu’on marche vite sur l’eau,

Ou que l’on court lentement, sur la terre.

.

Ce qui fait qu’on avance, toujours, à la même moyenne.

C’est surtout centre de l’ile qui nous attire

Qui nous promet comme pour la Bretagne.

.

Et la France en général, trésors de beauté, découvertes

Et, comme les touristes ont pour habitudes

De se tasser le long des côtes ou à l’intérieur.

.

Il n’y a presque personne, à part bien sûr les résidents

Qui sont très courtois, et même, très aimables

Avec tout le monde et surtout les randonneurs.

.

Tenerife a une forme d’instrument de musique entre mandoline/balalaïka

Mais, la comparaison, compte tenu de son relief, et sa hauteur, s’arrête là !

Tant  y randonner, vers son centre, est comme grimper sur une montagne.

Nombre de chaos, tohu-bohu de roches, pêle-mêle témoignent de volcans

Qui auront façonnés l’ile à coup d’explosions de laves et de soulèvements

Dieu merci, depuis la végétation a bien poussé, et forêts sont apparues.

Contraste de ce paysage rude, les résidents sont des plus accueillants.

.

Balade, course, marche, tour, promenade,

Randonnée aurait cinq façons de s’exécuter

Dépendant de son projet, sa durée, difficulté,

En campagne, bord de mer, montagne,  triade

.

En général, iles volcaniques sont très escarpées

Sans avoir, toutefois, des parcours d’escalades,

Chemins  sont  bien tracés, balisés, entretenus,

En plus des cartes et GPS pour les  …  anxieux.

.

Les paysages changent, au fil de notre avancée,

À un tournant  ou col, l’on découvre panoramas,

Pause boisson est bienvenue, repas, encore plus,

Au bout de six à huit heures on est bien fatigués.

.

Pas la peine de se prémunir contre vent ou pluie,

Il fait toujours beau, et chaud, aux Iles Canaries,

Peut-être même trop aux heures autour de midi,

Si on ne boit pas d’eau, on se déshydrate, faiblit.

.

.

Épilogue

.

Balalaïka ou mandoline, au choix

Premier, la forme, second, le son,

Tant on est partant pour les deux,

Du nord au sud, même au centre.

.

Si le parc d’Anaga n’est pas grand

Celui autour du Teide est immense

Avec crête au milieu, le long de l’ile

Et son sommet culminant  à 3 700

.

Elle est en fait la plus grande, haute

Ile de l’ensemble d’archipel canarien

5 millions touristes pour 1, résidents

Venant du monde entier, ou presque.

.

Nous louons voiture pour faire le tour,

Déjà Santa-Cruz nous prendra 2 jours,

L’Anaga autant du fait que notre voisin

Est restaurateur dans un village perché.

.

Santa Cruz reste différent  de Las Palma,

Sa marina est en plein cœur et avons opté

Pour celle des pêcheurs,  plus authentique,

Arrivons pour carnaval, concurrençant Rio.

.

Il y a tant à faire, tant à dire, tant à retenir,

Qu’on ne peut y passer moins d’une semaine

Frustré de ne pas tout explorer, lors y revenir

C’est ce que nous avons fait, l’année suivante.

.

En résumé, Tenerife est pour nous destination,

Voyage, croisière, vacances, séjour, distraction,

Idéal, soleil tempéré, garanti durant tout l’été,

Qui plus est, en voilier, marinas modernisés.

.

.

53 – Calligramme

.

Deux croisières,  deux randos,

Ne seront, jamais, pareilles :

Mais, tous, nous évaderont

Des vrais faux problèmes,

Et qui nous encombrent

Font voir autre monde

Ou tout autre univers,

Aux brins  de poésies,

Tantôt bleus  ou verts.

Randonner  sur le plat,

Cela  nous parait facile !

.

Mais, lors … on grimpera,

Marche deviendra difficile.

Mettre un pied devant autre

Et recommencer… c’est l’idée

Mais loin de réalité sous soleil

Cherchant coin ombre sombre,

L’on trouvera un coin  de  soleil.

.

On ne la connait pas bien, encore,

Mais tous nos renseignements pris

Nous poussent  à découvrir le nord,

Pour  grimper, au plus haut, permis.

.

On imagine notre arrivée      R   facile,

À Santa-Cruz, la capitale    A      de l’ile,

Des nuits très calmes       N     au ponton

Sommeils profonds        D       à l’unisson.

Nos randonnées          O         par dizaines,

Pour l’explorer           N           une semaine,

À chaque fois             N           bien employée,

Avec surprises           É         à chaque sentier.

Soleil garanti,             E            durant journée,

Forêts de pins,              S             offrant ombre,

Nuage fraicheur              *                   humidités,

Plaisirs variés en                 S                   nombre.

Il nous faudrait tout               U                arpenter

Ses collines ses monts             R                 ses pics

Afin de bien savourer              *                  admirer

Ses falaises, plages                T               et criques.

Et bien sûr, grim                E              per le Teidé,

Culminant vers                N              3720 mètres,

Pour monter on            E            n’en a pas idée,

Aller jusqu’à               R       son dernier mètre.

Il nous restera          I       après faire musées,

Prochains  jours     F     bien  trop, fatigués,

Esprits ou autres   E      grâces ou beautés,

Se rafraîchiront, tous autant, émerveillés.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

53 4

.

Évocation

 .

Simplement un grand et haut vase,

Deux lignes tracées comme repères :

On peut y mettre bouquet de fleurs !

 .

Ce n’est pas vase qui évoque un chemin

Que son tracé sinueux, en son intérieur

Et impression générale de perspective.

 .

Ce vase pourrait servir comme repère

Pour les randonneurs :

Tant il ressemble assez à une gourde

À porter en réserve d’eau.

 .

 Symbolique 

 .

Voir

 Un vase

Dans un rêve

Restera toujours

 Intéressant à relever.

Il s’impose  comme  objet

Essentiel du rêve, contenant

Où un rêveur trouvera refuge.

Dans le vase, on mettra de l’eau

Comme un pur symbole de la vie,

De la terre aussi, voire une plante,

Qui pourra très bien s’y développer

Ou des fleurs qui pourront durer.

signification-reves.fr/Vase

.

Descriptif

.

53 – Randonnées sur Tenerife

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  rando

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : repère

.

.

Fond

.

Évocation 

.

53 6

.

En voici un bon, fabriqué, posé, de repère

Facile à distinguer

Même dans un brume de terre ou la nuit

Par sa forme conique.

 .

 Symbolique

 .

À quoi correspondront les tas de pierres sur les sentiers ?

Ce sont des repères laissés par précédents randonneurs,

Permettant de baliser le chemin ou matérialiser un pic,

Et ainsi, permettre d’identifier clairement le chemin.

.

Ils prennent la forme d’une pyramide de pierres

Et sont le plus souvent situés à des endroits

Où il est difficile d’entretenir un sentier

Délimité ou un balisage peinture.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Si l’objet choisi reflète bien la forme du poème

Le fond ne lui correspond en rien à part le tracé

Donnant comme représentation d’une randonnée

Qui rime avec la cadence, et le rythme de nos pas !

.

La mer  aura  constitué  ses  propres  repères

Ayant peu en commun avec ceux de la terre

Il s’agirait bien là des deux grands univers,

Qui s’ignorent, symbolisant déplacements,

Aventures, efforts  jusqu’à risques divers.

.

Ce pourrait être une forme de gourde pour la soif.

À chacun ses projections et ses propres repères.

 .

Visuel 

.

 

Randonnée tenerife, ile volcanique

.

.

.

Visuels et textuels >>

52 – Carnaval de Las Palmas

Visuels et textuels  >>

.

Le sens de la fête

Est proprement culturel,

Tout autant sinon plus encore,

Elle est  d’ordre  organisationnel,

L’occasion de sortir avec des amis,

Faire des déguisements  pas permis.

Carnaval est un dernier vrai défouloir

De nos grandes déceptions annuelles

Faisant lors partie des temps forts

De nature énergie émotionnelle

Permet toutes sortes de jeux

Y compris ceux amoureux

Et ce du matin au soir.

.

Qui dit carnaval…dit bacchanal,

Où l’on troque bien pour le mal.

Lors on est enfant bien encadré

Tout carnaval joué reste enjoué

Dès lors qu’il enfreint un ordre

Et qu’il berne la maréchaussée.

.

Il permet de faire pas de côté,

À l’envers ou joyeux désordre.

Ici tout est permis, en théorie.

Ici, en tous cas, de tout l’on rit,

On rit encore  plus de soi-même,

Et cela nous  fait un bien extrême.

.

De la marina,  l’on entend les sonos,

Tonnant et à fond, leurs airs gringos,

Rien à  faire d’autre que   participer,

Hormis de garder oreilles bouchées.

.

Ici, pas de chars,  défilé programmé,

Que l’enterrement final  de la sardine,

Prenant, sur elle, les maux de cette cité

Pour les mettre pour un an en sourdine.

.

Ici, un concert, avec chanteur populaire,

Là, un disc-jockey,  avec l’air patibulaire,

Des centaines,  des milliers  de  déguisés,

Sauf touristes, insuffisamment éméchés.

.

Au matin, rues sont jonchées de cadavres

De bouteilles et de déguisements usagés :

À midi, on aurait dit de ce lieu, un havre,

Comme si rien ne s’était réellement passé.

.

Et pour le reste de l’année, un tel carnaval

Permanent est celui de sirène de la Police,

Lors ce n’est ambulances, voire pompiers,

Qui de jour comme de nuit vous stressent.

.

Las Palmas  fait une concurrence divine,

À Santa Cruz de Tenerife, proche voisine,

Les deux s’enchainent, pour la quinzaine,

Jusqu’à perdre ses repères  lors fredaines.

