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Bain, trempette
C’est une vraie fête.
Un poisson sommeille
En nous comme univers
De notre corps, sans pareil.
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Maillon d’évolution de formes
De vies, sur notre planète Terre.
Lors, telles sensations demeurent
Tant jamais, en nous, ne meurent,
Suite à leur empreinte indélébile.
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Un bain est, toujours, bienvenu,
Même si on le pratiquer… nu,
C’est bien le cas en tous cas
Aujourd’hui, et ici même,
Ce n’est que, pour cela,
Que nous sommes là.
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Lendemain, notre second bain
En décor plus vrai que… Nature,
Face à une plage blanche et pure :
Par la baie de Fuerteventura, bercé,
Dans une eau, très calme, juste tiède,
De couleur claire entre le bleu et le vert
Nous admirons ses fonds mais à l’envers.
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Point n’est besoin d’être un marin
Ni même d’être grand palmipède,
Il nous suffit de nous laisser couler
Pour être par poissons, chatouillés
Par leur douceur et leur fraicheur,
Caressant nos corps, ainsi massés,
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Vaguelettes, exotiques, en lécheurs,
Parviennent à fraichir chair échauffée
De baroudeurs, étrangers, de canariens,
Allant de mouillage en mouillage forain,
Pour admirer ces lieux sauvages, divins,
Et se reposer en ne faisant presque rien.
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Pile, perle blanche face, une perle noire.
Sa plage de dunes aussi bien fréquentée
De sa pointe vers grand promontoire,
D’un rayon vert soleil, nous a gâtés.
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Une seule halte, une seule journée,
Et deux plongeons pour trois photos,
Autant de souvenirs, autant de clichés,
Autant de pages écrites, autant de mots.
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Éclairs trop brefs, pour tout bien capter,
Mots trop pauvres pour tous les raconter,
Ceux qui ne les auront jamais fréquentés,
Mes vers ci, suffiront-ils à les en consoler.
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Extension
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Nous sommes d’anciens poissons et amphibiens
Nous souvenant encore de notre mer « matrice »
Qui nous aura bercés, sans la moindre tension.
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L’eau, par sa communication directe avec la peau
Nous réserve des moments rares, moments beaux
Qui redonnent, à tous, leur âme d’enfant, réflexe
De poisson nageant, tant l’ivresse de la portance
En surface est loin certes de celle de la plongée
En profondeur mais l’élément qui les relie
Nous redonnerait, à force et à terme,
Nos primitives branchies.
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Il n’y pas si longtemps, finalement,
Que nous avons pris l’air,
Que nous sommes sortis de l’eau
Pour explorer la terre.
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Plonger est un plaisir quand il y a peu d’eau, on peut nager entre deux eaux
Inspecter le fond, admirer coquillages, petits poissons, avec masque et tuba.
L’on se sent, se croit comme en un aquarium
Sans jamais toucher, ni percevoir, les bords !
Quand l’eau est chaude, on y reste longtemps
On retrouve un confort d’un ventre maternel
Même si on ne s’en souvient, ni le recherche !
Mais je délire, allons donc, ce n’est rien d’autre que de l’eau de mer, salée :
C’est pas faux, mais je lui ajoute mon imaginaire qui lui est des plus sucré.
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Le contact de l’eau tiède, ses sensations
Nous remémore encore notre vie fœtale
Et ce alors même que notre cerveau,
N’était pas à même de les analyser.
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On l’appelle empreinte première
Et voilà qu’en bain pleine mer,
On a l’impression de renaitre
D’une mère bien primitive.
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Plus on s’enfonce en eau
Et plus on se couperait
De notre monde réel,
De nature aérienne.
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Puis les poissons
Nous entourant
Bien frétillants
Vivants, sont.
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Tête hors de l’eau
Le ciel nous parait beau
Le paysage nous rassure
Nous sommes bien terriens.
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45 – Calligramme
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Bain, trempette
C’est une vraie fête.
Un poisson sommeille
En nous comme univers
De notre corps, sans pareil !
