165 – Quand le galet est rond, le galet est con !

Visuels et textuels >>  

.

Milliers sinon voire des millions

S’empilent, se frottent,  et  roulent,

Avec  leurs chansons, ou  leurs sons :

En vagues d’eux, voilà qu’ils déboulent

Sur les côtes, on parle de sable et rocher,

Et, plus rarement de plages avec galets.

Marcher sur eux, créerait l’instabilité,

Comme si l’on butait sur un boulet.

Finalement, le galet, c’est rond ;

Finalement, le galet, c’est con

Ça rime bien, avec abscons,

Mais, des côtes fleuron.

.

Galet c’est rond

Galet, c’est con,

Galet, c’est dur,

Galet, c’est pur,

.

Car c’est la nature

Ce sont les marées

Qui les ont façonné

Par effet de roulure.

.

Certains  sont  blancs,

Noirs ou gris  ou roses,

Certains sont par bancs

D’autres, seuls, moroses.

.

Parfois, on  les superpose,

Pour en faire … élévations,

Qui font  comme  des pions

Dont on ne sait toute chose.

.

J’en ai vu des peints à motifs

Ornant les jardins ou fenêtres,

Comme en fossiles champêtres

Souvenirs de mer, rocher captif.

.

Quand un tas des galets des mers,

Forme peu à peu une mer de galets

Ils se roulent l’un sur l’autre, par jeu,

Pour s’arrondir, encore  plus heureux !

.

Et dans mon île, il est, de tradition, notoire,

De faire quantité de superpositions instables

Qui, dès la prochaine tempête,  comme sable,

Retournera en tas par force vague, écumoire.

.

.

Extension

.

Symboles de la sérénité lors ils sont empilés, chez les

Tibétains,

Repères des sentiers et de croisées  des chemins en haute

Montagne,

Ornementations des allées jardins dans les villes, décorations

Dans les salons,

Galets servent à de nombreux usages, pratiques économiques

Et voire mystiques.

Il reste interdit d’en prélever sur les côtes, notamment pour en

Faire  un  commerce.

On en voit, le plus, dans les cours des châteaux du Moyen-Âge

Jusque la Renaissance.

Lorsqu’ on mélange plusieurs galets de textures, de formes et

De couleurs  différentes,

On obtient un rendu visuel, du plus bel effet : matière brute,

façonnée par le temps,

Et la nature, on rejoint les arcanes intemporels de cultures

Des plus sculpturales.

Quand on les observe, un à un, sur la grève, aucun ne se

 Ressemble même étant

Tous ronds, ovales, oblongs, difformes et informes :

Ils nous ressemblent.

.

Un galet, c’est une pierre ronde de tous les cotés

Qui, pour la plupart, roule en boule sur les plages,

Font faire à la mer en se retirant ce bruit de succion

Comme si on les roulait les uns par-dessus les autres !

Certains les érigent, cairns, les alignent, bordure d’allée

Et des artistes les peignent pour servir d’objets décoratifs

En somme le galet, certes,  est rond mais il n’est pas si con,

Sinon ils se ressembleraient tous or pas un n’est son jumeau

Certains lui trouvent même de l’esprit, pour méditer sur lui …

.

La mer, sans arrêt, roulait ses galets

Les cheveux défaits / Ils se regardaient.

Deux enfants  au soleil, de JEAN FERRAT

Cela dit, que des galets évoquent l’enfance,

Rien de très étrange,  à faire des ricochets,

Avec de petits et bien plats, cela va de soi.

Idem pour élévations galets, ésotériques

Des peintures indigènes, hiéroglyphes.

En somme ce sont supports de jeux

Et pour les meilleurs, d’art brut

Sinon stylisé, jamais abstrait.

.

.

165 – Calligramme

  .

QUAND LE GALET EST

Milliers sinon voire des millions

S’empilent, se frottent,  et  roulent,

Avec  leurs chansons,   ou  leurs sons :

En vagues d’eux     voilà qu’ils déboulent

Sur les côtes on     parle de sable et rocher,

Plus rarement …….….…..  de plage de galets.

Marcher sur eux ….……….…. crée l’instabilité,

Comme si on butait …..……..…… sur un boulet.

Finalement le galet ….………….…… c’est rond ;

Finalement, galet …….…..……….….. c’est con

Ça rime bien, avec ………..………. abscons,

Mais, des côtes ……………….. fleuron.

 ROND, LE GALET EST CON 

.

Galet c’est rond

Galet, c’est con,

Galet, c’est dur,

Galet, c’est pur,

.

Car c’est la nature

Ce sont les marées

Qui les ont façonné

Par effet de roulure.

.

Certains  sont  blancs,

Noirs ou gris  ou roses,

Certains sont par bancs

D’autres, seuls, moroses.

.

Parfois, on  les superpose,

Pour en faire … élévations,

Qui font  comme  des pions

Dont on ne sait toute chose.

.

J’en ai vu des peints à motifs

Ornant les jardins ou fenêtres,

Comme en fossiles champêtres

Souvenirs de mer rocher captif.

.

Quand un tas des galets des mers,

Forme peu à peu une mer de galets

Ils se roulent l’un sur l’autre, par jeu,

Pour s’arrondir, encore  plus heureux !

.

Et dans mon île, il est, de tradition, notoire,

De faire quantité de superpositions instables

Qui, dès la prochaine tempête,  comme sable,

Retournera en tas par force vague, écumoire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

165 4

.

Evocation 

.

Ça peut être un château d’eau 

Un pied de table ou une colonne,

Une salière pour la chef cuisinière

Tout aussi bien qu’un bilboquet !

.

La boule d’un bilboquet évoque,

plus ou moins, un galet :

le jeu parait aussi stupide que lui

et toujours même geste.

Symbolique 

L’origine du

Jeu de bilboquet

Reste assez obscure.

Certaines sources disent

Qu’il  serait  apparu  pour

La première fois en France,

À la fin du XVIe siècle.

.

Mais les vêtements

Des plus anciennes gravures

Montrant des joueurs

De bilboquet sont du XVIIe siècle.

.

Inventé en France au XVIe siècle

On fait mention du mot «bille»

De bouquer (« encorner »,

Comme le fait un bouc).

Wikipédia : bilboquet

.

Descriptif

 .

165 – Quand le galet est rond, le galet est con 

Alignement central  /   Titre intercalé  / Thème  terre

Forme ronde /  Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : Bilboquet / Symbole de fond : magazine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

165 6

.

La boule d’un bilboquet évoque,

plus ou moins, un galet :

le jeu parait aussi stupide que lui

et toujours même geste.

 .

Symbolique

 .

Du côté du symbole, impossible de ne pas citer

Bilboquet Magazine distillant sur le Net,

Depuis avril 2012 … un non-sens potache

Des plus réjouissants : comme quoi un

Objet  de  presque  pas  grand-chose

Bouts de bois reliés par une ficelle

Peut, parfois, donner  lieu  à de

Bien  grandes  réalisations !

littlebiscotto.wordpress.com/tag/

histoire-du-bilboquet

.

.

Corrélations

Fond/forme 

On ne manquera pas d’évoquer, voire invoquer

Une analogie, voire métaphore avec acte sexuel

Or c’est trop facile et un peu tirer par les ficelles

Il s’agit d’un simple jeu médiéval pour tout âge

Un jeu d’adresse et de patience, pas de licence !

.

Pour m’y être essayé, quelquefois vrai, j’avoue

Que si j’étais tremblant, je n’y arrivais guère.

Un jeu qui se pratique à jeun, test alcoolémie.

.

 .

Parfois un galet gravé de signes

.

Scénario

.

À la plage de galets, on a tendance à entasser pour les distinguer,

et certains parviennent à en faire de vraies sculptures plutôt … zen,

 mais face à l’immensité, que faire : toute élévation sera insignifiante

.

Visuels et textuels >>  

164 – La mer, loin de moi, me manque, des fois !

Visuels et textuels  >>  

.

La mer me

Manque des fois

Surtout lorsqu’elle

 Est trop loin de moi,

Et ce, même quand

Ne m’y baigne pas

Bien   qu’en plein

Été : trop froid.

.

Comme pour mers de tous les dangers

Homme libre, toujours tu chériras la mer,

Homme libre, toujours tu chériras… l’amer,

Homme libre, toujours tu chériras la… mère,

Homme libre, toujours tu chériras l’âme erre.

.

Cette ode à la mer, n’est pas de moi, pour sûr.

Je ne fais que la compléter, traiter de travers

Mais elle reflète une partie de mon univers

Qui me rend, l’esprit clair, l’âme pure.

.

Le fait de la voir devant moi

M’apaise  et me rend joyeux,

J’ouvre,  en grand, mes  yeux,

Pour l’admirer  et  malgré cela,

Elle me parait étrangère  à moi,

Et n’appartiendra pas qu’à moi

Reste indifférente à mon état !

.

Elle va et vient, ne connait pas

Les joies, bonheurs, douleurs,

Qu’elle inspire  aux humains

Qui la regardent  pratiquent

Et des fois même s’y noient.

.

J’y vois  le reflet  d’une âme,

Tantôt au repos tourmentée,

Tantôt chaude,  tantôt froide

Réponses : élans passionnés !

.

Ce doit être  sa matière fluide,

Ce doit être son aspect humide

Au gout insipide sinon très salé

Ou sa couleur, verte, ou bleutée.

.

  Toujours en mouvements, marée,

Faisant rouler des galets sur côte,

Qu’elle soit étale,  basse  ou haute,

Son paysage sera toujours sublimé

Par des poètes, musiciens, peintres,

Qui n’ont de cesse, que transformer,

Ses vues extérieures en intériorisées.

.

.

Extension

.

La mer n’est pas qu’en sa vue, quand on habite juste à côté,

À ses pieds, elle est aussi en tête, elle est aussi en cœur.

Elle va vous manquer par son absence, par la sérénité

Qu’elle vous suscite, par la beauté de ses paysages.

.

Bien que parfois chahutée par un vent violent,

Elle reste ou redevient d’un calme olympien.

Les poètes et les peintres chantent la mer

Autant que les marins, et ce bien que

D’autre manière, d’autres raisons.

.

Pour les artistes, elle est métaphorique :

Lors ils la dépeignent, ils abordent son âme.

Toujours pour les marins, elle est nourricière :

Quand la pratiquent, elle les rend euphoriques,

En dépit des efforts consentis pour la dompter.

.

La mer demeure à la fois un immense miroir,

Un immense réservoir  de toutes projections.

Elle reste  attirante, indifférente, méchante,

 Selon qu’elle vous nourrit, déplaît, engloutit.

.

Soldats, songez, que du haut de ces pyramides,

Quarante siècles d’histoires vous contemplent,

Proférait Napoléon pendant la guerre d’Égypte !

Eh bien, la nature est, bien plus vielle, bien plus

Surprenante encore pour qui sait la …  décrypter.

Pas besoin d’aller ailleurs, l’autre bout du monde

Elle est là, devant vos yeux à votre porte et portée,

Il suffit de s’arrêter et de la regarder, sans la fixer :

Elle finira par vous dire autant de vous, que d’elle !

.

Il existe mille et une représentations de la mer :

Rien d’étonnant, elle est partout, on ne s’en passe.

Mer, mère se rejoignent non seulement phonétique

Mais elle est notre mère ancestrale, soupe primitive.

.

Un vrai marin, sans mer, est comme orphelin de mère,

Elle est encore en lui, bien plus souvent qu’autour de lui,

Elle résonne lorsqu’il est à terre comme un bruit de cœur

Qu’il confond avec le sien, la nuit, comme le sac et ressac !

.

Le sentiment de pleine liberté est bien plus fort qu’ailleurs

C’est pas qu’on puisse tout faire, sans moindre contrainte,

Mais son univers est réduit à son bateau et son équipage,

Marin lui confie son émoi et sort et elle le lui rend bien !

.

.

164 – Calligramme

 .

La mer me

Manque  L des fois

Surtout   A   lorsqu’elle

 Est trop  *      loin de moi,

Et ce,   M   même quand

Ne m’y E      baigne pas

Bien   R qu’en plein

Eté : trop froid.

.

***** Comme pour mers de tous les dangers ******

**********Homme libre, toujours tu chériras la mer, **********

*********** Homme libre, toujours tu chériras… l’amer, ***********

********** Homme libre, toujours tu chériras la… mère, **********

****** Homme libre, toujours tu chériras l’âme erre. ******

Cette ode à la mer, n’est pas de moi, pour sûr.

Je ne fais que la compléter, traiter de travers

Mais elle reflète une partie de mon univers

Qui me rend, l’esprit clair, l’âme pure.

.

Le fait de la voir    M        devant moi

M’apaise  et me      E      rend joyeux,

J’ouvre,  en grand,   *        mes  yeux,

Pour l’admirer et    M    malgré cela,

Elle parait étran      A    gère  à moi,

Et n’appartiendra    N  pas qu’à moi

Reste indifférente    Q   à mon état !

Elle va et vient, ne    U   connait pas

Les joies, bonheurs  E  et douleurs,

Qu’elle inspire  aux  *       humains

Qui la regardent     T    pratiquent

Et des fois même   R     s’y noient.

J’y vois le reflet     O    d’une âme,

Tantôt au repos    P   tourmentée,

Tantôt chaude     *    tantôt froide

Réponse, élans    L      passionnés,

Ce doit être sa    O  matière fluide

Ce doit être son   I  aspect humide,

Au gout insipide N  sinon très salé,

Ou sa couleur,      *  verte ou bleutée

.

  Toujours en mou   D   vements, marée,

Faisant rouler des   E     galets sur côte,

Qu’elle soit étale,      *      basse ou haute,

Son paysage sera       M   toujours sublimé

Par des poètes, mu      O     siciens, peintres,

Qui n’ont de cesse,         I      que transformer,

Ses vues extérieures        !       en intériorisées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

164 4

.

Évocation 

.

Une silhouette d’homme

Debout, les bras en croix,

 Peut-être même en manque

Ou en pleine  contemplation,

.

Une forme humaine, les bras ouverts,

regarde ce qui semble bien être la mer

demeurant ainsi, pleine contemplation

si bien que cette forme évoque le fond.

.

Contempler le ciel et la mer

Dans un soleil levant, en face :

Si la mer n’est pas près  ou aux

Alentours … elle me manque !

.

Symbolique 

 .

Chaque être humain

Doit faire avec le manque,

Il est et sera toujours en manque,

Cela fait partie de son identité

Comme sujet, comme être.

.

Ce manque est propre

À notre nature humaine

Inachevée, dite incomplète.

Nous sommes tous fragiles

Physiquement et psychiquement

Sans que rien ne puisse nous blinder.

.

Cette fragilité est propre à l’être humain,

Tant le sujet s’organise autour d’une perte :

La soustraction de la jouissance primordial,

À laquelle s’ajoute la vulnérabilité issue

De notre position subjective dans le

Processus de construction du sujet.

tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

.

.

Descriptif

.

164 – La mer me manque, trop loin de moi !

Alignement central  /   Titre serpentin  / Thème   mer

Forme anthropo / Rimes variées /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : manque / Symbole de fond : contempler

.

.

Fond

.

Évocation 

.

164 6

.

Contempler le ciel et la mer

Dans un soleil levant, en face :

Si la mer n’est pas près ou aux

Alentours … elle me manque !

.

Symbolique 

.

Contempler, application de l’esprit

À voir et observer certaines réalités.

Le terme aura un sens particulier

Dans  la religion et dans  l’art.

.

L’état  contemplatif  offrirait

Dans le premier cas, à l’âme,

Proximité  directe, avec  Dieu,

Dans le second, avec la nature.

.

Auteurs, de période  romantique,

Trouvent en  contemplation nature

Une source d’inspiration inépuisable

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas tant la mer, étendue d’eau

Qui le plus me ferait un moment défaut,

Que son atmosphère  et  que son univers,

Me faisant voir Monde  d’autre manière.

.

En mer, y a longues périodes, cycliques,

Où il n’y aura rien à faire, de pratique.

Et sur la côte, ce sera  un peu pareil,

À contempler un coucher de soleil.

.

.

La mer me manque bien souvent

.

Scénario 

.

Quoi de plus beau et plus serein que coucher de soleil sur mer calme !

Quoi de plus beau et plus serein que couleurs chaudes  du ciel et mer !

  Quoi de plus beau, plus serein que nuit tombante récif, bord de mer !

.

Visuels et textuels  >>  

163 – Je ne suis qu’un éternel voyageur, cheminant

Visuels et textuels  >> 

.

Ma vie me parait être

Voyage pointillé, continu,

Pour observer, ce qu’elle est,

Profiter de ce qu’elle m’apporte.

Dès lors, elle ouvre autres fenêtres,

Pour autres opportunités, autres portes

M’enrichissant d’air nouveau, inconnu !

.

Que je reste sur place

Ou que je … me déplace,

Je chemine … dans ma tête

Et déambule avec mes pieds.

Tout ce que j’imagine et vois

Me remplit d’impressions,

Sensations provoquées.

.

Je ne suis rien d’autre

Que cet éternel voyageur,

Cheminant comme un apôtre

De l’extérieur, vers l’intérieur

De lui-même, sans but précis,

.

Lors, tout ce que je grappille

Dans  tout ce qui fourmille,

En moi, et, autour de moi,

Je le projette,   interprète,

Pour,   le garder,  en tête,

En  mon   monde, à moi.

.

Et ainsi  …  petit à petit,

Différences divergences,

Font que la vision change

Je me retrouve en marge,

Parfois … en surcharge,

Savant, artiste,  ou fou,

Ou les trois …  à la fois.

.

Je ne suis,  rien d’autre,

Que cet éternel voyageur

Cherchant dans les valeurs.

Celles qui me correspondent.

 Pour  réinterpréter  le  Monde

Et  pour  reconstruire  le mien

.

Sans lesquelles rien ne vaudra

De naitre, mourir, d’avoir vécu,

C’est  simple,  comme  bonjour !

On  ne peut pas  rester  sur place

Si l’on veut trouver quelque trace

D’un  pur bonheur vrai, et d’amour

.

Ne suis qu’éternel voyageur du temps

Un voyageur cheminant, dans le temps

Mais  un voyageur, qui prend son temps

Un voyageur profitant de chaque instant

.

.

Extension

.

Vagabonder …  voyager…  chercher… trouver

Destinée à laquelle  nous ne pouvons échapper,

Sauf à jouer l’autruche en attendant Goddot,

Mais ce n’est pas tant ce que l’on cherche

Ni ce que l’on trouve, l’important

Que de se mettre en marche,

De se mettre en doute tant,

.

Étant fait de rencontres,

D’actions et nombre réflexions,

Mon monde intérieur se bâtit, se détruit,

Se modifie, se reconstruit sans cesse, en évolution.

Stagner c’est régresser : preuve qu’aucune certitude

Ne tient longtemps, qu’il faut continuer à voyager

Dans le dédale des fausses croyances, vérités

Toutes faites, y compris d’évidence.

.

Par comparaisons,  l’on avance :

Ici, on croit ceci, là, on croit cela :

La vérité est peut-être un peu les deux

Mais le plus important, peut-être, aussi

Embêtant, dans tout cela, c’est qu’on  garde

Le choix, qui est sien, le change ou maintient !

.

Routard : guide de voyages, de séjours et d’aventures parmi d’autres,

Mais il se distingue des autres par son esprit d’humanisme particulier.

Il porte bien le Monde sur son dos mais le visite, le plus souvent, à pied.

Un éternel voyageur, demeuré un peu adolescent,  bien que débrouillard,

Il mène une vie de rencontres un peu partout, au rythme de ses hasards !

Il ne se déplace, jamais, sans son sac à dos, véritable fétiche, moyen usuel,

De mettre ses provisions et souvenirs bien au chaud et au plus près de lui.

.

Voyage intérieur succède à voyage extérieur

L’un se nourrit de l’autre et réciproquement.

La vie est voyage, au court ou au long… cours,

Et que ce soit pour gagner sa vie ou se divertir,

L’horloge tournera toujours, dans le même sens.

.

Qui dit sens, dit sensations, sensibilités diversifiées

Traversant vie comme plaine, mer, montagne, désert

Certains s’enlisent dans un marécage ou forêt primaire

D’autres croient  qu’un paradis les attend, cœur de ville,

Qu’on soit ici ou là, l’important : être bien dans sa peau !

.

.

Épilogue   

.

La vie est un chemin, est un voyage

Dont on ne maitrise en aucun sens,

Ni le début ni la fin : que le milieu.

***

La vie : durée qui nous est impartie

Pour faire expériences qu’on choisit,

Avec le droit à l’erreur, recommencer.

***

C’est ainsi que certains font du surplace,

Lors d’autres auront toujours la bougeotte

Y a les curieux, aventuriers, globe-trotters.

***

Il en est de même du corps que de l’esprit,

Les deux sont agités par des changements

Qui ont pour but unique, être soi-même

Accord avec ses pensées et sentiments.

***

Représentation  des  autres, du Monde,

Évolue avec l’âge, avec les événements,

Le chemin s’élargit ou bien se rétrécit,

Provoque autres versions de son récit.

***

Moi, le mien, je l’aurai mis ici par écrit,

Je ne sais si un jour, il sera lu, reconnu,

Mais tout le plaisir est pour moi, conçu,

Par le bonheur des moments où je le vis.

.

.

163 – Calligramme

.

Ma vie me parait être

Voyage pointillé, continu,

Pour observer, ce qu’elle est,

Profiter de ce qu’elle m’apporte.

Dès lors, elle ouvre autres fenêtres,

Pour autres opportunités, autres portes

M’enrichissant d’air nouveau, inconnu !

JE SUIS

Que je reste sur place

Ou que je … me déplace,

Je chemine … dans ma tête

Et déambule avec mes pieds.

Tout ce que j’imagine et vois

Me remplit d’impressions,

Sensations provoquées.

UN ÉTERNEL

Je ne suis rien d’autre

Que cet éternel voyageur,

Cheminant comme un apôtre

De l’extérieur, vers l’intérieur

De lui-même, sans but précis,

Lors, tout ce que je grappille

Dans  tout ce qui fourmille,

En moi, et, autour de moi,

Je le projette,   interprète,

Pour,   le garder,  en tête,

En  mon   monde, à moi.

Et ainsi  …  petit à petit,

Différences divergences,

  Font que la vision change

  Je me retrouve en marge,

Parfois … en surcharge,

Savant, artiste,  ou fou,

Ou les trois …  à la fois.

VOYAGEUR

Je ne suis,  rien d’autre,

Que cet éternel voyageur

Cherchant dans les valeurs.

Celles qui me correspondent.

 Pour réinterpréter  le Monde …

Et pour reconstruire    le mien …

Sans lesquelles  rien ne   vaudra …

De naitre, mourir, avoir         vécu ….

C’est  simple,  comme         bonjour …..

On ne peut pas rester           sur place…….

Si l’on veut trouver          quelque trace……..

D’un  pur bonheur           vrai, et d’amour………

CHEMINANT

Ne suis qu’éternel        voyageur du temps…………

Un voyageur chemi         nant, dans le temps…………..

Mais  un voyageur,          qui prend son temps………………

Un voyageur profi            tant de chaque instant………………..

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

163 4

.

Évocation 

.

Une tête et un corps longiligne :

 Pas de doute, c’est un routard 

Éternel voyageur infatigable

Avec le monde sur le râble.

.

Un voyageur parmi tant d’autres

téléphonant pour garder contacts

avec sa famille, trouver à dormir

si bien que forme englobe le fond.

Éternel voyageur et  routard,

Mais toujours et partout branché

Sur son réseau de famille, d’amis,

Et de relations commerciales !

.

Symbolique 

.

Le voyage,

Symbole d’évasion

Et  de  changement

Et ce depuis toujours,

A fait rêver nombre personnes.

En voyage, nous aurons à faire face

À un réel processus de dépaysement,

De changement, nous assistons à

Des paysages différents,

Des coutumes étrangères

Diverse mais parfois elles

Pourront  ne pas s’avérer

Si paradisiaque que cela.

etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

.

.

Descriptif

.

163 – Je suis un éternel voyageur, cheminant

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme droite /  Rimes libres   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : voyageur / Symbole de fond : routard

.

.

Fond

.

Évocation 

.

163 6

.

Éternel voyageur et routard,

Mais toujours et partout branché

Sur son réseau de famille, d’amis,

Et de relations commerciales !

.

Symbolique

.

Né de la mouvance « soixante-huitarde »

Le Routard trouve nombre de ses racines

Dans la littérature  beatnik  type Kerouac,

Dans la vague musicale,  voire  culturelle,

Qui en découla road movie  d’Easy Rider.

.

Son succès ne serait pas que marketing :

Tant  il tient,  avant tout,  à  des valeurs,

Partagées par  le lectorat  qu’il reflète :

Melting pot,  d’humanisme, d’écologie,

De respect de peuples, d’autodérision

Humour bon enfant, d’authenticité,

De nostalgie des paradis perdus

Et de clins d’œil à Tintin…

Modifié, source : routard.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le voyage est autant opportunité de rencontres,

De construction, reconstruction de soi, confiance

Que d’évasion pure, si ce n’est de fuite en avant !

.

J’ai commencé à voyager à sept ans, à Lourdes

Compte tenu de mes origines, un vrai miracle

Depuis je n’aurai cessé d’arpenter le Monde

Pour découvrir quelle était ma destinée :

Je crois y avoir forgé ma vraie identité.

 .

.

De par le Globe, par ci, par là

.

Scénario

.

Avec valise à roulette, je taille la route, transite d’un point à l’autre,

pour marcher, je prends sac à dos  et je communique partout avec,

de temps à autre, je m’arrête, m’assois pour profiter des paysages.

.

Visuels et textuels  >> 

162 – Rencontrer est parfois chose de magique

Visuels et textuels >>  

Rencontres sont aventures à moins d’être

Un loup solitaire, clamer, qu’avec humain,

Il n’y a rien à faire : elles se font par hasard

Si ce n’est, par nécessité, plus souvent parce

Qu’on l’a bien cherché,   équivalent alter-ego,

Ou pour nous rassurer sur le fait que d’autres

Sont comme nous, ou, parfois, très différents !

 .

La magie de la rencontre ne dure qu’un instant

Là, où elle a eu  lieu, en rue, maison, restaurant,

Elle se prolonge après, beaucoup plus longtemps,

Si l’on se crée la chance  de se revoir plus souvent.

 .

Rencontrer, a, parfois, quelque chose de magique,

Je parle en priorité de rencontres plutôt physiques

Comme si des ondes, des humeurs  odeurs, regards

Faisaient que rien, et tout, était dû  au pur hasard.

 .

Ce type de rencontre, a le privilège d’être assez rare,

Quand il a lieu, il ne tient pas et il se rompt tôt/tard

Suite à l’éloignement, agenda, avenir incompatibles

Mais, sur le moment, un vrai bonheur  irréductible.

Ceux qui ont  comme un don naturel  de  séduction,

.

Font de l’ombre à ceux qui paraissent transparents,

Ils n’ont plus que l’embarras du choix tant, à foison,

S’efforcent de trier les bons parmi les tout-venants.

.

Ceux qui ont une boussole  en leur tête en leur corps,

Chercheront obstinément, le seul qui leur correspond

Et tous les autres sont priés de ne pas les importuner,

Qu’ils soient bons, ou pervers : ne  sont sympathiques.

.

Ce ne sont pas partenaires qui ont le pouvoir magique,

C’est la rencontre entre eux,   vue comme fantastique :

Indicible, invisible, est ce lien, qui les attire,  les réunit

Que certains nomment, amour ; autres, sexe ou  désir !

.

Rencontrer tout le monde ou personne, est une  égalité,

On ne connaît bien  que de rares personnes,  en une vie,

Un, deux, trois, quatre, dix, vingt,  voire  cent, ça suffit,

Lors ils sont à la fois, et différents et  complémentaires.

.

Peu, mais bien : je suis content que tu en fasses partie,

Que notre rencontre ait été toute empreinte de magie,

Et même j’ajouterais, de  quelques moments de folie,

Qui me font écrire ici  ce texte pour t’en dire merci.

.

.

Extension

.

Rencontrer quelqu’un, quelqu’une : fortune et infortune

Tant, quelquefois, au détour, d’un chemin, d’un voyage,

Rencontre soudaine a lieu, et durera un certain temps,

Sans bien savoir pourquoi, sans bien savoir comment

Et l’on s’en souvient encore pendant très longtemps.

Furtives, la plupart du temps, rencontres, le  sont :

N’en sont pas moins magiques, extraordinaires !

 .

C’est toujours une joie immense de rencontrer

Quelqu’un, quelqu’une, qui, en son inconscient,

Correspond parfaitement au partenaire amical,

Sans préjuger de la suite, comportement à tenir

On se dit que si ce n’est pas elle, lui, l’équivalent

Apparaitra une autre fois, chance nous sourira !

.

C’est là que  la magie opère, sur longueur d’onde

Identique pour le moins proche, visible, audible,

Le dialogue devient comme une portée musicale

Qui produit non seulement notes, harmoniques.

.

Je rêve, à haute voix, comme  en  cinémascope,

En clignant  des yeux, je l’apercois  devant moi,

Et je me pince le bras pour tester si c’est…réel.

.

Mon dieu c’est mon conjoint lors où étais-je :

Comment visage peut-il demeurer magique.

.

.

162 – Calligramme

.

Rencontres sont aventures à moins d’être

Un loup solitaire,  clamer qu’avec humain,

Il n’y a rien à faire : elles se font par hasard

Si ce n’est, par nécessité, plus souvent parce

Qu’on l’a bien cherché,   équivalent alter-ego,

Ou pour nous rassurer sur le fait que d’autres

Sont comme nous, ou, parfois, très différents !

.

La magie de la rencontre ne dure qu’un instant

Là, où elle a eu  lieu, en rue, maison, restaurant,

Elle se prolonge après, beaucoup plus longtemps,

Si l’on se crée la chance  de se revoir plus souvent.

*******************************

*********************************

******************   R  *************

Rencontrer a parfois quelque  E     chose de magique,

Je parle en priorité rencontres    N       plutôt physiques

Comme si des ondes, humeurs       C       odeurs, regards

Faisaient que rien, tout, était dû      O       au pur hasard.

                                 N

Ce type de rencontre a le privilège       T d’être assez rare,

Quand il a lieu, il ne tient pas et il se    T  rompt tôt, tard

Suite à l’éloignement, agenda, avenir     R   incompatibles

Mais, sur le moment, un vrai bonheur     E     irréductible.

Ceux qui ont comme un don naturel de    R        séduction,

.

Font de l’ombre à ceux qui paraissent    E     transparents,

Ils n’ont plus que l’embarras du    S    choix tant, à foison,

S’efforcent de trier les bons     T     parmi les tout-venants.

.

Ceux qui ont une boussole     C    en leur tête en leur corps,

Chercheront obstinément, le   H     seul qui leur correspond

Et tous les autres sont priés de,   O   ne pas les importuner,

Qu’ils soient bons, ou pervers : ne    S    sont sympathiques.

Ce ne sont pas partenaires qui ont le   E   pouvoir magique,

C’est la rencontre entre eux,  vue comme    *    fantastique !

Indicible, invisible, est ce lien, qui les attire,   M    les réunit

Que certains nomment, amour ; autres, sexe ou   A    désir !

Rencontrer tout le monde ou personne, est une  G    égalité,

On ne connaît bien  que de rares personnes,   I    en une vie,

Un, deux, trois, quatre, dix, vingt, voire    Q    cent ça suffit,

Lors ils sont à la fois, et différents et  U    complémentaires.

Peu, mais bien : je suis content  E     que tu en fasses partie,

.

Que notre rencontre ait été,   *    toute empreinte de magie,

Et même j’ajouterais, de      *     quelques moments de folie,

Qui me font écrire ici        *     ce texte pour t’en dire merci.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

162 4

.

Évocation 

.

Un récipient en verre

Ou encore en  plastique,

Moi j’y vois un Thermos 

Pour conserver café chaud.

.

Rien ne reliera directement Thermos et magique

mais à part peut-être de garder un élixir au chaud

mais cela ne suffira pas à converger forme et fond !

  .

La bouteille Thermos aura pour qualité

De procurer longtemps liquide chaud :

Mais  toute  belle rencontre  vous fait

Le même effet, réchauffe les sangs.

 .

 Symbolique 

 

Marque Thermos, issu du grec ancien

Θερμός,  thermos  qui signifie (« chaud »).

Le mot bouteille Thermos, abrégé thermos

Est passé à présent dans le langage courant

Comme kleenex, comme frigidaire, karcher.

Récipient isolant conservant la température

D’un liquide pendant quelques heures.

.

« Mon mécanicien, André Prévot,

M’allume des cigarettes.

