1112 – Chemin du paradis est même pour enfer

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Visuels suggestion de scénario

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Si c’est bien, par-là, le paradis :

y a qu’à y aller comme indiqué,

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au risque d’emprunter une route

qui soit comme un véritable enfer,

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de terminer seul, à pied, sur des rails

qui ne mèneront réellement nulle part.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  Ce qui peut nous faire du bien, comme de se marier, peut aussi nous faire du mal, comme divorcer !  Le bien et le mal sont des valeurs tout à fait relatives et subjectives. Personne ne détient sa mesure, vérité : on prône parfois un mal pour un bien ! S’il n’y avait pas de mal, il n’y aurait pas non plus, de bien : ils sont antinomiques.  Le chemin du paradis est le même que pour l’enfer : il est juste en sens inverse et, sur vous, sa  haine se déverse, et vous aurez beau dire et beau faire : rien ne vous sera épargné l’hiver lors il pleuvra sur nous, ses maux, à verse. L’amour fait des ravages, l’amour fait des saccages, c’est le coup de canif ou de bambou qui vous pousse à aller au bout, révision du contrat mariage tant la blessure, profonde, provoque la déchirure d’état de grâce pure en autres ondes. La douleur et la souffrance se mêlent au désespoir de ne plus entrevoir l’avenir comme une assurance de bonheur. Cette dernière est nouveau remplacée à par l’incertitude de retrouver en quelqu’un la confiance que notre tourment et notre tristesse empêchent de nous refixer, accroché comme une idée fixe, où la folie, frénésie, ne seront plus prolixes. Avec le temps, ce souci un peu mélancolique desserrera son étreinte sous l’effet de la résilience et l’on reprendra peu à peu goût à la vie sympathique qu’émotion nous réserve, plus en nuances. Rendu plus serein, hors dépendance, on se reprend  à courir après la chance qui n’est autre qu’une croyance qui nous aide dans toute bienveillance. De s’appuyer sur quelqu’un pour se sauver, pourquoi pas ! A condition de ne pas se perdre en lui, ni lui en vous et dans tous les cas, sinon tout cela aura été fait en vain.  Quand l’autre s’en ira, vous lui direz merde. Pardon, mais de paradis en antichambre d’enfer, vous glisser en étant à terre et plutôt atterrés de vous être aveuglé.

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  • + Le chemin du paradis est le même que pour l’enfer, en sens inverse, tombant ainsi, de pas en pas, jusqu’au plus bas. Stress, angoisse, dépression en sont  étapes. On ne s’en sort jamais seul, qu’avec l’appui des autres si l’on est à même de vouloir prendre la main qu’il nous tend pour nous aider à nous relever. Nous aider, non vivre à notre place afin de sortir de l’enfer sournois où l’on vit pour le paradis qu’on espère par ce que l’on l’appelle la « Porte de l’espoir ».

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  • & Le paradis et l’enfer se croisent, à chaque carrefour : chacun peut se tromper de route, allez y faire un tour. Dans aucun des deux, personne n’en reviendra indemne, tant le bien et le mal se confondent en un brouillard moral qui nous a fait créer les deux pour les distinguer en autre vie.

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  • # L’enfer est pavé de bonnes intentions : est-ce à dire que le ciel est de mauvaises : je ne sais que penser de ces affirmations. De même : qui veut faire l’ange, fait la bête : faut-il alors «faire le bête» pour être un ange. Je sais, c’est jouer sur les mots : quand même ! On pourrait lui donner le bon dieu sans confession : cela n’engage pas à faire confiance aux apparences, le diable se cacherait sous le manteau d’un bon dieu. Le bien le mal, qu’est-ce que c’est, comment distinguer si nous en sommes les seuls juges, c’est pas très normal, comment savoir ce qui est amoral de ce qui est immoral. Le chemin de l’égoïsme et du cynisme, est visible,  balisé, celui de la générosité et de la vertu est bien plus hypocrite, distribue quelques miettes aux pauvres pour être mieux apprécié.

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Textuels symboliques et corrélations

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Marelle (la)

  • Symbolique de forme : La marelle est un jeu ancestral d’initiation à la connaissance de soi dont sont issus le jeu du labyrinthe, la pétanque et le jeu de l’oie. La plupart des jeux pour enfants et des jeux de société étaient, à l’origine, divinatoires, initiatiques. Dans un monde moderne où la raison, la logique et plus encore la science exacte, font force de loi, ces principes de jeux divinatoires et initiatiques ont été relégués aux oubliettes, dans un passé, dont nous pensons que l’obscurantisme et les superstitions régnaient en maîtres dans les mentalités.  Source : minuit.forum-actif.net/t1010-la-marelle

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Ciel (le)

  • Symbolique de fond : Le ciel est symbole des puissances supérieures à l’homme, bienveillantes ou redoutables, l’insondable immensité, la sphère de rythmes universels, celle des grands luminaires, le gardien des secrets de la destinée.  Séjour des divinités, de toute puissance divine et bienheureux ? Bouddhisme, Islam, Chrétienté, distinguent sept cieux : autant d’états spirituels à gravir. Les langues modernes distingueront le ciel religieux du ciel atmosphérique qui, pour les Gaulois, est une voûte : d’où leur crainte qu’elle ne leur tombe sur la tête.

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Chemin >

  • Liens fond/forme : Le chemin d’un paradis serait le même que celui pour l’enfer mais en miroir à l’envers, si on croit ce qu’on nous dit. Mais pour le savoir, allez-y ! Et surtout, revenez-y, et vite, pour nous dire ce que vous avez vu, entendu, senti, afin que l’on sache à quoi s’attendre !  

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