225 – Le repas de midi sur le bateau !

Visuels et textuels  >> 

.

Si parfois

C’est   l’opulence

Pour pas dire Byzance

Autant parfois c’est pitance

Pour ne pas dire : abstinence !

.

Il y a  les  repas,  dans  le cockpit,

Et  table dressée  avec  des couverts

Et plats chauds  et boissons fraiches,

Il y a les repas,  au bas  de la descente.

Assis en mangeant froid dans sa gamelle

Lors de tempête qui secouant de partout

Au point  qu’elle nous mettrait à genoux.

.

Peu d’alcool lors en mer par précaution

Mais jamais quand il fait la tempête,

L’on ne dépassera pas une ration

Lors chaque verre est une fête.

.

La  convivialité avant tout,

L’occupation après tout

Sieste est bienvenue

 Estomac repu.

.

En bateau en mer à midi :

Plat unique, selon l’inspiration

Du chef à bord étant seul cuisinier,

Selon la disponibilité du frigo, aussi.

Entrée, salade de tomate, concombre,

Avec olives, madériennes, et fromages

Frais sur bolo de caco, fait sur bateau,

Agrémentés de verre tonic Schweppes.

Viandes salées, et dessalées, à volonté,

Poisson frais, selon pêche, en arrivage,

Légumes variés bien conservés au frais

Et un bon verre de vin rouge, ou blanc.

Dessert : un fruit, mangue, ou banane,

Ou, des prunes ou, des pastéis de nata,

Royal, ne l’est-il pas un tel sobre méso,

Avec une tasse de chaud café d’Angola.

Voilà notre restaurant de quatre vents,

En rien de ceux des terriens, déparant,

Quand en mer un grand air, appétit va,

C’est idéal pour le moral  que tel repas.

Et en diner, pour le soir, devinez quoi :

On réchauffe les restes du plat du midi

Avec la bonne bière fraiche portugaise,

On ne se prive de rien, prend nos aises

Vous en doutez : venez donc manger,

Un midi, en pleine mer, avec nous,

On ne vous laissera pas mourir,

Donner manger poissons.

.

.

Extension

.

C’est connu on ne se laisse pas

Abattre en mer pour déjeuner,

Étant, le plus souvent, copieux

Et pouvant même  être raffiné,

Voire exotique, selon cuistots.

.

Et c’est vrai, qu’à huit, en mer,

On est proches les uns des autres,

Plus qu’à terre … dans tous les cas

Et que chacun se trouve un rôle,

Un talent,  une fonction pour

Que repas devienne comme

Un temps fort dans la journée.

.

Et si ce n’est le midi, ce sera le soir

Car il est hors de question d’avoir

Deux repas, plantureux, et qui

S’éternisent même journée.

.

Si je n’ai pas conscience d’aversion pour aliment,

Du simple fait qu’il s’agit là, d’un processus réflexe

Ne demandant pas, par  conséquent, de conscience :

Je me sentirai comme un allergique, sinon intolérant,

C’est dire qu’interprétation du refus peut être complexe.

Après, il y a les goûts, convictions personnelles, de chacun,

Qui font qu’on est ou que l’on devient végétarien voire vegan,

C’est l’intérêt du système de compréhension désirs alimentaires

Pour accéder à des informations, relatives à notre être, profond !

.

Je ne saurais dire pourquoi, comment,

Mais le repas de midi,  sur notre voilier,

A souvent constitué moment convivialité,

En association de discussions et provisions

Il faut dire qu’on dispose cuisinier hors pair.

.

Chacun sait que bon repas alimente bon moral,

Ce n’est pas qu’une question de goût, d’estomac :

C’est aussi, c’est autant, une question d’ambiance,

Qui redonnera, à sa joie, une profonde importance,

Ne nous laisse, ne nous lasse sur simple coupe-faim.

.

.

225 – Calligramme 

.

Si parfois

C’est  l’opulence

Pour pas dire Byzance

Autant parfois c’est pitance

Pour ne pas dire : abstinence !

Il y a les repas,  R  dans le cockpit,

Et table dressée   E  avec des couverts

Et plats chauds  et  P    boissons fraiches.

Il y a les repas,  au   A   bas de la descente.

Assis, manger froid   S     dans   sa  gamelle,

Lors de tempête qui   *     secoue de partout

Au point  qu’il nous   D     mettra à genoux.

Peu d’alcool lors en   E     mer : précaution

Mais jamais quand   *   il fait la tempête,

L’on ne dépassera   M    pas une ration

Ainsi chaque verre I    sera  une fête.

La  convivialité   D    avant tout,

L’occupation   I  après tout

Sieste est bienvenue

 Estomac repu.

.

*******************

.

En bateau en mer à midi :

Plat unique, selon l’inspiration

Du chef à bord étant seul cuisinier,

Selon la disponibilité du frigo, aussi.

Entrée, salade de tomate, concombre,

Avec olives, madériennes, et fromages

Frais sur bolo de caco, fait sur bateau,

Agrémentés de verre tonic Schweppes.

Viandes salées, et dessalées, à volonté,

Poisson frais, selon pêche, en arrivage,

Légumes variés bien conservés au frais

Et un bon verre de vin rouge, ou blanc.

Dessert : un fruit, mangue, ou banane,

Ou, des prunes ou, des pastéis de nata,

Royal, ne l’est-il pas un tel sobre méso,

Avec une tasse de chaud café d’Angola.

Voilà notre restaurant de quatre vents,

En rien de ceux des terriens, déparant,

Quand en mer un grand air, appétit va,

C’est idéal pour le moral  que tel repas.

Et en diner, pour le soir, devinez quoi :

On réchauffe les restes du plat du midi

Avec la bonne bière fraiche portugaise,

On ne se prive de rien, prend nos aises

Vous en doutez : venez donc manger,

Un midi, en pleine mer, avec nous,

On ne vous laissera pas mourir,

Donner manger poissons.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

225 4

.

Évocation  

.

Un briquet, sa flamme longue,

Un pinceau, avec ses longs poils,

En bas, sur bateau, plat du jour.

 En haut, un pain rond bien cuit.

.

Un bon plat accompagné d’un bon pain

le tout fait bateau, pour ne pas dire maison

servi avec un bon vin … et le bonheur existe,

autant d’ailleurs sur la forme que sur le fond.

.

Faire repas en bateau, délicat :

Pas de quoi en faire un plat.

 Il fera du bien à l’estomac,

Tout autant au moral !

.

Symbolique

.

Quand nous avons une aversion

Pour des aliments d’un plat,

Cela signifie que nous ne

Supportons  pas  ce  qu’il

Représente symboliquement

Ou apporte physiologiquement.

.

Par  exemple,  le gras  de la  viande

Parle de mémoires émotionnelles familiales

Qui peuvent intervenir sur notre action-muscle.

.

Une telle aversion pour le gras de la viande

Signifie que les mémoires émotionnelles

Familiales gênent notre  action

De digestion, assimilation.

messagesdelanature.ek.la/la-symbolique-des-aliments

.

Descriptif

.

225 – Le repas de midi sur le bateau 

Alignement  central  / Titre  droit  / Thème  repas

Forme droite / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : plat   / Symbole de fond : pain

.

.

Fond

.

Évocation 

.

225 6

.

Faire repas en bateau, délicat :

Pas de pas en bateau sans pain

Qui fera  du bien à l’estomac,

Tout autant au moral !

.

Symbolique 

.

Le pain est symbole

De nourriture… essentielle.

Pain se rapporte à la vie active

Tandis que vin, à la vie contemplative,

Le pain possède ses petits mystères

Et le vin, ses grands mystères.

.

Le miracle du pain aux

Noces de Cana serait

D’ordre plus…  quantitatif,

Celui du vin, d’ordre qualitatif.

Le levain est bien le principe actif

De la panification, la fermentation

Est bien principe de la vinification.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Un bon repas, sur un voilier en croisière

Quoi de plus stimulant, de réconfortant,

Et ce d’autant que l’on a tout son temps,

Pour le préparer, le concocter, mijoter !

.

Les légumes se gardent frais trois jours

Poissons pêchés  ou les viandes stockées

Ainsi que les boissons, au réfrigérateur.

.

Y a de quoi  se satisfaire  d’un peu tout,

Et même de se régaler dessert bateau.

  .

.

Apéritif cocktail avant repas

.

Scénario

.

Une préférence sera donnée fort naturellement repas de poisson,

et les légumes verts, rouges et le riz, sont aussi présents, d’assiette,

à la fin du repas, il ne reste plus qu’une arête que l’on rejette à l’eau.

 .

Visuels et textuels  >> 

224 – Le petit déjeuner sur le bateau !

Visuels et textuels  >>  

.

Petit déjeuner sur le bateau,

Au petit lever du jour, à l’aube,

Est moment, de grâce, très beau :

Rien d’autre que, le rayon  premier

Du soleil  ne vient, l’œil, émerveiller.

Lueur d’éclat nouveau jour, pointant

Son appétit de lumière comme nous,

En petit déjeuner en faim dévorant,

Enveloppés dans un air très doux.

Souvent pris en terrasse, pardon

En cockpit, s’agit d’un bateau.

Le café a un gout de nectar,

Le pain frais, de gâteau ;

La confiture, de miel.

Et  le  reste  il est,

À … l’avenant

En prenant

Temps,

Bon,

V

.

Il faut … imaginer

Que le petit déjeuner,

Reste un moment sacré,

En mer, pain frais chauffé.

.

C’est le capitaine qui s’y colle,

Durant le quart de nuit au four

Inspectant parfois  les alentours

Au cas où quelque  cargo batifole.

  .

Et puis, il y a des fruits des pommes,

Des oranges, des bananes et confitures

Et le tout, pour ragaillardir  son homme,

Pour faire face, nec fluctuat nec mergitur.

  .                    

Un  très bon  moment, long, de convivialité,

Donnant, au café,  parfum  venu … d’ailleurs

Pour des marins, qui vont vaincre  leur peur,

Pour peu que tempête  ne les oblige à jeuner.

 .              

Et puis il y a, pour le décor, un lever du soleil

Qui à lui seul, nous met en  un féroce appétit

De ses rayons de chaleur déjà nous éblouit

Pour faire de mer … source merveilles.

.

.

Extensions

.

Un petit déjeuner en mer, en cockpit,

N’a rien  à voir avec à terre en terrasse.

Il ne s’agit pas que goût des ingrédients,

Il s’agit plus  d’atmosphères, en grand !

.

Le  cadre,  autrement  dit : le  paysage,

La lumière, le  mouvement  et  la nuit

Passée en cabine    avec compagnie,

L’air du temps, celui d’une liberté

Totale, dans un silence complet.

.

Le voilier galope sur son flanc,

Poussé  par un vent régulier

Dans  une mer  peu formée

Et  un cap  bien  contrôlé.

.

Manger assiette  de soupe

Risque de tacher vêtements,

Mieux vaut la prendre en bol :

Ce sont réflexes que l’on prend vite

Si cela s’est produit pour vous, une fois.

.

Déguster une poire au petit matin, à peine éveillé, petit déjeuner

C’est un plaisir inégalé, mais un luxe, sur un voilier, en croisière

C’est un fruit suave, une fois mûr, mais qui se gâte, à conserver !

Au frigo, il ne s’exprime plus, garde bien sa froideur à l’intérieur,

Lors quand vous la peler vous ne sentez aucun frisson de chaleur

La poire de demain ne restera jamais la même que celle de hier !

Ses pépins seront rendu rabougris et, comme éteinte, sa lumière.

Ne vous moquez pas de ma poire car j’en garde une, pour  la soif.

 Il en existe milles espèces : je ne manquerai jamais de l’étancher !

.

Le petit déjeuner  sur notre beau voilier,

Ancré dans une crique et bien stabilisé,

En pleine nature,  plein soleil brumeux,

Est moment du jour des plus délicieux.

.

Il flotte, dans le cockpit,  et sur sa table,

Comme une atmosphère de vrai paradis,

 Il ne manque  de rien : de pains, de fruits,

Sans parler de café/thé des plus agréables.

.

Compagnie ne gâte rien, on papote gaiement

Mais ce qui nous ravit, reste l’environnement,

C’est mieux qu’en hôtel cinq étoiles, ou palace :

C’est juste l’harmonie totale entre nature et nous.

.

.

224 – Calligramme 

.

Petit déjeuner sur le bateau,

Au petit lever du jour, à l’aube,

Est moment, de grâce, très beau :

Rien d’autre que, le rayon  premier

Du soleil  ne vient, l’œil, émerveiller.

Lueur d’éclat nouveau jour, pointant

Son appétit de lumière comme nous,

En petit déjeuner en faim dévorant,

Enveloppés dans un air très doux.

Souvent pris en terrasse, pardon

En cockpit, s’agit d’un bateau.

Le café a un gout de nectar,

Le pain frais, de gâteau ;

La confiture, de miel.

Et  le  reste  il est,

À … l’avenant

En prenant

Temps,

Bon,

V

.

Il faut … imaginer

Que le petit déjeuner,

Reste un moment sacré,

En mer, pain frais chauffé.

.

C’est le capitaine qui s’y colle,

Durant le quart de nuit au four,

Inspectant parfois  P  les alentours

Au cas où quelque   E cargo batifole.

            T

Et puis, il y a des fruits  I   des pommes,

Des oranges, des bananes   T   et confitures,

Le tout, pour ragaillardir       *      son homme,

Pour faire face, nec fluctuat   D    nec mergitur.

                       É

Un très bon  moment, long,     J     de convivialité,

Donnant au café,  parfum       E    venu … d’ailleurs

Pour des marins, qui vont     U    vaincre leur peur,

Pour peu que tempête ne     N  les oblige à jeuner.

               E

Et puis il y a, pour le décor  R  un lever du soleil

Qui, à lui seul, nous met en  un féroce appétit

De ses rayons de chaleur déjà nous éblouit

Pour faire de mer … source merveilles.

S  U  R      L  E      B  A  T  E  A  U

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

224 4

.

Évocation 

.

Les deux formes inversées

Ont bien une tête de poire

Autant que beau bateau,

Qui va bien sur l’eau !

.

Le bateau et la poire s’associent ici

autant pour ce qui est de leur forme

que concordance avec petit déjeuner

et ainsi la forme évoquerait le fond.

.

Une poire demeure un aliment,

Parmi d’autres pour déjeuner bateau,

Reste difficile à conserver longtemps,

Sauf au frigo ou au moins, au frais.

 .

Symbolique 

 .

En Chine, la fleur du poirier

Symbole du caractère éphémère

De l’existence, car elle est très fragile.

En Occident, dans notre univers onirique,

La poire est un symbole érotique féminin.

.

Les noms, qu’on lui a donnés, au fil des

Siècles  en témoignent plutôt bien :

Belle Lucrative,   Marie-Louise,

Louise-bonne      de   Jersey,

Comtesse    d’Angoulême,

Joséphine de Malines,

Duchesse d’Orléans,

Doyenne Comice

Madeleine,

Winter

Nelis

patybio.over-blog.com/article-

petite-histoire-de-la-pyra-ou-poire

.

Descriptif

 .

224 – Le petit déjeuner sur le bateau 

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  repas

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : poire   / Symbole de fond : poire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

224 6 .

Une poire demeure un aliment,

Parmi d’autres pour déjeuner bateau,

Elle peut suggérer l’image érotique,

Lors elle possède forme plantureuse.

 .

Symbolique

 .

En rêves, la poire

Est un symbole érotique,

Bien rempli d’une sensualité.

.

Dû peut-être à sa saveur douce,

Texture et à son abondance de suc,

Mais aussi à sa forme, qui évoquerait

Choses typiquement des plus féminines.

.

Comme  pomme, poire est  fruit  sensuel,

Et était parfois un symbole de tentation.

Les sorcières en offraient une à un des

Deux partenaires d’un jeune couple,

Pour semer la discorde entre eux.

.

Et par ailleurs, la poire aurait

Réputation accroître plaisir.

Chevalier, Gheerbrant, Dictionnaire des symboles.

luminessens.org/post/2016/10/21/le-poirier

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La coque d’un voilier évoque une forme féminine

Ce d’autant si elle est fine, elle est et bien élancée

Ce n’est pas marin, amoureux de son bel esquif

Qui affirmerait tout le contraire, encore que…

Mais la poire ne lui doit rien sur ce chapitre

Elle n’évoque pas elle le montre, manifeste

À choisir en paire de seins ou de fesses !

 .

.

Un petit déjeuner, en cockpit

.

Scénario 

.

Vu de la proue, le cockpit parait petit, pour déjeuner, à son aise,

mais lorsqu’on y est, la place ne manque pas, pour six équipiers,

tel petit déjeuner en cockpit est moment délicieux de la journée.

 .

Visuels et textuels  >>  

223 – Etat de la mer en Méditerranée

Visuels et textuels >> 

.

La mer gronde, pleine d’écume, se creuse,

En vallons, se démonte  puis  en collines,

Forcissant encore, elle s’attelle, furieuse

À grimper un sommet, qu’on hallucine,

Pour mieux vous précipiter, en abîme,

En présentant sa falaise d’eau de face.

.

Elle vous roule sur flanc, vous casse,

À sec,  de toile, une plongée ultime,

Cette mer prétendue souvent plate,

Aura  grosses furies  qui m’épatent

Mais c’est sur  elle que  je m’éclate.

.

La mer qui, parfois, est dite… plate,

Se prend, lors fort courant, à s’agiter,

Alors contre elle vous perdez un nœud

Si ce n’est plusieurs, êtes malchanceux

Tant, si la fenêtre météo, vous  la  ratez,

Vous regretterez  la terre  et  vos savates.

.

Mer, calme, peu agitée, houleuse  ou forte :

Changements directs frapperont votre porte.

Il faudra, souvent, anticiper, voire  composer

Avec ses états, ses imprévus, et ses accentués.

.

Ici, c’est  un lac ; plus loin, c’est  un  tourbillon,

Je ralentis, tourne  en rond,  sur route de  fond :

Là j’accélère, soudain, je roule sur un boulevard,

Et le flot pousse, faire demi-tour, il est trop tard.

.

Encore faudrait-il apprendre  à la ré-apprivoiser,

Elle est docile en apparence et sauvage en réalité,

Homme la monte  alors que tempête la démonte

Mais ne pas l’affronter, dompter, serait honte !

.

Rien, chez elle, n’est semblable  à  la Terre

Qui bouge peu, sauf en cas tremblement.

Elle sera toujours prompte  à satisfaire

Mes envies de solitude et de mystère.

.

.

Extension

.

La mer Méditerranée, comme chacun sait,

Peut passer, en l’instant, d’état calme à furieux,

Sans prévenir, comme ça, rien que pour vous narguer.

Combien se sont fait prendre et plus encore surprendre

Jusqu’à avoir pris peur, à regretter leur sortie en mer,

Tout autant prometteuse adrénaline qu’hasardeuse.

.

Des naufrages,  il y en a eu tant et tant, au passé,

Que le fond des routes principales en est pavé.

Dieu merci, on peut faire brin de cabotage,

De port en port, ou de courtes traversées,

D’une côte à l’autre sans trop de risque.

.

Il faut en être conscient  qu’approcher

D’une côte  et voire même, d’un port,

Peut être  beaucoup plus dangereux,

Incertain  que  rester  en pleine mer,

Et attendre  des cieux  plus cléments.

.

Un port est un havre de paix pour qui

Y est et y reste… l’est beaucoup moins

Pour celui qui en sort ou qui y rentre !

 .

La Méditerranée, cent fois détestée, mille fois chantée,

Que n’aura-t-on pas dit sur elle, comme sur une dulcinée !

Elle regorge de vie et poissons, autant que naufrages, morts,

Et tout autour d’elle, pas un ne ressemble à quel qu’autre port !

Je m’en voudrais de la résumé en un mot, même cent, dix mille

Tant elle a été, et demeure, le berceau de tant de civilisations

Qui ont rayonné de par le vaste monde, et le font encore

Calme et généreuse, elle se montre parfois coléreuse

De naviguer sur elle, rend équipière heureuse.

.

En quoi, la mer Méditerranée est-elle différente

D’autres mers du Globe … sans parler d’océans !

La mer Méditerranée  est une mer semi-fermée,

 Caractérisée par des salinités, des températures,

 Et des densités élevées d’évaporations des eaux !

.

Il n’est pas rare de penser que n’y a pas de marée

Elles sont  bien présentes : difficiles à discerner :

Faible marnage, de 40 cm, pour côtes françaises.

Le bassin est petit, masses d’eau ne se déplacent

En outre, il est fermé et c’est pourquoi sa largeur

Correspond bien à longueur d’onde de sa marée !

.

.

223 – Calligramme

 .

La mer gronde, pleine d’écume, se creuse,

En vallons, se démonte  et puis  en collines,

Forcissant encore    É  elle s’attelle, furieuse

À grimper un som  T   met, qu’on hallucine,

Pour mieux vous   A    précipiter, en abîme,

En présentant sa   T     falaise d’eau de face.

.

Elle vous roule    D    sur flanc, vous casse,

À sec,  de toile,   E      une plongée ultime.

Cette mer pré     *    tendue souvent plate

Aura   grosses    L    furies qui m’épatent

Mais c’est sur     A    elle que  je m’éclate.

.

La mer qui, par    M fois, est dite… plate,

Se prend, lors fort   E  courant, à s’agiter,

Alors contre elle, vous R  perdez un nœud

Si ce n’est plusieurs êtes    *   malchanceux

Car, si, votre fenêtre météo  E vous la ratez,

Vous regretterez la terre et    N  vos savates.

.

Mer, calme, peu agitée, houleuse  M   ou forte :

Changements directs frapperont É   votre porte.

 Il faudra, souvent, anticiper     D   voire composer

Avec ses états, ses imprévus,  I     et, ses accentués.

Ici, c’est un lac ; plus loin,  T   c’est un … tourbillon,

Je ralentis, tourne  en    E   rond, sur route de fond !

Là j’accélère, soudain,   R  je roule sur un boulevard,

Et le flot pousse, faire  R   demi-tour, il est trop tard.

Encore faudrait-il ap   A  prendre à la ré-apprivoiser,

Elle est docile en appa  N rence et sauvage en réalité,

Homme la monte  alors  É   que tempête la démonte

Mais ne pas l’affronter,   E  dompter, serait honte !

.

Rien, chez elle, n’est ……….. semblable à la Terre

Qui bouge peu sauf en …..…. cas tremblement.

Elle sera toujours prom …….. pte à satisfaire

Mes envies de solitude ……..…. et de mystère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

223 4

.

Évocation 

.

Un vase, probablement,

 Un vase,  certainement,

C’est sûr et de forme

Classique, moderne

.

Un vase pour représenter une mer

il doit y avoir quelque chose qui cloche,

quel que soit sa forme il ne peut l’englober

si fait que la ressemblance ne fonctionne pas.

 .

Un vase, aux formes

Pour le moins surprenantes, étranges :

Évoquant une vague de

Hauteurs variable, de longueur instable.

  .

Symbolique 

 .

Un vase est récipient ouvert

Qui est utilisé pour mettre

Un bouquet de fleurs ou

Pour décorer une salle.

.

Est muni ou non d’une anse,

Constitué par divers matériaux

De porcelaine, céramique ou verre.

.

Par sa forme, la grâce de ses courbes

Plus encore  sa fonction  de réceptacle,

Le vase demeurera un symbole féminin

Son creux évoquerait celui de l’utérus,

Féminin contenant les fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

Descriptif

 .

223 – État de la mer en Méditerranée

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  vie

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vases   / Symbole de fond : formes

.

.

Fond

.

Évocation

.

223 6

.

Trois vases, aux formes

Pour le moins surprenantes, étranges,

Évoquant une œuvre d’art

Comme cœur, couleurs, entre deux piliers.

 .

Symbolique 

 .

Comme couleurs,

Les formes influencent

Notre perception des choses

Qui nous entourent et  attraient.

.

Que ce soit  dans le design industriel,

Les meubles ou le monde de l’automobile,

Le carré ou le cercle, la ligne droite, courbe,

Représentent la masculinité, ou la féminité

La rigidité ou l’harmonie ou la douceur.

.

Chaque forme, chaque symbole à une

Signification, parfois différentes

Selon la nationalité, mais

Souvent interprété

Similaire

V

multi-graf.com/

la-symbolique-des-formes

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La mer, par définition, n’a pas de formes :

Elle est juste plate, en courbure à l’horizon

Si parfois elle s’agite beaucoup en surface,

Elle reviendra toujours à son état de repos

De fait, mer méditerranée est une cuvette

Sur laquelle flottent de nombreuses iles 

Pas loin de 200 lors vous imaginez !

 .

.

Méditerranée : vert au nord, jaune au sud

.

Scénario

.

Un aperçu global de la méditerranée, ses profondeurs et contours.

Climats et mers changent parfois brutalement, sans avertissement.

Les îles sont nombreuses et attractives, surtout autour de la Grèce.

 .

Visuels et textuels >>

222 – Mer, ville, montagne et marins

Visuels et textuels  >> 

.

En naviguant en bateau,

Vers très lointain horizon,

Imaginez-la en équivalence

En poursuite d’une évasion

De quelque ville, ou prison

Où  vous tourniez en rond,

Jusqu’à en perdre votre âme,

Et ce, sans compter  la raison.

Une vision factice, direz-vous,

Simple erreur, de point de vue.

Ils attrapent  le «mal de mer»,

Vous diront, passionnés alpins,

S’ils respirent l’air des marins,

Alors que nombre de terriens,

En fiers citadins affirmeront

Que la mer bouge sans fin.

Programme itinérant,

Associant les trois

Est le meilleur

Qui soit

Soit

.

En bateau, la côte, vue de la mer

Ne ressemble en rien, vue de terre :

En mer vous êtes sur immensité plate,

À terre un promontoire est croche-patte.

.

En bateau, la ville est un port comme abri

Où marin descend, et traine, dans ses rues :

Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,

Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.

.

En bateau, la montagne, devient inaccessible

Est, comme une barrière,  pour leurs horizons

Marins s’habituent à le voir plus loin, profond

Affrontant des montagnes d’eau submersible.

.

Que ce soit la mer, la ville, ou la montagne :

En vos pensées partout vous accompagnent

Votre nature serait portée, divertissement

Entre mer et terre : plage vous attend.

.

Quand  une ville  vous assomme,

Ou qu’elle se met à faire peur

Vous avez envie de la fuir,

Prenez  de  la  hauteur,

En grimpant sur un

Des sites majeurs

 Admirez toits,

Montagne

Port.

.

.

Extension

.

On pourrait y ajouter la campagne qui peut,

À certains endroits, comme en Beauce ou Brie,

S’étendre aussi à perte de vue ou d’une diversité

Infinie en bocages normands, collines bretonnes.

.

Il existe bien des marinas en plein cœur de ville,

Comme à la périphérie ou en bordure de côte,

Dans la campagne ou voire dans la forêt,

En bref, en n’importe quel  plan d’eau,

Au bord d’un lac ou d’un cours d’eau.

.

Y a des gens que montagne angoissera,

Et d’autres qui ne supportent pas les villes,

À chacun ses goûts, plaisirs, peurs, résistances.

Des terriens du centre Bretagne ou d’ailleurs,

Paysans d’origine bien campé terre ferme

Deviennent de bons et fiers marins.

.

Il est vrai que contraire est plus rare :

On est en droit de se demander pourquoi !

À certains, c’est plus que vital, d’aller en mer,

Chercher solitude, exotisme, dépaysement,

La pèche, détente et que sais-je encore…

.

Difficile choix entre la mer, la montagne et la ville,

On peut associer les trois, en vivant dans une île,

Montagneuse, avec un port, et une grande ville,

Histoire de tout avoir tout en étant tranquille.

Il y a de nombreux endroits sur notre planète

Où ce rêve est possible, où il restera en tête !

Où, tous les jours, on sera comme à la fête,

En montagne : chalet, ville, appartement,

Résidence marine, pour liberté sur mer.

.

J’aime la mer, déclare un résident côtier

Moi la montagne, un habitant des Alpes,,

Moi la campagne, amoureux des champs,

Moi la ville et sans elle, je me sens perdu. !

.

Toutefois on pourra aimer la mer et la terre

Un marin n’est pas cantonné à sa seule mer,

Même si de loin, celle qu’il pratique, préfère,

Tous les espaces sont pourvus d’imaginaires !

