195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Visuels et textuels  >> 

.

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

.

Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

.

Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais, à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte tous les corps,

Se laisse fendre pour se baigner,

Si  vous la trouvez bonne  encore

En elle, vous irez loin : émerveillé.

.

Fouetté  par ses vagues,  sa chaleur,

Enfants crient,  jeunes s’éclaboussent,

Adultes et vieux y nagent durant l’heure,

En rêvant en elle que chaque rivage pousse

À revenir pour renaitre en sein de leur mère

.

Où ils étaient poisson en une mare hors terre

Où ils n’avaient pour, seul et unique, horizon

Que le noir absolu,  dans  un fluide des sons.

.

Sons qui  e déforment et  s’étouffent en eau,

Toutes  pesanteurs  ne  seront plus  défauts.

Tous les stress s’évacuent   lors on serait nu,

Presque  entre deux eaux flottant est rendu.

.

Brasse dos nage papillon crawlée, planche

Qu’importe votre position  … votre action

Y a quatre éléments de préoccupations :

Air, eau, corps pour poumons étanches.

.

Qui ne connaît bienfaits  bain prolongé

Qui dans sa bulle vous tiendra prisonnier

Pour vous la coincer si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

.

.

Extensions

.

Comment naviguer  dessus la mer,

Sans, de temps…en…temps, se jeter,

À corps perdu, dedans, surtout  quand

Sa température dépasse les vingt degrés !

.

Pour le plaisir  de faire  quelques longueurs,

Pour le plaisir  de chasser  quelques langueurs,

La nage a des vertus thérapeutiques bien connues.

.

La nage n’est pas sport violent comme tennis, foot :

Difficile de se faire une entorse au coude ou au pied

Car la résistance de l’eau et sa souplesse empêche

Tout mouvement brutal et puis, fatigue venant,

Rien ne vous empêche de faire…petite pause,

.

Planche on l’appelle, repartir de plus belle.

Bateau et nage, dans les mers chaudes,

Ne sont en fait qu’un et même loisir.

.

L’eau vous rafraichit quand le soleil vous réchauffe

Et la peau apprécie ces changements d’atmosphères :

Plongeon pour commencer, histoire de se jeter à l’eau !

.

Madère, La Caleta : bassin artificiel avec une plage, à chaque bout.

Ni une ni deux, comment résister à une telle baignade sans risque.

Je m’y sens bien et à tel point que je sors, vers la mer, vers le large,

Mais il arrive un moment où je  me trouve très loin, et … très seul !

Revenir vers le bassin, est ma première nécessité, question sécurité

Quoiqu’il en soit et de la distance et de mes forces, ne pas paniquer,

La mer est calme, il n’y a lors aucune raison, à moins d’une crampe

Pour appeler des secours mais qui ne viendront de toute façon, pas,

Pour finir je rejoins le rivage mais je suis mort de fatigue, exténué !

.

.

195 – Calligramme

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

.

Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

.

Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte   tous les corps,

Se laisse fendre   pour s’y baigner,

Si vous la trouvez  ^  bonne… encore

En elle, vous  ^  irez loin   ^  émerveillé !

Fouetté par   ^ ses vagues,  sa  ^      chaleur,

Les enfants   N   crient, jeunes s’écla    E  boussent,

Adultes et    A    vieux y nagent durant      N     l’heure,

En rêvant   G    en elle que, chaque rivage      ^       pousse

À revenir   E   pour renaitre dans le sein de     ^  leur mère

Où ils       ^     étaient poissons en une mare     P hors terre

Où ils      ^       n’avaient pour seul et unique     L    horizon

Que le     P        noir absolu,  dans  un fluide      E  des sons.

Sons qui  R       se déforment  et  s’étouffent     I    en  eau,

Toutes      O      pesanteurs  ne seront plus     N   défauts,

Tous les    L      stress s’évacuent lors  on     E    sera nu,

Presque     O     entre deux eaux flottant   ^  est rendu.

Brasse dos  N    nage papillon crawlée   ^  ou planche

Qu’importe   G    votre position ou    M  votre action

Il y a quatre   É    éléments de pré  E   occupation,

Air, eau, corps  E   et poumons   R        étanches.

Qui ne connaît   ^    bienfaits  ^   bain prolongé

Qui dans sa bulle  ^  vous ^ tiendra prisonnier

Pour vous la coincer … si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

.

.

Forme

.

.

.

195 4

.

Évocation 

Une carafe pour l’eau à table,

Monument inscription aux morts

Bouteille de vin italien, espagnol,

Protégée par une robe en paille.

 .

Une bouteille, et quel que soit sa forme,

n’aura rien à voir avec une nage en mer.

si par inadvertance, on buvait de l’alcool,

risque s’éloigner surface, approcher fond.

.

Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

.

Symbolique 

.

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente ;

Voir une  bouteille, avec du vin : richesse ;

Voir  une  bouteille  vide : un  petit  incident ;

Laver une bouteille : clarification situation confuse ;

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture ;

Voir une bouteille à la mer : des nouvelles de l’étranger.

Dictionnaire-des-symboles-de-rêve

.

Descriptif

 .

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  nage

Forme  courbe / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : vin

.

Descriptif

 .

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  nage

Forme  courbe / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : vin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

.

Symbolique

.

La vigne est souvent une figuration de l’Arbre de Vie,

Expression végétale de l’immortalité et l’alcool

Est resté dans les traditions archaïques,

Le symbole de la jeunesse et de la vie.

.

Éternelle par les eaux de vie.

Les vins, nectars, hydromels sont

Tous d’origine sacrée, liés au feu céleste.

Liqueur mâle, expression du désir impétueux

Et fécondant, il reste célébré, avec le cheval.

.

Perte ou divagation du corps et de l’esprit

Dans un excès d’ivresse. Joie profane,

Ivresse mystique, associé au sang

 . 

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Nageant en mer, il nous arrive

Des fois, la tasse, buvant

Mais, au grand jamais … du vin,

Et, en plus, dans un verre :

Il faut juste ne pas manquer d’air,

Pour être toujours surnageant,

Sinon, en plongeant, asphyxié

C’est  signe d’ivresse profondeurs

Qui nous dira c’est notre heure

De remonter jusqu’au Paradis

Sans jouir de plaisir exquis.

 .

.

Longue nage en eau tiède…

.

Scénario

.

À Madère, à La Caleta, une longue, large piscine aménagée en mer,

où on peut nager, plonger dans une eau calme tantôt bleue ou verte,

 et même, parfois, en sortir pour se trouver encore plus seul en mer !

 .

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194 – Pensées des gens assis face au voilier

Visuels et textuels  >> 

.

En un port, une marina,

Où nous  étions, amarrés,

L’arrière  contre le ponton,

Il y avait un  quai, en pierre,

Juste au-dessus et en hauteur,

Avec un banc, et, vue plongeante

Donnant, sur le cockpit,  descente,

Lors, même, jusqu’au fond du carré.

J’ai cherché à quoi pensaient les gens,

Assis, là, pendant un bon quart d’heure,

Me projetant, à leur place,  sur leur banc.

Je me suis vu, par leur double truchement,

M’imaginant comme un dialogue entre eux.

.

«Ils ont de la chance, du temps et de l’argent,

Pour posséder un voilier de…quarante pieds

Avec tout le confort tant en mer qu’au port»

«Quelle vie ont-ils eu pour qu’ils soient ainsi,

À voyager, d’une ile à l’autre, sur l’océan.» 

.

Certains, des jeunes couples, se projetaient

Sur nous comme exemple à suivre en tout,

Lors autres un peu  plus âgés maugréaient

Qu’ils n’auraient pas, un tel bateau : trop !

.

Sans parler d’autres qui nous observaient

Vivaient avec nous, presque à l’intérieur,

Ou dans le cockpit, lors prenant apéritif,

Avec amis, voileux et voire avec voisins !

.

Je me suis dit que j’aurais pu être eux,

Je ne l’étais pas, et j’en étais heureux:

J’imagine qu’ils ont d’autres plaisirs,

Les passionnant, en tant que loisirs.

.

À chacun  ses  rêves … finalement,

À chacun d’être assis à son banc

Si, tant vrai que… l’important,

Est ne pas rester sur le flanc.

.

Sur le flanc d’un voilier,

L’eau coule à volonté

Jusqu’à…l’arroser

Corps mouillé.

Sur le banc

Au vent

Sec

.

.

Extension

.

Assis sur un banc à regarder les bateaux

Rentrer  et sortir du port  est comme aller

À l’aéroport regarder les avions… s’envoler

Ici, chacun est propriétaire  de son bateau !

.

Le bateau est synonyme de liberté

De ses mouvements, en mer,

Tout comme la voiture, à terre

Mais la comparaison s’arrête… là.

.

Tout le monde peut avoir une voiture,

Peu se payer un voilier de trente-sept pieds

Avec tout l’équipement et l’armement qui va avec.

Rêve réalisé pour certains, rêve irréalisable pour d’autres,

Indifférence pour la majorité, cauchemar pour ceux

Qui ont horreur de la mer qui leur fait peur,

Sans trop bien d’ailleurs savoir pourquoi,

S’ils n’ont jamais essayé, une seule fois.

.

Il est vrai que de nombreux bateaux

Dorment dans les ports ou les criques

Et que tout cet argent pourrait être utile

À autre chose plus raisonnable mais justement,

Le luxe, est inutile et irrationnel… combien humain.

.

Voilier dans une marina au ponton, à quai

Les voiles ferlées, au vent léger pour les sécher

Qui ne résistera à idée le kidnapper pour voguer,

Sur l’océan, et laisser, à terre, tous  ses tourments.

Plus tard, un jour, j’en louerai bien  un de voilier,

Et qui ressemblera à celui-ci, et voire, à celui-là.

Je peux déjà satisfaire mon envie, en le louant,

Mais c’est quand même mieux, en l’achetant,

 Tellement c’est, à la fois, grisant et reposant.

.

Sur les quais d’une marina, voire les pontons,

Il y a toujours foule de gens qui se promènent,

Regardant votre bateau en air de connaisseurs,

Ou tout simplement d’envie d’être à votre place

.

Il arrive que certains demandent informations,

Concernant le voilier, la croisière, équipements,

Parfois demandent même à le visiter, curiosité,

Pourquoi leur refuser mais faut être concernés.

.

Est-ce à dire  qu’on avait un yacht de luxe : non,

Mais pas un vieux rafiot, juste un vieux bateau :

Une sorte 4/4 des mers au programme complet :

Je crois, qu’aux gens, c’est ce qui leur plaisaient.

.

.

194 – Calligramme

.

Où nous  étions, amarrés,

L’arrière  contre le ponton,

Il y avait un  quai, en pierre,

Juste au-dessus et en hauteur,

Avec un banc, et, vue plongeante

Donnant, sur le cockpit,  descente,

Lors, même, jusqu’au fond du carré.

J’ai cherché à quoi pensaient les gens,

Assis, là, pendant un bon quart d’heure,

Me projetant, à leur place,  sur leur banc.

Je me suis vu, par leur double truchement,

M’imaginant comme un dialogue entre eux.

PENSÉES

«Ils ont de la chance, du temps et de l’argent,

Pour posséder un voilier de…quarante pieds

Avec tout le confort tant en mer qu’au port»

«Quelle vie ont-ils eu pour qu’ils soient ainsi,

À voyager, d’une ile à l’autre, sur l’océan.» 

DE GENS

Certains, des jeunes couples, se projetaient

Sur nous comme exemple à suivre en tout,

Lors autres un peu  plus âgés maugréaient

Qu’ils n’auraient pas, un tel bateau : trop !

ASSIS

Sans parler d’autres qui nous observaient

Vivaient avec nous, presque à l’intérieur,

Ou dans le cockpit, lors prenant apéritif,

Avec amis, voileux et voire avec voisins !

FACE

Je me suis dit que j’aurais pu être eux,

Je ne l’étais pas, et j’en étais heureux:

J’imagine qu’ils ont d’autres plaisirs,

Les passionnant, en tant que loisirs.

AU VOILIER

À chacun  ses  rêves … finalement,

À chacun d’être assis à son banc

Si, tant vrai que… l’important,

Est ne pas rester sur le flanc.

Sur le flanc d’un voilier,

L’eau coule à volonté

Jusqu’à…l’arroser

Corps mouillé.

Sur le banc

Au vent

Sec

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

194 4

.

Évocation  

.

Un pendentif pour un collier

Une pointe  pour lance, flèche

À  l’envers  comme  à l’endroit,

Une coque de voilier et voiles.

.

Pendentif et collier ne vont pas au thème,

encore que gens devant peuvent en porter

coque et voiles s’y accordent parfaitement

on va dire qu’on s’n approcherait, au fond.

.

Rêver de faire de la voile, en mer,

En admirant les voiles:

Combien de visiteurs, en longeant

Les marinas, ne l’on fait ?

.

Symbolique     

 .

Mettre les voiles,

Illustre bien le symbole.

La voile se gonfle se lève, se tend,

S’étarque,  se réduit, se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide, se courbe, flotte au vent.

.

Elle reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter la terme ferme

Pour l’élément liquide.

.

Il faut se rappeler que l’on ne quitte

Pas le port ou la marina,

Sur un coup de tête : un voyage

Se prépare en prenant en compte

Toutes les conditions de la météo !

 .

Descriptif

 .

194 – Pensées de gens assis face au voilier

Alignement  central / Titre absent  / Thème  bateau

Forme  pointe / Rimes égales /Fond approché de forme

Symbole de forme : voile / Symbole de fond : pendentif

.

.

Fond

.

Évocation

.

194 6

.

En admirant les voiles :

Rêver de naviguer,  pendentif

Combien de visiteurs, longeant

Les marinas, ne l’on fait ?

.

Symbolique

.

Les tendances

Et les modes sont

Parfois vite oubliées

Et fort vite remplacées.

Et pourtant il y a nombre

Bijoux qui durent, dureront

Des petites choses qui restent,

Comme un pendentif car leur

Symbolique  nous permet de

Nous retrouver tant dans

Notre personnalité que

Dans notre manière

De  vivre,  d’être

 Et de penser.

hernandizjose.coma-

symbolique-des-bijoux

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Voiles et pendentifs : chercher l’accord

Il n’y en a pas même si parfois, aux ports

Vous vous arrimez, au quai, sur pendilles !

Il en fut ainsi, au port de Funchal, Madère !

Accrochés au quai, montant  par jupe arrière,

Si descente est ouverte : on voit tout l’intérieur,

Les gens assis sur banc n’ont qu’à regarder faire.

.

.

Bateau à quai, amarré arrière

.

Scénario

.

Un voilier, l’arrière amarré au ponton laisse entrevoir ses entrailles,

un couple, assis sur un banc en face, à manger,  l’admire, le détaille,

qui sait si, la nuit tombée, il ne rêvent pas, eux aussi, de naviguer !

.

.

Visuels et textuels  >> 

193 – Pas un nuage à l’horizon en haute mer

Visuels et textuels  >>  

.

Ah

Être sans

Soucis, je suis,

En mer naviguant.

Il n’y a rien qui bouge,

Pas un nuage à l’horizon.

Pas un oiseau dans…le ciel,

Pas un poisson,  dans l’océan,

Pas même un vague …  frisson.

Notre bateau poursuit sa route,

Fidèle au cap,  inexorablement.

Si nous n’avions, ni but  ni fin,

On le croirait, perdu… errant

Au gré des flots  ou du vent,

Sans se soucier du temps

Qu’il fait ni qui passe,

Jamais ne se lasse.

.

Avec notre autonomie entière

Ou presque en mer nourricière

Pourquoi aller, tant ici, là-bas,

Tant que le vent nous mènera

En un frêle esquif, de survie,

Loin de l’état, terrien, de vie.

.

Errance, trajet, circonvolution :

Ou projets ne disant pas leur nom.

.

D’errance serait le programme abscons

Et trajet d’un point à l’autre, convolution,

Circumnavigation : tour du monde en rond.

.

C’est un peu comme la vie de certains humains,

Qui demeurent sur place afin d’amasser des gains.

.

Mais si quelqu’un n’explore plus rien ni n’en revient,

C’est comme s’il est déjà mort et qu’il n’en savait rien.

.

Sans nuages à l’horizon, la haute mer est atmosphère,

Où, le bleu du ciel se confondait avec celui de la mer.

.

Immobilité est instant qui ne put durer longtemps

Sans lever en vous le doute du passage du temps

Au point que cela peut en devenir dérangeant

Si vous êtes seul, sur voilier en bavardant.

.

Extension

.

Bavarder quand on est seul en mer, pour tuer le temps.

Trois jours  à faire sur place, voir reculer, ne peut laisser

Indifférent le plus tacite, plus taciturne, des navigateurs.

Il nous est arrivé, souvent, de mettre le bateau au moteur

Pour le faire avancer : non par nécessité, non par sécurité,

Mais par ennui de n’être là, à ne rien faire  et que le temps

Passe  sans nous distraire, sans nous porter, rien apporter.

.

Une impuissance, en virtualité, une impatiente, en réalité !

Mais il suffit d’attendre  et voilà que quand le vent revient,

Il souffle de face, plus fort  mais pas  en la bonne direction,

Il vous faut lutter contre cette fois pour continuer avancer.

Éole est capricieux, on sait, on peut prévoir, peut le prier,

Mais non le canaliser, et encore bien moins le dompter.

.

Temps morts et temps forts rythment les navigations

À la voile lors au moteur tout est bien égal presque

Et l’on peut calculer, à quelques minutes près,

L’heure de l’arrivée comme le fait d’ailleurs

Le GPS, sur vitesse fond, pas surface,

Sur réalité, non apparence.

.

Pas un nuage à l’horizon  et lors, le bleu du ciel

Et le bleu de la mer vont jusqu’à… se confondre

Ou, à peine séparés par une fine ligne d’horizon.

Quand un brin de houle anime la mer de clapot,

On distingue mieux le ciel, de la surface de l’eau.

Il arrive que le vent souffle : le ciel se moutonne,

Une certaine blancheur se reflète lors sur la mer.

Cinquante nuances entre le blanc, le vert, le bleu,

Viennent troubler sa vue à travers l’iris des yeux.

.

Un ciel bleu, sans un nuage, sur 360 degrés,

Ciel comme une coupole ou dôme lumineux,

Gardez  prudence, en mer, sauf avis météo !

.

On n’y croit pas, on se dit ça ne va pas durer,

Au bout de trois jours, force est de constater

Qu’anticyclone qui nous surplombe, protège.

.

Naviguer pose problème en l’absence de vent :

Trois jours à faire du sur-place est désespérant

Surtout lors vos amis vous attendent à l’arrivée.

.

Le premier jour constitue un beau cadeau du ciel ;

Le second se passe déjà à souvent consulter météo ;

Troisième, on se demande si, un jour, on va s’en sortir.

.

.

193 – Calligramme

.

P A S

Ah

Être sans

Soucis, je suis,

En mer naviguant.

Il n’y a rien qui bouge,

Pas un nuage à l’horizon.

Pas un oiseau dans…le ciel,

Pas un poisson,  dans l’océan,

Pas même un vague …  frisson.

Notre bateau poursuit sa route,

Fidèle au cap,  inexorablement.

Si nous n’avions, ni but  ni fin,

On le croirait, perdu… errant

Au gré des flots  ou du vent,

Sans se soucier du temps

Qu’il fait ni qui passe,

Jamais ne se lasse.

U N    N  U  A  G E

Avec notre autonomie entière

Ou presque en mer nourricière

Pourquoi aller, tant ici, là-bas,

Tant que le vent nous mènera

En un frêle esquif, de survie,

Loin de l’état, terrien, de vie.

À  L ‘ H O R I Z O N

Errance, trajet, circonvolution :

Ou projets ne disant pas leur nom.

.

D’errance serait le programme abscons

Et trajet d’un point à l’autre, convolution,

Circumnavigation : tour du monde en rond.

.

C’est un peu comme la vie de certains humains,

Qui demeurent sur place afin d’amasser des gains.

.

Mais si quelqu’un n’explore plus rien ni n’en revient,

C’est comme s’il est déjà mort et qu’il n’en savait rien.

.

Sans nuages à l’horizon, la haute mer est atmosphère,

Où, le bleu du ciel se confondait avec celui de la mer.

.

Immobilité est instant qui ne put durer longtemps

Sans lever en vous le doute du passage du temps

.

Au point que cela peut en devenir dérangeant

Si vous êtes seul, sur voilier en bavardant.

E  N    H  A  U  T  E    M  E  R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

193 4

.

Évocation

.

Petit flacon en verre,

Rempli d’un liquide

Oui,  mais …  lequel :

 vin, alcool, liqueur ?

.

Flacon, liquide, alcool, donne des vapeurs

mais n’ont rien à voir avec nuage, horizon,

à moins qu’il ne provoque une hallucination

tant et si bien que forme diverge bien du fond.

.

Ça se précise, liquide rouge

Sirop, vin, alcool… parfum :

Quand l’on s’ennuie, en mer,

On siroterait brin d’alcool !

.

Symbolique 

.

La phase liquide est un état de la matière

Les molécules sont peu liées,

Ce qui rend les liquides parfaitement déformable,

Tout au contraire de l’état solide

Qui nécessite davantage d’énergie pour se déformer.

Les liquides peuvent devenir miscibles

Fonction des forces moléculaires grâce auxquels

Un corps pur liquide possède une cohérence.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

193 – Pas un nuage à l’horizon, en haute mer

Alignement  central / Titre intercalé  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : liquide / Symbole de fond : alcool

.

.

Fond

.

Évocation

.

193 6

.

Ça se précise, liquide rouge

Sirop, vin, alcool… parfum :

Quand l’on s’ennuie, en mer,

On siroterait brin d’alcool !

.

Symbolique 

.

L’alcool se boit,

Se hume, il réchauffe,

Il brûle, excite, enivre, endort …

.

Les effets de l’alcool sont ceux de l’amour :

Une passion amoureuse fait tourner la tête et le cœur,

Donne des vertiges, fait bredouiller, donne des idées troubles.

.

Les enthousiasmes, les aveuglements et les entêtements

Sont quasi identiques. Si l’on en rêve souvent,

Peut-être est-il temps de prévoir une cure

De désintoxication, physique

Ou sentimentale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un nuage est par essence, vaporeux,

Son élément liquide est comme sublimé

Il se déplace au gré du vent et du temps,

Se regonfle de temps en temps d’océan

Pour, sur lui, en furie, se décharger

Sans se soucier du marin trempé

Qui a perdu  son air  heureux,

En pétole molle, immobilisé

Par un calme plat, avant

Ou après coup de vent.

 .

.

Ciel bleu après grosse tempête

.

Scénario

.

Si on dit, pas un nuage, ça ne signifiera pas : pas un brin de houle,

  mais le vent n’est jamais très fort, petite brise fait avancer le voilier,

arrive, parfois, ce soit pétole molle, calme plat, horizon bleu, repos.

 . 

Visuels et textuels  >>  

192 – Quand un marin affronte une tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Bercé par la houle,

En eau qui déboule

Et en eau qui  roule,

Jaillissant par sauts,

Sur flancs du bateau,

Douchant bas et hauts,

La vague, marin, frappe

.

Pire, leur moral, il  le sape

Et même, parfois, attrapent

Leur corps blessés, détresses

En lieu  et  place des caresses,

Reçoit coup de pied aux fesses.

.

Si fait qu’en pleine mer  la houle

Par vagues hautes, gigantesques

Comme rêve cauchemardesque

Les mouillent puis les saoulent.

.

Leur  âme  de  marin  pêcheur

Croyant leur heure dernière

Venue en féroce  tempête,

Voulant  faire  leur  fête,

Ont pensées  pour belle

.

Les remettant  en  selle,

Faisant face  contre fiel

Évitent morts  certaines,

Dans immensités  blêmes,

De ces eaux, pures haines.

.

Suite à un calme  soudain,

Toutes vagues s’apaisent

Marins reposent  enfin,

Leurs cœurs de braise.

.

Lors bercés par la houle,

Certains marins dessoulent,

Quand  certains  roucoulent,

Vers un intime  nid  de  poule.

.

Le marin affronte sa  tempête

Comme se méfiant d’une bête

Très féroce, et qui  le rosse

Et bateau sur côte drosse

.

Serre les dents  et fesses,

Avoue, à vie, tendresse,

Attend, vent mollisse,

Rien, que la police.

.

.

Extension

.

Tempête est remue-ménage, remue-méninge,

La voir de loin, en être protégé, et être dedans,

Ne procure pas mêmes dangers, mêmes frissons.

J’en ai connu qui s’enfermaient dans le carré,

Les écoutilles verrouillées, et qui tentaient

De dormir en couchettes en attendant

Que les vagues décident de leur sort.

Est-ce déni de réalité pour autant,

Et qu’est-ce  que  vous  feriez, vous :

Sortir dehors pour mieux  la braver !

« Ce n’est pas l’homme qui prend la mer,

C’est la mer qui prend l’homme !» dit Renaud

Les marins en chœur, pour signifier à quel point

Il faut rester très humble et très prudent devant elle.

De faire le tour complet par le côté, voire soleil par

L’avant est déjà arrivé à des voiliers sans couler.

Tant que le carré demeurera bien étanche

Et que le mât ne flanche jusqu’à casser,

Il y a peu de risques d’une voie d’eau.

Car le danger sera plus à l’extérieur,

Surtout sur pont avant, qu’à l’intérieur,

Pour peu qu’on évite de se faire assommer

Par un objet traversant le carré, sans prévenir.

C’est pourquoi on arrime tout ce qui est mobile,

Tout ce qui est susceptible de voler.

Avant : pendant, c’est foutu !

.

Comparer un marin et un verre est un peu excessif, exagéré,

J’en conviens, je me limiterai à : résistivité question fragilité.

Il tient, s’il s’est  bien attaché, solidement, à sa ligne de survie,

Mais, il suffit d’une seconde d’inattention, d’un paquet de mer,

Pour passer  par-dessus bord, trainer en eau, en laisse, derrière,

Et allez donc le remonter, même en stoppant le bateau, asphyxié.

Il est comme un gros poisson, mort, et qui pèse le poids d’un âne !

Sans compter que, la nuit, il est seul, en cockpit, à monter le quart,

Et que, s’il crie en tombant, personne ne pourra l’entendre et adieu !

.

le meilleur marin du monde, tel Tabarly

qui aura été longtemps référence, légende,

peut être victime coup de bôme en tempête.

.

On ne doit jamais sous-estimer une tempête

une série d’événements peut vous stopper net

comme un mât qui casse et puis tombe à l’eau !

.

J’en ai vécu, moi-même, des dizaines, Dieu merci

en ai réchappé, restant loin, m’éloignant des côtes

pour autant, ce n’est pas un plaisir : qu’un danger.

.

Il en existe des fortes, énormes, en mer australe,

que des tour-du-mondistes affrontent en course,

je leur tire mon chapeau, surtout s’ils sont seuls.

.

.

Épilogue

.

Une tempête en mer a peu de corrélations

Avec à terre : ni d’arbres, ni d’habitations.

***

Rien que des eaux, très agitées, écumantes,

Avec lesquelles négocier vagues montantes.

***

La première  tempête  est un baptême du feu,

         L’on meurt  à chaque submersion  du bateau.

***

D’en avoir subi trois ou quatre, non pas blasé,

Non pas sidéré, médusé, mais comme adapté.

***

Chacune est différente et pas que par sa force

Par la nature de ses vagues, longues, courtes.

***

Il en existe une particulière des plus traitresses

Qu’on appelle «tueuse», remplissant le cockpit.

***

Le vent peut de venir tourbillonnant un instant

Et il fera faire un tour complet à votre bateau :

***

Aussi tout roulis et tangage allant s’accentuant,

Le bateau peut chavirer si la quille ne compense.

***

Enfin, pour finir, par le pire, par…l’inimaginable,

Le bateau peut sancir, chavire par l’avant : soleil.

***

Cela est peut rassurant, n’arrive que peu souvent,

En cas de danger, se mettre à la cape, se sauvant.

.

.

192 – Calligramme 

.

Bercé par la             houle,

En eau qui dé            boule

Et en eau qui              roule,

Jaillissant par             sauts,

Sur flancs du            bateau,

Douchant bas           et hauts,

Vagues, marins,       frappent,

Pire, leur moral,        le … sape

Et même parfois        attrapent

Leur corps blessés,        détresse

En lieu  et  place de       caresses,

Reçoit coup de pied     aux fesses

Si fait qu’en pleine mer    la houle

Par vagues hautes, gigan   tesques

Comme rêve cauchemar       desque

Les mouillent et puis les     saoulent.

.

