283 – Lumières, paysages, ciels et mers

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Côte sauvage,

Couche nuages

Intense  lumière,

La plus contrastée

S’accroche passage,

Colore la profondeur,

De belle nuance, clarté.

En pleine mer côté ouest

Émerge un  tas de rochers

Et un phare dit des Triagoz

Esseulé, et,  parfois,  écumé,

En pointant son flot montant,

Contre  sa  barrière,  son flanc,

Comme autant de  points blancs

Et  paraissant tous   évanescents.

.

Et plus au Nord, l’archipel Sept Iles

Et oiseaux plongeant du bord de l’air

Ou, nichant, en terre  protégée  d’asile :

En lumière  crue, faite  de ciel, et de mer !

Tableau émouvant où les blancs s’éparpillent

En flashs mouvants, où ses  pointes scintillent,

Où des rochers roses, marrons, jaunes, voire gris

Reflètent leurs présences et par nos yeux, surpris.

Ou par nos yeux éblouis, puis captivés par la danse,

Ou les cadences des vagues, nous  mettant en transe

Ou des kaléidoscopes d’images, frappent nos rétines,

Quand tout le ciel flamboie tout comme on l’imagine.

Ce dernier sans couture tant à l’envers  qu’à l’endroit.

Que serait donc, son ciel,  sans sa   mer qui poudroie

De projections, sans limites,  en horizons d’infinis :

Que serait une telle mer sans son ciel d’harmonie.

Mar, marée, marin, mer : nous a parfois surpris

Offrant ciel de pleine nuit de nuage pleine vie,

.

Lors sa couleur,  verte et bleue, se transforme

Pourpre soleil couchant.

En toute magie de ses lumières changeantes,

A chaque heure du jour ;

En toute magie de son paysage qui s’éclaire,

S’obscurcit, tour à tour ;

En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,

Nous  imprimant  l’amour

De notre mère Nature,  qui nous charme

De terre  et de mer, autour.

Les lumières, les paysages,  couleurs,

Et les formes de l’Ile Grande,

Parviennent mille fois à se répéter,

À se renouveler nous étonner.

Sur sa surface, d’eau verte.

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Extensions

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La lumière du ciel

Sur la Côte de Granit Rose

Est réputée changeante à chaque heure

Du jour ou presque, et cela aura fait que

Nombreux peintres auront été séduits

Par l’originalité, jusqu’à s’installer

Pour peindre la mer et la terre,

Sous toutes formes, matières.

.

À l’Ile-Grande,   ses tempêtes,

Sont réputées blanchir la mer,

Sur le flanc ouest où les curieux

Viennent la revoir  se déchainer

En s’avançant jusqu’à ses pieds.

.

Ce n’est pas pour rien que nombre de peintres se sont installés

En Côte de Granit Rose : surtout pour la lumière des paysages,

Qui change, selon les saisons, et les conditions météo, d’abord,

Mais aussi plusieurs fois par jour, selon coefficients de marée.

Cela dit, je ne suis pas peintre : la  description ne peut rendre

L’ambiance : aquarelle, impressionniste, réaliste, symboliste

De panoramas procurés par beaux endroits en Ile-Grande,

Mais il suffit parfois d’ouvrir les yeux au soleil couchant

Pour saisir clichés tableau des plus impressionnants.

.

Les couleurs bleues, du ciel  et de la mer,

Se confondent sous certaines conditions

.

Il faudra une mer calme, d’huile, miroir

Si elle est un peu verte, avec des reflets,

Elle se distinguera du ciel sans nuages.

.

Il faudra prolonger sa vue à l’horizon,

Ce dernier constituant leur jonction.

.

Dès que nuages blancs, ou sombres,

Se pointent, toute fusion s’effacera

.

Enfin, la lumière doit  se diffuser,

De manière égale et sans points :

Le moindre et la magie se perd !

.

Fragments

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S’il y a bien une lumière changeante

Entre terre et mer, entre ciel et mer,

C’est bien en Trégor, en l’Île-Grande,

Où soleil se joue de nuages chimères.

.

Le vent chasse vite la pluie brumeuse

Et les dernières gouttes feront loupes

Irisant les sols, bateaux et chaloupes,

Pour en faire aquarelles amoureuses.

.

Nombre de peintres dits passionnés,

Plantent leur chevalet sur une grève,

Mélangeant la vision réelle et le rêve

Pour en faire un tableau émerveillé.

.

En paysage, tache rouge, mouvante

Et accompagnée d’une autre, verte,

Filant sur mer, calme, accueillante,

Le traversent par une vitesse alerte.

.

Sur une telle mer de la tranquillité

Rien de grave ne peut leur arriver,

Bleu du ciel  et blanc des nuages,

Sont reflets d’âmes en partages.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme  

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Côte

Sauvage,

Couche nuage

Intense lumière,

La plus contrastée

S’accroche passage,

Colore la  profondeur,

De  belle nuance, clarté.

En pleine mer, côté  ouest

Émerge un  tas de P rochers

Et un phare dit des  A Triagoz

Esseulé, et,  parfois,  Y    écumé,

En pointant son flot   S   montant,

Contre  sa  barrière,  A      son flanc,

Comme autant de     G   points blancs

Et paraissant tous    E        évanescents.

Et plus au Nord         *  archipel Sept Iles

Et oiseaux plongeant  E      du bord de l’air

Ou, nichant, en terre    N    protégée  d’asile :

En lumière  crue, faite           de ciel, et de mer !

Tableau émouvant où les   L  blancs s’éparpillent

En flashs mouvants, où ses  U   pointes scintillent,

Où des rochers roses, marrons M  jaunes, voire gris

Reflètent leurs présences et par  I  nos yeux, surpris.

Ou par nos yeux éblouis captivés  È         par la danse,

Ou les cadences des vagues nous   R  mettant en transe

Ou des kaléidoscopes, d’images   E frappent nos rétines

Quand tout le ciel flamboie       *   comme on l’imagine.

Ce dernier sans couture tant à l’envers  qu’à l’endroit.

Que serait donc, son ciel, sans sa   mer qui poudroie

De projections, sans limites,   en horizons d’infinis :

Que serait  telle mer, sans       son ciel d’harmonie.

Mar, marée, marin, mer,    nous a parfois surpris

Offrant ciel de pleine nuit,       nuage, pleine vie,

Sa couleur verte et bleue,         se transformant

Pourpre au soleil couchant.

E  N  T  R  E     C  I  E  L

En toute magie de ses lumières changeantes,

A chaque heure du jour ;

En toute magie de son paysage qui s’éclaire,

S’obscurcit, tour à tour ;

En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,

Nous  imprimant  l’amour

De notre mère Nature qui nous charme

De terre  et de mer, autour.

Les lumières, les paysages,  couleurs,

Et les formes de l’Ile Grande,

Parviennent mille fois à se répéter,

À se renouveler nous étonner.

Sur sa surface, d’eau verte.

E   T      M  E  R

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Forme

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Évocation 

.

Évocation

Une sorte d’arbre, genre if,

Une embarcation  légère :

Planche, canoé, kayak,

En couleur du ciel ?

.

283 4

.

Un beau kayak, hors grève,

Magnifie,  fond vert, couleur rouge.

La couleur du ciel se fond,

Parfois se démarque, de celle de mer.

S’il s’agit de contraste de couleur

Kayak rouge sur une herbe verte,

Est  bien plus fort que ciel et mer,

Sa forme se distinguera du fond

.

Symbolique 

.

La

Championne

Du monde de  descente  

Sportive  évoque naturellement

La possibilité, pour une kayakiste

Ayant  un compagnon  qui  ne soit pas

Pratiquant de haut niveau dans ce sport,

De se sentir complexée, par rapport au fait

«D’avoir des bras plus gros que compagnon».

Tant, en effet, la pratique du canoé-kayak,

En compétition, induit une hypertrophie

De tous les muscles du haut du corps

Qui ont fait  symboliquement

Figure d’attributs

 Masculins

cairn.info/revuestaps-2016-3-

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Fond

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Évocation 

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Un beau kayak, hors grève,

Magnifie,  fond vert, couleur rouge.

La couleur du ciel se fond,

Parfois se démarque, de celle de mer.

 .

Symbolique

.

Le bleu du ciel associé

Dans   de    multiples     écrits

Religieux monothéistes, polythéistes

À des divinités ou des pierres précieuses :

Dans l’Exode et dans le Nouveau Testament,

Le saphir est l’emblème du ciel du trône de Dieu.

 

Et pour les Égyptiens, c’est le lapis-lazuli qui est

Associé à Amun le créateur du ciel et de la terre.

 

Dans l’hindouisme  et  le bouddhisme tibétain,

Le bleu du ciel est aussi la couleur de l’âme.

Lors, la plupart des dieux associés au ciel

Étaient supposés porter ornements

Ou vêtements bleus : Mavu,

Dieu du ciel Ewe Odin.

fr.wikipedia.org/wiki/

Couleur_du_ciel#Mythologie

.

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Fond/forme 

 .

La lumière du ciel est changeante

Selon que le ciel devient très clair,

Chargé de vents, de nuages blancs,

Qui distillent en suspension, goûtes,

D’eau dénommées crachin ou bruine

Faisant comme effet loupe, éclairant

Paysage comme variateur électrique

À heure près, lumière ciel, se modifie.

Pays de peintres, et de photographes,

Qui ne s’en lassent jamais ou presque.

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Textuels et illustrations   >>

282 – Ile-Grande entre rêve et réalité

 Textuels et illustrations >> 

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Poème

.

Ile-Grande, excroissance de terre,

De dunes, de sables et de pierres,

Émerge  d’un découpage  de mer

Entre ses ports, routes, carrières.

 .

Ile-Grande, bouton du continent,

Bien fleurie, à chaque printemps,

Diffuse parfums d’iodes en autant

De paysages, sauvagement vivants.

 .

Ile-Grande : mouvements de houles

Attirent, toujours,  autant, les foules,

Quand  la  tempête, gronde  et  roule,

Et, de ses grands   airs, vous … saoule.

 .

Ses bruyères, maisons, fêtes annuelles,

Autant de raisons  pour poser ses ailes.

Son sentier  GR  34   dit des douaniers,

En fait le tour, marcheurs, par milliers

 .

Ses plages,  bien    à l’abri, lors criques,

Permettent ici des plongées aquatiques,

Où des troupes d’enfants sympathiques,

Viennent s’initier à des sports nautiques.

 .

Ses bateaux  accostant une jetée du port,

Sont contraints de naviguer vers le nord,

et de passer entre gros  cailloux : dehors,

Seront en grands dangers par vents forts.

 .

Ses rochers  et  galets  comme digues

Nettoient pollutions  que prodiguent

Les effluves de nitrates, qu’irriguent

Algues, d’odeurs qui vous fatiguent.

 .

Ses marais, en eaux salées, recèlent

Belles diversités de plantes, patelles,

Voire de planctons qui s’amoncellent

Pour les oiseaux goélands ou sittèles.

 .

Ses dunes herbeuses font le dos rond

Aux marées pleines, en eaux de fonds,

Forces des vents font bruits d’orphéon,

Hantant pins maritimes ou lits bretons.

 .

Son mégalithe celtique en plein milieu,   

Une allée couverte de légende mystique

D’Arthur évoquent son  passé, magique,

Issu de temps, féodaux … préhistoriques.

.

Extensions

.

Ile de rêve, peut-être pas,

Une ile sympathique avec bonne

Qualité de vie et climat, déjà plus vrai,

Après l’avoir habité une trentaine d’années,

On ne s’en lasse pas, été, hiver, en toutes saisons,

Par tous temps, à chaque endroit en faisant le tour.

.

Il y a peu d’iles offrant autant de diversité de paysages

Et de points de vue : mer d’un côté, baie de l’autre,

Marais,  champs, étendues  sauvages, camping,

Chahutée par tempêtes de novembre et mars.

.

Caressée par les vents sud-ouest et sud-est,

Abritée de ceux de l’ouest, très dominant

Peu affectée par ceux du nord, nord-est,

Sa situation semble idéale pour profiter

Embruns iodés brume de chaleur en été.

.

La réalité, tout le monde connait, il suffit d’ouvrir les yeux

C’est ce que tout le monde prétend encore que

La moindre des réalités serait plus ou moins interprétée

Par découverte ou connaissance des lieux

Tant l’imaginaire, quel qu’il soit,  fait partie du réel

Il est donc impossible de l’occulter !

Ce serait vouloir croire à un oiseau sans ailes

L’Île-Grande en déploie en elle

Lorsqu’on en faisant le tour

Par ses pieds d’amour.

.

La réalité serait-elle plus ce qu’elle est,

Que ce que l’on en voit, on dit, on sait ?

Le rêve en fait-il partie  lors  on le pense,

Ou, simplement, réel, sans vraie … réalité !

.

Le réel est un concept  ontologique  qui désigne

Ce qui existe en dehors indépendamment de nous.

La réalité serait d’ordre plus empirique, désignant

Ce qui existe pour nous grâce à notre expérience,

.

Et l’imaginaire serait positionné entre les deux !

En tous cas, pour l’Ile-Grande,  cela marchera :

Elle existe en dehors de moi autant qu’en moi.

.

Fragments 

.

Il y a tant et tant à dire, sur l’Ile-Grande :

Il faudrait recueil des articles de journaux

Des livres, poèmes, des dessins, peintures,

Sans parler des objets d’arts  et sculptures.

.

Entre autres, que chacun  rajoute  sa pierre,

Normal : Ile-Grande est pleine de carrières,

Abrite une Ligue de Protection des Oiseaux,

Allée couverte, préhistorique, de 4000 ans !

.

Mais c’est surtout son Sentier des Douaniers

Qui attire plus  les randonneurs  et coureurs,

Qui, en cohortes, se croisent … s’interpellent,

Accompagnés parfois de bandes de goélands.

.

Entre rêve et réalité, l’on en ferait tout le tour,

Avec des variations de paysages selon les cotés

Selon la météo, selon l’heure, selon les marées,

Selon mer intérieure, calme, extérieure, agitée.

.

À l’intérieur, maisons en pierre et enchevêtrées,

Donne à ce village de caractère, un beau cachet,

Avec sa place du marché, cafés-restaurant, église

Sans parler cimetière qui s’avère des plus marins.

.

Fragments

.

Il y a tant et tant à dire, sur l’Ile-Grande :

Il faudrait recueil des articles de journaux

Des livres, poèmes, des dessins, peintures,

Sans parler des objets d’arts  et sculptures.

.

Entre autres, que chacun  rajoute  sa pierre,

Normal : Ile-Grande est pleine de carrières,

Abrite une Ligue de Protection des Oiseaux,

Allée couverte, préhistorique, de 4000 ans !

.

Mais c’est surtout son Sentier des Douaniers

Qui attire plus  les randonneurs  et coureurs,

Qui, en cohortes, se croisent … s’interpellent,

Accompagnés parfois de bandes de goélands.

.

Entre rêve et réalité, l’on en ferait tout le tour,

Avec des variations de paysages selon les cotés

Selon la météo, selon l’heure, selon les marées,

Selon mer intérieure, calme, extérieure, agitée.

.

À l’intérieur, maisons en pierre et enchevêtrées,

Donne à ce village de caractère, un beau cachet,

Avec sa place du marché, cafés-restaurant, église

Sans parler cimetière qui s’avère des plus marins.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

      Ile-Grande,  Q  excroissance de terre,

       De dunes, de  U   sables, de pierres,

            Émerge d’un    L  découpage de mer

                Entre ses ports  Q    routes, carrières.

       U

                 Ile-Grande   E  bouton du continent,

               Bien fleurie, à  *   chaque printemps,

             Diffuse parfums    d’iodes en autant

          De paysages   A  sauvagement vivants.

R ………..

    Ile-Grande :   T mouvements de houles

     Attirent toujours   *   autant, les foules,

      Quand, la tempête, E   gronde et roule,

           Et, de ses grands   N   airs, vous … saoule.

T

           Ses bruyères,   R maisons, fêtes annuelles,

         Autant de raisons   E   pour poser ses ailes.

     Son sentier  GR  34   *   dit des douaniers,

   En fait le tour, mar  L  cheurs par milliers

   E

 Ses plages, bien    à l’abri, en criques,

      Permettent ici plon  R  gées aquatiques,

            Où troupes d’enfants,  Ê    sympathiques,

                Viennent s’initier   V  au sport nautique.

            E

                   Ses bateaux   *    accostant jetée du port,

               Sont contraints  E   de naviguer au nord,

           De passer entre les   T   cailloux : dehors,

         Sont en grand danger      par vents forts.

                L      

    Ses rochers et galets   A comme digues

        Nettoient pollutions    que prodiguent

           Les effluves de nitrates  R qu’irriguent

                 Algues, d’odeurs qui  É  vous fatiguent.

                                        A

                   Ses marais, en eaux  L    salées, recèlent

                  Belles diversités de    I    plantes, patelles,

               Voire de planctons   T  qui s’amoncellent

            Pour les oiseaux   É  goélands ou sittèles.

          *

          Ses dunes herbeuses  I  font le dos rond

             Aux marées pleines   L  en eaux de fonds,

                 Forces des vents font   E   bruit d’orphéon,

                       Hantant pins mariti     mes et lits bretons.

                                 G

                          Son mégalithe celtique  R      en plein milieu,   

                           Une allée couverte de    A  légende mystique

                            D’Arthur évoquent son  N     passé magique

                             Issu de temps, féodaux,    D    préhistoriques.

                                             E

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Forme

.

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Évocation 

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Dessin qui semble assez proche

Sentier des douaniers côtier,

En un paysage, faisant le tour d’ile

 Ou longeant la mer  et  balisé  en GR.

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282 4

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Sentier des douaniers, en tour mon ile,

En bord de mer :

Quatre paysages, et des plus diversifiés,

Vous sont proposés.

.

 Symbolique 

Au fil des marées,       l’Ile Grande

Nous fait découvrir     différents visages

Et rend accessible       ou non les diverses îles

Qui l’entourent :      sentier des douaniers,

Balisé GR,    long       de 7 km vous permettra

De faire le tour de       l’île en 1 h30 environ.

Longeant la mer il      vous fait découvrir

Le   petit  port  de         Saint-Sauveur,

Les  marais   de            Kervoalant,

Plages de galets,          de sable fin,

Près des dunes de        Toul Gwenn.

Les légendaires îles         Canton, Aval,

L’île Morvil, et le rocher          du    Corbeau,

L’allée couverte, fontaine de        Saint Sauveur.

bretagne-cotedegranitrose.com… le-tour-de-l-ile-grande

.

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Fond

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Évocation 

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Sentier des douaniers, en tour mon ile,

En bord de mer :

Où, quatre paysages, et des plus diversifiés,

Vous sont proposés.

.

Symbolique de fond

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Le temps d’un long      week-end,

Partez en découverte      de la Côte

De  Granit  Rose  sur          le   GR  34.

Au départ Lannion,           vous longerez

Les rives   du Léguer          avant d’arriver

Sur la Côte de Granit         Rose aux célèbres

Rochers colorés et de          formes insolites.

Le premier «sentier            des douaniers»

A été créé après                la    Révolution

En  1791  afin  de        lutter  contre  les

Contrebandiers       après être tombé

En  désuétude      il a été  réhabilité

En 1968 sur     ce parcours côtier

Nombre paysages à découvrir.

cotesdarmor.com/balades-et-randonnees/

a-pied/itinerance/gr-34-lannion-perros-guirec

 .

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Fond/forme 

 .

Le sentier des douaniers  fait  le  tour de l’Ile

Attire grand nombre de marcheurs  de ville,

Se réjouissant de ses diversités de paysages

 .

Sans parler de l’intérieur, des plus typiques,

Marées se succédant, décalant, chaque jour,

Font apparaitre estran riche de découvertes

 .

Telles que les plages  de sables fins et jaunes,

Des rochers roses  de formes et tailles, variés

Des ilots et des promontoires un peu partout,

Des luminosités changeantes durant journées

Des vallées encaissées  et  diversement boisés !

.

 Textuels et illustrations >> 

281 – Son port : un vrai havre du pêcheur

Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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À l’est, à l’ouest, au nord, au sud : des abris,

Mais un seul port pour quatre pécheurs pros,

Partant en mer pour poisson ou crustacé beau

Accompagnés d’amateurs, appétits plus petits.

.

Ils embarquent  vers  les cinq heures du matin,

Selon marées, pêcheurs  reviennent vers midi :

Quel que soit le temps, la mer, voire le crachin,

Leurs filets  et casiers, ne dorment pas, la nuit.

.

Ils accostent  en douceur, sans heurter la jetée,

Arrimés : ils débarquent  leurs caisses, pleines.

Goélands les entourent, en criant leurs peines,

Le poisson se fait rare, et les prix vont flamber.

.

Le port est un pur paradis pour les plaisanciers,

Qui viennent s’accrocher sur l’une de ses bouées,

Ramant en annexe  pour embarquer, débarquer,

Pour belle croisière, entre  des  cailloux, émergés.

.

Parfois, le vent  s’engouffre, en flots, dans  sa baie,

Vagues se brisent, s’étalent et se couchent en paix,

Passé la tourelle, qui marque  l’entrée  de son port,

Eau de mer, montante, recouvre môle : sauvegarde.

.

L’hiver, ancien port détruit, derrière lui, se fait abri

Pour bateaux et voiliers, venus s’échouer, désarmer.

On les trouve, couchés, sur le flanc, à chaque marée,

Leurs mats, dans tous les sens, ou quilles, enfoncées.

.

Le port est une invitation à visiter … les ilots voisins,

Qui le protègent des mers en furie, lors des tempêtes,

Plus encore, un appel au départ, pour large … marin,

Chaque année, vers la mi-août, on lui célèbre sa fête.

.

Ses bateaux sur bouées, accostés  le long de sa jetée,

Lui font comme des couronnes, par môle, pénétrée.

Les touristes, marins, s’y croisent, parfois, étonnés

De tel havre du pécheur, invisible, bien qu’animé.

.

Port Saint Sauveur est nom qu’on lui a … donné

Sauveur de ces marins perdus en mer chavirés

Tant d’histoires et légendes l’attestent encore

On ne serait en sécurité que rentré au port.

.

Un port demeure un symbole départ,

En bateau le matin pour la mer

Et la journée, et d’arrivée,

Le soir, de la croisière.

.

Extensions

.

C’est avant tout un abri

Pour mettre tous bateaux

Sécurité en cas de tempête

Voire pour le mettre à terre

Pour le réparer, ou  charger

Ou décharger tous les vivres

Voire instruments de pêche

Et aussi, résultats de sortie.

.

Deux catégories se croisent

Pécheurs   et   plaisanciers,

Et, parmi  les plaisanciers,

Ceux qui ont des bateaux

À moteur ou des voiliers

Et parmi les pécheurs,

Les   professionnels

Et  les amateurs.

Tout le monde

S’y affaire

Bien.

.

Pas plus de trois bateaux de pêche de dix à douze mètres

Qui accostent au quai de la jetée à marée haute seulement.

Les conditions sont très rudes, et la pêche parfois moyenne.

Le port est accueillant et bien protégé des vents dominants,

Les pécheurs débarquent pêche sous une nuée de goélands

La jetés porte bien son nom : elle donne envie de se jeter

À l’eau et nager comme poisson au milieu des bateaux

Ports côtiers, plaisanciers, ont leur charme et fêtes :

Fête de la mer accueille deux mille estivants, été.

.

Le port,  au bout  de l’Ile-Grande,  comporte

Deux  jetées, pour  embarquer, débarquer :

Une petite, plus ancienne de vingt mètres,

Longue, plus large, haute, de cent mètres.

.

Trois/quatre bateaux de pécheurs côtiers,

Débarquent produit de leur pèche/journée

En plus des pêcheurs amateurs, vacanciers,

Qui exhibent parfois des prises imposantes !

.

Fragments

 .

Un port, par définition, constitue un abri,

Avec aménagement par rapport à une anse

L’hiver, celle du sud-ouest,  sert de remises

 En accrochant son ancre en vase, profonde !

.

À l’ile-grande, le port est réduit  à deux cales,

Une plus petite et ancienne, pour les annexes,

Plus grande, nouvelle, pour bateaux pécheurs

Tous les bateaux sont parqués aux mouillages.

.

L’été, les  plaisanciers  y  viennent, en nombre :

 Plus d’une centaine de bateaux, sur ses bouées :

De toutes formes en petites tailles, fond sableux

Et hauteurs d’eaux en font s’échouer la plupart !

.

C’est aussi ce qui fait son charme … pittoresque :

On prend plaisir à s’avancer jusqu’en bout de cale

Pour admirer sa tourelle, ses ilots pour son entrée

Au point de prendre un bateau pour … s’échapper.

.

Il fut un temps où il y avait vingt bateaux de pêche,

Et de nos jours il n’en reste que trois, professionnels

Reste est constitué pêcheurs amateurs, plaisanciers

Avec tout de même une fête la mer, bien organisée.

..

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

À l’est, à l’ouest, au nord, au sud, des abris

Mais un seul port pour quatre pécheurs pros

Partant en mer pour poisson ou crustacé beau

Accompagnés d’amateurs, appétits plus petits.

.

UN PORT 

Ils embarquent  vers  les cinq heures du matin,

Selon marées, pêcheurs  reviennent vers midi :

Quel que soit le temps, la mer, voire le crachin,

Leurs filets  et casiers, ne dorment pas, la nuit.

.

Ils accostent  en douceur, sans heurter la jetée,

Arrimés : ils débarquent  leurs caisses, pleines.

Goélands les entourent, en criant leurs peines,

Le poisson se fait rare, et les prix vont flamber.

.

Le port est un pur paradis pour les plaisanciers,

Qui viennent s’accrocher sur l’une de ses bouées,

Ramant en annexe  pour embarquer, débarquer,

Pour belle croisière, entre  des  cailloux, émergés.

.

VRAI    HAVRE

Parfois, le vent  s’engouffre, en flots, dans  sa baie,

Vagues se brisent, s’étalent et se couchent en paix,

Passé la tourelle, qui marque  l’entrée  de son port,

Eau de mer montante, recouvre môle : sauvegarde.

.

L‘hiver, ancien port détruit, derrière lui, se fait abri

Pour bateaux et voiliers, venus s’échouer, désarmer.

On les trouve, couchés, sur le flanc, à chaque marée,

Leurs mats, dans tous les sens, ou quilles, enfoncées.

.

Le port est une invitation à visiter … les ilots voisins,

Qui le protègent des mers en furie, lors des tempêtes,

Plus encore, un appel au départ, pour large … marin,

Chaque année vers la mi-août, on lui célèbre sa fête.

.

DU  PÊCHEUR    

Ses bateaux sur bouées, accostés le long de sa jetée,

Lui font comme des couronnes, par môle, pénétrée.

Les touristes, marins, s’y croisent, parfois, étonnés

De tel havre du pécheur, invisible, bien qu’animé.

.

Port Saint Sauveur est nom qu’on lui a … donné

Sauveur de ces marins perdus en mer chavirés

Tant d’histoires et légendes l’attestent encore

On ne serait en sécurité que rentré au port.

.

Un port demeure un symbole départ,

En bateau le matin pour la mer

Et la journée, et d’arrivée,

Le soir, de la croisière.

.

Forme

.


.

Évocation 

.

Une forme de bateau

Apparentée  plutôt   à

Un bateau de pêche

Qu’à un de plaisance !

.

281 4

.

 Bateau de pêche, débarquant

Ses poissons, direct sur le quai :

Petit,  artisanal,  mais toujours

Près de la côte et de la marée !

 .

Symbolique

.

^

Bateau

 de       pêche

Est dénomination

Désigne tous navires

Qui pratiquent la pêche.

Tous  seront conçus  pour

Les pratiques  de  la  pêche

Parfois  même la vie à bord

Durant  de longues périodes

Tout en respectant certaines

Règles  de  sécurité  en  mer,

Car les conditions de travail

Et vie y sont souvent rudes.

Distingue souvent la pêche

Artisanale et industrielle.

wikipedia.org/wiki/Navire pêche

.

.

Fond

.

Évocation

.

281 6

.

Bateau de pêche, à la palangre

Pour gros poissons pélagiques

Industriel,  lors super équipé

Loin de côte et de marée !

.

Symbolique 

 .

Bateaux de pêche moderne

Auront ajouté un certain confort,

Avec  les  instruments  de  navigation

Ont rendu les routes maritimes plus sûres,

Car la vie en mer a, longtemps, été associée à

Conditions spartiates et dangers omniprésents,

La mer rappelant aux Hommes  la supériorité

De la nature, lors tant qu’il n’atteint pas une

Taille  suffisante, un bateau  reste  un objet

Soumis aux caprices du vent et vagues,

La vie à bord devient lors une lutte

Constante  contre   l’humidité,

Les mouvements brusques

Ou  le  mal  de   mer

 Le mal d’enfer

Amer

 .

.

Fond/forme 

 .

Comment imaginer une ile sans son port,

Ne serait-ce que pour y accoster tous temps

Et pour accueillir  les bateaux des pêcheurs,

Que ce soit  professionnels, voire amateurs,

Sans compter des voiliers voire barcasses

Plaisanciers, de plus en plus nombreux,

À venir s’accrocher sur un corps mort

En vue de s’y échouer à marée basse,

Nombre touristes curieux d’assister

Aux retours de pêche, pittoresque

Déchargement casiers, poissons.

.

Textuels et illustrations   >> 

280 – Son pont : un passe-muraille magique

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’eau a coulé sous le pont, de mon ile, et dans tous les sens,

Sous tous les temps qui l’ont traversé, même en vacances.

Lors il reste pont d’infortune fait par moyens de fortune

Qui ne s’éclaire de nuit que sous la lumière de la lune.

Passant : en traversant, à son parapet, accroche-toi,

Sinon son vent t’emportera, en son eau te noiera.

.

Sur le pont d’ile, les voitures,

Les passants    viennent, vont

Faudrait prendre   un bateau,

Pour l’atteindre     autrement,

Ils se croisent  se rencontrent,

Sur ce point de passage obligé

L’endroit  où ils   se montrent,

Car, sous lui, coule et roucoule

Des eaux en    courant marées,

Parfois comme filets ruisseaux,

Parfois comme torrent, poussé.

.

Les eaux des lagunes en marais

Passent par  un  étroit  passage,

Heurtant en masses, son goulot,

Formant un vrai remue-ménage.

Sur ce pont sur lequel s’enhardir

Tombent la pluie, courent nuages

Soufflés    par  des  doux  zéphyrs,

Si ce n’est pas par violents orages

La pluie vous vient à l’horizontale,

Sur les yeux, front, nez, en bouche

En moins d’une minute vous aurez

L’eau du ciel comme  une douche.

.

Mais il arrive de le franchir, le soir,

De stress, de fatigue, émotion, ivre.

À peine, au-delà,  vous vous mettez

 À voyager, à  rêver, à, enfin, revivre.

Alors, si, tel pont est bien  physique,

Il est aussi, et plus encore, magique,

Vrai qu’en le passant, les problèmes,

Soucis s’envolent, antinévralgiques !

Il est ce passe-muraille, bien  au-delà

 De tous les miroirs ….. hypnagogiques,

Il crée des Univers fantasmagoriques,

Défiant toutes les lois, toutes logiques.

.

Il suffit de passer le pont : vous êtes ailleurs, autre monde,

Loin du continent, ses manipulations, scandales immondes.

