1144 – Demain l’homme sera-t-il…bionique !

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Moitié homme, moitié machine, intelligence humaine, artificielle, capable de contrôler ses émotions : est-ce vers cela que nous tendons ! Contre prothèse, comment dire non : tous nos organes ont des fonctions mais notre cerveau est notre conscience et ne serait pas affaire de science !  De science, si mais de technologie de substitution de comportement, si on joue les apprentis sorciers, le robot finira par dominer ! 

 

Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité. Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, voilà une, bien étrange, réalité que personne auparavant n’avait osé explorer, pour cause, n’ayant existé. D’autres organes ont emprunté ce premier pas assuré et je peux à présent me retrouver muni de pièces détachées. Cela peut assurera ma santé, ma survie, mais pas pour autant ma longévité au-delà des limites actuelles, ni mon bonheur. Je prends des vitamines, des médicaments, des drogues, pour surfer sur la science et les cultures en vogue. Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit pour d’autres et la sénilité guette mes neurones ternis en devenant pharmacie. Qu’importe, si les sots se font coacher par l’extérieur ou par de simples puces câblées, injectées pour le meilleur. Je crains une jeunesse renouvelée pour une éternité alors que mon esprit se ferait de plus en plus dominer par mélancolie. Chacun sait qu’une même technique peut sauver une vie et en tuer une autre en infléchissant nos gènes reproducteurs. Sommes-nous des scientifiques prévoyants et humanisants, ou de simples apprentis-sorciers recherchant seuls profits ! Le combat continue : il ne peut qu’être tentant mais prudent, l’homme de demain n’aura rien à voir avec ère antérieure. Pour survivre, il lui faut continuer à s’adapter et à inventer. Le tout est, avec l’aide bioéthique, bien contrôler, réguler. Le jour où, technique domine biologique : fin des humains, il n’y aura plus de guerre ni de paix : il n’y aura plus rien !

 

+ Si on bricole le génome humain comme n’importe quel machin, il ne faut pas s’étonner de devenir des machines. Demain, l’homme sera-t-il rendu bionique : moitié humain, moitié machin. Si c’est pour l’aider à percevoir et se mouvoir, s’autonomiser, pourquoi pas. Si c’est pour décider, alors on court le plus grand des dangers d’être manipulé. L’homme peut être assisté, réparé, augmenté, tout autant que menacé, diminué : cela ne dépendra que de lui seul.  Et quand on pourra effacer, modifier nos souvenirs, que deviendra notre histoire, notre propre identité hormis un simple logiciel ou fichier programmé.

 

 

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Ce n’est plus de la fiction, ça existe déjà, en très petit nombre

 

 

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et, là, c’est pareil pour la jambe descendant un escalier :

 

 

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de quoi demain serons-nous capables sans aller trop loin ?

 

 &

 Il ne faudrait pas confondre  et encore moins substituer

Robot et homme à travers homme, augmenté, bionique.

Il  ne s’agit que de fonction mécanique et/ou d’assistance

Nullement pensée, de conscience, émotion, responsabilité.

D’ailleurs une société de robots autonome ferait-elle sens ?

Il est permis d’en douter, qui plus est, le robot Frankenstein

Nous a servi de conte et de menace pour notre propre liberté.

Servir l’humain est tout à l’opposé de l’asservir, clame Asimov :

La science-fiction ne constitue pas une fiction réelle de la science.