Et leurs âmes de marins   *  pêcheurs

Croyant leur heure     *     *     dernière

Venue en féroce   *    *     *      tempête,

Voulant faire     Q     *     A       leur fête,

Ont pensées       U     *      F      pour belle

Les remettant    A      *       F       en…selle,

Faisant face         N       *       R   contre fiel

Évitent morts        D        *       O   certaines,

Dans immensités     *         *       N     blêmes,

De ces eaux, pures      U        *       T     haines.

Suite à un calme          N         *       E  soudain,

Toutes vagues s’a          *           *       *    paisent

Marins reposent         M         *        T         enfin,

Leurs cœurs de        A          *          E         braise.

Lors bercés par       R        *         M         la houle,

Certains marins     I        *          P       dessoulent,

Quand certains     N      *         Ê        roucoulent,

Vers un intime      *      *        T      nid de poule.

Le marin affronte   *     *      E    une  tempête,

Comme se méfiant    *    *    *        d’une bête

Très féroce, et qui     *     *               le rosse

Et bateau sur côte    *  *               drosse

Serre les dents         *           et fesses,

Avoue, à vie,      *         tendresse,

Attend vent     *         mollisse,

Rien, de       *     la police.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

192 4

.

Évocation

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Une cheminée d’un haut-fourneau,

Une lagune du même type celle Faro

Un   vase,  pour  sûr,  mais   composé

verre translucide mais en fragilité.

.

Rien de bien commun entre un verre

et une tempête à moins que votre voilier

soit construit en fibre de verre, et fragile,

ainsi forme et fond divergent, totalement.

.

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

.

Le verre, au sens commun,

Apparaît comme un matériau  fragile.

Les verres silicatés, comme la plupart des verres

D’oxydes ou de chalcogénures,

.

Sont effectivement fragiles à température ambiante

Dans le sens où  ils peuvent être brisés, sans générer

La moindre déformation permanente

.

À l’inverse d’un matériau ductile comme le plomb,

Qu’on peut déformer, plier, avant de le casser.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique : fragilité

.

Descriptif

 .

192 – Quand un marin affronte tempête 

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre / Symbole de fond : fragilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

192 6

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

 .

Jean-Louis Chrétien écrit :

« Le verre forme le symbole

Le plus courant et le plus banal

De fragilité, étant cela qu’on

Peut aisément briser ».

.

Il ne faut pas seulement

Entendre par là que le verre

Est emblème toutes choses fragiles,

Mais bien que « ce symbolisme du verre

Fait de lui un miroir de notre propre fragilité ».

.

Et alors  la description de la fragilité physique :

(« Du verre et de l’argile à la bulle de savon »)

Trouve son sens en l’évocation de la fragilité.

cairn.info/revue-rue-descartes-2018-2-page-45.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nombre de voiliers sont conçus pour

Affronter des tempêtes, encore faut-il

Que leurs skippers soient à la hauteur

Et que la mâture, les voiles et drisses

Soient en bon état, pas trop sollicités

Voiliers en carbone résistent à tout

Sauf choc violent, cassant en deux.

 .

 S

.

Vrai marin en pleine tempête

.

Scénario

.

Les vagues successives chargées d’eau montent à l’assaut du bateau,

et le marin à la manœuvre en prend les embruns, sans discontinuer,

jusqu’à ce qu’enfin la mer redevienne  plus sage  et plus praticable !

 .

Visuels et textuels  >> 

191 – Quand le courant s’ajoute au vent

Visuels et textuels >>  

.

Qui ne connaît

L’effet contrasté,

D’un grand calme,

Suite à une tempête,

Quand  tous les bruits

Et les fureurs, arrêtés,

Feront, soudain, place

À un silence, parfait !

Sinon  mer, mi plate

Voire  mi furieuse…

En états de surface…

Des plus écumeuses…

Blanchissant les vagues

Devenues moutonneuses.

.

Mer belle …  à peu agitée,

Devenant forte…à grosse,

Finissant énorme, drosse

Bateau, contre rochers.

Quand elle se défoule

En  pleines  houles,

Avec têtes  d’hydres,

Et  qui se    déroulant,

Inspirent puis aspirent.

Vent s’ajoute au courant,

Lors  vague pousse et freine,

Votre capacité d’avance peine,

Au beau milieu de ce tourment.

.

Devient urgent de vous abriter,

À la cape vous mettez le voilier.

Un calme  ne se ressent  jamais,

Autant qu’après chute d’un vent

Qui vous abandonne, en marais,

Pourquoi  une telle  énergie folle

Vient vous faire chanter, bémol,

Pétole molle scotché  longtemps.

Cette tempête vous aura épargné

Cette fois, encore, se  sera  lassée,

Attendez donc que la … suivante,

Vous rende encore plus. .. éreinté.

.

Période  calme : qui s’en souvient,

Il n’y a que ces temps de … chiens,

Qui provoquent peurs, épouvantes,

Pour vous montrer enfer de Dante.

L’effet du calme, suite à la tempête

Est comme un remède qui parvient

À soigner le mal de mer, ou de tête,

Tellement venue, nous fait du bien.

.

.

Extension

.

Le calme est appréciable beaucoup

Plus par contraste que naturellement.

Quand il dure, très longtemps, l’on ne

S’en rend plus compte, même en mer.

Le calme n’est pas l’humeur tranquille,

Il est condition pour se sentir en sécurité

À œuvrer à autre chose qu’à sa vie … survie.

L’effet de calme total, distord le temps

En pleine mer lors sans aucun repère

Car il donne l’impression que plus

Rien de bouge, et pas d’oiseaux,

Ni aucun autre signe d’activité,

Et pas un seul nuage à l’horizon,

Le temps même semble être arrêté.

Dès que le ciel se charge et mer frémit,

Vent adonne, la vie semble soudain revenir.

Elle revient au triple galop sous un grain,

Un coup de vent, une forte tempête.

Le calme demeure le point mort

En dessous duquel il y a la place

Pour méditation, vie intérieure.

.

Je ne sais pas si vous l’êtes, au courant

Mais pour entrer en Golfe du Morbihan

Il vaut mieux attendre marée, montante,

En bateau, les jours de forts coefficients,

La passe, plutôt étroite de Port Navalo.

Si l’on ‘a pas suffisamment de vitesse

On va de travers, on fait demi-tour :

Vous voulez rire, pas moi, ça m’est

Arrivé en début de navigations.

.

Nombre de situations peuvent se présenter :

Pas de vent, pas de courant,

Pas de vent mais du courant

Voire du courant et du vent !

.

Encore faut-il qu’ils soient … dans le bon sens

Vent, courant, s’additionnent,

Vent et courant … s’annulent,

Vent, courant, se contrarient.

.

 le plus piégeant restera encore pour traverser

Si traversez droit, vous dériver

Traversez vent arrière, zigzaguer

Traversez trop au près … stopper !

.

Vous voyez, de quoi bien se faire surprendre !

Un peu de marche au moteur

Peut vous aider à les franchir,

En voilier faut pas systématiser.

.

.

191 – Calligramme

.

                                         Qui ne connaît

                                        L’effet contrasté,

                                     D’un grand calme,

                                  Suite à une tempête,

                                Quand tous les bruits

                            Et les fureurs, arrêtés,

                      Feront soudain place

                 À un silence, parfait !

           Sinon  mer, mi plate

    Voire mi furieuse…

  En états de surface…

Des plus écumeuses…

Blanchissant les vagues

 Devenues moutonneuses.

Q  U  A  N  D

Mer belle …  à peu agitée,

Devenant forte…à grosse,

Finissant énorme, drosse

Bateau, contre rochers.

Quand elle se défoule

 En  pleines  houles,

   Avec têtes  d’hydres,

     Et  qui se    déroulant,

    Inspirent puis aspirent.

   Vent s’ajoute au courant,

      Lors  vague pousse et freine,

         Votre capacité d’avance peine,

             Au beau milieu de ce tourment.

       L  E     C  O  U  R A  N  T

              Devient urgent de vous abriter,

               À la cape vous mettez le voilier.

              Un calme ne se ressent  jamais,

           Autant qu’après chute d’un vent

         Qui vous abandonne, en marais,

    Pourquoi une telle énergie folle

  Vient vous faire chanter, bémol,

Pétole molle scotché longtemps.

Cette tempête vous aura épargné

    Cette fois, encore, se  sera  lassée,

        Attendez donc que la … suivante,

           Vous rende encore plus… éreinté.

          S ’ A J O U TE   A U   V E N T !

                  Période calme : qui s’en souvient,

                     Il n’y a que ces temps de… chiens,

                         Qui provoquent peurs, épouvantes,

                           Pour vous montrer enfer de Dante.

                           L’effet du calme, suite à la tempête

                      Est comme un remède qui parvient

                  À soigner le mal de mer, ou de tête,

            Tellement venue, nous fait du bien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

191 4

.

Évocation 

.

Il sera parfois visible en torrent,

Notamment près de goulets, côtes,

Le courant est difficile à discerner

En mer, faut voir sur route de fond,

.

Vaut mieux avoir le courant avec que contre

et quand celui-ci se transformera en torrent

il vaut mieux éviter de sortir, rentrer au port.

.

Notre voilier dévale et déboule

À grande vitesse,  à 10 nœuds !

Ça donne la force d’un torrent

Quand le courant va avec vent.

.

Symbolique 

.

On désigne du nom de torrent,

Un cours d’eau impétueux et rapide,

Pour le distinguer de rivière ou ruisseau.

La vitesse  des eaux  d’un torrent  est due

À ce qu’il dévale des pentes très fortes

.

Le plus souvent, c’est un cours d’eau

Temporaire et  qui s’assèche l’été

Coule qu’à la saison des pluies.

Le lit du torrent est mal défini

Et varie avec les chutes d’eau

Qu’il devra souvent canaliser.

topbible.topchretien.com/dictionnaire/torrent

.

Descriptif

 .

191 – Quand le courant s’ajoute au vent !

Alignement  central / Titre absent  / Thème  météo

Forme en escalier / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : torrent / Symbole de fond : courant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

191 6

.

Notre voilier dévale et déboule

À grande vitesse,  à 10 nœuds !

Ça donne allure et force torrent

Quand le courant va avec vent.

 .

 Symbolique 

 .

Un courant marin est

Mouvement d’eau de mer,

Régulier, continu et cyclique.

Dû aux effets combinés du vent,

De la force de Coriolis

Et de différences de température,

Densité et salinité ;

Ainsi que contours des continents,

Reliefs des profondeurs

Et aux interactions entre courants.

Du point de vue quantitatif,

Un courant marin est caractérisé

Par sa vitesse et son débit,

Par  sa  température  et

Son sens de direction.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Courant torrent, torrent courant :

Il y a comme rivières en pleine mer

On s’en rend compte, les traversant,

Et quand le vent et courant contraire

Faut mettre le turbo pour tenir le cap.

J’en ai vu faire marche arrière en passe

Suffisait pourtant d’aller  contre-courant

Sur les bords du goulet,  auprès des côtes.

 .

.

Contre les vents et les courants de marées 

.

Scénario

.

Un très fort courant à Port Navalo, l’entrée du Golfe du Morbihan.

Une carte  des courants marins, à l’Ouest  de la pointe bretonne.

Carte du courant du Gulf Stream coulant du sud vers le nord.

 .

Visuels et textuels >>

190 – Les vents des alizés sont nos alliés

Visuels et textuels >> 

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va,

Tout le monde en rêve,

Vent soufflant sans trêve.

Vers le Sud et vers les Iles,

Des Canaries au Cap vert,

En été comme en hiver

Mer, ainsi soit-il !

.

Alizé ou Eliza,

Bien gonflé… en spi,

Bateau vous mène là-bas

En cinq jours, cinq et demi.

En son sillage,  en son allure,

Toujours sous même amure

Lors vents vous poussent

On se tourne pouces.

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Vers Sud nous avancera,

Vers Nord, nous retardera,

Car, tout le monde  espère,

En voilier, même à terre,

Compagnon tranquille

Mer, ainsi soit-il !

.

Alizé ou Eliza,

C’est une aventure

Atteindre une latitude

Très proche de l’Équateur,

Où  Alizé  vous  accompagne,

En fidèle fraiche compagne

Vous berce en bouillons,

Odeurs, émotions.

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Alizé pour vous soufflez

Eliza, pour vous aimer,

Allez de port en port

Allez d’ile en ile,

Si versatile

Soit-il

V

.

.

Extension

.

Alizé ou Eliza, ou vice-versa :

Un vent qui est toujours régulier

Permanent dans la bonne direction

Est, bien sûr, le bienvenu car il permet,

Non seulement de tenir sa vitesse son cap

Mais aussi de calculer jour et heure d’arrivée

À destination, à bon port sans moindre souci.

.

Un vent intermittent, changeant, tournant,

Forcissant et mollissant tout le temps

Vous mène la vie dure en manœuvre

Réglages et contrariera votre planning.

Remonter les alizés n’est pas de tout repos

Vous avez le vent dans le nez sans discontinuer.

.

Deux fois la route et trois fois la peine, à tel point

Que les bons marins préfèrent partir très au large

Et venir ensuite vers le plateau continental plutôt

Que d’avoir à zigzaguer bords carrés sans cesse.

Choix que nous avons fait aux Iles Canaries

Passant par l’ile de Madère pour joindre

Le sud du Portugal plutôt tirer droit.

.

Perdre du temps pour en gagner

Reste le principe des bons skippers :

Les débutants n’en tiennent pas compte

Et puis arrivent très en retard et très fatigués.

.

Le vent souffle et gonfle le spi asymétrique du voilier :

On peut mesurer sa force et vitesse avec l’anémomètre,

On peut  le prévoir, ainsi que sa direction : carte météo !

Les alizés  soufflent  vers le Sud ….. du Nord de l’Espagne,

Jusqu’aux  iles du Cap Vert  et puis  tournent vers l’Ouest

Pour pousser  les voiliers   jusqu’à  traverser l’atlantique,

Pour atterrir aux sud des Antilles et cela sans difficulté.

.

Comme une ritournelle ;

Comme battement d’aile,

Suffit de se laisser porter,

Pour être à même, voguer.

.

Faire ligne droite, sans saut

Sur  même bord  du bateau,

Sans même consulter météo.

Est, d’Éole, un super cadeau.

.

L’anémomètre ne bouge pas :

À se demander s’il est bloqué.

Si j’étais un grand, vrai marin

J’appellerais ma fille : Alizée !

.

.

190 – Calligramme

 .

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va,

Tout le monde en rêve,

Vent soufflant sans trêve.

Vers le Sud et vers les Iles,

Des Canaries au Cap vert,

En été comme en hiver

Mer, ainsi soit-il !

LES

Alizé ou Eliza,

Bien gonflé… en spi,

Bateau vous mène là-bas

En cinq jours, cinq et demi.

En son sillage,  en son allure,

Toujours sous même amure

Lors vents vous poussent

On se tourne pouces.

VENTS

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Vers Sud nous avancera,

Vers Nord, nous retardera,

Car, tout le monde  espère,

En voilier, même à terre,

Compagnon tranquille

Mer, ainsi soit-il !

DES ALIZÉS

Alizé ou Eliza,

C’est une aventure

Atteindre une latitude

Très proche de l’Équateur,

Où  Alizé  vous  accompagne,

En fidèle fraiche compagne

Vous berce en bouillons,

Odeurs, émotions.

SONT NOS

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Alizé pour vous soufflez

Eliza, pour vous aimer,

Allez de port en port

Allez d’ile en ile,

Si versatile

Soit-il

V

ALLIÉS

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

190 4

.

Évocation  

.

Non ce n’est pas un collier de perles

À moins que ce soit perles de pluie.

L’alizé souffle, toujours, ou presque,

Égal en force à lui-même, force 4/5

.

Peut-être cinq perles de pluie,

L’anémomètre,  en haut du mat,

 Indique même forces, directions, 

Constantes quand l’alizé souffle.

.

Symbolique 

.

Moi, je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas.

.

Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière.

.

.Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras reine
citations.ouest-france.fr/citation-

jacques-brel/offrirai-perles-pluie-venues

.

Descriptif

 .

190 – Les vents des alizés sont nos alliés

Alignement  central / Titre absent / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : perle-pluie/ Symbole de fond : souffle

.

.

Fond

.

Évocation 

.

190 6

.

Peut-être cinq perles de pluie,

L’anémomètre en haut du mat,

 Indique même forces, directions, 

Constantes quand l’alizé souffle.

.

Symbolique 

.

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle, un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, de l’invisible, de la force.

En mythologie grecque, le vent est associé à Éole,

Dieu, régisseur des vents et peut-être des éoliennes.

.

A contrario, lors de ses agitations tempétueuses,

Il devient symbole de vanité  et  d’instabilité,

D’inconstance, comme force élémentaire,

Associé aux Titans, il manifeste alors

Sa violence et son aveuglement.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous avons ici de la pluie et du vent :

Perles de pluie pour arroser le désert,

Souffle vent pour atteindre continent,

En mer, souvent la pluie amènera vent

On voit les fortes risées courir sur l’eau,

Sous un nuage rempli comme une outre.

Toujours est-il que les alizés, pluie ou pas

Souffle en même sens avec force constante.

 .

.

Alizés entre côte et iles canaries

.

 Scénario

.

Les vents des alizés sont au portant vers le sud et sont constants ;

l’anémomètre  du voilier  oscille : jolie et bonne brise, force 4 à 5 ;

pour aller aux Antilles, au Brésil : la route la plus recommandée !

 .

Visuels et textuels >> 

189 – La force de vagues en plein océan

Visuels et textuels >> 

.

La mer est douce quand elle est d’huile,

Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,

Lors ciel de traine, pas encore effacé,

Risées se font rides… comme tuiles.

.

Quand la mer grossit, est furieuse,

La mer s’ouvre en deux, se creuse.

Un étonnant contraste, paradoxe,

Offre caresses, combats de boxe.

.

Quand la mer est hachée, agitée,

Quand son vent est contre marée,

Quand elle soulève de belles écumes

Que de beaux parfums, s’exhument.

.

Vagues se forment, s’arrondissent,

Défilent, déferlent  en  longs  défilés,

Montagnes d’eau montent, profilées

En courbes qui sur vous surgissent.

.

L’une d’elle,  chargée sur l’arrière,

Soulève le voilier comme plume,

À en craindre mauvaise fortune,

À en entonner, dernière prière.

.

La mer vous dépose en son creux,

L’horizon entier disparaît sous l’eau,

Impression étrange, se noyer heureux,

Et sa vague tueuse, en devient tombeau.

.

Voilier, grand comme  une coque de noix,

En a vu  d’autres : sauvé encore, cette fois,

Mais cette danse féroce d’allure macabre,

Me rappelle que je ne suis  que son jouet.

.

Un jouet d’une vague … en plein océan,

Vous surprenant au mauvais moment,

Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,

Vous entrouvre un monde nouveau.

.

Un monde où face à ces éléments,

Votre seule force, énergie, envie,

Est de vous tenir encore en vie,

Le cœur et l’esprit : battants !

.

.

Extensions

.

La vague est comme la danse des flots,

Le rythme cadencé du mouvement de l’eau.

L’écume que vent produit sur son sommet,

Rend la mer toute blanche, et à souhait.

.

Il y a moutons d’air et ceux sur l’eau

Mais tous deux sont fort paisibles

Rapport aux loups vous fouettant

La chair ou vous mordant le sang.

.

Nous nous attachons à la ligne de vie

Du bateau pour exécuter une manœuvre

Une vague entrainerait en dehors du bateau

Sans que l’on ne puisse rien y faire, dans l’eau.

.

On voit la hauteur des creux et des sommets

Des vagues et l’on se dit qu’on ne peut

Y réchapper et pourtant le voiler

Les grimpe et les descend

Sans grandes difficultés,

Sans grands dangers.

.

Pour éviter un désagrément

Est de garder sa vitesse et constante,

Sinon de se mettre à la cape, de travers

Et de laisser le voilier dériver sur son erre.

.

Vague lente, mascaret, vague tueuse,

Des plus petites aux plus…gigantesques,

La mer sait  se faire douce, ou, dantesque.

De la mort par noyades, parfois, frappeuse,

Elle monte … monte, atteint… des sommets,

Elle roule, sur  elle-même, ou  elle  se creuse,

Puis déferle, en tombant, sur le pont et roof,

Longe le flanc  du voilier, jusqu’au cockpit,

Vous la remplit en vous baignant dedans.

.

 Vagues longues, courtes, cassantes

Moutonneuses, houleuses… droites,

Qui vous portent en des accélérations,

Ou vous ralentissent en enfournements.

.

Et inutile de chercher à lutter contre elles,

Si vous insister vous pourriez faire un soleil,

Il vaut mieux à demi tanguer, rouler sur elles

Bien négocier les vagues sera plus confortable.

.

On dit parfois qu’on est arrivé, sinon stationné

Dans le creux de la vague, on attend de monter

Mais en pleine mer, personne ne viendra aider

C’est juste à vous et votre énergie à négocier !

L’expérience de forte vague lors de tempête

Apprend : rester sur place est suicidaire.

.

.

189 – Calligramme

 .

La mer est douce quand elle est d’huile,

      Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,

            Lors ciel de traine, pas encore effacé,

                Risées se font rides… comme tuiles.

.

                    Quand la mer grossit, est furieuse,

                      La mer s’ouvre en deux, se creuse.

                    Un étonnant contraste, paradoxe,

                 Offre caresses, combats de boxe.

.

           Quand la mer est hachée, agitée,

       Quand son vent est contre marée,

  Quand elle soulève de belles écumes

Que de beaux parfums, s’exhument.

.

Vagues se forment, s’arrondissent,

     Défilent, déferlent  en  longs  défilés,

         Montagnes d’eau montent, profilées

             En courbes qui sur vous surgissent.

.

               L‘une d’elle,  chargée sur l’arrière,

               Soulève le voilier comme plume,

              À en craindre mauvaise fortune,

          À en entonner, dernière prière.

.

       La mer vous dépose en son creux,

    L’horizon entier disparaît sous l’eau,

  Impression étrange, se noyer heureux,

Et sa vague tueuse, en devient tombeau.

.

Voilier, grand comme  une coque de noix,

En a vu  d’autres : sauvé encore, cette fois,

Mais cette danse féroce d’allure macabre,

 Me rappelle que je ne suis  que son jouet.

.

  Un jouet d’une vague … en plein océan,

     Vous surprenant au mauvais moment,

        Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,

          Vous entrouvre un monde nouveau.

.

              Un monde où face à ces éléments,

                Votre seule force, énergie, envie,

                  Est de vous tenir encore en vie,

                      Le cœur et l’esprit : battants !

.

.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

189 4

.

.Évocation   

.

Un totem primitif de tribus anciennes,

Une ondulation quelconque, terre, air,

Une vague quelque peu chantonnante,

Mouvante, non moins tourbillonnante

.

Cela donne une idée de la force de l’eau

Lors est tourbillonnante.

Telles volutes et arabesques, composées

 Par la crête d’une  … vague !

.

Symbolique 

.

Le tourbillon peut avoir

Le même sens que la tornade,

En moins virulent et dévastateur.

Si c’est une personne qui est présentée,

C’est son aspect énergique et entraînant

Qui est symbolisé, fatigant  peut-être.

.

Dans un sens différent,

Le tourbillon est associé à la spirale.

Il est comme une sorte de passage vers

Autre dimension  ou  souvenirs refoulés.

.

Cet aspect du tourbillon absorbant peut

Être angoissant, il est utile de chercher

À savoir quels sont les souvenirs qui

Nous aspireraient vers le fond.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tourbillon

.

Descriptif

 .

189 – La force des vagues en plein océan

Alignement  central / Titre absent / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : tourbillon / Symbole de fond : vague

.

.

Fond

.

Évocation 

.

189 6

.

Cela donne une idée de la force de l’eau

Lors est tourbillonnante.

Telles volutes et arabesques, composées

 Par la crête d’une  … vague !

.

Symbolique 

 .

La vague est une déformation

De la surface de la mer.

Elle  est  le symbole  de la puissance

Et de l’éphémère.

.

La vague peut parfois être destructrice,

Et cela notamment lorsqu’elle

Est puissante et très haute.

Nombre marins redoutent ces vagues.

.

Par ailleurs, la vague,

Par son reflux sur le sable

Efface toutes les traces.

1001symboles.net/symbole/sens-de-vague.html

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On imagine une grande et haute vague

Avec crête en courbe et profond creux,

 C’est en tous cas ainsi qu’on la dessine,

Alors que quand vous serez à son pied

C’est un mur de trois étages à grimper

Et les pires seront celle  en tourbillons,

Qui vous font faire  un virage complet !

Il ne faut surtout pas stopper le bateau,

Garder une bonne vitesse est votre salut,

Sauf à vous mettre à la cape, flanc vague,

Et vous laisser dériver comme un bouchon.

 .

.

Voilier en tempête 

.

Scénario

.

Voici bien une énorme vague qui monte, grossit, avance et roule,

la vague s’enroule sur elle-même avant de retomber en fracas,

pour finir en gerbes d’écumes bouillonnantes et dentelées !

 .

Visuels et textuels >>

188 – Voiliers au port et en plein vent

Visuels et textuels  >> 

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin s’étale.

Lors tempête transforme certains

Ports de bateaux en vrai vacarme

Assourdissant ce jusqu’au point

Que vos oreilles vous font très mal.

 .

Cling, cling, cling, cling, cling, clang !

Cling, clang, clong, cling, clang, clong !

Glong, glong, gling, glong, glong, glang!

Glong, glong, glong, glong, glong, glong!

.

J’en ai rêvé la nuit  … n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne lui dit pas … merci :

Le cauchemar s’enfile dans  mes oreilles,

Et  il s’engouffre  dans   mes  yeux, aussi.

    .

J’en ai marre  de cet orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder violons et  voix de faussets.

Vous avez la réponse, je suis preneur.

.

Mais, méfiez-vous d’un vent siffleur,

J’ai souvenir de vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Extensions

.

Qui ne connait le tintamarre

Des drisses et des haubans,

Dans les ports, marinas  et

Et  qui n’en finirait pas,

De nuit comme de jour,

À vous corner aux oreilles

Marteau ou sifflet sur cordes !

J’ai ouï-dire, des marins amateurs

Ne s’y faisait pas, allaient dormir à l’hôtel

Ces nuits de fureur là. Enchanteur, emmerdeur,

Est, tour à tour, un vent qui pourtant n’a aucune

Intention à votre égard, dans un sens ou l’autre !

.

Une tempête dans une marina,

C’est, en principe, un abri, sûr.

Un voilier souqué à un ponton,

Rien ne pourra plus lui arriver.

Eh bien, non, cela va dépendre,

De qualité, amarres, et pannes,

De la force, motrice, des  vents,

Et de l’exposition aux courants

Des autres bateaux, en dérives.

Lors priez Dieu que ça n’arrive.

.

Cacophonie bien plus que symphonie

Les instruments sont là, coques, boots

Drisses, haubans, filins et même mâts.

.

Mais il manquera un chef d’orchestre,

Si ce n’est un vent fort, voire fou à lier,

N’ayant cure votre oreille, ventre, pied.

.

Pourtant  les bateaux  sont bien amarrés

 Leurs cordages d’attache … bien souqués,

Le vent parvient à faire trembler ponton,

Désordre mouvement ajoute celui du son

.

Au plus fort des bourrasques, le sifflement

Produit bon nombre longs cris de stupeur,

Des craquements se font jour comme pour

Provoquer, accompagner naufrage bateau.

.

J’arrête là, sinon l’on va croire  que je délire,

Que ma couchette prend l’eau comme radeau

De survie. Peut être que seule ration de whisky

Calmerait mes nerfs et endormirait sensations !

.

.

188 – Calligramme

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin … s’étale.

Lors tempête trans   VE     forme certains

Ports de bateaux O             N   en vrai vacarme

Assourdissant      I                 *  ce jusqu’au point

Que vos oreilles   L                  P vous font très mal.

I                    L .

Cling, cling, cling   E                    E  cling, cling, clang !

Cling, clang, clong  R                    I   cling, clang, clong !

Glong, glong, gling  *                    N glong, glong, glang!

Glong, glong, glong  A                 S glong, glong, glong!

U               *

J’en ai rêvé la nuit       *               V    n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne    P             E     lui dit pas merci :

Un cauchemar s’enfile O          N        en mes oreilles,

Et il s’engouffre dans  R        T      mes yeux, aussi.

     T  *  S

J’en ai marre d’un tel       orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y … arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder, violons, voix de faussets.

Vous avez réponse, je suis preneur.

.

Mais méfiez-vous vent siffleur,

J’ai souvenir vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

188 4

.

Évocation 

.

Une forme très étrange, s’il en est,

Verre de lampe en pâte de verre

Ou lampe à pétrole avec  rabat

Ou que sais-je encore, d’insolite !

