314 – Arrivée en voiture au Grand Bornand

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On dit : meilleur moment

Des vacances, c’est la veille

Et, le second, le jour même,

Tant c’est d’abord en sa tête

Que l’on se fait  son cinéma,

Tant  l’on attend  un retour,

À hauteur  de ses dépenses,

Un temps  ensoleillé  prévu,

Pour durer  bonne semaine

Avec la neige,  de la fraiche,

Bien poudreuse, bien saine !

.

Faisons route d’Annecy montant fort lacet

Vers les stations, les pistes de ski et sommets

Saint Jean de Sixt, La Clusaz,  Grand Bornand

Arrivons aux portes d’un Chinaillon…tout blanc.

Déchargeons bagages, investissons l’appartement.

.

En façade sud, manteau neigeux, lumineux devant,

Au couple, sa chambre, lits superposés, pour enfants,

Que déjà, dans nos têtes des descentes, à fond, skiant.

.

Certains, pressés  d’en découdre, dès le premier matin,

Autres préfèrent s’acclimater d’abord au paysage alpin,

On glisse, en skis, tout schuss et, juste après la dameuse,

On marche avec des raquettes dans une neige poudreuse.

.

Tant, le soleil et la neige, se sont donnés, ici, rendez-vous,

Et Chinaillon grouille, de par tout, de fourmis, et de fous,

Sur des pistes bleues ou rouges, et, parfois, même noires,

Attention à l’accident casse-gueule, en skis, très notoire.

.

Le temps s’étire lors il s’écoule, comme dans des bulles,

Les bus circulent, cloches des vaches  tintinnabulent :

Toutes ces blancheurs, éblouissantes  et  immaculées

De neige lavent,  reposent nos cerveaux, embrumés.

Quand vient déjà le soir : fatigués froissés, affamés,

Tout le monde, à table, frémit se jette sur son diner,

Riant, s’amusant, le vin aidant pire que des enfants

Ou pur sortilège des neiges, rêve à pic en dormant.

.

Tout comme l’océan,

Neige est dépaysement,

Elle amuse, et elle réjouit,

Autant les petits que grands.

.

Quand les petits s’en donnent

À cœur joie, à fond la descente,

Les grands les encouragent

Pour leurs exploits.

.

Sommes  en bonne

Conditions  de   ski :

Enfants, jusque la fin

De toute  après-midi !

.

Extensions

.

Ski et fête vont de pair,

Tout comme neige et tartiflette,

Ou comme poudreuse et raquettes.

À chacun son rythme et son plaisir :

Il y a une vie,  en pleine journée, et

Une autre  qui commence le soir,

Lors jusque minuit bien frappé,

On tient rythme, une semaine,

Sans se casser ni s’enrhumer.

.

Ski, trois lettres pour désigner toute glisse

Sur la neige, sur l’eau aussi, et  voire l’herbe,

Question d’angles, vers le bas, et  de postures,

Parallélismes, stopper  net, freiner  sur carres,

Sinon ,accident en chute, si l’on y prend gare !

C’est tout un équipement  et  un habillement

Sans compter les remontées et les tire-fesses,

Et comme supplément, beaucoup d’adresse.

.

Le Grand-Bornand est en Haute-Savoie,

Région  Auvergne-Rhône-Alpes, à 1300 m,

Entre massif des Bornes, chaîne des Aravis.

.

Un millier de kilomètres le sépare de Lannion

Bien douze heures de routes, pour l’atteindre :

Si tout va bien, conditions circulation, météo !

.

Faut vouloir skier pour le faire, mais Dieu merci

C’est aussi pour rencontrer deux couples d’amis :

Nous serons une dizaine au réveillon jour de l’an !

.

Fragments

.

La pratique du ski,   fait rêver,

La pratique du ski, fait glisser,

La pratique du ski, fait chuter,

Pratique du ski, fait… s’amuser

.

Mais déjà faut traverser le pays,

De Lannion à au Grand Bornant,

Avec  un long détour  par Annecy,

Suite à route en verglas abondant.

.

Après le télésiège en courte attente

L’on se voit, déjà, dévaler les pentes,

Les uns derrière les autres, ensemble

 Concentrés  sur  notre belle descente !

.

Comme océan, neige est dépaysement,

L’on est ailleurs, dans un autre univers

Qui ne dure que peu de temps, l’hiver :

Il faut en profiter un max, pleinement.

.

Pour ma part, je suis un skieur moyen :

Mes enfants, amis s’en donnent à plein,

Tracer les pistes sous un ciel souverain,

Est un plaisir des plus purs et sereins.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

On dit : meilleur moment…………….

Des vacances, c’est la veille………..

Et, le second, le jour même…….

Tant c’est d’abord en sa tête…

Que l’on se fait son cinéma…

Tant l’on attend  un retour,

À hauteur de ses dépenses,

Un temps ensoleillé prévu,

Pour durer bonne semaine

Avec la neige, de la fraiche,

Bien poudreuse, bien saine !

A     …………………..

Nous faisons route|   R  ­ d’Annecy montant fort lacet

Vers les stations,  |      R  | les pistes de ski et sommets

Saint Jean de Sixt,    |   I   |    La Clusaz, Grand Bornand

Arrivons aux portes     |   V  |  d’un Chinaillon…tout blanc.

Déchargeons bagages,   |    E   |   investissons l’appartement.

En façade sud, manteau    |  E   |    neigeux, lumineux devant,

Au couple, sa chambre,    |    *  |   lits superposés, pour enfants,

Que déjà dans nos têtes   |     S    |    des descentes, à fond, skiant.

Certains, pressés     |     K    |      d’en découdre, dès premier matin,

Autres préfèrent    |    I   |     s’acclimater d’abord au paysage alpin,

On glisse en skis     |     *   |    tout schuss et, juste après la dameuse,

On marche avec des     |   G   |   raquettes dans une neige poudreuse.

Car le soleil et la neige se     |   R    |      sont donnés, ici, rendez-vous,

Et Chinaillon grouille, de par    |  A  |      tout, de fourmis, et de fous,

Sur des pistes bleues ou rouges,      |  N  |      et parfois même noires,

Attention à l’accident casse-gueule,     |  D  |     en skis, très  notoire.

Le temps s’étire lors il s’écoule, comme    |  *    |     dans des bulles,

Les bus circulent, cloches des vaches     |  B  |       tintinnabulent :

Toutes ces blancheurs, éblouissantes    |  O  |        et immaculées

De neige lavent,  reposent nos cer-    |   R   |  veaux embrumés.

Quand vient déjà le soir : fatigués   |  N  |    froissés, affamés,

Tout le monde, à table, frémit |  A   | se jette sur son diner,

Riant, s’amusant, le vin aidant|  N  |pire que des enfants,

Ou pur sortilège des neiges|   D |rêve à pic en dormant.

Tout comme l’océan,

Neige est dépaysement,

Elle amuse, et elle réjouit,

Autant les petits que grands.

Quand les petits s’en donnent

À cœur joie, à fond la descente,

Les grands les encouragent

Pour leurs exploits.

Sommes  en bonne

Conditions  de  ski :

Enfants, jusque la fin

De toute  après-midi !

.

Forme

.

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Évocation 

.

Une lampe de chevet abat-jour

Un tourniquet… pour des jeux

Un skieur en pleine descente  

Avec les risques d’accidents.

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314 4

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Une station d’hiver en haute montagne

Évoque toujours skieurs.

Facile et ludique a priori, mais faut pas

Avoir d’accident avec eux !

 .

Symbolique 

 .

Dans l’alpinisme,

      L’essentiel est ascension,

               Dans le ski, c’est, la descente.

 

                             Le  motif  dominant  de  l’alpinisme

                                          Est la conquête, une fois la cime atteinte,

                                          Au-delà de laquelle on ne peut pas aller

                                           Plus haut, prend fin,  pour  l’alpiniste,

                                           Pour celui qui escalade des rochers

                                       Ou des parois de glace, la phase

                                   Est    vraiment    intéressante.

 

                           Mais, dans    le    cas   du   ski,

                   C’est le contraire   qui se vérifie,

           Si  l’on monte, ce sera,  avant tout,

       Pour descendre, au plus vite, ensuite.

        la-dissidence.org/julius-evola-

psychanalyse-du-ski

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Fond

.

Évocation 

.

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Une station d’hiver en haute montagne

Évoque toujours skieurs.

Facile et ludique a priori, mais faut pas

Avoir d’accident avec eux !

Symbolique

 

Un accident

Est un évènement

Non prévu qui entraîne

Des dommages à soi-même,

Aux personnes, aux biens,

À l’environnement, etc.

 .

Il est aussi causé par de la négligence

Ou de l’irresponsabilité consciente ou inconsciente.

 .

Pour comprendre la signification symbolique de l’accident,

Il faut savoir que nous créons situation que nous vivons,

Et ce, même si nous ne sommes pas responsables

Aux yeux de la loi terrestre.

ucm.center/fr/symbole-accident

.

.

Fond/forme 

Des piquets, si ce n’est des  filets, délimitent

Chacune des pistes, pour ne pas s’aventurer

Sur pentes plus que glissantes, dangereuses,

.

Sauf à choisir de faire carrément hors-piste

À ses risques et périls, craintes d’accidents !

Mais le plaisir  n’est pas que dans la glisse,

Il est autant  en admiration du panorama,

.

Le soir, dans les cafés, dancings, cinémas :

Dépaysement est tel qu’une seule semaine,

Suffit à se ressourcer, à oublier ses peines,

Fatigue physique repose fatigue nerveuse

Ne penser à rien rend skieuse… heureuse.

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313 – En ballon, au-dessus de l’air, l’on peut voir

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

En ballon

On ne manque

Pas d’air chaud !

C’est sûr et c’est ce

Qui fait l’aspiration,

Vers haut vers le ciel

Mais il faut être gonflé

Pour y aller beau temps,

Faut savoir par avance si

Là-haut vent non turbulent

Paysage assez      loin dégagé

Pour pouvoir en profiter.

Sinon   la nacelle,

Instable vous

En-ver-ra

Promener,

Jusqu’à tomber

Au sol, patatras,

Des plus abîmés.

.

En ballon, au-dessus des airs

On peut voir  les détails de Terre,

Sans bruit sans stress, ni se presser

Comme un oiseau plane pour admirer.

.

 D’en haut, le paysage est panoramique,

Où le regard embrasse aire fantastique

Des champs, forêts et villes  et rivières

Constituant le manteau de  la Terre.

.

Plus loin la mer, plus loin le désert :

Un nuage passe  et voile  la Terre,

Je crains instant vent contraire,

Ne plus rien voir sauf  misère.

.

Gonflé à bloc remonte haut,

Air frais saisit le dos,

Si je continue,

Idée venue

Nacelle

Parvenue

En stratosphère,

Manquerai d’air,

Pas de mystère !

.

Extensions

.

 « Premiers ballons à air chaud,

Sans pilote, sont très populaires dans

L’histoire  chinoise …   (dès 220-280 AD).

Elles étaient utilisées  en lanternes aéroportées

Pour la signalisation militaire (lanternes célestes).

Il faut attendre le premier vol habité enregistré,

Un ballon à air chaud des  frères Montgolfier

Le 21 novembre 1783. Le vol, à Paris, 

Atteint hauteur de 150 mètres. »

Source : Ballon Wikipédia.

.

Comme ça vous

Savez tout ou presque.

De nos jours on peut effectuer

Des parcours en aéronef mais il faut un brevet pour les piloter

Soumis aux caprices du vent, comme parachutes et planeurs ;

Planeur, au sens figuré, vous le deviendrez  quand vous serez

Statique à une hauteur de quelques centaines de mètres,

En admirant un paysage grandiose à perte d’horizon.

Ce n’est ni un avion qui se déplace rapidement

Ni un parachute qui tombe rapidement :

Vous avez tout le temps devant vous.

.

Une montgolfière rudimentaire est soumise au gré du vent

Elle peut parfois dériver, dans des directions, non souhaitées,

Percuter des obstacles et atterrir en des endroits non protégés,

Bref, c’est l’aventure vécue au premier degré, à l’état, à l’air pur.

Son vol a aussi son charme, son enchantement, par beau temps

Nul ne peut bouder le plaisir d’être contemplatif, en sa nacelle.

Plus d’un consacre gros moyens, fore énergie, pour en faire !

N’allez pas dire après que c’est stupide à l’aire des avions

Ce n’est jamais qu’un gros parachute ascensionnel

Qui comme son nom l’indique, monte au ciel.

.

Un voyage en ballon demeure inoubliable :

Moi qui ai fait du parachute, c’est l’inverse

En parachute, et comme son nom l’indique

On tombe, en vitesse, et on déploie son aile,

En ballon, on le gonfle pour monter au ciel.

.

L’un n’empêchera ni ne surpassera l’autre,

Ils sont différents, ou sont moins courants.

Lorsque le ciel se chargera de cent ballons,

On aura l’impression du voyage sans nom ;

On aura la sensation d’un retour sans fond.

.

.

Fragments 

 .

En    ballon,

En  montgolfière,

En nacelle… montons,

Nous pouvons faire le fier

Nous sommes   dans les airs,

Sans bruits, dans l’atmosphère.

.

L’on dit comme un grand chapeau,

Pour ne pas dire un petit chapiteau,

À défaut du ciel on dominera la terre,

Le vent nous porte en la direction vers

Où l’on veut aller, atterrir et  à l’heure,

Quelle joie, quel moment de bonheur !

.

Comment, dès lors, en montgolfière,

Ne pas s’émerveiller d’un panorama

À trois cent soixante degrés, offert

Et dont longtemps se souviendra

Tant tous les sens sont sollicités

Pour capter leurs instantanés.

.

J’en            rêve

Enc             ore,

Des             flux

D’air           hors

.

De cette sublime nacelle,

Où mes yeux  étincellent,

De milliers de sensations

De ma folle imagination.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

En ballon

On ne manque

Pas  d’air  chaud !

C’est sûr   §     et c’est ce

Qui fait l’  §        §    aspiration,

Vers haut   §                §     vers le ciel

Mais il faut §                      §      être gonflé

Pour y aller   §                    §     beau temps,

Faut savoir   §                §   par avance si

Là-haut vent   §     §   non turbulent

Paysage assez      loin dégagé

Pour pouvoir en profiter.

Sinon   la nacelle,

Instable vous

En-ver-ra

Promener,

Jusqu’à tomber

Au sol, patatras,

Des plus abîmés.

.

******************

*********************

.

En ballon,  B   au-dessus  S  des airs

On peut voir A      les détails   U    de Terre,

Sans bruit    L      sans stress, ni  S   se presser

Comme un    L     oiseau plane pour  *     admirer.

 O                                      D

D’en haut,     N          paysage est pa      E   noramique

Où regard      ¤           embrasse aire        S   fantastique

Des champs   A            forêts et villes       *      et rivières

Constituant   U             le manteau         *       de Terre.

.

Plus loin la   D        mer, plus loin      A    le désert :

Un nuage     E        passe et voile     I      la Terre,

Je crains     S     instant vent   R   contraire,

Ne plus     *    rien voir    S     misère.

.

Gonflé à bloc remonte haut,

Air frais saisit le dos,

Si je continue,

Idée venue

Nacelle

Parvenue

En stratosphère,

Manquerai d’air,

Pas de mystère !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Formes de Montgolfières,

Vues   comme   superposés,

Comme émerveillements

Successifs ou alternés.

.

313 4

.

Pas besoin d’un grand dessin pour

Voir que forme épouse fond de l’air

Et s’en nourrit comme champignon

Icelle, en bas, en sa petite nacelle !

La Montgolfière  a  été  inventée

 Pour prendre  le  dessus  sur l’air :

Plus on prend de hauteur, on aura

Un point de vue d’émerveillement.

.

Symboliques 

 .

La montgolfière

Représente  moyen transport,

D’évolution, qui est soumis au vent

Qui représente nos pensées, l’agitation mentale,

Le doute, pouvant tourner à n’importe quel moment

Difficile de se fier à cette énergie : elle représente

L’évolution, élévation que nous ne maitrisons

Nous sommes portés  par les évènements,

Surtout par les autres, ce sont proches

Qui nous donnent des conseils,

On avance, on recule,

On change d’avis,

On est soumis

Aux doutes et

Aux hésitations.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/montgolfiere

.

.

Fond

.

Évocation 

.

313 6

.

La Montgolfière a été inventée

 Pour prendre le dessus sur l’air :

Plus on prend de hauteur, on aura

Un point de vue d’émerveillement.

 

Symbolique

 .

On comprend que l’interprétation symbolique

Est un rapport au monde qui permet à l’homme

De donner sens à tout élément de l’environnement.

 

Chacun  entretient un rapport  inquiet  et  curieux

À l’environnement naturel, mer, terre et aérien.

De trouver des interprétations rationnelles à

Cet apparent chaos est leur continuel souci.

 

Ils n’ont de cesse de classer observations

Et  d’inventer  des  systèmes  cohérents

Qui leur permettent de s’émerveiller

Dans  cet  univers, en  position  centrale,

Et d’élaborer des représentations de nature

Différentes selon point de vue où ils se placent.

afc.asso.fr/accueil-aicr2014/1087-

les-larmes-du-ciel-emerveillement-et-symboles

 .

.

Fond/forme 

 .

Le ballon est l’équivalent du voilier

Sauf qu’ici, on sera en air et hauteur

Mais il y a une voile, il y a un moteur

On avance, lentement, au gré du vent,

Ce qui laisse le temps pour contempler

Merveilles des paysages sous ses pieds

Qui sont, parfois, au nombre de mille

300 mètres de haut, à 360 degrés ! 

.

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312 – Voyage, lutte contre éléments naturels

Textuels et illustrations  >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De lutter contre

Éléments  naturels :

Vent,  mer,  terre  et  feu,

Est toujours un jeu perpétuel.

Fut déjà le combat ardent, inégal

De nos aïeux, pour un sort infernal.

.

Mais, aujourd’hui … nous disposons

De toutes sortes d’esquifs, machines

Autres que celles avant construites,

Celles que  l’on conçoit, imagine,

Afin d’affronter et de dompter,

Toutes diversités d’éléments,

En devenant… électrisées

Voire télécommandées.

.

D’un frêle esquif primitif creusé en bois gélif :

Avons fait sous-marin ; de char tiré par chevaux,

Des automobiles, avec grand choix de puissances.

.

Mais  alors  que dire, dans l’air, d’un aéronef,

Décollant et volant  et atterrissant, en bref :

Aucun élément  ne nous est plus étranger,

Lors le feu atomique, est à notre portée.

.

Prendre la mer, reste un risque calculé,

Si l’on a bateau, solide, et bien équipé,

Et un équipage qui sait bien naviguer,

Précaution d’usage, étant à respecter.

.

Accident, chutes, blessures, noyades,

Y en a toujours eu, encore, y en aura,

Question des destins ou hasards qui a

Fait que morts arrivent, par myriades.

.

Le fait de voyager de naviguer, explorer

Ne cessera  amais car c’est notre liberté

De nous déplacer vers tous lieux, désirés,

Pour avec ou contre éléments, composer.

.

Et il y a certains qui auront réussi à faire

Plusieurs fois  le tour de la Planète Terre,

Et sans que rien de fâcheux ne soit  arrivé

Lors chez eux en traversant  route : blessé.

.

Qui veut  voyager loin, ménage sa monture,

Dit  un  proverbe : soi, son âne, ou  les deux !

Qu’importe, lors on revient,  l’on est chanceux

De pouvoir raconter péripéties qu’on a endurées.

.

Extensions

.

Lutte contre éléments contraires

Lors d’un voyage ou d’une exploration

Est un thème récurrent de la littérature,

Et du cinéma : d’affronter l’inconnu, serait

Se mettre à nu, et non pas tant de corps  que

De tempérament, d’acharnement à poursuivre

Jusqu’à la limite de ses forces  ou de ses idées.

N’importe qui pourra faire le tour de la Terre

En quarante-huit heures avec escale ici et là

Il y a un millénaire, cela prenait une vie ou

Presque si ça ne vous prenait pas sa vie.

.

Tous les moyens sont bons pour se déplacer, ou faire un voyage.

Les uns sont simples, élémentaires ou rustiques ou rudimentaires,

D’autres sont plus complexes, sécurisés, ou dangereux, au contraire.

Partir en : vélo, moto, auto, auto, bateau, ne sera pas prendre l’avion,

Où l’on est juste un colis, à transporter  et prisonnier d’une carlingue.

L’eau, l’air, la chaleur, le froid, seront des éléments naturels, à lutter,

Quand ce n’est pas la terre ou rochers en montagne, lors d’escalade.

N’oubliez pas qu’en forêt vierge ou primaire, faut se frayer chemin

Là où il n’y en a plus ainsi que dans la neige en haut des glaciers.

.

Vivre une aventure, prenant des risques

Et la vivre en un cocon en toute sécurité

N’a ni la même forme, ni le même fond,

Ce qui marque première : l’engagement

Manque à seconde : le plein d’émotions.

.

N’allez pas croire que tout globe-trotter,

Est un inconscient,   un trompe-la mort :

Si tout n’est ni calculé, tout n’est anticipé

Il a cette faculté de rapidement s’adapter,

Et avec l’expérience, de bien passer à côté.

.

Fragments

.

Voyager demeure une aventure,

Qui se passera bien ou qui dure

Il n’est pas un déplacement pur

Qui nous laisse un souvenir sûr.

.

On a beau être que cargaison,

Dans long fuselage d’un avion

Tant qu’on est à destination,

Y aura toujours un frisson.

.

On pourrait faire une liste,

Des incidents de parcours,

 Émaillant  l’aller  ou retour,

Vous rendant un peu triste.

.

Et pourtant, qui ne consent,

Aux opportunités  d’évasions,

Qu’il offre, malgré évènements

Entachant votre détermination.

Que ce soit à pied, en vélo, à cheval,

En voiture, en train, en bateau, avion

Ce n’est pas le moyen pour précaution

 Qui vous évitera d’arriver, bien ou mal !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

De lutter contre

Éléments  naturels :

Vent,  mer,  terre  et  feu,

Est toujours un jeu perpétuel.

Fut déjà le combat ardent, inégal

De nos aïeux, pour un sort infernal.

Mais, aujourd’hui … nous disposons

De toutes sortes d’esquifs, machines

Autres que celles avant construites,

Celles que  l’on conçoit, imagine,

Afin d’affronter et de dompter,

Toutes diversités d’éléments,

En devenant… électrisées

Voire télécommandées.

.

D’un frêle esquif primitif creusé en bois gélif :

Avons fait sous-marin ; de char tiré par chevaux,

Des automobiles, avec grand choix de puissances.

.

Mais alors  que dire, dans l’air, d’un aéronef,

Décollant et volant et atterrissant, en bref :

Aucun élément  ne nous est plus étranger,

Lors le feu atomique, est à notre portée.

.

Prendre la mer, reste un risque calculé,

Si l’on a bateau, solide, et bien équipé,

Et un équipage qui sait bien naviguer,

Précaution d’usage, étant à respecter.

.

Accident, chutes, blessures,  noyades,

Y en a toujours eu, encore, y en aura,

Question des destins ou hasards, qui a

Fait que morts arrivent, par myriades.

.

Fait de voyager V       C naviguer, explorer

Ne cesse jamais  O       O   c’est notre liberté

De nous déplacer Y      N    vers lieux désirés,

Avec ou contre     A       T  éléments, composer.

G       R ……

Et il y a certains   E        E     qui ont réussi à faire

Plusieurs fois le    :          * tour de la Planète Terre,

Et sans que rien  L           É de fâcheux ne soit  arrivé

Lors chez eux en   U           L  traversant  route : blessé.

Qui veut  voyager    T           É    loin, ménage sa monture,

 Dit  un  proverbe :   T           M     soi, son âne ou les deux !

 Qu’importe, quand    E           E      on revient… est chanceux

De pouvoir raconter    *          N  péripéties que l’on endure.

*        T ……

N   A   T  U  R  E  L 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une silhouette d’homme

Qui  marche   ou  qui court

Pendant  un  bref  voyage, 

Emportant une valise avec soi.

.

312 4

.

Voyage comporte nombre de  risques

Que l’on veut minimes :

Parfois, l’on est bloqué, parfois, détourné,

Attaqué pour sa valise. 

Un voyage, avec,  ou sans valise,

Est  toujours possible en sac à dos,

Voire sans,  à pied,  courte distance,

Si bien que la forme épousera le fond.

.

Symbolique 

 .

Le voyage, symbole

D’évasion et changement

Depuis toujours, a fait rêver

De nombreuses personnes.

En voyage, nous faisons

Face à un réel processus

De dépaysement,

De changement,

Nous assistons à

Des paysages différents,

Des  coutumes, étrangères

Mais, parfois, ces  coutumes

Différentes des nôtres peuvent

Ne pas s’avérer si paradisiaque.

Source : etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Tout voyage comporte nombre de risques

Que l’on veut minimes :

Parfois, l’on est bloqué, parfois, détourné,

Valise de rêves et problèmes. 

.

Symbolique 

.

La valise symbolise

Bien le poids du passé,

Des habitudes psychiques,

Des souvenirs enfouis et qui

Empêchent toute progression.

 

Elle immobilise un ou deux bras,

Empêchant,  par là, toute  action.

Représente attachements affectifs

Qui nous encombrent, tout comme

Us et coutumes, d’un  autre  temps.

 

Il est très fréquent d’égarer sa valise

En rêve  et  même  de s’en inquiéter,

Voire   de s’alarmer  et de dépenser

Beaucoup d’énergie à la retrouver

Bien que  cela  ne soit  pas grave

Il faudrait, seulement l’oublier.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Valise

 

.

Fond/forme 

.

Les voyages, comme chacun sait,

Pour le mieux, forment la jeunesse,

Les voyages, comme chacun se plait,

Pour le moins, retardent la vieillesse !

Ils favorisent un regard  très différent,

Du lieu et quotidien de sa vie plan-plan.

On parle volontiers d’évasion : emphase.

.

Nous dirons simplement une autre phase

Où l’on engrange des sensations, émotions

Qui nourriront notre mémoire, en actions,

De projections de nouvelles planifications.

Lors on a pris le virus, ça ne s’arrête plus,

On va de pays en pays et de plus en plus.

.

Textuels et illustrations  >>  

311 – Dormir en bateau, en train, en avion

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dormir toute une journée,

En un bateau,

Pour à deux cent kilomètres

Se réveiller,

Est expérience de bercements

 Par les eaux,

En sillages d’espaces, en temps

De libertés.

 .

Dormir, de même, en couchette,

En un train,

Pour, et, à trois mille  kilomètres,

Se retrouver,

Est belle expérience   des torpeurs,

 Cadencées,

Des roulements de rails et de voies

 Et sans fins.

 .

Dormir de même Paris Melbourne

En un avion

Pendant vingt mille kilomètres,

Et se reposer,

Est une expérience d’oiseau,

 Rapide à planer,

En temps presque record,

Vous êtes téléporté.

 .

En divers espaces, différentes vitesses,

Sommeil crée rêve, rêverie extraordinaire

Pour découvrir terres, étranges  étrangères,

Qu’elles  soient lunaires, solaires,  stellaires.

 

Trois manières d’exister, en étant prisonnier,

En ces trois lieux mobiles  où  le temps passe,

Ces trois  transports  explorent  trois  espaces

Qui ont, chacun, leur manière propre d’exister.

 .

Quel que soit le moyen, quel que soit la vitesse,

Vous vous réveillez le matin avec le sentiment

D’avoir  franchi frontières  pour être  ailleurs,

Assouvi votre petitesse,  votre besoin vitesse.

 .

Changer d’espace est, changer d’imaginaire

Et personne ne peut prétendre le contraire

On ne peut être ailleurs comme chez soi

Sommeil  n’est pas idem  chaque fois !

 .

Le bateau a,  sur les autres,  le mérite

De vous rappeler d’autres bercements

Le train, de vous rythmer  votre temps ;

L’avion, de faire  que  votre  cœur palpite.

 .

En divers espaces, ou  à  différentes vitesses,

Sommeil crée rêves ou rêveries extraordinaires

Pour découvrir autres terres, étranges, étrangères,

Que ces dernières soient lunaires, solaires, stellaires.

.

Extensions

.

La veille est très différente en fonction

Du moyen de transport que vous prenez.

Cela parait  évident mais  le sommeil aussi

Tant  les conditions  ne sont pas  les mêmes.

.

En bateau, on peut être couché à l’horizontale

En train  ou en avion, on l’est beaucoup moins,

Si fait qu’on ne peut guère changer de position,

Sans gêner son voisin  et lorsque l’on se réveille.

.

Après huit heures en continu, profond sommeil,

La distance  varie  d’autant, et, les bruits, aussi.

Il n’est pas rare  de sentir  courbatures  au cou,

Voire aux reins ou,  et  voire aux jambes qu’on

Ressent  plus lourdes  en avion  qu’en  bateau.

.

La qualité  du sommeil,  en bateau,  si la mer

N’est pas démontée,  si elle n’est pas hachée,

Est la meilleure qui soit, dans sa couchette,

Bruits sont feutrés, bercements sont doux,

Mouvement du corps compagnie, divine.

.

Dormir est activité fondamentale pour son équilibre, survie.

Activité, son cerveau ne se mettra jamais en repos, sauf mort !

Le sommeil est réparateur pour restaurer l’énergie de son corps

Et il ne pourra le faire que, si celui qui en est le propriétaire, dort

C’est simple, c’est logique, c’est mathématique, c’est même binaire,

Bien que l’inconscient qui se réveille dans le sommeil, ne le soit pas.

S’il est difficile de dormir, en fauteuil, dans un avion au long cours,

Il est déjà plus probant en un train, plus encore en cabine bateau.

Y en a qui dorme n’importe où, d’autres, nulle part ou presque.

.

Dormir en bateau, en train, en avion

Le verdict tombe : couchette bateau !

.

Le train vient en second, car il est rare

Cher, d’avoir cabine  pour soi tout seul.

.

Quant à l’avion, même si planant et nuit :

On manquera de place pour bien s’étaler !

.

Après, en avion, la traversée de l’Atlantique,

Vous fera souffrir d’un bon décalage horaire.

.

En bateau, cela au moins, vous ne risquez pas,

Bercé que vous êtes, petite vitesse, raz des flots.

.

Fragments

.

Dormir en bateau,

Tout au ras de l’eau

Roof pour manteau,

Comme en berceau !

.

Dormir en un train,

En espace  restreint,

Un sommeil astreint

Par arrêt, contraint !

.

Dormir dans l’avion,

En l’air, suspension,

En rêve d’ascension

Pour belle évasion !

.

Dormir en voiture

Pas une sinécure

Pas très sécure,

Sur siège dur !

.

Mieux reste

En son lit,

Chez soi,

Douillet

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Dormir toute une journée,

En un bateau,

Pour à deux cent kilomètres

Se réveiller,

Est expérience de bercements

 Par les eaux,

En sillages d’espaces, en temps

De libertés.

Dormir, de même, en couchette,

En un train,

Pour, et, à trois mille  kilomètres,

Se retrouver,

Est belle expérience   des torpeurs,

 Cadencées,

Des roulements de rails et de voies

 Et sans fins.

Dormir de même Paris Melbourne

En un avion

Pendant vingt mille kilomètres,

Et se reposer,

Est une expérience d’oiseau,

 Rapide à planer,

En temps presque record,

Vous êtes téléporté.

En divers espaces, diffé    D   rentes vitesses,

Sommeil crée rêves, rêveries  O extraordinaires

Pour découvrir terres, étranges      R    étrangères,

Qu’elles soient lunaires, solaires,        M      stellaires.

Trois manières d’exister en étant        I     prisonnier,

En ces trois lieux mobiles où le           R       temps passe,

Ces trois transports explorent           *      ces trois espaces

Qui ont chacun leur manière          B          propre, d’exister.

Quel que soit le moyen,            A             quel que soit vitesse,

Vous vous réveillez            T           le matin avec le sentiment

D’avoir  franchi              E          frontières pour être  ailleurs,

Assouvi votre                  A       petitesse, votre besoin vitesse.

Changer d’espace            U          est, changer d’imaginaire

Et personne ne peut           *          prétendre le contraire

On ne peut être ailleurs         T             comme chez soi

Sommeil n’est pas idem           R            chaque fois !

Le bateau a, sur les autres,          A           le mérite

De vous rappeler d’autres ber       I       cements

Le train, de vous rythmer votre      N     temps ;

L’avion, de faire que votre cœur      *   palpite.