« Café… »

Il disparaît à l’arrière de l’avion

Revient avec le  thermos. Je bois ».

Dans «Terre des hommes»)

Antoine de Saint-Exupéry

wiktionary.org/wiki/thermos

.

Descriptif

.

162 – Rencontrer est parfois chose magique

Alignement central / Titre serpentin / Thème rencontre

Forme droite    /  Rimes égales   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : thermos / Symbole de fond : chaleur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

162 6

.

La bouteille Thermos aura pour qualité

De procurer longtemps liquide chaud :

Mais  toute  belle rencontre  vous fait

Même effet en chaleur humaine.

 .

Symbolique 

.

Symboliques problèmes

De températures du corps,

Un problème de température

Du corps (sensation de chaleur

Ou encore  sensation de frilosité)

Pointe  un  conflit  de séparation,

De manque  de  chaleur humaine.

.

Avoir chaud/fièvre :

Attendre de la chaleur humaine

Qui ne vient pas, donc on fabrique

Soi-même cette chaleur

Dans le sens biologique du terme.

Être prêt à donner de la chaleur

Mais personne n’en veut.

santenatureetcie.com/

temperature-du-corps-symbolique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Toute rencontre produit un effet

Laisse un bon ou mauvais souvenir

Qui s’imprimera ou non en mémoire,

Selon que des associations s’effectuent

Et il y en a qui reviennent, lancinantes,

Évoquant chaque fois moment magique

Ou tout semblait rempli d’harmoniques

Où connivence  rimait  avec existence,

Ou présence vibrait avec conscience

Gestes et mots plein de pertinence

Au bout d’un moment le silence

Se transformait en complicité

Il n’y avait plus rien à dire,

Qu’à simplement s’aimer.

 .

.

Tout est si bien dit !

.

Scénarios

.

On rencontrerait toutes sortes de gens si on voyage, communique,

  et cela, y compris quand l’apparence n’est plus obstacle ou défense,

 et parfois même trouver joli cœur ou un ami qui restera souvenir.

.

Visuels et textuels >> 

161 – J’ai rencontré bons vieux copains de bateau

Visuels et textuels  >>  

.

J’ai rencontré ce matin,

De bons, vieux, copains,

De bateaux armoricains,

J’aurai fait avec certains,

Un sacré  bout  de chemin,

Avec  eux, un tour des lieux.

.

Ils ont, pour terrains de jeux,

Bel océan,  frisant merveilleux,

Et en parlent comme d’une mère

Leur ayant donné vie, puis enterre.

.

Ne riez pas, au fond, je les aime bien,

Lors sortie, en bateau, se fera, demain,

Si la météo nous le permet, c’est certain,

Lors nous regarderons le monde terrien,

Comme s’il nous était devenu lointain !

.

Copains, pas stressés, tranquilles,

Abordant leurs sujets faciles,

Mais de quoi parlaient-ils,

De voiliers, qui défilent,

Sur la mer peu ventée,

Et même ensoleillée,

Nous faisant envier

Leur voile dressée,

Haut  en vent  filé.

.

Ici : des pompiers,

Font  belle plongée,

Là-bas, un douanier

Croise, sans s’arrêter,

Près phare pour veiller

Les Triagoz dont rochers

S’élèvent au loin  sous nez

Et, nous avons programmé,

D’aller, bientôt,  les revisiter,

Si vent vient de l’Est : parfait !

.

On se retrouve  au café  du port !

Cette fois, on y va, on sort  dehors,

Mais pétole molle n’avance pas fort,

Un marin stagnera comme un mort.

Lors l’on décide de changer de sort !

C’est ainsi, mes copains, se lancent,

Des défis, rendez-vous d’évidence

Mais face à météo font vacance

De leur projet mis en balance

Avec verres d’accointances.

.

Le monde de la mer n’est pas

Celui de la terre, bien qu’il s’agisse

D’un même univers : solidarité et entraide

Y sont plus fortes quand l’autre est le bienvenu.

.

.

Extension

.

Les copains de bateau forment  comme un réseau,

Sauf  s’ils sont sur une ile, en milieu de continent,

Partagent la même passion pour la même chose.

Ils en parlent, à demi-mot et avec un langage

Complexe à décoder  au terrien  de passage.

.

« Ce n’est pas  l’homme  …   qui prend  la mer,

C’est la mer  qui prend  l’homme» Renaud

L’interprétant, au sens propre, sens figuré.

.

Il est des expériences… il est des aventures,

Des épreuves qui se communiqueraient mal

Tant qu’on ne les aura pas vécues soi-même.

.

S’il est vrai  qu’il y a toutes sortes de marins,

Voire toutes sortes de copains, il ne suffit pas

De faire du bateau, devenir marin, ni copain :

C’est du domaine de l’accointance, confiance !

.

Les plaisanciers forment une communauté soudée

Qui n’est pas homogène, pour autant, entre skippers

 Des grands, des moyens et petits bateaux ou voiliers !

Après, il y en a qui ne font pas, des pieds de leur esquif,

Un statut, identité, marque de respect, que sais-je encore.

Au final, ce ne se sont pas les bateaux qui font la convivialité,

Ce sont les marins qui les pilotent plutôt comme un art de vivre.

.

Des copains de sortie en mer pour la journée

Mais je devrais plutôt dire : pour une marée,

On en a pas des tonnes où chacun un bateau.

.

C’est  au tour de qui, ce week-end, de prendre

Le large avec ses cannes à pêche et ses casiers,

On embarque canettes,  on débarque poissons.

.

Poissons à partager, lors, pour  en consommer

On s’invite autour d’un fourneau ou barbecue,

Et fusent à l’apéro, invraisemblables histoires,

.

Histoires de pêcheurs qui en ont pris des gros

Et plus le vin descend, plus la taille augmente,

Quand ce n’est pas de  tempête ou tourmente,

.

Tourmente nombre problèmes tracas, soucis,

Qui pour tout un chacun, empoisonne sa vie,

Qu’on solutionne avec aide de vieux copains.

.

.

Épilogue

 .

Des copains de bateau, parlons-en :

Il y en a de toutes sortes, tout venant

Certains, plus conviviaux, opportuns,

Suffit pas d’avoir bateau pour chacun.

***

Le bateau est pour les uns, vraie passion,

Pour autres : un plaisir, moyen d’évasion,

Pour nous, occasion de partager notre vie :

On s’invite, on cause, on s’aide, on fait le tri.

***

Il y a des rencontres qui s’estompent, nées,

Autres qui se prolongent longtemps, années,

On se donne rendez-vous dans même marina

Et l’on se fera toute une fête de  les retrouver !

***

Brassens  nous les aura chantés  sur tous les tons,

Qui naviguaient, père peinard, sacré nom de nom,

Se retrouvant à chaque mois, au restaurant, bistro

Nous chaque année, sur les pontons,  pour l’apéro.

***

Pour finir, avec le temps, sédentarité, s’en sont allés

Chacun de leur côté, à voyager dans leurs souvenirs,

Le Monde est bien vaste, l’on ne peut tous les retenir

Mais le plaisir reste d’avoir profité de les rencontrer.

.

.

161 – Calligramme

 .

J’ai rencontré ce matin,

De bons, vieux, copains,

De bateaux armoricains.

J’aurai fait avec certains,

Un sacré  bout  de chemin,

Avec  eux, un tour des lieux.

Ils ont, pour terrains de jeux,

Bel océan,  frisant merveilleux,

Et en parlent comme d’une mère

Leur ayant donné vie, puis enterre.

Ne riez pas, au fond, je les aime bien,

Lors sortie, en bateau, se fera, demain,

Si la météo nous le permet, c’est certain,

Lors nous regarderons le monde terrien,

Comme s’il nous était devenu lointain !

.

J’AI RENCONTRÉ DE VIEUX

Copains, pas stressés, tranquilles,

Abordant leurs sujets faciles,

Mais de quoi parlaient-ils,

De voiliers, qui défilent,

Sur la mer peu ventée,

Et même ensoleillée,

Nous faisant envier

Leur voile dressée,

Haut  en vent  filé.

Ici : des pompiers,

Font  belle plongée,

Là-bas, un douanier

Croise, sans s’arrêter,

Près phare pour veiller

Les Triagoz dont rochers

S’élèvent au loin  sous nez

Et, nous avons programmé,

D’aller, bientôt,  les revisiter,

Si vent vient de l’Est : parfait !

On se retrouve  au café  du port !

Cette fois, on y va, on sort  dehors,

Mais pétole molle n’avance pas fort,

Un marin stagnera comme un mort.

Lors l’on décide de changer de sort !

C’est ainsi, mes copains, se lancent,

Des défis, rendez-vous d’évidence

Mais face à météo font vacance

De leur projet mis en balance

Avec verres d’accointances.

Le monde de la mer n’est pas

Celui de la terre, bien qu’il s’agisse

D’un même univers : solidarité et entraide

Y sont plus fortes quand l’autre est le bienvenu.

COPAINS DE BATEAU

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

161 4

.

Évocation 

.

En haut, une forme  de chapeau,

Ou un abat-jour de lampe à chevet

Et en bas, un pied, en bois tourné, 

Supportant une table come un arc

Aucun lien direct entre pieds et copains

même si l’on en parle comme des piliers,

piliers de bistro, parfois mais qu’importe

ici, c’est de bateau, le reste de compte pas.

.

Quatre copains qui sont comme

Les quatre  pieds d’une table :

On les quitte  et on les retrouve,

Amitiés solides comme un roc.

 .

Symbolique

.

Ronde, carrée,

Rec-tan-gu-laire,

Table aura 4 pieds

Un socle  central  qui

En assure sa stabilité,

Invitant toute personne

À s’installer pour manger

D’abord, et deviser ensuite,

Échanger, partager,  enfin.

.

Ceci est vrai  pour les tables

Ordinaires, gens ordinaires.

Et  du temps  de la chevalerie

En temps plus anciens encore,

La table réunissait bon  nombre

De serviteurs qui  honoraient Dieu.

wikireve.fr/dir/300-table

.

.

Descriptif

.

161 – J’ai rencontré de vieux copains de bateau

Alignement central / Titre intercalé / Thème rencontre

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pieds / Symbole de fond : table

.

.

Fond

.

Évocation 

.

161 6

.

Quatre copains qui sont comme

Les quatre pieds d’une table :

On les quitte et on les retrouve,

Amitiés solides comme un roc.

Symbolique

La table demeure  un symbole

Lié au partage de la nourriture

Et  aux  échanges  intellectuels,

À  la communion   et  aux lois.

C’est un symbole de stabilité.

.

Positif : tel  la Table des lois,

Structures solides échange,

En ensemble  harmonieux,

Stabilité,  et universalité.

.

Négatif: table bancale,

Pied cassé symbolise

Un équilibre rompu

Au sein du groupe.

Dictionnaire rêves.

tristan-moir.fr/table

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Tous les copains de bateaux,

Parleront de quoi, ensemble :

De navigations, ports, bateaux.

Pour autant, seuls demeureront,

Ceux pour qui l’amitié se forgera

Au fil de l’eau, et voire… sur l’eau.

.

 .

Parmi des vieux copains de bateau !

.

Scénario

.

J’ai rencontré copains de toutes sortes sur toutes sortes de bateaux,

 dont certains sont plutôt plaisanciers en mer avec toute modernité,

et d’autres sont plutôt pécheurs côtier, sur leur barque à moteur ?

.

Visuels et textuels  >>  

160 – Personne ne déniera son vagabondage

Visuels et textuels  >> 

.

Comme des amis

Que l’on reverrait

Lors des passages,

Vie n’est que vagabondage

Laissant cœur plein d’émotion.

Que dire d’autre, sinon qu’il faut

Cent ans de vie pour faire le tour

De notre Terre et du Monde.

.

Au bout d’un…voyage,

Qui nous laissera sans vie,

Où notre esprit  se projettera,

En nombre, millions d’ondes.

Vagabondage peut consister

En fuite en avant passage

Pour remplir vide constant

De toute précaire inexistence.

.

Personne ne dénie le vagabondage,

L’on en fait même un sujet de voyage,

En des carnets de route, ou de déroutes,

Où l’on écrit ses trouvailles, ou ses doutes

D’avoir parcouru, en long, et puis en large,

Notre Europe en continent des plus courus

Gardant trace dont je ne me souviens plus

Sauf, remontant en mémoire en aperçus.

.

Voyages physique, imaginaire, virtuel,

Se complètent, se reflètent, se substituent :

Je pense, plus vite, qu’avion, volant avec ailes,

Je suis ici, et là, je suis partout et  je m’évertue,

À bien me représenter toutes choses marquantes

Qui auront frappé tous mes sens ou mon esprit,

Signant quel qu’originalités de villes visitées,

Me donnant d’elles ce qu’elles ont dévoilé.

.

Combien de milliers de photos et de textes

Ont été prises par appareils ou écrites au stylo

Qui ne feront que s’accumuler ….. avec le temps,

Comme  pour le conjurer, le garder, au présent :

Plus de cent lieux ou cent villes cent rencontres

Cohabitant en mémoire en autant d’illusoires

Empreintes destinations désirées, choyées

Me donnant encore envie y retourner.

.

Vagabonder de par le Monde est comme une mise en ondes,

De nos rêves les plus féconds nous poussant à partir, explorer,

Les confins de notre personnalité et des paysages, leur multiplicité,

Sans parler des gens, leurs richesses, leurs hospitalités, leurs diversités.

.

.

Extension

.

Vagabonder  …   vagabonder,

Il en reste toujours quelque chose,

De changer en vous, et, pour toujours

Le Monde nous apprend la diversité,

.

Y  compris  celle  de  nos  logiques,

Pourtant   fermement    assurées,

Croyances qu’on pense erronées,

Ou tout simplement inculquées

Par  une   éducation  étriquée

Ou  une religion  exacerbée.

.

Vagabonder peut consister

Dans une fuite  de l’autre

Continuelle, tout autant

Qu’elle peut être pleine

De  belles  rencontres,

Faisant bien extrême.

.

Des carnets de voyages et des récits et des journaux,

En voici, sinon en voilà en autant que faire se peut :

Tous ne seront pas de mêmes qualités, exploitables

Bien que tous relatent des exploits remarquables

Les miens sont modestes, sans dessins, images,

Mais sont fidèles à mes émotions de partages

En poèmes, textes, en Éclats d’existences !

.

Voyage dans l’espace est voyage dans le temps :

On ne peut se déplacer partout instantanément,

De plus voyage en inconnu accélère changement.

.

Au tout début, l’on n’observe que des différences,

Ici, c’est comme-ci, puis  là-bas, c’est  comme ça,

On a, parfois, l’impression de changer de planète.

.

Et puis au bout d’un nombre séjours  à l’étranger,

On commence à sentir comme des ressemblances,

Les formes seules changent, le fond reste le même.

.

Le fond d’expression,  d’expressivité … d’humanité,

Au-delà d’apparences, des écorces : un même cœur

Qui bat pour sa famille, communauté voire société.

.

.

160 – Calligramme

Comme des amis

Que l’on reverrait

Lors des passages,

Vie n’est que vagabondage

Laissant cœur plein d’émotion.

Que dire d’autre, sinon qu’il faut

Cent ans de vie pour faire le tour

De notre Terre et du Monde.

 PERSONNE

Au bout d’un…voyage,

Qui nous laissera sans vie,

Où notre esprit  se projettera,

En nombre, millions d’ondes.

Vagabondage peut consister

En fuite en avant passage

Pour remplir vide constant

De toute précaire inexistence.

NE DÉNIERA

Personne ne dénie le vagabondage,

L’on en fait même un sujet de voyage,

En des carnets de route, ou de déroutes,

Où l’on écrit ses trouvailles, ou ses doutes

D’avoir parcouru, en long, et puis en large,

Notre Europe en continent des plus courus

Gardant trace dont je ne me souviens plus

Sauf, remontant en mémoire en aperçus.

SON VAGABONDAGE

Voyages physique, imaginaire, virtuel,

Se complètent, se reflètent, se substituent :

Je pense, plus vite, qu’avion, volant avec ailes,

Je suis ici, et là, je suis partout et  je m’évertue,

À bien me représenter toutes choses marquantes

Qui auront frappé tous mes sens ou mon esprit,

Signant quel qu’originalités de villes visitées,

Me donnant d’elles ce qu’elles ont dévoilé.

Combien de milliers de photos et de textes

Ont été prises par appareils ou écrites au stylo

Qui ne feront que s’accumuler ….. avec le temps,

Comme  pour le conjurer, le garder, au présent :

Plus de cent lieux ou cent villes cent rencontres

Cohabitant en mémoire en autant d’illusoires

Empreintes destinations désirées, choyées

Me donnant encore envie y retourner.

Vagabonder de par le Monde est comme une mise en ondes,

De nos rêves les plus féconds nous poussant à partir, explorer,

Les confins de notre personnalité et des paysages, leur multiplicité,

Sans parler des gens, leurs richesses, leurs hospitalités, leurs diversités.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

160 4

.

Évocation

.

Une tour, comme un minaret,

J’y vois plutôt  un  empilement

De pierres de plus en plus plates,

Symbole du drapeau des Inuits.

.

Une élévation de pierres évoque repère

et repère  évoque chemin, voie à suivre,

lors voie à suivre,  le cours d’un voyage,

qui peut n’être qu’un pur vagabondage !

.

Généralement, tel empilement

Constitue une sorte de repère :

Érigé par la main de l’homme 

Repris sur drapeau des Inuits

 .

Symbolique

 .

Cairn, est amas artificiel

De pierres placées à dessein

Marquant un lieu particulier.

.

Et ce type d’amas se trouve

La plupart du temps

Sur les reliefs, tourbières

Au sommet des montagnes.

.

Traditions actuelles dérivent

De la coutume, remontant

Vers Néolithique  moyen,

De construire sépultures

À l’intérieur de cairns.

.

Ils étaient situés

De manière proéminente,

Souvent sur les hauteurs

Du village des défunts.  

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

160 – Personne ne déniera son vagabondage

Alignement central / Titre analogue / Thème croisière

Forme courbe   /  Rimes variées   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : empilement / Symbole de fond : drapeau

.

.

Fond

.

Évocation 

.

160 6

.

Généralement, tel empilement

Constitue une sorte de repère :

Érigé par la main de l’homme 

Repris sur drapeau des Inuits

 .

Symbolique 

 .

Le drapeau :

Un symbole unique.

Il  est connu depuis toujours

Comme un « symbole » partout

Dans le monde, mais il est plus

Qu’un emblème : signe  unique

Il montre la constitutionnalité

D’un  pays   ou  d’un  groupe

De  personnes  qui  le  porte

Et   indiquent   également

Principes qu’il véhicule.

eurodrapeau.com/drapeau/

drapeau-symbole-unique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

La littérature de récits de voyages

Reste très abondante et très variée,

Si l’on peut tirer profit de sa lecture,

Rien ne vaudra d’aller vivre sur place

Une expérience bien plus enrichissante,

Où l’on doit parfois payer de sa personne

Et en garder des empreintes à long terme,

Qui conditionneront toute la vie par la suite.

.

.

Vagabondage le long de mer

.

Scénario

.

Des carnets de voyages, il y en a de toutes les sortes, contenus

sans compter les albums photos dont les images sont par milliers

ou les récits qui sont écrits et illustrés à la main, des plus originaux.

.

Visuels et textuels  >> 

159 – Une navigation de La Palma vers Las Palmas

Visuels et textuels >>

.

De Santa Cruz, nous avons projeté

Avons visé Tenerife, passé la nuit

Et  le jour suivant, à Santa Cruz

Mais,  pourquoi  tant  d’efforts

Pour  aller  au même endroit :

Erreur  car vous n’y êtes pas !

.

Pas Santa Cruz de La Palma

Mais Santa Cruz de Tenerife

En  remontant  vers le Nord

Notre  allure  est  contraire

Vents  portants  par   alizés

Et nous y passerons la nuit.

.

Tranquillité, rêverie, pêches,

Réglages de voiles ou de caps

Nous occupent  tant et si bien

Qu’au petit matin, avons dérivé

Et nous retrouvons à l’approche

D’ile Gran-Canaria, Las Palmas !

.

Le soir venu, lors nous étions en vue de Santa Cruz,

Nous avons changé de cap, nous avons préféré aller

La Palma à Las Palmas tout de même incroyable

Manque d’imagination pour désigner des lieux,

Des villes  comme s’ils s’ignoraient entre eux.

.

Mes deux quarts de nuit… sans problèmes,

Mais longs,  impressions double de temps,

Avec la solitude : totale, extrême, assurée,

Bien que péchée, belle dorade coryphène,

Et peu de temps après,  un autre poisson

Et de même type, dont j’ignorais le nom,

Inspirant bonne cuisine, en perspective.

.

Entre quarts de nuit j’ai tenté de dormir,

Au petit matin j’avais une tête de déterré

Démerré confondant mer bleue/ciel bleu.

Le vent s’est mis à nous faire un caprice,

Passant de quinze nœuds en pleine mer,

À sept, au cap nord de l’Anaga Tenerife,

À trente … à l’Isletta de Grand Canaria.

.

Successions de navigations tranquilles

Avec, par moments, pétole, au moteur,

Ou mer ventée remuée, par forte houle.

L’allure au moteur … n’est pas la même

Que sous voile : plus  bruyante, heurtée,

C’est mieux que de faire du … sur-place.

Le capitaine était aussi fourbu  que moi,

Non pas du fait de la traversée elle-même

Mais, des changements, de vents, d’allures,

Tant et si bien il aura dormi toute la matinée.

Remonter  les  iles, est, complétement  différent

De les descendre, par suite  des alizés  contraires.

.

.

Extensions

.

Nous laissons en sillage de notre voilier, traces d’écumes,

Quitter une ile paradisiaque, ne sera pas sans amertume.

Nous y serions bien restés une semaine de plus à voguer

Tout autour, d’une baie à l’autre, et sans nous en lasser.

Mais hélas, les meilleures choses, ont toutes …  une fin

Qui nous obligera à les abandonner, dès le lendemain,

Même si on fait le projet de revenir un jour prochain.

La Palma nous a conquis, par sa verdure : vrai jardin

Par ses couleurs chatoyantes de ville en ses balcons.

 .

Le vent ne laisse pas de trace  par lui-même,

L’eau  en laisse une, souvent très éphémère,

Le feu en laisse une, plus durable en fumée,

La terre, si elle tremble : parfois définitive !

.

Nous sommes sur voie retour, après 4 iles :

Abordées, puis visitées, pour finir, adorées,

Il nous reste encore bien du chemin à faire,

Jeu en valait  la chandelle : à recommencer.

.

Cette nuit, avons beaucoup  dérivé, au nord,

Par manque  de  vigilance, surveillance, cap,

Le sommeil nous a gagnés et le vent a tourné

En mer, on n’est sûr  de rien,  dès qu’on dort !

.

.

159 – Calligramme  

 .

De Santa Cruz, nous avons projeté,……………………………………..

   Avons visé Tenerife, passé la nuit………………………………………

          Et le jour suivant, à Santa Cruz…………………………………………

               Mais, pourquoi  tant  d’efforts…………………………………………..

               Pour aller au même endroit ! ……………………………………….

                  Erreur car vous n’y êtes pas ! ………………………………………

                  Pas Santa Cruz de La Palma ……………………………………

                         Mais Santa Cruz de Tenerife ………………………………………

                            En remontant vers le Nord…………………………………………

                                Notre allure  est  contraire………………..………………………..

                                Vents  portants  par alizés :………………………………………

                                Et nous y passerons la nuit.  ………….……………….…….

                                 Tranquillité, rêverie, pêches ………..…….…………..……

                                   Réglages de voiles ou de caps …………..……….………..

                                    Nous occupent tant et si bien ……………..…………….

                                        Qu’au petit matin, avons dérivé…………………………..

                                        Et nous retrouvons à l’approche…………….……….…

                                        D’ile Gran-Canaria, Las Palmas ! ……….……………

                                         Soir venu lors nous étions en vue de Santa Cruz,

                                          Nous avons changé de cap…. avons préféré aller

                                              La Palma à Las Palmas tout de même incroyable

                                             Manque d’imagination pour désigner des lieux,

                                         Des villes  comme s’ils s’ignoraient entre eux

                                       Mes deux quarts de nuit… sans problèmes,

                                      Mais longs, impressions double de temps,

                                     Avec la solitude totale, extrême, assurée,

                                       Bien que péchée, belle dorade coryphène,

                                     Et peu de temps après, un autre poisson

                                    Et de même type, dont j’ignorais le nom

                                    Inspirant bonne cuisine, en perspective.

                                     Entre quarts de nuit j’ai tenté de dormir,

                                    Au petit matin j’avais une tête de déterré,

                                   Démerré confondant mer bleue, ciel bleu.

                               Le vent s’est mis à nous faire un caprice

                             Passant de quinze nœuds en pleine mer,

                           À sept, au cap nord de l’Anaga Tenerife,

                        À trente … à l’Isletta de Grand Canaria.

                    Successions de navigations tranquilles

                  Avec, par moments, pétole, au moteur,

                Ou mer ventée remuée par forte houle.

              L’allure au moteur… n’est pas la même

             Que sous voile : plus  bruyante,  heurtée,

          C’est mieux que  de faire du … sur-place.

       Le capitaine était  aussi  fourbu  que moi,

   Non pas du fait de la traversée elle-même

  Mais, des changements, de vents, d’allures,

  Tant et si bien il aura dormi toute la matinée.

Remonter  les iles, est, complétement  différent

De les descendre, par suite  des alizés  contraires.

 C’est ainsi qu’on peut changer de destination en mer

En suivant les courants, les vents, en suivant notre erre.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

159 4

.

Évocation 

.

En haut, le sillage du voilier,

Reconstitué comme en accéléré,

Petit ou grand  ou fort ou courbe,

Selon que je me souviens sa trace.

 .

Un transport laisse souvent une trace

comme un avion,  avec postcombustion,

bateau va moins vite, produit même effet

faisant converger, accorder fond et forme.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

 .

Symbolique 

 .

Le sillage est la trace

Qui marquera le passage

D’un bateau dans un liquide

Ou  d’un avion  dans  les airs.

En milieu incompressible d’eaux

Les molécules du liquide s’écartent

À l’avant du bateau, et elles forment

Une vague qui prend une forme de V,

Et dont l’amplitude décroitra toujours,

Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

Ces vagues  pourraient être destructrices

Dans des milieux avec des berges fragiles.

L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

.

.

Descriptif

 .

159 – Navigation de La Palma à Las Palmas

Alignement central / Titre analogue / Thème croisière

Forme courbe   /  Rimes libres   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : sillage  / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

159 6

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

       Au fond  de  ma   mémoire

          Qui me cacherait la trace

           Sous-jacente que je me suis

             Employé à oublier ou non.

           Le pire est lorsque je veux

          Les remettre  en  lumière,

        Le  trou  noir  persiste  et

      C’est, pour moi, troublant

   Suis certain de l’avoir vécu

Tout de même mais où, quand

Et avec  quoi  et  pourquoi, cela

Demeure comme un mystère voilé.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Sillage fait penser à voyage

Pour le moins, un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

.

Sillage et sciage sont en homonymie.

Ils ont en commun sémantiquement

De séparer  quelque chose, en deux.

Premier, est phénomène éphémère

Second est événement permanent !

.

Et dans le premier ce qui comptera 

Est la trace, la voie, ou la direction, 

Dès lors qu’il s’agit de déplacement,

Dans le second, ce qui frappe le plus

Est la netteté de la coupure, franche.

 .

.

Suivi navigation à la table à carte

.

Scénario

.

Une des rues de Santa Cruz avec ses couleurs et balcons fleuris.

La navigation avec vent fort qui nous fait dériver vers le nord.

La nuit à la vieille cité de Las Palmas, place de la cathédrale.

.

Visuels et textuels >>

158 – Volcan San Andres, dernier sur La Palma

Visuels et textuels >> 

.

Ce volcan

Qui a recraché

Ses laves, en 2004,

A fait gagner à cette ile,

Un peu de terrain sur Océan,

Mettrait en danger, par sa chute

En mer, endroit de la côte africaine :

Est-ce une légende totalement inventée

Ou, une, de bien probable, hélas, réalité.

.

Il faut vous imaginer face monts désolés,

Face à collines pelées

Où la verdure n’a pas, encore, trouvé place,

Pour leur donner vie.

Et même si  la végétation reprend ses droits,

À  certains  endroits,

L’on ne trouvera aucun abri : ni ombre, ni bois

Pour nous protéger.

Nous obligeant à revenir à notre point de départ,

Pour piqueniquer.

.

Notre dernière visite avant de quitter l’ile de La Palma,

Le Sud, le dernier territoire du dernier volcan en activité,

Un territoire brûlé  par les coulées de laves, jusqu’en mer :

Terres gagnées sur elle, fertiles pour culture raisin, banane.

Centre de tourisme nous informe sur formation du Volcan,

De son éruption, de ses répétitions, de ses transformations.

Cendre, graviers de laves, glissent, crissent sous nos pieds

Au long sentier, descendant tout autant qu’en montant.

Ce dernier se faufile en un dédale de roches brutes

Qui nous font nous hisser au sommet du volcan

Pour offrir une vue imprenable sur l’océan !

.

Tant suite à nos visites précédentes

Autant, aux Açores qu’à La Réunion,

Nous demeurons toujours émerveillés

Par tous les sites qui nous ont charmés.

Un paysage dévasté,  nu, noir, sans espoir,

Avec en bas, plantation vignes de Malvaisie

Nous les avons goutés, trouvé saveur fruité,

Sous soleil de plomb  qui nous a desséchés.

Avons vu  quelques  vignerons, les cueillir,

Les charger dans  des sacs sur leurs dos

Pour les descendre au bas d’un sentier.

.

Avons cherché un arbre  pour son ombre

Pour déjeuner : rien sauf un pin rabougri,

Et poussé là, comme par miracle, de terre.

Puis retour,  Santa Cruz, par même  route,

Descente  au  phare, et, visite  des   salines,

Phare au pied de l’eau, comme  un gardien,

Pour avertir les  marins venant du cap vert,

Ou, ayant traversé  l’Atlantique, des Antilles,

Des dangers liés au sol  à la terre et au volcan

Commencent pour eux ici de jour comme nuit.

.

.

Extensions

.

Un volcan en éruption récente et puis éteint a laissé des traces

De son activité par son cratère et ses longues coulées de laves !

La végétation mettra du temps à reconquérir un sol aride noir

Mais ici des vignes ont été planté sur un de ses cotés, sur mer

Et nous les avons traversé, lors d’une randonnée sous soleil

Pas d’arbres, pour faire de l’ombre, ni taches de verdure

Pour s’asseoir pour déjeuner, rien que du sable : dur !

.

Notre planète Terre s’est  forgée, s’est formée

Par suite de glissements de plaques tectoniques,

Catastrophes diverses, variées, parfois volcaniques,

Entremêlant éléments de terre, d’eau, de feu et d’air.

 

Aujourd’hui, elle est plus calme, moins en mouvement

Mais de temps en temps un volcan se réveille et crache

Des laves en rivières coulant sur ses flancs puis cendres,

Grands panaches de fumées obscurcissant l’atmosphère.

.

Comme le volcan  de la Fournaise, en l’ile de La Réunion,

Celui d’ile de La Palma a répandu ses laves sur ses pentes

Enrichissant le sol pour plantations  de bananiers, vignes,

De quoi manger et boire, et survivre en cas d’une famine.

.

.

158 – Calligramme

.

Ce     *  *      *     vol       *    *    *     can

Qui a    *    *     *       *   *     recraché

Ses laves,   *     *    *   *    en 2004,

A fait gagner    *         à cette ile,

Un peu de ter   *   rain sur Océan,

Mettrait en danger,    par sa chute

En mer, endroit de la côte africaine :

Est-ce une légende totalement inventée

Ou, une, de bien probable, hélas, réalité.

Il faut vous imaginer face monts désolés,

Face à collines pelées

Où la verdure n’a pas, encore, trouvé place,

Pour leur donner vie.

Et même si  la végétation reprend ses droits,

À  certains  endroits,

L’on ne trouvera aucun abri : ni ombre, ni bois

Pour nous protéger.

Nous obligeant à revenir à notre point de départ,

Pour piqueniquer.

E N C O R E      E N         A C T I V I  TÉ

Notre dernière visite avant       *        de quitter l’ile de La Palma,

Le Sud, le dernier territoire     *       du dernier volcan en activité,

Un territoire brûlé par les        *   coulées de laves, jusqu’en mer :

Terres gagnées sur elle, fertiles   *     pour culture raisin, banane.