 .

Pâte de verre et lampe à pétrole,

à supposer qu’ils aillent ensemble,

ont peu de liens avec voiliers et vent

si bien que : fond et forme divergent.

 .

Le verre est déformé, boursoufflé

Et de plus il est en pâte de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

 .

Symbolique 

 .

Depuis Pline l’Ancien,

La légende prête la recette

D’un verre  malléable  à froid.

La pâte de verre  est  l’une des

Plus anciennes  techniques de verre,

Récemment redécouverte fin xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau.

.

Pour  une  ambiance  chaleureuse,

Feutrée, lampe en pâte de verre

Est un must qui a la faculté

De prendre  la  lumière,

Avec un aspect mat,

Cireux, atypique.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

188 – Voilier au port, en pleins vents

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes variées /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pâte-verre / Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

Évocation

.

188 6

.

Le verre est déformé, boursoufflé

Et, de plus, il est en pâte  de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

.

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse d’une

Lampe à huile, à pétrole

Ou bien d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolise l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

.

C’est la lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Une connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle que chacun reçoit

En naissant et dont il a besoin.

.

En certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La lampe de veille,

Faite en pâte de verre,

Accrochée au roof dans le carré

N’en finit pas de se balancer

Comme boule, en dancing,

Heurtant parfois l’étambot,

Toujours prête à se fracasser,

Ses morceaux de verre éclatant

Dans un grand plus balancement

De nos rêves et de nos tourments, 

Ponctués des cris dans les drisses !

 .

.

Voilier amarré à son ponton

.

Scénario 

.

En début de tempête, il y a intérêt à souquer les amarres au ponton ;

en milieu de tempête, il n’y a plus personne sur le pont, sur ponton ;

après la tempête, il y a, parfois, des dégâts mineurs, ou majeurs !

 .

Visuels et textuels  >> 

187 – Notre voilier suspendu en nacelle

Visuels  et ponctuels >> 

.

Nacelle, suspendus en l’air,

Balancement serait dû au vent

Notre voiler  prend  du  ballant

Par son franc-bord important,

Mais, ce n’est pas une misère,

C’est agréable en atmosphère

Ah bien sûr … évidemment,

L’esprit divague  d’autant,

Va et vient,  comme vent,

D’une idée  à autre, erre

Décollé  de  toute  terre

Un profond mys-tère !

Et de temps en temps

Totale … immobilité,

Ou réveillé, à moitié,

Ou mort en dormant

Ou rêvant vous êtes.

Va

Bien

Ar-Ki-lé

Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Extension

.

Ame d’enfant, âme du voilier, âme du vent :

Le tout conjugué ne peut faire que divaguer

L’esprit qui va en profiter pour transformer

Mouvements passifs du corps en une danse

Des sentiments forts.

.

Au début, je pensais je pouvais les oublier,

Que mon esprit serait  un pouvoir filtrant.

Finalement,  c’est le corps  qui  aura dicté

À mon cerveau, impressions,  sensations,

Ses émotions, perceptions.

.

J’en ai déduit que  mon corps  ressentait

La sensation de balancement bien avant

Mon cerveau et l’imprimait à ce dernier

Qui en retour,  l’accentuait, d’autant

Maintenait, nuit durant.

.

Suspendu en l’air ! Non, non…  ce n’est pas nous…  c’est notre voilier.

Enfin tout de même un voilier, en hauteur, a toujours un drôle d’air !

Mais bon, si le vent se lève, la coque se balancera, peut-être, un peu,

Et lors, on fera ce qu’il faut pour nous adapter et dormir au mieux.

On a comme l’impression d’être un manège dans une fête foraine

Si jamais une sangle lâche, il est préférable de ne pas y penser.

Demain le chantier va venir nous trimbaler encore couchés

C’est comme si on nous volait le bateau pour le livrer.

Arrêtons de gamberger, il nous faut déjà souper.

.

On est bien suspendus en l’air,

Ce n’est pas l’élément ordinaire

Pour voilier,  en dépit de voiles,

Parfois de foils,  pour déjauger,

Faisant avancer, planer sur eau

Atteignant une certaine vitesse.

.

Faute de mer …  et  faute de ber,

Voilier a pris une bonne hauteur,

Faut grande échelle pour accéder,

Et une fois là-haut, il faut l’enlever

On se sent comme en montgolfière

Attachée au sol, par quatre piliers !

.

Ne pouvons rien faire … que dormir,

Dans cet immense hamac aluminium,

Jaugeant huit tonnes, je ne vous dis pas.

Pas envie d’aller danser sur le pont avant

Le moindre contrepoids nous ferait rouler !

Une expérience à vivre tout de même une fois.

.

.

Épilogue   

.

Voilier

Volant au vent

Dégagé de la gravité

Comme sur tapis volant,

Un oiseau             dans l’air

Balance au            gré du vent

Suspendu                aux chaines

Du travel lift              bien roulant

Bercé en ce                 hamac géant.

***

On  y dort  bien  comme  un  enfant

Après écoute histoires de sa maman.

Cette nuit, impossible d’y descendre

L’échelle, pour y accéder, est retirée

Lors nous sommes isolés du monde

Personne  ne viendra  nous aider.

Une capsule, insolite, s’il en est,

Où l’on dort comme un ange,

Et où plus rien ne dérange

Tous rêves émerveillés,

Ayant de la hauteur

Vers  firmament.

***

Comme en œuf,

Voire  en  utérus,

Bruits sont confus,

Et le monde est exclu

De tout mouvement neuf

Perturbateur d’un sommeil.

Expérience à ne pas manquer,

Seule fois où ça nous est arrivé.

.

.

187 – Calligramme

.

Nacelle, sus ****** N**************P***pendus en l’air,

Balancement******O**************E**serait dû au vent

Notre voiler            T                           N   prend du ballant

Par son franc          R                           D    bord important,

Mais ce n’est           E                           U      pas une misère

C’est agréable         *                              *      en atmosphère

Ah bien sûr,           V                             E       évidemment :

L’esprit diva          O                             N       gue d’autant,

Va et vient              I                              *         comme vent,

D’une idée              L                             *          à autre, erre

Décollé  de              I                             N            toute terre

Un profond            E                            A             mys-tère !

Et de temps           R                            C              en temps

Totale…im             *                            E              mobilité,

Ou réveillé,            S                          L               à moitié

Ou mort en           U                         L              dormant

Ou rêvant              S                       E             vous êtes.

 *        Va          *

 *     Bien       *

 * Ar-Ki-lé *

 Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

187 4

.

Évocation  

.

Deux bras d’un lift de bateau

Avec voilier  en suspension

Au milieu en bout de chaines 

Par suite des manques de bers.

.

Voilier, nacelle, suspensions, chaines

tout concourt à bouger pour transport

mais en l’air, le voilier prend du ballant

lors forme et fond convergent d’autant !

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit naturel :

Il  a l’air complétement désarmé,

Et ce dans tous les sens du terme.

.

Symbolique 

 

Suite à un talonnage : devons

Déquiller  un beau FIRST 31.7.

Après  avoir démâté,  le travail

De déquillage  peut  commencer.

.

Le travel lift du port  pour mettre,

Délicatement le bateau en suspension,

La quille  restera sur son support spécial

Nous pouvons poser la coque sur son ber.

Les travaux de renforts  de varangues,

Peuvent commencer  pour réparer …

sunmarine.fr/dequillage-voilier-et-requillage

.

Descriptif

 .

187 – Notre voilier suspendu en nacelle 

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  bateau

Forme en pointe /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : suspension / Symbole de fond : chaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

187 6

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit « naturel » :

Lors il aura l’air totalement désarmé,

En tous les sens du terme, enchainé.

.

Symbolique

 .

Le mot chaîne

Est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées

Dont il est impossible de se libérer,

Symbolise emprisonnement, servitude.

Briser les chaînes signifie se libérer,

S’affranchir de la contrainte.

En se donnant la main

.

Former une chaîne d’union,

À l’image des anneaux assemblés

Les uns aux autres, symbole solidarité

Où les personnes s’unissent dans

La fraternité, dans l’entraide.

Tant, donner la main à

Quelqu’un est aide,

Et un soutien.

1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bercé par le ballant du bateau

Accentué par un vent violent

Nous dormirons, d’un œil,

Révérons… d’une oreille

Tant bruits grinçants

Nous …  réveillent,

Cauchemardant

Qu’on est pendus

Et non suspendus, 

À nos liens et chaines.

 .

.

Suspendu au gré du ballant

.

Scénario 

.

Voici le lift qui s’apprête à soulever notre voiler de l’eau du bassin,

voilà notre voilier  soulevé, lentement, comme une coque de noix :

ouvriers débrayent, fin de journée : voilier sera suspendu la nuit !

.

Visuels  et ponctuels >>

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Visuels et textuels  >> 

.

Clapot de mer

Est fait des vagues

Roulant  en tous sens

Faisant bouger  bateaux.

De loin, la mer parait plate

Dessus ça bouge tout le temps.

.

Difficile enfiler un fil en aiguille

Pour dormir,  c’est presque idéal :

Pas besoin de chanson, bercement,

Mer s’en charge, sans interruptions.

Imaginez- vous  en chambre, avec lit,

Bougeant  sans   un  seul  mouvement.

.

Rageant, en bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  des fainéants, en amants :

Premiers ne  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel manteau !

.

En  ma couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,  chouette,

Avec moi, se prête

À   faire  grimpette

En  pleine  tempête.

.

Elle  se   laisse   aller,

En rien, lutter  contre,

Mouvement qui monte

Bateau, bassin accordés

Son bon plaisir  montre,

Sans gêne, ni  sans honte.

.

Me sens  comme en cocon,

Mon corps danse  la samba,

Comme  un poisson  en l’eau,

Tombés en la mer tout au fond

Sa musique marquerait nos pas

Rien n’est plus vrai, ni plus beau.

.

Dehors le bateau roule sur son flot,

Dedans, les équipiers  sur ses flancs,

Quand, soudain, tempête s’est calmée

La vie reprend  son cours  et son repos,

Un homme et une femme, deux amants,

Leurs flammes sont à nouveau, allumées.

.

.

Extension

.

Le clapot de mer peut être doux, ou violent

Frappant le bateau par à-coups ou souvent

Haché, secouant le bateau en tous les sens

Si le vent contrecarre le sens du courant

Si l’allure est trop faible pour l’étaler,

Si le cap est bien trop serré au vent.

.

L’allure  vent  arrière : porté, soulevé

Par chaque vague est la plus confortable

Mais ne procure que très peu de sensations,

Par rapport à celle de largue où le voilier galope

En négociant chacune des vagues et par le travers

Et vous berçant comme enfant en ventre de sa mère.

.

On l’imagine souvenir si ténu qu’on ne sait si on l’a eu.

Il faut dire qu’à l’intérieur de la cabine, on entend le vent

Mais on ne le ressent pas, entend l’eau, ne la subit pas.

On peut aller jusqu’à faire abstraction de la tempête

Et faire comme si l’on était comme chez soi !

.

Le clapot est  le  bercement de  l’eau,

Provoqué par … des petites vagues,

Et qui chatouillent  tous les corps,

Pour les faire danser, en rythmes

Parfois imperceptible, doux, lent

Parfois un peu plus fort, violent !

Problème est qu’il est permanent

Et qu’il peut devenir vite énervant,

Si on ne se laisse aller en… l’aimant !

.

Les roulements des trains vous bercent

Aussi dans votre siège ou votre couchette

Mais de manière très régulière et sur le plat

Lors les clapots de mer vont dans tous les sens.

.

On pourrait dire que c’est gênant station debout

Mais ça l’est aussi assis, même allongé banquette,

Et puis le train s’arrête, vous pouvez un peu souffler,

Lors houle le bateau, jamais, y compris mouillage, port.

.

Il faut avouer, qu’après trois jours complets d’amarinage

Les muscles, les nerfs, le tonus, les sensations s’y sont faits,

 Tout est dans la question d’anticipations, d’automatisations :

Un temps de retard ou d’avance, un déséquilibre s’opère vite.

.

.

186 – Calligramme

.

Clapot de mer est

 Fait des    Ê       vagues

Roulant en      T       tous sens

Faisant bouger    R          bateaux.

De loin la mer         E       parait plate

Dessus ça bouge        *        tout le temps

Difficile enfiler         B        un fil en aiguille

Pour dormir,        E        c’est presque idéal :

Pas besoin         R       de chanson, bercement,

Mer s’en         C         charge, sans interruption.

Imaginez-      É           vous en chambre avec lit,

Bougeant        *           sans un seul mouvement.

Rageant, en    P      bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  A     des fainéants, en amants :

Premiers ne  R  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel  manteau !

En  ma  couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,   chouette,

Avec moi,   se prête,

À faire  L   grimpette

En pleine  E    tempête.

Elle se laisse  S        aller,

En rien lutter    *    contre,

Mouvement qui  *     monte

Bateau, bassin    C  accordés

Son bon plaisir     L   montre,

Sans gêne ni sans    A     honte.

Je me sens comme    P en cocon

Mon corps danse la     O   samba,

Comme  poissons en     T       l’eau,

Tombés en la mer tout   S   au fond

Sa musique marquerait   *    nos pas

Rien n’est plus vrai, ni     D  plus beau.

Dehors le bateau roule    E    sur son flot

Dedans, les équipiers      *    sur ses flancs

Quand, soudain, tem   M  pête s’est calmée

La vie reprend son     E   cours et son repos

Un homme et une   R    femme, deux amants

Leurs flammes seront  *  à nouveau, allumées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

186 4

.

Évocation 

.

Ça pourrait être une raquette

Être une poire pour aspiration

Je penche pour château d’eau.

Ça peut être un phare à terre

.

Château d’eau, étant fixe, ne clapote pas

et phare bien que sur l’eau, pas davantage,

si bien que forme ne correspond pas au fond.

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et en pleine mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique

.

Le château d’eau est le symbole

De civilisations avancées  techniquement

Tout autant que sur le plan de l’organisation.

.

En France, la construction d’un grand nombre

De ces ouvrages a favorisé arrivée eau courante

Sur totalité du territoire avant réservoir enterré.

.

Critiqués pour esthétique, présence en le paysage,

Certains châteaux d’eau font aujourd’hui partie

Du patrimoine industriel et ont été classés

Comme étant monuments historiques !

Modifié : kulmino.fr/Le-chateau-d-eau

.

Descriptif

 .

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  rêve

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Château-eau / Symbole de fond : phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

186 6

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et  en  pleine  mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique 

 .

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électronique de bord),

Les phares d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés pour  situer la terre

Y a encore  quelques années,

Ont aujourd’hui une fonction

Patrimoniale, lors  ils servent

De supports  d’antennes-relais

Les réseaux de communication

Maritimes civils  ou  de défens :

Centres  régionaux  opérationnels

De surveillance, sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bateau en mer est  réservoir

De  sensations  charnelles

Quel que soit son allure

Soit ses mouvements

Voire quel que  soit

Équipier, équipière

Pour  les  partager,

En cabine ou  cockpit

De jour comme de nuit 

Clapots, en houles légères,

Suscitent méditation, rêverie.

 .

.

Par clapot de vagues, bercé

.

Scénario

.

Amarré sur une bouée, notre voilier bouge, roule, tangue un peu,

selon que la houle va et vient, selon l’état de la mer et du ressac,

et il arrive, parfois, que le voilier ne tient plus du tout en place.

 .

Visuels et textuels  >>

185 – Passer sa retraite aux Canaries

Visuels et textuels  >> 

.

Passer  sa  retraite aux Canaries,

En   voilà  une  très  bonne  idée,

La mer et le soleil  toute l’année,

Jusqu’à  ce que  sa vie, soit finie.

.

On croit rêver  mais pas que lors

On y aura par deux fois séjourné,

On apprécie  de plus en plus fort

Tel climat océanique … tempéré.

.

Mais  il faut apprendre la langue

Et  faut  quitter  famille  et amis,

Il faut  s’adapter  nouveau  pays

Cela   vous   rendrait  exsangue.

.

On peut rêver comme merveille,

Passer sa retraite en plein soleil,

En iles  à nulles autres pareilles,

Pourvu l’on ait assez… d’oseille.

.

Déjà que, de perdre son métier,

Ce n’est pas une chose à envier.

De perdre un réseau d’amitié,

On ne pourra que le déplorer.

.

Voici qu’aller  aux Canaries,

C’est laisser derrière, sa vie,

En pays de langue étrangère

Vous ne serez plus lumière !

.

Ici ne suis rien, ne vaut rien

D’autre que touriste, voisin,

Qui dépense  l’argent malin,

En navigant comme marin !

.

N’ai identité  que passeport,

Que je donne, à chaque port,

Le français retraité inconnu,

Disparaissant, comme venu.

.

Je n’ai  que  mon  apparence,

Sympathie, par transparence,

Identité différente… pour finir.

.

Tant il n’y a pas de vrais paradis

Pas plus pour actifs que retraités,

Vos problèmes  vous suivront, ici :

Et il sera impossible de les oublier.

.

.

Extension

.

De nombreux français partent au Maroc,

En Tunisie,  au Portugal,  aux Canaries,

Ou ailleurs pour y passer leur retraite

Au soleil et en  plus, à moindre frais.

Deux avantages… non négligeables,

Si on dispose d’une petite retraite.

.

J’avoue que c’est tentant, pour moi,

Une seconde seulement  car ma famille

Mes enfants, petits-enfants, amis, collègues

Vivent en France : ce serait m’éloigner d’eux.

Mais on peut inverser la chaussette en offrant

Pied-à-terre pour qui est en quête d’exotisme.

.

La langue  peut être un obstacle, surmontable,

L’insertion dans le milieu, autre, plus difficile :

Avec le temps, les rencontres, cela peut se faire.

Le plus dur, selon moi, resterait  l’éloignement

Des miens auxquels je tiens, réciproquement.

.

Et puis, ma Bretagne est aussi  le seul pays

Où il fait beau plusieurs fois par jour,

Et où la lumière change du matin

Au soir et ce n’est pas rien !

.

Repos, marche, visites, et pourquoi pas lecture, écriture

La retraite serait un temps où l’on fait ce que l’on veut !

En principe : faute de moyens financiers, ou physiques :

Certains se cantonnent à ne rien faire, restant chez eux.

Vieillir en bonne santé de corps et d’esprit est le mieux.

Que l’on puisse espérer, après, quant au choix du lieu :

Il y en a dix, il y en a cent, mille, et des plus exotiques,

Essentiel est être en harmonie avec l’environnement !

.

Il y a des pays qui accueillent volontiers retraités

À condition s’y déclarer en résidence permanente

D’autres qui imposeront  tellement de conditions,

Qu’il vaut mieux un visa renouvelable de touriste.

.

Pour ma part, nous avons choisi la seconde issue

Comme cela, sommes chez nous, moitié d’année,

Et l’autre à voyager, ici et là, ou un peu partout,

Comment quitter une ile vécue comme paradis.

.

Je ne dirai pas retraité immigré fuit son pays,

Sinon il aurait mieux valu le quitter plus tôt :

Ils pensent qu’autre climat leur conviennent,

Or s’adapter nouveau climat social : difficile.

.

.

185 – Calligramme

.

                                                                               Passer sa retraite aux Canaries

                                                                        En voilà une  très  bonne  idée !

                                                                   La mer et le soleil  toute l’année,

                                                               Jusqu’à ce que sa vie, soit finie !

                                                           On croit rêver mais pas que lors

                                                         On y aura par deux fois séjourné,

                                                        On apprécie de plus en plus fort.

                                                      Tel climat océanique, tempéré.

                                                             PASSER

                                            Mais faut apprendre la langue

                                         Et faut quitter famille et amis,

                                   Il faut s’adapter nouveau pays

                             Cela vous rendrait exsangue !

.

                        On peut rêver, comme merveille,

                   Passer sa retraite en plein soleil,

               En iles  à nulles autres pareilles,

            Pourvu l’on ait assez… d’oseille.

.

        Déjà que, de perdre son métier,

      Ce n’est pas une chose à envier.

   De perdre un réseau d’amitié,

  On ne pourra que le déplorer.

SA RETRAITE

Voici qu’aller  aux Canaries,

C’est laisser derrière, sa vie,

En pays de langue étrangère

Vous ne serez plus lumière !

.

Ici ne suis rien, ne vaut rien

D’autre que touriste, voisin,

Qui dépense  l’argent malin,

En navigant comme marin !

.

N’ai identité  que passeport,

Que je donne, à chaque port,

Le français retraité inconnu,

Disparaissant, comme venu.

AUX CANARIES 

Je n’ai  que  mon  apparence,

Sympathie, par transparence,

Pour séduire,  pour transcrire,

Identité différente… pour finir.

.

Tant il n’y a pas de vrais paradis

Pas plus pour actifs que retraités,

Vos problèmes  vous suivront, ici :

Et il sera impossible de les oublier.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

185 4

.

Évocation

.

Tronc d’arche tordu par le vent

Totem de tribu des iles océanes

Silhouette d’une tête prolongée

Par un dos voûté : vieillesse ?

.

Quand on est en retraite et déjà vieux

l’on n’est pas obligatoirement courbé

 c’est l’image stéréotypée qui prévaut,

à laquelle parfois s’ajoute une canne.

 .

La retraite invoquerait la vieillesse,

Et pas, obligatoirement,, la vieillerie :

On a encore du bon temps, devant soi,

Pour s’interroger, bien en profiter !

.

Symbolique 

.

La vieillesse répond à

Des injonctions sociales, médiatiques.

Les efforts  visent  davantage  à prévenir

Les altérations de l’âge par un mode de vie sain

Qu’à soigner des altérations, celles-ci apparentes,

Pour le moment irréversibles en rajeunissement.

.

Les sciences sociales et humaines s’intéressent

À la dimension culturelle du vieillissement,

Aux  représentations  et  aux discours

À  propos  des   personnes  âgées,

De  technologies  et sexualité :

La vieillesse est tout autant

Une construction sociale.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

185 – Passer sa retraite aux Canaries 

Alignement  central / Titre absent / Thème  vie

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vieillesse / Symbole de fond : question

.

.

Fond

.

Évocation 

.

185 6

.

Et pas, obligatoirement,, la vieillerie :

On a encore du bon temps, devant soi,

Pour s’interroger, bien en profiter !

 .

Symbolique 

 

S’interroger, se questionner

Est le propre de toute démarche

Animée par une quête de savoir.

Seule la philosophie pratique un

Questionnement radical avec,

Pour questions ultimes,

Soi, le Monde et Autrui.

.

Le questionnement

Peut être le point de

Départ de la pensée :

Quoi  de plus premier

Dans la question que

Le questionnement,

Lui-même, toute autre réponse

Le présupposerait d’ailleurs

En tant que réponse.

franceculture.fr Michel Meyer

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Voilà qu’en retraite, vous pouvez vivre

Un peu où vous le souhaitez ou presque

De quoi se poser une foule de questions.

Le seul mot d’ordre pour un bon nombre

Est au soleil, pas trop loin de pays natal.

Il y en a qui voyagent autour du monde,

D’autres qui ne quittent pas leur village.

C’est à chacun de voir «midi à sa porte»

Et même s’il est déjà six heures du soir.

.

.

Une plage des mers du sud

.

Scénario 

.

Tout d’abord, mais comme il se doit : du calme et du repos,

un peu de marche avec quelques amis en terres volcaniques,

et nombreuses visites de monuments et croisières en voilier !

.

Visuels et textuels  >> 

184 – Bruit d’eau sur flanc du bateau

Visuels et textuels  >>  

.

De  nombreux   bruits

Sur voiliers en navigations

Bruits d’eau  sont   incessants,

Sur  les  flancs  de  tous  bateaux

Certains plus audibles que d’autres

Certains  plus claquants, percutants.

.

Mélodie, sans fin, comme celle du vent,

Qui siffle dans une serrure, sous la porte,

Puis qui notre imaginaire et vite, emporte

Vers des songes, languissants, angoissants.

.

L’eau fait du bruit en de maintes situations,

Ruisseau torrent,  cascade, fontaine ou jets,

Parfois en est  rugissante  contre les rochers

Si ce n’est goutte tombant robinet supplice.

.

Clapoti … clapotu … clapota,

Doucement sur coque du bateau,

Vaguelettes lèchent carène  en eau,

Sans cesser, ni varier, d’un … iota.

Et puis l’écoulement du flot tape,

Ses notes sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences frappe :

Caisse comme en concertino.

.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson.

.

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Extension

.

Le clapotis constant, durant des heures

Énerve, selon l’humeur,

L’état, nervosité, environnement dormeur.

Le mouvement de la houle, faisant bouger,

Sans cesse… le bateau,

Ajoute à cet enchantement ou désagrément

Son tangage et roulis.

Et c’est ainsi que dans quelques mouillages,

Certains craignant la nuit

Préfère hamac nacelle pour remédier à cela,

Du fait qu’ils sont désolidarisés

Mouvements asservis aux vagues du bateau.

.

Le chatouillis de l’eau sur la coque

Devient grincement de vent sur gonds de porte.

Un vrai marin, un pur marin, l’aura intériorisé

Et même s’il le perçoit par intermittences

Il ne lui procurera ni gène ni plaisir :

Elle fait partie  du paysage sonore,

Tout comme le hurlement du vent

Dans le mat, les drisses, au port !

.

Cloc, cloc, clic, clic, clac, clac,

De tels petits bruits réguliers,

Vous tiennent  un peu éveillés,

Avec une envie de vous ébattre.

C’est comme  le doux murmure

Qui vous caresse le dos au mur,

D’un océan de tendresse amère

Et vous voilà voguant sur l’eau,

Tout en voulant profond repos.

.

On pourrait comparer le clapotis

Régulier de l’eau sur flanc bateau,

À des gouttes d’eau qui tomberont

À intervalles réguliers, sans cesser.

.

Cela donne un rythme, c’est certain

Mais si l’on ne se synchronisera pas

La sensation d’un gène se produira,

Comme supplice, mécaniquement.

.

Peut-être  un des moyens de briser

Une telle frappe infernale, sans fin

Serait d’utiliser  des boules Quies,

Ou à défaut, la tête dans l’oreiller.

.

Au cas contraire, on se retrouve

Au petit matin, comme stressé,

D’avoir passé nuit, en bassine,

Qui lentement vous assassine.

.

.

184  – Calligramme

.

De nombreux  bruits

Sur  voiliers  en  navigations

Bruits   B  d’eau sont in  F  cessants,

Sur les     R     flancs de tous    L   bateaux

Certains   U     plus audibles que  A   d’autres,

Certains     I    plus claquants, per    N    cutants.

Mélodie,    T     sans fin, comme celle   C     du vent

Qui siffle    *      dans une serrure, sous    *     la porte,

Puis qui     D      notre imaginaire, et vite,  B    emporte

Vers des      ‘     songes languissants angois  A    sa…nts.

L’eau fait   E    du bruit en de maintes si tu  T     ations,

 Ruisseau    A    torrent,  cascade, fontaine   E      ou jets,

Parfois en   U    est  rugissante  contre les  A     rochers

Si ce n’est    *    goutte tombant robinet  U   supplice.

Clapoti …………….…… clapotu ……………….. clapota,

Doucement ……..… sur coque ……… du bateau,

Vaguelettes …… lèchent carène ……. en eau,

Sans cesser .… ni varier d’un ………..iota.

L’écoule …… ment du flot .…..… tape,

Ses notes … sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences …frappe

Caisse comme en concertino.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

184 4

.

Évocation

.

Deux mains jointes, qui serrent un objet,

Un presse citron de style design, moderne,

Du genre coupe de football ou bien autre,

Quelque chose  comme  un trophée sportif.

.

Le fond n’a de lien entre coupe du monde

ni même  quelque trophée …  quelconque,

on pourrait  dire mains jointes la tenant,

comme quoi, fond, forme, se disjoignent.

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc d’un bateau :

Aucun, mais vous  vous en doutiez,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique

 

Symbole de la mondialisation,

La Coupe de foot du Monde est

L’événement  le  plus  regardé,

À la télévision dans le monde.

La Coupe  du  Monde  2006

(Derniers chiffres  connus)

A battu records en termes

De couverture télévisuelle.

376 chaînes l’ont retransmise,

Contre 232 chaines en l’an 2002,

S’enorgueillissait en tous cas la Fifa,

En tant qu’organisateur des compétitions.

Francetvinfo.fr/economie/La-coupe-du-monde-de-foot

.

Descriptif

 .

184 – Bruit d’eau sur le flanc du bateau 

Alignement  central / Titre analogue / Thème  eau

Forme en courbe  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe-foot / Symbole de fond : trophée

.

.

Fond

.

Evocation 

.

184 6

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc  d’un bateau :

Aucun, il n’y aura pas de trophée,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique 

.