En divers espaces, ou  à  différentes  A    vitesses,

Sommeil crée rêves ou rêveries extra  V  ordinaires

Pour découvrir autres terres étranges   I    étrangères,

Que ces dernières soient lunaires, solai  O  res, stellaires

                                          N

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Fiole, certainement, 

Contenant un élixir

Pour le  sommeil

Probablement.

.

311 4

.

Fiole du sommeil : qui le sait !

Quel que soit mode de transport

En tous cas,  une  vieille  potion,

Issue du moyen âge ou presque.

.

Symbolique 

.

Une carapace

Mate et fuselée

Couleur de nuit,

Sur le dessus, un

Verre bombé  d’où

Miroitent des reflets

De couleurs  vibrantes.

L’opacité mystérieuse de la fiole

En forme d’amphore, coque protectrice,

Évoque  un  récipient  contenant  un  nectar

Précieux et qui semble avoir traversé le temps.

Elle est le réceptacle de six fragrances inspirées

Par six pierres de couleurs vives opalescentes

Améthyste, citrine, péridot, turquoise,

Tourmaline et pierre de lune.

letemps.ch/lifestyle/flacon-mythologique

.

.

Fond

.

Évocation

.

 311 6

.

Fiole du sommeil, qui le sait,

Quel que soit mode de transport

En tous cas,  une  vieille  potion,

Issue du moyen âge ou presque.

.

Symbolique de fond

 .

Le sommeil,   

Est pierre   angulaire

Organisme en bonne santé.

Il n’est, toutefois,  pas  évident de

Savoir si sa nuit  aura été réparatrice.

Une  fondation    américaine   du   sommeil

A publié 4 repères de la qualité de sa nuit,

1) Vous dormez en moins de 30 minutes ;

2) Réveillez pas plus d’une fois par nuit ;

3) Vous vous rendormez 20 minutes ;

4) 85% du temps que vous passez

Au lit, est consacré

 Sommeil.

Source : madame.lefigaro.fr/bien-être/le-

mode-demploi-pour-sommeil-de-qualite

.

.

Fond/forme 

 .

Le train et le bateau ont, cela, en commun,

Qu’ils vous bercent par leur rythme régulier,

Toujours de même manière avec tempo cadencé

.

Tandis que l’avion serait beaucoup plus contraint

Le sommeil est plus difficile, plus tardif, plus léger

Sauf à bénéficier siège couchette, pour s’’allonger.

.

Quant à la voiture, n’en parlons pas, elle vous use

Par ses à-coups, ses arrêts, reprises, virages etc.

.

 Textuels et illustrations   >> 

310 – Voyage en train et avec entrain

Textuels et illustrations >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le train,

Nous mène,

D’un point de départ

À  un  autre : l’arrivée.

L’arrivée peut illustrer

Une fin de parcours,

Sinon  une étape,

Même de… rien.

.

La vie continue,

Sur son chemin,

Qui nous ballade

En tous les points

Pour notre  … mal,

Ou pour  notre bien.

.

Lors  parfois,  le train,

Reste un temps astreint,

En un lieu aussi contraint,

Où, l’on côtoie des voyageurs,

Débarquant autre gare…ailleurs.

.

On  bavarde, on lit,  on se … regarde,

On écrit et mange sans prendre garde

Aux temps,  aux  paysages  qui  passent

En  comptant  les arrêts  jusqu’au sien.

.

Le  train, comme  tous   les  transports,

Stimule  le   cerveau  et  l’imagination :

On  ne se déplacera  pas   sans   penser,

Au lieu  de départ  et  au lieu d’arrivée !

.

Et l’on se prend même, parfois, à rêver,

Que ce train brulera toutes les stations,

Et qu’il n’y aurait plus de destinations :

Pas plus, au sud, est, ou ouest, ou nord.

.

Qu’il en serait devenu …  extraterrestre,

Nous mènerait aux confins de l’Univers

Pour peu qu’il y en ait, comment savoir

Et que l’on puisse, vivant, les atteindre.

.

Le train … comme tous les transports,

Peut être sujet à variation d’horaires,

Partir à l’heure et arriver en retard,

Être à moitié vide  ou  archiplein,

Être face  à  un  suicide, panne,

Obligé à changer  une rame.

.

Le train-train, quotidien

Devient vie de chien

Cela dit on y dort

On  y  mange,

Et s’aime

Bien

V

.

Extensions

.

Voyager en train, certains aiment bien,

D’autres, moins, autre pas : cela dépend

Des expériences, des attentes de chacun.

Comme  en  tous transports  en commun.

.

On est un peu comme colis qu’on déplace

Et la place à l’intérieur, pour se déplacer

Est plus que limitée, plus que partagée.

.

«Train pour la vie» et «train de la vie»

«Train de vie», n’ont rien, en commun,

Si ce n’est des rails réels ou bien fictifs,

Sur lesquels on avance en sachant bien

Où l’on va ou bien l’on y va, malgré soi.

.

L’imaginaire relatif au train, est infini,

De même que  le nombre  de ses arrêts,

De ses destinations et de ses occupations.

.

Train de jour ou de nuit, wagons en sièges ou en couchettes,

Wagons restaurant, plateaux repas, à la place, casse-croutes.

Le voisinage est parfois plaisant, parfois ennuyeux, bruyant :

Les téléphones sonnent, consonnent, bavardages résonnent :

On somnole plus qu’on ne dort, et le contrôleur vous réveille

En plein rêve ou cauchemar : dieu, où ai-je mis mon billet :

Je ne le sais plus, ne le trouve plus et où sont mes bagages.

.

Prendre le train n’a plus rien à voir avec train-train quotidien

Qui rappelle le célèbre slogan de  manifs «métro, boulot, dodo».

Avant, la SNCF ne parlait que de transports, d’une gare à l’autre,

À présent, elle vous invite à un voyage agréable, et voire, lointain !

Il est vrai que le confort et la vitesse se sont grandement améliorés,

Et que l’on peut s’occuper, si ses voisins ne sont pas  trop bruyants.

Ce que je préfère c’est le train de nuit avec couchette pour dormir

Le bruit régulier du train, sur les rails, et l’exiguïté de la cabine,

Donnent impression d’intimité, de distance, puissance à rêver.

.

Le train n’est pas la panacée :

Il ne dessert pas tous les coins,

En Bretagne il ne fait que tour,

Pour la traversée, voir autobus.

.

J’ai connu des Michelines, diesel,

Lentes, polluantes, inconfortables :

60 kilomètres/heure : vrai escargot,

Le temps de dix belottes au bas mot.

.

Ou regardais par la fenêtre le paysage

Défiler avec parfois des vaches en près.

Aujourd’hui, elles ne lèvent plus la tête,

Tant ça pourrait faire leur lait, tourner.

.

Fragments 

.

Si vous voulez sortir de votre train-train quotidien,

Prenez donc le train, et cela de nuit comme de jour.

Telle expression, dont on ne connait l’origine exacte

Évoque la routine, l’allure toujours égale, répétition.

.

Qu’importe, passons : échange monotonie  et entrain,

Et là, l’on ne s’ennuierait pas, l’on ne s’ennuierait plus

Mais comment faire : il s’agit de bien dormir, en train,

Train-train, entrain, au train où vont les choses, perdu.

.

Il est vrai qu’une fois dedans, on est pris par la vitesse,

Question train-train, vous repasserez, bientôt arrivés :

À peine le temps de se reposer la tête sur son oreiller,

Le temps d’un rêve, en Train bleu ou Transsibérien.

.

Dans un train, on peut lire et peut s’occuper,

Êtes tranquille : personne pour … déranger,

Il bouge à peine, a des sièges confortables,

Des heures comme en une bulle, capable.

.

Avec entrain pour ceux qui préfère

À tout autre moyen de transport,

Ayant pour tous, un imaginaire

Qui en inconscient serait d’or.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

Le train,

Nous mène,

D’un point de départ

À  un  autre : l’arrivée.

L’arrivée peut illustrer

Une fin de parcours,

Sinon  une étape,

Même de… rien.

UN

La vie continue,

Sur son chemin,

Qui nous ballade

En tous les points

Pour notre  … mal,

Ou pour  notre bien.

VOYAGE

Lors  parfois,  le train,

Reste un temps astreint,

En un lieu aussi contraint,

Où, l’on côtoie des voyageurs,

Débarquant autre gare…ailleurs.

EN TRAIN

On  bavarde, on lit,  on se … regarde,

On écrit et mange sans prendre garde

Aux temps,  aux  paysages  qui  passent

En  comptant  les arrêts  jusqu’au sien.

Le  train, comme  tous   les  transports,

Stimule  le   cerveau  et  l’imagination :

On  ne se déplacera  pas   sans   penser,

Au lieu  de départ  et  au lieu d’arrivée !

AVEC UN BEL

Et l’on se prend même, parfois, à rêver,

Que ce train brulera toutes les stations,

Et qu’il n’y aurait plus de destinations :

Pas plus, au sud, est, ou ouest, ou nord.

Qu’il en serait devenu …  extraterrestre,

Nous mènerait aux confins de l’Univers

Pour peu qu’il y en ait, comment savoir

Et que l’on puisse, vivant, les atteindre.

ENTRAIN   

Le train … comme tous les transports,

Peut être sujet à variation d’horaires,

Partir à l’heure et arriver en retard,

Être à moitié vide  ou archiplein,

Être face à un suicide, panne,

Obligé à changer une rame,

Et train-train, quotidien

Devient vie de chien

Cela dit on y dort

On  y  mange,

Et s’aime

Bien

V

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Ça ressemble plus

À  une  grande  fusée

Qu’à une longue voiture actuelle ;

Peut-être : un train du futur ?

.

310 4

.

Un jour, qui sait, des trains ressembleront

Peut-être à une fusée:

Mais en attendant de filer à 900 à l’heure :

300, c’est déjà pas si mal !

.

Symbolique

.

La voiture fait du bruit,

Envahit ville, bitume campagne.

Elle utilise une place folle, à l’arrêt,

Lors  on lui construit  des  immeubles

Et grottes souterraines pour parquer.

 

Elle consomme  une énergie épuisable,

Elle pollue  et  elle contribue  à  la mort

Et  selon l’OMS : en 6 ans,   l’équivalent

De la population Suisse  qui disparaît :

1,2 millions de personnes chaque année.

 

À ces morts faut ajouter blessés graves,

Mutilés,   amputés,  handicapés   à vie,

Enfants orphelins, familles détruites.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un jour, qui sait, des trains ressembleront

Peut-être à une fusée:

Mais en attendant de filer à 900 à l’heure :

300, c’est déjà pas si mal !

.

Symbolique

 .

L

Le    train    aura    pris

Dans les dessins, rêves d’enfants,

Comme des adultes, d’importances égales

À celle du cheval, la diligence des siècles passés.

Dans l’expérience et l’analyse des rêves, le train s’inscrit

Parmi symboles de l’évolution,    à suite  serpents, dragons.

      Le train des rêves est  image de vie  collective  du destin

                 Qui emporte. Arriver en retard, manquer le train,

                           Monter dans le train à la dernière  seconde,

                                     Autant de rêve qui indiquent que nous

                                                  Avons laissé passer l’occasion.

 . 

.

Fond/forme 

 .

Le train, le TGV, fonce 

Comme  une  vraie fusée,

Lors à trois cent à l’heure

Logeant l’autoroute on voit

Les automobiles, trainasser.

Cela change du train-train,

Que l’on appelle quotidien,

En promenant son chien.

Ici, tout va vite, sécurisé

À peine parti que déjà,

Bientôt parle arrivée

C’est bien ça, fusée

À ne pas rater !

.

 Textuels et illustrations  >>  

309 – Route vers le Nord, Cambrai

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Six cent kilomètres au compteur

Sept heures de route avec arrêts

Le tout, ou presque, autoroute

Sauf le dernier quart d’heure.

.

En partant, un soleil breton

Et plus loin, pluie battante

Plus loin : neige  fondante

Météo contrastée, saisons.

.

On patiente et on s’adapte,

S’occupe, comme l’on peut

Pont de Normandie superbe,

À  l’horizon, mer,  pas d’herbe.

.

Six heures passe comme en une,

Si votre destination vaut le coup,

Sinon  l’on peste  contre le temps

Le froid et neige, vous empestent

.

Lever tôt et puis  lavé … vite fait

Un petit déjeuner,  sur le pouce :

Sept heures de route compte fait

Neige, en champs, se fait douce

Huitres  et  cidre  et  crêpes

Gâteaux bretons en soute,

.

Cadeaux pour nordistes, pour fêtes,

C’est assez, on part, en avant, toute

À la première heure, très guillerets

Mais la deuxième,  déjà  un peu las

À la troisième, un grand arrêt buffet

Restaurant à midi pour manger repas

.

Et lors, dès la sortie de la Bretagne :

Neige sur la route,  frimas,  brume,

Tout est blanc autour sauf le bitume,

On se croi arrivé en pleine montagne

Et juste après avoir franchi…  le Pont

.

De Normandie,  notre second arrêt :

Un café, bien chaud, peut être bon

Pour garder yeux ouverts, exprès,

Lors manteau, blanc … s’épaissit,

.

Entourés d’une ambiance irréelle,

Sommes centaines d’autos, éblouis,

Par autoroute … vrai sapin de Noël.

.

Puis  arrivons, enfin, dans  la  cour,

Où vin chaud et gâteaux, attendent,

Las du voyage mais le cœur content,

Demain veille de Noël est beau jour.

.

Extensions

.

Sept heures de route,

C’est un long parcours.

Et quand les conditions

Météo se dégradent, cela

Allonge d’autant l’arrivée.

.

Mais, qu’à  cela, ne tienne,

Je ne suis pas trop… stressé

L’essentiel est arriver entier

Et vivant  et en bonne santé,

Si possible, pas  trop fatigué.

.

Nous sommes  3   chauffeurs,

Moi, ma femme  et  notre fils :

Lors que demander de mieux !

.

J’ai, déjà, fait  ce  parcours, seul

Et  d’une seule traite,  n’arrêtant

Que deux fois, pour prendre café.

.

Ça change complétement la donne

Et les derniers kilomètres … de nuit,

Sous pluie brouillard, sont éreintants.

.

Pas trop le temps de flâner hors de l’autoroute

Au vu du temps à passer, de la distance à réaliser.

Deux pépites, toutefois comme Mont Saint Michel

En entrée en Normandie et le pont de Normandie,

En sortie, avant de contourner cathédrale Amiens.

Une  autoroute, c’est, toujours, un peu monotone,

Bien plus rapide, bien moins fatigant, en somme

Six heures de route, pour six cents kilomètres :

Je pourrais les faire presque les yeux fermés.

.

Bon d’accord, on traverse la Bretagne

La Normandie,  la Picardie, et le Nord

Sans voir grand-chose de leur paysage

Mais on ne peut tout avoir dans la vie,

Il faut choisir entre vitesse et flânerie.

.

Le contournement de la ville de Caen

Prend du temps,  fonction de l’heure,

Passage  pont de Normandie : délice,

Reste est selon, reste est à l’avenant :

On remercie le ciel quand il fait beau.

.

Fragments

.

On ne va pas se mentir :

Autoroute est monotone

On roule à n’en pas finir,

Y a rien qui vous étonne.

.

Bien  que : par ci, par-là,

Il y ait comme attraction

Une abbaye voire un pont

Qui intéressent … ou pas !

..

Ah c’est vrai dit en passant

Les péages, les restaurants,

Bouchons, ralentissements,

Qui consomment du temps.

.

Représentations  des routes,

Et des chemins et abondent

Archétypes qu’être  humain,

Se fait de lui en mouvement.

.

On finit toujours par arriver,

Plus ou moins  tard,  fatigué :

On s’en console à cheval, vélo,

On n’y serait pas bien aussitôt.

.

Illustrations : visuels, scénario et fiction

.

Calligramme

.

EN ROUTE

Six cent kilomètres au compteur………………………………

Sept heures de route avec arrêts…………………………

Le tout, ou presque, autoroute,…………………

Sauf le dernier quart d’heure…………

                               En partant : soleil breton,……………………….

                             Plus loin : pluie battante :……………..

                      Plus loin : neige fondante,…….

                 Météo contrastée, saisons….

            On patiente et on s’adapte,…

        S’occupe, comme l’on peut…

     Pont de Normandie superbe,…

   À  l’horizon, mer, pas d’herbe…….

Six heures passe comme en une,……..

Si votre destination vaut le coup,……………

Sinon l’on peste contre le temps……………………

  Le froid et neige, vous empestent……..……………………

VERS LE NORD

   Lever tôt, lavé vite fait…………………………………………………

Petit déjeuner sur le pouce : …………………………………………

     Sept heures de route tout compte fait,……………………………

Lors la neige, en champs, se fait douce …………………

  Huitres et cidre et crêpes…………………………………

  Et gâteaux bretons en soute,………………………..

.

Cadeaux pour nordistes, pour fêtes,………..

C’est assez, on part, en avant, toute……….

      À la première heure, très guillerets ……………

Mais la deuxième, déjà un peu las …………

À la troisième, un grand arrêt buffet ………..

Restaurant à midi, pour manger repas……….

VERS CAMBRAI  

     Mais dès la sortie de la Bretagne :…………………….

Neige sur route,  frimas,  brume,……………………

  Tout est blanc autour sauf le bitume,………………….

       On se croirait arrivé en pleine montagne………………….

Après avoir franchi le Pont……..………………………..

.

De Normandie, notre second arrêt :……………….

Un café bien chaud ne peut être que bon…….

 Pour garder yeux ouverts sans faire exprès

Le manteau, blanc, s’épaissit, ….………..

.

 Entourés d’une ambiance irréelle,….

     Sommes centaines d’autos, éblouis,

       Par autoroute, vrai sapin de Noël.

             Puis arrivons, enfin, dans  la  cour,

                   Où vin chaud et gâteaux attendent,

                          Las du voyage mais le cœur content,

                              Demain veille de Noël est beau jour.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un tracé  d’autoroute

Qui s’avérera, forcément,

Cher mais rapide, reposant

Pour longs trajets en voiture.

.

309 4

.

Une route, petite ou grande,

Est souvent voie, bien tracée :

Menant  d’un point  à un autre,

En voiture et qui en a vu d’autres.

L’autoroute est faite pour les voitures

Pour aller plus vite et gagner du temps

Sans compter, avoir moins d’accidents,

Le tout faut que la forme épouse le fond.

.

Symbolique 

 .

Que    ce  soit     par            médiation

Des  arts   plastiques,          littérature,

La poésie,  la musique,         mythologie

Et voire la philosophie          des sciences,

Nombre représentations        autoroutes

Chemins et cheminements            abondent.

 

Cette marche de l’être  hu             main  vers

L’inconditionné     peut   se             décrypter

Derrière  toute  expérience            spirituelle,

Que  celle-ci  soit     d’ordre             esthétique,

Philosophique,     gnostique,              mystique.

 

Lors le  symbole   du  chemin              reste  l’un

Des   éléments    de     l’image               archétype

Que  l’être  humain   se forme           de lui-même,

Révèle essence humaine «être-      en-recherche».

universalis.fr/encyclopedie/chemin-symbolisme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

309 6

.

Une route, petite ou grande,

Restera une voie, bien tracée

Cher   mais rapide, reposant

Pour long trajet en voiture.

.

Symbolique

 .

La voiture fait du bruit,

Envahit ville, bitume campagne.

Elle utilise une place folle, à l’arrêt,

Lors  on lui construit  des  immeubles

Et grottes souterraines pour parquer.

 

Elle consomme une énergie épuisable,

Elle pollue  et elle contribue  à  la mort

Et  selon l’OMS : en 6 ans,  l’équivalent

De la population Suisse  qui disparaît :

1,2 millions de personnes chaque année.

 

À ces morts faut ajouter blessés graves,

Mutilés,   amputés,  handicapés   à vie,

Enfants orphelins, familles détruites.

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/

04/19/la-voiture-symbole-liberte.

 .

.

Fond/forme 

 .

Un trajet, par petites routes,

Et par autoroute pourra prendre

Du simple au double, plus de fatigue

Et plus de risque de collision mortelle !

C’est  la liberté  de traverser  la France,

De long en large et en une seule journée

Attention quand  même à vous reposer

S’endormir au volant, c’est trépasser

Il vaut mieux être deux chauffeurs.

.

Textuels et illustrations  >> 

308 – Paris, ville lumière, avec sa Tour Eiffel

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Paris est

Paris, ville lumière,

Tant aujourd’hui qu’hier,

Tant d’ethnies, et de couleurs,

S’y côtoient, sans moindres peurs.

Bâtiments de toutes époques, styles

A perte de vue, rue, avenue, carrefour.

Autant de parcs, de monuments, tours,

Autant de parcours, de musées fertiles.

Et bien que Paris demeure    grouillant,

Et bien que Paris demeure    esseulant,

Et bien que Paris demeure     polluant,

Et bien que Paris demeure     bruyant,

Chacun y cherche refuge,  ou sa place

Lorsque les prix grimpent, se glacent

Tant plongés  en bouillon de culture,

Certains n’en sortent plus…nature !

.

Tour

Ei-ffel,

C’est  elle

Qui attire œil

Et les touristes,

Au milieu de Paris

316 mètres de haut,

Son  point culminant,

Depuis plus de cent ans

Et cela n’est pas  de trop.

On peut prendre ascenseur

Ou monter par son escalier.

Certains … par  sa charpente.

Interdit, mais   bien  tentante.

Ses pieds  s’enfoncent, en  sols,

Non loin  de  la Seine, qui coule,

Et des amoureux,  qui roucoulent

En chant musique : fa do ré mi sol.

Provinciaux,  et,  touristes,  profitent

De trésors  qu’il recèle, intermittents :

Parisiens s’en gorgent, mais  les évitent,

Trop pris par leur travail ou déplacement.

Aujourd’hui que revoici installé le printemps

Parisiens sortent, se promènent comme en été

Quand les oiseaux chantent et parcs sont bondés

Nature reprend ses droits ; Paris, ses mouvements.

D’habiter Paris, n’est-ce pas le rêve  de tout étranger !

D’habiter Paris est un rêve qui, pour moi, m’est étranger,

Au-delà du fait qu’il est une forêt d’immeubles et d’humains

Sa vie trépidante est remplie de tout mais ne me vibre en rien.

À part la Tour Eiffel, le Grand Palais, le Louvre, et Musée d’Orsay

Activités sont surtout marchandes, mettant en avant leur musique !

On s’y plait davantage à s’y promener et à y séjourner, qu’à y travailler.

Paris, ville des lumières, brille, tout autant, le jour que la nuit : lubrique.

J’y fais un saut chaque année, saison … aujourd’hui au début du printemps,

Pour pleinement profiter d’elle, cette ville vous demande beaucoup de temps.

C’est un phare qui éclaire bien l’Europe, et rassemble, en un lieu, le Sud et Nord

Une grande mégalopole qui attire beaucoup de sièges d’affaires, à raison ou à tort.

.

Extensions

.

Paris,

Un phare

Tour   Eiffel,

Lors forcément,

L’image   est   belle

Même  bienvenue  mais

Y vivre ne sera pas toujours

Une sinécure, sauf à bénéficier

D’une résidence, assez spacieuse,

Avec une grande terrasse paysagée.

.

La Tour Eiffel par ci, la Tour Eiffel, par là !

Comment ne pas la remarquer,  y échapper !

Dire qu’elle n’était que  provisoire, éphémère !

La voici devenue symbole  de cette ville lumière

Tant que tous souhaitent la toucher et y monter,

Ne serait-ce que pour beau panorama sur Paris,

Qui fait, de cet endroit, comme lieu magique.

J’y suis monté, dans ma douzième année,

Moi le breton, en pleine campagne, né.

.

La tour

 Eiffel  avec

Notre Dame :

Deux monuments,

Dans  la ville de Paris,

Les plus connus et courus

Pas que français : étrangers.

.

Y suis monté une fois à douze ans

Deuxième : quarante,  deux enfants.

Enfant : souvenir  de monstre  d’acier,

Adulte : un monument,  pleine  majesté.

.

C’est vrai qu’elle aura failli  être démontée,

S’il n’y avait pas eu cette TSF pour  l’utiliser.

Vrai qu’on la voit, de très loin, pointer son nez

Elle a tout du symbole, et rien d’un gratte-ciel !

.

Fragments 

.

La Tour Eiffel serait l’un des monuments

Les plus connus, dans le Monde, et visités :

Rencontre obligée ou presque pour étranger,

J’y suis moi-même monté à l’âge de douze ans.

.

Elle ne ressemble ni au Colysée,  à autre symbole,

Telle la porte de Brandebourg ou la Tower Bridge :

Elle est la seule à être entièrement construite en fer

Avec ses trois étages et tout en haut, phare lumière.

.

Paris  ne se résumera pas, non plus, à sa Tour Eiffel :

Des beaux monuments,  il y en a, à la pelle et partout,

Et il y a les magasins, musées et nombre d’attractions

Pour qui aurait  un peu d’argent, difficile s’y ennuyer !

.

Parfois elle s’illumine, de bas en haut,  parfois clignote,

De la voir dans son champ de vision rappelle où l’on est

Il existerait  de par le vaste monde, quelques imitations

Mais aucune n’a sa prestance, élégance de vieille dame.

.

Elle a connu drame, y a quelques années, en cathédrale,

Qui a brulé comme feu de paille et sauvée grâce à Dieu.

Paris, ville des lumières  et ville de toutes les festivités,

Vit, de nuit comme de jour, une activité débordante.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

 PARIS

Paris est

Paris, ville lumière,

Tant aujourd’hui qu’hier,

Tant d’ethnies, et de couleurs,

S’y côtoient, sans moindres peurs.

Bâtiments de toutes époques, styles

À perte de vue, rue, avenue, carrefour.

Autant de parcs, de monuments, tours,

Autant de parcours, de musées fertiles.

Et bien que Paris demeure    grouillant,

Et bien que Paris demeure    esseulant,

Et bien que Paris demeure     polluant,

Et bien que Paris demeure     bruyant,

Chacun y cherche refuge,  ou sa place

Lorsque les prix grimpent, se glacent

Tant plongés  en bouillon de culture,

Certains n’en sortent plus…nature !

VILLE LUMIÈRE

Tour

Ei-ffel,

C’est  elle

Qui attire œil

Et les touristes,

Au milieu de Paris

316 mètres de haut,

Son  point culminant,

Depuis plus de cent ans

Et cela n’est pas  de trop.

On peut prendre ascenseur

Ou monter par son escalier.

Certains … par  sa charpente.

Interdit, mais   bien  tentante.

Ses pieds  s’enfoncent, en  sols,

Non loin  de  la Seine, qui coule,

Et des amoureux,  qui roucoulent

En chant musique : fa do ré mi sol.

Provinciaux,  et,  touristes,  profitent

De trésors  qu’il recèle, intermittents :

Parisiens s’en gorgent, mais  les évitent,

Trop pris par leur travail ou déplacement.

Aujourd’hui que revoici installé le printemps

Parisiens sortent, se promènent comme en été

Quand les oiseaux chantent et parcs sont bondés

Nature reprend ses droits ; Paris, ses mouvements.

D’habiter Paris, n’est-ce pas le rêve  de tout étranger !

D’habiter Paris est un rêve qui, pour moi, m’est étranger,

Au-delà du fait qu’il est une forêt d’immeubles et d’humains

Sa vie trépidante est remplie de tout mais ne me vibre en rien.

À part la Tour Eiffel, le Grand Palais, le Louvre, et Musée d’Orsay

Activités sont surtout marchandes, mettant en avant leur musique !

On s’y plait davantage à s’y promener et à y séjourner, qu’à y travailler.

Paris, ville des lumières, brille, tout autant, le jour que la nuit : lubrique.

J’y fais un saut chaque année, saison … aujourd’hui au début du printemps,

Pour pleinement profiter d’elle, cette ville vous demande beaucoup de temps.

C’est un phare qui éclaire bien l’Europe, et rassemble, en un lieu, le Sud et Nord

Une grande mégalopole qui attire beaucoup de sièges d’affaires, à raison ou à tort.

A V E C         L A         T O U R       E I F F E L  

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En bas, clochette sonnette,

En haut,   sort e de  chapeau,

Haute tour, toute en triangle,

Surmontée de faisceau lumière.

.

308 4

.

Paris, avec sa Tour Eiffel emblématique

 Entourée de nombre  monuments,

Était destinée à être éphémère et devenue

Mondialement connue : lumières.

.

Symbolique 

 .

L’ex

Position

Universelle

Datant  1889

Attirera à Paris

50,8         millions

De visiteurs, grands

Scientifiques d’’époque

Nouveauté de matériaux

De la grande Tour Eiffel,

Sa hauteur impressionnante

Pour  le   XIX éme  siècle   et  la

Renommée de son jeune créateur

Nommé  Gustave  Eiffel,  contribue

À développer son image  d’un édifice

Exemplaire, considéré  ultramoderne.

Lors deux millions de visiteurs chiffrent

Première ouverture d’emblème français.

Modifié, source : type-tour-eiffel.e-monsite.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

308 6

.

Paris, avec sa Tour Eiffel emblématique

 Entourée de nombre  monuments,

Était destinée à être éphémère et devenue

Mondialement connue : lumières.

.

Symbolique

.

L’in

Tensité

De lumière

Grandeur  exprime

Capacité à éclairer d’une

Source ponctuelle de lumière

Dans      une    direction    donnée.

 .

Dans un  environnement  plus  obscur,

La vision humaine ne distinguerait guère

Les couleurs,   et   toute  sensibilité  spectrale

Relative  serait  décalée  vers  le bleu  profond.

 .

On parlera, dans un tel cas,  de vision scotopique.

Dès lors,  entre ces  deux  domaines   de    luminosité,

On   parlerait  bien   plutôt   d’une   vision  mésopique.

Wikipedia : intensité lumineuse

.

.

Fond/forme 

 .

Que n’a-t-on dit, écrit ou tirer le portrait

De cette grande vieille Dame qui honorait

Une Exposition Universelle, dite éphémère,

Qui est devenue avec cathédrale Notre dame

Champs  Élysées, Arc de triomphe, Invalides,

Et tant d’autres monuments, places, et jardins

Emblème de la ville de Paris, à l’international.

Elle s’illumine elle-même de sa hauteur, renom.

.

Textuels et illustrations   >>

307 – Le magnifique jardin italien, de Clisson

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il déborde deux côtés

De la Sèvre,  à  Clisson,

Il serpente en méandres,

Encaissés  dans  un  vallon

Garenne d’architecte Lemot.

.

Il invite au voyage,  à côtoyer

Ses rochers des plus  alanguis,

Lors  vous  pousserez  sa porte,

Le monde de la Nature s’ouvre,

En retenues d’eaux bruissantes,

Pour abreuver son vrai moulin.

.

Statues romaines, colonnades,

Qu’on découvre,

Font de ce jardin romantique

Un lieu…orphelin :

Orphelin de la vie moderne,

Trépidante, courante.

.

Ici, nos pas restent calmes,

Mesurés, lents, posés,

Et les arbres se penchent

Sur nous, destinée

De jardin fait de pierre,

Présence murmure.

.

Un sentier suit  le lit de l’eau, les autres, là, plus haut,

S’entrecroisent, se perdent comme en un beau chaos

Chaos qui vous entraine   dans son monde nouveau,

Où votre âme résonne  et où tout vous parait beau.

.

Nous nous sommes perdus dans ce jardin d’Éden

Perdus, en nos pensées et par nos pas, évoquées,

Penchés l’un sur l’autre, face  temple de l’amitié

Pour se trouver amants au pied  de sa fontaine.

.

Le temple circulaire de Diane, en colonnades,

Inscrit sa majesté tourmentée en promenade

En chasseresse n’en est pas moins tendresse

Et sa présence montre qu’ici rien ne presse.

.

Une grande clairière,  elle aussi circulaire,

Nous offre ses bancs et belle opportunité,

Pour apprécier  le panorama  tout entier,

De ces lieux, privés de toutes modernités.

.

Ce jardin, sa villa : maison, temple, sentier,

Est l’œuvre de quatre architectes passionnés

Qui ont donné leur vie, leurs biens à sa beauté

Afin qu’il soi, jusqu’à nos jours intact, préservé.

Nous l’avons découvert juste au détour d’un pont

De la Sèvre au pied du château médiéval de Clisson.

.

Extensions

.

