167 – De vagues en lames en vague à l’âme

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Visuels scénario

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167 1

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Une vague en lame, bien enroulée,

qui s’apprête à s’effondrer.

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167 2

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Dessin en volutes évoquant une vague

qui avance avec le vent.

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167 3

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Une belle qui se fracasse en hauteur

sur les rochers en geyser.

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Textuel calligramme 

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  • La tempête associant le vent et la marée poussant ses vagues, en rafales répétées, à l’assaut de digues, de ports et de jetées, les défonce, emporte, toutes submergées. Lames, de six mètres, viennent s’y mettre, creusant les mers,  ébranlant les pierres, se fracassant sur jetées, par jets tonnerres, éclatant verrières lors montées aux fenêtres. On doit attendre qu’elle se termine, en lui faisant une bonne ou une grise mine, elle peut durer six heures, ou bien six jours,  elle laissera longtemps trace d’elle toujours. Derrière ma baie vitrée sur front de mer je regarde, ahuri, gerbe d’eau s’écrouler comme une masse informe et aveuglée sur les habitations, la raison, les amers. Une lame, forte, sournoisement parvient à monter sur la terre et inonder ses sols, tandis qu’alentour, avec le vent s’envole, une barque légère, dans un enfer, aérien. Ce ne sont pourtant pas cyclone, ouragan mais force de la mer alliée à celle du vent décuplant son effet, découple le sentiment, lui donne un vague à l’âme, instamment ! Sa tempête s’insinue dans ma tête, ébranlée par ce chahut qu’elle y a orchestré, en chef, je ressens le vent de la déroute m’immerger, trembler, de mon âme, son chœur, et sa nef ! Se confier à Dieu, en ce vacarme du diable, n’est pas chose aisée si sa vie n’est plus stable : une lame de trop risquera de vous emporter, il faut garder les nerfs et les cœurs bien accrochés. Le vent s’apaise, vous délaisse, vous épargne, perd son énergie, sa ruse, sa lame, sa hargne, il n’est plus que fantôme dégonflé de son air, il est passé le temps des peurs et des misères. Pourtant son souvenir en moi reste présent, il est parti dehors et souffle encore dedans pour me rappeler que je suis comme lui passager du temps et, son âme, suit ! Echappé à ses vagues en lames, j’exulte, je suis resté en vie.

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Textuel extension

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  • Une tempête reste toujours une tempête ! Certaines nous marquent plus que d’autres par les dégâts qu’elles causent sur les zones côtières ou à l’intérieur des terres. La regarder derrière une vite, bien à l’abri, chez soi, et la subir, en pleine mer, sont deux événements vécu différemment, l’on s’en doute. Dans les deux cas, c’est notre soumission et notre impuissance qui nous coûtent : nous n’y pouvons rien, à part nous en protéger et attendre qu’elle se termine pour reprendre une activité, à l’extérieur et au grand air, normale.  Une vague est une forme de l’eau qui monte, s’enroule, parfois, maintient un long  parcours et en fin s’écroule. Elle précède une autre, succède  à une autre, et, pareille ou presque, car il y aura une différence, force et hauteur. Son roulement fait un grand bruit  en venant se fracasser contre des rochers abrupts, si ce n’est phare en haute mer. Elle est toujours en mouvement, lors, tous ses instantanés ne seront que des photos prises en un centième de seconde. Infatigable, les jours de tempête, oscille entre fête et défaite. La pratique du pilon, connotée très négativement par majorité  d’éditeurs  et  surtout d’auteurs, évoque  un échec … sinon  total,  du moins partiel, mauvais calcul, même si recyclé pour d’autres livres. Il s’agit d’un éternel recommencement, la vague emporte tout, ne meurt jamais. Il y a de quoi avoir un vrai vague à l’âme qui grossit quand on est en grosse tempête.

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Textuels symbolique

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Pilon

  • Symbolique de forme : Un pilon est un ustensile associé à un mortier. C’est un symbole masculin. Pilon, mortier, symbolise le coït. En effet, le mortier  est associé à la féminité et symbolise l’utérus, Le pilon évoque le sexe masculin : la friction produite en mortier, symbolise le feu intérieur, la semence de la vie.     1001symboles.net/symbole/ sens-de-pilon.html

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Tempête  

  • Symbolique de fond : Tempête en toutes déclinaisons météorologiques est, toujours, significative  des humeurs que nous traversons. Le climat des rêves, symbolise le  climat que nous vivons en vie familiale, professionnelle. La tempête serait le signe d’une mésentente profonde, et peut-être dévastatrice, qui traverse notre vie. Si c’est sur Terre, la tempête est passagère, les rapports sont difficiles durant cette période. Si cette tempête est liée à l’élément marin, et à l’eau, elle est issue de comportements inconscients, perturbants. C’est à notre insu que s’est déclenché un tel climat de passion. Psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Tempete

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Corrélations > âme, corps perdu, survis, continue, existence 

  • Liens fond/forme : De vague en vague et de lame en lame, à en perdre son âme, l’angoisse me damne, à corps perdu, je survis, croyant que c’en est fini, ça continue recommence tout au long de mon existence !

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