252 – Retour de voyage à mon île

Visuels et textuels  >> 

.

Mon

Retour

Port attache

Point de départ,

Ma maison sur l’Ile :

Redevenir   tranquille,

Ne plus faire le routard,

Qui,   partout,  parcourt,

La Terre … toute entière,

Sans poser aucune valise.

.

Retrouver air atmosphère

De l’automne et de l’hiver,

Où souvenirs s’impriment,

S’effacent   ou  s’estompent,

Mais mon ile est en lumière

Elle n’est pas  dans l’ombre.

.

Retour à mon  port d’attache,

Retour à mon  point de départ,

Retour à la suite  des vacances,

Retour enfin vers belle France.

.

Je ne suis pas  revenu  pareil :

Je suis revenu  avec merveille,

Dans les yeux  et dans le cœur,

Histoires à raconter : bonheur.

.

Partir, serait sourire  à la vie,

Rester, serait mourir d’envie,

Être quelqu’un autre ailleurs,

Changer pour temps meilleur.

.

Je voyage ainsi dans ma tête,

Goûte aussi aux jours de fête,

Car pour se changer les idées,

Rien ne vaut que s’aventurer.

.

Risque de ne pas  y retourner :

Je ne sais pas si je ferais ce pas

De larguer tout, pour naviguer,

D’un port à l’autre, vie à trépas.

.

D’avoir quitté  deux mois mon ile,

Temps de perdre contact avec elle :

Grande  pour moi, belle, et surréelle,

Ma maison restera mon être, aquatile.

 .

Le quotidien reprend son rythme prévisible

Succédant à l’envie de tâche visible, invisible.

Reste celle de repartir ailleurs, autre lieu, mer.

.

.

Extension

.

Éternel mythe, retour au point de départ,

Là où l’on a laissé tous ses êtres aimés.

Ce lieu n’est pas qu’un coin de terre,

Il constitue avant tout un réseau

De liens des plus indéfectibles.

.

Quel que soit  l’issue du voyage,

Qu’il pose bonheur  ou  problème,

L’envie et voire le besoin de revenir

Se fait toujours sentir, à un moment

Ou l’autre, comme  de revoir  sa mère.

.

Il y a les gens du voyage qui pratiquent

L’itinérance d’un lieu à l’autre, d’un pays

À l’autre et leur patrie serait leur roulotte,

Ou caravane  ou camping-car  mais  jamais

Belle maison,  dans  une région, quelconque.

.

C’est un choix de vie  qui aura  ses avantages

Mais  aussi  ses défauts : comment s’attacher

Si on n’a le temps de rester assez longtemps.

J’ai choisi d’aller et venir, partir  et revenir,

D’être quelqu’un ici, être un autre ailleurs

Et je m’en porte bien de telles coupures,

De ces ruptures dans mon quotidien.

.

Revenir est une action de retour vers c qui est connu, habituel.

Quand il s’agit de se poser, retour vers sa résidence principale :

Ce n’est pas comme bernique à son rocher, bateau à son ancre,

C’est revenir capitaliser ses souvenirs et reprendre de l’énergie

En ce sens retour du voyage permet de refaire la valise départ.

.

.

252 – Calligramme

.

Mon

Retour

Port attache

Point de départ,

Ma maison  sur l’Ile :

Redevenir    R tranquille,

Ne plus faire E     routard,

Qui, partout  T      parcourt,

La Terre        O toute entière

Sans poser     U     ses valises,

Retrouver air R   atmosphère

De l’automne  *    et de l’hiver

Souvenirs ou  D  s’impriment

S’effacent ou   E  s’estompent.

Mais mon ile   * est en lumière

Elle n’est pas  *   dans l’ombre.

.

Retour     *      *       à mon  port d’attache,

Retour    *      *     à mon  point de départ,

Retour    *      *      à la suite des vacances,

Retour     *      *   enfin vers belle France.

.

Je ne suis    V      pas  revenu  pareil :

Je suis revenu    O       avec merveille,

Dans les yeux et     Y      dans le cœur,

Histoires à raconter   A         bonheur.

Partir, c’est sourire       G         à la vie,

Rester, c’est mourir        E       d’envie,

Etre quelqu’un autre        *      ailleurs,

Changer pour temps         D   meilleur.

Je voyage ainsi dans           A    ma tête,

Goûte aussi aux jours          N     de fête,

Car pour se changer les        S       idées,

Rien ne vaut que s’aven        *        turer.

Au risque de ne pas  y re      *      tourner

Je ne sais pas si  je ferais    M        ce pas

De larguer tout pour         O      naviguer,

D’un port à l’autre        N      vie à trépas !

D’avoir quitté         *    deux mois mon ile,

Temps de        I   perdre contact avec elle :

Grande     L    pour moi, belle, et surréelle,

Ma    E  maison restera mon être aquatile.

 .

Le quotidien reprend son rythme, prévisible

Succédant à l’envie de tâche visible, invisible.

Reste celle de repartir ailleurs, autre lieu, mer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

252 4

.

Évocation 

.

Une tour,

Une plateforme,

Et grosse lanterne 

Un phare…  c’est sûr.

.

Un phare avec une petite lanterne

constitue un repaire pour repaire,

d’autant quand il s’agit de son ile :

ainsi forme et fond se confondent.

.

Est-ce qu’y aurait pas, deux phares,

Balises, tourelles, identiques :

En tous cas chacun reconnait le sien,

Sa lanterne lors il est sur son ile.

.

Symbolique

.

La lanterne

Symbole de connaissance

Et d’intelligence, celle qui éclaire

Le monde des hommes dès lors elle abrite

Le feu fragile et sacré, celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui peut se transmettre, elle nous guide

Et peut guider les autres et lorsque

Nous en rêvons, elle représente

L’intelligence       lumineuse

D’une personne  précise.

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

Descriptif

 .

252 – Retour de voyage dans mon île

Alignement central / Titre serpente / Thème voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : allumer

.

.

Fond

.

Évocation

.

252 6

.

Évocation de fond

.

Est-ce qu’y aurait pas, deux phares,

Balises, tourelles, identiques :

En tous cas chacun reconnait le sien,

Sa lanterne lors il est sur son ile.

.

Symbolique 

 .

Symbolisme phare

Demeure très positif.

Il représente la lumière

Qui guidera les hommes.

.

Le phare indique

Une direction

Et un sens sacré.

À l’instar de la tour,

Il affirme sa verticalité.

.

Cette construction possède

Cependant   un  sens   opposé

Puisqu’elle est faite pour être vue

Alors que la tour est faite pour voir.

Le phare demeure porteur de lumière.

Modifié, source tristan-moir.fr/phare

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Lumière connue, peut éclairer ma lanterne,

Ne serait-ce qu’en faisant appel au souvenir

D’un vrai repère pour joindre mon repaire !

.

En l’occurrence, mon Ile-Grande bretonne,

Ou le calme et la sérénité d’un tel paradis

Me porte, chaque fois, à vite y revenir

Avec envie de n’en jamais repartir

Jusqu’à ce que l’appel du large,

Résonne ç nouveau à l’oreille.

.

Attendre taxi, rentrer chez soi

.

Scénario

.

Retour au quotidien parfois difficile, comme école après vacances,

la magie des voyages buterait contre le mur de sédentarité forcée,

de revenir sur ile bretonne et en Ile de France n’est en rien pareil.

.

Visuels et textuels  >> 

251 – Partir, c’est mourir un peu !

Visuels et textuels   >>  

.

Partir, c’est mourir  …   un peu

Mais, pour vivre autre attitude.

Partir : c’est changer… de lieux,

Changer, de temps,  d’habitude.

.

Partir est … percevoir le monde

Sous  une toute  autre latitude,

Laisser, maison, jardin, ondes

Pour s’adapter  aux finitudes.

.

À tout ce qui est, nouveauté,

Qui pour nous, est étranger,

Ou pour mieux s’imprégner

Nouvelles façons  d’exister.

Ailleurs … dans autre foule,

Autre civilisation … culture,

Nos certitudes…s’écroulent,

Sous autre logique,  c’est sûr :

Sûr que la France est un jardin

Que tous les étrangers admirent,

Autant que le pays où le meilleur,

Côtoie, et tous les jours …… le pire !

.

Partir l’été, pour revenir, n’est pas  comme  émigrer,

C’est prendre le temps de comparer : des habitants,

Des paysages, langues,  transports et événements,

Qui auront saveurs  et  humeurs de l’étranger.

.

Étranger  à ces nouvelles relations tangibles,

On reste lointain, silencieux sans matières,

Le pays dont on vient de passer frontière,

N’existe plus, que virtuellement invisible.

.

Invisible impression, sentiment contraire,

Nous envahissent, si j’étais  né ailleurs,

Je serais comme eux,  aussi fier.

Chaque pays a  son vecteur,

Attrait  parenthèse affichée

En croisière sur le voilier

Qui isole puis particularise

L’approche   la    temporise.

.

Mais au Maroc la surprise,

Des mœurs, incomprises,

Juste aux portes  Tanger,

Lors impossible de rester

Insensible à tout charme

Des souks,   anarchiques,

Montrant autres logiques,

Qui enchantent, désarment.

.

Rentrer, c’est retrouver racines

Différentes, en fleurs qui fascinent

Et enrichissent le seul tronc commun

Qui fait que les hommes se sont qu’un !

.

.

Extension

.

Partir, c’est ceci pour certains,

C’est cela pour d’autres :

Chacun s’en fait à l’idée, la réalité.

.

Partir en ayant son billet de retour

N’est pas partir en aller simple

Sans revenir à son point de départ.

.

Partir pour voir ailleurs ce qui se passe,

Comment vivent les gens n’est pas partir

Pour profiter des  beaux paysages

Et des facilités offertes à bon marché.

.

Partir fuir son passé, histoire, entourage,

Ne serait pas partir en vue de tenter une

Meilleure aventure et meilleure culture.

En somme, il y a dix moyens, dix fins,

Plus de dix destinations  pour  partir

Et souvent une seule pour revenir :

On est mieux chez soi qu’ailleurs,

Tout au moins aussi bien, mais

Comment si on ne part pas !

.

Partir reste un acte positif mais parfois ambivalent,

Partir pour fuir une situation rendue  insupportable,

Partir  pour vivre  d’autres aventures, plus excitantes,

Partir pour aller ailleurs, n’importe où et s’y réfugier !

Entre celui qui est bien là où il est, et celui qui est bien

Nulle part il y a un écart portant sur la quête d’identité.

Pour premiers : problème réglé ; pour autres, insoluble !

.

Ou es votre mari ?

Ah, lui : il est parti.

Mais parti comment ?

Il est parti,  il m’a quitté.

Mais il va bientôt revenir ?

Non il est parti pour de bon.

Ça veut dire  qu’il est décédé ?

C’est ça il ne nous a rien laissé.

 .

Oh désolé, et  ça fait longtemps ?

Oui ça fait trois ans : d’un cancer.

Ah, je passais,  par-là, par  hasard !

Vous l’avez connu quand comment ?

 .

Au lycée mais il y a de cela, longtemps.

Je ne sais quoi vous dire : entrez donc.

Non non : je ne veux pas vous déranger.

Pas du tout, et vous me direz qui il était.

 .

Mais vous, vous vous êtes remarié depuis ?

Du tout, mais entrez donc, on va en causer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

251 4

.

Évocation

.

Forme de lampe

À pétrole,  ancienne,

Avec réservoir et verre

En très bon état  d’usage.

.

Ni partir, mourir, n’ont rien à voir

avec une lampe à pétrole … allumée,

s’en rapproche plus si elle est éteinte,

quoiqu’il en soit forme diffère du fond.

.

Lors on part de chez soi, on éteint les lampes,

selon  l’usage,

Lors la première chose que l’on fait au retour,

on les allume.

.

Symbolique 

.

Lampe, qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole, représente

Toujours une lumière intérieure

Une énergie,  puis  des capacités,

Des talents  que  nous  maîtrisons.

.

C’est l’homme maîtrisant la lumière

Avec un  pouvoir d’allumer et d’éteindre.

La lumière est le symbole de la connaissance,

On apprend de jour en jour à mieux se connaître,

On évolue grâce à ces informations et ce savoir.      

.

Descriptif

 . 

251 Partir : est-ce mourir un peu !

Alignement central  / Titre cercle / Thème  voyage

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : allumer

.

.

Fond

.

Evocation 

.

251 6

.

Lors on part de chez soi, on éteint les lampes,

selon  l’usage

Lors la première chose que l’on fait au retour,

on les allume.

.

Symbolique 

.

Le symbole marche/arrêt

Est une icône qui permet d’indiquer

Bouton permettant le changement d’état

Allumé/éteint d’un appareil électrique.

Utilisé comme schéma en électronique.

.

Il est ensuite repris et dessiné sur les

Premiers ordinateurs. Aujourd’hui

Il est utilisé sur toutes sortes

D’appareils électroniques

Et électriques comme

Sur les téléphones,

Les téléviseurs et

Sur les prises

De courants.

fr.wikipedia.org/wiki/

Symbole_marche/arret

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une lampe ne servirait à rien

Si elle restera, toujours, éteinte.

Elle peut être vestige d’un passé,

Ou rangée pour panne électricité.

Vaut-il mieux une  lampe allumée,

Pour un amour éteint ou contraire.

.

.

Si tu pars, pour moi, t’es mort.

.

Scénario

 .

Partir un peu, revenir beaucoup, si ce n’est pas parfois le contraire.

Lors partir sera pour mieux revenir, mieux rester après : dilemme !

Lors partir serait pour être seul au milieu de nulle part, pour exister.

.

Visuels et textuels   >>  

250 – L’enfant maure se rit de lui ou moi !

Visuels et textuels   >>

.

Mêmes sont enfants,

Sur  les  cinq continents,

Les  différences  provenant

Souvent  de  leurs … parents

Cet enfant maure,  me sourit,

Mais lors je lui tends la main,

Devient-il, pour autant, ami,

Ou  mon ennemi, demain !

Cela dépend de son pays,

Autant que de lui, moi.

.

L’enfant maure rit, encore

En pleine  innocence,  émoi !

Il me rappelle celui que j’ai été

Lors j’étais encore enfant paysan,

.

Tout  comme lui, ignorant, ignoré,

Toujours curieux  et  aussi souriant,

Il était là bien planté, les yeux rieurs,

Le regard porté sur moi interrogateur.

.

Il devait  avoir, vers les douze ans, nés,

N’avait  jamais  vu, de  près, l’étranger.

Il m’imagine  vivre  en France, Parisien

Mon langage cultivé  n’était pas le sien :

Je suis riche, bien habillé, peut voyager,

Aussi loin  que je veux, avec mon voilier.

.

Il y a déjà  longtemps,  j’étais cet enfant,

Bredouillant, bretonnant,  petit   paysan,

Je voyais débarquer le touriste…parisien,

D’un pays étrange, pour profiter du mien.

.

Cet enfant rêve d’un ailleurs, par curiosité,

De métier  qu’il n’a pas, qu’il n’ose espérer,

Né, mauvais moment, et, mauvais endroit,

Comme le sont milliers d’enfants d’ici-bas.

.

L’enfant maure, se rit de lui ou de moi :

Sourire épanoui… si je m’adresse à lui,

Je lui propose de faire tour de bateau

Que ce jour devienne souvenir beau.

.

Quel enfant, maure, ou mort,

Se rit, de lui, se rit … de moi,

Je ne sais mais crois encore,

Qu’il est ersatz  d’autrefois,

Stimulant un imaginaire,

Ferais bien d’écouter.

.

.

Extension

.

L’enfant renvoie à

À sa propre enfance,

En différé, en décalé, en interprété.

L’enfant que je suis n’est enfant j’ai été,

N’est pas l’enfant qui m’est présenté.

.

L’enfance ne se vivra qu’une fois

Même si se poursuit à l’état adulte,

En sourdine, pointillé, sauf si … ratée.

.

Enfants seront plus proches les uns des autres,

Quel que soit le pays et la culture,

Que les adultes qui l’auront compris

Et marqué leurs différences dans leurs identités.

.

Le regard de cet enfant qui m’observe

Sur mon voilier n’est pas non plus le mien

Il peine à se projeter  sur mon enfance misérable,

Car il me croit avoir toujours été riche,

Privilégié,  nanti, et  libre  de  mes mouvements.

.

Ce n’est pas le cas mais que je lui dise,

Il ne me croira pas et je le comprends

Tant le potentiel d’un enfant pauvre en France

Est dix fois plus grand qu’au Maroc,

Ça fait sa différence, non son individualité.

.

Un enfant reste un enfant et le même sur tous les continents,

Même si le delta entre enfants riches et pauvres est troublant

Il a autant besoin de : soins, nourriture, affection, sécurité,

À l’est qu’à l’ouest, au nord, qu’au sud et partout ailleurs

Il est à moitié dans l’imaginaire, à moitié, dans le réel

Et on ne peut pas lui demander d’avoir une pensée

Qui soit le plus autonome et universel possible.

De là découle naturellement une attention

Particulière pour lui, graine d’adulte.

.

Difficile  de savoir si  un enfant, se rit de vous,

Ou de lui, quand ce n’est pas les deux à la fois.

.

Il ne porte jugement direct sur vous, attitude,

Il se contentera de vous observer, interpréter.

.

Il ne vous compare pas, il ne vous envie pas :

Il vit simplement sa vie d’enfant, insouciant.

.

Cependant, il ne me rappelle pas la mienne :

Problème sans doute de milieux, d’époques.

.

.

250 – Calligramme

.

Mêmes sont enfants,

Sur  les  cinq continents,

Les   différences   provenant

Souvent O de leurs  O parents

Cet enfant,  maure,  me sourit,

Mais  lors je lui tends la main,

Devient-il   ====  mon ami,

Ou  mon ennemi, demain !

Cela dépend de son pays,

Autant que de lui, moi.

.

*****  l’enfant maure    L     rit, encore *****

*******   En pleine inno  ‘    cence, émoi !   *******

********       Il me rappelle     E  celui que j’ai été      ********

*********        Lors j’étais enco   N  re enfant paysan         *********

*********         Tout comme lui     F  ignorant, ignoré,             ********

*********           Toujours curieux    N   et aussi souriant.              ********

********               Il était là bien plan   N      té, les yeux rieurs                 ******

*******                Le regard porté sur   T   moi interrogateur.                 ******

    .

Il devait avoir, dans     M   les douze ans, nés,

N’avait  jamais vu,       A   de près, l’étranger.

Il m’imagine vivre        U  en France Parisien

Mon langage cultivé     R  n’était pas le sien :

Je suis riche, bien ha    E  billé, peut voyager,

Aussi loin que je veux           avec mon voilier.

       S

Il y a déjà longtemps      E     j’étais cet enfant,

Bredouillant, breton             nant petit paysan,

Je voyais débarquer le    R   touriste…Parisien,

D’un pays étrange, pour  I      profiter du mien.

Cet enfant rêve d’un ail   T   leurs en curiosités,

De métier qu’il n’a pas         qu’il n’ose espérer,

Né mauvais moment et  D       mauvais endroit

Comme le sont milliers   E   d’enfants d’ici-bas.

     .

L’enfant maure, se rit     L       de lui ou de moi :

Sourire épanoui si          U      je m’adresse à lui,

Si je lui propose de         I        faire tour bateau

Que ce jour devien                  ne souvenir beau.

Quel enfant                    O        maure, ou mort,

Se rit, de lui,                  U             se rit de moi,

Je ne sais mais                              crois encore,

Qu’il est ersatz              M               d’autrefois,

Stimulant un                O              imaginaire,

Ferais bien                   I                d’écouter.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

250 4

.

Évocation 

.

Silhouette d’enfant

 Évoluant en plein jeu,

Avec  ses  bras  écartés 

Aspirant devenir adulte.

.

Un enfant est bien plus spontané,

Bien   plus   franc   qu’un  adulte :

Et  cela reste vrai, pour n’importe

 Quel pays, qu’il soit maure ou pas.

.

Symbolique 

 .

Une part de symbolique de l’enfance

Peut être systématiquement décrite

À l’aide de l’analogie voulant que

L’enfance soit à la vie humaine

Ce que l’aube est au jour,

Le printemps aux saisons,

L’âge d’or à l’histoire de l’humanité

Et la création à l’histoire de notre Univers.

.

Elle n’épuise pas la  symbolique, considérée,

Où devraient également intervenir l’analogie

Voulant que l’âme soit à Dieu  ce que l’enfant

Est à ses parents, celle voulant que la terre

Porte ses fruits (semences et récoltes,

Pierres et métaux, comme

Une mère son enfant.

Erudit.org/fr/revuesetudfr/1983

.

Descriptif

 .

250 – Enfant maure, rit de lui ou de moi !

Alignement central  / Titre droit / Thème  portrait

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enfant / Symbole de fond : jeu

.

.

Fond

.

Évocation 

.

250 6

.

Un enfant est bien plus spontané,

Bien  plus  franc  qu’un adulte :

Cela  reste vrai,  pour   n’importe

 Quel pays, qu’il soit maure ou pas.

.

Symbolique 

.

Une maturité affective

Permettra de décohabiter,

De se passer de ses parents,

Et de découvrir des sources

Personnelles d’affections.

.

L’être adulte doit

Pour cela accéder

À esprit de responsabilité

Individuel  et l’assumer  en se

Projetant en avenir en intégrant

Les normes, valeurs, et interdits

Et satisfaire à ses obligations.

.

La rencontre avec autrui

Et capacité à établir des relations

En se dégageant d’un égocentrisme

I.d. faire avec et au milieu des autres

Devient un facteur de cohésion sociale,

Garant d’une vie en société décente

Et acceptable pour tous.

fr.wikipedia.org/wiki/Adulte

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’enfant maure n’est pas différent des autres :

L’insouciance et le rire en sont caractéristiques,

Les différences tiennent à l’éducation, imitation,

Du foyer familial en plus de celui contexte social.

S’il reste plus ou moins à l’aise avec les étrangers

Il n’en est pas moins curieux, avide d’apprendre,

Pour se confronter à d’autres modèles, réalités.

 .

.

Enfant rit en moi, se rit de moi

.

Scénario

.

Les rires, les sourires, sont communs à tous les enfants du Monde,

de même que frayeurs, peurs, vite établies, ressenties, puis passées,

ils se conforment aux «us et coutumes» des parents, communautés.

 .

Visuels et textuels   >>

249 – Marocaine, vue par un français

Visuels et textuels  >>  

.

En Islam,

Cette jeune femme, belle et soumise,

Est-ce trésor que l’on peut posséder :

Pour homme riche, elle sera promise,

A son goût, à son honneur, sa portée.

En Europe,

Rien ne vaut le mariage à consommer

D’avance pour être mieux… accordés,

Qu’importe, si sa belle a déjà connu,

Pénétration intime d’un corps nu.

.

En Islam,

Rien ne vaut un bel hymen à déflorer,

Précieux, perlant de sang, de virginité,

L’honneur revient à celui qui l’a percé,

Recousu, il n’en saura rien, hypocrisé.

En Europe,

Les règles du contrat sont négociables

Chacun restera maitre de son corps :

Femme peut être moitié-nue dehors,

Pourtant, au-dedans, impalpable !

 .

En Islam,

Règles du contrat écrit sont inviolables,

Argent, notoriété, vous rend mariables,

D’yeux, que pour vous, femme n’aura,

Et dehors toujours voilée apparaitra.

En Europe,

L’enfant obéit à son père, chérit sa mère,

L’homme obéit à la loi par son état dictée,

La femme prendra le statut qu’elle préfère :

Mariée ou célibataire ; amante ou pacsée !

 .

En Islam,

L’enfant craint son père et vénère sa mère,

L’homme obéit, à la religion, et à son roi ;

La femme n’a que deux statuts, en droit :

Mariée ou prostituée, mère ou chimère.

En Europe,

Si vie de couple ne parait pas morose,

Elle n’est, toutefois, pas toujours rose,

Et à chacun de faire la part des choses.

 .

En Islam,

Amour s’achète, pour mieux être livré :

Argent comptant, vie de femme assurée

Ou répudiée, polygamée, emprisonnée.

En résumé,

La vie de couple et l’éducation,

Forment socle d’une civilisation,

Mais ne suffit pas de les comparer,

Différencier cultures, est compliqué. 

.

.

Extensions

 .

Il est difficile de se mettre à la place

D’une femme et de son éducation

Et de sa culture, ses préférences,

Ses valeurs, voire ses combats

Si l’on a été éduqué ailleurs,

En plus, si on est un homme.

.

On saisit mieux les différences

Que les convergences et si détails

Nous choquent, pour d’autres, c’est

De l’ordre de la coutume ou l’évidence.

.

Maroc n’est pas si éloigné de la France,

Géographiquement, et, culturellement,

Espagne s’y est beaucoup mêlée aussi.

.

Il n’est pas  étonnant  qu’il y ait  une

Revendication d’identité dite propre :

Mais si cela se fait au dépend du progrès,

C’est une tradition caduque qui se perpétue

En dépit des égalités entre hommes et femmes.

 .

On dit parfois que le climat et l’architecture

Autant que  la nourriture, éducation, culture,

Façonnent bien des visages et des expressions :

C’est peut-être en raison du soleil et de la chaleur

Que des femmes marocaines arborent large sourire

Et quelles paraissent ainsi plus attentives et ouvertes

Que des femmes européennes, plus fermées, méfiantes.

.

En dehors de tous clichés, présupposés ou préjugés

Nombre de rencontres avec les femmes marocaines,

Nous ont confirmés mélange, occidentale/orientale !

.

Elles ont le charme  et  le conditionnement de deux :

Bien apprêtées, bien habillées et parfois séduisantes,

Sont plus centrées sur famille, domesticité que nous.

.

Quant à parler des enfants, des éducations, parentés

Il faudrait vivre longtemps avec elles, voir se marier,

Mariages mixtes, ne sont aussi simples qu’il parait !

.

.

249 – Calligramme

.

En Islam,

Cette jeune femme, belle et soumise,

Est-ce trésor que l’on peut posséder :

Pour homme riche, elle sera promise,

A son goût, à son honneur, sa portée.

En Europe,

Rien ne vaut le mariage à consommer

D’avance pour être mieux… accordés,

Qu’importe, si sa belle a déjà connu,

Pénétration intime d’un corps nu.

UNE MAROCAINE

En Islam,

Rien ne vaut un bel hymen à déflorer,

Précieux, perlant de sang, de virginité,

L’honneur revient à celui qui l’a percé,

Recousu, il n’en saura rien, hypocrisé.

En Europe,

Les règles du contrat sont négociables

Chacun restera maitre de son corps :

Femme peut être moitié-nue dehors,

Pourtant, au-dedans, impalpable !

VUE PAR

En Islam,

Règles du contrat écrit sont inviolables,

Argent, notoriété, vous rend mariables,

D’yeux, que pour vous, femme n’aura,

Et dehors toujours voilée apparaitra.

En Europe,

L’enfant obéit à son père, chérit sa mère,

L’homme obéit à la loi par son état dictée,

La femme prendra le statut qu’elle préfère :

Mariée ou célibataire ; amante ou pacsée !

TOURTISTE

En Islam,

L’enfant craint son père et vénère sa mère,

L’homme obéit, à la religion, et à son roi ;

La femme n’a que deux statuts, en droit :

Mariée ou prostituée, mère ou chimère.

En Europe,

Si vie de couple ne parait pas morose,

Elle n’est, toutefois, pas toujours rose,

Et à chacun de faire la part des choses.

En Islam,

FRANÇAIS

Amour s’achète, pour mieux être livré :

Argent comptant, vie de femme assurée

Ou répudiée, polygamée, emprisonnée.

En résumé,

La vie de couple et l’éducation,

Forment socle d’une civilisation,

Mais ne suffit pas de les comparer,

Différencier cultures, est compliqué.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

249 4

.

Évocation 

.

Marocaine toute en finesse

Toute  en parures  locales :

Tradition pour  se marier

Ou pour mieux séduire.

 .

Rien du Maroc ni tradition

dans la forme en couplets :

dès lors elle ne correspond

en rien au fond, différent.

 .

Marocaine est souvent fidèle

À la tradition : parfois moderne

Elle subira alors  le poids des lois

Islamiques qu’elle rejette ou non !

.

Symbolique 

.

La femme marocaine est

Un véritable modèle de la femme battante.

On la décrit comme étant une femme ambitieuse,

Motivée, cultivée, curieuse et qui s’accrocherait

À ses rêves même si le chemin pour atteindre

Ses objectifs est long et semé d’embûches.

.

«La  femme  marocaine  est  une   femme

Qui poursuit ses rêves et travaille dur

Pour atteindre ses objectifs, restant

Fidèle aux valeurs de la famille.

Elle est fière de sa culture

Et de ses traditions. »

lematin.ma/journal/2019/depense

-essentiellement/311963

.

.

.

Descriptif

 .

249 – Une marocaine vue par un français

Alignement central  / Titre absent / Thème  portrait

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : marocaine  / Symbole de fond : tradition

.

.

Fond

.

Evocation 

.

249 6

.

Marocaine est, souvent, fidèle

À la tradition parfois moderne

Elle subira alors  le poids des lois

Islamiques qu’elle rejette ou non !

.

Symbolique 

 .

Au Maroc, comme dans le monde,

La situation de la femme marocaine

Connaîtra un nets progrès en continu.