Il est des jardins qui

Vous prennent et vous surprennent,

Bien plus encore que les châteaux ou manoirs

Qu’ils abritent : le jardin de Clisson est de ceux-là.

.

Une pure merveille de la nature, à la fois respectée

Magnifiée par des architectes, dits romantiques,

Qui ont voulu laissé ce témoignage de leur art.

.

Il faut dire en plus qu’il faisait beau et doux

Et que lumière et verdure du mois de juin

Ajoutait encore  comme couleur de plus

À la palette d’humeurs indéfinissables

Qui résonnait de ses harmonies avec

Notre corps, cœur, esprit !

.

Un jardin, sur flanc, de rivière, surplombant château :

Quoi de plus romantique et quoi de plus magnifique.

Jardin comme une demeure des dieux de l’Olympe,

Où demeurent encore les parfums de ses nymphes

Quand on s’y promène, l’esprit et le cœur légers

À la recherche d’un paradis perdu, retrouvé,

Tant on souhaiterait plus jamais le quitter.

Diane, chasseresse y règne, en maîtresse

En son bain de frisottis roches et eau,

Qui nous donne douceur sur peau.

.

Un jardin extraordinaire comme il en existe peu

Avec des colonnades, à son entrée, majestueuses

Et une perspective en pelouses et arbustes taillés

Et le tout, bordé d’arbres, d’essences diversifiées.

.

Rien à voir avec le mien, de six cent mètres carrés

Ici ce sont des hectares avec des zones spécialisées

L’une dans les ruines d’un temple romain statuaire

D’autres en rochers, rocailles, et que sais-je encore.

On s’y plait, on s’y perd, on va  même  à l’aventure,

On peut y passer presque la journée dans sa nature

Avec, comme arrière-plan, la rivière  et le château :

Forcément un tel jardin a besoin de présence d’eau.

.

Fragments

.

Un tel jardin, plein de délices

N’est pas jardin des supplices,

.

C’est un des plus romantiques,

Qui soit bien maintenu en l’état

.

On s’y promène comme chez soi

Tellement il parait authentique !

.

Les statues en moins, ça va de soi

Juché sur un piédestal de bon aloi

.

La cour de l’entrée est magnifique,

Offrant très longue allée, classique.

.

Un temple dédié à la Déesse Diane

Inspiré par sa mythologie profane

.

Ils ne manquent que des nymphes

Pour en faire le Jardin d’Olympe !

.

Ce jardin, sur flanc d’une rivière,

Longe château comme frontière.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme    

.   

Il déborde deux côtés

De la Sèvre,  à  Clisson,

Il serpente en méandres,

Encaissés  dans  un  vallon

Garenne d’architecte Lemot.

Il invite au voyage,  à côtoyer

Ses rochers des plus  alanguis,

Lors  vous  pousserez  sa porte,

Le monde de la Nature s’ouvre,

En retenues d’eaux bruissantes,

Pour abreuver son vrai moulin.

.

Statues romaines, colonnades,

Qu’on découvre,

Font de ce jardin romantique

Un lieu…orphelin :

Orphelin de la vie moderne,

Trépidante, courante.

.

Ici, nos pas restent calmes,

Mesurés, lents, posés,

Et les arbres se penchent

Sur nous, destinée

De jardin fait de pierre,

Présence murmure.

.

Un sentier suit  le lit de l’eau, les autres, là, plus haut,

S’entrecroisent, se perdent comme en un beau chaos

Chaos qui vous entraine   dans son monde nouveau,

Où votre âme résonne  et où tout vous parait beau.

Nous nous sommes perdus dans ce jardin d’Éden

Perdus, en nos pensées et par nos pas, évoquées,

Penchés l’un sur l’autre, face  temple de l’amitié

Pour se trouver amants  au pied  de sa fontaine.

L E     M  A  G  N  I  F  I  QU  E

Le temple circu  J  laire de Diane, en colonnades,

Inscrit sa majesté  A tourmentée en promenade

En chasseresse n’en  R est pas moins tendresse

Et sa présence montre D qu’ici rien ne presse.

Une grande clairière,   I   elle aussi circulaire

Nous offre ses bancs  N    belle opportunité,

Pour apprécier le pa  *  norama  tout entier

De ces lieux privés   C de toutes modernités.

L      .

Ce jardin, sa villa   I    maison, temple, sentier,

Est l’œuvre de qua S  tre architectes passionnés,

Qui ont donné leur   S  vie, leurs biens à sa beauté

Afin qu’il soit, jusqu’à O nos jours, intact, préservé.

Nous l’avons découvert   N  juste au détour d’un pont

De la Sèvre au pied du château médiéval de Clisson.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En bas, un piédestal très imposant,

En haut, statue d’un homme grand, 

Ou bienfaiteur de la ville de Clisson

Et qui ne manque pas de charme.

.

307 4

.  

Piédestal,  jardin romantique, statue

Quoi de plus classique :

Mais le tout est de savoir de qui il s’agit,

Et pourquoi, et à cet endroit !

Une statue sur un piédestal en grand jardin

N’aura rien de surprenant, bien au contraire

Probablement le  fondateur même du jardin

Ce qui fait que la forme évoque bien le fond.

.

Symbolique 

 .

Les architectes de l’époque

De la Renaissance, d’abord italienne,

Puis française puis ensuite européenne,

Considérant que  piédestal  fait  partie

D’ordonnance des ordres d’architecture.

Imposèrent, progressivement, un canon

Esthétique régentant proportion ordres,

Comme  pour  la  corniche  du   piédestal

Formant  les seuils   de diverses  fenêtres

Ou bien voire la balustrade  de galeries.

wikipedia.org/wiki/Piédestal

.

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

.

Piédestal,  jardin romantique, statue

Quoi de plus classique :

Mais le tout est de savoir de qui il s’agit,

Et pourquoi, et à cet endroit !

.

Symbolique de fond

.

Une statue

Est un ouvrage

En 3 dimensions

 Représentant

En entier un personnage, animal,

Et  réalisé  dans  divers  matériaux

Pierre, bois, plâtre, métal, plastique.

On parle de statues pour des œuvres

De taille moyenne (égale ou

Supérieure à la moitié de

La taille naturelle, pour

Sculpture être humain,

À grande (a statue de la

Liberté atteint 92 m haut

Une plus petite est statuette.

Wikipedia : statue

.

.

Fond/forme 

.

Un jardin à l’anglaise, à la française.

Vous avez  faux : rien  qu’à  l’italienne.

Romantique, s’il en est, par colonnades

Statues, temples  et autres monuments.

.

On s’y promène, on s’y détend,  délecte,

Comme si soudain,  on effaçait le temps

Qui s’étale en parterres fleurs,  plantes.

.

D’y rester le plus longtemps, vous tente

Le tout le long de sa charmante rivière

Avec, pour proche voisin…un château

Qui ne déméritera  pas d’être visité :

Ainsi s’achève une journée de rêve.

.

Textuels et illustrations  >> 

306 – Château de ma vie est sous mon chapeau

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Mais dites-moi : qui n’aura jamais rêvé,

Et, au moins, une fois dans sa vie,

D’un beau  château, à hériter,

De Bretagne, ou, d’Espagne,

Ou voire en … Cambrésis !

.

Je le vois, grand et large,

Avec belle allée arborée,

Donnant sur cour pavée.

Dites-moi : qui n’a rêvé,

Voire  une fois  en sa vie,

De château même virtuel,

Par une belle âme, habitée.

.

Pour  le  château de  ma vie :

Il réside sous  mon chapeau !

Il se porte bien, se porte haut,

Et c’est bien le seul qui me ravit

Il n’est pas de Bretagne ni Espagne

Tant il est partout, et dans  mon cœur,

Il m’aide, souvent, à trouver le bonheur,

Étant loin, d’une  prison, ou d’un bagne.

Montez le perron puis  essuyez vos pieds

Entrez  dans petit vestibule aux patères

Pied grand escalier, déposez vos gants,

Puis votre manteau et votre chapeau,

Vous y êtes petit salon vous attend.

.

Je n’envie pas châtelain enfermé,

Dans sa tour  par dédain d’autrui.

Mon château à moi, est plus réseau,

De mes amitiés, entretenues à loisir :

Et  il a autant, de chambres, de salons,

De cuisines, qu’il me plait de souscrire.

.

Rien n’est trop beau, rien n’est de trop

En mon château, où l’air est si pur,

Tout le monde  pourra y entrer,

Mais, quant  à  le … visiter,

Et plus encore,  à y rester,

C’est  une  autre  histoire :

Profiteur, par ici  la sortie !

.

Mon château à moi est en moi,

Et il ne se montre ni ne se détruit,

Son unique  porte  d’entrée, de sortie,

Est mon imaginaire à partager avec ceux

Qui ont trouvé la clef et tiennent à  l’habiter.

.

Extensions

.

Chaque espace humain, espace habité

Est de l’imaginaire en temps compressé.

On y a mis  tout ce qui  nous tient  à cœur

Couvrant parfois jusque cinquante années.

.

La mémoire  abrite  des châteaux  n’étant

Ni de Cocagne ni d’Espagne, de Bretagne

Mais le résumé d’une vie bien remplie

Qu’on oriente vers l’avenir pour

L’agrandir ou le rétrécir.

.

Une œuvre est aussi une sorte

De château où on partage les pièces

Avec ses lecteurs/spectateurs/acteurs

Une œuvre  est : un monde,  un univers

Qui  nous  reflète, et, nous  communique

Aux  autres,  et  qui, en  retour,  l’enrichit.

.

Château  virtuel  est  construction d’esprit,

Fait appel à l’imaginaire de chacun  et tous.

Lors mon château à moi est : chacun se doit

De le définir parvenir à le réaliser, l’habiter,

Qu’il soit comme il a souhaité pour évoluer.

.

Château et chapeau sont proches l’un de l’autre,

Un château défend son être, un chapeau, sa tête :

On peut mettre plusieurs chapeaux en un château,

Lors un seul peut prendre place sous votre chapeau

Ce dernier peut être petit ou grand, fort ou fragilisé,

Dans tous les cas, il répond à vos désirs et nécessités.

Il prend la forme que vous voulez car il n’est que rêvé.

.

Château de ma vie, sous mon chapeau :

On est en plein délire y a de quoi en rire

Mais si l’on pense qu’on peut  l’imaginer,

Rien n’empêche de le voir, tel qu’on veut !

.

Sous le chapeau n’est pas jouer du chapeau

Oui je sais, je joue là beaucoup sur les mots,

Mais où est la frontière entre écrire et délire,

Et pourquoi, images fantastiques, s’interdire !

.

Je vous invite en mon château sous mon chapeau.

Tentez de deviner ce qu’il est et à quoi il ressemble.

Je vous le donne en mille, il n’est pas fait en pierres :

Éclats d’existences est une œuvre purement virtuelle !

.

Fragments

.

«La vie de château» est l’expression populaire

Pour signifier qu’une personne semble vivre

 Très à l’aise et plus que bien, matériellement.

.

Elle fait référence au châtelain du Moyen-âge,

Qui ne travaillait  et qui ne se souciait de rien,

D’autre que de protéger ses sujets de la guerre.

.

Mettre château, vie de château, sur un piédestal,

Lors le château de sable et le château en Espagne

Ne sont qu’illusions éphémères ou inaccessibles !

.

En rêver, se projeter vivre en eux, présomptueux,

Le château de ma vie est construction de l’esprit :

La preuve est : je le garde au chaud sous chapeau.

.

On ne peut confondre même si on peut les associer

Château avec chapeau bien qu’ils riment ensemble,

Déjà de quel château et de quel chapeau s’agira-t-il.

.

Mon château à moi reste en moi et il ne se montre

Ni ne se détruit, sa  porte  d’entrée, et de sortie,

Est mon imaginaire, à partager  avec celui

Qui trouve la clef pour m’accompagner.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Mais dites-moi : qui n’aura jamais rêvé,

Et, au moins, une fois dans sa vie,

D’un beau  château, à hériter,

De Bretagne, ou, d’Espagne,

Ou voire en … Cambrésis !

.

Je le vois  C grand et large

Avec belle H  allée arborée

Donnant    A     cour pavée.

Dites-moi   T    qui n’a rêvé,

Une fois      E      dans sa vie,

De château  A  même virtuel,

Par belle      U   âme, habitée.

.

D  E            M A          V  I  E

Pour   le  château  de   ma vie :

Il réside sous  S  mon chapeau !

Il se porte bien   O  se porte haut,

Et c’est bien le seul  U  qui me ravit

Il n’est pas de Bretagne   S ni Espagne

Tant il est partout, et dans *   mon cœur,

Il m’aide, souvent, à trouver C le bonheur,

Étant loin, d’une  prison, ou   H d’un bagne.

Montez le perron puis  essuy   A ez vos pieds

Entrez  dans petit vestibule     P aux patères

Pied grand escalier, déposez   E  vos gants,

Puis votre manteau et votre   A chapeau,

Vous y êtes petit salon vous  U  attend.

.

Je n’envie pas châtelain enfermé,

Dans sa tour  par dédain d’autrui.

Mon château à moi, est plus réseau,

De mes amitiés, entretenues à loisir :

Et  il a autant, de chambres, de salons,

De cuisines, qu’il me plait de souscrire.

.

Rien n’est trop beau, rien n’est de trop

En mon château, où l’air est si pur,

Tout le monde  pourra y entrer,

Mais, quant  à  le … visiter,

Et plus encore,  à y rester,

C’est  une  autre  histoire :

Profiteur, par ici  la sortie !

.

Mon château à moi est en moi,

Et il ne se montre ni ne se détruit,

Son unique  porte  d’entrée, de sortie,

Est mon imaginaire à partager avec ceux

Qui ont trouvé la clef et tiennent à  l’habiter.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un pilier d’un château,

Ou alors un pied de table

Sculpté  en  bois tourné, 

Donjon vieux château

.

306 4

.

C’est juste l’histoire de prendre pied dans

Une romance à rêver !

Apparemment, rien à voir avec un château,

Ni avec un chapeau !

Un pied de table n’est ni un pilier

ni une tour ni donjon de château,

un chapeau encore moins : pointu

et lors forme se distingue du fond.

 .

Symbolique

 .

Le pied de table est un symbole

De force, de résistance et d’éternité.

Il est indestructible : cette force réside

Dans une vérité plutôt fondamentale :

Il soutient la terre et le ciel, il les relie.

Et il réunit le masculin  et le féminin.

Le pied symbolise l’axe  du monde.

Quand  nous  rêvons  d’un pilier,

Nous contemplons un principe

Immuable, une force relative

À nos convictions nouvelles.

Il s’agit d’une construction

Mentale, système cohérent

Qui viendra répondre à nos

Interrogations sur le monde.

Modifié, source : tristan-moir.fr/pilier

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

.

C’est juste l’histoire de prendre pied dans

Une romance à rêver !

Apparemment, rien à voir avec un château,

Ni avec un chapeau !

.

Symbolique 

 .

En         faisant

Circuler dans son

Château  intérieur

Dans tous  ses espaces

Latéraux et superposés,

Clos   et   ouverts,  décrits

Avec un talent  d’architecte,

Thérèse d’Avila       (1515-1582)

Rend compte de ce que peut l’âme.

 

Au long des trajets qu’elle emprunte,

L’âme mystérieusement accompagnée

De l’hôte qu’elle recherche  et découvre

Ses  propres  secrets, jusqu’à  l’ultime,

L’union mystique. En château intime,

On est libre d’entrer, de  se promener

À toute heure du jour ou de  la  nuit,

Sans que permission soit nécessaire.

.

.

Fond/forme

 .

On ne peut confondre, pied de table,

Et tour de château, même d’escalier.

.

Chapeau et chapeau vont ensemble.

.

Oui mais de quel chapeau s’agit-il,

De clown,  de sorcière,  de curé !

.

De quel château est-il question.

Ici c’est château en Espagne !

.

Textuels et illustrations   >> 

304 – Manoir de Baralle, ancienne abbaye

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Successivement abbaye, hôpital, centre, manoir

Date de la Révolution, agrandi, restauré rénové

Il héberge pan d’histoire aujourd’hui enterrée

Jouxte une église au clocher pointu et sage

Servant de pigeonnier en écrin d’un parc

Où une troupe de chevaux  vont boire.

Sa grande grille  en  fer  ici forgée

Invite à entrer, sur allée  pavée,

Bordée  d’arbres  centenaires,

Menant à une cour entourée

De dépendances,  garages,

Ateliers, écuries, remises.

 .

^

Oh Oui

C’est certain,

Une belle demeure,

Où balcon voisine haute

 Porte, en pignon, gigantesque,

Et sa terrasse avec belle balustrade

Habille parfaitement façade briquesque

Qui, plein sud, se prolonge sur une véranda.

.

À l’ouest, une cuisine, au nord, un salon de jardin,

C’est une ferme, à présent, abritant…quatre habitants,

Au lieu de vingtaine, au moins, il y a un siècle, assurément.

Son grand salon de cent mètres carrés, de quatre mètres élevé,

Reçoit une cinquantaine d’invités, à causer, à manger, à danser

En frôlant les fantômes d’antan, hantant ces lieux, non anodins.

.

À l’étage desservi par un  monumental escalier plein colimaçon,

Deux chambres, un bureau, une salle de bain, dans espace privé,

Deux  chambres  d’hôtes, un couloir, pour les clients, les invités.

Au grenier, des chambres de bonnes en train d’être aménagées,

Places et espaces difficiles à rénover, et, plus encore, à chauffer,

Deux caves voûtées, servent d’assises aux murs et aux plafonds.

Ce qui frappe, le plus est, sans nul doute, son calme, sa verdure.

.

Aucun bruit perturbant, ni habitation, rien que lapins, oiseaux,

Arbres de toutes essences y croissent, l’automne beau manteau.

Coins sauvages, herbages, se partagent sept hectares, d’un parc

Les chambres offrent paysage qui ne s’oublie pas, se remarque.

L’atmosphère se régénère à travers le temps, il dure et perdure.

Il y a tant à en dire et à décrire, que je me contente de rappeler

Qu’il faut une vie, pour transformer, agrémenter, la maisonnée.

.

À y perdre son âme à consacrer tout son temps, tout son argent

Pour léguer l’œuvre, héritée de siècles, où tout était évanescent.

Ses habitants s’y enracinent comme hêtres en leur jardin privé,

On y vient, on s’y sent bien, ne se soucie de rien, on est cocooné,

On se croirait, grande bourgeoisie, s’il n’y avait les propriétaires

Accueillants, cœur sur la main, faisant tout pour vous satisfaire.

.

Extensions

.

À y perdre son âme

D’y consacrer son temps,

Et son argent, et pour léguer

Une œuvre, héritée des siècles

Où tout demeurait évanescent.

.

Ses habitants s’y enracineront,

Comme hêtres en jardin privé.

On y vient et on s’y sent bien,

Et l’on ne se soucie de rien,

Tant l’on est vite cocooné.

.

On serait en bourgeoisie

Si on n’ y trouvait pas les

Propriétaires accueillants,

Cœur sur la main et faisant

Tout pour vous … satisfaire.

.

Baralle est une commune française de 482 habitants, située

En département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France :

Dix kilomètres de Cambrai, trente d’Arras, entre deux autoroutes.

Le manoir de Baralle constitue une étape vers les routes nord et sud,

Sans compter un lieu de résidence pour visiter les cimetières militaires

L’accueil est  sympathique, hébergement, couvert, des plus authentiques,

Et ses deux parcs vous mettent, d’emblée, dans une ambiance romantique.

.

Pas loin d’une sortie d’autoroute,

Hypermarché au coin du champ,

Et Cambrai, à douze Kilomètres,

Il est finalement  très bien placé,

Pour faire une halte, s’y reposer !

.

Sans compter il est isolé du bourg,

Bâti en un grand par  et silencieux,

En terrasse que demander de mieux

On y reste là comme dans du velours

Et on y revient sans cesse, et toujours.

.

Pour y avoir séjourné à maintes reprises

Je vous le conseille même les yeux fermés,

Pas que pour y dormir, autant pour manger

La cuisine vaut le détour et les cuisiniers aussi

On finirait par faire partie de la famille ou amis.

.

Fragments 

.

Le Clos Saint Georges est une construction

Datant de deux siècles voire plus, c’est dire

S’il a dû évoluer, s’adapter, aux contraintes

Aux exigences de chacune des modernités !

.

Aujourd’hui il abrite famille qui en a hérité,

Mais qui l’aura, de bout en bout, transformé

Pour en faire un «havre de paix et d’accueil»

Au cœur, et lui sert d’écrin, d’un parc arboré.

.

Une exploitation agricole à gérer toute l’année

Cinq chambres pour recevoir clients passagers,

Plus activités externes : il y a de quoi s’occuper,

Leurs retraites  s’annoncent  des plus gratinées.

.

Je parle là des deux propriétaires que je connais

Faisant partie de la famille par la sœur, épousée.

Si fait, j’y ai moi-même, plusieurs fois, séjourné,

Pour ce qui est d’accueillir, divin, je dois avouer.

.

Alors, si vous passez par-là, vous cherchez un lit,

Pour passer  une soirée enchantée, nuit paisible :

N’hésitez pas à écrire, ou à téléphoner, réserver :

La plupart reviennent souvent et moi le premier.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme    

.

                M                                                A

Successivement  A   abbaye, hôpital, centre,     N manoir

Date de la Révo   N   lution, agrandi, restauré  C    rénové

Il héberge pan   O     d’histoire aujourd’hui   I  enterrée

Jouxte une ég    I   lise, clocher pointu      E    et sage,

Servant de pi   R   geonnier, en écrin   N d’un parc

Où une trou   *    pe de chevaux       * vont boire

Sa grande    B     grille  en  fer    H  ici forgée

Invite à en  A   trer sur allée   Ô       pavée,

Bordée       R d’arbres cen   P    tenaires

Menant à  A  une cour    I   entourée

De dépen  L  dances    T   garages,

Ateliers   L écuries A  remises.

E            L

^

Oh Oui

C’est certain,

Une belle demeure,

Où balcon voisine haute

 Porte, en pignon, gigantesque,

Et sa terrasse avec belle balustrade

Habille parfaitement façade briquesque

Qui, plein sud, se prolonge sur une véranda.

À l’ouest, une cuisine, au nord, un salon de jardin,

C’est une ferme, à présent, abritant…quatre habitants,

Au lieu de vingtaine, au moins, il y a un siècle, assurément.

Son grand salon de cent mètres carrés, de quatre mètres élevé,

Reçoit une cinquantaine d’invités, à causer, à manger, à danser

En frôlant les fantômes d’antan, hantant ces lieux, non anodins.

À l’étage desservi par un  monumental escalier plein colimaçon,

Deux chambres, un bureau, une salle de bain, dans espace privé,

Deux  chambres  d’hôtes, un couloir, pour les clients, les invités.

Au grenier, des chambres de bonnes en train d’être aménagées,

Places et espaces difficiles à rénover, et, plus encore, à chauffer,

Deux caves voûtées, servent d’assises aux murs et aux plafonds.

Ce qui frappe, le plus est, sans nul doute, son calme, sa verdure.

Aucun bruit perturbant, ni habitation, rien que lapins, oiseaux,

Arbres de toutes essences y croissent, l’automne beau manteau.

Coins sauvages, herbages, se partagent sept hectares, d’un parc

Les chambres offrent paysage qui ne s’oublie pas, se remarque.

L’atmosphère se régénère à travers le temps, il dure et perdure.

Il y a tant à en dire et à décrire, que je me contente de rappeler

Qu’il faut une vie, pour transformer, agrémenter, la maisonnée.

À y perdre son âme à consacrer tout son temps, tout son argent

Pour léguer l’œuvre, héritée de siècles, où tout était évanescent.

Ses habitants s’y enracinent comme hêtres en leur jardin privé,

On y vient, on s’y sent bien, ne se soucie de rien, on est cocooné,

On se croirait, grande bourgeoisie, s’il n’y avait les propriétaires

Accueillants, cœur sur la main, faisant tout pour vous satisfaire.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En haut, une  large  cheminée,

En bas, pignon de haute maison

Un très grand manoir s’il en est 

Élégant,  accueillant  voyageurs !

.

304 4

.

E

Le manoir du «Clos Saint Georges »

De Baralle, est une battisse

Toute en briques rouge et il héberge

Jusqu’à dizaine de voyageurs.

Manoir et voyageurs, lors il est transformé

En une maison d’hôtes, vont bien ensemble :

Quand propriétaires charmants, accueillants

Le forme et le fond s’accorderont à merveille.

.

Symbolique

.

Un

Manoir

Avait généralement

L’aspect d’une maison forte

Ou à un château et constitué

Corps de logis, dépendances

Formant les ailes et entouré

De champs, voire de fermes,

Et  de pâturages  et  de bois.

Ce n’était, en aucun cas, un

Édifice à vocation militaire

Donc  pas un château fort,

Puisqu’il  était  interdit au

Vassal maître des lieux de

L’équiper de tour donjon.

manoir.community/node/18

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

304 6

.

Le manoir du «Clos Saint Georges »

De Baralle, est une battisse

Toute en briques rouge et il héberge

Jusqu’à dizaine de voyageurs

.

Symbolique

 .

Hormis le statut de voyageur

Et sur le plan urbain, le concept

De manger  devant des inconnus,

 .

Seul ou en famille hors de son logis

Et en dehors    des moments de fêtes

Est,       pratiquement,     impensable

Avant        les    Temps     modernes.

 .

Ce      point    reste    fondamental

Sur le plan      anthropologique,

Et pas seulement en Occident.

Wikipedia : voyageurs

  .

.

Fond/forme 

 .

On s’y sent, comme en un cocon,

Dans un écrin arboré de verdure,

.

On a envie d’y demeurer pour de bon,

Pour se remettre  d’un travail très dur.

.

On se perd en dédale de portes, couloirs,

Mais on n’y craint ni les fantômes, le noir.

.

Si  un jour, vous passez  par-là, par hasard,

Réservez chambre pour une nuit tôt ou tard !

 .

Textuels et illustrations  >>

303 – Cambrai, une petite cité paisible

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Cambrai, petite cité paisible,

Et somnolente de …  l’Artois,

Ses ruelles étroites   courent,

En dédales, autour de places,

Dont, la plus grande … abrite

Encore  énorme Hôtel de ville.

.

On y découvre,  portes rongées

Par quelques siècles d’Histoire,

Églises, dont l’une a vu prêcher,

Fénelon,  avec  clochers  pesants,

Au milieu d’un fouillis de pignons.

.

Et en plus, une large avenue  mène

À un grand jardin public entretenu,

Qu’orne  monument  à Louis Blériot,

Que  l’on considère  enfant  du pays :

Cité surnommée «des millionnaires»

.

Tant vrai, qu’avant

La Première Guerre,

On y comptait  encore

Près de quarante Crésus !

.

Cambrai, ville d’art et d’histoire

Avec sa cathédrale Notre-Dame de Grâce,

Avec son église de Saint-Géry, plus ancienne,

Sa citadelle,  démantelée, porte Royale, pont-levis.

.

Son beffroi clocher d’église Saint-Martin, était autrefois

Son hôtel de ville avec sa majestueuse façade de style grec,

Sa maison Espagnole, à pans de bois, pignons, style régional,

Son marché couvert avec ses halles animées les jours de marché

Quand on  s’y promène, le cœur  léger, son histoire… nous étonne.

.

Deux fois  détruite, reconstruite, son amalgame, parfois, détonne !

Elle m’apparaît, pavée de constructions, parfois, un peu vieillottes.

Je me suis perdu plusieurs fois, en son dédale de rues, et de ruelles.

Je ne me sens pas  chez moi : étranger, hors ma province bretonne

Ma femme y est née, a vécu, fait ses études : sa famille  y demeure.

.

Je l’ai retiré du froid et son ennui au Nord, pour une ile plus belle.

Moi, jamais, je n’ai songé  à y vivre, entre Bapaume et Cambrai,

Même  après avoir découvert cette ancienne abbaye de Baralle

Demeure merveilleuse de sœur,  beau-frère,  cousin-cousine.

.

Cette ville de Cambrai, petite cité  qui est réputée paisible,

Plantée plein sud du Nord ; n’est pas à un paradoxe près

N’attire pas l’œil par tapage  ni par ramage artificiel

On s’attache, prenant le temps de se perdre en elle.

.

Cambrai est une ville, attachante, finalement,

Elle demeure à dimension humaine

On apprend à la connaitre

Avec le temps.

.

.

Extensions

.

Cambrai,

Petite cité moyenne,

Réputée   paisible,

Plantée en plein

Sud du Nord,

N’est pas à un

Paradoxe près !

.

Elle n’attirera pas

L’œil par son tapage

Ni  par aucun ramage

Artificiel, on s’y attache

Si l’on prend le temps

De se perdre en elle.

.

Cambrai, cité paisible située au bas des Hauts de France,

Bien qu’ayant connu bien des histoires de guerre par le passé

Si elle n’a pas ni l’attrait, ni la richesse, de ses voisines proches,

Elle ne démérite pas, avec ses places, ses églises, ses monuments

Et on y passe de forts agréables moments, à la terrasse d’un café.

Cité de ma femme, elle ne renie pas ses origines, et en est fière,

Mais nos enfants se réclament plus de la Bretagne, y vivant.

.

Cambrai, cambrai … ça ne vous rappelle rien !

Bataille de Cambrai 1918 opposa des troupes

Canadiennes, britanniques, et américaines,

Utilisant  des chars, à l’Empire allemand.

Elle fut menée en un temps très court,

Et se conclut par un succès éclatant.

.

Voilà pour la très grande Histoire

Mais pour ce qui est de la petite

Je la connais lors je la pratique

Et j’aime y flâner, sur sa place

Ou sur son port de plaisance

En son grand jardin public.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Cambrai, petite cité paisible,

Et somnolente de …  l’Artois,

Ses ruelles étroites   courent,

En dédales, autour de places,

Dont, la plus grande … abrite

Encore  énorme Hôtel de ville.

On y découvre, portes rongées

Par quelques siècles d’Histoire,

Églises, dont l’une a vu prêcher,

Fénelon,  avec  clochers  pesants,

Au milieu d’un fouillis de pignons

Et en plus, une large avenue  mène

À un grand jardin public entretenu,

Qu’orne  monument  à Louis Blériot,

Que  l’on considère  enfant  du pays :

Cité surnommée «des millionnaires»

.

Tant vrai, qu’avant

La Première Guerre,

On y comptait encore

Près de quarante Crésus !

Cambrai, ville d’art  C  et d’histoire

Avec sa cathédrale  A   Notre-Dame de Grâce,

Avec son église  M   de Saint-Géry, plus ancienne,

Sa citadelle,    B   démantelée, porte Royale, pont-levis.

Son beffroi     R clocher d’église Saint-Martin, était autrefois

Son hôtel de  A     ville, avec sa majestueuse façade de style grec,

Sa maison     I     Espagnole, à pans de bois, pignons, style régional,

Son marché  *    couvert avec ses halles, animées, les jours de marché.

Quand on     *     s’y promène, le cœur léger, son histoire … nous étonne.

Deux fois    P      détruite, reconstruite, son amalgame, parfois, détonne !

Elle m’ap    E      paraît, pavée de constructions, parfois un peu vieillottes.

Je me suis   T       perdu plusieurs fois, en son dédale de rues, et de ruelles.

Je ne me       I       sens pas chez moi, étranger hors ma province bretonne

Ma femme y    T      est née, a vécu, fait ses études : sa famille y demeure.

Je l’ai retiré du  E     froid et son ennui au Nord, pour une ile plus belle.

Moi, jamais je     *     n’ai songé à y vivre, entre Bapaume et Cambrai,

Même après avoir   C     découvert cette ancienne abbaye de Baralle

Demeure merveilleuse  I     de sœur,  beau-frère,  cousin-cousine.

Cette ville de Cambrai,   T    petite cité qui est réputée paisible,

Plantée plein sud du Nord  É    n’est pas à un paradoxe près

N’attire pas l’œil par tapage  *    ni par ramage artificiel

On s’attache, prenant le temps de se perdre en elle.

Cambrai est une ville, attachante, finalement,

Elle demeure à dimension humaine

On apprend à la connaitre

Avec le temps.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, une montre à gousset,

Ou encore un beau pendentif,

Avec des pierres précieuses

En remparts de sa citadelle.

.

303 4

.