Centre de tourisme nous informe    *     sur formation du Volcan,

De son éruption, de ses répétitions, de    *    ses transformations.

Cendre, graviers de lave glissent, crissent      *       sous nos pieds

Au long sentier, descendant tout autant qu’en    *          montant.

Ce dernier se faufile en un dédale de roches   *     *             brutes

Qui nous font nous hisser au sommet        *      *            du volcan

Pour offrir une vue imprenable        *       *     *          sur l’océan !

Tant suite à nos visites          *            *        *              précédentes

Autant, aux Açores        *            *           *           qu’à La Réunion,

Nous demeurons         *           *           D         toujours émerveillés

Par tous les sites          V         *          E        qui nous ont charmés.

Un paysage dévasté,       O       *           R        nu, noir, sans espoir,

Avec en bas, plantation    L        *           N      vignes  de  Malvaisie

Nous les avons gouté,       C           *         I      trouvé saveur fruité,

Sous soleil de plomb      A             *        E     qui nous a desséchés.

Avons vu  quelques      N            *        R        vignerons, les cueillir,

Les charger dans       *            *         *            des sacs sur leurs dos

Pour les descen      S             *         D         dre au bas d’un sentier.

Avons cherché     A             *         E        un arbre  pour son ombre

Pour déjeuner   N             *          *        rien, sauf, un pin rabougri,

Et poussé là,     *              *          L     comme par miracle, de terre.

Puis retour,       A             *          A    Santa Cruz, par même  route,

Descente  au       N            *           *   phare, et, visite  des   salines,

Phare au pied         D          *           P  de l’eau  comme  un gardien

Pour avertir les           R        *          A   marins venant du cap vert,

Ou, ayant traversé           E      *           L    l’atlantique, des Antilles,

 Des dangers liés au sol        S     *           M       à la terre et au volcan

Commencent pour eux ici     *     *   *   *    A      de jour comme nuit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

158 4

.

Évocation 

.

Un volcan en fusion en haut

Et une cheminée de lave en bas

Prête à être éjectée, par cratère

Pour terminer en coulée en pente.

 .

Explosion de laves, cratère, cheminée

dont on voit bien le magma en fusion :

tout y est pour accorder forme et fond.

.

Un volcan, vu de l’intérieur,

En coupe pour le comprendre :

C’est  un  peu comme  un  iceberg,

Le cratère n’en fait qu’un dixième.

.

Symbolique 

.

Le symbolisme d’un volcan

Est indissociable de celui de

La montagne  et  de la lave,

Mélange de terre  et de feu.

Volcan, traditionnellement,

Associe domaine des dieux

Et   les   forces   telluriques

Aux  feux   de  l’intérieur :

Une   puissance,  énorme,

Terriblement dangereuse

Terriblement destructrice.

Modifié : psychologies.com

.

Descriptif

 .

158 – Volcan San Andres, dernier de La Palma

Alignement  central    /   Titre  analogue/  Thème  volcan

Forme droite   /  Rimes variées   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : volcan  / Symbole de fond : cratère

.

.

Fond

.

Évocation 

.

158 6

.

Un volcan, vu de l’intérieur,

En coupe pour le comprendre :

C’est  un  peu comme  un  iceberg,

Le cratère n’en fait qu’un dixième.

.

Symbolique 

.

Un     cratère     volcanique

Est une dépression grossièrement

Circulaire, ou elliptique, qui  se trouve

Au sommet  ou, parfois, sur les flancs d’un

Volcan formé par l’explosion ou l’effondrement

Il peut avoir des tailles variables allant de quelques

Mètres à plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre.

Les cratères peuvent se remplir d’eau et former des lacs.

Wikipédia : cratère

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’élément feu est dominant

Souvent, pour un volcan,

Sur son élément terre,

Bien qu’élémentaire,

Dès lors qu’il s’agit

De fusion matière

Sortant en laves,

Voire en fumée

D’un  cratère

Ses  colères

Dans  l’air

Par    une

Cheminée

Du  centre

De la Terre

Ou le magma

Déborde, vomit

Trop plein énergie

Le long  d’une  chaine

En surface, sous-marine.

 .

.

Volcan en éruption

.

Scénario

.

Tout au sud de l’île, un coin des plus arides, suite à éruption récente,

dont on voit, ici, la coulée de lave refroidie, descendant vers l’océan,

 cavité creusée par le cratère du volcan lors de sa dernière éruption.

.

Visuels et textuels >> 

 

157 – Fête, défilé chars, costumes, San Bartholome

Visuels et textuels >> 

.

Fête folklorique, tradition

Non arrangée pour touriste

Est ce qu’il nous  a été  donné,

De voir, participer, à La Palma.

.

Une fête où tous étaient costumés

Avec chars défilants et nourrissants

Les habitants et visiteurs, en passant

Et, plus curieux, le tout, gratuitement.

 .

La fête, sur la place centrale, du village,

Se poursuit, et se  terminera par danses,

Entre autres, salsas et chants  populaires,

Nombre de bières égayant les atmosphères

 .

Le village est petit, une centaine d’habitants

S’agit de rassemblements maisons coquettes,

Autour d’une chapelle  et d’une place centrale,

Où un podium, pour les concerts, a été installé,

Salsa, cumbia et autres danses, au programme.

.

Tel défilé : un morceau  d’ethnologie  canarienne

Avec sept chars, s’arrêtant tous  les   cent  mètres,

Pour distribuer,  aux gens, un plat de nourritures,

À base de pommes de terre,  boulettes de viandes,

Gâteaux de goffio avec des morceaux de fromage,

Le tout largement arrosé par le vin léger du pays.

 .

Après le défilé,  les chars continuaient à distribuer

Aux gens,  près de l’église, victuailles  ou  boissons,

Accompagnés  par groupes de  chants  folkloriques,

Tandis qu’orchestre «salsa, cumbia» faisait  danser

Le peuple, jeunes et vieux,  sans distinction ni gène.

.

Nous sommes rentrés après minuit le cœur en liesse

Tout émoustillé par un côté, populaire,  sympathique

De fête de village, comme on en trouve pas, chez nous,

Et qui pourtant semblait être une tradition ancestrale,

Réunissant en un même élan,  un bon  millier de gens !

 .

Ce qu’il en est réellement de la vie quotidienne La Palma,

Nous ne le savons pas, nous sommes là touristes de passage,

Mais nous aurons, pour le moins retenu la bonne leçon de vie :

Nombre de gens paraissant isolés du reste du Monde sur leur île,

 .

Savent prendre

La vie du bon côté

En esprit bon enfant,

Gratuitement.

.

 .

Extension

 .

Nous ne sommes que touristes, de passage,

Aurons, retenu cette leçon de vie :

Les gens isolés du reste du monde sur une île

Savent prendre la vie du bon côté

Dans un esprit bon enfant, et, gratuitement,

Ce n’est pas le cas de nos festivités,

À caractères commerciales sur le continent !

.

Une fête, une église, une cloche … un village,

Rien de très ostentatoire : décoré chichement,

Un défilé de chars, où  l’on vous  sert à manger,

Le tout dans un calme, un recueillement à prier

Un orchestre de salsas et de musiques à danser.

Nous sommes dans l’authenticité et simplicité

De l’âme d’un peuple et des plus…  vivants !

.

En général, s’il y a à manger, voire  un repas

Cela se passe à la fin du défilé, sur la Place,

Ici ce sont les chars qui en cours de route,

Vous servant des plats  à base de patates.

.

C’est là, sans doute, tradition ancestrale,

Du temps où la nourriture était plus rare

C’est ce que je me suis porté …  à croire,

À défaut de  connaitre fin mot d’histoire.

.

Fête religieuse et/ou païenne, qu’importe

Ce qui compte est de rassembler, en gaieté,

Ceux qui travaillent et vivent là toute l’année

Autres, envieux, moqueurs, balayent leur porte.

.

.

Épilogue

.

Ici se mêlent le naturel et surnaturel,

Parlant  besoin corporel et spirituel :

Chars distribuant bonne nourriture,

Croix  rappelant célestes sépultures.

***

C’est une fête plutôt des plus joyeuses

Avec une animation propice à danser :

Faut croire qu’âmes ici sont heureuses,

Au point de passer la nuit à la célébrer.

***

Je ne m’y sens pas du tout en spectateur

Et même  j’adhèrerai à un peu de ferveur :

Il n’y aura rien d’artificiel ni d’ostentatoire,

Rien que des croyants autour d’un ostensoir.

***

Une église, une place, une statue,  un belvédère,

Ce n’est que village d’une centaine d’habitants,

Qui maintient sa tradition plus que séculaire,

Intégrant étrangers ne demandant pas tant.

***

Je m’en souviens encore comme si c’était hier

De cette liesse, de cette fraternité,  convivialité

Qui me sont allées droit au cœur, bien vivifiées

Par un repas copieux et, par bière, bien arrosé.

.

.

157 – Calligramme

.

Fête folklorique, tradition

Non arrangée pour touriste

Est ce qu’il nous  a été  donné,

De voir, participer, à La Palma.

..

Une fête où tous étaient costumés

Avec chars défilants et nourrissants

Les habitants  et  visiteurs, en passant

Et, plus  curieux,  le  tout, gratuitement.

 F

La fête, sur la place    Ê   centrale, du village,

Se poursuit et se  ter   T     minera par danses,

Entre autres salsas et   E       chants  populaires,

Nombre de bières égay  *      ant les atmosphères

 D

Le village est petit, une  É      centaine d’habitants

S’agit de rassemblement F          maisons coquettes,

Autour d’une chapelle et  I         d’une place centrale,

Où, un podium, pour les   L      concerts, a été installé,

Salsa, cumbia, et autres    É     danses, au programme.

*

Ce défilé, un morceau d’     C        ethnologie canarienne

Avec sept chars s’arrêtant    H        tous  les   cent  mètres,

Pour distribuer,  aux gens,   A         un plat de nourritures,

À base de pommes de terre   R         et boulettes de viandes,

Gâteaux de goffio avec des     *         morceaux  de  fromage,

Le tout  largement  arrosé     C         par le vin léger du pays.

O

Après le défilé,  les chars        S          continuent à distribuer

Aux gens,  près de l’église       T           victuailles ou boissons,

Accompagnés de groupes        U          de  chants  folkloriques,

Tandis qu’orchestre salsa       M           cumbia  faisait  danser

Le peuple, jeunes et vieux       E          sans distinction ni gène.

*

Nous sommes rentrés après    S          minuit le cœur en liesse,

Tout émoustillé par le côté      A          populaire,  sympathique

De fête de village, comme on    N          en trouve pas, chez nous,

Et qui pourtant semblait être   *           une tradition ancestrale,

Réunissant en un même élan,   B            un bon  millier de gens !

A

Ce qu’il en est réellement de la   R           vie quotidienne La Palma,

Nous ne le savons pas, nous som  T           mes là touristes de passage,

Mais nous aurons, pour le moins   H          retenu la bonne leçon de vie :

Nombre de gens paraissant isolés   O         du reste du Monde sur leur île,

L

Savent   O  prendre

La vie du  M    bon côté

En esprit    E   bon enfant,

Gratuitement.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

157 4

.

Évocation 

.

Une bouche d’incendie en forêt,

Une gaine de protection robinet :

S’agit d’une cloche probablement,

 S’agit d’une cloche certainement !

.

Qui dit village, dit chapelle, dit cloche,

qu’on sonne, bien sûr, le  jour de sa fête

voilà qui accorde  le fond  avec la forme

sinon il nous faudra autre son de cloche.

.

Un village où, pour la fête,

On sonne longtemps la cloche,

Avant d’entamer des festivités

Plus folkloriques, païennes.

 .

 Symbolique 

Les cloches

Rythment la vie quotidienne

Tant profane : indication des heures

Et des moments de l’emploi du temps

Que sacrée, matines,  angélus,  messe,

Vêpre, mariage, baptême, enterrement

Les cloches ou clochettes accompagnent

Et ponctuent cérémonies et processions,

À l’intérieur  et  à l’extérieur  des  édifices.

On pourrait parler des langages  des cloches,

Riche et bien

Varié.

fr.wikipedia.org/wiki/Cloche

.

Descriptif

.

157 – Fête, char, costume, San Bartholome

Alignement  central    /   Titre  droit /  Thème  fête

Forme courbe / Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cloche  /  Symbole de fond : cloche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

157 6

.

Un village où, pour la fête,

On sonne longtemps la cloche,

Avant d’entamer des festivités

Plus folkloriques, païennes.

 .

Symbolique 

 .

Pour l’Église orthodoxe russe,

Les cloches sont des êtres  animés

D’un  nom, d’un corps et de sentiments.

Par ailleurs, la forme creuse et arrondie

De la cloche l’assimile au corps féminin,

Battant et manche évoquent un phallus.

Connotations sexuelles contribuent

Au symbolisme de la cloche

Et  du petit  sceptre,

Souvent employés

Simultanément

Dans les rituels

Tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Comment se fait-il qu’on trouvera

Des cloches, des petites ou grandes

Dans le monde entier … ou presque,

Y compris, parfois, sur des animaux.

.

Elles servent à indiquer la bonne heure

Tout autant à fêter notre bonne humeur

À sacraliser un rituel religieux, voire laïc

À repérer un lieu, se repérer en un endroit.

.

Il y en même sur certains bateaux servant

De corne de brume ou signal pour les repas

Voilà bien l’instrument  qu’on a mis à toutes

Les sauces, traditions, religions et … autres !

.

.

Quelque part entre Terre et cieux !

.

Scénario

.

Le village de San Bartholome, sa chapelle blanche et pierres noires,

le stand des réjouissances pour concert et danse est des plus colorés,

sur le côté du village à flanc de coteau, une statue des plus étranges.

 .

Visuels et textuels >>

156 – Cascade à sec du ravin en gorge Los Tilos

Visuels et textuels >> 

.

Une aventure, brève, mais intense,

Nous aura prévenu le guide papier.

Nous avons démarré, sur le sentier,

Le long d’une lévada d’air tranquille

Mais, si le début  n’était pas difficile,

Il devenait, toutefois, plus intéressant

Au bout premiers quatre cents mètres,

Dès que sentier devient plus tortueux,

En  se poursuivant  en  gorge, rétrécie

Où la luminosité du jour ;  diminuait,

Tandis  que  l’humidité  augmentait.

.

Bien  que  nous  soyons … au creux

Du  torrent  rendu  presque   à sec

En végétation, encore  florissante,

Qu’on peut qualifier de luxuriante

Au long   de  ses parois  abruptes,

De  cette gorge  qui nous étouffe,

L’on entendait, des cris d’oiseaux

Qui se mêleront aux bruissements

Du vent et ruissellements des eaux.

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi bien plus haute encore,

Nous pose problème  lors cette fois : pas échelle.

.

Escalade demeure possible bien que périlleuse

En prenant bien son temps, bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par le même chemin

Et là, notre imagination nous suggère :

Trombe d’eau roulante voire grandissante,

En descentes des deux parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup plus problématiques :

D’y monter, toujours plus  facile qu’en descendre.

.

Ce fut une aventure brève  mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne nous avait pas menti

Il avait juste omis nous dire cascade à sec.

.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

.

.

Extension

.

Au final, ce fut bien une

« Aventure brève mais intense ».

Pour cela, le guide ne nous a pas menti.

Il a omis de nous dire : en cascade à sec !

.

Son chemin était aussi tortueux, glissant

Que notre imagination devenait fertile,

Et ce d’autant que nous étions seuls

Et laissés à nous-mêmes,

Sans aides ni recours possible.

.

Récit parait inventé comme cadre

À scénario plus que promenade

Mouvementée, surprenante

En explorant la suite.

.

Une cascade à sec, ne peut, c’est certain,

Avoir creusé  une telle profonde gorge,

S’enfonçant sur plus d’un kilomètre !

C’est juste qu’elle reste saisonnière,

Et qu’elle coule en terrain crayeux.

.

Faire  une randonnée, en fond d’un ravin,

Demeure souvent expérience angoissante

Les gorges sont profondes, vertigineuses,

Par endroit les versants, très rapprochés,

Font  craindre comme  emprisonnement.

.

Je m’imagine victime de torrent, soudain,

Emportant tout sur son passage, prochain

Ou encore  tremblement de terre, éboulant

Les parois friables puis nous ensevelissant.

.

Pour clore le tout, un mur, infranchissable,

Tout au fond, tout au bout, comme  crique,

Encore  qu’en montagne, ce sera un cirque,

Or qu’une lettre se déplace n’y change rien.

.

.

Épilogue

.

Cascade, ravin, gorge, torrent, précipice, crique

Est vocabulaire qui, ici, pour le moins, convient

Mais qui, pour pratiquer rando, ne nous retient

Même si, à certains endroits, des plus critiques.

***

Impression d’être entouré de hautes murailles

Avec aucun échappatoire en vue de s’en sortir,

Et s’il se produisait  une inondation, soudaine,

C’est sûr que serions emportés, fétus de paille.

***

La végétation, à l’intérieur, rend plus agréable

Le parcours s’apparentant à celui des canions,

Quelques barrages de branches évoque castor,

Nature sauvage nous a mis en son immersion.

***

On se croirait au bout du Monde n’importe où

Coupé de vivres, de civilisation, coupé de tout,

De toute façon, l’on marche et l’on … s’en fout,

Tant pour ce faire, il est vrai, faut l’être  … fou.

.

.

156 – Calligramme  

.

Une aventure, brève, mais intense,

Nous a prévenu le  guide    C  papier.

Nous avons démarré, sur   A  le sentier,

Le long d’une lévada d’air  S    tranquille

Mais, si le début n’était     C   pas difficile

Il était, toutefois, bien     A       intéressant

Vu au bout de quatre    D    cents  mètres,

Que sentier devient        plus  tortueux,

Se poursuit  en une     *     gorge, rétrécie

Où la luminosité du   À     jour  diminue,

Tandis  que  l’humi    *    dité  augmente

Lors bien que nous   S  soyons au creux

Du torrent  rendu      presque   à sec

Végétation,   enc     C    ore florissante.

On peut la quali     *    fier   luxuriante

Au long   de ses     R   parois abruptes,

De  cette gorge     A    qui nous étouffe.

L’on entend,       V    des cris d’oiseaux,

Qui se mêle      I  ront aux bruissements

Du vent et     N   ruissellements des eaux.

 .

*******************************************

*********************************************

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est G   pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle  O  nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre  R   notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi  G  bien plus haute encore,

Nous pose problème et,     E   cette fois, pas échelle.

Escalade demeure possi *  ble bien que périlleuse

En prenant  bien  son temps,  bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par    L  le même chemin

Et là, notre imagina       O  tion nous suggère :

Trombe d’eau roulante    S     voire grandissante,

En descentes des deux       *    parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup    T    plus problématiques :

D’y monter, toujours plus    I   facile qu’en descendre.

Ce fut une aventure brève   L mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne  O nous avait pas menti

Il avait juste omis nous   S    dire cascade à sec.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

156 4

.

Évocation 

.

En bas, un verre  ou un vase

De forme étranglée, au milieu.

En haut, fond profond de ravin

À pic de falaise, pleine montagne.

.

Ravin rime avec gorge, avec torrent tortueux

mais n’évoque en rien un vase, fut-il expansé,

si on notera son rétrécissement peu commun,

cela ne suffit à faire converger fond et forme.

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en ravin devenant

Un peu comme lui … aventureux !

 . 

Symbolique 

    .

Un vase est un récipient ouvert

Et qui sera souvent utilisé pour

Contenir un bouquet de fleurs

Ou  pour  décorer  une salle.

Vase pourra être constitué

Des  différents  matériaux

Comme de  la  porcelaine,

La céramique ou le verre.

Les vases  seront décorés

Dans le projet de mettre

En valeur leur contenu

Et voire eux-mêmes.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 

156 – Cascade à sec, ravin en gorge, Los Tilos

Alignement  central / Titre oblique droit / Thème  rando

Forme courbe / Rimes libres  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  /  Symbole de fond : ravin

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en ravin devenant

Un peu comme lui … aventureux !

 .

Symbolique 

.

Franchir un ravin : un triomphe ;

Y tomber : un insuccès;

Le voir: un piège.

Tomber au fond

D’un ravin et remonter:

Annonce une expérience enrichissante.

Si on ne s’y blesse pas : l’on  réussira  à

S’expliquer plus facilement nos erreurs.

Ravin que l’on voit sera mise en garde

Contre une  imprudence  qui pourrait

Donner lieu à une situation difficile.

Ravin dans lequel on voit des tiers:

Il faut venir au secours d’un ami

Étant en une situation difficile.

Ravin en  lequel on se trouve

Attention, voie dangereuse.

encyclopedie-reve.com/ravin

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Cascade, si à sec, ne rime à rien:

Ça ressemble à une fontaine tarie,

Un vase vide ou troué ou sans fond

On est là en une absence de présence

Un chemin sans usage et sans utilité !

Et pourtant on l’imagine, on l’entend :

À croire que le décor produit l’histoire,

En tous cas l’évoque  comme le torrent

Des pensées qui nous habitent, agitent

Et nous invitent, tout autant, à rêver.

 .

.

Cascade de Los Tilos

.

Scénario   

.

Le début de cette gorge profonde de Los Tilos est tapissé de verdure,

qui se fera plus rare et, plus pentue et, à certains endroits, critiques,

pour finir en un ravin, à sec, des plus arides, avant un grand cirque.

.

Visuels et textuels >>

155 – Fontaines et cascades torrent de Taburiente

Visuels et textuels >>  

.

Une plage en plein milieu de l’ile

Où  l’on peut se  baigner, tranquille,

Au détour d’un sentier, montagneux,

Faut pas plus pour faire des heureux.

Deux fontaines, en cascades, colorées,

Où l’on se croirait en un décor de fées,

En technicolor, par des Elfes, imaginé,

Le long  d’une gorge, par eaux, ravinée.

.

Ce sont les algues qui donnent couleurs

Aux roches sur lequel coule les cascades

Torrents s’assagissant  en  pleine  vallée,

Au point de disparaitre, raison trouvée.

.

Le cratère central de Taburiente,

Est effondré sur un de ses versants,

Sommet situé à plus de 1500 mètres.

La première partie de notre randonnée,

Se fait le long d’un beau sentier ombragé,

Descendant en pente douce jusqu’au torrent.

.

Où  nous faisons une halte, pour nous baigner,

À la plage Taburiente, comme  cela est indiqué :

Il s’agirait, en fait, d’une série de fontaines d’eaux

Profondes d’un mètre et de six mètres de diamètre,

Et creusée dans les rochers par quelques tourbillons.

.

Lors nous arrivons à la cascade nous sommes surpris

Par la palette des  couleurs   des  algues ayant poussé

À côté du cours, ici,  non tumultueux du torrent

En le remontant, des couleurs : ocres, jaunes,

Apparaissent sous son lit, dans la roche.

.

Nous descendons le  long du torrent,

Serpentant, en  zigzag entre gorges,

Parfois étroites,  qui  nous obligent

À traverser souvent  pour marcher

Dans le zig, si ce n’est  dans le zag.

.

Chaque fois  que l’on  lève  la tête,

L’on  demeure fort  impressionné

Par ses flancs abrupts, en ravins,

Plus encore, lors on se retourne,

Par cette immensité d’un cirque

Formé par les bords d’un cratère

Et que l’on sent très inaccessible.

Descente se termine en tohu-bohu,

De rochers, en torrent qui se décline,

Fontaine après fontaine quand soudain,

Au détour de virage, sans raison apparente,

Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.

.

.

Extensions

.

Ce phénomène d’aspiration par le sol

N’est pas unique et nous savons

Que le sol surtout volcanique

Est, parfois … caverneux !

Il n’empêche que de voir

Un torrent, disparaitre

Restera quelque chose

De curieux comme s’il

N’avait pas lieu d’être.

.

Ce n’est pas  l’eau qui est fortement colorée, c‘est la roche

Il aura fallu des siècles, pour arriver à ce tableau liquide.

Plus bas, la cascade retrouve son calme, pour s’y baigner,

Et repart de plus belle en nombre cascades tumultueuses

Qui font que l’eau bouillonne de partout de sa blancheur.

.

Cascade, torrent, rime avec source et fontaine

Tout comme ruisseau avec mare et plan d’eau,

Accidents de terrains obligent le cours à varier,

Avec débit, progression, lentes, soudain rapides.

.

S’il ne peut creuser son lit, ses méandres tortueux

Dans un sol tendre alternant argileux ou rocheux,

Il projette, de cascade à l’autre, son eau écumeuse

Se repose entre elles en bassin plus large, profond.

.

Les sources et les fontaines sont souvent sacralisées

Il leur faut ajouter ici une cascade des plus colorées

Qui aura mis à nu, des veines de roches millénaires,

Procurant, au paysage, son  charme extraordinaire.

.

.

155 – Calligramme

.

Une plage en plein milieu de l’ile

Où  l’on  peut  se  baigner, tranquille,

Au détour d’un sen   *    tier montagneux,

Faut pas plus pour  F     C   faire des heureux.

Deux fontaines en    O        A    cascades, colorées,

Où l’on se croirait     N            S    en un décor de fées

En technicolor, par     T                C      des Elfes, imaginé,

Le long d’une gorge,      A                    A           par eaux, ravinée.

Ce sont les algues qui     I                        D            donnent couleurs

Aux roches, sur lequel                                         coule les cascades

Torrents s’assagissant     E                                *              en  pleine  vallée,

Au point de disparaitre  *                                   *                 raison trouvée.

.

**********************************************************

.

Le cratère central de Taburiente,

Est effondré sur un   de ses versants,

Sommet situé à plus    de 1500 mètres.

La première partie de    notre randonnée,

Se fait le long d’un beau     sentier ombragé,

Descendant en pente douce    jusqu’au torrent

Où nous faisons une halte,     pour nous baigner,

À la «plage Taburiente»    *         comme est indiqué

Il s’agirait, en fait de   * série   *       de fontaines d’eaux

Profonde d’un mètre   *  et de six  *     mètres, de diamètre,

Et creusée dans les     T  rochers par  T  quelques tourbillons.

Lors nous arrivons   O   à la cascade     A nous sommes surpris

Par la palette des     R   couleurs   des     B   algues ayant poussé

À côté du cours       R    ici  non tumul    U       tueux du torrent

En le remontant,   E       des couleurs    R          ocres, jaunes,

Apparaissent sous N        son    lit,       I         dans la roche.

Nous descendons        le  long       E             du torrent,

Serpentant, en        *      zigzag     N         entre gorges,

Parfois étroites,      *     qui     T        nous obligent

À traverser souvent   *    E         pour marcher

Dans le zig si ce n’est          dans le zag.

Chaque fois   que  l’on  lève   la tête,

L’on  demeure  fort  impressionné

Par ses flancs abrupts, en ravins,

Plus encore, lors on se retourne,

Par cette immensité d’un cirque

Formé par les bords d’un cratère

Et que l’on sent très inaccessible.

Descente se termine en tohu-bohu,

De rochers, en torrent qui se décline,

Fontaine après fontaine quand soudain,

Au détour de virage, sans raison apparente,

Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

155 4

.

Évocation 

.

En haut, bouchon pour un flacon

Ou abat-jour de lampe de chevet

En bas, élément pomme de pin,  

D’une fontaine très romantique.

.

Fontaine jaillissante et dispersante

comme  pomme  de  pin, s’ouvrant,

figé, ici, comme par froid soudain,

si fait que la forme évoque le fond.

.

Pomme de pin emblème de nature

Pour  mieux domestiquer une source,

On aura érigé fontaine de captage,

Des plus romantiques qui soient.

.

Symbolique 

La pomme de pin

Symbolisera l’immortalité

De la vie végétative et animale,

L’exaltation de la puissance vitale

Et la glorification de la fécondité.

Le pin maritime  est  un symbole

D’immortalité : persistance du

Feuillage résineux à aiguilles

Pérennes, et incorruptibilité

De la résine de pin,

De puissance vitale.

Un signe de bon augure.

bmirgain.skyrock.com

.

Descriptif

 

155 – Fontaine, cascade, torrent, Taburiente

Alignement  central / Titre ovale / Thème  randonnée

Forme courbe / Rimes libres  / Fond approché de forme

Symbole de forme : pomme-pin/ Symbole de fond : fontaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

155 6

.

Pomme de pin emblème de nature

Pour  mieux domestiquer une source,

On aura érigé fontaine de captage

Des plus romantiques qui soient.

.

Symbolique 

 .

L’eau naît en une source ou fontaine

Et cet endroit annonce la vie, la mobilité,

L’écoulement vers l’eau première originelle

Et  qui est, on le sait, mère  de toutes choses.

.

La sacralisation des sources, est  universelle

De ce seul  fait qu’elles constituent la bouche

De l’eau vive vierge assurant la fécondation

Et la croissance des espèces et leur hygiène

C’est autant  un symbole  de la maternité.

.

Se trouver  près  d’une source, limpide,

Message  merveilleux  de  jouvence :

Idées vives, sentiments jaillissants.

Source bouillonnante et chaude,

Souterraine, tarie, sulfureuse.

Modifié, source : Mots 265

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

Les poètes et les fontaines

S’accordent  pour chanter

Même refrain …  rengaine

Coulant de source inspirée

Et il y en aurait un, même,

Qui aurait adopté son nom,

Jean, son prénom, fabuliste,

Aux contes des plus fabuleux.

Je ne sais si je suis de sa veine

J’écris tout, quoiqu’il advienne,

Une source ne cessera de couler

Qu’une fois morte ou desséchée !

 .

.

Bain en cascade Taburiente

.

Scénario

.

Nous n’avions jamais vu de cascade aussi haute et dense en couleurs,

par endroits, l’eau ruisselle en creusant des mares pour se baigner,

et à d’autres, elle s’excite,  bouillonne, tombe en étroites cascades.

.

Visuels et textuels >>  

154 – Navigation en voilier La Gomera La Palma

Visuels et textuels >>  

.

Une navigation de huit heures

Pourrait prendre deux heures

De moins ou plus que prévue.

Car ça va dépendre du temps,

De l’état de la mer  et du vent

Autant que de l’état équipiers

Voire des décisions capitaine.

.

Et, de La Gomera à  La Palma

Il faudra monter vers Tenerife

Avant de descendre, Sud-Ouest

Route, au près, n’est pas droite,

Sauf si l’on navigue  au moteur,

Ce n’est pas toujours  tranquille

Pour ceux sujets au mal de mer.

.

Pour  une  fois, Éole,  Neptune,

Sont avec nous et du  bon côté,

Et nous naviguerons  bon vent,

 Comme sur mer de tranquillité,

Et arrivons port de  Santa Cruz

Sans la moindre des difficultés.

Nous abordons ponton visiteur,

Entre chien et loup, début nuitée.

.

Notre départ de La Gomera est, à dix heures, tapantes,

Au lieu, sept heures, il y a quatre jours, au vent nord,

Trois tentatives ratées, on y croit en sortant du port.

Notre belle équipière, souvent malade… en bateau,

Ne se plaint de rien, se permet le luxe de déjeuner

Comme nous, de salades, avec de la mayonnaise.

.

Pas conseillé à ceux qui se retournent l’estomac

Au moindre creux, à la moindre hauteur vague

Serait-elle, bien patchée, ou, enfin, amarinée :

La journée, calme, avec une seule coryphène,

Qui a mordu à l’une de nos lignes mouillées.

.

Ce n’est qu’après dix heures de navigation,

Qu’on commence à bien distinguer la ville,

Infrastructures et installations portuaires,

Un plaisir de naviguer à cinq, six, nœuds,

Sur un seul bord, régulateur, plaisir total

Et pour cette fois, sans le moindre ennui.

.

Affalons la grand-voile dans l’avant-port,

En vitesse lente, vers la marina, au fond :

Il fait nuit,  les feux sont allumés, partout.

Le maitre du port nous accueille au ponton

Visiteurs dans un port aux trois quarts vide,

Tout neuf équipé comme une marina de luxe.

.

La nuit sera calme même si … le bateau tosse,

De temps à autre, que le ponton bouge un peu.

 .

.

Extension

.

Nous y serions bien restés quelques jours de plus

Tant nous en sommes partis quelque peu frustrés

Nous promettant, année prochaine, d’y retourner

Et l’ile de La Palma, nous ne pouvions pas louper

Tant on nous en avait dit du bien comme paradis

Nous avons navigué, par temps calme, belle mer,

Et surtout un vent porteur, régulier, du bon côté.

L’arrivée se fait sans encombre, bien que de nuit.

L’accueil est sympathique, la marina peu chargée.

.

On peut dire : en avant pour de nouvelles aventures,

Comme une série qui se déroule en iles des Canaries :

Le même transport, mêmes acteurs, mêmes scénarios,

Avec toujours quelque renouvellement des événements.