Tradition admission femme au travail,

N’est pas un «bienfait» de la colonisation,

Mais un phénomène ayant toujours existé,

La situation de la femme au Maroc d’antan,

Connaissant, toujours, des hauts  et  des bas,

Mais les points négatifs n’empêcheront point

La femme d’être toujours forte et influente.

www.leseco.ma/maroc/75030- 

la-femme-marocaine-histoire

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 

Statut de la femme au Maroc

N’est pas le même qu’en Europe

Question éducation et civilisation,

Et s’il tend à s’en rapprocher un peu

Il ne l’épouse pas encore entièrement !

.

L’influence bien réciproque de l’Espagne

Et du Maroc est plus forte que de France

Et la femme marocaine en bénéficie bien.

L’islamisme est  une culture, civilisation

.

Qui imprègnera tout le monde arabe

 Depuis bien plus d’un millénaire,

Et c’est ce qui fait sa richesse

Sans compter son attrait.

 .

.

Tout en bleu, à part les yeux

.

Scénario

.

Une marocaine d’âge mûr, d’allure et de vêture plutôt traditionnelle.

Cliché même de l’oasis en désert, pour attirer les touristes, exotisme.

On pourrait bien la croire européenne, libérée des mâles dominants.

.

Visuels et textuels  >>  

248 – Marocain, vu par un français !

Visuels et textuels  >>

.

Si j’étais né marocain,

Et si resté, je l’étais, au pays

Penserais autrement que je fais.

Il parait difficile d’être autrement,

Dès lors que je proviens  d’un pays

Bien  différent, et en tous  points

Marqué, rupture de continent,

Où lois, et où coutumes,

Cultures inégalitaires,

Ont libertés d’action.

 .

Marocains, musulmans, islamistes, fatalistes.

Français, chrétien, européen, individualiste.

Toutes vies berbères sont communautaires

Font que chez eux tout le monde est frère.

 .

Inch Allah, de vivre  résigné, et  soumis,

Offre peu d’espoir à moindre initiative.

.

Ça marche grâce à lui, raté sinon aussi,

Y compris sentiments, et, vie affective :

Peu d’écoles : petits boulots pour finir,

Balloté entre les carences de la société.

.

Bien qu’aide indéfectible de la parenté,

J’y vivrais, au jour le jour, sans avenir,

Autre que de partir.. en pays étranger :

Sans visa et en danger de clandestinité.

 .

Une chance que pouvoir visiter ce pays,

Y être touriste pour juste profiter de lui.

 .

Privilège d’être observateur de sa misère,

Chez moi : cela produit la sorte de lumière

Qui m’éclaire sur les différences identitaires

Et envie du marocain d’émigrer autres terres.

.

Dans son pouvoir fort, royal, le marocain rame,

Jusqu’à vendre son âme contre quelques dirhams,

En espérant la racheter, ailleurs. Et, pour la femme,

C’est pire encore, parfois, elle existe à peine : infâme !

 .

Identité marocaine, ai passé quinze jours à la chercher :

Impossible pour un français, faut années pour la trouver,

Elle est en lui, plus qu’à travers sa culture, son apparence,

Un trésor qu’il garde au fond du cœur et de sa conscience.

 .

L’identité collective, culturelle,  et voire  civilisationnelle,

Demeure difficile à cerner pour un  touriste de passage.

.

.

Extension

.

Le marocain est l’un des peuples

Qui se rapproche, le plus, de la

Civilisation, dite européenne,

Et en particulier française.

.

Cela  est dû  à  son  passé

De colonisation pour une part,

Langue, commune  avec la nôtre,

Mais aussi certaine attirance pour

Sa culture,  sa capacité  d’accueil.

Cousin lointain un peu étranger

Mais un peu aussi familier.

.

Beaucoup de retraités vont s’installer

Au Maroc pour vivre, certains pour des

Raisons économiques mais d’autres,

Plus nombreux, et ce  je l’espère,

Pour raisons humanitaires !

.

Le Maroc est une terre et une civilisation proches de l’Europe du sud,

Les échanges avec l’Espagne, auront toujours été nombreux, et croisés,

Il n’y a guère que les Berbères qui constituent encore peuple particulier

Comme les corses peut-être, pour désigner notre  équivalent, en France.

Ce qui est frappant, est leur hospitalité et bien plus, leur regard perçant

Par ailleurs, il y a quantité de monuments et bâtiments style islamique

Qui sont témoins d’un peuple vivant entre Atlantique et Méditerranée.

.

Nous sommes restés une dizaine de jours au Maroc :

à Tanger d’abord, puis Asilah, échappée Casablanca.

.

Ça ne donne pas le temps, ni le droit, de le qualifier :

Juste de reporter notre ressenti en tant qu’étrangers.

.

Maroc est un pays à la fois, arabe, africain, européen,

C’est ce mixage des trois qui en fait toute sa richesse.

.

Bien sûr il y a une majorité, d’arabes  et d’influences,

Bien sûr que cela a été pays colonisé par les français,

.

Mais aujourd’hui, il  garde  toute son indépendance :

Ce n’est pas rien comme identité de se dire Marocain.

.

.

248 – Calligramme

.

Si j’étais né marocain,

Et si resté, je l’étais, au pays

Penserais autrement que je ne fais.

Il est difficile  ô  être  ô  autrement,

Dès lors  que  je proviens  d’un pays

Bien  différent, et, en  tous  points

Marqué, rupture de continent :

Où lois, === coutumes,

Cultures inégalitaires,

Ont libertés d’action.

 .

Marocains, musulmans, islamistes, fatalistes.

Français, chrétien, européen, individualiste.

Toutes vies berbères sont communautaires

 Font que chez eux tout le monde est frère.

UN MAROCAIN

Inch Allah, de vivre  résigné, et  soumis,

Offre peu d’espoir à moindre initiative.

.

Ça marche grâce à lui, raté sinon aussi,

Y compris sentiments, et, vie affective !

Peu d’écoles : petits boulots pour finir !

Balloté entre les carences de la société,

Bien qu’aide indéfectible de la parenté,

J’y vivrais, au jour le jour, sans avenir,

Autre que de partir.. en pays étranger :

Sans visa et en danger de clandestinité.

VU PAR

Une chance que pouvoir visiter ce pays,

Y être touriste pour juste profiter de lui.

 .

Privilège d’être observateur de sa misère,

Chez moi : cela produit la sorte de lumière

Qui m’éclaire sur les différences identitaires

Et envie du marocain d’émigrer autres terres.

Dans son pouvoir fort, royal, le marocain rame,

Jusqu’à vendre son âme contre quelques dirhams,

En espérant la racheter, ailleurs. Et, pour la femme,

C’est pire encore, parfois, elle existe à peine : infâme !

 .

Identité marocaine, ai passé quinze jours à la chercher :

Impossible pour un français, faut années pour la trouver,

Elle est en lui, plus qu’à travers sa culture, son apparence,

Un trésor qu’il garde au fond du cœur et de sa conscience.

UN FRANÇAIS

L’identité collective, culturelle,  et voire  civilisationnelle,

Demeure difficile à cerner pour un  touriste de passage.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

248 4

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Ou un moulin à  sel ou  à poivre,

Le corps  en djellaba : Maroc ?

Tête entourée en foulard arabe

.

Une silhouette qui cache ses formes

ou dans tous les cas, les enveloppe

que l’on peut attribuer marocain,

ou s’en approche, c’est humain !

 .

Il s‘agit de vision traditionnelle du Maroc

Et aujourd’hui peu commune :

En réalité, un mixte entre un sang arabe

Et un sang local, maghrébin !

.

Symbolique 

 .

Parmi les symboles

Bien connus du Maroc,

On trouve  ses bâtiments,

Sa musique et sa cuisine !

Je parle bien évidemment

Du fameux coucou, tajines.

Un des symboles du Maroc

Est  son thé  à la menthe.

Et le  drapeau du Maroc

Est   représenté  par   une

Étoile verte sur fond rouge,

Vert étant couleur de l’espoir.

.

Descriptif

 .

248 – Un marocain vu par un français

Alignement central  / Titre absent / Thème  portrait

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : Maroc  / Symbole de fond : arabe

.

.

Fond

.

Evocation

.

248 6

.

Il s‘agit de vision traditionnelle du Maroc

Et aujourd’hui peu commune :

En réalité, un mixte entre un sang arabe

Et un sang local, maghrébin !

.

Symbolique 

.

Les flux migratoires demeurent

Importants entre le Maghreb et l’Europe.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale,

Un certain nombre de Maghrébins ont quitté

Leurs pays pour venir travailler en Europe.

.

La France, en raison des liens historiques

Et culturels qu’elle entretient avec le

Maghreb, est première destination

Des migrations économiques.

.

Le Maghreb est dès lors

Le  point  de  départ  d’une 

Immigration arabe clandestine

Qui passe par le détroit de Gibraltar,

Par les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bien qu’arabe et musulman,

Le Maroc reste un pays frère,

Personne ne dirait le contraire,

Et nous apporte toute la richesse

Us et coutumes et de gastronomie

Et en plus de la langue française,

Ses villes sont d’une architecture

Originale se mariant au désert.

 .

.

Marocain moderne

.

Scénario

.

D’abord accueillant, hospitalier, le marocain gagne à être fréquenté.

Une tour, une place une mosquée : rien à voir  avec cour du Louvre.

Quelle interrogation se cache dans le regard d’un jeune marocain ?

 .

Visuels et textuels  >>

247 – Croquis de grosses canariennes

Visuels et textuels  >>  

.

Qui sait si, de nous, travers,

Elles ne s’en moquent d’autant,

Prétendant  être  mieux  qu’elles

Serait, pour  nous, discriminant

Et puis, ce  serait  se complaire,

Sur  propre nombril, obnubilé.

Fut un temps, dans la France,

Où de belles femmes rondes

Étaient   très   recherchées

Lors  où, femmes  minces

Demeuraient pudibondes.

.

Le problème des grosses, au fond,

Ne serait-il pas,  à voir, tout autour,

Entre, celles  qui  assumeront,  ou non,

Existences  de  leurs  généreux  contours !

Portraits resteraient incomplets si les rondes,

On les  peignait, en très grincheuses, à la ronde.

.

Lors, il n’en est rien, au contraire de nature joviale,

Elles sont et aiment communiquer sourire non trivial

Et si c’est leur manière de paraitre  qui nous choquent,

C’est que, l’on devient intolérant, aux gens…différents

De nous : laissez les canariennes comme elles sont.

.

Marchant dans les rues canariennes,

On croise des jeunes, des mûres, vieilles,

Parmi  elles, on en cherche  des merveilles,

On en trouve  des  nombreuses, telluriennes.

Volcaniques ou éteintes mais sans complexes,

Elles étalent, et bien, leurs rondeurs convexes,

Sans souci de vous plaire ni de vous déplaire,

Le corps  n’étant destiné  qu’à  se complaire

En famille,  entre  amis  ou  en  entourage

Jusqu’à trouver un compère en mariage.

.

En marchant dans les rues canariennes

Croisons grandes, moyennes  t petites

Arborant, sur  elles,  faciès  d’iliennes,

On se demande  ce qu’on est pour eux,

Étrangers trop mal nourris pire qu’eux.

.

En outre, pour bien des filles   difformes,

Vêtements ne cachent rien de leurs formes

Dont iliens s’accommodent  ou  en profitent.

.

Le monde est  ce qu’il est  normes trompeuses,

Parfois pareilles et parfois différentes des nôtres.

De nos minceurs, pourquoi  s’en ferait-on l’apôtre.

.

Leur santé n’est pas menacée  elles sont  heureuses,

Mais, l’endroit où, le plus souvent leur bât les blesse,

Est le regard des autres sur elles sans  vraie tendresse

Comme marginales perçues  ou  énormes anormales

Qu’on n’inviterait pas aux fêtes, même pas au bal.

.

.

Extension

.

Grosses et difformes,

Cliché suscitant le rejet,

Et au mieux l’indifférence.

Des mannequins anorexiques

Et cachexiques nous sont imposés

En modèles de femmes à admirer :

Las, elles n’auront que leurs os

À vous offrir dans votre lit.

.

Grosse est un adjectif qu’on veut péjoratif pour une femme

Mais tout dépend des époques ou de leurs canons de beauté !

Il fut un temps où les rondeurs  étaient signes de bonne santé,

Sans parler de sensualité charnelle  ou aptitude à la maternité.

Tout serait en fait, affaire de courbes, d’équilibre, d’harmonie.

Après, il est vrai que certains abusent de nourritures grasses,

Et que d’autres se laissent aller sans jamais faire d’exercices

Et que ce serait pour certaines une question de génétique.

Grosse est donc un adjectif à employer avec parcimonie.

.

Il faut distinguer grosses et grosses,

Des anorexiques se trouvent grosses,

Des boulimiques se trouvent maigres,

Il y a les regards des autres  et le sien,

Qui soit, convergent,  soit s’opposent.

.

Il y a ceux qui en sont bien malades,

Il y a ceux qui en font un complexe,

Il y a ceux  qui font régime  ou pas,

Il y a ceux  qui  n’en  auront  cure,

Ceux qui redeviendront  minces !

.

Dire à partir  de quel surpoids,

On devient grosse, est difficile.

Même si l’indice IMC, calcule,

Le déni peut être le plus fort,

Grosse c’est aussi en la tête.

.

.

247 – Calligramme

.

Qui sait si de nous, travers,

Elles ne s’en moquent autant.

Dire  ô  être   mieux  ô  qu’elles

Serait, pour nous, discriminant.

Et puis, ce serait   se complaire,

Sur propre  ====  nombril !

Il fut un temps en la  France

Où, belles femmes rondes

Étaient recherchées

Ou femmes minces

Rien  pudibondes.

.

Le problème des grosses, au fond,

Ne serait-il pas,  à voir, tout autour,

Entre, celles  qui  assumeront,  ou non,

Existences  de  leurs  généreux  contours !

Portraits resteraient incomplets si les rondes,

On les  peignait, en très grincheuses, à la ronde.

Lors, il n’en est rien, au contraire de nature joviale,

Elles sont et aiment communiquer sourire non trivial.

Et si c’est leur manière de paraitre  qui nous choquent,

C’est que, l’on devient intolérant, aux gens… différents

De nous : laissez les canariennes comme elles sont.

Marchant dans les    C  rues canariennes,

On croise des jeunes,   R   des mûres, vieilles,

Parmi elles, on en cher   O     che des merveilles,

On en trouve des nomb     Q      reuses telluriennes.

Volcaniques ou éteintes        U     mais sans complexes,

Elles étalent et bien, leurs      I      rondeurs … convexes,

Sans souci de vous plaire      S        ni de vous déplaire,

Le corps n’étant destiné                  qu’à se complaire

En famille,  entre amis       G       ou  en  entourage

Jusqu’à trouver un com    R      père en mariage.

En marchant dans les      O    rues canariennes

Croisons grandes, mo    S    yennes  et petites

Arborant, sur  elles,        S     faciès  d’iliennes,

On se demande ce          E  qu’on est pour eux,

Étrangers trop mal             nourris pire qu’eux.

En outre, pour bien        C     des filles difformes,

Vêtements ne cachent     A   rien de leurs formes,

Dont iliens s’accommo      N    dent ou en profitent.

Le monde est ce qu’il est     A      normes trompeuses,

Parfois pareilles et parfois     R    différentes des nôtres.

De nos minceurs, pourquoi      I   s’en ferait-on l’apôtre !

Leur santé n’est pas menacée     E    elles sont  heureuses,

Mais, l’endroit où, le plus souvent   N    leur bât les blesse,

Est le regard des autres sur elles sans   N    vraie tendresse

Comme marginales perçues ou énormes     E      anormales

Qu’on n’inviterait même pas aux fêtes et même pas au bal.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

247 4

.

Évocation

.

Une silhouette qui,

N’étant pas  enrobée,

N’est pas disharmonieuse

Avec des seins et fesses partout.

 .

Enrobées, voire disharmonieuses

c’est parfois question de cultures

toujours  est-il que  cette   forme

conjoint parfaitement au fond.

 .

 On peut être enrobée, fière de l’être,

Bien en sa tête, sa peau :

Tout est une question d’équilibre,

D’harmonie, et de bien-être !

.

Symbolique 

 .

Aucune femme n’a les mêmes jambes qu’une autre,

Rassurez-vous, chaque point faible à sa solution.

Pour affiner les cuisses et obtenir les résultats

Les plus probants possibles et durables,

Il faut d’un côté faire fondre le gras

Et, de l’autre, affiner les muscles.

.

Les sports pour la santé des jambes

Et drainage sont les activités de fond

Comme  le  vélo, ou  la marche  à pied,

La natation,  l’aquagym, le ski  de fond,

Sinon, elles risquent de rester enrobées.

.

Descriptif

 .

247 – Croquis de grosses canariennes

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme anthropo  /  Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enrobée  / Symbole de fond : harmonie

.

.

Fond

.

Évocation

.

247 6

.

On peut être enrobée, fière de l’être,

Bien en sa tête, sa peau :

Tout est une question d’équilibre,

D’harmonie, et de bien-être !

.

Symbolique 

.

Votre manière de vous vêtir, de vous coiffer,

Votre silhouette, les traits de votre visage,

Taille, poids, jeunesse, voire harmonie,

Sachez que  toutes  ces facettes   de votre

Personne, sont analysées par recruteurs.

.

Mais alors en quoi  l’apparence physique,

Jouerait-elle  au moment  de  l’embauche ?

Etre beau ou belle vous ouvrira des portes ?

.

On prête de nombreuses qualités aux beaux :

Ils seraient  plus intelligents, plus compétents,

Plus équilibrés, avenants, sociables, ambitieux.

helloworkplace.fr/beaute-et-carriere

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Femmes fortes, enveloppées, bien en chair,

Avantageuses, voire même confortables,

Que d’épithètes on affuble les rondeurs

Qui feront bien des charmes des unes

Pas des autres, question harmonie.

.

Que d’argent dépensé pour maigrir

Que de méthodes pour créer illusion

À l’époque Renaissance, les rondeurs

Étaient appréciées en canons de beauté.

.

De nos jours ce  sont les plates, platitudes

En réalité on aura toujours fait de la femme

Un objet de désir tout  autant que de plaisir !

 .

S

.

Grosse, sans complexe

.

Scénario

.

Jeunes mais déjà charpentées : folklore ou concours de beauté ?

Mariage s’impose : la mariée est plutôt prometteuse de stabilité.

Une fois rendue à la retraite, n’a pas changé, juste un peu ridée !

.

.Visuels et textuels  >>  

246 – Stéréotypes d’Espagnols

Visuels et textuels   >>  

.

Espagnol synonyme

Explorateur conquérant

Un peu partout essaimant,

Sans renier leurs patronymes

Tempérament fier, sang bouillant

Expressif avec  leur accent chantant

Aimant les fêtes, les rassemblements.

.

Mais d’être espagnol, cela veut dire quoi !

Tant son Histoire est divisée en provinces.

Ils veulent rattachement et indépendance,

Et s’affrontent souvent avec les portugais.

.

Ne connaissant  rien  de  leur économie,

Hormis touristique fruitière, industrie

Me contente  découvrir  mode de vie,

Qui est différent de celui de l’Italie.

.

Torero macho, rime avec sangria,

Tapas, avec melon et avec paella,

Avec  tous les rythmes sevillanas

Avec guitares et avec fandangos

.

Sabor est une belle association

Amie espagnole, sise Lannion

Où  l’on  y  pratique : la salsa

Sévillanas, flamenco, tango

.

Folklore,   me  direz-vous !

Espagne,  diverse  en tout,

Je  vous  l’accorde, l’avoue

Langue nationale partout.

 .

Frontière commune France

Culture est proche de nous,

Sang saxon, mêlé sans latin,

Nous sommes  à mi-chemin

.

.

Extension

.

On imagine l’espagnol paresseux

Parce qu’il fait la sieste l’après-midi

Et fêtard parce qu’il se couche très tard.

On l’imagine aimant la corrida, connaissant

Par leur prénom les toréros célèbres en l’histoire.

.

On les imagine être des passionnés et de bon amants.

Du fait avoir le sang chaud, sont dits prompt à la bagarre,

À l’affrontement au sein de couples, bien plus entre machos.

.

En outre,  ils mangent  de la paella tous les jours, ou presque,

Et prennent des tapas comme apéritifs, des fruits, en dessert,

Notamment melons et pastèques comme les français, latinos,

Ils n’aiment pas parler anglais et pas plus portugais, voisins.

.

Moitié sec, vert, avec danses de caractère et une paella délicieuse :

L’Espagne se défend dans tous les domaines et sa langue se répand

Elle est pourvoyeuse d’un soleil, très généreux, sur la côte est et sud

Et sa province de Galice  rappelle un peu notre Bretagne… celtique :

Que demander de mieux pour un breton qui aime voir ses confères !

.

Provinces du Sud et du nord, comme en France

Ne se ressemblent et le centre, quasi désertique,

Tranche avec le reste,  autant Galice, Andalousie.

.

Pour l’avoir parcouru de long en large, Nord, Sud,

J’ai trouvé des gens fiers de leur pays, leur contrée

Mais toujours attentifs à leurs cousins … français.

.

.

246 – Calligramme

 .

………………Espagnol synonyme

…………..Explorateur conquérant

…….…Un peu partout essaimant,

……Sans renier leurs patronymes

Tempérament fier, sang bouillant

Expressif, avec  accents

Aimant les fêtes et

Les rassemblements.

.

Mais d’être espagnol, cela veut dire quoi !

Tant son Histoire est divisée en provinces.

Ils veulent rattachement et indépendance,

Et s’affrontent, souvent, avec les portugais.

.

Ne connaissant rien    S      de leur économie,

Hormis touristique   T   fruitière industrie **

…Me contente décou  É    vrir mode de vie,    ***

…Qui est différent   R de celui de l’Italie.    ****

É     ……..

…Torero macho  O  rime avec sangria,     ****

..Tapas avec    T   melon avec paella,     ****

..Et tous les   Y   rythmes sevillanas     ***

Avec guita   P   res et fandangos    ***

E ……………..

Sabor est  S  la belle association..

Amie, es    *   pagnol à Lannion….

Où l’on y   D pratique : la salsa…..

 Sévillanas   ‘   flamenco, tango……..

* …………………..

Folklore,    E  me direz-vous !………..

Espagne,   S  diverse en tout :…………

Je vous l’   P  accorde, avoue :………….

Langue na  A   tionale, partout…………..

G …………………..

Frontière     N    commune France…………

Culture est    O      proche de nous……………

Sang saxon     L  mêlé sans latin………………..

Nous sommes   S     à mi-chemin…………………

.

.

Forme

.

Réduction

..

246 4

.

Évocation 

.

L’arène et  sa féria,

Le torero, le taureau :

 Tout  un  rituel  sacralisé 

De mise à mort scénarisé.

.

Feria, taureau, spectacle sanglant,

procurant nombre  émotions fortes

on est bien en traditions espagnoles,

ainsi la forme évoquera  bien le fond.

.

Les espagnols aiment la féria,

Certains sont adeptes de tauromachie :

Mais il ne seront pas que cela

Car ce ne sont rien d’autre que pur cliché.

 .

Symbolique 

 .

Une feria  est une fête taurine,

En Espagne, en Occitanie, au Portugal

Et en Amérique latine et caractérisée par

Suite de corridas, manifestations taurines :

Courses landaises ou courses camarguaises.

.

Selon les régions  ou les pays,  des lâchers

De taureaux  auront  lieu  dans les rues

Comme à  Pampelune,  lors  des Fêtes

De San Fermín au cours desquelles

Se déroule  la « feria del toro ».

.

Lors  des  ferias, des bodegas

Bars avec musiques festives

Sont installées pour la fête

Tandis que des  bandas

Jouent de la musique

fr.wikipedia.org/wiki/Feria

.

.

Descriptif

 .

246 – Parmi les stéréotypes d’Espagnols

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme anthropo / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : féria  / Symbole de fond : tauromachie

.

.

Fond

.

Évocation

.

 246 6

.

Les espagnols aiment la féria,

Certains sont adeptes de tauromachie :

Mais il ne seront pas que cela

Car ce ne sont rien d’autre que pur cliché.

 .

Symbolique 

 .

Puisque vous passez en Espagne,

Assistez au spectacle fabuleux

Qu’est la tauromachie.

.

Si ce sport, si c’en est un,

A été oublié nombre d’années

Déjà en divers pays, en Espagne

Il constitue encore véritable passion.

.

Il fait intégralement partie  de la culture

Mais également de la richesse patrimoniale

De l’Espagne et chaque fois, attire des milliers

Et milliers de spectateurs, habitants ou visiteurs

Tellement que … malgré une certaine aversion

De la part d’une minorité, des écoles pour

Toreros ont été ouvertes dans le pays.

azurever.com/espagne/magazine

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

On ne peut réduire l’Espagne

 À sa tauromachie

Pas  davantage  qu’à  ses danses

En son Andalousie

Ni à ses célèbres musées, à Madrid

Ou son équitation

Il y aurait plusieurs pays dans ce pays

De Cadix en Galicie :

Les espagnols sont en cela proches de nous,

Latins s’excitant pour tout.

 .

.

Que des faux stéréotypes !

.

Scénario

.

On dirait une carte météo : sécheresse et désert jaune, au milieu.

Sevillanas et flamencos donneront le tournis en volants et tapant.

Paellas vous mettent en appétit plus qu’il ne faut, à en reprendre.

 .

Visuels et textuels   >>  

245 – Parmi les stéréotypes de Madériens

Visuels et textuels  >> 

.

Ah ces madériens,

Qu’on les aime bien

Sur leur rocher, isolés

De tout,  sauf d’amitiés.

.

Leur vie est encore rude,

Moins que   siècle dernier

Ils ont dû  creuser lévadas

Pour  irriguer, les cultures,

Comme personne d’autres,

Pour faire du bon vin doux.

.

Habitants entre montagne et mer,

De leur madère, ils s’en disent fiers,

Même ils font concurrence  au Porto,

Font du pain dénommé : caco de bolo.

.

Que dire, d’autre sinon qu’ils font la fête

Qu’ils accueillent les touristes en cousins

Et non les parquent en des cités fermées.

.

Leur ile et eux, ont pour devise : partage,

On peut les voir comme,  humains, sages,

Ce qui ne se dément, lors fréquentations.

.

Certes, tempérament d’iliens malgré tout,

Les distinguera de la proche … Métropole

Ils sont, à la fois, dépendants, autonomes,

Pour ce qui est du tourisme    agriculture.

.

Quant à nous, pour les avoir fréquentés

Par deux fois, pendant pleine quinzaine

Faut dire que leur joie de vivre entraine

À y revenir souvent,  et le cœur content

Contents d’y être,  et non d’y paraitre,

Bien qu’éloignés de française société.

 .

.

Extension

.

L’île de Madère est comme une

Chaine de montagne en pleine mer,

Loin de tout, et un peu loin du continent.

Le climat est changeant, la terre plutôt aride,

Sauf en quelques endroits autorisant des cultures.

Dans l’ensemble c’est vert du moins au versant ouest

Car, autant à l’est qu’au nord, ça l’est beaucoup moins.

.

En tant que  portugais, les résidents seront accueillants

Ont le sens de la fête, plus encore que sur le continent

Bien sûr, il se peut tourisme oblige, mais pas que.

Et nous avons eu, pendant nos deux séjours,

Huit jours de pluie, autant de beau temps :

C’est normal, après tout : le climat est

Comme le temps : hebdomadaire !

.

Drapeau  explorateurs, lévadas agriculteurs, maisonnettes de cœurs :

Trois emblèmes connus mais que ne résume pas l’identité de cette ile,

Où il fait bon vivre et faire des randonnées, ou bien, faire les marchés,

Les fêtes y sont nombreuses durant saison, l’été et surtout sur le port,

Au point qu’on ne dort guère avant minuit, et presque tous les jours !

.

 Pour visiter pays montagneux, volcanique,

On est servi : l’aéroport a dû être construit

Pour moitié  sur  la mer : impressionnant !

Cela dit : pas d’avantage  que leurs  lévadas,

Sillonnant île, à flanc de côtes d’est en ouest.

.

Les gens restent aussi affables  et accueillants,

Que ceux que l’on a fréquentés sur le continent,

Moins de visiteurs  mais encore plus de chaleur.

Pour avoir participé  aux fêtes  et ventes locales,

On sait ce que l’autarcie aura signifié, pour eux !

.

.

245 – Calligramme

 .

Ah ces madériens,

Qu’on les aime bien

Sur leur rocher, isolés

De tout,  sauf d’amitiés.

.

Leur vie est encore rude,

Moins que   siècle dernier

Ils ont dû  creuser lévadas

Pour irriguer, les cultures,

Comme personne d’autres,

Pour faire du bon vin doux.

.

Habitants entre    *     montagne et mer

De leur madère      S       ils s’en disent fiers

Même ils font      T         concurrence au Porto,

Font du pain        É        dénommé : caco de bolo.

R ………….

Que dire, d’autre        É       sinon qu’ils font la fête

Qu’ils accueillent les       O        touristes en cousins

Et non les parquent en        T       des cités fermées.

.

Leur ile et eux, ont pour        Y      devise : partage,

On peut les voir comme,          P    humains, sages,

Ce qui ne se dément, lors         E   fréquentations.

                           S

Certes, tempérament d’iliens      *    malgré tout,

Les distinguera de la proche      M    Métropole :

Ils sont à la fois dépendants,     A     autonomes,

Pour ce qui est du tourisme    D      agriculture.

