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Visuels suggestion de scénario
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Pour une ouverture, l’on peut dire
qu’elle est franche jusqu’à l’infini,
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alors que là, telle porte fermée,
l’est à double tour et bien calée,
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ici , c’est du genre alternatif :
selon l’heure, selon l’humeur.
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Textuels calligramme / extensions
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- £ L’ouverture, à l’autre, la fermeture à tous, est un choix de vie, qui dépend de nous. Personne ne me force à fréquenter mes voisins mais il restera fort probable que si je ne communique pas : eux non plus, et ils m’ignoreront. Au travail, je ne choisis pas non plus mais je suis bien obligé de collaborer. En magasins, un bonjour ne gâtera rien : les quelques mots, échangés, font du bien. L’autre, m’est totalement indispensable : que serais-je sans lui sinon pas grand-chose ; l’autre est autant un être dangereux : il me fait, des fois du mal et des fois du bien ; l’autre peut devenir étranger : quand il s’en va, il emporte la moitié de moi. Certains, je leur dis « bonjour », je leur souris et, aussitôt, je les oublie ; d’autres me percutent, m’agacent : je les insulte et parfois les remets à leur place. Beaucoup de gens m’indifférent, je ne les connais pas, et d’eux, n’en ai rien à faire : ils suivent chemin, pas le mien, sauf si on me les impose en élèves, voisins, collègues, que je n’ai pas choisis. Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale soit plus tolérable : vie collective est basée sur règle commune pour se respecter, pas s’entretuer. S’aimer est un bien trop grand mot : parlons de solidarité, convivialité, mais moins, hélas, d’amitié.
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- + Vivre ensemble est une nécessité et une contrainte tout autant qu’une joie et une solidarité. Le principe du « Moi d’abord et le reste du Monde » ne tient pas sur la durée : il conduit inévitablement à une désocialisation, tout comme un enfant à l’école, qui refuse de communiquer finira seul dans son coin. L’ouverture expose, c’est certain, mais la fermeture, elle indispose : l’ouverture modifie et enrichit sa vie intérieure par la confrontation avec les autres, la fermeture, la fige, l’appauvrit par la seule confrontation avec soi-même. S’ouvrir aux autres commence souvent par une politesse de reconnaissance de l’autre quel qu’il soit, en le saluant, en lui disant bonjour et se prolonge en demandant de ses nouvelles et se terminent sur un au-revoir qui n’a rien d’un adieu mais d’un acquiescement de la qualité de la rencontre. Le «respect mutuel», comme on l’appelle n’est pas qu’une vertu morale, elle est le fondement social d’une communauté non raciste sans a priori sur autrui.
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- & On peut écrire un livre entier sur la porte, tel Magda SZABO, écrivaine hongroise en un roman autobiographique : porte ouvre pour une des protagonistes, fermée pour l’autre ! Il y a souvent des secrets derrière une porte, des choses cachées. Il y a des degrés entre les deux, entrouverte, à demi : il peut y avoir des heures d’ouverture, autres, de fermeture, toute une organisation entre sa vie publique et sa vie privée. Il peut y avoir un code qu’on s’échange entre amis, famille. Il peut y avoir des pertes de clés, de codes, voire des scellés.
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- # L’enfer, c’est les autres, dit Sartre, lors il n’y aura pas d’autre paradis : c’est bien la contradiction même, que, sans cesse, tenter de les éviter alors qu’ils sont en nous et autant que nous toujours en eux : point final ! Dans ces conditions, porte fermée ou ouverte serait prison ou liberté. On peut, certes, se nourrir de sa vie intérieure, pendant certain temps mais elle a besoin de renouvellement pour se confronter à toutes réalités.
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Textuels symboliques et corrélations
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Sapin
- Symbolique de forme : Le symbolisme des arbres concerne leur capacité à désigner, à signifier, voire à exercer une influence en tant que symbole de l’homme, du cosmos, de la vie, Chaque arbre est un symbole. Le chêne, la majesté ; l’aulne, l’humilité. On dit que le sapin empêchait la foudre de tomber et conjurait les mauvais sorts. En Allemagne, on flagellait autrefois les femmes durant le mardi gras, avec des branches de cet arbre, dans le but de leur permettre d’avoir des enfants. wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres
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Sapin
- Symbolique de fond : La coutume de décorer un sapin serait d’origine païenne et ils y mettaient des fruits. Que représente, pour nous, le sapin ? L’hiver, la nature, recouvre l’arbre de neige, donne l’impression que la mort triomphe sur la vie. Toutefois, un seul arbre nous dit le contraire : c’est le sapin qui garde ses aiguilles, nous dévoile que, derrière la mort apparente, et dans la nature, il y a toujours la vie : le symbole du sapin est donc un symbole d’espoir et d’éternité, mais aussi de lumière. La lumière rend possible la vie. Le sapin comme l’If, nous révèle que la mort ne serait qu’une illusion : derrière son apparence, toujours se tient la vie.
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Pomme de pin > arbre, été, hiver, nature, météo
- Liens fond/forme : Le sapin est un arbre symbole, s’il en est mais pas ouvert ou fermé, en été et hiver. Le pin, qui est son cousin, par ses pommes, à trouver le moyen de déroger à sa nature, non pas pour s’ouvrir à d’autres pins, arbres, mais à la température et à l’humidité météo.
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