.

.

Extension

.

Nul doute que leur sens de la fête est le ciment

Faisant, de ces iliens, un peuple très accueillant.

On pourrait  croire  à  une attraction  touristique

Mais, il faut savoir  que, comme   à Rio, au Brésil,

Les chars sont préparés durant une bonne partie

De l’année et que l’événement sera vécu comme

Une fête régionale, pour ne pas dire nationale.

.

Carnavals équivalents, il y en a un peu partout,

Populaires, élitistes, contestataires, ordinaires :

Il y en a même un sur mon ile en Bretagne nord,

À la mi-février, mardi gras, seul du département,

Et sans prétention à jouer dans la cour des grands

Mais qui attire cependant les foules de son canton.

.

C’est pourquoi nous ne sommes, en rien dépaysés

Ici en dépit de barrières culturelles linguistiques

Sans parler us et coutumes, règles et pratiques.

.

Le carnaval est comme une parenthèse, en la vie quotidienne de l’année :

Il a quelque chose d’enfance, d’insouciance, de désobéissance, d’outrance

Tant le déguisement est de grande importance,

Et que les chars ont tous même thème décliné

Dès lors il y règne comme une sorte d’égalité,

De compétition en vue de se faire remarquer,

Et s’en donner à cœur joie dans l’anonymat !

Le personnage, le masque, le travestissement, la séduction, le libertinage,

Sont autorisés voire encouragés tant qu’il n’y a pas de violence manifeste.

.

Qui dit carnaval, dit chars et dit fanfares,

Sans parler défilés, déguisements, boissons

Il y a, dans l’air, une atmosphère de…couche-tard

Certains perdront leur lucidité, entrant en déraison.

.

La reine trône sur son char, comme une déesse,

Entourée de sa suite de princes et de princesses

Enfants écarquillent leurs yeux vu d’aussi beau,

On ne reconnait plus personne sous oripeaux.

.

Pierrot le fou  côtoie, en rues, Pierrot le sage,

Et Arlequin aura revêtu son habit mosaïque

Carmen et Esméralda dansent en musique

Le ciel est bleu sans même un seul nuage.

.

.

52 – Calligramme

.

Le sens de la fête

Est proprement culturel,

Tout autant sinon plus encore,

Elle est, d’ordre organisationnel.

L’occasion de sortir avec des amis,

Faire des déguisements  pas permis.

Carnaval est un dernier vrai défouloir

De nos grandes déceptions annuelles

Faisant lors partie des temps forts

De nature énergie, émotionnelle

Permet toutes sortes de jeux

Y compris ceux amoureux

Et ce du matin au soir.

.

***********************

.

Qui dit carnaval…dit bacchanal,

Où l’on troque  bien pour le mal.

Lors est enfant   L    bien encadré

Tout carnaval   E      né est enjoué

Dès lors qu’il en *   freint un ordre,

Et qu’il berne     C    maréchaussée.

Il permet de faire    A    pas de côté,

À l’envers ou joyeux   R       désordre.

Ici tout est permis,   N       en théorie.

Ici, en tous cas,    A      de tout l’on rit,

On rit encore     V    plus de soi-même,

Et cela nous     A   fait un bien extrême.

De la marina,   L    l’on entend les sonos,

Tonnant et à fond, leurs airs de gringos,

Rien à  *  faire d’autre que d’y participer,

Hormis de    *     garder oreilles bouchées.

Ici, pas de chars     D      défilé programmé,

Que l’enterrement final     E      de la sardine,

Prenant, sur elle, les maux    *     de cette cité

Pour les mettre pour un     *     an en sourdine.

Ici, un concert, avec      L    chanteur populaire,

Là, un disc-jockey,      A      avec l’air patibulaire,

Des centaines,         S       des milliers de déguisés,

Sauf touristes         *      insuffisamment éméchés.

Au matin, rues         *     sont jonchées de cadavres

De bouteilles et de     P         déguisements usagés :

À midi, on aurait dit        A       de ce lieu, un havre,

Comme si rien ne s’était        L      réellement passé.

Et pour le reste de l’année,         M     un tel carnaval

Permanent est celui de sirène        A    de la Police,

Lors ce n’est ambulances, voire       S    pompiers,

Qui de jour comme de nuit vous        *  stressent.

Las Palmas fait une concurrence       *     divine,

À Santa Cruz de Tenerife, proche   *     voisine,

Les deux s’enchainent, pour la   *   quinzaine,

Jusqu’à perdre ses repères   *  lors fredaines.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Un pion dans un jeu de société

Une sculpture moderne en bois,

Un visage assez carnavalesque

De déguisement  en  Pierrot ?

 .

Une silhouette avec une tête

Et un corps en déguisement

Sur lesquels on se projette,

Comme pour un carnaval.

 .

Un visage qui reflète assez bien une certaine

Expression de folie et de fête

Sans se prendre au sérieux, se fondre tout à fait

Dans un personnage de Pierrot.

 .

Symbolique   

 .

Le visage est un dévoilement

Incomplet, passager de la personne,

Comme dévoilement : jamais personne

N’aura vu directement son propre visage

Sauf dans un miroir, lors  il n’est donc pas

Pour soi, mais est bien plutôt  pour l’autre,

La partie la plus vivante et la plus sensible,

Avec cinq sens  qu’on présente  aux autres.

.

C’est le moi intime, partiellement  dénudé,

Il sera plus révélateur que reste du corps.

Pour comprendre un visage, il vous faut

De la patience, de la lenteur, du respect

De l’amour. C’est avilir un visage que

L’analyser sans l’aimer. Si le visage

N’exprime plus aucune intérieure

Il n’est qu’un masque élastique.

 .

Descriptif

.

51 – Le vieux centre de Las Palmas  

Alignement central / Titre  serpentin / Thème fête

Forme  ovale / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : visage/ Symbole de fond : déguisement

  .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Pierrot le fou, ou  Arlequin,  chacun  endossera

Déguisement qui lui convient,

Le tout est de pouvoir se délurer et se distraire,

Se mettre le cœuret la tête en fête.

 .

Symbolique 

 .

Le costume peut être un symbole

D’appartenance autant à un peuple,

Un pays, une confrérie, voire une secte,

Une religion ou d’autres types de groupe.

Il peut autant constituer un déguisement

Un costume de scène en costume d’Arlequin

Qui serait apparu au XVI siècle  en Italie,

Est fait multiples losanges multicolores

Représentant les facettes d’Arlequin

Et sa pauvreté, sa naïveté.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un déguisement est comme second rôle,

Que l’on se choisit, qui ne nous est imposé

Par personne et encore moins, la société,

Et qui nous délivre du carcan quotidien

Et dans lequel nous sommes enfermés

S’il n’a plus signification cathartique

D’antan, il reste projection de soi.

.

Comme un visage humain imprécis,

Auquel  l’on prêterait  ses déguisements,

Afin que le fond puisse rimer avec la forme,

Et que le tout fusionne  dans un personnage

Qui nous semble familier, du moins connu.

C’est dans ce jeu du dedans, et  du dehors,

Qu’apparence se fait jour, fantomatique.

.

Visuel

.

.

 Déguisées, légères et court vêtues

.

Visuels et textuels  >>

51 – Le vieux centre de Las Palmas

Visuels et textuels >> 

.

Christophe Colomb nous aura marqué,

Par ses trois passages aux Amériques

Il aura donné son nom aux musées

Sur  ses explorations … Indiques.

.

Tant en chaque ile des Canaries,

Existe une vieille cité conservée.

Chacune est unique : curiosité,

Faisant, de vous, touriste ravi.

.

Le vieux Centre de Las palmas

Est chargé d’histoires en masse

Tant  son passé, regorge traces

De vies des gens, en leur espace.

.

Les grandes villes ont tous, presque,

Un vieux centre, de vieilles structures

Avec leur Histoire et leur Architecture,

Non loin des commerces, gigantesques.

.

Et si l’on parvient à se vider le cerveau,

Et à ouvrir les yeux sur ce qui est beau,

L’on captera ses formes et ses couleurs

Qui garderont, chez nous leurs odeurs.

.

Seuls devant la façade de Cathédrale,

Déambulons, sur cette place centrale,

Dont les bâtiments autour témoignent

D’une grandeur d’âme  et qui s’éloigne

Des temps modernes  et matérialistes

 Des grands gratte-ciels,  capitalistes.

.

Derrière la cathédrale, rues étroites,

Cachent palais de justice sur la droite

Avec fronton sur le large front de mer,

Et son beau quartier avocats d’affaires.

.

 Plus bas, les échoppes, restaurants, cafés,

Rivalisent en beauté balcon moucharabié,

Le vieux centre reste vide de ses habitants

Et devient un musée d’architecture vivant

Nouvelle cité, parsemée de centres d’arts.

.

Les curieux, esthètes, s’y croisent, hasard,

Désert le soir, c’est mieux  pour observer,

Prendre de meilleures photos  et clichés.

.

Las Palmas s’est agrandie  vers le Nord

Son grand boulevard isole cette vieille

Dame qui n’aurait plus d’avenir, hors

Attirer le chaland  par ses merveilles

Auxquelles on est sensible au point

D’y revenir, très tôt, le lendemain !

.

.

Extensions

.

Las Palmas, ville parmi d’autres a deux centres :

Un centre purement historique, pour ne pas dire vieux,

Et un centre des plus modernes, pour ne pas dire commercial.

Cela donne deux architectures se succédant au fil du temps

À nouvelles opportunités sans se détruire l’une, l’autre.

.

Ici, on restaure, mais, là, on construit ;

Ici on respecte le style, et là, on innove.

Ah c’est vrai, j’oubliais de mentionner

La   Maison  de   Christophe  Colomb

Il y a séjourné, pendant un moment.

