1018 – Chute en spirales du bonheur, accélération

<<  Calligramme et symboliques 

.

Visuels suggestion de scénario

.

1018 1

.

Comme dans un escalier, en colimaçon,

mais qui n’en finit pas,

.

1018 2

.

en ma propre tête, tout est circulaire,

et tout tourne en rond,

.

1018 3

.

mon corps tombe plus vite,

la nuit, comme en apesanteur !

.


.

Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £  Une chute en spirale, on en ressent quelques effets quand l’on tombe dans cauchemar, juste avant de se réveiller, en sursaut, sursaut de vie, évitement,  injonction de son cerveau en émotion trop forte : qui le sait qui le saura, qui le dira, mais le bonheur, on n’y croit pas. Sa chute en spirale, dans un trou, noir ou blanc ou en couleurs, dont on ne voit pas le fond est l’allégorie du malheur dont il faut toucher le fond pour pouvoir enfin rebondir et retrouver le vrai bonheur sauf si cela ne se traduit par rien d’autre qu’une pure et simple illusion ! Je suis en pleine chute en spirale du bonheur, avec son accélération et sa hauteur, avant de m’affaisser, de m’évanouir en une dégringolade qui jamais n’en finit. L’émotion de la peur du trou noir reste ce qu’il y a de plus troublant, que l’on soit l’ami ou l’amant, quand l’on frôle tant  le désespoir, après s’être déclaré puis rejeté ou, pire encore, ignoré par l’autre. Sur le versant du malheur : quand l’on en touche le fond, rien d’autre ne peut nous arriver de plus fâcheux car tout nous devient totalement égal, alors à cette heure ! En passant de l’un à l’autre, suie à dents de scie ou à râteau, en passant des gens les plus laids aux gens les plus beaux, cette spirale brutale se transforme en cercle normal. Cercle où l’on maintient son carré d’envies vitales, comme en un sanctuaire octogonal bien impénétrable, où tout nouvel espoir nous rend ce qui nous est précieux, désirable. De toi à moi, il n’y a que qu’un flux d’ondes négatives ou positives qui s’échange, perçu tantôt démon et tantôt ange. Il varie en fonction de mon imagination féconde ou selon que, je suis, ou non, le réceptacle de ton amour en ton cénacle. Si je pouvais changer de peau, pouvais jeter au loin mes oripeaux, pouvais redevenir bien jeune et beau, je vendrais mon âme au diable, pour que tu puisses la lui racheter. Car il n’y a que l’amour qui puisse faire ce genre de miracle  et il l’a parfois fait, de vaincre le diable, et de manière, à jamais, irrémédiable, si tant est que le diable existe. Mais mon âme n’est pas à vendre, et la tienne, n’est pas davantage à prendre, elle est juste très douce à entendre quand elle parvient mon cœur, fendre.

.

  • + En la spirale d’un tel, et vrai bonheur, je ne crains rien, que le vertige d’une telle hauteur.  Peut-être est-ce une chute en parachute,  dont je le délecte à ravir en contemplant le paysage qui s’ouvre devant moi, tombant à pleine vitesse, du ciel..

.

  • & La spirale, comme chacun sait, évoque la chute potentielle : avions de combats tombaient en faisant des spirales en ciel. Aujourd’hui ils ne le font plus : pour autant il n’y a pas que les escaliers qu’on peut réaliser, voir, monter, en spirale. Il y a les idées noires dans son cerveau fatigué, délirant et, bien sûr, nos rêves de chutes, la nuit, en dormant ! Il y a aussi la spirale de la chance, plaisir, bonheur.

.

  • # Chute brutale, en spirale, en douceur : le bonheur s’en va, peu importe l’heure, il nous quitte à sa manière sans prévenir et, il pourra mettre longtemps, à revenir ! Si on regarde bien une spirale, on observera qu’une partie de la courbe semble s’approcher  d’un point fixe, tout en tournant  autour  de lui, alors que l’autre extrémité semble s’en éloigner !  Spirale infernale de mes pensées reste ma création  poétique se nourrissant de réalités et d’imagination, tournant sur elle-même, elle explore par ses lumières, les contours réels de notre société et de ses chimères !

.


.

.

Lampadaire

  • Symbolique de forme : Un lampadaire extérieur est un dispositif d’éclairage placé en périphérie de voie de circulations publiques Et qui s’allumera le soir. L’usage  des  réverbères date de fin du XVIII siècle, avant utilisation de l’électricité. En 1776, les premiers d’entre eux viennent remplacer à Paris les lanternes éclairées par des chandelles. L’effet réverbère crée la parabole de l’ivrogne cherchant ses clés, la nuit, en la rue, il sait les avoir perdues ailleurs, les recherche pourtant sous le réverbère car c’est le seul endroit éclairé de la rue.

.

Spirale

  • Symbolique de fond : La spirale, dont la formation naturelle est très fréquente dans le règne végétal (vigne, volubilis) et animal (escargot, coquillage), évoque l’évolution d’une force, d’un état. C’est un motif ouvert  et  optimiste : rien n’est plus facile, lorsque l’on est parti d’une extrémité,  que d’atteindre l’autre, hélicoïdale, en double volute ou avec cornes. La double spirale, c’est l’enroulement des serpents autour du caducée des médecins. La spirale est symbole de fécondité aquatique et lunaire.

 .

Chute > lumière, noir, descente aux enfers, abandon, misère

  • Liens fond/forme : Lampadaire, réverbère, luminaire : vous étiez dans la lumière, et le noir vous a gagné, surpris, agrippé !  Vous avez recherché le bonheur, là où il n’était pas, il n’était plus, ou là où il ne pouvait plus être ! Comme pour la descente aux enfers, vous êtes tombés tout en travers et la porte s’est refermée sur vous, vous abandonnant en pleine misère.

.

<<  Calligramme et symboliques