Du bleu entouré d’une ceinture de jaune

Avec pierres précieuses :

Cambrai est une ville paisible et aussi

 Avec sa citadelle remparts

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme des pierres

Est la capacité à désigner, à signifier,

Exercer une influence en tant que symbole.

 

Elle a son symbolisme : la solidité, la durée,

Sachant que chaque pierre a son symbolisme

Cristal représente pureté : marbre, éternité.

 

Mais sous peine de délire ou d’arbitraire,

La symbolique de la pierre demeure

Dans le cadre du règne minéral ;

 

Matière minérale solide

Qu’on rencontre en

Masses compactes

À la surface et à

L’intérieur du sol.

wikipedia.org/wiki/

Symbolisme_des_pierres

 

.

Fond

.

Évocation 

.

303 6

.

Du bleu entouré d’une ceinture de jaune

Avec pierres précieuses :

Cambrai est une ville paisible et aussi

Avec citadelle remparts

.

Symbolique 

.

Malgré démantèlement XIXe siècle,

La citadelle de Charles Quint conserve

Galerie de contre                    mine ensevelie.

 .

La porte Royale                        et  son  pont-levis,

Classée à l’inventaire                      des  monuments

Historiques le 14 avril                        1932,   flanquée

À  l’arrière  de   deux                             corps de garde

Et un arsenal, daté                           du   XVIe siècle.

 .

Parmi les aména                 gements postérieurs,

Un magasin à poudre et des logements

Pour les officiers et une caserne

À l’épreuve de bombes

 xixe siècle.

fr.wikipedia.org/wiki/

Cambrai#Vie_militaire

 .

.

Fond/forme 

.

Peut-être jamais, connu, je n’aurais,

Cambrai

Si ma femme n’y était née, comme fait

Exprès

Tant cette ville de province et paysanne,

N’évoquait

Pour moi, que des bêtises, pour friandises,

Dont je raffolais

Aujourd’hui, pour l’avoir souvent fréquenté,

Je la connais

Et tout compte fait, au fil des ans, plutôt bien,

Je m’y plais.

.

Textuels et illustrations   >>  

302 – Arras et ses places baroques

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Arras, ses célèbres places,

Style baroque flamand

Avec l’Hôtel de Ville

Est construit en

Bien bel écrin.

.

C’était une

Au-then-tique

Cité prospère connue

En fabrication drapière

Avec sa  Citadelle  Vauban

Belle inutile, ou, belle estime.

.

L’architecture de places d’Arras

Demeure encore unique au Monde

Avec ses  belles façades  de maisons,

Que des styles  inimitables  inondent.

.

D’impressions,  remplies  d’harmonies,

Car renforcées par  des colonnes  de grès,

En plus d’originalités pignons de maisons,

D’hauteurs variables… comme si fait exprès.

.

On se promène, flânant sous arcades, tout près

De rues piétonnes, invitant à boire  une cervoise,

On rencontre foule tranquille, jeunesse  arrageoise,

L’histoire de siècles précédents susurrant son secret.

.

Ses souterrains appelés Boves, s’avèrent  surprenants

Camps de base, ralliement  pour des débarquement,s

Avec des puits d’extraction,  boyaux de déplacement,

Avec salles voûtées, escalier à vis, et même à redents.

.

Cathédrale, abbaye Saint-Vaast, édifices prodigieux,

Dix-huitième siècle Français, architectural, religieux

Sur centre place octogonale, Victor Hugo, obélisque,

Attire le regard, provoque notre admiration, épique.

.

J’ai fait mes emplettes en l’immense marché ouvert,

Ses andouillettes sont une vraie découverte culinaire.

Le chef-lieu du Département du Pas-de-Calais : Arras

Est cœur d’une haute Région qui jamais ne vous lasse,

Je suis allé, plusieurs fois, prendre le train pour Paris

J’ai hanté lieux légendaires faits de briques et verre.

.

Belle  ville  du  Nord,  accueillante  et  fort  colorée,

Lieu de séjour, pour dix jours,  pour breton exilé.

Quand on est Arras campagne, on est en plaine

L’on trouve que ce Nord a bien de la veine,

Cité tranquille, bien ancienne cité reine.

.

Extensions

.

Le beffroi d’Arras

Patrimoine   mondial

De l’Unesco témoigne de

Sa richesse architecturale

Et de son art de vivre.

.

Historiquement,

Sous ancien régime,

Capitale province d’Artois

Un grand centre de prières.

.

Arras ne fait pas souvent

Parler d’elle tant vrai

Qu’il n’est nul besoin

D’en faire la publicité

Pour avoir envie d’aller

La visiter, y passer quelques

Jours à flâner autour de ses places,

De ses monuments, musées et cafés.

.

Arras ville  et à rase campagne ou rat des villes et rat des champs.

Ce qui se remarque le plus, ce sont ses grandes places, avec arcades,

Leur donnant air de place du sud complètement transposée, au nord.

Là aussi, là encore, bel ensemble architectural, culturel et commercial

Dans lequel on se sent bien à se promener, d’un pas léger et découvrir

Un pan d’histoire au croisement de plusieurs influences civilisations,

Il y a comme quelque chose d’intemporel, qui persiste en parfum.

.

Ce qui frappe le plus dans le centre d’Arras

Est son architecture de style haut-flamand,

.

La Grand’Place et puis la Place des Héros,

Ne ressemblent à aucune autre, du Nord.

.

C’est un lieu de flâneries, intéressantes,

Où l’on prendra son temps, pour vivre !

.

Que de pavés, de pavés, encore de pavés,

Dont la majorité provient de l’Ile-Grande

.

Sa cathédrale et son beffroi en imposent

Autant que ses commerces et souterrain.

.

Acteur, témoin première guerre mondiale,

Carrière et musées regorgent de souvenirs !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

Arras, ses célèbres places,

Style baroque flamand

Avec l’Hôtel de Ville

Est construit en

Bien bel écrin.

C’était une

Au-then-tique

 Cité prospère connue

En fabrication drapière

Avec sa  Citadelle  Vauban

Belle inutile, ou, belle estime.

.

L’architecture de places d’Arras

Demeure encore unique au Monde

Avec ses  belles façades  de maisons,

Que des styles  inimitables  inondent.

.

D’impressions,  remplies  d’harmonies,

Car renforcées par  des colonnes  de grès,

En plus d’originalités pignons de maisons,

D’hauteurs variables… comme si fait exprès.

On se promène, flânant sous arcades, tout près

De rues piétonnes, invitant à boire  une cervoise,

On rencontre foule tranquille, jeunesse  arrageoise,

L’histoire de siècles précédents susurrant son secret.

.

Ses souterrains appelés Boves, s’avèrent  sur A prenants

Camps de base, ralliement pour des débar   R    quements

Avec des puits d’extraction, boyaux de      R    déplacement,

Avec salles voûtées, escalier à vis, et       A    même à redents.

Cathédrale, abbaye Saint-Vaast,     *    S   édifices prodigieux,

Dix-huitième siècle Français,      *      *  architectural, religieux

Sur centre place octogonale,     *       E     Victor Hugo obélisque,

Attire le regard et provoque   *        T    notre admiration épique.

J’ai fait mes emplettes en      *        *     l’immense marché ouvert,

Ses andouillettes sont une     *        S   vraie découverte culinaire.

Le chef-lieu du Département  *       E     du Pas-de-Calais : Arras

Est cœur  d’une haute Région   *      S  qui jamais ne vous lasse.

Je suis allé plusieurs fois prendre *  *  le train direction Paris

J’ai hanté lieux légendaires faits   *  P    de briques et verre.

Belle ville du Nord, accueillante        L     et fort  colorée,

Lieu de séjour pour dix jours pour     A    breton exilé.

Quand on est Arras campagne, on est  C   en plaine,

L’on trouve que ce Nord a bien de la   E   veine,

Cité tranquille, bien ancienne cité reine. S …

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, une bouteille,

Une montre à  gousset,

Ou un autre pendentif

Ou un bijou en médaillon.

.

302 4

.

Un pendentif comme un bijou

Faisant comme enluminures dorées.

Deux tons, beaucoup plus de

Couleur jaune que de couleur bleue.

Pendentif et médaillon sont bijoux

Qui peuvent se trouver n’importe où

Et si aucun n’est deux ne figure Arras,

C’est que la forme  est différente du fond

.

Symbolique 

.

La joaillerie

Est l’art de fabriquer

Joyaux,  plus largement

Des objets de parure comme

Des pendentifs mettant en valeur

Principalement  les pierres précieuses,

Les pierres fines, les pierres ornementales

Les perles,  en  utilisant    pour   montures

Métaux précieux suivants : l’or, l’argent,

Le platine.  Depuis   quelques  années,

Certaines des pièces de joaillerie

De haut de gamme réalisées

En titane, céramique,

Ou en acier.

lyn-et-or-bijoux.com/content/22-

la-symbolique-des-bijoux-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

302 6

.

Un pendentif comme un bijou

Faisant comme médaillon gravé.

Deux tons, beaucoup plus de

Couleur jaune que de couleur bleue.

.

Symbolique 

.

I

Il arrive d’utiliser le terme

De médaillon pour désigner

Ce qui est en réalité médaille.

Cette  dernière : simple  bijou

Rond ou  voire ovale

Sur lequel     on grave

Des    symboles     ou  des    lettres

Que    l’on offrira    pour     certaines

Occasions    telle : s baptême, mariage.

Le médaillon reste  un bijou  légèrement

Différent. Il s’agit, souvent, de pendentif

 Épais qui est composé  de deux parties

Qui s’ouvrent et se ferment à l’aide

D’un système conçu pour être

 Solide, facile à ouvrir.

medaille.top/autres-bijoux/

porter-un-medaillon

 .

.

Fond/forme

.

Un médaillon va bien avec un pendentif,

Tout comme beffroi  va bien avec Arras,

.

Et il n’y a, en cela, rien de bien subjectif

Juste rappel de l’histoire des Pays-Bas,

Possession Espagnole : sud et le nord !

.

Lors autrefois il y avait  des remparts,

Pouvant évoquer comme un médaillon,

.

Aujourd’hui elle est comme ville ouverte

À laquelle on aurait ajouté un pendentif !

.

Textuels et illustrations  >>

301 – Lille, capitale du Nord

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

À Lille, capitale du Nord

Florissante,

S’emboîtent, identiques

Demeures

Autour splendides cours

Intérieures,

Où flâneurs croisent

Bouquinistes

Et joueurs d’échecs,

Des touristes.

Beffroi en tour de guet,

Sonnant alarme

Rassembler villes du Nord,

Hommes d’armes,

Se retrouvant dans la citadelle

Construite par Vauban,

Ancienne cité avant de Flandres,

Parlant bien le Roman.

Colonne de la Déesse avec sa fontaine,

Qui occupe   le   centre,

Autour, bâtiment journal La Voix du Nord,

Et sa façade en pente,

Blasons de Région, surmontant  Trois Grâces,

En formes de statues,

Sans compter le Furet du Nord, celui du café Leffe,

L’hôtel de Belle Vue. 

 .

Vieille rue piétonne regorgeant de magasins, restaurants

Café en terrasse où les bières du Nord sont à flots, coulants

Ont vu naître, grandir  Charles de Gaulle,  en maison natale,

Située dans Le Vieux Lille et transformée en musée national.

.

Son renouveau par sa construction Centre Euralille exprimé

Pour devenir  la capitale  européenne  des affaires, culturée,

Contraste fort, avec la Cathédrale de la Treille, l’Université,

Catholique aux bâtiments en brique rouge  ou terre brulée.

.

Je me suis, souvent, promené,  à partir de sa Gare Centrale,

Aux temps des rigueurs de l’hiver, chaleurs étouffantes d’été :

C’est en de brèves incursions que l’on découvre son programme

Et allant à sa rencontre, qu’on se laisse séduire par son charme.

.

Lille  comment  ne pas s’y  attarder, s’y attacher, s’y promener,

Comme lieu magique,  convergence de ses premiers quartiers

Ancienne place  du Marché, d’époque médiévale, renommée,

Sa Grand Place  d’histoire  de sa Vieille Bourse, si chargées.

.

De Lille et de sa région, qu’en dire  et qu’en redire, encore,

Ce n’est  pas l’inverse du Sud même s’il fait froid dehors,

Il fait si chaud dedans qu’on s’y sent accueilli bien fort

Et  la quittant, on verse une larme, de croquemort.

.

N’en croyez rien … Lille, Roubaix, et Tourcoing,

Si, un jour,  ont filé de forts mauvais cotons,

Ils s’en sont relevés … et pour de bon !

.

Extensions

.

Véritable capitale

De la région du Nord,

Lille rayonne de sa culture

Et autant de son architecture

Ville où et il y fait bon vivre.

Lille demeure un point

De passage entre

L’Angleterre,

Belgique.

.

Lille, Lille la grande et non pas l’Ile-Grande,

Une différence de taille, une différence d’aura

 Un carrefour  entre les pays du Sud et du Nord,

Rayonnante par son architecture, et, sa culture.

À force  d’errer, dans  ses ruelles, tout  en flânant

Et déguster bière fraîche, en ses nombreux cafés,

On finit par devenir comme pur esprit, planant,

On la croit froide alors qu’elle est chaude l’été.

Je confirme pour y avoir, plusieurs fois, été.

.

Lille rime avec une  belle ville

Et elle ne reniera pas sa rime.

Une ville, certes, où l’on trime,

Où l’on se distrait : tranquille.

.

À chaque fois que j’y suis allé,

J’ai  toujours été  très  étonné,

Par les places et par les ruelles

De son centre qui m’interpelle.

.

La bière y coule comme fleuve,

Gastronomie n’est pas en reste,

Qu’il fasse du vent, qu’il pleuve,

Soleil est en le cœur, manifeste.

.

Centre  commercial, et  culturel,

Plaque tournante Nord, Flandres,

On peut toujours compter sur elle,

Elle a autant à prendre qu’à rendre. 

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme  

 .

À Lille, capitale du Nord

Florissante,

S’emboîtent, identiques

Demeures

Autour splendides cours

Intérieures,

Où flâneurs croisent

Bouquinistes

Et joueurs d’échecs,

Des touristes.

Beffroi en tour de guet,

Sonnant alarme

Rassembler villes du Nord,

Hommes d’armes,

Se retrouvant dans la citadelle

Construite par Vauban,

Ancienne cité avant de Flandres,

Parlant bien le Roman.

Colonne de la Déesse avec sa fontaine,

Qui occupe   le   centre,

Autour, bâtiment journal La Voix du Nord,

Et sa façade en pente,

Blasons de Région, surmontant  Trois Grâces,

En formes de statues,

Sans compter le Furet du Nord, celui du café Leffe,

L’hôtel de Belle Vue. 

Vieille rue piétonne regorgeant de magasins, restaurants

Café en terrasse où les bières du Nord sont à flots, coulants

Ont vu naître, grandir Charles de Gaulle en maison natale  L

Située dans Le Vieux Lille, et transformée en musée natio I nal.

Son renouveau, par sa construction, Centre Euralille ex  L primé,

Pour devenir la capitale européenne des affaires,       L     culturée,

Contraste fort, avec la Cathédrale de la Treille      E        l’Université,

Catholique aux bâtiments en brique rouge       *         ou terre brulée.

Je me suis souvent promené à partir          C          de sa Gare Centrale,

Aux temps des rigueurs de l’hiver         A      chaleurs étouffantes d’été :

C’est en de brèves incursions que     P       l’on découvre son programme

Et allant à sa rencontre, qu’on     I       se laisse séduire par son charme.

Lille comment ne pas s’y         T       attarder, s’y attacher, s’y promener,

Comme lieu magique,       A       convergence de ses premiers quartiers

Ancienne place du      L      Marché, d’époque médiévale, renommée,

Sa Grand Place    E        d’histoire de sa Vieille Bourse, si chargées.

De Lille et      *   de sa région, qu’en dire et qu’en redire encore,

Ce n’est    D   pas l’inverse du Sud même s’il fait froid dehors,

Il fait  U  si chaud dedans qu’on s’y sent accueilli bien fort

Et  *  la quittant, on verse une larme, de croquemort.

N’en croyez rien … Lille, Roubaix, et Tourcoing,

Si, un jour,  ont filé de forts mauvais cotons,

R Ils s’en sont relevés … et pour de bon !

N   O    R    D

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

Un vase, une bouteille,

Une  montre  à  gousset,

Ou encore un beau bijou,

Du genre …  pendentif

.

301 4

.

Lille est un bijou du Nord de la France

Qui rayonne partout :

Bleu convient, au cœur de ses remparts

Encerclé comme pendentif.

 .

Symbolique 

 .

L

La joaillerie

Est l’art de fabriquer

Joyaux,  plus largement

Des objets de parure comme

Des pendentifs mettant en valeur

Principalement  les pierres précieuses,

Les pierres fines, les pierres ornementales

Les perles,  en  utilisant    pour   montures

Métaux précieux suivants : l’or, l’argent,

Le platine.  Depuis   quelques  années,

Certaines des pièces de joaillerie

De haut de gamme réalisées

En titane, céramique,

Ou en acier.

lyn-et-or-bijoux.com/content/22-

la-symbolique-des-bijoux-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

301 6

.

Lille est un bijou du Nord de la France

Qui rayonne partout :

Bleu convient, au cœur de ses remparts

Encerclé comme pendentif

.

Symbolique

.

Tous les bijoux,

Ont une dimension

Affective et spirituelle,

Marquant très souvent

Histoire personnelle.

.

Aussi, les pierres

Les métaux à partir

Desquels ils sont conçus

Sont porteurs de symboles.

.

Ainsi serait couronne des rois,

Ainsi sera alliance des mariés,

Ou fonction religieuse sociale

Ou encore sentimentale

Rappelant quelqu’un.

Quelque-chose,

Source : 1001 symbole+ bijoux

demoiselle.com/symbolique-bijoux

.

.

Fond/forme 

Une grande ville, du  Nord

Au  rayonnement  industriel,

Sans compter,  sportif, culturel

Des plus grands et  des plus forts !

.

Une grande ville, chargée d’histoire

Dont témoignent, monuments, ruelles

Sans compter  sa grand  place  centrale.

.

Une grande ville encore à taille humaine :

232 000 habitants comme Bordeaux, Rennes

Et où il fait bon vivre,  quel que soit la saison,

Dont on apprécie et la bière et les moules frites.

.

Textuels et illustrations   >>

 

300 – Retour, bateau, continent

 Textuels et illustrations   >>.

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

^

Lors

Vous embarquez

D’Ouessant, cœur serré :

Accalmie, mer calme, peu agitée.

.

Port du Stiff est accueillant, abrité des vents,

Sur le Fromveur embarqué avec autres estivants.

Équipé pour accoster, en tous temps,  eaux profondes,

Port, d’où il part, il va, ile, au continent, deux mondes.

    .

Il traverse archipel douzaine d’îlots aux noms bretons :

Banneg,  Banaleg,  Trielen, Litiri, Béniguet, Quéméner,

Réputées  pour leurs champs : d’algue, varech, goémon

Certaines sont reliées estran, passage à pied basse mer.

.

Des colonies  d’oiseaux marins  entourent  l’ile Molène,

Y séjournent,  y reviennent,   s’y reproduisent,  même !

Archipel, situé  tout à l’ouest de grande rade Brestoise,

Est devenu, aujourd’hui, biosphère  de  la mer d’Iroise.

.

De la poupe du bateau,  un regard  vers l’île d’Ouessant,

En forme de crabe, avec pince allongée : falaises  à l’Est,

Paraissent  être jumelles, de celles  de la Pointe de Brest,

Dont elles se seront détachées, qu’elles auraient dérivées

Toutes les failles, les fissures, pointes, criques et vallées,

Témoignent encore aujourd’hui de tel fort arrachement.

 .

Bateau-navette slalome dangereusement, amers, balises,

Oyez : voyez leur histoire, racontée en musée des phares,

Où les sauvetages en mer, solidarité sont encore de mise,

Tant entre la mer et l’homme, c’est toujours une bagarre.

.

La côte, juste en face, se découpe, à pic, avec une trouée,

Abritant, le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés,

En approche, accostage à quai, arrimage aux taquets ici

Votre voyage de rêve est bel et bien fini, devient poésie.

.

Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau,

Et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau

Des images flottent en votre tête et vous entêtent,

Vous vous souvenez du séjour comme de fête !

 .

Extensions

.

Le retour, en bateau

Navette entre Le Tiff

Et le Conquet n’a rien

D’un retour en voiture

Entre     Le     Conquet

Et  l’Ile     Grande  tant

Nous     avons    essuyé

Des    paquets    de  mer

Et  des creux  mortifères.

Le contraste crée la surprise

La surprise qui crée l’évènement

Dont on se souvient et longtemps.

.

Retour : un mot qui fait comme un adieu à une escapade.

Ce, d’autant quand elle est  des plus exotiques et insolites,

Si tout à une fin on ne peut que penser jour où on revient,

Où l’on poursuivra alors sa quête du terrain et lendemain.

Bon fini de gamberger, retour à la réalité, et pas si morne.

Il n’y a que l’imagination qui soit, réellement, sans bornes

Nous dénicherons en Bretagne ou ailleurs autres pépites.

.

Le retour ne sera jamais comme l’aller

L’aller est plein d’attentes, d’impatiences,

Le retour, plein d’émotions et souvenirs.

.

Le retour sera une mise en parenthèse

En promettant de revenir l’an prochain,

Poursuivre la découverte aventureuse

.

Le retour est une traversée à l’envers

Comme pour quitter belle atmosphère

Où l’on aura vécu en autre univers.

.

Le retour reste comme projection vers

Notre quotidien qui va nous réabsorber,

Mais ne pourra pas nous faire oublier.

.

Fragments

.

Entre Ouessant  et Le Conquet

Un véritable archipel de 6 iles,

Bannec, Bannalec, et Molène,

Trielen, Quéménès, Béniguet.

.

En face, l’Aber Ildut fait anse,

En côte  découpée  Continent,

La vedette slalome  entre iles,

Avec commentaire du pilote.

.

En regardant le flot des eaux,

Debout à la poupe du bateau,

Tous les souvenirs  du séjour,

Remontent  en mon cerveau !

.

Île  principale  de  l’archipel,

Molène aura tout pour plaire

Étant  située  en plein cœur  du

Parc Naturel Marin Mer d’Iroise,

.

Je songe à une croisière buissonnière

Allant d’ile en ile autour de la Bretagne

Pour sûr, je reviendrai à l’Ile d’Ouessant :

«Qui voit Ouessant, très vite, s’y attachant.»

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

^

Lors

Vous embarquez

D’Ouessant, cœur serré :

Accalmie, mer calme, peu agitée.

Port du Stiff est accueillant, abrité des vents,

Sur le Fromveur embarqué avec autres estivants.

Équipé pour accoster, en tous temps,  eaux profondes,

Port d’où il part, il va, ile au  R continent, deux mondes.

      E

Il traverse archipel douzaine    T d’îlots aux noms bretons :

Banneg, Banaleg, Trielen, Liti  O     ri, Béniguet, Quéméner,

        U

Réputées pour leurs champs d’  R   algues/varechs/goémons

Certaines sont reliées estran,     *   passage à pied basse mer.

      E

Colonies d’oiseaux marins        N        entourent l’ile Molène,

Y séjournent,  y reviennent,       *     s’y reproduisent, même !

      B

Archipel, situé  tout à l’ouest    A    de grande rade Brestoise,

Est devenu, aujourd’hui, bio    T    sphère de la mer d’Iroise.

      E

De la poupe du bateau, un re    A    gard vers l’île d’Ouessant

En forme de crabe avec pince   U    allongée : falaises à l’Est,

Paraissent être jumelles, de cel *      les de la Pointe de Brest.

Dont elles se seront détachées   C      qu’elles auraient dérivé,

Toutes les failles, les fissures,    O     pointes, criques, vallées,

Témoigne encore aujourd’hui   N     de tel fort arrachement.

       T

Bateau-navette slalome dange   I    reusement amers balises,

Oyez, voyez leur histoire, racon  N   tée en musée des phares

Où les sauvetages en mer, solida E rité sont encore de mise,

Tant, entre la mer et l’homme,    N   c’est toujours bagarre.

                  T

La côte, juste en face, se  découpe,  à pic, avec une trouée,

Abritant, le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés,

En approche, accostage à quai, arrimage aux taquets ici

Votre voyage de rêve est bel et bien fini, devient poésie.

Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau,

Et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau

Des images flottent en votre tête et vous entêtent,

Vous vous souvenez du séjour comme de fête !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une planche de surf, ou à voile

Une balle de revolver ou de fusil

Une vedette, du genre courrier,

 Croisière autour Ile et Continent.

.

300 4

.

La vedette qui a fait la traversée

Retour vers le continent :

Par beau temps, par mer calme :

Un vrai plaisir de croisière.

.

Symbolique 

.

Une

Vedette

Peut être    qualifiée

Selon aptitudes nautiques

Sa façon  de  «tenir la route,

Ou  de bien  remonter  au vent,

D’étaler  un gros coup de vent,

Ou répondre  aux sollicitations

De son barreur, ou  capitaine.

Lors on finit même par prêter

Des caractères aux bateaux :

L’un sera réputé  capricieux,

L’autre, docile,  à la barre ;

Les  expressions   associées

Au comportement humain

Ou animal sont employés

Tel bateau « se vautre »

Dans  grosses  vagues,

Tel autre «file doux»

Ou part, à la cape.

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

300 6

..

La vedette qui a fait la traversée

Retour vers le continent :

Par beau temps, par mer calme :

Un vrai plaisir de croisière.

.

Symbolique

.

Croisière répit-du-monde !

Symbole du voyage moderne,

Idéalisée ou dénoncée, la croisière

Donne lieu à différentes représentations.

Embarquement immédiat avec Christine Peltre,

La croisière demeure un mode de voyage moderne

Qui nait autour des années 1840  et  se pratique

En solitaire  ou  voire en  communauté  avec

L’apparition de navigations collectives. »

Ce voyage d’agrément peut revêtir

Différentes formes, buissonnière

Ou plus organisée comme

Celle des croisières savantes.

recherche.unistra.fr/actualites-recherche/

la-croisiere-un-repit-du-monde

 .

.

 Fond/forme 

 .

Ouessant tour, Ouessant retour,

Souvenir d’un jour,  de toujours !

 .

Une semaine pour en faire le tour,

Un mois, pour conquérir son âme ;

Un an pour l’adopter définitivement.

 .

Voilà bien une ile parmi tant d’autres,

Qui ne se livrera qu’à ceux qui l’aiment,

Et qui s’y attachent en revenant souvent.

.

 Textuels et illustrations   >>.

299 – Visite du phare du Créach

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

C’est haut,

C’est lumineux.

C’est près de la mer

Pour sécurité bateau

Qui navigue  sur  flots,

Un pinceau de lumière

Fait son tour d’horizon,

Projette son blanc éclat.

Du bateau : on l’aperçoit

À vingt milles  des côtes,

L’identifie, à chaque fois.

Le premier fut Alexandrie

Plus haut est en Bretagne,

Il y en a des cent des mille.

Protéger tout autant guider,

Dans les nuits,  mal éclairées :

Telles sont ses missions dédiées.

.

Des nuits autour de l’île Ouessant, angoissants rochers chantants,

Faisceaux de lumières… pinceaux tournoient du noroît…au suroît,

Sur la mer où poudroie, se noie, en détresse, perdition, un bateau,

Rondes incessantes en tous temps évite le naufrage en leurs eaux.

.

Le phare du Créach serait l’un des plus puissants au Monde,

Il surplombe la tempête, du haut de ses… cinquante mètres

Et il projette ses pinceaux lumineux à autant de kilomètres.

.

Premier, dernier, témoin, du Continent européen, de l’onde,

Strié, de blanc et noir, plateforme surmontée d’une tourelle,

Il brûle sa lanterne, entourée de miroirs, lentilles de Fresnel,

Tantôt amplifiant tantôt occultant ses lumières, ses signaux.

.

Il monte la garde, sur le bois d’épave, récupéré en matériaux,

Matériau pour mobiliers, que l’on peut admirer en écomusée

Ouessantin, faisant côtoyer, couleurs vives  et formes carrées.

.

Concentré d’histoires, des sauvetages, contre vents et marées,

A son pied revivez la survie de marins, dans une mer en furie.

Le courage des gardiens, en a sauvé plus d’un, des péripéties :

Hommage à ces pionniers de la sécurité en mer, en solidarité.

.

Générateurs  courant, lampes, lentilles, maquette, document :

Un musée des techniques et des recherches, inspirant l’antan :

Que d’efforts répétés, risques encourus, pour que phare s’érige

Sur ce rocher balayé par des vagues gigantesques, en prodiges.

.

Imaginez les peurs, responsabilités de leurs gardiens solitaires,

Des semaines entières glissant dans le vide de navette transfert,

Autonome, déserté aujourd’hui : dernier  gardien  de la Jument,

Débarqué, retraité a éteint sa mémoire vivante de trois cent ans.

.

J’aimerais bien être gardien de phare afin d’éclairer ma lanterne

Pour voir plus loin, en la nuit moderne, qui m’étonne, consterne.

Quand dehors, le vent rugit, vague gronde, elle s’effondre, sur lui,

Court instant, énorme gerbe d’écume, fait trembler le fondement :

Jamais, elle ne parvient  à le décrocher, bien ébranlé, il se reprend

Tout éteint, autour, bateau s’accroche à lui : c’est le seul qui luit !

.

Extensions

.

Nous nous devions de visiter un phare, le plus grand, sinon

Les enfants en auraient piqué un…  de rage ou de déception :

Ce fut Créach et ce, d’autant qu’il contenait un musée sur lui !

Ils n’ont pas été déçus : ils ont été surpris, parfois, émerveillés,

Notamment par la lentille qu’ils ont pu examiner, de très près.

De là-haut, qu’est-ce qu’on domine le paysage, je vous dis pas :

Au point il a fallu presque les tancer pour qu’ils redescendent. 

.

Ce ne sera pas tous les jours

Qu’on aura l’opportunité de visiter

Un phare avec un musée à l’intérieur,

 Si bien qu’on aurait eu tort de le zapper.

.

Peut-être que de nuit, ce serait tout différent

Mais déjà, de voir et comprendre comment

Il fonctionne, nous a énormément appris

Surtout qu’il y a eu nombre naufrages.

.

Ce fut un vrai régal pour les yeux,

Entre technique et merveilleux :

J’ai compris comment un feu

Pouvait être très salvateur.

.

Fragments

.

Phare du Créach, planté sur côte,

Haut de ses quarante-sept mètres,

Est un des plus puissants au monde,

Portée : soixante kilomètres environ.

.

Feu blanc à 2 éclats entre 10 secondes. 

Hébergeant un centre d’interprétation,

Des phares et des balises en présentant

L’histoire de la signalisation maritime !

.

Créach en français signifie promontoire

Lentille Fresnel garde toute son histoire,

Alternance de bandes blanches et noires

En ferait comme un pur symbole breton.

.

Panorama, une fois grimpé tout en haut

Vaut plus que détour, vue chenal du four

Et sur 360 degrés et tout aux alentours,

À en pousser dès lors, des ah et des oh !

.

Les quatre autres phares … d’Ouessant,

Le Stiff, Nividic, La Jument  et Kéréon,

Sont autant de gardiens de son temple

Pointe avancée vers un lointain océan.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

VISITE

C’est    haut,

C’est lumineux.

C’est près de  P la mer

Pour sécurité  H    bateau

Qui navigue      A     sur flots.

Son pinceau      R     de lumière

Fait son tour      E          d’horizon,

Projette son        *          blanc éclat.

Du bateau :       D          on l’aperçoit

À vingt mil        U          les  des côtes,

L’identifie          *           à chaque fois.

Le premier        C          fut Alexandrie

Le plus haut      R         est en Bretagne

Il y en a des       É           cent des mille.

Protéger tout     A           autant guider,

Dans les nuits,   C            mal éclairées :

Telles sont ses    H      missions dédiées.

Des nuits autour de l’île Ouessant, angoissants rochers chantants,

Faisceaux de lumières… pinceaux tournoient du noroît…au suroît,

Sur la mer où poudroie, se noie, en détresse, perdition, un bateau,

Rondes incessantes en tous temps évite le naufrage en leurs eaux.

Le phare du Créach serait l’un des plus puissants au Monde,

Il surplombe la tempête, du haut de ses… cinquante mètres

Et il projette ses pinceaux lumineux à autant de kilomètres.

