45 – Second bain, nord Fuerteventura

Visuels et textuels >>

.

Bain,  trempette

C’est une vraie fête.

Un poisson sommeille

En nous  comme univers

De notre corps, sans pareil.

.

Maillon d’évolution de formes

De vies, sur notre planète Terre.

Lors, telles sensations demeurent

Tant jamais, en nous, ne meurent,

Suite à leur empreinte indélébile.

.

Un bain est, toujours, bienvenu,

Même si on le pratiquer… nu,

C’est bien le cas en tous cas

Aujourd’hui, et ici même,

Ce n’est que, pour cela,

Que nous sommes là.

.

Lendemain, notre second bain

En décor plus vrai que… Nature,

Face à une plage blanche et pure :

Par la baie de Fuerteventura, bercé,

Dans une eau, très calme, juste tiède,

De couleur claire entre le bleu et le vert

Nous admirons ses fonds mais à l’envers.

.

Point n’est besoin d’être un marin

Ni même d’être   grand palmipède,

Il nous suffit de nous laisser couler

Pour être par poissons, chatouillés

Par leur douceur et leur fraicheur,

Caressant nos corps, ainsi massés,

.

Vaguelettes, exotiques, en lécheurs,

Parviennent à fraichir chair échauffée

De baroudeurs, étrangers, de canariens,

Allant de mouillage en mouillage forain,

Pour admirer ces lieux sauvages, divins,

Et se reposer en ne faisant presque rien.

.

Pile, perle blanche face, une perle noire.

Sa plage de dunes aussi bien fréquentée

De sa pointe vers grand promontoire,

D’un rayon vert soleil, nous a gâtés.

.

Une seule halte, une seule journée,

Et deux plongeons pour trois photos,

Autant de souvenirs, autant de clichés,

Autant de pages écrites, autant de mots.

.

Éclairs trop brefs, pour  tout bien capter,

Mots trop pauvres pour tous les raconter,

Ceux qui ne les auront jamais fréquentés,

Mes vers ci, suffiront-ils à les en consoler.

.

.

Extension

.

Nous sommes d’anciens poissons et amphibiens

Nous souvenant encore de notre mer « matrice »

Qui nous  aura  bercés, sans  la  moindre  tension.

.

L’eau, par sa communication directe avec la peau

Nous réserve des moments rares, moments beaux

Qui redonnent, à tous, leur  âme  d’enfant, réflexe

De poisson nageant, tant l’ivresse de la portance

En surface est loin certes de celle de la plongée

En profondeur mais l’élément qui les relie

Nous redonnerait, à force et à terme,

Nos primitives branchies.

.

Il n’y pas si longtemps, finalement,

Que nous avons pris l’air,

Que nous sommes sortis de l’eau

Pour explorer la terre.

.

Plonger est un plaisir quand il y a peu d’eau, on peut nager entre deux eaux

Inspecter le fond, admirer coquillages, petits poissons, avec masque et tuba.

L’on se sent,  se croit  comme en un aquarium

Sans jamais toucher, ni percevoir, les bords !

Quand l’eau est chaude, on y reste longtemps

On retrouve un confort d’un ventre maternel

Même si on ne s’en souvient, ni le recherche !

Mais je délire, allons donc, ce n’est rien d’autre que de l’eau de mer, salée :

C’est pas faux, mais je lui ajoute mon imaginaire qui lui est des plus sucré.

.

Le contact de l’eau tiède, ses sensations

Nous remémore encore notre vie fœtale

Et ce alors même  que notre cerveau,

N’était pas à même de les analyser.

.

On l’appelle empreinte première

Et voilà qu’en bain pleine mer,

On a l’impression de renaitre

D’une mère bien primitive.

.

Plus on s’enfonce en eau

Et plus on se couperait

De notre monde réel,

De nature aérienne.

.

Puis les poissons

Nous entourant

Bien frétillants

Vivants, sont.

.

Tête hors de l’eau

Le ciel nous parait beau

Le paysage nous rassure

Nous sommes bien terriens.

.

.

45 – Calligramme 

.

Bain,  trempette

C’est une vraie fête.

Un poisson sommeille

En nous comme univers

De notre corps, sans pareil !

Maillon d’évolution de formes

De vies, sur notre planète Terre.

Lors telles sensations demeurent,

Car, jamais, en nous, ne meurent,

Suite à leur empreinte indélébile.

Un bain est, toujours, bienvenu,

Même si on le pratiquer… nu,

C’est bien le cas en tous cas

Aujourd’hui, et, ici même,

Ce n’est que, pour cela,

Que nous sommes là.

Lendemain, notre second bain

En décor plus vrai que… Nature,

Face à une plage blanche et pure :

Par la baie de Fuerteventura, bercé,

Dans une eau, très calme, juste tiède,

De couleur claire entre le bleu et le vert

Nous admirons ses fonds mais à l’envers.

.

Point n’est besoin          S            d’être un marin

Ni même d’être          E        un grand palmipède,

Il nous suffit             C         de nous laisser couler

Pour être par             O           poissons chatouillés

Par leur douceur            N                leur fraicheur,

Caressant nos corps            D             ainsi massés,

Vaguelettes, exotiques               *         en lécheurs,

Parviennent à fraichir chair       B           échauffée

De baroudeurs, étrangers,        A       de canariens,

Allant de mouillage en          I       mouillage forain,

Pour admirer lieux          N        sauvages et divins,

Et se reposer en ne        *        faisant presque rien.

Pile, perle blanche       F         face, une perle noire.

Sa plage de dunes       U         aussi bien fréquentée

De sa pointe vers         E            grand promontoire,

D’un rayon vert            R               soleil nous a gâté.

Une seule halte              T             une seule journée,

Et deux plongeons           E           pour trois photos,

Autant de souvenirs          V          autant de clichés,

Autant de pages écrites      E       et autant de mots.

Éclairs trop brefs, pour       N         tout bien capter,

Mots trop pauvres pour       T      tous les raconter :

Ceux qui ne les auront        U       jamais fréquentés

Mes vers ci, suffiront        R      ils, à les en consoler.

A

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Grand pinceau  pour la peinture

Grand piédestal  et  petite statue,

En bas, l’eau de la mer, pavé bleu,

Lors haut, plongeon d’un voilier.

 .

La ressemblance du pinceau avec le poème : oui

Mais  ressemblance du pinceau  avec le saut : non

Rimes dans les poils du pinceau, libres, en manche.

Le face à face entre le fond et la forme fait question.

 .

Plongeon  direct dans l’eau de mer,

En  plongeant du pont du voilier :

Qu’y a-t-il   de  plus  rafraichissant,

De plus excitant et de plus marrant !

.

 Symbolique 

 .

Le saut activité pratiquée avec assiduité

Dans nos rêves, sous toutes ses formes.

Et quelle que soit la nature du saut,

Cette action est toujours positive

Puisqu’elle met en scène

Le  déploiement  d’une

Énergie d’effort ou de risque.

S’il ne s’agit pas de se jeter à l’eau,

Quand on saute, il est très important

De bien  retomber  sur ses  deux pieds !

Modifié, source : psychologie.com

.

Descriptif

 .

45 – Second bain, Nord Fuerteventura 

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  mer

Forme ovale droit / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Plongeon / Symbole de fond : voilier

.

.

 

.

.

Fond

.

Évocation

 .

.

Le voilier au mouillage, vite, profitons

D’une mer calme pour se baigner

Par devant le bateau, derrière, sur cotés

Qu’importe, la piscine est immense

 .

 Symbolique

Le voilier

Symboliserait les

Changements de décors,

Déplacements, les découvertes

Orientation, grandes aventures,

Pensées alertes,  vision intuitive,

Maîtrise de son destin, décisions

Changements de cap, buts visés.

Dans son ensemble, la carte du

Voilier  exprime, toujours, une

Transformation  orientations

En vue  de  pouvoir  arriver

À bon port et très heureux.

communication visionnaire.

com/ cartes_intuition

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un beau saut dans l’eau en tant qu’humain

Pour un beau séjour en tant que ..…  requin

Probable ancêtre de baleine et de dauphin

Et en s’attendant à en voir, au moins, un

Mais il n’y avait que poissons exotiques

Minuscules mais nombreux et colorés

Au point on se serait cru en piscine.

.

Visuel

.

.

Bain en eau turquoise

.

Visuels et textuels >>

44 – Premier bain, sud Lanzarote

Visuels et textuels >>

.

Notre bain,

Devant la plage,

De sable bien blanc

Appelée : «Papagayo»,

Restera, et cela  est sûr,

Une de nos … plus belles

Histoires  voilier, d’eaux.

 

D’abord,  beau plongeon,

Sans moindre hésitation

Suivi de près marathon,

Dans l’eau, en natation.

.

Ensuite, quelques jeux,

De lancers, de ballons,

Enfin, venir se sécher,

Sur le voilier, balcon.

.

L’eau de mer aurait,

Ce pouvoir magique

De nous le rappeler

Qu’avant  d’être né.

.

Être passé  poisson,

En ventre  de mère :

Si vrai que  personne

Ne fait d’eau, mystère,

Dès lors qu’elle constitue

De son corps, les deux tiers.

.

Bien desséchés après une journée de canicule,

Quoi de mieux, qu’un  bon bain, qui véhicule,

Un fluide de vingt degrés, bien rafraichissant

Pour la peau, le corps et l’esprit et les sangs.

.

Pour l’un, entrée dedans mais en plongeant

Pour l’autre, plus progressif  ou lentement,

Et tous, en trois brasses, sommes charmés

De  l’élément chaud, chatouillant  nos nez,

Devant cette célèbre  plage, de  Papagayo,

Au nez et à la barbe de ses riches nageurs,

Payant trois euros, pour se mettre  à l’eau.

.

Ici deux fois plus beau, trois fois meilleur :

Mémorable, terme n’est pas trop rare, fort,

Pour un bain dans cette eau si tiède et pure

Qu’elle nous procure l’image d’un rêve, d’or,

Pour redevenir  poissons lointains, en épure.

.

Après notre remontée  sur bateau : la douche

D’eau douce pour nous rincer des sels marins,

Finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins.

Nous quitterons  Lanzarote, belle, et, farouche !

Demain,  comme chacun  sait,  est un autre jour,

Demain comme aujourd’hui, est un autre amour !

.

.

Extensions

.

Nous poursuivons notre navigation dans ces iles Canariennes,

Où l’eau et l’air sont de mêmes degrés, toute l’année,

Presque tant le climat est peu versatile en face de Fuerteventura,

Offrant dunes colorées. Fuerteventura nous attend.

.

En ses bras nous sommes déjà la mer est si pure et transparente

Qu’on en voit le fond, et cela sans même rechercher

Ses exotiques poissons rouges, verts, bleus, et sans parler de ses

Coraux, extras : une nouvelle eau nous accueillera.

 

Pour un second bain, faut dire que nager seul autour du bateau

Est différent d’un bord de plage où l’on s’enfonce

Certes mais en voisin milliers d’autre gens, résidents urbains.

.

Plaf, dans l’eau ; plouf, sous l’eau ; plong, la tête contre coque, remontant !

Je me suis fait une bosse mais pas question de remonter sur vilain bateau.

Quelques brasses sur le ventre, sur le dos,

Un piqué en crawl, des mètres en papillon

Histoire d’attirer ou faire fuir les poissons

Attention ne pas trop s’éloigner haute mer

Toujours  nager entre le  bateau et la terre

L’avantage : personne ne vous dérange, personne ne coupe la trajectoire !

Il ne vous manque que des branchies et des nageoires pour y … demeurer.

.

Notre piscine n’est pas dans le bateau

C’est le contraire : elle est tout autour

Ainsi au moins, ne manque pas d’eau

Pas besoin de faire des allers-retours.

.

Une mer claire avec des hautes falaises

Protègent du soleil, plage de Papagayo

Qui est en forme de conque, qui séduit

Par ses eaux transparentes, émeraude.

 .

L’eau est plus froide en large qu’au bord

Qu’importe : dès qu’on nage sang circule

Et c’est plus facile de plonger du bateau

Et de remonter par l’échelle en la jupe.

.

.

Épilogue

.

Un bain de mer n’a rien d’un bain jacuzzi

Comme plongeon d’un voilier,  de piscine,

Il n’y a de bords  que  les flancs du bateau,

Et de profondeurs, que celle du mouillage !

.

L’eau est plus fraiche au large que bord plage

Mais on peut profiter de compagnie poissons,

Qui, bien mieux que nous, se déplacent, nagent

Mais n’ont que liquide pour seul unique horizon

.

Je nage comme un poisson dans l’eau dit le dicton,

Impossible, impensable, même avec masque, palmes

On en vient, pour sûr, mais avons perdu nos branchies

Tout comme nos ailes sinon serions des poissons volants.

.

L’eau de mer, aux Canaries, est agréable, rafraichissante

Rien à voir avec celle de Bretagne nord, mon Île-Grande,

On peut y rester des heures sans avoir moindre frisson,

Autre que celui d’un plaisir produit par bel abandon.

.

Quand même, quelques précautions à prendre

Se baigner seul de nuit, voire par tempête

N’est pas interdit : pas recommandé

Plonger mais pas dans l’inconnu.

.

Les deux mains, bien jointes,

Et en prolongement corps

On s’enfonce, profond,

En liquide élastique

.

Et l’on remonte

Pour prendre

 Bouffée d’air,

Atmosphère.

.

.

44 – Calligramme 

.

PREMIER BAIN

Notre bain,

Devant la plage,

De sable bien blanc

Appelée : «Papagayo»,

Restera, et cela  est sûr,

Une de nos … plus belles

Histoires  voilier, d’eaux.

D’abord,  beau plongeon,

Sans moindre hésitation

Suivi de près marathon,

Dans l’eau, en natation.

Ensuite, quelques jeux,

De lancers, de ballons,

Enfin, venir se sécher,

Sur le voilier, balcon.

L’eau de mer aurait,

Ce pouvoir magique

De nous le rappeler

Qu’avant  d’être né,

Être passé  poisson,

En ventre  de mère :

Si vrai que  personne

Ne fait d’eau, mystère,

Dès lors qu’elle constitue

De son corps, les deux tiers.

.

AU SUD DE LANZAROTE

Bien desséchés après une journée de canicule,

Quoi de mieux, qu’un  bon bain, qui véhicule,

Un fluide de vingt degrés, bien rafraichissant

Pour la peau, le corps et l’esprit et les sangs.

Pour l’un, entrée dedans mais en plongeant

Pour l’autre, plus progressif  ou lentement,

Et tous, en trois brasses, sommes charmés

De  l’élément chaud, chatouillant  nos nez,

Devant cette célèbre  plage, de  Papagayo,

Au nez et à la barbe de ses riches nageurs,

Payant trois euros, pour se mettre  à l’eau,

Ici deux fois plus beau, trois fois meilleur :

Mémorable, terme n’est pas trop rare, fort,

Pour un bain dans cette eau si tiède et pure

Qu’elle nous procure l’image d’un rêve, d’or,

Pour redevenir  poissons lointains, en épure.

Après notre remontée  sur bateau : la douche

D’eau douce pour nous rincer des sels marins,

Finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins.

Nous quitterons  Lanzarote, belle, et, farouche !

Demain,  comme chacun  sait,  est un autre jour,

Demain comme aujourd’hui, est un autre amour !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Grand pinceau pour la peinture

Grand piédestal  et  petite statue,

En bas, l’eau de la mer, pavé bleu,

En haut, le plongeon du voilier.

 .

La ressemblance du pinceau avec le poème : oui,

Ressemblance du pinceau avec le plongeon : non !

Rimes dans les poils du pinceau, libres, en manche,

Le face à face entre le fond et la forme fait question.

 .

Plongeon direct dans l’eau de mer,

Sautant du pont du voilier :

Quoi de plus rafraichissant,

De plus excitant, de plus marrant !

 .

Symbolique 

.

 Faire un grand plongeon dans une piscine

Ou dans la mer, est un symbole  plutôt positif

Puisque l’on en est conscient, on  est volontaire,

Répond au besoin de régénération psychologique:

L’important est revenir en surface le plus tôt possible.

.

En rêve, il peut signifier des entreprises ou initiatives

Heureuses où l’on profitera bien de réalisations

Plus que concrètes et  bien satisfaisantes.

.

Descriptif

 .

44 – Premier bain, au sud de Lanzarote

Alignement central / Titre  intercalé / Thème  volcan

Forme ovale droit / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Plongeon / Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

44 4

.

Plongeon direct dans l’eau de mer,

Sautant du pont du voilier :

Quoi de plus rafraichissant,

De plus excitant, de plus marrant !

 .

Symbolique 

.

Le

Voilier

Est un bateau,

Symbole plus général

Mais aussi complémentaire.

Mettre les voiles est expression

Qui illustre le mieux le symbole.

.

La voile se gonfle, avec le besoin

De partir, elle serait le reflet du

Départ imaginé, une invitation

À quitter  tout en se rappelant

Que l’on ne quitte pas  le port

Sur un coup de tête  et qu’un

Nouveau voyage se prépare

 Toujours assez longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Tout plongeon, en cours de navigation,

Est   plus  qu’une pause : une re-création :

Cela durera au moins  deux bonnes heures,

Mais nous fait un effet d’après-midi entière.

.

Oui mais, il faut repartir pour l’ile en face,

Relever le mouillage et regréer les voiles,

Pour deux ou trois milles, à se déplacer

Tous à la manœuvre comme matelots,

Sous l’œil avisé du capitaine à bord.

.

Un plongeon, d’un voilier, c’est bien,

Mais attention  à pouvoir remonter

À bord et laisser trainer … un boot,

En cas de besoin ou cas de fatigue,

Où récits de noyades ont rapporté

Qu’un plongeon collectif aura pu

Se terminer par un tel drame !

.

L’eau aux Canaries voisine 22degrés

Sur les bords de la côte : un bonheur

Que de s’y plonger la tête en  premier,

D’y nager, batifoler comme en piscine.

.

Visuel

.

.

Plongeon arrière en mer

.

 

.

Visuels et textuels >>

43 – Tunnel de lave de Lanzarote

Visuels et textuels  >>

.

Un tunnel est trou

Creusé, sous  la roche,

Ou de terre des mètres

Vrai que le plus souvent

La lave, de tout le volcan

Coulera sur tous les flancs.

.

Mais, ici, au fond du trou,

La lave aura trouvé poche

Qu’elle aura  pu rejoindre

En poussant toutes terres

Long tunnel  bien  creusé,

Par une lave  de bon plein

Elle y est un   jour, passée.

.

Lors glissant comme train

Il est devenu  sous-marin,

Pour en mer  se refroidir :

C’est ainsi  que  l’on visite

Tunnel de lave Lanzarote

Qui s’enfonce  en un site

Comme  étrange  grotte.

.

Et ce tunnel commence

Dôme ouvert, immense

Avec cratère,  au milieu

Pour se reprendre au jeu.

Jeu d’ombre et de lumière

Roche basalte noir ou gris

Pousse plante minéralière

C’est  un vrai  miracle, ici.

.

On descend dans son antre

Son  corridor,   salle de bal,

De chapelle    en cathédrale,

D’acoustique    surprenante.

Son plan d’eau miroir parfait

Nous abuse et  nous stupéfait

Envers reflète   bien  l’endroit

Dans sa sphère  où on se croit.

.

Son silence est impressionnant

En son boyau comme en chaos

Ventre  Terre  aura  sûrement

 Autre mystère   au firmament.

.

La main  de l’homme, civilisé,

N’aura arrangé que l’escalier,

Ce tunnel, originel,  original,

C’est le volcan  qui l’a taillé !

.

Il en existe d’autres ailleurs,

Mais celui-ci est le meilleur

Il fait seize kilomètres long

Senebas Verdes, son nom.

.

.

Extension

.

En quittant ce tunnel, les yeux éblouis par trop d’ombres,

Nous avons une pensée pour guide qui nous a raconté

Des histoires, explications et anecdotes en nombre.

Avec accent chantant, comme pour le combler !

.

Le volcan l’a taillé en descente jusqu’à la mer,

Alors, qu’habituellement, il crache  ses laves

À même le sol afin de couler sur une pente

Visible à l’œil nu durant très longtemps.

.

C’est le  seul  que  nous  ayons exploré,

Jusqu’à son comble et qui est présent,

Pour mémoire  proche de l’expédition

Extraordinaire  au Centre  de la  Terre

En suivant l’imagination, de Jules Verne.

.

Point de stalagctiques ni de stalagmites ici,

Comme on en trouve en France mais chaque

Centaine de mètres réservent à chaque fois

Une surprise et des plus étonnantes.

.

Tunnel de lave, coulée de boue, galerie de mines, conduite d’égouts

C’est sous terre que cela se passe, se creuse, se bouche ou s’évacue !

Le monde souterrain est un univers réel, d’un imaginaire fascinant

Y a bon nombre de rivières, de grottes, de canalisations en réseaux,

Au point  que, la première couche terrestre, ressemble à un gruyère.

Qui a-t-il dans ce tunnel et en verra-ton le bout, sens propre, figuré.

Est-on   certain, qu’il est bien ventilé, qu’il est bien éclairé, sécurisé.

Il y en a qui, juste  avant leur mort,  parlent d’un tunnel de lumière,

Sans préciser sur quoi il débouche, ni vers quoi il nous transporte !

.

Un large tunnel creusé par un torrent de laves,

Non, je ne rêve pas, j’y suis, je constate et crois

En la force d’un volcan, en sa violente éruption.

Enfin tout de même…sur seize bons kilomètres,

Ses laves encore chaudes coulent jusqu’en mer.

.

Une rivière souterraine qui creuserait son lit

Établirait chapelle, cathédrale, salle de bal,

Avec un lac forme jacuzzi en plein milieu

Ingénieur/architecte a présidé l’œuvre,

Non, la nature seule sans plan établi.

.

L’entrée semble être un gouffre,

Une sorte de cratère effondré,

On ne  voit plus la cheminée

Mais on l’entend gronder.

.

Plus bas, y a le magma

Qui bouillonne du feu

Du centre de Terre

De Jules Vernes.

.

.

Épilogue

.

Des tunnels de laves, y en a beaucoup

Sur la planète : y en a un peu partout,

De Lanzarote, à le visiter, vaut le coup

Long de 1 kilomètre, on ne voit le bout.

.

Bien plus, il se jette droit dans la mer,

Comme s’il voulait retourner, au fond,

De l’endroit  d’où il est venu, il a surgi,

Laissant au milieu, lac comme miroir.

.

Rivière de feu qui aura coulé lentement

Poussant, craquant explosant, dévorant

Terre et cailloux sur passage tonitruant,

Témoigne bien de la force d’un tel volcan

.

L’imagination gambade tant qu’elle peut

S’émerveillant des couleurs ocre et brune,

Ornant les parois, sols, plafonds du tunnel

En un tableau rupestre n’ayant pas de fin.

.

Le bouillonnement de l’éruption du volcan

A creusé cratère, où l’on descend au fond :

Faut parfois se contorsionner pour passer

En ce tube très étroit à certains endroits !

.

Non loin de là, on visite Jameos Del Agua

Avec son lac, escalier entrelacs et musée,

Qui vaut, tout autant le détour : insolite,

Laissant souvenir à celui qui le pratique.

.

.

43 – Calligramme

.

Un tunnel est trou

Creusé, sous  la roche,

Ou de terre |  |   des mètres

Vrai que le |    *    | plus souvent

La lave, de  |     T     | tout le volcan

Coulera sur  |      U      | tous les flancs

Mais, ici, au |      N        |  fond du trou,

La lave aura |       E          | trouvé poche

Qu’elle aura |        L          |  pu rejoindre

En poussant |        *           | toutes terres

Long tunnel |        D          | bien  creusé,

Par une lave |        E         |  de bon plein

Elle y est un |        *         | jour, passée.

Lors glissant |      L      | comme train

Il est devenu |     A      | sous-marin,

Pour en mer |    V    |  se refroidir.

C’est ainsi     |   E   |  qu’on visite

Tunnel lave   |   *   |   Lanzarote

Qui s’enfonce |  *   |   en  un site

 Comme étran|  *   |  ge   grotte.

Et ce  tunnel |   *  | commence

Dôme ouvert |   *  | im-men-se

Avec cratère |   *  |   au milieu

 Pour se pren |   *  |  dre au jeu.

Jeu d’ombre  |   *    |de lumière

Roche basalte |    *      noir ou gris

Pousse plante  |     D     |  minéralière

C’est un vrai    |       E       |  miracle, ici.

On descend     |         *         | en son antre

Son  corridor  |          L          |    salle de bal

De la chapelle  |          A          | en cathédrale

D’acoustique    |          N          |   surprenante.

Son plan d’eau |           Z           | miroir parfait

Nous abuse et  |           A          |  nous stupéfait

Envers reflète   |          R         |    bien l’endroit

Dans la sphère  |        O       |    où on se croit.

Son silence est  |       T      | impressionnant

En son boyau   |      E     |   comme  chaos

Ventre Terre   |     *    | aura sûrement

 Autre mystère |     | aux firmaments

 La main de l’ |    | homme civilisé

 N’a arrangé  |   |  que l’escalier,

Tunnel…..originel….. original,

C’est le volcan  qui l’a taillé !

Il en existe d’autres ailleurs,

Mais celui-ci est le meilleur

Il fait seize kilomètres long

Senebas Verdes, son nom.

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

43 4

.

Évocation

 .

Formes oblongues figurant un tunnel

Avec cavité évidée au  passage de lave

Impressionnant par longuer, hauteur.

 .

La forme  et le fond  se correspondent.

L’on croit se trouver entre deux cavités,

Après passage de courant lave en fusion.

 .

Ce tunnel demeure une cavité couverte

Qui se prolonge sous la terre,

Où la lave l’a creusé sur un kilomètre

 Avant de se jeter en mer.

 .

Symbolique  

 .

En symbolique, le tunnel

Est associé  au passage  étroit

Que tout être vivant a dû franchir

Peu avant sa naissance, proprement,

Le tunnel représente souvent le passage,

L’entre-deux mondes, phase intermédiaire

Entre un avant et un après.

.

Il n’est  jamais  une impasse,

Voir  la fin  du tunnel, en rêve,

Est considéré  comme un espoir

D’entrevoir une sortie prochaine

De la situation, que nous sommes

En train, réellement, de dépasser.

Modifié, source  Catharsis.ch

.

Descriptif

.

43 – Tunnel de lave de Lanzarote

Alignement central / Titre  droite / Thème  volcan

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : tunnel / Symbole de fond : lave

.

.

Fond

.

Évocation 

.

43 6

.

Ce tunnel demeure une cavité couverte

Qui se prolonge sous la terre,

Ou la lave l’a creusé sur un kilomètre

 Avant de se jeter en mer.

 .

Symbolique 

 .

La lave en

Surface est l’expression

D’une énergie souterraine

Qui remonte  à  la  surface

Sous sa pression interne.

Cette énergie tellurique

Est de nature féminine

Et impétueuse.

.

La lave symbolise

Cette énergie refoulée

Qui remonte, ne peut plus

Être contenue, contrôlée.

Sa puissance peut faire

D’énormes dégâts.

.

La lave représente alors

Énergie bouillonnante, éruptive,

Pouvant tout dévaster, il vaut mieux

Ne pas la provoquer, ni s’en approcher.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Lave

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un beau et long tunnel en perspective

Avec un lac qui reflète en lui le plafond,

Agrandissant  ainsi l’impression illusion

Et donnant aspect de grotte sous-marine

La rime est tenue sauf sur quelques vers.

.

Image miroir déformant, anamorphose

Prendra le dessus  sur toutes les autres

D’autant que le point de vue changera

En passant d’une chambre à l’autre !

.

La lave fait des coulées spectaculaires

En surface mais des tunnels en sous-sol,

Rien ne lui résiste, tant elle est brulante !

.

Visuel

.

.

Avec son lac miroir au milieu

.

.

.

Visuels et textuels  >>

42 – Vent du soir à La Graciosa

Visuels et textuels >> 

.

                                                                  Un vent,  semblant  provenir  de  l’au-delà,

                                                                Siffle  sur  toutes  les drisses  en  tous  mats. 

                                                               Il  siffle  des  sortes  de  chants  mélodieux,

                                                         À   plusieurs   voix,  et,  comme  religieux.

.

                                                   Ils  se  conjuguent, avec  d’autres  chœurs,

                                               Pour  retransmettre, en  échos, des  peurs.

                                         C’est, souvent, plein chant, des  plus forts

                                      Que le marin est ravi d’entendre au port.

.

                                Lors il surgit et qu’on est  en pleine mer 

                            Il présage, pour soi, d’un mauvais sort !

                        Tant, du plus fin au plus fort de marins

                    Aucun, lors tempête,  ne jouera au fier,

.

            D’entendre, d’ouïr ou comme gémir

        Corps, âmes nés en danger de périr

    Ils voient venir leur fin prochaine,

Et, toute lutte, nage, sont vaines.  

.

    Ce vent fou à lier, qui ne s’arrête pas,

   En profil bas en concert bat à tout va,

 Voici qu’il semble cesser   et soudain,

Il semble être allé plus loin chahuter

 Mais, le voilà  qui roule,  qui revient 

Et il redouble de force et de férocité

Différence de pression, dépression,

.

 Comme  autant de cordes de violon

 Où archet du musicien se prolonge

 À l’infini comme en rêve ou songe,

Jusqu’à ce qu’une corde  se casse,

Chœur de symphonie…grognasse

.

 Cornes de brume, pleine tempête,

Orgue d’haubans qui craquètent,

Sommeil impossible : trompette,

Bruit angoissant s’insinue en tête

 Jusqu’à ce que la mer  s’inquiète :

 Jette l’éponge pour en faire sa fête.

.

Que dire, de plus, de ce vent, sinon

Qu’il est bien d’ici et porte un nom

Je vous  fais grâce : deviner lequel

Un vent qui vous cherche querelle

 À moins d’être bien abrité, là-bas,

En beau petit port de la Graciosa.

.

.

Extension

.

Enfermés, à l’intérieur de maison, abritée du vent,

Ou réfugiés à l’intérieur d’un voilier ouvert au vent,

Vous n’éprouverez pas du tout mêmes sensations

Voiler bouge sans cesse, même amarré au ponton.

Ses drisses sifflent sans discontinuer à vos oreilles

Comme ne fera jamais aucun toit, aucune cheminée.

.

En bateau, vous êtes et resterez plus près des éléments.

Jour de canicule, quand le soleil se met à trop chauffer,

Vous guettez le vent, l’air humide, pour mieux respirer.

Le voilier est éponge accentuant l’effet d’environnement.

.

Le vent, qu’il soit du matin, du midi, du soir, de la nuit,

Apporte toujours, en voilier, une fraicheur aquatique

Par sa poussée vélique : au port, est plus rassurant,

Mais bateau amarré au ponton et plus inquiétant

Par les bruits dans les drisses et les haubans.

.

Le vent n’est autre que de l’air sous pression,

Créant comme des courants  en dépression :

On a l’impression qu’il s’échappe ou s’égare

Et que, bientôt, il disparaitra, tôt ou tard !

Personne ne peut le diriger, ni  le contrer,

Et, encore moins, chercher  à  l’enfermer.

Mettre le vent, en prison serait ridicule,

Voire dramatique les jours de canicule,

Alors bon vent comme on le souhaite.

.

Le vent fort dans les ports m’étonnera toujours

Quand il se prend à souffler, que dis-je à hurler

Comme s’il voulait arracher les drisses et mats

Et ne laisser que des coques en pleine dérives.

.

Si vous pensez qu’un port est protégé du vent,

Vous aurez souvent tort, mais des vagues, oui.

C’est déjà pas mal si elles vous brinqueballent.

.

On craint le vent et son absence vous manque,

Dans une chaleur torride, l’air sec vous étouffe,

D’être souvent à l’affut d’une petite brise légère

Vous occupe l’esprit en buvant une bonne bière.

.

.

42 – Calligramme 

.

                   

                                                      Un vent,  semblant  provenir  de  l’au-delà, -»

                                                         Siffle  sur  toutes  les drisses  en  tous  mats.-»

                                                              Il  siffle  des  sortes  de  chants  mélodieux, -»

                                                         À   plusieurs   voix,  et,  comme  religieux. -»

.

                                                   Ils  se  conjuguent, avec  d’autres  chœurs, -»

                                               Pour  retransmettre, en  échos, des  peurs. -»

                                         C’est, souvent, plein chant, des  plus  forts -»

                                      Que le marin est ravi d’entendre au port. -»

 

                                Lors il surgit  et qu’on est  en pleine mer -»

                           Il présage, pour soi, d’un mauvais sort ! -»

                        Tant, du plus fin au plus fort de marins -»

                    Aucun, lors tempête,  ne jouera au fier, -»

.

               D’entendre, d’ouïr ou comme    gémir -»

             Corps, âmes nés en danger    de périr -»

          Ils voient venir leur fin     prochaine, -»

       Et, toute lutte, nage,      sont vaines.  -»

.

    Ce vent fou à lier     V     qui ne s’arrête pas, ………….. -»

  En profil bas, en    E     concert bat à tout va, ………….. -»

 Voici qu’il sem     N     ble cesser et soudain, …….….…… -»

 Il semble être     T     allé plus loin chahuter, …….………. -»

 Mais le voilà       *     qui roule,  qui revient .………………. -»

Et il redouble  D    de force et de férocité ………………….. -»

Différence     U  pression et dépression, …………….………. -»

.

Comme au  S  tant de cordes d’un violon .…………………… -»

Où archet  O    du musicien, se prolonge ……………………. -»

À l’infini    I    comme en rêve ou songe, ……….…………….. -»

Jusqu’à     R   ce qu’une corde se casse, …….………………… -»

Chœur de  *   symphonie…grognasse …….…………………… -»

.

Cornes de  L    brume, pleine tempête, ………….……………. -»

Orgue   d’  A  haubans qui craquètent …………….……………. -»

Sommeil   *    impossible : trompette, …………………………… -»

Bruit an    G  goissant s’insinue en tête ……….….……………… -»

Jusqu’à     R  ce que la mer s’inquiète : …………….…………….. -»

Jette l’é     A   ponge pour en faire fête …………….………….……-»

Que dire   C   de plus de ce vent, sinon …..…………………..…… -»

Qu’il est   I   bien d’ici et porte un nom …….………….……..…… -»

Je vous    O fais grâce : deviner lequel …….………….…………… -»

Un vent   S   qui  vous cherche  querelle …………………………… -»

À moins   A    d’être bien abrité, là-bas, ………….………………… -»

En beau   *   petit port de la Graciosa ……………………………….. -»

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

42 4

.

Pilier en pierres, prêt à tomber,

Un tronc d’arbre à la tête coupée

Le  vent, soufflant  du  même côté,

Finit par  courber  arbre, roseau.

 .

Forme penchée arbuste épouse le fond venté

On dirait que le vent souffle en permanence

En tous cas y a laissé des traces définitives.

 .

En regardant ce tronc d’arbre, on devine bien

 Quel vent est dominant :

Il n’y a pas que les branches qui plient sous lui,

Le haut du tronc aussi.

 .

Symbolique 

 .

L’arbre

Représente

L’être   humain,

Les  racines  sont  la  base

De sa construction psychologique,

Les liens qui le relient aux membres

De sa famille, le transgénérationnel,

L’inconscient, la mémoire cellulaire.

.

Et le tronc est, quant

 À lui, le corps physique

Et les feuilles, et les branches

Représentent son ouverture

D’esprit,  sa  spiritualité,

Sa capacité à s’élever vers le ciel.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-rêve/tronc

.

Descriptif

.

42 – Vent du soir La Graciosa  

Alignement oblique / Titre  courbe / Thème  vent

Forme oblique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : tronc / Symbole de fond : roseau

.

.

Fond

.

Évocation

 

.

On peut faire un rapprochement avec le roseau,

Ses ramures restent en direction des vents

Sa tige reviendra toujours droite et ne rompt pas

Comme rapporte en fable de La Fontaine.

 .

Symbolique 

 .

Le roseau est une plante herbacée aquatique.

Il symbolise  la résistance  et  la souplesse.

Il est fragile en apparence, en apparence

Seulement, tant il possède, en fait, une

Grande force par sa grande élasticité.

.

D’ailleurs La Fontaine disait du roseau

Qu’il « plie  mais ne se rompt pas » dans

Une de ses fables « Le chêne et le roseau».

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

                   Si le roseau et le voilier ont points communs

                  Le roseau est planté dans le sol, le voilier, non

                Il repose même amarré, sur la surface liquide

              Qui bouge sans cesse vous fait tanguer, rouler

             Mais il retrouve toujours son point d’équilibre.

.

     Le vent épousera toutes les formes possibles

   Sinon il les contourne, et voire, il les heurte

  Les voiles ont, pour but, de bien le prendre,

Avant de le laisser filer  en  bords  de fuite.

.

La voile et un peu comme roseau, elle plie,

Et couche parfois le voilier avec de la gite

Vide son air, se redresse puis se regonfle

C’est cette respiration qu’il faut savoir

Régler et à son meilleur rendement !

.

Il est vrai qu’une voile se gonfle et faseye

Comme un roseau même si un temps, il a

L’allure d’un arbuste penché, bien établi,

Au vent, tout est provisoire, changeant !

.

Visuel

.

.

Vent frais, soirée tourmentée

.

Visuels et textuels >> 

41 – Les vents de La Graciosa

Visuels et textuels >> 

.                                           

                                             N’avons pas le mal de mer, l’aurons-nous, de ponton,

                                             D’autant que vent souffle encore ici, à trente nœuds

                                             Bien que protégés  par digues en roches ou en béton,

                                           Pontons creuseront lors  follement, estomacs, creux.

                                       Calfeutrés dans notre carré, nous écoutons les vents,

                                  Siffler au-dessus de nos oreilles, en les mâts, en vain

                              Sifflons une bière fraiche, qui nous fait  grand bien,

                            Nous ne pouvons rien faire  autre que tuer le temps.

.

                       Observons les va-et-vient des bateaux, des courriers,

                    Qui alimentent l’ile en touristes et autant vacanciers

                  Voisins sont anglais ou allemands, sinon ou français

                 Ayant navigué comme  nous,  sous  le vent des alizés.

              Demain, de bon matin, nous  partons  vers Arrecife.

.

        Pour commencer deux heures de …vent dans le pif

       Mais avant nous avons bien visité bourg Graciosa,

      Profité de ce lieu, aux maisons … rases sans toits.

     Dans les rues, tracteurs, tous-terrains,  camions,

     Circulent, par-ci, par-là faites attention piétons.

Ses mille maisons noires et blanches, tranchent

Sur bleu/vert de mer qui vers elles, s’épanchent.

.

Sûr, que nous y reviendrons, foi de breton,

Si, notre temps, programme, le permet !

Cette ile sera notre plus belle désormais

Attaché, la chantons sur tous les tons.

 Nous y sommes,  au ponton,  en bas,

De la marina  de l’ile  La Graciosa.

.

Un port bien abrité des Canaries,

Chance, et plaisir, d’atterrir ici.

Le vent n’est rien que de l’air,

Personne ne dira le contraire :

Qui se déplace sur terre ou mer,

Pour vous aider ou vous déplaire.

.

Froid, il vous rafraichit, vous glace,

Chaud, vous sèche, ou vous délasse,

Trop faible, il vous laisse sur place,

 Lors trop fort, il vous pourchasse.

.

En cette ile, dite de La Graciosa,

Il change, souvent,  en tous cas,

L’air en autant d’atmosphères,

Éclatant de sublimes lumières

Dans la  marina, le  voilier ne

Bouge tant amarré,  souqué.

.

Et  drôle d’impression  que

Manque, tangage et roulis,

Posant le pied sur ponton,

L’équilibre reste à trouver,

Ce dernier bouge, et corps,

Sans cesse aussi un moment.

.

.

Extension

.

Nos deux équipiers, parvenus

Par avion à Arrecife, nous attendent :

Et ce serait délicat de les laisser tomber,

Indécent lors nous sommes heureux d’avoir

Touché terre à Graciosa, en tous sens,

Cette perle nous en annonce

D’autres  aussi  brillantes

Comme Lanzarote et son

Centre d’interprétation des volcans.

.

Quel que soit l’endroit,  trait de côte, discontinuité,  végétation,

Le point de vue sera radicalement différent, de mer que de terre,

Sans parler  de celui qu’on aura, dès que l’on prend de la hauteur,

Et, par  temps clair, brumeux, pluvieux, tempétueux, aquarelleux,

Et la nuit, c’est pareil, je veux dire, différent, et, aussi, surprenant,

Les lumières scintillent, les phares projettent faisceaux lumineux.

Quand les eaux sont calmes, que la mer est plate, tout se reflète,

Sans parler du halo qui fait comme un toit autour dans le ciel,

Composant paysage impressionniste, auquel nul ne résiste !

.

Dans les vents des alizés, nous sommes arrivés

Et après la nuit de mouillage tout près de plage

Nous sommes rentrés nous abriter en la marina

C’est là que tempête s’est mise à souffler drisses.

Quand je dis souffler, ce serait bien plutôt siffler

Tant elles font du vacarme malgré leur charme !

.

En nous promenant près des abords du village

Avons constatés  nombre d’arbustes, penchés,

Le vent se doit être, ici, très fort  et constant,

Pour arriver à faire ployer toute végétation.

.

En quittant La Graciosa, avons remarqué

Qu’il y a peu d’arbres, que des arbustes :

  Le manque d’eau aura rendu l’île  aride,

A fait se protéger maisons blanches !

.

.

41 – Calligramme

.

                                                          N’avons pas mal    V -»       de mer, l’aurons-nous,   ponton,

                                                    D’autant que vent  E  -»     souffle encore ici, à trente nœuds

                                               Bien que protégés  N -»     par digues  en roches  ou en béton,

                                        Pontons creuseront T -»    lors  follement,  nos estomacs, creux.

                                     Calfeutrés dans       S -»     notre carré     nous écoutons les vents,

                                 Siffler au-dessus      * -»      de nos oreilles  -»    en les mâts en vain

                             Sifflons une bière   D -»     fraiche, qui nous   -»  fait un grand bien,

                           Nous ne pouvons    E -»      rien faire d’autre      -» que tuer le temps.

                      Observons les va-     *  -»     et-vient  des bateaux,  -»    des courriers,

                    Qui alimentent l’ile   L -»      en touristes et autant   -»       vacanciers

                    Voisins sont anglais  A   -»       ou allemands, sinon    -»      ou français

                  Ayant navigué comme *  -»        nous,  sous  le   vent   -»       des alizés.

               Demain, de bon matin G  -»         nous  partons  vers  -»      Arrecife :

            Pour commencer deux  R  -»         heures de  … vent   -»   dans le pif

         Mais avant nous avons  A  -»       bien visité  bourg  -»   Graciosa,

         Profité de  ce lieu, aux    C   -»     maisons … rases  -»    sans toits.

     Dans les rues, tracteurs,  I   -»    ou tous-terrains -»  camions,

    Circulent, par-ci, par-là  O  -»   faites attention -»   piétons.

  Ses mille maisons noires  S -»   et blanches -» tranchent

Sur bleu vert de mer qui  A -» vers elles, s’épanchent.

.

Sûr, que nous y reviendrons, foi de breton,

Si, notre temps, programme, le permet !

Cette ile sera notre plus belle désormais

Attaché, la chantons sur tous les tons.

 Nous y sommes,  au ponton,  en bas,

De la marina  de l’ile  La Graciosa.

Un port bien abrité des Canaries,

Chance, et plaisir, d’atterrir ici.

