.
Textuels : poème, extensions, fragments
.
Textuel poème
.
- L’amour seul est éternel, enfin tant que les hommes vivront et qu’ils s’aimeront car chaque humain, naissant, le reçoit, mourant le transmet à ses enfants, aux suivants. Tous aléas en manifestations, dérives, trahisons, ne l’entravent aucunement en conservation d’une génération à l’autre ou nation. On se dit athée, on change de religion mais l’amour demeure valeur refuge qui comme l’espoir ne se dérobe pas sous pieds, donne des ailes pour avancer. Comment immortaliser l’amour : l’amour ne peut pas être éternel ! Il m’est venu à l’esprit rien de tel que de le voir en un nœud coulant qui enserre, un moment, ma gorge, et jamais plus ne se laissera délier. Un mauvais sang, en tête, se forge, un instantané, situé hors du temps, et j’en meurs rien qu’en soupirant, que le suivant ira en m’étranglant, plus encore que le dernier, vivant. Mais l’instant ne m’appartient pas, à peine l’ai-je attrapé qu’il s’en va, et jamais, au grand jamais, il ne reviendra, que je le fixe ou ne le fixe pas ! Qu’à cela ne tienne, ne le retienne, qu’à chaque instant advienne autre chose qui me surprenne, jusqu’à ce qu’en mes bras parvienne pour un souvenir qui fasse qu’en trace au moins, pour moi, il aura existé. J’aurais voulu immortaliser l’instant où je t’ai rencontré mais j’ai tourné la tête et dans brouillard, tu t’es fondue. Je n’ai pu capter de toi qu’un regard perdu, comme le mien, près d’avouer qu’on s’aimait, déjà, étonnamment. Comme dans les vrais contes de fées, dans mon lit, je me suis soudain réveillé, pris à la gorge par un nœud coulant, que tu avais tissé autour de mon cou, en dormant. Image d’un mariage ou d’un ménage : lors tu me l’as desserré, ce n’était que ma cravate qui s’était coincé entre nous : c’est incroyable, cette histoire de fou. Nœud coulant, lien roucoulant, l’on se croit pris, rendu prisonnier ! Ne pas confondre cravate et diktat : tout reste et restera, toujours, en couple, à renégocier.
.
Textuel extensions
.
- Comment immortaliser l’amour ! Tout simplement, en le vivant, avec ses hauts et ses bas, avec ses élargissements et ses étranglements, en dents de scie mais en avançant. Fidèle, immortel, éternel ne sont que projections irréelles qui, comme une foi en je ne sais pas quoi, nous entrainent dans un présent immobile où l’amour n’est plus mortel, encore vivant. Un diamant au doigt à la clef pour la mariée ; la cravate avec nœud gordien pour le marié : pendaison non de crémaillère mais célibataire, mais il y a consentement, mais non libertaire. Marié ou pendu à la fin de l’année dit un dicton. Certains ne voient différence, disent non. Quelque chose d’immortel n’est pas forcément éternel : les dieux sont dits immortels mais ils sont bien nés, un jour, et s’ils n’ont pas toujours existé : ils ont un début et donc une fin ! L’amour, lui, serait qualifié d’éternel : n’ayant pas de début, il n’aura pas de fin ? Il y aurait de quoi l’assimiler avec Dieu, d’ailleurs pour chrétien : Dieu est Amour. Est-ce un tour de passe-passe, pure réalité : à chacun, en son libre-arbitre, de le décider. Moi, je ne pense pas être un immortel, patenté, et je ne pense pas non plus qu’amour soit éternel : je me contente donc d’exister, tant que ma vie dure, pour le reste, je fais le pari qu’on verra bien hors azur.
.
Textuel fragments
.
- Si l’on imagine que, la mort est une fin, amour se renouvelle sans cesse, à l’infini, il ne dépend pas de nous ni d’ordre divin, avec nous, naissant, quittant, une fois parti. Amour demeure une affaire de transmission, déjà dans le ventre de la mère avant d’être né puis au long de l’enfance, enfant désiré, choyé, plus tard, adulte, pour former couple en union. Couleur interprétée comme plus représentative : femme en conception, est la couleur blanche : , le bébé en elle est symbole de pureté, vérité, il représenterait comme lumière d’un ange. Chez certaines civilisations, l’arc-en-ciel, symbole de chance, est associé, également, à la grossesse : ce serait même pureté, vérité, en couleurs. Lors, la seule façon de tenter d’immortaliser son amour pour la vie est de concevoir enfant, qui à son tour, etc. … et jusqu’à la fin des temps, la fin des humains, en tous cas, car après cela… !
.
.
.
Illustrations : visuels, scénario et fiction
.
Visuels
.
.
Faudra lui faire un beau nœud
de cravate bien autour du cou,
.
.
pour mieux lui mettre ensuite,
et rapidement, la corde au cou,
.
.
alors le tirer pas la cravate s’il
voudra vous faire moindre coup :
.
.
un bébé n’est-il pas censé, pour le coup,
immortaliser, charnellement, l’amour !
.
.
Textuels symboliques et corrélations
.
.
Conception
- Symbolique de fond : La couleur perçue la plus représentative de la femme en conception, est le blanc, symbole de pureté et de vérité. Il représenterait la lumière et, avec elle, les anges, tant la femme porterait en elle, toutes les vies. Le blanc évoquera aussi le lait maternel, par sa teinte et pour sa pureté. Chez certaines civilisations, l’arc-en-ciel, symbole de chance, est également associé à la grossesse. En Chine, on dit que l’empereur Fou-Hi aurait bien été conçu sous un arc-en-ciel.
.
Bébé
- Symbolique de fond : Attendu durant 9 mois, bébé est enfin là ! Tout votre quotidien est désormais chamboulé, et il va falloir vous organiser. Quelle alimentation privilégier : lait maternel ou bien infantile ? Et comment éveiller votre enfant, accompagner son développement ? Ensuite quel mode de garde choisir ? Comment constituer sa garde-robe ? Comment prendre soin de sa santé, tant physique que psychologique ? parents.fr/bebe
.
Conception > enfant, œuvre, esprit, création, accouchement
- Liens fond/forme : Cela se conçoit bien que ce mot aurait cinq ou six acceptions dans le dictionnaire. Tout serait conception dans les débuts, qu’il s’agisse d’enfant, d’œuvre, d’esprit, le vocabulaire de l’enfantement a servi de métaphore pour toute création. On trouve embryon pour tout brouillon, développement pour maturation, on parle d’accoucher d’une action.
.