Premier, dernier, témoin, du Continent européen, de l’onde,

Strié, de blanc et noir, plateforme surmontée d’une tourelle,

Il brûle sa lanterne, entourée de miroirs, lentilles de Fresnel,

Tantôt amplifiant tantôt occultant ses lumières, ses signaux.

Il monte la garde, sur le bois d’épave, récupéré en matériaux,

Matériau pour mobiliers, que l’on peut admirer en écomusée

Ouessantin, faisant côtoyer, couleurs vives  et formes carrées.

Concentré d’histoires, des sauvetages, contre vents et marées,

A son pied revivez la survie de marins, dans une mer en furie.

Le courage des gardiens, en a sauvé plus d’un, des péripéties :

Hommage à ces pionniers de la sécurité en mer, en solidarité.

Générateurs  courant, lampes, lentilles, maquette, document :

Un musée des techniques et des recherches, inspirant l’antan :

Que d’efforts répétés, risques encourus, pour que phare s’érige

Sur ce rocher balayé par des vagues gigantesques, en prodiges.

Imaginez les peurs, responsabilités de leurs gardiens solitaires,

Des semaines entières glissant dans le vide de navette transfert,

Autonome, déserté aujourd’hui : dernier  gardien  de la Jument,

Débarqué, retraité a éteint sa mémoire vivante de trois cent ans.

J’aimerais bien être gardien de phare afin d’éclairer ma lanterne

Pour voir plus loin, en la nuit moderne, qui m’étonne, consterne.

Quand dehors, le vent rugit, vague gronde, elle s’effondre, sur lui,

Court instant, énorme gerbe d’écume, fait trembler le fondement.

Jamais, elle ne parvient  à le décrocher, bien ébranlé, il se reprend

Tout éteint, autour, bateau s’accroche à lui : c’est le seul qui luit !

.

Forme

.


.

Évocation 

.

Un petit clocher d’une chapelle

Un puits profond,  avec  arceau,

Un grand, et haut,  phare  parmi

Panorama des plus spectaculaires.

.

299 4

.

Le phare du Créach reste reconnaissable

Entre mille :

Lors on y grimpe, on aura un panorama

 Du haut de l’ile.

.

Symbolique 

 .

Comme on voit,

Un phare n’est pas

Qu’une    construction

Élevée   au-dessus     du

Niveau   de  toute   mer.

 .

C’est une construction

Qui porte une lumière

Émettant   un  signal

De     reconnaissance

Pour      informer  les

Navigateurs      de la

Présence  de dangers

Proximité  de  la côte.

Ainsi, par métonymie,

Le mot  phare  désigne

La   source   lumineuse.

abp.bzh

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Le phare du Créach reste reconnaissable

Entre mille :

Lors on y grimpe, on aura un panorama

 Du haut de l’ile.

 .

Symbolique 

 .

Un grand  panorama

Mot anglais du  xviiie siècle,

Lui-même formé à partir des mots

De grec ancien pan ou « παν », tout,

Et horama  o u « ραμα »,  spectacle

Est vue en largeur  espace physique.

Dans le langage courant,  cela  veut

Dire vue d’un objectif grand angle

Que ce soit photographie, dessin

Ou peinture ou au cinéma.

wikipedia.org/wiki/Panorama

 .

.

Fond/forme 

 .

Phare ici ; farfadet, là ; far breton,

Et le tout en Bretagne et à la maison

Le plus impressionnant dans un phare

Reste, pour moi, l’escalier en colimaçon

Qu’on monte en ayant presque vertige,

Pour déboucher sur la grosse lentille,

Qui vous fera de l’œil en tournant

Qui vous fera tourner de l’œil,

Si la fixer trop longtemps !

Mais, vue, de l’extérieur,

Son faisceau lumineux

Éclairera toutes routes

Des marins en déroute.

.

 Textuels et illustrations  >> 

 

298 – Évocation d’une nuit Ouessane

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nuit

Nuit Ouessane

Lampaul, capitale esseulée,

Sortie crêperie, palais enchanté.

On rentre mettre ses yeux à dormir :

Le ciel clair avant, s’assombrit à mourir.

Pénombres  jaillissent  des formes sombres :

Pignons de vieilles maisons effondrées en ombre.

.

Pinceaux des cinq phares se croisent, illuminent la terre

Par intermittence balaient ile de leurs puissantes lumières.

Les flashs cadencés, comme trouées dans cette nuit profonde

Signalent aux bateaux en mer, dangers des rochers immergés.

.

Mais, malgré cela, plusieurs sont venus s’échouer, se naufrager,

Au pied même des phares, ou,  sur cailloux, côte, très découpée.

Et c’est alors que leurs âmes, échappées  de leurs corps disparus

Viennent parfois hanter de fantômes les maisons coin de rues.

.

Plongé en atmosphère étrange,

Je me suis attendu à voir surgir

Des fées, des sorcières, revenants,

 Même des korrigans, ou voir courir

Diablotins ressuscités de corps noyés

.

 Ou des âmes damnées hantant étendues

De ces landes, des plus nues… hallucinées,

Par des humains recherchant leurs demeures

Tout en ignorant ces légendes …  qui perdurent,

À faire  plonger en enfer, même…  les cœurs purs !

.

Apercevant formes blafardes issues de l’autre monde

Je saisis vaguement, le flux des histoires qui grondent

Ses flots tout autour de moi en fantasmes surnaturels,

Qui au calvaire, me crucifie, en mes doutes bien réels

Sur route à poursuivre pour rejoindre mon bercail,

Pancartes effacées, sans carte, ni boussole : aie !

.

Et voilà que des phares éclairent ma maison,

Sur ce chemin flanqué étrange apparition

M’ayant effrayé à en perdre foi et raison,

M’y ramène, poussé par  autre passion.

.

En lit douillet, sous couette, cette nuit,

Ombre charnelle me cajole, me réjouit

Transforme, en complice,  ses amours,

En phare, fanal allumé, pour ces jours !

.

Phares s’éteignent pour laisser place au feu soleil levant

Et au réveil dans mon lit, je suis seul, ébahi, cauchemardant,

Qu’ile d’Ouessant-Bateau ivre, s’en est allée cette nuit en dérive

M’embarque en si folle aventure, que je demeure sur le qui-vive.

.

Extensions

.

Des histoires à dormir debout,

Ou des histoires entre chien et loup,

Des histoires comme celles-là, beaucoup !

Normal, en atmosphère propice

À l’errance d’un imaginaire déjà

Naturellement porté sur l’extraordinaire

Décors, actions, personnages,

Atmosphères : ici, tout pour plaire !

.

Emportés par forces obscures, d’esprits,

Nous sommes en pleine fantasmagorie,

Nous ne contrôlons plus guère  le récit,

Et qui nous dictait ce qui était … écrit :

Imagination devient folle de notre logis

Tant par moments, des sordides bruits,

Accompagnés par  d’étranges  lumières,

Nous ont fait penser  à des … sorcières,

Et nous sommes rassemblés en prières,

Pour que cessent enfin ces … mystères.

.

La nuit serait, il est vrai, propice

À tous délires et fantasmagories,

Cauchemar ou pur rêve en délice

Que d’autres nomment : rêveries.

.

Mon esprit vagabonde sans limite,

Et rendra l’irréel plus que… certain

Et tant et si bien qu’au petit matin,

Je crois, qu’en ma vie, je ressuscite !

.

Peut-être qu’un soudain dépaysement,

Aura mis mon inconscient en ébullition

Alimenté par tout flot de mes émotions,

Que j’aurais accumulé, en randonnant !

.

Toujours est-il que, longtemps après,

Je m’en souviens encore comme si

C’était hier comme si fait exprès

Pour me forcer à revenir ici.

.

Fragments

 .

La nuit, tous les chats sont gris

Qu’on soit sur continent ou ici,

Toutefois, les flashs des rayons

Phares, des fantômes, en font.

.

La nuit, comme chacun le sait,

Est propice à fantasmagories :

Folies d’imaginaire, nous plait,

Formes se déforment à l’infini.

.

Lumière d’une lampe de chevet

Ajoute une ambiance de secret,

L’isolement de l’ile, son mystère

Nous décolle de terre et de mer.

.

Pour voler en nouveaux mondes,

Ou règne en maitre hallucination

Dès qu’elle nous tiendra aiguillon,

On prendra peur à chaque seconde

.

Des flashs entrent en notre maison,

Comme pour nous traquer, espions,

Vite, vite, réveillons-nous et fuyons,

Ne nous sauverons… qu’à l’unisson.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Nuit

Nuit Ouessane

Lampaul, capitale esseulée,

Sortie crêperie N palais enchanté.

On rentre mettre  U   ses yeux à dormir :

Le ciel, clair avant,  I   s’assombrit à mourir.

Pénombre jaillissent   T        des formes sombres :

Pignons de vieilles mai   *     sons effondrées en ombre.

Pinceaux des cinq phares  O   se croisent, illuminent la terre

Par intermittence balaient    U   ile de leurs puissantes lumières.

Les flashs cadencés comme       E      troués dans cette nuit profonde

Signalent aux bateaux en mer      S       dangers des rochers immergés.

Mais, malgré cela, plusieurs sont      S          venus s’échouer, se naufrager

Au pied même des phares, ou,  sur        A         cailloux, côte, très découpée.

Et c’est alors que leurs âmes, échap         N        pées  de leurs corps disparus

Viennent parfois hanter de fantômes         E           les maisons coin de rues.

É  V  O  C  A  T  I  O  N

.

Plongé en atmosphère étrange,

Je me suis attendu à voir surgir

Des fées, des sorcières, revenants,

 Même des korrigans,  ou voir courir

Diablotins ressuscités de corps noyés,

.

 Ou des âmes damnées hantant étendues

De ces landes, des plus nues… hallucinées,

Par des humains recherchant leurs demeures

Tout en ignorant ces légendes …  qui perdurent,

À faire  plonger en enfer, même…  les cœurs purs !

.

Apercevant formes blafardes issues de l’autre monde

Je saisis vaguement, le flux des histoires qui grondent

Ses flots tout autour de moi en fantasmes surnaturels,

Qui au calvaire, me crucifie, en mes doutes bien réels

Sur route à poursuivre pour rejoindre mon bercail,

Pancartes effacées, sans carte, ni boussole : aie !

.

Et voilà que des phares éclairent ma maison,

Sur ce chemin flanqué étrange apparition

M’ayant effrayé à en perdre foi et raison,

M’y ramène, poussé par  autre passion.

.

En lit douillet, sous couette, cette nuit,

Ombre charnelle me cajole, me réjouit

Transforme, en complice,  ses amours,

En phare, fanal allumé, pour ces jours !

.

Phares s’éteignent pour laisser place au feu soleil levant

Et au réveil dans mon lit, je suis seul, ébahi, cauchemardant,

Qu’ile d’Ouessant-Bateau ivre, s’en est allée cette nuit en dérive

M’embarque en si folle aventure, que je demeure sur le qui-vive.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un  élément composant balustrade,

Ou un gros foret à bois à large cône,

Une lampe de chevet certainement,

Lampe champignon, probablement.

.

298 4

.

Les lampes abat-jours de table de nuit

Restent allumées :

Ne serait-ce que pour éloigner korrigans

Voire farfadets !

La lampe et la nuit, vont de concert,

Qu’elle éclaire très fort ou très faible

Elle signalera une présence humaine

Et ainsi,  la forme évoquera  le fond !

.

Symbolique de forme

.

Une lampe

De chevet ….  est une

Lampe située … près du lit,

À hauteur de ……. la  tête dans

Une sombre chambre à coucher,

Elle  demeurerait, soit  accrochée

Au mur, soit posée

Sur une  table de nuit

Elle sert à éclairer

La personne qui

Est assise ou allongée,

De façon à  lui  permettre,

Par exemple, de manger, lire.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 298 6

.

Les lampes abat-jours de table de nuit

Restent allumées :

Ne serait-ce que pour éloigner korrigans

Voire farfadets !

.

Symbolique 

.

Le symbolisme

de         la          lampe

Dont l’huile brûle Éros : double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant caché …………..de l’héroïne.

 .

La lumière,  dans  tous  les

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

 .

La lumière d’une lampe

Représente le conscient

Qui est entre les mains

 .

Et sous le contrôle de l’être humain,

Par contraste avec la lumière du soleil,

Qui est, elle, de nature divine et cosmique.

 .

.

Fond/forme 

.

La nuit, comme chacun sait,

Est propice à fantasmagories :

Il suffira d’un peu d’imagination

Pour faire surgir nombre illusions

Que l’on fait et dont l’on ne se défait

Qu’au prix d’effort de rationalisation

Et qu’on soit au dehors ou dans son lit

Ne change rien à l’affaire des rêveries

Que notre inconscient nous imposera,

Quand il a pris le contrôle sur l’esprit,

On devient comme un enfant qui croit

Ce qu’il pense puis pense ce qu’il croit,

Ou ne parvient plus à démêler le faux

Du vrai lors ainsi passeront les nuits

Souvenirs malins, souvenirs divins.

.

Textuels et illustrations  >>  

297 – Évocation d’une journée Ouessane

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand continent européen,

Porte d’un nouveau monde,

Loin de rivages communs

Par  traditions d’iliens :

Sa réserve biologique,

D’une infinie beauté.

On y peut tout à loisir,

Se ressourcer d’énergie,

En jouissant de sa liberté.

Sa liberté de fouler   à-pics,

Falaise, crique, lande rasante

Sur ses sentiers de broussailles

Ou de bruyères   buissonnantes.

.

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

.

Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

 .

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

«Qui voit Ouessant voit son sang ! » 

 .

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

 .

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

 .

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

 .

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

Le bourg ouessantin conjugue des solitudes, non des exilés. 

.

Extensions

.

Une randonnée durant toute une journée avec le pique-nique :

De quoi se réjouir et les yeux, narines, et oreilles, et papilles !

Sans parler que nos pas ont sillonné bord de côte, découpée.

Cette ile est bien une terre de légendes bretonnes, s’il en est !

Nous en avons imaginé beaucoup d’autres au fil des sentiers,

Qu’elles soient plutôt du haut du plateau, ou du bas de la côte,

Toutes parvenaient à nous faire frissonner d’angoisse ou de peur.

.

Vrai que journée Ouessane

Sera journée où l’on glane

Des effluves   d’embruns,

Rayon soleil, diaphane !

.

De se voir quelque part

Ailleurs  et  nulle part,

Ressemble  à  cet  art,

Éclatant  tôt ou tard.

.

De la pluie, du vent :

Il y en aura souvent,

Mais cœur content,

Les craint pas tant.

.

Fragments

.

Passer une seule journée,

En aller-retour continent

Ne suffirait et nullement,

En tour pour randonnée.

.

Une semaine conviendra

Et sans accélérer ses pas

Toute l’ile … l’on visitera

Son centre et contrebas.

.

L’air très iodé par la mer,

L’on aimerait  l’enfermer,

Dans un flacon évocateur,

En souvenir du Fromveur.

.

On dit qu’iodes, aux vents,

En assommeraient les uns,

En dynamiseraient autant,

Affaires hormone, embrun.

N’oubliez pas  sa crêperie

Sortie du bourg Lampaul,

Avec spéciale intempéries,

Tout reste… sous contrôle.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

 .

É V O C A T I O N

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand cont J  inent européen,

Porte d’un nou  O  veau monde,

Loin de rivages  U   communs

Par  traditions   R  d’iliens !

Sa  réserve   *  biologique,

D’une   O   infinie beauté.

On y peut  U  tout à loisir,

Se ressourcer E  d’énergie,

En jouissant de sa S  liberté.

Sa liberté de fouler   S  à-pics,

Falaise, crique, lande  A  rasante

Sur ses sentiers de  N broussailles

 Ou de bruyères      T  buissonnantes.

 .

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

.

Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

.

«Qui voit Ouessant ………………………… voit son sang ! »  

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

.

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

.

Forme

.

Évocation 

.

Ou  bien  une forme de guitare

Ou alors  une fiole de cognac,

Ou alors flacon de parfum 

Peut-être parfum air iodé

.

297 4

.

Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

.

Symbolique 

.

Un exemple

Parmi d’autres

Parfum ambivalent,

Qui plait ou rebute 

Hypnotic Poison

Semble au premier abord

Être composé d’une matière unique,

Qui  pourrait être  une sorte  d’eau

De vie à base … d’amandes et de

Fleurs blanches exotiques, dont

L’amertume vous fait à la fois

Grincer dents,  saliver d’envie.

Il n’est pas évident à porter pour

Tout le monde, note d’amande

Amère reste très présente.

auparfum.com/hypnotic-poison

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

.

Symbolique 

.

L’iode est un

Mi-cro-nu-tri-ment

Essentiel au fonctionnement

De   tout  notre  corps   humain.

L’iode  reste  une  des  composantes

 Principales d’hormones thyroïdiennes

Qui ont un rôle au niveau de régulation

 De température corporelle métabolique

Reproduction,  croissance, production

Des cellules sanguines  ainsi que  

Au niveau  développement

Du système nerveux et

Des muscles.

passeportsante.net

 .

.

Fond/forme 

.

Une randonnée à Ouessant

Et sur quel que soit le versant

Restera un plaisir pour les pieds

Qui ne se sentiront jamais fatigués

Et tout le corps d’un flux permanent

Et la tête  se remplira  des paysages,

Changeant,  chaque  instant, virage,

Le cœur d’un flot constant émotions

Qui remue les sangs  et les pulsions

De vie se chargeant  d’imaginaire,

Inscrivant  image extraordinaire

En cerveau limbique, à jamais !

N’en faut pas plus à poursuivre

Folles randos,  jours  suivants

Et cela jusqu’à épuisement :

Tour complet achèvement.

.

Textuels et illustrations >> 

 

 

296 – Diversité de flore ilienne, Ouessane

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mottes d’herbes rases

Aux  racines   tourbées,

Servent de combustibles,

Pour parfumer un agneau.

.

Elles  rajoutent  à ce denier

Leur goût d’iode de pré-salé,

Herbes dedans herbes autour

Parfument tendres morceaux.

.

Là, des ajoncs buissonnants

Joncheront  les  sols brulés,

Sous des vents, très affutés,

De  rares arbustes, courbés,

Parviennent à lever l’échine

Au pied des murs en pierres.

.

Bon nombre de bruyères, vertes, roses, mauves, toutes entrelacées,

Alternent avec d’autres fleurs de l’Ile Ouessane, jaunies, par l’été.

Dans les champs, ou les jardins, rares fleurs, se plaisent, ici,

À prendre fruits, ou, racines. Quelqu’un a parlé de vignes :

Est-ce, encore, une légende, ou, gouterons-nous son vin !

.

Partout ailleurs, les broussailles envahissent les terrains,

Des pâtures tentent de lutter contre friches mais en vain,

Mère nature reprend ses droits ou se refait une virginité,

Qu’habitants et estivants, s’accordent, à ne plus déflorer.

.

Si flore Ouessantine est préservée, en sphère botanique,

Demeure soumise aux caprices de son climat océanique

Sur le sol pauvre, rachitique, mince et quasi désertique,

Seul pousse prunellier en impénétrable taillis prolifique.

.

Quelques zones humides, près des mares, des ruisseaux,

Abritent un bouquet de saules à leurs rizières de roseaux

Lichens  cramoisis, perce-pierres verdis, plantes à genets

Tiennent compagnie à d’autres fleurs, éclosant en œillets.

.

Curieusement, il ne pleut pas : à peine cent jours par an !

Si les fleurs  se font rares, elles sont diversifiées, sauvages

Et les derniers labourages, pâturages diminuent d’autant,

Que nouveaux estivants déferlent en masse sur le passage.

.

Cherchez, regarder, respirer, sentez-les, ne les cueillez pas :

Ici la flore demeure fragile, ne se renouvelle  que lentement,

Plus difficilement qu’ailleurs sur terres abritées, continents,

Animal s’accorde ici, avec minéral, le végétal, ne coupez pas.

.

Si l’envie vous prend de les posséder, et avec vous, emporter

Leurs parfums, leurs éclats, leurs grâces,  et leurs … beautés,

Et, leurs formes  ou leurs couleurs  ou leurs images, en tapis,

Demeureront  comme souvenirs  d’un jardin d’Éden, promis.

 .

Extensions

.

En un contraste, bien marqué, toute la végétation de terre, littorale :

 Plantes exotiques, se côtoient de part et d’autre de murets de jardins.

Les scilles printanières, parsèment en avril, les pelouses rases de l’île.

Associées aux fétuques, jacinthes, armérias et aux silènes maritimes,

Elles composent près des affleurements rocheux, de grands parterres

Aux nuances, rouges, bleues, mauves et blanches …  enchanteresses !

Les bruyères cendrées et ajoncs, égaient de teintes mauves et jaunes.

Par endroits, demeurent encore, d’anciens enclos à ajoncs … vestiges

D’une pratique liée à une autarcie séculaire de l’île. Le long de la côte

Plusieurs variétés de saules poussent dans de petits vallons humides.

.

L’île compte plus de 500 espèces de plantes.

Le littoral se couvre de fleurs mauves et jaunes

Provenant de la bruyère cendrée, de la callune,

Des ajoncs, diverses sortes de fleurs sauvages

À l’abri d’un mur ou au coin d’un buisson.

 .

La côte sud reste beaucoup plus riche

En végétations  que  la côte nord :

Comme si première bénéficiait

D’un microclimat océanique,

Dont origine ne s’explique.

.

Fragments

.

La flore ouessantine est aussi variée

Que la faune surtout la flore sauvage :

Champs de broussailles et de bruyères,

Ont pris la relève sur herbes de pâturage

.

Un bouquet de saules, une rizière de roseaux

Des lichens cramoisis et perce-pierres verdis,

Des plantes à genets en plus des ajoncs dorés,

Tiennent compagnie fleurs éclosant en œillets.

.

Par contre, dans nombre d’enclos des maisons

Des fleurs de jardin de toutes variétés couleurs,

Égaient  les paysages,  sinon un peu tristounets,

Il est vrai que le climat, venté, salin, n’aide pas !

.

Les passages, successifs, des touristes, accentuent

Les dégradations endémiques d’une flore fragilisée,

On aimerait y admirer jardin comme Île de Bréhat,

Faudrait que résidents plantent haïes protectrices.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

 .

D I V E R S I T É

Mottes d’her      F  bes rases

Aux racines        L  tourbées,

Servent de com   O  bustibles,

Pour parfumer     R  un agneau

Elles  rajoutent     E  à ce denier

Leur goût d’iode     * de pré-salé,

Herbes dedans her O bes autour

Parfument tendres  U morceaux.

Là, des  ajoncs buis  E   sonnants

Joncheront  les sols   S      brulés,

Sous des vents  très   S      satiété.

De rares arbustes   A        courbés

Parviennent à   N    lever l’échine,

Au pied des   E    murs en pierres.

.

Bon nombre de bruyères, vertes, roses, mauves, toutes entrelacées,

Alternent avec d’autres fleurs de l’Ile Ouessane, jaunies, par l’été.

Dans les champs, ou les jardins, rares fleurs, se plaisent, ici,

À prendre fruits, ou, racines. Quelqu’un a parlé de vignes :

Est-ce, encore, une légende, ou, gouterons-nous son vin !

.

Partout ailleurs, les broussailles envahissent les terrains,

Des pâtures tentent de lutter contre friches mais en vain,

Mère nature reprend ses droits ou se refait une virginité,

Qu’habitants et estivants, s’accordent, à ne plus déflorer.

Si flore Ouessantine est préservée, en sphère botanique,

Demeure soumise aux caprices de son climat océanique

Sur le sol pauvre, rachitique, mince et quasi désertique,

Seul pousse prunellier en impénétrable taillis prolifique.

.

Quelques zones humides, près des mares, des ruisseaux,

Abritent un bouquet de saules à leurs rizières de roseaux

Lichens  cramoisis, perce-pierres verdis, plantes à genets

Tiennent compagnie à d’autres fleurs, éclosant en œillets.

Curieusement, il ne pleut pas : à peine cent jours par an !

Si les fleurs  se font rares, elles sont diversifiées, sauvages

Et les derniers labourages, pâturages diminuent d’autant,

Que nouveaux estivants déferlent en masse sur le passage.

.

Cherchez, regarder, respirer, sentez-les, ne les cueillez pas :

Ici la flore demeure fragile, ne se renouvelle  que lentement,

Plus difficilement qu’ailleurs sur terres abritées, continents.

Animal s’accorde ici, avec minéral, le végétal, ne coupez pas.

Si l’envie vous prend de les posséder, et avec vous, emporter

Leurs parfums, leurs éclats, leurs grâces,  et leurs … beautés,

Et, leurs formes  ou leurs couleurs  ou leurs images, en tapis,

Demeureront  comme souvenirs  d’un jardin d’Éden, promis.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

P

Une tour, une plateforme,

Une lanterne ave lentille :

Un phare, probablement,

Un phare, assurément.

.

296 4

.

Pas d’iles, sans phare, et l’ile Ouessant

En possède quatre :

Mais ses abords seront parfois en fleurs

 Pour beauté des yeux.

 .

Symbolique 

 .

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont inspiré

De nombreux imaginaires.

Ils  sont  présents  dans la

Culture picturale et dans

L’imaginaire    littéraire

Et  cinématographique.

Les  phares   maritimes

Ont été  premier moyen

Pour navires de repérer

Les  zones   dangereuses

Et les ports,  leurs accès.

Lors   aujourd’hui,   avec

Le système GPS moderne,

Leur utilisation se raréfie :

Il y a 1 500 phares maritimes

Encore en service dans le monde.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Pas d’iles, sans phare, et l’ile Ouessant

En possède quatre :

Mais ses abords seront parfois en fleurs

 Pour beauté des yeux.

 .

Symbolique de fond

 .

Le don de fleurs existe

Dans la    plupart des    civilisations,

Constitue      un cadeau,    acte religieux.

Dans cer           taines cultures     l’on accorde

Au langage          des fleurs une         symbolique

Particulière          ce en donnant           à chacune

Signification         et  ainsi     la        composition

D’un beau             bouquet est         guidée par

Des questions    de couleurs,   de parfums,

Ou par  le  sens  prêté  à  chaque  fleur.

Les significations

De fleurs évoluent

Au cours du temps

Elles ne seront pas

Les  mêmes  selon

  Diverses cultures.

 .

.

Fond/forme 

 .

Je ne suis ni horticulteur ni fleuriste,

Ne suis nullement expert en botanique

Ne suis   qu’un simple passant, touriste,

Ne marchant que sur sentier en pratique.

 .

Ouessant n’est ni  l’ile de Batz ni de Bréhat,

Batz avec un extraordinaire jardin exotique

Bréhat étant tout entier un parterre de fleurs.

 .

Toutefois Ouessant ne démérite pas par le côté

Sauvage, endémique des plantes authentiques,

Qui ont envahi, peu à peu, presque l’ile entière,

En tapis à l’infini ou jusqu’au bord des rochers

 .

Faut se baisser pour les sentir et sans cueillir

En garder d’eux, un souvenir des plus émus

Comme bouquet de fraicheur de vie vécue.

.

Textuels et illustrations  >>  

295 – Faune terrestre, marine, Ouessane

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ici, des

Moutons noirs

 Non, moutons blancs

En de nombreuses pâtures,

Verdoyantes, voire sauvages,

Bêlent au vent comme autant

Nouveaux agneaux, naissants,

Mêlant  premier appel du large

Au lait de maman à leur image.

.

Ici, des chèvres, abandonnées,

Voire aux piquets, attachées,

Avec des  longes  et  longues

Touffes  d’herbes, et, à côté,

Trottent, sautent, cabriolent,

Très étonnées voire apeurées,

Par les gens voulant approcher,

Si ce n’est carrément les caresser.

.

Et, c’est alors  qu’une troupe, surgie  de nulle part, de chevaux,

Emportant, sur eux, quelques cavaliers, divaguant, et errants,

Comme autant  d’âmes en peine chargées de lourds fardeaux,

Et se sont cabrés devant nous, fantastiques et en hennissant,

Puis se sont échappés, d’une manière soudaine, en galopant,

Fuyant successions  hautes  vagues d’écumes, les rattrapant.

Des volées d’oiseaux chantent ici de l’aurore au crépuscule.

    .

Des goélands argentés, ricanent et chassent, se bousculent ;

Des oies cancanent, des coqs chantent, et poules gloussent

Taupe s’enterre, et lièvre se terre, sous touffes de mousses.

Des chats-huants, des chats errants, des chats d’Ouessant

Chassent des musaraignes ou des mulots hors des enclos.

.

De renards, de taupes, de serpents, rats : point de traces,

Lapins, près des bateaux,  constitueraient belle menace.

Famille de dauphins vient rendre visite à loups-phoques

De mer : les chasser date, à présent, d’une autre époque ;

.

On les voit louvoyer, jouer nager, sauter entre deux eaux

Offrant aux marins ou aux pèlerins, spectacle très beaux

Traquets motteux, faucons, busards, grèves…  à demeure

Accueillent sarcelles, hirondelles, pouillots si c’est l’heure

Immigrant d’îles lointaines vers réserves, vrai sanctuaire,

Cormorans, craves, huitriers, volent, planent sur belle mer.

.

Ici même, se donnent rendez-vous, pour mieux les observer :

Nombre d’ornithologues, venus d’Europe ou du monde entier,

En lien  avec cet unique Centre en Bretagne, sis en l’Ile Grande,

Où les oiseaux sont recensés, soignés, chasseurs, mis à l’amende.

.

Combien de cultivateurs, ont vu, des nuées de mouettes, viser soc

De leur charrue, se nourrir de vers de terre, les jours  de  tempête.

Que de navigateurs auront retrouvé l’espoir,  voyant île apparaître,

Quand des bandes de guillemots, virevoltaient, autour de  leur  foc.

.

Extensions

.

Le mouton ouessantin aurait disparu début du XXème siècle

Victime d’apports de géniteurs divers venus du continent

Sa hauteur ne dépassait pas 50cm, son poids 15kg

Et il était souvent de couleur noire.

.

L’île est refuge, pour nombreuses espèces d’oiseaux marins,

Comme le fulmar boréal,  ou comme le cormoran huppé,

Trois espèces de goélands (marin, brun, argenté)

Exceptionnellement, le macareux moine.

.

Facile à observer avec un peu de patience, des phoques gris,

Pointent leur nez, en toutes saisons sur la côte Nord)

Grands dauphins viennent de temps en autre

Escorter le courrier de la ligne régulière.

.

La faune d’Ouessant reste constituée,

 En grande partie, d’oiseaux marins,

Et de quelques espèces terrestres,

Qui n’ont rien d’indigènes, au vu

De la proximité du… Continent.

.

Ouessant reste un milieu naturel,

Fait de pelouses, landes maritimes,

De vallons boisés, mer fraîche agitée,

Présentant biodiversité riche, et fragile

Qu’il importe d’observer et de respecter !

.

Fragments

.

Les moutons d’Ouessant, à l’origine

Des moutons noirs, ont été remplacés

Par des moutons blancs,  plus grands !

.

Le mouton d’Ouessant  n’est intéressant

Ni pour sa viande, ni son lait, ni sa laine :

Animal d’agrément destiné à l’éco-pâturage.

.

On trouve aussi troupeau de chèvres sauvages

Or ils sont causés des dégâts en jardins privés

Tant et si bien qu’ils n’en restent que très peu.

.

 Aujourd’hui, on compterait douze vaches laitières,

Cinq génisses, quatorze veaux, et plus  un taureau,

Deux cochons, deux chevaux, un chien, des poules.

.

Mais qu’en faire de cette énumération, à la Prévert :

Les nombreux oiseaux marins, voilà qui les indiffère,

Et sans compter les autres, y passant l’été, et  l’hiver.

.

Ce qui se remarque de loin le plus sur l’ile et autour

Ce sont les phares maritimes et au nombre de cinq

Faisceaux l’éclairent de leurs lumières  tournantes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

Ici, des

Moutons noirs

 Non, moutons blancs

En de nombreuses pâtures,

Verdoyantes    *   voire sauvages,

Bêlent au vent     *    comme autant

Nouveaux agne      *      aux naissants,

Mêlant premier       *      appel du large

Au lait de maman     *        à leur image.

Ici, des chèvres,         *      abandonnées,

Voire aux piquets       *       et attachées,

Avec des longes     *           *     et longues

Touffes d’herbes  *              *     et à côté,

Trottent, sautent *               * cabriolent,

Très étonnées  ou *             *    apeurées,

Par gens, voulant    *         *   approcher,

Si ce n’est carrément    *      les caresser.

