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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Tombée de la nuit, c’est la fin du jour, le ciel s’assombrit : c’est, souvent le seul moment où le ciel chantera ses couleurs, illuminera horizon d’Ouest, dessous ou dessus les nuages pour déclencher, chez nous, enchantement et non peur de tous grains de passage, des éclairs et des orages. Photos de crépuscules tirés, semblent se ressembler. Les paysages illuminés resteront différenciés, tant palette nuances, est infinie variance ! Il arrive, à des persévérants, plus chanceux, d’apercevoir le fameux rayon vert, brillant comme une figure arlésienne ! Une ou deux secondes à peine : un reflet d’esprit dans le noir, une sorte de fantôme s’élève en flot de lumière artésienne ! Des peintres ou poètes, se sont mis à le décrire, je n’ai pas l’intention de les imiter ni les surpasser. Tous les crépuscules du soir nous laissent le bel espoir que demain encore on revivra un autre jour, qui ne finit pas, où ses lumières tamisées, suite à ses nuages, colorés, se projetteront sur la falaise, l’’éclairant tout à leur aise. Tous les ocres et tous les roux éclatent alors en dominant tout, tandis que les jaunes et bleutés regorgent de belles intensités ! Tous les tableaux, issus de maitres, seront appelés à disparaître, mais le lendemain, encore renaitre, troublant le fond de chaque être tentant de saisir l’instant unique, comme dernier chant d’un cygne.
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Textuel extensions
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- Leur petite mort mais leur grande vie, signent leur destin tout semblable au mien : cyclique. Le crépuscule est en texte, en point, en virgule, en rythmant, soit le paragraphe, soit la phrase ! Ici, les ponctuations entre les différentes phases d’une même journée se partagent entre le Soleil et la Lune. Dans ce crépuscule, ce n’est pas tant la lumière, que ses reflets et ses couleurs qui nous interpellent ! Il me revient en tête l’image d’un monde à l’envers. Chacun sait que le soleil ne se couche jamais, que c’est seulement la Terre qui tourne sur elle-même et autour de lui, même si les apparences sont contraires. Il ne faut donc pas toujours s’en tenir à ce qu’on voit ni à ce qu’on en dit. Mais qu’importe la réalité, qu’importe l’interprétation, qu’importe l’illusion, dès lors que ces moments sont empreints de mystère et de poésie qui nous font d’autant apprécier la vie ! Couchant, coucher soleil, tombée de la nuit, du jour, crépuscule : autant de noms, autant d’images, et autant d’émotions, ressentis ! Couleur rouge orangé domine sous la couche nuageuse, sur falaise : Luminosité décline jusqu’à ne plus rien distinguer entre chien et loup, le soleil, de grande boule de feu, devient une petite partie, minuscule, où l’on guette, avec impatience, et, curiosité, son fameux rayon vert ! Aucun coucher de soleil ne se ressemble et pourtant tous identiques. La seule chose qui change est couverture nuageuse, réverbération, et si le soleil se couchera en plaine, ou en montagne, ou en mer. Ne craignez rien car notre crépuscule ne sera pas celui d’un, celui des dieux : soleil, autour de la Terre et que certains voient plate, ne tombera point en sa lisière et les dieux n’y seront pour rien, non plus ! Quant à ses lumières et quant à ses couleurs, c’est une palette de rouge et jaune en dégradé et qui m’évoquera, en sus, celles des aquarelles ou le rayon vert apparait, mystérieux et soudain, pour tirer une révérence en levant son chapeau. Chapeau l’artiste, refais même tableau demain, on ne s’en lasse jamais : sont tous si différents, si grandioses qu’une simple photo ne traduira que son reflet, sans épaisseur, ni perspective. Un tel écran géant, n’a d’autre équivalent. Laisses aller ton âme, un peu artiste, et que le poète, que tu tentes d’être, se réjouisse de contempler l’infini.
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Textuel épilogue
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- Rien de mieux, de plus marin, mystérieux que d’admirer un phare pointant les cieux, en coucher de soleil, crépuscule lumineux. Un côté celui de devant, presque surexposé tandis qu’autres restent comme ombragés : rien d’étonnant pour soleil rasant, couché. Or ici, c’est toute la falaise, qui se réveille, couleurs changeantes, qui font merveille : verra-t-on le rayon vert, moribond soleil ! Aspect désert, rugueux sauvage, inhabité, contraste avec nuances, infinies, colorées, lumières qui se reflètent sous le ciel nuagé. L’on dit parfois crépuscule plein désespoir tandis que l’aurore serait remplie d’espoir, alors que ce sera la même chose à l’envers, le même soleil autour de sphère circulaire. Des couchers de soleils, en ai vu des milliers, celui-ci parait semblable, ne serait le dernier, ceux sur la mer, sont devenus plus familiers, habitant une ile où ils ne peuvent que briller. Un ciel bleu ou un ciel gris, voire un ciel noir, ne produira pas même effet qu’un ciel orangé : cette dernière couleur a un ressenti particulier, non de fin du monde, mais d’horloge, remontoir.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Quelque temps avant le crépuscule,
avec un ciel chargé, une mer noire.
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Au moment du crépuscule : un ciel
plus dégagé sur une mer plus grise.
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Fin du crépuscule : côté terre Désertas,
embrasement reflet couleur sur nuage.
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Beau coucher de soleil éblouissant
avec lumière sur falaise se reflétant.
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Scénario
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Fiction
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Textuels symboliques
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Phare
- Symbolique de forme : Le symbolisme du rêve de phare est très positif. Il représente la lumière qui guidera les hommes. Le phare indiquera une direction, un sens du sacré. À l’instar de toutes les tours, il affirmera sa verticalité. Cette construction possède cependant un sens opposé : elle est faite pour être vue alors que la tour est d’abord faite pour voir : le phare est surtout un porteur de lumière. tristan-moir.fr/phare
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Crépuscule
- Symbolique de fond : Le crépuscule est le passage du jour à la nuit et même si ces deux états peuvent apparaitre comme contraires, ils restent complémentaires. Le crépuscule, lien indéfectible unissant deux moments, est la naissance sans cesse renouvelée du jour et de la nuit. Au crépuscule l’agitation du jour se calme et la paix du soir s’étend graduellement et nombre de détails s’estompent. et le crépuscule s’empourpre des couleurs du sang donnant ainsi à notre perception sensorielle, la liberté d’être plein d’un imaginaire tout empreint de spiritualité.
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Corrélations < Crépuscule/phare, roches, lumières, couleurs
- Liens fond/forme : Le crépuscule n’a rien à voir avec un phare, sauf qu’il s’allumera pendant que le ciel s’éteindra ! Le fond évoque la forme par sa lumière blanche, les roches s’enflamment des nuances colorées qui forment comme le fond d’un tableau saturé. Les rimes se déplient comme des traits droits, zébrant la falaise comme autant de doigts. Le phare reste le seul signe de vie en l’ile, en plus de notre feu de mouillage.
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