Maillon d’évolution de formes
De vies, sur notre planète Terre.
Lors telles sensations demeurent,
Car, jamais, en nous, ne meurent,
Suite à leur empreinte indélébile.
Un bain est, toujours, bienvenu,
Même si on le pratiquer… nu,
C’est bien le cas en tous cas
Aujourd’hui, et, ici même,
Ce n’est que, pour cela,
Que nous sommes là.
Lendemain, notre second bain
En décor plus vrai que… Nature,
Face à une plage blanche et pure :
Par la baie de Fuerteventura, bercé,
Dans une eau, très calme, juste tiède,
De couleur claire entre le bleu et le vert
Nous admirons ses fonds mais à l’envers.
.
Point n’est besoin S d’être un marin
Ni même d’être E un grand palmipède,
Il nous suffit C de nous laisser couler
Pour être par O poissons chatouillés
Par leur douceur N leur fraicheur,
Caressant nos corps D ainsi massés,
Vaguelettes, exotiques * en lécheurs,
Parviennent à fraichir chair B échauffée
De baroudeurs, étrangers, A de canariens,
Allant de mouillage en I mouillage forain,
Pour admirer lieux N sauvages et divins,
Et se reposer en ne * faisant presque rien.
Pile, perle blanche F face, une perle noire.
Sa plage de dunes U aussi bien fréquentée
De sa pointe vers E grand promontoire,
D’un rayon vert R soleil nous a gâté.
Une seule halte T une seule journée,
Et deux plongeons E pour trois photos,
Autant de souvenirs V autant de clichés,
Autant de pages écrites E et autant de mots.
Éclairs trop brefs, pour N tout bien capter,
Mots trop pauvres pour T tous les raconter :
Ceux qui ne les auront U jamais fréquentés
Mes vers ci, suffiront R ils, à les en consoler.
A
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Grand pinceau pour la peinture
Grand piédestal et petite statue,
En bas, l’eau de la mer, pavé bleu,
Lors haut, plongeon d’un voilier.
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La ressemblance du pinceau avec le poème : oui
Mais ressemblance du pinceau avec le saut : non
Rimes dans les poils du pinceau, libres, en manche.
Le face à face entre le fond et la forme fait question.
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Plongeon direct dans l’eau de mer,
En plongeant du pont du voilier :
Qu’y a-t-il de plus rafraichissant,
De plus excitant et de plus marrant !
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Symbolique
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Le saut activité pratiquée avec assiduité
Dans nos rêves, sous toutes ses formes.
Et quelle que soit la nature du saut,
Cette action est toujours positive
Puisqu’elle met en scène
Le déploiement d’une
Énergie d’effort ou de risque.
S’il ne s’agit pas de se jeter à l’eau,
Quand on saute, il est très important
De bien retomber sur ses deux pieds !
Modifié, source : psychologie.com
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Descriptif
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45 – Second bain, Nord Fuerteventura
Alignement central / Titre serpentin / Thème mer
Forme ovale droit / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : Plongeon / Symbole de fond : voilier
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Fond
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Évocation
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Le voilier au mouillage, vite, profitons
D’une mer calme pour se baigner
Par devant le bateau, derrière, sur cotés
Qu’importe, la piscine est immense
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Symbolique
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Le voilier
Symboliserait les
Changements de décors,
Déplacements, les découvertes
Orientation, grandes aventures,
Pensées alertes, vision intuitive,
Maîtrise de son destin, décisions
Changements de cap, buts visés.
Dans son ensemble, la carte du
Voilier exprime, toujours, une
Transformation orientations
En vue de pouvoir arriver
À bon port et très heureux.
communication visionnaire.
com/ cartes_intuition
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Corrélations
Fond/forme
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Un beau saut dans l’eau en tant qu’humain
Pour un beau séjour en tant que ..… requin
Probable ancêtre de baleine et de dauphin
Et en s’attendant à en voir, au moins, un
Mais il n’y avait que poissons exotiques
Minuscules mais nombreux et colorés
Au point on se serait cru en piscine.
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Visuel
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Bain en eau turquoise
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