.

Et, c’est alors  qu’une troupe, surgie  de nulle F part, de chevaux,

Emportant, sur eux, quelques cavaliers, diva A  guant, et errants,

Comme autant  d’âmes en peine chargées  U  de lourds fardeaux,

Et se sont cabrés devant nous, fantasti  N  ques et en hennissant,

Puis se sont échappés, d’une manière  E    soudaine, en galopant,

Fuyant successions  hautes  vagues   *  d’écumes, les rattrapant.

Des volées d’oiseaux chantent ici     T  de l’aurore au crépuscule.

            E

Des goélands argentés, ricanent R   et chassent, se bousculent ;

Des oies cancanent, des coqs    R   chantent, et poules gloussent

Taupe s’enterre, et lièvre se    E   terre sous touffes de mousses.

Des chats-huants, des chats  S  errants, des chats… d’Ouessant

Chassent des musaraignes   T  ou des mulots,  hors  des enclos.

R ……..

De renards, de taupes, de    E     serpents, rats : point de traces,

Lapins, près des bateaux,     *        constitueraient belle menace.

Famille de dauphins vient   M      rendre visite à loups-phoques

De mer : les chasser date     A      à présent d’une autre époque,

On les voit louvoyer, jouer   R     nager, sauter entre deux eaux,

Offrant aux marins ou aux   I     pèlerins,   spectacle très beaux

Traquets motteux, faucons  N        busards, grèves,  à demeure

Accueillent  sarcelles, hiron    E   delles, pouillots si c’est l’heure.

Immigrant d’îles lointaines     *      vers réserve, vrai sanctuaire,

Cormorans, craves, huitriers   O    volent, planent sur belle mer.

U

Ici même, se donnent rendez-    E  vous, pour mieux les observer

Nombre d’ornithologues, venus   S d’Europe ou du monde entier,

En lien  avec cet unique Centre, en S Bretagne, sis en l’Ile Grande,

Où les oiseaux sont recensés, soignés, A chasseurs mis à l’amende.

Combien de cultivateurs, ont vu des nuées N de mouettes, viser soc

De leur charrue, se nourrir de vers de terre, E les jours  de tempête.

Que de navigateurs auront retrouvé l’espoir,   voyant île apparaître,

Quand des bandes de guillemots, virevoltaient, autour de  leur  foc.

.

Forme

.


.

Évocation 

.

Une tour, une plateforme,

Une lanterne avec lentille,

Un phare, probablement,

Un phare … près des côtes.

.

295 4

.

Pas d’ile sans phare, lors, l’Ile Ouessant

En possède quatre :

C’est dire si ses côtes sont dangereuses

Pour bien naviguer.

Phares  et  côtes  vont bien ensemble,

Phare protège de côte, il me semble !

Il y en a quatre autour d’Ouessant :

Dès lors la forme évoquera le fond !

.

Symbolique

.

Image du phare

 .

Est  d’importance

 .

Dans notre univers symbolique.

 .

Verticalité fait symbole phallique,

 .

Signe de force génératrice, vigilance.

 .

L’élévation dépasse condition humaine

S’érigeant de la mer considérée comme

Lieu des naissances et transformations

 .

Et le phare assure alors une  source de

Lumière dite rassurante et protectrice.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

295 6

.

Pas d’ile sans phare, lors, l’Ile Ouessant

En possède quatre :

C’est dire si ses côtes sont dangereuses

Pour bien naviguer.

.

Symbolique de fond

.

La côte est la terre adjacente

Proche d’un domaine  maritime

En français, y a pas  de consensus

Sur différence  entre côte  et littoral.

En géographie pour traduire coastline,

On utilise terme de côte, parfois rivage.

Adjectif «côtier» qualifie ce qui est sûr,

Très proche ou bien relatif à une côte.

«Côte» est  un  terme  très  spécifique

S’applique uniquement à la partie

D’une île  ou  d’un  continent  qui

Longe un océan ou eau de mer.

L’on peut distinguer  les côtes

Qui feront, directement, face

À l’océan de côtes abritées,

Près d’un golfe ou d’une baie

fr.wikipedia.org/wiki/Cotes_(geographie

 .

.

Fond/forme 

.

Moutons, chevaux, poissons, oiseaux,

Une ile riche en toutes sortes d’animaux.

Par contre, il n’y a plus guère de cultures,

Le vent quasi permanent, les rendent rudes

La pêche elle-même n’est pas des plus faciles

Aussi, l’ile s’en remet, à présent, au tourisme,

À tel point, qu’il faut réserver, pour s’y rendre.

.

Mais, une fois qu’on y est et pour une semaine,

Les jours passent sans s’ennuyer une seconde

Suffit d’ouvrir l’œil, de marcher, d’observer,

Faune et flore se livre à vous comme livre

Si vous aimez les bruyères et les fleurs

Vous êtes servis lors ciel, mer et sol

Se sont donné rendez-vous, ici,

.

Mais ne répéter à personne,

Gardez secret pour vous

Revenez chaque an

Au printemps.

Ouessant

.

Textuels et illustrations  >>  

294 – Vacances familiales à Ouessant

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il est midi lors troupe est prête

Pour se mettre  plein les yeux,

Le ventre,  la tête,  les oreilles,

Une randonnée  est croisière :

En tous cas souvent une fête !

.

 De vivre en ile doit comporter

Lot de contraintes, astreintes

Peu d’animation, distraction,

Et pour le moins, restreintes,

Il faut aimer mer et solitude,

Qui elles, ne sont pas feintes.

.

Les récits de ses explorations

Ne peuvent pas paraitre plats

À ceux qui ont,  jours entiers,

Marquer sentiers de leur pas,

En ce lieu qui est si magique

Qu’il ne se dit : se pratique !

.

Commençons par explorer les côtes et les rivages à notre aise,

Chacun des kilomètres parcourus notre blues, notre stress apaise,

Pique-nique l’après-midi, programme de visite de la journée oblige.

Assis sur les rochers, sur un  tapis de mousse, l’appétit nous engloutit,

Quand des discussions  et informations ou opinions, provoquent litiges,

Splendeurs des paysages, joints aux caresses  du vent, nous réconcilient.

.

Il est grand temps  de rentrer au bercail, situé juste à côté d’une bergerie.

Chance d’observer voisine bergère, lors accouchement d’une de ses brebis,

Deux agnelets nouveau-nés se mettent, d’emblée, à bêler, à marcher, téter.

Ils tremblent, sur leurs pattes, comme si le sol,  le faisait, sous leurs pieds !

.

Nous restons là tous les cinq à contempler à commenter l’œuvre de la vie,

Contents d’être là pour assister au spectacle, prendre temps d’admirer,

Sur mer, les vagues s’agitent dans ciel, les nuages passent : éclaircie.

Nuit, si l’on ne dort, moutons d’Ouessant, on pourrait les compter

.

Chacun rentre pour se préparer au repas du soir en la crêperie

Que nous avons repéré à notre retour, à la sortie d’un village,

Nous l’avions pratiqué et apprécié lors du dernier passage,

Son originalité et son accueil nous avaient tous conquis.

.

Tandis que les premiers attendent les crêpes sucrées,

D’autres finissent galettes aux fruits de mer salées,

Charmés de ses décors  ses ambiances d’exilés

Nous y sommes retournés comme habitués

Mettre les pieds sous  la table, cocoonés,

Après ça, jeux de cartes ou lectures télé.

.

Cinq phares d’Ouessant illuminent le ciel,

Fenêtres accompagnant brillamment digestion,

Des souvenirs, paysages extraordinaires, culinaires,

Renforcent notre projet y revenir dans pas longtemps.

Mais en attendant, chacun y ayant mis son âme en location,

Se demande s’il ne rêve trop  d’hallucinants mystères d’Ouessant.

.

Extensions

.

La vie, sur Ouessant, parait

Être un vrai bonheur

Tant elle s’y déroule comme

Bulle et sans heurts.

 .

Chacun se lève, à son heure,

Se douche, déjeune

Les cinq phares d’Ouessant

Illuminent ciel, fenêtre

 .

Et accompagnent digestion :

Des souvenirs renforcent

Notre projet d’y revenir dans

Pas longtemps : attendant,

 .

Chacun met son âme en location,

Se demande s’il ne rêve pas trop

Hallucinants mystères Ile d’Ouessant.

.

Crique, creux, crevasse, et, avancée, pointe, promontoire,

Le découpage de la côte d’Ouessant est encore plus sauvage

Que celle de l’Ile-Grande, et de presque toutes les autres iles.

Petite famille a emprunté le sentier côtier, qui en fait le tour,

Et dieu merci, la météo est clémente, le soleil est de la partie.

Au fil des kilomètres les paysages changent : la faune et flore

Se diversifient aussi, 45 km pour en faire le tour en 3 jours

Cela en vaut tellement le détour que nous sommes joyeux

Y a pas à dire : comme randonneurs, sommes heureux.

.

Il n’y a rien de mieux qu’être en vacances

En famille, à Ouessant, pour une semaine.

En faisant le tour, on mesure notre chance

D’être là à randonner dans un tel domaine.

.

Chaque côté, parcouru, nous offre  des vues

Différentes nous ravissant les sens de l’âme,

Dont elle diffuse ses essences océanes, nues,

Qui, notre corps, cœur, esprit, enflamment !

.

Le programme de la journée consiste en une

Seule chose à faire, se remplir plein les yeux,

Des paysages  offerts par l’ile, non commune,

Dont le souvenir restera comme merveilleux.

.

Si seul, c’est bien, et si en couple, c’est mieux,

En famille, on en sera d’autant plus  heureux :

Il suffit de partager, ensemble, bons moments,

Pour remercier le ciel d’être là avec ses enfants.

.

Fragments

.

Presque effrayant au premier abord

Sauvage, en tous cas et en tous lieux,

Puis romantique en randonnée, calme

Puis bucolique avec naissance d’agnelet

Notre premier jour de séjour à Ouessant,

Nous a rendu reposés et le cœur content !

.

À cinq, moi, ma femme, nos deux enfants,

Et notre ami Pierre, complice de croisière

Nous aurons sillonné l’ile, et  en tous sens,

Jusqu’au dernier cap,  dernières lumières,

 Entre côtes, champs  de pâtures,  bruyères.

.

En location entre port du Stiff et Lampaul,

Nous avons troqué ampoule, contre lampe,

Pour évoquer les âmes des marins d’antan,

Qui ont tant à nous dire sur ile d’Ouessant.

.

Nous les avons imaginés, fantômes errants,

Sur les côtes, lors de tempêtes, s’aventurant

Les uns en secourant, autres en chapardant.

.

Le tout à la lueur de falots voire feux de bois,

Histoire de les faire s’approcher du pire abri.

.

Fermant les yeux, des noyés, entend leurs cris.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Il est midi lors troupe est prête

Pour se mettre  plein les yeux,

Le ventre,  la tête,  les oreilles,

Une randonnée  est croisière :

En tous cas souvent une fête !

 De vivre en ile doit comporter

Lot de contraintes, astreintes

Peu d’animation, distraction,

Et pour le moins, restreintes,

Il faut aimer mer et solitude,

Qui elles, ne sont pas feintes.

Les récits de ses explorations

Ne peuvent pas paraitre plats

À ceux qui ont,  jours entiers,

Marquer sentiers de leur pas,

En ce lieu qui est si magique

Qu’il ne se dit : se pratique !

.

Commençons par  V explorer les côtes et les rivages à notre aise,

Chacun des kilomètres  A  parcourus notre blues, notre stress apaise,

Pique-nique l’après-midi   C   programme de visite de la journée oblige.

Assis sur les rochers, sur un   A   tapis de mousse, l’appétit nous engloutit,

Quand des discussions et informa N   tions ou opinions, provoquent litiges,

Splendeurs des paysages, joints aux  C  caresses  du vent, nous réconcilient :

Il est grand temps de rentrer au bercail   E   situé juste à côté d’une bergerie.

Chance d’observer voisine bergère, lors accouc  S  hement d’une de ses brebis,

Deux agnelets nouveau-nés se mettent, d’emblée,   *  à bêler, à marcher, téter.

.

Ils tremblent, sur leurs pattes, comme si le sol    F  le faisait, sous leurs pieds !

Nous restons là tous les cinq, à contempler  A  à commenter l’œuvre de la vie,

Contents d’être là pour assister au spec   M  tacle, prendre temps d’admirer.

Sur mer, les vagues s’agitent, dans   I   ciel, les nuages passent : éclaircie.

Nuit, si l’on ne dort, moutons   L  d’Ouessant, on pourrait les compter.

Chacun rentre pour se pré  I parer au repas du soir en une crêperie

Que nous avons repéré   A  à notre retour, à la sortie d’un village

Nous l’avions pratiqué L et apprécié, lors du dernier passage,

Son originalité et son  E accueil nous avaient tous conquis.

Tandis que les premiers  S  attendent les crêpes sucrées,

D’autres finissent galettes *   aux fruits de mer salées,

.

Charmés de ses décors     À  ses ambiances d’exilés

Nous y sommes retour    *  nés comme habitués

Mettre les pieds sous   O    la table, cocoonés,

Après ça, jeux de car   U  tes ou lectures télé.

5 phares d’Ouessant     E       illuminent le ciel,

Fenêtres accompagnant S  brillamment digestion,

Des souvenirs, paysages   S extraordinaires, culinaires,

Renforcent notre projet     A   y revenir dans pas longtemps.

Mais en attendant, chacun  N  y ayant mis son âme en location,

Se demande s’il ne rêve trop  T d’hallucinants mystères d’Ouessant.

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un piédestal  pour vase, statue,

Un flacon de parfum,  son bouchon,

Une lampe à pétrole, probablement,

En tous cas, une lampe … certainement.

.

294 4

 .

Nul besoin de lampe à pétrole,

Ni d’autres lampes,  pour explorer :

Ni les côtes, les rivages, les villages

Ni les plages, ni les phares, etc.

La lampe est un symbole de lumière

Elle éclairera tout dans tout intérieur,

Facilite déplacement en extérieur nuit :

 C’est pourquoi sa forme convient au fond

 .

Symbolique

.

La lampe

Est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la

Lumière individuelle

Qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut

Guider les autres.

Si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

De personne précise : sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

294 6

.

Nul besoin de lampe à pétrole,

Ni d’autres lampes pour explorer

Ni les côtes, les rivages, les villages

Ni les plages, ni les phares, etc.

 .

Symbolique 

 .

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole représente

Toujours  une   lumière  intérieure,

Une énergie, des capacités, des talents

Que nous maîtrisons : c’est l’homme qui

Maîtrise  la lumière  avec  un certain

Pouvoir d’allumer et d’éteindre.

Toute lumière est le symbole

De notre connaissance,

On apprend de jour

En  jour, à  mieux

Se   con-naî-tre,

On évolue grâce

À informations

Et grâce au

 Sa-voir.

.

.

Fond/forme 

 .

La lampe est devenue un instrument

Totalement indispensable à l’homme,

Dès qu’il fait nuit, il viendra l’allumer

Pour éclairer  chemin, lire pancartes.

Et ainsi prolonger les journées d’hiver

Et sentir présence humaine en maison.

.

Textuels et illustrations   >>  

293 – La traversée vers Ouessant

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Une traversée

Toujours aventure

Toujours une coupure

D’avec un grand continent.

.

On l’espère, calme, tranquille,

En rêvant  d’une grosse tempête,

Quoiqu’il en soit stress ou bien fête

Toujours plaisant de visiter une ile.

.

Ouessant est une  ile  de légendes,

Qui voit Ouessant voit son sang

Terre émergée la plus proche

De cette Améri

Que du Nord.

.

Au

Conquet

Embarquement.

Tête de proue du vent,

Ouessant, l’Ile du couchant,

La plus à l’ouest, et,  la plus océan.

Bateau nous jette en une sorte de creuset

Par une mer, agitée, hachée, au vent mauvais.

.

Les vagues, chargées d’écumes, montent à l’assaut

Du pont du bateau traversant, explosent gerbes d’eau.

Les hublots du salon ruissellent au dehors en grosse pluie,

Masquant les paysages, les côtes, les rochers, la mer, en furie.

Molène nous apparaît soudain, bâbord, comme une île, irréelle,

S’enfonçant, parfois, en pleins flots, comme une terre … virtuelle.

Au près, une bouée, au loin, un phare …. esseulé : où sont les ports.

.

Celui d’Ouessant abrité, qu’on y débarque et qu’on retrouve le Nord.

Bercé, tangué, roulé, par cette masse d’eau, mouvante, moutonneuse,

Envie de fouler  un sol ferme, pour reposer sa tête : secouée, houleuse.

Et, malgré cela, heureux du voyage, en bout de terre, au bout du rêve,

D’une telle aventure, trépidante, avec femme, enfants, bien que brève,

Que pouvoir longer sa côte, déchiquetée par ses criques et ses grèves.

Et marcher, en ses landes rasantes, sous un soleil frais, un vent fou,

Qui vous pousse, vous tire, vous prend, vous étouffe, de ses vrous.

.

Plaisir communier avec la Nature sauvage, un point, c’est tout.

Plaisir d’être seul, avec elle, loin de tout, surpris, émerveillé,

Par ses couleurs, ses odeurs, souffles, silences renouvelés.

L’île défie tous les jours et tous temps par sa beauté,

Traverse les hivers endurant tempête redoublée.

Tout marin tombe sous le charme, amant.

De l’ile d’Ouessant, son couchant,

Et tête de proue, du vent,

Pour longtemps.   

.

Extensions

.

La découverte d’une ile

Que l’on ne connait pas bien,

Est toujours un moment émouvant,

Car il s’agit d’un périmètre fermé

.

Avec des difficultés d’accès,

Des résidents très isolés de tout,

Un seul port pour arriver  et partir,

Des routes qui quadrillent le centre

Mais ne feront pas le tour de l’ile.

Rien que des : maisons basses,

Ramassées sur elles-mêmes

Contre vents et marées.

.

 Une vedette maritime «courrier», suite à ses trajets réguliers,

N’est pas comme un bus qu’on prend à chaque arrêt, horaire.

Il faut réserver, il faut se rendre à un port, il faut embarquer,

Et conditions météo, annulent, retardent, des fois, la navette.

Il faut prévenir son mal de mer quand ça remue un peu trop.

Bref autant ce sera une promenade de santé par beau temps,

Autant par mauvais voire tempête, un abominable tourment.

En voilier, voile tempête s’appelle tourmentin : pas pour rien.

Aujourd’hui  la mer est chahutée, il vaut mieux, cabine, rester.

.

Une traversée  sur vedette  n’est pas  sur voilier,

On pourra dire, c’est une promenade de santé ;

.

Du port du Conquet, il nous faudra une heure

De mer pour y aller lors en voilier cinq heures.

.

Tout dépend de la force du courant et du vent :

Imaginez les deux  dans le nez,  le ralentissant !

.

Ici plein pot, on est, sur vagues, à saute-moutons

Ça tombe bien, légende moutons noirs d’Ouessant.

.

Quand même si la mer bouge, que les vagues roulent

Ca déménage sur le pont et on se retire dans la cabine

.

Fort heureusement, la capitaine connait bien son bateau

Et l’aventure se termine toujours bien comme Ouessantin.

.

Fragments

.

Considérée au xviii e siècle comme

Une ile hostile et voire arriérée, 

À un point tel de  la nommer :

Comme «ile de l’épouvante»

Ouessant change d’image

À l’époque romantique :

Il n’en restera  pas  moins

Un dicton et qui proclamera :

«Qui voit Ouessant voit son sang !»

.

Ici la mer ne trahit pas : sauvage,

Brutale, meurtrière, naufrageuse :

Parfois, aux tempêtes d’équinoxes,

Vagues géantes appelées moqueuses

Couvrent les phares en mer d’écume.

.

Notre traversée fut, à peu près, calme :

Quelques remous, voire enfournements,

Rien pour affolé capitaine, bien aguerri,

Du port du Conquet vers le port du Stiff

.

L’on imaginera bien premiers résidents

Traversant sur des bateaux de fortune ;

Accostant sur ce caillou, en plein vents,

Tête, cœur, estomac …  bien accrochés,

Et pour y vivre en misère noire, isolés !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme  

 .

LA

Une traversée

Toujours aventure

Toujours une coupure

D’avec un grand continent.

On l’espère, calme, tranquille,

En rêvant  d’une grosse tempête,

Quoiqu’il en soit stress ou bien fête

Toujours plaisant de visiter une ile.

Ouessant est une  ile  de légendes,

Qui voit Ouessant voit son sang

Terre émergée la plus proche

De cette Améri

Que du Nord.

TRAVERSÉE

.

VERS

Au

Conquet

Embarquement.

Tête de proue du vent,

Ouessant, l’Ile du couchant,

La plus à l’ouest, et,  la plus océan.

Bateau nous jette en une sorte de creuset

Par une mer, agitée, hachée, au vent mauvais.

.

Les vagues, chargées d’écumes, montent à l’assaut

Du pont du bateau traversant, explosent gerbes d’eau.

Les hublots du salon ruissellent au dehors en grosse pluie,

Masquant les paysages, les côtes, les rochers, la mer, en furie.

Molène nous apparaît soudain, bâbord, comme une île, irréelle,

S’enfonçant, parfois, en pleins flots, comme une terre … virtuelle.

Au près, une bouée, au loin, un phare …. esseulé : où sont les ports.

.

Celui d’Ouessant abrité, qu’on y débarque et qu’on retrouve le Nord.

Bercé, tangué, roulé, par cette masse d’eau, mouvante, moutonneuse,

Envie de fouler  un sol ferme, pour reposer sa tête : secouée, houleuse.

Et, malgré cela, heureux du voyage, en bout de terre, au bout du rêve,

D‘une telle aventure, trépidante, avec femme, enfants, bien que brève,

Que pouvoir longer sa côte, déchiquetée par ses criques et ses grèves.

Et marcher, en ses landes rasantes, sous un soleil frais, un vent fou,

Qui vous pousse, vous tire, vous prend, vous étouffe, de ses vrous.

.

Plaisir communier avec la Nature sauvage, un point, c’est tout.

Plaisir d’être seul, avec elle, loin de tout, surpris, émerveillé,

Par ses couleurs, ses odeurs, souffles, silences renouvelés.

L’île défie tous les jours et tous temps par sa beauté,

Traverse les hivers endurant tempête redoublée.

Tout marin tombe sous le charme, amant.

De l’ile d’Ouessant, son couchant,

Et tête de proue, du vent,

Pour  …   longtemps

O U E S S A N T     

.

Forme

.

 .

Évocation 

.

Pendentif pour collier

Ou une boucle d’oreille

Forme  arrondie,  coque  

Bateau pour navigation.

.

293 4

.

Une navigation par bateau en forme

 De drakkar de Vikings :

C’est tout à fait imaginable

Mais attention aux courants très forts !

.

Symbolique 

.

Si un bateau

Moderne ajoute

Un certain confort

Et si ses instruments

De navigation  ont rendu

Les routes maritimes plus sûres,

La vie en mer a, longtemps, été associée

 .

À des conditions spartiates et dangers omniprésents,

La mer rappelant à l’Homme supériorité de la nature.

Tant qu’il n’a pas atteint pas une taille suffisante,

Un bateau reste un objet entièrement soumis

Aux caprices du vent et des vagues :

La vie à bord est alors une lutte

Constante contre humidité,

Et  les  mouvements

Brusques ou le

 Mal de mer.

.

.

Fond

.

Évocation

.

293 6

.

Une navigation par bateau en forme

 De drakkar de Vikings :

C’est tout à fait imaginable

Mais attention aux courants très forts !

.

Symbolique 

.

L’histoire de la navigation

Est liée à celle de civilisations

Des drakkars  pour les vikings,

Des felouques pour  les  arabes,

Jonques,  sampans,  des chinois,

Des praos  pour les  polynésiens,

Et enfin, pirogues  des africains.

 

Et pour faire sa route, les cartes,

Une règle et un compas à pointes

Sèches ou rapporteur règle cras

Poursuivre son cap, compas.

 

Lors pour faire le point,

Compas relèvement

Voire un sextant,

Radiophares,

Un Decca

G.P.S

.

.

Fond/forme 

 .

Il ne faut pas s’attendre à une traversée

Des navettes et courriers en tous temps

Il y a des jours où l’ile demeure  isolée,

Pas même un hélico  ne peut atterrir,

.

Lors l’ile demeure en totale autarcie

Il faut vivre, survivre, ou mourir :

Ça forge caractère des habitants

Étant habitués depuis le temps.

.

Textuels et illustrations  >>  

 

292 – De mon Île-Grande à Ouessant

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Plus petite,

Mon ile est reliée

Par un pont au continent,

Ile Ouessant, dix fois plus grand,

Ressemble au frère ou la sœur aînée.

Située après Brest et avant New York,

Pour peu, on verrait statue de Liberté.

.

Impossible d’entretenir la confusion,

Mais, une île reste toujours une île,

Et dont les habitants se réclament

De caractère trempant leur âme.

Comparaison  n’est pas raison :

Proclame  un incertain dicton !

.

Contrainte sur l’île est l’isolement,

Ne disposant pas de la moindre liaison,

Qu’un courrier, à heure fixe, jour et nuit.

Lors grosses intempéries,  l’ile Ouessant,

Devient un coin de planète inaccessible.

 .

Mon île demeure mon port d’attache, là où…ma maison

M’attend, après avoir bien franchi son  routier de pont :

L’Ile d’Ouessant, il faut prendre un bateau, une location,

Prendre une date et réserver ses places en toutes saisons.

.

Mon ile possède un côté mer sauvage, un côté terre plage.

Ouessant, un côté mer naufrage  et un côté terre sauvage :

Contrastes, variétés de paysages sont proches et différents.

.

Faut vivre une année sur elle pour trouver son ile magique,

Raison pour laquelle un habitant héritant complexe d’îlien,

S’y trouve bien, lors touriste s’y sent perdu, comme en rien.

Sur  le  Continent, on  subit  plein de  situations stressantes,

À Ouessant, on quitte, son spleen,  son blues,  sa mélancolie.

.

Petite ou grande, une île demeurera des plus réconfortantes,

La Bretagne en est dotée  d’une douzaine d’iles,  tout autour,

Elles sont toutes isolées, différentes et on en fait vite le tour,

Notre planète Terre n’est-elle pas  une île perdue en l’infini !

.

D’une petite île  à une grande : simple changements d’échelles,

De points de vue, d’attentions, d’états d’âmes, tempéraments ;

D’une petite île à une grande, que nous importe sa taille réelle

L’essentiel est qu’elle ait : le port, cœur, habitants, accueillants.

.

À quoi nous servirait un refuge, en Pacifique, ou en Ile déserte :

Sans aucun échange possible, on la contemplerait en pure perte.

.

Extensions

.

Chacun sait que la Terre

Est une île perdue en Cosmos

Mais comme des poupées gigognes,

Les continents, puis  les pays, régions,

Et les iles s’emboitent, se différencient,

Par leur taille, tempérament, culture.

L’Australie est une ile, l’Angleterre

Aussi tout autant l’Ile Grande

Et Ouessant : diamants !

.

Les iles, les iles, les iles: n’allons donc pas en faire un complexe :

C’est déjà pas simple d’aller de l’une à l’autre, n’en rajoutez pas !

Après tout, notre Planète Terre  est aussi une ile dans l’Univers,

L’Humanité n’est-elle pas un ilot parmi les genres d’animaux.

Ile-Grande, une petite, par comparaison à celle d’Ouessant,

Ainsi de suite, tout est relatif, Bretagne entouré par iles,

Sans compter un chapelet d’ilots, de rochers, habités.

Ouessant est moyenne, Belle-Île est la plus grande

Ile-Grande n’a de grande que son nom séant.

.

Qui dit  Ouessant, dira  ile  à  l’Ouest,

Tellement  qu’il n’y a plus rien après

Que l’Océan, et jusqu’à l’Amérique,

Déjà que le Finistère l’évoque bien.

.

J’y suis, déjà, allé, il y a douze ans,

Et les enfants étaient encore petits

Je me souviens du port et du bourg

Et, naturellement, de tous les phares.

.

Maintenant que les enfants sont grands

On va pouvoir la visiter et de long en large

Et, tout autant, en faire le tour, dès lors que

L’on y passera quatre jours pleins, en séjour.

.

Fragments

.

L’Île-Grande ressemblerait à

Une tortue … tortueuse

Avec des pointes

.

Mais sûr on en fait, vite, le tour

Entre deux, trois heures

Pour randonneur

.

L’Île-Grande, collée au continent

Est entourée lors de marée

Sous minuscule pont.

.

Un seul phare, celui des Triagoz,

Au large et au nord-ouest

Avec un feu à éclats.

.

L’ile d’Ouessant ressemblerait à

Un crabe pour certains

Ou un homard

.

Mais sûr, on en pince, pour elle,

Plus que le… contraire

Si … charmante.

.

L’ile d’Ouessant garde le chenal

Du Four et du Fromveur

13 milles Continent.

.

Cinq phares éclairent les navires

En passages redoutés, d’Ouessant :

Deux sont à terre : le Stiff et Créac’h,

En mer, Nividic, La Jument et Kéréon.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Plus petite,

Mon ile est reliée

Par un pont au continent,

Ile Ouessant, dix fois plus grand,

Ressemble au frère ou la sœur aînée.

Située après Brest et avant New York,

Pour peu, on verrait statue de Liberté.

.

Impossible d’entretenir la confusion,

Mais, une île reste toujours une île,

Et dont les habitants se réclament

De caractère trempant leur âme.

Comparaison  n’est pas raison :

Proclame  un incertain dicton !

.

Contrainte sur l’île est l’isolement,

Ne disposant pas de la moindre liaison,

Qu’un courrier, à heure fixe, jour et nuit.

Lors grosses intempéries,  l’ile Ouessant,

Devient un coin de planète inaccessible.

D  E     M  O  N  

Mon île demeure mon port                    d’attache, là où…ma maison

M’attend, après avoir bien           I        franchi son  routier de pont :

L’Ile d’Ouessant, il faut pren        L         dre un bateau, une location,

Prendre une date et réserver        E         ses places, en toutes saisons.

*

Mon ile possède un côté mer         G         sauvage, un côté terre plage.

Ouessant, un côté mer naufrage    R               et un côté terre sauvage :

Contrastes, variétés de paysages   A                sont proches, différents.

 N

Faut vivre une année sur elle     D   pour trouver son ile magique,

Raison pour laquelle un habi    E   tant héritant complexe d’îlien

S’y trouve bien, lors touriste     *  s’y sent perdu, comme en rien.

Sur  le  Continent, on   subit  plein  de  situations  stressantes,

À Ouessant, on quitte,  son  spleen,  son blues,  sa mélancolie.

À

Petite ou grande, l’île demeu   *   rera des plus réconfortantes,

La Bretagne est dotée d’une    O   douzaine d’iles, tout autour

Elles sont toutes isolées, diffé  U   rentes, on en fait vite le tour

Notre planète Terre est-elle     E    une île perdue dans l’infini !

 

  D’une petite île à une grande    S   simple changements d’échelle,

De points de vue, d’attentions A d’états d’âmes, tempéraments.

D’une petite île à une grande  N  que nous importe taille réelle,

L’essentiel est qu’elle ait port  T    cœur, habitants accueillants.

.

À quoi nous servirait un refuge, en Pacifique, ou en Ile déserte :

Sans aucun échange possible, on la contemplerait en pure perte.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tour, une plateforme,

Supportant la lanterne 

Le haut   d’un  phare, 

Façon  carte  postale !

.

292 4

.

Un phare, une ile, la mer,

Oiseaux, bateaux, touristes :

L’image même de carte postale,

Plus ou moins fidèle, ou réaliste !

.

Symbolique 

.

Un phare classique est

Un dispositif de signalisation

Maritime employé pour assurer

Sécurité des navires s’approchant

De la côte ou d’un écueil tout proche.

Pour  éclairer, les  premiers  phares,

Les gardiens utilisent le feu de bois,

Ensuite    des   lanternes  à huile

Aidées par de grands miroirs

Arrondis qui réfléchissent

La   lumière    très   loin,

Et puis après des lampes

Marchant au gaz, pétrole

Et  aujourd’hui, l’électricité.

Augustin Fresnel (1788-1827)

Invente au 19e siècle un système

Qui porte  aujourd’hui  son nom.