.

 C’est très excitant de ne ressentir la moindre monotonie,

Chaque jour est différent, apporte émotions, sentiments.

 On nous aurait dit qu’il s’agissait de la plus belle des iles,

Aussi sommes-nous impatients d’y randonner, un max.

.

.

154 – Calligramme

 .

                                                                        Une navigation     N  de huit heures

                                                                 Pourra prendre      A   deux heures

                                                           De moins ou plus     V  que prévue.

                                                      Car ça va dépendre   *    du temps,

                                                De l’état de la mer    L   et du vent

                                          Autant que d’états    A  équipiers

                                        Et, des décisions du   *   capitaine.

                                    Et, de La Gomera à    G   La Palma

                                Il faudra monter vers  O     Tenerife

                             Avant de descendre,   M  Sud-Ouest

                          Route, au près, n’est   E   pas droite,

                       Sauf si l’on navigue     R   au moteur.

                    Et c’est pas toujours   A     tranquille,

                  Pour ceux sujets au     *   mal de mer.

             Pour  une  fois, Éole    L     Neptune,

          Sont avec nous et du   A     bon côté,

      Et nous naviguerons    *    bon vent

    Sur une mer de tran   P      quillité.

   Et arrivons port de    A  Santa Cruz

  Sans la moindre des  L   difficultés.

     Nous abordons pon   M   ton visiteur,

     Entre chien et loup,   A  début nuitée.

.

                                Notre départ de La Gomera est, à dix heures, tapantes,

                          Au lieu, sept heures, il y a quatre jours, au vent nord,

                        Trois tentatives ratées, on y croit en sortant du port.

                   Notre belle équipière, souvent malade…en bateau,

                 Ne se plaint de rien, se permet le luxe de déjeuner

             Comme nous, de salades, avec de la mayonnaise.

          Pas conseillé à ceux qui se retournent l’estomac

        Au moindre creux, à la moindre hauteur vague

      Serait-elle, bien patchée, ou, enfin, amarinée !

   La journée, calme, avec une seule coryphène,

  Qui a mordu à l’une de nos lignes mouillées.

Ce n’est qu’après dix heures de navigation,

Qu’on commence à bien distinguer la ville

 Infrastructures et installations portuaires.

  Un plaisir de naviguer à  cinq, six, nœuds,

 Sur un seul bord régulateur, plaisir total

    Et pour cette fois, sans le moindre ennui.

     Affalons la grand-voile dans l’avant-port,

         En vitesse lente, vers la marina, au fond :

            Il fait nuit, les feux sont allumés, partout.

                Le maitre du port nous accueille… ponton

                        Visiteurs, dans un port aux trois quarts vide,

                             Tout neuf équipé comme une marina de luxe.

                                  La nuit sera calme même si … le bateau tosse,

                                       De temps à autre, que le ponton bouge un peu.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

154 4

.

Évocation

.

En haut, le sillage du voilier,

Reconstitué comme en accéléré,

Petit ou grand  ou fort ou courbe

Selon que je me souviens de trace

 .

Étroit sillage pour petit bateau ; large, grand,

et ça dépend autant de sa vitesse, déplacement

et tout autant de l’état de la mer : calme, agitée

mais la forme du sillage reste conforme au fond.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

 .

  Symbolique

 .

Le sillage est la trace

Qui marquera le passage

D’un bateau dans un liquide

Ou  d’un avion  dans  les airs.

En milieu incompressible d’eaux

Les molécules du liquide s’écartent

À l’avant du bateau, et elles forment

Une vague qui prend une forme de V,

Et dont l’amplitude décroitra toujours,

Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

Ces vagues  pourraient être destructrices

Dans des milieux avec des berges fragiles.

L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

.

Descriptif

 

154 – Navigation voilier La Gomera La Palma

Alignement  central / Titre courbe / Thème  croisière

Forme courbe / Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sillage / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

.

J’ai comme un trou noir

       Au fond  de  ma  mémoire

          Qui me cacherait  la trace

           Sous-jacente que je me suis

             Employé à oublier ou non.

           Le pire est  que lors veux

          Les remettre  en  lumière,

        Le  trou  noir  persiste  et

      C’est, pour moi, troublant

   Suis certain de l’avoir vécu

Tout de même mais où, quand

Et avec  quoi  et  pourquoi, cela

Demeure comme un mystère voilé.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Sillage fait penser à voyage

Pour le moins, un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

.

Selon un article paru Science et Avenir

Une équipe française remettrait  en cause

La théorie sur le sillage laissé par les bateaux,

En démontrant qu’il ressemblerait à l’onde de choc

D’un avion supersonique franchissant mur du son.

Les objets se déplaçant à la surface d’un liquide,

Comme les bateaux ou bien comme les canards

Créent un sillage de vagues formant un « V ».

.

Un sillage est toujours une trace fragile

Et qui disparait au bout d’un temps

Comme un nuage, un arc-en-ciel.

 

.

De La Gomera à La Palma 

.

Scénario

.

Nous quittons, presque à regret, l’ile magique de La Gomera,

par un temps clément et nous naviguons vers l’ile de La Palma,

pour accoster, en début de soirée, la belle marina de Santa Cruz.

.

Visuels et textuels >> 

153 – Randonnée Laguna Grande La Gomera

Visuels et textuels >>  

.

Une randonnée,

Ce n’est pas mettre,

Un pied devant l’autre

Et puis recommencer,

C’est aussi,  regarder,

Tout  autour  de soi,

Ce qu’il y a  à  voir,

Pour créer l’émoi.

Ici  nous  visons,

D’ile, son centre,

Son cratère devenu

Comme  une  lagune,

Où, nous avons observé

Trois sortes comportements.

Le nôtre, randonneurs étrangers,

Locaux : pique-niquant, en familles,

Touristes : acheminés en tous-terrains.

.

Du parc, Centre  de  Garajonay, Parajito :

Notre point de départ est souvent le même,

Tout près du point culminant de La Gomera !

Nous faisons première halte au sommet de l’ile

À quinze cent mètres d’où on peut bénéficier,

À  la  fois  ruines  funéraires  des  Guanches,

Et du panorama, des plus complets  de l’ile

Et des iles  de : La Palma, Hiéro, Tenerife.

 .

Des moments culturels tout aussi poétiques

Immortalisés  par  des photos, en salves, hop :

L’on reprend le sentier  vers  La Laguna Grande,

Un centre récréatif où il y a des chemins, parking,

Un four pour barbecue un restaurant, aire de jeux.

Durant notre déjeuner de casse-croûte lors pic-nic,

On voit arriver dizaine de gros 4X4, tous-terrains,

Déversant, chacun, ses huit touristes allemands,

En tenue légère avec des espadrilles, au pied.

Un des chauffeurs, le chef ou présupposé,

Leur fera un topo culturel sur endroit

Direction le restaurant pour un café

Ou bière ou jus ou gâteau ou glace.

.

Ils refluent tous, en  file indienne,

Sans mettre  un pied dans le Parc,

  Rejoignant véhicule, peur de le rater.

Tandis qu’autour de la table d’à côté,

La  famille canarienne s’est regroupée,

Débute un concert de guitares pour jouer,

Pour  chanter  leurs  mélodies   folkloriques :

.

Trois mondes, au même moment, se sont côtoyés,

Le nôtre des  randonneurs et qui suent sang et eau ;

Celui des touristes friqués, qui se laissent promener ;

Celui d’autochtones, vivant leur vie d’us et coutumes.

.

.

Extension

.

Durant la pause déjeuner,

Trois mondes se sont côtoyés

Au même moment :

Le nôtre …   celui des randonneurs

Qui suent sang et eau pour y parvenir

En toute autonomie.

.

Celui des touristes friqués, voire pressés,

Se laissant promener comme des moutons,

Et celui des autochtones qui vivent leurs vies

En famille, en respectant leur us et coutumes !

.

Marcheurs, groupes, familles, au même endroit,

Se côtoient, chacun suivant son désir dans sa voie

Utilisant divers moyens pour divers programmes.

.

 Un sentier de randonnée, bien fléché, au cœur même du parc national,

Quoi de mieux pour passer une longue journée en étant bien rassuré :

Ça monte, descend tout le temps, rien n’est plat,

Mis à part la Laguna de sable au milieu du parc

Où l’on a vu  plein de touristes, arrivant par 4X4,

Et traversant la lagune, équipés de simples savates

Nous avons piqueniqué, au son des guitares et des chants des voisins,

Et sommes repartis, l’estomac plein, le cœur léger, sur notre chemin !

.

Laguna Grande serait un cœur au milieu d’un cœur :

Le grand cœur de La Gomera est un immense cratère,

Verdoyant de partout avec un petit désert de sable sec

En plein milieu : comme sorte de curiosité géologique.

.

Chose moins étrange mais tout de même surprenant,

Un café restaurant y attenant, avec tables  et parasols.

 Comment, pourquoi du sable a-t-il été transporté  ici :

 En réalité ,non juste un mélange de terre et de cendre.

.

Nous avons pique-niqué là en profitant de l’ambiance

On aurait pu se croire n’importe où : en autre réalité !

.

.

153 – Calligramme

.

Une randonnée,

Ce n’est pas mettre,

Un pied devant l’autre

Et puis recommencer,

C’est aussi,  regarder,

Tout  autour  de soi,

Ce qu’il y a  à  voir,

Pour créer l’émoi.

Ici  nous  visons,

D’ile, son centre,

Son cratère devenu

Comme  une  lagune,

Où, nous avons observé

Trois sortes comportements.

Le nôtre, randonneurs étrangers,

Locaux : pique-niquant, en familles,

Touristes : acheminés en tous-terrains !

Du parc,    R  Centre de Garajonay, Parajito :

Notre point de   A   départ est souvent le même,

Tout près du point    N   culminant de La Gomera !

Nous faisons première   D   halte au sommet de l’ile

À quinze cent mètres d’où   O    on peut bénéficier,

À la fois  ruines funéraires   N        des Guanches,

Et du panorama, des plus  N    complets de l’ile

Et des iles de La Palma    É      Hiéro, Tenerife.

Des moments culturels   E   tout aussi poétiques

Immortalisés par des      *    photos en salves, hop,

L’on reprend le sentier    L    vers  La Laguna Grande,

Un centre récréatif où      A   il y a des chemins, parking,

Un four pour barbecue    G     un restaurant, aire de jeux.

Durant notre déjeuner   U    de casse-croûte lors pic-nic,

On voit arriver dizaine   N     de gros 4X4, tous-terrains

Déversant chacun ses    A     huit touristes allemands,

En tenue légère avec    *    des espadrilles, au pied.

Un des chauffeurs,     G    le chef ou présupposé,

Leur fera un topo      R    culturel sur endroit

Direction le restau   A   rant pour un café,

Ou bière ou jus ou    N   gâteau ou glace.

Ils refluent tous, en   D      file indienne,

Sans mettre un pied   E     dans le Parc,

  Rejoignant véhicule,     *    peur de rater.

Tandis qu’autour de la    L      table d’à côté,

La  famille canarienne     A      s’est regroupée,

Débute un concert de      *     guitares, pour jouer,

Pour chanter, leurs        G        mélodies   folkloriques.

Trois mondes au         O       même moment se sont côtoyés,

Le nôtre des             M       randonneurs et qui suent sang et eau ;

Celui des             E          touristes, friqués, qui se laissent promener ;

Celui               R          d’autochtones, vivant leur vie d’us et coutumes !

A            ……………………………………………

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

153 4

.

Évocation 

.

D’extérieur, statue en majesté,

Randonneur avec un sac à dos

Et d’intérieur, sentier  en forêt,

Quelque peu sinueux, il est vrai !

.

Ici, le sentier est tracé avec ses méandres

qui nous mène à un sommet, éperon rocheux

et il est bien balisé, on ne peut guère se tromper

tant et si bien que la forme converge avec le fond.

.

A La Gomera, un tel sentier

Sur terrain plat, faut pas en rêver

Ça monte et ça descend  tout le temps,

Pour randonner,  sauf à cet endroit.

.

Symbolique 

 .

La signalisation

Des chemins pédestres

Marquage  des  sentiers

Par le moyen de signalisations

Se suivant, à une certaine distance,

Et d’indications de direction (fléchage)

D’indication de distance, durée du trajet.

Et cette signalisation permet au voyageur,

De mieux s’orienter et suivre des itinéraires,

Lui évitant ainsi de se perdre ou d’emprunter

Des itinéraires, jugés parfois très dangereux !

Wikipedia /Signalisation.sentiers randonnées

.

Descriptif

 

153 – Randonnée Laguna Grande La Gomera

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  rando

Forme courbe   /  Rimes libres   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : sentier / Symbole de fond : randonnée

.

.

Fond

.

Évocation 

.

153 6

.

A La Goméra, un tel sentier

Sur terrain plat, faut pas en rêver

Ça monte et ça descend tout le temps

Pour randonner, sauf à cet endroit.

.

Symbolique 

.

Pourquoi randonner ?

Une question, de nombreuses réponses.

Certaines personnes vous ont déjà

Probablement  posé  la  question

Celles qui ne comprennent pas

.

Pourquoi vous faites autant d’efforts,

Parfois sous le mauvais temps,

Parfois avec un sac lourd,

Pourquoi vous dormez

.

Dans une tente, avez  des  ampoules,

Vous êtes mangé par moustiques

Surtout pourquoi après tout ça

Vous rentrez avec le sourire !

Et lors ceux qui ne vous ont pas posé

.

La question, ne comprendraient

Pas votre plaisir de randonner

Et doivent simplement penser

Que vous n’avez pas toute votre tête.

Randonner-malin.com/pourquoi-randonnez-vous

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On trouve des sentiers bien balisés,

D’autres qui laissent un peu à désirer

Ou les marquages seront mal placés :

Une carte bien détaillée, une boussole

Sont utiles, parfois, lors randonnée.

En montagne si vous vous égarer

Ou vous vous tromper de vallée

Vous perdrez la demi-journée

À vous retrouver, terminer.

Vous vous en souviendrez.

 .

.

Notre randonnée à La Gomera

.

Scénario

.

La Laguna grande : une clairière en plein milieu d’une forêt dense,

avec des tables pour manger, jeux pour enfants dont cheval de bois,

et nous repartons dans l’épaisse forêt empruntant un petit sentier !

.

Visuels et textuels >> 

152 – Faux départ, ennui mécanique, vent nord

Visuels et textuels  >> 

.

Quelques… vrais  ennuis,

Quelques empêchements,

Sur notre …  petit voilier :

Il y en a et plutôt souvent !

Arrive que ce soit,  des fois,

Électronique ou mécanique

Aussi vent ou allure vélique,

Quand les voiles se coincent.

.

On peut y passer… une heure

Sinon deux, trois,  voire plus,

Pour simple, bête,  broutille :

Par exemple, filtre, ou vanne,

Qui se refusent à fonctionner.

Si vent n’est pas bien orienté

L’on avance de travers, en cap.

.

Si la voilure sera trop mal adaptée,

Trois fois la distance,  dès lors on se tape.

Notre bateau représente une vraie valeur sûre,

C’est d’accord, encore que … pour bien naviguer,

Il faudra prendre, avant tout la mesure  du temps,

La météo s’il y a une tempête comme d’état de l’eau.

.

Sinon très loin d’être confort, si, trop vite, on sort,

Vite on rentrerait se mettre à l’abri, à bon  port.

Je crois bien que ce sera le cas au-jour-d’hui,

Tant debout, à six heures pour départ à sept

Jusque onze heures  l’on  aura tenté

Dernière chance  pour naviguer,

De  La  Gomera   à  La  Palma !

.

Retour vent  arrière  au  port,

Par suite  de vent fort  du nord,

Panne  refroidissement  moteur.

L’on ressemblerait un objet flottant

Quatre heures, pour aller, vers l’avant,

Mais  seulement deux  à revenir  au port,

La messe est dite car ce n’est pas notre jour,

On aura fait un vrai bide pour ne pas dire four.

.

En dépités, l’on reprendra notre place au ponton,

On déjeune, on répare et on se balade  dans la ville,

Et pour s’en remettre, s’offre une  bière, en terrasse,

Pour notre départ, programmé,  demain  dix heures.

Le diagnostic du manque de refroidissement moteur

Nous avait déjà orientés vers  probable prise d’air,

Que nous avons réparé puis testé et puis retesté,

Ça recommence : il y a rien à comprendre.

.

C’est alors en démontant le circuit d’eau,

Qu’on trouve bout d’ailette en la pompe,

Changée pourtant, il y a peu longtemps :

On teste et voilà que, ça ne chauffe plus,

Ou plutôt moteur refroidit normalement.

.

.

Extension

.

Demain, si la météo le permet,

Nous tenterons à nouveau notre chance

La tempête est annoncée pour le week-end,

Et ce sera donc notre dernière chance

Avant d’être obligé d’attendre

Encore un jour ou deux,

Au calme, au port !

En navigation en voilier :

L’état de la mer vous commande.

.

Au ponton, dans la marina : c’est simple de réparer la mécanique,

Mais pour tester une pompe à eau défectueuse, il faut bien sortir,

Car le refroidissement moteur ne se teste bien  qu’en navigation

Et voilà, que le moteur chauffe, que le voyant se met au rouge.

Il faut revenir, changer une pièce, repartir, croiser les doigts,

En espérant que la panne de ce circuit vienne bien de cela !

Journée gâchée, l’on compense par une bière, en terrasse.

Demain  est  un autre jour, sécurité moteur, avant tout :

Qui n’a jamais eu de problème de ce genre sur voiler ?

.

Une panne moteur n’est jamais anodine en pleine mer

Certes on peut se servir des voiles quand il y a du vent,

Quand il n’y a pas, attendre patiemment qu’il revienne

Mais pour rentrer dans une marina, ce serait du sport.

.

Ce n’est pas tant le moteur, en lui-même, à incriminer,

Que son circuit de refroidissement, sans doute bouché,

Après inspection, ce sera une ailette de la pompe à eau

Nous n’en avons pas de rechange, alors retour au port.

.

Ce n’est pas faute d’entretien, le capitaine y veille bien,

Installation date de vingt ans, elle s’use, dysfonctionne.

Je me dis que n’étant, en rien, compétent en la matière

Il vaut mieux que je ne m’aventure seul, hors frontière.

.

.

Épilogue   

 .

En haute mer, sur un voilier, il est rare :

Voiles se déchirent  et  moteur, en pétard,

Toutefois vaut mieux maitriser mécanique,

Pour se sortir de toutes situations critiques.

***

Telles que : pétole molle et  plus aucun vent

On pourra dériver avec la force du courant

Ou croisement d’un bateau, en gisement,

Sans pouvoir l’éviter, danger abordage.

***

Ici, en notre cas, c’est l’échappement,

Qui ne dégorge plus d’eau, surchauffe,

Et finit en sécurité, par caler le moteur,

On ne peut compter dessus dans un port.

***

Faut changer échappement et collecteur,

Autant dire une grande partie du moteur :

Il a trente ans, et  bien que  bien entretenu,

Il devient à bout de souffle : services rendus.

***

Au final, on a aura pu trouver l’intrus, réparer

Mais le problème risque bien de se renouveler

Croisons les doigts  et  espérons qu’il tiendra,

Dieu merci le capitaine est bon mécanicien.

.

.

152 – Calligramme

.

Quelques… vrais  ennuis,

Quelques empêchements,

Sur notre …  petit voilier :

Il y en a et plutôt souvent !

Arrive que ce soit,  des fois,

Électronique ou mécanique

Aussi vent ou allure vélique,

Quand les voiles se coincent.

On peut y passer… une heure

Sinon deux, trois,  voire plus,

Pour simple, bête,  broutille :

Par exemple, filtre, ou vanne,

Qui se refusent à fonctionner.

Si vent n’est pas bien orienté

L’on avance de travers, en cap.

.

Si la voilure sera trop mal adaptée,

Trois fois la distance,  F      dès lors on se tape.

Notre bateau représente  A     une vraie valeur sûre,

C’est d’accord, encore que    U          pour bien naviguer,

Il faudra prendre, avant tout  X          la mesure  du temps,

La météo s’il y a une tempête     *           comme d’état de l’eau

Sinon très loin d’être confort      D              si, trop vite, on sort,

Vite on rentrerait se mettre        É              à l’abri, à bon  port.

Je crois bien que ce sera le        P               cas au-jour-d’hui,

Tant debout, à six heures        A            pour départ à sept

Jusque onze heures        R        l’on  aura tenté

Dernière chance       T   pour naviguer,

De   La   Gomera   à   La   Palma !

.

Retour vent  arri    E    ère  au  port,

Par suite  de vent    N    fort  du nord,

Panne  refroidisse    N    ment  moteur.

L’on ressemblerait    U  un objet flottant

Quatre heures, pour    I   aller, vers l’avant,

Mais seulement deux    *    à revenir   au port,

La messe est dite car ce    M    n’est pas notre jour,

On aura fait un vrai bide     É     pour ne pas dire four.

En dépités, l’on reprendra      C       notre place au ponton,

On déjeune, on répare et on    A        se balade  dans  la ville,

Et pour s’en remettre, s’offre   N        une  bière,  en  terrasse,

Pour notre départ program     I        mer  demain  dix heures.

Le diagnostic du manque     Q   de refroidissement moteur

Nous avait déjà orientés    U   vers  probable prise d’air,

Que nous avons réparé  E  puis testé et puis retesté,

Ça recommence : il y a rien à comprendre.

V  E  N   T

C’est alors en démontant le circuit d’eau,

Qu’on trouve bout d’ailette en la pompe,

Changée pourtant, il y a peu longtemps :

On teste et voilà que, ça ne chauffe plus,

Ou plutôt moteur refroidit normalement.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

152 4

.

Évocation 

.

Une silhouette d’homme debout

Ou une colonne d’une rambarde

Ou une bouteille d’eau minérale

Ou alors une lampe à pétrole ?

.

Une lampe pour la forme ; personne, le fond,

on a besoin des deux pour ennuis mécaniques,

une certaine convergence se serait établie ainsi.

.

Si l’on a un ennui mécanique, en mer,

Pour bien se pencher  sur le problème,

 Il faut d’abord une lampe éclairante,

Il faudra aussi une personne avisée.

 .

 Symbolique 

 .

Lampe est un point

De lumière en l’obscurité.

Et par analogie, elle symbolise

L’entendement en confusion mentale,

Révélation d’un savoir enfoui ou caché.

L’expression «Éclairer sa lanterne»,

Signifiant clarifier quelque chose,

Exprime bien cette notion

D’un savoir dévoilé.

Modifié : 1001 symboles

.

Descriptif

 

152 – Faux départ, ennui mécanique, vent

Alignement  central / Titre droit / Thème  croisière

Forme ronde / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : éclairage

.

.

Fond

.

Évocation

.

152 6

.

 

Si l’on a un ennui mécanique, en mer,

 Il faut bien un homme avisé

Et pour bien se pencher sur le problème,

 D’une lampe bien éclairante.

 .

 Symbolique 

 .

La lampe

Est un symbole

De connaissance

Et d’intelligence, celle qui

Éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

.

La lanterne contient la lumière

Individuelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide  et guide les autres.

Si  nous  rêvons  d’une  lanterne,

Elle   représente   l’intelligence

Lumineuse d’une personne.

Bien avisée qui éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Une mécanique

Se doit de fonctionner

Comme une horloge réglée

Et ne pas vous laisser en panne

Au plus mauvais, dangereux moment.

Un moteur qui démarre, cahote, s’arrête,

De manière aléatoire n’est pas sécurisant.

Or le nôtre ne l’était pas,  ne l’était plus,

Et l’on ne pouvait pas compter sur lui

Quelque chose ne tournait pas rond

Comme une ampoule qui faiblit,

Qui clignote, et puis s’éteint.

.

.

 Notre moteur sur notre voilier

.

Scénario

.

Nous quittons San Sebastian, avec un vent étant déjà fort bien établi,

en mer vers le nord, ennuis de refroidissement moteur surviennent,

et nous force à faire demi-tour : un pot en ville nous en remettra !

 .

Visuels et textuels  >>

151 – Soirée bateau avec voisins belges-espagnols

Visuels et textuels  >> 

.

Toute soirée bateau,

Est un  beau moment,

Quand tous les convives,

S’entendent, de voix vives :

Ici, ils sont belges, d’origine,

Émigrés,  à Ibiza,  en Espagne.

.

Ils ont tout vendu pour retraite,

Pour aller vivre  sur leur voilier,

C’est leur rêve, et, bien maturé,

Lors caressé depuis trente ans,

Et qu’ils réalisent maintenant

En prenant tout leur…temps.

.

Au menu de l’apéro : des tartines toastés,

 Avec des olives, des chips, du jambon bateau,

Et que nous sommes fiers de pouvoir faire goûter

En boisson, du rhum canarien ou du coca bien frais

Avec une tranche de citron et quelques cubes de glace.

.

Au premier verre, nous parlerons aménagement capote,

Au second de nos enfants, puis nos professions diverses,

Au troisième, diverses danses,  allant du rock à la salsa,

Pour finir sur la magie tango, qu’ils aimeraient danser.

.

Tant et si bien, qu’à  minuit, nous avons jeté l’éponge,

Afin de revenir  au bateau  et manger   notre     diner,

Diner fort bon au demeurant avant de nous coucher.

.

Couché, je me  suis  dit  que  l’on aurait pu être eux,

Sauf qu’on ne parvient pas  à se décider  à traverser

L’Atlantique, pour aller  en Argentine, ou, Antilles :

Pour  tout laisser, derrière nous, rien que naviguer.

.

Voilà bien des gens conviviaux et qui ont travaillé

Toute leur vie, sans chercher, à frimer, en voilier,

Et le hasard aura voulu que nous soyons voisins.

 .

Le hasard suscite  rencontres  impromptues

Nous éloignant de tous chemins battus,

De rêve de continentaux terriens

Préférant l’avion au voilier

Pour voyager léger.

.

.

Extension

.

Un couple de belges, ayant émigré en Espagne, aux Baléares,

Nous a fait part de toutes leurs gratitudes et leurs vicissitudes,

Dans leurs vies de bohème et jusqu’à ce point des plus extrêmes,

De tout vendre, maison, commerce, et naviguer comme  retraités.

Nous n’avons pas fait un tel saut de tout larguer pour s’aventurer.

Le regretteront-ils un jour, nul ne sait, seul l’avenir nous les dira :

Nous avons parlé de capote bateau avec eux non pas de capoter.

.

Curieusement, aux Canaries, nous avons rencontré

Plus d’étrangers que résidents locaux sur les pontons,

Cela n’a rien d’étrange sur quelques pontons visiteurs !

.

On y trouve  un peu de tout : des égarés, des vacanciers,

Des baroudeurs, des travailleurs, des coursiers des mers

Mais qu’importe : provenances, motivations, catégories,

.

L’essentiel est de confronter, conforter, nos expériences

C’est bien le cas en cette soirée avec nos voisins belges,

Qui nous ont accueillis, nourris en racontant leur vie.

.

.

151 – Calligramme

 .

Toute soirée bateau,

Est un beau moment,

Quand tous les convives,

S’entendent, de voix vives.

Ici, ils sont belges, d’origine,

Émigrés,  à Ibiza,  en Espagne.

Ils ont tout vendu pour retraite,

Pour aller vivre  sur leur voilier.

C’est leur rêve, et, bien maturé,

Lors caressé depuis trente ans,

Et qu’ils réalisent maintenant

En prenant tout leur…temps.

.

Au menu de l’apéro : des tartines toastés,

 Avec des olives, des chips, du jambon bateau,

Et que nous sommes fiers de pouvoir faire goûter

En boisson, du rhum canarien ou du coca bien frais

Avec une tranche de citron et quelques cubes de glace.

.

Au premier verre, nous parlerons aménagement capote,

Second de nos enfants puis S    V  nos professions diverses,

Troisième diverses danses  O          allant du rock à la salsa,

   Pour finir sur belle  magie   I              I   tango qu’ils aiment danser.

Tant et si bien qu’à minuit  R                S    nous avons jeté l’éponge,

Afin de revenir au bateau et É                 I       manger   notre     diner,

Diner fort bon au demeurant E                 N       avant  de  nous coucher.

Couché, je me  suis  dit  que   *                  S        l’on aurait pu être eux,

Sauf qu’on ne parvient pas    B                 *        à se décider à traverser

L’Atlantique, pour aller  en  A              B      Argentine, ou, Antilles :

Pour  tout laisser, derrière  T           E     nous, rien que naviguer.

Voilà bien des gens convi  E        L   viaux et qui ont travaillé

Toute leur vie sans cher  A    G  cher à frimer, en voilier,

 Et le hasard aura voulu U E que nous soyons voisins.

S

Le hasard suscite  rencontres  impromptues

Nous éloignant de tous chemins battus,

De rêve de continentaux terriens

Préférant l’avion au voilier

Pour voyager léger.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

151 4

.

Évocation

.

On y voit un vase pour des fleurs

Ou un gant moufle pour une main

Ou flacon de parfum avec bouchon

Voire une ampoule électrique ?

.

Une soirée demande à être arrosée

tout autant éclairée par ampoules,

et celle-ci bien ronde et en couleur,

donne, à elle seule, un air de fête.

.

Une ampoule électrique

Telle qu’on l’a utilisé le plus souvent :

Ces lampes à incandescence

Sont remplacés par des ampoules à leds.

.

Symbolique

 .

EUREKA !

Ampoule, est symbole

De l’idée qui jaillit sans qu’on l’ait

Vraiment ou très longtemps, recherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse, sérendipité

Toujours est-il qu’il s’agisse d’une lampe à huile

À pétrole ou d’une lampe moderne, électrique,

Elle symbolise l’énergie que nous contrôlons,

Bien plus encore celle que nous maîtrisons.

.

Dans la bande dessinée, dessin animé,

L’apparition d’une idée est souvent

Représentée par la petite lampe

À incandescence qui s’allume

Au-dessus tête personnage.

.

.

Descriptif

 

151 – Soirée bateau, voisins belges

Alignement  central / Titre analogue / Thème  repas

Forme ronde / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : ampoule / Symbole de fond : électrique

.

.

Fond

.

Evocation

.151 6

.

On y voit un vase pour des fleurs

Ou un gant moufle pour une main

Ou flacon de parfum avec bouchon

Voire une ampoule électrique ?

.

Symbolique 

.

L’ampoule

 Élec-tri-que

Est le symbole,

Sinon l’archétype

De l’innovation.

.

Elle a permis à l’homme

De  se libérer  du joug  de  la

Lumière naturelle pour imprimer

Son propre rythme à toutes activités,

Ouvrant la voie au formidable progrès,

Tant sur le plan de la liberté individuelle

Que sur plan  productivité industrielle.

.

Lumière électrique est probablement

La marque la plus visible du génie

Humain lors on observe la Terre

Depuis les hauteurs de l’espace.

library.e.abb.com/public/FRA72dpi

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Convivialité, convive,

Il faut bien qu’on vive,

Ensemble, en fraternité

Buvant du vin partagé,

Et pas que de l’eau vive

Rien de bon à manger.

Faut égayer le propos

D’humour suranné,

En   atmosphère,

Pleine    gaieté

Pour  sentir

Le temps

Passer

Vite

V

.

Boire, manger

.

Scénario

.

Ici, nous avons fait connaissance avec des voisins de ponton, belges

qui nous ont invité à prendre l’apéritif convivial comme il se doit,

suivi par une assiette de poisson, daurade, avec petits légumes.

.

Visuels et textuels  >> 

150 – Randonnée Allogera, Taza, Epina, et retour

Visuels et textuels >>

.

Avant de quitter l’ile de La Gomera,

Je m’attendais à village exceptionnel.

Village, finalement, comme les autres,

Point de fantaisie foin de plaisanterie,

Pas compliqué  d’enfiler trois vallons.

.

Le premier  nous plonge vers la mer,

Le second  nous longe la palmeraie,

Le dernier les prolonge, au retour,

Rien de plus  simple  et pourtant,

On s’est trompé  et on en a bavé.

.

Au village Taza,  après le picnic,

On s’est engagé sur fausse piste :

Il a fallu, un peu,  qu’on  persiste,

Pour rejoindre  le  village d’Épina.

 .

Nous avons  gouté des grappes de raisins,

Sans cela : demi-tour  au fond  d’un ravin

Pour revenir, et, à pas d’heure, à Allogera !

.

Je m’en suis  bien remis,  en mettant un pied

Devant l’autre, en profitant paysage, alentour :

Mariage étroit entre la terre et la pente, partout

Jusqu’à des hauteurs abruptes et infranchissables.

.

