92 – Crépuscule aux Islas Désertas

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Visuel scénario

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92 1

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Quelque temps avant le crépuscule,

avec un ciel chargé, une mer noire.

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92 2

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Au moment du crépuscule : un ciel

 plus dégagé sur une mer plus grise.

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92 3

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Fin du crépuscule : côté terre Désertas,

embrasement reflet couleur sur nuage.

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Textuel calligramme 

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  • Tombée de la nuit, c’est la fin du jour, le ciel s’assombrit : c’est, souvent le seul moment où le ciel chantera ses couleurs, illuminera horizon d’Ouest, dessous ou dessus les nuages pour déclencher, chez nous,  enchantement et non peur de tous  grains de passage, des éclairs et des orages. Photos de crépuscules tirés, semblent se ressembler. Les paysages illuminés resteront différenciés, tant palette nuances, est infinie variance ! Il arrive, à des  persévérants, plus chanceux, d’apercevoir le fameux rayon vert, brillant comme une figure arlésienne ! Une ou deux secondes à peine : un reflet d’esprit dans le noir, une sorte de fantôme s’élève en flot de lumière artésienne ! Des peintres ou poètes, se sont mis à le décrire, je n’ai pas l’intention de les imiter ni les  surpasser. Tous les crépuscules du soir nous laissent le bel espoir que demain encore on revivra un autre jour, qui ne finit pas, où ses lumières tamisées, suite à ses nuages,  colorés, se projetteront sur la falaise, l’’éclairant  tout à leur aise.  Tous les ocres et tous les roux éclatent alors en dominant tout, tandis que les jaunes et bleutés regorgent de belles intensités ! Tous les tableaux, issus de maitres, seront appelés  à disparaître, mais le lendemain,  encore renaitre, troublant le fond  de chaque être tentant de saisir  l’instant unique, comme dernier chant d’un cygne.

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Textuel extension

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  •  Leur petite mort mais leur grande vie, signent leur destin tout semblable au mien : cyclique.  Le crépuscule est en texte, en point, en virgule, en rythmant, soit le paragraphe, soit la phrase ! Ici, les ponctuations entre les différentes phases d’une même journée se partagent entre le Soleil et la Lune. Dans ce crépuscule, ce n’est pas tant la lumière, que ses reflets et ses couleurs qui nous interpellent ! Il me revient en tête l’image d’un monde à l’envers. Chacun sait que le soleil ne se couche jamais, que c’est seulement la Terre qui tourne sur elle-même et autour de lui, même si les apparences sont contraires. Il ne faut donc pas toujours s’en tenir à ce qu’on voit ni à ce qu’on en dit. Mais qu’importe la réalité, qu’importe l’interprétation, qu’importe l’illusion, dès  lors que ces moments sont empreints de mystère et de poésie qui nous font d’autant apprécier la vie !   Couchant, coucher soleil, tombée de la nuit, du jour, crépuscule : autant de noms, autant d’images, et autant d’émotions,  ressentis ! Couleur rouge orangé domine  sous la couche nuageuse, sur falaise : Luminosité décline jusqu’à ne plus rien distinguer entre chien et loup, le soleil, de grande boule de feu, devient une petite partie, minuscule,  où l’on guette, avec impatience, et, curiosité, son fameux  rayon vert ! Aucun coucher de soleil ne se ressemble et pourtant tous identiques. La seule chose qui change est couverture nuageuse, réverbération, et si le soleil se couchera en plaine, ou en montagne, ou en mer.   Ne craignez rien car notre crépuscule ne sera pas celui d’un, celui des dieux : soleil, autour de la Terre et que certains voient plate, ne tombera point en sa lisière et les dieux n’y seront pour rien, non plus ! Quant à ses lumières et quant à ses couleurs, c’est une palette de rouge et jaune en dégradé et qui m’évoquera, en sus, celles des aquarelles ou le rayon vert apparait, mystérieux et soudain, pour tirer une révérence en levant son chapeau.  Chapeau l’artiste, refais même tableau demain, on ne s’en lasse jamais : sont tous si différents, si grandioses qu’une simple photo ne traduira que son reflet, sans épaisseur, ni perspective. Un tel écran géant, n’a d’autre équivalent. Laisses aller ton âme, un peu artiste, et que le poète, que tu tentes d’être, se réjouisse de contempler l’infini.

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Textuels symboliques 

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Phare

  • Symbolique de forme : Le symbolisme du rêve de phare est très positif. Il représente la lumière qui guidera les hommes. Le phare indiquera  une direction, un sens du sacré. À l’instar de toutes les tours, il affirmera sa verticalité. Cette construction possède cependant un sens opposé : elle est faite  pour être vue alors que la tour est d’abord faite pour voir : le phare  est surtout un porteur de lumière.  tristan-moir.fr/phare

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Crépuscule

  • Symbolique de fond : Le crépuscule est le passage du jour à la nuit  et  même si ces deux états peuvent apparaitre comme contraires,  ils restent complémentaires. Le crépuscule, lien indéfectible unissant deux moments, est la naissance sans cesse renouvelée du jour et de la nuit. Au crépuscule l’agitation du jour se calme et la paix du soir s’étend graduellement et nombre de détails s’estompent. et le crépuscule s’empourpre des couleurs du sang donnant ainsi à notre perception sensorielle, la liberté d’être plein d’un imaginaire tout  empreint de spiritualité.

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Corrélations < Crépuscule/phare, roches, lumières, couleurs

  • Liens fond/forme : Le crépuscule n’a rien à voir avec un phare, sauf qu’il s’allumera pendant que le ciel s’éteindra ! Le fond évoque la forme par sa lumière blanche, les roches s’enflamment des nuances colorées qui forment comme le fond d’un tableau saturé. Les rimes se déplient comme des traits droits, zébrant la falaise comme autant de doigts. Le phare reste le seul signe de vie en l’ile, en plus de notre feu de mouillage.  

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