Source : augredesbalades.canalbolg.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un phare, une ile, la mer,

Oiseaux, bateaux, touristes :

L’image même de carte postale,

Plus ou moins fidèle, ou réaliste !

.

Symbolique 

.

La tradition d’envoyer une carte postale

Depuis lieu de vacances  permet   de garder

Le contact avec son entourage  et ce malgré

L’éloignement géographique : c’est occasion

Où l’on communique, positive avec proches.

.

Quelques phrases suffisent à mettre en avant

La beauté des paysages et la qualité du repos

Et les bienfaits  d’une belle météo,  vacances !

.

Le deuxième avantage, et  non des moindres :

Nul besoin  d’écrire  un roman  et  de déployer

Des trésors d’imagination pour en  écrire une.

lemagfemmes.com/Savoir-vivre/carte-postale- vacances

.

.

Fond/forme 

 .

Étrangement, il n’y a aucun phare sur l’ile

Ni aux abords immédiats et le plus proche

Est situé à quelques miles, sur des rochers

Dénommés les Triagoz et le reste n’est que

Tourelles, bouées, amers, repères  à terre,

.

Alors qu’à Ouessant située en pleine mer,

Cinq phares veillent sur l’ile et sur le rail,

Faut dire que le coin est plutôt mal pavé

Que le chenal de la Jument est un enfer.

.

Dicton, qui voit Ouessant voit son sang.

.

Textuels et illustrations  >>  

291 – Enfant à la plage et château de sable

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Plage, enfant, sable, eau

Château, chapeau,

Les remparts et les donjons

Et le pont-levis.

.

Une heure

Le construire

Avec seau, pelle

Beaucoup d’énergie.

.

Dix minutes

Pour le détruire

Avec vagues assaut

De la marée montante.

.

Le combat

Est trop inégal

Cela il le sait bien

Mais il voulait tenter.

.

Donnez du sable et de l’eau,

Donnez une pelle et un seau,

À un jeune  enfant  et  le voilà

Heureux comme prince ici-bas.

.

Il creuse avec une pelle, remplit,

Des seaux et pour  les renverser,

Lors il est fier  de vous montrer

Le château qu’il aura construit.

.

Et quand de marée, la chanson

Bientôt, menacera ses frondes,

Il les consolide vite  car honte

Que voir détruire sa…maison.

.

Arrive que vagues aient raison

De son œuvre mais sans façon,

Il sautera, pieds joints, dessus,

Pour achever sa mortelle issue.

.

Mais il recommence plus  haut,

Bien que  sachant que les  flots

Lui feront subir  le  même sort :

Entêté,  ce sera lui  le plus  fort.

.

Donnez-lui du sable  et de l’eau,

Donnez-lui une pelle  et un seau,

Vous serez, tranquille et heureux

De voir votre enfant  si valeureux.

.

Donnez-lui  du  temps  et  du beau

Et il vous construirait    …  un palais

Dans lequel vous serez protégé de tout

Et à jamais et pour votre grand bonheur.

.

Extensions

.

La gratuité est une valeur innée chez l’enfant

Innocent devant le prix qu’on accorde aux choses,

Il ne mesure pas son énergie au succès emporté

Et encore moins à la valeur de son activité.

.

L’art, éphémère, des châteaux de sable,

Le subjugue même parfois l’envoute :

Tout son plaisir se tient en l’instant :

Château de sable, maison construit

Sur du sable ne sont d’importance

Qu’au moment  où  il les construit.

.

Le plus étonnant  est  qu’il entraine

Ses parents, en  course, un peu folle,  à

Construction-destruction, laps de temps.

On pourrait croire qu’il profite d’expérience

Du recouvrement par la marée, pour s’arrêter

Mais il s’en affranchirait pour retarder le temps.

.

C’est un peu l’accomplissement du mythe de Sisyphe

À son échelle, de toujours recommencer sans se lasser

En croyant qu’un jour, il aura enfin déjoué le sortilège.

.

Un enfant, un seau, du sable, de l’eau

Mais, de là à en faire un beau château,

Il y a un défi où marée  donne le tempo,

En  combien de temps : jamais de trop !

Un enfant,  voire deux,   avec chapeaux,

S’emploient, se relaient, montent haut,

Le ou les donjons, murailles, drapeau.

Et puis une fois qu’il est fini : bravo.

On est tous les enfants face à l’eau.

.

L’enfant n’a pas de conscience

De ce qui est vraiment durable :

C’est ainsi que châteaux de sable,

Sont pour lui, de bonne efficience

Il dure le temps d’être  à la plage,

Sera construit, entre deux  nages,

Il n’y aura pas notion d’héritage :

Entièrement gratuit…  à son âge.

.

L’enfant se tient en ses éléments :

Air sec,  sable  chaud,  mer tiède.

Il court, il saute,  il joue sur tout,

Il ne s’ennuie pas instant du tout

Ne veut quitter la plage, c’est fou.

Voudrais être lui plutôt que dorer

Ma peau au soleil qui me le tanne

Mais le temps a passé, trop abusé.

.

Fragments 

.

Château de sable, le plus simple ou compliqué

Est un plaisir autant des petits que des grands

Il suffira d’avoir et seau et pelle le plus souvent

Pour transformer du sable en palais enchanté !

.

Château fort aura la primeur pour sa résistance,

Un paradoxe tout de même, au vu de sa fragilité,

Surtout lorsqu’attaqué par une très grosse marée,

C’était le but du jeu qu’il soit détruit … d’évidence.

Un seau est parfois, à une petite marmite, assimilé,

Ici, ce serait la partie féminine du château évoquant

Un donjon où elle se serait refugiée pour se protéger

Avec ses enfants et toute sa famille, des combattants.

Parfois, étant pris d’une soudaine rage de destruction

L’enfant venant juste de terminer sa belle construction

À pieds joints dessus, pour l’anéantir plus vite, sautant,

À n’y rien comprendre, et pourtant, des plus fréquents !

Il sait bien qu’il ne sera qu’un jouet  des plus éphémères,

Et lors plutôt que de se laisser vaincre par les flots de mer,

Il assume cet acte lui-même et se dit prêt à recommencer :

Vie est-elle bâtie en sable, sur du sable : en vulnérabilités !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Plage, enfant

Sable, eau

Château.

Chapeau,

Les remparts

Et les donjons

Et le pont-levis.

Une heure

Le construire

Avec seau, pelle

Beaucoup d’énergie.

Dix minutes

Pour le détruire

Avec vagues assaut

De la marée montante.

Le combat

Est trop inégal

Cela il le sait bien

Mais il voulait tenter.

 .

 *****************************

.

Donnez du      E           sable et de l’eau,

Donnez une    N        pelle et un seau,

À un jeune       F      enfant,   le voilà

Heureux en     A      prince ici-bas.

Il creuse avec   N    pelle, remplit,

Des seaux pour T   les renverser,

Et il est fier de   * vous montrer

Le château qu’il  P   a construit.

Quand de marée   L    la chanson

Bientôt, menace    A    ses frondes,

Il les consolide        G  vite car honte

Que voir détruire     E       sa…maison.

Arrive que vagues      ¤         aient raison

De son œuvre    C     mais      D     sans façon

Il sautera,       H      pieds joints    E     dessus,

Pour ache            ver sa mortelle    *        issue.

Mais il re-     T      commence  plus     S       haut,

Bien que      E       sachant   que  les    A        flots

Lui feront    A       subir  le  même     B        sort,

Entêté, ce     U     sera lui le plus     L        fort.

Donnez-lui    *      du sable, de   E      l’eau,

Donnez-lui   *  une pelle    *  un seau,

Vous serez, tranquille, et heureux,

De voir votre enfant si valeureux.

Donnez-lui du temps  et du beau

Et il vous construirait  … un palais

Dans lequel vous serez protégé de tout

Et à jamais et pour votre plus grand bonheur.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une forme de…  guitare,

Ou  encore une  marmite,

Ou un seau pour construire

Beau château de sable.

.

291 4

.

Rien  à  voir  avec  un  quelconque…

Château de sable :

Encore que la marmite peut servir

Pour construire.

.

Symbolique

 .

La   marmite,    comme

Les autres   contenants,

Est un symbole féminin.

Mise  sous l’action du feu,

Elle  sert à  transformations

Alchimiques     de     la   cuisine.

.

Aujourd’hui en imagerie collective

Le chaudron  est associé à la  magie,

Et à la sorcière, et c’est bien en ce sens

 De maniement  toutes sortes  d’énergies,

Par les feux, servant  à des fins occultes :

Un pouvoir  qu’il évoque  de prime abord.

.

Casserole, version moderne du chaudron,

Le creuset de nécessaire transformation

Par feu de l’impur en pur pour rendre

Assimilable ce qui ne l’était pas.

Source : tristan-moir.fr/marmite

.

.

Fond

.

Évocation 

.

291 6

.

Rien  à  voir  avec  un  quelconque…

Château de sable :

Encore que la marmite peut servir

Pour construire.

.

Symbolique 

 .

Un château de sable

Est  sculpture  de  sable,

Pouvant représenter une

Construction       humaine

Généralement    un château

Ou être de forme quelconque,

Et lors le site tout désigné pour

Sa construction demeure  la plage,

Il s’agira d’une construction éphémère,

Disparaissant au gré des vagues ou du vent,

Ou d’œuvres pérennes préservées à l’aide de colles.

En forme primaire, les châteaux de sable participent

Davantage du jeu ou de la socialisation que de l’art !

fr.wikipedia.org/wiki/Chateau_de_sable

 .

.

Fond/forme 

 .

L’enfant ne s’allonge pas sur la plage,

Pour se reposer, et pas même bronzer

Il ne pense qu’à s’activer, se dépenser,

Cueillant des coquillages, se baignant

Voire courant partout sinon creusant

Le sable  avec une pelle et un seau,

Pour  construire  digue,   marée,

Ou château de sable éphémère

Qu’il tente de sauver de l’eau

Sachant c’est peine perdue.

.

Textuels et illustrations  >> 

290 – Des corps étalés sur sa plage en été

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Des corps quasi nus s’étalent sur plages

Et des corps de tous âges, dont certains

Sont gros, en plus, lors des membres

D’une famille, presque entière

Et très  près  de  l’eau,

Prennent leurs airs

Sur chaise longue

Ou sous parasol,

Avec les enfants,

A même … le sol.

.

Et ils se tartinent

Avec crème solaire

Avalent glace sucrée

Pour eux, pas question

De sacrifier pour maigrir

Manger, allongés sur plage

Constitue l’indicible plaisir.

.

Des jeunes filles,  assemblées

Se prennent un bain. .. isolées

Lors des garçons bien délurés,

Viennent vite, les éclabousser.

.

Entre les filles, et  leurs mères

Poids  des ans  sur les hanches

Mariée, mère,  c’est dimanche,

Plus à s’en faire, efforts à faire.

.

Entre les garçons  et leurs pères,

C’est une recherche de revanche,

Marié/père, ils ne sont plus ange

Leur famille à sortir  des misères.

.

Des corps  presque nus,  s’étalent

Sur la plage, en autant de pétales,

Dans la mer, les corps gros… gras

Ne se vautrent, ne déhanchent pas

Mais  flottent comme des baleines

Et jeunes, minces, comme sirènes,

Attirent l’œil, et contraste convexe

Leur forme devient affaire de sexe.

.

Extensions

.

Une plage n’est pas exposition de mannequins,

Tant hommes  que femmes, en maillots de bain.

On y trouve de tout en catalogue de conformités,

Un microcosme des formes,  à désirer ou à éviter.

.

Il fut un temps, où, la pudeur, empêchait les filles

De montrer les chevilles, désormais, elles mettent

En valeurs leurs attraits dans des poses lascives,

Et, parfois, dans des mouvements expressifs.

Elles n’ont plus rien à cacher dès lors que

Leur vraie intimité se trouve… à l’intérieur.

.

Demeurant presque nues ou presque habillées

Mêmes supports de fantasmes masculins à rêver

Enfants c’est différent, c’est la grâce de leurs jeux

Qui nous séduit bien plus que de leurs corps.

.

Les hommes tentent de cacher leur ventre

Quand il est proéminent, et les jeunes, qui

N’en ont pas encore, à gonfler leurs muscles

Mais l’impudeur des gros et des grosses serait

De nous imposer leurs visions alors qu’entre eux,

Ils n’en ont aucune, se considérant comme normaux.

De voir certaines familles s’étaler, et courir, sur la plage

Est souvent révélateur du rapport au monde et aux autres !

.

Étaler son corps en maillot de bain sur une serviette, à la plage.

Un acte des plus commun pour certains, épreuve pour d’autres,

Pour tous, un plaisir que l’on espère partager pour se… baigner.

Il n’y a pas que des canons de beauté, des mannequins dénudés

Il y a des formes grosses et grasses, et d’autres, pleine de grâce

Ce n’est pas simple question de phonétique, mais de régimes.

Le bronzage aussi, la chevelure autant, dictât de l’apparence

Mais l’appel des bienfaits du soleil et de l’eau, chaude salée

Fait à la fois des  heureux, coup de soleil, voire insolation.

.

Corps féminins, étalés sur les plages, l’été :

Autant d’images fleurant bon longs congés

.

Occupés sur leurs serviettes, à se bronzer,

Feuilletant magasine ou lisant un roman.

.

Quoi d’autre  si ce n’est pas, là, un cliché,

On les croirait toutes en bonheur inégalé

.

S’il n’y a, à l’entrée, concours de beauté,

Nombre auront fait régime auparavant

.

Afin d’être bien présentable, désirable

Si ce n’est par autres, par elle-même !

.

.

Fragments 

.

Des corps, en maillot de bain, étalés sur une plage

De tout âge et toute morphologie, grosse et mince,

Produit le spectacle inouï de notre réalité animale,

Allant des plus pudiques aux plus exhibitionnistes

.

 À plat ventre sur le sable, le dos et la tête redressés,

Parties rembourrées du corps sont mises en valeur,

Il faut faire abstraction des différences corporéités,

Y a que deux choses qui comptent : soleil et … mer.

.

Soleil pour la bronzette après s’être bien … protégé

De la crème pour les uns,  parasols pour les autres.

Mer pour le bain et la nage  selon envie de chacun,

Le tout complété par jeux de plage pour se bouger.

.

Y en aura qui passeront une heure pour se baigner,

D’autres une matinée,  après-midi, voire la journée,

Avec picnic sur plage, jeux en famille, bains répétés,

Pour les enfants, châteaux de sable, en péril  marée !

.

C’est toujours  un plaisir, de voir les enfants  barboter

En l’eau, jusqu’à plus soif,  jusqu’à en devenir épuisés,

Le bain de mer exercerait, sur eux, attraction magique,

Qui ne se souvient, adulte, d’avoir éprouvé joie suprême.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Des corps quasi nus s’étalent sur plages…………………..

Et des corps de tous âges, dont certains………………….

Sont gros, en plus, lors des membres……………..

D’une famille, presque entière………

Et très  près  de  l’eau,

Prennent leurs airs

Sur chaise longue

Ou sous parasol,

Avec les enfants,

A même … le sol.

Et  ils se tartinent C

Avec crème solaire… O

Avalent glace sucrée….. R

Pour eux, pas question……..  P

De sacrifier pour maigrir………  S

Manger, allongés, sur plage…………    *

Constitue leur indicible plaisir…………… É

Des jeunes filles,  assemblées…………..  T

Se prennent un bain…isolées……….  A

Lors des garçons bien délurés…..  L

Viennent vite, les éclabousser…. É

Entre les filles, et leurs mères…  S

Poids des ans sur les hanches…  *

 Mariée, mère, c’est dimanche.… S

Plus à s’en faire, effort à faire….  U

Entre les garçons et leurs pères..  R

C’est une recherche de revanche :  *

Marié/père, ils ne sont plus ange… P

Leur famille à sortir des misères…..  L

Des corps  presque nus, s’étalent…….. A

Sur la plage, en autant de pétales,………..  G

Dans la mer, les corps gros… gras ……………  E

Ne se vautrent, ne déhanchent pas………………….. *

Mais flottent comme des baleines,……………………….. É

Et jeunes, minces, comme sirènes,………………………….. T

Attirent l’œil, et contraste convexe,………………………. É

Leur forme devient affaire de sexe…………………  *

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Femme en maillot de bain,

Allongée  sur  une  belle plage,

Ou peut-être juste au bord d’eau

Pour prendre température mer.

.

290 4

.

Une  femme, parmi d’autres,  buste levé,

Comme sphinge,  regarde quoi:

Elle regarde la marée montante, ne la voit

Ou rêve à dieu sait quoi !

 .

Symbolique 

 .

Figure

De mythologie

Grecque,

Présentée femme

Ailée avec corps de lionne.

Liée au Monde  des morts

Considérée  comme   une

Gardienne  de  la tombe.

 

En  mythologie  grecque,

Sphinge pendant féminin

 Du Sphinx bien plus célèbre.

On la décrit, parfois, comme

«Un sphinx  à buste  de femme »,

 

Mais cette description incomplète

Ne reflète pas la féminité intégrale

De la sphinge et elle ne la différencie pas

De la figure d’origine égyptienne du sphinx.

figure de la mythologie grecque, représentée

comme une femme ailée à corps de lionne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

290 6

.

Une  femme, parmi d’autres,  buste levé,

Comme sphinx,  regarde quoi:

Elle regarde la marée montante, ne la voit

Ou rêve à dieu sait quoi !

 .

Symbolique 

 .

Plus

D’une femme

Sur  deux, avoue

Regarder      plus

 Les femmes que

Hommes.

 .

Ce phénomène a pris

De l’ampleur, aujourd’hui

« Épreuve du maillot de bain »,

 .

Et ainsi, tous les ans,

Des générations entières

De   femmes  redoutent  

Ce moment fatidique.

 .

L’âge aide à s’assumer, à 35 ans,

7 femmes sur 10 disent continuer

À scruter comparses sur la plage,

 .

Elles sont aussi 2 sur 3 à se trouver, finalement,      

tout aussi bien ou mieux que voisines de serviettes.

www.demotivateur.fr/article-buzz-

ce-que-les-femmes–regardent-le-plus

.

.

Fond/forme 

 .

Le Sphinx connaitrait… une  femme

Et qui serait  son  pendant féminin,

.

Mais quelle question  poserait-elle,

Plus complexe  et réponse simple !

.

On en voit   sur plages françaises,

Et qui  en chercherait  une bonne,

.

Car elle avance ce qu’elle soutient,

Gardant tête haute,  torse cambré.

Et de quoi s’agit-il, je vous le donne

En mille : de ses seins, proéminents !

 .

Textuels et illustrations  >> 

289 – Quand neige paralyse mers et campagnes !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

La neige en Bretagne

Paralyse mer/campagne.

.

Bretagne fait partie  régions

Peu équipée salage, opération.

.

Aujourd’hui : pas de bus scolaire.

Trop de risque de verglas sur terre.

.

La neige n’y fait apparition qu’hiver,

Quelques jours par année, selon l’air.

.

Prévisions météos, nous l’annoncent :

Aux transports, souvent, l’on renonce

.

Sa poésie, échappe, à notre économie,

Quand est-ce qu’on va l’interdire, ici ?

 .

La Bretagne  serait  partagée en deux :

Entre celle qui la redoute…qui la veut.

.

Nature ne s’adapte pas  à nos besoins,

C’est  à nous seuls  d’en  prendre soin.

 .

Tu te souviens de l’an passé, le verglas

Voitures de travers chaussée, patatras.

 .

Ici, le moindre événement climatique,

Si normal soit-il, devient  dramatique.

.

Si neige Bretagne, paralyse campagne :

C’est un plaisir si ce  n’est pas le bagne.

.

Où sont passées  nos âmes  d’enfants,

Au point  de s’en plaindre, à présent !

.

Travail, comme  l’hiver, devient rude,

On fait  comment : comme habitude !

 .

Nous n’en sommes pas aux extrêmes,

Et la neige, ça reste joli quand même.

 .

Moi j’en profite pour rester  à couvert,

Auprès d’un bon feu et d’un bon verre.

.

Extensions

.

La neige, il est vrai, évoque   la montagne

Plus que la campagne : ce n’est pas tant

Qu’il n’y ait pas de neige en campagne,

Mais, elle ne sert  à rien, et, en outre,

Elle n’a pas cette majesté lumineuse

Des flancs de montagne réverbérant.

.

Le moindre faisceau ou voile de luminosité.

En Bretagne  y a des équipements prévus

Pour la neige, comme partout ailleurs,

Mais bien que les routes principales

Soient dégagées,  sécurisée, on voit

Moins de circulation jour enneigé.

.

Constat de plusieurs voitures dans les fossés :

Il suffit de pente raide, la route est bloquée.

À part cela la neige est un isolant phonique

Qui étouffe les bruits habituels d’activité

Le silence qu’il impose est étonnant :

On croirait que la vie s’est arrêtée :

Comme la neige ne dure pas longtemps,

Il suffit d’attendre, se mettre en position de repli :

La neige rend la campagne bretonne comme endormie.

.

Quand il y a du verglas … gla-gla, sûr qu’il fait froid :

Si l’on n’a pas l’habitude de s’adapter à un tel frimas

On ne sait plus quoi faire, on n’ose même plus sortir,

Et l’on reste, bien au chaud, chez soi… pour en finir !

D’accord, l’on peut marcher à pied, si bien chaussés.

Pas question  d’emprunter, en voiture, la  chaussée !

Même à deux  à l’heure, vous pouvez encore glisser.

En auto, vaut mieux serrer les dents que les freins.

À l’Ile-Grande pas un chat, pas de piéton, voiture,

Tandis que roule des camions sur les autoroutes.

.

Paralysie en voiture, routes impraticables

La Bretagne sur tous fronts, ne peut lutter,

Les voitures, non équipées  pour  le verglas,

Sont bien priés  de rester  dans leur garage.

.

Dans la campagne, il n’y a plus âme qui vive,

On se demande  comment oiseaux survivent,

On n’entend plus  un chant, même  un bruit,

On a l’impression  que tout le monde  a fui !

.

C’est  le moment  de faire  une vraie pause,

En attendant jours meilleurs,  plus chauds

C’est son corps et son âme que l’on repose

Confort intérieur devient des plus beaux.

.

.

Fragments 

.

La neige et le verglas ne sont pas des catastrophes,

Sont courants en haute montagne et dans le Nord :

Ils demandent des équipements, roues adéquates :

On peut circuler partout, durant les sports d’hiver.

.

Il n’est rien  de tout cela    en Bretagne : paralysée !

Des routes sont fermées et véhicules en des fossés :

Le mieux est  attendre le dégel  pour ne pas glisser,

Risquer de mettre sa voiture, état  épave constatée.

.

S’il y a  dix à vingt centimètres neige : laisse tomber.

Le pire est  qu’il n’y en ait pas  seulement du verglas,

Et comme  l’on sait bien   qu’on ne le préviendra pas,

Il ne faut pas  freiner brutalement : dérapage assuré !

.

Avec le changement  climatique, qui sait si la Bretagne,

Ne sera exposée à plus froid, bénéficiera de plus chaud,

Hypothèses d’écarts de température allant augmentant,

Les ports, eux-mêmes, pourraient être mis en difficulté !

.

L’impression que donne un pays gelé, paralysé par le froid,

Évoque par certains côtés le confinement pendant le Covid :

Ce dernier s’est avéré être bien plus étrange, voire atomique,

Personne ne vit à l’horizon, en pleine ville : le désert complet.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

La neige en Bretagne

Paralyse mer/campagne.

.

Bretagne fait partie  régions

Peu équipée salage, opération.

.

Aujourd’hui : pas de bus scolaire.

Trop de risque de verglas sur terre.

.

La neige n’y fait apparition qu’hiver,

Quelques jours  par année, selon l’air.

.

Prévisions météos  L nous l’annoncent,

Aux transports sou A     vent  renoncent.

.

Sa poésie, échappe, N  à notre économie :

Quand est-ce  qu’on E    va  l’interdire, ici.

I

La Bretagne serait    G   partagée en deux :

Entre celle qui la      E     redoute et la veut.

*

Nature ne s’adapte    P    pas à nos besoins,

C’est à nous seuls       A    d’en prendre soin.

R

Tu te souviens de      A   l’an passé, le verglas

Voitures de travers   L      chaussée, patatras.

Y ….

Ici le moindre           S   événement climatique

Si normal soit-il       E      devient dramatique.

*   …

Neige Bretagne         M      paralyse campagne :

C’est un plaisir           E       et n’est pas le bagne.

R  …..

Où sont passées           *          nos âmes d’enfants,

Au point de s’en          C         plaindre, à présent !

 A  ….

Travail, comme             M       l’hiver, devient rude,

On fait comment            P           comme habitude !

A

Nous n’en sommes          G           pas aux extrêmes,

Et la neige, ça reste         N            joli quand même.

E

Et moi j’en profite             *       pour rester à couvert,

Auprès d’un bon ……………………. feu et d’un bon verre.

.

Forme 

.

.

Évocation 

.

Pourrait-on vraiment pratiquer

Un chemin  enneigé, en verglas, 

Qui ne laissera  aucun accrochage

Et non moins de ralentissements. 

.

289 4

.

Imaginer tel chemin en Bretagne,

Que ce soit sous neige  ou  verglas

Et ce d’autant qu’en  l’Ile-Grande,

Cela se produit tous les sept ans.

Dans un tel chemin fort verglacé

On peut se retrouver en un fossé,

Sans avoir pu  rectifier  glissades,

Tant sur la forme que sur le fond !

.

Symbolique 

.

Qui dit verglas,

Dit glace, dit gel.

Les automobilistes le savent,

Le verglas est traître.

Il ne se voit pas de loin, il se devine.

On peut seulement supposer

Sa présence pour anticiper les risques.

Après le clash, il est trop tard.

Vu en songe, ce sont surtout

Les relations affectives sont en cause.

Quelque chose cloche au sein

De la relation sentimentale

Ou des amitiés : trop de distance,

Refroidissement dans les rapports,

Fausseté, hypocrisie…

wikireve.fr/dir/205-verglas

.

.

Fond

.

Évocation 

.

289 6

.

Imaginer tel chemin en Bretagne,

Que ce soit sous neige  ou verglas

Et ce d’autant qu’en  l’Ile-Grande,

Cela se produit tous les sept ans.

.

Symbolique 

.

Le verglas contient très peu

 De bulles d’air emprisonnées.

Or,  sans   elles bulles  d’air,

La lumière  est peu réfléchie

Par le verglas lors ce dernier

Prendrait  toutes  les couleurs

De la surface sur laquelle il repose.

.

Il est, particulièrement, dangereux,

Lorsqu’il  est  présent  sur  les routes

Car  les  automobilistes  ne  le voient

Presque pas et qu’il est très glissant,

Conduisant à des pertes de contrôle

Quand ce n’est pas des… accidents.

Source : wikipedia.org/wiki/Verglas

.

.

Fond/forme 

 .

Verglas, verglas, gla gla.

Ce qui veut dire, c’est froid

Faire attention  à tous pas,

Glisser peut mener  trépas !

.

Les routes  seront glissantes,

Pour ne pas dire dangereuses

Avec  moult   sections   traitres,

Qui provoqueront  des accidents.

.

Vaut mieux parfois rester au chaud

Chez soi que de braver un tel verglas

Même si on est allergique à réclusion !

.

Textuels et illustrations  >> 

288 – Manteau neige fond sous l’effet d’embruns

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Mon île bien que

Très proche du continent,

Est peu sujette neige immaculée

Et pourtant, cette nuit, lors autant

En emporte le vent,     il a bien neigé.

Succédant au soleil        des soirs d’été

Est venue  une belle  pluie  d’automne.

Qui s’est transformée en neige d’hiver

Elle a fini en brumes de printemps

Tant est fréquent de voir passer

Quatre  saisons, en un jour.

Plus rarement en nuitée

Cela ferait vrai four.

.

Son manteau blanc

Est resté… un moment

Comme un cadeau de Noël,

Qui à tout âge nous émerveille.

L’ile aurait-elle changé de latitude,

Pendant la nuit et comme une baleine,

Migré vers le grand Nord par magnitude,

Attirée par l’étoile polaire  et  la lune pleine.

Personne  n’en saura jamais   rien car la nuit

La neige est tombée en mon songe imaginaire,

Ne peux pas certifier, ni le pour,  ni le contraire,

J’avoue qu’un voyage, quelque part, s’est produit.

Cette magie du soyeux de la neige et de  sa couleur,

Étouffant nos bruits de pas et nos batailles de boules

Que de clichés, pris en hâte, par peur de rater la foule

Des flocons, vite dispersés par les vents, en une heure.

Que devient neige qui fond : question de petit garçon.

Comment de beaux cristaux, elle transforme  en eau !

Des milliers de points blancs, brouillent les paysages

Comme si l’on était milieu, plein cœur de nuages.

Une fois fondu en eau, le voici rendu en glace,

Le flocon que j’ai tenu, en main, sur place

Peu à peu, ile blanche, colorée de brun,

Se fait à nouveau envahir d’embruns.

..

Extensions

.

Neige fondant d’abord par endroits

Puis partout laissera derrière l’impression

Virtuelle d’apparence précaire, provisoire, irréelle.

.

Il est vrai qu’elle tombe ici une fois tous les sept ans,

Ce qui oblitèrera un peu le souvenir de la dernière fois

Alors que  quand elle est récurrente, est plus présente,

On s’en souvient très bien, même qu’on l’attend bien.

.

Les ilots, tout autour, sont tout de blanc, recouvert,

Donnant l’air  d’avoir été repeint, pendant la nuit,

Et que la pluie va les délaver, la journée qui suit,

Et la lumière,  extraordinaire,  habituellement,

Prend, tout à coup,  un  relief, une  intensité

De jour de résurrection, de fin du monde !

.

J’ai bien songé, un instant à me pincer,

Pour m’assurer que j’étais bien vivant,

Mais le contact de la neige aura suffi.

.

Quand la neige tombe : c’est surprise

Et  quand la neige  tient : emprise ;

Et quand  la neige fond : reprise !

Neige sur Ile-Grande, méprise,

Elle  se moque  de ma tête,

Déjà  plus  qu’en  boule

Quand  je  la  roule

Pour  faire  fête

Bonhomme

Écharpe.

.

Quand la neige  tombe, frimas ;

Quand la neige fond, embruns,

Quand  la neige  survit, en tas,

Elle nous laissera son parfum.

.

Lors elle tombe, on n’y voit rien,

Lors elle est douce, s’enfonce bien,

Lors elle est dure, dessus, l’on glisse,

Et il n’y a rien d’autre que l’on puisse.

.

Mais sur mon ile, cela ne risquera pas,

Pas besoin de raquette ni besoin de ski,

Juste des bottes un peu chaudes et gants

Et  pour toute randonnée,  ce sera géant !

.

Le plus merveilleux, c’est pas tant la neige

Que les sourires et les regards, des enfants,

Qui s’amusent  comme des fous, déchainés,

À se lancer des boules, mettre neige en cou.

.

Fragments

.

La neige, sur mon ile, est un fait rare,

En moyenne tous les sept à huit ans,

Et de plus à peine deux jours durant,

On est loin des vallées en boulevards.

.

La neige ne fait pas que blanchir l’ile :

Elle absorbe  ou  atténue, tous les sons.

En marchant, on entend qui se fendille,

Laissant marques  des pas,  sans façon.

.

Lors  je photographie neige sur  plage,

Je me croirais au pays du Soleil levant,

La photo témoigne  de sa réalité image,

Là où mes yeux hallucinent tout autant.

.

L’enfance me revient, comme au galop,

Et je sors faire un bonhomme de neige :

Deux boules superposées, écharpe, écho,

Je joue à lui parler, comme un sortilège !

.

Je vois déjà en ma tête, embruns, pointés,

Parenthèse enchantée, un jour, aura duré.

Jour à noter d’un caillou blanc, calendrier :

Rendez-vous bientôt pour en blanc, recolorié !

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Mon île bien que

Très proche du continent,

Est peu sujette neige immaculée

Et pourtant, cette nuit, lors autant

En emporte le vent,     il a bien neigé.

Succédant au soleil        des soirs d’été

Est venue  une belle  pluie  d’automne.

Qui s’est transformée en neige d’hiver

Elle a fini en brumes de printemps

Tant est fréquent de voir passer

Quatre  saisons, en un jour.

Plus rarement en nuitée

Cela ferait vrai four.

.

Son manteau blanc

Est resté… un moment

Comme un cadeau de Noël,

Qui à tout âge nous émerveille.