.

Pour sûr, on ne grimpera pas  une  montagne,

Avec un bateau, moins encore  avec un voilier,

On ne va pas, non plus, sur la mer, en voiture.

À chacun son transport adapté à son milieu !

.

.

222 – Calligramme

.

En naviguant  M  en bateau,

Vers très loin  E  tain horizon

Imaginez-la    R    équivalence

En poursuite    *  d’une évasion

De quelque ville    V     ou prison

Où  vous tourniez      I     en rond,

Jusqu’à en perdre vo   L    tre âme,

Et ce, sans  compter  la  L     raison.

Une vision factice, direz  E        vous,

Simple erreur, de point    *     de vue.

Ils attrapent  le «mal    M    de mer»,

Vous diront, passion   O   nés alpins,

S’ils respirent  l’air    N  des marins,

Alors que nombre    T   de terriens,

En fiers citadins   A   affirmeront

Que la mer bou  G  ge sans fin.

Programme   N   itinérant,

Associant E   les trois

Est le meilleur

Qui soit

Soit

.

En bateau, la côte, vue de la mer

Ne ressemble en rien, vue de terre :

En mer vous êtes sur immensité plate,

À terre un promontoire est croche-patte.

.

En bateau, la ville est un port comme abri

Où marin descend, et traine, dans ses rues :

Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,

Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.

.

En bateau, la montagne, devient inaccessible

Est, comme une barrière,  pour leurs horizons

Marins s’habituent à le voir plus loin, profond

Affrontant des montagnes d’eau submersible.

.

Que ce soit la mer, la ville ou la montagne :

En vos pensées partout vous accompagnent

Votre nature serait portée, divertissement

Entre mer et terre : plage vous attend.

.

Quand une ville M vous assomme,

Ou qu’elle se met  A  à faire peur

Vous avez envie   R  de la fuir,

Prenez  de la      I   hauteur

En grimpant  N   sur un

Des sites    S majeurs

 Admirez       toits,

Montagne

Port.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

222 4

.

Évocation

.

Petite coque de bateau en haut,

Petite coque de bateau, en haut,

Une plus grande coque, en bas, 

Ou deux paysages différents

Qui se suivent ou se côtoient.

 .

Pour ce qui est de la coque, deux coques

on est bien en son concordance avec mer

idem pour paysages de mer et montagne,

si fait que forme évoque assez bien le fond.

.

La coque d’un bien petit bateau,

Avec voiles bien étarquées,

Avec, cependant, ligne bien effilée,

Proue fendant bien l’eau.

 . 

Symbolique 

 .

La coque a pour

Caractéristique d’être

Plus légère que la masse d’eau

Correspondant à son volume, jauge,

Et cela afin que la poussée d’Archimède

Lui permette de flotter : elle peut prendre

Plusieurs formes, de simples rondins de bois

Assemblés, ensemble, pour faire  un radeau,

Aux coques composite, voiliers compétition.

Il peut y avoir une coque (monocoque),

Deux (catamaran), trois (trimaran)

Wikipédia  Conception d’un bateau

.

Descriptif

 .

222 – Mer, ville, montagne et marins 

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  vie

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : coque   / Symbole de fond : paysage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

222 6

.

Deux, paysages, activités, rencontres 

Et tous, très différents :

 Faudra en choisir un, à défaut de pouvoir

Les embrasser tous deux.

 .

 Symbolique

 .

Un paysage est

Une vue d’une portion

De l’espace terrestre, perçue

Par les sens humains, arts visuels

Représentée, observée, majorité cas

À l’horizontale, photographiquement

Par un observateur ; il implique donc

Un point de vue. Et lors, son caractère

Résulte de l’action  et  de l’interaction

De facteurs naturels et/ou humains.

Notion de paysage a sa dimension

Esthétique forte, et picturale,

Voire  littéraire  en  tant

Que représentation.

Source : Wikipédia

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un paysage représentera un espace physique,

Qu’on ne peut percevoir que par points de vue :

Tout est affaire de représentation/interprétation

Mais on saurait toujours  s’il s’agit que de la mer,

D’une partie seulement avec montagne, campagne

Voire des trois à la fois sur n’importe quelle  photo,

Et l’on peut rajouter, mixer, une petite ville, nichée

Dans un creux et se fondant bien dans un tableau.

 .

.

Mer, ville, montagne : le rêve

.

Scénario

.

La montagne se détache de l’horizon, de l’eau, et la domine de haut.

La mer est plate mais en tempête, elle soulève des montagnes d’eau.

La ville et le port sont : abri, refuge, confort, service, pour le bateau.

 .

.Visuels et textuels  >> 

221 – L’océan est plat, bombé, creux

Visuels et textuels  >> 

.

L’océan est grand,

Naviguant,

Et l’océan est plat,

Devant.

L’océan est bombé,

Le survolant,

L’océan est creux,

Y plongeant !

.

L’océan    est,

Mouvant  lors

On est dessus,

Et  l’océan  est

Emouvant lors

On  le parcourt

Puis  océan est

Plein mystères

Des   différents

D’espace terre,

Mais,    autant,

Nour-ri-ci-ère !

.

Océan, surface plate en verticalité,

Plaine infinie sans horizons fermés,

Vous fait comme miroir d’eau, irisé,

Quand elle est calme  et sans houles.

.

Vous fait, comme montagnes russes,

Quand  elle est  en vagues  en foules,

Pour  pouvoir  bien  les  chevaucher,

Il vous faut garder, le cap et  vitesse.

.

Sinon, sans souci  elle vous rattrape,

Vous remplit le cockpit, vous stoppe,

Vous voilà perchés sur vague, au top,

Puis engloutis dans son creux et hop.

.

Ça recommence  et cela vous balance

Ce jusqu’à ce que l’horizon  se  refixe

À nouveau sur une immensité…plate.

De vous en être sortis cela vous flatte.

.

Vrai, la peur avait été au rendez-vous,

Avec une grosse mer avec un vent fou

Océan est surface sans arrête ni côtés,

Vous berce avant de vous faire danser.

.

Une valse à mille temps qui n’en finit

Pas de s’en aller crescendo en sa folie

Océan est surface vide où se  croisent

S’évitent pêcheurs, cargos, voiliers

La Matrice  de  toutes les vies,

Vivier, qui nous nourrit.

.

.

Extension

.

Et dire que : l’océan se gonfle  avec l’attraction lunaire,

Qu’il est soumis à des marées d’amplitudes différentes

Selon le cycle imperturbable depuis la nuit des temps.

Et dire que l’océan est traversé par courants, rivières,

Tantôt chaudes et froides et dérivant à leur manière.

Et dire  qu’il y a, au fond, des montagnes, des ravins

Jusqu’à des fosses, de profondeur  insoupçonnable.

Et  dire ceci, et dire cela, je ne vais pas  vous  faire

Un topo sur fond de mers : louez un bathyscaphe,

Et voyez de vos yeux  l’étrangeté de son Univers.

Avez-vous, déjà, vu un tourbillon qui provoque

Un creux bien au-delà de ceux que produisent

Vagues en tempête où typhon devient siphon

Curieux, n’est-ce pas, changement de lettre

Tremblement sous-marin à faire tsunami

Devient bombé provoque raz-de marée.

On n’aura jamais fini explorer forces

Et toutes les surprises des océans

Qui restent autant mystères.

.

Tantôt plates et tantôt creuses et tantôt bombées,

Les eaux des océans bougent, elles sont animées

D’une vie, ou  mouvement, qui leur est propre,

Qui, comme le vent, l’on ne saurait dompter !

On peut le comprendre, et dès lors le prévoir,

Mais point le canaliser, mais point y surseoir

En  témoignent, tempêtes, cyclones, ouragans,

Envahissant les côtes, presque tout, détruisant !

C’est un peu comme un ogre doux, qu’on a réveillé.

.

Mouvant, émouvant, émotionnant, émotionnellement

L’océan, de loin, de haut, paraitra  calme et tranquille,

De près il bougera sans cesse s’il n’est pas mer d’huile.

.

D’accord, il ne bouge pas par lui-même : c’est le vent,

Qui le fait changer d’aspect,  fait moutonner l’écume,

En creusant son flanc, pour mieux bomber son torse.

.

D’accord aussi que tout cela n’intervient pas partout,

Que cela ne dépend que de l’état d’un ciel cyclonique,

Mais qui se prolonge sur des milles au dela de la zone

.

D’accord autant : tout cela ne dure pas tout le temps :

Une heure, un  jour, une semaine, quoiqu’à répétition

.

D’accord enfin : tout cela crée des dangers, naufrages

Sans compter marées noires, sur des côtes, des mers.

.

Que voulez-vous, elle ne sera ni notre amie, ennemie :

Elle n’est que de Nature, lors sans nous, elle vit sa vie.

.

.

Épilogue

.

L’océan est plat, à perte de vue,

Jusqu’à l’horizon, même au delà

En même temps courbe  et  rond,

Notre vue nous procure  l’illusion.

***

Il est d’autant plus  creux  et  rond

Que la marée le gonfle et l’aplatit,

Que tempête, ouragan, le creuse,

Sans compter vortex, tourbillon.

***

Autrement dit : il est bien vivant,

Il bouge sans cesse, tout le temps,

Comme  s’il oscillait en … balance,

Sur ses ondes,  pour son existence.

***

On voit ce qu’il montre  en hauteur,

Ignore ce qu’il tient  en profondeur :

Combien  d’embarcations, de marins,

Ont péri sans bien connaitre leurs fins.

***

Et puis il y a les courants qui le traversent,

Des chauds, des froids ; loin, près, des côtes,

Des abysses, des volcans, plaques tectoniques :

L’océan ne connait pas d’encéphalogramme plat.

.

.

221 – Calligramme 

 .

L’océan est grand,

Naviguant,

Et l’océan est plat,

Devant.

L’océan est bombé,

Le survolant,

L’océan est creux,

Y plongeant !

L’océan    est,

Mouvant  lors

On est dessus,

Et  l’océan  est

Émouvant lors

On  le parcourt

Puis  océan est

Plein mystères

Des   différents

D’espace terre,

Mais,    autant,

Nour-ri-ci-ère !

Océan, surface plate en verticalité,

Plaine infinie, sans horizons, fermés,

Vous   L  fait comme miroir d’eau  *  irisé,

Quand       elle est calme et sans     E   houles.

Vous fait,   O   comme montagnes   S      russes,

Quand elle     C    est en vagues     T      en foules,

Pour pouvoir      É      bien les    *     chevaucher,

Il vous faut garder,     A    le cap et  la vitesse.

Sinon, sans souci       N   elle vous rattrape,

Vous remplit le cock *   pit et vous stoppe,

Vous voilà perchés   P  sur vague, au top,

Puis engloutis dans  L  son creux et hop.

Ça recommence et    A      ça vous balance

Et ce jusqu’à ce que   T    l’horizon se refixe

À nouveau sur une  *       *   immensité…plate.

De vous en être    *    sortis    *    cela vous flatte.

Vrai que la peur   *   avait été   *    au rendez-vous,

Avec une grosse      *     mer       *      avec un vent fou

Océan est surface       *          *     sans arrêtes ni côtés,

Vous berce       B       avant de       C      vous faire danser

Une valse      O       à mille temps       R        qui n’en finit

Pas de       M     s’en aller crescendo     E         en sa folie

Océan      B    est surface vide où se   U          croisent

S’évitent  É pêcheurs, cargos,      X          voiliers

La Matrice     de  toutes             les vies,

Vivier, qui nous nourrit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

221 4

.

Évocation 

.

J’en mettrais ma main au feu,

Ça ressemblerait çà une guitare 

Pour une fois, pas de fausses notes

Et encore moins mauvais accords.

.

Symbolique 

.

La  guitare

Illustrera bien

Corps   féminin,

Exprime passion,

Ainsi  qu’émotions.

.

Excellent instrument

À même  extérioriser,

En toute sa simplicité,

Élan profond de l’être.

.

Entre les mains d’un homme,

Révèle secrets comportement sexuel.

On l’associe lors au désir de charmer,

De séduire, puis de faire vibrer l’autre,

De  l’entraîner  dans  les plaisirs sexuels

Et voire même dans l’extase amoureuse.

.

C’est instrument de rencontre amicale,

De souvenir heureux, joies familiales

Des divertissements domestiques.

changera.blogspot.com/2014/03

symbolisme-instruments-musique

.

Descriptif

.

221 – L’océan est plat, bombé, creux 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  la mer

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : guitare  / Symbole de fond : notes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

221 6

.

Il n’y a rien de commun entre  la guitare

Et l’océan, c’est  certain :

Mis à part, peut-être, qu’on peut l’évoquer

 En y jouant des notes !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme des notes :

Portée, signification des sons,

Soit naturels, ou soit humains,

Articulés, psalmodiés, chantés ;

.

Musicaux chantés, instrumentaux

Dans leur puissance  à représenter

Analogiquement, à être interprétés,

Et à porter plusieurs sens et valeurs.

.

Le son, en général, a son symbolisme :

Il représente le côté vibratoire des choses),

Chaque son en particulier a son symbolisme

Le phonème / « i »/  représenterait  l’aigu,

La note de musique la représente l’âme).

fr.wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_sons

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On parle plus du bruit de le mer, l’océan

Que de musique, partition, y en a pourtant

Ne  serait-ce  que  celle  de  Claude Debussy,

Sans parler  des musiques,  dites relaxantes,

Qui ne sont autres qu’enregistrements bruits,

Et pour ce qui est des photos, voire des vidéos

Il y en a des tonnes, avec tonnes mouvements

Quel que soit son état, mer toujours vivante.

 .

.

Mystérieux vortex d’océan

.

Scénario

.

L’océan est plat au raz de la mer, à l’œil nu et jusqu’à l’horizon ;

L’océan est bombé puis plat, puis creux en fonction de la marée ;

L’océan est creux lors d’un tourbillon  engendré par un ouragan.

 .

Visuels et textuels  >> 

220 – En mer, on perd la notion du temps

Visuels et textuels  >> 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête

Si la météo, seule, change :

Elle nous astreint, à régler

Les voiles, parfois dix fois

.

Naviguer  reste  un temps,

Totalement …   neutralisé,

Pour manœuvrer   la toile,

Et  parer  aux  évitements.

.

De naviguer, seul, et en mer

Fait perdre notion de temps

Mais, il vous faudra accepter

D’en perdre même beaucoup

.

Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,

On perd peu à peu une partie de ses repères,

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.

.

Les milles s’ajoutent aux milles… lentement,

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,

Car il n’y a plus que de l’eau  et que du vent,

Quand on pèche un poisson : un événement.

.

Dans la journée, si  l’on voit  vols  d’oiseaux,

On les suit du regard pendant long moment

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.

.

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,

Sa respiration vous endort puis vous…épate.

.

On fait les quarts à deux, on mène le bateau

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.

Les repas se décalent, en fonction des repos,

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.

.

.

Extension

.

Ce n’est pas tant le temps qui manque

En croisière même si on est en haute mer,

Que le fait qu’on ne pouvoir rien entreprendre.

Bateau bouge tout le temps et souvent par à-coups,

Tant et si bien qu’au bout d’une heure à fixer et à

Se concentrer sur un livre ou sur un bricolage,

Les yeux se fatiguent et l’on sent comme

Monter une gêne si l’on poursuit.

.

Quand à écrire… c’est possible

Et trop longtemps non plus

Le stylo finit par déraper.

Lors il est préférable d’être

Contemplatif qu’hyperactif.

Si moi je suis du premier type

Et mon ami le skipper, du second.

.

On se complète, lors je tiens à jour,

Carnet de bord et carnet de voyage,

Et lui  s’occupe de la bonne marche

Du bateau et réparations en cours.

On  fait, tous les deux, la cuisine,

Ménage, rangement et quart !

.

Le temps est, c’est évident, la donnée de montre, calendrier, histoire !

C’est déroulement permanent d’où découlent  tous nos mouvements

 C’est aussi un concept que l’on a créé de toutes pièces : ambivalent.

Comme si l’on prenait, rétrospectivement, le blanc pour le noir !

J’ai bien pris le temps de vous le dire, même de vous l’écrire :

C’est bien la preuve qu’il existe et que je l’utilise vraiment

Au point que je me demande si je l’ai gagné ou perdu,

Perdu en éperdu, le temps ne me rattrapera plus,

Quoiqu’il en soit j’ai pris la raison d’en rire.

.

Le temps est d’abord  et avant tout,

Une donnée très objective, linéaire,

Il est le même partout et ne diffère

Que par l’endroit  où  on le mesure,

D’après  le cycle de jour et de nuit !

.

Le temps est ensuite,  et pour nous,

Une donnée subjective, personnelle,

Que la conscience accélère, ralentit,

Que dormant, supprime totalement,

Allonge lors on s’ennuie  longtemps.

.

En mer, ce sera parfois très différent,

Faute de repères visuels environnants

L’on percevra moins, le temps passer,

Tant il s’étire aux confins d’horizons !

.

.

.

Épilogue

.

De perdre toute notion du temps,

Je croyais que  cela  n’était possible,

Qu’en restant un mois dans le gouffre,

Sans montre, sans lumière, sans repère.

***

En pleine mer quand il n’y a plus rien à faire

C’est un peu comme marcher  en plein désert :

Le temps se distord, dix minutes pour une heure,

Le ressenti compte plus que sa mesure, nous leurre.

***

Sous panne de vent, mer calme… impression s’accentue,

Rien ne bouge, les voiles faseyent, le bateau n’avance plus,

Le temps suspend son cours, quand la mer…notre parcours,

Pour peu, l’on se sent perdu, on crierait presque : au secours.

***

Il me demeurera en tête comme de vagues ersatz d’éternité :

Le temps est bien une invention humaine, à présent, je sais

J’aurai connu, bref instant, un trou dans l’espace-temps

 En oubliant, mon corps, notre bateau, l’heure, l’océan.

***

Pour finir, je me suis réveillé enfin de ma torpeur,

Au soleil, sans bouger,  au bout de douze heures.

Je me suis pincé pour savoir si j’étais … mort :

Vent s’est levé, voiles gonflées, nouveau sort !

.

.

220 – Calligramme 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête  ……………………….

 Si la météo seule, change : …………………………

Elle nous astreint, à régler  ………………………..

Les voiles, parfois dix fois ………………………….

.

Naviguer reste un temps,

Totalement … neutralisé,

Pour manœuvrer la toile,

 Et parer  aux évitements.

.

 De naviguer, seul, et en mer …………………………

 Fait perdre notion de temps ….…………………….

 Mais, il vous faudra accepter ….……………………

 D’en perdre même beaucoup …….…………………

.

 Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

*****************************************

*****************************************

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,     M

On perd peu à peu une partie de ses repères,    E

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre     R

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.      *

                                                                                    O

 Les milles s’ajoutent aux milles…lentement,     N

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,    *

Car il n’y a plus que de l’eau et que du vent,      P

Quand on pèche un poisson : un événement.    E

                                                                                    R

Dans la journée, si l’on voit  vols  d’oiseaux,      D

On les suit du regard pendant long moment      *

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,     N

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.     O

                                                                                      T

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :     I

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.     O

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,    N

Sa respiration vous endort puis vous…épate.     *

                                                                                    T

On fait les quarts à deux, on mène le bateau     E

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.    M

Les repas se décalent, en fonction des repos,     P

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.    S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

220 4

.

Évocation  

.

En haut, petite descente d’escalier,

En bas une plus grande et plus large,

Parfois un  petit  palier, intermédiaire,

Comme pour marquer une petite pause.

.

L’escalier évoque un déplacement en hauteur,

qui a peu à voir avec notion du temps linéaire,

même si on fait une pause sur certains paliers :

dès lors la forme se distance totalement du fond

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit… d’escalier,

On peut faire une pause assis en la descente,

Quand il y n’y a plus rien à faire, ni à dire,

Monter, bouger sur un voilier bien réglé.

.

Symbolique 

.

Lorsqu’il est considéré

Comme simple  allégorie

Du  déroulement de  la Vie,

.

L’escalier  la symboliserait

Tant son mouvement, dit vital,

Ses soubresauts  et ses obstacles,

.

Sans parler ses retours en arrière,

Avec ses surprises et ses joies aussi.

Par ses circonvolutions ou ses paliers,

.

Ses brusques changements  de direction,

Ses marches inégales, escalier signe de vie,

Nous   conduira  et  nous  guidera, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi et du monde !

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

.

220 – En mer, on perd la notion du temps 

Alignement  central / Titre externe / Thème  temps

Forme escalier / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : escalier   /  Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

220 6

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit d’escalier,

Sauf si l’on pense à autre chose

Qu’à la marche où mettre son pied en avant

De trop y penser bloque réflexes

.

Symbolique

.

L’escalier est à la fois le symbole

De la montée et de la descente.

.

Montant, évoque l’ascension en ciel,

C’est-à-dire l’élévation spirituelle.

.

Il peut aussi désigner l’ascension sociale,

Gravir l’accès à un statut supérieur

.

Dans une hiérarchie qui structure la société,

Descendant, évoque entrée souterraine.

.

Et il se réfère parfois à la descente aux enfers,

Au cheminement intérieur, l’inconscient.

.

Il symbolise le monde caché, l’invisible, le mystère.

Source : 1001symboles.net/symbole/

sens-de-escalier.html

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La notion du temps est toute relative

Elle n’est pas la même si l’on s’ennuie

Ou en occupation pour une… passion.

.

Elle ne varie pas  du simple au double,

Peut être multipliée par un facteur dix,

Et quoique l’on veuille, quoique l’on dise

C’est bien cela, au final, qui nous trouble.

.

On prétend qu’une semaine en pleine mer

Vaudra largement trois semaines à terre,

Question temps et question dépaysement,

Et plus si son horloge interne se dérègle.

 .

.

Temps s’écoule, comme immobile !

.

Scénario

.

L’horloge du temps ralentit ou accélère en fonction d’événements.

Temps sont différents selon qu’on apprécie le bateau, mal de mer.

Temps de lecture est temps qui peut se prolonger, indéfiniment.

 .

Visuels et textuels  >>

219 – Le Guadalquivir, jusqu’à Séville

Visuels et textuels  >> 

.

Le Guadalquivir

Est un long fleuve,

Large comme … lac

Que marée contrarie

Séville lors remontée.

Mais c’est  vrai plaisir

D’y naviguer en voilier.

.

Après long parc  naturel

Avec des bois, et pinèdes,

Chaque coude nous oblige

À virer, à toutes ses bouées,

Comme repères à nous aider.

.

Grace à Dieu, petit vent frais,

Calme toute ardeur, plein été,

De soleil de plomb, de chaleur.

Et cela fera déjà  quatre heures

Qu’on le monte, ou  le  remonte

Et pas un village  qui se montre.

.

Guadalquivir, lenteur, monotonie

Produisent une douce mélancolie,

Accentuée par les  vols  des hérons,

Ou cigognes, qui tournent, en rond,

.

Quand ce n’est pas vol de mouettes,

Criant sur nous à nous en faire fête

Où toute une colonie d’aigrettes,

Se perchant sur les arbustes,

En une végétation frustre

Où, cent ibis caquètent.

.

Paradis…pour oiseaux,

Belle réserve de roseaux,

Avec nombre d’arbrisseaux

Penchant, tous, vers ses eaux.

.

Chaque coude, redonne  espoir,

Voir surgir bâtisse  à nous éblouir

Lors aperçues seules font désespoir

De sa majesté sauvage Guadalquivir.

.

Vraie quantité de poissons pullulent,

À voir les bateaux, équipés à l’arrière,

De grands filets proches par leurs airs

D’ailes des papillons ou des libellules.

.

Et nous arrivons enfin à son terminus

Après un passage d’un cargo à doubler,

Nous attendons le passage  d’une écluse,

Derrière laquelle, Marina, pour séjourner.

.

.

Extension

.

Le Guadalquivir est un long et grand fleuve

Qui traverse toute la province de l’Andalousie.

Curieusement,  il n’y a que  trois grandes villes

Sur son parcours, pourtant de 650 kilomètres ;

Une à embouchure, San Lucar de Barramedia,

Une au milieu, Séville, et une, en fin, Cordoue.

.

Il est actuellement navigable jusqu’à Séville,

Et c’est, partout, la campagne  qui domine.

Nous avons croisé  quelques petits cargos,

Qui suivent très exactement le lit du fleuve.

.

L’un d’eux nous a doublé juste avant l’écluse

Et nous avons dû attendre une heure plus tard.

Son embouchure est très large, et peu profonde,

Mis à part  son chenal, en son milieu, ou presque.

En voulant couper plus court pour gagner du temps,

On a failli talonner la vase, à un mètre, à marée basse.

.

En approche d’une grande ville, un fleuve se domestique

Il est l’objet des constructions, pour des abords pratiques !

Il a quitté son cours, sauvage, champêtre, pour un nouveau,

Où monuments de la ville se refléteront, souvent, en ses eaux,

Qui demeurent d’un calme serein et les bateaux le sentent bien.

De nombreux ponts l’enjambent  pour le traverser, l’ornementer

Lors les passants, sur ses berges, s’y promènent, pour l’admirer !

.

Guadalquivir, qui vire à gauche, droite !

Jeu de mots facile,  quelque peu tortueux

J’en ai pris le droit  pour l’avoir parcouru,

J’en conviens, je l’avoue, pardon à Séville !

.

Ce n’est ce qu’on appelle fleuve tumultueux

Attention quand même à ses pièges vicieux

Son lit n’est pas large, rapport à ses berges,

Et si on ne le suit pas seul voiler gamberge.

.

Cycliquement, courant s’accélère, ralentit,

En fonction des marées méditerranéennes

Et aussi des passages  plus étroits, pentus,

Naviguer sur lui, n’est pas toujours repos !

.

.

Épilogue

 .

Le Guadalquivir est un fleuve majestueux

Qui vire vraiment en nombreux tournants

En étendant ou rétrécissant  ses méandres,

Créant ainsi, naturellement, forts courants,

On prend  plaisir  à  le remonter, descendre,

Lors crues, se rendant soudain, tumultueux !

***

Sur ses berges,  il y a peu  de ville ou  villages,

Partout la végétation fleurit, de lui se nourrit.

Ici où là, quelques ilots  abritent  des oiseaux,

Qui volent en bandes autour de notre bateau.

On croise parfois un cargo,  une petite barge,

Avec un filet en carrelet en poupe bien garni.

***

Un fleuve est comme une frontière, une route

Que la nature  aura tracé, sans moindre doute,

Pour irriguer les terres, pour abreuver les mers

En modifiant son  débit, en été  comme en hiver,

Selon ses pluies, ses orages, ses facéties, ouvrages

Tel, son écluse à Séville, tel, en amont, son barrage.

***

Quant  à   son  embouchure …  allant   en  s’élargissant,

De la mer, avec le voilier, l’on peine à la voir, approchant

Son entrée, chenal, ses bancs, afin  d’éviter  de s’y planter,

Lors d’être obligé  d’attendre  une prochaine  grande marée.

Dieu merci, nous avons un dériveur  et un bon positionneur :

Il nous aura été plus facile d’en sortir que d’y entrer : bonheur !

.

.

219 – Calligramme

.            

            Le Guadalquivir     L

           Est un long fleuve,   E

           Large comme … lac   *

            Que marée contrarie   G

              Séville  lors remontée.  U

                Mais c’est  vrai plaisir    A

                  D’y naviguer en voilier.   D

                      Après long parc naturel    A

                         Avec des bois, et pinèdes,   L

                            Chaque coude nous oblige   Q

                                À virer, à toutes ses bouées,   U

                                    Comme repères à nous aider.   I

                                       Grace à Dieu, petit vent frais,   V

                                        Calme toute ardeur, plein été,   I

                                           De soleil de plomb, de chaleur.   R

                                             Et cela fera déjà  quatre heures    *

                                               Qu’on le monte, ou  le  remonte    J

                                                 Et pas un village  qui se montre.   U

                                                   Guadalquivir, lenteur, monotonie   S

                                                    Produisent une douce mélancolie,    Q

                                                   Accentuée par les  vols  des hérons,   U

                                                   Ou cigognes, qui tournent, en rond,    ‘

                                                    Quand ce n’est pas vol de mouettes,   À

                                                  Criant sur nous à nous en faire fête   *

                                              Où toute une colonie d’aigrettes,     S

                                         Se perchant sur les arbustes,       É

                              En une végétation frustre    V

                      Où, cent ibis caquètent.    I

                   Paradis…pour oiseaux,     L

                Belle réserve de roseaux,    L

               Avec nombre d’arbrisseaux   E

                Penchant, tous, vers ses eaux.    *

               Chaque coude, redonne  espoir,    G

              Voir surgir bâtisse  à nous éblouir   U

          Lors aperçues seules font désespoir    A

       De sa majesté sauvage Guadalquivir.  D

     Vraie quantité de poissons pullulent,   A

  À voir les bateaux, équipés à l’arrière,  L

 De grands filets proches par leurs airs  Q

D‘ailes des papillons ou des libellules.   U

 Et nous arrivons enfin à son terminus   I

     Après un passage d’un cargo ? à doubler, V

          Nous attendons le passage  d’une écluse,   I

                 Derrière laquelle, Marina, pour séjourner. R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

219 4

.