S’il suffisait de couper le pont, pour s’isoler, partir à la dérive,

Que d’insulaires prendraient le large, avec mer, pour seule rive.

Mais, les temps, ne sont plus, où, l’on allait, à pied, par  la  grève,

Sur le continent, pendant l’hiver, chercher refuge, lors on en crève.

.

Extensions

.

Le pont est un symbole de lien,

De passage difficile à franchir,

De frontière  asymétrique

Lorsque   les  deux  côtés

Ne sont pas symétriques.

.

Le pont  de  l’Ile Grande

N’est ni haut …   ni long

Et certains  l’ont franchi

Sans s’en rendre compte

Lors ce n’est qu’arrivé au

.

Lieu  port  Saint Sauveur,

Qu’ils s’enquièrent du bac

Pour aller sur l’ile, en face,

L’ile Canton n’abritant aucune

Habitation, totalement déserte.

.

Bien que l’on soit assez loin du pont de la légende arthurienne,

Encore que, l’ile d’Aval (Avalon) est présumée être son tombeau,

Il n’empêche qu’il joue un rôle de…sas, d’une frontière, à franchir,

 Laissant derrière un immense continent,  avec tous ses problèmes,

Que la paix, relative, de l’île, vient compenser pour s’en remettre.

Banalité de construction du pont, faute d’imagination, argent,

Est, elle aussi, compensée par la richesse intérieure de l’ile.

.

Il existe une flopée de formes de ponts :

Le pont à voûtes … le pont à poutres ;

Le pont en arc …  le pont à haubans ;

Le pont suspendu … ce qui fait cinq.

.

Expression comme « jeter un pont »

Franchir un pont,  au milieu du pont,

Ou «couper les ponts avec quelqu’un»

Sont des symboles de communication.

.

En France, un pont demeure  considéré

Comme ouvrage d’art  Ponts & Chaussée

Et le calendrier ne serait pas en reste avec

Le pont de Pâques, de Pentecôte, de Noël !

.

Fragments

.

Il suffit de passer … le pont :

Pas un chef d’œuvre,  ma foi,

Mais, fort pratique, fort utile,

Par où passe eau,  électricité !

.

Un bateau peut y passer dessous,

À grande marée, y compris voilier,

Régate faisant le tour d’Ile Grande,

A lieu chaque année, pour y arriver.

.

Rassurez-vous, mâts étant trop haut,

On les couche sur le côté pour passer,

Si ce n’est pas un vrai passe muraille,

Ça lui ressemble, le jour du spectacle !

.

Presqu’île en 1891, date de construction

Du pont, reconstruit en 1946  et en 1974

Il vaut mieux, en été résidé pas trop loin

Sinon, pour l’atteindre, pour  le franchir,

.

Avant lui, il y avait un chemin de grève,

Praticable, uniquement, à marée basse :

De ce fait il est arrivé bien des aventures

Aux ignorants, imprudents aux passages.

..

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

L’eau a coulé sous le pont, de mon ile, et dans tous les sens,

Sous tous les temps qui l’ont traversé, même en vacances.

Lors il reste pont d’infortune fait par moyens de fortune

Qui ne s’éclaire de nuit que sous la lumière de la lune.

Passant : en traversant, à son parapet, accroche-toi,

Sinon son vent t’emportera, en son eau te noiera.

.

Sur le pont d’ile,    P        les voitures,

Les passants          O    viennent, vont

Faudrait prendre  N          un bateau,

Pour l’atteindre     T          autrement,

Ils se croisent        *    se rencontrent,

Sur ce point de     P     passage obligé

L’endroit où ils    A         se montrent,

Car, sous lui,       S  coule et roucoule,

Des eaux en        S     courant marées,

Parfois comme  E       filets ruisseaux,

Parfois comme  *        torrent, poussé.

Les eaux des    M   lagunes en marais,

Passent par     U      un étroit passage,

Heurtant en   R     masses, son goulot,

Formant un   A    vrai remue-ménage.

Sur ce pont,  I     sur lequel s’enhardir

Tombent     L   pluies, courent nuages

Soufflés     L      par des doux zéphyrs,

Si ce n’est E    pas par violents orages.

La pluie  *   vous vient, à l’horizontale,

Sur les   M  yeux, front, nez, en bouche

En moins  A   d’une minute vous aurez

L’eau  du ciel G  comme  une  douche.

Mais il arrive de  I   le franchir, le soir,

De stress, de fatigue  Q   émotion, ivre.

À peine, au-delà, vous   U   vous mettez

 À voyager, à  rêver, à enfin  E    revivre.

Alors, si, tel pont   est   bien  physique,

Il est aussi, et  plus  encore,  magique,

Vrai qu’en  le  passant,  les problèmes,

Soucis   s’envolent,  antinévralgiques !

Il est ce  passe-muraille, bien  au-delà

 De tous les miroirs ….. hypnagogiques,

Il crée des Univers  fantasmagoriques,

Défiant toutes les lois, toutes logiques.

.

Il suffit de passer le pont : vous êtes ailleurs, autre monde,

Loin du continent, ses manipulations, scandales immondes.

S’il suffisait de couper le pont, pour s’isoler, partir à la dérive,

Que d’insulaires prendraient le large, avec mer, pour seule rive.

Mais, les temps, ne sont plus, où, l’on allait, à pied, par  la  grève,

Sur le continent, pendant l’hiver, chercher refuge, lors on en crève.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un petit pont certainement,

Pont frontière, probablement 

Ou voire l’un de ses piliers

Pour éviter isolement.

.

280 4

.

Interprétation d’inspiration magique

Pour franchir un  pont :

Mais un pont restera, toujours, un lieu

De passage, lieu de frontière.

Un pont établi un passage

Entre deux rives de rivière,

Ici entre un continent et l’ile,

Si fait que forme épouse fond !

 .

Symbolique 

 .

Un pont est une belle construction<<<<<<<<<<<<<<<<

  Pour franchir n’importe quel cours d’eau. <<<<<<<<<<<

 

Il est  le symbole              du  passage.

Ce type  de pont                reste présent

Dans  de  nomb              reuses légendes.

La plus connue                est certainement

Légende arthu                rienne en laquelle,

Les héros doivent                 franchir un pont

S’avérant plus ou                  moins dangereux,

Tant  tous ces ponts                  sont des épreuves

Que les héros devront,                  bien, surmonter.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

280 6

.

Interprétation d’inspiration magique

Pour franchir un  pont :

Mais un pont restera, toujours, un lieu

De passage, lieu de frontière.

.

Symbolique

.

Une frontière                 est un espace

D’épaisseur                  variable, de la

Ligne ima                     ginaire à un

Espace parti          culier séparant

Ou joignant           deux territoires,

Deux États                        souverains.

 

Elle est marquée par un

Symbolisme fort en connotations

De barrière ou jonction.

 

Dans le système international actuel,

Qui se caractérise par la coexistence

D’environ   200  États,  le  nombre

De  frontières  actuelles  doit  être

Également multiplié par centaines

Mais d’un autre côté, la notion d’un

Monde «sans frontières» apparition.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Le pont  qui relie l’Île-Grande au continent

Date de 1891, reconstruit en 1946 puis 1974

Passant entre temps de 150 habitants à 600.

.

Aujourd’hui, circulation est très intense, l’été

L’ile atteignant 3000 résidents en plein été !

.

Mais pour moi, qui y réside en permanence,

Il aura, toujours, fait son office de frontière

Entre problème de continent, calme séjour.

.

 Textuels et illustrations   >> 

279 – Ses habitants aux caractères trempés

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Combien de résidents, ouvriers ou carriers ou marins,

De père en fils, et, ce, depuis nombre de générations,

Ont construit leur masure pour tenter de survivre,

Devenus aujourd’hui enchantements de pierres

À vendre, à cœur fendre, source de passion,

À contempler  des vents violents de mer,

Procurant des frissons à en découdre,

À tremper à leur tour le caractère.

.

Les gens de mon ile,

Même trempés de pluie,

Ont une force de caractère,

Ne se laissant jamais mener,

Par quelques vents contraires.

Des  fois,  ils se disent … un peu

À part des gens …  du continent !

.

À peine  s’ils tolèrent  nuées l’été,

Touristes, des plus envahissants.

La vie s’organise, toute l’année,

Entre les cafés et restaurants,

Voire dans la salle des fêtes

Pour  les soirées animées.

.

Passants promeneurs, visitez-là,

Mais par pitié ne vous y arrêtez pas

Trop longtemps, elle pourrait capturer

Votre âme vagabonde  voire l’émerveiller,

Et ne jamais vous la rendre, de votre vivant.

.

Tous ceux qui y sont nés, ceux qui l’ont habité

Y restent attachés, vie durant comme des enfants

À qui ils ont donné beaucoup plus que leurs cœurs :

Fidélité à toutes épreuves, qui en fait leurs bonheurs.

.

Caractère trempé,  asséché par un souffle d’air constant,

Du nord au sud, d’est en ouest, sans cesse, la traversant

Mon ile, bien que petite  par sa surface, parait immense,

Dès qu’on s’emploie à en faire le tour en découvrance

Ses habitants sont fort discrets mais diserts, sur elle.

.

Et parfois ils se sentent comme pousser des ailes,

Pour s’envoler comme les oiseaux … au-dessus

De la mêlée de gens, provenant du continent

Qui veulent leur ravir leur territoire issu

De leurs travaux, de  forçat séculaire,

De mer, de pierre d’air, caractère.

.

L’ile protège l’ile régale

Les oiseaux du littoral.

Sa mission : son plaisir

Est d’initier et d’instruire,

Sur une  réserve des Sept Iles

Couples macareux, fous de Bassan

Qu’elle observe et puis qu’elle préserve.

.

Extensions

.

L’attachement des habitants

À leur île reste essentiel pour eux,

Sans esprit de clocher ou de supériorité,

Simplement être de là et être content d’y vivre.

Une ile où la quasi majorité des maisons

Sont en pierres, des maisons,

Petites, à taille humaine,

En absence d’immeuble

Sans route  circulaire !

.

Diverses activités d’ile concourent à sa renommée,

Sa ligue de protection des oiseaux du littoral (LPO)

Et sa base nautique dont j’étais membre du bureau,

Par ailleurs, deux campings  (un municipal et privé),

Deux cafés restaurant, une épicerie, agence  location,

 Deux salles d’expositions peintures, une salle des fêtes

Et j’en passe, car la population estivale triple en été !

Caractères trempés, c’est certain, au vu de son passé

De tailleurs de pierres et de pêcheurs de crustacés !

.

Lors on est tailleurs de pierres

Sinon pécheurs  en haute mer,

L’on pourra avoir du caractère

Autant que leur Nature, mère.

.

Bien que la pierre soit solide,

Bien que la mer  soit liquide,

Leur caractère reste garanti

En ilien et des plus aboutis

.

Qui regarde  le continent

Comme une autre terre

Presqu’autre planète,

Qui n’est pas d’ici !

.

Fragments 

.

Les habitants de l’Ile-Grande

 600  résidents,  permanents,

Et 6000, de passage, en été,

Se sont peu à peu mélangés.

.

Durant trois derniers siècles,

On y trouvait principalement

Des marins et des …  carriers

Des lavandières et ouvrières.

.

Fallait avoir caractère trempé

Pour y vivre et pour prospérer

Lors climat n’était pas porteur

Et les résidents, peu appréciés.

.

La plupart des pavés parisiens,

Proviendraient de l’Ile-Grande,

Lors des rénovations du centre,

On en a fait venir, Nord France.

.

C’est dire c’est une ile contrastée

Qui, peu à peu, se sera gentrifiée,

Jusqu’à devenir un spot de riches,

Poussant autochtones : continent !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

Combien de résidents, ouvriers ou carriers ou marins,

De père en fils, et, ce, depuis nombre de générations,

Ont construit leur masure pour tenter de survivre,

Devenus aujourd’hui enchantements de pierres

À vendre, à cœur fendre, source de passion,

À contempler  des vents violents de mer,

Procurant des frissons à en découdre,

À tremper à leur tour le caractère.

Les gens de mon ile,

Même trempés de pluie,

Ont une force de caractère,

Ne se laissant jamais mener,

Par quelques vents contraires.

Des  fois,  ils se disent … un peu

À part des gens … du continent !

À peine  s’ils tolèrent  nuées l’été,

Touristes, des plus envahissants.

La vie s’organise, toute l’année,

Entre les cafés et restaurants,

Voire dans la salle des fêtes

Pour   H        les soirées animées.

Passants  A  promeneurs, visitez-là,

Mais par pitié B   ne vous y arrêtez pas,

Trop longtemps    I  elle pourrait capturer

Votre âme vagabon   T de  voire l’émerveiller,

Et ne jamais vous la rend  A re,  de votre vivant.

Tous ceux qui y sont nés, ceux  N     qui l’ont habité

Y restent attachés, vie   *  durant T comme des enfants

À qui ils ont donné  *   beaucoup  S plus que leurs cœurs :

Fidélité à toutes   C    épreuves, qui en fait leurs bonheurs.

Caractère trempé,  A  asséché par un souffle d’air constant,

Du nord au sud, d’est  R   en ouest, sans cesse, la traversant

Mon ile, bien que petite  A  par sa surface, parait immense,

Dès qu’on s’emploie à en     C   faire le tour en découvrance

Ses habitants sont fort discrets  T     mais diserts, sur elle,

Et parfois ils se sentent comme … È ….. pousser des ailes,

Pour s’envoler comme les oiseaux …R…..……… au-dessus

De la mêlée de gens, provenant….…E………du continent

Qui veulent leur ravir leur ..……S………. territoire, issu

De leurs travaux, de …………….…..… forçat séculaire,

De mer, de pierre …….…T….…….…d’air, caractère.

L‘ile protège ………………R…………………l’ile régale

Les oiseaux ………………E……….………du littoral.

Sa mission ……..………M……………..son plaisir

Est d’initier ………..…P…………….d’instruire,

Sur la réserve ….……É…….… des Sept Iles

Couples macareux  S     fous de Bassan

Qu’elle observe, et, qu’elle préserve !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une lampe à pétrole, avec verre,

Un vase étrusque ou d’ornement,

Voire la silhouette d’un pêcheur

À la ligne, des plus déterminés.

.

279 4

.

Habitant ayant ligne de pêche,

Et caractère plutôt bien trempé :

Ça pourrait être moi tout autant

Que vous, étant bien déterminé.

.

Symbolique

 .

Le pêcheur

 Est une personne

Capturant poissons,

Ou coquillages.

Il symbolise  la patience  et la ruse.

La pêche est l’une des plus anciennes

Activités connues de notre humanité.

Elle est associée à  notre besoin vital

De se nourrir  et elle  s’inscrit dans

Chaîne alimentaire d’écosystème.

L’ouverture pêche  au printemps

Est  associée  au  renouvellement

Du cycle perpétuel  de  la nature.

Évoque bien des fêtes païennes,

Et chrétiennes  du printemps,

Notamment  pour   Pâques,

Symbole de résurrection.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-pêcheur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

279 6

.

Habitant ayant ligne de pêche,

Et caractère plutôt bien trempé :

Ça pourrait être moi, tout autant

Que vous, étant bien déterminé.

.

Symbolique 

.

 

Détermination peut être définie

Comme  la qualité  d’une personne

Qui a décidé de faire quelque chose

Ou réaliser quelque chose  et qui ne

Cesserait jusqu’à ce  qu’elle  atteigne

Son objectif ou la cible qu’elle a visée.

 

On pourra dire que la détermination

Peut se traduire par un élan mental

Qui va permettre à un individu

De rester concentré, sans

Perdre espoir sur son

Objectif de résultat.

 

Entêtement est le fait de persister

Dans  un  comportement volontaire

Sans tenir compte des circonstances.

imd-human-transition.com/

determination-entetement

 .

.

Fond/forme 

.

En Ile-Grande, il y a cinquante ans

On y trouvait trois sortes de métiers

Les pécheurs, au port Saint Sauveur,

Les carriers, sur le front de mer, ilots,

Les ouvriers, ouvrières pour continent.

.

Aujourd’hui, avec résidence  secondaire,

On assiste à une plus  forte gentrification

Qui fait, de l’île, un haut lieu de tourisme,

Mais le caractère, des anciens, demeure,

Intact bien que tendant à se normaliser.

.

 Textuels et illustrations  >>

278 – Ses dunes, sables, marais, herbes marines

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle n’est pas la seule à  posséder une mer  de sable,

On prétend que dunes sont sensibles au roulement de vents

Est-ce  raison pour laquelle elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants les piétinant infortunément

Elles s’arrondissent puis s’incurvent, sous la force des vents,

Et  font le gros dos, lors un nuage de sable vole, tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable,

La peau de sa mer de sable  se plissant, parfois, de vaguelettes

Où des lianes d’algues, s’étalent pour le recouvrir, ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se soustrayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immerger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment une excroissance,

Un abri pour coquillages et poissons, en mal de survivances,

Qu’aux grandes marées, des pêcheurs, appelés «du dimanche»

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont 

Le marais s’accommode des variations d’humidité et chaleur

L’été, il nous fait l’honneur  de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards  égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  entre  la terre, la vase, l’eau,

Tant  les imbrications de ces trois,  forment ensembles beaux

Enchantant le levant, le couchant, la pleine marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On s’y enfonce, dès  lors qu’on y marche, en dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau de verdure, claire  ou sombre,

Les nuances, de jaunes, de gris, et de verts  et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui, dans les vases, picorent,

Les vers de mer, bigorneaux, berniques insectes  ou racines,

Tout sera bon  aux oiseaux, pour leur éviter  de crier  famine.

On les voit, par-ci, ou par-là, picorer, sur place, avant que, fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

Extensions

.

Dunes et marais sont

Des plus familiers de l’estran,

Il s’agit bien de cette bande entre

La haute mer et la basse mer, sur côte

Qui se découvre et puis qui se recouvre

Toutes les douze heures avec la marée

Mais les dunes seront en amont,

Les marais sont en retrait.

.

Dunes part et de l’autre, du pont de l’Île-Grande,

Elles s’étalent  avec leurs herbes, leur sable blanc

Elles sont comme transition entre mer et terre.

Les marais les prolongent…en se diversifiant

En tourbière d’un côté, en vase de l’autre.

Ils donnent une touche romantique,

À ces espaces déjà magiques,

Et, parfois, poétiques,

En  aquarelles,

Sensuelles.

.

Tout à l’Est de mon Ile-Grande,

Le sable de la dune et de la plage

Sont en proximité,  en continuité,

Seule une végétation les distingue

.

Tout au Sud  de  mon  Ile-Grande,

Le marais s’étend, du pont jusqu’à

La petite presqu’ile  de Rulosquet,

Avec présence oiseaux limicoles.

.

Au Nord-Ouest de l’Ile-Grande

Un mixte de plages et roches

Son côté exposé aux vents

D’impression sauvage.

.

Fragments

.

L’Ile-Grande possède quatre façades :

La façade nord-ouest est la plus longue,

La plus déchiquetée, exposée aux vagues

Aux vents, aux intempéries et aux dégâts.

.

Et les trois autres bénéficient d’un retrait,

Dans une sorte de lac ou de mer intérieure,

De fait, elles sont mieux protégées, abritées,

On y trouve des plages, des dunes et marais !

.

Battue par les vents iodés, les pluies violentes,

La végétation a quelque difficulté à s’épanouir,

Sans compter que, certains pieds, randonneurs,

La foulent, l’écrasent, et l’abiment, en tous lieux.

.

Toutefois dunes ont été recouvertes de pruneliers

Résistant à presque tout, y compris au sel marin :

Des herbes hautes : euphorbes, achillées, ancolies,

Tiennent compagnie doigts de sorcières invasives.

.

Rien à voir et de loin avec bouteille, flasque, alcool

Il n’y a que la nature, et du naturel, qui poussent,

Entrecoupé de grands pins  ou de grands sapins,

Dont l’enracinement reste fragile aux tempêtes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

 .

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle  n’est  pas  la seule  à  posséder  mer  de s able !

On prétend que dunes    D    sensibles aux roulements de vents

Est-ce  raison pour laquelle   U elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants N  les piétinant, infortunément

Elles s’arrondissent, puis s’incurvent  E  sous la force des vents,

Et font le gros dos, lors un nuage de sable  S  vole tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable

La peau de sa mer  de sable  se plissant, parfois,  de  vaguelettes

Où des lianes d’algues s’étalent   S   pour le recouvrir ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se sous  A   trayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immer  B    ger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment   L    une excroissance,

Abri, pour coquillages, où, poissons, en mal     de survivances,

Qu’aux grandes marées des pêcheurs appelés    S    du dimanche

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont !

Le marais s’accommode   M   des variations d’humidité, chaleur

L’été, il nous fait l’honneur    A    de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards   R    égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  A     entre la terre, la vase, l’eau,

Tant les imbrications de ces trois    I    forment ensembles beaux

Enchantant le levant, couchant, plei   S   ne marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On  s’y  enfonce, dès  lors  qu’on  y  marche, en  dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau    H   de verdure, claire ou sombre.

Les nuances, de jaunes, de gris,     E   et de verts et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui,   R    dans les vases, picorent.

Les vers de mer, bigorneaux, berniques  B      insectes ou racines,

Tout est bon aux oiseaux pour leur éviter        de crier  famine.

On les voit, par-ci, par-là, picorer, sur place    S     avant que fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une bouteille, un flacon,

Une fiole, une flasque :

Oui mais : quel contenu

Pour un tel contenant ?

.

278 4

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

.

Symbolique 

.

La     flasque   à     alcool

Est à l’honneur mais pas

N’importe quelle flasque

Non pas  celle de l’alcoolique

Qui  souhaite  atteindre l’ivresse

En catimini à n’importe quelle heure

De la journée mais celle de l’hédoniste,

Qui saura en profiter avec parcimonie,

Partageant son contenu avec compère.

Remplie de whisky,  cognac  ou liqueur

Elle aura sa pertinence, pleine nature :

Lors d’une balade en forêt, près océan,

Ou bien encore en la haute-montagne,

Faites la courte halte  pour reprendre

Ses forces et son souffle,  plus longue,

Pour déjeuner copieux,  par exemple.

leparadigmedelelegance.wordpress.com/

inspiration-de-la-semaine-la-flasque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

 .

Symbolique

 .

Interactions existent

En choix de l’aliment

Et son  contenant.

Fonction matériaux

Dans  lesquels  sera

Servi tout aliment,

Ce dernier n’a pas la

Même valeur à nos yeux.

Les couleurs  ou les formes

Du contenant et de l’aliment

Influencent nos perceptions,

En fonction  des   matériaux,

De notre vécu, nos habitudes,

De nos valeurs,  des contextes,

Seul,   au  travail,   en  famille,

Avec  des amis,  en collectivité,

De notre sensibilité et humeur,

Contenant perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-

.

.

Fond/forme 

 .

Dunes et marais cohabitent  de près

Comme les plages de sable et de galets.

 .

En guise et en forme, de rare végétation,

On trouvera quelques variétés arbustives,

 .

Et un bon nombre d’herbacées… invasives

Autant  les dunes  seront sèches, à mourir,

Autant les marais sont sources à grandir.

.

Textuels et illustrations   >> 

277 – Son cœur : un mégalithe de cinq mille ans

Textuels et illustrations  >>  

.

Plein cœur, sommet,

Sur flanc  ouest  de l’ile

Mégalithe de cinq mille ans

Veille  sur tous ses habitants.

Bien qu’elle ne soit  rien autre

Qu’amas terres roches, landes,

Nos  ancêtres  l’auront  investi

Il y a, de cela, bien longtemps.

.

Sur un côté, arpent plus sauvage

Et, sur l’autre, arpent plus vivant,

Et, aujourd’hui, on en fait le tour,

Ou bien  la traverse  par le milieu

Comme remettant ses pas en leurs

Lors, on se rapproche de nos aïeux,

Sachant dresser leurs pierres hautes

En guise de funéraires  monuments !

.

Alors,  certaines nuits …  l’on imagine,

Sous la pleine Lune,  et dans leur lande,

Apercevoir  quelques êtres préhistoriques

Errants  autour  de  leurs  Allées Couvertes.

Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,

D’une très étonnante, d’une très vieille religion

Et, qui ne nous aura laissé  aucunes autres traces,

Que de hautes pierres dressées, pierres de légendes.

.

Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux

Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :

C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises

Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,

Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti

La lutte des humains  contre éléments naturels, se poursuit.

.

Ses habitants se disent fiers d’être seuls à porter leurs croix.

Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent, à quitter cet endroit

Où d’autres pierres levées, prétendues avoir poussé …çà et là

Le long des talus, dans les landes, les fougères, les sous-bois,

Se confondent avec les paysages, ou les rochers dans la mer,

Comme existant, depuis toujours comme sorties, de l’enfer !

.

L’enfer de l’Ile Grande, nantie de presque un millier de vies

S’est peu à peu transformé puis métamorphosé en paradis

Faisant plein d’envieux, prêts à débourser autant d’argent

Que pour maison parisienne  ou manoir sur le continent.

.

Perchés, sur une pierre d’une allée couverte, périscope :

On peut faire, des yeux, le tour de mon ile : émerveillé

De sa nature sauvage, conservée, intacte : gyroscope,

Dévoile le mystérieux attrait vous tenant prisonnier

Des cinq mille ans de son histoire et de son passé.

.

Un passé qu’il n’est plus nécessaire de raconter :

Son mégalithe force le respect des plus mérités

À vouloir en mourir en son cimetière, enterré.

.

.

Extensions

.

Enterré en mon ile

Où, tout souvenir mort-né

Emprunte chemin, allée d’éternité,

Face à la mer, ou, en débauche de stèles

Tombes en granit, et carrières attenantes

Ont été charriés par le port se situant

Dans son prolongement immédiat.

.

En Bretagne, les menhirs sont érigés seuls ou par alignements

S’ils ne sont pas en cercle comme Stonehenge, ou christianisés

Celui du jardin fait six mètres de long, trouvé derrière maison,

Mais il y a aussi les dolmens ou tables à deux, voire trois pieds,

Enfin les allées couvertes dont deux dans le coin d’Ile -Grande :

Voilà de quoi attester  qu’elle a été habitée il y a 4000 ans AJC

Quant  à leurs fonctions : rites funéraires, ou autres : mystère ?

C’est un plaisir que de les visiter, de convoquer son imaginaire,

Tant on se dit que, pour les lever, il fallait être Dieu ou Lucifer.

.

Mégalithe est un monument

Préhistorique étant formé d’un

Ou  de  plusieurs  blocs  de pierre,

Dont  les  formes les  plus  connues

Sont menhir, dolmen, allée couverte.

.

Ici, une seule et grande… allée couverte

Pas de menhir ni de dolmen, encore que,

On en a trouvé un en creusant fondations

Pour faire l’agrandissement de ma maison.

Lors je l’ai replanté, au fond de mon jardin :

Mes enfants, petits-enfants, grimpent dessus

Dès leurs cinq ans, comme leur premier défi !

.

.

277 – Calligramme  

.

Plein cœur, sommet,

Sur flanc  ouest  de l’ile

Mégalithe de cinq mille ans

Veille sur tous C ses habitants.

Bien qu’elle ne  O  soit rien autre

Qu’amas terres E   roches, landes,

Nos ancêtres    U  l’auront investi

Il y a, de cela    R bien longtemps.

Sur un côté, arpent plus sauvage,

Et, sur l’autre, arpent plus vivant,

Et aujourd’hui  Î on en fait le tour,

Ou on le traverse  L     par le milieu

On remet ses pas    E  dans les leurs

Lors, on se rapproche de nos aïeux,

Sachant dresser leurs pierres hautes

En guise de funéraires  monuments !

Alors, certaines nuits …  l’on imagine,

Sous la pleine Lune,  et dans leur lande,

Apercevoir quelques êtres préhistoriques

Errants autour  de leurs  Allées Couvertes !

Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,

D’une très étonnante, d’une très vieille religion

Et, qui ne nous aura laissé  aucunes autres traces,

Que de hautes pierres dressées : pierres de légendes !

Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux

Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :

C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises

Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,

Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti

La lutte des humains  contre éléments naturels, se poursuit.

Ses habitants se disent fiers être seuls  5  à porter leurs croix.

Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent 0   à quitter cet endroit

Où autres pierres levées, prétendues    0     avoir poussé çà et là

Le long des talus, dans les landes,      0    ou fougères, sous-bois,

Se confondent, avec les paysages,    *  ou les rochers dans la mer,

Comme existant, depuis toujours  A     comme sorties, de l’enfer !

L’enfer de l’Ile Grande nantie      N  de presque un millier de vies

S’est peu à peu transformé puis  S        métamorphosé en paradis,

Faisant plein d’envieux, prêts      *       à débourser autant d’argent

Que pour maison parisienne ….M ……. ou manoir sur le continent.

Perchés, sur une pierre……..……É …….. d’allée couverte, périscope :

On peut faire, des yeux  …….….G.…….. le tour de mon ile, émerveillé

De sa nature sauvage ……..……A.……….conservée, intacte, gyroscope

Dévoile le mystérieux……………L……… attrait vous tenant prisonnier

Des cinq mille ans de ……………I…………. son histoire et de son passé.

Un passé qu’il n’est .…….…………T….……. plus nécessaire de raconter :

Son mégalithe force……………..…H………….. le respect des plus mérités

À vouloir en mourir ……..….………E…..……..  en son cimetière, enterré.

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation 

.

277 4

.

Ça ressemble assez bien 

À une pierre levée du genre

«Menhir» :  « pierre   haute »

avec dolmen ou allée couverte.

.

Il y a un menhir de cette taille

Et de cette forme dans mon jardin

Mais il n’est pas le seul dans mon ile,

 Il  y a une allée couverte, un dolmen.

.

Symbolique 

 .

Le menhir est

Une pierre dressée

Vers le ciel, associé à

La dureté et à l’éternité.

Ils ont un sens mystérieux.

Et l’on ne sait pas exactement

Quelle   fonction  ils  occupaient

Dans  toute  civilisation  celtique.

On suppose  qu’ils étaient  associés

À des rites supposés pour la fertilité

Ou encore  à  des cycles  saisonniers,

Et voire même à des rites sacrificiels,

Selon des calendriers,  dits  primitifs.

D’ailleurs,  preuve, ils existaient  déjà

Depuis    plusieurs   milliers   d’années

En tous cas avant l’arrivée des Celtes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir.

.

Descriptif

.

277 – Cœur d’Ile : mégalithe cinq mille ans  

Alignement central  /  Titre  serpente  / Thème  Ile

Forme courbe  /  Rimes égales  /  Fond accordé à  forme

Symbole de forme : menhir / Symbole de fond : allée-couverte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Il y a un menhir de cette taille

Et de cette forme dans mon jardin

Mais il n’est pas le seul dans mon ile,

 Il  y a une allée couverte, un dolmen.

.

Symbolique

.

Une allée couverte est un type particulier de dolmen.

Les distinctions entre dolmen long, allée couverte

Et allée sépulcrale sont parfois difficiles du fait

De la continuité d’évolution entre les trois

Formes standard. Les allées couvertes.

.

Les plus représentatives se trouvent

En Bretagne, en Île-de-France et en Aquitaine.

Elles ont été, pour une grande majorité, construites

Au Néolithique final, et, tout autant, au Chalcolithique.

fr.wikipedia.org/wiki/Allee_couverte

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des menhirs on en trouve un peu partout

En Bretagne, notamment le long des côtes.