Le vent n’est rien que de l’air,

Personne ne dira le contraire :

Qui se déplace sur terre ou mer,

Pour vous aider ou vous déplaire.

Froid, il vous rafraichit, vous glace,

Chaud, vous sèche, ou vous délasse,

Trop faible, il vous laisse sur place,

 Lors trop fort, il vous pourchasse.

En cette ile, dite de La Graciosa,

Il change, souvent, en tous cas,

L’air en autant d’atmosphères,

Éclatant de sublimes lumières

Dans la  marina, le  voilier ne

Bouge tant amarré, souqué.

Et  drôle d’impression  que

Manque, tangage et roulis.

Posant le pied sur ponton,

L’équilibre reste à trouver

Ce dernier bouge, et corps,

Sans cesse aussi un moment.

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

41 4

.

Évocation

 .

Bouquet de branches d’arbres

Torche de la flamme olympique

Effets du vent  restent présents

Par  permanence  de  ses  traces.

 .

Un arbuste ayant pris un air  plus que penché

Par suite de vents répétés

Qu’on pourrait prendre pour un bouquet de

Branches provenant d’arbres.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme

De tous les arbres

Concerne les arbres en

Leur capacité à désigner,

À signifier, voire  à  exercer

Une influence comme symbole.

L’arbre, en général, est symbole

De l’homme, du cosmos, de la vie,

Mais chaque arbre en particulier

Est un symbole, chêne symbolise

 La majesté ; l’aulne, l’humilité.

Ses   branches   maîtresses

 Fendent  l’espace  aérien ;

C’est en les hauteurs que

Se balancent   ses fines

Ramures et ses fleurs.

wikipedia.org/wiki/

Symbolisme_des_arbres

.

Descriptif

.

41 – Vents de La Graciosa

Alignement oblique / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vent / Symbole de fond : arbre

.

.

Fond

.

Évocation

.

41 6

.

Nombre d’arbres sont penchés 

Par le vent en bordure de mer,

Et, finissent par être ainsi figés,

Après bon nombre de tempêtes !

 .

Symbolique

 .

Le vent est, en raison de son agitation,

Un symbole de vanité, d’instabilité, d’inconstance.

C’est une force élémentaire qui appartient aux Titans :

C’est  assez dire à la fois sa violence et son aveuglement.

.

Le vent est synonyme de souffle,

Celui de l’esprit, en particulier.

En lien avec la représentation

Et  l’orientation de  l’espace,

La Rose des Vents  possède

De huit ou douze pointes.

D’inspiration même site

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le vent ne manque pas… d’air

C’est le moins qu’on puisse dire,

Ce n’est pas sa force, ni mystère,

Que de chercher  à me contredire.

.

Mais parfois il hésite, tourbillonne

S’affole, tournant comme girouette

Tandis qu’un avion n’en aurait cure

Un voilier en tient compte, pour sûr,

Lors ce dernier vous pousse, fouette.

.

Le vent fort finit par courber toute végétation

Sous son échine même si cette dernière s’échine

À vouloir rester droit, sauf le roseau…bien sûr,

Qui plie et ne rompt pas l’herbe, au ras du sol,

Les blés qui dansent en chœurs et en vagues,

Qui nous évoqueront mouvement de la mer.

.

« Va où le vent te mène, mènera »: d’accord

Encore faut-il savoir, accepter la direction

Où il va mais ce dernier devient versatile

Et alors on ne sait à quel vent se vouer.

.

Visuel

.

.

Une double rose de vents

.

Visuels et textuels >> 

40 – Beauté d’île La Graciosa

Visuels et textuels  >> 

Port, rue : uniques

Comme le nom indique

Perle de la mer, généreuse,

Fait une petite ile gracieuse.

Et nous en avons fait le tour,

En une heure, aux alentours,

Et demain sera un autre jour

Si  on y reviendra,  d’amour.

Elle est si petite  et  si belle,

Comme un  bouton de rose,

À mes yeux, telle merveille

Que,  la décrire : je n’ose.

.

Si fait, je m’arrêterai  là,

Pour n’avoir pas air béat

On ne peut    la découvrir

Qu’en    y    allant    là-bas.

.

Première escale sera Graciosa

Port, très facile  d’accès, de jour,

Avec deux pontons  pour se protéger

Avec ses vedettes,  et  bateaux de pêche

Pour nous accueillir,    en son beau village,

Rempli de  maisons   blanches  et sans  étage,

Aux volets bleus,   le long   des  rues,  sur sables,

Et aux lumières solaires des plus incomparables.

.

Une grande plage est située en son front de mer,

Avec des cafés  et des restaurants  et un marché,

Pour nous réalimenter et  pour nous désaltérer,

Mais  sans moindre fioriture  et pour pas cher.

.

Ici, pas de traces  d’aucun poteau électrique, 

Ici, rien que des  toits plats, et, en terrasses,

Une ambiance du Sud, voire des tropiques,

Avec sa petite église,   sur sa grande place.

.

C’est  un coin  de  paradis, bien protégé,

Même s’il n’y a  que  de rares palmiers,

Pour l’agrémenter  et sur ses sentiers,

Par arbres rabougris, accompagnés.

.

L’on  se sent  tranquille, au chaud,

À ce jour si ce n’était ce vent fou

Soufflant très fort face à nous

Pendant la halte du bateau. 

.

.

Extension

.

Graciosa me fait penser aux iles

Autour de la Bretagne avec trois

Cents habitants en lieue de grève.

L’ile de Sein  serait-elle sa jumelle.

.

Oui si elle n’était pas près de Brest,

Si elle n’était pas voisine d’Ouessant,

Si elle  n’était pas  à l’entrée  du goulet

D’une grande rade et du chenal du four,

.

Si elle avait une marina propre à accueillir,

Sans danger, vingtaine de voiliers visiteurs.

Là où  elle  est placée : face au Raz de Sein

Et au Phare de la Vieille, rien à voir avec

Tranquillité eaux de l’ile de La Graciosa.

.

Rattachée  à  l’ile  voisine  de  Lanzarote

Qui n’a pas les mêmes composants géologiques,

Mis à part qu’il s’agit aussi d’un terrain volcanique.

Il n’y a guère que l’industrie du tourisme qui la fait vivre

Ainsi que des groupes de retraités qui sont venus s’y installer

Tant la vie est plaisante au sein de nature qui ne l’est pas moins

Et d’un coup de navette, en une demi-heure, on est déjà ailleurs !

.

L’ile de La Graciosa, la bien nommée : accueillante,  fascinante,

Est comme une perle de l’océan, au bout de l’ile de Lanzarote !

Comme un point sur un i, et comme une des iles … bretonnes

Où son charme se distille, dans une blancheur… immaculée

Point de superflu, de fioriture : rien que de l’authenticité.

Les autochtones sont sages et leurs plages sont bonnes

Un bel oasis en mer où tout auparavant était désert

Un fruit juteux, et savoureux, comme un dessert

Qu’on peine à quitter, sans un soupir, regret.

.

Le village principal de l’île est Caleta de Sebo

Et comptait 693 habitants en janvier 2008

Et qui vivent de la pêche et du tourisme.

Un seul village et la même population

Que notre Ile-Grande : fantastique !

Un village  pas comme les autres,

Avec rues ensablées, toits plats :

Pas d’eau, électricité, transports

Et tout est importé de Lanzarote

Y compris las denrées du magasin

L’hiver est comme en un vrai désert.

Ce qui m’a frappé le plus n’est pas le port

Mais la blancheur immaculée des maisons

Toutes carrées et resserrées pour se protéger.

.

.

Épilogue

 .

Autant de formes d’iles que de poteries

Avec, pour chacune, sa propre identité

Je n’en ferai pas  une collection privée,

Mais de voir leurs lignes, en suis ravi !

 

***

 

Et il en serait, ainsi  de l’Ile de Graciosa,

 Portant bien, son nom, comme il se doit,

  Tant elle nous invite à une douce rêverie

   D’un tel lieu divin qu’on appelle paradis.

 

***

 

Elle a tout pour plaire, pour un amant :

Un petit mont, témoin d’ancien  volcan,

Un petit village, témoin de forte vitalité,

Un petit port, témoin  de son isolement.

 

***

 

Un  beau village sans aucune prétention,

Avec rues sableuses et blanches maisons

Qui contraste avec les granits de mon ile

Mais rejoint son atmosphère tranquille.

 

***

 

Son port est un véritable  havre de paix

Y compris surtout les jours de tempête,

Où l’on entendrait le concert des drisses

Qui ailleurs ferait comme vrai supplice.

 

***

 

Le sable, la roche, la terre, eaux de mer,

Sont présent, partout, formant univers,

Où la nature et l’homme se confondent,

Associations des deux : correspondent !

 

***

 

Grâce soit rendue  au sort  qui nous

L’aura fait découvrir, pour atterrir,

Sur elle, après douze jours en mer,

À lutter contre vents, intempéries.

 

***

 

C’est avec une humeur chagrine

Que nous quittons pour aller

En face, sur son ile mère

L’ile de Lanzarote !

.

.

40 – Calligramme

.

Port, rue : uniques

Comme le nom indique

Perle de la mer, généreuse,

Fait une    petite ile gracieuse.

Et nous en       avons fait le tour,

En une heure,          aux alentours,

Et demain  sera          un autre jour

Si on y reviendra,             d’amour.

Elle est si petite et              si belle,

Comme  un  bouton        de rose,

À mes yeux une telle merveille

Que, de la décrire : je n’ose.

.

***********************************

***********************************

.

Si fait, je m’arrêterai  là,

Pour n’avoir pas air béat

On ne peut   la découvrir

Qu’en    y    allant    là-bas.

Première escale, sera Graciosa

Port, très facile  d’accès, de jour,

Avec deux pontons  pour se protéger

Avec ses vedettes,  et  bateaux de pêche

Pour nous accueillir,    en son beau village,

Rempli de  maisons   blanches  et sans  étage,

Aux volets bleus,   le long   des  rues,  sur sables,

Et aux lumières solaires des plus incomparables.

………………..  BEAUTÉ DE L’ÎLE ……………

Une grande plage est située en son front de mer,

Avec des cafés  et des restaurants  et un marché,

Pour nous réalimenter et  pour nous désaltérer,

Mais  sans moindre fioriture  et pour pas cher.

Ici, pas de traces  d’aucun poteau électrique

Ici, rien que des  toits plats, et, en terrasses,

Une ambiance du Sud, voire des tropiques,

Avec sa petite église,   sur sa grande place.

..……….…  DE LA GRACIOSA   …………

C’est  un coin  de  paradis, bien protégé,

Même s’il n’y a  que  de rares palmiers,

Pour l’agrémenter  et sur ses sentiers,

Par arbres rabougris, accompagnés.

L’on  se sent  tranquille, au chaud,

À ce jour si ce n’était ce vent fou

Soufflant très fort face à nous

Pendant la halte du bateau

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

40 4

.

Évocation

.

Une quille en bois, voire en métal

Brosse pour cheveux des femmes,

Une batte de bois pour jeu collectif

Formes de poteries, ou deux iles ?

 .

La forme de la poterie retenue et sa décoration

Ont peu à voir  avec le fond  qui est un archipel,

On pourrait forcer le trait mais sans y parvenir,

C’est un bel exemple rupture entre fond et forme.

 .

Un cheval peint sur une poterie 

N’aurait rien à voir avec la mer

Or il peut être un symbole, voire

Un trésor à trouver sur une ile.

.

Symbolique 

 .

Bien que de nombreuses poteries

Soient restées naturelles, il est fréquent

De les trouver décorées de motifs géométriques.

.

Les motifs sont produits par l’ajout, partiel ou total,

D’un englobe ou d’un émail pour les poteries vernissées.

.

Le motif peut être exécuté par un procédé mécanique,

Scarification ou gravure de la surface ou bien

Par réaction chimique après masquage

Des parties laissées plus naturelles.

.

Descriptif

 .

40 –  Beauté de l’île de La Graciosa !

Alignement oblique / Titre  intercalé/ Thème  croisière

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : poteries / Symbole de fond : iles

.

.

Fond

.

Évocation

.40 6

.

Les sept iles de l’Archipel canarien  forment une courbe

Mis à part Hiéro et ce d’Est en Ouest face à Mauritanie

On a coutume d’atterrir par l’ile de Lanzarote, et finir

Par ile de La Palma à ne confondre avec Las Palmas.

 .

Symbolique 

 .

La Graciosa est le petit

Point noir en haut à droite

De cet archipel des Canaries.

Île, à laquelle, on ne parvient

Qu’à   l’issue  d’une  navigation

Sera, par excellence, le symbole

D’un centre spirituel primordial.

L’île évoquera, souvent, le refuge.

Mais la recherche de l’île déserte,

Inconnue ou riche en surprises,

Est un thème fondamental

De la littérature, rêves,

Sans parler désirs.

Inspiration personnelle

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une ile ne ressemblera jamais quelque poterie

Quoique si le fond n’épousera rien de cette forme,

Son style rimé lui donne comme parfum de poésie,

Bien particulier, et que diffusera  chacune des iles.

Lors dieu sait si celle de La Graciosa en évoquera

Par bien des aspects proches de nature sauvage.

.

Nous ne l’aurons pas visité, de long en large,

Pour des raisons de rendez-vous à Arrecife

Mais elle nous a donné envie d’y revenir

Si tel est  notre opportunité d’avenir.

.

On a pensé que trésor s’y cacherait

Et que telle recherche nous irait,

Pur produit notre imaginaire,

Concocté sept jours en mer.

.

Visuel

.

.

Port et marina de l’Ile de La Graciosa

.

Visuels et textuels  >> 

.

39 – De Bretagne aux Canaries

Visuels et textuels >>

On ne dira jamais assez combien

La mer demeure un monde à part :

Qu’on en pense du mal ou du bien,

Faut la pratiquer pour la connaitre.

D’être devant ou dessus ou dedans

Ne procure pas même impression,

Ni même joies… ni même peurs,

Qui vous colleront…à la peau.

Jour de vent, de beau temps

Changent votre prévision

Des jours avec et sans.

Ennui, mal de mer,

Sont sœur, frère,

De  votre  erre.

Si, la Bretagne,

Pour sûr, gagne

À être …… connue,

À être …… parcourue

Les Canaries ….… aussi :

Comme on nous l’avait prédit.

Nous avons été, ces derniers jours,

Secoués comme ballots/pruniers,

Avec vent, et courant, dans le nez

À ne plus  savoir,  aux alentours,

Si, un jour, dépression, finirait,

Quand Finisterre… apparaitrait.

Une halte, au port de Camarinas,

Bouffée d’air chaud, de vent frais,

On repart pour deux jours … on va

Plein sud vers Cascais pour de vrai,

Là, autre halte où équipier débarque,

Nous remet sur la route des Canaries.

Cinq jours, encore, où le vent du nord,

Nous pousse, sur nos voiles, étarquées,

À voir poindre, cet Archipel, des alizés

Nous voilà prêts à débarquer à bon port.

Je me sens bien, sur voilier, comme léger,

Bien que voguant, seul…au milieu de l’eau,

À passer le plus clair du temps, à m’occuper,

De moi, de lecture, d’écriture, de quart bateau.

Mais, je suis, tout de même,  content d’arriver,

Pour revoir femme  et enfants, sur Terre, enfin,

Faire, avec eux, trempettes ou randonnées d’été,

Pour naviguer d’une ile à l’autre, avec entrain,

Les marquer du sillage des souvenirs glanés

La mer est immense, et le temps, élastique,

On ne s’y ennuie pas, au sens pratique.

.

.

Extension

.

Deux plus cinq …   égal sept :

Une semaine navigation hauturière

Que je ne serai pas  prêt d’oublier,

Non pas suite à des événements contraires,

Mais temps ne finissant pas de passer.

.

On dit qu’un jour en mer en vaut trois sur terre,

Essayez voir, il faut l’expérimenter  pour

Le croire et se laisser aller à perdre tout repère

Pour s’en imbiber tant vrai qu’au bout

.

De trois, voire quatre jours en mer, le temps

Ne compte pas, temps ne compte plus

Et l’espace devient si grand qu’on ne voit

Tout autour que le rond d’horizon.

.

Naviguer, naviguant, navigable, navigateur :

Autant de verbes, autant de noms, adjectifs

Tantôt  descriptifs, et tantôt, qualificatifs,

Pour mettre  longue croisière  en valeur,

Et au bout de laquelle, le dépaysement

Sans atteindre fort degré d’exotisme

Reste suffisant  pour être ailleurs,

Et de la Bretagne aux Canaries,

Pas descente enfer : paradis !

.

Il y a ceux qui auront le stress

Voire même, la peur de naviguer

Quitter la terre ferme pour être seuls

Pour être laissés, livrés, à eux-mêmes

Et qui n’auront, lors, qu’une seule hâte

Celle de revenir au plus vite à un port :

Ceux-là sont des adeptes du cabotage !

.

Il y a ceux qui partent… plusieurs jours,

Qui se disent  heureux  d’être enfin seuls,

Qui apprécient calme, tempête, d’océans,

Et qui renâcleront à retrouver terre ferme

Avec les tumultes, agitations des habitants

Toujours prêt à repartir, moindre occasion

Ceux-là sont des vrais marins de haute mer.

.

Nous sommes, quelque part, entre les deux :

Contents de naviguer, contents de randonner.

.

.

.

.

Épilogue

La navigation en haute mer est un art

Une pratique, qui ne laisseront que peu

De marge aux erreurs de voile et de barre.

***

J’en ai connu qui sous tempête, vents fous

Ont tourné, des jours en mer, comme trou

En vrai y a de quoi faire une dépression !

***

  Avons été secoués dix fois plutôt qu’une

 Avons imploré le Soleil et puis la Lune,

Mais quel que soit  fortune, infortune,

Nous sommes récompensés : tribune.

***

On s’accorde en cela au montagnard,

Qui déploie de gros efforts à grimper

Et qui, contemplant beau panorama,

    Oublie déjà qu’il est fatigué, marqué.

***

Le voyage aux Acores était pire encore

Douze jours, sans voir personne, aucun

Même pas de  croiser moindre bateau :

J’en ai encore des frissons  dans le dos !

***

Tout stress,  s’il y en a,  ou  s’il y en avait,

Disparait au bout de deux ou trois jours :

Le temps qu’il faut à trouver ses marques.

***

Après quoi, un rythme quotidien, s’installe,

Fait que l’on ne pense plus à bien ou à mal :

Le temps s’étire, voile roule, lors on s’en tire.

.

39 – Calligramme

.

                                                                        On ne dira jamais assez combien

                                                                          La mer demeure un monde à part :

                                                                    Qu’on en pense du mal ou du bien,

                                                                  Faut la pratiquer pour la connaitre.

                                                           D’être devant ou dessus ou dedans

                                                      Ne procure pas même impression,

                                              Ni même joies… ni même peurs,

                                       Qui vous colleront…à la peau.

                                 Jour de vent, de beau temps

                         Changent votre prévision

                   Des jours avec et sans.

             Ennui, mal de mer,

        Sont sœur, frère,

    De  votre  erre.

     Si, la Bretagne,

      Pour sûr, gagne

           À être …… connue,

               À être …… parcourue

                     Les Canaries ….… aussi :

                              Comme on nous l’avait prédit.

.

                                   Nous avons été, ces derniers jours,

                                    Secoués comme ballots/pruniers, … D

                                  Avec vent, et courant, dans le nez ….. E

                                 À ne plus  savoir,  aux alentours, ..……*

                                Si, un jour, dépression, finirait, ………. L

                               Quand Finisterre… apparaitrait. ……… A

                              Une halte, au port de Camarinas, ……… *

                             Bouffée d’air chaud de vent frais, ………. B

                            On repart pour deux jours … on va …..… R

                           Plein sud vers Cascais pour de vrai, …….. E

                          Là, autre halte où équipier débarque, …… T

                         Nous remet sur la route des Canaries. …… A

                        Cinq jours, encore, où le vent du nord, ……. G

                       Nous pousse, sur nos voiles, étarquées, ……. N

                     À voir poindre, cet Archipel, des alizés ……… E

                     Nous voilà prêts à débarquer à bon port. ……. *

                                                                                                   A

                   Je me sens bien, sur voilier, comme léger, ……. U

                  Bien que voguant, seul…au milieu de l’eau, ……. X

                 À passer le plus clair du temps, à m’occuper, …… *

                De moi, de lecture, d’écriture, de quart bateau … C

              Mais, je suis, tout de même,  content d’arriver, …. A

             Pour revoir femme  et enfants, sur Terre, enfin, …. N

           Faire, avec eux, trempettes ou randonnées d’été, …. A

         Pour naviguer d’une ile à l’autre, avec entrain, …….… R

      Les marquer du sillage des souvenirs glanés …………….. I

La mer est immense, et le temps, élastique, …………………..….….. E …….

On ne s’y ennuie pas, au sens pratique …………………………….……. S …….

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

39 4

.

Évocation

.

Une navigation, en voilier, dépendra

Des vents et est rarement ligne droite

On est tantôt poussés par certains,

Tantôt freinés, ralentis, par eux.

.

La forme est proche du fond sur sa trajectoire

Mais moins sur les vents, les allures, événements

À affronter, à organiser, voire temporiser, à bord.

Il est rare qu’en voilier, trajectoire sort aussi droite.

.

 Aperçu d’une navigation directe

Entre la Bretagne et Les Canaries,

Pour nous : neuf jours, avec halte

 À Camarinas, lieu d’un souvenir !  

.

Symbolique 

 .

L’art de la navigation nécessite

Un apprentissage  pour se servir

Des outils dont le marin dispose

Tels que la Règle  ou le Compas.

L’un étant générateur du cercle,

Et l’autre, de la ligne ……. droite.

.

Le compas peut tracer des cercles,

Des arcs pour déterminer des points

D’intersections qui constituent autant de

Repères pour tracer des droites par la règle

Ainsi sa route puis la rectifier en cas de dérive.

.

Descriptif

.

39 – De la Bretagne aux Canaries 

Alignement oblique / Titre  externe / Thème  croisière

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : navigation / Symbole de fond : vent

.

.

Fond

.

Évocation 

.

39 6

.

En mer et en voilier, chacun sait que c’est

Le vent qui commande pour… naviguer,

Le pire n’étant pas d’en disposer de trop,

Mais de pas suffisamment, pas du tout.

.

Symbolique 

 .

Le vent est, en raison

De son agitation, un symbole

De vanité, d’instabilité, d’inconstance.

Force élémentaire qui appartient aux Titans :

C’est  dire à la fois sa violence et son aveuglement.

.

D’autre part le vent est synonyme de souffle,

Celui de l’esprit en particulier.

.

Il est en lien direct avec la représentation

Et l’orientation de l’espace :

La Rose des Vents possède

En effet, à huit ou douze pointes.

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La navigation apprend à distinguer, confondre

Le temps et l’espace en une même dimension :

Un jour vous faites cent vint milles marins

Et le lendemain, cent et si ce n’est moins

Temps et espace ont un point commun,

Leur ligne proche, lointaine, d’horizon,

Reculant à mesure que l’on s’approche.

.

Une trajectoire en navigation restera une trajectoire

Qu’elle soit droite ou en ziz-zag, l’important n’est-il pas

D’arriver au bout en bon état, bonne humeur, bon port.

Cela bien que, en début de parcours, elle se cherchera

Avant de trouver son rythme, ses marques au vent.

.

En ligne droite, il n’y a aucun port ni abri, à proximité,

Même si on longe  un jour, ou deux, les côtes portugaises,

À moins de faire une escale à Cascais / Lisbonne ou madère.

En fait quand on est parti et qu’on est bien, on continue droit.

.

Visuel

.


.

Haute mer entre Bretagne, Canaries

.

Visuels et textuels >>

38 – Contact avec les Canaries

Visuels et textuels >>

.

Contacts,

Avec   lieux,    gens,

Seront annonciateurs

De  leurs propres valeurs !

L’archipel offre  nombre ports,

Abrités de tous  vents,  aux  voileux,

Et,  là,  nous  sommes  bien  des  leurs,

Tant, cette  heure, et, tant,  cet  endroit,

Est au pur repos car nous en avons assez

De voir la mer, toujours, au raz de l’eau.

Depuis qu’on espère voir apparaitre,

N’importe laquelle étrange Terre.

.

Après cette inconnue d’erre.

Lors soudain, nuée d’oiseaux

Volant puis nous survolant,

Nous font fête, devant nous.

.

Notre premier matin s’est avéré divin,

Après nuit, près des côtes, mouillage forain,

À l’arrivée, nous n’avions vu que des ombres,

Formant l’Ile Graciosa et Lanzarote sombres.

.

Pointons le nez pour faire un tour d’horizon,

Le port de Graciosa, alors  nous découvrons,

Derrière nous la haute falaise de Lanzarote,

Accrochée  à  des nuages, percée de grottes.

.

Autour de notre voilier, une eau très limpide,

De couleur entre verte et bleue et transparente,

Bien plus chaude que Bretagne, plus engageante

À se baigner nu sans que la peau devienne livide.

.

Notre petit-déjeuner en cockpit pris en terrasse,

Nous permet d’admirer de nouveaux paysages,

Espaces qui nous évoquent peu à peu l’image,

D’un paradis terrien pour des enfants sages.

.

Pour être sûr d’y accéder, et  de le mériter,

Il est recommandé de venir avec son voilier,

Ce n’est qu’au terme  de treize jours  entiers

De navigation que nous voilà  récompensés.

 .

Passerons sept semaines en ce coin que déjà,

Y projetons une vingtaine tant son air de vie

Pour moitié civilisé et pour moitié sauvage,

Nous convient comme destination voyage.

.

Partage nature culture différent de nôtre,

Avec sept iles qui se révéleront originales

Qui se revendiquent  comme identitaire,

Graciosa  nous a déjà bien attiré, choyé,

Et lors, nous serons ses fidèles apôtres.

.

.

Extension

.

Nous ne savons rien encore

De ce qui nous attend à terre,

Tant nous n’avons forgé en nous

Que sommes d’impressions futiles,

Fugaces à vérifier lors de rencontres

Qui seront au-delà de nos projections

N’ayant rien lu ou, pratiquement, rien

Sur Canaries, je m’attends  à découvrir,

Un monde totalement différent du mien.

.

La plage, les monts, les barques,

Les dragonniers, avec les palmiers,

Sans parler du soleil, de l’eau chaude

On est bien dans le sud.

Il règne atmosphère pleine chaleur, d’été,

Que notre plaisir n’essaye pas de bouder !

D’un côté, que plages de sable ou presque

De l’autre, des hautes falaises, découpées,

Un beau port tout près à nous accueillir.

S’il nous aura fallu sept jours de mer,

Avec notre voiler, pour y parvenir

En avion : trois heures, deux

En haute atmosphère.

.

Après sept jours en mer, on a perdu nos repères

Plus de contacts avec personne et routine de nav :

Le silence s’est installé comme une seconde nature

Immensité de l’océan nous pousse à la méditation.

.

Notre première envie n’est pas  de boire une bière,

Ni de manger un bon repas  en un bon restaurant,

Mais bien de prendre une douche, laver vêtement,

De se reposer sans être de quart, une nuit entière.

.

Bateaux entassés le long des pontons ou des quais,

Des gens qui s’activent, autres qui se promènent,

La vie sociale reprend ainsi que les commissions

La civilisation reprend son cours et ses raisons.

.

.

38 – Calligramme

.

Contacts,

Avec   lieux,    gens,

Seront        annonciateurs

De  leurs      propres    valeurs !

L’archipel     offre  nombre   ports,

Abrités  de tous  vents,  aux  voileux,

Et,  là,  nous  sommes  bien  des  leurs,

Tant, cette  heure, et, tant,  cet  endroit,

Est au pur repos car nous en avons assez

De voir la mer, toujours, au raz de l’eau.

Depuis qu’on espère voir apparaitre,

N’importe laquelle étrange Terre.

.

Après cette inconnue C d’erre.

Lors soudain, nuée  O d’oiseaux

Volant puis nous      N   survolant,

Nous font fête, devant      T       nous.

Notre premier matin s’est avéré   A   divin,

Après nuit, près des côtes, mouillage  C    forain,

À l’arrivée, nous n’avions vu que des     T       ombres

Formant l’Ile Graciosa et Lanzarote       ¤        sombres.

Pointons le nez pour faire un tour         A            d’horizon,

Le port de Graciosa, alors  nous          V             découvrons,

Derrière nous la haute falaise          E                  de Lanzarote,

Accrochée  à  des nuages,            C                 percée de grottes.

Autour de notre voilier            ¤                une eau très limpide

De couleur entre verte                    et bleue et transparente,

Bien plus chaude que         E         Bretagne, plus engageante

À se baigner nu sans          S     que la peau devienne livide.

Notre petit-déjeuner         ¤    en cockpit, pris en terrasse,

Nous permet d’admirer       C      de nouveaux paysages,

Espaces qui nous évoquent       A      peu à peu l’image

D’un paradis terrien pour des     N      enfants sages.

Pour être sûr d’y accéder et de      A       le mériter,

Il est recommandé d’y venir avec   R  son voilier,

Ce n’est qu’au terme de  treize  I jours entiers

Navigation que nous voilà  E  récompensés.

                S

********************************************

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Passerons sept semaines en ce coin que déjà,

Y projetons une vingtaine tant son air de vie

Pour moitié civilisé et pour moitié sauvage,

Nous convient comme destination voyage.

Partage nature culture différent de nôtre,

Avec sept iles qui se révéleront originales

Qui se revendiquent  comme identitaire,

Graciosa nous a déjà bien attiré, choyé,

Et lors, nous serons ses fidèles apôtres.

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

38 4

.

Évocation

 .

Un flacon crème de soins,

Du genre douche relaxant,

Et bien posé  sur son socle :

Douche  après  navigation !

.

La forme rejoint le fond sur la navigation

Et le bain pris aux alentours du voilier,

Sans toutefois couvrir tout le poème

Comme élixir douceur, relaxant.

 .

Un massage douche douceur et relaxation

Et toutes traces de la fatigue s’estompent,

En tous cas, en surface pas apparence.

Après une très longue navigation.

 . 

Symbolique 

 .

La  salle de bain est endroit agréable

Pour prendre une bonne douche,

Se détendre et se débarrasser

Des impuretés et de la saleté

Des journées, elle nous rend

Plus confortable, plus joyeux.

.

C’est un lieu de joie et de détente,

Où l’on pourra passer des moments

En éliminant tous les stress accumulés

En cours croisière où on a pu en prendre

Même parfois, coexistence interpersonnelle.

Inspiré de : interpretationreve.com/douche

.

Descriptif

.

38 – Premier contact avec Les Canaries 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  croisière

Forme coeur / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : douche / Symbole de fond : navigation

.

.

Fond

.

Évocation 

.

38 6

.

La navigation serait un art consommé

Pour un loup de mer

Néanmoins, peut être sujet stress, fatigue

En cours de tempêtes.

 .

Symbolique 

 .

Histoire de la navigation est liée

À l’histoire de toutes les civilisations

Depuis les drakkars pour les vikings

Ou depuis les felouques pour arabes,

Les jonques  et sampans, des chinois,

Prao  polynésiens,  pirogues africains.

.

Pour faire sa route, les cartes, une règle,

Un compas à pointes sèches, un rapporteur

Et pour suivre son cap,  disposer d’un compas.

Pour faire le point, faut un compas de relèvement,

Un sextant, concordances de tables de logarithmes,

Des radiophares, du Decca et maintenant un G.P.S

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Navigation rime avec atterrissage

Mais pas avec un flacon de parfum,

Et, même s’il met du baume au cœur,

Contact se fait : à coups, opportunités,

On s’ignore, on se fait  face, s’accorde,

Chaque rencontre est une découverte

Si barrière de langue ne l’empêche.

.

Naviguer en l’océan est un art consommé

Avec des savoirs, des calculs et instruments :

Naviguer, parmi les humains, en est un autre,

Pour lequel il n’y aura pas que des procédures,

Ni que des processus : adaptations  seulement,

À l’autre, aux autres, au monde  environnant.

.

Autrement dit, ce ne sont les moyens qui font

Qui font communication, ce sont intentions

En particulier, accueil écoute, tolérance !

Qui dit navigation dit prendre des risques ;

Qui dit navigation dit prendre des décisions ;

Qui dit navigation dit se plier aux adaptations ;

Qui dit navigation dit recalculer trajet destination.

.

Visuel

.

.

Plante d’Aloé Vera !

.

Visuels et textuels >>

37 – Le détroit de La Graciosa

Visuels et textuels >>

.

Les dangers

Sont près   des côtes :

Bateau ne doit s’en approcher.

En panne,  ou en faute,

L’en empêcher !

Il faut

 Bien,

 A  dit

Adage,

N’importe quel bateau

Entre au port, reposer l’équipage 

Mais après-coup, on s’est dit

Que ce serait … fada,

De se … planter

 Sur une falaise

Dans le détroit

De La Graciosa.

 .

Une Terre immergée formée

Par des récifs montagneux,

Avec pointes  plus bâbord,

Avant celle de La Graciosa

Avec  l’autre  plus  tribord

Signalent l’entrée du détroit.

.

Notre chance  de naviguer,

Au sud tant le nord venteux.

Il va nous falloir viser droit,

Chenal pas large  et de nuit

Nous  parait  plutôt  étroit :

Falaises,  hautes et sombres,

Se chargeront de nous serrer

Les fesses en marin des bois.

.

Arrivés, à  l’entrée   du   port,

Difficile  à  accoster, par  nuit,

Nous allons mouiller …. dehors 

Demain nous ferons un tour à midi.

 .

Affalons la grand-voile et rentrons le génois,

Mettons moteur, pilote automatique, au pas,

Changeons totalement d’allure  et navigature,

Notre GPS et carte sur écran, nous rassurent !

.

Nous en faisons notre  affaire et manœuvrons

Pour mouiller près de la plage,  y parvenons

Droit devant, après  approches du lieu,

Éclairé à peine  par un petit feu.

.

.

Extension

.

Mouiller en bordure d’une plage est sage

Précaution et autant que risque à courir,

Si l’on ne connait pas, les lieux, les fonds,

Ni les rochers, ni les courants, les marées.

.

La nuit ajoute un facteur, supplémentaire,

D’attention car on n’y voit guère ni le fond,

Ni les bords, ni les récifs, Mme rien du tout.

Heureusement, nous avons  un phare à bord,

Qui éclaire  le pont avant, même bien au-delà.

.

Pour jeter l’ancre, c’est encore mieux  de savoir

Où exactement elle va s’accrocher que de la jeter

N’importe où en espérant que…

Néanmoins, il m’est arrivé de faire le quart  alors

Que l’on était au bon mouillage…

Ne riez pas, si l’ancre chasse la nuit alors le matin,

Vous serez échoués on ne sait où,

Et vous vous retrouverez alors dans de sales draps !

.

Au fur et à mesure qu’on s’approche de la côte,

Les traits, les contours se dessinent, se précisent

Mais si de jour le détroit n’est pas très dangereux,

Il n’en est pas de même, la nuit, dans le brouillard.

Mouiller de nuit est exercice demandant attention.

Il faut  s’approcher de la côte, pas trop loin, ni près.

Avec le vent ou courant tournant, on peut s’échouer.

Alors  l’on explore,  l’on tourne en rond,  l’on décide :

Vlan, on jette l’ancre mais avec 40 mètres de chaîne.

.

Mouiller au milieu d’un chenal est un risque,

Le plus souvent, y a du courant, c’est profond

Il vaut mieux s’approcher  de la cote ou plage,

Là où hauteur convient et le courant se retient

.

Dieu merci, c’est plus facile de mouiller l’ancre,

Que de la remonter si le guindeau est en panne,

Encore que de nuit, on la verra moins bien filer,

Il faut mettre une bouée pour savoir où elle est !

.

Dix minutes  pour faire le tour, savoir où larguer,

Dix secondes pour tout lâcher, pour être accroché.

Après quoi, repos et apéro et sommeil bien mérité :

On entend le sac et le ressac de la plage, juste à côté.

.

En pleine mer, nous avons perdu la notion du danger :

Pas de phare ni de balise, même pas le moindre rocher,

Puis, soudain, une ile, une côte qui nous sont inconnues

Atterrissage de nuit restera toujours plus problématique.

.

.

37 – Calligramme

.

Les dangers

Sont près   des côtes :

Bateau ne doit s’en approcher.

En panne,  ou en faute,

L’en empêcher !

Il faut

 Bien,

 A  dit

Adage,

N’importe quel bateau

Entre port, reposer l’équipage 

Après-coup, on s’est dit

Que ce serait fada,

Se planter

 Sur falaise,

Du détroit

La Graciosa.

D

Une Terre im      É   mergée formée

Par des récifs      T      montagneux,

Avec pointes       R        plus bâbord

Avant celle de     O        La Graciosa

Avec  l’autre        I         plus tribord

Signalent ent      T          rée détroit.

Et une chance      *         de naviguer,

Au sud, tant le     L    nord : venteux.

A

Va nous falloir      *     viser très droit

Chenal pas           G        large de nuit

Nous parait         R         plutôt étroit

Falaises, hau        A        tes, sombres,

Se chargeront      C      de nous serrer

Les fesses, ma       I      rin   des    bois.

Arrivés, à  l’en       O      trée   du   port,

Difficile  à  ac         S       coster, de nuit,

Nous allons mou     A         iller …. dehors 

Demain nous ferons   *          un tour à midi.

Affalons la grand-voile   L    et rentrons le génois,

Mettons moteur, pilote   A     automatique, au pas,

Changeons totalement      N      d’allure et navigature,

Notre GPS et carte sur        Z        écran, nous rassurent !

Nous en faisons notre   * *     A    * *  affaire et manœuvrons

Pour mouiller près de   * * *     R      * * *  la plage,  y parvenons

Droit devant, après   * * * *       O        * * * *   approches du lieu,

Éclairé à peine  * * * * * * *        T          * * * * * * par un petit feu.

E

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une tour Eiffel, un peu restylée, moderne,

Pylône électrique pour le transport courant

Un balisage et fût, deux éléments superposés

Sans aucun doute, une marque de danger ?

 .

Forme rejoint le fond, surtout en un détroit

Où les dangers peuvent provenir de partout,

Où l’on apprend à devenir, à rester, vigilant,

Une bouée = une base, un tube, deux signaux.

 .

Une marque de danger isolé,

Rouge et noir avec deux ronds :

On sera bien là, en plein détroit,

Faut surtout pas s’en approcher.

 .

Symbolique

 .

Une marque de danger isolé

Signale un écueil peu étendu, situé

À l’endroit où est positionnée la balise.

La balise peut être laissée indifféremment

À bâbord ou à tribord.

.

La marque d’eaux saines indique

Que les eaux sont libres de tout danger

Dans les parages. Elle marque également

Une reconnaissance pour l’atterrissage !

Modifié, source :  internet de Wikipédia

.

Descriptif

.

37 Détroit La Graciosa-Lanzarote

Alignement central / Titre  droit / Thème  croisière

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : cardinale

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Un exemple de représentation et d’affichage

Des quatre marques cardinales

Qu’on trouve un  peu partout dans tous types

De bateaux moteur ou voiliers.

.

Symbolique 

.

Le balisage maritime reste essentiel

À la navigation, parfaite connaissance

Des balises et de leurs significations  est

Une des conditions de la sécurité en mer.

.

Croisière côtière, de jour  comme de nuit,

Il n’est pas un mille parcouru sans aucun

Besoin d’identifier marque de cardinales.

.

En France, le dispositif de signalisation

Des côtes 6 400 aides à la navigation

Selon Service des Phares et Balises

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

equipement-entretien/balise-marine

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

À l’inverse des marques de danger,

Bouée existe indiquant eaux saines 

Avec couleurs  rouges  et   blanches,

Garantissant de pouvoir mouiller

Sans encombre, si c’est autorisé.

.

Noir, c’est noir, symbole, marque de danger

Doublé de couleur rouge pour l’augmenter

Quoiqu’il en soit, mieux vaut ne pas trop

S’en approcher, c’est épave peut-être

Et ça ne rime pas avec … sécurité.

.

Si l’on est pas sûr de soi, on peut :

Tourner en rond avant de s’engager :

Mouiller l’ancre pour attendre, aviser :

Prendre des informations en capitainerie.

.

Visuel

.

.

Détroit entre Graciosa et Lanzarote 

.

Visuels et textuels >>

36 – Atterrissage en vue des Canaries

Visuels et textuels >>

.

Temps  en mer n’aura plus rien à voir

Avec celui de terre, percevoir météo

Est une activité obligée du marin.

Il consulte  pour savoir d’avance

S’il ne sera pas trop chahuté ;

S’il sera bien bercé par gros flot

Continu mais calme, des eaux.

Après trois jours navigation

Il n’y a plus que  météo

Comptant à bord

 .

Car tout le reste

Reste constant,

Parfois épuisant,

Par tous les temps

Dont on ne se rend

Plus du tout compte

Mis à part jour/nuit.

.

Terre et ile… en vue :

Après treize jours mer

Découverte, bienvenue,

Dont nous sommes fiers.

On ne crie pas à l’exploit

Après jours à l’isolement,

On a l’impression garantie

De l’immensité de l’océan

Iles Graciosa et Lanzarote

Émergent devant nous ici.

.

Trente milles sous  les cieux

Y serons à minuit en ce lieu

Visant le goulet entre deux :

Mer calme, vent fort,  joyeux.

Que réservent «Les Canaries»

Qu’on imagine  depuis  mois,

Préparant notre voilier choix.

.

Pour nous emmener sans péripéties,

Dix jours loin de la Terre, continent,

Dix jours à ne regarder  que l’océan.

Et à ne voir qu’oiseaux et poissons,

Vivre de longs quarts et frissons.

.

Alizés, orages vents tournants,

Après moteur, après forte pétole,

Voiles gonflées  en  ciseau, tenant

Air nous a mené là que vive Éole.

Vent Éole qui a pour nom alizé

Est très plaisant à naviguer.

.

.

Extensions

.

Voir la terre, même en particulier une ile,

Est comme recréer le lien avec la civilisation

Où la vie se déroule de façon tout à fait autre,

Et où la sécurité nous paraitra plus renforcée,

Rapport aux conditions de navigation en mer

Où une tempête peut nous causer des soucis

Quant à notre santé, et voir quant à survie.

.

Y a peu d’accidents en fait en un bateau,

Cela du simple fait que les navigateurs font

Très attention à ne pas commettre d’impairs

Irréparables à même de mettre vie en danger.

Quand on aperçoit une terre, au bout d’une

Douzaine de jours en mer : on fêtera cela.

.

Il ne s’agit pas de rater la cible,

De passer à côté d’elle, de dériver,

Surtout  qu’en cours de la nuit, l’on

Ne voit rien  si la côte  n’est éclairée.

Alors estimons, calculons, et pointons,

Sachant qu’au vent de face : louvoyons !

Un mille nous rapproche un tant soit peu

Mais il faut être patient, comme en un jeu.

On peut aussi s’arrêter pour faire une pause,

Mais cela à quoi bon puisqu’un voilier avance

À la voile ou au moteur, et, sans discontinuer !

.

De Camarinas à l’ile de La Graciosa,

Il faut compter entre cinq et six jours,

Dépendant des conditions météorologiques

Mais parfois autant de l’humeur du capitaine.

Il en est qui mettent le moteur sous quatre nœuds

Et d’autres qui y rechignent, attendant deux nœuds

Y a rien de plus navrant que de faire du sur-place

On le voit sur la carte, rien ne bouge calme plat

L’on implore le ciel, l’on espère du bon vent

Et voilà qu’il se pointe en face de nous,

Et il va nous falloir tirer des bords

Deux fois la route, trois fois…

Mais, parfois, c’est trop,

Et l’on aimerait qu’il

Diminue  un peu :

Comme  il  faut.