Évocation  

.

Un méandre du fleuve

De ce long…  Guadalquivir

Et son courant,  de passage

En paysage de belle campagne.

 .

Fleuve, c’est large, tortueux,

Courant variable selon saisons :

Mais ici, l’on aura  deux couleurs :

Vert de campagne et bleu de rivière.

 .

Symbolique 

 .

Fleuve rivière cours d’eau ruisseau

Est, avant tout, une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Cadre de vie urbain et la source, le cours,

Lit, embouchure, évoque ordonnancement

Du monde et une approche cosmologique.

.

Temps  qui  passe,  cataclysme de la crue,

Quiétude du lac, pureté naïve de source

Et les miasmes, mortels, d’un marais,

La vie et la mort, l’enfer et paradis.

.

Et lors inscription géographique

Du fleuve signifie à l’homme

Sa place dans l’univers.

.

Descriptif

 .

219 – Le Guadalquivir jusqu’à Séville

Alignement  central / Titre externe / Thème  fleuve

Forme spirale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : fleuve  /  Symbole de fond : courant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

219 6

.

Fleuve, c’est large, tortueux,

Courant variable selon saisons

Mais ici, on aura  deux  couleurs :

Vert de campagne et bleu de rivière.

.

Symbolique 

Si l’eau symbolise l’Inconscient,

Le fleuve symbolise le regard

Sur  soi,  devenu   conscient.

Mais   nous ne pouvons pas

Revenir  en  arrière,  la  vie

S’écoule  dans  un seul sens,

Tout comme les  courants 

L’écoulement nous  invite à

Nous   détacher  du    passé.

Nous  pouvons  simplement

Nous laisser porter nageant

Doucement, en  total  accord

Avec notre vie  et son histoire.

Le courant  du fleuve  sera donc

Symbole transformation continuelle.

Selon Héraclite, tant « on ne se baigne

Jamais deux fois dans le même fleuve ».

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Fleuve

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

En mer on n’aura pas l’impression

Que l’eau se déplace, linéairement,

Sauf si on est dans un fort courant

Elle bouge mais sur place : station

Lors il n’en est rien, par définition,

De source, ruisseau, rivière, fleuve

Qui coule et roucoule et sans cesse,

Suivant une pente, douce ou forte.

Devenant parfois très large, évasé

Il rend illusion de lac, être arrêté !

 .

.

Embouchure Guadalquivir

.

Scénario

.

Approche, avec le voilier sur le Guadalquivir aux environs de Séville,

nous n’irons pas plus loin, il y a un pont : accoster, apponter au port,

pour pouvoir visiter Séville, ne manquant pas de cachet ni d’attraits.

 .

Visuels et textuels  >> 

218 – Un voilier mis au sec est désarmé

Visuels et textuels  >> 

.

Un bateau, à voiles, à terre,

Sans drisses, sans écoutes

Même plus aucun boot,

Est comme désarmé,

Ne peut naviguer,

Il est hiverné.

.

Le voici à grande eau, lavé

Et séché, au grand soleil

Et même dépoussiéré.

En toute propreté,

Il devient objet

Abandonné.

.

Sauf en cœur du capitaine

Qui bat pour lui, pense

Déjà à le retrouver,

Le prochain été

Comme ami

Fidélisé.

.

Je l’ai su, je l’ai vu …  je l’ai même vécu

Il est vrai que, et cela sans aucun conteste

Voilier au sec est complétement désarmé

Sans naviguer un voilier … ne pourrait

Etre à la hauteur de ce qu’il promet

Il est vrai, lors, on le fréquentait,

L’on était pris dans ses filets.

Or c’est ce qui nous plait,

C’est ce qui nous fait

Recommencer,

Chaque été.

Voilier sec

Désarmé

Bien plus

 Que nous

Et jambes

En dessous

A…marcher,

Avec béquilles

Ou trop tranquille

Pour même déplacer

D’un mètre sur un côté.

Pire qu’un oiseau sans aile,

S’il tombe, ne peut se relever.

Elle est loin, pour  lui, la marée,

Qui, en impuissance, l’interpelle !

.

.

Extensions

.

Voiliers quillards ne sont pas faits

Pour la terre ferme pas ni échouer

Sur le sable,  lors  de marées basses.

Voiliers ont besoin  de plan dériveur,

Pour contrer déviation de cap induite

Par sa poussée vélique,  qui peut aller

Jusqu’à  plusieurs  dizaines  de degrés

Si courant, non plus, n’est pas contrer.

.

C’est son plan, de dérive qu’on aperçoit

Au sec, arbre d’hélice, son hélice, safran.

Notre voilier  étant  un dériveur intégral,

Ce dernier se pose sur le sol, sans support,

Mais pour intervenir dessous, on le pose sur

Des madriers avec des bers afin de le stabiliser

Sinon, avec un coup de vent et des tremblements,

Il se renversera : existe quantité de plans de dérive

Et quantité d’arbre d’hélice, d’hélices et de safran.

.

La diversité avec des lois et normes à respecter.

Nombre d’architectes de marine font nombre

De calculs, essais pour trouver compromis

Acceptables qui feront que les bateaux

Ne réagissent pas de la même façon,

Certains ont du mal à reculer droit.

.

Un voilier, échoué sur le sable, ou, la vase d’une grève :

C’est beau comme un oiseau blessé, couché sur le côté,

Et un voilier dans un chantier, sur son lift  ou son ber,

C’est le même oiseau, transporté : garage, infirmerie.

On ne voit plus que le fond de sa coque  et sa quille,

Et il se tient haut juché, soutenu par ses béquilles

Ne demandant qu’à retrouver élément naturel !

.

Un voilier n’est pas fait pour avancer sur terre !

Il existe, il est vrai, quelques bateaux amphibies

Ce ne seront jamais  des voiliers ni des vedettes,

Le bateau qui prend la route serait très insolite.

.

Faut une échelle pour monter sur jupe arrière,

Si ce n’est par le flanc voire même par l’avant,

Pas simple d’y habiter, n’est plus fait pour ça.

Normal, dès lors il sera mis là  pour hiverner.

.

Mais on peut toujours, le désarmer, bricoler,

En profiter pour traiter les fissures ou chocs

De la coque, de la dérive ou quille ou hélice :

Faire un carénage sera, du coup, plus facile.

.

.

218 – Calligramme

 .

UN VOILIER

Un bateau, à voiles, à terre,

Sans drisses, sans écoutes

Même plus aucun boot,

Est comme désarmé,

Ne peut naviguer,

Il est hiverné.

MIS AU SEC 

Le voici à grande eau, lavé

Et séché, au grand soleil

Et même dépoussiéré.

En toute propreté,

Il devient objet

Abandonné.

EST DÉSARMÉ

Sauf en cœur du capitaine

Qui bat pour lui, pense

Déjà à le retrouver,

Le prochain été

Comme ami

Fidélisé.

.

*********************************

***********************************

.

Je l’ai su, je l’ai vu …  je l’ai même vécu

Il est vrai que, et cela sans aucun conteste

Voilier au sec est complétement désarmé

Sans naviguer un voilier … ne pourrait

Etre à la hauteur de ce qu’il promet

Il est vrai, lors on le fréquentait,

L’on était pris dans ses filets.

Or c’est ce qui nous plait,

C’est ce qui nous fait

Recommencer,

Chaque été.

Voilier sec

Désarmé

Bien plus

 Que nous

Et jambes

En dessous

À …marcher

Avec béquilles

Ou trop tranquille

Pour même déplacer

D’un mètre sur un côté.

Pire qu’un oiseau sans aile,

S’il tombe, ne peut se relever.

Elle est loin, pour  lui, la marée,

Qui, en impuissance, l’interpelle !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

218 4

.

Évocation 

.

En haut,  trois voiles de bateau

En bas, sorte de trophée sportif

Et non pas une forme de bateau

Mais plutôt de coupe ou verre.

 .

Coupe ou verre n’ont rien à voir avec ver

si ce n’est une forme en courbe, peut-être !

en tous les cas, ils ne sont pas même univers

dès lors la forme se différenciera fort du fond.

 .

Entre  une coupe  et  un  voilier,

Y a-t-il quelque chose de commun 

Non vraiment, même pas en verre

Je ne vois rien : aucun lien, direct !

.

Symbolique 

.

Coupe à un pied, employée

Pour célébration des rituels.

Utilisée  pour  contenir  l’eau

Vin consacré, boire potions,

Voire  philtres magiques,

Macérations  plantes,

Mais  aussi à offrir

Toutes libations à

Entité invoquée

Ou  contenir

L’eau salée

Pour les exorcismes.

.

Symbolisme se rapporte à l’antique chaudron

Des sorcières, dont elle constitue une variante.

Symbole de fertilité, est  la matrice principielle

De la  Nature, d’où, chacun le sait, proviennent

Et où retournent toutes choses sut notre Terre.

.

Descriptif

.

218 – Un voilier mis au sec est désarmé

Alignement  central / Titre intercalé / Thème  bateau

Forme conique / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe  /  Symbole de fond : verre

.

.

Fond

.

Évocation

.

218 6

.

Entre  une coupe  et   un  voilier,

Y a-t-il quelque chose de commun :

Il  existe plusieurs formes de coupes,

Une multitude de verres, contenants

  .

Symbolique 

 .

Le verre, au sens commun,

Apparaît un matériau  fragile.

Les verres silicatés, comme la

Plupart des verres d’oxydes,

Ou  de chalcogénures, sont

Effectivement  fragiles  à

Température ambiante

Dans  le  sens  où   ils

Peuvent être brisés

Sans  générer de

Déformation

Permanente

À l’inverse  du plomb

Qui se déforme avant de se casser.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique/ fragilité

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un ber est un arceau de soutien d’un bateau,

s’il est mis au sec, en chantier, sur terre-plein

il comportera, généralement, quatre tampons

qui se plaquent sur les flancs, devant, derrière,

et ainsi immobilise contre mouvements de vent,

sa coque et sa mature bien qu’il soit en hauteur.

En principe il ne peut rien lui arriver de fâcheux

sauf bien sûr en en cas de cyclone… dévastateur !

 .

.

Port à sec sur le terre-plein.

.

Scénario

.

Voilier, dériveur, qui a échoué sur la plage entre deux marées hautes,

Quillard se fait soulever par lift pour être entreposé  sur terre-plein,

Notre voilier, prisonnier, enchaîné, parqué sur ber pour hiverner.

 .

.

Visuels et textuels  >> 

217 – Un voilier vous tangue et…roule

Visuels et textuels   >> 

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers   l’avant,

Et vers   l’arrière,

De bâbord à tribord,

Bateau bouge, toujours,

Avançant, en   serpentant,

Si ce n’est au repos, autant.

.

Ce n’est pas la peine d’espérer

Que cela s’arrêtera par miracle,

Ce sera à vous, de vous y adapter,

Tant vous êtes en terrain mouvant

.

Lors qu’étant rendus plus mouvant

Vous perdrez  équilibre  facilement,

Ce n’est pas vous, c’est  votre oreille,

Mais c’est, parfois, vos jambes aussi,

Impression : sol se dérobe sous pied,

Il faudra  vous  forcer à ré-anticiper,

.

Comme  pour apprendre  à  marcher.

Lors il faut vous imaginer  qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,  et  ça roule,

Et les vagues et les vents, vous soûlent

Bien des choses et des plus ordinaires

Deviennent un pensum pour les faire.

.

Pas  facile,  déjà,  de  faire  la  cuisine,

Bien difficile, de lire  bien  longtemps,

Difficile  autant, d’écrire,  en ancrant,

Il vous reste à naviguer voire dormir.

.

Tout cela  peut  vous paraitre gênant,

Ennuyeux et parfois même, obsédant

Mais pour les passionnés  du bateau,

Rien n’est fatiguant en  soi, sur l’eau.

.

Engouement effacera bien des effets

De contraintes et voire de masques

Par compensation  plaisir intense,

D’affronter  mer  forte, immense.

.

Paradoxe tout en contradiction,

Pour gens gardant pied à terre

Que rêver  de prendre la mer,

Lors y être comme en enfer.

.

.

Extension

.

Évidemment, sujet au mal de mer,

On aimerait bien y échapper  mais,

C’est comme pour le cas du vertige,

Son cousin,  on n’en est pas maitre,

Il ne nous entend pas de cette oreille,

À n’en pas croire ses yeux se brouillant.

.

Ses yeux,  justement,  qu’il faut toujours

Fixer à l’horizon pour se donner du champ

Au lieu de s’enfermer dans une cabine étroite,

Sans air,  bas de plafond, vomir à n’en plus finir.

.

Il existe des voiliers plus stables les uns que les autres,

Mais même un catamaran, calé sur su bord, au grand large

Ou au près, restera sensible au mouvement des vagues.

Cela ne signifie nullement une allure inconfortable

Car le voilier, bien mené, se met à « galoper »

Selon l’expression consacrée, s’appuyant

Sur les vagues au lieu de les contrarier.

.

Cette allure sera mieux  que «trotter»,

Qui, chacun sait, créera  des secousses

Sur lesquelles qu’il faudra compenser

Cheval de mer, analogie tient la route,

.

Tanguer et non pas tango,

Rouler  mais pas rouleaux,

Faut un peu mais pas trop,

Sinon faire gaffe aux bobos

Le bateau se gardera  à flot,

Si on ne le couche pas trop !

En s’approchant des rochers,

Une forte houle  nous déhale,

Attention, ça peut faire mal !

.

Tenir un cap lors la houle vous roule,

Est un exercice qui doit se rendre réflexe

Sinon vous vous fatiguerez, vous dériverez.

.

La manœuvre est des plus simples sur papier

Vous voyez la vague arriver  sur votre travers :

Pointer légèrement l’avant pour monter dessus.

.

Le voilier en haut, pour éviter de chasser l’arrière

Rectifiez le cap pour compenser dans la descente,

Et maintenez tout droit  dans le fond de la vague.

.

Et ainsi de suite, c’est comme un saut en ciseau

Un coup de barre à droite, à gauche, au milieu,

Au bout d’un temps, vous faite naturellement.

.

.

Épilogue

.

Adieu le plat pays des vaches, comme on dit,

Sur un bateau, de nouveaux réflexes : acquis,

Sinon on se sent comme toujours contrecarré,

On hésite à bouger de peur d’être déséquilibré.

***

Chacun sait que nombre voiliers tanguent, roulent

Et que si vous n’êtes pas adapté, vite, vous saoulent

Ce d’autant que la mer vous gratifie de fortes houles,

 Qui si elles sont en plus,  hachées, vous met en boule !

***

Cela dit une fois bien amarinés, vous n’y pensez plus,

Compensations d’assiettes, équilibres, automatisées

Néanmoins prudence, anticipation, restent de mise

Une main pour soi, l’autre pour le bateau, dit-on !

***

Début, on a tendance à cogner un peu partout

Et petit à petit, on y fait, a u mieux,  son trou,

Mais il arrive que le bateau saute, enfourne

Et là, je ne vous dit pas : accrochez-vous !

***

Y a des voiliers plus tangueurs, rouleurs

Que d’autres qui tiennent mieux la corde

Avec plus de vitesse et de rappel de quille :

Un bonheur que déjauger plus qu’enfourner.

.

.

217 – Calligramme

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers     l’avant,

Et vers     l’arrière,

De bâbord   à tribord,

Bateau bouge Y  toujours

Avançant, en   *    serpentant,

Si ce n’est au  A   repos, autant.

Ce n’est pas   *    la peine d’espérer

Que cela      P   s’arrête par miracle,

Ce sera à     A  vous de vous y adapter

Tant vous     S      êtes terrain mouvant

*  ……………..

Lors qu’étant    Q     rendus plus mouvant

Vous perdrez        U     équilibre facilement

C’est pas vous           E        c’est votre oreille,

Mais c’est parfois          *       vos jambes aussi,

Impression que sol          E        se dérobe pied,

Il faudra vous forcer à        N         ré-anticiper,

                 *

Comme pour apprendre         V          à marcher.

Lors il faut vous imaginer        O          qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,           I              ça roule,

Les vagues et vents vous             L             soûlent,

Et toutes choses des plus             I        ordinaires

Deviennent un pensum               E        à les faire.

Pas facile,  déjà,  de faire            R        la cuisine,

Et bien difficile, de lire                *      longtemps,

Difficile autant, d’écrire             E     en ancrant,

Il vous reste à naviguer             N     ou dormir.

                              *

Tout cela peut vous paraitre    P           gênant,

Ennuyeux et parfois même    A        obsédant

Mais, pour les passionnés    D      du bateau,

Rien n’est fatiguant en     D      soi sur l’eau.

Engouement effacera    L     bien des effets

Des contraintes ou    E         bien masques

Par compensation  *        plaisir intense,

D’affronter     A     mer forte, immense.

Paradoxe     U  tout en contradiction,

Pour gens   S   gardant pied à terre,

Que rêver   S    de prendre la mer,

Lors y être  I    comme en enfer.

.

.

Forme

.

.

217 4

.

Évocation  

.

Une planche de surf

Une coque de voilier

  Et des plus affutées,

.

La planche étale la houle en se couchant

Ou elle plonge dans l’eau:

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Conçue  pour  naviguer debout,

Avec  un  gréement   libre  monté

Sur  cardan, Planche  à voile  était

Utilisé pour petits dériveurs de plage,

Très plats, à l’accastillage minimaliste,

Parfois sans cockpit équipés d’un

Gréement simplifié, comme le Sunfish

Américain et son prédécesseur

Un peu plus petit, le Sailfish  ou le

Beachcomber britannique.

Wikipédia : planche à voile

.

Descriptif

 .

217 – Un voilier vous tangue, vous roule !

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes variées / Fond accordé  à forme

Symbole de forme : planche/  Symbole de fond : coque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

217 6

.

La coque  étale la houle sur son franc-bord

Où elle plonge dans l’eau :

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

La coque supporte différentes contraintes :

Contraintes hydrostatiques dès lors qu’elle doit

Supporter le poids du bateau inégalement réparti ;

Contraintes hydrodynamiques des chocs des vagues.

.

La coque est construite dans certains chantiers navals

En bois, navires anciens et vieux bateaux de plaisance,

En acier, pour  la  majorité  des navires  de  commerce,

En aluminium, pour les navires rapides et sécurisants,

En plastique, pour de nombreux bateaux de plaisance

En composite pour voiliers considérés ultra rapides.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Vagues successives sont d’égales directions,

D’égales forces, formes, sans oublier actions

Droit devant, vous aurez surtout le tangage ;

Tout le long, le roulis, et de travers, les deux ;

Plus on prend de vitesse, plus tangage, haut ;

Plus on la réduit et plus le roulis vous couche,

Quoiqu’il en soit, pour maintenir votre cap,

Faut travailler barre sinon vous dérivez.

 .

.

Roulis, tangage, comme l’avion

.

Scénario 

.

En haut, il tangue, monte, descend ; en bas, roule d’un bord à l’autre.

Voilier est soumis au tangage, roulis et lacets, et lors, il peut stopper.

Représentation roulis, tangage, lacets par rapport à l’axe du voilier.

 . 

Visuels et textuels   >> 

216 – Un voilier ressent fortes houles

Visuels et textuels >>

.

La mer sait se faire douce

Avant que se faire grosse,

Le vent sait nous pousser,

Avant qu’il ne nous drosse,

Et la houle  nous  chahuter,

Et avant de nous  renverser.

.

À chaque fois gitera bateau,

À mettre chandeliers en l’eau.

Et il se redresse grâce à son lest

Et, la vague suivante, de l’eau,

Le fait, du coup, se coucher,

Tout de travers dans le flot.

.

Mais, toujours, il repartira

En  serpentant, louvoyant,

Prendra, parfois, des coups

Et s’il avancera par à-coups

Ce ne sont pas… contrecoups

.

Il tangue… il roule … il oscille,

Il enfourne… il déhale… il vrille,

Terme de mer dédié et approprié,

À votre service, pour décrire enfer,

Lors tout va mal faites votre prière.

.

Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

Il deviendra impossible d’avancer lors traitresse déferlante

Celle-ci vous emporte comme fétu tronc bois, sur pente.

Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

.

.

Extensions

.

Voilà bien un poème évoqué

Qui vous atterre, la longueur de ses vers

Changeant chaque fois que houles

Chahutent les foules des mots que l’on voit.

Un voilier, ça bouge tout le temps,

Un peu, beaucoup, fortement.

.

Y a qu’au port où c’est pas du tout

Et  encore … pas  toujours :

Il suffira que la houle y entre

Ou que le ressac se fasse sentir.

.

En forte houle, il est bouchon sur l’eau.

C’est la vitesse qui le stabilise, sur un flanc,

Et lui permet de franchir la vague en négociant.

.

Le barreur a son mot à dire, pour lisser les à-coups,

Quand le vent et le courant se contrarie,

Sinon il tape et il tosse et le confort à bord s’en ressent:

Il faut prévoir où on va mettre le pied

Avant de le lancer au risque de se faire déséquilibrer !

.

Houle, houle … houle, là là … elle ne s’arrête pas,

Elle se répète, à l’infini, comme une onde stable

Elle tosse et tape le voilier qui freine et repart

La franchissant droit devant : faut négocier

Pas toujours facile, avec une voile  au vent

Et voilà-t-il pas qu’un mascaret se forme

Prend de la hauteur et court vers nous

Pourquoi la vague est-elle différente,

Pourquoi elle ne … s’effondre pas ?

.

La houle reste un mouvement constant,

De mer qui roule, montant, descendant.

.

La houle vous met le bateau, de travers,

Et le fait tanguer, rouler, tout à sa guise

.

La houle quand elle est courte, cassante

Vous met voilier, à l’ancre, en tous sens.

.

La houle les flancs du bateau, frappant,

Vous claque bruits de clapots éclatants.

.

La houle vous berce en vous endormant,

Ou elle vous fait vivre un enfer dément !

.

.

216 – Calligramme   

.

La mer sait …………… V ..………. se faire douce

Avant que ………….… O ……… se faire grosse,

Le vent sait …………. I ………  nous pousser,

Avant qu’il …………. L ….. ne nous drosse,

Et la houle  ….….… I ..… nous  chahuter,

Et avant de ……… E .. nous  renverser.

À chaque fois …. R … gitera  bateau,

À mettre chan    *    deliers en l’eau.

Et il se redresse  R  grâce à son lest

Et, la vague sui  E  vante, de l’eau,

Le fait du coup  S       se coucher,

Tout de travers  S     dans le flot.

Mais toujours    E   il repartira

En serpentant    N    louvoyant

Prendra parfois    des coups

S’il avancera      *  par à-coups

Ce ne sont  pas  *     contrecoups

 .

Il tangue il         H roule, il oscille,

Il enfourne           il déhale, vrille,

Terme de mer     U  dédié, approprié,

À votre service    L   pour décrire enfer,

Lors tout va mal  E       faites votre prière.

 .

***************************************

.

Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

 Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

    Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

         De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

       Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

        Il deviendra impossible d’avancer lors de traitresse déferlante

        Celle-ci vous emportera comme fétu tronc de bois sur pente.

     Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

  Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

  Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

216 4

.

Évocation 

.

En haut, ce n’est pas une voile,

 Et en bas, ce n’est pas une coque 

Ça ressemble à une  lampe à huile

Ou alors un feu de signalisation !

.

Que ce soit lampe au feux, rien à voir

avec quelques  fortes houles en mer

et lors forme se distingue du fond.

.

Chacun aura reconnu une lampe à huile

De style de celle d’Aladin :

Mais à quoi pourrait-elle bien ressembler

la forme du haut : une flamme ?

.

Symbolique

.

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole représente toujours

Une  lumière intérieure, une énergie,

Des capacités et talents que nous maîtrisons.

.

C’est l’homme qui maîtrise la lumière

Avec un certain pouvoir d’allumer et d’éteindre.

.

La lumière est le symbole de la connaissance,

Tu apprends de jour en jour à mieux te connaître,

Tu évolueras grâce à ces informations et à ce savoir.

.

Descriptif

 .

216 – Un voilier ressent de fortes houles 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe  /  Symbole de fond : feu-signal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

216 6

.

Feu de signalisation vert, pour tribord

Qu’on peut déplacer

Installer en feu de secours ou permanent

Selon besoins du bord.

 .

Symbolique

.

Les feux de navigation

Permettent, pendant  la nuit

Ou lorsque visibilité est réduite

D’apercevoir de loin la présence

D’un navire  ou de communiquer

Votre position, en cas de détresse.

Ils  faciliteront  donc  la navigation

Et préviennent les accidents en mer.

.

Feux tribord / bâbord  s’installent

Aux deux côtés du bateau :

À droite le vert /tribord,

À gauche le rouge/bâbord

En lumière ininterrompue.

Ils permettent de déterminer

De quel côté provient le bateau

Qui se dirige vers vous  et   donc,

Ils aident à déterminer la priorité.

Orange-marine.com/content/

97-feux-de-navigation

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Au repos, en mer, c’est la houle

Permanente, régulière qui fait

Tanguer, et d’avant en arrière

Ou rouler, d’un côté à l’autre !

Quand elle est forte, un voilier

Dansera, comme un bouchon,

Sans qu’on puisse le stabiliser !

Seule, la vitesse, le déplacement,

Permettra de la contrer, de l’étaler

Encore que cela n’évite pas tangage

Lors le courant viendra juste de face !

 .

.

La vraie, longue, forte houle

.

Scénario

.

Houle très longue, et de surface, prenant la forme d’un mascaret.

Représentation déséquilibre voilier tiré sur un bord par ses voiles.

Voilier en posture de danger si voilure et cap se mettent à dériver.

 .

Visuels et textuels >>

215 – Un voilier avance avec le vent

Visuels et textuels   >> 

.

                             Voilier est moyen

                            De transport très lent

                             En un jour il marquera

                              Cinquantaine de milles

                               D’un mouillage à l’autre

                                 Et d’un port vers une ile.

                                  C’est le seul,  qui avance,

                                  Avec la force   des  vents,

                                   Et s’il étale le calme plat,

                                    Son moteur en auxiliaire

                                     Lui permet de filer, à sec,

                                     Plutôt que de… se vautrer

                                     Sur une belle mer d’huile.

                                     Seul, aussi, un  voilier  est

                                     Habité de façon autonome

                                     Il ne peut bénéficier d’aide,

                                     En mer d’aucune personne.

                                    Il reste, encore, un élégant,

                                    Et brave coursier des mers

                                    Pourvu d’un mat et génois

                                    Et d’une grande voile lattée

                                    Il assure plaisirs passionnés

                                    Pour ses lofs, abattées, surfs,

                                   Que vous ne pourrez oublier.

.

Imaginez

En une rivière,

Mais assez profonde

Du genre : bras  de mer,

Avec assez d’eau et d’espace,

Pour mouiller en fond de coude,

Ou d’une anse des plus hospitalières

Avec un dériveur,  où, vous êtes le seul

À oser, seul, vous   y aventurer, y pénétrer.

Vous guettez malgré vous, fond tout en amont

Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,

Jusqu’à ce que, sur  banc : bien ancré, bien protégé,

Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.

Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,

Il arrive  que vent  se lève, par saccades, rafales, risées,

Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer

Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.

Au point que, pour votre confort, voire votre salut,

Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :

C’est  alors, à la cape, vous vous laissez dériver.

Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer

Faut s’attendre autant au pire et meilleur,

Dans le cours d’une … longue traversée.

.

.

Extension

.