                      É

Quant à nous, pour les        R  avoir fréquentés

Par deux fois, pendant       I   pleine quinzaine

Faut dire que leur joie    E    de vivre entraine

À y revenir souvent,     N   et le cœur content

S

Contents d’y être,    *     et non d’y paraitre,

Bien qu’éloignés    *    de française société.

 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

245 4

.

Évocation 

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Un piédestal  pour un buste, déco,

Une bouteille  de  vin de madère

Provenant de caves autochtones.

Les madériens restent autant connus

pour leur lévadas que pour leur… vin,

bien que moins consommé que le porto

et ainsi la forme converge vers le fond !

.

Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les  caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants sur ile, loin du continent !

.

Symbolique 

 .

Le vin de Madère est un vin liquoreux

Originaire du Portugal produit au cœur

De l’archipel de Madère.

.

À l’origine, il était enrichi  en  alcool

Par mutage (technique pour préserver

Une partie du sucre dans le vin  afin de

Afin de supporter de longs voyages dans

Les soutes chaudes et humides des navires.

Qui  accélère  son processus  de  vinification.

.

Un hasard qui poussa les Madériens à mettre

Au point dès le XVIème siècle une technique de

Maturation permettant d’obtenir ce vin liqueur.

academiedugout.fr/ingrédients/madere_278

.

.

Descriptif

 .

245 – Parmi les stéréotypes de Madériens

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme courbe  / Rimes libres  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : vin-madère  / Symbole de fond : caves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

245 6.

Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les  caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants sur ile, loin du continent !

.

Symbolique 

.

Comment se fait-il que

Mon  subconscient  m’ait

Envoyé  un  rêve  de  cave ?

Il veut  me  dire  quelque chose.

.

Des  autorités  du  monde  onirique

Affirment que rêver d’un baril indique

Que nous serions des personnes patientes

Que nous ne perdons pas souvent les nerfs

Et dès lors que  nous visiterons  une cave.

.

Nous y verrons de nombreux tonneaux,

Fûts ou barils empilés et renfermant

Des boissons qui  peuvent  parfois

Y rester  plus  de  20 ans,  ce qui

Indique tranquillité intérieure.

lefrontal.com/fr/signification-des-reves-

de-barils-de-tonneaux-ou-de-futs

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’ile de Madère, ainsi que celles les Acores,

 Feront partie des iles  les plus accueillantes

Que nous ayons connu en toutes croisières,

Leur trait commun, toutes sont portugaises

De madère on ne connait souvent que le vin

Or tous les habitants demeurent aussi divins.

.

Il faut dire qu’ils ont eu du travail, du mérite

Pour transformer, leur rocher, en terre fertile

En construisant bon nombre lévadas, en vue  

De survivre, pendant des siècles, en autonomie

Et, aujourd’hui, accueillir les touristes, en amis.

 .

Madérienne en costume local

.

Scénario

.

Leur drapeau flottant sur bateau exploration aux confins du Monde.

Lévadas nombreuses, diverses, plates, peu fatigantes en randonnées.

Rares maisonnettes, colorées, authentiques, restaurées par tradition.

 .

Visuels et textuels  >>

244 – Parmi les stéréotypes de Portugais

Visuels et textuels  >> 

.

Portugais,

Ai-me-raient,

Beau   …   coup

Les …  français,

Et,   Dieu   seul,

Sait   pourquoi

Mais … chut :

S’ils savaient.

.

Sont comme Bretons

Travailleur/explorateur

Et garderont, toujours,

Main sur leurs cœurs.

Portugais nord/sud.

.

La barrière des langues,

Est assez dure à dépasser :

Mais, portugais font un effort

Pour bien comprendre la nôtre.

 .

Comme tous les latins  bon teint

Ils ne sont pas  avares  de gestes,

Pour   échanger  avec  l’étranger.

.

Nous les avons  bien  pratiqués,

En voilier, train  ou en voiture :

Partout, la même disponibilité,

Et partout, la même  amabilité.

.

Ils ont un art, sympa, de vivre,

Sont complétement différents

De proches voisins espagnols,

Jouant position conquérant !

 .

Ou lors,  c’est un peu  comme

Nos Français  avec  les belges,

Ils resteront frères  et ennemis

De toujours, langue mis à part.

.

.

Extension

.

 +

Les portugais sont connus pour travailler

Dans le bâtiment, suite à immigration massive

Ayant fourni main d’œuvre à bon marché, efficace

Ce sont, il n’y a pas de doute, des bâtisseurs… nés.

.

Parait hommes portugais s’appellent « Mario »

Et beaucoup de femmes portugaise « Maria »

Toutes et tous raffolent morue « baccalao »

Et de plats à base de fritures et le porto

Ferait parait de leur boisson favorite.

.

«Pastéis de Nata», ou appelés ailleurs

«Petits flans portugais» sont vrais délices.

Mais ce qui les distingue le plus des français,

C’est leur accueil et leur belle chaleur humaine.

.

Aimant étrangers, prennent soin des touristes

Comme autant d’opportunité de rencontres

La majorité reste des catholiques fervents,

Bien plus encore que les voisins espagnols

Cela se traduit dans leurs fêtes religieuses

Et folkloriques  en même temps dans leur

Mélange d’un peu de sacré  et de profane,

Comme témoigne chant musique «fado».

.

Un drapeau, un fado, un gâteau ou la trilogie d’identité portugaise :

Vue de l’extérieur, bien sûr, par un français  et ignorant leur langue,

Cela fait peu de l’avoir visité trois années de suite pour en délibérer,

Mais bon on ne peut pas s’empêcher de se faire à l’idée de  folklore,

Dès lors que l’on est de passage, avec la morue voilà qui les honore.

.

Les portugais ont longtemps été de grands navigateurs

Et ce jusqu’aux confins du monde, et y compris en Asie

Nombre d’iles en particulier, les aura beaucoup attiré,

Et nous avons bien séjourné aux Acores et à Madère.

.

C’est autant le Sud Portugal avec son climat chaud

Qui nous a beaucoup plu, et où nous avons trainé,

Il y règne atmosphère légère de fête en plein été,

Des gens, accueillants, nous en ont fait profiter.

.

.

244 – Calligramme

 .

Portugais,

Ai-me-raient,

Beau   …   coup

Les …  français,

Et,   Dieu   seul,

Sait   pourquoi

Mais … chut :

S’ils savaient.

.

Sont comme Bretons

Travailleur/explorateur

Et garderont, toujours,

Main sur leurs cœurs.

Portugais nord/sud.

.

La barrière    S  des langues,

Est assez dure   T      à dépasser :

Mais, portugais  É     font un effort

Pour bien comp  R  rendre la nôtre.

 É

Comme tous        O  latins  bon teint

Ils ne sont pas     T  avares de gestes,

Pour échanger     Y    avec  l’étranger.

P

Nous les avons      E    bien pratiqués,

En voilier, train,     S    ou en voiture :

Partout, la même      *    disponibilité,

Et, partout, la même   *       amabilité.

  .               

Ils ont un art, sympa,     P       de vivre

Sont complétement      O      différents

De leurs voisins          R        espagnols

Jouant position       T      conquérant !

U

Ou lors, c’est      G        un peu comme

Les Français    A          avec les belges.

Ils resteront    I       frères et ennemis,

De toujours    S      langue mis à part.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

244 4

.

Évocation 

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Un piédestal  pour un buste, déco

Une  bouteille  de  vin  de porto,

provenant des caves bien connues

.

Une bouteille en verre, c’est certain,

mais est-elle remplie et de quel vin,

je penche pour cave et vin de porto

et ainsi la forme évoquera le fond.

.

Le Portugal est connu pour ses caves

De vin de porto et de madère

Mais il ne faut pas oublier l’essentiel :

Son amabilité et hospitalité.

.

Symbolique 

.

Origines du vin de Porto :

Les Anglais  ou  les Portugais ?

Qui  peut  répondre à  la  question.

Il y a de nombre théories sur ce sujet !

.

S’il est certain que les anglais font partie

Intégrante d’émergence des vins de Porto

Tels que nous connaissons  aujourd’hui.

.

Il n’en demeure pas moins  que, le vin

Est produit  depuis des siècles, bien

Avant l’arrivée  des britanniques.

Vignes du Douro sont cultivées

Depuis des temps reculés.

lesvinsdeporto.com/page/

histoire-des-vins-de-porto

.

Descriptif

 .

244 – Parmi les stéréotypes de Portugais

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme droite  / Rimes libres  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : vin-porto  / Symbole de fond : caves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

244 6

.

Le Portugal est connu pour ses caves

De vin de porto et de madère

Mais il ne faut pas oublier l’essentiel :

Son amabilité et hospitalité.

.

Symbolique 

.

Comment se fait-il que

Mon  subconscient  m’ait

Envoyé  un  rêve  de  cave ?

Il veut  me  dire  quelque chose.

.

Des  autorités  du  monde  onirique

Affirment que rêver d’un baril indique

Que nous serions des personnes patientes

Que nous ne perdons pas souvent les nerfs

Et dès lors que nous visiterons  une cave.

.

Nous y verrons de nombreux tonneaux,

Fûts ou barils empilés et renfermant

Des boissons qui  peuvent  parfois

Y rester  plus  de  20 ans,  ce qui

Indique tranquillité intérieure.

lefrontal.com/fr/signification-des-reves-

de-barils-de-tonneaux-ou-de-futs

.

.

Corrélations

.Fond/forme 

 .

Le Portugal ne se résume pas, loin s’en faut,

À ses pasteis de nata  ni à son vin de porto,

Et pas davantage à ses chants de … fado !

.

Tous les gens qu’on a croisés, rencontrés,

Se sont révélés aimables et fort dispos.

.

Visites paysage, admirable château,

Avec restaurants et bien à propos,

Donnent envie de prendre apéros.

 .

.

Trop de diversité en stéréotype

.

Scénario

.

Portugal de la mer, de la terre : le pays est presque divisé en deux !

 «Fado» est plus que folklore, l’émanation même de l’âme portugaise,

Pasteis de nata ou dessert succulent, ne jamais manquer, pour rien.

 .

Visuels et textuels  >> 

243 – Parmi les stéréotypes de françaises

Visuels et textuels  >>  

.

Des stéréotypes

Auraient la peau dure.

L’on prétend  encore que

Les français  sont comme ci,

Et les françaises … comme ça,

C’est dire  qu’ils sont formatés

Dans des moules stéréotypés.

.

Mais comme chacun le sait,

Il n’en est rien, certain,

Et bien que l’on ait,

Un air de  cousin.

.

Les français  sont

Multiples,  diversifiés

En leur origine, culture,

Vrai que  français moyen

Est purement statistique

Tant  l’on  en  rencontre

Très peu  en  pratique.

.

Et, à l’étranger, ils ont

D’autres personnalités

À l’étranger se croient

En  terrain  conquis.

Le modèle français

Sera d’hégémonie.

.

Il aura fait du coq,

L’emblème  adoré,

Français … macho,

Affronte féministe

Et même parfois,

Se rencontrent !

.

D’être français

Point de honte

Point de gloire

Et à  l’encontre

Souvent  râleur

Et mécontent né

Tout autant que fêtard

Très heureux d’exister.

.

.

Extension

.

En plus de ces stéréotypes, on entend,

Très souvent des comportements suivants :

Ils aiment trop la culture, particulièrement

Leur patrimoine,  architectural,  national.

Ils ne travaillent autant qu’autres pays

Avec 35 heures, les congés, RTT. Etc.

.

Ce sont des râleurs nés, et pour tout,

Ils sont séducteurs : « french lovers »

Aimant les jolies filles très bien habillées.

Ils sont parfois arrogants, voire prétentieux.

Ils parlent peu anglais quand ils sont en France.

.

Enfin ils accordent trop d’importance à la cuisine

Et à la boisson, et notamment aux  vins de qualité,

Régimes alimentaires  font fureur  chez les femmes

À la recherche d’une nourriture  saine et équilibrée.

.

La baguette de pain, le béret, et voire le camembert,

Sont des symboles culturels datant d’avant-guerre…

Par  contre,   la Tour  Eiffel,    le Mont  Saint-Michel

Et les Châteaux de la Loire,  rencontrent du succès :

«Comment gouverner  un pays  qui  fabrique  autant

De fromages» clamait parfois le général De Gaulle.

.

Chacun sait que les clichés, les  stéréotypes, ont la peau dure

Qu’après demi-siècle décalage, on trouve, encore, des modèles,

De référence datant de la libération de Paris sous l’occupation.

En réalité, la diversité est telle, de nos jours et c’est tant mieux,

Que chacun, chacune s’habille comme il/elle veut ou tendance.

Quant au béret, et à la baguette, c’est presque image d’Épinal.

Il y a un tel brassage en France que français n’a plus de sens.

.

Le corps des femmes, en tous les pays du Monde,

Ne peut être contenu, résumé, en son apparence,

Surtout quand il s’agit de silhouette et de parure.

.

Le corps des hommes suscite moins de fantasmes,

Costume trois pièces, cravate, ou jeans et chemise

Rien là que de presque universel, sans grain de sel.

.

Stéréotype du tempérament du français est connu :

Gastronome, expressif, latin, voire lapin, séducteur,

Son mauvais penchant est d’être un éternel racleur.

.

.

Épilogue

 .

On dit parfois à l’étranger que le français

Est plutôt comme ci  ou plutôt comme ça,

Tout dépend du pays  et  de ses références,

On ne peut guère échapper aux stéréotypes

S’ils ont un fond de vrai, ont autant de faux

En deux générations,  ils peuvent évoluer :

Qui voit un français avec  baguette, béret,

Vérité est une erreur sans cesse corrigée.

***

Ce qui demeure au fond d’une éducation

Sinon d’une culture  et voire civilisation,

Est une tendance à mettre une étiquette

Pour ranger tout le monde dans sa case,

Où habites-tu … quelle est ta profession,

Parfois on ose, suppose, ethnie, religion.

***

S’il est vrai  qu’habit ne fait pas le moine,

La façon  de s’habiller, coiffer … maquiller

Révèlerait, pour partie, notre personnalité,

Un message adressé,  surtout,  à l’extérieur

***

En matière de jugements… que d’erreurs :

Il faut creuser  pour connaitre  l’intérieur.

***

Je suis moi-même perçu comme autre !

.

.

243 – Calligramme 

 .

Des stéréotypes

Auraient la peau dure.

L’on prétend  encore que

Les français  sont comme ci,

Et les françaises … comme ça,

C’est dire  qu’ils sont formatés

Dans des moules stéréotypés.

Mais comme chacun le sait,

Il n’en est rien, certain,

Bien que l’on ait,

Un air cousin.

.

Les français   * sont

Multiples,  *   diversifiés

En leur origine,   S  culture,

Vrai que français   T   moyen

 Est purement   É  statistique

Tant  l’on en  R    rencontre

   Très peu       É  en pratique.

     Et, à l’étran   O  ger, ils ont

          D’autres per   T   sonnalités

             À l’étranger    Y   se croient

               En terrain     P    conquis.

                 Le modèle     E  français,

                    Est  d’hégé   S     monie.

                        Il aura fait    *     du coq,

                         L’emblème  *     adoré.

                           Français    D     macho,

                             Affronte    E     féministe

                          Et même    *       parfois,

                         Se ren       *    contrent !

                       D’être         F     français

                     Point de      R          honte

                    Point de        A           gloire

                  Et à  l’en         N         contre

                   Souvent           C            râleur

                 Et mécon          A          tent né

                   Tout autant       I        que fêtard

                    Très heureux     S          d’exister.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Jeune femme française,

Plutôt fine, plutôt fluide

Et qui  pourrait  être

Un mannequin ?

.

Une image de la femme française

qui, bien que ne la … représentant,

suffit à créer fausse image glamour

et ainsi la forme épouserait le fond !

.

Comme une sorte de mannequin 

On imagine une française, habillée,

Mais dans la réalité, il n’en est rien,

Elle s’habillerait comme elle veut !

.

Symbolique 

.

« Essayeuse » puis « sosie »,

Et le terme de « mannequin »

Commence à être utilisé xxe siècle.

.

La  distinction sera  alors faite  entre

Modèle  statique, «mannequin» mobile,

Mais le domaine de la «mode» n’a retenu

De nos jours que le terme de «mannequin».

.

«Le corps  mode  aujourd’hui, c’est  silhouette

Faite au moule, d’une étroitesse incroyable,

Avec des bras, des jambes, interminables,

Un cou  très long  et une très petite tête.

Il ne faut pas avoir d’os  trop larges.

Choses qu’on ne peut pas raboter »

Karl Lagerfeld Wikipédia/mannequinat

.

.

Descriptif

 .

243 – Parmi les stéréotypes françaises  

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme  anthropo /   Rimes libres   /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : mannequin / Symbole de fond : française

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Comme une sorte de  mannequin 

On imagine une française, habillée,

Mais dans la réalité, il n’en est rien,

Elle s’habillerait comme elle veut !

.

Symbolique 

.

La française, chic inné,

Son aura sulfureuses,

Ses enfants parfaits :

Un cliché ultra-glam

Mais qui désespère

Toute américaine

Qui rêve d’égaler

Cette fashion icône

Un peu trop mythique

Pour être totalement vraie.

Elle est  la délicieuse mystificatrice

Qui excelle dans l’art de « faire genre ».

Elle applique la devise « less is more »

Dans à peu près tous les domaines.

Un talent qui n’est apparemment

Pas donné à tout le monde !

madame.lefigaro.fr/societe/l-femme-francaise-

an-american-dream-120813-442368

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Pour nombre d’étrangers qui connaissent peu

La France, les femmes sont comme mannequins

Fausse image, s’il en est, due rien qu’à l’élégance

Véhiculée vans cesse par la mode et la  publicité !

En réalité il y a autant de grosses que de minces,

C’est juste une image de business, non glamour.

 .

.

Facile à dire, moins à faire !

.

Scénario

.

Tour Eiffel, drapeau français : les deux sont devenus inséparables.

Le béret et la baguette de pain : deux clichés qui ont fait long feu !

Les stéréotypes, sans exception, sont réducteurs, déshumanisants.

 .

Visuels et textuels  >>

242 – Moïsette, capitaine sur Cornemuse

Visuels et textuels  >>  

.

Moïsette, comment dire,

Moïse enfant, ferait sourire,

Sauvée des eaux à sa naissance,

Pour  y retourner, à l’adolescence.

.

Professeur de français  en  Belgique,

Donne, ici,  cours  de  mathématiques.

Contraste, paradoxe, ne lui font pas peur,

À elle pleine d’ardeur tout autant douceur.

.

Voilà presque trois ans qu’elle a, tout quitté,

Acheté un voilier, pour, toute seule, naviguer,

A rencontré son alter-ego sur un autre bateau,

Qui la suit de port en port en voguant sur l’eau.

.

Tant et si bien qu’à la fin, ils ont fait…un enfant

Qui est né depuis six mois, Laslow se nommant,

À la fois navigatrice, institutrice, multicréatrice

S’assume comme capitaine et mère préceptrice.

 .

Avec son chien Tarzan, élevé comme un familier

Ça fait  beau trio, sur même bateau, embarqués,

Embarqués pour une vie  qui n’est pas formatée

Dès lors qu’elle décide seule, du pays où habiter.

.

Après séjour au Portugal, Canaries puis Cap vert

Traversée vers les Caraïbes alizés portant l’hiver.

Lors où elle sera et ce qu’elle fera, dans trois ans,

Nul ne sait, elle fait confiance à son grand océan.

.

Un océan, de tendresse, de délicatesse qui laisse

Songeur un globe-trotter,  en mal de maitresse.

Souhaitons-lui  bon vent, avec Laslow, Tarzan :

Je prie pour la revoir, la recevoir avant dix ans.

.

Cornemuse  l’accompagne, la mer n’est bagne,

Bulle protectrice dedans, fier coureur cocagne.

J’atteste sans Contest, qu’un tel havre de paix,

Plein de ses souvenirs et de poupées, me plait.

.

.

Extensions

.

Une jeune femme, seule, avec son bébé

De un an et son chien qui, d’un port à l’autre,

Vogue sur les flots avec son petit, beau et vieux,

Voilier de huit mètres : on en croit presque rêver.

.

Et pourtant, elle n’est pas folle, et, elle reste même

Accessible à tous sur les pontons, une femme libre

Qui assume, et pleinement, son choix et son sort.

.

Elle donne  des cours de maths, ou, de soutien,

À quelques élèves canariens, histoire de faire

Bouillir  la marmite, et  pour payer les frais

De port,  pour entretenir le bateau, aussi.

.

Nous avons fraternisé  et  avons échangé

Quelques recettes de cuisine, navigation

 Au cours  des quelques repas, communs,

Durant semaine où nous avons été côte

À côte avant de partir … pour d’autres

Destinations, aventures … rencontres !

.

Reviendra-t-elle à terre un jour à venir,

Il n’y a qu’elle seule, qui le sait, le saura,

Mais ce serait un plaisir, que de se revoir,

Pour parler de nos diverses folles destinées !

.

Une femme seule autour de la trentaine, sur un voilier de dix mètres,

Naviguant de port en port depuis la Belgique, donnant cours de maths.

Il faut bien vivre : à l’origine, elle était professeur de français … là-haut.

Seule, j’oubliais deux détails, avec enfant de neuf mois, un chien à bord.

Ça mérite le respect, tout de même : courage, connaissance, autonomie.

Je vous laisse imaginez, comment, et pourquoi, elle vit  différemment !

Nous avons fraternisé étant voisins, ça m’a beaucoup impressionné.

.

Une vie jeune et déjà bien remplie, assumée,

Avec un avenir incertain fait d’on ne sait quoi

Sur terre on appellerait cela la vie de bohème,

Mais sur mer, pour une femme : aventurière !

.

Elle aurait pu choisir un voilier plus moderne,

Qu’un vieux gréement, joli, mais qui se traine,

Avec qui malgré tout, elle n’est pas à la peine,

Comme compagnon de route, solide et fidèle.

.

.

242 – Calligramme

 .

Moïsette, comment dire,

Moïse enfant, ferait sourire,

Sauvée des eaux à sa naissance,

Pour  y retourner,   à   l’adolescence.

Professeur de français  M   en Belgique,

Donne, ici, cours de     O   mathématiques.

Contraste, paradoxe,    Ï ne lui font pas peur,

À elle pleine d’ardeur     S  tout autant douceur.

Voilà presque trois ans    E   qu’elle a, tout quitté,

Acheté un voilier, pour,     T  toute seule, naviguer.

A rencontré son alter ego    T   sur un autre bateau,

Qui la suit, de port en port        voguant sur l’eau.

.

Tant et si bien qu’à la fin       C  ils ont fait un enfant

Qui est né depuis six mois     A  Laslow se nommant.

À la fois navigatrice, institu    P  trice, multicréatrice

S’assume comme capitaine      I      mère préceptrice.

               

Avec son chien Tarzan élevé    A    comme un familier

Ça fait beau trio sur même      I    bateau, embarqués,

Embarqués pour une vie qui  N      n’est pas formatée

Dès lors qu’elle décide seule   E     du pays où habiter.

.

Après séjour, au Portugal,    S  Canaries puis Cap vert

Traversée vers les Caraïbes U     alizés portant l’hiver.

Lors où elle sera et ce qu’  R    elle fera dans trois ans,

Nul ne sait : elle fait con     fiance à son grand océan.

.

Un océan, de tendresse,    C   de délicatesse qui laisse

Songeur globe-trotters     O       en mal de maitresse.

Souhaitons-lui  bon vent  R     avec Laslow, Tarzan :

Je prie pour la revoir, la   N recevoir avant dix ans.

      E

Cornemuse  l’accompagne  M   la mer n’est bagne,

Bulle protectrice dedans, fier  U coureur cocagne.

J’atteste sans Contest, qu’un tel  S havre de paix,

Plein de ses souvenirs, ses poupées  E  me plait.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

242 4

.

Évocation 

.

Peut-être une borne kilométrique,

Ou peut être une bouteille thermos,

Bon d’accord, cela peut représenter

 Un sac cornemuse, qui résonne.

.

Quoiqu’il en soit ou quoiqu’il en fût,

cornemuse, bien que nom de bateau,

ne sied pas à femme comme capitaine

et ainsi la forme se démarque du fond.

.

Une vraie cornemuse, pour sûr

Et bien loin d’être un bateau :

Et pourtant quelque chose me dit

Qu’elle résonnerait pareils.

.

Symbolique 

 .

Symbole d’Écosse, la cornemuse

Est pratiquée  depuis Le XIIIe siècle.

Les premières avaient un seul bourdon,

Elle en  a adopté  un  deuxième, troisième.

.

La  cornemuse,  de  type  bagpipe,  irlandaise,

Était utilisée à des fins essentiellement guerrières

Et ne subsiste, aujourd’hui que dans les pipes bands.

.

La cornemuse, symbolique du pays est le uilleann pipe

XVIIe, siècle, la poche, au lieu d’être gonflée à la bouche,

L’est à l’aide d’un soufflet actionné par le bras.

.

Le biniou, cornemuse bretonne,

Est plus petit et plus aigu.

Elle n’a qu’un bourdon.

encycl-celt.chez-alice.fr

.

.

Descriptif

 .

242 – Moïsette, capitaine sur Cornemuse

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  rencontre

Forme  courbe   /   Rimes égales    /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : cornemuse / Symbole de fond : résonne

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

242 6

.

Une vraie cornemuse, pour sûr

Et bien loin d’être un bateau :

Et pourtant quelque chose me dit

Qu’elle résonnerait pareils.

.

Symbolique d

.

L’Ecosse, et dans une

 Certaine mesure la Bretagne,

Qui ont su afficher la cornemuse

Comme leur second   drapeau qui résonne.

.

Le grand public connaît d’ailleurs plus de l’Ecosse

L’image de la cornemuse que celle du drapeau ou chardon

Ont, par là même, réussi à focaliser l’image de la cornemuse

Sur leur pays  à tel point que  même  pour  de nombreuses

Personnes natives de régions à tradition de cornemuse

Relativement proche, celle-ci symbolise maintenant

L’Ecosse et la Bretagne.

jeanluc.matte.free.fr › articles ›symbolique

.

.

Corrélations

Fond /forme

 .

Une jeune femme, un bébé, un chien

Un bateau.

On s’attend à trouver un peu de tout

Sur l’eau

Mais cet équipage reste pour le moins

Trop beau.

Et pourtant cela marche, et cela tient,

À tous niveaux

Et vogue la mer, et vogue la … galère

Très loin du chaos.

 .

.

un bébé, bien gardé, s’il en est !

.

Scénario

.

Une femme seule sur un voilier ancien avec petit bébé et grand chien,

qui se débrouille toutefois bien avec, navigue bien, manœuvre bien,

 qui aime la liberté de faire ce qui la passionne et puis rien d’autre.

 .

Visuels et textuels  >>  

241 – Gwen et Marie en crise sur Silencio

Visuels et textuels  >> 

.

Ils se seraient rencontrés

En Bretagne à Perros-Guirec

Suite  à un   «coup de foudre»,

Partent sur leur  «coup de tête».

.

Sur  le voilier  nommé « Silence »

Faisant  trente-trois  pieds de long,

Aux Canaries,  au  port Las Palmas,

Ils auront atterris  pour s’y installer.

.

Marie y vit pendant  toute l’année,

Alors que  Gwen  s’en va travailler

Comme Capitaine  de ravitailleur

Sur une plateforme, pétrolière.

.

Marie y vit à l’année,

Gwen s’en va travailler

Capitaine de ravitailleur,

Sur plateforme pétrolière.

Qu’il soit là qu’à mi-temps,

Déprime, aujour d’hui, Marie,

Et qui à son tour déprime Gwen.

.

C’est leur vie, bien qu’en l’impasse.

Mais c’est, un peu le Monde à l’envers

Marie s’occupant de l’entretien du bateau,

Peinture, soudure, voilure ne lui feront peur.

Fait le ménage, cuisine avec le même bonheur

Tout en cousant ses habits, de vieux morceaux.

.

Nous les avons vus évoluer sur les trois années,

Tous deux sont charmants  et sont bon vivants.

Après avoir bien vogué  sur le haut de la vague,

Ils se sont trouvés  en son plein creux de vague.

Il ne faut pas, croire que de partir, larguer tout,

Va complètement, changer la vie, résoudra tout.

.

Vouloir refaire sa vie, ailleurs  est un projet fou :

Les difficultés d’insertion sont légions … partout.

Comment allons-nous les trouver, l’an prochain :

Difficile  de   le  prédire à moins d’être  un devin !

L’univers du marin  est un univers  très masculin,

La femme se retrouvera coincée en espace de rien.

.

Marie a suivi son compagnon : elle dépend de lui,

Son rêve de liberté totale depuis, s’est … évanoui !

Je ne sais  ce qu’ils deviendront : c’est leur avenir,

Ils auront tenté et été jusqu’au bout pour en finir.

Continent ne leur convenait plus et pays non plus.

Leur faut encore partir ailleurs pour s’aimer plus.

.

.

Extension

.

Un vrai poème, ce curieux couple,

Un peu à la dérive, bien que restant

Scotchés des mois, voire, des années,

Au ponton de la marina de Las Palmas.

.

Eux aussi, sont partis  de Perros-Guirec,

Un soir  de fête, sur un coup de tête  mais

Ne sont jamais revenus au point de départ.

.

Capitaine ravitailleur plate-forme pétrolière

Lui, il est absent durant la moitié du temps,

Tant et si bien qu’à force de vivre seule,

Elle a fini par déprimer : on en ferait

Peut-être autant, allez savoir.

.