Grâce à dieu

Graciosa

Est là

V

.

.

Épilogue

 .

Balises, tourelles, espars, amers

Plus encore marques cardinales

Sont présents qu’en bord de côte

En mer, l’on est en grand désert,

Devant, derrière et de tous côtés,

Rien pour attirer moindre regard

Sauf en cas croisements bateaux,

La seule raison de rester vigilant.

.

L’on est, un peu, comme Colomb

Bien que l’on en soit sûr au fond,

Que la carte est fidèle, prévisible,

Qu’on ne marquera pas  sa cible,

Sauf si les instruments déraillent

Faute à une coupure d’électricité

Il reste possible de faire le point

À midi juste avec  notre sextant.

.

Ce ne sera pas le cas aujourd’hui

Au loin on aperçoit proéminence,

Qui correspond au point sur carte

Ou nous avions projeté d’atterrir,

Nous le vivons comme délivrance

Tant vrai  qu’au bout treize jours,

De navigation, bien seuls, en mer

Une lassitude nous avait envahi !

.

Nous repérons, déjà, aux jumelles

Notre première balise toutes eaux

D’autres suivront puis cardinales

La boucle est bouclée, terminée,

De  la Bretagne… aux Canaries,

Nous avons très bien navigué

Sommes contents d’arriver.

.

Ne nous reste plus qu’à contrer

Un méchant  fort vent de face,

Sur lequel il faudra s’appuyer,

Or deux fois, la route, l’on dira,

Trois fois la peine, on ajoutera :

Qu’importe, trois heures on y est.

.

.

36 – Calligramme

.

                                                               Temps  *   en mer n’aura plus rien  *   à voir

                                                             Avec    *   celui de terre, percevoir   *  météo

                                                          Est     *    une activité obligée du   *   marin.

                                                     Il con   *     sulte  pour savoir d’a   *     vance

                                                 S’il ne    *      sera pas trop cha     *      huté ;

                                               S’il sera   *      bien bercé par      *   gros flot

                                          Continu       *   mais  calme, des   *   eaux.

                                              Après trois   *   jours navi    *      gation

                                          Il n’y a plus    *   que    * météo

                                            Comptant     *   à   *  bord

.

                                Car tout le reste

                            Reste constant,

                           Parfois épuisant,

                          Par tous les temps

                        Dont on ne se rend

                        Plus du tout compte

                      Mis à part jour/nuit.

.

                   Terre et ile… en vue :

                  Après treize jours mer

                 Découverte, bienvenue,

                 Dont nous sommes fiers.

              On ne crie pas à l’exploit

             Après jours à l’isolement,

             On a l’impression garantie

          De l’immensité de l’océan

        Iles Graciosa et Lanzarote

      Émergent devant nous ici.

.

     Trente milles    *    sous  les cieux

    Y serons à mi      ^      nuit en ce lieu

  Visant le goulet   A   V       entre deux :

 Mer calme, vent T          U     fort,  joyeux.

Que réservent   T                 E   Les Canaries

Qu’on imagine E                       *  depuis  mois,

Préparant      R          notre          D voilier choix

Pour nous    R         emmener sans  E   péripéties.

Dix jours      I          loin de la Terre   S     continent,

Dix jours       S            à ne regarder      *   que l’océan.

 Et à ne voir    S             qu’oiseaux        C  et poissons, …

Vivre longs      A              quarts            A   et frissons. …..

Alizés, orages    G              vents             N    tournants, ……

Après moteur,      E             après           A   forte pétole, …….

Voiles gonflées        *             en               R   ciseau tenant …….

Air nous a mené         E          là              I    que vive Éole. ………

Vent Éole qui a ici         N                     E        pour nom alizé …….

Est plaisant  ¤¤¤¤¤¤         *    ¤¤¤¤  S      ¤    à naviguer. ………….

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

36 4

.

Évocation

 .

Pas de doute, c’est une balise marine, 

Reste à savoir quelle marque cardinale 

Signalant un danger qu’il faudra éviter !

  .

En vue, une balise, toute jaune,

Comme une bouée  d’atterrissage

Difficile de se tromper, sûr quand

On s’en approche : on est arrivé !

 .

Symbolique

 .

De manière générique une balise est définie

Comme un objet flottant ou fixé au fond

De la mer ou à terre, permettant

De faciliter toutes navigations

Ou  de  signaler  un danger,

Soit en mer ou en  chenal.

.

Il peut s’agir d’une bouée,

D’une tourelle…maçonnée

Simplement d’une perche.

.

La marque de danger isolé

Signale un écueil peu étendu

Situé généralement à l’endroit

Où  est  positionnée  telle  balise

À laisser  à bâbord  ou à tribord.

.

Une marque d’eaux saines indique

Que les eaux sont libres des dangers

Dans les parages, marque, également,

Une reconnaissance pour l’atterrissage.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

36 – L’atterrissage, en vue des Canaries  

Alignement central / Titre  en ovale / Thème  croisière

Forme oblique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : cardinale

.

.

Fond

.

Évocation 

.

36 6

.

Un exemple de représentation et d’affichage

Des quatre marques cardinales

Qu’on trouve un  peu partout dans tous types

De bateaux moteur ou voiliers.

.

Symbolique 

.

UN TRICOT VERT ET

DEUX BAS SI ROUGES

UN : chiffre…impair,

TRI : comme…tribord,

CO : surmonté…d’un cône,

VER : couleur de la bouée

DEUX : chiffre…pair,

BAS : comme…bâbord,

SI : surmonté…d’un cylindre,

ROUGES : couleur de la bouée

Wiki Balisage

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas de balise en haute mer

Facile à comprendre, hauteur d’eau

Assez grande  pour ne rien effleurer,

Même caché sous l’eau, lors invisible,

Seuls accidents sont  des abordages,

Ou accrochages aux objets flottants

Qui peuvent être proches baleines.

.

Une balise flottante sert de repère visuel sur la mer

On l’apercevra de loin et correspondante  sur la carte

Elle rime bien avec les messages d’alerte  qu’elle porte,

Et en s’en approchant, elle indique la force du courant,

Selon l’angle de gite  et le côté vers où  elle est penchée.

.

Les marques de balisage  qu’on appelle  les cardinales,

Sont parfois  affichée sur le cockpit et la table à cartes.

.

La côte présentera souvent toute une foule de dangers

Qu’il faut  bien décoder, maitriser, et voire, affronter,

Après dix jours en mer, des réflexes se sont assoupis

Un check-up et une répétition savoir peut être utile.

.

Visuel

.

Deux des iles canariennes

.

Visuels et textuels >>

35 – Camarinas : halte bienvenue

Visuels et textuels >>

La traversée Golfe de Gascogne,

Est toujours des très chahutée :

Le vent et la mer vous cognent,

Lors vous serez au près serrés !

Mais le pire  est la pétole molle,

Faisant flotter comme madrier,

Inutile d’abattre, non plus loffer,

Reste à attendre bon vouloir Éole

.

Dès que ses voiles flappent, tout voilier perd son cap,

Et procurera, dès lors, l’impression d’être un bateau

En pleine dérive, et, votre folle pensée  fera le reste :

Songeant naufrage à tout va pour peu que vous ayez

Belle âme  d’un poète,  dans un Univers Fantastique.

«Au près, deux fois la  route, mais trois fois la peine.»

Un tel refrain, pourtant connu, combien  de voileux,

L’ont entonné écœurés  à chaque fois qu’ils viennent

De débarquer, avec des traits tirés et d’affirmer que

«Cette fois, nous aurons,  encore, manqué  de veine !»

 .

Qui voulez-vous  qui commande  au vent : personne !

Qui voulez-vous qui aplatisse  les vagues : personne !

Qui voulez-vous  qui  chasse  les  nuages : personne !

Le vent, la mer, les nuages, feront  ce qu’ils veulent :

C’est à vous  d’être avec ou contre les trois  éléments

Face à  vos prévisions et vos décisions et vos actions,

Tant  aucune mer, n’aura, contre nous, d’intentions,

Sinon, entre nous et elle, elle finira par avoir raison.

Elle vous prévient et donc, ne vous surprend en rien,

Elle ne vous ment pas, mais si vous êtes  sur le point

De sombrer, soudain, vous vous sentirez, bien  seul !

.

Calme plat, pétole molle : le vent  nous fait misères.

Une heure passe puis deux, nous n’avançons guère,

Tortues de mer, nageant, iraient plus vite que nous.

Nous dérivons parfois  en marche arrière, c’est fou.

Les vents reviennent, et le lendemain …  reprennent

Leurs courses  pour fuir leur dépression … soudaine

Nous ne sommes pas perdus,   même hors d’atteinte

Car nous naviguons au bon cap et vers cette pointe,

Dite de Camarinas, se dressant bientôt devant nous.

Et nous allons au plus vite pour être au rendez-vous.

.

.

Extension

.

Il n’est pas dit, que le Monde

Se soit débarrassé de nous,

Car nous entrons au port

Après cinq jours de mer,

En bout-au-vent, dehors.

.

Trois  marins  sont  à bout

De souffle en bout de ponton,

Mais très contents de se doucher,

Pouvoir enfin se reposer : sacré nom.

.

Les deux premiers jours  ont été calmes,

Ils nous auront permis de nous amariner,

Les trois derniers, avons été bien secoués,

Avec souvent en outre, le vent dans le nez

Et néanmoins nous y sommes, arrivés !

.

2.

 .

Entrer dans un port est comme franchir porte

Une porte de sécurité offrant abri pour se reposer.

Attaché, ferme, à un ponton,  il ne peut rien arriver !

À moins qu’un ouragan souffle le désastre, en cohorte.

Le plein d’eau, bonne douche, shampoing puis lessive,

Quoi de mieux, après cinq jours, en mer, bien secoué.

Alterner terre et mer, et à chacune de ses croisières,

Pour être aussi content de repartir que de revenir,

C’est en ce va-et-vient que se régénère le plaisir.

.

3.

.

Un phare, un feu, une tourelle … une bouée,

Voilà qui signale bien, d’un port,  l’entrée,

Étant, de plus, en anse  des plus abritées,

Havre de paix pour se refaire une santé.

.

Une semaine  complète, en pleine mer,

Semaine complète,  sans voir la Terre,

Nous a gardés en bulle de  …  solitude,

Afin de méditer  sur notre  …  finitude.

.

Les jours passent, par le soleil, rythmés,

De son lever au zénith puis  son coucher,

Mais la nuit n’en finit pas de tout noircir,

À se demander, lors quarts, si elle va finir !

.

La vue de  la côte nous rassure, quelque peu,

Et en même temps, ferme  comme parenthèse,

Nous étions hors sol, hors temps, hors contacts,

Et malgré cela, malgré tout … des plus heureux !

.

.

35 – Calligramme

.

La traversée Golfe de Gascogne,

Est toujours des très chahutée :

Le vent et la mer vous cognent,

Lors vous serez au près serrés !

Mais le pire  est la pétole molle,

Faisant flotter comme madrier,

Inutile d’abattre, non plus loffer,

Reste à attendre bon vouloir Éole

.

CAMARINAS

.

Dès que ses voiles flappent, tout voilier perd son cap,

Et procurera, dès lors, l’impression d’être un bateau

En pleine dérive, et, votre folle pensée  fera le reste :

Songeant naufrage à tout va pour peu que vous ayez

Belle âme  d’un poète,  dans un Univers Fantastique.

«Au près, deux fois la  route, mais trois fois la peine.»

Un tel refrain, pourtant connu, combien  de voileux,

L’ont entonné écœurés  à chaque fois qu’ils viennent

De débarquer, avec des traits tirés et d’affirmer que

«Cette fois, nous aurons,  encore, manqué  de veine !»

 .

PREMIÈRE HALTE

.

Qui voulez-vous  qui commande  au vent : personne !

Qui voulez-vous qui aplatisse  les vagues : personne !

Qui voulez-vous  qui  chasse  les  nuages : personne !

Le vent, la mer, les nuages, feront  ce qu’ils veulent :

C’est à vous  d’être avec ou contre les trois  éléments

Face à  vos prévisions et vos décisions et vos actions,

Tant  aucune mer, n’aura, contre nous, d’intentions,

Sinon, entre nous et elle, elle finira par avoir raison.

Elle vous prévient et donc, ne vous surprend en rien,

Elle ne vous ment pas, mais si vous êtes  sur le point

De sombrer, soudain, vous vous sentirez, bien  seul !

.

BIENVENUE  

.

Calme plat, pétole molle : le vent  nous fait misères.

Une heure passe puis deux, nous n’avançons guère,

Tortues de mer, nageant, iraient plus vite que nous.

Nous dérivons parfois  en marche arrière, c’est fou.

Les vents reviennent, et le lendemain …  reprennent

Leurs courses  pour fuir leur dépression … soudaine

Nous ne sommes pas perdus,   même hors d’atteinte

Car nous naviguons au bon cap et vers cette pointe,

Dite de Camarinas, se dressant bientôt devant nous.

Et nous allons au plus vite pour être au rendez-vous.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Il s’agit bien ici de tourelle marine,

Avec une alternance de rouge et noir

Qui avertira : marque de danger isolé

 .

La forme reste proche du fond dans la mesure

Un phare  et  feux d’entrée de port, évoqueront

 Proximité de la côte et abri pour se ravitailler

La digue évite la houle d’entrée dans le port.

 .

Tourelle d’atterrissage est toujours bienvenue

Près d’un port :

Elle vous indiquera l’endroit et puis la direction

D’un chenal, à suivre !

.

.Symbolique

 .

À l’opposé d’un mouillage, voire d’un havre,

Consistant en une belle rade bien protégée

Des vents dominant, des grosses vagues,

Par la terre, le port sera situé derrière

Une ou plusieurs digues ou des môles

Et signalé par différentes bouées,

Par tourelles, espars, feux.

Modifié, source : Wikipédia

.

Il y a eu des entrées de port difficiles

Non pas suite à brouillards, tempêtes

Par bancs de sable, par courants forts,

Et ou tenir compte hauteurs de marée.

.

Descriptif

 .

35 – Camarinas, première halte : bienvenue  

Alignement central / Titre  intercalé / Thème  croisière

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : tourelle / Symbole de fond : port

.

.

Fond

.

Évocation 

.

35 6

.

.Un feu rouge à bâbord, un feu vert à tribord

Difficile de rater l’entrée du port

À moins d’un très épais brouillard nocturne

Ou soulerie, ou fatigue excessive.

.

 Symbolique

.

Un port peut remplir

Plusieurs fonctions, mais

Il devra, avant tout, permettre

D’abriter toutes sortes de navires,

En particulier pendant les opérations

De chargement  et de déchargement:

Il facilitera, aussi, les opérations de

Ravitaillement et de réparations.

.

Il constitue aussi lieu de séjour.

À  l’opposé  d’un  mouillage

Ou d’un havre consistant

En une rade, protégée

Des vents dominants

Et des  vagues  par

La terre … un port

Sera protégé par une

Ou plusieurs digues  ou môles.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Une tourelle qui ressemble à une tourelle

Évoquera, à merveille, l’entrée d’un port

Qui nous accueille avec son face à face,

Avec terre ferme, avec nous-mêmes !

.

Avec le GPS, la nav, de nos jours,

Est plus simple et plus sécure

Mais ceinture et bretelle,

Si dérive, y a tourelle.

.

Chaque entrée, chaque arrivée en un port,

Est différent et je dirai, parfois, particulier.

Il y a le temps, le vent, le courant, visibilité,

Et bien plus encore les bateaux qui sortent,

Et que l’on aperçoit qu’au dernier moment

Le pire étant qu’en pleine tempête, ce soit,

Fortement déconseillé de s’en approcher,

Vagues pouvant nous drosser en digues

Ici, rien de tout cela, mer calme : zen !

.

Visuel

.

.

Camarinas, fond de baie abritée

.

Visuels et textuels >>

34 – Départ pour Les Canaries


Visuels et  textuels  >>

.

Le départ est un  moment d’émotion

On quitte  la terre pour autre univers,

Où on affrontera, qui sait, dépression,

Qui nous mettra  le ventre  à  l’envers.

 .

La solitude guette dans voilier-cocon,

Bien que la Liberté portera son nom.

Le large est au milieu de nulle part,

Est un  point sur océan au hasard,

Entre Sud et Nord, Est et Ouest !

.

Sur route, marin bien modeste,

On vise un port, des plus loin,

Qui, de nous, prendra soin

Après avoir été le témoin,

De vagues,  risées : foin !

.

Quand le temps se fait beau,

Est vrai plaisir après dix mois

D’attente, préparation chez soi.

.

C’est avec une semaine de retard,

Que, fatigués, et  les yeux hagards,

Nous avons franchi enfin…sa porte,

Port Trébeurden, eau nous emporte.

.

Notre première  étape  sera … brève,

Temps d’une marée, jusqu’à  Roscoff,

Afin de retrouver, des marins, l’étoffe,

Et s’accorder juste une dernière trêve.

.

Nous voici partis, cette fois plein large

D’Ile Ouessant, que nous contournons,

Tous ses phares, éclaire nos lampions :

Faisons cap sud, chenal four, en marge.

.

Quatre jours plus tard… le cap Finistère

Est en vue, après avoir été  bien secoués,

Mais le moral tient et nous sommes fiers

D’avoir traversé, un Golfe, très Gascogné.

.

Lors les quarts se succèdent … aux quarts,

Presque seul le jour et complètement, tiers

De nuit, tous trois amarinés,  au deux tiers,

Veille et repas et vaisselle : à chacun sa part,

 

Ont fait vivre l’équipage en vue de mener le bateau,

Tout en se partageant les navigations  puis  les repos

Et  tout  cela  sans  faiblir,  jusqu’au  prochain  rivage,

Où  l’on  espère  bien  trouver  un  excellent  mouillage.

.

.

Extension

.

Camarinas n’est qu’une étape,

Dernière avant les Iles Canariennes.

Après, ce sera le saut  vers le grand large,

Pour une huitaine de jours sans toucher terre,

Ni même l’apercevoir : frisson, par anticipation,

Huit jours sans voir la terre, sans voir personne,

À part croiser ici ou là, un ou deux gros cargos

Traçant leurs routes et qui ne nous salue pas,

Au bout de trois jours,  la notion du temps

Est  élastique,  y a plus que deux temps :

Le jour et la nuit, beau temps et pluie,

Le vent et le calme plat, les poissons,

Qui mordent, ou non, à l’hameçon.

.

Départ, partir, partance 

Un peu  comme romance

Et aventure d’importance

Sinon voire d’insouciance,

Qui nous mène en ailleurs,

Espéré comme un meilleur

Endroit  pour son bonheur,

De nuit et jour,  toute heure

À moins d’une  catastrophe !

.

Partir… s’agirait, plutôt, ici, de repartir

Dès lors  on ramène le bateau, là où  on

A déjà été, l’été  dernier, aux  Canaries,

En s’impatientant de reprendre la mer.

.

Franchir la porte du port, suivre bouée

Puis mettre les voiles, arrêter le moteur,

Rentrer les défenses et lover les amarres :

Autant de manœuvres à faire, et au mieux.

.

Nous voilà rapidement libres au grand large,

Vagues en clapot sur les flancs de notre bateau

Nous bercent de mouvements en fendant les flots

Aurons-nous déjà le pied marin ou un peu malade.

.

Virement de bord, changement de cap, dernière bouée

Nous sommes plein vent arrière et la mer s’est calmée :

Comme pros, nous envoyons le spi d’une seule envolée,

Cap à l’ouest, attendant de virer plein sud à Ouessant.

.

.

Épilogue

 .

Mettre les voiles sera le maitre mot

Entre diverses bouées, vers plus loin.

Tout départ est projet des plus beaux,

Fort chargé d’émotions, pour le moins.

.

Bouées sont de formes, diverses, variées,

Mais toutes de tailles, couleurs, codifiées.

Tableau résume, pour ne pas se tromper,

Cockpit et carte navigation, bien repérés.

.

En plus des phares,  des balises  et amers,

Il y a le trait de côte,  les lignes de sondes.

En haute mer, côte finie lors eau profonde

Le GPS aidera pour point sur la carte mer.

.

Le chenal du Four … pris dans le bon sens,

Nous ferait lors dévaler en rapide coursier

Au spi, on surf, en contournant Ouessant :

Phare du Créach, Saint Matthieu : passés.

.

Le golfe de Gascogne   porte bien son nom,

Les vents, plein ouest,  nous feront dériver.

Si l’on veut atteindre    la pointe Finisterre,

Il nous faut trianguler … sinon, plein fond !

.

Camarinas est en vue, en promesse de repos,

Première, dernière halte, avant le grand saut

Vers l’archipel des Canaries, en une semaine,

Plus question de lambiner, d’être à la traine !

.

Mettre les voiles ne suffira pas : faut les régler

Les vents changent, tantôt de force, direction,

La vitesse est diminuée ; la dérive, augmentée,

Nul vent favorable pour qui piquera roupillon.

.

Ah oui, j’oubliais,  oubliez votre bon français :

Sur le bateau, aucun terme n’est du continent

Lors potassez bien le nouveau lexique qui fait

Que vous rendez capitaine, de vous, content.

.

N’oubliez pas, qu’en mer, plus aucun repère :

Rien que vous et votre bateau sur 360 degrés

L’horizon est courbe, est assez distant, super,

Pour vous procurer émotion de totale liberté.

.

.

34 – Calligramme 

.

……………………………… Le départ D   est un  moment  L  d’émotion

………………………………. On quitte  É  la terre pour au   E  tre univers,

………………………………. Où on af    P  frontera qui sait   S   dépression,

……………………….……. Qui nous   A    mettra le ventre    *   à  l’envers.

                                    R                                     C

…………………………….. La solitu    T       de guette en voi  A     lier-cocon,

……………………….… Bien que    *     la Liberté portera  N    son nom.

…………………….. Le large    P  est au milieu de nul  A    le part,

…………………… Est un      O      point d’océan au    R   hasard,

…………..……. Entre          Sud et Nord, Est et  I   Ouest !

                         R                                         

………………… Sur    *   route, marin bien mo      S   deste,

………………….. On       vise un port, des plus       loin,

…………….…… Qui,       de nous, prendra      soin

…………….…… Après     avoir été le té    moin,

…………………. De va    gues,   risées,   foin.

.

…………….……. Quand le temps se fait beau,

…………..…… Est vrai plaisir après dix mois

 ………………. D’attente, préparation chez soi.

.

 …………….  C’est avec une semaine de retard

……………. Que, fatigués, et  les yeux hagards,

 ………….. Nous avons franchi enfin…sa porte,

…………… Port Trébeurden, eau nous emporte.

.

………… Notre première  étape sera … brève,

…..….… Temps d’une marée, jusqu’à Roscoff,

…….….. Afin de retrouver, des marins, l’étoffe,

……….. Et s’accorder juste une dernière trêve.

.

………. Nous voici partis, cette fois plein large

……… D’Ile Ouessant, que nous contournons,

….…. Tous ses phares, éclaire nos lampions :

……. Faisons cap sud, chenal four, en marge.

.

 ….. Quatre jours plus tard… le cap Finistère

….. Est en vue, après avoir été  bien secoués,

Mais le moral tient et nous sommes fiers

D’avoir traversé, un Golfe, très Gascogné.

.

Lors les quarts se succèdent … aux quarts,

.. Presque seul le jour et complètement, tiers

. De nuit, tous trois amarinés,  au deux tiers,

  Veille et repas et vaisselle : à chacun sa part,

.

Ont fait vivre l’équipage en vue de mener le bateau,

Tout en se partageant les navigations  puis  les repos

Et  tout  cela  sans  faiblir,  jusqu’au  prochain  rivage,

Où  l’on  espère  bien  trouver  un  excellent  mouillage

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

34 4

.

Évocation

 .

Pas de doute, c’est une balise marine, 

Reste à savoir quelle marque cardinale 

Signalant un danger qu’il faudra éviter !

 .

Une balise maritime parmi tant d’autre

Équipée de panneaux solaires,

Et de signaux  d’ondes diverses

Signalant une zone sécurité, eau profonde.

.

Symbolique

 .

En Europe,

Les balises bâbord

Ont la forme d’un cylindre

Elles sont de couleur rouge:

En venant du large, il faudra

Les laisser sur bâbord (gauche),

Passer à tribord  (droite) balise.

.

Ces termes marins remontent

Au 15ème siècle et trouvent

Leur origine aux Pays-Bas.

Leurs marins dirigeaient

Leurs bateaux, à l’aide

D’un  gouvernail, fixé

Sur droite du navire

Quand  on  regarde

L’avant du bateau.

dalmardmarine.com/

actualite/babord-et-tribord

.

Descriptif

.

34 – Départ pour Les Canaries

Alignement oblique / Titre  dédoublé / Thème  croisière

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : mettre-voiles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

34 6

.

Mettre les voiles et puis partir,

 Avec  un beau  bateau, hauturier :

Et pour des îles lointaines, au sud,

Accessibles, qui n’en rêverait pas !

.

Symbolique

.

«Mettre les voiles» c’est aller vers le large,

S’éloigner de la côte, et s’éloigner des gens,

Qui y sont en train d’agiter leur mouchoir

Pour dire adieu à celui qui a pris la mer

Et qui s’en va vers l’aventure  avec cette

Possibilité fantasmée  de non-retour,

Tellement la mer peut être capable,

De faire disparaître qui elle veut !

Modifié, source : Expressio.fr par revers

.

.

Corrélations

.

Fond/forme

.

Mettre les voiles, sans regarder,

En arrière, et, parfois, sans revenir,

Quelle folle liberté : le tour du monde

Mais la plupart du temps, destination

Proche, ou, avec deux ou trois  étapes,

Permettant de mieux se rendre compte

Qu’on est déjà ailleurs, on va plus loin !

.

Y a plusieurs manières de mettre les voiles

Mais celle que l’on pratique est la seule, réelle

Qui rime bien avec départ … voyage … aventure,

Et d’autres projets dont on ne serait pas très sûr,

Tant et si bien qu’une bouée l’évoquerait très bien

Ne se confondant pas, entièrement, avec le fond.

.

Un départ pour le large et une longue croisière

Restera toujours un grand moment émotion,

Que l’on a vécu et rejouera après en sa tête

Quitter la terre ferme est déjà aventure !

.

Visuel

.

.

Navigation en haute mer

.

Visuels et  textuels  >>

33 -Asilah, sa médina et son port

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Assis, là, à la terrasse d’un café, près de la

grande porte de la médina, on peut couvrir

d’un regard panoramique toute la ville, le port,

la mer et les remparts et voir les touristes

déambuler de toutes parts. Station balnéaire

du Maroc pour les plus riches, pour un peu,

l’été, l’on se croirait à Saint Tropez, hormis,

qu’ici, on ne pratique pas le même prix.

Pécheurs, en leurs étals, en bois, côtoient,

parfois, des trafiquants de drogue, tous

terrains de bon aloi. Ce fort contraste entre

deux vieilles traditions semble hérité d’une

seule et même religion mêlant le respect des

lois aux passe-droits : tout se négocie, même

son destin de vie.  Asilah, bordure de mer, lieu

propice et prospère, clos de remparts étroits,

dépassant tous les toits, est lieu où le visiteur

restera sans souci, peine, effroi, en ses rues et

boutiques où cuirs voisinent plastiques,

lampes éclairent poteries. Murs, peints en

couleurs, s’égayent de blanc nacré. Artistes,

mis en valeur ont, ici, droit de cité. Vos

regards sont envoutés à vouloir contempler

son original arrière-plan : surprenant,

troublant ! La médina d’Asilah, magique,

songe des mille et une nuits, raconte l’histoire

d’un bandit, au sort tragique, bien que l’ayant

conquis. A l’abri de mer tourmentée par ses

hauts fonds, vagues et houles viennent par

l’Ouest à se briser sur l’entrée de son port et

roulent ! Vous êtes là, en père peinards, ancrés

à cette heure entre cent pêcheurs et mille

baigneurs, face à ses remparts, face à sa

majestueuse tour, ornant sa médina blanche et

ronde d’amour. Vous jouissez d’insolente,

authentique, pure tranquillité, pendant des

jours entiers de météo ensoleillée.

.

.

Visuel 

.

32 1

.

Nous profitons de la vue mer

d’une partie de remparts d’Asilah,

.

32 2

.

puis de celle d’une rue toute

blanche et bleue de sa médina,

.

32 3

.

bien avant de quitter son port

de pêche, vrai havre de bonheur.

.

.

Une rues des plus colorées

de cette belle médina d’Asilah.

.

.

Poème

.

Assis, là, à la terrasse d’un café,

Près de la grande porte, de la Médina,

Je peux couvrir d’un regard panoramique

Toute la ville, le port, la mer et les remparts,

Et voir les touristes déambuler de toutes parts.

.

Station balnéaire du Maroc, pour les plus riches,

Pour un peu, l’été, l’on se croirait  à Saint Tropez,

Hormis, qu’ici, on ne pratiquera pas le même prix,

Pécheurs, en leurs étals en bois, côtoient, parfois,

Trafiquants de drogue tous terrains, de bon aloi.

.

Ce fort contraste entre deux vieilles traditions

Semble hérité d’une seule et même religion,

Mêlant le respect des lois et passe-droits,

Tout ici se négocie, même destin de vie.

.

***********************************

.

Asilah,  sise  en   bordure  de  mer,

Est un lieu propice  et prospère,

Entourée par remparts  étroits,

D’où  émerge, parfois, un toit !

.

Est lieu où le passant  restera,

Sans  souci,  sans peine, effroi,

En ses rues,   en ses boutiques,

Où  le cuir voisine  le plastique,

Où ampoules éclairent poteries.

.

Ses murs peints, belles couleurs,

Égayés en outre d’un blanc nacré

Nombre  d’artistes, mis en valeur,

Ayant acquis, ici, leur droit de cité,

Épient regards et des plus envoutés

Restant fixés…à vouloir contempler

Tel tableau original, en arrière-plan,

Toujours surprenant voire troublant.

.

***********************************

.

Médina d’Asilah magique,

Songe des mille et une nuits,

Raconte l’histoire  de ce bandit

Qui l’a conquis puis sort tragique.

.

Bien  à  l’abri  d’une mer, tourmentée

Par ses hauts fonds  et ses contre-houles,

Des vagues viennent, par l’Ouest,  se briser,

Sur entrée de son port, vous tanguent, roulent.

.

Vous voici,  en père peinard, ancré, à cette heure

Entre ses cent pêcheurs  ou entre mille  baigneurs,

Face à ses remparts  et face  à  sa majestueuse  tour,

Ornant  sa médina, toute blanche, et ronde, d’amour.

.

Jouissez d’insolente, authentique, et pure tranquillité,

Pendant des jours entiers,  avec  une météo ensoleillée.

.

.

Extension

 .

Faut dire, nous avons été surpris, de voir

Des jeunes entre vingt-cinq et trente ans,

Circuler en 4X4 et frimant tant que tant,

Comme s’ils étaient les caïds du quartier.

.

Et d’où proviennent ces véhicules coûtant

Tout de même : un gros paquet d’argent ?

La concentration de jeunes «fils à papa» !

Qui peut le dire l’assurer, étant étrangers !

.

Il n’empêche qu’Asilah a beaucoup d’atouts

Pour plaire, faire du commerce, surtout l’été :

Un port, une citadelle …une grande médina,

Une grande promenade le long des quais,

Des restaurants … à foison, une plage,

En somme tout ce qui caractérise

Une belle station balnéaire

Avec air d’authenticité.

.

Mais, dis, médina, cœur peint en bleu et blanc comme il se doit,

Grande anse pour s’abriter, quais pour accoster, pas de marina.

Possibilité mouiller à condition de franchir l’entrée en hautfond

Raison pour laquelle, sommes trois à ancrer : dériveur intégral !

Flâner en ruelles de sa médina et puis faire le tour des remparts

Sont purs plaisirs, sans compter promenades le long de sa plage

Asilah ne fait pas parler d’elle pourtant à mes yeux est une perle.

.

À taille humaine et sans grande industrie

Asilah demeure une cité très accueillante,

Où l’on se sert plus à déambuler et à loisir,

D’un café à l’autre entre une glace et un thé.

.

Quelque chose de romantique nous a séduits

Comme accord parfait entre la terre et la mer

Un parfum d’iode, diverses épices, de mystère,

Nous changeant de lieux français trop  …    uits

.

De là, nous quitterons le Maroc, pour Le Portugal

Et reviendrons en Bretagne en notre côte de granit

Avec déjà en tête nouveau départ, nouvelle croisière

Tant l’alternance entre pleine mer et ville nous tente.

.

.

Calligramme

.

Assis, là, à la terrasse d’un café,

Près de la grande porte, de la Médina,

Je peux couvrir d’un regard panoramique

Toute la ville, le port, la mer et les remparts,

Et voir les touristes déambuler de toutes parts.

Station balnéaire du Maroc, pour les plus riches,

Pour un peu, l’été, l’on se croirait  à Saint Tropez,

Hormis, qu’ici, on ne pratique pas le même prix !

Pécheurs, en leurs étals en bois, côtoient parfois,

Trafiquants de drogue tous terrains, de bon aloi.

Ce fort contraste entre deux vieilles traditions

Semble hérité d’une seule et même religion,

Mêlant le respect des lois, et passe-droits,

Tout ici se négocie, même destin de vie.

.

Asilah, sise  en   bordure  de  mer,

Est un lieu propice   et prospère,

Entourée par remparts  étroits,

D’où  émerge, parfois, un toit !

Est lieu  où le passant  restera,

Sans  souci,  sans peine, effroi,

En ses rues,   en ses boutiques,

Où  le cuir voisine  le plastique,

Où ampoules éclairent poteries.

.

Ses murs peints, belles couleurs,

Égayés en outre d’un blanc nacré

Nombre  d’artistes, mis en valeur,

Ayant acquis ici, leur droit de cité,

Épient regards et des plus envoutés

Restant fixés… à vouloir contempler

Tel tableau, original, en arrière-plan,

Toujours troublant sinon surprenant.

.

Médina    A      d’Asilah      N      magique,

Songe       S     des mille et    N     une nuits,

Raconte    I      l’histoire  de    *        ce bandit

Qui l’a      L     conquis et sort    E       tragique.

Bien à     A      l’abri  mer,  tour     T         mentée

Par ses   H       hauts  fonds, contre  *          houles,

Vagues            viennent  par l’Ouest    S      à briser,

Sur l’en   S      trée de son port et vous    O      roulent.

Vous,      A      père peinard, ancré à cette    N        heure

Entre      *      ses cent pêcheurs,  ses mille  bai  *    gneurs,

Face à     M    ses remparts  face  à  majestueuse  P          tour

Ornant     E     sa médina, toute blanche et ronde d’  O     amour,

Jouissez    D      d’insolente, authentique, et  pure tran   R    quillité,

Pendant     I        des jours entiers,  avec  une  météo  enso   T    leillée !

..

.

Forme

.

.

.

Évocation

 .

Peut-être une salière ou poivrier

Mais vu contexte port, un phare 

On peut imaginer une grande tour.

.

32 4

.

Phare imaginaire un port, voilier,

 Et bateau de pêche :

Tout y est pour s’y plaire, à Asilah,

En plus de ses tours.

 .

.Symbolique 

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont

Inspiré des imaginaires.

.

Ils sont présents dans la culture

Picturale autant en l’imaginaire

Littéraire et cinématographique.

.

Les phares  maritimes  ont été le

Premier moyen  pour les navires

De repérer les zones dangereuses

Et les ports : aujourd’hui, avec  le

Système GPS, utilisation se raréfie.

.

Ainsi, il y a 1 500 phares maritimes

Encore  en  service  dans  le  Monde.

Wikipédia : imaginaire du phare

.

Descriptif

 .

33 – Asilah : sa médina, muraille, port

Alignement central / Titre dédoublé / Thème   Port

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : Phare / Symbole du fond : Rempart

.

.

Fond

.

Évocation 

.

33 6

.

Phare imaginaire un port, voilier,

 Et bateau de pêche :

Tout y est pour s’y plaire, à Asilah,

En plus de ses tours.

 .

Symbolique 

 .

Parmi tous les bastions et les tours

Les plus spectaculaires représentant

Une place portugaise, existe encore :

La Borj al-Bahr et la Borj al-Kamra !

.

La première avance un peu sur la mer

Et servait à suivre l’arrivée et le départ

De l’approvisionnement et des renforts.

.

La seconde, tour principale  du rempart,

A bien marqué, par son allure imposante,

La médina d’Asilah, que nous avons visité.

Source : le site internet de Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Entre phare et tour, que de ressemblances

Entre tour et murailles, de vraisemblances

Ici la forme se confond totalement au fond

Et la rime ajoutera ses vers à sa chanson !

.

Centre marchand, station balnéaire, port

Asilah aura plus d’une corde à son arc

Nous en avons découvert un attrait,

Qui  peut  lui jouer  plus   d’un tour :

Trafics de drogues sous le manteau.

.

Que dire de plus sur Asilah sinon que

C’est une station balnéaire très prisée,

Fréquentée par marocains et étrangers,

Nous y avons passé la  semaine, c’est dire.

.

.

Épilogue

.

Asilah, on y serait bien restés, étant assis là :

Mauvais jeu de mots, faut se bouger un peu :

On est pas venu ici en bateau prendre racine.

.

Il est vrai que pour un voilier, c’’est pas facile

D’autant que l’entrée est des plus scabreuses,

Qu’il faut y jeter l’ancre, à défaut de ponton !

.

Cela dit, une fois accosté en utilisant annexe,

La ville est accueillante et des plus plaisantes,

Bénéficiant d’appellation balnéaire attirante.

.

Nous ne nous sommes pas baignés sur plage

Nous nous sommes contentés  de sa médina,

Aux couleurs chatoyantes et de ses remparts.

.

Asilah est plus qu’une destination balnéaire

On y trouve aussi manifestations culturelles

Telles que  festivals, des courses à pied, etc.

.

Et puis il y a les étals de poissons sur le port

Où l’on peut acheter des poissons très frais,

Promenade qui mène de la ville à la plage.

.

Tout compte fait, on ne s’y ennuie jamais,

Sans parler visiter les environs en randos,

Je projetterais bien mon retour, de sitôt !

.

Visuels et textuels  >>

32 – Asilah: ses bateaux, poissons

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

La mer est à deux pas, poissonneuse, la ville

est accueillante, généreuse. Il y règne une

atmosphère de vacances, faisant qu’on se croit

toujours dimanche. Petite et fermée sur elle-

même, autrefois, Asilah est aujourd’hui

ouverte à tout va. S’il n’est pas facile d’y

entrer, en voilier, c’est un vrai plaisir d’y

rester, quand on y est. Il n’y a que trois voiliers

sur ancre. Y ai pourtant coulé tant d’encre.

Y avoir séjourné quatre jours en tout, je me

souviens de tout. Asilah, authentique cité

balnéaire, avec port grand ouvert sur la mer

où bateau de pêche ramène le poisson qu’il

vend sur son quai, bien frais. Les clients

trouvent un peu de tout, selon la marée,

l’endroit, la chance : on ne peut jamais

réserver d’avance. Ici, c’est la mer qui en

décide, c’est tout : un jour, des saumonettes,

roussettes ;  le suivant, des thons ou des

espadons, sans oublier des calamars, des

chinchards bien vidés, préparés, tranchés,

négociés. Les étals de poissons, montés sur

charrettes, après avoir satisfait les clients

d’Asilah, se déplacent pour terminer près la

médina, pour vendre le reste aux touristes

passagers. De la mer au bateau, du quai au

marché, poissons : sitôt péchés, sitôt rendus,

sitôt vendus. Pas de frigos, de camions, de

magasins : tout est écoulé en trois heures,

parfois moins. Asilah fleure de ses folklores et

couleurs, sans parler de ses bateaux, de ses

odeurs de poissons : ce serait péché de ne pas

en manger, vu le mal qu’ils se donnent pour le

pêcher.

.

.

Visuel

.

32 3

.

Le port d’Asilah est une baie

intérieure avec quai et mouillage :

.

32 2

.

avons été impressionnés par les

remparts entourant sa médina,

.

32 3

.

et tout autant que par certaines

de ses rues colorées et fleuries,

.

.

 les abords du côté de la mer

à l’entrée du port d’Asilah.

.

.

Poème

.

La mer à deux pas,

Poissonneuse,

Puis la ville accueillante,

Généreuse.

    .

Où y règne cette atmosphère

De vacances,

Faisant qu’on se croit toujours

Dimanche.

.

Petite et fermée, sur elle-même

Autrefois,

Asilah est, aujourd’hui, ouverte,

À tout va.

.

S’il n’est  pas  facile  d’y entrer,

En voilier,

Quand on y est, c’est un plaisir

D’y rester.

.

*******************************

.

Il n’y a que trois voiliers, sur ancre,

Et pourtant, j’y ai coulé tant d’encre

Lors demeurant quatre jours en tout,

Dès lors que je  me souviens de tout !

.

Asilah est authentique  cité balnéaire,

Avec un port grand ouvert, sur la mer,

Bateaux de pêches ramènent poissons

Les vendant sur leurs quais, bien frais.

.

Les  clients trouveront un peu  de tout,

Selon les marées, selon droits, chances,

Ici, on ne peut jamais réserver d’avance

Ici, c’est la mer qui en décide, c’est tout.

.

Un jour, saumonettes, voire roussettes,

Le suivant des thons  ou  des espadons,

Sans oublier  des calamars, chinchards,

Bien vidés, préparés, tranchés, négociés.

.

*************************************

.

Étals de  poissons, sur  une  charrette,  montée,

Après avoir satisfait des fidèles clients d’Asilah,

Se déplacent  pour terminer  près de la médina,

Vente  de tout le reste, aux touristes, passagers.

.

De la mer, au bateau,  puis, du quai, au marché,

Poissons, sitôt péchés, seront vendus… cuisinés.

Ici, point de frigos, de camions, ni de magasins,

Tout sera écoulé, en trois heures, et voire moins.

.

Asilah fleure de ses folklores, et, de ses couleurs,

Sans parler,  ni de ses bateaux, ni, de ses odeurs,

De poisson, ce serait péché de ne pas en manger,

Vu tout le mal qu’ils se seront donné à les pêcher.

.

.

Extension

.

Qui, mieux que le pécheur,

Saura vanter la rareté, la qualité

Et les goûts des poissons qu’il a péchés.

À force de voir les bateaux, sortir, rentrer,

Chargés de poissons, on s’en est gavé à foison.

.

Au barbecue, c’est bon, autre forme de cuissons.

Lors à ce prix-là, vous aurez tort de vous en priver

Sans intermédiaires le poisson reste à votre portée.

Nous avons vu groupes adolescents, garçons  filles,

Encadrés par adultes, se baigner près  du voilier.

.

Distants, au départ, d’une centaine de mètres,

Plus ils se rapprochaient du bateau et plus

Ils se mélangeaient, en dépit de coups

De sifflets, jusqu’à venir s’accrocher

Bateau, hors contrôle animateurs,

Comme  pour  se  cacher : liberté,

Si tu donnes l’occasion de franchir

Interdit, c’est un plaisir, à l’état pur !

.

Trois couleurs, bleu, blanc, rouge et l’on a fait le tour ou presque

Nous sommes au Maroc bien que couleurs  du drapeau France

Assis là sur le quai, au près des étals de pécheurs, à rêvasser,

Flot d’images traversent la tête, m’emporte avec lui, au loin,

Lors j’imagine passant la retraite en pays de soleil perpétuel

Avec sortie en mer les week-ends pour taquiner le gros poisson

Mais je reste accroché à mon ile, mon point d’ancrage … éternel !