Et une mer bien étale, bien qu’un peu moutonneuse

Nous laissant entrevoir contours de l’Ile La Gomera :

D’un côté, et du sommet du Teidé, de l’Ile de Tenerife,

De l’autre, grâce à un ciel pur et sans le moindre nuage.

.

Arrivés au village de Taza ;  à mi-hauteur et mi-parcours,

Un creux  dans l’estomac, suggèrerait une pause déjeuner,

Sous trois palmiers  qui nous offrent leur ombre, fraicheur,

Salades de légumes avec assortiment fruits comme il se doit.

.

On repart et choses vont de travers et l’on s’enfile en un ravin,

Le long d’étroit  sentier qu’on espère déboucher sur une piste

Or de piste, hélas, point, lors parvenu, au fin fond d’un ravin.

.

Faut-il faire demi-tour ou allons-nous  grimper la montagne

Pour aller où : et après conciliabule décidons tenter le coup

L’aventure, c’est l’aventure, ici l’on a été, plutôt, bien servi

Questions : chercher, marcher,   persévérer,  s’accrocher.

.

En grimpant en aveugle, l’on finit par voir une piste,

Qui rejoint un village et dont on ignorait le nom :

Était-il, ou non, sur, ou à l’opposé, du circuit !

.

Une piste grimpe doucettement vers village

Offre pieds de vignes plein raisins noirs,

Goût muscat. On en vole, en raffole,

Il a comme un goût du paradis

Du vin après enfer ravin.

.

.

Extension

 .

La suite est classique,

Mis à part l’échange avec

Un villageois, nous ayant vu

Monter le ravin, nous félicitant

Pour notre courage et ténacité

Apparemment, et, selon lui,

Nous sommes bien les seuls

À avoir utilisé ce sentier

Depuis des lustres.

.

Une belle randonnée, belle journée, et pour partie en bord de mer

Qu’est-ce que l’on peut, de mieux, espérer,

Après une tempête au dans notre marina,

Et avant de quitter cette ile de La Gomera,

Qui nous a tant charmé paysage contrasté.

Bien que voilà, on a quand même failli se perdre dans sa montée !

.

Sans aucun doute, une rando des plus diversifiées

Question paysages : mer, campagne, et montagne.

.

Une simple erreur de choix à un embranchement,

Nous voilà enfilant un ravin sans un seul chemin !

.

Deux solutions : faire demi-tour  et puis reprendre,

Ou grimper le ravin pentu à travers les broussailles.

.

En sortant du ravin, quelle ne fut pas notre surprise,

De tomber sur une vigne dont grappes étaient mures

.

Non loin, un village avec quelques maisons, habitants

Nous voilà rassurés car nous sommes presque arrivés !

.

.

150 – Calligramme

.

Avant de quitter l’ile de La Gomera,

Je m’attendais à village exceptionnel.

Village, finalement, comme les autres,

Point de fantaisie foin de plaisanterie,

Pas compliqué  d’enfiler  trois vallons.

Le premier *  nous plonge vers la mer,

Le second  R  nous longe la palmeraie,

Le dernier   A   les prolonge au retour.

Rien de plus    N    simple et pourtant,

On s’est trompé    D     et on en a bavé.

Au village Taza,     O     après le picnic,

On s’est engagé      N    sur fausse piste.

Il a fallu un peu    N        qu’on persiste,

Pour rejoindre    É      le village d’Épina.

Nous avons    E gouté grappes de raisins,

Sans cela * demi-tour  au fond  d’un ravin

Pour revenir, et à pas d’heure, à Allogera. !

.

Je m’en suis bien remis,  en mettant un pied

Devant l’autre, en profitant paysage, alentour.

Mariage étroit entre la terre et la pente, partout

Jusqu’à des hauteurs abruptes et infranchissables

Et une mer bien étale bien  qu’un peu moutonneuse

Nous laissant entrevoir   contours  de l’Ile La Gomera,

D’un côté, et du sommet  du  Teidé, de l’Ile  de Tenerife,

De l’autre, grâce  à  un  ciel  pur et sans le moindre nuage.

.

Arrivés au village de Taza  *  à  mi-hau    T   teur et mi-parcours,

Un creux dans l’estomac    A   suggèrerait    A      une pause déjeuner,

Sous trois palmiers  qui      L    nous offrent   Z    leur ombre, fraicheur,

Salades de légumes avec     L      assortiment   A   fruits comme il se doit.

On repart et choses vont     O       de travers et   *    l’on s’enfile en un ravin,

Le long d’étroit  sentier       G     qu’on espère   E    déboucher sur une piste

Or de piste hélas point       E    lors parvenu    P      au fin fond d’un ravin.

Faut-il faire demi-tour     R     allons-nous   I       grimper la montagne

Pour aller où : et après   A  conciliabule  N  décidons tenter le coup

L’aventure c’est l’aventure et l’on a   A   été, plutôt, bien servi

Questions : chercher, marcher,   persévérer,  s’accrocher.

.

En grimpant en aveugle, l’on finit par voir une piste,

Qui rejoint un village et dont on ignorait le nom :

Était-il, ou non, sur, ou à l’opposé, du circuit !

Une piste grimpe doucettement vers village

Offre pieds de vignes plein raisins noirs,

Goût muscat. On en vole, en raffole,

Il a comme un goût du paradis

Du vin après enfer ravin.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

150 4

.

Évocation 

.

On y voit un vase pour des fleurs

Ou un gant moufle pour une main

Ou fruit de sa propre imagination

Du genre ampoule électrique ?

Belle ampoule rondelette, à filament,

mais qui éclaire le sujet, sans le traiter,

tant et si bien que ce n’est pas convergent

.

Une ampoule électrique

Telle qu’on l’a utilisé le plus souvent :

Les lampes à incandescence

Sont remplacés par ampoules à leds !

 .

Symbolique 

 .

L’ampoule

 Élec-tri-que

Est le symbole,

Sinon l’archétype

De l’innovation.

.

Elle a permis à l’homme

De  se libérer  du joug  de  la

Lumière naturelle pour imprimer

Son propre rythme à toutes activités,

Ouvrant la voie au formidable progrès,

Tant sur le plan de la liberté individuelle

Que sur plan  productivité industrielle.

.

Lumière électrique est probablement

La marque la plus visible du génie

Humain lors on observe la Terre

Depuis les hauteurs de l’espace.

library.e.abb.com/public/FRA72dpi

.

Descriptif

 

150 – Randonnée d’Allogera à Taza, Epina

Alignement  central / Titre dédoublé /Thème  rando

Forme courbe  /  Rimes libres  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : ampoule / Symbole de fond : électrique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 .

Une ampoule électrique

Telle qu’on l’a utilisé le plus souvent :

Les lampes à incandescence

Sont remplacés par ampoules à leds !

 .

Symbolique 

 .

EUREKA !

Ampoule, est symbole

De l’idée qui jaillit sans qu’on l’ait

Vraiment ou très longtemps, recherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse, sérendipité.

.

Toujours est-il qu’il s’agisse d’une lampe à huile

À pétrole ou d’une lampe moderne, électrique,

Elle symbolise l’énergie que nous contrôlons,

Bien plus encore celle que nous maîtrisons.

.

Dans la bande dessinée, dessin animé,

L’apparition d’une idée est souvent

Représentée par la petite lampe

À incandescence qui s’allume

Au-dessus tête personnage.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand on parvient, par mégarde ou par erreur

À s’égarer dans le fond d’une vallée sauvage

Il nous faut quelque lumière pour trouver

Comment poursuivre, s’en sortir sans

Être contraints à faire demi-tour.

.

Ce n’est pas simplement ici que

La végétation devient très dense

Mais le terrain monte vers village

Qui nous parait, d’en bas, inaccessible

Et pourtant, un simple sentier de chasseur

Nous suffira pour sortir comme en vainqueur !

 .

.

 Randonnée vallée de la Gomera

.

Scénario

.

On descend d’Allojera par escaliers vers mer qu’on distingue en bas,

un petit village s’est construit sur la rive étroite entre mer et falaise,

regrimpant à l’intérieur, on distingue cultures au-dessous d’Épina.

.

Visuels et textuels >>

149 – Déjeuner au pied de deux palmiers, perchés

Visuels et textuels  >>  

.

En une randonnée

Démarrée à l’envers,

L’on a plus de chances

De se tromper au départ

De chemin  ou de croisée,

Et de ne plus les retrouver,

Suite à erreurs de parcours,

En tout début de randonnée,

Lors commençons à grimper,

À grimper  presque tout droit,

Un sentier,  fait de pierrailles,

Menant à un petit monticule,

Perché à flanc de montagne.

 .

Et lors nous nous sommes réfugiés sous trois palmiers

Trônant là, comme trois égarés, et, parmi des milliers,

Émergeant, comme des piliers, dans le fond de Vallée

Grand Rey Gomera où leur ombre nous a rafraichis.

.

De notre point de vue, le paysage s’étalait partout

Maisons, villages, parsemées à flanc de coteau,

Nous  présentaient  leurs  terrasses  rouges,

Agrémentées des leurs murs multicolores

Et qui se fondaient à même la verdure.

.

Et là, nous y mangeons nos salades,

Et avec de bons légumes, sans pareils,

Réchauffés par chaleur, intense, soleil,

Ça leur donnait un goût moins fade

Nous  y avons passé bonne heure.

.

Assommés par le soleil, épuisés par la grimpée

Commençant à ressembler de plus en plus, escalade,

Tellement les pentes devenaient de plus en plus raides,

Tellement les chemins se perdaient dans roches et murs.

.

Une fois  le repas terminé,  nous redescendons  au village,

En recherchant le sentier longeant le flanc de la montagne

Plutôt que tenter de le trouver, en la grimpant tout droit :

Attention à glissade, mettant sur le dos et tordant le pied,

Nous voilà de retour à village : c’est notre point de départ.

.

Nous interrogeons les gens et nous remettons d’émotions.

Personne ne connaissait ce sentier, nous l’avions imaginé,

Nous descendons, avec la voiture  vers Vallée Grand Rey,

Là, nous découvrons une chapelle, dénommée ermitage,

C’était bon sens point de départ pour notre randonnée,

Or il est quinze heures passés : trop tard pour refaire !

.

Nous faisons contre notre mauvaise fortune bon cœur

Nous nous baignerons sur une plage de sable, tout noir,

En mer chaude idyllique, et voilà que cette seconde pause

Nous plonge en un autre monde, ailleurs sous les cocotiers.

.

.

Extension

.

Notre pique-nique était avec nous,

On avait bien fait  de l’emporter :

C’était pour sûr, bonne décision.

À force de monter  et grimper,

Jusqu’à  n’en plus … pouvoir,

L’on se trouverait… coincés.

Il fallait  nous  trouver,  vite,

Un  coin  d’ombre, agréable,

Tant, là-haut : sous  le  soleil,

Il faisait … trente-cinq degrés.

.

Des palmiers par ci, palmiers par-là : c’est normal aux Canaries,

Même s’ils ne seront pas, le plus souvent, répartis par colonies,

Comme ce sera le cas pour notre pause-déjeuner de rando, ici.

Ils tranchent par un tronc étroit, long, des feuilles, en pétard,

Ils ont un charme, bien à eux, et nous gratifie de leur ombre,

Avant d’abandonner notre rando, pour l’avoir pris à l’envers.

Nous nous consolons par bain chaud en plage de sable noir !

.

Non seulement on aura pris le chemin

Rando à l’envers, en plus on a grimpé,

Trop haut, jusqu’à être devant falaise :

.

Les erreurs  de parcours  en randonnée

Sont plutôt rares, et voire  accidentelles,

En général nous les préparons assez bien.

.

Nous avions  oublié  notre carte  au  bateau,

Chose visiblement à ne pas faire, hasardeuse,

Et nous nous sommes fiés à une seule pancarte

.

Mais  notre moral, pour autant, n’a pas été atteint,

Nous avions toute la journée et il faisait beau temps,

C’est pourquoi nous avons pu nous baigner à la soirée.

.

.

Épilogue  

.

Quel rapport entre parfum et déjeuner :

 Aucun, si ce n’est l’odeur d’un bon pain,

D’un bon beurre, pâté, à étaler dessus.

 

***

 

Après quelques heures de randonnée,

Appétit réveille l’estomac vide de rien,

Arbres se font rares,  ombres aperçues.

 

***

 

L’air est très sec et le soleil, très chaud,

Abri palmier est tout  ce qu’il nous faut,

Bien perché,  l’on verra tout,  de là-haut.

 

***

 

Quoi de plus naturel et de plus commun

Qu’un pic-nic en pleine nature sauvage

Si ce n’est pure communion avec elle.

 

***

 

Ne me souviens de ce que j’ai mangé,

Qu’atmosphère belle journée… d’été,

Et de la plénitude du temps  arrêté.

 

***

 

Derrière, tout autour, la montagne

Devant, jusqu’à  l’horizon : la mer,

Un paysage de rêve et de mystère.

.

.

149 – Calligramme

.

En une      D  randonnée

Démarrée   É    à l’envers,

L’on a plus   J   de chances

Se tromper   E     au départ

De chemin,    U    de croisée,

Et ne plus les  N     retrouver,

Suite erreurs   E       parcours,

En tout début  R    randonnée,

Lors commençons   à grimper.

À grimper  presque tout droit,

Un sentier,  fait de pierrailles,

Menant à un petit monticule,

Perché à flanc de montagne.

P  E  R  C  H  É  S

Et lors nous nous sommes réfugiés sous trois palmiers

Trônant là, comme trois égarés, et, parmi des milliers,

Émergeant, comme  des piliers, dans le fond de Vallée

Grand Rey Gomera, où leur ombre nous a rafraichis.

De notre point de vue, le paysage s’étalait partout,

Maisons, villages, parsemées à flanc de coteau,

Nous présentaient  leurs terrasses  rouges,

Agrémentées par des murs multicolores

.

Qui se fondaient dans la verdure.

Et là, nous y mangeons nos salades,

Et avec de bons légumes, sans pareils.

Réchauffés par chaleur intense soleil

Ça leur donne un goût moins fade

Nous avons passé bonne heure,

.

Assommés par le soleil, épuisés par la grimpée

Commençant à ressembler de plus en plus, escalade,

Tellement les pentes devenaient de plus en plus raides,

Et tellement les chemins se perdaient  en roches et murs.

Une fois le repas terminé, nous redes   A  cendons  au village,

En recherchant le sentier longeant   U  le flanc de la montagne

Plutôt que tenter de le trouver     *     en la grimpant tout droit.

Attention à glissade mettant     P    sur le dos et tordant le pied.

Nous voilà retour au village      I      c’est notre point de départ !

Nous interrogeons les gens et    E    nous remettons d’émotions.

Là, personne ne connaissait ce    D    sentier, on l’avait imaginé.

Nous descendons, avec la voiture    *       vers Vallée Grand Rey,

Et nous découvrons une chapelle,      P     dénommée ermitage,

C’était point de départ, bon sens pour    A      notre randonnée,

Or il est quinze heures passés : trop tard     L        pour refaire !

Nous ferons, contre notre mauvaise fortune      M       bon cœur

Et nous nous baignerons sur des plages de sable      I            noir

En une mer chaude idyllique, c’est ainsi que seconde   E    pause.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

149 4

.

Évocation 

.

Forme d’instrument de musique

Une tourelle   avec   sa cardinale,

Ou encore un flacon de parfum,

Exhalant odeur randonnée.

.

Beau flacon et fermé par beau bouchon,

convenant parfaitement à un bon parfum,

mais rien à voir avec déjeuner sous palmier.

.

Qu’y aurait-il de commun entre randonnée 

Et un flacon de parfum ?

Il n’y a rien en apparence quoiqu’en réalité,

L’odeur de rando demeure.

.

Symbolique

.

Un parfum

Est une odeur

Ou plus souvent

Une composition odorante

Plus ou moins persistante,

Naturellement émise par

Une plante,   un animal,

Un champignon, ou un

Environnement.

Dans la nature,

.

Les parfums sont souvent

Des    messages   chimiques

Et biochimiques, notamment

 Phéromones, phytohormones.

Wikipédia : parfum

.

.

Descriptif

 .

149 – Déjeuner, perchés au pied de palmier

Alignement  central / Titre serpentin /Thème  rando

Forme courbe  /  Rimes libres  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : flacon / Symbole de fond : parfum

.

.

Fond

.

Évocation 

.

149 6

.

Qu’y aurait-il de commun entre randonnée 

Et un flacon de parfum ?

Il n’y a rien en apparence quoiqu’en réalité,

L’odeur de rando demeure.

.

Symbolique 

 .

Un parfum est une odeur

Ou plus souvent une composition

Odorante plus ou moins persistante

Et naturellement émise par une plante,

Un animal, champignon, environnement.

.

Dans  la nature, les parfums  sont souvent

Des messages chimiques, et, biochimiques,

Notamment phéromones, phytohormones.

Modifié, source : Wikipédia.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quel lien entre repas et parfum

Aucun, sinon  l’odeur  des mets,

Que ce soit, melon  ou  jambon,

L’on en respire tous les atomes

Qui en plus nous mettent ou non

En appétit et génèrera les plaisirs

De les manger, que dis-je, déguster,

Qui ne nous laissera pas sur notre faim

Nous permettra de continuer notre chemin.

Marcher le ventre creux est doubler l’épreuve,

Et ne rien boire deviendrait comme de la tripler

 .

.

Un piquenique  sous un palmier

.

Scénario

.

     Des palmiers, il y en a un peu partout sur l’Ile de La Gomera

nous en avons trouvez trois, perchés, pour nous faire de l’ombre,

puis nous sommes allés nous baignés à la plage de Valle Gran Rey.

.

Visuels et textuels  >>  

148 – Fête, randonnée d’Hermigua, à La Gomera

Visuels et textuels >>   

.

Une fête de village assez courante, devient souvent

Un de ses importants évènements  qui comprend

Des stands de jeux, bon nombre de distractions

Chacun demeure particulier par ses traditions.

Tous ont des guirlandes,  longues  et colorées,

En cercle ou carré ; sur  place, sont dressées.

.

Des hauts parleurs diffusent fond d’alertes,

Buvettes  qui déssoiffent, seront ouvertes,

Des barbecues seront de même, installés

Pour vous restaurer, en viandes grillées.

Ne manque plus qu’animateur patenté,

Qui vous entraine  en danse  endiablée.

.

C’est notre jour de chance aujourd’hui,

Nous avons bien choisi  lieu  du  départ

Et d’arrivée d’un circuit  de  randonnée,

Dans un lieu, où  c’est  la  fête au village,

Avec serpentins et musiques   sur  la place,

En la foule des gens avec plein d’animations.

.

Là, nous avons gouté aux produits  du terroir,

Igname, patates, sauce rouge avec viande grillée

Sans parler bière Dorada, bue  comme du petit lait.

Un animateur met en route une sorte de canon à eau

Pointant  sur les  gens, en maillots de bain, ou habillés,

Un jet de mousse en sort comme neige couvrant les gens,

Le tout sur un air de salsa de Cuba, de mambo et de Rio.

.

Les enfants crient, les parents rient, tournent en rond.

L’on dirait que  nombre lichens de la forêt primaire

Les ont, très fortement tachés, avec de la mousse,

Et, nous avons six heures  de marche,   à   faire.

.

La montée reste  assez raide, passée, la porte

Des cascades bondissantes entre les roches,

Chantant mélodie familière, à la dernière,

Qui tombe de deux cent mètres  de haut.

.

Face à un tel spectacle, extraordinaire

En ce cirque  de verdure, à nos pieds,

Pause  de cinq heures  est bienvenue.

.

La fatigue se fait sentir, en sous-bois,

En forêt primaire s’enlacent arbustes

Et troncs, partant dans tous les sens,

Couverts  de  lichens, et de mousses.

.

.

Extensions

 .

Le soleil ne parvient pas à pénétrer

Jusqu’au bas du sol, suite à tohu-bohu

Innommable de végétations luxuriantes.

Le retour est exténuant pour genoux

Avant  de  rejoindre  Hermigua

Où notre voiture nous attend

Mais en  panne de  batterie,

Pour avoir oublié d’éteindre

Les lumières en stationnant au départ.

Poussant dessus, accepte de démarrer,

Sinon pour le coup, vraie galère en vue.

.

Que la fête commence, pour cela balance

Des tonnes de mousse fraîche sur la foule,

Qui, sous ses effets enveloppants, roucoule,

Des airs de ce pays, où l’on siffle le … silvio !

Hermigua s’étale comme trainée de poudre,

Où on sent sous les flonflons de fête, sourdre

Comme une envie folle de s’amuser et à fond,

Alors que, nous, sa montagne, nous grimpons,

Et jusqu’au sommet d’une cascade… sans nom !

.

Fête locale en les iles est dans notre programme

À ne pas rater pour partager la vie des résidents

Et garder le souvenir de rencontres de vrais gens.

.

Il faut dire que, question animation et originalité,

Nous avons été, servi : plongé en bains de mousse,

Pour manger, des plats  du cru, bien croustillants.

.

Ce n’est qu’à regret qu’on a pris sentier randonnée

Changement de décor, une grimpette très abrupt,

Au sommet de laquelle, une cascade, puis un café.

.

.

148 – Calligramme

 .

Une fête de village assez courante, devient souvent

Un de ses importants évènements  qui comprend

Des stands de jeux, bon nombre de distractions

Chacun demeure particulier par ses traditions.

Tous ont des guirlandes,  longues  et  colorées,

En cercle ou carré ; sur  place, sont dressées.

.

Des hauts parleurs diffusent F  fonds alertes,

Buvettes qui déssoiffent   Ê  seront ouvertes.

Des barbecues seront    T  de même installés

Pour vous restaurer,    E   en viandes grillées.

Ne manque plus qu’   *    animateur  patenté,

Qui vous entraine      R     en  danse  endiablée.

C’est notre jour de    A      chance    aujourd’hui,

Nous avons bien       N       choisi  lieu  du  départ

Et d’arrivée d’un       D        circuit  de  randonnée,

Dans un lieu, où         O         c’est  la  fête au village,

Avec serpentins et        N         musiques   sur  la place,

En la foule des gens        N         avec plein d’animations.

Là, nous avons gouté         É          aux produits  du terroir,

Igname, patates, sauce        E          rouge avec viande grillée

Sans parler bière Dorada,       *         bue  comme du petit lait.

Un animateur met en route       H        une sorte de canon à eau

Pointant  sur les  gens, en mail     E        lots de bain, ou habillés,

Un jet de mousse en sort comme    R       neige couvrant les gens,

Le tout sur un air de salsa de Cuba,  M       de mambo et de Rio.

Les enfants crient, les parents rient,    I      tournent  en  rond.

L’on dirait que  nombre lichens  de      G     la forêt primaire

Les ont, très fortement, tachés, avec     U     de la mousse,

Et, nous avons six heures  de marche,   A     à     faire.

.

La montée reste assez raide, passées, les portes

Des cascades bondissantes, entre les roches,

Chantant mélodie familière, à la dernière,

Qui tombe de deux cent mètres  de haut.

.

Face à un tel spectacle, extraordinaire

En ce cirque  de verdure, à nos pieds,

Pause  de cinq heures  est bienvenue.

.

L A     G O M E R A

La fatigue se fait sentir, en sous-bois,

En forêt primaire s’enlacent arbustes

Et troncs, partant dans tous les sens,

Couverts  de  lichens, et de mousses.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

148 4

.

Évocation 

.

Un tabouret de type africain,

Ou une poterie  en terre cuite

Des plus classiques, sans décor,

Et fait main sur tour de potier.

 .

En dehors du creux pour le village

pouvant aussi représenter randonnée,

il y aura peu de convergence avec poterie

bien que forme soit issue d’un tour de potier.

  .

Art du potier consiste à transformer

Des boudins faits d’argile

En poteries, vase, cruches, etc. D’abord

À l’état brut puis cuits.

 .

 Symbolique 

 .

Entre 3500 et 3450 avant J.C.,

La poterie subira une véritable

Révolution et ce avec l’introduction

Du tour de potier, au Proche-Orient,

Grâce à une nouvelle population

Venue du croissant fertile,

Chin,  3000 avant J.-C.

Grâce à la culture de Longshan.

Entre 2900 et 2300 ans avant J.-C.,

Durant durée âge retenu pour le bronze,

On trouve trace décoration à base d’engobe.

Modifié : www.djazairess.com/fr/lemidi/1006091902

.

Descriptif

 .

148 –  Fête, randonnée, Hermigua, La Gomera

Alignement  central /   Titre courbe   /   Thème  rando

Forme en ovale / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : tour-potier

 

.

.

Fond

.

Évocation 

.

148 6

.

Art du potier consiste à transformer

Des boudins faits d’argile

En poteries, vase, cruches, etc. D’abord

À l’état brut puis cuits.

 .

Symbolique 

 .

Un tour de potier est,

Dans le domaine de la poterie,

Une machine utilisée en création

De céramiques dites «arrondies».

La poterie  en colombins est une

Technique primitive dans l’art.

.

De la céramique importée des Amériques

Après découverte de Christophe Colomb.

Le potier solidarisera tous les colombins

En les pressant les uns contre les autres

Puis lisse  la surface  au fur et à mesure

Que s’élève la pièce et un tel façonnage

Rend poterie plus solide à la cuisson.

wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La pratique du «tour du potier»

Avec un boudin d’argile, au départ,

Est un vrai tour de main à acquérir !

Tout parait pourtant si simple, en vue

À voir un artisan façonner son œuvre !

Tout est dans les mains et dans la tête

La création, correction, modification

Se fait d’un seul geste en montant

Et comme par magie, une forme

Originale et parfait apparait.

 .

 .

Le village d’Hermigua La Gomera

.

Scénario

.

Les hauteurs d’Hermigua sont des plus verdoyantes

Hermigua est étalée sur tout le long du fond de sa vallée,

même si son bourg reste concentré autour d’église et place.

.

Visuels et textuels >>   

147 – Randonnée au parc national de La Gomera

Visuels et textuels >> 

.

Parc national est souvent surprenant,

La Gomera l’est particulièrement.

Plein centre,  d’ile  volcanique,

Lors bien   qu’aucun volcan,

Il aura laissé des marques

Sur  son  environnement.

.

Environnement,  ici, qui

Sans atteindre  sommet,

Est fait  d’une  sauvage

Et, très primaire, forêt,

Que l’on prendra plaisir

À parcourir  en tous sens,

En nombre de randonnées,

Tant il est proche de paradis,

Qui nous parait  abandonné.

.

Un tel circuit se devait n’être que balade  de santé :

Nous sommes montés en voiture au centre de l’ile

À altitude de 1200 mètres, 25 km San Sébastian.

Salades de riz, thon, tomates,  bouteilles d’eau,

Biscuits dans le sac à dos,  grimpons raidillon

Qui nous hisse à trois cent mètres  plus haut,

Au milieu des bosquets, ou  des arbrisseaux.

.

Un point de vue, dominant le Parc National

S’étendant, à la ronde, sur plusieurs vallées

Avec manteau de verdure, dit sans couture.

Contraire Europe où végétation est fournie

Jusqu’à 1500 mètres, rare absente au-delà.

Ici, c’est le contraire,  c’est vrai à partir de.

Descendons, serpentant en pleine ravine,

Pour atteindre un ruisseau en contrebas,

Coulant toute l’année dans zone humide.

.

Vents des alizés chargés    vapeurs d’eau,

Montant les hauteurs et barrant la route,

Sont à l’origine de l’humidité permanente.

Arrêt pour le déjeuner, près d’une cascade,

Qui nous chantonnera  son  éternel refrain.

Ensuite, nous rejoignons une belle chapelle

Où coule source, jaillissant du tronc d’arbre,

À hauteur homme : miracle,  simple trucage !

.

Avons oublié que cela monterait tout le temps

Avec, au total, plus d’un kilomètre  de dénivelé,

Qu’on commence vraiment à ressentir la fatigue.

Nous sommes encore, et, cela depuis notre départ,

Dans une forêt primaire qui  daterait d’un millénaire,

Où l’homme n’est jamais intervenu, conservé en l’état.

On voit arbres gigantesques dont les troncs sont uniques

Doubles ou en dizaines accolés, lauriers, châtaigniers

Pour la plupart, sans compter autres essences.

.

.

Extension

.

Il est pourvu d’essences

 Et qui tous nous interpellent

Tous sur leur grande … longévité.

Parc National de Garajonay Gomera

Demeure abandonné aux végétations,

Et, qui plus est, différents animaux,

Et à différentes espèces d’oiseaux,

Qui, de leurs chants … si beaux,

Vous saluent, et, de bien haut,

Dans les arbres  ou arbustes,

Si ce n’est … arbrisseaux.

.

La végétation au ciel, la sécheresse à la terre

Où l’on croirait presque, le monde à l’envers,

Mais dès que l’on pénètre en sa forêt primaire

Il n’y a plus rien que des arbres, et, bien verts !

Et randonnées, lors, se font  toutes  en  hauteur,

Mais cela correspond bien  à recherche bonheur,

Sans compter de quiétude, du corps et de l’esprit,

Qui, pas après pas et autant marche après marche,

S’installe, en nous, pour une durée … indéterminée.

.

Un sentier de randonnée parmi tant d’autres

On pourrait s’en lasser, oui mais voilà, aucun

Ne ressemble à aucun autre, même souvenirs

La Gomera est un paradis pour randonneurs

Pas loin d’une douzaine de circuits indiqués,

Pour faire centre et tour de l’ile plutôt petite.

.

Le centre est, curieusement, très verdoyant :

On dirait que le tour est comme une muraille

Qui le protège de toutes submersions marines

Au point d’en faire un lieu sûr,  quasi intime !

Je dois dire que je m’y suis plu un maximum,

Et que l’envie d’y retourner, parfois me prend.

.

.

147 – Calligramme

 .

Parc national est souvent surprenant,

La Gomera l’est particulièrement.

Plein centre,  d’ile  volcanique,

Lors bien   qu’aucun volcan,

Il aura laissé des marques

Sur  son  environnement.

Environnement,  ici, qui

Sans atteindre  sommet,

Est fait  *  d’une sauvage

Et très    P  primaire forêt

Que l’on     A   prend plaisir

À parcourir  R   en tous sens,

En nombre de  C  randonnées,

Tant il est proche  *    de paradis,

Qui nous parait      *      abandonné.

.

****************************************

****************************************

.

Un tel circuit se devait * n’être qu’une  balade  de santé :

Nous sommes   N    montés en voiture au centre de l’ile

À altitude     A  de 1200 mètres, 25 km San Sébastian.

Salades      T   de riz, thon, tomates, bouteilles d’eau,

Biscuits     I    dans le sac à dos, grimpons raidillon

Qui nous   O    hisse à trois cent mètres plus haut,

Au milieu   N   des bosquets, ou des arbrisseaux.

Un point de  A  vue, dominant le Parc National

S’étendant à la  L  ronde  sur plusieurs vallées

Avec manteau de * verdure dit sans couture.

Contraire Europe  où végétation est fournie

Jusqu’à 1500 mètres, rare absente au-delà.

Ici c’est le contraire   c’est vrai à partir de.

Descendons, serpentant   en pleine ravine,

Pour atteindre un ruisseau   en contrebas,

Coulant toute l’année dans    zone humide.

Vents des alizés chargés       vapeurs d’eau,

Montant les hauteurs leur barrant la route,

Sont à l’origine de    l’humidité permanente.

Arrêt pour le  *    déjeuner, près d’une cascade,

Qui nous   L      chantonnera son éternel refrain.

Ensuite      A    nous rejoignons une belle chapelle

Où coule      *    source, jaillissant du tronc d’arbre,

À hauteur       G     homme, miracle, simple trucage !

Avons oublié      O    que, cela monterait tout le temps

Avec, au total,        M      plus d’un kilomètre de dénivelé,

Qu’on commence       E      vraiment à ressentir la fatigue.

Nous sommes encore,      R     et, cela depuis notre départ,

Dans une forêt primaire qui   A     daterait d’un millénaire,

Où l’homme n’est jamais intervenu,   *    conservé en l’état.

On voit arbres gigantesques dont les troncs sont uniques

Doubles ou en dizaines accolés, lauriers, châtaigniers

Pour la plupart, sans compter autres essences.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

147 4

.

Évocation 

.

Flacon de parfum, shampoing

Ou poivrière avec un bouchon,

En haut   et  en bas,  poteries,

Décoration en argile rustique.

Poterie  en bas,  et petite  en  haut  

Un chemin de randonnée au milieu

d’une poterie représentant une bois.

.

Ainsi la forme se dessine sur le fond,

L’argile  est  matière  abondante,

Souple  à travailler   en  poterie :

De fait, elle héritera  de multiples

Formes et multiples décorations.

 .