En tous cas, elle s’occupe à l’entretien

Du bateau et à sa déco comme pas deux :

Un véritable nid douillet pour couple amoureux,

Sauf que solitude lui pèse trop sur son Silence,

Un nom prédestiné ou plutôt prémonitoire.

.

Gwen et Marie, la cinquantaine, sans enfants, rencontrés à Perros

Un couple au début, romantique à souhait : passionnés, fusionnels,

Et puis crac, boum, hue, allez savoir pourquoi, allez savoir comment

Ça crise un max, et, ça se corse, ça s’exprime, en pleurs, cris, paroles !

Marie serait-elle bipolaire : Gwen ne serait–il plus si extraordinaire !

Toujours est-il que les tensions se font jour mais il faut avouer aussi,

Que Gwen n’a pas sorti son bateau, Silencio, depuis fort longtemps

Silencio : quel beau nom pour des amours secrets, amours volés,

Mais a contrario, quelle prison pour une amante trop esseulée.

.

Les amants d’un jour, qui se sont rencontrés

Et qui sont partis au loin sur un coup de tête

Pour autant ne sont pas amants de toujours !

.

C’est ce qui arrive au couple de Gwen et Marie

Croyant atteindre les canaries comme paradis,

Ils auront échoué dans une sorte de purgatoire.

.

Absent six mois, sur une plateforme pétrolière,

Il laisse femme au bout d’un long quai désert,

Qui peu à peu s’ennui, devient mélancolique.

.

L’on comprend ce qu’est : femme de marin,

Surtout sans enfants compensant absence.

.

.

241 – Calligramme

.

Ils se seraient        G            rencontrés

En Bretagne, à        W      Perros-Guirec

Suite à un «coup     E              de foudre»,

 Partent sur leur        N         «coup de tête».

Sur le voilier nom      *           mé « Silence »

Faisant trente-trois    E            pieds, de long,

Aux Canaries, au         T        port Las Palmas,

Ils auront atterris        *         pour s’y installer.

Marie y vit pen            M      dant toute l’année,

Alors que Gwen            A           s’en va travailler

Comme Capitaine         R               de ravitailleur

Sur une plateforme,      I                      pétrolière.

E

Marie y vit    ¤                    ¤     à l’année,

Gwen s’en      ¤                            ¤  va travailler

Capitaine de   ¤                                 ¤   ravitailleur,

Sur plateforme ¤                                   ¤       pétrolière.

Qu’il soit là qu   ¤                                    ¤     à mi-temps,

Déprime, aujour ¤                                  ¤    d’hui, Marie,

Et qui à son tour  ¤                              ¤ déprime Gwen.

C’est leur vie bien  ¤                         ¤  qu’en l’impasse.

Mais c’est, un peu    ¤                   ¤  Monde à l’envers

Marie s’occupant de    ¤      ¤  l’entretien du bateau,

Peinture, soudure, voi      lure ne lui font pas peur.

Fait le ménage, cuisine       avec le même bonheur,

Tout en cousant ses habits    avec vieux morceaux.

             E

Nous les avons vus évoluer   N   sur les trois années

Tous deux sont charmants    *     et sont bon vivants.

Après avoir bien vogué sur    C      le haut de la vague,

Ils se sont trouvés en son      R     plein creux de vague.

Il ne faut pas, croire que      I     de partir, larguer tout,

Va complètement, chan      S   ger la vie, résoudra tout.

E

Vouloir refaire sa vie,         *    ailleurs est un projet fou :

Les difficultés d’inser         S   tion sont légions…partout.

Comment allons-nous        U   les trouver, l’an prochain :

Difficile  de   le  prédire      R     à moins d’être  un devin !

L’univers du marin est        *      un univers très masculin,

La femme se retrouvera       S    coincée en espace de rien.

I

Marie a suivi son compa      L       gnon, elle dépend de lui,

Son rêve de liberté totale      E        depuis, s’est … évanoui !

Je ne sais ce qu’ils devien     N        dront : c’est leur avenir,

Ils auront tenté et été jus      C        qu’au bout pour en finir.

Continent ne leur conve        I      nait plus et pays non plus.

Il leur faut encore partir      O     ailleurs pour s’aimer plus.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

241 1

.

Évocation 

.

Deux corps, d’un couple,

Qui ne se fondent pas

Ne se fondent plus

En une tête !

.

Ils ne sont pas tête contre tête,

côte à côte comme vieux couple,

ils se voient peu … s’écoutent peu,

ainsi leur forme rejoint leur fond !

 .

Gwen demeure un grand marin,

Ravitaillant  plateforme  pétrolière.

Quant à Marie, une femme très libre,

Sensible attachée à lui, à son couple.

.

Symbolique

.

En     littérature,

En  folklore  populaire,

Les marins sont représentés

Par personnages emblématiques :

Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer, et voire le corsaire,

Qui  sont confrontés aux pirates, aux sirènes,

Aux créatures marines géantes  ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a de fortes

Probabilités pour qu’ils découvrent un «coffre au trésor»

Enfoui dans le sol par les pirates grâce à une

«Carte au trésor» codée.

Wikipédia/imaginaire populaire

.

Descriptif

.

241 – Gwen, Marie, en crise sur Silencio

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  rencontre

Forme anthropo  /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : marin / Symbole de fond : femme-libre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

241 6

.

Gwen demeure un grand marin,

Ravitaillant  plateforme  pétrolière.

Quant à Marie, une femme très libre,

Sensible attachée à lui, à son couple.

.

Symbolique 

 .

Pour être une femme libre ?

On peut être  une femme  libérée

Avoir  le  droit de vote, un  métier,

Un chéquier,  la pilule,  des amants…

.

Sans cependant accéder véritable liberté

Celle d’être soi, sans attendre autorisation

Venue de l’extérieur.

.

Comment oser vivre réellement ses désirs ?

Pour être libre, il faut avoir confiance en soi.

Psychologies.com Comment-s-autoriser-a-etre-une-femme-libre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lui est un grand marin

Et elle une petite marine,

Qui l’a suivi comme on part

Avec un capitaine, et au loin

En laissant, derrière, toutes

Ses attaches de Bretagne

Pour vivre ailleurs, ici

Aux canaries, rêves

Beaux, épanouis,

Qui tourneront

Cauchemar.

 .

.

Mode communication enfants

.

Scénario 

.

Un couple d’âge mûr, étrange lorsqu’ils se disputent par épisodes,

sur bateau Silencio qui quitte très rarement pontons Las Palmas,

donnant impression galère en leur aventure amoureuse instable.

 .

Visuels et textuels  >> 

240 – Gislaine et Dominique sur Mantalo

Visuels et textuels  >>

.

Cela fera bientôt sept ans

Qu’ils voguent sans galère,

Sur leur voilier « Mantalo »

Faisant  quarante-trois pieds

Et qu’ils ont, eux-mêmes, bâti

Sur très grand naval chantier.

Pour  trouver  leur  équilibre,

Entre les terres  et les mers,

Ils vont d’escale en escale,

Autour de Méditerranée

Pour bien s’amariner,

Profiter des congés.

.

Sur le voilier, le temps, s’écoule différemment

Naviguant d’iles en terres depuis et quatre ans

Avec leur dernier enfant, ont traversé  l’océan,

Ici et là-bas, avec cours  par  correspondances,

Et le bateau lui pesant, parvenu à l’adolescence

Ils naviguent depuis, seuls la  plupart du  temps.

.

Nous les avons rencontrés  à Las Palmas,  Canaries,

Le soir de notre arrivée, à Santa Cruz … de Tenerife

Et de suite le contact s’est fait, comme  par affinités

S’étant confirmées, le jour suivant,  comme  invités.

.

Puis  nous  avons  échangé nos  parcours  navigation,

Ainsi  que nos profils  familiaux et nos projets à venir

Et nos journaux de bord en buvant vin blanc canarien

Bach et autres, orchestrant belle humeur satisfaction.

.

C’est ainsi que, petit à petit  vu  la philosophie  de vie,

Nous paraissant, proche de  la nôtre, nous a conquis,

Tout quitter  pour naviguer  pour vivre sur le bateau,

Certains le font, lors jeunes ou vieux, tel  grand saut.

.

Le lendemain,  avons diné  à six et dans notre carré,

Gwen et Marie, en invités, autre profil, autre projet

Vivant au port sur Silence  depuis  trois ans  passés,

En arrivant ici, comme au  paradis se sont installés.

.

En vacances, sur Ar-Kilé, en itinérance, sur Mantalo,

Ou en résidence sur Silence chacun réalisant son rêve

Avec  les contraintes que la vie, sur un bateau, impose,

Mais au final, rapport à terre, leurs esprits, ils reposent.

.

Avion, voiture et randonnée, en compléments du bateau.

Avion, pour faire un saut dans la famille ou pour les visiter,

Voiture pour parcourir les iles, randonnées, pour y marcher :

Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.

.

.

Extension

.

Passer sept années à bourlinguer,

Ce n’est pas rien, une tranche de vie :

Et comment faire, après telle coupure,

Pour revenir à terre, y rester longtemps !

.

Il est vrai que voilier  de  quatorze mètres,

Avouons, c’est plus que confortable, à deux

Pour y vivre à bord en marge, toute l’année/

.

Lors comme ils ont une très bonne retraite,

De quoi tout assurer, mais, c’est courageux

Quand même et on en serait à les envier !

.

Un couple, autour d’un peu plus de  la cinquantaine :

Qui a décidé ne pas mettre leur vie  en quarantaine,

S’est acheté un voiler qu’ils ont, depuis sept années

À voguer de port en port, atlantique, méditerranée.

Nous aurions pu être eux, et cela mis à part  qu’eux,

Ils naviguent  toute, l’année, et nous, seulement  l’été.

Qu’importe cette différence, ils se disent être heureux !

.

Un couple, fin de cinquantaine, qui aura tout vendu,

Pour s’offrir un grand voiler, du temps pour naviguer

Avec bonne réserve d’agent pour voir venir longtemps

On pourrait presque croire qu’ils ils ont gagné au loto.

.

Mais ce n’est pas le cas, ce n’est que fruit d’entreprise

Un nouveau choix de vie et lors donc leur nouvel élan,

Vers une liberté dont ils jouissent comme ils veulent,

Naviguant d’ile en ile, avec les enfants, en vacances.

.

.

240 – Calligramme 

 .

Cela fera bientôt sept ans

Qu’ils voguent     sans galère,

Sur leur voilier   G   « Mantalo »

Faisant  quaran   I    te-trois pieds

Et qu’ils ont eux    S       mêmes, bâti

Sur un très grand   L    naval chantier.

Pour trouver           A      leur équilibre,

Entre les terres        I            et les mers,

Ils vont d’esca                   le en escale,

Autour de Mé          E             diterranée

Pour bien                             s’amariner,

Profiter                              des congés.

.

Sur le voilier, le temps, pour eux, s’écoule différemment

Naviguant d’iles en terres          depuis bientôt quatre ans

Avec leur dernier enfant,                  auront traversé l’océan,

Ici et là-bas, avec cours           E            par correspondances,

Mais le bateau lui pesant         T         parvenu à l’adolescence

Ils naviguent depuis seuls                   ou la  plupart du  temps.

.

Nous les avons rencontrés        D         à  Las Palmas,  Canaries,

Le soir de notre arrivée, à         O         Santa Cruz … de Tenerife

Et de suite le contact s’est         M         fait, comme  par affinités

S’étant confirmées, le jour          I           suivant,  comme  invités.

 N

Puis  nous  avons  échangé          I          nos  parcours  navigation,

Ainsi  que nos profils  fami         Q         liaux et nos projets à venir

Et nos journaux de bord en         U          buvant vin blanc canarien

Bach et autres, orchestrant         E           belle humeur satisfaction.

.

C’est ainsi que, petit à petit         S            vu  la philosophie  de vie,

Nous paraissant, proche de         U           la nôtre,  nous a conquis,

Tout quitter  pour naviguer        R           pour vivre  sur le bateau,

Certains le font, lors jeunes                      ou vieux, tel  grand saut.

.

Le lendemain,  avons diné         M          à six et dans notre carré,

Gwen et Marie, en invités          A           autre profil, autre projet

Vivant au port sur Silence         N          depuis  trois ans  passés,

En arrivant ici, comme au         T          paradis se sont installés.

  A

En vacances, sur Ar-Kilé, en      L          itinérance, sur Mantalo,

Ou en résidence sur Silence       O        chacun réalisant son rêve

Avec les contraintes que la                  vie, sur le bateau, impose,

Mais au final, par rapport à               terre, l’esprit, ils reposent.

Avion, voiture et randonnée,            en compléments du bateau.

Avion, pour faire un saut dans      la famille, ou pour les visiter,

Voiture pour parcourir les iles,   randonnées, pour y marcher !

Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

240 4

.

Évocation 

.

Deux corps en couple  

Avec leurs deux têtes qui

Se confondent comme une 

Seule en une preuve amour !

.

Face à face, et tête contre tête,

un couple ne se la prendra pas,

tant qu’ils ont partage d’amour,

et ainsi la forme épouse le fond.

.

En couple, une circumnavigation,

 C’est partir à l’aventure :

Ce dans tous les sens du terme et ce

 Aussi jusqu’à son terme.

.

Symbolique 

 .

Quel sens …. pour quel couple ?

Se sentir à l’unisson du partenaire

Sur les questions  les plus profondes,

Et les plus brûlantes, n’adviendra pas

Cela est  certain, du jour au lendemain.

Tant, d’explorer  ces questions, ensemble,

Est processus continu, à échelle d’une vie.

.

But ne doit pas être  de se mettre d’accord

Sur ce qui compte pour vous mais de vivre

Au sein d’une union, où chacun, est ouvert

Aux convictions les plus chères de l’autre.

Modifié, source : sexologues.canalblog.com

.

Descriptif

 .

240 – Gislaine, Dominique, sur Mantalo 

Alignement central   / Titre  droit   / Thème  amitié

Forme anthropo /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : couple    /   Symbole de fond : amour

.

.

Fond

.

Évocation 

.

240 6

.

En couple, une circumnavigation,

 C’est partir à l’aventure :

Ce dans tous les sens du terme et ce

 Aussi jusqu’à son terme.

 .

Symbolique 

.

L’amour relève

De la symbolique de

L’union     des     opposés.

Il est la pulsion fondamentale de l’être,

La libido qui pousse chacun à se réaliser dans l’action.

.

Ce passage à l’acte ne se produit que par le contact

Avec l’autre, par une suite d’échanges matériels,

Sensibles, spirituels qui sont autant de chocs.

.

L’amour tend à surmonter antagonismes,

À  assimiler  des  choses  différentes,

Les intégrer en une même unité.

.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

De vieux routiers, si l’on peut dire,

Des mers et des escales et mouillages

Sept ans qu’ils naviguent avec enfants

Leurs  enfants, devenus grands, ils ont

Continué à deux, toujours  amoureux,

De la mer et ses rencontres mystères

Et nous avons été des plus heureux

De partager avec eux expérience

Qui par des côtés nous semble,

Presque identique à la nôtre

À quelque différence d’âge près,

C’est la mer qui nous a rapprochés.

 .

.

Avec un si bel horizon

.

Scénario

.

Couple d’âge mûr, comme nous, partis pour une année sabbatique,

sur un beau bateau qu’ils ont aménagé, eux-mêmes et à leur goût,

donnant impression de fusion en leur vie d’aventure amoureuse.

 .

Visuels et textuels  >>

239 – Pierre est un ami, passionné de bateau

Visuels et textuels  >> 

.

Tout est dit dans le titre

S’agit d’un ami de la famille

Avant d’être comme frère jumeau

Confondus d’allures, airs tranquilles.

.

Homme à tout faire qui sait tout faire,

Enfin navigateur, et, bricoleur, de génie,

Qui m’apprend à travailler les matières

Ne m’ayant été enseignées : bois, fer.

.

Un alter ego, qui n’a pas d’ego,

Un dilettante qui sait

Mettre le…turbo.

.

Il connaît toute la famille et réciproquement,

L’aurait-on adopté comme un animal errant,

Alors qu’il a une ex-femme et … deux enfants,

Qu’il soit  célibataire : c’est le plus  étonnant !

         .

On ne s’ennuie  pas  avec lui : curieux, cultivé,

Toujours un loisir à danser,  un livre à creuser :

Sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts,

Il cultive amour et passion du travail  bien fait.

   .

Ébéniste dans l’âme, il aime prendre le temps,

De faire chanter le bois, de faire crisser le fer :

Conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent,

L’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent.

     .

Parfois le surprends crayon, pinceau à la main

Aquarelle ou fusain, en croquant des paysages,

Transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins,

Ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages.

    .

Avec lui sûr, faire un tour du monde : faisable.

Confiance règne entre nous, en navigation été.

Interchangeables,  à force de se fréquenter :

À chacun son art, le reste est indéfinissable.

  .

Bon vivant, sachant bien mener sa barque,

En vrai pilote, avec lequel  on s’embarque,

Avec  ses  deux yeux et ses oreilles fermés,

Tant, des fois, n’hésitant pas  à engueuler,

Ceux ne respectant pas règles de sécurité

Caractère ne manquant pas en tous cas

De s’affirmer lors urgence est de cité.

.

.

Extension

Un mois par an à réparer, améliorer

Et pour en faire un coursier des mers

Et le préparer,   pour sa belle croisière,

Il devient plus beau, et sûr,  chaque été :

Deux mois en mer du Sud à le chevaucher

En Atlantique ou Méditerranée, pratiquant

Les  mouillages, sauvages, et  voire, forains.

Passants, riverains, il en a étonné  plus d’un.

Année après année … de plus en plus équipé,

Conforté, bichonné,  un beau, noble destrier,

Que ne ferait-il pas  pour nous transporter !

Bricoler lui prend  du temps : il n’en a cure

En navigateur et en skipper des plus purs.

Il n’est pas qu’un marin, qu’un bricoleur,

Un malin et gréeur, il sait être cuisinier

Hors pair,  en pleine mer,  à ses heures,

Il fait pain d’une si bonne saveur et odeur

Qu’on en goûterait, en tempêtes, d’horreurs.

Enfers des vents frais, paradis des vents près,

Il les connaît : il ne sous-estime pas la mer,

La respecte, la craint, en marin, anticipe,

Météo capricieuse, et les coups du sort,

Temps frais, bateau, pour lui, avec lui

Constitue une aventure sans fin.

.

Naviguer, mouiller, bricoler, cuisiner et régler les voiles,

Entretenir, réparer le moteur, améliorer portique et jupe

Et que sais-je encore tant  il sait tout faire ou … presque !

D’un voiler moyen et peu entretenu, il en a fait un de luxe

J’avoue que c’est un plaisir de naviguer, en toute sécurité

Avec lui quel que soit le programme, météo, destination !

Que de bons souvenirs accumulés en dix ans de croisière !

.

Mousse puis marin puis pilote d’avion

Parcours du bas de l’échelle … en haut,

Si on peut parler ainsi de planer sur air

Avant d’être navigateur  sur son bateau,

Sur lequel, ai fait des traversées avec lui.

.

Vrai qu’il savait tout faire … ou presque,

Son voilier et lui formait un couple idéal

Naviguer avec lui était en pleine sécurité

Ne me suis jamais senti en grand danger

En pétole molle, panne moteur, vent fort.

.

Dix ans, à parcourir  mers, côtes et ports,

Laisse forcément souvenirs … à demeure :

Comment oublier autant de moments forts

Sans renier  une partie de soi, de bonheurs.

Même sans bateau, il reste un ami de cœur.

.

.

239 Calligramme

 .

Tout est dit dans le titre

S’agit d’un ami de la famille

Avant d’être comme frère jumeau

Confondus d’allures, airs tranquilles

Homme à tout faire qui sait tout faire,

 Enfin navigateur, et, bricoleur, de génie,

Qui m’apprend à travailler les matières

Ne m’ayant été enseignées : bois, fer.

Un alter ego, qui n’a pas d’ego,

Un dilettante qui sait

Mettre le…turbo.

.

Il connaît toute la famille et réciproquement,    P

L’aurait-on adopté comme un animal errant,     I

Alors qu’il a une ex-femme et … deux enfants,    E

Qu’il soit  célibataire : c’est le plus  étonnant !     R

                                                                                        R

On ne s’ennuie  pas  avec lui : curieux, cultivé,    E

Toujours un loisir à danser,  un livre à creuser :   *

Sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts,   A

Il cultive amour et passion du travail  bien fait.  M

                                                                                        I

Ébéniste dans l’âme, il aime prendre le temps,    *

De faire chanter le bois, de faire crisser le fer :    P

Conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent,     A

L’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent.    S

                                                                                        S

Parfois le surprends crayon, pinceau à la main    I

Aquarelle ou fusain, en croquant des paysages,   O

Transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins,   N

Ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages.   N

                                                                                       É

Avec lui sûr, faire un tour du monde : faisable.    *

Confiance règne entre nous, en navigation été.    D

** Interchangeables,  à force de se fréquenter :   E

** A chacun son art, le reste est indéfinissable.    *

                                                                                        B

**  Bon vivant, sachant bien mener sa barque,    A

*** En vrai pilote, avec lequel on s’embarque,      T

*** Avec ses deux yeux, et ses oreilles fermés,      E

***  Tant, des fois, n’hésitant pas à engueuler,     A

***   Ceux ne respectant pas règles de sécurité    U

**      Caractère ne manquant pas en tous cas

           De s’affirmer lors urgence est de cité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

239 4

.

Évocation 

.

Une tête et un corps 

D’un mousse ou bien

Un marin confirmé 

Plutôt le… deuxième.

Ancien mousse, converti pilote d’avion,

depuis la retraite, skipper  de  bateau,

Un marin amoureux de son voilier,

Qu’il bichonne et bricole au mieux.

.

Symbolique 

 .

Un mousse est un

Apprenti marin chargé

Des corvées sur un navire.

Le mot vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie d’abord jeune garçon,

Puis il est devenu «apprenti marin».

.

Le mot est employé à la fois dans la

Marine marchande et à la pêche.

Il n’est employé dans la marine

De guerre que familièrement.

.

Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

Au terme de ses classes,

Le matelot de 2ème classe

Reçoit le brevet d’équipage

Devient matelot breveté

(Première classe).

.

Descriptif

 .

239 Pierre est un ami passionné de bateau

Alignement central / Titre  externe / Thème  amitié

Forme en triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mousse  /   Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation

.

239 6

.

Ancien mousse, converti pilote d’avion,

depuis la retraite, skipper  de  bateau,

Un marin amoureux de son voilier,

Qu’il bichonne et bricole au mieux.

.

Symbolique 

 .

En littérature, folklore populaire,

Les marins seront représentés par

Divers personnages emblématiques,

Le Capitaine, le «cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer, voire le corsaire

Qui se trouvent confrontés aux pirates,

Aux sirènes, créatures marines géantes,

Ou aux tempêtes, ou avant d’échouer sur

Des îles désertes où il y a des probabilités

Pour qu’ils découvrent un coffre au trésor

Enfoui dans le sol, par les pirates grâce à

Une carte au trésor plus ou moins codée.

Source : Wikipédia/imaginaire populaire

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien ici

.

.

Pilote d’avion, capitaine voilier

.

Scénario

.

De naviguer avec une carte marine n’avait plus aucun secret, pour lui,

ni de trouver des coins tranquilles pour mouiller l’ancre pour la nuit,

bricolage, d’entretien, réparation, amélioration constitue sa passion.

 .

Visuels et textuels  >>

238 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (II)

Visuels et textuels  >>  

.

Ils nous ont tenus au courant,

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

.

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

.

Et

Oui

Après

Des hauts

 Quelques bas

Et des frayeurs

Vivre, surmonter

Et les voici arrivés

À Bahia, côte Brésil,

Port accueillant, facile.

.

De là, ils  seront  repartis

À frontière  de  Patagonie,

Pour  accoucher  d’une fille,

Un pied  sur terre, autre, mer

C’est ainsi  qu’elle  aura débuté

Toute première  année  de sa vie.

.

Puis, remontant jusqu’aux Antilles,

Progressivement prenant leur temps

Ils ont pris soin  de  leur  petite fille,

 Ravis de pouvoir voir grand-parent.

.

  Retour  maison, Sud de la France,

  Leur arrivée  fut  pure  délivrance

   Après quatre ans de joies, galères,

  Ils se sont posés sur coin de terre

     Et  là, devinez : ils se sont mariés !

.

     Lors on se supporte, avec le bébé,

     Sur un voilier : l’on s’est vacciné,

      L’or ne coulera pas  avec Damien

      Mais il en aurait déjà avec Laure.

.

        Depuis nous les avons perdus de vue

        Or ils sont encore prêts à nous revoir

          Histoire de réactiver très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres et à n’en plus finir

.

   Il est vrai qu’un grand voilier de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau, au milieu de nulle part et tranquille.

.

.

Extension

.

J’ai un peu de mal à m’imaginer

Avec  nouveau-né à nord du voilier

Et plus encore à naviguer avec lui,

Même si c’est de port en port !

 .

Quant à faire la traversée d’Atlantique,

Pour ma part,  je ne m’y risquerais pas,

Mais après tout pourquoi pas.

 .

Je présume que d’autres couples l’ont fait

Avant  eux, peut-être  même  d’accoucher

En cours de navigation.

 .

Chacun prend les contraintes  et risques,

Qu’il veut, ou qu’il peut, et avec les joies

Et bonheurs allant avec

.

C’est une façon, comme une autre,

De conforter dès les premiers jours

L’Adn navigateur ou navigatrice,

Qui coule dans ses veines.

 .

Ils ont poursuivi leur route, sans nous, navigateurs infatigables,

Et de leurs nouvelles sensations, émotions, actions, insatiables !

Arrivés à Bahia, au Brésil, ils nous ont annoncé  leur conception,

Non de la traversée, mais de prendre soin du bébé, sur le bateau.

Voilà un petit marin qui gardera toujours, un œil et pied, sur lui.

Nous espérons que nous les reverrons un jour, mais Dieu sait où.

C’était un rêve fou de le faire, mais une folie de ne pas le réaliser.

.

Je ne m’imagine pas en train de traverser

L’Océan Atlantique avec petit bébé à bord.

D’autres l’ont déjà fait  et d’autres le feront,

Ce n’est pas une grande performance en soi,

Mais tout de même : s’il se rendait malade !

.

De découvrir une mère sur une mer immense

Avec les mouvements et les bruits du bateau,

Le marquera certainement  un long moment,

Pour autant, deviendra-t-il marin ou terrien,

Il est bien trop jeune encore pour son destin.

.

Nous les avons revus en autre port canarien

Et nous avons continué à échanger avec eux

Le récit de leurs pérégrinations, en témoins

D’une belle rencontre comme il y en a peu

Qui laisse comme du baume en nos yeux.

.

.

238 – Calligramme (II)

 .

Ils nous ont tenus au courant

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

 .

Et…..

Oui……

Après…….

Des hauts…..

Quelques bas…

Et des frayeurs…

Vivre, surmonter…

Et les voici  arrivés…

À Bahia,  c ôte Brésil…

Port accueillant, facile…

Et de là, ils seront repartis

À  frontière      D   Patagonie,

Pour accoucher  A    d’une fille,

Un pied sur terre M    autre, mer

C’est ainsi qu’elle    I     aura débuté

La toute première  E année de sa vie.

Puis, remontant  N  jusqu’aux Antilles,

Progressivement   *   prenant leur temps

Ils ont pris soin     T     De leur petite fille,

 Ravis de pouvoir    O       voir grand-parent.

  Retour maison        U            sud de la France

  Leur arrivée fut         T               pure  délivrance

   Après quatre ans         *                 de joies, galères,

  Ils se sont posés           S                sur coin de terre.

     Et là, devinez :              U                 ils se sont mariés !

     Lors on se sup                R                    porte avec le bébé

     Sur un voilier :                 *                       l’on s’est vacciné.

      L’or ne coulera                  L                          pas avec Damien

      Mais  pourra en                 E                           avoir avec Laure.

        Depuis les avons                  *                                perdus  … de vue

        Or ils sont encore                  M                                prêts nous revoir

          Lors pour réactiver                A                                    très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres              T                                    et à n’en plus finir.

   Il est vrai qu’un grand voilier     *     de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller  *      presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a   le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau,  au milieu de nulle part et tranquille.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

238 4

.

Évocation 

.

La grand-voile  ou  le  génois

Bien hissés, étarqués, souqués

Et avec le minimum de creux

Pour avancer au vent, rêver.

 .

Un blanc nuage, en haut du mât,

semble s’être dessiné, bien installé

pour les accompagner et protéger

et ainsi la forme s’accorde au fond.

 .

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Est une expression

Illustrant le symbole.

La voile se gonfle se lève,

Se tend, s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat  …  se remplit,

Se vide, se courbe… flotte au vent.

Reflète le besoin du départ imaginé.

.

Invitation à quitter terme ferme pour

L’élément liquide Il faut se rappeler

Que l’on ne quittera pas le port

Sur un simple coup de tête,

Qu’un voyage se prépare

En prenant  en compte

Les conditions météo.

.

Descriptif

 .

238 – Damien, Anne-Laure, sur Nabucco (II)

Alignement central / Titre  droit / Thème  amitié

Forme en triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voiles  /   Symbole de fond : rêve

.

.

Fond

.

Évocation 

.

238 6

.

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

.

Rêver serait, selon certains,

Oublier le temps pesant,

Avec toute pesante matérialité,

Son anxiété, des sentiments

Partagés, de vivre ses espérances,

D’être ce qu’il voudrait être.