.

Un port, c’est sûr et encore : un quai

Pas d’installation particulière, criée :

Les pêcheurs vendent à même le quai

Voiliers de plaisance peuvent mouiller

.

Remparts, contre mer, impressionnent

Entourant la médina comme un cocon

Dont mes ruelles sont des plus colorées

Et les boutiques des plus achalandées !

.

Le soir le long du boulevard, sur le port,

Animation  bat son plein, chaleur aussi,

Il faut dire qu’Asilah est ville balnéaire,

Que l’on y respire la paix et le…bon air.

.

.

Calligramme

.

La mer

 À deux pas,

Poissonneuse,

La ville est accueillante,

Généreuse.

Il y règne cette atmosphère

De vacances,

Faisant qu’on se croit toujours

Dimanche.

Petite et fermée, sur elle-même

Autrefois,

Asilah est, aujourd’hui, ouverte,

À tout va.

S’il n’est  pas  facile  d’y entrer,

En voilier,

Quand on y est, c’est un plaisir

D’y rester.

A                V………….……

Et il n’y a que       S                 E      trois voiliers, sur ancre,

Et cependant,        I                 N    j’y ai coulé tant d’encre

Lors demeurant     L                 T     quatre jours, en tout,

Dès lors que je        A                 E   me souviens de tout !

H                    *

Asilah est authen      :                 D  tique cité balnéaire,

Avec port grand,      S                 E    ouvert, sur la mer,

Bateaux de pêche     E                S  ramènent poissons

Les vend sur leurs     S                *     quais, bien frais.

Les clients trouvent    *               P    un  peu  de  tout,

Selon les marées, en    B             O  droits ou chances

Et on ne peut jamais    A             I   réserver d’avance

 Ici c’est la mer qui en    T            S   décide c’est tout.

Un jour, saumonettes     E            S  voire roussettes

Le suivant des thons ou   A           O   des espadons,

Sans oublier des calamars U           N    chinchards,

Bien vidé, préparé, tranché X            S      négociés.

.

Étals  de  poissons,   sur  une  charrette,  montée,

Après avoir satisfait  des fidèles clients d’Asilah,

Se déplacent  pour terminer  près de la médina,

Vente  de tout le reste, aux touristes, passagers,

De la mer, au bateau, puis, du quai, au marché,

Poissons, sitôt péchés, seront vendus et mangés.

 .

Ici, point de frigos, de camions, ni de magasins,

Tout sera écoulé, en trois heures, et voire moins.

Asilah fleure de ses folklores, et, de ses couleurs,

Sans parler,  ni de ses bateaux, ni, de ses odeurs,

De poisson, ce serait péché de ne pas en manger,

Vu tout le mal qu’ils se seront donné à les pêcher.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un moulin à poivre et voire à sel,

Une base, une tour, une plateforme :

Un phare probablement, assurément.

.

.

Un phare, bâti sur une roche marine,

Avec tour, plateforme, lanterne

Elle a de quoi éclairer  la sienne, de nuit

En vue de bien rentrer au port.

 .

Un phare à l’entrée d’un part : normal

si ce n’est une balise, voire une tourelle.

 .

 Symbolique 

.

Aujourd’hui,

Avec la technologie

GPS, électronique de bord,

Les grands phares d’atterrissage

Ne sont plus devenus indispensables.

.

Utilisés afin de situer la terre

Il y a encore quelques années

Ils ont,  aujourd’hui,  fonction

Patrimoniale, mais ils  servent

De support pour antenne-relais

Pour réseaux de communication

Maritimes  civils  ou  de  défense,

Notamment des centres régionaux

Opérationnels pour la surveillance

Et de sauvetage,  appelés  (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

Descriptif

.

32 – Asilah : ses bateaux, vente des poissons 

Alignement central / Titre dédoublé / Thème   Port

Forme droite / Rimes égales / Fond associé à la forme

Symbole de forme : Phare / Symbole du fond : Poisson

.

.

Fond

.

Évocation

.

32 6

.

Nous sommes au port de pêche d’Asilah

Lors d’une vente, directe,  sur les quais.

Au barbecue, lorsqu’ils sont bien frais,

Les poissons seront des plus délicieux. 

 .

Symbolique 

 .

Asilah avec port grand ouvert sur la mer

Où bateau de pêche ramène le poisson

Un peu de tout qu’il vend sur son quai,

Frais selon marée, endroit, la chance.

.

Tant ici, ce sera la mer qui en décide :

Un jour, des saumonettes, roussettes ;

Le suivant, des thons ou des espadons,

Sans oublier des calamars, chinchards

Bien vidés, préparés, tranchés, négociés.

 .

Fond/forme 

 .

Un phare aux couleurs blanches et rouges

Qui aide les bateaux à pêcher les poissons,

Et  cela, d’ailleurs, plutôt de nuit, que de jour,

Afin de repérer le port et de revenir sain et sauf

Rimant bateaux, poissons, étal,  vente, cuisson.

.

Ce n’est pas que tout tourne autour du poisson

Mais  il y a quinze bateaux de pêches, divers,

Et trois voiliers de plaisance  au mouillage,

Dont le nôtre, deux équivalents français,

Mais il est vrai : difficile d’y pénétrer !

.

 Asilah  ne dispose pas de phare près de son port

Seulement une tour carrée servant d’amer à terre

Mais qui domine la ville et se remarque de très loin

Et tout comme les remparts blanchis de sa médina,

.

Mais l’entrée du port est petite et non sans risque

Avec notre voilier dériveur nous avons réussi.

Le port d’Asilah, une fois mouillé à l’intérieur

Offre un abri calme et des plus sûrs à tempête

Nous avons sorti l’annexe pour venir à terre,

Au choix, soit du côté ville soit du côté port.

.

.

Épilogue  

.

Asilah, havre de paix, s’il en est

Cité balnéaire à taille humaine,

30 000 résidents, double en été

Demeure un petit port de pêche,

Où poissons sont des plus variés.

.

Avons jeté l’ancre, bassin du port,

Pas de marina, entrée en seuil bas

Mais pas de quoi nous décourager,

Avec le dériveur, de rien, on a peur.

.

Équipières décident de prendre train,

Pour Casablanca, à 300 km  plein sud,

Visitent la grande mosquée d’Hassan II

Avec chance inouïe d’avoir le ciel ouvert.

.

***

.

Pierre et moi, nous contentons de Médina,

Aux couleurs bleues et blanches proche mer,

Lors assis là, à boire le thé, nous avons admiré

 La tour Al Kamra, s’imposant prestigieusement

Entre plusieurs autres  monuments  historiques

.

Dont  les  longs remparts  portugais,  encerclant

 La vieille ville contrastent blancheur de maisons,

 Et entourent la médina s’étendant sur 7 hectares,

Percés de ses  cinq portes, d’époques différentes.

.

***

.

Nous avons visité, aussi,  le Palais de Raïssouli,

Construit au début du xxe siècle par un bandit

Édifice de deux étages devenu centre culturel.

Nos deux équipières : revenues pour assister

Aux événements culturels dits « Moussem ».

Avons terminé sur promenade front de mer

Retour en voilier pour aéroport de Tanger.

.

Visuels et textuels >>

31 – Difficile sortie de la baie de Ceuta

Visuels et textuels  >> 

 .

Textuel

.

Ceuta est une enclave espagnole, tout comme

Gibraltar en est une anglaise. Ceuta dispose

aussi d’une marina moderne, de magasins

achalandés qui n’envient rien aux européens !

Il n’y a pas de monétique là-dedans, que du

géographique et pourtant, en y regardant de

plus près, c’est la vitrine du libéralisme et du

capitalisme clinquants. Nous la quittons, en

voiler, pour Asilah, située de l’autre côté, bien

après Tanger, qu’on peine à rejoindre en une

journée. A quatre heures, nous partons, avec

la marée, quand la nuit est encore toute

étoilée. Bientôt nous attendrons la pointe du

goulet : faudra des heures pour sortir de sa

baie. Scotchés sur elle, trois heures durant,

cette belle baie de Ceuta, on la verra !

Éléments contraires du vent et du courant

s’écoulent : le paysage ne défile pas. De rester

plantés ainsi, en cet endroit, le moteur

poussant et les voiles tirant, nous attrapons le

blues. En ce moment, nous avançons à deux

nœuds et en sommes las ! Sept heures… on

devrait voir Tanger : cette baie de Ceuta,

il faudrait la quitter. On met plus de moteur et

de voilure, mais le voilier renâcle à forcer

l’allure. Huit heures… on grignote la pointe.

A ruser contre un courant de trois nœuds en

face, on gagne en louvoyant au large puis vers

la côte, en contrepointe. Neuf heures … on

quitte la baie de Ceuta. Le courant, moins fort,

devient sournois, le vent, plus fatigué de nous

 combattre, change de sens, cesse de nous

battre. Onze heures … la baie de Tanger,

soupir ! Ceuta n’est plus qu’un lointain

souvenir, sept nœuds pour venir, deux pour

sortir, jamais une baie ne nous aura fait tant

souffrir ! Treize heures …nous virons au cap

d’Aspartel, fonçons, plein sud, vers le port

d’Asilah. La météo et le vent et les courants

sont là, pour nous remettre en confiance,

nickel. Seize heures… nous franchissons la

passe ! Quatre heures de navigation sur place :

ça lasse, mais que d’émotions pour ce départ à

lutter à contre-courant qui nous aura tant

chahutés et chalutés.

.

Visuel scénario

.

31 2

.

Carte marine localisation

de l’enclave de Ceuta.

.

31 1

.

Vue d’enclave espagnole

de Ceuta, au Maroc.

.

31 3

.

Fortifications de défense

navale, à Ceuta.

.

.

Un beau tableau du phare,

d’ entrée de Ceuta.

.

.

Poème

.

Enclave espagnole, Ceuta dispose

De marina et magasins achalandés,

Qui n’envieront rien aux européens.

.

Il n’y a rien de  monétique, là-dedans :

Que du géographique, et bien pourtant

Y regardant de plus près c’est la vitrine

D’un  libéralisme, capitalisme, clinquant !

.

Nous la quitterons, en voilier, pour  Asilah,

Située, de l’autre côté et, bien après Tanger,

Qu’on peine à joindre,  en une seule journée.

.

Quatre heures,  nous partons  avec  la marée

Quand la nuit se montre encore toute étoilée

Bientôt nous atteindrons la pointe du goulet

Faudra des heures …pour sortir  de sa baie.

.

Scotchés, sur elle, trois heures  durant,

La belle baie de Ceuta, tant on la verra,

Éléments contraires du vent et courant

S’écoulent et paysagent ne défilent pas.

.

Six heures, restés plantés en l’endroit,

Le moteur, poussant, les voiles, tirant,

Nous attrapons  le blues  un moment

Avançons à deux nœuds, sommes las.

.

Sept heures, on   devrait  voir  Tanger,

Cette baie de Ceuta, faudrait la quitter

On met plus de moteur et de … voilure

Mais le voilier renâcle  à forcer l’allure.

.

Huit heures, l’on  grignote  une pointe,

En dépit fort courant, vers trois nœuds,

L’on gagne gros, en  louvoyant  un peu,

Au large, vers la côte, en contrepointes.

.

************************************

.

Neuf heures, on quitte la baie de Ceuta,

Le courant moins fort, devient sournois,

Le vent est plus fatigué  nous combattre,

Il change de sens et cesse de nous battre.

.

Onze heures, la  baie  de  Tanger, soupir,

Ceuta n’est plus qu’un lointain souvenir,

Sept nœuds pour venir, deux pour sortir,

Jamais baie nous  aura fait  tant souffrir.

.

Treize heures, virons  le  cap  d’Aspartel,

Fonçons, plein sud, vers le port d’Asilah,

La météo, le vent et les courants, sont là,

Nous mettent en totale confiance, nickel.

.

Seize heures, nous franchissons la passe.

Quatre heures de nav sur place : ça lasse,

Mais que d’émotion pour ce départ, lutte

Contre trois milles de courant … chalutés.

.

.

Extension

.

C’est le lot de navigateurs à la voile

Qu’avoir des vents, courants favorables

Ou contraires  jusqu’à doubler, tripler,

Temps de parcours par vent au près.

.

Il faut choisir entre la  vitesse,

L’efficacité de son déplacement

Et plaisir, adversité de navigation.

.

Déplacement pour cent milles nautiques

Est la journée vingt- quatre heures durant

Où tirer des bords à longueur de temps

S’avèrera des plus épuisants.

.

Avez-vous déjà navigué un mille nautique à l’heure sur un voilier,

Peut-être lors sans vent et fort courant contraire mais trois heures,

C’est  long et démoralisant en voyant le même paysage vous scotcher,

Sans pouvoir rien y faire, comme si l’on était à l’ancre, au mouillage !

Puis  soudain, en passant la pointe et en s’éloignant plus de  la côte,

Aidé sans doute par l’inversion de la marée et un  vent qui adonne

Mais qui tourbillonne,  à nous donner le tournis dans les voiles,

Nous donne l’espoir d’atteindre Asilah avant la nuit tombée.

.

Ceuta : enclave espagnole, face à Gibraltar

Est comme parfum d’Europe pour le Maroc

Place idéale  pour commerce avec l’Afrique,

Autres échanges tant culturels et politiques.

.

Fortifications rappellent points stratégiques

Pour défendre une baie en croissant de lune,

Où nous avons accostés en marina moderne,

Et visité la ville comme si on était espagnols.

.

Après une excursion  pour la ville de Tétouan,

Nous avons quitté le port et avons pris le large

Mais le vent et le courant, étaient contre nous,

Nous avons mis des plombes pour … en sortir.

.

.

Calligramme

.

Enclave espagnole ———————————————————-S

  Ceuta dispose aussi ——————————————————–O

     D’une marina moderne ————————————————–R

         Et de magasins achalandés, ——————————————T

            N’enviant rien  aux européens. ————————————I

                 Y  a  rien  de  monétique, là-dedans : ————————-E

                   Que du géographique, et bien pourtant ——————– *

                       Y regardant de plus près c’est la vitrine ——————V

                          D’un  libéralisme, capitalisme, clinquant ! ————-O

                           Et nous la quittons, en voilier, pour  Asilah, ———-I

                               Située, de l’autre côté et, bien après Tanger, ——-L

                               Qu’on peine à joindre, en une seule journée. ——I

                                  Quatre heures, nous partons avec la marée —E

                                    Quand la nuit se montre encore toute étoilée — R

                                      Bientôt nous atteindrons la pointe du goulet– *

                                        Faudra des heures …pour sortir  de sa baie—*

                                         Scotchés, sur elle, et trois heures   durant —D

                                          La belle baie de Ceuta, tant, on la verra —–I

                                           Éléments contraires du vent et courant —- F

                                           S’écoulent et paysagent ne défilent pas.—- F

                                          Six heures, rester, plantés en l’endroit,—- I

                                          Le moteur, poussant, les voiles, tirant, ——C

                                         Nous attrapons le blues en un moment —– I

                                         Avançons à deux nœuds, sommes las. ——- L

                                        Sept heures, on devrait voir Tanger, ——- E

                                       Cette baie de Ceuta, faudrait la quitter ——-*

                                     On met plus de moteur et de … voilure———*

                                     Mais le voilier renâcle à forcer l’allure. ———D

                                    Huit heures, l’on grignote une pointe, ——– E

                                   En dépit fort courant, vers trois nœuds, ———*

                                  L’on gagne gros, en louvoyant  un peu, ———–L

                                Au large, vers la côte, en contrepointes. ———- A

                              Neuf heures, on quitte baie de Ceuta, ————*

                             Le courant moins fort, devient sournois, ————B

                           Le vent est plus fatigué  nous combattre, ————-A

                         Il change de sens et cesse de nous battre. ————- I

                       Onze heures, la baie de Tanger, soupir, —————-E

                     Ceuta n’est plus qu’un lointain souvenir, ——————-*

                   Sept nœuds pour venir, deux pour sortir, ——————-D

               Jamais baie nous aura fait tant souffrir ! ———————-E

             Treize heures, virons le cap d’Aspartel, ————————*

         Fonçons, plein sud, vers le port d’Asilah, —————————C

      La météo, le vent et les courants, sont là, —————————–E

   Nous mettent en totale confiance, nickel. ——————————U

Seize heures, nous franchissons la passe ———————————T

Quatre heures de nav sur place : ça lasse, ——————————–A

Mais que d’émotion pour ce départ, lutte ———————————–

Contre trois milles de courant, chalute. ————————————-

 .

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Piédestal pour un vase ou statue

Un premier  croissant de Lune,

Une courbe en baie épousant trait

De l’enclave espagnole de Ceuta.

.

31 4

.

 Baie de Ceuta, enclave espagnole,

Au Maroc  en forme croissant de lune

Contrastant le reste de sa côte, mais

Comme tête de pont de l’Europe !

.

Croissant, enclave : ces formes rejoignent le fond

Ville, croissant, enclave, baie, tout serait parfait.

 .

Symbolique 

 .

                        Au XIIe siècle le croissant

                            A été adopté par l’ensemble des Turcs,

                               Souvent accompagné d’étoile, en référence

                                  Au titre l’étoile porté par la sourate 53 du Coran.

                                    Ce n’est pourtant que tardivement, et, sans doute pas

                                    Avant le XIXe siècle, qu’il est le principal symbole Islam.

                                   Le croissant, symboliserait l’aspect re-naissance ou de

                                  Régénération de la Lune, symbole puissance féminine

                                Ou de la nature de la femme tout comme dans

                             Traditions païennes de l’Ouest a toujours

                           Été un des symboles et des motifs

                        Importants du Tantrisme.

                Wikipedia.org/wiki/ Croissant

.

Descriptif

 .

31 – Sortie voilier difficile de la baie de Ceuta 

Alignement central / Titre externe / Thème   Baie

Forme courbe / Rimes égales / Fond associé à la forme

Symbole de forme : Croissant / Symbole du fond : Enclave

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Baie de Ceuta, enclave espagnole,

Au Maroc  en forme croissant de lune

Contrastant le reste de sa côte, mais

Comme tête de pont de l’Europe !

 .

Symbolique 

 .

Une enclave est un territoire,

Entouré par autre entité territoriale

On dit aussi, en termes géographiques,

Qu’une ville ou une région est enclavée

Quand elle est isolée, éloignée de tout

Mais  axe important de transports,

On en parle aussi  pour la Corse,

Vallée alpestre ou pyrénéenne.

Source : site Wikipédia.

 .

Fond/forme 

 .

Si sortir de cette enclave, semble très simple

Mais vent rime aussi avec marée et compliqué,

Et la baie est si grande  qu’on y perd ses repères

Au bout d’une heure, impression de pas avancer.

.

Ca donne le temps de l’admirer et de s’en souvenir

Bercé par le clapot, réveillé changements de bord,

C’est cela aussi naviguer : faire face aux éléments

Elle a une forme rappelant croissant de lune.

.

Une courbe évoque une baie,  ici à Ceuta,

Largement ouverte et avec un grand port

Cette enclave reste convoitée par le Maroc

Comme il se doit : c’est un État dans l’État.

.

La politique et le commerce restent parfois

Contraire au point d’en être contradictoire

Les fortifications restent impressionnantes,

La baie est difficile à remonter  au courant,

Navigation à voile : attention vent, marée.

 .

.

Épilogue 

.

L’enclave espagnole de Ceuta

Est comme une molaire plantée

En bouche du territoire marocain,

En miroir, Gibraltar anglais, en face.

.

Avec celle de Melilla, deux protectorats

Lors  datant du début  du XIXème siècle,

Véritable sas d’entrée migration en Europe

Et autant de commerces, sinon d’influences.

.

Contraste est bien plus fort, établi qu’à Tanger,

Rien qu’à voir  maisons, magasins, européanisés.

Nous avons visité les fortifications  en balustrade :

.

Lignes de défense, fossés, barrages en épi, galeries.

Un système défensif datant de l’époque médiévale

Dont subsistent les bastions de la Coraza Alta,

De la Bandera et des Mallorquinas.

.

***

.

La marina, accessible, moderne,

Au standard européen et suréquipée

Change radicalement de celle de Tanger :

Matière de place, service, confort, propreté.

.

Et  si nous avons mis  des heures  à la quitter,

C’est bien que cette baie est un piège à marée :

 Face aux vents  et  courants contraires, que faire

D’autre que ronger son frein, attendant avancer.

.

Visuels et textuels  >> 

30 – Tétouan, ville maure-espagnole

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Tétouan est située sur côte méditerranéenne,

non loin de la pointe Est, de l’État du Maroc et

possède une histoire pleine des reconquêtes !

Les berbères du Rif, autonomistes de choc, ont

toujours vécu dans l’ombre de sa quête.

Tétouan est comme un oasis entre la

montagne et la mer, regorgeant de vie, de

commerces et d’activités !  Des touristes

affluent de l’Europe pour voir sa vraie culture

et sa vraie richesse dont les locaux se disent

fiers d’en témoigner, tant elles sont

diversifiées. Tétouan est, tout comme Tarifa,

sous influence maure-espagnole, un mélange

de  parfums d’Orient et d’Occident. Toutes

deux sont des villes frontières aux charmes

surannés et envoutants, et qui comparent et

conjuguent toujours leurs écoles. Nous y

admirons de belles traces de son passé, avec

de beaux mélanges d’architectures

empruntées aux espagnols, aux berbères, avec

sa médina, en labyrinthes, non fléchés, et

croisements étroits. A la sortie de ses rues,

gorgées de victuailles, sa ville nouvelle, faite

de ruelles en escaliers, nous fait grimper vers

le somment de sa casbah, ouverte hélas,

uniquement aux invités du roi. L’heure du thé

vert sucré, à la menthe, avec ses délicieux

gâteaux, nous en consolera. Sous les palmiers,

l’ombre est bienvenue, le soleil tape très fort

dans les pays du sud, nuageux dans le nord.

Tétouan nous a séduits par son palais royal.

Tétouan mérite bien notre visite impériale.

Tétouan, près de Ceuta, enclave espagnole,

nous invite à revenir, admirer sa coupole. Sur

sa côte, c’est une toute autre affaire. On y

trouve plages et hôtels à gogo : on se croirait

sur la Costa Brava d’enfer où le soleil brille et

l’argent coule à flot.

.

.

Visuel 

.

30 1

.

La rue-escalier qui nous mène

au château, haut de Tétouan,

.

30 2

.

suivie par la visite de place royale,

étant située en plein cœur de ville,

.

30 3

.

puis un thé vert, pris en terrasse :

souvenirs de cette cité marocaine.

.

.

et divers motifs marocain sur les murs

qui correspondent bien à leur culture.

.

Poème 

.

Tétouan

Est une ville située

Sur la côte méditerranéenne,

Non loin pointe Est de l’État du Maroc,

Aux histoires toutes pleines de reconquêtes.

.

Les berbères  du Rif, autonomistes  de choc,

Ont, toujours, vécu, en l’ombre de sa quête,

Tétouan est oasis, entre montagnes et mer,

Regorgeant de vie, commerces, activités.

.

Nombre de touristes affluent d’Europe

Pour voir sa vraie culture et richesse,

Dont les locaux se diront très fiers,

De témoigner car tant diversifiées.

.

Tétouan est, tout comme …Tarifa,

Sous influences maure-espagnole.

Mélange parfum d’Orient-Occident.

.

Toutes deux sont des villes frontières,

Aux charmes surannés, mais envoutants,

Les comparant, lors conjuguant leurs écoles.

.

Nous y admirons de belles traces de son passé,

Et beaux mélanges d’architectures, empruntés

Aux espagnols, aux berbères, avec sa  médina,

Labyrinthe non fléché et croisements étroits

.

À la sortie de ses rues,  gorgées de victuailles,

Sa ville ancienne, faite des ruelles en escaliers,

Nous fait grimper vers le somment de la casbah

Ouverte  uniquement   hélas, aux  invités du roi.

.

L’heure du thé vert sucré, à la menthe, a sonné,

Avec ses délicieux  gâteaux, sous  les  palmiers,

L’ombre est bien venue, le soleil tape très fort,

Dans ces pays du sud, nuageux  dans le nord.

.

Tétouan nous a séduits  par son palais royal,

Tétouan mérite bien notre visite, impériale,

Tétouan près de Ceuta,  enclave espagnole,

Vous invite à revenir admirer sa coupole.

.

Sur la côte, c’est  une toute autre affaire :

On y trouve  des plages, et hôtels à gogo :

On se croirait sur une Costa Brava d’enfer,

Où le soleil brille et où l’argent coule à flot.

 .

.

Extension

.

Le passage de la frontière pour l’enclave espagnole

De Ceuta où réside notre voilier, est long et délicat.

Le contraste  est fort  entre les deux, un peu comme

Entre Berlin Ouest et Berlin Est, autrefois, sauf qu’ici,

Il s’agit de deux peuples, de deux continents différents,

Sans parler religions, économies, que sais-je encore !

Il est vrai qu’aucune ville ne ressemble à une autre

Pourtant il y règne parfois la même atmosphère,

Le même climat, et bien sûr la même curiosité

Pour ses boniments, ses histoires, ses gens !

Et ceux qui y vivent conservent pleinement

Le sentiment  de former  une communauté

Dont ils sont fiers qui ne leur est pas tiers.

.

Tétouan n’est pas port, si la mer est à deux pas, on ne la sent, ne la

Voit pas

Toutefois un bon nombre de touristes comme nous y affluent pour la

Visiter.

Elle recèle bien des trésors d’architecture, en sus d’un palais et place

Royale.

On y sent très peu l’influence de l’enclave Ceuta espagnole, pourtant

 Proche

Toute la côte entre les deux, est truffée d’hôtels et de marinas et de

Plages !

On ne comptera plus le nombre de palmiers en ville, comme pour

 Ombrager

Et l’ambiance dans les cafés respire du plein soleil et thé vert et

À volonté !

.

La ville de Tétouan est une villégiature

Pour le roi du Maroc l’heure de plein été

C’est pourquoi on y trouve la place royale

Palais offrant, aux yeux, arcades et tours.

.

Sommes montés, par des ruelles  étroites,

Jusqu’en haut de la ville, pied du château,

Sommes descendus pour prendre thé vert,

Sur terrasse à l’ombre des petits palmiers.

.

Sa Médina est classée  Patrimoine mondial

De l’Unesco surnommée la fille de Grenade.

Il faut avouer que ses sept portes en impose

En architecture intérieure dont elle dispose.

.

.

Calligramme

.

Tétouan

Est située sur

La côte méditerranéenne,

Non loin pointe Est  de l’État du Maroc,

Avec histoires toute pleine des reconquêtes.

Les berbères  du Rif : autonomistes de choc,

Ont, toujours, vécu, en l’ombre  de sa quête.

Tétouan est oasis, entre montagnes et mer,

Regorgeant de vie, commerces, activités.

.

Nombre de touristes affluent d’Europe

Pour voir sa vraie culture et richesse,

Dont les  locaux se disent très fiers,

D’en témoigner, tant  diversifiées.

.

Tétouan est, tout comme…Tarifa,

Sous influences maure-espagnole.

Mélange parfum d’Orient-Occident.

Toutes deux sont des villes frontières,

De charmes surannés,  mais envoutants,

Les comparant en conjuguant leurs écoles.

V     I     L     L      E

Nous y admirons de belles traces de son passé,

Avec beaux mélanges d’architectures empruntés

 Aux espagnols, aux ber T     bères avec sa  médina

Labyrinthe non fléché     É      ou croisement étroits

T

À la sortie de ses rues      O      gorgées de victuailles,

Sa ville ancienne, faite      U     des ruelles en escaliers,

Nous fera grimper vers     A      le somment de casbah,

Ouverte uniquement          N    hélas, aux invités du roi.

:

L’heure du thé vert ¤¤¤¤¤  M  sucré à la menthe a sonné

Avec ses délicieux ¤¤¤¤¤¤   A   gâteaux, sous les palmiers

L’ombre est bien ¤¤¤¤¤¤¤   U   venue, soleil tape très fort,

Dans ces pays du ¤¤¤¤¤¤¤   R   sud, nuageux dans le nord.

E

Tétouan nous a ¤¤¤¤¤¤¤¤          séduits par son palais royal,

Tétouan mérite ¤¤¤¤¤¤¤¤      E    bien notre visite, impériale.

Tétouan près ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤      S     de Ceuta enclave espagnole,

Vous invite à ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤       P     revenir, admirer sa coupole.

A

Sur la côte ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤        G     c’est une toute autre affaire :

On y trouve ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤       N       des plages, et hôtels à gogo :

On se croirait ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤      O        sur une Costa Brava d’enfer,

Où le soleil ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤        L         brille et l’argent coule à flot.

E

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un moulin à poivre, voire à  sel,

Si ce n’est un mannequin  féminin,

En tous les cas un minaret pour sûr

Pas européen : mauresque, nul doute.

.

30 4

.

Une belle tour de garde ,minaret,

Autant d’apparat de style maure,

Rappelle les minarets au pied

Des mosquées musulmanes.

 .

Un minaret est tour avec un chapeau pointu

Il rime très bien avec clocher mais musulman

on en trouve de diverses formes mais toujours

au pied d’une mosquée avec une petite tourelle

 .

 Symbolique 

 .

Dans une mosquée,

Minaret est une tour

Élevée dépassant tous

Les autres bâtiments

De  la  mosquée.

.

Au sommet de cette tour

Le muezzin appelle fidèles

Musulmans   à   la prière.

Les minarets  ont la forme

D’un cylindre, mais parfois

De base carrée,  au Maroc.

Il y en a de toutes les sortes,

Sans oublier toutes couleurs,

Le pendant du clocher d’église

Mais décalé, sur un des côtés !

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

30 – Tétouan : une ville maure-espagnole   

Alignement central / Titre droit / Thème   Ouverture

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de la forme

Symbole de forme : Minaret / Symbole du fond : Mosquée

.

.

Fond

.

Évocation 

.

30 6

.

Différentes tours de prières et muezzins

De type marocains

Conforme aux préceptes et aux directives

De religion musulmane

 .

Symbolique

 .

L’architecture traditionnelle marocaine

Héritage de l’histoire artistique musulmane

Marquée par diverses et nombreuses influences.

.

Et alors de nouvelles techniques de constructions

Verront le jour, telles les coupoles, et minarets.

.

La brique, qui triomphait en Andalousie,

Apparaîtra dans les arcs et les piliers. 

.

La culture berbère transmettra

Des innovations orientales

mauresque-immobilier.com/art-mauresque

 .

Fond/forme 

 .

À côté de la résidence d’été du roi du Maroc

Sur la grande place qui rime si bien avec elle.

Tétouan est proche de l’enclave espagnole de Ceuta

Où l’on peut, tout autant,  apercevoir un minaret

Religions, chacun sait, n’ont pas  de frontières.

.

Combien de pays, les nations, régions en ont

Mais l’art mauresque  reste bien unique

Dont le fleuron est place Jamae El- Fna

Datant de la fondation de Marrakech

En 1070-1071, et, depuis ce temps

Elle est le symbole de la ville.

.

Tétouan est à l’opposé de Tanger et Asilah

Bien à l’Est avec comme porte sur l’Europe,

L’enclave de baie et ville espagnole de Ceuta.

Elle n’en conserve pas moins son authenticité.

 .

.

Épilogue 

.

Tétouan est bien plus dans les terres que Tanger

Bien que l’influence espagnole soit plus étayée,

Due à son enclave de Ceuta,  à sa proximité,

Elle demeure  plus authentique,  culturée.

.

De style architectural, royauté, religion,

On y voit les signes d’un islam, passion

La place royale,  les rues, la mosquée,

Restent d’une blancheur immaculée.

.

***

.

Au château, nous sommes grimpés,

Qui domine la ville pour la protéger,

Par une ruelle sombre, pleine d’ombre

Entourés cortège touristes, en nombre.

.

Avons bu un thé vert sur terrasse de café

Une odeur et saveur du Maroc, concentrés

Accompagné d’une pâtisserie des plus sucré

Au gout se gardant en palais reste de journée.

.

Des tours de prières, des muezzins et minarets

En avons aperçus, côtoyés sur tous nos trajets,

La religion musulmane …sans être partisane,

Est présente comme calvaires en  Bretagne.

.

***

.

Pour finir, nous sommes revenus à Ceuta

Non sans avoir entrevu nombre de casbahs,

Comme autant de résidences de cités balnéaires,

Maroc de façade, à géométrie variable, inégalitaire.

.

Visuels et textuels  >>

    

29 – Tanger, un port frontalier, contrasté

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

Un grand port de passagers, avec ferries ; petit

port de plaisance avec de rares voiliers ou

bateaux ; port de pêche, fort de ses vingt

thoniers, contrastent avec un port industriel,

fort de quelques énormes cargos ! Les égouts

qui s’y jettent, rendent ses eaux polluées, bien

qu’elles soient chaudes pour se baigner. Des

chameaux, sur la plage, proposés pour vous y

promener. Tanger est un vrai livre ouvert sur

toutes les cultures marocaines.  Si sa lecture

vous en impose, sachez qu’elle ne sera jamais

vaine, pour qui sait la découvrir, l’explorer,

comprendre ses plaintes, ses joies tout autant

que de les éprouver, entendre. Us et coutumes

sont proches des nôtres : une même langue

rapproche les uns des autres. Tanger s’agrippe

à son rocher, à sa vieille casbah, à ses

remparts, qui ceinturent sa vieille médina.

Au vent de sa chaleur, nombre d’odeurs et

fards, affluent et refluent et cela où que l’on

soit, tôt ou bien tard. Ses rues étroites,

bondées, regorgent d’étalages, vous faisant

croire à sa richesse comme à un mirage tant

ailleurs, c’est le désert, le chômage, la

pauvreté : la plupart des gens ne peuvent rien

acheter. Des couleurs chatoyantes, vertes,

bleues, vous attirent partout  l’œil.

L’envoutement de marchands fait de vous la

proie d’un charme de négociant, au prix

multiplié par trois pour le non-résident. Des

milliers d’objets futiles, bibelots inutiles,

instillent des envies aux passants étonnés de

telle profusion sur quelques mètres carrés,

jusqu’à pendre, à leur porte, nombre d’objets

qui s’empilent. Plus haut, se tient le marché

des fruits et légumes, derrière une porte

dérobée avec des amoncellements incroyables,

ravissant par leurs senteurs de fraicheurs

récoltées. En haut, la place coloniale et le

cinéma Le Riff où des cireurs de chaussures et

porteurs ambulants d’eau proposent leurs

services. Des livreurs collectifs portent tout

sur leurs chariots, si ce n’est sur leurs dos.

.

.

Visuel 

.

29 1

.

 Porte  d’entrée de la médina

de Tanger vue de l’intérieur.

.

29 2

.

Dessin  d’artiste  sur porte

principale médina Tanger.

.

29 3

.

Perspective architecturale,

de rue de la ville de Tanger

.

.

Cour intérieure d’une belle villa

ou le style marocain s’affirmera.

.

.

Poème

.

C’est un grand port pour passagers

Et pour de grands et de larges, ferries,

Ça reste un tout petit port de plaisance

Avec de rares voiliers, bateaux moteurs.

.

Tanger reste aussi petit port de  pêche

S’enorgueillissant  de  vingt  thoniers

Contrastant fort encore, avec le port

Industriel, riche d’énormes cargos !

.

Mais voilà, les égouts qui s’y jettent,

Rendent ses eaux des plus polluées,

Bien  qu’en été, sont  très  chaudes,

Pour baigner  ses pieds, et  le reste.

.

On voit des chameaux, sur la plage,

Être à disposition pour se promener,

Tanger demeure  un  très grand livre

Ouvert sur  toute culture marocaine.

.

Tanger, si ses lectures vous imposent,

Sachez qu’elles ne seront jamais vaines,

Pour qui saurait  la découvrir, l’explorer,

La comprendre, en  ses plaintes, ses joies,

Tout autant que, les  éprouver, les entendre

Us et coutumes  ne sont pas  loin  des nôtres :

Même langue rapproche les uns … des autres.

.

Tanger s’agrippe à son rocher, sa vieille casbah

Et à ses  remparts, ceinturant sa vieille médina,

Au vent de sa chaleur nombre d’odeurs et fards,

Affluent, refluent  que l’on soit très tôt, ou tard.

.

Rues étroites bondées regorgent plein étalages,

Vous font croire à une richesse comme mirage,

Ailleurs, c’est le désert, le chômage, la pauvreté

Et la plupart des gens ne peuvent rien s’acheter.

.

Couleurs  chatoyantes,  vertes, bleues, pourtant,

Vous attirent l’œil  et  l’envoutement marchand,

Fait de vous la proie d’un charme bien négociant

Au prix, multipliés par trois,  pour non-résidents.

.

Partout des milliers objets futiles, bibelots inutiles,

Instilleront leur plein d’envies aux passants étonnés,

Par tant de profusions, en quelques mètres … carrés,

Allant jusqu’à pendre, à portes, objets qui s’empilent.

.

Plus haut se tient le marché des fruits et des légumes,

Se cachant derrière des portes quelque peu dérobées,

Lors, leurs  amoncellements incroyables en volumes

Ravissent par leurs senteurs, fraichement récoltées.

.

Tout en haut, une place coloniale, le cinéma Le Riff,

Où cireurs de chaussures, porteurs d’eau  ambulants

Proposent leurs services,  avec des livreurs  collectifs,

Portant tout sur  leur chariot, si ce n’est sur leurs dos.

 

 

Extension

.

Tanger ne procurera pas

De dépaysement extrême,

On entend parler français

À  tous  les coins  de  rues,

Mais c’est déjà un ailleurs surprenant.

Tanger est la porte économique entre

L’Europe su Sud et l’Afrique du Nord

Que,  seul, un  étroit  goulet  de  mer,

De quelques  dizaines  de kilomètres,

De large sépare comme une frontière

Entre toute richesse et toute misère !

.

Médina Tanger, cœur commercial traditionnel, est vaste, diversifiée

On y trouve presque de tout autant dans ses boutiques que ses rues !

Ses portes sont étroites comme pour préserver l’ambiance mystère.

L’on n’y voit aucune voiture, camion, transport autre que chariots

Tant et si bien on y circule à pied sans danger en foule de clients.

.

Médina pour « vieille ville » en arabe

Située le plus souvent en plein centre

Offre aux marocains comme touristes

Un flot de victuailles, habits, bibelots.

.

On y entre par une porte qui en impose

Et on en sort de même et de l’autre côté

Ses odeurs et ses couleurs se mélangent

Sans compte paroles, musiques, chants.

.

Un lieu où l’on peut encore marchander

Un vêtement, un objet, un tableau,  etc.

Cela peut même durer un certain temps

Au final, acheteur et vendeur : contents.

.

On y trouve des métiers un peu du passé

Tel cireur de chaussures ou porteur d’eau

Mini boutique de quelques mètres carrés

Vous proposants des souvenirs insolites !

 

 

 Calligramme

.

C’est un grand port, pour passagers   et   pour de grands, et de larges, ferries

Et ça reste un tout petit port de   plaisance   avec rares voiliers, ou bateaux,

Tanger reste aussi petit port de   pêche s’enorgueillissant de vingt thoniers

Contrastant fort encore avec son port industriel,  riche d’énormes cargos !

Oui, mais voilà, les égouts, qui s’y jettent, rendent ses   eaux plus polluées,

Bien qu’en été, déjà très  chaudes, pour baigner ses pieds  et tout le reste.

On dispose de chameaux, sur la plage, à disposition pour    se promener.

Tanger demeurera  un grand livre ouvert sur toute la culture marocaine.

.

Tanger, si lecture vous impose,

Sachez qu’elle ne sera jamais vaine,

Pour qui saurait la découvrir, l’explorer,

La comprendre, en   ses plaintes, et en ses joies,

Tout autant que, les       T    *     F      éprouver, les entendre

Us et coutumes ne         A                   R    sont pas loin des nôtres :

Même langue rappro     N                            O       che les uns…des autres.

Tanger s’agrippe à son   G                                  N      rocher, sa vieille casbah

À ses  remparts cein      E                                     T     turant sa vieille médina,

  Au vent de sa chaleur    R                                     A    nombre d’odeurs et fards

  Affluent, refluent que     ‘                                      L     l’on soit très tôt ou tard.

 Rues étroites bondées    *                                    I    regorgent  plein étalages,

Vous font croire à une    E                                É    richesse comme mirage,

Ailleurs, c’est le désert    S                              R     le chômage, la pauvreté

Et la plupart des gens     T                             ¤    ne peuvent rien s’acheter

Couleurs chatoyantes      *                               C    vertes, bleues,  pourtant,

Vous attirent l’œil et      U                                  O   envoutement marchand,

Fait de vous la proie      N              d’un                  N   charme bien négociant,

Au prix multipliés        *              par trois                  T       pour non-résidents.

Partout, milliers         P               objets futiles              R         bibelots, inutiles,

Instilleront plein       O               d’envies,  à des             A      passants étonnés,

Par tant de profu-    R               sions en quelques          S       mètres … carrés

Et jusqu’à pendre     T             à une porte, objets            T       qui s’empilent.

Plus haut, se tient    ¤             le marché  de fruits            É        et de légumes

Se cachant derrière ¤            une porte … quelque           ¤         peu dérobée,

Et là, des  amoncel  ¤          lements,  incroyables             ¤          en volumes

Ravissent de leurs   ¤           senteurs,   fraichement          ¤           récoltées.

Tout en haut, une    ¤             place coloniale, cinéma            ¤           Le  Riff,

Où des cireurs de    ¤              chaussure, porteurs d’eau       ¤     ambulants

Proposent leurs     ¤         services,  avec des livreurs          ¤         collectifs,

  Portant tout sur    ¤             leur chariot, si ce n’est sur         ¤         leurs dos.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Tire-bouchon parmi tant d’autres

Mouton et  cloche avec son battant,

Une très belle porte  toute en ogive,

En enceinte rectangulaire de médina.

 .

.

Sommes devant la porte principale d’entrée

De la Médina de Tanger

Avec son cortège de clients, de commerçants,

Et surtout de touristes !

.

Forme de porte correspond à celle de la médina

Donnant l’impression que la forme rejoint fond

Tant elle nous pousse à y entrer pour la visiter,

Voire faire des achats souvenirs, entre autres.

 .

 Symbolique 

 .

L’urbanisme médinal, inventé au Moyen Âge,

Est souvent considéré comme portant en lui

Les concepts les plus actuels en matière

D’environnement, et ville piétonne

D’architecture …  bioclimatique,

Densité élevée et voire compacité,

Mais faible impact environnemental,

Comme villes médiévales d’Europe, d’Asie.

Les portes de Tanger ainsi que celle de Tarifa

Et de Tétouan, resteront de belles illustrations.

 .

Descriptif

 .

29 – Tanger : un port frontalier contrasté  

Alignement central / Titre méandre / Thème   Ouverture

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de la forme

Symbole de forme : Porte / Symbole du fond : Médina

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Médina de Tanger, parfois appelé un « souk »

Entièrement piétonnes

Regorge de petites échoppes bien achalandées

Commerce local ou culturel.

 .

 Symbolique 

 .

Tanger – Source d’inspiration

Pour des artistes d’horizons différents,

La Médina de Tanger, dont les ruelles blanches

Et les cafés ont vu naître de grandes œuvres littéraires,

Prend des couleurs, sans pour autant perdre de son charme.

.

Carrefour de civilisations, la ville était très convoitée pour

Sa position stratégique : au cours des époques antiques,

Elle a successivement été conquise par les Romains,

Vandales, Byzantins, Wisigoths et les Arabes.

.