Des allées couvertes, un peu moins, or il y a

Une à l’entrée de l’Ile Grande et en son milieu

Ce qui témoigne, pour le moins, le peuplement

D’humains qui daterait de fin de la préhistoire,

Et qui nous aurait laissé ce rite comme mémoire.

.

Hier, les habitants auront encore honoré la pierre

En y creusant un nombre de carrières, à ciel ouvert,

Qui auront fourni matériaux de construction maisons

Et plus spécialement les pavés en granit de tout le Nord

Fortunément en agrandissant ma maison par l’arrière

J’ai déterré un menhir de cinq mètres de long, gardé.

 .

.

Menhir de Saint Uzec

.

Scénario

.

Deux grandes pierres, soutenues par une quinzaine de plus petites,

voilà une des entrées, donnant sur un long couloir, bien protégé,

il faudra baisser un peu la tête et  le dos pour entrer et sortir !

 .

Visuels et textuels >>

276 – Sa ceinture d’ilots et presqu’iles autour

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 Ilot d’Aval, dit d’Avalon,

Couverte de pins, de lapins,

Est prétendu être le cimetière

Pour tombeau Arthur ou Merlin.

Surgit du côté intérieur de l’estran

Comme épure de bateau à la dérive,

Sur banc  sable marin à marée basse.

.

Ilot Morvil : face à plage, Pors Gélin,

Protège celles-ci, d’assaut de vagues,

Qui surgissent, en houles, sur hunes.

Il pointe son doigt ….  pour désigner

La passe,  comme entrée  en lagune,

Servant d’écrin à la petite ile d’Aval

Pour plan d’eau, navigateur, malin.

.

Ilot du Corbeau, fait  solitaire  récif,

A peine émergé … au-dessus  du flot,

Comme Sphinx …. dressant  son torse

Pour contre.….. l’entrée  dans un enfer

Où se mêlent ……. nombre souffles forts

De vents, de …… feux et de gerbes d’eaux

Tous témoins  ….… des anciens naufrages,

Survenus  ………  devant lui, en pleine mer !

.

Ilot Aganton est prolongement continu, Ouest,

Accessible à pied à marée basse, vestige primitif

De virginité de cette ile où on y erre comme oisif,

Buissonnante à souhait, insolente nudité, l’atteste.

.

Ilot Losquet, dite des souris, où, des chercheurs ont

Installé une très grande et puis une flopée d’antennes

Donnant, vue  du ciel, comme une allure … martienne

Et, rendue, à présent, à sa sauvage, première, vocation.

.

Ilot Fougère, long, profond, remparts de rochers  ronds,

Garde l’entrée  du petit port  de Saint Sauveur, en pointe

De l’Ile Grande, parmi rochers  frères, en face, et au fond,

D’un chenal, balisé par la tourelle  sur une roche adjointe.

.

Presqu’ile  Toénot : couverte landes, prunelliers  sauvages,

Avance son nez vert, pour signaler  entrée en, baie, marais,

Où viennent s’abriter, ou, s’échouer, l’hiver, bateaux sages.

Hors courant fort,  en rocher abrupt, traversier, vent frais.

.

Presqu’ile Rulosquet : petit coin, de sable, terre, détaché,

Où maisons construites résistent comme arque-boutées

Restant prisonnières de marais, contre vents, marées,

Jusqu’à ce que le jusant vienne, enfin, les délivrer.

.

Ah, mais, j’allais l’oublier,  cet ilot du Renard :

Situé devinez, non loin de celui du corbeau,

Mon ile serait-elle devenue un corbillard

Pleurant sur ses derniers renardeaux.

.

Extensions

.

Couronne de neuf iles

Ou presqu’iles, certaines

Plus grandes que les autres,

Certaines habitées, d’autres non,

C’est peu courant sur côte bretonne.

C’est dû à l’aspect sauvage, graniteux,

Découpé de la Côte de Granit Rose

Qui donne l’impression d’avoir

Planté des rochers partout,

Comme pour se protéger

D’invasions par la mer.

.

L’Ile-Grande est très découpé en gruyère

Côté front de mer

Mais elle est plus douce et plus régulière,

Côté intérieur terre,

Ses contours sont parsemés de petits ilots

Comme autant de grelots

Qui la signale bien,  lors venant du large,

Avec un voilier, voire une barge

Et une régate en fait le tour une fois l’an

Sous le pont, catamarans, se couchant.

.

Deux presqu’iles en sus de six ilots,

Excroissances, rochers  attenants,

 L’Ile-Grande  comme  gros noyau,

Avec son pont pour le continent !

.

Faire le tour de l’ile, pour voileux,

Demeurera un exercice périlleux :

Il y aura foule de rochers affleurant

À marée basse, en bateaux, cassant !

.

Pour avoir été, souvent, sur chaque ilot

La première que je préfère, l’ile Aganton.

Faire le tour produit charme indéfinissable

Lors derrière on a impression être nulle part.

.

Fragments

.

Iles d’Aval, de Morvil …  du Corbeau,

Aganthon, Losquet, Fougère, du Renard,

Presqu’ile du Toénot, presqu’ile Rulosquet,

Sont les neuf ilots en ceinture de l’Ile-Grande.

.

Il y a peu d’iles disposant d’une telle protection,

À contourner pour pénétrer dans l’île par la mer,

On dira que la nature a voulu préserver l’endroit,

Joyau de granit pour abriter marins et carriers !

.

Chacun de ses ilots aurait son histoire, légende,

Il faudrait recueil entier pour bien les raconter,

Malheureusement nombre anciens ont disparu

Légendes de lavandières de nuit, de korrigans.

.

L’Ankou est le faucheur squelettique à la faux,

Personnification de la Mort,  on en voit statue,

Au fond de l’église  Sant Marc de l’Île-Grande :

Frappeur, conducteur des morts dans l’au-delà,

.

Plus racontée reste encore  celle du Roi Arthur,

Dont le tombeau se trouverait en Ile …d’Avalon,

Plus ancien, il y a  les menhirs,  allées couvertes,

Dont on ne sait grand-chose, dont on ne sait rien.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

CEINTURE

Ilot d’Aval, dit d’Avalon,

Couverte de pins, de lapins,

Est prétendu être le cimetière

Pour tombeau Arthur ou Merlin.

Surgit du côté intérieur de l’estran

Comme épure de bateau à la dérive,

Sur banc  sable marin à marée basse.

.

D’ILOTS,

Ilot Morvil : face à plage, Pors Gélin,

Protège celles-ci, d’assaut de vagues,

Qui surgissent, en houles, sur hunes.

Il pointe son doigt ….  pour désigner

La passe,  comme entrée  en lagune,

Servant d’écrin à la petite ile d’Aval

Pour plan d’eau, navigateur, malin.

.

PRESQU’ILES AUTOUR  

.

Ilot du Corbeau, fait  solitaire  récif,

A peine émergé … au-dessus  du flot,

Comme Sphinx …. dressant  son torse

Pour contre.….. l’entrée  dans un enfer

Où se mêlent ……. nombre souffles forts

De vents, de …… feux et de gerbes d’eaux

Tous témoins  ….… des anciens naufrages,

Survenus  ………  devant lui, en pleine mer !

.

Ilot Aganton est prolongement continu, Ouest,

Accessible à pied à marée basse, vestige primitif

De virginité de cette ile où on y erre comme oisif,

Buissonnante à souhait, insolente nudité, l’atteste.

.

Ilot Losquet, dite des souris, où, des chercheurs ont

Installé une très grande et puis une flopée d’antennes

Donnant, vue  du ciel, comme une allure … martienne

Et, rendue, à présent, à sa sauvage, première, vocation.

.

Ilot Fougère, long, profond, remparts de rochers  ronds,

Garde l’entrée du petit port  de Saint Sauveur, en pointe

De l’Ile Grande, parmi rochers frères, en face, et au fond,

D’un chenal, balisé par la tourelle sur une roche adjointe.

.

Presqu’ile  Toénot : couverte landes, prunelliers  sauvages,

Avance son nez vert, pour signaler  entrée en, baie, marais,

Où viennent s’abriter, ou, s’échouer, l’hiver, bateaux sages.

Hors courant fort, en rocher abrupt, traversier, vent frais.

.

Presqu’ile Rulosquet : petit coin, de sable, terre, détaché,

Où maisons construites résistent comme arque-boutées

Restant prisonnières de marais, contre vents, marées,

Jusqu’à ce que le jusant vienne, enfin, les délivrer.

.

Ah, mais, j’allais l’oublier,  cet ilot du Renard :

Situé devinez, non loin de celui du corbeau,

Mon ile serait-elle devenue un corbillard

Pleurant sur ses derniers renardeaux.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Bouteille avec un effet 3D

Probablement d’eau minérale

Et d’une forme très particulière

Sinon   bouteille  de  champagne.

.

276 4

.

Forme de la bouteille, angulaire,

L’Ile-Grande est aussi morcelée,

Comme si  découpée  au couteau

Aucun lien  entre bouteille et ilots

Même de champagne et effets 3D ;

Même bouteille, message, à ma mer

Si bien que la forme diverge du fond.

 .

Symbolique

 .

Symbologie ajoutant effet 3D

Vous permet  de créer   documents

Qui animeront   considérablement   vos

Données et fournissent des représentations

Stupéfiantes de vos cartes et vos objets en 2D,

La symbologie 3D  vous permet de représenter

Des scénarios  du  monde réel de manière aussi

Géospécifique ou visuellement exacte que vous

Précisez en vous permettant de représenter

Les données de manière géotypique

Ou   stylistiquement    exacte.

desktop.arcgis.com/fr/arcmap/

10.3/guide-books/extensions/3d-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

276 6

.

La forme de bouteille de champagne

Donne impression de jet

L’Ile-Grande est autant morcelée, comme

Découpée au couteau.

 .

Symbolique

 .

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente.

Voir une  bouteille, avec  du vin : richesse.

Voir  une  bouteille  vide : face à petit  incident.

Laver une bouteille : clarification  situation confuse.

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture.

Voir une bouteille à la mer : nouvelles fraiches de l’étranger.

  .

.

Fond/forme 

 .

Iles, ilots, ilets, ilotier, il était une fois

Voilà bien une déclinaison d’histoires,

Bien propre, à chacune, et à chacun :

Toutes semblables, toutes différentes,

Parlant de la mer, qui les environne,

Sans toutefois les rendre prisonnier

À ce point  d’en tirer  fort complexe,

Qu’il soit de paradis, robinsonnade.

 

Quoiqu’il en soit : un lieu privilégié

Le seul où l’on se sent bien, attaché

Qu’on ne quitte pour mieux revenir

Et qu’on entoure d’un chapelet ilots

Pour pas se sentir seul, abandonné

Autour de l’Ile-Grande, bien petite,

Sept accroches lui faisant ceinture,

Comme pour préserver d’aventure

Celui qui se prendrait à l’attaquer.

.

Textuels et illustrations  >>

274 – Les oiseaux sur terrasse de mon jardin

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Devant ma porte

Ce  matin, j’aurai répandu

Miette de pain, graine tournesol

Pour oiseaux, qui ont très faim.

Un rouge gorge l’air  intrigué,

Sautillant, s’est approché.

Puis il a regardé

Vers porte vitrée,

S’il n’y a  un chat,

Pour le … manger.

Il picore sa pitance

Trois coups de becs,

Mais à chacun d’eux

Il relève bien  la tête,

Puis l’instant suivant,

Il s’était, déjà, envolé ;

Il craint d’être attrapé.

.

Beau   rouge-gorge

Fait  son   manège,

Puis l’accompagne,

Une  belle   fauvette,

Venant  lui  faire  un

Joli brin…de causette,

Se plaint neige, disette.

Un bouvreuil … survient

Entre eux, en les chassant

De coups de becs, profitant

De restes de miettes de pain.

J’aperçois moineau attendant

Moment  où, la place  se libère,

Pour  s’approcher, manger, fier.

Las, il n’en aura guère  le temps :

Une  volée  d’étourneaux  a  repéré

Graines  de  tournesol : et a plongé !

En ballet   sur des  battements d’ailes,

Dévore  tout,  face  au moineau, rebelle.

Un merle       patibulaire aura     retrouvé

Une graine       égarée et pour      sa satiété,

Le moineau       est venu vers        porte vitrée

L’air désap       pointé, pour me      quémander.

Je me suis       dit que le moineau       n’était rien,

Mais que         suis-je  d’autre, moi,     être humain,

Ne fais-je        pas moi-même partie        de la nature,

Ne suis-je,        comme lui : en quête            nourriture,

Et comme        toute solidarité impose           un partage,

Lors ai vite     couru lui chercher spécial         vrai potage.

.

Extensions

.

Les oiseaux, dans mon jardin et tout autour,

En l’ile, sont nombreux, divers, peu méfiants,

Il faut dire aussi que mon ile abrite le siège

De la  Ligue  de Protection  des Oiseaux

Que, les chasser  est hors de question.

.

Les nourrir,  les  soigner,  pour mieux

Les admirer est plus  à l’ordre  du jour.

La loi de nature n’est pas sur la terrasse,

Le plus gros oiseau,  chassant le plus petit

Lui-même se fait chasser à son tour par, etc.

Mais ce n’est pas petit qu’il ne peut être malin.

.

Au point de venir à la porte vitrée me quémander !

Les oiseaux ne stockent pas de nourriture pour l’hiver,

Ils vivent au jour le jour, nombre d’eux, meurent de faim

Ou fatigue, l’hiver : pourquoi aurais-je  une volière, dès lors

Qu’oiseaux de mon jardin procurent spectacle qui me va bien.

 .

Des oiseaux dans un jardin, quoi de plus normal, commun,

D’accord, sauf qu’ici, j’en profite, du fait qu’il s’agit du mien.

Je les aperçois tous les jours, en prenant mon repas du matin

Et leurs manèges  pour se nourrir, me fait comme grand bien.

Ils ont tous différents et ont tous leurs techniques d’approche,

Les plus petits sont toujours à l’affût de la moindre anicroche,

Lors un des rouges-gorges s’est approché maintes fois de moi.

Des goélands passent au-dessus du toit mais n’osent se poser.

Les grands font peur aux petits toujours prompts à s’envoler.

.

J’habite une ile où il y a une station

De la Ligue Protectrice des Oiseaux,

Rien d’étonnant dès lors qu’il y en ait

Quelques-uns  dans mon petit jardin,

Où chasseurs n’ont pas droit de cité.

.

Il y a,  notamment,  des moineaux

Et  des couples  de rouges-gorges,

L’hiver si j’oublie de leur donner

Miettes de pain, petit déjeuner,

Un moineau frappe au carreau

En tournant  la tête, d’un coté

À l’autre  pour dire : et alors,

Moi, on ne me connait plus !

.

Mais le chat, lui, le connait

Et, sans  notre  permission,

Met bon ordre  à sa requête,

Sinon viendra lui faire sa fête,

Car entre chats et oiseaux, c’est

La guerre en vue de maitriser leurs

Territoires respectifs dans mon jardin.

.

Fragments

.

Les oiseaux ne sont pas qu’un décor,

Ils sont présences qui nous rappellent

Qu’ils habitent, qu’ils parcourent le ciel,

Passent toute leur vie, sans abris, dehors.

.

Quelques-uns, sur notre terrasse, picorent,

Des miettes et des graines et qui interpellent,

Leurs becs fins, pour des brindilles, transports,

En vue de construire leurs nids en belle dentelle.

.

J’entends tous leurs chants et leur gazouillements,

Ils pépillent, ils sifflotent, ils piaillent, ils babillent,

On dirait un concert, donné par eux, en leur volière

Même si personne n’écoute, c’est leur seul langage.

.

Je m’approche d’eux, avec graines supplémentaires,

Ils m’observent un instant et puis s’envolent, affolés

Ce n’est pas tant de moi qu’ils ont peur que du chat,

Qui me précède, ils ont craintifs, des plus prudents.

.

L’hiver est rude pour eux, ils font le tour du jardin

Qui, de leur mettre à disposition,  aurai pris soin.

Rouges-gorges, familiers, viennent taper du bec

Porte vitrée  pour que  je leur donne à manger.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Devant ma porte

Ce  matin, j’aurai répandu

Miette de pain, graine tournesol

Pour oiseaux, qui ont très faim.

Un rouge gorge l’air  intrigué,

Sautillant, s’est approché.

.

Puis il a regardé

Vers porte vitrée,

S’il n’y a pas chat,

Pour le … manger.

Il picore sa pitance

Trois coups de becs,

Mais à chacun d’eux

Il relève bien  la tête,

Puis l’instant suivant

Il s’était, déjà, envolé

Craint d’être attrapé !

.

Un beau  rouge-gorge

Referait  son  manège,

Et puis  l’accompagne,

Une très    belle fauvette

Lors  venant  lui faire un

Joli brin   O  de  causette,

Se plaint   I  neige, disette.

Un bouv    S  reuil  survient,

Entre eux  E   en les chassant

De coups  A  de becs, profitant

De restes  U de miettes de pain.

J’aperçois X   moineau attendant

Moment     *   où, la place  se libère,

Pour s’ap   S  procher,  manger, fier.

Las, il n’en U   aura guère    le temps :

Une  volée   R   d’étourneaux    a  repéré

Graines  de   *      tournesol      et a plongé.

       L                               D

En ballet     A    sur battements   E   d’ailes,

Dévore tout *     face  au moineau *    rebelle.

Un merle      T     patibulaire aura  M   retrouvé

Une graine   E        égarée et pour    A    sa satiété,

Le moineau  R        est venu vers        *   porte vitrée

L’air désap   R      pointé, pour me     M  quémander.

Je me suis    A     dit que le moineau    A    n’était rien,

Mais que      S     suis-je  d’autre, moi,    I    être humain,

Ne fais-je     S    pas moi-même partie     S    de la nature,

Ne suis-je,   E      comme lui : en quête      O      nourriture,

Et comme    *    toute solidarité impose      N     un partage,

Dès lors j’ai vite couru lui chercher, et trouver, bon potage.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une salière un poivrier

 Ou alors sorte de  tour,

 Mais, des plus originales,

En dehors la Tour-Eiffel.

.

274 4

.

Le moins que l’on puisse dire,

C’est qu’il s’agit d’une tour exotique,

Maritime mais alors d’un nouveau type

À moins que ne soit copie Tour Eiffel.

 .

Que ce soit une tour ou la Tour Eiffel

Rien à voir avec une nuée d’oiseaux

Qui volent et piaillent, de ci de là,

La forme se distingue du fond.

.

Symbolique 

 .

Une

Tour est

Un bâtiment

Très  en  hauteur

Symbolise ascension,

Protection  et  résistance.

 .

Depuis la plus haute antiquité

Les Anciens érigeaient des tours

Pour  fortifier   leurs   forteresses

Ou  les   remparts   de   leur  ville.

 .

Les tours étaient  donc  un moyen

De se protéger, mais aussi de voir

Ennemi arriver de loin, vigilance.

Modifié en forme, source : 1001symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

274 6

.

Le moins que l’on puisse dire,

C’est qu’il s’agit  d’une tour exotique,

Maritime mais alors d’un nouveau type.

À moins que ne soit Tour Eiffel.

.

Symbolique 

 .

La

Grande

Et belle Dame,

Ou  la  vielle  Dame,

 

Voire la première Dame,

Appelez là  comme  vous voulez,

La Tour Eiffel  est là et elle brille de

Ses mille feux pour Paris et le monde entier.

 

Il est possible de monter dans la tour  en prenant

L’ascenseur ou les escaliers mais avant de vous décider

Pour la seconde option, vous devez savoir que  les escaliers

Sont composés de 1665 marches …. gardez bien votre souffle.

etsionvisitaitparis.com/tour-eiffel

 . 

.

Fond/forme 

 .

Les oiseaux dans un jardin

Sont comme une bénédiction.

 .

On les verra  voleter, le matin,

Entendra chanter une chanson !

 .

L’on ne sait  ce qu’ils  se racontent,

Mais leurs gazouillis nous charment

À ce point ne pouvoir se passer d’eux.

.

Textuels et illustrations  >>  

273 – Un feu en cheminée de ma maison

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon,

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

.

J’ajoute, à ce feu, une bûche, ou deux,

Et  je  l’entretiens,  je le nourris, bien,

Et je m’accroupis juste en face de lui,

Pour l’entendre, tant, il me ronronne,

Des histoires qui, en moi, résonnent !

.

Mon  corps  en  devient  tout  brulant

Et mon esprit, tout  fumant ; envolée,

En son noir conduit  de sa cheminée,

Fumée va rejoindre  nuage passager.

.

L’espace terrien  perd  prise sur elle

Lors elle épouse mouvement du ciel

Je me dis que quelque part au ciel,

Je lui ressemble, je suis comme lui.

.

Ce feu luit, en moi, est tapi au fond

De mon inconscient ravi, et, qui lit

Mes désirs  rouges les plus abscons

D’envies d’amours,  en polyphonies.

.

Substituant mot  femme à flamme,

Par simple  glissement  sémantique

Il représenterait mon âme projetée,

Devant moi, et pour moi,  magique

Feu de vie qui brûle mon âme en lui.

.

Extensions

.

Le feu a toujours

Une côté pratique

Et un côté magique.

Trois autres éléments,

On peut les stocker, le feu,

Lui, existe en se consumant.

Flammes ne tiennent en place,

Dansent des sarabandes déliées.

La fumée  s’exhume  vers le ciel,

Tantôt blanche, et, tantôt noire,

Chargée  de  vapeurs, carbones.

La cendre,  grise,  elle, dort sur

Son lit comme ininflammable,

Insensible à  tous traitements.

Elle est comme notre souvenir,

Reste, lors on aura tout oublié.

Autrefois, on disait d’un mort :

«Feu celui-ci » … « feu celui-là»

N’ayant même pas été incinéré.

.

Le feu, à l’instar des trois autres éléments, terre, air, eau

Conserve toujours quelque chose de puissant et magique :

Volé par Prométhée, aux dieux de l’olympe : selon légende,

Il n’y aurait pas de sciences ni techniques, chez les humains

Tout comme il n’y aurait pas de vie, sans eau, etc. C’est ainsi.

Pensez-bien qu’un feu en ma cheminée c’est pour me chauffer

Mais aussi pour profiter d’un spectacle… de voir le feu, danser,

Sans parler des atmosphères de bien-être et douceur, suscitées.

Dès que l’on a éteint la lumière, on revient des siècles en arrière.

.

Le feu est la production d’une flamme,

Produisant dégradation visible de corps

Par une réaction chimique exothermique

D’oxydo-réduction appelée … combustion !

Selon une définition  extraite de Wikipédia.

 .

Si vous n’avez pas tout compris à la science,

Qui prend feu et part juste après en fumée,

Le même wiki vous en propose une autre

.

De manière générale, le terme «feu»

Désigne, souvent, un phénomène

Produisant   de   la   lumière,

Ainsi  que  de  la chaleur,

Qu’il  provienne  d’une

Combustion ou non.

 .

À cela,  je ne vois

Rien à ajouter,

En joue, feu.

.

Fragments

.

Le feu qui est, comme le vent,

N’existera pas en permanence,

Si on ne l’entretient, renouvelle,

Au contraire de l’eau  et  de l’air !

.

Le feu tombe du ciel par un éclair

Embrasant un arbre  et voire forêt,

Mythologie l’attribue  à Prométhée,

Qu’il vole à l’Olympe, pour humains.

.

Foyer est plus ancien  que cheminée,

Parfois improvisé,   parfois construit,

Et l’on y brûlera  tout ce qui prend feu

Pour se chauffer  et cuire des aliments.

.

Magie du feu tient, certes, à sa chaleur,

Mais aussi à sa flamme en mouvements,

Qui nous donne impression qu’elle danse

Ou qu’elle voudra s’échapper de son socle.

.

Quand j’étais petit enfant, dans ma masure

Je pouvais m’asseoir  sur les flancs de l’âtre,

Non loin du feu, qui crépitait  du  châtaigner

Dont je cuisais ses marrons, pour les manger.

.

Ma grand-mère maternelle faisait des crêpes

Et ses galettes sur une plaque, sur un trépied,

Aujourd’hui, en regardant le feu, en cheminée,

Je la revois encore, odeur de crêpes me revient.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon.

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

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¤¤¤   J’ajoute, à ce feu,   F    une bûche, ou deux,   ¤¤¤

¤¤¤   Et je l’entretiens,    E      je le nourris, bien,    ¤¤¤

¤¤¤   Et je m’accroupis   U     juste en face de lui,   ¤¤¤

¤¤¤   Pour l’entendre,      *   tant, il me ronronne,   ¤¤¤

¤¤¤   Des histoires qui    E     en moi, résonnent !   ¤¤¤

¤¤¤   Mon corps  en         N  devient tout brulant    ¤¤¤

¤¤¤   Et mon esprit, tout  *       fumant ; envolée,    ¤¤¤

¤¤¤   En son noir conduit   C      de sa cheminée,     ¤¤¤

¤¤¤   Fumée va rejoindre     H    nuage passager,     ¤¤¤

¤¤¤   L’espace terrien perd    E       prise sur elle      ¤¤¤

¤¤¤   Lors elle épouse mou   M    vement du ciel      ¤¤¤

¤¤¤   Je me dis que, quel      I    que part, au ciel,     ¤¤¤

¤¤¤   Je lui ressemble, je     N    suis comme lui !     ¤¤¤

¤¤¤   Ce feu luit,  en moi,    É     est tapi au fond      ¤¤¤

¤¤¤   De mon inconscient   E        ravi, et, qui lit      ¤¤¤

¤¤¤   Mes  désirs  rouges    *       les plus abscons     ¤¤¤

¤¤¤   D’envies d’amours     M      en polyphonies      ¤¤¤

¤¤¤   Substituant mot        A    femme à flamme      ¤¤¤

¤¤¤   Par simple glisse        I     ment sémantique     ¤¤¤

¤¤¤   Il représenterait         S    mon âme projetée,    ¤¤¤

¤¤¤   Devant moi, et           O   pour moi  magique    ¤¤¤

¤¤¤   Feu de vie qui brûle   N          mon âme en lui.   ¤¤¤

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.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une cheminée et un feu

 Dans un foyer, avec du bois,

Et avec un fronton  au-dessus

Rougeoyant, voire blanchissant.

.

273 4

.

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

Le feu et la cheminée vont bien ensemble

Ils se prêteront main forte ; mutuellement,

Quoi de plus normal  dès lors s’enflamment,

Font voir leur fumée en panaches aux cieux !

.

Symbolique

.

À l’époque du chauffage électrique,

Combien des jeunes lecteurs peuvent

Méconnaître les feux de nos ancêtres,

Qui se réchauffaient non pas  avec des

 Convecteurs  à gaz,   ni même  avec des

Poêles  à charbon,  mais   avec  un âtre

Un  endroit  où  l’on brûlait  des bûches

 En bois, ce qui réchauffait  …  la pièce,

Qui devait avoir un plafond haut afin

Que les occupants ne suffoquent pas,

Et les gaz âcres et la fumée étaient

Évacués par un conduit vertical

Débouchant   sur   l’extérieur :

Et que l’on appelle cheminée.

ora-et-labora.frenchboard.com/t605-la-cheminee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

273 6

.

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

.

Symbolique 

 .

Le feu

Possèderait une

Symbolique  très  riche :

 .

Il est associé à : la purification,

L’enfer, la lumière, la chaleur, la passion,

La destruction, le soleil, associé à la purification.

 .

Autrefois bûcher faisait partie de condamnation,

Des  sorcières, considérées  comme  impures.

Consiste à brûler tout ce qui était impur.

 .

De même en cas d’épidémie importée

Le recours au feu  pour stériliser

Et, en même temps, purifier

Est  bien  connu  de tous.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-feu.

.

.

Fond/forme 

 .

Le feu nous sert pour nombre de fonctions,

La chaleur d’abord, pour le confort du corps,

 La lumière, ensuite, pour nous éclairer la nuit,

Le  foyer ensuite pour faire fondre les métaux,

Le poêle chargé de bois, pour chauffer la pièce,

Et enfin, la cuisine, sur une grande cuisinière !

On ne peut s’en passer, on ne peut s’en lasser :

Sans lui, aucun progrès n’aurait pas eu lieu !

.

Visuels et textuels  >>

272 – Averse de grosse pluie sur ma maison

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

^

Oh

La pluie

Tombe sur

Mes carreaux

La pluie tombe

Sur ma …  peau,

Et trempe  mes os

La pluie,  c’est trop.

.

Une goutte fait : toc,

Et une autre, fait : tic

Et bientôt elle fera : tac

Si sa matière est en…tuc.

.

Son jour a perdu de sa lumière,

Le ciel s’obscurcit, tout autour de lui.

Une averse déverse son égouttoir de pluie,

J’attendrai sous auvent, sous mon parapluie,

Espérant cinq minutes, pas une de plus, finie.

.

Au plus fort de sa trombe, douche assurée,

Bien sûr s’il faisait chaud, je serais tenté

De me déshabiller pour en profiter,

Mais il fait froid, c’est pas l’été.

.

^

On

Dit eau

Ressource

 Rare et  nous

Tombe du ciel

Comme cadeau,

Bretonne météo !

.

Mais le soleil revient,

Et la dernière goutte vient,

Je me secoue, comme un chien,

Je reprends à nouveau mon chemin.

.

À travers mes lunettes, je ne vois plus rien,

Gouttes font loupe, elles brouillent ma vision,

Mais, grâce à dieu, ne rétrécissent mon horizon,

M’annoncent ciel de traine et moutons, fort bien.

.

La pluie tombe sur mes lunettes goutte à goutte,

J’ai hâte de rejoindre maison coûte que coûte,

Sous mon toit, sur ma fenêtre elle tombera,

Je n’en aurai cure, elle ne me mouillera.

Je suis fait au trois quart de pluie,

Pluie ne peut être qu’une amie

Bienvenue sur toit et moi,

Je te salue bien bas.

 

Extensions

.

La pluie est une bénédiction

Ou malédiction :

Ça dépend où, quand elle tombe

Et en quelle quantité

Elle rafraichit comme brumisateur

Lors elle tombe en bruine,

Elle défraichit comme jet d’eau de face,

Quand elle tombe … à seau,

Et avant  la pluie  lorsque des gouttelettes

Sont en suspension dans l’air,

Elles feront loupes pour les rayons du soleil

Qui les frappent et les traversent

En augmentant toute intensité de la lumière

Et  en diminuant  l’impression  de  distance.

Une averse n’est jamais longue,

Dix minutes, une demi-heure en général,

Le temps que le nuage passe

S’il y en a deux ou trois en la journée,

Cela n’a rien d’un drame.

Quand on est chez soi, en sa maison,

En train la regarder

Tomber, on se sent bien, protégé.

.

Les gouttes de pluie peuvent être de tailles diverses

Et se succéder à des vitesses, tout à fait, différentes.

Cela n’empêche que fines ou grosses, rares  ou drues.

Une goutte plus une goutte, ça finit par tout mouiller !

L’on entend le toit, ruisseler ; les gouttières, dégouliner,

Le jardin est tout arrosé et plantes en profitent à pousser.

Parfois, quand le soleil revient de suite, frappe  en oblique,

Un arc-en-ciel se forme et nous invite à son enchantement !

.