La conception,

Voire réalisation d’un trophée

Peut être confié à un sculpteur célèbre,

C’est en général une forme sur un socle :

Une allégorie de victoire ou d’honneur,

Empruntée  à   la   mythologie ;

La  représentation  d’un  objet

Une attitude de la discipline

Concernée ; ou encore une

Forme abstraite.

wikipedia.org/wiki/

Trophée-dans-sport

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un trophée et une coupe du monde,

Vont bien ensemble, sont faits pour.

Rien de bien commun avec clapotis,

Bien qu’existe des trophées bateaux,

Dont le plus couru est l’America cup

Ici, il s’agira des bruits  qui aideront

Ou contrarieront sommeil dormeur.

Il ne me semble pas entendu  parler

D’une coupe, ni trophée  insomnie !

.

.

Clapotis eau sur flanc bateau

.

Scénario

.

L’eau fait naturellement du bruit dès qu’elle se remue un peu :

lorsqu’elle clapote sur les flancs d’un voilier, ça s’entend mieux,

ce bruit peut donner à imaginer ce dessin : vague aventurière !

.

Visuels et textuels  >>  

183 – Contemplation de la Voie Lactée en mer

Visuels et textuels  >>  

.

Arc de cercle, coupant le ciel en deux,

Du Nord au Sud, et sans discontinuer,

Milliers d’étoiles, venues autres cieux

M’adressent leurs bonjours illuminés

.

Ils essayent de me  faire  comprendre

En quoi leur lumière en moi, perdure

Une éternité alors même que je ne dure

Qu’un éclair de temps  à s’y méprendre

.

Je vis, les yeux rivés  sur  mon nombril

Ne vois pas que mon étoile en moi brille

Du message originel  d’un être suprême,

Qui régit cette belle horlogerie extrême

.

Arc de cercle, coupant  le ciel, en deux,

Il réveille une vision d’éclats lumineux,

Produit des rêves éveillés,  merveilleux.

Deviendrai-je lumière, son mélodieux,

 .

Qui se perdront en immensité solitaire

Et iront, jusqu’aux confins de l’Univers,

Se diluer hors de notre système solaire,

Il suffit de lever les yeux, pour dessiner

En son espace, nos éternelles destinées.

.

Arc de cercle, coupant  le  ciel,  en deux,

Fortunément ses éclats rendent heureux

De me trouver  aussi loin  et près,  de lui,

Aucune autre lumière artifice ne produit

Une telle impression  une telle émotion

À en perdre, de mon temps, la notion

.

Arc de cercle, coupant le ciel, en deux,

Je lui réserve,  je lui confie  mes vœux

D’être  étoile  au  milieu  de nos cieux

Qui n’en finit pas d’éclairer mes yeux

.

Arc de cercle coupant le ciel en deux,

Peut-être  la voie  directe  vers Dieu

Si ce n’est : vers une autre destinée

Inconnue encore du  Monde entier

.

.

Extension

.

Pourquoi tant d’étoiles en voûte de mon ciel d’enfance

Lors je ne me lassais de la regarder sans comprendre,

À me  méprendre  avec  l’existence  de vraies  planètes

Alors  qu’il ne s’agissait  que de leurs  reflets  et puis si

 Lointaines qu’inaccessibles aux communs des mortels.

.

Aujourd’hui, voie lactée que je connais  un peu mieux,

Me fascine, toujours, comme tous les éternels amours :

 À quoi sert-elle, d’où vient-elle,  combien  durera-t-elle :

Je me contente de la contempler, comme cadeau du ciel.

.

Nous avons franchi sa barrière, nous sommes allés au-delà,

Dans notre espace, dans son passé, où, n’aurions rien trouvé,

Hormis cette  théorie  du « Big Bang »  qui puisse la justifier !

Une voie qui ne mène nulle part  nous est tracée dans notre ciel,

Et qui lactée, ne nous console de rien en notre Monde de mortels.

.

Contempler la Voie Lactée, est un émerveillement à l’infini,

Nous qui sommes des poussières, nous qui sommes si petits

Nous la percevons comme un trait, comme amas de lumière

Alors qu’elle est une spirale, constellation, milliard de soleils,

Et comment se fait-il que nous soyons et perdus et uniques ?

Devant un tel spectacle, je retiens mon souffle, et ma pensée,

Et je me prends à rêver que l’Univers n’est qu’une projection.

.

Depuis ma plus rendre enfance, cette Voie Lactée

M’a toujours fascinée, en plus de l’étoile du berger,

Et le ciel plus ou moins parsemé d’étoiles brillantes

Les étoiles  nous ressemblent un peu, me disais-je :

Étant mortes, elles continuent à briller dans le noir

Comme témoins d’une vie antérieure matérialisée.

.

Voie lactée origine latine veut dire chemin laiteux

J’imagine que le ciel s’en nourrit comme du lait

Toutes les étoiles, vues depuis notre planète,

 Appartiennent à cette galaxie en centre :

Elle donne une idée de ma petitesse

Dire qu’il y en autres : milliards.

.

.

Épilogue

.

Voie Lactée est notre constellation,

Bien que lointaine : la plus proche,

Humain n’envisage une approche,

Ce serait de l’ordre de la déraison.

***

J’imagine Univers qui m’échappe,

Je ne peux m’empêcher de penser

Espace-temps qu’un horloger crée

Sinon c’est mon esprit que dérape.

***

Sommes-nous, isolés, abandonnés,

Et la vraie vie se passerait  ailleurs ;

Sommes-nous une expérience ratée,

Un paradis perdu suite à une erreur.

***

Et ce n’est là qu’une portion visible :

Constellations, galaxies par millions :

À quoi peut bien servir telle profusion

Lors sommes aveugles de tels invisibles

***

 Poussières d’étoiles sur un chemin céleste,

N’existent d‘elles que des lumières du passé,

Elles persistent, elles s’expansent, elles restent.

En témoin oculaire, je ne peux que m’interroger.

.

.

183 – Calligramme

.

  Arc de cercle,  *   coupant le ciel en deux, ……………………………………..

      Du Nord au Sud, *   et sans discontinuer, …………………………………….

        Milliers d’étoiles   C  venues autres cieux ……………………………………

            M‘adressent leurs   O  bonjours illuminés.………………………………….

.

                  Ils essayent de me     N  faire  comprendre,……………….……………..

                     En quoi leur lumière   T   en moi, perdure…………………………….

                      Une éternité alors mê  E  me que je ne dure………………………

    Qu’un éclair de temps   M   à s’y méprendre….

.

         Je vis, les yeux rivés     P    sur mon nombril

                Ne vois pas que mon   L  étoile en moi brille

                       Du message, originel  A   d’un être suprême,

                          Qui régit cette belle   T horlogerie extrême

.

                                   Arc de cercle coupant I    le ciel, en deux,…

                                        Il réveille une vision   O   d’éclats lumineux,

                                             Produit des rêves év  N   eillés,  merveilleux.

                                               Deviendrai-je lumi    *   ère, son mélodieux,

                  .

                                                   Qui se perdront en   D   immensité solitaire

                                                       Et iront, jusqu’aux   E    confins de l’Univers,

                                                       Se diluer hors de no   *    tre système solaire,

                                                      Il suffit de lever les    L   yeux, pour dessiner

                                                     En son espace, nos     A  éternelles destinées.

.

                                               Arc de cercle coupant  V    le ciel, en deux,

                                                Fortunément ses éclats O    rendent heureux

                                              De me trouver  aussi      I   loin et près de lui,

                                               Aucune autre lumière   E    artifice ne produit..

                                            Une telle impression      *    une telle émotion …

                                          L

                                           À en perdre, de mon   A     temps, toute notion.……

                                  Arc de cercle cou       C   pant le ciel en deux ……

                               Je lui réserve ou je     T     lui confie mes vœux ……

                           D‘être une étoile au    É    milieu de nos cieux ……..

                      Qui n’en finit pas d’éc E      lairer mes yeux…………..

.

             Arc de cercle coupant   M le ciel en deux, ……………

       Peut-être la voie di    E  recte vers Dieu ……………..

   Si ce n’est : vers une R  autre destinée,……………….

Inconnue encore du  *    Monde entier…………………

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

183 4

.

Évocation 

.

De la haute mer, on voit bien la lune et

Un amas courbe myriades d’étoiles.

Que l’on appelle la « Voie lactée »

Au centre de notre Galaxie !

 .

La Voie Lactée est une bande ceinturant

le ciel étoilé, on peut la voir en courbe

tant et si bien que cet amas densifié,

représente bien sur fond et forme.

Un arc en ciel,  avec une étoile :

Un clin d’œil pour la Voie Lactée, 

Étant un amas étoiles des plus près

Au plus lointaines …. constellations.

.

Symbolique

 .

On retient de l’étoile,

Sa qualité de luminaire,

De sources  de  lumières.

.

Les   étoiles   représentées

Sous la voûte  d’un temple

Précisent  sa  signification

Elles  percent   l’obscurité,

Et sont autant de phares

Projetées sur la nuit

De l’inconscient.

.

Très liée au ciel

Dont elle dépend,

Étoile évoque mystère

Du sommeil et de la nuit ;

Pour briller de son éclat personnel,

L’homme doit se situer  dans les grands

Rythmes cosmiques et s’harmoniser avec eux.

.

Descriptif

.

183 – Contemplation Voie Lactée en mer

Alignement  central / Titre analogue / Thème  humeur

Forme en courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : étoile / Symbole de fond : constellation

.

.

Fond 

.

Évocation

.

183 6

.

Un arc en ciel,  avec une étoile,

Un clin d’œil pour la Voie Lactée, 

Étant un amas d’étoiles des plus près

Au plus lointaines …. constellations.

  .

Symbolique 

 .

Une constellation

Est un « groupe d’étoiles voisines

Sur la sphère céleste, présentant une figure

Conventionnelle déterminée, à laquelle on a

Donné un nom particulier. » 

.

C’est aussi une « région du ciel

Conventionnellement délimitée

Qui inclut  ce groupe d’étoiles. ».

.

De nombreuses cultures auront

Imaginé  des  formes   en reliant

Étoiles  par   lignes  imaginaires.

Ils les ont associées à des mythes.

.

Ces constellations  ont  aussi servi

Aux repérages céleste  et terrestre,

Ainsi qu’à l’orientation des marins.

fr.wikipedia.org/wiki/Constellation

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nous faisons partie de cette galaxie

Que l’on ne perçoit guère  que la nuit,

Mais qui toujours, encore nous éblouit

Par profond mystère  qui ne s’éclaircit

De ses milliards  d’étoiles, sans noms 

Qui la hantent comme en abandons,

Nous questionnent sur nos fonds.

 .

.

Voie lactée, vue ciel de nuit

.

Scénario

.

Voie Lactée, ce sont des milliards d’étoiles et planètes vues en ligne,

bien qu’ayant  une structure en spirale formant une constellation :

cela dit,  l’homme, devant un tel spectacle : à quoi peut-il penser ?

 .

Visuels et textuels  >>  

182 – Rêve de sirène en mer avant le quart

Visuels et textuels  >> 

.

Bercé par la houle

En la mer  qui roule

Sur  bateau tangueur,

Je dors comme rêveur.

Où vagues  et en foules

S’y jettent et  en boules,

Mon corps  se  fait  rond

Et j’y dors   et  par bonds.

Oh,  réveille-toi, connard,

C’est l’heure de ton quart

Et en ai  plus  que marre

Que tu sois, déjà, retard.

.

Vas-et-viens, me saoule,

Mon corps,  se  déroule,

À chaque bord plaqué

À la cloison opposée.

.

J’essaie de me caler,

Je sursaute de côté

La vague  déboule

Sur moi s’écroule

Abandon volonté.

.

Ma chair s’enroule

Lors, j’en roucoule

Et la mer de houle,

Éclaire  l’ampoule,

De mon rêve de fée

De m’être envouté !

.

J’entends une sirène,

De la mer, pure reine,

Lors, je résiste, encore

Mais son charme, fort

M’invite  à deux dos !

.

Baiser, fond de l’eau,

Extase tous mes sens,

Pertes de conscience,

En nageoires, glissent

En couleurs d’abysse,

La sirène  m’emmène :

Je deviens phénomène.

.

Extension

.

Qu’elle soit du Danemark ou bien d’ailleurs :

Que ne fait-elle rêver plusieurs d’entre nous :

Moitié femme, moitié poisson, quelque part

Entre le bestiaire et monstre, virtuel et réel

Issue folklore scandinave, voire médiéval,

Elle demeure toujours d’actualité, rêvée.

.

Faut dire que leur envoutement est si fort

Qu’il confine à la sorcellerie féminine en termes

De manipulation pour obtenir objet de leur désir

Mais elle est doublée ou remplacée, de nos jours,

Par une charmante jeune femme, innocente,

Qui voudrait sauver son amant des griffes

D’une mégère, tyran par tous moyens.

.

Il n’est pas inintéressant de relever

Les noms donnés par Homère »

Auteurs de la même époque :

« Celle qui a une belle voix,

Celle au beau visage

Celle qui enchante,

Celle qui méduse par la parole,

Celle qui éclaire, illumine, enflamme »

 (Source : Wikipédia)

 

La plupart des sirènes qui figurent en l’imaginaire

Sont  des  femmes : jeunes, et sveltes, et gracieuses !

Il s’agit d’avantage  d’une hallucination  que de réalité

L’amour  y  figure, en premier, bien que, chez  Homère,

Ce sont des femmes oiseaux, ensorceleuses  et tueuses.

Le monde sous-marin est peuplé, de plein de songes :

L’imaginaire aura repris les sirènes en leurs contes.

.

La sirène de mer pour  fonction première, la séduction

Sirène des pompier et autres : celle d’attirer l’attention.

.

Comment la première en est venue à désigner la seconde

Quand une sirène pneumatique  alertera une population

.

Cela n’a rien d’un leurre, son chant n’est pas rassurant,

Il doit se passer quelque événement très dramatisant.

.

Mais l’imaginaire préfère s’attacher au fantastique,

Qui le fait rêver, qu’au triste constat de sa réalité,

Et pourtant un mariage ne pourrait se réaliser.

.

.

182 – Calligramme

 .

Bercé par la houle

En la mer  qui roule

Sur  bateau tangueur,

Je dors O  en  O  rêveur.

Où vagues  …  et  en foules

S’y jettent  …  et  en boules,

Mon corps   …    se fait rond

Et j’y dors   …   et par bonds.

Oh réveille       toi, connard,

Eh c’est l’heure de ton quart

J’en ai bien plus que marre

Que tu sois déjà en retard.

.

    Vas-et-viens, me saoule,   R

      Mon corps,  se  déroule,  È

         À chaque bord plaqué   V

            À la cloison opposée.   E

.

           J‘essaie de me caler,

                   Je sursaute de côté  D

                      La vague  déboule   E

                    Sur moi s’écroule

                        Abandon volonté.

.

                                 Ma chair s’enroule  S

                                   Lors, j’en roucoule   I

                                      Et la mer de houle,  R

                                        Éclaire  l’ampoule,   È

                                          De mon rêve de fée  N

                                            De m’être envouté !  E

.

                                            J‘entends une sirène,

                                              De la mer, pure reine,

                                                  Lors, je résiste, encore E

                                                 Mais son charme, fort  N

                                         M‘invite  à deux dos !

.

                                   Baiser, fond de l’eau,

                              Extase tous mes sens,

                           Pertes de conscience,   M

                    En nageoires, glissent   E

              En couleurs d’abysse,   R

      La sirène  m’emmène :

 Je deviens phénomène.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

182 4

.

Évocation 

.

La tête  et puis le tronc

Et la queue d’une sirène :

Spirituelle, sensuelle, cruelle,

Oui, c’est sûr, hallucination :

.

Sirène ne peut être autre qu’hallucination

on ne peut se la représente qu’en pleine rêve

ici dans ce sens, la forme épouse bien le fond.

Sirène grandeur nature, telle en rêve, en mer,

Mouvements houle provoque une hallucination.

.

Symbolique 

.

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps étant d’un poisson

Voire d’un oiseau, selon les légendes.

.

Sirènes séduisaient les navigateurs

Par la grande beauté  de leur visage

Et par les mélodies de leurs chants,

Puis les entraînaient,  dans la mer,

Afin  de s’en repaître.  (Cf.  Ulysse.)

.

Si on compare  la vie à un voyage,

La sirène figurerait les embûches

Nées des désirs et des passions.

Créations  de  l’inconscient,

Des  rêves    fascinants

Voire   terrifiants :

Autodestruction

Du désir.

.

Descriptif

.

182 – Rêve de sirène en mer

Alignement  central / Titre externe / Thème  rêve

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sirène / Symbole de fond : hallucine

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

182 6

.

Sirène grandeur nature, telle on rêve,

En pleine mer :

Forts mouvements de la houle provoque

 Telle hallucination.

.

Symbolique

.

Une hallucination

Est définie, en psychiatrie,

Comme une perception sensorielle

Sans présence d’un stimulus détectable :

Par exemple voir des objets physiquement absents,

Ou bien entendre des voix sans que personne ne parle.

.

Les hallucinations visuelles surviennent en états affectifs :

Euphorique (extase mystique), passionné (visions érotiques),

Pénible ou effrayant (appelés onirisme confusionnel).

.

Les hallucinations auditives sont la perception

De sons (bourdonnements, voire sifflets…),

De musiques ou de voix, inexistantes,

Mais clairement entendus.

wikipedia.org/wiki/

Hallucination#Visuelles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une sirène dans ma baignoire : j’hallucine !

Rassurez-vous, vous n’en verrez pas la queue.

Quant à l’entendre chanter : vous déchanterez.

Paire de seins, peut-être, qui émerge de mousse.

.

C’est Homère qui aura mis en scène, les sirènes.

Peu importe  leurs formes : ce sont des leurres,

Qui créent des problèmes plus qu’en résolvent

Méfiez-vous donc de leurs beautés fatales !

.

.

Forçant un peu les formes

.

Scénario

 .

On dirait sirène attend quelqu’un qui vient de loin et espère le voir !

Une apparition, des plus étranges mais attirantes, sur un rocher !

Symbole mondial du Danemark : illustre les contes d’Andersen.

.

Visuels et textuels  >> 

181 – Notre vie à bord de notre bateau

Visuels et textuels  >>  

.

La vie à bord de notre bateau

On pourrait croire : rêve à l’infini.

À bien y voir, elle a plusieurs défauts :

Chaque jour une histoire, problème, souci.

Plein de choses, à revoir et encore à revoir

 La vie à bord sera différente  d’ailleurs :

Elle est  plus compliquée, plus lente,

Temps se distord, distend ressort,

Entre haute mer, vie, au port.

Un bateau est une île,

Et en pleine dérive,

Sous aucun repère

Que terre fournit !

.

C’est une machine complexe

Il faut être un marin aguerri

Souvent  un homme de sexe,

Pour oser  braver mer, ainsi.

.

Navigations ou programmes

Seront réduits  à vos quarts

Très vite, la fatigue ou marre

Vous mineront, sang  et âme.

.

Mouillages et autres drames :

Difficiles paix et voire entente

Dès que la mer bouge ça vente

On sort, ou on reste en alarme

.

Le ponton est aimé de femmes,

Ponton, ne tangue, ni ne roule :

Elles visitent, magasins, foules,

Ou bien musée haut de gamme.

.

Vie, à bord  d’un bateau, diffère,

Quand il est, au port, ou en mer,

Au port, on entretient,  le répare,

En mer, on tient surtout la barre.

.

Même grand, un bateau est petit :

Il faut s’entasser, faut tout ranger,

Dans un espace clos  et bien défini,

Sinon, c’est vite le bordel organisé.

.

Ceux qui  n’aiment  pas  l’aventure,

Qui n’aiment pas  prendre… le frais,

S’en diront  effrayés  de ses fritures,

Ses problèmes, plus  qu’il n’y parait.

.

Avoir du plaisir, en bateau, a  un prix,

Ceux qui sont prêts  à le payer, surpris

Par le bonheur qu’il offre tout compris

Malgré l’étroitesse, inconfort : exquis !

.

.

Extension

.

C’est parfois l’envers du décor

Qui prend  le pas  sur  l’endroit,

Quand  on a  mal  dormi…fatigué,

Qu’on a envie de rien, d’être ailleurs.

.

C’est cela  qui vous forge le caractère

Et vous trempe l’âme car il faut faire

Marcher  le bateau, coûte que coûte,

Pour  avancer  à la meilleure vitesse,

Et voire  au meilleur cap … possible.

.

S’il pleut, vêtements  sont humides,

Rien à l’intérieur pour faire sécher,

Si le bateau  est  trop  gité, secoué,

Faire la cuisine  devient  un sport !

.

Et quand y a une panne de moteur

Qu’il faut réamorcer  la pompe à fuel ;

Les odeurs dans le nez, je ne vous dis pas !

.

On a coutume de dire que certains marins

Ont la descente rapide, oui mais, attention,

Il ne s’agit pas de  marche mais de boisson !

Remarquez  que l’un  peut aller  avec l’autre :

Un marin saoul  pourrait  rater  une marche !

Combien de fois, en journées  de  navigation,

Monte-t-on la descente  pour  aller chercher

Ceci, ou cela, faire le point, faire la cuisine.

Il m’est arrivé d’en avoir mal aux genoux.

.

A priori, la vie sur un voilier,

Ne parait pas bien compliquée

Mais ce n’est pas conduire auto,

Ni même un grand camping-car !

.

Au port, c’est plus simple, confortable

Le bateau ne remue pas relié au ponton

Il y a le dedans, dehors et tout l’extérieur,

En navigation, tout est en un espace réduit.

.

J’ai vu des plaisanciers débutant avoir du mal

À sortir du port  avec grand voilier  de location,

Et revenir  trois heures après, l’air très paniqués,

Se sont amarrés au ponton, le reste de la semaine.

.

.

181 – Calligramme

.

La vie à bord de notre bateau

On pourrait croire  c’est un rêve à l’infini.

Mais à bien y voir, elle a plusieurs défauts :

Chaque jour une histoire, problème, souci.

Plein de choses, à revoir et encore à revoir

 La vie à bord sera différente  d’ailleurs :

Elle est  plus compliquée, plus lente,

Temps se distord, distend ressort,

Entre haute mer, vie, au port.

Un bateau est une île,

Et en pleine dérive,

Sous aucun repère

Que terre fournit !

.

C’est une machine complexe………………………………………………………………………….

Il faut être un marin aguerri, ………………………………………………………………………..

 Souvent un homme de sexe, …………………………………………………………………..……..

Pour oser braver mer, ainsi. …………………………………………………………………………

.

Navigations ou programmes ……………………………………………………….

Seront réduits  à vos quarts :………………….…………………………………..

Très vite, la fatigue ou marre………………………………………………………

Vous mineront, sang et âme………………………………………………………..

.

Mouillages et autres drames : ………………………………….

Difficiles paix, voire entente :……………………………………

Dès que mer bouge,  ça vente,…………….…………………….

On sort, ou on reste en alarme…………………..……………..

.

                Le ponton est aimé de femmes,…………………………..

                Ponton, ne tangue, ni ne roule : …………………………

 Elles visitent, magasins, foules, …………….

 Ou bien musée haut de gamme. ……………

.

     Vie, à bord d’un bateau, diffère,

        Quand il est, au port, ou en mer,

         Au port, on entretient,  le répare,

           En mer, on tient surtout la barre.

.

                                    Même grand, un bateau est petit :

                                     Il faut s’entasser, faut tout ranger,

                                     Dans un espace clos et bien défini

                                       Sinon c’est vite le bordel organisé.

.

                                                            Ceux qui n’aiment pas  l’aventure,

                                                              Qui n’aiment pas prendre… le frais

                                                              S’en diront effrayés de ses fritures,

                                                                Et, problèmes, plus qu’il n’y parait !

.

                                                                                      Avoir  du plaisir, en bateau, a  un prix,

                                                                                       Ceux  qui sont prêts  à le payer, surpris

                                                                                      Par le bonheur qu’il offre tout compris

                                                                                       Malgré l’étroitesse, inconfort : exquis !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

181 4

 .

Évocation 

.

Un homme à qui on aurait coupé

Le cou sur un échafaud révolution

Un escalier de descente, de profil

Pour atteindre le carré et cockpit !

.

 Le seul escalier qu’il y a dans un voilier

est celui de la descente cockpit en carré

tant est si bien que forme rejoint le fond

.

 Escalier descente, du cockpit

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Du cockpit, escalier descente,

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Symbolique 

 .

Le cockpit d’un bateau

De plaisance est un espace

Extérieur à une cabine d’où

L’on gouverne un voilier

Ou un bateau à moteur.

Il est situé « en creux »

Sous niveau pont principal,

Où se tiennent, normalement,

Les équipiers de quart  chargés

De la veille, barre et manœuvre.

Sur les voiliers non pontés,

Du type dériveur léger,

Espace  entre les caissons

De flottabilité où se tiennent

Le barreur   et   les  équipiers.

wikipedia.org/wiki/Cockpit_(nautisme)

.

Descriptif

.

181 – La vie à bord de notre bateau

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme Escalier / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cockpit / Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

181 6

.

Du cockpit, escalier, descente,

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Symbolique 

.

Et mine de rien, ce bel escalier

De descente est tout un symbole

C’est un endroit qui est à la fois

.

              Intérieur, extérieur du bateau.

             Il commence par un coffre, où

             Normalement devrait se loger

.

                       Les  équipements  de  sécurité,

                       Et se termine par sorte de toit

                       En glissière en partie du roof

.

                                      Pente est souvent fort raide,

                                    Attention  à  ne  pas  glisser,

                                    Surtout lors de la descente.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La descente en voilier est centrale,

La porte entre le cockpit et le carré,

On plonge  comme  en antre animal,

On ressort  pour grand air,  respirer,

Vrai  sas entre le dehors  et le dedans, 

Vie intérieure, extérieure, contrastant

Refuge tempête et cockpit autrement

Vie à bord : deux espaces étonnant !

 .

.

Vaste mer à travers hublot !

.

Scénario

.

Il n’y a pas que les amoureux qui se lovent, boots et cordages,  aussi :

parfois il faut rapidement s’activer avec les défenses avant d’accoster

mais quand on a plus rien à faire on peut regarder vers haut du mat.

.

Visuels et textuels  >>  

180 – Bonheurs des siestes en hamac

Visuels et textuels  >> 

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient-ils défaut

Sur grand beau bateau

Pour se payer la belle sieste.

Que non : va savoir pourquoi,

Un hamac devient  un lit de roi

Qui berce autant  votre… esprit,

Que votre corps sang, réunis.

Allez, ne soyez pas en reste,

Allongez-vous sur le dos,

Poussez-le d’un geste,

Balancez  là-haut :

Au gré  du flot,

Des  eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans  comme  jeunes   mômes

Dormons longtemps et sans répit.

Enroulé, en une toile bien épaisse,

Comme poids mort que délaissent,

Équipiers qui vont et qui viennent,

Lors pour vous plus rien n’importe.

Ses balancements vous retiennent :

Êtes ballot  vivant que mer emporte

Avec elle, par-dessus bord,  au port,

Si le vent se met à souffler trop fort.

Pour  s’y installer, demeurer, facile :

S’en extraire, sans chuter : difficile.

Parmi vertus originales du hamac :

Farniente, à volonté  tout  en  vrac.

On s’endort et on oublie le temps,

Entre terre-ciel très urgemment

On  fait  sieste  microscopique

En suite de pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

.

Extension

.

Hamac est synonyme pour ne pas dire métaphore

De sieste, farnienté : sieste naturellement bien méritée

Charnellement réparatrice de tous les corps bien fatigués.

Cet enfoncement et  cet engoncement, lascifs, s’adressent

Aussi à l’esprit qui dans son balancement et bercement,

Subtils, nous invitent à dormir et à rêver,

D’une manière  particulière… régressive,

Sans doute comme le bébé que l’on a été.

.

On l’imagine mieux, attaché entre deux palmiers

Ou deux cocotiers sur d’une plage peu fréquentée.

Il se dégage comme un parfum  Robinson Crusoé,

Son Vendredi, noir, en moins …  comme il se doit !

.

Seul fait de dormir en l’air, rend le sommeil, léger,

Moindre souffle de vent,  on se sent comme envolé.

Fin  de sieste, mal réveillé, s’extraire, sans  tomber,

De soi-même, ou pousser par quelqu’un, facétieux,

Ou se réveiller avec la marque du filet sur une joue.

.

Rendons justice quand même de son utilité en mer

Dans les anciens voiliers, les marins y dormaient

Au cours de fortes tempêtes sans se cogner.

.