.

Elle s’est transformée  en un musée,

Intéressant, voire agréable à visiter.

On trouvera l’ambiance de l’époque

Et les récits de cet exploit du passé.

.

Un vieux centre est, presque toujours, un témoin du temps passé,

Si certains sont encore habités, d’autres sont musées, en nombre.

C’est, avant tout un style, une manière de vivre, une architecture.

Ici, l’influence mauresque côtoie et parfois tutoie celle espagnole

Les places sont grandes mais les rues sont étroites pour l’ombre

Les toits sont plats, les fenêtres avec balcons à moucharabiehs.

Il en ressort une atmosphère dans laquelle on peut se projeter

Pour finir le contraste est fort avec la ville moderne … à côté,

Donnant l’impression d’une industrie hôtelière à touristes !

.

Le vieux centre de Las Palmas est un lieu culturel,

Séparé de la nouvelle ville plus moderne, densifié

On y trouve, trois musées, une grande cathédrale

Des immeubles d’architecture, style art nouveau.

.

Musée de Christophe Colomb  est impressionnant

On s’y croit presque en son temps et en son galion

C’est un vrai changement d’époque, un testament,

Nous donnant toute la mesure d’aventure passion.

.

Las  palmas   est   une  ville   de  400 000 habitants :

Suffisante pour y trouver  ce dont l’on aura besoin :

Une grande plage, un grande marina, un grand parc

En sus d’un carnaval faisant de l’ombre à celui de rio.

.

.

Épilogue

.

Pas de convergence, correspondance

Entre vase et poterie évoquant la forme,

Transparence, lumière de vitraux, le fond

 Bien que pourtant le centre reste un cocon,

Dont lumière particulière éclaire son esprit.

.

Il y a un contraste entre vieille et jeune ville,

Tant en leur architecture qu’en l’atmosphère.

De passer de l’une à l’autre est comme passer

D’un siècle du passé dépassé à la modernité.

Cathédrale, ici, immeubles front de mer, là.

.

Nous avons beaucoup apprécia sa marina,

Au fond d’une plage des plus accueillantes

Parcs bien arborés, musées, son carnaval,

Auquel nous avons eu plaisir à participer

Et la randonnée tout autour de la Isletta.

.

De belles rencontres au ponton visiteur,

Nous n’étions pas seuls,  heures apéro.

Ce fut  les départs  en longues randos,

Assistance à grand gala de chevaux,

Fraternité avec des gens  … du cru.

.

.

51 – Calligramme 

.

Christophe Colomb            nous aura marqué,

Par ses trois passages         aux Amériques

Il aura donné son nom        aux musées

Sur ses explorations          Indiques.

Car en chaque ile des     Canaries,

Existe vieille cité        conservée.

Chacune est unique   curiosité,

Faisant, de vous, touriste ravi.

Le vieux Centre de Las palmas

Est chargé d’histoires en masse

Tant  L  son passé, regorge traces

De  E vies des gens, en leur espace.

Les  grandes villes ont tous, presque,

Vieux  V   centre, de vieilles  structures

Avec leur     I    Histoire, leur Architecture,

Non loin des     E      commerces, gigantesques.

Et si l’on parvient        U           à se vider le cerveau,

Et à ouvrir les yeux              X         sur ce qui est beau,

L’on captera ses formes              *              et ses couleurs

Qui garderont, chez nous                C               leurs odeurs.

Seuls, devant la façade de                   E               Cathédrale,

Déambulons, sur cette place                N                    centrale,

Dont les bâtiments autour                  T                 témoignent

D‘une grandeur d’âme                      R                   qui s’éloigne

Des temps modernes                    E                  et matérialistes

 Des grands grattes                    *                  ciels,  capitalistes.

Derrière la cathé                  D                    drale, rues étroites,

Cachent palais                 E                  de justice sur la droite

Avec fronton               *                  sur le large front de mer,

Et son beau              L              quartier avocats d’affaires.

 Plus bas, les             A           échoppes, restaurants, cafés,

Rivalisent en            S        beauté balcon moucharabié.

Le vieux centre         *        reste vide de ses habitants

Et devient un musée     P         d’architecture vivant

Nouvelle cité, parsemée   A         de centres d’arts.

Les curieux, esthètes, s’y    L    croisent, hasard,

Désert le soir : c’est  mieux  M  pour observer,

Prendre de meilleures photos  A   et clichés.

Las Palmas s’est agrandie vers  S  le Nord

Son grand boulevard isole   cette vieille

Dame qui n’aurait plus  d’avenir, hors

Attirer le chaland  par ses merveilles

Auxquelles on est sensible au point

D’y revenir, très tôt, le lendemain !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

51 4

.

Évocation

.

Vase classique bien translucide

Creux, mystérieux, en son intérieur,

Ouverture bien évasée sur extérieur.

 .

Rien de bien commun entre ville et vase,

Bien qu’on peut voir vieux centre en creux

Avec, pourquoi pas,   une rivière au milieu,

Cela dit, un vase est lieu de transformations.

 .

Un vase à fleurs comme il y en a des

Milliers comme celui-ci :

Sauf qu’il est en verre, translucide,

 Et que sa teinte est bleue !

 .

 Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer vase est conquérir trésor.

Briser vase est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représentera à nos yeux .

.

Le vase alchimique, le vase hermétique

Signifient toujours le lieu dans lequel

Nombre des merveilles s’opèrent: 

.

C’est le sein  maternel,  l’utérus

Dans  lequel  une  nouvelle  vie

Se forme, d’où cette croyance que

Vase contient secret de métamorphoses.

.

Descriptif

 .

51 – Le vieux centre de Las Palmas  

Alignement central / Titre  serpentin / Thème monument

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : translucide

.

.

Fond

.

Évocation 

.

51 6

.

On pourrait y mettre  une bougie ou ampoule

À l’intérieur pour l’ambiance

Profiter qu’il est translucide pour faire varier

Et la couleur et  l’intensité.

 .

Symbolique

 .

Ni opaque

Ni transparent,

Le pur translucide,

Résulte de la traversée d’un corps

Par la lumière diffuse sans toutefois

Permettre  de   distinguer   les   objets

À travers lui, voile  et  dévoile, à la fois,

Sépare et unit, nourrit  l’espoir  visibilité,

Complète le symbole du verre en particulier,

Qui offrira l’accès à de nouvelles potentialités,

Comme des entrevues à travers portes vitrées.

D’inspiration personnelle rédigée sur le site

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un vieux centre-ville est souvent lieu de mémoire

Un lieu de monuments, un lieu chargé d’Histoire

Transpire  le  passé  avec vue lucide, translucide

Lors nous rappelant bien  ce que nous avons été

Avant de réapparaitre  nouvelles architectures,

Qui seront autant de défis à relever ou décliner

Ou laideurs des cages sociales, à se multiplier.

.

Courbe de partout, et tant de corps que de col

Mais composée de matières comme lumières,

Vase translucide  crée  une autre atmosphère

Qui rime avec couleur et ambiance mystère,

Qui diffusera comme belle forme qui racole

Mais, pour autant, ne reflètera pas le fond

 

Visuel

 

 

Santa Catalina centre Las palmas 

.

Visuels et textuels >> 

50 – Maspalomas, marais, désert, mer

Visuels et textuels >>

.

La voie  du  désert, plus celle  de la mer,

Sont unies, au pied  de ces montagnes.

Oued, vent, sable : toutes  chimères,

Images, mirages,  accompagnent.

Nous quitterons ce bel endroit,

L’esprit des plus déconcertés,

Par un grand contraste fort

Entre  la foule, d’un côté,

Et  le désert, de l’autre.

 .

Nous restons ignorés :

Aurions-nous manqué,

Ne pas assez l’honorer.

Il n’en demeure pas moins

Que c’est une magique terre,

Et, qui égaie, de par sa beauté,

Notre planète bleue en l’Univers,

Endroit vaut plus que simple détour,

Maspalomas : perle sertie dans un four.

En touriste et en voiture, vers Maspalomas,

Ville balnéaire au plein sud de Gran Canaria

Où nous avons découvert, pour commencer :

.

Beau marais, dans une lagune bien protégée,

Abritant une flore très rare, voire particulière

Sans parler de sa faune et son oiseau-lumière.

Ensuite nous avons  longé grand pan de plage,

Au sable fin et chaud-bouillant sous nos pieds,

Par l’immensité de tel site, totalement frappés,

Et nous  avons bifurqué par monts et par vaux,

Dunes, comme  en plein  désert, seuls,  étonnés,

D’avoir rêvé de nous y perdre : morts, assoiffés.

.

Nous nous y enfonçons, lors, de creux en creux,

Et nous les surplombons lors de crêtes en crêtes

Et nous glissons lors sur des penchants sableux,

Et nous les piétinons,  sur leurs montées raides,

Et nous nous y roulons, comme gamins, enjeux,

Et nous prenons les poses, habits, d’aventuriers

Et nous oublions toutes constructions des cités

Aux alentours, la mer, à deux pas, est si bleue.

.

Lors revenant, par la plage : des vaguelettes,

Viennent lécher nos pieds un peu chauffés

Sommes-nous sur Terre… autre planète !

Vite un Coca-cola pour nous désaltérer.

À Maspalomas, n’avons vu colombes,

Un  soleil d’après-midi qui  plombe,

Touristes, allemands, anglais, friqués,

Déplumés, lorsqu’ils se dorent, dénudés,

Où les montagnes flirtent avec désert et mer

Et se tutoient en des tours, à ne pas manquer,

En un regard trompeur, sur elle, en mirage né.

.

.

Extension

.

Mirage pour touristes

En lieu unique en son genre :

«Sea, sex and sun»

Comme il se doit,

«Nature, culture et découverte»

Comme il se peut.