.

Il sert de décompression  aux trop

Grandes fatigues psychiques.

Lors on rêve au lieu d’agir, on rêve

Parce qu’on ne peut pas agir.

.

Tandis qu’autres se prélassent dans

Une multitude de songes creux

Ou ils demeurent comme endormis

Dans leur confort ou misère

L’inconscient et le conscient sont

Alors parfaitement complices.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ils ont mis et le paquet, et les voiles

Vendant tous leurs biens et quittant

Parents, amis, confort,  pour avenir

Incertain, quand on aime à ce point

On ferait le tour du Monde, joyeux,

Et c’est ce qui leur arrive de mieux,

Que de passer du rêve à sa réalité

Et de partir sans rien regretter.

 .

.

Touchante image de maman bébé

.

Scénario

.

Nous les avons revus deux fois en deux iles canariennes différentes,

romantiques, demeuraient, dans leurs âmes et leurs comportements,

et même dans leur carré, leur couchette, où tout respirait le bonheur.

.

Visuels et textuels  >>  

237 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (I)

Visuels et textuels  >>

.

Un  jeune  couple,

Frisant la trentaine

Lui  de  Martigues

Et elle  du Cantal,

Se sont mis  en tête

De  circumvolutionner,

Et, cela, juste après avoir

Fini de préparer  le bateau.

.

Deux années  pour  travaux,

Avant de venir mettre à flot,

Pour  voguer,  bien,  ou  mal

Vers  le vent pur  … zénithal.

.

Nabucco est  bien son nom,

Voilier de trente-huit pieds

Bucco cela lui va très bien

Pour l’excellent cuisinier

Qui sait faire  son pain

Comme le boulanger

Essaie toute recette

France, Étranger.

.

 Rencontrés

Arrecife Lanzarote

Où pour nous inviter

Sont venus  en annexe,

Et ont trouvé un prétexte

À se connaitre s’apprécier.

.

En tant que marins et hôtes,

Nous nous  sommes  dévoilés,

Et nous nous sommes attachés,

Au point de devenir de vrais amis

Malgré trente ans de plus … vieillis.

.

Il n’y a plus d’âge, entre aventuriers ;

Quand on prend cinq ans à bourlinguer.

Nous, à la retraite  et  par  petites étapes !

Eux ; besoin de travailler, ils prennent date !

Serait-ce pour fuir la réalité ou pour se réfugier

Dans un vieux rêve, déjà trop longtemps, caressé.

.

Que nenni, point : pour mieux se connaitre, s’aimer

Et découvrir l’Océan, le Monde, et par tous ses côtés.

Et, nous les avons retrouvés, plus tard, à Las Palmas,

Sans même se concerter  et avons poursuivi, marins,

Les échanges, que nous avions entamés, pas si loin,

Sur différents  travaux, conseils, astuces, recettes.

.

Fonder famille ils désirent, bateau comme étoile

Comme lieu de maternité, de vie, d’éducation,

Pour leurs enfants sans impairs nés de mers

Où la débrouillardise est toujours de mise,

Où autorité négociation jamais soumise

À l’arbitraire fou des vents contraires.

.

.

Extension

.

Il est gestionnaire de terrains,

Elle, est psychomotricienne

Oui mais qu’à cela ne tient,

Mais qu’à cela ne tienne,

Ils auront tout largués

Pour une aventure extraordinaire

Voir si leur union tiendra quatre ans.

.

On ne peut que leur souhaiter de réussir

À franchir tous les caps qu’ils se sont fixés,

Qu’ils soient en mer ou bien à terre,

En tant que père ou en tant mère,

Gestionnaire ou humanitaire !

.

Ils ne peuvent que s’en sortir

Renforcés dans leurs motivations

À faire ce que leurs choix leur poussent.

.

Un couple jeune, parti trois ans pour un tour du monde

Avec l’intention de faire un, voire deux enfants, en route,

Qui nous a invité et accueilli plusieurs fois sur leur bateau

Réciproquement durant une  semaine à Arrecife Lanzarote

Un bel exemple d’amitié, spontanée, et, intergénérationnelle,

Qui nous a fait chaud au cœur et fait garder le souvenir intact

Comme s’ils étaient nos enfants bien qu’en étant des étrangers !

.

 Beau projet, s’il en est que tout vendre,

Pour partir à l’aventure pour deux ans

Avec l’idée de faire un enfant, en route,

Qui, pour le moins, aura le pied marin.

.

Un couple qui avait le cœur sur la main,

Qui au premier regard nous aura adopté.

Ce n’’est pas tant l’apéro qui nous a séduit

Façon de nous inviter… bien qu’étrangers !

.

Si vrai  que  nos  deux bateaux,  mouillaient

Côte à côte pas très loin, mais de là à mettre

Une annexe à l’eau, et en plein coup de vent,

Faut le vouloir, quand-même, tant ça craint.

.

.

237 – Calligramme (I)

Un  jeune  couple,

Frisant la trentaine

Lui   *  de  Martigues

Et elle   A     du Cantal,

Se sont    N   mis  en tête

De  circum  N  volutionner,

Et, cela, juste  E après  avoir,

Fini de prépa  rer  le bateau.

Deux années    L  pour travaux

Avant de venir A  mettre à flot,

Pour voguer,   U   bien, ou mal

Vers le vent   R   pur, zénithal.

Nabucco est E  bien son nom

Voilier  *   trente-huit pieds

Et bucco *   c’est très bien

Pour l’excellent cuisinier

Qui sait faire  son pain

Comme le boulanger

Essaie toute recette

France, Étranger.

 Rencontrés

Arrecife Lanzarote

Où pour nous inviter

Sont venus   en annexe,

Et ont trouvé   un prétexte

À se connaitre  D  s’apprécier.

En tant que  A  marins et hôtes,

Nous nous     M  sommes dévoilés,

Et nous nous    I    sommes attachés,

Au point de de      E  venir de vrais amis

Malgré trente ans    N     de plus … vieillis.

Il n’y a plus d’âge,       *    entre aventuriers ;

Quand on prend cinq     N     ans à bourlinguer.

Nous, à la retraite et          A    par petites étapes !

Eux ; besoin de travailler,     B     ils prennent date !

Serait-ce pour fuir la réalité,   U    ou pour se réfugier

Dans un vieux rêve, déjà trop      C    longtemps, caressé.

Que nenni, point : pour mieux       C   se connaitre, s’aimer

Découvrir l’Océan, le Monde             O       par tous ses côtés.

Et, nous les avons retrouvés,   plus     *        tard, à Las Palmas,

Sans même se concerter  et avons       R             poursuivi, marins,

Les échanges, que nous avions en        E                tamés, pas si loin,

Sur divers  travaux,   conseils                 N                    astuces, recettes.

Fonder famille ils désirent,                      C                bateau comme étoile

Comme lieu de maternité,                        O                     de vie, d’éducation,

Pour leurs enfants sans                             N                      impairs nés de mers

Où la débrouillardise est                           T                              toujours de mise,

Où autorité négociation                            R                                    jamais soumise

À l’arbitraire fou des                                 E                                     vents contraires.

.

.

Forme

.

Réduction

.

à modifier ici

.

Évocation 

.

.

Une sorte de pelle à gâteau ou autre,

Une poivrière au-dessus d’une salière,

En bas, une grosse coque d’un voilier,

En haut, des voiles en vue de naviguer

 .

Leur voilier« Gin Fizz » en pleine navigation

 Au soleil levant :

Bateau de 37 pieds il y a de  place quand même.

Et beaucoup de surface de voile

.

Symbolique 

 .

Je suis debout au bord de la plage.

Un voilier passe dans la brise du matin

Et part vers l’océan. Il est la beauté, il est la vie,

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

.

Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti ! »

Parti   de  mon  regard, c’est  tout !

Son mât est toujours aussi haut,

Et sa coque a toujours la force

De porter sa charge humaine.

.

Disparition de ma vue

Est en moi, pas en lui.

Et  juste  au moment  où

Quelqu’un près de moi, dit :

« Il est parti ! » Il y en a d’autres

Qui le voyant poindre à l’horizon

Et venir vers eux

S’exclament avec joie :

« Le voilà ! » William Blake

.

Descriptif

.

237 – Damien, Anne-Laure, sur Nabucco (I)

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  amitié

Forme en ovale  /   Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier / Symbole de fond : navigateur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

237 6

.

Leur voilier« Gin Fizz » en pleine navigation

 Au soleil levant :

Bateau de 37 pieds il y a de  place quand même.

Et beaucoup de surface de voile

.

Symbolique 

.

Lorsqu’un navigateur

Cherche à parcourir une

Trajectoire définie en mer,

Il maîtrisera la direction de

Son voilier en tenant la barre

Et en observant un bon cap.

Boussole et carte maritime

Sont outils indispensables

Pour arriver à bon port.

.

Elles seront des images

Symboliques de la vie :

Avez-vous une destination,

Ou vous laissez-vous pousser

Par les « vents de la vie » sans

Vous soucier de la destination ?

.

Eh bien, justement, la seule chose

Qui ne se maîtrise pas… Ce sont les

Caprices du vent, change de direction

Au gré de ses désirs et ses dépressions.

sourcedoptimisme.com/article-suis-je-

vraiment-responsable-de-ce-qui-m-arrive

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous étions côte à côte, au mouillage

Dans l’avant-port d’Arrecife, Canaries

Mais, en dépit d’un vent fort, en annexe

Ils sont venus nous saluer à bord, inviter

À prendre l’apéro et sans nous connaitre

Sur leur voilier, afin de se  fraterniser.

Peu de marins ont telle convivialité.

 .

.

Apéro bateau de bienvenue

.

Scénario

.

Un couple des plus accueillants, des plus cordiaux et conviviaux,

parti pour naviguer trois ans, faisant traversée de l’Atlantique,

et un bébé, sur leur beau voilier, un ancien Jeanneau  Sun Fizz.

 .

Visuels et textuels  >>

236 – Thaïs, Loïc, rencontre à Las Palmas

Visuels et textuels  >>

.

Loïc et Thaïs,

Un jeune couple,

Toujours en partance

Mais jamais en errance,

Sur leur voilier Armagnac

Et, qui, leur  aura  procuré,

Leur  premier air, de liberté,

Pour  raisonnables  dépenses !

.

Leur voilier souffre quelque peu

De  ses  vieux, problèmes,  maux,

Mais  en dépit de cela, apparence,

Il est resté, encore, assez  costaud.

.

Contreplaqué par ci, époxy par-là ;

Soudures par ci et peintures par là.

Et  que pourrais-je, en dire, d’autre,

Que c’est un plaisir de les rencontrer

De les revoir puis de les encourager !

.

Tant est vrai qu’ils poursuivent leur quête

De nouvelle rencontre en toute spontanéité

C’est le fond même de leur humaine qualité,

Qu’il leur faudra, en vie, à tout prix, garder !

.

Il faut dire aussi,  Loïc travaille le bois,

Et Thaïs soude, très bien l’inox, ma foi,

Tant et si bien occupés bien galvanisés

Ils courent les pontons, pour travailler.

.

Une bricole, par ci et une autre, par-là.

Nombre marins les emploie, une fois.

Avec eux  en finissant  par fraterniser

Très simple d’entrer dans leur amitié.

.

Icelle, nous avons contracté, avec eux

Les voyant se démener, comme dieux,

Si parfois tirent le diable par la queue,

Se disent souvent plus que lui heureux.

.

De dire que la vie de bohème, leur va,

Je veux, et les pieds sur terre, avec ça.

Pour avoir lors maintes fois, échangé,

On les trouve, originaux, passionnés !

.

Loïc, blond frisé, en sa décontraction,

Parait avoir confié son destin d’action

À sa bonne étoile, ou à sa … compagne,

Qui partout, jour et nuit…l’accompagne.

.

Thaïs, sous son air  de femme, intimidée,

Se débrouille autant que garçon mariné,

Elle déborde d’enthousiasme et d’idées :

Pour sûr, charmante et belle générosité.

.

Nous nous reverrons qui le sait, un jour,

Ailleurs et avec toujours, la même grâce

Et certainement, avec le même bonheur !

.

.

Extension

.

Des jeunes couples autour de la trentaine,

Circumvolutionant en bateau de huit mètres,

C’est sûr qu’on n’en rencontre pas tous les jours.

Ça arrive, parfois même  avec un voilier  plus petit

Oui mais  voilà, comme ils n’ont pas un sou d’avance,

Travaillent pour se nourrir, se vêtir, entretenir le bateau.

L’été ça va pontons visiteurs  s’activent à réparer  ceci, cela

L’hiver, rien ne bouge, faut payer le port ou mouiller dehors.

Et combien réaliseront leur périple jusqu’au bout  du bout

Combien jettent sac à terre pour mettre fin à la misère.

Nous nous reverrons, qui sait, un jour, et ailleurs,

Avec toujours même grâce, même bonheur.

.

Un couple cherchant du travail sur les pontons,

Elle soudeuse, travaillant le fer, l’aluminium,

Lui travaillant le bois et la résine plastique

Tous deux charmants, et sympathiques,

Au point qu’ils étaient attachants !

.

.

Un bricoleur avec une bricoleuse

Forme un beau couple sur voilier

Lorsqu’ils exercent leurs métiers,

Offrant leurs services sur ponton.

.

Nous leur avons fourni du travail

Pendant trois jours : réparations,

Très admiratif de voir une femme,

Très adroite avec son chalumeau !

.

Que deviendront-ils, nul ne sait !

Nous nous sommes liés d’amitié,

Et s’il leur arrive  de lire ce texte,

Reprendre contact sera prétexte.

.

Il faut  un certain courage, culot,

Pour partir avec leur vieux rafiot

Sans un sou d’avance ou presque

Pour moi, l’aventure dantesque !

.

.

236 – Calligramme

 .

Loïc et Thaïs,

Un jeune couple,

Toujours en partance

Mais jamais en errance,

Sur leur voilier Armagnac

Et, qui, leur  aura  procuré,

Leur  premier air, de liberté,

Pour  raisonnables  dépenses !

THAÏS, LOÏC,

Leur voilier souffre quelque peu

De  ses  vieux, problèmes,  maux,

Mais  en dépit de cela, apparence,

Il est resté, encore, assez  costaud.

Contreplaqué par ci, époxy par-là ;

Soudures par ci et peintures par là.

Et  que pourrais-je, en dire, d’autre,

Que c’est un plaisir de les rencontrer

De les revoir puis de les encourager !

RENCONTRE

Tant est vrai qu’ils poursuivent leur quête

De nouvelle rencontre en toute spontanéité

C’est le fond même de leur humaine qualité,

Qu’il leur faudra, en vie, à tout prix, garder !

**Il faut dire aussi, que, Loïc travaille le bois,

****   Et Thaïs soude, très bien, l’inox, ma foi,

*****    Tant et si bien occupés, bien galvanisés,

*****       Courent les pontons … pour travailler.

 *****        Une bricole, par ci et une autre, par-là.

*****         Nombre marins les emploie, une fois.

*****         Avec eux  en finissant  par fraterniser

*****        Très simple d’entrer dans leur amitié.

****       Icelle, nous avons contracté, avec eux

 ***      Les voyant se démener, comme dieux,

  **   Si parfois, tirent le diable, par la queue,

     Se disent souvent, plus que lui, heureux,

    Et de dire que la vie de bohème leur va,

  Je veux, et les pieds sur terre, avec ça.

   Pour avoir lors maintes fois, échangé,

     On les trouve, originaux,  passionnés !

À LAS PALMAS

      Loïc, blond frisé, en sa décontraction,

       Parait avoir confié son destin d’action

         À sa bonne étoile, ou à sa … compagne,

           Qui partout, jour et nuit…l’accompagne.

             Thaïs, sous son air  de femme, intimidée,

             Se débrouille autant que garçon mariné,

             Elle déborde d’enthousiasme et d’idées :

             Pour sûr, charmante et belle générosité.

              Nous nous reverrons qui le sait, un jour,

              Ailleurs et avec toujours, la même grâce

                 Et certainement, avec le même bonheur !

.

.

Forme

Réduction

.

.

236 4

.

Évocation 

.

Un grand flacon avec une anse,

Un sac de voyage avec poignée,

Une belle silhouette de femme,

Jeune, l’air plutôt décontractée.

 .

On pourra croire à un fantôme

mais il s’agit bien d’une femme

globe trotteuse et navigatrice :

ainsi la forme épouse le fond !

 .

Une femme qui respire la joie de vivre

 Avec sérénité même

Formant un couple parfait avec son

Compagnon de route !

.

Symbolique 

.

La femme a une symbolique

Très riche qui a évolué au fil du temps.

Toutefois, elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais aussi le vice.

.

À partir du XXe siècle des mouvements féministes

Sont apparus, pour tenter de rétablir  un équilibre

Entre les hommes et les femmes, et aussi de rétablir

Les droits de femmes et, désormais, ces mouvements

Occupent une place importante dans le débat public.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

.

236 -Thaïs, Loïc, rencontre à Las Palmas

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : couple

.

.

Fond

.

Évocation 

.

236 6

.

Une femme qui respire la joie de vivre

 Avec sérénité même

Formant un couple parfait avec son

Compagnon de route !

.

Symbolique 

.

Quel sens pour quel couple ?

Se sentir à l’unisson du partenaire

Sur les questions les plus profondes

Et les plus brûlantes, n’adviendra

Pas    du   jour  au … lendemain !

.

Explorer ces questions ensemble

Serait  comme processus continu,

Tant, à faire  à l’échelle  d’une  vie !

.

Cela dit le but ne devrait pas être de

Se mettre d’accord sur ce qui compte

Pour vous, mais bien  de vivre  au sein

D’une union où chacun demeure ouvert

Aux convictions les plus chères de l’autre.

sexologues.canalblog.com

.

.

Corrélation

Fond/forme 

.

Se lancer en longue croisière,

Et de port en port en cabotage,

Avec un vieux bateau, hors d’âge

Demeure une aventure particulière

D’autant qu’il faut trouver sur place

De quoi manger et de quoi travailler.

.

Double contrainte, s’il en est, mais que

Ce couple d’amoureux n’aura pas hésité

À entreprendre comme bouteille à la mer

Nous les avons rencontrés, embaucher

Et ils n’étaient pas peu fiers, amers

De nous dépanner, par soudures,

De nous arranger par coutures

Au point de faire amis sûrs.

 .

.

Rencontres se correspondent

.

Scénario

.

Ils étaient… jeunes …  ils étaient … beaux, ils étaient amoureux,

elle dévoilait peu, elle tenait à garder toute sa part de mystère :

et pour lui, ce n’était guère mieux, tant renfermé sur lui-même !

 .

Visuels et textuels  >>

235 – Couple de bateau jaune, Graciosa

Visuels et textuels >> 

 .

Rencontre, inattendue

En bien curieux voilier

Qu’on soit  pour, contre

Il ne laisse pas étranger.

Français,  d’abord, beau,

Très large … pour bateau

Jaune terre et vert d’eau,

Un vrai havre pour repos

Il a beaucoup  bourlingué

En glaces  du grand Nord

Mais tout autant navigué,

En Bretagne,   tous ports !

Un couple mûr, attachant

Dont la mère des enfants

Aura habité  l’Ile Grande

Avant  d’être  navigante.

Dites, comment penser,

La voisine du quartier,

Vive au ponton là-bas,

En  port  de  Graciosa

Après avoir fraternisé

Après  avoir échangé,

On visite leur  voilier,

Qu’ils ont … fabriqué.

Voilà quatre ans déjà

Qu’ils ont pris le large

Travaillant de ci de là

Survivants, en marge.

Le hasard est curieux,

Et sommes  chanceux,

De rencontrer  bretons

À chaque bout ponton.

Avec maison  sur  l’eau,

Ils  font  les  deux Pôles,

En plus,  ils sont  drôles,

Bon   humour : chapeau.

Ça existe  donc vraiment

Les voyageurs itinérants

Et qui sont intéressants

Alors les rencontrant !

 .

.

Extension

.

Il aura construit son voilier, contreplaqué marine

Doublé en dessous, devant, par plaque d’aluminium

Pour résister aux glaces soulevant sur mer banquise.

L’intérieur est sobre, fonctionnel, avec poêle à bois,

En plein milieu entre le carré et les cabines avant.

.

Cela nous a quelque peu étonné mais du bois,

L’on en trouverait partout le long des côtes,

Deux enfants à bord, de huit et douze ans,

Qui suivent des cours par correspondance,

Et se débrouillent à merveille sur le bateau.

.

Ils s’en vont au pôle sud, après avoir fait nord,

Quelque part en terre Adélie, lors pour un temps,

On les envie : faire le tour de la terre par parallèles,

C’est fréquent,  par les méridiens, c’est peu commun.

.

Il y a une course en solitaire autour du monde, qui fait

Le tour du pôle sud : bien entrainés, il devrait s’y inscrire

Enfin, prenant le temps, tout de même, et ça change tout !

.

Sa couleur jaune, solaire, ne passe pas inaperçu non plus,

Peu de voilier de cette couleur  et son carré, très large et

Grand ouvert sur le cockpit lui donne un espace de vie

Des plus agréables partout et tout au moins au port.

.

Eux deux, un couple de marins confirmés et aventuriers :

Elle, ancienne directrice de la base nautique d Ile-Grande

Lui, ancien charpentier de marine, en année  sabbatique

Un couple ouvert, et d’un abord des plus sympathiques,

Qui nous a fait visité bateau construit par leurs soins.

.

Un charpentier de marine qui aurait

Construit lui-même son grand voilier

Le connaitrait mieux que quiconque !

.

C’est le cas et pas le plus surprenant

Pour nous : marié  à  une  ancienne

Directrice  de notre Base  Nautique

De l’Ile-Grande, près de chez nous,

Le monde est petit, tout de même.

.

Pour affronter  les froids du Nord,

Il a monté un poêle en plein centre

Du carré, qui fonctionne avec bois !

Quid du bois : on en trouve  partout,

Même au fin fond de fjord norvégien.

.

.

235 – Calligramme

.

¤¤¤¤¤    Rencontre, inattendue       C

¤¤¤¤¤    En bien curieux voilier      O

¤¤¤¤¤    Qu’on soit  pour, contre    U

¤¤¤¤¤    Il ne laisse pas étranger.   P

¤¤¤¤¤    Français,  d’abord, beau,   L

¤¤¤¤¤    Très large … pour bateau  E

¤¤¤¤¤    Jaune terre et vert d’eau,   *

¤¤¤¤¤   Un vrai havre pour repos    *

¤¤¤¤¤   Il a beaucoup  bourlingué  D

¤¤¤¤¤   En glaces  du grand Nord   U

¤¤¤¤¤  Mais tout autant navigué,   *

¤¤¤¤¤  En Bretagne,   tous ports !   *

¤¤¤¤¤   Un couple mûr, attachant  B

¤¤¤¤¤   Dont la mère des enfants   A

¤¤¤¤¤    Aura habité  l’Ile Grande  T

¤¤¤¤¤    Avant  d’être  navigante.   E

¤¤¤¤¤     Dites, comment penser,   A

¤¤¤¤¤      La voisine du quartier,   U

¤¤¤¤¤       Vive au ponton là-bas,    *

¤¤¤¤¤       En  port  de  Graciosa     *

¤¤¤¤¤        Après avoir fraternisé    J

¤¤¤¤¤        Après  avoir échangé,    A

¤¤¤¤¤        On visite leur  voilier,    U

¤¤¤¤¤        Qu’ils ont … fabriqué.    N

¤¤¤¤¤        Voilà quatre ans déjà    E

¤¤¤¤¤        Qu’ils ont pris le large    *

¤¤¤¤¤        Travaillant de ci de là    *

¤¤¤¤¤        Survivants, en marge.   G

¤¤¤¤¤       Le hasard est curieux,    R

¤¤¤¤¤       Et sommes  chanceux,    A

¤¤¤¤¤      De rencontrer  bretons    C

¤¤¤¤¤      À chaque bout ponton.    I

¤¤¤¤¤      Avec maison  sur  l’eau,  O

¤¤¤¤¤     Ils  font  les  deux Pôles,   S

¤¤¤¤¤    En plus,  ils sont  drôles,   A

¤¤¤¤¤    Bon   humour : chapeau.  *

¤¤¤¤¤   Ça existe  donc vraiment   *

¤¤¤¤¤    Les voyageurs itinérants   *

¤¤¤¤¤     Et qui sont intéressants   *

¤¤¤¤¤       Alors les rencontrant !    *

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

235 4

.

Un mât avec une voile levée,

Un mât avec un marin à coté

Difficile,   d’entrevoir, ici,  un

Couple masculin-féminin

.

On croirait femme en pied de mât

pour envoyer, descendre, la toile

une femme de marin, surement,

et lors la forme épouse le fond.

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

 .

Symbolique 

 .

Femme sans tabou,

Oui, mais pas sans mystère.

Ce qui est caché est précieux

Ne se révèle qu’à rares conditions.

.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage

Parfait des polarités féminines.

Mais ce qui est caché,

Ce qui est dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

.

Aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

femininbio.com/beaute-mode/

actualites-nouveautes/femme-mystere

.

Descriptif

 .

235 – Couple du bateau jaune, Graciosa 

Alignement central / Titre  externe / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : couple

.

.

Fond

.

Évocation 

.

235 6

Changer l’image ici

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

 .

Symbolique

.

Dans l’univers, mental, humain,

Toutes les oppositions semblent

S’ordonner  en  fonction de  tel

Couple masculin-féminin.

 .

Celui-ci recouvre aussi bien

Des oppositions symboliques

Telles que : lumières-ténèbres,

Ciel-terre, droite-gauche,  etc.

Qu’oppositions conceptuelles

Telles que temps-espace

Forme-matière,

 Pair-impair.

 .

Il ressort de l’étude comparée

Des systèmes de pensée

En différentes cultures humaines

Que les valeurs masculines

Sont assimilées à des principes actifs

Et valeurs féminines à des principes passifs.

universalis.fr/encyclopedie/masculin-feminin-symbolisme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une femme, seule, sur un voilier

C’est assez rare mais il y en aura

En couple, c’est beaucoup mieux

Et ce à tout point de vue, entente

Qui plus est, ce sont aventuriers,

Autant mer du nord que su sud,

Qui vivent, réellement, en mer,

N’ont peur ni d’été ni d’hiver.

.

.

Point noir à l’horizon : jaune

.

Scénario

.

Couple d’aventurier des mers du Nord et jusqu’au Spitzberg

dont la femme travaillait avant à la Base Nautique d’Ile Grande,

et lui était charpentier de marine dans un grand chantier naval !

.

Visuels et textuels >> 

611 – Combien ont atteint le Graal de l’amour !

Visuels et textuels  >> 

.

Certains disent que l’amour

    Demeure un grave problème

         Ou que, rien qu’à le chercher,

              On peut y passer la vie entière.

                   Nommons cela graal problème :

                       Fidélité sans contrainte assumée

                           En est la parfaite image, illustrée,

                              Que cela existe et qu’on l’a trouvé !

                                 Nous sommes, là, dans le domaine

                                    De la rareté, l’excellence, la chance.

                                          Pour  la plupart  d’entre nous : unions,

                                            Ne sont  qu’illusions de … ses frissons !

                                              Qui ne le trouve en Amour, le cherchera

                                               En l’Art, lors sa plus grande sublimation,

                                                Mais l’amour de l’Art, et, l’art de l’Amour,

                                                 Ne sont pas équivalents, en un lit charnel.

                                                Pour finir, le Graal  est  cet élixir d’ivresse

                                                Qui promet éternité  d’une belle jeunesse,

                                                 Et, l’amour serait son filtre … d’allégresse,

                                                  Au point de s’unir … comme dieu et déesse.

                                                  Combien ont atteint… ce Graal de l’amour,

                                                 Combien l’ont frôlé, combien l’ont entrevu,

                                                S’en sont fait, à son idée, sans le rencontrer,

                                               L’ont raté, ou n’osent même pas, l’imaginer.

                                              Si, chacun se fait propre idée, de ce qu’il est,

                                             Chacun se prend à y croire, à en…témoigner,

                                            On devrait comme en un bonheur, converger,

                                          Lors il n’en est rien sauf en roman ou au ciné

                                       Moi, je ne prétends nullement l’avoir trouvé,

                                     Bien que ce ne soit faute, de l’avoir cherché,

                                 J’avoue que la poésie me l’aura bien évoqué

                              Je l’ai expérimenté, à défaut d’y demeurer !

                          Il n’est, ni en le sexe, ni en le corps entier ;

                       Il n’est ni en l’un, ni en autre… partenaire,

                     Il est ailleurs et c’est le plus extraordinaire

                    Quelque part,  entre terre et ciel,  à l’adorer.

                  Je t’adore, adore ton amour, amour en toi :

                Aucune de ces trois postures n’est un graal :

               Comme le bonheur on ne le sait ni le dit pas :

              On ne peut qu’aimer de travers, ou aimer mal.

            À moins qu’on ne soit un pur esprit… spirituel,

           Qu’on soit débarrassé de part d’animal résiduel

          Mais alors à quoi bon, le désir, le plaisir, soupir,

        Si, seul le corps les réclame, tient à les entretenir.