En connaissance de cause, comme étant effronté,

États mer changeants divers, vous faudra  affronter.

Bateau, c’est vous, votre vie, votre survie : l’ignorer,

C’est être inconscient de braver tous les dangers,

Un voilier en aluminium bien dimensionné,

Bien équipé, vous préservera du naufrage.

.

On peut choisir voilier léger, pointu qui fait

 Du cap, avance dès le moindre souffle de vent :

C’est la 2CV légendaire  pour les moins fortunés,

Quand le voilier de course pour les plus fortunés !

.

Nous, nous avons choisi la formule «4×4 des mers»

Très robuste et très lourd et très sécure et de ce fait

Il fait moyenne de cinq nœuds, avec pointes à sept,

Quand il est bien réglé, le vent est fort, constant.

Nous ne le regrettons pas, bien qu’il soit lent.

.

Une, deux, trois, quatre, jusqu’à dix, douze, voiles pour vieux voiliers :

Certaines dépassent l’avant, d’autres, l’arrière, avec un mât d’artimon.

La direction et la force du vent sont les éléments, primordiaux, à gérer.

Après il y a le type, la surface, la tension, la dérive et que sais-je encore.

Vous avez compris, pour aller droit devant il faut parfois bien louvoyer.

.

La première force  de propulsion d’un voilier

Est sa voilure qui s’adapte à la force du vent.

.

S’il n’y a plus de vent, s’il faut rentrer au port

Un moteur auxiliaire sera requis par sécurité.

.

Maniement de voilure, parait simple, enfantin

Mais peut se révéler plein de pièges, difficultés

.

Telle grand-voile  qui  se coince, en sa glissière,

Un winch qui dérape, voire un spi qui se twiste.

.

Génois refusant de s’enrouler, monter, descendre

Un ris qui ne tient pas ou voile qui flape au vent !

.

.

215 – Calligramme

.

                         Voilier est moyen……..   V

                            De transport très lent…   O

                            En un jour il marquera    I

                              Cinquantaine de milles     L

                               D’un mouillage à l’autre    I

                                 Et d’un port vers une ile.   E

                                  C‘est le seul,  qui avance,   R

                                  Avec la force   des  vents,    *

                                   Et s’il étale le calme plat,    A

                                    Son moteur en auxiliaire    V

                                     Lui permet de filer, à sec,    A

                                     Plutôt que de… se vautrer   N

                                     Sur une belle mer d’huile.    C

                                     Seul, aussi, un voilier  est     E

                                     Habité  de façon autonome,  *

                                     Il ne peut bénéficier d’aide,  A

                                     En mer d’aucune personne.   V

                                    Il reste, encore, un élégant,   E

                                    Et brave coursier des mers   C

                                   Pourvu d’un mat et génois,   *

                                    Et d’une grande voile lattée   V

                                    Il assure plaisirs passionnés   E

                                    Pour ses lofs, abattées, surfs,  N

                                   Que vous ne pourrez oublier.   T

.

Imaginez

En une rivière,

Mais assez profonde

Du genre : bras  de mer,

Avec assez d’eau et d’espace,

Pour mouiller en fond de coude,

Ou d’une anse des plus hospitalières

Avec un dériveur,  où, vous êtes le seul

À oser, seul, vous   y aventurer, y pénétrer.

Vous guettez malgré vous, fond tout en amont

Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,

Jusqu’à ce que, sur  banc : bien ancré, bien protégé,

Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.

Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,

Il arrive  que vent  se lève, par saccades, rafales, risées,

Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer

Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.

Au point que, pour votre confort, voire votre salut,

Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :

C’est  alors, à la cape, vous vous laissez dériver.

Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer

Faut s’attendre autant au pire et meilleur,

Dans le cours d’une … longue traversée.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

215 4

.

Évocation 

.

Mature de grand-voile, en haut !

Coque de voilier de course, en bas,

La vigilance sera de mise à la barre

Le moindre écart et «au lof» on part

.

Grand voile et génois se complètent,

et se règlent en fonction de direction

du vent, ainsi que de l’état de la mer,

si fait que leur forme épouse le fond.

.

Mature de grand-voile, en haut !

Une coque de voilier de course en bas,

Plus les voiles sont grandes, tendues,

 Et plus le voilier avancera vite.

.

Symbolique 

 .

Symbole des hommes

Contre  Mère Nature,

Les  grandes courses

Océaniques donnent

Une nouvelle figure

Des mythes marins.

.

Avec de grandes voiles et des coques innovantes

Des navigateurs de course, en océan, trouvent

Et retrouvent, en ces expériences, plaisir,

Défi, aventure  d’affronter, découvrir

Territoires les moins apprivoisés

Autour de notre planète.

.

Descriptif

 .

215 – Un voilier n’avance qu’avec du vent 

Alignement  central / Titre externe / Thème  bateau

Forme en ovale /  Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : grand-voile/ Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

215 6

.

Mature de grand-voile, en haut !

Une coque de voilier de course en bas,

Avec une seule grande voile  au portant

Ou trois selon  la coque et gréement.

.

Symbolique 

.

Le voilier

Reste un bateau,

Ce symbole étant général.

Voile donnera une connotation

Plus particulière  à son  symbole,

Une interprétation bien spécifique.

.

Mettre les voiles serait l’expression

Qui illustrerait le mieux le symbole,

La voile se gonfle, besoin de partir,

Elle est le reflet  départ imaginé.

.

Invitation à quitter, peut-être

Mais se rappelant que l’on

Ne quittera pas le port

Sur un coup de tête,

Et qu’un nouveau voyage

Se prépare toujours longuement.

Source : signification-reves.fr/Voilier-voile

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On peut aller vite, sur un grand

Voilier de course, avec bon vent

Mais, la plupart sont  autour de

Cinq, six, sept, huit, neuf nœuds.

Ce qui compte,  c’est l’impression

De fendre les flots avec émotions.

.

La vigilance sera de mise à la barre,

Le moindre écart et «au lof» on part.

Vigilance pour ne pas perdre le vent,

Ou pour ne pas faire un  360 degrés.

Avec une grande voile  au portant,

Trois, selon la coque ou gréement.

 .

Anémomètre force vent

.

Scénario  

.

Au près, vent devant, vent debout, vent refusant, c’est  un pur enfer ;

au vent  arrière, un  spi bien établi, bien gonflé  par le vent : l’idéal ;

schéma pour bien comprendre, pour calculer l’angle optimal au cap.

 .

Visuels et textuels   >> 

214 – Un voilier est éloge de lenteur

Visuels et textuels  >> 

.

Pourquoi aller vite

Quand on aura le temps

Même tout le temps devant soi,

Lors d’y être sera le plus important,

Et  non  d’arriver  avant  d’être  parti.

.

En train, on est presque sûr, de l’heure

En voiture,  on est  autour  de l’heure,

En   voilier : dans  la  demi-journée.

Lors sans vent,  voire sans moteur

Ce sera le lendemain, peut-être.

.

Qu’importe jour et heure,

Si l’on est en bonheur,

De profiter du temps

Autant  que   d’océan :

C’est tout ce qu’on a fait

En bientôt  douze heures !

.

J’aurais fait aussi vite à pied

Si j’avais pu  marcher sur l’eau

Oui mais là tu ne t’es pas fatigué

T’a perdu ton temps, à le gagner !

.

Avoir  un  voilier  lourd, suréquipé

Entre dix  et douze mètres, de long

Est disposer solide coureur de fond,

Faisant cinq, six nœuds… moyenné.

.

Ça fait cent à cent vint milles, jour,

Deux cent kilomètres, en 24heures,

Autant dire vraie course de lenteur,

Par rapport à une auto ou vautour.

.

Et,  il  ne faut pas  oublier  qu’aussi,

On transporte  sa maison   avec soi,

Et voiliers de course  n’ont de poids,

Que de coques, voiles, quille et mat.

.

Lors ce sera faire l’éloge de la lenteur

Que de prendre ce temps en bonheur,

Quand tout va trop vite  autour de soi

Le lent déroulement du temps est roi.

.

On est sûr d’arriver, on ne sait quand

De la météo et du vent … cela dépend

De la tempête, calme plat, succédant,

Sous voiles ou sous moteur avançant.

.

Le vent change  d’allure, voire de cap,

Si on ne le surveille,  voilier s’échappe,

En mauvaise direction,  ou bien recule,

Vent arrière vers avant frise le ridicule.

.

.

Extension

.

Lenteur reste  un mot qui

De nos jours, fait encore peur,

Évoquant bouchons sur Autoroute,

Faire du surplace pendant des heures,

Sans pouvoir s’échapper  de cette nasse,

Où l’on est parqué et, qui plus est, sommé

De payer cher pour trajet rapide et sécurisé.

.

Sur la mer, au large, et même près des ports,

Il n’y a jamais de bouchons, sauf parfois à la

Sortie, ou à l’entrée  quand il y a une porte

Un sens unique à respecter, une priorité.

.

Lenteur reste un mot qui, de nos jours,

Est contraire d’ardeur, de course, de vitesse,

Régate on atteint soixante-dix kilomètres heures

Sur un hydroptère, en planant, au-dessus de l’eau.

Soudain, vague plus haute, plus forte, plouf :

L’hydroptère se casse, s’arrête d’un coup.

.

La lenteur n’est pas le point fort du skipper qui veut aller vite en course

Quitte à prendre gros risques, de casser, de déchirer, voire de chavirer !

En tant que  capitaine  d’un baroudeur des mers, solide, à toute épreuve

Ne dépassant les six nœuds de moyenne, notre skipper ne déprime pas :

Il prend avec philosophie, le temps qui passe, perd sur son programme !

La lenteur a au moins ce mérite, on voit le temps, se dérouler, sans hâte.

S’il faut, une heure, six heures  ou demi-journée  de plus, pour y arriver,

Qu’importe, pas de train, d’avion, à prendre, l’essentiel est d’être vivant.

Enfin quand même sous vent, ça met le double, sinon triple, du temps !

.

Si vous voulez aller vite d’un point à un autre

À moins de disposer d’un pur voilier de course,

Ne prenez pas la mer : vous fera rater votre train

.

Un voilier, si on ne dispose d’un moteur auxiliaire

Reste prisonnier des caprices de vent fort ou léger

Une bonne marche à pied fera des fois aussi vite

Un simple vélo, deux fois et si électrique, trois,

Quant à la voiture : six fois ; train, dix fois.

.

Toutefois, fort vent arrière, et sous spi,

L’impression de vitesse se lit sur l’eau

Faisant une trainée, comme un  v,

Avec un bruit de glisse en surf.

.

.

214 – Calligramme

 .

Pourquoi aller vite

Quand on aura le temps

Même tout le temps devant soi,

Lors d’y être sera le plus important,

Et non Ô d’arriver avant Ô être parti.

En train, on est presque sûr, de l’heure

En voiture,  on est  autour  de l’heure,

En   voilier : dans  la  demi-journée.

Lors sans vent,  voire sans moteur

Ce sera le lendemain, peut-être.

Qu’importe === jour/heure,

Si l’on est en bonheur,

De profiter du temps

Autant que d’océan !

.

C’est tout   ce qu’on a fait

En bientôt          douze heures !

J’aurais fait aussi             vite à pied

*** Si j’avais pu marcher           sur l’eau ***

**** Oui mais là tu ne t’es pas           fatigué ****

*****   T’a perdu ton temps, à le          gagner !  *****

*****    Avoir      A    un voilier lourd,    suréquipé   *****

 *****    Entre dix      R      et douze mètres de long     *****

*****     Est disposer      E    solide coureur de fond     *****

*****     Faisant cinq, six     *       nœuds, moyenné.      *****

*****      Ça fait cent à cent       Y      vint milles, jour,    *****

*****      Deux cent kilomètres,      O      en 24heures,     *****

*****     Autant dire vraie course     U      de lenteur,     *****

 *****     Par rapport à une auto ou      *      vautour.       *****

 *****     Et, il ne faut pas oublier qu’       S         aussi      *****

 *****     On transporte sa maison avec    A           soi,      *****

 *****     Et voiliers de course n’ont de      I        poids       *****

*****     Que de coques, voiles, quille      L        et mat     *****

 *****     Lors c’est faire l’éloge de la     O          lenteur     *****

 *****     Que de prendre le temps    R          bonheur,      *****

*****     Quand tout va trop vite   *       autour de soi     *****

*****     Le lent déroulement     F      du temps est roi    *****

*****     On est sûr d’arriver  A        on ne sait quand    *****

*****    De la météo et       S       du vent cela dépend   *****

*****   De la tempête      T    calme plat succédant,    *****

****    Sous voiles ou       *    sous moteur avançant   ****

***     Le vent change       S       d’allure voire de cap, ***

**   Si on ne le surveille,     L       voilier s’échappe,  **

* En mauvaise direction,      O        ou bien recule,*

Vent arrière vers avant frise      W        le ridicule !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

214 4

.

Évocation 

.

La silhouette en torse

D’un  marin  confirmé,

Peut-être d’un skipper 

Ou de simple équipier ?

.

Sur un voilier, rien ne distinguera

le capitaine ou skipper, d’un équipier

à moins qu’il ait mis la casquette ad hoc

ou l’aurait fait imprimer sur son tee-shirt,

et ainsi la forme évoquera bien plus le fond.

.

Un skipper assisté d’équipiers affutés

 Sur un voilier très rapide,

Ne dépasserait guère  les vingt nœuds :

 Autour de 40 km/heure.

.

Symbolique 

 .

Le skipper ou chef de bord

Est le barreur d’un voilier de régate

Ou le capitaine d’un bateau de plaisance.

Il est le responsable du pilotage du bateau.

.

Anciennement, il désignait le commandant

D’un navire marchand : il peut également

Piloter un voilier pour le compte de tiers

Sens des responsabilités …  sang-froid.

.

Une  grande résistance  à la fatigue,

Physique et nerveuse sont qualités

Indispensables pour ce métier.

www.cidj.com/metiers/skipper

.

Descriptif

 .

214 – Un voilier fait l’éloge de la lenteur

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : skipper /  Symbole de fond : équipier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un skipper assisté d’équipiers affutés

 Sur un voilier très rapide,

Ne dépasserait guère  les vingt nœuds :

 Autour de 40 km/heure.

.

Symbolique

.

Symbolique     

.

L’association Éric Tabarly

Cherche deux équipiers pour naviguer

En service civique sur les Pen Duick,

On se pince pour écarter les rêves

Et  on relit cette petite annonce,

À la bourse de voiles et voiliers.

 .

C’est vrai : l’association Eric tabarly

Cherche deux équipiers pour naviguer

En service civique sur les Pen Duick !

 .

Il y a même urgence :

Les deux postes, basés à Lorient,

Sont à pourvoir avant le 1er avril.

Une blague, elle serait mauvaise.

voilesetvoiliers.ouest-france. –association

-eric-tabarly-cherche-deux-equipiers

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien n’énerve plus un skipper que calme plat

«Pétole molle» dans le jargon marin … lenteur.

Pour avoir connu, journée entière, à deux milles

À l’heure, je peux comprendre la fâcheuse humeur

À en arriver parfois être obligé avancer au moteur

Mais d’un autre côté, on n’a pas de train à prendre,

On  apprend à être patient comme pêcheur qui ferre.

 .

.

Moi, capitaine clandestin

.

Scénario 

.

Pour  parcourir  grands espaces, faut calculer nombre de jours lents,

bien soigner sa sécurité et avitaillement, ses voiles, moteur, au port,

ne pas oublier de prendre la météo pour s’assurer temps clément.

 .

.

Visuels et textuels  >>

213 – Un voilier est un microcosme

Visuels et textuels  >>

.

Ce n’est pas tant il faille

Tout sortir, tout rentrer,

À chaque escale qui vaille

D’être visitée, y séjourner.

.

Ce n’est pas tant qu’on aille

À dix à l’heure, voile, moteur

Qu’à chaque port l’on avitaille

Pour avoir légumes, fraicheur.

.

Ce n’est pas tant que, sur la mer,

On ne s’ennuie à ….  ne rien faire,

Tangage ou roulis  sert à distraire,

Tant on a du mal à … s’en extraire.

.

^

Ce

N’est pas

Tant  que  le

Bateau soit étroit

Petit, soit  encombré,

À quatre, difficile  s’isoler

Les uns les autres sur le dos.

.

Ce n’est pas tant que, tôt-tard,

Tous, même rythme à prendre,

L’on finisse, lassés… d’attendre

Qu’on soit en avance ou retard.

.

Bateau est microcosme, habité

Où  il faut  s’entendre, sur tout,

Et pas d’envies personnalisées :

Loi de groupe  prévaut, en tout.

.

Ses contraintes sont plus grandes

Que  sur terre  et  bien  différentes

À tel point  que  l’on  appréhende,

De ne plus être  qui  l’on prétende.

.

En séjour au port, humain d’abord,

Mais navigation,  c’est bateau avant

Au port, on reste maitre de son sort,

Mer le capitaine reste commandant.

.

Et il n’y a guère qu’au quart de nuit

Où l’on est seul, l’on est responsable

De la marche du bateau  et  son lit

Pour peu qu’on s’en dise capable.

 .

.

Extension

.

Sur des voiliers de neuf à douze mètres,

Une grande différence de place existerait,

Fonction arrangement intérieur, ergonomie.

Un voilier, on y vit, autant dehors, que dedans.

.

Mais si l’on se sent à l’aise, à six, dans le cockpit,

Sans plafond, sans porte, avec grand large autour,

Dans  le carré,  quand  il vente,  que le bateau  gite

Et, que  les  vêtements  sont trempés, par la pluie,

C’est  une autre  affaire, ambiance, organisation.

.

Marins s’en accommodent mieux que marines,

Allez savoir pourquoi,  allez savoir comment !

En tous cas, quand la promiscuité pèse trop

Votre cabine vous tend les bras pour être

Tranquille bien au sec et bien calfeutré.

.

Du microcosme du cockpit, on passe

À celui du carré, puis de la cabine,

Pour qui aime les grands espaces,

Ils peuvent s’asseoir sur le siège avant

L’enrouleur de génois et là, la mer est à vous,

Jusqu’à l’horizon et parfois l’impression d’infini

Qui tourne en rond, bateau minuscule sur l’océan.

.

Plus le voilier est petit, plus il est micro, microscope, microscopique.

Pour six mètres, on a juste le minimum vital  pour la croisière côtière,

Pour seize il y aura plusieurs espaces dédiés tels cabines, cuisine, carré,

Pour la moyenne, autour de dix mètres, tout est grand  et petit, à la fois !

On est serré, dehors aussi, si le cockpit n’est pas immense, est encombré !

Quand on pense, dans un voilier de 37 pieds assez large, l’on peut héberger

Jusqu’à six équipiers, grâce à ses trois cabines,  et ce, sans presque se gêner.

De fait ce qui pose problème ce n’est pas l’espace voilier mais la promiscuité,

Quand on parle de microsome, on parle aussi relations dans une microsociété.

.

Une cuisine, un salon, et une salle à manger,

Une cave, et parfois, en haut, comme grenier

Voilà pour manger et se divertir et s’occuper,

.

Auxquels on ajoute  cabines pour se coucher

Pour se retirer  en son lit douillet, et y rêver,

Attenant à une salle de bain,  avec toilettes !

.

Puis, une table à carte,  pour faire  le point,

Et un moteur, avec batteries, pour avancer,

Et différents équipets casiers, pour ranger.

.

Le tout dans un espace des plus restreints

Qu’on appelle carré bien qu’ovale ou rond

Avec pour toit, un roof, et pour sol, quille.

.

.

Épilogue

 .

Tout microcosme évoque  un  petit endroit

Ou un groupe de gens et des plus confinés,

Auquel on oppose parfois un macrocosme,

Où tout serait en tout, et  réciproquement.

***

Le plus souvent, on en use  en  métaphore

Pour accentuer… une très forte proximité

Tant des corps que des cœurs, des esprits

Y a un chef,  un second,  des  exécutants !

***

Dans un voilier, tout est à portée de main

Tant dessus que dessus, que sur les côtés,

Et s’il y aura une place pour chaque objet

Après usage, on conseille de l’y remettre !

***

Confinement plaisanciers  pose problème

Si chacun fait ce qu’il lui plait, à l’instant,

Activités  ne peuvent cohabiter, succéder,

Que si elles font sens  pour communauté !

***

Un véritable apprentissage   d’adaptations

Aux intérêts communs  et non particuliers,

Dès lors, il suffit d’un qui ne joue pas le jeu,

Pour que l’on passe vite du calme…  au feu !

.

.

213 – Calligramme

 .

Ce n’est pas tant il faille

Tout sortir, tout rentrer,

À chaque escale qui vaille

D’être visitée, y séjourner.

.

Ce n’est pas tant qu’on aille

À dix à l’heure, voile, moteur

Qu’à chaque port l’on avitaille

Pour avoir légumes, fraicheur.

.

Ce n’est pas tant que, sur la mer,

On ne s’ennuie à ….  ne rien faire,

Tangage ou roulis  sert à distraire,

Tant on a du mal à … s’en extraire.

.

^

Ce

 N’est pas

Tant  que  le

Bateau soit étroit

Petit, soit  encombré,

À quatre, difficile  s’isoler

Les uns les autres, sur le dos !

Ce n’est pas     V  tant que tôt-tard

Tous, même       O  rythme à prendre,

L’on finisse,         I       lassés d’attendre

Qu’on soit en         L       avance ou retard.

Bateau est mi          I           crocosme habité

Où il faut s’en            E             tendre, sur tout,

Et pas d’envie             R             per-son-nalisée :

Loi de groupe              *               prévaut en tout.

Ses contraintes          M            sont plus grandes

Que sur terre et          I                bien différentes

À ce point  que          C               on appréhende,

De ne plus être          R           qui l’on prétende.

En séjour au port    O         l’humain d’abord,

Mais navigation     C        c’est bateau avant

Au port on reste    O      maitre de son sort

Mer le capitaine   S   reste commandant.

Et il n’y a guère   M qu’au quart de nuit

Où l’on est seul   E  on est responsable

De la marche du *    bateau et son lit

Pour peu  qu’on  s’en  dise capable.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

213 4

.

Évocation 

.

En bas, belle coque  voilier,

Microcosme, intérieur,

Tandis  qu’en  haut,  toutes

Ses voiles levées, extérieur.

.

Microcosme est une image

 Réduite du monde de la société

Image  convenant  à notre voilier

Par son côté intérieur, intimité.

.

Symbolique

.

Microcosme 

Monde en réduction,

En miniature ou en abrégé,

Par opposition au macrocosme

Qui est le grand monde, univers.

.

En  philosophie,  un microcosme

Est  représentation  analogique

De l’homme considéré comme

Un petit monde en soi.

.

En sociologie, microcosme

Est un élément qui appartient

À  un  ensemble  plus  vaste

Qui en donne une image

Ou représentative à

 Petite échelle.

.

Et sur un voilier

Sa maison, voiture,

Petit monde  en

Réduction.

.

Descriptif

 .

213 – Un voilier est un microcosme

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme conique  /  Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : microcosme /  Symbole de fond : intérieur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

213 6

.

Microcosme  est  une  image

 Réduite du monde de la société

Elle convient   bien  à un voilier

Par son côté intérieur, intimité.

.

Symbolique 

 

On dit d’un lieu, intérieur,

Qu’il a une âme, l’intérieur parle.

Il en dit long sur ce que nous sommes.

Le carré d’un voilier est un nid protecteur

Qui change avec désirs, évolution personnelle,

Mais aussi avec l’air du temps et les croisières

Le soin que nous mettons  à décorer le voilier

Est une façon de trouver équilibre intérieur.

Aménager son espace de vie est révélateur

De soi et une source d’épanouissement.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un microcosme est un monde en miniature,

Où tout ce dont aura besoin est autour de soi

Il suffit de se pencher, se lever, tendre le bras

Du point de vue de l’équipage : tout le monde

Sera toujours là, à porter de main et de voix.

Le cockpit et le pont, élargissent l’espace vital

Descente crée le sas entre intérieur/extérieur.

 .

.

Cabine pour le moins intime !

.

Scénario

.

Microcosme dans le sens où c’est petit, calfeutré, et voire, intime ;

Microcosme dans le sens où il n’y a rien superflu : que l’essentiel ;

Microcosme dans le sens où il n’y a séparations : espace ouvert !

 .

Visuels et textuels  >>

212 – Un voilier est bulle sur l’eau

Visuels et textuels >>

.

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

 .

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

.

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

 .

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

 .

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

 .

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

.

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

 .

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

 .

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

 .

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

 .

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V

.

.

Extensions

.

Cette fois  je délire, je divague, j’hallucine,

Je change totalement d’univers,  encore que

La bulle, ce n’est pas faux pas pour la coincer

Pour l’habiter, ce pendant des jours, semaines,

Voire des mois entiers : on a de quoi s’occuper

Et, quand on est plusieurs, nombre de choses

Et d’idées et de tâches à partager ensemble.

.

La bulle n’est pas nombriliste, solitaire

Bien au contraire, elle sert de cocon

Pour contenir des amis proches,

Des  familiers,   des  activités,

Passionnantes,   passionnées.

.

La cuisine et les repas, la vaisselle

Et le rangement occupe une bonne

Partie du temps, selon un roulement

Ou une répartition mais il faut être prêt

À tout faire, ne pas s’appuyer sur les voisins.

.

Bulle extérieure, en cockpit, arrondi,

Protégé par une capote, sur descente,

Et bulle intérieure  dans sa couchette,

Sans oublier la bulle faite par le carré,

Autant de bulles dans certains voiliers,

Où l’on peut passer son temps à buller,

Pour le moins, à se sentir bien protégé.

.

Un tronc d’arbre c’est certain flotte sur l’eau,

Mais si vous marchez sur lui : tourne, chavire.

.

Vous creusez l’intérieur, vous faites un bateau,

Mais sans quille, dérive : simple jouet des flots.

.

Dès que vous fermerez les hublots et la descente,

Vous vous sentirez comme en bulle coque de noix

.

Et là, deux fois plus isolés du monde environnant,

En cas de tempête vous êtes à l’abri comme radeau

.

Un esquif pour s’esquiver, prendre le large, en liberté,

Où l’on avance, on mange, on bricole, on dort, on rêve.

.

.

212 – Calligramme

 .

VOILIER

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

EST COMME

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

BULLE SUR L’EAU

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

212 4

.

Évocation   

.

En bas,  une  coupe

De coque de voilier,

Et en haut, la  mature

Avec les diverses voiles.

  .

La coque est comme une bulle sur l’eau

à moitié immergée, à moitié hors d’eau

sa quille ou dérive la stabilise très droit

si fait que la forme épouse bien le fond.

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

 .

Le choix de plan de pont,

Et des aménagements intérieurs,

Va définir le style de vie recherché

À bord d’un voilier, selon les goûts

Et le programme de navigation,

Selon êtes « soleil et farniente »

Ou « traversées tous temps »!

.

Après avoir vanté la beauté

Des ponts sans excroissance

Comme sur  bêtes de course

Et constaté  que la première

Adjonction  des  navigateurs

Est une  capote de protection

Ou une «bulle de navigation».

hisse-et-oh.com/articles/20-plans-d-amenagements

.

Descriptif

 .

212 – Voilier est comme bulle sur l’eau

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier /  Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

212 6

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

^

Vrai,

La coque

Supportera les

Diverses contraintes

De type  hydrostatique

Puisqu’elle doit supporter

Le   poids  total   d’un  voilier,

Souvent  inégalement réparti ;

Contraintes     hydrodynamiques

Qui provient  du  choc  des vagues.

Elle est  construite  en bois  pour les

Navires anciens et bateaux plaisance

En acier  pour navires  de commerce,

En aluminium pour navires rapides

En  plastique   pour  de nombreux

Bateaux   de plaisance, voiliers

Composite pour les rapides.

Wikipédia : coque de bateau

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’association voilier/bulle est à prendre

Autant au sens propre qu’au sens figuré.

La métaphore  de la bulle  évoque  le repli

Sur soi protecteur, mise à distance autres.

Si l’on est claustrophobe, vaut mieux éviter

Le contraste est fort entre intérieur/dehors.

 .

.

Une robustesse à toute épreuve.

.

Scénario

.

Une bulle extérieure que ce cockpit, très confort et très protecteur,

une bulle intérieure que ce carré, accueillant, douillet et reposant,

sans parler couchette où l’on bulle, à souhait, seul, ou amoureux !