 Symbolique 

L’argile nous relie

A une dimension très

Symbolique de  la terre,

Au sens  de  la terre  nous

 Portant et sur laquelle nous

Posons  nos  pieds – racines.

.

C’est l’argile qui nous donne

Naissance par Adam et Ève

Dans nombre mythes de la

 Culture     judéo-chrétienne

C’est là où nous achevons

Notre voyage … d’humain.

.

Une  poétique  symbolique  va

Se décliner autour de ce médium,

Et cela le plus souvent de façon

 Totalement inconsciente.

ergopsy.com/l-argile-un-

medium-presque-malleable

.

.

Descriptif

.

147 – Randonnée parc national La Gomera

Alignement  central /   Titre oblique   /   Thème  rando

Forme courbe  / Rimes libres   / Fond approché de forme

Symbole de forme : figue / Symbole de fond : figuier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

147 6

.

L’argile est matière abondante,

Souple à travailler en poterie :

De fait, elle héritera de multiples

Formes et multiples décorations.

Symbolique 

La poterie à usage domestique

Est un travail réservé aux femmes

Elle est faite d’argiles de différentes

Couleurs   selon les divers  gisements.

.

Les signes  utilisés   pour  la décoration

Remontent pour certains à la Préhistoire

Et  aux origines  de l’alphabet tifinagh.

.

La coloration se fait à base de kaolin

Ou d’oxyde ferro-manganique,

Ce qui permet d’obtenir

Des teintes vives.

Modifié : www.djazairess.com/

fr/lemidi/1006091902

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La poterie est l’art de la fabrication

De contenant pour garder un contenu

Ou, tout au moins, pour bien s’en servir.

.

Au Moyen-âge, elle est souvent remplacée

Par différentes tailles, et formes, de verres

Et au XX ème siècle par des plastiques

Au XXI ème par d’autres matières

Certaines poteries résisteront

À la cuisson, d’autres non.

 .

.

Randonnées de La Gomera

.

Scénario

.

Une vue aérienne de La Gomera, parc au centre, tout en verdure

avec une allée, en son milieu, nous invitant à randonnée découverte,

lors ailleurs, il y aura bien des flancs, des monts, abrupts, rocailleux.

.

Visuels et textuels >> 

146 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (III)

Visuels et textuels >>

.

Un filet d’eau coule

Le long de l’abreuvoir :

Allons voir plus haut, derrière,

D’où cela peut bien s’infiltrer

Car ce point d’eau sert

Autant aux animaux

Qu’aux humains

À se désaltérer.

Encore     faut-il que

.

Source, intarissable,

Remplisse et à plein ce réservoir

Pour les jours de sécheresses avancées !

Cette source d’eau, roucoulant en sourdine

Se déverse  en bassin profond comme piscine.

Plus haut une immense grotte … préhistorique,

S’enfonce dans son mont puis en sort, mirifique.

.

C’est alors que contrepente enfin nous traversons

Champs de cactus, figues de barbarie, exploités

Et cela, au vu  de  leurs  fortes  concentrations,

Avec sept maisonnettes, plantées sur la crête,

  Sur une arête blanchie, paraissant les garder,

  Pour les cueillir, à temps, nous interpellent !

.

Zig zag, nous tournons à gauche, à droite

 Recommençons une vingtaine, trentaine

  De fois, jusqu’à atteindre la petite ferme

     En contrebas, où un âne mulet et jument,

      Broutent sur une petite parcelle de terre.

.

        Sur l’instant ils nous tiennent compagnie

        Et puis ils viennent vers nous en frères,

        Heureux de voir passants les distraire

        Tant semblent s’ennuyer en ce désert

         Aride, isolés d’herbe fraiche, avides.

.

        Nous voilà en un creux d’un ravin

          Torrent immobile, coule, devant

          Derrière lui trace blanchiment,

           Eau creusant  suite de gradins.

            Cascades déversant illusions,

           De flots tombant à foison.

.

             Plus loin, trou marmite

              Rideau : lit  torrentiel,

                Sans eau, existentielle

                 Ni eau providentielle.

.

.

Extension

 .

À voir les captations d’eaux plus haut,

L’on comprend, comment le lit du torrent

Se trouve sans eau ou bien momentanément

Avec beaucoup trop suite à fortes  intempéries.

.

Nous parvenons à une route menant à un village

Miracle, la première des dix maisons était un café.

Une bière fraiche, accompagnée  de  quelques olives,

Nous libère un court instant de la sensation de fatigue.

.

Revenus sur le front de mer, remarquons un paquebot

Sur le départ raclant ses tuyaux avec des sons rauques

Nous retrouvons notre ponton, notre bateau, voisin,

Très satisfaits de nos douze heures de marche

Et pour notre plus grand bien ! Repos !

.

La descente du Val Seco vers Santa Cruz est des plus arides

Qui soit car d’eau en été, il n’y en a pas ou peu et qui se boit.

C’est pourquoi, des réserves sont aménagées, afin d’abreuver

Les ânes et chevaux qui seront les seuls animaux rencontrés,

Qui nous auront quelque peu distraits d’un tel val sans attrait.

Notre randonnée s’achève sur la découverte d’un bistro ouvert

Qui, fortunément, était en mesure de nous offrir, bière fraiche.

Jamais, rarement en tous cas, boisson ne fut autant bienvenue.

Elle nous aura requinqués, pour finir notre journée…en beauté.

.

Un val, on vallon, une vallée,

Appelez  comme vous voulez,

Souvent agréable à regarder,

L’est plus encore à pratiquer.

.

Torrent à sec avec marmites,

Les sols ravinés  sur les côtés,

Ici ou là, des pans de verdure,

Dessinant des couleurs pures.

.

Jardin de figuiers de barbarie

Qu’à manger on a pleine envie

Mais attention à leurs épines :

Mains ne seraient que ruines !

.

Pour finir, un café… bienvenu,

Aux confins de marina pontés,

L’eau commençait à manquer,

Genoux se mettaient  à  plier !

.

.

146 – Calligramme

.

Un filet d’eau coule

Le long de l’abreuvoir :

Allons voir plus haut, derrière,

D’où cela peut bien s’infiltrer

Car ce point d’eau sert

Autant aux animaux

Qu’aux humains

À se désaltérer.

Encore     faut-il que

.

Source,               R                           intarissable,

Remplisse et           A                 à plein ce réservoir

Pour les jours de        N            sécheresses avancées !

Cette source d’eau          D           roucoulant en sourdine

Se déverse  en bassin         O         profond comme piscine.

Plus haut une immense         N           grotte,    préhistorique,

S’enfonce dans son mont,        N          puis en sort, mirifique.

C’est alors que contrepente        É         enfin nous traversons,

Champs de cactus figues de      E        barbarie   exploités

Et cela, au vu de leurs fortes    *         concentrations,

Avec sept maisonnettes,     D   plantées sur crête,

  Sur arête blanchie    E   paraissant les garder

  Pour les cueillir à temps, nous interpellent

.

Zig zag, nous tournons à gauche, à droite……

 Recommençons   une vingtaine,  trentaine……….

  De fois, jusqu’à atteindre la  ++  petite ferme………..

     En contrebas où un âne + T ++  S  mulet et jument………

      Broutent  sur une petite + A    ++ A + parcelle de terre…….

        Sur l’instant ils se tien  + B   +++ N + nent compagnie,……..

       Et puis ils viennent ++  +++ T +  vers nous, en frères ….

       Heureux de voir  ++  R +++  A + passants  les distraire…

       Tant semblent ++  N +++  *  + s’ennuyer  en ce désert

         Aride, isolés ++  O +++  C + d’herbe fraiche, avides

        Nous voilà ++++++   R + en un creux d’un ravin

          Torrent ++  À +    U + immobile coule devant

          Derrière  ++    lui trace blanchiment

              Eau ++ creusant  suite de gradins.

            Cascades déversant illusions,

           De flots tombant à foison.

             Plus loin, trou marmite

              Rideau : lit torrentiel,

                Sans eau existentielle

                Ni eau, providentielle.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

146 4

.

Évocation 

.

Une sorte de plante

Ou de fruit  exotique,

Et plutôt  bizarroïde,

Figue de barbarie ?

.

Grosse feuille en bas, verte avec piquants,

trois, quatre petites, réparties sur le haut,

on croirait sculpture moderne, de Calder.

.

Une plantation de figuiers de barbarie

Au milieu de nulle part :

Entourant trois équidés, une cascade,

 À sec : très surprenant !

 

Symbolique 

 .

Figuier symbolise volonté de survie

Et  la générosité et la richesse naturelle,

Il s’accroche au moindre creux de rocher,

À la moindre petite fissure  afin d’y puiser

L’eau qui lui est nécessaire pour sa survie.

.

L’homme  pourra y voir  l’analogie avec

Le courage, l’intelligence et la volonté

Nécessaire de déployer pour vivre

Réussir expérience sur la Terre.

.

Le figuier  symboliserait

Chez les Égyptiens

La richesse

Et la fécondité.

Modifié :  quetedesoi.unblog.fr/

2017/02/23/le-symbolisme-du-figuier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

146 6

.

Une plantation de figuiers de barbarie

Au milieu de nulle part :

Entourant trois équidés, une cascade,

 À sec : très surprenant !

 .

Symbolique 

 .

La figue

Est peut-être le fruit

Le plus symbolique de

Par sa structure particulière.

Ce n’est pas un fruit : un capitule

Creux contenant de centaines de

Petites fleurs serrées les unes

Contre les autres.

.

La symbolique de la figue,

Comme du figuier, est multiple

Mais  recouvre  une  seule   large

Dimension, comme  la   grenade :

À la fois connaissance et initiation,

Universalité et  unicité  du savoir,

Et aussi fécondité, régénération

De la nature et sexualité.

lewagges.fr/text=La symbolique de la figue

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le figuier dont il s’agit ici

Est le figuier de … barbarie

Pourquoi barbarie, je ne sais,

Mais il se défend avec piquants

Pour le cueillir, il faut des gants

Et même pour l’ouvrir en deux.

Des fruits  juteux, et  délicieux !

 .

.

Le Val Seco est un val sec !

.

Scénario

.

L’on distingue,  à peine,  Santa Cruz en un paysage de montagnes.

La rencontre avec deux benêts d’ânes intéressés pour se distraire.

Un torrent à sec donne son nom à ce Val Seco pour endroit aride.

.

Visuels et textuels >>  

145 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (II)

Visuels et textuels  >>  

.

Parvenus au somment du Pic,

Nous avons un panorama extraordinaire

Couvrant une moitié de l’ile, loin dans la mer.

En face, nous apercevons l’ile de La Gomera ;

A l’ouest, l’ile de Gran Canaria ;

Tout en bas, Santa Cruz ;

Au nord, l’Anaga.

.

Faisons un détour d’un kilomètre de notre route

Redescendons pour rejoindre une chapelle, nommée

« Cruz de Carmen », où la fête locale bat tout son plein.

Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle.

Mais notre faim n’est pas de ciel, elle est bien plus de miel

Tant il est vrai que stand sur le côté adresse à notre nez

Son fumet et qui aiguise fortement notre appétit.

Mais ici pas de galettes saucisses bretonnes

Des viandes en brochettes ou ragoûts,

Feront l’affaire pour déjeuner.

.

À chacun ses traditions !

Nous respectons les canariens,

Sans  les  questionner,  d’entrée,

Sans exprimer  d’autres manières.

Leurs coutumes valent bien les nôtres

Tant un peuple s’exprime par ses chants.

Musiques, danses impriment en notre tête

Leurs airs de fête et que tous reprennent

Et que tous répètent avec l’orchestre.

Aux mandolines succèdent les guitares

.

Nous entrainant en rythmes valses, salsas.

Nous sommes en face, à vol d’oiseau,

Du nord de l’Amérique latine.

Des musiciens, amateurs et pros,

.

Nous égrenant une dizaine de comptines,

Autant d’émotions qui nous procurent

Autant de frissons sous nos pas.

D’origine votive, où gens s’amusent.

.

Nous repartons, mais à regret, de la fête,

Dans l’ambiance des plus festives

Puis nous repassons par le Pico

Bifurquons vers le Val Seco.

.

Nous longeons crête de trois kilomètres,

Avant de retrouver la forêt vierge

Aux sentiers gorgés d’eau.

Où un très long tunnel de verdure

.

Nous cachera la vue, le temps est beau,

Calme, agréable, sommes contents

D’être ici, d’être passé par là,

 D’y avoir consacré toute la journée !

.

.

Extension

.

Le temps est ensoleillé,

Il est parfois brumeux,

N’est jamais  pluvieux.

Les nuages   percutent

Et s’accrochent, certes

Aux sommets montagneux,

Mais se dévoilent pour ne gâcher

Le paysage aux meilleurs moments.

.

À la sortie du sentier, nous découvrons

Le Val ou nous dirions plutôt les « vaux »,

Tant quatre d’entre eux s’offrent à nos yeux.

.

Lors le Val Seco se détache, caillouteux et pelé

Comme mouton tondu, assoiffé, privé d’eau.

Avant d’y descendre, nous découvrons

Une vieille bergerie … troglodyte

Y pénétrons, nous désaltérer.

.

Fête de village est toujours assemblée festive, standard,

Pourtant ici, le dépaysement, exotisme est presque total

Nous met en plein cœur sans transition du folklore local

Restant en mémoire des années durant jusque fort tard.

Le contraste de la randonnée, avant, après, est saisissant,

Mais les airs de musique nous poursuivent, en marchant,

Et ce n’est que bien plus loin que paysage redevient désert

À nos yeux, à nos nez, à nos oreilles, et, à nos imaginaires :

Son silence  permet de mémoriser nos  émotions primaires.

.

Tout comme les paysages, les fêtes sont différentes

D’un pays, d’une région, communauté à l’autre.

Tous et toutes auront en commun, un point

De vue subjectif de celui qui le pratique

Le journaliste, le reporter, écrivain,

N’échappera point à cette règle,

Or le publiciste  la  détourne

Pour pousser   l’avantage

D’aller voir  sur place.

Vendeur  de  rêves,

Sinon d’illusion

Qui fascinera

Ou décevra

Au point

Final

V

.

.

145 – Calligramme

.

Parvenus au somment du Pic,

Nous avons un panorama extraordinaire

Couvrant une moitié de l’ile, loin dans la mer.

En face, nous apercevons l’ile de La Gomera ;

A l’ouest, l’ile de Gran Canaria ;

Tout en bas, Santa Cruz ;

Au nord, l’Anaga.

.

RANDONNÉE

Faisons un détour d’un kilomètre de notre route

Redescendons pour rejoindre une chapelle, nommée

«Cruz de Carmen», où  la fête  locale  bat  tout son plein.

Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle.

Mais notre faim n’est pas de ciel, elle est bien plus de miel

Tant il est vrai que stand sur le côté adresse à notre nez

Son fumet et qui aiguise fortement notre appétit.

Mais ici pas de galettes saucisses bretonnes,

Des viandes en brochettes ou ragoûts,

Feront l’affaire pour déjeuner.

.

DE TABORNO

.

À chacun ses traditions !

Lors respectons les canariens

Sans  les  questionner,  d’entrée,

Sans exprimer  d’autres  manières.

Leurs coutumes valent bien les nôtres

Tant un peuple s’exprime par ses chants.

Musiques, danses impriment en notre tête,

Nombre d’airs de fête,  que tous reprennent,

Tous répètent, et en chœur, avec l’orchestre.

Lors aux mandolines succèdent les guitares.

.

À SANTA CRUZ (II)

Nous entrainant en rythmes valses salsas.

Nous sommes en face, à vol d’oiseau,

Du  nord  de  l’Amérique  latine.

Des  musiciens, amateurs  et  pros,

.

Nous égrenant une dizaine de comptines,

Autant d’émotions qui nous procurent

Autant  de  frissons  sous  nos  pas.

D’origine votive, où gens s’amusent.

.

Nous repartons, mais à regret, de la fête,

Dans l’ambiance, des plus festives,

Puis  nous repassons  par le Pico

Nous bifurquons  vers le Val Seco.

.

Nous longeons crête de trois kilomètres,

Avant de retrouver la forêt vierge

Aux sentiers bien gorgés d’eau,

Où un très long tunnel de verdure

.

Nous cachera la vue, le temps est beau,

Calme, agréable : sommes contents

D’être ici, puis d’être passé par là,

 D’y avoir consacré toute la journée !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

145 4

.

Evocation

.

Deux flacons de parfums

Objet pivotant sur lui-même,

Outil pour célébrer une fête :

Un tire-bouchon peut-être ?

.

Un tire-bouchon n’évoque pas une fête

or sans lui, difficile de la faire, c’est bête :

comme le vin canarien est bon, débouchons.

.

Tire-bouchon, pour sûr, mais

À cette fête du village, n’avons bu

Qu’un seul verre, d’un vin du pays,

Pour rester en forme pour marcher.

 .

Symbolique 

.

Au XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon.

Mais il reste contemporain de l’invention

De la bouteille dite « moderne ».

.

Déboucher un une bouteille aura d’emblée

Nécessité l’invention d’un outil spécifique :

Et  le  tire-bouchon  était  né !

.

Objet précieux, aristocratique

À l’origine,  le «tire-bouchon »

Est  vite  devenu  un  symbole

De  bien-vivre  et  de  partage,

En Angleterre, France d’abord.

.

Se démocratise progressivement

Et devient universel, en devenant

Du même coup magnifique

Objet de collection.

club-francais-du-tire-bouchon

.

.

Descriptif

.

145 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (II)

Alignement  central /   Titre intercalé   /   Thème  rando

Forme droite  / Rimes libres   / Fond approché de forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : fête

.

.

Fond

.

Évocation

.

145 6

.

À cette fête du village, nous avons

Bien mangé, avons bu un seul

Verre en tire-bouchon pour rester

En forme pour bien marcher.

  .

Symbolique 

Les fêtes peuvent revêtir des formes différentes :

Les fêtes annuelles  bien inscrites  dans la tradition,

Ou créées  de toutes  pièces, totalement commerciales,

Fêtes associatives soutenues par les collectivités locales.
.

Fêtes moins régulières destinées à marquer un élément,

Un  événement  important, comme  l’arrivée  de  l’été,

Fêtes religieuses  en l’honneur  d’un  saint  patron.

Et  toutes sont bien arrosées ! Les tire-bouchons,

Décapsuleurs et fûts pour bières sont de sortie.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 

Une fête de village,

Pour tous les villageois

Et pour ceux des alentours

A tout du caractère authentique

Avec ses rituels et ses coutumes locales

Il n’en faut pas davantage   pour vous

Satisfaire  en vous mêlant à la foule,

Sans préjugé ni sans commentaire.

Chacun a le droit à sa différence.

 .

Randonnée dans l’Anaga

.

Scénario

.

Cruz de Carmen offre un panorama magnifique à tous points de vue,

sans parler airs de musiques fanfare locale honorant fête du village,

avant de repartir vers le Val Seco, en vue de rejoindre Santa Cruz.

.

Visuels et textuels  >>  

144 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (I)

Visuels et textuels >>

.

06h00 : prenons bus,

Gare routière Santa Cruz

Pour descendre La Laguna.

Avons juste  temps de prendre

Un café noir   que le second bus,

Pour  Taborno  via Cruz démarre.

Arrivés, nous   montons,  à la Roqué

Pour jouir du spectacle,  sur sa pointe

Tombante en surplomb au raz de la mer.

Juchés, perchés, sa vue imprenable, s’offre

À nous un lever de soleil aux effets brumeux.

Et ses trois lignes de crêtes descendantes sur les

Rochers pointent en mer le haut du cap de Tenerife.

.

C’est une merveille d’aquarelle verte et jaune,

Ponctuée  par les rares maisonnettes

Agrippées au flanc de versants.

Les matins sont très beaux

Dans les hauteurs de l’Anaga.

Courageux, ne sont pas légions

Sommes les seuls qui y marchons,

Mais sommes empreints énergie

De lumières et de bonheurs

D’être là, et, pas, ailleurs :

En pleine cité, l’horreur !

Voilà que le temps passe,

Alors retour à Taborno :

 Petit village, douze maisons,

Au bar-restaurant des plus curieux :

Ce ne sont tout de même pas les habitants

De ce lieu qui le remplissent chaque jour.

Nous y voilà, en face : allons boire

Un verre pour nous renseigner !

Parlez-vous français, tenancier ?

– Oui, cette langue est aussi mienne.

.

Intéressé de savoir d’où l’on vient, et, pour

Combien de temps nous restons à Tenerife,

Il nous confie être de Nice et est  installé ici

Depuis  deux ans. Et alors  nous lui confions

À notre tour, que nous sommes deux marins

Bretons nés,  que  notre voilier  est stationné

En marina des pécheurs. Il y demeure aussi.

Il nous offre du fromage de chèvre, du pain.

 .

-Les canariens adorent la cuisine française, ses gâteaux.

Nous avons un seul service, le midi. Le soir nous vivons au

Port de Santa Cruz, dans un yacht à moteur, de 36 pieds.

– Ca alors, nous, nous y sommes aussi, avec notre voilier.

– Oui, je l’ai vu arriver avant-hier, vous êtes sur Ar-Kilé.

.

.

Extension

.

Coïncidence, hasard, nécessité,

 Qui peut bien nous le dire, affirmer !

Sommes contents de les avoir rencontrés

Avoir échangé nos identités, après les avoir salué,

Nous montons ensuite vers le sommet  du Pico Inglès.

.

Nous foulons au pied un sentier au feuillage vert et humide,

Agrémenté de fougères et mousses couvrant ses bordures en terre.

Puis nous marchons, de concert, dans une forêt vierge dite primaire

De cette ile, extraordinaire, tout en contrastes, et tout en contraires !

.

Ah mais on a le même à la maison ou presque

A Trébeurden, Bretagne comme tête d’homme

Y aurait pas de quoi écrire… toute une fresque,

Mais, un repère, impressionnant, tout comme !

Le village de Taborno est lui-même pittoresque,

Son restaurant : « para no dormir », son homme

Des plus accueillants et bien français, de surcroit.

Lors nous en ferons bien un pur copain de bateau,

Mais après avoir mangé ses délicieuses assiettées !

.

Quelque part, perdu au sommet de l’Anaga,

Un coin sauvage, lors très faiblement peuplé.

.

Sans parler  des plus escarpés, avec son clocher

De chapelle sur une placette mouchoir de poche.

.

En contrebas, un restaurant, dont on se demande

Pourquoi il est là, il est tenu  par un chef français,

Dont la renommée dans l’ile attire foule de clients.

.

.

144- Calligramme

.

06h00 : prenons bus,

Gare routière Santa Cruz

Pour descendre La Laguna.

Avons juste  temps de prendre

Un café noir   que le second bus,

Pour  Taborno  via Cruz démarre.

Arrivés, nous   montons,  à la Roqué

Pour jouir du spectacle,  sur sa pointe

Tombante en surplomb au raz de la mer.

Juchés, perchés, sa vue imprenable, s’offre

À nous un lever de soleil aux effets brumeux.

Et ses trois lignes de crêtes descendantes sur les

Rochers pointent en mer le haut du cap de Tenerife.

.

RANDONNÉE

C’est une merveille d’aquarelle verte et jaune,

Ponctuée  par les rares maisonnettes

Agrippées au flanc de versants.

Les matins sont très beaux

Dans les hauteurs de l’Anaga.

Courageux, ne sont pas légions

Sommes les seuls qui y marchons,

Mais sommes empreints énergie

De lumières et de bonheurs

D’être là, et, pas, ailleurs :

En pleine cité, l’horreur !

Voilà que le temps passe,

Alors retour à Taborno :

 Petit village, douze maisons,

Au bar-restaurant des plus curieux :

Ce ne sont tout de même pas les habitants

De ce lieu qui le remplissent chaque jour.

Nous y voilà, en face : allons boire

Un verre pour nous renseigner !

Parlez-vous français, tenancier ?

– Oui, cette langue est aussi mienne.

DE TABORNO

Intéressé de savoir d’où l’on vient, et, pour

Combien de temps nous restons à Tenerife,

Il nous confie être de Nice et est  installé ici

Depuis  deux ans. Et alors  nous lui confions

À notre tour, que nous sommes deux marins

Bretons nés,  que  notre voilier  est stationné

En marina des pécheurs. Il y demeure aussi.

Il nous offre du fromage de chèvre, du pain.

À SANTA CRUZ (I)

-Les canariens adorent la cuisine française, ses gâteaux.

Nous avons un seul service, le midi. Le soir nous vivons au

Port de Santa Cruz, dans un yacht à moteur, de 36 pieds.

– Ca alors, nous, nous y sommes aussi, avec notre voilier.

– Oui, je l’ai vu arriver avant-hier, vous êtes sur Ar-Kilé.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

144 4

.

Évocation

 .

En haut, l’image d’un rocher,

 Qui se dresse comme une figure

Et en bas, une falaise verdoyante,

Qui tombe directement dans la mer.

.

Le rocher, en haut, qui s’érige  en proue,

Le chemin pour y aller, et voire y monter.

En bas, en partant du pied restaurant cité,

Tant et si bien que forme, fond s’enchainent.

.

C’est ce rocher que nous avons rejoint,

 Sommes à son pied enfin :

Après randonnée d’une heure  et y voyons

Figure du  Père Trébeurden

 .

 Symbolique 

Le rocher désigne une grosse pierre.

Symbolise solidité, éternité et élévation.

Dans la Bible, le rocher émergé des eaux

Représente la terre dans l’étendue céleste.

Une île où les hommes vivent et meurent.

Lors dans la mythologie grecque,

Le rocher est associé à  Sisyphe.

La légende, Zeus le condamna

À faire rouler, éternellement,

Jusqu’en haut  d’une  colline,

Un rocher qui en redescendait

Chaque fois avant de parvenir au sommet.

 1001symboles.net/symbole/sens-de-rocher.

.

.

Descriptif

.

144 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (I)

Alignement  central /   Titre intercalé   /   Thème  rando

Forme courbe  / Rimes libres   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : rocher / Symbole de fond : figure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

144 6

.

Après randonnée d’une heure  et y voyons

Figure du Père Trébeurden

Sur la charmante presqu’ile dit «du Castel»

Face le port, plage de Tresmeur

 .

Symbolique 

 .

Situé entre la Pointe de Bihit

Et le beau port de Trébeurden

Et faisant face à l’Ile Milliau,

Castel est un promontoire

De granit et de verdure.

.

Sur sa face sud-ouest,

L’on peut bien découvrir

Le rocher du Père-Trébeurden.

.

Ce colosse de pierre sculpté

Par les éléments prend la figure

D’un personnage au sourcil ombrageux

Que l’on surnomme «Le Père Trébeurden».

.

Situation, Trébeurden est situé à environ

8 kilomètres au nord-ouest de Lannion ;

Le rocher du Père Trébeurden se trouve

Promontoire du Castel, à côté du port.

tregor.fr/index.php/accueil/carte/255:rocher-

du-pere-trebeurden-a-trebeurden-le-castel

.

Corrélations

Fond/forme 

Un rocher, isolé, comme un éperon

Qui est seul et qui surplombe la mer,

Attire pour le moins l’attention tant il

Parait être un gardien en long de côte,

Qui plus est un amer très reconnaissable

Tout comme le rocher sis à Trébeurden

Surnommé pour le coup du nom Père

Et il doit y en avoir un peu partout

Que l’on appelle le doigt de Dieu.

 .

.

Restaurant Historia par no dormir

.

Scénario

.

D’abord prendre bus à 06h00 du matin, à Santa Cruz pour Taborno,

ensuite, marcher deux heures jusqu’au pic de Taborno, puis retour,

 enfin aller visiter son village pittoresque avec son église et place !

.

Visuels et textuels >>

 

143 – De San Miguel à San Sebastian de La Gomera

Visuels et textuels  >> 

.

De Tenerife à La Gomera

Bien que le moteur donne

Parfois, quelques … signes,

De mauvais fonctionnement.

Fiable : seule façon d’être fixé,

Est de naviguer, réparer en mer.

.

C’est proche de sport de haut vol

Tout bouge, vacille, est instable

Bateau dérive comme bouchon

Déjà que d’aborder un ponton

Rien  qu’à la voile, seulement

Nous paraissait bien difficile

Et voici que le vent qui forcit

Et ne nous épargnera, en rien.

.

Les dieux  étaient  avec nous

Lors de notre approche, port

Lors au vent, à mer, à bateau

On leur aura confié notre sort

Partis du port  de  San Miguel

Suite à panne  refroidissement

Stoppés à l’entrée pour réparer

Pas un souffle de vent…moteur.

.

À un moins d’un mile  de la cote,

On maintient, tant bien que mal

Le bateau, stationnaire en houle,

Tandis que   le capitaine   plonge

Dans les entrailles de son moteur

Pour réparer encore …  la  pompe,

Qui nous a déjà fait le même coup

À l’entrée avec un sac papier aspiré.

 .

Après une heure, repartis  au moteur,

Ça marche, mais pourvu que ça tienne !

Ah ces gens qui jettent leurs sacs à la mer !

Ça tient, on fonce de nouveau, à cinq nœuds.

Durant trois bonnes heures, le vent … oscillera

À trente et trente-cinq,  pointe quarante nœuds,

On ne peut pas encore parler d’une vraie tempête

Mais, avec les vagues, en travers avant, du bateau,

Gerbes eau frappent franc-bord,  arrosent la capote.

Est-ce début  tempête,  effet de foëne, ou, de venturi ?

Ça secoue, ça grince, ça vibre et ça remue, de partout,

On enfile la tenue complète du marin, lors de tempête,

Et l’on s’attache avec les sangles de sécurité, au bateau.

Le bateau cogne  contre une plus grosse vague, et saute,

S’aplatit sur l’eau, fait vibrer sa coque : impressionnant.

Enfin, le calme revient, peu à peu, et en longeant la côte.

.

.

Extensions

.

Tant pis pour l’avarie,

Tempête pour la croisette,

Certains  jours, tout va bien,

D’autres  où  rien  ne  convient.

.

Naviguer est prendre du bon temps,

Du plaisir, de la passion mais aussi

 Se payer parfois avarie moteur

Soit par manque de vent

Ou un début de tempête,

Voire par absence de météo.

.

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses

Il faut se rendre prêt à parer au pire,

Pour profiter, esprit zen, du meilleur.

.

Une petite journée de navigation

Bien que plutôt mal… commencée,

Nous permet de rejoindre  cette ile,

La Gomera, comme ….  prometteuse

De belles et longues …… randonnées.

Voilà que le vent adonne, à l’arrivée.

L’heure de la tempête  vient sonner

L’équipage tout autant que voilier

Nous jeter en port pour s’abriter.

.

Il  existe, entre  toutes  iles, des  courriers,

Déversant flots  de touristes, à la journée.

Notre moyen  de transport est différent,

Très certainement  moins performant,

Mais dans tous les cas, plus plaisant,

De notre point de vue, évidemment.

.

Mis à part  le problème du moteur,

Le reste était au niveau du bonheur,

Pas de quoi s’ennuyer, vents tournant,

Prise de ris, obligée, de temps en temps

Lors tout le monde se met à la manœuvre

On se croit presque prêt à traverser l’océan.

.

.

143 – Calligramme

                      .                                                                   

                   De Tenerife  D   à La Gomera

             Bien que le  E  moteur donne

       Parfois quel   *     ques signes,

     De mauvais   S   fonctionnement.

Fiable : seule  A   façon d’être fixé…

Est de navi    N guer, réparer en mer….

C’est proche    *   de sport de haut vol……..

Tout bouge,    M   vacille, est instable……..……

Bateau dérive  I       comme bouchon…………..….

Déjà que d’a    G   border un ponton…….……………

Rien qu’à la    U   voile seulement….…………………..

Nous parais    E sait bien difficile……………………….

Voici que le    L  vent qui forcit…………..……………..

Ne nous épar  *   gnera, en rien…………..…………… .

Les dieux  éta À  ient  avec nous..…..…..…………….

Lors de notre   *  approche, port………………………

 Lors au vent,  S  à mer, à bateau……….….………..

  On leur aura  A  confié notre sort……….………….

    Partis du port N  de San Miguel……….………….

     Suite à panne  *  refroidissement…….…………

         Stoppés à l’en  S  trée pour réparer…………….

          Pas un souffle E  de vent, ni moteur…………

          À un moins d’  B  un mile de la cote….….

             On maintient,   A  tant bien que mal……

               Le bateau sta   S  tionnaire en houle…

                    Tandis que le  T  capitaine ..… plonge

                        Dans les ent    I    railles d’un moteur

                              Pour réparer   A   encore … la pompe,

                                   Qui nous a dé  N   jà fait même coup

                                      À l’entrée avec  *   sac papier aspiré.

.

