411 – Comment te le dire, je t’aime, enfin je crois !

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Visuels  scénario

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Un coup de blues, une déception,

un chagrin, de l’une,

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et puis c’est au tour de l’autre,

et il ne le vit pas bien :

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la solution c’est pouvoir se dire

à nouveau : I love you !

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Textuel calligramme 

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  • Le plus dur serait, non pas, d’aimer quelqu’un, mais bien de le lui dire et de tout lui avouer, sans bafouiller, clairement amant au risque de se tromper, d’être mal reçu : d’en être incongru au point d’être éhonté par un sourire moqueur fendant droit son cœur ! Au moins, l’on sera fixé et puis, en avenir, qui sait si, il, elle, ne changera pas d’avis face à la sincérité d’une déclaration d’amour, valable toujours, jusqu’à ce qu’une autre l’efface. Comment te dire : je t’aime… enfin, je crois. Et comment t’assurer, te dire, que je suis de bonne foi ! Te dire que je suis aux abois, que je rêve de te faire sentir ces parfums qui nous attirent, parfois très loin, jusque sous-bois. Qui suis-je donc pour me permettre une fantaisie aussi déplacée, que malvenue, osée ! D’un seul mot, tu pourrais me remettre à ma vraie place : celle d’un goujat, éhonté, qui prend ses désirs pour des réalités ! Dis-moi pourquoi un bon nombre de gens se déclarent, par ta beauté, ton sourire,  ton charme, subjugués. Probablement parce qu’ils te considèrent comme une  personne rare, rayonnante, appréciée. Je le vaux bien, et tu le mérite bien. Pourquoi alors cela ne reste que vrai, pour certains, que jusqu’à ce qu’ils t’aient consommée. Il y a erreur sur la personne, à n’en pas douter.  Faut-il t’en parler, faut-il te le dire : ce que j’aime en toi, ce que je désire, est de voir et parfois même prédire, au-delà du temps, au-delà des événements, qu’on partagera un certain nombre d’intimes plaisirs.  Je t’aime, crois-moi, car je ne te mens pas, bien que je ne sache vraiment ni pourquoi ni comment et, pas davantage, combien de temps ça peut durer, ça durera.  Après quoi,  tu me réponds « moi aussi » ou « moi non plus. »  Tu m’as répondu « non », c’est ton choix, c’est ton droit, « rions-en » ! Voilà, voilà, pour tout dire, je t’ai aimé, enfin, je crois, j’ai eu la force de le dire, la force d’en souffrir, la force d’en rire : quittons-nous jusqu’à la prochaine fois. Je t’ai aimé vraiment, tu sais, tu avais tout pour me séduire, enfin, j’ai cru, mais je n’ai pas su pourquoi, comment, combien, te le dire, encore moins, ta réponse négative, en retour, la prédire. D’avoir succombé à ton charme m’a rendu prisonnier de toi, en dépit de quoi, j’ai dû renoncer à tes charmes par suite d’un manque cruel de réciprocité qui nous a conduit à nous quitter. Dire « fontaine : je ne boirai, jamais, sois sûre, ô combien  je suis prêt ! »

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Textuel extension

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  •  Combien d’amants se disent « je t’aime » tout le temps. Combien n’osent le dire de peur d’être dans l’erreur et combien attendent que l’autre s’en soit allé, pour enfin le lui avouer et le lui prouver. Entre  je t’aime trop tôt, trop tard, et le « je t’aime, moi non plus », quelle place pour aimer !  Il  n’y a qu’une façon de dire «je t’aime» dans une langue et pourtant plusieurs : déjà, graphiquement, comme : Je t’M ; visuellement, en envoyant un baiser ; en musique ou encore en  chanson ; par le regard, le sourire, le toucher. En tous cas, il s’agira bien d’un aveu plus ou moins sincère, voire assumé, alors, ce n’est pas  dire qu’on craint plutôt le rejet, l’indifférence, le rire, qui vous déshabille, vous rend déçu. L’aveu «Je t’aime  … moi non plus» chante Gainsbourg, en malentendu  si profond qu’il confondra oui/non, laissera l’autre en plein abandon ! Certains ne font que tenter la chance, c’est loin d’être gagné, pas d’évidence, d’autres s’y sont préparés, longuement. C’est là que la chute est des plus brutales, que l’on se trouve marri de s’être fourvoyé. Chance ne suffit pas, il faut aussi de la clairvoyance.

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Textuels symboliques 

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Mains jointes

  • Symbolique de forme : L’émoji  qui  prie  🙏 est très utilisé sur le web pour supplier ou implorer son interlocuteur et souvent en vue d’obtenir quelque chose ou alors de manière respectueuse, pour remercier, exprimer gratitude, saluer, rendre hommage, ou  honorer. « Merci mille fois pour le coup de main! » « Je t’en suis vraiment reconnaissant. « S’il te plaît » comme imploration ! Les-raccourcis-clavier.fr/emoji-Qui-prie-mains-jointes

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Ampoule

  • Symbolique de fond : Ampoule est le symbole de belle idée qui jaillirait sans qu’on l’ait vraiment … cherchée : hasard heureux, erreur fructueuse, qu’il s’agisse de lampe à huile, pétrole ou d’une lampe moderne, ou électrique, elle symbolise l’énergie qu’on contrôle. Avec un variateur, on peut en régler, l’intensité émise, éteindre, allumer. En plus, dans la bande dessinée, idem dans le dessin animé, l’apparition d’une idée est souvent représentée par lampe à incandescence qui s’allume au-dessus de tête du personnage.

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Corrélations > activité, puissance, domination, œil, guiderait

  • Liens fond/forme : La main exprimerait  bien les idées d’activité, en même temps que de puissance, domination. La main est parfois comparée à l’œil : elle voit. C’est une interprétation que l’analyse a retenu. La main, dans les rêves, est tout  comme un œil : « L’aveugle aux doigt de lumière » qui guiderait. Ampoule qui s’allume selon l’intensité de l’amour qui n’en rêverait pas, pas pour soi, pour l’autre. L’idée a fait son chemin, notamment au japon, lors deux personnes compatibles, se croisent, sont réceptives aux sentiments réciproques. Le fait de dire : je t’aime, n’est pas preuve, important d’ajouter comment, combien. D’ailleurs faire l’amour pas davantage : y a qu’intuition, sensation … émotion !  

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