849 – De vivre en une organisation bien pensée

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Visuels scénario

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Une organisation … anarchique,

sur un tableau rempli de post-it.

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Organisation chef et troupe en haut,

association, syndicat en bas.

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Une organisation mixte optimise

tant l’horizontal que le vertical.

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Textuel calligramme 

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  • Vivre en une organisation, bien pensée par soi-même, si ce n’est d’autres, créera différence, avec toute bordelisation, n’étant ni mienne ni votre. Bruit, agitation, incessante, nuira à toute concentration, perte de temps et d’énergie, à courir là tout autant qu’ici, pour, au final, être stressante, utilité : s’en donner illusion. La fable du lièvre et la tortue, narrée par Jean de La Fontaine, de celui qui veut avoir fini avant même d’avoir commencé à faire, de celui qui n’en finit de parfaire, n’est pas comme vous, fait braire. Il y a des gens qui vivent dans une organisation bien pensée qui les reposent, d’autres dans une agitation perpétuelle qui les rassurent : si rien ne bouge, ils ont l’impression que rien  ne va plus.  Les premiers évoquent une cascade d’eau fraiche mais les seconds… une tornade blanche. Le calme est nécessaire à la concentration et à l’économie d’énergie : un calme tempère un agité, un agité réveille un calme mais au bout d’un moment les deux s’énervent parce qu’ils ne jouent pas sur le même tempo. L’un va trop vite et l’autre pas assez : c’est juste une question de caractère, sinon tempérament. « Il faut de tout pour faire un monde », dit-on, mais quand deux agités vivent ensemble, c’est l’enfer en permanence car rien ne se passe comme l’autre voudrait et ils se le reprochent mutuellement. « Tu me fatigues dit le premier », « tu m’exaspère dit le second ». Lequel des deux a raison, a tort ! Nul ne sait, mais si personne ne vient relativiser les choses, de l’extérieur, le ton monte, c’est à celui qui domine l’autre, qu’importe pourquoi. Nous sommes tous prisonniers de nos nerfs et de nos envies. La relativité des choses doit nous faire réfléchir à ne pas blesser les autres si l’on trouve qu’ils ne sont pas aussi performants que nous.

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Textuel extension

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  • On peut remplacer une action par une autre, pas une relation. Une vie entière à s’user les nerfs, lors ceux des autres est de  misère. On attire personne et on finit par n’être entouré d’aucun membre  de sa famille, ni même de ses amis : rétrécissement champ de conscience ajoute un état maniaque qui accentue à la fois la solitude et le grand isolement. Les agités se rendent peu tolérants aux aléas de l’existence ou aux comportements des gens : peut-être l’incapacité pour se remettre en cause, ou pire, l’angoisse d’avoir à le faire publiquement, font qu’ils se noient encore en grande hyperactivité, comme certains enfants, pour ne plus avoir à y penser.  Ce ne sont pas les modes d’organisation qui manquent, c’est leur efficacité ! Est-ce que le fait que les grands mangent les petits est loi d’organisation ? Est-ce qu’association des petits pourrait manger, faire peur, au grand ? Est-ce qu’organisation anarchique va produire processus vertueux ? Est-ce qu’organisation hiérarchique va résoudre tous problèmes ? Est-ce qu’organisation mixte va optimiser toutes solutions ? Autant de formes d’organisation qu’il nous faut penser en sachant qu’aucune ne sera parfaite, longtemps tant que facteurs exogènes peuvent l’écorner.  Bien organisé, organisé, désorganisé … bordélique, quatre situations de prévoyances ou négligences, parfois c’est un moment, parfois toute l’existence, que l’on soit compétitif, coopératif ou anarchique. Notre monde actuel où l’on picore, où l’on dévore une multitude d’informations, d’origines diverses, et sans évaluation, sans vérification, contestation, ne pousse pas à les trier et encore moins à structurer. Le tri, le rangement, ordonnancement, organisation est une des fonctions fondamentales de notre cerveau, lors nous vivons dans un monde d’une telle complexité que tout ce qui ne sera pas structuré ne sera plus utilisé.

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Textuel épilogue

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  • Ce sont les managers d’entreprises,  les logisticiens,  ou les ergonomes, qui se penchent sur organisations, les plus connus sont Taylor et Ford. Il s’agissait d’optimiser des gestes. On l’applique dès lors à la pensée, or intervalles de repos sont  utiles comme silences en des musiques ! Organiser sa pensée avec méthode, c’est ce que l’École  nous inculque,  or tous automatismes de la pensée, ne reflèteraient pas celles du corps ! Pour bien penser, il faut être organisé : parlez-en aux artistes, aux inventeurs. Une idée, œuvre, leur traversera l’esprit qui doit peu organisation conditionnée. Il est certain qu’une organisation bordélique,  ne suscite que peu d’idées suivies,  ni d’aides : il y a un temps donné pour le «brainstorming» qui se doit d’être suivi par organisation d’idées. La planification précède toujours l’action, dit-on. On ne vient pas en classe sans ses  livres, cahiers, on n’ira pas ensuite sans ses outils sur chantier : l’action tient compte de l’organisation générale.  Je ne voudrais pas m’ériger en donneur de leçon, chacun trouve la bonne, meilleure, organisation : l’imposer de force, sera vécue comme aliénation, ceux qui l’ont compris seront de bons patrons !

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Textuels symboliques

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Tire-bouchon

  • Symbolique de forme : Le symbole est riche puisqu’il célèbre le travail du vigneron entre viti- et viniculture, mais aussi parce qu’il réunit en une action, tous les objets autour du vin qui méritent notre attention : la bouteille, le bouchon et le tire-bouchon. Le tire-bouchon fait partie d’une famille d’outils qui l’accompagne, sur tout couteau suisse : décapsuleur,  tournevis, ciseaux,  lame.

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Imprévoyance

  • Symbolique de fond : L’abondante littérature sur l’image des grandes  entreprises, est une littérature de management à prétention «rationnelle» Mais elle sert, surtout, à proposer des mises en rationalisation de processus et de phénomènes qui sont en fait peu prévisibles dans leurs effets  et dont les conséquences échappent à ceux qui prétendent les produire et les contrôler. De là, la limite des études  visant à en tester les résultats, visant à justifier, a posteriori, les investissements engagés dans la production à visée symbolique d’imprévoyance ou déshumanisante. journals.openedition.org

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Corrélations >  Organisation est censée prévenir des imprévus

  • Liens fond/forme : L’organisation est censée prévenir l’imprévu lors on s’en garantit, déjà, par des assurances. Comment concilier prévoyance et imprévoyance. Autant confier toute organisation à la voyance : ceux qui sont mal organisés penseraient mal ! La forme du poème correspond à l’objet choisi, avec le bouchon dessus qu’on vient d’extraire. Le style est libre, sans aucun vers, aucun verre pour boire un contenu que l’on ne connait pas. Forme reflètera partiellement le fond, mais il serait imprévoyant de croire que c’est du vin parce qu’on dispose du tirebouchon.  

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