Les vestiges français, portugais ou

Espagnols ne manquent pas.

actualités/régional/la-mythique-

médina-de-tanger

 .

Fond/forme 

 .

Une porte  en ogive comme entrée de Médina.

On en trouve centaines au Maghreb et ailleurs

Comme  la signature du monde, culture arabe,

.

Qui rime, de nos jours, avec souks et boutiques,

Loin de nos super  et hypermarchés européens,

Lors on voit la porte, on sait  où l’on est,  entre.

.

Le marché est entouré de remparts protecteurs,

Le mélange  d’influences diverses : européennes

Arabes et voire africaines est voyant, percutant.

.

Tanger porte bien son nom, et tout comme Ceuta

De porte  entre deux continents  méditerranéens.

Et c’est peut-être pour cela que l’on s’y sent bien.

 .

.

Épilogue

.

Une port ouvre sur un ensemble d’univers,

Ferme un univers particulier pour protéger

Le marché intérieur d’incursions invasives.

.

Le cas de la porte de la Médina de Tanger

Complétant ensemble large, sur remparts,

De treize autres, ayant fonction défensive.

.

Porte en ogive, architecture arabe, oblige,

Correspondant à nos portes du Moyen-âge

Comme entrées des villes aux quatre côtés.

.

La médina ressemblera plutôt à un dédale

Avec des ruelles étroites, et petites places,

On ne peut y circuler en voitures : à pied.

.

Les échoppes se poursuivent à l’extérieur,

 Présentent bric à bras d’objet hétéroclites

Qu’’on a coutume de dénommer : le souk.

.

Pour satisfaire à la tradition, touristique,

Culturelle, avons acheté quelques bibelots

Pour nous rappeler  en souvenirs vivants.

.

Ce qui compte le plus, lors irremplaçable,

Est l’atmosphère qui y règne, nous gagne

Son dépaysement nous ouvrant sa porte.

.

Visuels et textuels >>

.

28 – Tanger, un port de vitalité

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

Tanger donne l’impression de grand

grouillement de vies, d’échanges entre des

gens qui vont et viennent entre la plage et la

médina, si ce n’est, entre le port, la ville et la

casbah ! Son port est en zone franche où il faut

montrer patte blanche. Il fait office de tampon

entre Europe et Afrique où l’on sent différence

de fric, assiste aux tentatives vaines

d’immigration d’adolescents ! Lors ces deux

mondes s’affrontent, se répondent, leurs échos

peuvent être rapides ou lents ! La liberté à un

prix à payer pour celui dont toute circulation

n’est assurée ni garantie nulle part : privilège

consensuel qu’on croit naturel lors

socioculturel. Accrochés, à couple, à un voilier

du ponton visiteurs, nous y avons passé cinq

jours à respirer l’odeur de vase sur eaux

recouvertes de détritus. Nous découvrons au

matin, un paysage indescriptible de pollution.

Attenant le contrôle permanent de

chargements des camions en partance pour

l’Espagne, ou pour la France, voire ailleurs,

fond du port, la noria de bateaux de pêches

pour poissons, accouplés les uns aux autres,

s’accrochent là : un vrai tas ! Un bateau-

poubelle, lui-même poubelle-bateau,

s’applique à repêcher les objets qui

l’intéressent pendant la journée. Dès le

lendemain, il y en a autant, voire plus, et à

gogo. Des claques de bruits de moteurs de

pêcheurs viennent y ajouter leurs chœurs.

Fortunément, notre séjour nous a été rendu

agréable par des gens aimables, par des visites

inoubliables. En dépit d’un vent d’est, chaud,

sec, permanent, nous avons apprécié notre

place dans ce port tangent. Nombre

d’employés et policiers, gendarmes, douaniers,

œuvrent pour tout contrôler ! Français sont les

bienvenus ; immigrés et natifs, moins.

Difficile, de nous fondre en foule ! Notre

départ libère la place disponible au ponton :

le nouvel arrivant devra s’en contenter,

chanceux, étonné de pouvoir s’amarrer, en

cette mare, nasse, offrant en échange, une

porte directe au centre de Tanger. Échoppes

des commerçants fourmillent.

.

.

Visuel 

.

28 1

.

L’entrée  du  Port  de  Tanger,

entre ses deux grandes digues,

.

28 2

.

 nous dévoile son port de pêche,

rempli de ses bateaux entassés

.

28 3

.

tout  au  fond  et  amarrés  face à face

et pour un meilleur gain de place !

.

.

Une peinture sur la baie de Tanger,

exposant ses animations et activités.

.

.

Poème

.

Tanger  me donne un sentiment

De grands grouillements de vie,

D’échanges entre diverses gens

Qui vont  et puis  qui viennent,

Entre  la plage … et la médina,

Si ce n’est … tout simplement,

Entre le port, la ville, casbah !

.

Le port  est  une zone franche,

Il faut montrer  patte blanche :

De fait, il fait office de tampon,

Entre continent Europe Afrique

Où l’on sent la différence  de fric,

L’on assiste aux tentatives vaines,

D’immigration, adulte, adolescent.

.

Mondes s’affrontent,  se répondent

Échos sont très rapides ou très lents,

Liberté aura un prix à payer pour qui

Dont la circulation ne sera, nulle part,

Ni garantie,  assurée, même  protégée !

La liberté reste un privilège consensuel,

Même si on pourrait la croire  naturelle,

Elle ne serait, de fait, que socioculturelle.

.

Accrochés à couple au dernier voilier du seul ponton visiteurs,

Nous y avons passé cinq jours, en respirant forte odeur de vase,

Sur eaux, recouvertes de détritus, comme d’autant d’emphases,

Chaque matin, découvrons paysage d’indescriptibles pollutions.

.

Attenant le contrôle, permanent des chargements des camions,

En partance pour l’Espagne ou pour la France et voire ailleurs,

Au fond du port, la noria de bateaux de pêches pour poissons,

Accouplés, les uns contre les autres, forment comme  un tas.

.

Bateau-poubelle et lui-même poubelle-bateau,  s’applique

À repêcher des objets l’intéressant, durant toute journée,

Le lendemain, il y en a autant voire plus à gogo, clique,

Moteurs de bateaux de pêcheurs ajoutent leur chœur.

.

Fortunément notre séjour nous a été rendu agréable

Par des gens aimables, par des visites inoubliables :

En dépit d’un vent d’est, chaud, sec, et permanent,

Avons apprécié  notre place  dans ce port tangent.

.

Étonnamment, bon nombre d’employés policiers,

Gendarmes, douaniers  œuvrent  pour contrôler,

Français sont les bienvenus, immigrés ou natifs,

Difficile pour eux, nous, de se fondre en la foule.

.

Notre départ, la place disponible au ponton, libère

Un nouvel arrivant devra s’en contenter,  chanceux,

Étonné de pouvoir s’amarrer, en cette mare et nasse,

Offrant en échange, porte directe au Centre de Tanger.

Des échoppes de commerçants grouillent et fourmillent,

Où l’on pourra encore faire des affaires, en marchandant.

.

.

Extensions

.

Entre centre et périphérie,

Autant de visages dévoilés,

Ici, les souks, là, boutiques,

Et plus loin, supermarchés.

Tanger, où  tout  s’éparpille,

Tanger où temps se gaspille :

Pressés : prenez  un taxi bleu,

À sept dirhams chaque course,

Cela ne grève pas votre bourse !

.

Un port multifonctions, pour industrie de la pêche et tourisme,

Pour courrier et fret, vers l’Espagne, nombre d’autres destinations,

D’où ces cloisonnements entre plage, ville, port cargo terminal ferry.

Nous avons eu de la chance d’accoster dans sa petite marina, chargée.

Possible que la capitainerie ait apprécié notre voilier  4×4 des mers !

Ce port fait cohabiter de façon harmonieuse, tradition modernité

Parce porte reliant le nord du continent Africain à Europe sud.

.

Chance, nous avons une place au port en triple

Le maitre des lieux a été sensible à notre bateau

Il voudrait le même  et il s’empressera à le visiter

Il n’y a qu’à lui offrir un cadeau et le tour est joué.

.

En face de nous à une trentaine de mètres à peine

Bateaux de pêche s’entassent  comme en grappes

Entre deux, sorte de radeau ramasse des ordures

Qui vont et qui reviennent, fonction de la marée.

.

.

.

28 – Calligramme

.

Tanger  me donne un sentiment

De grands grouillements de vie,

D’échanges entre  diverses gens

Qui vont  et puis  qui viennent,

Entre  la plage … et la médina,

Si ce n’est … tout simplement,

Entre le port, ville, et  casbah !

Le port  est  une zone franche :

Il faut montrer  patte blanche !

De fait, il fait office de tampon,

Entre continent Europe Afrique

Où l’on sent la différence de fric,

On assiste  aux  tentatives vaines,

Immigration,  adulte,  adolescent.

Mondes  s’affrontent / se répondent

Échos sont  très   rapides / très  lents.

Liberté a un prix à T    payer pour celui

Dont la circulation  A   ne sera nulle part

Ni garantie, ni ass   N  urée, ni protégée !

La liberté est un pri  G    vilège consensuel,

Bien qu’on pourrait    E     la croire naturelle,

Elle ne sera, en fait,     R    que socioculturelle.

 *

Accrochés à couple au dernier voilier  P         du seul ponton visiteurs,

Nous y avons passé cinq jours en resp   O     pirant de l’odeur de vase,

Sur eaux, recouvertes de détritus, com  R     me d’autant d’emphases,

Chaque matin, découvrons paysages   T       d’indescriptible pollution.

Attenant le contrôle, permanent      *     des chargements des camions,

En partance pour l’Espagne       D      ou, pour la France, voire ailleurs,

Au fond du port, noria        É        de bateaux de pêches pour poissons,

Accouplés, les uns           B          contre les autres, forment comme tas.

 Bateau-poubelle           O            lui-même poubelle-bateau,   s’applique

À repêcher les            R              objets l’intéressant, pendant la journée

Le lendemain           D              il y en a autant voire plus, à gogo, clique

Des moteurs             A              de bateaux pêcheurs ajoutent un chœur.

Fortunément             N                notre séjour nous a été rendu agréable

Par des gens                 T                aimables, ou des visites inoubliables,

En dépit d’un                 *                  vent d’est chaud, sec et permanent,

 Avons apprécié                                 notre place dans ce port tangent.

 Étonnamment, bon                 E                 nombre d’employés, policiers,

 Gendarmes, douaniers                 *                     œuvrent pour contrôler :

Français sont les bienvenus                 V                    immigrés ou natifs,

Difficile pour eux, nous, de se                      I               fondre en la foule.

Notre départ la place disponible au                  T                ponton libère

Un nouvel arrivant devra s’en contenter                 A              chanceux,

Étonné de pouvoir s’amarrer, en cette mare            L                et nasse,

Offrant en échange, porte directe au Centre           I              de Tanger.

Échoppes des commerçants grouillent et            T               fourmillent,

Où l’on pourra encore faire des affaires           É         en marchandant.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

 Au cap d’Aspartel près de Tanger.

Fort et phare  qui se superposent

Vase avec son bouquet de tulipes :

.

.

L’on dirait une fort de garde

Son fort dessous, tout est carré,

Ô combien rassurant  et  solide :

Ce n’est rien autre qu’un phare.

 .

La forme, pour sûr, n’évoque pas Tanger

Mais phare et fort sont bien des symboles

 Lui correspondant, pour une grande part

On s’attend à trouver ce genre d’édifices

Pour protéger et éclairer, port, et ville !

 .

Symbolique 

 .

C’est un bâtiment solide,

Bien gardé et surtout difficile d’accès.

C’est la sécurité qui prime pour fort maritime,

Plus que pour la maison ou le manoir, château.

.

C’est un symbole de protection, et qui ira au-delà

De celui  de la maison privée, est d’ordre national.

.

Protection exacerbée, allant provoquer isolement

Pas comme en un phare ou il n’y a qu’un gardien,

Alors qu’en fort, parfois, une garnison entière.

.

Descriptif

 .

28 – Tanger, un port débordant de vitalité 

Alignement central / Titre méandre / Thème   édifice

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de la forme

Symbole de forme : Fort / Symbole du fond : Phare

.

.

Fond

.

Évocation 

.

28 6

.

Un phare  schématisé ici avec sa tour

Sa plateforme, sa lanterne  tournante,

Au sens figuré, Tanger serait un phare

Pour le Maroc voire au-delà, l’Afrique.

 .

Symbolique  

 .

L’image du phare garde son importance

Dans notre univers purement symbolique :

Sa verticalité  en fait  un symbole phallique,

Un signe de force génératrice et de vigilance.

.

Son élévation  dépasse  la condition humaine,

Elle s’érige  de la mer, considérée  comme lieu

Des naissances, et voire, des transformations,

Et le phare assure aussi sa source de lumière

Rassurante, protectrice, près des dangers.

source : d’inspiration personnelle sur site

 .

Fond/forme 

 .

Un phare reste un phare mais ici on voit

Qu’il signale l’entrée d’un Port de Tanger,

Étant loin d’être goulet,  pas plus que rade

Lors nous y sommes entrés, jusqu’au fond,

Pour nous accrocher au … ponton visiteur.

.

Quoi de plus commun, de plus connu qu’un phare

Et pourtant il n’y en aura pas deux qui se ressemble

Chacun  aura ses particularités voire sa personnalité

Et il en serait de même, pour  chaque ville, port, cité,

Exemple, Tanger, à la fois africaine, occidentalisée

Une véritable plaque tournante pour passagers

Tout autant que pour marchandises et visas.

.

Tentatives d’embarquements clandestins

Repoussées sous nos yeux par policier.

Tanger est une ville frontière sans l’être 

Géographiquement, mais par son trafic

Tant de passagers que de marchandises

Est considéré comme porte de l’Afrique.

.

.

Épilogue

.

Tanger est une ville, un port, une porte

Entre deux continents, européen, africain,

Importante, essentielle, mais, pour le moins,

Contrastée pour ne pas dire paradoxe cohorte

.

Ce n’est la ville la plus représentative du Maroc,

Tant, entre le nord et sud, se fait sentir, vrai choc

Tant on y sent comme un parfum de dépaysement

Parfumé odeurs de thé, épices d’assaisonnements.

.

Nous avons pratiqué, en premier, un restaurant,

Pour sûr, le tajine est un plat des plus succulent

Mitonné de curcuma, cannelle Ras el Hanout,

Lors le coucous, de coriandre, piment doux,

Sans oublier : cumin, piment, harissa,

Donnant du piquant  à  un tel plat !

.

En second avons visité la Médina,

Et flâné dans les souks en bordel

D’étals toutes sortes de modèles

Dont nous avons fait grand cas.

.

Pour finir, nous voilà sur plage

Maillot bain, européen, féminin

Bikini  contre  burkini … l’on  dit !

Transparence, opacité, de quel côté ?

.

À notre bateau, en fin du jour, revenant

Les yeux pleins d’images et de sensations :

Impressions d’être à la fois proches/distants

Des marocains que, la première fois, visitions.

.

Visuels et textuels >>

27 – Trafalgar : goulet de Gibraltar

Visuels et  textuels   >> 

.

Textuel

.

C’est vrai que nous sommes en plein goulet de

Gibraltar, non loin de Trafalgar ! Mais c’est

mal nous connaître, nous, marins sans filets,

en vents, contre-courants ou, sans vents ni

courants. On avance, on s’accroche, on

bataille, on repart et l’on arrive à bon port,

fourbus mais en fiers combattants. C’est le jeu

permanent du chat et de la souris : quand le

vent adonne, viens donc voir ici ; quand le

vent abandonne, il nous apostrophe, tant et si

bien, que l’on part au lof et qu’au final, l’on se

dit « bof » chaque fois qu’il nous force à un

grand écart de barre, pour prendre de la

vitesse et tenir le cap : c’est une vraie bagarre !

Démarrés vent de travers, nous finissions au

près, tandis que celui-ci forcissait au grand

frais. Nous naviguions en sus à contre-courant

au point qu’il nous a pris deux nœuds,

Soudain, plus de courant, plus de vent, mer

étale, pétole molle : on est mort, on est foutu !

La voile flape et le gouvernail ne répond plus.

Nous désespérons de finir la traversée quand,

doucettement, le vent se rend incertain

d’allure, tour à tour forcissant, mollissant,

Tourbillonnant. Lors on réduit,  on augmente,

on règle la voilure et on attend, inquiets, qu’il

adonne. Courage matelot, au prochain port,

une femme t’attend, ne mollit pas, donne fort,

si tant est qu’un mât de voiler masculin tire

une coque au dessin féminin. Que dire encore

de la force du courant, que dire de plus de

l’instabilité du vent : le premier tient de

l’homme, le second imite parfois la femme.

Trafalgar ou non, goulet de Gibraltar, son

courant vous démonte, tandis que son vent

vous remonte : il tentera de vous faire

sombrer, tôt ou tard.

.

.

Visuel 

.

27 1

.

Lors on observe une carte marine

de ce fameux détroit de Gibraltar,

.

27 2

.

l’on comprend mieux les problèmes

de frontières qu’il y a entre continents

.

27 3

.

et que le rocher de Gibraltar restera

sa très bonne sentinelle, anglaise.

.

.

.

Fameuse Colonne Nelson à Londres

en souvenir de cette bataille.

.

.

Poème

.

Vrai, nous sommes, plein goulet

Gibraltar, non loin de Trafalgar.

Mais, c’est mal  nous  connaître,

Nous, purs  marins, sans  filets !

En vents et en contre-courants,

Où, sans vents,  sans courants,

On avance,  et on s’accroche.

On bataille, puis on repart,

Et l’on arrive  à bon port,

Fourbus et combattants

C’est un jeu permanent

Du chat et de la souris,

Quand le vent  adonne,

Viens donc me voir ici.

Quand vent abandonne,

Nous apostrophe autant.

Si bien que l’on part au lof,

Qu’au final, l’on se dit : «bof»

Chaque fois  qu’il nous force à un

Grand écart de barre  pour prendre

De la vitesse, et tenir  le cap : bagarre.

 

Démarrés, vent de travers, finis, au près,

Tandis que celui-ci forcit et au grand frais,

Naviguons, complètement, à contre-courant,

Au point que deux nœuds et vite, il nous prend

Et puis, soudain, plus de courant, plus de vent,

La mer étale devient pétole molle, on est foutu

La voile flape et le gouvernail ne répond plus.

Nous désespérons de finir la traversée quand,

Doucettement,  ce vent fort, et incertaine allure,

Tour à tour, forcit  puis mollit  puis tourbillonne.

On réduit, puis on augmente, on accorde la voilure

On attend en scrutant le vent, inquiet, qu’il adonne.

Courage matelot s’il est vrai que dans prochain port

Ne mollit pas, une belle  femme  t’attend, donne fort

Si tant est  qu’un mât de  voiler est bien   masculin

Tire une coque aux traits, dessins très  féminins.

Que dire encore, de cette  force du  courant,

Que dire, autant, de l’instabilité  du vent :

Que tout premier tiendrait de  l’homme

Ou que    second imitera     la femme.

Trafalgar ou non, goulet Gibraltar,

Par son courant,  vous démonte,

Et par son vent vous remonte,

Vous sombre … tôt ou tard.

.

.

Extension

.

Vents et courants cherchent-ils vraiment

À nous sombrer en ses flots, avec nos désirs,

Nos joies, nos combats, nos folies, tôt ou tard ?

Ici, nous n’avons : ni guerre, ni flotte de matelots,

Nous ne sommes pas en plein conflit avec des anglais,

Seulement avec la mer et parfois avec nous-mêmes !

Il existe des voiliers  aux voilures  qui se déhalent

Facilement, au vent léger, mais, c’est loin d’être

Le cas pour notre bateau en aluminium lourd.

Il a besoin, au minimum, vent de force deux

Pour enfin commencer à se bouger… un peu.

Nous n’utilisons le moteur qu’en cas de retard

Pour un rendez-vous ou de fermeture de porte

Du port ou en cas d’une météo calamiteuse.

Le moteur ne nous sert qu’en secours,

En recours, lors manque de vent.

.

La Porte de la Méditerranée est dotée du fort de Gibraltar, d’un coté,

De fortifications maritimes de l’autre, enclave espagnole  de Ceuta

Tout autant couloir reliant, par bateaux, immenses continents,

Y a l’histoire connue de tous, de bataille symbole de Trafalgar

Puis autres naufrages de cargos, dus aux tempêtes, accostages.

On imagine la force du courant, qui entre et sort, entre ces mers,

Le trafic des bateaux, dans deux sens qui se croisent en permanence..

.

Les anglais se souviendront encore longtemps

De la fameuse bataille de Trafalgar avec Nelson

Dont la colonne s’érige  plein centre  de Londres

Et dans d’autres grandes villes comme Montréal

Une histoire de sautes de vent, de fautes de vent

La marine française, acculée en un fond de baie,

Malgré supériorité en nombre aura dû se rendre

Événement et tactique auront inversés conquête.

Il ne reste rien aujourd’hui, le rocher de Gibraltar

Demeure et pointe sa silhouette de chien de garde

Au plus étroit du goulet, assure présence anglaise.

Lors, en face, Ceuta, assure sa présence espagnole.

Monde à l’envers, s’il est, l’errance d’une Histoire,

Ça ne fait pas problème, nous battons contre vent,

Qui tantôt nous adonne et tantôt nous abandonne

Serons-nous contraint de fuir, de finir, au moteur.

Il n’y aurait pas que Trafalgar qui serait un piège,

Tout le détroit en est, par son courant et son vent,

Plus fort, puis instable puis tournant, puis absent.

On aurait bien besoin d’une fiole de poison violent

Pour calmer les ardeurs sinon fureurs de Neptune

Tanger en en vue, or avons dérivé avec le courant,

Il faut désormais le remonter, pour atteindre port

Ce n’est pas mince affaire, à la voile, et aux bords !

Espérons trouver  une place  au fond du vieux port

On nous a prévenus, faut négocier avec diplomatie,

Ça dépendra d’humeur du maitre de la capitainerie.

.

.

 Calligramme

.

Vrai, nous sommes, plein goulet

Gibraltar, non loin de Trafalgar.

Mais, c’est mal  nous  connaître,

Nous, purs  marins, sans  filets !

.

En vents et en contre-courants,

Où, sans vents,  sans courants,

On avance,  et on s’accroche.

On bataille, puis on repart,

Et l’on arrive  à bon port,

Fourbus et combattants

C’est un jeu permanent

Du chat et de la souris,

Quand le vent  adonne,

Viens donc me voir ici.

.

Quand vent abandonne,

Nous apostrophe autant.

Si bien que l’on part au lof,

Qu’au final, l’on se dit : «bof»

Chaque fois  qu’il nous force à un

Grand écart de barre  pour prendre

De la vitesse, et tenir  le cap : bagarre.

Démarrés, vent de travers, finis, au près,

Tandis que celui-ci forcit et au grand frais,

Naviguons, complètement, à contre-courant,

Au point que deux nœuds et vite, il nous prend

Et puis, soudain : plus de courant, plus de vent !

La mer étale devient pé    G    tole molle on est foutu

La voile flape et le gouver        O    nail ne répond plus.

Nous désespérons  C     de finir    U  la traversée quand,

Doucettement  O    ce vent  fort,  et    L  incertaine allure,

Tour à tour,   U    forcit puis mollit puis     E  tourbillonne.

On réduit     P     puis on augmente et règle    T     la voilure

On attend   *        en le scrutant, inquiet qu’il     *      adonne.

Courage     D        matelot, si vrai  que au pro    D  chain port

 Ne mollit   E        pas,  belle  femme  t’attend,   E   donne fort

 Si tant est  *        qu’un mât  de  voiler, bien    *     masculin

Tire  une  T       coque : trait,  dessin  très    G   féminin.

Que dire  R      encore,  de  la  force, du    I   courant,

Que dire  A     autant, de l’instabilité    B   du vent.

Que tout  F    premier tiendrait de   R   l’homme

Ou que    A     second imitera     A  la femme.

Trafalgar L  ou non, goulet    L  Gibraltar,

Par son  G courant vous   T démonte,

Par son  A  vent  vous  A  remonte,

Som    R  bre, tôt R  ou tard.

 .

.

Forme

.

.

Évocation

.

Flacon de quelque chose datant

Du Moyen-âge, piège de poison

Qui ressemblerait bien à une fiole

Destinée  à  terrasser  son ennemi.

.

.

Pour sûr, ce flacon de poison désignée « fiole »

Pour les besoins de la cause

Était parfois utilisé en vue terrasser l’ennemi

Sans qu’il le sache, à son insu.

.

La forme ne correspond en rien ici au fond

S’agissant de bateaux, et de bataille navale,

Cela bien  que le symbole  de la tête de mort,

Figure sur le drapeau des pirates des mers.

.

 Symbolique 

 .

Flacon toxique. Le symbole 

De la tête de mort sur tibias croisés

Le produit présente un danger d’empoisonnement.

.

Lécher, manger, boire ou respirer une substance marquée

De ce symbole pourrait vous rendre très malade

Ou même entraîner la mort.

centreantipoisonontario.ca

 .

Descriptif

 .

27 – Coup de Trafalgar, goulet de Gibraltar 

Alignement central / Titre en ovale / Thème   Bateau

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de la forme

Symbole de forme : Flacon / Symbole du fond : Piège

.

.

Fond

.

Évocation 

.

27 6

.

Qui ne sait qu’un coup de Trafalgar

Serait un piège tendu

À l’ennemi  alors qu’il paraissait

Beaucoup trop sûr de lui !

 .

Symbolique 

 .

Dans son sens courant, un piège est

Un dispositif qui sera destiné à attraper

Par surprise pour tuer, blesser, capturer

Ou seulement tromper selon Wikipédia.

.

Si fait parmi les nombreux synonymes

On trouve lors le plus fréquemment :

Traquenard,  embûche embuscade,

Guêpier, souricière, sinon leurre

Chausse-trape, filet, appeau,

Artifice, ruse, guet-apens :

C’est à vous  de choisir

 Le plus … pertinent !

 .

Fond/forme 

 .

Un flacon rond avec un bouchon long

Il en faudrait bien plus pour tuer anglais,

L’ennemi héréditaire, surnombre français,  

Étaient sûrs de victoire or le vent et sa force

Aura tendu un piège à qui croyait le tendre.

.

Ça rime à quoi d’attendre, à l’ancre, à l’abri,

Dans un face à face où le plus rapide gagne.

On dit parfois qu’une course ou une bataille

À la voile est gagnée au départ en mobilité

Piège étant de se trouver coincé, ralentir

À en constituer belle proie, bien facile.

.

Trois expressions : le vent  s’est levé

 Le vent a tourné, et, le vent a forci,

Sont à méditer en toutes occasions,

Pour ne pas se trouver pris au piège.

.

.

Épilogue

 .

Si Trafalgar est une prise de la flotte anglaise

Aux Français, englués sans bouger en sa baie,

Le rocher de Gibraltar, reste colonie anglaise,

Cédée par espagnols au goulet du même nom

.

On ne refera pas ici l’histoire et ses arcanes

Car l’autre côté, bord des côtes marocaines,

 On y trouve toujours les enclaves espagnoles

De Ceuta et Mélissa, comme porte d’entrée.

.

Issu d’un piège peut-on dire c’est un poison

Et que la coupe est pleine à s’en débarrasser

De tels empoisonnements dans tels flacons :

Lors ils serviront à tout commerce, échangé.

.

 Mon souvenir  de Trafalgar, et de  Gibraltar,

N’est pas celui de Nelson, même de personne,

C’est celui du vent qui s’éteint, refuse, adonne

Qu’il faut vaincre ou être rendez-vous, retard.

.

Voilà bien histoire transposée, personnalisée

Que telle bataille contre le vent, ami, ennemi

Avec ses pièges, ses surprises  et ses dangers,

En traversée qui se sera au final bien passée.

.

Visuels et  textuels   >> 

26 – Malaga, sa tour de Castel Gilbralfaro

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Une cathédrale, une forteresse, une arène :

Malaga est une ville riche d’architecture tant

ancienne que moyenâgeuse et moderne. Au

pied d’un château médiéval, renaissance, on

trouve les traces d’une ancienne médina, et,

plus étonnant, d’un théâtre ouvert romain.

Contraste avec marina privée, de laquelle, on

s’est fait, rapidement, jeter, pour atterrir sur

quai de douane, plus hospitalier, d’où l’on a pu

profiter, au mieux, des festivités. Et on en a eu

pour nos yeux et nos oreilles et notre argent,

avec la complicité, l’enthousiasme et la joie,

des gens.  Au pied de sa colline, abrupte : un

amphithéâtre complet ou presque, construit

par les romains ; plus haut, un château

médiéval, la médina Alcabaza ; au sommet, sa

forteresse, pour les protéger. Un chemin en

lacet, puis en escalier, nous mène à travers les

siècles, en haut de trois cents pieds, sous une

chaleur caniculaire, avec une soif d’enfer, à

l’entrée voutée du castel Gilbralfaro de

Malaga. Nous parvenons, tous essoufflés, mais

fiers, à emprunter ses chemins de ronde d’où

l’on perçoit, en bas, tout un monde. Malaga est

une grande lisière avec son grand port entre

terre et mer, n’a rien d’inhumain ni d’austère.

Au milieu de sa forteresse, ses jardins

présentent nombre d’essences, secrets de

cultures, de fabrications des vins, huiles,

herbes accompagnant ses mets. Tours de guets

et chicanes, pour défenses ; puits et citernes

pour les réserves d’eau ; fours à pain, pour se

remplir la panse : tout était prévu pour vivre

des jours, retirés des agitations et des plaisirs

mondains. Sa résistance légendaire aura tué

plus d’un attaquant et qui sait, même,

conspirant. C’est comme de monter à l’assaut

de cimes dont on n’entrevoit que vertige

d’abîme. Si mes pieds ont peiné pour y

grimper, mon cœur, mon esprit, s’y sont sentis

légers tant son silence et sa prestance m’ont

impressionné lorsque pour moi, ses murailles

se sont livrées. J’imagine ses fondations

solides comme le roc. Faire le tour de ses

hauts remparts fait un choc. Jetez-vous donc,

d’en haut, et vous ferez «poc», tant cette

forteresse de Gilbralfaro est loin d’être en toc !

.

.

Visuel 

.

26 1

.

 Une très belle vue, d’en bas,

du Castel de Gilbralfaro, à Malaga,

.

26 2

.

à l’intérieur, le jardin arboré,

la citerne, la réserve et la cuisine

.

26 3

.

le haut, nous offre la vue sur ville

et port, les remparts, arènes :

.

 

.

une corrida  en cours,  au pied du Castel,

qui nous laisse perplexe, interrogatif ?

.

.

Poème

.

Une cathédrale ou une forteresse, voire une arène

Malaga reste une  ville très riche en   architecture

Tant Ancienne  que Moyenâgeuse,  que  Moderne,

Au pied du Château Médiéval et puis Renaissance

L’on aura trouvé la trace  d’une ancienne Médina,

Et plus  étonnant, d’un  théâtre ouvert : Romain.

.

Ce qui contraste fort,  avec  une  marina  privée,

De laquelle  on s’est fait  très rapidement  jeter,

Pour atterrir  sur quai  de douane,  hospitalier,

D’où l’on a pu profiter  au mieux  des festivités,

On en a eu  pour nos yeux, nos oreilles, argent,

Avec  complicité, enthousiasme, joie, des gens.

.

Au pied de la colline abrupte, un amphithéâtre

Complet ou presque, construit par les romains,

Plus haut, château médiéval, médina Alcabaza,

Sur le sommet, la forteresse, pour les protéger.

.

Le chemin en lacet puis en escalier, nous mène

À travers les siècles en haut de trois cents pieds

Sous la chaleur caniculaire, avec la soif d’enfer,

L’entrée, voutée Castel Gilbralfaro, de Malaga.

.

Nous parvenons demi essoufflés mais fiers

À emprunter  tous ses chemins de ronde,

D’où l’on perçoit, en bas, tout le monde.

.

Malaga ressemble à une grande lisière

Avec un grand port  entre terre et mer

Qui n’a rien d’inhumain, ni d’austère,

Au milieu de la forteresse ses jardins

Présentent nombre essences, secrets,

De cultures et de  fabrications de vins,

Huiles, herbes, accompagnant les mets.

.

Tours de guets, chicanes pour défenses,

Puits, citernes, pour les réserves  d’eau ;

Fours à pain  pour se remplir  la  panse,

Tout y était pour vivre  des beaux jours,

Retiré d’agitations et plaisirs mondains.

.

Résistance légendaire en a tué plus d’un

Attaquant  et qui sait même, conspirant,

C’est comme monter à l’assaut de cimes,

Dont on n’entrevoit que vertige d’abîme.

.

Et si mes pieds ont peiné pour y grimper

Mon cœur et esprit, s’y sont sentis légers,

Silence  et prestance m’ont  impressionné,

Et lors pour moi, ses murailles sont livrées.

.

J’imagine  fondations solides comme le roc,

De faire le tour de ses remparts fait un choc

Jetez-vous d’en haut, l’on entend faire : poc,

Forteresse Gilbralfaro … ne sera faite en toc.

.

.

Extension

.

Un théâtre romain complète

La panoplie  de constructions, avec,

À mi-chemin et mi-hauteur entre les deux,

Théâtre et castel, un marché datant du moyen-âge :

On est ici en pleine page de livre d’histoire ne finissant pas

De nous en raconter sur toutes sortes de péripéties … notoires.

.

Une tour, un fort, un château, une muraille, un jardin intérieur

Le décor est planté, naturellement, en haut d’une grande montée

Témoin d’un long passé, d’une forte historicité  maure espagnole.

 Aujourd’hui, la ville étendue, construite tout à plat et tout en bas,

Contraste est certain entre son jardin rustique et ville mirifique

Sans parler de la rade, immense, et où notre voilier séjourne !

.

Castel, pour château, remparts, ici fortifiés

Bâti sur une haute colline, des plus perchés,

Surplombe ville de Malaga, en la protégeant,

Offrant panorama imprenable, émerveillant !

.

L’intérieur, maison, tour, four, citerne, jardin,

De quoi tenir un siège en autonomie complète,

Faut vraiment mettre le paquet pour conquête,

Je ne m’imaginerai même pas monter à l’assaut

.

Par contre, vue du théâtre et arènes tout en bas

Témoignent d’une grande vie sportive, culturelle

Si l’on n’aime pas les coutumes tauromachiques,

L’on peut admirer son architecture remarquable.

.

Le théâtre est plus ancien, plus sobre, plus romain

L’on se voit mettre en scène, déclamer des poèmes,

Allant d’Euripide à Sophocle… jusqu’à Démosthène

En traversant les siècles et guerres jusqu’à demain.

.

Heures et jours passent : le temps nous est compté

Nous devons reprendre la mer et nous en retourner

Pour rejoindre le chantier Olaho : lieu d’Hivernage

Et on ne le fera pas par la terre pas plus que nage.

.

.

 Calligramme

.

Une cathédrale             une forteresse               une arène

Malaga est une              ville riche en             architecture

Tant Ancienne que        Moyen-âge            que Moderne.

Au pied d’un Château, Médiéval, et puis Renaissance,

L’on aurait trouvé la trace d’une ancienne Médina,

Plus  étonnant,  d’un  théâtre  ouvert : Romain.

.

Ce qui contraste fort,  avec une marina privée,

De laquelle  on s’est fait  très rapidement jeter

Pour atterrir  sur quai de douane, hospitalier.

D’où l’on a pu profiter  au mieux des festivités

On en a eu pour nos yeux, nos oreilles, argent,

Avec  complicité, enthousiasme, joie, des gens.

Au pied de la colline abrupte, un amphithéâtre

Complet ou presque, construit par les romains,

Plus haut, château médiéval, médina Alcabaza,

Sur le sommet, la forteresse, pour les protéger.

Le chemin en lacet puis en escalier, nous mène

À travers les siècles en haut de trois cents pieds

Sous la chaleur caniculaire, avec la soif d’enfer,

L’entrée, voutée Castel Gilbralfaro, de  Malaga.

Nous parvenons demi essoufflés   M mais fiers

À emprunter tous ses chemins     A    de ronde,

D’où l’on perçoit en bas tout     L     un monde.

Malaga ressemble à une          A  grande lisière

Avec un grand port entre       G      terre et mer

Qui n’aura rien d’inhumain   A       ni d’austère

Au milieu de la forteresse        ¤        ses jardins

Présentent nombre essences   T        et  secrets,

De cultures et de fabrications  O          des vins,

Huile, herbe accompagnant   U           ses mets.

Tours de guets, chicanes       R     pour défenses,

Puits, citernes pour les         ¤     réserves d’eau ;

Fours à pain pour se            C    remplir la panse,

Tout y était pour vivre        A       des beaux jours,

Retiré d’agitations et          S      plaisirs mondains.

Résistance légendaire         T           en a tué plus d’un

Attaquant et qui sait           E            même, conspirant,

C’est comme monter                         à l’assaut de cimes

*

Dont on n’entrevoit           D    *   *            que vertige d’abîme.

Et si mes pieds ont         E                *         peiné pour y grimper

Mon cœur et esprit       *                        *      s’y sont sentis légers,

Silence et prestance      G                          O      m’ont  impressionné,

Et lors, pour moi, ses    I                             R    murailles sont livrées.

J’imagine  fondations   B                             A     solides comme le roc,

De faire le tour de ses    R                              F     remparts fait un choc

Jetez-vous d’en haut      A                              L    l’on entend faire : poc,

Forteresse Gilbralfaro     –                               –    elle ne sera faite en toc.

.

.

Forme

 .

.

Évocation

 .

Pilier de soutènement de pont

Ou pied de table central : non,

Quoi d’autre  sinon tour, avec

Des meurtrières, une poterne.

.

26 4

.

Cette belle tour, parmi tant d’autres,

Symboliserait les défenses

Des châteaux anciens, et qui plus est,

Bâties sur un rocher !

 .

Cette haute tour, avec une poterne à la base, correspond

Bien au fond du poème, et aux autres textes, en général :

 .

Symbolique 

 .

Les tours comportant

Un ancrage souterrain,

En forme  de puits profond

Unissent  les  trois  mondes :

Ciel, terre et monde souterrain.

Lors, dans la tradition chrétienne,

.

Inspirée des constructions militaires,

Hérissées de tours, de beffrois et donjons,

Est devenue symbole de vigilance, ascension.

.

La construction d’une tour évoque aussi Babel,

La porte du ciel comme œuvre de l’orgueil humain.

.

Descriptif

 .

26 – Malaga et sa tour de Castel Gilbralfaro

Alignement central / Titre dédoublé / Thème   Porte

Forme droite / Rimes égales / Fond associé à la forme

Symbole de forme : Tour / Symbole du fond : Poterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une poterne, comme une porte en base de tout

Bien ouverte, semblant dérobée

Permettant d’entrer en plus haute tour de garde

Et plus encore, de s’en échapper.

 .

Symbolique  

.

Poterne, petite porte dérobée

Intégrée dans une fortification

De façon  à se fondre  dans  l’édifice

Donnant généralement dans les fossés.

Qui permettait aux habitants du château 

De sortir ou rentrer à l’insu de l’assiégeant

Placée dans le bas des courtines, de fossés,

Elle était, généralement, sous la protection

Des meurtrières, tour proche, ou bretèche.

wikipedia.org/wiki/Poterne

 .

.

Fond/forme 

 .

Une base bien assise dans le sol

Avec porte de service, arrondie,

Qu’on appelle, parfois, poterne,

Une élévation bien ronde, avec

Ses deux meurtrières  accolées

Une plateforme  bien crénelée.

Fond   et forme  se confondent

Et riment avec une  forteresse

Imprenable, aujourd’hui vide.

.

Il n’y a pas que la tour qui attire notre attention

Il y a les jardins, l’escalier dans toute la montée

Et puis l’arène romaine, tout en bas, en ruines,

Doublée d’une corrida non loin, en rond aussi

Malaga respire la continuité  entre l’antique

Et  le moderne, la culture  et le commerce !

.

Le port n’est pas loin, le centre non plus :

Nous sommes arrimés près de Douane,

C’est l’endroit idéal ou l’endroit idoine.

.

Épilogue

.

Une tour, quoi de plus commun dans un castel,

Fut-il de Castel  Gilbralfaro, en haut de malaga,

Entouré de muraille bâtie sur rocher… escarpé.

.

L’on se dit qu’en parler est verser dans le cliché

Point du tout : chaque tour, château, muraille,

Hérite de forme, hauteur, fonction, originalité.

.

Une tour, sans ouverture, devient imprenable

Mais comment y entrer,  comment en sortir :

En château il existe une petite porte dérobée.

.

Une sorte de porte de service pour alimenter,

En alternative d’un souterrain pour s’enfuir,

Sinon ce serait demeurer en voie sans issue.

.

Ce qui est plaisant, dans cette fortification,

Est son panorama qui s’étend à 360 degrés,

Ville en bas, l’arène, le port, la mer, au loin.

.

Aujourd’hui, on peut dire  que telle bâtisse,

N’a pas d’utilité, mérite d’être ruinée, rasée

De même du théâtre romain, en contrebas.

.

Mais voilà, villes se construisent sur ruines

Les conserver témoigne d’histoires passées,

C’est parfois même la seule chose à visiter.

.

Visuels et textuels  >>

25 – Malaga, ses danses verdiales

Visuels et textuels  >>

.

Textuel 

 .

Dans les rues de Malaga, lors de son annuelle

feria, la foule se masse face aux stands où lors

danseurs et danseuses, s’exhibent, il devient

difficile de se frayer un chemin parmi les

bouteilles vides, cadavres jonchant les sols de

places à nulles autres pareilles ! Des jeunes

filles, en robes à frous-frous ou en tenues

d’été, enchainent leurs danses aux pas de

flamenco, sévillanas, verdiales, salsas et

mambos et aux sons de guitares, violons,

tambourins et castagnettes. A Malaga,

pendant la feria, le soleil est torride et vous

donne le sang chaud : les gosiers deviennent

secs, voire déshydratés, et l’on ne boit pas que

de l’eau. Malaga est célèbre pour la java

monumentale que légende a défrayée. Face à

la cathédrale, un groupe de danseurs de

verdiales se prépare avec musiciens,

chanteurs, à une messe folklorique :

distractions ou passions, pour nous étonner,

nous émouvoir. Ici, quatre garçons et huit

filles, habillés, en haut, de rouge, en bas, de

noir, castagnettes aux poignets, tambourins

aux mains, font la fête en marquant les

rythmes de leurs pas, lors refrains. Un violon

joue une mélodie de fond, cymbalettes,

guitares l’emballent, notes frappées

claquètent. Des robes et bras tourbillonnent,

accrochés par leurs regards, comme si les

couples fusionnaient, enlacés par leurs yeux.

Soudain un groupe de musiciens forme un

cercle plus fermé, plus serré. Ils s’écoutent, se

parlent, chantent en voix de tête, à tue-tête.

Un accord de violon les tient déjà haut perché

et ils en rajoutent pour accentuer la fête.

Femmes du cru, fillette autour, se mêlaient

aux danseuses, comme si elles se trouvaient en

répétition des valseuses. On sentait leurs

sexes, mêlés à leurs âmes heureuses, nous

invitant avec cœur à leurs danses amoureuses.

Les folklores de podiums et de rues ont en

commun les vestiges et vertiges des pas

cadencés des danseurs. Nous les avons vécus,

non en spectateurs, en étant dedans et non

dehors et lors l’authenticité s’avère bien

meilleure.

.

.

Visuel 

.

.

Dans le vaste port de Malaga,

avons accosté ponton douane,

.