Chantons sous la pluie : rengaine, vieille chanson,

Reprise par au moins dizaine d’anciens interprètes.

Parapluies de Cherbourg, au cinéma et qui plus est,

En une sorte de comédie musicale genre amoureuse.

La pluie n’a certes pas  les faveurs, rapport au soleil.

.

Elle apporte une touche sentimentale, langoureuse,

Des plus contrastées en des expressions populaires

Du type : mariage pluvieux … mariage heureux.

.

La pluie  du matin, n’arrête  pas  le pèlerin.

Les larmes ne sont qu’une pluie soudaine.

Ce qui est mouillé ne craint pas la pluie.

.

J’arrête là sinon il va bientôt pleuvoir

Sur la Bretagne où l’on dira souvent

Qu’il fait beau entre deux averses.

.

Fragments 

.

La pluie a longtemps été décriée

En Bretagne par touristes amers,

Par temps humide,  bord de mer,

Pour aller se promener, baigner !

.

Brumes de mer, de terre, alternée,

Différence, entre deux, de chaleur,

Le matin et soir et peu, en journée,

Mais qui ne fait pas  leur bonheur !

.

Avec  changement climatique, pluie

Est déjà  la bienvenue,  aujourd’hui,

Et plus encore en un proche avenir,

Si sècheresse  continuera à grandir !

.

Lors je regarde, avec un œil  nouveau,

La pluie drue tomber sur les carreaux,

Et je me dis que  la question  des eaux,

La Bretagne sera pluvieuse et à seaux !

.

Chaque  goutte est  un  trésor  qui perle

Sur le sol  et  le rendra  bien plus fertile

L’eau deviendrait  bientôt  si précieuse,

Qu’on verra tourisme de masse arriver.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

AVERSE

^

Oh

La pluie

Tombe sur

Mes carreaux

La pluie tombe

Sur ma …  peau,

Et trempe  mes os

La pluie,  c’est trop.

Une goutte fait : toc,

Et une autre, fait : tic

Et bientôt elle fera : tac

Si sa matière est en…tuc.

Son jour a perdu de sa lumière,

Le ciel s’obscurcit, tout autour de lui.

Une averse déverse son égouttoir de pluie,

J’attendrai sous auvent, sous mon parapluie,

Espérant cinq minutes, pas une de plus, finie.

Au plus fort de sa trombe, douche assurée,

Bien sûr s’il faisait chaud, je serais tenté

De me déshabiller pour en profiter,

Mais il fait froid, c’est pas l’été.

DE GROSSE  PLUIE

.

SUR

^

On

Dit eau

Ressource

 Rare et  nous

Tombe du ciel

Comme cadeau,

Bretonne météo !

Mais le soleil revient,

Et la dernière goutte vient,

Je me secoue, comme un chien,

Je reprends à nouveau mon chemin.

À travers mes lunettes, je ne vois plus rien,

Gouttes font loupe, elles brouillent ma vision,

Mais, grâce à dieu, ne rétrécissent mon horizon,

M’annoncent ciel de traine et moutons, fort bien.

La pluie tombe sur mes lunettes goutte à goutte,

J’ai hâte de rejoindre maison coûte que coûte,

Sous mon toit, sur ma fenêtre elle tombera,

Je n’en aurai cure, elle ne me mouillera.

Je suis fait au trois quart de pluie,

Pluie ne peut être qu’une amie

Bienvenue sur toit et moi,

Je te salue bien bas.

MA MAISON 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Deux gouttes de pluie

Se succédant de très près

Lors tombant sur notre toit

S’amalgamant en gouttières.

.

272 4

.

Une goutte de pluie plus une autre

Donne une averse de pluie :

Quand une tombe drue, sur notre toit,

Elle fait comme un doux bruit.

Qui de plus commun, de plus banal

Que des gouttes de pluie sur un toit

Sachant qu’il est fait  pour protéger

Autant des intempéries, vent, froid.

.

Symbolique

.

La pluie est

Universellement

Considérée    comme

Symbole  des  influences

Célestes  reçues  par  la  terre.

Elle est l’agent fécondateur du sol,

Avec  lequel  l’on  obtient  la  fertilité.

D’où les innombrables rites … agraires

Pour déclencher la pluie, danses diverses

Un symbolisme proche de celui de la rosée,

De la goutte de pluie,       bien  matérialisée.

La pluie, est la fille  des nuées  et des orages,

Réunit  les symboles  du feu, éclair, de l’eau,

Signifie fertilisation spirituelle/matérielle.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une goutte de pluie plus une autre

Donne une averse de pluie :

Quand une tombe drue, sur notre toit,

Elle fait comme un doux bruit.

.

Symbolique 

 .

Le toit

Est une protection

Nécessaire contre intempéries.

Sa position indique qu’il recouvre domaine

Des pensées  et  du mental : par analogie, le toit

 .

Représente ce qui protège un individu

Des influences célestes, celles-ci étant

Souvent trop intenses ; le toit arraché

Ou délabré peut représenter un esprit

N’étant plus protégé, soumis à raison.

 .

Lors physiquement le toit dans un rêve

Sera la tête. Rêver de tomber d’un toit,

Peut indiquer un manque d’adaptation

Aux réalités  de la vie, et  qu’elles soient

Familiales  ou  voire   professionnelles !

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-T/toit

 .

.

Fond/forme 

 .

Si l’on ne verra pas la pluie tomber sur toit

Du simple fait que l’on est bien à l’intérieur

Mais quand elle tombe drue et …  puissante

On la sent et, parfois, bien plus, on l’entend,

.

Peut être chantante, battante … tonitruante,

Ou se faire douce et câline … comme bruine !

Lors à chacun d’apprécier le charme discret,

Qu’elle vous verse, cœur, en lieu, place, soleil.

.

 Textuels et illustrations  >>

271 – Mon petit jardin clos, en retrait

 Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N’est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos plus qu’un jardinet,

Donne à ma maison, un air un peu coquet.

.

Des oiseaux y affûtent leurs chants sifflets

Dès lors en été, sur la terrasse, je m’y mets,

Barbecues, viande grillée au feu, lors tablées,

Et, chaises longues, pour profiter des congés,

J’atteins l’automne, ma peau, au soleil, dorée,

Et sur ma pelouse, j’incite mes enfants à jouer

Au ballon rond contre adultes, pour buts, oser.

.

Grands, épais massifs fleurs entourent l’allée,

Qui mène au garage et jusqu’au pied  de l’entrée :

On y a ajouté  portique, fontaine  et tour est joué.

En saison froide,  une grande, lumineuse véranda

Nous met à l’abri des pluies, des neiges, de frimas.

.

On a reconstitué, un jardin miniature, qui, ma foi,

Nous fait bien chaud,  au  cœur,  lors l’hiver est là.

Un rosier grimpe façade voisine, avec une glycine

Courant au long de massif, donnent bonne mine,

Au jardin japonais, anglais, français, en épines,

Feuilles caduques, toutes espèces maritimes.

.

Dégageant  frais  parfum odeurs florentines,

Jardin devenu pour la maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.

Extensions

.

Ça n’a rien d’un jardin perdu

En pleine campagne, il y a plein

De maisons autour en rue passante,

Non loin et le petit chemin qui y mène

L’isole du reste et en fait un coin retiré.

.

Des plantes, en bordures, et des fleurs

En massifs entourent deux pelouses

Bien vertes  et  bien … courtes,

Entretenues toute l’année.

.

Et l’on peut s’y étendre,

Sur un bain de soleil

Pour en bien profiter,

Sans être vu de nulle part.

.

Ses odeurs changent avec les saisons :

Odeurs d’herbes fraiches au printemps,

De feuilles mortes en automne,

De fleurs de glycine en été.

.

C’est un jardin que j’ai imaginé, trouvé,  qui s’approche du mien,

Une pelouse, un mur mitoyen, un puits, de la verdure, des fleurs,

Ce n’est pas encore celui d’Éden, pour sûr mais il me … convient.

Il y a même un menhir haut de trois mètres, et sur lequel enfants

Aiment grimper à prouver, à tous, qu’ils en sont rendus capables.

Il m’est arrivé d’y faire un potager mais ça prend, temps, énergie,

Et cela faisait moins de place pour que les enfants puissent jouer.

.

Un jardin demande et mérite nombreux soins,

Si bien soit-il, si magnifié, si arboré et si fleuri,

Si on le laisse, un temps, à l’abandon, il dépérit

Et de le restaurer requiert encore plus de soins.

.

Il est bien entouré de rideaux, haies de verdure

De sapins plantés, taillés sur un côté, et derrière

D’une palissade d’essences variées,  côté sud est,

Puits à l’ancienne, avec tourniquet  dans le fond.

.

D’accord, il est plutôt sympa, et plutôt attrayant,

Mais c’est encore bien loin d’être le jardin d’éden

D’ailleurs il n’y a aucun pommier afin de séduire,

Qui vous savez, mais chut, ce serait une légende !

.

Fragments

.

Un jardin peut être minuscule ou immense,

Le nôtre fait environ : six cent mètres carrés.

.

C’est pas grand mais c’est largement suffisant

Pour avoir une terrasse, un parking, un puits.

.

Sans compter un coin jeux, un coin jardinage,

Avec un grand chêne et deux grands bouleaux.

.

Enfin un massif de fleurs avec diverses couleurs

Des roses, des agapanthes, bruyères … etcetera.

.

Une pelouse de part et d’autre de l’allée centrale,

Ne manquerait plus que vous en faire un dessin !

.

Cela dit, un jardin, ça s’entretient puis ça évolue,

Il faut évacuer les tontes, feuilles mortes etcetera.

.

Mais quel plaisir de manger  sur la terrasse, l’été,

En se servant du barbecue, des légumes du jardin

.

Si le jardin est un symbole  du  paradis terrestre,

Le nôtre ne l’est pas mais s’en approche… un peu.

.

L’ile toute entière est comme un jardin extérieur,

Autant en faisant le tour que sillonnant intérieur.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N‘est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos,  plus qu’un jardinet,

Donne à ma   maison, un air un peu   coquet.

.

Des oiseaux  M  y affûtent leurs chants  E  sifflets

Dès lors en    O  été, sur la terrasse, je m’  N  y mets,

Barbecues,    N   viande grillée au feu, lors   *  tablées,

Et, chaises    *   longues, pour profiter  des     R  congés,

J’atteins l’   P    automne, ma peau, au soleil,     E    dorée,

Et sur ma   E     pelouse, j’incite mes enfants  à     *     jouer

Au ballon   T      rond, contre adultes, pour buts,   T      oser.

   I                                                               R

Grands,       T       épais massifs fleurs entourent  A         l’allée,

Qui mène       *       au garage et jusqu’au pied    I     de l’entrée :

On y a ajouté     J        portique et fontaine     T     et tour est joué.

En saison froide,     A          une grande,      *      lumineuse véranda

Nous met à l’abri des    R        pluies,        D     des neiges, de frimas,

On y a reconstitué, un     D     jardin     E       miniature qui, ma foi,

Nous fait bien chaud         I     au         *      cœur lors l’hiver est là.

Rosier grimpe façade       N      *        L  voisine, avec une glycine

Courant tout au long      *  massif   A      donnent bonne mine,

À un jardin japonais   C   anglais *      français, en épines,

Feuilles caduques,   L   toutes   R    espèces maritimes.

Dégageant  frais  O  parfum  U  odeurs florentines,

Jardin devenu   S   pour la  E maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme une diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, destiné  à  recevoir

Un petit bouquet de fleurs

Du jardin, couleurs

Disposés ici ou là ?

.

271 4

.

Toutes les couleurs  d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

Comment imaginer jardin sans couleurs

Sans pelouse, sans massif,  arbres, fleurs

Autant que sur un vase des motifs dorés

Si fait que la forme évoque bien le fond.

.

Symbolique 

.

Nombre de couleurs nous

Entourent et projettent

Leurs effets sur nous :

Certaines sont apaisantes

Tandis qu’autres dynamisantes :

À chaque couleur, sa signification.

Découvrez-les toutes pour mieux les

Associer dans votre intérieur et créer

Une décoration des plus harmonieuse.

Les couleurs en harmonie  sont celles

Qui seront les plus proches les unes

Des autres sur le cercle bleu ciel,

Bleu marine et gris vert clair,

Vert amande et vert olive…

deco.journaldesfemmes.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

271 6

.

Toutes les couleurs d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

.

Symbolique 

 .

Le jardin est un symbole du Paradis terrestre,

Du Cosmos dont il est le centre du Paradis céleste.

Dont il est la figure, des nombreux états spirituels,

Qui correspondraient  aux   séjours paradisiaques.

 .

Il apparaîtrait, en rêves,       comme des expression

D’un désir pur, peurs,                  anxiétés, angoisses.

Il est lieu de la crois                        sance et la culture

Et des phénomènes                           vitaux, intérieurs.

 .

 Le déroulement des                        saisons s’accomplit

Avec forces inter                            nes qui fleurissent.

On y pénètre par                       une porte étroite.

On la trouve… en  ——— y faisant le tour.

 .

.

Fond/forme

 .

Jardin, un mot qui fait rêver

Parmi d’autres, à un paradis.

 .

Jardin, un mot qui fait planter

Fleurs, légumes, arbres,  fruits,

 .

Jardin, un mot évoquant secret,

Quand il est pris  au sens figuré.

 .

Jardin, un mot qui évoque herbe

À se rouler  sur la pelouse verte,

 .

Jardin, un mot qui me convient,

Quand j’écris textes ou poésies.

.

 Textuels et illustrations >>

270 – Ma vie d’îlien, dans ma famille

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mais comment donc  pourrais-je m’y ennuyer

Dès lors qu’elle me ressemble, et, tout entier

Par ses murs blancs, par ses espaces, vides,

Bien meublé, bien peint, décoré… fluides.

Maison de pécheur, devenue lieu de vie.

.

Un souvenir par-là ou un autre, par-ci,

Vrai, l’empreinte sur le temps, évolue

À ce point qu’elle en devient révolue.

Nouveau coup peinture, la rajeunit,

Coup de balai, poubelle, l’embellit

Décorée d’autres cadres, tableaux :

.

Photos de rencontres et de voyages,

Trainent partout en mode partages,

Complétées par celles de nos enfants

Qui vont, au fil des ans, grandissants,

Anniversaires  avec amis se succédant,

Leurs chambres  prolifèrent des posters

De chanteurs  qui, pour eux, sont supers.

.

Parents ont investi  deux chambres entières,

Lui s’est arrangé, petit à petit, sa garçonnière,

Il en fait son bureau, son jardin secret de prière,

Elle a fait de nouveaux achats, chez les antiquaires,

De meubles qui pour lui, restent des nids à poussières.

.

Dans notre maison, ça vit, ça bouge, ça déménage souvent,

Ça s’empile et ça s’entasse, çà remplit cave, garage et grenier,

De choses qui, leur temps d’utilité passé, deviennent démodées

Tout autant que moi, vieillissant bien ou mal, au fil du temps.

.

Au fil du temps, se vide aussi, lors enfants … grandissants

La désertent, l’oublient, bien qu’ils y reviennent souvent,

Tant maison de sa propre enfance reste ce lieu unique

Qui mariait son imaginaire et son esprit pratique.

.

La maison a grandi pour accueillir les enfants,

Mais, une fois partis, ce ne sera plus l’espace

Qui risque de nous faire, et le plus, défaut :

Juste un je ne sais quoi, autre vie à créer !

.

Extensions

.

Tant et si bien que chacun

Se sera aménagé son bureau,

À côté de sa chambre commune.

Le grand luxe de cette maison

Et  ce qui fait son caractère,

Hormis ses murs en pierre

Et son toit tout en ardoise

Serait son très grand salon

De cinquante  mètres  carrés

Et grande cheminée en pignon.

.

Pour accueillir vingtaine d’invités

Sans s’y sentir  à l’étroit, ou de trop.

Difficile de l’imaginer, en plein Paris,

Sauf être fortuné, nous ne sommes pas !

.

Et, le poêle, posé dans l’âtre, suffit, l’hiver,

À chauffer une bonne partie de la maisonnée,

Ce qui ne serait pas non plus si courant que cela.

Enfin, en somme, une maison  qui nous  convient,

Une maison qui nous ressemble, ce n’est pas rien !

.

Un, grand salon  et  qui  ressemble, assez, à ce dernier,

La salle à manger, dans le fond, pour manger à douze

Une chambre à coucher, parmi les quatre, à l’étage :

Rien de spécial, d’étrange ni de particulier : normal,

Il y fait bon vivre y compris l’hiver avec la cheminée,

Ce qui compte : l’ambiance, l’imaginaire …projection,

 Sensation, continue, que l’intérieur est utile et agréable

Que la maison est très solide et non bâtie sur … du sable.

Pour finir, attachement qui nous la fait garder et l’aimer !

.

L’ameublement,  décoration,

Du salon, salle de bain, cuisine,

Plus quatre chambres, un bureau

Ne se fait qu’au fil d’années, envies

Qui fait que sur une base de 4 murs,

Sans parler du sol, tout en terre cuite.

.

Les objets évolueront ainsi que tableaux

Pour au final créer ambiance atmosphère

Où l’on se sent très bien et qui nous reflète.

.

Sans oublier de penser tissus, couleur rideau

Et un poêle à bois dans le foyer de la cheminée

Et une chaine hifi  avec enceintes  coordonnées,

Et un escalier au milieu, qu’il aura fallu habiller,

 Voilà : vous êtes chez nous  et presque chez vous !

.

Fragments

.

En trente, quarante ans de vie familiale,

Une maison change, évolue avec enfants.

.

D’abord un garçon, quatre ans plus tard

Une fille : c’est le choix du roi, dirait-on.

.

Agrandie deux fois, une fois après l’achat

Autre cinq ans plus tard, maison grandit.

.

Qu’en sera-t-il une fois les enfants partis,

Elle sera scindée en deux pendant l’hiver.

.

Ainsi vont les choses, et ainsi va … la vie :

On ne déménage, on s’adapte et agrandit.

.

La décoration change, au fil des voyages,

Rénovation : objet par ci un autre par là.

.

Plus de vases pour mettre plantes, fleurs

Plus de chaises, fauteuils pour accueillir.

.

Des événements familiaux s’y déroulent,

Jalonnant  temps qui passe, nous vieillit.

.

Au final, si l’on devait quitter, déménager

Que de souvenirs, effacés, derrière nous !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme    

 .

Mais comment donc  pourrais-je m’y ennuyer   M

Dès lors qu’elle me ressemble, et, tout entier   A

Par ses murs blancs, par ses espaces, vides,   *

Bien meublé, bien peint, décoré… fluides.   V

Maison de pécheur, devenue lieu de vie.    I

                                                                      E

Un souvenir par-là ou un autre, par-ci,   *

Vrai, l’empreinte sur le temps, évolue   I

À ce point qu’elle en devient révolue.  L

Nouveau coup peinture, la rajeunit,   E

Coup de balai, poubelle, l’embellit     N

Décorée d’autres cadres, tableaux :    *

Rend son même espace, plus beau.    D

                                                               A

Photos de rencontres et de voyages,    N

Trainent partout en mode partages,     S

Complétées par celles de nos enfants     *

Qui vont, au fil des ans, grandissants,   M

Anniversaires  avec amis se succédant,   A

Leurs chambres  prolifèrent des posters    *

De chanteurs  qui, pour eux, sont supers.    F

                                                                                                                 A

Parents ont investi  deux chambres entières,    M

Lui s’est arrangé,   petit à petit,   sa garçonnière,   I

Il en fait son bureau,        son jardin secret de prière,   L

Elle a fait de nouveaux         achats, chez les antiquaires,  L

De meubles qui pour lui,        restent des nids à poussières.   E

.

Dans notre maison, ça vit,       ça bouge, ça déménage souvent,   E

Ça s’empile et ça s’entasse,    çà remplit cave, garage et grenier,   S

De choses qui, leur temps d’utilité passé, deviennent démodées  T

Tout autant que moi, vieillissant bien ou mal, au fil du temps.  *

                                                                                                       U

Au fil du temps, se vide aussi, lors enfants grandissants      N

La désertent, l’oublient, bien qu’ils y reviennent souvent, *

Tant maison de sa propre enfance reste ce lieu unique  B

Qui mariait son imaginaire et son esprit pratique.   O

                                                                                     N

La maison a grandi pour accueillir les enfants   H

Mais, une fois partis, ce ne sera plus l’espace   E

Qui risque de nous faire, et le plus, défaut :   U

Juste un je ne sais quoi, autre vie à créer !   R

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, probablement

Avec un col assez étroit

Une large  ouverture, 

Un objet très ancien.

.

270 4

 .

Une vie tranquille et domestique,

Qui a son charme et a  son utilité :

Nombre d’objets, issus des voyages,

Vases se sont comme eux, accumulés.

Vase et objet, vont bien ensemble,

Mais point trop n’en faut, juste un

On la choisirait évasé ave des anses

Pour que  forme converge vers fond.

.

Symbolique 

.

Le vase s’impose

Le plus souvent comme

Un objet essentiel du rêve,

Contenant dans lequel le rêveur

Va essentiellement trouver refuge.

Le vase est un contenant comme boite,

Coffret, sac, il est un symbole féminin.

En un vase, on met souvent de l’eau

Symbole et de la vie et de la terre

Et plante, pour s’y développer.

Selon une étude,  les femmes

Enceintes y voient toujours

Vase contenant de l’eau,

Avec bouquet de fleurs.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

270 6

.

Une vie tranquille et domestique,

Qui a son charme et a  son utilité :

Nombre d’objets, issus de voyages,

Vases se sont, comme eux, accumulés.

.

Symbolique 

.

Certains objets

Nous  ramèneraient bien

Quelques années en arrière tant

Ils nous  rappellent  notre … enfance.

Objets,  sans   lesquels,   notre   quotidien

En temps qu’enfant aurait été bien différent.

Mieux  encore : ce sont de petites  adversités,

De tous les jours qui rendent chaque minute

Un peu plus fortes, tels roseaux qui plient

Mais qui, pourtant, ne cassent jamais.

 .

Quoiqu’il en soit, ces objets sont surtout symboliques

De   notre   enfance, et quelle qu’elle soit ou aura été.

Madmoizelle.com/objets-

Symboliques-enfance-152105

.

.

Fond/forme 

 .

Une maison  peut  être  le  reflet

De son propriétaire, son locataire

Par son mobilier, par sa décoration,

 .

Et par les tableaux, photos accrochées

 Au mur  ou posés sur quelques meubles,

 .

Mais parfois autant par sa construction

Matériaux, style, voire personnalisation.

 .

Si, extérieurement, des maisons proches

Pourront se ressembler, en tous points,

 .

Intérieurement, disposition des pièces

Peuvent être différentes et décorées,

Dans un tout autre style, couleur.

.

 Textuels et illustrations  >> 

269 – Mon coin de terre, trentenaire

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me restera, toujours, familier.

J’y aurai construit,  ma maison,

Au sein  de  grand jardin, arboré.

Et au-delà de tout souci  d’argent,

De santé, de cau ses, de désespoir.

.

Je m’y sens bien, y a rien d’illusoire :

Illusoire n’est pas pour moi de passer

Partie  de  ma vie à l’acquérir, chérir

Comment aurais-je fais  autrement

Sans souffrir  de m’en  départir.

.

M’en  départir m’ayant  couté

Tant d’énergie et de  courant

Sans parler d’argent coutant

Ni extensions  pour  enfants

Sans parler du jardin  fleuri,

Autres aménagements aussi.

.

Vision du terrain vue d’avion

Ses mètres carrés de  surface

Représen tant  presque   rien,

Comme poussière en  l’infini

Mais qui, toutefois, me ravit !

.

Me ravit pour sa vue d’artiste,

Inutile d’agrandir telle maison

Car elle a déjà  deux extensions

Auxquelles s’ajoutent puits, abri

Terrasse en un  jardin un espace.

.

Espace bien occupé par potager,

Un verger en parterre où je mets

Toutes les fleurs  que  je  préfère,

Le potager nourrit  en  saisonnée

Lors fleurs, vivaces égayeront été.

.

Été où présence de plein d’oiseaux,

Intéressera bon nombre de passants

Association ornithologue les soignant

Elle attirera  bon  nombre d’entre eux

Fruit comme le trait union de Nature.

.

L’ile ne pouvant plus se développer,

Demeure coin de terre qu’on envie

À tel point  qu’ayant perdu la vie,

Je m’y vois bien,  en elle, enterré

.

Extensions

.

Le jardin est écrin de la maison

Mais pas que … c’est un lieu de vie

Pour toute l’année mais surtout l’été.

L’on y met et l’on y fait ce que l’on veut

Un potager de légumes et massif de fleurs,

.

Certains ajoutent piscine… que sais-je encore

Et ceci dit, ce n’est pas tant sa taille qui compte

Que son aménagement et autant son orientation ;

Le mien est bien protégé de vents dominants d’ouest

Et sur sa terrasse, on est bien abrité et, naturellement.

.

Il y a aussi une réserve de bois de chauffage  pour l’hiver,

Et un parking  qui est assez grand  pour nos deux voitures,

Nous y avons monté un portique pour jeux, pour les enfants,

Planté quelques arbres : deux bouleaux, un chêne, un cerisier,

En un rideau de verdure assez pour de l’ombrage et pour la vue.

.

La maison a été bâtie dans un coin, pas au milieu,

Comme c’est souvent le cas et légèrement en pente,

Une belle  glycine court  le long du toit  de la façade

Et elle lui donne un air  de vieille maison d’autrefois

En plus de maison de pécheur, son origine première.

.

En vision inversée, mon jardin est petit, six cent mètres carrés.

Un petit chemin privé y conduit et le rend suffisamment caché.

Mais il n’a selon moi, nul besoin d’être ni plus grand, immense,

Tant, l’extension immédiate est dunes, plage et mer attenantes,

Sans compter le pont tout près en vue de rejoindre le continent

Je prends plaisir à sortir, aller marcher sur le sentier douanier,

Et ainsi faire le tour de mon ile, comme si j’étais son locataire !

.

Une maison, c’est bien mais en un terrain

C’est mieux, surtout si  ce dernier est situé

Près de la mer, juste en face,  bien protégé,

Du vent d’ouest qui reste le vent dominant

.

Une terrasse, en croutes de pierres jaunes,

Un massif de rochers et fleurs juste devant,

Deux bouleaux plus un chêne sur la pelouse

Puits breton, avec carré maçonné, devant !

.

Le tout un peu en retrait de route passante

Et nous voilà à l’abri de regards  indiscrets,

Et voilà un petit coin de vie ,qui nous plait,

Et lors, partira-t-on un jour, d’ici : jamais.

.

Fragments

.

Une île reste une île,

Un jardin reste un jardin,

Une maison reste une maison,

 Oui mais, de cent et mille façons !

.

L’important est que l’endroit plaise,

Que l’on s’y sente bien et longtemps,

Comme choix pour la vie ou presque

Après avoir déménagé  …   dix fois !

.

Une maison en pierres, toit ardoises

Grand séjour avec grande cheminée,

Deux chambres, extensions possibles

Tel était  le cahier des charges, écrit !

.

Époque où on a achetée, près du pont,

Elle était abordable pour nos finances,

Presque personne n’aimait Ile-Grande,

Pourquoi se perdre en marins-carriers.

.

Aujourd’hui, l’île aura pris de la valeur,

Au point que bon  nombre nous envient,

Le monde à l’envers, elle est plus connue

Que bourg Pleumeur dont elle fait partie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me sera ….… toujours familier.

J’y ai ………….… construit,  ma maison,

Au sein d’un….…….…….. grand jardin arboré.

Au-delà de …………………..……… tout souci d’argent,

De santé, de cau ………….…….…..…..… ses, de désespoir.

.

[ Je m’y sens bien ] [ ……..….……..…] [ rien d’illusoire ! ]

[ Illusoire n’aura été ] [ ….…….…] [ pour moi de passer]

[ Partie  de  ma vie  ] [ …………..…] [à l’acquérir, chérir]

[ Comment aurais ] […….….……..…] [je fais  autrement]

[ Sans souffrir de ] [ ………………….. ] [  m’en  départir. ]

[ M’en  départir ] [ ………………..……..] [  m’ayant  couté]

[ Tant d’énergie ] [ …………..………..…. ] [ et de  courant]

[ Sans parler d’ ] [ …..………..…..……….] [argent coutant]

[ Ni extensions  ] [  ..…..………………..…] [ pour enfants  ]

[ Sans parler de ] [ …….…..…….…..…….] [ jardin  fleuri, ]

[Aménagements] [ ……..….……..…..…….] [ autres aussi. ]

.

[ Vision du ] [ …….  ] [ terrain ] [ ……….. ] [ vue d’avion ]

[ Ses mètres] [ ……..] [  carrés ] [ ……..….. ] [ de  surface ]

[ Représen ] [ ….…..] [tant  pres ] [ …………] [ que   rien, ]

[ Comme ] [……..…..] [  poussière] [……..…..] [en  l’infini ]

[ Mais qui ] [ …..….. ] [ toutefois  ] [ ………… ] [ me ravit. ]

[ Me ravit ] [ ……..….] [ pour vue  ] […….…… ] [ d’artiste, ]

[ Inutile d’ ] [ ………. ] [  agrandir  ] […….……] [la maison ]

[ Car elle a ] [ ………. ] [ déjà deux ] [ ……..….] [extensions]

[ Auxquelles] [ …….. ] [  s’ajoutent ] [ …….…. ] [puits, abri]

[ Terrasse en] [ ….….] [ un   jardin] [ ……….. ] [ un espace]

[ Bel espace ] [ …..… ] [occupé par] [ …….… ] [ le potager ]

[ Un verger ] […….…] [  parterre   ] [ ….….…] [ où je mets ]

[ Toutes les ] [ …….. ] [ fleurs que ] […………] [ je  préfère ]

[ Le potager ] [ …..…] [nourrit en ] [ ….…… ] [  saisonnée ]

[ Lors fleurs ] [ ….… ] [ et vivaces ] [……….. ] [ égayent été]

[ Été où la   ] [….….. ] [  présence   ] […….….] [  d’oiseaux, ]

[ Intéressera] [………] [ un nombre] [……..…] [de passants]

[ Association ] […… ] [ornithologue] […..….] [les soignant]

[ Elle attirera ] [ …..] [ bon nombre] [ .…… ] [ d’entre eux ]

[ Fruit  beau ] […….] [ trait union  ] [……… ] [ de  Nature ]

[ L’ile ne pou ] […… ] [ vant plus se ] [……. ] [ développer, ]

[ Demeure ] [………..] [coin de terre] [..….. ] [ qu’on envie ]

[ Au point ] [ ….… …] [   qu’ayant   ] [……. ] [ perdu la vie ]

[ On s’y voit [.……… ] [bien un beau] [ …….] [jour enterré ]

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tourelle de manoir

 Qui, parfois, peut servir

D’escalier pour étage, 

Ou chambre d’écriture ?

.

269 4

.

Belle construction tourelle manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

Un manoir avec un grand escalier

On peut en rêver si on a les moyens

Mais pour nous ça restera un rêve,

Toutefois sa forme évoque le fond.

.

Symbolique 

.

Un

 Manoir avait

Généralement l’aspect

Identique à une maison forte

Ou à un château constitué d’un corps

De logis  et de  dépendances  qui formaient

 

Les ailes, entouré de champs,  et  de fermes,

Et de pâturages et  de  bois   mais  ce n’était

En aucun cas un édifice ayant une vocation

Militaire, il  n’avait  rien d’un  château fort,

Puisqu’il était  interdit  au vassal, au maître

Des lieux de l’équiper de tours et d’un donjon.

manoir.community/node/18

.

