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Visuels scénario
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Si j’étais une femme, j’aimerais être belle,
j’étais un homme, être beau,
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si j’étais un homme, j’aimerais être savant ;
une femme, femme célèbre,
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et si j’étais un enfant : un apprenti footeux,
mais ce ne sont là que clichés !
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Textuel calligramme
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- Etre, avoir été, vouloir être, projet normal de l’homme en devenir, en évolution entre savoir et pouvoir ! Ressembler à quelqu’un de connu, voire célèbre, qu’on apprécie beaucoup est une grande envie d’humains. Mais l’on en rencontre certains ne ressemblant qu’à eux-mêmes, qui se sont construits des repères, sans projection ni transfert. Vivre par procuration, substitution, n’est pas vivre en soi, même pour soi : c’est être à moitié soi, un autre, n’avoir jamais accès à l’autonomie de choix. Demander à quelqu’un qui il aimerait être, à qui il souhaiterait le plus ressembler : il y a toujours un artiste, un comédien, un présentateur, un journaliste, un chanteur, un écrivain, un sportif, un homme politique, un humaniste qui se profile et se détache. C’est ainsi qu’on vit une bonne partie de sa vie par procuration : père et mère, maitre, professeur, guide, en référence comme l’a mis en évidence la psychanalyse. Très bien : si l’on ne peut s’en passer, alors choisissons bien et s’il est une période où on en vénère pour le brûler ensuite, c’est l’adolescence mais parvenu au mitan de la vie, ça se stabilise. Quel est votre panthéon en littérature, en sport, en politique demande-t-on à des invités sur plateau télé. Question double : par qui avez-vous été influencé, à qui voulez-vous ressembler ! Qui sont vos seigneurs et maitres, vos guides qui vous inspirent vos modèles qui vous aspirent. Si vous n’êtes le modèle de personne et n’avez personne pour modèle : l’on vous plaindra. Que faites-vous des autodidactes ! Il y en a qui se construisent seul, ne font référence à personne et d’autres qui empruntent toute pensée personnelle. Nous voilà bien mal à l’aise : on ne s’appuie sur des dieux vivants ou morts que pour les désacraliser et les remplacer tout en sachant que l’on sera démodé à son tour jusqu’à l’oubli. Freud appelle cela : «la mise à mort du Père» au figuré bien sûr. Pour exister, il faut le supprimer : il n’y a pas de place pour deux. Il en est ainsi chez les lions et cerfs… l’homme !
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Textuel extension
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- En réalité, il y aurait deux types de « Pères » : ceux qui restent déboulonables et ceux qui ne le sont, par l’Histoire. Tout le monde voudrait ressembler à Mozart, Einstein, Picasso, Hugo, Napoléon, mais il n’y a que peu de génies par siècle, donc peu de places pour nous. Dans notre monde ultra médiatisé, les guides, idoles, maitres, références, ne manquent pas. Le problème : ils changent au gré des modes et des humeurs du peuple. Nous avons tous en notre tête, des modèles à qui ressembler, certains même se disent prêts à tout sacrifier pour y arriver. A qui la faute, s’ils n’y parviennent pas, et jamais : qu’a, de plus, notre modèle, à ce qu’on en connait ! De la chance, mais avec leur travail, qui promet ! On demande, parfois, aux enfants, voir adultes, quel animal il aurait être dans une seconde vie, ce n’est là que fiction, jeu, préférence, affection, voire comme humain, libre de toute contrainte. Les stéréotypes et clichés sortent chez les enfants : médecin, avocat, pompier, instituteur, aventurier ! Personne se songe à être éboueur, femme de ménage ; des métiers service pour filles, technique pour garçons. Tout ce qui concerne les métiers en dit long sur la société mais sur soi, sa façon d’être, et voire son but dans la vie, rien, comme si cela n’était qu’un supplément optionnel alors que la question du sens de sa vie est l’essentiel !
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Textuels corrélations
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Figurines
- Symbolique de forme : Au royaume du jeu symbolique, les figurines sont incontournables. Personnages réalistes ou merveilleux, des animaux connus ou extraordinaires, des décors prêts à l’emploi ou improvisés ! Rares sont les enfants qui peuvent s’en passer. Avec les figurines, au gré des sources d’inspiration, enfants reproduisent des situations vie quotidienne, ils rejouent des scènes vues sur les albums et les écrans, ou bien laissent leur imagination en roue libre. Derrière ces choix : les mêmes lois psychologiques : reproduire des évènements vécus par l’enfant, rendre visible son monde intérieur, attribuer ses propres sentiments à autrui, révéler des conflits psychiques, apprivoiser ses émotions. lesprosdelapetiteenfance.fr/eveil-activites/jouer-pour-grandir
Identification
- Symbolique de fond : L’identification est le processus par lequel une personne se transforme, de façon provisoire ou permanente, en assimilant un trait ou un attribut, partiel ou total, d’une autre personne, connue, inconnue. C’est un processus de la formation de la personnalité, par attachement primaire à une autre personne. Dès l’enfance, lorsque le petit garçon idéalise son père, il souhaite être comme lui, être lui, faire tout comme lui, pour le remplacer. Modifié, source : Wikipédia
Corrélations > transferts, projections successives, modèles
- Liens fond/forme : Avant de pouvoir se considérer comme étant soi-même son propre modèle, il faut bien sacrifier, maintes fois, à l’identification : transferts, projections successives. La première étant bien sûr celle d’un des deux parents remplacée à l’adolescence par des personnes étrangères qui, peu à peu, concrétisent leurs valeurs à l’intérieur. Je veux être comme lui, je fais tout pour, je suis lui. On atteint la limite de l’identification prisonnière, lors la distance entre soi et le modèle est grande ! Figurine plastique l’air penchée sur son identité et dont je ne me reconnais pas lors identification. Il est vrai qu’on n’est pas contraint de se calquer sur une personne, personnalité, qu’on n’aura pas choisie, on est libre de rimer avec elle ou pas comme on veut. Et voilà qui associe bien, toute forme, avec tout fond, dès lors qu’on transfert sur lui.
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