.

Les purs afficionados

De la bronzette côtoieront desperados

De l’écologie mourante.

De l’économie florissante

Nous sommes plutôt du côté des seconds

Oui mais pour l’assumer

Il faut marcher en déserts,

Voire désertés, contraste entre mer et pierre.

.

Un marais, un désert, une plage, une mer, ville, végétation et phare

Le tout, rassemblé en un seul, et même espace, assez petit et délimité

On comprend que ce site puisse attirer, curieux, aventuriers, touristes

Les montagnes russes formées par les dunes et la platitude de la mer,

Cohabitent, font de cette ville, comme oasis gangrené par les riches.

.

La ville, mer, plage, dune, marais  et palmeraie :

Pour ce qui est d’une station balnéaire, tout y est.

Ce sont les dunes qui nous aurons, le plus, marqué.

.

De nombreuses espèces d’oiseaux vivent  ou migrent

Dans  le marais  où on les entendait, partout, chanter,

Comme s’il s’agissait d’une réserve des plus naturelles.

.

Un terrain de jeux et d’aventures  diverses et variées,

Et sous un beau soleil de plomb, pour ne rien gâcher

Jusqu’à regretter de ne pas y séjourner longtemps !

.

.

Épilogue

.

Des dunes, en bord de mer : rien d’extraordinaire !

En France, nous avons celle du Pilat, 100 m de haut

Qu’aurait donc de bien spécial celle de Maspalomas.

.

À première vue, rien,  vu de loin, voire vue d’en haut,

Mais une fois dedans, impression d’être en un désert

On pourrait y tourner un film sur la fête des berbères.

.

Oh, là …  mets donc un grand frein à ton imaginaire,

Un  mirage pourrait apparaitre, fantôme lac d’oasis :

Ce n’est autre que la mer, lors grimpant un sommet !

.

 D’un côté, solitude lieu inhabité, bien qu’accueillant,

L’autre, une plage bondée de vacanciers se baignant

Enfin village avec des cafés, des hôtels, restaurants !

.

Ce n’est pas tout : refuge de plusieurs  écosystèmes,

Autour lagon de La Charca, entouré des palmeraies

Abritant des pluviers, des bécassines et des hérons.

.

De quoi attirer, voire satisfaire, légion de touristes,

Dont nous sommes jusqu’à passer  journée entière,

Sans même penser, un seul instant, à s’y ennuyer !

.

Et pour clore le tout, un phare érigé, monumental

Qui gardera un œil, jours et nuits sur les environs

Comme point haut pour dépasser limite horizon !

.

Peu de lieux, à Gran Canaria, même en l’archipel,

 Où ciel, mer et sable, forment espace paradisiaque

Où Nature et homme entrent comme en symbiose.

.

.

50 – Calligramme

.

La voie  du  désert, plus celle  de la mer,

Sont unies, au pied  de ces montagnes.

Oued, vent, sable : toutes  chimères,

Images, mirages,  accompagnent.

Nous quitterons ce bel endroit,

L’esprit des plus déconcertés,

Par un grand contraste fort

Entre  la foule, d’un côté,

Et  le désert, de l’autre.

MAS-PA-LO-MAS !

Nous restons ignorés :

Aurions-nous manqué,

Ne pas assez l’honorer.

Il n’en demeure pas moins

Que c’est une magique terre,

Et, qui égaie, de par sa beauté,

Notre planète bleue en l’Univers,

Endroit vaut plus que simple détour,

Maspalomas : perle sertie dans un four.

En touriste et en voiture, vers Maspalomas,

Ville balnéaire au plein sud de Gran Canaria

Où nous avons découvert, pour commencer :

……………   MARAIS, DÉSERT ………….

Beau marais, dans une lagune bien protégée,

Abritant une flore très rare, voire particulière

Sans parler de sa faune et son oiseau-lumière.

Ensuite nous avons  longé grand pan de plage,

Au sable fin et chaud-bouillant sous nos pieds,

Par l’immensité de tel site, totalement frappés,

Et nous  avons bifurqué par monts et par vaux,

Dunes, comme  en plein  désert, seuls,  étonnés,

D’avoir rêvé de nous y perdre : morts, assoiffés.

………..……..  MER ET PLAGE  ….……………

Nous nous y enfonçons, lors, de creux en creux,

Et nous les surplombons lors de crêtes en crêtes

Et nous glissons lors sur des penchants sableux,

Et nous les piétinons,  sur leurs montées raides,

Et nous nous y roulons, comme gamins, enjeux,

Et nous prenons les poses, habits, d’aventuriers

Et nous oublions toutes constructions des cités

Aux alentours, la mer, à deux pas, est si bleue.

…………….  GRAN- CANARIA  …………..

Lors revenant, par la plage : des vaguelettes,

Viennent lécher nos pieds un peu chauffés

Sommes-nous sur Terre… autre planète !

Vite un Coca-cola pour nous désaltérer.

À Maspalomas, n’avons vu colombes,

Un  soleil d’après-midi qui  plombe,

Touristes, allemands, anglais, friqués,

Déplumés, lorsqu’ils se dorent, dénudés,

Où les montagnes flirtent avec désert et mer

Et se tutoient en des tours, à ne pas manquer,

En un regard trompeur, sur elle, en mirage né.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

50 4

.

Évocation

.

Grand vase avec un pied,

Évasé finissant col ouvert, 

Comme  pour   une   dune.

 .

La couleur de ce vase se rapproche

De celle d’un désert :

Disons qu’en fouillant, on aurait pu

Le trouver en la dune.

.

Symbolique

Un vase est récipient ouvert

Qui est utilisé pour y mettre

Un bouquet de fleurs ou

Encore  décorer  une  salle.

Il peut être muni ou non d’anse.

Il pourra être constitué de divers

Matériaux  comme la porcelaine,

La céramique ou encore le verre.

Par sa forme, grâce  des  courbes

Et par sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoque l’utérus,

Le  féminin, contenant

Les fluides vitaux

Nécessaire à la vie.

heraldie.blogspot.com/

2014/08/le-vase

.

Descriptif

 .

50 – Maspalomas, marais, désert, mer et plage    

Alignement central / Titre  intercalé / Thème randonnée

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : dune

.

.

Fond

.

Évocation 

.

50 6

.

Les dunes prennent de nombreuses formes

des fois  bien suggestives,

et celles de Maspalomas n’y échappent pas

par  force, facétie du vent.

.

Symbolique 

 .

Chant des dunes est  nom donné

Au bruit émis par certaines dunes

Dans les déserts lorsque les grains

De sable qui les composent entrent

En résonance, et elles seront, alors

Nommées : « dunes mugissantes »

Ou encore    « dunes musicantes ».

Pour les Bédouins,  tel bruit trahit

La présence active des « djinns »,

Esprits qui rôdent dans le désert.

Modifié, forme, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Foule baigneurs, bronzeurs côté mer, plage

Mais personne, à cent pas derrière, en dunes

Contraste sera d’autant plus saisissant, étrange,

Qu’on voit la ville comme un rideau, dans le fond.

.

Un vrai no-mans ’land … pire qu’un terrain vague

Sea, sex and sun, d’un côté et vrai ermite de l’autre

On se rapproche de la dune du Pilat en moins haut.

.

On rime, ici, avec le flou et l’imprécis, constant,

Qui naitrait d’un mixte entre réel et imaginaire,

Comme entre marais, dune, désert : tous réunis.

 .

Visuel

.

 .

Le phare et la ville de Maspalomas

.

.

.

Visuels et textuels >>

49 – Cratère volcan Bandama

Visuels et textuels >>

.

Nous marchons  tous trois,  en sueurs,

De bonne heure  et de  bonne  humeur

Vers gare de bus pour aller à Bandama

Situé à vingt kilomètres … Las Palmas.

 .

C’est là que notre aventure commence :

Météo pas bonne  pour belle randonnée

Et sommes seuls, et en bus, pour y aller

Et pourtant nous sommes … dimanche.   

 .

Sur place un seul petit village accroché

Au col et coincé, entre cratère  et vallée

Trouvons bon sentier et le descendons,

Vers le fond, d’un kilomètre de … long.

 .

Ses pentes noires et de pierres ponces,

Retenues par divers arbustes et cactus

Sont couvertes de roses  ou  de ronces,

Jusqu’au pied  d’un bois  d’eucalyptus.

 .

Au fond, la surprise : ferme, habitation,

Bien qu’en ruines, est toujours exploitée

Par un irréductible, vieux, qui s’est isolé

De tout sauf de ses  chèvres et moutons.

.

Le cratère, remonté nous prolongerons

Vers un  pic  voisin, pointu, surplomb :

Son panorama  sur côte Gran-Canaria,

S’étend de Las Palmas  à  Maspalomas.

.

La verdure manque, en ce paysage pelé,

Pourtant  y sommes, nuages,  humidité,

À son refuge coiffant le mont de son toit,

Aurons besoin  d’une laine, pour le froid !

.

Monde  à l’envers,   à quinze cents mètres,

Entre le cratère et  mont, une autre météo,

L’endroit vaut le détour en vue de là-haut.

 .

On en redescendra à la fois transis…ravis.

Nous  reprenons le même bus, qu’à l’aller,

Il fonce   en routes étroites, malgré ravins,

Nous serrons fesses et coudes à se pâmer,

Pour parvenir vivants à La Palmas, enfin.

 .

Un souvenir  qui nous reste est qu’il  n’y a

Ici, rien de gauche, moins encore de droit

Dès que  l’on quitte la côte : un vrai chaos

S’impose à vos yeux et à vos pieds, beaux.

.

.

Extension

.

Dans le fond du cratère, ne cherchez pas l’enfer,

Ce dernier n’y sera pas, bien que foulé de vos pas.