.

Fond

.

Évocation 

.

269 6

.

Belle construction tour de manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

.

Symbolique 

.

                                                                      L’escalier    est  le  symbole

                                                                     De la progression  vers  le savoir,

                                                              De l’ascension  vers la connaissance,

                                                          Vers la lumière, vers la transfiguration,

                                                   Relie ce qui est en haut  à ce qui est en bas.

                                                Toutefois il revêtira parfois un aspect négatif :

                                          Tel  que la descente, tel que la chute, que le retour

                                     À la matérialité  monde souterrain, à l’ombre en soi.

                              Il faut  l’emprunter pour apprendre  à se connaître sur

                         Tous les plans : nous pouvons descendre profond en nous

                     Ou choisir d’accéder à nos niveaux de conscience supérieure.

                                  Modifié,  mis  en forme,  source : grandreves1234.blogspot.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Grand manoir dans un grand jardin

Folie des grandeurs, sans doute mais

Qui ne nous  atteint pas,  plus proche

Du nid d’amoureux sur ile tranquille.

.

Ce qui compte le plus est l’harmonie,

Entre nous-mêmes  et notre maison,

Entre la nature, toute notre passion.

.

Un grand salon et un grand escalier,

Montant aux deux chambres, bureau

Le tout dans un jardin arboré, fleuri,

En bref, notre petit coin de paradis !

.

Textuels et illustrations  >> 

268 – Petite maison de propriétaire

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Il

Vous

Suffira de

Passer  le pont

Direction du centre,

Puis de tourner à droite,

Juste après la grande maison

Prenez l’allée privée vous menant

À l’intérieur d’un petit jardin arboré.

Puis, au fond, et, en haut de ce dernier,

Vous trouverez très facilement ma maison

Avec forme proue, pour garage  et baie vitrée,

Toute en fenêtre bleue sur mur en pierre : entrez.

.

Vous y serez bien accueilli, c’est sûr, c’est chez moi,

Mais vous y serez, aussi, un peu  comme  chez vous.

Et vous vous laisserez gagner  par sa torpeur  de fou.

.

Petite maison, sur une petite ile : qui n’en rêve pas !

Loin de centre-ville et  de la banlieue, retirée là-bas.

Possédant caractère  de pierres,  ardoises bretonnes,

Elle me surprend  et lors reviens, toujours m’étonne.

     .

C’est plus qu’un assemblage de matériaux  et couleurs,

Elle a un parfum charme, une authenticité   une odeur

Elle me ravi t les yeux  et les  autres sens,    de ses joies,

Je la connais par cœur et je la redécouvre à chaque fois.

 .

Ma maison sur mon ile, est mon refuge est mon sanctuaire.

Et bien que sans cesse remodelée, elle continue à me plaire,

En l’écrin  de son jardin de verdure fleuri, intégrant le puits,

Plein vent sur terrasse, elle s’accorde avec  beau soleil, pluie.

.

Grand espace, en son salon, flanqué d’une  grande cheminée,

Prodigue sa lumière, couleur et cha leur à mon corps fatigué,

Ma maison demeure pleine d’images n’ayant rien imaginaire

Un lieu où  ma famille aura façonné   ma vie, pleine et entière.

.

Mieux encore, j’y reçois mes amis,   les héberge et les nourrit :

Combien de repas de fêtes, elle aura  connu, soutenu, enrichi.

On y vient, même  y revient, tous la vivent, très  accueillante,

La mer et le marais en face, lui pro curent une vue enivrante.

.

Ce n’est pas que ma maison, me retient aussi longtemps, ici,

C’est une atmosphère de l’ile, proche de mon idée de paradis.

Cette maison est moi-même, est l’ultime lieu de rendez-vous,

J’y passe des moments suprêmes lors je  me sens las de tout.

.

Extensions

.

Chacun va de ses couplets

Quand ce n’est refrain

Dès qu’il s’agit de sa maison.

Dans ce bref recueil,

Ne me distingue, fais de même.

.

On peut être attaché

Ou tout simplement de passage,

Se sentir bien ou en hôtel,

Comme de manière fonctionnelle.

.

Ma maison, je l’ai investi

Il est vrai que je l’ai souvent agrandi

En même temps qu’enfants

Et bien vrai qu’elle est devenue, restée

Au fil des ans, une fois partis,

Leur point de rassemblement familial !

.

Une maison ou un appartement, bien des gens en ont,

Fruit d’un investissement refuge pour leur tranquillité

Mais l’endroit où elle est située, le voisinage, alentours,

Sont aussi important pour la qualité de vie et d’amour !

La mienne est comme je l’ai souhaité, loin d’être parfaite

Comme moi, et plage à cinq cent mètres, pour se baigner,

Chaque an on modifie pièce, équipement au goût du jour !

.

De trouver et d’acquérir une maison

Qui convient à ses souhaits, finances

Non loin de son travail  et  de la mer,

N’est pas chose aisée ni opportunité !

.

Or on en a trouvé une, tout de même :

Maison toute en pierres, sous ardoises,

Avec  jardin de huit  cent mètres carrés,

Près du pont de l’Ile Grande face à la mer

.

Le salon avec ses cinquante mètres carrés,

Flanqué sur pignon d’une grande cheminée

Nous a séduits de suite sans parler un puits

Toujours en eaux : vraie rareté sur cette ile !

.

D’accord il nous faudra rénover  … l’intérieur,

Agrandir sa surface  par derrière,  sur un côté,

C’est beaucoup d’argent, d’énergie et de talent,

Mais pour y passer une vie, ça vaudra le coup !

.

Fragments

.

Il suffit de passer le pont :

300 mètres et ma maison,

Se trouve au fond du jardin

 Retirée de la route et serein !

.

Maison traditionnelle bretonne

Avec une très grande cheminée,

Avec étage avec deux chambres,

Un puits en pierre dans le jardin.

.

Un investissement pour une maison

Demeure autant affectif que financier

Et il vaut mieux y réfléchir à deux fois

Elle se doit de nous ressembler un peu.

.

La maison  symbolise  la  vie  intérieure :

Chaque pièce de la maison et les meubles,

Ont  leur  importance  et  leur   différence,

Elle remplit une grande part de l’existence.

.

Le confort n’est  pas dans le luxe tape-à l’œil

Il est dans la facilité des tâches quotidienne,

La praticité n’empêchera pas un bon design,

Il suffit d’avoir l’essentiel… mais de qualité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Il

Vous

Suffira   de

Passer  *   le pont

Direction  M  du centre,

Puis de   A  tourner à droite,

Juste après la    *   grande maison

Prenez l’allée privée   P   vous menant

À l’intérieur d’un     E    petit jardin arboré.

Puis, au fond, et en haut     T         de ce dernier,

Vous trouverez très         I      facilement ma maison

Avec sa forme proue, en garage      T         et baie vitrée,

Toute en fenêtre bleue      E     sur  mur en pierre : entrez.

.

Vous y serez bien accueilli,          M  c’est sûr, c’est chez moi,

Mais vous y serez, aussi, un peu   A            comme chez vous !

Et vous vous laisserez gagner        I       par sa torpeur  de fou.

Petite maison, sur une petite ile    S              qui n’en rêve pas !

Loin de centre-ville et  de la           O     banlieue, retirée là-bas.

Possédant caractère des pierres     N            ardoises bretonnes,

Elle me surprend et lors reviens,     *              toujours m’étonne.

                                                                                       G

C’est plus qu’un   D    assemblage de matériaux   R   et couleurs,

Elle a un parfum  ‘      charme, une authenticité    A     une odeur

Elle me ravit     I        les yeux et les autres sens    N   de ses joies,

Je la connais    L  par cœur et je la redécouvre    D à chaque fois.

E                                                   E

Ma maison, sur mon ile, est mon     * refuge, est mon sanctuaire.

Et bien que, sans cesse, remodelée    M  elle continue à me plaire,

En l’écrin  de son jardin de verdure   O    fleuri, intégrant le puits,

Plein vent sur terrasse, elle s’accorde N      avec  beau soleil, pluie.

.

Grand espace, en son salon, flanqué     I    d’une  grande cheminée,

Prodigue sa lumière, couleur et cha    D   leur à mon corps fatigué,

Ma maison demeure pleine d’images  É      n’ayant rien imaginaire

Un lieu où  ma famille aura façonné   E     ma vie, pleine et entière.

.

Mieux encore, j’y reçois mes amis,     D   les héberge et les nourrit :

Combien de repas de fêtes, elle aura   U     connu, soutenu, enrichi.

On y vient, même  y revient, tous la     *     vivent, très  accueillante,

La mer et le marais en face, lui pro       P  curent une vue enivrante.

                         A

Ce n’est pas que ma maison, me retient   R       aussi longtemps, ici,

C’est une atmosphère de l’ile, proche de    A     mon idée de paradis.

Cette maison est moi-même, est l’ultime    D      lieu de rendez-vous,

J’y passe des moments suprêmes lors je       I      me sens las de tout.

                                     S

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une  maison bretonne

De style  dit  traditionnelle,

Toute en pierres, sous ardoises,

Et tout confort, et ici, son pignon.

.

268 4

.

Ma maison est beaucoup plus modeste

Qu’un manoir breton,

Toutefois, elle dispose de tout confort,

Me plait comme elle est.

Maison, confort, extérieur, intérieur

Tout concorde pour le confort de vie :

Tant et si bien que forme rejoint fond.

.

Symbolique

.

^

Maison

Symboliserait

 Toute vie intérieure.

Chaque pièce de la maison

Où les meubles prennent toutes leurs  

Importances sans compter leurs différences.

 .

Toute chambre définirait  des  interprétations

Affectives et sexuelles ou d’ordre relationnelles

 .

Un   bureau,  préoccupations  professionnelles,

Un déménagement,  annonce d’un départ réel.

 .

Une maison vide : pauvreté d’idée, de moyens,

Maison encombrée, le trop plein d’imagination.

 .

La maison mal orientée : comme les  bricoleurs

Qui entament tout,  et ne finissent jamais rien !

 .

Maison brûlée : obsession, passion dangereuse.

Dictionnaire  des  Rêves  182

.

.

Fond

.

Évocation 

.

268 6

.

.

Ma maison est beaucoup plus modeste

Qu’un manoir breton,

Toutefois, elle dispose de tout confort,

Me plait comme elle est.

.

Symbolique

.

Dans le  contexte

Début des années 1960.

Nombre  de gens  habitaient

Des     logements   …   insalubres,

Sans toilettes ni même salle de bains

Et une partie d’entre eux, ne disposaient

Même pas d’eau  courante   …    au robinet !

 

Alors    quand   on  leur   promettait

Toutes  les commodités,  le  confort

Chauffage central intégré  par le sol

Ou le plafond,  la perspective  faisait

Rêver un certain nombre d’habitants,

Et les listes d’attente  s’allongeaient…

lanouvellerepublique.fr/tours/

symbole-du-confort-moderne

.

.

Fond/forme 

 .

Une maison est plus qu’une habitation,

C’est sûr, elle nous protège

.

Mais bien au-delà de toute sa fonction,

C’est sûr, elle nous élève !

.

On s’attache au point, âme lui donnant,

De la cave  jusqu’au grenier

.

Et quand on la quitte, momentanément,

On a hâte de la retrouver

.

Elle se plie à tout changement, décoration

Elle est fruit de nos passions.

.

Textuels et illustrations  >> 

267 – Aller d’un pays à l’autre ou culture

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

.

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

.

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

.

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

.

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

Ce dont je n’ai pas de pratique

Et pas même aucune idée,

 Qui fleurent bon  au nez,

Leur pure authenticité.

.

Les paysages changent

Et longtemps marquent

Nombre de résidents

Qui se démarquent

D’une autre culture

Qui n’est pas la leur,

Pour n’y  avoir  vécu,

Enfant, de bonne heure.

.

Bilingue et voire biculture

Voire si ce n’est binationalité

Sont autant de belles qualités,

Pour faciliter tous les échanges,

Et voire pour mieux les intégrer,

Si la préférence  est souvent innée.

.

Qui veut changer  son point de vue,

Sur toutes choses ou en particulier,

Se doit de bouger  et de voyager,

Sinon il risque de  le rigidifier.

.

Extensions

.

Qu’est-ce qui différencie une culture

D’une autre et une culture d’une civilisation :

Deux questions pièges, on a souvent pour référence,

Sa culture, jugée étant la meilleure, la plus avancée.

.

Or il n’en est rien ; dès qu’on voyage, on s’aperçoit

Que l’âme : d’un peuple, d’un pays, d’une nation,

Se reflète en des formes différentes qui peuvent

Être tenues en équivalentes sur le plan culturel.

.

Les civilisations naissent, vivent, disparaissent,

Cultures demeurent et traces nobles, originales

Continuellement exploitées  et mises en valeur.

.

Les civilisations seront des œuvres temporelles

D’organisations  de la production,  de la société,

La culture est plus tournée vers le côté… spirituel,

Même si elle se traduit dans réalisations matérielles.

.

En un pays, des cultures peuvent cohabiter, se mélanger.

On peut parler de culture provençale, alsacienne, bretonne,

Qu’on de nombreux préjugés sur nombre cultures ancestrales,

Comme  gaulois que l’on qualifiait de pauvre et qui ne l’était pas

Ou des peuples dit sauvages qui regorgeaient en fait de richesses.

.

Cultures et civilisations se valent,

Et  quels que soient leurs différences

Ou quels que soient leurs convergences

À  travers l’histoire ou à travers le Monde

Mais certaines, contre d’autres, se prévalent

D’une humanité qui se traduira dans les arts !

.

« La culture, c’est comme la confiture : 

Moins on en a, et plus on l’étale. »

Une expression Jean Delacour,

Attribuée à Pierre Desproges.

.

La culture, c’est ce qui demeure

Dans l’homme lorsqu’il a tout oublié

Selon l’expression d’Édouard Herriot !

.

Il doit bien y avoir  autant  de  définitions

De la culture que de pays qui s’en réclament :

Certains n’en ont qu’une, autres en ont plusieurs.

.

Moi j’ai la mienne bretonne et française de cœur,

Mais je reste curieux et ouvert à celle des autres,

Qui ne peuvent que m’apporter enseignements.

.

Fragments

.

Aller d’un pays à l’autre, il y a

Forcément quelques différences

Pas tant s’il s’agit  même culture,

Si elle est très contrastée, un choc.

.

Aller en Australie, sis aux antipodes,

Est moins dépaysant qu’aller au Japon,

Bien qu’en France, on fréquente japonais,

C’est toute une manière de vivre autrement.

.

Mais cela dit, les voyages forment la jeunesse

Faut aller voir ailleurs comment les gens vivent

Pour se faire une idée de ce qui cloche, chez soi :

Les lois et coutumes sont le fruit d’autres cultures.

.

 « Vérité, en deçà des Pyrénées … erreur au-delà »

Nous a rappelé Montaigne, en bon connaisseur,

C’est toujours vrai aujourd’hui et ça le restera

Et jusqu’à la fin de l’Humanité… des Temps.

.

Pour avoir sillonné la Terre et en tous sens,

Je me suis enrichi des modèles des autres :

Il me parait improbable,  voire impossible,

Qu’il n’y ait qu’une seule manière d’exister.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

 .

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

 .

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

 .

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

 .

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

***************************

*****************************

.

Ce dont je n’ai   P pas de pratique

Et pas même    A    aucune idée,

 Qui fleurent    Y    bon  au nez,

Leur pure       S authenticité.

Les paysages   *       changent

Et longtemps  À     marquent

Nombre de      *       résidents

Qui se             A    démarquent

D’une             U    autre culture

Qui n’est        T          pas la leur,

Pour n’y          R           avoir  vécu,

Enfant, de        E           bonne heure.

Bilingue et         *           voire biculture

Voire si ce n’       O        est binationalité

Sont autant          U        de belles qualités,

Pour faciliter         *         tous les échanges,

Et voire pour          C       mieux les intégrer,

Si la préférence      U       est souvent innée.

Qui veut changer    L      son point de vue,

Sur toutes choses   T  ou en particulier,

Se doit de bouger  U   et de voyager,

Sinon il risque de  R  le rigidifier.

                E

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une pipette pour aspirer des liquides

Une brosse à chevelure pour la friser,

En haut, une grosse paille pour boire,

Et en bas, une grande cruche d’eau.

.

267 4

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

Une  cruche,  quel que soit  sa forme,

Et son usage, n’aura rien à voir avec

Un  pays et pas plus qu’une culture :

Ainsi la forme se distingue du fond.

.

Symbolique 

 .

«Tant  va  la cruche à l’eau

Qu’à la fin elle se casse».

Alors ne sois pas cruche

Et arrête de t’exposer…

On trouve des traces

De ce beau proverbe

Dans Le Roman de Renart.

À force de s’exposer au danger on y

Succombe. En héraldique, la cruche avec  

Son cousin pichet, demeurent des meubles

 Rares quand on songe à la quantité de vin

Que l’on aura produit en France en 2013

45 millions d’hectolitres et plus après

Et bu Français : 31 millions

D’hectolitres en 2011.

heraldie.blogspot.com/2014/08/la-cruche-et-le-pichet

.

.

Fond

.

267 6

.

Évocation 

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

.

Symbolique

.

Une  cruche  serait  un

Symbole  de  stupidité.

Un   pot   demi-plein

 Est l’image du sot.

Ce symbole peut

Se retrouver

À évoquer le karma,

Façonné par nos actions.

Ce symbole féminin évoque

Aussi les génies domestiques.

La danse du pot est un rite

De fertilité très sexuel.

amevoy.pagesperso-orange

.fr/astrologie/CRUCPOT

.

.

Fond/forme 

.

La culture est aussi nécessaire

Et voire même vitale à l’homme

Que la boisson, et  la  nourriture.

Aussi surprenant que ça paraisse

Un être, sans la moindre culture,

Se rapprocherait… des animaux

Lors, il n’y a aucun pays, sans, 

Sinon il serait traité de cruche

Et voire même de « crétin ».

.

Textuels et illustrations   >>

266 – L’estran est toujours en mouvement

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Marée monte

La marée est à l’étale

Puis la marée  descend,

Toujours  à recommencer,

En un mouvement perpétuel,

Imprimé, gouverné par la Lune.

Il s’en passe des choses sur l’estran

Des algues, coquillages, des  poissons,

Y vivent, tantôt dans, tantôt hors d’eau

Sans compter baigneurs … qui s’agitent,

Se font surprendre parfois par le courant

Ou niveau qui monte, et, parfois, très vite.

 .

Une salive de mer,

 Sur langue de terre,

 Parle autre langages

 Changeant paysages.

 .

   Cela, perpétuellement,

    C’est le sort de l’estran,

     Qu’après s’être couvert,

      Qu’aussitôt…découvert.

 .

          Crustacés et coquillages,

             Y vivent,  y  emménagent,

               Sous algues, ou  goémons,

                 Étalant des cheveux longs,

                  Sous le rocher, gros galet

                   Qui apparaît, disparaît.

 .

                       C’est un monde à part,

                          Lisière,  de nulle part,

                            Entre deux mondes :

                              Et s’il nous étonne,

                                En nous, résonne.

.

Extensions

.

L’estran est un monde très beau à lui tout seul :

Il est riche, éphémère, et soumis aux variations

De hauteurs de marées et de forces de courants.

En méditerranée,  il n’y en aura quasiment pas,

Que sur côtes atlantiques, et  en mer du Nord.

L’estran, une fois découvert, pourra  doubler

Tripler l’étendue d’une ile accessible à pied.

Les plus conséquents, Mont Saint Michel,

Et aux Iles Chausey  et Estuaires bretons.

.

Côte de Granit Rose, pour ne citer qu’elle,

Changera complément de visage  par suite

De nombreux rochers affleurant dans la mer,

Qui se découvrent à marée basse, faisant parfois

Reculer la mer de plus d’un kilomètre au large.

Il y a de de la variété de vie dans cet estran,

De minuscules poissons, des coquillages

Végétation d’algue couleurs diverses.

.

Certains endroits constituent de véritables marais

Ou l’eau d’une rivière ou d’un ruisseau se mélange

À celle de la mer pour creuser ou garder des trous

Saumâtres et parfois même des sables mouvants.

Contrairement aux apparences,  l’estran  bénéficie

De vie visible pour amoureux de la mer, seulement !

.

L’estran, bien petit en mer Méditerranée

Du fait du marnage de moins d’un mètre

Est immense en Bretagne pour marnage,

De dix à quatorze mètres selon ses  côtes

Et recèle grande quantités d’être vivants

Favorisant l’occasion  de la pêche à pied,

Pour ramasser  des coques, moules,  etc.

Il y a aussi nombre  de végétaux marins,

Et laminaires parmi algues comestibles.

.

L’estran est un monde à lui tout seul, à part,

Il se couvre et se découvre deux fois par jour.

Il est fait de vase, de sable, cailloux, rochers :

Bon  nombre de petits animaux,  y survivent.

.

 Mais il y a, aussi, les plantes semi aquatiques,

Telles certaines algues, dont les algues vertes,

Les salicornes, les soudes marines et obiones

Et qui supporteront l’eau salée et l’air iodé !

.

 Nombre de pécheurs, à pieds, aux marées.

Le littoral n’est pas qu’un garde-manger :

Il s’agit  d’un milieu, riche, mais fragile,

Qui compte 1200 espèces à préserver.

.

Fragments 

.

L’estran est un Monde à lui tout seul :

Un entre-deux qui se découvre souvent,

En tous cas à chaque marée, forte/faible

Et abrite bien des vies d’espèces vivantes.

Parfois c’est étendue de sable  ou  de vase,

Parfois de cailloux, voire roches saillantes

Grande marée, est totalement submergée

Se retire loin comme Mont Saint Michel.

.

On y trouve sortes d’algues en couleurs,

Des vertes, des marrons, et des noires :

Les premières étant des laitues de mer,

Dernières plus proches des laminaires,

Marrons s’échoueront partout, l’hiver,

Qu’un goémonier ramasse en engrais.

.

Des coquillages, en veux-tu, en voilà,

Certains ramassent, à la pelle : seau.

Je me limite souvent aux bigorneaux,

Avec de la chance, palourdes, couteaux.

.

Arrive parfois, que j’en reviens bredouille :

Je cours chez poissonnier, bouquet crevettes

.

Lors je reviens des moules, moulu ; des coques.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Marée monte

   La marée   est    à l’étale

  Puis la L   marée   M  descend,

Toujours  ‘   à recom    O     mencer,

En un      E  mouvement  U  perpétuel,

Imprimé     S    gouverné     V par la Lune.

Il s’en passe  T  des choses      E   sur l’estran

Des algues,     R  coquillages     M     poissons,

Y vivent tantôt A   dans  tantôt  E    hors d’eau

Sans compter   N  baigneurs,  N qui s’agitent,

Se font surprendre parfois  T par le courant

Ou niveau qui monte, et, parfois, très vite.

 .

Une salive de mer,

 Sur langue de terre,

 Parle autre langages

 Changeant paysages.

 .

   Cela, perpétuellement,

    C’est le sort de l’estran,

     Qu’après s’être couvert,

      Qu’aussitôt…découvert.

 .

          Crustacés et coquillages,

             Y vivent,  y  emménagent,

               Sous algues, ou  goémons,

                 Étalant des cheveux longs,

                  Sous le rocher, gros galet

                   Qui apparaît, disparaît.

 .

                       C’est un monde à part,

                          Lisière,  de nulle part,

                            Entre deux mondes :

                              Et s’il nous étonne,

                                En nous, résonne.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pendentif ou boucle d’oreille

Un spermatozoïde avec flagelle,

Un chapeau   monté  sur une tige,

Peut-être champignon,  méduse

.

266 4

.

Peu probable que des champignons

Poussant sur l’estran :

Ou une méduse, qui en se déplaçant,

Lui ressemble un peu !

Estran ne produit pas champignon

Champignon : c’est terre, sous-bois :

La méduse par contre s’en approche :

Mais vrai que les deux se ressemblent.

.

Symbolique 

.

Champignons

Sont des plantes qui,

Sous une apparence identique,

Peuvent être comestibles ou vénéneuses.

Aussi, les champignons symbolisent le soupçon.

En Asie, et  encore plus notamment en Chine,

Il est symbole de la longévité et la fertilité.

 .

D’ailleurs, dans la mythologie,

Il figure parmi les attributs

  Du dieu  de la  longévité.

    Cette association tient

      Sans  doute  au fait

           Qu’une fois séché,

           Il se conserve.

Modifié : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-champignon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Peu probable que des champignons

Poussant sur l’estran :

Ou une méduse, qui en se déplaçant,

Lui ressemble un peu !

.

Symbolique

 .

Étrange animal

Venu des fonds marins

Méduse est faite de 95% d’eau.

Fille de la Lune  et   fille des Océans,

Symbole du Féminin Sacré unissant

À la fois Vénus, Neptune et la Lune,

Est Eau,  mémoire des mémoires,

Psyché viscérale, archétypale.

La mythologie regorge

De textes à son propos,

Ses tentacules urticantes

Et paralysantes, servent

À piéger bien des proies.

Elle incarnerait à la fois

Ce qu’il y a de plus beau

Dans   notre   Féminin :

 Sacré,  charme,  beauté,

La douceur,  sensualité,  

La vie et voire l’amour,

Ce qu’il y a de plus vil :

la haine, la vengeance,

La destruction, la folie,

La fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

 .

.

Fond/forme 

 .

L’estran est la partie du littoral, située

 Entre niveaux connus des plus hautes

Mers et celles des plus basses…mers.

.

 Lors étendue varie selon coefficient

De la marée et de force des vents.

Sur côtes bretonnes, il est connu

Pour découvrir la mer au loin.

.

Textuels et illustrations  >>

265 – Une sirène amoureuse, figure de proue

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Sirène chacun sait

Que ça n’existe pas,

Sinon à ce conte-là,

L’on serait vite refait.

.

Mais rien n’empêche

De  vous   l’imaginer,

Autre et qui plus est

Proue   d’un  voilier.

.

Et puis, un marin,

Fatigué et fourbu,

Aura  une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

.

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

.

La sirène en figure de proue

Allonge figure de jouvencelle

Incarnant bien,  peu ou prou,

Image que l’on se fait, d’elle !

.

Un marin en figure de poupe,

Tenant debout un jouvenceau

Et sa démarche,  qui chaloupe,

De long en large  de ce bateau.

 .

Entre les deux, se trouve quoi :

Un même élan,  des plus beaux,

Qui les rapprochent  par l’émoi,

Mais à distance beaucoup trop.

 .

Rêve de se trouver pied de mât,

Pour pratiquer  de haut en bas

Voici que marin   s’y attache,

Voix de sirène l’en détache,

.

L’emprisonne en ses bras, 

Lèvres étouffent sa voix

Voilà  ce   sortilège  levé,

Poupe proue aimées.

.

Extensions 

.

La sirène est, en soi, ou pour nous,

Une métaphore de la séduction forcée

Dès lors, qu’à son chant, on ne peut résister

En aucune manière sauf à se boucher les oreilles

Et s’attacher pieds et bras à un mât ou un mur.

.

Mais c’est aussi  une métaphore  de l’attraction

Incontrôlée, d’autant qu’on ne voit que sa tête

Pas ses pieds : tromperie sur la marchandise

Quoiqu’il en soit  où  bien l’amour  lui rend

Ses jambes ou bien elle attire son amant

Au fond de l’océan, il y aura deux faces

Deux apparences de la petite sirène :

L’une en femme, l’autre en poisson.

 .

«Les sirènes  étaient   représentées,

Chez les Grecs, avec corps d’oiseau

Et une tête de femme, mais jamais

Avec un corps de poisson en la mer

Comme dans les mythes nordiques »

.

Wikipédia, Sirène, mythologie grecque

Ce qui en fait une autre variété, hybride

Beaucoup plus aérienne … qu’aquatique !

.

Sirène, si reine, qui règne sous la mer et les cœurs de marins :

Leurs séductions amoureuses sont-elles sincères, bienveillantes

Et même si l’on est sûr à présent, qu’il s’agit bien d’une légende,

Qu’est-ce qui me dit que dans le rêve je n’en suis pas prisonnier

En tous cas dans l’inconscient tel cauchemar reste bien ancré

Au point qu’imaginaire nocturne me force comme à penser

Qu’un bon nombre de femmes pourraient bien les imiter

En cherchant autre compensation que celle, sexuée !

.

Pourquoi une sirène s’acharnerait

À vouloir séduire à tout prix un humain

Alors que Triton, fils de Poséidon et d’Amphitrite,

Est divinité marine mineure de la mythologie grecque.

Lors s’ils seraient bien l’équivalent masculin des sirènes,

Elle n’a qu’à se marier avec l’un d’entre eux, au fond !

 .

D’accord, mais que deviendrait alors le conte,

Et qui nous émotionne au plus haut point !

On revient aux sources, celles d’Homère,

Sauf que c’est Ulysse attaché au mât,

Et que les sirènes sont des oiseaux

Et qu’en plus elles lui chantent.

.

Fragments 

.

Existe un pendant masculin aux sirènes

On donne le nom de triton en mythologie:

Je n’ai pas souvenir d’un conte  ou légende,

Faisant état d’une telle et belle dramaturgie.

Sirènes oiseaux seront celles du sud, d’Ulysse

Qui ne doit pas céder à ses chants maléfiques

Sirènes poissons, seront celles plus nordiques

Ne peuvent sortir de l’eau, épouser un prince.

.

Sur des navires anciens, on les trouve parfois,

Comme figures de proue, pointant leurs seins,

S’agit-il d’une sorcière,  évitant  tout naufrage,

Ou d’amour impossible entre marin et femme.

De tragique dans les contes, elle devient divine

On la voit évoluer avec poissons, en aquarium.

.

Ma sirène à moi, elle chante comme une diva,

Elle nage et danse comme un poisson en l’eau

A tout pour me séduire, non pour me réduire,

Je ne veux que la suivre en chacun de ses pas.

.

J’ai parfois souhaité qu’elle devienne ma muse

Surtout quand en bateau, en mal d’inspiration.

.

Amour impossible : qu’il reste au fond de l’eau.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

 .

Sirène chacun sait

Que ça        n’existe pas,

Sinon à               ce conte-là,

L’on serait Ô   //   Ô vite refait.

Mais rien        //        n’empêche

De vous        //         l’imaginer,

Autre  et  ===  qui plus est

Proue       d’un      voilier.

Et, puis,  un    marin,

Fatigué, fourbu,

Aura une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

La sirène en figure * de proue

Allonge figure    U  jouvencelle

Incarnant bien  N peu ou prou,

Image que l’on  E  se fait, d’elle !

.

 Un marin en   S  figure de poupe,

    Tenant debout   I    un jouvenceau

       Et sa démarche,   R     qui chaloupe,

         De long en large     È    de ce bateau.

                N

             Entre les deux,      E   se trouve quoi :

              Un même élan,      *    des plus beaux,

                Qui les rappro       A  chent par l’émoi,

                 Mais à distance    M  beaucoup trop.