 .

Visuels et textuels >>

211 – Un voilier s’accorde au marin

Visuels et textuels  >>

.

Un

Dompteur

De pleins vents,

Chevaucheur vagues,

Bateau peinant sur fond

Combat sans fin, sans nom.

.

Que la mer devienne tempête,

Et que le ciel se joigne  à la fête,

Et voilà les marins  qui divaguent,

Perdent dernier espoir, fil du temps.

.

Pressés de faire galoper leur monture,

Des jours et des nuits toujours à la dure

Pour atteindre leur premier port, harassé

Fatigues tenaillées de peurs, éberlués.

.

Fin d’agression vent une fois amarrés.

Contents avoir vécu  tant forts moments

La mer les a fort  bousculés tout autant

Qu’elle aura pris soin de les épargner.

Mer voilier  marin  forment beau trio.

.

Ça passe, ça casse  sinon du pot !

Ho hisse et ho  eh matelot !

En haute mer  naviguer !

Connaitre  faut son voilier !

Faut prévoir tout  voire anticiper,

Pas de place  une  pour improviser.

.

Simple brin, infortune, tout casse,

Tout en vrac voire voile se déchire,

Mât tombe bateau, en souffrance,

Et la mer est  soudain un précipice :

Marin aux abois naviguer supplice

Lors le vent forcit,  la mer dérape,

Réduire voilure, dégager le pont

Garder cap, se mettre à la cape

Surveiller   tous les horizons.

.

Attendre,  braver le temps,

Tant, une fois  traversée,

Une tempête… ne vous

Donnera  que l’envie,

Renouez avec la vie

Monde, à l’endroit

Après … l’envers,

Monde   de joie,

Après … l’enfer,

Enfer  des  flots

Vous mettant sur le dos,

Après Enfer de solitude

Jusqu’au plus haut.

.

.

Extension

.

Un voilier s’accorde bien au marin

Tout comme marin s’accorde au voilier :

C’est un couple qui se sent, et qui se ressent,

Dans ses comportements et dans ses éléments.

.

Tout est question préparations, d’anticipations,

D’évitement, de réparation, ça bouge sur bateau

Et parfois autour, et même si cela n’atteint pas,

Cinquante à l’heure, pas de freins sur bateaux,

Autre que celui du moteur qu’il faut inverser,

Changer de cap ou d’amure prend du temps

D’autant si on est sous un spi asymétrique

En lieu et place d’un génois à enrouleur.

.

Les mouvements de l’eau, courants,

Formes de vagues, favorisent ou non

Ou compliquent les virements de bords

Parfois le génois ne passe pas, il faut aller

À l’avant l’accompagner, y compris tempête.

Sans voile ni moteur, le bateau dérive, épave.

.

Si près des côtes on peut espérer être secouru.

En haute mer, c’est plus hasardeux et difficile :

Si trop long : il vaut mieux se débrouiller seul.

.

Petit marin, petit bateau, petite croisière, pensez-vous, c’est faux.

Des voiliers de six mètres cinquante font la course transatlantique.

Mon premier était à peine plus grand  pour faire le tour de Bretagne.

Il est vrai qu’il est plus facile à mener qu’un autre de cinquante pieds.

Les principes et les règles sont les mêmes et ce quel que soit leur taille.

J’en ai vu naviguer  sur bateau de deux mètres : plus petit que marin !

Bon d’accord, il restait accroché au pied du mât, comme sur planche.

On adapte la taille au programme de nav, ou programme à la taille,

Un marin qui ne fait pas équipe avec le bateau n’ira pas très loin.

.

Un voilier s’accorde au marin et réciproquement ;

Un marin prend soin de son voilier, naturellement,

Il en va de sa survie en cas de tempête, gros pépin,

Éviter qu’ils deviennent, tous deux, jouets des flots.

.

Si ce n’est qu’un objet, parmi tant d’autres autour,

Il n’empêche que des liens d’attachement ont cours

Il  n’est pas que sous ses pieds : dans sa tête autant

Ne dites pas du mal de lui, il fait partie de lui aussi.

.

Un marin en mer est un autre homme que sur terre,

Pour rien au monde, vous ne le ferez quitter univers,

Qu’il considèrera comme une ile en océan turpitudes

Tant le désir de prendre la mer est comme habitude.

.

.

Épilogue

 .

Tout voilier, moderne, bien équipé, toilé,

Est le mieux qu’on puisse pour naviguer :

Ergonomie tient place pour s’économiser,

Et de nombreux détails sont bien pensés.

***

Pour autant tout voilier demeure petit,

Pour tout ce qu’il y aura  à embarquer,

En matière de vivres, change, sécurité

Il faut tout bien ranger  et  retrouver !

***

À deux, à six, c’est pas même confort,

À deux, l’on s’étale ; à six, on se gêne,

Respect et consignes sont mots forts,

Sautes d’humeurs vont vers la peine.

***

Pour y vivre comme poisson en l’eau,

Faudra du temps, et parfois des ans :

Marin  et bateau  n’en feraient qu’un,

Si chaque endroit reste sous contrôle.

***

Je ne dirais pas cela, de moi, équipier,

Mais bien  du capitaine, toute sécurité.

Au bateau, n’importe quoi peut arriver,

Il pourrait faire face : marin chevronné.

.

.

211 – Calligramme

 .

Un

Dompteur

De pleins vents,

Chevaucheur vagues,

Bateau peinant sur fond

Combat sans fin, sans nom.

Que la mer devienne tempête,

Et que le ciel se joigne  à la fête,

Et voilà les marins  qui divaguent,

Perdent dernier espoir, fil du temps.

Pressés de faire galoper leur monture,

Des jours et des nuits toujours à la dure

Pour atteindre leur premier port, harassé

 *Fatigues tenaillées    V    de peurs, éberlués.*

***Fin d’agression    O     vent une fois amarrés.***

*****Contents avoir   I    vécu    tant forts moments*****

*******La mer les a    L      fort  bousculés tout autant*******

*********Qu’elle aura   I      pris  A  soin de les épargner.********

********Mer voilier    E      marin  U  forment beau trio.*******

***Ça passe,      R      ça casse    *      sinon du pot !***

Ho hisse        *        et ho       M        eh matelot !

En haute        S       mer        A           naviguer !

Connaitre       *       faut       R        son voilier !

Faut prévoir   A      tout     I   voire anticiper,

Pas de place    C     une  N  pour improviser.

Simple brin,    C    d’infortune : tout casse,

Tout en vrac    O     voire voile se déchire,

Mât tombe ba  R      teau, en souffrance,

Et la mer est    D    soudain précipice :

Marin aux abois  E naviguer supplice

Lors le vent forcit  *  la mer dérape,

Réduire voilure,   dégager le pont,

Garder cap, se mettre à la cape,

Surveiller   tous les horizons.

Attendre,  braver le temps,

Tant,  une fois  traversée,

Une tempête … ne vous

Donnera  que l’envie,

Renouez avec la vie

Monde à l’endroit

Après … l’envers,

Monde   de joie,

Après … l’enfer,

Enfer  des  flots

Vous mettant sur le dos,

Après Enfer de solitude

Jusqu’au plus haut.

 

.

Forme

.

Réduction

.

.

211 4

.

Évocation

.

Un poisson, du genre requin,

On dira presque un sous-marin

Quant à ressembler à un voilier

Marin : il faut bien se projeter !

.

Un voilier très long ressemble à un poisson fin

et même les gros cargos, à un poisson plus gros,

si fait que quoiqu’on dise, la forme épouse le fond.

.

Bon nombre de voiliers auront des formes

De poissons, bien que

Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière, 

Avec longue quille.

.

Symbolique 

.

Chez les peuples indo-européens

Comme d’autres traditions païennes,

Poisson est l’emblème de l’eau, élément

Avec lequel il partage  son aspect symbolique,

Le poisson est  symbole de fécondité, sagesse.

Il est occulte dans les profondeurs des eaux,

Un domaine d’une force sacrée  de l’abîme

Dont il est pénétré.

.

Cet espace aquatique

D’une profondeur insondable est associé

Aux  mystères  de l’inconscient  humain,

Aux pulsions les plus cachées de l’esprit.

les-voies-libres.com/symbolisme-du-poisson

.

Descriptif

 .

211 – Un voilier s’accorde au marin

Alignement  central / Titre courbe / Thème  bateau

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : poisson /  Symbole de fond : poissons

.

Fond

.

Évocation 

.

211 6

.

Bon nombre de voiliers auront des formes

De poissons, bien que

Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière, 

Avec longue quille,

.

Symbolique 

.

Le poisson de I’Indo-Pacifique,

Appelé espadon-voilier ou empereur éventail,

Est espèce de poissons, vivant en océans Indien et Pacifique.

Il est couleur bleu nuit, possède des stries verticales sur les flancs

Et il est considéré comme étant le plus rapide des poissons.

Il peut mesurer jusqu’à 3 m, mais plus généralement

De 1,50 m à 2,50 m pour 30 kg à 40 kg

(100 kg très exception­nellement).

Source : Wikipédia poisson espadon

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Beaucoup de terriens, équipiers,

Disent que c’est très embêtant,

Voilier bouge  tout le temps !

L’on rétorque, simplement,

Ils n’ont pas le pied marin

Ils veulent  se tenir droit,

En bateau, à contrepied,

Et il faut se laisser aller

Acquérir  bons  réflexes,

Et  non  les …  contrarier.

Le plus important n’est pas

De se tenir toujours attaché,

Mais de réagir, et au plus vite,

Moindre mouvement d’instabilité.

 .

.

Faut faire corps avec son bateau

.

Scénario

.

Avec un voilier dériveur intégral, j’atteins toutes les plages de sable

quand la marée sera montée, je reprends le large, peux renaviguer,

je dispose plaisir de barre, allant là où je veux aller, est ma liberté.

 .

Visuels et textuels  >>

210 – Un voilier est un autre univers

Visuels et textuels  >>

.

Voilier est un tout autre monde

Que celui que l’on trouve  à terre,

Il s’agit bien d’un «univers en soi».

Nos repères, sur continent, fondent,

Et  nos habitudes  ne feront plus lois,

Il faut tout réapprendre… ou presque,

Nouveaux mots et nouvelles manières.

.

Un équilibre terrestre devient grotesque,

Lors il vous balance en un sens contraire.

Impression est  que temps s’allonge : tant

Trois jours valent une semaine, comptant.

La nuit succède au jour et heures passant,

On reste toujours occupé, quoiqu’on fasse.

.

Vrai, qu’à table, on a … de bons moments :

L’on cuisine, tout comme chez soi, autant,

Mais, attention à ne pas trop embarrasser,

Sinon, vrai tourbillon, deviendrait le carré.

C’est dire si l’on passe  du temps, à ranger,

Les choses à leurs places  toutes marquées

Sinon, on déplace une pour trouver autre,

Qui, en coffre  ou  en coqueron, se vautre.

.

Sans parler du pont, de l’annexe  à gonfler,

Les amarres du ponton, les défenses à fixer,

Voiles à étarquer, génois  ou  spi, à dérouler,

Moteur  à démarrer,  à couper, ou à … régler,

Lors quand tout est en ordre et tout est paré.

Vrai plaisir assuré, de barrer seul, sur océan,

Infini d’eau, ouvrant grand, celui  de penser

Si fort que l’on en oublie tout, en l’instant.

.

Vie à bord est, carrément, la communauté,

Impossible de s’en aller, ni même de s’isoler,

Il faut s’aimer ou au minimum, se supporter,

Celui qui ne sait, ou ne fait rien, sera … rejeté,

À l’eau non quand même «allo maman bobo»

On ne cache rien, en bateau : on se contraint,

On ne gâche rien du bateau, l’on se souvient

Des charmes contrastés de la vie, sur l’eau.

 .

.

Extension

.

Il n’y a pas un mot de vocabulaire marin

Qui soit commun avec le vocabulaire terrien,

À part corde pour se pendre, cloche pour avertir.

C’est dire à quel point les deux univers sont disjoints.

.

Mais comme tout s’apprend, au bout d’un moment,

Les bons mots viendront, aux bons endroits,

Aux bons moments, lors des manœuvres

S’effectuant tout à fait normalement.

.

Et on les retrouve après sous forme

D’habitudes contractées, réflexes,

Et cela, d’une année …sur l’autre,

Dix ans d’interruption, navigation.

Un autre univers mais non parallèle :

Juste langue différente juste sur l’océan.

.

Bon d’accord, ce n’est pas l’univers étrange d’une station spatiale.

Ce n’est pas non plus celui d’un camping- car de gamme moyenne :

C’est tout autre chose, un univers clos, libre et pour le moins, naval,

Où l’on peut passer des jours entiers en vie de croisière quotidienne,

Sans voir personne ou d’autre, que, son ou ses, équipiers de voyage !

Un long parcours se distingue, cela est certain, d’un petit cabotage.

Si le voilier prend du gîte, tout objet doit être bien rangé, attaché.

L’on ne se déplacera qu’avec main pour soi, autre pour bateau :

Lire, écrire, posent problème si bateau roule, tangue trop.

.

La vie sur des bateaux, je veux dire, navigation

Au delà de cabotage de port en port à la journée

Ne date pas d’hier : équipements de propulsion,

De sécurité et de confort à bord ont bien évolué.

.

Un bateau si grand soit-il, n’est pas une maison,

Lors il doit être autonome en tout pour sa survie

Son intérieur est aussi important que l’extérieur

On est loin du concept : un flotteur et une voile !

.

Et puis longue solitude dans le désert  de la mer

Il faut la supporter, et même avec des équipiers

Entente avec eux, soi-même est souvent requise

Pour ne pas transformer paradis en vrai enfer !

.

.

210 – Calligramme

.

Voilier est un tout autre monde

     Que celui que l’on trouve à terre,

              Il s’agit bien d’un «univers en soi».

                 Nos repères sur continent fondent,

                        Et nos habitudes ne feront plus lois.

                              Il faut tout réapprendre…ou presque,

                                  Nouveaux mots et nouvelles manières.

UN VOILIER

                            Un équilibre terrestre devient grotesque,

                       Lors il vous balance en un sens contraire.

               Impression est que temps s’allonge : tant

          Trois jours valent une semaine comptant.

      La nuit succède au jour et heures passant,

            On reste toujours occupé, quoiqu’on fasse.

EST UN

  Vrai, qu’à table, on a … de bons moments :

L’on cuisine, tout comme chez soi, autant,

  Mais, attention, à ne pas trop embarrasser,

  Sinon  vrai tourbillon, deviendrait le carré.

 C’est dire si l’on passe du temps, à ranger,

  Les choses à leurs places toutes marquées

  Sinon on déplace une pour trouver autre

    Qui, en coffre ou en coqueron, se vautre.

TOUT AUTRE

           Sans parler du pont, de l’annexe à gonfler,

               Les amarres du ponton, les défenses à fixer,

                   Voiles à étarquer, génois  ou  spi, à dérouler,

                      Moteur  à démarrer, à couper, ou à … régler,

                         Lors quand tout est en ordre et tout est paré.

                           Vrai plaisir assuré, de barrer seul, sur océan,

                           Infini d’eau, ouvrant grand, celui de penser

                           Si fort que l’on en oublie tout, en l’instant.

UNIVERS

                         Vie à bord est, carrément, la communauté,

                      Impossible de s’en aller ni même de s’isoler,

                  Il faut s’aimer, ou au minimum, se supporter,

             Celui qui ne sait, ou ne fait rien, sera … rejeté,

        À l’eau, non quand même, «allo maman bobo»

   On ne cache rien, en bateau : on se contraint,

On ne gâche rien du bateau, l’on se souvient

Des charmes, contrastés, de la vie, sur l’eau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

210 4

.

Évocation 

.

Un listing de papier

Ou dépliant illustratif,

Un  support  publicitaire, 

Ou un beau carnet de bord

.

Le livre de bord est une sorte de carnet

où on note la météo, le parcours du jour

s’il n’a guère la forme d’un dépliant, certes

il  reste indispensable à bord comme témoin.

 .

Dépliant avec huit faces

 Possibles afin d’y  imprimer:

Ou romans ou bandes dessinées

Ou récit, photos carnet de bord.

.

Symbolique

.

Facilement reconnaissable

Avec  son aspect de feuilles pliées,

Dépliant est support de communication

Permettant se faire connaître rapidement.

Son contenu résumera l’essentiel de l’activité

D’une entreprise, d’une association, aventure.

.

Mais le dépliant doit être attrayant, pour attirer

L’attention du lecteur sinon l’ignorera totalement

D’après cette définition du dépliant,

Publicitaire, véhicule des messages.

.

Ce dernier peut être utilisé soit par des entreprises

Ou des associations désirant élargir leur clientèle.

Modifié, source : le-guide-dimpression-des-depliants

.

Descriptif

 .

210 – Un voilier est un autre univers

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme zigzag / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : dépliant   /  Symbole de fond : carnet

.

.

Fond

.

Évocation

.

210 6

.

Dépliant avec huit faces

 Possibles afin d’y  imprimer:

Ou romans ou bandes dessinées

Ou récit, photos carnet de bord.

..

Symbolique 

.

Mon « carnet de bord »

D’apparence pratique, anodin

Prend  le pouvoir  sur  ma vie !

 .

Ma nouvelle manière pour faire

De ma vie un pur bijou d’efficacité

N’est pas une appli : journal de bord

Rempli par de petites pages d’écritures

Complétées par des croquis et photos, etc.

 .

Et le remplir, tous les jours, et le transcrire,

Travailler, rendre communicable, intéressant,

Constitue un vrai et fort  long travail en soi

Mais qui finalement, ne me déplaît pas.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De changer d’univers

Change nos manières,

De dire, même de faire

Cela est extraordinaire,

Les mots du vocabulaire

Et les gestes nécessaires,

Tant si tout va de travers

On met vite fin à croisière

On se sent mal, et peu fier

Et l’on rêve pied sur terre !

 .

.

.

Univers très fermé et très ouvert.

.

Scénario

.

Seul en l’océan au calme, pas un bruit, d’autre image non plus,

et retour au port au moteur pour ne pas tirer des bords carrés,

on repart, le lendemain, pour de nouvelles aventures et ports !

 .

Visuels et textuels  >>

209 – Calme plat suite à la tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou sur notre couchette,

L’on écoute,  les drisses,

Qui chantent… fouettent

Sur long mât …  qui hisse

Son drapeau  …   tempête,

Nous chavirant   les sangs,

Ou nous  cognant  les têtes.

.

Jetons un œil  sur le hublot,

Un autre sur  l’anémomètre,

Un  troisième œil,  intérieur,

Sur un palpitant,  qui cavale,

Descendant, regrimpant, sec,

Sous ses plus  grosses rafales,

Chaque  heure nous … réserve

Ses instants les plus…traitres.

.

Et puis, soudain, à midi juste,

Le grand calme, plat, revient :

C’est la fin de la féroce tempête

Celle qui nous aura jeté bien bas

Tant les bruits et tant les souffles

Tant les mouvements   de ses eaux,

Ont  fait  place à    un   tout  nouveau

Monde  qui  résonne  fort  de  son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

.

Extension

.

Pendant toute tempête,

Nous laissons radio VHF

 Ouverte   sur  le  canal  16,

Étant  le canal  de  sécurité

Appel aide et détresse en mer.

.

Il ne nous jamais arrivé d’appeler

Ni nous dérouter pour porter secours

À un autre bateau mais nous avons parfois

Servi de soutien technique, et voire psychologique

 À des voiliers plus petits que le nôtre, abritant une famille

Avec des petits enfants et cédant à la panique

.

Quand le carré prenait l’eau

Soit par les hublots

Soit par le roof

Ou le pont, pas

 Assez étanches.

.

Une tempête, avec de gros nuages bas, assombrirait le ciel.

Il rendra la cabine  et carré, pleine d’ombres, d’obscurités.

Il rendra parfois inopérant tous les éclairages électriques.

De nos jours, on dispose de batteries, lampes de secours,

Il fut un temps où seules, une ou deux, lampes tempêtes,

Assuraient, la nuit, une présence et vie à bord du bateau.

En journée, quand la clarté revient, après grosse tempête,

Que le ciel se perce de trouée lumineuse, s’éclaircit un peu

On sait qu’elle est passée, calme plat aura le droit d’exister.

.

Le problème, après une tempête, qui nous a secoué

Dans tous les sens et fait filer le voilier au plus vite,

Est contradictoirement un manque cruel de … vent

Pour le faire bouger, avancer, ne serait-ce que peu.

.

À vrai dire, il y a un certain temps mort entre la fin

De la tempête et le début d’un calme plat… sans fin,

Du fait que vagues continuent à chahuter le bateau

Que les voiles ne sont pas toutes encore remontées.

.

L’ennui commence à poindre en cas de pétole molle,

Au bout d’un temps, n’attend plus que vent revienne,

On se met un coup de moteur pour remonter le moral,

Ou pour au minimum bien tenir le bateau sur son cap.

.

.

209 – Calligramme 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou  sur  notre couchette,

L’on écoute   C les drisses

Qui chantent  A  fouettent

Sur long mât   L   qui hisse

Son drapeau     M  tempête,

Nous chavirant  E  les sangs

Ou nous  cognant  *  les têtes.

 .

Jetons un œil    * sur le hublot,

Un autre sur  S  l’anémomètre,

Un  troisième  U  œil intérieur,

Sur un palpitant   I  qui cavale,

Descendant, regrim  T  pant sec

Sous ses plus  grosses  E rafales,

Chaque  heure nous    *   réserve

Ses instants les plus  À  traitres.

.

*******************************

.

Et puis, soudain, à    * midi juste

Le grand calme, plat  T   revient :

C’est la fin de la féroce E  tempête

Celle qui nous a jeté    M   bien bas

Tant les bruits et tant  P  les souffles

Tant les mouvements   È  de ses eaux,

Ont fait  place à  un    T    tout nouveau

Monde qui  résonne  E  fort de son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

209 4

.

Évocation

.

En cours de tempête,

On a besoin d’un soutien

Moral, avec lampe-tempête

Jusqu’à notre retour au calme.

.

lampe tempête est faite pour cela

quand rien ne marche plus, elle, si :

de nos jours ce sont piles électriques,

besoin n’est pas de forme mais de fond.

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

 .

La lampe-tempête est

Lampe à pétrole transportable,

Dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles améliorés,

À recyclage d’air, le type ancien,

À recirculation d’air chaud,

Aujourd’hui abandonné.

Dès lors, modèle actuel,

Recirculation air froid,

Est nettement plus efficace.

Les deux modèles sont à mèche plate,

Avec un verre étant plus ou moins bombé.

Source : Wikipédia : lampe-tempête

.

Descriptif

 .

209 – Le calme plat suite à la tempête 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : calme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

209 6

L’image est à changer ici

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

.

Le rectangle horizontal

Amène un sentiment de stabilité,

De calme,  de sérénité,  et  de repos.

Cette forme, symbolique, est  paisible,

Elle rend votre illustration plus statique,

Elle repose sur son grand côté et elle s’étale

Sur l’horizon comme la mer, le panoramique.

Le rectangle horizontal peut aussi donner

Un effet de lourdeur ou de froideur

Dû à sa monotonie.

.

Le rectangle vertical

Inspire la puissance, la force,

Le dynamisme, l’assurance, la grandeur.

Son grand côté le fait apparaître imposant,

Puissant, grand. Il représente

 Également l’Homme.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

La fin d’une tempête est comme

Celle d’un cauchemar, lancinant,

Permettant au corps de se reposer

Et à l’esprit de repenser à un avenir.

 Contraste est parfois si rapide et fort

Qu’on se demande si on n’aurait pas

 Changer de lieu ou même planète

Plus rien ne bouge tandis que

Tout auparavant martelait

Son empreinte sur drisses

Comme chant funèbre.

 .

.

Plat ne veut pas dire platitude

.

Scénario

.

Tempête, orage, se dissipent, soleil se dévoile à en vaincre les nuages,

la mer se remet peu à peu au repos près de la cote où on s’est abrité,

le calme établi : on remet le génois, on retrace notre route au cap !

 .

Visuels et textuels  >> 

208 – Le retour à une mer normale

Visuels et textuels  >>  

.

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

.

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

.

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

Qu’est-ce qu’une mer… normale,

Après une très  forte tempête.

Après avoir eu peur mal.

Envie de refaire la fête

Assommé par  vent,

Balloté  par le flot,

Envie  maintenant,

D’un  repos en cadeau ?

.

En fin de ce long vacarme

Qui vient de déposer les armes

Que  faire  d’autre,  et  de mieux,

Qu’admirer  la  beauté  des  cieux.

Notre voilier ne vibre plus son mat,

Ne claque plus ses voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est retourné là-bas

.

 Écouter le chant de sirènes en lice.

J’ai, dans la tête, un tourbillon,

Qui fait encore bruit de fond

Mais,  le  clapotis  de l’eau

Va le remplacer bientôt.

.

Était-ce une illusion

Je ne le croirai pas,

Tant fort branle-bas,

Nous a fait sensations.

.

Si trop de calme nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit de pleine mer où on se noie.

.

.

Extension

.

Une tempête peut durer une semaine entière

Vous imaginez le temps qui passe, et vous lasse,

Les heures passées à espérer voir temps se calmer :

.

Beau savoir qu’elle va se terminer, on a qu’une envie,

C’est de l’éviter, en rester au port, la regardant dehors,

Derrière sa fenêtre ou au coin d’un bon feu, calfeutrés

En sa maison qui ne craint rien : carapace de tortue.

.

Rien de cela en des voiliers de neuf à douze mètres,

Bien que les naufrages et coulages sont très rares

Et que vous disposez aussi de canot de survie.

.

«Tout ce qui ne nous tue pas nous renforce»

Que de fois  n’a-t-on entendu  dire cela,

À propos d’une épreuve … traversée

Qu’elle soit, physique,  affective,

Sociale,  voire économique.

.

La tempête reste danger

Face à notre fragilité

Naufrage Titanic,

Pour  nous  le

 Rappeler

V

.

Le retour à une mer normale ou le calme après la tempête,

Est comme l’accalmie durable  après un … gros mal de tête.

On se sait trop quoi penser, pour être vivant, on lui fait fête :

On se dit qu’on aura du bon temps  avant qu’elle ne se répète.

Un soleil éclatant et inespéré et un temps, à nouveau, très sec,

Chasse, peu à peu, toutes les traces d’une humidité, suintante !

Lors notre moral repart au beau fixe avec une bière moussante.

Dans nos oreilles, on garde encore le bruit d’un vent, tonitruant,

Mais on l’efface ou le réduit avec notre esprit redevenu chantant.

.

Le calme après la tempête est un soulagement

Mais qui vous laisse comme sensation étrange

D’avoir longtemps lutter contre des tourments

Comme après bataille, sorte de «lâcher prise».

.

Le repos du guerrier alors qu’il n’y a d’ennemi :

Que dame nature en furie qui, à elle seule, obéit

On fait le tour du bateau afin de voir les dégâts,

Et s’il n’y en pas, c’est, de la fête, un branlebas !

.

Car il faudra bien s’en remettre, tout de même :

Une tempête n’a rien d’une sinécure, d’un repos,

Difficile de dormir lors tout bouge, bruits d’enfer

Tête résonne, comme en tonneau, corps flageole !

.

.

Épilogue

.

Quand on évoque le calme

Après la tempête, ce n’est pas

Qu’une métaphore : une réalité,

La vie continue, émotions passées.

***

La première chose qu’on fait en voilier,

Est check-up de ce qui s’est cassé, déformé

Et si tel est le cas, songer de suite à réparer :

En pleine mer, tempêtes peuvent se succéder.

***

Mais s’il n’y a rien à faire en matière de sécurité

Pourquoi pas trinquer à nos âmes sauvegardées,

Le pire n’est pas une forte tempête : un incendie

Qui ravagerait le bateau, bien qu’entouré d’eau.

***

Plus de vent, plus de brusques mouvements,

Plus de bruits, plus d’angoisse : rendus zen

Les vagues nous bercent, un silence règne,

Le temps  est suspendu, un bon moment.

***

 Ce n’est pas qu’on se sente en gagnant,

La mer ne joue pas et n’a d’intention,

Simplement sentiment d’être vivant

Qui domine et persiste longtemps.