Une sieste, une nuit en hamac : un rêve pour un marin,

Aimant se faire bercer par         mouvements doux du bateau

Réminiscence  bercement               dans ancien ventre maternel

Or il n’y a pas beaucoup                 d’endroits,  dans notre voiler,

Où l’installer, lors le plus              pratique, intérieur portique

Sur des voiliers plus grands      on peut en avoir plusieurs :

Vrai que, quand on est dedans,  le quitter sera difficile !

.

La sieste est d’un bon repos sur tous bateaux,

Qu’on peut pratiquer quand il y a des quarts.

Si vous êtes navigateur solitaire, en croisière,

Elle ne durera plus de dix  à quinze  minutes,

Car il faut veiller à  ne pas aborder  un cargo.

.

 C’est un rythme, c’est une habitude à prendre,

Disent les grands coursiers de mer en solitaire

Ça se fait presque naturellement, sauf en cas,

De grosse fatigue comme d’essuyer tempête

Attention : objets flottants non identifiés !

.

.

Épilogue

.

Un hamac nous suspend, nous entoure,

on s’y sent dedans comme en un cocon.

***

Il suffit du moindre de nos mouvements

à le faire balancer comme… un pendule.

***

Le bateau pencherait d’un bord à l’autre,

et nous resterons, toujours, à la verticale.

***

Le plus difficile demeure de s’en extraire,

surtout lorsqu’on est à demi ensommeillé.

***

On se prend à rêver d’être sur tapis volant :

24 heures seulement pour traverser l’océan.

***

Ma longue sieste dure, dure et dure, encore :

je me réveille avec plein de rêves en ma tête !

***

Bercements bateau s’ajoutent à ceux du hamac

se synchronisent sur rythme alpha, mélatonine.

***

Quoi de surprenant dès lors qu’au lieu d’une heure

j’en aurai passer quatre,  d’un vrai, pur, bonheur !

.

.

180 – Calligramme

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient *   ils défaut

Sur grand  B   beau bateau

Pour se payer O   la belle sieste.

Que non, va sa   N    voir pourquoi,

Hamac devient   H        un lit de roi

Qui berce autant  E    votre… esprit,

Que votre corps   U    sang, réunis.

Allez, ne soyez   R   pas en reste,

Allongez-vous S     sur le dos,

Poussez-le    *  d’un geste,

Balancez   D  là-haut :

Au gré   E  du flot,

Des     S    eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans comme jeunes   *    mômes

Dormons, longtemps  S et sans répit.

Enroulé, en une toile  I   bien épaisse,

Comme poids mort   E  que délaissent,

Équipiers qui vont    S   et qui viennent,

Lors pour vous plus  T     rien n’importe.

Ses balancements    E   vous retiennent :

Êtes ballot  vivant    S   que mer emporte

Avec elle par-des     *     sus bord, au port

Si vent  se met à      E   souffler trop fort.

Pour  s’y installer    N  demeurer, facile :

S’en extraire sans    *    chuter : difficile.

Parmi vertus origi  H   nales du hamac :

Farniente, à volon  A   té  tout  en  vrac.

On s’endort et on  M   oublie le temps,

Entre terre-ciel   A  très urgemment

On  fait  sieste  C  microscopique

En suite de   *  pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

180 4

.

Évocation

.

Pendentif pour boucle d’oreille,

Grand pendentif pour tour de cou

En haut, petit hamac  pour enfant,

En bas, grand hamac pour adulte !

.

La sieste et le hamac font bon ménage

hamac est mieux qu’un banc en voilier

même s’il se prend à bouger, ou rouler,

lui, reste stable lors fond épouse forme.

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs 

.

Symbolique 

.

Histoire

De son origine

Après leur découverte

Par flotte Christophe Colomb

Espagnols ont introduit l’usage

Des  hamacs  à bord  des navires.

Le hamac, surnommé  «branle»,

Permettait au matelot de dormir

Dans un certain calme, relatif

Une partie des mouvements

Des navires est absorbée

Par divers cordages

Les « araignées »

Le suspendant.

Wikipédia

.

Descriptif

 .

180 – Bonheurs des siestes en hamac

Alignement  central / Titre serpente / Thème humeur

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : hamac / Symbole de fond : hamac

.

.

Fond

.

Évocation 

.

180 6

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs !

.

Symbolique 

 .

Le hamac

A été créée il y a plus

De 1000 ans mais ce n’est pas

La raison principale qui aurait mené

Un groupe de gens à s’intéresser à cet objet,

C’est surtout qu’ils vivaient en pleine campagne

Et qu’il leur paraissait préférable de dormir sur un

Lit suspendu afin d’éviter un nombre de morsures

D’animaux ou d’insectes  pendant leur sommeil,

Et de ce fait d’éviter de transmettre maladies.

On peut imaginer qu’ils devaient profiter

Quand même de cette invention

Pour farnienter de temps

En temps, souvent.

hamac-stories.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il y a ceux qui aimeront l’immobilité

Quoiqu’il arrive, sensible mouvement

Et d’autres qui aiment se faire bercer,

Manière douce, régulière sans à-coups.

.

La position n’est pas idéale pour le dos,

Elle finirait par contraindre la glotte

À faire quelques petits ronflements

Qui peuvent, à la longue, gêner.

.

Le balancement,  par contre,

Finirait par vous endormir

Au plus vote plus profond

Peu importe la hauteur, 

.

.

Écouter musique de l’océan  

.

Scénario   

.

Un hamac tendu entre les deux hauts bouts du portique arrière ;

ici, c’est plus conséquent, bateau où la place ne manquerait guère ;

là, c’est le contraire, c’est la crise du logement, à moins qu’on croise.

.

Visuels et textuels  >>

179 – Île et bateau rendent indolent

Visuels et textuels  >>

.

Bateau    reste

Espace petit nid

Il faudra du temps

Pour vous y adapter,

Car, tout est concentré,

En lui, tout est optimisé :

Bagages, faudra les ranger,

Dans équipets, ou en coffres,

Faudra faire, avec les espaces,

Que voilier même grand, offre.

La vie, à terre, et la vie à bord,

Est complètement différente.

.

Notre ponton est comme une rue,

Comme un quai bondé d’événements

Plein de marins qui s’affairent, remuent

Alors même que, temps couvert, crachine,

En nous rendant tous d’humeur chagrine :

On s’attendait  qu’un soleil, nous illumine,

Et, c’est le vent  et  l’ombre, qui dominent.

Que tout cela nous rende un peu indolent.

.

Quoi de plus normal rien d’excitant

Ne nous rappelle miracle canarien

D’être heureux de presque rien

Vrai bonheur lors soleil irradie

 Bonne humeur en corps aussi.

.

Hâle de chaleur en une bulle

Notre stress devient quasi nul

Indolence est activité mineure,

Mais pas richesse vie intérieure

Qui continue à distiller en songe

Le rêve, que l’on chérit et ronge.

.

Bercements légers,  éloignement

Procurent d’autres  points de vue,

Sources des nouveaux étonnements.

De débarquer sur  une ile, en inconnu.

.

Depuis  notre  arrivée  dans  les Canaries

Notre rythme de vie a totalement changé

Devient, beaucoup moins : mer, marin,

Mais  beaucoup plus   dé-sor-don-né,

Tant bateau au port, est point fixé.

.

.

Extension

.

L’indolence est cette mollesse et nonchalance

Qui vous interdit effort violent en mouvement.

C’est elle qui fait que tout prend plus de temps,

Plus d’énergie  pour se motiver  à entreprendre

Partisan de la chaise longue et du bain de soleil,

Où l’on s’active  à rêvasser, méditer, fantasmer.

.

Lors en  bateau, c’est dans sa cabine, à regarder

Le flot couler par un hublot ou sur le pont avant,

Affalé comme tas de voiles inutilisé,…mal rangé.

.

On croit souvent que c’est le soleil qui nous rend

Ainsi en un laisser-aller mais la pluie continue,

Et sans horizon nous conditionne tout autant

À un lâcher-prise qui nous rend indolent.

Nous sommes là en étant ailleurs,

Nulle part ou en soi-même.

.

Mettre le pied sur une nouvelle ile

Nous réveille et nous stimule car l’inconnu

Attire en suscitant curiosité au plus haut degré.

.

C’est sûr, qu’à la marina, au port, au pont :

On peut se la couler douce, on peut dormir

Un bateau ne demande attention, tension,

Allongé sur un hiloire, rêver des histoires.

En mer, cela peut se produire … sans vent

Lorsque le bateau ne bouge ni ne tangue

Et, dans un silence total, fort  détendant,

Mais attention aux pièges des indolents,

Dès que le vent monte, tous sur le pont.

.

Au port, à la marina, le silence, immobilité

Totale, n’existe pas, sauf la nuit … et encore

En plein jour, en mer, en bateau, calme plat

Il n’y a un bout de voile qui bouge, ni drisse

Comme si on avait jeté l’ancre, plein océan !

.

L’atmosphère, parfois brulante, en plein été

Endormira l’esprit,  si ce n’est son estomac :

Seule activité consiste à se mettre à l’ombre,

Et de prendre soin de boire de l’eau fraiche :

Temps s’est suspendu sinon endormi autant.

.

.

179 – Calligramme

.

Bateau    reste

Espace petit nid

Il faudra du temps

Pour vous y adapter,

Car, tout est concentré,

En lui, tout est optimisé :

Bagages, faudra les ranger,

Dans équipets, ou en coffres,

Faudra faire, avec les espaces,

Que voilier même grand, offre.

La vie, à terre, et la vie à bord,

Est complètement différente.

.

Notre ponton est comme une rue,

Comme un quai bondé d’événements

Plein de marins qui s’affairent, remuent

Alors même que, temps couvert, crachine,

En nous rendant tous d’humeur chagrine :

On s’attendait  qu’un soleil, nous illumine,

Et, c’est le vent  et  l’ombre, qui dominent.

Que tout cela nous rende un peu indolent.

.

Π  Quoi de plus normal rien d’excitant  R

L    Ne nous rappelle miracle canarien E

E      D’être heureux de presque rien    N

*       Vrai bonheur lors soleil irradie   D

*         Bonne humeur en corps aussi   E

E       Hâle de chaleur en une bulle      N

T       Notre stress devient quasi nul    T

*      Indolence est activité mineure     *

*     Mais pas richesse vie intérieure     I

B    Qui continue à distiller en songe     N

   Le rêve, que l’on chérit,  et ronge,    D

T    Bercements légers,  éloignement       O

E   Procurent d’autres   points de vue,      L

A     Sources des nouveaux étonnements.  E

U   De débarquer sur  une ile, en inconnu. N

*   Depuis notre arrivée dans les Canaries  T

   Notre rythme de vie a  totalement changé

   Devient beaucoup            moins mer marin

 Mais beaucoup plus             dé-sor-don-né,

Tant bateau au port              est point fixé !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

179 4

.

Évocation 

.

Une silhouette masculine

Ou bien des plus féminines,

Toujours est-il, prudente

Et d’allure indolente.

.

L’indolence est une disposition à éviter

L’effort physique et moral,

Propice, s’il en est, à silhouettes, projections

 Des désirs et des fantasmes.

 .

Symbolique

 .

Réflexion sur ce que

Nous  voyons  de  nous,

Ce que nous donnons à voir,

Notre aspect, notre silhouette.

.

Ce que nous pensons logique, normal,

Ce que majorité des personnes veulent,

C’est-à-dire  une  silhouette  parfaite,

Plutôt mince, serait loin d’être une

Évidence à cerveau-ordinateur.

.

Le seul régime qui marche

Vraiment à long terme

C’est l’amour inconditionnel

Que nous devons nous donner.

.

Plus  nous   nous  acceptons,

Plus nous aurons le poids

Qui nous convient et la

Silhouette que nous

Devons avoir.

ladv.biz/la-silhouette-

en-decodage

 .

Descriptif

 .

179 – Ile et bateau rendent indolent

Alignement  central / Titre externe / Thème humeur

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : silhouette / Symbole de fond : indolence

.

.

Fond

.

Évocation 

.

179 6

.

L’indolence est une disposition à éviter

L’effort physique et moral,

Propice, s’il en est, à silhouettes, projections

 Des désirs et des fantasmes.

 .

Symbolique 

 .

L’oisiveté est rattachée,

Depuis l’antiquité romaine,

À l’otium, lequel est aussi

Défini comme l’inaction,

La paix, et  le  calme,

Le désœuvrement,

Le repos  honorable,

Le  temps  libre,

La  retraite,

Les  loisirs  studieux,

La   méditation,

L’indolence,

Opposés  à  l’exercice

De  la  politique,

Aux affaires,

À l’étude contrainte,

Aux  hostilités,

Au négoce

Wikipédia

 .

.

Corrélations  

Fond/forme 

 L’indolence est comme la paresse, l’inactivité

L’envie de rien et se laisser aller  à la rêverie.

Il fait calme plat  et le bateau  ne bouge pas,

Quoi de mieux qu’un hamac pour une sieste :

La moindre silhouette parait comme abattue

Par la chaleur, bercement d’eau, immobilité

Jusqu’à ce que  vent revienne, s’agite, remue.

.

.

Comme ce chat siestant

.

Scénario

.

 Le voiler est en total repos, rien ne bouge,

le skipper en profitera pour faire une sieste,

l’équipière ne sera pas en reste : loin s’en faut !

.

Visuels et textuels  >>

178 – Vertus de la croisière en mer

Visuels et textuels  >>  

.

^

Rien

Mieux

Pour  faire

Le vide en soi

Que d’abord : le

Faire autour de soi.

.

Immensité  des temps

Et immensité des océans

Sont vases  communicants,

Vous aidant à prendre temps,

De préparer la suite de vos ans.

.

Ils vous mènent  vers ce  qui luit,

En vous : à vous damner pour lui.

Dans l’urgence… à quoi pense-t-on

À résoudre un problème en l’action,

En l’obligeance … à quoi pense-t-on :

À appliquer vraie, standard, solution.

.

Le repos, joint à trop de distances ici,

Vous déchargent d’insatiable énergie,

Des dix projets et qui vous accaparent

Dont la moitié, en avez presque marre.

.

Tout votre corps, puis tout votre esprit,

Se mettent à éviter tous mortels ennuis,

En se faisant l’avocat du tout est permis,

Ne pas le considérer comme pire ennemi.

.

Quoi  de mieux, pour faire le plein, en soi,

Que de trier tout ce qui ne va pas … de soi,

Le grand déballage vaut le grand nettoyage

Quand on est parti,    pour un grand voyage.

.

Comme vous, la nature, a le vide en horreur,

Nous emplit d’autres choses que le quotidien

Fait de «je ne sais quoi»  ou  «presque rien».

Poésie, peinture, musiques photos, bonheurs.

.

L’esprit vagabonde, et se recrée autre monde

Qui n’aura d’existence  que poignée secondes,

Ou la brume vous mettrait en torpeur… molle

Peut-être même temps disparaitrait sous Éole.

.

.

Extension

.

Vie stressée est le quotidien

Lors vie  passionnée est exception

Contrastes, paradoxes, contradictions

Sont entièrement constitutifs d’humains.

.

Quand vous êtes seuls  et  coupés du monde,

En immensité qui respire et inspire  la nature,

Seules deux solutions s’offrent à vous, à choisir :

Ou bien devenir  admiratif de tel  environnement

Fusionnel et d’en faire occasion un ressourcement

Ou bien devenir dépressif, d’un tel environnement,

Confusionnel à en faire la cause d’un ennui mortel.

.

Sensations sont moindres et différentes que celles

De la vie  urbaine, y compris, et, surtout, la nuit.

Ce manque suscite la concentration intérieure

Ou le vide sidéral, une angoisse qui fait peur.

.

Naviguer est un art, d’autant plus en voilier et près des côtes

Il y a les vents, les courants, autres bateau, balises, et priorités,

Puis la navigation, c’est aussi tracer sa route, en surface et fond,

Mais c’est un  vrai challenge, un vrai plaisir, de pouvoir dompter,

Un voilier qui obéit aux nouveaux réglages  et file droit en sillage.

La principale vertu, d’une croisière en mer, serait la tranquillité

Pour autant il ne faut pas oublier, la sécurité et responsabilité,

Du moins celle du skipper mais en association avec équipiers

Si tout se passe bien, c’est l’exotisme à l’état pur, sans rival.

.

La croisière en mer, sur petit ou grand bateau,

À la vertu particulière de profiter étendue mer

Sa vision s’élargit grandement, lors problèmes

S’évanouissent  dès que l’on ne voit plus Terre.

.

Changement point de vue c’est le cas de le dire

Prise de recul sur le quotidien, fatigue nerveuse

Pour un délassement qui occupe ailleurs l’esprit,

Un bain de jouvence, voire renouveau d’existence.

.

Le changement de lieu, de situation, d’occupation,

Est toujours bénéfique, pour ne pas dire mirifique,

À l’enlisement dans un quotidien qui nous dépasse

Qui, peu à peu, par conditionnements, nous lasse !

.

.

178 – Calligramme

 .

^  

    Rien

      Mieux

            Pour  faire

                Le vide en soi

                   Que d’abord : le

                        Faire autour de soi.

                           Immensité  des temps

                              Et immensité des océans

                                 Sont vases  communicants,

                                     Vous aidant, à prendre temps,

                                     De préparer la suite de vos ans.

                                      Ils vous mènent  vers ce  qui luit,

                                      En vous : à vous damner pour lui.

                                     Dans l’urgence…à quoi pense-t-on

                                     À résoudre un problème en l’action,

                                     En l’obligeance … à quoi pense-t-on :

                                   À appliquer vraie, standard, solution.

.

                    Le repos, joint à trop de distances ici,

                Vous déchargent de l’insatiable énergie

             Des dix projets    V     qui vous accaparent

           Dont moitié, en    E        avez presque marre.

         Tout votre corps    R        puis tout votre esprit,

     Se mettent à éviter  T          tous mortels ennuis,

     En se faisant avocat   U         du «tout est permis»,

  Ne pas le considérer      S        comme pire ennemi.

Quoi de mieux pour          *        faire le plein en soi,

Que, de trier, tout ce            C       qui ne va pas de soi

Le grand déballage vaut          R      le grand nettoyage

Quand on est parti,  pour           O      un grand voyage.

Comme vous, la nature, a le           I    vide, en horreur,

Nous remplit d’autre chose que     S    notre quotidien

Fait de «je ne sais quoi» ou de     I     «presque rien».

Poésie, peinture, musiques       È    photos, bonheurs.

L’esprit vagabonde, et se     R     recrée autre monde

Qui n’aura d’existence    E    que poignée secondes,

Ou alors la brume vous mettrait en torpeur molle

Peut-être même temps disparaitrait  sous  Éole.

 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

178 4

.

Évocation 

.

En bas, une partie de coque de bateau

Une sorte de voile coupée par le milieu,

En haut une voile levée, bien étarquée,

Laissant libre cours à toute méditation

Le fasseyement d’une voile  est propice

À l’imaginaire, et à  toute méditation,

Ce qui serait moins le cas, au moteur.

Forme, ici, évoque donc bien le fond.

On n’aura pas grand-chose à faire

Quand l’allure  et  voiles : réglés,

On prend le temps de méditer

Conscience sur soi-même.

.

Symbolique

.

                                    Mettre

                                    Les voiles,

                                    Est l’expression

                                    Illustrant le symbole.

                                    La voile se gonfle se lève,

                                    Se tend, s’étarque,  se réduit,

                                    Se baisse, s’abat… se remplit,

                                    Se vide,   se courbe,  flotte  ou

                                    Faseye au vent, amure devant.

                                    Elle reflète le besoin  du départ

                                    Imaginé,  l’invitation  à  quitter 

                                   Terre ferme vers élément liquide

                                   Il faut se rappeler  que  l’on ne

                                   Quitte pas port ou la marina 

                                   Sur un coup de tête, et qu’un

                                  Voyage se prépare, prenant

                                 En compte conditions météo.

.

Descriptif

 .

178 – Vertus de la croisière en mer ?

Alignement  central / Titre serpente / Thème bateau

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voiles / Symbole de fond : méditer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

178 6

.

On n’a pas grand-chose à faire

Quand l’allure et voiles, réglés,

On prend le temps de méditer

Conscience sur soi-même.

.

Symbolique 

 .

Dans la méditation

Dite de «pleine conscience »,

Le méditant se repose  silencieusement,

Centrant l’attention sur un objet ou un processus :

«En glissant librement d’une perception à une autre…

Aucune pensée, image, sensation, n’est considérée

Comme une intrusion, méditant, avec l’attitude

Vide de tout effort, est invité  à explorer l’ici

Et maintenant, et en utilisant l’ouverture

Panoramique comme point d’ancrage»

Perez-De-Albéniz, Alberto ; Jeremy Holmes

(Mar 2000). Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Hisser les voiles, naviguer à la voile

Et mettre les voiles, en son sens figuré,

Évoquent la même impression d’évasion.

.

La méditation qu’elle suscite en conscience

Nous ferait nous recentrer sur nous-mêmes

Au point d’oublier  tout ce qui nous tenait

Occupé, inquiet, voire stressé, sur terre.

.

En mer, on serait  poisson dans l’eau,

Qui n’a pas d’autres préoccupations

Que nager librement et se nourrir.

 .

.

Un bonheur naturel !

.

Scénario

.

En mer, l’on apprend vite à mettre, à maitriser, et à régler les voiles,

et à l’aide des instruments de bord, à mieux maitriser sa navigation,

pour profiter à fond de sensation : d’allure, de vitesse et mouvement.

.

Visuels et textuels  >>  

177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Visuels et textuels  >>  

 .

Au

Fil du

Voyage,

Des heures,

Au fil de jours

Et, des distances,

Et des occupations,

En croisières, en mer,

Au large, arrivé au loin,

Nos soucis  du quotidien,

S’en vont, et jusqu’au fond,

Jusqu’à  disparaître, un à un,

Comme  s’ils  étaient  disjoints.

.

Tant est vrai, navigantes activités,

Vous entreprennent, vous prennent,

Vos meilleurs moments, votre temps,

Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

Au point de ne plus penser demain.

.

Devenu prisonnier de votre esprit

Vous ayant vidé de tous soucis,

Vous  oubliez  votre  maison,

Vous oubliez votre travail,

Votre famille, vos amis,

Qui sont restés là-bas

Et ne seront pas ici.

.

À croire  qu’on renait  là où  l’on est,

Que la distance éloigne de ce qu’on fait

Au point que plus rien n’a d’importance,

Que ce que l’on découvre, lors on avance.

.

Un futur proche, efface un passé, présent,

À tout le moins, le réduit à… presque rien,

Il nous faut  partir, très loin, ou longtemps

Pour apprécier retour, un tel  grand besoin.

.

Besoin attache, territoire, besoin d’histoires

Dont la famille et les amis sont  les témoins,

Pour avoir autres choses  à raconter, le soir,

Que souci quotidien   que l’on  connaît bien.

.

Le quotidien est, pour le moins, chamboulé,

On dore, on dine,  à n’importe quelle heure,

Le seul  rythme  respecté  est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept heures le soir.

.

Moralité : s’évader, de soi-même, chez soi,

Est utile pour se renouveler, rapprocher,

Au plus près  des siens  et les apprécier,

Parler de tout, rien  plutôt  que  de soi.

.

.

Extension

.

Une partie du quotidien subsiste en croisière,

Au port, bien sûr  mais y compris en pleine mer :

Les repas, la toilette, le rangement, les quarts, etc.

.

S’agit quand même ici d’un quotidien exceptionnel

Faire la même chose, ailleurs  en conditions extrêmes,

N’a plus ce rythme de répétition du même au quotidien,

Tout comme le menu du dimanche n’est pas de la semaine.

.

Bien que dimanche revienne cinquante-deux fois en l’année,

Il y a souvent des invités ou, parfois, c’est nous qui le sommes,

Nous avons du temps libre à dépenser pour activité plus variée.

.

C’est vrai même pour retraités n’ayant rien à faire de leur journée :

Mais ils ressentent, eux aussi, un fort besoin de prendre des congés

Quelle meilleure rupture qu’aventure avec un bateau pour naviguer.

.

Des activités quotidiennes durant les loisirs, ne disparaissent.

Faut pas confondre  vivre  sur voilier à quatre/cinq et paresse !

Il reste bien sûr, la cuisine, vaisselle, le ménage  et  le rangement

Avec, en voilier, en  différentiel, navigation  à tracer,  à surveiller,

Sans  parler  faire  sa  toilette, en  espace réduit, et  à tour de rôle.

En somme, presque tout est presque pareil, et  tout est différent.

Ah oui,  j’en oubliais  l’essentiel : de régler  la mature, les voiles,

Et si le temps et la vitesse le permettent, de pécher à la traine,

Bien qu’il ne faut pas compter dessus pour le prochain repas.

.

Le quotidien  représente ici les soucis de problèmes

À traiter, la plupart du temps, en urgence, priorité.

Autre quotidien s’instaure en voilier taille moyenne,

On ne peut traiter de problèmes de gestion familiale

Ni entrepreneuriale, ni sociale, et même conviviale !

.

Le quotidien se résume à peu de choses, répétitives,

Comme faire à manger, ranger, réparer ce qui casse

Et le reste du temps, on peut laisser son esprit flotter

Au gré du vent,  et voire des progrès de la navigation,

Faut être préparé, armé pour ça ou bonjour angoisse.

.

.

177 – Calligramme

.

Au……………….

  Fil du…………….

Voyage…………

Des heures,…..

   Au fil de jours….

    Et, des distances,

       Et des occupations,

           En croisières, en mer,

             Au large, arrivé au loin,

               Nos soucis du quotidien,

                   S‘en vont, et jusqu’au fond,

                       Jusqu’à  disparaître, un à un,

                          Comme  s’ils  étaient  disjoints.

                               Tant est vrai, navigantes activités,

                                   Vous entreprennent, vous prennent,

                                     Vos meilleurs moments, votre temps,

                                    Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

                                  Au point de ne plus penser demain.

                               Devenu prisonnier de votre esprit

                          Vous ayant vidé de tous soucis,

                      Vous  oubliez  votre  maison,

                  Vous oubliez votre travail,

             Votre famille, vos amis,

          Qui sont restés là-bas

       Et ne seront pas ici.

.

À croire qu’on renait là  Q    où l’on est,

Que distance éloigne   U  de ce qu’on fait

Au point plus rien     O      n’a d’importance,

Que ce que l’on dé   T    couvre lors on avance.

Un futur proche,       I    efface un passé, présent,

À tout le moins, le        D       réduit à presque rien,

Il nous faut partir, très       I         loin ou longtemps

Pour apprécier retour, un      E       tel  grand besoin.

Besoin d’attache, territoire    N       besoin d’histoires

Dont la famille et amis  en     *         sont  les témoins,

Pour avoir autres choses    S          à raconter, le soir,

Que souci quotidien        ‘       que l’on  connaît bien.

Le quotidien est       É    pour le moins chamboulé,

On dort et on dine à   V    n’importe quelle heure,

Le seul rythme respecté    A     est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept  N   heures le soir.

Moralité : s’évader, de soi   O   même, chez soi,

Est utile pour se renou   U  veler, rapprocher,

Au plus près des siens  I mieux les apprécier

Parler de tout, rien    T   plutôt  que  de soi.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

177 4

.

Évocation 

.

Une bouée marine avec un fanion

Une sorte de voile, coupée au milieu,

En haut, une voile levée, bien étarquée,

En bas, une partie  de coque de bateau !

.

Il n’est question ici que de bateau

tant quant au fond qu’à la forme

si bien que les deux convergent.

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique

.

Le bateau,

De manière générale

Tous les véhicules capables

De circuler sur  et dans l’eau,

Représentent potentiel affectif,

La façon d’avancer, se comporter

Sur le plan  purement émotionnel.

L’état du véhicule et voire sa taille,

Sa  capacité, mais  aussi  sa  forme,

Sa couleur, son mode d’avancement

Motorisation,  usage que l’on en fait,

Seront autant de facteurs à analyser

Pour déterminer   l’état de conscience

Et le niveau  de stabilité émotionnelle

De personnes présentes qui l’utilisent

Individuellement ou collectivement.

ucm.ca/fr/symbole-bateau

.

Descriptif

 .

177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Alignement  central / Titre serpente / Thème bateau

Forme triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau / Symbole de fond : bateau

.

.

Fond

.

Évocation

.

177 6

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique 

 .

Si les

Bateaux

Modernes ont

Ajouté  un certain

Confort et  instruments

De navigation ont rendu les

Routes maritimes  plus sûres,

La vie en mer aura, longtemps,

Été associée à nombre conditions

Spartiates  et nombre de dangers

Omniprésents,  la  mer  rappelant

Homme, supériorité de la nature.