                         L  A        G  O  M  E  R   A

 .

Après une heure, repartis  au moteur,

Ça marche, mais pourvu que ça tienne !

  Ah ces gens qui jettent leurs sacs à la mer !

Ça tient, on fonce de nouveau, à cinq nœuds.

Durant trois bonnes heures, le vent … oscillera

À trente et trente-cinq, pointe quarante nœuds,

On ne peut pas encore parler d’une vraie tempête

Mais, avec les vagues, en travers avant, du bateau,

Gerbes eau frappent franc-bord, arrosent la capote.

Est-ce début tempête, effet de foëne, ou, de venturi ?

Ça secoue, ça grince, ça vibre et ça remue, de partout,

On enfile la tenue complète du marin, lors de tempête,

Et l’on s’attache avec les sangles de sécurité, au bateau.

Le bateau cogne  contre une plus grosse vague, et saute,

S’aplatit sur l’eau, fait vibrer sa coque, impressionnant !

Enfin, le calme revient, peu à peu, et en longeant la côte

 Rejoignons le port, au moteur, en appui de grande voile,

Et sommes tous les trois heureux d’y être à cette heure.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

143 4

.

Évocation

.

Un piédestal  pour  un trophée,

Une sculpture des plus modernes

En haut, le sillage de la croisière,

En accéléré, en bas le môle du port.

.

Sillage est un révélateur d’un passage

Si petit soit-il, il laisse sa trace et s’évase

Finit par se perdre dans le flot de l’océan !

C’est pourquoi fond et forme correspondent.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer

Et qui sera beaucoup plus durable

En une mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

 .

Le sillage est la trace

Qui marquera le passage

D’un bateau dans un liquide

Ou  d’un avion  dans  les airs.

En milieu incompressible d’eaux

Les molécules du liquide s’écartent

À l’avant du bateau, et elles forment

Une vague qui prend une forme de V,

Et dont l’amplitude décroitra toujours,

Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

Ces vagues  pourraient être destructrices

Dans des milieux avec des berges fragiles.

L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

.

Descriptif

.

143 – San Miguel – San Sebastian, La Gomera

Alignement  central /   Titre courbe   /   Thème  croisière

Forme courbe  / Rimes libres   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sillage  / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

.

J’ai comme un trou noir……………

       Au fond  de ma mémoire…………..

          Qui  cache traces sillage ………

           Sous-jacent que je me suis …..

             Employé à oublier, ou non  ….

           Le pire est que lors je veux …

          Les  remettre  en  lumière, …..

        Un  trou  noir  persiste  et …….

      Pour moi, c’est troublant ………..

   Suis certain  de l’avoir vécu ………..

Tout de même mais où, quand …………….

Et  avec  quoi et  pourquoi : cela …………………..

Demeure comme un mystère voilé …………………………..

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Sillage fait penser à voyage:

Pour le moins,   un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

.

Selon article paru revue Science et Avenir

Une  équipe  française  remettrait  en  cause

La théorie sur le sillage laissé par les bateaux,

En démontrant qu’il ressemblerait à l’onde de choc

D’un avion supersonique franchissant mur du son.

.

Les objets se déplaçant à la surface d’un liquide,

Comme les bateaux ou bien comme les canards

Créent un sillage de vagues formant un « V ».

Un sillage est toujours une trace fragile

Et qui disparait au bout d’un temps

Comme un nuage, un arc-en-ciel.

 .

.

Croisière du voilier

.

Scénario

.

Quittons San Miguel d’Abona : une ville… des plus charmantes,

où l’on n’y aura pas trop trainé : en route pour l’ile de La Gomera,

arrivés à la Gomera, des hauteurs, on aperçoit très bien Mont Teide.

.

Visuels et textuels  >> 

142 – Visite San Cristóbal de la Laguna, Tenerife

Visuels et textuels >>  

.

Avec un nom aussi musical que celui-là,

Typé espagnol, difficile de renier

Ses origines, sa localisation,

Bien au sud,

Chargés de soleil, et d’histoire,

D’architecture.

Cette ville bien conservée en état

Depuis  un  siècle,

Habitée depuis, sans rien changer,

Aimée par habitants,

Mérite bien plus que simple détour,

Une journée pleine,

Afin de faire le tour, de ses charmes

Et de ses beautés.

On pourrait y tourner bien des films

En technicolor,

Avec cowboys, croque-mort, et bandits,

En saloons !

.

En plein milieu d’un après-midi, un samedi,

Nous nous rendons en plein cœur de Santa Cruz.

Et prenons le tram, jusqu’au terminus de La Laguna,

Une demi-heure  de  transport et  voilà, nous  y sommes.

Curieusement une ville ancienne et lors prétendue musée,

Pourtant, classée récemment au Patrimoine de l’Humanité,

Est bien déserte, elle semble inhabitée, de touristes, oubliée.

.

L’an passé à la même heure, rues étaient bondées de monde.

Ça nous donne  loisir  d’admirer  les   façades  authentiques,

Marron, jaune et beaux balcons maisons qui les composent

Ayant pas plus d’un étage  sans  aucun étalage modernité.

Point de vue architecture, une  merveille, style  espagnol,

XVIII, XIXème et trois églises, cathédrale majestueuse,

Un peu sobre et sombre mais  âme  bien   hispanique.

.

Impression déjà vu, parcouru, visité, nous aura saisi,

Au point nous sommes assis à la terrasse  d’un café,

À se ré-imprégner  d’atmosphère émotion palpable

Bien que celle  découverte  de ce lieu,  ait disparu.

Rechercherait-on  même  animations, émotions

Difficile à dire tant le fort appétit d’approfondir

Leur connaissance s’est trouvée, partie frustrée

Par répétition de même parcours  qu’an passé.

.

Venir et revenir ont chacun leur désir, plaisir,

Qui sont  différents  et tout  aussi  plaisants,

Si l’on a su garder une âme pure, d’enfant.

San Cristobal de   La Laguna Santa Cruz,

Nous cacherait encore bien des mystères

À découvrir : la visitant, une autre fois.

.

.

Extension

.

Que dire de plus sinon qu’il faut aller visiter

Cette ville dont le cœur est un vrai musée,

Et à l’atmosphère des plus surannées

Et qui respire de l’âme d’un passé

Où la joie de vivre était actée.

Par ses couleurs chatoyantes

Sous des lumières éblouissantes

Et des parterres de fleurs odorantes

Faisant de cette ville, une étape épatante.

.

San Cristobal de la Laguna :

Ce nom sonne, déjà, à l’oreille

Comme promesse de caractère,

Voire qui plus est, d’authenticité

Et l’on n’y aura guère  été trompé,

En empruntant le tram qui la relie

Directement du centre Santa Cruz

.

Là, ce qui nous aura le plus frappé

Est une architecture harmonieuse,

Jointe à palette  couleurs soyeuses.

L’on remonte le temps d’un siècle :

La ville est restée  comme elle était

Son histoire même, nous stupéfait,

On ne peut trouver cadre plus vrai.

.

.

Épilogue

.

C’est toute la magie d’un tel lieu :

Nous sommes des touristes curieux

De tout ce qui touche à l’architecture

À l’aménagement, de nature urbaniste.

 .

***

 .

Partout, dans le Monde  entier, il existe

Villages, sinon villes entières, préservées

Du temps, comme dans un siècle, figées

Qui émerveillent, émotions suscitent !

.

***

.

Il y a des villages, primés premier,

Comme en France, chaque année,

D’autres seront carrément cités,

Patrimoine mondial UNESCO.

.

***

.

Il existe aussi des concours

De villages, villes, fleuries,

Si ce n’est aménagements

Sportifs et voire culturels.

.

***

.

Mon ile, à moi, fait partie,

Des plus chers et plus belles

Tant à mes yeux et mon cœur,

Demeurant des plus naturelles !

.

.

142 – Calligramme

.

Avec un nom aussi musical que celui-là,

Typé espagnol, difficile de renier

Ses origines, sa localisation,

Bien au sud,

Chargés de soleil, et d’histoire,

D’architecture.

Cette ville bien conservée en état

Depuis  un  siècle,

Habitée depuis, sans rien changer,

Aimée par habitants,

Mérite bien plus que simple détour,

Une journée pleine,

Afin de faire le tour, de ses charmes

Et de ses beautés.

On pourrait y tourner bien des films

En technicolor,

Avec cowboys, croque-mort, et bandits,

En saloons !

.

En plein milieu d’un après-midi, un samedi,

Nous nous rendons en plein   S     cœur de Santa Cruz.

Et prenons le tram, jusqu’au     A  terminus de La Laguna,

Une demi-heure  de  transport      N    et  voilà, nous  y sommes.

Curieusement une ville ancienne     *    et lors,  prétendue   musée,

Pourtant, classée récemment au      C     Patrimoine de l’Humanité,

Est bien déserte, elle semble inha    R     bitée, de touristes, oubliée.

L’an passé à la même heure, rues     I      étaient bondées de monde.

Ça nous donne  loisir  d’admirer      S      les   façades  authentiques,

Marron, jaune, et beaux balcons     T     maisons qui les composent

Ayant pas plus d’un étage  sans      O      aucun étalage modernité.

Point de vue architecture, une      B      merveille, style espagnol,

XVIII, XIXème et trois églises     A     cathédrale majestueuse,

Un peu sobre et sombre mais     L     âme  bien   hispanique.

.

Impression déjà vu, parcouru   D    déjà visité, nous a saisi,

Au point nous sommes assis    E    à la terrasse  d’un café,

À se ré-imprégner  d’atmos         phère émotion palpable

Bien que celle  découverte      L   de ce lieu,  ait disparu.

Rechercherait-on  mêmes     A   animations, émotions

Difficile à dire tant fort         *     appétit d’approfondir

Leur connaissance s’est      L   trouvée, partie frustrée

Par répétition de même    A   parcours   qu’an passé.

Venir et revenir ont cha   G    cun leur désir, plaisir,

Qui sont  différents  et    U    tout  aussi  plaisants,

Si l’on a su garder une  N    âme pure, d’enfant.

San Cristobal de La    A  Laguna Santa Cruz,

Nous cacherait encore bien des mystères

À découvrir : la visitant, une autre fois.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

142 4

.

Une bouteille, carafe,

Un flacon  de parfum

Mais  tout aussi bien

Un vase à fleurs ?

.

Belle forme de vase, s’il en est,

Peu de résonnances avec le fond :

Vrai que forme se suffit à elle-même.

.

Le contenant et le contenu, parfois,

Converge, parfois, divergent,

Et c’est bien le cas ici et ce, en dépit

D’un très beau vase à fleurs.

 .

 Symbolique

 .

Le vase est un contenant :

La boîte, le sac, l’armoire,

Le vase et symbole féminin.

Dans le vase, on met de l’eau,

Symbole de la vie, de la terre aussi,

Une plante qui pourra s’y développer.

.

Les alchimistes appelaient  aussi vase

Le creuset  dans lequel ils projetaient

Leurs  transformations, intérieures.

.

Ce lieu clos, reste propice à l’image

De renfermement sur soi le temps

D’élévation  niveau  conscience,

Lors processus individuation

 signification- reves.fr/ vase

.

Descriptif

.

142 – San Cristóbal de la Laguna, Tenerife

Alignement  central /   Titre droit   /   Thème  ville

Forme courbe  Rimes libres   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation 

.

142 6

.

Le contenant et le contenu, parfois,

Converge, parfois, divergent,

C’est le cas, ici, d’un vase

Convergeant fleurs.

 .

Symbolique 

.

Le vase est un symbole féminin.

Le creux du vase évoque celui de l’utérus,

Ventre féminin, contenant des fluides vitaux.

Par la grâce de ses courbes et sa fonction

De réceptacle de fleurs, le vase évoque

Le corps féminin. Les fleurs en sont

Le principe vivant et l’expression

De beauté intérieure rêveuse.

L’eau qu’il contient nourrit

Les fleurs est fluide vital

En énergie bénéfique

Et nourricière.

L’éclat des fleurs est

Le témoin de la bonne

Circulation du fluide vital.

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Vase

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un vase est à la fois un objet

Des plus communs et utiles

Et, des plus artistiques,

Comme tant d’autres !

C’est ce qui fait son intérêt

Il pourra être  creux ou plein

Et ce dans tous les sens du terme

Lors il parait naturel qu’on en fasse

Un  symbole féminin  des  contenances

Autant que fermentation/transformation

De quelque liquide ou matière que ce soit.

On peut même le rapprocher de l’utérus

Comme des creusets des alchimistes !

Ce qui est sûr, c’est qu’on en trouve

Partout dans toutes civilisations

Ce depuis origine d’humanité.

.

.

Cathédrale de San Cristobal    

.

Scénario

 .

Architecture fin XVIII et début XIX siècle, conservées telles quelles

Avec ses rues, aux ouvertures travaillées, et, aux façades colorées,

Avec ses patios, ses cours intérieures, pavées, arborées, fleuries.

.

  Visuels et textuels >>  

141 – Croisière Las Palmas à Santa Cruz, Tenerife

Visuels et textuels >>

.

Croisière

 En   voilier,

D’ile à autre,

Journée entière

Lui est consacrée,

Des vents irréguliers,

Et courants changeants.

.

C’est un plaisir, de tenir,

Notre voilier,   bien calé,

Sur son cap, et sa route,

Galopant sur une houle,

Comme un fier destrier,

En laissant, derrière lui,

Un blanc sillage d’écume.

.

Hier couchés minuit pour terminer préparatifs,

Réveil à cinq heures pour départ de Las Palmas à six

Il y a beaucoup de choses  à ranger dans notre bateau 

Dont les voiles, et nos trois  vélos pliants, entre autres,

.

Sortis du port, on met les voiles, pour aider le moteur,

Un peu vent, dans le nez, mais on fait avec : ça remue.

.

Miles succèdent aux miles après deux heures au près,

Contournons  pointe Gran Canaria, cap sur Tenerife,

Avec vent de travers et avec un petit temps couvert,

Et nous lanceront nos trois lignes de pêche en mer.

.

Nous retrouvons tous  automatismes de l’an passé,

Et le plaisir d’être au large  au milieu de nulle part

Sauf parfois des cargos, qui en franchissent le rail.

.

Aux quarts, tandis que  l’un veille, l’autre récupère.

Les cargos ne se manifestent guère à part un gazier

Qui nous passe devant,  mais les poissons, non plus.

Nous qui espérons manger ou bonite ou coryphène,

Ce soir c’est plutôt le grand calme plat de ce côté-là.

Mais, jusqu’à notre arrivée, il nous faudra  y veiller,

Tant une mauvaise croisée est parfois si vite arrivée.

.

Nous arrivons en soirée, après douze heures de voile,

Sans encombre à l’entrée du premier port fréquenté,

Qui a rejeté, l’an passé, sous prétexte qu’il était plein.

.

Direction Santa Cruz en espérant qu’il nous acceptera

L’équipière est  aux manœuvres, elle s’en tire très bien

Aux commandes, subira moins de contre-mouvements,

Et en outre une telle  occupation l’empêche de s’ennuyer.

.

Ponton trois, panne nord  une VHF nous fixera notre sort,

Le maitre de port nous attend, sommes parés à la manœuvre,

Nous y sommes, enfin, nous y voilà et c’est pas trop tard, en fin.

.

.

Extension

.

Nous poursuivons en direction de Santa Cruz.

L’équipière est aux manœuvres, elle s’en tire bien.

Aux commandes elle subit moins le mouvement

Du bateau, l’occupation l’empêche d’y penser

Notre appel à VHF  nous a fixé notre sort,

Au ponton trois et à la panne nord :

Nous y attendra, maitre de port.

Lors, parés à la manœuvre.

Nous y serons, sommes.

Nous y voilà enfin

Repos comme !

.

Une croisière, qu’elle soit courte ou longue,

Est souvent sujette à nombre d’événements,

Dont les uns, prévisibles et autres, imprévus,

Comme des rencontres avec cargos ou ferries.

Le départ est comme un envol vers un horizon

Lors l’arrivée est un nouveau point de fixation,

Parfois refuge après tempêtes, vents contraires.

S’il nous est arrivé  de faire des ….  faux départs,

Nous avons eu aussi, des arrivées, très en retard.

.

Toute traversée, d’une ile à l’autre,

Est souvent un moment particulier,

On ne sait ce qui peut nous arriver :

Vrai que voilier  est des plus sécure,

En mer, coup de vent pourra casser

Un hauban, une drisse, ou un boot,

Voire déchirer une voile ou capote,

Dérègler notre pilote automatique,

Ou mettre en panne notre moteur.

.

Mais nous ne sommes pas perdus

En l’océan au milieu de nulle part

D’autres bateaux traversent aussi,

Et peuvent dès lors porter secours.

Ce serait vraiment dernier recours

Que d’appeler sur la VHF sécurité

En vingt ans, nous ne l’auront fait

Ce n’est pas aujourd’hui détresse,

C’est classique et bon, en vitesse.

.

.

141 – Calligramme

.

Croisière

 En   voilier,

D’ile à autre,

Journée entière

Lui est consacrée.

Des vents irréguliers,

Et courants changeants.

C’est un plaisir, de tenir,

Notre voilier,  bien calé,

Sur son cap, et sa route,

Galopant sur une houle,

Comme un fier destrier,

En laissant, derrière lui,

Un blanc sillage d’écume.

.

Hier couchés minuit pour termi     C    ner préparatifs,

Réveil à cinq heures pour départ    R de Las Palmas à six

Il y a beaucoup de choses  à ran  O  ger dans notre bateau 

Dont les voiles, et nos trois    I     vélos pliants entre autres.

Sortis du port, on met les  S    voiles, pour aider le moteur,

Un peu vent, dans le    I   nez, mais on fait avec : ça remue.

Miles succèdent    È   aux miles après deux heures au près,

Contournons     R    pointe Gran Canaria, cap sur Tenerife,

Avec vent de       E   travers et avec un petit temps couvert,

Et nous lanceront      *      nos trois lignes de pêche en mer.

Nous retrouvons tous      L      automatismes de l’an passé,

Et le plaisir d’être au large       A      au milieu de nulle part

Sauf parfois des cargos qui en       S       franchissent le rail

Aux quarts tandis que l’un veille,       *      l’autre récupère.

Les cargos ne se manifestent guère à     P     part un gazier

Qui nous passe devant mais les poissons     A       non plus.

Nous qui espérons manger une bonite ou    L   coryphène,

Ce soir c’est plutôt le grand calme plat     M   de ce côté-là.

Mais jusqu’à notre arrivée, il nous    A       faudra y veiller,

Tant une mauvaise croisée est    S    parfois si vite arrivée.

Nous arrivons en soirée     *    après douze heures de voile

Sans encombre à    S   l’entrée du premier port fréquenté,

L’an passé qui     A   nous rejette, sous prétexte, est plein.

Direction Santa  N  Cruz en espérant qu’il nous acceptera

L’équipière est    T     aux manœuvres et s’en tire très bien

Aux commandes   A   elle subit moins contre-mouvements,

Et en outre une telle    *  occupation, l’empêche de s’ennuyer.

Ponton trois, panne nord   C    une VHF nous fixera notre sort,

Le maitre de port nous attend  R   sommes parés à la manœuvre,

Nous y sommes, enfin, nous y voilà   U   et c’est pas trop tard, en fin.

                       Z

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

141 4

.

Évocation 

.

Une tourelle marine

Avec   une  cardinale

Mais, tout aussi bien,

Une lampe pigeon ?

.

Une lampe à pétrole et une traversée

Ont en général peu de points communs :

Même si la forme correspond bien à l’objet.

Elle ne nous éclaire en rien sur notre devenir.

.

Dernier recours en cas de casse

Répétée   lampes  tempête  à leds :

Temps passé, petite lampe pigeon   

Éclairant avec son verre bombé.

.

Symbolique

 .

Lampe Pigeon,  star

Brûlant de tous ses feux

Et  en termes  de sécurité,

Et de coût,  elle a représenté

Un progrès assez considérable.

 

L’usage  du   pétrole  s’est  répandu

De plus en plus en éclairage domestique

Pour se substituer presque complètement

À celui des bougies en cire, ou des huiles.

 

C’est le pétrole qui reste, de nos jours,

Le   plus   communément  répandu.

Il est souvent employé par le riche

Plus fréquemment par le bourgeois,

Et presque totalement par le pauvre.

lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon

.

.

Descriptif

.

141 – Croisière Las Palmas Santa Cruz Tenerife

Alignement  central /Titre serpentin / Thème  croisière

Forme droite /  Rimes libres   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : verre

.

.

Fond

.

Évocation

.

141 6

.

Dernier recours en cas de casse

Répétée   lampes  tempête  à leds :

Temps passé, petite lampe pigeon  

Éclairant avec son verre bombé.

.

Symbolique 

.

Le verre,

Au sens commun,

Matériau  fragile.

Les verres silicatés,

Comme verres d’oxydes

Ou de chalcogénures, sont

Effectivement plutôt fragiles

À une température ambiante

Dans le sens où ils peuvent

Être brisés sans générer

Moindre déformation

Non matériau ductile

Comme le plomb,

Qu’on peut déformer,

Plier, avant de le casser.

Wikipédia /Verre /Résistance

 mécanique/ fragilité

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La lampe à pétrole est un vestige

D’un temps passé… d’un temps dépassé

Qui bien que ne manquant pas de charme

Éclairait peu, et  provoquait  des incendies.

L’électron et l’électronique en remplacement

Ont mis fin à son usage, sauf cas de coupure

De coupure de courant, cela va sans dire !

 .

.

Croisière en voilier

.

Scénario

.

Le départ est toujours moment magique : parti pour destination

de même que pour l’arrivée, découvrant une nouvelle terre, ile

après avoir croisé des ferries, ou énormes cargos, en mer !

.

Visuels et textuels >> 

140 – Chants danses canariennes à Pueblo Canario

Visuels et textuels >> 

.

Du chant,

 Et de la danse

Font un spectacle

Animé, joyeux, coloré

Où on se trouve entrainé

Malgré soi,   dans le cercle !

.

Ce n’est pas notre tasse de thé

Spectacles danses folkloriques

Des Canaries,    de l’Espagne,

De Bretagne,    ou d’ailleurs.

Sauf excepté pour cette fois,

En ce dimanche, désœuvrés,

Nous avons fini  par  trouver

Une exhibition près du port,

Pueblo Canario, authentique,

Musée de Nestor de La Torre.

.

Le cadre  se prête  plutôt bien

À la fois  ancien, architectural,

Et cela, pour  entendre  chanter,

Autant que pour    voir … danser,

Sans compter jouer d’instrument.

Musiciens s’accordant, à merveille,

Avec les danseurs feront un spectacle

Réjouissant  autant la vue que l’oreille.

Pour une bonne heure de chants, danses,

Entrecoupée d’une pause d’une demi-heure

Histoire de nous vendre  leurs Cds, souvenirs.

.

Cela dit, c’est plaisant  à voir autant à entendre,

Les voix d’hommes sont plus justement timbrées

Que celles des femmes,   pourtant couples assortis.

En plus, la cour du Pueblo  Canario nous a gratifiés

D’architecture espagnole  et du plus bel agencement,

Signature d’architecte et frère de Nestor de La Torre.

Entre divers danses, soit lentes  ou voire  troublantes,

Des chansons mélancoliques, ou avec des rythmiques,

Font participer des  gens   autour  et qui applaudissent

Opportunité nous offre de parler entre français esseulé

Un voisin de table que  l’on a fini par inviter à déjeuner.

.

Navigue sur Kirk, Maramu quinze ans, puis  à la retraite,

Il sillonne comme nous, les iles, attend sa femme demain.

On s’est reconnu dans son programme de vie et de  voyage

Lors nous avons passé  bons moments à échanger avec lui.

Vie de ponton pourrait constituer un vrai, sujet d’un récit.

Il y a  tant de  choses à raconter, nul besoin  d’en inventer.

Pour finir , l’après-midi nous a gratifiés  d’un  soleil plomb

Et sommes  promenés à Coloradoria, l’Isletta  front de mer.

Le monde  fou ce jour-là sur la plage couverte  de parasols,

Châteaux de sable, art éphémère : spécialité de Las Palmas.

.

.

Extension

.

Nous  nous  sommes  promenés  à Coloradoria

Sur la Isletta puis ensuite sur le front de mer.

Il y avait du monde, ce jour-là, sur la plage,

Couverte de parasols, et même un concours

De réalisation érections châteaux de sable,

Art éphémère et spécialités de Las Palmas !

.

Beautés éphémères : c’est bien cette impression

Qui m’est restée en contemplant ces chefs-d’œuvre

De sculptures qui ont demandé une journée ou presque

De travail et se trouveront engloutis par la marée suivante.

Elles sont, quelque peu, à notre image, soit dit en passant !

.

Danse, danse, danse… trois temps,

Le corps toujours en mouvement,

Au son rythmé des instruments,

Qui font bouger le corps vivant,

Qui font vibrer le cœur amant

Tourner la tête, embrassant,

Et les pieds, bien en avant,

Lors parfois en chantant,

Une âme, en s’ouvrant.

.

Chants et danses et musiques

Folkloriques, ou traditionnelles

Sont souvent exécutés en public,

En couple ou en groupe, non solo,

Les costumes locaux seront portés,

Les spectateurs feront cercle autour.

.

On nous a parfois parlé démonstrations

Rien que pour attirer, séduire les touristes

Costumes sont trop neufs ; pas, trop assurés :

Ici, rien de tout cela, comme la fête de quartier

Pour un peu on entrerait en danse, contredanse,

Comme pour les encourager, pour les remercier.

.

.

140 – Calligramme

.

Du chant,

 Et de la danse

Font un spectacle

Animé, joyeux, coloré

Où on se trouve entrainé

Malgré soi,   dans le cercle !

.

Ce n’est pas notre       C            tasse de thé

Spectacles danses     H          folkloriques

Des Canaries,        A     de l’Espagne,

De Bretagne,        N    ou d’ailleurs.

Sauf excepté       T   en cette fois,

Ce dimanche      *      désœuvrés,

Nous avons fini  D     par trouver

Une exhibition   A  près du port,

Pueblo Canario, N  authentique,

Musée de Nestor S   de La Torre.

Le cadre se prête E    plutôt bien

À la fois ancien   * architectural,

Et cela, pour  entendre  chanter,

Autant que pour    voir … danser,

Sans compter jouer d’instrument.

Musiciens s’accordant, à merveille,

Avec les danseurs feront un spectacle

Réjouissant  autant la vue que l’oreille.

Pour une bonne heure de chants, danses,

Entrecoupée d’une pause d’une demi-heure

Histoire de nous vendre  leurs Cds, souvenirs.

Cela dit : c’est plaisant  à voir autant à entendre,

Les voix d’hommes sont  *  plus justement timbrées

Que celles des femmes,    *    pourtant couples assortis.

En plus, la cour du Pueblo  *      Canario nous a gratifiés

D’architecture espagnole   *  et   *   du plus bel agencement,

Signature d’architecte  C    et frère,  P  de Nestor de La Torre.

Entre divers danses,    A     soit lentes  U      ou soit troublantes,

Des chansons mélan   N     coliques, ou,  E   avec des rythmiques,

Font participer des    A      gens     autour   B   et qui applaudissent

Opportunité nous     R      offre de parler en   L   tre français esseulé

Un voisin de table     I        que  l’on a fini  par   O     inviter à déjeuner.

Navigue sur Kirk,     E        Maramu quinze ans,   *       puis  à la retraite,

Il sillonne comme         nous, les iles et attend    C    sa femme, demain.

On s’est reconnu,    N         dans son programme de    A      vie, et  de  voyage

Lors nous avons    E           passé de bons moments à     N    échanger avec lui.

Vie de ponton       S           pourrait constituer un vrai,     A        sujet d’un récit.

Il y a  tant de        *           choses à raconter, nul besoin       R          d’en inventer.

Pour finir            D          après-midi nous a gratifiés d’un       I            soleil plomb

Et sommes        E         promenés à Coloradoria, l’Isletta           O        front de mer.

Le monde         *           fou ce jour-là sur la plage couverte          *            de parasols,

Châteaux         *         de sable, art éphémère : spécialité de          *           Las Palmas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

140 4

.

Évocation

.

Un couple de danseurs,

Pour quelle danse, flamenco,

On peut penser à un tango

Tout autant qu’un slow.

 .

Un couple de danseurs, très collés-serrés,

si près qu’on ne distingue qu’une seule tête :

on les imagine, en sorte de valse tournoyante,

ou enchainant moult danses, rythmes endiablés.

.

Il faut voir quelques danses espagnoles

telles le flamenco voire les sévillanas

mais aussi typiquement locales,

 et en couples, folkloriques.

 .

 Symbolique 

 .

Symbole de l’Espagne

Et en particulier de l’Andalousie,

Le flamenco représentera l’aspect

Le plus typique de la culture ibérique.

Est le faire-valoir de culture espagnole

À travers le monde au même titre que

Ses spécialités culinaires. La musique flamenco

Dont découlent la danse et le chant tient ses origines

Musiques grecques, romaines, indiennes, juives, maures.

Elle est le moyen d’expression des peuples opprimés.

Le flamenco est le reflet de la richesse culturelle

Due à mélanges civilisations dont Espagne

A fait l’objet pendant plusieurs siècles.

vraiesecolesdelangues.com/blog/

culture-espagnole/le-flamenco

.

Descriptif

.

140 – Chant danse canarienne Pueblo Canario

Alignement  central  /  Titre dédoublé  / Thème  arts

Forme courbe / Rimes variées  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : flamenco / Symbole de fond : danses

.

.

Fond

.

Évocation

.

140 6

.

Il faut voir quelques danses espagnoles

telles le flamenco voire les sévillanas

mais aussi typiquement locales,

 et en couples, folkloriques.

 .

Symbolique

 .

Danser est le symbole

Du mouvement,

Le mouvement des corps

Et  celui  de  la  vie

En   perpétuels   changements.

Danser est une forme d’expression

Qui permet de traduire

Nos émotions, libérer nos sentiments

Et d’avoir une certaine

Conscience  de notre corps …  qui exulte.

Danser, c’est  être vivant, animé, et  joyeux,

Libre, dynamique, plein d’énergie.

D’avoir, d’acquérir mentalité positive, optimiste

Qui rejaillit sur notre humeur, santé

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-reve/danse/

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

Il n’y a pas que la valse des corps et des mouvements

Il n’y a pas que leur concordance, à deux, en tournant,

Il y a comme un élan partagé par deux êtres dansants,

Qui ne cherchent qu’à le consommer, en ce même instant,

Mais il existe aussi la danse d’autres formes en nos yeux

Telles ces sculptures qui, bien que figées, nous parlent

Avec des mots qui trottent en nos têtes, nos bouches

Et qui finissent par nous inspirés, image, poésie.

 .

.

Comme un tango argentin

.

Scénario

.

Les chants folkloriques avec des voix de femmes et parfois d’enfants,

Accompagnés instruments de musique : guitare, violon, tambourin,

Animent des danses en groupes et couples, qui mettent l’ambiance.

.

Visuels et textuels >> 

139 – Ambiance repas voisins de ponton au bateau

Visuels et textuels  >>

.

139 – Ambiance repas, voisins de ponton

.

Les voici qui arrivent, et par hasard, les uns après les autres.

Qui, avec une bouteille, avec un plat d’entrée,  avec un dessert.

Histoire juste, y a aucun doute, de ne pas venir les mains vides.

.

Le premier couple  possède un bateau asiatique, un Shpountz,

Il s’agit d’une goélette  de seize mètres, avec rien que du bois,

Et qu’ils auront fait construire en Malaisie, pour eux-mêmes

.

Le deuxième  couple, dispose d’un grand  voilier, américain,

Qu’ils ont acheté aux USA,  pour seulement  35 000 dollars,

Et qu’ils auront fait réaménager, entièrement, à leur goût !

.

Le troisième couple est propriétaire d’un très beau feeling

Qui a cassé son mat, en manœuvrant, percutant un cargo,

Au départ d’une croisière sortant du port de Las Palmas.

Nous sommes tous confortablement installés en cockpit,

.

Chacun nous parle  de ses occupations, ou, de la météo,

Du programme de navigations, passé, présent, à venir.

.

Nous avons tous bourlingué partant du Nord au Sud.

Punch se succèdent, et langue naturellement se délie

Difficile toutefois de savoir ce qu’ils font réellement,

Ou on fait précédemment chaque couple, en sa vie.

.

Un termine son année sabbatique vers la fin août,

Un autre se dit en circumnavigation ; autre etc.

On serait bien resté, toute la nuit à palabrer,

Tant, au contact, s’est établie, convivialité.

 .