.

.

208 – Calligramme

 .

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

**********************************

.

Qu’est-ce que c’est une mer normale,

Après une très  R   forte tempête.

Après avoir    E  eu peur mal.

Envie de re  T faire la fête

Assommé  O   par  vent,

Balloté   U   par le flot,

Envie   R   maintenant,

D’un    *  repos en cadeau,

En fin  À  de ce long vacarme

Qui vient  *   de déposer les armes

Que faire     U    d’autre, et de mieux,

Qu’admirer     N      la beauté des cieux.

Notre voilier ne   E     vibre plus son mat,

Ne claque plus ses    *    voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est   M   retourné là-bas

 Écouter le chant de  E    sirènes en lice.

J’ai, dans la tête   R      un tourbillon

Qui fait encore   *    bruit de fond

Mais,  le  cla  N  potis  de l’eau

Va le remp  O  lacer bientôt.

Était-ce    R   une illusion

Je ne le    M   croirai pas,

Tant fort    A   branle-bas,

Nous a fait   L    sensations.

Si trop de calme E nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit pleine mer où on se noie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

208 4

.

Évocation 

.

En bas, un pied de lampe

En haut, la coque de voilier,

Ou encore un vase avec fleurs

Ou piédestal, avec objet d’art

 .

Un pied de lampe s’éloigne, c’est sûr ;

une coque de voilier s’accord, aussi sûr,

au final, si l’on tente une approximation,

les deux formes s’approcheront du fond.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Constituant un substitut au soleil,

Ou un dispositif de mise en valeur,

Les lampes sont très souvent objet

D’appropriations symboliques,

De coutumes et voire, de rituels.

.

Soigner l’abat-jour reste une chose

Mais sans l’élégance du pied de lampe,

Sans son poids, son allure voire sa fonction,

L’abat-jour ne serait pas tout à fait ce qu’il est.

.

C’est l’alliance des deux qui souligne un style,

Apportant la pointe de fantaisie recherchée

Ou au contraire se fondant avec discrétion

Dans une décoration déjà bien soulignée

Par les meubles et couleur des coussins.

Luminaire.ooreka.fr/comprendre/pied-de-lampe

.

Descriptif

 .

208 – Le retour à une mer normale 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

.

Évocation 

.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Le voilier symbolise les

Changements décors,

Les déplacements,

Les   découvertes

De   l’orientation,

Les pensées alertes,

Ou la vision intuitive,

La maîtrise de son destin,

Les décisions les changements

De cap avec les buts visé, révisés.

Dans son ensemble, la carte du voilier

Exprimerait toujours  une transformation

De notre orientation afin d’arriver à bon port.

communicationvisionnaire.com/cartes_intuition

.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

Le pied serait comme coque du bateau

La lampe, le marin, qui s’allume, s’éteint,

Et l’abat-jour, la mature avec peu de voiles.

Avec des objets  qui paraissaient disparates,

On parvient à faire fond / forme qui se tient !

.

Pourquoi d’ailleurs parler d’une mer normale

Quand les tempêtes, vagues le sont tout autant

Ce n’est que par rapport à notre interprétation

Qu’on juge qu’une mer reste praticable ou non.

.

.

Mer calme, vent arrière, au spi

.

Scénario

.

Mer plate sans houle, sans roulis, sans tangage : on envoie le spi :

le soleil nous fait un éclat d’existence, flamboyant, son ciel, de rouge,

les nuages, annonciateurs de pluie, vent, obscurité, nous rattrapent.

.

Visuels et textuels  >>  

207 – Une brève mais forte tempête

Visuels et textuels   >>

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

.

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage.

.

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brève

Tempête,

Mais très forte

Voilier vague monte

Et se vautre en ses creux

Atteignant parfois  sommets

Lors la mer s’agite, se démonte,

Face à de tels spectacles on le sait

Grandes peurs, en nous,  remontent.

.

La vie est ainsi faite, de hauts et de bas,

Mais rien ne dure, si l’on fait le dos rond,

Mer vous remue, elle ne vous détruit pas,

Une tempête tropicale, peut avoir du bon.

.

Si elle vous rejette comme pleine désunion

Le calme reviendra, les esprits, corps lassés

Se panseront et penseront plus à réparation

Qu’à une séparation, toujours, mal négociée.

.

Combien de tempêtes aurai-je  ainsi traversé

Et certaines, à se suivre sans être  découragé

En famille, c’est comme  en bateau  sur l’eau :

La vie est plus belle lors le ciel devient beau :

Lors on l’étale : on la domine, on la négocie.

.

On en discute, on en sourit même  on en rit

Toute tempête réserve   moments très forts

Lors vents contraires soufflent désaccords

Où que l’on soit, en  pleine mer  ou au port

Il n’y aura pas de repos pour celui qui sort.

.

Extension

.

Une brève mais forte tempête

Est comparable à un coup de vent

Qui vous prend toujours par surprise

Couche le bateau, chandeliers dans l’eau.

Ça arrive  quand il y a un gros grain, isolé

Et qui agirait un peu comme une tornade.

.

Le temps de réduire la voilure, déjà passé :

Tout a vibré comme en la cocotte-minute,

Dans le carré, gréement s’est pris à plier,

Un peu, mais pas au point de se casser.

Ça peut se produire  si on est surtoilé.

.

Ce n’est pas notre cas prenant un ris

Anémomètre  à vingt-cinq nœuds,

Deux, dès qu’il atteint les trente.

Les seules fois où l’on s’est fait

Surprendre est…franchisant

Le cap où d’un côté étions

Protégés, et, de l’autre,

Des   plus   exposés

 Un marin avisé

Sent risées

Anticipe

Vite

V

.

Un coup de vent, comme un coup de Trafalgar :

Sans anticipation, le vent  adonne, mais  un  max,

Qui couchera le voilier jusqu’au point… d’enfourner

La plupart du temps, balancier : un voilier se relève,

Mais, il se pourra qu’il  passe, sous un vague, brève,

Il y a alors comme un silence, et qui dure un siècle.

Comme destin, nous sonde, en la mer, qui gronde,

Une tempête est fronde mais n’est pas immonde,

Simplement nous secoue, parfois nous exècre.

.

Il y a les tempêtes plus ou moins fortes

Plus ou moins longues, bien anticipées

Et coups de vent, généralement, courts,

Qui vous prennent, justement, de court,

Et plus vous attendez, plus le vent monte

Il faut stopper le bateau, bloquer la barre.

.

Prendre un ris, à force sept, reste un sport,

À  déconseiller  à  ceux  sans  «pied marin»,

Parce qu’il faut s’attacher à la ligne de survie

Et puis en même temps, tirer le haut de la voile

Qui ne veut plus descendre, toute seule, coincée :

Le tout dans l’inconfort de vent fort et l’humidité.

.

.

207 – Calligramme 

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage,

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brè  B   ve

Tem    R  pête,

Mais très  E    forte

Voilier vague  V  monte

Et se vautre  en  E  ses creux

Atteignant parfois   *   sommets

 Lors la mer s’agite   M  se démonte,

Face à de tels spec   A  tacles on le sait

Grandes peurs, en     I   nous,  remontent.

La vie est ainsi faite  S     de hauts et de bas

Mais rien ne dure      *    si l’on fait le dos rond

Mer vous remue,       *    elle ne vous détruit pas

Une tempête tropi      F     cale peut avoir du bon.

Si elle vous rejette,       O            en pleine désunion

Calme revient, les            R          esprits, corps lassés

Se pansent, pensent          T              plus à réparation

Qu’à une séparation            E                    mal négociée.

Combien de tempêtes          *                aurai-je traversé

Certaines, à suivre     T    sans être     T          découragé

En famille c’est     E     comme bateau    E       sur l’eau :

La vie est plus    M    belle quand le ciel  M     est beau :

Lors on l’étale   P      on la domine, on la  P     négocie.

On en discute  È      on en sourit même   È   on en rit

Toute tempête T    réserve   moments   T   très forts

Lors vents con  E  traires soufflent E  désaccords

Où que l’on soit, en  pleine  mer  ou  au port

Il n’y a de  repos pour celui    qui sort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

207 4

.

Évocation  

.

Une belle pomme de pin

En bas, coque de voilier,

Et, en haut … une voilure

La  plus  réduit …  possible.

.

Voilier et voilure, avec leurs réglages

sont faits pour affronter des tempêtes :

peu de chance de couler si on se prépare :

ainsi la forme rejoint parfaitement le fond.

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique 

Le voilier est un bateau,

Symbole général, complémentaire.

Mettre les voiles, est l’expression qui

Illustre le mieux  le symbole, la voile

Se gonfle  avec  le besoin  de  partir,

Elle est le reflet du départ imaginé.

.

Invitation  à   quitter : peut-être,

Mais  en se rappelant que  l’on

Ne quitte pas  le port sur un

Coup de tête et donc qu’un

Bon voyage se prépare

Souvent longuement.   

signification-reves.fr/

Voilier-voiler.

.

Descriptif

 .

207 – Une brève mais forte tempête 

Alignement  central / Titre droit/cercle / Thème  météo

Forme en pointe/ Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier/  Symbole de fond : voilure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

207 6

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique

.

Un voilier enfourne en plein entraînement,

Et en particulier lors sous sa voilure de spi.

D’où l’importance de répartir les poids à bord,

Entre le ballast avant et les 2 ballasts arrières.

.

Lors entraînement, un voilier sous spi enfourne

Devant l’objectif de la caméra et réalise un soleil

Voir la vidéo, impressionnante et très instructive

Pour les passionnés de course au large à la voile.

Modifié, source : actunautique.com/article-video-un-voilier

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De réduire la voilure du voilier en tempête,

Est plus qu’une recommandation : nécessité.

Votre voilier demeurerait couché sur un flanc,

Laissant fuir trop plein de vent sans, pour autant

Vous faire avancer plus vite. En dehors d’inconfort

Une vague dite scélérate peut  vous faire chavirer

Et lors compte tenu de la surface toilée : couler !

Il y a une voile spéciale tempête : trinquette.

  .

.

Seul à affronter la tempête

.

Scénario

.

Au début, le voilier parvenant à étaler sa voie et filer vite et droit,

mais le vent montant, il s’est couché sur le flanc, il a fallu abattre,

puis réduire la toile, pour être presque à sec de voile et attendre !

 .

.

Visuels et textuels   >>

206 – D’affronter de vraies tempêtes

Visuels et textuels  >> 

  .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

.

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

.

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

.

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

.

Extension

.

Si fréquente que le beau,

Le bon temps, merci

Et le plus souvent elle débute

Progressivement,

Elle est même souvent annoncée

Même si, parfois,

Elle s’arrête… brusquement.

Et qui ne la craint,

Qui ne l’évite !

.

Mieux vaut être au pied d’une fontaine

Qu’au beau milieu d’une grosse tempête :

C’est l’évidence même,  évidence suprême.

On n’est pas  qu’en jus … dans le chaudron,

Où l’écume bouillonne… de ses blancheurs !

Et si l’on ne se sent pas, en danger de mort,

 On n’est jamais sûr d’avoir raison, ou tort.

Vrai que bruits, sifflements, vibrations

Donnent chair de poule et frissons.

.

Au mot tempête, l’on associera le plus souvent

 Bourrasque, cyclone, ouragan, tornade, typhon !

.

Elle se produit en interaction entre masses d’air

D’un côté, une masse d’air polaire, froid et sec,

De l’autre, masse d’un air marin, plus chaud.

.

Très grosses lames à longue crête en panache.

L’écume produite,  s’agglomère, en larges bancs ,

Et est soufflée dans le lit du vent en trainées blanches.

.

Dans son ensemble, la surface des eaux semble blanche,

Le déferlement en rouleaux devient intense et brutal.

Visibilité réduite, Vagues de 9 à 12,5 m.

Fr.wikipedia.org /echelle_de_Beaufort

.

.

Épilogue

.

Il est devenu rare de nos jours

Qu’un bateau échoue  ou  coule,

Autant qu’abordage et naufrage,

Avec les systèmes de sécurisation.

***

En cas d’une inondation du bateau

Par voie d’eau,  ou  par submersion,

Les secours sont rapides près côtes,

Sauvent des vies, Cross, surveillent.

***

Le pire qui peut survenir au marin,

Est de se faire emporter par vague

Qui déferle en torrent sur le pont,

Même accroché,  il n’y peut rien.

***

Ce qui reste  le plus marquant,

Sont  les bruits … tonitruants :

Toutes nos voix sont étouffées,

On ne parvient pas à se parler.

***

Pas le moment  de  faire le fier,

D’aller braver le vent, à l’avant,

Vaut mieux  se mettre  à l’abri,

Calfeutrés dans un bon carré.

.

.

206 – Calligramme

 .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

POUR

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

AFFRONTER

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

DE VRAIES TEMPÊTES

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

206 4

.

Évocation  

.

Ça ressemble à une fontaine

Et avec  plusieurs  jets  d’eaux,

En bassin, pour les renouveler,

Et loin de toutes les tempêtes

.

Eaux et tempêtes, c’est plus en mer

qu’en fontaine, c’est sûr, encore que

un jet puissant et variant ressemble

si fait qu’on l’évoque à peu de frais !

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux:

Aux  antipodes  des   tempêtes,

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

.

Symbolique 

.

Au premier abord,

Le symbolisme des eaux

Semble être rassemblement

De symboles contradictoires.

.

Bachelard aura bien montré

Dans «L’Eau et les rêves »,

Combien les symbolisations

Proposés par l’élément liquide

Étaient, demeuraient divergents.

.

À l’eau calme s’oppose l’eau rapide

Comme  en l’étang  et  en la cascade,

Comme  à l’eau lustrale … du baptême

L’eau épaisse, croupissante, limoneuse

Que la poétique d’Edgar Poe  a vite fait

De confondre avec le sang bien rouge.

universalis.fr/encyclopedie/symbolisme-des-eaux

.

Descriptif

.

206 – Pour affronter de vraies tempêtes

Alignement  central / Titre  intercalé / Thème  météo

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : eaux  Symbole de fond : tempête

.

.

Fond

.

Évocation 

.

206 6

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux

Aux antipodes  des tempêtes

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

.

Symbolique 

.

La tempête dans toutes ses déclinaisons météorologiques

Est souvent significative d’humeurs que nous traversons.

Le climat des rêves symbolise le climat que nous vivons

Dans notre vie familiale ou notre vie professionnelle.

 .

La tempête est le signe d’une mésentente profonde

Et peut-être dévastatrice qui traverse notre vie,

Si c’est sur terre, cette tempête est passagère,

Rapport sera difficile durant cette période.

 .

Si celle est liée à l’élément marin, à l’eau,

Elle est autant issue de comportements

Inconscients, bien plus perturbante.

 .

C’est à notre insu que se déclenche

 Un tel  climat d’une folle passion.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tempete

.

.

Corrélations

Fond/forme   

.

La tempête a fait couler beaucoup d’encre

Chez les journalistes, les poètes, romanciers,

Fait imprimer de nombreux textes et photos,

Sans compter  vidéos, films, dessins animés,

Sans  pour cela  épuiser, totalement, le sujet,

 Tant elle fait peur  et fascine, simultanément !

.

L’ayant moi-même affrontée plusieurs reprises

Je sais de quoi  elle serait capable si on la néglige,

Question sécurité, question moral,  question délire !

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui…

 .

.

Tempête au raz de sein

.

Scénario

.

Grosse tempête  ça vous remue de l’eau en écumes et pas qu’un peu.

Phare au raz de de la côte attaqué à sa base et plus haut par les flots.

Ça a marqué l’esprit du peintre au point de coucher son impression.

 .

.

Visuels et textuels  >> 

205 – De respirer au rythme de marées

Visuels et textuels  >>

.

Quand temps respire

Au rythme, des marées,

C’est la nature, qui parle,

Depuis la nuit  des temps :

Je ne peux rien y changer,

De ses tempos cycliques,

J’en reste dépendant.

.

Les humains n’ont rien fait

Pour les créer,

Mais s’emploient simplement

À bien les utiliser.

Ceux-ci, fragiles, provisoires,

Sont, vite, affectées,

Par toutes les interventions,

Visant à les troubler.

.

Différentes, identiques,

Sont toutes nos  marées,

Toutes, un  peu décalées :

C’est à vous  de  respecter,

Ses rythmes,   respirations

Et ses sorties,  à ses portes.

Lors, de respirer le temps,

Au rythme de ses marées

Est  avoir un bol d’air,

Ne jamais l’épuiser.

.

Temps respire au rythme marées,

Ne se calquant sur horaire des villes,

Laisse moment surprenant tranquillité

Pour contempler le flux,  reflux qui défile.

.

Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,

Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,

Est lors fin prêt pour affronter un long voyage,

Car il est pressé d’en découdre avec haute mer.

.

Étant radieux,  j’y réside : paisible, émerveillé,

Au calme entre la terre,  mer, milieu de lagune,

Tous les oiseaux agitent ailes et sans se soucier

Des avions qui  passent atterrissent sur la dune.

.

Beauté du paysage s’imprime, en moi, désormais

J’en fais partie, en suis acteur, observateur milieu

Je lui consacre tout mon temps et rien que par jeu,

Espérant le faire partager  à tous mes amis,  après.

.

Aucune description ne convient, si l’aura subjugue,

Miroir de nature préservée lors vertige d’harmonie

Si tant d’éléments quasi millénaires, se conjuguent

Pour conserver un tel univers puis assurer sa survie.

.

.

Extension

.

Les marées au Portugal

Sont de nature moins ample

Que celles en Bretagne

Qui découvrent des paysages

Changeants à toutes les heures.

.

Toutefois, il faut en tenir compte

Pour ne pas vivre le désagrément

De trouver le voilier, couché

Sur de la vase ou sur des rochers.

.

Respirer au rythme des marées,

C’est comme tenir compte

De la nuit et du jour,

Marée haute n’est pas marée basse

Et l’étale est parfois trompeuse.

.

Autant la vie à terre peut être

Modulée comme on veut,

De jour comme de nuit,

Autant la vie en bord de mer

Est rythmée par une cyclicité absolue

À laquelle il faut s’adapter pour prévoir

Et calculer avant de bouger.

.

Nombreux sont ceux qui viennent, de Méditerranée ou … d’ailleurs

Et qui sont très étonnés des hauteurs, des marnages, des marées !

Il est vrai qu’avec différence de hauteurs : de dix à douze mètres.

Paysage d’estran Bretagne, change, et du tout au tout, vraiment.

On dirait que la mer respire en se retirant au loin et en revenant

Ce n’est pas tout à fait faux et vrai que la Lune la gonfle, dégonfle

Et des bateaux se font encore surprendre, se couchant sur le flanc.

Il faudra un livre entier, pour expliquer le «pourquoi» de la marée :

On dira simplement que c’est une curiosité que nature nous a donné !

.

En réalité  la mer ne se retire pas

Elle ne se démonte pas davantage

Simplement  elle baisse de niveau,

Parce que celui-ci grossit, ailleurs,

Et cela avant de s’aplatir à nouveau.

.

La lune et le Soleil produisent marées :

Il y a marée hau­te s’ils sont du même coté

De la Terre ou opposés et… diamétralement

Et il y a marée basse, s’ils sont à angle droit

Ce n’est pas comme dans un verre penché !

.

Après la force des marées dépend de la force

D’attraction de le Lune entre nouvelle, pleine,

Et cela selon la loi de la gravitation universelle,

Où tous corps s’attirent y compris dans l’espace :

C’est autant le vent qui fait dériver que le courant.

.

.

Épilogue

.

Est-ce que la mer respire, ou bien simplement reflue ?

Respirer voudrait dire : elle est, comme nous, vivante,

Refluer, qu’elle obéirait à forte attraction cosmique.

Le poète pense à une vie ; le scientifique, à matière.

***

Elle nous parait bien inspirer lors marée montante

Puis retient son souffle durant douzaine de minutes

Puis elle expire en marée descendante : flux et reflux,

Elle finit son cycle  par pause équivalente à montante.

***

 Ainsi de suite, augmentant puis diminuant le coefficient,

Et l’on peut lors prévoir ses grandes et ses petites marées.

Attraction du Soleil  s’associe, ou se dissocie, avec la Lune,

Influence la mer pour triangle repoussant puis amoureux !

***

Comment imaginer en Bretagne une mer sans marée, estran,

Les marées font que son paysage marin change tout le temps.

Sur plage ou vase, ses petites vagues  s’étalent très doucement

Et sur ses rochers, grosses vagues se fracassent, en s’écumant.

***

Lors de ses petits coefficients, elle avance et recule lentement :

Parfois même donne l’impression d’être à l’étale tout le temps,

Elle ne bougerait pas vraiment, se prend à gonfler simplement

Danger vient si elle s’aplatit trop fort, déborde sur continent !

.

.

205 – Calligramme

 .

Quand temps respire

Au rythme, des marées,

C’est la nature, qui parle,

Depuis la nuit des temps :

Je ne peux rien y changer,

De ses tempos cycliques,

J’en reste dépendant.

Les humains n’ont rien fait

Pour les créer,

Mais s’emploient simplement

À bien les utiliser.

Ceux-ci, fragiles, provisoires,

Sont, vite, affectées,

Par toutes les interventions,

Visant à les troubler.

Différentes, identiques,

Sont toutes nos  marées,

Toutes, un  peu décalées :

C’est à vous  de  respecter,

Ses rythmes,   respirations

Et ses sorties,  à ses portes.

Lors, de respirer le temps,

Au rythme de ses marées

Est  avoir un bol d’air,

Ne jamais l’épuiser.

Temps respire au rythme marées,

Ne se calquant sur horaire des villes,

Laisse moment surprenant tranquillité

Pour contempler le flux,  reflux qui défile.

Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,

Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,

Il est lors fin prêt pour affronter un long voyage,

Car il est pressé d’en découdre   avec la haute mer.

Étant radieux, j’y réside,  R     R   paisible, émerveillé,

Au calme entre la terre,   E       Y   mer milieu de lagune,

Tous les oiseaux agitent  S        T    ailes et sans se soucier

Des avions qui  passent   P         H   atterrissent sur la dune.

Beauté du paysage  s’im   I           M prime, en moi, désormais

J’en fais partie, j’en suis   R            E acteur, observateur milieu

Je lui consacre tout mon    E             *     temps et rien que par jeu,

Espérant le faire partager   R              M    à tous mes amis…  après.

Aucune description ne con   *                 A     vient, si l’aura subjugue,

Miroir de nature préservée     A                R      lors vertige d’harmonie

Si tant d’éléments quasi mil     U                  É       lénaires se conjuguent

Pour conserver un tel univers    *                   E      puis assurer sa survie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

205 4

.

Évocation 

.

Tire-bouchon, bouteille,

Une base, un fût, un feu,

Pas de doute, seul choix :

C’est une bouée marine !

.

Une bouée maritime, près des côtes

subirait les mouvements des marées

autant en descendant qu’en montant,

et ainsi la forme évoquera bien le fond

.

Bouées, situées près de côtes bretonnes,

Bâbord rouge ; tribord, verte

De force, de sens et de hauteurs de marées

Sans parler des dangers.

.

Symbolique 

.

En Europe, les bouées bâbord

Ont la forme d’un cylindre et sont de couleur rouge.

En venant  du large, il faut  les laisser sur bâbord

(Gauche) on passe à tribord (droite) de la balise.

.

Ces termes marins remontent au 15ème siècle

Et trouvent  leur origine  aux Pays-Bas.

Les marins dirigeaient leurs bateaux,

À l’aide d’un gouvernail,  fixé sur la droite

Du navire quand on regarde l’avant du bateau.

dalmardmarine.com/actualite/babord-et-tribord

.

Descriptif

 .

205 – Respirer au rythme des marées 

Alignement  central / Titre  dédoublé / Thème  mer

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : bouées / Symbole de fond : bouées

.

.

Fond

.

Évocation

.

205 6

.

Bouées, situées près de côtes bretonnes,

Babord rouge ; tribord, verte

De force, de sens et de hauteurs de marées

Sans parler des dangers.

.

Symbolique 

.

La bouée  fait partie de l’univers naval,

C’est un objet flottant, en plastique gonflable,

En polystyrène ou en liège, et son but est

De marquer une route, de signaler

Des sections de navigation plus

Dangereuses ou d’empêcher

Les gens de se noyer ou

De couler des choses.

.

Pour cette raison, la bouée

Symbolise la protection, direction,

La sécurité et le salut, une fois ancrée,

La bouée  signale  le chemin de sécurité,

Une direction à suivre. La bouée attachée

Au bateau, objet de sécurité, signifie salut.

signification-de-bouee-dictionnaire-des-symboles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un grand nombre de bouées signalent

L’entrée d’un port, d’une marina … abri.

On s’étonne parfois d’en voir, rapprochés,

Mais c’est sans compter hauteurs de marées

C’est pourquoi on parle de chenal eaux basses

Et gare à celui qui, une seule passe, outrepasse.

 .

 À la marée basse : pêche à pied.

.

Scénario

.

Marée haute ou marée basse : difficile à dire, on ne le sait pas trop,

ici, dans cette anse avec des bateaux à sec, marée basse, c’est certain,

et dans même anse, la marée monte et va refaire flotter les bateaux.

.

.

Visuels et textuels  >>

204 – Evénements extraordinaires en mer

Visuels et textuels  >> 

.

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait passer à côté d’extraordinaires

Vies  sous-jacentes, qui  s’y déroulent,

Sans parler changements temps en l’air,

Et en surface tous  mouvements de houles.

.

Vrai que ce ne sera pas Hollywood ni Dallas,

Actions ne s’enchainent pas grande vitesse,

Il y en a,  peu ou pas, d’histoires de fesses,

Vacarme d’images,  silences remplacent,

Lors vous êtes seul, face au vide, océan.

.

On pourrait comparer la mer au désert,

Qui la voit à la télévision, ne voit rien,

Tandis que qui  la traverse, voit tout.

.

Nos sens, aux aguets, captent

Moindre événement anodin

Lit toutes surfaces d’eaux,

Comme prévisions météo.

.

Sur  voilier sur  la mer des vies

Grouillent de nulle part, partout.

Ah tiens voilà troupe de dauphins

Accompagnent instants de traversée.

.

Ah tiens, voilà que trois fous de Bassan

Passent,  au-dessus notre mât, plongeant.

Ah tiens, voilà un souffle de grosse baleine,

Giclant geysers eaux, aspirés, bouche pleine.

.

Je me sens comme attiré par toute vie intense,

Me trouve inspiré  par  nombre signes existence.

Et mes sens sont aux aguets, murmurent avec l’eau,

Le chant du vent,  d’une drisse ou d’un vol d’oiseaux.

.

Le saut d’un poisson, et voire le passage  des nuages

Suffit à me mettre  en  haleine,  parfois, d’avantage

Sur Terre, il y a trop  de  signaux, trop d’infos :

Je nage dans  les  images, si ce n’est les mots.

.

Parfois, c’est trop,  alors,  je me sens saturé :

Manque d’attention : rien n’est plus capté.

Ici tout évènement est vivant et parlant,

Utile à son cerveau, en lui, s’ancrant :

Magie de perception qui  déforme

Moindre changement de forme.

.

Sur ce fond paré de sa nudité,

Se concentrent mes pensées,

Et mes émotions s’impriment

En joies ou  brumes  chagrines.

Elles remplissent mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

.

Extension

.

Moindre événement en mer

Est un temps fort de la journée,

Hormis tous réglages des voiles

Changement  d’amure, repas,

Le rangement  et  la sieste.

.

Sûr qu’on ne croisera pas

Une baleine  tous les jours,

Un cargo, c’est plus fréquent,

Surtout à l’approche  des côtes

Ou encore la traversée des rails.

.

L’envoi du spi demeure toujours

Un événement car il faut déjà que

Toutes les conditions soient réunies ;

Barbecue sur bateau en est un autre

Parfois trop de vent pour l’allumer.

.

On ne retient, de l’immensité de la mer, que sa platitude, désespérante.

Plate, vous en êtes certain ! Vraiment, vous m’épatez … vous m’épatâtes :

La mer est habitée, la mer est animée, la mer est secouée, la mer est hantée

Il suffit de bien l’observer, de bien l’aimer, se montrer un minimum patient.

Combien de dauphins y aurai-je rencontré, sans compter de… marsouins !

