141 – Croisière Las Palmas à Santa Cruz, Tenerife

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Visuels scénario

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Le départ est toujours moment magique :

parti pour destination

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de même que pour l’arrivée, découvrant

une nouvelle terre, ile

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après avoir croisé des ferries,

ou énormes cargos, en mer !

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Textuel calligramme 

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  • Notre croisière en voilier, d’une ile à autre, la journée entière lui est consacrée. Malgré des vents irréguliers et des courants changeants, c’’est un plaisir, de tenir notre voilier,  bien calé sur son cap et sa route, galopant sur la houle comme un fier destrier en laissant, derrière lui, un blanc sillage d’écume. Couchés hier à minuit pour terminer les préparatifs ; réveil à cinq heures pour un départ de Las Palmas à six. Il y a beaucoup de choses  à ranger, dans notre bateau, dont les voiles, et nos trois   vélos pliants entre autres. Sortis du port, on met les voiles, pour aider le moteur. Un peu de vent, dans le nez, mais on fait avec : ça remue. Miles succèdent aux miles après deux heures au près, Nous contournons  la pointe de Gran Canaria, et cap sur Tenerife avec vent de travers et avec un petit temps couvert, et nous lanceront nos trois lignes de pêche en mer. Nous retrouvons tous  les automatismes de l’an passé, et le plaisir d’être au large au milieu de nulle part sauf parfois des cargos qui en franchissent le rail aux quarts tandis que l’un veille,    l’autre récupère. Les cargos ne se manifestent guère à part un gazier qui nous passe devant mais les poissons, non plus : nous qui espérons manger une bonite ou une coryphène, ce soir c’est plutôt le grand calme plat de ce côté-là. Mais jusqu’à notre arrivée, il nous faudra y veiller, tant une mauvaise croisée est parfois si vite arrivée. Nous arrivons en soirée après douze heures de voile sans encombre à     l’entrée du premier port fréquenté,  l’an passé mais qui nous rejette, sous prétexte, est plein. Direction Santa Cruz : en espérant qu’il nous acceptera ! L’équipière est aux manœuvres, et elle s’en tire très bien aux commandes : elle subit moins contre-mouvements, et en outre une telle occupation l’empêche de s’ennuyer. Ponton trois, panne nord : une VHF nous fixera notre sort. Le maitre de port nous attend, nous sommes parés à la manœuvre. Nous y sommes, enfin, nous y voilà et c’est pas trop tard, en fin.

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Textuel extension

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  • Nous poursuivons en direction de Santa Cruz. L’équipière est aux manœuvres et s’en tire bien. Aux commandes, elle subit moins les mouvements du bateau et cette occupation l’empêche de s’ennuyer. Au ponton trois, la panne nord : l’appel à la VHF nous a fixé notre sort, le maitre de port nous attend. Parés à la manœuvre. Nous y sommes. Nous y voilà, enfin ! Repos !  Une croisière, qu’elle soit courte ou longue,  est souvent sujette à nombre d’événements, dont les uns, prévisibles, et autres, imprévus, comme des rencontres, avec cargos ou ferries. Le départ est comme un envol vers un horizon lors l’arrivée est un nouveau point de fixation, parfois refuge après tempêtes, vents contraires. S’il nous est arrivé  de faire des faux départs, nous avons eu aussi, des arrivées, très en retard.  Toute traversée, d’une ile à l’autre, est souvent moment particulier : on ne sait ce qui peut nous arriver. Il est vrai que notre voilier est des plus sécure, mais en mer, un gros coup de vent pourra casser un hauban, une drisse, ou un boot, voire déchirer une voile ou capote, dérègler notre pilote automatique, ou mettre en panne notre moteur. Mais nous ne sommes pas perdus en l’océan au milieu de nulle part, d’autres bateaux traversent aussi et peuvent dès lors porter secours. Ce serait vraiment le dernier recours que d’appeler sur VHF sécurité. En vingt ans de navigation, nous ne l’auront fait, ce n’est pas aujourd’hui situation détresse, c’est classique et bon, question vitesse.

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Textuels symboliques 

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Lampe Pigeon

  • Symbolique de forme : la lampe Pigeon,  reste une star, brûlant de tous ses feux et  en termes  de sécurité, et de coût,  elle a représenté un progrès assez considérable. L’usage du  pétrole s’est répandu de plus en plus en éclairage domestique pour se substituer, presque complètement, à celui des bougies en cire, ou des huiles. C’est le pétrole qui reste, de nos jours, le   plus   communément  répandu. Il est souvent employé par le riche, plus fréquemment par le bourgeois, et, presque totalement, par le pauvre. lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon

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Verre

  • Symbolique de fond : Le verre, au sens commun, est matériau  fragile. Les verres silicatés,  comme verres d’oxydes ou de chalcogénures, sont effectivement plutôt fragiles à une température ambiante, dans le sens où ils peuvent être brisés sans générer la moindre déformation. C’est un non matériau ductile comme le plomb, que l’on peut déformer, plier, avant de le casser. Wikipédia /Verre /Résistance  mécanique/ fragilité

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Lampe pétrole > lampe électrique, électricité, coupure courant

  • Liens fond/forme : La lampe à pétrole est un vestige d’un temps passé, d’un temps dépassé, qui, bien que ne manquant pas de charme, éclairait peu, et  provoquait des incendies. L’électron, l’électricité, l’électronique en  remplacement ont mis fin à son usage, sauf cas de coupure, de coupure de courant, cela va sans dire qu’on compense par une lampe à pétrole, bougie !

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