55 – Cirque Demoiselles coiffées

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Visuel scénario

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Nous percevons la roche sableuse érodée

par le vent de Tenerife,

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et admirons ce point de vue sur le Cirque

des Demoiselles coiffées,

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 puis bénéficions de cette magnifique vue,

au retour, sur le Teide.

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Textuel calligramme 

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  • Des demoiselles coiffées, pourquoi en faire un cirque : s’agit-il de quelques métaphores ou de statues de sel, desséchées ! Nature nous concocte curiosités, faisant penser à des œuvres humaines et ce ne sont que projections, vaines. Art, beauté, ne sont pas de notre fait, ici, pas de dessein pour les réaliser pas plus de messages à nous délivrer mais pour autant nous les admirons ! Nous sommes trois au détour du sentier de randonnée qui nous y mène à pied, au fond d’un paysage lunaire, qui éclaire les contreforts de ce cirque extraordinaire. Voilà nous y sommes face à ces Demoiselles coiffées chacune de leur caillou, en chaperons, bien dressées de quinze à vingt mètres de long, sculptées par l’érosion en cônes fins de gravillons blancs bien collés et serrés en rond autour d’elles. On pourrait les croire jumelles de celles d’Avignon ! Majestueuses, elles dominent le fond du cirque torturé par des coulées de lave autant que par torrent chahuté, nichées plein cœur d’une forêt de pins, pour se protéger, à l’abri du regard indiscret des passants mal intentionnés. Que de photos d’elles, de nous avec elle, avons-nous pris : tant il est vrai que, tous les jours nous ne viendrons pas ici ; car, pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin, lunaire,  pour tout dire, extraordinaire : en tous cas pas commun ! C’est à regret, nous l’avouons, que nous quittons ce  territoire, qui nous joue des tours, nous trompant de sentier, quelle histoire ! Il nous oblige à rebrousser chemin, pour une nouvelle fois le voir dans l’ombre des pins, des pics et monts leur servant d’avaloir. Nous rentrons, par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées, avant de pénétrer dans une forêt épaisse qui nous fait respirer l’air sain des montagnes Canariennes de cette ile de Tenerife. Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus à Vilaflor : nous en sommes partis à midi, il est vingt heures, jour dehors, avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraîche, à vif. Et si vous ne m’en croyez : allez donc par vous-mêmes le vérifier. Si vous ne les trouvez pas c’est qu’elles sont cachées, décoiffées, et, c’est évidemment votre incrédulité qui les a fortement vexées. Elles se méritent ces petites : on ne va leur rendre visite qu’à pied. Et ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner même si elles ne figurent en aucun parc ni en aucun musée.

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Textuel extension

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  •  Voir un tel site en photo ou en vidéo ne procure pas la même sensation, que d’y être, physiquement, de marcher dedans, d’y être presque écrasé. Vous me direz que désormais on peut le restituer en réalité virtuelle 3D, c’est mieux, comme illusion, sensation, mais vous n’y êtes toujours pas, à crapahuter, à glisser sur leurs flancs, à les tancer, de votre petite taille. Huit heures de marche, en montée-descente, en aller-retour, à Vilaflor, avec vue imprenable surplus haute montagne d’Espagne, celle du Teide. Phénomènes géologiques que ces demoiselles coiffées : érosion de roches très friables durant million d’années, dont les formes très longilignes et coiffure caillouteuse  de tête, ont suggéré de les dénommer aussi : cheminées de fées. Au bord du cirque puis au centre, la vue est différente, au pied  d’une de ces demoiselles, on se sent  tout petit : faut-il croire que, sur la Lune, on trouve telles géantes, sur la face cachée peut-être : je pense que non, mais qui sait. En Bretagne, nous avons non menhirs, en alignement mais ce seront là des pierres érigées par des hommes. Au nord de la Turquie, en  Cappadoce, centaines cheminées de fées, sans coiffes : spectacle fou.

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Textuels symboliques 

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Menhir

  • Symbolique de forme : Le menhir est une pierre dressée vers le ciel, associée à la dureté tout autant  qu’à l’Éternité. L’on ne sait, toujours pas, exactement quelles fonctions occupaient les menhirs dans le monde celtique. On suppose toutefois  qu’ils étaient associés à des rites de fertilité et des cycles saisonniers, à des rites sacrificiels, ou encore à des calendriers primitifs. D’ailleurs, les menhirs  existaient déjà des milliers d’années avant l’arrivée des Celtes. 1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir

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Cheminée de fée

  • Symbolique de fond : Une vraie cheminée de fée, appelée aussi selon les régions, Demoiselle coiffée, ou pyramide, est une grande colonne naturelle, constituée par des roches friables, mais le plus souvent, sédimentaires, et dont le sommet  demeure composé d’une roche résistant mieux à érosion. Ces formes étranges, parfois phalliques, présentes un peu partout sur la Planète, sont à l’origine de bien des croyances et légendes. Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations > sculpture de nature, formes pétrifiées, chapeau

  • Liens fond/forme : On a beau voir photos, reportages, témoignages, rien ne remplace l’œil dans ces mêmes paysages. Marchant, longtemps, pour s’y rendre, l’explorer,  cheminée de fée nous le rend, merveilleusement, en cadeau de l’effort pour découvrir cette sculpture de nature, à nulle autre pareille, dont on rêve de suite, même en plein sommeil. On constate bien l’effet de l’érosion à l’œil nu et on mesure le temps pour y être parvenu. Les cheminées et pyramides vont de pair et, quand elles sont de fées : de concert.  Elles riment ensemble par bien des côtés qui font que des formes, identifiées, nous insufflent, au fond, leurs formes, pétrifiées. Je délire un peu : monde magique accepte les illusions, pratiques, pour qu’esprit  vagabonde, à son gré, pour mettre fond et forme en musique jusqu’à projeter menhir breton.

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