Et puis, croiser un autre  voilier, que l’on  a vu au loin, échanger avec lui,

Ne sont-ce pas événements extraordinaires, égayant votre croisière !

.

En haute mer, les événements sont rares :

Il nous est arrivé de croiser un  gros cargo

.

Le plus impressionnant aura été, une baleine

Qui a longé notre voilier, nous a accompagné.

.

On aurait dit un sous-marin, sa taille dépassant

Largement notre bateau pourtant de douze mètres

.

Un coup de queue sur le flanc, aurait fait des dégâts :

A posteriori, je n’ose y repenser, si c’était un naufrage.

.

.

204 – Calligramme

 .

ÉVÉNEMENTS

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait  *   passer à côté d’extra* ordinaires

Vies  *     sous-jacentes, qui s’y dé  *  roulent,

Sans   *    parler changements temps   *   en l’air,

Et en   *     surface tous  mouvements de  *   houles.

Vrai      *    que ce ne sera pas Hollywood    *    Dallas,

Actions   *     ne s’enchainent pas grande      *   vitesse,

Il y en a   *      peu ou pas d’histoires de       *     fesses,

Vacarme   *     d’images, silences rem       *        place,

 Et vous     *     êtes seul face au vide      *        océan.

On peut     *    comparer la mer à     *        désert,

Qui la voit   *   à une télévision    *     voit rien

Lors qui       *     la traversera    *   voit tout.

EXTRAORDINAIRES,

Nos sens    * aux aguets     *    captent

Moindre     *  événement   *    anodin

Lit toutes   *     surfaces     *    d’eaux,

Comme la  *    prévision   *      météo.

Sur  voilier *    sur  la  mer  *     des vies

Grouillent  *     de nulle part   *     partout.

Ah ! Tiens  *     voilà troupe de     *   dauphins

Accompa    *      gnent instants de     *    traversée.

LORS EN PLEIN MER 

Ah ! Tiens   *        voilà que trois fous       *    de Bassan

Passent      *           au-dessus notre mât         * plongeant.

Ah tiens     *            voilà un souffle de grosse      *     baleine,

Giclant       *             geyser eau aspirés bouche        *       pleine.

Je me sens  *              comme attiré par toute vie          *     intense,

Me trouve    *               inspiré  par  nombre signes           *   existence.

Et mes sens  *                sont aux aguets, murmurent           *   avec l’eau,

Le chant du  *                vent  d’une drisse, ou un vol             *    d’oiseaux.

Le saut d’un *                poisson, et  voire, le passage             *  des nuages

Suffit à me  *                 mettre  en  haleine,  parfois               * d’avantage

Sur Terre   *                il y a trop  de  signaux, trop               *     d’infos :

Je nage      *               dans  les  images, si ce n’est              *   les mots.

Parfois      *               c’est trop,  alors  je me sens             *     saturé :

Manque   *               d’attention rien n’est plus             *       capté.

 Ici tout    *               évènement est vivant et             *     parlant,

    Utile        *              à son cerveau,  en  lui             *   s’ancrant.

Magie     *              de  sa  perception              *  déforme

Moindre *              changement de           *      formes.

Sur ce     *             fond paré de           * sa nudité,

Se con    *             centrent           *     pensées,

Mes émo  *         tions          * s’impriment

En joies ou  *    bru  * mes  chagrines.

Elles remplissent   mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Une méduse, peut-être,

En pleine rétractation

Voire un bel encrier

Ou un pot à sel ?

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

 .

Symbolique

 .

Étrange animal venu des fonds marins

La méduse est constituée de 95% d’eau.

Fille de la Lune et des Océans,

Symbole du Féminin Sacré unissant

À la fois Vénus, et Neptune et la Lune.

Elle est Eau, « mémoire des mémoires ».

Psyché profonde, viscérale, et archétypale.

.

Mythologie regorge de textes à son propos,

Ses tentacules urticantes et paralysantes

Servent à piéger nombre de leurs proies.

Il est dit que la méduse pétrifie celui

Qui osera mettre la main sur elle.

.

Incarne ce qu’il y a de plus beau

Dans le Féminin, le charme,

La beauté, la douceur, la vie

La  sensualité, et  l’amour,

Et ce qu’il y a de plus vil :

La haine,  la vengeance,

La destruction, la folie,

La fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

.

Descriptif

 .

204 – Évènements extraordinaires, en mer  

Alignement  central / Titre  analogue/ Thème  croisière

Forme  en ovale /  Rimes  égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : méduse / Symbole de fond : pot-à-sel

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

.

Symbolique 

 .

Le sel donne du goût aux aliments

Et permet en outre de les conserver.

Symbole de : la pureté, préservation,

Tout autant que d’altération, alliance.

.

Le sel reste un produit, très apprécié,

Et très consommé parce qu’il relève

Les goûts de toutes les nourritures

Et vertus de préservation des aliments

Ont été à l’origine d’échanges importants

Entre différentes civilisations de l’antiquité.

.

On lui attribuait d’éloigner le mauvais œil.

Cependant, et malgré toutes ses qualités,

Il revêt, aussi, dimension destructrice.

En effet, le sel dessèche, le sel ronge,

Le sel altère, rend l’eau imbuvable.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sel

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Événement que ce soit en mer, à terre

Constitue le sel de l’existence, errance,

Ils donnent du goût, du piment à la vie

Sans lui elle ne serait que morne, ennui

De sel, dans la mer, il n’en manque pas,

Au point de rendre ses eaux impropres,

Ingestion journalière, voire épisodique

Mais, au sens figuré, toutes analogies,

Si ce n’est métaphores … métonymies,

Sont permises, événements compris.

 .

.

Face à la méduse : médusé !  

.

Scénario 

.

 On ne distingue souvent rien de la mer, étant  immense et plate,

parfois un dauphin égaré se risque à venir nous saluer, en jouant,

la cerise sur le gâteau, devinez sa taille, c’est un grand cachalot !

 .

.

Visuels et textuels  >> 

203 – Lumières en mer : bateaux pêcheurs

Visuels et textuels >> 

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée :

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour être sûr, de les éviter !

 .

Transperçant la clairvoyance des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau qui sort … face au soleil levant,

Apparait en pleine brume comme le fantôme errant.

 .

Bateau de pêche, venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière, trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets qu’ils ont pris de la campagne.

.

Lors le soleil découvre  un coin de son voile … jauni,

Le vent mollit, la vitesse tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met à dérailler très fort, en vain,

Nous voici stoppés : il faut reprendre barre en main.

.

Lors faut reprendre de la vitesse, pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra de suite  et  de trente degrés,

Deviendra désemparé,  désarmé, comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se faire éperonner par chalutier.

 .

Quelques minutes plus tard, un scénario identique :

Et  les mêmes procédures  et  jusqu’à la fin du quart,

Quand les distances, les vitesses, caps … des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant, louvoiements  des navires,

Vrais trompes-l’œil, leurs lumières  vous chavirent,

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

 .

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

.

Extension

.

Hallucinant, le terme

Ne serait pas trop fort,

Comme  lumière, la nuit,

Au raz de l’eau qu’on prend

Pour  celle  d’un  bateau  mais

Qui monte peu à peu dans le ciel

Et se révèle être, un quart d’heure

Plus tard, un simple lever de Lune !

.

La nuit, tout près des côtes et des ports, quoi de plus évident

Que de se rapprocher, de croiser, de rencontrer des pêcheurs,

Qui ont jeté leur filet, derrière leurs bateaux, voire sur le côté.

Ce n’est d’ailleurs pas tant le bateau qu’il faut éviter, que filet,

Parfois ils sont deux bateaux de concert avec le filet entre eux.

C’est le piège, et il vaut mieux les éviter, passer au loin d’eux !

Entre les feux des positions, des mouvements, et pour le pont,

C’est pas toujours simple de deviner, ce qu’ils font,  où il vont !

Et ce d’autant qu’ils sont nombreux et qu’ils tournent en rond.

.

Véritable armada de bateaux de pêche nous croisons

Jusqu’à nous trouver, soudainement, en plein milieu :

Peut-être traversions-nous un grand banc de poissons

À nous de les évitez : ne dévient avec leurs pleins filets.

En général en pleine mer les bateaux se font plus rares

Vingtaine tout autour de nous, c’est comme guirlande,

Nous aurions dû les contourner mais faute d’anticiper,

Nous voilà coincés, contraints à rapidement en sortir.

.

.

203 – Calligramme

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée.

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au  L voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé  U   le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour  M    être sûr, de les éviter !

Transperçant la clairvoyance   I     des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue   È      plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau   R        qui sort  face au soleil levant,

Apparait en pleine   E       brume comme le fantôme errant.

Bateau de pêche    S        venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands  *         criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière   E        trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets    N      qu’ils ont pris de la campagne.

Lors le soleil découvre      *       un coin de son voile… jauni,

Le vent mollit, la vitesse     M    tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met       E     à dérailler très fort : vain !

Nous voici stoppés, il faut    R       reprendre barre en main.

Lors faut reprendre de la      *      vitesse pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra      B    de suite et  de trente degrés,

Deviendra désemparé       A       désarmé comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se      T     faire éperonner par chalutier.

Quelques minutes plus     E      tard, un scénario identique:

Et les mêmes procédures      A      et  jusqu’à la fin du quart

Quand les distances, vitesses    U     et les  caps des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits    X    vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant  et les louvoiements  des navires,

Vrais trompes-l’œil, leurs lumières vous chavirent

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Evocation  

.

Flacon de parfum avec bouchon

Pelle pour ramasser poussières,

Partie  supérieure  d’un  phare :

Trois feux de route du bateau

.

Voir le feu vert voilier indique

Le côté tribord sur tous bateaux :

 «Vert sur vert veut dire tout est clair 

Et rouge sur rouge : tout bouge !»

.

Symbolique 

 .

Les feux de navigation

Permettent,  pendant  la  nuit

Ou lorsque la visibilité est réduite,

D’apercevoir de loin la présence d’un navire

Ou de communiquer votre position : détresse.

.

Ils facilitent donc la navigation et préviennent

Les  accidents  en mer. Feux tribord / bâbord.

Ils  s’installent aux  deux  côtés  du  bateau :

Droite vert /tribord, gauche rouge/bâbord

Et projettent une lumière ininterrompue.

.

Ils permettent de déterminer de quel côté

Provient le bateau qui se dirige vers vous

Et par conséquent, détermine la priorité.

orange-marine.com/content/97-feux-de-navigation

.

.

Descriptif

 .

203 – Lumières en mer : bateaux de pêche

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme droite  /  Rimes  variées  / Fond approché à forme

Symbole de forme : feux-navig / Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Voir le feu vert de voilier indique

Le côté tribord sur tous les bateaux,

Aujourd’hui, ce sont des feux électriques,

Mais hier, des lampes tempêtes, à pétrole.

 .

Symbolique 

.

La lampe représente

Un  point  de lumière,

Dans  toute  obscurité.

Par analogie symbolise

L’entendement       dans

La   confusion  mentale,

Ou encore  la  révélation

D’un savoir enfoui, caché.

Et d’ailleurs,  l’expression,

« Éclairer    sa    lanterne« ,

Signifie clarifier quelque chose,

Exprime cette notion de savoir dévoilé.

Modifié : source : 1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des feux, des côtes, en approchant

L’on en verra, beaucoup, forcément

Ne serait-ce que ceux éclairant villes

À distinguer repères navigant, utiles.

.

Ils seront tous fixes mais s’ils bougent

C’est qu’il s’agit de bateaux mouvants.

Vert sur vert ou bien rouge sur rouge,

Leur feux indiqueront route et priorité.

.

Quand ils viennent  d’un peu partout,

En sortant ou rentrant, de leur port,

Avez une impression  encerclement,

Ou comme venant vous capturer.

Il n’y a pourtant aucun danger,

Suffit savoir repérer, décoder,

Pour être en bonne sécurité.

 .

.

Petit bateau de pêche en mer

.

Scénario

 .

Un bateau de pécheurs avec son haut feu de proue et bas de poupe,

éclaire ses filets au moment de remonter pour voir poisson pêché,

au petit matin, fatigués, à la fraîche, revenir au port, débarquer.

 .

Visuels et textuels >> 

202 – Comme compagnons : poisson, oiseau

Visuels et textuels  >>

.

L’homme en dernier

Prédateur,  autorisé,

Motorisé, suréquipé,

Perturbe  l’équilibre,

Naturel, par son seul

Intérêt, profil argenté.

.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

.

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

.

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux.

Homme est avide de sensations

Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle.

.

Avons  pour seule  compagnie

Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Extension

.

L’homme, de trop ! Non quand même

Car nous sommes  aussi des animaux,

Et peut-être même  que des animaux :

Comment imaginer mer sans poissons

Et pourtant, cela peut bien arriver,

Par la surpêche et la pollution.

.

Qu’en pensent les poissons,

Qui étaient là avant nous,

Ne nous demandant rien.

Les poissons sont difficiles

À détecter lors eaux profondes

Sauf avec radars sondeurs spéciaux

Impossible de pêcher sans canne, filet.

.

Nous savons bien que les petits poissons

Nourrissent grands, chaine alimentaire,

Et cela, depuis la nuit des temps,

Se renouvellent sans cesse

En équilibres parfaits.

.

Nuée d’oiseaux, de goélands, de mouettes, accompagnent voilier au départ.

L’un d’eux vient se poser sur le balcon arrière et la bouée de sauvetage !

Est-il fatigué, ou simplement curieux, voire familier : on ne la saura,

Alors qu’un poisson nous a aura pris en filature, en suivant sillage.

C’est occasion rêvée de mettre déjà à l’eau notre ligne de pêche

Une fois dans l’assiette, sera-t-il encore notre compagnon.

À vrai dire, je doute que non… mais il l’aura cherché.

La vie n’est pas juste, on ne mange pas d’oiseaux

Lors poisson est une nourriture délicieuse.

.

Si nombre oiseaux marins se nourrissent

De petits poissons, l’inverse n’est pas vrai.

.

On les voit arriver, planant au raz de l’eau,

Plongeant soudain sur leur prise de choix.

.

Les oiseaux sont par bandes, par dizaines,

 Quand les poissons par bancs : des milliers.

.

Au large, oiseaux sont de plus en plus rares,

Poissons restent mais se mangent entre eux.

.

C’est bien en mer, d’en voir de temps en temps,

Cela prouve au moins que la vie existe en océan.

.

Et puis, d’où venons-nous, sinon d’eux, ancêtres,

De tout ce qui vit sur Terre suite à leur évolution.

.

.

202 – Calligramme

 .

L’homme,                        en dernier

Prédateur,                   autorisé,

Motorisé,            suréquipé

Perturbe          l’équilibre,

Naturel,         par son seul

Intérêt,         profil argenté.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

MES COMPAGNONS 

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

POISSONS,

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux :

Homme est avide de sensations

 Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle :

OISEAUX !

Avons  pour seule  compagnie

 Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Forme

.

.Réduction

.

202 4

.

Évocation 

.

Un rat vu de dos,

Ou un oiseau plongeant

Une arête de petit poisson

Je pencherais pour ce dernier.

 .

Poisson vivant, poisson nageant

et soudain, un poissant péchant

et ensuite un poisson mangeant,

forme arête correspond au fond

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique

.

L’arête

Attire l’attention

Sur un environnement

Discutable qui a atteint

Et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé

Décharner, user.

.

Il est temps de reprendre

Sa vie en main, matérielle et affective,

Et de se recentrer sur des satisfactions.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est mise en évidence.

.

On a à « avaler » une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

Descriptif

.

202 – Mes compagnons poissons, oiseaux

Alignement  central / Titre  absent / Thème  croisière

Forme conique / Rimes  variées /Fond accordé à forme

Symbole de forme : arête  / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

202 6

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique 

.

La richesse du symbolisme

Du poisson est incomparable

Au niveau de l’histoire des significations

Et de l’emblématique, il a eu une grande

Incidence sur l’imagerie chrétienne.

.

Il est, intrinsèquement, lié à un des

Éléments essentiels de la création

C’est-à-dire l’eau,  élément qui,

Constitue en même temps

Premier  principe vital.

.

Aux peuples antiques

Cette  signification

Du  poisson reste

Antinomie

Duale liée  

À la mort et

À la naissance.

lefrontal.com/symbolique-du-poisson

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nombre de poissons gravitent autour du bateau

L’on ne les voit guère, mais l’on sait qu’ils sont là

Et on ne pourra en pêcher qu’à la tombée du jour

Lors ils remontent à la surface pour faire un tour.

.

Il nous est arrivé croiser  une famille de dauphins,

Qui se sont fait une joie de nous suivre un moment

Improvisant comme danse aquatique en sautant,

Et leurs cris nous interpellant avec joie, entrain.

 .

.

Dauphin compagnon de mer

.

 .

Scénario

.

Au départ, près de la côte, une nuée de goélands nous accompagne,

l’un d’eux se pose sur notre bouée pour nous saluer une dernière fois,

avant de laisser place au poisson nageant gracieusement en sillage.

 .

Visuels et textuels  >>

201 – Je ne suis plus qu’un point à l’horizon !

Visuels et textuels  >> 

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux  de  repères.

Lors mon voilier avance

Sous  les effets de brume,

Où, sans  un  vent requis,

Vague chatouille la coque

En formant vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, espace contraint environnent,

Usage, routine,  actions répétées qui façonnent.

 .

L’on nous aura laissé partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche,  comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà  qu’il me réveille

En son courant, tout haletant, pour  son rayon vert !

 .

Derniers oiseaux, marins, me saluent, sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur de cet infini !

 .

Faire le vide en soi : s’abandonner, solitude intime,

Qui décape son foie, lave le cerveau,  espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi tout cela rime.

 .

J’adore ces étonnants instants où la mer vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est  charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme spirituelle.

.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire  et d’autant

Et ses vagues me bercent son air me  rend plus vivant.

 .

À la noirceur de la nuit, s’ajoute la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage  en douceur, avance, glisse.

 .

Tandis que le vent monte  et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout  mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers  dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre,  impossible de communiquer !

 .

Attention, durant ses quarts, pas d’écarts car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  ne viendrait me repêcher :

Ne suis informé de ce qui se passe d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir revient liens renoués.

.

Partir, longtemps, pour goûter au plaisir, sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un  débutant : pas donné.

.

.

Extension

.

Au départ de croisière, en longeant la côte, on voit encore le  flanc ;

Soleil baissant, en fin d’après-midi, on n’aperçoit plus que les voiles ;

Pour finir, on distingue à peine un point dans l’axe du soleil couchant.

Ce n’est pas la côte qui recule, c’est moi qui la quitte, volontairement.

Ce n’est pas que je sois perdu, à la dérive, ce n’est qu’éloignement

De tout ce que j’ai laissé derrière moi : femme, enfants, soucis.

Je sens le poids de ma solitude mais légèreté de ma liberté.

.

 l’horizon, plus de balise, plus rien du tout

On ne voit plus la côte,  on ne voit que l’eau,

Sur 360 degrés  autour de soi  et  du bateau,

De quoi se croire perdu, de n’en voir le bout !

.

Il n’y a rien qui attire l’œil, à part  les nuages,

Et beau soleil qui nous fait de l’œil entre deux

Le vent régulier nous fait avancer à 5 nœuds,

 Le temps semble s’être arrêté sur une plage !

.

Il ne sera plus question de revenir au port,

Jours calendaires se profilent pour Acores

Que je sois heureux ou non, faut s’y faire :

Il n’y a plus que moi, le bateau et la mer.

.

.

Épilogue   

 .

J’adore d’étonnants instants

Où la mer vous prend à témoin

D’un vide  dans  votre existence !

***

La vie  durerait  quelques  printemps,

L’hirondelle est charnelle, ici, me ravit,

M’étonne et fascine mon âme spirituelle.

***

La mer me porte et m’emporte et m’inspire,

Bien que ses vagues me bercent doucement,

Son air me rend plus heureux … plus vivant.

***

Tout ce qui s’éloigne de la Terre, du Continent

Deviendra, progressivement, point à l’horizon,

Jusqu’à disparaitre au-delà comme inexistant.

***

Des fois, cela fait grand bien, d’être loin et seul :

Premier pas, premier mille marin, coute un peu,

On peut continuer, revenir, faire comme on veut.

.

.

201 – Calligramme

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux *  de repères.

Lors mon   J voilier avance

Sous son     E      effet brume,

Où, sans        *         vent requis,

Vague cha     N          touille coque

En formant    E            vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu    S       tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, es  U    pace contraint environnent,

Usage, routine,  act    I     ions répétées qui façonnent.

L’on nous aura laissé   S   partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous    *   tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la   P  mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche    L    comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà   U     qu’il me réveille

En son courant tout haletant, pour      S  son rayon vert !

Derniers oiseaux, marins, me saluent,    *    sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois    Q    dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant   U      à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur       ‘     de cet infini !

Faire le vide en soi est s’abandonner         N solitude intime

Qui décape son foie, lave le cerveau            *   espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi         P   tout cela rime.

J’adore ces étonnants instants,  où la mer    O      vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est      I        charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme    N      spirituelle.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire   T       et d’autant :

Et ses vagues me bercent son air me      *      rend plus vivant.

À la noirceur de la nuit, s’ajoute       À    la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif      *       compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage       L     en douceur, avance, glisse.

Tandis que le vent monte      ‘       et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout      H    mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers    O      dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre     R     impossible de communiquer !

Attention, durant ses quarts,   I   pas d’écarts, car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  Z     ne viendrait me repêcher.

Ne suis informé de ce qui se passe  O  d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce   N  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir  *  revient liens renoués.

Partir, longtemps pour goûter au plaisir, *   sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un *   débutant : pas donné.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

201 4

.

Évocation 

.

Une balise maritime,

Sans feu de signalisation,

Parfois visible  en  balisage,

Par ses deux couleurs choisies.

Je suis devenu  comme un point

Sur une balise  noire et rouge :

Mais parfois visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

.

Symbolique

 

Une balise est, par définition, un point fixe

Tant à quoi servirait une bouée qui dérive,

Et même un voilier  au mouillage bouge

Autour de son ancre ou de son attache

En pleine mer, un bateau, avancera,

À disparaitre  au-delà de l’horizon,

Et réciproquent, la côte du départ

Si grand soit-il, ferry, ou cargo

Il n’est qu’un point évanescent

Coque de noix en l’immensité

De l’océan  relié au monde

Terrien par des réseaux

D’ondes  et  d’images,

Prouvant existence,

Croisant  bateaux

En sens inverse,

Qu’il approche

Ou  qu’il évite

Selon le cap

L’humeur,

Ardeur

Peur

V

.

Descriptif

.

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme conique /  Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : balisage

.

.

Fond

.

Évocation

.

201 6

.

Je suis devenu comme point

Sur la balise  noire et rouge :

Et, parfois, visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

  .

 Symbolique 

 .

En domaine maritime,

Le balisage désigne l’ensemble

Des marques ou balises fixes ou flottantes

Placées en mer ou à terre qui indiquent aux navires

Les dangers et le tracé des  chenaux  d’accès aux ports et abris.

.

Le balisage désigne également les règles (formes, couleurs)

Qui doivent être utilisées pour concevoir les balises.

Le balisage respecte, dans l’ensemble des pays

Ayant une façade maritime, les règles.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nos repères terrestres, traits de côtes, estrans

S’évanouissent, disparaissent progressivement,

Nous laissant abandonnés, comme en isolement

Sans aucune possibilité de localisation d’avant !

 .

La courbure de l’horizon s’accentue tout autour

Et le temps s’arrête en attendant la fin du jour,

Je me voyais grand sur grand bateau au port

Ici, si minuscule que je crains pour mon sort.

 .

.

De terre, on ne voit qu’un point.

.

Scénario

.

En milieu de journée, on me voyait encore  bien de la côte bretonne,

fin de journée, ma voile se réduisait à peau de chagrin en triangle,

au coucher de soleil on ne me distingue plus, un point, c’est tout.

 .

Visuels et textuels  >>

200 – Bouteille à la mer j’ai mis toute ma vie

Visuels et textuels >> 

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux,

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte en est un,

Texte écrit de ma main,

Confié à son bon soin.

À la mer j’y  aurai mis

L’essentiel de ma vie,

Comme véritable enfer,

Dans beau bocal de verre

Qui  sera  mon seul espoir,

De sortir d’un tel trou noir,

Où je nage en  vrai marasme,

Me noie dans mes fantasmes,

Pour ma liberté, conditionnée,

Par quelqu’un, pour la trouver

Avant qu’il ne soit … trop tard,

Que  l’on me range  au placard,

Mort pour rien,  pour l’éternité

Avec âme noire,  à sauvegarder,

À présent que je viens de boire,

Son vrai contenu,  jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais  je la remplis

De courte lettre  avec trois  plis,

Où j’ai mis ma photo, pour voir

Qui je suis, voire  qui j’étais, ici,

Avant  que  l’on  me   débarque,

En ile,  quasi déserte, inhabitée

Où je m’ennuie  jusqu’à mourir,

De n’avoir un seul de mes amis,

Avec lequel j’aurai pu  partager

Ma vie et, qu’ici, je vous confie.

.

.

Extension

.

La découverte «Bouteille à la mer»

Aujourd’hui, plutôt signe de pollueur,

Avec tous les moyens de communications

Dont nous disposons, n’est plus qu’un mythe.

.

Confier à la mer, situation naufragé, désespéré,

Ne correspond plus à rien  bien qu’image demeure,

Comme dernier appel au secours, preuve d’existence,

Avec décalage dans le temps et qu’on confie au destin.

.

Mais il arrive encore que certaines atteignent leur but,

Sur une plage lointaine  même que l’expéditeur obtient

Une réponse de l’inquiet trouveur, et pour le rassurer.

Le téléphone, le chat, le Sms, toutes les messageries

Sont tout de même plus rapides et plus efficace.

.

Ils leur manque ce coup du sort, du hasard,

De l’aventure qui font tout le piquant

Bouteille à la mer, marqueur des courants

Et des dérives de l‘océan par rapport à l’endroit

Où elle a été lancée. Il est vrai qu’on fait mieux !

.

Une bouteille à la mer est comme un appel au secours,

Adressé à quelqu’un qui aurait la chance de la trouver

Échouée sur une plage ou sur des plus hauts rochers.

C’’est plus un fantasme, de nos jours, qu’une réalité,

Mais les messages  qu’on y trouve, sont émouvants,

Même si la date de péremption est bien dépassée,

Et il arrive, miracle qu’on retrouve l’expéditeur.

.

Il fut un temps où l’on trouvait très poétique

Sinon romantique, voire parfois dramatique,

De ramasser une bouteille en verre sur plage

Avec, de temps à autre, un message sibyllin.

.

Aujourd’hui, sont en plastique, par milliers

À ce point qu’on les qualifient de pollution :

Il faut croire que les temps ont bien changé,

C’est plus homme à sauver : planète entière.

.

Le soi-disant message n’est plus à l’intérieur,

Mais à l’extérieur, n’est pas dû à un naufrage,

Quelqu’un s’étant réfugié  sur une ile déserte :

Il est juste marqueur d’une future catastrophe.

.

.

Épilogue

.

Bouteille à la mer : un classique des naufrages,

Que n’aura-t-on fantasmé sur elle, d’imaginaire

Quelques humains prisonniers d’une ile déserte,

Qui n’ont d’autre moyen pour lancer au secours.

***

Aujourd’hui avec la multiplication des réseaux,

C’est la bouteille et son message qui sont noyés,

Aussi, de découvrir un tel objet,  surgi du passé,

Sur une plage est changement d’époque  assuré.

***

Un tel moyen subsiste sous forme métaphorique,

On ne cherchera plus à sauver sa peau : ses écrits

Non pas qu’ils risquent d’être noyés : être ignorés

Ce qui risquerait d’arriver à  «Éclats d’existence».

***

La bouteille aura pris la forme  d’un site numérisé

Quelque lecteur, éditeur curieux, voire par hasard,

Sera amené à découvrir, parcourir voire apprécier,

Facteur chance est aussi important que contenance

***

Il en est ainsi de milliers de manuscrits, autre écrits.

Ce n’est plus une bouteille à la mer : mer de bouteilles.