L’ile aurait-elle changé de latitude,

Pendant la nuit et comme une baleine,

Migré vers le grand Nord  par magnitude,

Attirée par l’étoile   polaire    et  la lune pleine.

Personne  M  n’en saura jamais   *   rien car la nuit

La neige    A  est tombée en mon   S  songe imaginaire,

Ne peux   N   pas certifier, ni le pour     O  ni le contraire,

J’avoue   T    qu’un voyage, quelque part,    U  s’est produit.

Cette     E      magie du soyeux de neige ou de    S   sa couleur,

Étouf   A   fant nos bruits de pas et nos batailles     *  de boules

Que    U   de clichés, pris en hâte, par peur de rater    E   la foule

Des    *    flocons vite dispersés par les vents en une   M   heure.

Que de  N  vient neige qui fond : question de petit  B garçon !

Comment  E  de beaux cristaux, elle transforme  R  en eau !

Des milliers  I   de points blancs brouillent  U le paysage

Comme si l’on  G   était, en plein cœur  N  des nuages.

Une fois fondu E    en eau, le voici   S  rendu glace,

Le flocon que j’ai  tenu      F  en  main sur place

Or peu à peu, l’ile blan  O   che colorée brun,

  Se fait à nouveau en  N    vahir d’embruns.

   D

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un encrier peut-être,

Ou un flacon de parfum

Ou un sage, hindou, assis,

 Ou bonhomme de neige !

.

288 4

.

Un beau bonhomme de neige,

Habillé simplement d’une écharpe,

Que des enfants ont réalisé en boule

Des plus rares sur mon Ile-Grande !

Un beau bonhomme de neige

Avec sa tête et son corps ronds

Avec de la neige fraiche, écharpe

2 branches pour bras et boutons !

.

Symbolique

.

Bonhomme

De neige  est une

Sculpture   faite   de  neige

Compacte, apparence humaine,

Mais de dimensions très variables.

 

Tout  comme  les châteaux de sable,

Le bonhomme de neige  appartient

À la catégorie de  l’art éphémère.

 

Il est très souvent confectionné

À l’aide de deux trois boules

De neige, de taille

 Variable.

Wikipédia : bonhomme de neige

.

.

Fond

.

Évocation 

.

288 6

.

Un beau bonhomme de neige,

Habillé simplement d’une écharpe,

Que des enfants ont réalisé en boule

Des plus rares sur mon Ile-Grande !

.

Symbolique 

.

Avec l’arrivée de la neige,

Des  bonshommes  de  neige

S’érigent  et  un  peu  partout, pour

Le plus  grand  plaisir  des enfants

Mais en faire un ne serait pas

 Ce qu’il y a de plus facile.

.

Choisir une neige humide

Mais  pas  trop  poudreuse.

Faites rouler boule neige au sol

Et n’essayez pas d’en faire plusieurs

Boules de neige  que vous tenteriez

D’entasser  ensuite entre elles.

.

Faites plutôt une seule boule de neige

Assez grosse, et  que  vous  roulerez.

Faites une nouvelle boule de neige,

Plus petite pour façonner la tête.

leparisien.fr/societe/comment-

faire-un-bon-bonhomme-de-neige-

 .

.

Fond/forme 

 .

Un bonhomme de neige reste

Sculpture des plus éphémères

.

À peine une semaine en hiver,

Pendant des châteaux de sable

Trônant sur des plages, en été !

.

Bien plus, sur la neige, on y fait

Des batailles de boules de neige,

Roulades, sans oublier glissades.

.

Textuels et illustrations  >>

287 – Neige et frimas lors d’hiver exceptionnel

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes :

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême.

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

Extensions

.

Il est rare qu’il neige en Bretagne

Plus encore en Côte de Granit Rose

Exceptionnellement sur l’Ile Grande.

Mais cette année était la bonne

Pour donner à mon ile une

Atmosphère insolite,

Et toute, de blanc, vêtue.

.

Plages de sable jaune et fin,

Était couvertes manteau immaculé

Jusqu’à l’eau et c’est la marée montante

Qui absorbait son voile de brume solidifiée

Personne  en les rues, sentier des douaniers,

Personne sur les plages, pas plus les rochers.

Toute circulation s’est arrêtée, comme figée

Je m’y sens seul  et comme  abandonné.

.

Et pourtant je vois des fumées sortir

De  cheminées de résidents, ayant

Décidé de rester au chaud plutôt

Que d’aller se risquer à regarder

Ce qui se passe  sur  le continent.

Je croise un chien, un chat errant,

Bientôt, je verrai  des lapins  blancs,

S’ébattre en poudreuse, bord du bois.

.

Il neige, sur l’Ile-Grande, une fois tous les sept ans

Et encore, pas beaucoup et encore, pas longtemps,

Mais  déjà, que voir l’église, couverte de son blanc,

Ça vous procure un frisson de froid, voire de mort.

Il en est de même pour la LPO et la base nautique

Or, la magie des plages, blanchies  par un tel tapis

Vous irradie  leur parfum, d’un exotisme oriental,

Au point qu’on se croit au Japon, Corée ou Chine,

Avant que manteau fonde comme neige au soleil.

.

Contraste entre le blanc de la neige sur les plages,

Et bleu foncé ou vert turquoise des eaux de la mer,

Est des plus saisissants, est des plus époustouflants.

.

Il ne fait pas très froid, autour de zéro degré, air sec,

Dès lors qu’il n’y a pas de vent, il fait bon se promener

Le silence de l’Ile-Grande rappelle une haute montagne.

.

Je découvre une autre ile comme une belle tâche blanche,

Comme si on l’avait déplacé au sein d’un lac en des monts,

Et je me prends à rêver qu’elle prend vraiment à voyager !

.

Fragments 

.

Neige, aux enfants petits et grands

Évoquera, de suite, une bataille de boules de neige

Si ce n’est un bonhomme de neige

Qu’on érige, décore avec carotte, écharpe, chapeau.

.

La neige sur les toits, c’est commun

Sur les plages, le sable, bord de l’eau : plus  étrange,

Et surtout plus rare, elle ne tient pas

Aussi en profitons nous, pour faire, vite, des photos.

.

Neige et frimas : frimas pour froid

Enfin n’exagérons rien, moins quinze est maximum,

Rapport quarante, hivers canadiens

Qui durent quatre mois et non un, c’est presque rien.

.

Commune n’ayant d’équipements

Pour déblayer la neige, elle restera presque semaine

La priorité étant toujours donnée

Aux routes principales, l’Ile-Grande demeure isolée.

.

Isolée, il faut tout faire à pied,

À moins d’avoir des pneus de neige et voire à clous,

Chaines mais pas sur macadam

Autant dire qu’on reste au près du bon feu en âtre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

NEIGE ET FRIMAS 

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes !

EN UN HIVER

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême,

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

EXCEPTIONNEL 

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pelle, voire un balai,

Un piédestal pour statue

 Tout  aussi  bien  qu’une

Brosse à cheveux ?

287 4

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

.

Rêver de perdre ses cheveux

Ou de se couper        les cheveux

Reste associé              à   puissance

Et voire à la                  jeunesse par

L’en-sem-ble                   des    rêveurs.

Et  ce  quelles                  que   soient les

Connaissances                et les croyances

Des uns et des               autres,   cheveu

Par absence            ou par sa perte,

Est  un signe          fort, d’ardeur

Érotique et     d’immortalité

Puisque    les  cheveux

Poussent encore

Après la mort !

doctissimo.fr/psychologie/

dictionnaire-des-reves/reve-cheveux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

 .

 Symbolique 

 .

En langage des fleurs,

Offrir  des  boules-de-neige

Exprime une certaine amertume,

Une froideur  et  un sentiment de

Calomnie  qui  pourrait   ternir

La réputation de la personne

Qui offrirait un tel bouquet

Comme avertissement.

 

Par ailleurs, l’effet boule de neige

Est un cercle vertueux ou cercle vicieux

Qui accumule aux événements considérés

Déjà présents  quantité nouveaux faits

À la manière de série géométrique

Ou une fonction exponentielle.

 .

.

 Fond/forme 

 .

Cheveux et neige, je vois mal le lien

Mais boules de neige : par définition,

Ça le fait bien, et  même  mieux que ça :

Ça permet  de faire  bonhommes  de  neige

Et des photos  sublimes  de paysages d’hiver.

.

Faut savoir qu’il neige une fois tous les sept ans

Cinq centimètres  sur les plages de l’Ile Grande,

Sur les maisons, jardins, champs, bois, l’estran

Et là je sors, et je m’émerveille, au petit matin,

Sachant qu’en fin de soirée, il ‘en restera rien.

.

 Textuels et illustrations  >> 

286 – Mon île, vivante et parfois comme morte !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a même pas de lumières

En  somme : aucune  animation,

Ni  davantage, souffles de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul… et désœuvré.

 .

S’il  y  avait  une  tempête,

Ça soufflerait  de  partout,

Je prendrais  air  de poète

Pour regarder  le vent fou,

À en perdre jusque raison.

          .

On frappe  à  ma  porte,

J’en oublie  mon  ennui,

J’échange des moments

Plein d’émotions, de vie.

.

Être dérangé … m’importe,

Aime passer bons moments

Plutôt que de rester prostré,

Devant un rien qui me tient

Les yeux en le vide, sonné

Par cette inconsistance

D’un tel plein silence,

D’un tel petit matin.

.

Extensions

.

Le calme sur terre n’est pas le calme en mer :

Le calme sur terre est une situation normale

À laquelle on ne prêtera guère d’attention ;

Il n’y a pas de vent, aujourd’hui, en ce

Moment, en voilier, on avance plus,

Plutôt que  d’attendre, longtemps,

On met le moteur et ça change tout.

.

Je fais le tour de l’ile  ou  je la traverse

De part en part sans rencontrer quelqu’un,

Surtout l’hiver car l’été on est plus nombreux.

Oiseaux mêmes ne s’activent, ne s’envolent pas,

C’est comme si  un  orage allait se produire  dans

Les minutes à venir et qu’eux seuls le pressentent.

.

Ce matin le calme résonne dans le vide de ma tête

Et lors, assis sur le seuil de ma porte, je regarde,

Les yeux dans le vague, le temps, passer devant

Moi, comme s’il était immobile et sans effet :

L’hiver y est beaucoup pour quelque chose.

.

Faire  le tour de l’ile, sur son sentier  des  douaniers :

Sept kilomètres  de marche, variété et tranquillité.

Vous démarrerez au pont et, quel que soit le côté,

Vous découvrirez panorama à vous époustoufler

 Je parle des joggeurs  autant que randonneurs,

Et  il y a des jours où ne rencontrerez personne

Pas même au centre, comme sur l’ile, inhabitée,

Et cela est plus vrai pendant l’hiver, en particulier

Quand le vent et la pluie et le froid, vous retiennent !

.

Quand je dis vivante, ce n’est pas euphémisme :

 Ile-Grande passe 600 résidents à 6000 touristes,

Entre l’hiver, ile morte, et l’été, animation  forte !

.

Elle est de plus en plus considérée comme un spot

Un petit paradis  avec un petit parfum d’exotisme,

Il n’y aura qu’en plein hiver, qu’elle me reviendra !

.

Car c’est là que je l’apprécie le plus pour son calme

Olympien tant qu’il pleuve, qu’il vente … qu’il neige

Je sors pour faire tout son tour jusqu’à la retrouver.

.

Il m’arrive en effet que sur son sentier de Douaniers,

Je ne rencontre pas une seule personne, âme qui vive

Si elle est morte, je la rend des plus vivantes pour moi.

.

Fragments 

.

Ile morte, ile morne, île monotone :

Peu de lumière, peu de bruit, de vie,

Lors même il arrive que je m’ennuie

Sauf si quelqu’un à ma porte, sonne.

.

Ile vivante, ile trépidante,  ile ardente

Plein feux, plein bruits,  mouvements,

Les touristes et voitures bouchonnant,

Je me réfugie en maison comme tente.

.

Entre été, hiver : entre trop… pas assez,

L’Ile Grande alterne ses vies différentes,

Un même vase avec une fleur en beauté,

Et fleur fanée rendue peu à peu absente.

.

Pour se reposer,  l’ile  se serait endormie,

Pour se remettre   de sa saison  des fêtes :

Arrive que  la neige,  pour Noël, l’envahit,

En fait un paysage   pour quelques poètes.

.

Été est propice à toutes sortes d’agitations,

Et  l’hiver, pour le moins,  à  la  méditation,

Bien que, parfois désert, le village est vivant

Dès lors, en toutes saisons, j’y suis, content.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a  même pas  de lumières

En  somme : aucune   animation,

Ni  davantage, souffles  de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul … et désœuvré.

Î

S’il y avait   L une tempête

Ça soufflerait   E  de partout

Je prendrais air  *   de poète

Pour regarder V   le vent fou,

À en perdre       I      la raison.

           V

On frappe à ma    A         porte,

J’en oublie mon     N        ennui,

J’échange des        T     moments

Plein d’émotions  E            de vie.

    *

Être dérangé      P          m’importe.

Aime passer de   A      bons moments

Plutôt que de      R        rester prostré,

Devant un            F    rien qui me tient,

Les yeux                O     dans le vide, sonné

Par cette                I               inconsistance

D’un tel                   S                  plein silence,

D’un tel …………………*……………….. petit matin.

C  O  M  M  E     M  O  R  T  E

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un long vase

Qui serait destiné

À  accueillir  une

Fleur … solitaire.

.

286 4

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement en étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

Le long vase représente la mort

Fleur solitaire, la vie belle, fragile

Et ainsi ces deux objets rassemblés

Évoquent forme et fond convoqués

 .

Symbolique 

.

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer  d’un vase,  c’est conquérir

Un trésor (tel que la conquête du Graal).

Briser ce vase, c’est anéantir par le mépris

Le trésor qu’il représenterait et pour tous.

Le vase alchimique,  le vase hermétique,

Signifient toujours le lieu dans lequel

Les merveilles s’opèreront,

C’est  le  sein  maternel,

L’utérus    dans   lequel

Une nouvelle vie se forme.

D’où  cette croyance  que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

286 6

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement, en  étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

.

Symbolique

 .

                                        Les          fleurs

                                     Sont          les

                                  Attributs

                            Déesse   

                      Flore

Et parfois de l’Aurore

Si ce n’est de métaphore

 .

Ainsi que les figures allégoriques

Du Printemps, de la Logique

De l’Espérance  et de l’odorat.

 .

La Logique,  un  des sept arts  libéraux,

Porte parfois un bouquet de fleurs.

L’Espérance détient aussi cet attribut.

 .

La fleur annonce la future naissance du fruit.

Au niveau mythique, lorsque le Zéphyr,

Vent du printemps, s’étant épris de Flore,

 .

L’enlève  et jusqu’à s’unir à elle, en un mariage :

Gage de son amour, il lui offre de régner

Sur les champs et jardins cultivés.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_fleurs

.

.

Fond/forme 

 .

Vases à fleurs ne sont pas soumis aux saisons

Mais toutes les fleurs dans mon jardin, le sont.

 .

Elles dépendant du climat pour leur végétation

Et elles ont un parfum qui embellit ma maison !

 .

 Hiver, elles deviennent comme absentes/mortes,

Comme mon ile qui n’ouvrirait plus ses portes,

Bien que flore d’amour tout le reste du temps.

.

Textuels et illustrations  >>  

285 – Ode au coucher de soleil sur mon île

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Coucher contrastes

Des plus incroyables

J’y ai vu  mon  ombre,

S’en allant,  se profilant

Sous  une  pluie  battante

Et j’appelle cela un miracle

Tant n’ai pas cru  mes yeux :

En tous les cas, hallucinant !

.

J’aime être  en pleine nature,

Lorsque j’observe les nuages,

Le paysage du soleil couchant

Lors assis au bord d’une plage

J’en demeure fort souvent coi,

Comme quoi  la nature et moi

Se rejoignent en pleins émois.

.

Non mais, cette fois je suis devenu lyrique,

Flirtant avec un rien de quasi fantastique,

Le tout, en couleurs et même en musique,

Serait-ce de la poésie lors je la pratique !

 .

Ode au coucher, en île, est bien trempée,

Est ode à la mer, montant avec la marée,

Est ode à la terre d’une couleur, éclairée,

Est ode au soleil, pour son feu éternisé.

.

Le clapotis des eaux me tient en arrêt,

Et le moelleux du sable, me tient haut,

Et la couleur d’un feu, me tient  chaud

Et le souffle de son vent me tient  frais.

.

Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,

Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,

J’ai cru écrire un poème,  n’ai pas réussi,

Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.

.

De quel genre : ah oui …  je me  souviens,

Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :

Après la pluie noyant un chagrin, soudain

Et qui m’aura fait autant de mal que bien

Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !

.

Et voilà bien des rimes en … ien et en… in

Pourquoi pas  des rimes  en ienne, en ine,

Pour une poésie limpide,  sans sourdine :

Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !

Extensions

.

Couchers de soleil sont tous

Les mêmes et, à la fois, différents,

En montagne, plus précoces, rapides,

À la mer, ils sont plus tardifs  et  plus lents,

Colorations du jaune au rouge au violet au gris.

.

Le temps n’est plus au travail, plus à l’action,

Le temps est au repos, et à la distraction :

Moment à faire le bilan de la journée

Et de se retourner un peu vers soi

Afin de mieux se recharger :

Croire que propre énergie,

Croissante et décroissante,

Serait lié au soleil, luminosité !

.

Que fait-on alors les jours de pluie

Où l’on ne voit pas un seul bout de ciel bleu

Tant les paysages sont bouchés  par du gris.

Lors de passer  une demi-heure   à regarder

Un coucher de soleil est-il du temps perdu ?

.

Pour bénéficier de beau coucher de soleil : faut de rendre

Du côté du port Saint Sauveur de l’Île-Grande selon l’heure.

Si tous se ressemblent, plus ou moins, chacun restera unique

En ses yeux, en son cœur, en sa mémoire, en souvenir radieux,

Il n’y a pas  que les nuages de cieux qui,  de rouge, s’embrasent

Il y a aussi les neurones du cerveau  qui s’imprègnent, brassent

Impressions qui se déclenchent, se superposent feux d’artifices

Où le rayon vert constituera un point d’orgue scintillant final,

Relayé par un phare qui allume son feu, son faisceau, fanal.

.

Couchers du soleil ne se ressemblent

Jours de pluies, tempêtes, brouillard,

Ce dernier est absent ou bien blafard.

.

Lors certains sont si beaux, émouvants

Qu’ils compensent des jours de grisaille,

Où le soleil n’aura pas daigné apparaître.

.

Disparu à l’œil, le soleil est encore présent,

Nous renvoyant sa lumière  sous les nuages,

Et plus tard, en pleine nuit, son reflet lunaire.

.

Le coucher de soleil d’été n’est pas celui d’hiver,

Il est comme nous, il joue  les soirées  prolongées,

Sa lumière est plus intense et merveilleuse, éclatée.

.

.

Fragments 

.

J’imagine,  j’en suis même certain,

Qu’il y a milliards de photographies,

De couchers de soleil des plus divins !

.

Divin, pourquoi : que soleil disparait,

Que ciel rougeoie de feu d’apocalypse,

Ou que mon cerveau le voit magique !

.

Ce serait, un peu de tout cela, à la fois,

Probablement, reliquat de préhistoire,

Où humains croient qu’il ne reviendra.

.

Prélude à la nuit  ou  postlude du jour :

Sa symphonie de lumière, s’estompant,

Nous  rappelle : tantôt mort  et  vivant !

.

Les phares des Triagoz  et des Sept-Iles,

S’allument, point lumineux contrepoint

Leur rayon ne suffit  à éclairer l’horizon.

.

Partout,  feux   scintillent : pointillistes :

La vie se poursuit, que la fée  électricité,

Nous aide à vivre le noir en artificialité.

.

Et puis il y a des jours où chance sourit

Chance d’apercevoir un joli rayon vert

Qui s’en irait mourir dans son éclair.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Coucher contrastes

Et des plus incroyables

J’y ai vu mon  O     ombre,

S’en allant se    D   profilant.

Sous une pluie   E      battante.

Et j’appelle cela   *      un miracle

Tant n’ai pas cru A         mes yeux,

En tous les cas     U      hallucinant.

   *

J’aime être en     C    pleine nature,

Lorsque obser    O     ve les nuages,

Les paysages       U  soleil couchant

Assis au bord      C       d’une plage,

J’en demeure      H       souvent coi,

Comme quoi       E     nature et moi

Se rejoignent      R         plein émoi.

*

Non mais, cette fois          D     je suis devenu lyrique,

Flirtant avec un rien          E        de quasi fantastique,

Le tout, en couleurs           *           même en musique :

Serait-ce de la poésie         S          lors je la pratique !

     O

Ode au coucher, en île          L          est bien trempée,

Est ode à la mer, montant    E             avec la marée,

Est ode à la terre d’une cou    I           leur, éclairée,

Est ode au soleil, pour son       L        feu éternisé.

.

Le clapotis des eaux me tient en  S    arrêt,

Et le moelleux du sable me tient U   haut,

Et la couleur d’un feu, me tient  R  chaud

Et le souffle de son vent me tient *  frais.

.

Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,

Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,

J’ai cru écrire un poème,  n’ai pas réussi,

Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.

.

De quel genre : ah oui …  je me  souviens,

Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :

Après la pluie noyant un chagrin, soudain

Et qui m’aura fait autant de mal que bien

Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !

.

Et voilà bien des rimes en … ien et en… in

Pourquoi pas  des rimes  en ienne, en ine,

Pour une poésie limpide,  sans sourdine :

Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !

M  O  N      I  L  E

.

Forme

.

Évocation 

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

285 4

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

Symbolique 

 .

Symbolique

 

Un phare est un

Dispositif de signalisation

Maritime employé pour assurer

La sécurité des navires s’approchant

De la côte  ou  bien d’un écueil proche.

Pour  éclairer, les   premiers   phares,

Les gardiens utilisaient un feu avec des bois,

 

Et ensuite, nombre  lanternes  à huile

Aidées en cela, par de grands miroirs

Arrondis qui réfléchissent  la lumière

 Très loin, et  puis  après,  des   lampes

Fonctionnant  au gaz    et   au pétrole

 

Et puis  voilà   qu’arrive   l’électricité.

Dès lors Augustin Fresnel (1788-1827)

Invente   au XIXe    siècle   un  système

Qui porte encore aujourd’hui, son nom.

augredesbalades.canalbolg.com

 

.

Fond

.

Évocation 

.

285 6

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

Symbolique

 .

Le soleil couchant

Derrière la ligne d’horizon,

Fait se rencontrer le ciel et la terre.

En s’éclipsant au-delà de notre perception,

Nous emporte en monde souterrain d’imagination.

.

Soleil couchant : comme braises d’un feu mourant,

Paisiblement, serait la répétition de la mort

Et de la renaissance, comme la course

Journalière d’astre solaire serait

Déclinaison vie individuelle.

.

.

Fond/forme 

 .

Un coucher de soleil près d’un phare

Second relayant l’autre, partiellement.

 

Quoi de plus efficace, d’utile, romantique,

Que feu de l’homme jouant le feu des astres

 .

Le terme coucher  veut dire se mettre au lit,

Tout autant que de se mettre à l’horizontal.

 .

Bretons Moyen Âge dormaient assis au lit

C’est mort, qu’ils s’allongeaient sur le dos.

 .

Mais le soleil, lui, ne se couche… jamais,

C’est nous qui lui avons donné ce sens,

Tant il nous échappait, Terre plate.

 .

Le soleil tombait dans un néant,

Ressuscitait  dès le lendemain 

Magie  couchant-mourant,

Magie mourant-levant.

.

Textuels et illustrations  >>

284 – Ode au lever de soleil sur mon île

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dès pointe du jour

Entre la nuit et l’aurore

Astre  Soleil,  nom : Amour,

Pointe sur moi son disque d’or.

    .

N’importe  quoi : grandiloquent,

Poésie, pour  un  être  évanescent,

Tout est là, ça va bien  et  pourtant,

Quelque chose d’es-sen-ciel d’absent.

    .

Cela ne se verrait point   avec les  yeux,

Ni, ne s’entendra guère, avec les oreilles,

Cela se terre dans un  esprit en merveille,

Tant ce paysage semble à nul autre pareil.

  .

Tableau indescriptible le devient à ce point,

Que pour bien sentir, il faudrait être dedans,

Et  marcher, pieds nus,  sur le sable mouvant

Et jusqu’à ce que mer et ciel se soient joints.

.

Et  de dire, point et joint : vrai que ça rime,

Dedans,  c’est mouvant : vrai que ça frime,

Et cela vous fera bien : deux rimes en ime,

Deviendrais-je poète, une fois en l’abime.

.

Vrai  que  de  voir,  sur le bord  de la plage,

Un tel beau soleil levant percer les nuages

En annonçant les couleurs du printemps,

Mets le cœur en fête  et pour  longtemps.

.

Cela dit, de loin, mais le plus  surprenant,

Reste de contempler arc-en-ciel complet,

Faire  la roue au soleil,  comme un paon,

Avec la pluie sur moi   et le soleil devant.

     .

Pouet, pouet : ça y est, je suis excellent,

Et pour un peu je m’en irais,  chantant,

Que je deviens l’ombre d’un vrai poète,

Je sens les critiques me faire… ma fête.

.

Extensions

.

Il est vrai qu’une ode est un chant

Un peu  lyrique, presque  bucolique,

Le lever du soleil est moment magique

Où la lumière viendra à bout des ténèbres

Différent du coucher qui est plus rougeoyant.

.

Le pont de rosée atteint la nuit laisse place ici

À quelques irisations magnifiant les paysages

Et quand la mer est calme, eaux tranquilles,

Son miroitement ajoute sa transparence

Lacustre évoque silence zone inhabitée.

.

L’énergie point comme une promesse :

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »,

Dit un proverbe : si ce n’est pas entièrement vrai,

Début de journée en meilleures conditions possibles.

.

Le chant des oiseaux qui accompagne le lever du soleil,

Ajoute féerie, chorale éclectique des plus sympathiques.

Le lever du soleil est un symbole d’espoir  et  de lumière,

Tandis que son coucher l’est de mélancolie et de couleur.

.

Les levers de soleil sont moins photographiés que les couchers,

Allez savoir pourquoi  les photographes  ne sont pas matinaux !

Les romantiques, écrivains, les poètes, le seront-ils  davantage ?

J’en doute, et pourtant : quel spectacle éblouissant, et touchant,

Que ce ciel  qui rougit, jaunit, éclaircit, irradie,  paysage noircit,

Et apporte la promesse de l’aube  d’un nouveau jour de chaleur,

Procuré par cet astre qui illumine de joie : corps, esprit, cœur.

Aurore est une musique des ondes célestes mais non funestes

Qui vous remplit de ses harmonies tout au long de votre vie.

.

Une lumière qui peu à peu s’allume,

Et prend sa densité  et sa luminosité

Évoquera l’espoir et la connaissance,

Et une lumière qui peu à peu s’éteint

Et qui se perd dans l’obscurité totale,

Évoquera le désespoir, la perte du feu.

.

S’il y a des jours où le soleil est blanc,

Il y en a d’autres où il rougeoie le ciel,

Couleur qu’on attribuera au couchant,

Couleur sang  attribuée aux mourants,

Alors même qu’il semblerait ressuscité,

Nous apportant message la vie est belle.

.

Fragments 

.

On parle, on admire, on photographie

Plus les couchers  que levers de soleils :

Y a de quoi se poser question pourquoi ?

.

Est-ce qu’on est pas réveillé, on est pas levé,

La lumière du soleil  n’est pas aussi magique,

On a pas de temps à consacrer pour l’admirer.

.

Par chance, ma fenêtre  de ma chambre,  à l’Est,

M’invite chaque jour, passant devant, à regarder,

C’est celui avec brume légère que le plus je préfère.

.

Le ciel s’irise et se floute, en tableau impressionniste,

Parfois, le soleil peinera à percer  et à illuminer le ciel,

Lors je reste un moment à attendre ce moment éthéré !

.

Autant un coucher de soleil donnera espoir de belle nuit,

Autant, un lever de rideau de brume, d’une belle journée.

Quand il n’aura ni l’in ni l’autre, le jour sera plus morose.

.

À peine j’aperçois les phares des Triagoz et des Sept Iles,

Que ces derniers s’éteignent face à sa grande luminosité,

C’est ainsi que ma nuit se termine : place au grand jour.

.

L’été, lever soleil est matinal, plus chaud, énergétique,

L’hiver, il est plus tardif, plus froid … plus autistique,

Au printemps, en automne, est le plus romantique !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Dès pointe du jour

Entre la nuit et l’aurore

Astre  Soleil,  nom : Amour,

Pointe sur moi son disque d’or.

     O

N’importe quoi   D grandiloquent,

Poésie, pour un    E  être évanescent,

Tout est là, ça va    *  bien et pourtant,

Quelque chose d’es  A sen  ciel d’absent.

        U

Cela ne se verra point   *      avec les  yeux,

Ni, ne s’entendra guère, L   avec les oreilles,

Cela se terre dans un      E esprit en merveille

Tant ce paysage semble  V   à nul autre pareil.

    E

Tableau indescriptible….  R ….. le devient à ce point,

Que pour bien sentir, il…    *   …. faudrait être dedans,

Et marcher, pieds nus, sur…    D    ..….le sable mouvant

Et jusqu’à ce que mer et ciel…    U     …..se soient joints.

Et de dire, point et joint, vrai……   *      …..que ça rime ;

Dedans, c’est mouvant, vrai que…..   S    ……… ça frime

Et cela vous fera bien deux rimes……  O     .……en ime.

Deviendrais-je poète, une fois en l’…   L    …… abime.

                                          E

Vrai que  de voir,  sur le bord de     I     la plage,

 Un tel beau soleil levant, percer    L    les nuages

En annonçant les couleurs du     *   printemps,

Mets le cœur en fête et pour     S    longtemps.

                          U

Cela dit, de loin, et le plus     R      surprenant,

Reste de contempler arc     *   en ciel complet,

Faire la roue au soleil,     M   comme un paon,

Avec la pluie sur moi      O    et le soleil devant.

       N

Pouet, pouet, ça y est    *          je suis excellent,

Et pour un peu je     S     m’en irais,  chantant,

Que je deviens      U     l’ombre d’un vrai poète

Et je sens les     R    critiques me faire ma fête.

M  O  N       I  L  E

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En bas, grande tour,

Au milieu,  plateforme,

En haut d’un tel phare 

Son faisceau de lumière.

.

284 4

.

Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité

Du soleil augmentera,

 Au point d’être à même le remplacer,

Toute proportion gardée.

.

Symbolique de forme

.

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une  construction

Qui s’élève  au-dessus

 Du niveau de  la mer.

C’est une belle construction

 .

Qui porte  une lumière

Émettant  des  signaux

Faisceau, connaissance

Lumière, pour  informer

Ensemble de navigateurs

De la présence de danger

Notamment abords côtes.

Par métonymie, mot phare

Désigne source  lumineuse :

 .

De ce point de vue, retirer lumière

D’un phare serait  comme  l’amputer

D’élément constitutif de sa vraie nature.

Source : abp.bzh

.

.

Fond

.

Évocation 

.

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.

Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité

Du soleil augmentera,

 Au point d’être à même le remplacer,

Toute proportion gardée.

.

Symbolique 

 .

Symbolisme du soleil

Est polysémique que réalité

Solaire est riche de contradictions.

S’il n’est pas dieu lui-même,  il en est la

Manifestation comme fils du dieu suprême

Et frère  de l’arc-en-ciel : le soleil, immortel,

Se lève chaque matin puis il descend chaque

Nuit  au royaume, que l’on dit des morts.

Le soleil  est  la source de la lumière,

De la chaleur  même  de la vie.

Lors ses rayons figurent

 Influence céleste

 .

.

Fond/forme 

 .

Le phare et le soleil

Le soleil comme phare

Ou phare  comme soleil !

.

Le soleil est  l’astre au centre

De notre  galaxie, et  notre  Terre

Tourne autour de lui,  alors que phare

Est une construction artificielle en hauteur

Pour éclairer une petite zone d’une faible lueur.

.

C’est au petit matin,  juste au moment de se lever,

Que le soleil perçant ressemblera le plus  à un phare,

Non pas de mer, mais de nulle part, comme d’’une étoile.

.

Textuels et illustrations  >>