Quelques bombes de laves, témoignent des fracas,

Ne faites pas le brave, il est mort, ne se réveillera.

.

C’est une vraie aventure, que  ce  Bandama,

Ouverture volcan si profonde, et grande,

Qu’au fond, la promenade  nous tente.

Beaux chaos pour yeux allez savoir !

.

Entre fond cratère, haut du mont,

C’est tout un monde à l’envers :

Cratère  est un mot profond ;

Mont : une locution légère.

On dirait  qu’ils  reflètent

Nos bosses et nos creux.

.

Un cratère est une sorte de marmite dans laquelle la lave a explosé

Puis elle s’est effondrée en retombant dans sa chambre magmatique

Un peu comme un soufflé au fromage car il gonfle fort sous la chaleur

Puis  il retombe quand il refroidit et puis se transforme en mousseline,

Laissant, parfois, un grand creux en plein milieu de son ramequin blanc.

Il a souvent la forme de creux en entonnoir plus ou moins grand, profond,

En certains, un des bords est cassé, pour écouler les laves sur un des flancs.

Cratère est la signature d’un volcan, même éteint ou mort, depuis mille ans,

Et ceux qui sont encore en activité en fournissent un témoignage fascinant !

.

Un cratère est une énorme cavité

Souvent érigé en haut d’une colline

Le Bandama fait 1 km de diamètre et

 200 mètres de profondeur et au fond,

Il y a une masure… avec une bergerie !

.

L’on a l’impression … une fois descendu,

D’être isolé du monde, d’être isolé de tout,

Quelques traces de laves, des arbres fruitiers

Comme un ersatz miniature de paradis perdu

Duquel on éprouvera de la peine à s’en échapper.

.

Il existe ailleurs des cratères ou un lac s’est installé,

Autres encore en activité comme celui de la soufrière,

Mais c’est bien le seul, pour nous que nous avons visité,

Et aujourd’hui encore, sa taille m’aura beaucoup marqué.

.

.

Épilogue

.

Descendre dans un cratère de 200 mètres

De profondeur et 1000 mètre de diamètre

Est une expérience des plus intéressantes,

Comme paradis Tintoret, enfer de Dante.

.

Sentier s’avère des plus escarpés vers fond

Envahi par des palmiers, par des orangers,

 Des figuiers,  grande quantité de buissons :

On y trouve encore une maison de berger !

.

Au creux on éprouve impression entonnoir

L’air est très chaud, impression d’étouffoir

D’y vivre, donnerait peu de raison d’espoir

Comme sur une ile déserte, en plein noir !

.

Je me suis surpris à y imaginer volontiers

Un théâtre grec, romain, jeux olympiques

Grande foule de spectateurs, y assisterait,

 Aucune bête, gladiateur, s’en échapperait.

.

Curieusement, le sommet d’un pic voisin,

Lui tient compagnie, comme contrepoint,

À  croire que matière, projetée, du volcan,

D’un seul côté se sera versée et accumulée.

.

Non loin du bord escarpé caldera Bandama,

Pic de Bandama culmine 575 mètres hauteur,

Cône volcanique le plus récent de Gran Canaria,

Connu comme étant aussi son meilleur belvédère.

.

Nous y avons passé   la journée entière  mais avant

De reprendre  le bus  pour  retourner  à La Palmas,

Nous avons pris un thé  au café au bord du cratère,

Histoire de prolonger empreinte d’un tel panorama.

.

.

49 – Calligramme

.

Nous marchons      *       tous trois,  en sueurs,

De bonne heure      *       et de  bonne  humeur

Vers gare de bus    G      pour aller à Bandama

Situé à vingt kilo    R      mètres … Las Palmas.

A  ……..

C’est là que notre   N      aventure commence :

Météo pas bonne     –       pour belle randonnée

Et sommes seuls,    C      et en bus pour y aller

Et pourtant nous    A       sommes… dimanche.   

N  …….

Sur place un seul    A       petit village accroché

Au col et coincé,     R       entre cratère et vallée

Trouvons bon sen   I        tier et le descendons,

Vers le fond, d’un   A         kilomètre de … long.

.

Ses pentes noires               et de pierres ponces,

Retenues par di             vers arbustes et cactus

Sont couvertes            de roses  ou de ronces,

Jusqu’au pied     d’un bois d’eucalyptus.

.

************************************************

************************************************

.

Au fond, la surprise : ferme, habitation,

Bien qu’en ruines                  toujours exploitée,

Par un irréductible,                      vieux, qui s’est isolé

De tout sauf de ses                                chèvres et moutons.

Le cratère, remonté             C     *    V              nous prolongerons

Vers un  pic voisin,         R           *          O          pointu, surplomb :

Son panorama sur la      A            **            L        côte Gran-Canaria,

S’étend de Las Palmas    T           ***            C      jusque Maspalomas.

La verdure manque,         E          **            A         en ce paysage pelé,

Pourtant y sommes,           R         *           N          nuages,  humidité,

À son refuge coiffant              E   *      S             le mont de son toit,

Aurons besoin d’une                               laine, pour le froid !

Monde à l’envers,                      à quinze cents mètres,

Entre le cratère et           mont, une autre météo,

L’endroit vaut le détour en vue de là-haut.

.

************************************************

************************************************

.

On en redescendra  *   à la fois transis…ravis.

Nous reprenons le   B  même bus, qu’à l’aller,

Il fonce en routes ét   A  roites, malgré ravins.

Nous serrons fesses et  N   coudes à se pâmer,

Pour parvenir vivants à  D   La Palmas, enfin.

Souvenir  qui nous reste    A      est qu’il  n’y a

Ici, rien de gauche, moins   M encore de droit

Dès que l’on quitte la côte  un   A    vrai chaos

S’impose à vos yeux et à vos pieds   *    beaux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

Creux profond et rond, en montagne :

Pour sûr, grand cratère d’un volcan,

Pour une randonnée des plus exotiques.

 .

On imagine bien un creux au milieu

De chaine de collines ou montagnes,

Avec un  sol fertile en fond de cratère

Le tout rimant parfaitement en flancs.

.

Cratère de Bandama est large et profond :

 L’on met une heure

 Pour atteindre  le fond, avec, tout au centre,

Une ancienne bergerie.

 .

Symbolique 

 .

Un cratère volcanique est une dépression

Grossièrement circulaire ou elliptique qui

Se trouve au sommet, parfois sur flancs

D’un volcan, formé, par l’explosion,

Ou par effondrement du volcan.

A plusieurs tailles, variables

Allant de quelques mètres

À plusieurs  kilomètres

Pour leurs  diamètres.

Les  cratères  peuvent

Se remplir avec eaux,

Qui forment des lacs !

Modifié : Wikipédia

.

Descriptif

 

49 – Cratère volcan Bandama, Gran-Canaria 

Alignement central / Titre  analogue / Thème randonnée

Forme  Droit cercle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cratère / Symbole de fond : volcan

.

.

Fond

.

Évocation

.

49 6

.

Un très grand cratère en pleine montagne

Témoigne puissance de volcan

Et parfois son fond, éteint, est rempli d’eau

Formera comme un grand lac.

.

Symbolique 

 .

Le volcan

Est un orifice

Issu de la croûte

Terrestre lors d’où

S’échappe de la lave

Lorsqu’il est en fusion.

Il symbolise  l’explosion

Incontrôlable et puissante.

De fait est associé à la colère.

Et dans la mythologie romaine,

Il reste associé à Vulcain,  dieu des

Volcans, du feu et aussi des forgerons.

Représente le feu divin descendu sur Terre.

Il est, également lui-même ; excellent forgeron.

Ici, le volcan évoque une force positive et créative.

1001 symboles : volcan

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un cratère est, autant, un grand vase utilisé

Dans l’Antiquité pour mélanger le vin et l’eau,

Selon Wikipédia et bien loin  du feu et de l’air !

On l’imaginera bien en forme de V, d’entonnoir

Sauf qu’ici les laves en fusion viennent du fond !

.

En général, un cratère, c’est rond, c’est situé

Dans une chaine de montagnes ou de monts

Creux, avec un autre creux, au beau  milieu,

Ce qui fait qu’il se dédouble et se ressemble !

.

Arrive que ce dernier soit rempli par un lac.

Rien d’étonnant, en forme d’entonnoir étant,

Tant et si bien que, fond et forme, identiques,

Procurent avec rimes, impression, unanime,

De poésie graphique, poésie presque ultime.

 .

Visuel

.

.

Pico Bandama proche cratère

.

Visuels et textuels >>

.

48 – Fuerteventura – Gran-Canaria

Visuels et textuels  >>

    .

                                                                        Notre courte traversée 

                                                                Sur notre voilier Ar-Kilé

                                                          Se devait être programmée

                                                      Comme promenade, de santé.

                                                Il y a soixante milles nautiques,

                                            De Fuerteventura à Gran-Canaria.

.

                                      La traversée est annoncée idyllique,

                                    Nous débutons, grande voile, au mat,

                                Elle nous a gâtés, et de tous les temps,

                           Qu’on peut, en pleine mer, rencontrer.  

                        Elle nous fait nombre de mouvements, 

                      Souquer, toiler, virer, abattre ou lofer,     

                    Un vrai stage d’équipiers, en accéléré,      

                   Et le vent, changeant souvent d’allure,      

                  Il fallait changer, les voiles, d’amures,         

                 Contents d’être arrivés fin de journée.  

       .

                Avec des ennuis de pilote,  régulateur.           

               Il fallait tenir la barre, en connaisseur.           

             Il y a de Fuerteventura à Gran-Canaria.           

            À vol  d’oiseau, un pas, un voilier, six pas.          