25 1

.

puis avons débarqué en ville :

ambiance fête, musique, danse,

.

25 2

.

en la féria de Malaga qui se tient

tous les ans, du 10 au 19 août,

.

25 3

.

et nous nous mêlons à un groupe

de danseurs, en costumes locaux !

.

.

Poème

.

Dans les rues de Malaga,

Lors de son annuelle … feria,

Foules se massent face aux stands

Où danseurs et danseuses, s’exhibent,

Et rendant difficile, de se frayer chemin,

Parmi les bouteilles vides jetées cadavres

Jonchant les sols de toutes belles places,

Vrai que là et à nulles autres pareilles.

.

Jeunes filles, à robes  à frous-frous,

Tenues d’été, enchainent danses,

Aux pas,  flamencos, sévillanas,

Verdiales  salsas  ou mambos,

Aux sons de guitares, violons

De tambourins castagnettes.

.

À Malaga, pendant  la feria,

Soleil est à ce point torride

Qu’il donne  le sang chaud,

Autant  gosiers  deviennent

Secs, et voire  déshydratés !

On ne boit pas que de l’eau !

.

La cité de Malaga est célèbre

Pour  sa  java    monumentale,

Que la légende  a déjà défrayée !

Face à cathédrale groupe danseurs

Verdiales se prépare avec musiciens

Chanteur à une messe très folklorique

Autant  une distraction qu’une passion

Pour  nous  étonner, ou  nous  émouvoir.

.

Tant, ici,  quatre garçons  avec  huit  filles,

Habillés en haut de rouge en bas, et en noir,

Castagnettes, aux poignets, tambourins, mains,

Feront la fête, en marquant le rythme, pas refrain.

Lors un violon joue mélodie de fond, les cymbalettes

Les guitares l’emballent, des notes frappées, claquètent.

.

Robes et bras tourbillonnent par leurs regards, accrochés,

Comme si les couples, fusionnaient, par leurs yeux, enlacés.

Soudain groupe de musiciens forment le cercle fermé, serré,

Ils s’écoutent parler, où chantent, en voix de tête, à tue-tête,

Comme si l’accord du violon les tenait, tout en haut, perché,

Comme s’ils en rajoutaient, encore, pour accentuer  la fête.

.

Femmes, du cru, fillette, au tour se mêlent aux danseuses

Comme si elles se trouvaient en la répétition de valseuse

L’on sentait leurs sexes mêlés à leurs âmes heureuses,

Nous invitant, de tout cœur, à la danse amoureuse.

.

Folklores de podiums  de rues ont en commun

Ces vertiges des pas  cadencés des danseurs

Que nous avons vécu  non en  spectateurs

Mais en étant dedans et non dehors,

Lors authenticité s’avère meilleure.

.

.

Extension

.

Tous les latins, italiens, espagnols, portugais,

Ont le sens de la fête chevillé au corps.

Ils s’extériorisent,  facilement et,

En général,  ils sont bruyants

Dans leurs démonstrations

Et en particulier lors de

Leurs fêtes nocturnes.

Le folklore de promotion

Démonstration n’a rien à voir

Avec celui de la passion des gens

Pour certaines danses dans les rues.

Il n’y a plus, ici, de discriminations

Entre les débutants et les avancés.

.

La danse, comment la décrire, comment la chérir, comment

L’adopter :

Chanson de gestes, et gestes sur chanson, et sans cesse  et à

Répétitions.

Malaga est un spot pour les danses verdiales et les boissons

Fermentées

Nous avons, à la façon touristes, pris à cœur d’y contribuer

Avec passion.

.

En tous lieux, en tout temps,

La dive bouteille est de la fête

On boit direct, ou  truchement

Jusqu’à en avoir… plein la tête !

.

Il y avait bien une marina privée

Trop cher et, déjà, pleine à craquer

Le quai de la douane nous a acceptés

En cas contraire, aurions dû mouiller.

.

Et, de suite, nous nous sommes  mêlés

À la foule, dans les rues, bars et cafés :

Un mojito et ça commence  à chauffer,

On n’a plus qu’à observer pour écluser.

.

Ensembles de musiciens et de danseurs

Stationnent en tous coins, toutes places

Pour donner  à voir, entendre, les deux :

Donnant envie folle d’entrer en leur jeu.

.

Si cette feria  durera  toute une semaine

Et à chaque jour, jusqu’à…plus d’heures,

Faudra se droguer fort, pour tenir le coup

Nous ne sommes de cette trempe, du tout.

.

Cela m’a fait penser à la fête de la musique

Mais ici, avec coutumes et costumes locaux,

J’en garde souvenir d’événement folklorique

Mais sans rien d’artificiel ni de touristique !

.

.

Calligramme

.

Dans les rues de Malaga,

Lors de son annuelle … feria,

Foules se massent face aux stands

Où danseurs et danseuses, s’exhibent,

Et rendant difficile, de se frayer chemin,

Parmi les bouteilles vides jetées cadavres

Jonchant les sols de toutes belles places,

Vrai que là et à nulles autres pareilles.

Jeunes filles, à robes  à frous-frous,

Tenues d’été, enchainent danses,

Aux pas,  flamencos, sévillanas,

Verdiales  salsas  ou mambos,

Aux sons de guitares, violons

De tambourins castagnettes

À Malaga, pendant  la feria,

Soleil est à ce point torride

Qu’il donne  le sang chaud,

Autant  gosiers  deviennent

Secs, et voire  déshydratés !

On ne boit pas que de l’eau !

La cité  de Malaga  est célèbre

Pour sa java      *     monumentale,

Que la légende  *    *    *  a déjà défrayée !

Face à cathédrale,  M     *    V  groupe danseurs

Verdiales se prépare   A      *       E       avec musicien

Chanteur à une messe   L        *          R   très folklorique,

Autant  une distraction     A          *           D      qu’une passion

Pour  nous  étonner, ou      G             *             I    nous émouvoir.

Tant, ici,  quatre garçons     A              *              A    avec  huit  filles,

Habillés en haut de rouge     *               *               L    en bas, et en noir,

Castagnettes, aux poignets    E              *                È    tambourins, mains,

Feront la fête, en marquant   T               *               S    le rythme, pas refrain.

Lors un violon joue mélodie   *               *               *     de fond, les cymbalettes

Les guitares l’emballent, des   S             *            E   notes frappées, claquètent.

Robes et bras tourbillonnent   E          *          N   par leurs regards, accrochés,

Comme si, les couples, fusion  S         *          *   naient par leurs yeux, enlacés.

Soudain groupe de musiciens *        *        S     forment le cercle fermé, serré,

Ils s’écoutent parler, et chan  D         *        A    tent, en voix de tête, à tue-tête,

Comme si l’accord du violon  A        *        *    les tenait, tout en haut, perché,

Comme s’ils en rajoutaient,   N       *      F   encore, pour accentuer  la fête.

Femmes, du cru, fillette, au   S      *     É   tour se mêlent aux danseuses

Comme si elles se trouvaient  E     *   R   en la répétition de valseuse

L‘on sentait leurs sexes mêlés  S   *    I   à leurs âmes heureuses,

Nous invitant, de tout cœur,    *    *  A    à danse amoureuse.

Folklores de podiums  de rues   *    *      ont en commun

Ces vertiges des pas  cadencés   *  *     des danseurs

Que nous avons vécu  non en   *    spectateurs

Mais en étant dedans et non   *    dehors,

Lors authenticité s’avère meilleure.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

 .

Petite bouteille de vin espagnol,

Ou bien grand flacon  de parfum,

ou une quille pour différents jeux.

.

25 4

.

Une telle bouteille artisanale de vin local

Symbolise la fête, la féria :

À Malaga il y fait très chaud, ambiance,

Alcool coulent à flot.

.

La bouteille, le verre, le bar, par définition,

Symbolise fête populaire comme à Malaga.

 .

.Symbolique

 .

Le contenant,

La matière en verre,

Plastique, transparent ou opaque,

Usage boisson, parfum, remède, poison

Renseignent bien  sur ses significations ;

On sait que  le champagne  est plus festif,

Le parfum est positif dans le relationnel,

Poison symbolise mauvaises  intentions.

Ouvrir une bouteille en rêve symbolise

Qu’on essaye de rassembler ressources

Pour améliorer sa vie ou les choses.

rosalie-dans-tous-ses-etats.com/2015/10

/que-signifie-votre-rêve-bouteille.

.

Descriptif

.

25 – Malaga : ses danses verdiales en sa féria

Alignement central / Titre dédoublé / Thème   Boisson

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : Bouteille / Symbole du fond : Fête

.

.

Fond

 

Évocation

.

25 6

.

Des stands et animations un peu partout

Des musiciens  pour des scènes de danses,

Les rues pleines de gens en fête la journée

Et vide la nuit, sauf de cadavres, jonchées

 .

Symbolique 

 .

Depuis toujours, l’humanité est consciente

De la régularité des cycles qui rythment la vie,

Les fêtes, par leur retour ponctuel, représentent

Toujours une manière de marquer ces cycles .

.

Elles sont liées  aux cycles de la naissance,

De la mort et du renouveau, au niveau

De la nature et de la consécration :

Culte des dieux et des cérémonies

Doivent permette le progrès

Moral des  … individus.

Fond/forme

 .

Feria pour fête à Malaga est comme

Carnaval à Las palma ou Santa Cruz

Sans les chars  et  les défilés, déguisés

Mais  avec  boissons,  à couler à flots,

Sangria,  peut-être,  en cette bouteille,

Qui conjugue  boisson fraiche  et fête.

.

En tous cas  plein de gobelets papier

Vide dans les rues et de chaque coté

A croire que les gens  tanguaient,

Un vers par ci,   un vers par là,

Et, à ne plus se reconnaitre,

Différents ou semblables,

Forme, fond, connus.

.

La Feria de Malaga commémore la reconquête

 De la ville par Rois Catholiques  en août  1487.

Cortijo de Torres abrite  l’enceinte de la foire,

El Real, où  plusieurs  activités, et  concours,

Représentations et concerts sont organisés.

.

.

Épilogue 

.

Malaga, nous nous en souviendrons

De sa marina privée qui nous a jeté,

On a du mouiller devant ou tout près

Jusqu’à ce que douane nous accueille,

.

Figurez-vous, étions plein cœur de ville,

À quelques centaines de mètres de places

Ou les principales animations avaient lieu

Une chance dans notre malchance, errance.

.

Dès lors, comment résister à la soif d’un désir

D’être plus que spectateur, en acteurs dansant

Figures traditionnelles, rythmées castagnettes,

Quelque peu débridés, après quelques moritos.

.

***

.

Ce qui nous aura le plus étonné, reste le nombre,

De bouteilles et de verres en plastiques en les rues

À croire qu’une beuverie sous l’égide d’un Bacchus

A libéré toute une foule d’esclaves … d’eux-mêmes.

.

Ici ou là, quelque couple de danseurs et musiciens,

Animaient les espaces de places, voire de placettes,

Tandis que nombre des bars, restaurants, dancings

Refusaient de laisser entrer une queue démesurée !

.

***

.

Je ne me souviens guère de la fin de cette soirée :

Fatigué, à minuit, je suis rentré pour me coucher

Au petit matin, les bruits de nettoyeurs patentés,

Ont laissé les rues  comme vierges de toute trace.

.

À tel point que  j’ai pensé   que j’en avais  … rêvé,

Mais le soir même, tout s’est mis à recommencer,

La féria dure la semaine, nous n’étions que mardi,

Je n’ose imaginer état de santé, buveurs invétérés.

.

Nous n’avons cherché à assister à une vraie corrida

Ce n’est pas à nous de juger de coutumes de Malaga.

S’il est vrai que ce spectacle de lutte et course à mort,

Est questionnable, pour autant, ont-ils raison ou tort !

.

Visuels et textuels  >>

24 – Tarifa avec sa rade et médina

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

À certains, Tarifa évoqueront sa médina et, à

d’autres, ses navettes, pour Tanger, ou son hot

spot de kitesurf, en plein été, pour nous, une

escale à ne pas manquer. Car elle sera

différente de jour et da nuit, plusieurs visages

peuvent être attribués. Ambiance Maure se

fait sentir, parfums ne pourraient mentir.

Ambiance d’Espagne se rétablit, un parfum

subtil vous envahit. Rade défendue : haut fort

érigé, couleurs en port pêcheur verni. Tarifa

rime avec ferries rapides, pour là-bas, Tanger,

à votre portée. Faites-vous embarquer : après

trente-cinq minutes, faites le premier pas pour

Fez ou Meknès comme points de chute ! Nous

avons mouillés notre voilier dans l’avant-port :

entre les murailles de Tarifa la presqu’ile et le

fort. Impossible de venir accoster à son

ponton, gardé par les douaniers qui font leur

ronde de garde. Après un quart d’heure

d’annexe, de trempette, nous entrons en sa

ville et longeons le marché encore très animé

bien qu’il soit bien tard, presque nuitée. J’ai

une otite, mon oreille droite siffle comme une

trompette ! Mes yeux sont surpris, étonnés,

par Tarifa rimant avec médina, par son

architecture maure, et habitée de

commerçants vendant bon nombre de fatras,

de frusques, d’objets d’arts, de bibelots, vous

emplissant d’aise en vidant le trop plein

d’argent que vous aviez en main ou à cœur, et

pour vous faire grand bien. Nous faisons du

lèche-vitrine sans rien acheter. Nous nous

sommes assis pour prendre un café, prendre le

temps de déguster l’instant pour qu’il nous

reste en mémoire. Nous sommes revenus le

lendemain. De jour, la médina est différente

mais tout aussi belle et magique et pourvue du

charme indéfinissable d’odeurs du bon frais,

mélangées aux fleurs et aux poissons : la foule

en moins ! Cela convient bien à nos âmes

d’artistes qui prennent des photos inspirées

pour faire nôtre ce passage en cité maure-

espagnole. Nous y avons rencontré une

boulangère, italienne, mari français, enfant

espagnol : un beau métissage, réussi,

d’identités étrangères.

.

.

Visuel

.

Visuel

.

.

La situation géographique de Tarifa

entre Cadix et Gibraltar;

.

24 1

.

vue de la rade de Tarifa de la pointe

du château et la Médina :

.

24 2

.

nous abordons, débarquons,  trouvons

la porte principale Médina,

.

24 3

.

et plus loin, observons sa plage,

 et son hot spot, couru, pour le kite surf !

.

.

Poème

.

À certains, Tarifa, évoqueront  sa médina

Et, à d’autres, ses navettes, pour  Tanger,

Ou son  hot spot, de kitesurf, en plein été,

Pour nous, une escale, à ne pas manquer.

Car elle sera différente de jour et da nuit,

Plusieurs visages peuvent être attribués.

L’ambiance Maure  se fait sentir

Les parfums ne peuvent mentir.

L’ambiance Espagne se rétablit

Un parfum subtil vous envahit.

Rade défendue, haut fort érigé,

Couleur en port pêcheur verni.

.

Tarifa rime avec ses ferries rapides pour là-bas,

Tanger reste à votre portée, en trente-cinq minutes,

Faites-vous embarquer, lors faites votre premier pas

Avec Fez, Meknès comme nouveaux points de chute.

.

Là, nous avons mouillés  le voilier  dans l’avant-port

Entre murailles de Tarifa et sa presqu’ile et son fort,

Mais, impossible de venir accoster près des pontons,

Gardés par des douaniers faisant, la garde, en rond.

.

Après un quart d’heure, d’annexe  et de trempette,

Nous entrons dans la ville, et longeons son marché,

Encore très animé, bien qu’il soit tard, dans nuitée.

J’ai une otite, mon oreille siffle  comme  trompette,

Mais, il est vrai que mes yeux sont surpris, étonnés,

Par la ville de Tarifa, qui rime autant avec Médina !

.

Dans cette architecture d’inspiration maure habitée

Où nombre commerçants vendant nombre de fatras,

De frusques, d’objets d’arts et bien d’autres bibelots,

Vous remplissent d’aise et vous vident autant le trop

Plein d’argent, que vous avez encore dans vos mains

À cœur de servir en vous faisant le plus grand bien.

.

Pratiquons le lèche vitrine, mais, sans rien acheter,

Seulement nous asseoir, afin de déguster  bon café,

Et, de prendre le temps de déguster à fond l’instant,

Qui nous restera en mémoire ainsi plus longtemps.

.

Le lendemain, pour le fun,  nous sommes revenus :

De jour, la même médina était très différente mais

Tout aussi belle et  tour aussi magique et pourvue

D’un charme indéfinissable et d’un parfum frais,

Et en dépit d’odeurs mélangées fleurs et poisson,

La foule en moins, mais cela nous convient bien,

Pour nos âmes d’artistes, sources d’inspirations,

Qui immortalisent en photos pour en faire sien,

.

Ce bref passage en cette cité maure-espagnole

Où nous avons rencontré une belle boulangère

Italienne avec mari français et enfant espagnol

En beau métissage issu  d’identités étrangères.

.

.

Extension

.

Leur enfant de dix ans parlait trois langues

C’est tout de même, un bel avantage, pour lui

Et un beau cadeau des amours transfrontières.

Le pain était bon comme chez nous en France

Alors que demande le peuple sinon retrouver

Ce qu’on apprécie le plus est belle diversité

.

Tarifa rime  aussi avec médina : centre-ville commercial, d’autrefois !

L’ambiance en Sud Espagne est quelque peu différente du Maghreb

Seules que nous avons visitées sont celles  Tétouan, Tanger, Asilah

Ici on y est tout en y étant pas : mélange non forcé, bien acculturé

Jour et nui, l’agitation bat le plein d’authenticité maure espagnole

Être ici n’est pas comme être ailleurs même si ça ressemble un  peu,

Sans compter que Tarifa est port qui relie deux continents par détroit.

.

Il n’y a pas d’analogie entre phare

Et flacon diffuseur à part de forme

Mais toutefois Tarifa est bien écrin

Qui nous a conquis par son parfum.

.

Parfum d’atmosphère, cela va de soi

De nuit on sent en sa Médina comme

Air de vie, noctambule, pleine de joie,

Stimulant imaginaire maure-espagnol.

.

Tarifa reste un port difficile à accoster,

À voilier de plaisance : il faut mouiller,

Un embarquement transit vers Maroc

Produit constant grouillement de vie.

.

Un hot spot voisin, sur grande plage,

Réunit la crème des grands surfeurs,

Égayant leur ciel, gonflé de couleurs,

Se déplaçant comme sur les nuages.

.

Nous avons erré, quelques  heures,

En rue de Médina entre boutiques

À trouver boulangerie multilingue

Pains aux trois langues : dingue !

.

.

 Calligramme

.

À certains, Tarifa      évoqueront  sa médina

Et, à d’autres, ses      navettes, pour  Tanger,

Ou  son  hot spot,     de kitesurf, en plein été,

Pour nous, une es     cale, à ne pas manquer.

Car elle sera diffé     rente de jour et da nuit,

Plusieurs visages        peuvent être attribués.

Ambiance      T Maure  se fait sentir

Les parfums ne  A   peuvent mentir.

Ambiance Espa    R   gne se rétablit

Un parfum subtil    I   vous envahit.

Rade défendue, haut   F    fort érigé

Couleur en port pêcheur  A    verni.

.

Tarifa rime avec ses ferries rapides      A                 pour là-bas,

Tanger reste à votre portée, en      V         trente-cinq minutes,

Faites-vous embarquer, lors      E        faites votre premier pas

Avec Fez, Meknès comme       C       nouveaux points de chute.

Là, nous avons mouillés        *       notre voilier en l’avant-port

Entre murailles de Tarifa    S          et sa presqu’ile et son fort,

Mais, impossible de venir   A          accoster près des pontons,

Gardés par des douaniers    *            faisant, la garde, en rond.

Après un quart d’heure et      R         d’annexe, et de trempette,

Nous entrons dans la ville,       A          et longeons son marché,

Encore très animé, bien qu’il     D          soit  tard, dans nuitée.

J’ai une otite, mon oreille siffle      E           comme  trompette,

Mais, il est vrai que mes yeux sont      ,            surpris, étonnés

Par la ville de Tarifa, qui rime autant     *           avec Médina !

Dans cette architecture d’inspiration         S      maure habitée

Nombre commerçants vendant nombre       A            de fatras,

De frusques, d’objets d’arts, bien d’autres    *              bibelots,

Vous remplissent d’aise et vous vident      M       autant le trop

Plein d’argent, que vous avez encore      E      dans votre main,

À cœur de servir, tout en vous           D        faisant grand bien.

Pratiquons le lèche vitrine,          I       mais, sans rien acheter,

Seulement nous asseoir,        N        afin de déguster  bon café,

Et, de prendre le temps      A         de déguster à fond l’instant,

Qui nous restera en        ,          mémoire ainsi plus longtemps.

Le lendemain, pour     *              le fun, nous sommes revenus :

De jour, la même     S             médina était très différente mais

Tout aussi belle    O               et  tour aussi magique et pourvue

D’un charme     N                indéfinissable et d’un parfum frais,

Et en dépit       *               d’odeurs mélangées fleurs et poisson,

La foule            P          en moins, mais cela nous convient bien,

Pour nos            O         âmes d’artistes, sources d’inspirations,

Qui immor           R           talisent en photos pour en faire sien,

Ce bref passage        T              dans cette cité maure-espagnole

Où nous avons              *            rencontré une belle boulangère

Italienne avec mari           *              français et enfant espagnol

En beau métissage issu           *                d’identités étrangères.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un flacon de parfum avec diffuseur.

Une flasque d’alcool  pour sa poche,

Un pilier de soutènement d’un pont,

.

24 4

.

Chaque ville a son odeur, et, à certains

Endroits, son parfum :

Fait de milles sensations, impressions,

Émotions, interprétations.

.

Symbolique  

 .

La médina de Tarifa

Est pourvue charme indéfinissable

D’odeurs du bon frais.

.

Le parfum symbolisera la mémoire

En cérémonie funéraire.

.

Parfum facilite apparition d’images

Et de scènes significatives

.

Qui suscitent, et orientent, à leur tour

Des émotions et des désirs,

.

De Passé lointain Madeleine de Proust

Source : Dictionnaire des symboles.

.

Descriptif

.

24 –  Tarifa avec sa rade, sa médina, son port 

Alignement central / Titre méandre / Thème  édifice

Forme droite / Rimes variées / Fond éloignée de forme

Symbole de forme : Parfum / Symbole du fond : Phare

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Un feu, une plateforme, une grande tourelle

Érigée, le plus souvent, en pierres  ou béton,

Voilà le phare qui éclaire l’entrée de Tarifa

Sur un ilot attenant à sa rade et son port ?

 .

Symbolique 

 .

Depuis le phare

Érigé, Alexandrie,

Le phare a toujours

Été un symbole fort,

Il est le guide, l’espoir,

Sécurité, ange  gardien

Du marin : outre  le  fait

Qu’il s’agit élément à terre,

Facile d’accès, statique à observer,

En plus  souvent très coloré et sujet à

Des compositions des plus originales,

S’ajoute également idée de durabilité,

De la fiabilité et de la solidité face aux

Assauts de toute intempérie maritime.

 .

Fond/forme 

 .

Une simple anecdote parmi d’autres :

Une boulangerie dans une petite ruelle

De la médina de tarifa, nous aura attiré

Par son parfum : pain, gâteau, croissant,

Et il n’y a pas que l’odeur, autant la saveur

D’entendre parler trois langues entremêlées

Par un jeune garçon qui parlait en espagnol

À sa mère, italien à son père, français à nous

Médi médi,  mais  dis-le donc  dans la langue

Qui te plait, qui te sonne  à l’oreille  et palais.

.

Le phare est à la fois une réalité et emblème

De nombreux ports, y compris bien abrités.

S’il est éclairant de nuit, par son faisceau,

Demeure visible rassurant de jour aussi.

Tarifa, comme on le sait, a des aspects

Mauresque qui fait partie du charme

Que  l’on a à la visiter jour  ou nuit

Est une porte sur Ceuta, Tanger.

 .

.

Épilogue

.

Dans chaque ville ayant une  halle, médina,

Un flux d’odeurs, voire, parfois, de parfums,

Parvient à vos narines, neurones, mémoires,

Persistant un long temps dans vos souvenirs.

.

Et de la même manière, ville ayant un phare,

Attirent votre regard  sur sa hauteur de vue :

Bruit de la ville qui chante ou heurte oreilles,

Vient compléter un tableau d’attrait ou rejet.

.

Par intermittence le phare éclaire la médina,

 De son faisceau lumineux comme un pinceau,

  Ravive ses formes, couleurs, même ses odeurs :

Celle d’un pain chaud parvient à nos naseaux.

.

Nous y entrons, poussés par notre faim avide

On entend parler l’espagnol, l’italien, français

De tel mélange on s’enquiert du gout du pain,

Le levain de farine nous a donné envie de vin.

.

Nous sommes allés le manger en café d’à coté,

En terrasse presqu’au milieu foule de passants

Je m’en souviens encore comme de madeleine

Qui n’a pourtant rien de proustien, tant bonne.

.

Visuels et textuels >>

23 – Cadix et son coucher de soleil

Visuels et textuels  >> 

.

Textuel

.

Tout coucher de soleil, sans nuages, est un

océan de couleurs pures, sans mixages.

Il faudrait le regarder avec nos  yeux d’enfant

pour saisir l’invisible du vivant, un

moment captivant ! Tous les couchers de soleil

se ressemblent et demeurent différent.

Impressions et empreintes de lumières sans

cesse renaissantes, d’aquarelles, nuances,

réveillent nos rêves d’enfant sommeillant au

fond pour nous émerveiller, nous extasier,

devant cet éternel spectacle, mille fois répété,

contemplé, et qui se poursuit après la nuit

tombée.  Mer calme, peu agitée, vent de force

deux : notre voilier entre en Lagune Sancti

Petri que nous percevons, au fond, brumeux.

Une fois mouillés, le soleil sera bientôt parti.

Le ciel, avant de s’obscurcir, jette ses éclats

réfléchis par l’azur, par l’eau, par l’horizon.

Il n’y eut point de rayon vert mais sur les

nuages bas, une palette de rouges et jusqu’au

plus profonds. Comme une aquarelle,

fraichement colorée, de frontières, de

bordures, encore hésitantes, des mélanges de

verts, de rouges, d’orangés, embrasent le fond

de la Lagune, rendue miroitante. Le silence et

l’ardeur de ce soleil couchant sont propices

aux rêveries de nuits d’amants tant, son feu

d’artifice meurt de nous émouvoir à en

pleurer, par ses teintes dorées d’au-revoir.

Après une heure, ce beau paysage enflammé

s’éteint lentement, nous laissant scotchés.

Quelle toile, peinture, dessin, photo, cliché,

pourraient rendre aussi vivante, une scène,

autant animée. Le noir a gagné sur la lampe

géante éteinte et le rideau est tombé. Voilà, le

spectacle est terminé, mais des rayons de

matières, en nous imprimés, conserveront

longtemps ses lumineuses empreintes. Des

couchers de soleil, j’en ai admiré des

centaines, chaque fois copie conforme et

jamais les mêmes ! Il faut dire qu’ici, il y avait

cette magie du mariage extrême entre lui,

nous, le ciel et cette lagune andalousienne.

.

.

Visuel 

.

23 1

.

Le soleil en est venu au point

de se coucher devant Cadix,

.

23 2

.

soudain, caché à demi, la mer

en vient à varier ses couleurs,

.

23 3

.

sa lumière indirecte, nous a lors

offert comme … belle aquarelle : 

.

.

.

lueurs crépuscules en baie de Cadix

où dégradé de couleurs s’estompe !

.

.

Poème

.

Un coucher de soleil, sans nuages,

Est océan de couleurs pures sans mixage.

Il faudrait le regarder avec des yeux d’enfant,

Pour saisir l’invisible vivant, moment captivant.

.

Il paraitrait que tous les couchers se ressemblent,

Mais que chacun d’eux demeurera très différent,

Tant ses impressions, sans parler, empreintes,

De ses lumières, sans cesse, renaissantes,

Ou, d’aquarelles, pleines de nuances,

Réveilleraient des rêves d’enfant,

Sommeillant, au fond de nous,

Pour s’émerveiller,  ’extasier,

Devant cet éternel spectacle,

Mille fois, répété, contemplé,

Et, cela, jusque  nuit, tombée,

Longtemps encore se poursuit.

.

Souvenir du temps des cavernes,

Où, vite, un léger doute s’instaurait,

Sur la pérennité d’astre mourant défait

Dont la Lune, seule, témoignait du reflet.

   .

Mer calme, peu agitée, vent de force deux,

Le voilier  rentre en  lagune de Sancti Pétri,

Que nous percevons dans le fond brumeux,

Une fois mouillés, soleil est bientôt…parti.

Le ciel, avant de s’obscurcir   jette ses éclats

Réfléchis par l’azur  et  l’eau par l’horizon,

Point de rayon vert mais sur les nuages bas,

Palettes rouges  et ce jusqu’aux plus profonds.

.

Comme belle aquarelle bien fraiche et colorée,

De frontières de bordures encore hésitantes,

Des mélanges  vert, rouge, violet et orangé,

Embrasent fond lagune rendue miroitante.

Le silence, l’ardeur de ce soleil au  couchant,

Sont propices aux rêveries de nuit d’amants,

Tant tel feu d’artifice meurt de nous émouvoir

De ses teintes dorées à pleurer d’au-revoir.

.

Après une heure, ce paysage, enflammé,

S’éteint lentement en nous  laissant scotchés.

Nulle toile, peinture,  dessin, photo, cliché,

Ne  rend, de  façon  aussi vivante, animée.

Le noir a gagné sur lampe géante, éteinte.

.

Lors rideau est tombé,   le spectacle est… terminé

Mais, que de rayons, matières,  en nous… imprimés,

Conserveront un temps, leurs lumineuses empreintes.

Couchers de soleil j’en ai  admiré des centaines.

.

Chaque fois, copie  conforme et, jamais, la même.

Faut dire qu’ici, il y a la magie, mariage extrême

Entre lui, nous, le ciel, et lagune andalousienne ! 

.

.

Extension

.

Un souvenir du temps des cavernes

Lorsqu’un profond doute s’instaurait,

Sur la pérennité de l’astre mourant, défait,

Dont, seule, la Lune, montante,  témoignait,

De son reflet constant, en reflet du couchant

Sur la voûte des nuages et sur le plan d’eau

De cette lagune, vu de notre voilier,

Mouillé, dans son milieu,

Elle semblait être miroir,

De la beauté  du Monde !

.

Que n’a-t-on déjà dit, peint, photographié, filmé, sur soleil couchant :

Chaque poète y va de son couplet personnel voire y ajoutent le refrain

Rien ne vous empêche de faire le vôtre, matière demeure inépuisable,

Tant frontière entre la terre et mer constitue le lieu le plus admirable

Constituant, pour marin aguerri, ou non, comme sorte  de légende !

Ici, les prises de vue du même endroit donnent impression colorée

Offrant brins de douceurs surannées portant vers la mélancolie.

.

Les environs de Cadix s’avèrent des plus marécageux :

Faut bien se renseigner avant de franchir ses canaux

Toutefois, nous y avons bien navigué, sans surprises

Avons fait notre mouillage, en fond, face à Chicana.

.

Avons attendu, un verre de vin à la main, en apéro,

Le coucher du soleil tardif qui ne nous a pas déçus

Entre terre et mer avec grande palette de couleurs,

Il nous aura captivé déclinant pas loin d’une heure.

.

La vieille ville, Cadix, s’est illuminée de mille reflets,

D’abord blancs puis oranges puis mauves puis violets

Comme un feu d’artifice avec, en projections, l’horizon

Et tel spectacle se serait imprimé, en mémoire, à jamais.

.

.

 Calligramme

.

Un coucher de soleil, sans nuages,

Est océan de couleurs pures sans mixage.

Il faudrait le regarder avec des yeux d’enfant,

Pour saisir l’invisible vivant, moment captivant.

Il paraitrait que tous les couchers se ressemblent,

Mais que chacun d’eux demeurera très différent,

Tant ses impressions, sans parler, empreintes,

De ses lumières, sans cesse, renaissantes,

Ou, d’aquarelles, pleines de nuances,

Réveilleraient nos  rêves d’enfant,

Sommeillant,  au fond de nous,

Pour s’émerveiller,  s’extasier,

Devant  cet éternel  spectacle,

Mille fois, répété, contemplé,

Et, cela, jusque  nuit, tombée,

Longtemps encore se poursuit.

Souvenir du temps des cavernes,

Où, vite, un léger doute s’instaurait,

Sur la pérennité d’astre mourant défait

Dont la Lune, seule, témoignait  du reflet !   

Mer calme et peu agitée  au vent de force deux,

Le voilier rentre en   C  lagune     D    de Sancti Pétri,

Que nous percevons  A       dans le        E      fond brumeux,

Une fois mouillés,    D          soleil est         *        bientôt…parti.

Le ciel, avant de      I            s’obscurcir           S       jette ses éclats

Réfléchis par          X             l’azur et l’eau           O        par l’horizon,

Point de rayon          *             vert mais sur les          L           nuages bas,

Palettes rouges       E            et ce jusqu’aux plus        E             profonds.

Comme belle           T           aquarelle bien fraiche      I            et colorée,

De frontières            *          de bordures encore        L           hésitantes,

Des mélanges           S          vert, rouge, violet       *             et orangé,

Embrasent  fond       O         lagune, rendue       S           miroitante.

Le silence, l’ardeur     N         de ce soleil       U         au  couchant,

Sont propices aux        *        rêveries      R    de nuit d’amants,

Tant tel feu d’artifice    C      meurt     *      de nous émouvoir

De ses teintes dorées     O       à       L   pleurer d’au-revoir.

Après une heure, ce      U          A     paysage, enflammé,

S‘éteint lentement        C        G        laissant scotchés.

Nulle toile, peinture    H     U   dessin, photo, cliché,

Ne  rend, de  façon      E   N  aussi vivante, animée.

Le noir a gagné  sur    R   E  lampe géante, éteinte.

.

*******************************

.

Lors rideau est tombé,   le spectacle est… terminé

Mais, que de rayons, matières,  en nous… imprimés,

Conserveront, un temps, leurs lumineuses empreintes.

Couchers de soleil    ¤    j’en ai   ¤   admiré des centaines.

Chaque fois, copie   ¤    conforme    ¤   et, jamais, la même.

Faut dire qu’ici,     ¤     il y a la magie,   ¤    mariage extrême

Entre lui, nous,    ¤       le ciel, et lagune      ¤   andalousienne ! 

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

 .

Un flacon de parfum tout rond,

Un pion  dans  un jeu  de société,

Coucher de soleil sur une ville.

.

.

Étendue d’eau de mer, entre la terre ferme

 Et un cordon littoral :

Peu profond, soumis à marée, avec magnifique

Coucher de soleil.

.

Ici, la forme resterait assez proche du fond,

Bien qu’aucune ne forme de flacon de parfum

Ne puisse ressembler à quelque soleil couchant

Mais l’idée de superposition s’y prête bien ici.

.

Symbolique 

 .

Le soleil couchant :

Braises d’un feu mourant

Paisiblement : répétition de la mort

Renaissance à la vie, résurrection

Et lors, sa course journalière

Astre solaire, déclinaison

D’une vie individuelle.

.

Coucher de soleil.

Derrière la ligne d’horizon,

Fait se rencontrer le ciel et la terre.

S’éclipsant au-delà de notre perception,

Nous emporte en monde souterrain

D’inconscient, imagination.

 .

Descriptif

 

23 – Cadix : son coucher de soleil sur lagune 

Alignement central / Titre en ovale / Thème  Rivière

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme 

Symbole de forme : Soleil / Symbole du fond : Lagune

.

.

Fond

.

Évocation

.

23 6

.

Tout, lac, golfe, baie, fermée par entrée

Ici, la lagune de Santo Pétri près Cadix, 

Offriront des couchers de soleil différents

De ceux en pleine terre ou en pleine mer.

 .

Symbolique 

 .

Une lagune est

Une étendue d’eau

Peu profonde séparée

De mer par cordon littoral.

 .

Souvent constitué de sable fin,

Ce cordon se modifie naturellement,

Est vulnérable aux assauts de la mer

Tempêtes, tsunamis, artificialisations.

 .

Pour un  tourisme environnemental,

Une lagune est sanctuaire naturel

Est un endroit privilégié pour

Observation des oiseaux.

Wikipédia : lagune

 .

Fond/forme 

 .

Il s’agit ici d’une image en réduction

Métaphorique qui donne  l’impression.

Tant du côté mer et du côté terre que le

Rapprochement de ce soleil et du globe

Est presque réel : touchant l’horizon !

.

Soleil   couchant ,    soleil  mourant,

Que de photos, peintures, poèmes,

Sans parler vidéos,  descriptions

Y-at-il eu, sur la Terre, depuis

Le début de notre Humanité

Chaque jour, de nouveaux

Témoignages, ou clichés.

.

À croire qu’il s’agirait là,

D’émerveillement sans fin

Et que ce soit : sur la terre,

En montagne ou campagne,

Ou  sur la mer, ile  ou  lagune,

Tous les paysages s’aquarellisent

Que dire de plus devant tous couchers

Je me contenterai de le faire sur le papier.

.

.

Épilogue

.

Cadix, qu’a dit Cadix à pensées, nos yeux,

Une belle ville en un belle rade, s’il en est !

.

Sans parler : coucher de soleil, merveilleux,

Colorant un paysage qui n’a rien de surfait.

.

Un tel tableau, émouvant, pour paresseux,

Ne peut âtre que, pour humanité, bienfait.

.

Vu du côté Santo Pétri, en fond de lagune,

Rideau de verdure en bordure prenait feu.

.

Angoisse noir profond commence à surgir,

Temps d’aller mettre ses yeux…  à dormir !

.

Mais durant la nuit,  le souvenir impérieux

D’un soleil couchant … s’en allant mourant,

.

M’aura réveillé en plein cauchemar, hideux,

Pour laisser place au rêve de matin, radieux

.

Je sais, je délire  en mes impressions, j’erre,

En forte communion de nature atmosphère

.

Mais  c’est bien cela qui, toujours, me libère

De ma tragédie de vie sur Terre, passagère !

.

Visuels et textuels  >> 

 

22 – Cadix et presqu’île et remparts

Visuels et textuels  >> 

.

Textuel   

.

Amigos, je vous salue bas de mon chapeau

breton, aussi large que votre sombrero. Cadix

est, avant tout, une ville fortifiée faisant

penser à Saint-Malo, cette autre cité de

caractère, de flibustiers, de corsaires. De par

sa langue de terre, pénétrant loin en mer, elle

parle, avec les mots de son riche vocabulaire,

de sa fierté des durs combats. Sa cathédrale

est son grand sanctuaire mêlant toutes sortes

d’influences étrangères aux effluves, sinon

parfum, de son profond mystère !  Cadix est

érigée sur une langue de terre, étendant son

emprise sur trois fronts de mer : une grande

plage, un fort avancé sur l’eau, un port

industriel entre deux longs môles. Ces

derniers donnent sur une baie et des rios, qui

se prolongent en ramifications, en canaux,

mêlant les terriens de pôles aux marins de

rôles : rien ne parait plus étrange et rien n’est

plus beau ! Sa vieille ville est entourée de ses

remparts intacts depuis trois siècles, faisant

contraste avec sa nouvelle. C’est un plaisir de

s’égarer dans ses ruelles, l’ennui vous attaque

en ses quartiers résidentiels et modernes sans

aucun charme tant ils sont de couleurs ternes.

Ici, les habitants vivent accrochés au pied de

leur belle cathédrale semi-islamée. Cadix est

une ville aux vingt places et placettes

piétonnes, vous invitant à faire vos emplettes,

à dormir, toute l’après-midi, sur ses bannettes,

à sortir tous les soirs, pour y faire la fête.

Après que la marée humaine ne l’ait montée

puis se soit retirée, la mer l’enferme et l’isole

en ses soupirs : sensations et émotions

garanties si on la fixe. On s’y sent, aussi bien,

seul, à deux qu’à dix ! Son petit port de

pêcheur est une aubaine, en restaurants : bon

poisson, ambiance sereine. Par deux fois, nous

y avons dégusté des tortillinas et dorades du

pays, spécialités, avec sangria en une

guinguette recommandable à qui veut un

dépaysement en table, au milieu d’une

population de locaux qui vous accueillent par

leurs «buenos amigos».

.

.

Visuel 

.

.

Nous arrivons en baie/ville de Cadix :

avec photo  des environs

.

22 2

.

nous longeons sa digue intérieure,

afin de la voir en perspective,

.

22 3

.

 en nous approchant, nous avons une

belle vue sur sa cathédrale,

.

.

Vue de Cadix du côté plage

.

.

Poème

.

Amigos, je vous salue et de mon chapeau bas

Breton, aussi large que votre sombrero !

Cadix est, aussi, cette ville fortifiée,

Qui évoque, un peu, Saint-Malo,

Autre cité dotée de caractères

De flibustiers et de corsaires.

.

De par sa langue de  terre,

Pénétrant loin, en la mer,

Elle parlera avec ses mots

Et son  riche  vocabulaire,

De fierté d’un dur combat.

.

Sa cathédrale est un grand

Sanctuaire qui mêle toutes

Les influences    étrangères

Aux effluves  et aux parfums

De ses très profonds mystères.

.

Cadix est érigée sur langue de terre

Étendant son emprise sur front de mer.

Une grande plage, un fort avancé sur l’eau,

Gros port industriel, entre deux longs môles,

Ces derniers donnent sur une baie, et ses rios,

Qui se prolongent,  en ramifications, en canaux,

Mêlant les terriens de pôles, aux marins de rôles,

Rien ne parait plus étrange et rien n’est plus beau.

.

Sa vieille ville est entourée par  des remparts intacts

Faisant contraste depuis des siècles, avec la nouvelle,

Lors, c’est un pur plaisir que de s’égarer en ses ruelles

Belles, anciennes, tant un ennui, ailleurs, vous attaque

Dans ses  nouveaux quartiers résidentiels et modernes,

Qui ont un peu moins de charme et des couleurs ternes,

Tandis qu’ici les résidents demeurent, encore, accrochés

Au pied de leur belle cathédrale bâtie…  à demi-islamée !

.

Cadix reste une belle ville avec ses  vingt places, placettes,

Rues piétonnes vous invitant à faire toutes vos emplettes,

Et à dormir, dans l’après-midi, sur ses larges  bannettes,

Et puis même à sortir tous les soirs, pour y faire la fête,

Après que la marée humaine, l’ayant montée, se retire,

La mer l’aura enfermé, et puis isolé dans ses soupirs,

En sensations et émotions, garanties, si on la fixe :

L’on s’y sent, aussi  bien, seul, à deux, qu’à dix !

.

Son petit port de pêcheur est la belle aubaine

De restaurant poissons : ambiance  sereine,

Deux fois, aurons dégusté  des  tortillinas,

Et dorades du pays spécialités et sangria

En une guinguette, très recommandable

Pour  qui veut un dépaysement, à table,

Au milieu d’une population, vrais locaux

Vous accueillant d’un : «Buenos amigos».

.

.

Extension

.

Continuez à me raconter vos conquêtes,

Légendes urbaines tant que je ne me

Lasse jamais d’eux.

Et la musique de la «Belle de Cadix»

Résonne en moi autant que

Celle de cette autre «Belle de Carmencita»

Évoquant deux époques, au passé glorieux !

.

Cadix reste un port au pied d’une grande cité où il fait bon séjourner !

Il y règne une atmosphère remplie par les effluves vivantes, du passé.