Ce n’est que tard dans la nuit

Que l’on se quitte :

Faut dire que, nous ne sommes

Pas loin de la cuite.

Rentrant : faut faire attention

A ne pas tomber à l’eau !

 .

Finalement, après verres rhum, whisky,

Ils sont rentrés, chez eux, l’air très satisfaits

Quant à nous, le challenge, nous l’avons atteint,

Nous sommes invités à visiter le Shpountz, demain.

.

 .

Extension

.

Les parcours des uns et des autres,

Des plus courants aux plus originaux,

Sont les fonds d’échanges sur un bateau,

Chacun, de la mer, est son meilleur apôtre !

.

Chacun y va de son histoire, ou de ses exploits

Personnels, qui, après  quelques verres, arrosés,

Prennent des accents de plus en plus émotionnels.

.

Voilà comment, quatre couples, et, quatre voiliers,

Bien que tous très différents, tous propriétaires,

Réunis, pour un soir, sur un cockpit arrière,

Se livrent à plaisirs culinaires gourmets.

.

Ils prônent comme seule valeur,

La convivialité unissant les marins

Qui  traverseront, sans peur, la mer !

.

L’ambiance est faite la plupart du temps

Des principaux  ingrédients  suivants :

Pour un ciel clair… une bonne météo,

Des boissons diverses pour l’apéro,

Des petits plats dans des grands,

Des conversations à l’avenant,

Par des convives distingués

Prêts à séduire… moitiés

Ce jusqu’à fin soirée.

.

Peu courant, chez soi, d’inviter des inconnus

Mais un plaisancier comme soi, ne  le sera plus

Tout à fait, on trouvera de quoi échanger surplus

Les bateaux, les navigations : sujets  inépuisables,

S’il en est, avec tant et tant  d’histoires, à raconter,

Qu’on y passerait des jours sans compter des nuits.

.

C’est le pays de la surenchère où chacun se sera mis

Un jour ou l’autre de travers lors épuisante croisière

Et des conseils pour tout éviter, et voire tout réparer.

Chacun, échangeant,  comparant,  appréciant  trajets

Et trajectoires, se dit que le voilier est comme l’espoir,

Profiter temps qui passe en toute liberté, sans surseoir.

.

.

139 – Calligramme

.

Les voici qui arrivent, et par hasard, les uns après les autres.

Qui avec une bouteille,  avec un plat d’entrée,  avec un dessert.

Histoire juste, y a aucun doute, de ne pas venir les mains vides.

.

Le premier couple  possède un bateau asiatique, un Shpountz,

Il s’agit d’une goélette  de seize mètres, avec rien que du bois,

Et qu’ils auront fait construire en Malaisie, pour eux-mêmes

.

Le deuxième  couple, dispose d’un grand  voilier, américain,

Qu’ils ont acheté aux USA,  pour seulement  35 000 dollars,

Et qu’ils auront fait réaménager, entièrement, à leur goût !

.

Le troisième couple est propriétaire d’un très beau feeling

Qui a cassé son mat, en manœuvrant, percutant un cargo,

Au départ d’une croisière sortant du port de Las Palmas.

Nous sommes tous confortablement installés en cockpit,

.

Chacun nous parle  de ses occupations, ou, de la météo,

Du programme de navigations, passé, présent, à venir.

Nous avons tous bourlingué partant du Nord au Sud.

Punch se succèdent, et langue naturellement se délie

Difficile toutefois de savoir ce qu’ils font réellement,

Ou on fait précédemment chaque couple, en sa vie.

.

Un termine son année sabbatique vers la fin août,

Un autre se dit en circumnavigation ; autre etc.

On serait bien resté, toute la nuit à palabrer,

Tant, au contact, s’est établie, convivialité.

AMBIANCE REPAS

Ce n’est que tard dans la nuit

Que l’on se quitte :

Faut dire que, nous ne sommes

Pas loin de la cuite.

Rentrant : faut faire attention

A ne pas tomber à l’eau !

VOISINS  DE PONTON

Finalement, après verres rhum, whisky,

Ils sont rentrés, chez eux, l’air très satisfaits

Quant à nous, le challenge, nous l’avons atteint,

Nous sommes invités à visiter le Shpountz, demain.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

139 4

.

Évocation

.

Un grand  coquetier

Ou coupe pour apéro,

Suivi de verres de vin

À eau, avec un pied.

.

Il n’y a pas sur bateau comme à la maison

Cinq ou six sortes de verres, selon boissons

En mer, les verres à pieds, le perdrait vite,

Il vaut mieux utiliser des verres culbuto !

.

Après la coupe d’apéro

Verre  de vin  blanc, rouge,

Déliant les langues, les palais,

Les cerveaux, bonnes humeurs !

 .

Symbolique

 .

Apéritif est pour beaucoup

D’entre nous, un  synonyme de

Plaisir, de gaieté, de convivialité.

Est, souvent, associé  à un moment

Festif  ou   voire  même  symbolique,

Occasion de trinquer, porter un toast,

Voire  faire  annonces  plus solennelles.

Et certaines personnes auront d’ailleurs

Toujours du bon «champagne» au frais

Comme prêtes à «fêter» quelque chose.

Et force est de constater que, souvent,

L’alcool aidant et puis la nourriture

À profusion et exposée aux 5 sens

Étant un sujet de conversation

Inépuisable, l’atmosphère

Se fait assez rapidement

Chaleureuse et bien décontractée.

cuisine-therapie.com/

cest-lheure-de-lapero

.

.

Descriptif

 .

139 – Ambiance repas, voisins de ponton

Alignement  central  / Titre intercalé  / Thème repas

Forme courbe / Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : apéritif / Symbole de fond : vin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

139 6

.

Après la coupe apéritive :

Verre de vin blanc, rouge,

Déliant les langues, les palais,

Les cerveaux, bonnes humeurs !

 .

Symbolique 

 .

Vin demeure pour tous à la fois

Source de plaisir  et de convivialité,

Désir d’initiation,  chez les adolescents,

Recherche d’une vérité que nous tenterons

De libérer  par  le vin, au risque d’en devenir

Dépendants au point de devenir un alcoolique.

Associé, de façon générale, à une fête de famille,

Aspect ouverture vers la vérité qui est recherché.

Le verre fait lier connaissance plus facilement.

Il facilite la cohésion, arrondit les difficultés.

Il permet de fêter et de célébrer

Les événements de notre vie

Et pour certains, d’être œnologue.

lessymboles.com/la-symbolique-du-vin

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le verre signifie, à la fois, un contenant

Et un contenu, quel qu’il soit, mais à boire

De préférence et pas d’un poison ou purge

Figure de style que l’on appelle métonymie

On pourrait boire directement à la bouteille

Mais cela ne serait ni pratique ni hygiénique

Puis comment faire alors pour bien trinquer !

Le vin permet, à chacun, de se libérer du souci

De paraitre, dans son monde, trop fermé, isolé.

 .

.

Ambiance  repas sur le voilier

.

Scénario

.

Ambiance conviviale, en bateau, requiert beaucoup de victuailles

diverses, et à profusion,  quand on a des invités sur son ponton,

ça change énormément de lorsqu’on est seul à table et frugal !

.

Visuels et textuels  >>

138 – Invitation repas voisins de ponton au bateau

Visuels et textuels  >>  

De s’inviter, et mutuellement,

Entre  voisins de … pontons,

C’est  souvent,  bonne  idée,

Toujours saine occupation.

Que ce soit, pour  l’apéritif,

Pour le thé ou pour le repas,

Après trois verres … réceptifs,

Ça crée liens, souvenirs, des tas.

C’est tant vrai que nombre voileux

Forment une communauté solidaire

Désireuse de communiquer entre eux,

Du fait  de leurs navigations, solitaires !

Ils vous parleront, tous…de leur profonde

Motivation de partir en mer, pour naviguer,

Pour  se retrouver  de nouveau, seuls, esseulés

Tant ils adorent se faire bercer par eaux ondes.

Certes ils ne disposent pas de confort de cuisine,

Comme chez eux, vu les espaces, moyens, limités,

Mais ils feront appel à la débrouille, la tambouille,

Vivront avec impressions d’avoir toujours vécu là !

.

Lors d’un tel repas du soir avec apéritif,

Et tutti quanti, pour neuf  à dix  personnes,

Y a toujours, un avant un pendant et un après.

Pour  commencer faut faire le menu :

Chou chinois porc au soja, en plat  principal

En entrée, tapas variés dessert,  salade  de fruits

Sans   parler  préparation  d’apéritif

Un punch,   avec des petits fours de bateau,

Pain avec fromage local des courses  du  marché !

 Et nos invités forment trois  couples

Autour de la quarantaine, et, bons vivants

Pas compliqués  ni fiers intarissables  sur  bateau.

Une cuisine est petite sur voilier.

Faire la vaisselle et être aux feux à deux,

Cela déjà demande de la souplesse  d’organisation.

On hume, on touche, voit, goûte,

L’un après l’autre, chacun donne son avis :

Il manque ceci, et, ce serait encore mieux avec cela.

À six heures, petit brin de toilette,

Nettoyage extérieur et intérieur du bateau,

Douche bienvenue après courses dernière minute.

.

Pour finir, nous nous payons luxe

D’une heure de repos où chacun pourra vaquer

À ce qui lui plait, attendre que les invités se pointent.

Ce  matin, il  est vrai  que l’on a paniqué, tous,  un peu,

Mais déjà, dès le midi, on s’est senti  beaucoup  mieux,

L’après-midi se sera vite passée à la cuisine, aux feux,

Le soir l’esprit libre et léger, on pouvait être heureux.

.

.

Extension

 .

En cuisine, comme en amour,

Le premier vrai plaisir est dans

La préparation, allant crescendo

Vers la sublimation de soi et gestes

Ou la désolation d’avoir raté l’objectif,

Par manque concentration, disponibilité.

En ces deux situations, il s’agit de partage

Autant que d’un don et d’une réception.

Cela prélude à une atmosphère qui

Conditionne l’ambiance pour

Toute la suite de la soirée.

.

Les repas peuvent être des plus simples au plus sophistiqués !

C’est juste une question de temps de préparation, de moyens

Sans parler bien sûr de l’art de les cuire et de les présenter.

Les repas peuvent être pris  à l’intérieur ou à l’extérieur,

 Fonction de la météo, navigation, nombre convives.

Au ponton, c’est facile de traiter légumes frais

En mer, fruits de mer sont à déconseiller.

.

Les coffres étant situés fond de cale sont

Réservés aux boissons de toutes sortes :

Vins, bières, apéro, digestifs,  d’un côté,

Eaux plates, gazeuses et laits, de l’autre,

Victuailles, conserve, réserve : équipets,

Légumes  et fruits, en resserre  ou frigo.

.

L’apéro, voire le repas quand il fait beau

Souvent en cockpit sur table traversière,

On peut s’asseoir à huit, voire davantage

Sans se gêner : boire un verre,  grignoter

Enfin pas besoin de passer l’aspi ou balai

Coup de jet d’eau, tout propre à nouveau.

.

.

138 – Calligramme

 .

De s’inviter, et mutuellement,

Entre  voisins de … pontons,

C’est  souvent,  bonne  idée,

Toujours saine occupation.

Que ce soit, pour  l’apéritif,

Pour le thé ou pour le repas,

Après trois verres … réceptifs,

Ça crée liens, souvenirs, des tas.

C’est tant vrai que nombre voileux

Forment une communauté solidaire

Désireuse de communiquer entre eux,

Du fait  de leurs navigations, solitaires !

Ils vous parleront, tous…de leur profonde

Motivation de partir en mer, pour naviguer,

Pour  se retrouver  de nouveau, seuls, esseulés

Tant ils adorent se faire bercer par eaux ondes.

Certes ils ne disposent pas de confort de cuisine,

Comme chez eux, vu les espaces, moyens, limités,

Mais ils feront appel à la débrouille, la tambouille,

Vivront avec impressions d’avoir toujours vécu là !

.

I N V I T A T I O N

Lors d’un tel repas         *          du soir avec apéritif,

Et tutti quanti, pour        R         neuf  à dix  personnes,

Y a toujours, un avant       E         un pendant et un après.

Pour  commencer       P         faut faire le menu :

Chou chinois porc au      A         soja, en plat  principal

En entrée, tapas variés       S         dessert,  salade  de fruits

Sans   parler  pré       *         paration  d’apéritif

Un punch,   avec des       V         petits fours de bateau,

Pain avec fromage local     O        des courses  du  marché !

 Et nos invités for      I         ment trois  couples

Autour de la quaran      S        taine, et, bons vivants

Pas compliqués  ni fiers     I       intarissables  sur  bateau.

Une cuisine est     N      petite sur voilier.

Faire la vaisselle et   S     être aux feux à deux,

Cela déjà demande de la   *     souplesse  d’organisation.

On hume, on        *  touche, voit, goûte,

L’un après l’autre, chacun donne son avis :

Il manque ceci, et, ce serait encore mieux avec cela.

À six heures, petit brin de toilette,

Nettoyage extérieur et intérieur du bateau,

Douche bienvenue après courses dernière minute.

.

D E     P O N T O N

Pour finir, nous nous payons luxe

D’une heure de repos où chacun pourra vaquer

À ce qui lui plait, attendre que les invités se pointent.

Ce  matin, il  est vrai  que l’on a paniqué, tous,  un peu,

Mais déjà, dès le midi, on s’est senti  beaucoup  mieux,

L’après-midi se sera vite passée à la cuisine, aux feux,

Le soir l’esprit libre et léger, on pouvait être heureux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

138 4

.

Évocation 

.

Une forme de bouteille,

Oui mais encore en quoi,

En verre ou en plastique 

Pour de l’eau ou du vin ?

 .

Bouteille pour un repas, c’est sûr,

Naturellement creuse et en plastique

Avec eau pétillante qui rime avec soif

Et qui alternera avec bières ou vins.

.

Pas de repas, en bateau, sans bouteille,

Sans apéritif, bon vin :

La boisson, c’est simple ; un plat cuisiné,

C’est plus … compliqué.

 .

 Symbolique

 .

Boire un liquide c’est

Absorber la connaissance,

Et lors  boire à la  bouteille

Signifierait que ton inconscient

A compris ces infos  et  il  a  bien

Reçu le message  et il est en train

De  t’aider  à changer  tes  défauts

Traits de caractère  ne  te  plaisant

Pas chez toi à moins que la bouteille

Ne contienne de l’alcool, lors le sens

Est  très différent  dans  ce  cas-là. 

 dictionnaire-des-symboles-de-reve

.

Descriptif

138 – Invitation repas, voisins de ponton

Alignement  central  / Titre droit  / Thème repas

Forme  ovale / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : boisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

138 6

.

.

Pas de repas, en bateau, sans bouteille,

Sans apéritif, bon vin :

La boisson, c’est simple ; un plat cuisiné,

C’est plus … compliqué.

 .

Symbolique

 .

La boisson

Est le symbole

De la connaissance,

«Boire les paroles de quelqu’un»

C’est un enseignement spirituel,

De la culture, ou voire  un désir

D’apprendre   nouvelles  choses.

Et celui qui servira cette boisson

Ferait une référence  à un guide,

Un professeur, ou un thérapeute,

Un membre de la famille plus âgé

Ou un ami qui nous apprendrait

Des choses  qui sont bénéfiques

Pour  toutes   nos  évolutions.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/boisson

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Bouteille qu’elle soit alcoolisée ou non

Est signe de partage et de convivialité

Autant que  de besoin  de s’hydrater

Il  n’y a pas de repas sans boissons

Alors qu’on pratique le contraire

Boisson rime avec apéro, repas,

Et même le café, ou bien le thé

L’achève en un point d’orgue

Qui faciliterait la digestion !

 .

.

Invitation à diner sur voilier

.

Scénario 

.

Un repas c’est souvent du poisson, de la viande avec légumes,

mais ça peut être des fruits de mer ou bien tout autre chose,

comme une salade composée avec ce qu’il reste en réserve.

.

Visuels et textuels  >>  

 

137 – Deux jours, toilette complète, pour le bateau

Visuels et textuels  >>

Calligramme

P#Z

.

Avant

Le plaisir

De naviguer,

La contrainte est

De tout….. réparer,

Afin de pouvoir  mettre

Notre voilier bien à niveau

Ce qui est vérifié-réparé à terre

Fonctionnera bien mieux en mer.

C’est ainsi  que l’on se fait  nettoyeur

Et que l’on enlève la couche extérieure,

C’est ainsi que l’on se fait peinturlureur,

Et  jusqu’à  remettre  tout  en  couleurs !

L’on   manie  les  raclots,  lors  carénage,

Puis le pinceau,   pour  anti-accrochage,

Lors levage  et mise sur ber  du bateau,

Pour accéder aux surfaces,  sous eaux.

Notre chantier… fourmille d’activités

Ne cessant que soir, pour la nuitée.

Nous ne sommes plus des marins

Sommes devenus des ouvriers :

Si ce n’était pas notre voilier,

Sûr, on laisserait tomber.

.

L’entretien plus le nettoyage annuel d’Ar-Kilé

Requiert deux jours de travail intense à deux

Pour  lui  redonner, sinon l’éclat du … neuf,

Bateau de belle apparence, bonne santé.

Nous sommes  au fond d’un bassin

Où le lift est venu lever le bateau

Le poser, terre-plein du chantier.

L’heure de nettoyage au karcher

A déjà enlever bien des salissures :

Algues, coques, accrochés à sa carène,

La blancheur du dessous refait …surface

Bien que plus terne et par endroits, tâchée.

Une année au contact de l’eau de mer, ports,

Vous imaginez le nombre  de  microorganismes

Qui tentent et parfois parviennent à s’y accrocher.

Couche peinture en voiles d’anti-attachant, blanc

Sous la coque, laque bleue en partie immergée,

Epoxy blanc, sur la jupe, en aluminium brut,

N’ayant jamais été peinte jusqu’à présent,

Se plier en deux pour passer le rouleau

Sous le bateau, retouches au pinceau.

Pour finir une douche, repas vite fait,

Voilà déjà que le sommeil nous gagne :

La nuit il n’y a pas un chat, pas un bruit.

Dès le matin, tous les bruits recommencent.

Parvenons finir notre programme en les temps

Ar-Kilé, fin prêt pour retrouver l’élément naturel,

Paré de sa nouvelle peinture…que personne ne verra,

Sous l’eau, mais que nous savons, nous, blanche et pure.

.

.

Extension

.

Les poissons apprécieront, gagnerons

Au moins, un quart  de  mille, à l’heure,

Rien que par cet effet de glisse  dans l’eau,

Facilité par une coque des plus lisses qui soit,

Mis à part celles de la coupe de …  l’America,

Nous n’en sommes pas là, n’y serons jamais.

.

Avant chaque saison, comme pour maison de location, vacance

Il faut consacrer un peu de temps à l’entretien, toilette du voilier :

Nettoyer la coque et la repeindre pour qu’elle glisse mieux dans l’eau,

Tester les haubans, et voiles, éventuellement les laver, les faire réparer,

Contrôler le niveau des batteries et tous les instruments de bord, cuisine,

Faire la vidange du moteur, le plein de gasoil, et de gaz, que sais-je encore !

Faire tout cela en deux jours n’est pas sinécure en  journée de douze heures.

Mais quand on le fait soi-même, pour soi-même, le cœur et l’humeur y sont,

C’est ainsi qu’on tient le programme, qu’il est prêt pour nouvelle navigation.

.

Armement, carénage, nettoyage,  gréement

Quatre tâches pour deux jours bien remplis

Et du lever du soleil jusque presque minuit.

Rassurez-vous on fait longues pauses repas,

On met la musique, du cœur et de l’humeur.

.

Tant et si bien qu’on se sent le temps passer,

L’on voit le bateau qui respire et qui soupire,

Comme un être vivant et qui déploie ses ailes

S’il n’est le plus beau, reste propre à souhait,

Chaque chose à sa place, l’on retrouvera où !

.

.

137 – Calligramme

 .

Avant

Le plaisir

De naviguer,

La contrainte est

De tout ….. réparer,

Afin de pouvoir  mettre

Notre voilier bien  à niveau

Ce qui est vérifié-réparé à terre

Fonctionnera bien mieux en mer.

C’est ainsi  que l’on se fait  nettoyeur,

Et que l’on enlève la couche extérieure,

C’est ainsi que l’on se fait peinturlureur,

Et   jusqu’à  remettre  tout  en  couleurs !

L’on   manie  les  raclots,  lors  carénage,

Puis le pinceau,   pour  anti-accrochage,

Lors levage  et mise sur ber  du bateau,

Pour accéder aux surfaces,  sous eaux.

Notre chantier… fourmille d’activités

Ne cessant que soir, pour la nuitée.

Nous ne sommes plus des marins

Sommes devenus des ouvriers.

Si ce n’était pas notre voilier,

Sûr, on  laisserait  tomber.

************************

********************

L’entretien plus le nettoyage annuel d’Ar-Kilé

Requiert deux jours  T  de travail intense à deux

Pour  lui  redonner  O  sinon l’éclat du … neuf,

Bateau de belle ap  I   parence, bonne santé.

Nous sommes      L        fond d’un bassin

Où le lift est ve   E    nu lever le bateau

Le poser, terre  T  plein du chantier.

L’heure de net   T  toyage au karcher

À déjà enlever    E bien des salissures

Algues, coques, ac   *  crochés à sa carène,

La blancheur du des  C   sous refait …surface

Bien que  plus terne     O    par endroits, tâchée.

Une année au contact   M  de l’eau de mer, ports,

Vous imaginez nombre   P     des  microorganismes

Qui tentent, parfois par    L   viennent à s’accrocher.

Couche peinture voiles    È  d’anti-attachant, blanc

Sous coque, laque bleue  T      en partie immergée,

Époxy blanc sur la jupe  E    en aluminium brut,

N’ayant jamais été pei   *   nte jusqu’à présent,

Se plier en deux pour  D     passer le rouleau

Sous le bateau, retou  U     ches au pinceau.

Pour finir la douche    *         repas vite fait,

Voilà déjà que le som  B   meil nous gagne :

La nuit il n’y a pas un   A   chat, pas un bruit.

Dès le matin, les bruits  T          recommencent.

Parvenons finir notre pro  E   gramme en les temps

Ar-Kilé, fin prêt à retrou      A     ver l’élément naturel,

Paré de sa nouvelle peinture U     que personne ne verra,

Sous l’eau, mais que nous savons, nous, blanche et pure.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

137 4

.

Évocation 

Un beau et grand coquetier

Avec son œuf,  juste au-dessus.

En haut, une coque de voilier ;

En bas, des voiles à laver et hisser.

 .

Un voilier, pour sa coque,

A besoin d’être parfois toiletté

Mais  ici, il s’agit  de  tout vider,

Et de nettoyer de fond en comble.

 .

 Symbolique

 .

Le voilier

Est un bateau,

Symbole plus général

Et aussi complémentaire.

Mettre les voiles, expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle avec le besoin

De partir, elle est le reflet du

Départ imaginé. Invitation

À quitter ? Peut-être mais

En se rappelant que l’on

Ne quitte pas le port

Sur un coup de tête,

Un nouveau voyage

Se prépare longuement.

Signification-reves.fr/Voilier-voile

.

.

Descriptif

137 – Toilette complète du bateau Ar-Kilé

Alignement  central  / Titre droit  / Thème bateau

Forme ovale / Rimes variées  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier / Symbole de fond : coque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

137 6

.

Un voilier, pour sa coque,

A besoin d’être parfois toiletté

Mais  ici, il s’agit  de  tout vider,

Et de nettoyer de fond en comble.

 .

Symbolique 

 .

Le flotteur a pour caractéristique

D’être plus léger que la masse d’eau

Qui  correspondra  à  son  volume,

Afin que la poussée d’Archimède

Lui permette ainsi de bien flotter.

.

 La coque prend plusieurs formes :

De simples rondins de bois assemblés

Ensemble afin de constituer un radeau

Aux coques des voiliers de compétition.

S’il y a une seule coque  (monocoque),

Deux (catamaran) ; trois (trimaran)

Wikipédia  Conception d’un bateau

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Toilette extérieure, du pont, du cockpit, du roof

Avec des seaux, de la lessive, balai, eau, sueur

Sans parler des voiles, étalées sur les quais

Ni du carénage sous la coque et peinture

En s’attaquant après à tout l’intérieur

Avec brossage, aération et séchage;

.

Enfin sinon remettre bateau neuf

Du moins  le rendre  agréable,

Et plus glissant, dans l’eau.

Et ici nul besoin de rimer,

Juste besoin de… trimer,

Et voilier nous remercie

 .

.

 .

Le tuyau et le karcher

.

Scénario

.

Il n’y a pas que l’intérieur, à toiletter : l’extérieur et toute la coque,

lifter pour mettre sur terre-plein pour caréner le dessous de coque,

tester les instruments de bord et navigation, chargement batteries.

.

Visuels et textuels  >>

 

136 – Voisins des pontons à Las Palmas, Canaries

Visuels et textuels  >>  

.

La

Philosophie

De tous les pontons

Ressemble aux  discussions

Du café du commerce mis à part

Qu’il n’est question, presque totalité,

Que de bateaux et des travaux, à faire.

Un port reste un univers des plus clos

Même s’il est bien ouvert sur la mer,

Lors un bateau reste micro univers

Se suffisant à lui-même sur l’eau.

.

Nous sommes mis entre un espagnol et un polonais,

Déjà là, l’an passé, et qui ne bougent presque jamais,

L’espagnol est seul, et, il n’habite pas  en son bateau,

Il le visite, en semaine, pour faire tourner le moteur,

Et le polonais, lui, vit sur son bateau avec sa femme,

Forts sympathiques, mais échangent peu avec nous.

En face ou presque, un beau bateau de type anglais,

.

Répondant à  Suzanne abrite un belge

Avec jeune, jolie femme,  nigérienne.

Ils nous parlent  de leur navigation :

Bon nombre  de soucis d’entretiens,

Comme fréquemment entre marins.

Autre couple de français, naviguent,

Et vivent à bord  de leur  Shpountz :

Une sorte de goélette … en réduction

Poupe à l’ancienne,  du plus bel effet.

Manœuvre difficile, accostage au port

Mais, agréable, une fois en pleine mer.

.

Les pontons  sont, souvent fermés à clef,

Difficile, pour passants, de s’y promener :

L’on est donc en petite communauté, close,

Communiquant, au mieux … pour se causer.

Et plupart ont réalisé le rêve qu’ils ont caressé

D’acheter un voilier, d’une douzaine de mètres,

L’équiper, pour y vivre, et naviguer, en sécurité,

Et faire escale, dans des ports, si pas trop chers !

.

Il nous arrive d’être invité à  …   prendre un verre,

Parfois même manger, par des français du ponton,

Ou de pontons voisins, et nous, d’en faire de même.

Ce qui ne se produit guère entre voisins de quartier,

Est facilité, ici, par un partage  d’une même passion,

D’un même projet, par la distance avec la métropole.

.

.

Extension

 .

Son bateau

Reste la marque

De ses propres moyens,

Programme de navigation,

Voire même de son identité.

Les petits se rencontrent,

Les grands s’ignorent :

Différence au port.

.

Sur de rares pontons visiteurs,

On croise des espagnols non-résidents

Et bon nombre d’étrangers dont,

Parmi eux, quelques français.

.

Les voisins ne sont pas nombreux sur les pontons du coin

Mais sur celui des visiteurs, forcément, ils sont là, aux soins

De leur bateau, leur équipage ou de leur provisions au marché

L’important est d’être fin prêt, let dès e lendemain à renaviguer !

Certains vous saluent bien mais passent leur chemin sur le ponton

D’autres s’intéressent, à votre bateau, programme, équipage, météo,

Et rares sont ceux qui fraternisent au point de vous inviter à l’apéro !

.

On apprend beaucoup sur gens de bateau

Sur ponton visiteur, et ce à toutes heures,

Petits et grands se retrouvent côte à côte,

Lors port d’attache, sur pontons réservés

Dieu merci, l’esprit marin sera de sortie,

En autre  lieu, contrainte, cohabitation !

.

Certains ports, été, manqueront de place

Le plus petit sur plus gros, on s’accouple,

Y a même trois, parfois sans être trouple

Règle est de ne pas passer par le cockpit,

Pour préserver  un minimum d’intimité,

Problème si le premier part tôt le matin.

.

La plupart mettent leur avant sur panne

Si l’on met, l’arrière, on verra l’intérieur

Vrai que jupe facilite l’accès au cockpit

Sinon, faut monter par flanc, défense !

.

.

136 – Calligramme

.

La

Philosophie

De tous les pontons

Ressemble aux  V  discussions

Du café du commer   O   ce mis à part

Lors il ne sera question   I     quasi-totalité

Que de bateaux et leurs     S travaux à faire.

Un port reste un univers     I   des plus clos

Même s’il est bien ouvert    N sur la mer,

Lors un bateau reste micro  S   univers

Se suffisant à lui-même sur  * l’eau.

.

Nous sommes mis entre un espagnol  P et un polonais,

Déjà là, l’an passé, et qui ne bougent  O  presque jamais,

L’espagnol est seul, et, il n’habite     N   pas en son bateau

Le visite, en semaine, pour faire    T    tourner  le moteur,

Et le polonais, lui, vit sur son   O  bateau avec sa femme,

Forts sympathiques, mais N  échangent peu, avec nous.

En face ou presque, un  * beau bateau de type anglais,

.

Répondant à  À   Suzanne abrite un belge

Avec jeune,      *  jolie femme nigérienne.

Ils nous parlent  L    de leur navigation :

Bon nombre  de sou  A  cis d’entretiens,

Comme fréquemment   S entre marins.

Autre couple de français  *    naviguent,

Et vivent à bord  de leur  P   Shpountz :

Une sorte de goélette    A   en réduction

Poupe à l’ancienne    L  du plus bel effet.

Manœuvre difficile  M  accostage au port

Mais agréable, une  A   fois en pleine mer.

S

Les pontons  sont,     * souvent fermés à clef,

Difficile pour passants    C     de s’y promener :

On est donc en petite com   A     munauté, close,

Communiquant, au mieux     N     pour se causer.

La plupart ont réalisé un rêve   A     ils ont caressé

D’acheter un voilier d’une douzai  R   ne de mètres,

L’équiper, pour y vivre, et naviguer  I    en sécurité,

Et faire escale, dans des ports, si pas  E  trop chers !

                                               S

Il nous arrive d’être invité à  …       prendre un verre,

Parfois même manger,   par des français du ponton,

Ou de pontons voisins,  et nous,  d’en faire de même.

Ce qui ne se produit guère  entre voisins de quartier,

Est facilité, ici, par un partage  d’une même passion,

D’un même projet, par la distance avec la métropole.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

136 4

Évocation

Une tour,

Une plateforme,

Et une lanterne :

Un phare sans doute ?

.

Y a parfois un feu monté sur un pilier

en début de marin ou bout d’un ponton

sachant que marina est éclairé de nuit.

.

Entrée de marina, petit phare

Avec sa lanterne de signalement :

Nos voisins de ponton le reconnaissent

 Bien, s’y réfère comme nous assez souvent.

 .

 Symbolique 

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont inspiré

De nombreux imaginaires.

Ils sont présents dans la

Culture picturale et en

Imaginaire littéraire

Cinématographique.

Les phares maritimes

Ont été premier moyen

Pour navires de repérer

Toutes zones dangereuses

Et   les  ports. Aujourd’hui,

Avec le système GPS moderne,

L’utilisation va en se raréfiant.

Wikipédia : phare

.

.

Descriptif

136 – Voisins pontons, Las Palmas, Canaries

Alignement  central /Titre serpentin/Thème bateau

Forme droite  / Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

136 6

 .

Entrée de marina, petit phare

Avec sa lanterne de signalement :

Nos voisins de ponton le reconnaissent

 Bien, s’y réfère comme nous assez souvent.

  .

Symbolique 

 .

La lanterne est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Éclairant le Monde  des humains.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière

Individuelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut guider les autres.

Et lorsque nous rêverons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

D’une personne qui sera précise.

Sa pensée nous éclaire.

http://tristan-moir.fr/lanterne

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

À chacun sa lanterne et à chacun

De s’éclairer avec et celle des voisins !

Il y aura des tas d’indices  qui indiquent

La présence,  caractéristique,  pertinence,

De chacun d’eux mais attention aux erreurs

Il y a les petits bateaux avec grand cerveau,

Et les grand bateaux, avec une culture zéro.

 .

.

Porte d’entrée de ponton

.

 

Scénario 

.

Sur les pontons, un bon nombre de voiliers ne seront pas habités

mais sur notre ponton visiteur, ils le seront naturellement tous,

et cela nous permettra de faire des rencontre … intéressantes.

.

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