           Le vent souffle ………… vers les huit nœuds         

           Et ce dès notre sortie ….…….. devant le port,          

         Alors départ au moteur………. sera notre sort       

         D’après notre météo : plutôt ……….. fâcheux ! 

    .

         Dès au-delà de la pointe .….. quatorze nœuds        

         On hisse, de suite, les voiles, qui .… d’aisance        

         Nous font avancer, encore, en petite cadence,       

         En une mer calme, comme miroir… douteux.       

          Mais, passé la pointe que déjà vingt nœuds :       

           On prend un riz ensuite on réduit le génois.         

            La mer grossit, elle est plus creuse parfois,         

              Le temps deviendrait-il…plus hasardeux.

         .

                Au large, l’on atteint   vingt-six nœuds,            

                 Mais, pas de panique : l’on tient le cap,            

                  Que ça tangue … ça roule … ça dérape          

                     Nous sommes encore…  tout heureux ;         

                       À mi-parcours, un grain, tempétueux,       

                         Second ris fait mouchoir  pour génois,      

                           Nous voici en une vraie purée de pois,  

                               Tiens donc bien la barre, malheureux .

.

                                    Le vent fort, s’essouffle, en demi-tons,

                                         À ce point, il nous faut renvoyer toile,

                                             Pour assurer notre programme voile

                                                 D’arriver  pile à l’heure, au ponton.

                                                       Le vent revient juste avant arrivée

                                                            Moteur au port au ponton estimé

                                                                   Avec près deux heures  d’avance,

                                                                 Bénissons, des vents, la chance.

.

.

Extensions

.

Traversée est une aventure, et, une gageure.

On sait quand on part, on ne sait pas quand

On arrive, ni même, si l’on arrivera,

Conditions, paramètres, changeants,

On pourra subir des changements de météo,

Une avarie mécanique,  coque prenant l’eau.

.

Tant ici, nous aurons  eu « la totale »,

Toutes les allures, les types de temps,

Sortes de hauteurs de vagues, et de courants.

Et la seule chose rassurante  est d’apercevoir

Des iles, en vue, devant et derrière.

.

La  première, allant, en diminuant

Et l’autre, allant, en principe, en augmentant,

À moins qu’on face du sur-place faute de vent

Ou que l’on naviguerait à reculons

En sens inverse, sans s’apercevoir.

.

Un sillage n’est pas un chemin, mais une trace, après son rapide passage,

Trace, plus ou moins forte, plus ou moins visible, et toujours éphémère !

Le vent, lui, ne laisse aucune trace même s’il soulève de grandes vagues.

Il est diffus, il est partout, change de sens et parfois même, tourbillonne,

Il diminue, disparait, meurt et soudain sous un grain ; en regain, adonne.

.

Une traversée d’une ile à l’autre,

Est comme chapitre, que l’on clôt,

Pour en écrire aussitôt un nouveau,

Mer est un no man’s land entre deux

Qui interfère projections imaginaires,

Sur ce qu’on a vu, sur ce qu’on va voir.

.

La mer garde ce pouvoir quasi magique

De nous faire prendre la bonne distance

Entre une résidence et une itinérance

On the road again, disent motards,

Sur la machine, plus rien n’existe

Profil de route, bruit moteur !

.

Et quel que sera le bateau :

Voilier, vedette ou cargo,

Il laissera comme sillage,

Derrière lui, certain temps

Comme postcombustion avion

Même chose entre l’eau et l’air !

.

.

48 – Calligramme

.

                                                                        Notre courte traversée 

                                                                Sur notre voilier Ar-Kilé

                                                          Se devait être programmée

                                                      Comme promenade, de santé.

                                                Il y a soixante milles nautiques,

                                            De Fuerteventura à Gran-Canaria.

                                      La traversée est annoncée idyllique,

                                    Nous débutons, grande voile, au mat.

                                Elle nous a gâtés, et de tous les temps,

                          Qu’on peut, en pleine mer,  rencontrer.  

                        Elle nous fait nombre de mouvements,   D

                      Souquer, toiler, virer, abattre ou lofer      E

                    Un vrai stage d’équipiers, en accéléré,       *

                   Et le vent changeant, souvent, d’allure,       F

                  Il fallait changer, les voiles, d’amures,          U

                 Contents d’être arrivés fin de journée.           E

                Avec des ennuis de pilote,  régulateur.            R

               Il fallait tenir la barre, en connaisseur.            T

             Il y a de Fuerteventura à Gran-Canaria.            E

            À vol  d’oiseau, un pas, un voilier, six pas.          V

           Le vent souffle ………… vers les huit nœuds          E

           Et ce dès notre sortie ….…….. devant le port         N 

         Alors départ au moteur………. sera notre sort        T

         D’après notre météo : plutôt ……….. fâcheux !       U

         Dès au-delà de la pointe .….. quatorze nœuds        R

         On hisse, de suite, les voiles, qui .… d’aisance        A

        Nous font avancer, encore, en petite cadence,        *

         En une mer calme, comme miroir… douteux.        À

         Mais, passé la pointe  que déjà vingt nœuds :         *

           On prend un riz ensuite on réduit le génois.          G

            La mer grossit, elle est plus creuse parfois,          R

              Le temps deviendrait-il…plus hasardeux.           A

                Au large, l’on atteint   vingt-six nœuds,             N

                 Mais, pas de panique : l’on tient le cap,            –

                  Que ça tangue … ça roule … ça dérape           C

                     Nous sommes encore…  tout heureux.          A

                       À mi-parcours, un grain tempétueux,        N

                         Second ris fait mouchoir pour génois       A

                            Nous voici en une vraie purée de pois,   R

                              Tiens donc bien la barre, malheureux  I

                                  Le vent fort, s’essouffle, en demi-ton, A

                                       À ce point, il nous faut renvoyer toile,

                                             Pour assurer notre programme voile

                                                 D’arriver  pile à l’heure, au ponton.

                                                       Le vent revient juste avant arrivée

                                                            Moteur au port au ponton estimé

                                                                    Avec près deux heures d’avance,

                                                                 Bénissons, des vents, la chance.

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

48 4

.

Évocation

 .

Le dernier quartier de la Lune

Boomerang venu d’’Australie,

Marque de virage et de sillage

En mer, de voilier en croisière.

.

Sauf à pousser à fond un catamaran de course

Il est difficile  de laisser une trace  aussi visible,

Derrière soi sur la surface de mer même agitée,

Si la forme rappelle le fond, elle ne s’y substitue.

.

Une traversée, en bateau, laissera

 Un très long sillage derrière lui :

Il s’agit, ici, d’une vue en accéléré,

Avec onde de vague qui la creuse.

 Symbolique 

 .

Une équipe française

Vient de remettre en cause

Une vieille théorie sur le sillage

Laissé par les bateaux à voile, moteur,

Montrant qu’il ressemble à l’onde de choc

Créée par avion, que l’on appelle supersonique

Lorsque ce dernier vient  franchir son mur du son.

Les objets  se déplaceraient  à la surface  d’un  liquide

Comme les bateaux ou, comme les canards et tous créent

Un sillage de vagues, en formant comme une sorte de… »V ».

Modifié source : PARIS (AFP)  Science et Avenir

.

Descriptif

 .

48 – De Fuerteventura à Gran-Canaria 

Alignement central / Titre  externe / Thème croisière

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : sillage / Symbole de fond : boomerang

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Un boomerang prend aussi son sillage

Et touche tout sur son passage

Mais il reviendra à son point de départ

En accomplissant une boucle.

.

Symbolique 

.

Symbole de l’Australie,

Boomerang traditionnel,

Est,  souvent, finement,  décoré,

Et il était utilisé, par les aborigènes

Pour la chasse, mais aussi pour couper,

Retourner la terre, faire du feu par friction

Ou comme instrument de percussion. …

La gravure sur bois est un pendant

Majeur de l’art aborigène.

letemps.ch/images/photos/

culture/leffet-boomerang

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

C’est vrai, quoi, pourquoi le sillage s’élargit

Au fur et à mesure qu’on avance, s’éloigne,

Et ce quel que soit la vitesse, force, masse

De déplacement et voire de propulsion.

.

Il est courant que vagues et tempêtes

Brouilleront les traces et les pistes

Donnant l’impression de ziz-zag.

.

L’association d’une forme et d’une trajectoire

Pour fond : courbe évoquant un boomerang

Alors qu’il s’agirait, ici, d’un sillage d’un bateau,

Qui rime parfaitement  avec vitesses et  virages.

.

En réalité, un voilier ne laissera pas cette trace

Or on pourrait projeter le fond sur telle forme

En faisant défiler toute croisière en accéléré.

.

Visuel

.

.

Traversée Fuerteventura Gran Canaria

.

Visuels et textuels  >>

 

 

47 – Moro Jable, Fuerteventura

>>  Visuels et textuels

.

Fuerteventura sonne comme des éclats

De soleil, de dune, de plages, de rochers,

Sans oublier d’un vent  qui est toujours là

Pour vous tenir au chaud, accompagner !

.

En ces lieux sauvages, Fuerteventura,

Nous demeurerons frustrés  de ne pas

Avoir assez de temps pour tout visiter

Mais faudrait sept vies  pour y arriver,

Nous nous contentons de  Moro Jablé,

Pour en faire le tour dans une journée.

.

Une ville tapie sur elle-même, ramassée,

Dans le creux d’entrée d’une  jolie vallée,

La mer, couleur turquoise, transparente,

Vient lécher ses rochers, en contre-pente.

.

La plage, la montagne, la campagne, la ville

Tout cela se trouve sur un kilomètre carré

Sans compter sa marina des plus aérée,

Que demander de plus, dans une ile !

.

Ses montagnes aux versants désolés,

Masquent le reste de l’ile, fréquentée

Pour ses dunes ou plages de sable fin

Bien qu’ici, chemin caillouteux alpin.