Tant qu’il n’aura pas atteint pas

 une taille suffisante, un bateau

Restera un objet soumis aux

Caprices du vent et vagues

La vie à bord reste  alors

Une lutte constante contre l’humidité,

Les mouvements brusques ou le mal de mer.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chaque moyen de déplacement

Procure sensations, émotions

Différentes, et cela  d’autant

Que  les milieux  ambiants,

Subissent des évolutions,

Non maitrisées, parées

Si voiture bouchonne

L’avion lui s’envole

Train cartonne

Bateau isole.

.

.

Ménage, entretien, réparation

 .

Scénario

.

Il ne reste du quotidien que la cuisine, la vaisselle et  le rangement,

le matin, de pouvoir prendre son petit déjeuner au lit en sa couchette

et la navigation et la voile  y rajoute  tout son piment et son plaisir !

.

Visuels et textuels  >>  

176 – Apprécier la vie sur l’océan

Visuels et textuels >> 

.

Comment bien s’adapter

À tout ?

En changeant sa destinée,

En tout.

.

Comment mieux apprécier

Sa finitude ?

En pratiquant sa traversée,

En solitude.

.

Comment mieux communier

Avec l’océan ?

En naviguant comme équipier

Longtemps.

.

Comment se disputer, se rendre

À bout ?

En s’engueulant et à cœur fendre

Sur tout.

.

Comment mieux se mettre à …. nu,

En douche ?

Comme Adam, pris au … dépourvu :

Farouche.

.

Comment mieux partager une intimité

Prégnante ?

En vingt-quatre heures d’une proximité

Constante.

.

Comment mieux transformer une amitié,

En haine,

De l’autre voire d’invraisemblable, traiter,

Sa peine.

.

Comment se faire, pendant croisière bateau,

Peau neuve,

Si ce n’est attendant que ça passe ou ça casse,

À l’épreuve.

.

Tant la vie en mer, non seulement, vous cape,

Vous décape,

Mais encore, vous mettra avec vous face à face

Et sans glace.

.

.

Extension

.

Pour apprécier la vie sur l’océan

Il faut apprendre à s’apprécier soi-même

En commençant par prendre confiance en soi :

Naviguer sur un voilier, exigeant à la manœuvre

Et au cap est une école de vie et de sociabilité,

Une erreur de l’un peut rejaillir sur autres,

Ou voire, mettre en danger  la vie d’autrui.

.

Telle situation  constitue  des cas extrêmes

La plupart du temps, la mer est peu ventée,

L’équipage a le temps de régler manœuvres

Pour ce qui est de la cambuse  et des repas :

Les mêmes  exigences, mêmes  conclusions :

Repas raté et moral descend en fond de cale.

.

Tous ceux qui sont sujets au mal de mer ont

Du mal à apprécier  les longues traversées :

Ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes,

Et n’ont qu’une seule hâte : celle d’arriver

À destination afin de remettre pied à terre

.

En se jurant : plus jamais, c’est pire que l’enfer

Appréhension, facteur aggravant, voire déclenchant.

Vaincre sa peur de l’eau, vaincre sur peur sur l’eau,

Vaincre sa peur du tangage ou roulis du bateau

Est aussi un travail en soi, un travail sur soi.

.

Ce n’est pas le lieu ni  l’environnement  ni le moyen  qui feront

Que l’on se sentira très bien, ou passable, voire mal en point,

C’est l’adéquation, l’harmonie, union entre ces trois choses,

Qui joueront un rôle médiateur-régulateur de son humeur.

Après il y a les membres de l’équipage : on s’entend ou pas,

Après il y a la météo, la connaissance, la maitrise du bateau

Après, il y a la peur des dangers, du vent,  de tomber à l’eau !

En bref, on appréciera, au mieux, la vie  sur l’immense océan,

D’autant qu’on s’est amariné, connaisseur, et de stress : néant !

.

La vie sur l’océan vous met en face de vous-même

Sans jugement, sans filtre, sans évaluation sociale :

En dehors de connaissances et pratiques maritimes,

Vous êtes seul en symbiose ou combat avec la Nature

.

Nombre des plaisanciers considèrent leurs croisières,

Comme une parenthèse, une évasion de leur vie sur sol

Tandis que les purs marins n’ont qu’une hâte, sur le sol,

Celle de repartir en mer, comme univers de prédilection.

Bien des pêcheurs côtiers, passant leurs journées en mer,

Font va-et-vient continuel terre-mer pour gagner leur vie,

Une catégorie que l’on pourrait dire hybride,  ou familial,

Appréciant la mer et la terre tant ils ont besoin des deux.

.

.

176 – Calligramme

BIEN

.

Comment bien s’adapter

À tout ?

En changeant sa destinée,

En tout.

.

Comment mieux apprécier

Sa finitude ?

En pratiquant sa traversée,

En solitude.

BIEN

Comment mieux communier

Avec l’océan ?

En naviguant comme équipier

Longtemps.

.

Comment se disputer, se rendre

À bout ?

En s’engueulant et à cœur fendre

Sur tout.

LA VIE

Comment mieux se mettre à …. nu,

En douche ?

Comme Adam, pris au … dépourvu :

Farouche.

.

Comment mieux partager une intimité

Prégnante ?

En vingt-quatre heures d’une proximité

Constante.

EN PLEIN

Comment mieux transformer une amitié,

En haine,

De l’autre voire d’invraisemblable, traiter,

Sa peine.

.

Comment se faire, pendant croisière bateau,

Peau neuve,

Si ce n’est attendant que ça passe ou ça casse,

À l’épreuve.

OCÉAN

Tant la vie en mer, non seulement, vous cape,

Vous décape,

Mais encore, vous mettra avec vous face à face

Et sans glace.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Des strates ou niveaux

Qui se prolongent à l’infini 

Et comme avec des barreaux

Echelle de questionnement.

.

Point d’échelles  sur les océans sinon

pour indiquer les hauteurs des marées

 celle de beaufort, pour la force des vents,

celle des températures : questionnements

.

Comment ceci, comment cela ?

Chaque fois que monte une échelle,

Il faut se poser des questionnements

Tenter de les résoudre au mieux.

.

Symbolique 

.

L’échelle est un symbole

D’ascension, élévation.

.

L’échelle  représente  le lien

Entre la terre et les cieux,

.Symbole élévation spirituelle.

.

Religion, échelle de Jacob

Illustre cette montée spirituelle

Par degré et par la prière.

.

Mais elle peut aussi se rattacher

Au monde social hiérarchisé

Elle, représentera alors l’ascension

.

Dans la hiérarchie sociale

Dont de la valorisation de son statut.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-echelle.

.

Descriptif

 .

176 – Bien apprécier la vie sur l’océan !

Alignement  central / Titre absent / Thème croisière

Forme triangle / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : question

.

.

Fond

.

Évocation 

.

176 6

Comment ceci, comment cela ?

Chaque fois que monte une échelle,

Il faut se poser questionnements,

Tenter de les résoudre au mieux.

.

Symbolique 

 .

Le questionnement

Est propre à toute démarche

Animée par une quête de savoir.

Lors la philosophie pratique un

Questionnement radical avec,

Pour questions ultimes,

Soi, le Monde et Autrui.

.

Le questionnement peut être

Le point de départ de la pensée :

Quoi de plus premier en la question

Que  le  questionnement, lui-même,

Toute autre réponse le présuppose

D’ailleurs en tant que réponse.

Franceculture.fr Michel Meyer

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On utilise les échelles pour toutes données

De tous les genres : physiques, psychologiques

Sociales, économiques, désormais climatologiques

Parfois il s’agit d’appréciations, évaluations, mesures

L’appréciation ici de la vie sur l’océan est psychologique

Si on considère la navigation comme un plaisir personnel

Car certains n’aime pas du tout la mer, sans compter l’eau.

 .

.

Autre regard sur sa vie

.

 Scénario

.

On apprécie ou pas l’océan : quand on y est, on y est vraiment,

moindre rocher, moindre aspérité, nous surprend, ou nous attire,

les dauphins qui s’amusent avec nous, nous amusent, autant qu’eux !

.

Visuels et textuels >>

175 – La mer est immense, mais vide, plate

Visuels et textuels  >>  

.

Il faut quitter le rivage

Ses côtes … hospitalières

Pour affronter seul en mer

La houle, avec ses ravages,

Et, il n’y a pas à faire le fier

Et elle tantôt amie, altière.

Huit heures,   pour  rayer,

De la terre, son horizon,

De sa vue,  empreinte,

Emprise de confort.

Ballotté, bousculé,

Et    brinquebalé

Sans vergogne,

Si mer grosse,

Au près vent

Cogne fort

Grogne,

Siffle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

.

Extension

.

Affronter la mer n’est plus

Tout à fait affronter l’inconnu

Et ce depuis longtemps,

Depuis l’époque moderne

Des instruments de navigation

Et des équipements de sécurité

 Pourtant, la même adrénaline,

Est, toujours, au rendez-vous,

Car un doute subsistera sur

Leur bon fonctionnement

Et sur erreur de barre

Ou un accident.

.

La mer est immense, c’est vrai tout le temps

La mer est vide, c’est vrai de temps en temps,

La mer est plate, c’est plus qu’impressionnant,

Mais pour autant c’est loin d’être un pur néant.

.

Les couleurs du ciel changent au soleil couchant,

De bleues, elles deviennent vertes, jaunes, rouges,

Et cela devient comme un tableau vous enchantant

Les mouvements de l’eau et ceux des nuages volants,

Vous tiennent en haleine, de dormir, vous empêchant.

.

La mer occupe presque les trois quarts de la surface

Du globe  terrestre, 71 %,    soit 361 millions de km²,

Sur une profondeur moyenne de 3700/3800 mètres

Pour  un  volume  évalué  à  1 332 millions  de km³.

.

Voilà qui nous surprend  lors on dit manquer d’eau :

L’eau douce représente moins de 2,5 % de la totalité

De l’eau sur terre, dont moins d’ 1 %  est sous forme

Liquide et pouvant donc être utilisé par l’homme !

.

Quand on est sur une immensité d’eau que l’on ne

Peut boire, on a le sentiment de gâchis extrême.

La nature est ainsi, et toute en dehors de nous.

On peut en dire autant des terres cultivables.

.

.

175 – Calligramme

.

Il faut quitter  L     M le rivage

Ses côtes hos  A       A   pitalières

Pour affronter  *         I  seul en mer

La houle, avec   M        S    ses ravages,

Et, il n’y a pas   E           *   à faire le fier

Car elle tantôt R           V   amie, altière.

Huit heures    *              I      pour rayer,

De la terre    E              D   son horizon,

De sa vue    S               E     empreinte,

Emprise    T               *    de confort.

Ballotté    *               E     bousculé,

Et brin    I              T      quebalé

Sans       M            *  vergogne,

Si mer   M           P     grosse,

Au près E          L   le vent

Cogne  N        A     fort,

Gro    S        T  gne,

 Sif    E  *   E   fle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

175 4

.

Évocation

.

Un empilement de voiliers optimistes

Une tourelle marine avec cardinale,

Une petite coque  de voilier en haut,

Un empilement d’assiettes en bas.

.

Une pile d’assiettes n’a rien à voir avec la mer :

qu’elles soient creuses ou plates n’y change rien

lors la mer n’est jamais vide et rarement plate.

la forme se détache alors totalement du fond.

.

Autant de situations diverses,

Que d’assiettes, dans cette pile :

La mer est immense, la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

.

Symbolique   

Une assiette est une pièce de vaisselle

Qui permet de contenir et servir des mets.

Elles servent aussi de symboles de richesse,

Présentées sur des dressoirs.

Légende veut que ce soit le cardinal Mazarin

Qui ramène l’assiette creuse

(Appelée alors « mazarine ») d’Italie en 1653.

L’assiette est un symbole relatif à l’équilibre,

Au positionnement horizontal

Par analogie à l’assiette dans l’aviation

Ou l’équilibre de sa charge

Pour mieux décoller

Mieux atterrir.

Wikipédia

 

Descriptif

 .

175 La mer est immense mais vide et plate !

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème mer

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : assiette / Symbole de fond : assiette

.

.

Fond

.

Évocation

.

175 6

.

Autant de situations diverses,

Assiettes creuses, en cette pile.

La mer est immense,  la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

Évocation 

.

Objet du quotidien

Par excellence, l’assiette

Constitue pour le designer,

Et bien évidemment pour le chef,

Une zone d’expression privilégiée.

.

Elle est une page blanche qu’on

Remplit/construit/modèle

Ou peint à sa façon.

.

Mais elle doit répondre

À de nombreuses contraintes

Pour qu’elle puisse répondre

À sa fonction première :

Servir aliments.

atabula.com/2012/09/20/expertise-

lassiette-par-sylvie-amar-designer

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Tout ce qui est liquide a tendance

À bouger dans l’assiette, instable,

Alors je ne vous dit pas en bateau,

Quand tout bouge, autour, à table,

On en utilisera que des très creuses

Et sur ses genoux, si le bateau gite

Sinon ce sera le sol  qui en profite,

Et en cas de tempête, besoin bol :

Impossible avec sauts constants

De penser manger en assiettes.

 .

.

Mer immense, vide

.

Scénarios 

.

Une mer vide et plate, ça existe : rien ne bouge, il n’y a rien à voir,

si on y est, à naviguer, longtemps, on se sent minuscule, inexistant,

mais de temps à autre elle s’agite, nous fait des tableaux magiques.

.

Visuels et textuels  >>  

174 – Pourquoi quitter son île pour autre !

Visuels et textuels  >> 

.

Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,  si amours

Sont un peu îles aussi,

Où la femme ne  vous

Laissera tranquille.

.

Mais je ne quitte rien,

Cours vie emporte tout,

Tout, dans ma petite tête,

En bagages  mais c’est fou,

Et lors, tous mes souvenirs,

Vont chanter tous en chœur,

Que le temps  de ces voyages

Sera rythmé de temps morts

Et le moindre déplacement,

Cadencé par temps forts

Me retrou ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit bateau,

Pour de port en port aller sur les eaux,

C’est quitter  son rocher pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie chouette, ou  nulle.

.

Si, certes : la vie est, déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur  et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,  tous deux, de leur meilleur.

.

Ça fait partie de ces  aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite en  vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté, à nouveau, vous fasse fête.

.

Tout  ce qui est nouveau, toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à perpette.

.

.

Extension

.

Le paradoxe du voyage est que l’on part

Pour fuir le quotidien, les autres, le monde

Et l’on se retrouve, avec soi, problèmes, soucis.

.

Comme la nourriture, le voyage ne modifie rien

À notre travail, à notre réseau, notre quotidien,

Mais il les épice, et, par là, il nous fait  du bien.

Toute distance physique entrainerait, toujours,

Une distance psychique,  même  pour amours :

«Loin des yeux … loin du cœur» dit un proverbe.

.

En voyage, êtes ouverts  à tout ce qui se passe,

Chez vous, fermés à tout  ce qui vous  distrait,

Vous parait inutile, inintéressant, vous freine,

Vous retarde en votre programme d’activité,

La liste des tâches à faire dans la journée.

En voyage, une seule tâche, et aucune,

Ça fait de l’eau à couler devant vous.

.

D’une ile à l’autre et vogue la galère,

Galère au sens de bateau … galérien,

Quoique, parfois, vrai au sens figuré,

Figurez-vous,  j’y ai moi-même gouté

Pas dans mon ile mais d’une à l’autre

Mon ile, je l’ai quitté  pour… d’autres,

 Mais dans ma tête, la seule en fidélité.

Je sais, vous ne me croirez : pourtant,

C’est la seule ile vers laquelle, reviens.

.

D’un repère ou d’un repaire à l’autre,

Chacun organise sa vie comme il veut

Que ce soit  une ile, un port d’attache,

Il faudra avoir un lieu  de prédilection

Où l’on revient  toujours se ressourcer,

Quand fatigue d’exister se refait sentir.

.

On dit que toutes les iles se ressemblent

Plus ou moins : la mienne  m’est unique,

Je ne quitterai jamais l’ile pour une autre

J’y ai laissé toute mon histoire, mon âme,

Je ne saurais plus les déménager  ailleurs,

Sans perdre mes repères, sans tel repaire.

.

.

Épilogue

.

Chacun sait que les iles se ressemblent

Mais qu’aucune ne pourra être jumelle :

Si un bon nombre sont attirantes et belles,

Au sein même archipel, elles sont différentes

***

On peut toujours croire trouver mieux ailleurs,

Publicités vous vantent sans cesse les meilleures,

Mais dès qu’on s’attachera à une, définitivement,

Les autres exciteront moins votre cœur … battant.

***

J’ai trouvé mon ile où j’ai pris racine sur sa pierre

Ou alors c’est peut-être elle qui m’aura accueillie :

Qu’importe, toutes les complicités s’étant établies

J’y resterai très fidèle aujourd’hui autant qu’hier.

***

Quand, en voyage, je la quitte … momentanément,

Son image, parfum m’accompagnent tout le temps

***

Il me sera, parfois, arrivé de l’ignorer, de la snober,

Et de me rappeler qu’elle est en moi pour l’éternité.

***

L’éternité de son cimetière marin … bien aménagé,

D’où je continuerai à nourrir âme, devenue éthérée.

***

Pour finir, il faut bien choisir d’être de quelque part

Sinon, on risque de n’être personne et de nulle part.

.

.

174 – Calligramme

.

Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,    Q  si amours

 Sont un peu  U   îles  aussi,

Femme           I          ne  vous

Laissera          T        tranquille.

Mais je ne        T       quitte   rien,

Cours vie          E       emporte tout,

Tout, dans        R       ma petite tête,

En bagages        *         mais c’est fou,

Et lors, tous       S         mes souvenirs,

Vont chanter     O        tous en chœur,

Que le temps    N       de ces voyages

Sera rythmé     *    de temps mort

Et le moindre  I   déplacement,

Cadencé par  L  temps forts

Me retrou    E  ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit   bateau,

Pour de port en port aller sur    les eaux,

C’est quitter  son rocher  P  pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie  O   chouette, ou  nulle.

Si, certes : la vie est,   U   déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus    R      de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur   *         et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,        U     tous deux, de leur meilleur.

Ça fait partie de ces         N      aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite, en        E          vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs           *           de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté,               A         à nouveau, vous fasse fête.

Tout  ce qui est nouveau,               U           toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées               T              sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous              R                étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à          E                       perpette.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

174 4

.

Évocation  

.

Une éolienne à pales torsadées

Un  piédestal  avec  sculpture,

Une base,  un tube, et  un feu,

 Une balise marine : repère !

.

Quand on s’approchera d’une balise

la plupart du temps, de la côte aussi

Autour de mon ile, il y en a plusieurs

ainsi la forme converge vers le fond.

.

Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repaire de vie.

.

Symbolique 

.

On ne laisse pas une balise

À voyant  cylindrique, à tribord

En entrant au port, on est pas chenal.

.

Le balisage maritime est pour navigation.

Tant la parfaite connaissance des balises

Et de leurs significations est une des

Conditions  de la sécurité  en mer.

.

Jour et nuit, en croisière côtière,

Pas un seul mille parcouru sans

Que l’on n’ait besoin d’identifier

Une petite marque de balisage.

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

équipement-entretien/balise-marine

.

Descriptif

 .

174 – Pourquoi quitter son île pour une autre !

Alignement  central / Titre courbe / Thème croisière

Forme conique / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : repère

.

.

Fond

.

Évocation 

.

174 6

.

Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repère de vie.

.

Symbolique 

 .

« J’ai vu le renard retourner

Dans son repaire,

Laissé sur l’arbre un repère

Afin de l’identifier. »

.

Il n’est pas rare de confondre

Le sens  de  deux  homophones

En français. Voici un exemple :

Quelle est la différence

Entre « repaire » et « repère » ?

.

On écrit « repaire » pour désigner

Le lieu, l’abri qui sert de refuge

Aux     animaux     sauvages.

Ensuite, par métonymie,

Le mot désigne maison,

Ou  bien l’habitation.

lalanguefrancaise.com/

orthographe/repaire-ou-repere

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Une ile au singulier n’a qu’un visage,

Au pluriel, en a mille, tous différents

Elles n’auront en commun que d’être

Entourées d’eau, et donc bien isolées

D’un continent le plus proche et voir

En plein milieu de nulle part, océan.

 .

.

D’une ile à l’autre : ici, Ile d’Aval

.

Scénario

.

Le port pittoresque de l’Ile Grande en son environnement quotidien,

vaut bien certaines plages exotiques aux palmiers couchés et soleil

ou ports de pécheurs le long des côtes marocaines, canariennes !

.

Visuels et textuels  >> 

173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Visuels et textuels  >>  

.

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre le  moteur.

.

Le plus épuisant, en bateau, est

Sans  conteste ses mouvements,

Voilier,  ça bouge   tout le temps

Faut tout exécuter prudemment,

Sinon coup et bosse : inévitables,

Vous lassent ou rendent irritables

Une heure ou une journée, ça va !

.

Quatre jours,  cela  n’en finit pas.

On s’habitue,   même on s’adapte,

Mais, à chaque fois  qu’on se tape

Contre un meuble  ou  une cloison

On espère ça cessera : eh ben non !

.

Déjà qu’il faut avoir  le pied marin,

En plus le bateau réclame une main,

Vous devenez, unijambiste, manchot

Économisant déplacement puis mots.

Maso, les marins, instables à ce point,

La mer, le bateau, l’équipage : vilains.

Nenni,  autres espaces  de contraintes,

Autres degrés de libertés  sans craintes.

.

Si, endroit, vous confondez avec envers,

Vous attraperez nul doute le mal de mer

Si  horizon devient plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira ses portes et à fond.

Naviguer comporte  des joies, surprises

On sait quand on part pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

V

.

.

.

Extension

.

Le premier jour, en voilier,

L’on se sent comme contrarié,

On aimerait bien contrôler

Tous  ses  mouvements

Mais  c’est  le  bateau

Qui  vous  les impose !

.

Et inutile de poursuivre

Dans ce combat sans issue

C’est à vous de vous  adapter

À tous mouvements du voilier.

Mais dès votre deuxième journée,

Vous commencez à vous laisser aller.

.

Ça tangue, ça roule, dessoule… défoule.

À la troisième journée… vous commencez

À anticiper nombre mouvements du bateau,

Pour ne plus en être victime ni vous sentir gêné.

C’est alors que vous êtes complétement  amariné»,

Le bateau peut bien alors bouger, dans tous les sens,

Vous resterez droit, vertical comme si de rien n’était !

.

 « Naviguer en père peinard »

C’est sûr que c’est tranquille

Y a rien qui presse, ni stress,

La mer n’est, en rien, hostile

Sinon, parfois, ça bouge fort,

On a hâte de rentrer au port.

.

Ce ne sera pas sur une mer de tranquillité

Qu’on pourra juger  de ses amis, équipiers :

Pleine tempête si les uns paniquent, tanguent

Et si les autres vomissent, incapables de bouger

Vous voilà seul et bien à la peine pour naviguer :

Solution sera de vous mettre à la cape, attendre !

.

Pour  l’avoir vécu,  plusieurs fois,  avec  équipiers,

L’important, avant tout reste de ne pas paniquer,

Bien plus encore  de veiller  à la sécurité  de tous :

On ne peut pas, en même temps, être sur le pont,

À prendre un ris, en carré, à soigner les malades.

.

.

173 – Calligramme

 .

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre  le  moteur.

.

Le  plus  épuisant, en  bateau, est

Sans  N conteste ses mouvements,

Voilier   A     ça bouge tout le temps

Faut tout  V   exécuter prudemment,

Sinon coup   I    et bosse : inévitables,

Vous lassent   G   ou rendent irritables

Une heure ou     U  une journée,  ça va !

Quatre jours,        E    cela n’en finit pas.

On s’habitue,           R  même on s’adapte

Mais à chaque            *   fois qu’on se tape

Contre un meuble         E     ou une cloison

On espère ça cessera        N     eh ben non !

Déjà qu’il faut avoir le          *    pied marin,

En plus le bateau réclame       T    une main,

Vous devenez, unijambiste,        R   manchot

Économisant déplacement puis    A       mots.

Maso, les marins, instables à ce    N       point,

La mer, le bateau, l’équipage       Q      vilains !

Nenni, autres espaces de          U   contraintes,

Autres degrés de libertés      I     sans craintes.

Si endroit vous confon      L    dez avec envers,

Vous attraperez nul     L   doute le mal de mer

Si horizon devient    I    plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira T  ses portes, et à fond.

Naviguer comporte   É des joies, surprises

On sait quand on part  * pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

173 4

.

Évocation 

.

Un pendentif, boucle d’oreille

Une goutte d’eau un peu étirée,

Une coque de vieux gréement

Mais avec des voiles modernes.

.

De naviguer sur un «vieux gréement»

est une contrainte ou plaisir différent

du voilier moderne, voire automatisé,

bien que le fond rejoigne ici la forme !

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

.

Symbolique 

.

Un vieux gréement désigne

Un navire à gréement traditionnel

Qu’il soit ancien ou une réplique moderne.

.

Le terme désigne à la fois les grands voiliers

Comme les deux,  trois, quatre mâts carrés

(Galions, frégates, vaisseaux, clippers)

Mais aussi les bricks et les goélettes

Et qui seraient leurs représentants

De grande tailles les plus connus,

Des embarcations plus modestes

(Pointu,  canot à misaine, yole).

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Alignement  central / Titre serpente / Thème croisière

Forme pointe  /   Rimes variées   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : gréement / Symbole de fond : naviguer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

173 6

.

«

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

Symbolique 

.

Si

Les bateaux

Modernes ont ajouté

Un certain confort et si les

Instruments de navigation

Ont rendu les routes maritimes

Plus sûres, la vie en mer  aura

Longtemps été associée à  des

Conditions  spartiates  et des

Dangers  dits omniprésents,

La mer rappelant à homme

La supériorité de la nature.

Tant qu’il n’atteint pas une

Taille suffisante, un bateau

Reste un objet  soumis aux

Caprices du vent et vagues

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quel que soit l’embarcation prise

Il y aura toujours quelque surprise,

Quelque chose qui ne tourne pas rond,

Mais au final, on s’adapte pour de bon !

Les amis ne sont plus là, on se débrouille :

Ce n’est plus notre souci,  plus d’embrouille.

Tranquillité en une tempête, ça n’existe pas.

 .

 .

Navire en détresse et panique à bord !

.

Scénario 

.

Si le vent faiblit ou adonne par risée, il faut surveiller, s’adapter,

plus de vent et pas de moteur, deux solutions : attendre ou ramer,

en furie : se mettre presque à sec de toile pour bien étaler la vague.

.

Visuels et textuels  >> 

172 – Mais que sont nos amis devenus !

Visuels et textuels >> 

.

Pour trois saisons,  suis parti heureux,

Au loin : Canaries,  Madères…Portugal.

Depuis : je n’ai aucu  ne  nouvelle  d’eux !

Et, réciproquement  m’est-ce bien égal !

Pour sûr ce ne sera  qu’une parenthèse.

Deux mois sur douze ne fait pas foutaise.

De quoi parlions-nous, que de se distraire.

Qu’importe, tout en mer  devient spéculaire.

Solitude spéculaire, coupé de toutes racines

Vivons  à quatre, sur un voilier, jour et nuit !

Sans téléphone, ni courrier, ni messagerie,

Le monde se restreint à ce qu’on  hallucine.

.

Il reste la famille, comme  dernier, ultime lien,

Faits de partages  retours,  avec tous les siens

D’entendre d’autres récits, dans d’autres lieux

Vous fera, déjà, entrevoir vos prochains cieux.

La communication, qui ne sera que différée

À son retour, ne pourra être qu’intensifiée

Les amis seront devenus votre priorité

Avant, après, le voyage, pour relier.

Relier des fils, s’étant distendus,

Au point d’être devenus ténus

Tant pis si on vous a oublié

Voyage pas à regretter

.

Tant   le fil   de  la  vie,

Tissé,    s’enrichit

De  rencontres

À l’encontre

De l’ennui

Et carré,

D’amis

Isolés,

Ajou-te

Expérience,

Parfois déroute,

Vers vies plus denses

Qu’habitudes, casanières,

Vous creusent telles ornières.

Si les amis d’avant restent le socle

De son identité, et de sa permanence,

Tous les nouveaux apportent leur touche

De fraicheur, exotisme, surprise, aventure !

.

.

Extension

.

Partir en mer n’est pas tourner le dos à  ses amis,

Fuir tout le monde, la vie de dingue qu’on mène

Ce sera juste une parenthèse pour renouveler,

Voire augmenter, le plaisir de les… retrouver.

.

C’est de s’apercevoir que l’on ne vit pas seul,

Qu’on a besoin d’eux, tout autant d’une

Respiration solidaire que solitaire.