        Assouvir et sublimer sont deux faces  même désir,

      Et le Graal, en l’Art, n’existe pas plus…qu’en lard,

    Assouvir une beauté, ne sublime pas sa sexualité,

  Lors sublimer sa sexualité n’assouvit pas  beauté

   En conséquence, l’amour est un Graal problème,

   Qui nous pousse à des manifestations extrêmes,

    Alors que simple présence d’autre suffit, parfois,

    À l’atteindre, sans qu’on y comprenne pourquoi

      Si fait il n’y a pas  de bons et mauvais chemins,

      Que le graal on ne sait s’il est vraiment entrain

        En avant-train, en arrière-train… car combien

          Confondent, proie et ombre, en leurs mains

.

.

Extension

 .

Promesse est avant-gout du plaisir d’atteindre Graal en amour

Déception est arrière-gout du plaisir gâché par frigidité du jour :

Dans l’imaginaire, tout le monde peut grimper en haut de l’échelle,

En réalité, il y a loin entre tendresse, caresse, pénétration et frisson,

Quelquefois, passe encore, mais à chaque fois, on finit par en douter !

  .

Le plaisir est une sensation qui peut

Déclencher quel qu’intense émotion ;

Le bonheur est un état de corps – esprit

Qui durer longtemps, s’il s’autoalimente.

.

Autrement dit le graal de l’amour est dans

L’âme, au delà du sexe, corps, cœur, esprit :

Une sorte  d’extase  qui magnifie  l’existence,

La plaçant sur le nuage où rien n’est malheur.

.

On pourrait l’assimiler à une drogue  planante,

Une sorte de pilule d’un bonheur, bien artificiel.

La question est alors, est-ce fuite en les deux cas

Seulement dans l’un deux, parce qu’autoproduit.

.

.

611 – Calligramme

 .

Certains disent que l’amour    C

    Demeure un grave problème    O

         Ou que, rien qu’à le chercher,   M

              On peut y passer la vie entière.    M

                   Nommons cela graal problème :     B

                       Fidélité sans contrainte assumée    I

                           En est la parfaite image, illustrée,    E

                              Que cela existe et qu’on l’a trouvé !   N

                                 Nous sommes, là, dans le domaine     *

                                    De la rareté, l’excellence, la chance.     *

                                          Pour  la plupart  d’entre nous : unions,   O

                                            Ne sont  qu’illusions de … ses frissons !    N

                                              Qui ne le trouve en Amour, le cherchera    T

                                               En l’Art, lors sa plus grande sublimation,   *

                                                Mais l’amour de l’Art, et, l’art de l’Amour,   *

                                                 Ne sont pas équivalents, en un lit charnel.   A

                                                  Pour finir, le Graal  est cet élixir  d’ivresse    T

                                                   Qui promet éternité  d’une belle jeunesse,     T

                                                   Et, l’amour serait son filtre … d’allégresse,    E

                                                  Au point de s’unir … comme dieu et déesse.   I

                                                  Combien ont atteint… ce Graal de l’amour,    N

                                                 Combien l’ont frôlé, combien l’ont entrevu,    T

                                                S’en sont fait, à son idée, sans le rencontrer,    *

                                               L’ont raté, ou n’osent même pas, l’imaginer.    *

                                              Si, chacun se fait propre idée, de ce qu’il est,    L

                                             Chacun se prend à y croire, à en…témoigner,    E

                                            On devrait comme en un bonheur, converger,   *

                                          Lors il n’en est rien sauf en roman ou au ciné    *

                                       Moi, je ne prétends nullement l’avoir trouvé,    G

                                     Bien que ce ne soit faute, de l’avoir cherché,     R

                                 J’avoue que la poésie me l’aura bien évoqué    A

                              Je l’ai expérimenté, à défaut d’y demeurer !   A

                          Il n’est, ni en le sexe, ni en le corps entier ;    L

                       Il n’est ni en l’un, ni en autre… partenaire,    *

                     Il est ailleurs et c’est le plus extraordinaire    *

                    Quelque part,  entre terre et ciel,  à l’adorer.   D

                  Je t’adore, adore ton amour, amour en toi :     E

                Aucune de ces trois postures n’est un graal :     *

               Comme le bonheur on ne le sait ni le dit pas :    *

              On ne peut qu’aimer de travers, ou aimer mal.    L

            À moins qu’on ne soit un pur esprit… spirituel,   

           Qu’on soit débarrassé de part d’animal résiduel    A

          Mais alors à quoi bon, le désir, le plaisir, soupir,   M

        Si, seul le corps les réclame, tient à les entretenir.   O

       Assouvir et sublimer sont deux faces  même désir,   U

      Et le Graal, en l’Art, n’existe pas plus … qu’en lard,   R

     Assouvir une beauté, ne sublime pas sa sexualité,…    !

   Lors sublimer sa sexualité n’assouvit pas la beauté….  *

   En conséquence, l’amour est un Graal problème,…….   V

   Qui nous pousse à des manifestations extrêmes,……….   R

   Alors que simple présence d’autre suffit, parfois,……….  A

    À l’atteindre, sans qu’on y comprenne pourquoi………….   I

      Si fait il n’y a pas  de bons et mauvais chemins,……………   M

      Que le graal on ne sait s’il est vraiment entrain……………..   E

        En avant-train, en arrière-train… car combien……………….  N

          Confondent, proie et ombre, en leurs mains …………….……   T

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

611 4

.

Un phallus, qui sait, pourquoi pas

Ou un cierge plus ou moins tordu,

Ça pourrait être n’importe quoi :

Moi j’y vois comme une échelle.

.

C’est le haut de l’échelle en amour

Où le sentiment doit être pur,

Atteindre le plaisir est une affaire,

De hauteur puis d’innocence.

 .

Symbolique 

.

Symbole des rapports

Entre la terre et le ciel

Autant   de l’ascension

Et  de  la  valorisation.

L’échelle indique une

Ascension … graduelle,

Voie de communication,

Marchant  à double sens.

.

La hauteur et la dimension

D’un  être, vu, de l’extérieur,

Profondeur, vue de l’intérieur.

Arc en ciel mène à idée d’échelle.

.

Et dans la psychanalyse, elle tient

La place de plus en plus importante

Et, dans les rêves, en tant  que  moyen

D’ascension, elle  engendrerait : la peur,

L’angoisse ou au contraire la joie,  sérénité.

Ou encore crainte que l’échelle ne se renverse.

.

Descriptif

.

611 – Combien ont atteint le Graal de l’amour !

Alignement central  /  Titre externe /  Thème sexualité

Forme courbée / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : plaisir

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

611 6

.

C’est le haut de l’échelle en amour

Où le sentiment doit être pur,

Atteindre le plaisir est une affaire,

De hauteur puis d’innocence.

 .

Symbolique 

 .

Peut-on quantifier le plaisir ?

“Oui et non”, selon Ava Oiknin.

.

On peut le voir  physiquement

Par   la   force  d’un   orgasme,

Explique-t-elle mais on ne peut

Pas   constituer une  échelle   du

Plaisir car celui-ci est intrinsèque

À chaque  individu et  surtout  qu’il

Varie en fonction du temps qui passe.

.

Le   plaisir  éprouvé  lors  des  premiers

Rapports sexuels, dépend  des  fantasmes

D’alors et de l’apprentissage de la sexualité”.

Au fil du temps, donc, le plaisir évoluera et les

Ingrédients nécessaires pour  l’éprouver aussi !

marieclaire.fr/sommes-nous-tous-

egaux-face-au-plaisir,1252762.asp

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’échelle comme moyen de mesure,

L’échelle comme degré supérieur atteint

L’échelle comme progression vers un plaisir,

L’échelle comme la recherche de la sublimation,

L’échelle comme manière de grimper septième ciel,

Autant de visions, de délires, produits d’imaginations

Mais qui nous feront penser au degré suprême du Graal

Attention à la chute des plus brutales avant d’avoir atteint

Les sommets, comme un raté dans ses stratégies d’élévations

 .

.

Plaisir diffus, fort, au max !

 .

Scénario 

.

 Certains s’ouvrent à toute aventure, espérant trouver la bonne,

d’autres s’effondrent d’échelle du plaisir, au dernier moment,

rares sont ceux ou celles qui atteignent le Graal de l’amour !

 .

Visuels et textuels  >> 

609 – Pardonne-moi d’avoir pris mon temps

Visuels et textuels >>  

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et à la hussarde

Qui les prend  en pleine  détresse

Tandis que d’autres … s’y attardent,

Pour tremper encre et affuter plume,

Pour prendre temps d’en faire le tour.

.

Si  je suis un amant  de ce dernier genre

Pardonne-moi si j’ai pris tout mon temps

D’explorer de ton corps toute possibilité

D’exprimer  mon amour d’en discuter.

.

Observer, caresser, toucher effleurer,

Est le contraire de s’activer s’agiter

Car tous les sens sont mis en éveil

Pour faire, amour, merveille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir  pris

Mon temps

Prendre

Soin de toi

Te caressant,

En tant qu’amant.

.

C’est pas que tu aies un corps

De rêve qui crée désir sans trêve,

Bien que tu n’aies vingt ans en corps,

Il demeure aussi harmonieux que d’Ève

.

Et je serais un vilain doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception devient la règle, à observer.

.

Pardonne-moi encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin de nous tout en discutant,

De nos soucis problèmes  et peurs autant,

Où nuit était  à demi  consommée vivant.

.

À plein, chaque  instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête  s’imprime, nouveau,

Bien que cent fois dit, fait en stéréo

N’en finissent de  renvoyer  échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

.

Extension

 .

Échos dépassant, sublimant,

Et prolongeant l’instant

Jusqu’à lui donner

Le parfum

De durée de temps,

Éternisant le suspendant

Est le privilège de petite mort.

.

Entre dévorer et faire l’amour à la hussarde,

Prendre le temps d’amoureux qui musardent,

Il n’y aurait pas qu’une différence  d’intensité :

Il y a celle de la passion versus  de la sensualité !

Faire l’amour est comme décider de cuire un œuf :

Trois minutes pour un œuf coque ; six pour mollet ;

Neuf pour dur : et à vous de choisir votre préférence.

En amour, on peut multiplier par deux, recommencer.

Porno affiche des performances qui n’ont pas de réalité.

.

Il n’y a pas de durée spécifique pour que le sexe,

Mais les gens auront toutefois tendance à penser

Que durée d’un long rapport sexuel  aurait à voir

Avec un meilleur rapport que s’il était trop court.

.

En réalité, ce n’est pas tant la durée qui compte,

Que l’intensité du rapport et son … authenticité,

En ajoutant  et bien évidemment, la réciprocité,

Ce qui n’est pas toujours le cas … loin s’en faut !

.

.

609 – Calligramme 

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et        P                 à la hussarde

Qui les prend en            A               pleine détresse

Tandis qu’autres           R                  s’y attardent,

Pour tremper encre      D            et affuter plume,

Prendre le temps          O          pour faire le tour.

Si je suis un amant      N      de ce dernier genre

Pardonne-moi, si j’ai   N  pris tout mon temps

D’explorer de ton corps   E    toute possibilité

D’exprimer  mon amour    *   d’en discuter.

Observer, caresser, toucher   M   effleurer,

Est le contraire de s’activer  O   s’agiter

Car tous les sens sont mis  I  en éveil

Pour faire, amour, mer   *   veille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir   A     pris

 Mon    V temps

Pren O   dre

Soin  I de toi

Te ca R ressant,

En tant   qu’amant.

.

C’est pas que tu P     aies un corps

De rêve qui crée    R  désir sans trêve,

Bien que tu n’aies    I  vingt ans en corps,

Il demeure aussi har  S    monieux que d’Ève

Et je serais un vilain    *    doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi   M   durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère   O    est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception     N  devient la règle, à observer.

Pardonne-moi        *    encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin    T        de nous tout en discutant,

De nos soucis         E     problèmes  et peurs autant,

Où nuit était           M    à demi  consommée vivant.

À plein, chaque        P            instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête        S            s’imprime, nouveau,

Bien que cent foi     *                dit, fait en stéréo

N’en finissent de     *                 renvoyer échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

609 4

.

Un diabolo bien symétrique,

Deux  verres, à vin, renversés

Cinq temps  pour cuire un œuf,

Au sablier comme pour l’amour.

.

Qui dit temps évoque un sablier,

pour se référer à son écoulement :

prendre le temps ce sera le dépasser

si bien que forme et fond convergent.

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

  .

Symbolique 

 .

Le sablier est un instrument,

Servant à mesurer le temps.

Il symbolisera : l’éternité,

Prudence, tempérance,

Recommencement.

Car le sablier

Est associé au temps

Cyclique, il est retourné

Indéfiniment et c’est donc le

Même sable qui s’écoule dans le

Récipient  opposé, ainsi, le  sablier

Symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sablier

.

Descriptif

.

609 – Pardonne-moi, d’avoir pris mon temps 

Alignement central / Titre serpentin / Thème sexualité

Forme conique / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : sablier  / Symbole de fond : faire l’amour

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

609 6

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

 .

Symbolique 

.

Faire l’amour est image

Agréable, positive, qui vient

Apporter du bien-être au rêveur.

.

Cela  peut être  une compensation

Face à des situations dures, voire

Douloureuses vécues et en vue de

Rétablir un équilibre psychique.

.

Faire l’amour illustre aussi une

Union au contenu  inconscient.

Le ou la partenaire, représente

Ce contenu avec lequel le rêveur

Rêveuse s’unit dans l’acte sexuel.

.

C’est une alliance  très intime  qui

S’opère au sein de la personnalité.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

de-faire-l-amour-notre-interpretation

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Combien de temps prend une femme

Pour atteindre l’orgasme, son amant

Combien sont simultanés, coordonnés

Autant de questions  d’ordre sexualité,

Et  qui n’ont rien  à voir  avec  l’amour,

Tant entre la bestialité et la spiritualité,

Que les orgasmes soient rapides ou lents,

De toute façon, ils sont tellement différents

Qu’aucun sablier ne pourra être juge de paix

En la matière, ce quel que soit la performance

Et voire même la compétence, voire l’appétence.

 .

.

Marche arrière, ou avant !

.

Scénario

.

Temps sacrifié à se parler, caresser, faire l’amour, est temps sauvé,

du temps contraint qui nous étreint, qui sans cesse, nous retient,

et ce tandis que l’amour le savoure et que la passion le dévore !

 .

Visuels et textuels >>  

603 – En dépit de mes efforts pour t’atteindre

Visuels et textuels  >>

.

Mes

Efforts,

Atteindre

Ton lit pour te rejoindre,

Ne me serviront  à rien

Si je ne te vois poindre.

En dépit  de musiques

En dépit des parfums,

Tu restes encore cachée

Prostrée, dans ton coin,

Comme une amnésique !

.

Dire  que  je  t’aurai  débusquée

Et, ce jusqu’au fond de ta pensée,

Elle qui n’est  pas  loin  d’épouser

La mienne  lors  sans  la fusionner.

.

Or cela ne serait que pur fantasme

Alimentant mes désirs … d’une Ève,

Faisant amour, avec moi, sans trêve,

Pour  mettre fin  à profond marasme.

.

En dépit mes efforts  pour t’atteindre,

Je n’aurai pas pu te rejoindre en ton lit

De fleurs ou de feuilles afin d’étreindre,

Ton corps, si joli, en ton âme, épanouie.

.

Parfum l’emporte en harmonique,

Musique l’emporte en mécanique,

Couleur  l’emporte  en hédonique

Caresse  l’emporte  en  érotique.

.

Toucher du doigt par la pensée,

Lieu où  secret  reste ra caché,

Mais, par doux regards, révélé,

Je ne sais où, de la  tête,  donner.

.

Si je perds à la suite mes  moyens,

Je ne penserai qu’à te faire du bien :

Arrive que tout, chez toi, me convient,

Tu ne te seras pas donné à moi pour rien.

.

Mais, tout cela n’est que fantasme que rêve,

Tant que tu  ne  m’auras pas, tout   cédé, Ève

Tout  faire  pour  voir, pour  essayer  d’asseoir,

Désir brillant  d’espoirs de m’aimer chaque soir.

.

.

Extension

 .

En dépit de mes efforts pour t’atteindre,

Mont-Blanc m’est plus accessible que toi,

Que puis-je faire de plus extraordinaire

Pour attirer ton attention sur moi.

.

Faire ceci et faire cela, le faire

Comme ci et pas comme ça !

Cacherais-tu ton mode d’emploi,

Comme un secret que je ne trouverai pas.

Si, par tes mots, tu ne me guide, renie pas,

Un mystère plane sur un attrait pour toi.

.

Je me dis qu’un jour, demain, tu daigneras

Jeter un regard sur moi, me laisser la chance

Prouver que nous deux n’est pas que vœu pieu,

Jeux de mots ne seraient pas qu’inversions,

Ils s’interpénètreront et au plus profond

.

Si sémantique les transforme en musique

Procurant moult sensations, autant d’émotions.

Émotions qui s’accumulent, s’impriment en nous,

Consolant, soignant, compensant toute déprime,

Y compris celle que l’on dissimule, à soi-même.

.

Que l’on soit de même taille ou à peu près,

Que l’on soit de taille vraiment très différente

Les amoureux finiront, toujours, par se joindre,

D’une manière ou d’une autre dans leurs étreintes,

Placées au centre de leurs corps, non aux extrémités.

.

Ce n’est pas en déployant une tonne d’efforts,

Que l’on parvient à conquérir cœur de femme :

Il suffit juste d’être soi, disponible, attentionné.

Si le physique joue il est vrai première approche

Il n’est pas dit qu’au final, ce sera bien suffisant.

.

Pour  communiquer  avec  autrui, les apparences

Sont de mises, on est des acteurs dans un théâtre,

Mais pour séduire au delà, il faudra se mettre à nu

Sinon on tombera dans un arrangement de mariage

Et qui serait tout l’inverse d’une passion  amoureuse.

.

.

603 – Calligramme  

.

Mes

Efforts,

 Atteindre

Ton lit    E pour te rejoindre,

Ne me    N  serviront  à rien

Si je ne   *    te vois poindre.

En dépit D          de musique

En dépit É        des parfums,

Tu restes P      encore cachée

Prostrée  I       dans ton coin,

Comme   T    une amnésique.

.

Dire que je t’aurai pourtant débusquée

Et, ce jusqu’au fond de ta pensée,

Elle qui n’est  pas  loin d’épouser

La mienne  lors  sans la fusionner

Or cela ne serait que pur fantasme

Alimentant mes désirs… d’une Ève,

Faisant amour avec moi, sans trêve,

Pour mettre fin à profond marasme

En dépit mes efforts pour t’atteindre,

Je n’aurai pas pu te rejoindre en ton lit

De fleurs ou de feuilles afin d’étreindre,

Ton corps, si joli, en ton âme, épanouie !

.

Parfum      D       l’emporte       P     en harmonique,

Musique     E        l’emporte       O       en mécanique,

Couleur       *         l’emporte        U        en hédonique

Caresse        M        l’emporte         R         en érotique.

Toucher       E        du doigt par       *            la pensée,

Lieu où         S         secret  reste       T            ra caché,

Mais, par      *         doux regards        ‘                révélé,

Je ne sais      E         où, de la  tête,      A            donner.

Si je perds     F         à la suite mes       T          moyens,

Je ne pense    F         rai qu’à te faire     T         du bien

Arrive que      O       tout chez toi me      E       convient,

Tu ne te seras  R       pas donné à moi     I     pour rien !

     T                                       N

Mais, tout cela   S   n’est que fantasme    D       que rêve,

Tant que tu  ne    *     m’auras pas, tout   R       cédé, Ève

Tout faire pour    *    voir, pour essayer    E       d’asseoir,

Ton désir brillant  * d’espoirs de m’aimer *   chaque soir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

603 4

.

Une lampe à pétrole de type tempête,

Voire une douille d’ampoule électrique.

Signalé par une balise tourelle en mer.

Votons pour lieu assez difficile d’accès,

.

Elle se cache en haut  lieu

D’une tour d’ivoire : balise

Le  fait  d’être  en pleine mer

Comme être en plein désert !

 .

Symbolique 

 .

De

Manière

Générique

Balise définie comme

Un objet flottant ou fixé

Au fond de l’eau, à terre,

Permettant de  faciliter

Toutes  les   navigations

Ou de signaler un danger

Il peut s’agir d’une bouée,

D’une tourelle  ou  perche.

.

La signification de la balise

Est fournie par la couleur du corps,

La forme, la couleur du voyant

Et dans certains cas la forme du corps.

.

La nuit le feu, visible généralement

Sur plusieurs milles, permet d’identifier

La balise par son rythme, sa couleur.

Modifié, source : Wikipédia/balisage

.

Descriptif

.

603 – En dépit de mes efforts pour t’atteindre  

Alignement central  / Titre analogue / Thème  rencontre

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise    Symbole de fond : lieu

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

603 6

.

Elle se cache en haut lieu  

D’une tour d’ivoire en balise

Le  fait  d’être  en pleine mer

Comme être en plein désert !

 .

Symbolique 

.

Les lieux

De rencontre ont été

Classés en trois catégories :

Lieux publics (fête publique, bal,

Rue, café, centre commercial, etc..).

.

Lieux réservés (association, lieu d’études

Ou de travail, salle de concert…)

Lieux privés (réunions de famille ou d’amis).

.

Par exemple, 16 % des grands agriculteurs

Ont rencontré leur conjoint

Dans  un  lieu  bien privé,

18 % dans un lieu réservé

66 % dans un lieu public.

tout-savoir-population/graphiques-cartes/

graphiques-interpretes/triangle-lieux-rencontres

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une balise est une marque qui avertit

Qu’il y a danger ou que l’on peut passer,

Amour elle s’allume pour mêmes raisons

Comme par une attraction ou répulsion !

.

Mais pas partout, pas avec n’importe qui

Les lieux et les personnes convergeront

Ou non, pour faciliter les rencontres.

Sur sites de rencontres spécialisés,

Les lieux se transforment virtuels

Les gens le deviennent autant.

 .

.

La pièce manquante : toi !

.

Scénario

.

Par de longues et tendres conversations, épaule contre épaule

 Par un premier baiser volé en marchant  dans une rue déserte.

Par des caresses et furieuses excitations, de nos sens, exacerbés.

.

Visuels et textuels  >>

234 – T’as un bateau : t’as un problème !

Visuels et textuels >> 

 .

Je vous rassure, d’emblée,

Expression n’est pas de moi,

Je l’ai entendue…empruntée.

Tant, il est vrai que … la vie,

En continu,   sur un bateau,

Est rarement de tout repos.

.

Vrais moments de détentes,

Sont toutes voiles battantes

Tandis que port, ou, ponton,

Sont temps des réparations.

Bateau est plus que machine,

Bateau, véritable atelier, usine.

.

Dieu merci on fait belle échappée,

Mieux encore, de bonnes traversées,

On va jusqu’aux iles, pour les aborder

Par le bon côté où il fait bon mouiller.

.

Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur,

D’une vallée, cratère, ancien volcan :

Difficile de trancher lequel meilleur

Terre mer n’étant pas équivalents.

.

Au retour, au mouillage,

Paré pour    le tangage,

Paré pour   le roulage,

Beau remue-ménage.

.

Retour port,  ponton,

Le skipper, grognon,

Quelque chose cassé,

Vite : faut le réparer.

.

C’est… à se demander

Si c’est le propriétaire,

Qui possède   son voilier,

Ou l’inverse … tout entier.

.

Enfin… c’est toujours mieux,

Que de rester toujours envieux

De ceux qui profitent  des cieux,

Déclarant le bateau : merveilleux !

.

T’as un bateau … t’as un problème :

Pas qu’un seul, en plus, des équipiers,

Problème à terre, pas même qu’en mer,

On laisse tomber, on ne cesse d’y penser.

.

.

Extension

.

On s’en douterait, comme de toute machine

Un tant soit peu compliquée, même sans être

Pour autant sophistiquée,  c’est-à-dire bourrée

D’électronique, d’automatismes, de régulations.

.

Si le temps de préparation et réparation excède

Celui de la croisière, et du plaisir, forcément,

Il est difficile d’y bien trouver son compte,

À moins que trafiquer, embellir, parfaire

Son bateau ne soit qu’un plaisir en soi.

.

Mais nul ne peut jeter la pierre à celui

Qui passe du temps à bricoler son bateau :

Le minimum requis est d’assurer la sécurité.

Le moteur marche, les voiles ont en bon état,

Les  réserves  suffisent  pour  étaler, la météo

Est prévisible, les consignes  sont intégrées :

Reste est non pas du superflu, supplément.

.

De toute façon une croisière en voilier est

Déjà du supplément, en soi, car inutile

Sur le plan rentabilité économique :

Que pour le plaisir, c’est tout dire.

Le hic est, lors n’y a pas de vent

Et que le moteur est en panne

Ou qu’on est près de la cote,

Lors de tempête : ça craint un max,

D’aller sur les rochers, avec les courants.

.

Les problèmes de mécanique, d’accastillage, de mâture d’un voilier,

Seront, en général, traitées, en amont, en entretien, avant croisière,

Mais il arrive que ça déraille ou qu’une pièce dysfonctionne, casse,

Et il faut intervenir d’urgence, si ce n’est au premier port, rejoint

Pas question d’être dépanné, pleine mer: personne ne viendra !

Posséder un bateau, c’est hériter d’un plaisir, d’un problème.

Il vaut mieux le connaitre sur le bout de doigts et s’armer !

.

Je ne vais pas dresser la liste des problèmes

Que nous avons eu à résoudre tous les ans :

S’il y en a qui n’arrive qu’une  et seule fois,

D’autres  sont plus récurrents, embêtants !

.

De toute façon,  on ne peut pas y échapper,

Demandez-le donc aux coureurs des mers :

Ce qu’ils réparent, en mer, tient de l’exploit,

Lors si c’est la loi du genre, il faut s’adapter.

.

T’as un bateau, t’as un problème, modération

Cela n’empêche pas d’en acquérir un, d’aimer,

En faire, envers et contre tout, mais un bateau,

Bien entretenu à terre, autant de gagner en mer.

.

.

234 – Calligramme

.

                      Je vous rassure, d’emblée,

                       Expression n’est pas de moi,

                     Je l’ai entendue…empruntée.

                 Tant, il est vrai que … la vie,

             En continu,   sur un bateau,

        Est rarement de tout repos.

.

T’AS

      Vrais moments de détentes,

    Sont toutes voiles battantes

  Tandis que port, ou, ponton,

Sont temps des réparations.

Bateau est plus que machine,

Bateau, véritable atelier, usine.

UN

Dieu merci on fait belle échappée,

Mieux encore, de bonnes traversées,

On va jusqu’aux iles, pour les aborder

Par le bon côté où il fait bon mouiller.

BATEAU, 

Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur,

D’une vallée, cratère, ancien volcan :

Difficile de trancher lequel meilleur

Terre mer n’étant pas équivalents.

Au  retour,   au  mouillage,

Paré pour     le tangage,

Paré pour   le roulage,

Beau remue-ménage.

.

T’AS UN

Retour port,  ponton,

Le skipper, grognon,

Quelque chose cassé,

Vite : faut le réparer.

C’est… à se demander

Si c’est le propriétaire,

Qui possède   son voilier,

Ou l’inverse … tout entier.

PROBLÈME ! 

Enfin… c’est toujours mieux,

Que de rester toujours envieux

De ceux qui profitent  des cieux,

Déclarant le bateau : merveilleux !

T’as un bateau … t’as un problème :

Pas qu’un seul, en plus, des équipiers,

Problème à terre, pas même qu’en mer,

On laisse tomber, on ne cesse d’y penser.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

234 4

.

Évocation

.

Il n’est pas du tout  évident d’entrevoir,

Qu’un voilier nécessite  un mécanicien,

Un électricien, et voire  un informaticien,

En plus, bien sûr, d’être bon navigateur,

.

Nombre de métiers pratiqués à terre

se retrouvent aussi  à faire en voilier,

mécanicien,  électricien,  en premiers,

pour que la forme ne rejoigne le fond.

.

Il  faut être tout autant  bon mécanicien,

Qu’électronicien et informaticien.

Il n’y a pas que navigateur sur un bateau,

Il faut aussi accastilleur, voileux.

.

Symbolique 

.

Un mécanicien reste chargé de

L’entretien mécanique courant,

Du diagnostic des pannes

Et de leurs réparations

Sur tous les bateaux.

Il s’occupe aussi bien

De voiliers de plaisance

Que de gros navires à moteur,

Et ce jusqu’aux scooters des mers.

Le métier de mécanicien de bateau

Est caractérisé diversité de situations.

Ce dernier peut être navigant ou non !

.

Descriptif

 .

234 – T’as un bateau : t’as un problème ! 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : planche / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation

.

234 6

.

Il  faut être tout autant  bon mécanicien,

Qu’électronicien et informaticien.

Il n’y a pas que navigateur sur un bateau,

Il faut aussi accastilleur, voileux.

.

Symbolique 

 .

Pour naviguer, le navigateur va

Devoir répondre à ces  3 questions :

Où suis-je, où  vais-je, dans quel état ?

Autrement dit savoir faire le point

Puis le traduire en coordonnées

Et savoir déterminer sa route.

.

Il doit apprendre à se servir

À se servir des instruments

Dont il dispose, on peut citer :

.

Pour faire sa route, les cartes,

Une règle, compas à pointes sèches, rapporteur;

Pour suivre son cap un compas version marine;

Pour faire le point, un compas de relèvement;

Un sextant et des tables de logarithmes;

Des radiophares, du Decca, du G.P.S;

Pour connaître sa vitesse, un loch;

Profondeur d’eau, un sondeur.

ledifice.net/7236-1.html

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La première chose à savoir est faire le point :

Si on ne sait où on est, on ne saura où on va !