Bâtie sur langue de terre, elle dispose de son immense front de mer,

Dont la pointe constitue un joyau d’architecture  et vie trépidante !

Pour peu ce serait une ile s’il n’y avait étroit passage avec continent.

Y séjourner, pourquoi pas, et pour apprendre ses hauts faits d’armes

Sûr que l’on peut les lire en bibliothèque, mais, sur place, c’est mieux !

.

S’il est vrai que la baie intérieure de Cadix

N’a pas tout à fait la forme d’un grand vase

Elle l’évoque par son expansion, son goulet.

.

L’avons bien approché et le long de sa digue,

Amarré notre voilier pour aller visiter la ville,

Bâtie, elle aussi sur une large langue de terre.

.

Ses remparts, son architecture, son grand fort,

Lui donne fière allure qui plus est fort caractère

On sent vivre, chez elle, comme histoire marine.

.

Un centre des plus animés comme à Saint-Malo

Avec une cathédrale entre baroque, néoclassique

Elle est dominée par sa coupole aux tuiles dorées,

Deux tours lui conférant aspect  impressionnant !

.

Manuel de Falla y est enterré et l’on encore vibrer

«Amour sorcier» avec cinquantaine de morceaux :

Au plan politique, l’on sent l’influence  des Cortes,

Vaincus au final par les forces navales Françaises.

.

.

Calligramme

.

Amigos, je vous salue C et de mon chapeau bas

Breton, aussi lar   A   ge que votre sombrero

Cadix est, aus   D    si, cette ville fortifiée,

Qui évoque    I     un peu, Saint-Malo,

Autre cité   X   autant de caractère

De flibus   *   tiers et de corsaires

De par sa   P     langue de  terre,

Pénétrant   R    loin, en la mer,

Elle parle     E    avec ses mots

Et son riche   S    vocabulaire,

De fierté d’un  Q   dur combat

Sa cathédrale  U  est un grand

Sanctuaire         mêlant toutes

Les influences    I        étrangères

Aux effluves et    L      aux parfums

De ses très  pro   E      fonds mystère

Cadix est érigée     *     sur langue terre

Étendant emprise    E      sur front de mer.

Une grande plage,     N   fort avancé sur l’eau,

Gros port industriel   T  entre deux longs môles,

Ces derniers donnent  O     sur une baie, et ses rios,

Qui se prolongent,      U       en ramifications, canaux,

Mêlant les terriens     R    de pôles, aux marins de rôles,

Rien ne parait plus   È      étrange et rien n’est plus beau.

Sa vieille ville est      E       entourée  par  remparts, intacts,

Faisant contraste      *       depuis trois siècles, de la nouvelle,

Lors c’est un pur      D       plaisir que de s’égarer en ses ruelles

Belles, anciennes       E       tant un ennui, ailleurs, vous attaque

Dans ses  nouveaux     *         quartiers résidentiels et modernes,

Qui ont un peu moins       R       de charme et des couleurs ternes

Tandis qu’ici les résidents     E       demeurent, encore, accrochés

Au pied de leur belle cathédrale   M        bâtie…  à demi-islamée !

Cadix reste une belle ville, avec ses    P      vingt places, placettes

Piétonnes vous invitant à faire toutes       A          vos emplettes,

Et à dormir, dans l’après-midi,  sur ses larges   R    bannettes,

Et puis même à sortir tous les soirs, pour y faire   T   la fête,

Après que la marée humaine, l’ayant montée, se reti  S re,

La mer l’aura enfermé, et puis isolé,  dans ses soupirs,

En sensations  et émotions, garanties, si on la fixe :

L’on s’y sent, aussi  bien, seul, à deux, qu’à dix !

Son petit port de pêcheur est la belle aubaine

De restaurant poissons : ambiance  sereine,

Deux fois, aurons dégusté  des  tortillinas,

Et dorades du pays spécialités et sangria

En une guinguette très recommandable

Pour  qui veut un dépaysement, à table,

Au milieu d’une population, vrais locaux

Vous accueillant d’un : «Buenos amigos».

.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Quille dans un jeu de société,

Bouteille de vin italien Chianti

Vase, en forme de, c’est sûr, oui !

.

.

Ce vase évoque assez peu la grande baie

De Cadix encore que :

Il s’agit bien d’une bouche étroite avec un

Col et intérieur large…

 .

Symbolique 

 .

Vase  est un

Récipient ouvert

Qui  est  utilisé  pour

Un   bouquet de   fleurs

Ou pour décorer une salle.

Peut être muni ou non, d’anse.

Il pourra être constitué de divers

Matériaux  comme  la porcelaine,

La céramique ou  même  le  verre.

Par sa forme, par la grâce de ses

Courbes et fonction réceptacle,

Le vase est symbole féminin.

Son creux évoque utérus,

Le  féminin, contenant

Les fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

Descriptif

 .

22 – Cadix : presqu’île entourée de remparts

Alignement central / Titre méandre / Thème  port

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole du fond : baie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

22 6

.

La baie de Cadix est comme Golfe du Morbihan

Sorte de mer intérieure avec un goulet d’entrée.

La ville se situe en pointe d’une langue de terre,

Gardienne du territoire, port d’arrivée/départ.

 .

Symbolique 

 .

Cadix est connue pour sa très longue histoire.

C’est l’une des plus anciennes villes d’Europe

De l’Ouest, avec des vestiges  archéologiques

Datant au moins de 3 00 ans, et voire plus !

En géographie, une baie est une échancrure

Du littoral mais aussi de la berge d’un lac.

Une baie est moins grande qu’un golfe

Et moins profond qu’une… rade.

Une baie de petite dimension

Est plutôt appelée anse.

 .

Fond/forme 

 .

Si elle pouvait tout raconter cette baie

De combien de bateaux nous parlerait,

Sans compter histoires de marchands

Et plus encore, peut-être, de pêcheurs

Si l’avons fréquenté de long en large,

C’était  parce qu’elle est  très grande,

Et, en outre, des plus accueillantes :

Elle nous aura laissé bon souvenir,

Qui n’est prêt, mémoire, à  partir.

 .

Le vase, pot, cruche, bouteille, contenant,

Évoque autant de symboles  et métaphores,

Qu’on peut imaginer comme secret, protégé,

D’où l’on entre et l’on sort par passage étroit.

 .

La comparaison s’arrête là, même si on peut

D’emmancher un bateau dans une bouteille

Ça ne ferait pas  un lac, un port, une ville.

Cadix m’a  parue  être une  ville  ouverte

Sur la mer, aux places  et aux maisons,

Plutôt colorées et d’allure bien typées.

On se plait à s’y promener, séjourner.

.

.

Épilogue

 .

L’importance de tout vase, tiendrait lieu

Autant par sa forme que… par son fond :

Je veux dire le contenu, saveur, senteur,

Ville, baie de Cadix, tiennent des deux.

***

   Sa vieille ville bâtie sur langue de terre

     Est comme forteresse pouvant s’isoler

      Pour faire échec à un blocus ou siège

       Qui en fait un cœur de ville excentré

***

        Et avec une certaine unité de style,

          Dominée par l’immense cathédrale

          Dont les deux dômes et deux tours

          Surplombent l’ensemble de la cité.

***

         Il fait bon flâner bars en échoppes,

         S’inviter à un restau local pécheurs

        Y déguster une marmite de variétés

        Ne sentant pas l’arnaque à touristes.

***

     Ville, aux multiples faces  et  facettes,

   Ne se laissant découvrir qu’en prenant

   Le temps d’admirer le coucher de soleil,

Qui l’illumine, toute entière,  et  en rose !

.

Visuels et textuels  >> 

21 – Conil, escale port de pêcheurs

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Ici,  à  Conil, les plaisanciers ne se mélangent

pas avec le moindre pêcheur. Sans pêcheurs,

un vrai port demeure-t-il encore lui-même :

que non ! Ici, il y a  quelques vingt thoniers,

rassemblés au même endroit ! Résultat : cent

pêcheurs, d’un côté, cent plaisanciers de

l’autre, tolérés. Ce port est bien signalé sur les

cartes, mais il demeure à peine visible, à vue.

Des marins actifs déchargent, sur le quai,

l’ensemble des poissons frais. Conil est bien

blotti et bien protégé pour entretenir ses filets

et ses fraies et ce d’autant qu’il essaime ses

couvains en mer pour tenter de la repeupler.

Ses bateaux sont alignés sur cinq ou six rangs

par taille, les plus grands à l’entrée, les plus

petits, en bataille, un peu partout dans le fond,

sans pontons ni jetées : un côté terre en

falaises rouges, un côté mer en béton coulé

tant le milliers de blocs, carrés, en béton,

forment sa longue  digue. Certains, plus près

des flots, soulevés par la tempête, se sont

affaissés, entremêlés, car l’eau prodigue une

énergie insoupçonnable lors frappant les

rochers. Pendant la journée, les bateaux sont

restés amarrés : la tempête les empêche de

sortir pour aller pêcher. Ils ont tous un même

air de famille mais chacun conserve son

identité, devenant moins semblables, une fois

armés, armés pour la pêche en mer et non

pour des loisirs d’été ! Nous sommes le seul

voilier à mouiller en avant-port. Acceptés pour

nous protéger de la tempête nous ayant

secoués, nous bénéficions de sa légendaire

hospitalité. Nous sommes sortis pour naviguer

vers port Tanger, en face ou presque, à trente-

cinq milles nautiques. Nous avons vu

disparaître Conil au loin comme un point

ciblé. Parvenus au milieu du goulet de

Gibraltar, nous nous rapprochons, déjà, de

l’Afrique. Le vent se prend à nous narguer en

sens contraire, faire demi-tour devenait

critique car nous ne pouvions laisser, sans le

moindre accueil, nos deux belles équipières

qui avaient pris rendez-vous avec nous, à

Tanger.

.

.

Visuel 

.
21 1

.

Des bateaux de pêche en entrée

et en sortie du port de Conil.

.

.

Entrée protégée du port de Conil

juste après son avant-port.

.

21 2

.

Sa digue, côté mer, offre protection

contre toute tempête en avant-port.

.

21 3

.

Nous en profiterons pour visiter

sa plage et sa ville toute blanche.

.

.

Poème 

.

Ici, à Conil, Plaisanciers

Ne  se  mélangent  guère

Avec le moindre pêcheur :

Sans un port, demeure-t-il

Encore  lui-même : que  non !

.

Ici, il y a quelques vingt thoniers

Rassemblés  tous au même endroit

Résultat, centaine pêcheurs d’un côté,

Centaine plaisanciers de l’autre, tolérés.

.

Ce port est bien signalé…sur toutes cartes

Demeure cependant à peine visible en mer

Où marins, actifs, déchargent, sur les quais,

L’ensemble de leurs poissons du jour… frais.

.

Vrai que Conil reste bien blotti, bien protégé,

Place idéale pour entretenir ses filets et fraies,

D’autant qu’il essaime couvains, en pleine mer,

Pour tenter de la repeupler, ne pas perdre pêche.

.

Durant cette journée, ils sont tous restés… amarrés,

La tempête les empêchant de sortir pour aller pêcher,

Ayant même air de famille, chacun garde son identité,

Étant toutefois moins semblables, une fois bien armés.

.

Armés pour pêcher en mer, non pour les loisirs d’été,

Sommes le seul voilier, en son avant-port, à mouiller,

Acceptés pour être venus nous protéger de la tempête

Nous ayant secourus suite à sa légendaire hospitalité.

.

Ses bateaux, alignés sur  cinq ou six rangs et par tailles

Les plus grands à l’entrée et les plus petits, en bataille,

Un peu partout, dans le fond, sans pontons, ni jetées,

Un côté terre falaises rouges, côté mer, béton coulé.

.

Milliers de blocs carrés, en béton, forment  digues,

Certains plus près des flots, par tempête, soulevés

Se sont affaissés, entremêlés, tant l’eau prodigue

Énergie insoupçonnable, lors elle frappe rocher.

Puis sommes sortis, en vue de naviguer

Vers port Tanger en face ou presque,

Vers trente-cinq milles nautiques,

Nous avons vu disparaître Conil,

Loin, très loin, comme point ciblé.

.

Lorsque parvenus au milieu du goulet,

Nous rapprochant, et déjà bien, de l’Afrique,

Le vent se prend à nous narguer, en sens contraire,

Et faire demi-tour, devient pour nous des plus critiques

Et, nous ne pouvons  pas laisser sans le moindre accueil,

Deux équipières qui avaient pris rendez-vous avec nous.

.

.

Extension

.

Pour équipières, la tempête demeurait une vue de l’esprit :

Ne pas nous voir au rendez-vous, serait un coup de folie !

On aurait pu différer d’un jour, et puis les en avertir

Et en leur expliquant qu’on était bloqué à Conil

Par la tempête mais l’amour n’attend pas

Et il peut braver n’importe quelle tempête,

À l’intérieur, sous un crâne, comme à l’extérieur,

Sous un vent des plus fous pour rejoindre femme et enfant.

.

Un port de pêche, d’une importance moyenne, mais sans véritable

Marina

Nous n’y sommes entrés que pour nous réfugier suite à une tempête

Et voilà !

Celle-ci terminée, ce fut tout de même plaisant de visiter et le port et

La ville !

Bien qu’authentiquement espagnole, l’on ne pourra qualifier de spot,

Conil !

Il arrive que le hasard ou la nécessité fassent bien les choses pour le

Visiter

Pressé par le calendrier n’avons, pourtant, pas pris le temps d’en

Profiter.

.

Bateaux et poissons, rien de plus normal,

Pour un port de pêche plus que plaisance

Où sommes réfugiés dans son avant-port,

Pour nous mettre à l’abri grosse tempête.

.

Car il est protégé par longue, grande digue

Sur laquelle  se fracassent  grosses  vagues,

Dont on entend les bruits sourds, explosifs,

Monter à l’assaut pour envahir les bateaux.

.

Pour mieux nous remettre de nos émotions

Nous visitons  la ville, toute blanche, à côté,

Grande plage en a fait une station balnéaire

Pour une escale imprévue : sommes surpris.

.

Mais le temps tourne et la tempête se calme

Sommes attendus de l’autre côté, à Tanger :

Deux équipières débarquent avion, faux pas

Les faire «mariner», surtout sans un voilier.

.

Grosses vagues sont transformées, en houles,

Qui nous tanguent, nous gitent, nous roulent,

En force mouvements violents, nous saoulent

Même nous obligent de nous mettre en boule.

.

.

Calligramme

.

Ici,

À Conil,

Plaisanciers

Ne  se  mélangent

Avec moindre pêcheur.

Sans vrai port demeure-t-il

Encore   lui-même : que   non !

Ici, il y a  quelques  vingt thoniers,

Rassemblés  C  tous mê  E me endroit

Résultat   O   100 pêcheurs  N  d’un côté

100 plai  N    sanciers de l’autre  *   tolérés.

Ce port  I    est bien signalé sur les  P    cartes

Mais il   L    demeure à peine visible    E    à vue.

Marins   *      actifs, déchargent sur les    T   quais,

L’ens-      E        emble de leurs poissons     I      frais.

Et Conil     S         est bien blotti et bien      T   protégé,

Afin d’          C           entretenir ses filets,     *     ses fraies

D’autant           A          qu’il essaime ses      P        couvains,

En la mer               L        pour tenter  la   O            repeupler.

Durant cette journée   E                      R      sont restés amarrés,

La tempête les empêche     E    *   T    de sortir pour aller pêcher,

Ayant même air de famille         *         chacun garde  son  identité,

Étant toutefois moins sem         D       blables, une fois bien armés.

Armés pour pêche en mer           E      mais non pour les loisirs d’été

Sommes seul voilier dans             *           son avant-port, à mouiller :

Acceptés pour être venus       O    P   O       nous protéger de  tempête

Nous ayant secourus            OO    E   OO           légendaire hospitalité.

Puis sommes sortis           OOO    C   OOO               en vue de naviguer

 Vers port Tanger             OOOO   H   OOOO            en face ou presque,

À trente-cinq                  OOOO    E   OOOO              milles nautiques,

Avons vu dis                    OOO     U   OOO                    paraître Conil,

Loin, comme                    OOO   R   OO                     un point ciblé.

Lors, parvenus                      O   S   O              au milieu du goulet,

Nous rapprochons,                   *               déjà bien de l’Afrique,

Le vent se prend à nous                 narguer, en sens contraire,

Mais faire demi-tour, devient  pour nous des plus critiques

Et, nous ne pouvons  pas laisser   sans le moindre accueil,

Deux équipières  qui ont pris rendez-vous …  avec nous !

Ses bateaux, alignés sur  cinq ou six rangs et par tailles

Les plus grands à l’entrée et les plus petits en bataille,

Un peu partout, dans le fond, sans pontons, ni jetées,

Un côté terre falaises rouges, côté mer, béton coulé.

Milliers de blocs carrés, en béton, forment  digues,

Certains plus près des flots, par tempête, soulevés

Se sont affaissés, entremêlés, tant l’eau prodigue

Énergie insoupçonnable, lors elle frappe rocher.

.

.

Forme

 .

.

.

Évocation

 .

Une belle forme de bateau de pêche,

Ou une bombe seconde guerre mondiale

On peut voir la silhouette d’un poisson

.

21 4

.

Un bateau de pêche bien plus que de plaisance,

Avec d’ailleurs une intense

 Activité des bateaux de pêche et où l’on

Nous a offert l’hospitalité.

.

 Symbolique

Ba

Teau

De pêche

Dénomination

Désignant ensemble

Des navires  de  la  pêche,

Sont conçus pour sa pratique

Et parfois de vie à bord durant

De longues  périodes, respectant

Toutes bonnes règles de sécurité

Mais les conditions de travail

Et vie y sont souvent rudes.

On distingue souvent la

Pêche artisanale

Et industrielle.

wikipedia.org/wiki/

Navire_de_pêche

.

Descriptif

 .

21 – Conil : escale en petit port de pêcheurs

Alignement central / Titre en cercle / Thème  Port

Forme conique / Rimes variées / Fond associé à forme

Symbole de forme : Bateau / Symbole du fond : Poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

21 6

.

Qui dit port de pêche dit divers poissons

Avec, parfois, une criée afin d’en acheter.

Ici, dans la corbeille, on trouve deux gros

Et quantité de petits comme pour friture.

 .

Symbolique 

 .

Conil de la Frontera est une ville d’Espagne,

Dans la province de Cadix en Andalousie 

Positionnée sur la côte Atlantique.

Population 21 000 habitants.

Symbole  de l’élément  eau,

Dans lequel, il vit toujours,

Mais aussi de fécondité par sa

Prodigieuse facilité de reproduction.

Le poisson a inspiré iconographie chrétienne:

S’il porte un vaisseau sur son dos : Christ et son Église.

 .

Fond/forme 

.

Nous avons préféré flirter avec la criée de poissons

Qu’avec la tempête pour traverser le goulet Gibraltar,

En mouillant dans l’avant-port en échappant à un sort,

Qui aurait pu nous être funeste, tant mer était démontée.

.

Nous aurions dû attendre qu’elle se calme un tant soit peu

Mais notre impératif était de la reprendre, afin d’honorer

Un rendez-vous, prévu ce jour-là, Maroc, de l’autre côté,

Nous nous sommes dit, qu’en tant que marins aguerris

Nous pouvions étaler ses vagues, mal nous en a pris.

.

Pécheurs de poissons, avec de larges bateaux,

Côtoient, de près, les fines coques des voiliers

Tout un monde les sépare : loisir et travail,

Lors mer et port les rapprochent, à terre

La rudesse et la hardiesse des pécheurs

Ne l’envient en rien aux plaisanciers,

Sortant par tous temps et tempêtes.

.

Quitter un port de pêche ou une marina

Lendemain de tempête, est prendre risque

De se faire chahuter par vague et courant :

Dieu sait si, en la matière, sommes servis.

.

.

Épilogue

 .

Conil aura été pour nous et notre bateau

Une étape imprévue, une étape survenue,

Par la nécessité de se réfugier en tempête

En un abri sûr en attendant jour meilleur.

.

Personne pour nous accueillir : port fermé.

Passer votre chemin ou mouiller avant-port

Ce que nous avons fait sagesse le conseillait,

Mouillant deux ancres, à l’avant, à l’arrière.

.

***

.

Le lendemain, gros coup de vent, diminuant,

Aurions pu repartir, nous profiterons du lieu,

Pour le visiter et bien nous en a pris : vivant !

Port, ville, plages, environnements charmants

Sont autant de surprises pour tous navigants.

.

En tous les cas je me souviens avoir dégusté

Un bon poisson, acheté sur place, à la criée.

C’est presque à regret qu’on a quitté ce port

Motivé par la suite programme : autre sort.

.

***

.

Conil de la Frontera  avec maisons blanches

Sont sans exceptions,   comme en signatures

De ville, homogène, touristique, authentique,

Témoignant du cœur et de l’âme de l’Espagne.

.

Frontera, séparant espace chrétien/musulman

Des tours d’influence romaine,  puis médiévale,

Témoignent d’un long passé historique, d’antan,

Dont la Tour de Guzman en resterait le flambeau.

.

Visuels et textuels  >>

20 – Guadalquivir, descente village

>> Visuels et textuels 

.

Textuel

.

Imaginez un bateau mouillé sur le bord de

l’une des berges du grand rio du

Guadalquivir : un trait bleu, sur son eau,

terreuse, parallèle à ses lignes sableuses.

L’endroit nous parait d’un calme olympien.

Dans ce petit village, il ne se passe rien, et

pour cause : il semble des plus  abandonné.

Allons-voir : un bref tour d’annexe et nous en

serons fixés. Sur la berge, une église et une

pancarte marquant « Église bientôt rénovée » ;

autour, des maisonnées ; tout près, une

Sénuella, en aussi piteux état. Nous avons

mouillé près d’une berge pour profiter du

paysage, du repas et de la sieste. L’envie nous

prend d’aller explorer  les  ruines de ce vieux

village abandonné. Notre imagination

gamberge. A peine débarqués, nous prenons à

l’Ouest. Nous continuons la route vers une

hacienda, entrevue au loin, derrière des

barbelés. L’ensemble composé de trois

bâtiments, verdoie de ses palmiers et ses

eucalyptus. Nous sommes ravis d’explorer ce

lieu étrange, inconnu ! Qu’en est-il de l’autre

côté, de l’autre rive ! On aperçoit des roseaux

et des oiseaux : hérons, ibis, cigognes,

aigrettes, par dizaines, par centaines, par

milliers ! Des vols de cigognes, au-dessus de

nos têtes, montent au ciel par des ascensions

d’airs. C’est normal, c’est l’assomption : belle

manière célébrer la fête de Marie. Nous

revenons, en annexe, au bateau. Il était temps,

un cargo nous double en créant un mascaret

qui nous aurait renversés en eaux troubles !

Nous grimpons sur le bateau juste à temps.

Hors de danger, nous reprenons nos esprits.

La mort ne tient qu’à un instant, un fil !

Le cargo continue sa route sans s’en douter.

Ce village abandonné nous a marqué par son

mystère et cachet d’originalité : il s’en est fallu

de peu qu’on y soit restés ! Demeure une

émotion forte, en nous, encore, noyée.

.

.

Visuel 

.

20 2

.

Le Guadalquivir est un fleuve

qui traverse une belle nature

.

20 3

.

et par curiosité, nous abordons

les ruines de village abandonné,

.

.

un petit village … sur les berges

du long fleuve du Guadalquivir

.

20 3

.

retour  annexe : cargo vers Séville

manque fort de nous renverser !

.

.

Poème 

.

Imaginez  un  bateau mouillé,

Sur le bord de l’une des berges

Du  grand  Rio  Gua-dal-quivir,

Trait bleu, sur son eau terreuse,

Parallèle  à ses lignes, sableuses.

.

L’endroit parait calme, olympien,

Dans  ce  village, il ne se passe rien

Et pour cause, il  semble abandonné,

Allons donc voir en un tour d’annexe,

Car c’est notre seul moyen d’être fixé.

.

Sur la berge, nous trouvons une église,

Avec, l’entourant, quelques maisonnées,

Remarquons une pancarte où, marquée :

Église à l’abandon mais bientôt rénovée.

Tout près, une  Sénuella en  piteux état.

.

Nous avons mouillé près de cette berge

Pour profiter du paysage, repas, sieste

Et l’envie nous  prend  d’aller explorer

Ruines de ce vieux village  abandonné,

Que déjà notre imagination gamberge.

.

À  peine  débarqués, prenons à l’Ouest

Nous continuons route vers l’hacienda

Entrevue au loin, derrière des barbelés,

L’ensemble composé de trois bâtiments

Verdoie de ses palmiers, ses eucalyptus.

.

Ravis d’explorer lieu étrange in-con-nu :

Qu’en est-il de l’autre côté… l’autre rive.

.

L’on aperçoit des roseaux et des oiseaux,

Des hérons, des ibis, cigognes  aigrettes,

Par dizaines,  par centaines, par milliers

Vols de cigognes, au-dessus de nos têtes,

Montent au ciel par des ascensions d’air,

Belle manière célébrer, de Marie…la fête.

.

Soudain, revenant, en  annexe, au bateau,

Il était temps, gros cargo qui nous double

Générant une sorte de mascaret sur l’eau,

Nous aurait renversés en une eau trouble,

.

Nous  grimpons et à temps sur le bateau,

Et hors de danger, reprenons nos esprits.

.

La mort ne tient qu’à un instant, à un fil,

Cargo continue sa route sans s’en douter.

.

Ce village abandonné, nous aura marqué

Par son mystère et son cachet d’originalité

Car il s’en est fallu de peu qu’on y soit restés,

Demeure émotion forte en nous encore noyée.

.

.

Extension

.

Forte émotion bien imprégnée de celle de la surprise

Sur la méprise du calme apparent en cet environnement.

Un fleuve qui a une telle longueur et a eu une telle histoire,

Il vaut bien mieux l’apprivoiser que de chercher à le dompter,

Surtout lors c’est la première fois qu’on le pratique en voilier,

Tant ses pièges sont nombreux et ses berges peu praticables.

Cela dit, ça nous servira de leçon pour la prochaine fois.

.

Des berges c’est sûr, peu d’auberges pour se nourrir, se désaltérer

On s’attendait à ce qu’il y est : plus d’habitations, villages, ou villes.

Pour autant, la vie ne fait pas défaut : la vie végétale,  la vie animale.

Difficile d’y accoster sans risquer l’envasement, même en haute marée

Un village  abandonné, au bord  d’un fleuve : quoi de plus romantique !

Pour nous comme amoureux de la nature c’est un détour presque obligé

Qui va se transformer en piège, comme dans un mauvais film de série B !

.

Si cela nous va bien, si cela nous convient,

De jouer les explorateurs,  les aventuriers,

Il est des fois où cela peut être dangereux

Et ce fut bien le cas, lors de cet accostage.

.

Si, de prime abord, il n’y avait aucun piège

Un concours de circonstance  y contribuera :

Si le Guadalquivir est loin d’avoir des rapides

Il peut arriver qu’on soit en situation…stupide.

.

Nous avons mouillé  à vingt mètres  de la berge,

Par précaution  d’y trouver  un manque  de fond

Chacun sait qu’annexe reste embarcation légère,

En un fort courant, n’y sommes pas…en sécurité.

.

Visite de ruines, suivi de pique-nique tranquille,

Nous rembarquons  sur notre annexe, sans voir

Qu’un cargo passait tout près de notre bateau,

Et pour peu dire, remuait énormément d’eau.

.

Le sac et le ressac sur la berge a transformé

Le calme plat en un torrent des plus agités

Qui aura bien failli nous renverser, noyer

De continuer à ramer nous aura sauvés.

.

.

 Calligramme

.

           Imaginez  un    *    bateau mouillé,

         Sur le bord de    G    l’une des berges

      Du  grand Rio     U     Gua-dal-quivir

      Trait  bleu,  sur    A     son eau terreuse

    Parallèle   à  ses    D     lignes sableuses.

  L’endroit  parait    A      calme, olympien,

  Dans  ce  village     L       il ne se passe rien

  Et pour cause, il    Q      semble abandonné.

  Allons donc voir    U      en un tour d’annexe,

 Lors c’est le seul   I       moyen d’en être fixé.

 Sur berge, nous   V      trouvons  une église ;

Avec,   autour,    I     quelques maisonnées

  Remarquons      R  une pancarte marquée

    Église à l’aban    *  don et bientôt rénovée.

      Tout près, une     *    Sénuella, piteux état.

        Nous avons mou    D   illé près de la berge

               Pour profiter du    E    paysage, repas sieste

                  Et, l’envie nous      S  prend d’aller explorer

                       Ruines de vieux     C   village … abandonné,

                              Que déjà notre        E    imagination gamberge

                              À  peine  débar        N  qués, prenons à l’Ouest

                          Nous continuons      T  route  vers l’hacienda

                      Entrevue au loin,       E     derrière barbelés.

                L’ensemble composé       *   de trois bâtiments

         Verdoie de ses palmiers,     *    ses eucalyptus.

    Ravis explorer lieu étrange    A    in-con-nu :

 Qu’en est-il de l’autre côté, de   U  l’autre rive,

L’on aperçoit des roseaux, des   *     oiseaux,

  Des hérons, des ibis, cigognes   *   aigrettes,

       Par dizaines,   par centaines,   V   par milliers

          Vols de cigognes, au-dessus    I   de nos têtes,

                  Montent au ciel par des as   L  censions d’airs,

                        C’est tout  à fait  normal,   A   c’est Assomption.

                         Belle manière célébrer,   G   de Marie…la fête.

                           Soudain, revenant, en   E    annexe, au bateau

                               Il était temps, gros      *   cargo qui nous double

                               Générant une sorte    S    de mascaret  sur l’eau

                            Il nous aurait ren    U    versé en eau trouble.

                           Nous  grimpons     R   à temps sur le bateau.

                         Hors de danger      *   reprenons  nos esprits.

                      La mort ne tient     B    qu’à un instant, un fil,

                  Cargo continue sa    E    route sans s’en douter.

             Ce village, abandon    R     né, nous aura marqué

         Par  son  mystère  et   G  son cachet d’originalité

     Car il s’en est fallu de    E   peu qu’on y soit restés :

Demeure émotion forte  *    en nous encore noyée.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Fleuve tranquille avec des berges,

Un gros ver de terre qui se tortille,

Ou un petit ruisseau qui serpente !

.

20 4

 .

Les berges de cette rivière sont

Des  plus  natures, et, sauvages :

Difficile d’accoster, avec annexe,

Mais ce village nous tente trop.

.

Méandre ici, méandre là,  le fleuve

Suivra son lit selon dénivellation :

Il s’élargira ici … il se rétrécira là,

.

Symbolique 

 .

C’est uniquement par l’influence littéraire

L’art de la métaphore que les berges d’un fleuve

Ont fini par se confondre, de façon floue avec ses rives.

 

C’est ainsi que le pluriel aura laissé la place au singulier,

Dans une foule d’expressions, pourvues d’agréments,

Comme chemin de berge longeant le cours d’eau

Ou bien d’autres encore, plus romantiques !

Source : site Internet Éclats- d’Existence titre 219

.

Descriptif

.

20 – Guadalquivir, descente au village sur berge

Alignement oblique / Titre méandre/ Thème  Rivière

Forme courbe / Rimes variées / Fond associé à forme

Symbole de forme : Berge / Symbole du fond : Village

.

.

Fond

.

Évocation 

.

20 6

.

Au bord du fleuve, dans un méandre

Avec une petite au milieu

Un village qui semblerait abandonné

Excitant notre curiosité !

 .

Symbolique 

 .

Le premier symbole du village,

C’est d’abord  l’unité  harmonieuse

Qu’on découvre au bord d’une route,

D’un bois, voire d’un vallonnement.

Cet ensemble restera le révélateur

D’une communauté d’habitants

Qui se seront groupés pour

Développer petit à petit

Le paysage actuel.

 .

Fond/forme 

 .

Sans être considéré comme fleuve tumultueux

Le Guadalquivir peut devenir parfois surprenant

Il suffit qu’un cargo passe très près de votre voilier

Pour que le sac et ressac, augmenté par ses berges,

Vous fasse faire le yo-yo comme en pleine mer formée

Nous en avons fait l’expérience non pas sur notre voiler

Mais sur notre annexe, pour aller accoster son rivage

Au point que nous avons cru qu’allions nous noyer

C’est que par miracle que nous y avons échappé.

.

Méandres du Guadalquivir sont les mêmes

En descente qu’en montée, bien que, pourtant,

Il nous a semblé que ses berges avaient changé.

Une question de point de vue bien qu’elles riment

Autant dans les deux sens du terme avec ses rives,

Mais il nous aura suffi d’en accoster une, pour voir

Le fleuve comme un piège, en courant, en tournant.

.

L’eau étant essentielle pour ne pas dire primordiale

Pour la vie humaine pour la végétation, les cultures,

Rien d’étonnant, lors, qu’un grand nombre de villes,

Sans compter  villages, se soient installées au bord

De rivière ou fleuve et s’en servent de transports.

.

.

Épilogue

 .

Berge, bord, levée, rive ou rivage,

Qu’ils soient  naturels, artificiels,

Ils sépareront les eaux des terres,

Embarcations… des automobiles.

.

Pour sûr, la berge sera différente,

Pour  ruisseaux, rivières, canaux,

Plus encore,  fleuve Guadalquivir,

Qui fait  650 kilomètres  de long !

.

Mis à part quelques villes, villages,

Les berges sont de nature sauvage,

On trouve, surtout, de la végétation

Et quelques accès, pour navigation.

.

Le village qu’on a abordé  et visité,

Possède église, en ruine, décentrée

À l’abandon mais, bientôt, rénovée,

À côté d’hacienda  dans même état.

.

Avons piqueniqué  et  bien apprécié

Le calme et la quiétude d’un tel lieu,

Et  ce n’est qu’au retour,  en annexe,

Qu’on a échappé à un destin funeste.

.

>> Visuels et textuels 

19 – Guadalquivir, jusqu’à Séville


>>  Visuels et textuels

.

 Textuel

.

Une embouchure, delta, estuaire, sont lieux où

se rencontrent la rivière et la mer ; idem pour

bancs de sable, vases et flores, qui s’y

installent et que l’on déplore. Lors de marée

basse, on s’y échoue : on a l’air d’être dans les

choux ! Séville est le phare de l’Andalousie,

dont les marins rêvent, en jalousie, de la

pénétrer en tous ses méandres pour parvenir à

la «cœur fendre». Cette cité reine, nombre  de

contes et légendes en ont vanté la noblesse,

l’énergie, la beauté. Le Guadalquivir, fleuve

tranquille de sérénité, contraste fort avec

capitale marchande. L’entrée est large, mais

peu profonde : entonnoir, anse, tournant à

angle droit. Le Guadalquivir résonne d’une vie

féconde vous surprenant à chaque fois.  D’un

méandre à l’autre, en lisant les sondes, à

l’extérieur, si basses qu’on y échoit, le

Guadalquivir s’étale à la ronde bien que son lit

en devient, par endroits, plus étroit. Il exprime

sa totale liberté de creuser où bon lui semble

et au gré du courant. Mêlant sa fantaisie au

flux des marées, il finit par s’envaser tout en

s’évasant. Séville, Cité reine de la province

d’Andalousie, de fiers marins malades de

jalousie t’apportent leurs joyaux de leurs

bateaux pour tenter de te reconquérir par les

eaux. Quel que soit la langue, dialecte,

espéranto, les navigateurs le remontent au

plus haut, à sa première écluse, qui fait front à

un pont pour venir danser des sévillanas en

ses salons. Séville, bien avant de te connaître

et de te visiter, j’ai imaginé que tu étais une

grande cité à la hauteur du grand fleuve qui te

traverse, d’un abord chaleureux, sinueux,

voire l’inverse. D’un bon nœud est ton

courant, à chaque marée, au milieu de

paysages sauvages et fort variés où des milliers

d’échassiers, de leurs ailes graciles, avec leurs

becs et pieds, ont élu domicile. Il me tarde de

rejoindre Séville avec notre voilier. Il me tarde

de fouler son sol de mes pieds. Y étant allé, par

voie de terre, cinq années passés, cette fois j’y

pénètrerai par voie de mer et en plein été.

.

.

Visuel 

.

.

Le fleuve du Guadalquivir s’étend

bien au-delà de Séville,

.

19 1

.

mais nous, n’avons qu’une vue

partielle sur lui et ses rives,

.

19 3

.

et il arrive qu’il soit envahi par une

végétation des plus vertes.

.

.

 ici, l’embouchure du Guadalquivir

s’ouvre en grand sur la mer.

.

.

Poème

.

Une embouchure un delta, estuaire,

Sont lieux de rencontre rivière, mer.

.

Idem en bancs de sable, vases, flores,

Qui s’y installent ou que l’on déplore.

.

Lors à marée basse, l’on s’y  échoue,

L’on  a  l’air  d’être  dans  les  choux.

.

Séville est un phare de  l’Andalousie,

Dont marins rêvent comme jalousie

.

De  la  pénétrer  par tous  méandres

Pour bien parvenir à la cœur fendre.

.

Cité reine que tant de contes, légendes

Ont vanté la noblesse, l’énergie, beauté.

.

Guadalquivir, fleuve tranquille, sérénité,

Contraste fort avec capitale marchande

.

L’entrée est large, mais… peu profonde

Entonnoir anse tournant à angle droit,

.

Guadalquivir sonne de sa vie  féconde,

Qui vous surprendra et à chaque fois.

.

**********************************

.

D’un méandre à l’autre à lire la sonde

Si basse à l’extérieur que l’on  y  échoit,

Tant le Guadalquivir s’étale, à la ronde,

Son lit, devenu, par endroits, très étroit.

.

Il exprime sa totale liberté de le creuser

Où bon lui semble et au gré du courant

Mêlant ses fantaisies au flux de marée

Il  finit  par  s’envaser  en … s’évasant.

.

Cité reine de la province d’Andalousie,

Séville, fiers marins malades de jalousie

T’apportent leurs joyaux de leurs bateaux,

Pour tenter de te reconquérir par les eaux.

.

Quel que soit langue : dialecte, espéranto :

Les navigateurs le  remonteront plus haut,

À la première écluse, qui fait front au pont,

Pour danser ses sévillanas dans ses salons.

.

Bien avant que de te connaître et te visiter,

J’ai imaginé, tu étais bien cette grande cité,

À la hauteur du grand fleuve qui te traverse

D’un abord chaleureux, sinueux ou l’inverse.

.

D’un nœud serait ton courant à chaque marée,

Au milieu des paysages sauvages, et forts variés,

Où milliers  d’échassiers, de leurs ailes  graciles,

Avec leurs becs et pieds, ont élu leurs domiciles.

.

Me tarde de rejoindre Séville avec notre voilier,

Me tarde autant de fouler son sol de mes pieds,

Y étant allé, par voie de terre, cinq ans, passés,

Cette fois y pénètre par voie de mer, plein été.

 .

.

Extension

.

Ses cloches, à minuit, jour d’assomption,

Entonnent symphonie sonnant comme cornes

De brumes blafardes et de brouillards nocturnes.

Sans interruption célèbrent vierge en assomption,

Un quart d’heure durant, et puis, sont reprises

Par un très grand orchestre symphonique,

Qui entonne un hymne fort à sa gloire,

Au pied même de son  haut fronton.

.

Séville est ville d’importance, capitale Andalousie attachante

Avec ses bâtiments, monuments, églises qui nous enchantent.

Est à sept mètres de hauteur, rapport au zéro de l’embouchure

Du Guadalquivir, tranquille, coulant et roucoulant, lentement !

Par endroits, ses rives sont franches ; d’autres, plus hésitantes :

La raison que son chenal navigable soit borné par des  bouées :

Séjournons un jour à Séville, faudrait la semaine, pour le tour.

Vous pensé flamenco, avons visité l’Alcazar, tour cathédrale !

.

Un long fleuve tout de même : 657 kilomètres

Et qui prend sa source dans la Sierra de Cazorla

Se jette en Atlantique, à Sanlúcar de Barrameda.

.

Son embouchure est large, quelque peu piégeuse,

Pour nombre de  bateaux, aux forts tirants d’eaux

Il faut suivre son lit, bien canalisé par des bouées.

.

Nous nous sommes arrêtés sur une rive à l’entrée,

Et avons découvert une grande aire marécageuse,

Où proliféraient des oiseaux,  plantes aquatiques.

.

Le Guadalquivir qui traverse Séville, reste le seul

Fleuve navigable d’Espagne, il a joué divers rôles

À de nombreux moments de l’histoire de la ville.

.

Avons été surpris par ses méandres et courants,

Il a l’air d’un serpent paisible mais méfiez-vous

À défaut de vous avalez, vous laissera échouer.

.

Aller jusqu’à Séville en voilier vaut le détour :

Avons accostés juste avant sa grande écluse

Et passer soirée puis journée à la revisiter.

.

Jour de quinze aout : cloches à toute volée

Sans compter concerts et rues très animées

Un grand moment d’émotions et de félicités.

.

.

Calligramme

.

Une embouchure      G    un delta, estuaire,

    Sont lieux de ren      U    contre rivière, mer.

     Idem, bancs de          A     sable, vases, flores,

     Qui s’y installent       D      ou qu’on déplore.

    À  marée  basse,        A       l’on  s’y  échoue,

     L’on  a l’air  d’être      L      dans  les  choux.

     Séville est le phare     Q     de  l’Andalousie,

  Dont marins rêvent    U   comme jalousie

 De  la  pénétrer  par     I    tous  méandres

 Pour bien parvenir à     V     la cœur fendre.

Cité reine que tant de    I     contes, légendes

Ont vanté la noblesse    R     énergie,   beauté.

 Guadalquivir, fleuve      *    tranquille, sérénité,

 Contraste fort avec      *    capitale marchande

L’entrée est large,     D  mais peu profonde

      Entonnoir anse tour    E  nant à angle droit,

              Guadalquivir sonne     *   de sa vie  féconde,

                    Qui vous surprendra      *    à chaque fois.

                          D’un méandre à l’autre   L  à  lire la sonde

                              Si basse  à l’extérieur     ‘   qu’on  y  échoit,

                               Tant le Guadalquivir   E     s’étale à la ronde,

                                  Son lit devenu, par     M   endroits, très étroit.

                               Il exprime sa totale    B    liberté de le creuser

                      Où bon lui semble et    O   au gré du courant

                 Mêlant ses fantaisies     U    au flux de marée

          Il  finit  par  s’envaser      C     en      s’évasant.

   Cité reine de province      H      d’Andalousie,

  Séville, fiers marins ma     U     lades de jalousie

 T’apportent leurs joyaux    R        de leurs bateaux

Pour tenter de te recon    E    quérir par les eaux

Quel que soit langue,    *   dialecte, espéranto :

   Les navigateurs le     *    remontent plus haut,

      À première écluse   J     qui fait front au pont,

          Pour danser ses   U sévillanas dans ses salons.

              Bien avant que    S  de te connaître et te visiter,

                  J’ai imaginé tu   Q  étais bien, cette grande cité,

                     À la hauteur du    U   grand fleuve qui te traverse

                        D’un abord chaleu  E    reux, sinueux, et  l’inverse.

                               D’un bon nœud est     *    le courant à chaque marée,

                       Au milieu de paysages   S    sauvages et fort variés,

                        Où milliers d’échassiers,    É    de leurs ailes graciles,

                   Avec leurs becs et pieds ont   V   élu leurs domiciles.

              Il me tarde de rejoindre Séville   I     avec le voilier,

          Il me tarde autant, fouler son sol   L  de mes pieds,

      Y étant allé, par voie de terre, cinq   L   ans, passés,

  Cette fois y pénètre par voie de mer   E     plein été.