Coupé, isolé, débranché :

Plus de radio, plus de réseau,

Plus de famille, communication

Une retraite  dans un pays lointain

Est toujours bénéfique pour faire le point.

.

La vie passe si vite qu’on ressemble parfois

À ces vaches qui regardent passer les trains,

Ou les habitants  allant, chaque jour, au port,

Ou encore regarder les bateaux partir et arriver

En se disant  qu’ils prendraient bien  le prochain,

Demain sachant qu’ils n’en prendront jamais aucun.

.

Faire mousser les bons moments avec les amis

À trois sur le voilier, les autres sont … absents !

Là n’est pas la question,  ce souvenir marquant,

Nous revient  en mémoire, à chaque fois qu’ici,

Nous ouvrons  une bière, pour fêter  l’instant !

Que l’on soit à eux, à trois ou plus nombreux

Chaque partage est un événement heureux,

Si le cœur y est et l’esprit, le considérant,

Comme une mousse,  symbole pétillant.

.

Pour autant que l’on est seul depuis longtemps,

En plein océan, le monde ne cesse pas d’exister !

.

Il est juste mis entre parenthèses avant d’aborder

À nouveau port et terre, qu’importe ile, continent.

.

Il est très important,  voir essentiel  même, de dire

À sa famille, ses amis, où on va, voire où on en est !

.

Si l’on ne peut bénéficier  communication par voix,

On peut toujours envoyer un texto comme message.

.

Il est bien normal que familles, amis, s’inquiéteront

Si la croisière ne respecte pas prévisions calendrier.

.

Et de même les jours de tempête sur site du bateau,

D’avoir la moindre nouvelle que tout se passe bien !

.

.

172 – Calligramme

 .

Pour trois saisons,    Q   suis parti heureux,

Au loin : Canaries,     U  Madères…Portugal.

Depuis : je n’ai aucu  E   ne  nouvelle  d’eux !

Et, réciproquement     *    m’est-ce bien égal !

Pour sûr ce ne sera       S    qu’une parenthèse.

Deux mois sur douze     O   ne fait pas foutaise.

De quoi parlions-nous    N   que de se distraire.

Qu’importe, tout en mer  T    devient spéculaire.

Solitude spéculaire, cou    *   pé de toutes racines

Vivons  à quatre, sur un    N  voilier, jour et nuit !

Sans téléphone, ni cour     O    rier, ni messagerie,

Le monde se restreint à      S    ce qu’on  hallucine.

.

Il reste la famille, comme   A    dernier, ultime lien,

Faits de partages  retour,   M      avec tous les siens

D’entendre autres récits     I      dans d’autres lieux

Vous fera, déjà, entrevoir  S  vos prochains cieux.

Lors communication qui *  ne sera que différée

À son retour ne pourra  D  être qu’intensifiée

Les amis seront deve   E  nus votre priorité

Avant, après, le voy  V  age, pour relier.

Relier des fils, s’é  E  tant distendus,

Au point d’être  N  devenus ténus

Tant pis si on U  vous a oublié

Voyage pas S   à regretter

.

Tant   le fil   de  la  vie,

Tissé,    s’enrichit

De  rencontres

À l’encontre

De l’ennui

Et carré,

D’amis

Isolés,

Ajou-te

Expérience,

Parfois déroute,

Vers vies plus denses

Qu’habitudes, casanières,

Vous creusent telles ornières.

Si les amis d’avant restent le socle

De son identité, et de sa permanence,

Tous les nouveaux apportent leur touche

De fraicheur, exotisme, surprise, aventure !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

172 4

.

Évocation 

.

Un trophée compétition sportive

Ou un calice pour un vin de messe

Un grand verre  de bière, rempli,

Avec une part de mousse, en haut !

.

Amis, et verre de bière  s’accordent

pour faire mousser de bons moments

tant au sens propre qu’au sens figuré,

et ainsi le fond et la forme convergent.

Un verre de bière, ça se boit entre amis,

Afin de faire mousser

Les bons moments car seul, il n’aurait pas

Tout à fait le même gout.

.

Symbolique 

.

Avec cette émouvante candeur,

Que notre bière ou cervoise fut

Le fruit de l’imagination de nos

Ancêtres gaulois en opposition

Au jus de treille des romains.

.

Sans décevoir, son origine,

Plus ancienne remonte à

La plus haute antiquité,

Il y a environ 8000 ans.

Avec la fleur du houblon,

Aux  propriétés désinfectantes,

Elle était plus digeste, parfumée.

.

On parle de « dentelle » de la bière

Pour définir les traces de mousse

Laissées sur les parois du verre.

Modifié, source : ledifice.net/7507-1

.

Descriptif

 .

172 – Que sont, nos amis, devenus !

Alignement  central / Titre courbe / Thème amitié

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bière / Symbole de fond : mousse

.

.

Fond

.

Évocation

.

172 6

.

Un verre de bière, ça se boit entre amis,

Afin de faire mousser

Les bons moments car seul, il n’aurait pas

Tout à fait le même gout.

.

Symbolique

 .

L’usage de servir de la bière

Avec un collet de mousse plait

À nombre néophytes par la

Simple beauté du produit

Qui leur sera bien  servi.

Que de fois avons-nous

Entendu des  «ooohs 

Et des   « aaaaahs »

À la vue d’une pinte

Décorée de mousse

Provenant de gens

Qui ne seront pas

Nécessairement

Passionnés de bière!

Lescoureursdesboires.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas que la bière qui mousse

Tout ce qui pétille et même de l’eau :

On peut lui préférer le champagne,

Pour grandes occasions, seulement.

.

Lors on est  en pleine mer,  au large

Depuis près  la semaine,  forcément

On y pense à sa famille, et ses amis

Qui continuent en leurs cent tâches

À réguler diverses vies de terriens.

 .

 .

Que font-ils, où sont-ils, pensent-ils à nous ?

.

Scénario

.

Une troupe d’une dizaine d’amis batifolant sur une plage ;

ou trois amis, admirant, de concert, un coucher  de soleil ;

ou deux amis, contemplant, seuls,  l’immensité de la mer !

.

Visuels et textuels >> 

171 – Les vents alizés sont nos alliés

Visuels et textuels  >> 

.

^

Vente

Dévente

Sur-vente :

Trio  passant,

De pétole  molle,

À mer grosse, furie

Toutes voiles,  dehors,

Totalement à sec de toile.

.

Selon que le baromètre monte

Ou descend  sans crier  sa valeur,

De l’ennui grave à la grande torpeur

Quand la mer tout à coup se démonte,

Mais, dans les Alizés, rien de tout cela :

Un vent, constant, puissant, et régulier,

Vous assurera  votre marche … avancée.

.

Les vents du sud alizés, se sont attachés

Au bateau,  pour, sans cesse, le pousser !

Et ce, depuis trois jours,  sans s’arrêter :

Entre dix et vingt nœuds …..  à souffler.

Le voilà  redevenu, comme  un fol allié,

Lors, il nous aurait repris  en amitié !

.

Ou peut-être connait-il bien la route

Ou tient-il à nous ôter  d’un doute.

Sûr que oui … dirait tous poètes,

Sûr que non qui que vous êtes,

Lors le vent souffle où il veut

N’exauce jamais de vœux.

Avec la force qu’il veut,

Quand en sus il pleut,

Impossible à contrer.

.

C’est tout juste  si l’on pourra ruser,

En tirant des bords  appelés carrés,

Sur notre voilier, pour le remonter.

Tantôt  le vent  tombe, à nos pieds,

Et  nous abandonne, tous esseulés,

Tantôt le vent revient, se renforce,

Sa risée, nous montrera  sa force,

Nous obligeant à prendre un ris,

Pour ne  plus  lui être  soumis

Voire à  réduire notre génois,

Pour ne pas  être  guingois.

À nous alizé s’est attaché,

Alizé serait il farceur né

Tant  il  mène,  éventé

Par le bout du nez.

.

.

Extension

.

Le vent est des plus facétieux de nature :

Il s’active et puis s’endort selon son rythme

Mais jamais le nôtre tandis que la marée subit

Le même toute l’année, prévisible sur un siècle,

Tandis que la mer  est en accord  avec la Lune,

Le vent, lui, n’est en en accord avec lui-même,

Avec ses dépressions, avec ses anticyclones,

Que l’on a  beaucoup  de mal à modéliser.

.

L’alizé  est  un cas à part, une exception

Tourbillon vents contraires, contrariés :

Il souffle dans le même sens, force égale.

Une fois qu’on l’a atteint, qu’on l’a rejoint,

On peut garder le même bord, la même amure,

Pendant longtemps, des jours, voire une semaine.

.

Alizé : c’est aller vers où il nous mène car le contrer

C’est faire deux fois la route et subir trois fois la peine,

Comme chaque marin sait bien, dès qu’il est bout au vent

Et qu’il doit avancer coûte que coûte sans  bords carrés,

Autant dire du surplace, tout en se déplaçant

En gesticulant autant que faire se peut,

En croyant dompter les vents.

Dis-moi, Neptune, Éole,

Alizé, si je me trompe !

.

Le vent va et vient : il vient d’ailleurs

Il va où il veut, et il s’enfuit  très loin :

Il peut durer une heure ou cent heures

Il peut être doux, ou, fera tout un foin !

Le vent est un ami, vent est un ennemi,

Et quel qu’il soit, il est  aimé ou honni !

Vents alizés sont des alliés des voiliers.

.

Les alizés sont des vents qui démarrent

Au cap Finisterre  à la pointe espagnole,

Descendent plein sud jusqu’aux  Cap vert

Puis tourneront à l’ouest jusqu’en Guyane.

.

C’est très reposant, pour les muscles, moral,

Que de ne pas avoir  un vent tourbillonnant,

Ne laissant  qu’une heure, ou deux, de répit,

Avant d’être obligé de changer vos réglages.

.

On a coutume d’anthropomorphiser le vent,

En lui prêtant le nom  d’une divinité : Éole !

De là à l’invoquer pour qu’il nous entende :

Peine perdue n’en fait qu’à sa tête : météo.

.

.

Épilogue

 .

Le vent : allé …  allié … alizé,

On peut le sentir, non cueillir,

Son air frais, chaud, je respire,

Tantôt me pousse, ignore, agité.

***

Lors, sans cesse, il  tourbillonne,

J’entends chanson qu’il fredonne

En ma cheminée, porte, serrure,

Autant qu’en l’horizon…d’azur.

***

Pleine mer : alizé est constant,

Près des côtes, plus capricieux,

S’en remettrait-il au dieu Éole

Lors il se fait «pétole molle».

***

C’est sûr, ici, il s‘est établi

En force, direction : promis,

Et des jours sans virer de bord,

Il nous mènera jusqu’à bon port.

***

En poursuivant sa course oblique,

On atteindrait, vite, sud Amérique,

En passant les Acores et le Cap vert,

Ses seules accointances avec la terre.

.

.

171 – Calligramme

 .

^

Vente

Dévente

Sur-vente :

Trio  passant,

De pétole  molle,

À mer grosse, furie

Toutes voiles,  dehors,

Totalement à sec de toile.

.

Selon que le baromètre monte

Ou descend  sans crier  sa valeur,

De l’ennui grave à la grande torpeur

Quand la mer tout à coup se démonte,

Mais dans les Alizés,  rien de tout cela :

Un vent, constant, puissant, et régulier,

Vous assurera  votre marche … avancée.

 .

Les vents du sud, alizés, se sont attachés

Au bateau,  pour, sans cesse, le pousser !

Et ce, depuis trois jours,  sans s’arrêter :

Entre dix et vingt nœuds …..  à souffler.

Le voilà  redevenu, comme  un fol allié,

Lors, il nous aurait repris  en amitié !

.

Ou peut-être connait-il bien la route

Ou tient-il à nous ôter  d’un doute.

Sûr que oui … dirait tous poètes,

Sûr que non qui que vous êtes,

Lors le vent souffle où il veut

N‘exauce jamais de vœux.

Avec la force qu’il veut,

Quand en sus il pleut,

Impossible à contrer.

.

C’est tout juste            V            si l’on pourra ruser,

En tirant des bords      E                 appelés carrés,

Sur notre voilier,            N        pour le remonter.

Tantôt le vent  tombe,     T              à nos pieds,

Et nous abandonne          S        tous esseulés

Tantôt le vent       A    revient, se renforce,

Sa risée, nous      L   montrera  sa force,

Nous obligeant   I     à prendre un ris,

Pour ne  plus     Z     lui être  soumis

Voire à  rédui  É   re notre génois,

Pour ne pas   S   être  guingois.

À nous alizé     s’est attaché,

Alizé serait * il farceur né

Tant  il  mène,  éventé

Par le bout du nez.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

171 4

.

Évocation 

.

En haut, la coque de notre voilier ;

 En bas, voiles prêtes prendre le vent.

On aura le choix, en vent arrière, entre

Dérouler le génois ou envoyer le spi !

.

Autant notre coque, que nos voiles,

Tout s’accorde pour profiter du vent,

En plus les alizés sont vents constants :

Le fond et la forme convergeront autant.

.

Le bon vent, dans le bon sens,

Et en continu, ce sont les alizés !

Les meilleurs vents qui existent

Pour n’importe quels voiles !

.

Symbolique

.

Lorsqu’un navigateur cherche

À parcourir une trajectoire définie en mer,

Il maîtrise la direction du voilier

En tenant la barre puis en observant un cap.

.

La boussole et la carte maritime

Seront  les  outils  indispensables si  l’on  veut

Arriver en bon état à bon port.

.

Elles sont des images  symboliques  puissantes

De  la  vie : vous  laissez-vous

Pousser par les vents de la vie sans vous soucier

De votre destination finale ?

.

Or, justement, la seule chose qui ne se maîtrise pas

Ce sont les caprices du vent

Qui change de direction au gré de ses désirs ou folies.

sourcedoptimisme.com/article-suis-je-

vraiment-responsable-de-ce-qui-m-arrive

.

 

Descriptif

 .

171 – Les vents alizés sont nos alliés

Alignement  central / Titre zigzag / Thème météo

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vents / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation

..

171 6

.

Le bon vent, dans le bon sens,

Et en continu, ce sont les alizés !

Les meilleurs vents qui existent

Pour n’importe quels voiles !

.

Symbolique 

.

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle et un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, l’invisible, la force :

En mythologie grecque, le vent est associé

À Éole, le dieu des airs, le régisseur des vents.

À contrario, lors de ses agitations tempétueuses,

Il deviendra un symbole de vanité, et d’instabilité,

D’inconstance et alors, comme force élémentaire,

Associé aux Titans, il manifeste sa violence

Et son aveuglement des plus féroces.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

La douceur du vent n’a d’égale

Que son impétuosité animale,

Étant votre … meilleur ami,

Comme votre pire  ennemi.

.

Soufflant bien au portant

Comme  contre carrant, 

Entre trop et pas assez

Voire  tourbillonnant,

Direction changeant

Calme plat, stoppé.

.

Établi ou capricieux,

Prenez-le comme il est

Tant vent debout contre lui

Ne vous servira à rien : sourd.

 .

.

Alizés entre Les Canaries et la côte

.

Scénario

.

Sous les alizés en descendant vers le sud, on peut mettre le spi,

d’autant que l’allure est vent arrière  ou au minimum grand largue,

sinon génois et grande voile ferlés au maximum sont aussi adéquats.

.

Visuels et textuels  >>

170 – De passer deux mois en mer !

Visuels et textuels  >> 

.

Il y a tant

Et tant de choses

Diverses à faire, prévoir

Bien  avant le  grand  départ

Sans compter cours de croisière

Lors on observe tout, reste surpris

Par tant et tant de nombre hasards.

À force de regarder  l’horizon d’océan,

De chercher la terre, sans  l’apercevoir,

L’esprit se charge  de  sombre  passion

Plongeant la conscience en plein noir.

C’est pur hasard,  qu’exister   encore,

N’étant plus rien sur le continent :

Peux disparaître en pleine  mer

L’on ne retrouve mon  corps !

 .

Lors

Tout autour

De vous,   oscille,

Vacille, envie vous prend,

De larguer les amarres, de partir

En bateau,  dans les iles, tôt ou tard,

Laissez après vous, travail, amis, famille.

.

Pas si simple de se griser d’une telle liberté,

D’aller et venir, à sa guise,  et de port en port,

Car il faut un bon bateau,  faut s’y être préparé

Sinon gare à dérives sur  tous plans, à vos torts.

.

Vrai, vos  désillusions  sont  toutes,  à la hauteur

De vos libertés,  espérances, de vos  rêves,  brisés,

Qui  s’échouent,  s’envasent,  en  hauts  de  cœurs,

Lors, cabotant, d’un port à l’autre pour s’amariner.

.

La haute mer procure une impression de grandeur,

Lors vous êtes seuls, au milieu d’immensité déserte,

Et, à l’inverse, de petitesse, minuscules, à faire peur,

Quand jours et semaines s’écoulent sur la mer inerte.

.

Cap devant, sillage derrière et voiles… toutes dessus,

Oiseaux, dauphins, et poissons vous accompagnent :

Marins, avez, pour un temps…d’autres compagnes,

Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.

.

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  mois complets,

Vous attendez impatients, cela même vous plait

Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,

Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.

.

.

Extension

 .

Je peux aisément comprendre l’angoisse

Des marins, ayant passé des mois en mer,

De mettre sac à terre et d’affronter la ville

Son ambiance bruyante, pressée, stressée.

La nature, mer, montagne ne le sont pas !

.

Lors on aura fini par faire corps avec eux,

Le retour à la civilisation produit un choc

Émotionnel qui tend à rejeter ce dernier

À repartir de suite en mer, en solitaire

Mais nos comportements urbains

Se remettent vite en place !

.

Deux mois en mer : entendons-nous bien, sur la mer, non pleine mer

Et en accostant de temps en temps en des ports des plus accueillants.

Et alors, ce va et vient entre l’eau et la terre, vous enchante, alimente,

De sensations à la fois nouvelles et sans cesse recherchées, retrouvées

Seul avec soi-même, est préparation d’être pleinement avec les autres,

Encore  qu’au bout de quinze jours, de pleine mer, la terre vous ennuie,

Tant et tant que votre seul souci et votre seule envie sera de … repartir !

Certains franchiront ainsi le pas de tout abandonner mais d’autres, pas :

Toujours est-il que de vivre en pleine mer est toujours de son plein choix.

.

Deux mois en mer,  donne l’équivalant

D’avoir passé près de six mois, à terre :

Le temps se distord à ce point que tous

Repères s’évanouissent brumes en mer.

.

Autant que temps,  la conscience  de soi,

Semble se dissoudre  en liquide, puis gaz.

Comme personne n’existe plus pour vous,

Vous n’existerez pas davantage pour eux !

.

Mais, à part le réglage des voiles, le quart,

La cuisine,  le ménage,  puis la navigation,

Votre vie intérieure  … si vous en avez une,

Se remplit du plein de vos idées ou de vide.

.

.

170 – Calligramme

.

Il y a tant

Et tant de choses

Diverses à faire, prévoir

Bien  avant  le   grand   départ

Sans compter     P cours de croisière

Lors on observe    A    tout, reste surpris

Par tant et tant       S    de nombre hasards.

À force de regarder  S         l’horizon d’océan,

De chercher la terre   E         sans   l’apercevoir,

L’esprit se charge       R       de  sombre  passion

Plongeant la cons          *       cience en plein noir.

C’est pur hasard            D           qu’exister   encore,

N’étant plus rien            E               sur le continent :

Peux disparaître             U                   en  pleine  mer

L’on ne retrouve              X                        mon  corps !

 .

Lors

Tout autour

De vous,       oscille,

Vacille, envie vous prend,

De larguer les amarres, de partir

En bateau,  dans les iles,  tôt ou tard,

Laissez après vous, travail, amis, famille.

 .

Pas si simple de se griser d’une telle liberté,

D’aller et venir, à sa guise,  et de port en port,

Car il faut un bon bateau,  faut s’y être préparé

Sinon gare  à dérives sur  tous plans,  à vos torts.

 .

Vrai, vos désillusions sont    M  toutes, à la hauteur

De vos libertés, espérances,   O   de vos rêves, brisés,

Qui s’échouent, s’envasent,      I    en hauts  de cœurs,

Lors, cabotant, d’un port à       S     autre à s’amariner.

 .

La haute mer procure une im   *  pression de grandeur,

Lors vous êtes seuls, au milieu  E  d’immensité déserte,

Et, à l’inverse, de petitesse, mi  N  nuscules à faire peur

Quand jours et semaines,  s’écoulent  sur la mer inerte.

 .

Cap devant, sillage derrière et M  voiles toutes dessus,

Oiseaux, dauphins, poissons   E vous accompagnent :

Marins avez, pour un temps   R   autres compagnes,

Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.

 .

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  mois complets,

Vous attendez impatients, cela même vous plait

Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,

Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

170 4

.

Évocation 

.

Bouteille avec vis et bouchon,

Bouée maritime, signalisation

En bas, la coque  d’un voilier ;

En haut les voiles prêtes à lever.

.

La coque d’un voilier et ses voiles :

il ne manquera plus que son mât,

pour les lever, pour les étarquer

forme et fond se confondent.

.

Deux mois d’accord, mais non sans escale

C’est long à la voile,

Même avec un bon voilier, bon pêcheur,

Réserves s’épuisent !

.

Symbolique 

Le voilier

Symboliserait les

Changements de décors,

Les déplacements, découvertes

D’orientation, grandes aventures,

Les pensées alertes, la vision intuitive,

La maîtrise de son destin, les décisions

Les changements de cap, les buts visés.

Dans son ensemble, la carte du voilier

Exprime toujours une transformation

De notre orientation afin de pouvoir

Arriver à bon port en bonne santé.

communicationvisionnaire.com/

cartes_intuition

.

Descriptif

 .

170 – De passer deux mois en mer !

Alignement  central / Titre droit / Thème mer

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier / Symbole de fond : voile

.

.

Fond

.

Évocation 

.

170 6

.

Deux mois d’accord, mais non sans escale

C’est long à la voile,

Même avec un bon voilier, bon pêcheur,

Réserves s’épuisent !

.

Symbolique 

 .

Mettre les voiles, est l’expression

Illustrant, parfaitement, le symbole.

La voile se gonfle puis se lève, se tend,

S’étarque, se réduit, se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide, se courbe,

Flotte ou faseye au vent.

Elle reflète le besoin d’un départ imaginé,

L’invitation à quitter terre ferme pour élément liquide

Elle rappelle : on ne quitte pas le port ou la marina

Sur un coup de tête, et qu’un voyage se prépare

En prenant en compte les conditions météo.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que n’ai-je caressé, désir, espoir, envie,

De me ressourcer chaque année de vie,

En mettant, cap au sud, toutes voiles,

Plongeant  ma vue … dans les étoiles,

Le temps ne s’arrête pas … il s’étire,

Il se contracte  en  de purs  délires,

Laissant libre cours à conscience,

Passer, couler,  s’activer, dormir.

Rien ne se produit ou tout arrive

À celui mort d’ennui, en rêverie !

 .

.

 Deux mois avec la mer comme horizon

.

Scénario

.

Y a toujours quelque chose à faire, réparer, améliorer sur un voilier,

ou l’on se prendra à pêcher un thon, une dorade ou un autre poisson,

ou on en profite pour échanger, prendre le temps d’exister, partager.

.

Visuels et textuels  >> 

169 – L’appel, haute mer, liberté

Visuels et textuels  >>

Calligramme

C£Z

.

Un des derniers endroits

Pour accroitre son autarcie

Où le vent, vous pousse,

Ou la pêche  vous nourrit,

Ou les astres vous guident

Vous êtes loin  du continent,

Des opulences  et des misères

Sans parler désastres stupides.

.

Où il n’y aura,  plus rien que soi,

L’immensité du  ciel  et de la mer,

Comme derniers  signes…de la vie :

C’est, peut-être,  dernier territoire,

Où l’on se croit encore, enfin, libre,

Où on fait corps  avec la vraie nature

La météo, les éléments  qui vibrent.

.

On prend du temps pour se perdre, et pour s’y retrouver :

Un pied sur terre, l’autre en mer : l’équilibre à négocier.

En mer, souci, problème, ont une importance relative

Lorsqu’il faut s’organiser, survivre, quoiqu’il arrive,

Que ce soit   calme  plat  ou que  ce  soit  tempête.

Havre espagnol de paix aux confins de la Galicie

.

Camarinas accueille des marins venus d’Europe,

Et tout autant que de bien d’autres nationalités,

Bien que certains feront  leurs belles traversées,

Tandis que d’autres se contenteront de caboter.

Que l’un s’en aille tandis que l’autre s’en vienne,

Tous fleureront bon,  forts parfums d’aventures,

D’une durée d’une semaine,   un mois,  voire six !

.

Qu’importe quelle croisière pourvu qu’elle dure.

En solo c’est bien lors en équipage, vous êtes sur

Un élément liquide bien profond, qui vous berce,

Quand ce n’est pas, par  moment, surprise, de son

Trop plein d’énergie et jusqu’à ce qu’elle renverse.

.

L’appel du large serait comme un ’appel du désert

Mais la grande bleue, on ne pourra pas lui résister

Et même si c’est pour dormir dans un bateau étroit

Etre confinés, comme sardines : adieu à la stabilité

Et confort de maison,  perdu, ici tout bouge, dérangé

On quitte une banquette où on dort pour où l’on dine.

.

En bénéficiant d’un vent, parfois, constant  ou  modéré

Pour maintenir  un cap, à  venir, souvent,  comme envie

Vous  prend   de  retourner  aux lieux de votre naissance,

En quittant femme et enfants,  sans  compter  la  Bretagne.

Ici pas de possessions ni d’impositions ni même questions,

Si loin de la côte : la mer est à tout le monde, et à personne,

Enfants en rêvent, créent des contes histoires qui résonnent

Du temps encore proche où ils nageaient en  l’eau, en poisson.

.

L’Océan représente trois quarts de surface  du globe, biosphère,

Laissons faire l’homme, il fera dépérir sa mère toute nourricière

Bien que câline, celle-ci nous préparera  avenirs incertains, salés.

Par ses nombreux cyclones et tsunamis, hommes seront terrassés.

.

.

Extensions

.

La liberté comme chacun sait n’a pas de prix

À terre, on peut  vous la ronger, vous la priver,

En mer … improbable, à moins  d’être  accosté,

Par un garde-côte  soucieux  de vous  identifier.

Au début, on vous remarque  et  vous distingue

Mais peu à peu vous ne serez plus qu’une voile,

Et pour finir, un simple petit point à l’horizon.

Vous oubliez le monde, et il vous aura oublié :

C’est un peu comme cent pour cent liberté.

.

La liberté ne serait autre, finalement,

Qu’un choix de ses propres contraintes,

Si elle finit où commence celle des autres

Il y a toujours des espaces de négociations.

.

Mais en haute mer, les contraintes invoquées

Par les autres n’existent plus : vous êtes seuls !

Évidemment il demeurera des règles à respecter

Elles n’engageront que votre seule responsabilité.

.

C’est sans doute pour cela qu’on dit que le capitaine

Est le seul maitre à bord, après Dieu, naturellement :

Liberté est ainsi bien cadrée pour ne pas dire encadrée

Il vous restera à négocier avec le capitaine, vous-même.

.

.

169 – Calligramme

.

Un des derniers endroits

Pour accroitre  *  *    son autarcie

Où le vent,  *                * vous pousse,

Ou la pêche  *                    *  vous nourrit,

Ou les astres *                    *   vous guident

Vous êtes loin  *               *    du continent,

Des opulences      *    *         et des misères

Sans parler dé        L       sastres stupides.

Où il n’y aura,         I       plus rien que soi,

L’immensité du      B      ciel  et de la mer,

Comme derniers     E     signes… de la vie :

C’est, peut-être,       R      dernier territoire,

Où l’on se croit         T    encore, enfin, libre,

Où on fait corps        É     avec la vraie nature

La météo, les élé        !       ments  qui vibrent.

.

On prend du temps pour se perdre, et pour s’y retrouver :

Un pied sur terre, l’autre en mer : l’équilibre à négocier.

En mer, souci, problème, ont une importance relative

Lorsqu’il faut s’organiser, survivre, quoiqu’il arrive,

Que ce soit   calme  plat               ou que  ce  soit  tempête.

Havre espagnol de paix               aux confins de la Galicie

.

Camarinas accueille des marins venus d’Europe,

Et tout autant que de bien d’autres nationalités,

Bien que certains feront  leurs belles traversées,

Tandis que d’autres se contenteront de caboter.

Que l’un s’en aille tandis que l’autre s’en vienne,

Tous fleureront bon,  forts parfums d’aventures,

D’une durée d’une semaine,   un mois,  voire six !