                         O

                       Rêve de se trouver  U       pied de mât,

                         Pour le pratiquer    R  de haut en bas

                         Voici que marin     E     s’y attache,

                            Voix de sirène       U   l’en détache,

                                    S

                                L’emprisonne   E  en ses bras,

                                 Lèvres étouf   * fent sa voix

                                      Voilà  ce   sortilège  levé,

                                           Poupe proue aimées.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tête, un torse,

Une queue de poisson,

C’est bien sur une sirène 

Seins nus  et  cheveux longs !

.

265 4

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

.

Symbolique

.

M

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps étant d’un poisson

Ou  oiseau,  selon diverses légendes,

Sirènes séduisaient navigateurs

Par la beauté de leur visage et

La mélodie  de leurs chants,

Puis les entraînaient dans

La mer  pour  s’en  repaître,

Comparant la vie à un voyage,

Les sirènes figurent embûches,

Nées des désirs, des passions,

Créations   de    l’inconscient,

Rêve fascinant, terrifiant

Autodestruction désirs.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

265 6

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

.

Symbolique 

.

Tout le XIXème

Tout le XIXème

Siècle   est   imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Ce contexte se reflète dans la peinture

Symboliste, dans laquelle s’opposent

Cohabitent deux visions de femme.

L’une idéalisée et asexuée,

Séraphique, androgyne,

L’autre  … castratrice,

Fatale, mante religieuse.

Et  si l’art  symboliste révèle

Ainsi un nouvel érotisme sulfureux,

Parfois fétichiste, sadique ou satanique,

Liant Éros  et  Thanatos,  il illustre aussi

L’ambiguïté des rapports entre l’homme

Et la femme, et annonce la recherche

De nouvelles identités sexuelles.

julien.gadier.free.fr/femmemain

.

.

Fond/forme 

 .

Femmes ou oiseaux, qu’importe,

Le charme des sirènes ne sera pas

Dans leurs formes mais leurs voix

Qui vous enchante, vous ensorcelle

Et jusqu’à ce que vous vous fassiez

Épouser et voire dévorer par elles,

Un destin bien tragique, s’il en est

En bref, mieux vaut s’en méfier !

.

Textuels et illustrations   >> 

 

264 – Vivre en mer une rage de dent carabinée

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

 Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

.

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

.

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

.

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

 

Extension

.

Rage de dent : déjà qu’à terre,

Pas marrant,  on peut s’arrêter

En pharmacie, chez un dentiste

Pour se faire soigner d’urgence ;

En pleine mer,  que faire d’autre

Qu’attendre  de joindre  un port,

Le temps  n’était  point  à la joie

Et l’humeur, pas à la navigation.

.

Le temps s’étire, et, chaque heure

Vous fatigue comme journée entière.

Dormir, impossible, même s’assoupir

À moins de se bourrer de somnifères

Et quand il faudra  monter le quart,

Il n’y aura plus personne à la barre.

Mal  lancinant, permanent, rappelle

Comme  une tempête  sous  un crâne,

Arête de poisson logée entre deux dents

.

En la gencive mais je ne l’ai su, qu’une fois

Rage de dent passée, regardant ma dentition

En un miroir le lendemain : extraite toute seule.

Je m’étais bien laver les dents mais elle avait juste

Échappé à ma vigilance et servie de fer de lance,

À ma gencive pour me rappeler son existence.

.

Une rage de dent : l’analogie est forte mais elle convient bien,

Tellement on est en rogne sous l’effet de la douleur continue.

Auparavant, nombre de marins étaient atteints du… scorbut,

Faute de vitamine C provoquant déchaussement des dents,

Purulence des gencives, hémorragies et jusqu’à la mort,

J’ose même pas y penser, je vais manger des citrons

Des fois que… sur un voilier, tout peut arriver !

.

On devrait emporter avec soi

Dans une trousse à pharmacie

Du genre des premiers secours,

Quelques bons clous de girofle !

.

On peut se demander pourquoi ?

Parce  qu’enfoncé, dans une dent,

Il calmerait, parait-il, la douleur :

Parlez-en donc, à votre dentiste !

.

De toute manière, y en avait pas

Et à peine de petits antalgiques

Ont diminué très peu le stress

Au point de devenir chèvre.

.

Fragments

 .

L’on dira ce que l’on veut,

Quand on a  mal aux dents,

C’est embêtant, c’est rageant,

On ne fait plus rien, on ne peut.

.

Quand on est  à terre : pharmacie,

Avant d’avoir rendez-vous  dentiste,

Mais  en pleine mer, n’y comptez pas

Faut faire avec médicaments du bord.

.

Faut dire que le dentiste, roulette, toupie,

Il fut un temps, n’attirait pas les patients,

Aujourd’hui, on y court, pour petite carie.

L’on s’empresse même de lui dire : merci.

.

Blaise Pascal soignait ses maux de dents,

En résolvant problèmes mathématiques :

J’ai bien essayé, mais ça n’a pas marché,

J’ai trouvé  un calmant  dans ma cabine

.

Le jour, ça va à peu près, on sent moins

La douleur mais, la nuit,  mal dérange

À tel point  de n’en pas fermer l’œil,

Finir par avoir mal ailleurs aussi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

 .

Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

VIVRE EN MER

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

 .

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

RAGE DE DENT

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

 .

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

 .

CARABINÉE

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut …  une toupie,

Rappelant comme une

Sorte de dent acérée

En bas, un pilier ?

.

264 4

.

É

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette du dentiste :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

Une rage de dent fait penser au dentiste

Qui lui fait penser à la roulette qui elle

Ferait penser à une fin de sa douleur

Mais une toupie ne soignerait rien.

 .

Symbolique 

 .

Philosophe Platon en

Personne, s’interroge,

En   «La République»,

Sur le  point  de  savoir

 Si  l’axe    de   la   toupie

En mouvement est immobile,

Le symbole     de     l’instabilité,

D’une     activité      incessante,

D’une     imprévisibilité     etc.

De grâce  d’un personnage.

Dans  certaines  îles   de

l’Océan     Pacifique,

Produirait un son

 Proche de voix

Humaine.

VVV

V

blog.lesoir.be/jour-apres-jour

.

.

Fond

.

Évocation

.

264 6.

.

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette pour dents :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

.

Symbolique 

 .

Rage de dents se caractérise

Par une douleur dentaire intense.

Pouvant avoir plusieurs origines

Comme les caries, les pulpites,

Inflammations  causées par

Une carie  proche d’un nerf

Ou les  abcès,  gonflements

Douloureux   de   la  gencive.

En tous cas, réaction s’impose.

Si vous  ne consulter  dentiste,

Il  faut, brosser plusieurs fois

Par jour dent, brosse douce,

Pour éviter les bactéries,

L’aggravation  de

 L’inflammation.

doctissimo.fr/html/dossiers/

douleur/rage-de-dent

.

.

Fond/forme 

.

La toupie fait le même mouvement

De rotation rapide que la roulette

Mais ne fait pas le même bruit

Et surtout pas le même effet

Dès qu’on creuse la dent,

Le nerf se mettra à vif

Avec douleur en pif

Et puis, soignée,

Ça s’arrêtera,

Merci doc.

.

Textuels et illustrations  >>  

 

263 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La nature nous offre

Son paysage émouvant

Si on va au-devant d’elle,

Se promenant, cheminant

Entre  les bords  de la mer,

Et les routes de campagne

Et sur sentiers forestiers,

Comme  en  montagne,

Elle nous fait oublier,

Ennuis  vie moderne

Qui  nous  stressent,

Nous  la rend  terne.

.

Si j’ai temps à perdre

 Je mets  les chaussures

Pour aller marcher, dur

Sur cailloux, sable, herbe.

Mes souvenirs sont nature

Qui sont rentrées  par pieds,

Tout autant que  par mes yeux.

.

Il est vrai, pour ne pas les reperdre,

Partout où j’aurai longtemps marché,

Je me souviendrai   de  toutes les odeurs

De sous-bois de prés, d’herbes et de fleurs.

Faire une belle randonnée en beau  paysage,

Qui, à chaque virage, présentera  ses visages,

Est comme bon voyage, en soi,  réconciliation

Avec la splendeur de la nature diverse à foison.

.

Nous sommes couronnement en faisons partie,

Mais les uns la chérissent et d’autres, la fuient.

Suivez itinéraire, fléché  jaune ou blanc-rouge,

Pour petits ou grands sentiers de randonnées,

Seul, à deux, à trois, à plusieurs, voire groupé

Marcher sans arrêt sans discuter, vous bouge

Les sangs, idées sont à vos rythmes cadencés,

De pauses, pour consulter la carte des égarés.

.

Ici, une route pavée d’ancienne voie romaine,

Là un chemin creux, sait-on où il nous mène :

C’est ce qui fait le  charme de nos randonnées

Avis sont partagés vers droite on s’est trompé

Comment, à une carte ou son instinct, se fier,

S’il n’y a plus  de  marques  pour nous guider.

.

Arrivé à mi-parcours, moitié des gens fatigués

Demande quand on arrive car  ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants, et cloquants,

À marcher, ils ont des problèmes handicapants.

On ne croise presque personne, sur les sentiers ;

Seraient-ils assis,  en fauteuil,  à regarder la télé !

.

Ma randonnée sur sentier de campagne, en forêts,

Suivie de parcours, sur un chemin en  bord de mer,

Termine sa grande boucle sur le parking du départ !

Bien de belles images ont été stockées, quelque part,

En ma mémoire, qui ne se lasse pas de les distinguer :

J’ai beau les parcourir  je ne finis jamais de m’étonner.

.

Extensions 

.

Les randonnées … en bord de mer,

Sont toujours attrayantes, plaisantes

Tant le contraste avec la forêt où l’œil,

Est prisonnier du sous-bois des arbres

Est saisissant, voire même angoissant

Par le manque d’horizon, ou lumière.

.

Les randonnées différent, tant elles seront variées ou  complémentaires :

Chemin pratiqué vous emporte en pleine nature sauvage ou domestiquée

La Bretagne, en particulier, dispose d’un vrai labyrinthe  de randonnées,

Où l’on peut se perdre sans la moindre crainte de ne point s’y retrouver,

Tant campagnes, forêts, bords de mer, s’y succèdent, sans discontinuer.

.

Mer calme, bleue turquoise,

Plus campagne  vert  tendre,

Traversée de forêts, sous-bois,

Forment programme de rando,

Des plus enviables, plus enviées.

.

Il  y a tant  et tant, de  diversités,

Dans les paysages où l’on marche,

Que l’on ne sent, nullement, fatigue,

C’est juste  une danse, pour les pieds,

Juste régal inoubliable pour les yeux !

.

Et puis à l’arrivée, on est prêt à repartir

À recommencer nouveau périple, même

Mais peut-être aussi  que la compagnie,

Nous aide à déjà ailleurs nous projeter,

Comme si on avait des ailes aux pieds.

.

Fragments

.

La mer, la forêt, la campagne,

Le marais, la dune, montagne :

Autant de lieux  et  de paysages,

Qui offrent atmosphère  sauvage.

.

Bord de mer : comment se lasser :

L’eau est toujours à portée de pied,

On traverse parfois plage mouillée

Quand on ne marche sur rochers.

.

Chemin de terre, champ ou forêt,

Parfois droits et parfois sinueux,

Traverse hameaux, villages, prêts

À désaltérer les gosiers d’aqueux.

.

Laisser tomber toutes les coupoles,

Y a aucune chance d’en rencontrer,

Elles ne pourraient être qu’en villes,

Aurez plus de chances pour chapelle.

.

Si vous chercher un dôme, admirateur,

Enfoncez-vous dans une profonde forêt,

Elle peut vous offrir bon abri protecteur,

En base d’arbre ou sommet, selon attrait.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

La nature nous offre

Son paysage émouvant

Si on va au-devant d’elle,

Se promenant, cheminant

Entre  les bords  de la mer,

Et les routes de campagne

Et sur sentiers forestiers,

Comme  en  montagne,

Elle nous fait oublier,

Ennuis  vie moderne

Qui  nous  stressent,

Nous  la rend  terne.

Si j’ai temps à perdre

 Je mets  les chaussures

Pour aller marcher, dur

Sur cailloux, sable, herbe.

Mes souvenirs  sont natures,

Qui sont rentrées, par mes pieds,

Tout autant que         B     par mes yeux.

Il est vrai, pour ne pas     O       les reperdre,

Partout où j’aurai longtemps       R          marché,

Je me souviendrai de toutes les          D           odeurs

De sous-bois de prés, d’herbes et de      *              fleurs.

Faire une belle randonnée, en beau       M            paysage,

Qui à chaque virage, présentera            E              son visage,

Est comme bon voyage, en soi                         réconciliation

Avec la splendeur de la nature            *               diverse à foison.

Nous sommes couronnement           C                 en faisons partie,

Mais les uns la chérissent et           H                   d’autres, la fuient.

Suivez itinéraire, fléché                E                 jaune ou blanc-rouge,

Pour petits ou grands                 M                 sentiers de randonnées,

Seul, à deux, à trois,                  I                     à plusieurs, voire groupé

Marcher sans arrêt,                N                      sans discuter, vous bouge

Les sangs, idées,                     *                  sont  à vos rythmes cadencés,

De pauses, pour                    T                      consulter la carte des égarés.

Ici, une route                         E                  pavée d’ancienne voie romaine,

Là un chemin                         R                  creux, sait-on où il nous mène :

C’est ce qui fait le                     R                       charme de nos randonnées,

Avis sont partagés                         E                     vers droite on s’est trompé

Comment, à une carte                      *                         ou son instinct, se fier,

S’il n’y a plus de marques                                                pour nous guider.

Arrivé à mi-parcours, moitié                      E                        des gens fatigués

Demande quand on arrive, car                       N                       ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants                        T                       et  cloquants,

À marcher, ils ont des problèmes han                      I                       dicapants.

On ne croise presque personne, sur les                       E                      sentiers ;

Seraient-ils assis,  en fauteuil,  à regarder                  R                         la télé !

Ma randonnée, sur sentier de campagne                   *                      , en forêts,

Suivie de parcours, sur un chemin en                   F                       bord de mer,

Termine sa grande boucle sur le                   O                     parking du départ !

Bien de belles images ont été                  R                      stockées, quelque part,

En ma mémoire, qui ne se                    E                  lasse pas de les distinguer :

J’ai beau les parcourir                       T                je ne finis jamais de m’étonner.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ça peut être une grande gourde d’eau

Tout autant qu’une coupole d’église 

Ou un chemin menant à un sommet,

Voire une cloche, clochette, clocher !

.

263 4

.

Une gourde ou bouteille d’eau,

Comporte un intérêt en rando :

Ne négliger  la  découverte  d’une

Chapelle, d’une   coupole  d’église.

Il n’y en a pas que pour les bouteilles

Et de quelques formes qu’elles soient

Il y a aussi les dômes et les coupoles,

Cela dit, forme se distingue du fond.

.

Symbolique 

.

Dans

Les   églises,

Toute    coupole,

Tenue    pour     symbole

Du ciel,    et domine     la nef,

Figure  monde terrestre, visible,

Éclairée, orientée  par  sanctuaire,

Reflet  du  monde  visible, intelligible.

En la Bible, cette coupole reste le trône

De Dieu, c’est vers elle que s’élève Christ

Lors de résurrection après mort en croix.

Atelier-st-andre.net/stgeorges/petit_dictionnaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

263 6

.

Une gourde ou bouteille d’eau,

Comporte un intérêt en rando :

Ne négliger la découverte  d’une

Chapelle, d’une coupole d’église.

.

Symbolique 

.

Une

Coupole est

Une voûte dont la

Forme   qui se   rapproche

D’un    hémisphère en  évoquant

Une coupe  renversée, où sa base  peut

Être circulaire, elliptique  ou  polygonale,

Tandis que le profil  peut, également, varier.

Si la coupole  est  surmontée  d’une toiture,

Cette dernière sera plutôt  appelée dôme,

Et  cela  bien que les deux termes soient

Utilisés comme autant de synonymes.

En  astronomie, la coupole  désignera

La  partie   supérieure  d’un  bâtiment

Généralement construite demi-sphère

 Mais pas toujours qui souvent protège

 Le télescope puis sant  qu’elle contient.

fr.wikipedia.org/wiki/Coupole

 .

.

Fond/forme 

.

On peut marcher partout,

Il y a tant à faire  et à voir :

Du chemin,  on trouve le bout,

Quand  il s’agit  de ce  bel espoir,

De communier avec mère Nature.

La mer, la campagne, la montagne

Nous offrirons  autant de paysages,

Divers, variés, plaisants,  étonnants,

Qu’on n’aura  qu’embarras  du choix.

Parfois, randonnées  courtes, longues,

Souvent en boucles, sinon aller-retour.

La Nature a pour unique couple, le ciel,

Et ce dôme lui fournit ses espaces infinis

Et qu’on prendra le temps de contempler

Lors d’une pause, repas, sous la canopée,

Ou en haut d’un sommet, en bord de mer.

.

Textuels et illustrations   >> 

262 – Une randonnée dans de belles vallées

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Des vallées, des monts,

À explorer.

Des rivières… des ponts,

À enjamber.

Des sources  et fontaines,

À retrouver.

Des paroles, des fredaines,

À raconter.

Des ventres, voire des dos,

À fatiguer.

 Sinon, paysages nouveaux,

À visiter.

Mais voilà ça vous prendra

La journée.   

 .

Je vais en être … essoufflé,

À randonner,

À cueillir des fruits légers

D’un jour léger,

Où des vents,  d’intimités,

Parfument haleines

D’eaux claires,  troublées,

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée  t’attend,

Pentue devant.

 .

Faire attention à ce marais,

Etant fangeux exprès,

Mieux vaut grimper sur mont,

Que de s’enfoncer profond :

Simple question de point de vue,

Si randonnées se perpétuent,

Il est vrai qu’arrivés, là-bas, là-haut,

Le monde est plus vert et beau.

Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu,

Monts et vallées sont le premier aperçu ! 

.

Extensions 

.

Voilà bien une randonnée bucolique, romantique

À souhait, s’il en est, et d’un cachet  et de reflets,

Presque désuets, sonnant  comme air cantique !

Quoi de plus reposant qu’une belle et profonde

Vallée verdoyante, agrémentée d’une rivière

Et d’un plan d’eau, d’accidents de terrain

Qui lui donnent son caractère original.

.

Une vallée, c’est une lente descente,

Avec la vue sur l’échappée de l’horizon

Qui se poursuit jusqu’ au loin, ou ailleurs ;

Une vallée c’est une trouée entre des massifs,

Obstacles naturels qui la protègent, la défendent ;

Une vallée c’est parfois une lente montée vers un col,

Une source plateau où paissent nombre de troupeaux,

Une vallée, c’est aussi, encore et surtout, un lieu de vie,

Lors presque toutes les habitations ont jardin arboré,

Pelouse bien coupée, des massifs de fleurs, colorées,

En écho, harmonie avec la nature qui les entoure

Et les laissent respirer un air pur, dépoussiéré.

.

Chant d’un coq, oiseaux, aboiements d’un chien,

Meuglements de vache, hennissements de cheval,

Battements cloches village, vous accompagnent,

Au long de votre randonnée comme scandée.

Passer une vallée pour grimper un mont

Et loger une vallée en le contournant

Constitueront deux programmes.

.

Randonnée dans une vallée n’est pas randonner sur un mont.

Dans bon  nombre de vallées, il y a des cours d’eaux, des ponts,

Tandis que  sur les monts : des ravins,  voire des pics, précipices.

Randonner en fond de vallée se passe dans de meilleurs auspices,

On peut  flâner, papillonner, s’intéresser, verdure  et  botanique,

Sans compter s’arrêter près d’un ruisseau, pour le piquenique.

Si on garde l’œil ouvert, ses souvenirs rentrent par ses pieds.

.

Toutes les vallées  ne  se ressemblent :

Chacune aura un charme particulier,

Tout comme  des  bruits  d’activités,

Qui troublent un calme, recherché !

.

De la monter puis de la descendre,

Donnera panoramas différenciés :

D’autant si l’on est  autre versant,

Avec rivière  comme base, repère.

.

Il existe bien  des vallées désertes,

Où l’on ne rencontre pas activités.

Une des impressions  qu’on retire :

Une  nature  vierge ou  ensauvagée !

.

Fragments

.

Marcher au milieu d’un paysage

À vous couper le souffle est  comme

Vivre un rêve éveillé, en communion

Nature, sans aucune transformation,

Et ce qui est vrai en haute montagne,

L’est autant  …  en pleine campagne

Où l’on découvre  ses belles vallées

Que l’on a plaisir à… contempler.

.

Il y aurait un grand contraste

Entre verdure  dans la vallée,

Roche pentue, en montagne :

Douceur de vie contre aridité,

Mais les deux méritent détour,

Chacun son charme particulier !

.

Montagne est bien plus fatigante,

Elle use vos pieds,  voire vos genoux,

Requiert beaucoup  d’énergie  et  d’eau,

Lorsque vous êtes rentré, avez mal au dos.

.

Les vallées  sont bien reposantes, romantiques,

Durées correspondent aux distances parcourues.

.

Au final,  la vallée est belle, la montagne : rebelle !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

RANDONNÉE

Des vallées, des monts,

À explorer.

Des rivières… des ponts,

À enjamber.

Des sources  et fontaines,

À retrouver.

Des paroles, des fredaines,

À raconter.

Des ventres, voire des dos,

À fatiguer.

 Sinon, paysages nouveaux,

À visiter.

Mais voilà ça vous prendra

La journée.  

 .

DANS DE

Je vais en être … essoufflé,

À randonner,

À cueillir des fruits légers

D’un jour léger,

Où des vents,  d’intimités,

Parfument haleines

D’eaux claires,  troublées,

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée  t’attend,

Pentue devant.

 .

BELLES VALLÉES

Faire attention à ce marais,

Étant fangeux exprès,

Mieux vaut grimper sur mont,

Que de s’enfoncer profond :

Simple question de point de vue,

Si randonnées se perpétuent,

Il est vrai qu’arrivés, là-bas, là-haut,

Le monde est plus vert et beau.

Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu,

Monts et vallées sont le premier aperçu ! 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un réservoir,  une flamme,

Un anneau : une lampe,

Oui mais lampe  de qui :

D’un obscur  mineur ?

.

262 4

.

Lampe d’exploration ancienne,

À mèche et flamme

Pour les caves, les grottes, mines,

Endroits obscurs.

Lampe et randonnée … sauf la nuit,

Ne se prêtent pas main forte ensemble,

Et s’il s’agit d’une lampe d’obscur mineur

Son travail n’a rien d’une belle randonnée.

Symbolique 

.

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile  ou  à  pétrole,

Représente toujours

 .

Une lumière intérieure, énergie,

Capacités,  des  talents  maitrisés

 .

L’homme maîtrise la lumière  avec

Un pouvoir d’allumer et d’éteindre.

 .

Lumière symbole de connaissances,

Tu apprends de jour en jour à mieux

 .

Te connaître,  tu évolues  grâce  à c es

Informations  et  à  tous  ces  savoirs.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

262 6

.

Lampe d’exploration ancienne,

À mèche et flamme

Pour les caves, les grottes, mines,

Endroits obscurs.

.

Symbolique 

 .

Notre société occidentale,

Vision des choses, manichéenne,

Nous fait considérer le jour et la nuit

Comme moment déconnectés, opposés.

.

La lumière, qui éclaire le jour, est alors vue

Comme un vecteur d’intelligence et de progrès

Alors que l’obscurité de la nuit est vécue,

Elle, une source de peur et de danger.

.

La symbolique de la nuit dans

Notre culture renvoie en effet

À la peur ancestrale du noir,

À l’angoisse du vide et silence

Et quelque part au côté obscur

Des choses  dans  tous  les sens

Terme ténèbres, chaos, enfer.

nuitfrance.fr/page=culture-psycho-

societe&partie=lumiere-obscurite

.

.

Fond/forme 

 .

Il  faut distinguer deux sortes de lumières :

La lumière extérieure, produite par le soleil,

Et celle de la nuit, obscurité, par une lampe,

Servant plus souvent en lumière intérieure :

Là où le Soleil  n’éclaire pas, ne peut éclairer,

Si l’on voudra suivre un chemin, il faut le voir

Ne serait-ce que pour éviter de bien se perdre

Ou pire encore de se blesser sur des dangers :

Le noir n’est pas le vide, le vide n’est pas noir.

.

Textuels et illustrations  >>

261 – La belle de Cadix, statue face à l’océan

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

La belle de Cadix

Évoque, pour les uns

Une chanson de Mariano,

Pour d’autres, une opérette,

Pour d’autres, une fille ingénue

Et pour moi, une statue de Gadès.

Mots pour quatre interprétations !

Ici la belle ne regarde pas l’homme

Mais la mer lors elle le lui a pris

Comme une mégère voleuse

Et elle scrute l’horizon

Avec espoir bon.

.

Près du port debout en front de mer

Elle offre sa nudité, son regard sincère

Au vaste océan et au marin qu’elle attend

Plantureuse, prête à combler…tout amant !

.

Son amant, c’est la mer, elle le lui a tout pris,

Mais elle espère encore un vrai amour de lui :

Lors promis venir chercher … sa sirène chérie,

Pour qu’en leur lit les poissons se multiplient !

.

Solide comme le roc, splendide comme coque :

Elle scrute loin paysage, en cachant son visage.

D’une main, levée, elle voit  l’infini, qui  évoque

Celui qui part, revient, surnage, fait  naufrage.

.

Dans son dos,  les tenant, en son autre main,

Ses vêtements, drapés, qu’elle n’osera jeter :

Dernier sursaut de pudeur ne cachant rien,

Prête à reprendre ce qu’elle a pu dévoiler !

.

Fille ou femme, emblématique, de Gadès,

Dont  j’ignore tout, sinon qu’elle est belle,

Et de Cadix, Dieu que sa pose  interpelle,

Pas séduction osée et cependant, déesse.

 .

Déesse de cœur, de générosité et fidélité

Des  valeurs,  trop   souvent  vilipendées,

Plantée là, sur son  socle, pour l’éternité,

Elle veillera sur l’océan … de ma pensée.

 .

Ah c’est sûr, rien à voir avec la chanson

Mariano où : elle a des yeux de velours,

Mais, même  si elle ne  danse  en  rond,

Tous les Cadixiens l’aimeront toujours.

.

Extensions

.

Des statues, peintures, dessins de marins,

De marines, regardant la mer, il y en a plein.

On y décèle toujours une certaine attente

Une certaine angoisse de ne plus revoir

Celui qu’on aime et sans nouvelles.

.

La plupart du temps, les femmes,

Sont entourées d’enfants, tandis que

Maris et pères se battent contre océans.

Ici, c’est une femme, grande, belle et nue,

Et l’on ne sait guère si elle regarde l’océan,

Avant de s’offrir à lui, ou s’apprête à revoir

Quelqu’un qui revient et, par anticipation.

.

Aucune  légende, à ses pieds, ni ailleurs,

Ne le précise ni même ne le commente,

Laissant libre cours à son imagination

Pour se bâtir un bref ou long roman.

Peut-être est-elle enfant de la mer.

.

Cadix, ville espagnole s’il en est mâtinée d’esprit maure

Une ville très colorée dont le centre est un musée vivant,

Par ses architectures et jardins et ses échoppes bigarrées

L’espace le long du front de mer contraste avec la densité

Des rues et ruelles au centre de la ville, autour cathédrale,

On aime à s’y promener ou à flâner, le corps, l’esprit léger !

On s’attend à voir troupes musiciens, danseurs, s’y exhiber.

.

J’ai longtemps cherché le nom de la statue

Et si elle représentait femme, ayant existé,

Selon l’article documenté dans Wikipédia,

Gadès est le nom de la ville actuelle Cadix.

.

 « La ville disposait de deux centres urbains,

 L’un dans les îles et l’autre dans le continent

D’où le nom de Gadès signifiant «jumeau».

.

Bon, je croyais une femme, et j’ai tout faux :

Qu’importe, mon imaginaire m’aura ébranlé,

À la vue de cette statue qui regarde l’horizon :

Que cherche-t-elle, que voit-elle : son jumeau !

.

Fragments

.

Une statue restera une statue ;

Un bonhomme de neige aussi :

Quoi qu’on fasse ou qu’on dise,

On n’échange pas, avec elle, lui.

.

Certaines sont draperie, vêtues,

Bon pourcentage femmes, nues,

Minorité d’hommes, sexualisés,

Y a pas de quoi être  scandalisé.

.

Statue de Gadès est plantureuse,

Si seins sont, relativement petits,

Ses cuisses et hanches généreuses

Et son port de bras, tête, affermis.

.

Elle semble  scruter,  chercher loin,

Les yeux bien droits visant horizon,

Attendrait-elle  le retour d’un marin,

Pour qui elle éprouverait une passion.

.

 « La belle de Cadix, a des yeux de velours
La belle de Cadix vous invite à l’amour.»

Chante Louis Mariano, mode langoureux,

Mais quel rapport avec cette belle statue !

.

Ou alors on verse dans paroles d’opérettes

Mais qui n’a plus rien d’un air de musette,

Au final c’est moi qui l’aurai nommée ainsi,

.

Parmi  les  nombreuses évocations  et  lieux

Consacrés  à  cet  événement  à  Cadix,  dont

 L’imposant monument  dédié la constitution,

 De la plazza de España répond à ma question.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

La belle de Cadix

Évoque, pour les uns

Une chanson de Mariano,

Pour d’autres, une opérette,

Pour d’autres, une fille ingénue

Et pour moi, une statue de Gadès.

Mots pour quatre interprétations !

Ici la belle ne regarde pas l’homme

Mais la mer lors elle le lui a pris

Comme une mégère voleuse

Et elle scrute l’horizon

Avec espoir bon.

.

Près du port debout en front de mer

Elle offre sa nudité, son regard sincère

Au vaste océan et au marin qu’elle attend

Plantureuse, prête à combler…tout amant !

.

Son amant, c’est la mer, elle le lui a tout pris,

Mais elle espère encore un vrai amour de lui :

Lors promis venir chercher … sa sirène chérie,

Pour qu’en leur lit les poissons se multiplient !

.

Solide comme le roc, splendide comme coque :

Elle scrute loin paysage, en cachant son visage.

D’une main, levée, elle voit  l’infini, qui  évoque

Celui qui part, revient, surnage, fait  naufrage !

.

STATUE

Dans son dos,  les tenant,  *  en son autre main,

Ses vêtements, drapés,   *     qu’elle n’osera jeter

Dernier sursaut de pu  L   deur ne cachant rien,

Prête à reprendre ce    A   qu’elle a pu dévoiler !

*

Fille ou femme em       B   blématique de Gadès,

Dont  j’ignore  tout      E   sinon qu’elle est belle,

Et, de Cadix : Dieu      L  que sa pose interpelle,

Pas séduction osée      L   et cependant, déesse.

E

Déesse de cœur, de     *    générosité et fidélité

Des valeurs,   trop      D    souvent vilipendées,

Plantée là sur son       E   socle pour l’éternité,

Elle veillera sur l’        *   océan de ma pensée.

C

Ah c’est sûr, rien        A    à voir avec chanson

Mariano où elle a       D    des yeux de velours,

Mais, même  si elle     I     ne  danse  en  rond,

Tous les Cadixiens      X    l’aimeront toujours.

 FACE    À    L’OCÉAN

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un flacon avec un bouchon,

Un petit personnage en Lego,

Une tête, un corps,  des jambes :

On pourrait  y voir  une statue ?