.

Nous suivons ses tours et ses détours,

Pas de flore verte, dense aux alentours,

Autre que  cactus, arbustes  rabougris,

Qui ne pourraient fournir aucun abri.

.

Pas de faune endémique ni résidente,

Autre que, moutons et chèvres bêlantes,

Une ferme en bidonville pour les parquer,

Tout-terrain, paysan pour les transporter.

.

Aucune habitation, dans tel désert, naturel,

Sauf pied du cirque, projet de village irréel :

Tout un autre monde sur une autre planète,

Fait de paysages pelés où le temps s’arrête,

Qu’on traverse, à deux pas d’une belle cité

Où nous sommes seuls et comme égarés.

.

Devant nous, se dresse un cirque géant,

Un ancien cratère qui n’est pas béant,

Il barre route, difficile pour franchir.

Estomac vide, retour  sinon va mourir.

.

Moro Jable, est port, et ville et vallée,

Une authentique perle peu développée,

Lors construite sur des rochers en masse,

En pointe Sud, faisant face à Las Palmas.

.

Nous n’avons séjourné qu’une seule journée,

 C’est pas assez pour randonner en toutes les dunes :

Vrai qu’ainsi vont les choses, et qu’ainsi vont fortunes,

Mais, nous y reviendrons et qui sait, dès le prochain été.

.

.

Extension

.

Loin de la répétition du même, du déjà vu, exploré,

Chaque lieu, chaque ville, chaque coin de désert,

Ou que ce soit, de plaine ou de montagne,

Décline sa propre identité, authenticité

Avec ses charmes et attraits particuliers.

.

Moro Jable ne fait pas abstraction  à règle

Tant  les contrastes  entre la mer  et la ville,

Plaine, montagne, désert sont fréquents, ici :

À côté les uns des autres, et parfois imbriqués.

.

On dirait presque une partie  de  la Mauritanie,

Situé juste en face à une centaine de kilomètres

À peine, à vol d’oiseau, navigation, en bateau !

.

Un port, une longue plage, une ville atypique, un arrière-pays sauvage,

Moro Jable a tout pour plaire en sentinelle sud en face à Gran Canaria

Nous avons surtout exploré ses environs :

Un désert avec des monts et des moutons

Sécheresse et soleil font cause commune

Entre  des vallées caillouteuses et dunes,

Préservant natures, des plus primitives !

Les chemins s’y perdent un peu partout, et lors chacun choisit le sien,

À croire qu’ils suffisent à eux-mêmes, en aventures sur Fuerteventura.

.

Je ne me souviens que très peu du port

Et de cette belle ville de Fuerteventura,

 La randonnée aux abords et campagne

M’aura laissé  l’impression … étrange,

D’etre partout, et  nulle part, à la fois,

D’être sur un chemin vers une colline,

Menant à un cirque, après, plus rien.

.

Pour autant je ne l’ai pas vécu comme,

Une impasse, un cul de sac, une erreur,

C’était une expérience d’une découverte

Que partout où je marche, quel bonheur

D’être en la nature au milieu de moutons

Avec des gens que j’aime et de tout cœur

Et d’échanger avec eux, et avec passion.

.

Grimper vers une colline, sur une colline

Arrivé presque en haut en être empêché

Paraitra comme frustrant et décevant

Privé que l’on est de son panorama

L’important, ici : c’est le chemin

Et non pas le but en lui-même

Le panorama, j’aurais oublié

Lors chemin : me souviens.

.

.

Épilogue

.

Ce n’est pas tant le port, la marina, la ville

Qui nous a le plus marqué, que les collines

Autour, où nous avons fait une randonnée,

Qui nous a laissé des souvenirs coordonnés

.

Appelée, autrefois, Fort aventure en français

L’ile de Fuerteventura reste un lieu privilégié

Pour marcher, comme il est dit,  à  l’aventure

Mais pas que : y a florès  de sports nautiques,

Planche à voile, plongée sous-marine, canoë !

.

Tout oppose iles de Lanzarote et Fuerteventura

 Lanzarote aura des reliefs volcaniques marqués,

Fuerteventura reste île de longues plages, ocres,

 De bancs de sable fin et de dunes à perte de vue,

Tant et si bien on peut y consacrer ses vacances

Sans s’ennuyer, et de Corralejo, à Moro Jable !

.

Notre randonnée  a traversé ses faubourgs,

Pour se rendre à sept kilomètres, alentour,

Face à un cirque avons dû faire demi-tour

Content de retrouver bateau : très chaud.

.

Nous étions les seuls sur notre chemin :

N’avons croisé que troupeaux moutons

Cirque butoir, nous a paru grandiose :

Faut bien une limite à une apothéose.

.

.

47 – Calligramme

.

Fuerteventura sonne comme des éclats

De soleil, de dune, de plages, de rochers,

Sans oublier d’un vent  qui est toujours là

Pour vous tenir au chaud,    accompagner !

En ces lieux, sauvages,      de Fuerteventura,

Nous demeurerons      *      frustrés de ne pas

Avoir assez de temps     *     pour tout visiter.

Mais faudrait sept vies    M    pour y arriver,

Nous nous contentons de    O   Moro Jablé

Pour en faire le tour en une  R    journée.

Ville, tapie sur elle-même   O ramassée,

En creux d’entrée d’une     *  jolie vallée,

La mer couleur turquoise *  transparente,

Vient lécher ses rochers  J  en contre-pente.

La plage, la montagne  A    la campagne, ville

Tout cela se trouve   B  sur un kilomètre carré

Sans compter sa   L    marina des plus aérée,

Que demander     E     de plus, dans une ile !

Ses montagnes     *    aux versants désolés,

Masquent le reste   *       de l’ile fréquentée

Pour ses dunes ou      P     plages de sable fin

Bien qu’ici, chemin        O     caillouteux alpin.

Nous suivons ses tours        R       et ses détours,

Pas de flore verte ni dense,         aux alentours,

Autre que, cactus, arbustes      *     et rabougris,

Qui ne pourraient fournir,      *     aucun abri :

Pas de faune endémique     S      ni résidente,

Autre que, moutons et     U  chèvres bêlantes,

Une ferme, bidonville     D        pour les parquer,

Tout-terrain, paysan     *       pour les transporter :

Aucune habitation,        *       dans tel désert, naturel,

Sauf pied du cirque,       F          projet de village irréel.

Tout autre monde,           U         sur une autre planète,

Fait de paysages pelés      E        où le temps s’arrête,

Qu’on traverse, à deux      R      pas d’une belle cité

Où nous sommes seuls    T    et comme égarés.

Devant nous, se dresse    E    un cirque géant,

Un ancien cratère qui     V    n’est pas béant,

Il barre route, difficile    E      pour franchir.

Estomac vide, retour      N  sinon va mourir.

Moro Jable, est port,      T     et ville et vallée,

Une authentique perle   U      peu développée,

Lors construite sur des  R     rochers en masse,

En pointe Sud, faisant    A       face à Las Palmas.

Nous n’avons séjourné    *      qu’une seule journée,

 C’est pas assez pour randonner dans toutes les dunes.

Vrai qu’ainsi vont les choses, et qu’ainsi vont fortunes,

Mais nous y reviendrons et qui sait, dès le prochain été.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

47 4

.

Évocation

 .

Chemin  de  randonnée  sinueux,

Dans les collines du bord de mer,

Où il fait bon randonner exotique.

 .

Un tracé en méandres comme en chemin

Avec une rime à gauche et à droite égales,

Avec des collines  qui se profilent  au loin :

Quoi de mieux pour correspondre au fond.

 .

Le chemin de randonnée grimpant

Les monts de Moro Jable,

En une belle nature, sauvage, sèche

Et en toute tranquillité !

 .

  Symbolique

 .

On dit que le bonheur n’est pas

Au bout du chemin de marche,

Il est le… chemin !

.

La marche est sans nul doute

Activité enrichissante

Qui a inspirée bien des hommes : 

Écrivains,  philosophes,

Ou  d’illustres inconnus…

.

Ils ont tous été fasciné par la marche,

Sa réflexion symbolique qu’elle favorise.

Modifié, source : Hélène Payet

.

Descriptif

 .

47 – Moro Jable, port sud  Fuerteventura

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  rando

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : colline

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un chemin, un randonneur, une colline

Le tout en bord de mer

Quoi de mieux pour embrasser la nature

Que de grimper sur elle !

 .

Symbolique 

 .

La colline est

Le symbole de l’élévation

Mais, tout autant, de la domination.

.

La colline a toujours été un lieu stratégique.

En effet, elle permettra d’avoir une vue d’ensemble

Des environs et donc de voir les ennemis, arriver, de loin.

.

C’est pourquoi nombre de châteaux ont été, souvent, construit

Sur colline, notamment au moyen âge. Et de même en spiritualité,

La colline permet de prendre de la hauteur, et donc, de se rapprocher

De cieux, revêt donc dimension divine et symbolise élévation spirituelle.

1001symboles.net/symbole/sens-de-colline.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chacun trace son chemin, dit la chanson

Lors tout en empruntant les plus fréquentés

Il progresse, à son rythme, selon sa destinée,

Ou plutôt destination mais qu’il ne connait pas

Entièrement, tant, années venant, se précisant.

Certains optent pour la mer ; autres, montagne.

.

La France est multiforme, lors pays de cocagnes.

Moi, j’alternerai souvent entre ville et campagne

Et cela, au final, m’évite bien de tourner en rond,

En tel chemin, en lacets, dans un paysage désolé,

Qui rime avec campagne,  autour de Moro Jable.

Que demander   de mieux, à se divertir, promener.

.