La seconde, de faire face à une panne moteur,

Troisième, de savoir réparer, ranger les voiles

Dernière, de se mettre  en position de sécurité !

D’etre bon navigateur, bon bricoleur, bon sauveur,

Limiterait bien des problèmes en mer au minimum.

 .

.

Problème moteur ?

.

Scénario 

.

Un bateau comporte le plus souvent  un moteur qu’il faut entretenir

mais,  il a aussi des voiles, des filins, des boots, de l’accastillage, etc.

une ancre qui parfois ne marche pas : il faut s’amarrer à une bouée.

 .

.Visuels et textuels >> 

233 – Sommes-nous sur le même bateau !

Visuels et textuels   >>

.

Tout comme la et tout comme

Vision monde, vision bateau

Chacun   se   représente

Sa vérité imaginaire.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau.

Pour capitaine, c’est son bébé

Pour équipier, un transport

Et qui emprunte l’eau

Comme une seconde peau.

.

Le premier est un grand bricoleur,

Le second n’est que petit matelot,

Premier, un grand navigateur ;

Second, gratte-papier à gogo.

.

Au premier, bateau, c’est de l’or,

Au second, que de l’argent,

Quoique  bien plus encore.

Il n’est pas de son sang,

Mais qu’importe, l’essentiel

Est d’être bien ensemble.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau,

Le sien est bien réel et soigné,

Trois mois sur l’eau,

Le mien est plus virtuel,

Imaginé.

.

Il n’est pas vécu

De la même façon,

Pour la même raison,

Avec autant d’émotions,

Ne déclenche pas passions

D’amour un peu fou, éperdu.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau :

Le sien est bien plus important, beau

Qu’ensemble de mes mots

Et pourtant pour bien le décrire, l’embellir

Je m’efforce mais ce sera trop.

.

J’imagine un bateau en papier de ma confection

Naviguant sur un océan de maux

Que je raconte pour intéresser tous les auditeurs

Qui n’osent traverser seul la mer,

Affronter ses furies, ses tempêtes, ses humeurs

Nombreuses et vagabondes.   

.

.

Extension

.

Cette métaphore vaut aussi pour le couple,

S’il a des intérêts contraires, sinon divergents

Mais ni la morale ni le rêve ne suffisent pour bâtir

Un couple ni à le détruire : par contre, sur un bateau,

Si l’un s’ennuie et l’autre se passionne, il y a problème

Qui à la longue, finit par les distancier ou les séparer

Quel que soit la valeur de chacune des personnes.

.

Car océan de l’eau ne serait pas eau de l’Océan

Comme océan des mots ne sera pas de maux !

Il faudra  un minimum de temps, pour vivre,

Sur le même bateau à chacun de se le définir

Femmes disent parfois ne pas craindre la mer

Mais ne pas en jouir, se satisfont du cabotage.

.

«Je te rejoins par route ou par train ou avion :

Appelle-moi quand tu auras fini ta traversée ».

J’ai vécu cette situation et je ne m’en plains pas :

À chacun ses plaisirs, ses contraintes et ses choix,

Dès lors l’expression « être sur le même bateau »

Prendra tout son sens si chacun en tire un profit.

.

Le bateau est un lieu de partage, et non, de lutte,

S’il est de lutte, projet de croisière tombe à l’eau,

Si ce n’est pas l’équipier qui débarque, à l’escale.

.

 C’est fou quand même ce nombre d’embarcations, bateaux, voiliers

Différents depuis un tronc d’arbre creusé pour pirogue, pour canoë,

Et cargo, ou pétrolier, ou porte conteneur, ou trois-mâts, paquebot !

Et puis qu’est-ce que ça veut dire, au figuré, être sur le même bateau

Avoir la même sensation, préoccupation, même direction… passion ?

À chacun de répondre, en son âme et conscience, à une telle question

Pour ma part, j’ai dit ce que j’en pense, je n’ai donc rien à y rajouter !

.

Oui, nous sommes bien dans le même bateau

À partager mêmes plaisirs et mêmes misères,

Dans la même situation et dans la même eau,

Autant dire dans le même bain, même galère.

.

Tout cela n’est pas de l’imaginaire : la réalité,

Or elle peut être vécue de plusieurs manières,

Selon qu’on panique  ou qu’on peut rien faire,

Ou qu’on y fait face avec beaucoup de métier.

.

Comme on dira, entre marins, au long cours,

Sur bateau, tu dois tout gérer  par toi-même,

Tu ne peux attendre aucun secours extérieur,

Sauf si tu vas couler, déclenchant «mayday !»

.

.

Épilogue

.

Si  nous  sommes bien, physiquement,

Le capitaine, moi, voire autres équipiers,

En même bateau, c’est pas toujours le cas,

Ni de cœur, ni d’esprit, et parfois … d’âme.

***

Cette expression, forte, se voudra de signifier

Que non seulement nous visons un même but,

Mais que nous devons joindre toutes nos forces

Pour l’atteindre : question de vie ou … de mort.

***

Ici ce n’est que de la plaisance, plaisir avant tout

Mais il y aura comme une différence  entre ceux

Qui se dorent au soleil sur le pont, en farniente,

Et ceux qui s’activent en cuisine et navigation.

***

Tout comme  il y a de grandes différences,

Entre le propriétaire bricolant sans cesse

Et l’équipier invité  qui pense à rêvasser

Et c’est, parfois, difficile  de cohabiter.

***

On peut donc être en même bateau

Sans y être vraiment …  au figuré :

Impression que j’ai …  au ponton,

D’être toujours actif, sur le pont.

.

.

233 – Calligramme

 .

Tout comme la          et tout comme

Vision monde           vision bateau

Chacun  se               représente  

   Sa vérité                imaginaire

.

Nous ne sommes pas embarqués sur le même bateau.

Pour capitaine, c’est son bébé / pour équipier, c’est un transport

Qui emprunte l’eau                                                       sa seconde peau ;

Le premier est un grand bricoleur, / le second n’est qu’un petit matelot,

Un grand navigateur ;                                          un gratte-papier à gogo.

Au premier, bateau, c’est l’or,     /   le second, seulement de l’argent,

Et bien plus encore.                                  il n’est pas son sang,

Mais qu’importe, l’essentiel est d’être bien ensemble.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau,

Le sien est bien réel et soigné,

Trois mois sur l’eau,

Le mien est plus virtuel,

Imaginé.

.

Il n’est pas vécu

De la même façon,

Pour la même raison,

Avec autant d’émotions,

Ne déclenche pas passions

D’amour un peu fou, éperdu.

SOMMES-NOUS

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau :

Le sien est bien plus important, beau

Qu’ensemble de mes mots

Et pourtant pour bien le décrire, l’embellir

Je m’efforce mais ce sera trop.

DANS UN  MÊME BATEAU ?

J’imagine un bateau en papier de ma confection

Naviguant sur un océan de maux

Que je raconte pour intéresser tous les auditeurs

Qui n’osent traverser seul la mer,

Affronter ses furies, ses tempêtes, ses humeurs

Nombreuses et vagabondes.   

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

233 4

.

Évocation 

.

Un tire-bouchon à entonnoir,

Un tampon encreur très design

Ou serait-ce une planche à voile

Portée par un couple de marins ?

.

Une belle  planche à voile avec porteurs,

à moins qu’il ne s’agisse de planche de surf

et voire de kite surf : en fin bref, qu’importe,

les trois formes évoquent assez bien le fond.

.

Être à deux sur une planche,

Vaut mieux bien s’entendre

Sinon vite, plouf dans l’eau,

Il en est de même bateau à voile.

.

Symbolique 

 .

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Et conçue pour naviguer debout,

Avec gréement libre monté sur cardan,

Le terme de Planche à voile était utilisé pour

Des petits dériveurs de plage, qui étaient plats,

À l’accastillage minimaliste parfois sans cockpit

Qui étaient équipés  d’un gréement simplifié,

Comme  le Sunfish, le Sailfish  américain

Et son prédécesseur un peu plus petit,

Ou le Beachcomber britannique.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

233 – Sommes-nous en même bateau ?

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : planche / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

233 6

.

Être à deux sur une planche,

Vaut mieux bien s’entendre

Sinon vite, plouf dans l’eau,

Il en est de même bateau à voile.

Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Est l’expression illustrant

Bien le symbole.

La voile se gonfle  et  se lève,

Se tend,  s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide,

Se courbe, flotte ou faseye au vent,

Reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter  la terme ferme

Pour l’élément liquide.

Il faut se rappeler que l’on ne quitte pas

Le port ou la marina sur un coup de tête,

Et qu’un voyage se prépare

En prenant en compte les conditions météo.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mettre les voiles avec sa planche à voile

Oui, d’accord pour une journée et encore

Je ne risque pas  de traverser le Channel,

Bien qu’une femme ait traversé Atlantique

Faire plus petit, comme bateau, tu meurs !

Aux origines, c’était  un dériveur de plage

Concurrencé aujourd’hui par le kitesurf.

.

.

Hommes rament, même bateau

.

Scénario

.

Un bateau, schématique classique, avec une forme de coque, voile.

Un bateau, avec une ligne  épurée, équipement moderne et complet.

Un bateau lourd et peu toilé et qui avance lentement et sans confort.

.

Visuels et textuels   >>

232 – Divergence plaisirs de naviguer !

Visuels et textuels >>

.

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

Et j’en ai gardé et malgré tout,

Un bon souvenir et bien ému

Bien que  ce soit  qu’un rêve,

Que  j’ai  caressé   en secret,

Mais les charges de famille,

M’ont, au final, donné tort.

.

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

.

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

.

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste le contraste plus que fort entre eux.

.

.

Extension

.

Rêve que de naviguer

Quand tout va bien :

Les voiles sont tendues,

Le vent bien orienté,

Le voiler bien équilibré.

.

Cauchemar que naviguer

Quand tout va mal :

Les voiles flappent,

Le vent tourbillonne,

Le voilier tangue et roule.

.

En être locataire, pendant un mois,

Vous décharge de ce qui pose problème,

De tout ce qui casse ou qui dysfonctionne.

Et il en est de même quand vous naviguez,

En tant qu’invité sur le bateau des autres :

Seul le plaisir compte, seul le plaisir reste.

Car l’investissement financier  entrainera

Investissement affectif inconsciemment

Plus vous payez pour quelque chose,

Qui vous tient, vraiment, à cœur

Et plus vous vous y attachez !

.

Différences et divergences, sont frères jumeaux, ou presque,

Tout comme le sont leurs sœurs ressemblances convergences !

Plaisirs de naviguer dépendront des motivations, anticipations,

Tout autant que des apprentissages, des connaissances pratiques,

Le type et la vitesse du bateau, son habitabilité, que sais-je encore !

.

Un bon nombre de gens souhaitent faire

L’expérience d’une navigation type côtière,

Pour tester leurs sensations, leurs émotions,

Certains n’ont pas de chance : pris en tempête

Ce n’est pas plaisir, ne reviendront pas de sitôt,

Et d’autres attraperont très vite un mal de mer

Et ne souhaiteront lors que de rentrer au port.

.

Le mal de mer : moi, je ne le connaitrai pas,

C’est une chance quand je vois autre vomir

Et la peur de tomber à l’eau, de même.

Certains s’inquiètent surtout la nuit.

En somme, le voiler,  c’est « zen »

Sinon comment en faire 20 ans.

.

.

Épilogue

.

D’être propriétaire, locataire ou invité

Sur un bateau, ne se ressemble en rien :

Ce sont trois façons de s’en accommoder,

Et finalement le dernier m’a été, très bien.

***

Quoiqu’il en soit quoiqu’il en fut voire sera,

L’impression de liberté reste bien la même

Une fois à bord, soucis terriens se taisent

Il ne reste que le ciel, la mer, le bateau.

***

Si le propriétaire est autant serein

Il n’empêche qu’il surveille tout

Voile se déchire : catastrophe

Faudra réparer, tout payer.

***

Payer  le  port  à  l’année,

Dépenses    augmentées,

Il vaudrait  mieux  louer

Mais, son égo dirait non.

***

Non parce qu’en profiter,

Tout le temps est un plaisir,

Il sert de résidence secondaire

Voire pour épater tous ses amis.

.

.

232 – Calligramme

 .

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

     D  I  V  E  R  G  E  A  N  C  E

     D   E

.

Et j’en ai gardé et      P        *       N      malgré tout,

Un bon souvenir    L                        A   et bien ému

Bien que ce soit    A                          V    qu’un rêve,

Que j’ai caressé    I                              I      en secret,

Mais les charges    S                          G     de famille,

M’ont, au final,        I                      U      donné tort.

       R      *    E

          R

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste un contraste plus que fort entre eux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

232 4

.

Une tour surmontée

D’une horloge pour l’heure

Une colonne,  une plateforme,

Un feu : phare, pour la liberté !

 .

Phare pour lumière, phare pour liberté

les deux se conjugueraient et à volonté,

évoquant tous deux, plaisir de naviguer

si fait que la forme entretiendra le fond.

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique

.

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électroniques de bord),

Les phares   d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés  pour  situer la terre,

Il y a encore  quelques années.

.

Aujourd’hui,  ils ont une fonction

Patrimoniale mais ils servent aussi

De support pour des antennes-relais

Pour les réseaux  de  communication

Maritimes, soit civils  ou de défense,

Notamment des Centres Régionaux

Opérationnels de Surveillance

Et de Sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

Descriptif

.

232 – Divergence de plaisirs de naviguer 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme animal / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : phares/ Symbole de fond : libertés

.

.

Fond

.

Évocation 

.

232 6

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique 

.

Le rapport à la mer gomme

La notion d’identité et apportera

De multiples réponses sur la liberté.

.

Car la mer donne un sentiment de force,

Elle procure  cet  extraordinaire  espace

D’aventures et de découvertes  et offre

La capacité  d’affronter  une  nature

Donc une certaine  transcendance

Qui permet de dépasser la peur

Et les limites  imposées  par

Une collectivité  ou nation.

.

Envoûtant      et    apprécié

Ou bien effrayant et redouté

Pour colères, subites, violentes,

L’océan est perçu  comme l’occasion

De tous dangers mais l’espace océanique

Renverra toujours à cette notion de liberté.

legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-libertel-en-mer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Les phares sont des figures de proue

Et évoquent toute liberté, peu ou prou :

Si on navigue et accoste en toute sécurité,

 C’est un peu, grâce encore à leur luminosité.

.

Tout plaisir de naviguer en dépend, d’autant

Qu’on les voit  de très loin, sans GPS, ou autre

Instrument qui peuvent bien tomber en panne

De jour, comme de nuit, remplissent leur office

Témoins de leur passé mais aussi leur… futur !

 .

.

Plaisir naviguer en cinémascope

.

Scénario

.

Il y a le plaisir de pouvoir être seul sur ile, plage quasi désert,

le plaisir de se faire chahuter, en mer, au-delà du raisonnable,

le plaisir de tracer la route avec un bateau moteur surpuissant.

 .

Visuels et textuels >>

231 – L’intello, mécano sur le bateau !

Visuels et textuels  >>

.

Comme de mousse, à capitaine,

L’intello  s’oppose à mécano,

Premier aux idées, pousse,

Second à l’action il faut.

Le premier…navigue

Dans  … sa  tête ;

Et  le second :

Sur  les  flots.

Lors  ils   sont,

Sur même bateau

Mousse  est  l’intello,

Et le mécano : le patron.

L’important n’est pas savoir

Naviguer, mais, bien anticiper

Toutes les situations  possibles :

Et d’y faire face, et à bon escient.

 .

C’est en forgeant qu’on …

Et c’est en naviguant qu’on  …

Mais l’intello, sur un beau bateau

Ça fait quoi : ça contemple les flots :

Mécano,  dans vieille coque  ou  rafiot

Ça fait quoi : ça fait mécanique, bricolo.

 .

L’intello appuie sur le bouton, ça marche,

Se disant confiant …comme un patriarche,

Mécano  vérifie, si, sa check-list : complète,

Il la prend, souvent, en défaut, se la répète.

.

L’intello  veut compren dre tous les ordres,

Ce faisant, les retardent, crée  un désordre.

Mécano exécutera une procédure adaptée,

Ne demande pas aux bras de philosopher.

 .

Ce n’est pas tant  qu’ils soient  si opposés

Que dissociés, face à une action pointée :

Moi, je suis, je joue, sans doute, l’intello,

Le capitaine reste un manuel sans mots.

.

Chaque manœuvre  entonne ritournelle :

Souvent, avec cent mots, est trop rebelle :

Je reconnais mécano, plus  adroit que moi

N’a pas deux mains gauches : un seul bras !

 .

Je lui dois en apprenant une fière chandelle,

Il me doit, en le suivant … patience éternelle,

Comment lui dire, qu’en lui … j’ai confiance,

Quand naviguer, pour lui, n’est qu’évidence.

.

Mécano, très sûr de lui,

Est le skipper… sur l’eau ;

L’intello, moins sûr, de lui,

Sera skipper mais par défaut.

.

.

Extension

.

S’agit-il d’un mariage

Entre carpe (capitaine)

Et un lapin (intellectuel) ;

Le mot lui-même de «lapin»

Étant pour des raisons historiques

Compréhensibles et désormais obsolète,

Est prohibé sur un bateau, quand il est en bois.

.

Carpe vit dans l’eau, ça aide un peu, beaucoup

Quand même alors que le lapin se terre

Et a peur de l’eau, entre autres.

.

Mais pour apprendre à naviguer,

En tout temps, et toutes distances,

Il faut bien sûr avoir connaissances

Préalables et surtout de l’expérience

Et de bons, et de solides, réflexes.

.

La main prévaut sur le cerveau

Si la main sait faire mieux,

Plus vite qu’on ne le pense !

.

Qu’est-ce qu’un intello, qu’est-ce qu’un mécano :

Il se peut que sur bateau, on soit un peu les deux,

Mais l’un plus que l’autre, ils se prêtent main forte,

Quand l’un n’a plus d’idée  et qu’il en vient à l’autre !

À vrai dire, l’on ne peut distinguer qu’artificiellement,

La main et le cerveau  tout comme le mécano et l’intello

Celui qui fait est tout aussi important que celui qui pense

L’un pensera à ce qu’il fait lors l’autre, fait ce qu’il en pense,

Moi je fais déjà trop intello en utilisant ici près de cent mots !

.

Un mécano, chacun sait, est comme un musicien

Ambidextre  autrement dit, a deux mains droites,

Un intello, chacun sait, est comme un handicapé,

Paralysé,  autrement dit, a deux mains gauches !

.

À choisir avec qui naviguer, le premier est mieux

Pour raconter des histoires, le second est parfait !

 À vous choix entre débat philosophique, technique

Remarquez que l’un n’empêche pas l’autre, parfois.

.

.

231 Calligramme 

.

Comme de mousse, à capitaine,

L’intello  s’oppose à mécano,

Premier aux idées, pousse,

Second à l’action il faut.

Le premier…navigue

Dans … sa tête ;

Et le second :

Sur les flots.

Lors  ils  sont,

Sur même bateau

Mousse  est  l’intello,

Et le mécano : le patron.

L’important n’est pas savoir

Naviguer, mais, bien anticiper

Toutes les situations possibles :

Et d’y faire face, et à bon escient !

 .

*******************************

************* C’est en forg                    eant qu’on ************

************* C’est en navi                   guant qu’on ***********

*********** Mais l’intello, sur  un  beau  bateau ***********

********* Ça fait quoi : ça  contemple les flots ! *********

****** Mécano, dans vieille coque ou rafiot *******

*** Ça fait quoi : ça fait mécanique, bricolo ***

 .

L’intello appuie sur le bouton et ça marche,

Se disant confiant  I   comme un patriarche,

Mécano vérifie si sa  N  check-list : complète !

Il la prend, souvent,    T en défaut, se la répète.

L’intello  veut compren   E   dre tous les ordres,

Ce faisant, les retardent,   L   crée un désordre.

Mécano exécutera une pro  L  cédure adaptée,

Ne demande pas aux bras   O de philosopher.

 .

Ce n’est pas tant qu’ils soient      *   si opposés

Que dissociés, face à une action   M  pointée :

Moi, je suis, je joue, sans doute   É     l’intello,

Le capitaine reste un manuel    C   sans mots.

Chaque manœuvre  entonne   A   ritournelle :

Souvent avec cent mots, est  N   trop rebelle :

Je reconnais mécano, plus  O  adroit que moi

N’a pas deux mains gauches : a un seul bras !

 .

Je lui dois, en apprenant, une fière chandelle,

Il me doit, en le suivant … patience éternelle,

Comment lui dire, qu’en lui … j’ai confiance,

Quand naviguer, pour lui, n’est qu’évidence.

Mécano, très sûr de lui,

Est le skipper… sur l’eau ;

L’intello, moins sûr, de lui,

Sera skipper mais par défaut.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

231 4

.

Évocation

.

En haut, un petit diabolo,

Un  trophée  pour  un sport,

Belle tête de chien, apportant

Son crayon à son maitre auteur.

.

Équipier, qu’on le traite ou non en chien

n’est pas incompatible avec être écrivain

son crayon peut servir à bien des choses

et ainsi la forme évoque un peu le fond.

.

Ce n’est pas tant le chien

Que le crayon qu’il faudrait voir

Mais il peut devenir serviteur,

Comme chien ou… écrivain.

.

Symbolique

.

Deux chiens sur un même bateau,

Étant de taille et de race différente,

Représente une image des deux

Navigateurs au long cours,

Qui s’échangent presque,

L’un est beaucoup plus

Dans l’action, l’autre,

Plus dans la contemplation.

Normal que, par moments, ils s’entendent

 Et qu’à d’autres, ils soient en pleine friction.

.

Descriptif

 .

231 Intello, mécano, sont sur un bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  rencontre

Forme animal / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : chien / Symbole de fond : auteur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Ce n’est pas tant le chien

Que le crayon qu’il faudrait voir

Mais il peut devenir serviteur,

Comme chien ou… auteur.

.

Symbolique 

 .

Dans le domaine de la

Création littéraire et artistique,

Auteur, autrice, est une personne

Qui  a  fait  une  création  originale

Manifestant  toute sa personnalité,

Qu’il s’agisse de sciences humaines

Tout autant que de lettres ou d’art.

.

Selon nature des œuvres littéraires

Concernées, roman, pièce théâtre,

Poésie, essai, on parle romancière

Ou romancier ou de dramaturge,

De poétesse ou poète, essayiste

fr.wikipedia.org/wiki/Auteur

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il vaut mieux deux mécanos sur un bateau

Que deux purs, ignorants pour tout, intellos.

On s’en doute mais j’en ai connu, en location

Qui ont eu du mal à sortir du port et revenus

En journée, complétement paniqués, déçus

Par manque de maitrise à la manœuvre :

Voiles non étarquées, inversées, twistées

On peut être très intelligent, de sa tête,

Et maladroit de deux mains gauches

L’idéal, est l’équilibre entre les deux.

 .

.

Plus intello … tu meurs !

.

Scénario

.

L’intello.

Le mécano.

Et le bateau.

.

Visuels et textuels  >>

230 – Moi, le capitaine, et le bateau !

Visuels et textuels  >> 

.

En vrai, un capitaine

C’est une véritable aubaine

Pour naviguer en toute sécurité

Tant un apprenti matelot, pas un  beau cadeau.

Mais, il y a tant, tant  à faire, sur un bateau

À deux on s’ennuie moins que seul

On rit, dort, bricole, ce qu’il faut,

Arrive parfois même qu’on s’engueule.

.

Le bateau joue le rôle du troisième homme,

Avec pilote automatique  et régulateur d’allure

Radar, GPS, sonar, VHF,  carte, pures merveilles,

On peut dormir, une heure, sur les deux oreilles.

.

Pour finir, on n’est jamais perdu sur un bateau

On sait toujours, où l’on est, et  d’où l’on vient,

Même si, au près, pour aller où l’on veut aller,

Ce n’est pas droit, loin de là et on y parvient.

.

Comme avec un jouet pour enfant bien choyé,

Ar-Kilé beau  est un beau voilier  que  je signe.

Le skipper demeure souvent capitaine agréable

Pour peu que l’on respectera bien ses consignes

Le voilier, est un mode de transport inoubliable.

.

Pour peu que l’on sache le mener  et  le dompter,

On peut aller, tout par tout avec lui et sans peurs,

En bord de mer, en  océan, en criques, en  rivières,

Il s’adapte à tous vents, tous terrains, en dériveur :

Le capitaine le bichonne, d’autant  qu’il en est fier !

.

Vrai mangeur : de milles nautiques, par vents forts,

Il affronte aussi vaillamment, calmes  et tempêtes,

Souvent sous voiles, parfois moteur, il trompète,

Sa joie de coursier, à galoper  à sept beauforts.

.

Moi je ne suis que l’équipier, ami apprenti

J’ai tant de choses à apprendre de lui,

Chaque jour découvre du nouveau

En navigation et d’exception,

Frissons, peu de frictions.

Capitaine sans bateau

Serait orphelin.

.

.

Extension

.

La vie du bateau,

La navigation, sécurité,

Le protocole, prennent le pas

Sur tout le reste, lors on est en bateau,

À tel point qu’on sait plus, toujours très bien,

Si c’est lui qui nous mène ou quelqu’un qui l’entraine.

.

La règle d’or n’est pas de rattraper ses erreurs

De bord, mais de les anticiper pour ne pas

Ralentir la marche, avoir à le relancer

Après un arrêt suite à un changement

De cap ou de réglage des voiles.

.

L’état du vent et l’état de la mer,

Changent souvent et le moindre retard

Se paie par un écart de route, ralentissement.

.

Ces sont bien là, trois choses, trois éléments, bien différents :

Moi et le capitaine, moi et le bateau, le capitaine et le bateau,

On tourne en rond quand on dit cela  autour d’un même pot,

Sauf qu’ici et en la matière, il s’agirait plutôt de son enfant

Ou tout comme, le capitaine n’ayant d’yeux  que pour lui.

Parfois je me sens bien intégré, parfois pièce rapportée.

Je ne suis pas le seul dans ce cas : ne m’en plains pas !

Toutefois, comme ne m’implique pas autant que lui,

Il arrive qu’on ne soit plus même longueur d’onde.

.

Moi, le capitaine et le bateau … nous formons un trio

Inséparable, se complétant, s’accordant parfaitement.

.

De fait, chacun sait ce dont il est capable, responsable,

Et le fait de son mieux, pour assurer plaisir et sécurité.

.

Le capitaine décide, l’équipier exécute, le bateau réagit,

En fier coursier, cheval des mers, il avance et il… bondit.

.

Parfois raison prend pas sur émotion et parfois contraire.

Quoiqu’il en soit, parole du capitaine  n’est pas arbitraire !

.

 À première vue, on dit qu’un voilier, c’est simple à naviguer.

À seconde vue, si on n’y connait rien, mieux vaut s’abstenir !

.

.

230 – Calligramme

.

En vrai, un capitaine

C’est une véritable aubaine

Pour naviguer   M   en toute sécurité

Tant un apprenti mate  O  lot, pas un  beau cadeau.

Mais, il y a tant, tant  I    à faire, sur un bateau

À deux on s’ennuie moins que seul

On rit, dort, bricole, ce qu’il faut,

Arrive parfois même qu’on s’engueule.

.

Le bateau joue le rôle du troisième homme,

Avec pilote automatique   C  et régulateur d’allure

Radar, GPS, sonar, VHF,  A  carte, pures merveilles,

On peut dormir, une   P  heure, sur les deux oreilles.

Pour finir, on n’est   I    jamais perdu sur un bateau

On sait toujours,    T  où l’on est, et  d’où l’on vient,

Même si, au près,   A   pour aller où l’on veut aller,

Ce n’est pas droit,     I   loin de là et on y parvient.

Comme avec un jouet  N  pour enfant bien choyé,

Ar-Kilé beau est un beau   E   voilier que je signe.

.

Le skipper demeure souvent un capitaine agréable

Pour peu que l’on respectera  B   bien ses consignes.

Le voilier, est un mode de  A    transport inoubliable,

Pour peu que l’on sache    T    le mener et le dompter !

On peut aller, tout par  E     tout avec lui et sans peurs,

En bord de mer, en   A   océan, en criques, en rivières :

Il s’adapte à tous   U    vents, tous terrains en dériveur

Le capitaine le bichonne, et d’autant qu’il en est fier !

.

Vrai mangeur : de milles nautiques, par vents forts,

Il affronte aussi vaillamment, calmes  et tempêtes,

Souvent sous voiles, parfois moteur, il trompète,

Sa joie de coursier, à galoper à sept beauforts.

Moi je ne suis que l’équipier, ami apprenti

J’ai tant de choses à apprendre de lui,

Chaque jour découvre du nouveau

En navigation et d’exception,

Frissons, peu de frictions.

Capitaine sans bateau

Serait orphelin.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

230 4

.

Évocation 

.

Un véritable personnage

Avec  barbe,  bouche,  yeux,

Une belle tête de capitaine

Avec son chapeau de pirate.

.

À la fois une personne et un personnage

le capitaine aurait maints portraits de lui,

allant du jeune skipper au vieux loup de mer,

et lors ici, la forme converge bien vers les fond.

.

Ce n’est qu’un personnage d’enfance 

Introuvable en réalité :

Faut avouer, un capitaine a fière allure

 Avec barbe et chapeau !

.

Symbolique

 .