.

261 4

.

La statue d’une femme nue,

Scrutant à fond l’horizon de la mer,

Elle semble attendre son compagnon.

Pourquoi nue : nature ou érotisme !

.

Symbolique 

.

La sculpture

Est antérieure au mot

Comme rappelle bien

Michel Serres,

 .

Plus difficile à interpréter que texte,

Résiste au sens propre, sens figuré.

 .

Elle dérive du rocher, de la pierre

Voire du pétrissage  de  matières

Plus  malléables  comme  la  terre,

Fait partie de la masse qui la conditionne

En ce sens, elle relève du regard et toucher.

 .

La statue reste, dans  l’imaginaire collectif,

Au croisement du maternel et du phallique,

Par la masse métaphore de l’inconscient,

Façonnée, travaillée par le sculpteur.

cairn.info/revue-topique

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

La statue d’une femme nue,

Scrutant à fond l’horizon de la mer,

Elle semble attendre son compagnon.

Pourquoi nue : nature ou érotisme !

.

Symbolique 

.

Si le terme

D’éro-tis-me

Parlera à tout

 Le monde,

Peu  de

 Personnes seront

En mesure  de  le définir.

Point de convergence entre

La séduction  et  l’acte sexuel,

L’érotisme n’est pas à confondre

Avec  la pornographie,  pornochic.

Tant si la pornographie  montre tout,

L’érotisme, lui, se contente de suggèrera

Tout ce qui aurait trait   à un acte sensuel,

À l’amour physique et à la relation sexuelle

De manière glamour  et pleine  de charme.

Terme érotisme est d’ailleurs issu du grec

« Éros », connu comme Dieu de l’amour.

marieclaire.fr/,erotisme,20256,689727.asp

.

.

Fond/forme 

.

Une statue est plus qu’une matière,

Une statue est plus qu’une forme,

Une statue est  comme symbole,

 .

Portant un message de beauté

De fierté et parfois d’amour,

Enchâssé,  pour toujours !

 .

Elle aura l’air bien mort

Et  pourtant, un cœur

Bat en son intérieur.

.

Textuels et illustrations   >> 

260 – Le palais-musée de Nestor de la Torre

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pas comme les autres  son musée,

Comme Manrique  il lui était dédié.

Bel artiste que ce  Nestor de la Torre

De même que  son grand frère adoré,

L’architecte  de cette maison unique,

Qui l’abrite après sa mort, d’ici-bas.

.

Son palais est au centre de la Palmas,

A conservé ses   murs  authentiques !

Un témoignage au Monde, d’un esprit

Original, et vivant,  dans cette belle île,

Comme si temps… n’avait prise sur lui.

.

Tant son art, sa beauté, font ce musée,

Et son architecture en fait son support

Voilà des œuvres familiales en un port

Et qui étonneront  milliers d’étrangers,

Admirant mouvement œuvre immobile.

.

Le musée est consacré pour l’heure

Aux œuvres peintes pour Canaries

Poème Atlantique,  en six tableaux,

Mer haute, basse, calme et tempête.

    .

Surréalismes, en  symboles, couleurs,

Évoquent Monde d’Atlantide, en vie,

Comme autant d’états, d’âmes, d’eau

D’au-delà, peut-être, sinon sa quête !

  .

Grandeur d’âme, famille portraitiste,

Dessins de décors d’opéras, de renom.

Il nous déclame  sa passion naturiste,

Chante les amours,  en  toutes saisons

Couples se lovant, en toutes positions.

  .

Le peuple Canarien…n’est pas oublié,

Vaste fresque  sur le mariage, et fêtes,

Les deux frères étaient deux…esthètes

Fortunés certes mais auront tout légué

Aux Canaries … pour notre bon plaisir.

.

Mis à part quelques tableaux, fresques

Sociétales : nous ne sommes pas,  avec

Cet artiste, dans le domaine de la copie

De la réalité, tant tout y est transfiguré,

Par un système de codes et de symboles,

Auquel on adhère spontanément ou non.

.

Extensions 

.

La nature est présente partout

Comme si Nestor était panthéiste.

Il aimait l’opéra, c’est pourquoi ses décors

Correspondent autant avec la musique que le livret.

Son inspiration tient beaucoup d’ile de Gran Canaria

Mais aussi de ses voyages  sur le continent Européen.

Autant Manrique  est proche  des éléments naturels,

Autant La Torre est plein de symboles imaginaires.

.

Ce qui frappe le plus, est l’alliance des deux frères

L’un pour le contenant,  l’autre pour le contenu,

À croire qu’ils avaient un esprit parfaitement

Complémentaire  dans leur art, qu’ils ont su

Le joindre  dans un même lieu, comme les

Fruits d’une famille aux yeux du monde.

.

On peut bien ne pas aimer la peinture,

Plus difficile, résister à l’architecture

Mais en tout état de cause on aura

Du mal à bien séparer les deux !

.

Belle architecture d’un tel musée, conçu puis construit par un frère,

Pour servir d’écrin, aux œuvres d’art, tableaux, peintures, de  l’autre :

Voilà bien un duo d’artiste, chacun en son genre et qui vaut le détour :

De la peinture de Nestor, j’ai retenu l’expressionnisme de la sensualité,

Des corps nus, entremêlés, et enchâssés, en pleine nature … luxuriante,

On y célèbre, en nudité, un hédonisme certain, au certain goût de vivre

Mais tout cela est affaire d’interprétation personnelle, me concernant.

D’autres pourraient y voir une munificence des sens, les consternant.

Oscillant sans cesse entre le réel et le fantasme, il éblouit de poésie.

.

Peu d’artistes exposent dans un tel écrin,

Conçu par architecte de la famille, un frère

Ici : il faut croire qu’ils se sont bien épaulés,

Pour que l’œuvre de l’un converge sur l’autre.

.

Partout, la nature et l’amour, sont à l’honneur

Dans une grande magnificence et de bon aloi :

Créatures humaines se prélassent tendrement

Le long de quatre saisons, comme abandons.

.

Fragments

 .

On hésite entre : porte et portail,

Tant l’entrée parait monumentale

Pourtant en phase  avec  le  musée

Si fait que le fond épouse la forme.

.

Les musées seront,  souvent, dotés

D’une très grande … porte d’entrée

Qui plus est, entourés de sculptures,

Évoquant le style de l’artiste présenté.

.

Lors on pourrait en faire des collections

Au point de les exposer dans un… musée

Je parle bien sûr de photos reproductions

C’est curieux : personne n’en ait eu l’idée !

.

Qu’y a-t-il de plus réel, symbolique,  virtuel

Qu’une porte avec les sens d’une ouverture,

Y compris sur l’imaginaire et le conceptuel

Jusqu’à la porte d’un paradis et d’un enfer.

.

La porte est le symbole de lieu de passage,

Entre états et mondes : connus, inconnus :

Lumière et ténèbres, trésor et dénuement :

Elle ouvre sur mystères profanes ou sacrés.

.

Le palais-musée fait par Nestor de la Torre

Peintre surréaliste  et  son frère, architecte,

Témoigne de porte ouverte sur symbolisme

Qui demeure comme référence espagnole !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pas comme les autres     N      son musée,

Comme Manrique     E    il lui était dédié.

Bel artiste que ce   S     Nestor de la Torre

De même que    T   son grand frère adoré,

L’architecte   O   de cette maison unique,

Qui l’abrite   R    après sa mort, d’ici-bas.

.

Son palais est  D  au centre de la Palmas,

A conservé ses    E    murs  authentiques !

Un témoignage au  *    Monde, d’un esprit

Original, et vivant,   L  dans cette belle île,

Comme si temps n’a  A  vait prise, sur lui.

.

Tant son art, sa beauté  T   font ce musée,

Et son architecture en  O  fait son support

Voilà des œuvres fami  R  liales en un port

Et qui étonneront mil    R  liers d’étrangers

Admirant mouvement  E  œuvre immobile.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤      Le musée est consacré pour l’heure     ¤¤¤

¤¤¤      Aux œuvres peintes pour Canaries       ¤¤¤

¤¤¤      Poème Atlantique,  en six tableaux,      ¤¤¤

¤¤¤     Mer haute, basse, calme et tempête.     ¤¤¤

¤¤¤     Surréalismes, en  symboles, couleurs,   ¤¤¤

¤¤¤     Évoquent Monde d’Atlantide, en vie,    ¤¤¤

¤¤¤     Comme autant d’états, d’âmes, d’eau    ¤¤¤

¤¤¤     D’au-delà, peut-être, sinon sa quête !    ¤¤¤

¤¤¤     Grandeur d’âme, famille portraitiste,    ¤¤¤

¤¤¤     Dessins de décors d’opéras, de renom.   ¤¤¤

¤¤¤     Il nous déclame  sa passion naturiste,    ¤¤¤

¤¤¤    Chante les amours,  en  toutes saisons    ¤¤¤

¤¤¤    Couples se lovant, en toutes positions.    ¤¤¤

¤¤¤    Le peuple Canarien…n’est pas oublié,     ¤¤¤

¤¤¤    Vaste fresque  sur le mariage, et fêtes,    ¤¤¤

¤¤¤    Les deux frères étaient deux esthètes     ¤¤¤

¤¤¤    Fortunés, certes, mais, ont  tout légué    ¤¤¤

¤¤¤    Aux Canaries … pour notre bon plaisir,  ¤¤¤

¤¤¤    Mis à part quelques tableaux, fresques   ¤¤¤

¤¤¤    Sociétales : nous ne sommes pas,  avec   ¤¤¤

¤¤¤   Cet artiste, dans le domaine de la copie   ¤¤¤

¤¤¤   De la réalité, tant tout y est transfiguré,   ¤¤¤

¤¤¤  Par un système de codes et de symboles,  ¤¤¤

¤¤¤  Auquel on adhère spontanément, ou non. ¤¤¤

.

Forme

.

.

Évocation

.

La porte d’entrée

Entre deux colonnes,

Surmontée d’un fronton

Pour un très beau musée !

.

260 4

.

Porte du  palais frères De La Torre,

Architecte, et peintre, est beau

Et son style est particulier, inimitable,

Et proprement canarien.

.

Symbolique 

.

Pour   les   architectes,  une   porte

Annonce   la    nature,   la   fonction

Et   le   statut  social    du  bâtiment.

 .

En    effet,   les   portes   des   palais,

Seront majestueuses  et symbolisent

Le pouvoir parfois même l’opulence.

 .

Et en revanche les portes  de  prisons

Seront  des  plus austères  qui  soient.

 .

Quant aux portes de vieilles maisons,

Pauvres, elles seront souvent en bois,

Modestes, parfois toutes déglinguées.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-porte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

260 6

.

Porte du  palais frères De La Torre,

Architecte, et peintre, est beau

Et son style est particulier, inimitable,

Et proprement canarien.

.

Symbolique 

.

Porte symbole lieu de passage

Entre deux états deux mondes,

Entre   le connu   et   l’inconnu,

Entre  lumière  et  les ténèbres,

Entre le  trésor  et  dénuement.

Elle  ouvrirait sur   un  mystère

Du profane   au  sacré, la porte

Des  cathédrales,   des  temples.

Les villes  chinoises   étaient   à

Quatre portes,  dites cardinales

Avec  symbolisme  des gardiens

De l’entrée interdite dite secrète.

En traditions  judéo-chrétiennes,

Elle  donne accès  à la révélation.

.

.

Fond/forme 

 .

La porte  n’est pas qu’ouverture

Devient, parfois, objet  de culture,

Par conséquent pleine de symboles

 .

Certaines même de pures paraboles.

Si ce n’est porte du paradis bucolique

Si ce n’est rêverie de monde aquatique

 .

C’est un imaginaire des plus florissants

Qui nous est donné à voir, en l’instant !

.

Textuels et illustrations  >> 

259 – Maison-musée de César Manrique

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un homme extraordinaire,

Le moins qu’on attend d’artiste,

Fait Lanzarote, dont il est originaire,

Une terre de curiosité pour les touristes.

 .

Sa maison-musée  abrite cinq cheminées

Naturelles avec des dômes  de laves noires

Et ils sont grands ouverts à ciel bleu étoilé,

Il les a entoilés, en tableaux  de désespoirs.

 .

L’homme est, comme ici avec  un sol plissé,

Torturé comme le basalte, ici  mis en scène

Et pourtant il ne l’aura et en rien, modifier,

Juste symbiose de la terre avec un mécène.

 .

Dans son genre, son habitation est unique,

Étant moitié jardin-salon et moitié couloir

Où tous les blancs purs  contrastent  noirs

Préservant la couleur  volcan authentique.

.

De l’eau, coulant,  en fontaine, en  piscine,

Est un vrai luxe  pour  cette ile  très aride,

Rafraichissant les yeux, remplissant vides,

On est ailleurs, nulle part tant on hallucine

Ses mobiles tournent et, sans cesse, au vent,

Et qui d’autre, que lui, y a pensé, auparavant :

.

Calder cet autre artiste de l’aérien mouvement

Mais lui il peint la lave  pour bien capter le vent

Grand champ, de laves, ceint  sa  maison-musée,

Venue du fond des âges comme une terre brûlée

Contraste est frappant, d’une ile en plein océan

Qui lui ressemble et a inspiré, formé, ce géant.

.

Manrique, Lanzarote, convoque son nom, ile

Architecte, le volcan, le métier, destination,

.

Là où l’homme sert de repère de création,

Constant, en choix, n’étant jamais futiles

De plus, il  s’efface  derrière  ses œuvres,

On peine à savoir qui il est, son histoire.

.

On appréciera l’artiste à pied d’œuvre,

Tant dans celle-ci circule, sans le voir,

César Manrique destin peu commun

Tant ses œuvres sur volcan, nature,

Nous rendrons bien plus humain !

.

Extensions

 .

César Manrique est homme volcanique

Sur une terre ne l’étant pas moins, se refuse

À la couleur pour privilégier du  noir et blanc

Et cela dans la grande majorité de ses œuvres.

Il aura su capté, magnifié, les quatre éléments

L’eau  est présente autour d’ile, autant dessus,

Air dans ses mobiles qui tournent avec le vent.

.

Pour sûr, c’est  le feu et la terre  qui dominent

Mais,  toujours, reliés  aux  autres  éléments.

Et  de faire, de sa propre maison, un musée,

Que faut-il en penser : qu’il a un super ego,

Qu’il reste cohérent avec message délivré,

Qu’il fait corps avec demeure, demeure

Tout entier même après sa mort :

À chacun de se prononcer !

.

De l’extérieur, de la Maison–musée de César Manrique,

 On ne voit que  long mur, tagué, dont on cherche la porte ;

Entré, on passe un couloir, voûté, menant à une autre porte,

Qui débouche sur une pièce vide et donnant sur champ de lave

Et ainsi, par un seul mouvement, on passe  d’un monde à l’autre.

On se dit que l’architecte a raté la réalisation  de la porte fenêtre !

Non, c’est voulu, c’est exprès et c’est provocateur d’émotions brutes

D’un côté, une construction humaine, ex nihilo ; de l’autre, le volcan.

La lave a envahi cet espace, comme si la Nature avait repris ses droits.

.

Ce n’est pas un tableau,

Pas plus un monument :

Quelque chose d’hybride,

Qui fait partie de réalité !

.

Il n’y a que deux couleurs :

Le noir de lave, à l’extérieur

Qui aurait enduit  le plafond,

Blanc immaculé, au plancher.

.

Ce n’est pas une maison, habiter,

Ce n’est pas, non plus, vrai musée :

Ni tableaux, œuvres d’art, aux murs :

C’est la maison, elle-même qui s’expose.

.

Fragments

.

Une ouverture de salle sur l’extérieur

Comme une sortie d’un tunnel blanc :

L’œuvre de grand artiste, évidemment,

Dès lors la forme converge vers le fond.

.

Des maisons-musées, j’en ai déjà visité

C’est pratique, et puis l âme de l’artiste

Vit encore, y est restée pour témoigner,

Là où les touristes font un tour de piste.

.

Mais c’est la première fois  que j’en vois,

Qui associe autant les matières d’œuvres,

Comme  ici, lave, pénétrant en la maison,

Par la porte, en forme couloir souterrain.

.

Ici le blanc et le noir, fortement contrastés

Sur tous les murs tant internes qu’externes

Créent impressions d’univers antagonistes,

Comme en montagnes, les rochers et cieux.

.

Jusqu’au moindre détail, contraste appliqué

On le voit jusqu’à sur les panneaux de sortie,

Si fait, architecture et décoration intérieure,

S’harmonisent bien avec œuvres de l’artiste !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Un homme extraordinaire,

Le moins qu’on    M   attend d’artiste,

Fait Lanzarote dont   A    il est originaire,

Une terre de curiosité    I   pour les touristes.

  .           S

Sa maison-musée abrite     O   cinq cheminées

Naturelles avec des dômes    N     de lave noire.

Et ils sont grands ouverts  à   *    ciel bleu étoilé

Il les a entoilés, en tableaux    D   de désespoirs.

 .                         E

L’homme est, comme ici avec  *    un sol plissé,

Torturé comme le basalte, ici  M  mis en scène.

Et pourtant il ne l’aura et en  A    rien modifier.

Juste symbiose de la terre   N  avec un mécène.

.              R

Dans son genre, son habi   I   tation est unique,

Étant moitié jardin-salon   Q  et moitié couloir,

Et tous les blancs purs con  U  trastent les noirs

Préservant une couleur vol   E  can authentique.

.

*********************************************

**********************************************

.

De l’eau, coulant en       V          fontaine et piscine

Est un vrai luxe pour      I          cette ile, très aride,

Rafraichissant les yeux    S         remplissant les vides

On est ailleurs et nulle       I         part tant on hallucine

Ses mobiles tournent          T          et, sans cesse, au vent,

Et qui d’autre, que lui,         E          y a pensé, auparavant :

.

Calder cet autre artiste          *            de l’aérien mouvement

Mais lui il peint la lave           V           pour bien capter le vent

Grand champ, de laves,          A            ceint sa maison-musée,

Venue du fond des âges          U            comme une terre brûlée

Contraste est frappant            T              d’une ile en plein océan

Qui lui ressemble et a              *             inspiré, formé, ce géant.

.

Manrique, Lanzarote,              L                convoque son nom, ile

Architecte, le volcan,                E                le métier, destination,

.

Là où l’homme sert                   *                  de repère de création,

Constant, en choix,                   D                 n’étant jamais futiles,

De plus, il s’efface                     É                    derrière ses œuvres,

On peine  à savoir                     T                     qui il est, l’histoire :

On appréciera l’ar                     O                   tiste à pied d’œuvre,

Tant dans celle-ci,                     U                   circule,  sans le voir.

César Manrique a                     R                  destin peu commun

Tant ses œuvres sur volcan, nature, nous rendent plus humain.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Certainement une porte

Dans un mur comme porche

Mur d’entrée, probablement,

Dans l’imaginaire d’artiste ?

.

259 4

.

Manrique est un remarquable artiste

 De style simple… épuré :

Peignant toute en blanc et noir, porte

Donnant sur même paysage.

.

Symbolique 

 .

Un artiste 

Est un individu

 Faisant œuvre  

Cultivant

Ou  maîtrisant  un  art,

Un savoir, une technique,

Et  dont on remarque entre

Autres la créativité, la poésie,

L’originalité de sa production,

De ses actes, voire de ses gestes

Et dont ses œuvres sont source

D’émotions, et de sentiments,

De réflexion, de spiritualité

Ou de transcendances.

fr.wikipedia.org/wiki/Artiste

.

.

Fond

.

Évocation 

.

259 6

.

Manrique est un remarquable artiste

 De style simple… épuré :

Peignant toute en blanc et noir, porte

Donnant sur même paysage.

.

Symbolique 

.

Porte, symbole d’ouverture et passage.

Permettant la meilleure communication

Entre nos espaces extérieurs, intérieurs.

 .

Une  porte  qui  s’ouvre  vers  l’extérieur

Met en communication  avec  le  monde.

 .

Une  porte   qui  s’ouvre    vers l’intérieur

Est  un  accès   vers  une   compréhension

Plus  grande  de  votre nature  profonde.

 .

Tous  les  rêves de  portes  qui  s’ouvrent,

Sont relatifs à un passage bien accompli.

Modifié, source : Catharsis.ch

.

.

Fond/forme 

 .

Qu’une lave épaisse et noire

 Coule à l’intérieur d’une maison

Donne,  de la folie,  la dimension

D’un volcan,  partout, s’insinuant

La même  où la blancheur s’étend,

En reprenant la possession brute,

De tout artifice comme une hutte,

Où le noir de la voute de passage

Répond au  blanc porte, nuage.

Maison  Manrique est  un lieu.

Où nature sauvage prend vie,

Lui redonne toute sa noblesse.

.

Textuels et illustrations  >>

258 – Sept ans à naviguer deux mois l’été

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans  compter : Les Scilly, Groix, Belle-Île,

Qui vous laissent lots d’albums souvenirs

Qui vous redonnent nostalgie  de partir

Revoir  des  couples d’amis de pontons,

Vous remettent sur port, vos émotions

Comme si c’était hier, bien longtemps.

.

L’on en a jamais fini de se remémorer,

Vraies ambiances sur bateaux voisins,

Les repas, les randonnées, réparations,

Les mérites et défauts de tous bateaux.

.

Le monde de la mer,  croisières,  ports,

N’est pas celui de terre un microcosme

En face de macrocosme  bien enraciné,

Voilier marin serait fait pour naviguer,

D’un endroit à l’autre au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et caprices météo,

Mer qu’on affronte ne fait pas cadeau.

.

Rencontres originales ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui ont tout largué

Pour se payer  leur tour  de  l’Atlantique

Avec couples de retraités partis en dérive

Chercher soleil  qu’ils n’ont plus, en cœur,

De peur d’être surpris par la vie : trop tard

Pour faire  le  voyage de  leur vie, tant rêvé.

.

Chacun fait son périple, fonction ses moyens,

Des envies, du calendrier, or  rien  ne se passe

Réellement comme prévu car c’est l’inattendu,

Qui est recherché  partout et il ne sera pas rare

Qu’ayant trouvé  une ile  ou un port accueillant

Certains resteront y séjourner, leur vie durant,

Parce qu’ils le considèrent paradis pour eux.

.

Il faut entendre le marin, parler bateau

On dirait presque une langue étrangère

Pour un novice qui ne comprend pas mot

Lors parfois l’on se dit c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre  «mer  et  mère»

Pour leur être si attaché, jusqu’à en être fier.

.

Extensions 

.

Sept ans à naviguer deux mois, l’été :

Tout un programme, toute une aventure.

Sept ans, sans se lasser, sept ans à en rêver.

.

J’aurai navigué : une année aux Acores,

Et une autre, tout au long du Portugal,

Et une autre aux Scilly et sud Irlande,

Une autre en sud Espagne et Maroc,

Une autre entre iles  des Canaries,

Une autre pour Tour Bretagne,

Une dernière Nord Espagne.

.

Certes, je n’aurai pas fait le tour du Monde,

Mis bout à bout, c’est comme  équivalent.

J’ai fait le tout de mon monde à moi,

Celui qui me parle et m’intéresse :

Et plus au Sud, évidemment !

.

Sept ans, ça fait un bail quand même, dirait quelqu’un :

 Ce n’est juste  que période  avant début de vie de retraité,

J’ai fait du bateau avec mes enfants, petits, sept ans aussi.

Avant c’était un mois ; retraite, ce sera deux ou davantage,

Anglo-normandes, Angleterre, Irlande …  pour commencer,

Suivi de Portugal, Espagne, Maroc, les Açores, les Canaries !

Pour finir par le tour de la Bretagne avant de tourner la page

Du plaisir j’en ai eu, j’en ai pris tant que je m’en suis drogué :

Aujourd’hui que ce périple est terminé, je n’ai rien à regretter.

.

On pourrait penser que chaque année,

C’est la répétition  même programme :

D’aller ici ou là, c’est toujours naviguer,

Comme faire du vélo l’été ou randonner !

.

Il n’en est rien : chaque an,  ressourcement

Complet, dépaysement, évasion, étonnement

Et bien sûr chaque fois de nouvelles rencontres

Qui alimenteront autant de contacts permanents.

.

Fragments

.

Que ce soit, sept ans, douze ans, vingt ans,

De navigation, laissent nombre souvenirs :

Souvenirs divers, variés et tous émotionnés

Qui s’entassent en carnets, voire en bocaux.

.

Les plus anciens resteront au fond du bocal,

C’est d’ailleurs vrai pour tout souvenir de vie

Les plus importants feraient souvent surface

Les autres reviendraient au retour sur place !

.

Au bout d’un temps, souvenirs se confondent,

Il faudra s’en référer à ses carnets de voyages,

Croisière, séjour, se suivent ne se ressemblent,

 C’est le seul moyen, d’en être sûr, il me semble.

.

Dans le bocal, j’ai mis certain nombre d’objets,

J’y ai rajouté, aussi, quelques belles rencontres,

Avec le temps, ce dont je me souviens le mieux :

Heureusement les gens comptent plus qu’objets.

.

Sept ans ça fait un bail mais en réalité vingt ans,

Le temps qu’enfants  grandissent, partent du nid,

Faudra un jour penser à y renoncer pour toujours

L’âge venant, les petits enfants, faut s’en occuper !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans   compter : Les Scilly,   Groix,   Belle-Île,

Qui vous laissent lots    *       d’albums souvenirs

Qui vous redonnent       S       nostalgie  de partir

Revoir  des  couples       E       d’amis de pontons,

Vous remettent sur        P       port, vos émotions

Comme si c’était hier     T       et bien longtemps,

    *

L’on en a jamais fini        A         de se remémorer

Vraies ambiances sur       N         bateaux  voisins,

Les repas, les randon        S         nées, réparations

Les mérites et défauts       *          de tous bateaux.

       À

Le monde de la mer,          *         croisières, ports,

N’est pas celui de terre      N          un microcosme

En face de macrocosme     A            bien enraciné,

 Voilier marin sera fait       V             pour naviguer

  D’un endroit à l’autre,         I          au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et        G         caprices météo,

Mer qu’on affronte ne         U         fait pas cadeau.

Rencontres originales         E        ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui      R          ont tout largué

 Pour se payer leur tour       *            de l’Atlantique

Avec couples de retraités,   D         partis en dérive

Chercher soleil ils n’ont       E    plus, dans le cœur,

De peur d’être surpris par  U    la vie car trop tard

Pour faire le voyage de        X     leur vie, tant rêvé.

 Chacun fait son périple      *    fonction ses moyens,

  Des envies, du calendrier  M   mais rien ne se passe

 Réellement comme prévu  O   car, c’est l’inattendu,

Qui est recherché partout  I    mais il n’est pas rare

Qu’ayant trouvé une ile      S    ou  port accueillant,

Certains restent vivre         *       de leur vie durant,

En ce qu’ils considèrent     L       paradis, pour eux.

Il faut entendre le ma         ‘          rin parler bateau

On dirait presque une       É          langue étrangère

Pour un novice qui ne       T     connaît pas un mot

Lors parfois l’on se dit      É   c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre « mer » et « mère »

Pour lui être si attaché jusqu’à en être fier.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase, un verre,

Tout autant un bocal 

Avec un gros bouchon

Ou bouteille thermos ?

.

.

Un bocal où mettre une flopée

De plats en conserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

Naviguer en voilier est l’inverse

De se tenir enferme en un bocal,

Fut-il chaud, plaisant, agréable,

Sa forme ne couvrirait le fond !

.

Symbolique

.

Bocal est un symbole du mouvement,

Mais, tout comme  un logo, il représente

Une très belle image de marque à diffuser

Dans le but d’identifier  et  de populariser

Une  entreprise, et  voire  un mouvement

Ou  une  organisation  dans  les médias.

Cessez de vous comparer à cette image

Elle n’est pas le reflet de la «réalité».

C’est  comme  avec  les magazines

De beauté avec cette fille qui n’a

Aucun pli  lorsqu’elle  portera

Un maillot, c’est photoshopé

tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

258 6

.

Un bocal où mettre une flopée

De d’agrafes en réserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

.

Symbolique 

.

«Imaginez  bocal hiérarchisé

Qui représenterait votre  vie :

Les balles  de golf  représentent

Les choses importantes : famille,

Vos enfants,  votre santé, vos amis,

Les choses qui combleraient votre vie

Si reste était perdu : passion favorite. 

Cailloux représentent les autres choses

Qui comptent ; travail, maison, voiture

Sable, c’est le reste – les petites choses.

Si vous mettez le sable en premier »,

Poursuit-il, « il n’y a plus de place

 Pour les cailloux, balles de golf.

Il en va de même pour la vie.

www.out-the-box.fr/lhistoire-

du-professeur-et-du-bocal

.

.

Fond/forme 

 .

Sept années durant les vacances d’été,

Avant départ en retraite, toute l’année,

Lors sept endroits différents à séjourner

Plutôt que de rester terré en mon bocal,

Prendre l’air du loin ne fait pas de mal.

Que de  cabotages et que de traversées,

Aurai-je réalisé, et  aurai-je apprécié !

Comme évasion, ne connais pas mieux

Au point parfois de faire des envieux !

.

Textuels et illustrations  >> 

 

257 – En mon carnet de voyage, je note

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Carnet de voyage

Deux mots qui évoquent

Un récit voire un témoignage

Sur un événement, qui provoque

Comme nécessité, de le mémoriser :

Une rencontre, spectacle ou réception.

Tout autant  qu’un  sentiment intérieur,

Qu’on aura éprouvé à la vue d’un paysage

Dont  on ignorait, auparavant, l’existence,

Qui s’imprime  comme l’image à nos yeux.

Il se produit, parfois, un grand … décalage

Entre ce que  l’on s’attend ……. à y trouver

Et, ce que  l’on y trouvera …… réellement,

Tant une expérience est matière vivante

Tant la pluie gâchera le halo d’un lieu,

Alors que soleil…l’embellit au mieux.

.

En mon carnet de voyage… je note

Ce qui me frappe et qui m’étonne,

Ce qui m’inspire,  pour anecdote,

Voire une phrase que je tâtonne,

Pour faire un récit, une fiction,

Qui amorcent  les  réalisations

De mes  imaginaires, indécis,

Entre des écorces, des fruits.

.

En carnet de voyage je note

Ce qui me traverse  l’esprit,

À propos de ceci et de cela

Que j’ai vu,  qu’on m’a dit,

Cherchant les raccourcis,

Mots portant le bon sens

Qui emportent l’essence

D’une forme…pour soi.

.

En mon carnet, je note

Ce qui, en  soi, dénote,

Ce qui parait humain,

Pour couplet/refrain

Un carnet de voyage

Pourra  emprunter

Dizaine de formes

Des …différentes

Des… ponctuels

Des…factuels.

Carnet bord,

Navigation

L’oblige

Lige.

.

Extensions

.

C’est dans ma tête que cela se passe,

Se trame, s’imprime, à partir des

Sensations ressenties en actions

Qui se passent ou que je déclenche.

À travers faits précis, récits construits

Il y a recherche permanence, répétition,

Des choses, événements, comportements.

.

Je ne retiens et transcris que ce qui reste

Du souvenir, quand le temps a fait son

Œuvre de filtre, de tri, voire, d’oubli.

Ainsi il est moins besoin, je l’espère,

Les avoir vécu pour les appréhender,

Les comprendre, et même les apprécier.