 .

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Fleuve tranquille, méandres,

 Ver de terre qui se tortille,

Ruisseau qui serpente ?

19 4

.

Méandre ici, méandre là,  le fleuve

Suivra son lit selon dénivellation :

Il s’élargira ici … il se rétrécira là,

.

Séville est une ville loin de l’embouchure,

Bien que bateaux y remontent :

Lors ils ont, largement, le temps d’admirer

Les rives de ce long et large fleuve

 .

 Symbolique  

 .

 Le fleuve

Ou la rivière, le cours d’eau,

Est avant tout une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Mais aussi le cadre, le lieu  de vie urbain.

.

Mais la source, cours, lit, l’embouchure,

Évoque  un ordonnancement  du monde

Et une approche d’ordre cosmologique !

.

Le temps qui passe, cataclysme de la crue,

Quiétude du lac, pureté naïve de la source

Voire les miasmes mortels de ses marais,

La vie et la mort, l’enfer et le paradis.

.

En quoi  l’inscription  géographique

Du fleuve signifie-t-elle à l’homme

Sa place dans l’univers ?

.

Descriptif

.

19 – Guadalquivir, d’embouchure jusqu’à Séville

Alignement oblique / Titre méandre/ Thème  Rivière

Forme courbe / Rimes égales / Fond associé à forme

Symbole de forme : Fleuve / Symbole du fond : Séville

.

.

Fond

.

Évocation

.

19 6

.

Séville est une ville loin de l’embouchure,

Bien que bateaux y remontent :

Lors ils ont, largement, le temps d’admirer

Les rives de ce long et large fleuve

.

Symbolique 

 .

Séville est ville de fêtes profanes, sacrées.

Est marquée par une intense religiosité,

Elle célèbre, tout au long de l’année,

Divers saints patrons, dits locaux.

.

La plus célèbre et plus importante

Festivité chrétienne est la fameuse

Semaine sainte, qui formera avec

La non moins renommée « Feria »

Avril : cycle Fiestas Primaverales,

Les plus populaires et fréquentées.

.

C’est à cette période de l’année que

Les réjouissances battent leur plein.

Source : un site web de Wikipédia

  .

Fond/forme 

 .

Ici la forme rejoint parfaitement le fond

En tous cas pour l’embouchure et les rives

Mais on n’entrevoit guère la ville de Séville

Le fleuve est long pour figurer sauf satellite.

.

Nous avons  mouillés, tout près, à l’intérieur,

Et avons visité les abords, très verts et boisés,

Embouchure d’un fleuve est souvent très large

Et ici, en particulier, c’était plus bien que cela !

.

.

Épilogue 

 .

Séville est pour nous comme pèlerinage :

Une fois par la terre, et cette fois par la mer

Nous avons retrouvé même endroit en partage

Visité mêmes lieux, respirer même atmosphère.

.

Nous avons   revisité  sa majestueuse cathédrale,

Sans parler de monter  au sommet de la Giralda,

Nous avons flâné  dans le quartier de Santa Cruz,

Sur la place d’Espagne, dans le parc Maria Luisa.

.

***

.

Ses nombreux monuments  s’inspirent du mixage

Entre une architecture  européenne,  et islamique,

Provoquant autant de différences et convergences

Et le palais de l’Alcazar en est le meilleur exemple.

.

Nous y étions  au 15 aout, fête Maritale, s’il en est,

Partout, des messes, concerts ou volées de cloches,

N’ont pas cessé de nous tenir éveillés toute la nuit,

Au petit matin sommes revenus au bateau en taxi.

.

***

.

Les flamencos, sévillanas, sont comme respirant

De gestes ancestraux d’intériorités, externalisés,

Musiques, chants cadencés, les accompagnants,

Reflètent et amplifient leurs énergies… fiertés.

Grande métropole provinciale d’Andalousie

Séville nous aura séduits, et aura conquis,

La prochaine fois y reviendrons en avion

Tous les moyens sont bons : aiguillons.

.

>>  Visuels et textuels

18 – Guadiana : frontière Portugal

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Une frontière est une barrière empêchant de

passer derrière, pour aller, dans un pays

voisin.  N’importe quelle rivière parait plus

naturelle comme frontière que tout mur, toute

sentinelle.  Mertola cité historique classée,

après Alcoutim et San Lucar, révèle fin de

toute frontière.  Mais comme à Villa Real, sise

face à Ayamontés et ouvrant sur la mer, est

proche et lointaine et sa traversée marine,

houleuse… incertaine !  Frontière naturelle

abolie entre deux amis, ennemis jadis,

s’épiant, ou s’ignorant, mais aujourd’hui,

s’aimant : tel est le Rio Guadiana, coulant loin

de toutes leurs tourmentes. Inversant le cours

des flots, le dérivant à chaque tournant,

incursions et excursions de mer se laissent

embrasser par les terres, aux collines désertes

ou boisées, le rio constitue un havre de paix,

apprivoisé. Retours en lieux plein d’émotions,

retrouvailles, bonheurs à foison, se redistillent

en nos veines, nous consolent de toutes

peines. Nos souvenirs s’y reconstruisent, stock

d’images où la mémoire puise, en mode

kaléidoscope, des fragments de vies qui me

rappellent que je suis déjà venu ici ! Retour

après un an au Rio Guadiana : l’eau a coulé en

amours incessants. Renaviguer sur lui me

procure la même joie que de l’avoir pénétré la

première fois ! D’un rio à l’autre, entre deux

terres, en serpentant, paisible en son courant,

en sens du vent ou contraire, notre voilier

dériveur s’y glisse aisément. S’égarant loin de

la mer milles nautiques, l’arrivée en bateau est

fort sympathique, entre monts et versants de

tranquillité, bien aidée par un fort courant de

marée. Souvenirs de l’an passé, d’avant-hier,

émergent des méandres et villages accostés.

.

.

Visuel 

.

18 1

.

Un ancien pont frontière Portugal-

Espagne sur  le Guadiana,

.

18 2

.

dans une vue d’ensemble, le paysage 

s’avère des plus verts,

.

18 3

.

à certains méandres, on y trouve des

 branches, comme en marais.

.

.

des drapeaux de pays flottant au vent

tout près d’une église.

.

.

Poème

.

La frontière est une barrière

Empêchant de passer derrière

Pour aller visiter un pays voisin.

.

N’importe qu’elle rivière  parait

Plus naturelle, comme frontière,

Que tout mur et toute sentinelle.

.

Mertola, cité historique, classée

Sise après Alcoutim, San Lucar,

Révèle la fin de toute frontière.

.

Mais, comme à Villa Real,

Sise  face à Ayamontés,

Ouvrant  sur  la  mer

Proche et loin-tai-ne.

.

Sa traversée en marine,

Houleuse, est incertaine.

Frontière naturelle, abolie

Entre deux amis et ennemis.

.

Jadis, s’épiant  ou s’ignorant,

Mais aujourd’hui … s’aimant :

Tel est le Rio Guadiana coulant

Loin de tous anciens tourments.

.

Lors inversant le cours des flots,

Le dérivant … à chaque tournant

Incursions ou excursions de mer,

Se laissent embrasser par la terre

Aux collines désertes  ou boisées,

Rio est havre de paix, apprivoisé.

.

Retours en lieu plein d’émotions,

Retrouvailles, bonheurs à foison,

Se  redistillent  dans  nos  veines,

Nous consolent de toutes peines.

.

Nos souvenirs, s’y reconstruisent,

Stock d’images où mémoire puise

Kaléidoscopes, fragments   de  vie

Qui rappellent que je suis venu ici.

.

Rio Guadiana, retour, après un an,

L’eau a coulé en amours incessants,

Naviguer en toi procure même joie

De t’avoir pénétré la première  fois.

.

D’un rio à l’autre, entre deux terres,

En serpentant, paisible,  en courant,

Dans le sens du vent, ou le contraire,

Notre voilier dériveur glisse aisément.

.

Égaré loin de mer, en milles nautiques,

Arrivée en bateau est fort sympathique,

Entre monts et versants en tranquillité,

Bien aidé par un fort courant de marée. 

.

.

Extension

.

Mes souvenirs de l’an passé, d’avant-hier,

Émergent d’un méandre d’un village accosté.

C’est une vraie surprise de remonter la rivière

À l’aide d’un courant de marée, nous poussant,

Pour aller plus vite, ou luttant à contrecourant.

D’autres rivières sont soumises à ce phénomène

Il n’est pas fréquent qu’il soit aussi conséquent,

Comme ici de quinze kilomètres dans les terres.

Un kaléidoscope d’images, sensations diverses,

Submerge ma pensée  lors je revois les traces

Du lointain passé se superposer devant moi

Comme si l’histoire s’écrivait avec parfois

L’effroi, parfois langueur, et parfois joie

Du temps qui passe, trop vite ou mal.

.

Fleuve et frontière naturelles vont de pair et font souvent office

Il n’y est pour rien, écosystème, frontière est humaine artificielle

Séparant deux nations alors que fleuve les arrose indistinctement.

Si un pont  les relie, par voie terrestre, il peut, aussi bien, les  isoler,

Le fleuve n’en a cure, lit de son courant passant  d’un bord à l’autre,

Vouloir matérialiser ligne de partage interdite au milieu est factice

Dès lors à qui appartient non seulement le lit du fleuve : son eau :

Parlez à Molière et pas à monsieur Jourdain en fleuve israélien.

.

Une partie de rivière qui servira de frontière,

Rien d’original là-dedans, rien que du naturel :

Entre des pays frères, l’on cite une telle barrière

Qu’elle soit de nature  géographique, culturelle !

.

Mais ici ce n’est pas le cas de la ville de Mertola,

De douze kilomètres dans les terres portugaises,

Frontières ont leurs tracés, parfois, renégociées :

L’Europe aura mis fin à domination, hégémonie.

.

Ce qui nous aura frappés le plus, est sa végétation

Des plus verdoyantes, variées, sur  ses deux rives :

Peu de villages sont installés  auprès, ce qui en fait

Un fleuve, sauvage, surprenant, mais romantique !

.

Marée montante nous a un peu aidés, pour l’amont,

Et marée descendante, en fera de même, pour l’aval,

Cas contraire nous aurions mis d’avantage de temps

C’est ainsi, pour bien naviguer : partir avec courant !

.

Un pont enjambe le fleuve un peu en amont Mertola,

Mais nous ne pouvions aller plus loin de toute façon,

Descente s’est faite d’une seule traite, jusqu’à la mer

En négociant une bonne trentaine de ses méandres.

.

Nous avons mouillés en l’embouchure, Ayamontés

Idée même d’ancienne frontière, devenue obsolète

Nous nous sentons partout ici, presque chez nous

S’il n’y avait les langues qui sont bien différentes.

.

.

 Calligramme 

.

       Frontière   *  est barrière

                         Empêchant   G   passer derrière

                         Pour aller  en    U      un pays voisin.

                        N’importe qu’     A  elle rivière parait

                         Plus  naturelle,     D   comme frontière,

                        Que tout mur et     I    toute sentinelle.

                       Mertola, cité his   A   torique classée

                          Sise après Alcou  N    tim, San Lucar,

                         Révèle la fin de   A   toute frontière.

                      Mais, comme   *    à Villa Real,

                    Sise  face à     *   Ayamontés,

                   Ouvrant       F    sur  la mer

                   Proche,       R    loin-tai-ne.

                       Sa  traver   O     sée,    marine,

                    Houleuse,   N   est incertaine.

                   Frontière    T  naturelle, abolie

                   Entre deux  I    amis et ennemis

                  Jadis, s’épi   È  ant ou s’ignorant,

                Mais aujour  R   d’hui … s’aimant :

              Tel est le Rio  E    Guadiana coulant

             Loin de tous     *   anciens tourments.

         Lors inversant    *      le cours des flots,

      Le dérivant… à     E      chaque tournant

    Incursions ou ex    N      cursions de mer,

 Se laissent embras   T      ser par  la  terre

Aux collines déser    R     tes  ou  boisées,

Rio est havre de      E   paix apprivoisé.

   Retours en lieu,     *   plein d’émotions,

     Retrouvailles,       *   bonheur à foison

         Se redistillent     P   dans  nos  veines,

           Nous consolent   O   de toutes peines.

                 Nos souvenirs,   R   s’y reconstruisent,

                    Stock d’images  T   où mémoire puise

                         Kaléidoscopes    U    fragments   de  vie

                             Qui rappellent    G    que je suis venu ici.

                               Rio Guadiana,    A     retour après un an,

                                L’eau a coulé en  L     amours incessants,

                               Naviguer sur toi,  *    procure même joie

                            De t’avoir pénétré  *     la  première  fois.

                          D’un rio à l’autre et  E    entre deux terres,

                        En serpentant paisi   S       ble   en courant,

                   Dans le sens du vent   P      ou le contraire,

               Notre voilier dériveur  A    glisse, aisément.

           Égaré loin de mer, en   G   milles nautiques,

       Arrivée en bateau est   N   fort sympathique,

    Entre monts et ver   E    sants en tranquillité,

 Bien aidé par le    *    fort courant de marée.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Méandre de rivière, avec rives,

Silhouette de femme dansante

Serpent avec une grosse tête ?

.

18 4

.

Cette rivière en frontière, Guadiana

 N’est ni large ni profonde,

Toute en méandres et, à l’embouchure,

Deux ports se font face.

.

Méandre, élargissement, rétrécissement,

 Une rivière, fleuve … se jetant dans la mer,

Avec franchissement,  par pont,  en hauteur,

 .

Symbolique 

Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Reste avant tout une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation.

.

Cadre de vie urbain mais la source,

Et le cours, le lit, et l’embouchure,

Des ordonnancements du Monde

Dans une approche cosmologique!

.

Le temps qui passe, cataclysme de crue,

Quiétude d’un lac, pureté naïve de source,

Et  puis  les  miasmes, mortels, des marais,

Et la vie  et la mort,  et l’enfer,  et le paradis.

.

En quoi  l’inscription géographique  du fleuve,

Signifie-t-elle à l’homme sa place dans l’univers ?

.

Descriptif

.

18 – Guadiana frontière entre Portugal-Espagne 

Alignement oblique / Titre méandre/ Thème  Rivière

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : Rivière / Symbole du fond : Frontière

.

.

Fond

.

Évocation 

.

18 6

.

Un pont enjambant une large rivière,

Peut constituer une frontière naturelle

Entre deux  pays comme Portage/Espagne

 Exemples ne manquent pas de par le Monde

Symbolique  

 .

Une frontière est un espace d’épaisseur variable,

De la ligne imaginaire à un espace particulier,

Séparant ou joignant deux États souverains.

Elle est marquée  par un symbolisme  fort

En connotations de barrière… jonction.

Dans le système international actuel,

Qui se caractérise par la coexistence

D’environ  200 États   territoriaux

Le nombre de frontières actuelles

Doit être multiplié  par centaines.

D’un autre côté, notion d’un monde

« Sans frontières» fait son apparition.

Modifié , en forme, source : Wikipédia

.

Fond/forme 

Une frontière du souvenir, en mémoire

Est, parfois, difficile à retrouver, valider,

Mais ici,  semble couler comme de source,

Reconnaissant chaque méandre, franchi.

.

Il est vrai que tout fleuve  n’est pas limite,

D’un territoire pas plus qu’un imaginaire,

Faisant remonter, aussi loin, eau de mer !

Toute rivière ne suit que son cours naturel

Sans se préoccuper d’être prise en frontière.

.

Le problème demeurerait d’en fixer la limite

Soit au bord,  en limite, ou  sans marquages,

Que fera-t-on des iles et ilots, en plein milieu,

Des  moulins, des  barrages, retenues  d’eaux,

Un casse-tête pour géographes ou politiciens !

S’il est vrai que rivière rime bien avec frontière,

De chaque côté d’elle, on trouve des homme fiers.

.

.

Épilogue

 .

La marée, parfois, s’enfonce loin en terre

Douze kilomètres, entrant jusqu’à Mertola !

.

***

.

Trois mètres de marnage entre haute et basse,

Si fait que son courant nous monte ou descend.

.

***

.

Le même phénomène qu’à deux pas de chez moi,

La marée du Léguer débordant quais de Lannion.

.

***

.

Parfois la frontière demeure une ligne matérialisée

Avec de hauts murs, grillages, poste de surveillance

.

***

.

Et, parfois, c’est tout le contraire : ligne imaginaire

Séparant un cours d’eau, rivière, fleuve, lac ou mer.

.

***

.

Les fleuves ne se déplacent guère sauf en estuaires,

Mais les frontières, si, par accords ou par guerres.

.

***

.

Les méandres et facéties des courants en rivière,

Nous passent d’un pays à l’autre, sans accoster.

.

***

.

Ce n’est plus tant, ici, les limites territoriales,

Qui comptent que les langues et règlements.

.

***

.

Au final, quand vous venez d’un pays tiers,

Vous êtes citoyen du Monde, ou presque !

.

***

.

Les frontaliers l’auraient bien compris :

Vivre ici, travailler en face, mieux lotis. 

.

.

Visuels et textuels  >>

17 – Mertola : ville musée

Visuels et textuels  >> 

.

Textuel

.

Lors la mer accepte caps, nez, promontoires, y

avançant  sans faire d’histoire. Pénétrer loin

en terre, en ce rio, est un vrai bonheur si avec

brio. Le Guadiana est rio magique, naviguer

sur lui est fantastique. Très peu de voiliers

parviennent au premier pont, l’enjambant à

Mertola. Ville perdue au milieu de nulle part :

cinq musées d’histoires des arts ! On est au

temps des Celtes, des Romains, des Chevaliers

et des Conquistadors, sans compter Maures,

Sarazins : ce qui donne, au final, du sang mêlé.

Nous avons éprouvé de la joie à l’atteindre,

éprouverons autant de peine à la quitter. Nous

garderons d’elle le souvenir d’un voyage en un

pays enchanté par tant d’infini, d’éternité ! La

mer, quelle idée lui a pris de remonter si loin,

jusqu’ici : elle n’est pas chez elle, en terre, où

elle perd presque tous ses repères lors durant

le flot ou le jusant, sans cesse la montant, la

descendant à sa guise, à son heure et en son

sillon, charriant ses rêves avec ses alluvions.

Fantaisie de marais, delta, abers, lagons : au

sein de terre, la mer s’invite, loin, profond.

Ce sont des bras entourant incursions d’amour

entre deux pays féconds, tant s’imbriquent en

un même cocon, un même ventre, qui leur

correspond ! Si leurs rivages séparent, leurs

rives réunissent nos aventures ne manquant

pas de sel. Les explorer est le moins que l’on

puisse, tant, leur échapper, paraitrait

surnaturel ! Que fait le marin au milieu des

arbres, des champs, des vaches, des porcs,

perdu qu’il est sans ses filets, ses pêches, ses

marinas, ses ports. Son horizon infini est

réduit aux lacs, rivières, étangs, collines, hors

de ses plages, ses rochers, son sable, sa faune,

sa flore marine. Il s’étend, pour lui, à perte de

vue et il change à chaque marée, faisant front

aux coups de vent et longues tempêtes

déchainées. Le Guadiana est un alliage entre

sillons de terre et flux de mer, où le sel se

mélange au fer, aux algues et limons de sa

rivière. Ici, il est encaissé ; plus loin, étalé

Chaque méandre, courbure vous apporte

d’autres visions de ses contours de pleine

nature.

.

.

Visuel 

.

17 1

.

Rio Guadiana : nous débarquons en annexe

 pour une escale à Mertola

.

17 2

.

nous pique-niquons au pied du château

sis sur les hauteurs,

.

17 3

.

et puis nous visitons le musée et l’église

toute blanche au centre.

.

.

nous finissons par le Musée d’art sacré

dont on voit ici, trois statuettes.

.

.

Poème

.

Lors la mer accepte bien

Caps, nez et  promontoires,

Y avançant fort sans histoire,

Pénétrer, loin en terre, en ce rio,

Est un vrai bonheur et un vrai brio.

.

Le Guadiana, est comme rio magique,

Et lors naviguer sur lui, reste fantastique

Mais notre voilier, en dériveur, parviendra,

Premier pont, l’enjambant au-dessus Mertola.

.

Avec ses cinq musées d’histoires, archéologies, arts,

On revient au temps des Celtes ainsi que des Romains

Et des preux Chevaliers, voire même des Conquistadors,

Sans compter, celui des Maures, des arabes, des Sarazins :

Ce qui aura donné au final, un bon nombre de sangs, mêlés.

.

Et tant nous aurons éprouvé

De la joie pour l’atteindre,

Nous  éprouvons autant

De peine… à la quitter :

Nous garderons d’elle,

Souvenir de tel voyage,

En un tel pays enchanté

Par un tel infini d’éternité.

.

La mer, quelle idée lui a pris

De remonter, si loin,   jusqu’ici,

Elle  n’est  pas  chez  elle, en  terre,

Où elle perd  la majorité  de ses repères.

.

Lors durant le flot, appelé  cours du jusant,

La monte sans cesser à la marée et la descend

À sa guise, et à son heure et dans son lit en sillon,

Charriant  nombre de rêves, autant que  d’alluvions,

Abreuvant un  marais, un delta, un aber, voire un lagon,

Au sein de la terre  la mer s’invitera très  loin, et profond.

.

Ce sont comme deux bras entourant l’éphémère incursion

D’amour entre deux pays, Portugal, Espagne aussi fécond

Tant ils demeurent imbriqués en un seul et même cocon,

En un seul ventre qui, géographiquement, correspond.

.

Un air de rivage séparera deux rives réunissant,

Des aventures qui ne manquent pas de sel :

L’explorer  est le moins que l’on puisse,

Tant lui échapper parait surnaturel.

.

Que fait un marin au milieu d’arbres, champs, vaches, porcs,

Perdu qu’il est sans ses filets, ses pêches, ses marinas, ses ports,

Son horizon, infini, est réduit, ici : lacs, rivières, étangs, collines,

Hors de ses plages, ses rochers, son sable, faune et flore marines.

.

Il s’étend de bord de mer, à perte de vue, change à chaque marée,

Il fait front aux coups de vents, aux longues tempêtes, déchainées,

Le Guadiana est comme alliage entre sillon de terre et flux de mer

Où le sel se mélange aux fers et aux algues en limon de sa rivière.

.

.

Extension

.

Ici, il est encaissé, plus loin, étalé :

Chaque méandre, courbure,

Vous apportent d’autres visions,

Contours de pleine nature.

.

Nous avons parcouru  ses rues,

Visiter cathédrale fantôme

Dont il reste le bas des piliers,

Près de son … cimetière.

.

Longue journée, on aura passé à Mertola où l’on ne s’ennuie pas.

Il y a tant de monuments à voir sans compter faire conter  histoire

L’éperon rocheux que nous avons grimpé du fleuve, est magnifique.

Visite du château, muni de ses hautes tours, carrées, très prenante.

Faut vous dire, on a pu remonter jusqu’à son pied grâce à la marée

L’église, blanche, immaculée, bâtie sur ruines, ancienne mosquée,

Nous invite à méditer sur lien possible, probable entre terre, ciel.

Il nous faudra revenir un jour pour élargir tous ses imaginaires.

.

Une ville forteresse, lieu de passage de guerres

De nombre civilisations successives et religions

Qui auront laissé leurs empreintes et mémoires,

Dont les musées témoignent encore aujourd’hui.

.

Bien que située en dehors des routes principales

Mertola demeure  l’un des villages le plus visité :

En effet, il offre une palette des plus étonnantes,

De maisons blanches, fortifications, monuments

.

Sans parler de sa rivière qui la borde et protège,

Sans parler de sa colline qui offre un panorama,

Sans parler d’ambiances, des plus accueillantes.

.

Pressés par un programme, déjà, très en retard,

Nous n’avons pu y passer qu’une seule journée :

Il aurait bien fallu trois jours pour faire le tour.

.

Nous reviendrons un jour qui sait pour profiter

À plein, à fond, de cette merveille architecturale,

Tellement on dit ça  pour se consoler : j’en doute.

.

En tous cas, une pierre, et  bien  blanche, de plus,

Sur notre périple, ne tardons pas, marée descend,

Nous pourrions être contraints, envasés, ensablés.

.

Et  c’est bien ce qui a failli nous arriver, au départ

Et nous avons dû relever, complétement, la dérive

En une telle condition, le bateau fait ce qu’il veut.

.

.

 Calligramme

.

Lors la mer accepte bien

Caps, nez …  promontoires,

Y avançant fort sans histoire,

Pénétrer, loin en terre, en ce rio,

Est un vrai bonheur      et vrai brio.

Le Guadiana, c’est un   *   rio magique,

Et naviguer sur lui, reste   M  fantastique.

Très peu de voiliers, y parvi    E    ennent, au

Premier pont, en l’enjambant    R      à Mertola.

Avec ses cinq musées d’histoires   T       et des arts.

On revient au temps des Celtes,      O      des Romains

Et des preux Chevaliers, et des          L       Conquistadors

Sans compter, celui des Maures         A        et des Sarazins,

Ce qui donnera au final, nombre         *           de sangs, mêlés.

.

Et nous  avons  éprouvé

De la joie,  à l’atteindre,

Nous éprouvons autant

 De peine pour la quitter

Nous  garderons, d’elle,

Souvenir  de  ce voyage,

En son pays,   enchanté

Par son infini  d’éternité.

La mer, quelle idée lui a pris

De remonter, si loin,   jusqu’ici,

Elle  n’est  pas  chez  elle, en  terre,

Où elle perd     L  un  D     de ses repères

Lors durant le   A    flot     U    cours du jusant,

La monte sans  *      cesser      *     puis la descend

À sa guise, à      V     son heure      R    et en son sillon,

Charriant ses    I      rêves autant        I         qu’alluvions,

Fantaisies        L         marais, deltas      O      abers, lagons,

Sein de terre   L            la mer s’invite        *      loin, profond.

Ce sont deux    E             bras entourant      G     son incursion

D’amour entre    *            ces deux pays       U     aussi féconds

Tant imbriqués           en un même       A      et seul cocon,

Un seul ventre   U             qui leur           D      correspond.

Rivage sépare    S         deux rives       I        réunissant,

Aventures ne     E      manquant   A      pas de sel :

Explorer    est   E  le  moins  N  qu’on puisse,

Tant échapper *  parait   A     surnaturel !

.

********************************************

********************************************

.

Que fait un marin au milieu d’arbres, champs, vaches, porcs,

Perdu qu’il est, sans ses filets, ses pêches, ses marinas  et ports.

Son horizon, infini, est réduit ici : lacs, rivières, étangs, collines,

Hors de ses plages, ses rochers, son sable, faune et flore, marine.

Il s’étend, bord de  mer, à perte de vue, change, à chaque marée,

Il fera front aux coups de vents et longues tempêtes  déchainées.

Le Guadiana est cet alliage entre sillons de terre et flux de mer,

Où le sel se mélange au fer et aux algues, limons de sa rivière.

 .

.

Forme

.

Évocation

.

Lampe de chevet dans un musée.

Ce peut être Napoléon avec chapeau ;

Ce peut être un pion sur un échiquier !

.

17 4

.

Une lampe peut être un objet de musée, certes

Mais ne représente pas l’ensemble des musées.

.

Cette ville « musée » éclaire notre

Culture par son histoire :

En  nous remontant avant le temps

 Des romains et chevaliers !

 .

Symbolique 

 .

Une lampe

De chevet est

Une  lampe située

Près du lit, à hauteur

De la  tête dans une chambre

À coucher soit accrochée au mur,

Soit posée sur une  table de nuit

Elle sert à éclairer

La personne qui est

Assise  ou  allongée,

Pour  lui  permettre

Par exemple de lire.

Wikipédia : lampe de chevet

 .

Descriptif

 .

17 – Mertola : ville musée du Rio Guadiana 

Alignement central / Titre En ovale/ Thème  ville

Forme courbe / Rimes variées/ Fond approché forme

Symbole de forme : lampe / Symbole du fond : musée

.

.

Fond

.

Évocation 

.

17 6

.

Un musée est un édifice conservatoire d’objets

Il en existe dans les grandes villes

Mais parfois aussi dans des petites, comme ici

Témoignant de patrimoine ancien.

 .

Symbolique 

 .

Ville perdue au milieu de nulle part :

Cinq musées d’histoires des arts !

On est au temps des Celtes,

Des Romains, des Chevaliers

Conquistadors, Maures, Sarazins :

Ce qui donne, au final, du sang mêlé.

.

Avons éprouvé de la joie à l’atteindre,

Éprouverons de la  peine à la quitter,

Garderons d’elle souvenir de voyage

En pays enchanté infini d’éternité.

.

Fond/forme 

 .

Une lampe de chevet convient peu à éclairer

Un musée, ne rime à rien  sauf ambiance feutrée,

Qui rendra certains objets des plus intéressants

Tant ici, la lumière vient des hautes fenêtres

Où nombre sculptures, antiques, la reflète

Comme pour donner vie à leur présence.

.

Une « ville musée » au bord d’une rivière

Village forteresse que l’on prend d’assaut

Des rues, des échoppes et des monuments

Qui racontent des pans du passé ancien.

.

L’eau coule à flot au pied ne s’en soucie

Et le temps semble glisser comme elle

Comme dans sa cathédrale en ruine

Son vieux château et son cimetière,

On pourrait y croiser un fantôme.

.

Pour une petite ville d’environ 8 000 habitants,

Un château fort,  plusieurs églises, et cinq musées

Ça fait tout de même beaucoup au kilomètre carré,

Cela fait un spot touristique important du Portugal.

.

.

Épilogue

 .

Un musée éclairé par des lampes tamisées

Projetant leurs lumières sur œuvres d’art,

Arrachées en ruines,  au destin du temps,

Nous replace, en acte, en son écoulement.

.

Ici, se croient, se superposent, mélangent,

Traces : romaine, maure, espagnole, celte,

Non en une ville, avec théâtre, cathédrale,

Mais un petit village avec un château fort.

.

Mais ici, vie moderne,  continue, prospère,

Y subsiste : commerces, artisans, marchés,

L’église est un joyau  éclatant de blancheur

Village touristique certes mais bien vivant.

.

Avons pique-niqué  aux abord du château,

La rivière dominant, la vue y est splendide :

Point besoin de guide : suffit d’être candide,

L’émotion vous emportera au-delà des mots.

.

Et, de là-haut, l’on jette un œil sur le bateau

Qui a mouillé en contrebas en avent de cité :

C’est un grand privilège,  que d’y venir ainsi,

Souvenirs s’égrènent plus tard au fil de l’eau.

 Visuels et textuels  >> 

16 – Alcoutim et Sanlúcar

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Alcoutim et Sanlucar nous partageaient :

villages, étrangers, chacun de son côté, sa rive,

sa province, son pays enchanté. Avant toutes

choses, pour y arriver en bateau, il faut le

désirer, le mériter, le Rio Guadiana, seul, les

sépare : vingt milles des côtes à remonter.

Pour finir, nous trouverons deux villages,

langues, couleurs et pays étrangers qui se font

face et qui se font front, sans pont, mais non

sans liens d’amitié. L’un et l’autre font leurs

fêtes de leur côté, parfois en chœur, tant la

lumière de l’un, au levant, répond à celle de

l’autre au couchant. Ces lumières, à nulles

autres pareilles, resteront longtemps dans

notre cœur, ressemblant à des perles qui

brillent entre mer, collines, verdure et gens.

La mer coule en flot montant en marée,

jusqu’à leurs pieds. Le village espagnol de

Sanlucar est tout blanc, concentré sur lui-

même, adossé à la colline, par son église,

dominé de son parvis. On aperçoit ses toits de

tuiles rouges ocrées, ses ruelles pavées

descendant en lacets vers son rio sacré. Village

authentique et bien préservé, avec un fort et

deux moulins perchés, tous ses habitants s’y

sont fréquentés ; beaucoup y sont nés ;

certains, mariés. Nous y avons vu une messe,

célébrée ; sa procession, traverser le Rio sacré.

Le village portugais d’Alcoutim est plus coloré,

plus étalé. Ses maisons ont des formes et

dispositions différenciées.  Sa terrasse, le long

de son rio, se fond en espace, autant. Sa place

du village concentre ses commerces en des

rangs. En bas, son église près des bateaux, en

haut,  ses remparts, son château, à l’intérieur,

son musée de pierres. Alcoutim allonge ses

coteaux verts, sa plage,  le long d’un rio

adjacent, occupé par ilot marais verdoyant.

.

.

Visuel

.

16 1

.

La vue du village espagnol

de San Lucar, illuminé, le soir,

.

16 2

.

et sa vue, du côté terre, de jour,

tout blanc, avec des fleurs,

.

16 3

.

et en face, la vue du village

portugais d’Alcoutim, sans pont.

.

.

Le tracé de la rivière Guadiana,

frontière entre Portugal et Espagne.

.

.

Poème

.

Alcoutim et Sanlucar, nous partageaient :

Sont villages étrangers chacun, son côté,

Ses rives, provinces, en pays enchantés.

.

Avant toutes choses, arriver en bateau,

Il fallait le désirer… il fallait le mériter

Car le Rio Guadiana, large, les sépare,

À vingt milles  des côtes   à remonter.

.

Pour finir : trouverons deux villages,

Langues, couleurs et pays étrangers,

Qui  se font face, et qui  se font front,

Sans ponts… non sans liens d’amitié.

.

L’un  et l’autre   organisent  des  fêtes,

Chacun de leur côté parfois en chœur,

Lorsque la lumière  de  l’un, au levant,

Répond à celle de l’autre au couchant.

.

Les lumières  à nulles autres pareilles,

Resteront, longtemps, en notre cœur,

Ressemblant  à des perles, brillantes,

Entre mers, collines, verdures, gens,

La mer coulant en son flot montant

Par des marées jusqu’à leurs pieds.

.

Le    village  espagnol   de  Sanlucar

Est tout blanc,  et tout concentré,

Sur lui-même, adossé à la colline

Et, par son église… bien dominée,

Lors de son parvis, l’on apercevait

Ses toits tuiles rouges voire ocrées,

Ses ruelles pavées qui descendaient

En lacets vers un rio des plus sacré.

.

Village authentique et bien préservé,

Avec son fort et ses moulins, perchés,

Tous ses habitants se sont fréquentés

Beaucoup y sont nés, certains mariés,

Nous y avons vu, la messe, célébrer,

Sa procession, traverser Rio sacré.

.

Le  village  portugais  d’Alcoutim

Est bien plus coloré, plus étalé,

Et ses maisons ont des formes

Des dispositions différenciées

Sa terrasse, le long de son rio

Se fond en espaces et autant

Place du village  concentre

Par commerces en ses rangs.

.

En bas, l’église, près des bateaux,

En haut, ses remparts, son château,

À l’intérieur, son musée  des pierres,

Alcoutim allongeait ses coteaux verts

Et sa plage, le long d’un Rio adjacent

Occupé par ilot en marais verdoyant.

.

Extension

.

1

.

La procession se rend à son église

Pour une bénédiction des deux curés,

Tradition honorant deux cités, frontière.

Quand nous sommes revenus le long du rio,

Plus de bateau et lors c’est la panique totale !

.

Soudain, on le voit entrain de dériver sur ancre

Vers l’autre rive espagnole : aller vite au canot !

Lors la chaine, sur le point d’ancrer, nous avons

Persisté à tergiverser sur le choix d’un drapeau

De courtoisie à hisser et vent le laisser flotter.

.

Nous avons visités, ces villages,  traversant

Leur rio, en annexe, successivement :

Choix de faire résidence difficile,

Tant ces deux cités sont typées.

 .

2

 .

La différence entre San Lucar et Alcoutim est l’absence

De grand pont

Par rapport à Ayamonte et Vila Real de San Antonio sises en

Embouchure.

Pas de pont, pas ou peu de liens, pensez-vous, en plus deux pays

Dits rivaux,

Eh bien non, à voir toutes les embarcations qui passent d’une rive

À l’autre.

Une certaine attraction toute empreinte de poésie, naturellement,

Les relie !

Pour aller visiter les voisins d’en face, il faut être bien motivé

Et volontaire

C’est peut-être cela qui les rapproche, bien plus qu’un

Pont utilitaire !

 .

3

.

Autant Villa Real et Ayamontés sont éloignés

Par la distance de l’embouchure du Guadiana

Autant Alcoutim et San Lucar  seront proches,

Une cinquantaine  de mètres, mais, sans pont !

Lors nous avons mouillé  au milieu de la rivière,

Arborant les deux pavillons pour ne pas déplaire,

Avons accosté, en annexe, côté espagnol … désert,

En cherchant âmes, en église, les avons découvert.

.

Le curé enflammait paroissiens d’une longue tirade

Que n’aurait même pas renié  Corneille  ni Rostand,

Tant sa harangue tenait  du théâtre, one man show.

En sommet de clocher, pendait, une cigogne morte,

Paraissant  crucifié : rien à voir pourtant avec croix,

Avec la Vierge traversant le fleuve dans une barque,

Foule la suivant pour finir l’office, église San Lucar.

.

Nous souvenant d’affrontements entre ces peuples,

Par le passé, nous en sommes demeurés interpellés

Serait-ce la raison, européanisation, voire religion,

Qui avait aboli les frontières : il semblait que non.

Le fruit  d’une  longue tradition : y a pas de pont,

C’est sûr mais de mur, distance, haine non plus

Rien d’autre que de l’amitié et confraternité !

.

.

 Calligramme

.

                                          Alcoutim et Sanlucar,  *  nous partageaient,

                                        Deux villages étrangers    A   chacun, son côté,

                                 Sa rive, sa province, deux    L  pays enchantés.

                        Avant toutes choses, arriver  C     en bateau,

                 Il fallait le désirer et il fallait   O   le mériter

           Où le Rio Guadiana, large,   U    les sépare,

      Vingt milles des côtes     T     à remonter.

    Pour finir, trouverons   I    deux villages,

  Langues, couleurs et  M  pays étrangers

 Qui se font face, et  *   qui se font front,

  Sans ponts…non   *   sans liens d’amitié.

.

   L’un et l’autre  S    organisent  des fêtes,

   De leur côté,  A   mais parfois, en chœur,

     Quand, la      N  lumière de l’un, au levant,

      Répond à       *    celle d’autre au couchant.

     Les lumières   L   à nulles autres pareilles,

      Resteront, long  U   temps,  en notre cœur.

     Ressemblant  à   C   des perles, brillantes,

     Entre mer /col     A   lines, verdure, gens.

     La mer coule par    R     son flot montant

    En des marées, jus  *    qu’à leurs pieds.

.

Le    village  espagnol   de    Sanlucar

 Est tout blanc,   *   et,  plus concentré,

Sur lui-même  M   adossé à la colline

Et par son ég    I   lise bien dominée.

De son parvis,    L      on aperçoit ses

Toits tuile rouge   I     et voire ocrées,

Et ruelles pavées,   E     descendantes

 En lacets vers le rio  U   des plus sacré.

Village authentique   *   bien préservé,

Avec fort, deux mou   *      lins, perchés,

Tous ses habitants se  D  sont fréquentés

Beaucoup y sont nés,   U  certains mariés

Nous  y avons vu, la     *  messe, célébrer,

 Et procession, traver   *    ser le Rio sacré.

.

Le  village  portugais     d’Alcoutim…

Est bien plus coloré   *  plus étalé, ….

Et ses maisons ont  *  des formes…….

 Des dispositions  G  différenciées………

 Sa terrasse, le  U  long de son rio………..

Se fond en   A   espaces et autant………….

Place du   D   village   concentre …………….

Par com  I    merces en ses rangs……………….

En bas,  A   l’église près des bateaux,…………….

   En haut  N   ses remparts, son château,……………….

 À l’inté   A   rieur, on musée de pierres, …………………

 Alcoutim  *  allonge s  es coteaux verts, ……… …………..

Sa plage, *    le long  d’un Rio adjacent, ……………………

    Occupé   *    par ilot, marais verdoyant ! ………………………

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Est, avant tout, une ressource en eaux :

Boisson, irrigation, énergie, navigation.

.

16 4

.

Une rivière, le plus souvent, serpente ;

Une rivière trouve son chemin en pente ;

Une rivière grossit et se jette dans la mer ;

Retrouve pluie de celle-ci, de versant divers.

.

Symbolique 

Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Est avant tout une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Cadre de vie urbain mais la source,

Et le cours, le lit, et l’embouchure,

Des ordonnancements du Monde

Dans une approche cosmologique.

.

Le temps qui passe, cataclysme de crue,

Quiétude d’un lac, pureté naïve de source,

Et  puis  les  miasmes, mortels, des marais,

Et la vie  et la mort,  et l’enfer,  et le paradis.

En quoi  l’inscription géographique  du fleuve,

Signifie-t-elle à l’homme sa place dans l’univers ?

.

Descriptif

.

16 – Alcoutim et Sanlucar : milieu du Guadiana 

Alignement travers/ Titre dédoublé/ Thème  ville

Forme oblique / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : rivière / Symbole du fond : frontière

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une frontière est souvent délimitée par une rivière

Avec des villes et villages de chaque coté

Il est plus rare de les voir face à face et très proches

Comme ici tout le long du Guadiana.

Symbolique  

 .

Le nationalisme

Cherche des symboles

Autour de ce qui représente

La souveraineté État,  nations

Et  les frontières  en font partie.

.

Nombre espaces frontaliers sont

La plupart du temps des espaces

D’identités fortes et disputées,

Mais  aussi  des  lieux  de

Proximité linguistique

Et culturelle diffuse

Avec  les  voisins,

Et voire au-delà

De la frontière.

.

La frontière  est

Aujourd’hui un espace

S’estompant pour certains

Sous  l’effet  des  mobilités

Et de la mondialisation.

ritimo.org/La-frontiere-symbole-
de-la-souverainete-nationale

 .

Fond/forme 

 .

La forme est proche du fond dans la mesure

Où elle représente un méandre d’une rivière

Mais ne s’y substitue pas  en n’évoquant pas

Les deux villes étant situées de chaque côté.

.

Le lit d’une rivière est parfois surprenant,

Ici large, là-bas … beaucoup plus resserré,

Ici sablonneux,  mais, là-bas,  plus vaseux.

.

Tant notre ancre  a du mal  à s’accrocher,

Comme si elle était glissante … hésitante.

Deux courbes en méandres d’une rivière

Nous nous sommes mouillés entre deux

Et nous hésitons encore à choisit vers

Quel pays, quelle ville,   frontière,

Le pavillon courtoisie, faire flotter

Au vent et voire courant de mer.

.

Les deux villes sont si proches

Que l’on dirait deux visages

Qui se font face, parlent.

.

.

Épilogue

.

Quoi de plus simple, et de plus naturel,

Qu’une rivière, pour servir de frontière,

Entre deux pays,  tantôt amis, ennemis,

Dont l’eau arrose les berges, sans souci.

.

Flot courant, montant puis descendant,

Charrie sable et vase d’un côté à l’autre

Un fleuve est lien, autant que couteau :

Ce sont gens  qui séparent, non nature.

.

Nombre des ville  et villages, sont bâtis

Le long de rivière pour son eau potable

Ses poissons, ses navigations, alluvions

Sans parler de ses moulins, irrigations.

.

Frontière , canal, en longeant, traversant

Un, deux, trois, cinq, et jusqu’à dix pays,

 Parfois à sec, parfois en crue, inondation,

Sans ses rivières : terre mourrait de soif !

.

Toujours est-il  qu’Alcoutim et San Lucar,

En se faisant face, en se prêtant main forte

Modèles de vie pacifique,  et transfrontière,

Sont la preuve que l’Europe nous rassemble.

.

Visuels et textuels  >>