Il y a tant et tant d’informations  et de désinformations

Qu’on va pécher pour trouver la perle rare, bien cachée.

.

.

200 – Calligramme

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte  en est un,

Texte écrit  de  ma main,

Confié à son  B    bon soin.

À la mer j’y    O    aurai mis

L’essentiel,      U    de ma vie,

Comme véri       T    table enfer,

Dans beau bo      E      cal de verre

Qui  sera  mon       I         seul espoir,

De sortir d’un          L        tel trou noir,

Où je nage en            L      vrai marasme,

Me noie dans              E      mes fantasmes,

Pour la liberté,             *          conditionnée,

Par quelqu’un,             À        pour la trouver

Avant qu’il ne soit        *                  trop tard,

Que l’on me range        L               au placard,

Mort pour rien,            A          pour l’éternité

Avec âme noire,            *          à sauvegarder,

À présent que je           M        viens de boire,

Son vrai contenu,         E           jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais         R            je la remplis

De courte lettre avec     *                 trois plis,

Où j’ai mis ma photo    M                pour voir

Qui je suis, voire qui      A              j’étais, ici,

Avant que l’on me           *          débarque, en

Une ile quasi déserte      V               inhabitée

Où je m’ennuie jusqu’     I               à mourir,

De n’avoir un seul de       E             mes amis,

Avec lequel j’aurai pu      *                partager

Ma vie et, qu’ici, désespéré …  je vous confie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

200 4

.

Évocation 

.

Forme de bouteille, c’est sûr,

Mais avec un message expansé

Par un bouchon  de coquillages

Mais le papier est resté intact.

.

Pour une bouteille, c’en est bien une

avec le bouchon cerné de coquillages

ce qui ne dit pas qu’il y a un message,

mais sûr que forme/fond, font croire !

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

.

Symbolique 

.

Bienvenue au pays

Des bouteilles à la mer.

Le site des retrouvailles

Des plus improbables

Ce site est pour nous tous

Qui recherchons quelqu’un

Que nous ne connaissons pas

Encore qui nous manque déjà,

Ou tout simplement, quelqu’un

Que nous avons perdu de vue

Parce que la vie aura parfois

L’habitude de passer sans

Voir les autres s’éloigner.

labouteillealamer.fr

.

Descriptif

 .

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  droit / Thème  Bateau

Forme droite  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : message

.

.

Fond

.

Évocation

.

200 6

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

 .

Symbolique 

 .

Rendues célèbres

Par la littérature,

Bouteilles à la mer sont connues

Du grand public pour servir de moyen

D’appel  aux  naufragés sur île déserte,

Mais le principe  de la bouteille à la mer

N’est pourtant pas qu’invention littéraire.

.

Des «bouteilles à la mer», qui ne sont pas

Toujours  nécessairement  des  bouteilles,

Qui peuvent être abandonnées ailleurs

Qu’en mer, sont utilisées également

Dans la réalité. Les messages

Sont parfois codés, ou effacés,

Incompréhensibles.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On n’en jette plus depuis bien longtemps

Trop lent, trop archaïque, trop aléatoire,

Pour un message à croire, reçu en différé.

.

Et pourtant, l’expression demeure intacte,

Changeant de contenant, voire de contenu,

 Perdant au passage tout son aura, mystère.

.

On ne l’emploiera plus qu’en son sens figuré

Ou pour y introduire une maquette de voilier

Par contre des bouteilles plastiques abondent,

Polluant mers et plages partout dans le monde.

 .

.

C’est la mer aussi en bouteille

.

Scénario 

.

Bouteille à la mer recueillie par une enfant, esquisse de peintre.

Bouteille à la mer, imaginaire flamboyant au coucher de soleil.

Bouteille à la mer, échouée sur plage : avec ou sans message ?

 .

Visuels et textuels >> 

199 – Puffin prisonnier de ligne en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

.

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que c’est fait,

Sous spi dans le vent

Et, il  aura  attendu,

Précieux  moments,

La Terre est en vue :

Bec trainé tout droit.

.

Affalement du spi sur eau

Ralentissement du bateau,

On tire la ligne,  bel oiseau,

Sur  le pont, volète, pataud.

.

Toc, l’hameçon  l’on  dégage,

Pour lui  ce n’est pas   l’heure

De mourir, pris par un leurre,

Lui souhaitons  un bon voyage.

.

Son vol est si planant, si gracieux,

Au raz de l’eau que parfois maladroit,

Il nous attriste encore, quand on le voit

Tenter de s’envoler en regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau, ne se mange pas.

.

Rappelle-toi  bien, pour la prochaine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin, qu’on n’a plus faim :

Goélands, fous de Bassan, ne se feront pas prendre à ça.

.

.

Extension

.

Et pourtant toute une tribu de goélands,

Quoi de plus rustre et de plus gourmand

Ils ne s’aventurent pas, en mer, aussi loin

Que  les puffins, moins que fous de Bassan.

.

Un « puffin » est comme son nom l’indique

En terminaison un oiseau de mer petit et fin,

Aux canaries, nous est arrivé d’en capturer un

Avec la ligne de pêche à la traine, c’est pas malin.

Le malheureux se débattait avec ses pattes, ses ailes.

.

Il a fallu cinq bonnes minutes, pour le monter à bord,

Sans trop le blesser, en utilisant  une grande épuisette,

Et bien autant pour enlever notre hameçon de son bec.

Il est demeuré en le fond du cockpit un quart d’heure,

Sans bouger avant de s’envoler, étonné d’être vivant.

.

Il a fait, trois fois, le tour du voilier, à tire d’ailes,

Avant de s’éloigner, en rasant de près, les flots

En direction de la côte située à trente milles

Dans le port de Madère, héron à col jaune

Qui s’était  posé sur les flèches des mâts,

À Baltimore, en Irlande,  grand cygne,

Qui sait peut-être un jour, un aigle !

.

Un oiseau marin, un puffin qui va se faire pendre par un leurre,

Celui de l’hameçon au bout duquel  il n’a même pas  de poisson.

Où a-t-il donc été apprendre pécher, celui-là, ou, alors, fatigué,

Pour se donner la peine de vérifier la prise, avant de plonger !

Heureusement qu’on a pu stopper le bateau pour le délivrer.

.

Il n’y a qu’un jeune oiseau, inexpérimenté

Ou alors des plus affamé, pour s’intéresser,

À un leurre qui frisonne, vibrionne sur l’eau

On l’a vu tournoyer en cercle et plusieurs fois

Avant de plonger dessus puis de s’y accrocher.

.

S’il n’y avait eu personne à observer son manège

Il aurait été trainé sur des milles, et se serait noyé

Peut-être, aura-t-il compris sa surprise et méprise,

Tant, une fois monté à bord, il s’est laissé détacher :

.

Il est resté au fond du cockpit un bon quart d’heure

À reprendre ses esprit puis s’y hissé sur  le portique

Avant de s’envoler à tire-d ’ailes pour faire le tour

De notre voilier comme pour nous en remercier.

.

.

Épilogue

.

Un puffin certes est oiseau des plus beaux

Mais pas plus faim,  à en croire  cet oiseau,

Volant en chasse au ras de l’eau, vers proie

Qui frétille sur ligne derrière notre bateau.

***

Il rate une fois, l’on tente de rentrer la ligne

Mais  à la troisième tentative,  s’est fait ferré

Juste temps, présence d’esprit,  de le monter

Dans le cockpit où, pour le moins, il s’agite !

***

Il est bien pris par l’hameçon dans son bec :

L’opération d’extraction s’avère très délicate

Il finit par coopérer  du moins se laisse faire,

Et le voilà, tout joyeux, reparti dans les airs.

***

Je crois, qu’on ne l’y reprendra pas, de sitôt,

La leçon, cette fois, vaudra celle du corbeau,

Le voit virer, virevolter  au-dessus du bateau

On se dit qu’il est sauvé et nous en remercie.

***

Ce n’est pas le premier ni le dernier oiseau,

À se faire leurrer par leurre  au ras  de l’eau,

Les goélands, chez nous, sont plus méfiants

Poissons nageant en surface … stupéfiants !

.

.

199 – Calligramme

 .

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que  P c’est fait,

Sous spi      U      au vent

Et, il aura       attendu,

Précieux     F      moment,

La Terre     I      est en vue,

Bec trainé   N     tout droit.

.

Affalement du  P  spi sur eau

Ralentissement R  du bateau,

On tire la ligne,    I   bel oiseau

Sur le pont, volète,  S    pataud.

Toc, l’hameçon  l’on   O  dégage,

Pour lui  ce n’est pas  N     l’heure

De mourir, pris par  N    un leurre,

Lui souhaitons     I    un bon voyage.

Son vol est si     E  planant, si gracieux

Au raz de l’eau   R  que parfois maladroit

DE

Il nous attriste en   L  core, quand on le voit

Tenter de s’envoler en   I    regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau,  G    ne se mange pas,

Rappelle-toi bien, pour la proc  N  haine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin  E  qu’on n’a plus faim,

Goélands, fous de Bassan ne se  feront pas prendre à ça !

EN HAUTE MER

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

199 4

.

Évocation 

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau, perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Confondre une balise avec un puffin

il faudrait avoir bu plus que de raison,

comme ce n’était pas notre cas, à nous :

forme se différencie totalement du fond.

.

Entre la haute mer et la côte,

On trouve des balises marines 

Et souvent des oiseaux tournent

Autour, c’est le cas aujourd’hui.

.

Symbolique 

.

Ce balisage est essentiel à la navigation.

Une parfaite connaissance des balises,

Et de leur vraie signification reste une

Des conditions de la sécurité en mer.

.

En croisière côtière, jour et nuit,

Il n’y a  pas un mille parcouru,

Sans  avoir  besoin  d’identifier

Une  des   marques  de balisage…

.

En France, dispositif de signalisation

Des côtes : 6 400 aides à la navigation

Selon Service des Phares et Balises

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

equipement-entretien/balise-marine

.

.

Descriptif

 .

199 – Puffin prisonnier de ligne, haute mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  pêche

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : puffin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

199 6

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Symbolique 

.

Puffin

Est un nom

Vernaculaire dont

Le sens en français est ambigu.

Les puffins sont des oiseaux marins pélagiques

Qui  contient également les fulmars, pétrels, prions.

.

Ils sont taxonomiquement proches des albatros.

Ils  passent l’essentiel de leur vie en mer

Et ne viennent à terre que la nuit,

Pour se reproduire.

.

Pour cela, ils se regroupent en colonies,

Préférentiellement sur des îles et îlots.

Ils creusent aussi des terriers.

La femelle ne pond

Qu’un œuf par an.

wikipedia.org/wiki/Puffin

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Jeune oiseau de mer, voit petit poisson

Nageant rapidement à la surface de l’eau

Le fil qui le tient est transparent, invisible,

Et le fait qu’un bateau ne soit pas très loin,

Ne l’inquiète guère, alors, hop : dans  le bec

Si cela avait été une balise : il l’aurait évité !

C’est autant de notre faute que de la sienne,

Maintenant va falloir le hisser, décrocher.

.

.

Bec d’oiseau fin et pointu

.

 .

 Scénario 

.

Le puffin est un oiseau marin pélagique, proche du  fulmar et pétrel,

il taquine ici l’appât de l’hameçon qui brille, s’y fait prendre parfois,

pris dans notre ligne, nous le ramenons au bateau puis le libérerons.

 .

Visuels et textuels  >> 

198 – Pêche dorade-coryphène en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

.

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

.

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

.

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Extension

.

Nous avons là, tableau fort palpitant,

Haut en couleurs, montrant que la pêche

Est un art, sans pitié, quand on la fait,

Sans états d’âme pour la consommer.

.

Coryphène ne rime avec rien,

Rien qu’avec elle-même :

C’est un poisson unique

Qui a une défense exceptionnelle

Offre des sauts spectaculaires hors d’eau.

 .

Poisson caméléon  changeant de couleurs,

Passant du jaune brun au bleu, puis blanc,

Puis pigmentations  rouges, bleues, noires.

.

Nous avons pris des femelles, fines de tête

Alors que pour le mâle, tête plus carrée.

Nous la préparons en filets, dégustons

Avec du riz ou des pommes de terre

Avec un vin blanc : « vino verde »

Un vrai régal, chair si délicate.

.

Il y a plusieurs tailles de dorades coryphènes comme les thons.

Elle a une chair délicate, et, bien cuisiné : tout, en elle, est bon !

En pêcher une, sera presque un miracle, pour apprenti pêcheur,

Que je suis et je n’en reviens pas encore de ma chance ce jour-là.

J’en connais d’autres, ayant pris des grosses : plus futés que moi.

.

C’est pas le tout de pêcher des poissons

D’abord il faudra se limiter en quantité,

Au-delà de trois, on ne sait les conserver,

Ensuite il faudra savoir bien les cuisiner !

.

Cela dit, ce sera un vrai plaisir d’en gouter,,

Accompagné  d’un bon vin blanc, bien frais !

La dorade, en particulier, est poisson préféré,

On n’a laissera pas une miette en notre assiette.

.

.

Épilogue

.

Daurade coryphène est symphonie des couleurs :

 Du gris, du jaune, une touche de vert : étincelant,

Dans l’eau en évoquant une sorte de petite sirène

Qui perdra ses éclats et couleurs, sortie des eaux.

***

Un tel changement, radical, me crée de la peine :

Son halo de lumière s’étant comme envolé en air

Elle perd sa belle danse frétillante et scintillante,

Elle n’est plus qu’un tas de chairs à consommer.

***

Il faut dire qu’on s’en régale  à qui mieux mieux,

Pas besoin de sauces, herbes, épices, exhausteur,

Sa chair s’avère d’une tendre et délicieuse saveur

On ne la pêche qu’en mer chaude, c’est heureux !

***

Sa nageoire dorsale en forme de peigne très fin

Avec ses petites nageoires, latérales et caudales,

Participe de tenue de ballet, sa tête, plongeante,

Fait qu’elle porte comme un casque, coryphène.

.

.

198 – Calligramme

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

MA PÊCHE

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

DORADE-CORYPHÈNE

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

EN HAUTE MER

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

198 4

.

Évocation  

.

Un support pour affiche, informations,

Forme manchot n’étant pas empereur,

Tête plus large, daurade  coryphène

Poisson ne ressemble pas au thon,

.

Un poisson des mers du sud, plus chaudes

avec une grosse tête et des plus arrondies

il n’a ni les couleurs ni les gouts du thon

pour sûr, fond et forme convergent ici.

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

La daurade coryphène, pélagique

Aux couleurs bleues jaunes et vertes

Effectuant des rushs à plus de 80 km/h

Est assurément un des plus beaux poissons

Qu’un pêcheur sportif puisse espérer prendre.

Son corps est fusiforme mais de faible section.

Les males ont un front bombé reconnaissable.

L’œil est en position assez basse, et se situe

Presque au niveau d’une gueule ouverte.

Le nom de ce poisson estimé est issu

 Du provençal daurada, dorée.

top-fishing.fr /poisson/52/1

/daurade-coryphene

.

Descriptif

 .

198 – Pêche dorade-coryphène, haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : daurade / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation

.

198 6

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

Les alevins de poissons

Sont transparents et la pigmentation

Apparaît au cours de leur développement.

Toute la diversité de poissons ne tient qu’à

Un tout petit nombre de pigments colorés :

La mélanine, la xanthine et l’érythrine

Respectivement noir, jaune, et rouge.

.

Ils sont contenus dans des cellules

Spécialisées du derme et épiderme.

Sous contrôle nerveux ou hormonal,

Ces cellules se dilatent, se contractent.

.

Les pigments s’étalent ou se concentrent

Modifiant alors la couleur de l’animal.

Ces magnifiques couleurs ne servent

Pas que d’ornement, ils sont utiles !

aquarium-larochelle.com/le-blog-scientifique/

couleurs-et-motifs-des-animaux-marins

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dorade ou daurade, les deux s’écrivent,

On ne pourra la confondre avec un thon

Tant sa peau, aux couleurs chatoyantes

Lors nageant dans l’eau et à sa surface,

Se rendent  de nature très changeantes,

Devenant pâlissantes, dès hors de l’eau,

Exhausse saveur de sa chair succulente

Dorade, sans doute, parce que… doré

Coryphène, sans doute, car… adoré

Pêcheurs sportifs, fins gourmets

Car en déguster une, me plait.

 .

.

Ligne de pêche à la traine

.

Scénario

.

Belles impressions en l’eau en admirant ses couleurs chatoyantes,

sortie de l’eau, la daurade les perd  pour une robe grise et verte :

n’importe quel pêcheur se dirait fier d’avoir fait une telle prise !

 .

Visuels et textuels  >> 

197 – La pêche d’un thon-bonite en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

.

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

.

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

.

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Extension

.

Pêcher un thon-bonite ou thon-germon

En mer demeure toujours un événement,

Bien plus que des maquereaux communs,

Qui eux, se déplacent par énormes bancs.

.

Le maquereau se pèche sous cinq nœuds

De vitesse du bateau, le thon, au-dessus,

Ainsi  il est important  de tenir compte

De l’allure, l’état de la mer, de l’heure

Le petit matin et fin d’après-midi

Nous semblant plus propices

Pour des pêches à la traine.

.

Il nous est bien arrivé de prendre cinq thons

Dans la même soirée et d’arrêter de pêcher,

Les jours suivants …  pour ne pas gaspiller

La marchandise  car  notre  réfrigérateur

Était trop petit pour stocker davantage.

.

Il nous arrive  de passer  une semaine

Entière sans pêcher  un seul poisson,

C’est pourquoi,  il vaut mieux  avoir

Des réserves à bord, pour le cas où…

C’est bien d’avoir le matériel de pêche

Et apprendre à pêcher tous les poissons.

Il faut aimer le poisson et pas qu’un peu !

.

Thon sur ton, gris sur  gris, couleur du thon, sauf le rouge,

Un poisson sportif, tout en haut de l’échelle, et qui bouge

Mais il s’agit du plus gros car il y en a des plus petits

Qui remplissent nos assiettes, satisfont nos palais

Il est si bon qu’on en perdrait pas une miette

Le pécher, à la traine, n’est pas simple

En apprenti, pêcheur… humble,

Si j’en prends un par jour,

J’ai de quoi survivre.

.

Assez souvent, durant navigation, on laisse

Trainer une ligne avec un hameçon et leurre

On ne sait jamais, en une telle pêche passive !

Mais il n’y a guère de miracle, prise est mince.

.

La pêche active, le bateau stoppé, ne donne rien

Sauf près des côtes : petit poisson, voire un lieu.

Quand on pêche à plusieurs  et canne enrouleur,

C’est une activité  très prenante, voire un sport.

.

À vrai dire, il faudra des astuces quand même,

Déjà pour choisir le bon leurre à bonne heure,

Ensuite, pour manier l’enrouleur si ça mord :

Trop de tirage, vitesse, le poisson décroche.

.

.

197 – Calligramme

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

M A    P Ê C H E

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

D’ U N    T H O N  –  B O N I T E

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

EN     HAUTE     MER

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Forme

.

Réduction

.

197 4

.

Évocation 

.

Un poisson, probablement,

Un poisson, certainement,

Lequel : est-ce un  thon,

Ou simple maquereau ?

 .

Poissons ont presque la même forme

même si au fond, seront tous différents.

ici, c’est plutôt la forme d’un petit thon,

lors le fond et la forme se rejoignent.

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

.

Le thon est prisé des Français

Mais demeure, au grand dam

Des  associations  écologistes,

Symbole  surpêche  mondiale.

Pour aider les consommateurs

À mieux choisir leurs produits

En rayons des supermarchés,

Greenpeace vient de dévoiler

Son classement des marques

Thon respectueuses d‘océan.

francesoir.fr/lifestyle-gastronomie

.

Descriptif

 .

197 – Pêche d’un thon-bonite en haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : thon / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

197 6

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

 .

Dans

 Le monde

Des poissons,

Eau, liens sont déliés,

Et forme estompée, effet

Impressionnismes favorise

La perméabilité, l’abandon,

Dilatation, inflation émotive

Et par lesquels l’être déborde

De lui-même, à se confondre

Avec à conscience de valeur

Qui le dépasse, l’englobe,

L’assimilant à

Condition

Plus générale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Qui dit poissons, dit pêches

Et parfois même : surpêches !

Ça ne risque pas tant qu’on pêche

Avec une canne muni seul hameçon

On ne sait jamais ce qu’on va prendre.

.

Ici, ce sera des thons, germons, bonites,

Qui nous feront quelques délicieux repas.

C’est le soir, à vitesse à plus de cinq nœuds

Qu’un tel thon mordrait à un tel leurre mais

Réserve du sport pour le faire monter à bord.

 .

.

Capture thon albacore en mer

.

Scénario

.

Thon nageant en l’eau, à quoi pense-t-il : à se nourrir ou à exister,

trompé par un leurre en hameçon, le voilà pris par un bon pêcheur

il finira en cuisine, mis à part tête, entrailles, queue, rejetées à l’eau.

.

Visuels et textuels  >> 

196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Visuels et textuels >>

.

Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que  moi, mer, pleine inaction.

.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me penche sur mon exis  tence,

Je tente de faire face à une béance

D’un tel océan des plus immenses,

Où l’air et l’eau, mènent la danse.

.

Retournant à sources, éléments

D’où je viens, vais, assurément

Mouvement, complice … allant

Me berce en  ses bras aimants.

.

Est-il vrai que Nature  m’aime

Non elle m’ignore quand même,

Notre rencontre est fort suprême,

Je la respecte et elle fait  de même.

.

Calme plat, dans  cerveau, galopant,

En bateau où vagues m’enfourchant,

Enfournent, en un seul coup de vent,

Tous délires, tous soupirs mouvants.

.

Au-delà des temps,  vagues d’être,

De mon esprit, mon corps, naitre,

Calme,  tranquille  qu’apparaître,

Détaché de tout,  attaché à l’être !

.

Le mouvement de la houle légère,

Me  rappelle  que je suis  en mer,

C’est bien la seule chose,  misère,

Qui apaise l’âme,  sur cette Terre.

.

Je mourrai dans belles émotions,

Ou en profondes contemplations,

Si pas un seul bateau, à l’horizon,

Calme le vent fou lors  dépression.

.

Mourir n’est plus rien  quand on a

Vrai sentiment de vivre à fond et là

Mon cerveau galopant, irait jusqu’à

Encéphalogramme total : calme plat !

.

.

Extension

.

La Nature m’ignore, pourtant, je la personnifie

Jusqu’à lui donner des intentions… à mon égard,

À celui de l’humanité : c’est sans doute parce que

Je sens que j’en fais partie et que son grand calme

Ou grande colère en moi aussi, sans cesse retentit.

.

Nul ne peut ignorer Nature étant seul en mer

Parce qu’elle est sa seule compagne durant

Des heures et des jours et quand en plus

Il fait nuit et qu’on est désœuvré

Mais bien obligé d’être éveillé

Pour assurer le quart, le cerveau

Se nourrit de fantasmes qu’il produit.

Calme plat, mon cerveau galope, oxymoron.

.

C’est une petite musique intérieure qui se met

À sourdre et à chanter, comme une fontaine,

Dont on n’entendait, jusque-là, l’eau couler,

Contre bruit, éclair, tonnerre d’un cerveau,

Déchargeant anxiétés, angoisses, à délirer.

.

Une lecture peut être lente ou rapide, découpée ou continu,

Mais en aucun cas, elle ne saurait rester, longtemps, passive :

Le cerveau ne fait pas que décoder signes : il interprète les sens

Communs, spéciaux, techniques, figurés, symboliques, possibles.

Ce qui n’empêche nullement sa facilité et sa fluidité et son intérêt.

Si le texte est bien écrit et qu’on n’a point besoin d’un dictionnaire,

À chaque ligne, paragraphe, page, chapitre, sous chapitre et… partie

Mon cerveau se met à marcher, puis à trotter, et, pour finir, à galoper,

Lors je suis pris à fond dans l’histoire au point de ne pouvoir décrocher.

.

Dès qu’il y a une longue période

De calme plat en pleine navigation,

Lecture de livres, romans, est possible,

Pas avec des mouvements, soubresauts !

.

La bibliothèque des livres, en mer, est plutôt

Remplie d’ouvrages  sur croisières, navigations,

Lors chacun prend soin d’emporter quelques livres

Personnels qu’il tient à lire durant moment de repos.

.

.

196 – Calligramme

.

Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que Ô moi, mer, Ô l’inaction.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

 Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me    penche        C           sur mon exis  tence,

Je tente   de faire        A            face  à  une     béance

D’un tel     océan          L             des plus im   menses,

Où l’air      l’eau,           M              mènent  la      danse.

Retour     ne aux           E                sources,      élément

D’où je      viens,           *                vais, assu    rément

 Mouve      ment,          P                complice,       allant

Me ber    çer en          L              ses bras    aimants.

Ce n’est    pas vrai     A          Nature        m’aime :

Non elle  m’ignore   T       mais quand     même,

.

Notre     rencontre        est fort      suprême,

Je la     respecte     M    elle fait   de même.

Calme plat dans     O    cerveau  galopant

En bateau vagues     N        enfourchant,

Enfournent en seul      *    coup de vent,

Tous délires et soupirs    *    mouvants.

.

Au-delà des temps,   C     vagues d’être,

Mon esprit, mon      E      corps, naitre,

Calme, tranquille    R     qu’apparaître

Détaché de tout      V   attaché à l’être.

Le mouvement de  E    la houle légère,

Me rappelle  que    A    je suis  en mer,

C’est bien la seule  U     chose,  misère,

Qui apaise l’âme,         sur cette Terre.

.

Je mourrai dans    *     belles émotions,

Ou en profondes   G    contemplations,

Si pas un seul ba    A    teau, à l’horizon,

Calme le vent fou    L     lors  dépression.

Mourir n’est plus     O      rien  quand on a

Vrai sentiment de    P      vivre à fond et là

Mon cerveau galo     E       pant, ira jusqu’à

Encéphalogramme      *       total calme plat !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

196 4

.

Évocation  

.

Lecteur de livres à lire,

Et d’urgence mais comment

Ai-je fait  pour  en  arriver là :

À me droguer de mes romans !

.

Un lecteur pour sûr, avec de bons yeux,

une pile de livres, sans doute des romans

voilà ce que le calme plat, nous autorisera

accordant ainsi et fort bien forme et fond !

.

Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

.

Symbolique 

 .

L’acte de lecture est défini comme une «sémiose»

Ou signification du texte est fonction du contexte

Et distingué, ensuite, de l’acte de réception

Ainsi que de l’acte de langage …

.

Ces processus sont au nombre de cinq :

Neurophysiologique, cognitif, affectif,

Argumentatif et symbolique.

Pas de détail  ici, sur ces processus.

.

Se reporter …  aux définitions

Qu’en donne les dictionnaires

Faisant autorité en la matière.

.

Descriptif

 .

196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Alignement  central / Titre serpentin  / Thème  nage

Forme  anthropo/ Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : lecture / Symbole de fond : romans

.

.

Fond

.

Évocation 

.

196 6

.

Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

.

Symbolique

.

 Roman est un genre littéraire

Caractérisé essentiellement  par

Une narration fictionnelle et dont

La  première  apparition  peut être

Datée du xiie siècle.

Initialement écrit  en vers  qui  jouent

Sur les assonances, il est écrit en prose

Dès le xiie siècle

.

Et il se distingue du conte ou de l’épopée

Par sa vocation à être lu individuellement

Dynamique au XVIIIe siècle,

Le roman deviendra  un  genre  littéraire

Dominant à partir du XIXe siècle

Depuis, présente, aujourd’hui, un grand

Nombre de sous-genres.

wikipedia.org/wiki/Roman_(littérature)

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

Mon état intérieur et extérieur

Peuvent être, parfois, contraires,

Comme colère froide qui ne laissera

Rien apparaitre, présager, transpirer

Ou bouillonnements de pensées, images

En préludes aux inspirations poétiques

Aux accents émouvants de sentiments

Ou de chants de nature bucoliques.

.

.

Calme : mon cerveau galope !

.

Scénario

.

Mon cerveau en mer, calme plat, demeure tout autant en ébullition,

saute du coq à l’âne, zappe, se concentre image éphémère, idée folle,

ou il se rêve, sur une île bien déserte, à l’ombre, sous un arbre, à lire !

.

Visuels et textuels >>