.

Qu’importe quelle croisière  L pourvu qu’elle dure.

En solo c’est bien lors en    ‘  équipage, vous êtes sur

Un élément liquide bien  A   profond, qui vous berce,

Quand ce n’est pas, par    P   moment, surprise, de son

Trop plein d’énergie et    P   jusqu’à ce qu’elle renverse.

L’appel du large serait    E     comme un ’appel du désert

Mais la grande bleue,     L      on ne pourra pas lui résister

Et même si c’est pour     *      dormir dans un bateau étroit

Etre confinés, comme     D     sardines : adieu à la stabilité,

Et confort de maison,       E     perdu, ici tout bouge, dérangé

On quitte une banquette    *     où l’on dort, pour où l’on dine.

En bénéficiant d’un vent,    L        parfois, constant  ou  modéré

Pour maintenir  un cap, à      A        venir, souvent,  comme envie

Vous  prend   de  retourner        *         aux lieux de votre naissance,

En quittant femme et enfants,      H        sans  compter  la  Bretagne.

Ici pas de possessions ni d’impo       A       sitions ni même questions,

Si loin de la côte : la mer est à tout        U       le monde, et  à  personne,

Enfants en rêvent, créent des contes          T          histoires qui résonnent

Du temps encore proche où ils nageaient,       E          en  l’eau, en  poisson.

L’Océan représente trois quarts de surface       *             du  globe, biosphère,

Laissons faire l’homme, il fera dépérir sa          M           mère toute nourricière

Bien que câline, celle-ci nous préparera            E            avenirs incertains, salés.

Par ses nombreux cyclones, tsunamis               R             hommes seront terrassés.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

169 4

.

Évocation 

.

Une clochette, peut-être, avec une anse,

Ou clocher de village provençal, du midi,

Une tour, une plateforme, une lanterne :

Phare sans doute, éclairant la liberté !

.

Toutes les bouées, les balises et les phares,

Se trouvent près de la côte :

Si on est en haute mer, on ne voit plus la terre

Éprouvé sensation de liberté.

.

Symbolique

.

Depuis le phare d’Alexandrie,

Le phare a toujours été symbole

Très fort, il est le guide, l’espoir,

La sécurité, l’ange gardien du marin.

.

Quand il s’agit d’un élément à terre,

Facile d’accès, statique à observer,

Il est souvent très coloré et est sujet

À des compositions très originales ?

.

Et s’y ajoute, également, cette idée de

Durabilité et de fiabilité… et de solidité

Face aux assauts intempéries maritimes.

.

Descriptif

 .

169L’appel de la haute mer : liberté 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème mer

Forme oblique / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : liberté

.

.

Fond

.

Évocation 

.

169 6

.

Toutes les bouées, les balises et les phares,

Se trouvent près de la côte :

Si on est en haute mer, on ne voit plus la terre

Éprouvé sensation de liberté.

.

Symbolique 

.

Le rapport

À la mer gomme

La notion d’identité

Et apporte de multiples

Réponses  sur   la   liberté.

.

Car la mer donne un sentiment de force,

Elle procure un extraordinaire espace

D’aventures et de découvertes et offre

La capacité d’affronter la nature

Donc une certaine transcendance

Qui permet de dépasser ses peurs

Et les limites imposées par une collectivité.

.

Envoûtant et apprécié ou effrayant

Et redouté pour ses colères subites et violentes,

L’océan reste perçu comme l’occasion

De tous les dangers mais l’espace océanique

Renvoie à la notion de liberté.

legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-liberte-en-mer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

La liberté d’être seul

Au milieu… de nulle part,

La liberté de ceux qui veulent

Livrer leur vie  au pur  hasard !

Ici, pas de mensonge, hypocrisie :

Caractères s’affrontent, s’accordent,

Colère de la mer, sommes à sa merci

Il n’y a plus de murs, plus de portes,

Il n’y a que nous face à l’immensité

De l’eau, génératrice d’émotions

Enchantant l’âme et le corps

Par effet monde détaché

Par un élan très fort

Vers une  passion

D’amour pour

L’océan

V

.

.

Deux tiers de la planète sont occupés par les eaux.

.

Scénario  

 .

Au départ, on est assez près des côtes et son agitation perpétuelle,

plus loin, on ne la distingue plus, ou alors, à peine, on est seul,

 plus loin encore, on l’oublie complètement comme en désert.

.

Visuels et textuels  >>

168 – L’appel du grand large

Visuels et textuels >>

.

Hier,

Aujourd’hui,

Demain, le départ

Conditionnera sa fin.

Ports visés sont

Assez loin.

.

L’on y parviendra

Si l’on est de vrais marins.

Si le temps n’avait pas de fin,

De jour, semaine, mois, année,

On n’aurait plus besoin

De calendrier.

.

On irait où on veut

Même jusqu’aux confins,

Même s’il faut un pour compter

Le temps que cela nous prendrait

Pour réaliser tous les projets,

Issus de rêves innés.

 .

Ici, ce n’est pas là-bas, gagné,

Mais sûr, demain, j’y parviendrai,

Bien que mon corps se tienne encore,

En cet endroit où il dort, mon esprit fort

Se projette, déjà, tout entier, vers ces ports,

Où le soleil éclate, situé au sud, loin du nord.

La mer étant ce miroir trompeur de ses peurs

Vous renvoyant vos malheurs ou bonheurs,

Elle vous fait voir, tel que vous êtes :

Voyageurs sans cesse en quête.

 .

En quête de quoi, c’est la question :

De natures liquides, d’immensités vides,

De rencontres de gens sympas, de passions,

De fureurs de vivre lentement, sans être avide.

Entre ce qu’on imagine et se passe réellement,

Problèmes impondérables et désagréments,

Retardent d’autant votre marche en avant

Mais ne vous rendent pas mécontent.

.

Que de surprises et de contentements

Que voir nuées d’oiseaux, poissons, bancs,

Au-dessus de vous passant et dessous nageant,

Et de sentir la caresse du soleil, la force du vent.

Même si l’on est contraint de faire route au près,

La navigation est toujours un voyage au loin :

Un voyage redouté en soi-même, conjoint

Avec équipiers, même choisis exprès.

.

.

Extension

.

L’appel du grand large est, naturellement,

L’appel de la plus grande liberté possible

En dépit des contraintes et des dangers.

.

Ce qui parait magique, c’est que

Non seulement la terre et la côte

S’effacent mais que le temps

Et les soucis aussi

En devenant subjectifs,

Inconsistants, évanescents.

.

Cela dit, toute traversée, de mer,

De campagne de désert ou de montagne,

Est épreuve autant pour l’esprit que pour le corps

En même temps un renouvellement, un ressourcement.

.

Le grand large, compte tenu de notre connaissance,

Et de notre maitrise de la géographie terrestre,

N’est plus l’exploration de la planète Terre

Mais saut dans Cosmos vide, à l’infini.

.

L’appel du grand large est envie de migration vers un ailleurs

Il n’y a plus devant soi que du plat, que du calme,  que de l’eau

Cette immensité n’attire pas que le regard, tout  le corps entier.

Marcher jusqu’au bout d’une très longue jetée, est déjà amorcer

Un début de voyage qui nous engage, et dans toutes nos pensées.

Y aller seul et à deux, voire en couple, n’aura pas la même saveur,

Longer les cotes ou s’en éloigner  à les perdre de vue, même valeur

Ce qui est certain : c’est qu’on en revient, quelque peu  transformé,

Par le temps, que l’on y a passé, et, qui semble avoir été … expansé !

.

Le grand large, ce terme convient bien à l’océan

Immense à ce point qu’on n’en verra pas le bout,

Platitude désespérante,  pourtant bien mouvante.

Insensé vouloir l’atteindre  en marchant, nageant.

.

Mais pour peu que l’on ait un bateau  qui s’y prête

Le large se rend à notre portée  et ouverte au désir

De naviguer vers lui en vue atteindre  son horizon,

Qui, plus l’on s’en approche ne ferait que reculer !

.

Il ressemble  à bon nombre de couchers de soleil,

Qui semblent plonger d’épaisse couche nuageuse

En couleurs, dans l’océan, derrière ligne horizon

Poursuivant sa course autour de planète Terre.

.

.

168 – Calligramme

.

Hier,

Aujourd’hui,

Demain, le départ

Conditionnera sa fin.

Ports visés sont

Assez loin.

.

L’on y parviendra

Si l’on est de vrais marins.

Si le temps n’avait pas de fin,

De jour, semaine, mois, année,

On n’aurait plus besoin

De calendrier.

.

On irait où on veut

Même jusqu’aux confins,

Même s’il faut un pour compter

Le temps que cela nous prendrait

Pour réaliser tous les projets,

Issus de rêves innés.

L’APPEL

Ici, ce n’est pas là-bas, gagné,

Mais sûr, demain, j’y parviendrai,

Bien que mon corps se tienne encore,

En cet endroit où il dort, mon esprit fort

Se projette, déjà, tout entier, vers ces ports,

Où le soleil éclate, situé au sud, loin du nord.

La mer étant ce miroir trompeur de ses peurs

Vous renvoyant vos malheurs ou bonheurs,

Elle vous fait voir, tel que vous êtes :

Voyageurs sans cesse en quête.

DU GRAND

En quête de quoi, c’est la question :

De natures liquides, d’immensités vides,

De rencontres de gens sympas, de passions,

De fureurs de vivre lentement, sans être avide.

Entre ce qu’on imagine et se passe réellement,

Problèmes impondérables et désagréments,

Retardent d’autant votre marche en avant

Mais ne vous rendent pas mécontent.

LARGE

Que de surprises et de contentements

Que voir nuées d’oiseaux, poissons, bancs,

Au-dessus de vous passant et dessous nageant,

Et de sentir la caresse du soleil, la force du vent.

Même si l’on est contraint de faire route au près,

La navigation est toujours un voyage au loin :

Un voyage redouté en soi-même, conjoint

Avec équipiers, même choisis exprès.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

168 4

.

Évocation 

.

Superposition de trois pots

Piédestal avec une sculpture

Un empilement de pierres,

Mais décliné parfois en cairns

.

Constituer un  empilement de pierres

Est faire un projet de cairn :

Plus la base solide, plus on peut monter

Plus haut et voire plus loin !

 .

 Symbolique 

 .

L’être humain est un être

Qui se bat contre l’entropie,

Contre le nivellement et l’usure

Qui règne en systèmes physiques :

Il est bâtisseur, se bat contre le temps.

.

La pierre est un des matériaux qui résiste

Le plus à l’usure : c’est pour ça que l’on ne

Retrouve qu’empilements de pierres,

Civilisations, aujourd’hui … disparues.

.

Les construisant, humain se révolte

Contre les lois de la physique.

Symbole de la volonté

De résister aux lois

De l’univers !

librenecessite.over-blog.com/

article-empilements

.

Descriptif

 .

168 –  L’appel du grand large

Alignement  central / Titre droit / Thème mer

Forme ronde / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pierres / Symbole de fond : cairn

.

.

Fond

.

Évocation 

.

168 6

.

.

Constituer un  empilement de pierres

Est faire un projet de cairn :

Plus la base solide, plus on peut monter

Plus haut et voire plus loin !

 .

 Symbolique

.

Un

Cairn,

Est un amas

Artificiel de pierres

Placé à dessein pour marquer

Un lieu particulier, forme particulière.

Ce type d’amas se trouve, la plupart du temps,

Sur reliefs, les tourbières ou sommet des montagnes.

.

Ces traditions actuelles  dérivent d’une vieille  coutume,

Remontant au moins au Néolithique moyen, de construire

Les sépultures à l’intérieur de cairns, étant situés de manière

Proéminente, souvent sur les hauteurs du village des défunts !

Wikipédia : cairn

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les pierres sont complétement opposées à l’eau

L’un est des plus solides, l’autre des plus liquides,

On le voit par vagues montant à l’assaut du phare.

.

Toutefois le grand large peut évoquer permanence

D’étendue d’eau qui est là depuis avant préhistoire

Semble nous cacher un mystère qu’il faut chercher.

.

D’où l’appel du large, pour prendre de la distance

Par rapport aux vicissitudes de la terre ferme !

.

.

L’appel irrésistible grand large, océan !

.

Scénario

.

Une valise, un bateau, la mer et le rêve d’un voyage d’amoureux :

aller à pied, aussi loin que possible, au bout de cette jetée en mer,

ou flirter avec les rochers, près des falaises, en bordure de côte !

.

Visuels et textuels >>

167 – De vague en lame en vague à l’âme

Visuels et textuels >>  

.

Tempête associant

Le vent et la marée

Pousse, s es vagues,

En rafales, répétées,

À l’assaut des digues,

Du port ou de la jetée,

Les défonce,   emporte,

 Et, toutes : submergées.

.

Des lames de six mètres

Parviennent à s’y mettre

En creusant fort, la mer,

En ébranlant les pierres.

.

Se fracassant, sur jetées,

Par jets et par tonnerres,

On ne pourra qu’attendre

 Qu’enfin… elle se termine,

Lors, en lui faisant bonne

Ou mauvaise grise mine :

Durera six heures, jours.

.

Derrière grande baie vitrée sur front de mer

Je  regarde,  ahuri,  gerbe d’eau, s’écrouler,

Comme une masse   informe,  et   aveuglée,

Sur les habitations,  les raisons, les amers.

Une  lame, très forte, sournoise,   parvient,

À monter sur la terre et à inonder  ses sols,

Tandis,  qu’alentour,  avec le vent, s’envole,

Une  barque  légère,  dans un enfer  aérien.

.

Ce ne sont, pourtant  pas cyclone, ouragan,

Mais, force de la mer alliée  à celle du vent,

Décuplant son effet,  découple le sentiment,

Lui  donne  un  vague  à l’âme, instamment.

Sa tempête s’insinue  dans ma tête, ébranlée

Par un chahut, qu’elle  y a orchestré, en chef,

Je ressens le vent de la  déroute m’immerger,

Trembler, de mon âme ,son chœur  et sa nef !

.

Se confier à Dieu, dans tel vacarme du diable,

N’est pas chose aisée, tant vie n’est plus stable

Une lame de trop risquerait de vous emporter

Il faut garder les nerfs, le cœur bien accroché :

Le vent s’apaise, vous délaisse et vous épargne

Perd son énergie, sa ruse, sa lame…sa hargne.

.

Il n’est plus que fantôme, dégonflé de son air,

Il est passé le temps des peurs et des misères.

Pourtant son souvenir en moi reste présent,

Il est parti dehors et souffle encore dedans

Pour me rappeler que je suis comme lui

Passager du temps et, son âme, suit.

Echappé à ses vagues en lames,

J’exulte : je suis resté en vie.

.

.

Extension

.

Une tempête restera, toujours … une tempête !

Certaines nous marquent plus que d’autres,

Par les dégâts qu’elles causent sur zones

Côtières, voire à l’intérieur des terres.

.

La regarder, derrière une vite, à l’abri, chez soi,

Et la subir, en mer, sont deux événements

Vécus différemment, l’on s’en doute.

.

Dans les deux cas, c’est notre propre soumission

Propre impuissance … qui nous coûtent :

N’y pouvant rien, sauf à nous protéger

.

Suffit d’attendre qu’elle se termine pour reprendre

Activité normale à l’extérieur, grand air,

Sans moindre crainte, appréhension.

.

Une vague est une forme de l’eau qui monte, s’enroule

Parfois, maintient un long  parcours et en fin s’écroule.

Elle précède une autre, succède  à une autre, et, pareille,

Ou presque, car il y aura une différence, force et hauteur,

Son roulement fait un grand bruit  en venant se fracasser

Contre des rochers abrupts, si ce n’est phare en haute mer.

Elle est, toujours, en mouvement, lors, tous ses instantanés,

Ne seront que des photos prises en un centième de seconde.

Infatigable, les jours de tempête, oscille entre fête et défaite.

.

La pratique du pilon, connotée

Très négativement par majorité

 D’éditeurs  et  surtout d’auteurs,

Évoque  un échec … sinon  total,

Du moins partiel, mauvais calcul,

Même si recyclé pour autres livres.

.

Il s’agit d’un éternel recommencement

La vague emporte tout, ne meurt jamais

Il y a de quoi avoir  un vrai vague à l’âme,

Qui grossit quand on est en grosse tempête.

.

.

167 – Calligramme

.

Tempête associant

Le vent et la marée

Pousse, s es vagues,

En rafales, répétées,

À l’assaut des digues,

Du port ou de la jetée,

Les défonce,   emporte,

 Et, toutes : submergées.

Des lames de six mètres

Parviennent à s’y mettre

En creusant fort, la mer,

En ébranlant les pierres.

Se fracassant, sur jetées,

Par jets et par tonnerres,

On ne pourra qu’attendre

 Qu’enfin… elle se termine,

Lors, en lui faisant bonne

Ou mauvaise grise mine :

Durera six heures, jours.

Derrière grande baie   D                                         E      vitrée sur front de mer

Je  regarde,  ahuri,      E                                        N    gerbe d’eau, s’écrouler,

Comme une masse      *                                        *     informe,  et   aveuglée,

Sur les habitations,     V                                    V      les raisons, les amers.

Une lame, très forte,    A                                 A       sournoise,   parvient,

À monter sur la terre   G                               G      et à inonder  ses sols,

Tandis,  qu’alentour,   U                            U      avec le vent, s’envole,

Une  barque  légère,    E                         E     dans un enfer  aérien.

Ce ne sont, pourtant    *                       *     pas cyclone, ouragan,

Mais, force de la mer  E                   À    alliée  à celle du vent,

Décuplant  son effet,   N                *   découple le sentiment,

Lui donne un vague     *              L    à l’âme, instamment.

Sa tempête s’insinue    L          ‘  dans ma tête, ébranlée

Par un chahut, qu’elle   A           y a orchestré, en chef,

Je ressens le vent de la  M     M   déroute m’immerger,

Trembler, de mon âme  E     E   son chœur  et sa nef !

.

Se confier à Dieu, dans tel vacarme du diable,

N’est pas chose aisée, tant vie n’est plus stable

Une lame de trop risquerait de vous emporter

Il faut garder les nerfs, le cœur bien accroché :

Le vent s’apaise, vous délaisse et vous épargne

Perd son énergie, sa ruse, sa lame…sa hargne,

Il n’est plus que fantôme, dégonflé de son air,

Il est passé le temps des peurs et des misères.

Pourtant son souvenir en moi reste présent,

Il est parti dehors et souffle encore dedans

Pour me rappeler que je suis comme lui

Passager du temps et, son âme, suit.

Échappé à ses vagues en lames,

J’exulte : je suis resté en vie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

167 4

.

Évocation 

.

On peut y voir : un pilier,

Un piédestal avec une statue,

Moi je penche pour un pilon 

Avec mortier et bol dessous.

 .

Difficile de comparer une vague à un pilon,

même si ses coups redoublés, écraseront tout

le vague à l’âme est trop subtil pour tomber

sous ses coups : forme n’épouse pas fond.

.

Une tempête est comme piler longtemps

Des herbes pour cuisiner :

À force d’appuyer, tout finit par s’écraser

 En miettes ou en poudre.

.

Symbolique

 .

Pilon est ustensile

Associé  à  un  mortier.

C’est un symbole masculin.

Pilon, mortier symbolise le coït.

En effet, le mortier  est associé à

La féminité et symbolise l’utérus,

Le pilon évoque sexe masculin :

Friction produite en mortier

Symbolise le feu intérieur,

La semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-pilon.html

.

Descriptif

 .

167 – De vague en lame en vague à l’âme

Alignement central  / Titre analogue  /Thème  mer

Forme conique /Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : piler   / Symbole de fond : tempête

.

.

Fond

.

Évocation 

.

167 6

.

Une tempête est comme piler longtemps

Des herbes pour cuisiner :

À force d’appuyer, tout finit par s’écraser

 Tempête dans un bénitier

.

Symbolique 

 .

La tempête dans toutes ses

Déclinaisons météorologiques

Est, toujours, significative  des

Humeurs que nous traversons.

.

Le  climat  des rêves  symbolise

Le  climat  que  nous  vivons  en

Vie familiale ou professionnelle.

La tempête  serait  le signe d’une

Mésentente profonde  et peut-être

Dévastatrice qui traverse notre vie.

.

Si c’est sur terre, tempête est passagère,

Les rapports sont difficiles durant cette période.

Si cette tempête est liée à l’élément marin, et à l’eau,

Elle est issue de comportements inconscients, perturbants.

C’est à notre insu que s’est déclenché un tel climat de passion.

Psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Tempete

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De vague en vague

Et de lame en lame,

À en perdre son âme

L’angoisse me damne,

À corps perdu, je survis

Croyant que c’en est fini.

 .

Entre un envol et un plongeon en mer

.

Scénario

.

Une vague en lame, bien enroulée, qui s’apprête à s’effondrer.

Dessin en volutes évoquant une vague qui avance avec le vent.

Une belle qui se fracasse en hauteur sur les rochers en geyser.

.

Visuels et textuels >> 

166 – Quand le vent se prête, se mêle, s’empêtre

Visuels et textuels  >>  

.

^

Chacun

Sait que parfois

Vent malin fourvoie

Là où il ne devrait pas

Et  qu’il  n’en  sort pas !

Il souffle,  siffle,  s’offre,

Il sort tout de son coffre,

Contourne tout obstacle,

Sens inverse, ne renâcle !

.

Aimer le vent c’est aimer,

D’être ici  puis là, ailleurs :

N’avoir de compte à rendre

À personne hormis Éole !

 .

Quand le vent se prête à la vague

Et pour la faire monter plus haut

Il fera usage  de sa force d’assaut,

Et secouera le bateau qui divague.

 .

Du  sommet, il  plonge  son étrave,

Au fond  d’un creux,  qui l’entrave,

Dans sa course le bateau est épave

Tant sa coque en pleure en bave !

 .

Quand le vent se mêle aux nuages,

Ces derniers sont loin d’être sages :

Ils craquent, en éclairs, en tonnerre,

Boules de feu tombantes fendant l’air.

 .

Il plie, il ploie des arbres, arbrisseaux,

Lors déracine ceux qui lui tiennent tête

Toute forêt ne sera pas, avec lui, à la fête,

Lors vents, pluies tombent sur elle à seaux.

.

Quand, un vent, fort, s’empêtre, sous  un toit,

Il tourne  en rond, cherche  une issue, fenêtre

Descelle une charpente en la faisant trembler

Jusqu’à ce qu’elle cède et pour tout emporter.

.

Il n’y a pas que le toit,  il y a parfois aussi moi,

Qui, sortant de mon abri mais c’est mon droit,

Il me faut alors, ventre à terre, à quatre pattes

Face à lui, m’accrocher pour réussir à avancer.

.

.

Extension

.

Le vent se mêle aux pluies, aux nuages, aux vagues,

Aux bateaux, à tout ce qui bouge, tout ce qui lui tient tête.

L’orage en éclairs  se transforme en ouragan dévastant tout.

Pas assez de vent, les voileux fulminent de ne plus avancer,

Rentrer  au  port, mais  trop, les  mêmes  s’encalminent,

De ne plus pouvoir  en sortir, calme plat, dit  pétole».

.

Comment fait-il pour faire monter une telle masse,

Plate, liquide, stable jusqu’à dix mètres de hauts,

Voire davantage entre géants creux et sommets

Ne faisant que souffler sur la surface de l’eau.

.

C’est un peu comme le feu  avec des braises

Sur laquelle  on soufflerait  pour  exciter,

Une flamme bien nourrie, gigantesque,

Qui brûle les bois avec un bruit d’enfer

Au point d’être poussé  à s’en éloigner !

.

Le vent est instable mais il est prévisible

Ne peut durer qu’un temps, non permanent,

Sauf en quelques parties du globe où il souffle

Comme en Patagonie, jusqu’à en devenir fou !

.

Le vent et le moulin s’accorde ou se désaccorde

Quand il est trop faible, il ne le mettra en branle,

Et, quand il est trop fort, il l’oblige s’en protéger !

Le vent prendra des formes, et allures différentes.

Combien de noms lui sont attribués ou ventilés ?

Entre son doux zéphyr, et ses violentes tornades,

Il nous jouera ses musiques d’ange et de diable

Et il s’en ira après des dégâts…considérables.

.

.

166 – Calligramme

.

^

Chacun

Sait que parfois

Vent malin fourvoie

Là où il ne      devrait pas

Et qu’il n’           en sort pas !

Il souffle,                 siffle, s’offre,

Il sort tout                    de son coffre,

Contourne                           tout obstacle,

Sens inverse,                              ne renâcle !

QUAND

Aimer le vent ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ c’est aimer,

D’être ici ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ puis là, ailleurs :

N’avoir de ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ compte à rendre

À personne ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ hormis Éole !

LE VENT

Quand le vent se ¤¤¤¤¤¤¤¤ prête à la vague

Et pour la faire ¤¤¤¤¤¤¤¤ monter plus haut

Il fera usage de ¤¤¤¤¤¤¤¤ sa force d’assaut,

Et secouera le ba ¤¤¤¤¤¤  teau qui divague.

SE PRÊTE

Du sommet ¤¤¤¤ il plonge ¤¤¤¤ son étrave,

Au fond d’un ¤¤¤¤ creux qui ¤¤¤¤ l’entrave,

Dans sa course ¤¤¤ le bateau ¤¤¤¤ est épave

Tant sa coque ¤¤¤¤ en pleure ¤¤¤¤ en bave !

DÉPÊTRE

Quand le vent ¤¤¤ se mêle ¤¤¤¤ aux nuages,

Ces derniers ¤¤¤ sont loin ¤¤¤  d’être sages :

Ils craquent ¤¤¤ en éclairs ¤¤¤  en tonnerre,

Boules de feu ¤¤ tombantes ¤¤ fendant l’air.

S’EMPÊTRE

Il plie, il ploie ¤¤ des arbres ¤¤¤ arbrisseaux,

Lors déracine ¤¤ceux qui lui ¤¤ tiennent tête

Forêt ne sera ¤¤ pas, avec lui ¤¤¤¤¤à la fête :

Vents, pluies ¤¤  tombent sur elle ¤¤ à seaux.

.

Quand, un vent, fort, s’empêtre, sous  un toit,

Il tourne  en rond, cherche  une issue, fenêtre

Descelle une charpente en la faisant trembler

Jusqu’à ce qu’elle cède et pour tout emporter.

.

Il n’y a pas que le toit,  il y a parfois aussi moi,

Qui, sortant de mon abri mais c’est mon droit,

Il me faut alors, ventre à terre, à quatre pattes

Face à lui, m’accrocher pour réussir à avancer.

.

.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

166 4

.

Évocation 

.

Une vieille tour bien ronde,

Un pigeonnier du moyen-âge

Ou une meule de foin, de paille,

Aussi bien qu’un moulin à vent.

.

Moulin à vent avec ses ailes

 Quoi de mieux  …   pour évoquer

Le vent dans toutes ses ardeurs

Et parfois toutes ses fureurs.

.

Symbolique 

.

Cela fait mille ans, au moins, que le moulin

Et le meunier, se sont installés en campagnes,

Au bord des rivières, ou sur quelques collines.

Ce n’est que vers le XI° siècle que sa présence

Se manifeste dans les textes, dans les images.

.

Dès que les manuscrits se mettent

À conter des histoires profanes,

Le moulin apparaît en des gravures,

Lors le meunier apparaît dans des textes.

Existent autres moulins que le moulin à grains

Mais ils sont moins intégrés à la vie quotidienne 

Modifié, source : vallee-du-ciron.com/Architecture/CDMoulin

.

Descriptif

 .

166 – Quand le vent se prête … s’empêtre !

Alignement central/ Titre intercalé /Thème  météo

Forme droite /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : moulin   / Symbole de fond : vent

.

.

Fond

.

Évocation 

.

166 6

.

Moulin à vent avec ses ailes

 Quoi de mieux  …   pour évoquer

Le vent dans toutes ses ardeurs

Et parfois toutes ses fureurs.

.

Symbolique 

 .

Le vent est un

Mouvement d’air,

Un souffle,

Un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable,

De l’invisible,

de la force.

.

En mythologie grecque,

Le vent est Éole,

Dieu du vent.

.

A contrario, lors de ses

Agitations tempétueuses,

Il devient symbole de vanité

D’instabilité et d’inconstance,

Et, comme  force  élémentaire,

Associé  aux Titans, il manifeste

Sa violence et son aveuglement !

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rien ici

.

.

Vent et vague contre une digue

.

.

Scénario

.

Quand on voit ce panneau, c’est qu’il y a souvent du vent fort,

et tantôt le vent souffle, de manière régulière, durant un temps,

et tantôt de manière orageuse, tourbillonnaire, trombe, tornade.

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