616 – Ce n’est pas que tu sois… promesse !

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Visuels scénario

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Faire un pacte, entre deux,

se conclut par un geste et qui les relie

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« Des mots, toujours des mots,

encore des mots », chantait Dalida

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auxquels, parfois, l’on répond,

en écrivant : « à vous, à jamais »

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Textuel calligramme  

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  •  Promesse : un mot qui nous rend confiance en l’autre, un mot qui nous projette en certitude de l’avenir comme des fiançailles pour de futurs mariés. La pleine connaissance est la valeur qui balance qu’erreur est impensable tant ton âme est charitable bien que je reste ton diable, et bien que tu sois serpent lors ta langue m’enfume de paroles me disputant, en non irréprochable, mais que notre amour assume. Le pardon est action évitant une humiliation rédhibitoire en recollant les morceaux pour repartir, pour rebâtir, comme avant, par miracle, nécessité, compréhension ou lâcheté. Ce n’est pas que tu sois promesse, à première vue, la bonne adresse, pour émotions, sensations fortes lors je viens frapper ta porte. De te connaître, de te fréquenter, me force à te chercher, t’adopter, en petit supplément d’âme, épuré de la mienne, tout comme si elles étaient jumelées. Bien au-delà de la connaissance intime de ton corps, en chaque pore, je plonge en abîmes de jouissances qui me font perdre le Sud et le Nord. Les mêmes gestes et mouvements, mille fois répétés, parfois innovés, n’entament en rien ma folle félicité d’être tout contre ton cœur d’amant. Je sais, tu vas me dire que j’exagère, que tu te sais être diablesse, vipère, lors durant l’amour tu deviens incise tout autant que conquise, exquise. Il n’y a plus d’avant, ni de pendant, ni d’après : il n’y a qu’un pur instant où mon bonheur devient si constant que je demeure muré en mon néant.

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Textuel extension

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  • + Ce n’est pas que tu sois promesse, ce n’est pas que tu sois déesse, ce n’est pas que tu sois poétesse : simplement je peux projeter sur toi un projet de vie commune. Parfaite, en tous points, tu ne l’es point, je sais, en tous cas, je devine, je suppose, je suppute. Comme dans un bon nombre de couples, nous aurons de sévères disputes. Mais ce n’est pas cela qui me rebute si tant est que nous puissions les dépasser, si ce n’est à en reparler sur l’oreiller, se pardonnant tout ou presque pour peu qu’on ne soit humilié. C’est là toute la magie de l’amour de réparer l’irréparable tandis que le moindre grief pourrait séparer des inséparables pour la famille ou pour l’amitié, pourtant faits pour durer. La répétition peut réparer ou casser n’importe quelle union, par effet de seuil, de sommation, de limite à ne pas franchir, tout autant que par effet d’orgueil pour ne pas perdre la face.  «Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent». Slogan promu par un candidat politique aux élections, mais le problème se pose quand elles sont réciproques, Celui qui écoute deviendra un émetteur, par réciprocité et dès lors un pacte est engagé, pour ne pas dire : signé. Fausse promesse, honorer sa promesse, ne pas la tenir : autant d’expressions de la vie courante et relationnelle, sans compter de contrat dans le commerce, la politique : en amour, on ne peut rien promettre pour la vie entière. Assurance, engagement, parole, serment, constitueront autant d’équivalents de promesse. Abandon, désengagement, parole non tenue, parjure, le contraire, ce qui abolirait rapidement toute confiance. Il fut un temps et cela reste encore vrai dans certains pays, qu’une promesse publique de mariage, fiançailles ou autres, engageait les deux futurs conjoints et si l‘un d’eux se dédisait, il devait un dédommagement à l’autre sous forme monétaire !

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Textuels symboliques 

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Bois

  • Symbolique de forme : Le bois est associé à la nature et au feu. Aussi, on lui attribuait certains pouvoirs. D’ailleurs, l’expression « Toucher du bois » serait tirée de cette croyance populaire. En Grèce et Rome antiques, certains bois n’étaient consacrés qu’à des divinités et chaque dieu avait son bois sacré. Aussi, il était interdit de couper des arbres en ces bois sacrés, sans procéder, au préalable, à des sacrifices expiatoires.  Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-bois.html

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Sexe

  • Symbolique de fond : Il est clair que les hommes sont des mammifères complexes. L’excitation sexuelle n’est pas uniquement liée à des stimuli sensoriels du sexe et ne conduit pas forcément à l’acte sexuel sans l’intervention des pensées et des émotions (heureusement). Quant aux fondements de l’excitation sexuelle chez la femme, tout reste à faire. Et alors on pariera,  aisément, que c’est encore plus compliqué. doctissimo.fr/html/sante/mag_2000…/cerveau/sexe

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Corrélations > pénétrer, sexe, plaisir, désir, amour, tendresse

  • Liens fond/forme : Fendre du bois, quel que soit le manche et la cognée ne sera pas pénétrer un sexe,  en tas cas, ni en douceur, ni en profondeur. Il n’y aura pas de promesse de plaisir partagé dans aucun acte sexuel rapide, brutal et forcé. Toute promesse se situerait, de toute manière, au niveau du désir, anticipation, non plaisir, promesse n’est pas adresse paire de fesses, est celle d’un amour consommé tendresse.

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