928 – Chacun vit sa vie un peu comme

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Visuels scénario

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Un touriste découvre un aveugle

qui parle à son chien.

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La Tour de Babel serait à l’origine

de toutes les langues ?

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Vivre seul en sa cabane en bois

en forêt serait un mythe !

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Textuel calligramme

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  • Chacun vit sa vie comme il lui plait et chacun vie sa vie selon ce qu’il connait ou bien chacun vie sa vie en calculant ses propres intérêts. L’on oppose souvent, les scientistes et les artistes, ceux qui travaillent et qui chôment, les inutiles et utiles. Dans la vision la plus mercantile, il n’y a place que pour les utiles qui font marcher, font progresser, le système capitalistique, scientifique et tous les autres ne sont que des bouches à nourrir, sous-hommes à entretenir ! Chacun vit sa vie un peu comme tous les gens, un peu comme il l’entend, ce qui procure diverses fortunes autour d’un noyau servant de référence commune, juste à propos. L’espérance de vie augmente, en progrès pour la santé, alors qu’une très forte attente pousse à la prolonger. En dépit des multiples réalités lui trouvant un sens inné, tels biens ou savoirs à accumuler pour mieux en profiter, chacun peut chercher un autre sens voire même le trouver : en aucun cas, il ne nous sera donné par pure, par simple charité. La croissance économique est un impératif de profit, pour les riches, tout autant que de survie pour les pauvres, même si c’est au péril de la Planète et générations futures et qui s’en débrouilleront !

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Textuel extension

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  • Accumuler des riches matérielles rien que pour avoir le pouvoir de les posséder, les exposer, les vendre, les revendre et assurer sa descendance jusqu’à la septième génération, comme dans la Bible est un non-sens qui ne fait plus rêver tout le monde. Quand on vit centenaire, ce n’est plus le manque de quoi que ce soit qui nous préoccupe mais le vide de son existence. Croire que le matériel remplace ou remplit le spirituel est un non-sens : c’est l’équilibre entre les deux qui compte et nous satisfait. Le pauvre, devenu riche, en sacrifiant tout, y compris sa famille, se dit satisfait d’avoir pris une revanche sur la vie, d’où il est parti. Ce qu’il omet de préciser : pour aller où et pour devenir quoi ! Chacun fait sa vie comme il l’entend, l’essentiel est de ne pas le regretter et qu’à la fin il se dise satisfait de l’expérience humaine qu’il a vécu, qu’il a mené, qu’il a construit et qu’il referait tout pareil s’il lui était demandé. Oui, me direz-vous, mais cela on ne le sait qu’à la fin et qui nous dit que si l’on avait fait autrement, nous ne serions pas tout aussi content : oui, si tous les chemins mène à Rome !  Chacun voit midi à sa porte, dit un proverbe lors disant cela, il s’agit d’une critique acerbe sur notre monde, moderne, et, individualiste, pour qui lui seul compte bien que tous en piste, pour contribuer au bien-être du grand nombre. Etant fait de tous, on ne peut vivre seul, pour soi, l’indépendance, autonomie totale, n’existant pas, nous avons les mêmes besoins physiques, mentaux, sans compter, spirituels, donnant du sens à sa vie !  Le Monde est fait de choses et d’affaires, autant que de tout un chacun et chacune : les uns cherchant, partout, bonne fortune, les autres étant, restant dans leurs misères. Il faut de tout, pour faire un monde, on dit ! En cela, il est plus que bien servi et desservi : des ermites, des politiques, mégalomaniaques, des gens en pleine santé et d’autres, patraques.  Mais chacun vit sa vie en dépendance des autres,  tant il ne peut guère s’affranchir de tous ses liens et puis il y a toujours compétition, féroce, et destins de certains qui sont des plus atroces.

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Textuel épilogue

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  • On pourrait croire, on voudrait croire que chacun vit sa vie comme bon lui semble.  On pourrait croire, ne voudrait croire que chacun ne vit point comme il lui semble.  Réalité est quelque part entre les deux : quelques choix personnels et autres, imposés. On ne déciderait du cours de sa vie, seul : pour autant, qui nous empêche de bifurquer.  Dans la vie, tout serait question de choix, ne pas choisir : laisser autres décider pour soi. Qu’on ait fait le bon ou le mauvais choix, revenir sur ses pas, délicat : faut aller de l’avant. Pour finir, je ne regretterai pas mes choix, on me les a imposés enfant adolescent, pas adulte.

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Textuels symboliques

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Choix de vie

  • Symbolique de forme : Un choix de vie résulte de la décision d’un individu ou groupe, confronté à une situation ou à un système offrant une ou  plusieurs  options. Le terme  « choix »  pouvant désigner le processus par lequel cette opération est menée  à bien et/ou le résultat de ladite opération. En philosophie, la question est de savoir si un individu effectue des choix librement ou est déterminé, renvoie au problème de l’existence ou non du libre arbitre.  Wikipédia : choix de vie

 

Choix

  • Symbolique de fond :   Un choix résulte de la décision d’individu ou d’un groupe confronté à une situation ou à un système offrant  plusieurs options. Il pourra  désigner le  processus  par lequel cette  opération  est menée à bien  et obtient le résultat de ladite opération  de son choix.  En  philosophie, la  question de savoir si un individu effectue choix librement ou déterminé, rejoint le problème d’existence ou non du libre arbitre. Modifié : Wikipédia

 

Corrélations > choix est parfois restreint, parfois trop énorme

  • Liens fond/forme : Une  silhouette animée, d’homme ou femme, vue de dos et d’une pose plutôt bien campée. Cela rime avec affirmation de soi, de choix. Dans sa sphère personnelle, il en sera le roi mais dans ce face à face avec l’autre et le monde, le choix est parfois restreint, parfois énorme, tant et si bien que le fond ne couvrira pas cette forme.

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