.

Ce n’est ni mieux ni pire qu’autres formes,

C’est simplement la mienne selon mon ressenti

Évoluant au fil des ans tant sur la forme que le fond.

J’ai l’impression d’avoir écrit très peu, de n’avoir pas

Fait le tour de tout ce que j’ai vécu mais il en reste

Suffisamment pour garder l’humeur et teneur :

Et n’est-ce pas l’essentiel, après tout !

.

Des carnets de voyages, journaux de bord, récite, recueils de notes

Il y en a beaucoup, et de toutes les sortes, et de toutes destinations !

Certains sont purement  textuels, d’autres graphiques, voire imagés.

Moi, j’ai choisi de composer des sortes de poèmes en forme d’objets

Lisibles aussi sous forme de texte continu, illustré d’images, après.

À chacun sa méthode, son style, son inspiration, voire originalité.

Des carnets, des papiers, des brouillons … j’en ai des kilomètres,

Dont j’ai tenté d’extraire la substantifique moelle, c’est-à-dire,

Retenir ce qu’il y a de meilleur, plus précieux, plus profond !

.

Un carnet de route, de voyage, de navigation

Se distingue récit de voyage, journal intime

Dès lors qu’il suscitera une lecture linéaire

Et autre qu’un roman d’aventure/fiction.

.

Il peut s’en tenir au texte, voire poétique,

Comme à des illustrations bien légendées

Ou à un mixte des deux, pour diversifier,

Écrit en première ou troisième personne.

.

Il nous permet  de garder traces écrites,

De tout ce qui nous traverserait l’esprit.

Le carnet de bord, lui, est plus collectif,

Plus formel, plus factuel et plus obligé !

.

Fragments 

.

Des carnets de voyages

Il y en a de toutes sortes

Du récit,  comme le mien,

Des journaux, dits de bord,

Jusqu’aux journaux intimes

Retraçant faits,  événements,

Ou ressentis,  ressentiments :

Imaginaire en ressort ultime !

.

Le mien  me  parait, à mes yeux,

Une sorte  d’un mixte  des  deux :

Si souvent tourné vers l’extérieur,

Tantôt il introspectera l’intérieur,

Forme comptant  autant que fond,

L’on y trouvera des calligrammes !

.

On y trouve des textes, des photos,

Et parfois de dessins, des peintures

Captures de programmes culturels,

Voire  témoignages  des rencontres.

.

Ce qu’on en fait, rentré à la maison :

Parfois rien, parfois, stocké à traiter

.

Parfois on s’en inspire : publication !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

EN MON

Carnet de voyage

Deux mots qui évoquent

Un récit voire un témoignage

Sur un événement, qui provoque

Comme nécessité, de le mémoriser :

Une rencontre, spectacle ou réception.

Tout autant  qu’un  sentiment intérieur,

Qu’on aura éprouvé à la vue d’un paysage

Dont  on ignorait, auparavant, l’existence,

Qui s’imprime  comme l’image à nos yeux.

Il se produit, parfois, un grand … décalage

Entre ce que  l’on s’attend ……. à y trouver

Et, ce que  l’on y trouvera …… réellement,

Tant une expérience est matière vivante

Tant la pluie gâchera le halo d’un lieu,

Alors que soleil…l’embellit au mieux.

CARNET DE

En mon carnet de voyage… je note

Ce qui me frappe et qui m’étonne,

Ce qui m’inspire,  pour anecdote,

Voire une phrase que je tâtonne,

Pour faire un récit, une fiction,

Qui amorcent  les  réalisations

De mes  imaginaires, indécis,

Entre des écorces, des fruits.

DE VOYAGE

En carnet de voyage je note

Ce qui me traverse  l’esprit,

À propos de ceci et de cela

Que j’ai vu,  qu’on m’a dit,

Cherchant les raccourcis,

Mots portant le bon sens

Qui emportent l’essence

D’une forme…pour soi.

JE NOTE

En mon carnet, je note

Ce qui, en  soi, dénote,

Ce qui parait humain,

Pour couplet/refrain

Un carnet de voyage

Pourra  emprunter

Dizaine de formes

Des …différentes

Des… ponctuels

Des…factuels.

Carnet bord,

Navigation

L’oblige

Lige.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Il s’agirait d’un fruit

Bien plus que d’un carnet,

Simplement pomme de pin,

Ou peut-être d’un arbre à pain

.

257 4

.

De quel fruit d’agit-il ici :

 Du fruit de… l’arbre à pain.

Vous n’y êtes pas … du tout :

C’est d’une pomme de pin !

.

Symbolique 

.

La pomme de pin ornait le sommet

Du sceptre de Bacchus  ou Dionysos,

Qu’on dit dieu de la vigne et du vin.

Sceptre de la «Vérité manifestée ».

Elle représente, dans l’Antiquité,

Puissance vitale et la fécondité.

Pan était dieu de la fécondité.

Parmi  ses  attributs, il  a la

Couronne, rameau de pin.

Le pin est arbre symbole

D’immortalité, persiste

Son feuillage et résine

D’où cette symbolique

En nombre cultures.

pinel.org/pinellistique/

symbolique-du-pin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

257 6

.

De quel fruit d’agit-il ici :

 Du fruit de l’arbre à pain.

Vous n’y êtes pas … du tout :

C’est d’une pomme de pin !

.

Symbolique 

 .

Arbre à pain est arbre

De la famille des Moracées,

Originaire d’Océanie domestiqué

Dans cette lointaine région pour son

Est un fruit comestible et aujourd’hui,

Largement répandu sous les tropiques.

C’est une espèce proche du jacquier.

Son fruit  est  le  fruit   à pain,

Parfois  appelé   le pain, 

Ou même  brioche.

.

.

Fond/forme 

 .

Un carnet de voyage n’est pas

Qu’une sorte de mémoire externe

Il est un premier tri d’une collection

De sensations, humeurs, émotions,

Qui peuvent s’écrire puis se réécrire

Se différencier, de la prise de note

 Originale sous différents médias

Composé de poétique sublime

Jointe à des scénarios, visuels,

Symboliques de transformations

Jusqu’à une complète métamorphose.

.

 Textuels et illustrations   >>

256 – Je suis ici, je suis bien là, en vie

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je suis ici,

Je suis bien là,

Je suis en pleine vie.

Encore loin du paradis,

Mais très content de l’être.

Lors me réjouis d’apparaître

Ici, sinon ailleurs, et partout,

Car c’est souvent, après tout,

L’espace, où je me projette,

Qui détermine qui je suis.

.

J’ai des envies  de voyages,

J’ai des envies de partages,

Mais, je me sens mieux, ici,

Qu’en pleine cohue, à Paris.

.

Quand j’y passe … je me dis,

Comment peut-on vivre, ici,

Alors qu’habitant en mon ile

Tout est simple et tranquille.

Vivre à Paris, je le considère,

Comme l’ersatz  d’un… enfer.

 .

Un enfer, non, un purgatoire,

Un pic pollution chaque soir :

On respire plein de particules,

On étouffe, lors des canicules !

.

Tout y est une affaire d’argent :

Se déplacer, se nourrir, se loger,

On n’y connait presque personne,

Et lors aucun voisin ne vous sonne,

On y trouve de tout, plein de musées

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

Extensions

.

À quoi bon disposer de tout, à sa porte si,

De sa fenêtre, on n’a l’argent, l’envie, le temps,

D’en profiter : si je voulais, je pourrais… mais je sais

Que je ne le ferais pas car dès que je dispose d’un week-end,

Je le consacre à fuir la ville pour me réfugier, pour me ressourcer

À la campagne, à la montagne ou à la mer.

«Travailler en ville et vivre à la campagne »

Slogan des jeunes qui tiennent avant tout

À leur qualité de vie, leur tranquillité plus

Qu’à gagner de l’argent, avoir une carrière.

Le problème ne sera pas tant la distance que

Intrications de moyens de transports à prendre :

La voiture pour aller prendre le train, puis le bus,

Le métro et le dernier kilomètre à faire à pied…

Alors qu’on peut  tout faire  à vélo, c’est quand

Même beaucoup mieux, beaucoup plus écolo…

Mais la concentration appelle la concentration

Et l’on vous dit, quand vous êtes en habitat rural,

Que vous n’avez pas la taille critique pour ceci, cela

Que le bassin de consommation demande une location.

Parlez-en à Amazon ou à Google qui ne s’en embarrasse pas

Vous livreront tout ce que vous leur avez commandé à domicile

Il y a là, deux modèles de société qui s’affrontent  et n’ont pas fini

De rebondir l’un sur l’autre  et c’est à vous de choisir ce qui compte

Ou ce sont d’autres qui choisiront à votre place et pour votre argent.

 .

Ici ou là, en présence ou en télé présence

Voire, qui sait, un jour… en téléportation,

Ma conscience est unique et personnalisée

 Mes choix  sont les miens : en toute liberté.

Voilà qui est dit, qui est bien, me convient !

Je fais le plein de sensations, et d’émotions,

Je remplis ma mémoire nombre situations,

Pour les repasser aux filtres des souvenirs,

Qui feront le tri et pourront me resservir.

.

Que je sois ici, que je sois là, c’est toujours moi

Bien conscient et attentif à tout ce qui ne va pas

Contrairement aux visions  télévisuelles, cinémas,

Où leur fenêtre réduite ne provoque mêmes émois.

.

Je ne sens et ne ressens pas qu’avec ma tête, esprit,

Avec mon corps, avec mes jambes, mes mains, aussi

J’éprouve des sensations de chaud/froid, des odeurs

Et qui peuvent me donner un frisson, haut-le-cœur !

.

Lors je ne peux m’empêcher,  consciemment ou non,

De comparer endroit où je suis, Ile-Grande où je vis :

Premier critère étant : est-ce que je me vois vivre là ;

Second, y a-t-il raison pour que me faire partir d’ici !

.

Fragments 

.

Être ici ou être là, est de peu d’importance,

On ne peut, sauf avoir don de bilocation,

 Qu’être  quelque  part, de toute façon :

L’essentiel  consiste  à  bien choisir

L’endroit précis où l’un veut être,

L’endroit où  il  faut être, selon

Qu’on est attiré par d’autres

Celui l’on veut faire sa vie.

.

On ne choisit pas, toujours,

La destination de ses amours,

L’autre est d’accord,  s’y oppose,

Ou contrainte de métier s’impose,

Ou enfants  ne veulent plus  quitter

Leurs amis du collège, voire du lycée.

.

Lors on a des enfants, vivants  à l’étranger,

C’est plus simple : on y va  deux fois  par an,

Et plus longtemps encore, pour petits enfants

Histoire se rendre utile, les voir grandir, petits.

.

Visiter une ville et d’y vivre n’est pas comparable.

Lors s’y promenant, on n’en verrait que la vitrine.

.

Après Rennes, Montréal est devenue seconde patrie.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Je suis ici,     J

Je suis bien là,   E

Je suis en pleine vie. *

Encore loin du paradis,   S

Mais très content de l’être.  U

Lors me réjouis d’apparaître   I

Ici, sinon ailleurs, et partout,  S

Car c’est souvent, après tout,   *

L’espace, où je me projette,    I

Qui détermine qui je suis.      C

                                                    I

J’ai des envies de voyages,     *

J’ai des envies de partages,   S

Mais, je me sens mieux, ici,  U

Qu’en pleine cohue, à Paris.  I

                                                    S

Quand j’y passe… je me dis :   *

Comment peut-on vivre, ici,   L

Alors qu’habitant en mon ile  À

Tout est simple et tranquille.   *

Vivre à Paris, je le considère,  E

Comme l’ersatz  d’un enfer.     N

                                                      C

Un enfer, non, un purgatoire,  O

Un pic pollution chaque soir :  R

On respire plein de particules,  E

On étouffe, lors des canicules !   *

                                                         E

Tout y est une affaire d’argent :  N

Se déplacer, se nourrir, se loger,   *

On n’y connait presque personne,  V

Et lors aucun voisin ne vous sonne,  I

On y trouve de tout, plein de musées  E

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Pierre levée quelconque

Ou, tout aussi bien que

Le sens signalétique, 

Borne kilométrique ?

.

256 4

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

Toute borne … kilométrique,

Ne serait pas qu’un indicateur

De distance, elle serait autant

Marqueur de direction, sens.

.

Symbolique 

.

Les bornes

Kilométriques

Indiquent à l’usager

Du chemin la distance

Parcourue   à     partir

D’un   point    d’origine

De  route  où  il circule.

 

Celles-ci  sont  installées

Du côté droit du chemin,

Et ce, au  moins  tous  les

4 kilomètres, à partir d’une route régionale

Ou  du  point  correspondant  au  kilomètre 0.

signalisationlevis.com/boutique/repere-kilometrique-10

.

.

Fond

.

Évocation 

.

256 6

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

.

Symbolique 

 

« Tout rapport au monde qui ne dépend que

Des sens, reste voué à une certaine confusion.

.

Nos   sensations, même prolongées en émotions

Marquent l’emprise du corporel qu’homme subit.

.

Dès  lors, le but  de la  philosophie, moderne, serait

D’envisager par mise à distance de ce qui est souffert

Une aire d’action, nouvelle, sur les choses, par laquelle

La pensée lirait la Nature à son profit. » Selon la Thèse

« Représentations du monde et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/tel-00985100/document

.

.

Fond/forme 

 .

Endroit où on se trouve, distance du départ

Et de l’arrivée, comme sur les GPS routiers.

 .

 Une borne kilométrique fait sensation, sens,

Cela dit tous les lieux sur Terre sont bornés,

Il n’y a que l’imaginaire qui n’en aurait pas.

 .

Ne connaissant pour elle, aucune frontière :

D’aller ici ou là, par téléportations pensées,

Reste un exercice qui nous permet de rêver.

.

Textuels et illustrations  >>

255 – Je vagabonde par tout monde

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,

De par le monde

Chaque  seconde,

Est une  faconde.

  .

J’ai  mes humeurs,

Lors  j’ai des peurs,

Lors  ce n’est heurt,

C’est   pur  bonheur.

.

Et, lorsque  je  dors,

Je  voyage … encore,

Tant l’amour est fort

Est, pour  moi, d’or.

.

Quand  nous  filons,

Bons   compagnons,

Qu’on devient  bon :

Vie est en rebonds !

.

Vers d’autres cieux,

Vers d’autres lieux,

Sans être anxieux,

Deviendrai vieux.

.

Extensions

.

Et si toute la vie n’était qu’un pur vagabondage,

Un pur chemin à tracer devant soi et les autres,

Pour trouver issue et sens de sa vraie destinée ?

.

Vagabondage d’enfance  rêveuse  et  insouciante,

Vagabondage d’amours incessants et changeants,

Vagabondage des métiers et des activités contrastés

Qui sait, vagabondage, culturel, artistique et naturel,

Et philosophique, et  même religieux, tant qu’on y est !

.

Si la vie est une expérience pourquoi ne pas tout tenter,

Pourquoi rester chez soi, au chaud, sans jamais bouger ?

Celui qui voyage, s’ouvre et s’instruit des autres et perd,

Souvent, son esprit de clocher qui le tenait prisonnier

De modèle statique, traditionnel, passéiste, erroné.

.

Vagabonder procure autre dimension du temps

Présent et à vivre, il force à la contemplation

Et à la méditation pour ne faire qu’un

Avec la Nature et avec les Autres.

.

On vous dira : « vous papillonner,

Vous n’avez plus de liens, à force,

Entre ce que vous faites et ce que vous êtes,

Vous feriez mieux de rester au même endroit

Pour thésauriser comme la fourmi et non

Vous dépenser  comme la cigale ».

.

Quelle relation entre visiter, randonner, vagabonder, errer ?

Dans tous les cas, il s’agit de se mouvoir, voire  de s’émouvoir,

Mais il y aurait comme une question de degrés dans l’objectif :

Visiter,  c’est rester  en terrain connu, en étant guidé, informé ;

Vagabonder, c’est partir en terre inconnue au propre et figuré.

Ça fait  comme une différence, d’être tout seul, l’on ne sait où,

Au point qu’on vous prend pour globe-trotter, pèlerin ou fou.

Certains passent partie de leur vie ainsi, autres en pointillé.

J’ai choisi la seconde formule avec dame de compagnie.

.

L’itinérance n’est pas l’errance : sens différents

Premier, comme son nom l’indique : itinéraire ;

Second, proche de flâner, errer ici et là, sans but,

Vagabonder sur les chemins se fait sans domicile.

.

Le vagabondage serait un style de vie permanente

Sans adresse, emploi fixe, volontairement  ou non,

Errant de ville en ville, de port en port, lieu en lieu

À la différence du mendiant, fixé sur un territoire.

.

Vagabondage en l’espace, inspire celui de l’esprit,

Chacun sait que l’espace est comme l’imaginaire,

Qui s’ouvrirait sur d’infinies nuances, diversités,

Qui réveillent, stimulent ce dernier, à s’étonner.

.

Fragments 

.

Vagabond est devenu peu usité  aujourd’hui,

On lui préfère Sans Domicile Fixe, Itinérant.

Vrai qu’errer de nos jours, sans moindre but,

Donne l’impression de poule ou coq sans tête

Ce que je ne suis pas  et n’aspire point à l’être,

Simplement une sorte de voyageur infatigable

Qui en curiosité, demeure des plus insatiables,

En ayant toujours  le même pied à terre, en Ile.

.

Que mon esprit vagabonde, n’a rien à voir avec

Mon corps qui en est son fidèle et seul véhicule.

Je peux vagabonder de chez moi en des images,

Me projetant en une seconde au bout du Monde

Sinon en livres, photos, peintures, sons, chants,

Me rappelant mes échappées en coups de cœur.

.

Lors j’écoute une histoire à la radio ou télévision

Mon esprit vagabonde, se met à tisser une autre,

Je me projette en des lieux totalement inconnus,

Dont certains, pour sûr, me seront inaccessibles.

.

Voyages, comme chacun sait, forment la jeunesse,

Celle-ci ne durant pas, ils retarderont la vieillesse.

.

Esprit vieillit moins vite que corps, bien entretenu.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,     J

De par le monde   E

Chaque   seconde,  *

Est une  faconde     V

 .                                 A

J’ai mes humeurs,    G

Lors j’ai des peurs,   A

Lors ce n’est heurt,   B

C’est  pur bonheur.    O

     .                                N

Et, lorsque  je dors,    D

Je voyage … encore,   E

Tant, l’amour est fort *

Est, pour  moi, d’or.   P

        .                             A

Quand   nous filons,   R

Bons   compagnons    *

Qu’on  devient bon :  L

Vie est en rebonds !  E

.

Vers d’autres cieux, M

Vers d’autres lieux,  O

Sans être anxieux,  N

Deviendrai vieux.   D

                                E

.

Forme

.

.

Évocation

Un panneau routier

Avec une pancarte losange,

Avec sa fonction  informative

Sur l’endroit où l’on se trouve ?

.

255 4

.

Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

En vagabondant … de par le Monde,

On trouve nombre panneaux routiers

Qui nous intriguent et nous informent

Que forme/couleur conforte le fond.

.

Symbolique 

.

Sur les panneaux de signalisation routière française,

Les symboles seront des pictogrammes associés ou non

À des mentions utilisées  pour identifier  un échangeur,

Ou présignaler  une direction  interdite à une catégorie

De véhicules, ou pour indiquer  une direction conseillée

Catégorie véhicules ou pour caractériser un itinéraire.

 

Ils auront  pour  fonctions :

L’identification, l’indication

Voire  la recommandation.

Codification débute par S

SI pour les interdictions,

SC  pour  les indications

SE pour les échangeurs.

Wikipédia /symbole_routier_en_France

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

 Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

.

Évocation 

.

Symboles couleurs.

Panneau fond bleu

Peut  être  synonyme

Soit d’une obligation,

Soit  d’une indication.

.

Panneau au fond  blanc

Indique que l’information

Prescription permanente.

 .

Panneau  au  fond  jaune

Indique  que  l’information

Prescription est temporaire

 .

Mais cette signalisation temporaire

Est bien prioritaire à celle des panneaux

À fonds blancs ou bleus. Ils peuvent prévenir

De la présence de travailleurs  ou de personnel

D’entretien au bord de la route, sur la chaussée,

D’une chaussée dégradée ou d’un rétrécissement

De la voie de circulation.

codedelaroute.io/blog/panneaux

.

.

Fond/forme 

 .

Les panneaux routiers, au travers divers pays,

 Visent langage pictural,  de nature universelle,

Mais qui se teintent de colorations culturelles,

Qui restent sujets à différentes interprétations

Et qui produiront, dès lors, nombre d’erreurs

Et l’on dit : « je suis tombé dans le panneau»

Autant parfois au sens propre qu’au figuré !

.

Textuels et illustrations  >> 

254 – Quelle vie, croisière en mer !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Une croisière en mer :

Ces deux mots évoquent

Les vacances  et la liberté

Ni entraves, ni  contraintes,

On se laissera, guider/porter,

Et, du départ, jusqu’à l’arrivée.

.

En voiler, ce n’est pas tout à fait,

Comme ça, c’est même contraire

Il faut s’atteler  à faire marcher

Le bateau, à se faire à manger

Pas de quoi, terre, regretter :

On sera toujours occupé.

.

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace :

Premiers  manquent de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien.

.

Toute croisière en voilier, et en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins voire de moyens,

C’est d’abord un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois, sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso : loin de là, il faut l’être !

Faut être bien dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et la terre, si éloignée,

Absence, demi-mesure, peut-être.

.

Partis : le demi-tour, improbable :

Seule cible à virer, sera l’arrivée :

Jours contés seront mémorables,

Qui y a gouté, va vite y retourner.

.

Extensions

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Une croisière en mer n’a rien à voir avec une balade

À terre, même si l’on y mange, et si l’on y dort aussi.

Comme liberté de se déplacer d’un point à un autre

Du territoire sans moindre contrainte n’existe pas,

Mais ici, l’on se donnerait le droit de les choisir,

Ce qui n’est, après tout, pas si mal que cela.

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Une fois qu’on les aura acceptés, puis intégrés,

Ça se passe mieux, on ne les subit plus, les assume.

Pétole molle, pas un souffle de vent, on n’avance guère…

Quelle galère… mais dans les bouchons routiers, non plus,

Sauf qu’il ne faudrait pas  relâcher son attention, au volant,

Sinon boum, parechoc contre parechoc et c’est vite l’addition.

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En mer, on prend son mal en patience, s’occupe à autre chose

Ou farnienté. On peut aussi profiter pour bricoler une chose

Que l’on n’aura pas eu encore le temps de faire au port,

Mais c’est un peu dommage quand même, au final

De ne pas profiter de l’atmosphère de calme, total,

Qui règne à bord et change dans quelques heures.

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Fragments 

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La vie en mer, la croisière, traversée

Est celle du marin, est son quotidien.

.

Le touriste est pris en charge, choyé,

Quand le marin  s’épuise à travailler.

.

 si fait que le marin prend des risques,

Doit faire face à tout problème à bord.

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On ne devient pas marin, en lisant livre :

Faut passer le permis de naviguer en mer.

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Et après, c’est au fil des essais, des erreurs,

Qu’on acquiert expérience de la haute mer.

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D’être seul ou à deux ou trois sur un voilier

Est prendre rendez-vous … avec soi-même.

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Avec autres, apprendre solidarité, tolérance

Ne jamais se laisser aller à la désespérance.

.

Faut acquérir des réflexes de réglages voiles

Et cap sans confondre vitesse/précipitation.

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Enfin, faut avoir âme, et caractère, trempés,

Pour supporter une à trois semaines de mer.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Croisière en mer :

Les deux mots évoquent

Les vacances  avec la liberté

Ni entraves Ô // Ô contraintes,

On se  laissera,  //       guider/porter,

Et, du départ,  //   jusqu’à  l’arrivée.

En voiler, ce  n’est  pas tout à fait,

Comme ça et ====  le contraire

Il faut s’atteler à faire marcher

Le bateau, se faire à manger

Pas de quoi le regretter :

On est toujours occupé.

QUELLE VIE,

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace !

Premiers  manquent, de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien !

CROISIÈRE

Toute croisière en voilier, et, en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins, ou de moyens.

EN MER !

C’est d’abord, un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso :    loin de là, faut l’être !

Faut être bien     dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et       la terre, si éloignée,

Absence : demi-        mesure, peut-être.

Partis : le demi-        tour, improbable :

Seule cible à virer,           sera l’arrivée :

Jours contés seront             mémorables,

Qui y a gouté, va vite              y retourner.

.

Forme

.

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Évocation

.

Un personnage un peu étriqué

Qui peut faire rêver ou peur :

Tel un ogre encore affamé

 Ou  un  petit  marin ?

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254 4

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par  toutes croisières  en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

Entre rêve et peur, sur le qui-vive,

Le marin embarque tous les jours

Il sait la mer câline et mortelle,

Ainsi la forme rejoint le fond.

.

Symbolique 

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À l’aube

Des    temps,

Lorsque le marin se risquait

À aller  sur l’immensité  de la mer,

Les dangers étaient tels  qu’il se bardait

De toutes protections possibles, inimaginables.

.

Les hommes de la mer étaient réputés pour être

Les plus superstitieux qui puisse exister.

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à  en  interdire  à  bord

De à la seule  prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade, prêtre,

Presbytère,  lièvre,  moine,  loup,

Ficelle, chapelle, pourceau, etc.

pirates-corsaires.com/superstitions

.

.

Fond

.

Évocation 

.

254 6

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par toutes croisières en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

.

Symbolique 

.

À l’aube des

Temps,   lorsque

Le marin se risquait

À aller sur la mer immense

Les dangers étaient tels qu’il se bardait

De toutes les protections inimaginables.

 .

Les hommes   de la mer  étaient réputés

Pour être les plus superstitieux existant

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à en interdire à bord

 .

Ou à la prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade,

Prêtre, presbytère, lièvre,

Moine,  loup,  chapelle

Ficelle …  pourceau.

pirates-corsaires.com/

superstitions

 

.

Fond/forme 

 .

Une croisière pour touristes,

Se doit d’éliminer toutes peurs

Offrant le maximum de sécurité

Comme de confort et de plaisir.

Elle navigue  de port  en port,

Sans jamais perdre le nord.

Croisière en petit voilier

Souvent mouvementé,

Procure stress, danger

En parfums d’aventures.

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253 – La vie, c’est le mouvement

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

.

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

.

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

.

Entre grand calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

Extensions

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Quand j’écris, je ne bouge pas beaucoup,

Mis à part d’une touche à l’autre de mon clavier,

Déplacement plus ou moins rapide et précis de ma souris

Et en plus je tourne le dos à tout le monde et ne parle même pas.

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Je suis en bulle fermée, mouvement de ma pensée m’accompagne,

Je reste sensible aux bruits environnants, aux actions des voisins

Ceci grâce à mon attention flottante et ma vision périphérique.

Il est des animaux qui ne voient pas bien, tel l’ours, de loin

Mais qui perçoivent un objet, un corps en mouvement.

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Si vous ne bougez pas, il n’y a pas de vie pour vous,

Si vous bougez, la vie est en vous, ça change tout.

Vous devenez, soit une proie, soit un danger,

Soit une chose des plus familières pour lui.

.

Le repos est l’arrêt  de tout mouvement,

Je veux dire, volontaire, bien contrôlé

Car on peut dormir dans une voiture

En plein chemin cahoteux,  balloté

Par les soubresauts suspensions.

.

Mouvement extérieur, le plus souvent,

Mouvement intérieur, le plus  distant,

Mouvement supérieur : le ciel,  avant,

Chacun de ces mouvements  éloigne,

Rapproche ou  élèvera les passants.

J’ajouterais…qu’on ne peut guère

Rester sans bouger, longtemps,

Sans être considéré dormant.

.

Le mouvement du temps est perpétuel

Lors celui des saisons est cyclique,

Celui des jours est conflictuel

Et en avant la musique.

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Pour autant, qu’arbres n’ont marché,

Cela ne les empêchera pas de pousser,

Pour autant, est-ce énergie  immobile,

 Qui ne produit que mouvement stérile.

.

Dire : vie est mouvement

Évoque brownien mouvement

Étant partout, y compris matière,

Et jusqu’au plus haut d’atmosphère !

.

Fragments 

 .

La vie, c’est le mouvement pour sûr,

Celui du sexe, celui du corps, du cœur,

Sans compter de l’esprit et voire de l’âme

Cinq éléments s’additionnant, se séparant,

Il ne peut s’agir que mouvement brownien,

L’on s’agite bien en tous sens mais pour rien

Dès qu’un but, une direction, seront trouvés,

L’on fonce, sans regarder derrière, hésitant !

.

J’en connais  des casaniers  et des solitaires,

Étant  peu intéressés par  autres, nouveauté,

Mais  pour quelqu’un  qui a  l’esprit curieux,

Parait difficile  de ne pas aller  voir ailleurs :

Gens qui se croisent, parfois se rencontrent,

Pas que dans les musées : en les rues, cafés.

.

Mouvement a un avantage  sur  stagnation :

Le temps passe plus vite, semble plus dense

Puis  quand  on bouge, on voyage, séjourne,

Au retour, des choses  à raconter,  partager.

.

Il est vrai que se déplacer comporte risques

Pour sa santé, son humeur ou son intégrité.

..

Lors ne jamais bouger est comme être mort.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

LA VIE,

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

C’EST LE

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

MOUVEMENT !

Entre  grand  calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Des pierres bien superposées

Qui sont au nombre de six

Et pour faire un cairn 

Comme beau repère.

.

253 4

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

Les tas de pierres, et ses élévations,

N’ont rien à voir avec le mouvement,

Ne sont même pas en phase avec la vie

C’est dire que la forme diffère du fond !

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Symbolique 

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Les cairns

Dolméniques sont

Grands monuments

De pierre sèche

 

Du Néolithique circulaire, quadrangulaire,

Recouvrant un ou plusieurs dolmens à couloir.

 

Leurs  chambres  peuvent être : en pierre sèche

Ou à voute en encorbellement ou mégalithiques.

Mais il peut désigner  plusieurs types de collines,

Et voire d’un amoncellement naturel de pierres :

Tels en Île Carn, Pors Carn, en  Carnac,  Carnoët

source : wikipedia.org/wiki/Cairn

.

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Fond

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Évocation 

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.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

.

Symbolique 

 .

À quoi correspondent

Tas pierres sur sentiers :

A  des repères  laissés  par

Les  précédents  randonneurs,

Permettant  de baliser le  chemin

Ou matérialiser  un pic, et, dès  lors,

Permettre  de   l’identifier  clairement !

.

Ils prennent la forme d’un tas ou monticule

De pierres en pyramide, et sont le plus souvent

Situés à des endroits où il est difficile d’entretenir

Un sentier délimité ou  balisage couleurs peintures.

.

.

Fond/forme 

 .

Le mouvement pour le mouvement

Sans but et sans  terme bien défini,

Ressemble à l’idée de l’Art pour l’Art

 Forme dénuée de message et contenu.

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Autant dire que les élévations de pierres

Auraient  été faites pour la beauté du geste

C’est sûr elles demeurent fixes, sans mouvement

Mais témoignent de ce dernier à travers le temps.

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Déplacement en voyage, séjour, n’est pas que corporel

Il est aussi voire autant émotionnel, intellectuel, spirituel

On ouvrirait trois fois plus ses yeux, ses oreilles, attention.

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