857 – Commander le vent, commander le temps !

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Visuels scénario

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Commander le temps quand

on n’en a besoin, pour moudre !

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Commander le temps, pour que vienne

ou que reste, l’enfant !

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Commander le temps selon notre

propre variation d’humeur !

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Textuel calligramme 

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  • Personne ne commande le vent ; personne ne commande le soleil ; personne ne commande  la pluie ; personne ne commande  le temps. Pourquoi, alors, commanderait-on un destin qui nous parait abscons ! Personne ne m’a demandé de naitre ; personne ne m’a demandé d’exister ; personne ne m’a demandé… d’aimer ; personne ne m’a demandé d’enfanter. Pourquoi alors, m’en faire tout autant de ce qui se passe après moi et avant !  Un moulin tournera avec le vent, un moulin se tournera… au vent. Il faut neuf mois… pour un enfant, pour cela quels que soient les vents. Laissons donc faire bon, vilain vent, soyons allié ou protégeons-nous-en.  Personne ne m’a obligé à vous écrire ; personne ne m’a obligé à vous  parler ; personne ne m’a obligé à me raconter ; personne ne m’oblige vous rencontrer. Pourquoi alors, ces mots, tous inutiles, en nos orifices deviendraient fertiles ! Il est vrai que la météo, en dépit des progrès énormes quant aux délais de prévisions, nous échappe encore et que le réchauffement climatique annoncée, n’arrange pas les choses en les rendant encore mois décelables, encore moins calculables.

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Textuel extension

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  • Il arrive que le ceci nous tombe sur la tête, lors d’un cyclone, lors d’une tempête et que ces jours-là nous ne sommes point à la fête ! Et pourtant la pluie et le vent sont nos amis, nos alliés pour peu qu’on apprenne  les prévoir, à les domestiquer, avec des canaux d’irrigations  et des barrages, avec des moulins à blé et des éoliennes. Pour le temps horloger, il en est parfois de même : on a du mal à tout prévoir, à tout calculer, il y a des retards dus à des impondérables et des trains qui ne partent ou n’arrivent jamais à l’heure. Une naissance, normalement, c’est au bout de neuf mois, parfois avant. Accoucher d’un roman, d’un site Web, peut prendre six mois ou trois ans ! Et pourtant la majorité des conversations téléphoniques contiennent une constante de temps, pardon, la constante du temps qu’il fait et de ce que l’on fait de son temps. Moi-même j’aurai gagné ou perdu du temps pour vous écrire ceci alors qu’il fait un beau soleil dehors et que je serais mieux à buller ou lire ou me baigner sur une plage, juste à côté.  Celui qui pourrait commander au temps serait le maître du monde, plus encore en période de réchauffements, turbulences climatiques. Temps calendaire et temps météo, se rapprochent en nous échappant. Et allez savoir si un accouchement n’est pas sous influence lunaire. Dans tous les cas, la météo est le sujet le plus fréquemment abordé entre personnes qui se rencontrent, se parlent, sans se connaitre.  Il agit sur l’humeur et le moral de certains comme un baromètre. Ils pleurent lors intempéries. S’il y a du soleil ils rient. Quand il pleut, j’écris ; il fait beau, je sors !  Les événements météo, on peut les avertir, huit jours avant, y a le temps de voir venir, lors on peut les suivre, voire s’en protéger, on ne pourra, en aucun cas, les commander. Pour certains c’est même tout le contraire,  c’est le temps qui commande leur humeur : les jours maussades, il n’y aura rien à faire, le cœur n’est plus à l’ouvrage, fini bonheur ! Plus que pluie, brouillard, le froid, la chaleur, c’est le vent du cyclone, constant, destructeur que l’on craint le plus parce que parfois mortel : tout vole et l’on devra se planquer à tire d’ailes. Ce vent, irrégulier, aléatoire, capricieux, bohème, fait, plus ou moins, la bonne affaire des éoliennes, bien souvent entre trop et alors mises en rideau, et pas assez et alors elles ne tournent plus : zéro.

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Textuel épilogue

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  • Celui ou ceux qui se rendraient maitres de la météo, pourraient changer la donne pour réguler le climat : il n’en est rien, nous ne faisons que prévoir, subir ! La pluie, on le sait, retournera à la mer, par rivière, elle participe de tel cycle depuis la nuit des temps mais elle se sert pour avancer de l’aide des vents. Le vent, lui, d’où vient-il et surtout que devient-il : il nait, il s’amplifie, il passe, et finit par mourir,  parfois il tourbillonne et crée grandes tornades. Il sait se faire murmure et s’allier avec le soleil,  il n’y a rien de mieux qu’un vent léger et chaud pour avoir sensations de bien-être sur sa peau. Le vent crée des différences de pression de l’air, en plus de l’anémomètre, consulter baromètre, on sait ainsi à l’avance, tempête qui s’annonce.

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Textuels symboliques 

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Tour

  • Symbolique de forme : Tour comportant un  ancrage  souterrain sous forme de puits profond unissant trois grands mondes : ciel,  terre  et monde souterrain. Lors dans la tradition chrétienne, inspirée de  constructions militaires hérissées de tours, beffrois, donjons, elle est symbole de vigilance, d’ascension. La construction  d’une tour  évoque aussi Babel,  la porte  du  ciel, ouvre de l’orgueil humain.

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Force du vent

  • Symbolique de fond : Le barbule et la hampe de vent sont des symboles pour indiquer force, direction du vent sur toutes les cartes météorologiques. La hampe est  une courte ligne droite, dont une extrémité touche  le cercle de la  station météo représente la direction d’où souffle le vent, les barbules sont des traits ou des fanions qui sont placés sur la hampe afin de décrire simplement la météo de force du vent. Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations > avec enraciné, solidifié, à temps pour s’arrimer

  • Liens fond/forme : La tour et le phare épousent la forme du poème et tous les deux sont toujours en plein vents, riment fort avec enracinés, solidifiés, auquel cas, rien à craindre à tant s’arrimer. Le fond du vent ne correspond à une forme, hormis les spirales cycloniques voire anti, se déplaçant vite pour disparaitre autant et si, parfois il accélère, dans les vallées, murs des villes, le ralentissent, faiblissent ! Le vent est, en raison de son agitation, un symbole de vanité, d’instabilité, d’inconstance. C’est une force élémentaire qui appartient aux Titans : c’est  dire à la fois sa violence et aveuglement. D’autre part, le vent est synonyme de souffle, celui de l’esprit en particulier. Il est en lien direct avec la représentation et l’orientation de l’espace. La Rose des Vents possède, en effet, de huit ou douze pointes. 

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