Personnage désigne

Une personne à laquelle

On affectera une fonction

Un personnage  de fiction,

Le    personnage    principal

Ou secondaire,  d’une œuvre

Voire le héros  ou  le méchant

Un    personnage   historique,

Un protagoniste  issu du réel

Soit évoluant dans un récit.

Un personnage, type, rôle

Se référant  à un cliché,

Le   prince charmant,

Le   tueur   en série,

La   femme fatale,

Le jeune premier

Wikipédia : personnage

.

.

Descriptif

.

230 – Moi, le capitaine, et le bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  rencontre

Forme anthropo  /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : personnage / Symbole de fond : capitaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

230 6

.

Ce n’est qu’un personnage d’enfance 

Introuvable en réalité :

Faut avouer, un capitaine a fière allure

 Avec barbe et chapeau !

.

Symbolique

.

Capitaine et voilier

Indiquent  les  décisions

Qu’il  nous  faudra  prendre

Concernant notre propre destin.

Sommes  maîtres à bord,  capitaine 

Considéré, se considérant chef après Dieu

Le voilier  et  son capitaine  nous révèlent

Nous sommes, directement, concernés,

Par ce que nous choisirons d’être

Pour notre évolution, sort.

communicationvisionnaire.com/cartes intuition

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tout esquif avec un équipage

Dispose d’un capitaine à bord,

Que chacun jacasse son ramage

L’esquif ne prendra cap au nord !

.

Cela dit, il y en a, étant diplomates

Et j’en ai rencontré des autoritaires,

Et l’humeur du capitaine peut influer

Grandement, sur l’efficacité de border.

.

Il est vrai que si on s’entend mal avec lui

Cela se répercutera au sens propre, figuré.

Ce qui compte avant tout pour lui  pour tous,

Est de garder son calme être clair, pas stresser.

 .

.

J’en suis pas là, mais bientôt

.

Scénario

.

Moi, à la barre.

Une idée de capitaine.

Une photo de notre bateau.

 .

Visuels et textuels  >> 

229 – Naviguer, hiverner, le bateau

Visuels et textuels >>  

.

Il pourrait faire des vents fous

Qu’il resterait, toujours, debout,

Prendrait soin de nous, irascibles,

Ce voilier paraissant indestructible.

.

C’est, tout de même, un vrai bonheur

Que de pouvoir compter sur un bateau

De le remiser aujourd’hui, hors de l’eau,

Lui fera l’effet d’une mise hors demeure !

.

Notre voilier, à sec, sans voiles, et sans eau,

Ressemble à un oiseau ayant coupé ses ailes :

Il est soutenu par un ber, et par des matériaux

Et parqué dans un chantier comme du cheptel !

.

^

Un

Bateau,

Bien gréé,

Disons voilier,

S’appelant Ar-Kilé.

Coque bleue, étrave fine

Avec portique et jupe marine

Je serais fier … d’être sur l’eau,

Parmi tous les autres … bateaux !

S’ils ont tous même air de famille,

Il y en a peu, en réalité fourmillant

D’astuces, de place, d’idées, autant,

Et  que tous  s’acharnent à copier !

Pourrait-on, de ce bateau unique,

En faire un frère…aussi pratique,

À l’usage, il m’a semblé que non,

Et pour une sinon mille raisons.

Et, la première, est qu’il nous a

Emmené partout où l’on a été,

Sans rechigner,  ni  tempêter

D’une ile à l’autre … à visiter

Aujourd’hui, chaque année,

Nous le mettons à hiverner

Et avons choisi… pour lui,

Un chantier digne de lui,

Comme si,  c’était nous,

Qui allons y demeurer,

Entre voiliers rangés.  

.

.

Extension

.

Un voilier, c’est deux trois mois en l’année

À naviguer pour neuf  à dix mois à hiverner,

Mais, il en est de même  pour d’autres moyens

De transports dédiés exclusivement loisirs d’été.

Un voilier, on peut le faire hiverner en un port,

Le long d’une panne sur un ponton ou au sec,

Dans une anse, sur un terre-plein, sur ber.

Sur un ber, il est juché plus haut et donc

Moins facile d’accès mais moins cher

Au mois, plus simple pour bricoler

Sur lui, accès direct pour travaux.

.

Une grue ou un lift pour bateaux

Vient le prendre à quai pour le lever

Et le mettre au sec et réciproquement.

C’est un moment délicat, on ne pose pas

Un voiler sur la terre ferme comme sur l’eau.

Il est arrivé qu’un voiler mal posé et mal arrimé,

Avec la tempête et les trépidations tombe sur le côté,

Causant d’importants dégâts dans la mature et les flancs.

Un voilier peut bien  durer trente ans s’il est bien entretenu,

Hiverner, bien reconditionné pour le mettre au gout du jour.

.

 «Hiverner » un voilier, ce ne serait en rien l’hi … berner » !

Affreux jeu de mots, s’il en est,  mais  qui convient bien

Ici, du fait que  les prix  varieront, du simple au triple,

Et que  les sécurités requises  peuvent être  multiples.

Soulevés, transportés, fixés, puis figés, sur leurs bers,

Les voiliers sur leurs coques n’en sont pas moins fiers

Alignés, en rangs d’oignons, ils se prêtent à l’entretien,

Et plus encore aux réparations voire aux modifications,

Six à sept mois, cela fera un bail, fera un bien long hiver. 

.

On n’hiverne pas son vélo ni sa voiture :

On dira cela pour sa tondeuse, caravane !

.

Un voilier ne naviguerait qu’un tiers d’année

Le reste du temps au ponton ou sur terre-plein.

.

Je ne vous dis rien sur quelques bateaux ventouses,

Qui servent, de fait, de résidences secondaires en port

.

Les bons comptes faisant les bons amis, un mois en mer,

Onze mois au port sans naviguer, c’est de l’argent qui dort

C’est pas le problème : juste pour son désir, plaisir, statut !

.

Le bon plan consisterait à en louer pour bonne … quinzaine,

Soit, pas de frais de port, d’entretien, de finance … assurance

Mais d’être propriétaire d’un bateau, ce sera liberté de partir,

Quand on veut, où on veut, autant qu’on veut, avec qui on veut.

.

.

229 – Calligramme 

 .

Il pourrait faire des vents fous

Qu’il resterait, toujours, debout,

Prendrait soin de nous, irascibles,

Ce voilier paraissant indestructible.

 .

C’est, tout de même, un vrai bonheur

Que de pouvoir compter sur un bateau

De le remiser aujourd’hui, hors de l’eau,

Lui fera l’effet d’une mise hors demeure !

 .

Notre voilier, à sec, sans voiles, et sans eau,

Ressemble à un oiseau ayant coupé ses ailes :

Il est soutenu par un ber, et par des matériaux

Et parqué dans un chantier comme du cheptel !

.

**************************************************

******************************************

.

^

Un

Ba-teau,

Bien   N  gréé,

Disons   A   voilier,

S’appelant  V      Ar-Kilé.

Coque bleue,  I     étrave fine

Avec portique   G     jupe marine

Je  serais  fier      U   d’être sur l’eau,

Parmi tous les       E    autres bateaux.

S’ils  ont  tous        R   un air de famille

Et il y en a peu        *    vrai, fourmillant

D’astuce, place,      H     d’idées, autant,

Que tous s’achar    I       nent  à  copier.

Pourrait-on de      V     bateau unique,

En faire frère        E      tant  pratique

À l’usage, m’a      R     paru que non,

Et pour une        N    mille  raisons.

La première      E    qu’il  nous   a

Emmené là      R    où l’on a été,

Sans rechigner, sans tempêter

D’une ile à l’autre …  à visiter

Aujourd’hui,  chaque année,

Nous le mettons à hiverner

Et avons choisi… pour lui,

Un chantier digne de lui,

Comme si,  c’était nous,

Qui allons  y  demeurer,

Entre voiliers… rangés.  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

229 4

.

Évocation 

.

Un pied de lampe et un abat-jour,

Ou un pendentif en boucle d’oreille,

En bas, la belle coque d’un voilier,

En haut, voiles pliées, à hiverner.

.

Hiverner pour un bateau

hiberner pour un oiseau,

cela dit ça va avec voilier

si on vit l’hiver dedans !

.

Un voilier, c’est fait aussi pour hiverner,

À terre, et bien pataud :

Lors que place, au port, restera trop chère,

Ce sera moins fardeau.

.

Symbolique

.

Le voilier

Est un bateau, symbole

Plus général, complémentaire:

Mettre les voiles, est l’expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle avec le besoin

De partir, elle est le reflet du

Départ imaginé. Invitation

À quitter, peut-être mais

En se rappelant que l’on

Ne quitte pas le port

Sur un coup de tête,

Et qu’un nouveau

Voyage se prépare

Toujours longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

.

Descriptif

 .

229 – Naviguer en, hiverner le, bateau 

Alignement central / Titre  droit / Thème  bateau

Forme en pointe / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier /  Symbole de fond : hiverner

.

.

Fond

.

Évocation 

.

229 6

.

Un voilier, c’est fait aussi pour hiverner,

À terre, et bien pataud :

Lors que place, au port, restera trop chère,

Ce sera moins fardeau.

.

Symbolique 

.

Selon le dictionnaire,  » hiberner « 

S’emploie  en  parlant   d’animaux

Pour  dire  qu’ils   passent   l’hiver

Dans un état  d’engourdissement

Et  voire, de profonde  léthargie,

.

Tandis que le verbe  » hiverner« 

Signifie  « passer l’hiver  à l’abri,

Dans un lieu  plutôt quelconque »

Et  ce dernier terme  était utilisé

Pour parler  de navires, troupes,

Qui devaient   passer l’hiver  dans

Un lieu protégé avant belle saison.

www.ohmymag.com/best-friends/

hiberner-hiverner-quelle-difference

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Souvent réalisé pendant les

Vacances de la Toussaint

L’hivernage consiste à

Sortir le voilier de l’eau

Pour le stocker pendant

Toute période hivernale.

.

C’est  aussi  l’occasion de

Faire un grand nettoyage

Pour préparer la remise à l’eau

Qui a souvent lieu, fin du printemps.

Ainsi que son réarmement en marina.

 .

.

Ber statique stabilise voilier

.

Scénario

.

Bateau, mis au sec, nécessitera un berceau d’accueil appelé un ber,

il y en a de toutes formes de coques et notamment, tous les dessous,

mis en port à sec, sur terre-plein, pour y passer un très long séjour.

 .

Visuels et textuels >>  

 

228 – Chance de voyager en bateau !

Visuels et textuels   >>

.

Dix millions de  touristes

Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau.

.

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

.

Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

Bien qu’en bateau : promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  un carré.

.

La  grande majorité des navigateurs,

Sont soit en couples soit des retraités,

L’on trouvera aussi  des veufs… isolés,

Ou parfois même associés en amitié.

.

Et alors si mois passés sur voilier

Peuvent paraitre long, trop court,

Ou que la place est trop comptée,

Déjà qu’à quatre, on est  complet.

.

Vendu cent cinquante mille euros,

Serait le prix moyen d’un bateau

On égale maison flottante auto,

De lux, autre machine à bobos.

.

Il faut huit jours de traversée ici,

Pour aller de Portugal aux Canaries

Et trois, pour remonter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal.

.

Sur dix mille bateaux, résidants au port,

Pas mille ne feront les Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront du Sud au Nord,

Où soleil est bien plus sympathique.

.

Une chance de voyager en bateau :

Pas pour tous… pour les accrocs,

J’en ai fait partie  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

.

.

Extensions

.

Il ne faut jamais bouder son désir, son plaisir, souvenir.

Le voilier est aventure formidable à tous points de vue,

Même s’il advient qu’un jour, l’on prétend en avoir

Fait le tour et que l’on aspire à autre chose.

C’est un des seuls endroits, seuls transports,

Habitats, où l’on est seul avec soi-même ou presque

Et on ne doit sa survie qu’à sa compétence et prudence.

Un voilier ce plus de 36 pieds est cher à l’achat, entretien,

À la navigation, au port : un choix de budget conséquent

Et souvent au détriment d’autres possibilités

Mais cela peut être un choix raisonnable

Si cela constitue son seul et grand loisir.

.

Un voilier, c’est le rêve, comme chacun sait,

De la plus grande liberté qui soit pour se déplacer

Et pour vivre et que l’on aime ou pas naviguer,

Il est perçu une chance d’en posséder un.

C’est une des raisons pour lesquelles

Nombre de gens possèdent des bateaux

Qu’ils utilisent peu : ils sont comme le garant

De leur liberté, le prolongement de leur désir de prendre

Le large ou de caboter de port en port ou de faire

Des ronds dans l’eau pour quelques heures,

Une marée, une journée, voire semaine.

.

Quelle chance que de pouvoir faire des croisières sur un voilier

De partir au large et de se sentir autonome lors en toute liberté,

D’aller ici, puis d’aller là, de port en port ou en longue traversée,

Etre corps et âme, avec les éléments ou lutter parfois contre eux.

C’est sûr, pour déchirés, déprimés de la vie, ce qu’il y a de mieux

Les deux maitres mots étant : s’adapter à tout, confiant en soi !

Et la vie en groupe, en microcosme, ça vous décape un homme

Au bout d’un mois en mer, il ne sera plus tout à fait le même

À moins d’être jeté à l’eau ou voire de s’y jeter lui-même !

.

Les plaisanciers, tout comme on les appelle

Qui ne sont pas que touristes ou vacanciers,

Ne sont pas foule, par rapport aux plagistes !

.

Et puis faut distinguer petits et grands bateaux

Ceux qui marchent au moteur, à la voile : les deux,

Ceux qui sortent souvent de ceux qui restent au port.

.

Un voilier de 37 pieds, se situera dans la gamme moyenne :

Ni trop petit pour aller au large ni trop grand, accoster au port

Pour quatre, en grande croisière ; pour huit, en cabotage côtier !

.

C’est bonne charge financière conséquente mais souvent partagée ;

C’est un plaisir qui est non moins conséquent en toute convivialité ;

C’est une chance, finalement, de l’avoir pratiqué pendant.

.

.

Épilogue

 .

Quand, sur  un voilier, on aime  naviguer,

On ne se plaint guère, on ne se plaint pas,

On mesure ses chances d’en bien profiter,

Il n’y a rien, qui, du plaisir, sonne le glas !

***

J’en ai pratiqué  durant vingtaine d’années

C’est dire si c’est un plaisir qui a bien duré.

Un jour, ne sais pourquoi, tout s’est arrêté,

Sans doute que  mon désir s’était … épuisé.

***

Difficile, pour navigation, de décider  la fin,

Quand remonte en surface, souvenirs, plein

On s’attache à sa coque  et l’on ne s’arrache,

On dirait  un couple  d’amoureux : la vache !

***

Chaque été, en un rendez-vous, fixé, attendu,

Le plaisir revient, au point on n’en dort plus :

Comment une chose, qui n’est que matérielle,

Peut-elle capter la part  de votre âme, irréelle.

***

Et maintenant que tout cela ,reset après sa fin,

Que  j’en ai fait  mon deuil, autre chose, trouvé,

Je me dis que j’aurais eu tort  de le … manquer,

Moi qui suis terrien, j’étais devenu… pur marin.

.

.

228 – Calligramme 

.

Dix millions de  touristes

   Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

 Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

  Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

  Bien qu’en bateau, y a promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  ou un carré.

.

La  grande  majorité  des  navigateurs,

Sont soit en couples  C  soit des retraités,

L’on trouvera aussi  H  des veufs, des isolés,

Ou parfois même    A      associés en amitié.

Et alors si mois      N       passés sur voilier

Peuvent paraitre    C      long, trop court,

Ou que la place est  E       trop comptée

Déjà qu’à quatre,   on est  au complet.

.

Vendu  cent  cinquante   mille  euros,

Serait le prix moyen    V  d’un bateau

On égale maison flot   O     tante auto,

De luxe ou autre ma  Y  chine à bobos.

Il faut huit jours      A   de traversée ici,

Pour aller de Portu G  gal aux Canaries

Trois, pour remon   E    ter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal !

.

Sur dix mille bateaux, résidants  au port,

Pas mille ne feront les  B  Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront A   du Sud au Nord,

Où soleil est bien    T   plus sympathique.

Notre chance est  E  voyager en bateau :

Pas pour tous       A     pour les accrocs,

J’en ai fait partie  U  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

228 4

.

Évocation 

.

Une tête et un buste

Très droit, très étroit :

Un mousse  sans doute 

Un marin, certainement !

.

Mousse, marin, skipper sur voilier

une progression en art de naviguer

feront que la forme épouse le fond.

.

Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

En apprenti marin !

  . 

Symbolique 

 .

Un mousse est

Apprenti marin chargé

Des corvées sur tous les navires.

.

Le mot  vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie  d’abord  jeune garçon.

Le mot  demeure  employé  à la fois

Dans la marine marchande et pêche.

.

Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

Qui reçoit le brevet d’équipage

Et devient matelot breveté.

.

Descriptif

 .

228 – La chance de voyager en bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  croisière

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mousse /  Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

228 6

.

Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

Ensuite comme marin.

.

Symbolique 

 .

En littérature,

En folklore populaire,

Les marins sont représentés

Par divers personnages emblématiques :

Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer ou le corsaire

Qui sont confrontés aux pirates, aux sirènes,

Aux créatures marines géantes ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a

De fortes probabilités pour qu’ils découvrent

Un «coffre au trésor» enfoui dans le sol

Par les pirates par «carte au trésor»

Wikipédia/imaginaire populaire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne nait pas forcément marin

On le devient dès que l’on navigue

Avec plaisir, parfois, avec passion,

Certains commencent jeune mousse,

Il n’y a pas d’âge pour que ça pousse,

Pour devenir matelot puis capitaine :

La mer, terrain de jeux, apprentissage

Étalera à l’infini nombre de paysages, 

Que l’on prendra le temps d’admirer

Durant les quarts, chacun sa part.

 .

.

Prendre temps vivre, admirer

.

Scénario

.

Aucun vent et pas de moteur : solutions : ramer ou attendre.

Lors par vent très fort, le voilier à sec de toile, file à dix nœuds.

Isolement en mer n’est pas une solitude imposée mais assumée.

 .

Visuels et textuels   >>

227 – Après quatre jours en pleine mer !

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

.

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

.

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Extensions

.

Quatre jours, c’est le temps qu’il faut

Pour s’évader de ce qui se passe réellement

Sur le continent, se vider la tête, complétement.

Les trois premiers pour s’amariner corps et l’esprit,

Le quatrième pour mesure la dimension presque infini

D’espace qui se prolonge et qui recule  avec l’horizon.

.

Il arrive que l’on ait du calme plat, tout le temps,

De la tempête ou une variété de météo locales.

Le fait de savoir où l’on est et où l’on va,

Quand on arrivera a de l’importance

Au départ, en perd progressivement.

.

C’est à regret et de manière paradoxale

Qu’en débarquant au port on a déjà envie

De repartir le lendemain ou jours plus tard.

La magie de l’océan se sera imprimée en nous

Et lance  son appel  pour de nouvelles croisières,

Découvertes, aventures qu’on en vit pas sur terre,

Seulement accessibles en vivant en … pleine mer !

.

Quatre jours en mer, quatre états de la mer,

Quatre voilures différentes, fonction du vent,

Pour respirer l’air marin et son atmosphère :

Voilà qui vous requinque un homme, d’avant,

Et le transforme  en un aventurier, conquérant

Jouant, avec son spi, comme un  grand  enfant !

Le voilier file sur sa trace, et, façonne son écume.

En regardant ma tête de mât : je vois le  ciel bleu,

Comme un monde sans souci, comme ma fortune.

.

Quatre jours et quatre nuits sur notre voilier,

L’impression d’y avoir séjourné une semaine :

Pas un seul jour ennuyeux, répétitif, rengaine

Avec des vents calmes ou des plus fous à lier !

.

Mais occupés à quoi, on se le demande : à rien

Et à tout, à naviguer, manger, dormir, bricoler,

Sans parler lire écrire, écouter chansons, rêver,

Bon programme : pas de mal à se faire du bien.

.

Le meilleur restera bien sur le plaisir de la voile.

Pour garder le cap et la vitesse, faut réguler dur,

Tantôt la grand-voile étarquée avec toute sa toile

Puis avec un ris, génois raccourci, ou au spi pur.

.

.

227 – Calligramme 

 .

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

APRÈS QUATRE

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

JOURS EN

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

EN PLEINE MER 

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

227 4

.

Évocation 

.

Ça peut être fontaine jaillissante

Ou un piédestal  avec une statue,

Autant que lampe à pétrole, 

Ou pilon pour écraser herbes

.

Autant la lampe à pétrole que le pilon

ne correspondent, en rien, avec la mer

si fait que leur forme échappe au fond.

.

On imagine une lampe à pétrole

Sur un bateau :

Il faudra avoir l’esprit bien éclairé

Pour la garder allumée.

.

Symbolique 

.

La lampe à pétrole représente

Un point de lumière dans l’obscurité.

Par analogie, elle symbolise l’entendement

Dans la confusion mentale, ou encore la révélation

D’un savoir enfoui ou caché et  l’expression

« Éclairer sa lanterne« ,  qui   signifie

Clarifier quelque chose, exprime

La notion de savoir dévoilé.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

227 – Après quatre jours en pleine mer 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : pilon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

227 6

Changer l’image ici

.

On imagine un pilon dans un mortier

À triturer des aliments

Comme s’il s’agissait des 4 jours passés

Jusqu’à réduire en poudre.

.

Symbolique

 .

Le pilon est

Un  ustensile

Qu’on associe

Au mortier.

 Un symbole

 Masculin.

Pilon, mortier

Symbolise le coït.

.

En effet, le mortier est associé à la féminité

Et il symbolisera l’utérus, tandis que le pilon

Évoque le sexe masculin en plein mouvement.

.

Ainsi la friction qu’il produit dans le mortier

Symbolise tout un feu jaillissant intérieur,

Et qui produira la semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-pilon.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il faut compter deux à trois jours

Pour,  complétement,   s’amariner,

S’habituer à environnement marin

Aux mouvements brusques de mer.

Cela établi,  tous les jours suivants,

Le nouvel équilibre sera instantané.

.

Si bien qu’on se sentira aussi à l’aise

Qu’à terre si ce n’est pas le contraire

Quand on pose le pied sur un ponton

Il vous arrive de chercher l’équilibre.

Quand on pose le pied sur un ponton,

Il nous arrive de chercher l’équilibre.

 .

.

Mer est immense, plate 

.

Scénario

.

Quel plaisir d’utiliser le spi et cela pendant de longues heures,

de prendre de la vitesse en restant stable, limite déjaugeage,

et de regarder la tête de mat, et sa flèche et ses voiles tendues.

 .

Visuels et textuels  >> 

226 – La nuit sans sommeil sur voilier !

Visuels et textuels >>  

.

Il y avait une atmosphère

M’empêchant de bien dormir

À poings fermés et voire ouverts,

Comme les nourrissons, les bébés,

Après  avoir  tété  sein  de leur mère.

Mon voilier évoque la forme de ventre

Et dont j’en sors, au  tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de jour comme de nuit,

En cockpit … en carré  voire  en  couchette,

Pour y faire, volontiers, un brin  de causette.

On y resterait, il est vrai, quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux, et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû, pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tourner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se retournant d’un bond

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

.

Extension

.

Les nuits sont longues en cas d’insomnie,

Qu’on soit  chez soi, des amis, ou à l’hôtel,

En bateau, caravane, camping, belle étoile,

Sont moins quand on peut lire un bouquin,

Bien moins encore si on dort avec quelqu’un.

.

S’il fait trop chaud, ce ne sera plus la lecture

Ni même la compagnie qui nous fait défaut,

C’est juste la fraicheur, et, sur un voilier,

Pas de climatiseur installé à demeure

Et un voilier en aluminium accumule

En plus chaleur au lieu de la dissiper.

.

Bien que  tout nu, dans sa couchette,

On transpire sans moindre mouvement,

Ça ne donne bonne condition pour dormir.

Si ce n’est pas cauchemar, faut pas exagérer,

C’est un stress qui fatigue et le corps et l’esprit.

.

Il m’est arrivé  de dormir  sur le pont  du bateau

Ou en le cockpit pour sentir un peu d’air circuler,

Il est vrai qu’on peut faire une sieste en journée,

Quand le vent  se prend à souffler, ne serait-ce

Qu’une brise légère mais l’horloge biologique

Réclame sommeil plutôt la nuit que le jour.

.

Dormir dans une couchette de cabine de voilier : un rêve

Ou peut-être simplement un fantasme, ou désir, nécessité.

Temps est long quand on s’ennuie, les yeux grands ouverts,

À regarder un plafond bas, à cinquante centimètres de vous.

Il vaut peut-être mieux, en ce cas, choisir se remettre  debout

Et aller dans le cockpit puis sur le pont, prendre l’air et le frais,

Si le bateau, au mouillage, à quai, roule, claque, tosse et tangue,

Bruits, mouvements, contrariés, vous tiennent longtemps éveillés,

Lisez un livre, surtout s’il fait très chaud, et êtes  en pleine nudité !

.

La nuit, votre sommeil est du domaine privé

Et lors, personne ne doit venir vous solliciter.

.

La nuit est comme parenthèse… toute activité,

Lors il n’y a rien à faire qu’à vous laisser bercer

.

La nuit sera un moment où l’on se reconstruira

Après toutes les fatigues accumulées en journée

.

La nuit est temps des rêves assouvissant désirs

Comme celui vous empêchant de dormir… fuir.

La nuit, sans sommeil, vous laisse, las, étranger

À vous-mêmes comme un zombie sans identité.

.

.

Épilogue

.

La nuit, en mer, à rêver ou à cauchemarder,

Dépend de votre estomac, si vous  êtes fatigué.

Lors mer calme, je dors comme un nouveau-né,

Comme un diable dans une mer des plus agitées.

***

Je comprends marin qui boit  en grosse tempête

Une façon  comme une autre de se noyer la tête,

Pour dormir  en plein vacarmes indescriptibles,

En faisant confiance au capitaine, indéfectible.

***

Le pire ce sont les quarts même par mer belle

Réveillé  à deux heures du matin, en fanfare,

Il y avait comme ange, en vous, non rebelle,

Et un diable vient vous piquer de son dard.

***

Je poursuis ma nuit, comme en insomnie,

Au loin, j’aperçois lumières qui scintillent

Je descends en carré, fais le point : nenni,

Quand, en remontant mon ciel s’illumine.

Faut croire, être privé sommeil, hallucine

Confusions étoiles et bateaux : je distille !

***

Des fois, faut faire confiance instrument :

Il n’a pas d’yeux, d’oreilles, mais ne ment,

En pleine  mer il n’y a plus un seul repère,

Lors sans instrument, tout marin s’y perd.

.

.

226 – Calligramme

.

Il y avait une   N    atmosphère

M’empêchant     U  de bien dormir

À poings fermés    I    et voire ouverts,

Comme les nourri    T     ssons,   les bébés,

Après  avoir  tété        *      sein de leur mère.

Mon voilier évoque       S        la forme de ventre

Et dont j’en sors, au        A        tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de          N         jour comme de nuit

En cockpit … en carré           S           voire  en  couchette,

Pour y faire volontiers             *             un brin de causette.

On y resterait, il est vrai,           S              quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux,          O              et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû           M               pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tour            M                  ner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est                 E                     le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine                     I                         très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se                      L                            retournant d’un bond

.

S    U    R      L E      V   O   I   L   I   E   R 

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

226 4

.

Évocation 

.

Un abat-jour, un pied

En forme   d’ananas :

 Lampe  de  chevet,

Pour nuit de rêve.

.

Une lampe de chevet n’est pas un luxe,

dans cabine pour couchette d’un voilier,

non seulement elle est utile pour lecture

mais agréable en prélude à nuit de rêve !

.

 La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

 .

Le Symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm, la lumière chasse

L’amant caché de ….l’héroïne.

La lumière dans mythologies

Symbolise pleine conscience.

.

Lumière de lampe représente

Particulièrement le conscient,

Qui est entre les mains  et sous

Plein contrôle de l’être humain,

Par contraste  avec autre lumière

Du soleil, nature divine et cosmique.

.

Descriptif

.

226 – Une nuit sans sommeil sur voilier 

Alignement  central  / Titre  droit  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe   / Symbole de fond : nuit

.

.

Fond

.

Évocation 

.

226 6

.

La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

.

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité, voire aux démons

Toutefois les poètes romantiques

L’ont aussi chantée, voire exaltée

Pour son pouvoir très…onirique.

.

Ciel étoilé invite à une spiritualité

Toute empreinte de vraie sérénité.

Sommeil même, apaise et inquiète.

.

Temps bien mérité de la relaxation

Qui nous permet d’échapper pour

Un moment à toutes les angoisses

Quotidiennes et de retrouver le

Contact physique avec l’être

Aimé, il est aussi une petite

Mort qui  nous  livre sans

Défense  aux  dangers de

La nuit, des cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas parce qu’on est en une couchette

Sur un voilier que le sommeil  s’invite de sitôt,

Selon l’état de la mer,  mouvements du bateau,

Le rêve qu’on avait démarré devient cauchemar

Et l’angoisse se pointe en une profonde obscurité

On se prend à respirer fort pour bien se relaxer :

Dieu que la nuit est longue à manquer de dormir.

 

.

Petit matin, sur le pont, dormir

.

Scénario

.

Une couchette, pourtant des plus agréables d’accueil et de confort,

mais roulis et tangages et bruits, me seront parfois insupportables :

petit matin, délaisse, finalement, ma couchette pour dormir sur pont.

 .

Visuels et textuels >>