Fond épouse bien forme, sur le long de son sentier

Et le soir, aurons tant souvenirs  à nous raconter.

Il en est, souvent ainsi, de circuits de randonnées,

Qui nous mènent côte à côte, grimper, descendre

Endroits sauvages, improbables, très inhabités

Avec pour compagnes : côtes, prés, collines.

.

Visuel

.

.

Moro jable et phare sur la côte

.

>>  Visuels et textuels

46 – Escale Puerto Del Castillo


Visuels et textuels >> 

.

Ville, architecture ambiances artificielles,

Ce port ne nous  verra que sentinelles,

Tant une seule journée aura suffit

À décider que l’endroit on le fuit,

Tant il ne nous ressemble et en rien,

Que grand large  nous fera plus de bien.

Sûr  qu’il en faut  pour toutes les passions,

Tous les goûts  sans parler ressources brèves.

.

Il est vrai, que toute consécration, voire toute concentration,

Sur une seule et même activité annihilerait tous nos rêves

D’un bonheur tout  simple dit naturel et  bon marché,

Mais, cette ville parait n’avoir rien d’autre, à offrir,

Que des plaisirs coûteux en  prêt-à-consommer,

Ce  n’était pas  notre  conception  des  loisirs,

Nous préférons naviguer pour avoir liberté.

.

Un petit port, avec une ville  de tourisme,

 De taille, d’esprit, dimension, humaine,

 Publicité, annonce, photos  à l’appui !

On s’attend à y trouver un tropisme

D’accueil de vacanciers, alanguis.

.

Point, personne ne nous sonne,

Mauvaise surprise en somme,

Et à nous de nous débrouiller

Pour toute quête … bricoler !

.

Sortis, du ponton, hameau,

Pas de cœur ni de quartier,

Qu’hôtel, résidence, restau,

Grande artère front de mer.

.

N’avons rien d’autre à faire,

Que consommer commodités

 Qu’importe  ce que  vous êtes :

Qu’importe ce que vous  faites :

Pourvu que  l’argent, coule à flot,

Pourvu que vous achetiez, à gogo !

.

Souriez, parents : vos enfants gâtés,

Par de nombreux parcs d’attractions,

Vous laisseront libres tout votre temps,

Pour lécher les vitrines ou vous rhabiller

 Avant d’aller, avec eux  pour le restaurant,

Avec plages et fêtes, le soir, en récréations.

.

Peu d’espagnols : des anglais ou allemands,

Concentre l’industrie du tourisme surement,

Ailleurs la crise bat son  plein sans ici le faire,

Impression que tout   est fait pour … satisfaire.

.

.

Extension

.

L’industrie touristique est une activité utile aux iles

Et celles de l’Archipel Canarien l’ont bien compris.

Elles sont bien placées pour en vivre en partie

En constituant une offre de marché

Pour les tours opérateurs.

.

Le bétonnage et la concentration d’étrangers

Ne s’est pas faite anarchique pour ne pas polluer

L’ile de verrues artificielles, comme sur la Costa brava,

Au sud de l’Espagne. Nous apprécions grandement ces iles

Pour avoir su  conserver  leur caractère  d’authenticité  sur

La majeure partie de leurs territoires mais pour combien

De temps s’ils continuent à bétonner leurs côtes,

Prétendues des plus sauvages.

.

Ce n’est pas que je déteste cette station balnéaire pour touriste

C’est juste qu’elle ne me parle pas… qu’elle ne me convient pas.

Il y en a, par ci, ou par-là, le long de toutes les iles canariennes.

L’industrie du soleil, du farniente, y fait son chaud, et son show

Ce n’est pas le jour, ce n’est pas l’heure, je ne suis pas d’humeur

Il me faut que de bonnes vibrations pour flirter avec le bonheur

Elle ne supporte moindre comparaison avec l’ile de La Graciosa

Le prospectus du guide m’a induit en erreur, reste sur ma faim

Il en est ainsi quand il y a décalage entre l’attente et la réalité !

.

Le premier contact avec une ville,

Laisse souvent empreinte durable,

Surtout si elle se renforce, ensuite,

Finit par vous donner l’air chagrin.

.

A contrario, séduit au premier regard

Et puis très déçu quand vous y revenez,

Il y a des villes faisant nombre d’efforts

Pour vous accueillir et pour vous plaire

Tout ne gardant cachet d’authenticité,

D’autres, voulant mettre plein la vue,

Se ternissent par décors artificiels.

.

Cela dit, une ville, il faut y vivre,

Pour bien la connaitre, apprécier

Un certain temps, faut fréquenter

Ses résidents et ses animations,

Sinon avis reste très subjectif

Ou dépendant de l’humeur.

.

.

46 – Calligramme

.

Ville, architecture   *    ambiances    *    artificielles,

Ce port ne nous     P     verra que      *     sentinelles,

Tant une seule      U       journée       D      aura suffit

À décider que       E      l’endroit       E        on le fuit,

Tant il ne nous     R       ressemble    L        et en rien,

Que grand large   T        nous fera     *    plus de bien.

Sûr qu’il en faut   O     pour toutes   *     les passions,

Tous les goûts       *     sans parler     ressources brèves

Il est vrai, que toute consécration, voire toute concentration,

Sur une seule et même activité annihilerait tous nos rêves

D’un bonheur tout  simple dit naturel et  bon marché,

Mais, cette ville parait n’avoir rien d’autre, à offrir,

Que des plaisirs coûteux en  prêt-à-consommer,

Ce  n’était pas  notre  conception  des  loisirs,

Nous préférons naviguer pour avoir liberté.

.

Un petit port, avec une ville  de tourisme,

De taille, d’esprit, dimension, humaine,

Publicité, annonce, photos  à l’appui !

On s’attend à y trouver un tropisme

D’accueil de vacanciers, alanguis.

Point : personne ne nous sonne,

Mauvaise surprise, en somme,

Et à nous de nous débrouiller

Pour toute quête… bricoler !

Sortis, du ponton, hameau,

Pas de cœur ni de quartier,

Qu’hôtel, résidence, restau,

Grande artère front de mer

N’avons rien d’autre à faire,

Que consommer commodités

Qu’importe  ce que  vous êtes :

Qu’importe ce que vous  faites :

Pourvu que  l’argent, coule à flot,

Pourvu que vous achetiez, à gogo !

.

Souriez, parents,         C        vos enfants gâtés,

Par de nombreux        A     parcs d’attractions,

Vous laisseront libres    S       tout votre temps

Pour lécher les vitrines   T      ou vous rhabiller

 Avant d’aller, avec eux   I      pour le restaurant,

Avec plages et fêtes,     L le soir, en récréations.

Peu d’espagnols, qu’   L    anglais et allemands,

Concentre  tourisme   O    industrie, surement.

Ailleurs la crise bat son *  plein sans ici le faire,

Impression que tout   est fait pour … satisfaire.

Ailleurs la crise bat son plein, sans ici, le faire,

Impression que tout est fait pour …  satisfaire.

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

46 4

.

Évocation

 .

Chandelier à trois ou cinq branches,

Un sceptre pour roi d’un  conte  de fées

Une base solide, mais avec une poterne,

Un donjon, des créneaux : une tour ?

 .

Castelo pour château, évidemment

La forme ressemble un peu au fond

Mais ce n’est que vestige, symbole.

 .

Castillo, son château avec tour et créneaux,

 Vestiges du passé :

Et aujourd’hui ville  trop touristique à notre

Goût pour y rester.

 .

Symbolique 

 .

Une tour est un bâtiment en hauteur

Symbolisant ascension, protection,

Aussi la résistance, la vigilance.

.

Depuis  la  plus  haute antiquité,

Les Anciens érigeaient des tours

Pour  fortifier  leurs   forteresses

Ou  les   remparts   de  leur  ville.

.

Les tours étaient  donc un moyen

De se protéger, mais aussi de voir

L’ennemi, arriver du loin possible.

Modifié, source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

45 – Second bain, Nord Fuerteventura 

Alignement central / Titre  dédoublé / Thème  Mer

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : tour / Symbole de fond : créneaux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

46 6

.

Les créneaux évoquent châteaux, fortifications

Du moyen-âge jusqu’à nos jours

Et on les retrouvera sur de nombreux remparts

Ceinturant le cœur de  vieille ville.

 .

 Symbolique 

 .

Un créneau est       une ouverture        pratiquée      au sommet        rempart.

Cette ouverture        permettait aux      défenseurs     de murailles       de voir

assaillants venir      et lors tirer des       projectiles     et de verser       liquides.

En   fortification     moderne bétonnée     un créneau    désignera      bien une

large meurtrière       version moderne    mâchicoulis      médiéval permettant

de placer     une lampe ou favorisant le tir à travers une façade. L’ouverture

peut être protégée par cuirassement (trémie, volet) obturant complètement

l’ouverture dans le béton en ne laissant apparaître que le canon de la pièce !

wikipedia.org/wiki/Créneau

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une tour carrée avec ses trois échauguettes

C’est ce qui nous a frappés au premier abord

Mais  cela rime très  bien avec un « Castillo »

Il ne faudra pas en attendre plus de cette ville,

Avec laquelle, le face à face, nous  aura  déçus !

.

Différence entre tour de château et tour operator

Premier est construit depuis siècles … permanent,

Alors que second, bien qu’éphémère, gagne de l’or,

Quand  une tour devient  support rentrée d’argent.

.

Mais ne n’est qu’un tournant dans notre croisière

Et cela n’a rien à voir avec les cotes bétonnières

Que l’on voit ailleurs, et, bien qu’hospitalières

N’ont de rapport avec la nature que de loin

Et ne deviennent vivantes qu’en plein été.

.

Visuel

.

.

Panoramique marina Puerto del Castillo

.

Visuels et textuels >>